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FR2895241
A1
COMPOSITION DE TEINTURE POUR FIBRES KERATINIQUES AVEC UN COLORANT DIRECT CATIONIQUE TETRAAZAPENTA-METHINIQUE ET UN AGENT TENSIO-ACTIF NON-IONIQUE
20,070,629
5 L'invention concerne une composition de teinture pour fibres 10 kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique,, et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins un agent tensioactif non-ionique oxyalkyléné. 15 L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre. Dans le domaine capillaire, on peut distinguer deux types de coloration. 20 Le premier est la coloration semi-permanente ou temporaire, ou coloration directe, qui fait appel à des colorants capables d'apporter à la coloration naturelle des cheveux, une modification de couleur plus ou moins marquée résistant éventuellement à plusieurs shampooings. Ces colorants sont 25 appelés colorants directs; ils peuvent être mis en oeuvre avec ou sans agent oxydant. En présence d'oxydant, le but est d'obtenir une coloration éclaircissante. La coloration éclaircissante est mise en oeuvre en appliquant sur les cheveux le mélange extemporané d'un colorant direct et d'un oxydant et permet notamment d'obtenir, par éclaircissement de la mélanine 30 des cheveux, un effet avantageux tel qu'une couleur unie dans le cas des cheveux gris ou de faire ressortir la couleur dans le cas de cheveux naturellement pigmentés. Le deuxième est la coloration permanente ou coloration d'oxydation. Celle-ci est réalisée avec des colorants dits "d'oxydation" comprenant les précurseurs de coloration d'oxydation et les coupleurs. Les précurseurs de coloration d'oxydation, appelés couramment "bases d'oxydation", sont des composés initialement incolores ou faiblement colorés qui développent leur pouvoir tinctorial au sein du cheveu en présence d'agents oxydants ajoutés au moment de l'emploi, en conduisant à la formation de composés colorés et colorants. La formation de ces composés colorés et colorants résulte, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur elles-mêmes, soit d'une condensation oxydative des "bases d'oxydation" sur des composés modificateurs de coloration appelés couramment "coupleurs" et généralement présents dans les compositions tinctoriales utilisées en teinture d'oxydation. Pour varier les nuances obtenues avec lesdits colorants d'oxydation, ou les enrichir de reflets, Il arrive qu'on leur ajoute des colorants directs. Parmi les colorants directs cationiques disponibles dans le domaine de la teinture des fibres kératiniques notamment humaines, on connaît déjà les composés tetraazapenta-methiniques dont la structure est développée dans le texte qui va suivre; néanmoins, ces colorants conduisent à des colorations qui présentent des caractéristiques encore insuffisantes sur le plan de la puissance, de l'homogénéité de la couleur répartie le long de la fibre, on dit alors que la coloration est trop sélective, et sur le plan de la ténacité, en terme de résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux (lumière, intempéries,shampooings). Or, après d'importantes recherches menées sur la question, la demanderesse vient maintenant de découvrir qu'il est possible d'obtenir de nouvelles compositions pour la teinture des fibres kératiniques capables de conduire à des colorations puissantes et peu sélectives qui par ailleurs résistent bien néanmoins aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, en associant au moins un agent tensioactif non ionique particulier à au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique connu de l'art antérieur et de formules respectivement définies ci-après. Cette découverte est à la base de la présente invention. La présente invention a donc pour premier objet une composition pour la teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, renfermant dans un milieu approprié pour la teinture, (i)au moins un colorant direct cationique dont la structure répond à la formule (I) définie ci-après, caractérisée par le fait qu'elle contient en outre (ii)au moins un agent tensioactif non-ionique oxyalkyléné. ---N-N C. 1 "-N W., 2 L, dans laquelle - W1 représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : R3 X- (II) (III) - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) R8 (V) dans lesquelles : - ZO représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical 10 NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, 15 - Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, 20 - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, ou (V): 5 - Z10 représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, -Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I), - la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote N1 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, R10 et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un ou deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en Cl-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, -R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; - RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que RO, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, - R2 avec R10, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl (C1-C2) amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, X est un anion organique ou minéral. Par "chaîne hydrocarbonée ramifiée" au sens de la présente demande, on entend une chaîne hydrocarbonée ramifiée pouvant également former un à cinq cycles carbonés comportant de 3 à 7 chaînons, cette chaîne pouvant comprendre une à trois insaturations, c'est-à-dire une à trois liaisons double et/ou liaisons triple. Par "(poly)hydroxyalcoxy en C2-C4, on entend un groupement alcoxy en C2-C4 substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. Par "(poly) hydroxyalkylamino en C2-C4" au sens de la présente invention, on entend un groupe alkylamino substitué par 1 à 2 groupes hydroxy. L'expression selon laquelle la chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou plusieurs atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical S02, ou encore que cette chaîne est insaturée signifie que la chaîne carbonée peut être modifiée de la façon suivante : HCHZ H peut devenir HOùH -0 peut devenir I_/\/\ peut devenir \ peut devenir HCHZ CH3 peut devenir Au sens de la présente demande, un anion organique ou minéral est par exemple choisi parmi un halogénure tel que chlorure, bromure, fluorure, iodure ; un hydroxyde ; un sulfate ; un hydrogénosulfate ; un alkyl(C1-C6)sulfate tel que par exemple un méthylsulfate ou un o20 éthylsulfate ; un acétate ; un tartrate ; un oxalate ; un alkyl(C1-C6)sulfonate tel que méthylsulfonate ; un arylsulfonate non substitué ou substitué par un radical alkyle en C1-C4 tel que par exemple un 4-toluylsulfonate. De préférence, RO représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyletriazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. De manière encore préférée, RO représente préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C3 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ou (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, RO représente un atome d'hydrogène ; un méthyle, éthyle, propyle, butyle, 2-hydroxyéthyle , 2-aminoéthyle ;1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux amino, (di)alkylamino en Cl-C2 , (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. RO représente encore plus préférentiellement un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux imidazolyle, pyridinyle. R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical phényle, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R2, R6, RIO et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical phényl. R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2-carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, préférentiellement et indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Plus préférentiellement, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, un radical alcoxy en C1-C2 ; un radical amino ; un radical (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. A .Dans une première variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidene)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phenyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-methoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyethylpyridinium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyethyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(Nhydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)- 1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium B. Dans une deuxième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyéthyl-pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N- hydroxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- méthoxyphényl)1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano] -Ncarboxyéthyl -pyridinium - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl -pyridinium C. Dans une troisième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-isopropyl- 1 -formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-methoxyphenyl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - imidazolium D. Dans une quatrième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dicarboxyéthyl pyrazolinium E. Dans une cinquième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2- pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. F. Dans une sixième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyethyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - benzimidazolium G. Dans une septième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]- 1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl ûimidazolium Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl - imidazolium H. Dans une huitième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine. De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyeéhyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 1. Dans une neuvième variante préférée, les composés de formule I sont choisis dans la famille définie par les composés pour lesquels W1 est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole .De manière encore plus préférée, ce sont les composés suivants : Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-5 formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidene)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium 10 - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,Ndimethylaminophényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium 20 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- 25 isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dihydroxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophenyl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-ethyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phenyl-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-methoxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - benzimida-zolium. Parmi tous les composés précédemment décrits , on préférera tout particulièrement les composés de la famille A (première variante). Dans les compositions de l'invention le ou les composés de formule (I) sont de préférence présents dans une concentration allant de 0,001 à 10% et de préférence de 0,005 à 5% et encore plus préférentiellement de 0.01 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition.30 Les composés de formule (I) peuvent notamment être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B : R25 N 16 Z.N 1~L\ i4 NH2 x HY formule A x' HY' formule B NHZ dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que Ro de la formule I. On peut ainsi faire réagir deux équivalents de la même hydrazone ou de deux hydrazones différentes. Selon une variante préférée, l'aldéhyde de formule R23CHO est généré dans le milieu réactionnel à partir d'un précurseur d'aldéhyde 20 de formule R'23CH2OH en présence d'un système oxydant, R'23 a alors la même signification que Ro de la formule I. Ce système oxydant peut être un oxydant chimique ou un oxydant biocatalytique tel qu'une enzyme. De façon particulière, le procédé de préparation du composé de 25 formule (I) selon la présente invention peut être mis en oeuvre en présence d'un précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH et d'au moins une enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde de formule R'23CH2OH. Le procédé de synthèse des composés de formule (I) par voie enzymatique défini ci-dessus s'effectue en faisant réagir au moins deux équivalents d'au moins une hydrazone choisie parmi les hydrazones de formule A et les hydrazones de formule B dans lesquelles Z14, Z15, Z16, R25 ont respectivement les mêmes significations que Z7, Z8, Z13, R5 de la formule IV, Y étant un anion organique ou minéral, x étant un entier allant de 1 à 3, Z17, Z18, Z19, Z20, R26, R27 ont respectivement les mêmes significations que Z9, Z10, Z11, Z12, R8, R7 de la formule V, Y' étant un anion organique ou minéral, x' étant un entier allant de 1 à 3, avec un équivalent d'un aldéhyde de formule R23CHO, R23 ayant la même signification que R0 de la formule I. Selon les réactifs utilisés, la réaction est conduite avec ou sans système oxydant, avec ou sans cofacteur pour l'enzyme, avec ou sans système de régénération du cofacteur. Au sens de la présente demande, on entend par "sans système oxydant", qu'aucun système oxydant autre que l'oxygène atmosphérique n'est utilisé. De préférence, la réaction est effectuée en milieu aérobie à pH compris entre 3 et 11 et à température comprise entre 6 C et 80 C. De manière plus générale, le précurseur d'aldéhyde pouvant être utilisé pour préparer le composé de formule (I), peut être choisi parmi les alcools primaires, la sarcosine, le 4-hydroxymandelate, la N6-méthyl-lysine, la diméthylglycine, le méthylglutamate, les 2-oxoacides par exemple le 2-oxo-acide pyruvate, le benzoylformate, le phénylpyruvate, la thréonine. De préférence, il sera choisi parmi les alcools primaires. Les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de ce précurseur d'aldéhyde, peuvent notamment être choisis parmi les alcool déshydrogenases EC 1.1.1.1, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.2, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.71, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.90 encore appelées aryl alcool déshydrogénases, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool 3-hydroxybenzylique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool coniferylique déshydrogénases EC 1.1.1.194, les alcool cinnamylique déshydrogénases EC 1.1.1.195, les méthanol déshydrogénases EC 1.1.1.244, les alcool aromatique oxydases EC 1.1.3.7 encore appelées aryl alcool oxydases, les alcool oxydases EC 1.1.3.13, les 4-hydroxymandelate oxydases EC 1.1.3.19, les alcool à longue chaîne hydrocarbonée oxydases EC 1.1.3.20, les méthanol oxydases EC 1.1.3.31, les alcool déshydrogénases EC 1.1.99.20, les sarcosinase oxydases EC 1.5.3.1, les N6-méthyl-lysine oxydases EC 1.5.3.4, les diméthylglycine oxidases EC 1.5.3.10, les sarcosine déshydrogénases EC 1.5.99.1, les diméthylglycine déshydrogénases EC 1.5.99.2, les méthylglutamate déshydrogénases EC 1.5.99.5, les 2-oxoacides décarboxylases EC 4.1.1.1, les benzoylformate décarboxylases EC 4.1.1.7, les phénylpyruvate décarboxylases EC 4.1.1.43, les threonine aldolase EC 4.1.2.5. On peut également citer les enzymes suivantes capables de générer un aldéhyde dont le substrat préféré est précisé entre paranthèses : la N-méthyl L amino acide oxydase EC 1.5.3.2 (N-méthyl-L-amino acide), la triméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.7 (triméthylamine), la diméthylamine déshydrogénase EC 1.5.99.10 (diméthylamine), la nitroéthane oxydase EC 1.7.3.1 (nitroéthane), l'indole 2,3-dioxygénase EC 1.13.11.17 (indole), la taurine dioxygénase EC 1.14.11.17 (taurine), l'acétoïne ribose 5 phosphate transaldolase EC 2.2.1.4 (3-hydroxybutan-2-one), la diamine aminotransférase EC 2.6.1.29 (alpha omega diamine + 2-oxoglutérate), l'alkénylglycérophosphocholine hydrolase EC 3.3.2.2 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkénylglycérophosphoéthanolamine hydrolase EC 3.3.2.5 (alkénylglycérophosphocholine), l'alkylalidase EC 3.8.1.1 (halométhane), la phosphonoacétaldéhyde hydrolase EC 3.11.1.1 (phosphonoacétaldéhyde), l'indolepyruvate décarboxylase EC 4.1.1.74 (3-indol3-yl pyruvate), la mandelonitrile lyase EC 4.1.2.10 (mandelonitrile), l'hydroxymandelonitrile lyase EC 4.1.2.11 (hydroxymandelonitrile), la kétopantoaldolase EC 4.1.2.12 (2-hydroxy-2-isopropylbutanedioate), la diméthylaniline-N-oxyde aldolase EC 4.1.2.24 (diméthylaniline-N-oxyde), la phénylsérine aldolase EC 4.1.2.26 (phénylsérine), la sphinganine-1-phosphate aldolase EC 4.1.2.27 (sphinganine-1-phosphate), 17-alpha hydroxyprogestérone aldolase EC 4.1.2.30 (17-alpha hydroxyprogestérone), la triméthylamine ùoxyde aldolase EC 4.1.2.23 (triméthylamine ùoxyde), la fucostérol ùépoxyde lyase EC 4.1.2.23 (fucostérol ùépoxyde), (3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3énoate aldolase EC 4.1.2.34 ((3E)-4-(2-carboxyphényl)-2-oxobut-3-énoate), la lactate aldolase EC 4.1.2.36 (lactate), la benzoïne aldolase EC 4.1.2.38 (benzoïne), l'octoamine déshydratase EC 4.2.1.87 (1-(4-hydroxyphényl)2-aminoéthanol), la synéphrine déshydratase EC 4.2.1.88 (1-(4-hydroxyphényl)-2-(méthylamino)éthanol), l'éthanol- amine ùphosphate phospho-lyase EC 4.2.3.2 (éthanolamine phosphate), l'éthanolamine ammonia-lyase EC 4.3.1.7 (éthanolamine), le dichlorométhane déshalogénase EC 4.5.1.3 (dichlorométhane), la styrène ùoxyde isomérase EC 5.3.99.7 (styrène oxyde) L'enzyme capable de générer un aldéhyde à partir du précurseur d'aldéhyde utilisée dans la composition tinctoriale selon l'invention peut être issue d'un extrait de végétaux, d'animaux, de microorganismes (bactérie, champignon, levure, microalgue) ou de virus, de cellules différenciées ou dédifférenciées, obtenues in vivo ou in vitro, modifiées ou non modifiées génétiquement, ou synthétiques (obtenues par synthèse chimique ou biotechnologique). A titre d'exemples d'enzymes utiles on peut citer en particulier les genres Plectranthus, Pinus, Gastropode, Manduca, Pichia, Candida, Pleurotus, Pseudomonas, et de façon encore plus particulière les espèces suivantes : Plectranthus colleoides, Pinus strobus qui est une espèce d'origine végétale, Gastropode mollusc, Manduca sexta qui sont d'origine animale, Pichia pastoris et Candida boidinii qui sont des levures, Pleurotus pulmonarius qui est un champignon, et Pseudomonas pseudoalcaligenes qui est une bactérie. Le choix de l'enzyme est fonction de la nature du précurseur d'aldéhyde. Par exemple, lorsque le précurseur d'aldéhyde est un alcool, alors l'enzyme est choisie parmi les enzymes capables de générer un aldéhyde à partir de cet alcool. Lorsque le précurseur d'aldéhyde est le méthylglutamate, alors l'enzyme est une méthylglutamate déshydrogénase. Selon une variante préférée, le précurseur d'aldéhyde est un alcool primaire et l'enzyme est une enzyme capable de générer l'aldéhyde à partir d'un alcool. Par exemple, lorsque l'alcool primaire est un alcool aliphatique en Ci à C6, alors l'enzyme capable de générer l'aldéhyde est choisie parmi les alcool oxydases, les alcool déshydrogénases, les méthanol déshydrogénases, les méthanol oxydases. Lorsque l'alcool primaire est l'alcool benzylique, le 4-terbutyl benzylique alcool, le 3-hydroxy-4-méthoxybenzyl alcool, le vératryl alcool, le 4-méthoxybenzyl alcool, l'alcool cinnamique, le 2,4 hexadiéne-l-ol, on peut utiliser comme précurseur d'aldéhyde les aryl alcool oxydases ou les alcool aromatique déshydrogénases. Pour les enzymes deshydrogénases, il est indispensable d'inclure le ou les cofacteurs nécessaire à leur activité, plus précisément du NAD+ ou NADP+ ou d'autres molécules succeptibles d'agir comme accepteur d'électrons. L'ajout d'un systéme de régénération des cofacteurs peut être utilisé pour des raisons réactionnelles ou économiques. Ce système de régénération peut etre enzymatique, chimique ou électrochimique. Les oxydants les plus divers sont utilisables pour la mise en oeuvre de ce procédé : l'eau oxygénée, les peracides organiques tels que l'acide peracétique, les persels tels que permanganate, perborate, les persulfates, les chromates ou les bichromates, les hypochlorites, les hypobromites, les ferricyanures, les peroxydes tels que les bioxydes de manganèse ou de plomb. Préférentiellement l'eau oxygénée sera utilisée. La concentration en substrat de l'enzyme (précurseur d'aldéhyde) peut être comprise entre 0,OO1M et 6 M de préférence entre 0,1M et 4M. La réaction peut être réalisée entre pH 3 et pH 11 de préférence entre pH 5 et pH 9.5. La température pour la réaction peut être comprise entre 10 C et 80 C de préférence entre 20 C et 65 C. La concentration du milieu réactionnel en hydrazone est comprise entre 0,01M et 3 M de préférence entre 0,1M et 1M. La teneur en cofacteur pour les dites enzymes peut être comprise entre 0,01mM et 1 M de préférence 0,lmM et l0mM. Lors de la mise en oeuvre de la synthèse des composés de formules (I), les réactifs : la ou les hydrazones, la ou les enzymes, le substrat pour la dite enzyme, et/ou le cofacteur pour la dite enzyme, et ou l'oxydant et/ou le système de régénération du cofacteur sont mélangés, le pH et la température sont ajustés. Les composés de formule I peuvent aussi être obtenus par un procédé dans lequel on fait réagir un composé de formule (F1) ou (F2) R26 Z19 Z18Z2~0 Z I7I~ /N\ N\ /O ~N/ R24 R27 Ro formule F2 avec Z14, Z15, Z16, Ro, R24, R25 pour la formule F1 et Z17, Z18, Z19, Z20, Ro, R24, R26 pour la formule F2 ont les significations décrites R25 Z16 ZIL 14 N formule Fi précédemment, en présence formule (A) ou (B). d'un équivalent d'une hydrazone de Selon une variante préférée, les composés de formule (F1) ou (F2) peuvent être obtenus par réaction d'un composé de formule R"23C(OR24)3 et d'une hydrazone de formule (A) ou (B) en présence ou non d'un solvant protique dont le point d'ébullition varie entre 66 C et 180 C. R"23 a la même signification que Ro de la formule (I) et R24 représente un radical choisi parmi les groupes méthyle et éthyle. De préférence, la réaction est effectuée en présence de triéthylorthoformiate et triméthylorthoacétate à une température comprise entre 0 C et 150 C pendant une période comprise entre 30 minutes et 12 heures. De préférence, le solvant protique est choisi parmi H2O, éthanol, et méthanol. Par tensioactifs non-ioniques oxyalkylénés, on entend selon l'invention des tensioactifs non-ioniques qui portent dans leur moléculeau moins une chaîne grasse alkyle ou alkényle ou aryle ou alkylearayle ou comportant de 6 à 30 atomes de carbone et un ou plusieurs groupements choisis parmi les groupements suivants -CH2-CH2-O- , -CH2-CH2-CH2-O-, -CH2-CH(CH3)-O- ou leurs mélanges. Ces tensioactifs oxyalkylénés peuvent être de HLB inférieure ou égale à 5 ou de HLB supérieure à 5. La HLB ou balance hydrophile-lipophile du ou des tensioactifs utilisés selon l'invention est la HLB selon GRIFFIN définie dans la publication J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (Volume 5), pages 249-256, ou la HLB déterminée par voie expérimentale et telle que décrite dans l'ouvrage des auteurs F.PUISIEUX et M. SEILLER, intitulé "GALENICA 5 : Les systèmes dispersés -Tome I - Agents de surface et émulsions - Chapitre IV - Notions de HLB et de HLB critique, pages 153-194 - paragraphe 1.1.2. Détermination de HLB par voie expérimentale, pages 164-180. Tensioactifs non-ioniques oxyalkylénés de HLB supérieure à 5 Parmi les tensiactifs non-ioniques oxyalkylénés dont la HLB est supérieure à 5, on peut citer de manière non limitative les composés appartenant aux familles suivantes : -alkylphénols oxyéthylénés ayant plus de 2 moles d'OE, -huiles végétales oxyéthylénées ayant plus de 5 moles d'OE, - alcools gras oxyalkylénéss ayant plus de 2 moles d'OE ou de glycérol, - esters d'acides gras polyoxyéthylénés ou polyglycérolés, - esters d'acides gras et de sorbitol polyoxyéthylénés. A titre de composés commerciaux, on peut notamment citer : Imbentin POA/024 (HLB=5,5) (ICI) Mergital LM2 (HLB=5,8) (HENKEL) Atlas G-70140 (HLB=6) (ICI) Imbentin. AG/124S/ 020 (HLB=6) (KOLB) Imbentin. L/125/025 (HLB=6) (KOLB) Simulsol 989 (HLB=6) (SEPPIC) Soprophor HR10 (HLB=6) (RHONE POULENC) Kotilen 0/1/050 (HLB=6,2) (KOLB) Croduret 10 (HLB=6,3) (CRODA) Etocas 10 (HLB=6,3) (CRODA) Imbentin OA/030 (HLB=6,3) (KOLB) Soprophor 208 (HLB=6,9) (RHONE POULENC) Ethylan 172 (HLB=7) (HARCROS) Akyporox NP 40 (HLB=7,1) (CHEM-Y) Polychol 5 (HLB=7,3) (CRODA) - PEG 600 Dilaurate Arlatone 985 Sandoxylate FOL4 GMS 333 Radiasurf 7453 - Prox-onic OA-1/04 Prox-onic TD-1/03 Genapol PF 40 PGE-400 ù DS PGE-400- DO - Sapogenat 6040 Intrasol FA28/50/4 Serdox NOG 200 S Berol 26 Genapol 0-050 - Prox-onic LA-1/04 Eumulgin 05 Etocas 20 Antarox CO 520 Imbentin POA/060 20 -TO-55EL Atlas G-1086 Atlox 4878B Berol 059 - Kessco 25 - Mergital LT6 Polychol 10 Prox-onic HR-025 Tebenal NP6 Cremophor A6 30 - Genapol 0-080 Genapol T080 34 (HLB=7,5) (HLB=7,5) (HLB=7,5) (HLB=7,8) (HLB=7,9) (HLB=7,9) (HLB=8) (HLB=8) (HLB=8) (HLB=8) (HLB=8,1) (HLB=8,5) (HLB=8,9) (HLB=9) (HLB=9,2) (HLB=9,5) (HLB=9,6) (HLB=10) (HLB=10) (HLB=10) (HLB=10,2) (HLB=10,5) (HLB=10,5) (HLB=10,6) (HLB=10,7) (HLB=10,8) (HLB=10,9) (HLB=11) (HLB=11) (HLB=11) (ICI (SANDOZ) (HEFTI) (OLEOFINA) (PROTEX) (PROTEX) (HOECHST) (HEFTI) (HEFTI) (HOECHST) (STOCKHAUSEN) (SERVO) (BEROL NOBEL) (HOECHST) (PROTEX) (HENKEL) (CRODA) (RHONE POULENC) (KOLB) (HEFTI) (ICI) (ICI) (BEROL NOBEL) (HLB=10,5) (AKZO) (HENKEL) (CRODA) (PROTEX) (BOHME) (BASF) (HOECHST) (HOECHST) (HLB=11) (HLB=11) (HLB=11) (HLB=11,2) (HLB=11,4) (HLB=11,4) (HLB=11,6) (HLB=11,7) (HLB=11,8) (HLB=11,9) (HLB=12) (HLB=12) (HLB=12) (HLB=12,1) (HLB=12,2) (HLB=12,3) (HLB=12,4) (HLB=12,4) (HLB=12,4) (HLB=12,5) (HLB=12,6) (HLB 12,6) (HLB=12,7) (HLB=12,9) (HLB=12,9) (HLB=13) (HLB=13) (HLB=13) (HLB=13) (HLB=13,1) (KOLB) (BASF) (ICI) (BOHME) (BEROL NOBEL) (RHONE POULENC) (SHELL) (PROTEX) (ETHYL) (PROTEX) (BASF) (KOLB) (SERVO) (B.P CHEMICALS) (ICI) (SEPPIC) (ICI) (BOHME) (CRODA) (HENKEL) (BEROL NOBEL) (ROHM AND HAAS) (CRODA) (ICI) (SEPPIC) (BASF) (HENKEL) (HOECHST) (SANDOZ) (STEPAN) (HLB=13,3) (ICI) Kotilen- 0/3 Lutensol AP 7 Tween 85 Tebecid S8 - Berol 047 Soprophor 860P Dobanol 45-7 Prox-onic HR-030 Ethonic 1214-6,5 -Prox-onic OA-1/09 Cremophor S9 Imbentin AG/128/ 080 Serdox NOG 440 Softanol 70 - Renex 707 Simulsol 830 NP Brij 76 Tebenal T10 Volpo S-10 -Eumulgin 010 Berol 199 Triton N-87 Polychol 15 Brij 56 Simulsol 56 Cremophor A 1l Eumulgin 286 Genapol T-110 Sandoxylate FOL12 Bio soft HR 40 Tween 21 Berol 046 (HLB=13,5) (BEROL NOBEL) Eumulgin B 1 (HLB=13,5) (HENKEL) Dobanol 45-11 (HLB=13,7) (SHELL) Aqualose W20 (HLB=14) (WESTBROCK LANOLIN) - Ethylan DP (HLB=14) (HARCROS) Mergital OC 12 (HLB=14) (HENKEL) Simulsol 1230 NP (HLB=14) (SEPPIC) Tagat R1 (HLB=14) (GOLDSCHMIDT) Tagat I 2 (HLB=14,2) (GOLDSCHMIDT) - Tebecid RM20 (HLB=14,4) (BOHME) Imbentin AG/168/ 150 (HLB=14,5) (KOLB) Prox-onic LA-1/012 (HLB=14,5) (PROTEX) Etocas 60 (HLB=14,7) (CRODA) Radiasurf 7157 (HLB=14,9) (OLEOFINA) -Genapol T-180 (HLB=15) (HOECHST) Montanox 80 (HLB=15) (SEPPIC) Serdox NJAD 20 (HLB=15) (SERVO) Tagat R60 (HLB=15) (GOLDSCHMIDT) Berol 278 (HLB=15,2) (BEROL NOBEL) - Brij 78 (HLB=15,3) (ICI) Simulsol 98 (HLB=15,3) (SEPPIC) Montanox 40 (HLB 15,6) (SEPPIC) Brij 58 (HLB=15,7) (ICI) Aqualose L75 (HLB=16) (WESTBROCK LANOLIN) - Atlas G-1471 (HLB=16) (ICI) Berol 281 (HLB=16) (BEROL NOBEL) Berol 292 (HLB=16) (BEROL NOBEL) Nafolox 20-22 300E (HLB=16) (CONDEA) Genapol C-200 (HLB=16) (HOECHST) - Myrj 51 (HLB=16) (ICI) Simulsol PS 20 (HLB=16) (SEPPIC) 37 Tergitol 15 S 20 (HLB 16,3) (UNION CARBIDE) Synperonic PE P75 (HLB=16,5) (ICI) Montanox 20 (HLB=16,7) (SEPPIC) Myrjj 52 (HLB=16,9) (ICI) Simulsol 3030 NP (HLB=17) (SEPPIC) Imbentin AG/168 / 400 (HLB=17,5) (KOLB) Rhodia Surf NP40 (HLB=17,7) (RHONE POULENC) Incropol CS-50 (HLB=17,9) (CRODA) Servirox OEG 90/50 (HLB=18) (SERVO) Prox-onic HR-0200 (HLB=18,1) (PROTEX) Berol 243 (HLB=18,2) (BEROL NOBEL) Imbentin N/600 (HLB=18,5) (KOLB) Antarox CO 980 (HLB=18,7) (RHONE POULENC) Antarox CO 987 (HLB=18,7) (RHONE POULENC) Berol 08 (HLB=18,7) (BEROL NOBEL) Brij 700 (HLB=18,8) (ICI) Prox-onic NP-0100 (HLB=19) (PROTEX) Rs-55-100 (HLB=19) (HEFTI) Imbentin AG/1685/ 950 (HLB=20) (KOLB) 20 - Alkasurf BA-PE80 (HLB=26,1) (RHONE POULENC) Parmi les tensioactifs non-ioniques oxyalkylénés de HLB inférieure ou égale à 5, on peut citer de manière non limitative : 25 -alkylphénols oxyéthylénés ayant au plus 2 moles d'OE, - huiles végétales oxyéthylénées ayant au plus 5 moles d'OE, -alcools ou esters gras oxyalkylénés glycérol. ayant au plus 2 moles d'OE ou de 30 A titre de composés commerciaux, on peut notamment citer : -Prox-Onic EP 4060-1 (HLB=1) PROTEX -Etocas 29 (HLB=1,7) CRODA -Genapol PF 10 (HLB=2) HOECHST -TEGIN A422 (HLB=2,8) GOLDSCHMIDT -Prox-Onic EP 1090-1 (HLB=3) PROTEX -Sinnopal DPN2 (HLB=3,3) HENKEL -Cithrol GMS N/E (HLB=3,4) CRODA -Antarox CA 210 (HLB=3,5) RHONE-POULENC -Alkasurf OP 11 (HLB=3,6) RHONE-POULENC -Triton X15 (HLB=3,6) ROHM et HAAS -Alkasurf OP1 (HLB=3,6) RHONE-POULENC -Arlacel 121 (HLB=3,8) ICI -Prox-Onic HR ou HRH-05 (HLB=3,8) PROTEX -Etocas 5 (HLB=3,9) HOECHST -Genapol PF20 (HLB=4) HOECHST - Imbentin N/7 A (HLB=4) KOLB - -Ethylan NP1 (HLB=4,5) HARCROS -Imbentin N/020 (HLB=4,5) KOLB -Kotilen 0/3/020 (HLB=4,5) KOLB -TO-55-A (HLB=4,5) HEFTI -Alkasurf NP-1 (HLB=4,6) RHONE-POULENC -Antarox CO 210 (HLB=4,6) RHONE-POULENC -Prox-Onic NP-1 (HLB=4,6) PROTEX -Rhodiasurf NP2 (HLB=4,6) RHONE-POULENC -Soprophor BC2 (HLB=4,6) RHONE-POULENC -Triton N17 (HLB=4,6) ROHM et HAAS -Akyporox NP15 (HLB=4,7) CHEM-Y -Texofor M2 (HLB=4,8) RHONE-POULENC -Alkasurf SA2 (HLB=4,9) RHONE-POULENC -Arlacel 989 (HLB=4,9) ICI 39 -Brij 72 (HLB=4,9) ICI -Brij 92 (HLB=4,9) ICI -Brij 93 (HLB=4,9) ICI -Prox-Onic SA-1 ou 2/02 (HLB=4,9) PROTEX -Simulsol 72 (HLB=4,9) SEPPIC -Simulsol 92 (HLB=4,9) SEPPIC -Volpo S-2 (HLB=4,9) CRODA -Arlacel 581 (HLB=5,0) ICI -Arlacel 582 (HLB=5,0) ICI -GenapolO-020 (HLB=5,0) HOECHST -Imbentin POA/020 (HLB=5,0) KOLB -Mergital Q2 (HLB=5,0) HENKEL Dans les compositions de l'invention le ou les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont de préférence présents dans une 15 concentration allant de 0,001 à 5% et de préférence de 0,05 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu approprié pour la teinture (ou support) est généralement constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant 20 organique pour solubiliser les composés qui ne seraient pas suffisamment solubles dans l'eau. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique, ainsi que les produits analogues et leurs mélanges. 25 Les solvants peuvent être présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 40 % en poids environ par rapport au poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement entre 5 et 30 % en poids environ. 30 Le pH de la composition tinctoriale conforme à l'invention est généralement compris entre 2 et 11 environ, et de préférence entre 5 et 10 environ. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (VII) suivante : 3 RN-W-N/ VII \ 6 R4 R dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en Ci-C6 ; R3, R4, R5 et R6, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C6 ou hydroxyalkyle en Ci-C6. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut, en plus du ou des colorants directs cationiques (i) définis précédemment, contenir un ou plusieurs colorants directs additionnels qui peuvent par exemple être choisis parmi les colorants benzéniques nitrés, les colorants anthraquinoniques, les colorants naphtoquinoniques, les colorants triarylméthaniques, les colorants xanthéniques, les colorants azoïques non cationiques. Lorsqu'elle est destinée à la teinture d'oxydation, la composition tinctoriale conforme à l'invention contient, en plus du ou des colorants directs cationiques (i) une ou plusieurs bases d'oxydation choisie parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées pour la teinture d'oxydation et parmi lesquelles on peut notamment citer les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho- aminophénols et les bases hétérocycliques. Parmi ces bases d'oxydation on peut tout particulièrement citer : - (I) les paraphénylènediamines de formule (I) suivante et leurs sels d'addition avec un acide : (I) NH2 dans laquelle : RI représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4 , alcoxy(Ci-20 C4)alkyle(Ci-C4), alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté, phényle ou 4'-aminophényle ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4 ou polyhydroxyalkyle en C2-C4, alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4) ou alkyle en C1-C4 substitué par un groupement azoté ; RI et R2 peuvent également former avec l'atome d'azote qui les porte un hétérocycle azoté à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou uréido; R3 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène tel qu'un atome de chlore, un radical alkyle en Ci-C4, sulfo, carboxy, monohydroxyalkyle en Ci-C4 ou hydroxyalcoxy en Ci-C4, acétylaminoalcoxy en Ci-C4, mésylaminoalcoxy en Ci-C4 ou carbamoylaminoalcoxy en Ci-C4, R4 représente un atome d'hydrogène, d'halogène ou un radical alkyle en CI-C4. Parmi les groupements azotés de la formule (I) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(Ci-C4)amino, trialkyl(CI-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. 15 Parmi les paraphénylènediamines de formule (I) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, 20 la 2,5-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthylparaphénylènediamine, la N,N-diéthyl-paraphénylènediamine, la N,N-dipropyl-paraphénylènediamine, la 4-amino-N,N-diéthyl-3-méthyl-aniline, la N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-aniline, la 4-N,N-bis-(13-hydroxyéthyl)- 25 amino 2-chloro-aniline, la 2-13-hydroxyéthyl-paraphénylènediamine, la 2-fluoro-paraphénylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la N-(13-hydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl-3-méthyl-paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl,13-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la N-(13,y-10 43 dihydroxypropyl)-paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl)-paraphénylènediamine, la N-phényl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2-13-acétylaminoéthyloxy-paraphénylènediamine, la N-03-méthoxyéthyl)-paraphénylènediamine, 2-méthyl-l-N-13-hydroxyéthylparaphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines de formule (I) ci-dessus, on préfère tout particulièrement la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl-paraphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthylparaphénylènediamine, la 2-13-hydroxyéthyloxy-paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl-paraphénylène-diamine, la 2,6-diéthyl-paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl-paraphénylènediamine, la N,N-bis-03-hydroxyéthyl)-paraphénylènediamine, la 2-chloro-paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide. -(II) Selon l'invention, on entend par bases doubles, les composés comportant au moins deux noyaux aromatiques sur lesquels sont portés des groupements amino et/ou hydroxyle. Parmi les bases doubles utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut notamment citer les composés répondant à la formule (II) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide20 NR9R10 NR11 R12 Y dans laquelle : - Z1 et Z2, identiques ou différents, représentent un radical hydroxyle ou - NH2 pouvant être substitué par un radical alkyle en C1-C4 ou par un bras de liaison Y ; le bras de liaison Y représente une chaîne alkylène comportant de 1 à 14 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée pouvant être interrompue ou terminée par un ou plusieurs groupements azotés et/ou par un ou plusieurs hétéroatomes tels que des atomes d'oxygène, de soufre ou d'azote, et éventuellement substituée par un ou plusieurs radicaux hydroxyle ou alcoxy en C1-C6 ; - R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène ou d'halogène, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en C1-C4 ou un bras de liaison Y ; - R7, R8, R9, Rio, R11 et R12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un bras de liaison Y ou un radical alkyle en C1-C4 ; étant entendu que les composés de formule (II) ne comportent qu'un seul bras de liaison Y par molécule. Parmi les groupements azotés de la formule (II) ci-dessus, on peut citer notamment les radicaux amino, monoalkyl(CI-C4)amino, dialkyl(Ci- C4)amino, trialkyl(CI-C4)amino, monohydroxyalkyl(CI-C4)amino, imidazolinium et ammonium. Parmi les bases doubles de formules (II) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl)-tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl)-N,N'-bis-(4'-amino-3'-méthylphényl)-éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi ces bases doubles de formule (II), le N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl)-N,N'-bis-(4'-aminophényl)-1,3-diamino-propanol, le 1,8-bis-(2,5-diaminophénoxy)-3,5-dioxaoctane ou l'un de leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférés. - (III) les para-aminophénols répondant à la formule (III) suivante, et leurs sels d'addition avec un acide : OH 1 14 NH2 dans laquelle : R13 représente un atome d'hydrogène,un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en C1-C4, monohydroxyalkyle en C1-C4, alcoxy(Ci-C4)alkyle(Ci-C4) ou aminoalkyle en Ci-C4, ou hydroxyalkyl(CIC4)aminoalkyle en Ci-C4. R14 représente un atome d'hydrogène ou un atome d'halogène tel que le fluor, un radical alkyle en Ci-C4, monohydroxyalkyle en Ci-C4, polyhydroxyalkyle en C2-C4, aminoalkyle en Ci-C4, cyanoalkyle en Ci-C4 ou alcoxy(CI-C4)alkyle(Ci-C4). Parmi les para-aminophénols de formule (III) ci-dessus, on peut plus particulièrement citer le para-aminophénol, le 4-amino-3-méthyl-phénol, le 4-amino-3-fluoro-phénol, le 4-amino-3-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthyl-phénol, le 4-amino-2-hydroxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-méthoxyméthyl-phénol, le 4-amino-2-aminométhyl-phénol, le 4-amino-2-03-hydroxyéthyl-aminométhyl)-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. - (IV) les ortho-aminophénols utilisables à titre de bases d'oxydation dans le cadre de la présente l'invention, sont notamment choisis parmi le 2-amino-phénol, le 2-amino-1-hydroxy-5-méthyl-benzène, le 2-amino-1-hydroxy-6-méthyl-benzène, le 5-acétamido-2-amino-phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. -(V) parmi les bases hétérocycliques utilisables à titre de bases d'oxydation dans les compositions tinctoriales conformes à l'invention, on peut plus particulièrement citer les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques, les dérivés pyrazoliques, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino-pyridine, la 2-(4-méthoxyphényl)amino-3-amino-pyridine, la 2,3-diamino-6-méthoxy-pyridine, la 2-((3-méthoxyéthyl)amino-3-amino-6-méthoxy pyridine, la 3,4-diamino-pyridine, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits par exemple dans les brevets allemand DE 2 359 399 ou japonais JP 88-169 571 et JP 91-10659 ou demandes de brevet WO 96/15765, comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy-2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy-4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy-5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine, et les dérivés pyrazolo-pyrimidiniques tels ceux mentionnés dans la demande de brevet FR-A-2 750 048 et parmi lesquels on peut citer la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la 2,5-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine ; la pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; la 2,7-diméthylpyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,5-diamine ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]- pyrimidin-7-ol ; le 3-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-5-ol ; le 2-(3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-7-ylamino)-éthanol; le 2-(7-amino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidin-3-ylamino)-éthanol; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-7-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; le 2-[(7-amino-pyrazolo[1,5-a]pyrimidin-3-yl)-(2-hydroxy-éthyl)-amino] -éthanol; la 5,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 2, 5, N7, N7-tetraméthyl-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine-3,7-diamine; la 3-amino-5-méthyl-7-imidazolylpropylamino-pyrazolo-[1,5-a]-pyrimidine; et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut plus particulièrement citer les composés décrits dans les brevets DE 3 843 892, DE 4 133 957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino-1-méthyl-pyrazole, le 3,4-diamino-pyrazole, le 4,5-diamino-1-(4'-chlorobenzyl)-pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthylpyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-phényl-pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl-3-phényl-pyrazole, le 4-amino-1,3-diméthyl-5-hydrazino-pyrazole, le 1-benzyl-4,5-diamino-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-tert-butyl-1-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-tert-butyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino-1-03-hydroxyéthyl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-méthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3-(4'-méthoxyphényl)-pyrazole, le 4,5-diamino-1-éthyl-3- hydroxyméthyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-méthyl- pyrazole, le 4,5-diamino-3-hydroxyméthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4,5-diamino-3-méthyl-1-isopropyl-pyrazole, le 4-amino-5-(2'-aminoéthyl)amino-1,3-diméthyl-pyrazole, le 3,4,5-triamino-pyrazole, le 1-méthyl-3,4,5-triamino-pyrazole, le 3,5-diamino-1-méthyl-4-méthylamino- pyrazole, le 3,5-diamino-4-03-hydroxyéthyl)amino-1-méthyl-pyrazole, et leurs sels d'addition avec un acide. Lorsqu'elles sont utilisées, la ou les bases d'oxydation représentent de préférence de 0,0005 à 12 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6 % en poids environ de ce poids. Lorsqu'elle est destinée à la teinture d'oxydation, la composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer, en plus du colorant direct cationique (i) et de l'agent tensio-actif non-ionique (ii) ainsi que des bases d'oxydation, un ou plusieurs coupleurs de façon à modifier ou à enrichir en reflets les nuances obtenues en mettant en oeuvre le ou les colorants direct(s) cationique(s) (i) et la ou les bases d'oxydation. Les coupleurs utilisables dans la composition de teinture selon l'invention sont ceux classiquement utilisés dans les compositions de teinture d'oxydation, c'est-à-dire les méta-aminophénols, les métaphénylènediamines, les métadiphénols, les naphtols et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, le sésamol et ses dérivés, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrazolotriazoles, les pyrazolones, les indazoles, les benzimidazoles, les benzothiazoles, les benzoxazoles, les 1,3-benzodioxoles, les quinolines et leurs sels d'addition avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2,4-diamino 1-03-hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthyl-5-amino-phénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxybenzène, le 1,3-dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxybenzène, le 2-amino 4-03-hydroxyéthylamino)-1-méthoxy-benzène, le 1,3- diamino-benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, le 6-hydroxyindole, le 4-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-N-méthyl indole, la 6-hydroxyindoline, la 2,6-dihydroxy-4-méthyl-pyridine, le 1-H-3-méthyl-pyrazole-5-one, le 1-phényl-3-méthyl-pyrazole-5-one, la 2-amino-3-hydroxypyridine, le 3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-b]-1,2,4-triazole et leurs sels d'addition avec un acide. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide des bases d'oxydation et coupleurs sont notamment choisis parmi les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates et les tartrates, les lactates et les acétates. Lorsqu'ils sont présents, le ou les coupleurs représentent de préférence de 0,0001 à 10 % en poids environ du poids total de la composition tinctoriale et encore plus préférentiellement de 0,005 à 5 % en poids environ de ce poids. 10 La composition tinctoriale conforme à l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des 15 polymères non ioniques, cationiques, anioniques ou amphotères, des agents tensio actifs non ioniques autres que ceux de l'invention, des agents tensioactifs anioniques, cationiques ou amphotères, des céramides, des agents conservateurs, des agents filtrants, des agents opacifiants. 20 Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition tinctoriale conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. 25 La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de shampooings, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Elle5 peut être obtenue par mélange extemporané d'une composition, éventuellement pulvérulente, contenant le ou les colorants directs cationiques avec une composition contenant au moins un agent tensio-actif non-ionique telque défini précédemment. Lorsque l'association du colorant direct cationique (i) et de l'agent tensio-actif non-ionique (ii) selon l'invention est utilisée dans une composition destinée à la teinture d'oxydation (une ou plusieurs bases d'oxydation sont alors utilisées, éventuellement en présence d'un ou plusieurs coupleurs) ou lorsqu'elle est utilisée dans une composition destinée à la teinture directe éclaircissante, alors la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme en outre au moins un agent oxydant, choisi par exemple parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates, et les enzymes telles que les peroxydases, les laccases et les oxydo-réductases à deux électrons. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène ou des enzymes est particulièrement préférée. Un autre objet de l'invention est un procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale telle que définie précédemment. Selon une première variante de ce procédé de teinture conforme à l'invention, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie précédemment, pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, après quoi on rince, on lave éventuellement au shampooing, on rince à nouveau et on sèche. Le temps nécessaire au développement de la coloration sur les fibres kératiniques est généralement compris entre 3 et 60 minutes et encore plus précisément 5 et 40 minutes. Selon une deuxième variante de ce procédé de teinture conforme à l'invention, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie précédemment, pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, sans rinçage final. Selon une autre forme de réalisation particulière de ce procédé de teinture, et lorsque la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme au moins un agent oxydant, le procédé de teinture comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) ou la composition (B1) contenant au moins un agent tensio-actif non-ionique tel que défini précédemment. Selon une autre forme de réalisation particulière de ce procédé de teinture, et lorsque la composition tinctoriale conforme à l'invention renferme au moins une base d'oxydation et au moins un agent oxydant, le procédé de teinture comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (A2) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini précédemment et au moins une base d'oxydation et, d'autre part, une composition (B2) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leurmélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (A2) ou la composition (B2) contenant au moins un agent tensio-actif non-ionique (ii) tel que défini précédemment. Un autre objet de l'invention est un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture ou tout autre système de conditionnement à plusieurs compartiments dont un premier compartiment renferme la composition (Al) ou (A2) telle que définie ci-dessus et un second compartiment renferme la composition (B1) ou (B2) telle que définie ci-dessus. Ces dispositifs peuvent être équipés d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. 10 54 EXEMPLES Comp Formule osé Cr 1 N +7 N~N CHzCHzOH C H CH OH CH z z 3 2 CI I NN%N~ , N N Cl I 1 OH2 187/100 Exemples d'application Exemple 1 On a préparé la composition de teinture suivante : (teneurs exprimés en grammes de matière active) Colorant 1 selon l'invention 0,2 Hydroxyéthylcellulose 0,72 Tensio-actif non ionique oxyalkyléné: 9,00 TWEEN 21 (monolaurate de sorbitan à 4 moles d'oxyde d'éthylène) Alcool benzylique 4,00 Conservateurs 0,06 Tampon borate q.s. pH 9 50 Eau déminéralisée 100 La composition a été appliquée d'une part sur des mèches de cheveux gris naturels à 90% de blancs, d'autre part sur des mèches de cheveux gris permanentés à 90% de blancs, pendant 30 minutes à température ambiante (20 C). A l'issue du temps de pause, les mèches ont été rincées, shampooinées puis rincées et séchées. Elles ont été teintes dans une nuance bleu-violet très chromatique peu sélective. Exemple 2 On obtient un résultat analogue à celui de l'exemple 1 en remplaçant poids pour poids le colorant 1 par le colorant 2 et le TWEEN 21 par de 1'ARLACEL 989. 10
L'invention concerne une composition de teinture pour fibres kératiniques, en particulier pour fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique tétraazapenta-méthinique, et qui est caractérisée par le fait qu'elle contient en outre au moins un agent tensioactif non-ionique oxyalkyléné.L'invention concerne également les procédés et dispositifs de teinture la mettant en oeuvre.
1.Composition pour la teinture des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines et plus particulierement des cheveux comprenant, dans un mileu approprié pour la teinture, au moins un tensioactif non ionique oxyalkyléné et au moins un composé Composé tétraazapentaméthinique de formule I go WONù (1) 2 dans laquelle - Wi représente un radical hétéroaromatique cationique de formule (II) ou (III) : R3 X- X- 15 (II) (III) - W2 représente un radical hétéroaromatique de formule (IV) ou (V): 20R8 (V) dans lesquelles : - Zo représente un radical CR2, un atome d'azote ou un radical NR21, - Z1 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR9, - Z2 représente un atome d'azote ou un radical CR10, - Z3 représente un atome d'azote ou un radical CR11, -Z4 représente un atome d'azote ou un radical CR12, - Z5 représente un atome d'azote ou un radical CR13, - Z6 représente un atome d'azote ou un radical CR14, - Z7 représente un atome d'oxygène, de soufre ou un radical NR15, - Z8 représente un atome d'azote ou un radical CR16, - Z9 représente un atome d'azote ou un radical CR17, - Z10 représente un atome d'azote ou un radical CR18, - Z11 représente un atome d'azote ou un radical CR19, -Z12 représente un atome d'azote ou un radical CR20, - Z13 représente un radical CR6, un atome d'azote ou un radical NR22, - étant entendu que chacun des cycles des formules (II), (III), (IV) et (V) ne comportent pas plus de trois atomes d'azote, et que deux des trois atomes d'azote peuvent être contigus, - la liaison a du radical hétéroaromatique cationique à 5 chaînons de la formule (II) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I),- la liaison b du radical hétéroaromatique cationique à 6 chaînons de la formule (III) étant reliée à l'atome d'azote N1 de la formule (I). - la double liaison a' du radical hétéroaromatique à 5 chaînons de la formule (IV) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la double liaison b' du radical hétéroaromatique à 6 chaînons de la formule (V) étant reliée à l'atome d'azote N2 de la formule (I), - la liaison b, reliant le radical hétéroaromatique cationique de la formule III à l'atome d'azote N1 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un radical CR13 ; la liaison b étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R4 lorsque Z5 représente un atome d'azote, - la liaison b', reliant le radical hétéroaromatique de la formule V à l'atome d'azote N2 de la formule (I), étant située en position ortho ou para de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un radical CR19 ; la liaison b' étant située en position ortho de l'atome d'azote portant le radical R7 lorsque Z11 représente un atome d'azote, - R2, R6, Rio et R16 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2, carboxy ou sulfonique ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 ; un radical carboxy ; un radical sulfonylamino, -R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21, et R22 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un radical alkyle en C1-C8 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique ; - Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène,une chaîne hydrocarbonée en C1-C16 linéaire ou ramifiée, cette chaîne pouvant être saturée ou insaturée par une à trois insaturations, cette chaîne étant non substituée ou substituée par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)- hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical phényle non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique, sulfonylamino, (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4 ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle, en outre cette chaîne hydrocarbonée peut être interrompue par un ou deux atomes d'oxygène, d'azote, de soufre ou par un radical SO2, - étant entendu que Ro, R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 ne comportent pas de liaison peroxyde, ni de radicaux diazo ou nitroso, - R2 avec Rlo, R11 avec R12, R6 avec R16, et R17 avec R18 pouvant former indépendamment les uns des autres un cycle aromatique carboné à 5 ou 6 chaînons non substitué ou substitué par un ou deux radicaux hydroxy, amino, (di)alkyl CI-C2 amino, alcoxy C1-C2, (poly)hydroxyalkyl C2-C4 amino, - X est un anion organique ou minéral. 2.Composition selon la 1 caractérisée par le fait que dans la formule I, ZI représente un atome d'oxygène ou un radical NR9 et Z7 représente un atome d'oxygène ou un radical NR15 3.Composition selon les 1 et 2 dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en CI-C6 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisisparmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , (poly)hydroxyalkylamino en C2-C4 , carboxy ou sulfonique ; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à trois radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, thiazolyle, oxazolyle, triazolyle, pyridinyle, pyrimidinyle, triazinyle, pyrazinyle, pyridazinyle. 4.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle Ro représente un atome d'hydrogène ; un radical méthyle, éthyle, 2-méthoxyéthyle ; un radical phényle non substitué ou substitué par un radical un amino, (di)méthylamino , (di)(2-hydroxyéthyl)amino, un radical hétéroaryle éventuellement cationique choisi parmi les radicaux pyrazolyle, pyrrolyle, imidazolyle, pyridinyle. 5.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, un radical phényl. 6.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R2, R6, Rio et R16 représentent préférentiellement un atome d'hydrogène, un radical méthyle, phényle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy. 7.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent préférentiellement un radical alkyle en C1-C4 , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les30radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique. 8.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle, R1, R4, R5, R7, R9, R15, R21 et R22 représentent un radical méthyle, éthyle, 2-hydroxyéthyle, 1-carboxyméthyle, 2- carboxyéthyle, 2-sulfonyléthyle. 9.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ; un radical alkyle en C1-C4 linéaire ou ramifié, non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy ou sulfonique; un radical phényle , non substitué ou substitué par un à deux radicaux choisis parmi les radicaux hydroxy, alcoxy en C1-C2, (poly)-hydroxyalcoxy en C2-C4, amino, (di)alkylamino en C1-C2 , carboxy, sulfonique ou un atome d'halogène tel que chlore, fluor ou brome ; un radical sulfonylamino ; un radical (poly)-hydroxyalkylamino en C2-C4. 1O.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle R3, R8, R11, R12, R13, R14, R17, R18, R19, et R20 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un radical méthyle, 2-hydroxyméthyle, un carboxy, un radical méthoxy, éthoxy, 2-hydroxyéthyloxy, un radical amino, méthylamino, diméthylamino, 2-hydroxyéthylamino. 11.Composition selon l'une quelconque des précédentes dans laquelle W1 est un radical 2-pyridinium et W2 est un radical 2-pyridine. 12.Composition selon la 11 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants :- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-méthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-éthyl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)3-phényl-1-formazano]-4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphenyl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl) -1-formazano]- 4-pyrrolidino-N- méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(4-pyrrolidino-N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N, N-diméthylaminophényl)-1-formazano]- 4-pyrrolidino-N-méthylpyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3- méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano] -N-hydroxyethyl-pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyethyl -2-pyridinylidene)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'- methoxyphényl)1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(Nhydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- hydroxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl - pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N- carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl -2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. 13.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 4-pyridinium et W2 est un radical 4- pyridine . 14.Composition selon la 13 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]N-méthylpyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-N-méthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano] -N-hydroxyéthylpyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl- 1-formazano] -N-hydroxyéthyl-pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano] -N- hydroxyéthyl-pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- hydroxyéthyl -pyridinium. 64- Chlorure de 4-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N-hydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Nhydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -Nhydroxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- hydroxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-Nhydroxyéthyl pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-N-carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3méthyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidene)-3-ethyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. -Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N-carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)1-formazano]-N- carboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(Ncarboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)- 1-formazano]-Ncarboxyéthyl -pyridinium. - Chlorure de 4-[5-(N- carboxyéthyl -4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano] -N-carboxyéthyl - pyridinium. 15.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-imidazole . 16.Composition selon la 15 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidene)-3-isopropyl- 1 -formazano] -1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-imidazolidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.-Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-imidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. 17.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 5-pyrazolium et W2 est un radical 5-pyrazole . 18.Composition selon la 17 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1- formazano] -1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 2-diméthyl-pyrazolinium.- Chlorure de 5-[5-(1,2-diméthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano]-1,2-diméthyl-pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthylpyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3- phényl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl-5-pyrazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dihydroxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dihydroxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dihydroxyéthyl pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl-5-pyrazolidène)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. -Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- méthoxyphényl)- 1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'- hydroxyphényl)-1-formazano]-1,2-dicarboxyéthyl -pyrazolinium. - Chlorure de 5-[5-(1,2-dicarboxyéthyl -5-pyrazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 2-dicarboxyéthyl pyrazolinium. 19.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 20.Composition selon la 19 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-methyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1- formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-ethyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phenyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. 21.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 22.Composition selon la 21 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium.30- Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl benzimidazolium. 23.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 2-pyridine . 24.Composition selon la 23 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl - imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-2-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl imidazolium. 25.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-imidazolium et W2 est un radical 4-pyridine . 26.Composition selon la 25 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. -Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-imidazolium. Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-méthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano] -1,3-diméthyl-imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium.- Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-hydroxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl) -1-formazano] -1,3-dihydroxyéthyl imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -imidazolium. - Chlorure de 2-[5-(N-carboxyéthyl-4-pyridinylidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl-imidazolium. 27.Composition selon l'une quelconque des 1 à 10 dans laquelle Wi est un radical 2-benzimidazolium et W2 est un radical 2-benzimidazole. 28.Composition selon la 27 dans laquelle le composé de formule (I) est choisi parmi les composés suivants : - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano] -1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano] -1, 3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-diméthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl) -1-formazano]-1,3-diméthyl-benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-20 méthyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthylbenzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. 25 - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3- isopropyl-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl-2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl) -1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-30 hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3-dihydroxyéthyl -benzimidazolium.- Chlorure de 2-[5-(1,3-dihydroxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-diméthylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dihydroxyéthyl benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl-2-benzimidazolidène)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-méthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-éthyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-phényl-1-formazano] -1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-isopropyl-1-formazano]-1,3-dicarboxyéthyl -benzimidazolium. - Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-méthoxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-hydroxyphényl)-1-formazano]-1,3dicarboxyéthyl -benzimidazolium. -Chlorure de 2-[5-(1,3-dicarboxyéthyl -2-benzimidazolidène)-3-(4'-N,N-dimethylaminophényl)-1-formazano]-1, 3-dicarboxyéthyl - benzimidazolium. 29.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les composés de formule I sont présents dans une concentration allant de 0, 001 à 5% et de préférence de 0,05 à 2% en poids par rapport au poids total de la composition. 30.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le tensioactif oxyalkyléné possède un ou plusieurs groupements choisis parmi les groupements suivants - CH2-CH2-O- , -CH2-CH2-CH2-O-, -CH2-CH(CH3)-O- ou leurs mélanges. 31.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le tensioactif oxyalkyléné possède une HLB supérieure à 5. 32.Composition selon la 31, caractérisée par le fait que le tensioactif oxyalkyléné appartient aux familles suivantes : - alkylphénols oxyéthylénés ayant plus de 2 moles d'OE, - huiles végétales oxyéthylénées ayant plus de 5 moles d'OE, alcools gras oxyalkylénés ayant plus de 2 moles d'OE ou de glycérol, esters d'acides gras polyoxyéthylénés ou polyglycérolés, -esters d'acides gras et de sorbitol polyoxyéthylénés. 33.Composition selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisée par le fait que le tensioactif oxyalkyléné possède une HLB inférieure ou égale à 5. 34.Composition selon la 33, caractérisée par le fait que le tensioactif oxyalkyléné appartient aux familles suivantes : - alkylphénols oxyéthylénés ayant au plus 2 moles d'OE, - huiles végétales oxyéthylénées ayant au plus 5 moles d'OE, -alcools ou esters gras oxyalkylénés ayant au plus 2 moles d'OE ou de glycérol. 35.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que le ou les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont de préférence présents dans une concentrationallant de 0,05 à 40% et de préférence de 0,5 à 30% en poids par rapport au poids total de la composition. 36.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un colorant direct différents des composés de formule I. 10 37.Composition selon la 36 caractérisée, par le fait que le ou les colorants directs additionnels sont présents à une concentration allant de 0,001 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition. 15 38.Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre un agent oxydant. 39.Composition selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins une base d'oxydation choisie dans le groupe formé par les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les paraaminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. 25 40.Composition selon la 39, caractérisée par le fait que la ou les bases d'oxydation sont présentes à une concentration allant de 0,001 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition. 3041.Composition selon l'une des 39 et 40, caractérisée par le fait qu'elle comprend au moins un coupleur choisi dans le groupe formé par les métaphénylènediamines, les métaaminophénols, les métadiphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 42.Composition selon la 41, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs sont présents à une concentration allant de 0,001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 10 43.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que qu'on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 1 à 37, 15 pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée, après quoi on rince, on lave éventuellement au shampooing, on rince à nouveau et on sèche. 44.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des 20 fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que qu'on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 1 à 37, pendant un temps suffisant pour obtenir la coloration désirée, sans rinçage final. 25 45.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (Al) comprenant, dans un 30 milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini dans les 1 à 28 et, d'autre part, une composition (B1) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (Al) ou la composition (B1) contenant au moins un agent tensio-actif non-ionique (ii) tel que défini dans les l et 30 à 34. 46.Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait qu'il comporte une étape préliminaire consistant à stocker sous forme séparée, d'une part, une composition (A2) comprenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un colorant direct cationique (i) tel que défini dans les 1 à 28 et au moins une base d'oxydation et, d'autre part, une composition (B2) renfermant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant, puis à procéder à leur mélange au moment de l'emploi avant d'appliquer ce mélange sur les fibres kératiniques, la composition (A2) ou la composition (B2) contenant au moins un agent tensio-actif non-ionique (ii) tel que défini dans les l et 30 à 34. 47.Dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture à plusieurs compartiments, caractérisé par le fait qu'un premier compartiment renferme la composition (Al) ou (A2) telle que définie à la 45 ou 46 et un second compartiment renferme la composition (B1) ou (B2) telle que définie à la 45 ou 46.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2900526
A3
CONTROLEUR PERMETTANT DE FILTRER DES SOUS-CANAUX POUR LA DIFFUSION VIDEO-NUMERIQUE.
20,071,102
Arrière-plan de l'invention 1. Domaine de l'invention La présente invention concerne un contrôleur permettant de filtrer des sous-canaux pour la diffusion vidéo numérique (DVB) et, plus particulièrement, un contrôleur permettant de déterminer si un paquet de données DVB tamponné doit être rejeté, compressé et délivré, ou délivré directement sur la base de l'identifiant du programme de vidéofréquence des sous-canaux de DVB. 2. Techniques antérieures Au fur et à mesure de l'évolution technologique, les utilisateurs exigent une qualité accrue de diffusion vidéo. La diffusion vidéo-numérique (DVB) et la télévision haute définition (HDTV) attirent de plus en plus l'attention étant donné que ces technologies peuvent diffuser des programmes qui requièrent une qualité audio et vidéo numérique supérieure, tels que les Jeux Olympiques, la Coupe du Monde, etc... Par ailleurs, le port de bus série universel (USB) du PC permet des connexions avec toute une variété de produits USB, tels qu'un clavier USB, une souris USB, un lecteur de carte USB, un stylo mémoire flash USB, un disque dur USB, une imprimante USB, et un scanner USB. La première version USB1.0 prend en charge la transmission de données 12 Mbps, et la version 1 actuelle USB2.0 prend en charge la transmission de données 480 Mbps. Selon la spécification USB, la version USB1.1 prend en charge à la fois les périphériques basse vitesse à la vitesse de transmission de données de 1,5 Mbps avec un taux de tolérance de 1,5 et des périphériques pleine vitesse à la vitesse de transmission de données de 12 Mbps avec un taux de tolérance de 0,25 La version USB2.0 prend en charge les périphériques haute vitesse à la vitesse de transmission de données de 480 Mbps. Les périphériques basse vitesse incluent un clavier USB, une souris USB, un joystick USB, et les périphériques pleine vitesse incluent un stylo mémoire flash USB, une imprimante USB et un scanner USB. La version USB2.0 est compatible avec la version précédente USB1.1 , c'est-à-dire que la version USB2.0 prend également en charge les périphériques basse vitesse et pleine vitesse. La figure 1 des dessins annexés représente un schéma fonctionnel d'un dispositif de réception DVB USB de la technique antérieure, comprenant une antenne 200, un syntoniseur RF 210, un démodulateur 220, et un contrôleur USB 230. Lorsque le signal DVB - y compris les signaux vidéo, l'identifiant de programme audio, et les paquets de commande -, transmis par voie aérienne, arrive dans l'antenne 200, le dispositif de réception DVB doit recevoir le signal RF provenant du syntoniseur RF 210, décoder le signal RF à l'aide du démodulateur 220, et transmettre le signal vidéo MPEG2 au contrôleur USB2.0 afin de communiquer avec l'hôte par l'intermédiaire de l'interface de transmission haute vitesse USB2.0. La figure 2 des dessins annexés représente un paquet de transmission 240 de DVB conformément à la technique antérieure. Chaque paquet a une longueur de 188 octets, y compris un ID de programme (PID) afin de caractériser le type de paquet. Selon le processus de réception du dispositif de réception DVB USB traditionnel décrit sur les figures 1 et 2, un problème de largeur de bande limitée se pose. Par exemple, la largeur de bande du contrôleur USB1.1 ne peut pas être utilisée pour diffuser des programmes HDTV étant donné que la quantité de paquets 240 utilisés pour le DVB requiert une largeur de bande de transmission plus élevée. La publication de brevet de Taiwan numéro 2006 /08768 divulgue un procédé et un contrôleur associé permettant de filtrer un sous-canal de DVB. Le procédé divulgué et le contrôleur associé incluent des techniques pour utiliser l'identifiant de programme de vidéofréquence afin de filtrer les paquets. Résumé de l'invention Un objectif de la présente invention est de proposer un contrôleur permettant de filtrer des sous-canaux de DVB, avec l'utilisation d'une unité de contrôle d'accès au support (MAC) afin de filtrer les paquets et de déterminer si on doit les rejeter, les compresser et délivrer, ou les délivrer directement sur la base de l'identifiant de programme afin de réduire le trafic inutile. Un autre objectif de la présente invention est de proposer un contrôleur permettant de filtrer des sous- canaux de DVB, avec l'utilisation d'une unité de compression de données connectée à l'unité MAC, de façon à pouvoir être contrôlée par l'unité MAC afin de compresser certains paquets de sous-canaux DVB. Il s'agit en effet de réduire la largeur de bande de telle sorte qu'un récepteur de spécification USB1.1 peut également lire les programmes HDTV. Afin d'atteindre les objectifs ci-dessus, la présente invention propose un contrôleur de filtrer les sous-canaux pour la diffusion vidéo-numérique (DVB), comprenant : une unité de contrôle d'accès au support (unité MAC), connectée de manière externe à un bus afin de faire entrer des paquets DVB, l'unité MAC comprenant une pluralité de registres et une extrémité de sortie, lesdits registres permettant de stocker l'identifiant de programme vidéo (PID) dans les paquets DVB correspondant aux sous-canaux pour que l'unité MAC détermine si on doit rejeter, compresser et délivrer, ou délivrer directement les paquets DVB par l'intermédiaire de l'extrémité de sortie ; au moins une unité de compression de données, connectée à l'extrémité de sortie de l'unité MAC, de façon à pouvoir être contrôlée par l'unité MAC afin d'activer la compression de données permettant de compresser et de délivrer les paquets DVB à partir de l'unité MAC ; et au moins un circuit d'interface physique, connecté à l'unité MAC et à l'unité de compression de données, permettant de délivrer les paquets DVB à partir de l'unité MAC directement, ou de convertir les paquets compressés provenant de l'unité de compression de données en un signal de format d'interface et de délivrer le signal converti. Ainsi, le contrôleur de la présente invention a une largeur de bande de transmission plus élevée et une meilleure qualité HDTV. Le contrôleur de l'invention peut en outre comporter l'une au moins des caractéristiques suivantes . -l'unité MAC comprend un microprocesseur ; -l'unité de compression de données comprend un module de compression sans perte, ou un module de compression Huffman ; -le circuit d'interface physique comprend un circuit d'interface physique USB lequel a éventuellement la spécification USB1.1 ou en variante, le circuit d'interface physique comprend un circuit de contrôle d'interface physique PCI EXPRESS ; -le circuit d'interface physique est connecté à un ordinateur hôte , ou à un lecteur DVB d'interface PCI EXPRESS. Ces objectifs, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention apparaîtront plus clairement à l'homme de la technique, à la lumière de la description suivante et des dessins annexés, concernant un mode de réalisation préféré. Brève description des dessins La présente invention sera mieux comprise se référant aux dessins joints, sur lesquels : la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un dispositif de réception USB traditionnel destiné à la diffusion vidéo-numérique ; la figure 2 est une vue schématique d'un paquet de transmission DVB traditionnel ; la figure 3 est un schéma fonctionnel d'un contrôleur permettant de filtrer des sous-canaux DVB selon un premier mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 est un organigramme de l'unité de compression de données du contrôleur de la figure 3, permettant de réaliser la compression de données sur des paquets DVB ; la figure 5 est une vue schématique d'un paquet compressé provenant de l'unité de compression de données ; et la figure 6 est un schéma fonctionnel d'un contrôleur permettant de filtrer des sous-canaux DVB selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée des modes de réalisation préférés En faisant référence aux dessins et en particulier à la figure 3, qui représente un contrôleur permettant de filtrer des sous-canaux DVB selon un premier mode de réalisation de la présente invention, lequel est généralement repéré par le numéro de référence 100. Le contrôleur 100 comprend une unité de contrôle d'accès au support (unité MAC) 10, au moins une unité 20 de compression de données, et au moins un circuit 30 d'interface physique. L'unité MAC 10 comprend une pluralité de registres 11, 12 et une extrémité de sortie 13. Le nombre de registres 11, 12 n'est pas limité à un nombre spécifique, et le présent mode de réalisation utilise deux registres 11, 12 à des seules fins d'illustration. L'unité MAC 10 est connectée de manière externe à un bus 14, et est en outre connectée afin de faire entrer un paquet DVB 300 par l'intermédiaire du bus 14. Le tableau 1, présenté ci-après, répertorie les canaux DVB de Taiwan, y compris CTV, PTS, FTV, TTV et CTS. Chaque station TV a un canal de diffusion fixe, et peut diffuser une pluralité de sous-canaux, appelés SDTV. Par exemple, TTV est le canal de diffusion avec une fréquence centrale de 581 MHz, et peut transmettre trois sous-canaux à sélectionner. Chaque sous-canal inclut un identifiant de programme différent (PID), à savoir un PID vidéo P1 et un PID audio P2. Chaque sous- canal a une largeur de bande de 6 MHz. En outre, les paquets de commande pour le PID P1, le PID P2 sont également transmis à l'intérieur de la largeur de bande de chaque station TV. Tableau 1 Station TV Fréquence centrale PID vidéo P1 PID audio P2 CTV 1 53 300 33 36 CTV 2 53 300 49 52 PTS 1 54 500 2 011 2 012 PTS 2 54 500 2 021 2 022 PTS 3 54 500 0 2 032 FTV 1 55 700 3 001 3 002 FTV 2 55 700 3 011 3 012 FTV 3 55 700 3 021 3 022 TTV 1 58 100 4 001 4 002 TTV 2 58 100 4 011 4 012 TTV 3 58 100 4 021 4 022 CTS 1 59 300 5 011 5 012 CTS 2 59 300 5 021 5 022 CTS 3 59 300 5 031 5 032 L'unité MAC 10 réalise une recherche dans la table sur la base du SDTV correspondant au paquet DVB 300 afin d'obtenir tous les PID vidéo Pl et PID audio P2 appartenant au SDTV de la même fréquence centrale. Par exemple, lorsque TTV 1 est sélectionné, la fréquence centrale de TTV est de 581 MHz. L'unité MAC 10 trouve que le PID vidéo correct est de 4 001 et que le PID audio correct est de 4 002. Grâce à la recherche dans la table, les PID vidéo restants ayant la même fréquence centrale sont 4 011, 4 021, qui sont stockés dans les registres 11, 12 respectivement. L'unité MAC 10 peut alors utiliser les PID vidéo stockés afin de déterminer si le paquet DVB 300 doit être rejeté, compressé et délivré, ou délivré directement. Ceci permet de économiser la largeur de bande de transmission. L'unité MAC 10 peut être un microprocesseur, ayant un programme de commande préchargé, permettant de déterminer si on doit rejeter, compresser et délivrer ou délivrer directement le paquet DVB 300 en fonction des PID vidéo Pl stockés dans les registres 11, 12. Par exemple, les paquets DVB 300 ayant le même PID que le PID Pl dans les registres 11, 12 peuvent être rejetés, ou encore compressés et délivrés, ou encore délivrés directement. L'unité de compression de données 20 est connectée à l'extrémité de sortie 13 de l'unité MAC 10 en étant contrôlée par l'unité MAC 10 pour activer la compression de données et recevoir le paquet DVB 300 à des fins de compression à partir de l'extrémité de sortie 13. L'unité de compression de données 20 ne se limite pas à un type spécifique, et le présent mode de réalisation utilise un module de compression sans perte Huffman et un procédé de compression sans perte pour la description. D'autres modules et procédés de compression équivalents sont également dans la portée de la présente invention. Le procédé sans perte Huffman cible le format MPEG2 du paquet DVB 300 pour la compression sans perte, de telle sorte que le paquet DVB compressé 300 peut être décompressé afin d'obtenir les données vidéo en format MPEG2 initiales. La figure 4 est un schéma fonctionnel de l'unité de compression de données 20 de la figure 3 afin de réaliser la compression de données sans perte Huffman sur les paquets DVB 300, avec des étapes 400 à 440. En commençant par l'étape 400, l'étape 410 consiste à générer un code Huffman par calcul de compression. Le calcul de compression est réalisé sur les paquets DVB 300 provenant de l'unité MAC 10 afin de générer un code Huffman 21, tel que représenté sur la figure 5. L'étape 420 consiste à générer une valeur différentielle 22 en réalisant un calcul de valeur différentielle sur les données de l'échelle de gris et RVB dans les paquets DVB 300 provenant de l'unité MAC 10, tel que représenté sur la figure 5. L'étape 430 consiste à réaliser le calcul final sur le code Huffman 21 provenant de l'étape 410 et sur la valeur différentielle 22 issue de l'étape 420 en considérant le code Huffman 21 comme les bits supérieurs et la valeur différentielle 22 en tant que bits inférieurs afin d'obtenir un paquet compressé 23. L'étape 440 consiste à délivrer le paquet compressé 23 issu de l'étape 430, tel que représenté sur la figure 5, par l'intermédiaire de l'unité de compression de données 20. Le circuit d'interface physique 30 ne se limite pas à un type spécifique. Le présent mode de réalisation utilise un circuit d'interface physique de la spécification USB1.1 à des seules fins de description. Le circuit d'interface physique 30 est ici connecté à l'extrémité de sortie 13 de l'unité MAC 10 et à l'unité de compression de données 20 afin de délivrer directement les paquets DVB 300 provenant de l'unité MAC 10, ou de convertir le paquet compressé 23 provenant de l'unité de compression de données 20 en un format USB et de délivrer le signal converti. Le circuit d'interface physique 30 est connecté de manière externe à un hôte 500, tel que représenté sur la figure 3, ou un autre dispositif HDTV (non représenté sur la figure) afin de lire les programmes DVB. L'hôte 500 peut également lire les paquets DVB 300 par l'intermédiaire d'un programme d'application DVB ou décompresser le paquet compressé 23 avant la lecture. Le programme d'application DVB sur l'hôte 500 est connu et ne fait pas partie de l'objet de la présente invention. La figure 6 représente un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 6, un circuit d'interface physique 30' est un circuit de contrôle d'interface physique PCI EXPRESS. Le circuit d'interface physique 30' est connecté de manière externe à un lecteur DVB d'interface PCI EXPRESS 600 afin de délivrer directement les paquets DVB 300 à partir de l'extrémité de sortie 13 de l'unité MAC 10 ou de convertir les paquets compressés 23 provenant de l'unité de compression de données 20 en un format de données d'interface PCI EXPRESS pour que le lecteur DVB d'interface PCI EXPRESS 600 puisse le lire. La présente invention cible un sous-canal de DVB, chacun ayant un PID vidéo, un PID audio et une pluralité de paquets de commande, et ayant une largeur de bande de 6 MHz. Comme dans le mode de réalisation représenté sur les figures 3 à 6, la transmission d'interface USB peut être effectuée à pleine vitesse ou à haute vitesse, chaque largeur de bande de transmission étant égale à 12 Mbps et 480 Mbps, respectivement. Pour la transmission à haute vitesse USB2.0, la largeur de bande de 480 Mbps suffit pour le DVB. Mais, pour la transmission pleine vitesse USB1.1, la largeur de bande est seulement de 12 Mbps, et la largeur de bande totale de l'ensemble des sous-canaux ayant la même fréquence centrale dépasse la largeur de bande de transmission pleine vitesse USB1.1. Par exemple, le TTV inclut trois sous-canaux TTV1, TTV2, TTV3, et la largeur de bande totale est égale à 18 MHz, ce qui dépasse les 12 Mbps disponibles en USB1.1. Ainsi, il se pose un problème de largeur de bande. Le contrôleur de la présente invention peut utiliser le matériel le plus simple afin de mettre en œuvre cette conception. Par exemple, l'affectation actuelle de sous-canaux pour la station TV à Taiwan est de trois sous-canaux pour la fréquence centrale. Lorsqu'on dispose de N sous-canaux (N = 3 à Taiwan), seuls N-1 (N-1 = 2) registres sont requis dans l'unité MAC 10 afin de stocker les PID P1 permettant de filtrer les paquets indésirables. En conséquence, même lorsque l'utilisateur sélectionne un sous-canal et permet à tous les paquets DVB 300 d'atteindre l'hôte 500 ou le lecteur DVD d'interface PCI EXPRESS 600, le trafic de données réel entre le contrôleur 100 et l'hôte 500, ou le lecteur DVD d'interface PCI EXPRESS 600, est inférieur à 6 Mbps, ou même moins lorsque la compression est appliquée. En ajoutant les paquets DVB des autres sous-canaux, la largeur de bande de 12 Mbps de l'USB1.1 suffit pour recevoir un sous-canal de DVB et transmettre les paquets DVB 300 à l'hôte 500 ou au lecteur DVB de l'interface PCI EXPRESS 600 à des fins de lecture. Bien que la présente invention ait été décrite conjointement avec ce qui est considéré actuellement comme les modes de réalisation les plus pratiques et préférés, il est entendu que la présente invention ne se limite pas au mode de réalisation divulgué. En revanche, elle est destinée à couvrir différentes modifications ou agencements équivalents
L'invention concerne un contrôleur (100) permettant de filtrer des sous-canaux pour la diffusion vidéo-numérique (DVB).Conformément à l'invention, le contrôleur (100) comprend une unité (10) de contrôle d'accès au support (unité MAC), connectée de manière externe à un bus (14) afin de faire entrer des paquets DVB (300), l'unité MAC (10) comprenant une pluralité de registres (11, 12) et une extrémité de sortie (13) ; au moins une unité (20) de compression de données, connectée à l'extrémité de sortie (13) de l'unité MAC (10), de façon à pouvoir être contrôlée par l'unité MAC afin d'activer la compression de données; et au moins un circuit (30) d'interface physique, connecté à l'unité MAC (10) et à l'unité (20) de compression de données, permettant de délivrer les paquets DVB (300) à partir de l'unité MAC (10) directement, ou de convertir les paquets compressés provenant de l'unité (20) de compression de données en un signal de format d'interface et de délivrer le signal converti.
Revendications 1. Contrôleur (100) permettant de filtrer des sous-canaux pour la diffusion vidéo-numérique (DVB), comprenant : une unité (10) de contrôle d'accès au support (unité MAC), connectée de manière externe à un bus (14) afin de faire entrer des paquets DVB (300), l'unité MAC (10) comprenant une pluralité de registres (11, 12) et une extrémité de sortie (13), lesdits registres permettant de stocker l'identifiant de programme vidéo (PID) dans les paquets DVB correspondant aux sous-canaux pour que l'unité MAC (10) détermine si on doit rejeter, compresser et délivrer, ou délivrer directement les paquets DVB par l'intermédiaire de l'extrémité de sortie ; au moins une unité (20) de compression de données, connectée à l'extrémité de sortie (13) de l'unité MAC (10), de façon à pouvoir être contrôlée par l'unité MAC afin d'activer la compression de données permettant de compresser et de délivrer les paquets DVB (300) à partir de l'unité MAC (10) ; et au moins un circuit (30, 30') d'interface physique, connecté à l'unité MAC (10) et à l'unité (20) de compression de données, permettant de délivrer les paquets DVB (300) à partir de l'unité MAC (10) directement, ou de convertir les paquets compressés provenant de l'unité (20) de compression de données en un signal de format d'interface et de délivrer le signal converti. 2. Contrôleur (100) selon la 1, dans lequel l'unité MAC (10) comprend un microprocesseur. 3. Contrôleur (100) selon la 1, dans lequel l'unité (20) de compression de données comprend un module de compression sans perte. 4. Contrôleur (100) selon la 1, dans lequel l'unité (20) de compression de données comprend un module de compression Huffman. 5. Contrôleur (100) selon la 1, dans lequel le circuit d'interface physique (30) comprend un circuit d'interface physique USB. 6. Contrôleur (100) selon la 5, selon la 1, d'interface physique (30') de contrôle d'interface selon la 1, dans lequel le circuit d'interface physique (30) est connecté à un ordinateur hôte (500). 9. Contrôleur (100) selon la 1, dans lequel le circuit d'interface physique (30') est 25 connecté à un lecteur DVB d'interface PCI_EXPRESS (600). dans lequel le circuit d'interface physique USB a 15 spécification USB1.1. 7. Contrôleur (100) dans lequel le circuit comprend un circuit physique PCIEXPRESS. 8. Contrôleur (100) 20 la 30
H
H04
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FR2891483
A1
PROCEDE ET INSTALLATION DE DECOUPE/DE SOUDAGE LASER
20,070,406
5 DOMAINE TECHNIQUE Le domaine technique de l'invention est celui des procédés et des installations de découpe et de soudage par laser de puissance. L'invention trouve une application particulière dans le domaine de la découpe / du soudage laser de matériaux d'importante épaisseur, notamment des matériaux utilisés dans des installations de l'industrie nucléaire, de l'industrie navale, ou encore de l'industrie automobile ou aéronautique. A cet égard, il est noté qu'une application encore plus privilégiée de l'invention concerne la découpe laser de matériaux dans le cadre du démantèlement d'installations nucléaires. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Dans ce domaine de la découpe / du soudage de pièces par laser de puissance, les installations connues de l'état de la technique sont habituellement refroidies à l'aide d'un dispositif employant de l'eau comme liquide de refroidissement. Néanmoins, ce type de dispositif de refroidissement à eau peut s'avérer difficile à mettre en oeuvre pour certaines applications, notamment lorsque l'installation est destinée à être utilisée dans des conditions de chantier . En effet, le refroidissement à eau est contraignant en ce sens qu'il nécessite une installation complexe intégrant des éléments du type pompe et circuits étanches. De plus, il est noté que des éventuelles fuites peuvent avoir des conséquences graves sur le chantier. D'autre part, ce dispositif de refroidissement à eau peut même s'avérer extrêmement contraignant lorsque l'installation de découpe / de soudage laser est destinée à être utilisée sur un site nucléaire, notamment lors d'un démantèlement d'installations de ce type, puisque l'eau constitue alors un fluide générateur de déchets à traiter. Il a par ailleurs été remarqué que lorsque la tête laser de l'installation de découpe / de soudage n'était pas refroidie durant sa mise en oeuvre, celle-ci pouvait rapidement atteindre des températures critiques, souvent supérieures à 50 C, ces températures étant naturellement d'autant plus importantes que la puissance laser utilisée est grande. De ce fait, il apparaît clairement que les installations de découpe / de soudage non refroidies ne peuvent atteindre des performances de découpe / de soudage élevées même lorsque celles-ci sont capables de délivrer une forte puissance laser, car cette dernière est susceptible de provoquer un échauffement de la tête laser pouvant entraîner sa détérioration. Cet inconvénient est donc particulièrement contraignant pour les installations nécessitant de déployer des puissances élevées pendant une longue période, comme cela est généralement le cas pour des applications du type découpe / soudage sur chantier , telle que celle relative au démantèlement d'installations nucléaires nécessitant habituellement des interventions de longue durée avec des puissances élevées dépassant souvent les 4 kW. EXPOSÉ DE L'INVENTION Le but de la présente invention est donc de proposer une installation de découpe ou de soudage laser capable de limiter les risques d'échauffement de la tête laser, et pouvant être utilisée sans contrainte dans tout type d'applications, y compris nucléaires. Pour ce faire, l'invention a pour objet une installation de découpe / de soudage laser comprenant une tête laser capable de délivrer un faisceau laser destiné à générer un bain de fusion, l'installation comportant également un dispositif de refroidissement de la tête laser. Selon l'invention, le dispositif de refroidissement comporte au moins un tube de vortex alimenté en gaz comprimé, ce tube de vortex disposant d'au moins une sortie de gaz froid raccordée à la tête laser pour le refroidissement de celle-ci, ainsi que d'au moins une sortie de gaz chaud. Ainsi, le dispositif de refroidissement utilisé intègre un ou plusieurs tubes de vortex dont le principe de fonctionnement connu est relativement simple. En effet, un gaz comprimé est injecté radialement dans un dispositif réalisé par exemple en aluminium ou en acier, pour pouvoir être divisé en deux flux de gaz distincts. Au sein de ce dispositif, il est généré un transfert d'énergie cinétique sous forme de chaleur entre les deux flux de gaz, ce qui permet de disposer d'une part d'un flux de gaz chaud s'échappant par une sortie de gaz chaud, et d'autre part d'un flux 2891483 4 de gaz froid s'échappant par une sortie de gaz froid opposée à l'autre sortie précitée. Ces deux sorties sont généralement situées aux deux extrémités du tube de vortex, et peuvent chacune disposer de bifurcations afin de constituer plusieurs sorties de gaz chaud ou bien plusieurs sorties de gaz froid. Avec la présence d'un tel dispositif de refroidissement agissant sur la tête laser, l'échauffement de cette dernière peut être largement minimisé durant le fonctionnement de l'installation, ce qui permet de mettre en oeuvre des puissances laser élevées pendant une longue durée sans risquer de détériorer cette même tête. Les applications du type découpe / soudage sur chantier telles que celles relatives au démantèlement d'installations nucléaires sont donc facilement envisageables avec l'installation selon l'invention. L'avantage découlant de ce qui précède réside dans le fait que les performances de soudage / de découpe peuvent être augmentées, celles-ci pouvant se traduire par une vitesse de découpe / de soudage accrue, et/ou une découpe / une soudure satisfaisante de pièces de plus grande épaisseur pouvant facilement atteindre 100 mm, et/ou une plus grande tolérance dans le positionnement relatif entre la première tête et les pièces à découper / à souder, cette dernière caractéristique étant particulièrement avantageuse dans la cadre d'une découpe industrielle en conditions de chantier . Par ailleurs, un autre avantage de la présente invention concerne l'utilisation de gaz comprimé comme fluide de refroidissement. L'alimentation du tube de vortex est donc très aisée, et surtout, le dispositif de refroidissement n'intègre plus d'eau dont l'incompatibilité avec les applications nucléaires constituait auparavant un inconvénient majeur. Un avantage additionnel de l'installation selon l'invention concerne la présence d'un flux de gaz chaud sortant du tube de vortex, qui peut être judicieusement utilisé en coopération avec le bain de fusion afin d'augmenter encore davantage les performances de découpe / de soudage. En effet, lorsque l'installation est destinée à de la découpe laser, le gaz chaud sortant de la sortie de gaz chaud du tube de vortex est préférentiellement destiné à assurer l'expulsion de particules métalliques en fusion hors du bain de fusion créé par le faisceau laser. Par conséquent, ce gaz chaud éjecté du tube de vortex peut avantageusement s'ajouter à un jet de gaz de travail déjà prévu sur l'installation de découpe, ce qui permet d'améliorer l'expulsion des particules hors de la saignée, et donc d'augmenter les performances de découpe. Il pourrait également bien entendu être utilisé comme seule source de gaz de travail, sans sortir du cadre de l'invention. En outre, lorsque l'installation est destinée à du soudage laser, le gaz chaud sortant de la sortie de gaz chaud du tube de vortex est préférentiellement destiné à assurer un préchauffage des pièces à souder, et/ou une protection du bain de fusion solidifié contre l'air ambiant. Dans le premier cas, le gaz chaud est de préférence éjecté à l'avant du faisceau laser par rapport au sens de soudage, pour pouvoir assurer sa fonction de préchauffage des pièces destinées à être soudées, et donc permettre d'obtenir des performances de soudage accrues. En revanche, dans le second cas, le gaz chaud est de préférence éjecté à l'arrière du faisceau laser par rapport au sens de soudage, et encore plus préférentiellement à l'arrière du bain de fusion liquide. En effet, il s'agit de protéger de l'air ambiant le métal provenant du bain de fusion qui vient de se solidifier, et qui est en cours de refroidissement, afin d'éviter notamment la nitruration et l'oxydation du métal soudé. Un intérêt supplémentaire est que le gaz chaud éjecté permet d'agir sur les cycles thermiques de soudage, contrairement à du gaz froid, ce qui est bénéfique sur les microstructures de solidification, et qui peut par exemple se traduire par une diminution de la dureté du cordon de soudure. De ce fait, l'adjonction de ce flux d'air chaud à l'arrière du faisceau laser et du bain de fusion permet d'améliorer sensiblement la soudabilité des matériaux difficilement soudables, comme ceux connus pour rencontrer des problèmes de trop grande dureté du cordon de soudure. De préférence, le dispositif de refroidissement comporte une pluralité de tubes de vortex alimentés en gaz comprimé. Dans une telle configuration, les tubes de vortex peuvent être montés soit en parallèle, soit en cascade où la sortie de gaz chaud d'un tube de vortex alimente l'entrée d'un tube de vortex lui étant directement consécutif. Il est noté que de façon générale, le montage en cascade est principalement recherché afin de disposer d'un flux de gaz chaud à haute température, ce qui le rend bien adapté pour les installations de soudage laser dans lesquelles il permet alors un préchauffage très satisfaisant des pièces à souder. Par ailleurs, le montage en parallèle est essentiellement adopté pour disposer d'un débit de gaz chaud / de gaz froid important, ce qui le rend bien adapté pour les installations de découpe laser dans lesquelles le grand débit d'air chaud permet alors une expulsion très satisfaisante des particules métalliques hors de la saignée. Néanmoins, il est noté que ces deux types de montage des tubes de vortex sont naturellement envisagés pour les deux applications de découpe et de soudage, sans sortir du cadre de l'invention. De préférence, le tube de vortex utilisé est conçu de manière à produire environ 80% de gaz froid et environ 20% de gaz chaud, ces valeurs ayant été retenues pour assurer un refroidissement optimal de la tête laser, que celle-ci soit destinée à assurer une fonction de découpe ou de soudage. De préférence, le tube de vortex est conçu de manière à produire du gaz chaud à une température d'environ 80 à 100 C supérieure à une température d'entrée du gaz comprimé, et à produire du gaz froid à une température d'environ 20 à 30 C inférieure à la température d'entrée du gaz comprimé. Comme cela a été évoqué ci-dessus, lorsque l'installation est destinée à la découpe laser, le gaz chaud sortant de la sortie de gaz chaud du tube de vortex est préférentiellement destiné à assurer l'expulsion de particules métalliques en fusion hors d'un bain de fusion liquide créé par le faisceau laser. Dans un tel cas, on peut prévoir que la sortie de gaz chaud du tube de vortex est raccordée à la tête laser de manière à ce que le gaz chaud soit éjecté de celle-ci par une buse appartenant à cette même tête. Ainsi, la buse précitée peut également être traversée par le faisceau laser, impliquant que l'axe d'éjection de gaz chaud et l'axe de faisceau laser sont alors préférentiellement confondus. Il est noté que la sortie de gaz chaud du tube de vortex pourrait alternativement être raccordée à une autre tête que la tête laser, sans sortir du cadre de l'invention. Pour la découpe laser, le gaz comprimé employé est préférentiellement de l'air comprimé. Cependant, il est bien entendu envisagé d'utiliser tout type de gaz de travail connu pour remplir une telle fonction d'expulsion des particules métalliques en fusion hors de la saignée. Enfin, il est noté qu'un avantage lié à l'utilisation d'un gaz chaud pour assurer en partie ou en totalité l'expulsion des particules en fusion hors de la saignée réside dans le fait que la nature chaude de ce gaz limite fortement l'effet de refroidissement des particules métalliques en fusion, ce qui conduit à diminuer sensiblement les risques de blocage de la progression de la découpe. Comme cela a aussi été évoqué ci-dessus, lorsque l'installation est destinée au soudage laser, le gaz chaud sortant de la sortie de gaz chaud du tube de vortex peut être destiné à assurer un préchauffage des pièces à souder. Dans ce cas, la sortie de gaz chaud du tube de vortex est située en avant par rapport à la tête laser, selon un sens de soudage. Le gaz chaud sortant de la sortie de gaz chaud du tube de vortex peut alternativement être destiné à assurer une protection du bain de fusion solidifié contre l'air ambiant. La sortie de gaz chaud du tube de vortex est alors située en arrière par rapport à la tête laser, selon un sens de soudage, et préférentiellement en arrière par rapport au bain de fusion généré par le faisceau. Naturellement, comme cela a été mentionné précédemment, le gaz chaud peut aussi remplir les deux fonctions précitées, en prévoyant plusieurs sorties de gaz chaud sur le tube de vortex concerné. Pour le soudage laser, le gaz comprimé employé est préférentiellement un gaz neutre ou un gaz comprenant de l'oxygène et/ou du dioxyde de carbone, ce type de gaz étant dit actif et étant choisi en fonction de la nature des matériaux à souder, de manière à pouvoir protéger ces derniers au mieux de l'air ambiant pendant la phase solide de refroidissement après soudage. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un procédé de découpe / de soudage laser mis en oeuvre à l'aide d'une installation telle que celle décrite ci-dessus, à savoir en réalisant la découpe / le soudage à l'aide du dispositif de refroidissement précité. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description détaillée, 5 non limitative, ci-dessous. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; - la figure 1 représente une vue partielle 10 de face d'une installation de découpe selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; - la figure 2 représente une vue simplifiée de l'installation de découpe montrée sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue partielle de face de l'installation de découpe montrée sur la figure 2, sur laquelle le dispositif de refroidissement de la tête laser à été détaillé ; la figure 4 représente une vue schématisant une alternative de réalisation pour le dispositif de refroidissement de l'installation de découpe montrée sur la figure 3; la figure 5 représente une vue schématisant une autre alternative de réalisation pour le dispositif de refroidissement de l'installation de découpe montrée sur la figure 3; et la figure 6 représente une vue schématique et partielle de face d'une installation de soudage selon un mode de réalisation préféré de la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ D'UN MODE DE RÉALISATION PRÉFÉRÉ En référence aux figures, il va être décrit une installation 1 de découpe / de soudage laser du type laser Nd-YAG, retenu notamment en raison des avantages liés au transport d'un faisceau laser 6 par fibres optiques ou encore en raison des avantages procurés concernant la possibilité de disposer d'une meilleure interaction entre ce faisceau laser 6 et une pièce à découper / à souder (référencée 7). Notons cependant qu'il serait tout à fait approprié d'utiliser un laser CO2 pour mettre en oeuvre l'invention. L'invention est destinée à être utilisée pour des pièces d'épaisseur variée, et plus spécifiquement pour des pièces dont l'épaisseur est supérieure à environ 50 mm et pouvant aller au-delà de 100 mm. En tout état de cause, l'invention propose un dispositif de découpe / de soudage laser pour des pièces d'épaisseur importante, la limite communément admise par l'homme du métier étant de 10 mm. De même, la puissance délivrée au dispositif 1 se situe entre environ 4 et 6 kW, cet intervalle de valeur correspondant à la puissance habituellement utilisée dans les dispositifs de l'art antérieur, et tout à fait adapté pour des conditions de travail du type chantier , telles que celles rencontrées dans le cadre de l'application privilégiée mais non limitative du démantèlement d'installations nucléaires. En référence tout d'abord à la figure 1, il 30 est montré une partie d'une installation 1 de découpe laser se présentant sous la forme d'un mode de réalisation préféré de la présente invention, cette installation comprenant une première tête 2, dite tête laser, de forme sensiblement cylindrique et comprenant un diamètre extérieur d'environ 30 mm et une longueur d'environ 250 mm, pour une puissance administrée de l'ordre de 6 kW. A l'intérieur de la tête, se situent des moyens optiques 4, 5, de préférence constitués par une lentille de collimation 4 et une lentille de convergence 5, ces lentilles étant situées en regard l'une de l'autre. Les moyens optiques 4, 5 sont traversés par le faisceau laser 6, transporté par une fibre optique 18 raccordée mécaniquement sur la première tête 2. La fibre 18 est donc supportée par un ensemble mécanique 16, 17 comprenant un connecteur 16 enveloppant la fibre 18 et une interface mécanique 17 portant ce connecteur 16. L'interface mécanique 17 est également couplée à la tête 2 de manière à positionner le faisceau laser 6 sortant du câble 18 en regard des moyens optiques 4, 5. De préférence et en particulier pour limiter l'encombrement de la tête 2, le faisceau laser 6 s'étend à l'intérieur de l'ensemble mécanique sur une distance d'environ 40 à 60 mm. Bien entendu, cet intervalle de valeur n'est pas restrictif et peut être modifié par l'homme du métier. Les moyens optiques 4, 5 traversés par le faisceau laser 6 produisent une tache focale 8, cette tache focale 8 correspondant approximativement à une largeur d'une saignée effectuée dans une pièce à découper 7 lors de l'utilisation du dispositif 1. La tache focale 8 dispose d'un diamètre de préférence supérieur à 1,5 mm, et étant encore plus préférentiellement de l'ordre de 2 mm. Ceci correspond en effet aux valeurs requises pour assurer une découpe de qualité pour des pièces ayant une épaisseur pouvant aller jusqu'a 100 mm, voire au-delà de cette valeur. La tête 2 comprend de plus une première buse 12 apte à laisser passer le faisceau laser 6 à travers un orifice de sortie 14, cet orifice de sortie 14 ayant un diamètre légèrement supérieur au diamètre de la tache focale 8. La tête 2 reçoit le faisceau laser 6 provenant de la fibre optique 18, ce faisceau laser 6 traversant les moyens optiques 4, 5 situés à l'intérieur de la tête 2. Le faisceau laser 6, en sortie de ces moyens optiques 4, 5, comprend un angle de convergence oc inférieur à environ 10 . De préférence, l'angle de convergence oc est compris entre 5 et 9 . Avec un tel angle de convergence, les contraintes liées à l'écartement e entre la pièce à découper et la tête 2 sont sensiblement amoindries. On obtient alors une très bonne qualité de découpe pour un écartement compris entre environ 0,5 et 20 mm, voire pour un écartement de grandeur supérieure pouvant aller au-delà de 50 mm avec la mise en oeuvre de la seconde tête de l'installation qui sera décrite ci-après. En outre, il est noté que la qualité du faisceau laser généré influe sur le dimensionnement de l'installation de découpe, ainsi que sur ses performances. Ainsi, il a été décelé deux combinaisons particulièrement intéressantes en termes de profondeur de champ et de densité de puissance obtenues. Il s'agit tout d'abord d'une combinaison entre une source laser du type YAG à barreau pompé par lampes flashs, et un diamètre de fibre optique de l'ordre de 600}gym. L'autre combinaison concerne une source laser du type YAG à disque pompé par diodes laser, et un diamètre de fibre optique de l'ordre de 200}gym. Dans ces deux cas, il a avantageusement été obtenu une densité de puissance supérieure à 1,3 kW/mm' sur une profondeur de champ allant au-delà de 50 mm, à des vitesses de soudage de l'ordre de 100 à 150 mm/min. Dans ce mode de réalisation préféré, l'installation 1 comporte une seconde tête 20 distincte de la première, qui peut donc être déplacée et subir des opérations de maintenance indépendamment de la première tête 2. En d'autres termes, il est de préférence prévu que les deux têtes 2, 20 puissent chacune être retirée de l'installation, sans que l'autre tête n'ait à être déplacée. La seconde tête 20, également appelée tête d'éjection de gaz, permet d'éjecter du gaz de travail en direction du bain de fusion créé par le faisceau laser sortant de la première tête 2. Le jet de gaz de travail 22 sort donc de la tête 20 par une buse 24, après avoir été amené vers cette même tête par une canalisation 26 reliée à une source de gaz (non représentée), appartenant aux moyens d'éjection de gaz de travail de l'installation 1. De préférence, l'éjection s'effectue à une pression inférieure à 10 bars, et encore plus préférentiellement comprise entre environ 1 et 6 bars. La raison de l'emploi d'une telle pression est d'éviter que des particules métalliques en fusion se situant dans la saignée soient refroidies et bloquées avant leur expulsion de la saignée. Il est donc nécessaire d'appliquer des pressions faibles, permettant tout de même au gaz d'effectuer son rôle d'éjecteur de particules métalliques en fusion. Les gaz de travail susceptibles d'être utilisés sont ceux connus de l'homme du métier, tels que les gaz neutres comme l'azote, l'hélium, l'argon, ou encore les gaz dits actifs, intégrant de l'oxygène et/ou du dioxyde de carbone. Comme cela sera évoqué plus en détails ci-après, il est noté que les têtes 2 et 20 sont susceptibles d'être déconnectées de l'installation de découpe 1. La déconnexion peut s'effectuer à l'aide de moyens pilotables à distance, comme cela est connu de l'art antérieur. En outre, la spécificité de l'invention réside dans la présence du dispositif de refroidissement 21 à tube de vortex. Ce dispositif 21 qui est couplé à la tête laser 2 sera décrit en détails ci-après. En référence à présent à la figure 2 montrant l'installation de découpe de façon plus complète, on peut s'apercevoir qu'une partie de celle-ci peut être déportée sur le chantier concerné, qui prend la forme d'un milieu irradiant 28 dans le cadre du démantèlement d'installations nucléaires. Cette partie intègre globalement un porteur capable d'être piloté à distance, donc depuis un milieu 32 non-irradiant dans lequel sont également de préférence situées la source laser 34 raccordée à la fibre optique 18, ainsi que la source de gaz de travail 36 raccordée à la canalisation 26. Elle comporte également bien entendu les deux têtes 2, 20, qui sont respectivement raccordées au porteur 30 par l'intermédiaire de bras manipulateurs 38, 40, également pilotables à distance depuis le milieu 32. Ces deux bras permettent non seulement d'ajuster la position de chacune des têtes 2, 20 par rapport à la pièce à découper 7, mais également d'ajuster leurs positions relatives. Comme cela est visible sur la figure 2, on peut apercevoir que les première et seconde têtes 2, 20 sont disposées de manière à ce que le faisceau laser sorte de la première tête 2 selon un axe de faisceau laser 42 incliné par rapport à un axe d'éjection de gaz 44 selon lequel le gaz de travail est éjecté de la seconde tête 20. Plus précisément, on recherche habituellement à ce que l'axe de faisceau laser 42 traverse orthogonalement la pièce à découper 7. Ainsi, l'axe d'éjection de gaz 44 est donc incliné par rapport à la direction orthogonale à la pièce 7, mais se trouve de préférence agencé dans un plan P intégrant également l'axe de faisceau laser 42 et la saignée rectiligne créée par le faisceau, lorsqu'une telle saignée est réalisée. En outre, il est prévu, comme cela est montré sur la figure 2, que dans ce plan P parallèle au sens de découpe 46 et passant par les deux axes 42, 44, ces deux derniers soient inclinés l'un par rapport à l'autre d'un angle 13 compris entre 20 et 30 . Cette valeur permet une éjection optimale des particules métalliques hors de la saignée, et est de préférence obtenue en plaçant la seconde tête 20 en arrière par rapport à la première tête 2 selon le sens de découpe 46, et en faisant en sorte que l'axe incliné 44 s'étendent vers l'avant en se rapprochant de la pièce à découper. Néanmoins, même si cet axe 44 est incliné, ce qui implique que le jet de gaz de travail se rapproche du faisceau laser, on peut prévoir que le point d'impact P1 du gaz de travail sur la pièce à découper 7 soit situé en arrière du point d'impact P2 du faisceau laser sur cette même pièce 7, comme cela est clairement visible sur la figure 2. Néanmoins, il est noté que pour obtenir des performances de découpe optimales, on prévoit un réglage impliquant une identité entre les points d'impact P1 et P2. En référence à présent à la figure 3, on peut voir de façon plus détaillée le dispositif de refroidissement 21 de la tête laser 2. Globalement, celui-ci comporte un tube de vortex 50, connu en soi, comme par exemple le modèle 3225 de la société EXAIR. Le tube 50, d'une longueur pouvant être de l'ordre de 150 mm, comporte classiquement une entrée de gaz comprimé 52, une sortie de gaz froid 54, ainsi qu'une sortie de gaz chaud 56. L'entrée 52 est raccordée par une canalisation 60 à une source de gaz comprimé 58, qui peut éventuellement être la même que la source 36 destinée à assurer l'alimentation de la tête 20 en gaz de travail. Néanmoins, il est noté que l'air comprimé est préféré pour l'alimentation du tube de vortex 50, la pression recherchée étant inférieure à 10 bars, et de préférence comprise entre 4 et 6 bars. Pour obtenir la pression désirée, un régulateur de pression 62 équipé d'un filtre est placé entre le tube 50 et la source de gaz comprimé 58. En outre, on peut voir que la sortie de gaz froid 54 communique avec la tête 2, grâce à une canalisation 64 amenant le gaz froid au niveau d'une partie supérieure de cette tête laser 2. Une fois intégré dans la tête 2, le gaz froid emprunte un chemin déterminé pour assurer le refroidissement de la tête, avant de s'échapper par un évent d'éjection 68 prévu à cet effet. De façon analogue, on peut voir que la sortie de gaz chaud 56 communique avec la tête 2, grâce à une canalisation 66 amenant le gaz chaud au niveau d'une partie plus inférieure de cette tête laser 2. Une fois intégré dans la tête 2, le gaz chaud emprunte un 20 chemin déterminé de manière à pouvoir ensuite être éjecté de la buse 12, coaxialement au faisceau laser 6 comme le montrent les flèches 67 de la figure 3. Dans ce mode de réalisation préféré, l'axe de faisceau laser 42 est par conséquent identique à l'axe d'éjection de 25 gaz chaud. Par conséquent, ce jet de gaz chaud participe activement à l'expulsion des particules métalliques en fusion hors de la saignée durant l'opération de découpe, conjointement avec le jet de gaz de travail issu de la tête 20. Néanmoins, il est indiqué que l'installation 1 de découpe pourrait être telle que le gaz employé pour assurer l'expulsion des particules métalliques soit uniquement constitué par le gaz chaud sortant de la buse 12, auquel cas la présence de la seconde tête 20 ne serait donc plus requise. Alternativement, cette seconde tête pourrait tout de même être conservée, et alimentée en gaz non plus par le gaz provenant de la source36, mais par le gaz chaud issu de la sortie 56 du tube de vortex 50. De façon plus générale, lorsqu'il est décidé de n'employer que le gaz chaud pour assurer l'expulsion des particules métalliques en fusion hors de la saignée, il est de préférence fait en sorte que ce gaz chaud soit éjecté d'une façon identique ou similaire à celle décrite ci-dessus pour le gaz de travail issu de la tête 20, afin d'optimiser au maximum les performances de découpe. Le tube de vortex 50 est alors conçu et réglé de manière à produire environ 80% de gaz froid et environ 20% de gaz chaud, de même qu'il est conçu de manière à produire du gaz chaud à une température d'environ 80 à 100 C supérieure à une température d'entrée du gaz comprimé, et à produire du gaz froid à une température d'environ 20 à 30 C inférieure à la température d'entrée du gaz comprimé. A titre d'exemple indicatif, on fait en sorte que le gaz comprimé soit injecté à une pression d'environ 4 bars sous une température de l'ordre de 25 C, pour obtenir un débit de gaz froid d'environ 330 1/min à une température de 0 C, et un débit de gaz chaud d'environ 83 1/min à une température de 115 C. Pour pouvoir augmenter la température du gaz chaud sortant du dispositif de refroidissement 21, il est possible d'utiliser une pluralité de tubes de vortex 50 montés en cascade, comme le montre la figure 4. Pour ce faire, le premier tube 50 est agencé de façon identique à celui montré sur la figure 3, à l'exception du fait que sa sortie de gaz chaud 56 est raccordée de façon à communiquer avec l'entrée de gaz comprimé 52 du second tube de vortex 50. Ce type de raccordement est réitéré avec autant de tubes de vortex que nécessaire, en prévoyant toujours que la sortie de gaz chaud d'un tube de vortex alimente l'entrée du tube de vortex lui étant directement consécutif. Ainsi, la sortie de gaz chaud 56 du tube vortex 50 situé le plus en aval dans la cascade peut être raccordée à la tête laser 2 par l'intermédiaire de la canalisation 66 d'une manière identique à celle rencontrée avec le dispositif 21 de la figure 3, tandis que les sorties de gaz froid 54 des tubes 50 peuvent par exemple chacune être raccordées à la canalisation 64 se dirigeant vers la partie supérieure de la tête laser. Lorsqu'un seul tube de vortex est suffisant pour atteindre les températures de gaz chaud et de gaz froid souhaitées, et que le débit de ces flux de gaz doit être augmenté, il et alors possible d'employer plusieurs tubes de vortex 50 montés en parallèle, comme cela est montré sur la figure 5. Dans ce cas, chacune des entrées 52 est alimentée en gaz comprimé par la canalisation 60, les sorties de gaz froid 54 sont toutes raccordées à la canalisation 64 en direction de la tête 2, tandis que les sorties d'air chaud 56 sont raccordées sur la canalisation 66 également en direction de la tête laser 2. De ce fait, dans les conditions exposées ci-dessus intégrant trois tubes de vortex, on obtient un débit de gaz froid d'environ 3 fois 330 1/min à une température de 0 C, et un débit de gaz chaud d'environ trois fois 83 1/min à une température de 115 C. Naturellement, dans le cas où il est employé plusieurs tubes de vortex 50 pour le dispositif 21, ceux-ci peuvent être agencés selon une disposition hybride entre la configuration en parallèle et la configuration en cascade, sans sortir du cadre de l'invention. L'installation 1 montrée sur la figure 6 est une installation similaire à celle montrée sur les figures précédentes, à la différence qu'elle n'est non plus destinée à la découpe, mais au soudage laser de pièces 7. Globalement, la tête à celle déjà décrite, tandis que de préférence supprimée. refroidissement 21 peut quant quelconque des formes exposées ci-dessus, le gaz chaud laser 2 est identique la Le à seconde tête 20 est dispositif de lui prendre l'une récupéré pouvant alors servir au préchauffage des pièces 7, et/ou à la protection du bain de fusion solidifié contre l'air ambiant. Dans ce dernier cas, il est préférentiellement employé un gaz neutre ou un gaz comprenant de l'oxygène et/ou du dioxyde de carbone, ce type de gaz étant dit actif et étant choisi en fonction de la nature des matériaux à souder, de manière à pouvoir protéger ces derniers au mieux de l'air ambiant pendant sa phase solide de refroidissement après soudage. A titre d'exemple illustratifs, il peut s'agir d'un gaz binaire ou ternaire à base d'argon ou d'hélium. Dans le cas où le matériau à souder est un acier fortement allié, le gaz peut comprendre 96,5% d'argon, 1,5% d'oxygène et 2% de dioxyde de carbone ou encore 96% d'argon, 1% d'hydrogène et 3% de dioxyde de carbone, tandis que dans le cas où le matériau à souder est un acier faiblement allié, le gaz peut comprendre 70% d'argon, 10% d'oxygène et 20% de dioxyde de carbone. Il est précisé que la fonction de protection du bain de fusion solidifié, c'est-à-dire de la partie de la soudure qui provient bien évidemment du bain de fusion liquide, mais qui s'est déjà solidifiée et qui est en phase de refroidissement, consiste notamment à éviter les problèmes de fissuration des matériaux durant cette phase de refroidissement, et également à éviter la nitruration et l'oxydation du métal soudé. Pour ce faire, une première sortie de gaz chaud 56 est donc prévue pour se situer en arrière de la tête 2 dans le sens de soudage 70, et de préférence en arrière de la limite 72 entre le bain de fusion à l'état liquide 74, et le bain de fusion solidifié en cours de refroidissement 76. Bien entendu, la première sortie 56 pourrait être située différemment, comme par exemple en regard de la limite 72 précitée. A titre d'exemple, la distance entre l'axe de faisceau laser 42 et l'axe 78 de la première sortie 56 peut être comprise entre 0 et 40 mm. Par ailleurs, il peut être prévu une seconde sortie d'air chaud 56 pour assurer le préchauffage des pièces 7 à souder. Dans ce cas, cette sortie est située en avant par rapport à la tête laser 2 selon le sens de soudage 70, et la distance entre l'axe de faisceau laser 42 et l'axe 80 de la seconde sortie 56 peut être compris entre 0 et 100 mm. Dans le mode de réalisation préféré représenté, les trois axes 56, 42, 78 sont situés dans un même plan, intégrant également la soudure, et sont de préférence parallèles les uns aux autres. Naturellement, il peut être mis en oeuvre l'une seulement des deux sorties 56, en fonction des besoins rencontrés pour le soudage. Dans le cas où les deux fonctions précitées sont souhaitées, il est noté que les deux sorties 56 sont soit directement prévues sur le tube de vortex associé, soit issues d'une bifurcation (non représentée) montée sur la sortie unique du tube. En tout état de cause, il est employé des moyens adaptés et classiques permettant de régler la répartition du débit d'air chaud vers ces deux entrées 56. Lorsque la disposition de la figure 5 est adoptée pour le dispositif de refroidissement 21, et qu'il est donc délivré un débit d'air chaud total de l'ordre de 240 à 250 1/min, la répartition est effectuée de manière à obtenir un débit d'air chaud d'au moins 230 1/min pour le préchauffage, et un débit d'air chaud inférieur à 20 1/min pour la protection du bain de fusion solidifié. La présente invention concerne également un procédé de découpe / de soudage laser capable d'être mis en oeuvre par l'installation 1, dans les conditions qui viennent d'être exposées ci-dessus. L'invention trouve une pluralité d'applications, dont notamment celles relatives au domaine du nucléaire, et plus particulièrement celle du démantèlement d'installations nucléaires. On peut alors citer comme exemples la découpe d'éléments irradiants 15 et/ou contaminés dans une cellule de casse, le démantèlement d'une cellule avec la phase de découpe de toutes ses installations internes ou encore des interventions très spécifiques sur des réacteurs mis à l'arrêt ou accidentés. En outre, cette invention peut également être utilisée dans l'industrie automobile ou dans l'industrie navale dans laquelle les tôles épaisses sont largement répandues. L'invention permettrait ainsi de supplanter les techniques de chalumeaux et de torches à plasma traditionnellement employées dans ce domaine. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme de l'art à l'installation et au procédé de découpe / de soudage laser qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs
L'invention concerne une installation de découpe / de soudage laser comprenant une tête laser (2) capable de délivrer un faisceau laser destiné à générer un bain de fusion (74), l'installation comportant également un dispositif de refroidissement (21) de la tête laser. Selon l'invention, ce dispositif de refroidissement comporte au moins un tube de vortex (50) alimenté en gaz comprimé, le tube (50) disposant d'au moins une sortie de gaz froid (54) raccordée à la tête laser (2) pour le refroidissement de celle-ci, ainsi que d'au moins une sortie de gaz chaud (56).
1. Installation (1) de découpe / de soudage laser comprenant une tête laser (2) capable de délivrer un faisceau laser (6) destiné à générer un bain de fusion (74), ladite installation comportant également un dispositif de refroidissement (21) de ladite tête laser, caractérisée en ce que ledit dispositif de refroidissement (21) comporte au moins un tube de vortex (50) alimenté en gaz comprimé, ledit tube de vortex (50) disposant d'au moins une sortie de gaz froid (54) raccordée à ladite tête laser (2) pour le refroidissement de celle-ci, ainsi que d'au moins une sortie de gaz chaud (56). 2. Installation (1) selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de refroidissement (21) comporte une pluralité de tubes de vortex (50) alimentés en gaz comprimé. 3. Installation (1) selon la 2, caractérisée en ce que les tubes de vortex (50) alimentés en gaz comprimé sont montés en parallèle. 4. Installation (1) selon la 2, caractérisée en ce que les tubes de vortex (50) alimentés en gaz comprimé sont montés en cascade, la sortie de gaz chaud (56) d'un tube de vortex (50) alimentant une entrée (52) d'un tube de vortex (50) lui étant directement consécutif. 5. Installation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit tube de vortex (50) est conçu de manière à produire environ 80% de gaz froid et environ 20% de gaz chaud. 6. Installation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit tube de vortex (50) est conçu de manière à produire du gaz chaud à une température d'environ 80 à 100 C supérieure à une température d'entrée du gaz comprimé, et à produire du gaz froid à une température d'environ 20 à 30 C inférieure à la température d'entrée du gaz comprimé. 7. Installation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une installation de découpe laser. 8. Installation (1) selon la 7, caractérisée en ce que ledit gaz chaud sortant de ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est destiné à assurer l'expulsion de particules métalliques en fusion hors d'un bain de fusion (74) créé par ledit faisceau laser (6). 9. Installation (1) selon la 8, caractérisée en ce que ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est raccordée à ladite tête 30 laser (2) de manière à ce que ledit gaz chaud soit éjecté de celle-ci par une buse (12) appartenant à cette même tête. 10. Installation (1) selon la 9, caractérisée en ce que ladite buse (12) est également traversée par ledit faisceau laser (6). 11. Installation (1) selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisée en ce que ledit gaz comprimé est de l'air comprimé. 12. Installation (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'il s'agit d'une installation de soudage laser. 13. Installation (1) selon la 12, caractérisée en ce que ledit gaz chaud sortant de ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est destiné à assurer un préchauffage des pièces à souder (7). 14. Installation (1) selon la 13, caractérisée en ce que ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est située en avant par rapport à ladite tête laser (2), selon un sens de soudage (7 0) . 15. Installation (1) selon la 12, caractérisée en ce que ledit gaz chaud sortant de 30 ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est destiné à assurer une protection du bain de fusion solidifié (76), contre l'air ambiant. 16. Installation (1) selon la 15, caractérisée en ce que ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est située en arrière par rapport à ladite tête laser (2), selon un sens de soudage (7 0) . 17. Installation (1) selon la 12, caractérisée en ce que ledit gaz chaud sortant de ladite sortie de gaz chaud (56) du tube de vortex (50) est destiné à assurer un préchauffage des pièces à souder (7), ainsi qu'une protection du bain de fusion solidifié (76) contre l'air ambiant. 18. Installation (1) selon l'une quelconque des 12 à 17, caractérisée en ce que ledit gaz comprimé est un gaz neutre ou un gaz comprenant de l'oxygène et/ou du dioxyde de carbone. 19. Procédé de découpe / de soudage laser caractérisé en qu'il est mis en oeuvre à l'aide d'une installation selon l'une quelconque des précédentes.
B
B23
B23K
B23K 26,B23K 101
B23K 26/08,B23K 26/14,B23K 101/18
FR2890523
A1
DISPOSITIF DE CONNEXION ELECTRIQUE
20,070,309
La présente invention concerne un ainsi qu'un téléphone comprenant un tel dispositif de connexion. Un téléphone, en particulier un téléphone portable, comprend un châssis intérieur sur lequel est disposé, entre autre, un circuit imprimé (PCB: "Printed Circuit Board" en Anglais), une coque extérieure, un écran de visualisation et des boutons de numérotation. Le PCB porte lui-même des composants électriques nécessaires au fonctionnement du téléphone. La coque extérieure a un rôle de protection des composants électriques et un rôle esthétique. L'écran de visualisation permet de visualiser les menus du téléphone. Les boutons de numérotation disposés sur la face avant du téléphone permettent, notamment, de composer le numéro de téléphone à appeler. Le téléphone peut également comprendre un élément électrique latéral. Cet élément électrique latéral peut, par exemple, prendre la forme d'un bouton ou une diode lumineuse. Le bouton latéral peut servir, par exemple, à faire défiler un menu ou, dans un mode particulier de réalisation, à déclencher la prise de parole en communication de groupe. Les boutons de numérotation sont généralement disposés au-dessus de contacteurs qui sont fixés au PCB par des soudures ou autres et l'élément électrique latéral est fixé au PCB par des soudures ou autres et n'est donc pas démontable. La coque extérieure des téléphones est généralement constituée d'une coque extérieure arrière qui est fixée au châssis intérieur et une coque extérieure avant qui est amovible pour permettre son remplacement lorsqu'elle est abîmée ou lorsque l'utilisateur désire modifier l'aspect esthétique de son téléphone. L'enlèvement de la coque extérieure avant se fait dans une direction sensiblement orthogonale à la face avant du téléphone. Cet enlèvement ne pose aucun problème pour les boutons situés en face avant et ceux-ci peuvent être remplacés en même temps que la coque extérieure avant du fait que le contact entre chacun des boutons de numérotation et le contacteur correspondant se fait selon la direction d'enlèvement. Par contre, dans le cas d'un élément électrique latéral traversant la coque extérieure dans une direction orthogonale à la direction d'enlèvement, l'enlèvement de la coque extérieure avant n'est actuellement possible que si l'élément électrique latéral est disposé au niveau de la coque extérieure arrière, c'est-à-dire si l'élément électrique latéral est fixe. L'élément électrique ne peut donc pas être actuellement remplacé en même temps que la coque extérieure avant. Un objet de la présente invention est de proposer un dispositif de connexion électrique entre deux éléments séparables, en particulier entre un bouton latéral d'un téléphone et le PCB de ce dernier, qui ne présente pas les inconvénients de l'état de la technique en permettant le démontage du bouton latéral en vue de son remplacement tout en garantissant un bon contact électrique entre le bouton latéral et le PCB. A cet effet, est proposé un dispositif de connexion électrique pour un appareil électrique, ledit appareil électrique comprenant: - un circuit imprimé; - une coque extérieure amovible par rapport audit circuit imprimé et portant un élément électrique latéral disposé sur le flanc de ladite coque extérieure. Le dispositif de connexion électrique est tel qu'il comprend au moins un plot de connexion porté par ledit circuit imprimé et au moins une lamelle de connexion portée par ledit élément électrique latéral, la ou chaque lamelle de connexion étant adaptée à venir en pression contre l'un des plots de connexion lors du montage de ladite coque extérieure sur ledit circuit imprimé. Selon un mode de réalisation particulier, la ou chaque lamelle de connexion comprend: - une première partie rectiligne fixée audit élément électrique latéral et qui s'étend dans la direction d'assemblage de ladite coque extérieure; -une portion courbée qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite première partie rectiligne en direction de l'intérieur dudit appareil électrique; -une deuxième partie rectiligne qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite portion courbée de manière oblique en direction de l'intérieur dudit appareil électrique. Avantageusement, la ou chaque lamelle de connexion comprend une troisième partie rectiligne qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite deuxième partie rectiligne dans la direction opposée à la direction d'assemblage de ladite coque extérieure. Avantageusement, le ou chaque plot de connexion est constitué d'un corps fixé au circuit imprimé et d'une tête qui s'étend en direction de la lamelle de connexion disposée en vis-à-vis. Avantageusement, la tête a une forme arrondie. Avantageusement, l'élément électrique latéral comprend une paroi de renfort dont une extrémité s'appuie contre ledit circuit imprimé. Avantageusement, la paroi de renfort est disposée entre deux lamelles de connexion voisines. Avantageusement, l'élément électrique latéral est un bouton comportant un interrupteur. Avantageusement, l'élément électrique latéral est une diode lumineuse. L'invention propose également un téléphone comprenant: -un circuit imprimé; -une coque extérieure amovible par rapport audit circuit imprimé et portant un élément électrique latéral disposé sur le flanc de ladite coque extérieure; ledit téléphone étant tel qu'il comprend un dispositif de connexion électrique selon l'un des objets précédents. to Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 est une vue de face d'un téléphone selon l'invention; la Fig. 2 est une vue de côté du même téléphone; la Fig. 3 est une vue éclatée d'un dispositif de connexion selon l'invention; la Fig. 4 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la Fig. 2 du dispositif de connexion de la Fig. 3 avant la mise en place de la coque extérieure avant; et la Fig. 5 est une vue en coupe selon la ligne IV-IV de la Fig. 2 du dispositif de connexion de la Fig. 3 après la mise en place de la coque extérieure avant. La Fig. 1 représente une vue de face d'un téléphone 100, en particulier d'un téléphone portable. Le téléphone 100 comprend de manière classique des boutons de numérotation 104 accessibles depuis l'avant du téléphone 100, un écran 102 et un bouton latéral 108 disposé sur le flanc du téléphone 100. Les boutons de numérotation 104 permettent de composer un numéro de téléphone à appeler et le bouton latéral 108 permet, dans un mode de réalisation particulier, de prendre la parole lors d'une communication de groupe. Les boutons de numérotation 104 sont disposés audessus de contacteurs fixés par soudure sur un circuit imprimé (PCB) 302 (Fig. 3) qui est lui-même fixé sur un châssis intérieur. La Fig. 2 représente le même téléphone 100 vu de côté. La coque extérieure du téléphone 100 est composée d'une coque extérieure avant 106 et d'une coque extérieure arrière 202. La coque extérieure arrière 202 est fixée au châssis intérieur. La coque extérieure avant 106 est rendue amovible par rapport à la coque extérieure arrière 202 et donc au PCB 302 de manière classique, par exemple, par utilisation d'ergots de fixation qui s'enclenchent dans la coque extérieure arrière 202 ou dans le châssis intérieur. La direction d'enlèvement de la coque extérieure avant 106 est représentée par la flèche référencée 204 qui est orientée sensiblement orthogonalement à la face avant du téléphone 100. L'enlèvement de la coque extérieure avant 106 n'est pas gêné par les boutons de numérotation 104 qui sont solidaires de la coque extérieure avant et dont le contact avec les contacteurs disposés en dessous se fait selon une direction parallèle à la direction d'enlèvement 204. Le bouton latéral 108 traverse le flanc de la coque extérieure avant 106 et, grâce t o à un dispositif de connexion électrique qui est décrit cidessous, l'enlèvement de la coque extérieure avant 106 entraîne également l'enlèvement du bouton latéral 108, sans que celui-ci ou le PCB 302 ne soient détériorés, permettant ainsi le remplacement du bouton latéral 108. La Fig. 3 représente une vue éclatée du dispositif de connexion électrique entre le bouton latéral 108 et le PCB 302. Le dispositif de connexion électrique comprend au moins un plot de connexion 304a, 304b, en particulier deux, porté par le PCB 302 et au moins une lamelle de connexion 310a, 310b, en particulier deux, portée par le bouton latéral 108. Dans le mode de réalisation de l'invention représenté sur les Figs., le bouton latéral 108 comprend une paroi extérieure 314 à l'intérieur de laquelle sont disposés deux plots de fixation 308 et les deux lamelles de connexion 310a et 310b. Le bouton latéral 108 se fixe sur la coque extérieure avant 106 par l'intermédiaire des plots de fixation 308 qui pénètrent dans des trous adaptés du flanc latéral de la coque extérieure avant 106. Chaque lamelle de connexion 310a, 310b est fixée à l'intérieur du bouton latéral 108 et est constituée d'une lamelle élastique métallique dont les formes seront explicitées ci-après. Chaque plot de contact 304a, 304b du PCB 302 est agencé de manière à venir en contact avec l'une des lamelles de connexion 310a, 310b après assemblage de la coque extérieure avant 106 sur la coque extérieure arrière 202 de manière à ce qu'un contact électrique se crée entre les lamelles de connexion 310a et 310b et les plots de contact 304a et 304b. En d'autres termes, chaque lamelle de connexion 310a, 310b est adaptée à venir en pression contre le plot de connexion 304a, 304b qui lui fait face lors du montage de la coque extérieure avant 106 sur le PCB 302. Dans le mode de réalisation de l'invention présenté ici, la paroi extérieure 314 est flexible et les lamelles de connexion 310a, 310b ne sont pas en contact l'une avec l'autre, créant ainsi un circuit électrique ouvert. Dans un mode particulier de réalisation de l'invention, le bouton latéral 108 comprend aussi un interrupteur à poussoir à une seule position stable disposé derrière la paroi extérieure 314 et qui vient mettre en contact les deux lamelles de connexion 310a et 310b de manière à permettre l'établissement d'un courant dans le dispositif de connexion en fermant le circuit électrique. Dans un autre mode particulier de réalisation, le bouton latéral 108 peut prendre l0 la forme d'un interrupteur à deux positions stables qui sont sélectionnées par coulissement du bouton latéral 108. La Fig. 4 représente une coupe selon un plan sensiblement orthogonal à la face avant du téléphone 100 au niveau de la lamelle de connexion 310a lors de la mise en place de la coque extérieure avant 106 sur la coque extérieure arrière et donc sur le PCB 302. Pour faciliter la compréhension de la Fig. 4, la coque extérieure arrière n'a pas été représentée. La mise en place de la coque extérieure avant 106 et donc du bouton latéral 108 se fait par dépose de cet ensemble sur la coque extérieure arrière et donc sur le PCB 302 par un déplacement selon la direction de la flèche 410. La lamelle de connexion 310a comporte une première partie rectiligne, une portion courbée 402 et une deuxième partie rectiligne 404. La première partie rectiligne est fixée à l'intérieur du bouton latéral 108 et s'étend dans la direction de la flèche 410. A l'extrémité de cette première partie rectiligne est disposée la portion courbée 402 qui s'étend sur environ 170 degrés en direction de l'intérieur du téléphone 100 et donc du PCB 302. La portion courbée 402 donne la flexibilité nécessaire à la lamelle de connexion 310a. A l'extrémité de la partie courbée 402 est disposée la deuxième partie rectiligne 404 qui est orientée de manière oblique selon un angle d'environ 80 degrés par rapport au PCB 302 et qui s'étend sur une longueur suffisante pour venir en contact avec le plot de contact 304a placé en vis-à-vis. Le plot de contact 304a est constitué d'un corps fixé au PCB 302 et d'une tête 408 qui s'étend en direction de l'extérieur du téléphone et donc en direction de la lamelle de connexion 310a disposée en vis-à-vis. La tête 408 s'étend sur une longueur suffisante pour permettre son contact avec la lamelle de connexion 310a et, en particulier, la deuxième partie rectiligne 404 placée en vis-à-vis. Lors de la mise en place de la coque extérieure avant 106, la tête 408 et la deuxième partie rectiligne 404 viennent en contact et, du fait de la pente de la deuxième partie rectiligne 404 et de la flexibilité de la lamelle de connexion 310a, celle-ci est écrasée par la tête 408, garantissant ainsi un bon contact électrique entre la tête 408 et la lamelle de connexion 310a. La partie de la tête 408 qui vient en contact avec la lamelle de connexion 310a a une forme arrondie pour faciliter le glissement de la lamelle de connexion 310a sur la tête 408. 1 o La Fig. 5 représente une coupe selon un plan sensiblement orthogonal à la face avant du téléphone 100 au niveau de la lamelle de connexion 310a lorsque la coque extérieure avant 106 est positionnée sur la coque extérieure arrière et donc sur le PCB 302. Pour faciliter la compréhension de la Fig. 5, la coque extérieure arrière n'a pas été représentée. La tête 408 et la lamelle de connexion 310a sont conformées pour rester en contact grâce à l'effet ressort de la lamelle de connexion 310a. Le démontage du dispositif de connexion s'effectue d'une manière inverse à celle du montage. La coque extérieure avant 106 est déplacée dans la direction opposée à celle de la flèche 410 et la lamelle de connexion 310a glisse sur la tête 408 jusqu'à se libérer de cette dernière (Fig. 4). La longueur de la deuxième partie rectiligne 404 doit être suffisante pour éviter que son extrémité ne passe au-delà de la tête 408 lors de la mise en place de la coque extérieure avant 106. En effet, sinon, le démontage du dispositif de connexion serait difficile, voire impossible, puisque l'extrémité de la deuxième partie rectiligne 404 se coincerait dans la tête 408 entraînant une déformation de la lamelle de connexion 310a et en particulier de la partie courbée 402. Pour assurer que le démontage reste possible, une troisième partie rectiligne 406 est disposée à l'extrémité de la deuxième partie rectiligne 404. La troisième partie rectiligne 406 s'étend dans la direction opposée à celle de la flèche 410 avant la mise en place de la coque extérieure avant 106 (Fig. 4). Cette troisième partie rectiligne 406 sert de rampe pour comprimer la lamelle de connexion 310a si l'extrémité de la deuxième partie rectiligne 404 passe au-delà de la tête 408. Seule la lamelle de connexion 310a a été décrite à partir des Figs. 4 et 5, mais la lamelle de connexion 310b est constituée de la même manière que la lamelle de connexion 310a. Lorsque la coque extérieure avant 106 est en position, une pression sur le bouton latéral 108 permet d'enfoncer l'interrupteur à poussoir qui peut comprendre une lamelle métallique qui vient, simultanément, en contact avec la première partie rectiligne de chaque lamelle de connexion 310a, 310b, créant ainsi un contact entre les deux lamelles de connexion 310a et 310b et générant un signal à destination du PCB 302. Le bouton latéral 108 peut aussi comprendre une paroi de renfort 312 (Figs. 3, 4 et 5) qui est solidaire du bouton latéral 108 et qui comporte une extrémité qui vient s'appuyer contre le PCB 302. Cette disposition est particulièrement avantageuse dans le cas où le bouton latéral 108 comprend un bouton poussoir. En effet, en s'appuyant contre le PCB 302, la paroi de renfort 312 évite l'enfoncement excessif de la paroi extérieure 314 et par voie de conséquence la déformation excessive de la coque extérieure avant 106 lorsqu'un utilisateur appuie sur le bouton latéral 108. Cette protection contre l'écrasement évite aussi l'écrasement des lamelles de connexion 310a et 310b qui risqueraient d'être détériorées ce qui pourrait entraîner, à terme, un mauvais contact entre les lamelles de connexion 310a et 310b et les plots de contacts 304a et 304b. En d'autres termes, la paroi de renfort 312 garantit que seul l'interrupteur à poussoir se déplace et que la pression sur le bouton latéral 108 n'entraîne pas de déformation excessive de la coque extérieure avant 106 ou des lamelles de connexion 310a et 310b. La paroi de renfort 312 limite le déplacement de l'interrupteur à poussoir en créant, pour l'utilisateur, une sensation de blocage lors de sa mise en appui contre le PCB 302. La pression sur le bouton latéral 108 s'effectue de préférence au milieu de celui-ci. La paroi de renfort 312 est alors disposée au milieu du bouton latéral 108 et de préférence entre les deux lamelles de connexion 310a et 310b voisines. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée à l'exemple et au mode de réalisation décrits et représentés, mais elle est susceptible de nombreuses variantes accessibles à l'homme de l'art. Par exemple, l'invention a été plus particulièrement décrite pour un bouton latéral sous forme d'interrupteur à poussoir, mais il peut s'agir de tout élément électrique disposé sur le flanc de la coque extérieure avant et qui a besoin d'être connecté au PCB pour son alimentation en courant électrique tout en conservant la possibilité d'être remplacé en même temps que la coque extérieure avant. L'élément électrique peut, par exemple, être une diode lumineuse dont la couleur peut varier en fonction (lu design de la coque extérieure avant. L'invention a été plus particulièrement décrite pour une coque extérieure avant amovible mais elle peut s'appliquer de la même manière à une coque extérieure arrière amovible et portant un élément électrique latéral. L'invention a été plus particulièrement décrite pour un téléphone mais elle peut 1 o s'appliquer de la même manière à tout appareil électrique comprenant une coque extérieure amovible et portant un élément électrique sur le flanc de cette coque extérieure
L'invention concerne un dispositif de connexion électrique pour un appareil électrique, ledit appareil électrique comprenant:-un circuit imprimé (302);-une coque extérieure amovible par rapport audit circuit imprimé (302) et portant un élément électrique latéral (108) disposé sur le flanc de ladite coque extérieure.Le dispositif de connexion électrique est tel qu'il comprend au moins un plot de connexion (304a, 304b) porté par ledit circuit imprimé (302) et au moins une lamelle de connexion (310a, 310b) portée par ledit élément électrique latéral (108), la ou chaque lamelle de connexion (310a, 310b) étant adaptée à venir en pression contre l'un des plots de connexion (304a, 304b) lors du montage de ladite coque extérieure sur ledit circuit imprimé (302).L'invention concerne aussi un téléphone comprenant un tel dispositif de connexion électrique.
1) Dispositif de connexion électrique pour un appareil électrique (100), ledit appareil électrique (100) comprenant: -un circuit imprimé (302); une coque extérieure (106, 202) amovible par rapport audit circuit imprimé (302) et portant un élément électrique latéral (108) disposé sur le flanc de ladite coque extérieure (106, 202); le dispositif de connexion électrique étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins un plot de connexion (304a, 304b) porté par ledit circuit imprimé (302) et au moins une lamelle de connexion (310a, 310b) portée par ledit élément électrique latéral (108), la ou chaque lamelle de connexion (310a, 310b) étant adaptée à venir en pression contre l'un des plots de connexion (304a, 304b) lors du montage de ladite coque extérieure (106, 202) sur ledit circuit imprimé (302). 2) Dispositif de connexion électrique selon la 1, caractérisé en ce que la ou chaque lamelle de connexion (310a, 310b) comprend: - une première partie rectiligne fixée audit élément électrique latéral (108) et qui s'étend dans la direction d'assemblage de ladite coque extérieure (106, 202); - une portion courbée (402) qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite première partie rectiligne en direction de l'intérieur dudit appareil électrique (100); -une deuxième partie rectiligne (404) qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite portion courbée (402) de manière oblique en direction de l'intérieur dudit appareil électrique (100). 3) Dispositif de connexion électrique selon la 2, caractérisé en ce que la ou chaque lamelle de connexion (310a, 310b) comprend une troisième partie rectiligne (406) qui s'étend à partir de l'extrémité de ladite deuxième partie rectiligne (404) dans la direction opposée à la direction d'assemblage de ladite coque extérieure (106, 202). 4) Dispositif de connexion électrique selon l'une des 1 à 3, 30 caractérisé en ce que le ou chaque plot de connexion (304a, 304b) est constitué d'un corps fixé au circuit imprimé (302) et d'une tête (408) qui s'étend en direction de la lamelle de connexion (310a, 310b) disposée en vis-à-vis. 5) Dispositif de connexion électrique selon la 4, caractérisé en ce que la tête (408) a une forme arrondie. 6) Dispositif de connexion électrique selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément électrique latéral (108) comprend une paroi de renfort (312) dont une extrémité s'appuie contre ledit circuit imprimé (302). 7) Dispositif de connexion électrique selon la 6, caractérisé en ce que la paroi de renfort (312) est disposée entre deux lamelles de connexion (310a et 10 310b) voisines. 8) Dispositif de connexion électrique selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que l'élément électrique latéral (108) est un bouton comportant un interrupteur. 9) Dispositif de connexion électrique selon l'une des 1 à 7, 15 caractérisé en ce que l'élément électrique latéral (108) est une diode lumineuse. 10) Téléphone (100) comprenant: - un circuit imprimé (302); - une coque extérieure (106, 202) amovible par rapport audit circuit imprimé (302) et portant un élément électrique latéral (108) disposé sur le flanc de ladite coque 20 extérieure (106, 202); ledit téléphone (100) étant caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de connexion électrique selon l'une des 1 à 9.
H
H05
H05K
H05K 1
H05K 1/00
FR2890158
A1
GENERATEUR THERMIQUE A MATERIAU MAGNETOCALORIQUE
20,070,302
Domaine technique La présente invention concerne un générateur thermique à matériau magnétocalorique comportant au moins un support fixe portant au moins deux éléments thermiques à matériau magnétocalorique, des moyens magnétiques mobiles par rapport aux dits éléments thermiques de manière à les soumettre à une variation de champ magnétique pour faire varier leur température, et des moyens de récupération des calories et des frigories émises par lesdits éléments thermiques comportant au moins deux circuits de fluide caloporteur, un circuit dit chaud et un circuit dit froid , chaque circuit étant couplé à au moins un échangeur thermique et pourvu de moyens de commutation pour mettre, dans ledit circuit, l'élément thermique correspondant. Technique antérieure: Les générateurs thermiques à matériau magnétocalorique utilisent les propriétés magnétocaloriques de certains matériaux, tels que le gadolinium ou certains alliages, qui présentent la particularité de s'échauffer sous l'effet d'un champ magnétique et, de se refroidir, à une température inférieure à leur température initiale, après disparition du champ magnétique ou suite à une diminution de ce champ magnétique. Cet effet magnétocalorique se produit à proximité du point de Curie du matériau. Cette nouvelle génération de générateurs thermiques présente l'avantage d'offrir une solution très écologique car non polluante. Toutefois, pour être économiquement rentable et fournir un bon rendement énergétique, la conception de tels générateurs et de leurs moyens de récupération des calories et des frigories émises par ces matériaux est primordiale. La publication WO-A-03/050456 donne un premier exemple dans lequel le générateur thermique à matériau magnétocalorique comporte une enceinte annulaire monobloc délimitant douze compartiments séparés par des joints et recevant chacun du gadolinium sous forme poreuse. Chaque compartiment est pourvu de quatre orifices, dont un orifice d'entrée et un orifice de sortie reliés à un circuit chaud, et un orifice d'entrée et un orifice de sortie reliés à un circuit froid. Les deux aimants permanents sont animés d'un mouvement de rotation continue de sorte qu'ils balayent les différents compartiments en les soumettant successivement à un champ magnétique différent. Les calories et les frigories émises par le gadolinium des différents compartiments sont guidées vers des échangeurs de chaleur par des circuits chaud et froid, dans lesquels circule un fluide caloporteur, et auxquels ils sont successivement raccordés par l'intermédiaire de joints tournants, dont la rotation est synchronisée sur celle des aimants. Les impératifs liés à cette rotation synchrone rendent ce dispositif techniquement difficile et coûteux à réaliser. De plus, son principe de fonctionnement rend ses perspectives d'évolution technique très limitées. Par ailleurs, sa construction est complexe et coûteuse compte tenu des différents conduits, raccords et vannes nécessaires pour réaliser les circuits chaud et froid. D'autre part, le rendement énergétique d'un tel générateur reste insuffisant, limitant considérablement ses applications. En effet, le fluide caloporteur qui circule à travers les pores du matériau magnétocalorique est le même aussi bien pour le circuit froid, que pour le circuit chaud, seul son sens de circulation est inversé, d'où une inertie thermique très pénalisante. La publication FR-A-2 861 454 donne un second exemple dans lequel les éléments thermiques sont traversés par un canal, situé à proximité du matériau magnétocalorique, et communiquant avec le circuit de fluide caloporteur au travers d'une platine sur laquelle ils sont montés. Cette platine comporte des canaux définissant les circuits chaud et froid dans lesquels circule le fluide caloporteur et auxquels le canal des éléments thermiques est directement raccordé, sans conduit ni raccord intermédiaire. Ce type de construction a l'avantage de réduire nettement le coût de fabrication d'un tel générateur et d'offrir une grande souplesse de configurations. Toutefois, on retrouve les inconvénients liés au fluide caloporteur unique, qui circule dans les éléments thermiques aussi bien pour le circuit froid, que pour le circuit chaud. Cette solution présente par conséquent un rendement calorifique insuffisant. Exposé de l'invention: La présente invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un générateur thermique non polluant, ayant un très bon rendement énergétique, de conception simple et économique, faible consommateur d'énergie, tout en étant évolutif, flexible, modulaire et pouvant être utilisé aussi bien dans des installations industrielles de grande échelle que pour des applications domestiques. Dans ce but, l'invention concerne un générateur thermique du genre indiqué en préambule, caractérisé en ce que les éléments thermiques comportent chacun au moins deux circuits collecteurs distincts, un circuit collecteur dit chaud relié au circuit de fluide caloporteur chaud et un circuit collecteur dit froid relié au circuit de fluide caloporteur froid, le fluide caloporteur étant mis en mouvement alternativement dans l'un ou l'autre circuit collecteur selon que l'élément thermique est soumis ou non au champ magnétique et qu'il émet des calories ou des frigories. Les éléments thermiques sont au moins en partie réalisés dans une matière magnétocalorique se présentant au moins sous une forme choisie dans le groupe comprenant un bloc plein, un empilage de blocs pleins ou de plaques pleines, un assemblage de particules, un bloc poreux, un empilage de blocs poreux ou de plaques poreuses, une combinaison de ces formes. Les circuits collecteurs sont de préférence formés chacun d'une multitude de passages de fluide, répartis dans l'épaisseur des éléments thermiques pour offrir une grande surface d'échange thermique, ces passages de fluide étant de petite taille, comprise entre 0,01 mm et 5 mm et de préférence égale à 0,15 mm, apte à créer un écoulement sensiblement laminaire du fluide caloporteur au travers des éléments thermiques. Les passages de fluide des deux circuits collecteurs de chaque élément thermique peuvent avoir des orientations parallèles ou différentes et par exemple perpendiculaires. Ils sont définis au moins par une forme choisie dans le groupe comprenant des perforations, des rainures, des fentes, des interstices, une combinaison de ces formes, ces formes pouvant être obtenues par usinage, gravures chimique, ionique ou mécanique, formage, intercalaire entre blocs ou plaques, espace entre particules. Dans la forme de réalisation préférée de l'invention, le support fixe comporte au moins une platine pourvue au moins de deux ouvertures délimitant des cavités pour y recevoir les éléments thermiques et au moins deux séries de canaux formant une partie des circuits de fluide caloporteur chaud et froid et débouchant dans chaque cavité par un orifice d'entrée et un orifice de sortie aptes à communiquer avec les passages de fluide correspondant des éléments thermiques, soit deux orifices d'entrée et deux orifices de sortie par cavité. Les canaux peuvent être formés par des rainures réparties sur l'une ou l'autre des deux faces ou sur les deux faces de la platine, la ou les faces étant recouvertes par un flasque rapporté agencé pour obturer et étancher ces canaux. Les éléments thermiques et les cavités ont de manière avantageuse des formes d'emboîtement complémentaires, qui peuvent être sensiblement parallélépipédiques, chaque côté de la cavité comportant un orifice d'entrée ou un orifice de sortie d'un des circuits de fluide caloporteur chaud et froid et chaque côté de l'élément thermique comportant une entrée ou une sortie d'un de ses circuits collecteurs. Dans la forme de réalisation préférée, un jeu, compris entre 0,05 mm et 15 mm et de préférence égal à 1 mm, est ménagé dans chaque côté entre la cavité et l'élément thermique formant une chambre de répartition du fluide caloporteur s'étendant sur l'épaisseur de l'élément thermique, un organe d'étanchéité étant disposé dans chaque angle de la cavité. Ce générateur thermique comporte avantageusement un nombre paire d'éléments thermiques répartis sensiblement en cercle autour d'un axe central du support et les moyens magnétiques sont de préférence couplés à des moyens d'entraînement en rotation autour de cet axe central. Ces moyens magnétiques peuvent comporter un nombre d'aimants correspondant au nombre d'éléments thermiques, ces aimants étant réunis par paire et disposés de part et d'autre des éléments thermiques pour soumettre au champ magnétique un élément thermique sur deux. Dans la forme de réalisation préférée, les éléments thermiques sont disposés entre eux de manière adjacente de sorte que les paires d'aimants passent d'une série d'éléments thermiques à l'autre sans rupture du champ magnétique. Les moyens de récupération des calories et des frigories peuvent comporter des moyens de mise en circulation forcée du fluide caloporteur prévus sur un des circuits de fluide caloporteur ou sur les deux. Dans le premier cas, les deux circuits de fluide caloporteur chaud et froid sont reliés en une boucle fermée, le circuit de fluide caloporteur chaud reliant la sortie d'un échangeur thermique froid à l'entrée d'un échangeur thermique chaud et le circuit de fluide caloporteur froid reliant la sortie de l'échangeur thermique chaud à l'entrée de l'échangeur thermique froid. Dans le second cas, les deux circuits de fluide caloporteur chaud et froid sont indépendants et forment chacun une boucle fermée. De préférence, les fluides caloporteurs des deux circuits chaud et froid circulent en sens contraires. Les moyens de commutation peuvent comporter au moins une vanne prévue sur chaque circuit de fluide caloporteur chaud et froid et agencée pour mettre en série l'un ou l'autre des circuits collecteurs des éléments thermiques selon qu'ils sont ou non soumis au champ magnétique et qu'ils produisent des calories ou des frigories. Description sommaire des dessins: La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins 10 annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue simplifiée en perspective du générateur thermique selon l'invention, la figure 2 est une vue éclatée du générateur de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective de la platine du générateur de la figure 1, sans les éléments thermiques, la figure 4 est une vue en perspective d'un élément thermique destiné à être monté dans la platine de la figure 3 et la figure 4A est une vue agrandie du détail A de la figure 4, et les figures 5A et 5B sont des schémas illustrant les circuits de fluide caloporteur selon les deux cycles de fonctionnement. Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser: En référence aux figures 1 et 2, le générateur thermique 1 à matériau magnétocalorique selon l'invention comporte un support fixe se présentant sous la forme d'une platine 2 agencée pour porter au moins deux, et dans l'exemple illustré, huit éléments thermiques 3 à matériau magnétocalorique. Il comporte également des moyens magnétiques 4 mobiles par rapport aux éléments thermiques 3 de manière à 20 les soumettre à une variation de champ magnétique pour faire varier leur température et des moyens de récupération 5 des calories et des frigories émises par les éléments thermiques 3. Ces moyens de récupération 5 comportent notamment deux circuits 51, 52 de fluide caloporteur, un circuit dit chaud 51 qui récupère les calories et un circuit dit froid 52 qui récupère les frigories, chaque circuit 51, 52 étant couplé à au moins un échangeur thermique apte à utiliser ces calories et frigories pour des applications, aussi bien industrielles que domestiques, de chauffage, de tempérage, de refroidissement, de climatisation ou similaire. Dans l'exemple illustré, les éléments thermiques 3 sont logés dans des cavités 20 de la platine 2 et sont répartis sensiblement en cercle autour d'un axe central B. Les moyens magnétiques 4 comportent huit aimants permanents 40 répartis par paire, de part et d'autre de la platine 2, de manière à soumettre au champ magnétique un élément thermique 3 sur deux. Ces aimants permanents 40 sont portés par deux armatures 41 prévues de chaque côté de la platine 2 et entraînées en rotation par un arbre d'entraînement (non représenté) couplé à tout type d'actionneur, tel qu'un moteur, motoréducteur, moteur pas à pas, servomoteur, vérin rotatif, etc., directement ou par tout type de transmission mécanique adaptée. L'avantage de ce mode de construction des éléments thermiques 3 en cercle autour d'un axe B permet d'utiliser un mode d'entraînement des moyens magnétiques 4, simple, par rotation continue dans le même sens. Bien entendu tout autre mode de construction peut convenir. Par exemple si les éléments thermiques 3 sont disposés en ligne, on choisira un mode d'entraînement des moyens magnétiques 4 par translation alternative. Les aimants permanents peuvent être pleins, frittés ou feuilletés, associés à un ou plusieurs matériaux magnétisables concentrant et dirigeant leurs lignes de champ magnétique en direction des éléments thermiques 3. Tout autre type d'aimant peut convenir tel qu'un électroaimant ou un supraconducteur. Néanmoins, l'aimant permanent présente des avantages certains en terme de dimensionnement, de simplicité d'utilisation et de faible coût. On choisira de préférence des aimants permanents 40 capables de générer un champ magnétique d'au minimum 1 Tesla. Par ailleurs, les éléments thermiques 3 sont disposés entre eux de manière adjacente de manière que les paires d'aimants 40 passent d'une série d'éléments thermiques 3 à l'autre sans rupture du flux magnétique. Cette disposition a l'avantage de limiter considérablement la force motrice nécessaire pour mettre en mouvement les moyens magnétiques 4 étant donné qu'elle n'a pas besoin de s'opposer à la force magnétique. La platine 2 est constituée d'une plaque réalisée de préférence dans un matériau thermiquement isolant et non magnétique. Elle comporte des ouvertures formant les cavités 20 ayant des formes d'emboîtement complémentaires avec les éléments thermiques 3, ainsi qu'une épaisseur sensiblement égale pour que les éléments thermiques 3 affleurent les faces de la platine 2. D'autres formes de construction sont possibles, l'essentiel étant que chaque élément thermique 3 puisse être activé par le champ magnétique des aimants permanents 40. Plus particulièrement en référence à la figure 3, cette platine 2 comporte deux séries de canaux 21, 22 formant la partie intérieure des circuits de fluide caloporteur chaud 51 et froid 52. Les canaux 21, 22 de chaque série débouchent d'une part dans les cavités 20 par des orifices d'entrée et de sortie de fluide agencés pour communiquer avec les éléments thermiques 3, soit par cavité 20 deux orifices d'entrée et deux orifices de sortie, et d'autre part à l'extérieur de la platine 2 par des orifices d'entrée et de sortie agencés pour être raccordés à la partie extérieure des circuits de fluide caloporteur chaud 51 et froid 52 comportant notamment les échangeurs thermiques. Dans l'exemple représenté, ces canaux 21, 22 sont répartis sur les deux faces de la platine 20 et sont formés de rainures, par exemple réalisées par usinage, gravure, 2890158 9 moulage ou toute autre technique appropriée. Dans cette réalisation, la platine 2 est associée à des moyens d'étanchéité 6 sous la forme de deux flasques 60, non métalliques, agencés pour s'appliquer chacun contre une face de la platine 2 par l'intermédiaire d'un joint 61 sous la forme d'une membrane permettant ainsi d'obturer et d'étancher les canaux 21, 22. Dans l'exemple représenté, les flasques 60 et les joints 61 comportent des découpes 62, 63 disposées en correspondance des éléments thermiques 3 et sont assemblés à la platine 2 par exemple par vissage ou tout autre moyen équivalent. Les flasques 60 et les joints 61 peuvent également être pleins. Bien entendu, les canaux 21, 22 peuvent être prévus sur une seule face de la platine 2. Cette platine 2 peut également être réalisée différemment, par exemple en deux pièces moulées et assemblées, les canaux 21, 22 étant logés à l'intérieur. De même, les joints 61 peuvent être remplacés par une couche de colle appropriée ou similaire. Les éléments thermiques 3 sont au moins en partie et de préférence totalement réalisés dans une matière magnétocalorique, telle que par exemple du gadolinium (Gd), un alliage de gadolinium contenant par exemple du silicium (Si), du gennanium (Ge), un alliage de manganèse contenant par exemple du fer (Fe), du magnésium (Mg), du phosphore (P) ou tout autre matériau ou alliage magnétisable équivalent. Le choix entre ces matériaux magnétocaloriques se fait en fonction des puissances caloriques et frigorifiques recherchées et des plages de température nécessaires. De manière générale, le matériau magnétocalorique peut se présenter sous la forme d'un bloc plein, d'un empilage de blocs pleins ou de plaques pleines, d'un assemblage de particules sous forme de poudre ou de particules, d'un bloc poreux, d'un empilage de blocs poreux ou de plaques poreuses, ou toute autre forme adaptée, ainsi qu'une combinaison de ces formes. De même, les éléments thermiques 3 peuvent être constitués d'un assemblage de différents matériaux magnétocaloriques. Ils peuvent aussi être réalisés dans une matière thermiquement conductrice comportant une ou plusieurs matières magnétocaloriques. Ces éléments thermiques 3 ont la particularité de comporter chacun au moins deux circuits collecteurs 31, 32 distincts, un circuit collecteur dit chaud 31 relié au circuit de fluide caloporteur chaud 21, 51 et un circuit collecteur dit froid relié au circuit de fluide caloporteur froid 22, 52, le fluide caloporteur étant mis en mouvement alternativement dans l'un ou l'autre circuit collecteur 31, 32 selon que l'élément thermique 3 est soumis ou non au champ magnétique et qu'il émet des calories ou des frigories. Dans l'exemple représenté et détaillé aux figures 4 et 4A, les éléments thermiques 3 sont formés d'un empilage de plaques pleines 30 réalisées en gadolinium. Elles ont une forme carrée et comportent chacune trois nervures, une nervure centrale 33 et deux nervures d'extrémité 34, agencées pour délimiter entre-elles, lorsque les plaques 30 sont superposées, deux rainures étroites, parallèles, formant des passages de fluide 35. Les plaques 30 sont alternativement orientées dans des directions perpendiculaires pour former deux séries de passages de fluide 35 formant les deux circuits collecteurs 31, 32 distincts. Ainsi, ces circuits collecteurs 31, 32 sont formés d'une multitude de passages de fluide 35, répartis dans l'épaisseur des éléments thermiques 3 de manière à offrir une très grande surface d'échange thermique. Ces plaques 30 ayant une épaisseur de l'ordre du millimètre, les passages de fluide 35 sont de l'ordre du dixième de millimètre aptes à créer un écoulement dit laminaire du fluide caloporteur au travers des éléments thermiques 3 favorisant encore le rendement de cet échange thermique avec une quantité minimale de fluide caloporteur. Ces éléments thermiques 3 constituent ainsi des mini ou micro-échangeurs thermiques. Ces passages de fluide 35 peuvent également être orientés dans des directions parallèles. Chaque circuit collecteur 31, 32 débouche sur deux côtés opposés des éléments thermiques 3 par une entrée et une sortie de fluide qui communiquent automatiquement avec les orifices d'entrée et de sortie de fluide caloporteur des circuits chaud 21 et froid 22 prévus en correspondance dans chaque cavité 20 lorsque les éléments thermiques 3 sont montés dans la platine 2. A cet effet, un jeu compris entre 0.05 mm et 15 mm et de préférence égal à 1 mm est ménagé entre les côtés correspondants de la platine 2 et de l'élément thermique 3 pour délimiter des chambres de répartition du fluide caloporteur s'étendant sur l'épaisseur de l'élément thermique 3. L'étanchéité des circuits collecteurs 31, 32 est assurée d'une part, entre les chambres de répartition, par des joints (non représentés) prévus par exemple aux quatre coins des cavités 20 et d'autre part, sur les faces recto-verso de la platine 2, par les flasques 60 et les joints 61. Bien entendu, ces circuits collecteurs 31, 32 peuvent être réalisés différemment selon la forme du matériau magnétocalorique. Dans l'exemple illustré, les plaques 30 et leurs nervures 33, 34 peuvent être obtenues par usinage, laminoir, emboutissage, électroérosion, ou similaire. Dans une autre forme de réalisation, les plaques 30 peuvent être planes et on intercale entre elles une feuille intercalaire ou une entretoise délimitant les passages de fluide. Les passages de fluide 35 peuvent aussi être formés par des perforations, des rainures de formes différentes, des fentes, des interstices, une combinaison de ces formes, ces formes étant obtenues par usinage, gravures chimique, ionique ou mécanique, formage, espace entre les particules. Ces passages de fluide 35 peuvent avoir une taille comprise entre 0,01 mm et 5 mm et de préférence égale à 0,15 mm, cette faible dimension contribuant à créer un écoulement du fluide caloporteur dit laminaire. En référence à présent aux figures 5A et 5B, au moins un circuit 51, 52 de fluide caloporteur comporte des moyens de circulation forcée du fluide caloporteur, tels que par exemple une pompe 53, un thermosiphon ou tout autre moyen équivalent. Cette circulation peut également être libre et naturelle, simplement par le jeu des différences de température du fluide caloporteur. La composition chimique du fluide caloporteur est adaptée à la plage de température voulue et choisie pour obtenir un échange thermique maximal. On utilisera par exemple de l'eau pure pour des températures positives et de l'eau additionnée d'antigel, par exemple un produit glycolé, pour des températures négatives. Ce générateur thermique 1 permet ainsi de s'affranchir de l'utilisation de tout fluide corrosif ou nocif pour l'homme et/ou son environnement. Chaque circuit 51, 52 de fluide caloporteur comporte des moyens d'évacuation des calories et des frigories collectées respectivement pour chauffer et refroidir, tels que par exemple un échangeur thermique chaud 55 et un échangeur thermique froid 56, ou tout autre moyen équivalent. De même, chaque circuit 51, 52 comporte des moyens de commutation pour mettre, dans le circuit 51, 52 correspondant, les éléments thermiques 3 correspondants, tels que par exemple une électrovanne 57, 58 à deux voies, ou similaire. La commande de ces électrovannes 57, 58 est bien entendu synchronisée avec la rotation des aimants 40, comme expliqué plus loin. Ces moyens de commutation peuvent également être intégrés dans la platine 2, par usinage et/ou moulage et assemblage de composants, la commutation étant obtenue par l'attraction magnétique d'un piston, d'une bille, etc. mobile entre deux parties définissant des vannes. Le fonctionnement du générateur thermique 1 selon l'invention est décrit en référence aux figures 5A et 5B qui illustrent schématiquement les deux cycles de fonctionnement du générateur thermique 1 avec, pour simplifier, quatre éléments thermiques 3 et deux paires d'aimants 40. Dans cet exemple, les moyens de récupération comportent une seule pompe 53 prévue sur le circuit chaud 51 et les deux circuits chaud 51 et froid 52 sont reliés en une boucle fermée: le circuit chaud 51 de fluide caloporteur reliant la sortie Sf de l'échangeur thermique froid 56 à l'entrée Ec de l'échangeur thermique chaud 55 et le circuit froid 52 reliant la sortie Sc de l'échangeur thermique chaud 55 à l'entrée Ef de l'échangeur thermique froid 56. On peut également prévoir deux circuits 51, 52 complètement indépendants formant chacun une boucle fermée. Dans ce cas, chaque circuit 51, 52 comporte sa propre pompe 53. Dans tous les cas, le sens de circulation du fluide caloporteur dans ces deux circuits 51, 52 est de préférence inversé. Pour simplifier, les circuits chaud et froid sont référencés 51, 52, sachant qu'une partie de ces circuits chaud et froid est intérieure au générateur thermique 1 et intégrée à la platine 2 sous les références 21, 22. Dans le premier cycle de fonctionnement illustré par la figure 5A, les aimants 40 sont en regard de deux éléments thermiques 3(1), 3(3) qui s'échauffent sous l'effet du champ magnétique, les deux autres éléments thermiques 3(2), 3(4) se refroidissant car n'étant pas soumis au champ magnétique. Les électrovannes 57, 58 sont basculées dans une première position qui permet de mettre, en série dans le circuit chaud 51, les éléments thermiques 3(1), 3(3) qui s'échauffent, et en série dans le circuit froid 52, les éléments thermiques 3(2), 3(4) qui se refroidissent, les circuits dans lesquels le fluide caloporteur est en mouvement étant représentés en trait plein. La sortie Sf de l'échangeur thermique froid 56 est reliée, par l'électrovanne 58, à l'entrée Ec(1) de l'élément thermique 3(1), sa sortie Sc(1) est reliée à l'entrée Ec(3) de l'élément thermique 3(3) et sa sortie Sc(3) à l'entrée Ec de l'échangeur thermique chaud 51. Ce circuit chaud 51 met en mouvement le fluide caloporteur dans les circuits collecteurs chauds 31 des éléments thermiques 3(1), 3(3), les autres étant inactifs. De même, la sortie Sc de l'échangeur thermique chaud 55 est reliée, par l'électrovanne 57, à l'entrée Ef(4) de l'élément thermique 3(4), sa sortie Sf(4) est reliée à l'entrée Ef(2) de l'élément thermique 3(2) et sa sortie Sf(2) à l'entrée Ef de l'échangeur thermique froid 56. Le circuit froid 52 met en mouvement le fluide caloporteur dans les circuits collecteurs froids 32 des éléments thermiques 3(2), 3(4), les autres étant inactifs. Ce cycle est rapide et dure entre quelques millièmes de seconde et 20 secondes et de préférence 1 seconde correspondant au temps de passage des aimants 40 devant les éléments thermiques 3(1) et 3(3). Lorsqu'ils les quittent pour venir devant les éléments thermiques 3(2) et 3(4), les électrovannes 57, 58 sont basculées dans une seconde position illustrée à la figure 5B correspondant au second cycle de fonctionnement dans lequel les aimants 40 sont en regard des deux autres éléments thermiques 3(2), 3(4) qui s'échauffent sous l'effet du champ magnétique, les deux premiers éléments thermiques 3(1), 3(3) se refroidissant car n'étant plus soumis au champ magnétique. Les électrovannes 57, 58 basculées dans leur seconde position mettent dans le circuit chaud 51, les éléments thermiques 3(2), 3(4) qui s'échauffent, et dans le circuit froid 52, les éléments thermiques 3(1), 3(3) qui se refroidissent, les circuits dans lesquels le fluide caloporteur est en mouvement étant représentés en trait plein. La sortie Sf de l'échangeur thermique froid 56 est reliée, par l'électrovanne 58, à l'entrée Ec(2) de l'élément thermique 3(2), sa sortie Sc(2) est reliée à l'entrée Ec(4) de l'élément thermique 3(4) et sa sortie Sc(4) à l'entrée Ec de l'échangeur thermique chaud 55. Le circuit chaud 51 met en mouvement le fluide caloporteur dans les circuits collecteurs chauds 31 des éléments thermiques 3(2), 3(4), les autres étant inactifs. De même, la sortie Sc de l'échangeur thermique chaud 55 estreliée, par l'électrovanne 57, à l'entrée Ef(3) de l'élément thermique 3(3), sa sortie Sf(3) est reliée à l'entrée Ef(1) de l'élément thermique 3(1) et sa sortie Sf(1) à l'entrée Ef de l'échangeur thermique froid 56. Le circuit froid 52 met en mouvement le fluide caloporteur dans les circuits collecteurs froids 32 des éléments thermiques 3(1), 3(3), les autres étant inactifs. Ce cycle rapide correspond au temps de passage des aimants 40 devant les éléments thermiques 3(2) et 3(4). Lorsqu'ils les quittent pour venir à nouveau devant les éléments thermiques 3(1) et 3(3), les électrovannes 57, 58 sont basculées dans leur première position illustrée à la figure 5A et le premier cycle de fonctionnement recommence. Le fait d'utiliser comme fluide caloporteur un liquide et non un gaz permet de s'affranchir de clapet anti-retour. L'exemple est visible sur les figures 5A et 5B dans lesquelles, aux entrées Ec et Ef des échangeurs thermiques chaud 55 et froid 56, les doubles circuits chauds 51 et froids 52 se rejoignent respectivement. Le fluide caloporteur étant liquide n'est pas compressible et se dirige naturellement dans le circuit qui est fermé et non dans celui qui est ouvert. Il apparaît clairement de cette description que les deux circuits chaud 51 et froid 52 sont actifs et dynamiques dans les deux cycles de fonctionnement, de même que les éléments thermiques 3 sont tous exploités. De plus, le fluide caloporteur chargé de récupérer les calories est limité à cette fonction, de même pour le fluide caloporteur chargé de récupérer les frigories. Etant donné qu'il n'y a aucun mélange de fluide caloporteur à des températures différentes, comme dans l'art antérieur, les deux circuits chaud 51 et froid 52 étant distincts, notamment au niveau des circuits collecteurs 31, 32 dans les éléments thermiques 3, il n'y a aucun échange thermique entre circuits. Cette nouvelle technologie permet ainsi de réduire considérablement les pertes thermiques, d'accélérer les cycles de fonctionnement, d'accroître la puissance du générateur thermique 1 et d'atteindre de très bons rendements thermiques pour un besoin énergétique très réduit compte tenu de la faible puissance motrice nécessaire pour faire tourner les aimants 40. De plus, cette technique de circuits chaud 21, 31, 51 et froid 22, 32, 52 distincts permet de mettre en pratique le cycle dit AMR , c'est-à-dire qu'à chaque nouveau cycle de fonctionnement du générateur thermique 1, la différence de température, entre les températures en début et en fin de cycle, respectivement sur le circuit chaud 51 et sur le circuit froid 52, augmente, ce qui permet d'atteindre des niveaux de température de chauffage et de refroidissement supérieurs aux générateurs de ce type actuellement connus. Par ailleurs, le générateur thermique 1 de l'invention ne présente aucun danger, ni pour les personnes, ni pour l'environnement. En effet, s'il venait à manquer de fluide caloporteur dans les circuits chaud 51 et froid 52, il n'y aurait plus d'échange thermique donc aucun risque d'emballement thermique. Possibilités d'application industrielle: Ce générateur thermique 1 trouve son application dans tout domaine technique où il est nécessaire de chauffer, tempérer, refroidir, climatiser, comme dans les appareils électroménagers pour les réfrigérateurs et les congélateurs, dans les climatisations et les chauffages aussi bien industriels que domestiques et même dans les véhicules, dans l'agroalimentaire pour les vitrines et les armoires réfrigérées, dans les caves à vin climatisées et dans tout type d'enceintes réfrigérées. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées. Notamment, les formes illustrées, le nombre d'éléments thermiques 3 et d'aimants 40, la façon de créer les circuits collecteurs 31, 32 et d'intégrer les circuits chaud 21 et froid 22 dans la platine 2 peuvent différer
La présente invention propose un générateur thermique non polluant, ayant un très bon rendement énergétique, de conception simple et économique, faible consommateur d'énergie, tout en étant évolutif, flexible et modulaire.Dans ce générateur thermique (1), les éléments thermiques (3) composés de matériau magnétocalorique comportent chacun deux circuits collecteurs (31, 32) distincts, un circuit collecteur dit " chaud " (31) relié à un circuit de fluide caloporteur chaud (51) et un circuit collecteur dit " froid " (32) relié à un circuit de fluide caloporteur froid (52). Le fluide caloporteur est mis en mouvement alternativement dans l'un ou l'autre circuit collecteur (31, 32) selon que les éléments thermiques (3) sont soumis ou non au champ magnétique générés par des aimants (40) mobiles en rotation autour d'un axe central (B) par rapport aux éléments thermiques (3). Les circuits de fluide caloporteur (51, 52) sont intégrés en partie dans une platine (2) portant lesdits éléments thermiques (3) et raccordés à des circuits extérieurs comportant des échangeurs thermiques (55, 56) utilisant les calories et les frigories générées par les éléments thermiques (3).Applications : Chauffage, tempérage, climatisation, réfrigération dans toute installation industrielle et toute application domestique.
Revendications 1. Générateur thermique (1) à matériau magnétocalorique comportant au moins un support (2) fixe portant au moins deux éléments thermiques (3) à matériau magnétocalorique, des moyens magnétiques (4) mobiles par rapport aux dits éléments thermiques (3) de manière à les soumettre à une variation de champ magnétique pour faire varier leur température, et des moyens de récupération (5) des calories et des frigories émises par lesdits éléments thermiques (3) comportant au moins deux circuits (51, 52) distincts, dans chacun desquels circule un fluide caloporteur, un circuit dit chaud (51) et un circuit dit froid (52), chaque circuit (51, 52) étant couplé à au moins un échangeur thermique (55, 56) apte à évacuer les calories ou les frigories récupérées et à des moyens de commutation (57, 58) agencés pour mettre alternativement dans ledit circuit (51, 52) l'élément thermique (3) correspondant, caractérisé en ce que les éléments thermiques (3) comportent chacun au moins deux circuits collecteurs (31, 32) distincts, un circuit collecteur dit chaud (31) relié au circuit de fluide caloporteur chaud (51) et un circuit collecteur dit froid (32) relié au circuit de fluide caloporteur froid (52), le fluide caloporteur étant mis en mouvement alternativement dans l'un ou l'autre circuit collecteur (31, 32) selon que l'élément thermique (3) est soumis ou non au champ magnétique et qu'il émet des calories ou des frigories. 2. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les éléments thermiques (3) sont au moins en partie réalisés dans une matière magnétocalorique se présentant au moins sous une forme choisie dans le groupe comprenant un bloc plein, un empilage de blocs pleins ou de plaques pleines (30), un assemblage de particules, un bloc poreux, un empilage de blocs poreux ou de plaques poreuses, une combinaison de ces formes. 3. Générateur selon la 2, caractérisé en ce que lesdits circuits collecteurs (31, 32) sont formés chacun d'une multitude de passages de fluide (35), répartis dans l'épaisseur des éléments thermiques (3) pour offrir une grande surface d'échange thermique. 4. Générateur selon la 3, caractérisé en ce que lesdits passages de fluide (35) sont de petite taille comprise entre 0.01 mm et 5 mm et de préférence égale à 0.15 mm apte à créer un écoulement dudit fluide caloporteur au travers desdits éléments thermiques (3), ledit écoulement étant sensiblement laminaire. 5. Générateur selon la 3, caractérisé en ce que les passages de fluide (35) des deux circuits collecteurs (31, 32) de chaque élément thermique (3) ont des orientations différentes. 6. Générateur selon la 3, caractérisé en ce que les passages de fluide (35) des deux circuits collecteurs (31, 32) de chaque élément thermique (3) ont des orientations sensiblement parallèles. 7. Générateur selon la 3, caractérisé en ce que lesdits passages de fluide (35) sont définis au moins par une forme choisie dans le groupe comprenant des perforations, des rainures, des fentes, des interstices, une combinaison de ces formes, ces formes étant obtenues par usinage, gravures chimique, ionique ou mécanique, formage, intercalaire entre blocs ou plaques, espace entre particules. 8. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que ledit support fixe comporte au moins une platine (2) pourvue au moins de deux ouvertures délimitant des cavités (20) pour y recevoir lesdits éléments thermiques (3) et au moins deux séries de canaux (21, 22) formant une partie desdits circuits de fluide caloporteur chaud (51) et froid (52) et débouchant dans chaque cavité (20) par un orifice d'entrée et un orifice de sortie pour chaque circuit de fluide caloporteur (51, 52) aptes à communiquer avec les passages de fluide (35) correspondant desdits éléments thermiques (3), soit deux orifices d'entrée et deux orifices de sortie par cavité (20). 9. Générateur selon la 8, caractérisé en ce que lesdits canaux (21, 22) sont formés par des rainures réparties sur au moins une des faces de ladite platine (20) et en ce que le générateur thermique (1) comporte au moins un flasque (60) rapporté sur ladite face de la platine (2) pour obturer et étancher lesdits canaux (21, 22). 10. Générateur selon la 4, caractérisé en ce que lesdits éléments thermiques (3) et lesdites cavités (20) ont des formes d'emboîtement complémentaires. 11. Générateur selon la 10, caractérisé en ce que ces formes d'emboîtement complémentaires sont sensiblement parallélépipédiques, en ce que chaque côté de la cavité (20) comporte un orifice d'entrée ou un orifice de sortie d'un desdits circuits de fluide caloporteur chaud (51) et froid (52) et en ce que chaque côté de l'élément thermique (3) comporte une entrée ou une sortie d'un de ses circuits collecteurs (31, 32). 12. Générateur selon la 11, caractérisé en ce qu'un jeu compris entre 0,05 mm et 15 mm et de préférence égal à 1 mm est ménagé dans chaque côté entre la cavité (20) et l'élément thermique (3), ce jeu formant une chambre de répartition dudit fluide caloporteur s'étendant sur l'épaisseur dudit élément thermique (3) et en ce qu'un organe d'étanchéité est disposé dans chaque angle de la cavité (20). 13. Générateur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un nombre paire d'éléments thermiques (3) répartis sensiblement en cercle autour d'un axe central (B) dudit support (2) et en ce que lesdits moyens magnétiques (4) sont couplés à des moyens d'entraînement en rotation autour de cet axe central (B). 14. Générateur selon la 13, caractérisé en ce que les moyens magnétiques (4) comportent un nombre d'aimants (40) correspondant au nombre d'éléments thermiques (3), ces aimants (40) étant réunis par paire et disposés de part et d'autre desdits éléments thermiques (3) pour soumettre audit champ magnétique un élément thermique (3) sur deux. 15. Générateur selon la 14, caractérisé en ce que les éléments thermiques (3) sont disposés entre eux de manière adjacente de sorte que les paires d'aimants (40) passent d'une série d'éléments thermiques (3) à l'autre sans rupture du champ magnétique. 16. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les fluides caloporteurs des circuits chaud (51) et froid (52) circulent en sens contraires. 17. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de récupération des calories et des frigories comportent des moyens de mise en circulation forcée (53) dudit fluide caloporteur prévus sur au moins un des circuits de fluide caloporteur (51, 52). 18. Générateur selon la 17, caractérisé en ce que les circuits chaud (51) et froid (52) sont reliés en une boucle fermée, le circuit de fluide caloporteur chaud (51) reliant la sortie (Sf) d'un échangeur thermique froid (56) à l'entrée (Ec) d'un échangeur thermique chaud (55) et le circuit de fluide caloporteur froid (52) reliant la sortie (Sc) de l'échangeur thermique chaud (55) à l'entrée (Ef) de l'échangeur thermique froid (56). 19. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de récupération des calories et des frigories comportent des moyens de mise en circulation forcée (53) dudit fluide caloporteur prévus sur chacun des circuits de fluide caloporteur (51, 52), ces circuits étant indépendants et formant chacun une boucle fermée. 20. Générateur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de commutation comportent au moins une vanne (57, 58) prévue sur chaque circuit de fluide caloporteur chaud (51) et froid (52) et agencée pour mettre en série l'un ou l'autre des circuits collecteurs (31, 32) des éléments thermiques (3) selon qu'ils sont ou non soumis au champ magnétique et qu'ils émettent des calories ou des frigories.
F
F25
F25B
F25B 21,F25B 29
F25B 21/00,F25B 29/00
FR2892208
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET PROCEDE DE FABRICATION DE CE DERNIER
20,070,420
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides, et plus particulièrement, un dispositif d'affichage à cristaux liquides, dans lequel des saillies sont formées afin de correspondre aux centres d'entretoises en colonne et des motifs de compensation ayant une hauteur inférieure à celle des saillies sont formés afin de correspondre aux arêtes des entretoises en colonne de sorte qu'une pression externe n'est pas concentrée sur les entretoises en colonne afin d'empêcher une défaillance due au toucher, et un procédé de fabrication de ce dernier. Avec le développement de l'ère de l'information, les demandes concernant des dispositifs d'affichage se sont diversifiées. Afin de satisfaire cette tendance, divers dispositifs d'affichage plat, tels qu'un afficheur à cristaux liquides (LCD), un panneau d'affichage à plasma (PDP), un afficheur électroluminescent (ELD), et un afficheur fluorescent sous vide (VFD), ont été développés, et certains dispositifs d'affichage plat sont utilisés en tant que dispositif d'affichage dans divers appareils. Parmi les divers dispositifs d'affichage plat, un LCD remplace un tube à rayons cathodiques (CRT) grâce aux caractéristiques du LCD, telles que la qualité élevée d'un écran, un poids léger, un profil mince, et un taux de consommation de puissance bas, et des utilisations diverses de ce dernier se développent, tel qu'en tant qu'un moniteur mobile d'un ordinateur blocùnotes, un moniteur de télévision et d'ordinateur destinés à recevoir un signal d'émission et afficher une image. Afin d'utiliser le LCD en tant qu'un dispositif d'affichage d'image dans divers domaines, il est important de maintenir les caractéristiques du LCD, tel qu'un poids léger, un profil mince, et un taux de consommation de puissance bas, et de former une image de qualité élevée ayant une définition élevée, une luminance élevée, et une grande taille. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides général comprend un premier substrat et un second substrat, qui sont liés entre eux à condition qu'un espace spécifique soit formé entre ces derniers, et une couche d'affichage de cristaux liquides injectée dans l'espace entre le premier substrat et le second substrat. Plus précisément, une pluralité de lignes de grille disposées à intervalles réguliers dans une direction et une pluralité de lignes de données disposées à intervalles réguliers dans une autre direction perpendiculaire à la direction des lignes de grille, qui se croisent entre elles afin de définir des régions de pixel, sont agencées sur le premier substrat. Des électrodes de pixel sont formées respectivement dans les régions de pixel, et des transistors en couche mince sont formés au niveau des \\HIRSCH6\13REV ETSIBrecets`.25500\5513-060626-tradTXT.doc - 27 juin 2006 - 1!25 croisements des lignes de grille et des lignes de données afin d'appliquer des signaux de données des lignes de données aux électrodes de pixel selon des signaux appliqués aux lignes de grille. Une couche de matrice noire destinée à faire écran à une lumière au niveau de portions des régions de pixel, des couches de filtres chromatiques R, G et B au niveau de portions correspondantes des régions de pixel destinées à former des couleurs, et des électrodes communes sur les couches de filtres chromatiques destinées à former une image, sont formées sur le second substrat. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides ciûdessus, un cristal liquide de la couche de cristaux liquides formée entre les premier et second substrats est orienté par un champ électrique formé entre les électrodes de pixel et les électrodes communes, et la quantité de lumière pénétrant la couche de cristaux liquides est ajustée selon le degré d'orientation de la couche de cristaux liquides, créant ainsi une image. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides ciûdessus fait référence à un dispo- sitif d'affichage à cristaux liquides en mode à nématique en hélice (TN). Le dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode TN a un angle de champ visuel étroit. Afin de résoudre l'inconvénient ciûdessus du dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode TN, un dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode à commutation dans le plan (IPS) a été développé. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode IPS, des électrodes de pixel et des électrodes communes, qui sont séparées entre elles en parallèle selon un intervalle spécifique, sont formées dans des régions de pixel d'un premier substrat de sorte qu'un champ électrique horizontal est généré entre les électrodes de pixel et communes et une couche de cristaux liquides est orientée par le champ électrique horizontal. Des entretoises destinées à maintenir un intervalle spécifique de la couche de cristaux liquides sont formées entre les premier et second substrats du dispositif d'affichage à cristaux liquides ciûdessus. Les entretoises sont divisées en entretoises en bille et en entretoises en colonne 30 selon leurs formes. Les entretoises en bille ont une forme sphérique, et sont dispersées sur les premier et second substrats, de telle manière qu'elles se déplacent relativement librement même après que les premier et second substrats ont été liés entre eux, et ont une petite aire de contact avec les premier et second substrats. 35 Les entretoises en colonne sont formées en réseau au cours d'un processus effectué sur les premier et second substrats, et sont fixées sur les premier et second substrats à condition que les entretoises en colonne aient une forme de colonne et une hauteur spécifique. Par conséquent, en comparaison des entretoises en bille, les \,HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25500'.'_5513-060626-tradTXT.doc - 27 juin 2006 - 2/25 entretoises en colonne ont une grande aire de contact avec les premier et second substrats. Ciûaprès, en se référant aux dessins annexés, un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ayant des entretoises en colonne sera décrit. La figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ayant des entretoises en colonne. Tel que représenté sur la figure 1, le dispositif d'affichage 10 à cristaux liquides comprend un premier substrat 30 et un second substrat 40, qui sont opposés entre eux, des entretoises en colonne 20 formées entre les premier 30 et second 40 substrats, et une couche de cristaux liquides (non représentée) remplissant un espace entre les premier 30 et second 40 substrats. Des lignes de grille 31 et des lignes de données (non représentées), qui se croisent perpendiculairement entre elles, afin de définir des régions de pixel, sont formées sur le premier substrat 30, des transistors en couche mince sont formés au niveau des intersections des lignes de grille 31 et des lignes de données, et des électrodes de pixel (non représentées) sont formées dans les régions de pixel. Une couche 41 de matrice noire destinée à faire écran à une lumière au niveau de portions à l'exception des régions de pixel et une couche 42 de filtre chromatique en bande correspondant aux régions de pixel agencées dans une direction longitudi-nale parallèle aux lignes de données sont formées sur le second substrat 40, et une électrode commune ou une couche de revêtement 43 est formée sur la surface totale du second substrat 40. Ici, les entretoises en colonne 20 sont formées au niveau de positions spécifiques auûdessus des lignes de grille 31. En outre, un film d'isolation 36 de grille est formé sur la surface totale du premier substrat 30 comportant les lignes de grille 31, et un film de passivation 37 est formé sur le film d'isolation 36 de grille. Les figures 2A et 2B sont des vues en plan et en coupe, respectivement, illustrant une défaillance due au toucher du dispositif d'affichage à cristaux liquides 30 classique ayant des entretoises en colonne. Tel que représenté sur les figures 2A et 2B, lorsque la surface du dispositif d'affichage 10 à cristaux liquides classique est touchée par une main ou d'autres objets dans une direction spécifique, une tache est générée au niveau de la région touchée. Cette tache fait référence à une tache de toucher. Cet état dans lequel la 35 tache de toucher se produit fait référence à une défaillance due au toucher. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant les entretoises en colonne a une grande aire de contact entre les entretoises en colonne 20 et le premier substrat 1, en comparaison d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant des entretoises en ' HIRSCH6ABREVETSVBrevets35500'.255I3-060626-tradTXT doc 27 juin 2006 -3/25 bille, augmentant ainsi une force de frottement entre ces derniers et provoquant ainsi la défaillance due au toucher. C'estùàùdire, en comparaison des entretoises en bille, étant donné que les entretoises en colonne 20 ayant des formes cylindriques tel que représenté sur la figure 2B, ont une grande aire de contact avec le premier substrat 1, une plus longue durée est nécessaire pour que les premier 1 ou second 2 substrats retrouvent leur état d'origine après que les premier 1 ou second 2 substrats ont été décalés, et une tache reste pendant un long moment. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ayant des entretoises en colonne présente plusieurs problèmes, listés ciùdessous. Tout d'abord, une aire de contact entre les entretoises en colonne et le substrat opposé à ces dernières est grande, augmentant ainsi une force de frottement entre ces derniers. Lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides est touché de sorte qu'un des substrats se trouve décalé, une longue durée est nécessaire pour que le substrat décalé retrouve son état d'origine, et une tache reste pendant la durée de restauration. Ensuite, lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant les entretoises en colonne est disposé en position droite dans un environnement à température élevée, un cristal liquide est thermiquement dilaté, et un écart de cellule est augmenté et devient plus grand que la hauteur des entretoises en colonne de sorte que le cristal liquide s'écoule vers le bas et une extrémité inférieure du dispositif d'affichage à cristaux liquides est gonflée et devient opaque. Par conséquent, la présente invention est dirigée vers un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication de ce dernier. Un objet de la présente invention consiste à fournir un dispositif d'affichage à cristaux liquides, dans lequel des saillies sont formées afin de correspondre aux centres d'entretoises en colonne et les motifs de compensation ayant une hauteur inférieure à celle des saillies sont formés afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne, de sorte qu'une pression externe n'est pas concentrées sur les entretoises en colonne afin d'empêcher une défaillance due au toucher, et un procédé de fabrication de ce dernier. Afin d'atteindre ces objets et autres avantages et conformément au but de l'invention, telle que représentée et largement décrite ici, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un premier substrat et un second substrat en opposition entre eux ; des entretoises en colonne formées au niveau de portions spécifiques sur le second substrat ; des saillies ayant une première hauteur et formées sur le premier substrat afin de correspondre au centre des entretoises en colonne ; des motifs de compensation ayant une seconde hauteur inférieure à la première hauteur et formés afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne ; et une couche de cristaux liquides remplissant un espace entre les premier et second substrats. \HIRSCH6iBREVETS'vBreeetsy255GOv25513-060626-tradTXT. doc - 27 juin 2006 - 4125 Le dispositif d'affichage à cristaux liquides peut en outre comprendre des lignes de grille et des lignes de données se croisant entre elles sur le premier substrat pour définir des régions de pixel. De préférence, les saillies, les entretoises en colonne, et les motifs de compen-5 sation peuvent être formés sur les lignes de grille. Des saillies peuvent être formées en empilant séquentiellement un motif en couche semiùconductrice et une couche métallique source/drain. Les motifs de compensation peuvent être faits du même matériau que celui du motif en couche semiùconductrice. 10 Les motifs de compensation peuvent être faits du même matériau que celui de la couche métallique source/drain. Les motifs de compensation peuvent être faits d'une électrode transparente. Chacun des motifs de compensation peut avoir une forme de boucle fermée. Chacun des motifs de compensation peut avoir une forme de boucle ayant des 15 ouvertures formées de manière régulière. Dans un aspect supplémentaire de la présente invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un premier substrat et un second substrat en opposition entre eux ; des lignes de grille et des lignes de données se croisant entre elle sur le premier substrat pour définir des régions de pixel ; des transistors en 20 couche mince formés au niveau des intersections entre les lignes de grille et les lignes de données ; des électrodes de pixel formées dans les régions de pixel ; des saillies ayant une première hauteur et farinées sur les lignes de grille sur le premier substrat ; des motifs de compensation ayant une seconde hauteur inférieure à la première hauteur et formés au niveau des circonférences des saillies sur le premier 25 substrat de manière séparée des saillies ; des entretoises en colonne, dont les centres correspondent aux saillies et dont les bords correspondent aux motifs de compensation, formées sur le second substrat ; et une couche de cristaux liquides remplaçant un espace entre les premier et second substrats. De préférence, chacun des transistors en couche mince comprend une électrode 30 de grille faisant saillie depuis la ligne de grille ; une couche semiùconductrice formée sur l'électrode de grille ; et une électrode source faisant saillie depuis la ligne de données et une électrode drain séparée de l'électrode source d'un intervalle spécifique, lesdites électrodes source et drain formées sur la couche semiùconductrice au niveau des deux côtés de l'électrode de grille. 35 Les saillies peuvent être formées en empilant séquentiellement un motif de couche semiùconductrice dans la même couche que la couche semiùconductrice et une couche métallique source/drain formée dans la même couche que les électrodes source et drain. V',HIRSCH616REVETS\BrevetsV25500A25513-060626-tradTXT doc 27 juin 2006 -5/25 Les motifs de compensation peuvent être faits en un motif à couche semiûconductrice formée dans la même couche que la couche semiûconductrice. - Les motifs de compensation peuvent être faits d'une couche métallique source/drain formée dans la même couche que les électrodes source et drain. Les motifs de compensation peuvent être formés dans la même couche que les électrodes de pixel et faits du même matériau que celui des électrodes de pixel. Chacun des poids de compensation peut avoir une forme de boucle fermée. Chacun des motifs de compensation peut avoir une forme de boucle ayant des ouvertures formées de manière régulière. Dans un autre aspect de la présente invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte les étapes consistant à former des lignes de grille sur un premier substrat dans une première direction ; déposer un film d'isolation de grille, une couche semiûconductrice, et une couche métallique source/drain sur la surface totale du premier substrat comportant les lignes de grille ; former des lignes de données dans une seconde direction croisant la première direction, des électrodes source faisant saillie depuis les lignes de données, et des électrodes drain séparées des électrodes source d'un intervalle spécifique en éliminant de manière sélective la couche métallique source/drain et la couche semiûconductrice, et former des saillies sur les lignes de grille ; former un film de passivation sur la surface totale du premier substrat comportant les lignes de données, et former des trous de contact exposant des portions spécifiques des parties supérieures des électrodes drain ; former des électrodes de pixel en déposant une électrode transparente sur la surface totale du film de passivation comportant les trous de contact et éliminer de manière sélective l'électrode transparente, et former de manière simultanée des motifs de compensation ayant une hauteur inférieure à celle des saillies correspondant aux circonférences des saillies ; former des entretoises en colonne, dont les centres correspondent aux saillies et dont les bords correspondent aux motifs de compensation, sur un second substrat ; et former une couche de cristaux liquides entre le premier substrat et le second substrat. Dans encore un autre aspect de la présente invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte les étapes consistant à former des lignes de grille sur un premier substrat dans une première direction ; déposer un film d'isolation de grille, une couche semiûconductrice, et une couche métallique source/drain sur la surface totale du premier substrat comportant les lignes de grille ; former des lignes de données dans une seconde direction croisant la première direction, des électrodes source faisant saillie depuis les lignes de données, et des électrodes drain séparées des électrodes source d'un intervalle spécifique en éliminant de manière sélective la couche métallique source/drain et la couche semiûconductrice, \\HIRSCH6\BREVETS\Breve\s\25500`255 f 3-060626-tradTXT. doc - 27 juin 2006 - 6125 former des saillies sur les lignes de grille, et former de manière simultanée des motifs de compensation ayant une hauteur inférieure à celle des saillies correspondant aux circonférences des saillies ; former un film de passivation sur la surface totale du premier substrat comportant les lignes de données, et former des trous de contact exposant des portions spécifiques des parties supérieures des électrodes drain ; former des électrodes de pixel en déposant une électrode transparente sur la surface totale du film de passivation comportant les trous de contact et éliminer de manière sélective l'électrode transparente ; former des entretoises en colonne, dont les centres correspondent aux saillies et dont les bords correspondent aux motifs de compensa- tion, sur un second substrat ; et former une couche de cristaux liquides entre le premier substrat et le second substrat. Les saillies peuvent être formées en empilant séquentiellement une couche semiûconductrice et une couche métallique source/drain. Les motifs de compensation peuvent être faits de la couche semiûconductrice. Les motifs de compensation peuvent être faits de la couche métallique source/drain. Dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique dans lequel l'aire de contact entre des entretoises en colonne et un substrat en opposition à ces dernières est grande, lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides est touché et décalé dans une direction spécifique, étant donné qu'une force de frottement entre les entre-toises en colonne et le substrat en opposition à ces dernières est plus grande, le substrat ne peut être renvoyé vers son état d'origine et une nonûuniformité de luminance survient. Cependant, dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention, étant donné que les saillies sont formées sur un substrat afin de correspondre aux centres des entretoises en colonne et les motifs de compensation sont formés sur le substrat afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne, il est possible d'empêcher une nonûuniformité de luminance. On comprendra qu'à la fois la description détaillée générale précédente et la description détaillée suivante de la présente invention sont exemplaires et explicati- ves et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention telle que revendiquée. Les dessins annexés joints, qui sont inclus afin de fournir une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés dans et constituent une partie de cette demande, illustrent un/des mode(s) de réalisation de l'invention et conjointe- ment avec la description, servent à expliquer le principe de l'invention. Sur les dessins : la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ayant des entretoises en colonne ; \\HIRSCH6`BRE V ETS Brevets'.25500\'.5513-060626-tradTXT. doe - 27 juin 2006 - 7/25 les figures 2A et 2B sont des vues en plan et en coupe illustrant une défaillance due au toucher du dispositif d'affichage à cristaux liquides classique ayant les entre-toises en colonne ; la figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides 5 classique ayant des structures faisant saillie ; la figure 4 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention ; les figures 5A et 5B sont des vues de dessus d'exemples d'une saillie du dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention ; 10 les figures 6A A 6D sont des vues de dessus d'exemples de la saillie et d'un motif de compensation du dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention ; et la figure 7 est une vue en plan d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention. 15 II va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Partout où cela est possible, les mêmes références numériques seront utilisées dans l'ensemble des dessins pour faire référence aux mêmes parties où parties identiques. La figure 3 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides 20 classique ayant des structures en saillie. Tel que représenté sur la figure 3, le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant des structures en saillie comprend un premier substrat 50 et un second substrat 60 qui sont opposés l'un à l'autre, des entretoises en colonne 70 formées au niveau de portions spécifiques du second substrat 60, des saillies 55 formées sur le premier 25 substrat 50 de telle manière que les saillies 55 ont un volume plus petit que celui des entretoises en colonne 70 et entrent partiellement en contact avec les entretoises en colonne 70, et une couche de cristaux liquides (non représentée) remplissant un espace entre les premier 50 et second 60 substrats. Ici, les saillies 55 ont une structure double couche se composant d'un motif 55a en couche semiûconductrice 30 inférieure et d'une couche métallique source/drain supérieure 55b. Les entretoises en colonne 70 sont formées sur une couche 61 de matrice noire et une couche 62 de filtre chromatique. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant des saillies 55, lorsque le premier substrat 50 ou le second substrat 60 sont décalés l'un par rapport à l'autre en 35 touchant la surface du premier substrat 50 ou du second substrat 60, une aire de contact entre l'entretoise en colonne 70 et la saillie 55 est réduite à l'aire de la surface supérieure de la saillie 55, qui est plus petite que l'aire de la surface supérieure de l'entretoise en colonne 70 (la surface de l'entretoise en colonne 70 correspondant à la `\HIRSCH6ABREVETS\Brevets\2550025513-060626-trndTXT duc - 27 juin 2006 -8%25 surface du second substrat 60 est dénommée surface inférieure), réduisant ainsi une force de frottement entre les entretoises en colonne 70 et le premier substrat 50 opposé aux entretoises en colonne 70. Par conséquent, lorsque le premier substrat 50 ou le second substrat 60 est décalé dans une direction après avoir été touché, le substrat décalé 50 ou 60 est renvoyé aisément vers son état d'origine. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant les saillies 55, lorsque les premier et second substrats 50 et 60 sont liés entre eux, les formes des entretoises en colonne 70 correspondant aux saillies 55 sont changées. C'estûàûdire, une force est concentrée sur une portion de chacune des entretoises en colonne 70 con- es-10 pondant à la saillie 55, pressant ainsi la couche 62 de filtre chromatique et la couche 61 de matrice noire conjointement avec les entretoises en colonne 70. Dans le cas où une seule couche ou plusieurs couche est/sont pressée(s), lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides est placé dans un environnement à température élevée, un écart de cellule est accru à cause d'une dilatation thermique du cristal liquide. Dans 15 ce cas, les entretoises en colonne 70 et les couches inférieures sous les entretoises en colonne 70 sont renvoyées vers leurs états d'origine et supportent les premier 50 et second 60 substrats. Par conséquent, le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant les saillies 55 empêche le gonflement de la couche de cristaux liquides au niveau de l'extrémité inférieure à cause de l'apesanteur, en comparaison d'un dispositif d'affi- 20 chage à cristaux liquides sans saillie. Cependant, dans le cas où les saillies 55 ayant un petit volume et une petite aire de surface en correspondance avec les centres des entretoises en colonne 70 sont utilisées, lorsque les entretoises en colonne 70 et les couches inférieures sous les entretoises en colonne 70 sont pressées par les saillies 55, une force est concentrée 25 sur une portion de chacune des entretoises en colonne 70 correspondant à la saillie 55. A ce moment, lorsque la pression entre les premier 50 et second 60 substrats est excessivement élevée (lorsqu'une force pressant la surface, c'estûàûdire, la surface arrière, d'un parmi le premier 50 et le second 60 substrats est excessivement grande), les entretoises en colonne 70 sont pressées par les saillies 55 et sont déformées, et ne 30 peuvent être aisément renvoyées vers leurs états d'origine. L'opération de pression ciûdessus peut être effectuée au cours d'un test de pression avant que le dispositif d'affichage à cristaux liquides ne soit mis sur le marché, ou être effectuée au cours d'un processus de fabrication d'un module d'affichage à cristaux liquides. 35 La figure 4 est une vue en coupe d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention. Tel que représenté sur la figure 4, le dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention comprend un premier substrat 100 et un second substrat 200, \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25500\25513-060626-0adTXT. doc - 27 juin 2006 -9/25 qui sont opposés entre eux, des entretoises en colonne 210 formées au niveau de portions spécifiques du second substrat 200, des saillies 120 ayant une première hauteur et formées sur le premier substrat 100 en correspondance avec les centres des entretoises en colonne 210, des motifs de compensation 130 ayant une seconde hauteur plus petite que la première hauteur et formés sur le premier substrat en correspondance avec les bords des entretoises en colonne 210, et une couche de cristaux liquides (non représentée) remplissant un espace entre les premier 100 et second 200 substrats. Ici, les saillies 120 ont une structure double couche se composant d'un motif 120a en couche semiùconductrice inférieure et une couche métallique source/drain supérieure 120b, et les motifs de compensation 130 sont faits du même matériau que celui du motif 120a en couche semiùconductrice ou la couche métallique source/drain 120b, ou un matériau d'électrode transparente. Dans ce cas, les motifs de compensation 130 ont une structure à couche unique, et ont ainsi une hauteur infé-rieure à celle des saillies 120. Les entretoises en colonne 210 sont formées sur une couche 201 de matrice noire et une couche 202 de filtrechromatique sur le second substrat 200. En fonction des circonstances, une couche de revêtement ou une électrode commune peuvent être en outre formées sur la surface supérieure de la couche 202 de filtre chromatique. En outre, la couche 202 de filtres chromatiques ne peut être formée sur la couche 201 de matrice noire. Dans le cas où les saillies 120 sont formées afin de correspondre aux centres des entretoises en colonne 210 et les motifs de compensation 130 ayant une hauteur inférieure à celle des saillies 120 sont formées afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne 210, tel que décrit ciùdessus, lorsque l'un parmi les premier et second substrats 100 et 200 est décalé après avoir été touché, une aire de contact entre l'entretoise en colonne 210 et la saillie 120 est petite, et le substrat décalé 100 ou 200 peut être aisément renvoyé vers son état d'origine. En outre, les entretoises en colonne 210 sont pressées par les saillies 120 à cause de la pression entre les premier 100 et second 200 substrats par une pression externe, la pression appliquée depuis les saillies 120 vers les entretoises en colonne 210 est accrue. Lorsque la pression appliquée depuis les saillies 120 vers les entretoises en colonne 210 est supérieure à une valeur spécifique, les motifs de compensation 130 et les saillies 120 supportent les entretoises en colonne 210, la pression appliquée sur les entretoises en colonne 210 est dissipée autour de régions larges (vers les surfaces supérieures des motifs de compensation et des saillies), empêchant ainsi une déformation plastique des entre-toises en colonne 210. VAHIRSCH6ABREVETS\Brevets`55500'.25513-060626-tradTXT.doc - 27juin 2006 -10/25 Les figures 5A et 5B sont des vues de dessus d'exemples de la saillie du dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention. Les figures 5A et 5B sont des vues de dessus d'exemples de la saillie 120 du dispositif d'affichage à cristaux liquides, lorsque la saillie 120 correspond au centre de l'entretoise en colonne (non représentée). Dans ce cas, tel que représenté sur les figures 5A et 5B, la saillie 120 peut avoir la même forme que celle de l'entretoise en colonne. En variante, la saillie 120 peut avoir une forme différente de celle de l'entretoise en colonne à condition que la surface plane de la saillie 120 ait une aire plus petite que celle de l'entretoise en colonne. La saillie 120 a une structure double couche se composant du motif 120a en couche semiùconductrice inférieure et la couche métallique source/drain supérieure 120b. Dans le cas où les saillies 120 sont formées afin de correspondre aux centres des entretoises en colonne, tel que décrit ciùdessus, lorsqu'une pression externe excessivement élevée est appliquée sur le dispositif d'affichage à cristaux liquides, une déformation plastique des entretoises en colonne causée par les saillies 120 peut survenir. Afin d'empêcher la déformation plastique des entretoises en colonne, les motifs de compensation 130 sont formés afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne. Les figures 6A à 6D sont des vues de dessus d'exemples de la saillie et du 20 motif de compensation du dispositif d'affichage à cristaux liquides conformément à la présente invention. Les figures 6A à 6D illustrent les exemples de la saillie et du motif de compensation correspondant à l'entretoise en colonne 210 de la figure 4. La saillie 120 correspond au centre de l'entretoise en colonne 210, et le motif de compensation 130 25 correspond au bord de l'entretoise en colonne 210. Le motif de compensation 130 peut avoir une forme de boucle fermée, tel que représenté sur les figures 6A et 6C, ou avoir une pluralité de motifs 130a à 130d et 130e à 130h qui sont disposés à intervalles réguliers, tel que représenté sur les figures 6B et 6D. Sur les dessins ciùdessus, la saillie 120 peut avoir la même forme que celle de l'entretoise en colonne 210, ou 30 avoir une forme différente de celle de l'entretoise en colonne 210, à condition que la saillie 210 corresponde au centre de l'entretoise en colonne 210 et la surface plane de la saillie 120 ait une aire plus petite que celle de l'entretoise en colonne 210. Dans ce cas, lorsque la pression est supérieure à une valeur spécifique, le motif de compensation 130 partage le support de l'entretoise en colonne 210 avec la saillie 35 120. Les figures 6A et 6B illustrent respectivement la forme de l'entretoise en colonne 210 correspondant à la saillie 120, et les figures 6C et 6D omettent l'illustration de la forme de l'entretoise en colonne 210. \11!RSCH6\BREVETS\Brevets\25500\25513060626-tradTXT. doc - 27 juin 2006 -11 /25 Le motif de compensation 310 chevauche partiellement le bord de la surface de l'entretoise en colonne, entrant en contact avec la saillie 120. Ciûaprès en se référant à la figure 7, le dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention sera décrit en détail. La figure 7 est une vue en plan du dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 7, le dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention comprend le premier substrat 100 et le second substrat 200, qui sont opposés entre eux, et la couche de cristaux liquides (non représentée) remplis- saut l'espace entre les premier 100 et second 200 substrats. Le premier substrat 100 comprend des lignes de grille 101 et des lignes de données 102 se croisant afin de définir des régions de pixel, des transistors en couche mince formés au niveau des intersections entre les lignes de grille 101 et les lignes de données 102, des premières électrodes de stockage 103a raccordées électriquement aux électrodes drain 102b des transistors en couche mince, des électrodes 103 de pixel bifurquant des premières électrodes 103a, des électrodes communes 104 alternant avec les électrodes 103 de pixel, des lignes communes 104a raccordées à la ligne de grille 101 et la ligne de grille précédente (non représentée) en parallèle, et des secondes électrodes de stockage 104b raccordées aux lignes communes 104a et aux électrodes communes 104 et chevauchant les premières électrodes de stockage 103a. Chacun des transistors en couche mince présente un canal défini au niveau d'une région entre une électrode source 102a en U et l'électrode drain 102b. Le canal a une forme de U le long de la surface interne de l'électrode source 102a en U. Chacun des transistors en couche mince comprend une électrode 101a de grille faisant saillie depuis la ligne de grille 101, l'électrode source 102a en U faisant saillie depuis la ligne de données 102, et l'électrode drain 102b séparée de l'électrode source 102a en U par un intervalle spécifique et entrant à l'intérieur de l'électrode source 102a en U. Une couche semiûconductrice (non représentée) est en outre formée sous la ligne de données 102, l'électrode source 102a, l'électrode drain 102b, et la région de canal entre l'électrode source 102a et l'électrode drain 102b. ici, la couche semiûconductrice est obtenue par empilement d'une couche de silicium amorphe (non représentée) et une couche n+ (couche d'impureté ; non représentée), et la couche n+ (couche d'impureté) est éliminée de la région de canal entre l'électrode source 102a et l'électrode drain 102b. La couche semiûconductrice peut être formée de manière sélective sous les électrodes sources 102a et drain 102b et le la région de canal entre ces dernières, ou être formée sous la ligne de données 102, l'électrode source 102a, et l'électrode drain 102b à l'exception de la région de canal. Bien que des dessins illus- 1AHI RSCH6ABRE V ETSiBrevetsV25500A25513-060626-tradTXT. doc - 27 juin 2006 -12/25 trent le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant des électrodes l'électrode sources 102a en U et des canaux en U, les électrodes sources 102a du dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention peuvent avoir une saillie de forme droite depuis les lignes de données 102 ou d'autres formes. Ici, les lignes de grille 101, les lignes communes 104a, et les électrodes communes 104 sont formées dans la même couche, et sont faites du même métal. Un film d'isolation 105 de grille est intercalé entre les lignes de grille 101 et la couche semi-conductrice, et un film de passivation 106 est intercalé entre les lignes de données 102 et les électrodes 103 de pixel. La seconde électrode de stockage 104b raccordée à la ligne commune 104a traversant la région de pixel, la première électrode de stockage I03a formée sur la portion supérieure de la seconde électrode de stockage 104b, et le film d'isolation 105 de grille et le film de passivation 106 intercalé entre la seconde électrode de stockage 104b et la première électrode de stockage 103a forment un condensateur de stockage. L'électrode drain 102b et la première électrode de stockage 103a, qui sont formées dans des couches différentes, entrent en contact entre elles au travers d'un trou de contact 106a formé par élimination du film de passivation 106 depuis la partie supérieure d'une portion spécifique de l'électrode drain 102b. La saillie 120 est formée au niveau d'une portion spécifique de la ligne de grille 101 ou de la ligne commune 104a par empilement du motif 120a en couche semiùconductrice, formée dans la même couche que la couche semiûconductrice 107a, et la couche métallique source/drain 120b, formée dans la même couche que les électrodes sources et drains 102a et 102b. Ici, étant donné que le motif 120a en couche semiùconductrice a une épaisseur d'environ 0,2 à 0,3 m et la couche métallique source/drain 120b a une épaisseur d'approximativement 0,2 à 0,4 m, une différence de hauteurs entre la saillie 120 et la ligne de grille 101 est d'approximativement 0,4 à 0,7 m. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant les saillies 120, lorsque des substrats inférieurs 100 et 200 sont liés afin de former un écart de cellule, les saillies 120 correspondent aux entretoises en colonne 210. L'aire de la surface supérieure de la saillie 120 est plus petite que l'air de la surface supérieure de l'entretoise en colonne 210 (la surface de l'entretoise en colonne 210 correspondant au second substrat 200 est dénommé la surface inférieure), et lorsque la saillie 120 entre en contact avec l'entretoise en colonne 210, l'air de contact entre la saillie 120 et l'entretoise en colonne 210 est l'aire de la surface supérieure de la saillie 120. Etant donné que le film de passivation 106 est formé sur la saillie 120 dans des régions à l'exception des trous de contact 106a, l'entretoise en colonne 210 formée \HIRSCH6ABREV ETS\Breeets`,25500A25513-060626-1radTXT doc - 27 juin 2006 - 13125 sur second substrat 200 entre sensiblement en contact avec le film de passivation 106 formé sur la saillie 120. Le motif de compensation 130 ayant une hauteur inférieure à celle de la saillie 120 est formé au niveau de la circonférence de la saillie 120 séparément de la saillie 120. Le motif de compensation 130 peut être formé dans la même couche que le motif 120a en couche semiûconductrice ou les électrodes sources 102a et drains 102b, ou peut être formé dans la même couche que des électrodes 103 de pixel et fait du même métal que des électrodes 103 de pixel par un autre processus, séparément du processus de formation de la saillie 120. Bien que les dessins illustrent la saillie 120 et le motif de compensation 130 formés sur les lignes de grille 101, la saillie 120 et le motif de compensation 130 peuvent être formés sur les lignes communes 104a ou les secondes électrodes de stockage 104b. Le second substrat 200 opposé au premier substrat, tel que représenté sur la figure 4, comprend la couche 201 de matrice noire formée sur des régions correspondantes (régions de lignes de grille et de lignes de données) à l'exception des régions de pixel, la couche 202 de filtre chromatique 202, et la couche de revêtement (non représentée) formées sur la couche 201 de matrice noire et la couche 202 de filtre chromatique pour une planarisation. Lorsque les premier 100 et second 200 substrats sont liés entre eux pour former un écart de cellule, uniquement une portion de l'entretoise en colonne 210 correspondant à la saillie 120 entre en contact avec la saillie 120 et le reste de l'entretoise en colonne 210 est séparé de la surface supérieure du premier substrat 100. Lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides est touché dans une direction, à condition que les saillies 120 entrent en contact avec les entretoises en colonne 210, le premier 100 ou second 200 substrat est décalé. Cependant, étant donné que l'aire de contact entre la saillie 120 et l'entretoise en colonne 210 est petite, le premier 100 ou le second 200 substrat est aisément renvoyé vers son état d'origine, empêchant ainsi une nonûuniformité de luminance après qu'il a été touché. Au cours d'un test de pression appliquant au moins une pression spécifique, lorsque la pression est accrue, l'entretoise en colonne 210 entrant en contact avec la saillie 120 entre de plus en contact avec le motif de compensation 130, accroissant ainsi l'aire de contact entre l'entretoise en colonne 210 et le premier substrat 100 et dissipant ainsi la pression. Ici, une différence de hauteurs entre le motif de compen-sation 130 et la saillie 120 est réduite, et l'aire de contact entre l'entretoise en colonne 210 et le premier substrat 100 est accrue avant que l'entretoise en colonne 210 ne soit déformée au cours du test de pression. Par conséquent, bien que l'entretoise en colonne 210 soit déformée par la concentration de la pression sur l'entretoise en 1\HIRSCH6VBREVETSVRrevets125500 25513-060626-tradTXT doc - 27 juin 2006 -14/25 colonne 210 à cause de la saillie 120 au cours d'une mise en contact de l'entretoise en colonne 210 et de la saillie 120, le bord de l'entretoise en colonne 210 entre en contact avec le motif de compensation 130 avant que la déformation de l'entretoise en colonne 210 ne soit grave (avant que l'entretoise en colonne 210 ne puisse être renvoyée vers son état d'origine), permettant ainsi un retour de l'entretoise en colonne 210 vers son état d'origine après le test de pression ; La section horizontale de l'entretoise en colonne 210 peut avoir diverses formes, telles qu'une forme circulaire ou une forme polygonale comportant une forme rectangulaire. Cependant, de préférence, la section horizontale de l'entretoise en colonne 210 a une forme circulaire ou une forme polygonale régulière en prenant en considération une marge d'alignement. Ciûaprès, un procédé de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention sera décrit. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention, les saillies 120 sont formées conjointement avec la formation des transistors en couche mince, et les motifs de compensation 130 sont formés conjointement avec la formation des transistors en couche mince ou la formation des électrodes 103 de pixel. Les motifs de compensation 130 sont formés grâce à différents procédés selon les types d'un processus de masquage utilisé, c'estûàûdire, un processus à cinq masques ou un processus à quatre masques, destiné à former un réseau de transistors en couche mince sur le premier substrat 100. Par exemple, le processus à cinq masques nécessite un premier masque pour former des lignes de grille et des électrodes de grille, un deuxième masque pour former une couche semiûconductrice, un troisième masque pour former des lignes de données et des électrodes source/drain, un quatrième masque pour former des trous d'un film de passivation, et un cinquième masque pour former des électrodes de pixel. En outre, le processus à quatre masques utilise un seul masque d'exposition de diffraction ou un masque tramé, servant en tant que les deuxième et troisième masques du processus à cinq masques. Dans ce cas, une exposition de diffraction est effectuée sur des portions, telles que des régions de canaux, à partir desquelles une couche métallique source/drain supérieure est éliminée, de sorte qu'uniquement la couche semiûconductrice reste sur les portions, et une exposition de diffraction est effectuée sur les motifs de compensation 130, de sorte qu'uniquement la couche semiûconductrice reste sur des portions correspondantes. Etant donné qu'il s'agit du même masque que pour les lignes de données 102 et les électrodes source 102a et drain 102b, les saillies 120 sont modulées à condition que le motif 120a en couche VAHIRSCH6ABREVETSnBrevets\255002?5<13-06D626-tradTXT doc- 27 juin 2006-15/25 semiùconductrice inférieure et la couche métallique source/drain supérieure 120b soient empilés. Dans ce cas, un processus de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention est décrit, comme suit : Tout d'abord, le premier substrat 100 et le second substrat 200 sont préparés. Une couche métallique est déposée sur le premier substrat 100, et est éliminée de manière sélective à l'aide d'un premier masque, formant ainsi les lignes de grille 101 dans une première direction, les électrodes 101a de grille faisant saillie depuis les lignes de grille 101, les lignes communes 104a séparées des lignes de grille 101 par un intervalle spécifique, et les secondes électrodes de stockage 104b formées d'une seule pièce avec les lignes communes 104a. Par la suite, un film d'isolation de grille (non représenté), une couche semiùconductrice (non représentée), et une couche métallique source/drain (non représentée) sont déposés sur la surface totale du premier substrat 100 comportant les lignes de grille 101. La couche métallique source/drain et la couche semiùconductrice sont éliminées de manière sélective à l'aide d'un deuxième masque, formant ainsi les lignes de données 102 dans une seconde direction croisant la première direction, les électrodes sources 102a faisant saillie depuis les lignes de données 102, et les électrodes drains 102b séparées des électrodes sources 102a par un intervalle spécifique, et formant les saillies 120 composées du motif 120a en couche semiùconductrice et de la couche métallique source/drain 120b sur les lignes de grille 101. Ici, une couche faite du même matériau que le motif 102a en couche semiùconductrice reste sous forme de boucles fermées, le long des circonférences des saillies 120 par l'exposition de diffraction, afin de former les motifs de compensation 130. Une couche de passivation (non représentée) est formée sur la surface totale du premier substrat 100 comportant les lignes de données 102, et les trous de contact 106a destinés à exposer des portions spécifiques des parties supérieures des électrodes drains 102b sont formés. Une électrode transparente est déposée sur la surface totale du film de passivation 106 comportant les trous de contact 106a, et est éliminée de manière sélective, formant ainsi les électrodes 103 de pixel alternant avec les électrodes communes 104 au niveau de portions spécifiques, et formant de manière simultanée les motifs de compensation 130 dans les circonférences des saillies 120. Par la suite, les entretoises en colonne 210, dont les centres correspondent aux saillies 120, et dont les bords correspondent aux motifs de compensation 130, sont formées sur le second substrat 200. \VflRSCH6'.BREVETS\Brevets\25500\25513-060626-tradTXT doc - 27 juin 2006 -1625 Un cristal liquide est déposé sur un parmi les premier 100 et second 200 substrats, et l'autre parmi les premier 100 et second 200 substrats est retourné. Ensuite, les premier 100 et second 200 substrats sont liés entre eux. Dans le processus à cinq masques, lorsque les saillies 120 sont formées par empilement du motif 120a en couche semiùconductrice et de la couche métallique source/drain 120b à l'aide des deuxième et troisième masques, les saillies 120 peuvent être faites d'une seule couche en utilisant de manière sélective le deuxième ou le troisième masque. Lorsque les circonstances l'exigent, quel que soit le nombre de masques requis, les motifs de compensation 130 peuvent être formés conjointement avec la formation des électrodes de pixel par dépôt de l'électrode transparente sur la surface totale du film de passivation et élimination sélective de l'électrode transparente. Dans ce cas, un processus de fabrication du dispositif d'affichage à cristaux liquides de la présente invention utilisant le processus à quatre masques est décrit, comme suit : Tout d'abord, le premier substrat 100 et le second substrat 200 sont préparés. Une couche métallique est déposée sur le premier substrat 100, et est éliminée de manière sélective en utilisant un premier masque, formant ainsi les lignes de grille 101 dans une première direction, les électrodes 101a de grille faisant saillie depuis les lignes de grille 101, les lignes communes 104a séparées des lignes de grille 101 par un intervalle spécifique, et les secondes électrodes de stockage 104b formées d'une seule pièce avec les lignes communes 104a. Par la suite, un film d'isolation de grille (non représenté), une couche semiùconductrice (non représentée), et une couche métallique source/drain (non représentée) sont déposés sur la surface totale du premier substrat 100 comportant les lignes de grille 101. La couche métallique source/drain et la couche semiùconductrice sont éliminées de manière sélective à l'aide d'un deuxième masque, formant ainsi des lignes de données 102 dans une seconde direction croisant la première direction, les électrodes sources 102a faisant saillie depuis les lignes de données 102, et les électrodes drains 102b séparées des électrodes sources 102a par l'intervalle spécifique, et formant les saillies 120 composées du motif 120a en couche semiùconductrice et la couche métallique source/drain 120b sur les lignes de grille 101. Une couche de passivation (non représentée) est formée sur la surface totale du premier substrat 100 comportant les lignes de données 102, et les trous de contact 106a destinés à exposer des portions spécifiques des parties supérieures de l'électrode drain 102b sont formés en utilisant une troisième électrode. VAHIRSCH6ABREVETSVBrevets\25500A2 5 5 1 3-06062_6-tradTXT. doc- 27 juin 2006- 17/25 Par la suite, une électrode transparente est déposée sur la surface totale du film de passivation 106 comportant les trous de contact 106a et est éliminée de manière sélective à l'aide d'un quatrième masque, formant ainsi les électrodes 103 de pixel alternant avec les électrodes communes 104 au niveau des portions spécifiques, et formant de manière simultanée les motifs de compensation 130 dans les circonféren- ces des saillies 120. Par la suite, les entretoises en colonne 210, dont les centres correspondent aux saillies 120, et dont les bords correspondent aux motifs de compensation 130, sont formés sur le second substrat 200. Un cristal liquide est déposé sur l'un parmi les premier 100 et second 200 substrats, et l'autre parmi les premier 100 et second 200 substrats est retourné. Ensuite, le premier 100 et le second 200 substrats sont liés entre eux. Les modes de réalisation décrits ciùdessus sont appliqués à un dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode à commutation dans le plan (IPS). Cependant, les modes de réalisation peuvent être appliqués à un dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode à nématique en hélice (TN). Le dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode TN est le même que le dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode IPS à l'exception du fait que des électrodes de pixel dans un motif sont formées dans des régions de pixel sur un premier substrat et des électrodes communes sont formées sur la surface totale d'un second substrat du dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode TN. Dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides en mode TN, étant donné que les lignes communes ne sont pas formées dans les régions de pixel, les entretoises en colonne et les saillies sont toutes formées sur des lignes de grille. Comme le montre la description ciùdessus, le dispositif d'affichage à cristaux liquides et le procédé de fabrication de ce dernier conformément à la présente inven- tion a plusieurs effets, comme suit : Tout d'abord, lorsque des premier et second substrats sont liés entre eux pour former un écart de cellule, des portions d'entretoises en colonne correspondant à des saillies entrent en contact avec les saillies, et le reste des entretoises en colonne sont séparées de la surface supérieure du premier substrat. Par conséquent, lorsque le dispositif d'affichage à cristaux liquides est touché dans une direction dans la situation où les saillies entrent en contact avec les entretoises en colonne, bien que les premier ou second substrats soient décalés, étant donné que l'aire de contact entre les saillies et les entretoises en colonne est petite, le premier ou le second substrat est aisément renvoyé vers son état d'origine, empêchant ainsi une nonùuniformité de luminance après qu'il a été touché. Ensuite, au cours d'un test de pression appliquant une pression d'au moins un degré spécifique, lorsque la pression est accrue, les entretoises en colonne entrant en VA 1IIRSCH6BREVETSVBrevets\255 0012 55 1 3-06062 6-tradTXT doc - 27 juin 2006 - 18/25 contact avec les saillies entrent en contact de manière supplémentaire avec les motifs de compensation, accroissant ainsi l'aire de contact entre les entretoises en colonne et le premier substrat et dissipant ainsi la pression. Ici, une différence de hauteurs entre les motifs de compensation et les saillies est réduite, et l'aire de contact entre les entretoises en colonne et le premier substrat est accrue avant que les entretoises en colonne ne soient déformées au cours du test de pression. Par conséquent, bien que les entretoises en colonne soient déformées par la concentration de la pression sur les entretoises en colonne à cause des saillies au cours d'un contact entre les entretoises en colonne et les saillies, les bords des entretoises en colonne entrent en contact avec les motifs de compensation avant que la déformation des entretoises en colonne ne soit grave (avant que les entretoises en colonne ne puissent retrouver leur état d'origine), permettant ainsi aux entretoises en colonne de retrouver leur état d'origine après le test de pression. L'homme du métier s'apercevra de manière évidente que diverses modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée des inventions. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendications annexées et de leurs équivalents. \`HIRSCH6\BREV ETSBrevets\25500\25513-060626-tradTXT dot 27 juin 2006 - 19/25
Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comporte un premier substrat (100) et un second substrat (200) ; des entretoises en colonne (210) formées au niveau de portions spécifiques sur le second substrat ; des saillies (120) ayant une première hauteur et formées sur le premier substrat (100) afin de correspondre aux centres des entretoises en colonne (210) ; des motifs de compensation (130) ayant une seconde hauteur inférieure à la première hauteur et formées afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne (210) ; et une couche de cristaux liquides remplissant un espace entre les premier et second substrats.Dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication de ce dernier, permettant d'éviter une non-uniformité de luminance après que l'écran a été touché.
1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (50 ; 100) et un second substrat (60 ; 200) opposés entre 5 eux ; - des entretoises en colonne (70 ; 210) formées au niveau de portions spécifiques sur le second substrat (60 ; 200) ; - des saillies (55 ; 120) ayant une première hauteur et formées sur le premier substrat (50 ; 100) afin de correspondent aux centres des entretoises en colonne (70 ; 10 210) ; - des motifs de compensation (130) ayant une seconde hauteur inférieure à la première hauteur et formés afin de correspondre aux bords des entretoises en colonne (70 ; 210) ; et - une couche de cristaux liquides remplissant un espace entre les premier (50 ; 15 100) et second (60 ; 200) substrats. 2. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 1, comprenant en outre des lignes de grille (101) et des lignes de données (102) se croisant sur le premier substrat (50 ; 100) pour définir des régions de pixel. 3. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 2, dans lequel les saillies (55 ; 120), les entretoises en colonne (70 ; 210), et les motifs de compensation (130) sont formés sur les lignes de grille. 25 4. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les saillies (55 ; 120) sont formées par empilement séquentiel d'un motif (55a ; 120a) en couche semiùconductrice et d'une couche métallique source/drain (55b ; 102b). 30 5. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 4, dans lequel les motifs de compensation (130) sont fait du même matériau que celui du motif (55a ; 120a) en couche semiùconductrice. 6. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 4, dans 35 lequel les motifs de compensation (130) sont faits du même matériau que celui de la couche métallique source/drain (55b ; 102b). V\HIRSCH6A13REV ETS\Brevets\25500A255I3-060626-tradTXT doc - 27 juin 2006 - 20/25 20 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel les motifs de compensation (130) sont faits d'une électrode transparente. 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel chacun des motifs de compensation (130) a une forme de boucle fermée. 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel chacun des motifs de compensation (130) a une forme de boucle ayant des ouvertures formées de manière régulière. 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - un premier substrat (50 ; 100) et un second substrat (60 ; 200) opposés entre 15 eux ; - des lignes de grille (101) et des lignes de données (102) se croisant sur le premier substrat (50 ; 100) pour définir des régions de pixel ; -des TFT (transistors en couche mince) formés au niveau des intersections entre les lignes de grille et les lignes de données ; 20 - des électrodes (103) de pixel formées dans les régions de pixel ; - des saillies (55 ; 120) ayant une première hauteur et formées sur les lignes de grille sur le premier substrat (50 ; 100) ; - des motifs de compensation (130) ayant une seconde hauteur inférieure à la première hauteur et formés au niveau des circonférences des saillies sur le premier 25 substrat (50 ; 100) séparément des saillies ; - des entretoises en colonne (70 ; 210), dont les centres correspondent aux saillies (55 ; 120), et dont les bords correspondent aux motifs de compensation (130), formés sur le second substrat (60 ; 200) ; et - une couche de cristaux liquides remplissant un espace entre les premier (50 ; 30 100) et second (60 ; 200) substrats. 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel chacun des transistors en couche mince comprend : - une électrode (101a) de grille faisant saillie depuis la ligne de grille (101) ; 35 - une couche semi--conductrice (107a) formée sur l'électrode de grille ; et - une électrode source (102a) faisant saillie depuis la ligne de données (102) et une électrode drain (102b) séparée de l'électrode source par un intervalle spécifique, \\H1 RSCH6\BRE V ETSiBrevets\25500` 25511-060626-IradTXT doc - 27 juin 2006 - 21 /25lesdites électrodes source (102a) et drain (102b) formées sur la couche semiûconductrice au niveau des deux côtés de l'électrode de grille. 12. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 11, dans lequel les saillies (55 ; 120) sont formées par empilement séquentiel d'un motif (55a ; 120a) en couche semiûconductrice formé dans la même couche que la couche semiûconductrice (107a) et une couche métallique source/drain (55b ; 102b) formée dans la même couche que les électrodes source (102a) et drain (102b). fo 13. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 11, dans lequel les motifs de compensation (130) sont faits d'un motif (55a ; 120a) en couche semiûconductrice dans la même couche que la couche semiûconductrice (107a). 15 14. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 11, dans lequel les motifs de compensation (130) sont faits d'une couche métallique source/drain (55b ; 120b) formée dans la même couche que les électrodes source (102a) et drain (102b). 20 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 10 à 14, dans lequel les motifs de compensation (130) sont formés dans la même couche que les électrodes (103) de pixel et faits du même matériau que celui des électrodes de pixel. 25 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 10 à 15, dans lequel chacun des motifs de compensation (130) a une forme de boucle fermée. 17. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 30 10 à 16, dans lequel chacun des motifs de compensation (130) a une forme de boucle ayant des ouvertures formées de manière régulière. 18. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : 35 - former des lignes de grille (101) sur un premier substrat (50 ; 100) dans une première direction ; `c 1IRSCR6,BREVETSVBrevets\25500A25513-060626-tradTXT doc - 27 juin 2006 -22/25- déposer un film d'isolation (105) de grille, une couche semiùconductrice (107a), et une couche métallique source/drain (55b ; 120b) sur la surface du premier substrat (50 ; 100) comportant les lignes de grille (101) ; - former des lignes de données (102) dans une seconde direction croisant la première direction, des électrodes sources (102a) faisant saillie depuis les lignes de données, et des électrodes drain (102b) séparées des électrodes source par un intervalle spécifique en éliminant de manière sélective la couche métallique source/drain et la couche semiùconductrice, et formant des saillies (55 ; 120) sur les lignes de grille ; - former un film de passivation (106) sur la surface du premier substrat (50 ; 100) comportant les lignes de données, et former des trous de contact (106a) exposant des portions spécifiques des parties supérieures des électrodes drain (102b) ; - former des électrodes (103) de pixel par dépôt d'une électrode transparente sur la surface du film de passivation comportant les trous de contact et éliminer de manière sélective l'électrode transparente, et former de manière simultanée des motifs de compensation (130) ayant une hauteur inférieure à celle des saillies correspondant aux circonférences des saillies ; - former des entretoises en colonne (70 ; 210), dont les centres correspondent aux saillies, et dont les bords correspondent aux motifs de compensation, sur un second substrat ; et - former une couche de cristaux liquides entre le premier substrat (50 ; 100) et le second substrat (60 ; 200). 19. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à : - former des lignes de grille (101) sur un premier substrat (50 ; 100) dans une première direction ; - déposer un film d'isolation (105) de grille, une couche semiùconductrice (107a), et une couche métallique source/drain (55b ; 120b) sur la surface du premier substrat (50 ; 100) comportant les lignes de grille (101) ; -former des lignes de données (102) dans une seconde direction croisant la première direction, des électrodes sources (102a) faisant saillie des lignes de données, et des électrodes drains (102b) séparées des électrodes sources par un intervalle spécifique en éliminant de manière sélective la couche métallique source/drain et la couche semiùconductrice, formant des saillies (55 ; 120) sur les lignes de grille, et formant simultanément des motifs de compensation (130) ayant une hauteur inférieure à celle des saillies correspondant aux circonférences des saillies ; \\HIRSCH6\BREVETS\Brevets\25500\2 5 517-06062_6-IradTXT de - 27 juin 2006-23/25- former un film de passivation (106) sur la surface du premier substrat (50 ; 100) comportant les lignes de données, et former des trous de contact (106a) exposant des portions spécifiques des parties supérieures des électrodes drains ; - former des électrodes (103) de pixel par dépôt d'une électrode transparente sur la surface du film de passivation comportant les trous de contact (106a) et élimi- ner de manière sélective l'électrode transparente ; - former des entretoises en colonne (70 ; 210), dont les centres correspondent aux saillies et dont les bords correspondent aux motifs de compensation (130) sur un second substrat (60 ; 200) ; et - former une couche de cristaux liquides entre le premier substrat (50 ; 100) et le second substrat (60 ; 200). 20. Procédé selon la 19, dans lequel les saillies (55 ; 120) sont formées par empilement séquentiel d'une couche semiûconductrice (107a) et d'une couche métallique source/drain (5Sb ; 120b). 21. Procédé selon la 19, dans lequel les motifs de compensation (130) sont faits d'une couche semiûconductrice (107a). 22. Procédé selon l'une quelconque des 19 à 21, dans lequel les motifs de compensation (130) sont faits d'une couche métallique source/drain (55b ; 120b). \\HIRSCH6\BRE\'ETS\Brevets\25500\25513-060626-tradTXT. doc - 27 juin 2006 - 24/25
G
G02
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G02F 1
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FR2897661
A1
ELEMENT DE RETENUE POUR GRILLES
20,070,824
Éléments de retenue pour grilles La présente invention concerne un élément de retenue pour des grilles, comme des caillebotis, à un élément porteur, 15 comprenant une partie de fixation, laquelle est pourvue d'un passage avec contre-appui pour un élément de fixation en forme de clou, et comprenant une partie de retenue. 20 On connaît, du document DE 698 18 529 T2, un moyen de retenue d'une grille, lequel comprend une base d'appui pourvue exactement d'une ouverture pour un élément de fixation permettant d'ancrer le moyen de retenue au matériau support. En outre, le moyen de retenue comporte 25 une jambe d'écartement en forme de crochet qui est reliée à la base d'appui et qui sert à retenir une portion de grille. 30 Le moyen de retenue connu a pour inconvénient de ne pouvoir être mis en oeuvre que pour des grilles de hauteur déterminée. 1 La présente invention a pour but de fournir un élément de retenue qui supprime les inconvénients précités, qui possède une souplesse de mise en oeuvre et qui est simple à monter. Conformément à l'invention, ce but est atteint en ce que sur la partie de fixation est disposé un manchon fileté qui peut être relié à la partie de retenue par l'intermédiaire d'un moyen de vissage. Le manchon fileté et le moyen de vissage permettent de faire varier dans des proportions déterminées la distance entre la partie de fixation et la partie de retenue, de sorte que des grilles de diverses hauteurs, respectivement épaisseurs peuvent être assujetties à une structure porteuse, respectivement à un élément porteur à l'aide de l'élément de retenue. L'élément de fixation est simple à monter, la partie de retenue étant maintenue de manière détachable sur la partie de fixation, ce qui permet de déposer à nouveau la grille sans détruire l'élément de retenue. En outre, il est favorable que le manchon fileté soit disposé à distance latérale du passage, l'axe de vissage du manchon fileté s'étendant parallèlement à un axe de fixation défini par le passage. Grâce à cette mesure, l'élément de retenue peut être prémonté avec ses différents composants dès sa fabrication et être mis en place par l'utilisateur sur une structure porteuse et une grille sans être redémonté car, lors de l'opération de scellement, l'appareil de scellement ou l'outil de scellement de l'élément de fixation peut passer le long de la partie de retenue et du manchon fileté. Il peut être avantageux que la partie de retenue soit pourvue d'une traversée pour le moyen de vissage et qu'un renfoncement courbe tourné vers la traversée soit ménagé dans au moins un côté voisin de la traversée. De ce fait, la zone de la partie de retenue au niveau de la traversée est de conformation plus mince, ce qui permet à la partie débouchante, respectivement au guide-goujon d'un outil de scellement de longer aisément la partie de retenue pour atteindre la partie de fixation lors de la pose de l'élément de retenue sur un élément porteur, respectivement sur une structure porteuse. En outre, il est avantageux que la partie de retenue soit globalement conformée en selle, ce qui lui permet, en position montée, d'enserrer par endroits au moins un élément longitudinal ou transversal de la grille. De manière favorable, la partie de retenue comporte une première zone d'appui et une seconde zone d'appui, lesquelles se font face sur des côtés voisins de la traversée et font saillie en forme de selle par rapport à la traversée. Grâce à cette mesure, la partie de retenue peut prendre appui sur deux côtés d'éléments longitudinaux ou transversaux de la grille. De manière avantageuse, l'élément de fixation en forme de clou est prébloqué dans le passage, ce qui réduit le travail de l'utilisateur lors de la pose de l'élément de retenue sur une grille et un élément porteur. En ce sens, il est également favorable que le moyen de vissage soit déjà prémonté sur le manchon fileté avec la partie de retenue guidée dessus. En outre, il peut être avantageux que le manchon fileté soit disposé coaxialement à l'axe de fixation. On obtient ainsi une partie de fixation très compacte qui peut être 10 20 utilisée même avec des grilles à ouvertures relativement petites. D'autres avantages et mesures de l'invention apparaîtront à la lecture de la description ci-après et à l'examen des dessins. Sur les dessins, l'invention est illustrée à l'aide de plusieurs exemples de réalisation. Sont montrés sur : la figure 1 un élément de retenue selon l'invention en vue en perspective, la figure 2 l'élément de retenue de la figure 1 15 assujetti à une grille et à un élément porteur, selon une vue différente, la figure 3 l'élément de retenue en coupe suivant la ligne III-III de la figure 2, la figure 4 une partie de fixation d'un autre élément de retenue selon l'invention en vue en perspective, 25 la figure 5 l'autre élément de retenue assujetti à une grille et à un élément porteur et vu en coupe de manière analogue à la figure 3. Les figures 1 à 3 représentent un exemple de réalisation 30 d'un élément de retenue 10 selon l'invention pour la fixation de grilles 50, ou de caillebotis, à des éléments porteurs 40 d'une structure porteuse. L'élément de retenue 10 conformé en plusieurs parties comporte une partie de fixation 11 dans laquelle est ménagé un passage 12 associé à un contre-appui 13 qui l'entoure pour un élément de fixation en forme de clou 60. Le passage 12 se trouve dans la zone de sommet d'un dôme conique 16. Dans le passage 12, lequel définit un axe de fixation B, est déjà engagé un élément de fixation en forme de clou 60. À l'opposé du dôme 16 est ménagée une surface de contact 17 de la partie de fixation 11, par laquelle la partie de fixation 11 peut être appliquée contre une structure porteuse, respectivement un élément porteur. Sur la partie de fixation 11 est aussi disposé un manchon fileté 14 qui définit un axe de vissage S et qui comporte un contre-filetage 18 pour le filetage 31 d'un moyen de vissage 30 tel qu'une vis. Le manchon fileté 14 avec l'axe de vissage S est donc parallèle à l'axe de fixation B. Le manchon fileté 14 est disposé à distance du passage 12, entre le manchon fileté 14 et le dôme 16 s'étendant un pont de matière 15 qui peut former un gradin. De ce fait, le manchon fileté 14 peut bouger élastiquement de manière limitée par rapport à la portion de la partie de fixation 11 lorsque cette dernière est assujettie par la surface de contact 17 à un élément porteur 40 à l'aide de l'élément de fixation en forme de clou 60. En outre, l'élément de retenue 10 comporte une partie de retenue 20. Cette partie de retenue 20 est pourvue d'une traversée 23 qui est ménagée dans un creux 25 et pourvue d'un contre-appui pour le moyen de vissage 30. En outre, la partie de retenue 20 comporte, sur deux côtés opposés 5 10 15 entourant le creux 25, des première et seconde zones d'appui en forme de selles 21, 22, lesquelles peuvent, dans la position montée de l'élément de retenue 10, s'accrocher à des éléments transversaux 51 et/ou longitudinaux 52 de la grille 50 (cf. figures 2 et 3). Sur le côté de la traversée 23 et à angle droit par rapport aux côtés munis des zones d'appui 21, 22, des renfoncements 24 sont également ménagés dans la partie de retenue 20. Ces renfoncements 24 permettent de fixer l'élément de retenue 10 à l'état prémonté, c'est-à-dire lorsque la partie de retenue 20 est assujettie à la partie de fixation 11 à l'aide d'un moyen de vissage 30, car le guide-goujon d'un outil de scellement (non représenté sur les figures) peut passer le long des renfoncements 24 de la partie de retenue 20. Lors de la pose de l'élément de retenue prémonté 10 de la figure 1, on commence par l'enfiler par sa partie de fixation 11 à travers une ouverture située entre deux 20 éléments transversaux 51 et deux de la grille 50 (opération figures), de façon qu'il repose par la surface de contact 17. repose alors par ses première et éléments longitudinaux 52 non représentée sur les sur un élément porteur 40 La partie de retenue 20 seconde zones d'appui 21, 25 30 22 sur deux éléments transversaux ou longitudinaux opposés 51, 52 de la grille 50. L'élément de fixation en forme de clou peut ensuite être enfoncé dans l'élément porteur 40 au moyen d'un outil de scellement à guidage manuel, mais aussi par l'intermédiaire d'un autre outil, de façon que la partie de fixation 11 soit assujettie à l'élément porteur 40. À l'issue de l'opération de scellement, il suffit de poursuivre le vissage du moyen de vissage 31 dans le manchon fileté 14 et de le serrer à l'aide d'un outil approprié, comme par exemple un outil de vissage, afin de plaquer la partie de retenue 20 contre la partie de fixation 11. La grille 50 est alors immobilisée de manière sûre contre l'élément porteur 40. Les figures 4 et 5 montrent un autre élément de retenue 10 selon l'invention. Celui-ci se différencie pour l'essentiel de celui décrit précédemment par le fait que l'axe de vissage S du manchon fileté 14 s'étend coaxialement à l'axe de fixation B défini par le passage 12. Le manchon fileté 14 repose donc directement sur la surface de contact 17. Pour le montage de cet élément de retenue 10, on assujettit la partie de fixation 11 avec l'élément de fixation en forme de clou 60 engagé dans le passage 12, par exemple à l'aide d'un outil de scellement à guidage manuel, à un élément porteur 40 sous l'ouverture d'une grille 50, comme cela a déjà été décrit ci-dessus. Une fois la partie de fixation 11 assujettie à l'élément porteur 40, on place la partie de retenue 20 sur deux éléments longitudinaux 52 (ou sur deux éléments traversaux 51) de la grille 50 et on la visse à la partie de fixation 11 par l'intermédiaire du moyen de vissage 30. La grille 50 est alors immobilisée de manière sûre contre l'élément porteur 40. Pour les autres repères non explicités ici, on se reportera intégralement à la description faite en référence aux figures 1 à 3.30
La présente invention concerne un élément de retenue (10) pour la fixation de grilles (50) à des éléments porteurs (40), comprenant une partie de fixation (11), laquelle est pourvue d'un passage (12) avec contre-appui (13) pour un élément de fixation en forme de clou (60), et comprenant une partie de retenue (20).Pour améliorer des éléments de retenue de ce type (10), sur la partie de fixation (11) est disposé un manchon fileté (14) qui peut être relié à la partie de retenue (20) par l'intermédiaire d'un moyen de vissage (30).
1. Élément de retenue pour la fixation d'une grille (50) à un élément porteur (40), comprenant une partie de fixation (11), laquelle est pourvue d'un passage (12) avec contre-appui (13) pour un élément de fixation en forme de clou (60), et comprenant une partie de retenue (20), caractérisé en ce que sur la partie de fixation (11) est disposé un manchon fileté (14) qui peut être relié à la partie de retenue (20) par l'intermédiaire d'un moyen de vissage (30). 2. Élément de retenue selon la 1, caractérisé en ce que le manchon fileté (14) est disposé à distance latérale du passage (12), l'axe de vissage (S) du manchon fileté (14) s'étendant parallèlement à un axe de fixation (B) défini par le passage (12). 3. Élément de retenue selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie de retenue (20) est pourvue d'une traversée (23) pour le moyen de vissage (30), un renfoncement courbe (24) tourné vers la traversée (23) étant ménagé dans au moins un côté voisin de la traversée (23). 4. Élément de retenue selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que la partie de retenue (20) est conformée en selle. 5. Élément de retenue selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que la partie de retenue (20) comporte une première zone d'appui (21) et une secondezone d'appui (22), lesquelles se font face sur des côtés voisins de la traversée (23) et font saillie en forme de selle par rapport à la traversée (23). 6. Élément de retenue selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élément de fixation en forme de clou (60) est prébloqué dans le passage (12). 7. Élément de retenue selon une des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de vissage (30) est prémonté sur le manchon fileté avec la partie de retenue (20) guidée dessus. 8. Élément de retenue selon une des 1 et 4 15 à 6, caractérisé en ce que le manchon fileté (14) est disposé coaxialement à l'axe de fixation (B).
F,E
F16,E04
F16B,E04C
F16B 2,E04C 2,E04C 5,F16B 7
F16B 2/12,E04C 2/42,E04C 5/18,F16B 7/04
FR2894155
A1
DISPOSITIF DE SEPARATION DES PHASES LIQUIDE ET GAZEUSE CONTENUES DANS LES GAZ CIRCULANT DANS UNE CONDUITE D'ADMISSION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,608
La présente invention concerne un dispositif de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans un flux d'air qui circule dans une conduite d'admission d'un moteur à combustion interne, le dispositif comprenant un conduit sensiblement cylindrique de révolution dont une extrémité forme une entrée et dont l'autre forme une sortie du flux d'air, et dans lequel sont disposés des moyens de mise en rotation du flux d'air et des moyens de récupération de la phase liquide contenue dans le flux d'air. Elle concerne également un moteur à combustion interne comprenant, d'une part, en aval d'une chambre de combustion, une conduite d'échappement passant par une turbine d'un turbocompresseur, en amont de ladite chambre de combustion, une conduite d'admission passant par un compresseur du turbocompresseur et un refroidisseur d'air de suralimentation, une conduite de recirculation qui est piquée sur la conduite d'échappement en amont de la turbine du turbocompresseur et qui débouche dans la conduite d'admission en aval du refroidisseur d'air de suralimentation, et une conduite d'évacuation des gaz de carter s'étendant de la chambre de combustion jusqu'à la conduite d'admission en amont du compresseur du turbocompresseur, et, d'autre part, un tel dispositif de séparation des phases liquide et gazeuse contenue dans le flux d'air circulant dans la conduite d'admission. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la réalisation d'un moteur de type Diesel suralimenté. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Les moteurs à combustion interne du type précité utilisent généralement comme gaz d'admission un mélange de gaz d'échappement et de gaz frais. Les gaz d'échappement réutilisés dans les gaz d'admission sont réinjectés dans la chambre de combustion en circulant dans la conduite de recirculation ; ils sont communément appelés gaz de recirculation (gaz EGR). Etant issus de la combustion d'un mélange de gaz d'admission et de carburant, ces gaz de recirculation contiennent de nombreuses particules de carbone. Les gaz frais sont quant à eux généralement composés d'air frais prélevé dans l'atmosphère, de gaz de carter provenant du carter d'huile disposé sous la chambre de combustion pour sa lubrification, et de particules d'huile provenant de fuites inhérentes au fonctionnement du compresseur. Ainsi, ces gaz frais contiennent des particules vaporisées d'eau et d'huile qui, si elles se mélangent avec les particules de carbone provenant des gaz de recirculation, peuvent former un mélange pâteux qui risque d'encrasser la conduite d'admission et les différents organes qu'elle comporte, diminuant ainsi les performances du moteur. Il est donc nécessaire de séparer les phases gazeuse et liquide contenues dans les gaz frais avant de les mélanger avec les gaz de recirculation. On connaît déjà du document US 6709477 un dispositif tel que défini en introduction dans lequel il est prévu, à l'intérieur du conduit cylindrique de révolution, un réservoir cylindrique tournant dont la paroi latérale est percée d'interstices. En fonctionnement, les gaz frais entrent dans le réservoir cylindrique qui tourne ; les lourdes particules d'huile que ces gaz frais contiennent sont alors éjectées par centrifugation entre la paroi latérale du réservoir cylindrique et le conduit cylindrique de révolution afin d'être évacuées. L'inconvénient principal d'un tel dispositif est qu'il comporte des moyens de mise en rotation des gaz d'admission coûteux à mettre en oeuvre et consommateurs d'énergie. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier à l'inconvénient précité de l'état de la technique, la 20 présente invention propose un dispositif simple à mettre en oeuvre et plus économique énergétiquement. Plus précisément, on propose selon l'invention un dispositif tel que défini en introduction, dans lequel les moyens de mise en rotation du flux d'air sont fixes. Selon une première caractéristique avantageuse du dispositif conforme à 25 l'invention, les moyens fixes de mise en rotation du flux d'air comprennent une paroi hélicoïdale. Selon une deuxième caractéristique avantageuse du dispositif conforme à l'invention, les moyens de récupération de la phase liquide contenue dans le flux d'air comprennent une rigole hélicoïdale. 30 Ainsi, grâce à la paroi hélicoïdale, les gaz frais sont canalisés et dans un mouvement de spiral. Un tel mouvement précipite alors les particules lourdes contenues dans les gaz frais, à savoir les particules en phase liquide, vers la paroi latérale du conduit. Ces particules s'accumulent donc dans la rigole hélicoïdale puis sont évacuées afin d'être séparées de la phase gazeuse des gaz frais. L'utilisation d'une paroi hélicoïdale permet par ailleurs de minimiser les pertes de charge néfastes aux performances du moteur. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du dispositif selon l'invention sont les suivantes : la paroi hélicoïdale présente une convexité orientée vers le centre du conduit ; la rigole hélicoïdale comporte une paroi de fond dont un bord longitudinal est accolé à la paroi intérieure du conduit, et une paroi latérale s'étendant à partir de l'autre bord longitudinal de la paroi de fond sensiblement parallèlement à la paroi intérieure du conduit ; la rigole hélicoïdale s'étend sur 360 degrés ; la rigole hélicoïdale débouche dans un conduit de récupération qui s'étend en dehors du conduit ; le conduit de récupération de la phase liquide débouche dans un bocal piège ; et la paroi hélicoïdale s'étend du centre du conduit jusqu'au bord libre de la paroi latérale de la rigole hélicoïdale. L'invention concerne également un moteur à combustion interne tel que celui décrit en introduction et comprenant un tel dispositif disposé sur sa conduite d'admission entre son raccordement avec conduite d'évacuation des gaz de carter et son raccordement avec la conduite de recirculation. Avantageusement, le dispositif est disposé en aval du refroidisseur d'air de suralimentation. Ainsi, les particules d'eau et d'huile contenues dans les gaz frais traités par le dispositif sont condensées dans le refroidisseur d'air de suralimentation afin 25 d'être aisément séparées du reste du flux d'air. Alternativement, le dispositif pourra être disposé en amont du compresseur du turbocompresseur, ou encore entre le compresseur du turbocompresseur et le refroidisseur d'air de suralimentation. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION 30 La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est un schéma de principe simplifié d'un premier mode de réalisation d'un moteur à combustion interne selon l'invention ; la figure 2 est une vue schématique en perspective d'un dispositif de séparation selon l'invention ; la figure 3 est une vue en coupe longitudinale du dispositif de séparation de la figure 2 ; la figure 4 est un schéma de principe simplifié d'un deuxième mode de réalisation du moteur à combustion interne de la figure 1 ; et - la figure 5 est un schéma de principe simplifié d'un troisième mode de réalisation du moteur à combustion interne de la figure 1. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. Dans la description, les termes aval et amont sont utilisés suivant le sens de l'écoulement de l'air depuis le point de prélèvement de l'air frais dans l'atmosphère jusqu'à sa sortie par un pot de détente. Sur la figure 1, on a représenté un premier mode de réalisation d'un moteur à combustion interne 10 qui comprend, dans un carter cylindres, une chambre de combustion 11, ici à quatre cylindres 11A pourvus chacun d'un piston adapté à se translater dans leur cylindre. Il comprend en outre un carter d'huile disposé sous le carter cylindres et destiné à lubrifier la chambre de combustion 11. En aval de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comporte une conduite d'échappement 20 de gaz d'échappement s'étendant d'un collecteur d'échappement 21, relié par quatre canaux à chacun des cylindres 11A de la chambre de combustion 11, jusqu'à un pot de détente 22. En amont du pot de détente 22, la conduite d'échappement 20 passe par une turbine 52 d'un turbocompresseur 50 entraînée en rotation par les gaz 30 d'échappement. En amont de la chambre de combustion 11, le moteur à combustion interne 10 comprend une conduite d'admission 40 de gaz d'admission. Cette conduite d'admission 40 prélève l'air frais directement dans l'atmosphère, le filtre au moyen d'un filtre à air 41, et s'étend jusqu'à un répartiteur d'air 43 qui débouche sur quatre canaux liés chacun à un des cylindres 11A de la chambre de combustion 11. La conduite d'admission 40 passe en outre par un compresseur 51 du turbocompresseur 50 et un refroidisseur d'air de suralimentation 42 permettant de 5 refroidir l'air compressé par le compresseur 51. Par ailleurs, le moteur à combustion interne 10 comporte une conduite d'évacuation de gaz de carter s'étendant du carter d'huile jusqu'à la conduite d'admission 40. Cette conduite d'évacuation débouche entre le filtre à air 41 et le compresseur 51 du turbocompresseur 50. Les gaz de carter se mêlent donc à l'air 10 frais en amont du compresseur 51 et forment ainsi les gaz frais. Enfin, le moteur à combustion interne 10 comporte une conduite de recirculation 60 d'une partie des gaz d'échappement, appelée gaz de recirculation, piquée sur la conduite d'échappement, directement en aval du collecteur d'échappement 21. Cette conduite de recirculation 60 débouche dans la conduite 15 d'admission, entre le refroidisseur d'air de suralimentation 42 et le répartiteur d'air 43. Le raccordement de la conduite de recirculation 60 sur la conduite d'admission 40 s'effectue au niveau d'une vanne EGR 61 qui régule le débit de gaz de recirculation et éventuellement celui des gaz frais. Une telle vanne EGR 61 20 peut par exemple être de type papillon. Les gaz d'échappement se mêlent donc aux gaz frais en amont du répartiteur d'air 43, formant ainsi les gaz d'admission. Avantageusement, la conduite d'admission 40 du moteur à combustion interne 10 comprend, entre le refroidisseur d'air de suralimentation 42 et la vanne EGR 61, un dispositif 100 de séparation des phases liquide et gazeuse contenues 25 dans les gaz frais. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, ce dispositif 100 comprend un conduit 44 sensiblement cylindrique de révolution, faisant ici partie intégrante de la conduite d'admission 40, dans lequel circule le flux de gaz frais. Ce conduit 44 présente ici un diamètre d'environ 50 millimètres. Il comprend 30 intérieurement une paroi hélicoïdale 102 fixe formant des moyens de mise en rotation du flux de gaz frais, ainsi qu'une rigole hélicoïdale 101 formant des moyens de récupération 101 de la phase liquide contenue dans le flux de gaz frais. Plus précisément, la rigole hélicoïdale 101 comporte une paroi de fond 101A dont un bord longitudinal est accolé à la paroi du conduit 44 et une paroi latérale 101B s'étendant à partir de l'autre bord longitudinal de la paroi de fond 101A, parallèlement à la paroi du conduit 44. On comprend ici que l'autre paroi latérale de la rigole hélicoïdale est constituée par la paroi du conduit 44. Ici, la rigole hélicoïdale 101 s'étend sur 360 degrés et présente un pas d'environ 120 millimètres. La paroi hélicoïdale 102 s'étend quant à elle du centre du conduit 44 jusqu'au bord libre 101C de la paroi latérale 101B de la rigole hélicoïdale 101. Elle s'étend ici en colimaçon autour d'un axe central 103. Elle présente une convexité orientée vers le centre du conduit 44 et s'étend de telle sorte qu'elle est inclinée par rapport à la direction du flux de gaz frais, minimisant ainsi les pertes de charge des gaz frais compressés. Plus précisément, le bord extérieur de la paroi hélicoïdale 102 présente un angle obus avec la paroi latérale 101B de la rigole hélicoïdale 101, et le bord central de la paroi hélicoïdale 102 s'étend quasiment tangentiellement à l'axe central 103. Le conduit 44 présente une ouverture latérale rectangulaire disposée de telle sorte que la rigole hélicoïdale débouche dans cette ouverture latérale. Un conduit de récupération 105 de la phase liquide des gaz frais est raccordé à l'ouverture latérale du conduit 44 et s'étend à l'extérieur du conduit 44 jusque dans un bocal piège 110. Ce bocal piège 110 peut par exemple être un bocal cylindrique fermé à ses deux extrémités et comprenant sur sa face supérieure deux ouvertures par lesquelles circule le flux provenant du conduit d'évacuation 105. La phase liquide des gaz frais s'écoule ainsi dans le fond du bocal et y reste emprisonnée. Lorsque le moteur à combustion interne 10 fonctionne, la conduite d'admission 40 prélève de l'air frais directement dans l'atmosphère. Simultanément, des gaz d'admission et du carburant sont brûlés dans la 30 chambre de combustion 11, formant ainsi les gaz d'échappement. Une grande partie de ces gaz d'échappement chargés de vapeur d'eau passe par la turbine 52 et s'échappe dans l'atmosphère par le pot de détente 22. Une autre partie de ces gaz d'échappement, les gaz de recirculation, est prélevée par la conduite de recirculation 60. Enfin, une infime partie de ces gaz d'échappement passe entre (es pistons et le carter cylindres, débouchant alors dans le carter d'huile du moteur à combustion interne 10. Cette infime partie des gaz d'échappement se mêle aux vapeurs d'huile présentes dans le carter d'huile formant ainsi les gaz de carter. Ces derniers sont évacués par la conduite d'évacuation 30 dans la conduite d'admission 40 et se mélangent avec l'air frais. Les gaz frais, formés par ce mélange d'air frais et de gaz de carter et chargés de vapeurs d'huile et de vapeurs d'eau, sont ensuite compressés par le compresseur 51 et refroidis par le refroidisseur d'air de suralimentation 42. Ils se mêlent à des particules d'huile provenant de fuites inhérentes au fonctionnement du compresseur 51. Ils débouchent ensuite dans le dispositif 100 de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans les gaz frais et sont entraînés dans un mouvement de spiral autour de l'axe central 103 par la paroi hélicoïdale 102. Cette mise en rotation des gaz frais provoque alors, sous l'effet des forces centrifuge et des différences de densité entre les phases liquide et gazeuse contenues dans les gaz frais, l'éjection des lourdes particules liquide d'huile et d'eau vers la paroi latérale du conduit 44. Ces particules tombent dans la rigole hélicoïdale 101 et sont évacuées par le conduit de récupération 105 dans le bocal piège 110. L'huile et l'eau contenues dans le bocal piège peuvent ensuite être, par exemple, évacuées du bocal piège 110 lors d'une vidange à laquelle on procède régulièrement. Sur la figure 4, on a représenté un deuxième mode de réalisation du moteur à combustion interne 10 selon lequel le dispositif 100 de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans les gaz frais est disposé sur la conduite d'admission 40, entre le filtre à air 41 et le compresseur 51, en aval de son raccordement avec la conduite d'évacuation des gaz de carter. Selon ce mode de réalisation, les phases liquide et gazeuse des gaz frais sont séparées en amont du compresseur 51 si bien qu'aucune particule liquide ne vient frapper et endommager les hélices du compresseur 51. Sur la figure 5, on a représenté un troisième mode de réalisation du moteur à combustion interne 10 selon lequel le dispositif 100 de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans les gaz frais est disposé sur la conduite d'admission 40, entre le compresseur 51 et le refroidisseur d'air de suralimentation 42. Selon ce mode de réalisation, les phases liquide et gazeuse des gaz frais sont séparées à proximité du compresseur 51 si bien le flux de gaz frais présente déjà un mouvement tourbillonnaire qu'accentue le dispositif 100 selon l'invention, limitant ainsi les pertes de charge dues à la présence des moyens de mise en rotation des gaz frais. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne un dispositif 100 de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans un flux d'air qui circule dans une conduite d'admission d'un moteur à combustion interne, le dispositif comprenant un conduit 44 sensiblement cylindrique de révolution dont une extrémité forme une entrée et dont l'autre forme une sortie du flux d'air, et dans lequel sont disposé des moyens de mise en rotation 102 du flux d'air et des moyens de récupération 101 de la phase liquide contenue dans le flux d'air.Selon l'invention, les moyens de mise en rotation 102 du flux d'air sont fixes.
1. Dispositif (100) de séparation des phases liquide et gazeuse contenues dans un flux d'air qui circule dans une conduite d'admission (40) d'un moteur à combustion interne (10), le dispositif (100) comprenant un conduit (44) sensiblement cylindrique de révolution dont une extrémité forme une entrée et dont l'autre forme une sortie du flux d'air et dans lequel sont disposés des moyens de mise en rotation (102) du flux d'air et des moyens de récupération (101) de la phase liquide contenue dans le flux d'air, caractérisé en ce que les moyens de mise en rotation (102) du flux d'air sont fixes. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens fixes de mise en rotation du flux d'air comprennent une paroi hélicoïdale (102). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la paroi hélicoïdale (102) présente une convexité orientée vers le centre du conduit (44). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de récupération de la phase liquide contenue dans le flux d'air comprennent une rigole hélicoïdale (101). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la rigole hélicoïdale (101) comporte une paroi de fond (101A) dont un bord longitudinal est accolé à la paroi intérieure du conduit (44) et une paroi latérale (101B) s'étendant à partir de l'autre bord longitudinal de la paroi de fond (101A) sensiblement parallèlement à la paroi intérieure du conduit (44). 6. Dispositif selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que la rigole hélicoïdale (101) s'étend sur 360 degrés. 7. Dispositif selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que la rigole hélicoïdale (101) débouche dans un conduit de récupération (105) qui s'étend en dehors du conduit (44). 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le conduit de récupération (105) de la phase liquide débouche dans un bocal piège (110). 9. Dispositif selon les 2 et 5, caractérisé en ce que ladite paroi hélicoïdale (102) s'étend du centre du conduit (44) jusqu'au bord libre (101C) de la paroi latérale (101B) de la rigole hélicoïdale (101). 10. Moteur à combustion interne (10) comprenant, en aval d'une chambre de combustion (11), une conduite d'échappement (20) passant par une turbine(52) d'un turbocompresseur (50), en amont de ladite chambre de combustion 11), une conduite d'admission (40) passant par un compresseur (51) du turbocompresseur (50) et un refroidisseur d'air de suralimentation (42), une conduite de recirculation (60) qui est piquée sur la conduite d'échappement (20) en amont de la turbine (52) du turbocompresseur (50) et qui débouche dans la conduite d'admission (20) en aval du refroidisseur d'air de suralimentation (42), et une conduite d'évacuation (30) des gaz de carter s'étendant de la chambre de combustion (11) jusqu'à la conduite d'admission (40) en amont du compresseur (51) du turbocompresseur (50), caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (100) selon l'une des 1 à 9, disposé sur la conduite d'admission (40) entre son raccordement avec la conduite d'évacuation (30) des gaz de carter et son raccordement avec la conduite de recirculation (60). 11. Moteur à combustion interne (10) selon la 10, caractérisé en ce que le dispositif (100) est disposé en aval du refroidisseur d'air de 15 suralimentation (42). 12. Moteur à combustion interne (10) selon la 10, caractérisé en ce que le dispositif (100) est disposé en amont du compresseur (51) du turbocompresseur (50). 13. Moteur à combustion interne (10) selon la 10, caractérisé 20 en ce que le dispositif (100) est disposé entre le compresseur (51) du turbocompresseur (50) et le refroidisseur d'air de suralimentation (42).
B,F
B01,F02
B01D,F02M
B01D 45,F02M 35
B01D 45/12,B01D 45/16,F02M 35/022
FR2891817
A1
APPAREIL DANS UNE FILATURE DESTINE A TRANSPORTER UN PAQUET DE RUBAN DE FIBRE SANS POT
20,070,413
L'invention se rapporte à un entre une machine de filature délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage et un autre dispositif de traitement ou d'autres moyens de stockage, ayant un support destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot, le support étant sensiblement non enfermé, et dans lequel le support et le paquet de ruban de fibre sans pot sont transportables. Un tel appareil est connu grâce au document DE 102 05 061 A. Le but de l'invention est d'améliorer un tel appareil avec pour effet que le transport du paquet de ruban de fibre sans pot est effectué d'une manière simple. Ce but est atteint par un appareil du type décrit ci-dessus, caractérisé en ce que le support peut être amené jusqu'à la machine de filature délivrant du ruban ou aux moyens de stockage afin de recevoir le au moins un paquet de ruban de fibre et, une fois que le paquet a été reçu, le support, avec le paquet de ruban de fibre positionné de façon stable, peut être délivré à l'autre dispositif de traitement ou aux autres moyens de stockage. Du fait que les paquets de ruban de fibre sans pot reposent sur le support d'une manière telle qu'ils sont positionnés de façon stable, un transport fiable des au moins deux paquets de ruban de fibre jusqu'à une machine de traitement en aval ou jusqu'aux moyens de stockage est assuré. Un avantage spécial est que, sur une machine de filature alimentée en ruban, la matière d'alimentation sous la forme d'un paquet est transférée depuis le support directement dans les positions d'alimentation prévues au niveau des positions de filature. matière fibreuse est de la même manière positionnée de façon stable dans les positions d'alimentation. Selon d'autres aspects de l'invention, le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport ou équivalent. Après le déplacement (déchargement) du paquet de ruban de fibre, les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande, et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, peuvent être mobiles dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre. Plus d'un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport. Le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport peut correspondre au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. Les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport peuvent être associés à un élément de support, par exemple une paroi de support, monté sur un côté. L'élément de support peut être associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). L'élément de support peut être dans une position fixe. L'élément de support peut être monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport. L'élément de support peut être sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. L'élément de support peut se composer d'une matière qui facilite le glissement ou être revêtu avec une matière qui facilite le glissement. L'élément de support, par exemple une paroi de support ou équivalent, est inclinable ou est incliné d'environ 5 à 10 . Le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, peut être incliné ou est incliné d'un angle de préférence de 5 à 10 . Le dispositif de transport peut avoir sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche. Le dispositif de transport peut avoir des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. Après dépôt d'un paquet de ruban de fibre sur les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport, les moyens de stockage ou le dispositif de transport peuvent être déplacés transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre suivant. Sur les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport peuvent se trouver, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre. Il peut y avoir, dans chaque cas, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé). Il peut y avoir, dans chaque cas, au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre déposés. Il peut y avoir, dans chaque cas, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre devant être déplacé (déchargé). Les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport, pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés, peuvent être échangés avec des moyens de stockage et/ou un dispositif de transport pourvus de positions de stockage vides. Des moyens de stockage et/ou un dispositif de transport, pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés, peuvent être mobiles hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. Des moyens de stockage vide et/ou un dispositif de transport peuvent être mobiles dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. Des moyens de stockage et ou un dispositif de transport, pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés, peuvent être transportés vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. Le transport peut être effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche, ou être effectué par un appareil de transport. L'appareil de transport peut être guidé par piste, par exemple guidé par rail. L'appareil de transport peut être librement mobile. Les moyens de stockage et/ou le dispositif de transport pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés peuvent être positionnés directement sur un appareil de transport. L'appareil de transport peut être un wagon ou équivalent. L'appareil de transport peut être un chariot élévateur à fourche ou équivalent. L'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur d'entraînement. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) dans une presse, par exemple une presse à balle. Un déplacement peut être effectué par poussée. Des extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. Les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être positionnées pour raccordement. Les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement ou au moyen d'un dispositif. Dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, une extrémité de ruban de la couche la plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à une extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). En reliant ensemble des extrémités de ruban, unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. Au moins un élément latéral, par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable ou est incliné d'environ 5 à 10 . L'appareil peut être un appareil sans pot. Par rapport au paquet de ruban de fibre, l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage peut être effectué sans pots, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre) peut être mobile grâce à des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (paquet de ruban) hors de la zone d'évacuation sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. Le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. Le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. Les moyens mécaniques peuvent être constitués par un dispositif de pression, par exemple un dispositif de poussée ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être transporté sur un support. Le support pour le paquet de ruban de fibre peut être associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. La modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'accélération et de freinage peut se produire de manière sensiblement continue (sans saut). Le dispositif de déplacement peut être associé à un dispositif d'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement. Le dispositif d'entraînement pouvant être commandé peut être relié à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Le dispositif de déplacement entraîné peut être capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre. Le paquet de ruban de fibre peut être sans pot. Le paquet de ruban de fibre peut avoir une section allongée. L'élément de support ou équivalent et/ou l'élément latéral est inclinable ou est incliné autour d'un axe horizontal. Le paquet de ruban de fibre peut être déplacé dans un état supporté de manière stable. Le paquet de ruban de fibre peut être supporté au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. Le dispositif de transport peut avoir un support, par exemple une palette de transport, destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. Le support et l'élément de support peuvent être approximativement en forme de L. Le support peut être élevé sur le côté éloigné de l'élément de support. Un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. Du fait de l'élévation, le paquet de ruban de fibre, qui peut être incliné contre l'élément de support et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre, peut être transféré dans une position stable. Il peut y avoir un dispositif d'entraînement destiné à déplacer la surface de support de réception. Le dispositif d'entraînement peut avoir une courroie crantée et des roues dentées. Le dispositif d'entraînement peut comprendre un vérin pneumatique ou équivalent. Le support peut être une palette standard. Un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support, par exemple une palette de transport. Un dispositif de transport peut être prévu pour le transport commun du support, par exemple une palette de transport, et au moins un paquet de ruban de fibre positionné de façon stable. Le dispositif de transport peut être un chariot élévateur à fourche. Le dispositif de transport peut être guidé par rail. Le dispositif de transport peut être guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction, ou équivalent. Le dispositif de transport peut être librement mobile. Une pluralité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. Les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage peuvent être positionnés de telle sorte qu'ils sont le long d'un passage commun pour le dispositif de transport. Le transport du support peut être effectué jusqu'à un dispositif de stockage. Le transport du support peut être effectué jusqu'à des positions d'alimentation (positions de déroulement) prévues sur les autres machines de traitement. La position d'alimentation peut être le tablier (table d'avance) d'un banc d'étirage, d'un banc à 15 broches ou d'une machine de préparation de peignage. La position d'alimentation peut être la position de filature d'une machine de filature (filature directe). Le transport du support peut être effectué jusqu'à une presse pour compression du paquet de ruban de fibre. Enfin, les paquets de ruban de fibre peuvent être pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. La marque d'identification peut se rapporter aux conditions de production, à la qualité de matière fibreuse ou à des 25 valeurs d'essai. La marque d'identification peut permettre à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. L'assemblage de paquets de ruban de fibre peut permettre de former un mélange à des positions prédéterminées des positions 30 d'alimentation. L'invention va être décrite plus en détail ci-dessous en se référant à des formes réalisation représentées dans les dessins. 20 La figure la est une vue de côté schématique d'un banc d'étirage ayant l'appareil selon l'invention, utilisant une plaque de support afin de déposer un ruban de fibre sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot, dans une position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure lb montre l'appareil selon la figure la mais dans l'autre position d'extrémité sous la plaque rotative; La figure 2 montre l'appareil selon les figures la, lb, mais à l'extérieur du dispositif de sortie ruban; Les figures 3a, 3b, 3c montrent une vue en plan (figure 3a), une vue de côté (figure 3b) et une vue de face (figure 3c) du paquet de ruban de fibre sans pot déposé sur la plaque de support; La figure 4 montre une forme de réalisation de l'appareil selon l'invention avec un schéma de circuit de principe comportant un dispositif de commande et de régulation électronique, auquel sont reliés un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement horizontal de la plaque de support, un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour le dispositif de déplacement vertical de la plaque de support et un moteur d'entraînement pouvant être commandé pour la plaque rotative; La figure 5 est une vue en perspective de la zone de sortie d'un banc d'étirage ayant une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot dans la zone de dépôt de ruban; Les figures 6a, 6b montrent la plaque de support avec des ouvertures débouchantes pour des éléments de fixation en forme de cône dans la position engagée (figure 6a) dans la position désengagée (figure 6b); La figure 7a montre la plaque de support avec des renfoncements en forme de rainure; Les figures 7b, 7c montrent la plaque de support selon la figure 7a avec des éléments de levage pour le paquet de ruban de fibre, abaissés hors d'engagement (figure 7b) et soulevés en engagement (figure 7c); La figure 8 est une vue en perspective de la zone de sortie de la zone d'évacuation en aval du banc d'étirage, avec une plaque de support et un paquet de ruban de fibre sans pot au-dessus d'une palette de transport; La figure 8a est une vue en perspective de la zone d'évacuation selon la figure 8 vue vers la paroi de support sur la palette de transport; La figure 8b est une vue en perspective d'un dispositif destiné à amener un paquet de ruban évacué à adopter une position inclinée; La figure 9 montre un dispositif de stockage avec une bande transporteuse, sur laquelle sont disposés l'une après l'autre, dans chaque cas avec une paroi de support inclinée, une palette de transport vide, une palette de transport partiellement chargée avec des paquets de ruban de fibre et une palette de transport totalement chargée avec des paquets de ruban de fibre; Les figures 10a à 10e montrent des vues en plan schématiques de l'évacuation d'un paquet de ruban de fibre sans pot sur une palette de transport; La figure 10' est une partie de la vue de face selon la figure 10c; La figure 11 montre quatre paquets de ruban de fibre sans pot disposés l'un à la suite de l'autre sur une palette de transport, les extrémités de ruban respectives des couches supérieure et inférieure des paquets de ruban fibre adjacents étant reliées l'une à l'autre; La figure 12 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre sur un chariot élévateur à fourche, les fourches s'engageant sous la palette de transport transversalement par rapport aux axes longitudinaux; La figure 13 montre une palette de transport inclinée transversalement par rapport à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre, les fourches d'un chariot élévateur à fourche s'engageant sous la palette de transport dans la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre; La figure 14 est une vue schématique d'un système ayant six bancs d'étirage, deux véhicules de transport et une presse pour les paquets de ruban de fibre sans pot; La figure 15 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont (tablier), sur laquelle il y a huit paquets (indépendants) de ruban de fibre sans pot sur deux palettes de transport; La figure 16 est une vue schématique d'un banc d'étirage ayant une table d'avance amont, sur laquelle il y a huit paquets de ruban de fibre sans pot, reliés ensemble au niveau des extrémités de ruban, sur huit palettes de transport respectives; La figure 17 est une vue schématique d'un système ayant une pluralité de cardes plates, chacune avec un système d'étirage à carde plate, une pluralité de moyens de stockage pour des paquets de ruban de fibre sans pot, ayant une pluralité de supports afin de transporter des paquets 30 de ruban de fibre sans pot à l'intérieur du système, des véhicules de transport et une pluralité de machines de filature (filature directe); La figure 18 est une vue de côté schématique d'une carde plate ayant l'appareil selon l'invention; 25 La figure 19 est une vue de côté schématique d'un banc à broches ayant l'appareil selon l'invention; La figure 20 est une vue en plan schématique d'une machine de préparation de peignage ayant l'appareil selon l'invention; et La figure 21 est une vue en plan schématique d'une machine de peignage ayant l'appareil selon l'invention. Les figures la, lb montrent un banc d'étirage 1, 0 par exemple un banc d'étirage Trützschler TD 03. Une multiplicité de rubans de fibre, provenant d'un tablier amont (table d'avance), entre dans un système d'étirage 2, 2, de travers une plaque rotative 3 et est alors sur une base qui se déplace en arrière et direction des flèches A et B, par exemple support 4 ayant une face supérieure rectangulaire 41, afin de former un paquet de ruban de 20 fibre sans pot 5. La plaque de support 4 est entraînée par un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 qui est relié à un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine (voir la figure 4). La référence 8 désigne un capot 25 du dispositif de dépôt du ruban qui est adjacente au panneau de plaque rotative 9. La référence K désigne la direction de travail (écoulement de matière fibreuse) à l'intérieur du banc d'étirage 1, alors que le ruban de fibre est délivré par la plaque rotative 3 sensiblement 30 dans la direction verticale. La référence 10 désigne la zone de dépôt, la référence 11 désigne zone à l'extérieur de la zone de dépôt 10. La zone de dépôt 10 pour le ruban de fibre comprend le passage g suivant la figure lb. plaque de support 4 est déplacée est étirée, et, combinée afin de fibre 12 passe à déposé en anneau en avant dans la une plaque de 15 après la sortie du système d'étirage former un ruban de fibre 12. Le ruban horizontalement en arrière et en avant sous la plaque rotative 3 alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé. La figure la montre une position d'extrémité et la figure lb montre l'autre position d'extrémité de la plaque de support 4 qui se déplace en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B sous la plaque rotative 3 pendant le dépôt du ruban de fibre 12. Le paquet de ruban de fibre 5 est déplacé en arrière et en avant, correspondant à A, B, dans la direction des flèches C, D sous la plaque rotative 3. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure la a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace dans la direction de la flèche A, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. Une fois que la position d'extrémité représentée dans la figure lb a été atteinte, la plaque de support 4 se déplace en arrière dans la direction de la flèche B, la plaque de support 4 étant accélérée, entraînée à une vitesse constante et ensuite freinée. La commutation entre les mouvements en arrière et en avant est effectuée par le dispositif de commande 7 en liaison avec le moteur d'entraînement 6 (voir la figure 4). Le moteur d'entraînement à vitesse variable 6 entraîne la plaque de support 4 à une vitesse sans secousse ou pratiquement sans secousse. En particulier, l'accélération et le freinage sont sans secousse ou pratiquement sans secousse. La vitesse entre l'accélération et le freinage est constante. Par ces moyens, le paquet de ruban de fibre 5 reste stable à la fois pendant le mouvement en avant et en arrière dans la zone de dépôt 10 selon la figure la et la figure lb et pendant le mouvement hors de zone de dépôt 10 selon la figure 2. Les mouvements sont commandés de telle sorte que la vitesse de production obtenue est aussi élevée que possible, sans que le paquet de ruban de fibre 5 (paquet de ruban) glisse ou même bascule. Alors que le ruban de fibre 12 est en train d'être déposé, le dispositif de commande 7 (voir la figure 4) commande le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 afin de produire un paquet de ruban de fibre sans pot stable 5. Selon une forme de réalisation, la plaque rotative 3 tourne dans une position fixe et dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 avec une force de dépôt sensiblement constante. La force de dépôt constante est obtenue entre autres en délivrant une quantité constante de ruban de fibre 12 par couche de matière fibreuse du ruban de fibre 12. Si, par exemple, la plaque rotative 3 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4 ou le dessus d'anneaux de ruban de fibre déjà déposés, chaque couche d'anneau de ruban de fibre reçoit une quantité sensiblement constante de ruban de fibre 12 pendant le mouvement vers l'avant ou pendant le mouvement vers l'arrière. Du fait que la quantité de ruban de fibre 12 par couche est constante, la stabilité du paquet de ruban de fibre 5 est obtenue. La valeur suivant laquelle la plaque de support 4 se déplace en arrière et en avant est également commandée par l'augmentation de stabilité du paquet de ruban de fibre 5. Chaque fois que la plaque de support 4 atteint le point de demi-tour du mouvement en avant ou en arrière, les moyens de commande 7 freinent la plaque de support 4, la plaque de support 4 atteignant une zone de bordure 402a ou 402b du paquet de ruban de fibre 5, et accélère la plaque de support 4 chaque fois que la plaque de support 4 atteint la zone de bordure 402a ou 402b. Entre les zones de bordure 402a et 402b de chaque côté du paquet de ruban de fibre 5, les moyens de commande 7 commandent la plaque de support 4 à une vitesse constante. zone de bordure 402a 402b est l'emplacement à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5 où les anneaux de ruban de fibre déposés sur la plaque de support 4 ne se chevauchent pas totalement l'un l'autre (voir les figures 3a, La zone de bordure 402a ou 402b est disposée légèrement avant le point de demi-tour du mouvement de la plaque de support 4 à chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5. Au contraire, dans la zone sans bordure 404, pendant le mouvement vers l'avant ou le mouvement de retour de la plaque de support 4, le bord arrière de chaque anneau de ruban de fibre est également disposé par en dessus sur le bord avant de l'anneau de ruban de fibre déposé précédemment. Par rapport à la petite quantité de ruban de fibre qui est déposée dans la zone de bordure 402a ou 402b, le dispositif de commande 7 freine la plaque de support 4 de telle sorte que davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b et accélère la plaque de support 4 à une vitesse constante dans la zone sans bordure 404. Le freinage de la plaque de support 4 a pour résultat une augmentation de la quantité de ruban de fibre déposé dans la zone de bordure 402a ou 402b, du fait que la plaque rotative 3 délivre le ruban de fibre 12 à une vitesse constante indépendamment du mouvement de la plaque de support 4. Chaque fois que la plaque de support 4 est freinée, davantage de ruban de fibre 12 peut être déposé en ce point, qui correspond aux anneaux de ruban de fibre sans chevauchement proches des points de demi-tour. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 permet à une quantité sensiblement uniforme de ruban de fibre 12 d'être déposée dans les deux zones de bordure 402a et 402b et dans la zone sans bordure 404 du paquet de ruban de fibre sans pot 5 pour chaque couche de ruban de fibre 12 pendant le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4. La vitesse non uniforme de la plaque de support 4 a pour résultat une densité sensiblement uniforme du ruban de fibre 12 en tous points du paquet de ruban de fibre 5. La densité uniforme du ruban de fibre 12 permet au paquet de ruban de fibre 5 d'être formé de manière stable sur la surface de support 4 et permet paquet de ruban de fibre 5 d'être accéléré et freiné en avant et en arrière, en évitant la possibilité que le paquet de ruban de fibre sans pot non supporté latéralement 5 devienne instable ou risque de basculer. Une fois que le dépôt du paquet de ruban de fibre 5 sur la surface 4 est terminé, selon la figure 2, la plaque de support 4, avec le paquet de ruban de fibre 5, se déplace hors du dispositif de sortie de ruban dans la direction de la flèche I. Les moyens de commande 7 commandent le mouvement de la plaque de support 4 de telle sorte qu'une commutation est réalisée depuis le mouvement en arrière et en avant (flèches A, B) pour le dépôt de ruban jusqu'au mouvement vers l'extérieur (flèche I) hors de la zone de dépôt 10 dans la zone d'évacuation 11. La figure 3a montre une vue en plan d'un paquet de ruban de fibre sans pot en forme d'anneau 5 qui a été déposé librement sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. La figure 3b montre une vue de côté du paquet de ruban de fibre 5 qui est disposé librement sur la plaque de support 4. La figure 3c montre une vue de face du paquet de ruban de fibre 5, qui a été positionné librement sur la plaque de support 4. Comme cela est représenté dans les figures 3a a 3c, le paquet de ruban de fibre 5 est formé & partir d'anneaux de ruban de fibre en une forme rectangulaire. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est créée par la manière selon laquelle le ruban fibre 12 a été déposé. La rotation de la plaque rotative 3 grâce a laquelle le ruban de fibre 12 est délivré forme une couche d'anneaux qui se chevauchent de ruban de fibre 12 sur une surface de réception 41 de la plaque de support 4, et le mouvement en arrière et en avant de la plaque de support 4 sous la commande du dispositif de commande 7 établit les emplacements dans lesquels les anneaux de ruban de fibre sont formés sur la surface de réception 41. Le mouvement de la plaque de support 4 a pour effet que les anneaux de ruban de fibre déposés sont disposés sur la surface de réception 41 de la plaque de support 4 décalés l'un par rapport à l'autre et se chevauchant partiellement l'un l'autre, ce qui crée la forme sensiblement rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5, en vue en plan. A chaque extrémité du paquet de ruban de fibre 5, provoquée par le changement dans la direction du mouvement en avant et en arrière de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 a desextrémités arrondies par rapport à la forme rectangulaire, comme le montre clairement la figure 3a. La forme rectangulaire du paquet de ruban de fibre 5 est avantageuse du fait que, comparé à des paquets de fibre de forme conique ou cylindrique, elle facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. La figure 3a montre une vue en plan du ruban de fibre 12 du paquet de ruban de fibre 5 déposé dans un agencement en anneau. Les figures 3b et 3c montrent en vue de côté et en vue de face respectivement le paquet de ruban de fibre 5 qui se tient librement, c'est-à-dire sans un pot, un réceptacle ou équivalent, sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. En ce qui concerne les dimensions du paquet de ruban de fibre 5, la longueur selon la figure 3a est désignée par la référence a, la largeur suivant la figure 3c par la référence b et la hauteur suivant la figure 3c par la référence c. En ce qui concerne les dimensions de la plaque de support 4, la longueur suivant la figure 3a est désignée par la référence largeur suivant la figure 3a par la référence e et hauteur suivant la figure 3c par la référence f. La référence 55 (figure 3a) désigne la face supérieure, la référence 51 (figure 3b) une face latérale longue et la référence 53 (figure 3c) une face d'extrémité courte du paquet de ruban de fibre 5 sensiblement en forme de cube qui est d'une section sensiblement rectangulaire. L'autre face latérale longue 52, l'autre face d'extrémité courte 54 et la surface de base 56 ne sont pas représentées. Selon la figure 4, il y a un dispositif de commande et de régulation électronique 7, par exemple un dispositif de commande de machine, auquel un moteur d'entraînement pouvant être commandé 6 pour le déplacement de la plaque de support 4, un moteur d'entraînement pouvant être commandé 13 pour le déplacement vertical de la plaque de support 4 et un moteur d'entraînement pouvant être commandé 14 pour la plaque rotative 2 sont reliés. Un dispositif de soulèvement et d'abaissement est monté sur un chariot 20, lequel dispositif de soulèvement et d'abaissement se compose d'une ossature, de rouleaux de guidage et d'un élément de transport flexible, qui peut être déplacé dans la direction des flèches L et M. La plaque de support pouvant être déplacée verticalement 4 (voir les flèches E, F dans la figure la) est pourvue de deux éléments d'entraînement 15a, 15b. Ces éléments d'entraînement 15a, 15b, qui sont disposés sur les côtés étroits opposés de la plaque de support 4, reposent sur des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur des éléments de transport flexibles disposés perpendiculairement, par exemple des courroies crantées 17a, 17b circulant autour de roues dentées. Un des rouleaux de guidage 18a est entraîné par un moteur 13. Le moteur 13 est sous la forme d'un moteur réversible, qui peut tourner â différentes vitesses et dans les deux sens de rotation. A l'arrivée d'une plaque de support vide 4, les éléments d'entraînement 15a, l5b se trouvent sur les éléments de support 16a, 16b disposés au fond, de telle sorte qu'un déplacement vers le haut des éléments de support 16a, 16b entraîne un mouvement vers le haut des éléments d'entraînement 15a, 15b et par conséquent de la plaque de support 4. Les éléments de support 16a, 16b sont fixés, au moyen d'éléments de maintien 19a, l9b du bâti, sur le chariot 20, qui est déplacé horizontalement en arrière et en avant dans la direction des flèches O, P par un élément de transport à circulation 21, par exemple une courroie crantée circulant autour de roues dentées. La plaque rotative 3 maintenue par le panneau de plaque rotative fixe 9 dépose le ruban de fibre 12 sur la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5 résultant se tenant sur la plaque de support 4 et étant déplacé en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B (voir la figure la). Pendant le dépôt de ruban de fibre en cours, les anneaux de ruban de fibre supérieurs du paquet de ruban de fibre 5 sont constamment en contact avec le côté inférieur 9a du panneau de plaque rotative 9. Le ruban de fibre déposé 12 du paquet de ruban de fibre 5 appuie contre le côté inférieur 9a et contre la face de capot inférieur 3a de la plaque rotative 3. Afin qu'une force de pression constante prédéterminée soit exercée verticalement sur le ruban de fibre 12, le dispositif de commande et de régulation 7 régule la vitesse du moteur 13 de telle sorte que la force exercée par la couche de dessus du ruban de fibre 12 reste constante. En d'autres termes, la vitesse du moteur 13 est telle que la vitesse (quantité) d'un mouvement vers le bas des éléments de support 16a, 16b, qui sont fixés sur les éléments de transport flexibles 17a, 17b, en liaison avec la vitesse de dépôt de ruban fibre par la plaque rotative 3 entraînée par le moteur assure une compression uniforme du ruban de fibre 12 dans chaque position de hauteur de la plaque de support se déplaçant vers le bas 4. Après chaque course g (voir la figure lb) dans la direction horizontale, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas d'une valeur préétablie. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est poussé contre les faces inférieures 9a et 3a du panneau de plaque rotative 9 et de la plaque rotative 3 pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de pression de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Le paquet de ruban de fibre 5 est par conséquent stabilisé à la fois de manière positive et non positive pendant le mouvement horizontal en arrière et en avant. La figure 4 montre le chariot 20 avec le dispositif de maintien 19a, 19b, par exemple le bâti 19. Les éléments de maintien 19a, 19b maintiennent deux bandes transporteuses 17a, 17b, qui sont capables de déplacer la plaque de support 4 vers le haut ou vers le bas dans la direction des flèches L, M. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est disposé sur la face supérieure 41 de la plaque de support 4. Pendant le dépôt de ruban de fibre, la plaque de support 4 est déplacée en arrière et en avant dans la direction des flèches A, B. Une fois que chaque position d'extrémité correspondante (voir les figures la, lb) a été atteinte, la plaque de support 4 est déplacée vers le bas dans la direction E en principe par moins que l'épaisseur d'un ruban de fibre, par exemple 10 mm, à l'aide du moteur d'entraînement 13, afin de créer un espace sensiblement constant (ou place) pour la couche suivante de matière de ruban de fibre devant être déposée. La place sensiblement constante se rapporte à la zone entre le côté supérieur du paquet de ruban de fibre non supporté latéralement 5 et la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et produit une force constante par couche de ruban de fibre déposée. L'espace sensiblement constant permet seulement une place sensiblement constante pour le ruban de fibre 12 déposé pour chaque couche de ruban de fibre. Une couche de ruban de fibre représente la quantité de ruban de fibre 12 qui est déposée entre une paire individuelle de points de demi-tour de déplacement pour la plaque de support 4 (c'est-à-dire depuis le point où le mouvement de la plaque de support 4 change de direction jusqu'au point de demi-tour suivant). Le dépôt du ruban de fibre 12 dans l'espace sensiblement constant permet une densité sensiblement constante du ruban de fibre 12 dans tous les emplacements à l'intérieur du paquet de ruban de fibre 5, ce qui facilite la stabilité du paquet de ruban de fibre 5. L'espace sensiblement constant formé en abaissant (flèche E dans la figure 1) la plaque de support 4 est rempli directement et immédiatement par le ruban de fibre 12 s'écoulant de manière constante depuis la plaque rotative 3. Pendant le dépôt de ruban, le côté supérieur du paquet de ruban de fibre 5 appuie, sans espacement aucun, contre la surface de base 3a de la plaque rotative 3 et contre la surface de base 9a des panneaux de plaque rotative 9. 11 y a un contact constant. La masse de ruban de fibre déposé du paquet de ruban de fibre 5 est poussée contre les faces inférieures 3a et 9a comme conséquence de l'élasticité propre au ruban de fibre 12 et comme conséquence de la force de rappel de la plaque de support pouvant être déplacée 4. Dans le même temps, ceci a pour résultat un pré-compactage du paquet de ruban de fibre 5, ce qui est avantageux pour une autre évacuation et un autre transport du paquet de ruban de fibre 5. La figure 5 montre un paquet de ruban de fibre 5a sur une plaque de support 4 pendant le dépôt de ruban dans la zone de dépôt 10. La référence 20 désigne le chariot (dispositif de guidage, dispositif de maintien) qui est mobile en arrière et en avant horizontalement. Le paquet de ruban de fibre 5a est déplacé horizontalement dans direction C, D de son axe longitudinal, c'est-à-dire dans la direction de ses faces latérales longues. Parallèlement à et espacé d'une face latérale 51, il y a une paroi latérale fixe 22a qui est indépendante du chariot 20 et empêche une matière fibreuse quelconque qui tombe ou équivalent d'entrer dans la machine. La longueur du passage g (voir la figure lb) (longueur de course) est variable au moyen du moteur 6 (voir la figure 4), de telle sorte que la longueur a (voir la figure 3b) du paquet de ruban de fibre 5a est réglable. En aval de la zone de dépôt 10 est disposée la zone d'évacuation 11 dans laquelle se trouve une palette de transport 25 sur laquelle les deux paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont stockés l'un à la suite de l'autre. Selon les figures 6a, 6b, des trous débouchants 4.1.1 sont disposés sur la face supérieure 4a de la plaque de support 4.1, à travers lesquels, selon la figure 6a, dépassent les extrémités 23.1 de pattes coniques qui sont montées sur la face supérieure d'une plaque 23 disposée sur le côté 4b éloigné de la face supérieure 41. La plaque 23 peut être soulevée et abaissée dans la direction de flèches Q1, Q2, de telle sorte que, lorsque la plaque 23 est abaissée dans la direction Q2, les extrémités 23.1 sont désengagées des trous 4.1.1 selon la figure 6b. Selon la figure 6a, les extrémités 23.1 dépassent à travers les trous 4.1.1 pendant un court instant seulement au débu dépôt de ruban de fibre, de telle sorte que a première couche de ruban de fibre déposée est maintenue sur face supérieure régulièrement lisse 41 et ne glisse pas de la face supérieure 41. Aussitôt que la couche de ruban de fibre repose de manière stable sur la face supérieure 41, les extrémités 23.1 sont abaissées hors d'engagement dans la direction Q2, de telle sorte qu'à un stade ultérieur pendant l'évacuation, le paquet de ruban de fibre sans pot 5 peut glisser de la face supérieure 41 sans problème. Selon les figures 7a à 7c, dans la face supérieure 41 de la plaque de support 4.2 sont disposées des rainures longitudinales 4.2.1 dans lesquelles, selon la figure 7b, des tiges de levage allongées 24a, 24b ou équivalent peuvent être insérées dans la direction Ri, R2 sous le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 7c, les tiges de levage 24a, 24b peuvent être soulevées dans la direction S1, S2, avec pour résultat que le côté inférieur 56 du paquet de ruban de fibre 5 est soulevé de la face supérieure 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que la plaque de support 4 peut être déplacée dans la direction W sous le paquet de ruban de fibre 5 et sans contact de friction avec le paquet de ruban de fibre 5 (voir la figure 10d). Selon la figure 8, la plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre 5d, se trouve dans la zone d'évacuation 11 au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Transversalement à l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5b, 5c, c'est-à-dire dans la direction de leurs faces latérales ou d'extrémité courtes 53, 54, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle a par exemple de 7 par rapport à l'horizontale. Sur la face latérale 252 de la palette de transport 25 proche de la base, selon la figure 8a, est montée une paroi de support 26, par exemple une paroi en tôle lisse ou équivalent, qui forme un angle de 90 avec la face supérieure 251 de la palette de transport 25. Il en résulte que le paquet de ruban de fibre 5c repose contre la paroi de support 26. Le paquet de ruban de fibre 5b repose contre le paquet de ruban de fibre incliné 5c en contact avec celui-ci. Grâce à leur inclinaison, les paquets de ruban de fibre 5b, 5c sont supportés de façon stable sur la palette de transport 25 et sont fixés à l'encontre d'un basculement et équivalent. Comme cela est également représenté dans la figure 8a, la paroi latérale lisse 22b peut être déplacée dans la direction des flèches Tl, T2, de telle sorte que, pendant l'évacuation du paquet de ruban de fibre 5b, un contact de friction gênant avec le paquet de ruban de fibre stocké 5b est évité. Selon la figure 8b, il y a un élément de support 98, par exemple une paroi de support perpendiculaire, qui peut être incliné d'environ 5 à 10 dans la direction horizontale autour d'un palier de pivot 99, afin d'incliner le paquet de ruban de fibre évacué 5a contre le paquet de ruban de fibre stocké et incliné 5b. Selon la figure 9, les moyens de stockage sont sous la forme de moyens de stockage à courroie, dans lesquels il y a une bande transporteuse 29 qui circule sans fin autour de deux rouleaux de guidage 28a, 28b entraînés par un moteur 27. Sur la partie de bande supérieure 291 sont disposées, l'une à la suite de l'autre dans la direction Ul et s'étendant horizontalement sur la bande, une palette de transport vide 25a, une palette de transport 25b chargée avec un paquet de ruban de fibre 5c et une palette de transport 25c totalement chargée avec quatre paquets de ruban de fibre 5b, 5c, 5d, 5e. Sur une face d'extrémité 252 de chaque palette de transport 25a, 25 25c est montée une paroi de support 26a, 26b ou 26c ou équivalent, qui est disposée de manière inclinée avec un angle d'environ 5 à 10 par rapport à la verticale. Grâce à l'inclinaison de la paroi de support 26c, les paquets de ruban de fibre Sb, 5c, 5d, 5e sont positionnés de manière stable sur les palettes de transport 25b et 25c. Chaque fois qu'un paquet de ruban de fibre 5 a été déchargé sur la palette de transport 25b, la partie de bande supérieure 291 se déplace dans la direction Ul de la largeur b (voir la figure 3c) d'un paquet de ruban de fibre 5. Pendant ou après le chargement de la palette de transport 25b, la palette de transport déjà pleine 25c peut être évacuée. Une fois que la palette de transport 25b a été chargée avec quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, la partie de bande supérieure 291 est déplacée dans la direction Ul de telle sorte que la palette de transport pleine 25b se déplace dans la position pour être évacuée et la palette de transport vide 25a se déplace dans la position (médiane) pour l'évacuation des paquets de ruban de fibre 5. Une nouvelle palette de transport vide 25a' est alors placée sur la partie de bande supérieure 291. Selon la figure 10a, entraîné par le moteur 6, en cours de déchargement de la zone de dépôt de ruban 10, une plaque de support 4, avec un paquet de ruban de fibre sans pot 5d, est déplacé horizontalement dans la direction I et arrive dans une position espacée de la distance h au-dessus de la face supérieure 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') et en parallèle à la suite d'un paquet de ruban de fibre 5c déjà stocké sur la face supérieure 251 (figure 10b). Un élément de maintien 27 est alors déplacé horizontalement dans la direction Vi depuis une position à l'extérieur de la palette de transport 25 (figure 10b) jusqu'à une position en avant de la face d'extrémité 54 du paquet de ruban de fibre 5d (grâce à un dispositif d'entraînement non représenté) et espacé d'une distance i au-dessus de la face supérieure 41 de la plaque de support 4 (voir la figure 10') (figure iOc) Ensuite, entraîné par le moteur 6, la plaque de support 4 est déplacée seule en arrière, sans le paquet de ruban de fibre 5d, horizontalement dans la direction J sous l'élément de maintien 27 (voir la figure 10b). Au cours de ce mouvement dans la direction J, le paquet de ruban de fibre 5d, maintenu en place par l'élément de maintien 27, glisse hors de la surface lisse 41 de la plaque de support 4, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est enlevé de la plaque de support 4. Dans le même temps, comme cela est représenté dans la figure 10d, le paquet de ruban de fibre 5d est déposé sur la surface 251 de la palette de transport 25. La distance h entre la face supérieure 42 de la plaque de support 4 et le côté supérieur 251 de la palette de transport 25 (voir la figure 10') est faible, de telle sorte que, lors du glissement hors de la plaque de support 4, le paquet de ruban de fibre 5d est abaissé sur la palette de transport 25 sans problèmes. Finalement, l'élément de maintien 27 est déplacé en arrière horizontalement dans la direction V2 (figure 10e). Dans la position selon la figure 10c, la plaque de support 4 peut être entraînée en rotation (non représentée) autour de son axe longitudinal sur un angle d'environ 5 à 10 , de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre incliné 5b déposé. La rotation de la plaque de support 4 assiste le mouvement de glissement vers le bas du paquet de ruban de fibre 5d depuis la face supérieure 41. En variante (ou de manière additionnelle), une paroi en tôle ou équivalent peut être déplacée horizontalement dans la zone au-dessus de la palette de transport 25, laquelle paroi peut être inclinée autour d'un axe longitudinal, de telle sorte que le paquet de ruban de fibre 5d est incliné dans la direction vers et parallèle à la face latérale 52 du paquet de ruban de fibre 5. Selon la figure 11, quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à 5d sont disposés l'un à la suite de l'autre sur la face supérieure 251 d'une palette de transport 25. L'extrémité de ruban ou l'extrémité du dernier anneau de ruban de fibre d'une couche supérieure (face supérieure 55) est reliée à l'extrémité de ruban ou l'extrémité du premier anneau de ruban de fibre d'une couche de base (surface de base 56) de paquets de ruban de fibre adjacents. Dans l'exemple représenté dans la figure 11, l'extrémité de ruban du dernier anneau de ruban de fibre de la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5a est reliée à l'extrémité de ruban du premier anneau du ruban de fibre de la couche de base (surface de base 56) du paquet de ruban de fibre 5b. La même chose s'applique aux extrémités de ruban et au raccordement de celles-ci par rapport aux autres paquets de ruban de fibre 5c et 5d. De cette manière, en reliant ensemble les extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une multiplicité de paquets de ruban de fibre 5a à 5d est créé. Lorsqu'ils sont délivrés à et travaillés dans des machines alimentées en ruban (figures 15 à 17 et 19 à 21), tous les paquets de ruban de fibre du paquet de ruban de fibre total, en commençant avec la couche supérieure (face supérieure 55) du paquet de ruban de fibre 5d, peuvent être travaillés l'un après l'autre en une unique opération et sans interruptions. Selon la figure 12, il y a un chariot élévateur à fourche 31 destiné à transporter la palette de transport 25 avec les paquets de ruban de fibre Sa à 5d disposés sur la face supérieure 251. Transversalement à la direction de l'axe longitudinal des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, c'est-à-dire parallèlement aux faces d'extrémité courte 53 et 54 des paquets de ruban de fibre Sa à 5d, la palette de transport 25 est inclinée avec un angle y par rapport à l'horizontale. Les fourches inclinées de manière correspondante 32 du chariot élévateur à fourche 31 s'engagent sous la palette de transport 25 transversalement aux axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d. Les faces latérales 51, 52 des paquets de ruban de fibre 5a à 5d et la paroi de support 26 sont inclinées avec un angle par rapport à la verticale. Le paquet 5' se composant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d est supporté de manière stable pour le transport et assuré à l'encontre d'un glissement, d'un basculement ou équivalent, en particulier grâce au fait qu'il est incliné par rapport à la verticale, en reposant contre la paroi de support 26 et en étant supporté au-dessus du centre de gravité du paquet 5' ou en ayant un centre de gravité bas au-dessous des moyens de support. Selon la configuration de la figure 13, dans laquelle le chariot élévateur à fourche 31 selon la figure 12 ou un véhicule de transport correspondant est utilisé, il y a une palette de transport 25 portant des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, laquelle palette de transport est inclinée d'un angle 8 transversalement par rapport à la direction des axes longitudinaux des paquets de ruban de fibre 5a à 5d, les fourches 32a, 32b du chariot élévateur à fourche 31 s'engageant sous les paquets de ruban de fibre 5a à 5d dans la direction de leurs axes longitudinaux. Les fourches 32a, 32b peuvent tourner autour d'un axe longitudinal commun qui s'étend dans leur orientation longitudinale. Selon la figure 14, six bancs d'étirage la à 1f, par exemple Trûtzschler TD 03, sont disposés en une rangée l'un à la suite de l'autre. A l'entrée de chaque banc d'étirage la à 1f se trouve un tablier 35 respectif (table d'avance) avec six pots ronds 36 (seules les positions 3530 et 36 pour le banc d'étirage la sont représentées), à partir desquels six rubans de fibre devant être étirés sont délivrés chacun au système d'étirage 2 d'un banc d'étirage la à 1f respectif. A la sortie de chaque banc d'étirage la à.) 1f, des paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont produits dans la zone de dépôt 10 respective (voir entre autre les figures 1, 2, 4 et 5). Les bancs d'étirage la à 1f sont à la fois des machines de filature alimentées en ruban et délivrant du ruban. Après la sortie de chaque banc d'étirage la à If se trouve un dispositif de stockage 30a à 30f respectif, sur lequel, depuis un côté, les paquets de ruban de fibre sans pot 5 produits dans le banc d'étirage la à 1f sont évacués et dans lequel les paquets de ruban de fibre sans pot 5 sont stockés sur des palettes de transport 25. Sur l'autre côté respectif et le long des dispositifs de stockage 30a à 30f sont disposés des moyens de guidage à rail 37, sur lesquels (selon l'exemple représenté dans la figure 14), deux véhicules de transport entraînés 38a, 38b sont déplacés en arrière et en avant dans la direction des flèches W1, W2. Les dispositifs de stockage 30a à 30f sont, grâce à ces moyens, positionnés de telle sorte qu'ils s'étendent dans un passage commun pour les véhicules de transport 38a, 38b. Au niveau d'une zone d'extrémité des moyens de guidage à rail 37 (dans la figure 14 dans la zone après le dispositif de stockage 30f) sont disposés, transversalement par rapport aux moyens de guidage à rail 37, un dispositif de transport 39, par exemple un transporteur à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour le transport de palettes de transport 25 chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 (palettes pleines) et un dispositif de transport 40, par exemple une bande à rouleau, une bande transporteuse ou équivalent, pour des palettes de transport vides 25 (palettes vides). Le dispositif de transport 39 mène à une presse 41 ayant un dispositif de liage 42, en aval duquel sont disposés une bascule 43 et un dispositif d'étiquetage 44. Après cela est prévu un autre dispositif de transport 45 destiné à avancer et transporter les paquets de ruban de fibre liés 5, qui peuvent se composer d'un paquet 5' d'une pluralité de paquets de ruban de fibre individuels. Dans l'exemple représenté dans la figure 14, le véhicule de transport 38a porte deux palettes de transport 25a, 25b ayant chacune un paquet 5', 5" de quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5, les palettes de transport 25a, 25b ayant été transportées hors du dispositif de stockage 30a et chargées sur le véhicule de transport 38a. Par conséquent, dans le dispositif de stockage 30a, il y a deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25'. Dans chacun des dispositifs de stockage 30b à 30e se trouvent deux palettes de transport vides 25' destinées à recevoir des paquets de ruban de fibre sans pot 5 ou des paquets 5'. Dans le dispositif de stockage 30f, deux positions de stockage vides pour deux palettes de transport vides 25' sont représentées. Sur le véhicule de transport entraîné 38b sont disposés deux palettes de transport vides 25', 25". En fonctionnement, le véhicule de transport 38a se déplace jusqu'à une extrémité du dispositif de transport 39, où des palettes 25a, avec les paquets 5', 5", 25b sont chargées l'une après l'autre et avancées jusqu'à la presse 41 dans les directions de la flèche X. Ici, les paquets 5', 5" sont pourvus de plaques de base et de capot (non représentées), par exemple en carton ondulé, en panneaux de fibre ou équivalent, pressés, liés et, enlevés des palettes de transport 25, évacués sur le dispositif de transport 45 sous la forme de paquets liés. Les palettes de transport vides 25' séparés des paquets 5', 5" sont transportés au moyen d'un transporteur transversal 46 jusqu'au dispositif de transport 40 d'où ils sont chargés dans la direction Y sur un des véhicules de transport 38a ou 38b. Selon la figure 15, à l'entrée d'un banc d'étirage 1, par exemple Trützschler TD 03, est disposée une table d'avance 35 (tablier) qui est associée à deux palettes de transport 25a, 25b. Quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.1 à 5.4 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25a, et quatre paquets de ruban de fibre sans pot indépendants 5.5 à 5.8 sont disposés de façon stable l'un à la suite de l'autre sur la palette de transport 25b. Les paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.8 sont travaillés individuellement, c'est-à-dire que, dans le cas de quatre paquets de ruban de fibre 5.1 à 5.4 et 5.5 à 5.8 sur une palette de transport 25a et 25b, respectivement, il y a dans chaque cas quatre points de travail. Le banc d'étirage 1 est alimenté avec huit rubans de fibre (voir les rubans de fibre 82 dans la figure 20). Un tel agencement crée une version dans laquelle l'utilisation de l'espace est optimisée. Selon la figure 16, en amont de l'entrée du banc d'étirage 1, par exemple Trùtzschler TD 03, est disposée de la même manière la table d'avance 35 (tablier) qui est associée, cependant, à huit palettes de transport vides 25a à 25h. Sur chaque palette de transport 25a à 25h sont disposés de façon stable l'une à la suite de l'autre quatre paquets de ruban de fibre sans pot, par exemple des paquets de ruban de fibre sans pot 5.1, 5.2, 5.4, 5.4 sur la palette de transport 25a, qui, dans la forme de réalisation selon la figure 11, sont reliés l'un à l'autre par leurs extrémités de ruban. De cette manière, les paquets de ruban de fibre sur une palette de transport, par exemple les paquets de ruban de fibre 5.1, 5.2, 5.3, 5.4 sur la palette de transport 25a, sont déroulés l'un après l'autre sans interruption, en apportant l'avantage de longueurs de défilement de ruban importantes. Lorsqu'il y a quatre paquets de ruban de fibre sur chaque palette de transport, le temps de travail pour un paquet de ruban de fibre total est quadruplé. Un tel agencement crée une version à rendement optimisé. Dans les bancs d'étirage la à If représentés dans la figure 14, qui sont des machines de filature alimentées en ruban etdélivrant du ruban, plutôt que d'être alimentée avec des pots ronds 36, chaque tablier 35 peut être alimenté avec des paquets de ruban de fibre sans pot 5, par exemple de la manière représentée dans les figures 15 et 16. Selon la figure 17, l'appareil selon l'invention est utilisé dans ce que l'on appelle une filature directe. Le procédé d'automatisation du processus de production de fil, spécialement dans des filatures ayant des machines de filature à rotor, est basé d'une manière avantageuse sur l'utilisation de paquets de ruban de fibre sans pot 5 de section allongée. Un tel paquet de ruban de fibre 5 sur un support allongé 25 peut être positionné de manière exacte, orientée et stable par des moyens pouvant être obtenus facilement sur une position de fonctionnement sélectionnée de la machine de filature à rotor. Le processus automatique de production de fil est commandé par un centre de commande 50 qui détermine l'échange des supports, par exemple des palettes de transport 25, sous les positions de filature des machines de filature à rotor 51a à 51d, par exemple sur la base de la somme de deux signaux logiques, le fait d'atteindre ou de dépasser un temps de filature prédéterminé d'une position de filature, de telle sorte que l'opération de filature a été interrompue dans cette position de filature. Afin d'optimiser le processus d'échange des supports 25, le centre de commande 50 a connaissance de l'information de rapportant au temps de filature pur des positions de filature individuelles depuis le dernier échange des supports 25 de la position de filature en question. Comme poste de changement pour les supports 25, la filature a au moins une carde plate 52a à 52c, par exemple Trützschler TC 03, chacune contenant un système d'étirage intégré 53a à 53c, par exemple Trützschler IDF, et une plaque rotative 54a à 54c. Chaque carde plate 52a à 52c est associée à un dispositif de stockage 55a, 55b et 55c pour des palettes de transport 25' chargées avec des paquets de ruban de fibre 5 et pour des palettes de transport vides 25". Les dispositifs de stockage 55a, 55b et 55c peuvent être sous la forme de moyens de stockage à bande, par exemple de la manière représentée dans la figure 9. Entre les machines de filature à rotor 51a à 51d et les dispositifs de stockage 55a à 55c est installée dans le plan du plancher de la filature une boucle à induction 56 au moyen de laquelle les signaux provenant du centre de commande 50 et les réactions des capteurs provenant de et/ou pour au moins un chariot de transport commandé de manière automatique 57, ayant au moins une palette de transport 25 pour chacun des paquets de ruban de fibre sans pot 5, sont transmis. La référence 58 désigne des moyens de stockage intermédiaires (tampon) pour des palettes de transport 25 ayant des paquets de ruban de fibre sans pot 5 et pour des palettes de transport vides 25'. Les machines de filature à rotor 51a à 51d sont des machines de filature alimentées en ruban. La figure 18 montre la carde plate 52, par exemple une carde plate Trützschler TC 03, comme machine de salle de filature délivrant du ruban, ayant un rouleau d'avance 60, une table d'avance 61, des avant-trains 62a, 62b, 62c, un cylindre 63, un peigneur 64, un rouleau débourreur 65, des rouleaux de pincement 66, 67, un élément de guidage de nappe 68, un entonnoir à nappe 69, des rouleaux d'évacuation 70, 71 et un chapeau de carde rotative 59. En aval de la sortie de la carde plate 52 est disposé un dispositif de dépôt de ruban 72, dans lequel la plaque rotative en rotation 54 est disposée dans un panneau de plaque rotative 73, au-dessus de laquelle est disposé le système d'étirage 53, par exemple Trützschler IDE. Le ruban de fibre 74 produit par la carde plate 52 passe au moyen d'un entonnoir à ruban à travers le système d'étirage 53, un entonnoir à ruban avec des rouleaux d'évacuation, puis le canal de ruban de la plaque rotative 54 et est déposé sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support 4, qui est déplacée en arrière et en avant horizontalement dans la direction A, B pendant le dépôt et qui est abaissée dans la direction E après chaque course. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Selon la figure 19, un banc à broches 75, une machine de salle de filature alimentée en ruban, a un dispositif à broche et bobine 76, un système d'étirage de banc à broches 77 et une table d'avance amont (tablier). Sous le tablier 35 se trouvent quatre paquets de ruban de fibre sans pot 5a à Sb, les paquets de ruban de fibre 5a, Sb étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25a et les paquets de ruban de fibre 5c, 5d étant positionnés de façon stable sur une palette de transport 25b. Selon la figure 20, une machine de préparation de peignage 80, une machine de salle de filature alimentée en ruban et délivrant du ruban, possède deux tables d'avance 35a, 35b (tablier) disposées parallèlement l'une à l'autre, six palettes de transport 251 à 256 portant des paquets de30 ruban de fibre sans pot 51 à 56 (seul 51 est représenté) qui sont disposés sous la table d'avance 35a et six palettes de transport 257 à 2512 portant des paquets de ruban de fibre sans pot 57 à 512 qui sont disposées sous la table d'avance 35b. Les tables d'avance 35a, 35b ont une poulie de guidage 81 disposée au-dessus de chacun des paquets de ruban de fibre 51 à 512. Les rubans de fibre 82 retirées des paquets de ruban de fibre 51 à 512, après avoir été guidés par les poulies de guidage 81, passent dans deux systèmes d'étirage 83a, 83b de la machine de préparation de peignage 80 qui sont disposés l'un après l'autre. A partir du système d'étirage 83a, la nappe de ruban de fibre qui a été formée est guidée sur la table à nappe 84 et, à la sortie du système d'étirage 83b, déposée l'une au-dessus de l'autre avec la nappe de ruban de fibre produite dedans. Les deux nappes de ruban de fibre sont étirées dans un système d'étirage en aval 83c, et la matière fibreuse produite dans le système d'étirage 83c est déposée, en utilisant une plaque rotative en aval, en anneaux sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale afin de former un paquet de ruban de fibre sans pot 5. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot 5 est alors délivré à une machine de peignage (voir la figure 21). Selon la figure 21, une machine de peignage 90 a six tètes de peignage 91a à 91f disposées en une rangée l'une à la suite de l'autre. Chaque tète de peignage 91a à 91f est associée à une palette de transport 251 à 256, deux paquets de ruban de fibre sans pot 51 à 512 (seul 5a étant représenté) étant positionnés de manière stable sur chaque palette de transport 251 à 256. Les rubans de fibre 92 qui ont été déposés en anneau sont étirés à partir des paquets de ruban de fibre 51 à 512 qui, vus dans la vue en plan, sont sensiblement rectangulaires. Dans ce but, au-dessus des paquets de ruban de fibre 51 à 512 se trouve un bâti de tablier 93 avec des poulies de guidage (voir la figure 20). Les rubans de fibre 92 sont peignés dans les têtes de peignage 91a à 91f et délivrés au moyen de la table de ruban 94 à un système d'étirage 95, dans lequel les rubans de fibre 92 sont combinés afin de former un unique ruban de fibre 96. Dans l'étape de dépôt de ruban en aval, une plaque rotative 97 dépose le ruban de fibre 96 sous forme d'anneau sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5 sur une plaque de support sensiblement rectangulaire 4 qui est mobile en arrière et en avant dans la direction longitudinale. Le paquet de ruban de fibre 5 est positionné de façon stable d'une manière correspondant à celle représentée entre autres dans les figures la, lb et 4. Le paquet de ruban de fibre sans pot est alors délivré à une machine de filature ou des moyens de stockage. Les composants mentionnés ci-dessus, ainsi que les paquets de ruban de fibre 5, peuvent, lorsque cela est exigé, être prévus de manière unique ou multiple. Les mots de composant choisis ne doivent également pas être interprétés au sens étroit des mots, mais doivent être 25 compris comme étant des synonymes pour un certain type de machine ou de composant de système. Par exemple, dans le contexte de la présente invention, le banc d'étirage 1 représente une ou plusieurs machines délivrant du ruban ou produisant du ruban. Les paquets de ruban de fibre 5 ont 30 une forme sensiblement rectangulaire dans les configurations représentées. Différents types de machines de filature peuvent être utilisés comme machines de filature alimentées en ruban (traitement de ruban), par exemple des machines de filature en anneau ou de filature à20 extrémité ouverte, mais également des bancs d'étirage, des bancs à broches, des machines de préparation de peignage ou des machines de peignage, qui sont alimentés avec des rubans de fibre pour la production de structures de fibre (mèche, nappe enroulée, ruban de fibre, fil). Pour l'explication de la figure 17, une machine de filature à extrémité ouverte a été choisie seulement comme forme de réalisation d'exemple. La construction particulière du dispositif de stockage est, en principe, également sans signification pour la présente invention; en principe, une position de stockage pour les paquets de ruban de fibre 5 est suffisante dans ce but. Les paquets de ruban de fibre 5 produits dans le banc d'étirage 1 sont de préférence disposés sous forme d'un groupe sur un support au moyen duquel ils sont toujours transportés en arrière et en avant comme une unité complète entre les composants individuels du système. Selon les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, une pluralité de véhicules de transport est prévue, chacun d'eux étant capable de recevoir un groupe de paquets de ruban de fibre sans pot 5 sous la forme d'une unité qu'il transporte depuis le banc d'étirage 1 (délivrant du ruban ou produisant du ruban) jusqu'à une machine textile de traitement de ruban ou consommant du ruban pour un autre traitement ou pour un stockage intermédiaire. Dans les formes de réalisation d'exemple représentées dans les figures 14 et 17, les véhicules de transport sont sous la forme d'unités automatiques, dont les moyens d'entraînement ne sont pas représentés pour des raisons de clarté des dessins, qui peuvent se déplacer le long d'un passage entre les composants individuels du système. Le terme passage ou piste ne doit pas être compris au sens étroit du mot; il est prévu également pour comprendre des moyens de guidage à infrarouge ou ultrasonores ou équivalent. Si le véhicule de transport est dirigé manuellement, le terme passage comprend également n'importe quel type de trajet le long duquel le véhicule de transport est ou peut être transporté. Dans la filature, des pots, également appelés pots de filature, sont des corps creux (réceptacles) qui sont utilisés pour le dépôt, pour contenir et pour évacuer des rubans de fibre. Les pots sont avancés, transportés, stockés et livrés. Ces pots sont sous la forme de pots rectangulaires fermés sur tous les côtés par des parois, c'est-à-dire ayant quatre parois latérales et une paroi de base, à l'exception du côté supérieur ouvert, qui est utilisé comme ouverture de remplissage et d'évacuation pour le ruban de fibre. Au contraire, l'invention se rapporte à des paquets de ruban de fibre sans pot 5, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de pots, de réceptacles ou équivalent pour le ruban de fibre. Le ruban de fibre est déposé, retiré, avancé, stocké et livré sous la forme d'un paquet de ruban de fibre sans pot 5
Dans un appareil dans une filature destiné à transporter un paquet de ruban de fibre sans pot entre une machine de filature délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage et un autre dispositif de traitement ou d'autres moyens de stockage, un support (251 à 2512) destiné à recevoir le au moins un paquet de ruban de fibre (5a à 51) peut être amené jusqu'à la machine de filature délivrant du ruban (80) ou aux moyens de stockage et, une fois que le paquet a été reçu, le support (251 à 2512), avec le paquet de ruban de fibre (5a à 51) positionné de façon stable, peut être délivré à l'autre dispositif de traitement (80) ou aux autres moyens de stockage.
1. Appareil dans une filature destiné à transporter un paquet de ruban de fibre sans pot entre une machine de filature délivrant du ruban, par exemple un banc d'étirage, ou des moyens de stockage et un autre dispositif de traitement, plus spécialement une machine de filature alimentée en ruban, ou d'autres moyens de stockage, ayant un support destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot (5), le support étant sensiblement non enfermé, et dans lequel le support et le paquet de ruban de fibre sans pot sont transportables, caractérisé en ce que le support (25; 25a à 25c; 25', 25"; 25a à 25h; 251 à 2512) peut être amené jusqu'à la machine de filature délivrant du ruban (1; la à 1f; 52; 80; 90) ou aux moyens de stockage (30; 30a à 30f; 55a à 55c; 58, 25) afin de recevoir le au moins un paquet de ruban de fibre (5; 5a à 5e; 5', 5"; 5.1 à 5.8; 5a à 51) et, une fois que le paquet a été reçu, le support (25; 25a à 25c; 25', 25"; 25a à 25h; 251 à 2512), avec le paquet de ruban de fibre (5; 5a à 5e; 5', 5"; ; 5.1 à 5.8; 5a à 51) positionné de façon stable, peut être délivré à l'autre dispositif de traitement (1; 5la à 51d; 75; 80; 90; 41) ou aux autres moyens de stockage (58). 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre (5) peut être déplacé (déchargé) sur un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25) ou équivalent. 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, après le déplacement (déchargement)du paquet de ruban de fibre, les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), sont mobiles dans la direction latérale afin de recevoir un autre paquet de ruban de fibre. 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que plus d'un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) sur les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 5. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le nombre de paquets de ruban de fibre, de préférence 3, 4, 6 ou 8, sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), correspond au nombre de paquets de ruban de fibre devant être délivrés au dispositif de traitement en aval. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport, sont associés à un élément de support, par exemple une paroi de support (26), monté sur un côté. 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est associé à une face latérale du premier paquet de ruban de fibre déposé (déchargé). 8. Appareil selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est dans une position fixe. 9. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est monté sur le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25). 10. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est sous la forme de parois, de tiges, de bandes transporteuses ou équivalent. 5 11. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support (26) se compose d'une matière qui facilite le glissement. 20 12. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'élément de support (26) est revêtu avec une matière qui facilite le glissement. 25 13. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support (26), par exemple une paroi de support (98) ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 30 14. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 12, caractérisé en ce que l'élément de support (26), par exemple une paroi de support ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 15. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), peut être incliné ou est incliné d'un angle(a) de préférence de 5 à 10 . 16. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à IS, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), a sur son côté inférieur des ouvertures d'insertion pour un appareil de transport et/ou pour le raccordement à un appareil de transport, par exemple des chariots élévateurs à fourche (31). 17. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), a des fentes, des moyens de guidage ou équivalent dans lesquels les éléments d'entraînement, des fourches ou équivalent peuvent entrer. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que, après dépôt d'un paquet de ruban de fibre (5) sur les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), les moyens de stockage ou le dispositif de transport peuvent être déplacés transversalement par un mouvement latéral afin de recevoir le paquet de ruban de fibre suivant. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que, sur les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage àbande(29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), se trouve, lorsque cela est exigé, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre ou au moins une position de stockage ayant un paquet de ruban de fibre. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, une position de stockage vide sur laquelle un paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé). 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage de réserve pour des paquets de ruban de fibre déposés. 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce qu'il y a, dans chaque cas, au moins une position de stockage vide pour un paquet de ruban de fibre devant être déplacé (déchargé). 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés peuvent être remplacés par des moyens de stockage et/ou un dispositif de transport pourvus de positions de stockage vides. 0 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce que des moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), ou un dispositif de transport, par exemple une palettede transport (25), pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés sont mobiles hors de la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que des moyens de stockage vide, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport {25), sont mobiles dans la zone d'évacuation par déplacement, par exemple par une poussée horizontale. 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que des moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou un dispositif de transport, par exemple une palette de transport (25), pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés peuvent être transportés vers une autre machine textile, par exemple une machine de filature, ou vers un magasin. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que le transport est effectué manuellement, par exemple au moyen d'un chariot élévateur à fourche (31). 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que le transport est effectué par un appareil de transport (38a, 38b). 29. Appareil selon la 28, caractérisé en ce que l'appareil de transport (38a, 38b) est guidé par piste, par exemple guidé par rail. 0 30. Appareil selon la 28 ou 29, caractérisé en ce que l'appareil de transport (31) est librement mobile. 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que les moyens de stockage, par exemple des moyens de stockage à bande (29), et/ou le dispositif de transport (25) pourvus (chargés) de paquets de ruban de fibre déposés peuvent être positionnés 0 directement sur un appareil de transport (31, 38a, 38b). 32. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 31, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un wagon ou équivalent. 33. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 32, caractérisé en ce que l'appareil de transport est un chariot élévateur à fourche (31) ou équivalent. 20 34. Appareil selon l'une quelconque des 28 à 33, caractérisé en ce que l'appareil de transport peut être entraîné en arrière et en avant à l'aide de moyens d'entraînement, par exemple un moteur 25 d'entraînement. 35. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 34, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre peut être déplacé (déchargé) dans une 30 presse, par exemple une presse à balle. 36. Appareil selon l'une quelconque 1 à 35, caractérisé en ce qu'un déplacement est effectué par poussée. 15 37. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce que des extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre peuvent être reliées l'une à l'autre. 38. Appareil selon la 36 ou 37, caractérisé en ce que les extrémités de ruban des paquets de ruban de fibre sont positionnées pour raccordement. 39. Appareil selon l'une quelconque des 36 à 38, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre manuellement. 40. Appareil selon l'une quelconque des 36 à 38, caractérisé en ce que les extrémités de ruban peuvent être reliées l'une à l'autre au moyen d'un dispositif. 20 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que, dans le cas de paquets de ruban de fibre qui sont disposés l'un à la suite de l'autre, une extrémité de ruban de la couche la 25 plus basse d'un paquet de ruban de fibre peut être reliée à une extrémité de ruban de la couche la plus haute de l'autre paquet de ruban de fibre (adjacent). 42. Appareil selon l'une quelconque des 30 1 à 41, caractérisé ce que, en reliant ensemble des extrémités de ruban, un unique paquet de ruban de fibre total se composant d'une pluralité de paquets de ruban de fibre individuels peut être créé. 1.5 43. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 42, caractérisé en ce que au moins un élément latéral (26, 98), par exemple une paroi ou équivalent, est inclinable d'environ 5 à 10 . 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que au moins un élément latéral (26, 98), par exemple une paroi ou équivalent, est incliné d'environ 5 à 10 . 45. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 44, caractérisé en ce que l'appareil est un appareil sans pot. 15 46. Appareil selon l'une quelconque des 1 â 45, caractérisé en ce que, par rapport au paquet de ruban de fibre, l'évacuation de la machine et/ou le transport vers un dispositif de traitement consécutif ou des moyens de stockage est effectué sans 20 pots, réceptacles ou équivalent. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 46, caractérisé en ce que le ruban de fibre déposé (paquet de ruban de fibre) est mobile grâce à 25 des moyens mécaniques, qui effectuent le déplacement du ruban de fibre (paquet de ruban) hors de la zone d'évacuation sans pots additionnels, réceptacles ou équivalent. 30 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 47, caractérisé en ce que le ruban de fibre peut être déposé sous forme d'anneau. 10 49. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 48, caractérisé en ce que le paquet de ruban peut être déplacé horizontalement. 50. Appareil selon la 47 et l'une quelconque des 47 à 49, caractérisé en ce que les moyens mécaniques sont constitués par un dispositif de pression, par exemple un dispositif de poussée ou équivalent. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est transporté sur un support (25). 52. Appareil selon la 50, caractérisé en ce que le support pour le paquet de ruban de fibre est associé à un dispositif de transport, par exemple un transporteur suspendu ou équivalent. 53. Appareil selon la 47 et l'une quelconque des 1 à 52, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre peut être déplacé sans secousse ou pratiquement sans secousse. 54. Appareil selon la 47 et l'une quelconque des 1 à 53, caractérisé en ce que la modification de la vitesse du dispositif de déplacement sur les passages d'accélération et de freinage se produit de manière sensiblement continue (sans saut). 55. Appareil selon la 47 et l'une quelconque des 1 à 54, caractérisé en que le dispositif de déplacement est associé à disposd'entraînement pouvant être commandé, par exemple un moteur d'entraînement (6, 13). 56. Appareil selon la 55, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (6, 13) pouvant être commandé est relié à un dispositif de commande électronique (7) à boucle ouverte boucle fermée. 57. Appareil selon la 55 ou 56, 10 caractérisé en ce que le dispositif de déplacement entraîné est capable d'effectuer un déplacement stable du paquet de ruban de fibre. 58. Appareil selon l'une quelconque des 15 1 à 57, caractérisé en ce que le paquet de ruban de fibre est sans pot. 59. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 58, caractérisé en ce que le paquet de 20 ruban de fibre a une section allongée. 60. Appareil selon la 6 et l'une quelconque des 1 à 59, caractérisé en ce que l'élément de support (26) ou équivalent et/ou l'élément 25 latéral est inclinable ou est incliné autour d'un axe horizontal. 61. Appareil selon la 47 et l'une quelconque des 1 à 60, caractérisé en ce que 0 le paquet de ruban fibre peut être déplacé dans un état supporté de manière stable. 62. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 61, caractérisé ce que le paquet deruban de fibre peut être supporté au niveau de son centre de gravité ou au-dessus de celui-ci. 63. Appareil selon la 2 et l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que le dispositif de transport a un support, par exemple une palette de transport (25 , destiné à recevoir le paquet de ruban de fibre sans pot. 0 64. Appareil selon les 6 et 63, caractérisé en ce que le support (25) et l'élément de support (26) sont approximativement en forme de L. 65. Appareil selon la 6 et l'une des 15 63 et 64, caractérisé en ce que le support (25) peut être relevé sur le côté éloigné de l'élément de support (26). 66. Appareil selon la 65, caractérisé 20 en ce qu'un vérin pneumatique ou équivalent peut être utilisé pour l'élévation. 67. Appareil selon la 65 ou 66, caractérisé en ce que, du fait de l'élévation, le paquet de 25 ruban de fibre, qui peut être incliné contre l'élément de support (26) et/ou contre un autre paquet de ruban de fibre (5), peut être transféré dans une position stable. 68. Appareil selon la 63 et l'une 30 quelconque des 1 à 67, caractérisé en ce 'il y a un dispositif d'entraînement (6, 13, 16a, 16b, 17a, 17b) destiné à déplacer la surface de support réception. 69. Appareil selon la 68, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement (21) a une courroie crantée et des roues dentées. 70. Appareil selon la 68 ou 69, caractérisé en ce que le dispositif d'entraînement comprend un vérin pneumatique ou équivalent. 71. Appareil selon la 63 et l'une 0 quelconque des 1 à 70, caractérisé en ce que le support est une palette standard. 72. Appareil selon 63 et l'une quelconque des 1 à 71, caractérisé en ce 15 qu'un nombre de paquets de ruban de fibre approprié pour un autre traitement peut être transporté sur le support, par exemple une palette de transport. 73. Appareil selon la 63 et l'une 20 quelconque des 1 à 72, caractérisé en ce qu'un dispositif de transport est prévu pour le transport commun du support, par exemple une palette de transport (25), et au moins un paquet de ruban de fibre (5) positionné de façon stable. 25 74. Appareil selon la 73, caractérisé en ce que le dispositif de transport est un chariot élévateur à fourche (31). 30 75. Appareil selon la 73, caractérisé en ce que le dispositif de transport est guidé par rail (38a, 38b). 76. Appareil selon la 73, caractérisé en ce que le dispositif de transport est guidé par piste, par exemple au moyen d'une boucle à induction (56), ou équivalent. 77. Appareil selon la 73 ou 74, caractérisé en ce que le dispositif de transport (31) est librement mobile. 0 78. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 77, caractérisé en ce qu'une pluralité de dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou de moyens de stockage peut être servie par un dispositif de transport guidé par rail ou par piste. 15 79. Appareil selon la 78, caractérisé en ce que les dispositifs de traitement, par exemple des machines, et/ou les moyens de stockage sont positionnés de telle sorte qu'ils sont le long d'un passage commun pour le 20 dispositif de transport. 80. Appareil selon la 63 et l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que le transport du support, par exemple une palette de 25 transport, est effectué jusqu'à un dispositif de stockage. 81. Appareil selon la 63 et l'une quelconque des 1 à 79, caractérisé en ce que le transport du support, par exemple une palette de 30 transport, est effectué jusqu'à des positions d'alimentation (positions de déroulement) prévues sur les autres machines de traitement.5 82. Appareil selon la 81, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier (table d'avance) d'un banc d'étirage. 83. Appareil selon la 81, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier {table d'avance) d'un banc à broches. 84. Appareil selon la 81, caractérisé en ce que la position d'alimentation est le tablier (table d'avance) d'une machine de préparation de peignage. 85. Appareil selon la 81, caractérisé en ce que la position d'alimentation est la position de 5 filature d'une machine de filature (filature directe). 86. Appareil selon la 63 et l'une quelconque des 1 à 85, caractérisé en ce que le transport du support, par exemple une palette de 20 transport, est effectué jusqu'à une presse pour compression du paquet de ruban de fibre. 87. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 86, caractérisé en ce que les paquets de 25 ruban de fibre sont pourvus d'une marque d'identification, par exemple un code à barres, une marque de couleur ou équivalent. 88. Appareil selon la 87, caractérisé 0 en ce que la marque d'identification se rapporte aux conditions de production. 89. Appareil selon la 87, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à la qualité de matière fibreuse. 90. Appareil selon la 87, caractérisé en ce que la marque d'identification se rapporte à des valeurs d'essai. 91. Appareil selon l'une quelconque des 87 à 90, caractérisé en ce que la marque d'identification permet à un mélange de paquets de ruban de fibre d'être assemblé au niveau des positions d'alimentation. 92. Appareil selon la 91, caractérisé en ce que l'assemblage de paquets de ruban de fibre permet de former un mélange à des positions prédéterminées des positions d'alimentation.
B,D
B65,D01
B65H,D01G,D01H
B65H 54,B65H 67,D01G 27,D01H 9
B65H 54/80,B65H 67/04,D01G 27/00,D01H 9/00
FR2892522
A1
DISPOSITIF ELECTRONIQUE POUR DETECTER DES ANOMALIES DANS DES FAISCEAUX ELECTRIQUES D'UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,427
La présente invention concerne un dispositif électronique permettant de détecter des anomalies dans des faisceaux électriques d'un véhicule automobile. Dans toute installation électrique, les lignes d'alimentation électrique sont protégées par des fusibles pour protéger les organes électriques, électroniques et/ou électromécaniques en cas de court-circuit ou de tout autre type de disfonctionnement ou d'anomalie qui pourrait se produire dans les lignes d'alimentation ou dans les organes. Les fusibles sont dimensionnés généralement selon l'intensité du courant de court-circuit, qui constitue le plus grand risque aussi bien pour les organes que pour les lignes d'alimentation et qu'il faut donc éviter. Toutefois, des courts-circuits francs, c'est-à-dire des courts-circuits qui surviennent si rapidement que leur seule caractéristique est l'intensité du courant de court-circuit, se présentent seulement lorsque l'organe alimenté a une résistance purement ou quasi purement ohmique. Dans les autres cas, le court-circuit est impédant, c'est-à-dire il présente un profil de courant dans le temps avec une valeur maximale moins élevée que les mesures pourraient laisser penser dans un premier temps. Dans une telle situation, l'efficacité de la protection par un fusible n'est donc pas garantie. Le phénomène de court-circuit impédant est présent au début de chaque court-circuit, le temps nécessaire pour les différentes résistances de produire leur effet de limitateur de courant selon la caractéristique électrique individuelle. Lorsque ce phénomène de court- circuit impédant dépasse une certaine durée, généralement une seconde, il peut provoquer des échauffements importants dans l'organe et/ou dans la ligne d'alimentation. Les dommages de tels échauffements peuvent être irrémédiables, par exemple entraîner la destruction d'un composant ou d'un câble d'alimentation. Dans des installations stationnaires et notamment dans des installations d'alimentation électrique de machines de puissance, on choisit le type de fusible non seulement selon l'intensité maximale admise sur la ligne électrique ou passant par l'organe, mais on choisit le fusible aussi selon la rapidité avec laquelle le fusible doit réagir. En ce qui concerne le domaine automobile, la situation est moins confortable puisque les différentes lignes d'alimentation sont généralement réunies sous forme de faisceaux, ce qui favorise, par exemple, un échauffement réciproque des différentes lignes entre elles. De plus, les fusibles utilisés dans les véhicules automobiles exerçant leur fonction par fusion, la coupure d'une ligne d'alimentation ne se produit que lorsque le courant passant par cette ligne dépasse le courant de fusion du fusible. En dehors de la protection de lignes d'alimentation électrique par des fusibles, on utilise parfois des moyens de protection contre des surcharges électriques destinées à protéger l'organe auquel ils sont attribués contre des surtensions ou éventuellement encore des moyens de protection destinés à couper une ligne d'alimentation lorsque l'organe en question est surchauffé. Dans un cas comme dans l'autre, ces moyens de protection sont destinés à être attribués individuellement à la protection d'un seul organe et en particulier à la protection interne d'un organe tel un moteur électrique. Pour des applications de ce type, ces moyens de protection sont très efficaces, par exemple en cas de blocage du rotor d'un moteur électrique entraînant un surchauffage du bobinage du moteur, mais pas en cas de courts-circuits. Le document US-P-6 265 891 décrit un dispositif permettant de détecter un court-circuit de bobinage dans un moteur électrique. Toutefois, indépendamment du fait que ce dispositif est conçu de manière à protéger un seul organe, ce dispositif est très complexe, puisque basé sur un calculateur électronique. Un tel dispositif présente le désavantage, outre sa complexité, d'avoir un courant de veille assez important, au moins par rapport à la capacité d'une batterie d'un véhicule automobile qui n'est pas utilisé régulièrement, voire même stocké pendant un certain temps. En effet, la protection efficace des faisceaux électriques d'un véhicule automobile devrait être opérationnelle aussi pendant les périodes de stockage des véhicules automobiles. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients énoncés ci avant et de proposer un moyen de protection efficace et simple pour la protection des faisceaux électriques d'un véhicule automobile. Le but de l'invention est atteint avec un dispositif électronique permettant de détecter des anomalies dans des faisceaux électriques d'un véhicule automobile. Selon l'invention, le dispositif comprend une résistance de mesure permettant de mesurer un courant passant par un faisceau à surveiller, un circuit amplificateur destiné à amplifier des variations de courant dépassant un seuil prédéterminé, un circuit de conditionnement destiné à transformer le profil d'un courant mesuré en une tension représentative d'une énergie à laquelle correspond le courant, et un circuit détecteur permettant de détecter un niveau d'énergie, résultant de l'anomalie, susceptible de causer une blessure du faisceau, ainsi qu'un générateur de signal permettant de réagir à l'anomalie constatée. Le dispositif de l'invention est fondé sur la détermination de profils de courant exprimés en amplitude et en temps. Ces profils peuvent être mesurés au départ des câbles électriques sur la batterie. Les profils des courants sont ensuite traduits en terme d'énergie équivalente. Lorsque l'énergie équivalente dépasse un seuil prédéterminé, le dispositif dispose de l'information de présence d'un court-circuit impédant et engendre un signal exploitable soit pour alimenter un avertisseur optique ou acoustique, soit pour actionner un coupe-circuit et pour couper ainsi l'alimentation électrique avant que l'échauffement dans le faisceau protégé ne vienne générer des dommages irrémédiables. Dans ce sens, la présente invention concerne également les caractéristiques ci-après considérées isolément ou sans toute combinaison techniquement possible : -le générateur de signal permettant de relier le dispositif à un actionneur destiné à couper l'alimentation électrique au moins dans le faisceau surveillé ; - le générateur de signal comprend une sortie de signal permettant de relier le dispositif à un moyen de commande et/ou de contrôle électronique d'au moins une partie des fonctions disponibles dans un véhicule automobile ; - le générateur de signal comprend une sortie de signal permettant de relier le dispositif à une source lumineuse ou sonore. Le but de l'invention est également atteint avec un véhicule automobile équipé d'un dispositif électronique pour détecter des anomalies, qui a les caractéristiques énoncées plus haut et pour lequel les différents seuils évoqués sont déterminés spécifiquement selon l'équipement 35 électrique du véhicule. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci- dispositif comprend une source lumineuse et de signal est relié à la source lumineuse ; - le générateur de signal comprend une sortie le après de l'exemple de réalisation d'un dispositif de l'invention. La description est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels la figure 1 montre un schéma électrique du 5 dispositif de l'invention, la figure 2 montre un diagramme d'un courant qui n'est pas détecté comme représentatif d'un disfonctionnement ou d'une anomalie et la figure 3 montre le diagramme d'un court-circuit 10 impédant détecté à la suite d'une blessure de faisceau. Le dispositif de l'invention peut être réalisé, par exemple, selon le schéma représenté sur la figure 1. Selon ce schéma, le dispositif comprend une résistance de mesure R9 permettant de mesurer un courant passant par un 15 faisceau à surveiller. Le dispositif comprend également un circuit amplificateur I qui est destiné à amplifier des variations de courant dépassant un seuil prédéterminé, ce qui permet d'amplifier uniquement les fortes variations de courant, par exemple des variations 20 supérieures à 30 ampères/microseconde. Le dispositif de l'invention comprend ensuite un circuit de conditionnement II destiné à transformer le profil d'un courant mesuré en une tension représentative d'une énergie à laquelle correspond le courant, et un circuit 25 détecteur III permettant de détecter un niveau d'énergie résultant de l'anomalie et susceptible de causer une blessure du faisceau, notamment une blessure irrémédiable du faisceau. Le dispositif de l'invention comprend enfin un 30 générateur de signal permettant de réagir à l'anomalie constatée, par exemple en engendrant un signal électrique utilisable directement pour alimenter une lampe témoin ou pour actionner un avertisseur acoustique ou un moyen d'affichage permettant d'afficher par exemple la 35 référence du faisceau dans lequel l'anomalie a été constatée. Le filtrage et l'intégration dans le circuit III permet d'éliminer des variations de courant qui ont pour origine le fonctionnement normal des organes électriques des véhicules, notamment au moment de la mise en marche ou au moment de l'arrêt d'un organe électrique. A titre d'exemple pour un courant ne faisant pas état d'une anomalie, la figure 2 montre le profil d'un courant démarreur avec une amplitude de 1000 ampères, un temps de montée de 5 millisecondes, un temps de descente de 70 millisecondes et une durée de stabilisation d'l microseconde. La figure 3 représente un exemple d'un court-circuit impédant détecté à la suite d'une blessure de faisceau avec un courant d'une amplitude de 300 ampères, un temps de montée de 50 microsecondes, un temps de descente d'l microseconde, une durée de stabilisation de 10 microsecondes et une période de 100 microsecondes. Le dispositif de l'invention permet de détecter ainsi au travers d'un seuil paramétrable, qui est fonction des valeurs des résistances R12 et R22 du circuit représenté sur la figure 1, un niveau d'énergie représentant une blessure de faisceau. Lorsque le dispositif détecte une blessure de faisceau engendrant un court-circuit impédant franc, il peut transmettre l'information à un avertisseur optique ou acoustique installé par exemple sur le tableau de bord du véhicule automobile. Mais il peut également transmettre cette information vers une unité centralisée pour informer le conducteur du véhicule automobile au travers d'un gestionnaire et afficheur d'information du véhicule afin que le conducteur arrête le véhicule en urgence, tout comme le dispositif peut transmettre l'information aussi à l'actionneur destiné à couper l'alimentation générale du véhicule, notamment lorsque l'envergure de la blessure du faisceau ou de plusieurs faisceaux dépasse une valeur prédéterminée. Un grand avantage du dispositif de l'invention est qu'il est entièrement autonome et notamment indépendant de l'ensemble des organes du véhicule. Le dispositif de l'invention assure une protection de l'ensemble des lignes d'alimentation d'un véhicule automobile sur toutes les phases de vie du véhicule (parc, stockage, roulage Le dispositif de l'invention, associe à un contacteur, permet enfin de supprimer des fusibles dont l'efficacité n'est pas garantie ou qui ne sont efficaces qu'en présence de courts-circuits francs ou de chocs intervenant sur le véhicule automobile
L'invention concerne un dispositif électronique permettant de détecter des anomalies dans des faisceaux électriques d'un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant un tel dispositif.Le dispositif comprend une résistance de mesure (R9) permettant de mesurer un courant passant par un faisceau à surveiller, un circuit amplificateur (I) destiné à amplifier des variations de courant dépassant un seuil prédéterminé, un circuit de conditionnement (II) destiné à transformer le profil d'un courant mesuré en une tension représentative d'une énergie à laquelle correspond le courant, et un circuit détecteur (III) permettant de détecter un niveau d'énergie, résultant de l'anomalie, susceptible de causer une blessure du faisceau, ainsi qu'un générateur de signal permettant de réagir à l'anomalie constatée.
1. Dispositif électronique permettant de détecter des anomalies dans des faisceaux électriques d'un 5 véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend une résistance de mesure (R9) permettant de mesurer un courant passant par un faisceau à surveiller, un circuit amplificateur (I) destiné à amplifier des variations de courant dépassant 10 un seuil prédéterminé, un circuit de conditionnement (II) destiné à transformer le profil d'un courant mesuré en une tension représentative d'une énergie à laquelle correspond le courant, et un circuit détecteur (III) permettant de détecter un niveau d'énergie, résultant de 15 l'anomalie, susceptible de causer une blessure du faisceau, ainsi qu'un générateur de signal permettant de réagir à l'anomalie constatée. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une source lumineuse et 20 en ce que le générateur de signal est relié à la source lumineuse. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le générateur de signal comprend une sortie de signal permettant de relier le dispositif 25 à un actionneur destiné à couper l'alimentation électrique au moins dans le faisceau surveillé. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le générateur de signal comprend une sortie de signal permettant de 30 relier le dispositif à un moyen de commande et/ou de contrôle électronique d'au moins une partie des fonctions disponibles dans un véhicule automobile. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le générateur de signal comprend 35 une sortie de signal permettant de relier le dispositif à une source lumineuse ou sonore. 6. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5.
G
G01
G01R
G01R 31,G01R 27
G01R 31/02,G01R 27/02
FR2898970
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE POUR MESURER DES ELEMENTS DE CONSTRUCTION.
20,070,928
L'invention concerne un dispositif pour mesurer des composants au moyen d'un système de mesure qui comprend au moins deux détecteurs pour la détection optoélectronique du composant, le composant et les détecteurs étant agencés mobiles l'un par rapport aux autres dans la direction de déplacement, le détecteur disposant d'une source de rayonnement, dirigée sur une surface dudit composant, et d'au moins un dispositif de réception. ~o De plus, l'invention concerne un procédé pour le mesurage d'un composant dans lequel au moins deux détecteurs d'un système de mesure captent la surface du composant et sont mus par rapport audit composant au cours d'une opération de mesurage. Par le document DE 100 62 251 C2, on connaît un dispositif pour le mesurage de 15 composants, dans lequel, au moyen d'un système de mesure par triangulation au laser, un profil vertical d'un composant est déterminé. Le système connu se limite à la détermination de figures verticales d'une surface d'un composant qui est plane ou respectivement bombée. Par le document DE 40 25 682 C2, on connaît un dispositif pour le mesurage de 20 composants dans lequel, au moyen d'un dispositif de mesure par triangulation au laser, les profils verticaux de composants de forme allongée sont déterminés. Le dispositif de mesure par triangulation présente un seul détecteur par triangulation qui est dirigé sur une unique surface du composant de forme allongée et permet de mesurer, dans la direction verticale et dans la direction horizontale, ledit composant qui mobile par rapport au dispositif de mesure 25 par triangulation, dans la direction horizontale. Le dispositif de mesure par triangulation est relativement dispendieux et se limite au mesurage du composant sur un côté. Par le document DE 38 17 321 Al, on connaît un dispositif pour le mesurage de composants avec un dispositif de mesure par triangulation qui présente des détecteurs de 30 triangulation pour le captage optoélectronique desdits composants. Les détecteurs de triangulation sont positionnés sur un support commun, dans un plan de détection horizontal, commun. Les détecteurs de triangulation sont agencés perpendiculairement par rapport à une direction de déplacement, le long de laquelle le composant est conduit pendant l'opération de mesure. Pendant le déplacement en continu des composants le long d'une 35 chaîne de fabrication, les détecteurs de triangulation captent respectivement, à un moment prédéterminé, un signal de mesure qui est transmis ensuite à l'unité d'évaluation électronique dans laquelle, sur la base des relations de triangulation, sont calculées des coordonnées de référence de points de référence. Ce qui est désavantageux dans le dispositif connu, c'est que les détecteurs du dispositif de mesurage doivent être préalablement orientés sur des points de référence connus du composant. Un mesurage complet de la structure superficielle dudit composant ne peut donc pas être ainsi effectué. Le but de la présente invention est donc de réaliser un dispositif et un procédé pour le mesurage d'éléments de construction qui permet d'effectuer à peu de frais un mesurage sans 10 contact de géométries tridimensionnelles de composants. Pour la solution de ce problème, le dispositif selon la présente invention est caractérisé en ce qu'un détecteur au moins est conçu en tant que détecteur de surface qui, au cours d'un intervalle de temps de mesure, détecte une section de surface du composant, et / ou en ce 15 qu'un détecteur au moins est conçu en tant que détecteur de ligne qui détecte, au cours d'un intervalle de temps de mesure, une ligne de profil d'un composant. L'avantage particulier du dispositif selon la présente invention réside spécialement dans le fait que, grâce à la conception desdits détecteurs en tant que détecteurs de surface et de 20 détecteurs de ligne, le poids de l'information de chaque détection, respectivement de chaque mesure est plus élevé. De manière avantageuse, il est possible de détecter un profil de surface tridimensionnel et de le calculer, les détecteurs étant de préférence agencés, par rapport les uns aux autres, respectivement par rapport au composant, de sorte qu'une détection exempte de zones d'ombre de la section de surface du composant, orientée vers 25 les détecteurs, est assurée. Selon une forme de réalisation préférentielle de l'invention, un dispositif d'ajustage est associé aux détecteurs de sorte que lesdits détecteurs sont respectivement montés en rotation, indépendamment les uns des autres, autour de deux axes de basculement qui sont 30 disposés orthogonalement l'un par rapport à l'autre. Les détecteurs peuvent donc être agencés en pivotement, par exemple autour d'un axe horizontal et vertical. De cette manière, on est certain que tout particulièrement les contre-dépouilles du composant sont captées et qu'une détection complète du profil de la surface, respectivement du contour de la surface est effectuée. 35 :30 Selon un développement de l'invention, les détecteurs peuvent être aussi agencés respectivement sur un bras robot mobile dans trois dimensions de sorte que ledit détecteur puisse être conduit dans n'importe quelle position par rapport au composant. Les coordonnées des détecteurs actuelles pendant l'opération de mesure, respectivement l'orientation des détecteurs pendant l'opération de mesure sont traitées en relation avec les données de mesure dans l'unité d'évaluation de mesure de telle façon qu'une seule image du profil de surface du composant est générée. Dans un autre développement de l'invention, le détecteur de surface peut être conçu en ~o tant que détecteur d'interférence ou en tant que détecteur lidar. Le détecteur d'interférence est structuré de telle manière qu'un intervalle est mesuré sur la base de l'interférométrie, une longueur de plusieurs fois la longueur d'onde de la lumière cohérente de la source de lumière étant représentée par le détecteur. De préférence, on utilise ici la lumière laser He-Ne. Le détecteur lidar émet une lumière qui est réfléchie par la surface du composant. La mesure du 15 temps de propagation permet de tirer des conclusions quant à la distance de laquelle le composant est éloigné du détecteur, et la surface totale du composant peut être saisie par superposition des données de mesure. Pour la solution du problème le procédé selon la présente invention est caractérisé en 20 ce que les détecteurs captent simultanément des signaux de mesure concernant plusieurs différentes sections de surface du composant, le captage des signaux de mesure s'effectuant en synchronisme avec un intervalle de temps de déplacement d'un parcours de déplacement sur lequel le composant est déplacé de manière discontinue par rapport aux détecteurs, pendant l'opération de mesurage. :25 L'avantage particulier du procédé selon l'invention réside dans le fait que, grâce à la commande des détecteurs en synchronisme avec une cadence de déplacement selon laquelle le composant est déplacé par rapport au dispositif de mesure, on obtient une détection fiable et complète du profil de surface dudit composant. Selon une forme de réalisation préférentielle du procédé, la détection, respectivement la réception du signal lumineux émis s'effectue à l'état de repos du composant, respectivement des détecteurs, de sorte que l'on obtient une détection du contour de la surface du composant exempte d'erreurs de mesure. 35 15 De préférence, le déplacement discontinu du composant par rapport au dispositif de mesure s'effectue à intervalles équivalents, respectivement avec un rythme constant de sorte qu'une section de surface du composant située en avant et en arrière de la direction de déplacement est captée. De cette manière, on est assuré que les contre-dépouilles, situées dans la région avant ou dans la région arrière du composant sont également mesurées. D'autres avantages de l'invention ressortent des autres sous-revendications. Ci-après, des exemples de réalisation de l'invention sont décrits plus amplement, en regard des dessins. Ceux-ci représentent : Figure 1 une vue en perspective d'un dispositif pour mesurer des composants selon l'invention, dans une première forme de réalisation, Figure 2 une coupe verticale du dispositif selon l'invention, dans une deuxième forme de réalisation, dans la zone du plan de mesure, Figure 3 une vue de dessus d'un dispositif selon l'invention, dans une troisième forme 20 de réalisation, Figure 4 une représentation latérale du dispositif selon la figure 3 vu dans la direction X, Figure 5 une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention, dans une quatrième 25 forme de réalisation, Figure 6 une vue latérale du dispositif selon la figure 5, Figure 7 une vue latérale, schématique du dispositif de mesure, le composant étant mû 30 dans la direction de déplacement à pas équivalents pendant l'opération de mesure, Figure 8 un diagramme Vitesse/temps de la bande de transport portant le composant, et 35 Figure 9 une vue en perspective schématique des détecteurs du dispositif orientés différemment, vus en oblique à partir du dessus. Le dispositif 1 de mesurage de composants 2 selon l'invention est mis en oeuvre dans la 5 fabrication de composants 2 pour contrôler la géométrie des composants 2 à fabriquer. Le dispositif 1 selon l'invention est composé essentiellement d'un dispositif de mesure par triangulation 3, d'une unité d'évaluation 4 et d'un plan de support 5 sur lequel le composant 2 à mesurer est posé. Le dispositif de mesure par triangulation 3 peut être conçu, 10 par exemple, en tant que dispositif de mesure par triangulation laser. Le plan de support 5 pour le composant 2 est conçu en tant que table de support qui est montée de manière stationnaire et avec amortissement de vibrations. Ici, par exemple, les dimensions de la table de support 5 sont de 1,5 m x 0,6 m. Le dispositif de mesure par triangulation 3 est agencé mobile par rapport à la table de support 5, dans la direction de déplacement horizontale 6. Ici, un entraînement, qui n'est pas représenté, peut être associé au dispositif de mesure par triangulation 3. 20 Dans une première forme de réalisation de l'invention selon la figure 1, le dispositif de mesure par triangulation 3 présente trois détecteurs de triangulation 9 qui sont disposés à la même distance les uns de l'autre, et qui sont fixés perpendiculairement à la direction de déplacement 6 sur une traverse 10 horizontale d'un support 11 mobile. Les détecteurs de triangulation 9 sont fixés sur la face inférieure de la traverse 10 et embrassent avec leur 25 faisceau laser 12 respectif un plan de mesure vertical 13 qui s'étend perpendiculairement à la direction de déplacement horizontale 6 et perpendiculairement à la table de support 5. La hauteur de la traverse 10 est déterminée par la longueur des bras 14 du support 11 qui, orientés dans la direction verticale, s'étendent respectivement entre les extrémités de la 30 traverse 10 et la table de support 5. La hauteur des bras 14 peut être, par exemple, de 0,2 m. Le support 11 forme ainsi, en combinaison avec les détecteurs de triangulation 9, un pont mobile, respectivement un rideau optique mobile, au moyen duquel le composant 2 est déplacé par rapport à la direction de déplacement horizontale 6. Le composant 2 peut être placé dans une position quelconque sur la table de support 5. En raison de l'agencement des 35 détecteurs de triangulation 9, aussi bien le profil vertical 13 dans la direction h que le profil 15 transversal dans la direction q sont déterminés. De cette manière a lieu une mesure de contour complète, bidimensionnelle du composant 2, un mesurage de profil tridimensionnel, complet du composant 2 étant possible en raison du déplacement constant, cadencé à de courts intervalles, avec captage complet du composant 2 par les détecteurs de triangulation 9. Dans l'unité d'évaluation 4, a lieu une comparaison entre les données réelles, délivrées par le dispositif de mesure de triangulation 3, et les données de consigne du composant 2, mémorisées dans l'unité d'évaluation. Les données de consigne du composant 2 ~o représentent un modèle de référence dudit composant 2 qui existe, par exemple, en tant que système électronique tridimensionnel selon la technologie CAD. Au modèle de référence peuvent être associées des géométries cle référence (trous, cylindres, bords, forme de contour) au moyen desquelles les données réelles relevées peuvent être ajustées au modèle de référence. Une deuxième méthode de l'ajustement des modèles l'un par rapport à l'autre 15 consiste à la mise en oeuvre d'un calcul du meilleur ajustement. De cette manière, le mesurage du composant 2 peut être effectué facilement quelle que soit la position dudit composant 2 sur le plan de support 5. Un programme d'évaluation de l'unité d'évaluation 4 permet l'ajustement automatique des modèles réels par rapport au modèle de référence, par recouvrement du point de référence remarquable du modèle de référence avec un point 20 remarquable, correspondant du modèle réel. L'unité d'évaluation 4 comprend un programme de contrôle au moyen duquel la concordance des propriétés géométriques sélectionnables du modèle réel avec le modèle de référence est vérifiée. C'est ainsi, par exemple, que des propriétés particulièrement 25 importantes au niveau de la fabrication (tolérances) du composant 2 sont contrôlées. Ce contrôle géométrique peut concerner, par exemple, l'intervalle entre les trous et / ou le diamètre des trous et / ou des rayons déterminés et / ou la fidélité de forme du composant 2. Dans l'unité d'évaluation 4, les divergences du modèle réel par rapport au modèle de 30 référence sont calculées et visualisées de manière habituelle, à l'intention d'un opérateur, par l'intermédiaire d'un écran, respectivement par sortie sur imprimante. Cette visualisation comprend tout particulièrement le dépassement d'un seuil d'erreurs prédéterminé qui peut concluire à une modification du réglage du système de fabrication correspondant. De plus, l'unité d'évaluation 4 comprend une mémoire dans laquelle sont mémorisées les données d'évaluation. Ceci garantit la traçabilité du composant 2 quant au lieu de production et à la date de production. Dans une deuxième forme de réalisation du dispositif 1 selon la figure 2, un composant 20 est posé sur une table de support 18 mobile. La table de support 18 portant ledit composant 2 est mue dans la direction de déplacement horizontale 6 au moyen d'un mécanisme d'entraînement, la table de support 18 étant guidée au moyen d'un dispositif de guidage de précision 17. La table de support 18 peut être conçue, par exemple, en tant que ~o bande de transport. Le dispositif de mesure par triangulation 3, esquissé à la figure 2, comprend au moins trois détecteurs de triangulation 21 qui sont décalés les uns par rapport aux autres, aussi bien dans l'le sens de la hauteur h que quant à leur orientation par rapport au composant 20. Un 15 détecteur de triangulation médian 21' est ordonné dans la zone d'un plan médian transversal 22 de la table de support 18, au-dessus de celle-ci. Un axe optique 23 du détecteur de triangulation médian 21' s'étend perpendiculairement à la table de support 18 et dans le plan de mesure vertical 13. Des axes optiques 24 de détecteurs de triangulation 21" externes, disposés sur les deux côtés du détecteur de triangulation médian 21', s'étendent chacun en 20 formant un angle aigu avec l'axe optique 23 du détecteur de triangulation médian 21'. Le détecteur de triangulation médian 21' est agencé, décalé dans le sens de la hauteur par rapport aux détecteurs de triangulation externes 21". 25 Les détecteurs de triangulation externes 21", orientés en angle aigu a, garantissent également une détermination du profil transversal en plus de la détermination du profil vertical du composant 20. Il va de soi que les détecteurs de triangulation 9, 21, 21', 21" sont décalés les uns par 30 rapport aux autres dans la direction de déplacement horizontale 6. Dans ce cas le plan de mesure vertical 13 présente une certaine épaisseur . Le composant 2, 20 peut-être, par exemple, une pièce en tôle. La précision de mesure du système de mesure par triangulation 3, respectivement la dissolution, peut être inférieure à 35 0,2 mm. Le processus de mesurage peut être effectué au cours d'une minute, le temps de mesure pouvant se prolonger en présence de contre-dépouilles du composant 2, en raison d'un autre processus de mesure. Le modèle de référence, respectivement le programme de contrôle peuvent être 5 mémorisés centralement dans un serveur de données qui est relié à l'unité d'évaluation décentralisée 4. Dans un exemple de réalisation de l'invention représenté aux figures 3 et 4, plusieurs plans de mesure 13, présentant chacun plusieurs détecteurs de triangulation 9 agencés en io ligne., sont disposés les uns derrière les autres dans la direction de déplacement horizontale 6. Les détecteurs de triangulation 9 d'un plan de mesure 13 présentent chacun la même orientation dans l'espace / la même incidence d'angle par rapport au composant 2, respectivement à un plan vertical 30, 31. C'est ainsi, par exemple, que les détecteurs de triangulation 9, dans un premier plan de mesure 13', forment chacun un premier angle aigu 15 par rapport à un plan vertical 30, ledit plan vertical 30 s'étendant parallèlement à la direction de déplacement 6. Ce faisant, cet angle aigu s'étend dans un plan vertical, les axes optiques des détecteurs étant orientés vers la droite, perpendiculairement à la direction de déplacement 6. De ceci il résulte une zone de détection respectivement une zone de balayage 32' qui saisit en particulier un profil transversal 33' d'un composant 33 à mesurer qui 20 s'étend dans la direction de déplacement 6. Les détecteurs de triangulation 9 d'un deuxième plan de mesure 13", situé en aval dans la direction de déplacement 6, présentent également, comme les détecteurs précédemment mentionnés, une orientation en angle aigu par rapport au plan vertical 30, qui s'étend 25 parallèlement à la direction de déplacement 6. Différemment par rapport au plan de mesure 13', les axes optiques des détecteurs de triangulation 9 du deuxième plan de mesure 13" sont orientés, par rapport à la direction de déplacement 6, à gauche du plan vertical 30, ce dont résulte une zone de détection / une zone de balayage 32" qui saisit en particulier, sur le côté droit, un profil transversal 33" qui s'étend dans la direction de déplacement 6. De préférence, 30 les détecteurs de triangulation 9 du deuxième plan de mesure 13" sont agencés dans le plan vertical 30 de manière réfléchie par rapport aux détecteurs de triangulation 9 du premier plan de mesure 13'. Dans un troisième et un quatrième plans de mesure 13û et 131 , les détecteurs de 35 triangulation 9, 9' sont disposés en formant un angle aigu ,Q par rapport à un plan vertical 31 qui s'étend perpendiculairement à la direction de déplacement 6. Dans le troisième plan de mesure 13"', les axes optiques des détecteurs de triangulation 9' sont orientés à l'opposé de la direction de déplacement 6 selon un angle prédéterminé fi de, par exemple, 30 , ce dont résulte une zone de détection / une zone de balayage 32"' orientée à l'opposé de la direction de déplacement 6. En raison de ceci, est saisi en particulier un profil transversal 33"' antérieur du composant 33, à côté d'un profil vertical 331v supérieur. De cette manière, non seulement des flancs verticaux du composant 33 peuvent être détectés dans la direction de déplacement 6 mais encore des flancs raides qui s'étendent perpendiculairement à la direction de déplacement 6. Au moyen des détecteurs 9 du quatrième plan de mesure 131v, qui sont agencés de manière réfléchie par rapport aux détecteurs de triangulation 9' du troisième plan de mesure 13-, peut être formée une zone de détection 121v qui détecte en particulier un profil transversal arrière 33v du composant 33. Grâce aux détecteurs de triangulation 9, 9' orientée adéquatement dans les plans de mesure 13', 13", 13-, 131v, il est possible de détecter une géométrie complète du composant 33. Le dispositif selon l'invention présente une largeur relativement faible sans dépasser les côtés longitudinaux du plan de support 5. 20 Alternativement, il est possible de prévoir aussi, en plus des plans de mesure 13', 13", 13-, 131v, un autre plan de mesure dont les axes optiques sont orientés verticalement vers le bas. De cette manière, il est possible de détecter des vallées relativement profondes du composant 33 qui, à la suite de la présence de zones d'ombre, ne pourraient pas être 25 détectées par les détecteurs de triangulation 9 des plans de mesure 13', 13", 13-, 13'v orientés obliquement. Dans les exemples de réalisation mentionnés, les détecteurs de triangulation 9 associés respectivement à un plans de mesure 13', 13", 13-, 131v présentent un décalage de position 30 perpendiculaire à la direction de déplacement 6. Les détecteurs de triangulation 9 de différents plans de mesure 13', 13", 13-, 131v présentent un décalage de position le long de la direction de déplacement 6.15 Alternativement, les détecteurs de triangulation 9 d'un plan de mesure 13', 13", 13"', 131 peuvent être aussi orientée différemment par rapport au plan vertical 30 et / ou par rapport au plan vertical 31. Dans une forme de réalisation alternative de l'invention, le nombre des plans de mesure peut être limité à deux. Dans un premier plan de mesure les détecteurs de triangulation 9 peuvent être agencés selon un angle aigu par rapport à un premier plan vertical et / ou à un deuxième plan vertical orienté de manière orthogonal par rapport au premier plan vertical. De manière préférentielle, les détecteurs de triangulation 9 d'un plan de mesure 13 peuvent être io basculés deux fois, en l'occurrence, selon un angle aigu par rapport au premier plan vertical, d'une part, et, d'autre part, selon un angle aigu par rapport au deuxième plan vertical. Au moins un détecteur de triangulation 9 du deuxième plan de mesure est conçu de manière à pouvoir également être basculé deux fois, l'orientation d'au moins un détecteur de triangulation du deuxième plan de mesure étant agencé basculé selon un angle aigu, de 15 préférence semblable, par rapport au plan vertical. Les plans verticaux sont, par exemple, des plans transversaux, respectivement longitudinaux verticaux du dispositif de mesure par triangulation 1. Le premier plan de mesure peut, par exemple, être agencé sur une face antérieure de la traverse 10 et le deuxième plan de mesure sur une face arrière de ladite traverse 10. La première ligne de mesure et la deuxième ligne de mesure peuvent, par 20 exemple, être agencées chacune sur une plaque de support die est montée, fixe ou mobile, sur la face antérieure respectivement la face postérieure de la traverse 10. Dans une forme de réalisation de l'invention, les détecteurs de triangulation d'un plan de mesure fonctionnent dans des gammes de longueurs d'ondes différentes, une détection, 25 respectivement un calcul du composant étant effectué dans plusieurs systèmes de coordonnées individuelles associés respectivement aux détecteurs de triangulation. Le nombre des détecteurs de triangulation dépend de la grandeur et de la géométrie du composant. C'est ainsi, par exemple, qu'un premier détecteur de triangulation du premier plan de mesure peut fonctionner dans une gamme de longueurs d'onde de 620 nm, un deuxième 30 détecteur du même plan de mesure dans une gamme de longueurs d'onde de 640 nm et un troisième détecteur du même plan de mesure dans une gamme de 660 nm. Les données-images (données réelles), respectivement saisies par les détecteurs, sont collectées dans un système de coordonnées global commun de l'unité d'évaluation et comparées ensuite avec les données de consigne d'un modèle CAD ou d'un modèle de référence du composant ayant 35 été préalablement saisi au moyen des détecteurs de triangulation. On évite ainsi de manière avantageuse une perturbation réciproque, indésirable du résultat d'un plan de mesure à la suite du chevauchement des zones du composant saisies par les différents détecteurs. Cet effet peut être favorisé par des filtres de couleur additionnels des détecteurs de 5 triangulation. Alternativement, les détecteurs de triangulation peuvent être mis en oeuvre sur la base d'une lumière structurée ou sur base photogrammétrique. De manière alternative, les détecteurs de triangulation présentent aussi des caméras 3 D, au moyen desquelles des 10 temps de propagation de la lumière flash sont évalués. Dans une forme de réalisation alternative de l'invention, il peut être prévu de faire passer le composant plusieurs fois par le dispositif de mesure, respectivement par les plans de mesure. Dans l'unité d'évaluation, les données saisies sont alors combinées en un modèle 15 global. Les détecteurs de triangulation sont agencés, de préférence, calibrés, et présentent une position fixe par rapport les uns aux autres. 20 Dans une autre forme de réalisation de l'invention selon les figures 5 et 6, est prévu, mobile dans la direction de déplacement 6, un support 41 qui est équipé, en plus de colonnes verticales, d'une traverse 43 qui relie les extrémités supérieures des dites colonnes. Sur une paroi verticale de la traverse 43, est agencée une plaque de support 44 pourvue de trois détecteurs de triangulation 9, laquelle est montée en pivotement autour d'un axe longitudinal 25 42 de la traverse 43. Pour ce faire, un dispositif de déplacement 40 présente des moyens de déplacement, par exemple un moteur pas à pas, qui n'est pas représenté, au moyen desquels les détecteurs de triangulation 9 sont déplacés en synchronisme, en fonction des données de consigne provenant d'un modèle de référence du composant 2. De cette manière, l'orientation des détecteurs de triangulation 9 par rapport au composant 2 est réglée 30 fixement à partir des données de consigne de sorte que la géométrie réelle des profils verticaux et transversaux du composant 2 peut être détecté de manière optimale. En supplément, le dispositif de déplacement 40 peut disposer de moyens de déplacement de sorte que les détecteurs de triangulation 9 sont montés en pivotement autour 35 d'un axe de rotation 45, ledit axe de rotation 45 s'étendant perpendiculairement à l'axe longitudinal 42 de la traverse 43. De manière préférentielle, l'axe de rotation 45 s'étant dans la direction horizontale. De cette manière, on peut obtenir une orientation améliorée des détecteurs de triangulation 9 par rapport au composant 2. Comme moyen de déplacement, un moteur pas à pas peut être associé à chacun des détecteurs 9, lesdits détecteurs 9 étant pivotés de manière discontinue, de préférence en mouvements à équidistance. Selon une forme de réalisation alternative, les moyens de déplacement pour la plaque de support 44 et les différents détecteurs 9 peuvent être aussi conçus de telle manière que ladite plaque de support 44 respectivement lesdits détecteurs 9 soient déplacés en continu ~o autour de l'axe longitudinal 42, respectivement de l'axe de rotation 45. Dans ce but, des servomoteurs peuvent être utilisés. Dans une variante du dispositif selon l'invention, la position du composant 2 peut être constatée au moyen d'un premier balayage de repérage, les détecteurs de triangulation 9 se 15 trouvant dans uneposition de départ. Au cours d'une deuxième étape, a lieu un deuxième balayage principal, une orientation automatique des détecteurs de triangulation 9 sur le composant 2 étant effectuée, avec adaptation aux données de consigne du modèle de référence pour la détermination des données réelles du composant 2. Ce faisant, l'orientation des détecteurs de triangulation 9 est adaptée dynamiquement aux données de consigne. Ce 20 faisant, la saisie des profils verticaux et transversaux du composant 2 est encore optimalisée. Dans une variante alternative du dispositif, le dispositif de déplacement 40 peut aussi présenter des moyens de déplacement de sorte que, lors d'un premier balayage de repérage, seules la position et les dimensions du composant 2 sont détectées sans que les données de 25 consigne soient prises en considération. Au cours d'un deuxième balayage principal, les données de points de mesure (données réelles) du composant 2 sont saisies, les détecteurs de triangulation 9 étant agencés de manière fixe ou mobile. La forme de réalisation de l'invention selon les figures 5 et 6 permet de réaliser 30 avantageusement un balayage amélioré et particulièrement rapide du composant 2. De manière préférentielle, les détecteurs de triangulation 9 peuvent être conçus en tant que détecteurs vidéo afin de pouvoir saisir la position et l'orientation du composant 2 en un temps relativement court. En regard de la figure 7, le processus de mesure du dispositif de mesure représenté aux figures 5 et 6 est expliqué plus amplement. On suppose ici que le support 41 est agencé de manière immobile avec les détecteurs 9, tandis que le composant 33 est mû de manière discontinue, sur une bande de transport 50, dans la direction de déplacement 6. Le composant 33 est mû au moyen d'une bande de transport 50 commandée par impulsions, le composant 33, d'une part, étant mû à une vitesse de transport vF constante pendant un intervalle de temps de déplacement T relativement long, sur un parcours S, par rapport aux détecteurs 9, et, d'autre part, les détecteurs 9 étant activés pendant un intervalle de temps de mesure tM relativement court, pour détecter un signal de mesure. La longueur de l'intervalle -o de temps de déplacement T et la vitesse de déplacement vF sont respectivement adaptés à la géométrie du composant 33, respectivement à la distance entre le composant 33 et les détecteurs 9. L'intervalle de temps de déplacement T, respectivement la vitesse de transport vF sont choisis si petits que le nombre des sections de surface 33"', 33'x, 33V du composant 33, détectées par les détecteurs 9 est suffisant pour l'obtention d'informations de mesure 15 complètes sur le contour de surface du composant 33. La détection proprement dite est effectuée dans l'intervalle de temps de mesure tM au cours duquel le composant 33 est en état de repos. Les détecteurs 9 sont agencés fixement par rapport les uns aux autres en formant un 20 angle prédéterminé, pouvant dépendre d'un modèle de composant, de sorte qu'une détection complète de la surface 33"', 33'x, 33v du composant 33 (exempte de zones d'ombre) est réalisée. Une orientation des détecteurs 9 par rapport au composant 33 est effectuée au début, 25 le montage en pivotement des différents détecteurs 9 autour d'un axe horizontal et vertical 45 respectivement 42 permettant le réglage de n'importe quelle orientation par rapport au composant 33. Ce réglage respectivement cette orientation des détecteurs 9 peut se faire automatiquement, en fonction de modèles de géométries de composants implémentées, dans le cadre d'un programme de mesure. Pour ce faire, il est nécessaire que les modèles de 30 géométrie de composants aient été mémorisés préalablement dans une banque de données du programme de mesure. Comme il ressort de la figure 7, le détecteur 9 est composé, d'une part, d'une source de lumière 51 et, d'autre part, d'un dispositif cle réception 52. Dans l'exemple de réalisation 35 présent, la source de lumière 51 est conçue en tant que source de lumière laser et le dispositif de réception 52 en tant que caméra CCD. Le calcul du contour de surface du composant 33 est effectué selon un procédé de triangulation. Dans une forme de réalisation de l'invention non représentée, on peut utiliser, au lieu d'un détecteur de triangulation 9 saisissant une ligne de profil de la surface du composant, un détecteur de surface qui, dans un intervalle de temps de mesure tM, détecte une section de surface 33"', 331v, 33v du composant 33 au lieu d'une ligne de profil d'une section de surface. De cette manière, une plus grande région de la surface du composant 33 peut être détectée au cours du processus de mesure proprement dit (détection). Dans une forme de réalisation non représentée de l'invention, un ou plusieurs détecteurs de surface peuvent être aussi combinés avec un ou plusieurs détecteurs de ligne (détecteurs de triangulation). De cette manière, la variabilité du dispositif de mesure peut être élargie en fonction de la géométrie du composant qui doit être examinée. Le détecteur de surface peut être conçu, par exemple, en tant que détecteur d'interférence ou en tant que détecteur lidar. Le détecteur d'interférence détecte la section de surface 33', 33'x, 33v selon un procédé d'interférence dans lequel la distance par rapport aux composants est déterminée en tant que multiple de la longueur d'onde de la lumière émise. De préférence, la lumière émise par la source de rayonnement 1 est une lumière laser. Le faisceau émit par le laser 1 tombe sur un séparateur de faisceaux semi transparent. Là, il est divisé en faisceaux partiels de même intensité, dont l'un est dévié à angle droit. Les deux faisceaux partiels sont réfléchis chacun par un miroir triple et réunis ensuite sur le séparateur de faisceaux. L'un des miroirs triples est déplacé de la longueur de mesure, tandis que l'autre miroir triple et le séparateur de faisceaux demeurent stationnaires pendant l'opération de mesure. A la sortie du séparateur de faisceaux, l'intensité lumineuse, à un endroit déterminé du faisceau, dépend de la différence de chemin et ainsi de la différence de phases des faisceaux partiels. Lors d'une modification de celle-ci par déplacement de l'un des miroirs triples, une modification d'intensité périodique a lieu à cet endroit. Ces impulsions clair-obscur sont converties en impulsions électriques par un récepteur photoélectrique et enregistrées par un compteur électronique. Le détecteur Lidar détecte la surface du composant 33 au moyen d'une mesure de propagation de la lumière.35 Dans une autre forme de réalisation de l'invention, les détecteurs 9 peuvent être montés chacun sur un bras robot mobile de manière tridimensionnelle qui conduit le détecteur 9 dans l'espace en fonction de la géométrie du composant 9 et permet quasiment de procéder à une mesure à partir de n'importe quel endroit. De préférence, plusieurs mesures sont effectuées dans des coordonnées spatiales différentes. Dans une autre forme de réalisation de l'invention selon la figure 9, quatre détecteurs 70, 71, 72, 73 du même genre sont agencés dans différents orientations par rapport au composant 74 mobile dans la direction de déplacement 6. Les détecteurs 70, 71, 72, 73 peuvent être conçus en tant que détecteurs de surfaces ou en tant que détecteurs de lignes. Comme il ressort de la figure 9, les détecteurs 70, 71, 72, 73 sont agencés chacun en 15 pivotement autour d'un premier axe médian (axe médian x) et d'un deuxième axe médian (axe médian y), l'axe médian x et l'axe médian y passant respectivement par le centre de gravité du détecteur 70, 71, 72, 73. L'axe médian x et l'axe médian y sont, d'une part, respectivement disposés de manière orthogonale l'un par rapport à l'autre, et, d'autre part, de manière orthogonale par rapport à un axe z perpendiculaire au plan de support 5. 20 Les détecteurs 70, 71, 72, 73 sont respectivement orientés vers des coins différents 75, 76, 77, 78 du composant 74, de sorte que l'on obtient une saisie complète de la surface du composant 74. De préférence, au moins un détecteur 70, 71, 72, 73 est positionné dans la direction transversale (direction Y) perpendiculairement à la direction de déplacement 6 de 25 sorte à pouvoir saisir sûrement la zone d'angle 75, 76, 77, 78 du composant 74 qui lui est associée. De manière préférentielle le détecteur 70, qui est associé à une zone 75 du composant 74 orientée à gauche, en arrière dans la direction de déplacement 6, est agencé sur le côté gauche du dispositif respectivement de la traverse. 30 Comme il ressort de la figure 9, des premiers détecteurs 70, 71 sont agencés sous un premier angle de basculement x', respectivement sous un deuxième angle de basculement x" réfléchis par rapport à l'axe médian x des détecteurs 70,71. Les détecteurs 70, 71 sont agencés en pivotement sur le premier angle de basculement x' du détecteur 70 et à l'opposé du deuxième angle de basculement x" du détecteur 71 autour de l'axe médian x, de sorte 35 que des zones latérales du composant 74 opposées, perpendiculairement à la direction de10 déplacement 6, peuvent être détectées complètement. En ce qui concerne l'axe médian y, les premiers détecteurs 70, 71 présentent le même angle de basculement y', les détecteurs 70, 71 étant agencés inclinés, à partir d'un plan zéro horizontal, à l'opposé de la direction de déplacement 6. Les deuxièmes détecteurs 72,73 sont chacun agencés par rapport à l'axe médian y, en étant inclinés selon le quatrième angle de basculement y", en particulier vers l'avant dans la direction de déplacement 6, de telle manière que le quatrième angle de basculement y" est essentiellement l'image spéculaire du troisième angle de basculement y'. Par rapport à l'axe médian x, les deuxièmes détecteurs 72 et 73 sont agencés en symétrie spéculaire l'un par rapport à l'autre, selon le premier angle de basculement x', respectivement le second angle de basculement x", de telle sorte que û comme les premiers détecteurs 70 et 71 - ils sont inclinés vers l'extérieur de l'angle de basculement x' respectivement x". Les angles de basculement x', x", y', y" sont conçus en tant qu'angles aigus situés, de préférence, dans une plage de 30 à 45 . Les détecteurs 72 et 73 sont respectivement orientés vers le coin 77, respectivement 78 du composant 74. Les premiers détecteurs 70 et 71 et les deuxièmes détecteurs 72 et 73 peuvent - comme le représente la figure 9 - être décalés les uns par rapport aux autres dans la direction de déplacement 6. De manière alternative, les premiers détecteurs 70 et 71, ainsi que les deuxièmes détecteurs 72 et 73 peuvent être aussi fixés sur une traverse 10 commune du dispositif
L'invention concerne un dispositif (1) pour mesurer des composants (2) avec un système de mesure qui comprend au moins deux détecteurs (9) pour la détection optoélectronique d'un composant (2), ledit composant (2) et les détecteurs (9) étant agencées mobiles l'un par rapport aux autres dans la direction de déplacement, le détecteur disposant d'une source de rayonnement, dirigée sur une surface dudit composant, et au moins un dispositif de réception, caractérisé en ce qu'au moins un détecteur (9) est conçu en tant que détecteur de surface qui détecte une section de surface du composant au cours d'un intervalle de temps de mesure, et en ce qu'au moins un détecteur (9) est conçu en tant que détecteur de ligne qui détecte une ligne de profil du composant au cours d'un intervalle de temps de mesure.
Revendications 1. Dispositif pour mesurer des composants avec un système de mesure qui comprend au moins deux détecteurs pour Ila détection optoélectronique du composant, le composant et les détecteurs étant agencés mobiles l'un par rapport aux autres dans la direction de déplacement, le détecteur disposant d'une source de rayonnement, dirigée sur une surface dudit composant, et d'au moins un dispositif de réception, caractérisé en ce io qu'au moins un détecteur est conçu en tant que détecteur de surface qui détecte une section de surface (33-, 33'x, 33V) du composant (2) au cours d'un intervalle de temps de mesure (tM), et en ce qu'au moins un détecteur est conçu en tant que détecteur de ligne (9, 21, 21', 21") qui détecte une ligne de profil du cornposant, au cours d'un intervalle de temps de mesure. 15 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les détecteurs (9, 21, 21', 21") sont fixés sur un support commun, et en ce que lesdits détecteurs (9, 21, 21', 21") sont agencés à distance les uns des autres, dans un plan commun (42). 20 3. Dispositif selon 1 ou 2, caractérisé en ce qu'un dispositif de réglage (40) est associé au détecteur (9, 21, 21', 21") de sorte que les détecteurs (9) peuvent être respectivement basculés indépendamment les uns des autres, autour de deux axes de basculement orientés orthogonalement l'un par rapport à l'autre. 25 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le détecteur (9, 21, 21', 21") est agencé de sorte à pouvoir être conduit dans l'espace au moyen d'un bras robot mobile de manière tridimensionnelle. 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le détecteur 3o de surface est conçu en tant que détecteur d'interférence et / ou en tant que détecteur lidar. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le détecteur de ligne est conçu en tant que détecteur de triangulation. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins deux détecteurs (70, 71, 72, 73) sont disposés sous un angle de basculement (x', x", y', y") opposé, respectivement par rapport à leur premier axe médian (axe médian x) et / ou à leur deuxième axe médian (axe médian y) ( y', y"), le chemin de déplacement (6) s'étendant orthogonalement par rapport au premier axe médian (axe médian x) et au deuxième axe médian (axe médian y) des détecteurs (70, 71, 72, 73). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que quatre détecteurs (70, 71, 72, 73) sont prévus, deux premiers détecteurs (70, 71), d'une part, étant disposés sous un premier angle de basculement (x') respectivement sous un deuxième angle de basculement (x") en image spéculaire, respectivement par rapport au premier axe médian (axe médian x) de ceux-ci, et sous un troisième angle de basculement (y') semblable, respectivement par rapport au deuxième axe médian (axe médian y) de ceux-ci, et, d'autre part, deux deuxièmes détecteurs (72, 73) étant disposés sous le premier angle de basculement réfléchi (x'), respectivement sous un deuxième angle de basculement (x"), respectivement par rapport au premier axe médian (axe médian x) de ceux-ci, et sous un quatrième angle de basculement (y") semblable, respectivement par rapport au deuxième axe médian (axe médian y) de ceux-ci, ledit quatrième angle de basculement (y") étant disposé de manière réfléchie par rapport au troisième angle de basculement (y'). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que les détecteurs (70, 71, 72, 73) sont orientés vers des coins (75, 76, 77, 78) différents du composant (74) qui s'étendent dans un plan horizontal. 10. Dispositif selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que les détecteurs de triangulation (9) sont agencés en ligne dans un plan de mesure commun, de préférence perpendiculairement à la direction de déplacement horizontale (6), et / ou en ce que les détecteurs de triangulation, agencés en ligne perpendiculairement à la direction de déplacement horizontale (6), sont décalés les uns par rapport aux autres dans la direction de déplacement horizontale (6). 11. Dispositif selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que les détecteurs de triangulation (21, 21', 21"), et /ou les détecteurs de triangulation d'un premier plan de mesure sont agencés, les uns par rapport aux autres, sous un angle aigu (a) fixe ou variable par rapport aux détecteurs de triangulation d'un plan de mesure voisin. 25 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que, dans la section d'un plan médian, transversal (22) du plan de support(18), un détecteur de triangulation (21') est disposé au-dessous de celle-ci, les axes optiques (23) des détecteurs de triangulation (21') s'étendant perpendiculairement par rapport au plan de support (18) ou selon une orientation modifiée. 13. Dispositif selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que, sur chacun des deux côtés d'un détecteur de triangulation (21') médian, est agencé un détecteur ~o de triangulation (21") dont l'axe optique (24), en commun avec l'axe optique (23) du détecteur de triangulation médian (21'), englobe, d'une part, le plan de mesure (13) de préférence vertical, et, d'autre part, s'étend respectivement en formant un angle aigu (a), de préférence variable, par rapport à l'axe optique (23) du détecteur de triangulation (21') médian. 15 14. Dispositif selon l'une des 11 à 13, caractérisé en ce que le détecteur de triangulation (21') médian, dans la direction verticale, est décalé vers le haut ou orienté de manière modifiable par rapport au détecteur de triangulation (21") externe. 15. Dispositif selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que le plan de 20 support (18) est conçu de manière à pouvoir être ramené en arrière ou positionné au moyen d'un dispositif de guidage de précision (17). 16. Dispositif selon l'une des 1 à 15, caractérisé en ce que les détecteurs de triangulation (9) sont fixés sur un support commun (11). 17. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'un système de déplacement (40) est prévu de sorte que les détecteurs de triangulation (9) sont montés individuellement mobiles et / ou en synchronisme par rapport à un support (41) desdits détecteurs de triangulation (9). 30 18. Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que le système de déplacement (40) présente une plaque de support (44) qui, pivotant autour d'un axe longitudinal (42) d'une traverse (43) du support (41), est montée à ladite traverse (43), et sur laquelle les détecteurs de triangulation (9) sont agencés fixement et / ou montés enpivotement autour d'un axe de rotation (45) s'étendant dans une direction orthogonale par rapport à l'axe longitudinal (42) de la traverse (43). 19. Dispositif selon l'une des 17 et 18, caractérisé en ce que le système de déplacement (40) présente des moyens d'ajustement de sorte que les détecteurs de triangulation (9) peuvent être ajustés en continu ou de manière discontinue, de préférence à pas égaux, par rapport au composant(2). 20. Dispositif selon l'une des 17 à 19, caractérisé en ce que le système de déplacement (40) présente des moyens d'ajustage de sorte que les détecteurs de triangulation (9) peuvent être ajustés, et / ou que la position des détecteurs de triangulation (9) peut être fixée en fonction de données de consigne d'un modèle de référence dudit élément (2). 21. Dispositif selon l'une des 17 à 20, caractérisé en ce que le système de déplacement (40) présente des moyens d'ajustement de sorte que la position du composant(2) peut être déterminée au moyen d'un premier balayage de repérage des détecteurs de triangulation (9) se trouvant dans une position de départ fixe, et que les détecteurs de triangulation (9) sont ensuite ajustés sur le composant(2) au cours d'un :2o deuxième balayage principal au scanneur, avec adaptation aux données de consigne du composant (2), pour la saisie des données réelles du composant (2). 22. Dispositif selon l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que le système de déplacement (40) présente des moyens d'ajustement de sorte que, lors du 25 premier balayage de repérage, seules la position et les dimensions du composant(2) sont saisies sans que les données de consigne de celui-ci soient prises en considération, et en ce que, lors d'un deuxième balayage principal, les données réelles du composant (2), les détecteurs de triangulation (9) étant alors agencés fixement ou mus. 30 23. Dispositif selon l'une des 1 à 22, caractérisé en ce que le support (41) et / ou la traverse (43) sont montés mobiles dans la direction de déplacement horizontale (6). 24. Dispositif selon l'une des 1 à 23, caractérisé en ce que les 35 détecteurs de triangulation (9) sont conçus en tant que détecteurs vidéo. 25. Procédé pour le mesurage d'un composant dans lequel au moins deux détecteurs d'un système de mesure captent la surface du composant et sont mus par rapport audit composant au cours d'une opération de mesurage, caractérisé en ce que les détecteurs de triangulation (9) captent simultanément des signaux de mesure concernant plusieurs différentes sections de surface (33-, 33'x, 33v) du composant (2), le captage des signaux de mesure s'effectuant en synchronisme avec un intervalle de temps de déplacement (T) d'un parcours de déplacement sur lequel le composant (33) est déplacé de manière discontinue par rapport au détecteur de triangulation (9) pendant l'opération de mesurage. 26. Procédé selon la 25, caractérisé en ce que les détecteurs de triangulation (9) sont activés pendant un intervalle de temps de mesure (tM), au cours duquel les détecteurs de triangulation (9) se trouvent en état de repos par rapport à l'élément. 27. Procédé selon 25 ou 26, caractérisé en ce que la vitesse de déplacement (VF) et / ou l'intervalle de temps de déplacement (T) sont sélectionnés constants de sorte que la section de surface entière du composant (2) soit détectée.
G
G01
G01B
G01B 11
G01B 11/00
FR2888816
A1
PANNEAU AUTO-RAIDI MONOLITHIQUE
20,070,126
La présente invention concerne un panneau auto-raidi monolithique, notamment un panneau composite pour une trappe de train d'atterrissage d'aéronef. Les panneaux de trappes d'atterrissage d'aéronefs sont des panneaux qui doivent être légers tout en supportant de nombreuses ouvertures et fermetures, générer peu de traînée et qui doivent être capables de résister à des contraintes thermiques, vibratoires et aérodynamiques importantes. Les constructions traditionnelles de trappes de train d'atterrissage font appel à des panneaux métalliques sur lesquels sont directement fixées des ferrures. Des réalisations utilisant des panneaux composites existent mais la fixation des ferrures reste complexe. Une difficulté pour remplacer les panneaux traditionnels métalliques par des panneaux sandwich en matériaux composites est que ces panneaux sont plus sensibles aux impacts et risquent de se remplir d'eau sans pouvoir être vidés. Il est nécessaire d'une part de renforcer les panneaux ce qui rend leur bilan de poids moins favorable et d'autre part de les rendre étanches ce qui est complexe. Pour ce qui concerne la fixation des ferrures, le document WO99/26841 Al au nom de la demanderesse concerne la réalisation d'un panneau comportant des raidisseurs rapportés et des ferrures fixées sur le panneau. Cette réalisation utilisant des matériaux composites à plis multiples particulièrement adaptée pour la réalisation de capot de soufflante d'un réacteur reste toutefois d'une masse relativement importante et une réalisation plus économique et légère est recherchée. La présente invention vise à permettre la réalisation de panneaux de 25 trappes composites offrant une bonne tenue dans le temps, une masse inférieure à une solution métallique traditionnelle en autorisant une fixation des ferrures directement sur le panneau sans nécessiter de raidisseurs intermédiaires, dont les matériaux ne risquent pas de se remplir d'eau, le panneau pouvant en outre être drainé aisément. Pour ce faire, la présente invention concerne un panneau composite comportant une première peau formant la paroi externe du panneau dite face inférieure, une seconde peau formant partie de la paroi interne du panneau, caractérisé en ce que la seconde peau est formée en creux pour constituer un cadre de renfort interne formant au moins un raidisseur à profil creux, pourvu de bords tombés de fixation à la première peau, d'une face dite face supérieure, de flancs de liaison entre lesdits bords et ladite face supérieure, le cadre réalisant avec la première peau un panneau auto-raidi monolithique. Avantageusement, le cadre de renfort interne réalise une pluralité de raidisseurs à profil creux répartis sur le pourtour du panneau. Plus particulièrement, le cadre comporte des découpes délimitées par des portions de poutres en caisson. Selon l'invention, le cadre est notamment réalisé par emboutissage de la seconde peau, les peaux pouvant elles mêmes être réalisées en matériaux composites à matrice thermoplastique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris 20 à la lecture de la description qui va suivre d'un exemple non limitatif de l'invention en référence aux figures qui représentent: En figure 1: une vue de dessous en perspective d'un panneau selon l'invention; en figure 2: une vue de dessus en perspective du panneau de la figure 1; en figure 3: une vue de dessus du panneau de la figure 1; en figure 4: une vue en coupe selon un axe JJ du panneau de la figure 3 en figures 5a, 5b, 5c: des vues de détails selon des coupes partielles du panneau de la figure 3; en figure 6: une vue de côté d'une ferrure de renfort selon l'invention; en figure 7 une vue de côté du panneau de la figure 3. Le panneau composite représenté en figures 1 et 2 est un panneau de porte de train d'atterrissage d'un aéronef. Selon l'invention, le panneau comporte une première peau formant la paroi externe du panneau, face inférieure 1 sur la figure 1, et une seconde peau formant partie de la paroi interne du panneau. Pour obtenir du panneau une grande rigidité de sorte qu'aucun élément de raidissement structural supplémentaire rapporté ne soit nécessaire, la seconde peau est formée en creux pour constituer un cadre de renfort interne 2 en creux, à profil oméga ou autre réalisant avec la première peau un ensemble de poutres en caisson 3 implantées sur la partie interne du panneau et en particulier sur le pourtour du panneau. Selon l'exemple représenté notamment en figure 2, le cadre 2 comporte des découpes 8 délimitées par les éléments de raidisseur constituant le cadre 2. Les éléments de raidisseurs comportent des flancs latéraux et une face supérieure et sont pourvus d'un profil de section creuse, par exemple en forme de oméga, ou comportent par exemple des flancs latéraux en pente douce 6a, 6b, 6c, 6e du côté des découpes pour réduire la traînée aérodynamique du panneau. Le cadre de renfort interne 2 réalise ainsi une pluralité de raidisseurs à profil creux répartis sur le pourtour du panneau et comporte des découpes 8 délimitées par des portions de poutres en caisson. La vue de la figure 4, vue en coupe du panneau de la figure 3 selon un axe passant approximativement au centre d'une des découpes de la seconde peau représente deux sections des portions de raidisseurs conformés en poutres creuses encadrant la découpe de la seconde peau, la seconde peau étant solidarisée à la première peau. Le cadre 2 forme ainsi un raidisseur du panneau allégé et est dessiné pour transmettre et répartir les efforts du panneau sur les ferrures 9, 10, 11 constituant des éléments de liaison au fuselage représentés notamment en figure 3 et en figure 7 vue du côté du panneau, assurant l'accrochage du panneau au fuselage et permettant la rotation du panneau pour permettre l'ouverture et la fermeture de la trappe de train constituée par au moins deux panneaux identiques selon l'invention. Les peaux constituant le panneau sont par exemple réalisées en matériaux composites à matrice thermoplastique et le cadre 2 est réalisé par emboutissage de la seconde peau pour lui donner son profil réalisant des raidisseurs en poutres de section creuse entourant les deux découpes 8. Pour réaliser le panneau, la deuxième peau est collée sur la première peau et est, pour ce faire, pourvue d'un rebord de fixation, constitué par des bords tombés 4a, 4b représentés notamment sur le détail figure 5a vue en coupe d'une section du panneau représenté en figure 3 vu de dessus. Les bords tombés 4a, 4b permettent de coller la seconde peau à la première peau. Ils s'étendent le long des sections ajourées 8 et le long du profil extérieur de la paroi interne du panneau constituée avec la deuxième peau. La paroi interne comporte en outre une face supérieure 5, des flancs de liaison 6, 6a, 6b, 6c, 6d, 6e, 7 entre les rebords 4a, 4b et ladite face supérieure 5 éventuellement ajourée. Une section du panneau selon l'exemple est représentée plus particulièrement selon le détail K de la figure 5a. Sur ce détail une réalisation particulière pour laquelle la face supérieure 5 et une partie d'un flanc 6 comporte une zone épaissie renforçant le profil du raidisseur. De par sa constitution en une première et une seconde peau avantageusement collées ensembles mais pouvant aussi être solidarisés par des moyens de fixation disposés sur les bords 4a, 4b, le panneau constitue un panneau auto-raidi monolithique qui peut comporter des moyens de drainage pour éviter la rétention d'eau. Comme indiqué ci-dessus, le panneau comporte des éléments 9, 10, 11 de liaison au fuselage. Ces éléments de liaison comprennent des ferrures de liaison réalisées en une contre-ferrure interne 12 et une ferrure externe 13 pour leur liaison au panneau. Selon l'invention et selon les détails représentés aux figures 5b et 5c pour deux des fixations du panneau, la contre-ferrure interne 12 comporte un profil général en U dont une première branche latérale 12a s'appuie contre la face interne de la première peau, la branche centrale 12b s'appuie contre un flanc du raidisseur et la seconde branche latérale 12c s'appuie contre la paroi interne de la face supérieure du caisson formant la paroi interne du panneau. Cette contre-ferrure interne est fixée à l'intérieur de la face supérieure du panneau constituée par la seconde peau avant que cette dernière ne soit assemblée avec la première peau. La ferrure externe 13 s'applique sur un rebord interne la du panneau constitué par la face interne de la première peau et la face externe d'un des flancs de liaison 6. La contre-ferrure et la ferrure externe sont liées ensemble au travers du flanc de liaison de la seconde peau par rivetage ou boulonnage 14 par exemple. Ainsi, les ferrures supportant les moyens de fixation du panneau sont directement solidaires des deux peaux du panneau auto-raidi et la réalisation en ferrure et contre-ferrure se reprenant sur la première et la seconde peau répartit les efforts sur ces deux peaux et sur l'ensemble du panneau auto-raidi. Selon un mode de réalisation avantageux, une ferrure formant insert de renfort 15 représenté en figure 6 est disposé dans la poutre du cadre en regard d'une zone de réception des éléments de ferrure de liaison 9, 10, 11 avec le fuselage afin de rigidifier le panneau dans la zone de fixation des ferrures externes. Pour donner un profil aérodynamique au panneau, au moins un flanc de liaison 6a, 6b, 6c, 6d, 6e, et notamment au moins l'un des flancs orientés selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe des ferrures de liaison 9, 10, 11 constitue une surface inclinée de transition progressive entre la peau externe et la face supérieure en sorte de constituer un profil aérodynamique De même la section du panneau peut se réduire vers le côté opposé aux éléments de liaison comme représenté selon l'exemple de la figure 7. Le panneau selon l'invention est d'une grande rigidité pour une masse faible et, du fait de son aérodynamisme génère peu de bruit et peu de traînée. Il peut en outre être aisément drainé par la réalisation de trous 16, 17 préférablement réalisés sur les panneaux. L'invention ne se limite pas à l'exemple représenté et notamment un panneau comportant une seule découpe ou plus de deux découpes reste dans le cadre de l'invention
- L'objet de l'invention est un panneau composite comportant une première peau formant la paroi externe du panneau dite face inférieure (1), une seconde peau formant partie de la paroi interne du panneau, pour lequel la seconde peau est formée en creux pour constituer un cadre de renfort interne (2) en demi-caisson (3) réalisant avec la première peau des parties de caisson, pourvu d'un rebord de fixation (4a, 4b) à la première peau, d'une face dite face supérieure (5), de flancs de liaison (6, 6a, 6b, 6c, 6d, 6e, 7) entre ledit rebord (4a, 4b) et ladite face supérieure (5), la première et la seconde peau constituant un panneau auto-raidi monolithique.Selon l'invention, le cadre (2) en demi-caisson comporte notamment des sections ajourées (8) délimitées par des sections de poutres creuses constituant le cadre (2) en demi-caisson.
1 - Panneau composite comportant une première peau formant la paroi externe du panneau dite face inférieure (1), une seconde peau formant partie de la paroi interne du panneau, caractérisé en ce que la seconde peau est formée en creux pour constituer un cadre de renfort interne (2) formant au moins un raidisseur (3) à profil creux, pourvu de bords tombés (4a, 4b) de fixation à la première peau, d'une face dite face supérieure (5), de flancs de liaison (6, 6a, 6b, 6c, 6d, 6e, 7) entre lesdits bords (4a, 4b) et ladite face supérieure (5), le cadre réalisant avec la première peau un panneau auto-raidi monolithique. 2 - Panneau composite selon la 1 caractérisé en ce que le cadre de renfort interne réalise une pluralité de raidisseurs à profil creux répartis sur le pourtour du panneau. 3 - Panneau composite selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que le cadre (2) comporte des découpes (8) délimitées par des portions de poutres en caisson. 4 - Panneau composite selon la 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que le cadre (2) est réalisé par emboutissage de la seconde peau. - Panneau composite selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les peaux sont réalisées en matériaux composites à matrice thermoplastique. 6 - Panneau composite selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des éléments de liaison (9, 10, 11) comportant des ferrures de liaison réalisées en une contreferrure interne (12) et une ferrure externe (13). 7 - Panneau composite selon la 6 caractérisé en ce que la contre-ferrure interne (12) comporte un profil général en U dont une première branche latérale (12a) s'appuie contre la face interne de la première peau, la branche centrale (12b) s'appuie contre un flanc du raidisseur et la seconde branche latérale (12c) s'appuie contre la paroi interne de la face supérieure du raidisseur formant la paroi interne du panneau. 8 - Panneau composite selon la 6 ou 7 caractérisé en ce que la ferrure externe (13) s'applique sur un rebord interne (la) du panneau constitué par la face interne de la première peau et la face externe d'un des flancs de liaison (6). 9 - Panneau composite selon la 7 et 8 caractérisé en ce que la contre-ferrure et la ferrure externe sont fixées ensemble (14) au travers du 5 flanc de liaison. - Panneau composite selon l'une quelconque des 6 à 9 caractérisé en ce qu'une pluralité de ferrures sont liées entre elles pour constituer un insert de renfort (15) disposé dans la poutre du cadre en regard d'une zone de réception des éléments de ferrure de liaison (9, 10, 11). 11 - Panneau composite selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'au moins un flanc de liaison (6a, 6b, 6c, 6d, 6e) orienté selon une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe des ferrures de liaison (9, 10, 11) constitue une surface inclinée de transition progressive entre la peau externe et la face supérieure en sorte de constituer un profil aérodynamique.
B
B64
B64C
B64C 1
B64C 1/14
FR2896675
A3
ROBOT PERMETTANT DE PRESSER LES FRUITS POUR OBTENIR DE LA PULPE
20,070,803
La présente invention concerne les robots presse-fruits, et en particulier un robot permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe, dans lequel, lorsque le couvercle du disque de découpe est placé dans un tube d'insertion d'un couvercle supérieur, l'espace entre le couvercle du disque de découpe et la plaque de pression horizontale est très réduit, de sorte que le fruit puisse être broyé sous forme de pulpe. Lorsque le couvercle du disque de découpe est détaché, le robot presse-fruits a pour fonction de presser les fruits en jus. Un robot presse-fruits 10 de l'art antérieur est illustré en référence aux figures 1 et 2. Ce robot comprend un boîtier de moteur 1 muni d'un moteur 11, un disque tournant 2 lié à un arbre du moteur 11, un cylindre intermédiaire 3 associé au boîtier du moteur 1, un disque de découpe 4 vissé sur une tige centrale de vissage 21 du disque tournant 2 (un siège de disque de découpe 41 est installé sous le disque de découpe 4), un masque de filtrage 5 fixé au disque tournant 2 par l'intermédiaire du disque de découpe 4, un couvercle supérieur 6 lié au cylindre intermédiaire 3, et un tube de pression 7 inséré dans un tube central d'insertion 61 du couvercle supérieur 6. En référence à la figure 3, une vue en coupe transversale entière d'un robot presse-fruits de l'art antérieur est illustrée. Le fruit 8 est placé dans le tube d'insertion puis pressé le long du tube de pression 7 de sorte que, sous l'effet du broyage à grande vitesse du disque de découpe 4, le fruit 8 se transforme rapidement en dépôts 81 qui sont guidés dans le masque de filtrage 5 qui tourne de façon synchronisée avec le disque tournant 2 de façon à broyer le fruit en dépôts 81 dirigés de façon tangentielle dans le masque de filtrage 5 puis à séparer le jus 82 des dépôts 81 à travers une structure grillagée évasée 51 grâce à la centrifugation du masque de filtrage 5. Le jus 82 s'écoule dans le cylindre intermédiaire 3 puis s'égoutte vers l'extérieur par une ouverture d'écoulement 31 vers un récipient 30. Les dépôts 81 s'égouttent vers l'extérieur depuis une rainure d'égouttage 63 sur un côté latéral du couvercle supérieur 6 et sont guidés vers un cylindre de collecte 40. Cependant, l'art antérieur mentionné ci-dessus ne possède pas la capacité d'obtenir de la pulpe. Cela est dû au fait que le dispositif de l'art antérieur n'a pas de configuration améliorée permettant d'obtenir de la pulpe. La pulpe contient beaucoup de fibres qui peuvent avoir de larges applications, comme les mettre en couche sur un gâteau, les mélanger avec des légumes, ou même comme complément nutritionnel pour les enfants. Par conséquent, un premier objet de la présente invention consiste à proposer un robot permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe, dans lequel lorsque le couvercle du disque de découpe est placé dans un tube d'insertion d'un couvercle supérieur, l'espace entre le couvercle du disque de découpe et la plaque de pression horizontale est très petit, de sorte que le fruit puisse être broyé sous forme de pulpe. Lorsque le couvercle du disque de découpe est détaché, le robot presse-fruits a pour fonction de presser les fruits en jus. Un autre objet de la présente invention consiste à proposer un robot permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe, dans lequel le masque de filtrage n'a pas de structure grillagée évasée. La pulpe entre dans un cylindre intermédiaire grâce au masque de filtrage. Un moyen de découpe en forme de V est formé sur une surface supérieure du disque de découpe de façon à ce qu'un centre du disque de découpe n'ait pas de zone inactive lors du broyage. De plus, une butée et un commutateur sont utilisés pour contrôler l'écoulement du jus ou pour bloquer l'écoulement du jus. Afin d'atteindre les objets ci-dessus, la présente invention propose un robot permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe qui comprend un boîtier de moteur muni d'un moteur, un disque rotatif lié à un arbre du moteur, un cylindre intermédiaire lié au siège de moteur, un disque de découpe vissé à une tige centrale de vissage du disque rotatif, un masque de filtrage fixé au disque rotatif par l'intermédiaire du disque de découpe, un couvercle supérieur lié au cylindre intermédiaire, un tube de pression insérée dans un tube central d'insertion du couvercle supérieur, et un couvercle de disque de découpe installé sur un côté de fond du tube d'insertion, une plaque de pression horizontale s'étendant à partir du couvercle de disque de découpe, la plaque de pression horizontale (correspondant au disque de découpe dans une relation de va-et-vient vertical) étant munie d'un petit espace par rapport au disque de découpe de façon à ce que les fruits soient broyés par le disque de découpe en pulpe, puis égouttés à l'extérieur. Plus précisément, la présente invention se rapporte à un robot permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe comprenant : - un boîtier de moteur muni d'un moteur, - un disque rotatif lié à un axe du moteur, -un cylindre intermédiaire lié au boîtier du moteur, - un disque de découpe vissé à une tige centrale de vissage du disque rotatif, - un masque de filtrage formé par un support de 15 filtre et une plaque de fond étanche montés sur le robot à la place du masque de filtrage, - un couvercle supérieur lié au cylindre intermédiaire, - un tube de pression pouvant être inséré dans un 20 tube central d'insertion du couvercle supérieur, et - un couvercle de disque de découpe installé sur un côté inférieur du tube d'insertion, une plaque de pression horizontale s'étendant à partir du couvercle de disque de découpe, la plaque de pression horizontale 25 présentant un petit espace par rapport au disque de découpe, caractérisé en ce qu'une paroi d'arrêt s'étend vers le bas depuis une périphérie de la plaque de pression horizontale, et un petit espace est formé 30 entre la paroi d'arrêt et le disque de découpe. Selon des modes préférés de réalisation de la présente invention : - le bord inférieur du couvercle de disque de découpe s'étend vers l'intérieur, une butée horizontale 5 permettant de stopper un bord inférieur du tube d'insertion ; - le couvercle de disque de découpe et le tube d'insertion du couvercle supérieur sont formés en une seule pièce ; - le couvercle de disque de découpe est équipé de deux pattes élastiques de positionnement, un bord du tube d'insertion étant équipé de rainures de positionnement correspondant aux pattes de positionnement, un orifice interne du couvercle de disque de découpe étant équipé d'un tenon vertical, et un orifice interne du tube d'insertion étant équipé de fentes correspondant au tenon vertical ; - une partie centrale d'un sommet du disque de découpe présente une lame en forme de V, ladite lame en forme de V étant formée par deux pattes reliées entre elles au niveau d'un centre du disque de découpe ; une butée est prévue sur une ouverture d'écoulement du cylindre intermédiaire pour protéger l'ouverture d'écoulement, la butée étant formée par un bouton poussoir qui est relié à une plaque coulissante, la plaque coulissante incluant une plaque grillagée et une plaque d'arrêt étanche ; et - une rainure creuse courbée est formée sur un côté latéral du boîtier de moteur opposé à une rainure d'égouttage, une paroi externe au-dessus de la rainure creuse courbée au niveau d'un centre inférieur du 6 cylindre intermédiaire étant équipée d'un bouton commutateur qui est formé en insérant une tige dans un orifice du cylindre intermédiaire, cette tige étant munie d'un orifice correspondant à un orifice d'égouttage situé au niveau d'un fond du cylindre intermédiaire. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description faite en référence aux dessins annexés donnés à titre d'exemple qui représentent respectivement : - la figure 1, une vue en perspective assemblée d'un robot presse-fruits de l'art antérieur ; - la figure 2, une vue en perspective éclatée de l'art antérieur de la figure 1 ; - la figure 3, une vue en coupe transversale complète de l'art antérieur de la figure 1 ; - la figure 4, est une vue éclatée d'un premier mode de réalisation du robot presse-fruits de la présente invention ; - la figure 5, une vue en perspective assemblée du premier mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 6, une vue schématique en coupe représentant un disque de découpe et un couvercle de disque de découpe de la présente invention ; - la figure 7, une vue schématique en coupe représentant un autre type de disque de découpe et de couvercle de disque de découpe de la présente invention. - la figure 8, une vue en perspective éclatée du couvercle de disque de découpe et d'un tube d'insertion selon la présente invention ; 7 - la figure 9, une vue en coupe transversale complète de la figure 8 après assemblage des éléments entre eux ; - la figure 10, une vue en plan de dessus du 5 disque de découpe de la présente invention ; - la figure 11, une vue en coupe transversale complète du robot presse-fruits de la présente invention ; - la figure 12, une vue en coupe partielle d'un 10 couvercle supérieur dans un deuxième mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 13, une vue en perspective assemblée d'un troisième mode de réalisation de la présente invention ; 15 - la figure 14, une vue en coupe transversale complète de la figure 13. En référence à la figure 4, une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation de la présente invention est représentée. Dans la présente invention, 20 le robot presse-fruits pulpeur 20 comprend un boîtier de moteur 1, un disque tournant 2, un cylindre intermédiaire 3, un disque de découpe 4, un masque de filtrage 5A, un couvercle supérieur 6, une tige de pression 7, et un couvercle de disque de découpe 9 qui 25 constitue une nouvelle conception de la présente invention. L'assemblage après combinaison des éléments est représenté sur la figure 5. Sur la figure 5, une rainure d'égouttage 63 s'étend à partir d'un bord externe du couvercle 30 supérieur 6. Cependant, un robot presse-fruits pulpeur 20 sans la rainure d'égouttage 63 est également 8 compris dans la présente invention. Une butée 3A est ajoutée au cylindre intermédiaire 3 (qui est décrit plus loin). Cependant, un robot presse-fruits pulpeur 20 sans la butée 3A est compris dans la présente invention. Le couvercle de disque de découpe 9 est assemblé sous un tube d'insertion 61 du couvercle supérieur 6. La manière d'assembler le couvercle de disque de découpe 9 au tube d'insertion 61 n'est pas limitée à la présente invention. D'autres manières sont autorisées par la présente invention. Sur la figure 6, un mode d'assemblage est illustré, dans lequel un couvercle annulaire de disque de découpe 9 s'ajuste par-dessus un bord externe d'un fond du tube d'insertion 61 du couvercle supérieur 6. Ainsi, le couvercle de disque de découpe 9 peut rapidement s'engager avec un côté inférieur du tube d'insertion 61. En outre, une plaque de pression horizontale 92 pousse un bord inférieur du couvercle de disque de découpe 9 correspondant au disque de découpe 4 dans une relation de va-et-vient vertical. De plus, il est préférable qu'une aire de la plaque de pression horizontale 92 soit égale ou supérieure à celle du disque de découpe 4 de façon à ce qu'un très faible espace 9a soit formé entre eux. Par ailleurs, une paroi d'arrêt 93 s'étend vers le bas à partir d'une périphérie de la plaque de pression horizontale 92. Un très faible espace 9b est formé entre la paroi d'arrêt 93 et le disque de découpe 4 de façon à ce que la pulpe des fruits broyés s'écoule vers le bas le long de l'espace 9b. De cette manière, la 9 pulpe est stoppée par la paroi d'arrêt 93 pour prolonger la durée du broyage des fruits en pulpe. Sur la figure 7, on voit qu'aucune paroi d'arrêt (telle qu'en 93 sur la figure 6) n'est prévue sur le couvercle de disque de découpe 9, mais qu'une plaque de pression horizontale 92 est utilisée de façon à ce que les fruits soient broyés entre la plaque de pression horizontale et le disque de découpe 4 pour obtenir de la pulpe. De plus, une surface de fond du couvercle de disque de découpe 9 est formée avec une pluralité de tranchées annulaires 94 peu profondes qui sont disposées le long d'un chemin en spirale ou d'une pluralité de chemins en cercle avec un espacement égal. De cette manière, la pulpe se déplace vers l'extérieur avec succès. En référence à la figure 8, une autre manière d'assembler le couvercle de disque de découpe 9 et le tube d'insertion 61 est illustrée. De cette manière, le couvercle de disque de découpe 9 est placé avec deux pattes de positionnement 95 élastiques. Des rainures de positionnement 64 sont formées le long d'un bord du tube d'insertion 61, correspondant aux pattes de positionnement 95. En outre, un orifice interne du couvercle de disque de découpe 9 est prévu en relation avec un tenon vertical 96. Une fente 65 est formée au niveau d'un orifice interne du tube d'insertion 61 et correspond au tenon vertical 96. En référence à la figure 9, les pattes élastiques de positionnement 95 du couvercle de disque de découpe 9 sont insérées dans les rainures de positionnement 64 au niveau d'un bord externe du tube 10 d'insertion 61 de façon à assembler les deux. A moins d'utiliser une force externe, le couvercle de disque de découpe 9 ne se sépare pas du tube d'insertion 61. Une fois que le tenon vertical 96 est inséré dans les fentes 65, le couvercle de disque de découpe 9 ne peut pas tourner. Dans la présente invention, le masque de filtrage 5A peut être utilisé au lieu dudit masque de filtrage 5 et comprend un support 52 et une plaque de fond 53 pour empêcher l'égouttage (se référer à la figure 4). En d'autres termes, la structure grillagée évasée 51 est supprimée. La hauteur du support 52 peut être réduite. La fonction de la plaque de fond 53 sert à empêcher la pulpe ou le jus de s'écouler hors d'une ouverture centrale 35 du cylindre intermédiaire 3. Puisque le masque de filtrage 5A n'a pas de structure grillagée évasée, la pulpe (se référer à la figure 11) est guidée directement dans le cylindre intermédiaire 3 par centrifugation du masque de filtrage 5A. Par ailleurs, après avoir détaché le couvercle de disque de découpe 9 du fond du tube d'insertion 61, le robot pour obtenir de la pulpe 20 est transformé en robot pour obtenir du jus. Dans ce cas, la structure grillagée évasée 51 est utilisée avec le masque de filtrage 5. Par la centrifugation du masque de filtrage 5, le jus est séparé des dépôts. De plus, en référence à la figure 10, dans cet exemple, le disque de découpe 4 est différent de l'art antérieur. Un sommet du disque de découpe 4 est muni d'une pluralité de dents 42 qui sont disposées radialement comme dans l'art antérieur. Cependant, dans 11 la présente invention, une lame 43 en forme de V est prévue au niveau de son centre. Un bord de la lame 43 en forme de V est courbé. Une patte 43a de la lame 43 en V est plus longue qu'une autre patte 43b de celle-ci. La pointe de la lame 43 en forme de V est disposée au niveau d'un centre du disque de découpe 4 afin d'éliminer l'espace mort central lors du broyage. La lame 43 en forme de V sert à couper les fibres. La lame 43 en forme de V est formée par un procédé de découpage. En outre, une butée 3A peut être prévue sur une ouverture d'écoulement du cylindre intermédiaire 3 pour protéger l'ouverture d'écoulement. Il existe divers types de butées selon la présente invention. Sur la figure 4, l'ouverture d'écoulement 31 du cylindre intermédiaire 3 présente une fente coulissante 34 au niveau d'une extrémité supérieure. La fente coulissante 34 est munie d'un bouton poussoir 32. Un côté arrière du bouton poussoir 32 comporte une plaque étanche 321. Une plaque coulissante 33 est connectée sous la plaque 321. Une plaque grillagée 331 se trouve sur un côté droit de la plaque coulissante 33 et une plaque d'arrêt 332 se trouve sur un côté gauche de celle-ci. Lorsque le bouton poussoir 32 se déplace vers la gauche et vers la droite, la plaque coulissante 33 se déplace. Lorsque la plaque grillagée 331 s'arrête au niveau de L'ouverture d'écoulement 31, le jus s'écoule avec succès. Lorsque la plaque d'arrêt 332 s'arrête sur l'ouverture d'écoulement 31 (voir figure 11), le jus 81 ou la pulpe 83 ne s'écoule pas. Lorsque le cylindre intermédiaire 3 est plein de pulpe 83, le couvercle supérieur 6 est ouvert pour sortir la pulpe en écopant. 12 Si la butée 3A n'est pas installée, le jus et la pulpe peuvent s'écouler par l'ouverture d'écoulement 31. En référence à la figure 12, le deuxième mode de réalisation de la présente invention est représenté. La structure du couvercle supérieur 6 est illustrée. Un couvercle de disque de découpe 62 est installé sous le tube d'insertion 61 du couvercle supérieur 6 avec lequel il forme une seule pièce. La structure du couvercle de disque de découpe 62 est identique à celle du couvercle de disque de découpe 9. La différence est que les façons de les combiner sont différentes. Puisque le couvercle de disque de découpe 62 est utilisé pour presser les fruits et pour obtenir du jus, le masque de filtrage classique 5 avec la structure en filet évasée est encore utilisé, ce qui peut générer une centrifugation à haute vitesse de façon à ce que les dépôts des fruits soient séparés de la pulpe. Par ailleurs, si on souhaite obtenir de la pulpe, le masque de filtrage 5 est remplacé par le masque de filtrage 5A sans la structure grillagée évasée. En référence aux figures 13 et 14, la vue d'ensemble du robot presse-fruits dans le troisième mode de réalisation de la présente invention est représentée. La différence par rapport au premier mode de réalisation est qu'un bord externe du cylindre intermédiaire 3 ne présente pas d'ouverture d'écoulement, tandis qu'une rainure creuse courbée 12 est formée sur un côté latéral opposé à la rainure d'égouttage 63 du boîtier du moteur 1. Une paroi externe du cylindre intermédiaire 3 est munie, au niveau d'un centre inférieur au-dessus de la rainure 13 creuse courbée 12, d'un bouton commutateur 3B qui est formé en insérant une tige 36 dans un orifice du cylindre intermédiaire 3. En référence à la figure 14, un anneau de clipsage 38 sert à fixer la tige 36. Puisque la tige 36 possède un orifice 361 (un filtre 362 est prévu dans cet orifice) correspondant à l'orifice d'égouttage 37 au niveau d'un fond du cylindre intermédiaire 3, le jus passe à travers l'orifice d'égouttage 37 puis passe par l'orifice 361 pour s'égoutter vers l'extérieur. Par ailleurs, lorsque la tige 36 est tournée de 90 degrés, l'orifice 361 ne communique pas avec l'orifice d'égouttage 37. Ainsi le jus ne peut pas s'égoutter vers l'extérieur. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ci-dessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Un robot presse-fruits (20) permettant de presser les fruits pour obtenir de la pulpe comprend un siège de moteur (1) ayant un moteur ; un disque tournant (2) ; un cylindre intermédiaire (3) ; un disque de découpe (4) vissé au disque tournant (2) ; un masque de filtrage (5A) fixé au disque tournant (2) et au disque de découpe (4) ; un couvercle supérieur (6) combiné au cylindre intermédiaire (3) ; un tube de pression (7) inséré dans un tube d'insertion (61) du couvercle (6) ; et un couvercle de disque de découpe (9) installé sur un côté inférieur du tube d'insertion (61) ; une plaque de pression horizontale (92) s'étendant depuis le couvercle de disque de découpe (9) ayant un petit espace par rapport au disque de découpe (4) pour que les fruits soient broyés par le disque de découpe (4) en pulpe puis égouttés au dehors.
1. Robot presse-fruits (20) permettant de presser des fruits pour obtenir de la pulpe, comprenant : - un boîtier de moteur (1) muni d'un moteur (11) ; - un disque rotatif (2) lié à un arbre du moteur (11) ; - un cylindre intermédiaire (3) lié au boîtier du moteur (1) ; - un disque de découpe (4) vissé à une tige centrale de vissage (21) du disque rotatif (2) ; - un masque de filtrage (5A) formé par un support de filtre (52) et une plaque de fond étanche (53) montée sur le robot à la place du masque de filtrage (5) ; - un couvercle supérieur (6) lié au cylindre intermédiaire (3) ; -un tube de pression (7) insérable dans un tube central d'insertion (61) du couvercle supérieur (6) ; et - un couvercle de disque de découpe (9) installé sur un côté inférieur du tube d'insertion (61), une plaque de pression horizontale (92) s'étendant à partir du couvercle de disque de découpe (9), la plaque de pression horizontale (92) présentant un petit espace (9a) par rapport au disque de découpe (4) ; caractérisé en ce qu'une paroi d'arrêt (93) s'étend vers le bas depuis une périphérie de la plaque de pression horizontale (92), un petit espace (9b) étant formé entre la paroi d'arrêt (93) et le disque de découpe (4). 2. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce que le bord inférieur du couvercle de disque de découpe (9) s'étend vers l'intérieur, une butée horizontale permettant de stopper un bord inférieur du tube d'insertion (61). 3. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle de disque de découpe (9) et le tube d'insertion (61) du couvercle supérieur (6) sont formés en une seule pièce. 4. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle de disque de découpe (9) est équipé de deux pattes élastiques de positionnement (95), un bord du tube d'insertion (61) étant équipé de rainures de positionnement (64) correspondant aux pattes de positionnement (95), un orifice interne du couvercle de disque de découpe (9) étant équipé d'un tenon vertical (96), un orifice interne du tube d'insertion (6) étant équipé de fentes (65) correspondant au tenon vertical (96). 5. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce qu'une partie centrale d'un sommet du disque de découpe (4) présente une lame en forme de V (43), ladite lame en forme de V (43) étant formée par deux pattes (43a, 43b) reliées entre elles au niveau d'un centre du disque de découpe (4). 6. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce qu'une butée (3A) 30 est prévue sur une ouverture d'écoulement (32) du cylindre intermédiaire (3) pour protéger l'ouverture 16 d'écoulement (31), la butée (3A) étant formée par un bouton poussoir (32) qui est relié à une plaque coulissante (33), la plaque coulissante (33) incluant une plaque grillagée (331) et une plaque d'arrêt étanche (321). 7. Robot presse-fruits (20) selon la 1, caractérisé en ce qu'une rainure creuse courbée (12) est formée sur un côté latéral du boîtier de moteur (1) opposé à une rainure d'égouttage (63), une paroi externe au-dessus de la rainure creuse courbée (12) au niveau d'un centre inférieur du cylindre intermédiaire (3) étant équipée d'un bouton commutateur (3B) qui est formé en insérant une tige (36) dans un orifice du cylindre intermédiaire (3), cette tige (36) étant munie d'un orifice (361) correspondant à un orifice d'égouttage (37) situé au niveau d'un fond du cylindre intermédiaire (3).
A
A47
A47J
A47J 19
A47J 19/02
FR2899055
A1
DISPOSITIF CHAUFFANT ELECTRIQUE
20,070,928
La présente invention concerne un dispositif chauffant électrique, notamment pour le chauffage par le sol, par les murs ou par le plafond. Le document WO 2005/020635 présente une structure chauffante de type élastomère, destinée à être utilisée dans les vêtements ou les sièges de voitures. Ladite structure comprend une structure conductrice à mailles et au moins deux électrodes incorporées dans ladite structure, alimentées par une tension continue. La structure fournit une puissance de chauffe fixe qui est contrôlée 10 par l'intermédiaire d'un thermostat, connecté entre lesdites électrodes. Toutefois, ce thermostat coupe ou rétablit le courant pour certaines valeurs de la température de la structure mais n'agit en aucun cas directement sur la puissance de chauffe de cette dernière. Ainsi, après l'installation d'une telle structure, il n'est plus possible de 15 faire varier la puissance de chauffe. Le choix de la puissance, c'est-à-dire de la structure chauffante, doit se faire avant l'installation et suivant l'application de ladite structure. De ce fait, son utilisation est limitée. De manière connue, la puissance de chauffe d'une structure chauffante peut également être régulée par l'agencement de plus de deux 20 électrodes dans une même structure chauffante, suivant la mise sous tension d'une ou de plusieurs électrodes. Cependant, leur mise en oeuvre pose des problèmes de sécurité si un branchement incorrect ou un problème de câblage de ces différentes électrodes a lieu pendant l'installation, fournissant ainsi une puissance de 25 chauffe soit trop importante, soit trop faible. L'invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en proposant un dispositif chauffant permettant de faire varier la puissance de 2 chauffe de manière simple, notamment après l'installation dudit dispositif, pour un coût relativement faible. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif chauffant électrique comprenant une structure chauffante, déformable dans au moins une direction et solidaire d'un support fixe, ladite structure comprenant un élastomère chargé avec une charge conductrice, des moyens d'alimentation électrique en contact avec la structure chauffante, et au moins un moyen de réglage de la déformation, solidaire de ladite structure, apte à déformer la structure chauffante dans la direction de manière à entraîner une modification de la puissance de chauffe de ladite structure. On entend par solidaire tout organe ou pièce mécanique qui dans son fonctionnement, est lié soit par contact, soit par un intermédiaire à un autre organe ou pièce mécanique. Les termes élastomère chargé avec une charge conductrice 15 signifient que la charge conductrice est dispersée de façon homogène dans une matrice polymère à base d'élastomère. On entend par déformation tout déplacement de la structure chauffante sous l'action d'une force provoquant un changement des dimensions de ladite structure. 20 De façon surprenante, la demanderesse a découvert qu'en déformant la structure chauffante selon l'invention la puissance de chauffe varie en fonction de l'amplitude de la déformation. En effet, plus la structure est déformée, plus sa résistivité va augmenter du fait de la rupture des chemins conducteurs, créés par les 25 différentes particules de la charge conductrice de la structure chauffante. Toute déformation de la structure chauffante entraîne ainsi une diminution de la puissance de chauffe de ladite structure. 3 Bien entendu, une limite existe lorsque la structure subit une amplitude de déformation trop importante ne permettant plus d'obtenir une conductivité suffisante dans le cadre de l'invention. Cette limite correspond à la rupture de tous les chemins conducteurs de la structure chauffante. Ce phénomène est appelé dé-percolation. Le dispositif proposé par la présente invention est donc un dispositif simple et peu encombrant puisqu'il ne nécessite pas l'emploi d'appareils volumineux et coûteux pour réguler la puissance de chauffe, notamment un transformateur de réglage. La puissance de chauffe est ainsi régulée directement par la variation de la résistance de la structure chauffante selon l'invention par déformation de cette dernière. Selon un mode de réalisation, la structure chauffante comprend une première et une deuxième partie solidaires du support fixe, la première partie est fixée sur un premier élément support, ledit premier élément support étant solidaire du moyen de réglage de la déformation. Selon un autre mode de réalisation, la deuxième partie de la structure chauffante est fixée sur un deuxième élément support, ledit deuxième élément support étant solidaire du support fixe. Selon une caractéristique de l'invention, le dispositif comprend en outre une grille de protection en regard de la structure chauffante, permettant une diffusion homogène et optimale de la chaleur dégagée par le dispositif mis sous tension. De façon particulièrement avantageuse, la structure chauffante est 25 une structure à mailles. Dans un exemple particulier, l'élastomère est choisi parmi l'EPDM ou des résines silicones. 4 Dans un autre exemple particulier, la charge conductrice est du noir de carbone. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lumière des exemples qui vont suivre en référence aux dessins annotés, lesdits exemples et dessins étant donnés à titre illustratif et nullement limitatif. La figure 1 représente une vue schématique de dessous d'un dispositif chauffant selon l'invention. La figure 2 représente une vue schématique en coupe selon l'axe 10 A-A du dispositif chauffant selon la figure 1 , comprenant en outre une plaque de protection 12. La figure 3 représente l'évolution de la résistivité en fonction de la température d'une structure chauffante selon l'invention pour différents allongements de la structure, sous une alimentation de 40V DC. 15 La figure 4 représente l'évolution de la résistivité en fonction de la température d'une structure chauffante selon l'invention pour différents allongements de la structure, sous une alimentation de 80V DC. La figure 5 représente l'évolution de la puissance de chauffe d'une structure chauffante selon l'invention en fonction du temps. 20 Dans un exemple particulier de réalisation et comme représenté sur la figure 1, le dispositif chauffant 1 comprend une structure déformable 2, sensiblement rectangulaire, à mailles de forme hexagonale. La structure 2 est réalisée par injection moulage d'un élastomère chargé avec une charge conductrice en incorporant, lors dudit moulage, des 25 moyens 3 d'alimentation électrique de type électrodes métalliques à deux de ses extrémités 7a, 7b opposées. Les deux électrodes 3 sont reliées à une source de courant par des connecteurs électriques 4 afin de mettre sous tension la structure chauffante 2. Selon les figures 1 et 2, la structure chauffante 2 est solidaire d'un 5 support fixe 5 du type cadre métallique portant deux éléments supports 8a, 8b. Pour éviter tout risque de court-circuit, la structure chauffante 2 est isolée électriquement de tous les éléments en contact direct avec elle et susceptibles d'être un conducteur électrique. Par exemple, la structure chauffante peut être recouverte, par une couche d'élastomère isolant ayant sensiblement les mêmes propriétés mécaniques que l'élastomère de la structure chauffante 2. Identiquement, les zones de fixation de la structure chauffante 2 peuvent être isolées du support rigide et/ou des éléments supports 8a, 8b par leur recouvrement avec un matériau isolant bien connu de l'homme du métier. Les deux extrémités 7a, 7b opposées sont fixées respectivement sur les éléments supports 8a, 8b à l'aide de plaques de fixation 9a, 9b, comme représenté sur la figure 2. Le premier élément support 8a est mobile par rapport au support fixe 5 et peut se déplacer par exemple en coulissant le long dudit support fixe 5, tandis que le second élément support 8b est fixé au support fixe 5. Dans la position initiale de la structure, les deux éléments supports 8a, 8b sont séparés par une distance suffisante pour ne pas déformer la structure 2 dans la direction X. La conductivité, et donc la puissance de chauffe, est alors maximale lorsque la structure 2 n'est pas déformée. Un élément de réglage 6 de la déformation, solidaire du premier élément support 8a, permet d'entraîner ledit élément support 8a et, de ce fait 6 l'extrémité 7a, dans la direction X afin d'amplifier la déformation de la structure 2 et de diminuer ainsi la puissance de chauffe de la structure 2. L'amplitude de la déformation de la structure chauffante 2 est limitée par la butée de l'élément support 8a sur le support fixe 5 ou sur une butée 5 fixe 10 intégrée ou non au support fixe 5, comme représenté sur la figure 2. Comme représenté sur la figure 2, l'élément de réglage 6 de la déformation est du type vis de réglage 6a sur laquelle est agencée une poignée 6b pour permettre la rotation manuelle de ladite vis 6a et déplacer le premier élément support 8a, ledit élément de réglage étant solidaire du 10 support fixe 5. Bien entendu, il est possible de ramener le premier élément support 8a dans la direction opposée à la direction X, notamment dans la position où la structure 2 reprend ses dimensions initiales, sans déformation, en agissant sur la vis de réglage 6a. 15 Selon la figure 2, le dispositif 1 est intercalé entre une grille 11 de protection et une plaque 12 de protection, la grille 11 et la plaque 12 étant, par exemple, fixées sur le support fixe 5. Le dispositif 1 peut être installé typiquement sur un mur par l'intermédiaire de la plaque 12 de protection en utilisant des vis de fixation. 20 Les connecteurs électriques 4, reliant les deux électrodes 3, sont raccordés à une prise électrique pour la mise sous tension de la structure chauffante 2. Le dispositif 1 ainsi fixé présente l'avantage d'être peu encombrant, notamment en terme d'épaisseur dudit dispositif. 25 De plus, il permet de moduler la puissance de chauffe à tout instant et de façon simple par action sur l'élément de réglage 6 de déformation. 7 En outre, le dispositif 1 peut également être fixé au mur directement à l'aide du support fixe 5, si le dispositif ne comprend pas de plaque 12 de protection. Afin de montrer les avantages obtenus avec le dispositif chauffant selon l'invention, des mesures de résistivité avec différents degrés de déformation sont effectuées sur une structure chauffante à mailles en forme d'hexagone. La structure chauffante est une structure rectangulaire de 13 cm de largeur sur 17 cm de longueur, avec une épaisseur de 2 mm. L'élastomère chargé, pour fabriquer la structure chauffante, est une résine silicone liquide bi-composants, chargée avec du noir de carbone, référencée Powersil 464 par la société Wacker. L'élastomère chargé est moulé, par injection moulage, dans une presse chauffante à 175 C pendant 15 minutes à 50 bars. Préalablement à cette étape de moulage, deux électrodes en cuivre sont placées dans la presse afin que l'élastomère chargé injecté enrobe lesdites électrodes. Ces électrodes sont positionnées au niveau des extrémités 7a, 7b opposées de la structure chauffante 2, sensiblement près des bords, comme 20 représenté sur les figures 1 et 2. Après refroidissement et démoulage, un maillage régulier est formé, entre les deux électrodes, à l'aide d'un emporte-pièce. Les motifs du maillage de la structure chauffante peuvent également être réalisés lors de l'étape de moulage, à l'aide d'un moule comprenant 25 lesdits motifs. 8 Il est également important de prendre en considération le phénomène de coefficient négatif de température (NTC) et le phénomène de coefficient positif de température (PTC). En effet, l'augmentation de la température de la structure provoque une agitation thermique qui favorise le mouvement de porteurs électroniques dans la structure et donc la diminution de la résistivité de la structure : c'est le phénomène NTC. L'augmentation de la température peut également provoquer le phénomène PTC qui est associé à une augmentation de la résistivité de la structure. L'élastomère tend à se dilater, de manière beaucoup plus importante que les charges en présence, ce qui a pour effet de séparer les particules de la charge conductrice. Il se produit alors le phénomène de dé-percolation, déjà décrit précédemment. Un premier essai est réalisé avec une alimentation de 40V DC, avec laquelle la structure ne chauffe pas. La résistivité de la structure est mesurée dans le cas d'une structure non déformée, déformée à 8,5% et à 13,0% dans le sens de sa largeur. Un second essai est réalisé dans les mêmes conditions que le premier essai mais avec une alimentation de 80V DC, permettant à la 20 structure de chauffer. Les résultats de ces deux essais sont représentés respectivement sur les figures 3 et 4. Comme représenté sur la figure 3, l'effet NTC est observé jusqu'à une température de 80 C, laissant ensuite apparaître l'effet PTC pour les 25 températures supérieures à 80 C, quel que soit le pourcentage de déformation de la structure. Bien entendu, pour une même température, plus la structure est déformée, plus la résistivité est grande. 9 Les mêmes conclusions peuvent être formulées à l'égard de la figure 4, à l'exception près que l'effet NTC est beaucoup moins visible dans ce cas. Enfin, un troisième essai est réalisé pour vérifier la stabilité de la structure par rapport à l'effet PTC lorsque la structure subit une déformation 5 de l'ordre de 13%. La figure 5 représente l'évolution de la puissance de chauffe dans le temps du dispositif chauffant pour une alimentation de 80V DC avec une déformation de la structure de l'ordre de 13%. Il est ainsi démontré que le dispositif chauffant se stabilise de façon 10 très satisfaisante après 15 minutes de diminution de la puissance de chauffe due à l'effet PTC. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de mise en oeuvre qui viennent d'être décrits et porte dans sa généralité sur tous les dispositifs envisageables à partir des indications générales fournies dans 15 l'exposé de l'invention. La forme de la structure chauffante et de sa maille peuvent varier, par exemple, la forme de la structure peut être un disque dont la maille est de forme losange. Par ailleurs, le moyen de déformation peut être commandé par un 20 système électronique motorisé. De plus, la structure chauffante peut comprendre plusieurs moyens de déformations aptes à déformer ladite structure dans plusieurs directions. Enfin, la structure chauffante peut par ailleurs contenir un ou plusieurs additifs destinés à améliorer une ou plusieurs de ses propriétés 25 finales. Tous les additifs de polymères connus de l'état de la technique sont concernés, comme par exemple des agents plastifiants, des agents antioxydants, des agents de dispersion, des agents hydrophobes, des agents ignifuges, des agents de réticulation, etc
L'invention concerne un dispositif chauffant électrique comprenant une structure chauffante, déformable dans au moins une direction et solidaire d'un support fixe, ladite structure comprenant un élastomère chargé avec une charge conductrice, des moyens d'alimentation électrique en contact avec la structure chauffante, et au moins un moyen de réglage de la déformation, solidaire de ladite structure, apte à déformer la structure chauffante dans la direction de manière à entraîner une modification de la puissance de chauffe de ladite structure.
1. Dispositif (1) chauffant électrique comprenant : - une structure chauffante (2), déformable dans au moins une direction (X) et solidaire d'un support fixe (5), ladite structure comprenant un élastomère chargé avec une charge conductrice, - des moyens (3) d'alimentation électrique en contact avec la structure chauffante, et - au moins un moyen de réglage (6) de la déformation, solidaire de ladite structure (2), apte à déformer la structure chauffante (2) dans la direction (X) de manière à entraîner une modification de la puissance de chauffe de ladite structure (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la structure chauffante (2) comprend une première et une deuxième parties (7a, 7b) solidaires du support fixe (5), la première partie (7a) est fixée sur un premier élément support (8a), ledit premier élément support (8a) étant solidaire du moyen de réglage (6) de la déformation. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième partie (7b) de la structure chauffante (2) est fixée sur un deuxième élément support (8b), ledit deuxième élément support (8b) étant solidaire du support fixe (5). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif (1) comprend en outre une grille (11) de protection en regard de la structure chauffante (2). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la structure chauffante (2) est une structure à mailles.30 11 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'élastomère est choisi parmi l'EPDM ou des résines silicones. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la charge conductrice est du noir de carbone.
H
H05
H05B
H05B 3
H05B 3/36
FR2901481
A1
CONNECTEUR LUER LOCK MALE
20,071,130
ailleurs, le coût de ce type de produit est élevé en raison de la présence de trois pièces respectivement un corps, un raccord et un joint. En d'autres termes, le problème que se propose de résoudre l'invention est de mettre au point un connecteur luer lock qui soit dépourvu de joint de manière à diminuer le coût du produit, mais qui reste malgré tout parfaitement étanche et dépourvu de tout risque de déconnexion de la bague par rapport au corps. Pour résoudre ce problème, le Demandeur a mis au point une forme spécifique du corps, 10 coopérant par friction avec une forme correspondante ménagée à l'extrémité du raccord et ce en l'absence d'un quelconque joint. Plus précisément, l'invention a pour objet un connecteur à usage médical comprenant : un corps solidaire d'une canalisation ou destiné à être raccordé par une de ses 15 extrémités à une tubulure dans laquelle circule un fluide, un raccord luer lock mâle comprenant une embase montée tournante sur le corps en coopérant par friction avec celui-ci, sans mouvement possible de translation, l'embase étant solidaire d'un corps creux tubulaire, dont la surface interne est munie d'un filetage et dont le centre est muni d'un cône luer mâle. 20 Ce connecteur se caractérise en ce que la surface externe du corps et la surface interne de l'embase du raccord, coopérant par friction, ont une forme sphérique puis cylindrique. Selon l'invention, le corps du connecteur est solidaire d'une canalisation ou destiné à être 25 raccordé à une canalisation. Dans le premier cas de figure, on fait référence aux rampes, robinets ou raccord en Y dont l'extrémité présenterait directement la forme du corps du connecteur de l'invention. Dans le second cas de figure, on est dans l'hypothèse où le corps du connecteur de l'invention est raccordé par collage à une tubulure souple dans laquelle circule un fluide. 30 La caractéristique essentielle du connecteur est de présenter au niveau du corps et de l'embase du raccord, une forme sphérique puis cylindrique. Que le connecteur soit utilisé pour la perfusion, ce qui représente la majorité des cas, ou 35 le prélèvement, les zones sphérique puis cylindrique peuvent être agencées dans n'importe quel sens en direction de l'extrémité terminale du corps. On peut ainsi avoir la partie sphérique puis la partie cylindrique tout comme l'inverse. Quelle que soit la forme du corps, l'embase du raccord luer lock mâle présente une forme complémentaire coopérant par friction avec la forme correspondante du corps. Les connecteurs dans lesquels le corps présente une forme sphérique puis cylindrique en direction de son extrémité terminale libre sont plus particulièrement décrits par la suite. Lorsque le connecteur est destiné à être raccordé à une tubulure souple, la zone sphérique 10 du corps est précédée d'une zone de liaison dont la surface externe présente une forme quelconque, généralement conique ou cylindrique. Dans ce cas, la tubulure souple est raccordée dans le canal formé au centre de la zone de liaison. En pratique, la zone de liaison est cylindrique et a un diamètre d5, inférieur au diamètre di de la portion de sphère du corps. 15 Lorsque le connecteur est solidaire d'une rampe, d'un robinet ou d'un Y, les parties sphérique puis cylindrique sont moulées directement au moment de leur fabrication. Les différentes formes de réalisation du corps et du raccord correspondant vont 20 maintenant être décrites plus en détail. Dans un premier mode de réalisation, - la surface externe du corps présente au moins deux tronçons successifs, respectivement : 25 • un premier tronçon en forme de portion de sphère de diamètre dl, • un second tronçon cylindrique de diamètre d2 inférieur à dl la surface interne de l'embase présente : • une première zone en forme de portion de sphère de diamètre d7 sensiblement égal à di, 30 • une seconde zone tubulaire de diamètre d3 légèrement inférieur à d2. Dans ce cas, l'étanchéité et donc le serrage du raccord sur le corps du connecteur est assurée par contact étroit entre le tronçon cylindrique du corps et le tronçon cylindrique correspondant de l'embase du raccord, dont le diamètre d3 est légèrement inférieur à d2 de5 manière à pouvoir être emboîtés l'un dans l'autre en force. La zone sphérique remplit la fonction d'assemblage et de clipage du corps sur l'embase. Dans un mode de réalisation avantageux : la surface externe du corps présente au moins trois tronçons successifs, respectivement : • un premier tronçon cylindrique de diamètre d4, • un second tronçon en forme de portion de sphère, le diamètre d4 étant sensiblement égal au diamètre dl de la section la plus grande de la portion de sphère, • un troisième tronçon cylindrique de diamètre d2 inférieur à dl, la surface interne de l'embase présente : • une première zone en forme de portion de sphère de diamètre d7 sensiblement égal à di, • une seconde zone tubulaire de diamètre d3 légèrement inférieur à d2. Dans ce cas, le connecteur présente deux zones d'étanchéité. La première zone d'étanchéité est assurée par le contact étroit entre le troisième tronçon cylindrique et le tronçon cylindrique correspondant de l'embase du raccord, dont le diamètre d3 est légèrement inférieur à d2. La seconde zone d'étanchéité est quant à elle assurée par le contact étroit entre l'arête du premier tronçon cylindrique de diamètre d4 du corps et la forme sphérique de l'embase de diamètre dl. La zone sphérique garde sa fonction originelle d'assemblage et de clipage. Quel que soit le mode de réalisation du connecteur, la zone sphérique de l'embase peut être précédée d'une zone avantageusement tubulaire de diamètre interne d6 inférieur à dl, cette zone étant destinée à venir enserrer soit la canalisation de la rampe soit la zone de liaison de diamètre d5 du connecteur lorsque celui-ci est agencé à l'extrémité d'une tubulure souple. En pratique, d5 est inférieur ou égal à d6. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation suivants, à l'appui des figures annexées. La figure 1 est une vue en coupe du connecteur de l'invention. 35 La figure 2 est une vue en coupe du corps. La figure 3 est une vue en coupe du raccord. Sur la figure 1, on a représenté un connecteur luer mâle lock du type de celui de l'invention. Ce connecteur est constitué de deux pièces distinctes, respectivement un corps (1) et un raccord luer mâle (2). Le corps (1) est destiné à être raccordé par son extrémité (3) à une tubulure de fluide non représentée. En pratique, la tubulure de fluide est raccordée au corps par emboîtement puis collage dans le canal (4). A son extrémité opposée (5), le corps coopère par friction avec l'embase (6) du raccord (2). En pratique, le contact exercé entre la surface interne de l'embase (6) et la surface externe de l'extrémité terminale (5) du corps (1) est à l'origine de la rotation du raccord par rapport au corps sans possibilité aucune de translation. Dans sa partie terminale, le raccord luer mâle est un raccord classique constitué d'un corps creux (7) comprenant une paroi (8), dont la surface interne (9) est munie d'un filetage permettant de visser et donc de bloquer le luer femelle après connexion. Le corps creux comprend en outre un canal central (10) conique luer mâle. Sur la figure 2, on a représenté une coupe du corps (1). Selon l'invention, ce corps présente quatre zones distinctes successives, respectivement, - en amont, une zone dite de liaison de surface externe tubulaire (11) de diamètre d5, - puis un premier tronçon cylindrique (12) de diamètre externe d4 supérieur à d5 - puis un second tronçon (13) en forme de portion de sphère de diamètre dl de la section la plus grande est sensiblement égal à d4 - et un troisième tronçon (14) de forme tubulaire de diamètre d2 inférieur à dl. Comme déjà dit, le corps est muni, en son centre, d'un canal (4) dans lequel circule le fluide. Ce canal présente une première section puis une section inférieure (15) de diamètre inférieur, sensiblement égale à la section du canal du luer mâle (10). Le raccord luer lock va maintenant être décrit en détail. Comme représenté sur la figure 3, l'embase (6) présente une première zone (16) tubulaire, dont le diamètre de la surface interne d6 est sensiblement égal au diamètre d5 de la zone 35 de liaison du corps. Par ailleurs, l'embase présente un premier tronçon (17) présentant une 530 forme sphérique dont le diamètre d7 est sensiblement égal à celui de la section la plus grande de la portion de sphère de diamètre dl du corps. Enfin, l'embase du raccord présente une seconde zone tubulaire (18) de forme tubulaire, dont le diamètre d3 est sensiblement égal à celui du diamètre d2 du corps (1). De la sorte, le clipsage du raccord (2) sur le corps (1) créé deux zone d'étanchéité. La superposition de la zone cylindrique terminale (14) du corps (1) avec la zone correspondante (18) de l'embase assure l'étanchéité primaire du système en raison du diamètre d3 L'invention et les avantages qui en découlent ressortent bien de la description qui précède. On note notamment une zone de friction présentant une forme spécifique permettant de garantir l'étanchéité du connecteur sans risque de déconnexion et en l'absence de joint
Connecteur à usage médical comprenant :- un corps (1) solidaire d'une canalisation ou destiné à être raccordé par une de ses extrémités (3) à une tubulure dans laquelle circule un fluide,- un raccord (2) luer lock mâle comprenant une embase (6) montée tournante sur le corps (1) en coopérant par friction avec celui-ci, sans mouvement possible de translation, l'embase (6) étant solidaire d'un corps creux tubulaire (7), dont la surface interne (9) est munie d'un filetage et dont le centre est muni d'un cône luer mâle (10),caractérisé en ce que la surface externe du corps (1) et la surface interne de l'embase (6) du raccord (2), coopérant par friction, ont une forme sphérique puis cylindrique.
, 1/ Connecteur à usage médical comprenant : un corps (1) solidaire d'une canalisation ou destiné à être raccordé par une de ses extrémités (3) à une tubulure dans laquelle circule un fluide, un raccord (2) luer lock mâle comprenant une embase (6) montée tournante sur le corps (1) en coopérant par friction avec celui-ci, sans mouvement possible de translation, l'embase (6) étant solidaire d'un corps creux tubulaire (7), dont la surface interne (9) est munie d'un filetage et dont le centre est muni d'un cône luer mâle (10), caractérisé en ce que la surface externe du corps (1) et la surface interne de l'embase (6) du raccord (2), coopérant par friction, ont une forme sphérique puis cylindrique. 2/ Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que : la surface externe du corps (1) présente au moins deux tronçons successifs, respectivement : • un premier tronçon (13) en forme de portion de sphère de diamètre dl, • un second tronçon (14) cylindrique de diamètre d2 inférieur à dl la surface interne de l'embase (6) présente : • une première zone en forme de portion de sphère (17) de diamètre d7 sensiblement égal à dl, • une seconde zone (18) tubulaire de diamètre d3 légèrement inférieur à d2. 3/ Connecteur selon la 1, caractérisé en ce que : - la surface externe du corps (1) présente au moins trois tronçons successifs, respectivement : • un premier tronçon (12) cylindrique de diamètre d4, • un second tronçon (13) en forme de portion de sphère, le diamètre d4 étant 30 sensiblement égal au diamètre dl de la section la plus grande de la portion de sphère, • un troisième tronçon cylindrique (14) de diamètre d2 inférieur à dl, la surface interne de l'embase présente• une première zone en forme de portion de sphère (17) de diamètre d7 sensiblement égal à di, • une seconde zone tubulaire (18) de diamètre d3 légèrement inférieur à d2. 4/ Connecteur selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que la zone sphérique (17) de l'embase est précédée d'une zone tubulaire (16) de diamètre d6 inférieure à dl. 5/ Connecteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone 10 sphérique (13) du corps (1) est précédée d'une zone de liaison(11) de diamètre d5, dont la surface externe présente une forme quelconque. 6/ Robinets équipés du connecteur objet des 1 à 5. 15 7/ Rampes équipées du connecteur objet des 1 à 5. 8/ Raccords en Y équipés du connecteur objet des 1 à 5. 9/ Lignes de perfusion équipées du connecteur objet des 1 à 5. 20 10/ Prolongateurs équipés du connecteur objet des 1 à 5.
A
A61
A61M
A61M 39
A61M 39/10
FR2899617
A1
DISPOSITIF D'ACCES A L'INTERIEUR D'UN BASIN, TEL QUE PISCINE, LA MAIN COURANTE D'UN TEL DISPOSITIF D'ACCES ET BASSIN EQUIPE D'UN TEL DISPOSITIF D'ACCES
20,071,012
La présente invention concerne un dispositif d'accès à l'intérieur d'un bassin, tel s que piscine, la main courante d'un tel dispositif d'accès ainsi qu'un bassin équipé d'un tel dispositif d'accès Elle concerne plus particulièrement un dispositif d'accès à l'intérieur d'un bassin, du type comprenant d'une part une structure d'accès immergeable, du lo genre escalier ou échelle, positionnable à l'intérieur dudit bassin, généralement en applique contre au moins une paroi verticale du bassin, cette structure d'accès comprenant une pluralité de marches ou de degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi du bassin, en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin, 15 d'autre part au moins une main courante associée à la structure d'accès, cette main courante étant formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure d'accès dans une direction dans laquelle elle surmonte ladite structure et constitue une poignée de saisie par un utilisateur du bassin positionné en entrée du chemin d'accès. 20 De tels dispositifs sont bien connus à ceux versés dans cet art. L'inconvénient de tels dispositifs est qu'ils empêchent l'installation d'une couverture destinée à recouvrir le plan d'eau, cette couverture étant mise en place par déroulement et retirée par enroulement. En effet, la présence d'un montant constitutif de la 25 main courante, écarté de la paroi verticale du bassin et se développant depuis une structure immergée dans le bassin en direction du bord du bassin, entrave considérablement la mise en place sur le plan d'eau d'une couverture simple et interdit l'usage d'un enrouleur/dérouleur classique, en particulier à fonctionnement automatisé. En effet, pour qu'un bon déroulement/enroulement 30 soit assuré, il est indispensable que le plan d'eau soit dégagé. Cette problématique est d'autant plus cruciale aujourd'hui que le dispositif de couverture est souvent utilisé comme dispositif de protection prévenant la chute des jeunes enfants dans le bassin. Il est donc indispensable que les manoeuvres de mise en place et d'enlèvement de la couverture soient aisées pour pouvoir être effectuées à chaque utilisation de la piscine. Pour pallier cet inconvénient, on a prévu des échelles articulables grâce à des charnières placées au niveau des scellements à l'extrémité de chaque montant. s Ceci a pour but de permettre à l'utilisateur de relever par basculement la partie émergeante qui vient reposer sur la plage en bordure du bassin alors que la partie immergée se positionne horizontalement, parallèlement au plan d'eau qui se trouve ainsi disponible, l'espace nécessaire au déroulement de la couverture étant restauré. De tels systèmes sont notamment décrits dans les brevets US-A-3.973.646, GB-A-2.201.714 et US-A-4.716.987. Ces systèmes présentent un certain nombre d'inconvénients. En position de retrait du bassin, ils encombrent la zone ceinturant le bassin au risque de provoquer un accident. En position active, la structure vient en appui avec jeu sur le liner du bassin au risque de provoquer un endommagement de ce dernier. 15 Une autre solution pour résoudre un tel problème est décrite dans le brevet EPA-0.478.483. Ce document décrit une échelle d'accès à une piscine ou analogue constituée par des marches horizontales assemblées au-dessus et au dessous du niveau moyen du plan d'eau par des montants d'allure générale 20 verticale. Ces montants présentent chacun un galbe ayant la forme générale d'un U couché dont la base est pratiquement au contact de ladite paroi et dont les branches sont situées respectivement sensiblement au-dessus du niveau maximum et sensiblement au dessous du niveau minimum dudit plan d'eau. Cette construction ne supporte pas de variation importante du niveau d'eau 25 dans le bassin. En outre, son installation dans le bassin doit s'opérer avec précision à un niveau prédéterminé, ce qui n'est pas toujours possible. Un but de la présente invention est donc de proposer un dispositif d'accès dont la conception permet de s'affranchir des inconvénients de l'état de la technique. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'accès dont la conception permet, en position inactive, de libérer la zone ceinturant le bassin sans risque supplémentaire d'endommagement du liner. 30 Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif d'accès dont la conception ne nécessite pas le positionnement dans le bassin à une hauteur prédéterminée variant à l'intérieur d'une plage étroite. s A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'accès à l'intérieur d'un bassin, tel que piscine, du type comprenant d'une part une structure d'accès immergeable, du genre escalier ou échelle, positionnable à l'intérieur dudit bassin, généralement en applique contre au moins une paroi verticale du bassin cette structure d'accès comprenant une pluralité de marches ou de io degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi du bassin, en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin, d'autre part au moins une main courante associée à la structure d'accès, cette main courante étant formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure d'accès dans une direction dans is laquelle il surmonte ladite structure et constitue une poignée de saisie par un utilisateur du bassin positionné en entrée du chemin d'accès, caractérisé en ce que la main courante est, de manière permanente, couplée avec jeu à la structure d'accès et est apte à passer alternativement d'une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure d'accès et constitue 20 une poignée de saisie pour l'utilisateur, à une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins partiellement à l'intérieur de ladite structure d'accès, de manière à pouvoir notamment s'étendre au dessous du niveau d'eau dans le bassin. 25 Le passage de la main courante d'une position active, dans laquelle elle s'étend au-dessus du niveau du plan d'eau, à une position inactive dans laquelle elle s'étend au dessous du niveau du plan d'eau, permet de dégager le plan d'eau et de faciliter ainsi la mise en place, au niveau dudit plan d'eau, d'une couverture s'étendant, sans discontinuité, au-dessus de la totalité du plan 30 d'eau. L'invention a encore pour objet une main courante du type formé d'au moins un corps tubulaire en forme de U, caractérisée en ce que la main courante est agencée pour coopérer avec une structure d'accès du genre escalier ou échelle et former un dispositif d'accès du type précité. L'invention a encore pour objet un bassin, tel que piscine, du type comprenant un dispositif d'accès à l'intérieur du bassin, ce dispositif d'accès du type précité s comprenant d'une part une structure immergée, du genre escalier ou échelle, positionnée à l'intérieur dudit bassin, au dessous du niveau du plan d'eau, généralement en applique contre au moins une paroi verticale du bassin cette structure comprenant une pluralité de marches ou de degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long io de la paroi verticale du bassin, en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin, d'autre part au moins une main courante associée à la structure d'accès, cette main courante étant formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure d'accès dans une direction dans laquelle il surmonte la structure et constitue, au moins par sa partie située au-dessus du is niveau du plan d'eau, une poignée de saisie par un utilisateur du bassin, caractérisé en ce que la main courante est, de manière permanente, couplée avec jeu à la structure d'accès et est apte à passer alternativement d'une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure d'accès et constitue, par sa partie située au-dessus du niveau du plan d'eau, 20 une poignée de saisie pour l'utilisateur, à une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins partiellement à l'intérieur de ladite structure d'accès et s'étend au dessous du niveau du plan d'eau. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante 25 d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une vue schématique de côté d'un dispositif d'accès conforme à l'invention en position active de la main courante ; 30 la figure 2 représente une vue de côté d'un dispositif d'accès conforme à l'invention en position inactive de la main courante ; la figure 3 représente une vue de face du dispositif d'accès des figures 1 et 2; s la figure 4 représente une vue de côté de la main courante seule et la figure 5 représente une vue en coupe d'un palier guide. Comme mentionné ci-dessus, le dispositif 1 d'accès, objet de l'invention, permet d'entrer et de sortir d'un bassin de type piscine, totalement ou partiellement enterré, tout en autorisant la mise en place d'une couverture destinée à recouvrir le plan d'eau en position de non-utilisation de ladite io piscine. Ce dispositif 1 d'accès comprend d'une part une structure 2 d'accès immergeable, du genre escalier ou échelle, positionnable à l'intérieur dudit bassin 9, d'autre part au moins une main courante 3. Dans les exemples représentés, la structure 2 d'accès est positionnée en 15 applique contre une paroi verticale du bassin. Cette structure 2 d'accès comprend une pluralité de marches ou de degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi verticale du bassin, en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin. Cette structure 2 d'accès est ici constituée d'un escalier préfabriqué se 20 présentant sous forme d'une coque moulée ouverte à sa base et sur sa face arrière. II est ainsi possible de positionner cette coque en appui sur la paroi formant fond et la paroi verticale dudit bassin. Pour permettre le maintien en position de cette structure 2 d'accès à l'intérieur 25 dudit bassin, cette structure peut comporter des moyens de liaison amovibles, tels que des organes 7 de liaison auto-agrippante ou des ventouses, permettant sa fixation à la paroi verticale du bassin 9 ou à la paroi 10 de fond dudit bassin. II est également possible d'imaginer un lestage de ladite structure 2 d'accès. Généralement, des ouvertures sont prévues à travers ladite structure 30 2 d'accès pour permettre une libre circulation de l'eau à l'intérieur de la cavité délimitée par ladite coque. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, cette structure 2 d'accès peut être constituée par une échelle réalisée classiquement sous forme de deux montants verticaux reliés entre eux par des traverses formant marche. A cette structure 2 d'accès est associée au moins un main courante 3. Dans les exemples représentés, la structure 2 d'accès comporte deux mains courantes 3 s en disposition parallèle disposées chacune le long d'une rive du chemin d'accès et bordant ce dernier. Chaque main courante 3, associée à la structure 2 d'accès, est quant à elle formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure 2 io d'accès dans une direction dans laquelle il surmonte ladite structure 2 et constitue, par sa partie s'étendant au-dessus du niveau du plan d'eau, une poignée de saisie par un utilisateur du bassin positionné en entrée du chemin d'accès. 15 De manière caractéristique à l'invention, cette main courante 3 est, de manière permanente, couplée avec jeu à la structure 2 d'accès. Elle est ainsi mobile entre une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure 2 d'accès et constitue une poignée de saisie pour l'utilisateur, et une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins 20 partiellement à l'intérieur de ladite structure 2 d'accès, de manière à s'étendre au dessous du niveau 8 du plan d'eau. Ce passage alternatif d'une position active à une position inactive et inversement s'opère en position d'utilisation ou de fonctionnement du dispositif d'accès, c'est-à-dire une fois ce dernier mis en place à l'intérieur du bassin. En effet, une telle solution ne doit pas être 25 confondue avec des solutions dans lesquelles la main courante peut être montée avec jeu sur la structure d'accès uniquement pendant le temps de montage et de mise en place de la structure d'accès à l'intérieur du bassin. Une fois cette dernière immobilisée, la main courante est également immobilisée et la structure et la main courante associée forment alors un ensemble fixe. On 30 constate à l'inverse que le dispositif d'accès, objet de l'invention, est exempt de tout moyen de fixation par vissage ou autre de la main courante à la structure en vue d'une immobilisation de la main courante. Au contraire, la main courante peut toujours être déplacée par simple traction exercée sur cette dernière. Dans l'exemple représenté, la main courante 3, couplée avec jeu à la structure 2 d'accès, est, pour le passage d'une position à une autre, montée libre à pivotement et à coulissement à l'intérieur d'un palier 6 guide de la structure 2 d'accès. Ainsi, il suffit d'entraîner à pivotement et à coulissement la partie de main courante s'étendant à l'intérieur du palier 6 guide pour obtenir le passage de ladite main courante 3 d'une position active à une position inactive et inversement. Deux modes de réalisation peuvent être envisagés. i0 Dans un premier mode de réalisation, non représenté, la structure 2 d'accès est une échelle constituée de deux montants reliés entre eux par des traverses formant marche, le ou l'un des palier(s) guide, à l'intérieur duquel la main courante 3 est montée libre à pivotement et à coulissement, étant constitué par 15 l'extrémité supérieure ouverte d'un montant de ladite échelle. Ainsi, la structure d'accès de l'échelle est une structure d'échelle traditionnelle dans laquelle la main courante, qui affecte la forme d'un U, vient, par l'une de ses branches, s'enfiler pour être ainsi montée libre à pivotement et à coulissement à l'intérieur du montant de ladite échelle. Cette main courante 3 présente, en position 20 active, une portion s'étendant en débord de la structure 2 d'accès et apte à venir s'enficher dans la zone 4 ceinturant ledit bassin 9, pour constituer un élément de raccordement de type pont entre structure 2 d'accès et bord 4 du bassin 9. A l'inverse, en position inactive, cette branche du U, destinée à venir s'enficher dans la zone 4 ceinturant ledit bassin 9 en position active, vient se 25 positionner de l'autre côté du plan de montée ou descente de ladite échelle à l'intérieur dudit bassin au dessous du niveau d'eau dans ledit bassin. Dans un autre mode de réalisation, conforme à celui représenté aux figures, la structure 2 d'accès est un escalier préfabriqué se présentant sous forme d'une 30 coque moulée, ouverte à sa base, le palier 6 guide à l'intérieur duquel la main 3 courante est montée libre à coulissement et à pivotement se présentant sous forme d'un conduit traversant, épaulé à l'une de ses extrémités et rapporté dans ladite coque, ce conduit étant introduit dans la marche 14 la plus haute de l'escalier jusqu'à une position dans laquelle l'épaulement 16 vient en butée 30 contre la surface d'appui de ladite marche 14. Ce palier guide 6 peut être immobilisé à la surface de la plus haute marche par vissage. A cet effet, des perçages sont prévus au niveau de la collerette constituant l'épaulement 16 du palier guide. A nouveau, dans ce mode de réalisation, la main courante 3 affecte la forme d'un U inversé à branches 11, 13 de longueur identique ou différenciée. Dans les exemples représentés, les branches sont de longueur différenciée, la branche la plus longue constituant la branche destinée à s'enficher dans le palier 6 guide de la structure 2 d'accès. Cette branche 11, destinée à s'enficher dans le palier 6 guide de la structure 2 d'accès, est io montée libre à pivotement et à coulissement dans ledit palier 6 guide de manière à permettre, lors de son déplacement à rotation et en translation à l'intérieur dudit palier 6, le passage de la main courante 3 d'une position active au-dessus du niveau du plan d'eau, conforme à celle représentée à la figure 1, à une position inactive au dessous du niveau 8 du plan d'eau, conforme à celle 15 représentée à la figure 2, et inversement. En position inactive de la main courante 3, l'une, représentée en 11, des branches 11, 13 du U, est enfichée dans la structure 2 d'accès, de préférence dans la marche 14 la plus haute de ladite structure 2 d'accès, jusqu'à l'âme 12 20 du U, qui constitue une butée à l'introduction de ladite branche 11, tandis que l'autre branche 13 du U s'étend parallèlement à la contremarche 15A d'une marche 15 du niveau inférieur à celle 14 recevant la première branche 11. Cette disposition est conforme à celle représentée à la figure 2. Dans cette position, l'ensemble de la main courante 3 s'étend au dessous du niveau 8 25 d'eau dans ledit bassin. Grâce à la configuration, sous forme d'un simple U, de la main courante 3, il est possible d'escamoter la main courante sur la totalité de la hauteur de la branche 11 du U. En position active de la main courante 3, dans laquelle elle s'étend partiellement au-dessus du niveau d'eau dans le bassin, l'une, représentée en 11, des branches du U est enfichée dans la structure 2, en particulier dans un palier 6 guide de la structure 2, tandis que l'autre branche 13 est enfichée dans un palier guide borgne 5 ménagé en bordure 4 du bassin 9. Le passage d'une position à une autre s'opère de manière extrêmement simple. Ainsi, si l'on se réfère à la figure 1 dans laquelle la main courante 3 constitue à la manière d'un cavalier un pont de liaison entre la structure 2 d'accès et la zone ceinturant ledit bassin, les deux branches 11 et 13 du U sont enfichées chacune dans un palier guide, l'un 6 ménagé dans la structure 2 d'accès, l'autre 5 ménagé dans la zone 4 ceinturant ledit bassin. Il doit être noté que le palier guide 5 ménagé dans la zone 4 ceinturant ledit bassin peut être io constitué soit à l'aide d'une pièce rapportée, soit par un simple trou réalisé au moment de la fabrication dudit bassin. Pour permettre le passage de la main courante 3 de cette position active à une position inactive, il suffit à l'opérateur d'exercer une traction sur la main 15 courante, en particulier en saisissant la main courante par l'âme 12 du U, pour dégager la branche 13 du U du palier guide 5 s'étendant dans la zone 4 ceinturant ledit bassin 9 puis d'entraîner à rotation le U autour de la branche 11 du U sur un plage de l'ordre de 180 puis de relâcher la main courante 3 pour permettre à la branche 11 du U de venir par coulissement dans son palier 20 guide 6 à l'intérieur de la structure 2 tandis que l'autre branche 13 du U vient se positionner parallèlement à une contremarche 15A d'une marche 15 inférieure. Le passage de la position inactive à la position active s'opère de la même manière. Il suffit à nouveau d'exercer une traction sur l'âme du U puis 25 d'entraîner à rotation la main courante 3 autour de la branche 11 du U pour amener la branche 13 du U en regard du palier guide 5 ménagé dans la zone 4 ceinturant ledit bassin 9 avant d'introduire par coulissement desdites branches la branche 13 dans son palier guide 5. La main courante 3 est alors de nouveau en position active, permettant l'entrée et la sortie du bassin. 30 Généralement, une même structure 2 d'accès est équipée de deux mains courantes comme l'illustre la figure 3. Chaque main courante est formée d'un U inversé, ces U s'étendant parallèlement l'un à l'autre au moins en position active pour former deux anses de type pont de raccordement entre structure 2 lo d'accès et zone 4 ceinturant ledit bassin. Chaque main courante est apte à passer d'une position active à une position inactive et inversement comme mentionné ci-dessus
L'invention concerne un dispositif (1) d'accès à l'intérieur d'un bassin (9) du type comprenant d'une part une structure (2) d'accès immergeable, positionnable à l'intérieur dudit bassin (9), en applique contre au moins une paroi verticale du bassin (9), cette structure (2) d'accès comprenant une pluralité de marches formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi du bassin, d'autre part une main courante (3) associée à la structure (2) d'accès, cette main courante (3) étant formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure (2) d'accès dans une direction dans laquelle il surmonte ladite structure (2) et constitue une poignée de saisie par un utilisateur du bassin.Ce dispositif est caractérisé en ce que la main courante (3) est, de manière permanente, couplée avec jeu à la structure (2) d'accès et est apte à passer alternativement d'une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure (2) d'accès et constitue une poignée de saisie pour l'utilisateur, à une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins partiellement à l'intérieur de ladite structure (2) d'accès.
1. Dispositif (1) d'accès à l'intérieur d'un bassin (9), tel que piscine, du type comprenant d'une part une structure (2) d'accès immergeable, du genre s escalier ou échelle, positionnable à l'intérieur dudit bassin (9), généralement en applique contre au moins une paroi verticale du bassin (9), cette structure (2) d'accès comprenant une pluralité de marches ou de degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi du bassin, en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin, io d'autre part au moins une main courante (3) associée à la structure (2) d'accès, cette main courante (3) étant formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure (2) d'accès dans une direction dans laquelle il surmonte ladite structure (2) et constitue une poignée de saisie par un utilisateur du bassin positionné en entrée du chemin d'accès, 15 caractérisé en ce que la main courante (3) est, de manière permanente, couplée avec jeu à la structure (2) d'accès et est apte à passer alternativement d'une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure (2) d'accès et constitue une poignée de saisie pour l'utilisateur, à une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins 20 partiellement à l'intérieur de ladite structure (2) d'accès, de manière à pouvoir notamment s'étendre au dessous du niveau (8) d'eau dans le bassin (9). 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que la main courante (3), couplée avec jeu à la structure (2) 25 d'accès, est, pour le passage d'une position à une autre, montée libre à pivotement et à coulissement à l'intérieur d'un palier (6) guide de la structure (2) d'accès. 3. Dispositif selon la 2, 30 caractérisé en ce que la structure (2) d'accès est une échelle constituée de deux montants reliés entre eux par des traverses formant marche, le ou l'un des palier(s) guide, à l'intérieur duquel la main courante (3) est montée libre à pivotement et à coulissement, étant constitué par l'extrémité supérieure ouverte d'un montant de ladite échelle. i1 4. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la structure (2) d'accès est un escalier préfabriqué se présentant sous forme d'une coque moulée, ouverte à sa base, le palier (6) guide à l'intérieur duquel la main (3) courante est montée libre à coulissement et à pivotement se présentant sous forme d'un conduit traversant, épaulé à l'une de ses extrémités et rapporté dans ladite coque, ce conduit étant introduit dans la marche (14) la plus haute de l'escalier jusqu'à une position dans laquelle l'épaulement (16) vient en butée contre la surface d'appui de ladite marche (14). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la main (3) courante présente, en position active, une portion s'étendant en débord de la structure (2) d'accès et apte à venir s'enficher dans la zone (4) ceinturant ledit bassin (9), pour constituer un élément de raccordement de type pont entre structure (2) d'accès et bord (4) du bassin (9). 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la main courante (3) affecte la forme d'un U inversé à branches (11, 13) de longueur identique ou différenciée, l'une (11) des branches (11, 13) du U, enfichée dans le palier (6) guide de la structure (2) d'accès, étant montée libre à pivotement et à coulissement dans ledit palier (6) guide de manière à permettre, lors de son déplacement à rotation et en translation à l'intérieur dudit palier (6), le passage de la main courante (3) d'une position active au-dessus du niveau d'eau à une position inactive au dessous du niveau d'eau et inversement. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que, en position inactive de la main courante (3), l'une (11) des branches (11, 13) du U est enfichée dans la structure (2) d'accès, de préférence dans la marche (14) la plus haute de ladite structure (2) d'accès, jusqu'à l'âme (12) du U tandis que l'autre branche (13) s'étend parallèlement à la contremarche (15A) d'une marche (15) de niveau inférieur à celle (14)recevant la première branche (11) et en ce que, en position active de la main courante (3), dans laquelle une partie de la main courante (3) s'étend au-dessus du niveau du plan d'eau du bassin (9) pour constituer une poignée de saisie, l'une (11) des branches du U est enfichée dans la structure (2), en particulier dans un palier (6) guide de ladite structure (2), tandis que l'autre branche (13) est enfichée dans un palier guide borgne (5) ménagé en bordure (4) du bassin (9). 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, lo caractérisé en ce que la structure (2) d'accès comporte en outre des moyens de liaison amovibles, tels que des organes (7) de liaison auto-agrippante ou des ventouses, à la paroi verticale du bassin (9). 9. Main courante (3) du type formé d'au moins un corps tubulaire en forme de 15 U, caractérisée en ce que la main courante (3) est agencée pour coopérer avec une structure (2) d'accès du genre escalier ou échelle et former un dispositif d'accès conforme à l'une des 1 à 8. 20 10. Bassin (9), tel que piscine, du type comprenant un dispositif (1) d'accès à l'intérieur du bassin (9), ce dispositif (1) d'accès conforme à l'une des 1 à 8, comprenant d'une part une structure (2) immergée, du genre escalier ou échelle, disposée à l'intérieur dudit bassin (9), au dessous du niveau (8) du plan d'eau, généralement en applique contre au moins une paroi 25 verticale du bassin (9), cette structure (2) comprenant une pluralité de marches ou de degrés formant un chemin d'accès permettant la descente, ou respectivement, la montée le long de la paroi verticale du bassin (9), en vue de l'entrée ou respectivement la sortie du bassin, d'autre part au moins une main courante (3) associée à la structure (2) d'accès, cette main courante (3) étant 30 formée d'au moins un corps tubulaire se développant depuis la structure (2) d'accès dans une direction dans laquelle il surmonte la structure (2) et constitue, au moins par sa partie située au-dessus du niveau du plan d'eau, une poignée de saisie par un utilisateur du bassin, caractérisé en ce que la main courante (3) est, de manière permanente, 14 couplée avec jeu à la structure (2) d'accès et est apte à passer alternativement d'une position, dite active, dans laquelle elle s'étend au-dessus de la structure (2) d'accès et constitue, par sa partie située au-dessus du niveau du plan d'eau, une poignée de saisie pour l'utilisateur, à une position, dite de rangement ou inactive, dans laquelle elle s'escamote au moins partiellement à l'intérieur de ladite structure (2) d'accès et s'étend au dessous du niveau (8) du plan d'eau.
E
E04,E06
E04H,E04F,E06C
E04H 4,E04F 11,E06C 9
E04H 4/14,E04F 11/18,E06C 9/08
FR2898344
A3
TORCHON POUR JAMBON
20,070,914
"" L'objet de la présente invention, tel qu'exprimé dans l'énoncé du présent mémoire descriptif, consiste en un torchon pour jambon, c'est-à-dire une partie de tout type de tissu ou similaire à ceux utilisés dans les présentations alimentaires, que ce soit pour une utilisation commerciale ou privée, dont l'utilité est de couvrir un jambon avec os dans son support de découpe. Normalement, aussi bien la patte que l'épaule du jambon, sont placées sur des types de supports spéciaux pour découper des tranches du produit ; la finalité de ces supports est de pouvoir réaliser lesdites découpes avec une certaine commodité et sécurité, en saisissant la patte ou l'épaule avec la main par sa partie la plus étroite, c'est-à-dire par le sabot ; lorsque le produit n'est pas découpé, ce qui est le cas la majeure partie du temps, le jambon reste en plein air car ces supports sont ouverts, avec l'inconvénient que le produit se dessèche, se détériore par oxydation (rancissement) ou par d'autres réactions chimico-physiques, se salisse ou soit contaminé par l'environnement ou les insectes. Pour éviter ce problème, on utilise le torchon pour jambon dont il existe différentes versions sur le marché bien que les grandes lignes de toutes ces versions aient des aspects similaires et qu'elles soient prévues pour être utilisées de la même façon. Globalement, un torchon pour jambon a un patron de coupe de forme approximativement effilée, c'est-à-dire : plus ou moins élargi avec une zone plus étroite et une autre zone plus large ; la zone plus étroite est celle destinée à couvrir le sabot alors que la zone plus large est celle qui couvre le gros morceau de la patte ou l'épaule. Quant à son mode d'utilisation, il est très simple : on pose simplement le torchon sur le jambon en le laissant tomber sur ce dernier sous l'effet de la gravité. Cette façon de faire présente un gros 1 inconvénient : la partie supérieure du jambon reste plus ou moins couverte, alors que ses côtés restent à demi découverts car les ailerons du torchon tombent perpendiculairement et ne s'ajustent pas à la forme du jambon ; enfin, la partie inférieure du jambon reste entièrement exposée à l'air. Ces zones, partiellement ou totalement exposées à l'air, continuent de présenter les mêmes problèmes de contamination et de détérioration que ceux susmentionnés. Un autre inconvénient de ces types de torchons pour jambon réside dans le fait que, comme il est posé sur le morceau de viande simplement par la gravité, il peut facilement tomber de son emplacement en étant entraîné accidentellement par l'utilisateur, par l'air ou sous l'effet d'autres événements imprévus. Pour éviter ces inconvénients ainsi que d'autres inconvénients possibles, on a conçu le nouveau type de torchon pour jambon, objet du présent mémoire, permettant de couvrir en totalité (ou quasi totalité) la patte ou l'épaule de jambon. La conception nouvelle peut présenter, entre autres modèles, un patron de coupe standard de forme également effilée, avec une zone plus étroite et une autre zone plus large, mais qui est en outre doté sur tout son profil, de diverses paires de languettes (ou autres types de zones de fixation ou similaires) placées symétriquement, lesquelles sont à la fois dotées d'éléments d'union tels que petits cordons, velcro, agrafes, boutons ou autres procédés similaires. Le nouveau torchon peut disposer en option d'un ou de deux supports incorporés latéralement, par exemple des poches, afin de pouvoir conserver des éléments auxiliaires tels que couteau, aiguiseur, etc. Le nouveau torchon peut présenter également une certaine zone d'entrée de ventilation, comme une grille ou similaire, située de préférence sur la partie inférieure du jambon, pour éviter que ne se déposent sur celui-ci des particules de poussières ou de la contamination, tout en ne permettant pas l'entrée d'insectes. Le mode d'utilisation du nouveau torchon pour jambon est très simple ; fondamentalement, il s'agit de le placer sur la patte ou l'épaule afin que la zone plus étroite reste sur le sabot alors que la zone plus large du torchon reste sur le corps du jambon ; ensuite, la zone plus étroite du torchon doit être fermée sur elle- même puis sur le sabot, configurant ainsi une embouchure tubulaire par la superposition des deux composants de la paire de languettes situées dans cette zone sur des arêtes contiguës et parallèles ; ultérieurement, ladite paire de languettes doit rester unie par l'un des procédés d'union susmentionnés comme le velcro, des agrafes, etc. Il est possible que cette embouchure soit entièrement fermée, c'est-à-dire que le sabot reste absolument couvert et isolé de l'air, avec lequel l'utilisateur peut saisir le sabot du jambon sans aucun risque de se salir ni que le sabot le glisse de la main ; à ces fins, la paire de languettes d'union, situées dans cette zone, doit entourer complètement ladite embouchure. Comme le nouveau torchon pour jambon présente des languettes d'union également sur la partie ventrale inférieure et sur la partie postérieure du jambon, le torchon, une fois placé, enveloppe la patte ou l'épaule et reste ancré autour sous l'effet, au moins, de trois points d'union. Lorsque l'utilisateur doit couper des tranches de jambon, il doit tout d'abord séparer les zones d'union postérieure et ventrale, puis lever vers le haut et vers l'avant la partie large du torchon sans écarter le sabot et, troisièmement découper les tranches en saisissant le jambon par le sabot couvert ; enfin, recouvrir la totalité du jambon en joignant de nouveau les zones d'union ventrale et postérieure, le torchon étant de nouveau autour du jambon. Une autre possibilité de fixation et de fermeture du torchon autour de la patte ou l'épaule, consiste en l'introduction d'un cordon réglable (rigide ou élastique) placé dans un guide situé sur toute la périphérie du torchon, afin que lorsque l'utilisateur tire sur l'une ou les deux extrémités du cordon, le torchon est serré à sa périphérie et forme un réceptacle dans lequel est contenu le jambon. DESCRIPTION DES DESSINS Afin d'illustrer ce que nous venons d'exposer, le présent mémoire descriptif est accompagné par un ensemble de figures explicatrices mais non pas limitatives, intégrées au présent mémoire descriptif, des propriétés et de l'utilisation du nouveau torchon pour jambon. La figure 1 montre une image du torchon déplié, alors que la figure 2 montre le torchon plié afin qu'il reste autour d'une patte ou d'une épaule de jambon. DESCRIPTION D'UN CAS PRATIQUE Les figures 1 et 2 qui accompagnent le présent mémoire, décrivent à titre d'exemple, un cas pratique de réalisation du modèle d'utilité décrit ci-dessus. La nouvelle conception peut présenter, entre autres modèles, un patron de coupe standard de forme également approximativement effilée, avec une zone plus étroite 1 et une autre zone plus large 2, mais qui est en outre pourvu sur tout son profil, de diverses paires de languettes 3 ou autre type de zones de fixation ou similaires, chaque paire étant placée symétriquement, lesquelles sont à leur tour pourvues d'éléments d'union tels que petits cordons, velcro, agrafes, boutons ou autres procédés similaires. Le nouveau torchon peut disposer en option d'un ou de deux supports 4 incorporés latéralement, par exemple des poches, afin de pouvoir contenir des éléments auxiliaires tels que couteau, aiguiseur, etc. Le nouveau torchon peut présenter également certaines zones d'entrée de ventilation 5, comme une grille ou similaire, située de préférence sur la partie inférieure du jambon, pour éviter que ne se déposent sur celui-ci des particules de poussières ou de la contamination, tout en ne permettant pas l'entrée d'insectes. Le mode d'utilisation du nouveau torchon pour jambon est très simple ; fondamentalement, il s'agit de le placer sur la patte ou l'épaule afin que la zone plus étroite 1 reste sur le sabot alors que la zone plus large du torchon 2 reste sur le corps du jambon ; ensuite, la zone plus étroite 1 du torchon doit être fermée sur elle-même puis sur le sabot, configurant ainsi une embouchure tubulaire 6 par la superposition des deux composants de la paire de languettes situées dans cette zone étroite 1 sur des arêtes contiguës et parallèles ; ultérieurement, ladite paire de languettes doit rester unie par l'un des procédés d'union susmentionnés comme le velcro, des agrafes, etc. Il est possible que cette embouchure 6 soit entièrement fermée, c'est-à-dire que le sabot reste absolument couvert et isolé de l'air, avec lequel l'utilisateur peut saisir le sabot du jambon sans aucun risque de se salir ni que le sabot le glisse de la main ; à ces fins, la paire de languettes 3 d'union, situées dans cette zone 1, doit entourer complètement ladite embouchure 6. Comme le nouveau torchon pour jambon présente des languettes d'union 3 également sur la partie ventrale inférieure et sur la partie postérieure du jambon, le torchon, une fois placé, enveloppe la patte ou l'épaule et reste ancré autour sous l'effet, au moins, de trois points d'union. Lorsque l'utilisateur doit couper des tranches de jambon, il doit tout d'abord séparer les zones d'union 3 postérieure et ventrale, puis lever vers le haut et vers l'avant la partie large 2 du torchon sans écarter le sabot et, troisièmement, découper les tranches en saisissant le jambon par le sabot couvert ; enfin, recouvrir la totalité du jambon en joignant de nouveau les zones d'union 3 ventrale et postérieure, le torchon étant de nouveau autour du jambon. Sont indépendants de l'objet de la présente invention les matériaux utilisés pour la fabrication des différents éléments qui la composent, ainsi que les formes, dimensions et accessoires qu'elle peut présenter, ces derniers pouvant être remplacés par d'autres techniques équivalentes, à condition qu'elles n'affectent pas son essence ni ne s'éloignent de la portée définie dans les revendications. Le concept exprimé étant établi, les revendications, synthétisant ainsi les nouveautés à déposer, sont rédigées ci-après :
La présente invention concerne un torchon pour jambon destiné à couvrir un morceau de jambon avec os sur son support de découpe.Le torchon pour jambon comprend une pièce laminaire d'origine textile ou similaire qui présente un patron de coupe approximativement effilé, avec une zone plus étroite (1) et une autre zone plus large (2) dotée sur tout son profil de zones de superposition de la pièce au moyen de diverses paires de languettes (3) ou éléments placés symétriquement dans chaque paire, lesquelles sont à leur tour pourvues d'éléments d'union.
1. Torchon pour jambon destiné à couvrir un morceau de jambon avec os sur son support de découpe, caractérisé principalement en ce qu'il comprend une pièce laminaire d'origine textile ou similaire qui présente un patron de coupe approximativement effilé, avec une zone plus étroite et une autre zone plus large dotée sur tout son profil de zones de superposition de la pièce au moyen de diverses paires de languettes ou éléments placés symétriquement dans chaque paire, lesquelles sont à leur tour pourvues d'éléments d'union. 2. Torchon pour jambon selon la précédente, caractérisé en ce que les éléments d'union 15 des zones de superposition sont des cordons 3. Torchon pour jambon selon la 1, caractérisé en ce que les éléments d'union des zones de superposition sont des bandes velcro. 4. Torchon pour jambon selon la 1, 20 caractérisé en ce que les éléments d'union des zones de superposition sont des agrafes. 5. Torchon pour jambon" selon la 1, caractérisé en ce que les éléments d'union des zones de superposition sont des boutons ou autres procédés 25 similaires. 6. Torchon pour jambon selon les antérieures, caractérisé en ce qu'il dispose en option d'un support incorporé latéralement pouvant accueillir le couteau pour jambon. 30 7. Torchon pour jambon selon les antérieures, caractérisé en ce qu'il dispose en option d'un deuxième support incorporé latéralement pouvant accueillir un élément auxiliaire tel qu'un aiguiseur du couteau pour jambon. 35 8. Torchon pour jambon selon les antérieures, caractérisé en ce que les supports se configurent de préférence comme des poches. 9. Torchon pour jambon selon les antérieures, caractérisé en ce qu'il peut présenter des zones de ventilation comme un tissu avec grille ou similaire.5
B,A
B65,A22,A47
B65D,A22C,A47J
B65D 65,A22C 17,A47J 47,B65D 81,B65D 85
B65D 65/02,A22C 17/02,A47J 47/00,B65D 81/24,B65D 85/72
FR2891721
A1
DISPOSITIF POUR UNE PREPARATION INSTANTANEE DE SANDWICHS CHAUDS OU FROIDS APRES UNE GESTION SEPAREE DE LA GARNITURE ET DU PRODUIT PANIFIE
20,070,413
Cette invention concerne un dispositif permettant la préparation rapide d'un sandwich après une gestion séparée du produit panifié et de la garniture composée. Le mot sandwich concerné par cette invention désigne un quelconque produit panifié sucré ou salé, garni d'un ou plusieurs ingrédients comestibles. Le sandwich est souvent consommé car il permet un repas rapide et pratique sans couverts, et sans qu'il soit nécessaire de s'asseoir. A l'extérieur du domicile, il est également consommé en raison de son prix généralement beaucoup plus abordable qu'un repas traditionnel. Le sandwich est parfois préparé par le consommateur lui-même au moment de le consommer ou bien avant un départ à l'extérieur, il est souvent préparé par un professionnel pour être consommé aussitôt, ou bien placé sur le linéaire de vente pour un achat et une consommation différés Des inconvénients limitent la consommation de sandwichs et la variété des garnitures proposées : Les produits panifiés supportent mal la présence prolongée des ingrédients qui constituent la garniture. Le pain de type baguette française perd rapidement son croustillant au contact d'ingrédients humides. Les sandwichs à base de pain de mie ou de baguette viennoise, préparés avec des ingrédients appropriés et isolés de l'ambiance ou sous atmosphère modifiée dans des emballages adaptés, sont parfois proposés à la vente depuis plusieurs jours. Ces emballages sont d'un volume et d'un coût non négligeable, car ils contiennent à la fois le pain et la garniture. Les sandwichs à base de baguettes françaises supportent tout au plus quelques heures d'attente, et le choix des ingrédients est généralement limité aux produits les moins humides. Pour conserver le croustillant du pain il est souhaitable de les préparer au moment de consommer ce qui génère forcément un délai d'attente pour le consommateur. Un commerçant détaillant qui prépare ces sandwichs utilise lui-même un nombre limité d'ingrédients, car après ouverture des emballages ces ingrédients doivent être utilisés très rapidement, ce qui se conçoit difficilement en dehors des lieux ou l'on consomme beaucoup de sandwichs. Le choix est également limité en raison de salissures que peuvent occasionner certains ingrédients liquides ou pâteux en présence d'un pain fendu ou de tranches de pain séparées. II est donc souhaitable de parvenir à la préparation instantanée de sandwichs chauds ou froids au moment de consommer, avec un choix important d'ingrédients réchauffés ou non, sans fendre le pain pour éviter les salissures. Des solutions ont été proposées avec le garnissage de produits panifiés à partir d'emballages de conservation souples et de forme tubulaire contenant une garniture que l'on injecte par pression sur cet emballage incisé à une extrémité et introduit dans le pain: ce procédé parait adapté pour des produits liquides ou pâteux, avec éventuellement un ajout de morceaux de très petites dimensions, mais le choix des ingrédients utilisables est limité. Par exemple, sur ce principe, il paraît difficile de déposer une feuille de salade ou divers ingrédients suivant une disposition choisie. La revendication n 9 du brevet d'invention n 91 04544 propose une solution pour préparer un sandwich à partir d'ingrédients divers associés à un pain non fendu, mais des difficultés compliquent le développement de ce système en raison de préoccupations d'ordre économique, écologique, de coûts et méthodes de production à adapter, d'une gestuelle relativement délicate lors de la mise en oeuvre : Les matériaux utilisés pour les emballages alimentaires doivent satisfaire à des exigences particulières ( barrière à l'oxygène ou aux gaz pour une conservation sous vide ou sous atmosphère gazeuse, aptitude à l'appertisation ou la surgélation, aptitude au réchauffage du contenu au four à micro ondes). Ces matériaux, parfois multicouches pour cumuler plusieurs qualités de barrière, ont un coût relativement élevé en lien direct avec le poids et donc l'épaisseur. Or, pour réaliser le dispositif suivant la méthode exposée dans la revendication 9 du brevet 9104544 et sa demande PCT publiée sous le n WO 92/18044, la réalisation de sandwichs de grande longueur ne peut être aisée qu'avec un support relativement épais pour être suffisamment rigide, même s'il est rainuré, ce qui induit des coûts importants pour cet emballage, et pose en outre un problème écologique. Une rigidité insuffisante conduit à un geste précautionneux et donc plus lent, incompatible avec le but recherché. Cette difficulté est particulièrement perceptible si l'on envisage des garnitures volumineuses comme par exemple un plat réchauffé comprenant viande et légumes. La lame et la poignée qui prolongent ce support à usage unique génèrent un coût supplémentaire, qu'elles soient réalisées en un bloc dans le même matériau que 30 le support ou qu'elles soient rapportées sur ce support. La languette qui prolonge l'opercule souple pour permettre une ouverture de la barquette à l'intérieur du pain génère elle-même un coût supplémentaire. L'épaisseur du support, la lame, la poignée et la languette retour génèrent des coûts de matière non négligeables et des problèmes de recyclage ou écologiques. 35 D'autre part, les lignes de conditionnement agroalimentaire connues à ce jour ne permettent pas de réaliser une production de ce système avec la languette retour sans adaptations et mise au point relativement coûteuses, ce qui en restreint les possibilités de développement. Le but de la présente invention est de permettre la réalisation instantanée de sandwichs de diverses dimensions, y compris longs ou larges, au moment de 5 consommer. Un autre but est de permettre la réalisation de ces sandwichs à partir d'un choix important d'ingrédients, de formes et consistances diverses, réchauffés ou non, et déposés à l'intérieur du pain non fendu dans une disposition choisie, sans risque de salissures pour le consommateur. 10 Un autre but de la présente invention est de parvenir à ce résultat en minimisant le coût et le volume des emballages à recycler. Un autre but est de permettre une production industrielle simplifiée de ces garnitures de sandwichs à partir de méthodes et matériels de production couramment utilisés en agroalimentaire. 15 Un autre but est d'améliorer l'efficacité en permettant au commerçant final ou au consommateur la préparation de sandwichs avec une gestuelle énergique et rapide. A cet effet, le dispositif faisant l'objet de la présente invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comporte deux parties fonctionnelles, pouvant être 20 conçues en deux éléments distincts associés pour la mise en oeuvre du système. Dans le but de faciliter la description qui suit, les mots tracteur et navette sont utilisés pour désigner ces deux éléments distincts. Le premier élément ou tracteur est un outil relativement rigide dont une extrémité est de forme pénétrante, tranchante ou biseautée, muni d'une poignée ou 25 fixé sur un plan de travail, ou solidaire d'un support, d'un appareil ou d'une machine, et pourvu d'un quelconque système d'ancrage compatible avec le système d'ancrage du deuxième élément ou navette. Le deuxième élément ou navette est constituée d'une part par un emballage dans lequel sont disposés les ingrédients d'une garniture de sandwich, 30 dans une disposition choisie, et d'autre part d'un système d'ancrage compatible avec le système d'encrage d'un tracteur D. Le tracteur peut remplir plusieurs fonctions : Relativement rigide et équipé ou non d'un déflecteur, il permet de tracter ou introduire la navette à l'intérieur d'un pain non alvéolé : Il réalise une ouverture ou perçage 35 du pain en introduisant simultanément la navette dans l'alvéole ainsi créée. Lorsque pour une raison quelconque le pain est pré-percé ou alvéolé, l'extrémité du tracteur peut ne pas être réalisée de forme pénétrante tranchante ou biseautée. Lors du mouvement inverse, le support des ingrédients étant maintenu à l'intérieur du pain, le tracteur sert à ouvrir progressivement l'emballage pour permettre le contact entre les ingrédients de la garniture et le produit panifié. Le tracteur permet ensuite de tracter le support ou reste de l'emballage à l'extérieur du pain, en déposant ainsi les ingrédients. On fait pression sur le pain au cours de cette dépose, comme pour déposer les morceaux de viande d'une brochette dans une baguette de pain fendue. Lorsque la navette ouverte comporte des rebords, un rebord doit être en pente douce pour ne pas s'opposer au déplacement de la garniture à l'extérieur de ce 10 support. Suivant un mode particulier de réalisation, la navette est constituée d'une barquette alimentaire ou support semi-rigide ou rigide fermé par un opercule souple pelable ou dé-scellable , et comporte un dispositif d'ancrage compatible avec le dispositif d'ancrage d'un tracteur . 15 Suivant une caractéristique particulière, le dispositif d'ancrage de la navette est obtenu après rupture du support semi-rigide ou rigide, une amorce de rupture ayant été aménagée à cet effet et les extrémités du support et de l'opercule étant scellées entre elles, de telle sorte qu'une partie du support reste solidaire de l'opercule après cette rupture. 20 Suivant une caractéristique particulière, l'opercule muni de son dispositif d'ancrage reste solidaire du support après ouverture pour permettre le retrait de ce support du pain par traction à partir du tracteur . Suivant une autre caractéristique particulière, l'extrémité de la navette restant accessible lorsque celle ci est dans le pain est aménagée pour faciliter 25 l'emprise d'un crochet utilisé pour retirer le support du pain. Les dessins et description ci après permettent de mieux comprendre cette invention : - Les figures 1 a,1 b, et l c sont des vues schématiques illustrant le fonctionnement du dispositif suivant un mode particulier de réalisation. 30 - La figure 2a est une vue partielle en perspective d'une navette et d'un tracteur pourvus d'aménagements complémentaires ou compatibles d'ancrage, une amorce de rupture permettant de séparer le support de l'élément d'ancrage de la navette . - La figure 2b est une vue partielle en perspective de la navette représentée à 35 la figure 2a, après rupture du support. - Les figures 3a et 3b sont des vues partielles de dessus et de profil de l'extrémité d'une navette fermée par un opercule souple à l'aide d'un cordon de soudure périphérique. - La figure 4a est une vue partielle d'un tracteur dont l'extrémité est 5 articulée pour servir comme déflecteur. - La figure 4b est une vue de profil du dispositif représenté à la figure 4a. - La figure 4c est une vue de profil du dispositif représenté aux figures 4a et 4b, dont le déflecteur est estompé. - La figure 5 est une vue partielle des extrémités d'un tracteur et 10 d'une navette en cours d'ouverture. L'opercule est arraché jusqu'à une ligne au-delà de laquelle les ingrédients de la garniture sont accessibles. - La figure 6a représente un tracteur dont l'extrémité est biseautée et aménagée en forme de déflecteur. - La figure 6b est une vue en coupe suivant A-A du tracteur représenté à la 15 figure 6a. - La figure 6c représente une navette pourvue d'un système d'ancrage compatible avec celui du tracteur représenté aux figures 6a et 6b. - Les figures 6d et 6e sont des vues schématiques des extrémités d'un tracteur et d'une navette pourvus du système d'ancrage représenté aux figures 20 6a,6b,et 6c, la navette étant engagée perpendiculairement au tracteur dans l'orifice prévu à cet effet. - La figure 6f est une vue du dispositif représenté aux figures 6d et 6e après rotation de 90 de la navette autour de son axe longitudinal. - La figure 7 est une vue schématique représentant une navette ancrée à 25 un tracteur équipé d'un support articulé, ce support étant lui même fixé sur un plan de travail. En référence à ces dessins, Le tracteur (1) représenté sur les figures la, lb, et l c, muni d'une poignée (2) et ancré à une navette (3) à l'aide de systèmes d'ancrages compatibles situés 30 en (4) a tracté cette dernière à l'intérieur d'un pain (5). Le tracteur se retire ensuite du produit panifié tout en ouvrant la navette en retirant progressivement l'opercule (6), le support (7) étant maintenu à l'intérieur du pain. Le support (7) est ensuite retiré tandis qu'une pression est exercée sur les ingrédients par l'intermédiaire du pain pour assurer leur dépose, comme pour déposer 35 les morceaux de viande d'une brochette dans un pain non fendu. Suivant un mode de réalisation particulière du système d'ancrage représenté à la figure 2a, une partie saillante (8) du tracteur sera positionnée entre deux bossages (9) aménagés sur la navette après un déplacement dans le sens de la flèche (a). Une autre partie saillante (10) participe au maintien en place du dispositif d'ancrage de la navette . La partie saillante (10)peut en outre être placée pour servir d'appui près d'une ligne d'amorce de rupture (11) aménagée pour casser le support (7) par un effet de bras de levier dans le sens de la flèche (b) et détacher ainsi l'élément d'ancrage de la navette . La navette reste alors reliée à son dispositif d'ancrage par l'intermédiaire de l'opercule souple (6) scellé plus fortement au niveau de ce dispositif d'ancrage. Ce mode particulier permet une réalisation très simplifiée sur les lignes même de production habituellement utilisées dans l'industrie agroalimentaire. Dans la forme de réalisation représentée à la figure 2a, l'extrémité du tracteur est à la fois biseautée pour réaliser le perçage du pain, et aménagée en forme de déflecteur pour tracter la navette sans refouler la mie de pain. Pour permettre à un tracteur de tracter avec facilité une navette dotée d'un support plus large que lui à l'intérieur d'un pain non alvéolé, l'extrémité tranchante ou biseautée du tracteur peut être complétée de part et d'autre de ce dernier par des pans coupés aménagés sur le support (7)lui-même. Sans que l'on sorte du domaine de cette invention, le tranchant qui réalise l'ouverture du pain en avant du point d'ancrage peut être aménagé en totalité sur le support(7); en effet, cette partie tranchante ou biseautée est de faible longueur et bien-que réalisée à partir du matériau de l'emballage sa résistance peut être maîtrisée même en présence de sandwichs de grandes longueurs. La partie de la navette située en amère du point d'ancrage et susceptible de fléchir ou rompre du fait de sa longueur ne subit quant à elle aucune contrainte lors de l'entrée dans le pain, cette force étant transmise au point d'ancrage par l'intermédiaire du tracteur que l'on saisit par sa poignée. Suivant un mode particulier représenté aux figures 3a et 3b, la ligne d'affaiblissement (11) constituant une amorce de rupture est placée de telle sorte qu'après rupture du support, le dé-scellage de l'opercule soit facilité, une partie du cordon de soudure se retrouvant sur l'élément d'ancrage. Suivant un aménagement particulier, l'extrémité du tracteur est articulée pour permettre au déflecteur de s'estomper lors du retrait de l'opercule à l'intérieur du pain ou lorsque c'est souhaitable pour une raison quelconque. Une zone (13) de moindre épaisseur peut former cette articulation, et des ergots (14) limiter le fléchissement en venant au contact l'un de l'autre. La figure 5 montre que lorsqu'il est souhaitable que le tracteur ne soit pas en contact avec les ingrédients de la garniture lors du retrait de l'opercule, la distance entre le point d'ancrage du tracteur et son extrémité (15) doit être inférieure à la distance entre le point d'ancrage de la navette et la ligne (16) au-delà de laquelle les ingrédients sont accessibles lors de l'ouverture progressive de l'emballage. Lorsqu'il n'est pas souhaitable d'allonger la distance entre le point d'ancrage de la navette et la ligne (16), deux points d'ancrages différents, l'un pour tracter la navette et l'autre pour retirer l'opercule, permettent de réduire la distance entre le point d'ancrage du tracteur et son extrémité (15) sans réduire la partie du tracteur située en avant de la navette lors de la pénétration dans le pain. Le système d'ancrage prévu aux figures 6a à 6f est un exemple de réalisation permettant deux points d'ancrages différents : Le système d'ancrage (17) de la navette est en appui au point (18) lors de la traction dans le pain et se déplace au point (19) lors du retrait du tracteur . Le dispositif d'ancrage du tracteur peut être réalisé sur sa face opposée à celle venant au contact du pain lors de la mise en oeuvre. Pour diminuer l'adhérence entre la mie de pain et le dispositif, des rainures des stries ou des trous peuvent être aménagées sur le tracteur, et le profil du tracteur peut être réalisé en forme de goulotte venant couvrir ou coiffer la navette sur tout ou partie de sa longueur. Un crochet de maintien (20) peut être aménagé pour supporter la navette sous le tracteur . Cet aménagement (20) peut constituer le dispositif de crochetage utilisé pour extraire le support lorsqu'il n'est pas souhaitable que ce dernier reste solidaire de l'opercule après ouverture. Suivant un mode particulier de réalisation, le dispositif d'ancrage du tracteur est aménagé comme une pince, la pression pouvant être exercée d'une manière quelconque, comme par exemple sous l'effet d'un ressort résultant de l'élasticité d'une partie du tracteur reliant ses mâchoires. La poignée du tracteur peut être remplacée par un support pour équiper un plan de travail, les deux mains de l'opérateur se trouvant libres pour réaliser de façon énergique et rapide des sandwichs de toutes dimensions. Lorsque le tracteur est solidaire d'un support ou plan de travail, il peut être conçu pour pivoter sur lui-même autour de son axe longitudinal de façon que la navette en place sur ce tracteur puisse être positionnée indifféremment dessus ou dessous. Un tracteur muni d'une poignée peut être lui-même fixé sur un socle ou 35 plan de travail à l'aide d'un quelconque système. Le perçage taraudé (21) est un exemple de réalisation particulier. Sans que l'on sorte du domaine de l'invention, au lieu d'être équipé d'une poignée, le tracteur peut être solidaire d'un appareil ou d'une machine destinée à reproduire partiellement ou en totalité les gestes de l'opérateur mettant en oeuvre le système. La navette peut être réalisée sur les lignes de thermoformage remplissage scellage et découpe utilisées couramment en industrie agroalimentaire. Son coût est minimisé car la plupart des fonctions que sont la rigidité nécessaire pour introduire l'ensemble dans le pain, la poignée prévue à cet effet, l'extrémité biseauté et l'ouverture à l'intérieur du pain sont complétées ou assurées par le tracteur qui est conçu pour de multiples utilisations. Le tracteur peut par exemple être réalisé en acier inoxydable. Il peut toutefois être conçu pour un usage unique, et réalisé dans une matière d'un coût moindre n'ayant pas nécessairement les qualités barrières de l'emballage, mais conforme pour un contact avec les aliments. Dans ce cas il peut être associé à une navette de façon amovible ou être relié à I' emballage d'une garniture de sandwich de façon inamovible sans que l'on sorte du domaine de l'invention
Dispositif pour une préparation instantanée de sandwichs chauds ou froids après une gestion séparée de la garniture et du produit panifié.L'invention concerne un dispositif composé de deux éléments équipés de systèmes d'ancrages compatibles pour être associés entre eux, soit un outil ou « tracteur » destiné à tracter l'emballage contenant les ingrédients à l'intérieur du pain pré-alvéolé ou non.Lors du mouvement inverse, l'outil ouvre progressivement l'emballage à l'intérieur du pain, pour permettre ensuite la dépose des ingrédients.L'outil est équipé d'une poignée ou d'un support. Il peut être fixé sur un plan de travail ou équiper un appareil ou une machine destinée à reproduire partiellement ou en totalité les gestes de l'opérateur.
1) Outil destiné à la préparation de sandwichs, caractérisé en ce qu'il comporte une poignée (2) et un quelconque système d'ancrage compatible avec le système d'ancrage aménagé sur l'emballage contenant les ingrédients, la poignée servant à tenir cet outil pour tracter l'emballage à l'intérieur d'un produit panifié, puis à retirer l'outil en ouvrant I' emballage pour permettre un contact entre les ingrédients et le produit panifié avant le retrait du reste de l'emballage. 2) Outil destiné à la préparation de sandwichs caractérisé en ce qu'il comporte une poignée, une extrémité de forme pénétrante tranchante ou biseautée, et un quelconque système d'ancrage compatible avec le système d'ancrage aménagé suri' emballage contenant les ingrédients, la poignée servant à tenir l'outil pour réaliser une alvéole dans le produit panifié en tractant simultanément l'emballage contenant la garniture à l'intérieur de ce produit panifié, puis à retirer l'outil en ouvrant l' emballage pour permettre un contact entre les ingrédients et le produit panifié avant le retrait du reste de l'emballage. 3) Outil selon l'une des 1 ou 2 caractérisé en ce qu' il est aménagé pour permettre deux points d'ancrage différents, l'un pour introduire le dispositif dans le pain, et l'autre pour l'ouverture de l'emballage lors du retrait de cet outil. 4) Outil suivant l'une quelconque des 1, 2 ou 3 caractérisé en ce que l'extrémité est aménagée en forme de déflecteur pour faciliter la pénétration d'un emballage de garniture sans refouler la mie de pain. 5) Outil suivant la (4) caractérisé en ce qu'une articulation (13) permet au déflecteur de s'estomper. 6) Outil suivant l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que un bossage (10) est aménagé pour servir d'appui à l'emballage lors de la rupture du support (7) par un effet de bras de levier pour obtenir le système d'ancrage de la navette . 7) Outil selon l'une des 1 à 6 modifiées en ce que la poignée est remplacée ou complétée par un support. 8) Outil selon l'une quelconque des 1 à 6 modifiées en ce que la poignée est remplacée ou complétée par un appareil ou une machine. 9) Emballage contenant les ingrédients d'une garniture de sandwich caractérisé en ce qu'il est équipé d'un système d'ancrage compatible avec le système d'ancrage d'un outil tel que défini par l'une quelconque des 1 à 8, pour être tracté par cet outil à l'intérieur d'un produit panifié avant d'être ouvert progressivement à l'intérieur du pain lors du mouvement inverse de l'outil. 10) Emballage suivant la 9 caractérisé en ce que son dispositif d'ancrage est obtenu après rupture du support (7). 11) Emballage selon la (10) caractérisé en ce que la ligne de rupture (11) est placée de telle sorte qu'après rupture du support(7), une partie du cordon de scellage ou de soudure (12) se trouve sur le dispositif d'ancrage. 12) Dispositif destiné à la préparation de sandwich caractérisé en ce qu'il est composé d'une partie suivant l'une quelconque des 16 6 et d'un emballage contenant une garniture de sandwich suivant l'une quelconque des 9, 10 ou 11 , modifiées en ce que ces deux éléments sont reliés entre eux de façon inamovible. 25 30
A,B
A47,B65
A47J,B65D
A47J 43,B65D 17,B65D 85
A47J 43/00,B65D 17/00,B65D 85/72
FR2889965
A1
DISPOSITIF POUR PRATIQUER LA NATATION DANS LES PISCINES, COMPORTANT DES MOYENS ELASTIQUES DE RETENUE DU NAGEUR
20,070,302
La présente invention concerne un dispositif de retenue pour permettre la nage sportive, réparatrice ou autre, selon la plupart des styles, dans toutes piscines, ou bassins et plus généralement dans tous plans d'eau, à usage privé ou collectif, où l'espace restreint ne permet pas, pour la plupart, une juste pratique de la natation. Ordinairement, les piscines ont pour vocation d'apporter la fraîcheur en période chaude, ne donnant pas, par leurs faibles dimensions, l'opportunité d'exercer la natation. Le dispositif, objet de l'invention, comble cet inconvénient. Le dispositif selon l'invention comporte selon une première caractéristique, un poteau de retenue doté d'un mécanisme lui apportant une flexibilité, d'une sangle réglable accrochée à celui- ci et sur laquelle vient se fixer une ceinture élastique à resserrement automatique qui se place autour des hanches du nageur. Du fait d'une compression sur le corps exercée par la traction du nageur, l'invention se veut de souligner plus particulièrement l'aspect flexible du poteau de retenue. Ainsi, équipé de ce dispositif, l'utilisateur, contenu mais non bloqué dans ses mouvements, pourra nager, sans limitation de durée, en faisant du sur place , un peu comme un adepte du tapis de course, qui coure mais qui n'avance pas. Selon le concept de réalisation utilisé : - le poteau de retenue peut être équipé d'un piquet à planter dans la terre, ordinaire, ou selon la particularité des dessins n 2 et n 3. Ce piquet pourrait convenir aussi dans d'autres domaines d'utilisation, comme la fixation de mâts. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure n 1 représente les pièces A, B et C du dispositif. Les figures n 2 et n 3 montrent la particularité du piquet à planter. En référence à ces dessins, le dispositif comporte trois pièces principales: La pièce A, le poteau de retenue, qui comprend un bras vertical (1) extensible grâce à un tube intérieur (2) pour permettre une adaptation à toutes piscines, pouvant aller jusqu'à 1,5m de hauteur, sur lequel vient s'articuler librement, grâce à un jeu d'équerres triangulaires (3), un autre bras (4), horizontal télescopique autobloquant ou à crémaillère (Série de trous). Ce dernier (4) pouvant amener le point d'ancrage (5) jusqu'à 1,20m du bord de la piscine, est maintenu en équilibre horizontal par un ressort (6) le reliant, par son extrémité, au poteau vertical (1) selon un réglage par coulissement et blocage d'une pièce, un bout de tube (7) de diamètre supérieur au poteau (1). La suspension (6) permet de supporter et à la fois amortir la poussée irrégulière du nageur. Elle se règle selon la force du nageur. Le poteau se fixe au sol par scellement d'une embase (8) ou par plantage d'un piquet ordinaire ou selon la particularité des dessins n 2 (avant l'opération) et n 3 (après l'opération). C'est un piquet élaboré pour mieux tenir en terre meuble. Il se compose d'un tube (9) de 60 mm de diamètre environ, d'une longueur de 0,60 m environ, taillé en pointe pour pénétrer dans la terre, dans lequel se loge un autre tube (10) de 20 mm soudé à la base. Une bague (11) destinée à coulisser dans celui-ci, possède sur sa circonférence 4 mortaises (12) positionnées en croix, où viennent se loger 4 fers plats (13). Une fois le piquet (9) enfoui dans la terre, on place à l'intérieur un tube de 0,40m environ, étranger au dispositif, qui ne sera plus utilisé par la suite, de même diamètre que la bague (11) et à l'aide d'un maillet on enfonce celle ci jusqu'au fond pour amener les 4 fers plats (13) en position horizontale après s'être introduit par les 4 lumières (14) du piquet (9). Cette opération aura été facilité par la présence de 4 guides (ergots soudés) (15). Le tube intermédiaire (2) peut être ensuite inséré et bloqué à l'aide d'une vis (16). Le second élément du système de retenue, la pièce B, se compose d'une sangle polypropylène de longueur réglable (17), résistante à un milieu chloré, munie à un bout d'un clips mâle (18), et à l'autre bout d'une boucle simple ou tournante autour d'un axe (19) qui vient s'accrocher au point d'ancrage (5) du bras horizontal (4). La ceinture (20), la pièce C, vient compléter ce dispositif objet de l'invention. De matière élastique, d'une largeur de 60 à 70 mm environ, non limitative, résistante elle aussi à un milieu chloré, elle est dotée d'un système d'ouverture fermeture rapide, ici dans cette exemple un clips-mâle (18) et femelle (21) et de boucles (22) et d'une sangle réglable (23). Le dessin n 1 exprime cette description. Cette conception permet le resserrement de la ceinture autour des hanches du nageur. Selon une variante non illustrée, le poteau de retenue, représenté à titre d'exemple, peut bénéficier d'un design architectural tout particulier. Il peut aussi être remplacé par un poteau d'éclairage, de douche, ou autres. Il peut être équipé d'appareils de mesure de force ou autres. La suspension (6) peut être placé à un autre endroit que celui représenté sur la figure 1. En deçà du ressort (6), un amortisseur peut faire office de suspension, comme d'un fer plat courbé, ou de tout autre élément, comme le caoutchouc, pouvant offrir une élasticité au poteau de retenue. Le jeu d'équerres triangulaires (3) peut être remplacé par une articulation, un ensemble tenon-mortaise ou de tout autre élément pouvant présenter un assemblage rotatif. Selon une variante non illustrée aussi, il peut être adjoint au dispositif une bande de protection d'une largeur de 20 cm environ, qui pourrait être caoutchoutée afin de permettre la nage en ayant la ceinture (20) positionnée autour de la taille. A noter, ou à rappeler, que les données développées (techniques, caractéristiques, dimensions etc.) sont indiquées à titre d'exemple, non limitatives. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la nage en piscine. Pour un confort de nage, il est cependant conseillé, pour un adulte, de pratiquer la natation dans des plans d'eaux dont la longueur est supérieure à 3 m et la profondeur supérieure à 0,70m. 2889965 3
Dispositif pour pratiquer la natation dans les piscines, comportant des moyens élastiques de retenue du nageur.L'invention concerne un dispositif permettant la nage sportive, réparatrice ou autre, selon la plupart des styles, dans toutes piscines, ou bassins et plus généralement dans tous plans d'eau, à usage privé ou collectif, où l'espace restreint ne permet pas, pour la plupart, une juste pratique de la natation.Il est constitué d'un poteau de retenue sous la forme de deux bras, l'un vertical (1), l'autre horizontal (4), doté d'un mécanisme (6) lui apportant une flexibilité, d'une sangle (17) accrochée à celui-ci et sur laquelle vient se fixer une ceinture élastique à resserrement automatique (20).Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la nage en piscine.
1) Dispositif pour pouvoir nager dans toutes piscines ou plans d'eau où l'espace restreint ne permet pas, pour la plupart, une juste pratique de la natation, caractérisé en ce qu'il comporte un poteau de retenue à fixer ou à planter au sol, sous la forme de deux bras extensibles, l'un vertical (1), l'autre horizontal (4), équipé d'une suspension élastique (6), où vient s'accrocher une sangle réglable (17) sur laquelle vient se fixer une ceinture élastique (20), à ouverture-fermeture rapide (18) (21) et à resserrement automatique à placer autour des hanches du nageur. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le piquet à planter dans la terre (9) possède à l'intérieur quatre fers plats (13) destinés, une fois déployés, à procurer une meilleure assise au poteau de retenue. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le poteau de retenue est un poteau d'éclairage ou de douche. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la suspension est un amortisseur. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte en outre une bande de protection d'une largeur de 20 cm environ, qui pourrait être caoutchoutée, à placer autour de la taille, afin de permettre la nage en ayant la ceinture (20) positionnée autour de la taille du nageur. 6) Dispositif selon la 1 ou la 3 caractérisé en ce que le poteau de retenue est équipé d'appareils de mesure de force.
A
A63
A63B
A63B 69
A63B 69/14
FR2888928
A1
DISPOSITIF DE TRAITEMENT ET D'AFFICHAGE DE PARAMETRES RELATIF A LA PRATIQUE DU VELO
20,070,126
L'invention concerne un dispositif de traitement et d'affichage de paramètres relatif à la pratique du vélo. De façon classique un tel dispositif que l'on appelle usuellement un compteur comprend un ou plusieurs capteurs, une unité de calcul et une unité d'affichage qui est fixée au guidon de la bicyclette. Le compteur délivre au cycliste un certain nombre d'informations sur les paramètres de roulage ou sur son état physique. Ces paramètres sont basés notamment sur le temps, sur la vitesse de rotation de la roue, le cas échéant la vitesse de rotation du pédalier, le dénivelé, la combinaison pignon/plateau qui est en service, le rythme cardiaque du cycliste, ou d'autres paramètres encore. En règle générale un compteur reçoit des informations en provenance de capteurs de rotation de la roue, le cas échéant de rotation du pédalier, et convertit ces informations par calcul en vitesse instantanée, vitesse moyenne, distance totale, cadence de pédalage, et autres paramètres que l'utilisateur peut sélectionner à l'affichage. Les brevets ou demandes de brevet suivantes décrivent de tels compteurs, US4490127, EP0641711, EP0808381, FR2761467. Parmi les compteurs actuellement sur le marché, il existe deux grandes familles, les compteurs à fil où l'unité d'affichage est reliée aux capteurs par des liaisons électriques à câbles et les compteurs sans fil où la liaison est réalisée par ondes hertziennes. Pour ce dernier type de compteurs, la liaison entre le capteur et l'unité de traitement peut être de type analogique, comme cela est décrit par exemple dans le demande de brevet US5170161 ou bien de type numérique, comme le décrivent les demandes de brevet EP841646 ou encore EP1281934. Dans l'un ou l'autre de ces différents cas il faut rentrer dans le compteur lors de son installation un paramètre qui est lié au diamètre extérieur de la roue et en règle générale un autre paramètre qui est lié à l'unité de distance utilisée. Il est courant que l'unité d'affichage du compteur soit amovible, c'est-àdire que le cycliste peut la détacher de son support par exemple pour qu'on ne puisse pas la dérober lorsque le vélo n'est pas utilisé. Dans ces conditions il devient possible de monter une même unité d'affichage sur deux vélos différents qui sont équipés d'un support de même type. Il suffit en effet de démonter l'unité d'affichage d'un support pour la monter sur l'autre. Toutefois il faut faire attention à modifier le paramétrage lié au diamètre extérieur de la roue à chaque changement de vélo. Certains compteurs permettent de paramétrer deux diamètres de roue différents. Il est alors possible d'utiliser le compteur sur deux bicyclettes différentes, un vélo de route et un vélo tout terrain par exemple. Il suffit pour cela d'avoir un jeu de capteurs et un support montés sur chaque vélo et de faire passer l'unité d'affichage d'un support à l'autre. Mais à chaque changement il faut indiquer à l'unité d'affichage quelle roue est utilisée. Ceci se fait par exemple à l'aide d'un bouton poussoir qu'il faut maintenir appuyé pendant une durée déterminée. Il faut éviter en effet que la commande de changement de roue risque d'être actionnée accidentellement lors de la manipulation courante du compteur. Le fait d'utiliser le compteur sur des vélos différents est avantageux car le cycliste peut ainsi cumuler la distance totale parcourue avec les deux vélos, et le cas échéant d'autres paramètres. Il est aussi possible d'utiliser des fonctions différentes de compteur sur chaque vélo en fonction de sa spécificité. Compte tenu de cet art de la technique il existe un besoin pour un compteur dont l'utilisation sur des vélos différents est facilitée. Ce but et d'autres buts qui apparaîtront dans la description qui va suivre sont atteints par le dispositif de traitement et d'affichage de paramètres relatifs à la pratique du vélo de l'invention qui comprend une unité de traitement et d'affichage associée à au moins un dispositif de captage monté sur le vélo ou le cycliste. Il est caractérisé par le fait que dans l'unité de traitement et d'affichage au moins deux zones de mémoire sont prévues chacune pour recevoir un paramètre spécifique propre à un vélo donné, que l'unité de traitement et d'affichage comprend un circuit d'identification et un circuit de sélection, le circuit d'identification étant apte à analyser le signal d'entrée de l'unité de traitement et d'affichage et à identifier un type de signal parmi au moins deux types possibles et le circuit de sélection étant apte à sélectionner automatiquement l'une ou l'autre des zones de mémoire d'après le type de signal identifié par le circuit d'identification. En d'autres termes l'invention propose d'équiper chaque vélo avec un dispositif de captage qui envoie à l'unité de traitement et d'affichage un type particulier de signal parmi plusieurs types possibles. Chacun des types est propre à un vélo donné. L'unité de traitement identifie quel type de signal elle reçoit en entrée et en fonction de cela elle sélectionne automatiquement la mémoire adéquate qui contient les paramètres associés au vélo en service. L'invention sera mieux comprise en se référant à la description cidessous et aux dessins en annexe. La figure 1 illustre de façon générale l'objet de l'invention. La figure 2 représente de façon schématique un premier mode de mise en oeuvre. La figure 3 montre de façon schématique l'unité de traitement et d'affichage de la figure 2. La figure 4 illustre une variante de réalisation. La figure 5 montre de façon schématique un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 6 est relative à une variante de réalisation. La figure 7 représente schématiquement un autre mode de mise en oeuvre de l'invention. La figure 1 montre deux vélos 1 et 2, le vélo 1 étant un vélo de route, et le vélo 2 étant un vélo tout terrain. Le type de vélo n'est pas limitatif, et les vélos 1 et 2 pourraient être d'un autre type. Chacun de ces vélos a une roue avant, respectivement 3, 4 qui a des paramètres de dimensions spécifiques. Pour illustrer cela on a figuré par les distances Dl et D2 la circonférence en développé de chacune de ces roues. Dl et D2 illustrent en effet une technique usuelle de mesure de la circonférence de la roue qui consiste à mesurer la distance au sol correspondant à un tour de roue. Une autre technique consiste à utiliser une table qui en fonction des dimensions précises du pneu donne une valeur d'un paramètre qui est lié au diamètre de la roue et donc à sa circonférence. Chaque vélo a au moins un dispositif de captage d'un paramètre de roulage. On a représenté pour le vélo 1 un dispositif de captage de vitesse de rotation de la roue qui comprend de façon classique un capteur 7 attaché à un bras de la fourche avant et un aimant 8 qui est attaché à un rayon et qui actionne le capteur 7 à chaque passage. Le capteur est dans ce cas une ampoule à relais reed. Tout autre capteur approprié pourrait aussi convenir. De même le vélo 2 a un capteur 9 associé à un aimant 10. D'autres dispositifs équivalents de mesure de la vitesse pourraient aussi convenir. Les vélos pourraient être équipés d'autres dispositifs de captage, par exemple pour la mesure de la cadence de pédalage, et la position du dérailleur arrière ou du dérailleur avant. On pourrait aussi avoir des dispositifs de captage différents sur chaque vélo, par exemple un capteur de vitesse sur le vélo de roue et un capteur de cadence pour un vélo tout terrain. Egalement on pourrait associer des capteurs périphériques portés par le cycliste lui-même, par exemple pour mesurer la fréquence cardiaque, qui envoient des signaux par une transmission sans fil. Chacun des vélos est équipé avec un support, respectivement 11 et 12 pour une unité de traitement et d'affichage 13. Les supports sont placés sur le guidon. Ils pourraient également être placés sur la potence, ou être intégrés avec l'un de ces éléments. Les supports 11 et 12 et l'unité 13 ont des moyens complémentaires qui permettent de monter l'unité de façon amovible sur l'un ou l'autre des supports. Par exemple il s'agit de rails qui ont en section une forme complémentaire de façon à former une glissière. On pourrait aussi avoir un système de montage du type à quart de tour. D'autres modes de construction peuvent aussi convenir. De préférence une fois mise en place dans l'un ou l'autre des supports, la position de l'unité 13 est marquée par un point dur. En plus de la fonction mécanique de support, les supports 11 et 12 peuvent avoir une fonction électrique de transmission vers l'unité des signaux émis par les capteurs au moyen de plots de connexion qui entrent en contact lors de la mise en place de l'unité, ou même une fonction électronique de réception de signaux transmis depuis les capteurs par une transmission sans fil. Selon le mode de construction qui est représenté en figure 1, l'unité 13 présente en façade deux boutons poussoir 15 et 16 et un afficheur 18 qui est par exemple un afficheur à cristaux liquides. Les boutons poussoir sont prévus pour modifier les fonctions affichées et le cas échéant pour initialiser l'unité 13 avec des paramètres de base. D'autres boutons poussoir pourraient être présents, notamment pour piloter la phase d'initialisation. D'autres moyens de commande de l'unité pourraient également convenir. La figure 2 représente un premier mode de mise en oeuvre de l'invention. On a représenté dans cette figure de façon schématique les deux supports 11 et 12 de chacun des vélos, et l'unité de traitement et d'affichage 13 qui est montée sur le support 11. Les capteurs associés à chaque support, respectivement 21 et 22 ont été schématisés sous la forme d'une ampoule reed et chacun des capteurs est relié à son support par une liaison à fil. L'unité 13 a de son côté une unité de traitement que l'on a schématisée en 25 et une unité d'affichage 26. Les deux boutons poussoir 15 et 16 sont également représentés dans la figure. L'unité de traitement et d'affichage 13 possède deux voies d'entrée auxquelles sont associés des jeux distincts de plots de connexion. L'une des voies d'entrée comprend les plots 13a et 13c, l'autre voie les plots 13b et 13c. Le plot 13c joue ici le rôle de commun ou de masse, mais d'autres modes de connexion peuvent aussi convenir. En aval l'unité de traitement a trois entrées, Ea, Eb, Ec, chacune reliée à un plot 13a, 13b, 13c. Les deux entrées Ea et Eb sont en plus connectées à la ligne de voltage V (qui est ici par exemple une ligne +3 Volts) par l'intermédiaire de résistances Ra et Rb. De façon classique l'entrée Ea ou Eb lit un signal "1" si la tension en entrée est supérieure à un voltage donné, par exemple 0,7 x V, et un signal "0" si la tension est inférieure à un voltage donné, par exemple 0,3 x V. Lorsque le relais reed est ouvert les entrées Ea et Eb sont reliées à la ligne V via les résistances Ra et Rb. Elles lisent donc un signal "1". La fermeture périodique d'un capteur 21 ou 22 met l'entrée Ea ou Eb au niveau de la masse c'est-à-dire déclenche un signal "0" à l'une ou l'autre des entrées sous forme d'une impulsion qui dure le temps de fermeture de l'ampoule reed. De façon classique l'unité de traitement mesure le temps qui s'écoule entre les impulsions successives et détermine à partir de cela la vitesse et les autres paramètres de roulage du vélo. Du côté des supports 11 et 12, les capteurs sont reliés à des jeux de plots distincts. Ainsi le capteur 21 est connecté aux plots Il a et l le qui sont en regard des plots 13a et 13c de la première voie d'entrée de l'unité, et le capteur 22 est connecté aux plots 12b et 12c qui sont en regard des plots 13b et 13c de la seconde voie d'entrée. De cette façon selon que l'unité 13 est montée sur tel ou tel support, l'unité de traitement 25 reçoit en entrée des signaux par des voies différentes. La figure 3 illustre la structure interne de l'unité de traitement 25. Elle comprend deux zones de mémoire 31 et 32. Chacune de ces zones de mémoire contient les paramètres spécifiques de chacun des vélos, en particulier le paramètre associé au diamètre de la roue, et le cas échéant l'unité de distance. Ces paramètres sont saisis lors de l'initialisation du compteur. L'unité de traitement 25 contient également un circuit d'identification 33. Ce circuit est apte à identifier un paramètre spécifique du vélo en service ou de son support. Dans le cas présent l'identification du vélo est associée aux plots de connexion du support auxquels les capteurs sont branchés. Le circuit d'identification 33 est relié aux différentes voies d'entrée, formées ici par les connecteurs 13a et 13c d'une part, 13b et 13c d'autre part. Le circuit d'identification 33 analyse les signaux reçus en entrée et il est apte à déterminer parmi les différentes voies d'entrée quelle voie est en service. Le circuit d'identification 33 pilote un circuit de sélection 35 qui sélectionne parmi les zones mémoires 31 et 32 celle qui correspond au support et donc au vélo en service et qui contient les paramètres associés à ce vélo. Le circuit de sélection adresse ensuite ces informations à un circuit de traitement 36 qui les traite, qui traite également les signaux issus du capteur en service, et ensuite met en forme un signal qui est adressé au circuit d'affichage 26 et pour terminer à l'afficheur en façade. En cas de changement de vélo, le circuit d'identification 33 détecte un changement de la voie d'entrée et donc un changement de support dès les premières impulsions reçues, c'est-à-dire dès les premiers tours de roue, et il commute automatiquement le circuit de sélection sur la zone de mémoire adéquate. Il va de soi que le système n'est pas limité à un ensemble de deux supports ou de deux 20 vélos. En effet en augmentant le nombre de voies d'entrée on pourrait augmenter le nombre de vélos utilisables. Au niveau du support tout moyen approprié convient pour associer un capteur à des jeux de plots de connexion distincts. Par exemple on peut réaliser cette connexion par soudure ou à l'aide de dominos ou systèmes équivalents. On peut aussi relier ensemble plusieurs plots et masquer ou rendre inutilisables un ou plusieurs plots au moment du montage. Ou encore on pourrait procéder de façon inverse, c'est-à-dire rendre utilisables certains plots au moment du montage. La figure 4 est relative à une variante de réalisation. Comme précédemment il y a deux capteurs 41 et 42, chacun relié électriquement à un support, respectivement 51, 52. L'unité 43 30 peut être montée sur l'un ou l'autre des deux supports. Contrairement au mode de construction précédent, l'unité 43 a une seule voie d'entrée formée par les plots 43a, 43b. Les deux supports 51, 52 sont connectés à cette voie d'entrée respectivement par les plots 51a, 51b et 52a, 52b. Les deux capteurs 41 et 42 se différencient cependant par le fait que le capteur 42 a une résistance R3 en série avec l'ampoule reed. L'unité de traitement 45 présente une entrée Vi et une sortie Vo. La sortie Vo peut être reliée à la masse par un interrupteur interne 46 dont la fermeture est pilotée par l'unité de traitement elle-même. Le pilotage est réalisé par exemple par programmation interne du circuit intégré qui constitue l'unité de traitement 45. Le plot de connexion 43a est relié à la ligne V. Le plot de connexion 43b est connecté à l'entrée Vi de l'unité de traitement et également à la masse par l'intermédiaire d'une résistance R1. L'entrée Vi et la sortie Vo sont reliées par une résistance R2. De façon globale R1 est cinq fois plus grand que R3 et R2 est cinq fois plus petit que R3. La fermeture de l'ampoule reed ramène une tension V sur l'entrée Vi directement s'il s'agit du capteur 41 ou via un diviseur potentiométrique R3/R1 s'il s'agit du capteur 42. Dans les deux cas l'entrée Vi lit un signal "1". Dès que le front montant est détecté, et ceci avant la réouverture du relais reed, le circuit de traitement provoque la fermeture de l'interrupteur 46. L'entrée Vi est alors reliée à la masse au travers des deux résistances R1 et R2 en parallèle. Dès lors, si c'est le capteur 41 qui est relié à l'unité 43, la tension à l'entrée Vi ne varie pratiquement pas, et le signal lu reste un signal "1". Si c'est le capteur 42 qui est en service, l'entrée Vi reçoit la tension + V au travers d'un pont potentiométrique qui est formé par R3 en série avec R1, R2 en parallèle. Dans ces conditions la tension de Vi est ramenée au voisinage de la masse, et le signal à l'entrée Vi est lu comme un signal "0". Suite à un front montant l'unité de traitement ausculte l'évolution du signal au niveau de l'entrée et vérifie si la lecture du signal d'entrée change ou non du fait de la fermeture de l'interrupteur 46. En fonction d'un changement ou d'un non changement le circuit d'identification peut déterminer automatiquement avec quel capteur 41 ou 42 l'unité 43 est reliée. Comme dans le cas précédent le circuit de traitement comprend des zones de mémoire qui contiennent le ou les paramètres spécifiques d'un vélo. Ensuite un circuit d'identification pilote le circuit de sélection pour que celui-ci sélectionne la zone de mémoire adéquate et transmette les paramètres à un circuit de traitement qui reçoit aussi les informations en provenance du capteur, met ces informations en forme et élabore un signal qui est adressé à l'unité d'affichage 48. Ainsi, l'unité de traitement et d'affichage 43 peut être utilisée sur deux vélos différents et automatiquement prendre en compte les paramètres du vélo qui est en service. Ici l'unité de traitement détecte un changement de capteur. Pour cette variante le nombre de vélos qu'on peut équiper de la même unité d'affichage et de traitement est limité au nombre d'états stables que l'entrée Vi est capable d'identifier. En variante on pourrait placer la résistance R3 au niveau du support 52. La figure 5 illustre le cas d'un système à liaison sans fil de type analogique. De façon classique le système comprend vers la roue un capteur 61 activé par un aimant, le capteur alimente un oscillateur 64 relié à une antenne 65. La pulsation qui est émise par l'antenne 65 a une forme générale qui est schématisée en 67. La pulsation est captée par l'antenne 66 de l'unité traitement et d'affichage, puis le signal est mis en forme par l'unité de mise en forme 68 et traité pour être ensuite affiché par l'unité d'affichage 69. Pour le second vélo, le capteur 62 est relié à un oscillateur 70 qui contient une temporisation 71. La temporisation réactive l'oscillateur après un temps déterminé suivant le passage de l'aimant. Ce temps déterminé est bien inférieur à un cycle de rotation de la roue à grande vitesse. De ce fait la pulsation qui est émise par l'antenne 71 comprend des trains de deux oscillations successives qui se suivent à un intervalle de temps t, comme cela est représenté en 72. L'unité de traitement 73 comprend un circuit d'identification 74 qui est connecté en sortie de l'unité de mise en forme 68. Le circuit 74 analyse la forme du signal reçu et détermine selon la forme du signal si celui-ci est issu de l'oscillateur 64 ou 70. Cette opération s'effectue par comptage du nombre de créneaux successifs. Le circuit 74 pilote un circuit de sélection 75 qui adresse au circuit de traitement 76 les paramètres contenus dans les mémoires 78 ou 79. A l'aide de ces paramètres le circuit de traitement élabore un signal représentatif de la vitesse du vélo, pour le cas présent, ce signal est ensuite envoyé à l'unité d'affichage 69. Pour la variante qui vient d'être décrite, le support de l'unité de traitement et d'affichage a seulement une fonction mécanique de support. Il n'a aucune fonction électrique ou électronique, et tout le traitement de réception et de mise en forme du signal est réalisé à l'intérieur de l'unité de traitement et d'affichage elle-même. Dans ces conditions le support n'a pas été représenté. En variante dans la figure 6 les supports 81 et 82 contiennent chacun un circuit de réception et de mise en forme du signal, respectivement 83 et 84. L'unité de traitement et d'affichage 85 a le même type de structure que l'unité 13 25 décrite relativement à la figure 2. C'est-à-dire qu'elle a deux voies d'entrée, l'une avec les plots 83a et 83c, l'autre avec les plots 83b et 83c. Les deux supports 81 et 82 se différencient par la position des plots qui sont connectés aux circuits 83 et 84. Le circuit 83 est connecté à des plots 81a et 81c prévus pour être connectés à une première voie d'entrée, et le circuit 84 des plots 82b, 82c prévus pour se 30 connecter sur la seconde voie. L'unité de traitement 87 est de même nature que l'unité 25 décrite relativement à la figure 2. Du côté de la roue les dispositifs de captage sont identiques, le premier comprend un capteur 91 qui pilote un oscillateur 93, et le second un capteur 92 qui pilote un oscillateur 94. A propos de ce mode de construction et de celui décrit relativement à la figure 2 si on produit en sortie d'un circuit de mise en forme 83 ou 84 un signal qui est lu de la même façon que le signal lu aux bornes des supports 11 et 12, c'est-à-dire comme des "0" ou des "1", on peut équiper les vélos avec des dispositifs de captage et des supports différents et utiliser la même unité de traitement et d'affichage. Par exemple équiper un vélo de route avec un système sans fil et un vélo tout terrain avec un système à fil. La figure 7 illustre un autre mode de mise en oeuvre de l'invention qui s'applique à un système de transmission sans fil où la liaison est de type numérique c'est-à-dire avec un codage. Dans ce cas, de façon connue, le message qui est transmis par le dispositif de captage contient un code d'identification de ce dispositif L'identification du vélo se fait en utilisant des codes différents pour les dispositifs de captage de chacun des vélos. Ainsi la figure représente deux dispositifs de captage, chacun avec un capteur 101, 102 connecté à un circuit 103, 104 de préparation et mise en forme du signal. Eventuellement ces circuits peuvent réaliser un traitement ou un calcul préparatoire pour délivrer un message qui est déjà enrichi. Chacun de ces circuits contient une zone mémoire, respectivement 105, 106 où est stocké un code d'identification du dispositif de captage. Ces codes ont été schématisés avec 15 les dénominations COD1, COD2. Chaque circuit 103, 104 est apte à élaborer un message numérique en direction de l'unité de traitement et d'affichage 111. Un tel message est représenté de façon schématique en 107 et 108. Il contient une succession de "0" et de "1" qui sont organisés en différents mots. Chaque mot contient un code d'identification COD1 ou COD2 du dispositif de captage. Le code d'identification du capteur est propre au capteur, il peut être rentré en usine ou en magasin de façon électronique ou de façon mécanique à l'aide d'interrupteurs miniature. Au niveau de l'unité de traitement, le signal reçu est mis en forme dans un circuit 114 de mise en forme puis il est adressé à un circuit d'identification 115. Ce circuit 115 analyse le signal numérique, en particulier le mot d'identification représentatif du capteur. En fonction du mot d'identification qui est déchiffré le circuit 115 pilote le circuit de sélection 117 qui sélectionne les paramètres associés au dispositif de captage en service dans l'une des mémoires 118 et 119 auxquelles il est relié. Le signal est ensuite transmis à un circuit de traitement 120 qui élabore un signal représentatif de la vitesse du vélo pour le cas présent qui est adressé au circuit d'affichage 121 en vue d'être affiché. Pour cette variante il est possible d'équiper le vélo et le cas échéant le cycliste lui-même de plusieurs dispositifs de captage de nature différente en multipliant le nombre des zones mémoire qui contiennent les codes d'identification au niveau du dispositif de captage et de l'unité de traitement et d'affichage. Egalement on pourrait utiliser sur chacun des vélos des jeux de capteurs qui mesurent des paramètres différents. Naturellement la présente description n'est donnée qu'à titre indicatif et l'on pourrait adopter d'autres mises en oeuvre de l'invention sans pour autant sortir du cadre de celle-ci
L'invention concerne un dispositif de traitement et d'affichage de paramètre relatifs à la pratique du vélo.Ce dispositif comprend une unité amovible de traitement et d'affichage (111). Dans l'unité de traitement et d'affichage au moins deux zones de mémoire (118, 119) sont prévues chacune pour recevoir un paramètre spécifique propre d'un vélo donné. Un circuit d'identification (115) est apte à analyser le signal d'entrée de l'unité de traitement et d'affichage et à identifier un type de signal parmi au moins deux types possibles et un circuit de sélection (117) est apte à sélectionner automatiquement l'une ou l'autre des zones de mémoire d'après le type de signal identifié par le circuit d'identification.
1- Dispositif de traitement et d'affichage de paramètres relatifs à la pratique du vélo comprenant une unité amovible de traitement et d'affichage (13, 43, 73, 85, 111) associée à au moins un dispositif de captage monté sur le vélo ou le cycliste, caractérisé par le fait que dans l'unité de traitement et d'affichage au moins deux zones de mémoire (31, 32, 78, 78, 118, 119) sont prévues chacune pour recevoir un paramètre spécifique propre d'un vélo donné, que l'unité de traitement et d'affichage (13, 43, 73, 85, 111) comprend un circuit d'identification (33, 74, 115) et un circuit de sélection (35, 75, 117), le circuit d'identification étant apte à analyser le signal d'entrée de l'unité de traitement et d'affichage et à identifier un type de signal parmi au moins deux types possibles et le circuit de sélection apte à sélectionner automatiquement l'une ou l'autre des zones de mémoire d'après le type de signal identifié par le circuit d'identification. 2- Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que l'unité de traitement et d'affichage a plusieurs voies d'entrée (13a-13c, 13b-13c, 83a-83c, 83b-83c) et que le circuit d'identification (35) est apte à identifier automatiquement quelle voie d'entrée est en service. 3- Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que l'unité de traitement et d'affichage (13) est montée de façon amovible sur un support (11) qui a une pluralité de plots de connexion (Il a, llb, llc, 83a, 83b, 83c) avec l'unité et que le dispositif de captage est connecté à une partie (1la-1 lc, 1lb-i lc, 83a-83c, 83b-83c) seulement desdits plots. 4- Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le circuit de traitement a un interrupteur (46) qu'il pilote pour modifier momentanément le niveau d'impédance d'une sortie par rapport à la masse. 5- Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que le dispositif de captage est choisi parmi le groupe comprenant un capteur à relais (41) ou un capteur à relais en série avec une résistance (42). 6- Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le circuit d'identification est apte à compter le nombre de créneaux successifs d'un signal reçu. 7- Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que le dispositif de captage est choisi parmi le groupe comprenant un capteur à relais (91) pilotant un oscillateur (93) et un capteur à relais (62) pilotant un oscillateur (70) qui contient une temporisation (71) de réactivation. 8- Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que le circuit d'identification (115) est apte à détecter un code d'identification dans un message codé en 35 numérique. 9- Dispositif selon la 8, caractérisé par le fait que le dispositif de captage contient une zone mémoire (105, 106) où est stocké un code d'identification.
G,B
G01,B62
G01C,B62J,G01D
G01C 23,B62J 99,G01C 22,G01D 7
G01C 23/00,B62J 99/00,G01C 22/00,G01D 7/00
FR2890072
A1
NOUVEAUX COMPOSESDE PYRROLOPYRIDINE
20,070,302
CH2) nX,000R Ar (I) La présente invention concerne de nouveaux composés de pyrrolopyridine, leur procédé de fabrication ainsi que leur utilisation en thérapeutique pour la prévention ou le traitement de pathologies impliquant les récepteurs nucléaires de type PPAR. Art antérieur En thérapeutique, il est connu que les maladies du système cardiovasculaire sont un facteur de risque important pour la santé. Ces maladies sont fréquemment la conséquence d'un taux élevé de cholestérol et/ou de triglycérides et il est donc important de maintenir ces taux inférieurs à des valeurs couramment admises par le corps médical. Dans le cas du cholestérol, il est en particulier nécessaire d'évaluer les quantités de cholestérol liées aux différentes lipoprotéines afin d'adapter les traitements pour abaisser les taux de cholestérol lié aux LDL tout en maintenant le cholestérol lié aux HDL. Parmi les familles de composés utilisés pour réguler ces paramètres, on connaît les statines qui sont des inhibiteurs de l'HMG CoA réductase et qui permettent essentiellement de traiter des taux trop élevés en LDL-cholestérol, et les composés de la famille des fibrates, qui agissent en activant les récepteurs nucléaires PPARa (peroxisome proliferator activated receptor alpha) et qui permettent de baisser les taux de triglycérides et de cholestérol. L'étude des récepteurs nucléaires PPAR a conduit à l'identification de 3 sous-types appelés PPARa, PPARy et PPARy. Ces différents récepteurs, en se liant à certains fragments précis de l'ADN, régulent l'expression de gènes cibles qui codent pour des protéines intervenant dans les mécanismes de régulation du métabolisme lipidique (voir par exemple Current Topics in Medicinal Chemistry, 2003, 3, (14), 1649-1661). Ainsi: - le PPARa est exprimé essentiellement dans le foie et est impliqué dans le catabolisme des acides gras en régulant la (3- et la co- oxydation (J. Lipid. Res. 30 (1996)37, 907-925); - les PPARy sont exprimés principalement dans les tissus adipeux et sont impliqués dans les mécanismes de régulation de la glycémie; - le PPARy est exprimé de façon ubiquitaire, mais est présent principalement au niveau des reins, des muscles squelettiques, du coeur et de l'intestin.Comme les autres récepteurs de type PPAR, le PPARy forme un hétérodimère avec le RXR (retinoïd X receptor) et est alors capable de se lier à certains éléments des gènes cibles du noyau et de contrôler les facteurs de transcription. Parmi les différentes études consacrées à ce récepteur nucléaire, il a été par exemple démontré que l'activation du PPARy permet d'augmenter le taux de HDL-cholesterol chez la souris db/db (FEBS letters (2000), 473, 333-336) et le singe rhésus obèse insulino-dépendant, et favorise l'efflux de cholestérol via l'Apo Al dans les cellules THP-1-humaines, (Proc. Nat. Ac. Sci. USA (2001), 98, 5306- 5311). Le traitement du diabète non insulino-dépendant de type 2 reste insatisfaisant en dépit de la mise sur le marché de nombreux dérivés hypoglycémiants oraux destinés à faciliter la sécrétion d'insuline et à favoriser son action au niveau des tissus cibles périphériques. Les agonistes PPARy sont généralement décrits pour améliorer la sensibilité à l'insuline, comme ceci a déjà été observé avec les Thiazolidinediones (TZD). De nouveaux agonistes de PPARs sont développés dans les traitements du diabète de type 2 et/ou des dyslipidémies. Parmi les nouveaux agonistes PPARs plusieurs sont activateurs d'au moins deux des trois sous types PPAR a, S, y. L'augmentation de la fréquence de ces pathologies appelle au développement de nouveaux agents thérapeutiques actifs dans ces maladies: des composés présentant une excellente activité hypoglycémiante et hypolipémiante en évitant les effets secondaires observés avec les thiazolidinediones sont par conséquent très utiles dans le traitement et/ou la prophylaxie de ces pathologies et particulièrement indiqués dans le traitement du diabète non insulino-dépendant de type 2 pour réduire l'insulino-résistance périphérique et normaliser la glycémie. Suite à l'étude de ces différents récepteurs nucléaires, il apparaît que des composés qui seraient agonistes à la fois de 2, et de préférence 3, sous-types de récepteurs PPAR, pourraient présenter un profil pharmacologique extrêmement intéressant pour traiter simultanément des pathologies telles que les hyperlipidémies, les hypercholestérolémies, le diabète, ainsi que les différentes maladies du système cardiovasculaire qui sont la conséquence d'un syndrome métabolique. La présente invention concerne des composés activateurs ou modulateurs 30 des récepteurs PPARs. Ces composés répondent aux critères pharmacologiques cités ci-dessus. Parmi les documents de l'art antérieur mentionnant des composés proches, on connaît par exemple les documents WO 97/28149, WO 04/060871, WO 05/016335, WO 05/016881 qui décrivent des agonistes des récepteurs PPAR S, le document WO 01/60807 qui décrit des agonistes des récepteurs PPAR a ou encore les documents WO 05/009958 et WO 05/056522 qui proposent des composés de l'indole actifs sur les récepteurs PPAR. On citera encore les documents WO 02/071827 et Bioorganic and Med. Chem. Letter Vol.14 (11) p.259-2763 (06/2004), qui décrivent des dérivés modulateurs des récepteurs RXR et leur utilisation en thérapeutique pour traiter les pathologies impliquées dans le syndrome métabolique. Par ailleurs, divers composés de pyrrolopyridine ont été décrits dans l'art antérieur comme par exemple certains intermédiaires divulgués dans le document WO 98/25611 dont les composés revendiqués sont actifs contre les thromboses. Objet de l'invention La présente invention concerne de nouveaux composés dérivés de la pyrrolopyridine qui sont des activateurs des PPAR, et sont choisis parmi i) les composés de formule: ( CH2) nX,000R Ar (I) dans laquelle: R1 et R2 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe CF3, R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C3, n=1ou2, X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène, Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 1,3benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs (par exemple 2 ou 3) substituants choisis parmi les groupes alkyle en C 1-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino, ii) leurs sels pharmaceutiquement acceptables. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne les composés précités 30 pour leur utilisation en tant que substances pharmacologiquement actives, ainsi que les compositions pharmaceutiques les contenant. En outre, l'invention concerne l'utilisation d'au moins un composé de formule (I) ou l'un de ses sels pharmaceutiquement acceptable en tant que principe actif pour la préparation d'un médicament destiné à une utilisation en thérapeutique, notamment pour lutter contre les hypercholestérolémies, les hyperlipidémies, les hypertriglycéridémies, les dyslipidémies, l'insulinorésistance, le diabète ou l'obésité ainsi que les maladies cardiovasculaires qui sont la conséquence d'un déséquilibre des lipoprotéines sériques. Les composés selon l'invention sont également utiles comme principes actifs de médicaments destinés à prévenir ou traiter les maladies liées à un dysfonctionnement endothélial, l'athérosclérose, l'infarctus du myocarde, l'hypertension, les problèmes cérébrovasculaires, certaines maladies inflammatoires comme par exemple l'arthrite rhumatoïde, et les neuro-dégénérescences comme notamment la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. Description détaillée Dans la présente description, on entend par groupe alkyle en C1-C^ (n étant un nombre entier) une chaîne hydrocarbonée ayant de 1 à n atomes de carbone linéaire, ramifiée ou cyclique. Par exemple et sans limitation, un groupe alkyle en C1-C6 peut être un groupe méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, 1-méthyléthyle, 1-méthylpropyle, 2-méthylpropyle, 1,1-diméthyléthyle, 1-méthylbutyle, 1,1-diméthylpropyle, 1-méthylpentyle, 1,1-diméthylbutyle, cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle ou cyclopentylméthyle. Par halogène, on entend un atome de fluor, chlore, brome ou iode, les atomes de fluor et de chlore étant préférés. Les composés de formule (I) dans laquelle R représente un atome d'hydrogène sont des acides carboxyliques qui peuvent être utilisés sous la forme d'acides libres ou sous la forme de sels, lesdits sels étant obtenus par combinaison de l'acide avec une base minérale ou organique non toxique pharmaceutiquement acceptable. Parmi les bases minérales, on peut utiliser par exemple les hydroxydes de sodium, de potassium, de magnésium ou de calcium. Parmi les bases organiques, on peut utiliser par exemple les amines, les aminoalcools, des acides aminés basiques tels que la lysine ou l'arginine ou encore des composés porteurs d'une fonction ammonium quaternaire tels que par exemple la bétaïne ou la choline. Les composés de formule (I) dans laquelle les substituants R3 et R4 sont différents présentent un centre d'asymétrie. Pour ces composés, l'invention couvre aussi bien le composé racémique que chacun des isomères optiques considérés séparément. Parmi les composés selon l'invention, on préfère ceux dans lesquels Ar représente un groupe phényle ou un hétérocycle aromatique. On préfère également les composés dans lesquels R1 représente un atome de chlore ou un groupe trifluorométhyle. Les composés selon l'invention peuvent être préparés selon un premier procédé consistant à : a) effectuer une réaction d'halogénation, préférentiellement une iodation, d'une aminopyridine de formule R2 dans laquelle: R1 et R2 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome de chlore ou de fluor, ou un groupe trifluorométhyle, à l'aide d'un agent halogénant tel que par exemple l'iode en présence de sulfate d'argent ou le dichloroiodate de benzyltriméthylammonium, dans un solvant tel que le dichlorométhane ou un alcool aliphatique, à température ambiante, pendant 5 à 24 heures pour obtenir le composé de formule R2 dans laquelle: R1 et R2 conservent la même signification que dans les composés de départ; b) faire réagir selon la réaction dite de SONOGASHIRA (voir par exemple: Tet. Let., 1975, 4467), le composé de formule III avec un dérivé acétylénique de formule H CEC ( CH2) ,T--X 000R j 4 (IV) dans laquelle: n=1ou2; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; NH2 R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; en présence d'iodure cuivreux, d'un catalyseur à base de palladium tel que par exemple le tetrakis(triphénylphosphine)palladium ou le dichlorobis(triphénylphosphine)palladium et d'une base organique comme par exemple la triéthylamine, dans un solvant comme par exemple le diméthylformamide (DMF) à une température comprise entre 0 et 60 C pendant 2 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule R2 (V) dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; c) faire réagir le composé de formule V avec un chlorure d'arylsulfonyle de formule Ar-SOZ Cl dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes alkyle en C1-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino, en présence de pyridine, éventuellement dans un solvant tel que le dichlorométhane, à température ambiante, pendant 10 à 120 mn, pour obtenir le composé de formule Rl NH2 (VI) R1 iS02 Ar R2 H (VII) dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; d) effectuer une cyclisation du composé de formule VII, par exemple par action de l'acétate de cuivre II (voir par exemple J. Org. Chem., 2004, 69 (4), 1126-1136), dans un solvant tel que le 1,2-dichloroéthane à une température proche de la température de reflux du solvant, pendant 4 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule ( CH2) nX,000R Ar dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: ( CH2) nX,000H N R \ O2 Ar Selon une première variante du procédé de préparation, les composés de formule I peuvent être obtenus par une série de réactions consistant à : 25 a) faire réagir le composé de formule (III) R1--ff R2 NH2 tel qu'obtenu ci-dessus, avec un chlorure de arylsulfonyle de formule Ar SOz C1 (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4- benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes alkyle en C1-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino, dans un solvant tel que par exemple le diméthylformamide, en présence d'une base aprotique telle que par exemple la pyridine, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, pour obtenir le composé de formule (VIII) \ Rl i SOT Ar N R2 H dans laquelle: R1, R2 et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; b) faire réagir le composé de formule VIII avec un dérivé acétylénique de formule H C C ( CHZ) n X COOR dans laquelle: n=1 ou2; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape b) du procédé général précédent, pour obtenir le composé de formule (VIII) N R2 \ O2 Ar ( CH2) nX,000R dans laquelle R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; c) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale telle que la soude ou la lithine selon des modes opératoires bien connus de l'homme du métier, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: R2 \ O2 Ar ( CH2) nX 000H Les composés de l'invention sous forme de sels d'un acide de formule Ib avec une base minérale ou organique, peuvent être obtenus de façon classique, en utilisant les méthodes bien connues de l'homme de métier, par exemple en mélangeant des quantités stoechiométriques de l'acide et de la base dans un solvant, tel que par exemple l'eau ou un mélange hydroalcoolique, et en lyophilisant ensuite la solution obtenue. Dans certaines des étapes réactionnelles décrites ci-dessus, il est possible de remplacer avantageusement les méthodes de chauffage traditionnelles par un chauffage au moyen de micro-ondes en utilisant des réacteurs adaptés à ce mode de réaction. Dans ce cas, l'homme du métier comprendra que les durées de "chauffage" seront considérablement réduites, par comparaison aux durées nécessaires avec un chauffage classique. Les exemples suivants de préparation de composés selon la formule (I) 25 permettront de mieux comprendre l'invention. Dans ces exemples, qui ne sont pas limitatifs de la portée de l'invention, on désigne par préparation les exemples décrivant la synthèse de composés intermédiaires et par exemples ceux décrivant la synthèse de composés de formule (I) selon l'invention. Parmi les abréviations, mM signifie millimole. Les points de fusion sont mesurés au banc Kofler ou à l'aide d'un appareil Mettler et les valeurs spectrales de Résonance Magnétique Nucléaire sont caractérisées par le déplacement chimique calculé par rapport au TMS, par le nombre de protons associés au signal et par la forme du signal (s pour singulet, d pour doublet, dd pour doublet dédoublé, t pour triplet, q pour quadruplet, quin pour quintuplet, m pour multiplet). La fréquence de travail et le solvant utilisés sont indiqués pour chaque composé. La température ambiante est de 20 C + 5 C. PREPARATION 1 3-amino-6-chloro-2-iodopyridine On mélange 23,2 g (180,5 mM) de 5-amino-2-chloropyridine dans 70 ml de dichlorométhane (DCM) et 180 ml de méthanol et on ajoute 21,6 g (216 mM) de carbonate de calcium et 75, 3 g (226 mM) de dichloroiodure de benzyltriméthylammonium. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 16 heures, puis filtré pour éliminer les sels minéraux. Le filtrat est dilué à l'eau et extrait par du DCM. La phase organique obtenue est lavée par une solution de chlorure de sodium, puis par une solution saturée de thiosulfate de sodium, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient une huile que l'on purifie par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (80/20 puis 70/30;v/v). On obtient ainsi 13,9 g du produit attendu sous forme d'un solide orange (rendement = 30%). F = 148 C. PREPARATION II 3-[di(benzènesulfonyl)amino]-6-chloro-2-iodopyridine On agite pendant 60 heures à température ambiante un mélange de 13,75 g (54 mM) du composé obtenu selon la préparation I et 27,6 ml (216 mM) de chlorure de benzènesulfonyle dans 30 ml de pyridine. Le mélange réactionnel est ensuite dilué à l'eau et extrait plusieurs fois par de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée par une solution d'acide chlorhydrique N, puis par une solution de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 96%). F = 231 C. PREPARATION III 3-(benzènesulfonylamino)-6-chloro-2-iodopyridine On mélange 15,46g (29 mM) du composé obtenu selon la préparation II dans 170 ml de dioxane et on ajoute 77m1 d'une solution aqueuse de potasse 3M. Le mélange réactionnel est agité à doux reflux du solvant pendant 1 heure, puis concentré sous pression réduite. On obtient un solide beige que l'on reprend en suspension dans 200 ml d'eau. Le mélange est acidifié jusqu'à pH4 environ par addition d'acide chlorhydrique puis extrait par du dichlorométhane (DCM). La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. On obtient ainsi 10,32 g du produit attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 91 %). F = 132 C. Exemple 1 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine-2-propanoïque, méthyl ester On mélange 10,32 g (26,2 mM) du composé obtenu selon la préparation III, 30 ml de diméthylformamide, 460 mg (0,65 mM) de dichlorobis(triphénylphosphine)-palladium, 250 mg (1,3 mM) d'iodure cuivreux et 20 ml de diéthylamine. On ajoute ensuite sous agitation, à température ambiante, 3,5 g (31,25 mM) d'ester méthylique de l'acide 4pentynoïque et le mélange réactionnel est agité pendant 1 heure à léger reflux du solvant. Le mélange réactionnel est ensuite dilué à l'eau et extrait plusieurs fois par de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée par une solution de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. L'huile brune obtenue est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/ acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient ainsi 8,02 g du produit attendu sous forme d'un solide jaune (rendement: 81 %). F = 108-115 C. Exemple 2 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine-2-propanoïque On mélange 1,5 g (4 mM) de l'ester obtenu selon l'exemple 1 dans 5 ml de tétrahydrofurane et on ajoute une solution de 332 mg (7,9 mM) de lithine (LiOH, H2O) dans 4 ml d'eau. Le milieu réactionnel est agité pendant 2 heures à température ambiante puis acidifié jusqu'à pH3 par de l'acide chlorhydrique et extrait par du DCM. La phase organique est séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient une huile légèrement jaune qui cristallise sous forme d'un solide blanc (rendement = 77 %). F = 185-187 C. PREPARATION IV 3-amino-2-iodo-6-(trifluorométhyl)pyridine On ajoute sous agitation et à température ambiante, 3,85 g (12,3 mM) de sulfate d'argent à une solution de 2 g (12,3 mM) de 5-amino-2-(trifluorométhyl)pyridine dans 100 ml d'éthanol. On ajoute ensuite 3,13 g d'iode et on maintient le mélange réactionnel sous agitation à température ambiante pendant 24 heures. Le solide en suspension dans le milieu est éliminé par filtration et le filtrat est concentré sous pression réduite. Le résidu d'évaporation est repris par 200 ml de dichlorométhane et lavé par une solution de soude à 5%, puis par de l'eau et séché sur sulfate de magnésium. La solution obtenue est concentrée sous pression réduite et on obtient ainsi 3,42 g du composé attendu sous forme d'un solide rose (rendement = 96 %). F = 127 C. PREPARATION V Acide 6-(3-amino-6-chloro-2-pyridinyl)-5-hexynoïque, méthyl ester On mélange 5 g (19,6 mM) du composé obtenu selon la préparation I, 20 ml de diméthylformamide, 345 mg (0,49 mM) de dichlorobis(triphénylphosphine)palladium, 187 mg (0,98 mM) d'iodure cuivreux et 10 ml de diéthylamine. On ajoute ensuite sous agitation, à température ambiante, 2,97 g (23,5 mM) d'ester méthylique de l'acide 5-hexynoïque et le mélange réactionnel est agité pendant 1 heure à léger reflux du solvant. Le mélange réactionnel est ensuite dilué à l'eau et extrait plusieurs fois par de l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée par une solution de chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. Le composé huileux résiduel obtenu est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (9/1; v/v). On obtient ainsi 4,15 g du produit attendu sous forme d'une huile (rendement: 84 %). H RMN (300 MHz, DMSO) S: 1,83 (quin, 2H) ; 2,47 (t, 2H) ; 2,54 (t, 2H) ; 3,60 (s, 3H) ; 5,63 (s, 2H) ; 7,10 (s, 2H). PREPARATION VI Acide 6-13-[(6-benzothiazolylsulfonyl)amino]-6-chloro-2-pyridinyl]-5hexynoïque, méthyl ester On prépare une solution de 1 g (4 mM) du composé obtenu selon la préparation V dans 10 ml de pyridine et on ajoute 1,1 g (4,7 mM) de chlorure de 6-benzothiazolesulfonyle. Le mélange est agité pendant 3 heures à température ambiante puis dilué avec de l'eau et extrait par l'acétate d'éthyle. La phase organique est lavée deux fois par une solution d'acide chlorhydrique N, puis à l'eau, séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. L'huile résiduelle est purifiée par chromatographie sur gel de silice en éluant à l'aide d'un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (7/3; v/v). On obtient ainsi 1,07 g du composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 60 %). F = 134 C. Exemple 3 Acide 1-(6-benzothiazolylsulfonyl)-5-chloro-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2butanoïque, méthyl ester Dans un tube-réacteur pour micro-ondes, on prépare un mélange de 1 (2,22 mM) d'ester obtenu selon la préparation VI dans 3 ml de 1,2-dichloroéthane et on ajoute 403 mg (2,22 mM) d'acétate de cuivre (cuivrique). Le mélange est chauffé sous micro-ondes à 150 C pendant 30 minutes, puis refroidi, dilué avec 6 ml de dichlorométhane et filtré sur papier Whatman. Le filtrat est concentré sous pression réduite et le produit brut est purifié par chromatographie sur gel de silice en éluant avec un mélange cyclohexane/acétate d'éthyle (8/2; v/v). On obtient 500 mg du composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 50 %). F = 55 C. Exemple 4 Acide 1-(6-benzothiazolylsulfonyl)-5-chloro-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 3, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige 30 (rendement = 95 %). F = 178 C. PREPARATION VII 3-(benzènesulfonylamino)-2-iodo-6-(trifluorométhyl) pyridine On ajoute progressivement, sous agitation et à température ambiante, 7g (40 mM) de chlorure de benzènesulfonyle à une solution de 2, 88 g (10 mM) du composé obtenu selon la préparation IV dans 25 ml de pyridine. Le mélange réactionnel est agité à température ambiante pendant 24 heures, puis versé sur 300 ml d'acide g chlorhydrique N glacé. Le précipité obtenu est séparé par filtration et lavé à l'eau sur le filtre, puis agité dans un ballon avec 40 ml de dioxane et 10 ml d'une solution aqueuse 3M d'hydroxyde de potassium, à doux reflux du solvant, pendant 2 heures. Ce mélange réactionnel est refroidi, dilué avec 300 ml d'eau, acidifié jusqu'à pH 1,5 environ à l'aide d'acide chlorhydrique concentré, puis extrait par du dichlorométhane. La phase organique obtenue est lavée à l'eau puis séchée sur sulfate de magnésium et concentrée sous pression réduite. On obtient ainsi 3,7 g du produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 89 %). F = 131 C. PREPARATION VIII Acide 5-[3-amino-6-chloro-2-pyridinyl]-4-pentynoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à la préparation V, au départ de l'ester méthylique de l'acide 4-pentynoïque, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 77 %). F = 96-100 C. En opérant de façon analogue à la préparation VI, au départ des chlorures de sulfonyle adéquats, on obtient les composés suivants: PREPARATION IX Acide 6-[3-[(1,3-benzodioxol-5-ylsulfonyl)amino]-6-chloro-2-pyridinyl] -5hexynoïque, méthyl ester Solide marron, rendement = 91 %. F = 123 C. PREPARATION X Acide 6-[3-[(2-amino-5-benzothiazolylsulfonyl)amino]-6-chloro-2-pyridinyl] -5-hexynoïque, méthyl ester Solide blanc, rendement = 37 %. F = 66-72 C. PREPARATION XI Acide 6-[6-chloro-3-[(3,5-diméthylphényl)sulfonylamino]-2-pyridinyl]-5hexynoïque, méthyl ester Huile orange, rendement = 98 %. 1H RMN (300 MHz, DMSO) 5: 1,74 (quin, 2H) ; 2,30 (s, 6H) ; 2,40 (t, 2H) ; 2,42 (t, 2H) ; 3,61 (s, 3H) ; 7,28 (s, 1H) ; 7,33 (s, 2H) ; 7,45 (d, 1H) ; 7,70 (d, 2H) ; 10,07 (s, 1H). PREPARATION XII Acide 6-[6-chloro-3-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonylamino]-2-pyridinyll-5hexynoïque, méthyl ester Solide orange, rendement = 84 %. F = 78-82 C. PREPARATION XIII Acide 6-16-chloro-3-[(1-naphtalènyl)sulfonylamino]-2-pyridinyl]-5hexynoïque, méthyl ester Solide orange, rendement = 98 %. F = 117 C. PREPARATION XIV Acide 6-[6-chloro-3-[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-yl) sulfonyl-15 amino]-2-pyridinyl]-5-hexynoïque, méthyl ester Huile brune, rendement = 74 %. 1H RMN (300 MHz, DMSOd6) : 1,75 (quin, 2H) ; 2,41 (m, 4H) ; 2,78 (s, 3H) ; 3,28 (m, 2H) ; 3,61 (s, 3H) ; 4,27 (m, 2H) ; 6,78 (d, 1H) ; 6,88 (s, 1H) ; 6,89 (d, 1H) ; 7,44 (d, 1H) ; 7,71 (d, 1H) ; 9,80 (s, 1H). En opérant de façon analogue à la préparation VI, au départ de l'ester obtenu selon la préparation VIII et des chlorures de sulfonyle adéquats, on obtient les composés suivants: PREPARATION XV Acide 5-[3-[(5-benzodioxolylsulfonyl)amino]-6-chloro-2-pyridinyl]-4pentynoïque, méthyl ester Solide marron, rendement = 92 %. F = 133 C. PREPARATION XVI Acide 5-[3-[(6-benzothiazolylsulfonyl)amino]-6-chloro-2-pyridinyl] -4- pentynoïque, méthyl ester Solide jaune, rendement = 49 %. F = 137 C. Exemple 5 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-yl]méthoxy] propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ de l'ester éthylique de 5 l'acide 2-(2-propynyloxy) propanoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 62 %). H RMN (300 MHz, DMSOd6) 8: 1,18 (t, 3H) ; 1,31 (d, 3H) ; 4,12 (q, 2H) ; 4, 24 (q, 1H) ; 4,92 (d, 1H) ; 5,05 (d, 1H) ; 6,95 (s, 1H) ; 7,43 (d, 1H) ; 7,60 t, 2H) ; 7,74 (t, 1H) ; 8,02 (d, 2H) ; 8,42 (d, 1H). Exemple 6 Acide 2-[[5-chloro-1-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo13,2-b]pyridin-2-yl]méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon 15 l'exemple 5, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 57 %). F = 153-155 C. Exemple 7 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-yl]méthoxy] -2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ de l'ester méthylique de l'acide 2-méthyl-2-(2propynyloxy)propanoYque, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 20 %). F = 84-87 C. Exemple 8 Acide 2-[[5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-yl] méthoxy]-2-méthylpropanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 7, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 57 %). F = 183-185 C. Exemple 9 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ de l'ester méthylique de 5 l'acide 5-hexynoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 38 %). F = 85-90 C. Exemple 10 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo [3,2-b] pyridine-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 9, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 38 %). F = 160-164 C. Exemple 11 Acide 3-(1-benzènesulfonyl-5-chloro-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-yl)-2,2diméthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ de l'ester méthylique de 20 l'acide 2,2-diméthyl-4pentynoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 82 %). 1H RMN (300 MHz, DMSOd6) : 1,22 (s, 6H) ; 3,41 (s, 2H) ; 3,62 (s, 3H) ; 6, 58 (s, 1H) ; 7,40 (d, 1H) ; 7,59 (t, 2H) ; 7,72 (t, 1H) ; 7,82 (d, 2H) ; 8,42 (d, 1H). Exemple 12 Acide 3-(1-benzènesulfonyl-5-chloro-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-yl)-2,2diméthylpropanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 11, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc 30 (rendement = 18 %). F = 208-211 C. Exemple 13 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin2-35 yl]méthoxy]propanoïque, éthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 1, au départ du composé obtenu selon la préparation VII et de l'ester éthylique de l'acide 2-(2-propynyloxy)- propanoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile incolore (rendement = 63 %). H RMN (300 MHz, DMSOd6) 8: 1,17 (t, 3H) ; 1,31 (d, 3H) ; 4,11 (q, 2H) ; 4, 23 (q, 1H) ; 4,97 (d, 1H) ; 5,10 (d, 1H) ; 7,12 (s, 1H) ; 7,61 (t, 2H) ; 7,75 (t, 1H) ; 5 7,80 (d, 1H) ; 8,06 (d, 2H) ; 8,63 (d, 1H). Exemple 14 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin2-yl] méthoxy] propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 13, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 56 %). F = 53-57 C. Exemple 15 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin2-yl] méthoxy]-2-méthylpropanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 13, au départ du composé obtenu selon la préparation VII et de l'ester méthylique de l'acide 2-méthyl-2-(2- propynyloxy) propanoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 30 %). H RMN (300 MHz, DMSOd6) 8: 1,44 (s, 6H) ; 3,65 (s, 3H) ; 4,93 (s, 2H) ; 7, 10 (s, 1H) ; 7,63 (t, 2H) ; 7,76 (t, 1H) ; 7,83 (d, 1H) ; 8,05 (d, 2H) ; 8,64 (d, 1H). Exemple 16 Acide 2-[[1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin2-yl] méthoxy]-2-méthylpropanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 15, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige 30 (rendement = 45 %). F = 122-125 C. Exemple 17 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 13, au départ de l'ester méthylique de l'acide 4-pentynoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 91 %). F = 119 C. Exemple 18 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2-5 propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 17, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 53 %). F = 180 C. Exemple 19 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 13, au départ de l'ester méthylique de 15 l'acide 5-hexynoïque, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 88 %). F = 95 C. Exemple 20 Acide 1-(phénylsulfonyl)-5-(trifluorométhyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridin-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ de l'ester obtenu selon l'exemple 19, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 58 %). F = 168 C. Exemple 21 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation X, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 63 %) . F = 85-90 C. Exemple 22 Acide 1-[(2-amino-6-benzothiazolyl)sulfonyl]-5-chloro-lH-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 21, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 82 %). F > 250 C. Exemple 23 Acide 1-(1,3-benzodioxol-5-ylsulfonyl)-5-chloro-1H-pyrrolo [3,2-b] pyridine-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation IX, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide jaune (rendement = 74 %) . F = 120 C. Exemple 24 Acide 1-(1,3-benzodioxol-5-ylsulfonyl)-5-chloro-1H-pyrrolo [3,2-b] pyridine-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 23, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 95 %). F = 160 C. Exemple 25 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation XI, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide brun 30 (rendement = 99 %). F = 138 C. Exemple 26 Acide 5-chloro-l-[(3,5-diméthylphényl)sulfonyl]-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine35 2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 25, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 88 %). F = 200 C. Exemple 27 Acide 5-chloro-l-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-5 2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation XII, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide beige (rendement = 94 %) . F = 102 C. Exemple 28 Acide 5-chloro-1-[(2,5-diméthoxyphényl)sulfonyl]-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon 15 l'exemple 27, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 95 %). F = 227-231 C. Exemple 29 Acide 5-chloro-l-(1-naphthalénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation XIII, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 86 %). 'H RMN (300 MHz, DMSOd6) S: 1,83 (quin, 2H) ; 2,34 (t, 2H) ; 2,88 (t, 2H) ; 3,52 (s, 3H) ; 6,83 (s, 1H) ; 7,39 (d, 1H) ; 7,71 (m, 4H) ; 8,14 (m, 1H) ; 8,30 (m, 1H) ; 8,37 (m, 2H). Exemple 30 Acide 5-chloro-1-(1-naphthalénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine-2butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 29, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 96 %). F = 202-206 C. Exemple 31 Acide 5-chloro-l-[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-yl)sulfonyl] 1H-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-butanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation XIV, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 78 %). F = 106-110 C. Exemple 32 Acide 5-chloro-1-[(3,4-dihydro-4-méthyl-2H-1,4-benzoxazin-7-yl)sulfonyl] 1H-pyrrolo [3,2-b] pyridine-2-butanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 31, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 98 %). F = 180-183 C. Exemple 33 Acide 1-(1,3-benzodioxol-5-ylsulfonyl)-5-chloro-lH-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2-propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon la préparation XV, on obtient le composé attendu sous forme d'une huile jaune (rendement = 76 %) . 1H RMN (300 MHz, DMSOd6) S: 2,84 (t, 2H) ; 3,31 (t, 2H) ; 3,47 (t, 2H) ; 3,62 (s, 3H) ; 6,16 (s, 2H) ; 6,72 (s, 1H) ; 7,09 (d, 1H) ; 7,37 (d, 1H) ; 7,38 (s, 1H) ; 7,51 (dd, 1H) ; 8,40 (s, 1H). Exemple 34 Acide 1-(1,3-benzodioxol-5-ylsulfonyl)-5-chloro-lH-pyrrolo13,2-b] pyridine-2-propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 33, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide marron (rendement = 98 %). F = 186 C. Exemple 35 Acide 1-(6-benzothiazolylsulfonyl)-5-chloro-lH-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2propanoïque, méthyl ester En opérant de façon analogue à l'exemple 3, au départ du composé obtenu selon 5 la préparation XVI, on obtient le composé attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 57 %). F = 146 C. Exemple 36 Acide 1-(6-benzothiazolylsulfonyl)-5-chloro-lH-pyrrolo[3,2-b] pyridine-2propanoïque En opérant de façon analogue à l'exemple 2, au départ du composé obtenu selon l'exemple 35, on obtient le produit attendu sous forme d'un solide blanc (rendement = 90 %). F = 248 C. Exemple 37 Acide 5-chloro-l-(phénylsulfonyl)-1H-pyrrolo[3,2-b]pyridine-2-propanoïque, sel de sodium On mélange 1,46 g (4 mM) de l'acide obtenu selon l'exemple 2 dans 12 ml de tétrahydrofurane et on ajoute 8 ml (4 mM) d'une solution d'hydroxyde de sodium 0,5N dans l'eau. Le milieu réactionnel est agité pendant 2 heures à température ambiante puis concentré sous pression réduite. Le résidu huileux est trituré dans du méthanol et le précipité blanc formé est séparé par filtration et séché sous vide. On obtient le sel attendu sous forme d'un solide blanc pulvérulent (rendement = 98 %). F = 200 C. Les composés selon l'invention décrits ci-dessus ont été reportés dans le tableau 30 suivant: TABLEAU I Rl N CH2) -X,000R Ar Ex Ri X(*) R3 R4 n Ar R 1 5-Cl is H H 1 CH3 2 5-Cl is H H 1 H 3 5-Cl is H H 2 \ CH3 4 5-Cl is H H 2 \ H 5-Cl O CH3 H 1 C2H5 6 5-Cl O CH3 H 1 H 7 5-Cl O CH3 CH3 1 CH3 8 5-Cl O CH3 CH3 1 H 9 5-Cl is H H 2 CH3 Ex RI X R3 R4 n Ar R 5-Cl is H H 2 H 11 5-Cl is CH3 CH3 1 CH3 12 5-Cl is CH3 CH3 1 H 13 5-CF3 O CH3 H 1 C2H5 14 5-CF3 O CH3 H 1 H 5-CF3 O CH3 CH3 1 CH3 16 5-CF3 O CH3 CH3 1 H 17 5-CF3 ls H H 1 CH3 18 5-CF3 ls H H 1 H 19 5-CF3 is H H 2 CH3 5-CF3 is H H 2 H 21 5-Cl ls H H 2 N CH3 )_NH2 S 22 5-Cl is H H 2 N H \ --NH2 S Ex Ri X R3 R4 n Ar R 23 5-Cl is H H 2 O CH3 oJ 24 5-Cl is H H 2 H 5-Cl is H H 2 CH3 CH3 CH3 26 5-Cl is H H 2 CH3 H CH3 27 5-Cl is H H 2 0-CH3 CH3 H3C-O 28 5-Cl is H H 2 O_CH3 H H3C-O 29 5-Cl is H H 2 CH3 5-Cl ls H H, 2 10e H Ex R1 X R3 R4 n Ar R 31 5-Cl is H H 2 O CH3 \ CH3 32 5-Cl is H H 2 N H \ CH3 33 5-Cl is H H 1 Oj CH3 O 34 5-Cl is H H 1 Oi H 5-Cl is H H 1 \ CH3 36 5-Cl is H H 1 \ H 37 5-Cl ls H H 1 Na * is signifie: liaison simple Activité pharmacologique Les composés de l'invention ont été soumis à des tests biologiques de façon à évaluer leur potentiel à traiter ou prévenir certaines pathologies. Dans un premier temps, on a mesuré l'aptitude des composés à se comporter en activateur des récepteurs nucléaires PPAR. Un test de transactivation est utilisé comme test de screening primaire. Des cellules Cos-7 sont transfectées avec un plasmide exprimant une chimère d'un récepteur murin ou humain PPAR-Ga14 (récepteur PPARa-Ga14 ou PPARS-Ga14 ou PPARy-Ga14) et d'un plasmide rapporteur 5Gal4pGL3 TK Luc. Les transfections sont réalisées à l'aide d'un agent chimique (Jet PEI). Les cellules transfectées sont distribuées dans des plaques 384 puits et laissées au repos pendant 24 heures. Au temps 24 heures le milieu de culture est changé. Les produits à tester sont ajoutés (concentration finale comprise entre 10-4 et 3.10.10 M) dans le milieu de culture. Après une nuit d'incubation, l'expression de luciférase est mesurée après addition de SteadyGlo selon les instructions du fabricant (Promega). L'acide fénofibrique à 10"5 M (PPARa agoniste), le GW501516 à 10"8 M (PPARS agoniste) et la rosiglitazone à 106 M (PPARy agoniste) sont utilisés comme références. Les résultats sont exprimés en taux d'induction (nombre de fois) comparativement au niveau basal en pourcentage d'activité de la référence adéquate (référence = 100 %). Les courbes effet-concentration et les EC50 sont calculées à l'aide du logiciel Assay Explorer (MDL). Les composés selon l'invention présentent un taux d'induction allant 25 jusqu'à 319 % (PPARa), 151 % (PPARS) et 114 % (PPARy). Les composés selon l'invention présentent une EC 50 comprise entre 4 nM et 1500 nM. Une seconde série de tests a été pratiquée avec les composés selon l'invention, dans le but de confirmer l'activité déduite de leur affinité pour les récepteurs précédemment cités. Ce test consiste en une mesure de la 13-oxydation sur cellules d'origine hépatique humaine HuH7 et cellules d'origine musculaire murine C2C 12 après différenciation en myotubes. Les cellules sont ensemencées dans des boîtes de Pétri comportant un puits central. Les produits sont ajoutés dans le milieu de culture et incubés pendant 48 heures à différentes concentrations. Après 22 heures d'incubation, de l'oléate radiomarqué au C14 (oléate 1-C14) est ajouté dans le milieu de culture. La réaction de a-oxydation est arrêtée 2 heures plus tard par addition d'acide perchlorique à 40 %. Le CO2 dégagé au cours de l'oxydation de l'oléate est piégé par une solution de KOH puis compté. Chaque essai est réalisé trois fois. Les résultats sont exprimés en % de variation par rapport aux boîtes contrôles (boîtes sans composés). Suivant cet essai, les composés selon l'invention augmentent la 13oxydation jusqu'à + 145 % à une concentration de 10 M sur cellules HuH7. La [3-oxydation est également augmentée de 70 % en présence, par exemple, du composé selon l'exemple 10 utilisé à une concentration de 10 M lors d'un essai sur cellules C2C12. Certains composés selon l'invention ont été testés sur un modèle de souris db/db afin de confirmer leur potentiel de principe actif. Le protocole de l'essai est le suivant: Des souris mâles C57BL/Ks-db homozygotes (souris db/db), âgées de 11- 13 semaines à l'initiation des études, sont réparties par groupe de 9-10 animaux. Les produits sont administrés par voie orale, 1 fois par jour pendant 5 ou 10 jours. Un groupe de souris reçoit le véhicule seul (solution de méthylcellulose à 0, 5 %). Un prélèvement sanguin est réalisé au sinus rétro-orbitaire avant traitement et 4 heures après le dernier gavage. Après centrifugation, le sérum est collecté et les taux de cholestérol, triglycérides et glucose sont mesurés à l'aide d'un analyseur multiparamétrique avec des kits commerciaux. Les résultats sont exprimés en % de variation au jour final par rapport au groupe témoin. Après 5 jours de traitement à la dose quotidienne de 10 mg/kg avec le composé obtenu selon l'exemple 2, on observe une baisse de 35 % de la glycémie, une baisse de 31 % des triglycérides et une augmentation de 40 % du cholestérol total. A titre de comparaison, les valeurs obtenues avec le fénofibrate sont respectivement de -29 %, -21 % et +21 % après un traitement de 10 jours à la dose quotidienne de 100 mg/kg. Ces résultats, qui sont en accord avec les modifications attendues d'activateurs des récepteurs nucléaires PPAR, confirment l'intérêt des composés selon l'invention pour leur utilisation en tant que principes actifs de médicaments à usage humain destinés à la prévention ou au traitement des hypertriglycéridémies, des hypercholestérolémies et, d'une façon plus générale, au rétablissement de paramètres normaux lors d'une perturbation du métabolisme lipidique et glucidique. Les composés selon l'invention trouvent encore leur utilité dans le cas du traitement de la dysfonction endothéliale, de maladies inflammatoires ou de neurodégénérescences. L'invention concerne également les compositions pharmaceutiques destinées à la prévention ou au traitement des maladies précédemment citées lorsqu'elles contiennent en tant que principe actif au moins l'un des composés de formule I selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques peuvent être préparées de façon classique, à l'aide d'excipients pharmaceutiquement acceptables afin d'obtenir des formes administrables de préférence par voie orale, par exemple des comprimés ou des gélules. De façon pratique, en cas d'administration du composé par voie orale, la 10 posologie quotidienne chez l'homme sera de préférence comprise entre 5 et 500 mg
L'invention concerne des composés dérivés de pyrrolopyridine de formule générale (I) : telle que définie dans les revendications, et leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptable.Elle concerne également leur procédé de préparation, les compositions pharmaceutiques les contenant, et leur utilisation en tant que substance pharmacologiquement active, notamment dans le traitement des hypertriglycéridémies, des hyperlipidémies, des hypercholestérolémies, du diabète, de la dysfonction endothéliale, des maladies cardiovasculaires, inflammatoires et des neurodégénérescences.
1- Nouveau dérivé de pyrrolopyridine caractérisé parmi: i) les composés de formule: en ce qu'il est choisi N R2 \ O2 Ar ( CH2) nX COOR (I) dans laquelle: R1 et R2 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome 10 d'halogène ou un groupe CF3, R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4, R représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C3, n= 1 ou 2, X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène, Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs substituants choisis parmi les groupes alkyle en Ci-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino; ii) leurs sels pharmaceutiquement acceptables. 2. Composé selon la 1, caractérisé en ce que Ar représente un groupe phényle ou hétéroaromatique. 3. Composé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que R1 25 représente un atome de chlore. 4. Composé selon l'une des 1 à 3, pour son utilisation en tant que substance pharmacologiquement active. 5. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter les hypertriglycéridémies, les hyperlipidémies, les hypercholestérolémies, les dyslipidémies, l'insulinorésistance, le diabète et l'obésité. 6. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné à traiter la dysfonction endothéliale. 7. Utilisation d'un composé selon l'une des 1 à 3, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des maladies cardiovasculaires, des maladies inflammatoires et des neurodégénérescences comme notamment la maladie d'Alzheimer ou la maladie de Parkinson. 8. Composition pharmaceutique caractérisée en ce qu'elle contient au moins un composé selon l'une des 1 à 3 en tant que substance active. 9. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) effectuer une réaction d'halogénation, préférentiellement une iodation, d'une aminopyridine de formule 2 R2 dans laquelle: RI et R2 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, un atome de fluor ou de chlore, ou un groupe trifluorométhyle, à l'aide d'un agent halogénant tel que par exemple l'iode en présence de sulfate d'argent ou le dichloroiodate de benzyltriméthylammonium, dans un solvant, à température ambiante, pendant 5 à 24 heures pour obtenir le composé de formule dans laquelle: RI et R2 conservent la même signification que dans les composés de départ; b) faire réagir selon la réaction dite de SONOGASHIRA, le composé de formule III avec un dérivé acétylénique de formule H C C (CH2) n X COOR dans laquelle: Rl NH2 R2 NH n=1ou2; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; en présence d'iodure cuivreux, d'un catalyseur à base de palladium tel que par exemple le tetrakis(triphénylphosphine)palladium ou le dichlorobis(triphénylphosphine)palladium et d'une base organique, dans un solvant, à une température comprise entre 0 et 60 C pendant 2 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule (CH2) n X OOOR N R1 -}- NH2 R2 (V) dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4 et R conservent la même signification que dans le composé de départ; c) faire réagir le composé de formule V avec un chlorure d'arylsulfonyle de formule Ar SO2 Cl (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4-benzoxazinyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des groupe d'atomes choisis parmi les groupes alkyle en C1-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino, en présence de pyridine, éventuellement dans un solvant, à température ambiante, pendant 10 à 120 mn, pour obtenir le composé de formule (VII) (CH2) n X,000R Ar R2 H dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; d) effectuer une cyclisation du composé de formule VII, par exemple par action de l'acétate de cuivre II, dans un solvant, à une température proche de la température de reflux du solvant, pendant 4 à 24 heures, pour obtenir le composé de formule R2 \ 02 Ar ( CH2) nX OOOR dans laquelle: R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; e) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: N Rz \ O2 Ar ( CH2) nX COOH 10. Procédé de préparation d'un composé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : a) faire réagir le composé de formule (III) R1 NH2 R 2 (III) dans laquelle R1 et R2 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène, de chlore ou de fluor, ou un groupe trifluorométhyle, avec un chlorure de arylsulfonyle de formule Ar SOZ Cl (VI) dans laquelle: Ar représente un noyau aromatique ou hétéroaromatique choisi parmi les groupes phényle, naphtyle, benzothiazolyle, 3,4-dihydro-1,4benzoxazinyle, 1,3-benzodioxolyle, 1,4-benzodioxanyle ou benzoxazolyle, éventuellement substitué par un ou plusieurs des groupe d'atomes choisis parmi les groupes alkyle en C1-C6, alcoxy en C1-C4 ou amino, dans un solvant, à température ambiante et pendant 1 à 12 heures, pour obtenir le composé de formule (VIII) Rl + N SOZ Ar R2 H dans laquelle: R1, R2 et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; b) faire réagir le composé de formule VIII avec un dérivé acétylénique de formule H CEC ( CH2) n X 000R 3 4 (III) dans laquelle: n=1 ou2; R3 et R4 représentent chacun indépendamment un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C4; R représente un groupe alkyle en C1-C3; X représente une liaison simple ou un atome d'oxygène; dans des conditions analogues à celles décrites pour l'étape b) du procédé selon la 9, pour obtenir le composé de formule (VIII) Rz \ O2 Ar ( CH2) nX 000R dans laquelle R1, R2, n, X, R3, R4, R et Ar conservent la même signification que dans les composés de départ; c) si nécessaire, hydrolyser la fonction ester du composé de formule Ia, par exemple par action d'une base minérale, pour obtenir, après traitement acide, le composé de formule I sous sa forme d'acide libre: R \ 2 02 Ar ( CH2) nX COOH
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 471,A61K 31,A61P 5,C07D 207,C07D 213
C07D 471/04,A61K 31/4439,A61P 5/00,C07D 207/48,C07D 213/61
FR2895052
A1
DISPOSITIF MODULAIRE D'ISOLATION MULTI-AXES DE VIBRATIONS ET DE CHOCS,A BASE D'ELASOMERE.
20,070,622
Dispositif modulaire d'isolation multi-axes de vibrations et de chocs, a base d'elastomere. La presente invention concerne un dispositif d'isolation multi-axes des vibrations engendrees par un equipement vibrant et transmises a une structure porteuse de cet equipement, comme, par exemple, dans le cas ou 1'equipement vibrant comprend au moms un element tournant et/ou deplace en translation periodique, le terme isolation devant titre compris au sens d'au moms une attenuation par des elements places en serie entre la source de vibrations, qui est 1'equipement vibrant, et le support a isoler, qui est la structure porteuse. Le dispositif d'isolation doit egalement, dans certains cas, remplir une autre fonction, a priori antagoniste a celle presentee ci-dessus, et qui est d'attenuer des charges dynamiques, telles que vibrations et chocs, importantes et transitoires appliquees a la structure porteuse, et se propageant a travers le dispositif d'isolation jusqu'a 1'equipement, eventuellement sensible a ces charges. Pour faciliter la comprehension de 1'invention, celle-ci est decrite ci-apres plus particulierement clans le cadre de certaines applications liees au secteur spatial, et pour lesquelles 1'invention presente un interet particulier pour le deposant. Il est bien connu que certains actionneurs, couramment utilises pour le controle d'attitude de satellites, possedent un ou des elements tournants, dont 1'equilibrage toujours imparfait dans la pratique genere des vibrations se propageant a travers la structure du satellite. Crest le cas, par exemple, des roues de reaction, roues cinetiques, gyrodynes (appeles egalement actionneurs gyroscopiques ou CMG Bans la litterature), roues a stockage d'energie, etc. D'autres equipements embarques a bord des satellites peuvent engendrer egalement de telles vibrations, comme par exemple des generateurs de froid a base de compresseurs. Les vibrations creees par ces equipements peuvent se transmettre jusqu'a des charges utiles des satellites et degrader leurs performances, comme c'est le cas, par exemple, pour des instruments d'observation optique particulierement sensibles aux bouges de la ligne de visee prejudiciables a la qualite des images obtenues. Pour contrecarrer ces effets dommageables, selon 1'etat de la technique, 1'equipement perturbateur ou un ensemble d'equipements perturbateurs est monte sur un dispositif d'isolation constituant une interface de montage de 1'equipement ou ensemble d'equipements sur la structure porteuse. Outre cette fonction de montage, le dispositif d'isolation doit attenuer la transmission des vibrations generees par au moins un equipement selon un certain gabarit frequentiel dependant de 1'utilisation. Dans le cas ou au moins un equipement est un actionneur en couple ou en force, le dispositif d'isolation doit egalement transmettre les couples ou forces utiles generees par cet equipement selon un gabarit frequentiel de transmissibilite specifie egalement par 1'utilisateur. D'autre part, it est souhaite, sinon necessaire, egalement que le dispositif d'isolation attenue les charges dynamiques tres fortes appliquees sur la structure porteuse lors de la phase de lancement du satellite, ce qui semble contradictoire avec la fonction d'isolation des vibrations d'au moins un equipement, ces vibrations etant de plusieurs ordres de grandeur inferieures aux charges dynamiques au lancement. Le dispositif d'isolation selon 1'invention doit donc fonctionner . ù au sol, en particulier pendant les essais de performances et les essais de qualification effectues avant le lancement du satellite, ù pendant le lancement du satellite, clans des environnements vibratoires, acoustiques et de chocs particulierement difficiles, et ù lorsque le satellite est en orbite, ou les performances d'isolation de tres petites vibrations 15 devront atteindre les niveaux attendus. Enfin, le dispositif d'isolation selon 1'invention doit egalement parfois maintenir au cours du temps une certaine stabilite d'alignement du ou des equipements vibrants par rapport a la structure porteuse. 20 Les valeurs numeriques suivantes correspondent a une plage de fonctionnement typique d'une realisation particuliere du dispositif de 1'invention lorsqu'il est applique a 1'isolation d'actionneurs de type roues de reaction ou gyrodynes a bord de satellites : 25 ù masse d'un equipement vibrant a isoler: typiquement de 1 kg a 30 kg ; ù forces et couples perturbateurs engendres par 1'equipement vibrant: IN a 100N sur une plage frequentielle de 10Hz a 1000Hz ; - facteur d'attenuation recherche en vibrations et chocs : 3 a 50 Bans la plage 10Hz a 1000 Hz (typiquement une attenuation en pente -2 en echelle logarithmique dans le domaine frequentiel) ; - facteur de surtension du dispositif d'isolation . inferieur a 2 ; - facteur de transmissibilite recherche : 1 5% dans la plage 0 a 10 Hz ; - stabilite d'alignement dans le temps : pouvant 10 aller jusqu'a typiquement 0.05 ; - environnement au lancement : typiquement 20-100g clans la gamine 10-100 Hz (vibrations) et 1000g dans la gamme 100-1000Hz (chocs). A ce point du memoire descriptif, it faut noter que 15 le dispositif propose par 1'invention et qui est presente ci-dessous peut servir egalement a isoler non pas un seul equipement, mais par exemple un ensemble d'equipements dont certains sont perturbateurs car vibrants, tous montes sur un meme plateau porte-equipements. Le dispositif 20 d'isolation selon 1'invention peut egalement titre utilise a 1'interface entre une partie d'un satellite, par exemple un module de service, et une autre partie du satellite, par exemple une charge utile. Dans ces deux cas, les valeurs numeriques ci-dessus, donnees a titre indicatif, 25 ne sont pas forcement applicables. Par les brevets US5305981 et US5971375, on connait des dispositifs d'isolation multi-axes comportant une pluralite de plots d'isolation disposes entre deux pieces structurales, dont 1'une porte un equipement vibrant, et 30 1'autre dolt titre fixee a la structure porteuse du satellite. Par exemple, US5305981 decrit un dispositif compose de 6 elements d'isolation dans un arrangement symetrique en configuration hexapode symetrique de 3 paires de plots obliques fournissant un amortissement visqueux et une attenuation des vibrations et des chocs au lancement du satellite et en operation dans 1'espace. Dans ce dispositif, les elements d'isolation sont montes sur des joints a deux degres de liberte permettant un jeu axial et une minimisation des moments de flexion. Des butees situees entre les deux pieces structurales du dispositif limitent les excursions des elements d'isolation, en particulier lors du lancement du satellite. I1 est a noter qu'avec ce concept, 6 elements d'isolation sont necessaires pour realiser une isolation totale en forces et couples suivant les trois axes. Le montage du dispositif sur la structure du satellite necessite une piece structurale intermediaire. Les butees ne sont pas integrees aux elements d'isolation. Le concept n'est pas modulaire. Une generalisation du concept a d'autres types d'isolation n'est pas evidente, en particulier lorsque le nombre de degres de liberte a isoler varie. Le reglage du dispositif en fonction des specifications d'isolation des petites vibrations generees par 1'equipement, et d'isolation des grands niveaux de vibrations et chocs lors du lancement, ainsi que de transmissibilite des couples utiles generes par 1'equipement n'est pas aise. L'encombrement du dispositif, sa masse, son absence de modularite ne favorisent pas sa conception, ni sa realisation, ni son utilisation. Le dispositif decrit clans US5971375 a une configuration similaire. Les memes limitations apparaissent, avec en plus une disposition complexe d'une pluralite de ressorts. Le probleme a la base de 1' invention est de proposer un dispositif d'isolation multi-axes d'au moms un equipement generateur de vibrations, embarque sur une structure porteuse telle qu'un satellite, et du type presente ci-dessus, et qui remedie aux inconvenients precites de 1'etat de la technique, et convienne mieux aux diverses exigences de la pratique que les dispositifs connus, en particulier selon les brevets US precites. Le but de la presente invention est donc d'apporter des solutions aux limitations connues de 1'etat de la technique, et, a cet effet, 1'invention propose un dispositif d'isolation multi-axes d'au moms un equipement generateur de vibrations, et qui se caracterise en ce qu'il comprend une pluralite de modules d'isolation comportant chacun deux pieces rigides dont 1'une, dite piece externe, est destinee a titre fixee a la structure porteuse, et 1'autre, dite piece interne, est destinee a titre fixee audit equipement vibrant ou a un support de ce dernier, lesdites pieces interne et externe etant reliees 1'une a 1'autre par au moms un plot d'isolation en elastomere, attenuant par sa deformation suivant au moms un de ses axes en traction, compression ou cisaillement, la transmission de vibrations de faible amplitude generees par ledit equipement, ladite deformation etant limitee par au moms une butee souple montee sur 1'une seulement des pieces interne et externe, de preference a proximite d'un plot d'isolation, de sorte qu'une extremite libre de ladite butee souple est en vis-a-vis de 1'autre desdites pieces interne et externe et sans contact avec ladite autre piece au repos, 1' axe de compression d'au moms une butee souple etant sensiblement parallele audit axe de deformation dudit plot d'isolation, et ladite butee souple comprenant au moms un element en elastomere venant en contact avec ladite autre piece rigide en vis-a-vis, en position active de la butee souple, lors de deformations d'amplitude suffisante du plot d'isolation, la raideur de 1'element en elastomere de ladite butee souple etant significativement plus grande, de preference de 1'ordre de 5 a 50 fois, que Celle dudit plot d'isolation selon ledit axe de deformation, et la caracteristique en raideur de 1'ensemble constitue par ledit plot d'isolation suivant ledit axe de deformation et ladite butee souple suivant son axe de compression etant telle que les vibrations et chocs aux petits deplacements relatifs des deux pieces rigides lorsque ladite butee souple est inactive, et aux grands deplacements, lorsque ladite butee souple est active, sont attenues selon des caracteristiques propres aux deux regimes de fonctionnement, correspondant respectivement aux petits et grands deplacements, avec une transition douce entre lesdits deux regimes. Cette transition douce est assuree par les caracteristiques de raideur des trois elements suivants : le plot d'isolation en elastomere suivant au moins un de ses axes en traction, compression ou cisaillement, la partie en elastomere de la butee souple agissant en compression, et la partie de la piece structurale en vis-a-vis de la butee souple. Aux petits deplacements, seule la raideur du plot d'isolation suivant au moins un de ses axes de deformation est active, suivant une caracteristique avantageusement lineaire. Aux plus grands deplacements, lorsque la butee souple devient active, la raideur de sa partie en elastomere agit en parallele a la raideur du plot d'isolation, et devient dominante. Lorsque la compression devient importante, la partie en elastomere de la butee souple atteint sa caracteristique de raideur non lineaire, puis sa limite de deformation. A ce point, toute charge supplementaire induit une deformation de la partie metallique de la butee souple, et de la partie de la piece metallique en vis-a-vis de la butee souple. Afin de beneficier d'une certaine souplesse de ces parties metalliques pour attenuer les fortes charges dynamiques, it sera avantageux que la section de la partie en elastomere de la butee souple soit de dimension convenable : pas trop grande pour assurer une certaine souplesse, pas trop petite pour eviter toute deformation non elastique, voire une rupture. En ce sens, ladite section constitue un element de reglage du dispositif. Dans un premier mode avantageux de realisation, le dispositif d'isolation selon 1'invention comprend au moins trois modules d'isolation, chaque module etant tel que: û ladite piece externe a une forme d'etrier, au moins un plot d'isolation, dit lateral, est dispose sensiblement dans le prolongement d'une partie dite externe de ladite piece interne, et relie ladite partie externe de la piece interne a ladite piece externe, ladite piece interne n'ayant pas d'autre contact permanent au repos avec ladite piece externe que ledit au moins un plot d'isolation lateral, au moins une premiere butee souple est disposee sensiblement parallelement audit au moins un plot d'isolation lateral de sorte a limiter sa compression, et au moins deux autres butees souples sont disposees de part et d'autre de ladite piece interne de sorte a limiter les deformations en cisaillement dudit au moins un plot d'isolation lateral, lesdites deux autres butees souples etant disposees de preference de fagon sensiblement symetrique, et avec leurs axes de compression s'etendant clans une direction sensiblement perpendiculaire a 1'axe de compression dudit au moins un plot d'isolation lateral. Dans un deuxieme mode avantageux de realisation, le dispositif d'isolation selon 1'invention, comprend au moins trois modules d'isolation, chaque module etant tel que: ù ladite piece externe a une forme d'etrier, au moins deux plots d'isolation, dits plots d'isolation longitudinaux, sont disposes l'un et 1'autre ou en groupe de part et d'autre de ladite piece interne, de fagon sensiblement symetrique, avec leurs axes de compression non necessairement perpendiculaires au plan median de ladite piece interne n'ayant pas d'autre contact permanent au repos avec ladite piece externe que lesdits deux plots d'isolation longitudinaux, au moins trois butees souples, chacune etant fixee a ou faisant corps avec soit la piece interne, soit la piece externe, au moins deux des butees souples sont disposees de fagon que 1'axe de compression de chacune d'elles soit sensiblement parallele a celui respectivement de chacun des plots d'isolation longitudinaux, de part et d'autre de la piece interne, de preference en position sensiblement symetrique, et au moins une troisieme butee souple est disposee lateralement sensiblement clans le prolongement d'une partie externe de ladite piece interne (15), son axe de compression etant de preference sensiblement dans le plan median de ladite piece interne, et de preference oriente sensiblement suivant la bissectrice des axes de compression desdits deux plots d'isolation longitudinaux (18). Dans cet exemple, it est de plus avantageux, pour simplifier la realisation, que lesdits plots d'isolation longitudinaux soient sensiblement identiques en geometrie et en raideur. Dans les deux exemples precedents, it est en outre avantageux qu'au moins un troisieme plot d'isolation, dit lateral, soit dispose avec son axe de compression sensiblement parallele A celui de ladite au moins une troisieme butee souple, et relie la partie externe de ladite piece interne A ladite piece externe. Dans ces differentes variantes, le dispositif est avantageusement equilibre si, de plus, it est constitue de trois modules identiques, disposes aux sommets d'un triangle de preference equilateral. Mais, pour faciliter le montage et le reglage, le dispositif peut aussi titre constitue de quatre modules identiques, disposes de preference aux sommets d'un carre et orientes, de preference, de fagon symetrique suivant les diagonales du carre. Avantageusement, dans toutes les variantes de realisation, les plans de fixation des pieces internes des modules A 1'equipement ou au support d'equipement peuvent titre sensiblement confondus. De meme, pour simplifier la realisation, les plots 30 d'isolation et les butees souples ont au moins une forme standard, de preference sensiblement cylindrique ou parallelepipedique, les dimensions des differents plots (18) et butees (19) n'etant pas necessairement identiques. En variante, les plots d'isolation et les butees souples sont emboites 1'un dans 1'autre, l'un etant un cylindre par exemple, et 1'autre un anneau ou une partie annulaire entourant le cylindre, de sorte a optimiser 1'encombrement du dispositif. Selon des variantes de realisation preferees les angles entre, d'une part, les plans medians des parties externes desdites pieces internes en vis-a-vis desdites pieces externes, et, d'autre part, le plan de pose de 1'equipement sont non nuls. Ainsi, it est possible que lesdits angles, de preference egaux, sont tels que le centre de gravite de 1'equipement a isoler est situe pres des plans median desdites pieces internes des modules d'isolation afin, avantageusement, de favoriser 1'isolation des modes de basculement de 1'equipement. Mais it est, au contraire, egalement possible que lesdits angles, de preference egaux, sont tels que le centre de gravite de 1'equipement a isoler est, de preference, situe loin des plans median desdites pieces internes des modules d'isolation afin, de maniere autrement avantageuse, de favoriser le decouplage en frequence entre les modes de suspension du dispositif d'isolation et les modes propres de vibration de 1'equipement. Dans toutes les variantes de realisation, it est avantageux que les modes de suspension du dispositif d'isolation soient inferieurs a ceux de 1'equipement a isoler, d'un facteur 2 au minimum. Avantageusement en outre, les caracteristiques des plots d'isolation, en termes de section, hauteur, module viscoelastique, angles entre les plots longitudinaux et le plan median de la piece interne, angles entre les plans medians des pieces internes et le plan de pose de 1'equipement sur les pieces internes desdits modules d'isolation, sont choisis afin d'assurer que les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes aux petits mouvements, en dega de la position active des butees souples, correspondent a un gabarit specifie, de sorte que, par exemple, les vibrations de faibles amplitudes en force et couple transmises par 1'equipement a la structure porteuse soient correctement filtrees au-dela d'une certaine frequence, et que les forces et couples utiles generes par 1'equipement soient transmis sans deformation prejudiciable. De maniere analogue, les caracteristiques des butees souples (19) en termes de section, hauteur d'elastomere, module viscoelastique de 1'elastomere, dimension de 1'interstice entre la butee souple et la piece en vis-a-vis, sont telles qu'une deformation trop importante des plots d'isolation lors de fortes charges appliquees au dispositif est avantageusement evitee, empechant ainsi toute deterioration ou phenomene irreversible indesirable, et simultanement, les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes dans toute la plage de fonctionnement prevue pour le dispositif correspondent a un gabarit specifie, de sorte que les vibrations et chocs de grandes amplitudes en force et couple transmis par la structure porteuse a 1'equipement soient avantageusement correctement filtres. Le dispositif d'isolation peut, avantageusement, comprendre, de plus, au moms un drain thermique souple, reliant les pieces interne et externe d'au moms un module d'isolation, afin de transferer efficacement la chaleur de 1'equipement vers la structure porteuse. De plus, les pieces internes des modules d'isolation peuvent faire corps et titre d'une seule piece avec ledit equipement ou support porte equipement, en variante. Avantageusement, en outre, 1'elastomere utilise pour 10 les plots d'isolation et pour les butees souples est le meme. L'invention concerne egalement une application du dispositif d'isolation tel que presente ci-dessus et qui se caracterise en ce que 1'equipement est un equipement 15 spatial embarque a bord d'un satellite, ledit equipement comprenant au moins une partie tournante generant des vibrations, comme par exemple l'un au moins des equipements suivants : roue de reaction, roue cinetique, roue d'inertie, roue a stockage d'inergie, gyrodyne ou 20 actionneur gyroscopique ou CMG, ledit equipement muni de son dispositif d'isolation devant resister aux charges statiques et dynamiques tels que vibrations, chocs, qu'il subit au lancement du satellite. L'application du dispositif d'isolation peut 25 egalement titre telle que 1'equipement est un equipement spatial embarque a bord d'un satellite, ledit equipement comprenant au moins une partie animee en translation d'un mouvement comprenant au moins une composante temporelle periodique clans le temps generant des vibrations, comme 30 par exemple un compresseur utilise pour generer du froid, ledit equipement muni de son dispositif d'isolation devant resister aux charges statiques et dynamiques telles que vibrations, chocs qu'il subit au lancement du satellite. Dans une telle application du dispositif d'isolation, le dispositif d'isolation peut servir a isoler un ensemble d'equipements dont un au moms est perturbateur, tous montes sur un meme plateau porte-equipements, ou encore le dispositif peut servir a isoler une partie d'un satellite, par exemple un module de service vis-a-vis d'une autre partie du satellite, par exemple une charge utile. D'autres caracteristiques et avantages de 1'invention ressortiront de la description donnee ci-dessous, a titre non limitatif, d'exemples de realisation decrits en reference aux dessins annexes sur lesquels : - la figure la est une vue schematique en partie en elevation laterale et en partie en coupe d'un premier exemple de module d'un dispositif d'isolation selon 1'invention, se montant entre une structure porteuse et un porte equipement supportant au moms un equipement vibrant, - la figure lb represente la courbe de raideur de 1'ensemble du plot d'isolation en elastomere et d'une butee souple parallele au plot dans le module de la figure la ; - la figure 2 est une vue analogue a la figure 25 la d'un deuxieme exemple de module d'isolation d'un dispositif selon 1'invention ; - la figure 3 est une vue schematique en plan, representant partiellement un dispositif d'isolation a trois modules selon 1'invention ; - la figure 4 est une vue analogue a la figure 3 d'un dispositif a quatre modules d'isolation selon 1'invention ; - la figure 5 est une vue analogue a la figure 2 5 d'un troisieme exemple de module d'un dispositif d'isolation selon 1'invention ; - la figure 6 est une vue analogue a la figure 2 d'un quatrieme exemple de module d'un dispositif d'isolation, qui est une variante de ceux des figures 2 et 10 5 ; - la figure 7a est une vue schematique d'un exemple de dispositif d'isolation equipe de modules selon la figure 6, dont les butees souples ne sont pas representees pour simplifier la representation ; 15 - la figure 7b est une vue schematique analogue a la figure la d'un cinquieme exemple de module d'isolation, qui est une variante de celui de la figure 2, avec une inclinaison de la partie externe de la piece interne du module ; 20 - la figure 8 est une vue schematique d'une variante du dispositif d'isolation selon la figure 7a ; - la figure 9 est une vue analogue a la figure la d'un sixieme exemple de module d'isolation, qui est une variante de ceux des figures 5 et 7b ; et 25 - la figure 10 est une vue schematique en perspective de la piece interne d'encore un autre exemple de module de dispositif d'isolation selon 1'invention. La figure la est donnee a titre illustratif pour expliquer le principe de base de 1'invention. Cette figure 30 represente schematiquement un module 11 d'un dispositif d'isolation multi-axes modulaire selon 1'invention, pour un equipement generateur de vibrations (non represents) embarque a bord d'un satellite et fixe sur un plateau porte-equipements 17 qui est suspendu, par plusieurs modules 11 avantageusement identiques les uns aux autres, sur une structure porteuse 14, telle que la structure interne d'un module de service du satellite. Comme nous le verrons sur d'autres applications pratiques du principe de 1'invention, ce dispositif a pour avantage que les modules d'isolation 11 sont independants les uns des autres et tres simples a concevoir, a realiser et a monter. Chaque module 11 est essentiellement constitue d'une piece rigide dite externe 12, dans cet exemple en forme generale de 1, mais pouvant titre generalement en forme d'etrier, qui est a fixer a la structure porteuse 14 du satellite, par une liaison par exemple vissee ou boulonnee schematisee en 13 par 1'axe de cette liaison a 1'aile dite externe 12b de la piece externe 12, et une piece rigide dite interne 15, presentant une partie dite interne 15a qui est a fixer a 1'equipement vibrant ou son support, a savoir le plateau porte-equipements 17, par une liaison vissee ou boulonnee egalement non representee de maniere detaillee, mais schematisee en 16 par 1'axe de cette liaison de la partie interne 15a a une bride 17a de fixation du plateau 17, et une autre partie, dite externe 15b de la piece interne 15 est reliee a la piece externe 12 par 1' intermediaire d'un ou plusieurs plots d'isolation 18 en elastomere, clans cet exemple par un seul plot 18 relie a 1'aile interne 12a de la piece externe 12, la piece interne 15 n'ayant pas d' autre contact permanent avec la piece externe 12 que ce ou ces plots d'isolation 18, dont les deformations en compression-traction, selon son ou leur axe longitudinal X1 X1, et/ou en cisaillement, clans un plan perpendiculaire a 1'axe X1 X1, permettent d'attenuer la transmission de vibrations et chocs de faible amplitude generes par 1'equipement sur le plateau 17 a la structure porteuse 14, et correspondant a des deplacements relatifs de faible amplitude des pieces externe et interne 12 et 15 du module 11. Afin de limiter les deformations d'au moms un plot d'isolation tel que le plot 18, au moms en compression selon son axe X1 X1, et/ou en cisaillement selon un axe perpendiculaire a X1 X1 , lorsque la structure porteuse 14 est soumise a de fortes accelerations lors de la phase de lancement du satellite, et dans le meme temps, amortir les chocs et vibrations transmis a 1'equipement fixe sur le plateau 17, lors de cette phase, chaque module 11 du dispositif d'isolation comprend en outre au moms une butee souple 19, et plus precisement dans cet exemple deux butees souples 19, dont 1'une 19a est disposee parallelement au plot d'isolation 18,c'est-a-dire de sorte que son axe de compression Yl Y1 est sensiblement parallele a 1'axe X1 X1 du plot 18, et assez pres du plot 18. Chaque butee souple 19 comprend au moms une partie en elastomere, dont la raideur est bien plus importante que celle du ou des plots d'isolation 18, typiquement dans un rapport d'environ 5 a environ 50. Chaque butee souple 19 peut eventuellement comprendre une armature rigide, faisant corps (par fixation inamovible par exemple) avec 1'une seulement des pieces interne 12 et externe 15 du module d'isolation 11 correspondant, et supportant au moms une couche d'elastomere recouvrant cette armature rigide. La partie en elastomere de chaque butee souple 19 est, par son extremite libre, en vis-a-vis de 1'autre piece interne 15 ou externe 12 du module 11 a laquelle cette butee 19 n'est pas fixee et sans contact avec cette autre piece 15 ou 12, lorsque le dispositif est au repos, et donc la butee souple 19 en position inactive. Dans cet exemple, chacune des deux butees souples 19 est fixee a la partie externe 15b de la piece interne 15, 1'une 19a sur la face de cette partie externe 15b a laquelle est egalement fixe le plot 18, et de sorte que son axe de compression Y1 Y1 est parallele a 1'axe de compression-traction X1 X1 du plot 18, et son extremite libre en vis-a- vis de 1'aile interne 12a de la piece externe 12, et 1' autre est une butee souple 19b laterale, sensiblement clans le prolongement lateral de la partie externe 15b, et d'axe de compression Y2 Y2 sensiblement perpendiculaire aux axes X1 X1 et Y1 Y1, et dont 1' extremite libre est en vis-a-vis de la branche 12c de la piece externe 12. Le contact de la butee souple 19a par son element en elastomere avec 1'aile interne 12a de la piece externe 12, en position active de la butee 19a, n'est etabli que pour une deformation en compression suffisante du plot d'isolation 18, cette deformation etant plus grande que les deformations maximales en compression rencontrees lors du fonctionnement normale de 1'equipement sur le satellite en orbite. Lecontact de la butee souple laterale 19b avec la branche 12c de la piece externe 12 n'est etabli que pour une deformation en cisaillement suffisante du plot d'isolation 18, qui est bien plus grande que les deformations maximales en cisaillement rencontrees lors du fonctionnement normal de 1'equipement sur le satellite en orbite. En position active de 1'une et/ou 1'autre des butees souples 19a et 19b, la compression de leur element en elastomere permet d'attenuer la transmission des chocs et vibrations de grande amplitude, depuis la structure porteuse 14 vers 1'equipement sur le plateau 17, lors du lancement du satellite notamment. Ce dispositif d'isolation selon 1'invention, constitue d'une pluralite de modules 11 d'isolation, chacun compose d'une piece interne 12 et d'une piece externe 15 reliees par un ou plusieurs plots d'isolation 18 en elastomere, et, parallelement a la deformation de ce plot ou de l' un au moms de ces plots 18, d'au moms une butee souple 19 ayant au moms une partie en elastomere, permet de realiser, grace a une raideur combinee d'au moms un plot d'isolation 18 selon au moms un de ses axes de deformation et d'au moms une butee souple 19 associee, dont les axes de compression tels que X1 X1 et Y1 yl sont sensiblement paralleles audit axe de deformation, raideur combinee qui est faible aux petits deplacements relatifs des pieces 12 et 15, forte aux grands deplacements relatifs de ces pieces 12 et 15, et sans discontinuite mais avec une transition progressive et douce entre les deux regimes de fonctionnement correspondants respectivement a ces petits et grands deplacements, a la fois 1'attenuation des effets de grandes accelerations (chocs ou vibrations) imprimees a la structure porteuse 14 du satellite lors des phases de lancement du satellite, et 1'attenuation des petites vibrations generees par 1'equipement sur le plateau 17, et transmises a la structure porteuse 14, lors du fonctionnement normal de 1'equipement sur le satellite en orbite. La figure lb represente schematiquement une courbe de raideur combinee ou reelle d'un ensemble du module 11 constitue d'un plot d'isolation 18 se deformant selon au moms un axe de deformation soit en compression soit en cisaillement, et d'une butee souple 19a ou 19b dont la compression s'effectue parallelement audit axe de deformation dudit plot d'isolation, cette courbe presentant, aux faibles debattements relatifs des pieces 12 et 15, d'abord une partie lineaire a pente douce, correspondant a la raideur du plot d'isolation 18 selon ledit axe de deformation, et representee par le segment OA, lorsque le plot 18 seul est deforme, la butee 19 etant inactive, puis, a partir du deplacement J1 correspondant au jeu de la butee 19a, et qui rend celle-ci active, la raideur evolue selon 1'arc AB, representant la raideur non lineaire produite essentiellement par la partie en elastomere de la butee 19, avec augmentation progressive de la raideur resultant de 1'augmentation de sa compression, puis, a partir du deplacement J2 correspondant a la compression maximum de 1'elastomere de la butee 19, la raideur evolue selon la demi droite audela de B, avec la raideur tres elevee de 1'elastomere comprime au maximum et de 1'armature de la butee 19a, laquelle armature n'est pas d'une rigidite infinie, non plus d'ailleurs que la piece interne 15 qui la supporte, et la piece externe 12 contre laquelle la butee 19 est comprimee, d'ou cette partie de raideur lineaire a forte pente de la courbe. I1 faut noter que les pieces interne 15 et externe 12 , qui sont generalement metalliques, sont qualifiees de rigide car leur rigidite est nettement superieurs a celle de 1' elastomere des plots 18 et butees souples 19, mais cependant cette rigidite des pieces 12 et 15 n'est pas trop importante, de sorte a permettre un amortissement lorsque la butee 19 atteint sa limite de compression. De plus, la section transversale de chaque butee souple 19 n'est pas trop importante de sorte que la raideur de la partie metallique en vis-a-vis sur la piece 12 ou 15 a laquelle la butee 19 n'est pas fixee, est acceptable et participe a 1'attenuation des chocs et vibrations de grandes amplitudes. Un des interets de 1'invention, en plus de ceux qui apparaltront ci-dessous au cours de la description, est bien de realiser ces deux objectifs en apparence contradictoires : attenuation de petites vibrations et attenuation de grandes vibrations, grace a un seul et meme dispositif simple et tres compact, alors meme que le rapport entre les deux regimes de vibrations en terme d'acceleration par exemple est d'un facteur 100 a 1000. Dans une realisation tres simple du dispositif, celui-ci est constitue d'au moms trois modules 11 d'isolation, avantageusement identiques, bien que cela ne soit pas obligatoire, independants clans leur fixation sur la structure porteuse 14 du satellite et disposes par exemple aux sommets d'un triangle, avantageusement equilateral, comme illustre sur la figure 3, ce qui assure une isolation multi-axes de 1'equipement vibrant 61 monte sur le plateau porte-equipements 17. Dans le second exemple de realisation, represents sur la figure 2, chaque module 11 comprend egalement une piece externe 12, relativement rigide, par exemple metallique, mais clans cet exemple en forme d'etrier a deux ailes internes paralleles 12a et 12d aux extremites de la branche 12c, et une aile externe 12b destinee a etre fixee par la liaison schematisee en 13 sur la structure porteuse 14 du satellite, une piece interne 15, relativement rigide, par exemple m&tallique, dont une partie interne 15a est destine a etre fix&e par la liaison sch&matis&e en 16 a 1'&quipement vibrant ou au plateau porte-&quipements 17 qui le supporte, la piece interne 15 ayant egalement une partie externe 15b qui est engage clans la partie en &trier 12a-12c-12d de la piece externe 12, et - un plot d'isolation en &lastomere 18, dit plot lateral 18b car fix& lat&ralement dans le prolongement de la partie externe 15b de la piece interne 15, et reliant la face de cette partie externe 15b qui est tournee vers la branche 12c a cette branche 12c de la piece externe 12, les deux pieces interne 15 et externe 12 n'ayant pas d'autre contact permanent au repos que ce plot d'isolation lateral 18b. Ce module 11 comprend en outre trois butees souples meme structure est dite lat&rale car dispose parallelement au plot 25 d'isolation lateral 18b (c'est-a-dire avec 1'axe de compression Y2 Y2 de cette premiere but&e 19b qui est parallele a 1'axe de traction-compression X2 X2 du plot lateral 18b), de sorte a limiter la compression du plot lateral 18b, et dont les deux autres butees souples 19a, 30 dites longitudinales, sont disposes de part et d'autre de la partie externe 15b de la piece interne 15, de sorte a limiter les deformations en cisaillement du plot 19, chacune d' une d&crites ci-dessus en les trois fixes a la 1'extr&mit& libre de distance en vis-a-vis regard des ailes 12a piece externe 12, et que celle des butees 19 reference a la figure la, et toutes seule piece interne 15 et pr&sentant leur partie en &lastomere a faible de 1'une respectivement des faces en et 12d et de la branche 12c de la dont une premiere but&e souple 19b d'isolation lateral 18b, les deux butees souples longitudinales 19a etant disposees avantageusement clans des positions symetriques par rapport au plan median de la piece externe 15, clans la direction de leur axe commun de compression Yl Y1r qui est une direction perpendiculaire aux axes de compression X2 X2 et Y2 Y2 du plot d'isolation lateral 18b et de la butee souple laterale 19b. Dans une realisation du dispositif d'isolation a trois modules 11 selon la figure 2, 1'isolation des vibrations passant a travers le dispositif suivant les six degres de liberte en forces et couples s'effectue aux petits deplacements, pour lesquels les butees souples 19a et 19b sont inactives, grace aux deformations des plots d'isolation lateraux 18b suivant les trois axes X2 X2 de traction-compression ( 1 axe X2 X2 par plot 18, donc par module 11), et les 6 axes de cisaillement (2 par plot 18 donc par module 11, soit un axe parallele a Y1 Y1 et un axe perpendiculaire a Y1 Y1 et X2 X2), et aux grands deplacements, pour lesquels les butees souples 19a et/ou 19b sont actives, en contact contre la face en regard de la piece externe 12, grace aux deformations en compression des butees souples 19a et 19b suivant les 9 axes de compression (1 axe tel que Y1 Y1 ou Y2 Y2 par butee 19). Afin de simplifier la conception de ce dispositif d'isolation, it est souvent avantageux d'utiliser quatre modules d'isolation 11 au lieu de 3, toujours indspendants quant a leur fixation sur la structure porteuse 14 du satellite, et places par exemple aux quatre sommets d'un carre et symetriquement par rapport aux diagonales de ce carre, comme represents schematiquement sur la figure 4, sur laquelle 1'equipement vibrant 61 est represents de forme cylindrique sur un porte-equipements 17 en disque circulaire supporte par les pieces internes des quatre modules 11. Dans ce mode de realisation de 1'invention, les differents degres de liberte en forces et en couples sont alors decouples, et les dimensionnements sont plus simples a realiser. Ceci illustre le caractere modulaire du dispositif d'isolation selon 1'invention, ce qui represente un avantage important de 1'invention par rapport a 1'etat de la technique Une illustration de la flexibilite procuree par 1'invention est donnee par un mode de realisation different du dispositif, mais toujours suivant le meme principe de 1'invention. Dans ce nouvel exemple de realisation du dispositif, celui-ci est constitue d'une pluralite de modules d'isolation 11 avantageusement, mais non necessairement, identiques, par exemple trois modules 11 disposes aux sommets d'un triangle equilateral, comme sur la figure 3, ou quatre modules 11 disposes aux sommets d'un carre, comme sur la figure 4, chaque module 11 etant tel que represente sur la figure 5 et comprenant : - Une piece externe 12, en forme d'etrier telle que celle decrite ci-dessus en reference a la figure 2, et egalement destinee a titre fixee par son aile externe 12b sur la structure porteuse 14 du satellite par la liaison 13 , - une piece interne 15, de forme analogue a celle de la piece interne 15 decrite ci-dessus en reference a la figure 2, et dont la partie interne 15a est destinee a titre fixee a 1'equipement vibrant ou au porte-equipements 17 qui le supporte par la liaison 16, tandis que sa partie externe 15b est engagee clans 1'etrier 12a-12c-12d de la piece externe 12 et en vis-a-vis des faces en regard sur les deux ailes 12a et 12d et la branche 12c formant 1'etrier ; deux plots d'isolation 18 en elastomere, dits plots d'isolation longitudinaux 18a, disposes de part et d'autre de la partie externe 15b de la piece interne 15, de fagon symetrique, mais non necessairement perpendiculaire au plan median de la piece interne 15, celle-ci n'ayant pas d'autre contact permanent au repos avec la piece externe 12 que ces deux plots d'isolation longitudinaux 18a, dont chacun est fixe a 1'une respectivement des faces opposees de la partie externe 15b et a la face en regard de 1' aile 12a ou 12d du cote correspondant, et trois butees souples 19, chacune de meme structure que les butees souples 19 des figures la et 2 et etant fixees a ou faisant corps avec soit la piece interne 15 soit la piece externe 12, et dans cet exemple avec la seule piece interne 15, comme sur la figure 2, deux 19a de ces butees 19 etant qualifiees de longitudinales et disposees de fagon sensiblement paralleles aux plots d'isolation longitudinaux 18a, de part et d'autre de la partie externe 15b de la piece interne 15, avantageusement clans des positions symetriques, et la troisieme butee souple 19b, dite laterale, etant disposee dans le prolongement lateral de la partie externe 15b de la piece interne, son axe de compression Y2 Y2 etant avantageusement dans le plan median de la piece interne 15, et avantageusement oriente suivant la bissectrice des axes de traction-compression des deux plots longitudinaux 18a, qui sont, dans cet exemple, confondus clans 1'axe de traction- compression commun X1 X1. L' axe de compression Y2 Y2 de la butee souple laterale 19b est dans cet exemple perpendiculaire aux axes de traction-compression X1 X1 et de compression Y2 Y2 respectivement des deux plots longitudinaux 18a et des deux butees souples longitudinales 19a. Dans cette realisation de 1'invention, en supposant que 3 modules 11 a 3 butees souples 19 soient utilises, 1'isolation des vibrations passant a travers le dispositif suivant les 6 degres de liberte en forces et couples s'effectue aux petits deplacements grace aux deformations des plots d'isolation 18 suivant les trois axes de traction-compression (un axe tel que X1 X1 par module 11), et les 6 axes de cisaillement (2 axes tels que Y2 Y2 et un axe perpendiculaire a X1 X1 et Y2 Y2 par modules 11), et aux grands deplacements grace aux deformations en compression des butees souples 19, suivant les 9 axes de compression (1 axe tel que Y1 Y1ou Y2 Y2 par butees 19). Dans cette realisation, it est avantageux que les deux plots longitudinaux 18a de chaque module d'isolation 11 soient exactement identiques en geometrie et raideur, eventuellement appareilles apres tests, afin d'equilibrer le dispositif. Dans une variante de cette realisation, comme representee sur la figure 6, sur laquelle les memes references designent des elements analogues ou identiques, chaque module 11 comporte en plus un troisieme plot d'isolation 18b dit lateral reliant la piece interne 15 et la piece externe 12, ce plot 18b etant dispose, comme le plot 18b de la figure 5, clans le prolongement de la partie externe 15b de la piece interne 15faisant face a la branche 12c de 1'etrier de la piece externe 12. Pour 1'ensemble des variantes de realisation de 1'invention, it est toujours avantageux que les plans de fixation des pieces internes 15 des modules d'isolation 11 a 1'equipement 61 ou au support d'equipement 17 soient confondus, comme indique de fagon simplifiee sur la figure 7a, qui represente schematiquement un dispositif d'isolation a plusieurs modules 11 selon la figure 6, dont les butees souples 19 n'ont pas ete representees par simplification du dessin. Ces plans de fixation sont definis sur les figures la, 2 et 5 par les plans de contact des faces en regard de la partie interne 15a des pieces internes 15 et de la bride de fixation 17a du support d'equipement 17 sous 1'action de la liaison 16, representee sur la figure 7a sous la forme d'une liaison boulonnee. En outre, it peut titre avantageux egalement de considerer des pieces internes 12 ayant des formes non pas rectilignes, comme represente par exemple sur les figures 2, 5 ou 6, mais, comme illustre sur le module 11 de la figure 7b qui correspond a une variante de celui de la figure 2, telles que le plan median 22 de la partie externe 15b de la piece interne 15 en vis-a-vis de la piece externe 12 ou engagee dans 1'etrier de la piece externe 12 fasse un angle a non nul avec le plan de pose 21 de 1'equipement 61 ou de son support 17. Dans ce cas, 1'etrier defini par les ailes 12a et 12d et la branche 12c de la piece externe 12 est incline du meme angle, afin d'assurer le meme fonctionnement du plot lateral 18b et des trois butees souples 19 (dont deux longitudinales 19a et une laterale 19b) entre la partie externe 15b et 1'etrier 12a-12c-12d que sur la figure 2. Ainsi, on peut rapprocher le centre de gravite ou de masse 62 de 1'equipement 61 des axes de compression X2 X2 des plots d'isolation lateraux 18b des differents modules 11 d'un dispositif, comme represente sur la figure 8, qui montre un dispositif &quip& de modules 11 selon la figure 6, avec &trier incline et partie externe 15b de la piece interne incline comme sur la figure 7b, ce qui favorise sp&cifiquement 1'attenuation des effets des couples de vibration engendres par 1'equipement 61 du fait que ces couples sont repris essentiellement par la compression des plots d'isolation 18. De meme, cet angle a peut titre utilise pour, au contraire, eloigner le centre de masse 62 de 1'&quipement 61 des axes de compression des plots d'isolation 18, ce qui favorise plutot le decouplage frequentiel entre l'equipement 61 et la structure porteuse 14. Ceci illustre encore la flexibilite de realisation que procure 1'invention. En outre, it peut titre avantageux pour 1'ensemble de ces variantes d'avoir un angle non droit entre 1'axe tel que X1 X1 et X' l X' l de compression des plots d'isolation longitudinaux 18a et 1'axe de compression tel que X2 X2 (qui est avantageusement la bissectrice de 1'angle des axes X1 X1 et X'1 X'1) du plot lateral 18b ou des plots lat&raux le cas echeant, comme illustre sur la figure 9 qui repr&sente un type tres general de module 11 d'isolation suivant 1'invention, correspondant a une variante du module 11 de la figure 6 avec partie externe 15b de la piece interne 15 et &trier de la piece externe 12 qui sont inclines comme sur la figure 7b, mais avec des faces en regard des 2 ailes 12a et 12d de 1'etrier qui ne sont pas paralleles entre elles mais forment un angle aigu, de sorte que les memes references d&signent des elements analogues ou identiques. Meme dans cette variante la plus complete, les caracteristiques de 1'invention sont nettement illustrees : simplicite, compacit&, modularite pour un dispositif qui doit remplir un nombre important de fonctions : attenuation des petites vibrations de 1'equipement 61, attenuation des grandes accelerations imprimees a la structure porteuse 14, transmission de couples utiles. Dans le cas oil 1'equipement 61 a isoler genere des vibrations suivant un nombre reduit de degres de liberte, comme c'est le cas, par exemple, lorsque seules des forces parasites sont generees principalement dans une seule direction (typiquement clans le cas oil 1'equipement 61 est un compresseur a piston par exemple), on peut realiser d'autres variantes du dispositif oil seulement deux modules d'isolation 11 sont utilises pour isoler 1'equipement 61. Dans ce cas, le nombre de plots d'isolation 18 et de butees souples 19 doit titre suffisant pour attenuer a la fois les petites vibrations generees par 1'equipement 61 suivant les degres de liberte correspondants, et les grandes vibrations au lancement suivant les 6 degres de liberte en forces et couples. Une illustration de cette configuration est donnee sur la figure 10, oil est representee seulement la piece interne 15 d'un module d'isolation, avec 8 butees souples 19, et un plot d'isolation 18. Le plot 18 est de forme parallelepipedique, et chaque butee 19 de forme cylindrique. La piece interne 15, de forme en plan rectangulaire, presente, clans sa partie interne 15a, 2 pergages pour des liaisons 16, et, a chacun des deux coins de sa partie externe 15b, quatre butees souples 19, dont deux longitudinales 19a, symetriques de part et d'autre de la partie externe 15b, et deux laterales 19b et 19c, de sorte a limiter les deformations en compression et en cisaillement du plot 18 dans trois directions perpendiculaires entre elles. Deux modules 11 de cette sorte places tete beche permettent d'isoler des forces laterales suivant 1'axe de compression des plots d'isolation 18, ainsi que des forces parasites suivant les autres directions de cisaillement des plots 18, tout en supportant les grandes accelerations au lancement. L'homme de 1'art peut aisement realiser, a partir des elements donnes dans cette description, d'autres configurations qui permettent d'obtenir les caracteristiques d'isolation souhaitees clans le cas general, en fonction du nombre et du type de degres de liberte a isoler en force et/ou en couple. Pour toutes ces variantes de realisation de 1'invention, la ou les formes des plots d'isolation 18 et des butees souples 19 peut ou peuvent titre choisies sans trop de contraintes, les formes preferees etant parallelepipediques ou cylindriques pour des raisons de simplicite et de linearite aux petits deplacements. Dans un souci de rendre le dispositif encore un peu plus compact, au moms une butee souple 19 peut titre disposee au centre d'un plot d'isolation 18 ayant la forme d'une couronne ou d'une partie de couronne, par exemple. Pour chacune de ces variantes, les caracteristiques des plots d'isolation 18, en termes de section, hauteur, module viscoelastique, angles entre les plots longitudinaux 18a et le plan median de la piece interne 15, angles entre le plan median de la piece interne 15 et le plan de pose 21 de 1'equipement 61 sur les pieces internes 15 desdits modules 11 d'isolation, sont choisis afin d'assurer que les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes aux petits mouvements (en delta du point de fonctionnement des butees souples 19) correspondent a un gabarit specifie, de sorte que, par exemple, les vibrations de faibles amplitudes en force et couple transmises par 1'equipement 61 a la structure 14 du satellite soient correctement filtrees au-dela d'une frequence donnee, et que les forces et couples utiles generes par 1'equipement 61 soient transmis sans deformation prejudiciable jusqu'a une frequence donnee. De meme, les caracteristiques des butees souples 19 en termes de section et hauteur d'elastomere, module de viscoelasticite de 1'elastomere, dimension de 1'interstice entre 1'elastomere et la piece 12 ou 15 en vis-a-vis au repos, sont choisies de telle sorte qu'une deformation trop importante des plots d'isolation 18 lors de fortes charges appliquees au dispositif est evitee, empechant ainsi toute deterioration ou phenomene irreversible indesirable, et clans le meme temps, les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes dans toute la plage de fonctionnement prevue pour le dispositif correspondent a un gabarit specifie, de sorte que les vibrations et chocs de grandes amplitudes en force et couple transmises par la structure 14 du satellite a 1'equipement 61 soient correctement filtrees. I1 est a noter que pour faciliter la fabrication des modules 11 d'isolation, it est tres avantageux d'utiliser le meme type d'elastomere pour les plots d'isolation 18 et les butees souples 19. Dans d'autres variantes du dispositif, on peut mettre en place des drains thermiques tres souples entre la partie equipement 17-61 et la structure porteuse 14, afin de favoriser les echanges thermiques qui sont limites naturellement par les plots elastomeres 18 mis en place. On peut egalement realiser les pieces internes 15 des modules 11 d'isolation de sorte que ces pieces 15 fassent corps avec 1'equipement 61 ou le plateau porte-equipement 17, ce qui rend le dispositif moms modulaire, mais permet plus de compacite (specification de volume allouable) et d'integrabilite
Le dispositif comprend plusieurs modules (11) ayant chacun deux pièces rigides (12, 15) dont une (12) est fixée à la structure porteuse (14) et l'autre (15) au support (17) de l'équipement vibrant, ces pièces (12, 15) étant reliées par au moins un plot (18) d'isolation en élastomère atténuant la transmission de vibrations de faible amplitude de l'équipement vers la structure (14), la déformation d'au moins un plot (18) en traction-compression étant limitée par au moins une butée souple (19) montée sur l'une seulement des pièces (12, 15) et dont l'extrémité libre est en vis-à-vis de l'autre desdites pièces (15, 12) et sans contact avec elle, au repos. Chaque butée (19) comprend un élément en élastomère venant en contact avec l'autre pièce (15, 12) en vis-à-vis lors de déformations d'amplitude suffisante du plot d'isolation (18), la raideur de l'élastomère de la butée (19) étant plus grande que celle du plot (18). Application à l'isolation d'équipements vibrants sur une structure porteuse de satellite.
1. Dispositif d'isolation multi-axes d'au moms un equipement (61) generateur de vibrations embarque sur une structure porteuse (14), telle qu'un satellite, caracterise en ce qu'il comprend une pluralite de modules d'isolation (11) comportant chacun deux pieces rigides dont 1'une (12), dite piece externe, est destinee a titre fixee a la structure porteuse (14), et 1'autre (15), dite piece interne, est destinee a titre fixee audit equipement vibrant (61) ou a un support (17) de ce dernier, lesdites pieces interne (15) et externe (12) etant reliees 1'une a 1'autre par au moms un plot d'isolation (18) en elastomere, attenuant par sa deformation suivant au moms un de ses axes en traction, compression ou cisaillement la transmission de vibrations de faible amplitude generees par ledit equipement (61), ladite deformation etant limitee par au moms une butee souple (19) montee sur 1'une seulement des pieces interne (15) et externe (12), de sorte qu'une extremite libre de ladite butee souple (19) est en vis-a-vis de 1'autre desdites pieces interne (15) et externe (12) et sans contact avec ladite autre piece au repos, 1' axe de compression d'au moms une butee souple (19) etant sensiblement parallele audit axe de deformation dudit plot d'isolation (18), et ladite butee souple (19) comprenant au moms un element en elastomere venant en contact avec ladite autre piece rigide en vis-a-vis, en position active de la butee souple (19), lors de deformations d'amplitude suffisante du plot d'isolation (18), la raideur de 1'element en elastomere de ladite butee souple (19) etant significativement plus grande, de preference de 1'ordre de 5 a 50 fois, que celle dudit plot d'isolation (18) selon ledit axe de deformation, et la caracteristique en raideur de 1'ensemble constitue par ledit plot d'isolation (18) suivantledit axe de deformation et ladite butee souple (19) suivant son axe de compression etant telle que les vibrations et chocs aux petits deplacements relatifs des deux pieces rigides (12, 15), lorsque ladite butee souple (19) est inactive, et aux grands deplacements, lorsque ladite butee souple (19) est active, sont attenues selon des caracteristiques propres aux deux regimes de fonctionnement, correspondant respectivement aux petits et grands deplacements, avec une transition douce entre lesdits deux regimes. 2. Dispositif d'isolation multi-axes selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend au moins trois modules d'isolation (11), chaque module (11) etant tel que: - ladite piece externe (12) a une forme d'etrier, au moins un plot d'isolation (18), dit lateral, est dispose sensiblement clans le prolongement d'une partie dite externe (15b) de ladite piece interne (15), et relie ladite partie externe (15b) de la piece interne (15) a ladite piece externe (12), ladite piece interne (15) n'ayant pas d'autre contact permanent au repos avec ladite piece externe (12) que ledit au moins un plot d'isolation lateral (18) au moins une premiere butee souple (19) est disposee sensiblement parallelement audit au moins un plot d'isolation lateral (18) de sorte a limiter sa compression, et au moins deux autres butees souples (19) sont disposees de part et d'autre de ladite piece interne (15) de sorte a limiter les deformations en cisaillement dudit au moins un plot d'isolation lateral (18), lesdites deux autres butees souples (19) etant disposees de preference de fagonsensiblement symetrique, et avec leurs axes de compression s'etendant dans une direction sensiblement perpendiculaire a 1'axe de compression dudit au moms un plot d'isolation lateral (18). 3. Dispositif d'isolation multi-axes selon la 1, caracterise en ce qu'il comprend au moms trois modules d'isolation (11), chaque module (11) etant tel que: ladite piece externe (12) a une forme d'etrier, - au moms deux plots d'isolation (18), dits plots d'isolation longitudinaux, sont disposes l'un et 1'autre ou en groupe de part et d'autre de ladite piece interne (15), de fagon sensiblement symetrique, avec leurs axes de compression non necessairement perpendiculaires au plan median de ladite piece interne (15) n'ayant pas d'autre contact permanent au repos avec ladite piece externe (12) que lesdits deux plots d'isolation longitudinaux (18), au moms trois butees souples (19), chacune etant fixee a ou faisant corps avec soit la piece interne (15), soit la 20 piece externe (12), au moms deux des butees souples (19) sont disposees de fagon que 1'axe de compression de chacune d'elles soit sensiblement parallele a celui respectivement de chacun des plots d'isolation longitudinaux (18), de part et d'autre de 25 la piece interne (15), de preference en position sensiblement symetrique, et au moms une troisieme butee souple (19) est disposee lateralement sensiblement dans le prolongement d'une partie externe (15a) de ladite piece interne (15), son axe de 30 compression etant de preference sensiblement dans le plan median de ladite piece interne (15), et de preference orientesensiblement suivant la bissectrice des axes de compression desdits deux plots d'isolation longitudinaux (18). 4. Dispositif d'isolation multi-axes selon la 3, caracterise en ce que lesdits plots d'isolation longitudinaux (18) sont sensiblement identiques en geometrie et en raideur. 5. Dispositif d'isolation multi-axes selon 1'une des 3 et 4, caracterise en ce qu'au moins un troisieme plot d'isolation (18), dit lateral, est dispose avec son axe de compression sensiblement parallele a celui de ladite au moins une troisieme butee souple (19), et relie la partie externe (15a) de ladite piece interne (15) a ladite piece externe (12). 6. Dispositif d'isolation multi-axes selon 1'une quelconque des 1 a 5, caracterise en ce qu'il est constitue de trois modules (11) identiques, disposes aux sommets d'un triangle de preference equilateral. 7. Dispositif d'isolation multi-axes selon 1'une quelconque des 1 a 5, caracterise en ce qu'il est constitue de quatre modules (11) identiques, disposes de preference aux sommets d'un carre et orientes de preference de fagon symetrique suivant les diagonales du carre. 8. Dispositif d'isolation multi-axes selon 1'une quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que les plans de fixation des pieces internes (15) des modules (11) a 1'equipement (61) ou au support d'equipement (17) sont sensiblement confondus. 9. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 8, caracterise en ce que les plots d'isolation (18) et les butees souples (19) ont au moins une forme standard, de preference sensiblement cylindrique ou parallelepipedique, les dimensions desdifferents plots (18) et butees (19) n'etant pas necessairement identiques. 10. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 8, caracterise en ce que les plots d'isolation (18) et les butees souples (19) sont emboites l'un dans 1'autre, l'un etant un cylindre par exemple, et 1'autre un anneau ou une partie annulaire entourant le cylindre, de sorte a optimiser 1'encombrement du dispositif. 11. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 10, caracterise en ce que les angles entre, d'une part, les plans medians (22) des parties externes (15a) desdites pieces internes (15) en vis-a-vis desdites pieces externes (12), et, d'autre part, le plan de pose (21) de 1'equipement (61) sont non nuls. 12. Dispositif d'isolation multi-axes suivant la 11, caracterise en ce que lesdits angles, de preference egaux, sont tels que le centre de gravite (62) de 1'equipement (61) a isoler est situe pres des plans median (22) desdites pieces internes (15) des modules d'isolation (11, 63) afin de favoriser 1'isolation des modes de basculement de 1'equipement (61). 13. Dispositif d'isolation multi-axes suivant la 11, caracterise en ce que lesdits angles, de preference egaux, sont tels que le centre de gravite (62) de 1'equipement (61) a isoler est, de preference, situe loin des plans median (22) desdites pieces internes (15) des modules d'isolation (11) afin de favoriser le decouplage en frequence entre les modes de suspension du dispositif d'isolation et les modes propres de vibration de 1'equipement (61). 14. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 13, caracterise en ce que les modes de suspension du dispositif d'isolation sontinferieurs a ceux de 1'equipement (61) a isoler d'un facteur 2 au minimum. 15. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 14, caracterise en ce que les caracteristiques des plots d'isolation (18), en termes de section, hauteur, module viscoelastique, angles entre les plots longitudinaux (18) et le plan median (22) de la piece interne (15), angles entre les plans medians (22) des pieces internes (15) et le plan de pose (21) de 1'equipement (61) sur les pieces internes (15) desdits modules d'isolation (11), sont choisis afin d'assurer que les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes aux petits mouvements, en decor de la position active des butees souples (19), correspondent a un gabarit specifie, de sorte que, par exemple, les vibrations de faibles amplitudes en force et couple transmises par 1'equipement (61) a la structure (14) porteuse soient correctement filtrees au-dell d'une certaine frequence, et que les forces et couples utiles generes par 1'equipement (61) soient transmis sans deformation prejudiciable. 16. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 15, caracterise en ce que les caracteristiques des butees souples (19), en termes de section, hauteur d'elastomere, module viscoelastique de 1'elastomere, dimension de 1'interstice entre la butee souple (19) et la piece (12, 15) en vis-a-vis, sont telles qu'une deformation trop importante des plots d'isolation (18) lors de fortes charges appliquees au dispositif est evitee, empechant ainsi toute deterioration ou phenomene irreversible indesirable, et simultanement, les fonctions frequentielles de transmissibilite des efforts en force et couple selon les trois axes dans toute la plage de fonctionnement prevue pourle dispositif correspondent a un gabarit specifie, de sorte que les vibrations et chocs de grandes amplitudes en force et couple transmis par la structure porteuse (14) a 1'equipement (61) soient correctement filtres. 17. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 16, caracterise en ce qu'il comprend de plus au moms un drain thermique souple reliant les pieces interne (15) et externe (12) d'au moms un module d'isolation (11), afin de transferer efficacement la chaleur de 1'equipement (61) vers la structure porteuse (14). 18. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 17, caracterise en ce que les pieces internes (15) des modules d'isolation (11) font corps et sont d'une seule piece avec ledit equipement (61) ou support porte equipement (17). 19. Dispositif d'isolation multi-axes suivant 1'une quelconque des 1 a 18, caracterise en ce que 1'elastomere utilise pour les plots d'isolation (18) et pour les butees souples (19) est le meme. 20. Application du dispositif d'isolation, selon 1'une quelconque des 1 a 19, caracterisee en ce que 1'equipement (61) est un equipement spatial embarque a bord d'un satellite, ledit equipement (61) comprenant au moms une partie tournante generant des vibrations, comme par exemple 1'un au moms des equipements suivants : roue de reaction, roue cinetique, roue d'inertie, roue a stockage d'inergie, gyrodyne ou actionneur gyroscopique ou CMG, ledit equipement (61) muni de son dispositif d'isolation devant resister aux charges statiques et dynamiques tels que vibrations, chocs, qu'il subit au lancement du satellite. 21. Application du dispositif d'isolation, selon 1'une quelconque des 1 a 19, caracterisee en ce que 1'equipement (61) est un equipement spatial embarque a bordd'un satellite, ledit equipement (61) comprenant au moins une partie animee en translation d'un mouvement comprenant au moins une composante temporelle periodique dans le temps generant des vibrations, comme par exemple un compresseur utilise pour generer du froid, ledit equipement (61) muni de son dispositif d'isolation devant resister aux charges statiques et dynamiques tels que vibrations, chocs qu'il subit au lancement du satellite. 22. Application selon 1'une quelconque des 20 et 21, caracterisee en ce que le dispositif d'isolation sert a isoler un ensemble d'equipements dont un au moins est perturbateur {61), tous montes sur un meme plateau porte-equipements (17). 23. Application selon 1'une quelconque des 20 a 22, caracterisee en ce que le dispositif d'isolation sert a isoler une partie d'un satellite, par exemple un module de service vis-a-vis d'une autre partie du satellite, par exemple une charge utile.
B,F
B64,F16
B64G,F16F
B64G 1,F16F 15,F16F 7
B64G 1/66,F16F 15/08,F16F 7/00
FR2891166
A1
ENVELOPPE DE CONDITIONNEMENT D'UN VOLUME PREDETERMINE DE SUBSTANCE BIOLOGIQUE DESTINEE A ETRE PLONGEE DANS UN AGENT CRYOGENIQUE LIQUIDE
20,070,330
La présente invention concerne une enveloppe de conditionnement d'une substance biologique liquide destinée à être plongée dans un agent cryogénique liquide. On connaît des enveloppes formées d'un tube mince dans lequel est stockée une substance liquide à conserver notamment pour la conservation d'échantillon par exemple par la méthode de ( vitrification qui consiste à refroidir quasiment instantanément la substance à conserver en plongeant l'enveloppe et la substance biologique qu'elle contient dans un agent cryogénique liquide (de l'azote liquide par exemple). Une fois la substance biologique liquide introduite dans le tube mince, l'enveloppe est scellée aux deux extrémités par une soudure thermique afin de la rendre étanche pour ensuite être plongée dans l'azote liquide. L'invention vise à fournir une enveloppe de conditionnement du même type mais plus commode et simple d'emploi. Elle propose à cet effet une , comportant un tube mince; caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un lest associé audit tube mince. L'intégration d'un lest à l'enveloppe permet de faire plonger efficacement l'enveloppe dans l'azote liquide et empêche l'air résiduel contenu dans cette enveloppe de la faire flotter, grâce à quoi le refroidissement de la substance biologique s'effectue de façon homogène et quasi-instantanée. Selon des caractéristiques préférées, pour les mêmes raisons qu'exposées ci-dessus: - ledit lest est disposé à l'intérieur dudit tube mince; et éventuellement - ledit lest est un jonc comportant un premier tronçon à section ronde et un deuxième tronçon à section ovale; ou ledit lest est une bille; et/ou - ledit tube mince présente une portion soudée contre laquelle ledit lest est en butée; et/ou 2891166 2 - il existe entre ledit lest et ledit tube mince des moyens de maintien pour maintenir ledit lest dans ledit tube mince à une position prédéterminée; et éventuellement lesdits moyens de maintien comportent au moins une portion saillante dudit lest; et/ou ledit lest est disposé autour dudit tube mince; et éventuellement ledit lest est une bague; et éventuellement ledit tube mince présente un diamètre externe prédéterminé et ledit lest présente un diamètre interne prédéterminé inférieur audit diamètre externe dudit tube mince grâce à quoi ledit lest est maintenu en place en déformant ledit tube mince; et/ou ledit lest est disposé à une extrémité dudit tube mince; et/ou ledit lest est en métal; et/ou un moyen d'identification de ladite substance biologique est associé audit lest; et éventuellement ledit moyen d'identification est visuel; et/ou ledit moyen d'identification est électronique. Les caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description d'un exemple préféré qui suit, donné à titre illustratif mais non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale agrandie illustrant une enveloppe comportant un tube mince convenant pour coopérer avec un lest conformément à l'invention, un support et un poussoir d'un ensemble de conditionnement disposé dans un emballage unitaire; - la figure 2 est une vue similaire obtenue selon une coupe transversale; - la figure 3 est une vue en coupe illustrant le positionnement de l'enveloppe, du support et du poussoir de cet ensemble à la fin de l'opération d'introduction du support dans l'enveloppe; - la figure 4 est une vue similaire à la figure 3 mais dans laquelle le poussoir a été retiré ; - la figure 5 est une vue similaire à la figure 4 mais dans laquelle l'enveloppe est soudée aux deux extrémités; 2891166 3 - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe illustrant respectivement un deuxième et un troisième mode de réalisation du support de l'ensemble de conditionnement; - les figures 8 et 9 sont respectivement une vue en coupe et une vue en élévation prise du coté que l'on voit à gauche sur la figure 8 d'un quatrième mode de réalisation du support de l'ensemble de conditionnement; - la figure 10 est une vue en coupe d'une enveloppe conforme à l'invention, comportant le tube mince illustré sur les figures 1 à 5 et un lest disposé dans le tube mince; - la figure 11 est une vue en coupe similaire à la figure 10 mais illustrant le positionnement du support dans cette enveloppe à la fin de l'opération d'introduction du support dans l'enveloppe; - les figures 12 et 13 sont respectivement une vue en coupe et une vue en élévation prise du coté que l'on voit à gauche sur la figure 12 du lest que 15 comporte cette enveloppe; - les figures 14 et 15 sont deux vues en coupe illustrant deux modes de réalisation de l'enveloppe pour lesquels le lest est conformé différemment; et - les figures 16 et 17 sont deux vues schématiques de lests 20 auxquels ont été associés des moyens d'identification de la substance biologique, visuel pour l'un et électronique pour l'autre. Dans le présent mémoire, il est décrit par simple commodité, à l'appui des figures 1 à 5, une enveloppe dépourvue de lest, mais il est entendu qu'une enveloppe conforme à l'invention comporte un lest, ainsi qu'illustré sur les figures 10 et suivantes. L'ensemble de conditionnement 1 représenté en figure 1 est destiné à conditionner un volume prédéterminé de substance à vitrifier, pour cela il comporte une enveloppe 2, un support 3 et un poussoir 4. L'ensemble 1 est contenu dans un emballage unitaire 5. L'enveloppe 2 illustrée en figures 1 à 5 comporte un tube mince 6 de longueur L et de diamètre interne D; (figure 3). Le tube mince 6 présente une portion évasée 7 à une première extrémité 8 tandis qu'il présente une soudure 10 au voisinage de l'extrémité opposée 9. On notera que l'on emploie ici le terme soudure pour désigner indifféremment la zone soudée à proprement parler ou celle-ci et la portion déformée qui l'environne. L'enveloppe 2 est en matériau polymère choisi par exemple parmi les résines ionomères pour leur bonne tenue mécanique, leur comportement au froid et leur capacité à être soudées facilement tout en assurant une bonne étanchéité. Les résines ionomères, formées par association d'un copolymère d'éthylène et d'un acide carboxylique avec un cation métallique possèdent la propriété de se comporter, au dessus d'une zone de température de transition, située dans la gamme 40 C-90 C, comme un matériau thermoplastique, tandis qu'en dessous de cette zone de transition elles se comportent comme un matériau réticulé, les cations métalliques formant des liaisons transversales entre des chaînes linéaires de copolymère. La transformation est réversible. La soudure du tube est simple et efficace, au-dessus des températures de transition; le refroidissement après soudure n'induit que peu de tensions internes, le figeage de la résine par réticulation ionique ne s'accompagnant pas de variations importantes de volume. Ces résines sont commercialisées sous le nom de marque Surlyn . La structure réticulée des résines Surlyn à la température ambiante confère à l'enveloppe une bonne tenue mécanique; l'enveloppe n'a pas tendance à fluer sous son propre poids et reste rectiligne. Bien entendu les résines Surlyn possèdent des qualités de transparence et de neutralité biologique convenables. Ici, la résine employée est du type commercialisé sous la dénomination Surlyn 8921 (également connu sous la référence commerciale Surlyn PC100 ). Cette résine comporte un cation métallique sodium, et l'on n'a pu en déterminer une température de fragilisation. En relation avec la zone de transition, la température de fusion est de 84 C, et la température de solidification de 52 C. La soudure est obtenue dans la gamme 90 C-110 C Dans l'exemple illustré, la paroi du tube mince 6 présente une épaisseur comprise entre 0,125 et 0, 300 mm et un diamètre intérieur compris 2891166 5 entre 0,95 et 2,55 mm (1,60 mm dans l'exemple illustré) pour une longueur de 133 mm. L'évasement 7 s'étend sur 1,5 mm de longueur. Le support 3 est constitué d'une portion tubulaire allongée 11 emboîtée coaxialement dans un embout tubulaire 12 de diamètre externe supérieur à celui de la portion tubulaire 11 de façon à obtenir un support étagé de longueur LI (figure 3). La portion tubulaire 11 est ici tronquée sur une étendue angulaire d'environ 180 degrés et sur environ 15 mm à partir de l'extrémité opposée à celle emboîtée dans l'embout 12 de façon à former une gouttière 13 qui comme exposé ci-après constitue la zone de réception du volume prédéterminé de substance. L'embout tubulaire 12 est un tube de diamètre externe inférieur au diamètre interne D; de l'enveloppe. L'embout 12 est coloré, une couleur pouvant correspondre par 15 exemple à un type de substance biologique. L'emballage unitaire 5 et l'embout tubulaire 12 portent accessoirement des inscriptions alphanumériques et/ou de type code à barres (non représentées sur les figures) permettant d'identifier l'ensemble de conditionnement 1. Comme on le verra ci-après à l'aide de la figure 3, le support 3 présente une dimension transversale maximale inférieure au diamètre interne D; du tube mince et une longueur LI inférieure à la longueur L de ce tube de façon à pouvoir être introduit à l'intérieur de l'enveloppe 2 tout en conservant un écart entre chaque extrémité 21 et 22 du support 3 et l'extrémité voisine correspondante 8, 9 du tube mince 6 pour souder le tube mince au voisinage des deux extrémités lorsque le support 3 est dans une position globalement centrée à l'intérieur du tube 6. L'embout 12 et la portion tubulaire 11 sont réalisés ici en PETG. On va maintenant décrire le poussoir 4 et l'emballage 5 à l'aide des figures 1 à 3. Le poussoir 4 présente une première portion cylindrique 14 de diamètre externe supérieur au diamètre interne D; du tube 6 et une seconde portion cylindrique 15 de diamètre externe inférieur au diamètre interne D; de ce tube. La seconde portion cylindrique présente une longueur L2 (figure 3). L'emballage 5 est une barquette pelable, ici en Tyvek, présentant une zone de réception 16 de chacun des éléments de l'ensemble de conditionnement disposés côte à côte (à savoir une enveloppe 2, un support 3 et un poussoir 4) fermée de façon étanche par un film pelable 17. On va maintenant décrire l'opération de conditionnement du volume à conserver à l'aide des figures 1 à 5. L'opérateur ouvre l'emballage 5 en pelant le film 17 pour accéder au support 3 en le saisissant par l'embout de manipulation 12. Un volume de substance liquide (non représenté sur les figures) est alors déposé par l'opérateur dans la gouttière 13 du support 3. Le support 3 est ensuite introduit dans le tube mince 6 de l'enveloppe 2, la gouttière 13 en premier, par l'extrémité 8. La portion évasée 7 facilite le guidage du support 3 vers l'intérieur du tube. Le poussoir est ensuite disposé devant l'extrémité 8 du tube 6 pour y introduire la portion 15. La forme étagée du poussoir 4 et ses dimensions permettent d'introduire la portion 15 sans que ne pénètre la portion 14, l'épaulement que comporte la portion 14 à sa jonction avec la portion 15 formant une butée qui vient contre le bord de l'évasement 7. Dans cette position de butée illustrée en figure 3, le support 3 est 20 poussé dans le tube mince 6 d'une longueur égale à la longueur L2 de la portion 15. Dans cette position, le support 3 est globalement centré à l'intérieur du tube 6 avec un écart entre chacune de ses extrémités 21, 22 et l'extrémité voisine respective 8, 9 de ce tube. Une fois le poussoir retiré, l'écart entre l'extrémité 21 du support 3 et l'extrémité voisine 8 du tube mince 6 est suffisant pour qu'une soudure 20 puisse être réalisée facilement dans la portion d'extrémité du tube de longueur égale à L2 (figure 5). De même une soudure 10 a été déjà réalisée dans la portion d'extrémité opposée du tube mince 6 de longueur L3 égale à la différence de longueur entre la longueur L du tube 6 et la somme (L1+L2) de la longueur L2 de la portion 15 et de la longueur LI du support 3. L'écart entre l'extrémité 22 du support 3 et l'extrémité 9 du tube 6 est suffisant pour que le support 3, avec la soudure 10 déjà réalisée, puisse être introduit à l'intérieur du tube d'une longueur au moins égale à la somme (L1+L2) de la longueur L2 de la portion 15 et de la longueur LI du support 3 sans que le support ne soit gêné parla soudure 10. Dans cet exemple la longueur L2 est de 8 mm. L'embout tubulaire 12 permet de disposer la gouttière 13 au centre coaxialement du tube 6 en vue d'éviter tout contact de la substance à vitrifier avec la surface interne de ce tube. Le poussoir 4 est individuel à chaque ensemble de conditionnement et est à usage unique afin de minimiser les risques de contamination lors du conditionnement. L'enveloppe 2 contenant le support 3 et soudée aux deux extrémités est ensuite plongée à la verticale pour faciliter le stockage, dans un liquide cryogénique (de l'azote liquide par exemple) pour vitrifier la substance en vue de sa cryopreservation. Lorsque l'enveloppe 2 est plongée verticalement, la substance (liquide avant congélation) ne s'écoule pas en raison de la viscosité des cryoprotecteurs qui la composent et qui sont à l'origine de tensions de surfaces avec le support 3 suffisamment importantes pour empêcher la goutte de s'écouler. Le support 3 peut être remplacé par les supports 103, 203 et 303 respectivement illustrés en figures 6, 7 et 8. D'une manière générale, on a conservé pour les éléments exactement identiques les mêmes références numériques que pour le support 3 tandis que l'on a employé pour les éléments similaires les mêmes références, mais additionnées pour chaque mode de réalisation d'un chiffre 100. Le support 103 illustré en figure 6 présente une portion tubulaire 111 qui n'est pas ouverte en gouttière à son extrémité, la substance liquide est alors aspirée par capillarité ou en générant une dépression (par une source de vide par exemple) appliquée à l'extrémité 121 du support 103. La substance liquide pénètre alors par l'extrémité 122 pour occuper une partie du volume interne 18 de la portion tubulaire 111. Le support 203 illustré en figure 7 présente une portion tubulaire 211 écrasée sur 15 mm pour former un méplat 19 qui constitue la zone de réception sur laquelle est déposé le volume de substance liquide. Dans le support 303 représenté en figures 8 et 9, l'embout tubulaire 312 présente deux bossages 23 diamétralement opposés. Les bossages sont obtenus en écrasant localement la matière pour permettre ainsi d'augmenter la dimension transversale maximale du support 303 afin qu'elle soit légèrement supérieure au diamètre interne D; du tube mince 6. De cette façon, lors de l'introduction du support 303 dans le tube mince 6, les portions écrasées 23 viennent en appui contre la surface interne du tube mince 6 de l'enveloppe 2 en déformant localement le tube mince 6 pour agir comme un frein de positionnement et maintenir le support 303 en position en empêchant tout mouvement de glissement involontaire du support 303 sous son propre poids à l'intérieur de l'enveloppe 2. Dans l'exemple illustré la formation des bossages par écrasement permet de faire passer la dimension transversale maximale du support de 1,4 à 1, 7 mm. Dans des variantes non illustrées, les bossages 23 sont remplacés par des bossages formés sur le tube mince 6 de l'enveloppe en faisant saillie vers l'intérieur afin de réduire localement le diamètre interne du tube 6 ou sont remplacés par une ou plusieurs saillies différentes d'un simple bossage. Le support peut également être dimensionné afin qu'il s'ajuste glissant serré dans l'enveloppe. L'enveloppe 2 peut être remplacée par les enveloppes 102, 202 et 25 302 respectivement illustrées en figures 10, 14 et 15. Ces enveloppes comprennent chacune un lest coopérant avec le tube mince. L'enveloppe 102 illustrée en figure 10 comporte ainsi en plus du tube mince 6 un lest disposé à l'intérieur du tube mince 6. Le lest est un jonc 24 présentant un premier tronçon 25 à section 30 ronde et un second tronçon 26 écrasé de façon à former une section ovale. Une portion du tronçon 26 délimitée par la surface 27 fait saillie par rapport au tronçon 25. Ce jonc est réalisé dans un matériau de densité supérieure à celle de l'agent cryogénique liquide, du métal dans l'exemple illustré. Le tronçon à section ovale 26 présente une dimension transversale maximale légèrement supérieure au diamètre interne D; du tube mince 6 afin que la portion saillante, lors de l'opération d'introduction du jonc 24 dans l'enveloppe 2, vienne en appui contre la surface interne du tube mince 6 en déformant localement le tube mince 6 pour agir comme un frein de positionnement et maintenir le jonc 24 en empêchant tout mouvement de glissement involontaire de ce jonc sous son propre poids à l'intérieur du tube mince 6. On va maintenant décrire l'opération d'introduction du jonc 24 dans le tube mince 6 à l'aide des figures 10 et 11. Le jonc 24 est introduit dans le tube mince 6 avant que la soudure 10 ne soit réalisée, en conservant un écart entre le lest 24 et l'extrémité 9 du tube 6. Une fois le jonc introduit, la soudure 10 est réalisée dans la portion d'extrémité du tube mince 6 située entre l'extrémité 9 et le jonc 24. Le jonc est ensuite poussé à l'aide d'une tige (non représentée sur les 15 figures) introduite par l'extrémité 8 pour le faire venir en butée contre la soudure du tube mince 6 comme illustré en figure 10. Le jonc 24 est dimensionné de façon à pouvoir venir se loger en butée contre la soudure 10 dans l'espace situé entre l'extrémité 22 du support 3 (une fois celui-ci introduit dans l'enveloppe et placé en position à l'aide du poussoir 4) et la soudure 10 tout en conservant un écart avec l'extrémité 22. Dans cet exemple, le lest présente une longueur L4 de 10 mm, l'écart entre l'extrémité 21 du support 3 et l'extrémité voisine 8 du tube 6 est de 8 mm tandis que l'écart entre l'extrémité opposée 22 du support 3 et le lest 24 est de 5 mm. Ce lest tend à faire plonger verticalement dans l'azote liquide l'enveloppe scellée empêchant ainsi l'air piégé dans cette enveloppe de la faire flotter en surface de l'azote liquide. L'enveloppe est ainsi entourée très rapidement et sur toute sa surface d'azote liquide, la substance biologique est alors vitrifiée de façon homogène et 30 quasiment instantanément. Le lest situé à l'extrémité du tube mince 6 ne perturbe pas le refroidissement de la substance à vitrifier. Ce refroidissement quasi instantané et homogène de la substance biologique assure une vitrification de qualité qui minimise les risques de destruction des micro-organismes ou des cellules présents dans la substance biologique. Dans l'enveloppe 202 illustrée en figure 14 le lest est une bille métallique 28 de diamètre légèrement supérieur au diamètre interne D; du tube mince 6. La bille 28 est disposée à l'intérieur du tube mince 6 contre la soudure 10 selon la même méthode que celle décrite pour l'introduction du jonc 24 dans le tube mince 6. Dans le cas d'un lest disposé à l'intérieur du tube mince, deux soudures telles que 10 peuvent être réalisées de part et d'autre du lest pour empêcher tout contact avec la substance biologique (par exemple lorsque la substance biologique liquide est directement déversée dans le volume interne du tube 6). Une alternative consiste à utiliser un lest annulaire tel que celui représenté en figure 15. Le lest de l'enveloppe 302 est une bague métallique 29 enfilée autour du tube mince 6. La bague 29 présente un diamètre interne légèrement inférieur au diamètre externe De du tube mince 6 afin que la bague 29 vienne en appui contre la surface externe du tube mince 6 en déformant localement le tube. Dans les modes de réalisation représentés en figures 16 et 17, un moyen d'identification de la substance biologique que contient le tube mince est associé au lest 24. Le moyen d'identification 30 représenté en figure 16 est visuel et est constitué d'un code couleur, d'un code barre ou encore d'une suite de caractères. Le moyen d'identification 31 représenté en figure 17 est électronique, par exemple une puce RFID ou une pastille électromagnétique collée contre le lest ou intégrée à celui-ci. Dans des modes de réalisation non représentés, ce sont les lests 28 30 et 29 qui comportent un moyen d'identification tel que 30 ou 31; et/ou l'enveloppe comporte un manchon d'identification entourant le tube mince 6. Il est possible de remplacer le lest 29 par un lest également disposé à l'extérieur du tube mince 6 mais entourant par exemple la soudure 10 une fois celle-ci réalisée. Il est également possible de combiner n'importe laquelle des 5 enveloppes avec n'importe lequel des supports décrits ci-dessus. Quelque soit le mode de réalisation choisi, la soudure 10 peut n'être réalisée qu'une fois le support introduit dans l'enveloppe et placé en position à l'aide du poussoir 4. L'invention concerne également tous types d'enveloppes de 10 conditionnement lestées destinées à être plongées dans un agent de conservation liquide. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés mais englobe toute variante d'exécution
Enveloppe de conditionnement d'un volume prédéterminé de substance biologique destinée à être plongée dans un agent cryogénique liquide, comportant un tube mince (6) ; caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un lest (24) associé audit tube mince (6).
1. Enveloppe de conditionnement d'un volume prédéterminé de substance biologique destinée à être plongée dans un agent cryogénique liquide, comportant un tube mince (6) ; caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un lest (24; 28; 29) associé audit tube mince (6). 2. Enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que ledit lest (24; 28) est disposé à l'intérieur dudit tube mince (6). 3. Enveloppe selon la 2, caractérisée en ce que ledit 10 lest est un jonc (24) comportant un premier tronçon à section ronde (25) et un deuxième tronçon à section ovale (26). 4. Enveloppe selon la 2, caractérisée en ce que ledit lest est une bille (28). 5. Enveloppe selon l'une quelconque des 2 à 4, 15 caractérisée en ce que ledit tube mince (6) présente une portion soudée (10) contre laquelle ledit lest (24; 28) est en butée. 6. Enveloppe selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée en ce qu'il existe entre ledit lest (24; 28) et ledit tube mince (6) des moyens de maintien pour maintenir ledit lest (24; 28) dans ledit tube mince (6) à une position prédéterminée. 7. Enveloppe selon la 6, caractérisée en ce que lesdits moyens de maintien comportent au moins une portion saillante (27) dudit lest (24). 8. Enveloppe selon la 1, caractérisée en ce que ledit 25 lest est disposé autour dudit tube mince (6). 9. Enveloppe selon la 8, caractérisée en ce que ledit lest est une bague (29). 10. Enveloppe selon l'une quelconque des 8 et 9, caractérisée en ce que ledit tube mince (6) présente un diamètre externe prédéterminé (De) et ledit lest (29) présente un diamètre interne prédéterminé inférieur audit diamètre externe (De) dudit tube mince (6) grâce à quoi ledit lest (29) est maintenu en place en déformant ledit tube mince (6). 11. Enveloppe selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que ledit lest (24; 28; 29) est disposé à une extrémité dudit tube mince (6). 12. Enveloppe selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisée en ce que ledit lest (24; 28; 29) est en métal. 13. Enveloppe selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisée en ce qu'un moyen d'identification (30; 31) de ladite substance biologique est associé audit lest (24; 28; 29). 14. Enveloppe selon la 13, caractérisée en ce que ledit moyen d'identification (30) est visuel. 15. Enveloppe selon la 13, caractérisée en ce que ledit moyen d'identification (31) est électronique.
B,C
B01,C12
B01L,C12N
B01L 3,C12N 5
B01L 3/00,C12N 5/02
FR2899108
A1
UTILISATION DE DERIVES DU CHOLEST-4-EN-3-ONE POUR L'OBTENTION D'UN MEDICAMENT CYTOPROTECTEUR
20,071,005
Les processus dégénératifs cellulaires sont caractérisés par le dysfonctionnement des cellules entraînant souvent des activités cellulaires indésirables et la mort cellulaire. Les cellules ont développé des mécanismes d'adaptation, en réponse au stress, qui allongent leur durée de vie ou retardent ou ernpêchent la mort cellulaire (mécanismes cytoprotecteurs). Cependant, ces mécanismes cytoprotecteurs sont parfois insuffisants, inadéquats, ou induits trop tard pour être efficaces et les cellules meurent. Il peut donc s'avérer intéressant de disposer de nouveaux médicaments, cytoprotecteurs, qui favoriseraient la cytoprotection. C'est un des buts de la présente invention. Le terme cytoprotecteur fait référence à la capacité d'agents, naturels ou non, à protéger une cellule contre la mort cellulaire pathologique et/ou contre les dysfonctionnements cellulaires conduisant à la mort cellulaire. Ces dysfonctionnements cellulaires peuvent être par exemple d'origine mitochondriale, comme une réduction de la capacité à générer de l'ATP, une incapacité à capter et/ou retenir le calcium, ou la génération de radicaux libres. Parmi les mécanismes principaux de mort cellulaire, on distingue essentiellement la nécrose, l'apoptose et la nécroptose. La nécrose est une mort cellulaire dite "accidentelle" qui survient lors d'un dommage tissulaire. C'est la membrane plasmique de la cellule qui est la plus touchée, entraînant une modification de l'homéostasie de la cellule. Les cellules vont se gorger d'eau au point que cela va entraîner la lyse de leur membrane plasmique. Cette lyse cellulaire conduit au largage dans le milieu environnant du contenu cytoplasmique. La nécrose est à l'origine du processus inflammatoire. La nécrose peut toucher un ensemble de cellules ou un tissu alors que les autres parties de voisinage restent vivantes. La transformation qui en résulte est une mortification des cellules ou des tissus. Autrement dit, la nécrose se définit par des modifications morphologiques survenant lorsqu'une cellule arrive en fin de vie à la suite d'événements tels qu'un traumatisme important comme un arrêt ou une diminution de la circulation sanguine au niveau d'un organe, l'hyperthermie (élévation importante de la température), une intoxication par un produit chimique, un choc physique, etc... Une des nécroses les plus connues est celle du myocarde lors de l'infarctus (arrêt d'apport circulatoire au niveau du muscle cardiaque) due à une oblitération (obstruction) d'une artère coronaire. L'apoptose fait partie intégrante de la physiologie normale d'un organisme. C'est une forme physiologique de mort cellulaire hautement régulée et elle est nécessaire à la survie des organismes multicellulaires. L'apoptose est un processus qui joue un rôle primordial au cours de l'embryogenèse. Les cellules en apoptose ou apoptotiques vont s'isoler des autres cellules. L'apoptose implique habituellement des cellules individuelles dans un tissu et ne provoque pas l'inflammation. L'un des points morphologiques caractéristiques de l'apoptose est l'importante condensation à la fois du noyau et du cytoplasme ce qui induit une diminution significative du volume cellulaire. Le noyau se fragmente ensuite, chaque fragment est entouré d'une double enveloppe. Des corps apoptotiques (éléments cytoplasmiques et nucléaires) sont ensuite libérés et vont être absorbés par phagocytose par les cellules voisines L'apoptose peut être induite de différentes façons. Par exemple, une radiation, la présence d'un composé chimique ou d'une hormone sont des stimuli susceptibles d'induire une cascade d'événements apoptotiques dans la cellule. Des signaux intracellulaires comme une mitose incomplète ou un dommage à l'ADN peuvent aussi induire l'apoptose. L'apoptose intervient aussi après l'action d'un génotoxique ou au cours d'une maladie. Certaines pathologies sont caractérisées par une apoptose anormale, entrainant la perte de certaines populations cellulaires, comme par exemple l'hépatotoxicité, les rétinopathies, la cardiotoxicité. On distingue donc l'apoptose physiologique et l'apoptose pathologique. L'invention s'adresse essentiellement à l'apoptose pathologique. Il existe d'autres mécanismes de mort cellulaire, comme par exemple la nécroptose, qui présente des caractéristiques de la nécrose et de l'apoptose. Une cellule mourant par nécroptose présente des caractéristiques similaires à celles d'une cellule mourant par nécrose, mais les étapes biochimiques de ce mécanisme s'assimilent plus à celles de l'apoptose. Ce mécanisme de mort cellulaire intervient par exemple dans l'ischémie. C'est donc aussi un des buts de la présente invention que de disposer de nouveaux médicaments qui pourraient permettre de prévenir et/ou traiter la nécrose et/ou l'apoptose pathologique et/ou la nécroptose (médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotiques). Les processus dégénératifs cellulaires peuvent résulter, entre autres, de situations pathologiques regroupées sous le terme de maladies ou affections dégénératives, de traumatismes, ou d'exposition à divers facteurs. Ces traumatismes et facteurs peuvent inclure, par exemple, l'exposition aux radiations (UV, gamma), l'hypoxie ou la privation d'oxygène, la privation de nutriments, la privation de facteurs de croissance, des poisons, des toxines cellulaires, des déchets, des toxines environnementales, des radicaux libres, des oxygènes réactifs ou encore certains événements et/ou procédures médicaux comme par exemple les traumatismes chirurgicaux incluant les transplantations. On peut citer également des agents chimiques ou biologiques utilisés comme agents thérapeutiques dans le contexte de traitements médicaux comme par exemple des agents cytostatiques ou des agents anti-inflammatoires. Parmi les situations pathologiques caractérisées par un processus dégénératif les plus importantes, autres que les affections neurologiques ou neurodégénératives auxquelles la présente invention ne s'adresse pas, on trouve : Les maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et du cartilage, telles que l'ostéoporose, l'ostéomyélite, les arthrites dont par exemple l'ostéoarthrite, l'arthrite rhumatoïde et l'arthrite psoriatique, la nécrose avasculaire, la fibrodysplasie ossifiante progressive, le rachitisme, le syndrome de Cushing ; les maladies musculaires telles que la dystrophie musculaire, comme par exemple la dystrophie musculaire de Duchenne, les dystrophies myotoniques, les myopathies et les myasthénies ; les maladies de la peau, telles que les dermatites, l'eczéma, le psoriasis, le vieillissement, ou encore les altérations de la cicatrisation ; les maladies cardiovasculaires telles que l'ischémie cardiaque et/ou vasculaire, l'infarctus du myocarde, la cardiopathie ischémique, l'insuffisance cardiaque chronique ou aigue, la dysrythmie cardiaque, la fibrillation auriculaire, la fibrillation ventriculaire, la tachycardie paroxystique, l'insuffisance cardiaque, la cardiomyopathie hypertrophique, l'anoxie, l'hypoxie, les effets secondaires dus à des thérapies avec des agents anticancéreux ; les maladies circulatoires telles que l'athérosclérose, les scléroses artérielles, et les maladies vasculaires périphériques, les accidents vasculaires cérébraux, les anévrismes ; les maladies hématologiques et vasculaires telles que : l'anémie, l'amyloïdose vasculaire, les hémorragies, la drépanocytose, le syndrome de la fragmentation des globules rouges, la neutropénie, la leucopénie, l'aplasie médullaire, la pancytopénie, la thrombocytopénie, l'hémophilie ; les maladies du poumon incluant la pneumonie, l'asthme ; les maladies chroniques obstructives des poumons comme par exemple les bronchites 15 chroniques et l'emphysème ; les maladies du tractus gastro-intestinal, telles que les ulcères ; les maladies du foie incluant les hépatites virales et les cirrhoses, l'hépatomégalie, la cytolyse hépatique, les maladies du foie dues à des toxines ou des médicaments ; 20 les maladies du pancréas comme par exemple les pancréatites aigues ou chroniques ; les maladies métaboliques telles que les diabètes mellitus et insipide, les thyroïdites ; les maladies des reins telles que par exemple les désordres rénaux aigus, 25 la toxicité rénale due à des toxines ou des médicaments, la glomérulonéphrite ; les infections virales et bactériennes telle que la septicémie ; les intoxications sévères par des agents chimiques, des toxines ou des médicaments ; les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire 30 Acquis (SIDA) ; les désordres associés au vieillissement, tel que lie syndrome du vieillissement accéléré ; les maladies inflammatoires, telles que la maladie de Crohn, la polyarthrite rhumatoïde ; les maladies auto-immunes telles que le lupus érythémateux ; les désordres dentaires tels que ceux aboutissant à la dégradation des tissus comme par exemple les périodontites ; les maladies ou désordres ophtalmiques incluant les rétinopathies diabétiques, le glaucome, le ptosis, l'atrophie optique, l'ophtalmoplégie externe progressive chronique, les dégénérescences maculaires, la dégénérescence rétinienne, la rétinite pigmentaire, les trous ou déchirures rétiniennes, le décollement rétinien, l'ischémie rétinienne, les rétinopathies aigues associées à un traumatisme, les dégénérescences inflammatoires, les complications post chirurgicales, les rétinopathies médicamenteuses, la cataracte ; les maladies des voies auditives, tels que l'otosclérose et la surdité induite par des antibiotiques ; les maladies associées aux mitochondries (pathologies mitochondriales), telles que l'ataxie de Friedrich, la dystrophie musculaire congénitale avec anomalie mitochondriale structurelle, certaines myopathies (syndrome des MELAS, syndrome de MERFF, syndrome de Pearson, syndrome de Kearns-Sayre, le syndrome de MIDD (diabètes mitochondriaux et surdité), le syndrome de Wolfram, la dystonie. On recherche toujours des composés pharmacologiquement actifs pour lutter contre les processus dégénératifs évoqués ci-dessus. La présente invention répond à cette demande de composés cytoprotecteurs. En effet, la demanderesse a découvert que les dérivés de cholest-4-èn-3-one, et notamment l'oxime de cholest-4-èn-3-one, sont doués de remarquables propriétés cytoprotectrices. C'est pourquoi la présente invention a pour objet l'utilisation d'au moins un composé répondant à la formule 1 6 R A (l) dans laquelle lorsque X représente un groupement =N-OH, alors R représente un groupement choisi parmi R3 = R4 = R5= R6 = et A représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec B une liaison carbone-carbone, B représente un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy ou ensemble avec A une liaison carbone-carbone, C représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec D une liaison carbone-carbone, D représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec C une liaison carbone-carbone, E représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec F une liaison 15 carbone-carbone, F représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec E une liaison carbone-carbone, ou lorsque X représente un atome d'oxygène, 5 alors R représente un groupement choisi parmi R1 = R2 = R3 = R4 = R5= R6 = et A représente un atome d'hydrogène, B représente un groupement hydroxy, C représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec D une liaison 10 carbone-carbone, D représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec C une liaison carbone-carbone, E représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec F une liaison carbone-carbone, 15 F représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec E une liaison carbone-carbone, ou lorsque X représente un atome d'oxygène, alors R représente un groupement R2 20 et A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, et C, D, E et F représentent des atomes d'hydrogène ou lorsque X représente un atome d'oxygène, alors R représente un groupement R6 et A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, et C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, et E et F représentent des atomes d'hydrogène ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters, pour la préparation d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur. Les composés de formule I tels que définis ci-dessus sont connus (WO2004/082581). Les sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables peuvent être par exemple des sels formés avec les acides chlorhydrique, bromhydrique, nitrique, sulfurique, phosphorique acétique, formique, propionique, benzoïque, maléique, fumarique, succinique, tartrique, citrique, oxalique, glyoxylique, aspartique, alcane sulfoniques tels que les acides rnéthane ou éthane sulfoniques, arylsulfoniques, tels que les acides benzène ou paratoluène sulfoniques, ou carboxyliques. Parmi les composés ci-dessus décrits, on retient notamment les composés de formule I pour lesquels X représente un groupement =N-OH ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables. On retient plus particulièrement les composées ci-dessus pour lesquels : -X représente un groupement =N-OH, A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, C, D, représentent un atome d'hydrogène, E, F représentent un atome d'hydrogène ou ensemble une liaison carbone- carbone et R a la signification R1, - X représente un groupement = N-OH , A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, C, D représentent un atome d'hydrogène, E, F représentent un atome d'hydrogène et R a la signification R2 ou R3 ou R4, X représente un groupement = N-OH , A représente ensemble avec B une double liaison, C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, E,F représentent un atome d'hydrogène et R a la signification RI ou R6, X représente un groupement = N-OH, A représente ensemble avec B une double liaison, C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, E représente ensemble avec F, une liaison carbone-carbone et R a la signification R1, X représente un groupement =N-OH , E représente ensemble avec F une double liaison, C, D, A, B représentent un atome d'hydrogène et R a la signification R1, ainsi que leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables Avantageusement, on utilise selon l'invention au moins un composé de formule I choisi parmi - la 53-hydroxy- cholestan-3-one, - l'oxime de cholestan-3-one, - l'oxime de cholest-4-èn-3-one, - l'oxime de cholest-1,4-dièn-3-one - la cholest-4,24-dièn-3-one, - la 24-méthylcholest-4,6,22-trièn-3-one. ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. Préférentiellement on utilise selon l'invention l'oxime de cholest-4-èn-3-one ou l'oxime de cholest-1,4-dièn-3-one ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. Les intéressantes propriétés cytoprotectrices des composés de formule I justifient leur utilisation pour la préparation d'un médicament cytoprotecteur, particulièrement destiné au traitement ou à la prévention de la nécrose et/ou de l'apoptose pathologique et/ou la nécroptose (médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotiques) ou encore des affections comme les maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et du cartilage, les maladies musculaires, les maladies de la peau, les maladies cardiovasculaires, les maladies circulatoires, les maladies hématologiques et vasculaires, les maladies du poumon, les maladies du tractus gastro-intestinal, les maladies du foie, les maladies du pancréas, les maladies métaboliques, les maladies des reins, les infections virales et bactériennes, les intoxications sévères, les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire Acquis (SIDA), les désordres associés au vieillissement, les maladies inflammatoires, les maladies auto-immunes, les désordres dentaires, les maladies ou désordres ophtalmiques, les maladies des voies auditives, les maladies associées aux mitochondries (pathologies mitochondriales). Avantageusement, les composés de formule I peuvent être utilisés dans la préparation d'un médicament destiné à la protection des cellules cardiaques (médicament cardioprotecteur) ou d'un médicament destiné au traitement ou à la prévention des maladies associées aux mitochondries. Selon l'invention le composé de formule I est avantageusement présent dans le médicament cytoprotecteur à des doses physiologiquement: efficaces ; lesdits médicaments renferment notamment une dose cytoprotectrice efficace d'au moins un des composés de formule I. A titre de médicaments, les composés répondant à la formule I, leurs esters, leurs sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables ainsi que les Il sels d'additions avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters peuvent être formulés pour la voie digestive ou parentérale. Les médicaments selon l'invention peuvent comprendre en outre au moins un autre ingrédient thérapeutiquement actif, pour une utilisation simultanée, séparée ou étalée dans le temps. Selon l'invention, le composé de formule I peut être utilisé dans le médicament, en mélange avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, c'est à dire pharmaceutiquement inactifs et non toxiques. On peut citer par exemple des solutions salines, physiologiques, isotoniques, tamponnées, etc., compatibles avec un usage pharmaceutique et connues de l'homme du métier. Les compositions peuvent contenir un ou plusieurs agents ou véhicules choisis parmi les dispersants, solubilisants, stabilisants, conservateurs, etc. Des agents ou véhicules utilisables dans des formulations (liquides et/ou injectables et/ou solides) sont notamment la méthylcellulose, l'hydroxyméthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, les cyclodextrines, le polysorbate 80, le mannitol, la gélatine, le lactose, des huiles végétales ou animales, l'acacia, etc. Les compositions peuvent être formulées sous forme de suspension injectable, de gels, huiles, comprimés, suppositoires, poudres, gélules, capsules, etc., éventuellement au moyen de formes galéniques ou de dispositifs assurant une libération prolongée et/ou retardée. Pour ce type de formulation, on utilise avantageusement un agent tel que la cellulose, des carbonates ou des amidons. L'administration peut être réalisée par toute méthode connue de l'homme du métier, de préférence par voie orale ou par injection, typiquement par voie intra-péritonéale, intra-cérébrale, intra-thécale, intra-veineuse, intra-artérielle ou intra-musculaire. L'administration par voie orale est préférée. S'agissant d'un traitement à long terme, la voie d'administration préférée sera sublinguale, orale ou transcutanée. Pour les injections, les composés sont généralement conditionnés sous forme de suspensions liquides, qui peuvent être injectées au moyen de seringues ou de perfusions, par exemple. Il est entendu que le débit et/ou la dose injectée, ou de manière générale la dose à administrer, peuvent être adaptés par l'homme du métier en fonction du patient, de la pathologie, du mode d'administration, etc. Il est entendu que des administrations répétées peuvent être réalisées, éventuellement en combinaison avec d'autres ingrédients actifs ou tout véhicule acceptable sur le plan pharmaceutique (tampons, solutions saline, isotonique, en présence d'agents stabilisants, etc.). L'invention est utilisable chez les mammifères, notarnment chez l'être humain. En général la dose journalière du composé sera la dose minimum pour obtenir l'effet thérapeutique souhaité. Les doses des composés ci-dessus décrits et par exemple de l'oxime de cholest-4-èn-3-one seront en général comprises entre 0,001 à 100 mg par kilo par jour pour l'homme. Si nécessaire, la dose journalière peut être administrée en deux, trois, quatre, cinq, six ou plus, prises par jour ou par sous-doses multiples administrées par intervalles appropriés pendant la journée. La quantité choisie dépendra de multiples facteurs, en particulier de la voie d'administration, de la durée d'administration, du moment de l'administration, de la vitesse d'élimination du composé, du ou des différents produits utilisés en combinaison avec le composé, de l'âge, du poids et de la condition physique du patient, ainsi que de son histoire médicale, et de toutes autres informations connues en médecine. La prescription du médecin traitant pourra commencer à des doses inférieures à celles généralement utilisées, puis ces doses seront progressivement augmentées afin de mieux maîtriser l'apparition d'éventuels effets secondaires. Exemple 1 : Effet anti-apoptotique de l'oxime de cholest-4-èn-3-one Les propriétés antiapoptotiques de l'oxime de cholest-4-èn-3-one ont été analysées sur des cardiomyocytes, par un test de dysfonctionnement contractile induit par la doxorubicine. Une solution stock de l'oxime de cholest-4-èn-3-one à la concentration de 10mM dans 100% de DMSO a été utilisée. La concentration finale en DMSO a été la même pour tous les points expérimentaux, indépendamment des concentrations en molécules utilisées. L'oxime de cholest-4-èn-3-one a été testé aux concentrations de 0,3, 1 et 3 pM, dilué dans une solution de Tyrode (composition en mmol/L: NaCI 135, KCL 5,4, NaH2PO4 0,33, CaCl2 1,2, MgCl2 1,0, Hepes 10 ; pH ajusté à 7,4 avec NaOH). Méthodes Contractilité et apoptose des cardiomyocytes ventriculaires de lapin A.1 Obtention de cellules isolées de cardiomyocytes ventriculaires de lapin Des cellules ventriculaires isolées sont obtenues à partir de coeurs de lapins males de Nouvelle Zélande comme décrit dans A. d'Anglemont de Tassigny et al., Fund Clin Pharmacol, 18: 531-38, 2004. En bref, les lapins (2,0-2,5 kg) sont anesthésiés avec une solution de pentobarbital (50 mg/kg) puis reçoivent de l'héparine (200 IU/kg). Les coeurs sont excisés et immédiatement perfusés, pendant 10 à 15 minutes grâce à un appareil de Langendorff sans recirculation avec une solution isotonique de tyrode (sans calcium) oxygénée (95%, 2-5% CO2) (en mM: NaCI 135, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, IVIgCl2 1,0, HEPES 10, pH ajusté à 7, 4 avec NaOH 1 N à 37 C, 280-300 mOsmol/kgH2O). Ensuite, tous les coeurs sont perfusés pendant 3 minutes en mode "recirculation" avec la même solution de Tyrode sans calcium (débit coronaire, 10-15 mL/min) additionné de 1 mg/mL de collagénase type II et 0,28 mg/mL de protéase type XIV. Finalement, tous les coeurs sont perfusés en mode sans recirculation avec la même solution de Tyrode supplémentée avec 0,3 mM CaCl2 pendant 10 min. Le ventricule gauche est enlevé et découpé en petits morceaux, la dissociation cellulaire est réalisée par agitation mécanique douce. Du calcium extracellulaire est ajouté par incrément toutes les 15 minutes, pour arriver à une concentration physiologique de 1,0 mM. Les myocytes isolés sont maintenus dans un milieu sans sérum contenant (en mM) NaCI 110, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, NaHCO3 25, Glucose 5, MgCl2 0,8, CaCl2 1, pH ajusté à 7,4 jusqu'à 1 h30 avant l'expérimentation. Toutes les cellules sont en forme de baguette, ont une striation croisée claire et ne présentent pas de vésicule à leur surface au microscope optique. A.2 Marquage à l'annexine V Le marquage à l'annexine V de la phosphatidylsérine a été utilisé comme méthode quantitative de mesure de l'apoptose en utilisant le kit MiniMacs cell isolation (Miltenyi Biotec, Bergisch, Gladbach, Germany). En bref, les cellules exposant de la phosphatidylsérine sont marquées magnétiquement avec des microbilles d'annexine V, puis passées dans une colonne placée dans un champ 14 2899108 magnétique. Les cellules marquées (qui présentent de la phosphatidylsérine marquée magnétiquement) sont retenues dans la colonne alors que celles non marquées (cellules nécrotiques et non-apoptotiques) ne sont pas retenues. La colonne est retirée du champ magnétique, les cellules exposant de la 5 phosphatidylsérine retenues magnétiquement sont éluées comme fraction positive et comptées avec une cellule de Mallassez. Le pourcentage de cellules apoptotiques est alors rapporté au nombre initial de cellules. A.3 Mesure de l'activité caspase-3 L'activité caspase-3 est utilisée comme méthode quantitative de mesure de 10 l'apoptose. En bref, les cellules sont lysées et le surnageant est utilisé pour la mesure d'activité caspase-3 en utilisant le kit AK-005 (Biomol Research Laboratories, Plymouth Meeting, PA, USA). Le substrat fluorogène pour mesurer l'activité caspase-3 (DEVD) est marqué avec le fluorochrome 7-amino-4-methyl coumarine (AMC) qui produit une fluorescence jaune-verte détectable à la 15 lumière UV à 360/460 nm pendant 210 min. L'AMC est libéré du substrat par clivage par la caspase-3, l'expression de l'enzyme est exprimée en fmol/min. A.4 Mesure de la contractilité Les myocytes sont transférés dans une chambre à 37 C perfusée de façon continue et positionnée sur la platine d'un microscope inversé. La 20 chambre est perfusée avec du tampon physiologique contenant (en mM): NaCl 140 ; KCI 5.4 ; CaCl2 1 ; MgCl2 0,8 ; HEPES 10 et glucose 5,6 (pH = 7,4 ; 290 mOsmol/kgH2O). La contraction des myocytes est induite une fois par seconde (1 Hz) avec des électrodes de champ en platine placées dans la chambre et reliées à 25 un stimulateur. Les images sont saisies de façon continue avec un objectif x 20 et transmises à une caméra CCD à raison de 240 échantillons/s. Les images de la caméra CCD sont projetées sur un écran vidéo. Les myocytes ont été sélectionnés pour l'étude selon le critère suivant : une apparence en forme de baguette avec des striations bien apparentes et pas de 30 vacuole intracellulaire, pas de contraction spontanée quand on les stimule avec 1 mM Ca2+, et avec une longueur de repos et une amplitude de contraction constantes. La longueur des sarcomères a été mesurée grâce à un programme d'analyse d'image vidéo et les données ont été saisies à un rythme de 240 échantillons/s. Les images caméra ont été converties en mesures de longueur de sarcomère. Le pourcentage de contraction est calculé à partir de ces données sur la longueur du sarcornère. A.5 Analyse des données Toutes les données ont été exprimées en moyenne écart-type. Les comparaisons des données entre les différents groupes ont été réalisées par ANOVA suivi d'un test de Student avec une différence significative à p<0.05. ^ Protocole expérimental L'apoptose est induite dans les cardiomyocytes isolés par exposition pendant 3 à 8h à 1 pM de doxorubicine ajoutée dans une solution isotonique contenant (en mM) NaCI 110, KCI 5,4, Na2PO4 0,33, NaHCO3 25, Glucose 5, MgCl2 0,8, CaCl2 1, pH ajusté à 7,4. Le marquage à l'annexine V a été réalisé 3 h après le début de l'exposition à la doxorubicine puisque ce phénomène apparaît très tôt dans la cascade apoptotique. Les mesures d'activité caspase-3 sont réalisées 8 h après l'exposition à la doxorubicine puisque ce phénomène a lieu plus tard dans le phénomène d'apoptose. La contractilité des cardiomyocytes a été mesurée toutes les heures pendant les 8 h d'exposition à la doxorubicine. Après tous les traitements, les cellules ont été comparées aux cardiomyocytes contrôles non exposés à la doxorubicine. Les cardiomyocytes ont été prétraités avec le composé oxime de cholest-4-èn-3-one pendant 15 min avant l'exposition à la doxorubicine.Trois concentrations de ce composé ont été testées lors de cette étude: 0,3 pM, 1 pM et 3 pM. ^ Résultats La longueur moyenne des sarcomères des cellules utilisées dans cette étude n'était pas significativement différente entre les groupes. > Effet de la doxorubicine sur la contractilité des myocytes et l'apoptose L'exposition à la doxorubicine a résulté en une diminution au cours du temps du raccourcissement du sarcomère. Le raccourcissement du pic sous doxorubicine était similaire au contrôle pendant les trois prernières heures puis devint significativement diminué après 4 h d'exposition (-53,20 7,70% contre - 19,49 2,06% par rapport à la ligne de base de la doxorubicine et du contrôle respectivement, p<0.05, n=5). Le traitement avec 1 pM de doxorubicine a induit l'apoptose avec une augmentation significative en marquage à l'annexine V et en activité caspase-3. > Effet de l'oxime de cholest-4-èn-3-one sur le dysfonctionnement au niveau de la contractilité induite par la doxorubicine et l'apoptose. Le traitement avec 1 pM de doxorubicine a résulté en une réduction significative du raccourcissement du pic des cardiomyocytes ventriculaires qui est abolie en présence d'oxime de cholest-4-èn-3-one (0,3, 1 et 3 pM). En effet, après 4 h d'exposition, le raccourcissement du pic sous doxorubicine (-53,20 7,70%) devint significativement diminué avec le composé à 0,3 pM (-25,35 0,18%), à 1pM (-15,66 5,72%) et à 3 pM (-13,95 3,17%) par rapport à la ligne de base. De plus, les augmentations de marquage à l'annexine V et d'activité caspase-3, dues à la doxorubicine, ont été bloquées par l'oxime de cholest-4-èn-3-one à 0,3, 1 et 3 pM. L'apoptose évaluée en % de changement en marquage à l'annexine V 3h après doxorubicine donne les résultats suivants : contrôle : 100% ; doxorubicine 291%- 32 ; doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 0,3 pM : 130% 12,43 doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 1 pM : 121% 4, 74 ; doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 3 pM : 115,5% 16,35. Les résultats concernant les mesures d'activité caspase-3 sont les suivants : contrôle : 18 9 fmol/min doxorubicine : 120 15 fmol/min ; doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 0.3 pM : 33 9 fmol/min ; doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 1 pM : 18 8 fmol/min ; doxorubicine + oxime de cholest-4-èn-3-one 3 pM : 11 4 fmol/min. ^ Commentaires et conclusions Le composé oxime de cholest-4-èn-3-one montre un effet cardioprotecteur sur le dysfonctionnement de contractilité induit par la doxorubicine et sur l'apoptose sur des cardiomyocytes isolés de lapin. La molécule, quand utilisée à des doses appropriées peut effectivement protéger contre la cardiotoxicité induite par la doxorubicine qui est connue comme étant le facteur limitant dans le traitement de patients cancéreux avec cette anthracycline. Ainsi, le composé oxime de cholest-4-èn-3-one pourrait être utilisé pour limiter la cardiotoxicité de la doxorubicine chez ces patients. Ces effets remarquables permettent d'envisager pour les composés de formule I une utilisation dans la préparation d'un médicament cytoprotecteur en général. Etude toxicoloqique L'administration chez la souris, en particulier de l'oxime de cholest-4-èn-3-one, par les voies orale, sous-cutanée, intra-péritonéale et infra-veineuse, à des doses allant jusqu'à 300 mg/kg/jour, par traitement avec administration quotidienne pouvant aller jusqu'à 28 jours, n'a pas montré de toxicité significative. Chez le singe, l'administration par voie orale de doses croissantes journalières jusqu'à 1500 mg/kg sur une période de 10 jours n'a révélé aucune toxicité. Ces effets remarquables permettent d'envisager pour les composés de formule I une utilisation dans la préparation d'un médicament cytoprotecteur en général
La présente invention concerne l'utilisation de dérivés de cholest-4-èn-3-one, pour l'obtention d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur.
1. Utilisation d'au moins un composé répondant à la formule I R (I) dans laquelle lorsque X représente un groupement =N-OH, alors R représente un groupement choisi parmi R5= R6 = et A représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec B une liaison 10 carbone-carbone, B représente un atome d'hydrogène, un groupement hydroxy ou ensemble avec A une liaison carbone-carbone, C représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec D une liaison carbone-carbone, 15 D représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec C une liaison carbone-carbone, E représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec F une liaison carbone-carbone, F représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec E une liaison carbone-5 carbone, ou lorsque X représente un atome d'oxygène, alors R représente un groupement choisi parmi 10 et A représente un atome d'hydrogène, B représente un groupement hydroxy, C représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec D une liaison carbone-carbone, D représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec C une liaison 15 carbone-carbone, E représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec F une liaison carbone-carbone, F représente un atome d'hydrogène ou ensemble avec E une liaison carbone-carbone, 20 ou lorsque X représente un atome d'oxygène,alors R représente un groupement R2 et A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, et C, D, E et F représentent des atomes d'hydrogène ou lorsque X représente un atome d'oxygène, alors R représente un groupement R6 et A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, et C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, et E et F représentent des atomes d'hydrogène ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters, pour l'obtention d'un médicament cytoprotecteur, à l'exception d'un médicament neuroprotecteur. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que dans la formule I, X représente un groupement =N-OH. 2 0 3. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que clans la formule I, A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, C, D, représentent un atome d'hydrogène, E, F représentent un atome d'hydrogène ou ensemble une liaison carbone-carbone et R a la signification RI. 25 4. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que dans la formule I, A représente ensemble avec B une liaison carbone-carbone, C, D représentent un atome d'hydrogène, E, F représentent un atome d'hydrogène et R a la signification R2 ou R3 ou R4. 30 5. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que dans la formule I, A représente ensemble avec B une double liaison, C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, E, F représentent un atome d'hydrogène et R a la signification R1 ou R6. 6. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que clans la formule I, A représente ensemble avec B une double liaison, C représente ensemble avec D une liaison carbone-carbone, E représente ensemble avec F une liaison carbone-carbone, et R a la signification R1. 7. Utilisation selon la 2, caractérisée en ce que clans la formule I, E représente ensemble avec F une double liaison, C, D, A, B représentent un atome d'hydrogène et R a la signification R1. 8. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule I est choisi parmi - la 58-hydroxy- cholestan-3-one - l'oxime de cholestan-3-one - l'oxime de cholest-4-èn-3-one, - l'oxime de cholest-1,4-dièn-3-one, - la cholest-4,24-dièn-3-one, - la 24-méthylcholest-4,6,22-trièn-3-one. ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. 13. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule I est choisi parmi l'oxime de cholest-4-èn-3-one ou l'oxime de cholest-1,4-dièn-3-one ou l'un de ses sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables, ou l'un de ses esters ou l'un des sels d'addition avec les acides pharmaceutiquement acceptables desdits esters. 14. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention de la nécrose et/ou de l'apoptose pathologique et/ou de la nécroptose (médicaments antinécrotiques et/ou antiapoptotiques et/ou antinécroptotique) ou encore des affections commeles maladies des os, des articulations, du tissu conjonctif et/ou du cartilage ; les maladies musculaires ; les maladies de la peau ; les maladies cardiovasculaires ; les maladies circulatoires ; les maladies hématologiques et vasculaires ; les maladies du poumon ; les maladies du tractus gastro-intestinal ; les maladies du foie ; les maladies du pancréas ; les maladies métaboliques ; les maladies des reins ; les infections virales et bactériennes ; les intoxications sévères ; les affections dégénératives associées au Syndrome Immuno Déficitaire Acquis (SIDA) ; les désordres associés au vieillissement ; les maladies inflammatoires ; les maladies auto-immunes ; les désordres dentaires ; les maladies ou désordres ophtalmiques ; les maladies des voies auditives ; les maladies associées aux mitochondries (pathologies mitochondriales). 11. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné à la protection des cellules cardiaques (médicament cardioprotecteur). 12. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le médicament est destiné au traitement ou à la prévention des maladies associées aux mitochondries.
A
A61
A61K,A61P
A61K 31,A61P 9,A61P 39
A61K 31/575,A61P 9/00,A61P 39/00
FR2888212
A1
AERONEF HYBRIDE, OU HELICOPTERES BATARDISES. (DISPOSITIF D'AILES POUR...)
20,070,112
L'aile est revendiquée pour n'importe quel type d'aéronef qui voudrait adapter ce dispositif. Mais il est présenté ici une solution d'hybride. Un hélicoptère c'est une très grande dépense d'énergie et une mécanique très coûteuse et vite usée, et d'autonomie inférieure à un avion de même type de moteur thermique. La recherche est donc de concilier les avantages de l'hélicoptère et les avantages d'un avion. L'AILE: Caractérisé que les ailes sont constituées de plaques articulées tombant à la verticale lors de l'ascension façon hélicoptère, ne laissant qu'une aile squelettique, pour ne pas réduire la poussée par la géante hélice de sustentation. Et une fois en vol d'avion, les plaques sont apposées pour constituer les ailes. Parce que l'ensemble des organes, cela complique, il y a le désir de simplifier; en n'ayant pas le mécanisme d'inclinaison des pales, ni principe d'une bielle d'incliner la géante hélice à l'avant. Plusieurs types d'aéronefs pourraient s'entendre entre co-constructeurs pour des commandes groupées d'achats de pièces et d'organes. L'hybride; bonne surface de voilure, la géante hélice ne tourne plus en croisière. L'hélicoptère batardisé ; ailes très courtes. L'hélicoptère batardisé simple: sans ailes. Les hélices d'avion sont schématisées, du dessin fainéant. Ce brevet n'invente rien en hélice. Le dessin figure 1, représente une disposition d'une cabine de deux places à l'avant et de deux places à l'arrière. Les poids se veulent d'être équilibrés le plus possible dans l'axe de la géante hélice. Une idée inspirée des balances anciennes, qu'en déplaçant un très petit poids sur une tringle on arrive à peser un homme. Il y a un poids (49) cylindrique, de deux gros roulements aux extrémités encastrés, qui coulisse sur un tube (50), figure 42, avec une attache en bas, pour le câble (68) de la poulie (69) du moteur treuil électrique (51). Il y a aussi les moteurs, hélices (7) qui font Révolution. En position horizontale ils font sustentation et font pencher en avant la géante hélice. Les hélices (6) par moteurs électriques remplacent le rotor anticoupe. L'hélice (8) directionnelle, tout à l'avant, son moteur électrique se tourne de droite à gauche, par une charnière verticale sur le boîtier du moteur, et l'habitacle finissant en bas par une poulie actionnée par deux câbles. L'habitacle (Z), il y a les compteurs (figures 52, 58 et 64) pour ne pas gêner la vision du pilote, par le globe du verre, largeur de deux places assises. Le boîtier (Z) est reporté dehors tenu par tubes et barres au châssis de l'aéronef. La commande est une poignée sur bielle, sur un axe vertical, qui fait aussi tourner la roue jumelée directionnelle. Pour le modèle hybride, il faut le moteur d'hélicoptère avoir un embrayage. Le moteur continuera de tourner (pour les moteurs électriques). Donc on débraye la géante hélice. C'est inspiré des essuie-glaces de voitures, qu'un petit moteur électrique vient replacer, accompagne la géante hélice débrayée, de deux pales parallèle à la carlingue. Mais pour les essuie-glaces c'est un mouvement alternatif. Et là c'est rotatif. Et où placer le bouton contact interrupteur ? 2888212 2 C'est simple. Voir figure 5. Une partie châssis reliée à la carlingue retient cet axe (9) de bielle (10) et retient la tôle percée (11) qui retient la gaine de câble (12) et retient l'attache ressort (13) du ressort (14) qui par un trou dans la bielle retient la bielle (10) laquelle a un autre trou dans le bas qui retient le câble, et un autre trou qui retient le bouton interrupteur électrique (14) qui retient le fil électrique (15). Je retiens votre attention sur le fait que le pilote ne risque pas d'oublier d'interrompre la manoeuvre car lorsqu'il récupère sa main, le ressort (14) a dégagé la bielle (10) du parcours rotatif de l'axe (16) de la géante hélice, figure 4 où est fixé un collier (17) illustrant la parallèle avec la géante hélice. La figure 6 présente le bouton interrupteur non écrasé. Caractérisé par une hélice à deux pales, plutôt larges et rigides, voir figure 8 dont la flasque centrale a suffisamment de trous de boulons pour pouvoir la positionner au mieux. Voir figures 7 et 8; afin de récupérer un maximum de pièces standard, pales standard et support de pales (18) standard, déjà existant, il suffit d'y accoler solidairement la flasque (19) aux multiples trous de boulons, et bloquer (BL) la question d'orientation des pales (rendre plus simple). Si cela est brasé, ce n'est plus démontable. Et l'on peut vérifier l'équilibrage de cette pièce d'un seul tenant, figure 8, chez un pompiste, là où l'on équilibre une roue de voiture (à cause des brasures BL). Cette partie (19) du support de pales qui prend en sandwich une pale fixée d'un boulon: il faut y ajouter une pièce s'adaptant sur l'appareillage du pompiste. Voir figure 9; pour réussir l'inclinaison correcte d'une pale par rapport à l'autre (donc avant brasure de la pièce figure 8). C'est selon le même support (19) de règle de maçon. Le châssis d'atelier qui tient la règle rigide. On fixe deux pinces étaux (20) sur la pale (21) boulonnée sur son support. Et on peut braser. Un axe vertical tenu sur châssis d'atelier illustre le futur axe de la grande hélice. On fait tourner l'hélice pour l'autre pale, la braser sur position de cette même règle de maçon sur son support rigide. Un hélicoptère classique c'est un mécanisme d'inclinaison des pales. C'est difficile à piloter, ce qui se remarque déjà par les utilisateurs de modèles réduits. Jouets pour adultes, cela tombe souvent au début. L'invention ici présentée, selon ce dont a besoin l'utilisateur, il peut être livré sans aile, ou avec ailes de courte envergure. Dans ce cas, la géante hélice continue toujours de tourner en vol. Mais dans tous les cas, il y a les moteurs d'avion Révolution. L'AILE: Le principe; si l'aile était présentée verticale pendant la poussée d'air par la géante hélice, cela serait le risque d'être déporté par le vent, voir figure 10 selon la hauteur exposée au vent. Si l'aile est divisée en plusieurs panneaux courts, la hauteur exposée au vent (figure 11) est réduite. Principe non limitatif au nombre de panneaux présentés. Ou envergure qui peut être réduite ou prolongée ou élargie. Le principe; les effets de vent conjugués par la poussée des hélices (géante et celles d'avion), l'avion prenant de la vitesse; les inclinaisons naturelles des plaques sont toujours déterminées par la force des vents. Que ce 2888212 3 soit incliné à 45 degrés, ou 20 ou 10 degrés... c'est toujours la position la plus rationnelle. Si l'inclinaison était réalisée par le pilote, il y a une marge d'erreur. Tandis que l'automatisme c'est selon exactement ce qu'il faut, sans que le pilote ait eu à gérer cette manoeuvre, lui occuper l'esprit à quelque chose; peut être défavorable à une autre observation nécessaire du pilote, pour bien piloter. En vol, façon avion, c'est l'inclinaison pour que l'air passe dessous les ailes. La carlingue, partie cabine (sauf le globe) est plate dessous, (et sauf les deux places arrière.) L'aile: DETAILS MECANIQUES: Deux variantes de solutions des plaques. Forme préférentielle; toujours BI PLAN Figure 17 repère (26) ce sont des traverses de la largeur de l'aile, assemblées avec tube (27) traversants. C'est tout métallique. Le support (22) qui a en son centre les bagues (24) et l'axe des plaques (21). Ces supports (22) sont fixés sur la traverse (26) au moyen de rivets (23). La figure 18 montre cette même articulation de l'axe. Tandis que la figure 20 c'est l'autre extrémité d'une plaque que les rivets ont incorporé une bande souple (25) sur toute la longueur pour l'étanchéité. (Figure 17, les plaques sont indépendantes pour s'articuler). Hélas, figure 19, le même dispositif vu dessous; il y a une fuite d'air passant au dessus de l'aile. Et la partie (28), une plaque n'a ici que l'épaisseur de la tôle, enveloppe pour parfaire l'étanchéité de l'air. Figures 21 et 22; variante du même dispositif avec axe en acier de diamètre plus petit dans un tube (31) raidisseur en matière plastique, et bague (30). L'aile a sur le dessus des câbles en X car pareil qu'un cadre de porte qui n'a pas encore été placé, la porte, ou les panneaux, pour rester d'équerre. La figure 2 croquis grossier a été supprimé. Le dessin d'ensemble présentait au moins deux traverses de plus qu'avec la figure 23. Et les plaques sont interrompues par les traverses. Le seul avantage, si une bourrasque fait fléchir une plaque, c'est juste là localement. Le plan supérieur, il n'y a pas de plaque en zone largeur de la porte arrière, pour permettre l'ouverture de la porte. Le plan du bas n'a pas les plaques là où passe la roue jumelée d'extrémité d'aile, s'articulant telles les roulettes de pieds de fauteuils. Les ailes peuvent aussi être spéciales à énergie solaire. On n'éliminera pas ce brevet par un type de matériaux. Les roues de bouts d'aile, le pourquoi de ce dispositif, c'est expliqué ensuite. L'aile, vue d'ensemble, figure 23 ne parait vraiment pas de grande envergure. Selon un autre dessin (détruit), c'était l'envergure de la géante hélice. Et en BI-PLAN, il y a une bonne surface de voilure ? VARIANTE DE SOLUTION: (l'aile) C'est moins coûteux à ouvrager et c'est moins lourd. Cela concerne la vue d'ensemble figure 23; les câbles (34) sont fixés à l'intérieur de la cabine. (L'aile supérieure est plus large que figure 23). L'idée c'est un filet (35) figure 24, qui serait tendu dessous toute la surface squelettique d'une aile. Et les plaques (36) un peu plus rigides qu'une toile cirée, en matière plastique renforcée à l'intérieur par une toile de fils de nylon ? (Figure 27). Se trouve tenu des deux côtés par un raidisseur (37) en aluminium, tandis que la partie tôle d'acier inusable (41) est ce qui frotte sur le câble par le mouvement articulé représenté 2888212 4 hachuré (41) pour repérer, mais cela ne dépasse pas en largeur (la) figure 26, identique au raidisseur (37) avec les rivets (39). Le repère (M) figure 23, le plan d'ensemble, c'est le milieu que de part et d'autre, la toile plastifiée vient se toucher ou presque sous le fer plat (MM) tandis que les raidisseurs (support) (37) sont un peu plus loin. Car dessous le tube plat (MM), il y a la pièce (40) figure 24, avec une bague (38). Donc une pièce (37) ne peut pas être d'avantage que accolée à la pièce (40). Ces supports (37) il y en a autant que l'on en veut. Sur une longue plaque, figure d'ensemble 23, j'en ai représenté quatre. Mais cela tombe à la verticale par son poids léger, articulé sur le câble (34). Si l'axe était une tringle; le jeu entre le diamètre de la tringle et la pièce coulissante (41) se compterait en dixième de millimètres ? Mais un câble, il faut laisser beaucoup de jeu. L'axe peut être aussi une tringle et non un câble. Si le câble vient à s'user, on le change. Si la pièce (41) est d'un acier extrêmement de très bonne qualité, cela reste. Ainsi que le plastique qui ne se détériore pas. Figure 29 plastique moulage renforcé en le bord d'attaque. Ou rabattu (RA) . Figures 30 et 32, la pièce (41) en acier est un tube, longueur (la) figure 26, qui est brasée au support (37). C'est pour la pièce (37), ne pas subir d'usure par frottement. Figure 30, la toile plastifiée est rabattue sur une ficelle de nylon. Figure 33, une bordure (BO) collée encadre la plaque (36) plastique, et sur largeur (la) une partie plastique de remplissage pour simplifier la pièce (37) la hauteur (H) reste identique. Les figures 28 et 31 montrent une armature des plaques plastique, en fils nylon plus fort mais plus ajouré. La figure 30 avec la partie remplissage (la) est sans doute la meilleure solution. Un peu au-delà des supports (37) le plastique entoilé continu un peu, pour l'étanchéité, telles les plumes d'un oiseau qui se chevauchent. C'est le filet à gros trous carrés qui fait l'alignement, et ce filet (35) se place après les pièces (40) figure 24. Mais les câbles (34) se placent après le filet. L'aile du dessus est rallongée vers l'arrière au-dessus de la cabine deux places (la figure 23 est incomplète). Pour pouvoir ouvrir la portière librement, il n'y a pas de plaque sur longueur équivalente à la largeur de la portière. Cependant que l'aile est squelettique cela freine un peu la poussée par la géante hélice. Il faut calculer le poids d'ensemble et la surface de la voilure et réduire l'envergure du bi-plan. Je pense que d'envergure comparable au diamètre de la géante hélice, c'est bon! et faciliter de ne pas avoir nécessité d'une porte de hangar trop large. Filet et châssis freinent un peu la poussée de la géante hélice. Mais si un naufragé sur un radeau improvisé, en pleine mer n'avait verticalement qu'un châssis, des câbles minces et un filet, sans voilure à y placer. Le vent sur ce filet ne l'amènera pas sur une terre. C'est cela le principe. L'AILE ARRIERE: Les figures 34 et 35 représentent le PLAN du bas. Il y a trois divisions de plaques (repère MM) donc si le vent soulève les plaques de gauche, cela reste indépendant des plaques de droite et du milieu. Avant de fermer le châssis arrière des deux gros tubes, il est soudé (à la suite de trous de diamètre plus gros) des écrous, pour y placer des vis (42) 2888212 5 figure 35. Figure 36, détail du boîtier, qui maintient par quatre boulons (43) les deux tubes carrés. Tout est démontable. L'aile arrière du PLAN d'en haut est représentée sur le plan d'ensemble, figure 42, il y a une partie articulée (44) et le câble (45) n'est pas placé. Les deux tubes en partie centrale, voir figures 60 et 61, plan de détails, une plaque (46) est soudée sur les tubes du châssis, il y a un trou de chaque côté, pour y placer un boulon (47) de chaque côté du tube carré de l'aile arrière, qui tient une tôle (48) percée de deux trous. C'est donc démontable, restant fixé à ces deux articulations (44) pour y tendre le filet. L'ensemble visible aussi sur la figure 42, l'aile supérieure n'est pas représentée dans sa pente pour ne pas confondre avec l'axe du gros tube des moteurs/hélices Révolution. PROPOS GENERAL: Pareil qu'un hélicoptère classique, il faut tenter d'équilibrer les poids sur l'axe de la géante hélice. Un ULM de deux places en tandem, s'il y a un homme lourd à l'arrière, l'aile penche d'avantage, l'aéronef va moins vite mais cela porte. C'est relativement bon. On ne peut pas se permettre ce principe avec l'hybride, que les deux moteurs arrière portent leur poids en la montée à la verticale, et ensuite, avec la vitesse l'aile arrière devient porteuse... Si un accident, une cigogne a mal imaginé sa trajectoire et en se tuant brise une hélice (7) Révolution. L'autre hélice n'est pas dans l'axe. Impossible de l'utiliser en sustentation (cela déséquilibre entre la droite et la gauche). Au maximum on peut essayer de se poser comme un avion, si l'arrière est trop lourd (par les deux personnes arrière) tout en utilisant la poussée par la géante hélice de sustentation, afin de réduire la vitesse. Une vitesse moins dangereuse. Par contre si c'est seulement l'hélice (8) directionnelle qui est brisée, on peut encore tourner un peu, ralentissant l'un des moteurs (7), ou voir question des hélices (6). On ne peut pas mettre un seul moteur Révolution (7) central. Donc au milieu, il empêche le mécanisme du poids (49) se déplaçant sur tube (50). Mon idée c'est deux moteurs électriques (7). Révolution. Mais si une société intéressée par mon brevet, le technicien connaît mal les moteurs électriques. Se renseigne auprès d'un magasin vendeur de moteurs. Le vendeur dit: cela n'a pas la puissance d'un moteur thermique! . Il n'y connaît rien! C'est un magasinier. Donc pour ne pas que l'on se désintéresse de ce brevet, je fait comme si j'envisage: moteurs (7) : soit électrique, soit thermique. J'ai acheté un magazine d'aviation. On fait référence d'un moteur à vendre. Peut-être même fabriqué à l'étranger. On dit puissance en CV diesel. Le reste un mystère sur tel moteur thermique. Et je ne sais pas si le kérosène est gras ? C'est pour mon opinion comparable à de l'alcool à brûler, cela enflamme l'oxygène et donc une permanence de feu. Non une explosion. Un amateur de modèle réduit me dit: Quand j'ai possédé un petit avion modèle réduit, c'était du kérosène! . Or, c'est un mensonge commercial, et prix au litre exorbitant! C'est de l'essence sèche, le petit moteur selon BEAU DE ROCHAS. Il suffit pour l'hybride d'un carburant payé deux à trois fois plus coûteux, pour envoyer le projet d'hybride dans l'oubliette. En plus, cela fait deux réservoirs de carburants. Ce n'est pas simple. COMMANDE DES MOTEURS D'AVION: 2888212 6 Il n'y a pas la place dans la cabine pour un manche à balais, passer de position verticale à horizontale, et cela placerait le pilote en position le bras vers le sol. Toutefois, ce n'est pas impossible, un levier de taille intermédiaire, des poulies et des câbles. Mais à l'époque que tout est téléguidé, les maquettes d'avions téléguidés, les portières de voitures verrouillage téléguidé, la télévision pour changer de chaîne; si le manche (1) figure 37 se déplaçant de verticale à horizontale, le pilote appuyant avec la paume de la main. Réalisant un mouvement très lent, cela reproduit l'ordre sur le treuil électrique action sur la grande roue dentée du gros tube des moteurs Révolution. (Donc action téléguidé). Le pilote n'appuie avec son pouce sur le levier du cliquet (2) que pour débrayer; l'accélération. La pièce (5) c'est l'ensemble de la tige (7) brasée ou soudée à la pièce (6). Cette pièce (5) côté droit est brasée à la roue libre (4) après avoir enfiler l'axe de la roue libre. Le grand tube (1) a une échancrure pour le passage des deux pièces (6) assemblées donc devenu (5). La pièce (8) est de forme très découpée, cambrée à dimension pour se braser ou souder sur le tube (1). La pièce (8) a une partie tôle pliée (8p) pour y souder l'attache du capuchon du ressort. C'est donc pratique si cette pièce (8) est en fer, pour y souder des rondelles, pour faire une base plane pour percer les trous pour l'axe du cliquet. Avec certes beaucoup moins de jeu que ce dessin imagé. L'axe du cliquet non bloqué, les deux petits écrous (9) sont bloqués l'un contre l'autre. La pièce (10) de forme complexe est brasée ou soudée sur la pièce (8) pour faire reposoir de gaine de câbles (11) la tôle (12) percé de deux trous en face des trous de la pièce (10) pour y inclure deux goupilles (13). Que les gaines de câbles ne risquent pas de sortir par les fentes, passage des câbles. La tige (14) de l'accélérateur du moteur d'avion Révolution de gauche, se termine par un bossage (15) et partie conique (16) pour lorsque le pilote veut de nouveau enfiler la vis (17) à palettes. Trous lisses en partie (15). En cas très exceptionnels, il est possible de rendre indépendant les deux accélérateurs; par la vis (17). Si ce sont deux moteurs d'avion thermique, il y a le ressort de rappel du câble (3) soit sur le carburateur; soit sur la pompe à injection diesel. Si ce sont deux appareils à variateur de puissance électrique (pour moteurs électriques), le ressort de rappel est sur la manette de l'un des deux variateurs concernés (deux ressorts, il y a deux câbles 3). COMMANDES FIGURE 40: La poignée commande la direction de l'hélice (8) cela se tient comme si on tient un volant de voiture par le bas, on y arrive. La manette (18) c'est le variateur de puissance électrique, du moteur de l'hélice (8) directionnelle, qui débute à ZERO de puissance, que le pilote déplace, par en dessous avec son pouce; pour aller de ZERO à accélération. Et ramène en sens inverse avec le plus grand doigt de la main. Le dispositif du poids est placé sur l'aéronef; avec l'index le pilote envoie le poids vers l'arrière. Et avec le pouce il ramène le poids vers l'avant. La fonction du treuil électrique dans un sens ou dans l'autre, s'arrête dès que le pilote n'appuie plus de son doigt sur un bouton de commande (l'un ou l'autre) et s'arrête en fin de course (le poids) sur un bouton interrupteur fixé sur une tige un peu souple, afin de ne pas risquer de casser le bouton interrupteur. 2888212 7 A cause du BI PLAN la vision des deux places arrière, c'est mieux de placer les sièges en sens inverse. Pour une vision plus étendue du paysage, le sol de la Terre. CONCEPTION GENERALE: La conception classique d'un avion ne va pas du tout pour un avion très lent, comme jadis les pionniers de l'aviation. Car (par exemple) le pilote veut rectifier sa position, il met sa gouverne de direction pour tourner à gauche, et avec un vent arrière; il part à droite à 70 degrés, l'avion est comme fou, incontrôlable, l'aile droite est soulevée par le vent arrière; l'aile gauche touche le sol, le train d'atterrissage se brise. Attendu que pour les approches au sol, l'hybride est presque immobile, pour se diriger ce ne sont que des hélices. Toutefois, il est possible de faire un volet de profondeur, mais petit, articulé en son milieu; et bloqué à l'horizontale pendant les approches vers le sol façon hélicoptère. Pour éviter un vent arrière. (A n'utiliser qu'en vol façon avion). L'hybride lors des approches vers le sol, avec la géante hélice de sustentation en activité. L'aile ne craint pas une bourrasque qui frappe sur le dessus. L'aile ne craint pas un vent latéral qui tenterait de soulever les plaques. L'aile par vent de face, une plaque fléchit, cela déporte peu. Cependant il ne faut jurer de rien. Un vent latéral sur la carlingue peut faire pencher la géante hélice. Certes, il y a les hélices (3) pour le pilote soulever une aile. (Ce qui remplace les ailerons). Les bourrasques continuelles perturbent la stabilité. Le pilote doit se placer face au vent. Mais un avion a de la stabilité par l'élan, la vitesse et le poids. Etant presque impondérable, il peut être déporté. Enfin j'explique pourquoi ainsi les bouts d'ailes. Si l'hybride est déporté de la ligne droite, partant (par exemple) sur la gauche, le pilote en coupant l'action électrique de l'hélice (8) fait suivre la roue jumelée directionnelle là où le vent l'emporte. Si une roue de bout d'aile a touché le sol en premier, il faut suivre. Et le pilote freine sur les roues centrales (12) représentées aussi figure 45. C'est une barre de torsion. ROUES DE BOUTS D'AILES: Figure 46; une lame de ressort (10) prend appuie sur un boîtier circulaire (11) d'un seul tenant avec la patte (13) qui tient un élastique (16). Ce boîtier (11) s'articule sur le roulement, lequel repose sur une plaque (14). La lame de ressort est solidaire par partie encastrée en le tube (12), la butée (17) brasée sur le tube (12) repose sur le roulement (18) qui repose sur la plaque (19) alors que le tube (12) traverse, finit au sommet, bouché, figure 47. ROUES DIRECTIONNELLES: Si celle-ci était placée juste sous la colonne de direction, et tournée de côté à 60 degrés, rencontrant une bosse de terre par trou de taupe, un atterrissage un peu raté poussé par le vent, cela vrillerait la carlingue et éclaterait le globe de verre. Donc le tube (60) vertical posé au sol est dans la zone du début du BI PLAN avec les tubes des ailes traversant la carlingue, les câbles en X à l'intérieur de la carlingue derrière le siège du pilote et passager. Figure (48) le tube (60) les roulements (R) le câble (7) la poulie (8). Sur ce dessin, roue jumelée, il a été enlevée une roue, pour montrer les plateformes (9) 2888212 8 pour reposer le ressort, tenu par (figure 49) des vis sur tôles cambrées tenant une spire de ressort, en haut et en bas de plateforme (9). Les câbles en X n'empêchent pas un logement pour bagages représenté en pointillé. Hélas il y a beaucoup de roues, c'est peu aérodynamique. Mais un petit avion, il n'a aucun poids vers l'arrière. Un insecte qui a 200 pattes, chaque patte ne porte qu'une faible partie du poids. Les roues de bouts d'ailes, c'est de petit vélo. Mais je me suis porté 100 kg sur un petit vélo, sur la roue arrière à rayons et elle n'a pas cassé. Façon avion, c'est fait pour se poser de l'ensemble de ses roues telle figure 1. Les roues de bouts d'ailes permettent que les deux roues centrales (12) n'aient pas la grande barre d'avion classique pour rigidifier une largeur de voie suffisante. Hormis les roues de bouts d'ailes, toutes roues sont centrales de carlingue. Et les roues (12) sont là pour alléger en poids sur la roue centrale jumelée (52). ROUES ARRIERES DESSOUS MOTEURS (7) : Si c'est une lame de ressort (non une fourche) elle ne vient que d'un côté de la roue. La figure 44 c'est le tube (54) juste dessous les roulements (R) figure 43. Figure 44; le tube (55) raccordé à une roue arrière, articulé comme les roulettes d'un fauteuil, ne doit pas frotter contre le tube (54). La pièce centrale (56) est brasée (Br) au tube (55). Cette pièce (56) fileté en son axe est raccordée au boulon (57) dont les roulements (R) reposent sur le tube (54) qui a deux trous (58) pour grandes goupilles ou clous tordus pour retenir, par la butée (59) la roue qui ne doit pas tomber lorsque l'aéronef est en vol. Un élastique maintient la roue en alignement, c'est inspiré des roues de bouts d'ailes. Un homme sur des skis, sur neige, garde les jambes un peu pliées, s'il y a une bosse au sol, les jambes fléchissent, la masse du corps est restée au même niveau d'alignement. Toutes les roues sont en suspension. C'est pareil que les plaques des ailes, fléchir pour ne pas être déporté. Aigles, vautours, cigognes, ont les plumes de bouts d'ailes fléchissantes. COMPTEURS: Figure 51, c'est le trou du boîtier (Z) figure 58. Avec les cornières de tôle figure 50, percée d'un gros trou, pour y souder un écrou, tenue par quatre rivets au boîtier (Z) pour y fixer la planche de bois (10) contreplaqué épaisse, figure 52 percés de trous ronds pour y fixer des compteurs (11) figure 53, tenus par de la matière plastique (12) pour réparations carrosserie, gros trous. COMMANDES: Figure 45; l'hélice (3) et moteur (Mo) remplacent les ailerons, cela se commande au pied droit, soit une pédale, soit l'autre (ou bien les deux gros boutons recouverts de caoutchouc cache poussière). Si on cesse d'appuyer, l'électricité est coupée. L'accélérateur du moteur de la géante hélice pourrait être par une pédale à l'extrême gauche. Avec en partie arrière de l'axe de la pédale, une petite partie bielle tenant un câble allant au tableau de bord, une petite poignée pour le verrouillage de l'accélérateur. Un tableau de bord d'une largeur de 35 millimètres! La largeur de la cornière du châssis. Vue dégagée. Pas de volant, vue dégagée, l'axe vertical s'inspire de certaines voitures 1900. 2888212 9 Les câbles ne sont pas croisés. Si je tiens mon volant de voiture par le bas, j'y arrive pareil. La figure 60 existe deux moteurs thermiques pour hélices (7) mais pour équilibrer en poids à l'avant, il faudrait (8) un autre moteur thermique. Si l'hélice (8) était un moteur thermique, et surtout lourd, c'est plus difficile à équilibrer. Et on est limité parce que ce n'est pas un engin à chenilles, on est limité aussi en poids des tubes et barres du châssis, il faut éviter les vibrations. Donc, le choix, la préférence pour les deux moteurs d'avion (7), Révolution être électrique, ainsi que le moteur d'hélice (8) doit être électrique. Figure 57, détails, l'axe (64) fini au sommet percé, pour une goupille, pour écrou (63) goupillé. Reposant sur la tôle (62) laquelle repose sur le roulement (R) dont l'autre partie (Rt) repose sur deux plaques (61) et (61b) soudées sur les habitacles. La plaque (61) est coupée au niveau du boîtier (Z) tandis que la (61b) épouse la forme de l'habitacle du moteur électrique. Repère (ele) fil électrique. Figure 59, la parallèle (PA) de l'hélice dessin schématisé, nécessite une poulie solidaire, en bas de l'axe (64). Les trois poulies, pour la seule raison de pouvoir, le pilote diriger la roue directionnelle jumelée, et dans le rare cas où le vent déporte l'hybride lors de l'atterrissage, la roue directionnelle va suivre le mouvement des roues de bouts d'aile. L'accélération de l'hélice (8) est stoppée. Mais le pilote, à l'estimation visuelle, ne tourne la roue directionnelle que selon l'angle que le vent a déporté. Figure (56), la colonne de direction (71) a une poulie jumelée, l'épaisseur d'une tôle (non représentée) sépare les câbles avant et arrière. Car les câbles sont tous fixés par les extrémités (70) et non croisés. Figure 62, moteurs électriques sur les hélices (7). Révolution. Figure 63 et 64 gros plans de la figure d'ensemble 1. THEORIE: (Rapport à l'aile). En observant les oiseaux, et surtout l'abeille qui s'épuise à voler sur place contre une vitre enfermée dans une maison, je conclus que la vitesse fait économiser de l'énergie en sustentation (je parle rapport à l'hybride). J'étais parti de chez moi, combien de temps est restée cette abeille contre cette vitre ? et j'ai eu quelque chose à faire. Puis j'ai décidé de libérer l'abeille; elle était tombée d'épuisement. Elle ne pouvait plus voler. Ayant placé l'abeille à l'extérieur sur le rebord de la fenêtre, j'ignore la suite. C'est rare qu'un moineau adopte cette technique, étant lancé il plie les ailes contre son corps pour gagner en vitesse; il refait le mouvement d'ailes, à peu près 130 centimètres plus loin. Ce n'est pas une ligne droite, il y a nettement la courbe d'un plané ayant plié les ailes. Mais la petite aile n'a pas projeté à un mètre de là. Je veux parler du prodige de l'ELAN. Et j'ai un bon espoir avec le moteur électrique. S'il s'agissait de décoller tel un avion, il faudrait une très longue piste pour prendre peu à peu l'ELAN. Mais la vitesse obtenue par la géante hélice de sustentation, penchée en avant, suffit ensuite à maintenir la vitesse. LE BUT COMMERCIAL: La grande vitesse c'est dangereux pas seulement pour les voitures. Et tel genre d'aéronefs ne volent pas en haute altitude. Donc à hauteur de grands oiseaux. Lors d'un accident c'est souvent à torts partagés, aller trop vite, un canard qui a mal imaginé sa trajectoire. Il y en a assez pour casser un pare-brise. Et au point de vue aérodynamisme, l'hybride, ça n'a rien d'extraordinaire. Faut prendre le temps de vivre. C'est beau le paysage vu du ciel. 2888212 10 Pour perdre de l'altitude, la géante hélice peut être à l'horizontale, c'est une réduction d'accélération. Cet hybride est interdit pour la voltige. COMMERCIALEMENT: Hélicoptère bâtardisé sans aile, ne peut pas être revendiqué (étant donné qu'il y a un autre choix de revendications). Au contraire il n'y a aucun brevet. Selon la loi INPI, puisque c'est révélé déjà ... j'en parle ici... cela ne peut plus faire l'objet d'un brevet. Mais une entente amicale entre plusieurs constructeurs permet d'obtenir un prix moins élevé, grâce à la série. Un constructeur d'aéronefs, ou constructeur de voitures, achètent une quantité d'organes, d'éléments, à d'autres industriels (achètent ou commandent) s'il s'agit de moteurs électriques selon tel type non existant en ces dimensions et puissance. Certains pilotes d'hélicoptères classiques manoeuvrent cela comme si c'était facile. Mais si les amateurs de modèles réduits, au début, n'étant pas un champion, son hélicoptère tombe souvent. Et si c'est le fils du propriétaire qui pilote le vrai aéronef (non un modèle réduit), tomber une fois, c'est trop
L'aile est le principal événement de cet hybride ou de d'autres. Hybride aéronef, caractérisé en ce que les ailes sont constituées de plaques articulées, tombant à la verticale lors de l'ascension façon hélicoptère, ne laissant qu'une aile squelettique, pour ne pas réduire la poussée par la géante hélice de sustentation. Et une fois en vol d'avion, les plaques sont apposées pour constituer les ailes.L'hybride présenté, la géante hélice n'a pas le mécanisme d'orientation des pales. Les organes en remplacement, principalement deux moteurs électriques à mi-chemin sur la queue, faisant tourner les hélices (7) et qui font Révolution les hélices, de l'horizontale ; à verticale.L'hélice (8) tout à l'avant remplace la gouverne de direction. Les hélices (6) remplacent le rotor anticoupe.Les hélices (3) horizontales à l'avant de l'aile (sans dépasser en envergure les ailes) remplacent les ailerons, également électriques ces petits moteurs. Le moteur thermique d'hélicoptère fait tourner alternateurs pour cette énergie, alors que la géante hélice à deux pales ne tourne plus et est rangée à l'horizontale parallèle à la carlingue.Hybride biplan.
1/ Dispositif pour aéronefs hybrides caractérise que les ailes sont constituées de plaques articulées, tombant à la verticale lors de l'ascension façon hélicoptère, ne laissant qu'une aile squelettique. Et une fois en vol d'avion, les plaques sont apposées pour constituer l'aile. 2/ Dispositif selon la 1 caractérisée en ce que la plaque (21) est reliée à la traverse (26) par une pièce (22) rivetée à la traverse (26). La pièce (22) maintient en son centre les bagues (24) ayant en son centre l'axe d'articulation d'une plaque et de l'autre (indépendante pour s'articuler, voir figure 17). Voir figure 20, c'est l'autre extrémité d'une plaque, que les rivets ont incorporé une bande souple (25) sur toute la longueur pour l'étanchéité. Il y a des câbles en X sur le dessus de l'aile pour rigidifier. 3/ Dispositif selon la 1 caractérisé par le fait qu'un filet (35) est tendu sous toute la surface squelettique d'une aile. Et les plaques (36) un peu plus rigides qu'une toile cirée; en matière plastique renforcé à l'intérieur d'une toile, se trouve tenue des deux côtés par un raidisseur (37) en aluminium, tandis que la partie tôle d'acier inusable (41) est ce qui frotte contre le câble par le mouvement articulé. Ou (41) selon figure 30 et 32. Des câbles en X sur le dessus de l'aile pour rigidifier figure 23. 4/ Dispositif selon 1 et 3 caractérisé par le fait que l'axe d'articulation des plaques peut être une tringle. 5/ Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les ailes peuvent être monoplan ou biplan, également pareil pour l'aile de queue, et peuvent équiper n'importe quel type d'aéronefs d'un tiers. 6/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'une hélice (8) tout à l'avant propulsée par un moteur électrique, remplace la gouverne de direction, cette hélice (8) articulée par un axe vertical (64) sur charnière finissant en bas par une poulie, tenue par un boîtier (Z) comprenant les compteurs, ce boîtier (Z) tenu par des tubes et barres hors du globe vitré de la cabine de pilotage. Directionnelle l'hélice (8), la poulie par deux câbles (7) est commandée par la poulie axe vertical finissant par une bielle et poignée à main droite du pilote. Alors que la poulie centrale commande également la poulie de la roue directionnelle jumelée située derrière les deux sièges avant. Les câbles (7) passant dessous la carlingue. 7/ Dispositif selon les 1 et 6 caractérisé en ce que la poignée de direction de l'hélice (8) directionnelle (figures 40-41) est munie de l'appareil électrique variateur de puissance électrique début Zéro, la manette (18), action d'accélération par le pouce du pilote à main droite, retour par le plus long doigt de la main, cela gère l'action du moteur électrique de l'hélice (8). Et entre le pouce et l'index audessus, il y a deux boutons contact électriques pour autre fonction. 8/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que deux moteurs d'avions situés à mi-chemin sur la queue font Révolution pour diriger l'axe des hélices (7) de sustentation (horizontale) deviennent verticales par articulation, ces moteurs tenus par le tube (52) qu'un treuil électrique fait tourner la roue dentée (53) figures 42 et 43, le tube (52) tenu par roulements (R) sur axe vertical sur châssis de queue. Ces deux hélices (7) lorsqu'elles font sustentation, servent seulement à incliner la géante hélice de sustentation en avant. 2888212 12 C'est par la force de la géante hélice que l'aéronef hybride peut s'élever à la verticale. 9/ Dispositif selon les 1 et 8 caractérisé en ce qu'une poignée (figure 37) est constituée d'un gros tube (1) qui se pousse avec la paume de la main, et de deux barres (7) et (17), qui sont solidaires (ou indépendants) par la vis (17), ces deux barres tirent sur les câbles (3) et (3) des accélérateurs de moteurs d'avions, qu'une roue libre (4) brasée à la pièce (5) de la barre (7) bloque l'accélération; ou se débraye par le cliquet (2) action par le pouce du pilote à main gauche. La poignée (1) fait révolution pour commander la révolution des moteurs d'avion. 10/ Dispositif selon les 1 et 7 caractérisé en ce qu'un poids (49) (figure 42 et 60) coulisse sur un gros tube central par deux gros roulements incorporés aux deux extrémités du poids. Et en bas une attache pour le câble (68) du treuil (51). Ce treuil est commandé par les deux contacteurs électriques (figure 40) par l'index et le pouce à main droite du pilote.
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PROCEDE ET APPAREIL DE COMMANDE D'UN SYSTEME INTEGRE DE FILTRE A PARTICULES POUR MOTEUR DIESEL, A CAPACITE DE REDUCTION CATALYTIQUE SELECTIVE
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de gestion d'un filtre à particules installé dans le courant des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne, pour retenir les particules des gaz d'échappement, ce filtre ayant une capacité de réduction catalytique sélective des oxydes d'azote, déclenchée par l'apport d'un agent réducteur. L'invention concerne également un appareil de commande caractérisé en ce que l'appareil de commande réduit provisoirement l'apport en agent réducteur lors de la régénération thermique du filtre à particules. Etat de la technique On connaît déjà un tel procédé et un tel appareil selon le document DE 103 23 607 Al. Ce document montre en figure 2 un système SCR/DPF intégré (le sigle SCR désigne la réduction catalytique sé- lective ; le sigle DPF désigne un filtre à particules pour moteur diesel). Ce système se compose d'un filtre à particules muni d'éléments catalytiques ayant la capacité d'une réaction catalytique sélective. Un filtre à particules présente une structure formée d'un grand nombre de canaux qui sont fermés alternativement pour que les gaz d'échappement chargés de particules soient obligés de passer à travers les parois poreuses du corps en forme de nids d'abeille. Les particules se dé-posent ainsi dans les pores. Suivant la porosité du corps en nids d'abeille en matière céramique, le rendement du filtre varie entre 70 et 90 %. Pour éviter d'une part une contre-pression trop élevée des gaz d'échappement à cause des dépôts de particules il faut régénérer le filtre. Un catalyseur SCR favorise une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote pour donner de l'azote moléculaire ; l'agent réducteur est de l'ammoniac que l'on fournit de manière connue à l'aide d'un catalyseur d'hydrolyse en amont du catalyseur SCR en utilisant une solution aqueuse d'urée. La conversion de la solution aqueuse d'urée peut également se faire directement dans le catalyseur SCR si bien que le catalyseur d'hydrolyse distinct n'est pas obligatoire. La réaction catalytique sélective est décrite en liaison avec la construction d'un catalyseur SCR dans le document D. Schôppe Ein geregeltes Abgasnachbehandlungssystem zur Erfüllung zukünftiger Emis- sionsgrenzwerte bei Dieselmotoren , Fortschritts-Berichte, VDIn série 12, N 267, tome 1 (1996), 17. Int. Wiener Motorensymposium, p. 332-353. Le catalyseur SCR convertit un agent réducteur en ammoniac (NH3) avec le- quel on convertit sélectivement et par voie catalytique les oxydes d'azote en azote et en eau. Le document DE 103 23 607 Al décrit un système SCR/DPF intégré dont le filtre à particules a une structure avec des cen- tres catalytiques à activité SCR. Pour garantir la réduction voulue des particules d'une manière permanente et en sécurité, il faut de temps en temps éliminer les particules de suie accumulées dans le filtre à particules. Cela se fait en général en brûlant les particules de suie à une température élevée du filtre. Il s'agit de la régénération thermique du filtre. Dans le cas d'un véhicule équipé d'un moteur diesel et d'un filtre à particules, cette régénération thermique se fait de manière caractéristique après un trajet de quelques centaines de kilomètres par élévation de la température des gaz d'échappement. La température des gaz d'échappement peut par exemple être déclenchée par une détérioration voulue du rendement de la combustion du moteur. Cette régénération du système intégré SCR/DPF engendre des odeurs gênantes. But de l'invention La présente invention a pour but dans ce contexte de déve-lopper un procédé et un appareil de commande du type défini ci-dessus, permettant la régénération du système SCR/DPF intégré sans engendrer d'odeurs gênantes. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un procédé et un appareil de commande du type défini ci-dessus, caractérisé en ce que l'apport d'agent réducteur est diminué provisoirement en cas de régénération thermique du filtre à particules. A l'analyse du problème d'odeurs on a constaté que les odeurs gênantes étaient déclenchées par la libération de l'ammoniac qui se produit lorsque la température du système augmente. En réduisant l'apport en agent réducteur avant la régénération thermique on ne rem-place plus l'ammoniac consommé par les substances à activité catalytique SCR ou du moins on ne le fait que de manière limitée. Dans le cas d'une régénération thermique du filtre à particules on ne libérera plus que peu ou pas d'ammoniac. Il est avantageux que l'apport en agent réducteur soit diminué dès avant la régénération thermique. Ainsi, l'ammoniac également accumulé dans les centres catalytiques sera consommé par la poursuite de la réaction SCR avant que l'on arrive à la désorption d'origine thermique de l'ammoniac. De manière préférentielle, la masse d'ammoniac accumulée dans le filtre à particules sera réduite d'une première valeur à une se- conde valeur avant que le filtre à particules n'atteigne la température de combustion des particules de suie emmagasinées. La seconde valeur de la masse correspond de manière préférentielle à un faible niveau de remplis-sage d'ammoniac pour lequel même à température élevée il n'y aura pratiquement pas de désorption de quantité importante d'ammoniac. La quantité d'ammoniac alors libérée ne sera pratiquement plus perçue par son odeur dans les circonstances normales. Pour éviter les inconvénients de l'odeur il est en outre avantageux que l'apport en agent réducteur soit réduit même pendant la régénération thermique. Un autre développement préférentiel prévoit d'augmenter de nouveau l'apport en agent réducteur après la régénération thermique. Par une réduction de l'apport d'agent réducteur on détériore l'aptitude à la conversion des oxydes d'azote. L'augmentation de nouveau de l'apport d'agent réducteur évite cette détérioration. Les émissions d'oxydes d'azote ne sont ainsi détériorées que provisoirement d'autant plus que les régénérations thermiques se font relativement rarement. La durée de cette détérioration peut en outre être réduite si on augmente initialement l'apport en agent réducteur pour remplir de nouveau rapidement l'accumulateur d'ammoniac dans le système intégré SCR/DPF. Cela peut se faire grâce à un excédent bref d'apport en agent réducteur. Pour diminuer encore plus la détérioration de la conversion des oxydes d'azote et pour minimiser la consommation de carburant liée à la régénération thermique du système intégré SCR/DPF, on commande le début de la régénération, de préférence en fonction d'une mesure de la ré- sistance fluidique du filtre à particules. Si la mesure de la résistance fluidique dépasse un seuil, on déclenche une régénération thermique ou on prépare le déclenchement. Un tel déclenchement à la demande se fait de préférence en déterminant la mesure à partir du signal d'un capteur de différence de pression qui saisit la différence entre la pression en amont et la pression en aval du filtre à particules. En variante ou en complément, on peut former la mesure de la résistance fluidique également selon les paramètres de fonctionnement du filtre à particules en appliquant un modèle de calcul. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation de l'invention représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre un moteur à combustion interne avec un module intégré SCR/DPF, et - la figure 2 montre les chronogrammes de différents paramètres du module intégré SCR/DPF. Description d'exemples de réalisation La figure 1 montre un moteur à combustion interne 10 avec un système de nettoyage des gaz d'échappement 12. Le moteur à combustion interne 10 est alimenté en air par une conduite d'admission 14. Le carburant est dosé à l'air par une installation de dosage de carburant 16 et le mélange ainsi formé de carburant et d'air alimente les chambres de combustion du moteur à combustion interne 10 pour être brûlé par auto-allumage ou par un allumage commandé. Le moteur à combustion interne 10 et l'installation d'injection 16 sont commandés par un appareil de commande 18 dont la commande du moteur à combustion interne 10 et de l'installation d'injection 16 s'appuie sur les signaux fournis par des capteurs 20 concernant les paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 10 et le cas échéant la demande de couple émise par le conducteur. L'énoncé des paramètres de fonctionnement dans cette partie de la description n'est pas décisif et en général les moteurs à combustion interne 10 actuels comportent un grand nombre de capteurs. Pour nettoyer les gaz d'échappement, le système connu de nettoyage de gaz d'échappement 12 selon la figure 1 comporte au moins un module intégré SCR/DPF 20 réunissant un filtre à particules et un catalyseur SCR en une unité ; cet ensemble peut être séparé sans détruire le catalyseur SCR et/ou le filtre à particules. Le module SCR/DPF 20 constitue ainsi un filtre à particules 20 installé dans la veine des gaz d'échappement du moteur à combustion interne 10 pour retenir les parti-cules entraînées par les gaz d'échappement. Ce filtre a une capacité de réduction catalytique sélective des oxydes d'azote et cette réduction catalytique sélective est déclenchée par l'apport d'un agent réducteur. Le module intégré SCR/DPF 20 a une structure 22 dans laquelle sont réalisés alternativement des canaux fermés de manière que les canaux du module SCR/DPF 20 ouverts vers l'entrée soient fermés du côté opposé vers la sortie et réciproquement. Les gaz d'échappement émis 4 par le moteur à combustion interne 10 doivent ainsi traverser l'installation de nettoyage des gaz d'échappement 20 selon la figure 1 en passant par les parois poreuses de la structure 22 par diffusion. La diffusion sépare les particules de suie dans les parois poreuses de la structure 22. Le module SCR/DPF 20 est réalisé pour que les gaz d'échappement qui passent arrivent en contact avec les centres catalytiques. Les centres catalytiques comportent des matières choisies pour avoir une capacité SCR. Cette capacité peut s'obtenir par exemple en couvrant la surface des canaux alternativement fermés de la structure 22 avec un revêtement catalytique perméable aux gaz. La structure 22 sert dans ce cas à la fois de structure de support du revêtement à activité SCR et aussi de filtre à particules dans lequel les particules de suie se déposent. En variante et/ ou en complément, la couche catalytique peut égale-ment se trouver dans les parois poreuses des canaux. Le revêtement catalytique des canaux et/ou des pores de la structure 22 du module SCR/DPF 20 favorise une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote pour donner de l'azote moléculaire ; l'agent réducteur utilisé est de l'ammoniac. L'agent réducteur ammoniac est obtenu dans une réalisation par une réaction d'hydrolyse dans le module SCR/DPF 20 à partir d'une solution aqueuse d'urée ; cette solution est dosée par un système de dosage d'agent réducteur 24 dans les gaz d'échappement en amont du module SCR/DPF 20 ou dans la structure 22. Le système de dosage d'agent réducteur 24 comporte principalement un réservoir d'agent réducteur 26, une soupape de dosage 28 et une buse 30. La soupape de dosage 28 est commandée par l'appareil de commande 18 en fonction des paramètres du moteur à combustion interne 10. L'invention n'est toutefois pas limitée à ce type particulier de génération d'agents réducteurs. Les paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 10 comprennent dans ce contexte notamment la température T du système de nettoyage des gaz d'échappement 12 ou de l'un de ses compo- sants. Pour saisir cette température T, la figure 1 montre un capteur de température 32 qui saisit la température du module SCR/DPF 20. Un tel capteur de température 32 peut toutefois être prévu également à un autre endroit dans le système de nettoyage des gaz d'échappement 12. Comme autre variante on peut former par modélisation la température T utilisée pour la commande du moteur à combustion interne 10 et la soupape de dosage 28 en utilisant d'autres paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne tels que la charge d'air des chambres de combustion, le dosage du carburant, etc.... A mesure que la masse des particules de suie déposée augmente, la résistance fluidique du module SCR/DPF 20 augmente éga- lement et par conséquent la contre-pression des gaz d'échappement ou pression qui s'oppose aux gaz d'échappement. Pour éviter une contre-pression des gaz d'échappement de niveau trop élevé pour le fonctionne-ment du moteur à combustion interne 10 et qui résulte des dépôts de particules de suie, il faut régénérer le module SCR/DPF 20. Dans la réalisation de la figure 1, un capteur de différence de pression 34 détecte la différence dp des pressions en amont et en aval du module SCR/DPF 20 et transmet la valeur saisie dp à l'appareil de commande 18. L'appareil de commande 18 compare la différence de pression dp ou une valeur déduite de la différence de pression dp pour la ré- sistance fluidique du module SCR/DPF 20 à un seuil ; en cas de dépassement du seuil il déclenche la régénération thermique du module SCR/DPF 20. En variante ou en complément, on peut déclencher la régénération en fonction du trajet parcouru ou en fonction de la charge du module intégré SCR/DPF 20 avec de la suie que l'on modélise en utilisant les paramètres de fonctionnement du moteur à combustion interne 10 dans des phases de fonctionnement correspondantes. La figure 2 montre les chronogrammes de différents para-mètres de fonctionnement du module intégré SCR/DPF 20 avant et après la régénération thermique dans la mise en oeuvre d'un exemple de réalisa-tion du procédé de l'invention. La courbe 36 montre l'évolution des valeurs de différence de pression dp pour une certaine valeur du débit massique de gaz d'échappement ; la courbe 38 montre l'évolution de la température du module SCR/DPF 20. Dans ce contexte il est expressément mentionné que la représentation de la figure 2 est purement qualitative. Les durées de régénération caractéristiques se situent dans une plage de quelques minutes. La durée de régénération se forme dans la courbe 38 pour la largeur du palier à température élevée. La charge en suie du module SCR/DPF 20 augmente dans le cas d'un véhicule en fonction du trajet sur plusieurs centaines de kilo- mètres, c'est-à-dire plusieurs heures de fonctionnement avant le déclen- chement d'une régénération thermique. L'augmentation de la différence de pression dp (courbe 36) dans laquelle se développe de façon croissante une charge de suie dans le module SCR/DPF 20, est représentée avec une pente plus importante à la figure 2 qu'en réalité pour faciliter la présentation. Le module SCR/DPF 20 sépare tout d'abord par filtrage les particules de suie contenues dans les gaz d'échappement du moteur à combustion interne 10. En parallèle dans le temps, le module SCR/DPF 20 réduit les oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement en azote moléculaire. Pour maintenir la réaction catalytique sélective on ajoute tout d'abord en continu un agent réducteur aux gaz d'échappement. Le dosage de l'agent réducteur se fait par la soupape 28 et la buse 30 de la figure 1. La courbe 40 de la figure 2 montre le débit massique d'agent réducteur fourni aux gaz d'échappement du moteur à combustion interne 10. L'agent réducteur libère l'ammoniac des gaz d'échappement et/ou du module SCR/DPF 20. En cas de libération conti-nue d'ammoniac et de consommation en parallèle d'ammoniac par cette réduction catalytique sélective des oxydes d'azote, on accumule une certaine masse d'ammoniac dans le module SCR/DPF 20. La masse stockée d'ammoniac est représentée par la courbe 42 à la figure 2. A l'instant t1 la mesure de la résistance fluidique du mo- dule SCR/DPF 20 atteint un seuil. On peut former cette mesure à partir du signal dp du capteur de différence de pression 34 et/ou selon les paramètres de fonctionnement du module SCR/DPF 20 et/ou du moteur à combustion interne 10 en utilisant un modèle de calcul. L'appareil de commande 18 enregistre le dépassement de la valeur de seuil et libère une régénération thermique du module SCR/DPF 20 en augmentant la température des gaz d'échappement T à l'entrée du module SCR/DPF 20. La du-rée de la montée de la température définit la durée tR de la régénération. En outre, l'appareil de commande 18 réduit l'apport en agent réducteur pendant la régénération thermique. L'ammoniac stocké dans le module SCR/DPF 20 et qui est consommé par la réduction catalytique sélective n'est tout d'abord pas remplacé par la réalimentation en agent réducteur. La quantité d'ammoniac libérée diminue, ammoniac qui n'est pas con-sommé par la réduction d'oxydes d'azote et peut engendrer, en aval du module SCR/DPF 20, des odeurs gênantes. Selon un développement préférentiel, on diminue l'apport en agent réducteur dès avant la régénération thermique. Le dépassement du seuil par la mesure de la résistance fluidique déclenche dans ce mode de réalisation tout d'abord la préparation de la régénération thermique. La régénération thermique proprement dite est ensuite déclenchée avec retard. Ainsi, on consomme l'ammoniac accumulé dans le module SCR/DPF 20 pour réduire les oxydes d'azote avant que l'augmentation de température ne soit déclenchée. Dans la représentation de la figure 2, à l'instant t1 auquel la différence de pression dp atteint la valeur de seuil, on diminue tout d'abord l'apport en agent réducteur (courbe 40). Le seuil est prédéfini pour que le module SCR/DPF 20 puisse encore prendre des particules de suie mais qu'il doit ensuite être régénéré. Le moteur à corn- bustion interne 10 fonctionne tout d'abord au-delà de l'instant t1 à faible température des gaz d'échappement T. La charge du module 20 SCR/DPF en particules de suie augmente alors tout d'abord pendant que le module SCR/DPF 20 consomme l'ammoniac accumulé par une réduction catalytique sélective des oxydes d'azote. Ce n'est que lorsque la masse d'ammoniac accumulée dans le module SCR/DPF 20 est passée à l'instant ultérieur t2 d'une première valeur w1 de la masse à une seconde valeur w2 de la masse par diminution, que l'on augmente la température du module SCR/DPF au-delà de la température d'allumage de la suie accumulée. Ensuite, on réduit toujours l'apport en agent réducteur même pendant la régénération thermique. La réduction peut aller jusqu'à la coupure totale d'apport en agent réducteur. Mais il est préférable de maintenir un faible débit d'agent réducteur. Cela permet à la régénération thermique par conversion du carbone déposé, de convertir le monoxyde d'azote, engendré, en azote moléculaire et en eau. A côté du monoxyde d'azote engendré par la conversion du carbone, on convertit également les oxydes d'azote émis par le moteur à combustion interne 10 par réaction catalytique sélective dans la structure catalytique poreuse 82. Après la régénération thermique qui se termine à l'instant t3, on augmente de nouveau l'apport en agent réducteur pour augmenter de nouveau la réduction des oxydes d'azote. L'apport en agent réducteur peut être augmenté brièvement au-delà de la mesure nécessaire pour le fonctionnement stationnaire pour remplir de manière accélérée l'accumulateur d'ammoniac du module SCR/DPF. Cela est représenté par la courbe en pointillés 40.1 à la figure 2
Procédé de gestion d'un filtre à particules (20) installé dans le courant des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (10), pour retenir les particules des gaz d'échappement, ce filtre ayant une capacité de réduction catalytique sélective des oxydes d'azote, déclenchée par l'apport d'un agent réducteur.L'apport de l'agent réducteur est diminué provisoirement en cas de régénération thermique du filtre à particules(20).
1 ) Procédé de gestion d'un filtre à particules (20) installé dans le courant des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (10), pour retenir les particules des gaz d'échappement, ce filtre ayant une capacité de réduction catalytique sélective des oxydes d'azote, déclenchée par l'apport d'un agent réducteur, caractérisé en ce que l'apport d'agent réducteur est diminué provisoirement en cas de régénération thermique du filtre à particules (20). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on diminue l'apport d'agent réducteur avant la régénération thermique. 15 3 ) Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu' on diminue une masse d'ammoniac stockée dans le filtre à particules (20) d'une première valeur (w1) de la masse à une seconde valeur (w2) de la masse avant que le filtre à particules (20) n'atteigne la température de 20 combustion des particules de suie accumulées. 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'apport d'agent réducteur reste diminué également pendant la régénéra-25 tion thermique. 5 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'apport d'agent réducteur est de nouveau augmenté après la régénération 30 thermique. 6 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le début de la régénération est déclenché en fonction d'une mesure (dP) de 35 la résistance fluidique du filtre à particules (20). 7 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce quei0 la mesure (dp) de la résistance fluidique se détermine à partir du signal fourni par un capteur de différence de pression (34) qui saisit la différence des pressions en amont et en aval du filtre à particules (20). 8 ) Procédé selon la 6, caractérisé en ce que la mesure (dp) de la résistance fluidique est une fonction de paramètre de fonctionnement du filtre à particules (20) formé par un modèle de calcul. 9 ) Appareil de commande (18) qui commande l'apport en agent réducteur d'un filtre à particules (20), installé dans la veine des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (10), recevant les particules des gaz d'échappement et ayant une capacité de réduction catalytique sélective des oxydes d'azote, cette réduction étant déclenchée par l'apport de l'agent réducteur, caractérisé en ce que l'appareil de commande (18) réduit provisoirement l'apport en agent réducteur lors de la régénération thermique du filtre à particules (20). 10 ) Appareil de commande selon la 9, caractérisé en ce qu' il met en oeuvre le procédé selon l'une des 2 à 8.25
F
F01
F01N
F01N 9,F01N 3
F01N 9/00,F01N 3/023,F01N 3/035,F01N 3/20
FR2889666
A1
DISPOSITIF AUTO-NETTOYANT DE FILTRATION DE FLUIDE
20,070,216
La présente invention concerne un s. La filtration de fluides est traditionnellement assurée par des cartouches statiques, ce qui présente l'inconvénient de nécessiter le remplacement des-dites cartouches. Le dispositif selon l'invention permet de remedier à ce problème par le biais d'un mécanisme assurant l'auto-régénération du media filtrant. Le principe étant d'assurer la filtration sur la majeure partie du media filtrant alors qu'une partie du media filtrant est isolée et régénérée par un contre-courant de décolmatage. A cet effet, le mécanisme est pourvue d'un distributeur permettant de diviser la surface du media filtrant en canaux. Un couvercle d'entrée avec son volet d'entrée achemine le fluide à filtrer dans les canaux dits de filtration du distributeur afin de répartir le fluide sur la surface dite en phase de filtration du media filtrant. Ce faisant, le volet d'entrée ferme un canal du distributeur, ci-après nommé canal de décolmatage. Un couvercle de nettoyage avec son volet de nettoyage ouvre ce canal de décolmatage assurant ainsi la régénération par contre-courant sur la surface dite en phase de décolmatage du media filtrant. Les volets d'entrée et de nettoyage sont entrainés par un arbre afin de synchroniser ces derniers et de permettre la régénération du media filtrant de manière cyclique. Selon des modes particuliers de réalisation: le distributeur peut contenir un nombre indéterminé de canaux. - Les canaux du distributeur pourront etre inclinés. - le volet d'entrée peut fermer plus qu'un canal du distributeur. l'orifice du volet de sortie peut-etre du type trou circulaire, oblong, fente. l'entrainement de l'arbre peut être assuré par un moteur électrique ou par un générateur hydraulique. - le cycle de régénération peut être réalisé de manière continue ou interrompue. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 réprésente l'invention coté entrée. La figure 2 réprésente l'invention en coupe. En référence à ces dessins, le dispositif se compose d'un couvercle entrée (6) avec son volet d'entrée (3) par lequel le fluide à filtrer s'achemine dans les canaux de filtration du distributeur (4). Les canaux de filtration sont fermés à leurs extrémités par le couvercle de nettoyage (8) et le volet de nettoyage (5) de sorte à forcer la filtration du fluide à travers le media filtrant (7). En même temps, le volet d'entrée (3) ferme un canal du distributeur, ci-après nommé le canal de décolmatage, alors que le volet de nettoyage (5) ouvre ce canal par le biais d'un orifice. Ce faisant, une partie du fluide filtré traverse le media filtrant (7) à contre-courant le long du canal de décolmatage permettant de régénérer le media filtrant (7). Un arbre (1) entraine en rotation le volet d'entrée (3) et le volet de nettoyage (5) par des clavettes (2) de sorte à assurer une régénération cyclique du media filtrant (7). Le couvercle d'entrée (6) et le couvercle de nettoyage (8) sont encastrés dans le distributeur (4) autour duquel est encastré le media filtrant (7). L'assemblage est finalisé par la butée (9) permettant de maintenir le mécanisme mono-bloc. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif s'inscrira dans un cylindre de 100 mm de diamètre et de 200 mm de hauteur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à filtrer les huiles et combustibles de moteurs thermiques. 2889666 -3-
Dispositif auto-nettoyant de filtration de fluides.L'invention concerne un dispositif de filtration permettant de ré-générer le media filtrant de manière autonome et sans entretien.Il est constitué d'un couvercle d'entrée (6) et d'un volet d'entrée (3) par lequel le fluide à filtrer est distribué dans les canaux de filtration d'un distributeur (4) qui sont fermés à leurs extrémités par le volet de nettoyage (5) et le couvercle de nettoyage (8) afin de forcer le fluide à travers le media filtrant (7). Ce faisant, le volet d'entrée ferme l'entrée d'un canal du distributeur alors que le volet de nettoyage ouvre l'extrémité de ce canal de sorte à générer un contre-courant de décolmatage permettant de régénérer la surface du media filtrant le long de ce canal. Un arbre (1) avec sa butée (9) entraine de manière synchrone le volet d'entrée (3) et le volet de nettoyage (8) par l'intermédiaire de clavettes (2) afin de régénérer la surface du media filtrant cycliquement.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à filtrer les huiles et combustibles de moteurs thermiques.
1) Dispositif auto-nettoyant de filtration de fluide caractérisé par un couvercle d'entrée (6) et par un couvercle de nettoyage (8) assurant l'étanchéité des circuits d'une part et caractérisé, d'autre part, par un arbre (1) avec sa butée (9) permettant d'entrainer en rotation un volet d'entrée (3) et un volet de nettoyage (5) de manière synchrone de sorte qu'un canal du distributeur (4) soit en phase de décolmatage du media filtrant (7) alors que les autres canaux du distributeur (4) sont en phase de filtration. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par un distributeur (4) à plusieurs canaux permettant de canaliser le contre-courant de décolmatage. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par un volet d'entrée (3) dont la forme ferme un canal du distributeur, ci-après nommé le canal de décolmatage. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé par un volet de nettoyage doté d'un orifice permettant l'ouverture du canal de décolmatage. 5) Dispositif selon la 1 ou la 3 ou la 4 caractérisé par un arbre (1) assurant l'entrainement synchrone du volet d'entrée et du volet de sortie.
B,F
B01,F01,F02
B01D,F01M,F02M
B01D 29,F01M 11,F02M 37
B01D 29/68,F01M 11/03,F02M 37/22
FR2889606
A1
PRESENTOIR D'IMAGES PHOTOGRAPHIQUES NUMERIQUES
20,070,209
L'invention concerne un présentoir d'images numériques. Ce présentoir est destiné à être utilisé de la même manière qu'un cadre contenant une photographie traditionnelle, qu'il soit accroché ou posé sur une table, une cheminée, un piano, etc. On connaît des dispositifs autonomes permettant d'afficher des photographies numériques sur un écran, mais ils se présentent généralement sous la forme d'un produit technologique avec boutons de commande, connectique appropriée, etc. De plus, dans ces dispositifs, pour charger les images à afficher il est nécessaire de relier le dispositif à un micro-ordinateur ou à un appareil photo numérique via un câble enfiché dans un connecteur du dispositif, ou encore à partir de cartes mémoire (Compact Flash, SD Card, etc.) introduites dans un réceptacle approprié. Ces dispositifs connus sont en fait conçus comme des produits nomades destinés à visualiser ou à présenter à un groupe de personnes des photographies sur un écran de taille plus importante que celle des appareils photo numériques, et ceci sans avoir à emporter et manipuler un ordinateur. Ces dispositifs, du fait notamment de leur spécificité d'emploi, de la nécessité de prévoir une connectique appropriée et une interface de commande du chargement des images et de l'affichage sur écran, sont des produits relativement coûteux, qui n'ont pas jusqu'à présent rencontré un véritable succès commercial. L'un des buts de l'invention est de proposer un présentoir d'images numériques conçu autour d'une architecture électronique beaucoup plus simple et à partir de composants standard, permettant d'en réduire le coût de fabrication de façon significative. Cette réduction de coût, en outre associée à l'élimination de toute connectique et des boutons de commande, permet d'envisager un produit grand public qui pourra être acheté ou offert de la même manière qu'un cadre pour une photographie traditionnelle, extérieurement identique et destiné à être utilisé de la même façon. Cette assimilation d'aspect et d'emploi avec les présentoirs traditionnels pourra être renforcée en associant au produit proprement technologique un cadre décoratif original (cuir, bois précieux, argent, etc.), éventuellement interchangeable, permettant ainsi de décliner une gamme très variée de produits, en gommant encore plus l'aspect technologique pour permettre son intégration dans toutes sortes d'intérieurs en tant qu'objet de décoration. Le présentoir selon l'invention comprend, de manière elle-même connue: un cadre décoratif; des moyens de support ou de suspension de ce cadre; incorporé au cadre, un écran de visualisation apte à afficher une image sous forme d'une matrice de pixels; un circuit de pilotage de l'écran de visualisation; et des moyens processeurs, aptes à délivrer des données d'image au circuit de pilotage pour affichage sur l'écran de visualisation. De façon caractéristique de l'invention, il comprend en outre: des moyens d'interfaçage sans fil à un appareil distant, ces moyens étant activables par ledit appareil de manière à recevoir de celui-ci des blocs de données numériques d'image correspondant chacun à une image à afficher sur l'écran de visualisation; et des moyens de mémorisation des blocs de données d'image ainsi reçus, coopérant avec les moyens processeurs. Cette technique permet d'éviter tout recours à des connecteurs pour câbles ou cartes mémoire et à des boutons de commande, le présentoir étant directement piloté par un téléphone portable ou un micro-ordinateur équipé d'une interface sans fil, par exemple une interface de type Bluetooth (marque déposée du Bluetooth SIG, Inc.) ou fonctionnellement similaire (interface WiFi notamment). De manière particulièrement avantageuse, l'écran de visualisation est un écran rectangulaire, le présentoir comprend en outre un capteur d'orientation, en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation, et les moyens processeurs sont en outre aptes, en cas de changement d'état du capteur d'orientation, à appliquer auxdites données d'image un traitement de pivotement et à délivrer à nouveau les données d'image ainsi traitées au cir- cuit de pilotage pour affichage sur l'écran de visualisation, de manière à restaurer l'orientation initiale de l'image ainsi affichée. Dans ce cas, les moyens de support ou de suspension sont de préférence aptes à n'assurer la suspension ou le support du cadre qu'en une seule position verticale et une seule position horizontale; le capteur d'orienta- tion est alors un capteur à deux états et le traitement de pivotement est un traitement de pivotement d'un quart de tour dans le sens contraire de celui correspondant au changement d'état du capteur d'orientation. Avantageusement, pour adapter le format, et éventuellement l'orientation de l'image au format de l'écran de visualisation, les moyens processeurs appliquent à l'image contenue dans les blocs de données d'image reçus par les moyens d'interfaçage sans fil une réduction homothétique de définition, jusqu'à une valeur au plus égale à la définition de l'écran dans chacune des deux dimensions correspondantes, longueur et largeur, de celui-ci. Dans ce cas, le présentoir peut notamment comprendre un capteur d'orientation, en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation et, si l'orientation propre de l'image, en hauteur ou en largeur, ne correspond pas à l'orientation, respectivement en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation telle que déterminée par le capteur d'orientation, les moyens pro- cesseurs sont en outre aptes à appliquer alors, à l'image dont la résolution a été homothétiquement réduite, une réduction homothétique additionnelle de définition jusqu'à une valeur au plus égale à la définition de l'écran dans chacune des deux dimensions correspondantes, respective-ment largeur et longueur, de celui-ci. Dans une forme de réalisation préférentielle, il est prévu des moyens d'éclairage ou de rétroéclairage de l'écran de visualisation, et des moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran, avec notamment un capteur de niveau d'éclairement ambiant et/ou un capteur de niveau sonore ambiant et/ou une horloge interne. Les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran peuvent en particulier comprendre une machine à états apte à analyser la séquence de changements d'état d'une pluralité de capteurs et à modifier le niveau d'éclairage de l'écran sur détection d'une ou plusieurs séquence(s) de changements d'état prédéfinie(s). Les moyens de contrôle auto- matique du niveau d'éclairage de l'écran sont de préférence des moyens auto-adaptatifs comprenant des moyens aptes à détecter et mémoriser des changements d'état successifs d'au moins un capteur et à extrapoler de ces changements une loi de commande du niveau d'éclairage de l'écran. Pour une standardisation encore plus poussée du produit, le présentoir peut comprendre une pluralité ... le présentoir comprend une pluralité de circuits de pilotage pour des écrans de visualisation de types respectifs différents, ledit écran de visualisation du présentoir étant couplé à celui de ces circuits de pilotage correspondant à son type propre; Par ailleurs, selon diverses caractéristiques subsidiaires avantageuses: les moyens d'interfaçage sans fil à l'appareil distant sont également aptes à recevoir de celui-ci des données de paramétrage des moyens processeurs; le présentoir comprend en outre un bouton de remise à zéro des moyens processeurs; les moyens processeurs sont aptes à délivrer en séquence une série d'images successives mémorisées dans lesdits moyens de mémorisation. 0 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre du dispositif de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques désignent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables. La figure 1 est une vue éclatée montrant la manière dont sont assemblées les différents éléments constituant le présentoir de l'invention. La figure 2 est une vue de dos du présentoir de la figure 1, une fois celui-ci assemblé. La figure 3 est un schéma montrant les différents blocs fonctionnels du présentoir et la manière dont ceux-ci sont interconnectés. La figure 4 illustre le réajustement de la définition de l'image originelle afin de l'adapter aux dimensions et à l'orientation de l'écran du présentoir. 0 Sur la figure 1, on a représenté les éléments principaux du présentoir 10 de l'invention, qui comprend un écran de visualisation 12 monté sur un support 14 recevant un cadre décoratif apparent 18, éventuellement amovible. L'ensemble est fermé à l'arrière par un fond 16 supportant également la carte électronique 20. A l'arrière (figure 2) le présentoir 10 est pourvu d'une patte dépliante 22 permettant de poser le présentoir horizontalement ou verticalement, ainsi que de deux attaches de suspension 24 permettant de le suspendre au mur, à la manière d'un tableau. Le présentoir comporte en outre un fil d'alimentation secteur 26, avec éventuellement un interrupteur manuel 28 (on verra plus loin que le présentoir peut avantageusement comporter aussi un système de commande automatique d'allumage et d'extinction). A l'arrière, un bouton 30 de remise à zéro générale constitue la seule commande directement accessible à l'utilisateur, l'interfaçage étant par ailleurs intégralement assuré par des moyens sans fil. On voit ainsi que, mis à part le fil d'alimentation électrique, le présentoir de l'invention se présente d'une façon tout à fait semblable aux présentoirs traditionnels de photographie, caractéristique qui peut être accentuée par un choix approprié du cadre décoratif 18, et en prenant soin d'éviter que les pièces en matière plastique soient apparentes. Dans un souci de rationalisation, les écrans de visualisation utilisés sont des écrans standard, disponibles à bas prix auprès des fabricants, par exemple des écrans de format: 2,2 pouces (écran pour téléphone portable), définition 128*160 pixels, - 1/4 VGA (écran pour assistant numérique personnel), définition 140*320 pixels, VGA, définition 480*640 pixels. La figure 3 illustre les différents éléments composant le circuit électroni- que 20 de l'invention. Celui-ci est conçu autour d'une unité centrale de traitement (CPU) 32, qui peut être d'un type conventionnel utilisé dans les assistants numériques personnels (PDAs) et les "smartphones" (téléphones intelligents), par exemple Cirrus 9307 ou Samsung 2410. La CPU 32 est associée à un circuit d'interfaçage sans fil 34, typiquement un circuit de type Bluetooth, également de type conventionnel, permettant d'établir une liaison avec un téléphone portable 36 ou un micro-ordinateur afin de charger les images à afficher et commander les diverses fonctions du présentoir. L'interface Bluetooth est une interface radio bidirectionnelle dont les spécifications prévoient, entre autres, la possibilité d'envoyer des commandes et des fichiers de données, notamment des fichiers d'image numérique, à un dispositif distant. De plus, la présence du téléphone portable dans le rayon d'action du dispositif peut être détectée de manière entièrement automatique sans que l'utilisateur n'ait aucune manipulation à faire pour activer la liaison entre le téléphone et le dispositif, liaison qui peut devenir immédiatement opérationnelle dès que l'utilisateur pénètre avec son téléphone dans le rayon d'action du dispositif. Cette détection est avantageusement opérée de façon permanente par le dispositif, en tâche de fond. L'interface sans fil peut être également, en variante ou en complément, 10 d'un autre type que Bluetooth, par exemple de type WiFi, pour permettre la liaison avec un ordinateur équipé de ce type d'interface. La CPU 32 est associée à une mémoire vive DRAM 38 pour les divers traitements numériques d'images que l'on décrira plus loin, ainsi qu'à une mémoire de stockage d'images 40, par exemple une mémoire flash de 16 Mbits (permettant de stocker environ vingt images non compressées en définition "écran de téléphone") ou de 32 Mbits (permettant de stocker environ quinze images en définition 1/4 VGA). Le circuit 20 comporte également des connecteurs 42, 44 de liaison à un écran de visualisation, avec leurs circuits d'interfaçage 46, 48 associés. Avantageusement, pour des raisons de rationalisation industrielle et pour tenir compte de ce que l'essentiel du coût des composants électroniques est constitué par l'écran de visualisation et non par les composants de traitement et d'interfaçage, on incorpore à un même circuit électronique 20 les connecteurs et les circuits de pilotage pour les diverses tailles d'écran indiquées plus haut, à savoir 128*160 pixels, ou bien 140*320 ou 480*640 pixels. Le circuit 20 pourra être ainsi indifféremment relié à l'un quelconque de ces trois types d'écran, le logiciel de la CPU étant bien en-tendu conçu pour gérer toutes les tailles d'écran. Le circuit 20 comporte également un détecteur de position 50, par exemple un système à bille permettant de déterminer si le présentoir est posé ou suspendu dans le sens de la hauteur (format "portrait" ou "à la française") ou bien dans le sens de la largeur (format "paysage" ou "à l'italienne"). Si, comme illustré figure 2, les moyens de support et de suspension n'autorisent qu'une seule position en hauteur et une seule position en largeur, le capteur 50 pourra être un simple capteur à deux états, dans la mesure où il n'est pas nécessaire de lever une ambiguïté haut/bas, puis-qu'il n'y aura que deux positions possibles et non quatre. Le circuit 20 peut également comporter un capteur d'éclairement ambiant 52 et/ou un capteur de niveau sonore 54 servant à commander le rétroéclairage de l'écran de visualisation, c'est-à-dire l'extinction ou l'allumage du présentoir, en fonction des conditions ambiantes. On va maintenant décrire les fonctionnalités du présentoir de l'invention. Tout d'abord, dans la mesure où la résolution et/ou l'orientation de l'image originelle ne correspondent pas nécessairement à la définition et à l'orien- tation de l'écran de visualisation, un traitement de redimensionnement est nécessaire. Ce traitement est expliqué en référence à la figure 4. La référence 60 désigne l'image originelle envoyée à la CPU 32 via l'inter-face sans fil 34. II s'agit par exemple d'une image compressée JPEG de 768*1024 pixels. Cette image JPEG est décompactée et chargée dans la mémoire DRAM 38, puis elle est redimensionnée au format de l'écran de visualisation. Si le format de cet écran est par exemple de type "téléphone portable" de 120*160 pixels, l'image est alors soumise à une réduction homothétique de résolution, pour donner l'image 62, réduite, de la figure 4. Cette réduction homothétique est réalisée en prenant la plus grande valeur, hauteur ou largeur, en pixels de l'image originelle 60, le rapport d'homothétie étant déterminé en divisant cette valeur par la plus grande valeur, hauteur ou largeur, de l'écran de visualisation; si l'autre valeur correspondante, c'est-à-dire respectivement la largeur ou la hauteur, est a- près homothétie supérieure à la valeur homologue de l'écran ce qui peut être le cas notamment d'une image carrée , le calcul du rapport d'homothétie est alors opéré avec cette autre valeur. L'étape suivante consiste à adapter si nécessaire l'image ainsi réduite à l'orientation de l'écran. Cette adaptation est réalisée non seulement au moment où l'image est reçue de l'extérieur et traitée, mais également dès que la CPU 32 est informée d'un changement d'orientation du présentoir, détecté par un changement d'état du capteur 50: ainsi, à tout moment, si une personne prend le présentoir et tourne celui-ci d'un quart de tour, l'image sera immédiatement et automatiquement rétablie et redimensionnée en conséquence avec la bonne orientation (comme illustré en 64 et 66 dans la figure 4). Cette adaptation à l'orientation se fait par un nouveau calcul d'homothétie, opéré de la même manière que précédemment. Le présentoir de l'invention est très avantageusement pourvu d'un système d'asservissement du rétroéclairage de l'écran de visualisation, commandé de façon automatique et autonome par le capteur d'éclairement ambiant 52, par le capteur de niveau sonore ambiant 54 et/ou par l'horloge interne du dispositif. II s'agit notamment d'éteindre le rétroéclairage la nuit, car il serait gênant de maintenir le présentoir éclairé dans une cham- bre. Avantageusement, l'extinction du rétroéclairage est pilotée par un algorithme de reconnaissance auto-adaptatif. À cet effet, pendant des durées de 24 heures mesurées par l'horloge interne de la CPU, l'algorithme dé-termine quelles sont les huit heures de plus faible activité (lorsque la lu- mière est la plus basse et/ou lorsque le niveau sonore est le plus bas), évalue jour après jour les bornes de cette période de faible activité et ana-lyse leur stabilité. Cette mise en oeuvre est réalisée par un algorithme conventionnel de reconnaissance, apte à qualifier des transitions entre deux états, et/ou reconnaître deux situations différentes avec un taux de con- fiance élevé. En tout état de cause, l'utilisateur aura toujours la possibilité d'éteindre manuellement l'appareil au moyen de l'interrupteur 28. Par ailleurs, il est possible de charger dans la mémoire flash 40 une pluralité d'images, qui seront affichées soit à la demande (à partir d'une corn- mande envoyée par le téléphone portable 36) soit en défilement continu de type "diaporama", le temps de visionnage de chaque image (par exemple toutes les 20 secondes) étant avantageusement paramétrable, au moyen d'une commande envoyée par le téléphone portable 36. La mémoire 40 peut également être pré-chargée en usine d'une série d'images telles que des reproductions de tableaux célèbres, qui seront ultérieure-ment remplacées par les images personnelles de l'utilisateur
Ce présentoir comprend : un cadre décoratif (18), des moyens (22, 24) de support ou de suspension, un écran de visualisation (12), un circuit (46, 48) de pilotage de l'écran et des moyens processeurs (32). Il comprend en outre des moyens (34) d'interfaçage sans fil à un appareil distant pour recevoir de celui-ci des blocs de données numériques d'image correspondant chacun à une image à afficher sur l'écran de visualisation, et des moyens (40) de mémorisation de ces blocs de données d'image. Avantageusement, il est prévu un capteur (50) d'orientation de l'écran, en hauteur ou en largeur, et en cas de changement d'état du capteur, les moyens processeurs appliquent aux données d'image un traitement de pivotement, de manière à restaurer l'orientation initiale de l'image affichée.
1. Un présentoir d'images photographiques numériques, comprenant: un cadre décoratif (18), des moyens (22, 24) de support ou de suspension de ce cadre, incorporé au cadre, un écran de visualisation (12) apte à afficher une image sous forme d'une matrice de pixels, un circuit (46, 48) de pilotage de l'écran de visualisation, et des moyens processeurs (32), aptes à délivrer des données d'image 10 au circuit de pilotage pour affichage sur l'écran de visualisation, caractérisé en ce qu'il comprend en outre: des moyens (34) d'interfaçage sans fil à un appareil distant, ces moyens étant activables par ledit appareil de manière à recevoir de celui-ci des blocs de données numériques d'image correspondant chacun à une image à afficher sur l'écran de visualisation, et des moyens (40) de mémorisation des blocs de données d'image ainsi reçus, coopérant avec les moyens processeurs. 2. Le présentoir de la 1, dans lequel: l'écran de visualisation (12) est un écran rectangulaire, le présentoir comprend en outre un capteur (50) d'orientation, en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation, et - les moyens processeurs (32) sont en outre aptes, en cas de change-ment d'état du capteur d'orientation, à appliquer auxdites données d'image un traitement de pivotement et à délivrer à nouveau les don-nées d'image ainsi traitées au circuit de pilotage pour affichage sur l'écran de visualisation, de manière à restaurer l'orientation initiale de l'image ainsi affichée. 3. Le présentoir de la 2, dans lequel: les moyens (22, 24) de support ou de suspension sont aptes à n'assurer la suspension ou le support du cadre qu'en une seule position verticale et une seule position horizontale, le capteur (50) d'orientation est un capteur à deux états, et 35 le traitement de pivotement est un traitement de pivotement d'un quart de tour dans le sens contraire de celui correspondant au changement d'état du capteur d'orientation. 4. Le présentoir de la 1, dans lequel les moyens processeurs sont en outre aptes à appliquer, à l'image (60) contenue dans les blocs de données d'image reçus par les moyens d'interfaçage sans fil, une réduction homothétique de définition (64) jusqu'à une valeur au plus égale à la définition de l'écran dans chacune des deux dimensions correspondantes, longueur et largeur, de celui-ci. 5. Le présentoir de la 4, dans lequel: le présentoir comprend en outre un capteur (50) d'orientation, en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation, et si l'orientation propre de l'image, en hauteur ou en largeur, ne corres- pond pas à l'orientation, respectivement en hauteur ou en largeur, de l'écran de visualisation telle que déterminée par le capteur d'orientation, les moyens processeurs sont en outre aptes à appliquer alors, à l'image dont la résolution a été homothétiquement réduite, une réduction homothétique additionnelle de définition (66) jusqu'à une valeur au plus égale à la définition de l'écran dans chacune des deux dimensions correspondantes, respectivement largeur et longueur, de celui-ci. 6. Le présentoir de la 1, comprenant en outre: des moyens d'éclairage ou de rétroéclairage de l'écran de visualisa- tion, et des moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran. 7. Le présentoir de la 6, dans lequel les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran comprennent un capteur (52) de niveau d'éclairement ambiant. 8. Le présentoir de la 6, dans lequel les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran comprennent un capteur (54) de niveau sonore ambiant. 9. Le présentoir de la 6, dans lequel les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran comprennent une horloge interne. 10. Le présentoir de la 6, dans lequel les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran comprennent une machine à états apte à analyser la séquence de changements d'état d'une pluralité de capteurs et à modifier le niveau d'éclairage de l'écran sur détection d'une ou plusieurs séquence(s) de changements d'état prédéfinie(s). 11. Le présentoir de la 6, dans lequel les moyens de contrôle automatique du niveau d'éclairage de l'écran sont des moyens auto-adaptatifs comprenant des moyens aptes à détecter et mémoriser des changements d'état successifs d'au moins un capteur et à extrapoler de ces changements une loi de commande du niveau d'éclairage de l'écran. 12. Le présentoir de la 1, comprenant une pluralité de circuits de pilotage (46, 48) pour des écrans de visualisation de types res- pectifs différents, ledit écran de visualisation du présentoir étant couplé à celui de ces circuits de pilotage correspondant à son type propre. 13. Le présentoir de la 1, dans lequel les moyens d'interfaçage sans fil à l'appareil distant sont également aptes à recevoir de celui-25 ci des données de paramétrage des moyens processeurs. 14. Le présentoir de la 1, comprenant en outre un bouton (30) de remise à zéro des moyens processeurs. 15. Le présentoir de la 1, dans lequel les moyens processeurs sont aptes à délivrer en séquence une série d'images successives mémorisées dans lesdits moyens de mémorisation (40).
G
G06,G09
G06F,G09F
G06F 3,G09F 9
G06F 3/14,G09F 9/00
FR2902794
A1
POLYMERES FLUORES GREFFES
20,071,228
La présente invention concerne des compositions polymériques à propriétés adhésives. Elle concerne aussi certains composants particuliers de ces compositions. Elle concerne encore une méthode pour la préparation de ces compositions. L'invention concerne également les structures multicouches dont une des couches est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives. Il est connu que les polyoléfines, notamment les polymères de l'éthylène et du propylène, sont utilisées pour la fabrication de tuyaux, de réservoirs, de conteneurs et de récipients pour le transport et le stockage d'hydrocarbures liquides, en particulier d'huiles et de carburants. La résistance chimique et l'imperméabilité de ces polymères vis-à-vis de ces hydrocarbures ne sont toutefois pas toujours suffisantes pour tous les usages auxquels on les destine. Pour pallier cet inconvénient, on interpose alors une couche barrière d'un autre polymère entre l'hydrocarbure à véhiculer ou à stocker et la polyoléfine. Des polymères, à la fois chimiquement résistants et imperméables, fréquemment utilisés à cette fin, sont les polymères fluorés, en particulier les polymères et copolymères des fluorures de vinyle et de vinylidène. Ces polymères fluorés présentent à leur tour un autre inconvénient : ils n'adhèrent pas bien aux polyoléfines. On a dès lors développé des compositions en vue d'améliorer les propriétés adhérentes des polymères fluorés. Ainsi, le document EP-A-0650987 décrit des polymères à propriétés adhésives dont les chaînes hydrocarbonées principales, contenant du fluor, sont greffées de composés comprenant des groupements fonctionnels, réactifs ou polaires, présentant des propriétés adhésives. Ces groupements fonctionnels peuvent être des groupes carboxyles, des résidus d'anhydrides carboxyliques, des groupes époxy, des groupes hydroxyles, des groupes isocyanates, des groupes esters, des groupes amides, des groupes amino et des groupes hydrolysables contenant un radical silyle ou cyano. Ces polymères n'adhèrent toutefois pas suffisamment bien aux polyoléfines. Le document EP-B-206689 concerne un laminé comprenant au moins deux couches d'adhésif distinctes en contact constituées d'un polymère d'hydrocarbure 2 fluoré modifié par un groupe carboxyle, anhydride d'acide, hydroxyle ou époxyde et d'un polymère d'alpha-oléfine modifié par un groupe carboxyle, anhydride d'acide, hydroxyle ou époxyde différent du précédent. Ces deux couches d'adhésif distinctes peuvent être placées sur une couche de substrat préparé à partir d'un matériau choisi parmi divers polymères dont le fluorure de polyvinylidène, le polyéthylène et le nylon. Ainsi est cité un laminé à quatre couches comprenant une couche de poly(fluorure de vinylidène) liée à une couche de polyéthylène par l'intermédiaire de deux couches d'adhésifs distinctes. Cette structure multicouche présente notamment l'inconvénient d'être constituée de deux couches d'adhésif et donc au total de quatre couches, ce qui pose des problèmes techniques lors de la coextrusion au niveau industriel, plus facilement envisageable techniquement si elle est limitée à trois couches, donc avec une seule couche d'adhésif. Le problème réside donc dans la fourniture d'un adhésif qui peut se lier de manière satisfaisante à une couche de polymère thermoplastique d'hydrocarbure fluoré d'un côté et à une couche de polymère thermoplastique non compatible de l'autre côté en vue de former des structures à couches polymériques multiples ne contenant qu'une seule couche d'adhésif. La présente invention vise à fournir une composition, permettant de faire adhérer fortement, sous la forme d'une seule couche adhésive, un polymère thermoplastique d'hydrocarbure fluoré et un polymère thermoplastique non compatible. La présente invention concerne donc à titre principal des compositions polymériques à propriétés adhésives comprenant : (1) au moins un polymère fluoré (A) greffé d'au moins un composé (a), lequel composé (a) contient au moins un groupement fonctionnel (fi) capable de conférer des propriétés d'adhérence au dit polymère fluoré ; (2) au moins un polymère oléfinique (B) greffé d'au moins un composé (b), lequel composé (b) contient au moins un groupement fonctionnel (f2) capable de conférer des propriétés d'adhérence au dit polymère oléfinique et de réagir avec le groupement fonctionnel (fi) contenu dans le composé (a) ; (3) au moins un polymère (C) choisi parmi les polyesters et les polyamides. Par le fait qu'un polymère est greffé d'un certain composé, on entend habituellement signifier que l'on a fixé chimiquement, à différents endroits le long des chaînes de ce polymère, une ou plusieurs molécules de ce composé. Dans un mode particulier de réalisation de la présente invention [mode (I)], 3 auquel on donne habituellement la préférence, une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) du composé (b) greffé sur le polymère (B) a réagi avec une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi) du composé (a) greffé sur le polymère (A), liant ainsi chimiquement du polymère (B) à du polymère (A). Selon ce mode, il est p:référé qu'une partie de la quantité de groupement fonctionnel (fi) du composé (a) et une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) du composé (b) restent à l'état non réagi, et de ce fait capables de conférer des propriétés d'adhérence respectivement au polymère (A) et au polymère (B). Enfin, toujours selon ce mode particulier, une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f1) du composé (a) greffé sur le polymère (A) et/ou une partie de la quantité de groupement fonctionnel (f2) du composé (b) greffé sur le polymère (B) peuvent éventuellement en outre avoir réagi avec le polymère (C). Dans un autre mode de réalisation de la présente invention [mode (II)], la totalité de la quantité de groupement fonctionnel (fi) du composé (a) greffé sur le polymère (A) et la totalité de la quantité de groupement fonctionnel (f2) du composé (b) greffé sur le polymère (B) sont à l'état non réagi. Les compositions polymériques selon ce dernier mode de réalisation de la présente invention servent avantageusement de compositions précurseurs à la préparation des compositions selon le mode (I) tel que détaillé ci-avant. Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins un polymère fluoré (A). Par polymère fluoré, on entend désigner un polymère dont plus de 50 % en poids des unités rnonomériques sont dérivées d'au moins un monomère fluoré. Le polymère fluoré peut être un homopolymère ; il peut être aussi un copolymère formé par plusieurs monomères fluorés entre eux, ou encore un copolymère formé par un ou plusieurs monomères fluorés avec un ou plusieurs monomères non fluorés. Ces copolymères peuvent être notamment être des copolymères statistiques, des copolymères à blocs ou des copolymères greffés. Par monomère fluoré, on entend désigner tout monomère qui comprend au moins un atome de fluor ; il comprend habituellement au moins une insaturation éthylénique. A titre d'exemples de monomères fluorés, on peut citer les monomères vinyliques fluorés, les monomères styréniques fluorés comme le 4-fluorostyrène, les monomères (méth)acryliques fluorés comme l'acrylate de trifluoroéthyle et les diènes conjugués fluorés comme le 2-fluorobutadiène. Le monomère fluoré est de préférence un monomère vinylique fluoré. Par 4 monomère vinylique fluoré, on entend désigner les monomères fluorés monoéthyléniquement insaturés qui sont aliphatiques et qui ont pour seul(s) hétéroatome(s) un ou plusieurs atomes de fluor et, éventuellement en outre, un ou plusieurs atomes de chlore. A titre d'exemples de monomères vinyliques fluorés, on peut citer les monomères vinyliques exempts d'atome d'hydrogène tels que le tétrafluoroéthylène, l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène, et les monomères vinyliques fluorés partiellement hydrogénés comme le fluorure de vinyle, le trifluoroéthylène, le 3,3,3-trifluoropropène et, avec une mention toute particulière, le fluorure de vinylidène. Par monomère non fluoré, on entend désigner tout monomère exempt d'atome de fluor ; il comprend habituellement au moins une insaturation éthylénique. Des exemples de monomères non fluorés sont : les alpha-monooléfines, telles que par exemple l'éthylène et le propylène ; le styrène et les dérivés styréniques non fluorés ; les monomères chlorés non fluorés tels que par exemple le chlorure de vinyle et le chlorure de vinylidène ; les éthers vinyliques non fluorés ; les esters vinyliques non fluorés tels que par exemple l'acétate de vinyle ; les esters, nitriles et amides (méth)acryliques tels que l'acrylonitrile et l'acrylamide. A titre d'exemples de polymères fluorés, on peut citer notamment les homopolymères du fluorure de vinylidène, du fluorure de vinyle, du trifluoréthylène ou du chlorotrifluoréthylène, et les copolymères que forment ces monomères fluorés entre eux ou avec au moins un autre monomère fluoré tel que défini ci-dessus (y compris un monomère fluoré ne contenant pas d'atome d'hydrogène, tel que le tétrafluoroéthylène ou l'hexafluoropropylène). A titre d'exemples de tels co- et terpolymères, on peut citer les co- et terpolymères du fluorure de vinylidène et les co- et terpolymères du chlorotrifluoroéthylène avec au moins un autre monomère fluoré tel que défini ci-dessus (y compris un monomère fluoré ne contenant pas d'atome d'hydrogène, tel que le tétrafluoroéthylène ou l'hexafluoropropylène). On peut citer aussi les copolymères et terpolymères d'au moins un des monomères fluorés mentionnés ci-dessus avec au moins un monomère non fluoré. Le polymère fluoré (A) présent dans les compositions selon l'invention est choisi de préférence parmi les polymères du fluorure de vinylidène. Aux fins de la présente invention, un polymère du fluorure de vinylidène est un polymère fluoré (c.-à-d. un polymère dont plus de 50 % en poids des unités monomériques sont dérivées d'au moins un monomère fluoré), comprenant des unités monomériques dérivées du fluorure de vinylidène. A titre d'exemples de polymères du fluorure de vinylidène, on peut citer notamment les homopolymères du fluorure de vinylidène, et ses copolymères 5 avec d'autres monomères à insaturation éthylénique, qu'ils soient fluorés (des exemples d'autres monomères fluorés à insaturation éthylénique sont le fluorure de vinyle, le trifluoréthylène, le tétrafluoréthylène, le chlorotrifluoréthylène et l'hexafluoropropylène) ou non (des exemples de monomères non fluorés à insaturation éthylénique sont les alpha-monooléfines telles que l'éthylène et le propylène ; le styrène et les dérivés styréniques non fluorés ; les monomères chlorés non fluorés tels que le chlorure de vinyle et le chlorure de vinylidène ; les éthers vinyliques non fluorés ; les esters vinyliques non fluorés tels que l'acétate de vinyle ; les esters, nitriles et amides (méth)acryliques non fluorés tels que 1'acrylamide et l'acrylonitrile). Les polymères du fluorure de vinylidène contiennent de préférence plus de 50 % en poids d'unités monomériques dérivées du fluorure de vinylidène. Des polymères du fluorure de vinylidène particulièrement préférés sont les homopolymères du fluorure de vinylidène et les copolymères statistiques du fluorure de vinylidène contenant 10 à 20 % en poids d'un comonomère fluoré choisi parmi l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène. Selon l'invention, le polymère fluoré (A) est fonctionnalisé par greffage avec au moins un composé (a) - défini et décrit en détails plus loin û qui contient au moins un groupement fonctionnel (fi) capable de conférer des propriétés d'adhérence audit polymère fluoré. Le groupement fonctionnel (fi) peut être n'importe quel groupement présentant une réactivité ou une polarité telle qu'elle permet au polymère fluoré de développer des forces d'adhésion, même vis-à-vis de matériaux qu'il n'est normalement pas possible de faire adhérer à ce polymère. Le groupement (fi) est généralement choisi parmi les groupements portant au moins une fonction réactive n'intervenant pas dans des mécanismes radicalaires. Il est le plus souvent choisi parmi : (fl.l)les groupements dérivés d'acides carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements acides ; les acides carboxyliques dont ces groupements sont originaires peuvent être des acides mono- ou dicarboxyliques ; 6 (fl.2) les groupements dérivés d'anhydrides carboxyliques, résultant de la condensation de deux groupes acides carboxyliques dans la même molécule, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements anhydrides ; les anhydrides carboxyliques qui portent ces groupements peuvent dériver eux-mêmes d'acides mono- ou dicarboxyliques; (fi .3) les groupements dérivés d'esters carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements esters ; (fl.4) les groupements dérivés d'amides carboxyliques, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements amides ; (fl.5) les groupements époxy, dérivés de composés contenant une fonction éther cyclique ; (fl.6) les groupements hydroxylés dérivés d'alcools, dénommés aussi plus simplement ci-après groupements alcools ; les alcools dont ces groupements sont originaires peuvent être des monoalcools ou des polyols ; (fl.7) les groupements carbonyles ; (fl.8) les groupements hydrolysables contenant un groupe silyle. Parmi tous ces groupements, les groupements époxy (f1.5), les groupements alcools (fl.6) et les groupements carbonyles (fl .7) sont préférés. On préfère plus particulièrement les groupements époxy et les groupements alcools dérivés de diols. Les groupements alcools dérivés de diols donnent les meilleurs résultats. Comme mentionné, la fonctionnalisation du polymère fluoré (A) s'effectue par le greffage, sur ce polymère, d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupement fonctionnel (fi). Selon l'invention, le ou les groupements fonctionnels (fi) portés par le ou les composés (a) peuvent appartenir à la même famille ou à des familles différentes. Ainsi, il n'est nullement exclu d'utiliser à la fois un composé (a) contenant un groupement époxy et un autre composé (a) contenant un ou plusieurs groupements alcools ; de même, il n'est nullement exclu d'utiliser un composé (a) contenant à la fois un groupement ester et un autre groupement, époxy ou alcool par exemple. Pour pouvoir être greffé sur le polymère fluoré (A), le composé (a) doit aussi contenir au moins un groupement (g) rendant possible le greffage dudit composé (a) sur ce polymère. Ce groupement (g) est généralement choisi parmi : 7 - les groupements hydrocarbonés saturés ou insaturés, capables de participer à des mécanismes radicalaires, tels que des additions ou des associations de radicaux ; - les groupes amino ou phénols capables de participer à des réactions à 5 caractère nucléophile ; - les groupes capables de former facilement des radicaux libres tels que les groupes peroxy et azo. De préférence, le groupement (g) est choisi parmi les groupements organiques présentant au moins une liaison carbone-carbone éthyléniquement 10 insaturée, parmi les groupes amino et parmi les groupes peroxy. Les groupes organiques présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée, tels que les groupes vinyle, allyle, acryloyloxyalkyle et méthacryloyloxyalkyle par exemple, sont particulièrement préférés à titre de groupement (g). Les groupes allyle donnent les meilleurs résultats. 15 Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupements (g) et au moins un groupement acide ou anhydride à titre de groupement (fi) sont les acides mono- ou dicarboxyliques insaturés tels que l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide 20 maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide citraconique, l'acide bicyclo-[2.2.I]hept-2-ène-5,6 dicarboxylique, l'anhydride maléique, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique et l'anhydride citraconique. L'anhydride maléique est généralement préféré, notamment pour des raisons d'accessibilité. 25 Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement ester à titre de groupement (fi) sont l'acétate de vinyle, le propionate de vinyle, le maléate de monométhyle, le maléate de diméthyle, l'acrylate de méthyle, 30 l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-propyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate d'amyle, l'acrylate d'hexyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle le méthacrylate de n-propyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'amyle, le méthacrylate d'hexyle, le méthacrylate de 2-éthylhexyle, le fumarate de diéthyle, l'itaconate 35 de diméthyle et le citraconate de diéthyle. 8 Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (u43) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement amide à titre de groupement (fi) sont l'acrylamide et la méthacrylamide. Un exemple de composé (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a43) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement époxy à titre de groupement (fi) est l'éther allyl glycidylique. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique 10 présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement alcool à titre de groupement (fi) sont l'alcool allylique et le 3-allyloxy-1,2-propanediol. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique 15 présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement carbonyle à titre de groupement (fi) sont les composés hétérocycliques organiques contenant un groupe vinyle ou allyle attaché à l'hétéroatome et dont l'hétérocycle porte la liaison carbonyle, tels que la N-vinylpyrrolidone et la 20 N-vinylcaprolactame. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g) et au moins un groupement hydrolysable contenant un groupe silyle à titre de groupement (fi) sont le vinyl 25 triméthoxysilane, le vinyl triéthoxysilane, le vinyl triacétoxysilane, le vinyl tris(f3-méthoxyéthoxy)silane et le y-méthacryloxypropyltriméthoxysilane. Des exemples de composés (a) contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement (g), et au moins deux 30 groupements fonctionnels (fi) de nature différente, sont : l'acrylate et le méthacrylate de glycidyle (un groupement ester et un groupement époxy à titre de groupements (fi)) ; l'acrylate et le méthacrylate d'hydroxyéthyle et l'acrylate et le méthacrylate d'hydroxypropyle (un groupement ester et un groupement alcool à titre de groupements (f1)) ; la 35 N-méthylolméthacrylamide (un groupement alcool et un groupement amide à titre de groupements (fl)). 9 Parmi tous les composés (a), on préfère les composés contenant au moins un groupement fonctionnel (fi) choisis parmi les groupements époxy, les groupements alcools et les groupements carbonyles, plus particulièrement parmi les groupements alcools dérivés de diols. L'éther allyl glycidylique, le 3-allyloxy-1,2-propanediol, la N-vinylpyrrolidone et la N-vinylcaprolactame donnent de bons résultats. Les meilleurs résultats ont été obtenus avec le 3 -al lyloxy-1,2-propanediol. Le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) peut être effectué selon n'importe quelle méthode connue à cet effet. Selon les propriétés chimiques et l'état physique du composé (a), ce greffage peut être effectué à l'état solide, en solution, en suspension, en milieu aqueux ou au sein d'un solvant organique. Ce greffage peut aussi être effectué par irradiation, par exemple au moyen d'un faisceau d'électrons ou par rayonnement gamma. Le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) est le plus généralement effectué sur un mélange fondu du composé et du polymère. On peut opérer en discontinu, dans des malaxeurs, ou en continu, dans des extrudeuses. La réaction de greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) est le plus souvent favorisée et initiée par un générateur de radicaux, au moins quand le groupement (g) du composé (a) n'est pas lui-même un groupe capable de former facilement des radicaux libres, comme les groupes peroxy et azo. A titre de générateur de radicaux, on utilise généralement des composés dont la température de décomposition est comprise entre 120 et 350 C et la durée de demi-vie, dans cette zone de température, de l'ordre d'une minute. Le générateur de radicaux est de préférence un peroxyde organique, et plus particulièrement un alkyl- ou un arylperoxyde. Parmi ceux-ci, on peut citer le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de dichlorobenzoyle , le peroxyde de dicumyle, le peroxyde de di(t-butyle), le peroxyde de t-butylcumyle, le 1,3-di(2-t-butylperoxy-isopropyl)benzène, le 2,5-diméthyl-2,5-di (t-butylperoxy)hexane et le 2,5-diméth.yl-2,5-di(t-butylperoxy)-3-hexyne. Le 2,5-diméthyl-2,5-di-(t-butylperoxy)hexane et le peroxyde de dicumyle sont particulièrement préférés. Lorsqu'on opère le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A) en continu en extrudeuse, le générateur de radicaux et le composé (a) peuvent être introduits de quelque manière que ce soit pour autant qu'ils soient introduits de manière continue dans le temps et qu'ils soient bien dispersés dans la matière en -. 10- fusion. Le générateur de radicaux et le composé (a) peuvent être introduits par pulvérisation par exemple au moyen d'un injecteur de type spray ou d'un vaporisateur ou par injection dans la masse fondue. L'introduction du générateur de radicaux et du composé (a) via un masterbatch avec le polymère fluoré (A) en poudre ou via un masterbatch avec une charge peut également être envisagée. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, le composé (a) est introduit avant le générateur de radicaux. Par réaction en masse fondue, on entend désigner aux fins de la présente invention, toute réaction en l'absence substantielle de solvant ou de diluant et à une température au moins égale à la température de fusion du polymère fluoré (A). Par extrudeuse, on entend désigner tout dispositif continu comprenant au moins une zone d'alimentation et, à sa sortie, une zone d'évacuation précédée d'une zone de compression, cette dernière forçant la masse fondue à passer au travers de la zone d'évacuation. La zone d'évacuation peut en outre être suivie d'un dispositif de granulation ou d'un dispositif donnant à la matière extrudée sa forme finale. Avantageusement, il est fait appel à des extrudeuses connues basées sur le travail d'une vis ou de deux vis, qui, dans ce dernier cas, peuvent coopérer en mode co- ou contra-rotatif (même sens de rotation ou sens de rotation opposés). De préférence, l'extrudeuse utilisée selon la présente invention est aménagée de manière à ce qu'elle comprenne successivement une zone d'alimentation, une zone de fusion de la matière, une zone d'homogénéisation, une zone de réaction, facultativement une zone d'introduction d'additifs et une zone de compression-évacuation précédée d'une zone de dégazage. Chacune de ces zones a une fonction bien spécifique et se trouve à une température bien spécifique. La zone d'alimentation a pour fonction d'assurer l'alimentation du polymère fluoré (A). Elle se trouve habituellement à une température inférieure ou égale à 50 C. La zone de fusion de la matière a pour fonction d'assurer la mise en fusion de la matière. La zone d'homogénéisation a pour fonction d'homogénéiser la matière en fusion. La zone de réaction a pour fonction d'assurer la réaction. -11- La température dans la zone de fusion et dans la zone d'homogénéisation de la matière est habituellement supérieure ou égale à la température de fusion du polymère fluoré (A). La température dans la zone de réaction est habituellement supérieure ou égale à la température à laquelle le temps de demi-vie du générateur de radicaux est inférieur au temps de séjour de la matière dans cette zone. La zone d'introduction d'additifs a pour fonction d'assurer l'introduction d'additifs lorsque ceux-ci sont ajoutés dans l'extrudeuse. La température de cette zone est généralement fonction de la viscosité de la matière et de la nature des additifs ajoutés. La zone de compression-évacuation a pour fonction de compresser la matière et d'assurer l'évacuation de celle-ci. La température dans la zone de compression-évacuation est généralement fonction de la viscosité de la matière à évacuer. Le composé (a) est de préférence introduit dans l'extrudeuse avant la zone d'homogénéisation. Le générateur de radicaux est de préférence introduit dans la zone de réaction de l'extrudeuse. Quelle que soit la méthode de greffage retenue, la quantité de composé (a) greffé sur le polymère (A), exprimée en quantité de composé (a), est avantageusement supérieure à 0,01 % en poids rapporté au poids de polymère (A), de préférence à 0,05 % en poids ou, mieux encore, à 0,1 % en poids. En outre, cette quantité est avantageusement inférieure ou égale à 5,0 % en poids, préférentiellement à 3,0 % e1: mieux encore, à 2,0 % en poids. Le dosage est habituellement réalisé par voie chimique (titrage). Des propriétés adhésives tout à fait remarquables et une stabilité thermique exceptionnellement élevées ont été observées lorsque le polymère (A) entrant dans les compositions polymériques selon l'invention, était un polymère fluoré greffé d'au moins un composé (a) contenant, à titre de groupement (g), au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone éthyléniquement insaturée et, à titre de groupements (fl), au moins deux groupements alcools. Selon la demanderesse, pareils polymères fluorés greffés sont des produits nouveaux qui, à ce titre, constituent un autre objet de la présente invention ; ils sont dénommés ci-après polymères fluorés greffés selon la présente invention . - 12 - Les polymères fluorés greffés selon la présente invention sont de préférence des polymères du fluorure de vinylidène. De manière particulièrement préférée, ils contiennent plus de 50 % en poids d'unités monomériques dérivées du fluorure de vinylidène. De manière tout particulièrement préférée, ils sont choisis parmi les homopolymères du fluorure de vinylidène et les copolymères statistiques du fluorure de vinylidène contenant 10 à 20 % en poids d'un comonomère fluoré choisi parmi l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène. Le groupement (g) du composé (a) des polymères fluorés greffés selon la présente invention est de préférence un groupe organique contenant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée. De manière particulièrement préférée, il est choisi parmi les groupes vinyle,allyle, acryloyloxyalkyle et méthacryloyloxyalkyle. De manière tout particulièrement préférée, il est un groupe allyle. Le composé (a) des polymères fluorés greffés selon la présente invention contient de préférence au plus quatre groupements alcools. De manière particulièrement préférée, il en contient au plus trois. De manière tout particulièrement préférée, il en contient deux et rien que deux. Le composé (a) des polymères fluorés greffés selon la présente invention est de préférence choisi parmi les composés aliphatiques et cycloaliphatiques. De manière particulièrement préférée, il est choisi parmi les composés aliphatiques. Le composé (a) des polymères fluorés greffés selon la présente invention contient de préférence au plus trois liaisons carbone-carbone éthyléniquement insaturées. De manière particulièrement préférée, il en contient au plus deux. De manière tout particulièrement préférée, il en contient une et une seule. De bons résultats ont été obtenus lorsque le composé (a) des polymères fluorés greffés selon la présente invention était un alcènediol, en particulier lorsque les polymères fluorés greffés en question étaient choisis parmi les homopolymères du fluorure de vinylidène et les copolymères statistiques du fluorure de vinylidène contenant 10 à 20 % en poids d'un comonomère fluoré choisi parmi l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène. D'excellents résultats ont été obtenus lorsque le composé (a) des polymères fluorés selon la présente invention était le 3-allyloxy-1,2-propanediol, en particulier lorsque les polymères fluorés greffés en question étaient choisis parmi les homopolymères du fluorure de vinylidène et les copolymères -13- statistiques du fluorure de vinylidène contenant 10 à 20 % en poids d'un comonomère fluoré choisi parmi l'hexafluoropropylène et le chlorotrifluoroéthylène. Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins un polymère oléfinique (B). Aux fins de la présente invention, on entend désigner par le terme polymère oléfinique , un polymère dont plus de 50 % en poids des unités monomériques sont dérivées d'au moins une oléfine linéaire. De préférence plus de 60 % en poids, et de manière particulièrement préférée plus de 80 % en poids, des unités monomériques du polymère oléfinique (B) sont dérivées d'au moins une oléfine linéaire. A titre d'exemples d'oléfines linéaires, on peut citer les alpha- monooléfines linéaires contenant de 2 à 20, de préférence de 2 à 12, atomes de carbone, telles que l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-pentène, le 1-hexène, le 1-heptène, le 1-octène, le 1-nonène, le 1-décène, le 1-undécène et le 1-dodécène. Des alpha-monooléfines linéaires préférées sont l'éthylène et le propylène. Le polymère oléfinique (B) peut être sélectionné notamment parmi les homopolymères des oléfines précitées et, de préférence, parmi les copolymères de ces oléfines, en particulier les copolymères de l'éthylène et du propylène, entre eux ou avec un ou plusieurs comonomères, ainsi que parmi les mélanges de tels polymères. Les comonomères peuvent être choisis notamment : parmi les alpha-monooléfines linéaires décrites ci-dessus ; parmi les alpha-monooléfines branchées contenant de 4 à 12 atomes de carbone comme le 3-méthylbutène, le 4-méthylpentène, le 5-méthylhexène ; parmi les monomères aryl vinyliques comme le styrène, l'alphaméthylstyrène, l'ortho-méthoxystyrène ; û parmi les esters vinyliques comme l'acétate de vinyle ; û parmi les monomères vinyliques et vinylidéniques halogénés comme le chlorure de vinyle, le chlorure de vinylidène ; û parmi les vinyl alkyl éthers comme le vinyl méthyl éther, le vinyl isobutyl éther ; parmi les monomères acryliques comme les acides acrylique et méthacrylique, l'acrylate de méthyle, la N,N-diméthylacrylamide, l'acrylonitrile ; parmi les diènes conjugués comme le butadiène, l'isoprène, le 1,3-pentadiène ; -14- parmi les diènes non conjugués comme le 1,4-pentadiène, le 7-méthyl-1,6-octadiène, le 5-éthylidène-2-norbornène, le bicyclo [2.2.1]oct-2,5-diène. La teneur pondérale en unités formées à partir des comonomères dans le 5 polymère oléfinique (B) est avantageusement inférieure à 40 % en poids et de préférence inférieure à 20 % en poids. Par le terme polymère oléfinique (B) , on entend signifier aussi bien les polymères décrits ci-avant, pris isolément, que leurs mélanges. Il peut être avantageux, pour les propriétés adhésives des compositions 10 selon l'invention, que le polymère oléfinique (B) soit un élastomère oléfinique, c.-à-d. qu'il soit une polyoléfine présentant des caractéristiques élastomériques. Un élastomère oléfinique vérifie généralement différentes propriétés physiques définies dans la norme ASTM D 1566. De préférence, le polymère oléfinique (B) présente une température de 15 transition vitreuse inférieure à - 40 C. Il présente habituellement en outre une ou plusieurs autres caractéristiques suivantes, ainsi que reprises du document US-A-5001205 une viscosité Mooney (norme ASTM D 1646) de préférence non inférieure à 20 10, ù un poids moléculaire moyen en poids (Mw) de préférence non inférieur à une certaine valeur, 10000 dans le cas qui nous occupe ; un degré de cristallinité ne dépassant de préférence pas 25 %. Le polymère oléfinique (B) est de préférence choisi parmi les copolymères 25 d'au moins une première alpha-monooléfine linéaire choisie parmi l'éthylène et le propylène, et d'au moins une seconde alpha-monooléfine différente de la première, choisie parmi les alpha-monooléfines linéaires contenant de 2 à 12 atomes de carbone, comme l'éthylène, le propylène, le 1-butène, le 1-pentène, le 1-hexène, le 1-heptène, le 1-octène et parmi les alpha-monooléfines branchées 30 contenant de 4 à 12 atomes de carbone, comme le 3-méthylbutène, le 4-méthylpentène, le 5-méthylhexène. La seconde alpha-monooléfine est choisie de préférence parmi l'éthylène et le propylène. A titre optionnel, ces copolymères peuvent également contenir au moins un diène conjugué comme le butadiène, l'isoprène, le 1,3-pentadiène ou au moins un diène non conjugué 35 comme le 1,4-pentadiène, le 7-méthyl-1,6-octadiène, le 5-éthylidène-2-norbornène, le bicyclo [2.2.1]oct-2,5-diène. - 15 - Les proportions respectives de première et de seconde alpha-monooléfines présentes dans le polymère oléfinique (B) peuvent varier dans de larges mesures. Elles sont de préférence choisies de manière à ce que le polymère oléfinique (B) présente des caractéristiques élastomériques. Ainsi, le polymère oléfinique (B) comprend en général au moins 40 % en poids, de préférence au moins 75 % en poids de la première alpha-monooléfine, et au moins 5 % en poids, de préférence au moins 10 % en poids de la seconde alpha-monooléfine, par rapport au poids total du polymère oléfinique (B). La quantité de première alpha-monooléfine présente dans le polymère oléfinique (B) n'est généralement pas supérieure à 95 % en poids, de préférence pas supérieure à 85 % en poids et la quantité de seconde alpha-monooléfine présente dans le polymère oléfinique (B) n'est généralement pas supérieure à 40 %, de préférence pas supérieure à 20 % en poids, par rapport au poids total du polymère oléfinique (B). Lorsque le polymère oléfinique (B) contient un diène conjugué ou non conjugué, ce diène est présent à raison d'au moins 0,5 %, de préférence d'au moins 5 % en poids, par rapport au poids total du polymère oléfinique (B). La quantité de diène conjugué ou non conjugué présent dans le polymère oléfinique (B) n'est généralement pas supérieure à 25, de préférence pas supérieure à 15 % en poids, par rapport au poids total du polymère oléfinique (B). Des élastomères oléfiniques particulièrement préférés pour être incorporés, à titre de polymère oléfinique (B), dans les compositions selon l'invention - en particulier lorsque ces dernières sont destinées à la réalisation de structures multicouches dont l'une des couches à faire adhérer est une couche de polymère thermoplastique riche en unités monomériques dérivées du propylène - sont les élastomères oléfiniques contenant de 70 à 95, de préférence de 75 à 90 % en poids de propylène, et de 5 à 30, de préférence de 10 à 25 % en poids d'éthylène. Des élastomères oléfiniques correspondant de manière générale à cette composition peuvent être avantageusement préparés en présence de systèmes catalytiques contenant des complexes à base de métallocènes, par exemple selon les procédés décrits dans les documents US-B-654088 et US-A-50012051 En corollaire, lorsque les compositions selon l'invention sont destinées à la réalisation de structures multicouches dont l'une des couches à faire adhérer est une couche de polymère thermoplastique riche en unités monomériques dérivées de l'éthylène, des élastomères oléfiniques particulièrement préférés pour être incorporés, à titre de polymère oléfinique (B), dans les compositions selon -16- l'invention, sont les élastomères oléfiniques contenant de 70 à 95 %, de préférence de 75 à 90 % en poids d'éthylène, et de 5 à 30 %, de préférence de 10 à 25 % en poids de propylène. Ces derniers peuvent aussi être avantageusement préparés en présence des systèmes catalytiques mentionnés ci-dessus. Selon l'invention, le polymère oléfinique (B) est greffé d'au moins un composé (b) contenant au moins un groupement fonctionnel (f2). Sous réserve que le groupement fonctionnel (f2) soit capable de réagir avec le groupement (fi) contenu dans le composé (a) et également capable de conférer des propriétés d'adhérence au polymère oléfinique (B), le groupement (f2) et le composé (b) le contenant, répondent de manière générale aux mêmes définitions et limitations que celles s'appliquant respectivement au groupement (fi) et au composé (a), mentionnés plus haut. En d'autres termes, tout ce qui a été énoncé et décrit plus haut en rapport avec : û la nature du groupement fonctionnel (fi) ; û la nature du composé (a) contenant ce groupe fonctionnel (fi) ; û la nature du groupement (g) rendant possible le greffage dudit composé (a) sur le polymère fluoré (A); - les procédés selon lesquels le composé (a) est greffé sur le polymère fluoré (A) et leurs modes de réalisation préférés ; est applicable, mutatis mutandis, au greffage, sur le polymère oléfinique (B), du composé (b) contenant le groupement fonctionnel (f2). Cela étant précisé, on notera que le groupement (f2), pour la fonctionnalisation par greffage du polymère oléfinique (B), est de préférence choisi parmi : û (f2.1) les groupements dérivés d'acides carboxyliques ( groupements acides ); (f2.2) les groupements dérivés d'anhydrides carboxyliques, résultant de la condensation de deux groupes acides carboxyliques dans la même molécule ( groupements anhydrides ). Quant au composé (b) contenant le groupement (f2), on préfère le choisir parmi les composés contenant au moins un groupe organique présentant au moins une liaison carbone-carbone terminale (a,(3) éthyléniquement insaturée à titre de groupement rendant possible le greffage dudit composé (b) sur le polymère oléfinique (B). Des exemples de pareils composés sont les acides mono- ou dicarboxyliques insaturés et leurs dérivés et les anhydrides d'acides insaturés mono- ou dicarboxyliques, tels que l'acide acrylique, l'acide •- 17 - méthacrylique, l'acide maléique, l'acide fumarique, l'acide itaconique, l'acide crotonique, l'acide citraconique, l'acide bicyclo-[2.2.1]hept-2-ène-5,6 dicarboxylique, l'anhydride maléique, l'anhydride itaconique, l'anhydride crotonique et l'anhydride citraconique. L'anhydride maléique est particulièrement préféré, notamment pour des raisons d'accessibilité. Selon une variante (V 1) de l'invention, le groupement acide et/ou le groupement anhydride pouvant être présents dans le composé (b) ne sont pas neutralisés. Selon une autre variante (V2) de l'invention, le groupement acide et/ou le groupement anhydride pouvant être présents dans le composé (b) sont neutralisés, en tout ou en partie, par au moins un agent neutralisant. Cet agent neutralisant peut être un sel inorganique, un sel organique ou encore un mélange d'un sel organique et d'un sel inorganique. Selon (V2), le sel inorganique est de préférence un carbonate, un bicarbonate, un phosphate ou un monohydrogénophosphate d'un métal alcalin. Le carbonate de sodium est particulièrement préféré. Selon (V2), le sel organique est de préférence un carboxylate ou un mono-ou polyhydroxycarboxylate d'un métal, lequel peut être notamment un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, un métal de la famille IIIa du tableau prériodique des éléments ou un métal de transition. De manière particulièrement préférée, le sel organique est un carboxylate d'un métal de transition ou un mono- ou polyhydroxycarboxylate d'un métal alcalin. De manière tout particulièrement préférée, le sel organique est choisi parmi le lactate de sodium et l'acétate de zinc. Selon (V2), l'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence supérieure à 0,5 équivalent molaire par rapport au nombre de moles du groupement acide et/ou ou anhydride (f2) pouvant être présents dans le composé (b). Par ailleurs, selon (V2), l'agent neutralisant est utilisé en une quantité de préférence inférieure à 3 éq.mol. par rapport au nombre de moles du groupement acide et/ou ou anhydride (f2) pouvant être présents dans le composé (b). Le greffage du composé (b) sur le polymère oléfinique (B) est le plus généralement effectué sur un mélange fondu du composé et du polymère. On peut opérer en discontinu, dans des malaxeurs, ou en continu, dans des extrudeuses. Pour ce qui concerne les particularités opératoires de ce mode -.18- greffage, référence est faite à la description qui précède du greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A). Quelle que soit la méthode de greffage retenue, la quantité de composé (b) greffé sur le polymère (B), exprimée en quantité de composé (b), est avantageusement supérieure à 0,01 % en poids rapporté au poids de polymère (B), de préférence à 0,02 % en poids ou, mieux encore, à 0,03 % en poids. En outre, cette quantité est avantageusement inférieure ou égale à 3,0 % en poids, préférentiellement à 1,5 % et mieux encore, à 1,0 % en poids. Les compositions polymériques selon l'invention comprennent au moins un polymère (C) choisi parmi les polyesters et les polyamides. Par polyesters, on entend désigner les polymères dont plus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont exemptes d'atome de fluor et comprennent au moins un groupement ester (-C(=O)-O-). Par unités récurrentes, il faut entendre des unités répétitives dérivées d'un seul monomère qui a réagi selon une réaction d'ouverture de cycle et/ou d'un seul monomère qui a réagi selon une réaction d'auto-condensation et/ou de deux monomères différents qui ont réagi l'un avec l'autre selon une réaction de condensation. Les polyesters utilisables comme polymère (C) peuvent être notamment n'importe quel polyester thermoplastique résultant de la polycondensation en phase fondue, suivie éventuellement d'une post-condensation à l'état solide, d'un acide dicarboxylique aromatique ou aliphatique ou de son ester diméthylique sur un diol aliphatique, ou encore d'un hydroxyacide aliphatique sur lui-même ou sa forme lactonique. Des exemples d'acides dicarboxyliques ou leurs esters diméthyliques utilisables pour préparer ces polyesters sont l'acide téréphtalique, le diméthyltéréphtalate, le naphtalène dicarboxylate de méthyle et l'acide adipique. Des exemples de diols aliphatiques utilisables pour préparer ces polyesters sont l'éthylèneglycol, le propane-1,3-diol et le butane-1,4-diol. Des exemples de polyesters sont les poly(alkylènetéréphtalates), tels que les poly(éthylène- et poly(butylènetéréphtalates), le poly(éthylène naphtalate), le poly(butylène adipate) et leurs copolymères. Les polyesters aliphatiques obtenus par polycondensation d'un hydroxyacide aliphatique conviennent également. Des exemples d'hydroxyacides aliphatiques utilisables sont les acides L- et D-lactiques (et les -19- lactides cycliques résultant de la condensation de deux molécules de ces derniers) et l'acide glycolique. Les polyesters aliphatiques obtenus par ouverture d'un cycle lactone conviennent également. Des exemples de monomères contenant pareil cycle lactone sont l'a- caprolactone, la pivalolactone, l'énantholactone, la caprylolactone. Par polyamides, on entend désigner les polymères dont plus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont exemptes d'atome de fluor et comprennent au moins un groupement amide (-C(=O)-NH-). Les polyamides utilisables comme polymère (C) peuvent être n'importe quelle polyamide extrudable en fondu, dont le poids moléculaire moyen en nombre est de préférence supérieur à 5000. Parmi ces polyamides, on peut citer les produits de la polycondensation de quantités équimoléculaires d'au moins un acide dicarboxylique saturé contenant 4 à 14 atomes de carbone avec une diamine primaire contenant 4 à 14 atomes de carbone. Des exemples d'acides dicarboxyliques utilisables pour préparer ces polyamides sont les acides adipique, subérique, sébacique, azélaïque, malonique, pimélique, isophtalique et téréphtalique. Des exemples de diamines primaires utilisables pour préparer ces polyamides sont la tétraméthylènediarnine, la pentaméthylènediamine, l'hexaméthylènediamine et l'octaméthylènediamine. Des exemples de polyamides sont la poly(hexaméthylène adipamide) (nylon 66), la poly(hexaméthylène azelaamide) (nylon 69), la poly(hexaméthylène sébaçamide) (nylon 610), la poly(hexaméthylène dodécanoamide) (nylon 612), la poly(dodécaméthylène dodécanoamide) (nylon 1212) et leurs copolymères. Les produits de la polycondensation de lactames et d'aminoacides sont utilisables également. Parmi ces produits, on peut citer la polycaprolactame (nylon 6), la polycaproamide et la poly(11-aminoundécano-amide). Le polymère (C) est de préférence choisi parmi les polyesters aliphatiques et les polyamides aliphatiques. Par polyesters aliphatiques, on entend désigner les polymères dont plus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont aliphatiques, exemptes d'atome de fluor et comprennent au moins un groupement ester (-C(=O)-O-). Ces unités récurrentes sont habituellement le produit de la réaction de condensation d'un diacide aliphatique (et/ou de son ester diméthylique) et -20- d'un diol aliphatique, et/ou d'auto-condensation d'un hydroxyacide aliphatique, et/ou d'ouverture de cycle d'une lactone. Par polyamides aliphatiques, on entend désigner les polymères dont plus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont aliphatiques, exemptes d'atome de fluor et comprennent au moins un groupement amide (-C(=O)-NH-). Ces unités récurrentes sont habituellement le produit de la réaction de condensation d'un diacide aliphatique (et/ou de son ester diméthylique) et d'une diamine aliphatique, et/ou d'auto-condensation d'un amino-acide aliphatique, et/ou d'ouverture de cycle d'une lactame. De manière particulièrement préférée, le polymère (C) est un polyester aliphatique. De manière tout particulièrement préférée, le polymère (C) est un polyester aliphatique dont plus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont dérivées d'au moins une lactone. De la manière la plus préférée, le polymère (C) est une polycaprolactone, c.-à-d. un polyester aliphatique dont palus de 50 % en poids, de préférence plus de 90 % en poids, et de manière particulièrement préférée la totalité, des unités récurrentes sont dérivées de l'c- caprolactone. Le polymère (C) a un poids moléculaire moyen en poids avantageusement d'au moins 10000, de préférence d'au moins 50000, et de manière particulièrement préférée d'au moins 70000. Par ailleurs, le poids moléculaire moyen en poids du polymère (C) est avantageusement inférieur à 100000. Les proportions respectives dans lesquelles le polymère fluoré (A), sous sa forme greffée, et le polymère oléfinique (B), sous sa forme greffée, sont présentes dans les compositions selon l'invention, peuvent varier dans une large mesure, en fonction notamment des teneurs respectives en composé (a) et en composé (b) greffés respectivement sur ledit polymère fluoré et ledit polymère oléfinique. En général, ces proportions sont telles que le rapport en poids du polymère fluoré (A) au polymère oléfinique (B) [(A) : (B)] est compris entre 10 : 90 et 90 : 10. De préférence, le rapport pondéral [(A) : (B)] est compris entre 35 : 65 et 65 : 35. Les meilleurs résultats ont été obtenus lorsque le poids de polymère fluoré (A) excède d'au moins environ 25 % et d'au plus environ 50 % le poids de polymère oléfinique (B) dans la composition selon l'invention, -• 21 - c'est-à-dire lorsque le rapport pondéral [(A) : (B)] vaut de 55 : 45 environ à 60 : 40 environ. La quantité de polymère (C) présent dans les compositions polymériques selon l'invention n'est généralement pas supérieure à celle du polymère fluoré (A) et du polymère oléfinique (B). En général, le polymère (C) est présent dans les compositions polymériques selon l'invention à raison de 5 à 35 % en poids par rapport au poids total de ces dernières, de préférence à raison de 10 à 30 % en poids, tout particulièrement à raison de 18 à 28 % en poids. De manière tout particulièrement: préférée, les compositions polymériques selon l'invention comprennent de 35 à 45 % en poids du polymère fluoré (A), de 30 à 40 % en poids de polymère oléfinique (B) et de 20 à 30 % de polymère (C). Les compositions polymériques selon l'invention peuvent en outre comprendre un ou plusieurs additifs usuels des polymères thermoplastiques, tels que par exemple des capteurs d'acide, des agents lubrifiants, des colorants organiques ou minéraux, des agent nucléants, des matières de charge, des agents stabilisants et des agents ignifugeants. On peut préparer les compositions polymériques selon l'invention par n'importe quelle méthode connue. Avantageusement, on choisira une méthode assurant un mélange intime de leurs constituants (A), (B) et (C). Avantageusement en outre, on choisira une méthode permettant au moins la réaction partielle du groupement fonctionnel (fi) du composé (a) avec le groupement fonctionnel (f2) du composé (b). Un autre aspect de l'invention concerne donc une méthode pour fabriquer les compositions telles que décrites ci-avant, selon laquelle on mélange en masse fondue le polymère fluoré (A), le polymère oléfinique (B) et le polymère (C). Dans la méthode selon la présente invention, il en en outre préféré de faire réagir en masse fondue le polymère fluoré (A), le polymère oléfinique (B) et le polymère (C). Ainsi, par exemple, dans la méthode selon la présente invention, les constituants (A), (B) et (C) peuvent d'abord être pré-mélangés à sec, dans les proportions requises, dans tout dispositif convenant à cet effet, tel qu'un mélangeur à tambour. Le pré-mélange sec ainsi obtenu est alors fondu soit en discontinu, dans des dispositifs discontinus, tels que des malaxeurs, ou dans des dispositifs continus, tels que les extrudeuses décrites plus haut en rapport avec le greffage du composé (a) sur le polymère fluoré (A). On peut aussi réaliser le pré-mélange destiné à être fondu par la technique du masterbatch. On peut -22- encore alimenter les malaxeurs ou les extrudeuses par les constituants (A), (B) et (C) dosés séparément sans pré-mélange à sec. Il peut s'avérer avantageux, en particulier lorsque le constituant (B) est un élastomère oléfinique, d'ajouter aux constituants (A), (B) et (C) quelques pour-cent en poids, généralement entre 1 et 20 %, de préférence entre 2 et 10 % en poids, d'un processing-aid qui peut par exemple être un polyéthylène à basse densité. Une fois les constituants (A), (B) et (C) fondus, on effectue ou on poursuit le mélange de ces constituants dans tout dispositif convenant à cet effet. Avantageusement, on utilise pour ce faire les même dispositifs discontinus (malaxeurs, par exemple) ou continus (extrudeuses, par exemple) que ceux préalablement utilisés pour l'opération de fusion. Enfin, tout en poursuivant le mélange en fondu des constituants (A), (B) et (C) ou après avoir terminé celui-ci, on fait de préférence réagir les constituants (A), (B) et (C) en masse fondue dans ces mêmes dispositifs. L'homme du métier peut aisément déterminer les conditions générales de fonctionnement des dispositifs de mélange, fusion et réaction moyennant quelques essais de routine préalables. Dans le cas des extrudeuses, en particulier, les températures des zones de fusion, d'homogénéisation et de réaction sont généralement réglées entre 140 et 270 C, de préférence entre 170 et 240 C; la pression dans la filière est généralement inférieure à 200 bars, de préférence à 100 bars, et de manière plus préférée encore à 50 bars;la vitesse de rotation de la ou des vis est généralement comprise entre 50 et 2000 tours par minute, de préférence entre 200 et 1000 tours par minutes. Les propriétés adhésives des compositions selon l'invention peuvent être mises à profit pour la réalisation de structures multicouches, qui constituent un autre objet de la présente invention. Il s'agit de structures multicouches dont une des couches est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives. Ces structures contiennent au moins une autre couche qui peut être constituée de divers matériaux, tant inorganiques qu'organiques. A titre de matériaux inorganiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les métaux et alliages métalliques, tels que l'aluminium et l'acier par exemple. A titre de matériaux organiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche, on peut citer les polymères thermoplastiques. Des exemples de polymères thermoplastiques pouvant entrer dans la composition de cette autre couche sont les polymères contenant du fluor appartenant à la famille des polymères fluorés (A) et les polymères contenant des oléfines de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère oléfinique (B). - 23 - Des structures multicouches particulières selon cet aspect de la présente invention sont des structures tricouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention et dont les couches X et Y sont constituées d'un polymère thermoplastique, tel que défini ci-dessus. Des structures multicouches préférées sont des structures tricouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention, la couche X est constituée d'un polymère à base d'oléfine(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère oléfinique (B) et la couche Y est constituée d'un polymère répondant à la définition des polymères fluorés (A). Ces structures multicouches peuvent être produitesselon n'importe quel procédé, connu à cet effet et compatible avec la nature du matériau constitutif de chaque couche. L'assemblage des couches peut se faire par exemple par collage ou par pressage à chaud des couches constitutives entre elles, par enduction d'une couche solide au moyen d'une poudre ou d'une solution du matériau constitutif de la ou des autre(s) couche(s); ou encore, en particulier dans le cas où les matériaux constitutifs des couches sont des polymères thermoplastiques, par coextrusion, par coextrusion-soufflage, par coinjection et par coinjection- moulage. La coextrusion est particulièrement indiquée pour la production de structures multicouches à configuration X/Y/Z dont la couche centrale Y est constituée de la composition polymérique à propriétés adhésives selon l'invention, la couche X, extérieure, est constituée d'un polymère à base d'oléfine(s) de la même nature que celle(s) présente(s) dans le polymère oléfinique (B), en particulier un homo- ou copolymère dérivé de l'éthylène et/ou du propylène et la couche Y, intérieure, est constituée d'un polymère répondant à la définition des polymères fluorés (A), en particulier un homo- ou copolymère dérivé du fluorure de vinylidène. Cette coextrusion peut être réalisée par exemple dans trois extrudeuses, de préférence trois extrudeuses à une vis, alimentant une filière plate via un feed-block ou, de préférence, alimentant des filières tubulaires à trois couches. Les structures multicouches ainsi produites peuvent être fabriquées sous la forme finale de feuilles, de films, de réservoirs, de bouteilles, de récipients, de tubes et de tuyaux, en particulier de tubes, de canalisations et de réservoirs pour • 24 - le transport et le stockage d'hydrocarbures liquides, en particulier d'huiles et de carburants. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans pour autant en limiter la portée. Exemple 1 Dans un malaxeur de type Brabender Plasticorder PL 2000 tournant à 50 tours/minute, on a préparé une composition polymérique en mélangeant entre eux, à une température de 200 C : (A) un copolymère statistique contenant 85 % en poids de fluorure de vinylidène et 15 % en poids d'hexafluoropropylène, dont l'indice de fluidité MFI2.l6kg, 230 C (norme ASTM 1238) est de 8 g/l0min et qui a été greffé de molécules de 3-allyloxy-1,2-propanediol (ce copolymère greffé a été obtenu en mettant en oeuvre, dans une extrudeuse Clextral modèle BC 21 à double vis corotatives dont la zone d'alimentation a été chauffée à 170 C et la filière d'extrusion à 220 C, par kg de copolymère extrudé, 15 g d'allylglycidyléther et 4 g de 2,5-diméthyl 2,5-di (tert-butylperoxy) hexane (DHBP) à titre de générateur de radicaux) ; (B) un élastomère oléfinique contenant 80 % en poids de propylène et 20 % en poids d'éthylène, dont l'indice de fluidité MFI216kg, 2300c (norme ASTM 1238) est de 2,3 g/10min, dont la viscosité Mooney (norme ASTM D 1646 est de 25 (produit commercialisé par Exxon Mobil Chemical sous la dénomination Vistamaxx VM 1100) qui a été greffé, de manière conventionnelle en extrudeuse, d'anhydride maléique en présence de DHBP à titre de générateur de radicaux ; (C) une polycaprolactone de poids moléculaire moyen en poids de 80000 et dont l'indice de fluidité MFI2.16kg, 160 C est de 3 g/l0min (produit commercialisé sous la dénomination Capa 6800 par Solvay). Le constituant (A) représente 45 % en poids de la composition polymérique, le constituant (B) 30 % en poids et le constituant (C) 25 % en poids. Dans une presse hydraulique Werner & Pfleiderer, dont le moule est constitué de plaques en acier de 180 mm x 180 mm x 2 mm revêtues d'un film anti-adhésif en Teflon , on réalise une structure tricouche dont la couche centrale est constituée de la composition polymérique préparée comme indiqué ci-dessus, la couche supérieure est constituée d'un copolymère statistique de propylène et d'éthylène commercialisé sous la dénomination ELTEX P KS 409 par -- 25 - BP North America (indice de fluidité MFI2l6kg, 230 C (norme ASTM 1238) : g/10min) est constituée d'un polymère d'oléfine et la couche inférieure est constituée du polymère fluoré mentionné sous (A) ci-dessus, mais non greffé. Pour la réalisation de la structure tricouche, on maintient la presse pendant 5 10 minutes à pression atmosphérique puis pendant 2 minutes à 50 bars ; ensuite on maintient la presse pendant 5 minutes à température ambiante à 20 bars. Un test manuel de pelage montre qu'il est impossible de désolidariser les couches constitutives de la structure tricouche obtenue, même en tirant au plus fort. Exemple 2R Cet exemple est fourni à titre de comparaison. On reproduit l'exemple 1, sauf que l'on n'utilise pas la polycaprolactone (C) pour la préparation de la composition polymérique. Au test de pelage, la couche inférieure constituée du polymère fluoré se décolle 15 facilement de la structure tricouche. Exemple 3R Cet exemple est fourni à titre de comparaison. On reproduit l'exemple 1, sauf que les constituants (A) et (B) de la composition polymérique ne sont pas greffés. Au test de pelage, la couche 20 inférieure constituée du polymère fluoré se décolle facilement de la structure tricouche. Exemple 4R Cet exemple est fourni à titre de comparaison. On reproduit l'exemple 1, sauf que le constituant (B) de la composition 25 polymérique n'est pas greffé. Au test de pelage, la couche inférieure constituée du polymère fluoré se décolle facilement de la structure tricouche. Exemple 5 On a préparé un constituant (A) comme à l'exemple 1, sauf que le copolymère statistique contenant 85 % en poids de fluorure de vinylidène et :30 15 % en poids d'hexafluoropropylène a été greffé d'allylglycidyléther au lieu de 3 -allyloxy-1,2-propanediol. On a comparé la stabilité thermique des constituants (A) de l'exemple 1 (greffé 3-allyloxy-1,2-propanediol (AOPD)), de l'exemple 3R (PVDF non greffé) et du présent exemple 5 (PVDF greffé allylglycidyléther (AGE)) par :35 analyse thermogravimétrique. -26-On a obtenu les résultats suivants : Température à laquelle on obtient une perte de poids de x % ( C) Echantillon x=l % x=2 % x=3 % x=5 % x=10 % Polymère (A) de l'exemple 365 C 378 C 386 C 397 C 414 C 3R û PVDF non greffé Polymère (A) de l'exemple 5 û 369 C 387 C 394 C 403 C 418 C PVDF greffé AGE Polymère (A) de l'exemple 1 û 386 C 396 C 403 C 414 C 435 C PVDF greffé AOPD On a observé que le polymère (A) de l'exemple 1 (PVDF greffé AOPD) avait une stabilité thermique bien supérieure à celle du polymère (A) de l'exemple 5 (PVDF greffé AGE), elle-même bien supérieure à celle du polymère (A) de l'exemple 3R (PVDF non greffé). Cette excellente stabilité thermique du PVDF greffé AOPD est un des avantages qui rend particulièrement attractif l'utilisation de ce polymère dans les compositions polymériques adhésives selon la présente invention
Polymères fluorés greffés d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupe organique (g) présentant au moins une liaison carbone-carbone éthyléniquement insaturée et au moins deux groupements alcools.
1 - Polymères fluorés greffés d'au moins un composé (a) contenant au moins un groupe organique (g) présentant au moins une liaison carbone-carbone éthyléniquement insaturée et au moins deux groupements alcools. 2 - Polymères selon la 1, caractérisés en ce qu'ils sont des polymères du fluorure de vinylidène. 3 - Polymères selon la 1 ou 2, caractérisés en ce que le groupe (g) est choisi parmi les groupes vinyle, allyle, acryloyloxyalkyle et méthacryloyloxyalkyle. 4 - Polymères selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisés en ce que le composé (a) contient au plus trois groupements alcools. 5 - Polymères selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisés en ce que le composé (a) est choisi parrni les composés aliphatiques. 6 - Polymères selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisés en ce que le composé (a) contient une et une seule liaison carbone-carbone éthyléniquement insaturée. 7 - Polymères selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisés en ce que le composé (a) est un alcènediol. 8 - Polymères selon la 7, caractérisés en ce que le composé (a) est le 3-allyloxy-1,2-propanediol.
C
C08,C09
C08F,C09J
C08F 259,C09J 151
C08F 259/08,C09J 151/06
FR2889929
A1
SYSTEME DE GESTION DE LA DUREE ET DE LA TEMPERATURE D'UNE DECOCTION APPLICABLE A L'INFUSION DU THE
20,070,302
La présente invention a pour objet un système de gestion simultanée des paramètres de temps et de température d'une décoction, applicable tout particulièrement à l'infusion du thé. L'infusion parfaite d'un thé requiert le respect de nombreux paramètres et principalement le temps d'infusion et la température. Une mauvaise maîtrise de ces paramètres entraîne un thé insipide ou à l'inverse, trop amer. Dans la plupart des cas, et surtout pour les thés glacés, la température d'infusion est différente de la température de dégustation. Enfin, la dégustation d'un thé sur une longue période nécessite de le maintenir à la bonne température, chaude ou fraîche. A ce jour, certains appareils disponibles sur le marché proposent une fonction de maintien au chaud du thé, cependant ils n'offrent ni la possibilité d'appliquer une succession programmée de différentes températures ni la fonction de refroidissement pour les thés glacés. Le système selon l'invention permet de satisfaire à ces exigences, l'utilisateur n'ayant qu'à poser son récipient, plus particulièrement sa théière, sur le réceptacle prévu à cet effet. Le système est alors capable d'appliquer une succession programmée de plages de températures pendant des durées prédéfinies, ceci en vue de réaliser une parfaite infusion, puis de garantir les meilleures conditions de dégustation. Le système comporte en effet selon une première caractéristique, un module thermoélectrique à effet Peltier permettant de porter et de maintenir le récipient, plus particulièrement la théière, et son contenu à une température supérieure ou inférieure à la température ambiante. Selon un des modes de réalisation préférentiel de la présente invention, un matériau souple et conducteur thermique peut être placé entre le réceptacle et le récipient afin d'épouser les éventuelles irrégularités ou aspérités dudit récipient. - 2 Ce matelas thermique est particulièrement utile lors de l'emploi de théière artisanale. Ce matériau déformable assure ainsi un bon contact thermique entre les parties. A titre d'exemple non limitatif, le matériau peut être un polymère souple à base de silicone chargé en oxyde d'aluminium. Selon un des modes de réalisation préférentiel de la présente invention, l'alimentation du module thermoélectrique peut être régulée, en utilisant par exemple un variateur à découpage de tension. De préférence, on utilise un microprocesseur avec mémoire pour gérer les différents programmes d'infusion. Associée à un capteur de température, cette électronique assure une parfaite reproductibilité des cycles en durée et en température. Ce processeur applique dans l'ordre voulu les différentes températures en vue d'une infusion idéale. L'ensemble composé de l'électronique décrite ci-dessus, du capteur de température, du module thermoélectrique et de son alimentation variable constitue une boucle d'asservissement en température. De façon avantageuse, l'appareil peut être équipé d'un écran de contrôle pour que l'utilisateur visualise: les différents programmes d'infusion, la température atteinte ou bien encore l'état d'avancement du programme choisi. Selon des modes particuliers de réalisation: ^ L'électronique de l'appareil peut être conçue de sorte que la tension d'alimentation soit de 12 volts, le rendant compatible avec l'allume-cigare des véhicules de tourisme. ^ Les touches de contrôle peuvent être sensitives. ^ L'écran de contrôle peut être rétro éclairé. ^ Une alarme sonore ou visuelle peut être ajoutée afin de prévenir l'utilisateur de la fin d'un cycle ou du moment où les feuilles de thé doivent être retirées. ^ Un mécanisme de retrait automatique des feuilles de thé ou de plante peut être ajouté et piloté par le microprocesseur afin de garantir encore mieux la qualité de la décoction. ^ Le système peut être pourvu d'un mélangeur mécanique afin d'uniformiser la température dans le récipient. Notamment dans le cas des thés glacés pour lesquels un gradient de température a tendance à se former verticalement. Ce mélangeur permet en outre d'assurer une parfaite dissolution du sucre même à basse température. L'invention sera mieux comprise à la lecture des dessins figurants sur une planche annexée et sur lesquels: La figure 1 représente en coupe, le dispositif de l'invention. En référence à ce dessin, le dispositif est constitué d'un support (1), qui peut avoir, à titre d'exemple non limitatif, la forme d'une arche. La théière (8) de l'utilisateur est posée sur le réceptacle (4) de l'appareil. Un module thermoélectrique (3) assure le transfert actif des calories entre le réceptacle (4) et le dissipateur de chaleur (2). L'efficacité du dissipateur (2) est améliorée par la présence d'un ventilateur (6). Le contact thermique entre la théière (8) et le réceptacle (4) est nettement amélioré par la mise en place d'une mousse thermo conductrice (5). Un boîtier (7) fixé sur le support (1) contient toute l'électronique de commande. Afin de mieux comprendre l'invention, la figure 2 représente un exemple de programme de température appliqué par l'appareil dans le cas d'un thé glacé. Les points A, B et C en abscisses représentent des instants particuliers du programme, tandis qu'en ordonnées sont reportées les températures Ta, TI et T2. En partant du point A, les feuilles de thé ou de plantes sont plongées dans le récipient à la température ambiante (Ta). Le système selon l'invention porte tout d'abord le récipient à une température chaude (TI), puis la maintient durant la première partie de l'infusion qui s'étend de l'instant A jusqu'à l'instant B. A partir de l'instant B l'appareil cesse de chauffer le mélange et l'infusion se termine à une température libre jusqu'à l'instant C. A l'instant C le système averti l'utilisateur qu'il est temps de retirer les feuilles de thé ou de plantes puis se met à réfrigérer le liquide jusqu'à la température de dégustation (T2) choisie par l'utilisateur. A titre d'exemple non limitatif, les Températures (TI) et (T2) peuvent respectivement prendre les valeurs 45 C et 8 C tandis que les durées (A -> B) et (B -> C) peuvent être de 30min et 15min. La réalisation, selon l'invention apporte un grand nombre d'avantages dont une partie est décrite ci-après: ^ Exactitude de la durée d'infusion. ^ Température respectée avec précision pendant l'infusion. ^ Température de dégustation réglable indépendamment de la température d'infusion. ^ Possibilité de programmer une infusion avec plusieurs paliers de température, avec pour chacun d'eux, des durées bien définies. ^ Excellent contact thermique avec la plupart des théières classiques métalliques. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui, à ce jour, n'avaient pas été obtenus par 20 des dispositifs similaires. 15
Système de gestion de la durée et de la température d'une décoction applicable à l'infusion du thé. Le système permet d'appliquer au liquide une succession programmée de plages de températures choisies avec des durées bien définies.Le dispositif est destiné à recevoir la théière (8) de l'utilisateur qui est posée sur le réceptacle (4) de l'appareil. Un module thermoélectrique (3) assure le transfert actif des calories entre le réceptacle (4) et le dissipateur de chaleur (2). L'efficacité du dissipateur (2) est améliorée par la présence d'un ventilateur (6). Le contact thermique entre la théière (8) et le réceptacle (4) est amélioré par une mousse thermo conductrice (5). L'ensemble du système est piloté par une électronique (7).L'invention est principalement utile pour le respect des paramètres d'infusion, pour le maintien au chaud du thé et enfin pour la réalisation de thés glacés.
1. Système de gestion des paramètres de temps et de température d'une décoction, applicable tout particulièrement à l'infusion du thé et caractérisé par un réceptacle (4) sur lequel l'utilisateur vient poser son récipient (8), plus particulièrement sa théière; porté et maintenu à des température supérieures ou inférieures à la température ambiante par un élément thermoélectrique (3) à effet Peltier. 2. Système selon la 1, se caractérisant par le fait que l'alimentation électrique du module thermoélectrique (3) est régulée. 3. Système selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le récipient (8) est mis en contact thermique avec le réceptacle (4) par une mousse conductrice thermique (5) épousant les éventuelles irrégularités du récipient (8), et notamment des théières artisanales. 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par une électronique (7) permettant d'appliquer au récipient (8) une suite programmée de températures avec des durées prédéfinies. 5. Système selon la 4, se caractérisant par la présence d'un signal sonore ou/et visuel avertissant l'utilisateur qu'une étape du programme est atteinte. 6. Système selon la 4 ou la 5, caractérisé par la présence d'un mécanisme d'immersion et de retrait automatique des feuilles de thé ou de plante lorsqu'une étape du programme est atteinte. 7. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par la présence d'un mélangeur mécanique uniformisant la température du liquide et dissolvant le sucre éventuel. 8. Procédé applicable pour la décoction d'un thé glacé caractérisé par une première étape durant laquelle les feuilles sont plongées dans de l'eau portée et maintenue à 45 C (TI) par l'appareil pendant 30 min (de A A B). Dans une seconde étape, la décoction se poursuit pendant 15 min (de B à C) à une température libre, c'est à dire: sans action du module thermoélectrique (3). Les feuilles sont ensuite retirées du liquide et la troisième et dernière étape du process commence durant laquelle l'appareil réfrigère et maintien le liquide à la température demandée (T2) aussi longtemps que désiré.
A
A47
A47J
A47J 31,A47J 36
A47J 31/00,A47J 31/50,A47J 36/24
FR2899722
A1
APPAREIL ELECTRIQUE INTERRUPTEUR AVEC DISPOSITIF DE RATTRAPAGE D'USURE DES CONTACTS
20,071,012
La présente invention se rapporte à un appareil électrique interrupteur comportant notamment un dispositif de rattrapage d'usure des contacts. Un appareil électrique interrupteur de type contacteur, disjoncteur ou contacteur-disjoncteur possède typiquement, sur chaque pôle de puissance, des contacts mobiles séparables de contacts fixes, actionnés en mouvement à l'aide d'un électroaimant pour commuter une charge électrique à commander. Cet électroaimant comporte généralement une culasse fixe et une armature qui est mobile par rapport à la culasse fixe, formant ainsi un circuit magnétique présentant un entrefer variable. L'électroaimant possède également une bobine d'excitation électromagnétique dans laquelle peut circuler un courant d'excitation qui crée alors un champ magnétique entraînant un déplacement de l'armature mobile par rapport à la culasse fixe. L'usure des contacts fixes et mobiles a un impact important sur la durée de vie de l'appareil électrique interrupteur. En effet, plus les contacts s'usent et plus la longueur de la course entre les contacts s'allonge ce qui à terme peut nuire au bon fonctionnement de l'appareil. La demande de brevet FR 2 580 115 décrit un appareil électrique interrupteur de type disjoncteur comportant un dispositif de rattrapage automatique d'usure de ses contacts d'arc. Ce dispositif agit pour maintenir une course morte de ses contacts d'arc à une valeur constante afin que l'ouverture des contacts d'arc se produise systématiquement après celle des contacts principaux. Le dispositif proposé dans ce document est complexe et ne permet pas de maintenir une course d'ouverture et de fermeture des contacts principaux à une valeur constante au cours du temps. Le but de l'invention est de proposer un appareil électrique interrupteur dans lequel la course d'ouverture ou de fermeture des contacts mobiles est maintenue à une valeur constante au cours du temps sans nuire au bon fonctionnement de l'appareil. Ce but est atteint par un dispositif d'actionnement pour appareil électrique interrupteur comprenant : un organe mobile portant au moins un contact mobile et opérant une course d'ouverture ou de fermeture par rapport à un contact fixe pour commander un circuit électrique, un actionneur comportant une culasse fixe et une armature mobile, ladite armature mobile étant solidaire en mouvement de l'organe mobile et apte à effectuer une course d'actionnement par rapport à la culasse fixe pour entraîner l'organe mobile dans sa course d'ouverture ou de fermeture, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de rattrapage automatique d'usure des contacts pour maintenir la course d'ouverture ou de fermeture entre le contact fixe et le contact mobile à une valeur constante, indépendamment de l'usure des contacts, un dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement en fonction de l'usure des contacts. 15 Le dispositif d'actionnement selon l'invention permet, au fur et à mesure des contacts, de conserver la course d'ouverture ou de fermeture à une valeur constante ainsi qu'une course d'actionnement à une longueur constante et donc également un effort de pression de contact constant ainsi qu'une dynamique constante quelle que 20 soit l'usure des contacts. Selon une particularité, le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte une pièce de butée limitant la course d'ouverture ou de fermeture de l'organe mobile et apte à se déplacer au fur et à mesure de l'usure des contacts. La position de cette pièce de butée suit donc la progression de l'usure des contacts. La 25 pièce de butée peut se déplacer pour limiter la course d'ouverture ou la course de fermeture selon l'agencement des pièces entre elles. Dans la suite de la description, la pièce de butée limite la course d'ouverture de l'organe mobile et définit la position d'ouverture de l'organe mobile en tenant compte de l'usure des contacts. La pièce de butée coopère alors avec l'organe mobile 30 et est entraînée par l'organe mobile lors de la course de fermeture, d'une distance correspondant à la progression de l'usure des contacts. Selon un premier mode de réalisation, le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte des crans pour marquer différentes positions de la pièce de butée 35 au fur et à mesure de l'usure des contacts. 10 Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le dispositif de rattrapage automatique d'usure comporte des lamelles empilées aptes à s'interposer au fur et à mesure de l'usure des contacts entre la pièce de butée et une armature fixe. Les lamelles peuvent être insérées par un ressort ou actionnées par un aimant. Selon un troisième mode de réalisation, le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte des moyens de compensation hydrauliques ou pneumatiques entre la pièce de butée et une armature fixe. Selon une caractéristique de ce troisième mode de réalisation, la pièce de butée comprend deux chambres adjacentes étanches pouvant communiquer par l'intermédiaire d'une soupape apte à laisser passer un fluide dans un sens, d'une chambre à l'autre, au fur et à mesure de l'usure des contacts. Selon l'invention, la position de l'armature mobile de l'actionneur par rapport à l'organe mobile est auto-adaptable en fonction de la progression de l'usure des contacts. Ainsi, le dispositif de compensation automatique de la course d'actionnement consiste par exemple à relier l'armature mobile et l'organe mobile par une liaison télescopique. Selon une première configuration du dispositif de compensation d'usure, l'armature mobile de l'actionneur coopère avec l'organe mobile par un système hydraulique ou pneumatique, l'armature mobile comportant des moyens de rappel pour entraîner l'organe mobile vers l'une de ses positions d'ouverture ou de fermeture. Selon une seconde configuration, l'armature mobile de l'actionneur coopère avec l'organe mobile par l'intermédiaire d'un manchon débrayable formant un divergent recevant une extrémité conique d'une tige d'actionnement solidaire de l'organe mobile, l'armature mobile comportant des moyens de rappel pour entraîner l'organe mobile vers l'une de ses positions d'ouverture ou de fermeture. Selon l'invention, l'organe mobile est par exemple un pont mobile portant deux contacts mobiles. Le dispositif d'actionnement décrit ci-dessus pourra notamment être mis en oeuvre dans un appareil électrique interrupteur de type contacteur, disjoncteur ou contacteur-disjoncteur. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : La figure 1 montre schématiquement le dispositif d'actionnement selon l'invention portant un premier mode de réalisation d'un dispositif de rattrapage d'usure et une première configuration d'un dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement. A partir du dispositif d'actionnement de la figure 1, les figures 2A à 2C illustrent le principe de fonctionnement du dispositif d'actionnement selon l'invention. Les figures 3 à 5 montrent schématiquement différentes variantes de réalisation du dispositif de rattrapage automatique d'usure des contacts selon l'invention. Sur ces figures 3 à 5, seule la partie du dispositif d'actionnement comportant le dispositif de rattrapage d'usure est représentée. La figure 6 montre sur un dispositif d'actionnement selon l'invention, une seconde configuration du dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement. Les figures 7A à 7D illustrent le principe de fonctionnement d'un dispositif d'actionnement selon l'invention présentant un pôle à simple coupure. Un appareil électrique interrupteur comporte un ou plusieurs pôles de 20 puissance. L'appareil électrique interrupteur comporte des lignes de courant amont (lignes de source), qui établissent la continuité électrique entre le réseau d'alimentation électrique et les pôles de puissance, et des lignes de courant aval (lignes de charge) qui établissent la continuité électrique entre les pôles de l'appareil électrique interrupteur et une charge électrique, généralement un moteur électrique, 25 que l'on souhaite commander et/ou protéger grâce à l'appareil électrique interrupteur. Les lignes de courant amont sont connectées ou déconnectées des lignes de courant aval par un dispositif d'actionnement comportant des contacts de pôles qui peuvent être à simple ou double coupure. Le dispositif d'actionnement selon l'invention qui est décrit ci-dessous, peut 30 être employé dans un appareil électrique interrupteur de type contacteur, disjoncteur, contacteur-disjoncteur à simple ou double coupure. De même, l'appareil électrique interrupteur peut être à pôles rupteurs ou à pôles contacteurs. Sur les figures 1 à 6, le 10 15 dispositif d'actionnement représenté est à pôle contacteur à double coupure et sur les figures 7A à 7D, le dispositif d'actionnement est à pôle contacteur à simple coupure. Sur les figures 1 à 6, un pôle du dispositif d'actionnement comporte deux contacts mobiles 20 portés par un pont mobile 2 et deux contacts fixes 30 situés en vis-à-vis. De manière connue, les contacts fixes 30 et mobiles 20 se présentent sous la forme de pastilles en matériau métallique conducteur. En référence aux figures 2A à 2C, le pont mobile 2 est actionné selon un axe (A) par un actionneur 1 pour commuter un circuit électrique, entre une position d'ouverture dans laquelle ses contacts mobiles 20 sont séparés des contacts fixes 30 (figure 2A) et une position de fermeture dans laquelle ses contacts mobiles 20 sont en appui contre les contacts fixes 30 (figure 2B). En position de fermeture, l'effort de fermeture des contacts 20, 30 est assuré par un ressort 40 de pression de contact qui appuie sur le pont mobile 2 pour plaquer les contacts mobiles 20 contre les contacts fixes 30. Typiquement, le pont mobile 2 est monté sur une tige d'actionnement 4, 4' reliée à une première extrémité à un actionneur 1 à commande électrique de type électromagnétique tel que par exemple un électroaimant de commande apte à le commander entre ses deux positions. Le pont mobile 2 est monté coulissant sur la tige d'actionnement 4, 4' et appliqué contre une butée de celle-ci par le ressort 40 de pression de contact s'étendant entre le pont mobile 2 et une deuxième extrémité de la tige d'actionnement 4, 4'. L'actionneur 1 de type électroaimant de commande comporte typiquement une culasse fixe 10, une armature mobile 11, un ressort de rappel 12 et une bobine de commande 13 (figure 2A à 2C). L'armature mobile 11 est attirée par la culasse fixe 10 en faisant passer un courant d'excitation dans la bobine de commande 13 entraînant le pont mobile 2 en position de fermeture (figure 2B). Si le courant circulant dans la bobine de commande 13 est coupé, l'armature mobile 11 revient dans sa position initiale par effet mécanique grâce au ressort de rappel 12 (figure 2C). Le mouvement de retour de l'armature mobile 11 peut être réalisé différemment en utilisant un principe de voice coil. D'autres types d'actionneur peuvent également être envisagés, par exemple de type piézoélectrique. Les figures 1 et 3 à 5 montrent différentes variantes du dispositif de rattrapage automatique d'usure des contacts. La figure 1 montre également une première configuration d'un dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement. Pour sa part, la figure 6 montre une seconde configuration du dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement. Il est évident que les différentes variantes et configurations décrites ci-dessous et représentées sur ces figures peuvent être combinés entre elles pour réaliser différentes versions du dispositif d'actionnement de l'invention. Selon l'invention, un dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte une pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d mobile entraînée en translation au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30. Cette pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d est apte à prendre plusieurs positions successives différentes en suivant la progression de l'usure des contacts 20, 30. La pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d présente une première extrémité à laquelle elle est guidée en translation par rapport à une armature fixe 3 portant les contacts fixes 30 et présente une deuxième extrémité contre laquelle vient s'appuyer le pont mobile 2 lorsqu'il est en position d'ouverture. Le pont mobile 2 présente des moyens pour déplacer la pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30 de manière à maintenir les contacts fixes 20 dans la position d'ouverture du pont mobile 2 à une distance constante des contacts fixes 30 quelle que soit l'usure des contacts 20, 30. Pour cela, le pont mobile 2 coopère avec la pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d et est doté d'une collerette 21 apte à venir appuyer contre une collerette 53 correspondante de la pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d lorsqu'il est en position de fermeture (figure 2B). Les différentes positions successives prises et maintenues par la pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d permettant le rattrapage d'usure des contacts 20, 30 peuvent être marquées par différents moyens représentés sur les figures 1 et 3 à 5. En référence à la figure 1, un premier moyen consiste à doter la pièce de butée 5a de crans 52a ou de frettes coopérant avec des crans 32a ou frettes correspondants formés sur l'armature fixe 3 du dispositif. Au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30, la pièce de butée 5a, entraînée par le pont mobile 2, se déplace en translation de un à plusieurs crans pour réduire la longueur de la course entre les contacts 20, 30 d'une valeur correspondante à la progression de l'usure des contacts 20, 30. Le fonctionnement du dispositif de rattrapage d'usure des contacts utilisant ce premier moyen est plus particulièrement illustré sur les figures 2A à 2C. Sur la figure 2A, les contacts 20, 30 sont neufs et le pont mobile 2 est en position d'ouverture. Après un certain nombre de manoeuvres, les contacts 20, 30 commencent à s'user. La figure 2B montre le pont mobile 2 en position de fermeture avec des contacts usés. Au fur et à mesure de l'usure des contacts, le pont mobile 2 a entraîné la pièce de butée 5a en translation de un ou plusieurs crans pour tenir compte à chaque manoeuvre de l'état réel d'usure des contacts et pour maintenir ainsi la course entre les contacts à une valeur L constante. Entre la figure 2A et la figure 2B, la pièce de butée 5a a ainsi été translatée d'une longueur correspondant à l'épaisseur totale d'usure des contacts 20, 30. En référence aux figures 4 et 5, un deuxième moyen consiste à venir intercaler des lamelles 62b, 62c entre la pièce de butée 5b, 5c et l'armature fixe 3 du dispositif au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30. Les lamelles 62b, 62c sont par exemple réparties en deux groupes et sont empilées dans deux logements 50b, 51b, 50c, 51c symétriques, par exemple demi-circulaires, formés dans la pièce de butée 5b (figure 4) ou dans l'armature fixe 3 (figure 5). Selon une première variante de réalisation représentée en figure 4, pour chaque groupe de lamelles 62b, un interstice 33b, 34b est ménagé entre la pièce de butée 5b et l'armature fixe 3. Avantageusement les deux interstice 33b, 34b créés sont de volumes différents de manière à pouvoir intercaler alternativement une lamelle 62b de chaque groupe au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30. Au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30, la pièce de butée 5b est entraînée en translation par le pont mobile 2 et marque chaque nouvelle position en insérant au moins une nouvelle lamelle 62b d'un groupe dans un interstice 33b, 34b. Les lamelles 62b de chaque groupe peuvent être poussées dans leur interstice 33b, 34b par une lame ressort 63b précontrainte. Les lamelles 62b sont chacune percées d'un orifice traversé par la lame ressort 63b, cet orifice étant de taille croissante à travers les lamelles au fur et à mesure de l'empilement. La pièce de butée 5b est avantageusement montée sur un ressort 31 b sollicité de manière croissante lors de la translation de la pièce de butée 5b par rapport à l'armature fixe 3 au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30 et du nombre de lamelles intercalées entre l'armature fixe 3 et la pièce de butée 5b. Selon une seconde variante de réalisation, les lamelles 62c de chaque groupe sont en matériau métalliques et sont attirées, au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30, entre la pièce de butée 5c et l'armature fixe 3 par un aimant permanent 63c. Les aimants 63c peuvent être solidaires de la pièce de butée 5c ou de l'armature fixe 3. Dans chaque logement 50c, 51c, un ressort 64c précontraint est positionné entre le sommet de l'empilement des lamelles 62c et la paroi supérieure du logement 50c, 51c pour solliciter en permanence l'empilement de lamelles 62c. En référence à la figure 3, un troisième moyen consiste à compenser l'usure des contacts par un système pneumatique ou hydraulique. Une première chambre étanche 50d est formée dans la pièce de butée 5d. Cette première chambre 50d est séparée d'une deuxième chambre 51d étanche par l'intermédiaire d'une soupape 62d. La deuxième chambre 51d est délimitée par la pièce de butée 5d et par l'armature fixe 3 et elle est expansible en fonction du déplacement de la pièce de butée 5d. La soupape 62d est montée entre les deux chambres 50d, 51d sur la pièce de butée 5d et est apte à laisser passer un fluide de la première chambre 50d à la deuxième chambre 51d au fur et à mesure du déplacement de la pièce de butée 5d occasionné par la progression de l'usure des contacts. Le fluide employé peut être un gaz ou un mélange de gaz tel que l'air ou être un liquide tel que l'huile. Le déplacement de la pièce de butée 5a, 5b, 5c, 5d au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30 entraîne le changement de position du pont mobile 2 et donc le déplacement de la tige d'actionnement 4, 4'. Le changement de position du pont mobile 2 au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30 impacte donc la longueur de la course d'actionnement de l'armature mobile 11 de l'actionneur 1 par rapport à sa culasse fixe 10. Pour compenser le déplacement du pont mobile 2 et maintenir la course d'actionnement de l'armature mobile 11 par rapport à la culasse fixe 10 à une longueur constante L', la tige d'actionnement 4, 4' est reliée à l'armature mobile 11 par une liaison télescopique, réglable automatiquement en fonction de l'usure des contacts 20, 30. Selon une première configuration représentée sur les figures 1 à 2C, la compensation de la longueur L' de la course d'actionnement peut être réalisée en employant des moyens pneumatiques. Dans cette première configuration, la tige d'actionnement 4 comporte une première chambre 41 qui est remplie d'un gaz ou d'un mélange de gaz tel que l'air et qui est fermée d'un côté de manière étanche par un piston 110 solidaire de l'armature mobile 11 et déplaçable dans la chambre 41 selon une direction parallèle à l'axe du dispositif et de l'autre côté par une paroi sur laquelle est montée une soupape 43 régulant le débit d'air vers une seconde chambre 42 communiquant avec l'extérieur, la soupape 43 étant montée pour autoriser uniquement l'évacuation d'air de la première chambre 41 vers la seconde chambre 42. En référence aux figures 2A à 2C, cette première configuration du dispositif de compensation de la course d'actionnement fonctionne de la manière suivante : Sur la figure 2A, aucun courant ne circule dans la bobine 13, l'armature mobile 11 sollicitée par le ressort 12 de l'actionneur maintient le pont mobile 2 en position d'ouverture. Sur cette figure 2A, le pont mobile 2 porte des contacts 20, 30 neufs. Sur la figure 2B, la bobine est alimentée en courant et l'armature mobile 11 est attirée par la culasse fixe pour fermer le circuit magnétique de l'actionneur. Le pont mobile 2 est alors entraîné en position de fermeture. Si les contacts 20, 30 sont usés, la position d'ouverture du pont mobile 2 est modifiée par déplacement de la pièce de butée 5a. Lors du retour de l'armature mobile en position initiale correspondant à la position d'ouverture du pont mobile 2, le piston 110 de l'armature mobile 11 ramenée par son ressort 12 s'engage plus profondément dans la première chambre 41, poussant l'air par l'intermédiaire de la soupape 43 vers la seconde chambre 42 et vers l'extérieur pour maintenir la course d'actionnement à une longueur constante L' quelle que soit le degré d'usure des contacts. Pour cela, le ressort de rappel 12 de l'armature mobile 11 doit présenter une constante de raideur plus forte que celle du ressort monté sur la soupape 43. L'armature mobile 11 prend ainsi une nouvelle position par rapport à la tige d'actionnement 4 pour maintenir la course d'actionnement à une longueur constante L' compensant ainsi le déplacement du pont mobile occasionné par l'usure des contacts. Selon une seconde configuration représentée en figure 6, la compensation peut être réalisée en employant des moyens mécaniques. Dans cette seconde configuration, la tige d'actionnement 4' présente une extrémité conique 41' coopérant avec un manchon 42' présentant une empreinte divergente correspondante pour entraîner la tige 4' en translation de la position d'ouverture à la position de fermeture lors du mouvement de l'armature mobile 11 de l'actionneur vers la culasse fixe 10. Grâce à un ressort de maintien 43', ce manchon 42' est en appui sur la paroi interne d'un fourreau 110' formé sur l'armature mobile 11 de l'actionneur 1 suivant l'axe (A) du dispositif. Ce manchon 42' est débrayable dans le fourreau 110' sous l'action d'un ressort 44' précontraint monté entre la tige d'actionnement 4' et le manchon 42' en vue de combler progressivement l'espace créé par le déplacement de la tige d'actionnement 4', ce déplacement étant occasionné par l'usure des contacts 20, 30. En fonctionnement, au fur et à mesure de l'usure des contacts 20, 30, le manchon 42' est repoussé contre le cône 41' de la tige 4' par le ressort 44' précontraint de manière à réduire la longueur de la course d'actionnement par l'enfoncement de la tige 4' dans le fourreau 110' de l'armature mobile 11. Les figures 7A à 7D illustrent le principe de fonctionnement d'un dispositif de rattrapage d'usure pour un dispositif d'actionnement présentant un pôle à simple coupure. Dans un pôle à simple coupure, le contact mobile 201 est porté par un levier 200 actionné en pivotement entre une position d'ouverture (figure 7B) et une position de fermeture (figure 7A) par rapport à un contact fixe 301. Le levier 200 coopère avec une pièce de butée 500 et l'entraîne en translation au fur et à mesure de l'usure des contacts. Cette pièce de butée 500 est destinée à marquer une nouvelle position du levier 200 en fonction de la progression de l'usure des contacts 201, 301 pour maintenir la course entre le contact mobile 201 et le contact fixe 301 à une valeur constante. Pour marquer ses différentes positions au fur et à mesure de l'usure des contacts, la pièce de butée 500 porte par exemple un ou plusieurs crans 501 coopérant par exemple avec des crans 302 correspondants formés sur une armature fixe 300. Les autres moyens pneumatiques, hydrauliques ou à lamelles décrits pour le pôle à double coupure peuvent être facilement transposés dans un pôle à simple coupure. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer 5 d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
L'invention concerne un dispositif d'actionnement pour appareil électrique interrupteur comprenant :- un organe mobile (2, 200) portant au moins un contact mobile (20, 201) opérant une course d'ouverture ou de fermeture par rapport à un contact fixe (30, 301),- un actionneur (1) comportant une culasse fixe (10) et une armature mobile (11) solidaire en mouvement de l'organe mobile (2, 200) et apte à effectuer une course d'actionnement pour entraîner l'organe mobile (2, 200), caractérisé en ce qu'il comprend- un dispositif de rattrapage automatique d'usure des contacts pour maintenir la course d'ouverture ou de fermeture à une valeur constante (L), indépendamment de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301),- un dispositif de compensation automatique de la longueur (L') de la course d'actionnement en fonction de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301).
1. Dispositif d'actionnement pour appareil électrique interrupteur comprenant: un organe mobile (2, 200) portant au moins un contact mobile (20, 201), opérant une course d'ouverture ou de fermeture par rapport à un contact fixe (30, 301) pour commander un circuit électrique, un actionneur (1) comportant une culasse fixe (10) et une armature mobile (11), ladite armature mobile étant solidaire en mouvement de l'organe mobile (2, 200) et apte à effectuer une course d'actionnement par rapport à la culasse fixe (10) pour entraîner l'organe mobile (2, 200) dans sa course d'ouverture ou de fermeture, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de rattrapage automatique d'usure des contacts pour maintenir la course d'ouverture ou de fermeture entre le contact fixe (30, 301) et le contact mobile (20, 201) à une valeur constante (L), indépendamment de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301), un dispositif de compensation automatique de la longueur de la course d'actionnement (L') en fonction de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301). 20 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte une pièce de butée (5a, 5b, 5c, 5d, 500) limitant la course d'ouverture ou de fermeture de l'organe mobile (2, 200) et apte à se déplacer au fur et à mesure de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la pièce de 25 butée (5a, 5b, 5c, 5d, 500) coopère avec l'organe mobile (2, 200) et est entraînée par l'organe mobile lors de la course de fermeture, d'une distance correspondant à la progression de l'usure des contacts (20, 30, 201, 301). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte des crans (32a, 52a) pour marquer 10 15 différentes positions de la pièce de butée (5a, 500) au fur et à mesure de l'usure des contacts. 5. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de rattrapage automatique d'usure comporte des lamelles (62b, 62c) empilées aptes à s'interposer au fur et à mesure de l'usure des contacts (20, 30) entre la pièce de butée (5b, 5c) et une armature fixe (3). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les lamelles (62b) sont insérées par un ressort (63b). 7. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les lamelles (62c) 10 sont actionnées par un aimant (63c). 8. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le dispositif de rattrapage d'usure des contacts comporte des moyens de compensation hydrauliques ou pneumatiques entre la pièce de butée (5d) et une armature fixe (3). 15 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que la pièce de butée (5d) comprend deux chambres (50d, 51d) adjacentes étanches pouvant communiquer par l'intermédiaire d'une soupape (62d) apte à laisser passer un fluide dans un sens d'une chambre à l'autre au fur et à mesure de l'usure des contacts (20, 30). 20 10. Dispositif selon la 1 à 9, caractérisé en ce que le dispositif de compensation automatique de la longueur (L') de la course d'actionnement consiste à relier l'armature mobile (11) et l'organe mobile (2, 200) par une liaison télescopique. 11. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que l'armature 25 mobile (11) de l'actionneur (1) coopère avec l'organe mobile (2, 200) par un système hydraulique ou pneumatique et en ce que l'armature mobile (11) comporte des moyens de rappel (12) pour entraîner l'organe mobile (2, 200) vers l'une de ses positions d'ouverture ou de fermeture. 12. Dispositif selon la 10, caractérisé en ce que l'armature 30 mobile (11) de l'actionneur (1) coopère avec l'organe mobile (2) par l'intermédiaired'un manchon débrayable (42') formant un divergent recevant une extrémité conique (41') d'une tige d'actionnement (4') solidaire de l'organe mobile (2). 13. Dispositif d'actionnement selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que l'organe mobile est un pont mobile (2). 14. Appareil électrique interrupteur caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif d'actionnement selon l'une des 1 à 13.
H
H01
H01H
H01H 71,H01H 3,H01H 9
H01H 71/43,H01H 3/22,H01H 9/30
FR2896759
A1
DISPOSITIF AERODYNAMIQUE POUR UN VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT AU MOINS UN TEL DISPOSITIF AERODYNAMIQUE
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile. L'invention concerne également un feu de signalisation pour un véhicule automobile et un véhicule automobile équipés d'un tel dispositif 5 aérodynamique. Les véhicules automobiles couramment utilisés sont de plus en plus équipés d'éléments améliorant leur aérodynamisme. La majorité de ces éléments sont fixes et permanents si bien qu'ils impactent donc fortement sur le style du véhicule, réduisant de ce fait la liberté de créativité des stylistes. 10 On connaît également des dispositifs aérodynamiques qui sont mobiles et qui permettent de modifier le comportement du véhicule à une certaine vitesse ou dans certaines conditions afin d'augmenter sa stabilité. Ainsi, les véhicules automobiles sont équipés de volets ou d'ailerons déplaçables par des moyens d'entraînement entre une position 15 escamotée dans un élément de carrosserie et une position active en saillie par rapport à cet élément de carrosserie. Mais, le principal inconvénient de ce genre de dispositif aérodynamique réside dans leur intégration dans la carrosserie du véhicule. En effet, les moyens d'entraînement des volets ou des ailerons 20 sont complexes et présentent généralement un volume important si bien que ce genre de dispositif aérodynamique ne peut être disposé sur des éléments de carrosserie ayant un volume vide restreint par exemple au-dessous. Or, dans certains cas, pour augmenter la stabilité du véhicule, les constructeurs de véhicules souhaitent intégrer des dispositifs aérodynamiques 25 escamotables à des emplacements où l'élément de carrosserie ne dispose pas au-dessous d'un volume vide important. En effet, l'une des zones les plus efficaces d'un point de vue aérodynamique, pour implanter un dispositif aérodynamique, est la zone arrière, proche de la jonction de la fin du côté de la caisse du véhicule et de la lunette 30 arrière. L'invention a donc pour but de proposer un dispositif aérodynamique qui permet de réduire les efforts aérodynamiques et ainsi de proposer des véhicules automobiles très performants en aérodynamique, tout en libérant le style de certaines contraintes aérodynamiques et qui est facilement intégrable sur un élément de carrosserie d'un véhicule automobile. L'invention a pour objet un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile comprenant des feux de signalisation disposés sur un élément de carrosserie de la partie arrière dudit véhicule, caractérisé en ce qu'au moins un des feux de signalisation comporte au moins une partie mobile déplaçable en translation par des moyens de commande entre une position escamotée et une position active en saillie par rapport à l'élément de carrosserie. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - Na partie mobile est montée dans un boîtier muni d'un logement de forme sensiblement complémentaire au pourtour de ladite partie mobile, ledit boîtier étant solidaire de la carrosserie, - l'élément de carrosserie est formé par un panneau disposé entre 15 la fin du côté de la carrosserie et la lunette arrière du véhicule, - les moyens de commande du déplacement de ladite au moins partie mobile comprennent au moins un pignon porté par le boîtier et entraîné en rotation et une crémaillère destinée à coopérer avec le pignon et solidaire de la partie mobile, la crémaillère s'étendant dans la direction de déplacement de cette 20 partie mobile, - le dispositif comporte des moyens de guidage du déplacement de ladite partie mobile, et - les moyens de guidage sont formés par au moins une tige portée par la partie mobile et destinée à coopérer avec un plot porté par le 25 boîtier et comportant un orifice de forme complémentaire à ladite tige. L'invention a aussi pour objet un feu de signalisation pour un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique tel que précédemment mentionné. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, 30 caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique tel que précédemment mentionné. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Fig. 1 est une vue schématique en perspective d'une partie arrière d'un véhicule automobile équipé d'un dispositif aérodynamique conforme à l'invention, dans sa position escamotée, - la Fig. 2 est une vue schématique en perspective de la partie arrière du véhicule équipée du dispositif aérodynamique dans sa position active en saillie, - la Fig. 3 est une vue schématique en perspective et à plus grande échelle du dispositif aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective du boîtier du dispositif aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 5 est une vue schématique en perspective de dessous de la partie mobile du dispositif aérodynamique conforme à l'invention, - la Fig. 6 est une vue partielle en coupe transversale du dispositif aérodynamique dans sa position escamotée, et -la Fig. 7 est une vue partielle en coupe transversale du dispositif aérodynamique dans sa position active en saillie. Dans la description qui suit, les orientations utilisées sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile et les termes "avant" et "arrière" s'entendent par rapport au sens de la marche normale de ce véhicule. Sur les Figs. 1 et 2, on a représenté schématiquement une partie arrière d'un véhicule automobile 1 et qui comprend, entre autres, un pavillon 2, un côté 3 et un panneau de coffre 4 qui est, dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, constitué par un hayon muni d'une lunette arrière 5. Ainsi que montré sur ces figures, l'élément de carrosserie sur lequel est implanté un dispositif aérodynamique conforme à l'invention, est formé par un panneau 6 disposé entre la fin du côté 3 de la carrosserie et la lunette arrière 5. Dans l'exemple de réalisation représenté sur ces figures, le panneau 6 situé de chaque côté 3 du véhicule est équipé d'un dispositif aérodynamique, chacun de ces panneaux pouvant être équipé d'un tel dispositif aérodynamique. Comme montré sur les Figs. 1 et 2, la partie arrière du véhicule est équipé, de chaque côté de la lunette arrière 5, d'un feu de signalisation désigné par la référence générale 10. Chaque feu de signalisation 10 comprend un premier élément 20 fixe et un second élément 30 qui constitue le dispositif aérodynamique conforme à l'invention. Ce dispositif aérodynamique 30, représenté sur les Figs. 1 à 3 et qui forme un sous ensemble du feu de signalisation 10, comprend au moins une partie mobile 31 déplaçable par translation par des moyens de commande entre une position escamotée (Fig. 1) et une position active en saillie (Fig. 2) par rapport à l'élément de carrosserie 6. Ainsi que montré sur les Figs. 3 à 5, la partie mobile 31 est montée dans un boîtier 32 muni d'un logement 33 de forme sensiblement complémentaire au pourtour de la partie mobile 31. Le boîtier 32 est fixé dans un évidement ménagé dans le panneau 6 au moyen d'organes de fixation appropriés, comme par exemple des organes de vissage, non représentés. Les moyens de commande du déplacement de la partie mobile 31 sont disposés dans le logement 33 du boîtier 32 et comprennent au moins un pignon 35 et, de préférence, comme montré à la Fig. 4, deux pignons 35 montés chacun sur des pattes d'accrochage 35a. Chaque pignon 35 est entraîné en rotation par un câble de transmission 36 relié à un réducteur 38 actionné par un moteur électrique 37. Les moyens de commande comprennent également au moins une crémaillère 40 et, de préférence deux crémaillères 40 (Fig. 5) portées par la partie mobile 31 et destinées chacune à coopérer avec un pignon 35. Chaque crémaillère 40 s'étend dans la direction de déplacement de la partie mobile 31. Des moyens de guidage équipent également la partie mobile 31 et le boîtier 32 et ces moyens de guidage son formés par au moins une tige 41 portée par la partie mobile 31 et de préférence par deux tiges 41 destinées à coopérer chacune avec un plot 42 porté par le boîtier 32. Chaque plot 42 comporte un orifice 43 de forme complémentaire à la tige 41 et dans lequel est guidée cette tige 41. Comme montré sur les Figs. 6 et 7, un organe élastique 45 monté sur chaque plot 41 assure le rattrapage du jeu de fonctionnement entre chaque crémaillère 40 et le pignon 35 associé.. Une bague 46 est montée sur chaque tige 41 de façon à former une butée lors du déplacement de la partie mobile 31. Lorsque le moteur électrique 37 est actionné, le réducteur 38 entraîne en rotation les pignons 35 au moyen des câbles 36. La rotation de ces pignons 35 provoque le déplacement des crémaillères 40 ce qui entraîne la translation de la partie mobile 31 et son déplacement entre sa position escamotée (Fig. 1) et sa position active en saillie (Fig. 2). Lors de ces déplacements, la partie mobile 31 est guidée par les tiges 41 qui coulissent chacune dans un orifice 43 d'un plot 42. Le déplacement de cette partie mobile 31 est limité par les bagues 46, ainsi que montré à la Fig. 7. Pour ramener la partie mobile 31 dans sa position escamotée, le moteur électrique 37 actionne en sens inverse le réducteur 38 et les pignons 35 par l'intermédiaire des câbles 36. Le déploiement du ou des parties mobiles 31 dont l'arrière du véhicule automobile 1 est équipé, peut être actionné et piloté par au moins un organe de commande en fonction d'informations fournies par exemple par un capteur relié à 'la colonne de direction du véhicule et/ou par un capteur de pression et/ou de vitesse et/ou de frottements implanté sur la carrosserie du véhicule. Le feu de signalisation forme donc un ensemble compact et peu encombrant qui est facilement implantable sur les éléments de la carrosserie du véhicule. Le dispositif aérodynamique selon l'invention permet d'améliorer l'aérodynamique des véhicules, tout en étant aussi discret que possible afin de laisser aux stylistes une plus grande liberté. 6 Ce dispositif aérodynamique permet d'améliorer les performances des véhicules dont la silhouette est déjà optimisée ce qui permet d'avoir des véhicules aux formes "standards", mais avec des performances aérodynamiques supérieures.5
L'invention concerne un dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile comprenant des feux de signalisation (10) disposés sur un élément de carrosserie (6) de la partie arrière du véhicule automobile, caractérisé en ce qu'au moins un desdits feux de signalisation (10) comporte au moins une partie mobile (30) déplaçable par translation par des moyens de commande entre une position escamotée et une position active en saillie par rapport à l'élément de carrosserie (6).
1. Dispositif aérodynamique pour un véhicule automobile (1) comprenant des feux de signalisation (10) disposés sur un élément de carrosserie (6) de la partie arrière dudit véhicule, caractérisé en ce qu'au moins un des feux de signalisation (10) comporte au moins une partie mobile (31) déplaçable en translation par des moyens de commande (35, 40) entre une position escamotée et une position active en saillie par rapport à l'élément de carrosserie (6). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la partie mobile (31) est montée dans un boîtier (32) muni d'un logement (33) de forme sensiblement complémentaire au pourtour de la partie mobile (31), ledit boîtier (32) étant solidaire de l'élément de carrosserie (6). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'élément de carrosserie est formé par un panneau (6) disposé entre la fin du côté (3) de la carrosserie et la lunette arrière (5) du véhicule. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de commande du déplacement de ladite au moins partie mobile (31) comprennent au moins un pignon (35) porté le boîtier (32) et entraîné en rotation et une crémaillère (40) destinée à coopérer avec le pignon (35) et solidaire de la partie mobile (31), la crémaillère (40) s'étendant dans la direction de déplacement de la partie mobile (31). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (41, 42, 43) de guidage du déplacement de ladite partie mobile (31). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de guidage sont formés par au moins une tige (41) portée par la partie mobile (31) et destinée à coopérer avec un plot (42) porté par le boîtier (32) et comportant un orifice (43) de forme complémentaire à ladite tige (41). 7. Feu de signalisation (10) pour un véhicule automobile (1), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique (30) selon l'une quelconque des 1 à 6.8 8. Véhicule automobile (1), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un dispositif aérodynamique selon l'une quelconque des 1 à 6.
B
B62,B60
B62D,B60Q
B62D 37,B60Q 1,B62D 25
B62D 37/02,B60Q 1/26,B60Q 1/30,B62D 25/02
FR2900072
A1
DISPOSITIF A 2 ROULEAUX, A ECARTEMENT VARIABLE, POUR PEINDRE LES BARREAUX ET LES TRAVERSES.
20,071,026
La présente invention consiste en un support double pour manchons à peindre ou à laquer, Ce système apporte un gain notable de temps et de commodité pour toutes les applications de peinture, laque ou vernis sur tous les éléments de construction ou d'ameublement constitués de barreaux ou de traverses, en ce sens qu'il permet l'application simultanée du revêtement sur les deux faces opposées des dits éléments. Ce dispositif est constitué d'un bras articulé(1) monté sur un support de rouleau à peindre et relié à celui-ci par un ressort qui maintiendra les deux rouleaux (7) rapprochés l'un vers l'autre. Io Sur la tige du premier support de rouleau (3), est fixée une bague (4), à l'intérieur de laquelle vient se positionner le support du deuxième rouleau qui est constitué d'une tige cylindrique identique en son extrémité au support du premier rouleau. L'ensemble étant assemblé de telle façon que les deux axes de rouleaux 15 soient parallèles, Cet assemblage constitue une articulation, en ce sens que le support du deuxième rouleau peut pivoter à l'intérieur de la bague. Cette mobilité est cependant contrôlée de deux manières, de part et d'autre de la bague, sont montés : - un ressort(2) reliant les deux tiges et maintenant les deux rouleaux 20 naturellement rapprochés l'un vers l'autre. - une butée(5), constituée d'un méplat plié à l'équerre, fixée sur l'extrémité de la tige, et bloquée par un écrou papillon(6), qui permettra de définir un écartement fixe entre les 2 tiges et ainsi entre les deux rouleaux, Les dessins annexés illustrent l'invention: 25 - dessin 1 pour la vue de face - dessin 2 pour la vue de profil
Ce système apporte un gain de temps notable pour toutes les applications de peinture, lasure, ou vernis sur des éléments constitués de barreaux et et traverses (rampes, garde-corps), en ce sens qu'il permet l'application simultannée du revêtement sur les deux faces opposées des dits éléments,Il est constitué d'un support double pour manchons à peindre, les deux bras supports des manchons étant reliés par un ressort qui maintient les deux rouleaux rapprochés l'un vers l'autre et ainsi en contact avec les surfaces à peindre,
1. Dispositif à deux rouleaux, à écartement variable, pour peindre les barreaux et les traverses, caractérisé en ce qu'il comporte deux rouleaux parallèles, solidaires, et maintenus, soit rapprochés l'un vers l'autre à l'aide d'un ressort, soit maintenus à un écartement fixe à l'aide d'une butée réglable.
B
B05
B05C
B05C 17
B05C 17/02
FR2892047
A1
DISPOSITIF DE PREPARATION D'UN MELANGE D'AGREGATS ET DE CIMENT
20,070,420
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un dispositif de préparation d'un mélange d'agrégats et de ciment, notamment pour l'élaboration de béton ou de mortier, comportant un châssis rigide supportant : un malaxeur alimenté par des moyens d'alimentation déversant par gravité 10 les produits nécessaires audit mélange de manière régulée, une zone de distribution du mélange préparé, aménagée dans la partie haute du châssis, et des moyens de transfert du mélange préparé jusqu'à la zone de distribution. État de la technique Dans la plupart des dispositifs connus, les moyens d'alimentation et le malaxeur sont disposés en ligne. Les moyens d'alimentation comportent classiquement 20 des trémies de stockage, dont l'orifice d'évacuation est connecté au malaxeur par des dispositifs de transfert pour délivrer en proportions variables les produits à mélanger. Ces produits sont principalement des matériaux pulvérulents comme le sable, la chaux, le ciment, des agrégats comme du gravier de granulométrie variable. De l'eau et éventuellement des additifs sont rajoutés 25 dans le malaxeur. Les dispositifs de transfert se présentent couramment sous la forme d'une vis sans fin servant à l'entraînement, ladite vis étant enfermée dans un tunnel de guidage débouchant aux extrémités. Les produits sont déversés en sortie du tunnel dans le malaxeur qui comporte à cet effet une cuve cylindrique rotative selon un axe horizontal, et présentant un orifice d'admission dans une 15 première paroi latérale. L'autre paroi latérale de la cuve comporte un orifice d'évacuation du mélange préparé pour le déversement dans une benne mobile. La benne mobile peut être transportable par câble jusqu'à la zone d'utilisation du béton, ou peut être disposée sur la plate-forme arrière d'un camion de chantier. Ces dispositifs présentent l'inconvénient d'un encombrement très important avec une grande surface d'implantation au sol, ce qui peut être contraignant sur un chantier de faibles dimensions. Par ailleurs, la présence des dispositifs de transfert des produits à mélanger est un autre inconvénient par accroissement des coûts de fabrication et d'entretien, et par augmentation des risques de pannes. Pour remédier à ces inconvénients, on a déjà imaginé des dispositifs de préparation plus compacts grâce à un agencement amélioré des éléments. Les moyens d'alimentation du malaxeur sont alors disposés directement au-dessus de celui-ci, et le malaxeur est situé à proximité du sol. Pour un approvisionnement pratique et efficace de la benne mobile, des moyens de transfert permettent de remonter le mélange préparé par le malaxeur jusqu'à une hauteur d'au moins 1 m50 pour autoriser le déversement dudit mélange dans la benne mobile à la sortie des moyens de transfert. Ces derniers sont couramment réalisés grâce à une vis sans fin tournant généralement en continu dans un tunnel de guidage. Par conséquent, les personnels de chantiers doivent continuellement veiller à ce que la benne mobile soit effectivement disposée à la sortie des moyens de transfert au moment de l'évacuation du mélange préparé, ce qui est particulièrement contraignant. Certaines variantes de dispositifs de ce genre provoquent un arrêt des moyens de transfert du mélange préparé lorsque la benne mobile est absente. Néanmoins, ces arrêts se répercutent au niveau du malaxeur par des temps morts obligatoires pour ne pas alimenter les moyens de transfert à l'arrêt. Il est évident que ces arrêts fréquents abaisse le débit moyen du dispositif de préparation du mélange. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier à ces inconvénients en proposant un dispositif de préparation compact, de conception simple et peu onéreuse, d'utilisation simplifiée, et présentant un débit continu. 10 Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que le dispositif de préparation comporte une trémie supérieure d'attente aménagée dans la partie haute du châssis, ladite trémie supérieure d'attente ayant un orifice de remplissage autorisant en continu l'admission du mélange provenant des moyens de transfert, et un orifice d'évacuation piloté pour varier entre une position 15 d'ouverture autorisant l'alimentation de la zone de distribution et une position de fermeture. Une telle trémie supérieure permet de recueillir le mélange en provenance des moyens de transfert tant que la benne mobile n'est pas située à proximité de la 20 zone de distribution. L'alimentation de la zone de distribution par la trémie supérieure est autorisée par exemple lorsque le mélange préparé et stocké est en quantité suffisante et/ou en cas de présence de la benne mobile. Le contrôle de cette alimentation se fait manuellement ou automatiquement. Parallèlement, l'alimentation de la trémie supérieure peut se faire en continu, de telle manière 25 que le malaxeur et les moyens de transfert présentent un fonctionnement régulier, exempt de temps morts, indépendamment de la présence ou non de la benne mobile à proximité de la zone de distribution.5 Selon un mode de réalisation préférentiel, les moyens de transfert comportent un système de levage pour déplacer le malaxeur entre une position inférieure dans laquelle il s'étend dans la partie basse du châssis en dessous des moyens d'alimentation, et une position supérieure dans laquelle ledit malaxeur est apte à déverser son contenu dans la trémie supérieure. De tels moyens de transfert du mélange préparé présentent l'avantage d'être simples et peu onéreux par rapport aux moyens de transfert mis en oeuvre dans les dispositifs connus, à savoir des vis sans fin ou des convoyeurs, par exemple io à tapis roulants. Cette disposition procure en outre une amélioration de la qualité du mélange sortant de la zone de distribution grâce à une diminution du temps de passage du mélange dans le dispositif avant la sortie des moyens de transfert. Dans le dispositif selon l'invention, ce temps est sensiblement égal au temps de malaxage nécessaire à l'obtention de la consistance et de 15 l'homogénéité souhaitées, car le malaxage est réalisé simultanément au transfert. Avec les dispositifs de l'art antérieur, le temps de passage du mélange dans le dispositif de préparation avant de sortir des moyens de transfert était égal à la somme du temps de malaxage et du temps de transfert. 20 De plus, les caractéristiques du mélange déversé dans la trémie supérieure sont celles que ledit mélange présente à la sortie du malaxeur, contrairement à l'art antérieur : dans les dispositifs connus, les caractéristiques du mélange préparé par le malaxeur étaient susceptibles de se modifier pendant le transfert jusqu'à la zone de distribution, par exemple à cause d'un début de séchage ou d'une 25 variation de consistance et/ou d'homogénéité. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective avant d'un exemple de dispositif de préparation conforme à l'invention, la figure 2 est une vue en perspective arrière du dispositif de la figure 1, la figure 3 représente la face arrière du dispositif de la figure 1, la figure 4 est une vue partielle en perspective arrière du dispositif de la figure 1, le malaxeur étant en position intermédiaire, la figure 5 est une vue de dessus du dispositif de la figure 1, la figure 6 est une vue en perspective arrière d'une deuxième variante de réalisation de dispositif selon l'invention. Description de modes particuliers de réalisation En référence aux figures 1 à 5, un dispositif de préparation 10 d'un mélange d'agrégats et de ciment comporte un châssis 11 composé d'un cadre inférieur 12 reposant sur le sol et à partir duquel s'étendent une pluralité de montants verticaux 13 reliés entre eux par des traverses 14 à 18 à leur extrémité supérieure pour constituer un ensemble rigide. Les produits nécessaires au mélange sont introduits dans un malaxeur 19 solidaire d'un chariot 20 apte à se translater le long de deux glissières parallèles de guidage 21 a et 21 b, solidaires du châssis 11. Les deux glissières 21a et 21 b s'étendent selon une direction oblique et la translation du chariot 20 est réalisée par un système de levage 22 permettant de déplacer le malaxeur 19 entre une position inférieure (non représentée sur les figures 1 à 5) dans laquelle il s'étend dans la partie basse du châssis 11, et une position supérieure (représentée sur les figures 1 à 3). Dans la position supérieure, le malaxeur 19 s'étend au-dessus du niveau des traverses 14 à 18. La figure 4 représente le malaxeur 19 en position intermédiaire. Le malaxeur 19 est composé d'une cuve 23 de forme cylindrique, munie d'un orifice supérieur de chargement 24 pratiqué dans la paroi latérale du cylindre. La cuve 23 est montée à pivotement autour d'un axe horizontal lié au chariot 20 et autorisant un mouvement de basculement pour le déversement de son contenu dans une trémie supérieure d'attente 25 (figure 3). La cuve 23 renferme des 1 o moyens mécaniques de brassage mobiles (non représentés) comportant des agitateurs entraînés en rotation autour d'un axe coaxial à l'axe de pivotement de la cuve 23. Un premier groupe motoréducteur électrique 26 permet le basculement piloté de la cuve 23 selon son axe de pivotement et un deuxième groupe motoréducteur 27 entraîne les moyens de brassage en rotation. Les 15 deux groupes motoréducteurs 26 et 27 sont respectivement disposés aux extrémités opposées de la cuve 23 et sont solidaires du chariot 20. En position inférieure, le malaxeur 19 est situé en dessous de deux trémies de pesage 28 et 29 solidaires de la partie haute du châssis 11. Plus précisément, 20 leurs orifices de remplissage, respectivement référencés 28a et 29a, s'étendent dans le plan défini par les traverses 14 à 18. Leurs orifices d'évacuation sont situés à mi-hauteur du châssis 11 et sont pilotés par un dispositif de contrôle (non représenté). La trémie de pesage 28 comporte deux compartiments séparés pour recevoir deux types d'agrégats provenant par exemple de 25 convoyeurs à godets (non représentés). La trémie de pesage 29 est destinée à recevoir le ciment nécessaire au mélange et provenant par exemple d'une trémie de stockage prenant appui sur les traverses 14 et 18. En position inférieure du malaxeur 19, l'orifice supérieur de chargement 24 de la cuve 23 se situe en dessous des orifices d'évacuation des trémies de pesage 28 et 29 de telle manière que les agrégats et le ciment tombent par gravité dans la cuve 23 lors du passage des orifices d'évacuation en position d'ouverture. Le dispositif de contrôle gère et régule l'alimentation du malaxeur 19 en fonction d'un programmateur réglé par l'utilisateur. Le programmateur indique au dispositif de contrôle la quantité de mélange désirée par cycle du malaxeur 19. Le dispositif de contrôle pilote en conséquence l'admission des produits dans les trémies de pesage 28 et 29 et l'ouverture des orifices d'évacuation des trémies de pesage 28 et 29. Dans l'exemple des figures 1 à 5, le système de levage 22 comporte un troisième groupe motoréducteur 30 dont l'arbre de sortie, parallèle à l'axe de pivotement de la cuve 23, entraîne une roue dentée 31. Cette dernière entraîne une roue dentée 32 solidaire d'un arbre de transmission horizontal 33 monté à rotation par rapport au chariot 20. Chaque extrémité de l'arbre de transmission 33 est pourvue d'une roue dentée 34 engrenant sur une crémaillère 35a, 35b solidaire d'une glissière de guidage 21a, 21b. Le chariot 20 comporte deux paires de galets 36 montés à roulement à l'intérieur du premier jeu de glissières de guidage 21a, 21b. D'autres systèmes de levage 22 peuvent être envisagés tels que, par exemple, un treuil solidaire de la partie haute du châssis 11 et actionnant un câble de traction accroché au chariot 20 (voir figure 6). La trémie supérieure d'attente 25 peut varier entre une position d'utilisation (figures 1 à 3) en saillie du châssis 11 et une position rétractée (voir figure 6) de rangement en partie basse du châssis 11, à côté du malaxeur 19. Elle est montée à coulissement, par l'intermédiaire d'un chariot ou non, le long d'un deuxième jeu de glissières de guidage 37a, 37b s'étendant parallèlement en dessous du premier jeu de glissières de guidage 21 a, 21 b. Tout type de glissière adapté peut être envisagé pour les deux jeux de glissières de guidage 21 a, 21 b, 37a, 37b. Dans certaines variantes, l'orifice d'évacuation 38 de la trémie supérieure d'attente 25 est actionnable à distance par un dispositif de télécommande. En position d'utilisation, la trémie supérieure d'attente 25 est soutenue par deux jambes 39 solidaires du châssis 11, par exemple respectivement sur un montant vertical 13 selon une articulation à pivotement. Une deuxième variante de réalisation d'un dispositif de préparation 10 est représentée sur la figure 6, en combinaison avec une trémie de stockage 41 de 1 o ciment disposée en appui sur les traverses 14 et 18. La trémie de stockage 41 alimente la trémie de pesage 29 au travers de son orifice d'alimentation 29a. Dans cette variante, les deux jeux de glissières de guidage 21 a, 21 b, 37a, 37b s'étendent à l'intérieur du châssis 11 pour un gain de compacité. Le système de levage 22 comporte un treuil 42 destiné à actionner un câble relié au chariot 20. 15 Le treuil 42 est solidaire de la partie haute du châssis 11, à l'arrière de ce dernier. Sur la figure 6, le malaxeur 19 est en position inférieure et la trémie supérieure d'attente 25 est en position rétractée de rangement. Le fonctionnement d'un dispositif de préparation 10 est le suivant : l'opérateur 20 agit sur le programmateur pour ajuster la quantité de mélange désirée à chaque cycle du malaxeur 19. Les trémies de pesage 28 et 29 sont ensuite remplies de la quantité correspondante en ciment et en agrégats tels que de la chaux, du sable ou du gravier à granulométrie variable. En début de cycle, le malaxeur 19 est en position inférieure. Lors du passage des orifices d'évacuation des trémies 25 de pesage 28 et 29 en position d'ouverture, les produits nécessaires au mélange tombent par gravité dans le malaxeur 19 au travers de l'orifice supérieur de chargement 24. Une rampe d'alimentation (non représentée) de produits liquides tels que de l'eau ou des adjuvants est prévue pour délivrer ces produits dans le malaxeur 19. Les trémies de pesage 28 et 29 et la rampe d'alimentation appartiennent aux moyens d'alimentation AM du malaxeur 19, déversant de manière régulée et dosée les produits nécessaires au mélange à préparer. Les moyens de brassage du malaxeur 19 sont ensuite mis en rotation par actionnement du deuxième groupe motoréducteur 27. Cette opération peut être prolongée simultanément avec le déplacement du malaxeur 19 jusqu'à la position supérieure grâce au système de levage 22. Suivant les variantes, ce déplacement du malaxeur 19 est pratiqué dès l'actionnement du deuxième io groupe motoréducteur 27 ou après une temporisation prédéterminée. Simultanément, les trémies de pesage 28 et 29 sont remplies à nouveau dans l'attente d'un nouveau cycle du malaxeur 19. Lorsque le mélange est préparé et que le malaxeur 19 est en position 15 supérieure, la cuve 23 bascule par actionnement du premier groupe motoréducteur 26 et le mélange se déverse dans la trémie supérieure d'attente 25 au travers de l'orifice supérieur de chargement 24. L'orifice de remplissage 40 de la trémie d'attente 25 autorise en continu l'admission du mélange provenant du malaxeur 19. Son orifice d'évacuation 38 est en position de 20 fermeture. La trémie supérieure d'attente 25 constitue des moyens de stockage ST du mélange préparé. Le malaxeur 19 vide se déplace ensuite jusqu'à la position inférieure, et la cuve 23 pivote à nouveau sur elle-même jusqu'à la configuration d'origine, ces deux 25 opérations se pratiquant simultanément ou dans un ordre quelconque. Un nouveau cycle du malaxeur 19 peut ensuite débuter. Le système de levage 22 et le malaxeur 19 lui-même constituent des moyens de transfert TR du mélange préparé jusqu'à la trémie supérieure d'attente 25. Sans sortir du cadre de l'invention, d'autres moyens de transfert TR peuvent être utilisés tels que des convoyeurs à tapis roulant ou des tunnels de guidage comprenant à l'intérieur une vis sans fin pour l'entraînement du mélange préparé. Dans les deux cas précédents, le malaxeur 19 est fixe en position inférieure. L'orifice d'évacuation 38 de la trémie supérieure d'attente 25 est piloté pour varier entre une position d'ouverture, et une position de fermeture. La position d'ouverture autorise le déversement du mélange stocké pour sa distribution au 1 o travers de l'orifice d'évacuation 38. L'espace situé en dessous de l'orifice d'évacuation constitue donc une zone de distribution D du mélange préparé par le dispositif de préparation 10, dont l'alimentation est contrôlée. Le passage en position d'ouverture, réalisé manuellement ou automatiquement, est autorisé selon des conditions prédéterminées, par exemple lorsque le mélange préparé 15 et stocké est en quantité suffisante et/ou en cas de présence d'une benne mobile. Un dispositif de contrôle (non représenté) de l'orifice d'évacuation 38 de la trémie supérieure d'attente 25 peut être prévu à cet effet, pour interagir aussi avec le dispositif de télécommande. 20 Dans l'art antérieur, la benne mobile (non représentée) devait être située à proximité de la zone de distribution D à chaque cycle du malaxeur 19 au moment où le mélange préparé parvenait dans ladite zone D. Le dispositif de préparation 10, grâce à la trémie supérieure d'attente 25, permet de diminuer le nombre de rotation de la grue (non représentée) supportant la benne mobile, ce 25 qui confère un gain important de temps et d'énergie. Enfin, le malaxeur 19 peut être de tout type connu. L'homme du métier peut envisager aussi un système d'automatisation (non représenté) intégré au dispositif de préparation 10, permettant de piloter et de contrôler le programmateur, le dispositif de contrôle des moyens d'alimentation AM du malaxeur 19, et éventuellement le dispositif de contrôle de l'orifice d'évacuation 38 de la trémie supérieure d'attente 25
Un dispositif de préparation (10) d'un mélange d'agrégats et de ciment, notamment pour l'élaboration de béton ou de mortier, comporte un châssis rigide (11) supportant un malaxeur (19) alimenté par des moyens d'alimentation (AM) déversant par gravité les produits nécessaires audit mélange, une zone de distribution (D) du mélange préparé, et des moyens de transfert (TR) du mélange préparé jusqu'à la zone de distribution (D). Ce dispositif (10) comporte une trémie supérieure d'attente (25) aménagée dans la partie haute du châssis (11), ladite trémie supérieure d'attente (25) ayant un orifice de remplissage (40) autorisant en continu l'admission du mélange provenant des moyens de transfert (TR), et ayant un orifice d'évacuation (38) piloté pour varier entre une position d'ouverture autorisant l'alimentation de la zone de distribution (D) et une position de fermeture.
Revendications 1. Dispositif de préparation (10) d'un mélange d'agrégats et de ciment, notamment pour l'élaboration de béton ou de mortier, comportant un châssis rigide (11) supportant : un malaxeur (19) alimenté par des moyens d'alimentation (AM) déversant par gravité les produits nécessaires audit mélange de manière régulée, une zone de distribution (D) du mélange préparé, aménagée dans la partie 1 o haute du châssis (11), et des moyens de transfert (TR) du mélange préparé jusqu'à la zone de distribution (D), caractérisé en ce qu'il comporte une trémie supérieure d'attente (25) aménagée 15 dans la partie haute du châssis (11), ladite trémie supérieure d'attente (25) ayant un orifice de remplissage (40) autorisant en continu l'admission du mélange provenant des moyens de transfert (TR), et un orifice d'évacuation (38) piloté pour varier entre une position d'ouverture autorisant l'alimentation de la zone de distribution (D) et une position de fermeture. 20 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de transfert (TR) comportent un système de levage (22) pour déplacer le malaxeur (19) entre une position inférieure dans laquelle il s'étend dans la partie basse du châssis (11) en dessous des moyens d'alimentation (AM), et une position 25 supérieure dans laquelle ledit malaxeur (19) est apte à déverser son contenu dans la trémie supérieure d'attente (25). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le malaxeur (19) est composé d'une cuve (23) renfermant des moyens mécaniques de brassage 12mobiles, et d'un orifice de chargement supérieur (24), la cuve (23) étant montée pivotante autour d'un axe horizontal pour déverser son contenu par basculement dans la trémie supérieure d'attente (25). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que les moyens mécaniques de brassage comportent des agitateurs entraînés en rotation autour d'un axe horizontal. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le malaxeur (19) est monté à coulissement dans le long d'au moins une première glissière de guidage (21a, 21 b) par actionnement du système de levage (22). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la trémie supérieure d'attente (25) est montée à coulissement le long d'au moins une deuxième glissière de guidage (37a, 37b) pour varier entre une position d'utilisation en saillie du châssis (11) et une position rétractée de rangement en partie basse du châssis (11), à côté du malaxeur (19). 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que l'orifice d'évacuation (40) de la trémie supérieure d'attente (25) est actionnable à distance. 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens d'alimentation (AM) du malaxeur (19) comportent deux trémies de pesage (28, 29) des produits nécessaires au mélange, lesdites trémies de pesage (28, 29) délivrant à chaque cycle du malaxeur (19) une quantité prédéterminée en fonction d'un programmateur.
B
B28
B28C
B28C 5,B28C 7
B28C 5/14,B28C 7/14
FR2893252
A1
EXTRAITS VEGETAUX STIMULANT HAS2
20,070,518
L'invention concerne des compositions cosmétiques et pharmaceutiques comprenant des extraits végétaux pour obtenir en particulier un effet raffermissant de la peau, et notamment du derme, suite à la stimulation de la protéine HAS. Etat de la technique : La matrice extracellulaire est constituée d'un réseau complexe de molécules variées d'origine protéique ou glucidique responsables de 10 l'environnement favorable au bon fonctionnement cellulaire. Lors d'événements cellulaires comme la prolifération, la migration ou la différenciation, la matrice extracellulaire se modifie et s'adapte. Dans la famille des polysaccharides, les glycosaminoglycannes (GAG) et parmi eux, l'acide hyaluronique (AH) sont des composants structuraux clefs de 15 cette matrice extracellulaire. De très hauts poids moléculaires, ces GAG possèdent de nombreuses fonctions physiologiques comme l'hydratation des tissus, l'augmentation de l'effet barrière cutané, la promotion de la résilience et de l'élasticité des tissus grâce à leurs capacité de piégeage de l'eau. Par ailleurs, ils ont été décrits dans la modulation de l'angiogénèse 20 ou néo-création de capillaires sanguins, de la cicatrisation, de la prolifération, de la migration et de la différenciation cellulaire par l'intermédiaire de récepteurs membranaires tels le CD44 et les RHAMM (Receptor for Hyaluronan Mediated Motility) situés à la surface des cellules (Lesley J. et al., J. Exp. Med.,175, 257-266 (1992) ; Peck D. et al., Journal 25 of Cell Science, 111, 1595-1601 (1998) ; Assmann V. et al., Journal of Cell Science, 111, 1685-1694 (1998)). Par ailleurs, la présence de l'acide hyaluronique à l'interface derme épiderme permettrait de faciliter les échanges métaboliques entre les deux tissus. Enfin, l'acide hyaluronique permet également des associations avec 30 d'autres molécules comme le versicane, le fibrinogène et les collagènes de5 type I et VI (Mc Devitt et al., FEBS Lett., 3, 294, 167-170 (1991) ; Le Baron et al., J. Biol. Chem., 14, 267, 10003-10010 (1992)). Plus étudié que les autres GAG, l'acide hyaluronique se présente comme un polysaccharide linéaire composé d'unités disaccharidiques répétitives : N-Acetyl-Dglucosamine-13(1-*4)-D-glucuronic acid f3(1ù>3) ; il est synthétisé sur le coté interne de la membrane plasmique par ajout successifs d'UDP-N-Acetylglucosamine et d'UDP-D-glucuronic acid combinés par des liaisons r3(1-4) et X3(1-3), puis sécrété directement dans l'espace extra cellulaire (Weigel et al., J. Biol. Chem., 272, 1399714000 (1997)). Cette synthèse est réalisée par des enzymes membranaires monomériques appelées Hyaluronan Synthases (HAS), identifiées sous trois isoformes chez les vertébrés : HAS1, HAS2 et HAS3 (Weigel et al., J. Biol. Chem., 272, 13997-14000 (1997)) transcrit à partir de 3 gènes distincts localisés sur différents chromosomes. Plus particulièrement, le gène codant pour la protéine HAS2 se situe sur le chromosome 8 et est sensible à la présence de différents facteurs de croissance comme PDGF-BB, TGF-131, EGF ou encore FGF et KGF. Les GAGs sont retrouvés dans approximativement tous les tissus et leurs quantités dans la matrice extracellulaire sont fortement modifiées dans certaines conditions comme l'atrophie cutanée, l'âge, les cicatrices atrophiées et probablement l'ostéoporose. La peau et plus particulièrement le derme, contient environ 50% de la quantité totale d'acide hyaluronique présent dans l'organisme (Laurent et al., FASEB J., 6, 2397-2404 (1992)) et des études ont montré une forte relation cause-effet de l'âge, avec une absence totale d'acide hyaluronique synthétisée dès 60 ans (Ghersetich et al., Int. J. Dermatol., 33, 119-122 (1994)). Cet acide hyaluronique est synthétisé par les HAS des fibroblastes du derme. Au niveau de l'épiderme, l'acide hyaluronique est synthétisé par les HAS des kératinocytes et joue un rôle dans la migration, la prolifération et la différentiation de ceux-ci. La diminution d'acide hyaluronique entraîne un affinement de l'épiderme attribuable à l'accélération de la différentiation terminale des kératinocytes. Pour des applications cosmétiques ou dermo-pharmaceutiques, un certain nombre de composés ont été étudiés pour leurs capacités à stimuler, dans des kératinocytes, la production de glycosaminoglycannes en général et d'acide hyaluronique en particulier. Après avoir démontré que HAS2 était inductible par différentes substances telles que TNF alpha, Interferon gamma, Interleukine 1 beta (Ijuin et al. 2001, Arch. Oral Biol. 46(8) : 767-72), différentes équipes ont io tenté de stimuler la production de HAS2 avec des substances telles que l'acide rétinoique, sur un modèle de kératinocytes en culture afin d'évaluer les effets sur la qualité et la structure de l'épiderme de peaux de volontaires sains ainsi traités. La conclusion de ces études est que toutes les cytokines pro-inflammatoires stimulent la production de HAS2 et donc 15 de hyaluronan dans les cellules en culture (Jacobson A, Brinck J, Briskin MJ, Spicer AP et Heldin P. 2000. Expression of human hyaluronan synthases in response to external stimuli. Biochem. J. 348(Pt 1) : 29-35). Ainsi des substances telles que l'acide rétinoique, récemment, la substance K (ou 20 0-beta-D Glucopyranosyl 20 S Protopanaxadiol) du ginseng a été 20 récemment décrite comme étant capable de stimuler la synthèse de HAS2 dans des cellules HaCat de type kératinocytes transformés ou dans des fibroblastes humains en culture (Kim et al., IFSCC Magazine 7(3), 189-196 (2004)). 25 Buts de l'invention L'invention a pour but principal de résoudre le problème technique consistant en la fourniture de composés extraits de végétaux utilisables par voie topique sur la peau, et notamment utilisables dans des 30 compositions cosmétiques ou dermo-pharmaceutiques, c'est-à-dire ne présentant pas significativement de réaction inflammatoire au niveau de la peau, mais qui soit capable d'augmenter la fermeté de la peau. En particulier, l'invention a pour but de fournir des composés utilisables par voie topique permettant de stimuler l'expression et/ou s l'activité de HAS2, afin d'augmenter la quantité de glycosaminoglycannes et d'acide hyaluronique dans la peau, en particulier dans le derme, et d'augmenter ainsi la fermeté de la peau. L'invention a notamment pour but de fournir des composés mentionnés ci-dessus pour améliorer au niveau cutané la fermeté, et/ou io l'élasticité, et/ou l'hydratation des tissus, et/ou augmenter l'effet barrière cutanée, et/ou augmenter la résilience des tissus, et/ou moduler l'angiogenèse, ou la néo-création de capillaires sanguins, et/ou améliorer la cicatrisation, la prolifération, la migration, ou la différenciation cellulaire. En particulier, l'invention a pour but de fournir des composés 15 mentionnés ci-dessus pour lutter contre l'atrophie cutanée en particulier contre l'atrophie du derme, les effets du vieillissement sur la peau, les cicatrices atrophiées, ou la perte de fermeté cutanée observée au cours du vieillissement. 20 Description de l'invention Ainsi, la présente invention décrit, selon un premier aspect, l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal en tant que principe actif stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane 25 Synthase, et en particulier stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase 2 (HAS2), dans une composition cosmétique. L'invention décrit, selon un second aspect, l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal en tant que principe actif stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase, et en 30 particulier stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase 2 (HAS2), pour la fabrication d'une composition pharmaceutique, et notamment dermo-pharmaceutique. Les inventeurs entendent par stimulant l'expression de la Hyaluronane Synthase (HAS, en particulier de HAS2) , en particulier la stimulation de la synthèse de Hyaluronane Synthase (HAS, en particulier HAS2). En particulier, les principes actifs selon la présente invention permettent d'obtenir une stimulation de l'expression du gène codant pour la protéine HAS2 dans les fibroblastes, en particulier dans les fibroblastes humains, et notamment au niveau des tissus cutanés humains tels que le derme. Avantageusement, les principes actifs permettent d'augmenter la fermeté et/ou l'élasticité des tissus cutanés, en particulier du derme. Avantageusement, les principes actifs permettent d'augmenter la production et/ou la quantité de glycosaminoglycannes en général et d'acide hyaluronique en particulier, notamment au niveau dermique. Avantageusement, les principes actifs selon la présente invention n'induisent sensiblement pas de réaction inflammatoire au niveau cutané et sont donc compatibles avec des applications cosmétiques ou dermo- pharmaceutiques. Avantageusement, la composition est destinée à améliorer au niveau cutané la fermeté, et/ou l'élasticité, et/ou l'hydratation des tissus, et/ou augmenter l'effet barrière cutanée, et/ou augmenter la résilience des tissus, et/ou moduler l'angiogenèse, ou la néo-création de capillaires sanguins, et/ou améliorer la cicatrisation, et/ou la prolifération, la migration, ou la différenciation cellulaire, et/ou l'atrophie cutanée, et/ou destinée à lutter contre les effets du vieillissement sur la peau, et en particulier contre la perte de fermeté cutanée observée au cours du vieillissement, et/ou les cicatrices atrophiées et/ou l'atrophie des tissus cutané observée au cours du vieillissement, en particulier contre l'atrophie du derme. Avantageusement, les composés selon la présente invention sont utilisés pour lutter contre l'affinement des tissus cutanés et en particulier de la peau. Avantageusement, les composés utilisés selon la présente invention sont extraits de végétaux. En particulier, le principe actif est un extrait d'un végétal choisi parmi Guarana (Paullinia cupana), Millepertuis (Hypericum hircinum), Bambou (Bambusa vulgaris), Haricot mungo (Phaseolus aureus), Groseille (Ribes uva-crispa L.), Petit houx (Ruscus aculeatus), Fève (Vicia faba equina), Pois (Pisum sativum), Lupin (lupinus io angustifolius), Ephedra (Ephedra sinica), Tanaisie (Tanacetum vulgare), Galanga (Alpinia galanga), Mûrier blanc (Morus alba), Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci. De préférence, le principe actif est un extrait végétal choisi parmi un extrait de mûrier blanc (Morus alba), un extrait d'Ephedra (Ephedra 15 sinica), un extrait de Guarana (Paullinia cupana), un extrait de Tanaisie (Tanacetum vulgare), un extrait de Galanga (Alpinia galanga), un extrait de Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci. Avantageusement, les composés selon la présente invention sont 20 utilisés pour augmenter la fermeté et/ou l'élasticité des tissus cutanés, en particulier du derme. On utilise de manière avantageuse un solvant polaire ou un mélange de solvants polaires pour obtenir ledit extrait. Parmi les solvants habituels d'extraction, on peut utiliser un solvant protique choisi parmi le 25 groupe consistant en : l'eau, méthanol, éthanol, propanol, butanol, pentanol, cyclohexanol, diéthylèneglycol, HO-(CH2)2-OH, et un de leurs mélanges. On peut également utiliser un solvant aprotique polaire, notamment choisi parmi le groupe consistant en : pyridine, butanone, acétone, Ac2O, (Me2N)2CO3 PhCN, CH3CH2CN, HMPA, PhNO2, McNO2, 30 DMF, MeCN, sulfolane, DMSO, HCONH2, HCONHMe, CH3CONHMe, et un de leurs mélanges. On utilise de préférence l'eau, un alcool comme l'éthanol, le propanol, l'isopropanol, ou le butanol, un polyol, tel que le butylène glycol, ou un ester comme l'acétate d'éthyle ou un mélange de ces solvants. Les proportions des mélanges des solvants mentionnés ci-dessus varient généralement entre 1:1 et 1:100, et de préférence entre 1:1 et 1:10, on utilise par exemple un mélange 25/75. L'extraction peut être effectuée avec agitation et/ou chauffage, comme par exemple à entre 30 et 60 C, ou à reflux du solvant utilisé. L'extraction se fait habituellement à pression atmosphérique mais une extraction sous pression peut être utilisée. Le temps d'extraction est apprécié par l'homme de l'art et dépend notamment des conditions d'extraction. Avantageusement, on procède à plusieurs extractions. On peut notamment réunir les fractions obtenues si désiré. Avantageusement, les extraits obtenus sont filtrés puis éventuellement concentrés et/ou évaporés jusqu'à obtenir la qualité de produits secs désirée. Les composés selon la présente invention sont préparés sous forme de compositions topiques, notamment de compositions cosmétiques, dermo-pharmaceutiques, ou pharmaceutiques. De ce fait, pour ces compositions, l'excipient contient par exemple au moins un composé choisi parmi le groupe consistant en les conservateurs, les émollients, les émulsifiants, les tensioactifs, les hydratants, les épaississants, les conditionneurs, les agents matifiant, les stabilisants, les antioxydants, les agents de texture, les agents de brillance, les agents filmogènes, les solubilisants, les pigments, les colorants, les parfums et les filtres solaires. Ces excipients sont de préférence choisis parmi le groupe consistant en les acides aminés et leurs dérivés, les polyglycérols, les esters, les polymères et dérivés de cellulose, les dérivés de Lanoline, les phospholipides, les lactoferrines, les lactoperoxidases, les stabilisants à base de sucrose, les vitamines E et ses dérivés, les cires naturelles et synthétiques, les huiles végétales, les triglycérides, les insaponifiables, les phytosterols, les esters végétaux, les silicones et ses dérivés, les hydrolysats de protéines, l'huile de Jojoba et ses dérivés, les esters lipo/hydrosolubles, les betaines, les aminoxides, les extraits de plantes les esters de Saccharose, les dioxydes de Titane, les glycines, et les parabens, et encore de préférence parmi le groupe consistant en le butylène glycol, le stéareth-2, le stéareth-21, le glycol-15 stéaryl éther, le cétéaryl alcool, le phénoxyéthanol, le méthylparaben, l'éthylparaben, le propylparaben, le butylparaben, le butylène glycol, les tocopherols naturels, la glycérine, le sodium dihydroxycétyle, l'isopropyl hydroxycétyl éther, le glycol stéarate, le io triisononaoine, l'octyl cocoate, le polyacrylamide, l'isoparaffine, le laureth-7, un carbomer, le propylène glycol, le glycérol, le bisabolol, une diméthicone, l'hydroxyde de sodium, le PEG 30-dipolyhydroxystérate, les caprique/caprylique triglycérides, le cétéaryl octanoate, le dibutyl adipate, l'huile de pépin de raisin, l'huile de jojoba, le sulfate de magnésium, 15 l'EDTA, une cyclométhicone, la gomme de xanthane, l'acide citrique, le lauryl sulfate de sodium, les cires et les huiles minérales, l'isostéaryl isostéarate, le dipélargonate de propylène glycol, l'isostéarate de propylène glycol, le PEG 8 Beewax, les glycérides d'huile de coeur de palme hydrogénée, les glycérides d'huile de palme hydrogénée, l'huile de 20 lanoline, l'huile de sésame, le cétyl lactate, le lanoline alcool, l'huile de ricin, le dioxyde de titane, le lactose, le saccharose, le polyéthylène basse densité, une solution isotonique salée. Avantageusement, les compositions précitées sont formulées sous une forme choisie parmi le groupe consistant en une solution, aqueuse ou 25 huileuse, une crème ou un gel aqueux ou un gel huileux, notamment en pot ou en tube, notamment un gel douche, un shampoing ; un lait ; une émulsion, une microémulsion ou une nanoémulsion, notamment huiledans-eau ou eau-dans-huile ou multiple ou siliconée ; une lotion, notamment en flacon de verre, de plastique ou en flacon doseur ou en 30 aérosol ; une ampoule ; un sérum ; un savon liquide ; un pain dermatologique ; une pommade ; une mousse ; un produit anhydre, de préférence liquide, pâteux ou solide, par exemple sous forme de bâtonnet, notamment sous forme de rouge à lèvre. Les quantités dudit principe actif habituellement utilisées varient entre 0,001 % et 20 % en poids de la composition totale, de préférence entre 0,001% et 10 % en poids, et on utilise de manière encore préférée entre 0,01% et 10 % en poids de la composition totale. On peut éventuellement combiner les composés décrits ci-dessus avec un autre principe actif pour obtenir un effet amélioré. L'invention concerne selon un autre aspect, un procédé de soins io cosmétiques comprenant l'utilisation des compositions mentionnées ci- dessus. L'invention concerne selon un autre aspect, un procédé de traitement pharmaceutique, en particulier de traitement dermopharmaceutique, comprenant l'utilisation des compositions mentionnées 15 ci-dessus, et comprenant notamment l'administration d'une quantité efficace d'au moins un principe actif mentionné ci-dessus à un sujet en ayant besoin. L'application mentionnée précédemment peut s'effectuer en une ou plusieurs fois par jour, notamment par application topique. 20 Sur les figures : La figure 1 représente de la stimulation de HAS2 par un extrait de Mûrier blanc ; - La figure 2 représente la stimulation de HAS2 par un extrait 25 d'Ephédra ; - La figure 3 représente la stimulation de HAS2 par un extrait de Guarana La figure 4 représente la stimulation de HAS2 par un extrait de Tanaisie 30 La figure 5 représente la stimulation de HAS2 par un extrait de Galanga La figure 6 représente l'évolution de la fermeté de la peau après un mois d'utilisation d'une crème comprenant un extrait de Galanga et un extrait de Tanaisie ; - La figure 7 représente l'évolution de la fermeté de la peau après un s mois d'utilisation d'un sérum comprenant un extrait de Galanga et un extrait de Tanaisie. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à l'homme de l'art suite à la lecture de la io description explicative qui fait référence à des exemples qui sont donnés seulement à titre d'illustration et qui ne sauraient en aucune façon limiter la portée de l'invention. Les exemples font partie intégrante de la présente invention et toute caractéristique apparaissant nouvelle par rapport à un état de la 1s technique antérieure quelconque à partir de la description prise dans son ensemble, incluant les exemples, fait partie intégrante de l'invention dans sa fonction et dans sa généralité. Ainsi, chaque exemple a une portée générale. D'autre part, dans les exemples, tous les pourcentages sont donnés 20 en poids, sauf indication contraire, et la température est exprimée en degré Celsius sauf indication contraire, et la pression est la pression atmosphérique, sauf indication contraire. Exemples 25 Exemple 1 : Stimulation de l'expression du gène codant pour la protéine HAS2 : A) Les fibroblastes humains normaux sont obtenus après extraction à la collagénase à partir de biopsies abdominales issues de résection 30 chirurgicale. Les fibroblastes sont amplifiés en Fibroblast Culture Medium (FCM) composé de Dulbecco's Modified Eagle's Medium (DMEM glutamine stabilisée, Invitrogen) supplémenté par 10% de sérum de veau (Hyclone), 25 mg/I de gentamycine, 100 000 UI/I de pénicilline, 1 mg/I d'amphotéricine B et 50 mg/I d'ascorbate de sodium (Sigma). 1,5 ml de FCM sont distribués par puits et la culture est réalisée à 37 C sous 5% CO2. Le milieu est renouvelé trois fois par semaine. Les fibroblastes sont ensuite ensemencés à 10000 cellules par cm2 dans des plaque 24 puits sous 1 ml de milieu Fibroblast Basal Medium (Promocell) et amplifiés jusqu'à confluence. B) Les actifs (testés pour la méthode de criblage à la concentration de 1%) sont dilués dans le milieu de culture déplété en antibiotiques, antimycotiques et facteurs de croissance. La détection de l'expression du gène est réalisée par RT-PCR temps réel en mesurant l'expression de chaque gène rapportée à l'actine (housekeeping gene) et exprimée en du témoin négatif non traité. 10pi d'ARNtotaux 5ng/pl sont ajoutés à 40pl de mix PCR (composé de 25p1 de SYBR Green Buffer Mix 2X, 0,5pl de mix enzyme, 0,5pM final d'amorce sens et 0,5pM final d'amorce antisens, eau qsp 40p1). La RT-PCR se déroule en différentes étapes dont la retrotranscription à 50 C, 30min, activation de la polymérase 95 C, 15min, réalisation des cycles de PCR (95 C, 15s ; Température d'hybridation spécifique à chaque gène/30s ; 72 C/30s) x 50 cycles. Les oligonucléotides sens et antisens sont respectivement CGAGTTTACTTCCCGCCAAGA et CTTCCGCCTGCCACACTTATTGAT, et la température d'hybridation est de 56 C. Sur l'ensemble des produits évalués, les produits ci-dessous donnent des résultats satisfaisants puisqu'ils stimulent la production de mRNA codant HAS2. Ces produits peuvent donc être utilisés en cosmétique pour stimuler la synthèse de HAS2 dans le derme, et induire une fermeté cutanée. Tableau 1 Référence Nom latin de la Partie de la Type STIMULATION des produits plante plante utilisée d'extraction de mRNA de sélectionnés HAS2 par rapport à niveau de base JVEG056A (Guarana) Graine entière Fraction x 4 Paullinia cupana aqueuse JVEG057A (Millepertuis) Plante entière Fraction x 3 Hypericum aqueuse hircinum JVEG073N (Bambou) Tiges Fraction x 4 Bambusa aqueuse vulgaris JVEG261A (Haricot mungo) Graines germées Fraction x 2 Phaseolus aureus aqueuse JVEG368A (Groseille) Fruit Fraction x 2 Ribes uva-crispa aqueuse JVEG418A (Petit houx) Racine Fraction x 7,5 Ruscus aculeatus aqueuse JPR0060A (Fêve) Graines entières Fraction x 4 Vicia faba equina aqueuse JPR0065A (Pois) Graines entières Fraction x 2 Pisum sativum aqueuse JPR0057A (Lupin) Graines entières Fraction x 2 Lupinus aqueuse angustifolius 12 JPRO019A (Lupin) Protéines de Fraction x 4 Lupinus graines de lupin aqueuse angustifolius modifiées JVEG166A (Ephedra) Plante Fraction x 9 Ephedra sinica aqueuse JVEG681A (Tanaisie) Fleurs Fraction x 2,6 Tanacetum aqueuse vulgare JVEG 203A (Galanga) Racines ou Fraction x 1,8 Alpinia galanga feuilles aqueuse JVEG022A (Mûrier blanc) Racine Fraction x 17 Morus alba aqueuse JVEG060A Pentadiplandra Racine Fraction x 2 Brazzeana aqueuse On préfère ainsi réaliser une extraction de préférence avec un solvant polaire ou un mélange de solvants polaires, éventuellement à reflux, de préférence de la partie de la plante mentionnée dans le tableau 1. Une fois l'extraction réalisée, la solution est filtrée et éventuellement re- solubilisée dans un solvant polaire ou un mélange de solvants polaires. Préalablement à l'extraction, on peut avantageusement réaliser le broyage de la ou des parties de la plante utilisée. Il est avantageux d'obtenir un extrait des végétaux utilisés comme io matière première à partir d'un solvant de préférence polaire, et de préférence l'eau, un mélange eau/alcool ou polyol, comme un mélange eau/glycol ou eau/éthanol, ou un polyol, ou un alcool comme l'éthanol. L'extrait est de préférence filtré puis séché. Il est également possible d'effectuer l'extraction avec un chauffage modéré comme par exemple à 15 45 C ou à reflux. L'extraction s'effectue de préférence sous agitation. Les procédés d'extractions sont bien connus de l'homme de l'art. La partie des végétaux utilisée peut varier en fonction de l'extrait à obtenir. De préférence, un extrait est réalisé à partir d'une partie de la plante coupée à 10% (p/p) dans de l'eau, ou de l'éthanol, éventuellement s à reflux. L'extraction est réalisée pendant 1 heure puis la solution est filtrée, l'éthanol éliminé, et le produit obtenu est solubilisé à 5% (p/p) dans un mélange eau/glycol puis ultrafiltré sur filtre céramique à différents seuils de coupure, et enfin filtré à 0,45pm. On peut également utiliser comme solvant l'éthanol, l'acétate d'éthyl, le DMSO, l'acétone ou un io mélange 75% d'eau et 25% de butylène glycol, au lieu de l'eau. Les types d'extractions préférées sont celles indiquées dans le tableau 1. Exemple 2 : Validation par effet dose des effets obtenus par l'un des ingrédients sélectionnés (Extrait de mûrier blanc û JVEG022A) : 15 Des cultures de fibroblastes sont réalisées comme indiqué dans l'exemple 1 et sont incubées en présence de quantités croissantes de l'extrait sélectionné. Après extraction des ARNm, les quantités de ARNm codant HAS2 sont détectées en utilisant la Q-RT-PCR tel que décrit dans l'exemple 1. Les résultats sont donnés en pourcentage d'activation en 20 fonction de la culture cellulaire non traitée, utilisée comme témoin de l'étude, et sont présentés en Figure 1. On constate un effet dose significatif de cet actif, ce qui signifie que son activité doit être relativement spécifique. Utilisé à 1%, cet extrait permet d'obtenir une stimulation de plus de 900% d'ARNm de HAS2 ce qui représente un 25 résultat très positif et très significatif. Exemple 3 : Validation par effet dose des effets obtenus par l'un des ingrédients sélectionnés (Extrait d'Ephédra û JVEG166A) : Des cultures de fibroblastes sont réalisées comme indiqué dans 30 l'exemple 1 et sont incubées en présence de quantités croissantes de l'extrait sélectionné (Extrait d'Ephédra). Après extraction des ARNm, les quantités de ARNm codant HAS2 sont détectées en utilisant la Q-RT-PCR tel que décrit dans l'exemple 1. Les résultats sont donnés en pourcentage d'activation en fonction de la culture cellulaire non traitée, utilisée comme témoin de l'étude, et sont présentés en Figure 2. On constate un effet dose significatif de cet actif, ce qui signifie que son activité doit être relativement spécifique. Utilisé à 1%, cet extrait permet d'obtenir une stimulation de 155% d'ARNm de HAS2 ce qui représente un résultat très positif. io Exemple 4 : Validation par effet dose des effets obtenus par l'un des ingrédients sélectionnés (extrait de Guarana û JVEG056A) : Des cultures de fibroblastes sont réalisées comme indiqué dans l'exemple 1 et sont incubées en présence de quantités croissantes de l'extrait sélectionné (extrait de Guarana). Après extraction des ARNm, les 15 quantités de ARNm codant HAS2 sont détectées en utilisant la Q-RT-PCR tel que décrit dans l'exemple 1. Les résultats sont donnés en pourcentage d'activation en fonction de la culture cellulaire non traitée, utilisée comme témoin de l'étude, et sont présentés en Figure 3. On constate un effet dose significatif de cet actif, ce qui signifie que son activité doit être 20 relativement spécifique. Utilisé à 1%, cet extrait permet d'obtenir une stimulation de 500% d'ARNm de HAS2 ce qui représente un résultat très positif. Exemple 5 Validation par effet dose des effets obtenus par l'un des 25 ingrédients sélectionnés (Extrait de Tanaisie û JVEG681A) : Des cultures de fibroblastes sont réalisées comme indiqué dans l'exemple 1 et sont incubées en présence de quantités croissantes de l'extrait sélectionné (Extrait de Tanaisie). Après extraction des ARNm, les quantités de ARNm codant HAS2 sont détectées en utilisant la Q-RT-PCR 30 tel que décrit dans l'exemple 1. Les résultats sont donnés en pourcentage d'activation en fonction de la culture cellulaire non traitée, utilisée comme témoin de l'étude, et sont présentés en Figure 4. On constate un effet dose significatif de cet actif, ce qui signifie que son activité doit être relativement spécifique. Utilisé à 1%, cet extrait permet d'obtenir une stimulation de 260% d'ARNm de HAS2 ce qui représente un résultat très positif. Exemple 6 : Validation par effet dose des effets obtenus par l'un des ingrédients sélectionnés (Extrait de Galanga -JVEG2304A) Des cultures de fibroblastes sont réalisées comme indiqué dans io l'exemple 1 et sont incubées en présence de quantités croissantes de l'extrait sélectionné (Extrait de Galanga). Après extraction des ARNm, les quantités de ARNm codant HAS2 sont détectées en utilisant la Q-RT-PCR tel que décrit dans l'exemple 1. Les résultats sont donnés en pourcentage d'activation enfonction de la culture cellulaire non traitée, utilisée comme 15 témoin de l'étude, et sont présentés en Figure 5. On constate un effet dose significatif de cet actif, ce qui signifie que son activité doit être relativement spécifique. Utilisé à 1%, cet extrait permet d'obtenir une stimulation de 180% d'ARNm de HAS2 ce qui représente un résultat très positif. 20 Exemple 7 : Tests en culture cellulaire : Les produits de l'invention Extrait de Pentadiplandra Brazzeana (JVEG 060A), Extrait de Galanga (JVEG 203A), Extrait de Tanaisie (JVEG 681A) et Extrait de mûrier blanc (JVEG 022A) sont évalués pour 25 leur capacité à stimuler la néosynthèse de glycosaminoglycannes (GAGs, notamment l'acide hyaluronique). Les modèles biologiques sélectionnés sont le derme-équivalent (DE ; lattices libres de collagène rétracté comprenant des fibroblastes) et la culture de fibroblastes dermiques humains normaux en culture monocouche (NHDF). 30 L'évaluation de ces effets a été réalisée en quantifiant l'incorporation de glucosamine tritiée dans la fraction GAGs néosynthétisée par les fibroblastes des modèles sélectionnés. L'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs purifiée rend compte de la néosynthèse de la plupart des GAGs, incluant l'acide hyaluronique (majoritaire). L'analyse a été réalisée séparément sur les fractions secrétées/solubles (GAG sécrétés) et sur les fractions intégrées aux DE (GAG stockés dans la matrice) ou sur l'ensemble d'une culture de fibroblastes (NHDF). io Dermes équivalents Les dermes équivalents ont été préparés puis placés en milieu DMEM (Invitrogen) à 2 % de SVF et mis à rétracter pendant 7 jours avec changement de milieu tous les 3 jours. Les DE ont ensuite été incubés en absence (témoin) ou en présence des composés à l'essai ou du composé 15 de référence (TGF beta, 10 ng/ml) pendant 48 heures ou 72 heures à 37 C et 5 % de CO2 avec addition de glucosamine tritiée 24 heures avant la fin de l'incubation. Chaque condition a été réalisée en triplicata. Fibroblastes 20 Les fibroblastes dermiques normaux humains ont été ensemencés en milieu DMEM complet et pré-incubés pendant 24 heures à 37 C et 5 de CO2 puis le milieu de culture a été remplacé par du milieu DMEM à 2 % de sérum contenant ou non (témoin) les composés à l'essai ou le produit de référence (TGF beta, lOng/ml). Chaque condition expérimentale a été 25 réalisée en triplicata. Les cellules ont ensuite été incubées à 37 C pendant 72 heures avec addition de glucosamine tritiée 24 heures avant la fin de l'incubation. 30 Analyse de la radioactivité incorporée 24 heures avant la fin de l'incubation, la glucosamine tritiée (D-[6-3H]-glucosamine, 1,37 Tbq/mmol, 37 Ci/mmol, 33 pCi/ml) est ajoutée à la culture. L'extraction des glycosaminoglycanes est réalisée sur les surnageants de culture des DE (fraction sécrétée/soluble), au sein même des DE par broyage (fraction extraite), ou au sein de la culture de fibroblastes, à l'aide d'un tampon chaotropique (Tris/HCI 50 mM, guanidine 4 M, EDTA 5 mM, pH 8,0). La purification est réalisée par io chromatographie d'échange d'ions : adsorption des molécules anioniques sur billes de Q-Sepharose dans des conditions de forte stringence, désorption des molécules peu et moyennement anioniques avec urée 6 M plus NaCI 0,2 M et lavages. Le comptage de la radioactivité incorporée dans les molécules très cationiques restées sur le support (GAGs, 15 majoritairement ; élués NaCl 2M) est réalisé par scintillation liquide. Les résultats sont exprimés en pourcentage de variation de la synthèse des glycosaminoglycanes par rapport au témoin. Les comparaisons intergroupes ont été réalisées par analyse de variance (ANOVA) à l'aide du test de comparaison multiple de Dunnett. 20 Le produit de référence TGF beta (10ng/ml) a fortement stimulé l'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs (stimulation d'un facteur 4 par rapport au témoin). Ce résultat valide l'essai. Dans les conditions expérimentales de cet essai, l'extrait de Galanga (JVEG203A) et l'extrait de Tanaisie (JVEG681A), testés à 1 %, ont 25 stimulé l'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs synthétisés par les fibroblastes (respectivement 154 % et 143 % du témoin non traité, p<0,01). Tableau 2 : Effets des différents traitements sur l'incorporation de 3H-30 glucosamine dans la fraction des GAGs synthétisés par des fibroblastes dermiques humains en culture in vitro. Incorporation de glucosamine - Fibroblastes Traitement cpm sd n % témoin p Témoin 2439 171 6 100 - TGF5 10ng/ml 9582 624 6 393 P < 0.01 JVEG 060A 1% 2606 132 3 107 P> 0.05 JVEG 203A 1% 3744 465 3 154 P < 0.01 JVEG681A 1% 3495 76 3 143 P < 0.01 JVEG 022A 1% 2116 360 3 87 P> 0.05 Sd : écart-type ; n : nombre d'essais ; Cpm : nombre de désintégrations par minute (coups par minute) ; 5 p : significativité évaluée par test statistique. Fraction soluble Le produit de référence TGF beta a fortement stimulé l'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs soluble et sécrétée 10 des dermes équivalents (stimulation d'un facteur 3 par rapport au témoin). Ce résultat valide l'essai. Dans les conditions expérimentales de cet essai, les produits l'extrait de Tanaisie (JVEG681A) et l'extrait de Mûrier blanc (JVEG022A), testés à 1 %, ont stimulé significativement l'incorporation de glucosamine 15 dans la fraction soluble et sécrétée des dermes équivalents (respectivement 210 %, p<0,01 et 149 %, p<0,05). L'extrait de Galanga (JVEG203A) a également permis d'augmenter l'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs soluble des DE (140 % du témoin). Fraction extraite Le TGF beta a stimulé l'incorporation de glucosamine dans la fraction GAGs extraite des dermes équivalents mais de façon plus modérée que dans la fraction soluble (stimulation d'un facteur 1,6 par rapport au témoin). Ce résultat valide l'essai. Dans les conditions expérimentales de cet essai, le produit l'extrait de Tanaisie (JVEG681A), testé à 1 %, a stimulé significativement l'incorporation de glucosamine dans la fraction extraite des dermes équivalents (150 % du témoin, p<0,01). Comme pour le TGF beta, cette io stimulation est plus faible que dans la fraction soluble. Tableaux 3 et 4 : effets des différents traitements sur l'incorporation de glucosamine dans la fraction des GAGs synthétisés par les fibroblastes des dermes équivalents (fractions solubles, tableau 3 et extraites, tableau 4). Incorporation de glucosamine - DE / fraction soluble Traitement cpm sd n % témoin p Témoin 6746 1302 3 100 - TGFI3 10ng/ml 20813 1268 3 309 P < 0.01 JVEG 060A 1% 5872 1060 3 87 P> 0.05 JVEG 203A 1 % 9453 492 3 140 P > 0.05 JVEG 681A 1% 14188 1774 3 210 P<0.01 JVEG022A 1% 10018 643 3 149 P<0.05 Incorporation de glucosamine - DE / fraction extraite Traitement cpm sd n % témoin p Témoin 11350 423 3 100 - TGF(3 10ng/ml 18552 3061 3 163 P < 0.01 JVEG 060A 1% 9815 690 3 86 P> 0.05 JVEG 203A 1% 10634 130 3 94 P> 0.05 JVEG 681 A 1 % 17069 506 3 150 P < 0.01 JVEG 022A 1% 8821 1004 3 78 P> 0.05 Exemple 8 : Tests in vivo Ce test a pour objectif d'évaluer les effets des produits de l'invention sur la fermeté et l'élasticité, 30 minutes après une application isolée, ainsi que après 1 mois d'utilisation bi-quotidienne. Les effets sur les propriétés biomécaniques de la peau sont évalués à l'aide du ballistomètre, technique qui repose sur l'enregistrement dynamique du rebond d'un objet lourd sur la surface de la peau. Les rebonds induits, enregistrés pendant 3 secondes, sont alors io traduits en signaux électriques qui peuvent être quantifiés et évalués en terme d'amplitude. Les paramètres mesurés sont : L'indentation (pénétration de la sonde dans la peau pour le premier impact), qui mesure la fermeté de la peau : si l'indentation diminue, 15 il y a raffermissement. - L'aire sous la courbe mesure l'énergie restituée. Cette dernière est affectée à la fois par l'élasticité et par la fermeté de la peau : une diminution de l'aire correspond à un raffermissement. Alpha, le taux d'amortissement des rebonds, qui indique la vitesse à 20 laquelle les rebonds disparaissent, liée à l'élasticité : si alpha augmente, l'élasticité diminue. Deux formulations (une crème et un sérum) ont été évaluées par application biquotidienne sur l'ensemble du visage pendant un mois, en 25 conditions normales d'utilisation, chaque formulation étant testée sur 20 volontaires de sexe féminin âgées de 45 à 75 ans. La crème était une émulsion H/E contenant 1% d'Extrait de Galanga et 1% d'extrait de Tanaisie, le sérum était un gel émulsionné contenant 1,5 % d'Extrait de Galanga et 1,5 % d'Extrait de Tanaisie. 30 L'analyse des propriétés biomécaniques de la peau a montré, en moyenne sur l'ensemble des volontaires, après un mois d'utilisation biquotidienne de la crème ou du sérum, une diminution significative de l'indentation (pénétration de la sonde dans la peau pour le premier impact) de 12% et 7% respectivement. Cette observation met en évidence une amélioration significative de la fermeté de la peau après application topique des produits de l'invention. Plus précisément, pour la crème, on constate : • une amélioration de l'indentation, mesurée chez 86% des io volontaires, amélioration de 16% chez ces dernières (valeur maximum : -37%), • le coefficient alpha augmente significativement de 62% et l'aire sous la courbe diminue significativement de 32% : ces 2 paramètres sont liés à l'indentation et confirment donc l'effet 15 raffermissant. Après un mois d'utilisation biquotidienne de la crème, la peau est significativement raffermie de 12%, comme illustré en Figure 6. Plus précisément, pour le sérum, on constate : 20 • Une amélioration de l'indentation, mesurée chez 71% des volontaires, amélioration de 13% chez ces dernières (valeur maximum : -31%), • le coefficient alpha augmente significativement de 8% et l'aire sous la courbe diminue significativement de 18 h, confirmant également 25 un raffermissement de la peau. Après un mois d'utilisation biquotidienne du sérum, la peau est significativement raffermie de 7%, comme illustré en Figure 7. Exemple 9 : Evaluation de l'absence de potentiel inflammatoire des molécules sélectionnées pour la stimulation de la synthèse de HAS2: Contrairement à l'acide rétinoïque, au TNF alpha et à l'IL1, les molécules sélectionnées pour stimuler la synthèse de HAS2 ne passent pas par un mécanisme pro-inflammatoire, incompatible avec des applications cosmétiques. Ainsi l'utilisation d'un extrait de Galanga dans les conditions de l'exemple 6, sur des cultures de fibroblastes, permet la stimulation de HAS2 tout en ne stimulant pas (dosage sur surnageant de cultures de fibroblastes, 48h io après contact), la synthèse de cytokines pro-inflammatoires connues pour stimuler HAS2 telles que IL1, TNFa ou TGFb (le témoin positif de l'exemple 6). Tableau 5 Interleukines Contrôle Galanga 111 a(f5/6) 1 1 111 b(G5/6) 1 0 I11-ra(H5/6) 1,5 2 112(15/6) 0 0 I13(J5/6) 0 0 114(K5/6) 0 0 115(L5/6) 0 0 117(N5/6) 0 1 1110(65/6) 0,5 0 I113(C5/6) 0 0 1115(D5/6) 1 0 1116(E5/6) 0 0 IFNg(K3/4) 0,5 0,5 TGF-b1(F9/10) 1 1 TGF-b3(G9/10) 2,5 2,5 TNFa(H9/10) 1,5 2 TNFb(19/10) 4,5 5,5 BDNF(G1/2) 4,5 5 CNTF(L1/2). d;f 2,5 2,5 GDNF(H3/4) 1,5 1 NT-3(M7/8) 1,5 2,5 ,facteurs neutrophiques Ainsi l'utilisation d'un extrait de Tanaisie dans les conditions de l'exemple 5, sur des cultures de fibroblastes, permet la stimulation de HAS2 tout en ne stimulant pas (dosage sur surnageant de cultures de fibroblastes, 48h après contact), la synthèse de cytokines pro-inflammatoires connues pour stimuler HAS2 telles que IL1, TNFa ou TGFb (le témoin positif de l'exemple 5). Tableau 6 Interleukines Contrôle Tanaisie 111 a(f5/6) 1 0 111 b(G5/6) 1 1 111-ra(H5/6) 1,5 1,5 112(15/6) 0 1 113(J5/6) 0 0,5 114(K5/6) 0 0,5 I15(L5/6) 0 0, 5 117(N5/6) 0 1 1110(B5/6) 0,5 0,5 I115(D5/6) 1 0 1116(E5/6) 0 0 IFNg(K3/4) 0,5 0 TGF-b1(F9/10) 1 1 TGF-b3(G9/10) 2,5 2 TNFa(H9/10) 1,5 1 TNFb(19/10) 4,5 5 BDNF(G1/2) 4,5 4 CNTF(L1/2) 2,5 1,5 GDNF(H3/4) 1,5 1,5 NT-3(M7/8) 1,5 2 facteurs neutrophiques io Ainsi l'utilisation d'un extrait de Lupin dans les conditions de l'exemple 1, sur des cultures de fibroblastes, permet la stimulation de HAS2 tout en ne stimulant pas (dosage sur surnageant de cultures de fibroblastes, 48h après contact), la synthèse de cytokines pro-inflammatoires connues pour stimuler HAS2 telles que IL1, TNFa ou TGFb 15 (le témoin positif des exemples 1 à 7). 5 Tableau 7 Interleukines Contrôle Lupin 111 a(f5/6) 1 0,5 111 b(G5/6) 1 0 111-ra(H5/6) 1,5 0,5 112(15/6) 0 0 113(J5/6) 0 0 I14(K5/6) 0 0 I15(L5/6) 0 0 I17(N5/6) 0 0,5 1110(B5/6) 0,5 0 1113(C5/6) 0 0 I115(D5/6) 1 0 1116(E5/6) 0 0 IFNg(K3/4) 0,5 0,5 TGF-b1(F9/10) 1 1 TGF-b3(G9/10) 2,5 1,5 TNFa(H9/10) 1,5 1 TNFb(19/10) 4,5 3 BDNF(G 1 /2) 4, 5 4,5 CNTF(L1/2) 2,5 2,5 GDNF(H3/4 1,5 0,5 NT-3(M7/8) 1,5 1,5 facteurs neutrophiques Exemple 10 : Utilisation des produits de l'invention dans des formulations cosmétiques ou pharmaceutiques de type émulsion huile dans eau : Formulation a : Emulsion H/E A Eau qsp 100 Butylene Glycol 2 Glycerine 3 Sodium Dihydroxycetyl 2 Phosphate, Isopropyl Hydroxycetyl Ether 25 26 B Glycol Stearate SE 14 Triisononaoin 5 Octyl Cocoate 6 C Butylene Glycol, 2 D Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben, pH ajusté à 5,5 Produits de l'invention 0,01 ù 10 % Formulation b : Emulsion H/E A Eau qsp 100 Butylene Glycol 2 Glycerine 3 Polyacrylamide, Isoparafin, 2,8 Laureth-7 B Butylene Glycol, 2,5 Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben ; Phenoxyethanol, 2 Methylparaben, Propylparaben, Butylparaben, Ethylparaben D Produits de l'invention 0,01 û 10 % Formulation c : Emulsion H/E A Carbomer 0,50 Propylene Glycol 3 5 27 Glycerol 5 Eau qsp 100 B Octyl Cocoate 5 Bisabolol 0,30 Dimethicone 0,30 C Sodium Hydroxide 1,60 D Phenoxyethanol, 0,50 Methylparaben, Propylparaben, Butylparaben, Ethylparaben E Parfum 0,30 F Produits de l'invention 0,01 ù 10 % Exemple 11 : Utilisation des produits de l'invention dans une formulation de type eau dans huile : A PEG 30ùdipolyhydroxystearate 3 Capric Triglycerides 3 Cetearyl Octanoate 4 Dibutyl Adipate 3 Grape Seed Oil 1,5 Jojoba Oil 1,5 Phenoxyethanol, 0,5 Methylparaben, Propylparaben, Butylparaben, Ethylparaben Glycerine 3 Butylene Glycol 3 Magnesium Sulfate 0,5 EDTA 0, 05 Eau qsp 100 Cyclomethicone 1 Dimethicone 1 Parfum 0,3 Produits de l'invention 0,01 ù 10 0/0 s Exemple 12 : Utilisation des produits de l'invention dans une formulation de type shampoing ou gel douche : B C D E Xantham Gum Eau 0,8 qsp 100 A B C D io Butylene Glycol, 0,5 Methylparaben, Ethylparaben, Propylparaben Phenoxyethanol, 0,5 Methylparaben, Propylparaben, Butylparaben, Ethylparaben Citric acid 0,8 Sodium Laureth Sulfate 40,05 E Produit de l'invention 0,01 ù 10 la Exemple 13 : Utilisation des produits de l'invention dans une formulation de type rouge à lèvres et autres produits anhydres : Minerai Wax 17,0 Isostearyl Isostearate 31,5 Propylene Glycol Dipelargonate 2,6 Propylene Glycol Isostearate 1,7 PEG 8 Beewax 3,0 Hydrogenated Palm Kernel Oil 3,4 Glycerides, Hydrogenated Palm Glycerides Lanoline Oil 3,4 Sesame Oil 1,7 Cetyl Lactate 1,7 Minerai Oil, Lanolin Alcohol 3,0 Castor Oil qsp 100 Titanium Dioxide 3,9 CI 15850:1 0,616 CI 45410:1 0,256 CI 19140:1 0,048 CI 77491 2,048 Produits de l'invention 0,01 ù 5 0/0 A B C io Exemple 14 : Utilisation des produits de l'invention dans une formulation de gels aqueux (contours de l'oeil, amincissants, etc.) : Eau qsp 100 Carbomer 0,5 Butylene Glycol 15 Phenoxyethanol, Methylparaben, 0,5 Propylparaben, Butylparaben, Ethylparaben Produits de l'invention 0,01 ù 10 0/0 A B5
L'invention concerne des extraits végétaux stimulant la synthèse de Hyaluronane Synthase, et en particulier la synthèse de Hyaluronane Synthase 2 (HAS2). L'invention concerne en particulier l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait d'un végétal choisi parmi Guarana (Paullinia cupana), Millepertuis (Hypericum hircinum), Bambou (Bambusa vulgaris), Haricot mungo (Phaseolus aureus), Groseille (Ribes uva-crispa L.), Petit houx (Ruscus aculeatus), fêve (Vicia faba equina), Pois (Pisum sativum), Lupin (lupinus angustifolius), Ephedra (Ephedra sinica), Tanaisie (Tanacetum vulgare), Galanga (Alpinia galanga), Mûrier blanc (Morus alba), Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci.L'invention a pour but en particulier d'augmenter la fermeté, et/ou l'élasticité, et/ou l'hydratation des tissus, et/ou augmenter l'effet barrière cutanée, et/ou augmenter la résilience des tissus, et/ou moduler l'angiogenèse, ou la néo-création de capillaires sanguins, et/ou améliorer la cicatrisation, et/ou la prolifération, la migration, ou la différenciation cellulaire, et/ou l'atrophie cutanée, et/ou destinée à lutter contre les effets de vieillissement sur la peau, et en particulier contre la perte de fermeté cutanée observée au cours du vieillissement, et/ou les cicatrices atrophiées.
1. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal en tant que principe actif stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase, et en particulier stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase 2 (HAS2), dans une composition cosmétique, ledit principe actif étant un extrait d'un végétal choisi parmi Guarana (Paullinia cupana), Millepertuis (Hypericum hircinum), Bambou (Bambusa vulgaris), Haricot mungo (Phaseolus aureus), Groseille (Ribes uva-crispa), Petit houx (Ruscus aculeatus), Fêve (Vicia faba equina), Pois (Pisum sativum), Lupin (lupinus angustifolius), Ephedra (Ephedra sinica), Tanaisie (Tanacetum vulgare), Galanga (Alpinia galanga), Mûrier blanc (Morus alba), Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci. 2. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un extrait végétal en tant que principe actif stimulant l'expression et/ou l'activité de la Hyaluronane Synthase, et en particulier stimulant l'expression et/ou l'activité de la de Hyaluronane Synthase 2 (HAS2), pour la fabrication d'une composition dermo-pharmaceutique, ledit principe actif étant un extrait d'un végétal choisi parmi Guarana (Paullinia cupana), Millepertuis (Hypericum hircinum), Bambou (Bambusa vulgaris), Haricot mungo (Phaseolus aureus), Groseille (Ribes uva-crispa), Petit houx (Ruscus aculeatus), Fêve (Vicia faba equina), Pois (Pisum sativum), Lupin (lupinus angustifolius), Ephedra (Ephedra sinica), Tanaisie (Tanacetum vulgare), Galanga (Alpinia galanga), Mûrier blanc (Morus alba), Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci. 3. Utilisation, selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le principe actif est un extrait végétal choisi parmi un extrait de Mûrier blanc (Morus alba), un extrait d'Ephédra (Ephedra sinica), un extrait de Guarana 31(Paullinia cupana), un extrait de Tanaisie (Tanacetum vulgare), un extrait de Galanga (Alpinia galanga), un extrait de Brazzéine (Pentadiplandra brazzeana), et un mélange quelconque de ceux-ci. 4. Utilisation, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition est destinée à améliorer au niveau cutané la fermeté, et/ou l'élasticité, et/ou l'hydratation des tissus, et/ou augmenter l'effet barrière cutanée, et/ou augmenter la résilience des tissus, et/ou moduler l'angiogenèse, ou la néo-création de capillaires sanguins, et/ou améliorer la cicatrisation, et/ou la prolifération, la migration, ou la différenciation cellulaire, et/ou l'atrophie cutanée, et/ou destinée à lutter contre les effets de vieillissement sur la peau, et en particulier contre la perte de fermeté cutanée observée au cours du vieillissement, et/ou les cicatrices atrophiées, et/ou l'atrophie des tissus cutanés observée au cours du vieillissement, et en particulier contre l'atrophie du derme. 5. Utilisation, selon l'une quelconque des précédentes, pour augmenter la fermeté et/ou l'élasticité des tissus cutanés, en 20 particulier du derme. 6. Utilisation, selon l'une quelconque des précédentes, pour augmenter la production et/ou la quantité de glycosaminoglycannes en général et d'acide hyaluronique en particulier, notamment au niveau 25 dermique. 7. Utilisation, selon l'une quelconque des 1 à 3, pour lutter contre l'affinement des tissus cutanés. 8. Procédé de soins cosmétiques comprenant l'utilisation d'une composition telle que définie selon l'une quelconque des 1 à 7.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/97,A61Q 19/08
FR2897233
A1
DISPOSITIF DE DEPOSE DES FILS DE MAINTIEN DE LA VIGNE
20,070,817
La présente invention se rapporte à un dispositif de dépose des fils de maintien de la vigne. La vigne est généralement cultivée en rang avec un palissage pour supporter les pousses de l'année. Le palissage comprend des piquets supportant au moins un fil de palissage, les pieds de vigne étant placés entre les piquets. Différentes opérations s'échelonnent au cours d'un cycle de végétation. Une de ces opérations consiste à relever la végétation et à la maintenir dans cette position relevée grâce à au moins une paire de fils dit de maintien disposés de part et d'autre du rang et reliés entre eux, de manière espacée grâce à des agrafes. Au cours du développement de la végétation, la paire de fils de maintien peut être rehaussée de manière à maintenir la partie haute de la végétation. En variante, l'opération de relevage peut être répétée si bien qu'un même rang peut comprendre plusieurs paires de fils de maintien superposées de manière à maintenir la végétation en hauteur. Lors de cette opération de relevage, on peut utiliser une machine appelée releveuse qui permet de relever simultanément la végétation et les fils de maintien qui sont disposés au sol de part et d'autre du rang, puis de relier régulièrement lesdits fils à l'aide d'agrafes. Après la vendange, une autre opération consiste à prétailler la vigne afin de faciliter la taille. Cette opération consiste à couper les pousses de l'année au-dessus d'une certaine hauteur afin de ne conserver qu'une partie desdites pousses qui seront ultérieurement taillées manuellement de manière à former le bois qui supportera les fruits la saison suivante. Pour réaliser cette opération, on peut utiliser une machine appelée prétailleuse qui comprend des cages empilées de manière à former deux cylindres verticaux disposés de part et d'autre du rang et comportant chacun un empilage de lames circulaires rotatives susceptibles de couper les pousses. Suite à cette opération mécanisée, il est nécessaire de désagrafer manuellement les fils de maintien et les démêler de la végétation afin qu'ils reposent au sol de part et d'autre des rangs jusqu'à la saison suivante lors de laquelle ils seront de nouveau utilisés lors de l'opération de relevage. Cette opération manuelle est relativement pénible. Par ailleurs, elle constitue 10 avec la taille l'une des dernières étapes non mécanisées. Aussi, la présente invention vise à proposer un dispositif permettant de mécaniser la dépose des fils de maintien. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de dépose de fils de maintien susceptible de se translater le long d'un rang de vigne comprenant au moins une 15 paire de fils de maintien disposés de part et d'autre du rang et reliés de manière espacée par des liens, caractérisé en ce qu'il comprend, selon le sens de déplacement dudit dispositif le long du rang, au moins un moyen pour maintenir les fils de maintien d'une même paire resserrés et au moins un moyen pour écarter les fils de maintien d'une même paire, le moyen pour maintenir les fils de 20 maintien resserrés et le moyen pour écarter les fils de maintien étant séparés d'une distance permettant d'obtenir un angle suffisant entre les deux fils de maintien d'une même paire afin de rompre les liens reliant lesdits fils de maintien d'une même paire. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va 25 suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1A est une vue en élévation latérale d'un rang de vigne montrant le dispositif de l'invention en action, - la figure 1B est une vue en élévation de dessus d'un rang de vigne montrant le dispositif de l'invention en action, - la figure 2A est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention en bout de rang, - la figure 2B est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention lors du redressement des doigts, - la figure 2C est une vue en perspective illustrant le dispositif de l'invention lors de l'écartement des doigts, - la figure 3A est une vue en perspective illustrant en détails un doigt selon un mode de réalisation dans une position dite couchée, - la figure 3B est une vue en perspective illustrant en détails un doigt selon un mode de réalisation dans une position dite redressée, -la figure 4A est une vue en perspective d'un support de doigt dans la position doigts écartés, - la figure 4B est une vue en perspective d'un support de doigt dans la position doigts resserrés, - la figure 5 est une vue en élévation latérale d'une variante du dispositif de l'invention, la figure 6 est une vue en perspective illustrant un dispositif de nettoyage des fils, et - les figures 7A et 7B sont des vues de l'arrière du dispositif de nettoyage lors du passage d'un piquet. Sur les figures 1A et 1B, on a représenté en 10 un rang de vigne, comportant des piquets 12 supportant au moins un fils de palissage 14, généralement deux, ainsi que des pieds de vigne 16 disposés le long du rang entre les piquets. Lors du développement de la végétation, au moins une paire de fils de maintien 18 sont disposés de part et d'autre du rang et reliés de manière espacée par des agrafes 20 afin de maintenir la végétation relevée. Ces fils de maintien 18 peuvent être en différents matériaux et avoir différentes structures. De même, ils peuvent être reliés de manière espacée par tous moyens appropriés, qui seront appelés par la suite liens 20. Ces liens 20 sont généralement en matière plastique sensiblement rigide. Ils ont un dimensionnement et une résistance mécanique adaptés pour pouvoir maintenir les fils de maintien liés malgré l'effort susceptible d'être exercé par la végétation. Toutefois, dès que l'effort exercé sur les fils dépasse un certain seuil, les liens se cassent et libèrent les fils de maintien 18. Selon la vigueur de la végétation, on peut mettre en place plusieurs paires de fils 10 de maintien, les paires de fils de maintien étant espacées l'une de l'autre d'une hauteur prédéterminée. Les fils de maintien, les liens ainsi que l'opération consistant à les mettre en place ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. Sur les différentes figures, on a représenté en 22 un dispositif de dépose des 15 fils de maintien 18. Ce dispositif est susceptible de se translater le long des rangs 10 de vigne. Il peut être relié directement ou indirectement par tout moyen approprié à un engin motorisé tel qu'un tracteur ou un enjambeur. De préférence, le dispositif est rapporté sur une machine appelée prétailleuse 24 comportant notamment des 20 cages empilées de manière à former deux cylindres verticaux 26 susceptibles d'être disposés de part et d'autre du rang. Ces cylindres ont généralement une zone chevauchante au niveau du rang de manière à presser la végétation entre les deux cylindres 26 et à maintenir serrés les fils de maintien 18 d'une même paire. Dans le pire des cas, la distance séparant les cylindres 26 est relativement 25 faible de manière à exercer une pression sur la végétation et à maintenir les fils de maintien 18 d'une même paire avec un faible écartement. La prétailleuse n'est pas plus détaillée car elle est connue de l'homme du métier. Selon l'invention, un dispositif 22 de dépose des fils de maintien comprend, selon le sens de déplacement dudit dispositif le long du rang, au moins un moyen 28 pour maintenir les fils de maintien 18 d'une même paire avec un faible écartement ou resserrés et au moins un moyen 30 pour écarter les fils de maintien 18 d'une même paire, le moyen 28 pour maintenir les fils 18 avec un faible écartement ou resserrés et le moyen 30 pour écarter les fils 18 étant séparés d'une distance permettant d'obtenir un angle suffisant entre les deux fils 18 de maintien d'une même paire afin de rompre les liens 20 reliant les fils de maintien d'une même paire. Pour l'ensemble de la description, par maintenir les fils de maintien resserrés, on entend que les fils de maintien sont maintenus avec un faible écartement qui ne dépasse pas un certain seuil. En écartant les fils de maintien 18 avec un angle suffisant, on exerce sur les liens 20 un effort supérieur au seuil de résistance desdits liens si bien que ces derniers libèrent les fils de maintien 18 en se cassant. Les fils de maintien 18 d'une même paire n'étant plus reliés entre eux, ils tombent au sol. A titre indicatif, l'angle formé par les fils de maintien à l'arrière des moyens 28 pour maintenir les fils faiblement écartés ou resserrés est supérieur à 60 . De préférence, les moyens 28 pour maintenir les fils resserrés assurent le maintien de la végétation au niveau du rang si bien qu'en écartant les fils de maintien à l'arrière, on dégage lesdits fils 18 de la végétation qui est généralement emmêlée auxdits fils. Cette caractéristique améliore la dépose des fils de maintien 18 au sol car si la végétation n'était pas maintenue les fils de maintien pourraient rester emmêlés à la végétation et être maintenus en suspension par la végétation. Selon une solution préférée, les cylindres 26 verticaux d'une prétailleuse peuvent assurer la fonction des moyens 28 pour maintenir les fils 18 de maintien resserrés. Ainsi, les cylindres permettent de maintenir la végétation au niveau du rang et les fils de maintien 18 d'une même paire resserrés. En variante, on pourrait envisager d'autres solutions techniques. Par exemple, les moyens 28 pourraient comprendre deux cylindres disposés de part et d'autre du rang avec une hauteur suffisante de manière à maintenir toutes les paires de fils de maintien 18 prévus sur un même rang, ou plusieurs paires de cylindres une pour chaque paire de fils de maintien. Les moyens 30 pour écarter les fils comprennent au moins deux doigts 32 séparés d'une certaine distance afin que les fils de maintien 18 forment un angle 10 suffisant pour rompre les liens. Selon un mode de réalisation, les doigts 32 sont des cylindres susceptibles de pivoter librement autour de leurs axes longitudinaux de manière à réduire les frottements avec les fils de maintien 18. De préférence, chaque doigt 32 est relié à une platine 34 en partie inférieure et est légèrement incliné, comme 15 illustré sur la figure 3B, afin d'éviter que le fil de maintien ne s'échappe. En complément, l'extrémité libre du doigt comprend de préférence une collerette 36. De préférence, le dispositif de dépose des fils de maintien comprend des moyens permettant d'automatiser la prise des fils de maintien 18, notamment en bout de 20 rang. A cet effet, les doigts 32 sont susceptibles d'occuper une première position dite couchée dans laquelle ils sont disposés à l'horizontale, comme illustré sur les figures 3A et 2A, de manière à pouvoir être placés entre les fils de maintien, et une deuxième position dite redressée dans laquelle ils sont susceptibles de tirer 25 sur les fils de maintien afin de les écarter, comme illustré sur les figures 2B, 2C et 3B. En complément, chaque doigt 32 est solidaire d'un support 38 susceptible d'occuper une première position dans laquelle les doigts 32 sont en position resserrée, comme illustré sur les figures 2B et 4B, et une autre position dans laquelle les doigts sont en position écartée comme illustré sur la figure 2C et 4A. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 3A et 3B, un doigt 32 est solidaire d'une platine 34 susceptible de pivoter selon un axe sensiblement horizontal 40 prévu à l'extrémité supérieure d'un montant 42 dont la partie inférieure est reliée au support 38. Un actionneur 44, tel qu'un vérin par exemple, dont une extrémité est reliée au montant 42 et l'autre extrémité à la platine 34, permet de faire pivoter ladite platine 34. Ainsi, comme illustré sur la figure 3A, lorsque la tige de l'actionneur 44 est en position sortie, le doigt 32 est en position couchée alors que lorsque la tige de l'actionneur 44 est en position rentrée, comme illustré sur la figure 3B, le doigt est en position redressée. Selon un mode de réalisation illustré sur les figures 4A et 4B, le support 38 comprend un parallélogramme déformable dont un coté 46 est relié au bâti du dispositif et dont un autre côté 48, opposé au premier, est solidaire du doigt 32, et plus particulièrement du montant 42. Un actionneur 50, tel q'un vérin par exemple, est prévu pour déformer le parallélogramme entre une première position en losange telle qu'illustrée sur la figure 4B dans laquelle les doigts sont en position resserrée afin de les introduire entre les fils de maintien 18, et une autre position en rectangle telle qu'illustrée sur la figure 4A dans laquelle les doigts sont en position écartée. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 2A à 2C, le dispositif comprend un bâti avec deux montants 52 sensiblement verticaux, disposés de part et d'autre du rang, chacun supportant au moins un support 38. Avantageusement, la liaison entre le support 38 et le montant 52 permet un réglage en hauteur du support 38. Selon une première variante, le dispositif peut comprendre deux doigts, disposés de part et d'autre du rang, d'une hauteur suffisante, susceptibles d'écarter les fils de maintien 18 de plusieurs paires. Selon une autre variante, le dispositif peut comprendre plusieurs paires de doigts, les doigts d'une même paire étant disposés en vis-à-vis de part et d'autre du rang, le nombre de paires de doigts étant adapté en fonction du nombre de paires de fils de maintien. Pour simplifier les figures, le dispositif illustré comprend une paire de doigts. Selon un mode de réalisation préféré, illustré sur les figures 4A et 4B, l'actionneur 50 peut comprendre des moyens d'amortissement permettant de réguler l'effort de traction des doigts 32 sur les fils de maintien 18 afin d'avoir un effort sensiblement constant. Selon un mode de réalisation, l'actionneur comprend une première tige 54 susceptible de sortir ou de rentrer dont l'extrémité est reliée à un côté du parallélogramme et une seconde tige 56 rapportée sur le corps de l'actionneur passant par un orifice prévu sur une platine 58 solidaire d'un autre côté du parallélogramme, un ressort de compression 60 étant intercalé entre ladite platine 58 et une butée 62 prévue à l'extrémité libre de la seconde tige 56. Ainsi, en tarant plus ou moins le ressort 60, on peut ajuster l'effort de traction appliqué sur les fils de maintien 18. Le fonctionnement du dispositif est maintenant décrit. Au début d'un rang, les doigts 32 sont en position couchée, et les supports 38 sont déformés de manière à placer au moins les extrémités libres des doigts entre les fils de maintien 18 d'une même paire, comme illustré sur la figure 2A. Les doigts 32 sont ensuite redressés comme illustré sur la figure 2B, les doigts 32 étant placés entre les fils de maintien. Les supports 38 sont ensuite déformés de manière à écarter les doigts 32 comme illustré sur la figure 2C. Lorsque le dispositif se translate le long du rang comme illustré sur les figures 1A et 1B, la prétailleuse taille les pousses et maintient la végétation et les fils de maintien 18 resserrés. A l'arrière, les doigts écartent les fils de maintien ce qui provoque la rupture des liens et la séparation des fils de maintien 18 de la végétation. A l'arrière des doigts 32, les fils de maintien 18 tombent au sol et sont disposés de part et d'autre du rang, espacés dudit rang ce qui favorise la prise du fil lors de l'opération de relevage. Bien que décrit associé à une prétailleuse, le dispositif de l'invention pourrait être indépendant de la prétailleuse et comprendre à l'avant des moyens 28 pour maintenir les fils 18 de maintien resserrés spécifiques sous formes de cylindres par exemple. Selon une variante illustrée sur la figure 5, le dispositif de l'invention peut comprendre, à l'arrière des moyens 30 d'écartement des fils de maintien 18, un dispositif pour le nettoyage des fils comportant au moins une brosse et de préférence deux brosses 64, disposées de part et d'autre du rang susceptibles d'être mises en rotation autour de leurs axes longitudinaux par une motorisation appropriée. Les brosses 64 permettent de brosser les morceaux de sarments coupés par la prétailleuse et emmêlés aux fils de palissage. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 6, 7A et 7B, chaque brosse 64 comprend un arbre 66 au niveau duquel sont rapportées des lanières ou des tiges ou brins souples 68. Selon un assemblage préféré, les tiges souples sont enfilées dans des trous traversant l'arbre 66 selon un diamètre de manière à s'étendre de part et d'autre de l'arbre 66. Ainsi, l'arbre 66 peut comprendre une pluralité de trous traversants répartis sur une certaine hauteur. Selon les variantes, les tiges souples 68 sont disposées en croix (vue de dessus), les trous étant répartis selon deux directions perpendiculaires, ou elles sont disposées en spirale, les trous étant décalés d'un pas angulaire donné les uns par rapport aux autres. Selon l'invention, les arbres 66 sont mis en rotation sur eux-mêmes grâce à des motorisations adaptées non représentées. Selon une caractéristique, les arbres 66 sont légèrement inclinés afin que les tiges souples 68 se déplacent dans des plans qui ne sont pas parallèles aux fils de palissage mais sécants. De cette manière, les tiges souples 68 glissent ou frottent les fils de palissage de manière à retirer les morceaux de sarments liés auxdits fils. Selon un mode de réalisation, chaque arbre 66 est relié par l'intermédiaire de deux branches 70 à un support 72 relié à l'extrémité d'un bras 74 pivotant par rapport au bâti 76 d'une prétailleuse. Ainsi, les extrémités d'un arbre 66 sont montées pivotantes à l'extrémité des branches du support 72. Chaque bras 74 est monté pivotant par rapport à un axe 78 parallèle et solidaire d'un montant du bâti 76 de la prétailleuse. Un actionneur est généralement prévu pour faire pivoter les bras 74 afin d'écarter les brosses 64 lors de la mise en place de la machine de part et d'autre d'un rang. Cet actionneur permet également de maintenir les bras 74 dans une position de travail dans laquelle les brosses 64 agissent sur les fils de palissage, les tiges souples des brosses 64 disposées en vis en vis de part et d'autre du rang de vigne étant légèrement chevauchantes. Le support 72 a une forme en U avec une base reliée à une platine 80 prévue à l'extrémité du bras 74. De préférence, l'angle d'inclinaison des arbres 66 est réglable. A cet effet, la liaison entre la base du support 72 et la platine 80 permet un réglage de la position angulaire de ladite base par rapport à ladite platine 80. Pour améliorer l'efficacité du nettoyage des fils de palissage, les arbres 66 disposés de part et d'autre du rang tournent avec des mouvements contrarotatifs. Avantageusement, le dispositif de nettoyage comprend des moyens pour provoquer l'écartement des brosses 64 au niveau des piquets. Un tel dispositif est notamment décrit appliqué aux cages d'une prétailleuse dans la demande de brevet FR-05.53616 au nom du déposant. Pour chaque brosse, l'actionneur permettant d'écarter le bras comprend une tige susceptible de coulisser dans un orifice ménagé au niveau du bras, ladite tige comportant deux butées disposées de part et d'autre du bras, un ressort de compression étant disposé entre l'une des butées et le bras afin de tendre à rapprocher les bras. Pour détecter les piquets, les brosses comprennent au moins un arceau 82 de préférence deux arceaux 82 disposés à chaque extrémité de l'arbre 66 permettant de délimiter un cylindre fictif. Ainsi, au niveau de chaque piquet, les arceaux 82 prennent appui contre le piquet ce qui tend à provoquer l'écartement des bras 74 à l'encontre du ressort de compression. Des moyens sont prévus pour détecter ce mouvement d'écartement des bras et commander l'actionneur afin de provoquer un léger écartement supplémentaire des bras. Cette combinaison d'une prétailleuse, du dispositif de dépose des fils de maintien et du dispositif de nettoyage des fils permet de supprimer toutes les 15 interventions manuelles avant la taille. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les dimensions, les formes et les matériaux des différents éléments du dispositif de l'invention. 20 Par ailleurs, le dispositif de l'invention peut comprendre ou non une prétailleuse à l'avant et un dispositif de nettoyage des fils à l'arrière
L'objet de l'invention est un dispositif de dépose de fils de maintien (18) susceptible de se translater le long d'un rang de vigne comprenant au moins une paire de fils de maintien (18) disposés de part et d'autre du rang et reliés de manière espacée par des liens (20), caractérisé en ce qu'il comprend, selon le sens de déplacement dudit dispositif le long du rang, au moins un moyen (28) pour maintenir les fils de maintien (18) d'une même paire resserrés et au moins un moyen (30) pour écarter les fils de maintien (18) d'une même paire, le moyen (28) pour maintenir les fils de maintien (18) resserrés et le moyen (30) pour écarter les fils de maintien (18) étant séparés d'une distance permettant d'obtenir un angle suffisant entre les deux fils (18) de maintien d'une même paire afin de rompre les liens (20) reliant lesdits fils de maintien (18) d'une même paire.
1. Dispositif de dépose de fils de maintien (18) susceptible de se translater le long d'un rang de vigne comprenant au moins une paire de fils de maintien (18) disposés de part et d'autre du rang et reliés de manière espacée par des liens (20), caractérisé en ce qu'il comprend, selon le sens de déplacement dudit dispositif le long du rang, au moins un moyen (28) pour maintenir les fils de maintien (18) d'une même paire resserrés et au moins un moyen (30) pour écarter les fils de maintien (18) d'une même paire, le moyen (28) pour maintenir les fils de maintien (18) resserrés et le moyen (30) pour écarter les fils de maintien (18) étant séparés d'une distance permettant d'obtenir un angle suffisant entre les deux fils (18) de maintien d'une même paire afin de rompre les liens (20) reliant lesdits fils de maintien (18) d'une même paire. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (30) pour écarter les fils comprennent au moins deux doigts (32) séparés d'une certaine distance afin que les fils de maintien (18) forment un angle suffisant pour rompre des liens, à l'arrière des moyens (28) pour maintenir lesdits fils (18) resserrés. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les doigts (32) sont susceptibles d'occuper une première position dite couchée dans laquelle ils sont disposés sensiblement à l'horizontale de manière à pouvoir être placés entre les fils de maintien, et une deuxième position dite redressée dans laquelle ils sont susceptibles de tirer sur les fils de maintien afin de les écarter. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que chaque doigt (32) est solidaire d'une platine (34) susceptible de pivoter selon un axe (40) prévu à l'extrémité supérieure d'un montant (42), un actionneur (44) permettant de faire pivoter ladite platine (34). 5. Dispositif selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que chaque doigt (32) est solidaire d'un support (38) susceptible d'occuper une première position dans laquelle les doigts (32) sont en position resserrée et une autre position dans laquelle les doigts sont en position écartée. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que chaque support (38) comprend un parallélogramme déformable. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce qu'un actionneur (50) est prévu pour déformer le parallélogramme entre une première position dans laquelle les doigts (32) sont en position resserrée afin de les introduire entre les fils de maintien (18), et une autre position dans laquelle les doigts (32) sont en position écartée. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que l'actionneur (50) comprend des moyens d'amortissement permettant de réguler l'effort de traction des doigts (32) sur les fils de maintien (18). 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que l'actionneur (50) comprend une première tige (54) susceptible de sortir ou de rentrer dont l'extrémité est reliée à un côté du parallélogramme et une seconde tige (56) rapportée sur le corps de l'actionneur passant par un orifice prévu sur une platine (58) solidaire d'un autre côté du parallélogramme, un ressort de compression (60) étant intercalé entre ladite platine (58) et l'extrémité libre de la seconde tige (56). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce que chaque doigt (32) comprend un cylindre susceptible de pivoter librement autour de son axe longitudinal. 11. Prétailleuse comprenant un empilage de cages de manière à former deux cylindres verticaux (26) susceptibles d'être disposés de part et d'autre du rang caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de dépose des fils de maintien selon l'une quelconque des précédentes, les cylindres(26) verticaux assurant la fonction des moyens (28) pour maintenir les fils (18) resserrés. 12. Prétailleuse selon la 11, caractérisée en ce qu'elle comprend, à l'arrière des moyens (30) d'écartement des fils de maintien (18), un 5 dispositif pour le nettoyage des fils.
A
A01
A01G
A01G 17
A01G 17/06
FR2891000
A1
SYSTEME DE STORE HORIZONTAL OU INCLINE A SUPPORT ESCAMOTABLE
20,070,323
La présente invention a pour objet un système de store horizontal 5 ou incliné à support escamotable. Il est destiné à protéger efficacement du soleil une grande surface de terrasse en période estivale, avec la possibilité d'escamoter les structures inutiles et inesthétiques durant la période hivernale. Les dispositifs connus réalisés à ce jour présentent généralement des inconvénients qui n'ont pas trouvé de solution satisfaisante à l'heure actuelle: - Le parasol ne permet pas de couvrir de grandes surfaces et doit être stocké en période hivernale. - La pergola ou la treille manquent de souplesse d'utilisation et sont installé à demeure. - Le store banne est également installé à demeure et son impact visuel sur les façades n'est pas négligeable. - Le store corbeille nécessite un stockage en période hivernale. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. Il permet en effet de regrouper en un seul élément un garde-corps ou un banc et un dispositif de protection contre le soleil, tout en supprimant les problèmes de stockage de ce dernier. On retrouve un simple garde-corps ou un simple banc en saison hivernale. L'impact esthétique:sur les façades du bâtiment est évité. Dans le cas d'un portique monté vis-à-vis de la façade d'un bâtiment, le système de poulies et de poids est démonté et stocké, en période hivernale, dans un coffre intégré au système. Il est également possible de monter deux portiques en vis-à-vis devant le bâtiment, par exemple deux bancs, deux garde-corps ou un banc et un garde-corps. De plus, la conception du système selon l'invention offre la possibilité de régler l'inclinaison du store assurant la protection contre le soleil, grâce à un support télescopique. Le système est constitué d'un coffre formé par la main courante d'un garde-corps ou l'appui-tête d'un banc et destiné à contenir un élément souple pouvant être déployé pour assurer une protection contre le soleil, ce coffre recevant des pieds télescopiques, emboîtés dans des montants tubulaires du garde-corps ou du banc et permettant de hisser le coffre à la hauteur voulue de façon à former un portique permettant de supporter l'élément souple de protection contre le soleil. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs de formes de réalisation conformes à la présente demande: les figures 1 et 2 représentent un garde-corps support de store en position respectivement compacte et déployée, les figures 3 et 4 représentent un banc support de store en position respectivement compacte et déployée, les figures 5 et 6 montrent un store monté respectivement entre un 15 garde-corps et une façade, et entre deux bancs, la figure 7 est une vue en perspective d'un store avec sangles destiné à être enroulées autour d'un tambour, la figure 8 représente le store de la figure 7, monté entre un garde-corps et une façade, en position et partiellement déroulé, les figures 9 et 9' sont des coupes agrandies de deux variantes d'un dispositif à poulies assurant la tension des sangles permettant de manipuler le store des figures 7 et 8, la figure 10 représente, vu de dessus, un coffre ouvert destiné à contenir le store, les figures 11 et 12 montrent le coffre de la figure 10 fermé, respectivement en position d'utilisation et en position de stockage du store, la figure 13 est une coupe transversale agrandie du coffre, suivant les flèches F1 de la figure 11, dans laquelle le store est enroulé, prêt à l'usage et les sangles tendues. et les figures 14 à 16 sont des coupes transversales de l'installation à une échelle différente montrant respectivement le store enroulé, partiellement déroulé et entièrement déroulé. Le dispositif, figures 1 à 16 a pour but de transformer un garde-corps 1 ou un banc 2 (figures 1 et 3) en portique permettant de supporter un élément souple 4 de protection contre le soleil tel qu'une toile (figures 2 et 4). La main courante du garde-corps ou l'appui-tête du banc sont utilisés comme coffre 3 destiné à contenir l'élément souple 4 et ses accessoires de fixation. Ce coffre est monté sur deux montants télescopiques constitués chacun d'un tube ou de plusieurs tubes 5, 6 (deux sur les figures) emboîtés l'un dans l'autre, eux-mêmes emboîtés dans les montants 7 tubulaires du garde- corps ou du banc. Ces montants permettent de hisser le coffre 3 à la hauteur voulue et un système de clips à ressorts maintient l'installation dans cette position. Un verrouillage 8, 8' de sécurité sera assuré par un clavetage des tubes ou un autre dispositif similaire. L'installation peut être utilisée au moins de deux manières différentes: Premier cas (figures 5, 6): Dans leur position initiale, le garde-corps 1 ou le banc 2 peuvent renfermer dans leur coffre 3 un quelconque élément souple 4 de protection contre le soleil et son système de fixation 9 comportant des ressorts de tension de l'élément souple. En position portique, le coffre 3 est utilisé comme point d'ancrage permettant d'amarrer l'élément souple. - Deuxième cas (figures 7, 8): Dans leur position initiale, le gardecorps 1 ou le banc 2 renferment dans leur coffre 3 un rouleau 10 de toile 4 (figure 10). En position portique, une fois le système de fixation déployé, l'installation peut être utilisée comme store. La toile 4 du store à rouleau comporte à l'une de ses extrémités, de chaque côté, un élément souple de traction constitué de préférence d'une sangle 11 mais pouvant consister en un câble, une corde ou autre. La longueur de ces sangles est égale à environ deux fois la longueur de la toile 4 (figure 7). Des dispositifs à poulies 12 permettent de renvoyer les sangles s'enrouler aux extrémités de l'axe du rouleau 10 de la toile en sens inverse du déroulement de celle-ci. Ces dispositifs à poulies peuvent indifféremment être fixés à un autre portique du même type, une façade 13 de bâtiment (figure 8) ou un autre support. La fixation des éléments de traction sur la toile 4 se fera avantageusement grâce à une barre de traction 14 montée transversalement à l'extrémité de ladite toile, des dispositifs d'ancrage 15 permettant le réglage de la tension des sangles 11. A chaque extrémité de l'axe du rouleau 10 de la toile sont installées deux flasques 16 assurant le guidage des sangles dans leurs mouvements et une parfaite superposition des spires (figure 10). (Ces flasques ne sont pas représentées sur les figures 14 à 16, afin de mieux montrer les enroulements respectifs de la toile et des sangles). En position initiale (toile enroulée), la sangle est montée tendue. Lorsque la toile 4 s'enroule ou se déroule, la différence de diamètre entre le rouleau de toile et les rouleaux de sangles a pour effet de détendre les sangles. Pour annuler cet effet, un système de contrepoids monté sur galets mobiles 17 au niveau des dispositifs à poulies pèse sur les sangles à leur retour et les maintient tendues de façon constante, tout en assurant la compensation de l'allongement des tissus. Le contrepoids peut être constitué d'une barre 18 disposée entre les deux sangles 11 (figure 8) ou de deux poids 19 accrochés au galets mobiles 17 et coulissant dans des goulottes verticales 20 fixées à la partie basse de chaque dispositif à poulie (figure 9'). La course de ce contrepoids dépend des longueurs des sangles détendues à compenser et sera calculée en fonction de l'épaisseur de la toile, de l'épaisseur des sangle et du diamètre du rouleau 10 sur lequel la toile est enroulée, le diamètre du rouleau sur lequel les sangles sont enroulées et la longueur de la toile. Un arrimage de sécurité est prévu pour éliminer le risque de chute du poids en cas de rupture d'une sangle. Dans le cas d'un store motorisé, l'alimentation électrique vient se raccorder dans une trappe située au pied de l'un des montants. A partir de ce point, un cordon spiralé chemine à l'intérieur du ou des tubes 5, 6 jusqu'au coffre 3 et peut ainsi suivre les mouvements de celui-ci. Il sera avantageusement prévu un système de sécurité électrique autorisant l'alimentation du moteur uniquement lorsque les éléments souples de traction sont déployés. Le coffre 3 du store comporte un capot 21 monté sur charnières et pouvant être ouvert manuellement pour l'installation, les réglages, la sortie ou le stockage des sangles 11, du système de fixation, des contrepoids 18, 19 et des dispositifs à poulies 12 (figure 10). Ce couvercle s'appuie par son propre poids sur la toile 4 de façon à épouser son mouvement vertical et maintenir automatiquement le coffre fermé de façon optimale aux différentes étapes du déroulement de la toile (figures 14, 15 et 16). Deux encoches 22 découpées dans le capot laissent passer les sangles 11 dans la position où la toile est complètement enroulée à l'intérieur du coffre, et les sangles déployées (figures 10, 11 et 13). Le coffre pourra comporter des embouts coulissants 23 latéraux permettant de libérer le couvercle 21 ou de le verrouiller en position fermée en recouvrant les encoches 22 (figures 10 à 12). La position du rouleau 10 dans le coffre est réglable en hauteur de façon à ce que, une fois entièrement déroulée, la toile 4 soit appuyée sur le rebord de la partie fixe du coffre, et ceci, quel que soit l'angle de projection de la toile. Un galet 24 fixé à l'intérieur du coffre accompagne et facilite les mouvements de la sangle 11 à son retour sur le rouleau. La fixation de ce galet est également réglable de façon à ce que la sangle à son retour affleure le rebord de la partie fixe du coffre 3, et ceci, quel que soit l'angle de projection de la toile 4 (figure 11). Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
La présente invention a pour objet un système de store horizontal ou incliné à support escamotable.Il est constitué d'un coffre(3) formé par la main courante d'un garde-corps (1 ) ou l'appui-tête d'un banc et destiné à contenir un élément souple (4) pouvant être déployé pour assurer une protection contre le soleil, ce coffre recevant des pieds télescopiques, emboîtés dans des montants tubulaires du garde-corps ou du banc et permettant de hisser le coffre à la hauteur voulue de façon à former un portique permettant de supporter l'élément souple (4) de protection contre le soleil.L'invention est destinée à protéger efficacement du soleil une grande surface de terrasse en période estivale, avec la possibilité d'escamoter les structures inutiles et inesthétiques durant la période hivernale.
1 . Système de store horizontal ou incliné à support escamotable, destiné à protéger efficacement du soleil une surface de terrasse en période estivale, avec possibilité de rangement des structures inutiles et inesthétiques durant la période hivernale, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un coffre (3) formé par la main courante d'un garde-corps (1) ou l'appui-tête d'un banc (2) et destiné à contenir un élément souple de protection pouvant être déployé ainsi que ses accessoires de fixation (9, 12), ledit coffre comportant des pieds télescopiques constitués chacun d'un ou de plusieurs tubes (5, 6) emboîtés dans des montants (7) tubulaires dudit garde-corps ou dudit banc et permettant de hisser le coffre à la hauteur voulue de façon à former un portique permettant de supporter ledit élément souple. 2 . Système selon la 1, se caractérisant par le fait que les pieds télescopiques sont constitués chacun de deux tubes (5, 6) emboîtés l'un dans l'autre, un système de clips à ressorts maintenant l'installation dans cette position et un verrouillage (8, 8') de sécurité étant assuré par un clavetage des tubes ou un dispositif similaire. 3 . Système selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que l'élément souple de protection est constitué d'une toile (4) disposée sur un rouleau (10) installé à l'intérieur du coffre (3) et comportant de part et d'autre un élément souple de traction tel que corde ou câble dépassant sur deux des extrémités dudit élément souple de protection d'environ deux fois la longueur de celui-ci. 4 . Système selon la 3, se caractérisant par le fait que les éléments souples de traction sont constitués de sangles (11) fixées sur la toile (4) grâce à une barre de traction (14) montée transversalement à l'extrémité de ladite toile, des dispositifs d'ancrage (15) permettant le réglage de la tension desdites sangles (11) 5 . Système selon la 4, se caractérisant par le fait qu'il est équipé de dispositifs à poulies (12) permettant de renvoyer les sangles (11) s'enrouler aux extrémités de l'axe du rouleau (10) de la toile (4) en sens inverse du déroulement de celui-ci, ledit dispositif pouvant être fixé à un autre portique du même type, une façade (13) de bâtiment ou un autre support. 6 . Système selon la 5, se caractérisant par le fait que les dispositifs à poulies (12) sont pourvu d'un système de contrepoids monté sur galets mobiles (17) de façon à peser sur les sangles (11) à leur retour pour les maintenir tendues de façon constante et compenser l'allongement des tissus, ledit contrepoids étant constitué d'une barre (18) disposée entre les deux sangles ou de deux poids (19) accrochés au galets mobiles (17) et coulissant dans des goulottes verticales (20). 7 . Système selon l'une quelconque des 4 à 6, se caractérisant par le fait que le coffre (3) comporte un capot (21) monté sur charnières et pouvant être ouvert manuellement pour l'installation, les réglages, la sortie ou le stockage des sangles (11) et des accessoires, ledit capot s'appuyant par son propre poids sur l'élément souple (4) de façon à épouser son mouvement vertical et maintenir automatiquement le coffre fermé de façon optimale aux différentes étapes du déroulement dudit élément souple. 8 . Système selon la 7, se caractérisant par le fait que le capot (21) du coffre (3) comporte deux encoches (22) laissant passer les sangles (11) dans la position où l'élément souple (4) est complètement enroulé à l'intérieur dudit coffre, et lesdites sangles déployées. 9 . Système selon l'une quelconque des 7 et 8, se caractérisant par le fait que le coffre comporte des embouts coulissants (23) latéraux permettant de libérer le couvercle (21) ou de le verrouiller en position fermée en recouvrant les encoches (22). 10 . Système selon l'une quelconque des 3 à 9, se caractérisant par le fait que la position du rouleau (10) dans le coffre (3) est réglable en hauteur de façon à ce que, une fois entièrement déroulée, la toile (4) soit appuyé sur le rebord de la partie fixe du coffre, et ceci, quel que soit l'angle de projection de la toile. 11 0. Système selon l'une quelconque des 4 à 10, se caractérisant par le fait que deux flasques (16) assurant le guidage des sangles (11) sont disposées à chaque extrémité du rouleau (10), des galets (24) à fixation réglable montés à l'intérieur du coffre (3) facilitant les mouvements des sangles (11) à leur retour sur le rouleau (10), de façon à ce que lesdites sangles affleurent le rebord de la partie fixe du coffre (3) quel que soit l'angle de projection de l'élément souple (4). 12 . Système selon l'une quelconque des 3 à 11, se caractérisant par le fait qu'il est actionné par un moteur électrique, l'alimentation se raccordant dans une trappe située au pied de l'un des montants, un cordon spiralé cheminant à partir de ce point à l'intérieur du ou des tubes (5, 6) jusqu'au coffre (3),un système de sécurité électrique autorisant l'alimentation du moteur uniquement lorsque les éléments souples de traction sont déployés.
E,A
E06,A47,E04
E06B,A47C,E04F
E06B 9,A47C 11,E04F 11
E06B 9/40,A47C 11/00,E04F 11/18
FR2902958
A1
PROCEDE ET SYSTEME D'OBSERVATION DE LA TERRE PAR SATELLITE
20,071,228
L'invention concerne un procédé d'observation de la terre à partir d'un satellite. Elle concerne également un système permettant de mettre en oeuvre un tel procédé et notamment un système d'observation ou de prise de vues à partir d'un satellite heliosynchrone. L'observation de la terre et notamment des océans peut poser des problèmes dans certaines conditions d'observations. En effet, il peut se produire un phénomène d'éblouissement de l'image observée en raison de réflexions sur la surface de la mer ce qui est notamment le cas sur de grandes étendues d'eau tels que les océans. En terminologie anglo-saxonne, ce phénomène est appelé "Sun Glint". Ce problème est critique dans le cas d'un satellite d'observation qui est prévu pour passer à l'équateur à chaque orbite à la même heure solaire (satellites héliosynchrone). Ce problème est illustré de façon schématique par la figure 1 où l'on voit une "passe" d'observation de la terre, appelée également "fauchée", à partir d'un satellite. Lors d'une fauchée, la zone ZO sera observée et éventuellement filmée. Sur cette figure la zone Z2 qui donne lieu à une réflexion intense a été noircie et une zone Z1 est également partiellement éblouie. Comme on peut le voir sur cette figure, au niveau de l'équateur, le champ d'observation non ébloui est relativement réduit tandis que vers les pôles les champs d'observation sont plus larges. On peut estimer que dans l'ensemble de la zone d'observation 70% des observations sont difficilement ou pas du tout exploitables. On remarque donc que l'éblouissement de l'observation due aux réflexions de la lumière solaire évolue avec la latitude. Elle est très marquée à l'équateur et plus atténuée pour des latitudes plus hautes, ou plus basses. La solution la plus directe est de réaliser un instrument large champ qui couvre l'ensemble des zones utiles et inutiles et à ne conserver que les données utiles à la latitude concernée. Cette solution présente l'inconvénient de nécessiter un dispositif d'observation qui n'est pas utilisé entièrement dans certaines zones d'observation et cette solution nécessite de traiter les zones d'observation non utilisable par suite d'éblouissement. Il en résulte donc un matériel qui est mal utilisé, surdimensionné et des temps de traitement inutiles. L'invention a pour objet de résoudre ces problèmes. L'invention concerne donc un procédé d'observation de la terre à partir d'un satellite comprenant un appareil de prise de vues embarqué dans le satellite. Ce procédé prévoit une rotation de l'appareil de prise de vues lors de son déplacement au dessus de la zone terrestre observée de façon à ce qu'il soit constamment orienté vers une zone présentant un minimum d'éblouissement dû à une réflexion de la lumière du soleil. C'est ainsi que lors d'un déplacement transverse par rapport aux lignes de latitudes terrestres, la direction d'observation de l'appareil de prise de vue est orientée quasiment perpendiculairement par rapport au plan de la surface terrestre observée lorsque le satellite est au dessus de l'un des pôles, puis l'appareil de prise de vues est progressivement incliné par rapport au plan de la surface terrestre observée pour adoptée une direction d'observation oblique au niveau de l'équateur. L'appareil de prise de vues est ensuite tourné en sens inverse pour se retrouver selon une direction d'observation perpendiculaire au plan de la surface terrestre au dessus de l'autre pôle, et ainsi de suite. Dans un tel procédé, on prévoira avantageusement que tout ou partie de l'appareil de prise de vues est tourné en fonction du mouvement du soleil. On pourra prévoir de préférence que l'angle de champ de l'appareil de prise de vues est compris entre 30 degrés et 40 degrés. Par ailleurs, on pourra également prévoir que l'inclinaison de la direction d'observation de l'appareil de prise de vues est donné par la formule suivante en fonction de la position du satellite par rapport à la terre: y = Ax2+Bx+C, Dans cette formule, x représente l'inclinaison de l'axe optique de l'appareil de prise de vue par rapport à la normale à la surface de la terre, y représente la position du satellite en latitude terrestre, et les coefficients A, B et C représentent des paramètres qui sont fonction du calendrier et de l'heure locale du satellite (par exemple à l'équinoxe pour un satellite à 10h00, A = 0,0076, B = 0,0602 et C= 19,452). Dans ces conditions, on peut estimer que selon une forme préférentielle du procédé de l'invention, l'inclinaison de la direction d'observation de l'appareil de prise de vues, lorsque le satellite est au dessus de l'équateur, est compris entre 30 degrés et 40 degrés. L'invention concerne également un système d'observation de la terre à partir d'un satellite appliquant le procédé ainsi décrit. Pour cela, il comporte, outre l'appareil de prise de vues, un actuateur (ROT) de rotation de l'appareil de prise de vue commandé par un circuit de commande de rotation. Un dispositif de détection détecte la position du satellite et fournit une information caractéristique de la position du soleil à une unité de contrôle. Celle-ci calcule une orientation de la direction d'observation de l'appareil de prise de vues en fonction de la position du soleil et fournit une information d'orientation de l'appareil de prise de vues au circuit de commande. Les différents objets et caractéristiques 30 de l'invention apparaîtront plus clairement dans 5 la description qui va suivre et dans les figures annexées qui représentent: le problème que résout déjà décrite schéma illustrant une - la figure 1, une fauchée d'observation illustrant l'invention précédemment, - la figure 2, et un observation selon - la figure 3, un observation selon - la figure 4, une technique connue, schéma illustrant une l'invention, différentes étapes 10 15 20 d'observations selon l'invention, - la figure 5, un diagramme de fonctionnement du procédé selon l'invention, - la figure 6, un exemple de réalisation d'un système de commande d'un appareil de prise de vues permettant d'éviter les zones d'éblouissement. Selon la position du soleil par rapport à la terre, la lumière solaire peut dans certains cas être réfléchie par la surface de la mer, et notamment par les grande étendues d'eau, vers un 25 satellite d'observation. Lorsqu'un appareil d'observation tel qu'un appareil de prise de vues observe la terre comme cela a été décrit précédemment, il peut donc être en partie ébloui par cette réflexion. 30 La figure 2 illustre ce phénomène. La lumière émise par le soleil est réfléchie par la zone ZE de la terre. Selon la position du satellite par rapport au soleil, il reçoit la lumière réfléchie et ne peut pas faire d'observation de cette zone en raison de l'éblouissement dû à la lumière réfléchie. Son champ de vue non affecté par cet éblouissement est donc limité à la zone ZU. Selon l'invention on tente donc de limiter le champ d'observation à la zone utile comme cela 10 est illustré par la figure 3. De façon pratique, on peut estimer que pour un satellite situé à 800 kilomètres d'altitude par exemple, l'ouverture de l'angle d'observation de cette zone utile ZU est sensiblement de 30 au 15 dessus de l'équateur. Cet angle permet d'observer un champ utile d'environ 700 kilomètres. La figure 4 illustre le procédé d'observation de l'invention selon lequel on oriente constamment l'appareil de prise de vue du 20 satellite vers la zone observée ne présentant pas d'éblouissement résultant de la réflexion de la lumière du soleil. A titre d'exemple, lorsque le soleil se déplace transversalement aux lignes de latitudes 25 terrestres, il passe par les quatre positions successives POS1 à POS4. En position POS1 la zone ZE.1, représentée en noir, qui donne lieu à éblouissement de l'appareil de prise de vue est importante. Par 30 contre la zone ZU.1, représentée en gris, dont la vision est acceptable à partir du satellite est de dimension réduite dans la direction parallèle aux lignes de latitudes. L'ouverture de l'angle d'observation a est supérieur à la dimension de la zone ZU.1 mais est inférieure à la dimension de l'ensemble des zones ZU.1 et ZE.1. En position POS2 du satellite, l'appareil de prise de vues est tourné de façon que sa direction d'observation soit ramenée vers la normale du satellite par rapport à la surface de la terre. La zone observée est la zone ZU.2. L'angle d'ouverture a de prise de vues est gardé constant. Avantageusement, cet angle d'ouverture est compris entre 30 et 40 degrés en fonction de l'état de surface de la mer et de préférence une valeur voisine de 37 degrés. En position POS3 du satellite, l'appareil de prise de vues est à nouveau tourné pour ramener sa direction vers la normale à la surface de la terre et la zone observée est la zone ZU.3. En position POS4 du satellite, la zone observée est proche du pôle nord (sur la figure 4), l'appareil de prise de vues est amené selon une direction sensiblement normale à la surface de la terre. Selon ce procédé, l'appareil de prise de vues a été constamment orienté vers les zones ZU.1 à ZU.4 ne présentant pas d'éblouissement dû à une réflexion directe de la lumière du soleil. Les zones observées par l'appareil de prise de vues sont donc des zones exploitables. L'appareil de prise de vues n'a pas à prendre des vues de zones, telle que ZE.1, qu'on ne pourra pas exploiter. L'appareil de prise peut être utilisé de façon optimale en ce qui concerne son champ de 5 vision et/ou être dimensionné pour un champ de vue limité. Par ailleurs, le satellite d'observation connaît le mouvement du soleil et il est connu d'avoir, sur des satellites, des capteurs qui 10 suivent le déplacement du soleil. L'invention utilise un tel système de suivi du mouvement du soleil pour commander la rotation de l'appareil de prise de vues. Avantageusement, le mouvement de rotation 15 de l'appareil de prise vue se fait selon la formule suivante: y = Axe+Bx+C, Dans laquelle: x représente l'angle que forme l'axe 20 optique de l'appareil de prise de vue avec la normale à la surface de la terre, l'axe optique de l'appareil de prise de vue étant l'axe de la direction de vision de cet appareil, 25 - y représente la position en latitude du satellite, A, B et C représentent des paramètres variants en fonction du calendrier et de l'heure locale du satellite (par exemple 30 à l'équinoxe pour un satellite à 10h00, A = 0,0076, B = 0,0602 et C= 19,452). La figure 5 représente une courbe qui illustre cette fonction d'orientation de l'appareil de prise de vues en fonction de la position du satellite par rapport à la position du soleil. La figure 6 représente un diagramme de liaisons de circuits permettant de commander le mouvement de l'appareil de prise de vues tel qu'il a été décrit précédemment. Ce système comporte donc un appareil de prise de vues CA. Son orientation peut être commandée par un actuateur ROT qui est commandé par un circuit de commande CMD. Le satellite connaît sa position sur l'orbite avec précision. En fonction du calendrier, la position du soleil est connue avec précision. Sur la figure 6, le dispositif ORB fournit des informations sur l'orbite du satellite. Une horloge interne H fournit à chaque instant la date et l'heure. Ces informations (orbite et indications horaires) permettent d'adresser une table mémoire TAB. La corrélation des informations: - position du satellite sur l'orbite - et position du soleil en fonction du calendrier, permet de commander le mouvement du moteur en 30 fonction d'une table pré-établie. L'information de
L'invention concerne un procédé d'observation de la terre à partir d'un satellite comprenant un appareil de prise de vues embarqué dans un satellite. Ce procédé prévoit une rotation de l'appareil de prise de vues lors de son déplacement au dessus de la zone observée de façon à ce qu'il soit constamment orienté vers une zone (ZU.1 à ZU.4) présentant un minimum d'éblouissement dû à une réflexion de la lumière du soleil.Application: Observations par satellite
1. Procédé d'observation de la terre à partir d'un satellite comprenant un appareil de prise de vues (CA) embarqué dans un satellite, caractérisé en ce qu'il prévoit une rotation de l'appareil de prise de vues (CA) lors de son déplacement au dessus de la zone (ZO) observée de façon à ce qu'il soit constamment orienté vers une zone présentant un minimum d'éblouissement dû à une réflexion de la lumière du soleil. 2. Procédé d'observation selon la 1, caractérisé en ce que lors d'un déplacement transverse par rapport aux lignes de latitudes terrestres, la direction d'observation de l'appareil de prise de vue est orientée quasiment perpendiculairement par rapport au plan de la surface terrestre observée lorsque le satellite est au dessus de l'un des pôles, puis l'appareil de prise de vues est progressivement incliné par rapport au plan de la surface terrestre observée pour adoptée une direction d'observation oblique au niveau de l'équateur, puis l'appareil de prise de vues est tourné en sens inverse pour se retrouver selon une direction d'observation perpendiculaire au plan de la surface terrestre au dessus de l'autre pôle, et ainsi de suite. 3. Procédé d'observation selon la 2, caractérisé en ce que tout ou partie de l'appareil de prise de vues est tourné en fonction du mouvement du soleil. 4. Procédé d'observation selon la 3, caractérisé en ce que l'angle de champ de l'appareil de prise de vues est compris entre 30 degrés et 40 degrés en fonction de l'état de surface de la mer. 5. Procédé d'observation selon la 3, caractérisé en ce que l'inclinaison de la direction d'observation de l'appareil de prise de vues est donné par la formule suivante en fonction de la position du satellite par rapport à la terre: y = Ax2+Bx+C, dans laquelle: - x représente l'angle que forme l'axe optique de l'appareil de prise de vues avec la normale à la surface de la terre, - y représente la position en latitude terrestre du satellite, - A, B et C représentent des paramètres variants en fonction du calendrier et de l'heure locale du satellite. 6. Procédé d'observation selon la 30 5, caractérisé en ce que l'inclinaison de la direction d'observation 25 de l'appareil de prise de vues, lorsque le satellite est au dessus de l'équateur, est compris entre 30 degrés et 40. degrés. 7. Système d'observation de la terre à partir d'un satellite appliquant le procédé selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comporte un appareil de prise de vue, un actuateur (ROT) de rotation de l'appareil de prise de vue (CA) commandé par un circuit de commande de rotation (CMD), au moins un dispositif de détection (POD) de la position du satellite fournissant une information caractéristique de la position du soleil à une unité de contrôle (UC), laquelle calcule une orientation de la direction d'observation de l'appareil de prise de vues en fonction de la position du soleil et fournit une information d'orientation au circuit de commande (CMD). 25
H,B
H04,B64
H04N,B64G
H04N 5,B64G 1
H04N 5/232,B64G 1/66
FR2891608
A1
FACADE LUMINEUSE DE MEUBLE OU D'HABILLAGE DE MUR OU DE CREDENCE
20,070,406
La présente invention concerne une , comprenant un panneau support d'un revêtement décor et recevant en périphérie un profilé d'encadrement. La présente invention entre dans le domaine de l'habillage de façade de mobilier, meuble et élément de meuble, de mur, de crédence et analogue. L'invention concerne plus particulièrement une façade lumineuse pour meuble ou crédence. L'invention trouvera son application dans tout type de mobilier, en particulier dans les meubles de cuisine, tels des placards, tiroirs ou similaires. A ce propos, un meuble de cuisine est généralement constitué d'un caisson sur lequel viennent se greffer, au travers de ferrures de fixation, des éléments de façade. A partir d'un même caisson, il est possible, en modifiant notamment la disposition desdites ferrures, d'agencer différentes façades selon des possibilités multiples. Pour ce faire, les différents éléments de façade sont dimensionnés de sorte que la juxtaposition de plusieurs éléments de façade soit sensiblement égale à toute hauteur de caisson, moyennant les vides sanitaires et le jeu nécessaire à l'articulation des tiroirs, placards ou autre. Ainsi, un élément de façade aura une hauteur minimum dont le caisson possèdera une hauteur multiple. En d'autres termes, si on considère qu'un élément de façade a une hauteur égale à une unité de façade, un caisson aura une hauteur constituée d'un multiple de cette unité de façade. Ainsi, un élément de façade a une hauteur qui peut varier d'un minimum d'une unité de façade à un maximum égal au nombre d'unités de façade d'un caisson (un caisson pouvant avoir au minimum une hauteur d'une unité de façade). Cette unité de façade varie en fonction des constructeurs et des normes. L'invention a pour but d'éclairer de manière uniforme la 35 façade d'un meuble ou d'une crédence. L'état de la technique ne connaît que des façades translucides rétro éclairées au moyen de lampe. Parfois, une telle façade et ses moyens d'éclairage sont enfermés tels une enseigne lumineuse. Un inconvénient réside dans le poids et l'épaisseur de ces façades qui ne sont pas adaptées à une utilisation en tant que façade de mobilier, qui plus est d'un mobilier modulaire de cuisine. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant une façade lumineuse adaptée au mobilier, en particulier compatible avec la modularité des meubles de cuisine ou analogue. De plus, la luminosité de la façade apporte un aspect esthétique remarquable au meuble ainsi habillé et entre dans l'utilisation de la lumière pour diffuser une ambiance agréable et contribuer au bien être des personnes. L'invention permet aussi de modifier l'intensité lumineuse et la couleur des façades du mobilier. Cette modification de l'ambiance lumineuse offre un gros avantage alors qu'un mobilier classique est choisi avec un décor qui restera figé pour une durée longue, impossible à changer sans changer l'intégralité du mobilier. Ainsi, la présente invention concerne une façade lumineuse de meuble ou d'habillage de mur ou de crédence, comprenant un panneau support d'un revêtement décor et recevant en périphérie un profilé d'encadrement, caractérisée par le fait que ledit revêtement décor est constitué d'une plaque conductrice de lumière transmise depuis une source de rayonnement lumineux intégrée dans ledit profilé. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la source de rayonnement lumineux est composée d'au moins un ou d'une juxtaposition de modules éclairants, un module étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade correspondant à une hauteur minimale de façade. Avantageusement, le profilé d'encadrement se présente sous la forme d'une pièce en U comportant un fond d'où s'étendent deux parois parallèles positionnées après emboîtement respectivement en faces avant et arrière dudit panneau support. De préférence, un module éclairant est interposé entre le chant périphérique du panneau support et le fond dudit profilé d'encadrement. En particulier, un module est fixé au profilé d'encadrement au travers de moyens de fixation définis par un redent ménagé sur l'intérieur de chaque paroi dudit profilé. Préférentiellement, un module éclairant se compose de diodes électroluminescentes connectées à une carte de gestion électronique. Selon un mode de réalisation, les diodes sont saillantes orthogonalement à ladite carte de gestion de manière à transmettre un rayonnement lumineux au travers dudit revêtement décor. Avantageusement, ledit revêtement décor est composé en 15 tout ou partie d'au moins une plaque apte à diffuser en face avant un rayonnement lumineux reçu transversalement. Tout particulièrement, ledit revêtement décor est composé en tout ou partie d'au moins une plaque translucide comprenant des moyens de réflexion pour diffuser en face avant un rayonnement lumineux reçu transversalement. De plus, les moyens de réflexion sont aménagés en face arrière dudit revêtement décor ou intégrés à ce dernier. De manière avantageuse, ledit profilé d'encadrement comprend des moyens de dissipation par conduction de la chaleur produite par la source de rayonnement lumineux. Selon un mode de réalisation, ledit profilé d'encadrement est composé en matière métallique ou en aluminium. Avantageusement, des modules éclairants juxtaposés comprennent des moyens mutuels de raccordement apte à les 30 alimenter électriquement. L'invention concerne aussi un caisson de meuble comportant une façade selon l'invention et comprenant des moyens modulaires d'alimentation électrique de ladite façade, un module d'alimentation étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade correspondant à une hauteur minimale de façade. 2891608 4 L'invention concerne encore un meuble comprenant un caisson et une façade selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles: - la figure 1 représente une vue schématique d'une façade selon l'invention montée sur un caisson; - la figure 2 est une vue partielle en coupe d'une façade 10 selon l'invention; et - la figure 3 est une autre vue partielle et éclatée d'un détail de la façade selon l'invention. La présente invention concerne une façade 1 lumineuse pour mobilier ou meuble 2 ou d'habillage de mur ou de crédence. Dans le cas d'un meuble 2, visible sur la figure 1, ce dernier comporte un caisson 3 destiné à recevoir des éléments de façade 4, tels des portes pour placard, des tiroirs ou autre. Ces éléments de façade 4 sont assujettis sur ledit caisson 3 au travers de ferrures 5, par exemple des charnières pour une porte ou des glissières pour un tiroir. Comme précédemment évoqué, le caisson 3 comprend une hauteur correspondant à plusieurs unités de façade 6. Dans la figure 1, le meuble 2 comprend un caisson d'une hauteur de six unités de façade 6. Le caisson 3 reçoit alors trois éléments de façade 4 ayant chacun une hauteur équivalente à deux unités de façade 6. On notera qu'un élément de façade 4 peut avoir, tout comme le caisson 3, une hauteur minimale d'une unité de façade 6. Chaque façade 1, plus précisément, chaque élément de façade 4 comprend un panneau support 7 d'un revêtement décor 8. Un tel panneau support 7 peut être constitué d'une âme en bois, ou en matériau à base de bois, tel un panneau de particules agglomérées, MDF, HDF, ou encore en matériau synthétique, composite ou autre. Selon le mode de réalisation visible sur les figures 2 et 3, le revêtement décor 8 vient en face avant 9 du panneau support 7 tandis que la face arrière 10 laisse le panneau support 7 apparent. Ce panneau support 7 reçoit en périphérie un profilé d'encadrement 11 servant notamment à solidariser entre eux le panneau support 7 et le revêtement décor 8. Particulièrement visible sur la figure 2, ce profilé d'encadrement 11 se présente sous la forme d'une pièce en U comportant un fond 12 d'où s'étendent deux parois 13 et 14 parallèles positionnées après emboîtement respectivement en faces avant et arrière dudit panneau support 7. De manière particulière, les ferrures 5 peuvent être fixées audit profilé 11 au travers de sa paroi arrière 14. Avantageusement, le revêtement décor 8 est constitué d'une plaque 15 conductrice de lumière transmise depuis une source 16 de rayonnement lumineux intégrée dans le profilé d'encadrement 11. Pour ce faire, ledit revêtement décor 8 est composé en tout ou partie d'au moins une plaque 15 apte à diffuser en face avant 13 un rayonnement lumineux reçu transversalement. Cette plaque 15 peut avantageusement être translucide et comprendre des moyens 17 de réflexion de la lumière. Ces derniers peuvent être aménagés en arrière du revêtement décor 8 ou intégré à ce dernier. Par exemple, la plaque 15 peut être constituée de polyméthylméthacrylate, usuellement dénommé acryl. Une couche réfléchissante peut être ajoutée directement dans la plaque d'acryl ou en surface de cette dernière. Avantageusement, pour être entièrement compatible avec les éléments de façade 4, la source de rayonnement lumineux 16 est composée d'au moins un ou d'une juxtaposition de modules éclairants 18, un module 18 étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade 6 correspondant à une hauteur minimale de façade 1, en particulier d'un élément de façade 4. Un tel module éclairant 18 se compose de diodes électroluminescentes 19 (LED) connectées à une carte 20 de gestion électronique au travers de laquelle elles sont alimentées. Les LED 19 peuvent avantageusement changer de couleur en fonction des paramètres électriques qui leurs sont transmis, permettant ainsi de parcourir tout le spectre lumineux. Selon le mode préférentiel de réalisation, un module éclairant 18 est interposé entre le chant périphérique 21 du panneau support 7 et le fond 12 dudit profilé d'encadrement 11. Un module 18 est alors fixé au profilé d'encadrement 11 au travers de moyens de fixation 22 définis par un redent 23 ménagé sur l'intérieur de chaque paroi 13 et 14 dudit profilé 11. La carte 20 vient alors s'emboîter par encliquetage. On notera qu'un logement 24 peut être ménagé sur le chant 21 du panneau support 7 de manière à former un espace pour les composants de la carte 20. Le profilé d'encadrement 11 comprend des moyens de dissipation par conduction de la chaleur produite par la source lumineuse 16. En effet, ledit profilé d'encadrement 11 est composé en matière métallique, préférentiellement en aluminium, ayant un rôle de dissipateur suffisant, évitant ainsi l'addition d'un système de refroidissement de la source lumineuse 16. Selon un mode de réalisation, les diodes 19 sont saillantes orthogonalement à ladite carte de gestion 20 de manière à transmettre un rayonnement lumineux au travers dudit revêtement décor 8. Pour ce faire, les diodes 19 sont en contact ou proche et orientées sur la tranche de la plaque 15, cette dernière étant apte à diffuser en face avant un rayonnement lumineux reçu transversalement. De manière avantageuse, comme visible sur la figure 3, plusieurs modules éclairants 18 peuvent être juxtaposés en vue d'éclairer l'intégralité d'un élément de façade 4. A ce propos, un module éclairant 18 possède donc une hauteur sensiblement égale à une unité de façade 6. Ainsi, des modules éclairants 18 juxtaposés comprennent des moyens mutuels de raccordement 25 apte à les alimenter électriquement. Cette connexion en parallèle permet de gérer et alimenter chaque module 18 compris sur un élément de façade 4. L'invention concerne aussi un caisson 3 de meuble 2 comportant une façade 1 comme précédemment décrite et comprenant des moyens modulaires 26 d'alimentation électrique de ladite façade 1, un module d'alimentation 26 étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade 6 correspondant à une hauteur minimale de façade 1, en particulier d'un élément de façade 4. Comme visible sur la figure 1, un module d'alimentation 26 peut raccorder uniquement un élément de façade 4 comprenant plusieurs modules éclairants 18. L'invention concerne encore un meuble 2 comprenant un caisson 3 et une façade 1 selon l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne une façade lumineuse de meuble ou d'habillage de mur ou de crédence, comprenant un panneau (7) support d'un revêtement décor (8) et recevant en périphérie un profilé d'encadrement (11).Cette façade est caractérisée par le fait que le revêtement décor (8) est constitué d'une plaque conductrice de lumière transmise depuis une source de rayonnement lumineux (16) intégrée dans le profilé (11). Elle concerne aussi un caisson de meuble comportant une telle façade et un tel meuble.
1. Façade lumineuse (1) de meuble (2) ou d'habillage de mur ou de crédence, comprenant un panneau (7) support d'un revêtement décor (8) et recevant en périphérie un profilé d'encadrement (11), caractérisée par le fait que ledit revêtement décor (8) est constitué d'une plaque (15) conductrice de lumière transmise depuis une source de rayonnement lumineux (16) intégrée dans ledit profilé (11). 2. Façade lumineuse (1) selon la 1, caractérisée par le fait que la source de rayonnement lumineux (16) est composée d'au moins un ou d'une juxtaposition de modules éclairants (18), un module (18) étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade (6) correspondant à une hauteur minimale de façade (1). 3. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée par le fait que le profilé d'encadrement (11) se présente sous la forme d'une pièce en U comportant un fond (12) d'où s'étendent deux parois (13,14) parallèles positionnées après emboîtement respectivement en faces avant et arrière dudit panneau support (7). 4. Façade lumineuse (1) selon la 3, caractérisée par le fait qu'au moins un module éclairant (18) est interposé entre le chant (21) périphérique du panneau support (7) et le fond (12) dudit profilé d'encadrement (11). 5. Façade lumineuse (1) selon les 2 et 3, caractérisée par le fait qu'un module (18) est fixé au profilé d'encadrement (11) au travers de moyens de fixation (22) définis par un redent (23) ménagé sur l'intérieur de chaque paroi (13,14) dudit profilé (11). 6. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisée par le fait qu'un module éclairant (18) se compose de diodes électroluminescentes (19) connectées à une carte de gestion électronique (20). 7. Façade lumineuse (1) selon la 6, caractérisée par le fait que les diodes (19) sont saillantes orthogonalement à ladite carte de gestion (20) de manière à transmettre un rayonnement lumineux au travers dudit revêtement décor (8). 8. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit revêtement décor (8) est composé en tout ou partie d'au moins une plaque (15) apte à diffuser en face avant (9) un rayonnement lumineux reçu transversalement. 9. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit revêtement décor (8) est composé en tout ou partie d'au moins une plaque (15) translucide comprenant des moyens de réflexion (17) pour diffuser en face avant (9) un rayonnement lumineux reçu transversalement. 10. Façade lumineuse (1) selon la 9, caractérisée par le fait que les moyens de réflexion (17) sont aménagés en face arrière (10) dudit revêtement décor (8) ou intégrés à ce dernier. 11. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit profilé d'encadrement (11) comprend des moyens de dissipation par conduction de la chaleur produite par la source de rayonnement lumineux (16). 12. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que ledit profilé d'encadrement (11) est composé en matière métallique ou en aluminium. 13. Façade lumineuse (1) selon l'une quelconque des 2 à 12, caractérisée par le fait que des modules éclairants (18) juxtaposés comprennent des moyens mutuels de raccordement (25) apte à les alimenter électriquement. 14. Caisson (3) de meuble (2) comportant une façade (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (26) modulaires d'alimentation électrique de ladite façade (1), un module d'alimentation (26) étant ajusté en dimension selon une hauteur minimale d'au moins une unité de façade (6) correspondant à une hauteur minimale de façade (1). 15. Meuble (2) comprenant un caisson (3) selon la 14 et une façade (1) selon l'une quelconque des 5 1 à 13.
F,A
F21,A47
F21V,A47B,F21W,F21Y
F21V 8,A47B 96,F21V 33,F21W 131,F21Y 101
F21V 8/00,A47B 96/20,F21V 33/00,F21W 131/10,F21W 131/301,F21Y 101/02
FR2895351
A1
STRUCTURE AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,629
La présente invention concerne une structure avant de véhicule automobile et un véhicule équipé de cette structure. Elle concerne plus particulièrement une structure comportant au moins deux longerons s'étendant sensiblement longitunalement vers l'avant du véhicule et formant une première voie haute centrale d'absorption d'efforts, l'extrémité avant de ces longerons étant reliée par l'intermédiaire de pendeloque à un berceau cadre disposé en dessous de longerons et formant une deuxième voie basse centrale d'absorption d'efforts. Ce type de structure en combinaison avec des traverses de choc s'étendant devant les longerons et/ou la deuxième voie basse d'absorption d'efforts, vise à repartir au mieux l'énergie développée lors d'un choc frontal afin de protéger au mieux les passagers du véhicule. Afin d'optimiser la prise en charge des chocs latéraux, la structure avant comprend également au moins deux éléments de structure latéraux s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant du véhicule et pouvant disposer de renforts latéraux à une première hauteur destiné à rigidifier la structure afin d'absorber au mieux les chocs latéraux. Ces renforts sont longitudinaux vers l'avant du véhicule. Ils sont sensiblement parallèles à des longerons 12 et décalés transversalement vers l'extérieur et verticalement vers le haut par rapport aux longerons 12 qui possède une deuxième hauteur inférieure à la première comme l'illustre schématiquement la figure 2 de l'art antérieur. Ces renforts 16 sont fixés par soudure sur toute leur longueur aux éléments de structure latéraux 14 et plus précisément sur la partie supérieure des éléments de structure latéraux 14. Son but principal est de rigidifier la structure aussi bien pour un choc latéral que pour un choc frontal. 2895351 -2- Cependant, ce type de structure à deux voies d'absorption d'efforts centrales présente l'inconvénient de concentrer les efforts uniquement sur la partie centrale de la structure et non pas sur toute 5 la longueur de la traverse. Par ailleurs, ce type de structure avant ne prend pas en charge les chocs latéraux. Ainsi, afin de sécuriser au maximum l'habitacle et de supporter un maximum d'efforts réparti sur toute la surface avant, l'invention propose une structure avant de véhicule améliorée. En effet, 10 l'invention fournit une structure avant contenue transversalement entre deux éléments de structure latéraux munis chacun d'au moins un moyen de renfort latéral disposé à une première hauteur, du type comportant une première voie d'absorption d'efforts basse et centrale disposée à une deuxième hauteur inférieure à la première 15 hauteur du moyen de renfort latéral et une traverse possédant une hauteur intermédiaire entre les deux hauteurs, qui, en cas de choc frontal, absorbe une quantité d'énergie suffisante pour minimiser la déformation de la structure avant, caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral s'étend longitunalement de sorte qu'il soit solidaire 20 de la traverse afin de constituer une voie d'absorption d'efforts haute et latérale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention - le moyen de renfort latéral présente un profil et une longueur complémentaire d'un capot du véhicule, 25 - le moyen de renfort latéral présente une première extrémité soudée au premier élément de structure latéral et une deuxième extrémité soudée sur la traverse, - le profil du moyen de renfort latéral présente une première partie rectiligne orientée vers l'habitacle du véhicule et une 30 seconde partie inclinée vers l'avant du véhicule de manière à se solidariser avec la traverse, 2895351 -3- - le moyen de renfort latéral, possédant une hauteur supérieure à celle de la traverse, est incliné sur toute sa longueur de manière à se solidariser avec la traverse, - la deuxième extrémité du moyen de renfort latéral soudée à 5 la traverse forme le sommet d'un angle d'inclinaison a dudit moyen de renfort latéral par rapport à un plan horizontal du véhicule, l'angle a étant positif dans le sens de rotation trigonométrique de façon à obtenir un compactage de la structure avant dudit véhicule, 10 - la structure avant comprend, en outre, au moins un longeron s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant du véhicule reliée sur l'avant du véhicule avec la traverse et formant une troisième voie d'absorption d'efforts haute et centrale. 15 L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'une telle structure avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée dans laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : 20 -la figure 1 est une vue en perspective schématique selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, le groupe moto-propulseur n'étant pas représenté, - la figure 2 est une vue schématique en coupe de la structure avant selon l'art antérieur, 25 -la figure 3 est une vue schématique en coupe de la structure avant selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 4 est une vue schématique en coupe de la structure avant selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, et 30 -la figure 5 est une vue schématique en coupe de la structure avant selon un troisième mode de réalisation de l'invention. 2895351 -4- Dans la description qui va suivre, on adoptera à titre non limitatif une orientation longitudinale, verticale et transversale selon l'orientation traditionnellement utilisée dans l'automobile et indiquée par le trièdre L, V, T de la figure 1. Les voies d'absorption d'efforts 5 sont illustrées par des flèches sur les figures 2 à 5. Tel que représenté sur les figures, un véhicule automobile comprend au moins un soubassement central (non représenté), qui correspond à la structure située sous l'habitacle, et un soubassement avant, qui forme une structure avant 10 sous un capot 10 42. Un tablier 40, porté par le soubassement avant, sépare l'habitacle de la structure avant sous capot 42. La structure avant 10 du véhicule doit encaisser la totalité des efforts lors d'un choc frontal et une partie des efforts lors d'un choc latéral. La structure doit être résistante et doit pouvoir absorber un 15 maximum d'efforts. A cet effet, tel que représenté sur les figures 1 à 4, la structure avant 10 comporte deux voies d'absorption d'efforts centrales représentées par des flèches, une voie haute centrale 18 formée essentiellement de deux longerons 12 reliés respectivement à leur extrémité avant 20 par une traverse 26, et une voie basse 20 centrale 24, positionnée à une première hauteur, formée d'un berceau cadre 32 qui porte les bras de suspension (non représenté), de sorte que l'extrémité avant de ce berceau 32 soit situé sensiblement sous l'extrémité avant 20 des longerons 12. Ces longerons étant positionnés à une hauteur supérieure à la première. 25 La voie haute centrale 18, appelée aussi troisième voie d'absorption d'efforts, comporte des longerons 12 et forme classiquement la partie principale d'absorption d'énergie lors de chocs. Les longerons 12, disposés symétriquement par rapport au plan médian 30 du véhicule, sont ainsi dimensionnés pour encaisser 30 un maximum d'efforts lors de tout type de choc, et la traverse 26 est dimensionnée pour participer à la rigidification de l'ensemble de la 2895351 -5- structure avant, et pour encaisser l'ensemble des efforts lors d'un petit choc, afin que les longerons 12 ne soient pas impactés. Le rôle de la voie basse centrale 24, appelée aussi première voie d'absorption d'efforts, formée par un berceau cadre 32 est 5 double. Le berceau 32 permet le support des éléments de suspension et de direction et maintient l'ensemble. Dans un souci constant d'apporter un maximum de sécurité aux occupants du véhicule, une partie de l'énergie créée lors d'un choc est dirigée vers cette voie basse 24 pour que celle-ci puisse l'absorber. A cet 10 effet, une pendeloque 22 est disposée à l'avant du véhicule, entre une extrémité avant 20 de chaque longeron 12 de la voie haute 18 tel que représenté sur les figures 2 à 4 et l'extrémité avant associée 34 du berceau cadre 32. Cette pendeloque 22 a pour effet de répartir les efforts entre les deux voies d'absorption 18 et 24 et est 15 soudée à la fois sur la voie haute 18 et sur la voie basse 24. Ce type de réalisation permettant la soudure d'au moins une partie de la pendeloque 22 sur les voies centrales d'absorption d'efforts présente l'avantage de générer une structure plus robuste. Comme mentionné ci-dessus selon un mode de réalisation non représenté, la 20 pendeloque 22 est un moyen de liaison permettant de relier directement la voie basse centrale 24 avec la voie haute centrale 18, elle peut selon un autre mode de réalisation représenté aux figures 1 à 5, être le moyen de liaison permettant de relier la voie basse centrale 24 à la traverse 26, cette dernière étant solidaire des 25 extrémités avant 20 des longerons 12. La structure avant 10 comprend, en outre, deux éléments de structure latéraux 14 qui sont destinés classiquement à maintenir les ailes avant latérale du véhicule. Sur la figure 1 est représenté une structure de pied avant 36 30 d'un véhicule automobile. Le pied avant 36 est un noeud structurel sur lequel repose entre autre un élément de structure latérale 14 qui est 2895351 -6- communément désigné dans l'automobile sous le terme doublure de pied avant , un montant de baie, un côté de caisse, un bandeau de porte qui est articulé sur ce pied avant 36 par l'intermédiaire de charnière. 5 L'élément de structure latéral 14 est réalisé à titre d'exemple dans une tôle de faible épaisseur et est principalement constitué d'une plaque principale allongée longitudinalement vers l'avant du véhicule, sensiblement parallèle à la face supérieure d'une aile de véhicule lorsque cette dernière est mise en position et immobilisée 10 par rapport à la caisse du véhicule. Elle est munie de moyens de liaison appropriés à d'autres éléments de structure tels que la coupelle d'amortisseur (non représentée), le passage de roue 38 et plus particulièrement elle supporte un moyen de renfort latéral 16 qui est communément désigné dans l'automobile sous le terme 15 renfort de doublure de pied avant . Comme l'illustre schématiquement la figure 2, ce dernier est traditionnellement un corps creux s'entendant longitudinalement vers l'avant du véhicule. Il est sensiblement parallèle au longeron 12 et décalé transversalement vers l'extérieur et positionné à une hauteur 20 supérieure à celle du longeron 12. Le moyen de renfort 16 n'est pas en contact avec la traverse 26 et est fixé par soudure sur toute sa longueur à la paroi extérieure et plus précisément sur la partie supérieure de la plaque constituant l'élément de structure latéral 14. Son but principal est de rigidifier la structure aussi bien pour un 25 choc latéral que pour un choc frontal. Selon un premier mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 3, le renfort de structure latéral 16 est fixé sur la traverse 26 afin de constituer une voie haute latérale d'efforts appelée aussi deuxième voie haute d'efforts d'absorption 28 lors d'un choc frontal. 30 Le renfort 16 est allongé et présente une première extrémité rectiligne orientée vers l'habitacle et une seconde extrémité inclinée et orientée vers l'avant du véhicule. Il possède donc un profil coudé 2895351 - z - en fin de course vers l'avant. Ainsi, une première extrémité du renfort 16 est liée rigidement par soudure à l'élément de structure latéral 14 et une deuxième extrémité du renfort 16 est liée rigidement par soudure à la traverse 26. 5 Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 4, afin de maximiser le volume de l'habitacle et d'avoir un bon comportement en cas de crash frontal, certains constructeurs, notamment de véhicules industriels, ont opté pour une installation des différents organes mécaniques, dont le groupe moto- 10 propulseur, sous le plancher de l'habitacle, comme c'est le cas dans les véhicules de transport en commun tels que les bus et autres autocars. Les organes mécaniques ayant été écartés de leurs positions conventionnelles en avant de l'habitacle, l'invention vise à proposer un compactage de la structure avant tout en augmentant la 15 rigidité de la structure en cas de choc. Pour cela, le renfort de structure latérale 16 possède un profil et une longueur complémentaire de celui du capot 42. En particulier, le moyen de renfort latéral 16, disposé à une hauteur supérieure à celle de la traverse 26, est incliné vers l'avant pour se lier par exemple, par 20 soudure, à cette dernière. Cette liaison entre la traverse 26 et le renfort 16 forme le sommet d'un angle d'inclinaison a dudit moyen de renfort latéral par rapport à un plan horizontal, par exemple, défini par deux longerons 12 symétriques par rapport au plan médian 30 du véhicule. Cet angle d'inclinaison a est positif dans le sens de 25 rotation trigonométrique. Ainsi, lors d'un choc frontal, les efforts sont transmis aux trois voies d'absorption 18, 24 et 28. La répartition des efforts dans la structure avant 10 s'effectue donc sur toute la longueur de la traverse 26. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention illustré 30 sur la figure 5, le longeron 12 est supprimé pour simplifier la structure avant 10 tel que défini dans le premier ou le deuxième mode de réalisation. En effet, elle comporte deux voies d'efforts : la 2895351 -8- deuxième voie d'absorption d'efforts 24 qui est basse et centrale et la deuxième voie d'absorption d'efforts 28 qui est la voie haute et latérale. Avantageusement, cette structure avant 10 selon l'invention présente de nombreux avantages. En effet, elle permet une 5 économie de masse sur l'avant du véhicule puisque le longeron 12 est supprimé. En même temps, elle permet d'obtenir une face avant compactée puisque le moyen de renfort latéral suit le capot 42, ceci permettant de créer de nouveaux designs de face avant. Enfin, la structure 10 selon l'invention permet de répartir les efforts sur toute 10 la face transversale avant et permet de prendre en compte les chocs latéraux. Dans tous ces modes de réalisation, on peut prévoir des éléments de structure additionnels tels que par exemple, des équerres au points de liaison entre les éléments de structure de 15 manière à renforcer significativement, la structure 10 selon l'invention. L'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'a été donné qu'à titre d'exemple. 1 5 10 15 2. 20 3. 25 4. 30
L'invention concerne une structure avant de véhicule automobile (10), contenue transversalement entre deux éléments de structure latéraux (14) munis chacun d'au moins un moyen de renfort latéral (16) disposé à une première hauteur, du type comportant une première voie d'absorption d'efforts basse et centrale (24) disposée à une deuxième hauteur inférieure à la première hauteur du moyen de renfort latéral (16) et une traverse (26) possédant une hauteur intermédiaire entre les deux hauteurs, qui, en cas de choc frontal, absorbe une quantité d'énergie suffisante pour minimiser la déformation de la structure avant (10), caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral (16) s'étend longitunalement de sorte qu'il soit solidaire de la traverse (26) afin de constituer une deuxième voie d'absorption d'efforts (28) haute et latérale. L'invention concerne également un véhicule automobile équipé d'une telle structure avant.
1. Structure avant de véhicule automobile (10), contenue transversalement entre deux éléments de structure latéraux (14) munis chacun d'au moins un moyen de renfort latéral (16) disposé à une première hauteur, du type comportant une première voie d'absorption d'efforts basse et centrale (24) disposée à une deuxième hauteur inférieure à la première hauteur du moyen de renfort latéral (16) et une traverse (26) possédant une hauteur intermédiaire entre les deux hauteurs, qui, en cas de choc frontal, absorbe une quantité d'énergie suffisante pour minimiser la déformation de la structure avant (10), caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral (16) s'étend longitunalement de sorte qu'il soit solidaire de la traverse (26) afin de constituer une deuxième voie d'absorption d'efforts (28) haute et latérale. 2. Structure selon la 1, caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral (16) présente un profil et une longueur complémentaire d'un capot (42) du véhicule. Structure selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral (16) présente une première extrémité soudée au premier élément de structure latéral (14) et une deuxième extrémité soudée sur la traverse (26). 3. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le profil du moyen de renfort latéral (16) présente une première partie rectiligne orientée vers l'habitacle du véhicule et une seconde partie inclinée vers l'avant du véhicule de manière à se solidariser avec la traverse (26). 5 6 7 8 9. 2895351 - Io- 4. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le moyen de renfort latéral (16), possédant une hauteur supérieure à celle de la traverse (26), est incliné sur toute sa longueur de manière à se solidariser avec la traverse (26). 5. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la deuxième extrémité du moyen de renfort latéral (16) soudée à la traverse (26) forme le sommet d'un angle d'inclinaison a dudit moyen de renfort latéral par rapport à un plan horizontal du véhicule. Structure selon la 6, caractérisée en ce que l'angle a est positif dans le sens de rotation trigonométrique de façon à obtenir un compactage de la structure avant (10) dudit véhicule. 6. Structure selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend, en outre, au moins un longeron (12) s'étendant sensiblement longitudinalement vers l'avant du véhicule reliée sur l'avant du véhicule avec la traverse (26) et formant une troisième voie d'absorption d'efforts (18) haute et centrale. 7. Véhicule automobile équipé d'une structure avant selon l'une quelconque des précédentes.
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 21,B60R 21
B62D 21/15,B60R 21/12,B62D 21/02
FR2893500
A1
SYSTEME DE FRANCHISSEMENT D'UNE MARCHE POUR UN ENGIN DU TYPE FAUTEUILS ROULANTS POUR PERSONNE HANDICAPEE
20,070,525
Le secteur technique de la présente invention est celui des systèmes de franchissement d'au moins une marche par un engin du type comportant deux roues motrices arrières et deux roues avant tels des fauteuils roulants pour personnes handicapées afin de leur permettre de franchir une marche de trottoir ou d'escalier. D'une manière générale, un fauteuil roulant est composé d'un châssis métallique recevant un siège permettant l'assise de la personne transportée et un repose-pied, de deux roues l0 motrices fixées en arrière du châssis et de deux roues directrices de petite taille fixées à l'avant et en arrière du repose-pied. Cette configuration qui permet des déplacements aisés sur des supports plans plats ou légèrement inclinés ainsi qu'une bonne maniabilité pour virer est 15 absolument inadaptée pour franchir un quelconque obstacle vertical tel qu'un simple rebord de trottoir (8 à 10 cm de haut). On connaît peu de dispositifs commercialisés par des industriels du secteur pour franchir une marche. Le taux 20 d'équipement des personnes handicapées physiques avec de tels dispositifs permettant de franchir ce type d'obstacle est extrêmement faible. On citera à titre d'exemple les brevets US6311794, W09929554, US6554086, GB2351268, US2004149499, US6484829 et WO9407452. 25 Une enquête approfondie auprès des utilisateurs potentiels montre qu'individuellement ou ensemble les facteurs complexité de mise en oeuvre, sérieuse difficulté d'utilisation, surcharge pondérale, perte de manoeuvrabilité, coût élevé et surtout risque de panne sont les causes 30 principales de ce manque de succès. Pour ce qui est des systèmes sophistiqués de type motorisés et contrôlés par ordinateur, la majorité des utilisateurs ne veut pas prendre le risque de se retrouver bloqué dans un escalier ou pire en cas de panne électrique ou électronique. 35 La présente invention vise à fournir un dispositif adaptable par simple fixation à tout système de franchissement d'une marche et en particulier destiné au transport roulant de personnes handicapées ou de toutes autres charges afin de permettre la montée et la descente de manière simple et continue, en toute stabilité et sécurité, des obstacles verticaux de type trottoir, marche et escalier. Le but de la présente invention est de pallier l'ensemble des inconvénients cités précédemment et de mettre en oeuvre un dispositif adaptable à la majorité des systèmes de franchissement permettant de monter et descendre trottoirs, marches et escaliers. Pour se faire, un des objets de l'invention est de déplacer le centre de gravité du fauteuil vers le haut pour la montée et vers le bas pour la descente en garantissant au VHP en tout instant de chaque mouvement une base d'appui au moins isostatique dans les toutes les phases du déplacement. Un autre objet de la présente invention est de permettre, dans le cas d'une réalisation avec motorisation électrique (assistance électrique), de continuer manuellement sans action particulière le déplacement engagé en cas d'interruption de la puissance électrique (batterie faible, panne électrique). Au pire, par exemple dans le cas d'une panne électrique générale interrompant de fait l'assistance motorisée, si l'utilisateur est trop faible physiquement pour poursuivre une phase de montée de marche, le dispositif lui permettra de redescendre manuellement de manière simple, en toute sécurité et sans effort. L'invention a donc pour objet un système de franchissement d'au moins une marche par un engin du type comportant deux roues motrices arrières et deux roues avant, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une roulette libre en rotation définissant avec les roues arrière au moins trois points d'appui stables sur une première surface et au moins un bras mobile apte à venir s'appliquer sur une seconde surface dénivelée par rapport à la première et équipé d'un moyen de transfert de façon à transférer le centre de gravité de l'engin de la première surface vers la seconde surface et inversement. Selon une caractéristique de l'invention, le système comprend deux roulettes disposées chacune au voisinage des roues arrière définissant avec celles-ci quatre points d'appui sur la première surface et deux bras mobiles. Selon une autre caractéristique de l'invention, le système comprend de chaque côté de l'engin un boîtier de transmission incorporant les mécanismes d'entraînement de la roue motrice, du bras mobile et du moyen de transfert, ledit boîtier étant relié au cadre de l'engin par l'intermédiaire d'un axe du moyen de transfert. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les roues motrices et les roulettes sont reliées à un système de relevage pour les amener d'une position basse à une position haute et inversement. Avantageusement, le système de relevage comprend une came dont le profil est parcouru par un tourillon entraîné par un pignon pour faire occuper lesdites roues motrices et roulettes la position basse ou la position haute. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le pignon est actionné en rotation par une chaîne elle-même actionnée en rotation par un volant moteur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la 20 came est éventuellement actionnée en rotation à l'aide d'un moteur. Avantageusement, les roues motrices sont munies d'un pignon et sont entraînées en rotation par le volant par l'intermédiaire d'une chaîne engrainant sur ledit pignon. 25 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la roue est éventuellement actionnée en rotation à l'aide d'un moteur électrique. Avantageusement, le bras mobile est actionné en rotation par le volant. 30 Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le bras mobile est éventuellement actionné en rotation par un moteur. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le moyen de transfert est actionné en rotation à l'aide du 35 volant. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le moyen de transfert est éventuellement actionné en rotation à l'aide d'un moteur. Avantageusement, le boîtier de transmission comprend un boîtier de réduction à planétaires avec un arbre d'entrée actionné par le volant et trois arbres de sortie, trois freins correspondant à chaque arbre de sortie, un boîtier de distribution avec un levier de sélection montée/descente et un levier de sélection sol plan/obstacle, une fourche télescopique et un système de relevage d'un ensemble liaison sol. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, l'ensemble liaison sol comprend un châssis recevant la fourche télescopique, une roue motrice et une roulette d'appui, et relié au système de relevage de la roue et de la roulette d'appui. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le système de franchissement comprend un système de levage/transfert comprenant un bras de levage pivotant librement autour de l'axe du boîtier de transmission et entraîné en rotation par un embrayage/frein relié au second arbre de sortie de l'ensemble boîtier de transmission. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le système de levage/transfert comprend un pignon monté directement sur le troisième arbre de sortie du bloc moteur et engrène sur la chaîne de transfert reliée à un pignon de renvoi situé à l'extrémité du bras de levage recevant un patin, l'axe de liaison au châssis de l'engin étant fixé à la chaîne. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le bras de levage reçoit un mécanisme de motorisation constitué d'un pignon entraîné en rotation par le déplacement de l'axe autour de l'axe du patin et engrenant sur un planétaire monté sur un porte-planétaires maintenu en position par rapport au patin par un ressort de torsion bi-directionnel. Avantageusement, le bras de levage reçoit éventuellement un mécanisme de motorisation constitué par un moteur relié à l'axe du patin. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le système de franchissement comprend un premier capteur pour détecter le changement de niveau à franchir, un second capteur pour détecter l'appui du bras mobile et un troisième capteur pour détecter la fin du transfert de l'engin, les informations délivrées par ces trois capteurs étant utilisées par le boîtier de distribution pour actionner séquentiellement les trois freins. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le volant moteur est éventuellement équipé d'un moteur d'aide à l'entraînement. L'invention concerne également toutes les applications à Io des engins de franchissement et en particulier la réalisation d'un fauteuil roulant pour personne handicapée pour la montée ou la descente d'une ou plusieurs marches. Un tout premier avantage de l'invention réside dans le fait de permettre aux utilisateurs de ce système de 15 franchissement des déplacements dans les phases de montée ou de descente de marche(s) en toute sécurité en maintenant l'engin en situation stable et dans des conditions de sécurité identiques à l'utilisation sur sol plan, comme par exemple pour les fauteuils pour personne handicapée. 20 Un autre avantage réside dans le fait que dans le cas d'un fauteuil roulant celui-ci soit utilisable de manière aussi simple pour l'utilisateur montant ou descendant une(des) marche(s) que lors du roulage sur un sol plan, à savoir manœuvrer le volant de commande dans un sens pour 25 avancer ou descendre, dans l'autre sens pour reculer et monter. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ci-après à titre indicatif d'une application 30 particulière à un fauteuil roulant en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 représente une vue générale arrière d'un fauteuil en position préalable an franchissement d'un obstacle, 35 -la figure 2 représente une vue en coupe du kit selon l'invention, - la figure 3a illustre la cinématique d'entraînement des roues du fauteuil et du système de relevage de la liaison sol, - la figure 3b montre la position de freins et de capteurs incorporés au fauteuil, - les figures 4a et 4b montrent le détail de réalisation 5 de la came du système de relevage, - la figure 5 est une coupe montrant le bras de levage et le dispositif de transfert, - la figure 6a est une coupe du boîtier de transmission dans une première configuration, 10 - la figure 6b est une coupe du même boîtier de transmission dans une autre configuration, - la figure 7 est une coupe montrant le montage de la roue motrice, - les figures 8 et 9 illustrent des configurations du 15 circuit hydraulique couplé aux capteurs et freins, et - les figures 10a-i et lla-i illustrent les différentes phases d'utilisation du fauteuil selon l'invention. La description du dispositif qui suit prend comme modèle d'application les fauteuils pour handicapés physiques sans 20 que cela soit exclusif ou restrictif en terme d'application du système de franchissement selon l'invention. Sur la figure 1, on a représenté de façon générale un fauteuil 1 pour personne handicapée dans lequel on a remplacé les deux roues arrière motrices classiques permettant le 25 roulage sur sol plan par deux kits 2 symétriques gauche et droit adaptables à la majorité des fauteuils connus. Ces deux kits sont prévus pour être installés à demeure sur le fauteuil en lieu et place des roues existantes sans autre modification. Bien entendu, en utilisation sur sol plan, le 30 fauteuil repose uniquement sur deux roulettes avant 100 et les deux roues 60. Chaque kit 2 comprend un cadre, incorporant un boîtier de transmission 5 intégrant un boîtier de réduction et un ensemble moteur 7, sur lequel l'ensemble des composants est 35 monté. Un kit comprend une roue supplémentaire 18 supportée par un ensemble 3 de liaison au sol S recevant une roue motrice 60 et muni d'un système de relevage 4, le boîtier de transmission 5, un ensemble bras de levage/transfert 6, et 6 l'ensemble moteur 7 entraîné par un volant 20 pour actionner la roue motrice 60. Cet ensemble moteur 7 comprend notamment des chaînes de transmission 22 et 28 permettant d'entraîner la roue 60 et une chaîne 36 entraînant la montée et la descente de l'ensemble 3 de liaison au sol et donc de la roue 60 et de la roulette 18. Le fauteuil 1 est équipé d'un support 8 coopérant avec le kit 2 afin de recevoir un axe de liaison 48 avec le châssis du fauteuil décrit ci-après. Cet axe 48 remplace l'axe normal de la roue du fauteuil non équipé des kits. Le boîtier de transmission 5 est équipé d'une fourche télescopique 16 et supporte le système de relevage 4 de l'ensemble liaison sol 3. Le kit 2 comprend encore un bras mobile 13 et un boîtier 15 11 de réduction à planétaires décrits tous deux plus complètement en relation avec la figure 6a. Sur la figure 2, on a représenté en coupe le détail de réalisation de l'ensemble 3 solidaire de la fourche 16 permettant d'appliquer la roue 60 et la roulette 18 sur le 20 sol. Cet ensemble comprend un châssis 15 fixé à l'extrémité de la fourche 16, qui reçoit un axe 65 autour duquel la roulette 18 tourne librement en étant maintenue par un circlips 66. Le boîtier de transmission 5, décrit plus complètement en 25 relation avec la figure 6a, comporte un arbre de sortie 33 équipé à une extrémité d'un pignon 35 engrenant la chaîne sans fin 36 autour d'un pignon 37. Le pignon 37 est fixé sur l'axe de rotation 101 d'une came 38 montée dans la partie inférieure du boîtier de transmission 5. La came 38 est en 30 contact avec un tourillon 70 monté sur un axe 71 solidaire de l'ensemble de liaison sol 3. En arrière de la came comme décrit sur les figures 4a et 4b, la came 38 est équipée d'une première poulie 120 sur l'axe de rotation 101 et d'une seconde poulie 122 montée dans 35 le même plan et à l'arrière de la partie excentrée de la came 38. Une troisième poulie 123 est montée dans ce même plan sur l'axe 71. Ces trois poulies sont reliées par une courroie 124 qui assure la fonction relevage en maintenant le tourillon 70 en contact permanent avec la came 38 dans les deux positions extrêmes haute et basse du relevage assurant la fonction rappel du système. Il est possible de motoriser entièrement l'entraînement de l'axe 101 en y adjoignant un moteur M1 comme cela est représenté sur la figure 4b de manière à rendre indépendant l'axe 101 de l'action du volant 20 et/ou du moteur M6. Cet ensemble assure la fonction relevage de la liaison sol 3 par rotation de la came 38 entraînée par le volant 20. Sur la figure 2, on a encore représenté le boîtier 5 de transmission supportant le bras de levage 13 pivotant librement autour de l'axe principal 33 de ce boîtier. Au centre de rotation du bras de levage 13, un pignon 34 monté directement sur l'arbre de sortie 33 engrène une chaîne transfert 46 reliée à un pignon de renvoi 47 (figures 6a et 6b) situé à l'extrémité libre du bras de levage 13. Cette extrémité reçoit l'axe de liaison 48 avec le châssis du fauteuil 1. L'ensemble moteur 7 (voir figure 1) est fixé sur le boîtier de transmission 5 par l'intermédiaire d'un support 19 recevant en son extrémité le volant de commande 20 dont l'axe est relié à un pignon 21 (voir figure 3a) engrenant la chaîne 22 jusqu'au pignon 23 fixé sur l'arbre d'entrée 24 du boîtier de réduction 11. Selon l'invention, le fauteuil peut comporter un moteur M6 montée sur l'axe de rotation du volant 20. Ce moteur M6 assure un entraînement additionnel ou total de ce volant au gré de l'utilisateur. Sur la figure 3a, on a représenté les éléments externes d'entraînement des roues motrices 60. Le volant 20 est muni d'un pignon 21 fixé sur un axe 102 monté sur le support 19 et qui engraine sur la chaîne 22 elle-même engrainant sur un pignon 23, visible sur la figure 6a, monté sur l'arbre d'entrée 24 du boîtier 11 de réduction à planétaires. Les arbres d'entrée 24 et de sortie 26, 51 et 33 du boîtier 11 tournent autour d'un même axe de rotation. La roue dentée 27 montée sur l'arbre de sortie 26 engraine sur la chaîne 28 elle-même engrainant sur le pignon 61 solidaire de l'axe 62 de la roue motrice 60 fixée au châssis 15 de l'ensemble 5 de liaison sol. On voit également la chaîne 36 engrainant sur le pignon 35 fixé sur l'arbre 33 et sur le pignon 37. Ce pignon 37 est fixé sur l'axe de rotation de la came 38 montée en partie inférieure du boîtier de transmission 5 comme expliqué précédemment. La rotation de la came 38 permet la montée de la roue 60 et de la roulette 18 par l'intermédiaire du châssis 15 afin de franchir une marche comme il sera expliqué ci-après. Sur la figure, on voit encore le bras de levage 13 au bout duquel est fixé le l0 patin 14. La rotation libre du patin 14 est limitée par les deux butées 72. Le dispositif selon l'invention est équipé de freins et de capteurs. Sur la figure 3b, le frein Fi agit sur le pignon 61 par l'intermédiaire du disque 107 et le frein F3 agit sur 15 la came 38. Le troisième frein F2 est décrit en relation avec la figure 6a. Le capteur Cl fixé sur le châssis 15 détecte la présence de la marche, le capteur C2 détecte l'application du patin 14 sur la surface S1 ou S2 et est fixé sur celui-ci, et le capteur C3 également fixé sur le châssis 15 détecte la 20 position de la came 38 et donc la position du fauteuil sur l'ensemble bras de levage/transfert 6. Le bras de levage 13 du système de levage/transfert 6 est décrit plus en détail en référence à la figure 5 et pivote librement autour de l'axe principal 33 du boîtier de 25 transmission 5 (fig. 2) et est entraîné en rotation par un embrayage/frein 55 relié au second arbre de sortie 51 de l'ensemble boîtier de transmission 5 comme cela est expliqué en relation avec la figure 6a. Au centre de rotation du bras de levage 13, on a 30 représenté sur la figure 5 un pignon 34 monté directement sur le troisième arbre de sortie 33 du boîtier 5 qui engrène une chaîne de transfert 46 reliée à un pignon de renvoi 47 situé à l'extrémité du bras de levage 13 et qui elle-même reçoit l'axe de liaison 48 au châssis du fauteuil 1. L'extrémité du 35 bras 13 reçoit un patin 14 équipé du capteur C2 de position par contact. Le patin 14 est libre en rotation entre les deux butées 72 du bras 13 autour de son axe qui reçoit le pignon 47. La figure 6a représente une coupe du boîtier de transmission 5 et du bras 13 de relevage. Ce boîtier 5 est organisé autour d'un premier axe 33 de sortie sur lequel est monté un boîtier de réduction à planétaires 11 avec un arbre d'entrée 24 et deux autres arbres de sortie 26 et 51. Les arbres 26, 51 et 33 sont respectivement associés aux trois freins F1, F2 et F3. Le bras de levage 13 du système de levage/transfert 6 est entraîné en rotation par un embrayage/frein 55 relié au second arbre de sortie 51. Au Io centre de rotation du bras de levage, un pignon 34 monté directement sur l'arbre de sortie 33 du bloc moteur 5 engrène une chaîne transfert 46 reliée à un pignon de renvoi 47 situé à l'extrémité de la partie 13 du bras de levage et qui elle-même reçoit l'axe de liaison 48. 15 L'extrémité du bras de levage 13 reçoit en option un mécanisme spécifique motorisé par la rotation de l'axe de liaison 48 sur la chaîne 46 autour du pignon 47. Ce mécanisme comprend un pignon 111 entraîné en rotation par l'axe 48 et engrenant sur un planétaire 49 monté sur un porte-planétaires 20 50 maintenu en position par rapport au patin 14 par un ressort de torsion bi-directionnel 56. Le planétaire 49 engrène un secteur denté intérieur partie intégrante de l'extrémité du bras 13. Le guide 110 maintient la chaîne 46 sur le pignon 47 et agit comme butée axiale du planétaire 49 25 dans le porte-planétaire 50. L'arbre d'entrée 24 engrène par l'intermédiaire d'une couronne dentée sur trois planétaires 25 pour les entraîner en rotation sur un pignon intermédiaire 31. Lorsque le pignon 31 est fixe cette rotation assure ainsi une rotation du même 30 sens du porte-planétaires 26 et de la roue dentée 27 fixée sur celui-ci. La roue dentée 27 engrène la chaîne 28 dont le déplacement provoque la rotation du pignon 61 (fig. 3a). Le boîtier 11 de réduction incorpore un piston 53 poussant un patin de frein 54 au contact d'un disque 35 d'embrayage 55 monté fixe en rotation et libre en translation sur l'arbre 51 constituant ainsi le frein F2. Dans cette configuration (fig. 6a), l'arbre 51 est bloqué en rotation. L'arbre 24 supporte un pignon 23 entraîné par le volant 20 par l'intermédiaire de la chaîne 22. Une extrémité de l'arbre de sortie 33 est équipée d'un pignon 35 engrenant une chaîne sans fin 36 autour d'un pignon 37 (fig. 2). On a encore représenté sur la figure 6A l'incorporation des trois moteurs M3, M4 et M5 afin de commander éventuellement les différents mouvements. Ainsi, le moteur M3 est monté sur le bras 13 afin d'assurer sa rotation par rapport au boîtier 5. Le moteur M4 est monté sur l'axe 33 pour assurer la rotation du moyen de transfert constitué par la chaîne 46. Enfin, le moteur M5 est fixé sur l'axe du patin 14 afin d'assurer la rotation du bras de levage 13 par rapport à ce patin. Sur la figure 6b, on voit que le piston 53 est en position rétractée ce qui a entraîné le patin 54 du frein F2, les autres éléments conservant les mêmes références. Ce dégagement du frein F2 permet au disque d'embrayage 55, monté fixe en rotation et libre en translation sur l'arbre 51, poussé par le ressort de compression 52 de venir au contact de la partie 13a du bras de levage par une liaison cône sur cône. L'arbre 51 n'est alors plus bloqué en rotation et le pignon intermédiaire 31 devient mobile en rotation. Dans cette configuration, la rotation du pignon intermédiaire 31 entraîne la rotation des planétaires 32 sur leur axe propre faisant tourner l'arbre de sortie 51, le disque d'embrayage 55 et le bras 13 par l'intermédiaire de la liaison cône sur cône 55/13a. Ainsi, dans cette configuration de freinage des deux autres axes de sortie, une rotation vers l'arrière du volant de commande induit une rotation de même sens du bras mobile pour une prise d'appui sur une marche située en arrière du fauteuil (et vice versa). Sur la figure 7, on a représenté le détail du montage de la roue motrice 60 par l'intermédiaire d'un axe 62 monté rotatif par rapport au châssis 15 à l'aide d'un système de roulements à billes bloqué par un écrou 64. La roue dentée 27 engrène la chaîne 28 dont le déplacement provoque la rotation du pignon 61, de l'axe 62 de la roue 60 dans le même sens de rotation que le volant de commande 20. Les divers rapports de réduction sont préférablement définis afin de produire pour un tour de volant 20 la même distance de déplacement que dans le cas d'un fauteuil standard pour un tour de roue motrice. La rotation de la roue 60 peut être motorisée en lui adjoignant un moteur M2 relié à son axe 62 pour assurer le déplacement du fauteuil. En se référant aux figures 6 et 8 à 11, le fonctionnement est le suivant. En préalable, il convient de préciser que le dispositif selon l'invention est équipé d'un système de Io distribution de fluide (par exemple) hydraulique permettant de contrôler en séquence le blocage ou le déblocage de chacun des trois freins F1, F2, F3. Ce système permet l'enchaînement logique des phases du cycle complet continu de montée ou de descente. 15 Ce système logique comprend sur les figures 8 et 9 les trois capteurs de position Cl, C2, C3, chacun équipé d'un système de compensation composé d'un piston principal évidé 112 relié au bras du capteur et possédant une ouverture avant et une ouverture arrière. A l'intérieur de ce piston coulisse 20 un piston secondaire 113 muni d'un ressort de rappel 114 le maintenant à l'opposé du bras du capteur. Dans le cas où le transfert de fluide s'effectue alors que le bras d'un capteur est mécaniquement maintenu en position rentrée, le piston secondaire 113 se déplace, comprime le ressort 114 et déplace 25 le fluide à l'arrière vers le capteur suivant pour terminer la phase de transfert de fluide du mouvement correspondant. Lorsque le bras du capteur devient libre de se mouvoir, le ressort 113 repousse le piston principal 112 entraînant ainsi le bras vers l'extérieur, le fluide étant chassé par 30 l'ouverture prévue de l'extérieur du piston principal vers l'intérieur. Le système comprend encore les trois freins F1, F2, F3, chacun directement ou indirectement connectés à un des trois arbres de sortie 33, 51 et 26 et un boîtier 103 de distribution bi-position, chaque position correspondant au 35 circuit logique (enchaînement des cycles) du câblage nécessaire à la montée ou à la descente et commandé par les leviers 104 et 105. L'ensemble du système de distribution est schématisé sur la figure 8 en position début de cycle montée et début de cycle descente du fauteuil 1. Ce système conçu avantageusement sur une base de circuit fermé hydraulique basse pression pour éviter le risque de panne intempestive en utilisation peut être remplacé par un système électro- hydraulique, électro-mécanique ou électrique pour ce qui est des capteurs et freins associés à une carte de commande électronique ou toute autre forme de contrôle commande. Au début de chaque cycle, le frein F1 monté sur l'axe 62 pour freiner la roue 60 est ouvert (en position relâchée) l0 comme dans la configuration roulage sol plan. Les figures l0a-l0i représentent les différentes phases de franchissement d'une marche. En roulage sur sol plan, le fauteuil 1 est positionné sur les deux roues motrices 60 et les deux petites roues 15 directrices avant 100. Dans ce cas, le mode d'utilisation est identique à celui d'un fauteuil roulant standard : manœuvre des deux volants 20 de commande simultanément vers l'avant pour avancer, vers l'arrière pour reculer, vers l'avant d'un côté pour tourner vers l'autre coté et en opposition pour 20 pivoter sur place. En arrivant à proximité d'un obstacle de type trottoir, marche ou escalier à gravir, l'utilisateur devra au préalable effectuer éventuellement la manœuvre simple de pivotement sur place pour présenter le fauteuil en marche arrière sur 25 l'obstacle à monter. En effet, dans tous les cas de figure, le dispositif selon l'invention permet de monter une (ou des) marche(s) en marche arrière et de descendre une (ou des) marche(s) en marche avant. Le fauteuil étant positionné dans la bonne direction pour 30 le type de franchissement d'obstacle attendu, l'utilisateur enclenche alors le levier 104 de sélection sol plan/obstacle en position obstacle et le levier de sélection 105 du boîtier de distribution 103 en position montée ou descente suivant le besoin puis bascule son poids 35 et le fauteuil vers l'arrière jusqu'à reposer en appui sur les deux roues motrices 60 et sur les deux roulettes d'appui 18, les deux roulettes directrices se trouvant alors au-dessus du sol ainsi montré sur la figure 1. Les détails de la cinématique de montée et de descente d'une marche sont représentés de manière schématique par phases et étapes sur les figures 10 et 11. La descente n'a comme particularité que le décalage de la phase 2 de la montée, qui intervient en fin de phase 5 au lieu de suivre la phase 1 et chacune n'étant qu'une inversion simple des phases de la cinématique de montée, une description des éléments intervenant dans la phase montée seule sera détaillée ci-après. En position montée du fauteuil, l'opérateur se présente dos à la marche sur la surface S1 en appui sur les roues motrices 60 et les roulettes 18 (fig. 10a-10b). La poussée du capteur Cl par contact sur la première marche (fig. 10c) entraîne un transfert de fluide poussant le piston 106 du frein Fi bloquant celui-ci, et cette action initiale entraîne en cascade le déblocage du frein F2, la poussée du piston de compensation secondaire 113 du capteur C3 et un retour de fluide à l'arrière du piston du capteur Cl. Le ressort de rappel 114 de la chambre de compensation ducapteur C3 (à l'intérieur du piston principal) repoussera en position armement/détection l'axe de ce capteur après le démarrage du mouvement de transfert du fauteuil et le dégagement de la came 38. Ce principe d'action retardée s'applique au fonctionnement de chaque capteur. Ensuite, l'enfoncement du capteur C2 entraîne le blocage du frein F2, le déblocage du frein F3 et la mise sous pression du capteur Cl (qui reviendra en position armement/détection dans la dernière phase du mouvement). En fin de phase de fonctionnement du mouvement, le capteur C3 est de nouveau enfoncé par la came 38 enclenchant en cascade le blocage du frein F3, le déblocage du frein F1 et la mise en pression de la chambre de compensation du capteur F2. Cette dernière action ramène le système aux conditions initiales du début de cycle. Ce circuit logique montée permet ainsi un enchaînement continu des phases nécessaire à la montée d'une marche. Les différentes étapes de franchissement de la marche jusqu'à la surface dénivelée S2 s'enchaînent : déploiement du bras 13 et application du patin 14 sur la surface S2 (fig. 10d), transfert du fauteuil jusqu'à appui sur le patin 14 seul et rentrée de la fourche 16 (fig. 10e), contre-rotation du bras 13 sur le patin 14 amenant les roues 60 et les roulettes 18 dans le plan des patins 14 (fig. 10f et 10g), sortie de la fourche 16 et montée du fauteuil par transfert vers la position initiale (fig. 10h) avec reprise d'appui sur les roues 60 et roulettes 18, puis reprise du roulage normal du fauteuil (fig. 10i). De la même manière, le circuit logique descente représenté sur les figures lla-lli permet aussi un enchaînement continu des phases nécessaires à la descente d'une marche. Sur le plan mécanique, on peut définir les cinq phases 15 suivantes. Phase 1 (fig. 10a et 10b) En roulage sur sol plan, la rotation du volant de commande 20 entraîne la rotation directe de la roue dentée 20 motrice 21 qui engrène la chaîne sans fin 22. L'axe du volant de commande est équipé, pour des raisons de sécurité, d'un cliquet anti-retour réversible (non représenté) dont la commande est liée au levier 104 de sélection montée-descente. Le déplacement de la chaîne 22 entraîne en rotation le pignon 25 récepteur 23 ainsi que l'arbre moteur 24 sur lequel il est monté. Lors de cette phase 1, les différents éléments occupent la position représentée sur la figure 6a. En début de cycle, les axes de sortie 51 et 33 sont bloqués en rotation par les freins F2 et F3 bloquant ainsi le 30 pignon intermédiaire 31. La rotation de l'arbre d'entrée 24 dont la couronne dentée engrène sur les trois planétaires 25, provoque la rotation de ces planétaires 25 sur le pignon intermédiaire fixe 31 et ainsi une rotation du même sens du porte-planétaires 26 et de la roue dentée 27 fixée sur celui- 35 ci. La roue dentée 27 engrène la chaîne 28 dont le déplacement provoque la rotation du pignon 61, de l'axe 62 et de la roue 60 dans le même sens de rotation que le volant de commande 20. Les divers rapports de réduction sont préférablement définis afin de produire pour un tour de volant la même distance de déplacement que dans le cas d'un fauteuil standard pour un tour de roue motrice 60. Ainsi, dans cette configuration de freinage des deux autres axes de sortie 51 et 33, une rotation vers l'arrière du volant de commande induit un déplacement vers l'arrière du fauteuil (et vice versa). Phase 2 (fig. 10c et 10d) En arrivant au contact d'une marche montante, le capteur l0 de détection Cl s'enfonce ; cette action transfert le fluide au travers du boîtier de distribution 103 et en cascade actionne le frein F1, libère le frein F2. Dès cet instant, l'action du frein F1 bloque la rotation du pignon 27 et de l'arbre porte-planétaires 26. L'action du capteur Cl ayant 15 libéré le frein F2, le piston 53 s'est rétracté en entraînant le patin 54 du frein. Ce dégagement du frein permet au disque d'embrayage 55, monté fixe en rotation et libre en translation sur l'arbre 51, poussé par le ressort de compression 52 de venir au contact par une liaison cône sur 20 cône avec le bras de levage 13. Cette disposition est représentée sur la figure 6b. L'arbre 51 n'étant plus bloqué en rotation, le pignon intermédiaire 31 devient mobile en rotation. La rotation du volant de commande 20 jusqu'au pignon 23 et l'arbre d'entrée 24 entraîne les trois 25 planétaires 25 uniquement en rotation sur leur axe propre puisque le porte-planétaires 26 est arrêté en rotation par le frein Fl. La rotation des planétaires 25 sur leur axe entraîne le pignon intermédiaire 31 en rotation autour de l'axe principal du boîtier de réduction 11. Le pignon 30 intermédiaire 31 engrenant le deuxième train de planétaires 32 et le porte-planétaires 33 de ce second train étant bloqué en rotation par le frein F3, la rotation du pignon intermédiaire 31 entraîne la rotation des trois planétaires 32 sur leur axe propre. Ces trois planétaires engrenant une 35 couronne extérieure dentée partie de l'arbre de sortie 51, leur rotation entraîne la rotation de cet arbre de sortie 51. La rotation de l'arbre 51 génère ainsi la rotation directe du bras de levage 13, par l'intermédiaire du disque d'embrayage 55, dans le même sens que le volant de commande 20. Le mouvement M2 de rotation du bras de levage 13 s'effectue jusqu'au contact du patin 14 sur la marche supérieure et enfoncement du capteur correspondant C2. Pendant la rotation du bras 13 jusqu'au contact de la marche supérieure, le patin 14 libre en rotation autour de son axe est maintenu dans une configuration angulaire permettant un atterrissage sur sa base grâce à son contre-poids et aux butées 72 fixées sur le bras 13. Phase 3 (fig. 10e) Durant cette phase, les éléments constitutifs occupent la position apparaissant sur la figure 6a. La roue dentée 34 montée sur l'arbre de sortie 33 du côté du bras de levage/transfert 13 reçoit la chaîne de transfert 46 équipée de l'axe de liaison 48 du dispositif avec le fauteuil 2 et qui s'enroule jusqu'au pignon de renvoi 47. Ce premier ensemble assure la fonction transfert de fauteuil du mouvement M3. L'autre extrémité de l'arbre de sortie 33 équipée du pignon 35 engrène sur la chaîne sans fin 36 autour d'un pignon 37. Le pignon 37 est fixé sur l'axe de rotation d'une came 38 montée en partie inférieure du boîtier de transmission 5. La came 38 est en contact avec le tourillon 70 monté sur l'axe 71 solidaire de la liaison sol 3. En arrière de la came 38, le système pignon/courroie (fig. 3b) assure la fonction rappel du système maintenant la came 38 en contact permanent avec le tourillon 70 (fig. 3a). Ce second ensemble assure la fonction relevage de la liaison sol 3. La fonction première de la rotation de l'arbre de sortie 33 est par l'intermédiaire de la roue dentée 34 de transférer le fauteuil de la position directement au-dessus des roues 60 et 18 jusqu'à être à la position à la verticale du patin 14 sur la marche supérieure S2 puis retour à la position initiale après franchissement. La seconde fonction de la rotation de l'arbre 33 est de faire rentrer et sortir la fourche 16 et ainsi de commander la position de liaison sol 3 par rapport au boîtier de transmission 12 par l'intermédiaire du système de relevage à came 4. Les rapports de réduction des couples de pignons 34/47 et 35/37 seront choisis pour être compatibles des cycles simultanés. Ainsi, un demi-cycle de transfert de la chaîne 46 correspondra exactement à une demi-rotation de la came 38. Ce dispositif permet d'avoir une position rentrée de la liaison sol 3 lorsque l'axe 48 et le fauteuil sont à la verticale du patin 14 sur la marche supérieure, et une position sortie de l0 la liaison sol 3 lorsque l'axe 48 est revenu à sa position initiale au-dessus des roues 60 et 18. Plus simplement, lorsque le fauteuil 2 est en appui sur les roues 60 et roulettes 18, la fourche est sortie autorisant une rotation sans contact avec le sol de l'ensemble bras de 15 levage/transfert 6 avec son patin 14. Lorsque le fauteuil 2 est en appui sur le patin 14, la fourche 16 est rentrée autorisant le retour de l'ensemble boîtier de transmission 5 et liaison sol 3 au côté du patin 14 sans toucher le sol. L'enfoncement du capteur C2 transfert le fluide vers le 20 boîtier de distribution 103 qui en cascade, actionne le frein F2, libère le frein F3 et remet à zéro le capteur Cl. L'action du frein F2 correspondant à la poussée du piston 53 poussant le patin 54 au contact du disque d'embrayage 55 comprime le ressort 52, dégage la liaison cône sur cône entre 25 le disque 55 et le bras 13 et s'arrête en fin de course. Dans cette position représentée sur la figure 5, le disque d'embrayage 55 est bloqué en rotation par rapport au boîtier de réduction 11 par le frein F2 provoquant le blocage de l'arbre de sortie 51 dont il est solidaire en rotation. Dans 30 cette configuration, la rotation du volant de commande 20 entraînant l'arbre d'entrée 24, les planétaires 25, le pignon intermédiaire 31 de la manière précédemment décrite, entraîne en rotation l'arbre de sortie 33 portant les planétaires 32 qui roulent sur la couronne dentée extérieure de l'arbre 51 35 bloqué. La rotation du volant de commande 20 entraîne donc une rotation inverse de l'arbre de sortie 33 déplaçant la chaîne 46 vers l'arrière déplaçant le fauteuil 2 vers le patin 14 sur la marche supérieure. Dans le même temps, la came 38 pivote actionnant la rentrée de la fourche télescopique 16. Cette phase se termine lorsque l'axe de liaison 48 arrive à la verticale du patin 14. Phase 4 (fig. 10f et 10g) Lors de cette phase, les éléments constitutifs occupent la position représentée sur la figure 6a. Lorsque le mouvement M3, transférant le fauteuil vers le patin 14 amène l'axe 48 à la verticale du patin, la partie intérieure de l'axe 48 entre en contact avec une des palettes intégrées dans le pignon 111. Le pignon 111 est monté libre en rotation sur l'axe de rotation du patin 14 et engrène sur le pignon planétaire 49 monté sur le porte-planétaires 50 pivotant autour de l'axe de rotation du patin 14. Le planétaire 49 engrène sur le secteur denté intérieur (130 ) du bras 13. Ce secteur denté du bras 13 a comme axe de rotation l'axe du patin 14. Le porte-planétaire 50 est maintenu en position angulaire par un ressort de rappel bi-directionnel 56 ancré sur l'axe du patin 14. La force développée par le ressort de rappel est calculée pour être légèrement supérieure à l'effort de rappel nécessaire à la rotation de l'ensemble demi-kit autour de l'axe du patin 14 et ceci dans les deux directions. La rotation de l'axe 48 autour du pignon 47 entraîne le pignon 111 dans le même sens de rotation. Le porte-planétaire 50 étant maintenu en position par la force du ressort de rappel 56, le planétaire 49 entraîné par le pignon 111 tourne autour de son axe propre dans le sens de rotation opposé et provoque la rotation du secteur denté et du bras 13 dans le même sens de rotation. Le bras 13 pivotant autour de l'axe du patin 14 entraîne le relevage de l'ensemble boîtier de transmission 5, liaison sol 3 et ensemble moteur 7 le long de la paroi verticale de la marche. Ce relevage en rotation s'effectue du fait que le bras 13 est libre en rotation autour de l'axe principal du boîtier de transmission 5 permettant à l'ensemble de se relever avec la roulette d'appui 18 guidant l'ensemble en roulant le long de la face verticale de la marche (fig. 10e). Lorsque le sommet de la marche est dépassé, l'ensemble boîtier de transmission 5, liaison sol 3 rentrée se positionne par gravité à la verticale de la marche supérieure. L'arrêt de ce mouvement s'effectue soit lorsque l'extrémité du secteur denté du bras 13 est atteinte (dans le cas de la hauteur de marche maximum possible) soit lorsque le bras 13 vient en butée sur la butée 72 correspondante. Dans ce dernier cas, le ressort 56 se comprime et laisse pivoter le porte-planétaire 50 jusqu'à la sortie du planétaire 49 du secteur denté du bras 13. Dans cette position, le fauteuil est en appui sur les patins 14 et les roues 60 et roulettes d'appui 18 sont au-dessus de la marche franchie sans être contact avec le sol (fourche 16 rentrée). La cinématique de ce mouvement M4 de rappel peut aussi se concevoir sans l'aide d'un mécanisme tel que décrit ci-dessus ; dans ce cas, le mouvement est effectué par l'utilisateur du fauteuil sans rotation du volant de commande 20, en effectuant une traction vers l'arrière du volant de commande dès que le fauteuil a atteint la position initiale de cette phase. Phase 5 (fig. 10h et loi) En continuité avec la phase précédente, la rotation continue du volant de commande 20 fait revenir l'axe 48 et le fauteuil vers l'axe du boîtier de transmission. Dans le même temps, la came 38 tourne vers sa position d'excentration maximum, provoquant l'extension de la fourche 16. Le fauteuil se relève et reprend appui sur les roues 60 et roulettes d'appui 18 (fourche 16 sortie). Le patin 14 au bout du bras 13 n'est plus en contact avec la marche. La phase se termine lorsque le capteur C3 détectant la position d'extension maximum de la came 38 s'enfonce. L'axe 48 et donc la chaîne transfert 46 sont revenus à la position initiale du début de la phase 4. L'action du capteur C3 déclenche en cascade par transfert de fluide un blocage du frein F3, un déblocage du frein Fl. L'ensemble du système se retrouve alors dans les conditions initiales du début de phase 1 autorisant le roulage du fauteuil par rotation arrière du volant de commande 20 agissant sur la roue motrice 60 (fig. 10i). Cette action continuera jusqu'au contact de la marche suivante enclenchant le démarrage de la phase 2 comme précédemment décrit. Lorsque l'ensemble des marches a ainsi été franchi, l'utilisateur prend soin de rouler dans cette position 1 ou 2 mètres avant de remettre le levier 104 dans la position roulage sur sol plan, roulettes directrices 100 en contact avec le sol avec les seules roues motrices 60. Les roulettes d'appui 18 sont alors relevées et n'ont plus qu'une fonction éventuelle de sécurité anti-basculement arrière. La mise en position du levier 104 en position sol plan isole les freins du reste du système et maintient la configuration avec le frein Fl débloqué permettant à l'utilisateur de se mouvoir de manière usuelle avec la rotation des volants de commande entraînant une rotation du même sens des roues motrices 60
L'invention concerne un système de franchissement d'une marche pour un engin du type fauteuil roulant pour personne handicapée comportant deux roues motrices arrières 60 et deux roues avant 100.Il comprend deux roulettes 18 libre en rotation définissant avec les roues arrière motrices quatre points d'appui stables sur une première surface (S1) et au moins un bras mobile 13 apte à venir s'appliquer sur une seconde surface (S2) dénivelée par rapport à la première et équipé d'un moyen de transfert de façon à transférer le centre de gravité du fauteuil de la première surface vers la seconde surface et inversement. Le fauteuil comprend un boîtier de transmission fixé au cadre du fauteuil incorporant les mécanismes d'entraînement des roues motrices 60, des bras mobiles 13 et moyen de transfert 46, deux roulettes 18 et deux bras mobiles.
1. Système de franchissement d'au moins une marche par un engin du type comportant deux roues motrices arrières (60) et deux roues avant (100), caractérisé en ce qu'il comprend au moins une roulette (18) libre en rotation et définissant avec les roues arrière au moins trois points d'appui stables sur une première surface (Si) et au moins un bras mobile (13) apte à venir s'appliquer sur une seconde surface (S2) dénivelée par rapport à la première et équipé d'un moyen de transfert (46) de façon à transférer le centre de gravité de l'engin de la première surface vers la seconde surface et inversement. 2. Système de franchissement selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend deux roulettes (18) disposées chacune au voisinage des roues arrière (60) définissant avec celles-ci quatre points d'appui sur la première surface (S1) et deux bras mobiles (13). 3. Système de franchissement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend de chaque côté de l'engin un boîtier de transmission (5) incorporant les mécanismes d'entraînement de la roue motrice (60), du bras mobile (13) et du moyen de transfert (46), ledit boîtier étant relié au cadre de l'engin par l'intermédiaire d'un axe (48) du moyen de transfert (46). 4. Système de franchissement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les roues motrices (60) et les roulettes (18) sont reliées à un système de relevage (4) pour les amener d'une position basse à une position haute et inversement. 5. Système de franchissement selon la 4, caractérisé en ce que le système de relevage (4) comprend une came (38) dont le profil est parcouru par un tourillon (70) entraîné par un pignon (37) pour faire occuper lesdites roues motrices (60) et roulettes (18) la position basse ou la position haute. 6. Système de franchissement selon la 5, caractérisé en ce que le pignon (37) est actionné en rotation par une chaîne (36) elle-même actionnée en rotation par unvolant moteur (2 0) . 7. Système de franchissement selon la 5, caractérisé en ce que la came (38) est actionnée en rotation à l'aide d'un moteur (Ml). 8. Système de franchissement selon la 6, caractérisé en ce que les roues motrices (60) sont munies d'un pignon (61) et sont entraînées en rotation par le volant (20) par l'intermédiaire d'une chaîne (28) engrainant sur ledit pignon (61). 9. Système de franchissement selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la roue (60) est actionnée en rotation à l'aide d'un moteur (M2). 10. Système de franchissement selon la 6, caractérisé en ce que le bras mobile (13) est actionné en 15 rotation par le volant (20). 11. Système de franchissement selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le bras mobile (13) est actionné en rotation par un moteur (M3). 12. Système de franchissement selon la 6, 20 caractérisé en ce que le moyen de transfert (46) est actionné en rotation à l'aide du volant (20). 13. Système de franchissement selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le moyen de transfert (46) est actionné en rotation à l'aide d'un moteur 25 (M4). 14. Système de franchissement selon la 6, caractérisé en ce que le boîtier de transmission (5) comprend un boîtier de réduction à planétaires (11) avec un arbre d'entrée (24) actionné par le volant (20) et trois arbres de 30 sortie (26, 51, 33), trois freins (F1, F2 et F3) correspondant à chaque arbre de sortie, un boîtier de distribution (103) avec un levier de sélection montée/descente et un levier de sélection (104) sol plan/obstacle, une fourche télescopique (16) et un système de 35 relevage (4) d'un ensemble liaison sol (3). 15. Système de franchissement selon la 14, caractérisé en ce que l'ensemble liaison sol (3) comprend un châssis (15) recevant la fourche télescopique (16), une roue 24 motrice (60) et une roulette d'appui (18) et relié au système de relevage (4) de la roue (20) et de la roulette d'appui (18 16. Système de franchissement selon la 15, caractérisé en ce que qu'il comprend un système de levage/transfert (6) comprenant un bras de levage (13) pivotant librement autour de l'axe (33) du boîtier de transmission (5) et entraîné en rotation par un embrayage/frein (55) relié au second arbre de sortie (51) de l'ensemble boîtier de transmission (5). 17. Système de franchissement selon la 16, caractérisé en ce que le système de levage/transfert (6) comprend un pignon (34) monté directement sur le troisième arbre de sortie (33) du bloc moteur (5) et engrène sur la chaîne de transfert (46) reliée à un pignon dè renvoi (47) situé à l'extrémité du bras de levage (13) recevant un patin (14), l'axe de liaison (48) au châssis de l'engin étant fixé à la chaîne (46). 18. Système de franchissement selon la 17, caractérisé en ce que le bras de levage (13) reçoit un mécanisme de motorisation constitué d'un pignon (111) entraîné en rotation par le déplacement de l'axe (48) autour de l'axe du patin (14) et engrenant sur un planétaire (49) monté sur un porte-planétaires (50) maintenu en position par rapport au patin (14) par un ressort de torsion bidirectionnel (56). 19. Système de franchissement selon la 17, caractérisé en ce que le bras de levage (13) reçoit un mécanisme de motorisation constitué par un moteur (M5) relié à l'axe du patin (14). 20. Système de franchissement selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend un premier capteur Cl pour détecter le changement de niveau à franchir, un second capteur C2 pour détecter l'appui du bras mobile (13) et un troisième capteur C3 pour détecter la fin du transfert de l'engin, les informations délivrées par ces trois capteurs étant utilisées par le boîtier de distribution pour actionner séquentiellement les trois freins. 25 21. Système de franchissement selon la 6, 8, 10, 12, 14 à 18 ou 20, caractérisé en ce que le volant moteur (20) est équipé d'un moteur M6 d'aide à l'entraînement. 22. Application du système de franchissement selon l'une quelconque des précédentes à la réalisation d'un fauteuil roulant (1) pour personne handicapée pour la montée ou la descente d'une ou plusieurs marches.
A,B,F
A61,B60,F16
A61G,B60K,F16H
A61G 5,B60K 1,F16H 7
A61G 5/06,B60K 1/02,F16H 7/06
FR2893590
A1
DISPOSITIF PERMETTANT L'OUVERTURE DE TOUTES LES SORTES DE SACS (PLASTIQUE, PAPIER, AUTRES)
20,070,525
La présente invention concerne un dispositif pour ouvrir facilement les sacs (plastiques ou papier ou de toute autre matière) manuellement ou mécaniquement et les remplir si besoin. L'ouverture des sacs plastique ou papier est traditionnellement difficile, parce que le plastique est électrisé par simple contact avec lui-même, et que les deux côtés ayant été coupé ensemble, ils sont en quelque sorte, soudés. Pour les ouvrir ou désolidariser les deux côtés, il convient soit de mouiller le doigt pour permettre une préemption sur un des deux films, soit de souffler sur l'ensemble, soit enfin de pincer l'ensemble en bougeant les doigts jusqu'au moment où il ne restera dans les doigts qu'un seul des deux côtés. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il suffit que sur les faces extérieures du sac plastique il y ait suffisamment de matière pour prendre un côté, tirer dessus et ouvrir le sac. Cette matière supplémentaire est tout simplement le pli du même sac, obtenu par un pliage spécifique. Cette manière de faire ne diminue pas la contenance du sac. De plus, ce pliage gagne de la place à l'emballage 25 sur la largeur. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente en coupe la fabrication d'un sac traditionnel : soit mise en forme d'un tube en continu., . 30 La figure 2 représente en coupe le pliage particulier (dit plis plat) pour obtenir sur le premier côté une prise pour faciliter l'ouverture. La figure 3 représente en coupe les deux pliages pour obtenir une prise de chaque côté du sac. 35 Ensuite, ce sac est découpé et soudé, comme d'habitude. Fin de la partie fabrication 1 5 10 15 2- La figure 4 représente la manière de s'en servir. D'abord, avec un doigt, on décolle le plis plat de la première face La figure 5 représente le moment où l'on tire sur un ou deux côtés pour ouvrir le sac La figure 6 représente le sac ouvert. A titre d'exemple non limitatif, le plis plat aura une longueur de l'ordre de 25 mm (soit 5 cm de moins sur la largeur pour le produit fini) Caractéristiques techniques Le sachet, en son milieu, présente à l'extérieur une sorte de soufflet ou plis plat, qui reste en place grace à la soudure du fond du sac, et qui facilite l'ouverture du sac. Ce dispositif est valable pour toutes sortes de sacs : plats, à anses, etc. De plus, il y a une économie certaine à l'emballage et au stockage des sacs à soufflets de côté, ainsi arrangés. Car, ce dispositif spécial rétabli l'épaisseur uniforme du produit fini. En effet, les soufflets de côté, auront la même épaisseur que les plis d'ouverture , et gagneront plus de 20% sur la largeur. 20 25 30
Dispositif pour ouvrir facilement les sacs de toutes sortes (plastique, papier ou divers) pour les remplir manuellement ou industriellement.Il suffit pour cela, qu'au moment de la fabrication, un plis soit formé dans le milieu de un ou des deux côté du sac (fini), pour que les doigts puissent le serrer, et le tirer et ainsi ouvrir sans aucune difficulté.Ce dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux sacs de magasin, aux sacs poubelles, aux sacs de marché et de manière générale à tous les sacs à destination des particuliers ou des industriels.
1 1/ Dispositif pour ouvrir facilement tous les sacs (de magasin, poubelles, de marché, d'industrie, de commerce), caractérisé en ce qu'il comporte un ou 5 plusieurs plis plat extérieurs. 2/ Dispositif selon la n 1 caractérisé par des plis plats accessibles et préhensibles pour tirer dessus et ouvrir le sac. 10 3/ Dispositif selon les n 1 et 2, caractérisé par ce que le pli est obtenu par un repli du sac sur lui même, repli maintenu par la soudure inférieure du sac, faisant office de fond de sac. 15 4/ Dispositif selon la n 1, caractérisé par l'économie sur l'emballage dans le cas des sacs à soufflet, la surépaisseur du sac étant de la même épaisseur que les soufflets de côté. 20 25 30 35
B
B65
B65D
B65D 30
B65D 30/20
FR2895139
A1
TRANSFORMATEUR MONOPHASE ABAISSEUR DE TENSION
20,070,622
10 Domaine technique de I'invention L'invention est relative a un transformateur monophase abaisseur pour ('alimentation d'un recepteur electrique basse tension, comprenant au moins 15 un enroulement primaire couple par induction avec un enroulement secondaire autour d'un circuit magnetique forme par un empilage de toles ferromagnetiques. Etat de la technique 20 Pour I'eclairage des lampes immergees des piscines, it est connu d'utiliser un transformateur abaisseur 220V / 12V ayant une structure en forme de tore. Le circuit magnetique annulaire est constitue par un feuillard ferromagnetique enroule coaxialement sur lui-meme. L'enroulement primaire est bobine 25 directement sur le circuit magnetique annulaire, et I'enroulement secondaire est bobine par-dessus ('enroulement primaire. Cette structure en tore necessite un encombrement important qui exige une armoire de commande de grand volume . De plus, la disposition superposee de ('enroulement secondaire sur I'enroulement primaire ne permet pas un refroidissement 30 efficace du transformateur. Objet de ('invention L'objet de !'invention consiste a realiser un transformateur monophase 5 abaisseur, de construction simple et fiable avec un encombrement compact et un montage aise. Le transformateur selon !'invention est caracterise en ce que le circuit magnetique est quadrangulaire en etant constitue par la reunion et le 10 soudage de deux paquets de toles identiques en forme de L, chaque paquet de toles etant equipe avant le soudage d'une bobine primaire sur rune des jambes, et d'une bobine secondaire sur I'autre jambe, de maniere a equilibrer les quatre jambes du circuit magnetique. 15 Selon un mode de realisation preferentiel, le circuit magnetique presente une forme carree apres soudage des paquets dans le sens de I'empilage des toles. La premiere jambe la plus longue de chaque paquet de toles en L presente une longueur correspondant a la somme de la longueur de la deuxieme jambe la plus courte, et de sa largeur. Les deux bobines primaires 20 constituant I'enroulement primaire sont connectees electriquement en serie dans le circuit primaire et enroulees sur la paire de premieres jambes opposees du circuit magnetique. Les deux bobines secondaires sont independantes en etant enroulees sur I'autre paire des deuxiemes jambes opposees du circuit magnetique. 25 Selon une autre caracteristique de I'invention, le circuit magnetique est entoure apres soudage par un capot isolant forme par I'assemblage de deux demi-coquilles. Le capot isolant comporte des trous de ventilation ameliorant le refroidissement interne du transformateur, et des logements accessibles 30 pour la reception des coupe-circuits a fusibles associes aux bobines secondaires. 2 Description sommaire des dessins D'autres avantages et caracteristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de realisation de ('invention donne a titre d'exemple non limitatif et represents aux dessins annexes, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schematique du transformateur abaisseur selon 10 ('invention ; - la figure 2 montre le schema electrique du transformateur de la figure 1 ; - la figure 3 represente une vue eclatee du transformateur avant la juxtaposition des deux paquets de toles. 15 Description d'un mode particulier de realisation Sur les figures, un transformateur 10 monophase abaisseur est utilise pour I'alimentation d'un recepteur electrique basse tension, par exemple un appareil d'eclairage. Le transformateur 10 est dote d'un circuit magnetique 11 de forme carree, et constitue par un empilage de toles 12 ferromagnetiques, lequel est subdivise en deux paquets A, B reunis et fixes I'un a I'autre au niveau de deux interfaces 13, 14 rectilignes. 25 Les toles 12 elementaires des deux paquets A, B ont toutes des structures identiques. Chaque tole 12 ferromagnetique d'epaisseur 0,5mm, est decoupee selon un L, comprenant chacune une premiere jambe 15 et une deuxieme jambe 16 de longueurs inegales. La premiere jambe 16 la plus 30 longue de chaque paquet A, B presente une longueur dl correspondant a la somme de la longueur d2 de la deuxieme jambe 16, et de sa largeur e. 20 Chaque tole 12 possede un orifice 17 circulaire dans ('angle du L pour autoriser le passage d'une tige support (non representee) apres I'empilage du paquet A, B correspondant. Le transformateur 10 est pourvu d'un circuit primaire 18 alimente par la tension du secteur a 220 Volts, et ayant deux bobines primaires PR1, PR2 identiques, connectees electriquement en serie avec un organe de protection 19 a image thermique. Le circuit secondaire 20 du transformateur 10 abaisseur est compose de deux bobines secondaires SE1, SE2 independantes delivrant chacune 12 Volts. Un coupe-circuit a fusible 21 est associe a chaque bobine secondaire SE1, SE2. En reference a la figure 2, on remarque que le paquet de tales A est equipe d'une bobine primaire PR1 sur rune des jambes, par exemple la plus longue 15, et d'une bobine secondaire SE1 sur I'autre jambe 16. II en est de meme pour le paquet de toles B comprenant une bobine primaire PR2 sur la jambe 15, et une bobine secondaire SE2 sur la jambe 16. Ces differentes bobines PR1, SE1 ; PR2, SE2 sont bobinees sur des fourreaux 22 en matiere isolante, et inserees sur les jambes correspondantes avant la reunion des deux paquets A, B dans le sens de la fleche F. Sur la figure 1, les deux paquets de toles A, B avec leurs bobines respectives, ont ete juxtaposes, puis soudes run a I'autre en constituant un circuit magnetique monobloc en forme de carre. Les deux zones de soudure 23, 24 s'etendent le long des interfaces 13, 14 rectilignes, sur la partie exterieure de I'empilage des toles 12. Apres soudage des deux paquets A et B de toles, le transformateur 10 selon 30 Ia figure 1 peut titre entoure par un capot isolant forme par ('assemblage de deux demi-coquilles. L'assemblage peut titre opere par collage ou par encliquetage, ou par tout autre moyen de fixation. Le capot isolant comporte avantageusement des trous de ventilation, ameliorant le refroidissement interne du transformateur 10. Des logements sont prevus dans le capot en etant accessibles depuis I'exterieur pour la reception des coupe-circuits a fusibles 21 associes aux bobines secondaires SE1, SE2.10
Transformateur monophasé abaisseur comprenant un circuit magnétique 11 de forme carrée, constitué par la réunion et le soudage de deux paquets de tôles identiques en forme de L, chaque paquet de tôles étant équipé avant le soudage d'une bobine primaire PR1, PR2 sur l'une des jambes 15, et d'une bobine secondaire SE1, SE2 sur l'autre jambe 16, de manière à équilibrer les quatre jambes du circuit magnétique 11.Applications : alimentation de récepteurs électriques à basse tension.
Revendications 1. Transformateur monophase abaisseur pour I'alimentation d'un recepteur electrique basse tension, comprenant au moins un enroulement primaire couple par induction avec un enroulement secondaire autour d'un circuit magnetique (11) forme par un empilage de tOles (12) ferromagnetiques, caracterise en ce que le circuit magnetique (11) est quadrangulaire en etant constitue par la reunion et le soudage de deux paquets de toles (A, B) identiques en forme de L, chaque paquet de toles etant equipe avant le soudage d'une bobine primaire (PR1, PR2) sur rune des jambes (15), et d'une bobine secondaire (SE1, SE2) sur I'autre jambe (16), de maniere a eequilibrer les quatre jambes du circuit magnetique (11)ä 2. Transformateur monophase abaisseur selon la 1, caracterise en ce que le circuit magnetique (11) presente une forme carree apres soudage des paquets (A, B) dans le sens de I'empilage des toles (12). 3. Transformateur monophase abaisseur selon la 2, caracterise en ce que la premiere jambe (15) la plus longue de chaque paquet de tOles (A, B) en L presente une longueur (d1) correspondant a Ia somme de la longueur (d2) de la deuxieme jambe (16) la plus courte, et de sa largeur (e). 4. Transformateur monophase abaisseur selon la 2 ou 3, caracterise en ce que chaque tole (12) possede un orifice (17) dans ('angle du L pour autoriser le passage d'une tige support apres empilage du paquet (A, B) correspondant. 5. Transformateur monophase abaisseur selon la 3, caracterise en ce que les deux bobines primaires (PR1, PR2) constituant 6 I'enroulement primaire sont connectees electriquement en serie dans le circuit primaire (18) et enroulees sur la paire de premieres jambes (15) opposees du circuit magnetique (11). 6. Transformateur monophase abaisseur selon la 3, caracterise en ce que les deux bobines secondaires (SE1, SE2) sont independantes en etant enroulees sur I'autre paire des deuxiemes jambes (16) opposees du circuit magnetique (11). 7. Transformateur monophase abaisseur selon la 5 ou 6, caracterise en ce qu'un organe de protection (19) a image thermique est insere dans le circuit primaire (18), et que chaque bobine secondaire (SE1, SE2) est connectee electriquement a un coupe-circuit (21) a fusible. 8. Transformateur monophase abaisseur selon rune des precedentes, caracterise en ce que le circuit magnetique (11) est entoure apres soudage par un capot isolant forme par ('assemblage de deux demicoquilles. 9. Transformateur monophase abaisseur selon la 8, caracterise en ce que le capot isolant comporte des trous de ventilation, et des logements accessibles pour la reception des coupe-circuits (21) a fusibles associes aux bobines secondaires (SE1, SE2).
H
H01
H01F
H01F 27
H01F 27/28,H01F 27/245
FR2894913
A1
AGENCEMENT POUR LE MONTAGE D'UN DISPOSITIF D'ESSUYAGE A MOUVEMENT ELLIPTIQUE
20,070,622
"" L'invention concerne un agencement pour le montage d'un dispositif d'essuyage du type a mouvement elliptique sur un element de structure d'un vehicule automobile. L'invention propose plus particulierement un agencement pour un dispositif d'essuyage d'une face transversale arriere d'un panneau vitre d'orientation principale transversale, sur un element de structure globalement parallele au panneau vitre, sur lequel le io panneau vitre est fixe et dont une face transversale arriere de ['element de structure comporte un logement en creux d'orientation principale longitudinale, dont le fond transversal est decale longitudinalement vers ['avant par rapport a la face transversale arriere de ['element de structure, le dispositif 15 d'essuyage comportant un mecanisme d'entrainement qui est monte sur une face transversale avant de ['element de structure, et qui comporte un arbre d'entrainement d'axe principal longitudinal A traversant un orifice realise dans le fond du logement en creux, de maniere que I'extremite arriere libre de 20 ['arbre d'entrainement est revue dans le logement en creux, un dispositif de transformation de mouvement, qui est monte sur I'extremite arriere libre de ('arbre d'entrainement, dans le logement en creux, et qui comporte un arbre de sortie d'axe principal B longitudinal decale radialement par rapport a I'axe 25 longitudinal A et mobile a rotation autour de ['axe longitudinal A et autour de son axe principal B, et un bras d'entrainement d'un balai d'essuyage de la face transversale arriere du panneau vitre, qui est monte sur ['arbre de sortie du dispositif de transformation de mouvement. 30 Les evolutions recentes des panneaux vitres avant et arriere des vehicules automobile ont generalement pour resultat que les dimensions du panneau vitre avant d'un vehicule 2 automobile, aussi appele pare-brise, augmentent, tandis que les dimensions du panneau vitre arriere diminuent. Ainsi, le panneau vitre arriere d'un vehicule est generalement de forme allongee transversalement avec une hauteur verticale relativement reduite. Les dispositifs d'essuyage classiques, pour lesquels le balai d'essuyage effectue un mouvement globalement circulaire, sont particulierement adaptes aux panneaux vitres ayant une hauteur verticale et une largeur transversale globalement io similaires ou ayant une hauteur verticale legerement plus faible que la largeur transversal. En effet, c'est la plus petite dimension du panneau vitre qui permet de definir les caracteristiques dimensionnelles du mecanisme d'essuyage. 15 Ainsi, un mecanisme d'essuyage a mouvement circulaire est peu adapte a un panneau vitre dont la hauteur est nettement plus faible que sa largeur. Pour remedier a une telle difficulte, it est connu d'utiliser des dispositifs d'essuyage pour lesquels le deplacement du balai 20 d'essuyage s'effectue selon une trajectoire en forme d'une portion d'ellipse. Le document US-A-6.557.205 decrit un tel dispositif d'essuyage a mouvement elliptique comportant un mecanisme d'entrainement compose principalement d'un motoreducteur a 25 arbre de sortie globalement longitudinal, et un dispositif de transformation du mouvement de rotation de I'arbre d'entrainement en un mouvement elliptique du bras d'essuyage. Ce dispositif de transformation de mouvement comporte un premier pignon fixe coaxial a I'arbre d'entrainement et un 30 ensemble de pignons mobiles qui sont montes sur un support mobile solidaire de I'arbre d'entrainement. Un arbre de sotie de ce dispositif de transformation de mouvement est solidaire de run des pignons mobiles et porte le 3 balai d'essuyage pour son entrainement en mouvement de balayage elliptique. Selon ce document, le dispositif d'essuyage est monte sur un element de structure du vehicule, qui consiste globalement en une tole pliee et emboutie, qui porte, sur sa face verticale transversale externe le panneau vitre. Le motoreducteur est ainsi monte sur une face interne de ('element de structure, et le dispositif de transformation de mouvement est monte sur la face arriere de I'element de io structure. L'element de structure comporte en outre un logement en creux qui debouche vers I'arriere dans la face arriere de ('element de structure, et dont le fond vertical transversal de ce logement en creux est decale longitudinalement vers ('avant. 15 Le dispositif de transformation de mouvement est rep dans ce logement en creux, et est mobile en rotation autour de ('axe principal de I'arbre d'entrainement a I'interieur du logement en creux. Une telle disposition du dispositif de transformation de 20 mouvement a I'interieur du logement en creux permet de rendre ce dispositif de transformation de mouvement relativement discret. Cependant, la totalite du support mobile est accessible par n'importe quelle personne au niveau de I'ouverture arriere du 25 logement en creux. Ainsi, it y a un risque qu'une personne puisse toucher le support mobile, et se blesse, notamment lorsque le mecanisme d'essuyage est en fonctionnement. De plus, selon ce document, le mecanisme d'entrainement 30 et le dispositif de transformation de mouvement sont mantes longitudinalement de chaque cote de ('element de structure, et de maniere sepal-6e. 4 Ainsi, le montage du dispositif d'essuyage sur ('element de structure s'effectue suivant deux operations successives, ce qui augmente la duree totale d'assemblage du vehicule automobile. L'invention a pour but de proposer un agencement pour le montage d'un tel dispositif d'essuyage a mouvement elliptique, dans lequel le mecanisme d'entrainement est dissimule de maniere a garantir une securite suffisante vis-a-vis des personnes, et de maniere a ameliorer I'esthetique generale du vehicule. L'invention a aussi pour but de proposer un agencement permettant le montage du dispositif d'essuyage suivant une seule operation. Dans ce but, ('invention propose un agencement tel que decrit precedemment, caracterise en ce que I'extremite longitudinale arriere du logement en creux est obturee au moins en partie par un disque de fermeture qui s'etend dans un plan radial par rapport a ('axe principal A de I'arbre d'entrainement. Selon d'autres caracteristiques de ('invention : - le disque de fermeture est supporte par le cache de montage, permettant une rotation autour de ('axe A longitunal ; - le disque comporte une ouverture qui est apte a cooperer avec I'arbre de sortie pour la solidarisation du disque avec I'arbre de sortie, en rotation autour de ('axe longitudinal A ; - le disque de fermeture est guide en rotation autour de ('axe longitudinal A par rapport a ('element de structure par I'intermediaire d'un cache de montage qui est monte sur l'element de structure, en arriere du disque de fermeture ; - le logement en creux est de forme globalement cylindrique de section circulaire et est coaxial a ('axe longitudinal A, et le diametre externe du disque de fermeture est globalement egal au diametre interne du logement en creux ; - ('axe longitudinal A est agence verticalement a proximite d'un bord transversal d'extremite inferieure du panneau vitre, et en ce qu'une partie du panneau vitre obture en partie I'extremite longitudinale arriere du logement en creux ; - le disque de fermeture est agence longitudinalement en avant par rapport au panneau vitre et la partie du panneau vitre 5 qui obture le logement en creux recouvre en partie le disque de fermeture - I'orifice du fond du logement en creux est realise de maniere que le dispositif de transformation de mouvement est apte a traverser le dit orifice selon un mouvement de I'avant vers io I'arriere, tors de son introduction dans le logement en creux ; - le dispositif d'essuyage comporte une platine de montage et de fixation qui Porte notamment le mecanisme d'entrainement, et qui comporte une portion arriere qui obture I'orifice du fond du logement en creux ; 15 - la portion arriere de la platine est de forme complementaire a I'orifice du fond du logement en creux, pour positionner verticalement et transversalement la platine par rapport a I'element de structure. D'autres caracteristiques et avantages de ('invention 20 apparaitront a la lecture de la description detaillee qui suit pour la comprehension de laquelle on se reportera aux figures annexees parmi lesquelles : - la figure 1 est une representation schematique en perspective de I'arriere d'un hayon de vehicule automobile 25 comportant un agencement selon ('invention, montant le disque de fermeture et le cache de montage qui masquent le dispositif de transformation de mouvement ; - la figure 2 est une vue en perspective similaire a celle de la figure 1, dans laquelle le disque de fermeture et le cache de 30 montage sont representes avant leur montage sur I'element de structure ; - la figure 3 est une vue similaire a celle de la figure 2, montrant uniquement I'element de structure et le panneau vitre ; - la figure 4 est une vue en perspective et en section suivant un plan longitudinal vertical de I'agencement represents a la figure 1, montant en partie les composants du dispositif d'essuyage, ainsi que leur agencement sur ('element de structure - la figure 5 est une vue similaire a celle de la figure 2, montrant une variante de realisation de ('invention selon laquelle le fond du logement en creux comporte une ouverture circulaire de grand diametre ; io - la figure 6 est une vue similaire a celle de la figure 4, montrant I'agencement selon le deuxieme mode de realisation de ('invention. Pour la description de ('invention, on adoptera a titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale 15 selon le repere V, L, T indique a la figure 1. On adoptera aussi I'orientation d'avant en arriere comme etant la direction longitudinale et de droite a gauche en se reportant a la figure 4. Dans la description qui va suivre, des elements identiques, 20 similaires ou analogues seront designes par Ies memes chiffres de reference. On a represents aux figures un ouvrant arriere 10 d'un vehicule automobile, notamment un hayon arriere, qui s'etend verticalement transversalement a I'arriere du vehicule et qui est 25 monte articule par rapport a Ia caisse du vehicule autour d'un axe transversal (non represents). L'ouvrant comporte un element de structure 12 qui est constitue d'une premiere tole arriere 14 qui s'etend principalement dans un plan vertical transversal, qui est mis en 30 forme par decoupage et par pliage. L'element de structure 12 peut aussi etre constitue de matiere composite. Comme on peut le voir a la figure 4, ('element de structure 12 comporte une deuxieme tole avant 16 qui est globalement 7 parallele a la premiere tole arriere 14, qui est elle aussi mise en forme par decoupage et par pliage, et qui est situee longitudinalement a distance de la premiere tole arriere 14. L'ouvrant arriere 10 comporte un panneau vitre 18 qui s'etend globalement dans un plan vertical transversal, et qui est monte sur la premiere tole 14 de maniere quill obture une ouverture (non representee) qui est realisee dans la tole arriere 14. L'ouvrant arriere 10 comporte aussi un dispositif io d'essuyage de la face verticale transversale arriere 18a du panneau vitre 18, comportant notamment un bras 20 d'entrainement d'un balai d'essuyage 22 de la face arriere 18a du panneau vitre 18 et un mecanisme d'entrainement 22 du bras 20 en mouvement de balayage alterne par rapport au panneau 15 vitre 18. Comme on peut le voir a la figure 4, le mecanisme d'entrainement 24 est monte sur une face verticale transversale avant 16a de ('element de structure 12, qui est ici la face verticale avant 16a de la deuxieme tole 16. 20 Le mecanisme d'entrainement 24 est un moto reducteur de type connu, comportant un moteur electrique dont ('axe principal s'etend dans un plan vertical transversal, et un reducteur qui est monte sur I'arbre de sortie du moteur electrique, et qui comporte un arbre d'entrainement 26 d'axe principal A longitudinal qui 25 s'etend vers ('arriere en traversant un premier orifice associe 28 de la deuxieme tole 16, et un deuxieme orifice associe 30 realise dans la premiere tole 14. Le dispositif d'essuyage est realise de maniere que le bras d'entrainement 20 est mobile par rapport a la face arriere 18a du 30 panneau vitre 18 selon une trajectoire en forme d'une portion d'ellipse. Pour obtenir un tel mouvement du bras d'entrainement, le dispositif d'essuyage comporte en outre un dispositif 32 de 8 transformation du mouvement de rotation de I'arbre d'entrainement 26 en un mouvement elliptique, qui est agence entre le bras d'entrainement 20 et la I'arbre d'entrainement 26. Le dispositif de transformation de mouvement 32 est de type connu, par exemple du type du dispositif decrit dans le document US-A-6.557.205 auquel on se reportera pour plus de precisions. Le dispositif de transformation de mouvement est realise de maniere que I'axe principal B de I'arbre de sortie 38 est decale io radialement par rapport a I'axe longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26, et de maniere que tors du fonctionnement du dispositif d'essuyage, I'arbre de sortie 38 est apte a tourner simultanement autour de I'axe longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26, et autour de son axe principal B. 15 Comme on peut le voir aux figures, ('element de structure 12 comporte un logement en creux 40 qui est realise dans la premiere tole arriere 14, de maniere que le fond vertical transversal 42 de ce logement en creux 40 est decale longitudinalement vers ('avant par rapport au plan vertical 20 transversal principal de la tole arriere 14, c'est-a-dire par rapport a la face verticale transversale arriere 14a de la premiere tole 14. Le logement en creux 40 est realise de maniere qu'il regoit a rotation autour de I'axe longitudinal A le support mobile 36, et de maniere que le support mobile 36 soit situe longitudinalement 25 en retrait vers ('avant par rapport a la face verticale transversale arriere 14a de la premiere tole 14. Selon un mode de realisation, le logement en creux 40 est de forme cylindrique de section circulaire et it est coaxial a ('axe principal longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26. 30 Aussi, ('orifice 30 qui est realise dans la tole arriere 14, est realise dans le fond 42 du logement en creux 40, comme on peut le voir plus en detail a la figure 3. 9 Conformement a ('invention, ('ouverture arriere du logement en creux 40 est obturee par un disque de fermeture 44 qui s'etend dans un plan vertical transversal, en arriere du dispositif de transformation de mouvement. Ainsi, le disque de fermeture 44 ferme le logement en creux 40 en empechant tout acces au dispositif de transformation de mouvement 32, de maniere a le proteger notamment d'eventuelles agressions exterieures. Selon un mode de realisation prefere, le disque de io fermeture 44 est de forme circulaire coaxiale a ('axe principal longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26. De plus, le diametre exterieur du disque de fermeture est globalement egal au diametre interieur du logement en creux 40. Comme on peut le voir a la figure 2, le disque de fermeture 15 44 comporte une ouverture radiale 46 qui est traversee par I'arbre de sortie 38 du dispositif de transformation de mouvement 32. Selon un mode de realisation prefere, la largeur de ('ouverture radiale 46, mesuree tangentiellement par rapport a ('axe longitudinal A, est globalement egale au diametre de I'arbre 20 de sortie 38. Ainsi, le disque de fermeture 44 obture la totalite du logement en creux 40, sauf au niveau de ('ouverture 46 qui est situee angulairement autour de ('axe longitudinal A a la meme position que I'arbre de sortie 38. 25 Comme on I'a dit plus haut, I'arbre de sortie 38 est mobile en rotation autour de ('axe longitudinal A lors du fonctionnement du dispositif d'essuyage. Selon un autre aspect de ('invention, le disque de fermeture 44 est monte pivotant par rapport a ('element de 30 structure 12 autour de I'axe longitudinal A et de maniere solidaire de I'arbre de sortie 38. L'ouverture radiale 46 est apte a cooperer avec I'arbre de sortie 38 lors du fonctionnement du dispositif d'essuyage, pour io I'entraInement en rotation du disque de fermeture autour de ('axe longitudinal A. Ainsi, lors du fonctionnement du dispositif d'essuyage, le disque de fermeture 44 obture la majeure partie de I'ouverture d'extremite longitudinale arriere du logement en creux 40, mise a part la partie correspondant a I'ouverture radiale 46 du disque de fermeture 44, qui est situee a la meme position angulaire autour de ('axe longitudinale A que I'arbre de sortie 38. Comme on peut le voir a Ia figure 1, le disque de fermeture to 44 est monte articule autour de ('axe longitudinal A par I'intermediaire d'un cache arriere de montage 48 qui s'etend dans un plan vertical transversal situe longitudinalement en arriere du disque de fermeture 44. Le cache de montage 48 chevauche transversalement le 15 disque de fermeture 44, et it comporte deux pieds lateraux 50 par I'intermediaire desquels le cache de montage 48 est monte sur la tole arriere 14, ici par emboitement elastique d'un doigt longitudinal 52 qui est porte par chaque pied 50, dans un logement complementaire 54 realise dans la tole arriere 14. 20 De plus, comme on peut le voir a la figure 6, le cache de montage 48 comporte une tige longitudinale 56 coaxiale a I'axe longitudinal A, qui s'etend longitudinalement vers ('avant, et qui coopere avec un orifice associe 58 du disque de fermeture 44 pour ('articulation du disque de fermeture 44 par rapport au cache 25 de montage 48, et par consequent, par rapport a ('element de structure 12, en rotation autour de ['axe longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26. D'une maniere generale, le panneau vitre 18 est un element de forme globalement rectangulaire, dont la plus grande 30 Iongueur est transversale. De plus, le dispositif d'essuyage a mouvement elliptique est realise de maniere que la portion d'ellipse formee par le balai 22 d'essuyage tors du fonctionnement du dispositif d'essuyage, 11 est elle aussi d'orientation principale transversale, c'est-a-dire que le grand axe de cette ellipse est globalement parallele a la direction transversale. Le dispositif d'essuyage est ainsi agence sur le hayon 10 au niveau d'un bord transversal d'extremite inferieure 18i du panneau vitro 18 et it est agence transversalement globalement au milieu de ce bord transversal inferieur 18i du panneau vitro. Selon un autre aspect de I'agencement selon I'invention, et comme on peut le voir plus en details a la figure 3, le logement en io creux 40 est realise sur la tole arriere 14 de maniere quill soit agence verticalement a proximite du bord transversal inferieur 18i du panneau vitro 18. Selon un mode de realisation prefere, le logement en creux 40 est agence verticalement de maniere qu'une portion du 15 panneau vitro 18 recouvre en partie I'ouverture d'extremite longitudinale arriere du logement en creux 40. Aussi, selon ce mode de realisation, le disque de fermeture 44 est agence longitudinalement par rapport au panneau vitro 18, de maniere que la portion du panneau vitro 18 qui recouvre en 20 partie I'ouverture d'extremite longitudinale arriere du logement en creux 40, recouvre aussi en partie le disque de fermeture 44. Un decrochement 60 est realise dans le bord inferieur 18i du panneau vitro 18, et le cache de montage 48 est apte a etre recu en partie a I'interieur de ce decrochement 60, pour donner a 25 I'agencement un aspect esthetique agreable. Pour cela, le cache de montage 48 est monte sur la tole arriere 14 de maniere que sa face verticale transversale arriere 48A affleure avec la face verticale transversale arriere 18a du panneau vitro 18, comme on peut le voir notamment aux figures 4 30 et 6. Comme on I'a dit plus haut, la tole arriere 14 et la tole avant 16 comportent chacune un orifice 30, 28 qui est traverse par I'arbre d'entrainement 26 du mecanisme d'entrainement 24. 12 Selon encore un autre aspect de ('invention, les formes et les dimensions de chacun de ces orifices 30, 28 sont determinees de maniere que le dispositif de transformation de mouvement 32 est apte a titre introduit dans le logement en creux 40 au travers de ces deux ouvertures 28, 30. Selon un premier mode de realisation de cette autre aspect de ('invention, et comme on peut le voir aux figures 2, 3 et 4, ('orifice 30 qui est realise dans le fond 42 du logement en creux 40 est de forme globalement oblongue et s'etend radialement par io rapport a I'axe longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26. De plus, comme on peut le voir a la figure 2, le support mobile 36 comporte un premier logement cylindrique 62 qui est coaxial a ('axe longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26, a I'interieur duquel le pignon fixe 34 est rep, et un logement radial 15 64 qui prolonge radialement le premier logement 62 par rapport a ('axe longitudinal A, et qui Porte les pignons et I'arbre de sortie 38 du dispositif de transformation de mouvement 32. Ici, lorsque le dispositif d'essuyage est en position de repos, ('axe principal radial du deuxieme logement radial 64 est 20 parallele a la direction transversale T. De plus, la largeur du deuxieme logement radial 64 qui est ici la dimension verticale de ce logement 64, est inferieure au diametre externe du premier logement cylindrique 62. Par consequent, selon ('invention, la largeur de ('orifice 30 25 qui est realisee dans le fond 42 du logement en creux 40, qui est ici la petite dimension de cet orifice oblong, est legerement superieure au diametre exterieur du premier logement cylindrique 62 du support mobile 36. De plus, la longueur transversale de cet orifice 30 est 30 legerement superieure a la longueur transversale globale du support mobile 36. L'ouverture 30 du fond 42 du logement en creux 40 est positionne angulairement autour de ('axe longitudinal A 13 globalement a la meme cote angulaire que le support mobile 36, lorsque le dispositif d'essuyage est en position de repose. Enfin, I'ouverture 28 qui est realisee dans la deuxieme tole avant 16 est de dimensions superieures a celles de I'orifice 30 qui est realise dans le fond 42 du logement en creux 40, et I'ouverture 28 est positionnee verticalement et transversalement globalement coaxialement a I'ouverture 30. Ainsi, lors du montage du dispositif d'essuyage sur ('element de structure 12, le dispositif de transformation de to mouvement 32 est introduit dans le logement en creux 40 selon un mouvement globalement longitudinal de I'avant vers I'arriere, en traversant successivement I'ouverture 28 qui est realisee dans la deuxieme tole avant 16, puis I'orifice 30 realise dans le fond 42 du logement en creux 40. 15 Enfin, ('orifice 30 qui est realise dans le fond 42 du logement en creux 40 est forme et est oriente de maniere qu'il corresponde globalement a la position du dispositif de transformation de mouvement lorsque le dispositif d'essuyage est dans sa position de repos. 20 Ainsi, tors du montage du dispositif d'essuyage sur ('element de structure 12, le mouvement du dispositif d'essuyage par rapport a ('element de structure 12 consiste en un seul mouvement de translation longitudinale, qui ne comporte pas de rotation autour d'un axe longitudinal. 25 Ceci permet donc de simplifier le processus d'assemblage du dispositif d'essuyage sur I'ouvrant arriere 10. De plus, un tel mode de montage du dispositif d'essuyage sur ('element de structure 12 permet d'assembler le dispositif de transformation de mouvement 32 sur le mecanisme 30 d'entrainement 24 prealablement a leur montage sur ('element de structure, par exemple par I'equipement entier qui est fournisseur du dispositif d'essuyage. 14 Comme on peut le voir a la figure 4, le dispositif d'essuyage comporte aussi une platine 66 de support et de montage du mecanisme d'entra?nement 24 et du dispositif de transformation de mouvement 32 sur ('element de structure 12. Ici, la platine 66 comporte une premiere portion plane 68 qui est monte sur la face avant 16a de le tole avant 16. Le mecanisme d'entrainement 24 est monte sur la face verticale transversale avant 68a de la portion plane 68, et le pignon fixe 34 du dispositif de transformation de mouvement est monte sur la face verticale transversale arriere 68b de cette portion plane 68. La platine 66 comporte aussi un fit cylindrique 70 qui s'etend longitudinalement vers I'arriere depuis la face verticale transversale arriere 68b de la portion plane 68, et qui est revue sans jeu dans I'ouverture 30 qui est realisee dans le fond 42 du logement en creux 40. La section du fit cylindrique 70, suivant un plan vertical transversal est par consequent complementaire de I'ouverture 30. De plus, un joint 72 annulaire est agence au niveau du bord de I'ouverture 30 et it est recu entre le fit 70 de la platine 66 et le bord de I'ouverture 30, de maniere a assurer une etancheite entre la tole arriere 14 et la platine 66. On a represents aux figures 5 et 6 une variante de realisation de ('invention selon laquelle le fit 70 de la platine de support 66 est de diametre globalement egal au diametre du logement en creux 40, et dans Iequel est regu ('ensemble du dispositif 32 de transformation de mouvement. De plus, comme on peut le voir plus en detail a la figure 6, le fond 42 du logement en creux 40 est agence longitudinalement en avant de la face arriere 14a de la tole arriere 14, et a proximite de celle-ci. 15 L'ouverture 30 qui est realisee dans ce fond 42 est elle aussi circulaire, et son diametre est egal au diametre externe du fat 70 de la platine 66. Selon ce mode de realisation, I'ouverture 28 qui est realisee dans la deuxieme tole arriere 16 est identique a I'ouverture 30 realisee dans le fond 42 du logement en creux 40. Les deux ouvertures 28, 30, ainsi que le fat 70 de la platine de support 66 sont coaxiaux a ('axe principal longitudinal A de I'arbre d'entrainement 26 pour permettre le montage du io dispositif d'essuyage sur l'element de structure 12 selon un mouvement de translation de ('avant vers ('arriere, tel que decrit precedemment. Enfin, comme on I'a dit plus haut, le disque de fermeture 44 est de diametre exterieur globalement egal au diametre 15 interieur du logement en creux 40, et le diametre du fat 70 de la platine 66 est lui aussi inferieur au diametre interne du logement en creux 40. Par consequent, le disque de fermeture 44 selon I'invention obture aussi le fat 70 de la platine 66
L'invention propose un agencement d'un dispositif d'essuyage sur un élément de structure (12) comportant un logement en creux (40) longitudinal,le dispositif d'essuyage comportant- un mécanisme d'entraînement (24) qui comporte un arbre d'entraînement (26) d'axe principal longitudinal A traversant un orifice (30) réalisé dans le fond (42) du logement en creux (40), un dispositif (32) de transformation de mouvement, qui est monté sur l'arbre d'entraînement (24), dans le logement en creux (40), et qui comporte un arbre de sortie (38) décalé radialement par rapport à l'arbre d'entraînement (24), et- un bras (20) d'entraînement d'un balai (22) d'essuyage qui est monté sur l'arbre de sortie (38) du dispositif de transformation de mouvement (32),caractérisé en ce que l'extrémité du logement en creux (40) est obturée par un disque de fermeture (44) qui s'étend dans un plan radial par rapport à de l'arbre d'entraînement (26).
1. Agencement d'un dispositif d'essuyage (20, 22, 24, 32) d'une face transversale arriere (18a) d'un panneau vitre (18) d'orientation principale transversale sur un element de structure (12), sur Iequel le panneau vitre (18) est fixe et dont une face transversale arriere (14a) de I'element de structure (12) comporte un logement en creux (40) d'orientation principale longitudinale, dont le fond (42) transversal est decale longitudinalement vers ('avant par rapport a la face transversale arriere (14a) de I'element de structure (12), le dispositif d'essuyage comportant - un mecanisme d'entrainement (24) qui est monte sur une face transversale avant (16a) de I'element de structure (12), et qui comporte un arbre d'entrainement (26) d'axe principal longitudinal A traversant un orifice (30) realise dans le fond (42) du logement en creux (40), de maniere que I'extremite arriere libre de ('arbre d'entrainement (24) est revue dans le logement en creux (40), - un dispositif (32) de transformation de mouvement, qui est monte sur I'extremite arriere libre de ('arbre d'entraInement (24), dans le logement en creux (40), et qui comporte un arbre de sortie (38) d'axe principal B longitudinal decale radialement par rapport a ('axe longitudinal A et mobile en rotation autour de ('axe longitudinal A et autour de son axe principal B, et - un bras (20) d'entrainement d'un balai (22) d'essuyage de la face transversale arriere du panneau vitre (18), qui est monte sur I'arbre de sortie (38) du dispositif de transformation de mouvement (32), caracterise en ce que I'extremite longitudinale arriere du logement en creux (40) est obturee au moins en partie par un disque de fermeture (44) qui s'etend dans un plan radial par rapport a ('axe principal A de ('arbre d'entraInement (26). 17 2. Agencement selon la precedente, caracterise en ce que le disque de fermeture (44) est supporte par un cache de montage (48), permettant une rotation du disque de fermeture (44) autour de I'axe A longitudinal. 3. Agencement selon la precedente, caracterise en ce que le disque de fermeture (44) comporte une ouverture (46) qui est apte a cooperer avec I'arbre de sortie (38) pour la solidarisation du disque de fermeture (44) avec I'arbre de io sortie (38), en rotation autour de I'axe longitudinal A. 4. Agencement selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que le disque de fermeture (44) est guide en rotation autour de I'axe longitudinal A par rapport a 15 ('element de structure (12) par I'intermediaire d'un cache de montage (48) qui est monte sur l'element de structure (12), en arriere du disque de fermeture (44). 5. Agencement selon rune quelconque des 20 precedentes, caracterise en ce que le logement en creux (40) est de forme globalement cylindrique de section circulaire et est coaxial a ('axe longitudinal A, et en ce que le diametre externe du disque de fermeture (44) est globalement egal au diametre interne du logement en creux (40). 25 6. Agencement selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que ('axe longitudinal A est agence verticalement a proximite d'un bord transversal d'extremite inferieure du panneau vitre (18), et en ce qu'une 30 partie du panneau vitre (18) obture en partie I'extremite longitudinale arriere du logement en creux (40). 18 7. Agencement selon la precedente, caracterise en ce que le disque de fermeture (44) est agence longitudinalement en avant par rapport au panneau vitre (18) et en ce que la partie du panneau vitre (18) qui obture le logement en creux (40) recouvre en partie le disque de fermeture (44). 8 Agencement selon rune quelconque des precedentes, caracterise en ce que I'orifice (30) du fond (42) du logement en creux (40) est realise de maniere que le dispositif io (32) de transformation de mouvement est apte a traverser le dit orifice (30) selon un mouvement de I'avant vers I'arriere, Tors de son introduction dans le logement en creux (40). 9. Agencement selon rune quelconque des 15 precedentes, caracterise en ce que le dispositif d'essuyage comporte une platine (66) de montage et de fixation qui porte notamment le mecanisme d'entrainement (24), et qui comporte une portion arriere (70) qui obture I'orifice (30) du fond (42) du logement en creux (40). 20 10. Agencement selon la precedente, caracterise en ce que la portion arriere (70) de la platine (66) est de forme complementaire a I'orifice (30) du fond (42) du logement en creux (40), pour positionner verticalement et transversalement 25 Ia platine (66) par rapport a I'element de structure (12).
B
B60,B62
B60S,B62D
B60S 1,B62D 25,B62D 65
B60S 1/06,B60S 1/24,B60S 1/58,B62D 25/12,B62D 65/16
FR2897879
A1
DISPOSITIF POUR LA MANUTENTION D'ELEMENTS DE BALISAGE
20,070,831
-1- En milieu urbain, pour tout travaux, mais surtout les chantiers de peinture routière qui nécessitent pour chaque chantier, la mise en place de cônes de signalisation et de protections. Ce travail fait manuellement, c'est-à-dire à la force des bras et surtout du dos pour la pose et dépose des cônes de signalisation. Il faut disposé également d'un véhicule motorisé pour ramasser les tas de cônes dispersés sur la longueur de la zone de travail allant d'environ 10 m, jusqu'à 150 m voir plus. De plus, cette action est fatigante, dangereuse pour les utilisateurs et pour les automobilistes. Avec le dispositif, l'utilisateur dépose et ramasse les cônes de signalisation sans effort tout en gardant un oeil très attentif sur le trafic routier. Le dispositif inventé réduit de façon très significative tous ces inconvénients. , de type cône de signalisation, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une tige verticale de guidage (3), fixé à la tôle porteuse (4), servant à la fois de support pour le déplacement du dispositif, par le biais d'un manche (2) pourvu d'une poignée (1). Dispositif caractérisé par deux petites roulettes (6) supportées par un essieu (5) fixé sur cette tôle porteuse (4) et servant de châssis à l'ensemble du dispositif. Dispositif caractérisé en ce que la tôle porteuse (4) soit constituée par, au moins, trois rabats (4A) (4B) (4C), un rabat (4A), servant à la stabilité du chariot en position verticale d'arrêt, deux rabats (4B) (4C) servant au maintien des cônes de balisage, empilés sur la tôles porteuse (4) et guidé par le tube (3), lors de la manutention de ceux-ci, dans lequel sera empilé les uns aux autres, les cônes de signalisation. Les dessins annexés illustrent l'invention ; La figure 1 représente une vue générale du dispositif de L'invention. La figure 2 représente le profil de ce dispositif. La figure 3 représente la face arrière de ce dispositif. -2- En référence à ces dessins, le dispositif est constitué principalement de quatre Pièces métalliques en acier galvanisé. Le tube (2) cintré suivant deux angles droits détermine trois sections de tube. Suite au premier coude, le même tube reste droit sur une longueur d'un mètre en moyenne pour constituer le manche (2). A l'opposé du premier coude et à l'extrémité du manche (2), le tube est coudé à 90 . L'orientation de l'angle intérieur étant opposée à celle de l'angle formé pour réaliser la poignée (1), le manche détermine la troisième section de ce même tube d'une longueur de 25 cm en moyenne sur lequel est fixés l'essieu (5) et la tôle porteuse (4). Un tube vertical (3) servant de maintient et de guidage pour l'empilage des cônes de signalisation qui est soudé sur la tôle porteuse (4). L'ensemble du tube (2) principal cintré se situe dans le même plan vertical. La tôle porteuse (4) sert à recevoir la base des cônes transportés et à les maintenir latéralement sur le chariot. D'un dispositif de roulement composé de deux petites roues (6) adaptées aux extrémités d'un essieu (5) soudé au dessous de la tôle porteuse (4). Cette tôle porteuse (4) est pliée suivant ces 3 faces pour constituer au moins trois rabats (4A) (4B) (4C). Deux des rabats(4B)(4C) sont situées au niveau des roues, orientés vers le haut, assurant le maintien des cônes de signalisation et évitant le frottement des roues (6) avec la base des cônes posés sur la tôle porteuse (4). Le troisième rabat (4A) parallèle à l'axe des roues (6) plié à 90 et de largeur égale à la base des cônes opposé au manche (2) orienté vers le bas sert à assurer une stabilité parfaite du dispositif en pleine charge et également à vide. Sur la tôle porteuse (4) est soudé un axe en acier servant ainsi d'essieu (5). La longueur de cet essieu est légèrement supérieure à la largeur de la tôle porteuse (4) de façon à fixer à chaque extrémité de cet essieu deux roues (6) qui assurent la mobilité du chariot à cônes. A titre d'exemple non limitatif, le chariot porteur de cônes aura des dimensions de l'ordre de 120 cm pour la hauteur et d'une base définie par la tôle porteuse (4) allant de 25 cm de côté et jusqu'à 60 cm en moyenne. -3- Selon une variante non illustrée, la poignée (1) après prise en main doit être incliné vers l'arrière permettant ainsi le basculement du chariot et libérer le rebord (4a) du Sol assurant ainsi le déplacement du chariot sans aucun effort de l'utilisateur et en toute sécurité pour son dos. Le dispositif selon l'invention est tout à fait Destiné pour le transport de cônes de signalisation
L'invention concerne un dispositif permettant le transport de cônes de signalisation, pour la mise en place et le ramassage des cônes, sans effort et en toute sécurité pour l'utilisateur. Plus besoin de véhicule motorisé pour ces actions qui rendrait ce travail dangereux. Un manche (2) constitué d'une poignée (1) est fixé sur la tôle porteuse (4) pour la prise en main assurant le déplacement du chariot. La tôle porteuse (4) pourvue de trois rabats (4A) (4B) (4C) constitué par cette même tôle (4). Rabats (4B) (4C) servant au maintien des cônes. Rabat (4A) assurant la stabilité du dispositif. D'une tige verticale de guidage (3) fixé sur la tôle (4).Un essieu (5) fixé sur la tôle (4).Deux roulettes (6) assurant la mobilité du dispositif.Ce dispositif selon l'invention est tout destiné au transport de cônes de signalisation.
Revendications 1) Dispositif pour la manutention d'éléments de balisage, de type cône de signalisation, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une tige verticale de guidage (3), fixé à la tôle porteuse (4), servant à la fois de support pour le déplacement du dispositif, par le biais d'un manche (2) pourvu d'une poignée (1). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par deux petites roulettes (6) supportées par un essieu (5) fixé sur cette tôle porteuse (4) et servant de châssis à l'ensemble du dispositif. 3) dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la tôle porteuse (4) est constituée par, au moins, trois rabats (4A) (4B) (4C). Un rabat (4A), servant à la stabilité du chariot en position verticale d'arrêt, deux rabats (4B)(4C) servant au maintien des cônes de balisage, empilés sur la tôles porteuse (4) et guidé par le tube (3), lors de la manutention de ceux-ci, dans lequel sera empilé les uns aux autres, les cônes de signalisation.
E
E01
E01F
E01F 9
E01F 9/70
FR2892204
A1
POLARISEUR COMPACT ET SEPARATEUR DE POLARISATION ASSOCIE POUR DISPOSITIFS A SEMI-CONDUCTEURS
20,070,420
SEMI-CONDUCTEURS. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optiques à semi-conducteurs utilisés notamment pour les télécommunications à fibre optique. Un dispositif de télécommunications à fibre optique comprend 10 essentiellement des dispositifs optoélectroniques de génération, de transduction, de mise en forme et d'amplification de signaux optiques et des fibres optiques de liaison. Après traversée d'une fibre optique standard, la connaissance de 15 l'état de polarisation du signal optique initial est perdue. Par conséquent, les dispositifs optoélectroniques utilisés pour la réception de ce signal doivent avoir des caractéristiques et des propriétés indépendantes de la polarisation. Il est très difficile d'obtenir de tels dispositifs avec des composants intégrés qui sont généralement sensibles à l'état de polarisation. On citera notamment 20 les amplificateurs optiques. Il est possible d'utiliser des composants discrets moins sensibles à l'état de polarisation, mais, bien entendu, au détriment du coût et de l'encombrement du système. Pour pallier cet inconvénient, on peut utiliser des systèmes à 25 diversité de polarisation, qui traitent séparément deux polarisations orthogonales issues de la projection de la polarisation du signal sur deux axes orthogonaux. On utilise alors un séparateur de polarisation qui existe actuellement soit en optique libre soit en optique intégrée. Dans ce dernier cas, le composant présente des dimensions supérieures au millimètre, ces 30 dimensions étant imposées par les composants utilisés pour réaliser la lame demi-onde nécessaire à la séparation des polarisations. L'invention propose de pallier ces différents inconvénients en proposant un ensemble optique de polarisation intégré qui réalise la même 35 fonction qu'un séparateur de polarisation. Cet ensemble optique délivre deux5 signaux de sortie dont l'état de polarisation est la projection de la polarisation initiale sur deux axes orthogonaux. A partir de ce premier ensemble optique, il devient alors possible de réaliser des systèmes plus complexes qui délivrent un signal optique dont 5 l'état de polarisation et l'énergie sont indépendantes de l'état de polarisation du signal d'entrée. Les rotateurs optiques réalisés à partir de cristaux photoniques sont bien adaptés à la réalisation des dispositifs selon l'invention. 10 Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif de polarisation de signaux optiques caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier ensemble optique composé : • D'un rotateur de polarisation ayant un axe de polarisation, agencé de façon à fournir, à partir d'un signal optique SI 15 d'entrée polarisé linéairement selon une direction PI donnée, un signal optique de sortie SF polarisé linéairement selon une direction PF symétrique à la direction de polarisation du signal d'entrée par rapport audit axe de polarisation ; • D'un premier coupleur optique de type 1x2 ayant une entrée 20 optique et deux sorties optiques ; • D'un second coupleur optique de type 2x1 ayant deux entrées optiques et une sortie optique ; le rotateur de polarisation étant disposé entre la première sortie du premier coupleur et la première entrée du second coupleur, la seconde sortie du 25 premier coupleur étant raccordée à la seconde entrée du second coupleur. Avantageusement, le dispositif comprend, en outre : • un second ensemble optique comprenant un second rotateur, un troisième et un quatrième coupleur, l'axe de polarisation du second rotateur de cet ensemble optique étant perpendiculaire à celui du premier rotateur, le rotateur de polarisation étant disposé entre la première sortie du troisième coupleur et la première entrée du quatrième coupleur, la seconde sortie du troisième coupleur étant raccordée à la seconde entrée du quatrième coupleur ; 30 • Un cinquième coupleur optique de type 1x2 ayant une entrée optique et deux sorties optiques reliées respectivement à l'entrée du premier ensemble optique et à l'entrée du second ensemble optique. Avantageusement, les rotateurs sont des cristaux photoniques comportant plusieurs couches de matériau semi-conducteur, sensiblement planes et parallèles entre elles, lesdites couches comportant une série d'encoches identiques parallèles entre elles et inclinées par rapport au plan moyen des couches. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente une vue d'un rotateur optique utilisé dans les 15 dispositifs selon l'invention ; • La figure 2 représente le schéma fonctionnel d'un polariseur selon l'invention ; • La figure 3 représente le schéma fonctionnel d'un dispositif de séparation de polarisation selon l'invention. 20 Sur les différentes figures, les conventions suivantes ont été adoptées : • Les signaux optiques sont représentés par des flèches droites transparentes ; • Les plans de polarisation sont représentés par des flèches noires orientées. Il est apparu récemment des dispositifs semi-conducteurs intégrés permettant de faire tourner le plan de polarisation de la lumière. La figure 1 représente un exemple d'un dispositif de ce type. Il comprend 30 essentiellement une hétéro-structure 10 comportant un empilement de couches sensiblement planes et parallèles entre elles réalisées en matériau semi conducteur. Les indices optiques de ces couches sont choisis de façon à assurer un guidage optique selon un axe perpendiculaire aux plans des couches. Généralement, l'empilement comprend une ou des couches dites 35 bas indice disposées entre une ou des couches dites haut indice. 25 Typiquement, les matériaux utilisés sont à base d'InP. Les couches comportent une série d'encoches 1 identiques parallèles entre elles et inclinées par rapport au plan moyen des couches. Ces encoches peuvent avoir la forme de sillons parallèles comme représenté sur la figure 1. Elles peuvent également avoir la forme de lignes ou de matrices de trous régulièrement espacés. On appellera, dans la suite du texte, la direction moyenne de l'inclinaison des encoches axe de polarisation. Les encoches ont généralement une profondeur comprise entre un et quelques microns, une longueur de quelques microns et une largeur de quelques dizaines de nanomètres. Elles sont séparées de quelques centaines de nanomètres et leur nombre varie entre quelques encoches et quelques dizaines d'encoches. L'inclinaison des encoches est typiquement de 45 degrés. On peut démontrer que les deux états de polarisation d'un signal optique respectivement parallèle et perpendiculaire au plan moyen des encoches se propagent à des vitesses différentes. On peut ainsi obtenir, en fonction de la longueur de l'hétéro-structure, un déphasage connu entre les deux états de polarisation. Par conséquent, comme indiqué sur la figure 1, si les paramètres des encoches et de l'hétéro-structure sont convenablement choisis en fonction de la longueur d'onde des signaux optiques utilisés pour obtenir un déphasage de 7c entre les deux modes de propagation, le plan de polarisation d'une onde lumineuse Si polarisée linéairement selon la direction Pi qui fait un angle a avec le plan moyen des encoches tourne d'un angle 2a après traversée de I'hétéro-structure. On obtient ainsi le signal SF polarisée linéairement selon la direction PF. La fonction réalisée est équivalente à celle obtenue avec une lame demi-onde classique. Ce type de rotateur est bien adapté pour réaliser des ensembles optiques de polarisation selon l'invention. Un premier ensemble est décrit en figure 2. Il comprend : • un rotateur de polarisation 11 ayant un axe de polarisation, agencé de façon à fournir, à partir d'un signal optique d'entrée S, polarisé linéairement selon une direction donnée PI, un signal optique de sortie SR polarisé linéairement selon une direction PF symétrique à la direction de polarisation du signal d'entrée par rapport audit axe de polarisation ; • un premier coupleur optique 21 de type 1x2 ayant une entrée optique et deux sorties optiques ; • un second coupleur optique 22 de type 2x1 ayant deux entrées optiques et une sortie optique ; le rotateur de polarisation 11 étant disposé entre la première sortie du premier coupleur 21 et la première entrée du second coupleur 22, la seconde sortie du premier coupleur 21 étant raccordée à la seconde entrée du second coupleur 22. Le fonctionnement de l'ensemble optique est le suivant. Soit un signal optique S, polarisé dont l'état de polarisation fait un angle a avec l'axe de polarisation du rotateur 11. Le premier coupleur 21 sépare ce signal SI en deux signaux d'intensité sensiblement égale et de même polarisation. Un de ces signaux traverse le rotateur. A la sortie du rotateur 11, le plan de polarisation de ce signal a tourné et fait maintenant un angle -a avec l'axe de polarisation du rotateur 11. Le second coupleur 22 combine ce signal SR avec la partie du signal issue du premier coupleur 21 et qui n'a pas traversé le rotateur. A la sortie du second coupleur 22, le plan de polarisation du signal de sortie SF a ainsi nécessairement la même direction que l'axe de polarisation du rotateur. Sa polarisation est donc connue. Si l'intensité du signal d'entrée vaut la, l'intensité du signal de sortie vaut, en supposant parfaits tous les composants optiques, 10.cos2a. On obtient bien la classique loi de Malus des polariseurs simples. L'avantage principal de cet ensemble est qu'il comprend uniquement des composants qui peuvent être facilement intégrés à des dispositifs à semi- conducteurs. Les coupleurs sont réalisés préférentiellement à partir de guides d'onde intégrés. Pour minimiser les pertes optiques dans les coupleurs, il faut éviter d'utiliser des guides d'onde reliant les différents éléments optiques avec des rayons de courbure trop faibles, ce qui accroît un peu la longueur totale de l'ensemble optique. Typiquement la longueur totale d'un polariseur de ce type reste inférieure à 100 microns. A partir de cet ensemble primaire, il est, bien entendu, possible de réaliser tous types de dispositifs utilisant des polariseurs. A titre d'exemple non limitatif, la figure 3 illustre un dispositif permettant de séparer les projections orthogonales du signal d'entrée. Le dispositif de la figure 3 comprend essentiellement : • Un premier ensemble optique tel que décrit ci-dessus comprenant un premier rotateur 11, un premier coupleur 21 et un second coupleur 22. Cet ensemble est entouré d'un rectangle pointillé sur la figure 3 ; • Un second ensemble optique similaire au premier ensemble et comprenant un second rotateur 12, un troisième coupleur 23 et un quatrième coupleur 24 , l'axe de polarisation du second rotateur 12 de cet ensemble optique étant perpendiculaire à celui du premier rotateur 11. Cet ensemble est également entouré d'un rectangle pointillé sur la figure 3; • Un cinquième coupleur optique 25 de type 1x2 ayant une entrée optique et deux sorties optiques. Le fonctionnement du dispositif optique est le suivant. Soit un signal optique Si polarisé selon la direction P, dont l'intensité du signal. d'entrée vaut l0. Le premier coupleur sépare ce signal en deux signaux SF// et SF1 d'intensité sensiblement égale Io/2 et de même polarisation. Le premier de ces signaux SF// traverse le premier ensemble. Comme il a été vu précédemment, à la sortie du premier ensemble, le plan de polarisation de ce premier signal a la même direction que l'axe de polarisation du premier rotateur. Si l'état de polarisation du signal fait un angle a avec l'axe de polarisation du premier rotateur 11, l'intensité du signal d'entrée valant l0/2, l'intensité du premier signal de sortie SF// vaut, en supposant parfaits tous les composants optiques, i .[cos2 al/2 . Le second de ces signaux traverse le second ensemble. A la sortie du second ensemble, le plan de polarisation de ce second signal SF1 a la même direction que l'axe de polarisation du second rotateur 12. L'axe de polarisation du second rotateur est perpendiculaire à celui du premier rotateur. Par conséquent, L'intensité du signal d'entrée valant l0/2, l'intensité 7 du premier signal de sortie vaut, en supposant parfaits tous les composants optiques, Io . cost a+ 71- /2, soit encore lo .[sine ai/2 . ,_ L'état de polarisation du premier signal SF// issu du premier ensemble étant orthogonal avec le second signal SF1 issu du second 5 ensemble, la fonction de séparateur de polarisation est ainsi réalisée. Typiquement la longueur totale d'un dispositif de ce type, compte-tenu des contraintes de courbure sur les guides d'onde reliant les différents coupleurs est de l'ordre de 150 microns. 10 Pour simplifier la réalisation technologique des dispositifs selon l'invention, il est intéressant d'utiliser un maximum de rotateurs ayant des axes de polarisation identiques ou symétriques. On diminue ainsi les manipulations pendant les étapes de réalisation. 15 Pour retrouver un signal d'amplitude plus importante, il est possible d'ajouter un amplificateur à la sortie de chaque branche du dispositif précédent. Par exemple, cet amplificateur peut être un amplificateur optique à semi-conducteur encore appelé SOA, acronyme anglo-saxon de Semiconductor Optical Amplifier ou un amplificateur optique à fibre dopé à 20 l'Erbium encore appelé EDFA, acronyme anglo-saxon de Erbium Doped Fiber Amplifier. On ajuste dans ce cas l'état de polarisation du signal final de façon à optimiser le fonctionnement de ces amplificateurs
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optiques à semiconducteurs utilisés notamment pour les télécommunications à fibre optique.Pour fonctionner efficacement, un certain nombre de dispositifs à semi-conducteur nécessitent l'utilisation de lumière polarisée dans un état de polarisation donnée.Lorsque la connaissance de l'état de polarisation est perdue, l'élément optique selon l'invention permet de polariser de nouveau la lumière dans un état de polarisation connu. En utilisant deux de ces éléments en combinaison avec un coupleur, il est possible de réaliser un dispositif qui réalise la même fonction qu'un séparateur de polarisation. Cet ensemble optique délivre deux signaux de sortie dont l'état de polarisation est la projection de la polarisation initiale sur deux axes orthogonaux.L'avantage principal de ces dispositifs est qu'ils sont réalisés à partir de rotateurs (11) de polarisation réalisés sur cristaux photoniques et qu'ils peuvent, par conséquent, être facilement intégrés à des dispositifs à semi-conducteur, ce que ne permet pas l'utilisation de polariseurs discrets.
1. Dispositif de polarisation de signaux optiques caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier ensemble optique composé : • D'un rotateur (11) de polarisation ayant un axe de polarisation, agencé de façon à fournir, à partir d'un signal optique SI d'entrée polarisé linéairement selon une direction P, donnée, un signal optique de sortie SF polarisé linéairement selon une direction PF symétrique à la direction de polarisation du signal d'entrée par rapport audit axe de polarisation ; • D'un premier coupleur optique (21) de type 1x2 ayant une entrée optique et deux sorties optiques ; • D'un second coupleur optique (22) de type 2x1 ayant deux entrées optiques et une sortie optique ; le rotateur de polarisation (11) étant disposé entre la première sortie du premier coupleur (21) et la première entrée du second coupleur (22), la seconde sortie du premier coupleur (21) étant raccordée à la seconde entrée 20 du second coupleur (22). 2. Dispositif de polarisation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre : • un second ensemble optique comprenant un second rotateur (12), un troisième et un quatrième coupleur (23, 24) , l'axe de polarisation du second rotateur (12) de cet ensemble optique étant perpendiculaire à celui du premier rotateur (11), le rotateur de polarisation (12) étant disposé entre la première sortie du troisième coupleur (23) et la première entrée du quatrième coupleur (24), la seconde sortie du troisième coupleur (23) étant raccordée à la seconde entrée du quatrième coupleur (24); • Un cinquième coupleur optique (25) de type 1x2 ayant une entrée optique et deux sorties optiques reliées respectivement 25 30à l'entrée du premier ensemble optique et à l'entrée du second ensemble optique. 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les rotateurs sont des cristaux photoniques comportant plusieurs couches de matériau semi-conducteur, sensiblement planes et parallèles entre elles, lesdites couches comportant une série d'encoches identiques parallèles entre elles et inclinées par rapport au plan moyen des couches.10
G
G02
G02B
G02B 6,G02B 27
G02B 6/126,G02B 27/28
FR2895814
A1
PROCEDE DE SECURISATION DE L'EXECUTION D'UN PROGRAMME D'ORDINATEUR
20,070,706
La présente invention concerne le domaine de la sécurisation de l'exécution des programmes d'ordinateur, notamment dans le cadre des cartes à puce, et a plus particulièrement pour objet un procédé de sécurisation de l'exécution d'un tel programme comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres. On sait que les cartes à puce font l'objet de nombreuses tentatives de piratage, notamment par des attaques actives au cours desquelles le pirate potentiel perturbe physiquement le circuit intégré de la puce en vue de modifier le comportement de cette dernière et de dérouter le code logiciel vers un autre type d'exécution. Pour faire échec à ces tentatives, il est bien connu, dans un produit comprenant d'une manière plus générale un ou plusieurs composants électroniques et un logiciel embarqué, d'utiliser des contrôles d'intégrité sur les données et/ou de la redondance de code afin de détecter d'éventuelles perturbations involontaires (spatial) ou volontaire (hacker). Il s'avère toutefois que ces moyens de détection ne sont pas toujours suffisants pour détecter une erreur de séquencement du code : déroutement ou bien encore omission d'une instruction de branchement/saut/retour. La détection de ce type de faute au moyen de mécanismes logiciels est complexe et coûteuse (en termes de performance) à mettre en oeuvre. En effet, le logiciel doit en permanence conserver dans une ou plusieurs variable(s) temporaire(s) une valeur correspondant à l'état dans lequel il se trouve (machine d'état) et vérifier aux moments opportuns qu'il y a bien cohérence entre l'état dans lequel il se trouve et l'état dans lequel il devrait être. La présente invention a pour objet de s'affranchir de cette gestion fastidieuse et pénalisante au niveau logiciel en l'intégrant directement dans l'architecture matérielle (hardware) du composant à protéger. On sait qu'une unité centrale de traitement CPU (central processing unit) a pour mission, dans un composant électronique de type microprocesseur, de décoder et exécuter une à une les instructions qui composent le logiciel (software). Elle est donc au coeur du séquencement du code et, par là même, la mieux placée pour effectuer la vérification de cohérence d'état pour peu que, selon l'invention, on en modifie légèrement le fonctionnement. On rappelle que la CPU lit à l'adresse pointée par le pointeur de programme (PC : program counter), le code opération de l'instruction à exécuter ainsi que les éventuels opérandes associés à cette instruction. On distinguera dans ce qui suit les instructions neutres (qui n'impliquent pas de rupture du programme) des instructions de branchement (qui impliquent une mise à jour du pointeur de programme avec un décalage ou une valeur immédiate). On peut noter, à titre d'exemples d'instructions neutres : les instructions arithmétiques et logiques (ORL, AND ...) ; - les instructions de lecture/écriture en mémoire ou dans des registres (MOV, LD, ...) ; et à titre d'exemple d'instructions de branchements : - les branchements conditionnels ou non (BEQ, BRA ...) ; - les sauts (JMP) ; les sauts dans une sous-routine (JSR) ; les retours de sous-routine (RTS). Afin de pallier les inconvénients mentionnés ci-dessus, l'invention a tout d'abord pour objet un procédé de sécurisation de l'exécution d'un programme d'ordinateur comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, ledit procédé comprenant les étapes consistant à : - enregistrer dans une mémoire, préalablement à l'exécution dudit programme, respectivement préalablement à l'exécution d'une instruction particulière dudit programme, le nombre d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement, respectivement entre ladite instruction de branchement particulière et l'instruction de branchement qui la précède ; - lors de l'exécution du programme • lors de l'exécution de chaque instruction neutre o incrémenter un compteur d'instructions ; • et au moins lors de l'exécution de chaque instruction de branchement o lire le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer le contenu dudit compteur d'instructions au nombre enregistré dans ladite mémoire, d'instructions neutres censées avoir été exécutées depuis l'instruction de branchement précédente ; et -si le contenu dudit compteur d'instructions est égal au nombre d'instructions neutres enregistré, initialiser ledit compteur et poursuivre l'exécution dudit programme ; -si le contenu dudit compteur d'instructions n'est pas égal au nombre d'instructions neutres enregistré, générer une interruption. On comprend que ce procédé puisse sécuriser l'exécution du programme contre les tentatives de déroutement. On suppose en effet qu'une perturbation déroute le programme en perturbant par exemple l'adresse d'un branchement. Le compteur d'instructions sera remis à zéro puis le programme sautera à une adresse ADDR quelconque. Si ADDR correspond à une instruction neutre dans une zone de code linéaire, alors, lorsque le programme atteindra l'instruction de branchement suivante, le contenu du compteur sera égal au nombre d'instructions neutres exécutées depuis ADDR et donc nécessairement différent du nombre correspondant préalablement enregistré, et le déroutement sera détecté. On observe que l'enregistrement en mémoire des nombres d'instructions neutres peut s'effectuer soit avant l'exécution du programme pour toutes les instructions de branchement, soit au fur et à mesure de cette exécution lors du passage de chaque instruction de branchement particulière. Par ailleurs, on entend généralement par interruption non seulement une interruption proprement dite de l'exécution du programme, mais également toute mise en état d'alerte. L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur pour la sécurisation d'un programme d'application comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, ce programme étant agencé pour : - lire les instructions dudit programme d'application ; - détecter les instructions de branchement ; - lors de la détection d'une instruction de branchement déterminée • compter le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ; • insérer ledit nombre d'instructions neutres en tant que paramètre de ladite instruction de branchement déterminée. Ce programme peut notamment constituer un compilateur ou un interpréteur selon le langage utilisé pour le programme d'application. Dans un mode de réalisation particulier, ce programme peut en outre être agencé pour, lors de la détection d'une instruction de branchement déterminée, insérer des instructions consistant à : o lire le contenu d'un compteur d'instructions susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et - en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres 15 et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et exécuter ledit branchement ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une interruption. 20 On observera que, lorsqu'un programme d'application est ainsi sécurisé lors de sa compilation ou de son interprétation, la mémoire d'enregistrement des nombres d'instructions neutres dont il est question ci-dessus n'est autre alors qu'une partie de la mémoire 25 dans laquelle sont stockées les instructions de ce programme d'application, puisque ces nombres d'instructions apparaissent comme des paramètres des instructions de branchement. Par ailleurs, les instructions consistant à lire le contenu du 30 compteur d'instructions, à comparer ce contenu au nombre d'instructions neutres, à initialiser le compteur, et à générer une interruption peuvent être effectivement insérées dans le programme d'application modifié, ou être réalisées matériellement au niveau de l'unité centrale sur laquelle s'exécute le programme modifié. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, ledit programme de sécurisation est agencé pour : - détecter les labels associés à des instructions de branchement ; D lors de la détection d'un tel label, • compter le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ou le label précédent ; • insérer, en amont dudit label, une instruction de contrôle comportant ledit nombre d'instructions neutres en tant que paramètre. Plus particulièrement, le programme de sécurisation peut être agencé pour, lors de la détection d'un tel label, insérer des instructions consistant à : o lire le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et passer à l'instruction suivante ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une interruption. L'instruction de contrôle est donc ajoutée juste avant un label correspondant à une instruction de branchement de manière à tenir compte du fait que le programme peut entrer dans le flux 30 d'instructions neutres au niveau du label et non pas au niveau de l'instruction de branchement précédente. Cette instruction de contrôle est gérée par l'unité de traitement comme une instruction de branchement en comparant le contenu de la mémoire du nombre d'instructions neutres au compteur d'instructions. 25 L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur sécurisé, comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, dans lequel lesdites instructions de branchement comprennent, en tant que paramètre, le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente. Dans un mode de réalisation particulier, ledit programme sécurisé comprend en outre des instructions consistant, au moins lors de l'exécution de chaque instruction de branchement, à : • lire le contenu d'un compteur d'instructions susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre ; • comparer le contenu dudit compteur d'instructions audit paramètre ; et o si le contenu dudit compteur d'instructions est égal audit paramètre, initialiser ledit compteur et poursuivre l'exécution dudit programme ; o si le contenu dudit compteur d'instructions n'est pas égal audit paramètre, générer une interruption. Également dans un mode de réalisation particulier, ledit programme d'ordinateur comporte des labels associés à des instructions de branchement, et comporte en outre, en amont desdits labels une instruction de contrôle comportant, en tant que paramètre, le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ou le label précédent. Plus particulièrement, ledit programme d'ordinateur peut comporter en outre, en amont desdits labels, des instructions consistant à : o lire le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et - en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et passer à l'instruction suivante ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une interruption. L'invention a également pour objet une unité de traitement informatique comprenant des moyens pour exécuter un programme d'ordinateur comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, respectivement des labels associés à des instructions de branchement, dans laquelle lesdits moyens comprennent : > une mémoire susceptible de contenir le nombre d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement, respectivement entre chaque label et l'instruction de branchement ou le label précédent, lors de l'exécution dudit programme ; > un compteur d'instructions susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre dudit programme ; > des moyens pour comparer, préalablement à l'exécution d'une instruction de branchement, respectivement lors du passage d'un label, le contenu dudit compteur d'instructions au nombre enregistré dans ladite mémoire d'instructions neutres censées avoir été exécutées depuis l'instruction de branchement ou le label précédent. L'invention a également pour objet un composant électronique comprenant une unité de traitement telle que décrite ci-dessus. L'invention a également pour objet une carte à puce comprenant un composant électronique tel que décrit ci-dessus. On décrira maintenant à titre d'exemple non limitatif des modes de réalisation de l'invention en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est un organigramme illustrant le procédé selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement un programme d'application modifié selon l'invention ; - la figure 3 représente un composant électronique selon l'invention ; et - la figure 4 représente une carte à puce selon l'invention. La figure 1 illustre le procédé selon l'invention tel qu'il peut être mis en oeuvre par la CPU représentée en 1 à la figure 3, et comprenant : - une mémoire 2, contenant les nombres d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement d'un programme à exécution sécurisée ; -un compteur d'instructions Cl 3 susceptible d'être incrémenté par la CPU lors de l'exécution de chaque instruction neutre du programme ; - un comparateur 4 pour comparer le contenu du compteur 3 au contenu d'un emplacement de la mémoire 2 correspondant à une instruction de branchement déterminée. Avant l'exécution du programme, les nombres d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement du programme sont enregistrés en 10 dans les emplacements respectifs de la mémoire, par exemple lors de la compilation du programme. On verra ci-après que la mémoire 2 peut n'être autre que des emplacements particuliers de la mémoire contenant la suite des instructions du programme à exécuter, où ces nombres apparaissent sous la forme de paramètres des instructions de branchement. On a vu qu'en variante, l'enregistrement en mémoire des nombres d'instructions neutres peut s'effectuer au fur et à mesure de l'exécution du programme lors du passage de chaque instruction de branchement particulière. Puis, au cours de l'exécution du programme, la CPU lit successivement chaque instruction de façon connue. Pour chaque nouvelle instruction lue, la CPU détermine en 11 s'il s'agit d'une instruction neutre ou d'une instruction de branchement. S'il s'agit d'une instruction neutre, le compteur 3 est incrémenté en 10 12, l'instruction est exécutée en 13, et la CPU passe à l'instruction suivante en 14. S'il s'agit d'une instruction de branchement, la CPU lit le compteur en 15 et compare en 16 son contenu au contenu de la mémoire 15 correspondant à cette instruction de branchement particulière. En cas d'égalité, il n'y a pas eu d'anomalie dans le déroulement du programme, le compteur est remis à zéro en 17 et, comme précédemment, l'instruction est exécutée en 13 et la CPU passe en 14 à l'instruction suivante. En cas d'inégalité, il y a eu une 20 anomalie, et une interruption est générée en 18. La figure 2 montre comment un programme d'application est modifié de sorte d'inclure dans chaque instruction de branchement particulière, un paramètre supplémentaire PNI (Preceding Neutra) 25 Instructions) correspondant au nombre d'instructions neutres présentes dans le programme entre la précédente instruction de branchement (ou le début de la sous-routine, ou du programme) et celle-ci. 30 On constate par exemple en 20 que le programme consiste en x instructions avant d'atteindre une première instruction de branchement (qui inclura donc le paramètre PNI=x). Le code peut alors suivre deux branches qui elles-mêmes consistent en un premier morceau de code linéaire (composé de respectivement yl en 21 et z en 22 instructions neutres), etc... On peut considérer comme autre exemple que l'instruction jsr(toto) n'est pas exécutée en 23 suite à une perturbation. Il en résulte donc que Cl ne sera pas remis à zéro et lorsque le programme atteindra en 24 l'instruction RTS(y2), il y aura incohérence entre Cl = yl+y2 et PNI = y2. Afin de considérer le cas particulier du saut en 25 à un label dans le code (jmp label), il est nécessaire d'introduire en 26 une nouvelle instruction CTL. Cette instruction est insérée dans le code juste avant les labels correspondant à des jmp/branch. L'instruction CTL est gérée par le CPU au même titre qu'une instruction de branchement classique en comparant la valeur de PNI au compteur Cl. Pour être exécutable sur une CPU telle que celle de la figure 3, un logiciel doit subir une opération de transformation afin d'insérer l'instruction CTL aux endroits nécessaires et de générer les bonnes valeurs de PNI pour toutes les instructions de branchement. Il convient de noter le cas particulier des interruptions hardware qui se traduisent par une rupture du séquencement suivie habituellement de l'exécution du code correspondant à l'interruption et de l'instruction finale RTI (ReTurn from Interrupt) qui met fin au code de l'interruption et qui retourne à l'exécution du programme initial là ou il avait été interrompu. Ce type d'évènement peut être géré de deux manières : - durant l'exécution de l'interruption, le mécanisme décrit ci-dessus est débrayé et Cl conserve sa valeur. Le mécanisme est réactivé par l'instruction RTI. Dans ce cas-là, l'exécution de l'interruption est transparente ; par contre elle n'est pas protégée car réalisée en dehors du mécanisme selon l'invention - dans un autre mode de réalisation, la valeur de Cl est sauvegardée lorsque l'interruption apparaît (au même titre que la banque de registres en général et l'adresse de retour dans tous les cas). Cl est remis à zéro de sorte que le mécanisme est toujours actif durant le traitement de l'interruption. La valeur sauvegardée de Cl est restaurée lors de l'exécution de l'instruction RTI. Par ailleurs, l'instruction RTI est considérée comme une instruction de branchement et, comme telle, inclut le paramètre PNI qui sera validé avant son exécution. Si l'on revient à la figure 3, le compteur 3 peut être réalisé sous la forme d'un registre de taille N bytes, permettant de compter jusqu'à 2^8.N. Dans un mode de réalisation de l'invention, on peut prendre N=1 byte. Le paramètre PNI est alors codé dans la mémoire 2 sur le même nombre N de byte que le compteur 3. La figure 3 montre par ailleurs la CPU 1 comme faisant partie d'un 20 composant électronique 30, tandis que la figure 4 montre une carte à puce 31 comportant le composant 30. La présente invention permet de détecter la plupart des erreurs de séquencement liées à une perturbation, avec 25 - un faible coût en taille de code (ajout du paramètre PNI pour toutes les instructions de branchement et de l'instruction CTL aux labels branchables) ; - un faible coût en taille de silicium (ajout d'un compteur Cl et de la gestion par le décodeur d'instruction de la comparaison de 30 Cl à PNI pour les instructions de branchement) ; - un faible coût en temps d'exécution (éventuellement nul car la comparaison et l'incrémentation de Cl peuvent être fait en parallèle avec l'exécution de l'instruction)
Procédé de sécurisation de l'exécution d'un programme d'ordinateur comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres. Le procédé comprend des étapes consistant à :- enregistrer (10) dans une mémoire (2) le nombre d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement ;- incrémenter (12) un compteur d'instructions (3) lors de l'exécution de chaque instruction neutre- et lors de l'exécution de chaque instruction de branchement lire (15) le contenu dudit compteur d'instructions, comparer (16) le contenu dudit compteur d'instructions au nombre enregistré dans ladite mémoire, d'instructions neutres censées avoir été exécutées depuis l'instruction de branchement précédente, et si le contenu dudit compteur d'instructions est égal au nombre d'instructions neutres enregistré, initialiser (17) ledit compteur et poursuivre l'exécution dudit programme, et si le contenu dudit compteur d'instructions n'est pas égal au nombre d'instructions neutres enregistré, générer (18) une interruption.
1. Procédé de sécurisation de l'exécution d'un programme d'ordinateur comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, ledit procédé étant caractérisé par le fait qu'il comprend des étapes consistant à : > enregistrer (10) dans une mémoire (2), préalablement à l'exécution dudit programme, respectivement préalablement à l'exécution d'une instruction particulière dudit programme, le nombre d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement, respectivement entre ladite instruction de branchement particulière et l'instruction de branchement qui la précède ; > lors de l'exécution du programme • lors de l'exécution de chaque instruction neutre o incrémenter (12) un compteur d'instructions (3) ; • et au moins lors de l'exécution de chaque instruction de branchement o lire (15) le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer (16) le contenu dudit compteur d'instructions au nombre enregistré dans ladite mémoire, d'instructions neutres censées avoir été exécutées depuis l'instruction de branchement précédente ; et -si le contenu dudit compteur d'instructions est égal au nombre d'instructions neutres enregistré, initialiser (17) ledit compteur et poursuivre l'exécution dudit programme ; - si le contenu dudit compteur d'instructions n'est pas égal au nombre d'instructions neutres enregistré, générer (18) une interruption. 2. Produit programme d'ordinateur pour la sécurisation d'un programme d'application comportant des instructions de branchementinsérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres, caractérisé par le fait qu'il comprend des instructions pour réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes: - lire les instructions dudit programme d'application ; - détecter les instructions de branchement ; - lors de la détection d'une instruction de branchement déterminée • compter le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ; • insérer ledit nombre d'instructions neutres en tant que paramètre de ladite instruction de branchement déterminée. 3. Produit programme d'ordinateur selon la 2, comprenant en outre des instructions pour réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes, lors de la détection d'une instruction de branchement déterminée, insérer des instructions consistant à : o lire le contenu d'un compteur d'instructions susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et - en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et exécuter ledit branchement ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une interruption. 4. Produit programme d'ordinateur selon l'une quelconque des 2 et 3, comprenant des instructions pour réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes: - détecter les labels associés à des instructions de branchement ; - lors de la détection d'un tel label,• compter le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ou le label précédent ; • insérer, en amont dudit label, une instruction de contrôle comportant ledit nombre d'instructions neutres en tant que paramètre. 5. Produit programme d'ordinateur selon la 4, comprenant en outre des instructions pour réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes, lors de la détection d'un tel label, insérer des instructions consistant à : o lire le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et - en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et passer à l'instruction suivante ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une interruption. 6. Produit programme d'ordinateur sécurisé, comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuter les unes à la suite des autres caractérisé par le fait que, à l'exécution, lesdites instructions de branchement ont, en tant que paramètre, le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente. 7. Produit programme d'ordinateur selon la 6, comprenant en outre des instructions pour, au moins lors de l'exécution de chaque instruction de branchement, réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes:• lire le contenu d'un compteur d'instructions susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre • comparer le contenu dudit compteur d'instructions audit paramètre ; et o si le contenu dudit compteur d'instructions est égal audit paramètre, initialiser ledit compteur et poursuivre l'exécution dudit programme ; o si le contenu dudit compteur d'instructions n'est pas égal audit paramètre, générer une interruption. 8. Produit programme d'ordinateur selon l'une quelconque des 6 et 7, comportant des labels associés à des instructions de branchement et comportant en outre, en amont desdits labels une instruction de contrôle comportant, en tant que paramètre, le nombre d'instructions neutres à exécuter depuis l'instruction de branchement précédente ou le label précédent. 9. Produit programme d'ordinateur selon la 8, 20 comportant en outre, en amont desdits labels, des instructions pour réaliser, à l'exécution, les étapes suivantes: o lire le contenu dudit compteur d'instructions ; o comparer ledit nombre d'instructions neutres au contenu dudit compteur d'instructions ; et 25 - en cas d'égalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, initialiser ledit compteur et passer à l'instruction suivante ; - en cas d'inégalité entre ledit nombre d'instructions neutres et le contenu dudit compteur, générer une 30 interruption. 10. Unité de traitement informatique comprenant des moyens pour exécuter un programme d'ordinateur comportant des instructions de branchement insérées dans un flux d'instructions neutres à exécuterles unes à la suite des autres, respectivement des labels associés à des instructions de branchement, caractérisée par le fait que lesdits moyens comprennent : -une mémoire (2) susceptible de contenir le nombre d'instructions neutres à exécuter entre chaque instruction de branchement, respectivement entre chaque label et l'instruction de branchement ou le label précédent, lors de l'exécution dudit programme ; - un compteur d'instructions (3) susceptible d'être incrémenté lors de l'exécution de chaque instruction neutre dudit programme ; - des moyens (4) pour comparer, préalablement à l'exécution d'une instruction de branchement, respectivement lors du passage d'un label, le contenu dudit compteur d'instructions au nombre enregistré dans ladite mémoire d'instructions neutres censées avoir été exécutées depuis l'instruction de branchement ou le label précédent. 11. Composant électronique, caractérisé par le fait qu'il comprend une unité de traitement (1) selon la 10. 12. Carte à puce, caractérisée par le fait qu'elle comprend un composant électronique (30) selon la 11. 13. Carte à puce selon la 12, comprenant une 25 mémoire dans laquelle est enregistré un programme sécurisé selon l'une quelconque des 6 à 9.20
G
G06
G06F
G06F 9
G06F 9/30
FR2900401
A1
COMPOSITE NANOCRISTALLIN POUR LE STOCKAGE DE L'HYDROGENE
20,071,102
B7587 - CNRS 528-01 1 Domaine de l'invention La présente invention concerne les matériaux utilisés pour le stockage réversible de l'hydrogène. Plus particulièrement, la présente invention concerne les matériaux à base de magnésium utilisés pour le stockage combiné de l'hydrogène. La présente invention concerne également les procédés de préparation de tels matériaux. Exposé de l'art antérieur L'hydrogène (H2) est utilisé dans de nombreux domaines industriels, notamment à titre de combustible (par exemple dans des moteurs thermiques ou des piles à combustible), ou bien encore à titre de réactif (par exemple pour des réactions d'hydrogénation). Dans ce cadre, compte tenu de son volume à l'état gazeux et de son explosivité, il est souhaitable que l'hydrogène soit stocké sous une forme assurant un encombrement réduit et un confinement sécuritaire. Une possibilité consiste à stocker l'hydrogène sous forme d'hydrures métalliques. Dans ce cas, l'hydrogène à stocker est mis en contact avec un métal ou un alliage métallique dans des conditions de pression et de température qui induisent une incorporation de l'hydrogène sous forme atomique dans le réseau cristallin (réaction d'absorption ou réaction de charge). Pour B7587 - CNRS 528-01 2 récupérer l'hydrogène ainsi stocké, on se place dans des conditions de plus faible pression et/ou de températures plus élevées, qui favorisent la réaction inverse (réaction de désorption ou réaction de décharge). On peut déterminer une "capacité de stockage réversible", exprimée en pourcentage en masse, qui correspond à la quantité d'hydrogène maximale que peut décharger le matériau de stockage une fois qu'il a été chargé. Pour plus de détails concernant le stockage de l'hydrogène sous forme d'hydrure, on pourra notamment se reporter à "Hydrogen in Intermetallic Compounds I et II", L. Schlapbach, Springer-Verlag, (1988). De nombreux travaux de recherche sont actuellement menés pour optimiser les performances des hydrures métalliques pour le stockage de l'hydrogène, notamment pour obtenir un matériau de stockage ayant simultanément une capacité de stockage réversible élevée et des cinétiques d'absorption et de désorption compatibles avec une utilisation du matériau de stockage de façon industrielle. Des travaux portent, par exemple, sur l'obtention d'alliages issus de familles classiques de composés inter-métalliques, par exemple des composés dérivés des alliages de zirconium-métal ZrM2 (ou le métal M peut être le vanadium, le chrome, le manganèse, etc.) ou de lanthane-nickel LaNi5, renfermant des éléments de substitution permettant d'accroître la capacité de stockage réversible sans diminuer la cinétique d'absorption/désorption. D'autres travaux portent sur la réalisation de nou- veaux composites nanocristallins à base de magnésium. Un composite nanocristallin est un matériau dont les dimensions caractéristiques des cristallites sont voisines du nanomètre. La capacité de stockage réversible du magnésium pur est de l'ordre de 7,6 %, ce qui correspond sensiblement aux valeurs les plus élevées susceptibles d'être obtenues avec les matériaux actuellement connus. Toutefois, pour le magnésium pur, on n'obtient des cinétiques d'absorption et de désorption acceptables B7587 - CNRS 528-01 3 que pour des températures supérieures à 300 C ce qui réduit l'intérêt d'un tel matériau. En associant le magnésium avec un ou plusieurs additifs, on peut parvenir à obtenir un composite nanocristallin dont la capacité de stockage réversible n'est pas ou peu diminuée par rapport à celle du magnésium pur mais dont les cinétiques d'absorption et de désorption de l'hydrogène sont améliorées à des températures plus faibles. De façon générale, le magnésium est dit "activé" par l'additif. Le document EP 1024918 décrit un composite nanocristallin essentiellement à base de magnésium (Mg) et d'un autre élément minoritaire choisi, par exemple, parmi le vanadium (V), le titane (Ti) ou le niobium (Nb). Le vanadium est actuellement l'additif qui offre l'un des meilleurs compromis ciné-tique d'absorption/de désorption - capacité de stockage réver- Bible. Un tel matériau présente des cinétiques d'absorption et de désorption de l'hydrogène améliorées par rapport au magnésium pur. Toutefois, il serait souhaitable d'obtenir un matériau ayant des cinétiques d'absorption et de désorption améliorées avec une capacité de stockage réversible du même ordre voire supérieure. En outre, le vanadium est un matériau relativement onéreux. Résumé de l'invention La présente invention vise à obtenir un matériau composite de stockage de l'hydrogène à base de magnésium qui a des cinétiques d'absorption et de désorption améliorées et une capacité de stockage réversible au moins du même ordre par rapport aux matériaux de stockage de l'hydrogène connus à base de magnésium. La présente invention vise également un procédé de fabrication d'un tel matériau de stockage de l'hydrogène à base de magnésium qui est compatible avec un procédé de fabrication à une échelle industrielle. Selon un autre objet de la présente invention, le procédé est simple et susceptible d'être mis en oeuvre de façon B7587 - CNRS 528-01 4 conventionnelle comme pour les matériaux composites de magnésium activé. Pour atteindre tout ou partie de ces objets ainsi que d'autres, la présente invention prévoit un procédé de préparation d'un matériau adapté au stockage réversible de l'hydrogène, comprenant les étapes consistant à fournir une première poudre d'un matériau à base de magnésium ; à hydrogéner la première poudre pour convertir au moins une partie de la première poudre en hydrures métalliques ; à mélanger la première poudre hydrogénée à une seconde poudre d'un additif, la proportion massique de la seconde poudre dans le mélange obtenu étant comprise entre 1 et 20 % massique, ledit additif étant formé à partir d'un alliage (a1) de structure cubique centrée, à base de titane, de vanadium et d'au moins un autre métal choisi parmi le chrome ou le manganèse ; et à broyer le mélange des première et seconde poudres. La présente invention prévoit également un matériau métallique composite, destiné au stockage réversible de l'hydrogène, obtenu par le procédé selon le procédé précédemment décrit, comprenant des premières particules d'un matériau à base de magnésium ; et des secondes particules au moins en partie réparties à la surface des premières particules et comprenant au moins une phase à base de titane, de vanadium et d'au moins un métal choisi parmi le chrome ou le manganèse ou leurs alliages. Selon un mode de réalisation de l'invention, au moins certaines des secondes particules comprennent une phase majoritaire à base de titane, de vanadium et d'au moins un métal choisi parmi le chrome et/ou le manganèse ou leurs alliages ; et au moins une phase intergranulaire à base d'un premier métal choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, ou bien d'un alliage de ces métaux ; et d'un second métal, choisi parmi le nickel, le cuivre, ou bien un alliage de ces métaux. B7587 - CNRS 528-01 Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers 5 faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 illustre les étapes d'un exemple de pro-cédé de préparation d'un matériau de stockage de l'hydrogène à base de magnésium selon l'invention ; la figure 2 représente, de façon schématique, la structure d'un exemple de matériau de stockage de l'hydrogène selon l'invention ; la figure 3 représente des courbes de charge d'un exemple de matériau de stockage de l'hydrogène selon l'invention et d'un matériau classique de stockage de l'hydrogène ; et la figure 4 représente des courbes de décharge d'un exemple de matériau de stockage de l'hydrogène selon l'invention et d'un matériau classique de stockage de l'hydrogène. Description détaillée La présente invention vise à utiliser comme matériau de stockage de l'hydrogène, un matériau à base de magnésium activé par un additif particulier, la proportion d'additif étant comprise entre 1 et 20 en masse, par exemple, d'environ 5 % en masse. Le matériau de stockage est obtenu à partir d'une poudre du matériau à base de magnésium et d'une poudre de l'additif. Le matériau de stockage peut être mélangé à un support pour en faciliter l'utilisation et/ou la manipulation. A titre d'exemple, le support peut correspondre à du graphite expansé, à un nanocomposite à base de carbone, ou à une mousse métallique. Le matériau à base de magnésium peut être du magnésium pur ou un alliage à base de magnésium, par exemple un alliage de magnésium et de nickel (Mg2Ni). Selon un premier exemple de réalisation de l'inven-35 tion, l'additif correspond à un alliage (a1) de structure B7587 - CNRS 528-01 6 cristalline cubique centrée, à base de titane (Ti), de vanadium (V), et d'un autre métal choisi préférentiellement parmi le chrome (Cr) et/ou le manganèse (Mn). L'alliage (a1) peut être monophasique (alliage de type composé intermétallique défini), ou bien polyphasique. Bien entendu, l'alliage (a1) peut éventuellement contenir d'autres éléments de façon minoritaire. Selon le premier exemple de réalisation de l'invention, l'alliage (a1) répond à la formule générale suivante : TiaVbMcM'd dans laquelle M désigne le chrome, le manganèse ou bien un alliage de chrome et de manganèse ; M' désigne un métal ou un alliage de métaux, autre(s) que Ti, V, Cr ou Mn, par exemple choisi parmi le fer, le cobalt, 15 le nickel, ou les mélanges de ces métaux ; a est un nombre allant de 0,05 à 2,5, typiquement entre 0,1 et 2, par exemple entre 0,2 et 1,5 ; b est un nombre allant de 0,05 à 2,9, typiquement entre 0,1 et 2,2 ; c est un nombre allant de 0,05 à 2,9, typiquement entre 0,5 et 2,5 ; et d, éventuellement nul, est un nombre allant de 0 à 0, 5, ce nombre étant de préférence inférieur à 0, 2, par exemple inférieur à 0, 1, la somme (a+b+c+d) étant égale à 3. Plus spécifiquement, il peut être intéressant d'utiliser un alliage (a1) répondant à la formule générale ci-dessous : TixVyCr3-(x+y) 30 dans laquelle : x est un nombre allant de 0,1 à 1, typiquement supérieur ou égal à 0,2 ; et y est un nombre allant de 0,1 à 2,5, la somme (x+y) étant typiquement supérieure à 1,5, et 35 généralement inférieure à 2,9. 20 25 B7587 - CNRS 528-01 7 A titre d'exemples d'alliages (a1) particulièrement adaptés comme additif, on peut citer, de façon non limitative, les alliages répondant aux formules générales suivantes : TiV0,8Cr1,2 Ti0,9V0,7Cr1,4 Ti0,833V0,826Cr1,334 Ti0,7V0,9Cr1,4 Ti0,66VCr1,33 Ti0,5V1,9Cr0,6 Ti0,5V2Cr0,5 Ti0,25V2,5Cr0,25 La figure 1 représente schématiquement les étapes d'un exemple de procédé de préparation du matériau de stockage de l'hydrogène selon l'invention. A l'étape 10, on réalise une poudre du matériau à base de magnésium. Le matériau à base de magnésium est, par exemple, du magnésium produit par les procédés de réduction thermique (PIDGEON) ou par électrolyse de chlorure de magnésium. Il peut aussi être redistillé. La poudre de magnésium peut être obtenue à partir de lingots de magnésium qui sont broyés. Le diamètre moyen des particules de magnésium obtenues est compris entre 10 pm et 200 pm, de préférence entre 10 pm et 100 pm, par exemple, de l'ordre de 40 }gym. A l'étape 11, on réalise une hydrogénation de la poudre de magnésium. L'étape d'hydrogénation est par exemple réalisée sous une atmosphère d'hydrogène à une pression de quelques dizaines de bars, par exemple de l'ordre de 30 bars (30*105 Pa) et à une température de quelques centaines de degrés, par exemple supérieure à 400 C, pendant plusieurs heures. On obtient, à la fin de l'étape 11, une poudre comprenant 99 en poids d'hydrure de magnésium, la masse résiduelle correspondant à du magnésium métallique et à de l'oxyde de magnésium. Le procédé se poursuit à l'étape 14, les étapes 12 et 13 décrites par la suite étant réalisées indépendamment des étapes 10 et 11. B7587 - CNRS 528-01 8 A l'étape 12, on réalise la poudre de l'additif, séparément de la poudre de magnésium. Selon le premier exemple d'additif selon l'invention, l'alliage (a1) peut être préparé par fusion d'un mélange comprenant, entre autres, du titane, du vanadium et du chrome et/ou manganèse, par exemple à des températures de l'ordre de 1300 C à 1700 C. La fusion peut être réalisée dans un four à induction, ou tout autre four permettant une fusion à haute température, sous une atmosphère de gaz neutre (de l'argon par exemple), notamment pour éviter une oxydation de l'alliage. Selon un second exemple de réalisation de l'invention, l'additif est obtenu en réalisant la co-fusion, puis le refroidissement, des mélanges métalliques suivants ou en réa-lisant une étape de mécano-synthèse par co-broyage des mélanges métalliques suivants : un premier alliage ou mélange métallique (m1) qui correspond à l'alliage (a1), ou bien un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a1), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux simples (non alliés) et/ou d'alliages métalliques ; et un second alliage ou mélange (m2), qui est - un alliage (a2), comprenant : de 38 à 42 % en mole d'un premier métal M1 choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le 25 molybdène (Mo), le hafnium (Hf) le tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux ; et de 56 à 60 % en mole d'un second métal m2, choisi parmi le nickel (Ni), le cuivre (Cu), et les alliages ou mélanges de ces métaux ; ou bien 30 - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a2), dans les proportions dudit alliage, ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux simples (non alliés) et/ou d'alliages métalliques ; avec un rapport massique (m2)/(m1+m2) allant de 0,1 à 20 en 35 masse dans l'étape de co-fusion ou de mécano-synthèse. Le B7587 - CNRS 528-01 9 rapport massique (m2)/(ml+m2) est de préférence compris entre 0,5 et 15 en masse, et, de préférence, entre 1 et 10 en masse. Selon un mode de réalisation particulier, l'alliage (a2) répond à la formule suivante : M17_mM210_nM3p dans laquelle : MI désigne un premier métal, choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le molybdène (Mo), le hafnium (Hf), le tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux, MI étant de préférence Zr ; M2 désigne un deuxième métal, choisi parmi le nickel (Ni), le cuivre (Cu), et les mélanges de ces métaux, m2 désignant de préférence Ni ; M3 désigne un métal ou un mélange de métaux, éventuellement présent dans l'alliage, distinct de MI et m2 ; m est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0, 1 à +o, l ; n est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de -0,1 à +0,1 ; et p est un nombre positif, ou nul, allant de 0 à 0,2. Plus préférentiellement, l'alliage (a2) répond à la formule suivante : MI7M210 dans laquelle MI et M2 sont tels que définis précédemment. L'alliage (a2) répond, par exemple, à la formule Zr7Ni3O• Quelle que soit sa composition, l'alliage (a2) peut être préparé de façon analogue à l'alliage (a1), typiquement par fusion conjointe de ses éléments constitutifs, en général entre 1100 C et 1500 C, par exemple par induction, avantageusement sous une atmosphère d'un gaz neutre, tel que l'argon, notamment pour éviter une oxydation de l'alliage. Il peut être également préparé par mécano-synthèse par co-broyage. B7587 - CNRS 528-01 10 Un exemple de procédé de fabrication de l'additif est décrit plus en détail dans la demande de brevet FR0601615 déposée au nom du CNRS. L'additif selon le second exemple de réalisation 5 possède une structure bi- ou multiphasique très spécifique, généralement fine et homogène, qui comprend : une phase majoritaire à base de titane, de vanadium et de chrome et/ou de manganèse, dispersée sous forme de grains ayant typiquement des dimensions comprises entre 10 et 100 10 microns, notamment entre 20 et 80 microns, par exemple entre 40 et 50 microns ; et au moins une phase intergranulaire à base d'un premier métal choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, ou bien d'un mélange de ces 15 métaux ; et d'un second métal, choisi parmi le nickel, le cuivre, ou bien un mélange de ces métaux. Dans ce matériau composite spécifique multiphasé réalisé à partir des phases (a1) et (a2), les grains de phase majoritaire sont dispersés au sein d'un milieu intergranulaire 20 comprenant une ou plusieurs phases. Ainsi, la ou les phase(s) intergranulaire(s) forment des parois entre les grains dispersés. Ces parois ont en général une épaisseur moyenne de l'ordre de quelques microns (typiquement entre 1 et 5 microns). Dans ce matériau multiphasé, la phase majoritaire (ou 25 phase "intragranulaire") a généralement une composition relati- vement proche de celle de l'alliage (a1) initial. La ou les phases intergranulaire(s) sont quant à elles, le plus souvent, à base des métaux constitutifs de l'alliage (a2). Néanmoins, il est à noter que la co-fusion peut induire des phénomènes de 30 diffusion de certains atomes entre les alliages, ce par quoi les compositions des phases intragranulaires et intergranulaires peuvent s'écarter en une assez large mesure des compositions initiales des alliages (a1) et (a2). De même, la structure cristalline des phases intragranulaires et intergranulaires peut 35 différer de celles des alliages de départ. Cependant, la phase B7587 -CNRS 528-01 11 majoritaire intragranulaire du matériau composite conserve systématiquement la structure cristalline cubique centrée de l'alliage (a1) de départ. Le procédé se poursuit à l'étape 13. A l'étape 13, on réalise une poudre à partir de l'additif. La poudre de l'additif selon le premier ou le second exemple de réalisation peut être obtenue par hydrogénation du matériau métallique obtenu à l'étape de fusion permettant la conversion d'au moins une partie des alliages présents en hydrures métalliques, et conduisant directement à une frag- mentation du matériau sous la forme d'une poudre. Les particules de la poudre de l'additif ont, par exemple, un diamètre moyen de l'ordre de 1 pm à 500 pm, par exemple d'environ 40 }gym. Selon une variante, la poudre de l'additif peut être obtenue par broyage du matériau obtenu après l'étape de co-fusion. Lorsque l'étape 12 correspond à une étape de mécano-synthèse par co-broyage, on obtient directement l'additif sous la forme d'une poudre. Les étapes 12 et 13 sont alors confondues. Le procédé se poursuit à l'étape 14. A l'étape 14, on réalise le mélange de la poudre d'hydrure de magnésium, ou de la poudre de l'hydrure de la phase à base de magnésium, avec la poudre de l'additif. Le procédé se poursuit à l'étape 16. A l'étape 16, on réalise un broyage des particules de la poudre d'hydrure de magnésium, ou de la poudre de l'hydrure de la phase à base de magnésium, avec la poudre de l'additif. Le broyage est réalisé sous une atmosphère neutre ou réductrice, par exemple une atmosphère d'argon hydrogéné à pression atmosphérique ou légèrement supérieure (jusqu'à 0,2 MPa). Le broyage peut être réalisé à température ambiante ou légèrement supérieure au moyen d'un système de broyage à billes avec ou sans pales. A titre d'exemple, le broyage est réalisé pendant 4 heures dans un broyeur à haute énergie habituellement utilisé pour la mécano-synthèse. Ce broyeur est refroidi. Pour effectuer une opération de charge d'hydrogène à 35 partir du matériau obtenu à l'étape 16, il est nécessaire de B7587 - CNRS 528-01 12 prévoir une étape préalable de déshydrogénation totale du matériau pulvérulent obtenu à l'étape 16. Une telle étape permet la désorption de l'hydrogène stocké dans les particules de magnésium à l'étape 11 (et éventuellement dans les particules de l'additif à l'étape 14). Le matériau finalement obtenu peut alors être utilisé pour le stockage de l'hydrogène. La figure 2 représente, de façon très schématique, la structure du matériau de stockage obtenu à la fin du procédé de préparation précédemment décrit, incluant l'étape finale de déshydrogénation. On observe la présence de particules 20 de magnésium ou à base de magnésium qui ont par exemple un diamètre moyen compris entre 1 et 20 micromètres, de préférence entre 1 et 10 micromètres. Des particules 22 de l'additif sont réparties autour de chaque particule de magnésium 20. Les particules 22 de l'additif ont par exemple un diamètre moyen compris entre 20 nanomètres et 1 }gym. Le diamètre moyen des particules de magnésium du produit final est inférieur au diamètre moyen des particules de la poudre de magnésium formée à l'étape 10. Ceci est dû au fait que la présente invention prévoit une étape d'hydrogénation (étape 11) de la poudre de magnésium avant de la mélanger à la poudre de l'additif (étape 14). L'hydrure de magnésium est un matériau plus fragile que le magnésium pur de sorte que l'étape de broyage 16 entraîne une fragmentation des particules de l'hydrure de magnésium. L'étape de broyage 16 entraîne également une diminution du diamètre moyen des particules d'additif par rapport au diamètre moyen des particules de la poudre de l'additif formée à l'étape 13. La figure 3 représente une courbe 30 d'évolution de la quantité d'hydrogène (en pourcentage massique) stockée dans le matériau de stockage selon l'invention lors d'une opération de charge du matériau de stockage. Le matériau de stockage correspond à un composite métallique formé d'un matériau à base de magnésium et de l'additif selon le second exemple de réalisation de l'invention, la proportion massique d'additif étant de 10 % massique. L'additif a été réalisé à partir de B7587 - CNRS 528-01 13 l'alliage (a1) Ti0,25V2,5Cr0,25 et de l'alliage (a2) Zr7Ni10, le rapport massique (m2)/(ml+m2) étant de 4 Pour la préparation du matériau de stockage, l'étape d'hydrogénation 11 de la poudre de magnésium a été réalisée sous une atmosphère d'hydrogène à une pression de 30*105 Pa (30 bars) et une température de 440 C pendant une durée de 12 heures. A titre de comparaison, la courbe 32 représente l'évolution de la quantité d'hydrogène contenue dans un matériau de stockage de référence à base de magnésium activé seulement par du vanadium, la proportion massique de vanadium étant de 10 massique. Pour une opération de charge réalisée à une température de 240 C sous une pression d'hydrogène de 10*105 Pa (10 bars), la capacité massique de stockage d'hydrogène est, au bout de 20 minutes, d'environ 5,2 % pour le matériau de stockage selon l'invention et d'environ 4,5 pour le matériau de comparaison. La présente invention permet donc d'obtenir un matériau de stockage ayant une capacité réversible de stockage du même ordre voire supérieure à celle obtenue pour un matériau de stockage classique à base de magnésium activé, par exemple par du vanadium. La cinétique de charge du matériau préparé selon la présente invention est supérieure à celle d'un matériau de stockage classique activé par du vanadium. La figure 4 représente une courbe 40 d'évolution de la quantité d'hydrogène contenue dans le matériau de stockage selon l'invention précédemment décrit en relation à la figure 3 lors d'une opération de décharge. A titre de comparaison, la courbe 42 représente l'évolution de la quantité d'hydrogène contenue dans le matériau de stockage à base de magnésium activé par du vanadium précédemment décrit en relation à la figure 3. L'opération de décharge a été réalisée à une température de 260 C sous une pression d'hydrogène de 15 kPa. La vitesse de désorption de l'hydrogène contenu dans le matériau de stockage selon l'invention est supérieure à celle obtenue pour un matériau de stockage classique à base de magnésium activé par du vanadium. B7587 - CNRS 528-01 14 La présente invention permet l'obtention d'un matériau de stockage ayant des cinétiques de charge et de décharge améliorées par rapport à un matériau de stockage classique à base de magnésium activé par du vanadium. De plus, la présente invention permet d'obtenir une capacité réversible de stockage du même ordre voire supérieure par rapport à un matériau de stockage classique à base de magnésium activé par un additif. En outre, la présente invention permet de diminuer le coût du matériau de stockage. En effet, le vanadium est un matériau relativement onéreux. En outre, le procédé de préparation du matériau de stockage selon l'invention met en oeuvre des étapes de fusion de métaux, de broyage et d'hydrogénation qui sont des étapes bien connues des procédés de traitement des matériaux. Le procédé de préparation selon l'invention peut donc facilement être mis en oeuvre à une échelle industrielle. Enfin, lors d'une opération de décharge, on obtient de l'hydrogène de haute pureté
L'invention concerne un procédé de préparation d'un matériau adapté au stockage réversible de l'hydrogène, comprenant les étapes consistant à fournir une première poudre d'un matériau à base de magnésium ; à hydrogéner la première poudre pour convertir au moins une partie de la première poudre en hydrures métalliques ; à mélanger la première poudre hydrogénée à une seconde poudre d'un additif, la proportion massique de la seconde poudre dans le mélange obtenu étant comprise entre 1 et 20 % massique, ledit additif étant formé à partir d'un alliage de structure cubique centrée, à base de titane, de vanadium et d'au moins un autre métal choisi parmi le chrome ou le manganèse ; et à broyer le mélange des première et seconde poudres.
1. Procédé de préparation d'un matériau adapté au stockage réversible de l'hydrogène, comprenant les étapes suivantes : (a) fournir une première poudre d'un matériau à base de 5 magnésium ; (b) hydrogéner la première poudre pour convertir au moins une partie de la première poudre en hydrures métalliques ; (c) mélanger la première poudre hydrogénée à une seconde poudre d'un additif, la proportion massique de la 10 seconde poudre dans le mélange obtenu étant comprise entre 1 et 20 massique, ledit additif étant formé à partir d'un alliage (a1) de structure cubique centrée, à base de titane, de vanadium et d'au moins un autre métal choisi parmi le chrome ou le manganèse ; et 15 (d) broyer le mélange des première et seconde poudres. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'additif est obtenu par co-fusion, puis refroidissement ou par mécano-synthèse par co-broyage, des mélanges métalliques suivants : 20 un mélange métallique (m1), qui est : -un alliage ou mélange métallique (a1), de structure cristalline cubique centrée, à base de titane (Ti), de vanadium (V), et d'un autre métal M choisi parmi le chrome (Cr), le manganèse (Mn), et les alliages de ces métaux ; ou bien 25 - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a1), dans les proportions dudit alliage (a1), ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux simples et/ou d'alliages métalliques ; et un mélange (m2), qui est 30 - un alliage (a2), comprenant : de 38 à 42 % en mole d'un premier métal M1 choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le molybdène (Mo), le hafnium (Hf) le tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux ; etB7587 - CNRS 528-01 16 de 56 à 60 % en mole d'un métal m2, choisi parmi le nickel (Ni), le cuivre (Cu), et les alliages de ces métaux ; ou bien - un mélange des métaux constitutifs dudit alliage (a2), dans les proportions dudit alliage (a2), ces métaux étant présents dans le mélange à l'état de métaux simples et/ou d'alliages métalliques ; avec un rapport massique (m2)/(ml+m2) allant de 0,1 à 20 en masse dans l'étape de co-fusion. 3. Procédé selon la 1, dans lequel l'alliage (a1) répond à la formule générale suivante : TiaVbMcM'd dans laquelle M désigne le chrome, le manganèse ou bien un alliage 15 de chrome et de manganèse ; M' désigne un métal ou un mélange de métaux, autre(s) que Ti, V, Cr ou Mn, par exemple choisi parmi le fer, le cobalt, le nickel, ou les mélanges de ces métaux ; a est un nombre allant de 0,05 à 2,5 ; 20 b est un nombre allant de 0,05 à 2,9 ; c est un nombre allant de 0,05 à 2,9 ; et d, éventuellement nul, est un nombre allant de 0 à 0,5, la somme (a+b+c+d) étant égale à 3. 4. Procédé selon la 2, dans lequel 25 l'alliage (a2) répond à la formule générale suivante : M17_mM210_nM3p dans laquelle : M1 désigne un premier métal, choisi parmi le zirconium (Zr), le niobium (Nb), le molybdène (Mo), le hafnium (Hf), le 30 tantale (Ta), le tungstène (W), et les mélanges de ces métaux ; M2 désigne un deuxième métal, choisi parmi le nickel (Ni), le cuivre (Cu), et les mélanges de ces métaux ; M3 désigne un métal ou un mélange de métaux, éventuellement présent dans l'alliage, distinct de M1 et m2 ;B7587 - CNRS 528-01 17 m est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de - 0, 1 à +o, l ; n est un nombre positif, négatif, ou nul, allant de - 0,1 à +0,1 ; et p est un nombre positif, ou nul, allant de 0 à 0,2. 5. Procédé selon la 2, dans lequel l'alliage (a2) répond à la formule suivante : Zr7Ni10• 6. Procédé selon la 2, dans lequel le 10 rapport massique (m2)/(ml+m2) est compris entre 0,5 et 20 en masse, de préférence entre 1 et 10 en masse. 7. Procédé selon la 1, dans lequel, à l'étape (a), les particules de la première poudre ont un diamètre moyen compris entre 10 et 200 pm, et dans lequel les 15 particules de la première poudre ont, à la fin de l'étape (d), un diamètre moyen compris entre 1 et 20 }gym. 8. Matériau métallique composite, destiné au stockage réversible de l'hydrogène, obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant : 20 des premières particules (20) d'un matériau à base de magnésium ; et des secondes particules (22) au moins en partie réparties à la surface des premières particules et comprenant au moins une phase à base de titane, de vanadium et d'au moins un 25 métal choisi parmi le chrome ou le manganèse ou leurs alliages. 9. Matériau selon la 8, dans lequel au moins certaines des secondes particules (22) comprennent : une phase majoritaire à base de titane, de vanadium et d'au moins un métal choisi parmi le chrome et/ou le manganèse ou 30 leurs alliages ; et au moins une phase intergranulaire à base d'un premier métal choisi parmi le zirconium, le niobium, le molybdène, le hafnium, le tantale, le tungstène, ou bien d'un alliage de ces métaux ; et d'un second métal, choisi parmi le nickel, le 35 cuivre, ou bien un alliage de ces métaux.B7587 - CNRS 528-01 18 10. Matériau selon la 8, dans lequel le diamètre moyen des premières particules (20) est compris entre 1 et 20 pm et dans lequel le diamètre moyen des secondes particules est compris entre 20 nm et 1 }gym.
C
C01,C22
C01B,C22C
C01B 3,C01B 6,C22C 30
C01B 3/00,C01B 6/04,C22C 30/00
FR2902605
A1
UTILISATION D'UN MODELE ANIMAL POUR LE CRIBLAGE DE MEDICAMENTS DESTINES AU TRAITEMENT OU A LA PREVENTION DE PATHOLOGIES LIEES ET/OU ASSOCIEES A L'ANXIETE
20,071,228
La présente invention a pour objet l'utilisation d'un modèle animal pour le criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation de souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux pour le criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété. Les pathologies liées et / ou associées à l'anxiété touchent une grande partie de la population. Ainsi, selon l'étude de Lépine J-P (J. Clin. Psychiatry, 2002 ;63), environ un individu sur 4 souffre au moins une fois dans sa vie d'un trouble anxieux aux Etat-Unis. Les troubles anxieux ont tendance à devenir chroniques, notamment en l'absence de soins. Le système sérotoninergique central joue un rôle important dans la modulation des différents troubles psychiatriques comme l'anxiété, la dépression et l'agressivité (Gingrich and Hen, 2001). Parmi les différents sous-types de récepteurs sérotoninergiques, les sous-types lA et 1B de la sérotonine (5HT1A et 5HT1B) semblent plus fortement impliqués dans la médiation des troubles anxieux ainsi que dans la réponse aux antidépresseurs. L'efficacité de composés potentiellement actifs contre l'anxiété peut être mesurée en ayant recours à des modèles animaux. Les tests permettant d'évaluer l'efficacité des médicaments dans des modèles animaux sont généralement des tests comportementaux, tels que le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée, ou des tests tels que le test des quatre plaques, le test d'alimentation supprimée par la nouveauté, le stress induisant une hyperthermie, les modèles de punition comme le test de punition après prise de boisson (ou punished drinking), le test de la peur engendrant le sursaut (ou fear-potentiated startle ), le test de la double enceinte éclairée, la batterie de test de défense (ou mouse defense test battery ), le test d'interaction sociale, qui sont effectués sur la souris sauvage, c'est-à-dire non anxieuse . En effet, le plus souvent, des souris de phénotype non anxieux sont utilisées pour tester les médicaments potentiellement actifs contre l'anxiété, ce qui n'est pas une solution adaptée. Les modèles animaux existant qui sont des lignées naturelles ou sélectionnées d'animaux, c'est-à-dire dont le génome n'a pas été modifié, regroupent généralement à la fois un phénotype dépressif et anxieux, ce qui ne constitue pas un modèle idéal pur le criblage de médicaments contre l'anxiété. Par exemple, Matsumoto K. et al. (Stress, 2005) décrivent des souris chez lesquelles un état dépressif, anxieux et agressif est induit par une isolation sociale des animaux à long terme. Il existe des modèles animaux de l'anxiété invalidés pour un gène, appelés modèles animaux knockout ou KO . Par exemple, des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A de la sérotonine montrent un phénotype anxieux (Parks et al. (1998, PNAS, 95, 10734-10739); Ramboz et al. (1998, PNAS, 95, 114476-14481) ; Heisler et al. (1998, PNAS, 95, 15049-15054)). Des souris invalidées pour le gène codant pour le transporteur de la sérotonine (SERT) (Lira et al. Biol. Psychiatry, 2003, 54(10), 960-71) montrent à la fois un phénotype anxieux dépressif Des souris invalidées pour le gène codant pour p53 ont des troubles de la mémoires et / ou des troubles comportementaux et /ou de l'anxiété (brevet US 6 921 845). Saudou et al. (1998, Science, 265, 1875-1878) ont produit des souris invalidées pour le récepteur 5HT1B et ont décrit un phénotype agressif de ces souris. Ces souris ne sont envisageables comme modèle de l'anxiété. La génération de souris invalidées pour le récepteur 5HT1A de la sérotonine par différentes équipes (Heisler et al., 1998; Parks et al., 1998; Ramboz et al., 1998) a permis de montrer le phénotype anxieux de ces animaux (Toth, 2003). Cependant, certaines souches de ces animaux ne répondent pas aux anxiolytiques classiques comme le diazépam, ce qui limite l'intérêt d'utiliser des souris invalidées pour le gène 5HT1A de la sérotonine pour cribler des médicaments destinés au traitement de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété. Bonaventure et al. (2002, J. Pharmacol. Exp. Ther., 302(1), 240-248) ont décrit des souris doublement invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique mixte. Le phénotype de ces souris n'est pas décrit, car cette étude porte sur la distribution du récepteur 5HT7, par une analyse du cerveau de souris de génotype 5HT1A (-/-) et de souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-). Ces souris ne sont donc pas envisagées comme modèles de l'anxiété. L'un des aspects de l'invention est de fournir un modèle d'animaux transgéniques approprié pour le criblage de médicaments impliqués dans le traitement de l'anxiété. Un autre aspect de l'invention est de fournir un modèle animal de fond génétique stable présentant un nouveau phénotype hyper anxieux. Les souris de phénotype anxieux et notamment hyper anxieux selon l'invention peuvent également être utilisées pour étudier l'activité des anxiolytiques / antidépresseurs et obtenir des informations complémentaires à celles fournies par une approche purement pharmacologique (avec des antagonistes des récepteurs). En obtenant des souris doublement invalidées pour les gènes codant pour les 10 récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine, (qualifiées de souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-)), les Inventeurs ont obtenu de manière surprenante des souris présentant un phénotype anxieux, notamment hyper anxieux. Par phénotype anxieux , on désigne un comportement anxieux de souris qui peut être mis en évidence par l'évaluation de l'intensité d'anxiété desdites souris dans des tests 15 comportementaux, tels que le test du champ ouvert (ou open field ), le test du labyrinthe en croix surélevée ou le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté. En particulier, l'intensité d'anxiété est évaluée par le nombre d'entrées et le temps passé dans la zone centrale, ainsi que l'activité locomotrice dans le test du champ ouvert, par le nombre d'entrées et le temps passé dans les bras ouverts, ainsi que le temps passé dans les 20 bras fermés dans le test du labyrinthe en croix surélevée, et par la latence dans le test d'alimentation supprimée par la nouveauté. Une souris de phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, est caractérisée par : - une diminution du nombre d'entrées et du temps passé dans la zone centrale, et une diminution de l'activité locomotrice dans le test du champ ouvert, 25 - une diminution du nombre d'entrées et du temps passé dans les bras ouverts, et une augmentation du temps passé dans les bras fermés dans le test du labyrinthe en croix surélevée, - une augmentation de la latence dans le test d'alimentation supprimée par la nouveauté par rapport à une souris de phénotype non anxieux. 30 Les souris doublement invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine présentent un phénotype hyper anxieux, car dans les tests comportementaux, l'intensité d'anxiété mesurée chez ces souris est supérieure à celle de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et l'intensité d'anxiété de ces souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A est elle-même supérieure à celle de souris non invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HTIB de la sérotonine. Par phénotype hyper anxieux , on désigne un comportement hyper anxieux des souris, mis en évidence par l'évaluation de l'intensité d'anxiété desdites souris dans des tests comportementaux tels que définis ci-dessus. L'intensité d'anxiété de souris de phénotype hyper anxieux est telle que ces souris présentent une augmentation significative de leur intensité d'anxiété, supérieure à l'intensité d'anxiété de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, par exemple dans le test du labyrinthe en croix surélevée ou dans le test du champ ouvert. Par significative ou significatif , on désigne des résultats significatifs obtenus par la mise en oeuvre d'un test statistique. Les résultats sont analysés par une ANOVA (Analyse de Variance) à un ou deux facteurs (le ou les facteurs étant le génotype et/ou le traitement) en fonction des tests réalisés. Si l'un des facteurs (ou les 2) ou si l'interaction (génotype x traitement) présente une valeur de p inférieure à 0,05, un test post hoc de Fisher est ensuite réalisé. Les souris de phénotype non anxieux, appelées également souris contrôle par la suite, sont des souris de génotype 5HT1A (+/+) HT1B (+/+) et de fond génétique identique à celui des souris de phénotype anxieux, notamment hyper anxieux testées. Ces souris de phénotype non anxieux expriment des récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine fonctionnels. Le récepteur 5HT1A a été le premier récepteur sérotoninergique entièrement séquencé. Les gènes codant pour le récepteur 5-HTIA humain et celui de rat, ont été isolés par criblage de banques génomiques humaines avec des séquences d'ADN homologues des a2-adrénorécepteurs, puis identifiés chez l'Homme et le Rat (Albert et al., 1990; Fargin et al., 1988). La séquence du récepteur 5HT1A humain présente 89% d'homologie avec celle du Rat. La séquence nucléique SEQ ID NO : 1 (référence ENSG00000178394 sur la base de données Ensembl) code pour le récepteur 5HT 1 A humain de la sérotonine représenté par la séquence SEQ ID NO : 2. Le récepteur 5HT1A de la sérotonine est impliqué dans de nombreux processus biologiques à différents niveaux (voir tableau 1, d'après Barnes et Sharp, 1999). Tableau 1 Niveau Réponse Mécanisme Cellulaire (-) Adénylate cyclase Postsynaptique Electrophysiologique Hyperpolarisation Postsynaptique Comportemental syndrome 5HT Postsynaptique Hypothermie Pré / Postsynaptique Anxiolyse Présynaptique (+) Comportement sexuel Pré / Postsynaptique Neurochimique (-) Libération de 5HT Présynaptique (+) Libération de noradrénaline Postsynaptique (+) Libération d'acétylcholine Postsynaptique (-) Libération de glutamate ND Neuroendocrinien (+) ACTH Postsynaptique (+) Prolactine Postsynaptique Le signe (+) indique un effet activateur, le signe (ù) indique un effet inhibiteur et le signe ND indique que l'effet n'est pas déterminé. L'actuelle classification des récepteurs sérotoninergiques distingue le récepteur 5HT1B de Rat du récepteur 5HT1B humain, anciennement 5-HTlDp, par les préfixes r pour Rat et h pour Homme (pour revue voir (Hoyer et al., 2002)). Ce récepteur a été isolé chez le Rat (Voigt et al., 1991) à partir d'une banque d'ADNc de cerveau antérieur et cloné chez la souris à partir d'une banque génomique (Maroteaux et al., 1992). Le récepteur 5HT1B humain est caractérisé par une homologie de 96% avec le récepteur 5HT1B de Rat (Jin et al., 1992). Les différences pharmacologiques entre ces deux homologues résident dans la mutation d'un seul acide aminé, l'acide aspartique (Asp'23) en arginine (Arg123). Chez le Rat, ces récepteurs ont pu être distingués des sites 5-HT1D par leur affinité élevée pour certains antagonistes des récepteurs (3- adrénergiques (pindolol, cyanopindolol) ou encore pour un agoniste, le CP 93129 (Barnes and Sharp, 1999). La séquence nucléique SEQ ID NO : 3 (référence ENSG00000135312 sur la base de données Ensembl) code pour le récepteur 5HT1B humain de la sérotonine représenté par la séquence SEQ ID NO : 4. Le récepteur 5-HT1B est impliqué dans des effets comportementaux et physiologiques 20 aussi variés que la modulation des concentrations de corticostérone plasmatique, de prolactine, 1'hypophagie, l'hypothermie, l'érection pénienne, l'analgésie, le sommeil, l'humeur, la vigilance, l'anxiété et la dépression (Clark et Neumaier, 2001 ; pour revue Barnes et Sharp, 1999 ; Moret et Briley, 2000) (voir tableau 2). L'anpirtoline, agoniste de ce sous-type de récepteur 5-HT a des propriétés aussi bien analgésiques chez l'Homme (Hummel et al., 1994) ou chez la Souris (Schlicker et al., 1992 ; Swedberg, 1994) qu'antidépressives chez les rongeurs (Schlicker et al., 1992). Plusieurs polymorphismes ont été identifiés pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B : un polymorphisme incluant 5 mutations antisens (T371G), un polymorphisme G861 C, et d'autres polymorphismes ont été décrits dans la région 5'UTR: G-511 T, T-261 G, - 184INS/DEL-183, 182INS/DEL-181, -1791NS/DEL-178, et A-161T. Tableau 2 Niveau Réponse Mécanisme Cellulaire (-) Adénylate cyclase Postsynaptique Électrophysiologique Inhibition du potentiel synaptique Présynaptique évoqué (hétérorécepteur) Comportemental (+) Locomotion/rotation Postsynaptique Hypophagie Présynaptique Hypothermie (Cochon d'Inde) ? Secousse musculaire (Cochon d'Inde) Neurochimique (-) Libération de 5HT Présynaptique (-) Libération d'acétylcholine (autorécepteur) Présynaptique (hétérorécepteur) Le signe (+) indique un effet activateur, le signe (ù) indique un effet inhibiteur et le 15 signe ND indique que l'effet n'est pas déterminé. Par récepteur 5HT1 A de la sérotonine fonctionnel , on désigne notamment un récepteur 5HT1A qui est capable de lier la sérotonine et d'induire la transduction du signal. Par récepteur 5HT1B de la sérotonine fonctionnel , on désigne un récepteur 5HT1B qui capable de lier la sérotonine et d'induire la transduction du signal. 20 La liaison de la sérotonine au récepteur 5HT1A ou 5HT1B peut être évaluée par un étude classique de la liaison ligand/ récepteur et détermination de la constante de dissociation Kd, ou de la constante d'inhibition KI. La transduction du signal peut être évaluée par un test GTP gamma S. Le [35S]GTPyS ou GTP gamma S est une molécule de Guanosine Tri-phosphate marquée au [35S] qui se fixe sur la petite protéine Ga lors de l'activation par un agoniste des récepteurs couplés aux protéines G. En bloquant le récepteur activé, cette technique permet d'obtenir une information anatomique et fonctionnelle sur le récepteur (DeLapp et al., 2004, The antibody-capture [(35)S]GTPgammaS scintillation proximity assay: a powerful emerging technique for analysis of GPCR pharmacology. ; Sovago et al., 2001, An overview on functional receptor autoradiography using [35S]GTPgammaS ). Les souris de phénotype anxieux, notamment de phénotype hyper anxieux présentent un évitement des situations aversives, par exemple des aires ouvertes ou suspendues. Ainsi, un intérêt majeur des souris de phénotype hyper anxieux par rapport aux souris 10 de phénotype anxieux est leur plus grande différence d'intensité d'anxiété avec les souris de phénotype non anxieux, ce qui permet d'obtenir des résultats hautement significatifs lors de l'évaluation de l'activité anxiolytique de médicaments potentiels. D'autres tests comportementaux peuvent être utilisés pour déterminer l'intensité de l'anxiété chez des souris, comme par exemple le stress induisant l'hyperthermie, le test des 15 quatre plaques, la séparation mère -souriceau, le test d'odeur du chat (ou Cat odor test ). Dans un mode de réalisation selon l'invention, la détermination de l'intensité de l'anxiété des souris par les tests comportementaux peut être complétée par la mesure de la concentration extracellulaire de sérotonine par microdialyse intracérébrale chez la souris éveillée (le test est décrit dans les exemples). La concentration extracellulaire de sérotonine 20 est plus élevée chez des souris de phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, par rapport à des souris de phénotype non anxieux. L'expression souris invalidées pour un gène désigne des souris dont ledit gène est invalidé. Les souris invalidées pour un gène sont également qualifiées de souris knock-out pour ce gène. 25 Un gène invalidé est un gène dont l'expression est abolie ou dont l'expression aboutit à un produit non fonctionnel. L'invalidation des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine peut notamment être mise en évidence : - par RTPCR avec des amorces permettant d'amplifier le gène non invalidé et /ou le 30 gène invalidé, mais aboutissant à des produits de taille différente, et / ou un western-blot avec des anticorps spécifiques dirigés contre le récepteur 5HT1A ou 5HT1B à tester : l'absence de protéine révélée ou la présence d'une protéine d'une taille différente de celle du produit du gène non invalidé permet de vérifier l'invalidation du gène. Un gène invalidé pour le récepteur 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine ne permet pas l'expression de récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine fonctionnels. Plus particulièrement, les produits dudit gène invalidé ne peuvent pas se lier à la sérotonine (5HT) ni induire la transduction du signal. L'invalidation d'un gène est obtenue par les techniques classiques de biologie moléculaire et cellulaire. L'invalidation d'un gène peut notamment être obtenue : par introduction d'un codon stop dans la séquence du gène, ce qui empêche la synthèse du produit codée par ledit gène ou aboutit à une forme de ce produit non 10 fonctionnelle, ou - par introduction d'une séquence d'ADN dans la séquence dudit gène, ladite séquence d'ADN pouvant coder pour une protéine d'intérêt, ce qui aboutit à l'expression d'une protéine de fusion entre ladite séquence introduite et le produit du gène, laquelle protéine de fusion n'est pas fonctionnelle par rapport au produit du gène non invalidé. 15 Une protéine d'intérêt est par exemple un marqueur de sélection, comme un gène de résistance à un antibiotique, comme la néomycine. Par l'expression pathologies liées à l'anxiété , on désigne des pathologies qui découlent directement d'un trouble anxieux. Par l'expression pathologies associées à l'anxiété , on désigne des pathologies dont 20 les troubles ne sont pas essentiellement constitués par un trouble anxieux, mais qui sont associées à un trouble anxieux. Un traitement contre l'anxiété peut ainsi améliorer la condition du patient atteint d'une pathologie associée à l'anxiété et permettre d'augmenter l'efficacité du traitement destiné à la pathologie elle-même. La présente invention a notamment pour objet l'utilisation telle que définie ci-dessus, 25 dans laquelle les souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, ont un fond génétique stable. Par souris de fond génétique stable , on désigne des souris dont un trait phénotypique, en particulier le phénotype anxieux, notamment hyper anxieux, est conservé au cours des générations. 30 Par conservé au cours des générations , on désigne le fait que les souris des générations successives possèdent toutes ledit trait phénotypique. Une souris est considérée comme étant de fond génétique stable lorsque le trait phénotypique d'intérêt est conservé dans sa descendance sur au moins trois générations successives, de préférence au moins quatre générations successives, de préférence au moins cinq générations successives. Par exemple, pour vérifier qu'une souris de phénotype anxieux et notamment hyper anxieux est de fond génétique stable, cette souris est croisée avec une souris consanguine pour obtenir des souris de première génération, puis les souris de première génération sont croisées entre elles pour obtenir les souris de deuxième génération. Une souris de phénotype anxieux et notamment hyper anxieux est de fond génétique stable si le rapport de l'intensité d'anxiété de ladite souris sur l'intensité d'anxiété de souris contrôle, ainsi que le rapport de l'intensité d'anxiété de sa descendance (souris de première génération et de deuxième génération) sur l'intensité d'anxiété de souris contrôle sont similaires. Par souris de fond génétique stable , on désigne également des souris dont au moins 96%, notamment au moins 98%, en particulier au moins 99% du génome est conservé sur au moins trois générations successives, de préférence au moins quatre générations successives, de préférence au moins cinq générations successives. Les souris de fond génétique stable sont des souris consanguines. Le terme fond génétique stable s'oppose au terme fond génétique mixte. Le génome d'une souris de fond génétique mixte est issu de génomes de différents fonds génétiques. Par souris de fond génétique mixte , on désigne des souris dont un trait 20 phénotypique, en particulier le phénotype anxieux, notamment hyper anxieux, est modifié au cours des générations. Par souris de fond génétique mixte , on désigne également des souris dont moins de 96% du génome est conservé sur au moins trois générations successives, de préférence au moins quatre générations successives, de préférence au moins cinq générations successives. 25 Il est avantageux de définir la dominante d'un fond génétique mixte : une souris de fond génétique mixte à dominante x, x étant un fond génétique donné, est une souris de fond génétique mixte dont la majorité du génome est issue du génome de fond génétique x. Des souris de fond génétique stable peuvent être obtenues pas dérivation sur le dit fond génétique stable. 30 La dérivation de souris sur un fond génétique stable consiste à croiser lesdites souris avec des souris dudit fond génétique, et de croiser les descendants obtenus en retour avec ces mêmes souris dudit fond génétique stable sur au moins 10 générations, notamment au moins 12 générations, et notamment au moins 15 générations. La dérivation est donc obtenue par la technique de croisement en retour ou backcross . Les souris obtenues par dérivation sur un fond génétique stable sont également qualifiées de souris congéniques. La souris dont les mutations des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sont transférées dans une autre lignée est qualifiée de souris donneuse . La souris de fond génétique stable qui est utilisée pour la dérivation de la souris donneuse est qualifiée de souris receveuse . La présente invention a particulièrement pour objet l'utilisation telle que définie ci- dessus, dans laquelle les pathologies liées et / ou associées à l'anxiété sont choisies parmi : l'anxiété généralisée, la dépression anxieuse, les crises de panique, les phobies, les 10 troubles obsessionnels compulsifs, les dépressions, les psychoses, la psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires, 1'hyperactivité. L'anxiété généralisée est caractérisée par le fait que dans une situation donnée, la personne entretient psychologiquement plusieurs scénarios négatifs et devient hypervigilante 15 et très vulnérable aux stresseurs environnementaux. Au niveau diagnostique, l'anxiété généralisée est caractérisée par : une anxiété et des inquiétudes ou des soucis excessifs survenant, de façon générale, tous les jours au cours d'une période d'environ six mois à propos de certaines activités; une difficulté, de la part du malade, à contrôler cette anxiété et à oublier ces soucis; 20 l'anxiété et les soucis sont associés à au moins trois des six symptômes suivants; • agitation ou sensation d'être survolté ou à bout; • fatigabilité; • difficulté de concentration ou trous de mémoire; • irritabilité; 25 • tension musculaire; • perturbation du sommeil et, en particulier, difficulté d'endormissement et/ou réveils nocturnes, (dus à des pensés noires qui agissent inconsciemment lors du sommeil) • spasmes et douleurs au ventre pouvant être très violents et récurrents; 30 • perturbation de la nutrition due notamment aux maux de ventre et spasmes, pouvant entraîner une déshydratation; épuisement et fébrilité (si les troubles durent) laissant le champ libre à des maladies opportunistes telles que le rhume ou les états grippaux. Pour porter ce diagnostic, il faut s'assurer que cette anxiété n'est pas liée à un autre trouble anxieux et qu'elle entraîne une souffrance significative ou une altération du fonctionnement social du malade. La dépression est une pathologie plus diffuse, caractérisée par un manque d'élan, 5 d'énergie, un frein, une dévalorisation de soi. La crise de panique (également appelée attaque de panique, crise d'angoisse, ou trouble panique) est caractérisée par une période de peur et d'inconfort intenses, survenant typiquement de façon brutale et ne durant pas plus d'une trentaine de minutes. Les symptômes vont des frissons aux palpitations cardiaques en passant par des sueurs, nausées, le souffle 10 court, une hyperventilation, des sensations de picotement (paresthésie) et l'impression d'étouffer. Une crise de panique est un cercle vicieux, en ce que les symptômes mentaux et les symptômes physiques s'aggravent mutuellement. Un patient ayant connu une attaque de panique peut être sujet à des rechutes. On diagnostique chez les patients souffrant d'attaques de panique régulières un "trouble panique". 15 L'attaque de panique se distingue des autres formes d'anxiété par son caractère intense et brusque et sa nature épisodique. Les sujets souffrent souvent de troubles de l'anxiété autres, comme l'agoraphobie ou d'autres troubles psychologiques touchant à l'anxiété û encore que les attaques de panique ne soient pas un symptôme de maladie mentale. Environ 10% de la population connaît l'expérience d'une attaque de panique isolée par année, et une personne sur 20 60 environ est sujette à des troubles paniques pendant sa vie. Les symptômes de la crise d'angoisse qui survient en moins de 10 minutes sont : malaise intense, à la fois psychique et physique, -sentiment d'angoisse sans raison, - sensation de catastrophe imminente, 25 peur intense, peur de devenir fou ou de perdre le contrôle de soi, peur de se suicider, peur de mourir (d'un arrêt cardiaque, par exemple), diarrhée, 30 vomissements ou nausées, sueurs froides, bouffées de chaleur ou de froid, palpitations, sensation de coeur qui bat trop fort, douleur ou gêne dans la poitrine, tremblements, sensation d'étouffer, sensation d'étranglement, vertiges, sensation d'évanouissement, - sentiment d'irréalité (déréalisation), ou d'être détaché de soi (dépersonnalisation), sensations d'engourdissement ou de picotements. Ce qui caractérise une attaque de panique est sa brutalité : elle intervient sur une période de temps bien délimitée, de quelques minutes à quelques heures. Une attaque de panique peut être spontanée, "pour rien", voire même réveiller brutalement quelqu'un qui dormait, ou bien être déclenchée par la confrontation avec l'objet d'une phobie, ou encore être la conséquence de la prise de certaines drogues, ou de certains médicaments. Le trouble panique correspond à la répétition de ces attaques de panique ou à la crainte persistante de leur survenue. Concernant les phobies, le DSM IV (Diagnostic and Statistical Manual, revision 4) donne les critères de diagnostique suivants pour les phobies non spécifiques (classement 15 300.29) : crainte marquée et persistante, excessive ou peu raisonnable, déclenchée par la présence ou l'idée anticipative d'un objet ou d'une situation spécifique (par exemple : vol en avion, hauteurs,animaux, recevoir une injection, voir du sang) ; - l'exposition au stimulus phobique provoque presque invariablement une réponse 20 immédiate d'inquiétude, qui peut prendre la forme soit d'une crise de panique liée à la situation, soit, d'une prédisposition à une telle crise ; - la personne admet que la crainte est excessive ou peu raisonnable ; les situations phobiques sont évitées, ou bien, sont supportées avec une inquiétude ou une détresse intense ; 25 - l'évitement, l'anticipation anxieuse ou la détresse dans la situation redoutée interfère de manière significative avec le quotidien normal de la personne, avec son fonctionnement professionnel (ou scolaire), avec ses activités et rapports sociaux, ou il y a une détresse marquée due au fait d'être sujet à la phobie. Il faut que l'inquiétude, les crises de panique ou l'évitement phobique liées à l'objet ou 30 à la situation ne s'expliquent pas mieux par un autre trouble mental. Cet autre trouble pourrait être le Trouble Obsessionnel Compulsif (par exemple, crainte de la saleté de quelqu'un, avec une hantise de contamination), un trouble post traumatique (par exemple, l'évitement des stimuli liés à un facteur de stress), un trouble d'inquiétude de séparation (par exemple, évitement de l'école), une phobie sociale (par exemple, action d'éviter des situations sociales en raison de la crainte de l'embarras), une panique avec l'agoraphobie, de l'agoraphobie sans antécédent de panique. Les psychoses sont un ensemble de psychopathologies caractérisées par l'existence d'< épisodes psychotiques . Au niveau des manifestations, l'épisode psychotique se traduit par une altération du sens de la réalité : idées délirantes, hallucinations. Celui-ci, de durée variable, peut-être transitoire (plus d'un jour, moins d'un mois, hors traitement) (exemple : épisode psychotique bref) ou prolongé. L'anosognosie, c'est-à-dire l'absence de conscience de l'état pathologique lors de l'épisode psychotique, est la règle. Le DSM IV regroupe les psychoses principalement sous le titre "schizophrénies et autres troubles psychotiques", et en partie dans les troubles de l'humeur. On y retrouve la schizophrénie et les troubles schizophréniformes, le trouble bipolaire, les troubles délirants (anciennement, délires chroniques paranoïaques), les "troubles psychotiques brefs" (anciennement considérés comme des bouffées délirantes aïgues sans évolution vers une pathologie chronique), les "troubles psychotiques dus à ..." (toxiques, affection médicale générale) et enfin les troubles psychotiques non-spécifiés, au sein desquels on retrouve notamment certaines formes de psychose puerpérale. Autrefois appelé maniaco-dépression, le trouble bipolaire fait partie des troubles de l'humeur, auxquels appartient également la dépression récurrente (ou trouble unipolaire). En général, le trouble bipolaire est une maladie qui comporte deux phases : la phase maniaque et la phase dépressive. Lors de l'accès maniaque, la personne est hyperactive. Elle peut engager des dépenses inconsidérées, avoir des propos et des attitudes farfelus. Lors de l'épisode dépressif, la personne au contraire, présente des signes de très grande dépression. Entre ces deux phases, la personne retrouve un état normal. Le danger de cette maladie est le risque de suicide. Les classifications officielles DSM-IV et la classification internationale des maladies (CIM 10) distinguent trois types de trouble bipolaire : * le trouble bipolaire 1 (alternance de périodes de manies, de dépressions majeures voire de troubles mixtes mêlant manie et dépression et d'intervalles libres), * le trouble bipolaire 2 (alternance de périodes d'exaltation modérée appelée 30 hypomanie, de dépressions majeures et d'intervalles libres) * et la cyclothymie (alternance de périodes à symptômes hypomaniaques et de périodes à symptômes dépressifs). Certains auteurs (Klerman, Akiskal) ont identifié d'autres types à partir de la notion de spectre bipolaire. L'association troubles anxieux - trouble hyperactivité avec déficit de l'attention concernerait environ 25 % des enfants présentant l'un ou l'autre de ces troubles, les troubles anxieux les plus fréquemment retrouvés associés au trouble de l'hyperactivité avec déficit de l'attention étant le trouble hyperanxiété et le trouble anxiété de séparation (Biederman et coll., 1992). Plusieurs travaux plaident en faveur d'une relation privilégiée entre déficit de l'attention et troubles anxieux, le problème s'avérant plus complexe lorsque s'y ajoute une hyperactivité (Lahey et coll., 1984, 1987, 1988 ; Pliszka, 1989). Pour Mouren-Siméoni et coll. (1993), l'inattention pourrait s'interpréter comme secondaire à l'anxiété, intrinsèquement liée à elle , tandis que l'hyperactivité pourrait représenter le versant moteur de l'anxiété, traduisant la fébrilité d'un sujet en permanence sur le qui-vive . Sur le plan psychopathologique, des auteurs ont suggéré que l'hyperactivité pourrait s'inscrire chez les enfants présentant un trouble anxiété de séparation dans une dimension provocatrice de l'adulte, l'agitation du corps intervenant comme un appel vers l'autre visant à maintenir la proximité du lien d'attachement (Bailly, 1995). La présente invention a également pour objet de fournir une méthode de criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété comprenant les étapes de : détermination de l'intensité d'anxiété d'une souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, invalidée pour les gènes codant pour le récepteur 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine, notamment par au moins un test comportemental choisi parmi le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée et le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté, et éventuellement par la mesure de la concentration extracellulaire de sérotonine, administration d'un composé potentiellement actif à ladite souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, pour obtenir une souris traitée, - détermination de l'intensité d'anxiété de ladite souris traitée, notamment par au moins un test comportemental choisi parmi le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée et le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté, et éventuellement par la mesure de la concentration extracellulaire de sérotonine, évaluation de l'efficacité du composé potentiellement actif par comparaison de l'intensité d'anxiété de ladite souris avant et après administration du susdit composé potentiellement actif. L'intensité d'anxiété d'une souris est déterminée en effectuant au moins un test comportemental, de préférence deux tests comportementaux, plus particulièrement trois tests comportementaux choisi parmi le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée et le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté. Dans un mode de réalisation avantageux selon l'invention, l'intensité d'anxiété d'une souris est déterminée en effectuant au moins un test comportemental et en mesurant la 5 concentration extracellulaire de sérotonine. Par composé potentiellement actif , on désigne toute composé susceptible d'avoir une activité anxiolytique. Les composés potentiellement actifs sont en particulier des molécules appartenant à la famille des benzodiazépines. 10 L'administration du composé potentiellement actif est effectuée en particulier par voie orale, par voie systémique (IV), u par voie intra-péritonéale (i.p.). De manière avantageuse, les composés potentiellement actifs sont administrés sous la forme d'une solution pour la voie systémique et intra-péritonéale, et sous forme solide, notamment sous forme de poudre, ou sous la forme d'une solution pour la voie orale. 15 En particulier, les composés potentiellement actifs sont administrés à des doses allant de 0,01 mg/kg à 300 mg/kg, notamment allant de 0,01 mg/kg à 30 mg/kg, notamment allant de 0,5 mg/kg à 10 mg/kg. L'efficacité du composé potentiellement actif est évaluée par comparaison de l'intensité d'anxiété de la souris avant administration et après administration (souris traitée) 20 du composé potentiellement actif. Le composé potentiellement actif est considéré comme utile dans le traitement de pathologies liées et /ou associées à l'anxiété lorsque l'intensité d'anxiété de la souris après traitement est diminuée de manière significative par rapport à son niveau d'anxiété avant traitement. 25 Dans un mode de réalisation avantageux, l'efficacité du composé potentiellement actif est évaluée par comparaison de l'intensité d'anxiété de ladite souris traitée avec le composé potentiellement actif avec l'intensité d'anxiété d'une autre souris non traitée ou ayant reçu un traitement placebo, ladite souris étant de génotype, phénotype et fond génétique stable identiques à la souris traitée. 30 Par traitement placebo , on désigne en particulier une solution qui est identique à la solution tampon dans laquelle est solubilisé le composé potentiellement actif. Il est particulièrement avantageux de comparer les intensités d'anxiété des souris exprimées en pourcentage de l'intensité d'anxiété de souris contrôle exprimant les récepteurs 5HTIA et 5HT1B (de génotype 5HT1A (+1+) 5HT1B (+/+)). Dans un mode de réalisation préféré, chacun des deux cas, souris traitée et souris non traitée , est représenté par un groupe constitué d'au moins 3 souris, notamment au moins 6 souris et de préférence au moins 9 souris, afin d'obtenir des résultats significatifs. Les moyennes obtenues dans chaque groupe de souris sont comparées entre elles. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention a pour objet une méthode telle que définie ci-dessus, dans laquelle l'intensité d'anxiété de ladite souris traitée est comparée avec l'intensité d'anxiété de souris non traitées avec le susdit composé, exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée, et / ou avec l'intensité d'anxiété de souris traitées avec ledit composé potentiellement actif et exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée. Par l'expression exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HTIB de la sérotonine , on désigne des récepteurs 5HTIA et 5HTIB qui sont fonctionnels. Il est particulièrement avantageux de comparer les intensités d'anxiété des souris exprimées en pourcentage de l'intensité d'anxiété de souris contrôle exprimant les récepteurs 5HTIA et 5HT1B. Le composé potentiellement actif est considéré comme utile dans le traitement de pathologies liées et /ou associées à l'anxiété lorsque l'intensité d'anxiété de la souris après traitement est inférieure à l'intensité d'anxiété des souris contrôles non traitées et / ou traitées avec le susdit composé qui expriment les récepteurs 5HT1A et 5HT1B et sont de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée, ou l'intensité d'anxiété de la souris après traitement est inférieure à 75%, notamment inférieure à 50 %, notamment inférieure à 30 %, notamment inférieur à 10% de l'écart entre l'intensité d'anxiété de la souris avant traitement et l'intensité d'anxiété d'une souris contrôle non traitées et / ou traitées avec le susdit composé, qui expriment les récepteurs 5HTIA et 5HTIB et sont de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée. L'invention a particulièrement pour objet un ensemble de souris comprenant : - au moins une souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HTIB de la sérotonine et de fond génétique stable, et - au moins une souris exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux et, ledit ensemble comprenant notamment les souris de génotype suivant : - doublement homozygotes 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-), et / ou -doublement hétérozygotes 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/+), et / ou -hétérozygotes pour un récepteur et homozygotes pour l'autre : 5HT1A(-/-) / 5HT1B(-/+) ou 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/-), et - doublement homozygotes 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+). La souris exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, sont particulièrement utiles comme souris contrôle pour établir l'intensité d'anxiété de base correspondant à des souris de phénotype non anxieux. En effet, les souris de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+) selon l'invention ont un patrimoine génétique identique aux souris de phénotype anxieux et notamment hyper anxieux, à l'exception de : - l'invalidation des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur les deux allèles pour les souris doublement homozygotes 5FIT1A (-/-) / 5HT1B (-/-), - l'invalidation des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur un seul des deux allèles pour les souris doublement hétérozygotes 5HT1A (-1+) / 5HT1B (-/+), et - l'invalidation des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur un seul allèle pour un des récepteurs, et sur les deux allèles pour l'autre récepteur, pour les souris hétérozygotes pour un récepteur et homozygotes pour l'autre (5HT1A(-/-) / 5HT1B(-/+) ou 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/-)). Ainsi, lorsque les souris dudit ensemble selon l'invention sont élevées dans des conditions d'élevage identiques, la différence entre l'intensité d'anxiété des souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B et celle des souris contrôle provient exclusivement de l'invalidation des deux gènes. Le rapport de l'intensité d'anxiété de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur l'intensité d'anxiété de souris contrôle ne dépend pas d'autres facteurs, tels que des facteurs environnementaux ou de fond génétique, et ce rapport est stable dans le temps. L'utilisation de cet ensemble pour le criblage de composés potentiellement actifs dans le traitement de pathologies liées et /ou associées à l'anxiété permet d'obtenir des résultats fiables et reproductibles. L'invention a également pour objet une souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment par un phénotype hyper anxieux, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et étant de fond génétique stable. La présente invention a particulièrement pour objet une souris telle que définie ci-dessus, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un seul des deux allèles correspondant au gène de l'un des récepteurs et sur au moins un des deux allèles correspondant au gène de l'autre récepteur, ladite souris étant notamment choisie parmi les souris de génotype 5HT1A (-1+) / 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/+) ou 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/-). La présente invention a également pour objet une souris telle que définie ci-dessus, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur les deux allèles correspondant à chaque gène, ladite souris étant de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-). La présente invention a pour objet une souris telle que définie ci-dessus, caractérisée par un fond génétique stable choisi parmi les fonds génétiques suivants : C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCrl), 129/Sv (en particulier 129S2/SvPasCrl, 12956/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier C3H/HeNCr1, C3H/HeOuJlco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBAl2NCr1), FVB, SJL. Selon un mode de réalisation avantageux, la présente invention a pour objet un 25 procédé de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable, comprenant : une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F1, 30 - une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F l entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, une étape de génotypage des souris de génération F2 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable, par - une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HTIB (-/-) de la génération F2 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTIB (-/+) de génération F3, - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F3 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, - une étape de génotypage des souris de génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTIB (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrement supérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTIB (-/+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4, une étape de génotypage des souris de génération Fn+4 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HTIB (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HTIB (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+), 5HT 1 A (-/+) 5HT1B (-/-). Lors de l'étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HTlA avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, le choix de la souris mâle et femelle n'a aucune importance. Au cours de la dérivation, la souris de fond génétique stable utilisée pour les croisements en retour est une souris mâle ou femelle et il est possible d'alterner le sexe de ladite souris au cours des croisements. Il est avantageux d'effectuer le dernier croisement avec un mâle de fond génétique C57BL/6 et d'utiliser les animaux mâles issus de ce croisement pour créer l'élevage. Cela permet d'assurer la transmission du chromosome Y du fond génétique stable L'étape de génotypage consiste à déterminer le génotype d'une souris pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B. Le génotypage fait partie des techniques classiquement utilisées en biologie moléculaire et peut notamment être effectué par : PCR en utilisant des couples d'amorces qui permettent d'amplifier les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, puis séquençage des produits d'amplification et comparaison avec les séquences des gènes non invalidés et invalidées, PCR en utilisant des couples d'amorces qui permettent d'amplifier au moins une partie 5 des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, mais qui donnent des produits d'amplification de taille différente selon qu'il s'agit de gènes non invalidés ou invalidés. Les souris de génération Fn+4 sont des souris de fond génétique stable. Selon un mode de réalisation avantageux, l'étape de génotypage des souris de génération Fn+4 permet également de sélectionner les souris homozygotes 5HT1A (+/+) 10 5HTIB (+/+) qui peuvent être utilisées comme souris contrôle dans les tests pour la détermination de l'intensité d'anxiété des souris. L'invention a particulièrement pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HTIB sont de fonds génétiques différents, et la souris 15 homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique identique au fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou à celui de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. Ce mode de réalisation préféré selon l'invention est représenté par le cas II dans le 20 schéma ci-dessous et correspond au procédé d'obtention de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HTIB décrit dans l'exemple 1. Deux fonds génétiques sont dits identiques s'il s'agit de deux fonds génétiques stables identiques, ou de deux fonds génétiques mixtes à dominante identiques, ou d'un fond génétique stable identique et à dominante d'un fond génétique mixte. 25 Deux fonds génétiques sont dits différents s'il s'agit de deux fonds génétiques stables différents, ou de deux fonds génétiques à dominante différentes, ou d'un fond génétique stable différent de la dominante d'un fond génétique mixte. Le schéma de la figure 9 indique les quatre configurations possibles de dérivation selon l'invention. 30 L'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HTIB sont de fond génétique identique, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique stable différent dudit fond génétique. Ce mode de réalisation est représenté par le cas I dans le schéma ci-dessus. L'invention a pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont de fonds génétiques différents, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique différent du fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de celui de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. Ce mode de réalisation est représenté par le cas III dans le schéma ci-dessus. L'invention a pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont de fonds génétiques identiques, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique identique au susdit fond génétique. Ce mode de réalisation est représenté par le cas IV dans le schéma ci-dessus. L'invention a notamment pour objet un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, dans lequel le fond génétique stable est choisi parmi les fonds génétiques suivants : C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCrl), 129/Sv (en particulier 12952/SvPasCrl, 129S6/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier C3H/HeNCr1, C3H/HeOuJlco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBA/2NCrl), FVB, SJL. L'invention a particulièrement pour objet un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, dans lequel le fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B est choisi parmi les fonds génétiques suivants : Swiss-Webster, C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCr1), 129/Sv (en particulier 129S2/SvPasCrl, 129S6/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier C3H/HeNCr1, C3H/HeOuJlco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBA/2NCrl), FVB, SJL. Le fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B tel que défini ci-dessus est soit un fond génétique stable, soit un fond génétique mixte. L'invention a également pour objet un procédé de préparation tel que défini ci-dessus, dans lequel les souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+) ou 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-) sont identifiées par PCR, notamment en utilisant des amorces permettant d'amplifier au moins un partie des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A ou 5HT1B. La PCR est réalisée sur de l'ADN génomique de la souris à tester ou sur de l'ADNc obtenu par RT-PCR à partir de l'ARNm de ladite souris. L'ADN génomique ou l'ARNm sont préparés selon les protocoles classiques de biologie moléculaires, notamment à partir d'un échantillon de sang ou de tissu de ladite souris. Deux couples d'amorces, l'un correspondant au gène codant pour le récepteur 5HT1A et l'autre au récepteur 5HT1B, peuvent être suffisants pour identifier les souris de génotype ci-dessus, si chaque couple d'amorce permet d'obtenir par PCR un produit amplifié de taille différente selon que le gène est invalidé ou non invalidé. Si les produits d'amplification correspondant aux deux gènes, invalidés ou non invalidés, sont de taille différents, il est possible de réaliser le génotypage d'une souris donné en une seule réaction de PCR en mettant les deux couples d'amorces en même temps. De manière avantageuse, plus de deux couples d'amorces sont nécessaires pour identifier le génotype de la souris. Par exemple, chaque couple d'amorces permet d'obtenir un produit amplifié correspondant à un gène invalidé, mais ne permet aucune amplification du gène non invalidé, ou vice versa. De manière avantageuse, au moins deux couples d'amorces sont utilisés pour identifier 20 les souris de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+). Dans un mode de réalisation préféré, l'invention a pour objet un procédé tel que défini ci-dessus de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable C57B1/6, comprenant : - une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 25 5HT1A de fond génétique stable C57B1/6 avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B de fond génétique 129/sv, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F1, une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération Fl entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, 30 une étape de génotypage des souris de génération F2 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable C57B1/6, par -une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 avec des souris de fond génétique stable C57B1/6 exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F3, - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération F3 avec des souris de fond génétique stable C57B116 exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, - une étape de génotypage des souris de génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrementsupérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4, une étape de génotypage des souris de génération Fn+4 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT 1 A (-/-) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-), de fond génétique stable C57B1/6. Concernant la préparation des souris simples mutantes 5HT1A (-/-) et des souris simples mutantes 5HT1B (-/-), l'invention a particulièrement pour objet un procédé tel que défini ci-dessus, comprenant les étapes suivantes : - une étape d'introduction dans des souris porteuses, de blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires dans lesquelles a été introduit, notamment par électroporation, un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé, pour obtenir des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, une étape d'introduction dans des souris porteuses, de blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires dans lesquelles a été introduit, notamment par électroporation, un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé, pour obtenir des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, et - éventuellement une étape de dérivation desdites souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et / ou desdites souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sur un fond génétique stable. L'expression cellules souches embryonnaires désigne des cellules provenant de la 5 masse cellulaire interne de l'embryon au stade blastocyste. Le fond génétique des cellules souches embryonnaires va déterminer celui des souris naissantes. Les cellules souches embryonnaires utilisées sont de préférence des cellules robustes, c'est-à-dire capables de supporter l'étape d'introduction du vecteur et leur implantation dans 10 le blastocyste. Les cellules souches embryonnaires utilisées pour préparer les souris simples mutantes 5HT1A (-/-) et les souris simples mutantes 5HT1B (-/-) sont notamment choisies parmi les cellules souches 129/Sv. Par le terme blastocyste , on désigne un embryon à un stade de développement 15 embryonnaire précoce au cours duquel coexistent les cellules périphériques à l'origine de du placenta et les cellules de la masse cellulaire interne. Le blastocyste utilisé est notamment choisi parmi les blastocystes d'origine C57BL6. Par le terme souris porteuse , on désigne la souris gestante dans l'utérus de laquelle est implanté le blastocyste. 20 La souris porteuse peut être n'importe quelle souris capable de gestation. Les souris porteuses préférées selon l'invention sont de fond génétique C57BL6. Par vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT 1 A invalidé , on désigne vecteur qui comporte le gène invalidé codant pour le récepteur 5HT1A et les éléments nécessaires à l'expression dudit gène invalidé dans une cellule, en particulier des promoteurs 25 et des éléments de contrôle de l'expression. Le vecteur est introduit dans les cellules embryonnaires notamment par des techniques physiques, telles que l'électroporation, la micro-injection, les canons à particules, ou par des techniques de transfert de gène non viral, par exemple avec des lipides cationiques, des liposomes, des polymères cationiques ou des précipités de phosphate de calcium. 30 La technique d'électroporation permet la transfection de cellules par l'application d'un champ électrique. Un avantage de l'électroporation est que, utilisée avec dans des conditions précises déterminées par l'homme de l'art, l'intégration de l'ADN dans le génome de la cellule transfectée est favorisée. Or, les cellules embryonnaires qui sont sélectionnées pour l'implantation dans le blastocyste sont des cellules qui ont intégré le vecteur au niveau du gène cible par recombinaison homologue. Dans un mode de réalisation préféré, le vecteur est linéarisé avant l'électroporation. La transfection désigne le transfert d'un acide nucléique dans une cellule. Les cellules embryonnaires qui comportent ledit vecteur sont sélectionnées, par exemple par culture dans un milieu de culture contenant un antibiotique, par exemple la néomycine, si le vecteur comporte un gène de résistance au dit antibiotique. Parmi les cellules embryonnaires sélectionnées, un criblage des cellules invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou 5HT1B, c'est-à-dire qui ont subi une 10 recombinaison homologue au niveau dudit gène à invalider, est effectué, par exemple par un Southern blot. Les cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou 5HT1B sont introduites dans un blastocyste par micro-injection. Concernant la préparation des souris simples mutantes 5HT1A (-/-) et des souris 15 simples mutantes 5HT1B (-/-), l'invention a également pour objet un procédé tel que défini ci- dessus, comprenant les étapes suivantes : une étape de préparation de cellules souches embryonnaires par introduction d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et de cellules souches embryonnaires par introduction d'un vecteur comportant un gène codant 20 pour le récepteur 5HT1B invalidé, pour obtenir des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape de préparation de blastocystes par introduction desdites cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A dans les 25 blastocystes pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, et une étape de préparation de blastocystes par introduction desdites cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B dans lesdits blastocystes, pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches 30 embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'implantation desdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A dans des souris porteuses, pour obtenir, à l'issue du développement du blastocyste et de la mise-bas, des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, et une étape d'implantation desdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B dans des souris porteuses, pour obtenir, à l'issue du développement du blastocyste et de la mise-bas, et des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. Des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HTIA sont des cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas le récepteur 5HT1A ou qui expriment un récepteur 5HT1A non fonctionnel. Des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont des cellules souches embryonnaires qui n'expriment pas le récepteur 5HT1B 10 ou qui expriment un récepteur 5HTlB non fonctionnel. L'invention a pour objet un procédé tel que défini ci-dessus de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable, dans lequel : - les souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et les souris 15 invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont obtenues par la mise en oeuvre d'un procédé comprenant : une étape de préparation d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé, par introduction d'une cassette d'expression 20 permettant l'expression d'un marqueur de sélection à la place d'une partie de la région codante dudit récepteur, une étape d'introduction dudit vecteur, de préférence linéarisé, dans des cellules souches embryonnaires de souris, notamment de cellules souches embryonnaires d'origine 129/Sv, par micro-injection, transfert de gène non 25 viral, ou électroporation, pour obtenir des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'introduction des cellules souches embryonnaires ci-dessus dans 30 des blastocystes, notamment des blastocystes d'origine C57/BL6, pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'implantation des susdits blastocystes dans des souris porteuses , pour obtenir, à l'issue du développement des blastocystes et de la mise-bas, des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, éventuellement un étape de dérivation des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sur un fond génétique stable, ledit procédé de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les 10 récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable comprenant : une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A obtenue à l'étape précédente avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B obtenue à l'étape précédente, pour obtenir des souris 15 hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F1, une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération Fl entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, une étape de génotypage des souris de la génération F2, pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), 20 une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable, par la mise en oeuvre d'un procédé comportant : -une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les 25 récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F3, - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F3 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, 30 - une étape de génotypage des souris de la génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrement supérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4, une étape de génotypage des souris de la génération Fn+4, pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-). Le vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et le vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé sont obtenus par clonage du gène codant pour le récepteur 5HT1A et de celui codant pour le récepteur 5HT1B dans ledit vecteur. Un ADN comprenant les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B est obtenu par PCR à partir de banques d'ADNc ou à partir d'ADN génomique extrait de cellules de souris, ou est obtenu par RT-PCR à partir de l'ARNm extrait de cellules de souris, selon les techniques classiques de biologie moléculaire. Ledit ADN est introduit dans le vecteur au niveau d'une cassette d'expression permettant l'expression dudit ADN. Le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou le récepteur 5HT1B est invalidé par l'introduction d'un codon stop dans la séquence du gène, ou par l'introduction d'une séquence d'ADN codant notamment pour un marqueur de sélection dans la séquence du gène, ou par remplacement d'une partie du gène par une séquence d'ADN codant notamment pour un marqueur de sélection. Le marqueur de sélection est notamment choisi parmi les gènes de résistance aux antibiotiques, par exemple la néomycine. Ledit ADN peut également être invalidé avant l'introduction dans le vecteur. L'invention a pour objet une souris de fond génétique stable telle qu'obtenue selon l'un des procédés définis ci-dessus, caractérisée en ce qu'elle a en commun avec sa descendance sur 2 générations successives au moins 96 %, de préférence au moins 98%, de préférence au moins 99% de son génome. L'invention a également pour objet un descendant d'une souris telle que définie ci-dessus, obtenu par croisement de ladite souris avec une souris de phénotype et / ou génotype identique ou différent de la susdite souris L'invention a également pour objet une lignée cellulaire ou culture de cellules primaires provenant d'une souris telle que définie ci-dessus ou de son descendant tel que défini ci-dessus. Par lignée cellulaire , on désigne une population de cellules pouvant être 5 multipliées à l'infini. Une lignée cellulaire est obtenue par immortalisation selon les techniques classiques de biologie cellulaire. Par cellules primaires , on désigne des cellules obtenues directement à partir de tissus d'un organisme. Les cellules primaires sont obtenues par mise en culture dudit tissu, dissociation des cellules du tissu mécaniquement ou par action enzymatique, puis mise en 10 culture des cellules. L'invention a notamment pour objet l'utilisation d'une souris, d'une lignée cellulaire ou culture de cellules primaires, telles que définies ci-dessus pour le criblage de composés utiles dans la prévention ou le traitement de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété. Les modèles animaux d'une pathologie donnée obtenus par l'invalidation de gènes 15 spécifiquement impliqués dans ladite pathologie sont des plus intéressants, car il est possible par la suite, après dérivation de la lignée transgénique présentant le phénotype de ladite pathologie sur un fond génétique stable, d'obtenir une lignée de cet animal homogène et stable dans le temps. En d'autres termes, les descendants de cette lignée sur plusieurs générations successives développent ladite pathologie et les résultats des tests de médicament 20 sur ces lignées sont plus reproductifs et plus fiables qu'avec les autres modèles animaux non transgéniques ou transgéniques, mais non stabilisés sur un fond génétique stable. Comme illustré ci-après par les exemples, l'invention permet de fournir un modèle animal répondant aux anxiolytiques classiques, comme le diazépam, contrairement à certaines souches de souris de génotype 5HT1A (-/-). 25 De plus, l'invention permet de fournir un modèle animal ne répondant pas à des tests dits de dépression, comme le test de la nage forcée (Porsolt et al., 1977), contrairement aux souris de génotype 5-HT1A (-/-) qui présentent un phénotype anxieux mais répondent aux traitements antidépresseurs dans ce test. Légende des figures Dans les figures, le symbole *** signifie p<0.001, différence d'effets statistiquement significative entre le groupe traité et le groupe contrôle au sein du même génotype ; le symbole ** signifie p<0.01, différence d'effets statistiquement significative entre le groupe traité et le groupe contrôle au sein du même génotype, le symbole * signifie p<0.05, différence d'effets statistiquement significative entre le groupe traité et le groupe contrôle au sein du même génotype et le symbole ≈signifie p<0.05, différence d'effets statistiquement significative entre les deux génotypes pour le même traitement. L'abréviation N.S. indique que l'écart n'est pas statistiquement significatif. Figures 1A, 1B et 1C Comportement phénotypique de souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) par rapport à des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+1+) Les résultats obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+1+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Figure lA : test de l'open-field. Le nombre d'entrées des souris dans la zone centrale est indiqué en A, le temps passé dans la zone centrale (en secondes) est indiqué en B et l'activité locomotrice totale (en cm) est indiquée en C. Figure 1B : test du labyrinthe en croix surélevée. Le nombre d'entrées des souris dans les bras 20 ouverts est indiqué en D, le temps passé dans les bras ouverts (en secondes) en E et le temps passé dans les bras fermés (en secondes) en F. Figure 1C: test d'alimentation supprimée par la nouveauté. La latence (en secondes) est indiquée en G et la consommation de nourriture en grammes est indiquée en H. 25 Figure 2 Effets d'un traitement aigu de paroxetine (8 mg/kg) sur le temps d'immobilité chez des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) et des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) Le temps d'immobilité est indiqué en secondes en ordonnées. Les résultats obtenus avec des 30 souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Le temps d'immobilité des souris après administration de paroxetine (8 mg/kg), injectés en intra-péritonéal (i.p.), est comparé au temps d'immobilité des souris contrôles (contrôle) qui ont reçu une injection de solution tampon. Figures 3A, 3B et 3C Effets comportementaux d'un traitement aigu de paroxetine (4 mg/kg) ou de diazepam chez des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) et des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) dans le test du labyrinthe en croix surélevée Les résultats obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Les résultats obtenus avec des souris après traitement aigu de paroxetine (4 mg/kg) en intrapéritonéal (i.p.) et ceux obtenus avec des souris après traitement aigu de diazepam (1 mg/kg) en intra-péritonéal (i.p.) sont comparés avec ceux obtenus avec des souris contrôles (contrôle) qui ont reçu une injection de solution tampon. Figure 3A : le nombre d'entrées dans les bras ouverts est indiqué en ordonnées. Figure 3B : le temps passé dans les bras ouverts (secondes) est indiqué en ordonnées. Figure 3C : le temps passé dans les bras fermés (secondes) indiqué en ordonnées. Figures 4A, 4B, 4C et 4D Effets comportementaux d'un traitement chronique de paroxetine chez des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) et des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+1+) dans différents tests d'anxiété et de dépression Les résultats obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Les résultats obtenus avec des souris après un traitement chronique de paroxetine (16 mg/kg/ jour pendant 28 jours) (chronic Prx) sont comparés avec ceux obtenus avec des souris contrôles (contrôle) qui ont reçu une injection de solution tampon. Figure 4A : test d'alimentation supprimée par la nouveauté. La latence (en secondes) est indiquée en A et la consommation de nourriture en grammes est indiquée en B. Figure 4B : test du labyrinthe en croix surélevée. Le nombre d'entrées des souris dans les bras ouverts est indiqué en A, le temps passé dans les bras ouverts (en secondes) en B et le temps passé dans les bras fermés (en secondes) en C. Figure 4C : test de l'open-field. Le nombre d'entrées des souris dans la zone centrale est indiqué en A, le temps passé dans la zone centrale (en secondes) est indiqué en B et l'activité locomotrice totale (en cm) est indiquée en C. Figure 4D : test de la nage forcée (ou test de Porsol). Le temps d'immobilité (en secondes) est 5 indiqué en ordonnées. Figures 5A, 5B, 5C et 5D Effets d'une administration unique de paroxetine (4 mg/kg) sur les variations extracellulaires de sérotonine dans le cortex frontal et le noyau du raphé dorsal chez les 10 souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) et les souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+1+) Les figures 5A et 5B concernent les effets dans le cortex frontal et les figures 5C et 5D dans le noyau du raphé dorsal. Les souris 5HT1A (+1+) 5HT1B (+/+) et les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) ont été traitées avec soit la solution tampon (contrôle) (respectivement O et •), 15 soit avec 4 mg/kg de paroxetine (respectivement ^ et ^) par voie intra-péritonéale (i.p.). Les souris contrôles ont reçu une injection de solution tampon. Figure 5A : Concentrations extracellulaires de sérotonine (5-HT) en femtomoles / 200 dans le cortex frontal en fonction du temps (en minutes). Le temps 0 correspond à l'injection de paroxétine (Prx) ou de la solution tampon (contrôle). 20 Figure 5B : Aire Sous la Courbe (ASC), 0 û 180 minutes en pourcentage des valeurs basales dans le cortex frontal. Les résultats obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Figure 5C : Concentrations extracellulaires de sérotonine (5-HT) en femtomoles / 200 dans le 25 noyau du raphé dorsal en fonction du temps (en minutes). Le temps 0 correspond à l'injection de paroxétine (Prx) chez les souris (5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+), ^ et 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), ^) ou de la solution tampon (contrôle) (5HT1A (+1+) 5HT1B (+/+), 0, 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), •). Figure 5D : Aire Sous la Courbe (ASC), 0 û 180 minutes en pourcentage des valeurs basales 30 dans le noyau du raphé dorsal. Les résultats obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont représentés en noir et ceux obtenus avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc. Figure 6 : Comportement phénotypique de souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) par rapport à des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (+/+) et des souris de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) Test d'alimentation supprimée par la nouveauté : la latence (en secondes) est indiquée en ordonnées. Les résultats obtenus avec les souris doubles mutantes de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont indiqués en noir (1A/1B -/-), ceux obtenus avec les souris simples mutantes de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (+/+) sont indiqués en gris (lA -/-) et ceux obtenus avec les souris contrôles de génotype 5HT1A (+1+) / 5HT1B (+/+) en blanc (WT). Figure 7A et 7B Comportement phénotypique de souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) par rapport à des souris de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (+/+) et des souris de génotype 5HT1A (+1+) / 5HT1B (+/+) Test du champ ouvert : les résultats obtenus avec les souris doubles mutantes de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) sont indiqués en noir (1A/1B -/-), ceux obtenus avec les souris simples mutantes de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (+1+) sont indiqués en gris (lA -/-) et ceux obtenus avec les souris contrôles de génotype 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) en blanc (WT). Figure 7A : Le nombre d'entrées dans la zone centrale est indiqué en ordonnées. Figure 7B : Le temps passé dans la zone centrale (en secondes) est indiqué en ordonnées. Figure 8 Préparation de souris invalidées pour les deux gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine Les souris simples mutantes 5HT1A (-/-) de fond génétique stable C57BL/6 sont croisés avec des souris simples mutantes 5HT1B (-/-) de fond génétique 129/Sv pour obtenir des souris hétérozygotes de génotype 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F1. Les souris de génération F 1 sont croisées entre elles pour obtenir des souris de génération F2 de fond génétique mixte C57BL/6 x 129/Sv, parmi lesquelles les souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) sont sélectionnées. Les souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) sont dérivées sur n+l générations avec des souris de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+) de fond génétique stable C57BL/6, pour obtenir des souris hétérozygotes de génotype 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération Fn+3. Ces souris de génération Fn+3 sont croisées entre elles pour obtenir des souris de génération Fn+4 de fond génétique stable C57BL/6 et le génotype de ces souris est identifié par génotypage. Figure 9 Schéma représentant les différentes configurations possibles de croisement pour obtenir des souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur un fond génétique stable. Les numéros 1, 2 et 3 correspondent à des souris de fonds génétiques différents. La ligne supérieure indique le fond génétique des deux parents utilisés pour obtenir les souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTlB (-1+) de la génération F1. Le fond génétique des deux parents peut être stable ou mixte. Dans le cas où il s'agit d'un fond génétique mixte, la dominante du fond génétique est indiquée. La ligne du milieu correspond aux souris obtenues à la génération F2. La ligne inférieure indique le fond génétique stable sur lequel les souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) sont dérivées. EXEMPLES Les expériences réalisées ont permis d'observer les effets d'une invalidation des gènes codant pour les récepteurs lA et 1B de la sérotonine et les effets d'un traitement aigu et chronique d'un antidépresseur, ainsi que d'un traitement aigu par un anxiolytique sur : -le comportement des animaux dans différents tests psychopharmacologiques, - les variations des concentrations extracellulaires en sérotonine dans les régions d'intérêt (noyau du raphé dorsal, cortex frontal) par la technique de microdialyse intracérébrale in vivo chez la souris éveillée. EXEMPLE 1: Préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine Matériel et Méthodes 1. Souris Les souris simples mutantes 5HT1A (-/-), notées également KO 5-HTIA -/- , ont été obtenues par le laboratoire de M. Toth (New York). Ces souris simples mutantes 5HT1A (-/-) ont été obtenues selon le protocole décrit dans l'article de Parks et al., 1998, puis par dérivation sur un fond génétique stable C57BL/6. Brièvement, un vecteur comportant le gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et un gène de résistance à la néomycine a été introduit dans des cellules embryonnaires par électroporation. La séquence SEQ ID NO : 5 représente la séquence du gène de la néomycine (nucléotides 1 à 795) fusionné aux nucléotides 124-1266 de la séquence SEQ ID NO : 1 du gène codant pour le récepteur 5HT1A (nucléotides 796 à 1938). Les cellules embryonnaires contenant le vecteur ont été sélectionnées sur un milieu de culture comportant la néomycine et l'intégration du vecteur par recombinaison homologue a été vérifiée par Western Blot. Les cellules embryonnaires dont le gène codant pour le récepteur 5HT1A est invalidé ont été injectées dans des blastocystes. Les souris chimères obtenues ont été croisées avec des souris de fond Swiss-Webster pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+). Ces souris hétérozygotes ont été croisées entre elles et les souris homozygotes 5HT1A (-/-) issues de ce croisement ont été sélectionnées,puis dérivées sur un fond génétique stable C57BL/6. Les souris simples mutantes 5HTIB (-/-), notées également KO 5-HT1B -/- , ont été obtenues par le laboratoire de M. Hen (New York). Ces souris simples mutantes 5HTIB (-/-) ont été obtenues selon le protocole décrit dans l'article de Saudou et al., 1998. Brièvement, un vecteur comportant le gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé et un gène de résistance à la néomycine a été introduit dans des cellules embryonnaires par électroporation. Les cellules embryonnaires contenant le vecteur ont été sélectionnées sur un milieu de culture comportant la néomycine et l'intégration du vecteur par recombinaison homologue a été vérifiée par Western Blot. Les cellules embryonnaires dont le gène codant pour le récepteur 5HTIB est invalidé ont été injectées dans des blastocystes de souris de fond génétique C57BL/6. Les souris chimères obtenues ont été croisées avec des souris de fond génétique stable 129/Sv pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) sur un fond génétique mixte C57BL/6 x 129/Sv. Ces souris hétérozygotes ont été croisées entre elles et les souris homozygotes 5HT1A (-/-) issues de ce croisement ont été sélectionnées. Les souris de fond génétique stable C57BL/6 utilisées pour la dérivation ont été 15 obtenues chez Charles River. 2. Génotypage Afin d'identifier le génotype des souris 5HT1A (-/-), des souris 5HTIB (-/-), et des souris 5HT1A (-/-) 5HTIB (-/-), 5HT1A (+/+) 5HTIB (+/+), 5HT1A (-/+) 5HTIB (-/+), 20 5HT1A (-/-) 5HTIB (-/+), 5HT1A (-/+) 5HTIB (-/-), la technique de réaction en chaîne par polymérase (PCR) est utilisée. Les amorces permettant l'amplification des gènes cibles ont été commandées chez la société Eurogentec (Angers, France) et figurent dans le tableau 1. Les amorces 1 AJPEGDA et 1AJPEGFA ont été conçues par les Inventeurs et les autres amorces (1BJPEGDA, 25 1BJPEGFA et HenNeo) ont été choisies parmi les données de la littérature (Saudou et al., 1994 ; Knobelman et al., 2001). Tableau 1 N Nom Séquence (5'-3') Taille PM Tm (g/mol) ( C) 1 1AJPEGDA AACGTGACCTTCAGCTACC 19 5810 60 2 1AJPEGFA GTCCTTGCTGATGGTGCAC 19 5732 58 3 1BJPEGDA CCCATCAGCACCATGTACAC 20 5990 62 4 1BJPEGFA GACTTGGTTCACGTACACAG 20 6117 60 5 HenNEO CTTCTATCGCCTTCTTGACG 20 6009 60 La détection des gènes codant pour les récepteurs 5HTIA et 5HT1B est réalisée sur des gels différents. De même, le caractère homozygote ou hétérozygote des souris pour les gènes codant pour ces récepteurs est déterminé de façon indépendante. Cette technique, plus longue, limite cependant toute erreur d'interprétation des profils obtenus. La PCR est réalisée selon les cycles figurant dans le tableau 2. Tableau 2 Phase Température Durée (secondes) Dénaturation Initiale + 98 C 120 Dénaturation + 94 C 90 Hybridation + 58 C 120 Elongation + 72 C 120 ----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Nombre de cycles : 35 La caractérisation du gène codant pour le récepteur 5-HT1A est réalisée à l'aide des amorces 1 et 2. Aucune bande n'est obtenue pour un génotype 5HT1A (-/-) et une bande spécifique de même taille (489 paires de bases) est obtenue pour les génotypes 5HT1A (+/+) et 5HT1A (+/-). La présence du gène invalidé pour le récepteur 5HT1A est vérifiée à l'aide des amorces 1 et 5. Une bande de même taille (484 paires de bases) est obtenue pour les génotypes 5HT1A (-/-) et 5HT1A (+/-), et aucune bande n'est obtenue pour le génotype 5HT1A (+/+). En résumé, les profils de PCR obtenus selon le génotype du récepteur 5HT1A sont récapitulés dans le tableau 3 ci-après (-indique l'absence de bande et + la présence d'une 20 bande spécifique). Tableau 3 amorces 1 et 2 amorces 1 et 5 5HT 1 A (-/-) - + 5HT1A (-/+) + + 5HT1A (+/+) + - La caractérisation du gène codant pour le récepteur 5HT1B est réalisée à l'aide des amorces 3 et 4. Aucune bande n'est obtenue pour un génotype 5HT1B (-/-) et une bande spécifique de même taille (560 paires de bases) est obtenue pour les génotypes 5HT1B (+/+) et 5HT1B (+/-). La présence du gène invalidé pour le récepteur 5-HT1B est vérifiée à l'aide des amorces 3 et 5. Une bande de même taille est obtenue pour les génotypes 5HT1B (-/-) et 5HT 1B (+/-), et aucune bande n'est obtenue pour le génotype 5HT1B (+/+). En résumé, les profils de PCR obtenus selon le génotype du récepteur 5HT1B sont récapitulés dans le tableau 4 ci-après (-indique l'absence de bande et + la présence d'une bande spécifique). Tableau 4 amorces 3 et 4 amorces 3 et 5 5HT1B (-/-) - + 5HT 1 B(-/+) + + 5HT 1 B (+/+) + - Résultats La préparation des souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A 15 et 5HT1B et de leurs congénères non invalidées a été réalisée selon le processus suivant (voir schéma de la figure 8) : 6 couples contenant une souris (mâle ou femelle) KO 5-HTIA -/- de fond génétique stable C57BL/6j et une souris KO 5-HTIB -/- (du sexe opposé) de fond génétique 129Sv ont été créés (Fo). 20 Les souris issues de ces couples (génération FI) sont hétérozygotes pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A (HZ 5-HTIA +/-) et pour le récepteur 5HT1B (HZ 5-HT1B +/-) et sont notées HZ 5-HTIAnB +/-. 12 couples comprenant une souris mâle et une souris femelle HZ 5-HTIA/1B +1- (FI) ont été créés. La probabilité d'obtenir une souris homozygote de génotype 5HT1A (-/-) 25 5HT1B (-/-), notée également KO 5-HTINIB -/-, à partir de ces couples est de 1/16. Les souris double mutantes KO 5-HTIAvIB -/- sont sélectionnées par génotypage. Etant donné le très faible nombre de souris homozygotes KO 5-HTifvlB -/-obtenues (2 animaux, un mâle et une femelle, en 6 mois), un couple de souris KO 5-HTIA'IB -/- a été réalisé afin d'augmenter le nombre de souris homozygotes. Afin d'obtenir par dérivation des souris doubles mutantes KO 5-HTIfv1B -/- sur un fond génétique stable, les souris homozygotes KO 5-HTIfv1B -/- issues du couple ci-dessus ont 5 été croisées avec des souris (Wild-Type ou WT) de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+), de fond génétique stable C57BL/6j. Les animaux obtenus en F3 sont donc des souris hétérozygotes HZ 5-HTIA'IB +/-. Les souris hétérozygotes HZ 5-HTIA'IB +/-obtenues en F3 ont été croisées avec des souris non mutantes WT de fond génétique stable C57BL/6j pour obtenir des souris de 10 génération F4. De ce croisement, seules les souris HZ 5-HTIA'IB +/- ont été sélectionnées par génotypage et conservées. Les souris HZ 5-HTIA'IB +/- de génération F4 ont ensuite été croisées avec les souris non mutantes WT de fond génétique stable C57BL/6j, et les souris HZ 5-HTIA/1B +/- de génération F5 obtenues ont été sélectionnées par génotypage et conservées. Cette opération 15 (croisement et sélection des souris) a été répétée 15 fois, afin d'obtenir des souris 5-HTIA11B +/- de fond génétique stable C57BL/6j de génération F20. Les souris hétérozygotes mutantes HZ 5-HTIA/1B +/- de fond génétique C57BL/6j ont été croisées entre elles pour obtenir en génération F21 des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) et 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+), des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B 20 (-/+), 5HT 1 A(-/-) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-). Les probabilités d'obtenir les différents génotypes à l'issue de chaque croisement sont les suivantes : - génération F1 : 100% de souris hétérozygotes 5HT1A (+/-) 5HT1B (+/-) [C57B1/6x129Sv] 25 - génération F2: les probabilités d'obtenir de souris [C57B1/6x129Sv] de chacun des différents génotypes sont les suivantes : 5-HT1A 5-HT1B Probabilité théorique +/+ +/+ 1/16 +/+ -/- 1/16 +/+ +/- 2/16 +/- +/+ 2/16 +/- -/2/165 +/- +/- 4/16 -/- +/+ 1/16 -/- -/- 1/16 -/- +/- 2/16 - F3 : 100 % de souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) [C57B1/6j x129Sv] - F4 à F20 : les probabilités d'obtenir de souris de chacun des différents génotypes sont les suivantes : 5-HT1A 5-HT1B Probabilité théorique +/+ +/+ 1/4 +/+ +/- 1 /4 +1- +/+ 1 /4 +/- +/- 1 /4 - F21 : à l'issue du croisement de souris 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de fond génétique stable C57B1/6 entre elles, les probabilités d'obtenir de souris de fond génétique stable C57B1/6j de chacun des différents génotypes sont les suivantes : 5-HT1A 5-HT1B Probabilité théorique +/+ +/+ 1/16 +/+ -/- 1/16 +/+ +/- 2/16 +/-+/+ 2/16 +/- -/- 2/16 +/- +/- 4/16 -/- +/+ 1/16 -/- -/- 1/16 -/- +/- 2/16 10 EXEMPLE 2 : Etude du comportement de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine Tests comportementaux Champ ouvert (Open Field) Le test de champ ouvert ou Open Field est l'un des plus utilisés en psychopharmacologie. Il est réalisé en plaçant l'animal dans une cage de 1600 cm', ouverte pendant 30 minutes. Les mouvements de l'animal sont mesurés par un système de suivi de l'animal par infrarouge (Activity Monitor, Sandown Scientific, United Kingdom) (Rocha et al., 1998). Le test du champ ouvert est aussi un modèle animal utilisé afin de prédire une activité de type anxiolytique. Pour cela, une aire virtuelle représentant un carré de 12,3 cm de coté est définie. En général, les animaux présentent un haut degré d'évitement de l'aire centrale par rapport à la périphérie. Les anxiolytiques, comme les benzodiazépines, augmentent le nombre d'entrées et le temps passé dans cette aire (Prut and Belzung, 2003). Au final, les variables mesurées dans le test du champ ouvert sont l'activité ambulatoire totale, le nombre d'entrées dans l'aire centrale, le temps passé dans le centre de l'arène, les redressements. Labyrinthe en croix surélevée (Elevated plus maze) Ce paradigme est également un test de mesure d'un comportement de type anxieux chez la souris (Malleret et al. 1999). Le labyrinthe est composé de 2 bras ouverts et 2 bras fermés reliés par une plateforme centrale, à 50 cm au dessus du sol et éclairé par une lampe de faible puissance (20 watts). Les souris sont placées individuellement sur la plateforme centrale, face à un bras ouvert et peuvent explorer l'ensemble du labyrinthe pendant 8 minutes. L'activité globale est mesurée par le nombre total d'entrées dans ces 4 bras. L'anxiété est mesurée en comparant le temps passé dans les bras ouverts par rapport au temps passé dans les bras fermés. Le test d'alimentation supprimée par la nouveauté ou Novelty-suppressed feeding Ce test induit une situation de motivations conflictuelles chez l'animal, entre celle dirigée vers la nourriture et la peur de s'aventurer au centre de l'enceinte fortement éclairée. Ce test a montré son aptitude à mettre en évidence des changements dans le comportement des rongeurs comme le rat et la souris, après un traitement anxiolytique (traitement aigu) et antidépresseur (traitement chronique) (Bodnoff et al., 1989; Santarelli et al., 2003). L'animal à jeun depuis 24 heures est placé dans une cage rectangulaire de 2500 cm2 (50x50x20 cm). Au centre de cette cage est disposé un cercle blanc éclairé dans lequel sont déposés 2 granulés de nourriture. L'animal est alors placé dans un coin du dispositif la tête face aux parois, un chronomètre était alors immédiatement démarré. La latence pour mordre manifestement le granulé (croquer dans le granulé en utilisant ses pattes avant) est enregistrée. Les animaux sont testés individuellement pendant une période de 5 minutes. On mesure le temps de latence mis par l'animal pour aller se nourrir. A la suite de ce test, l'animal est replacé dans sa cage et on mesure sa consommation de nourriture pour vérifier que les variations du temps de latence entre des animaux traités et des animaux non traités sont dues à l'activité anxiolytique/antidépresseur des molécules étudiées et non à ses effets sur l'appétence. Test de la nage Forcée (Forced Swim Test) Le test de la nage forcée (Porsolt et al. 1977) est un test prédictif de l'activité des antidépresseurs reconnu et fiable (Petit-Demouliere et al. 2005). Les souris sont placées dans des bocaux (diamètre : 10 cm, profondeur : 30 cm) remplis d'eau (25 C). Le test dure 6 minutes. Pendant les 4 dernières minutes du test, le temps d'immobilité des animaux est comptabilisé. Après une période de nage d'échappement, l'animal s'immobilise et adopte un comportement dit de désespoir. Les souris sous traitement antidépresseur ou certains animaux génétiquement modifiés présentent un temps d'immobilité réduit en comparaison des souris contrôles. Résultats Dans les tests du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée et le test d'alimentation supprimée par la nouveauté, les animaux invalidés pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B présentent de manière significative un évitement des situations aversives, à savoir des aires ouvertes ou suspendues, correspondant à un phénotype hyper anxieux (Figures 1A, 1B et 1C). Le test de la nage forcée est utilisé en contrôle négatif pour vérifier que les souris de phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, ne répondent pas à un traitement anti- dépresseur. Dans le test de la nage forcée (Figure 2), les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) présentent une activité basale modifiée par rapport aux animaux contrôles, i.e. une diminution de leur temps d'immobilité retrouvé dans d'autres modèles murins d'anxiété (Guilloux et al, 2006 ; Ramboz et al., 1998). Cependant, alors que les souris sauvages 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+) répondent à un traitement antidépresseur aigu (Paroxetine), les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) ne répondent pas à ce traitement. Dans le test du labyrinthe en croix surélevée, les animaux 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de phénotype hyper-anxieux ne répondent également pas à un traitement antidépresseur aigu de paroxetine, comme précédemment dans le test de la nage forcée, mais répondent à un 10 traitement anxiolytique (diazépam) (Figure 3A, 3B et 3C). Les antidépresseurs sont de plus en plus utilisés dans le traitement de l'anxiété généralisée. C'est pourquoi les Inventeurs ont testé les effets d'un traitement antidépresseur de paroxetine chronique (16 mg/kg/jour pendant 21 jours) chez ces animaux (Figures 4A, 4B, 4C et 4D). On observe qu'après traitement chronique avec un antidépresseur, les souris 15 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) présentent une diminution de leur phénotype hyper anxieux (dans le test du champ ouvert, le test d'alimentation supprimée par la nouveauté et le test du labyrinthe en croix surélevée). De plus, ces souris ne répondent pas au traitement antidépresseur dans le test de la nage forcée. 20 EXEMPLE 3 : Vérification de la stabilité du fond génétique des souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) Afin de vérifier la stabilité du fond génétique de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, l'intensité d'anxiété desdites souris est évaluée par les tests comportementaux décrits dans l'exemple 2, sur 5 générations successives 25 (obtenues par croisement de deux souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de même génération). Pour chaque génération, l'intensité d'anxiété de souris contrôle de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+) est également évaluée. Les rapports entre l'intensité d'anxiété des souris pour chaque génération sur l'intensité d'anxiété de souris contrôles sont comparés. Des rapports du même ordre de 30 grandeur montrent la stabilité du fond génétique stable. La stabilité du fond génétique peut également être vérifiée en mesurant les concentrations extracellulaires de sérotonine comme décrit dans l'exemple 5 chez des souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B sur 5 générations successives. Pour chaque génération, les concentrations extracellulaires de sérotonine de souris contrôle de génotype 5HT1A (+/+) 5HT1B (+/+) sont également mesurées. Les rapports des concentrations obtenues chez les souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) sur les souris contrôle sont comparés. Des rapports de concentrations du même ordre de grandeur montrent la stabilité du fond génétique stable. EXEMPLE 4 : Mise en évidence du phénotype hyper anxieux des souris doubles mutantes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-I-) par rapport au phénotype anxieux de souris simples 10 mutantes 5HT1A (-/-) Les tests comportementaux utilisés sont ceux décrits dans l'exemple 2. Dans le test d'alimentation supprimée par la nouveauté (Figure 6), les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) montrent un temps de latence supérieur aux souris 5HT1A (-/-), le temps de 15 latence des souris 5HT1A (-/-) étant lui-même supérieur au temps de latence des souris contrôles. Cependant, seul l'écart entre le temps de latence des souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) par rapport aux souris contrôles (WT) est statistiquement significatif. Des résultats similaires sont obtenus dans le test du champ ouvert (figures 7A et7B), les différences entre les valeurs obtenues avec les souris 5HT1A (-/-) et avec celles obtenues 20 avec les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) étant statistiquement significatives. Ainsi, ces résultats montrent le caractère hyper anxieux des souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), par rapport au caractère anxieux des souris 5HT1A (-/-). 25 EXEMPLE 5 : Etude des variations des concentrations extracellulaires en sérotonine chez des souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine Matériel et méthodes 30 Microdialyse intracérébrale chez la souris éveillée La microdialyse intracérébrale chez la souris éveillée permet de mesurer les variations au cours du temps des concentrations extracellulaires des monoamines cérébrales avant et 20 après traitement antidépresseur. Les sondes concentriques sont réalisées par les Inventeurs (Bert et al. 2004; Guilloux et al. 2005) et implantées dans des régions d'intérêt impliquées dans les troubles de l'humeur (Hippocampe, Cortex Frontal, Noyaux du Raphé Dorsal). Les sondes sont implantées chez l'animal anesthésié selon un atlas stéréotaxique du cerveau de souris (Franklin and Paxinos, 1997) [coordonnées (en mm) pour le cortex frontal, A=+1.6, L=+1.3, V=û1.6; hippocampe : Aù3.4, L=+3.5, V=û4.1; noyau du raphé dorsal, A=û4.5, L=O, V= 4.0 (A, antériorité; L, latéralité; et V, ventralité)]. Le lendemain (environ 20 heures après la chirurgie), les sondes sont perfusées avec un liquide céphalorachidien de synthèse (composition en mM: NaCl 147, KC1 3.5, CaCl2 1.26, MgCl2 1.2, NaH2PO4 1.0, NaHCO3 25.0, pH 7.4+0.2) à un débit de 1.5 l/min via un pousse seringue CMA/100. Résultats Chez les animaux invalidés pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine, on observe une élévation des concentrations basales de 5-HT dans le cortex frontal ainsi que le noyau du raphé dorsal (tableau 5). Tableau 5 Concentrations basales de 5HT dans le Cortex Frontal (FCX) et le Noyau du Raphé Dorsal (DRN) chez les souris 5HT1A (+1+) / 5HT1B (+/+) et chez les souris 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) Souris 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+) Souris 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-) FCX 2,41 3,41*** (fmol / 20 l) (+ 0,16 ; n = 78) (+ 0,11 ; n = 109) DRN 13,50 19,64** (fmol / 10 l) (+ 0,88 ; n = 51) (+ 1,80 ; n = 54) Après administration unique de paroxetine, un inhibiteur sélectif de la recapture de sérotonine (ISRS), les souris 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) présentent une élévation des concentrations de sérotonine dans ces régions 3 à 4 fois plus importantes que chez les souris contrôle (Figures 5A, 5B, 5C et 5D)
La présente invention a pour objet l'utilisation de souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine, pour le criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété.
Revendications 1. Utilisation de souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la 5 sérotonine, pour le criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle les souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, ont un fond génétique stable. 10 3. Utilisation selon l'une des 1 ou 2, dans laquelle les pathologies liées et / ou associées à l'anxiété sont choisies parmi : l'anxiété généralisée, la dépression anxieuse, les crises de panique, les phobies, les troubles obsessionnels compulsifs, 15 les dépressions, les psychoses, la psychose maniaco-dépressive, les troubles bipolaires, l'hyperactivité. 4. Méthode de criblage de médicaments destinés au traitement ou à la prévention de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété comprenant les étapes de : 20 détermination de l'intensité d'anxiété d'une souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, invalidée pour les gènes codant pour le récepteur 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine, notamment par au moins un test comportemental choisi parmi le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en croix surélevée et le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté, et éventuellement par 25 la mesure de la concentration extracellulaire de sérotonine, administration d'un composé potentiellement actif à ladite souris de phénotype anxieux, et notamment de phénotype hyper anxieux, pour obtenir une souris traitée, détermination de l'intensité d'anxiété de ladite souris traitée, notamment par au moins un test comportemental choisi parmi le test du champ ouvert, le test du labyrinthe en 30 croix surélevée et le test de l'alimentation supprimée par la nouveauté, et éventuellement par la mesure de la concentration extracellulaire de sérotonine,évaluation de l'efficacité du composé potentiellement actif par comparaison de l'intensité d'anxiété de ladite souris avant et après administration du susdit composé potentiellement actif. 5. Méthode selon la 4, dans laquelle l'intensité d'anxiété de ladite souris traitée est comparé avec l'intensité d'anxiété de souris non traitées avec le susdit composé, exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée, et / ou avec l'intensité d'anxiété de souris traitées avec ledit composé potentiellement actif et exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris traitée. 6. Ensemble de souris comprenant : - au moins une souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux, invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable, et - au moins une souris exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et de fond génétique stable identique au fond génétique de ladite souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment hyper anxieux et, ledit ensemble comprenant notamment les souris de génotype suivant : - doublement homozygotes 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-), et / ou - doublement hétérozygotes 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/+), et / ou -hétérozygotes pour un récepteur et homozygotes pour l'autre : 5HT1A(-/-) / 5HT1B(-/+) ou 5HT1A (-1+) / 5HT1B (-/-), et - doublement homozygotes 5HT1A (+/+) / 5HT1B (+/+). 7. Souris caractérisée par un phénotype anxieux, et notamment par un phénotype hyper anxieux, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine et étant de fond génétique stable. 8. Souris selon la 7, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un seul des deux allèles30correspondant au gène de l'un des récepteurs et sur au moins un des deux allèles correspondant au gène de l'autre récepteur, ladite souris étant notamment choisie parmi les souris de génotype 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/+) ou 5HT1A (-/+) / 5HT1B (-/-). 9. Souris selon la 7, ladite souris étant invalidée pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur les deux allèles correspondant à chaque gène, ladite souris étant de génotype 5HT1A (-/-) / 5HT1B (-/-). 10 10. Souris selon l'une des 7 à 9, caractérisée par un fond génétique stable choisi parmi les fonds génétiques suivants : C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCr1), 129/Sv (en particulier 12952/SvPasCrl, 12956/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier 15 C3H/HeNCr1, C3H/HeOuJlco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBAl2NCr1), FVB, SJL. 11. Procédé de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable, comprenant : 20 une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F1, une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F l entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, 25 une étape de génotypage des souris de génération F2 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable, par - une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) 30 de la génération F2 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F3,5- une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération F3 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, - une étape de génotypage des souris de génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrement supérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4, une étape de génotypage des souris de génération Fn+4 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-). 15 12. Procédé selon la 11, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont de fonds génétiques différents, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique identique au 20 fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou à celui de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. 13. Procédé selon la 11, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 25 5HT1B sont de fond génétique identique, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique stable différent dudit fond génétique. 14. Procédé selon la Il, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant 30 pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont de fonds génétiques différents, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique différent du 10fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de celui de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. 15. Procédé selon la 11, dans lequel la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont de fonds génétiques identiques, et la souris homozygote 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) obtenue en génération F2 est dérivée sur un fond génétique identique au susdit fond génétique. 16. Procédé de préparation selon l'une des 11 à 15, dans lequel le fond génétique stable est choisi parmi les fonds génétiques suivants : C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCr1), 129/Sv (en particulier 12952/SvPasCrl, 129S6/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier C3H/HeNCr1, C3H/HeOuJlco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBA/2NCrl), FVB, SJL. 17. Procédé de préparation selon l'une des 11 à 16, dans lequel le fond génétique de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de la souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B est choisi parmi les fonds génétiques suivants : Swiss-Webster, C57BL/6 (en particulier C57BL6/J, C57BL/6NCrI), 129/Sv (en particulier 12952/SvPasCrl, 12956/SvEvTac), BALB/c (en particulier BALB/cAnNCrl, BALB/cByJ), CD1, C3H (en particulier C3H/HeNCrI, C3H/HeOuJIco), DBA/2 (en particulier DBA/2J, DBA/2NCrI), FVB, SJL. 18. Procédé de préparation selon l'une des 11 à 17, dans lequel les souris de génotype 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+) ou 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-) sont identifiées par PCR, notamment en utilisant des amorces permettant d'amplifier au moins une partie des gènes codant pour les récepteurs 5HT1A ou 5HT1B. 19. Procédé selon la 11 de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable C57B1/6, comprenant : une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A de fond génétique C57B1/6 stable avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B de fond génétique 129/sv, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération F1, une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération F l entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, une étape de génotypage des souris de génération F2 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable C57B1/6, par -une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 avec des souris de fond génétique stable C57B1/6 exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F3, - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-1+) 5HT1B (-/+) de génération F3 avec des souris de fond génétique stable C57B1/6 exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, - une étape de génotypage des souris de génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrement supérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-1+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4, une étape de génotypage des souris de génération Fn+4 pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/+), 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/-), de fond génétique stable C57B1/6. 20. Procédé selon l'une des 11 à 19, comprenant les étapes suivantes : une étape d'obtention de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A à partir de souris porteuses dans lesquelles des blastocystes ont été préalablement introduits, lesdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires dans lesquelles a été introduit, notamment par électroporation, un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé, une étape d'obtention de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B à partir de souris porteuses dans lesquelles des blastocystes ont été préalablement introduits, lesdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires dans lesquelles a été introduit, notamment par électroporation, un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé, et éventuellement une étape de dérivation desdites souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et / ou desdites souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sur un fond génétique stable. 21. Procédé selon l'une des 11 à 20, comprenant les étapes suivantes : une étape de préparation de cellules souches embryonnaires par introduction d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et de cellules souches embryonnaires par introduction d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé, pour obtenir des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape de préparation de blastocystes par introduction desdites cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A dans les blastocystes pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, et une étape de préparation de blastocystes par introduction desdites cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B dans lesdits blastocystes, pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'obtention de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A à l'issue du développement de blastocystes préalablement introduits dans des souris porteuses et de la mise-bas, lesdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A, etune étape d'obtention de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B à l'issue du développement de blastocystes préalablement introduits dans des souris porteuses et de la mise-bas, lesdits blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B. 22. Procédé selon l'une des 11 à 21 de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable, dans lequel : les souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et les souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sont obtenues par la mise en oeuvre d'un procédé comprenant : une étape de préparation d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1A invalidé et d'un vecteur comportant un gène codant pour le récepteur 5HT1B invalidé, par introduction d'une cassette d'expression permettant l'expression d'un marqueur de sélection à la place d'une partie de la région codante dudit récepteur, une étape d'introduction dudit vecteur, de préférence linéarisé, dans des cellules souches embryonnaires de souris, notamment de cellules souches embryonnaires d'origine 129/Sv, par micro-injection, transfert de gène non viral, ou électroporation, pour obtenir des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'introduction des cellules souches embryonnaires ci-dessus dans des blastocystes, notamment des blastocystes d'origine C57/BL6, pour obtenir des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et des blastocystes contenant des cellules souches embryonnaires invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B, une étape d'obtention de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A et de souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B à l'issue du développement des susdits blastocystes préalablement introduits dans des souris porteuses et de la mise-bas,éventuellement un étape de dérivation des souris invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A ou invalidées pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B sur un fond génétique stable, ledit procédé de préparation de souris invalidées pour les gènes codant pour les récepteurs 5HT1A et 5HT1B de la sérotonine sur un fond génétique stable comprenant : une étape de croisement d'une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1A obtenue à l'étape précédente avec une souris invalidée pour le gène codant pour le récepteur 5HT1B obtenue à l'étape précédente, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F1, une étape de croisement desdites souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F l entre elles, pour obtenir des souris de génération F2, une étape de génotypage des souris de la génération F2, pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), une étape de dérivation desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 obtenues à l'étape précédente sur un fond génétique stable, par la mise en oeuvre d'un procédé comportant : - une étape de croisement desdites souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-) de la génération F2 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTlB (-/+) de génération F3, - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération F3 avec des souris dudit fond génétique stable exprimant les récepteurs 5HT1A et 5HT1B, pour obtenir des souris de génération F4, - une étape de génotypage des souris de la génération F4 pour sélectionner des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), - les deux étapes précédentes de croisement et de génotypage étant répétées n fois, n étant supérieur à 9, particulièrement supérieur à 11 et plus particulièrement supérieur à 14, pour obtenir des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HTlB (-/+) de génération Fn+3, et - une étape de croisement des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+) de génération Fn+3 entre elles, pour obtenir des souris de génération Fn+4,une étape de génotypage des souris de la génération Fn+4, pour sélectionner des souris homozygotes 5HT1A (-/-) 5HT1B (-/-), des souris hétérozygotes 5HT1A (-/+) 5HT1B (-/+), 5HT 1 A(-/-) 5HT 1 B(-/+), 5HT 1 A(-/+) 5HT1B (-/-). 23. Souris de fond génétique stable telle qu'obtenue selon le procédé de l'une des 11 à 22, caractérisée en ce qu'elle a en commun avec sa descendance sur 2 générations successives au moins 96 %, de préférence au moins 98%, de préférence au moins 99% de son génome. 24. Lignée cellulaire ou culture de cellules primaires provenant d'une souris selon l'une des 7 à 10 ou 23. 25. Utilisation d'une souris selon l'une des 7 à 10 ou 23, d'une lignée cellulaire ou culture de cellules primaires selon la 24, pour le criblage de composés utiles dans la prévention ou le traitement de pathologies liées et / ou associées à l'anxiété.
A,C
A01,C07,C12
A01K,C07K,C12N,C12Q
A01K 67,C07K 14,C12N 5,C12N 15,C12Q 1
A01K 67/027,C07K 14/705,C12N 5/06,C12N 5/10,C12N 15/12,C12Q 1/02
FR2898222
A1
DISPOSITIF DE COMMANDE ELECTRIQUE
20,070,907
La présente invention concerne un dispositif de commande électrique par surface tactile par exemple d'un mécanisme motorisé d'ouverture et / ou de fermeture d'au moins un ouvrant tel qu'une vitre motorisée, un toit ouvrant, un coffre à assistance de fermeture / ouverture motorisé, un hayon motorisé ou encore une porte latérale coulissante motorisée. On a proposé, plus récemment, d'utiliser pour ces commandes des surfaces tactiles permettant de détecter un appui simple du doigt du conducteur et, en fonction de la position de l'appui détecté et/ou du déplacement ultérieur de cet appui sur la surface, de déclencher un type particulier d'action ou de commande d'organe du véhicule. On pourra se référer par exemple aux documents FR 2 798 329, FR 2 800 885 et US 6 157 372. Ces surfaces tactiles peuvent être de tout type et utiliser différentes technologies. Ainsi par exemple la technologie utilisant des résistances sensibles à la pression (également connu sous le nom capteur FSR pour Force Sensing Resistor ) devance de plus en plus d'autres technologies équivalentes, comme par exemple des technologies capacitives ou encore optiques, grâce à sa facilité de mise en oeuvre et à sa robustesse. De tels capteurs sont par exemple connu sous le nom tablette digitalisante (dénomination anglaise "Digitizer pad") et on cite comme art antérieur les documents suivants : US 4,810,992, US 5,008,497, FR 2683649 ou encore EP 0 541 102. Ces capteurs comprennent des couches semi-conductrices prises en sandwich entre par exemple une couche conductrice et une couche résistive. En exerçant une pression sur la couche FSR, sa résistance ohmique diminue, permettant ainsi, par application d'une tension adaptée, de mesurer la pression appliquée et / ou la localisation de l'endroit où la pression est exercée. SFR5069 Si l'utilisation de telles surfaces tactiles va indiscutablement dans le sens d'une meilleure convivialité et d'une compacité accrue des dispositifs de commande, elle peut accroître en revanche le risque d'erreur de commande non intentionnelle. Ainsi, dans le cadre des ouvrants motorisés tels que les vitres, le toit ouvrant ou encore le coffre et / ou le hayon arrière, on connaît des modules de commandes avec plusieurs zones actives adjacentes pour commander des fonctions électriques spécifiques, telles que par exemple l'ouverture, la fermeture, voir le verrouillage d'un ouvrant. Dans ces modules, le capteur tactile (il peut y avoir une pluralité de capteurs, par exemple un capteur par zone active) est recouvert d'un revêtement, par exemple une peau en silicone, qui présente des nervures en bordure des zones pour délimiter les diverses zones actives. Les exigences en termes de sûreté de fonctionnement sont sévères et lors de tests effectués, la Demanderesse a constaté que des appuis latéraux sur la nervure d'une zone active peuvent déclencher la commande de la zone adjacente par simple transmission sous forme d'un couple de déformation de la force d'appui. Quand on sait que ces dispositifs doivent souvent être utilisés en aveugle lors de la conduite du véhicule, on comprend qu'il est nécessaire de pallier à cet inconvénient. Le but de la présente invention est donc de proposer un dispositif de commande 20 électrique qui diminue le risque des commandes erronées. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de commande électrique par surface tactile comprenant au moins deux zones actives adjacentes pour commander dans chaque zone active une fonction électrique spécifique et un revêtement disposé sur la surface tactile et présentant des nervures en surface pour délimiter lesdites zones 25 actives de commande, caractérisé en ce que la face inférieure d'une nervure, séparant deux zones actives adjacentes est réalisée à la façon d'une voûte tendue entre deux piliers qui sont uniquement en appui en dehors des zones actives de la surface tactile. SFR5069 D'autres avantages et caractéristiques apparaîtront à la lecture de la description de l'invention, ainsi que des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de commande selon l'invention, - la figure 2A est une vue en coupe longitudinale d'un détail II du dispositif selon l'invention, - la figure 2B est une vue par dessus d'un détail II du capteur tactile du dispositif selon l'invention, - la figure 2C est une vue en coupe transversale d'un détail II du dispositif selon l'invention. La figure 1 montre une vue en perspective d'un dispositif 1 de commande électrique par surface tactile d'un mécanisme motorisé (non représenté) d'ouverture et/ou de fermeture d'un ouvrant, tel que par exemple une vitre d'un véhicule automobile, un toit ouvrant ou encore le coffre / hayon / porte coulissante motorisé d'un véhicule. Ce dispositif comprend au moins deux, dans le présent exemple trois zones actives 3, 5 et 7. Le dispositif est configuré de telle manière que chaque zone permette de commander une fonction électrique spécifique. La zone 3 est par exemple pour une commande de fermeture de l'ouvrant en mode dit manuel , c'est-à-dire que tant qu'un doigt est en appui sur cette zone, un moteur de déplacement de l'ouvrant est activé et déplace l'ouvrant, au plus jusqu'à venir en butée en position complètement fermée. De façon analogue, la zone 7 est par exemple pour une commande d'ouverture de l'ouvrant en mode dit manuel , c'est-à-dire que tant qu'un doigt est en appui sur cette zone, le moteur de déplacement de l'ouvrant est activé et déplace l'ouvrant, au plus jusqu'à venir en butée en position de fermeture complète. La zone 5 est une zone active dite glissante , c'est-à-dire que on détecte non seulement l'appui d'un doigt de l'utilisateur, mais aussi son mouvement, en particulier la direction de déplacement d'un doigt de l'utilisateur. En fonction de la direction de mouvement dans cette zone 5, le moteur de déplacement de l'ouvrant ferme SFR5069 (mouvement du doigt en direction de la zone 3) ou ouvre (mouvement du doigt en direction de la zone 7) l'ouvrant. Les zones actives 3 et 5 ainsi que 5 et 7 sont délimitées entre elles par des nervures en surface 9 et 11. Ces nervures en surface permettent donc d'orienter haptiquement l'utilisateur et permettent de réaliser une commande dite en aveugle . Optionnellement, sans sortir de la présente invention, on peut envisager que chaque zone est entourée par une telle nervure en surface. La figure 2A présente en coupe longitudinale un détail Il du dispositif de la figure 1. Sur cette figure, on voit en particulier le revêtement 13 qui est par exemple réalisé en une matière élastique, de préférence en caoutchouc ou silicone, et est disposé sur la surface tactile 15. La surface tactile 15 est fait partie d'un capteur tactile réalisé selon une technologie connue. Toutefois, de préférence, on utilise un capteur tactile utilisant des résistances sensibles à la pression (également connu sous le nom de capteur FSR pour Force Sensing Resistor ). Bien que l'on puisse envisager pour chaque zone active un capteur tactile dédié, on préfère que le dispositif 1 comporte un capteur tactile unique avec une surface tactile pour toutes les zones actives et générant des signaux correspondant aux coordonnées d'appui. Dans ce cas, on exploite les coordonnées délivrées par le capteur pour la réalisation de la commande d'une fonction spécifique électrique associée à la zone touchée par la main d'un utilisateur. La nervure 9 présente une forme triangulaire en coupe transversale. La face inférieure 18 de la nervure 9, en regard du capteur tactile 15 est réalisée à la façon d'une voûte tendue 20 (voir en particulier la figure 2C) entre par exemple deux piliers 17 (voir la figure 2C présentant une coupe longitudinale du détail II) qui sont uniquement en appui en dehors des zones actives de la surface tactile. Comme on le voit sur les figures 2A et 2C prises ensemble, les piliers 17 sont disposés aux extrémités de la nervure 9 et forment une jambe centrale d'appui. SFR5069 Ainsi, un appui latéral contre la nervure 9 (voir par exemple la figure 2A) n'est plus transmis vers une zone active adjacente du dispositif. De préférence, au niveau de la délimitation de deux zones actives adjacentes 3 et 5 ainsi que 5 et 7, la surface tactile 15 comporte deux régions latérales inactives 19 et les piliers 17 sont en contact avec le capteur 15 dans ces zones 19, également appelées zones mortes. Une telle disposition est avantageuse, car elle permet de réduire l'encombrement du dispositif selon l'invention. On comprend donc les avantages de la présente invention, en particulier lorsqu'un doigt glisse par exemple sur la zone active 5 et bute contre une des deux nervures 11 ou 9. Grâce à la configuration spécifique de la face inférieure 18 de la nervure 9, les forces d'appui latéraux sont déviées vers des zones non actives du capteur empêchant ainsi tout risque de dysfonctionnement. SFR5069
La présente invention a pour objet un dispositif de commande électrique par surface tactile (15) comprenant au moins deux zones actives adjacentes (3,5,7) pour commander dans chaque zone active (3,5,7) une fonction électrique spécifique et un revêtement (13) disposé sur la surface tactile (15) et présentant des nervures (9) en surface pour délimiter lesdites zones actives de commande (3,5,7), caractérisé en ce que la face inférieure (18) d'une nervure (9), séparant deux zones actives adjacentes est réalisée à la façon d'une voûte tendue (20) entre piliers (17) qui sont uniquement en appui en dehors des zones actives de la surface tactile (15).
1. Dispositif de commande électrique par surface tactile (15) comprenant au moins deux zones actives adjacentes (3,5,7) pour commander dans chaque zone active (3,5,7) une fonction électrique spécifique et un revêtement (13) disposé sur la surface tactile (15) et présentant des nervures (9) en surface pour délimiter lesdites zones actives de commande (3,5,7), caractérisé en ce que la face inférieure (18) d'une nervure (9), séparant deux zones actives adjacentes est réalisée à la façon d'une voûte tendue (20) entre piliers (17) qui sont uniquement en appui en dehors des zones actives de la surface tactile (15). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la nervure (9) présente en coupe transversale une forme générale triangulaire, les piliers (17) étant disposés aux extrémités de la nervure (9) et formant une jambe centrale d'appui. 3. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce qu'au niveau de la délimitation des deux zones actives adjacerttes (3,5,7), la surface tactile comporte deux régions latérales inactives (19) et en ce que les piliers (17) de la nervure (9) prennent appui sur ces zones inactives (19). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface tactile (15) fait partie d'un capteur FSR à résistance variable en fonction de l'appui. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le revêtement (13) est réalisé en une matière élastique, de préférence en caoutchouc ou silicone. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif comporte une surface tactile (15) unique générant des signaux correspondant aux coordonnées d'appui. SFR5069
H,B,G
H03,B60,G06
H03K,B60K,G06F
H03K 17,B60K 37,G06F 3
H03K 17/96,B60K 37/06,G06F 3/033
FR2895299
A1
DISPOSITIF POUR LE RAMASSAGE ET LA PREPARATION DE BOIS DE CHAUFFAGE
20,070,629
La présente invention concerne la conception et la réalisation d'un . Ce dispositif est plus particulièrement destiné à être utilisé en forêt, " sur la coupe ", c'est-à-dire près des endroits où se trouvent les bûches de bois qui sont débitées des arbres par les bûcherons. Les bûches de bois débitées en forêt par les bûcherons présentent généralement une longueur de 1 m, et un diamètre de l'ordre de quelques dizaines de centimètres. Ce diamètre est souvent trop important pour qu'elles puissent être utilisées directement en tant que bois de chauffage. De plus, ces bûches doivent être fendues en plusieurs morceaux afin de faciliter leur séchage, avant qu'elles puissent être utilisées en tant que bois de chauffage. II est en outre d'usage dans le domaine de rassembler les morceaux de bois en ballots, qui sont des empilements de morceaux de bois de forme sensiblement cylindrique, les morceaux étant maintenus ensemble par des liens. Ces ballots sont ensuite livrés aux entreprises de fourniture de bois de chauffage, qui recoupent les morceaux à la longueur désirée et les livrent en tant que bois de chauffage, aux particuliers ou aux collectivités. A l'heure actuelle, ces différentes opérations sont effectuées au moyen de plusieurs outils distincts. Les exploitants forestiers sont généralement équipés d'une fendeuse, et d'une botteleuse pour le mise en ballot, qu'ils peuvent amener en forêt. Le ramassage des bûches sur le sol s'effectue manuellement, ce qui est physiquement éprouvant. De façon générale, toutes les opérations de manutention nécessaires pour la préparation du bois, de son ramassage jusqu'à sa mise en ballot, requièrent des efforts physiques importants de la part de l'exploitant, qui lui occasionnent en particulier souvent des problèmes de dos. L'invention vise à faciliter le travail des exploitants forestiers, pour le ramassage et la préparation du bois de chauffage, en proposant un dispositif à cet effet qui soit facile et pratique à utiliser, plus particulièrement sur les chemins forestiers et les layons, qui réduise les efforts physiques à fournir par l'exploitant, qui permette de mettre rapidement en ballots des bûches laissées au sol en forêt, et qui présente un coût de fabrication réduit. Le dispositif selon l'invention comporte, sur un support destiné à être tracté attaché par une partie avant à un véhicule tracteur, une table de levage latérale pour amener une bûche de bois du sol jusqu'à un plateau de fendage, une fendeuse pour fendre cette bûche disposée sur le plateau en plusieurs morceaux, des moyens de réception des morceaux fendus pour leur réunion en ballot, et des moyens pour déverser le ballot formé sur un côté du support opposé à la table de levage. Le dispositif selon l'invention propose ainsi une solution " tout en un ", puisque les différents éléments nécessaires à la préparation du bois sont disposés sur le même support. Celui-ci est tracté derrière un véhicule tracteur, par exemple un tracteur agricole ou forestier. II est avantageusement compact, avec un encombrement latéral faible, si bien qu'il peut être amené sur tous les chemins forestiers et les layons, même de largeur réduite. Il est en particulier conçu de manière à être plus étroit que les tracteurs, même de petite taille, si bien qu'il ne dépasse pas de l'empattement du tracteur derrière lequel il est tracté. Les différents éléments du dispositif sont avantageusement disposés, par rapport au sens d'avancement du véhicule tracteur, de manière à permettre une utilisation facile et pratique en forêt. Ainsi, la table de levage est disposée latéralement par rapport au sens d'avancement du dispositif. Elle est de ce fait très proche, lorsque le tracteur et le dispositif sont positionnés sur le chemin forestier, des tas de bûches laissés de façon habituelle sur le bas-côté du chemin pour leur enlèvement. La levée des bûches depuis le sol jusqu'au plateau de fendage s'effectue de manière mécanique, si bien que l'exploitant n'a pas à fournir d'efforts physiques pour cette opération. Les morceaux de bûches une fois fendus sont disposés les uns sur les autres dans les moyens de réception. Un fois le tas suffisamment important, l'exploitant attache, de façon classique, le tas de manière à former un ballot. Le ballot est ensuite renversé, de manière mécanique, sur un côté du dispositif, c'est-à-dire sur le bas-côté du chemin forestier ou du layon, de préférence en dehors de l'empattement du véhicule tracteur, si bien qu'il ne gêne avantageusement pas le passage ultérieur d'autres véhicules sur ce chemin, notamment des tracteurs de ramassage. Les ballots formés peuvent ensuite être ramassés de la façon habituelle, pour être amenés à leur lieu de livraison. Le déversement, ou vidange, du ballot s'effectue en outre avantageusement sans qu'il soit nécessaire de manoeuvrer le tracteur en avant ou en arrière, ce qui simplifie la tâche du conducteur, notamment dans les endroits étroits où il est difficile de manoeuvrer entre les arbres. II en résulte également un gain de temps. De façon tout à fait avantageuse, le dispositif selon l'invention est conçu de manière à ce que les ballots soient déversés du côté opposé à la table de levage, si bien qu'on ne court aucun risque qu'une fois au sol ils soient heurtés par cette dernière, ce quis pourrait d'une part gêner le déplacement du tracteur, et d'autre part occasionner des dommages au niveau de la table. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, la table de levage, la fendeuse et les moyens pour déverser le ballot sont actionnés de manière hydraulique, depuis un même poste de commande accessible pour un opérateur positionné de manière à pouvoir prendre les morceaux fendus et les disposer dans les moyens de réception sans avoir se déplacer. Le dispositif selon l'invention peut ainsi être utilisé de manière simple et efficace par une ou deux personnes. Une première personne peut par exemple s'occuper d'amener les bûches sur la table de levage positionnée au sol. Une deuxième personne, jouant le rôle d'opérateur, et qui peut être la même personne que la première, positionnée au niveau du poste de commande, actionne la levée de la table de levage, ce qui a pour effet d'amener une première bûche jusqu'au plateau de fendage. L'opérateur, sans bouger de sa place, actionne alors la fendeuse de manière à réaliser le fendage de la bûche en plusieurs morceaux. Puis, il saisit les morceaux fendus, et sans se déplacer, mais tout simplement en pivotant sur lui-même, il peut les disposer sur les moyens de réception pour la formation d'un ballot. Cette opération ne nécessite pas qu'il se penche ou se baisse, si bien qu'il n'a pas besoin de forcer avec le dos. La bûche suivante est ensuite amenée jusqu'au plateau de fendage, et ainsi de suite jusqu'à ce que le ballot soit complet. Après que l'opérateur l'ait attaché manuellement au moyen de liens, il actionne, depuis le même poste de commande, les moyens pour déverser le ballot sur le côté du dispositif. Après retour du dispositif à sa configuration initiale, le ballot suivant peut ensuite être formé. L'ensemble de ces opérations est réalisé de façon rapide, car tant le nombre que l'amplitude des mouvements à effectuer par l'opérateur sont réduits, si bien qu'il en résulte un gain important en termes d'efficacité et de confort d'utilisation. Suivant des modes de réalisation préférés dans la pratique industrielle, l'invention répond en outre aux caractéristiques suivantes, mises en oeuvre séparément ou en chacune de leurs combinaisons techniquement opérantes. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, la table de levage comporte deux bras parallèles, actionnables au moyen d'un vérin entre une position basse dans laquelle une ou plusieurs bûches peuvent être amenées en position transversale sur les bras par roulement depuis le sol, et une position haute dans laquelle les bûches roulent successivement sous l'effet de leur poids jusqu'au plateau de fendage. Les bras présentent de préférence chacun deux pans d'inclinaisons différentes, dont un pan inférieur qui est parallèle au sol dans la position basse. Une telle configuration permet avantageusement d'amener les bûches, les unes après les autres, du sol jusqu'au plateau de 30 fendage sans avoir à exercer de gros effort manuel. Dans le position basse, les pans inférieurs des bras reposent sur le sol, si bien qu'il est facile d'amener sur eux une ou plusieurs bûches par roulement, au moyen notamment d'une sapie, un instrument classique de manutention des bûches utilisé par les bûcherons. Les bras présentent de préférence chacun une extrémité inférieure de forme biseautée, de manière à faciliter le roulement des bûches sur eux depuis le sol. Ils sont également associés à des plots anti-retour de petite taille, disposés à intervalles réguliers sur la longueur des pans inférieurs, et qui empêchent avantageusement les bûches de rouler en arrière pour revenir sur le sol, notamment sur terrain en pente. Une fois les bûches chargées, les bras sont actionnés de manière à les amener en position haute. Ce faisant, ils s'inclinent au-dessus vers le plateau de fendage, jusqu'à une position choisie par l'opérateur, dans laquelle les bûches roulent vers le plateau. La première arrive ainsi sur celui-ci. Les autres bûches restent alors bloquées sur les bras. Lorsque la première bûche a été fendue, et les morceaux ôtés du plateau, la bûche suivant vient naturellement prendre la place de la première pour être fendue à son tour. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, la table de levage comporte, dans sa partie avant, une glissière latérale de guidage des bûches vers le plateau de fendage. On assure ainsi avantageusement un positionnement précis des bûches sur le plateau. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, la fendeuse est une fendeuse horizontale. Elle est actionnable, au moyen d'un vérin, dans un mouvement longitudinal par rapport à la bûche disposée en position allongée sur le plateau de fendage, si bien qu'elle réalise le fendage des bûches dans leur longueur. Il s'agit de préférence d'une fendeuse dite sur butée, c'est-à-dire qu'elle comporte une tête de fendage mobile qui fend le bois coincé entre elle et une butée arrière, en le traversant d'avant en arrière. On peut également utiliser dans le cadre de l'invention une fendeuse dite à grille de fendage, dans laquelle le bois est poussé par une butée rnobile à travers une grille fixe qui réalise son fendage. Dans le cas préféré d'une fendeuse sur butée, la fendeuse présente de préférence une tête de fendage en forme de croix, et comportant une lame basse plus en avant et une lame haute plus en arrière, si bien qu'elle entame le bois par le bas avant de l'entamer par le haut. Une telle caractéristique permet avantageusement de réaliser un éclatement du bois plus précis car elle entraîne une meilleure adhérence de la lame d'entame dans le bois. De plus, il est ainsi plus facile de réaliser le fendage en deux morceaux des bûches de petit diamètre. Les petites bûches seront atteintes uniquement par la lame basse de la tête, et fendues en deux morceaux, alors que les grosses bûches seront traversées par la tête dans son entier, et fendues en quatre morceaux. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, les moyens de réception des morceaux de bûche comportent deux arceaux en forme de demi-cercles ouverts vers le haut, parallèles l'un à l'autre et perpendiculaires au sens d'avancement du dispositif. Parmi eux, un arceau avant est disposé contre un fronton avant, de telle sorte que les morceaux de bûche peuvent être entassés les uns sur les autres transversalement sur les arceaux et en appui contre le fronton, pour réaliser la formation d'un ballot. Un tel mode de réalisation présente l'avantage d'être à la fois simple de réalisation et léger à transporter. Suivant une caractéristique avantageuse de l'invention, les arceaux sont reliés l'un à l'autre, dans leur partie inférieure, par une traverse. Le support du dispositif comporte un cadre rigide télescopique dans une direction perpendiculaire au sens d'avancement du dispositif et opposée à la table de levage, la partie mobile du cadre étant solidaire des arceaux dans leur partie latérale située dans cette direction. Le dispositif comporte en outre un vérin prenant appui d'une part sur une partie fixe du cadre et d'autre part sur la traverse inférieure, qui est apte à déplacer les arceaux latéralement dans une direction opposée à la table de levage, jusqu'à atteindre une position de déportation maximale dans laquelle les arceaux s'inclinent sous l'effet de la poussée du vérin, pour déverser le ballot reposant sur eux vers le sol. Le vérin peut ensuite être à nouveau actionné afin de ramener les arceaux dans leur position initiale de réception des morceaux de bois. On s'assure ainsi avantageusement que le ballot formé soit 35 déversé, par basculement des arceaux, sur le côté du dispositif, si bien qu'il ne constituera pas une gêne pour le passage ultérieur de véhicules. De plus, ce mode de réalisation s'avère tout à fait avantageux lorsque le ballot doit être déversé sur un terrain en pente contraire, ou sur un obstacle qui tend à le ramener contre les arceaux, si bien qu'il risque d'être accroché par ces derniers et désarticulé au moment de sa vidange. En effet, pour le mouvement de retour des arceaux à leur position initiale, le vérin imprime tout d'abord un mouvement en translation arrière, dégageant ainsi les arceaux vers l'arrière, avant de les faire basculer à nouveau vers leur position à plat. On diminue ainsi avantageusement le risque d'accrochage du ballot sur les arceaux, puisque ceux-ci sont rapidement retirés vers l'arrière dès que le déversement a été effectué. Dans d'autres modes de réalisation préférés de l'invention, les moyens de réception des morceaux de bois peuvent être constitués de deux arceaux circulaires, qui sont articulés chacun en deux demi-cercles, de manière à pouvoir s'ouvrir en deux parties, et à libérer une ouverture latérale importante à travers laquelle le ballot formé tombe, sous l'effet de son poids, sur le côté du dispositif. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, le support est disposé à l'arrière du véhicule tracteur de manière à ce que la table de levage dépasse peu sur le côté, ce qui permet de réduire l'encombrement latéral du dispositif pour faciliter son utilisation sur les chemins forestiers. Le dispositif selon l'invention est conçu pour être utilisé tracté par les tracteurs agricoles ou forestiers. Il peut notamment être porté en suspension attaché à la barre de levage trois-points du tracteur, ce qui présente l'avantage d'une grande maniabilité. Dans d'autres modes de réalisation préférés de l'invention, il est équipé de roues et d'un anneau pour son accrochage à un crochet d'attelage du véhicule, ce qui permet de l'utiliser également avec des tracteurs moins puissants ou des véhicules légers, à la manière d'une remorque. L'alimentation hydraulique des différents éléments peut être assurée par branchement sur le tracteur, si ce dernier le permet. Dans d'autres cas, le dispositif selon l'invention sera équipé d'une pompe hydraulique embarquée, actionnée par prise de force, de manière à pouvoir fonctionner de manière autonome. Le dispositif selon l'invention peut avantageusement être associé à une grue forestière, qui peut être disposée sur le toit du tracteur ou sur la barre trois-points de ce dernier. Cette grue peut être utilisée pour charger la table de levage en position basse avec les bûches prises sur le sol, ou pour charger les petites bûches, qui ne nécessitent pas d'être fendues, directement dans les arceaux. Une telle association est notamment particulièrement avantageuse en ce qu'elle permet, depuis une position d'arrêt unique du dispositif, d'aller chercher facilement, grâce au débattement de la grue, des bûches disposées dans un large périmètre autour du dispositif, et de les ramener jusqu'à la table de levage. Il en résulte une économie de carburant, puisqu'il est nécessaire de déplacer le dispositif moins souvent que dans le cas où la table est chargée manuellement, ce qui nécessite, afin de diminuer les efforts physiques à produire par l'utilisateur, de positionner la table tour à tour près de chaque grosse bûche au sol. L'invention sera maintenant plus complètement décrite dans le cadre de caractéristiques préférées et de leurs avantages, en faisant référence aux figures 1 et 2 dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un dispositif selon l'invention, avec la table de levage en position haute et les arceaux en position de réception des morceaux de bois ; - et la figure 2 illustre une vue en perspective du dispositif de la figure 1, avec la table de levage en position basse et les arceaux 30 en position de déversement du ballot. Le dispositif selon l'invention est destiné à être tracté à l'arrière d'un véhicule tracteur. Il comporte un support métallique 1, formé d'une poutre longitudinale 2, d'une longueur d'environ 3 m, sur laquelle repose un cadre transversal 3. Le support 1 comporte, dans sa partie avant, une barre d'attelage 4, télescopique et amovible, munie d'un anneau 5 pour son accrochage à l'arrière d'un véhicule tracteur. Dans le mode de réalisation préféré représenté sur les figures, le dispositif comporte deux roues 6 fixées directement au support 1, si bien qu'il roule à l'arrière du tracteur. II n'est pas prévu d'essieu pour le montage des roues, de manière à obtenir une hauteur par rapport au sol importante, et à éviter ainsi les risques d'accrochage sur des obstacles au sol. Le dispositif peut également être configuré, avec ou sans roues, de manière à s'attacher sur la barre de levage trois-points des tracteurs, si bien qu'il sera porté en suspension pendant les déplacements, de la même manière qu'une charrue. Dans ce cas, pour une utilisation sur un terrain en pente, il sera avantageusement équipé, sur la partie arrière de la poutre 2, d'une béquille bi-pied anti-recul, de sorte à reposer sur le sol à l'arrêt. Ceci constitue avantageusement une sécurité pour le cas où les freins du tracteur lâchent et où ce dernier parte vers l'arrière. Le dispositif dans son ensemble est constitué principalement d'éléments métalliques de poids faible, si bien que son poids maximal est réduit, notamment environ égal à 500 kg. Il est particulièrement adapté pour la mise en ballots d'un diamètre d'environ 1,15 m de morceaux de bois d'une longueur de 1 m. Le support 1 supporte les principaux éléments pour la préparation du bois, c'est-à-dire la table de levage, la fendeuse, qui est une fendeuse horizontale sur butée, et les moyens de réception des morceaux fendus et de déversement du ballot formé. Tous ces éléments sont actionnés de manière hydraulique. La source d'alimentation hydraulique de ces éléments n'a pas été représentée sur les figures. Il peut s'agir d'une pompe hydraulique embarquée, ou encore d'un boîtier de branchement à une source d'alimentation sur le tracteur. La poutre 2 est disposée en biais par rapport au sens d'avancement du dispositif, sa partie avant étant décalée latéralement par rapport à la barre d'attelage 4, et sa partie arrière venant vers l'axe longitudinal de cette dernière. La table de levage est fixée latéralement sur la partie arrière de la poutre 2, du côté de la poutre le plus extérieur au dispositif. Elle dépasse cependant peu de la largeur de ce dernier, grâce à l'inclinaison longitudinale de la poutre 2, si bien qu'elle génère peu de gêne pour le déplacement du dispositif sur les chemins forestiers, et qu'elle est protégée des chocs contre des obstacles situés sur le bord des chemins. Elle est mobile entre deux positions, une position basse, représentée sur la figure 2, dans laquelle les bûches peuvent être amenées sur elle par roulement depuis le sol, et une position haute, représentée sur la figure 1, dans laquelle les bûches roulent sous l'effet de leur poids vers le plateau de fendage 14 situé sur la face supérieure de la poutre 2. La table de levage est constituée de deux bras parallèles 7 comportant deux pans 8 et 9 d'inclinaisons différentes. Le pan inférieur 8 est configuré de telle sorte que lorsque la table est en position basse, il repose à plat sur le sol. Le pan supérieur 9 relie le pan inférieur 8 au plateau de fendage 14. Chacun des pans 8 et 9 des bras 7 présente une longueur suffisante pour pouvoir charger plusieurs bûches en même temps sur la table, notamment une longueur d'environ 1 m, ce qui permet de charger une capacité pouvant atteindre trois quarts de stère de bûches en position basse. Les bras 7 présentent chacun une extrémité inférieure 10 de forme biseautée, si bien que le passage par roulement des bûches du sol sur les pans inférieurs 8 est facilité. La table est équipée, sur sa partie avant, le long du pan supérieur 9 du bras avant 7, d'une glissière latérale 11 pour le guidage des bûches vers le plateau de fendage 14, ce qui assure un positionnement précis des bûches sur ce dernier. Dans cette position, la bûche à fendre est disposée en position allongée longitudinalement sur le plateau 14. La table de levage est actionnée entre ses positions basse et haute par un vérin 12 prenant appui d'une part sur la poutre 2 et d'autre part sur une traverse 13 reliant les bras 7 l'un à l'autre. Une butée 15, qui peut être amovible, est disposée à 5 l'extrémité arrière de la poutre 2. Elle délimite le plateau de fendage 14 à l'arrière, c'est-à-dire l'espace de réception de la bûche à fendre. A l'arrière de la butée 15 se trouve le poste de commande 16 des différents éléments à alimentation hydraulique. II est disposé 10 de telle sorte que l'opérateur doit se positionner, pour y accéder, du côté de la poutre 2 opposé à la table de levage, contre le plateau de fendage 14. Sur sa partie avant, la poutre 2 supporte un vérin 17 qui est maintenu fixe dans des cales rigides 18 dans la partie avant et qui 15 actionne dans la partie arrière une tête de fendage 19 dans une direction longitudinale au-dessus du plateau de fendage 14, de manière à permettre le fendage longitudinal de la bûche positionnée sur le plateau 14. L'espace libéré sur le plateau lorsque la tête de fendage 19 20 est en position reculée, entre cette dernière et la butée 15 est d'environ 1,05 m, de façon à permettre la réception d'une bûche à fendre d'environ 1 m de long. La tête de fendage 19 présente une forme en croix, avec quatre lames, dont deux lames horizontales 20 entre une lame 25 verticale inférieure 21 et une lame verticale supérieure 22, comme représenté sur la figure 2. Ceci permet de fendre les bûches de gros diamètres en quatre morceaux, au moyens de l'ensemble des lames, et les bûches de petit diamètre, notamment inférieur à 25 cm, en deux morceaux, 30 au moyen uniquement de la lame verticale inférieure 21. La lame inférieure 21 est plus avancée que la lame supérieure 22. Le décalage entre ces deux lames est d'environ 7 cm. Le bois est ainsi d'abord entamé par le bas avant de l'être par le haut. Le fendage des grosses bûches est ainsi plus facile et plus précis, car il y a alors une meilleure adhérence entre la lame et le bois à l'entame. De plus, dans le cas de bûches de petit diamètre, ceci permt d'arrêter le fendage en cours de réalisation, lorsque la lame inférieure 21 a pénétré dans la bûche, si bien que cette dernière est immobilisée et ne peut plus rouler sur elle-même, mais que la lame supérieure 22 n'a pas encore atteint son niveau, et de positionner une autre bûche au-dessus de la première, afin de réaliser le fendage des deux bûches simultanément, l'une par la lame inférieure 21 de la fendeuse et l'autre par sa lame supérieure 22. A titre d'exemple, les deux lames verticales 21 et 22 de la fendeuse présentent chacune une épaisseur d'environ 30 à 40 mm. Les lames horizontales, ou ailerons, présentent une épaisseur d'environ 20 mm. La hauteur d'attaque (hauteur de la lame inférieure 21) est d'environ 25 cm. La lame inférieure 21, qui est la lame d'entame, présente une forme droite, de façon à pénétrer en un seul bloc dans le bois. La tête de fendage 19 est associée, sur chacun de ses côtés, sur la partie avant du plateau 14, à des butées anti-retour, qui ne sont pas représentées sur les figures. Ces butées permettent d'éviter que la bûche ne soit entraînée vers l'arrière lors du retour en arrière de la tête, une fois le fendage réalisé. Le dispositif selon l'invention peut en outre être équipé 25 d'arceaux latéraux de soutien des morceaux de bois fendus, du côté opposé à la table de levage. Le cadre transversal 3 est disposé à l'avant du dispositif par rapport à la table de levage et au plateau de fendage 14. II est composé d'un montant avant 23 et d'un montant arrière 24, et de 30 deux traverses latérales 25 et 26. Les roues 6 sont fixées sous le montant arrière 24. Le cadre 3 est télescopique dans la direction perpendiculaire au sens d'avancement du dispositif opposée à la table de levage. Il comporte une partie fixe composée de la traverse latérale 25 et des montants avant et arrière 23 et 24, et une partie mobile qui se compose de la traverse 26 et de montants avant 27 et arrière 28 qui coulissent respectivement à l'intérieur des montants 23 et 24, et qui sont représentés sur la figure 2. Le cadre 3 est équipée d'une butée, qui n'apparaît pas sur les figures, et qui limite son allongement latéral à une longueur déterminée. Deux arceaux 29 en forme de demi-cercles ouverts vers le haut, parallèles l'un à l'autre, et espacés d'une distance d'environ 80 à 90 cm, sont disposés sur le cadre 3, perpendiculairement au sens d'avancement du dispositif. II s'agit de deux profilés métalliques creux. Ces arceaux 29 constituent les moyens de réception des 15 morceaux de bûches pour la formation d'un ballot. L'arceau avant 29 est disposé contre un fronton transversal 30, qui délimite le ballot en formation du côté avant du dispositif. II permet d'aligner les morceaux de bois au fur et à mesure de leur empilement sur les arceaux. 20 Un léger espacement est ménagé entre l'arceau avant 29 et le fronton 30, afin de permettre le passage d'un lien pour attacher le ballot formé. Le fronton 30 peut être plein en partie basse et grillagé dans sa partie haute, de manière à assurer la visibilité arrière pour 25 le conducteur du tracteur. Les deux arceaux 29 sont reliés l'un à l'autre, dans leur partie inférieure, par une traverse 31. Ils sont également fixés par leur côté, au moyen de pattes rotatives 32, à la traverse mobile 26 du cadre 3. 30 Un vérin 33, actionné depuis le poste de commande 16, ou depuis la cabine du tracteur dans le cas d'un branchement au trois-points de ce dernier, prend appui d'une part sur la traverse fixe 25 et d'autre part sur la traverse inférieure 31 reliant les arceaux 29 l'un à l'autre. Il permet de déplacer les arceaux 29 d'une position de chargement, dans laquelle le cadre télescopique est dans sa position la plus courte, les arceaux reposant à plat entre les montants 23 et 24, représentée sur la figure 1, par une phase intermédiaire dans laquelle le cadre télescopique s'allonge jusqu'à atteindre sa position d'allongement maximale, et dans laquelle les arceaux subissent une translation latérale, jusqu'à une position finale représentée sur la figure 2, dans laquelle les arceaux ont pivoté par rapport à la traverse 26, de manière à déverser le ballot formé sur le côté. Le dispositif est prévu pour que le ballot soit déversé du côté dudispositif opposé à la table de levage, en dehors de l'empattement du tracteur. A titre d'exemple, les arceaux se déportent en translation 15 latérale d'environ 70 cm, avant de basculer, ce qui permet de déverser le ballot sur le bord du layon. II est possible selon l'invention d'équiper le dispositif d'une grue forestière, pour permettre notamment la préhension du ballot de bois directement dans les arceaux et/ou le chargement des 20 bûches sur la table de levage ou dans les arceaux. Le dispositif selon l'invention peut être utilisé facilement par une ou deux personnes, pour la mise en ballots de morceaux de bois à partir de bûches entières disposées au sol, de la façon exposée ci-après. 25 Les bûches qui se trouvent au sol sont roulées, au moyen de tout ustensile approprié, notamment d'une sapie, par un utilisateur, jusqu'à la table de levage en position basse, de manière à les positionner transversalement sur les pans inférieurs 8 des bras 7 posés à terre. 30 Un opérateur, qui peut être le même individu ou un autre, en position debout près du plateau de fendage 14, actionne, depuis le poste de commande hydraulique 16, la levée de la table de levage. Ce mouvement fait rouler les bûches vers le plateau de fendage 14 de la fendeuse, jusqu'à ce que la première bûche soit disposée en position adéquate sur ce plateau, devant la tête de fendage 19 qui se trouve en position reculée. L'opérateur actionne alors, du même poste de commande 16, le déplacement de la tête 19 afin de réaliser le fendage de la bûche. La bûche est fendue longitudinalement, en 2 ou en 4 morceaux suivant son diamètre. Le mouvement de la fendeuse est arrêté juste avant que la bûche soit complètement fendue, afin d'éviter que les morceaux ne tombent sur les pieds de l'opérateur. La tête 19 est ensuite actionnée en arrière. Grâce à la présence des butées anti-retour, la bûche reste en place. L'opérateur peut alors se saisir des morceaux de bois et, en pivotant, il les dépose en les entassant les uns sur les autres à cheval sur les arceaux 29, en appui contre le fronton 30 de manière à ce qu'ils soient alignés. Le plateau de fendage 14 et les arceaux 29 étant situés à la même hauteur, il n'a pas besoin pour cela de se baisser ou de se courber, ce qui diminue les risques de blessure. La bûche suivante roule alors sur le plateau de fendage libéré, en position pour être fendue à son tour. Une fois le ballot constitué, l'opérateur l'attache au moyen de liens. Il actionne ensuite le vérin 33 afin de déporter les arceaux 29 latéralement, puis de les faire pivoter afin de renverser le ballot formé sur le bas-côté, sur le bord du chemin sur lequel est situé le tracteur, du côté opposé à la table de levage. La description qui précède explique clairement comment l'invention permet d'atteindre les objectifs qu'elle s'est fixés. En particulier, elle fournit un dispositif pour le ramassage et la préparation du bois de chauffage, qui réunit tous les outils nécessaires sur un seul support, qui est compact et maniable à l'arrière d'un véhicule tracteur, simple, confortable et efficace à utiliser du fait notamment de la position optimale des différents outils les uns par rapport aux autres. Ce dispositif est en outre simple de réalisation et peu coûteux. Il ressort néanmoins de ce qui précède que l'invention n'est pas limitée aux modes de mise en oeuvre qui ont été spécifiquement décrits et représentés sur les figures et qu'elle s'étend au contraire à toute variante passant par le biais de moyens équivalents. On peut notamment prévoir dans le cadre de l'invention que le cadre transversal soit légèrement incliné vers le bas dans la direction de déchargement du ballot, de manière à derverser ce dernier plus en douceur sur le sol. Ce cadre peut également être incliné par rapport à la direction d'avancement du dispositif, de manière à rentrer vers l'intérieur du dispositif dans sa partie arrière, facilitant ainsi les manoeuvres, et plus particulièrement la négociation des virages
L'invention concerne un dispositif pour le ramassage et la préparation du bois de chauffage, comportant, sur un support (1) destiné à être tracté attaché par une partie avant à un véhicule tracteur, une table de levage latérale (7) pour amener une bûche de bois du sol jusqu'à un plateau de fendage (14), une fendeuse pour fendre cette bûche disposée sur ledit plateau (14) en plusieurs morceaux, des moyens (29) de réception des morceaux fendus pour leur réunion en ballot, et des moyens pour déverser le ballot formé sur un côté du support (1) opposé à la table de levage (7). La table de levage (7), la fendeuse et les moyens pour déverser le ballot sont actionnés de manière hydraulique, depuis un même poste de commande (16) accessible pour un opérateur positionné de manière à pouvoir prendre les morceaux fendus et les disposer dans les moyens de réception (29) sans se déplacer.
1. Dispositif pour le ramassage et la préparation du bois de chauffage, comportant, sur un support (1) destiné à être tracté attaché par une partie avant à un véhicule tracteur, une table de levage latérale (7) pour amener une bûche de bois du sol jusqu'à un plateau de fendage (14), une fendeuse pour fendre ladite bûche disposée sur ledit plateau (14) en plusieurs morceaux, des moyens de réception (29) desdits morceaux fendus pour leur réunion en ballot, et des moyens pour déverser le ballot formé sur un côté dudit support (1) opposé à ladite table de levage (14). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite table de levage comporte deux bras parallèles (7), actionnables au moyen d'un vérin (12) entre une position basse dans laquelle une ou plusieurs bûches peuvent être amenées en position transversale sur lesdits bras (7) par roulement depuis le sol, et une position haute dans laquelle lesdites bûches roulent successivement jusqu'audit plateau de fendage (14), lesdits bras (7) présentant de préférence chacun deux pans (8, 9) d'inclinaisons différentes, dont un pan inférieur (8) est parallèle au sol dans ladite position basse. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite table de levage (7) comporte dans sa partie avant une glissière latérale (11) de guidage desdites bûches vers ledit plateau (14). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite fendeuse est actionnable, au moyen d'un vérin (17), dans un mouvement longitudinal par rapport à ladite bûche disposée en position allongée sur ledit plateau de fendage (14). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite fendeuse présente une tête de fendage (19) en forme de croix comportant une lame basse (21) plus en avant et une lame haute (22) plus en arrière, si bien qu'elle entame le bois par le bas avant de l'entamer par le haut. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de réception desdits morceaux de bûche comportent deux arceaux (29) en forme de demi-cercles ouverts vers le haut, parallèles l'un à l'autre et perpendiculaires au sens d'avancement dudit dispositif, dont un arceau avant disposé contre un fronton avant (30), de telle sorte que lesdits morceaux peuvent être entassés les uns sur les autres transversalement sur lesdits arceaux (29) et en appui contre ledit fronton (30), de manière à permettre la formation d'un ballot. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits arceaux (29) sont reliés l'un à l'autre, dans leur partie inférieure, par une traverse (31), en ce que ledit support (1) comporte un cadre rigide (3) télescopique dans une direction perpendiculaire au sens d'avancement dudit dispositif et opposée à ladite table de levage (7), la partie mobile (26, 27, 28) dudit cadre (3) étant solidaire desdits arceaux (29) dans leur partie latérale située dans ladite direction, et en ce que ledit dispositif comporte un vérin (33) prenant appui d'une part sur une partie fixe (25) dudit cadre (3) et d'autre part sur ladite traverse (31), apte à déplacer lesdits arceaux (29) latéralement dans une direction opposée à ladite table de levage (7), jusqu'à atteindre une position de déportation maximale dans laquelle lesdits arceaux (29) s'inclinent sous l'effet de la poussée dudit vérin (33), pour déverser le ballot reposant sur lesdits arceaux (29) vers le sol. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit support (1) est disposé à l'arrière dudit véhicule tracteur de manière à ce que ladite table de levagelatérale (7) dépasse peu sur le côté. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que ladite table de levage (7), ladite fendeuse et lesdits moyens pour déverser ledit ballot sont actionnés de manière hydraulique, depuis un même poste de commande (16) accessible pour un opérateur positionné de manière à pouvoir prendre lesdits morceaux fendus et les disposer dans lesdits moyens de réception (29) sans se déplacer. 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il est équipé de roues (6) et d'un anneau (5) pour son accrochage à un crochet d'attelage d'un véhicule tracteur.
B
B27
B27L
B27L 7
B27L 7/06
FR2896860
A1
PROCEDE DE SEPARATION D'AIR PAR DISTILLATION CRYOGENIQUE ET INSTALLATION CORRESPONDANTE
20,070,803
La présente invention concerne un procédé de séparation d'air par distillation cryogénique. Pour la distillation cryogénique, l'air traité doit être sec et décarbonaté pour éviter la formation de glace dans la boite froide. Pour épurer l'air comprimé dans un compresseur principal, on utilise couramment une unité de traitement d'un gaz par adsorption, du type dans lequel on utilise au moins deux adsorbeurs, qui suivent chacun, en décalage, le même cycle où se succèdent une phase d'adsorption, à une haute pression du cycle, et une phase de régénération avec dépressurisation, qui se termine par une repressurisation de l'adsorbeur, le procédé comportant une étape de mise en parallèle des adsorbeurs durant laquelle le flux total de gaz traité est obtenu par à la fois le traitement d'un premier débit de gaz par au moins un adsorbeur terminant sa phase d'adsorption, et le traitement d'un second débit de gaz à traiter par au moins un autre adsorbeur commençant sa phase d'adsorption. La figure 1 représente une installation d'épuration 1 d'une unité de distillation d `air. Cette installation 1 est adaptée pour éliminer des impuretés, notamment l'eau et le CO2, contenues dans un flux d'air atmosphérique comprimé à une pression comprise entre 3 et 36 bars et amené par une ligne 2, pour alimenter, via une ligne 3, une ligne principale d'échange thermique puis un appareil de distillation d'air. Ces derniers éléments ne sont pas représentés pour ne pas surcharger la figure 1. L'unité de distillation d'air peut être, par exemple, une double colonne de distillation d'air produisant de l'oxygène liquide qui, après pompage, est vaporisé dans la ligne d'échange thermique par condensation d'une partie de l'air comprimé. L'installation 1 comprend deux adsorbeurs sensiblement identiques R1 et R2. Chaque adsorbeur R1, R2 comprend une bouteille 4, 5 contenant chacune un matériau, par exemple du tamis moléculaire avec éventuellement de l'alumine, capable d'adsorber l'eau et le CO2 contenus dans l'air. L'installation 1 comprend en outre un certain nombre de conduites de raccordement et de vannes dont la disposition va apparaître maintenant lors de la description du procédé mis en oeuvre dans l'installation 1. Ce procédé est obtenu par répétition d'un cycle, illustré sur les figures 2 et 3, l'adsorbeur R1 suivant le cycle représenté sur la figure 2 et l'adsorbeur R2 suivant parallèlement le même cycle en décalage temporel, représenté sur la figure 3. Sur les figures 2 et 3, où les temps t sont portés en abscisses et les pressions absolues P en ordonnées, les traits orientés par des flèches indiquent les mouvements et destinations des courants gazeux, et, en outre, le sens de circulation dans respectivement les adsorbeurs R1 et R2: lorsqu'une flèche est dans le sens des ordonnées croissantes (vers le haut du diagramme), le courant est dit à co-courant, dans l'adsorbeur. Si la flèche dirigée vers le haut est située au-dessous du trait indiquant la pression dans l'adsorbeur, le courant pénètre dans l'adsorbeur par l'extrémité d'entrée de l'adsorbeur ; si la flèche, dirigée vers le haut, est située au-dessus du trait indiquant la pression, le courant sort de l'adsorbeur par l'extrémité de sortie de l'adsorbeur, les extrémités d'entrée et de sortie étant respectivement celles du gaz à traiter et du gaz soutiré en phase de production ; lorsqu'une flèche est dans le sens des ordonnées décroissantes (vers le bas du diagramme), le courant est dit à contre courant, dans l'adsorbeur. Si la flèche dirigée vers le bas est située au-dessous du trait indiquant la pression de l'adsorbeur, le courant sort de l'adsorbeur par l'extrémité d'entrée de l'adsorbeur ; si la flèche dirigée vers le bas est située au-dessus du trait indiquant la pression, le courant pénètre dans l'adsorbeur par l'extrémité de sortie de l'adsorbeur, les extrémités d'entrée et de sortie étant toujours celles du gaz à traiter et du gaz soutiré en phase de production. Il est à noter que l'origine des temps est identique sur les figures 2 et 3, permettant ainsi la lecture simultanée des deux figures pour un même instant donné. La description du cycle va principalement s'appuyer sur la figure 3, étant entendu que la figure 2 représente le même cycle décalé d'une demipériode de cycle. Le cycle de la figure 3, dont la période T est, à titre d'exemple, égale à 360 minutes pour une pression d'adsorption sensiblement égale à 6 bars, comprend quatre étapes successives I à IV. Lors de l'étape I, c'est-à-dire de t = 0 à t1 = 5 minutes, l'adsorbeur R1 est en phase d'adsorption, tandis que l'adsorbeur principal R2 est en phase de régénération. L'air de la ligne 2 est alors amené par une vanne 10 ouverte dans l'adsorbeur R1. L'air épuré, c'est-à-dire dessiqué et décarbonaté, est alors renvoyé par l'intermédiaire d'une vanne 11 ouverte vers la ligne 3. Pendant ce temps, l'adsorbeur R2 est ramené à une pression sensiblement égale à la pression atmosphérique en ouvrant une vanne 12, mettant ainsi à l'air l'adsorbeur R2 via une ligne 6. La vanne 12 reste ouverte jusqu'à 11 = 5 minutes, c'est-à-dire jusqu'à ce que la pression à l'intérieur de la bouteille 5 de l'adsorbeur R2 soit sensiblement égale à la pression atmosphérique. Puis, la vanne 12 est fermée et de l'azote résiduaire de l'unité de distillation canalisé par une ligne 7, provenant par exemple de la tête de la colonne basse pression de la double colonne, alimente l'adsorbeur R2 via une vanne 13 ouverte. Cet azote résiduaire circule dans l'adsorbeur R2 dans le sens de régénération, c'est-à-dire dans le sens contraire au sens d'adsorption, en assurant la régénération de cet adsorbeur saturé lors d'une phase d'adsorption précédente. L'azote de régénération est chauffé dans un premier temps, puis non chauffé. L'azote résiduaire transportant l'eau et le CO2 désorbés est ensuite renvoyé de l'adsorbeur R2, via une vanne 14 ouverte, vers une ligne 8 d'évacuation. Cette vanne 14 reste ouverte jusqu'à t2 = 155 minutes, où elle se ferme, ainsi que la vanne 13, pour permettre la repressurisation de l'adsorbeur R2. Cette repressurisation de R2 consiste, de t2 à t3 = 170 minutes, à amener la pression à l'intérieur de la bouteille 5 de l'adsorbeur R2 à une valeur sensiblement égale à celle maintenue dans les éléments aval. Elle est réalisée par divers aménagements opératoires envisageables, notamment par l'ouverture d'une vanne 15 raccordant les sorties des deux adsorbeurs R1 et R2, et éventuellement par l'ouverture d'une vanne 15B raccordée à l'extrémité de sortie de R2 et alimentant partiellement ce dernier en fluide riche en oxygène, par exemple l'oxygène provenant de l'unité de distillation d'air via une conduite 102. L'étape I s'achève lorsque la pression de l'adsorbeur R2 a atteint la valeur souhaitée de 6 bars. Lors de l'étape II, c'est-à-dire de t3 à t4 = 180 minutes, l'adsorbeur R1 est, comme dans l'étape I, en adsorption. Cependant, l'air de la ligne 2 est également amené par une vanne 16 ouverte dans l'adsorbeur R2. L'air ainsi épuré est envoyé par l'intermédiaire d'une vanne 17 ouverte, vers la ligne 3. Au cours de l'étape II, les adsorbeurs R1 et R2 sont donc tous les deux en phase d'adsorption pour épurer l'air en parallèle. Cependant, le flux d'air épuré en sortie de l'adsorbeur R2 est à une température bien supérieure à celui en sortie de l'adsorbeur R1, comme il a été rappelé précédemment. Le flux d'air total acheminé par la conduite 3, se composant du flux sortant de R1 et du flux sortant de R2, est donc à une température intermédiaire entre celle du flux sortant de R1 et celle du flux sortant de R2 suivant sensiblement une loi des mélanges. Cette étape II de mise en parallèle des adsorbeurs en phase d'adsorption se poursuit pendant une durée prédéterminée très supérieure au temps de commutation des vannes de commande des adsorbeurs R1 et R2 établissant cette étape, qui dure quelques secondes, voire quelques dizaines de secondes, et/ou jusqu'à ce que la température intermédiaire du flux total soit au-dessous d'une température préalablement fixée, sensiblement égale à la température de l'air entrant dans R1 à laquelle est ajouté un seuil de tolérance en température, valant 10 dans cet exemple. Au cours de l'étape III, c'est-à-dire de t4 à t7 = 345 minutes, l'adsorbeur R2 est maintenu en phase d'adsorption, tandis que l'adsorbeur R1 est en phase de régénération. De façon analogue à R2 lors de l'étape I, R1 est soumis successivement à : - une dépressurisation de t4 à t5 = 185 minutes par l'intermédiaire de la fermeture des vannes 10 et 11 et de l'ouverture d'une vanne 18 de fonction analogue à la vanne 12 pour R2 ; - une circulation d'azote résiduaire de t5 à t6 = 335 minutes par l'intermédiaire de la fermeture de la vanne 18 et de l'ouverture de vannes 19 et 20 de fonctions analogues respectivement aux vannes 13 et 14 pour R2 ; - une repressurisation de t6 à t7 = 350 minutes par l'intermédiaire de l'ouverture de la vanne 15, et éventuellement de l'ouverture d'une vanne 15A, de fonction analogue à la vanne 15B pour R2. En fin d'étape III, l'adsorbeur R1 est régénéré. Au cours de l'étape IV, c'est-à-dire de t7 à t8 = 360 minutes, les adsorbeurs R1 et R2 assurent en parallèle l'épuration de l'air acheminé par la ligne 2, ces adsorbeurs étant tous les deux en phase d'adsorption comme lors de l'étape II. L'étape IV se poursuit pendant la durée prédéterminée précitée et/ou jusqu'à ce que la température du flux total acheminé par la conduite 3 soit au-dessous de la même température préfixée évoquée précédemment, cette fois-ci sensiblement égale à la somme de la température de l'air entrant dans R2 et du même seuil de tolérance en température. Pour un cycle total de 120 à 300 minutes, l'étape de repressurisation dure en règle générale entre 5 et 20 minutes. Ce temps est fonction du débit d'air supplémentaire disponible pour la repressurisation. De façon générale, on utilise entre 5 et 10% du débit d'air comprimé (par rapport au débit nominal) pour repressuriser. Bien sûr, le dimensionnement du compresseur principal d'air doit prendre en compte ces étapes de repressurisation. Pour une unité qui utilisera 100 d'air, il faut prévoir un compresseur d'une capacité de 105 comme illustré à la Figure 4. Un des buts de l'invention est de permettre l'usage d'un compresseur plus petit. Un autre but est de permettre une consommation d'énergie constante par le compresseur d'air. L'invention s'applique à tous procédés de séparation d'air avec au moins une double colonne (colonne moyenne Pression et colonne basse Pression) avec une production d'oxygène dit pompée : c'est-à-dire que l'oxygène liquide soutiré en fond de colonne basse pression est pompé à une pression supérieure à 10 bars, avant d'être vaporisé dans un ou des échangeurs. L'invention s'applique aussi pour des appareils produisant de l'oxygène impur par le principe de la colonne de mélange. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de séparation d'air par distillation cryogénique dans lequel un débit d'air est comprimé dans un compresseur, le débit d'air comprimé est épuré dans une unité d'adsorption comprenant au moins deux adsorbeurs, qui suivent chacun, en décalage, le même cycle où se succèdent une phase d'adsorption, à une haute pression du cycle, et une phase de régénération avec dépressurisation, qui se termine par une repressurisation de l'adsorbeur, l'air épuré est envoyé à un système de colonnes comprenant une colonne haute pression et une colonne basse pression, au moins une partie de l'air épuré se sépare dans la colonne moyenne pression en un liquide enrichi en oxygène et un liquide enrichi en azote et au moins un liquide de la colonne moyenne pression est envoyé à la colonne basse pression suite à une détente et pendant une étape de repressurisation d'un adsorbeur, on réduit au moins un débit de liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression par rapport au débit du même liquide envoyée à la colonne basse pression lors de l'étape d'adsorption ou de régénération du même adsorbeur. Suivant d'autres caractéristiques de l'invention : - on réduit le débit d'un liquide enrichi en oxygène envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation ; - on réduit le débit d'un liquide enrichi en azote envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation ; - on réduit un débit d'air liquéfié envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation ; - le débit d'air comprimé reste sensiblement constant pendant les étapes d'adsorption, de régénération et de repressurisation pour un adsorbeur donné ; - le débit d'air épuré baisse pendant l'étape de repressurisation par rapport au débit pendant les étapes d'adsorption et de régénération et de repressurisation pour un adsorbeur donné ; - le niveau de liquide en cuve de la colonne moyenne pression augmente pendant l'étape de repressurisation d'un adsorbeur donné ; - le niveau de liquide en cuve de la colonne basse pression réduit pendant l'étape de repressurisation d'un adsorbeur ; - le niveau de liquide en cuve de la colonne moyenne pression réduit en dehors des étapes de repressurisation des adsorbeurs ; - le niveau de liquide en cuve de la colonne basse pression augmente en dehors des étapes de repressurisation des adsorbeurs ; - le débit d'au moins un liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression est réglé au moins en fonction du débit d'air rentrant dans la colonne moyenne pression ; - le débit d'au moins un liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression est réglé au moins en fonction d'un signal émis lors du déclenchement d'une étape de repressurisation ; - on soutire au moins un liquide enrichi en un composant de l'air du système de colonnes, on le pressurise et on le vaporise dans un échangeur de chaleur pour former un débit gazeux pressurisé ; - on soutire au moins un liquide enrichi en oxygène de la colonne basse pression, on le pressurise et on l'envoie à une colonne de mélange. L'invention a également pour objet une installation de séparation d'air capable de fonctionner selon le procédé décrit ci-dessus comprenant un compresseur, une unité d'épuration et un système de colonnes comprenant une colonne moyenne pression et une colonne basse pression, au moins une conduite d'amenée de liquide de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression et un dispositif de régulation du débit de liquide dans la conduite caractérisée en ce que le dispositif de régulation est commandé par un détecteur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 5 représente un appareil de séparation d'air fonctionnant selon le procédé de l'invention ; - les figures 6A et 6B montrent la variation des niveaux des colonnes basse pression et moyenne pression respectivement de la Figure 5; - la figure 7 montre les débits d'air comprimé et épuré pendant le cycle selon l'invention, à comparer avec la figure 4 ; - la figure 8 montre les points de consigne pour les niveaux de liquide pauvre et de liquide riche ; - la figure 9 montre les points de consigne pour la charge d'air envoyée à la boîte froide et pour le débit de liquide pauvre ; - la figure 10 montre les points de consigne pour le débit et le niveau de liquide riche ; - la figure 11 montre le point de consigne pour le niveau du vaporiseur à bain. La Figure 5 montre un appareil de séparation d'air par distillation cryogénique utilisant une double colonne. Pour simplifier, les moyens de production de frigories ne sont pas montrés mais il sera aisément compris que ceux-ci peuvent être des moyens bien connus, tels que turbine Claude, turbine d'insufflation, turbine d'azote... Un débit d'air 1 est comprimé dans un compresseur C pour former un débit d'air comprimé 3 à la pression de la colonne moyenne pression. Le compresseur C est entraîné par un moteur électrique M qui peut être remplacé par une turbine à vapeur ou tout autre moyen connu. L'air est ensuite épuré dans les absorbeurs R1, R2 de manière classique, par exemple tel que décrit ci-dessus. L'air épuré 5 est divisé en deux. Une partie 7 est envoyé à un surpresseur où il est pressurisé à une pression élevée. Il se liquéfie dans l'échangeur E et est envoyé à la colonne moyenne pression MP sous forme liquide. Une partie d'air 9 se refroidit dans l'échangeur et est envoyé à la colonne moyenne pression sous forme gazeuse. L'appareil comprend les remontées de liquide classiques : une conduite 11 de liquide riche (enrichi en oxygène) détendu dans une vanne V11, une conduite 13 d'air liquide détendu dans une vanne V13, un conduite de liquide pauvre inférieur (enrichi en azote) 15 détendu dans une vanne V15 et une conduite liquide pauvre supérieur (enrichi en azote) 17 détendu dans une vanne V17. Ces liquides sont envoyés de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pour fournir du reflux. De la colonne basse pression sont soutiré un débit 19 d'azote pur, un débit d'azote résiduaire (non-illustré) et un débit d'oxygène liquide 21. L'oxygène liquide 21 est pressurisé dans une pompé et se vaporise ensuite dans l'échangeur E. L'invention consiste à utiliser les capacités de liquide que l'on a dans la double colonne, pour supprimer une grande partie de la sur-capacité du compresseur d'air. Pendant toutes les étapes autres que la re-pressurisation, on envoie un léger excès d'air, moins de 1%. Cet excès permet de constituer une réserve de molécules d'oxygène dans le fond de la colonne basse pression BP. Le niveau d'oxygène liquide dans le fond de la colonne basse pression augmente légèrement comme l'on voit à la Figure 6A, en dehors des périodes t2-t3 et t6-t7. Pendant ce temps, le niveau dans le fond de la colonne moyenne pression diminue légèrement MP (Figure 6B), afin de respecter le bilan frigorifique. Pendant les quelques minutes (t2-t3 et t6-t7) de l'étape de re-pressurisation, le débit d'air comprimé par le compresseur C (ou plusieurs compresseurs C en parallèle) reste constant. Par contre, comme une partie de l'air est utilisée pour la re-pressurisation, le débit d'air épuré 5 envoyé dans la boîte froide diminue d'autant. On ajuste alors les débits à l'intérieur de la boîte froide, afin de conserver et le débit de production d'oxygène 21 et la teneur de l'oxygène produit. Les débits manipulés sont les remontées de liquide : air liquide 13, liquide pauvre (inférieur 15 & supérieur 17), liquide riche 11(appelé liquide très riche dans le cas d'une double colonne avec colonne de mélange). L'ouverture de chaque vanne V11, V13, V15, V17 est commandée par un régulateur de débit FIC. De cette manière, le débit envoyé à la colonne basse pression peut être réduit pendant les étapes de repressurisation et augmenté en dehors de ces étapes. Pour ajuster les boucles ouvertes, on peut soit utiliser la mesure du débit d'air 5 entrant réellement dans la boîte froide, soit un signal venant de la séquence de la purification en tête (par exemple, ouverture de la vanne 15, 15A ; 15B de re-pressurisation), soit une combinaison des deux. Pour une unité de séparation d'air avec une faible flexibilité (fonctionnant en permanence proche de son nominal), on privilégiera un ajustement des débits basés sur la logique de la séquence. Pour une unité avec une grande flexibilité, on utilisera une combinaison de la logique et du débit d'air, afin d'adapter les changements en fonction de la charge de l'unité. Pendant l'étape de re-pressurisation, on déstocke les molécules d'oxygène, cela se traduit par une baisse du niveau d'oxygène liquide dans le fond de la colonne basse pression, et une augmentation du niveau dans la colonne moyenne pression permet de respecter le bilan frigorifique global de l'unité de séparation d'air. Dans la Figure 6A, il est montré la variation du niveau de liquide riche en oxygène de la cuve de la colonne basse pression NBP avec le temps pendant le cycle d'épuration. On peut constater que pendant les étapes t2-t3, t6-T7 où l'un des adsorbeurs est en repressurisation, le niveau du liquide baisse car les remontées de liquide à la colonne basse pression ont été réduites. Pendant le reste du cycle, le niveau de la cuve augmente d'un niveau bas N1 à un niveau haut N2. Dans la Figure 6B, il est montré la variation du niveau de liquide enrichi en oxygène de la cuve de la colonne moyenne pression NMP avec le temps pendant le cycle d'épuration. On peut constater que pendant les étapes t2-t3, t6-t7 où l'un des adsorbeurs est en repressurisation, le niveau du liquide augmente d'un niveau bas N1 à un niveau haut N2 car les remontées de liquide à la colonne basse pression ont été réduites. Pendant le reste du cycle, le niveau de la cuve réduit du niveau haut N2 au niveau bas N1. L'avantage de l'invention est la réduction de la taille du système de compression. Pour une unité qui utilisera 100 d'air, au lieu de prévoir un compresseur d'une capacité de 105, il suffira d'un compresseur de 101. Comme le montre la Figure 7, l'excès d'air nécessaire à la repressurisation est réparti sur tout le cycle, ce qui permet de réduire de façon significative le coût du système de compression d'air. Selon l'invention, comme l'on voit à la Figure 8A, la charge d'air montrée en abscisses varie entre une valeur maximale et une valeur minimale. A la valeur maximale de la charge d'air, le point de consigne ( set-point ) SPLLL du niveau de liquide pauvre, en ordonnées, est à une valeur maximale et il réduit à une valeur minimale pour la valeur minimale de la charge d'air. Il en est de même pour le point de consigne ( set-point ) SPRLL du niveau de liquide riche comme l'on voit à la Figure 8B. Dans la Figure 9A, la variation de la charge d'air envoyée à la boîte froide est montrée en ordonnées et le temps en abscisses. On voit que la charge ne varie pas pendant substantiellement tout le cycle sauf pendant les périodes de pressurisation P quand elle baisse de 25 kNm3/h. De même, comme illustré à la Figure 9B, pendant la pressurisation P, le point de consigne SPLLF du débit de liquide pauvre baisse de 15 kNm3/h pour remonter à sa valeur normale juste après la fin de l'étape de pressurisation. Comme illustré à la Figure 10A, pendant la pressurisation P, le point de consigne SPRLF du débit de liquide riche baisse de 17 kNm3/h pour remonter à sa valeur normale juste après la fin de l'étape de pressurisation. Par contre, le point de consigne SPRLI du niveau de liquide riche de la Figure 10B baisse juste avant la pressurisation, augmente pendant la pressurisation et ensuite réduit petit-à-petit jusqu'à la prochaine étape de pressurisation. La Figure 11 montre la variation du point de consigne SP BVL du niveau de vaporiseur de bain. Pendant tout le cycle en dehors des étapes de pressurisation, le niveau monte jusqu'à une valeur maximale. Pendant la première moitié de la pressurisation, le niveau baisse jusqu'à une valeur minimale pour maintenir ce niveau pendant la deuxième moitié de la pressurisation. Le débit comprimé dans le compresseur d'air restant constant, sa consommation d'énergie reste constante, ce qui peut constituer un avantage supplémentaire : • Lorsque l'énergie de compression vient d'une détente de vapeur d'eau, la consommation de vapeur reste constante (pas de perturbation sur le réseau de vapeur, donc pas de risque de faire chuter la pression du collecteur de vapeur). • Lorsque le compresseur est entraîné par un moteur électrique, il est beaucoup plus facile de prévoir la consommation électrique de l'unité, et ainsi d'optimiser la facture (surtout si le coût de l'énergie est basé sur une part fixe et une part variable)
Dans un procédé de séparation d'air par distillation cryogénique, un débit d'air est comprimé dans un compresseur, le débit d'air comprimé est épuré dans une unité d'adsorption comprenant au moins deux adsorbeurs (R1, R2), qui suivent chacun, en décalage, le même cycle où se succèdent une phase d'adsorption, à une haute pression du cycle, et une phase de régénération avec dépressurisation, qui se termine par une repressurisation de l'adsorbeur, l'air épuré est envoyé à un système de colonnes comprenant une colonne haute pression et une colonne basse pression, au moins une partie de l'air épuré se sépare dans la colonne moyenne pression en un liquide enrichi en oxygène et un liquide enrichi en azote et au moins un liquide de la colonne moyenne pression est envoyé à la colonne basse pression suite à une détente et pendant une étape de repressurisation d'un adsorbeur, on réduit au moins un débit de liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression par rapport au débit du même liquide envoyé à la colonne basse pression lors de l'étape d'adsorption ou de régénération du même adsorbeur.
1. Procédé de séparation d'air par distillation cryogénique dans lequel un débit d'air est comprimé dans un compresseur, le débit d'air comprimé est épuré dans une unité d'adsorption comprenant au moins deux adsorbeurs (R1, R2), qui suivent chacun, en décalage, le même cycle où se succèdent une phase d'adsorption, à une haute pression du cycle, et une phase de régénération avec dépressurisation, qui se termine par une repressurisation de l'adsorbeur, l'air épuré est envoyé à un système de colonnes comprenant une colonne haute pression et une colonne basse pression, au moins une partie de l'air épuré se sépare dans la colonne moyenne pression en un liquide enrichi en oxygène et un liquide enrichi en azote et au moins un liquide de la colonne moyenne pression est envoyé à la colonne basse pression suite à une détente et pendant une étape de repressurisation d'un adsorbeur, on réduit au moins un débit de liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression par rapport au débit du même liquide envoyée à la colonne basse pression lors de l'étape d'adsorption ou de régénération du même adsorbeur. 2. Procédé suivant la 1, caractérisé en ce que l'on réduit le débit d'un liquide enrichi en oxygène envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation. 3. Procédé suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on réduit le débit d'un liquide enrichi en azote envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation. 4. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on réduit un débit d'air liquéfié envoyé de la colonne 30moyenne pression à la colonne basse pression pendant l'étape de repressurisation. 5. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le débit d'air comprimé reste sensiblement constant pendant les étapes d'adsorption, de régénération et de repressurisation pour un adsorbeur donné. 6. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le débit d'air épuré baisse pendant l'étape de repressurisation par rapport au débit pendant les étapes d'adsorption et de régénération et de repressurisation pour un adsorbeur donné. 7. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de liquide en cuve de la colonne moyenne pression augmente pendant l'étape de repressurisation d'un adsorbeur donné. 8. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de liquide en cuve de la colonne basse pression réduit pendant l'étape de repressurisation d'un adsorbeur. 9. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de liquide en cuve de la colonne moyenne pression réduit en dehors des étapes de repressurisation des adsorbeurs. 10. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le niveau de liquide en cuve de la colonne basse pression augmente en dehors des étapes de repressurisation des adsorbeurs. 11. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le débit d'au moins un liquide envoyé de la colonne 10 15moyenne pression à la colonne basse pression est réglé au moins en fonction du débit d'air rentrant dans la colonne moyenne pression. 12. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que le débit d'au moins un liquide envoyé de la colonne moyenne pression à la colonne basse pression est réglé au moins en fonction d'un signal émis lors du déclenchement d'une étape de repressurisation. 13. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on soutire au moins un liquide enrichi en un composant de l'air du système de colonnes, on le pressurise et on le vaporise dans un échangeur de chaleur pour former un débit gazeux pressurisé. 14. Procédé suivant l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'on soutire au moins un liquide enrichi en oxygène de la colonne basse pression, on le pressurise et on l'envoie à une colonne de mélange. 20
F
F25
F25J
F25J 3
F25J 3/04
FR2898004
A1
EVALUATION DE L'UTILISATION D'HYPERLIEN DE PAGE MULTIMEDIA DANS UN TERMINAL
20,070,831
La présente invention concerne une évaluation de l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications. Dans un réseau de télécommunications de type internet, des équipements de réseau ont la faculté de tracer des requêtes HTTP ("HyperText Transfer Protocol" en anglais) émises par des terminaux d'usager et de reproduire un historique de parcours de pages Web, également appelées pages multimédias, visitées par des usagers. Cependant, l'origine des requêtes est inconnue desdits équipements de réseau et toutes les requêtes sont tracées, qu'elles proviennent d'événements relatifs aux usagers, tels qu'un clic sur un hyperlien de la page multimédia, ou d'événements relatifs aux navigateurs des terminaux, tels qu'une instanciation d'objets relatifs à la page multimédia à des fins d'affichage et de mise en page. L'historique de parcours contient sans distinction des adresses de localisation des pages multimédias demandées explicitement par les usagers et des adresses de localisation d'objets demandés implicitement par les navigateurs. Par ailleurs, selon la demande de brevet EP 1622339, des équipements de réseau effectuent un marquage de requêtes HTTP émises explicitement par les usagers, cependant les équipements de réseau ne peuvent tracer des pages multimédias mémorisées dans des mémoires caches des navigateurs. L'accès à ces pages n'est pas connu des équipements de réseau puisqu'aucune requête relative à ces pages ne leur est transmise par le navigateur. Les équipements de réseau n'ont donc pas connaissance de toutes les pages multimédias explicitement demandées par les usagers. Pour pallier aux inconvénients précités, un procédé selon l'invention pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications, est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : modifier dans un premier moyen serveur au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse transmise par le serveur hôte suite à une requête du terminal, produire dans le premier moyen serveur une réponse modifiée contenant l'hyperlien modifié et la transmettre au terminal afin d'afficher la page multimédia, et suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, transmettre une requête spécifique incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien depuis le terminal à un deuxième moyen serveur. Selon l'invention, l'activation d'hyperlien de page multimédia peut être suivie précisément dans au moins un terminal afin d'établir des statistiques sur les utilisations des hyperliens. Avantageusement, l'invention fournit une connaissance précise et exhaustive des hyperliens activés par des usagers et des pages multimédias explicitement demandées par les usagers. Par exemple, seuls certains hyperliens peuvent être modifiés, tels que des hyperliens relatifs à des images, afin d'établir dans le deuxième moyen serveur des statistiques en temps réel sur l'utilisation de ces hyperliens par un ensemble d'usagers et des historiques de pages multimédias incluant des hyperliens activés par l'usager du terminal et ainsi visitées par l'usager. Selon une autre caractéristique de l'invention, suite à l'activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête contenant l'adresse de localisation est transmise depuis le terminal au serveur hôte afin de recevoir une autre page multimédia localisée par l'adresse de localisation. La modification des hyperliens est donc transparente pour le serveur hôte qui reçoit des requêtes classiques. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'adresse de localisation relative à l'hyperlien et incluse dans la requête spécifique, ou toute la requête spécifique, peut être mémorisée dans une base de données en relation avec le deuxième moyen serveur, de préférence en correspondance avec un identificateur du terminal qui peut être extrait de la requête spécifique. Par conséquent, le procédé selon l'invention peut fournir un historique de parcours complet, contenant l'adresse de toutes les pages multimédias demandées par l'usager du terminal, qu'elles soient mémorisées ou non dans le cache du navigateur. L'historique de parcours est alors exempt de toute trace concernant des objets liés à des pages multimédias visitées et implicitement demandés par le navigateur du terminal. L'invention a aussi pour objet un système pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comprend : - un premier moyen serveur pour modifier au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse transmise par le serveur hôte suite à une requête du terminal, de manière à produire une réponse modifiée contenant l'hyperlien modifié et la transmettre au terminal afin d'afficher la page multimédia, et un deuxième moyen serveur pour recevoir, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique transmise depuis le terminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. L'invention concerne également un serveur pour la mise en oeuvre de l'évaluation de l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il modifie au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse transmise par le serveur hôte suite à une requête du terminal, produit une réponse modifiée contenant l'hyperlien modifié et la transmet au terminal afin d'afficher la page multimédia, un deuxième serveur recevant, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique transmise depuis le terminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. L'invention concerne encore un serveur pour la mise en oeuvre de l'évaluation de l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce que, après qu'un deuxième serveur a modifié au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse transmise par le serveur hôte suite à une requête du terminal, a produit une réponse modifiée contenant l'hyperlien modifié et a transmis la réponse modifiée au terminal afin d'afficher la page multimédia, le serveur reçoit, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique transmise depuis le terminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention lorsque lesdites instructions sont mises en oeuvre par des processeurs. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels : - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un système de télécommunications pour évaluer l'utilisation d'hyperliens selon l'invention ; et - la figure 2 est un algorithme du procédé de télécommunications pour évaluer l'utilisation d'hyperliens selon l'invention. Selon une réalisation préférée de l'invention montrée à la figure 1, le système de télécommunications comprend un terminal d'usager TU, un serveur hôte SH, un module d'interception MI, un premier serveur SE1 et un deuxième serveur SE2 en relation avec une base de données BD. Le terminal d'usager TU communique avec le serveur hôte SH à travers un réseau de télécommunications RT et un réseau d'accès RA par une liaison LT. Le terminal d'usager TU est par exemple un ordinateur personnel relié directement par modem à la liaison LT de type xDSL ("Digital Subscriber fine" en anglais) ou RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services) reliée au réseau d'accès RA correspondant. Selon un autre exemple, le terminal d'usager TU est un terminal de radiocommunications mobile, la liaison LT est un canal de radiocommunications, et le réseau d'accès RA comprend le réseau fixe d'un réseau de radiocommunications cellulaire, par exemple de type GSM ("Global System for Mobile communications" en anglais) avec un service GPRS ("General Packet Radio Service" en anglais), ou de type UMTS ("Universal Mobile Telecommunications System" en anglais). Selon d'autres exemples, le terminal d'usager TU comprend un dispositif ou objet électronique de télécommunications qui est personnel à l'usager et qui peut être un assistant numérique personnel communicant PDA, ou un téléphone intelligent (SmartPhone). Plus généralement, le terminal TU peut être tout autre terminal domestique communicant portable ou non tel qu'une console de jeux vidéo, ou un récepteur de télévision intelligent coopérant avec une télécommande à afficheur, ou un clavier alphanumérique servant également de souris à travers une liaison infrarouge. Les terminaux d'usager et les réseaux d'accès correspondant ne sont pas limités aux exemples ci-dessus et peuvent être constitués par d'autres terminaux et réseaux d'accès connus. Le système présente classiquement une architecture du type client-serveur entre le terminal d'usager TU et le serveur hôte SH communicant entre eux à travers le réseau de télécommunications RT via le module d'interception MI. Le serveur hôte SH contient physiquement des fichiers dont au moins un inclut des balises HTML ("HyperText Markup Language" en anglais). Le terminal d'usager TU est équipé d'une ressource spécifique, connue sous le nom de navigateur ("Browser" en anglais), qui est un logiciel client capable d'interroger des serveurs tels que le serveur hôte SH, d'exploiter leurs résultats et de mettre en page notamment des informations relatives à des parties de code HTML dans des fichiers transmis par les serveurs. En particulier, les fichiers transmis par les serveurs contenant des parties de code HTML sont appelés pages multimédias dans la suite de la description, sur lesquelles l'usager du terminal peut agir, par exemple en cliquant sur des menus déroulants ou en tapant du texte dans une zone de saisie. Une page multimédia peut contenir des zones actives représentées par exemple par un caractère, un groupe de caractères, une image ou encore une partie d'image. Chaque zone active est associée à un hyperlien qui est défini par des parties de code HTML entre des balises HTML et qui commande l'obtention d'une autre page multimédia lorsqu'il est activé, par exemple en cliquant sur la zone active à l'écran du terminal. Dans la suite de la description, on se réfèrera en tant que protocole de transport requête-réponse au protocole HTTP ("HyperText Transfer Protocol" en anglais). Le module d'interception MI est apte à recevoir des messages de requête HTTP transmis par le terminal TU et à les transmettre au serveur hôte SH, ainsi qu'à recevoir des messages de réponse HTTP du serveur hôte et à les transmettre au terminal. Pour une connexion avec un terminal mobile, le protocole utilisé entre le serveur hôte SH et le module d'interception MI est encore le protocole HTTP, bien que le terminal mobile connecté au réseau RT à travers un proxy communique avec le proxy selon un protocole différent, par exemple le protocole WAP ("Wireless Application Protocol" en anglais). Le module d'interception MI joue le rôle de proxy WAP et transforme des messages de requête transmis par le terminal de radiocommunications cellulaire ou des messages de réponse à transmettre au terminal mobile selon un autre protocole, par exemple le protocole WAP. Le protocole HTTP est un protocole de niveau applicatif suffisamment léger et rapide pour la transmission de documents distribués et multimédias à travers un système d'information multi-usager. Dans la suite de la description, un message est une unité de données protocolaire d'une communication HTTP consistant en une séquence structurée d'octets. Le protocole HTTP est basé sur un paradigme requête/réponse. Une requête REQ est un message de requête HTTP et une réponse REP est un message de réponse HTTP. Des fichiers contenus dans le serveur hôte sont référencés par une adresse de localisation URL ("Uniform Resource Locator" en anglais). La requête REQ contient notamment l'adresse URL d 'un fichier demandé par le terminal d'usager TU ainsi qu'une adresse IP ("Internet Protocol" en anglais) du terminal TU. Lorsque le terminal TU établit une connexion vers le serveur hôte SH, le terminal lui envoie une requête REQ comportant une ligne de début ("start fine" en anglais), des champs d'en-tête et éventuellement un corps de message. La ligne de début peut inclure une opération désignée par une méthode, une adresse URL et un numéro de version du protocole HTTP. Les champs d'en-tête peuvent inclure des modificateurs de la requête, des informations sur le terminal, et un type de format de la ressource acceptable dans le serveur comme un type MIME ("Multipurpose Internet Mail Extension" en anglais) désignant une ressource textuelle, d'image, audio ou vidéo. Le module d'interception MI est un proxy communicant avec les premier et deuxième serveurs SE1 et SE2 qui sont similaires au moins partiellement à des serveurs à protocole d'adaptation de contenu internet ICAP ("Internet Content Adaptation Protocol"). Un serveur ICAP transforme et adapte une requête REQ ou une réponse REP, selon des transformations et adaptations prédéterminées pour produire une autre requête ou réponse. Par exemple, les transformations et adaptations sont une traduction du contenu d'une réponse, une insertion de publicité, un filtrage, une compression, etc. Les serveurs SE1 et SE2 sont équipés chacun d'un processeur exécutant des instructions de programme par exemple pour la mise en oeuvre d'étapes du procédé selon l'invention. Les serveurs SE1 et SE2 peuvent communiquer entre eux à travers le réseau de télécommunications RT du type internet. Dans une variante, les serveurs communiquent entre eux par un réseau local ou par des lignes spécialisées. Dans une autre variante, les serveurs sont confondus en ou intégrés dans un unique serveur qui est en relation avec la base de données BD ; par exemple l'unique serveur inclut la base de données BD. La base de données BD est liée au deuxième serveur SE2 et comprend notamment des informations nécessaires à la réalisation de l'invention telles que des adresses URL et des identificateurs de terminaux d'usager. En référence à la figure 2, le procédé d'évaluation de l'utilisation d'hyperliens de page multimédia comprend des étapes El à E7 exécutées dans le système de télécommunications selon l'invention. A l'étape El, le terminal d'usager TU établit une connexion avec le serveur hôte SH afin d'afficher des pages multimédias fournies par le serveur hôte SH. Le navigateur du terminal d'usager TU est configuré pour se connecter au module d'interception MI et lui transmettre une requête REQ pour obtenir une page multimédia. Le module d'interception MI se connecte au serveur hôte SH avec lequel le navigateur souhaite dialoguer et lui transmet la requête REQ. La requête REQ contient des champs relatifs notamment à une méthode d'accès, une adresse de localisation URL, une version de protocole et des en-têtes de requête HTTP permettant au serveur hôte d'identifier un fichier, tel que la page multimédia, désigné par l'adresse URL et d'identifier l'adresse IP du terminal d'usager TU. A l'étape E2, le serveur hôte SH traite la requête reçue REQ en analysant tous les champs de celle-ci afin de formuler une réponse REP contenant le fichier identifié, c'est-à-dire la page multimédia. Le serveur hôte SH transmet alors la réponse REP au module d'interception MI qui la transmet au premier serveur SE1. La page multimédia contenue dans la réponse REP reçue par le premier serveur SE1 contient des balises HTML et au moins un hyperlien initial et est de préférence une page HTML. La page multimédia peut être en outre écrite en d'autres langages tels que le langage PHP ("PHP Hypertext Preprocessor" en anglais où PHP est l'acronyme récursif de "Personal Home Page"). La page multimédia peut comprendre une pluralité d'objets prévus pour satisfaire à des besoins d'affichage et de mise en page et qui découlent d'une interprétation de parties de code HTML de la page multimédia. En effet, dans les parties de code HTML de la page multimédia demandée par l'usager se trouvent des références à des objets qui permettent de constituer la page à afficher par le navigateur. Ces objets peuvent être des images, des logos ou encore des feuilles de style. A l'étape E3, le premier serveur SE1 produit une réponse modifiée REPM destinée au terminal d'usager TU à partir de la réponse REP transmise par le module d'interception MI. L'étape E3 comprend des étapes E31 à E34. A l'étape E31, le premier serveur SE1 analyse la réponse REP, en extrait la page multimédia et identifie le ou les hyperliens initiaux contenus dans celle-ci, par exemple par une recherche classique de chaînes de caractères. A l'étape E32, le premier serveur SE1 modifie au moins un hyperlien initial identifié contenu dans la page multimédia en un hyperlien modifié. Chaque hyperlien initial identifié est modifié en insérant des instructions codées dans les balises HTML relatives à l'hyperlien. Les instructions codées sont écrites en code client, c'est-à-dire en un code exécutable par le navigateur du terminal d'usager, tel que Javascript de Netscape (marque déposée) de préférence, Jscript ou encore VBscript (Visual Basic Scripting Edition) de Microsoft (marque déposée). A l'étape E33, le premier serveur SE1 produit une réponse modifiée REPM contenant la page multimédia avec au moins l'hyperlien modifié. A l'étape E34, le premier serveur SE1 transmet la réponse modifiée REPM au module d'interception MI qui la transmet au terminal d'usager TU. Le navigateur du terminal d'usager traite alors la réponse modifiée REPM pour mettre en page et afficher tous les objets relatifs à la page multimédia. Le navigateur dispose d'une modélisation objet de document DOM ("Document Object Modeling" en anglais) définissant une arborescence d'objets relatifs à la page multimédia, tels que des images et des hyperliens. L'instanciation d'un objet peut mettre à disposition un autre objet fourni par le système d'exploitation sur lequel le navigateur est exécuté. A l'étape E4, un hyperlien modifié de la page multimédia est activé par l'usager par exemple en cliquant sur une image d'une zone active associée à l'hyperlien et incluse dans la page multimédia. L'exécution des instructions codées insérées instancie un objet de l'arborescence du navigateur, par exemple du type ActiveX, qui peut émettre immédiatement une requête HTTP avec une adresse de localisation URL spécifique contenant en paramètre une adresse de localisation initiale URL , lesquelles adresses sont définies ci-après. Un hyperlien initial identifié à l'étape E31 est par exemple de la forme suivante : Lien sur Monsite. La balise spécifie un attribut "href" dont la valeur précise l'adresse de localisation URL d'une autre page multimédia hébergée par le serveur hôte SH (Monsite) à obtenir suite à l'activation de l'hyperlien initial. L'hyperlien modifié à l'étape E32 correspondant à l'hyperlien initial identifié à l'étape E31 est par exemple de la forme suivante : Lien modifié sur Monsite. L'adresse de localisation URL spécifique définie par "http://ServiceICAP" est mise en argument d'une méthode "HttpRequest. open". Les instructions codées insérées dans les balises HTML relatives à l'hyperlien commandent la transmission d'une requête spécifique au deuxième serveur SE2 à l'adresse de localisation spécifique, identifié par "ServiceICAP" dans l'exemple précédant. L'adresse de localisation initiale relative à l'hyperlien initial, "http://www.monsite.fr" selon l'exemple, est incluse en paramètre de l'adresse de localisation spécifique au moyen de l'opérateur "Link". A l'étape E5, le navigateur du terminal d'usager initialise une requête HTTP spécifique REQS à transmettre au deuxième serveur SE2, la requête REQS correspondant à l'objet instancié à l'étape E4 et incluant en paramètre l'adresse de localisation initiale relative à l'hyperlien activé . La requête HTTP spécifique est par exemple de la forme suivante . GET http://ServiceICAP/?Link=http://www.monsite.fr/ HTTP/1.1 Accept: */* Accept-Language: fr Accept-Encoding: gzip, deflate User- Agent: Mozilla/4.0 (compatible; MSIE 6.0; Windows NT 5.1; SV1; CB 1.0.5) Host: ServiceICAP Connection: Keep-Alive Le terminal d'usager TU transmet alors la requête spécifique REQS au module d'interception MI qui la transmet au deuxième serveur SE2. A l'étape E6, le deuxième serveur SE2 traite la requête spécifique reçue REQS et en extrait l'adresse de localisation initiale mise en paramètre. Selon un premier exemple d'évaluation d'utilisation d'hyperlien de page multimédia, le deuxième serveur SE2 détermine des statistiques en temps réel sur différentes pages multimédias fournies par le serveur hôte SH et explicitement demandées par des terminaux d'usager, afin d'étudier des stratégies d'exploitation du serveur hôte. Selon un deuxième exemple d'évaluation d'utilisation d'hyperlien de page multimédia, le deuxième serveur SE2 mémorise des adresses de localisation initiales transmises par différents terminaux d'usager dans la base de données BD afin d'établir des historiques de demandes explicites de pages multimédias. En variante, la requête spécifique REQS transmise à l'étape E5 contient en outre un identificateur du terminal d'usager, tel qu'une l'adresse IP. Le deuxième serveur SE2 reçoit alors la requête spécifique REQS à l'étape E6 et en extrait également l'identificateur de terminal d'usager qu'il mémorise dans la base de données BD en correspondance avec l'adresse de localisation initiale. L'identificateur du terminal d'usager est par exemple utile pour un service de profilage. A l'étape E7, le terminal d'usager TU transmet une requête REQ relative à l'hyperlien initial et contenant l'adresse de localisation initiale afin de recevoir une autre page multimédia localisée par l'adresse de localisation initiale. Le procédé se poursuit alors par l'étape E2. Après la transmission de la requête spécifique REQS, le navigateur peut ignorer une éventuelle réponse du deuxième serveur et commander la transmission de la requête REQ, par exemple après l'expiration d'un délai prédéterminé. L'étape E7, succédant à l'étape E5, peut être exécutée avant ou après l'étape E6, ou en même temps que l'étape E6. Dans une variante, les fonctionnalités du premier serveur SE1 sont incluses dans le terminal d'usager TU. Le premier serveur SE1 n'intervient pas dans le procédé et est considéré comme confondu avec le terminal d'usager. La réponse REP du serveur hôte est directement transmise au terminal d'usager qui identifie et modifie le ou les hyperliens initiaux contenus dans la page multimédia incluse dans la réponse. Le terminal d'usager affiche alors la page multimédia contenant les hyperliens modifiés. L'invention décrite ici concerne un procédé et un système pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal communicant avec un serveur hôte à travers un réseau de télécommunications. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le système et en particulier pour partie dans un premier serveur et pour partie dans un deuxième serveur. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est exécuté dans des processeurs du système dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'enregistrement d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est stocké le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'enregistrement d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'enregistrement d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
Pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal (TU) communicant avec un serveur hôte (SH) à travers un réseau de télécommunications (RT), un premier serveur (SE1) modifie au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse transmise par le serveur hôte suite à une requête du terminal et produit une réponse modifiée (REPM) contenant l'hyperlien modifié et la transmet au terminal afin d'afficher la page multimédia. Suite à l'activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, le terminal transmet à un deuxième serveur (SE2) une requête spécifique (REQS) incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. La modification de l'hyperlien peut être une insertion d'instructions codées dans des balises HTML relatives à l'hyperlien et commandant la transmission de la requête spécifique au deuxième serveur.
1 - Procédé pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal (TU) communicant avec un serveur hôte (SH) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : modifier (E32) dans un premier moyen serveur (SE1) au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse (REP) transmise par le serveur hôte suite à une requête (REQ) du terminal, produire (E33) dans le premier moyen serveur (SE1) une réponse modifiée (REPM) contenant l'hyperlien modifié et la transmettre (E34) au terminal afin d'afficher la page multimédia, et suite à une activation (E4) de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, transmettre (E5) une requête spécifique (REQS) incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien depuis le terminal à un deuxième moyen serveur (SE2). 2 - Procédé conforme à la 1, comprenant en outre lors de la modification (E32) de l'hyperlien, une insertion d'instructions codées dans des balises HTML relatives à l'hyperlien, les instructions commandant la transmission (E5) de la requête spécifique au deuxième moyen serveur (SE2). 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, comprenant, suite à l'activation (E4) de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une transmission (E7) d'une requête (REQ) contenant l'adresse de localisation depuis le terminal au serveur hôte (SH) afin de recevoir uneautre page multimédia localisée par l'adresse de localisation. 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre une mémorisation (E6) de la requête spécifique (REQS) dans une base de données (BD) en relation avec le deuxième moyen serveur (SE2). 5 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre une mémorisation (E6) de l'adresse de localisation relative à l'hyperlien et incluse dans la requête spécifique (REQS) en correspondance avec un identificateur du terminal (TU) dans une base de données (BD) en relation avec le deuxième moyen serveur (SE2). 6 - Système pour évaluer l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal (TU) communicant avec un serveur hôte (SH) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il comprend : - un premier moyen serveur (SE1) pour modifier au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse (REP) transmise par le serveur hôte suite à une requête (REQ) du terminal, de manière à produire une réponse modifiée (REPM) contenant l'hyperlien modifié et la transmettre au terminal afin d'afficher la page multimédia, et - un deuxième moyen serveur (SE2) pour recevoir, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique (REQS) transmise depuis leterminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. 7 - Système conforme à la 6, dans lequel les premier et deuxième moyens serveurs (SE1, SE2) sont similaires au moins partiellement à des serveurs à protocole d'adaptation de contenu internet. 8 - Système conforme à la 6 ou 7, dans lequel les premier et deuxième moyens serveurs (SE1, SE2) sont confondus. 9 - Système conforme à l'une quelconque des 6 à 8, selon lequel le premier moyen serveur (SE1) a des fonctionnalités incluses dans le terminal (TU). 10 - Serveur (SE1) pour la mise en oeuvre de l'évaluation de l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal (TU) communicant avec un serveur hôte (SH) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce qu'il modifie au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse (REP) transmise par le serveur hôte suite à une requête (REQ) du terminal, produit une réponse modifiée (REPM) contenant l'hyperlien modifié et la transmet au terminal afin d'afficher la page multimédia, un deuxième serveur (SE2) recevant, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique (REQS) transmise depuis le terminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien.35 11 - Serveur (SE2) pour la mise en oeuvre de l'évaluation de l'utilisation d'hyperlien de page multimédia dans un terminal (TU) communicant avec un serveur hôte (SH) à travers un réseau de télécommunications (RT), caractérisé en ce que, après qu'un deuxième serveur (SE1) a modifié au moins un hyperlien d'une page multimédia contenue dans une réponse (REP) transmise par le serveur hôte suite à une requête (REQ) du terminal, a produit une réponse modifiée (REPM) contenant l'hyperlien modifié et a transmis la réponse modifiée au terminal afin d'afficher la page multimédia, le serveur (SE2) reçoit, suite à une activation de l'hyperlien modifié de la page multimédia affichée dans le terminal, une requête spécifique (REQS) transmise depuis le terminal et incluant une adresse de localisation relative à l'hyperlien. 12 - Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une des 1 à 5 lorsque lesdites instructions sont mises en oeuvre par des processeurs.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 29,G06F 13,G06F 17,H04L 12
H04L 29/02,G06F 13/38,G06F 17/18,H04L 12/00
FR2892687
A1
POUSSETTE PLIABLE POUR ENFANT
20,070,504
Cette invention concerne une et, plus particulièrement, une poussette pliable pour enfant, qui peut être pliée facilement et qui comprend un mécanisme de frein à action simple. Des poussettes pliables de la technique antérieure utilisent, de façon caractéristique, une liaison par barre se pliant par le milieu, pour effectuer l'action de pliage qui rassemble les deux sections latérales du bâti. Pour déverrouiller une telle structure pour commencer le processus de pliage, il faut, avec le dessus du pied, relever le centre de la liaison par barre pliante, ou bien abaisser et relever, avec la main, la liaison par barre pliante. Pour des poussettes pour enfant, qui replient l'une vers l'autre les sections latérales du bâti, il est également nécessaire de plier le repose-pieds positionné entre les sections latérales du bâti traversant la face avant de la poussette pour enfant. Des poussettes de la technique antérieure ont permis de plier le repose-pieds, simplement en utilisant un matériau en feuille mince flexible pour le repose-pieds, de sorte que la feuille mince s'aplatit lorsque les deux sections latérales du bâti sont réunies. Toutefois, ce type de repose-pieds ne fournit pas un support satisfaisant ou, au moins, n'apporte pas la sensation d'un réel support. Un autre aspect de poussettes pour enfant, actuellement commercialisées, qui nécessite des perfectionnements, est le système de freinage. De façon caractéristique, afin d'appliquer un freinage des deux côtés de la poussette pour enfant, il faut une liaison métallique traversant l'arrière, à proximité du bas de la poussette pour enfant, ou bien il faut deux leviers actionnés manuellement. La liaison métallique ressemble à une barre placée entre les roues arrière et gêne notamment l'espace de rangement sous la poussette pour enfant et gêne l'espace prévu pour les pieds de la personne marchant derrière la poussette pour enfant, tandis que la conception avec deux leviers ajoute de la complexité et demande, pour les faire fonctionner, une force manuelle considérable. Il serait très bénéfique d'avoir une poussette pour enfant dans laquelle le pliage d'un côté sur l'autre pourrait être commencé par une simple action, de la main, qui ne demanderait pas d'abaisser le niveau des roues, poussette pour enfant dans laquelle le repose-pieds est rigide mais se plie automatiquement, et dans laquelle les freins, sur les deux roues arrière, peuvent être activés par une action simple unique. Par conséquent, le but de cette invention est de réaliser une poussette pliable pour enfant qui puisse surmonter les inconvénients mentionnés précédemment et associés aux poussettes de la technique antérieure. Conformément à cette invention, une poussette pliable pour enfant comprend : - un bâti de poussette pour enfant ayant des première et seconde sections latérales opposées de bâti, chacune d'elles comprend au moins une roue avant et au moins une roue arrière ; - une barre pliante comprenant des première et seconde sections de barre qui sont reliées entre elles de façon pivotante au niveau d'un point de pivotement commun de la barre et qui sont reliées, respectivement et de façon pivotante, aux première et seconde sections latérales du bâti de la poussette pour enfant ; et - un ensemble de verrouillage fixé sur la barre pliante et adjacent au point de pivotement commun de la barre, l'ensemble de verrouillage comprenant : --un élément de verrouillage fixé sur la première section de la barre et ayant une partie venant en prise, - - un élément de déverrouillage fixé sur la seconde section de la barre et ayant une partie faisant prise qui engage la partie venant en prise de l'élément de verrouillage, de façon à empêcher les première et seconde sections de la barre de se déplacer l'une par rapport à l'autre, les parties venant en prise de l'élément de déverrouillage et de l'élément de verrouillage pouvant être détachées l'une de l'autre, de façon à permettre un mouvement pivotant relatif entre les première et seconde sections de la 5 barre, et -- un dispositif moteur pour faire pivoter les première et seconde sections de la barre l'une par rapport à l'autre, de façon à pouvoir continuer le mouvement pivotant des première et seconde sections de la barre l'une par 10 rapport à l'autre, lorsque les parties venant en prise de l'élément de déverrouillage et de l'élément de verrouillage sont détachées l'une de l'autre. Selon un autre aspect de cette invention, une poussette pliable pour enfant comprend : 15 - un bâti de poussette pour enfant ayant des première et seconde sections latérales opposées de bâti, chacune d'elles est dotée d'une roue arrière ; et - un premier ensemble de frein fixé sur la première section latérale du bâti, au niveau d'un emplacement adjacent 20 à la roue arrière de la première section latérale du bâti, le premier ensemble de frein comprenant : - - un premier carter de freinage disposé sur la première roue, - - un premier axe maintenu à l'intérieur du premier 25 carter de freinage et mobile entre une position de freinage du premier axe et une position de déverrouillage du premier axe, et un bouton disposé de façon mobile à l'intérieur du premier carter de freinage et mobile entre une position 30 limite supérieure dans laquelle le premier axe est disposé dans la position de freinage du premier axe, de façon à empêcher la rotation de la roue arrière de la première section latérale du bâti, et une position limite inférieure dans laquelle le premier axe est disposé dans la position de 35 déverrouillage du premier axe, de façon à permettre la rotation de la roue arrière de la première section latérale du bâti. Ces caractéristiques et d'autres avantages de cette invention apparaîtront de façon évidente dans la description détaillée qui suit d'un mode de réalisation préféré de cette invention, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective du mode de réalisation préféré d'une poussette pliable pour enfant selon cette invention ; La figure 2 est une vue fragmentaire, en perspective, d'une partie inférieure arrière du bâti d'une poussette pour enfant du mode de réalisation préféré, illustrant une barre pliante déverrouillable d'une seule main et un bouton de commande de frein à action simple ; La figure 3 est une vue arrière d'un support arrière en X et de la barre pliante du mode de réalisation préféré, figure dans laquelle un carter pivotant a été supprimé pour une meilleure illustration du processus de prise entre un élément de verrouillage et un élément de déverrouillage ; La figure 4 est une vue arrière de la barre pliante du mode de réalisation préféré, figure dans laquelle le carter pivotant a été supprimé pour illustrer la façon dont l'élément de verrouillage est dégagé de l'élément de déverrouillage ; La figure 5 est une vue fragmentaire, en perspective, du mode de réalisation préféré, illustrant la façon dont le carter pivotant pivote, pour faire apparaître à la fois l'élément de verrouillage et l'élément de déverrouillage ; La figure 6 est une vue arrière schématique d'un repose-pieds pliable du mode de réalisation préféré ; La figure 7 est une vue en perspective du premier ensemble de frein du mode de réalisation préféré ; La figure 8 est une vue fragmentaire éclatée, en perspective, du premier ensemble de frein du mode de 35 réalisation préféré ; La figure 9 est une vue fragmentaire, en perspective, d'un premier carter de freinage du premier ensemble de frein du premier mode de réalisation préféré ; La figure 10 est une vue schématique fragmentaire du premier ensemble de frein du premier mode de réalisation préféré, illustrant la façon dont une pluralité de saillies supérieures de guidage du bouton sont disposées, respectivement, à l'intérieur d'une pluralité de fentes profondes du premier carter de freinage ; La figure 11 est une vue schématique fragmentaire du premier ensemble de frein du premier mode de réalisation préféré, illustrant des positions de dents triangulaires supérieures du bouton et de dents inférieures d'un engrenage rotatif à l'intérieur du premier carter de freinage, lorsque le bouton est disposé dans la position limite supérieure ; La figure 12 est une vue schématique imaginaire, développée, du premier carter de freinage du mode de réalisation préféré, lorsque le bouton est disposé dans la position limite supérieure ; La figure 13 est une vue schématique imaginaire, développée, du premier carter de freinage du mode de réalisation préféré, illustrant les positions des dents inférieures après que les dents inférieures se séparent des fentes profondes du premier carter de freinage et avant que le bouton atteigne une position limite inférieure ; La figure 14 est une vue schématique imaginaire, développée, du premier carter de freinage du mode de réalisation préféré, illustrant la façon dont le bouton est maintenu dans la position limite inférieure ; La figure 15 est une vue schématique du second ensemble de frein du mode de réalisation préféré ; La figure 16 est une vue en perspective d'un porte-gobelet pliable du mode de réalisation préféré ; et La figure 17 est une vue fragmentaire, en perspective, du mode de réalisation préféré, illustrant une jonction pivotante entre deux bâtis de capote. Faisant référence à la figure 1, le mode de réalisation préféré d'une poussette pliable pour enfant, selon cette invention, comprend un bâti 10 de poussette pour enfant, une barre pliante 70 déverrouillable d'une seule main, et un ensemble de verrouillage 80. Le bâti 10 de la poussette pour enfant comprend des première et seconde sections latérales de bâti 12, 12', chacune de ces sections comprend deux roues avant 16 et une roue arrière 22. En faisant référence en outre aux figures 2, 3 et 4, la barre pliante 70 comprend des première et seconde sections 71, 72 de la barre qui sont reliées entre elles de façon pivotante, au niveau d'un point de pivotement commun 15 de la barre, et sont reliées, respectivement et de façon pivotante, aux première et seconde sections latérales 12, 12' du bâti. L'ensemble de verrouillage 80 est fixé sur la barre pliante 70 et est adjacent au point de pivotement commun 15 de la barre. L'ensemble de verrouillage 80 comprend un élément de déverrouillage 81 et un élément de verrouillage 82. L'élément de déverrouillage 81 est relié, en rotation, à la seconde section 72 de la barre, par un pivot 23, et comprend une partie 83 faisant prise et se présentant sous la forme d'une encoche. L'élément de verrouillage 82 est formé en étant solidaire de la première section 71 de la barre et comprend également une partie venant en prise ou étant l'extrémité distale 84. Lorsque le bâti 10 de la poussette pour enfant est déplié, les parties 83, 84 venant en prise de l'élément de déverrouillage 81 et de l'élément de verrouillage 82 viennent en prise l'une avec l'autre, comme montré sur la figure 3. Cela empêche le mouvement pivotant relatif entre les première et seconde sections 71, 72 de la barre, empêchant ainsi le pliage du bâti 10 de la poussette pour enfant. Une unité de déverrouillage comprend une poignée de commande 21 (voir figure 1) et un câble flexible 19. La poignée de commande 21 est montée sur un tube de poignée droit 46 et sert de dispositif d'activation à distance. Le câble 19 comprend deux extrémités fixées, respectivement, sur la poignée de commande 21 et sur l'élément de déverrouillage 81. La poignée de commande 21 peut être actionnée pour faire tourner l'élément de déverrouillage 81 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre (A) (voir figure 4), pour séparer les parties venant en prise 83, 84 de l'élément de déverrouillage 81 et de l'élément de verrouillage 82. Par conséquent, cela permet un mouvement pivotant relatif entre les première et seconde sections 71, 72 de la barre. Un dispositif moteur est formé en étant solidaire de l'élément de déverrouillage 81 et est configuré comme une came rotative 25. Au cours de la rotation - dans le sens inverse des aiguilles d'une montre - de l'élément de déverrouillage 81, en raison du fonctionnement de la poignée de commande 21, la came rotative 25 vient au contact de l'élément de verrouillage 82 et le pousse vers le haut, de façon à faire pivoter les première et seconde sections 71, 72 de la barre, l'une par rapport à l'autre, déplaçant ainsi, vers le haut, le point de pivotement commun 15 de la barre. Cela facilite le mouvement, l'une vers l'autre, des première et seconde sections latérales 12, 12' du bâti, lorsque le bâti 10 de la poussette pour enfant est plié. En faisant référence en outre à la figure 5, un carter pivotant 73 est disposé, de façon pivotante, sur la seconde section latérale 12' du bâti et comprend deux parois latérales 74 et une paroi de dessus 75 reliant entre elles les extrémités supérieures des parois latérales 74. La paroi de dessus 75 est formée par une surface moletée 75' (voir figure 2). La seconde section 72 de la barre et une extrémité de la première section 71 de la barre sont disposées entre les parois 74 et viennent en butée contre une surface du fond de la paroi de dessus 75. Ainsi, lorsque la barre pliante 70 est pliée, il n'est pas nécessaire que le carter pivotant 73 soit enlevé d'une jonction entre les première et seconde sections 71, 72 de la barre, comme montré sur la figure 5. Lorsque l'on souhaite déplier la barre pliante 70, la surface moletée 75' est appuyée pour aligner, l'une avec l'autre, les première et seconde sections 71, 72 de la barre. Faisant référence aux figures 1 et 6, un repose-pieds pliable 77 est disposé entre des extrémités frontales des première et seconde sections latérales 12, 12' du bâti, et est supporté par un ensemble à articulation 76. L'ensemble à articulation 76 est configuré comme une longueur continue d'un matériau flexible et comprend deux extrémités fixées par des éléments de retenue 78, respectivement sur les première et seconde sections latérales 12, 12' du bâti. Le repose-pieds pliable 77 est solidement fixé sur l'ensemble à articulation 76 et comprend des première et seconde sections de repose-pieds 79, 79' construites en ayant des surfaces de dessus réalisées dans des matériaux rigides, pour fournir un support suffisant pour les pieds de l'enfant assis dans la poussette. L'ensemble à articulation 76 comprend une partie centrale (76C) disposée entre les première et seconde sections 79, 79' du repose-pieds et servant d'articulation centrale, une première partie d'extrémité (76S) disposée entre la première section 79 du repose-pieds et l'élément de retenue gauche 78 et servant de première articulation latérale, et une seconde partie (76S') disposée entre la seconde section 79' du repose-pieds et l'élément de retenue droit 78 et servant de seconde articulation latérale. Faisant référence aux figures 1, 7 et 8, un premier ensemble de frein 90 est fixé sur la première section latérale 12 du bâti, au niveau d'un emplacement adjacent à la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti, et comprend un premier carter de freinage 91, un bouton de commande 92 du frein à action simple, un engrenage rotatif 93, un premier coin 94, un premier ressort 95 se présentant sous la forme d'un ressort de compression en spirale, un premier axe 96 et un petit ressort 97 se présentant également sous la forme d'un ressort de compression en spirale. En référence en outre à la figure 9, le premier carter de freinage 91 est disposé sur la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti et comprend une surface intérieure cylindrique 120 formée par un flasque intérieur 121 s'étendant radialement et vers l'intérieur à partir de cette surface, et une pluralité de nervures verticales équidistantes 122 s'étendant vers le bas à partir du flasque intérieur 121. Chaque paire adjacente de nervures verticales 122 définit une fente profonde verticale 123. Chaque nervure verticale 122 a une section en forme de U et définit une fente verticale peu profonde 124. Chaque nervure verticale 122 est formée par une surface d'extrémité inférieure en zigzag 125 qui a une partie de surface oblique avant 126, une partie de surface oblique arrière 126" et une partie de surface verticale 126' reliant entre elles les parties de surfaces obliques avant et arrière 126, 126". Le premier axe 96 est maintenu à l'intérieur du premier carter de freinage 91 et est guidé pour se déplacer entre une position de freinage du premier axe et une position de déverrouillage du premier axe, en suivant une direction (B). Le petit ressort 97 sollicite le premier axe 96 jusqu'à la position de freinage du premier axe. Dans la position de freinage du premier axe, le premier axe 96 s'engage dans un trou ou une gorge (non montré(e)) de la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti, pour empêcher la rotation de la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti. Dans la position de déverrouillage du premier axe, le premier axe 96 est retiré du trou ou de la gorge placé(e) dans la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti, de façon à permettre la rotation de la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti. Le bouton 92 est disposé de façon mobile à l'intérieur du premier carter de freinage 91 et est mobile verticalement à l'intérieur du premier carter de freinage 91 entre une position limite supérieure et une position limite inférieure. Dans ce mode de réalisation, le bouton 92 est cylindrique et comprend une extrémité inférieure annulaire dentelée formée par une pluralité de dents triangulaires supérieures 127, et une surface extérieure annulaire formée par une pluralité de saillies supérieures de guidage 128 dépassant respectivement et solidairement de surfaces extérieures des dents triangulaires supérieures 127. Les saillies supérieures de guidage 128 sont logées, respectivement et de manière coulissante, à l'intérieur des fentes profondes 123 du premier carter de freinage 91, comme montré sur la figure 10. En variante, le nombre de saillies supérieures de guidage 128 peut être augmenté, et les saillies supérieures de guidage 128 sont disposées, respectivement, à l'intérieur des fentes profondes et peu profondes 123, 124 du premier carter de freinage 91. Chacune des dents triangulaires supérieures 127 comprend deux surfaces latérales inclinées 129 (voir figure 12) définissant une pointe d'extrémité inférieure. L'engrenage rotatif 93 est disposé à l'intérieur du premier carter de freinage 91, immédiatement au-dessous du bouton 92, et comprend un corps cylindrique creux 130. Le corps cylindrique 130 comprend une paroi supérieure et une surface extérieure annulaire qui est formée par un flasque extérieur 131 et par une pluralité de dents inférieures 132 espacées les unes des autres et qui sont disposées immédiatement audessus du flasque extérieur 131. Chacune des dents inférieures 132 est formée par une surface latérale verticale 133 (voir figure 13) et par une surface latérale inclinée 134 (voir figure 13) définissant une pointe d'extrémité supérieure. Lorsque le bouton 92 est disposé dans la position limite supérieure, les dents inférieures 132 sont placées, respectivement et de manière coulissante, à l'intérieur des fentes profondes 123 du premier carter de freinage 91, comme montré sur la figure 11. Le premier coin 94 est disposé à l'intérieur du premier carter de freinage 91, immédiatement au-dessous de l'engrenage rotatif 93, et comprend une plaque de milieu horizontale 136, une partie supérieure rapportée 137 s'étendant vers le haut depuis une partie centrale de la partie 136 formant la plaque du milieu, et une partie inférieure en coin 138 s'étendant vers le bas depuis la partie 136 formant la plaque du milieu. La partie supérieure rapportée 137 est introduite dans le corps cylindrique creux 130 de l'engrenage rotatif 93 et vient en butée contre la paroi supérieure 130' de l'engrenage rotatif 93, de façon à permettre le mouvement vertical synchronisé de l'engrenage rotatif 93 et du premier coin 94. Le premier ressort 95 sollicite le premier coin 94 jusqu'à une position supérieure du premier coin, de façon à déplacer le bouton 92 jusqu'à la position limite supérieure. La partie inférieure en coin 138 comprend une première surface inclinée 139 pouvant coulisser avec un élément coulissant du premier axe 96, et une fente verticale d'axe 140 formée à travers la partie inférieure en coin 138. Dans ce mode de réalisation, le premier axe 96 comprend un corps d'axe 141 s'étendant à travers la fente d'axe 140 du premier coin 94 et ayant des première et seconde extrémités opposées 141', 141". Lorsque le premier axe 96 est disposé dans la position de freinage du premier axe, la première extrémité 141' du corps d'axe 141 s'engage dans le trou ou dans la gorge placé(e) dans la roue arrière 22 de la première section latérale 12 du bâti. La seconde extrémité 141" du corps d'axe 141 est formée par deux ergots alignés 142 s'étendant radialement et vers l'extérieur en s'éloignant l'un de l'autre à partir dudit corps d'axe et constituant l'élément coulissant. Les ergots alignés 142 sont sollicités par le petit ressort 97 pour s'appuyer contre la première surface inclinée 139 du premier coin 94. Lorsque le bouton 92 est disposé dans la position limite supérieure, de sorte que le premier coin 94 soit disposé dans la position supérieure du premier coin, les ergots 142 du premier axe 96 viennent au contact d'une partie d'extrémité inférieure de la première surface inclinée 139 du premier coin 94. Ainsi, le premier axe 96 est sollicité par le petit ressort 97 jusqu'à la position de freinage du premier axe. Inversement, lorsque le bouton 92 est disposé dans la position limite inférieure, de sorte que le premier coin 94 soit disposé dans une position inférieure du premier coin, les ergots 142 du premier axe 96 viennent au contact d'une partie d'extrémité supérieure de la première surface inclinée 139 du premier coin 94. Ainsi, le premier axe 96 est poussé par la première surface inclinée 139 jusqu'à la position de déverrouillage du premier axe. Les figures 12, 13 et 14 sont des vues schématiques imaginaires, développées, du premier carter de freinage 91. Faisant référence aux figures 8 et 12, lorsque le bouton 92 est disposé dans la position limite supérieure, les saillies supérieures de guidage 128 et les dents inférieures 132 sont disposées à l'intérieur des fentes profondes 123 du premier carter de freinage 91, et les surfaces latérales inclinées 134 des dents inférieures 132 viennent en butée, respectivement, contre les surfaces latérales inclinées correspondantes 129 des dents triangulaires supérieures correspondantes 127. Ainsi, on empêche la rotation du bouton 92 à l'intérieur du premier carter de freinage 91. Lorsque l'on appuie sur le bouton 92, les dents triangulaires supérieures 127 du bouton 92 poussent, vers le bas, les dents inférieures 132 de l'engrenage rotatif 93. Au cours du mouvement descendant du bouton 92, lorsque les dents inférieures 132 se séparent des fentes profondes 123, en raison de l'action de sollicitation du premier ressort 95, la surface latérale inclinée 134 de chaque dent inférieure 132 coulisse à la fois le long de la partie de la surface oblique avant 126 de la surface d'extrémité inférieure 125 de la nervure correspondante 122 et le long de la surface latérale inclinée correspondante 129 des dents triangulaires supérieures correspondantes 127, comme montré sur la figure 13. Il en résulte que l'engrenage rotatif 93 tourne à l'intérieur du premier carter de freinage 91, suivant une direction prédéterminée. Lorsque le bouton 92 atteint la position limite inférieure, la pointe d'extrémité supérieure de chaque dent inférieure 132 vient en prise à la fois avec la partie de surface oblique avant 126 et avec la partie de surface verticale 126' de la surface d'extrémité inférieure 125 de la nervure correspondante verticale 122 du premier carter de freinage 91, comme montré sur la figure 14. Cela maintient le bouton 92 dans la position limite inférieure. Lorsque l'on appuie une nouvelle fois sur le bouton 92, les dents triangulaires supérieures 127 continuent à déplacer, vers le bas, les dents inférieures 132 et donc l'engrenage rotatif 93. Lorsque la pointe d'extrémité supérieure de chaque dent inférieure 132 se déplace au-delà d'une extrémité inférieure de la partie de surface verticale 126' de la surface d'extrémité inférieure 125 de la nervure verticale correspondante 122, la surface latérale inclinée 134 de chaque dent inférieure 132 coulisse le long de la partie de surface oblique arrière 126" de la surface d'extrémité inférieure 125 de la nervure verticale correspondante 122. Par conséquent, les dents inférieures 132 de l'engrenage rotatif 93 sont sollicitées par le premier ressort 95 pour se déplacer, respectivement, dans les fentes profondes 123 du premier carter de freinage 91, pour faire en sorte que le bouton 92 revienne à la position limite supérieure. A la vue de ce qui précède, la surface d'extrémité inférieure 125 de chacune des nervures verticales 122 définit une trajectoire en zigzag pour la dent inférieure correspondante 132, entre deux des fentes profondes 123 du premier carter de freinage 91. Ainsi, le mouvement descendant du bouton 92, depuis la position limite supérieure jusqu'à la position limite inférieure, a comme résultat à la fois le mouvement descendant de l'engrenage rotatif 93 et la rotation de l'engrenage rotatif 93 autour de son axe central, suivant la direction prédéterminée, tandis que le mouvement ascendant du bouton 92, depuis la position limite inférieure jusqu'à la position limite supérieure, a comme résultat à la fois le mouvement ascendant de l'engrenage rotatif 93 et la rotation de l'engrenage rotatif 93 autour de son axe central, suivant la direction prédéterminée. Faisant référence aux figures 1, 7, 8 et 15, un second ensemble de frein 90' est relié au premier ensemble de frein 90 au moyen d'un ensemble unitaire avec câble 143. L'ensemble unitaire avec câble 143 comprend un tube extérieur flexible 144 et un fil flexible 145. Le second ensemble de frein 90' est fixé sur la seconde section latérale 12' du bâti, au niveau d'un emplacement adjacent à la roue arrière 22 de la seconde section latérale 12' du bâti. Le second ensemble de frein 90' comprend un second carter de freinage 146 disposé sur la roue arrière 22 de la seconde section latérale 12' du bâti, un second axe 147 comprenant deux ergots 148 est maintenu à l'intérieur du second carter de freinage 146, un second coin 149 comprenant une seconde surface inclinée 150 en contact coulissant avec les ergots 148, et un second ressort 151 se présentant sous la forme d'un ressort de compression en spirale. Le second axe 147 est mobile entre une position de freinage du second axe et une position de déverrouillage du second axe. Le second ressort 151 sollicite le second coin 149, pour qu'il se déplace, suivant une première direction (Dl), jusqu'à une position inférieure du second coin, de manière à permettre au second axe 147 d'être sollicité jusqu'à la position de freinage du second axe. Le fil flexible 145 a deux extrémités qui sont fixées, respectivement, sur le second coin 149, et un bras 152 disposé fixement sur la partie 136 formant la plaque du milieu du premier coin 94. Le bras 152 est logé de manière coulissante à l'intérieur d'une fente de coulissement 153 du premier carter de freinage 91 et, par conséquent, est guidé pour se déplacer verticalement dans le premier carter de freinage91. Ainsi, lorsque le premier coin 94 descend, passant de la position supérieure du premier coin à la position inférieure du premier coin, le second coin 149 se déplace, passant de la position inférieure du second coin à la position supérieure du second coin suivant une seconde direction (D2) de sens opposé par rapport à la première direction (Dl), en s'opposant à l'action de sollicitation du second ressort 151. Ainsi, le second axe 147 se déplace, passant de la position de freinage du second axe, à la position de déverrouillage du second axe, reproduisant ainsi, avec le second axe 147, l'action du premier axe 96. Faisant référence aux figures 1 et 16, un porte-gobelet pliable 30' est disposé sur la seconde section latérale 12' du bâti, et comprend une plaque de montage 85, une fixation coulissante annulaire 94', un étrier semi-circulaire 88 et un support de dessous 89. La plaque de montage 85 est fixée sur le bâti 10 de la poussette pour enfant et comprend une fente verticale 92'. La fixation coulissante annulaire 94' comprend un axe de pivotement 96' et un anneau 86 relié fixement à l'axe de pivotement 96'. L'axe de pivotement 96' est disposé de manière coulissante le long de la fente verticale 92' de la plaque de montage 85 et est mobile entre une position limite supérieure et une position limite inférieure. Ainsi, un côté extérieur 87 de l'anneau 86 peut tourner autour de l'axe de pivotement 96'. L'étrier 88 comprend deux extrémités reliées respectivement et de façon pivotante, par des pivots 100, à deux côtés opposés de l'anneau 86, et est concentrique avec l'anneau 86. Un point milieu de l'étrier 88 est relié, de façon pivotante, par un pivot 98, à la plaque de montage 85, et est disposé au-dessus de la fente verticale 92' de la plaque de montage 85. Le support de dessous 89 est relié de façon pivotante, par un pivot 102, à la plaque de montage 85. Un ensemble de liaison pliable 106 relie entre eux le support de dessous 89 et l'anneau 86. En variante, le support de dessous 89 peut être suspendu à l'anneau 86 par un cylindre réalisé dans un matériau flexible 112, montré par les lignes en pointillé de la figure 12. Lorsque l'axe de pivotement 96' est disposé dans la position limite supérieure, l'anneau 86 est dans une position horizontale, de façon à permettre à un gobelet (non montré) d'être placé sur le support de dessous 89. Pour plier le porte-gobelet 30', l'axe de pivotement 96' est déplacé jusqu'à la position limite inférieure, de façon à faire pivoter l'anneau 86 jusqu'à une position verticale, permettant ainsi à l'anneau 86 et au support de dessous 89 de venir en butée contre la plaque de montage 85. Le porte-gobelet 30' comprend en outre une unité de retenue se composant d'un premier et d'un second éléments de retenue 108, 110 qui sont disposés, respectivement, sur le support de dessous 89 et sur l'étrier 88, et qui sont configurés comme des fermoirs-languettes à pression. Lorsque l'anneau 86 est disposé dans la position verticale, le support de dessous 89 peut pivoter vers le haut, de façon à relier entre eux les premier et second éléments de retenue 108, 110, maintenant ainsi l'anneau 86 dans la position verticale et couvrant à la fois l'anneau 86 et l'étrier 88. Faisant référence aux figures 1 et 17, deux bâtis de capote 36', 38', flexibles et en forme de U renversé, sont disposés sur le bâti 10 de la poussette pour enfant et sont reliés de façon pivotante à un élément de montage 40' de la capote, au niveau d'un point de pivotement commun 49 du bâti. Chacun des éléments de montage 40' de la capote est manchonné, de façon mobile, sur le tube de poignée correspondant 46 et est mobile le long d'une trajectoire de capote 41 qui est formée par une rangée de fentes de positionnement 43. Un mécanisme actionné par un ressort (non montré) est prévu à l'intérieur de chacun des éléments de montage 40' de la capote, qui s'engage dans une fente sélectionnée parmi les fentes de positionnement 43. Un bouton de déverrouillage 47 est disposé sur chacun des éléments de montage 40' de la capote et peut fonctionner pour dégager le mécanisme, actionné par le ressort, de la fente de positionnement sélectionnée 43. Ainsi, les positions des éléments de montage 40' de la capote peuvent être réglées. Deux liaisons 39 sont adjacentes, respectivement, aux tubes 46 de la poignée. Chacune des liaisons 39 comprend deux biellettes de bâti 39', chacune d'elles a des extrémités intérieures et extérieures opposées. Les extrémités extérieures des biellettes de bâti 39' de chacune des liaisons 39 sont reliées, respectivement et de façon pivotante, aux bâtis 36', 38' de la capote. Les extrémités intérieures des biellettes de bâti 39' de chacune des liaisons 39 sont reliées entre elles de façon pivotante. 30 35
L'invention concerne une poussette pliable pour enfant qui comprend deux sections latérales de bâti (12, 12'). Une barre pliante (13) empêche les sections latérales (12, 12') du bâti de se déplacer l'une vers l'autre et comprend deux sections de barre (14, 16) pivotant ensemble. Lorsqu'un câble flexible (19) est tiré, une came (25) fait pivoter les sections (14, 16) de la barre, de façon à permettre aux sections latérales (12, 12') du bâti d'être poussées l'une vers l'autre. La poussette pour enfant comprend en outre un système de frein à action simple, conçu pour ne pas gêner le processus de pliage, et un repose-pieds (77) à surface dure, pliable car il est supporté par une longueur continue d'un matériau flexible qui agit comme des articulations, sur les deux côtés et au centre du repose-pieds (77).
1. Poussette pliable pour enfant comprenant un bâti de poussette (10) ayant des première et seconde sections latérales opposées (12, 12') du bâti, chacune d'elles comprend au moins une roue avant (16) et au moins une roue arrière (22), caractérisée par la poussette pliable pour enfant comprenant en outre . - une barre pliante (70) comprenant des première et seconde sections de barre (71, 72) qui sont reliées entre elles de façon pivotante au niveau d'un point de pivotement commun (15) de la barre et qui sont reliées, respectivement et de façon pivotante, aux première et seconde sections latérales (12, 12') du bâti (10) de la poussette pour enfant ; et - un ensemble de verrouillage (80) fixé sur la barre pliante (70) et adjacent au point de pivotement commun (15) de la barre, l'ensemble de verrouillage (80) comprenant : un élément de verrouillage (82) fixé sur la première section (71) de la barre et ayant une partie (84) venant en prise, un élément de déverrouillage (81) fixé sur la seconde section (72) de la barre et ayant une partie (83) faisant prise qui engage la partie venant en prise (84) de l'élément de verrouillage (82), de façon à empêcher les première et seconde sections (71, 72) de la barre de se déplacer l'une par rapport à l'autre, les parties venant en prise (83, 84) de l'élément de déverrouillage (81) et de l'élément de verrouillage (82) pouvant être détachées l'une de l'autre, de façon à permettre un mouvement pivotant relatif entre les première et seconde sections (71, 72) de la barre, et 5 10un dispositif moteur pour faire pivoter les première et seconde sections (71, 72) de la barre l'une par rapport à l'autre, de façon à pouvoir continuer le mouvement pivotant des première et seconde sections (71, 72) de la barre l'une par rapport à l'autre, lorsque les parties venant en prise (83, 84) de l'élément de déverrouillage (81) et de l'élément de verrouillage (82) sont détachées l'une de l'autre. 2. Poussette pliable pour enfant selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de déverrouillage (81) et le dispositif moteur sont reliés entre eux et activés ensemble. 15 3. Poussette pliable pour enfant selon la 1 ou 2, caractérisée en outre par un dispositif d'activation à distance fixé sur l'élément de déverrouillage (81) et pouvant activer l'élément de 20 déverrouillage (81) à partir d'un emplacement à distance. 4. Poussette pliable pour enfant selon la 1 ou 2, caractérisée en outre par un fil flexible 25 (19) fixé sur l'élément de déverrouillage (81) et pouvant activer l'élément de déverrouillage (81) à partir d'un emplacement à distance. 5. Poussette pliable pour enfant selon la 30 1, caractérisée en ce que le bâti (10) de la poussette pour enfant comprend un tube de poignée (46), la poussette pliable pour enfant comprenant en outre un ensemble de déverrouillage qui comprend une poignée de commande (21) disposée sur le tube (46) de 35 la poignée et un câble (19) reliant entre eux le tube (46) de la poignée et l'élément de déverrouillage (81), la poignée de commande (21) pouvant fonctionner pour faire tourner l'élément de déverrouillage (81) suivant une direction, de façon à séparer, l'une de l'autre, les parties venant en prise (83, 84) de l'élément de déverrouillage (81) et de l'élément de verrouillage (82), permettant ainsi une rotation relative entre les première et seconde sections (71, 72) de la barre. 6. Poussette pliable pour enfant selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif moteur est configuré comme une came rotative (25) qui est formée en étant solidaire de l'élément de déverrouillage (81). 7. Poussette pliable pour enfant selon la 1, caractérisée en ce que l'élément de déverrouillage (81) est relié de façon pivotante à la seconde section (72) de la barre, la partie faisant prise (83) de l'élément de déverrouillage (81) se présentant sous la forme d'une encoche, l'élément de déverrouillage (81) étant rotatif pour séparer, l'une de l'autre, les parties venant en prise (83, 84) de l'élément de déverrouillage (81) et de l'élément de verrouillage (82), de façon à permettre une rotation relative entre les première et seconde sections (71, 72) de la barre. 8. Poussette pliable pour enfant selon la 30 1, caractérisée en outre : - par un ensemble à articulation (76) comprenant une articulation centrale (76C), une première articulation latérale (76S) et une seconde articulation latérale (76S') ; et 35 - par un repose-pieds pliable (77) comprenant une première section (79) du repose-pieds et une seconde section (79') du repose-pieds qui sont reliées entre elles par l'articulation centrale (76C) et qui sont construites en comportant des surfaces de dessus réalisées dans des matériaux rigides, la première section (79) du repose-pieds étant reliée à la première section latérale (12) du bâti par la première articulation latérale (76S), la seconde section (79') du repose-pieds étant reliée à la seconde section latérale (12') du bâti par la seconde articulation latérale (76S'). 9. Poussette pliable pour enfant selon la 8, caractérisée en ce que l'articulation centrale (76C), la première articulation latérale (76S) et la 15 seconde articulation latérale (76S') sont réalisées dans un matériau flexible. 10. Poussette pliable pour enfant selon la 8, caractérisée en ce que l'articulation centrale 20 (76C), la première articulation latérale (76S) et la seconde articulation latérale (76S') sont trois parties d'une pièce continue d'un matériau flexible. 11. Poussette pliable pour enfant selon la 25 1, caractérisée en outre par un porte-gobelet pliable (30') qui comprend : -une plaque de montage (85) fixée sur le bâti (10) de la poussette pour enfant et ayant une fente verticale (92') ; 30 - une fixation coulissante annulaire (94') comprenant un axe de pivotement (96') disposé de façon coulissante le long de la fente verticale (92') formée dans la plaque de montage (85), et mobile entre une position limite supérieure et une position 35 limite inférieure, et un anneau (86) relié fixement à l'axe de pivotement (96') et pouvant tourner autour de celui-ci ; - un étrier semi-circulaire (88) ayant deux extrémités reliées respectivement à deux côtés opposés de l'anneau (86), et concentrique avec l'anneau (86), l'étrier semi-circulaire (88) étant relié de façon pivotante à la plaque de montage (85), au niveau de son point milieu, le point milieu étant disposé au-dessus de la fente verticale (92') ; et - un support de dessous (89) relié de façon pivotante à la plaque de montage (85), au niveau d'un emplacement situé au-dessous de la fente verticale (92'), l'anneau (86) étant disposé dans une position horizontale, de façon à pouvoir placer le gobelet sur le support de dessous (89) lorsque l'axe de pivotement (96') est disposé dans la position limite supérieure, l'anneau (86) étant disposé dans une position verticale, de façon à permettre à l'anneau (86) et au support de dessous (89) de venir en butée contre la plaque de montage (85) lorsque l'axe de pivotement (96') est disposé dans une position limite inférieure. 12. Poussette pliable pour enfant selon la 11, caractérisée en outre par un ensemble de retenue comprenant des premier et second éléments de retenue (108, 110) qui sont disposés, respectivement, sur l'étrier (88) et sur le support de dessous (89) et qui sont mobiles pour s'engager l'un dans l'autre, de façon à verrouiller l'anneau (86) dans la position verticale, de sorte que le support de dessous (89) couvre à la fois l'anneau (86) et l'étrier (88). 13. Poussette pliable pour enfant selon la 35 1, caractérisée en ce que le bâti (10) de la poussette pour enfant comprend : - deux tubes de poignée (46) ; - deux bâtis de capote (36', 38') flexibles et reliés de façon pivotante à chacun des tubes (46) de la poignée, au niveau d'un point de pivotement commun (49) du bâti ; et - deux liaisons (39) adjacentes, respectivement, aux tubes (46) de la poignée, chacune des liaisons (39) comprenant deux biellettes de bâti (39'), chacune ayant des extrémités intérieures et extérieures opposées, les extrémités extérieures des biellettes de bâti (39') étant reliées, respectivement et de façon pivotante, aux bâtis (36', 38') de la capote, les extrémités intérieures des biellettes (39') du bâti étant reliées entre elles de façon pivotante. 14. Poussette pliable pour enfant selon la 13, caractérisée en outre en ce que le bâti (10) de la poussette pour enfant comprend en outre un élément de montage (40') de la capote, disposé de façon mobile sur l'un des tubes (46) de la poignée, le point de pivotement commun (49) du bâti étant disposé sur l'élément de montage (40') de la capote.
B
B62
B62B
B62B 7,B62B 9
B62B 7/08,B62B 9/00,B62B 9/14
FR2894526
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE ET VEHICULE CORRESPONDANT.
20,070,615
La présente invention concerne un dispositif d'affichage d'informations par faisceaux lumineux pour un véhicule automobile muni d'un espace conducteur, comprenant . - une planche de bord munie d'une surface visible, - un écran disposé sur la planche de bord, et - un projecteur adapté pour projeter des faisceaux lumineux vers l'écran. On connaît dans l'état de la technique des dispositifs d'affichage d'informations qui sont utilisés dans des véhicules automobiles. Ces dispositifs d'affichage sont constitués d'un écran qui est disposé à l'intérieur de l'habitacle, ainsi que d'un projecteur qui est adapté pour projeter des faisceaux lumineux vers l'écran. Habituellement, l'écran et le projecteur sont disposés de telle manière que lorsqu'un conducteur de taille importante prend place dans l'habitacle, il interfère avec le faisceau de lumière émis par le projecteur vers l'écran. Ainsi, la qualité de projection est limitée. L'invention a pour but d'augmenter la qualité d'affichage d'un dispositif d'affichage dans un véhicule. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'affichage tel qu'indiqué ci-dessus, caractérisé en ce que le projecteur est adapté pour projeter les faisceaux entièrement en dehors de l'espace de conducteur du véhicule, et en ce que l'écran est constitué par une partie de la surface de la planche de bord de véhicule. Selon des modes particuliers de réalisation, le dispositif d'affichage selon l'invention comporte l'une ou 30 plusieurs des caractéristiques suivantes : - le projecteur est adapté pour projeter des instruments sur l'écran, tels qu'un indicateur de vitesse de déplacement ou un indicateur de nombre de tours ; - le projecteur comprend une sortie de faisceaux, et en ce que, entre la sortie de faisceaux et l'écran, l'allure de tous les faisceaux est rectiligne sur tout leur trajet ; - le projecteur est fixé sur une colonne de direction ; - la colonne de direction comprend un volant de direction, et le projecteur est situé sur la colonne de direction entre le volant et l'écran ; et - l'espace conducteur est délimité par un plan dans lequel se trouve le volant de direction et est opposé à la 10 colonne de direction. L'invention a en outre pour objet un véhicule automobile du type comprenant un espace conducteur dans lequel le conducteur ou des passagers se trouvent lors de l'utilisation du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend 15 un dispositif d'affichage tel qu'indiqué ci-dessus. Selon une autre caractéristique, le véhicule automobile comporte au moins un élément mobile entre une position déployée et une position de repos, tel qu'un pare soleil pivotable, et entre ses positions déployée et de repos, 20 l'élément mobile se trouve entièrement en dehors de la marche des faisceaux lumineux du projecteur vers l'écran. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur 25 lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une planche de bord d'un véhicule automobile selon l'invention ; et - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan II-II de la figure 1. 30 La figure 1 montre en perspective une partie d'un véhicule automobile selon l'invention, désigné par la référence générale 2. Le véhicule automobile 2 comporte un espace de conducteur 4 dans lequel le conducteur ou des passagers se trouvent lors de l'utilisation du véhicule. Par ailleurs, le véhicule automobile 2 est muni d'un pare-soleil 5 pivotable autour d'un axe de pivotement X-X entre une position déployée, telle qu'indiquée en traits continus sur la Figure 2, et une position de repos, telle qu'indiquée en traits interrompus sur la Figure 2. Le véhicule 2 est en outre muni d'une planche de bord 6, présentant une surface extérieure 8, visible lorsque la planche de bord est montée dans l'habitacle du véhicule. La planche de bord 6 est munie d'une colonne de direction 10 à laquelle est reliée un volant de direction 12. Le volant de direction 12 s'étend dans un plan P-P. L'espace conducteur 4 est délimité par le plan P-P et se trouve du côté du plan opposé de la colonne de direction 10. La planche de bord 6 comporte en outre un dispositif d'affichage d'informations 14. Le dispositif d'affichage 14 comprend d'une part un écran 16 qui est constitué par une partie 18 de la surface 8 de la planche de bord 6 et intégralement fabriquée avec le reste de la planche de bord 6. D'autre part, le dispositif d'affichage 14 est muni d'un projecteur 20 adapté pour projeter des faisceaux lumineux 22 vers l'écran 16. Comme ceci est particulièrement bien visible sur la figure 2, le projecteur 20 est adapté pour projeter les faisceaux 22 entièrement en dehors de l'espace du conducteur du véhicule 4. Ainsi, indépendamment de la taille du conducteur et des passagers, la totalité de l'information émise par le projecteur 20 est reconstituée sur écran 16. En outre, le projecteur 20 est adapté pour projeter les faisceaux lumineux 22 de telle sorte qu'entre les positions déployée et de repos, le pare-soleil 5 se trouve entièrement en dehors de la marche de faisceaux lumineux 22. Ceci est également valable pour tout autre élément mobile disposé dans l'habitacle. Ainsi, la lisibilité des instruments (voir ci-après) n'est pas diminuée. De manière avantageuse, le projecteur 20 est adapté pour projeter des instruments sur l'écran 16, tel qu'un indicateur de vitesse 24 ou un indicateur de nombre de tours 26 (voir figure 1). Le projecteur 20 délimite une sortie 28 de faisceau lumineux. Entre la sortie de faisceau 28 et l'écran 16, l'allure de tous les faisceaux lumineux 22 est rectiligne sur tout le trajet. Ainsi, le dispositif d'affichage 14 ne nécessite pas d'éléments optiques complexes adaptés pour dévier les faisceaux lumineux. Egalement, le projecteur 20 projette une ou plusieurs icônes 30 sur une partie 31 de la surface 8 de la planche de bord située à côté de l'écran 16. A l'emplacement de chacun de ces icônes 30 est situé un bouton et/ou un interrupteur 32 de commande. Les boutons et/o les interrupteurs de commande 32 peuvent être des boutons capacitifs. Les icônes projetés 30 peuvent être modifiés selon le contexte des instruments 24, 26 affichés. La présente invention présente les avantages suivants : La planche de bord selon l'invention nécessite peu de composants mécaniques pour réaliser la fonctionnalité des instruments. Etant donné que l'écran 16 est fabriqué intégralement avec la planche de bord 6, celle-ci est peu coûteuse. Les instruments affichés 24, 26 par le projecteur peuvent être facilement modifiés. Le projecteur 20 est disposé à un emplacement qui est 30 facilement accessible, par exemple dans le cadre de réparations. En outre, on peut appliquer à l'écran 16 un revêtement de surface qui a pour but d'améliorer les propriétés réfléchissantes (luminosité, contraste) de la peau constituant la surface 8. Ce revêtement vient de moulage avec la peau ou est appliqué dans une étape ultérieure après la fabrication de la peau (par exemple par peinture)
Ce dispositif d'affichage d'informations par faisceaux lumineux (22) pour un véhicule automobile muni d'un espace conducteur (4), comprend un écran (16) qui est constitué par une partie d'une surface d'une planche de bord (6) de véhicule, et un projecteur (20) adapté pour projeter des faisceaux lumineux (22) vers l'écran (16).Le projecteur (20) est adapté pour projeter les faisceaux (22) entièrement en dehors de l'espace de conducteur (4) du véhicule.L'écran (16) est constitué par une partie (18) de la surface (8) de la planche de bord (6) de véhicule.Application aux tableaux d'instruments de véhicules.
1. Dispositif d'affichage d'informations par faisceaux lumineux (22) pour un véhicule automobile muni d'un espace conducteur (4), comprenant : - une planche de bord (6) munie d'une surface visible (8), - un écran (16) disposé sur la planche de bord (6), et - un projecteur (20) adapté pour projeter des faisceaux 10 lumineux (22) vers l'écran (16), caractérisé en ce que le projecteur (20) est adapté pour projeter les faisceaux (22) entièrement en dehors de l'espace de conducteur (4) du véhicule, et en ce que l'écran (16) est constitué par une partie (18) de la surface (8) de 15 la planche de bord (6) de véhicule. 2. Dispositif d'affichage suivant la 1, caractérisé en ce que le projecteur (20) est adapté pour projeter des instruments sur l'écran (16), tels qu'un indicateur de vitesse de déplacement (24) ou un indicateur 20 de nombre de tours (26). 3. Dispositif d'affichage suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le projecteur (20) comprend une sortie de faisceaux (28), et en ce que, entre la sortie de faisceaux (28) et l'écran (16), l'allure de tous les 25 faisceaux est rectiligne sur tout leur trajet. 4. Dispositif d'affichage suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le projecteur (20) est fixé sur une colonne de direction (10). 5. Dispositif d'affichage suivant la 4, 30 caractérisé en ce que la colonne de direction (10) comprend un volant de direction (12), et en ce que le projecteur (20) est situé sur la colonne de direction (10) entre le volant (12) et l'écran (16). 6. Dispositif d'affichage suivant la 5, caractérisé en ce que l'espace conducteur (4) est délimité par un plan (P-P) dans lequel se trouve le volant de direction (12) et est opposé à la colonne de direction (10). 7. Véhicule automobile, du type comprenant un espace conducteur (4) dans lequel le conducteur ou des passagers se trouvent lors de l'utilisation du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif d'affichage (14) selon l'une quelconque des précédentes. 8. Véhicule automobile selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément mobile entre une position déployée et une position de repos, tel qu'un pare soleil (5) pivotable, et en ce que entre ses positions déployée et de repos, l'élément mobile (5) se trouve entièrement en dehors de la marche des faisceaux lumineux (22) du projecteur (20) vers l'écran (16).
B
B60
B60K
B60K 37
B60K 37/02
FR2890619
A1
OUVRANT POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE EQUIPE D'UN TEL OUVRANT.
20,070,316
L'invention se rapporte à un ouvrant pour véhicule automobile. L'invention concerne plus particulièrement un ouvrant comprenant une paroi intérieure et une paroi extérieure et des moyens déformables reliant la paroi intérieure à la paroi extérieure pour absorber au moins en partie l'énergie d'un io choc. On connaît déjà dans l'état de la technique des ouvrants possédant ces caractéristiques, par exemple des hayons de véhicule. Ce type de hayon est intéressant en cas de choc arrière à vitesse réduite, notamment pour les véhicules dont le hayon est pratiquement aligné avec le bouclier arrière du véhicule. En effet, lorsqu'un hayon de véhicule dépourvu de moyens déformables reçoit un tel choc, il est souvent nécessaire de le remplacer dans sa totalité, de plus le reste de la structure est généralement lui aussi touché ainsi que les charnières servant à fixer la hayon sur la caisse. Ainsi les réparations sont très coûteuses. La demande de brevet FR2750365 décrit un hayon de véhicule équipé d'un bouclier de pare-chocs, ce dernier étant destiné à protéger la carrosserie du véhicule lors d'un choc et à dissiper l'énergie de ce choc. Toutefois ce type d'agencement n'est pas suffisant; en cas de chocs, les dégâts constatés sur le véhicule restent lourds et leur réparation coûteuse. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, l'ouvrant selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que lesdits moyens déformables comportent au moins une zone de pliage prédéterminée. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: - lesdits moyens déformables sont constitués d'un élément surfacique formant entretoise entre les parois intérieure io et extérieure, - la zone de pliage est formée par une ligne d'arête inscrite dans l'élément surfacique, sensiblement à mi distance des parois intérieure et extérieure, - la ligne d'arête est tournée de manière rentrante dans l'espace délimité par les parois intérieure et extérieure, - l'élément surfacique comporte une pluralité d'alvéoles séparées par des portions de matière constituant des pattes de maintien, - les moyens déformables sont venus de matière avec la paroi intérieure de la structure, - les moyens déformables sont venus de matière avec la paroi extérieure, - la paroi extérieure sont en matériau composite, - la paroi intérieure et/ou la paroi extérieure sont en matériau métallique, - la paroi intérieure forme une partie de la structure de l'ouvrant, - la paroi extérieure forme une partie de la structure de l'ouvrant, - la paroi extérieure forme une partie d'un enjoliveur accolé à la structure de l'ouvrant. Un autre but de l'invention est de proposer un véhicule automobile comportant un tel ouvrant. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles: -la figure 1 représente une vue en perspective de la partie arrière d'un véhicule automobile équipé d'un hayon dont io une partie est conforme à premier mode de réalisation de l'invention (partie A), l'autre partie étant conforme à un second mode de réalisation de l'invention (partie B), - la figure 2 représente une vue en coupe selon le plan P de la figure 1 de la zone de coopération entre le hayon et le bord inférieur du coffre du véhicule pour un ouvrant conforme au premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 3 représente une vue en coupe selon le plan P de la figure 1 de l'ouvrant tel que présenté à la figure 2 après un choc, la figure 4 représente une vue en coupe selon le plan P de la figure 1 de la zone de coopération entre le hayon et le bord inférieur du coffre du véhicule pour un ouvrant conforme au second mode de réalisation de l'invention, - les figures 5 et 6 représentent des vues partielles de l'ouvrant conforme à l'invention, respectivement en perspective vu du dessous et selon une direction verticale. Sur ces figures, des références identiques désignent des organes ou ensembles d'organes identiques ou analogues. Sur la figure 1 est représentée la partie arrière d'un 30 véhicule automobile équipé d'un hayon, que nous désignerons par le terme d'ouvrant dans la suite de la description. L'ouvrant arrière comprend de façon classique: - une lunette ou vitre arrière 1, montée dans une ouverture située dans la partie supérieure de l'ouvrant, - une partie inférieure opaque 2 faisant partie de la structure de l'ouvrant et permettant de fermer un coffre arrière 3 en se rabattant sur un bouclier arrière 4. De façon connue, la partie inférieure 2 de l'ouvrant est constituée d'une paroi porteuse intérieure 5, également appelée doublure intérieure, placée du côté intérieur du io véhicule, et d'une paroi extérieure 6 qui est une peau d'habillage extérieur de carrosserie fixée sur la paroi intérieure 6. Sur la figure 1, deux parties A et B de l'ouvrant sont mises en évidence, chacune correspondant à un mode de réalisation de l'invention. A partir de ce point, chacun des modes de réalisation va être décrit séparément. Selon le premier mode de réalisation de l'invention (partie A de la figure 1), la paroi intérieure 5 et la paroi extérieure 6 sont partie intégrante de la structure de l'ouvrant. L'épaisseur de l'ouvrant en partie inférieure, c'est à dire la distance entre les parois intérieure 5 et extérieure 6 est suffisamment importante pour que la face extérieure de l'ouvrant soit affleurante, sinon relativement proche du prolongement de la surface extérieure du bouclier inférieur 4 du véhicule. De cette manière, le premier mode de réalisation de l'invention est dépourvu d'enjoliveur rapporté sur la face extérieure de l'ouvrant (figures 2 et 3) . Les parois intérieure 5 et extérieure 6 sont reliées par des 30 moyens déformables 7 destinés à absorber une partie de l'énergie lors d'un choc. Dans ce mode de réalisation, les moyens déformables 7 sont venus de matière avec la paroi intérieure 5, de manière à présenter, selon une coupe par rapport à la direction longitudinale du véhicule, la forme générale d'un L. Les moyens déformables 7 sont constitués d'un élément surfacique 9, c'est à dire de faible épaisseur, formant entretoise entre les parois intérieure 5 et extérieure 6. Comme illustré à la figure 2, cet élément surfacique 9 comporte une zone de pliage 8 prédéterminée, formée par une io ligne d'arête. Selon l'invention, la ligne de pliage est située à mi distance des parois intérieure 5 et extérieure 6. Selon des variantes de réalisation de l'invention (non représentées), l'élément surfacique peut comporter plusieurs lignes de pliage ou des discontinuités dans la ligne de pliage ou toute autre forme de réalisation permettant de concentrer le pliage dans une zone prédéterminée. En outre, la ligne de pliage peut également être plus proche de la paroi intérieure 5 ou de la paroi extérieure 6. Cette ligne peut également en variante présenter un profil continu (en courbe) ou accidenté (avec des angles). Comme représenté aux figures 2 et 3, la ligne d'arête est tournée de manière rentrante dans l'espace délimité par les parois intérieure (5) et extérieure (6), de sorte que la déformation de l'ouvrant lors d'un choc arrière se traduit par une pénétration de la ligne d'arête à l'intérieur de l'ouvrant. Pour faciliter la déformation de l'élément surfacique 9 et alléger l'ouvrant, ledit élément surfacique 9 comporte une pluralité d'alvéoles 10 ménagées sur la largeur de l'ouvrant et séparées par des portions de matières 11 constituant des pattes de maintien (figures 5 et 6). Ces alvéoles 10 peuvent avoir des formes diverses, par exemple la forme de quadrilatères ou de triangles. Avantageusement, un moyen enjoliveur (non représenté) présentant une faible résistance à la rupture peut être accolé à l'élément surfacique 9 de manière à occulter les alvéoles 10 et présenter une finition appropriée. Dans un second mode de réalisation de l'invention (partie B de la figure 1), seule la paroi intérieure 5 fait partie intégrante de la structure de l'ouvrant. L'épaisseur de l'ouvrant en partie inférieure, permet d'y accoler un enjoliveur 12 (non représenté à la figure 1 mais présent sur la figure 4). io Ainsi, la paroi extérieure 6 fait partie de l'enjoliveur 6. Les moyens déformables 7 constitués d'un élément surfacique 9 sont venus de matière avec la paroi extérieure 6 de l'enjoliveur 12, de manière à présenter, selon une coupe par rapport à la direction longitudinale du véhicule, la forme générale d'un L à l'envers, en référence à la figure 4. L'élément surfacique 9 comprend de manière analogue au premier mode de réalisation une ligne d'arête 8 définissant une zone de pliage prédéterminée, ainsi que des alvéoles limitant la quantité de matière. Ainsi pour un choc à basse vitesse (maximum 10 km/h), l'ouvrant se déforme de manière maîtrisée. Il est possible de restreindre au seul ouvrant les déformations dues au choc, de sorte que les éléments de structure du véhicule tels que la caisse, la feuillure de joint d'entrée de coffre ou le plancher arrière restent indemnes et n'ont pas besoin d'être réparées. Les coûts de réparation sont nettement réduits par rapport à ceux supportés par un véhicule non équipé de l'ouvrant de l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation qui viennent d'être décrit et comprend tous les équivalents techniques. Notamment, il est possible de combiner le premier et le second mode de réalisation, en prévoyant une zone de pliage prédéterminée tant sur la structure de l'ouvrant que sur un enjoliveur rapporté, de manière à offrir deux niveaux d'absorption de choc, sans davantage altérer la structure du véhicule proprement dite en cas de choc arrière à petite vitesse. Par ailleurs, on comprendra que l'invention peut également s'appliquer aux autres ouvrants du véhicule, par exemple aux portes
L'invention concerne un ouvrant pour véhicule automobile comprenant une paroi intérieure (5), une paroi extérieure (6) et des moyens déformables (3) reliant la paroi intérieure (1) à la paroi extérieure (2) pour absorber au moins en partie l'énergie d'un choc, caractérisé en ce que lesdits moyens déformables (7) comportent au moins une zone de pliage (8) prédéterminée.
1. Ouvrant pour véhicule automobile comprenant une paroi intérieure (5), une paroi extérieure (6) et des moyens déformables (3) reliant la paroi intérieure (1) à la paroi extérieure (2) pour absorber au moins en partie l'énergie d'un choc, caractérisé en ce que lesdits moyens déformables (7) comportent au moins une zone de pliage (8) prédéterminée. 2. Ouvrant selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens déformables (7) sont constitués d'un élément io surfacique (9) formant entretoise entre les parois intérieure (5) et extérieure (6). 3. Ouvrant selon la 2, caractérisé en ce que la zone de pliage (4) est formée par une ligne d'arête inscrite dans l'élément surfacique (9), sensiblement à mi distance des parois intérieure (5) et extérieure (6). 4. Ouvrant selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la ligne d'arête est tournée de manière rentrante dans l'espace délimité par les parois intérieure (5) et extérieure (6). 5. Ouvrant selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que l'élément surfacique (9) comporte une pluralité d'alvéoles (10) séparées par des portions de matière (11) constituant des pattes de maintien. 6. Ouvrant selon les 1 à 5, caractérisé en 25 ce que les moyens déformables (7) sont venus de matière avec la paroi intérieure (5). 7. Ouvrant selon les 1 à 5, caractérisé en ce que les moyens déformables (7) sont venus de matière avec la paroi extérieure (6). 8. Ouvrant selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la paroi intérieure (5) et/ou la paroi extérieure (6) sont en matériau composite. 9. Ouvrant selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la paroi intérieure (5) et/ou la paroi extérieure (6) sont en matériau métallique. 10. Ouvrant selon l'une quelconque des 1 5 à 9, caractérisé en ce que la paroi intérieure (5) forme une partie de la structure de l'ouvrant. 11. Ouvrant selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la paroi extérieure (6) forme une partie de la structure de l'ouvrant. io 12. Ouvrant selon la 10, caractérisé en ce que la paroi extérieure (6) forme une partie d'un enjoliveur accolé à la structure de l'ouvrant. 13. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il est équipé d'un ouvrant conforme à l'une quelconque des 15 précédentes.
B
B60
B60R,B60J
B60R 19,B60J 5
B60R 19/14,B60J 5/10
FR2889914
A1
DISPOSITIF DE DOUBLE OUVERTURE DE BRAGUETTE DE SLIP MASCULIN
20,070,302
La présente invention a pour objet un dispositif de double ouverture de 5 braguette pour slip masculin. Elle se rapporte d'une manière générale au domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion de sous-vêtements, en particulier masculins, et peut être adaptée à tous les types de slips ou sous-vêtements similaires. Les slips pour homme existant actuellement ne comportent qu'une seule braguette située systématiquement à droite. Ces sous-vêtements sont généralement constitués de pièces de tissus souple cousues entourant le bassin et le haut des cuisses de l'utilisateur et fixé sur une 15 ceinture 3 élastique permettant de maintenir le slip en place. Les slips 1 courants sont pourvus sur leur face avant d'un élément cousu 4 réalisé dans le même matériau, destiné à contenir les organes génitaux et comportant une seule ouverture 8 sensiblement verticale destinée au passage de la main, située sur son bord droit et constituant la braguette (figures 1 et 2). Le fait que cette unique braguette soit toujours disposée du côté droit entraîne un inconfort certain pour les utilisateurs gauchers. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à 25 cet état de choses. Il permet en effet d'apporter le même confort d'utilisation à tous les utilisateurs, qu'ils soient droitiers ou gauchers. Il est constitué d'un sous-vêtement, de type slip classique comportant, en plus de la braguette traditionnelle disposée sur la partie droite de la face avant du sous-vêtement, une seconde braguette, symétrique de la première, disposée sur la partie gauche de cette face avant. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation conforme à la présente demande: les figures 1 et 2, déjà mentionnées ci-dessus, sont des représentations de la face avant de deux variantes de slips de types connus pour homme, la figure 3 montre dans les mêmes conditions un slip pour homme selon l'invention et la figure 4 est une vue de la face interne du slip de la figure précédente. Le dispositif, figures 3 et 4, est constitué d'un slip 1 formé d'un ensemble 2 en tissus souple monté sur une ceinture 3 élastique. L'ensemble 1 est pourvu sur sa face avant d'une pièce rapportée 4, également en tissus souple et fixée d'une part à la base de la ceinture 3 et, d'autre part, en partie basse de l'ensemble 2, par deux coutures latérales 5, 6 s'étendant de l'entrejambe 7 jusqu'à environ un tiers de la hauteur du slip 1. La partie haute des bords latéraux de la pièce rapportée 4 ne sont pas cousus sur l'ensemble 2, de façon à former, à droite et à gauche, deux ouvertures verticales 8, 9 constituant deux braguettes destinées respectivement au passage de la main droite et de la main gauche. Afin d'éviter les déformations, les parties latérale non cousues de la 25 pièce rapportée 4 seront avantageusement bordées chacune par un élastique cousu de préférence sur la face interne du tissus. La partie de l'ensemble 1 située derrière la pièce rapportée 4 comporte une découpe 10 sensiblement horizontale rejoignant les extrémités inférieures des ouvertures verticales 8, 9 de façon à ménager une ouverture basse 11 permettant à la 10 main engagée dans l'une desdites ouvertures verticales d'atteindre les organes génitaux. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de 5 l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
The device has a slip (1) formed of an ensemble made of flexible fabric and mounted on an elastic waistband (3). The waistband has flies placed on left and right parts of a front side of the slip. The slip has an insert (4) fixed to a bottom of the waistband and in bottom part of the ensemble by lateral seams (5, 6) extending from a crotch (7) until one third height of the slip. A top part of lateral edges of the insert is not sewn on the ensemble for forming vertical openings (8, 9) constituting the flies to allow passage of right and left hands, respectively.
1 0. Dispositif de double ouverture de braguette pour slip masculin, pouvant être adapté à tous les types de slips et caleçons ou sousvêtements similaires, caractérisé en ce que qu'il est constitué d'un slip (1) de type classique formé d'un ensemble (2) en tissus souple monté sur une ceinture (3) élastique comportant, en plus de la braguette traditionnelle disposée sur la partie droite de la face avant du sousvêtement, une seconde braguette, symétrique de la première, disposée sur la partie gauche de cette face avant. 2 . Dispositif selon la 1, se caractérisant par le fait que le slip (1) comporte sur sa face avant une pièce rapportée (4) fixée d'une part à la base de la ceinture (3) et, d'autre part, en partie basse de l'ensemble (2), par deux coutures latérales (5, 6) s'étendant de l'entrejambe (7) jusqu'à environ un tiers de la hauteur du slip, la partie haute des bords latéraux de ladite pièce rapportée n'étant pas cousus sur l'ensemble (2), de façon à former, à droite et à gauche, deux ouvertures verticales (8, 9) constituant deux braguettes destinées respectivement au passage de la main droite et de la main gauche. 3 . Dispositif selon la 2, se caractérisant par le fait que les parties latérale non cousues de la pièce rapportée (4) sont bordées chacune par un élastique, de manière à éviter les déformations. 4 . Dispositif selon la 3, se caractérisant par le fait que les élastiques sont cousus sur la face interne du tissus de la pièce rapportée (4). 5 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, 30 se caractérisant par le fait que la partie de l'ensemble (1) située derrière la pièce rapportée (4) comporte une découpe (10) sensiblement horizontale agencée de façon à ménager une ouverture basse (11) permettant à la main engagée dans l'une des ouvertures verticales (8, 9) d'atteindre les organes génitaux. 6 . Dispositif selon la 5, se caractérisant par le fait que la découpe (10) est disposée de façon à rejoindre les extrémités inférieures des ouvertures verticales (8, 9).
A
A41
A41B
A41B 9
A41B 9/02
FR2892217
A1
DISPOSITIF DE SUSPENSION DE PORTE-AFFICHE
20,070,420
La présente invention concerne les porte-affiches et plus particulièrement un . Une affiche étant une feuille mince en matériau usuellement relativement mou, il est nécessaire de prévoir des éléments de maintien de celle-ci en position verticale. Le dos de l'affiche peut donc être plaqué et collé à un mur, ou bien encore la face avant de l'affiche est visible à travers une vitre contre laquelle elle est plaquée par pincement ou collage d'au moins son bord supérieur, ces deux solutions ne nécessitant pas vraiment d'éléments porte-affiche spécifiques puisque le mur ou la vitre offrent un plan vertical jouant ce rôle. Si, par contre, l'affiche doit être disposée en tout endroit voulu dans un volume d'un local, elle est alors suspendue à un porte-affiche comportant une barre horizontale, et c'est celle-ci qui est fixée ou suspendue au plafond ou à un mur. Le problème à l'origine de la présente invention était lié au fait que la barre de suspension, suspendue au plafond par deux tiges en parallèle, était située juste derrière une vitre blindée séparant un local commercial de la rue. Le laveur de vitres devait donc pouvoir écarter cette barre, et donc avec elle l'affiche, pour laver la face interne de la vitre. La présente invention vise à résoudre ce problème. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de suspension d'un porte-affiche, comportant une embase, prévue pour être supportée par un mur ou un plafond, et comportant au moins une tige de suspension d'une poutre de support d'une affiche dans une position déterminée, la tige comportant une tête agencée pour, en position fonctionnelle de suspension de la poutre, effectuer un pivotement, dans au moins une direction déterminée, sur une surface d'appui appartenant à l'embase. Il est ainsi facile de prévoir que, la face de l'affiche portant les informations publicitaires ou autres étant tournée d'un certain côté, avant, la tête de la tige puisse pivoter dans une direction située dans le secteur de 180 degrés arrière, pour l'écarter du plan vertical contenant la poutre, et donc aussi de la vitre voisine. Avantageusement, l'embase comporte un passage présentant un gabarit de passage déterminé, d'accès de la tête à la position fonctionnelle sur la surface d'appui lors du montage du dispositif, et la tête présente un gabarit d'encombrement, avec au moins, dans un secteur angulaire déterminé, un relief latéral d'indexation compatible avec un relief complémentaire du gabarit de passage lorsque la tête est présentée selon un angle déterminé d'indexation, et incompatible avec le dit relief complémentaire lorsque la tête présente, en position fonctionnelle, un autre angle d'indexation. Le passage et la tête constituent ainsi respectivement un trou de serrure et une clé qui se verrouille dans la serrure par rotation axiale dans le trou. L'angle d'indexation correspond ainsi à un premier degré de liberté, c'est-à-dire une plage angulaire dans laquelle la tête peut être orientée selon tout angle voulu, plage dans laquelle seul un nombre déterminé de positions angulaires est compatible avec le gabarit de passage, c'est-à-dire autorise la traversée de la tête. Dans une forme de réalisation particulière, l'embase comporte un gabarit de passage déterminé, présentant un axe de passage d'orientation déterminée, et la tête comporte deux tronçons axialement distants présentant chacun un gabarit d'encombrement correspondant au gabarit de passage, afin que la tête ne puisse passer que lorsque les deux gabarits d'encombrement des tronçons respectifs sont alignés selon une orientation coaxiale par rapport à l'axe de passage. L'orientation voulue correspond donc à des deuxième et troisième degrés de liberté angulaire de la tête, c'est-àdire des angles d'orientation, que l'on peut qualifier de haute/basse et droite/gauche, par pivotement dans un cône de directions possibles de présentation de la tête, par rapport à l'orientation du passage, alors que l'indexation évoquée plus haut, constituant le premier degré de liberté angulaire, est relative à une rotation axiale de la tête sur elle-même. En présence de l'un au moins des deuxième et troisième degrés de liberté, ce premier degré de liberté est facultatif, c'est-à-dire qu'il peut ou non être utilisé en combinaison avec les deux autres. Le gabarit de passage présente avantageusement une échancrure latérale agencée pour recevoir un tronçon de cou de la tige, afin de permettre, après traversée totale du passage par la tête, un pivotement de la tige vers la position fonctionnelle dans laquelle la tête est désalignée par rapport à l'axe du passage et repose sur une zone de pourtour de l'échancrure, constituant la surface d'appui. La tête sera ainsi mieux bloquée au-delà du passage et la tige pourra prendre une orientation de position fonctionnelle voulue, sensiblement verticale. De préférence, le passage aboutit à une margelle présentant un gabarit de verrouillage compatible avec un prolongement axial du gabarit de passage, le gabarit de verrouillage présentant une découpe agencée pour qu'il soit compatible, en outre, avec le gabarit d'encombrement lorsque la tête occupe la position fonctionnelle. La margelle présente ainsi deux gabarits, le premier compatible avec le gabarit de passage, c'est-à-dire de section au moins correspondant à celui-ci, voire plus grande, pour permettre à la tête d'émerger du passage, et le second gabarit constituant, lorsque la tête redescend après avoir été désaxée par rapport à l'axe de passage, une sorte de cratère de position fonctionnelle qui l'emprisonne latéralement et l'empêche ainsi de glisser en retour vers la zone d'où elle a émergé du passage. Ce cratère, de position fonctionnelle de la tête, peut être sous forme de logement disjoint de la zone présentant le premier gabarit, couronnant le passage, c'est-à-dire que la tête va se translater latéralement d'une certaine distance pour passer de la zone d'émergence, conforme au premier gabarit, jusqu'au cratère de logement en position fonctionnelle. Toutefois, le cratère peut avoir une partie commune avec la zone d'émergence du passage, le cratère présentant alors au moins un relief qui empêche la tête de se translater en retour vers la zone d'émergence du passage. Un tel relief peut être un relief en hauteur, c'est-à-dire que la zone du cratère forme alors une cavité située à un niveau en dessous d'un niveau de sommet de la zone de margelle conforme au premier gabarit, ou bien, si les deux zones respectives des premier et second gabarits dans la margelle se trouvent à un même niveau, le second gabarit, de cratère, présentera alors au moins un relief latéral inhibant toute translation horizontale en retour de la tête vers la zone conforme au premier gabarit. En pareil cas, l'accès de la tête jusqu'à la zone du second gabarit peut s'effectuer par le dessus de celui-ci ou bien par S glissement purement latéral avec ensuite une rotation axiale de la tête pour engager un croc latéral de verrouillage dans un relief latéral négatif correspondant du second gabarit. On notera que, si la tige et la tête présentent, en montant de la poutre jusqu'à un point d'extrémité libre de la tête, des directions d'extension toutes deux montantes, le cratère sera percé par une tranchée, en secteur angulaire ouvert vers le bas, à travers laquelle va pendre une zone de cou de la tige, la tranchée étant orientée de façon à permettre le pivotement voulu de la tige en position fonctionnelle. Par contre, si la tête forme globalement un croc qui redescend, c'est-à-dire à direction d'extension présentant une composante tournée vers la poutre, la zone de cou se trouve alors décalée latéralement par rapport à l'extrémité de la tête, de sorte que cette tranchée peut être située en dehors du cratère, et peut, en particulier, inclure le passage. La tête peut en particulier former un croc prévu pour, en position fonctionnelle, s'étendre longitudinalement par rapport à la poutre afin de constituer un axe de pivotement longitudinal. La surface d'appui est avantageusement une cavité de forme prévue pour que, en position fonctionnelle, la tête y soit retenue par gravité et puisse y effectuer le dit pivotement. Il s'agit donc d'un cratère de forme adaptée pour faciliter le pivotement de la tige dans une direction voulue. Il peut être prévu une clavette de verrouillage pour bloquer tout retour de la tête de la position fonctionnelle vers une position compatible avec le gabarit de passage. La clavette constitue ainsi un équivalent fonctionnel d'un bord de cratère de maintien en position fonctionnelle de la tête. De préférence, le dispositif comporte des première et deuxième dites tiges prévues pour être reliées en deux points respectifs longitudinalement distants de la poutre, et comportant respectivement des première et deuxième dites têtes prévues pour coopérer avec des premier et deuxième dits passages ayant des premier et deuxième dits gabarits de passage présentant des premier et deuxième dits axes de passage. La première tête et le premier passage peuvent être à indexation, le premier gabarit de passage étant prévu pour que la première tête doive, au montage, être présentée selon un premier angle d'indexation en présentation présentant un premier écart par rapport à un premier angle d'indexation de la première tige lorsque la première tête est en position fonctionnelle. En d'autres termes, si l'embase est supposée être déjà fixée au plafond, il faut faire pivoter d'un certain angle la poutre dans son plan horizontal, si l'on suppose que les deux tiges sont de même longueur, pour pouvoir engager la première tête dans le premier passage. Si la deuxième tête et le deuxième passage sont, aussi, à indexation, le deuxième gabarit de passage peut être prévu pour que la deuxième tête doive, au montage, être présentée selon un deuxième angle d'indexation en présentation présentant un deuxième écart par rapport à un deuxième angle d'indexation de la deuxième tige lorsque la deuxième tête est en position fonctionnelle, les premier et deuxième écarts étant de même valeur. On notera que chaque passage peut ou non présenter une tolérance quant à l'un ou aux deux angles d'orientation relatifs aux deuxième et troisième degrés de liberté. Une telle tolérance signifie que le gabarit du passage est plus large, sur toute la longueur du passage, que le gabarit d'encombrement de la tête correspondante, mais qu'il reste de taille limitée pour présenter au moins un relief qui formera épaulement de butée axiale si la tête présente un dit écart d'angle d'indexation en présentation. Comme exposé juste ci-dessus, la poutre a pivoté dans son plan horizontal, de sorte qu'un rectangle virtuel (ou toute autre forme) normalement sensiblement vertical, délimité par les deux tiges latéralement opposées et par l'embase avec la poutre opposée, devient temporairement une surface gauche. Les deux tiges étant supposées alors fixées à la poutre, ou d'un seul tenant avec elle, l'une au moins des deux têtes a donc été entraînée en translation latérale et elles ont en outre toutes deux tourné, avec la poutre, d'un même angle autour d'une direction verticale, c'est-à-dire une direction sensiblement parallèle aux axes des tiges et des têtes. Chaque tête présentant ainsi, par rapport au passage associé, l'angle voulu d'indexation en présentation, elles peuvent donc toutes deux alors être couplées à l'embase. Puis la poutre est relâchée pour que, par une rotation inverse sous l'effet de la gravité, elle prenne la position fonctionnelle sous l'embase, avec donc l'orientation finale voulue sensiblement horizontale, c'est-à-dire que la poutre pend dans un plan vertical global du porte-affiche. La rotation inverse ci-dessus ramenant la poutre dans son plan horizontal provoque donc le verrouillage des deux têtes ayant émergé des passages respectifs. Les première et deuxième tiges sont par exemple montées pivotantes radialement, en sens opposés, par rapport à une direction d'extension de la poutre, et les premier et deuxième axes de passage sont d'orientations présentant deux composantes respectives différentes dans deux plans radiaux respectifs par rapp6rt à une direction d'extension de l'embase. Dans ce cas, le montage du dispositif s'effectue encore par gauchissement du rectangle ou équivalent délimité par les deux tiges, les passages présentant, outre l'indexation correspondant au premier degré de liberté angulaire, le deuxième degré de liberté, correspondant ici au choix de l'angle voulu dans un plan radial à l'embase, c'est-à-dire un angle de recul par rapport au plan vertical de suspension prévu pour la poutre. En pareil cas, les premier et deuxième axes de passage peuvent présenter deux composantes respectives de direction d'orientation, par rapport à la direction d'extension de l'embase, respectivement inclinées d'une même valeur angulaire par rapport à des première et deuxième directions d'extension des première et deuxième têtes en position fonctionnelle. Il s'agit alors du troisième degré de liberté quant au choix de l'orientation du passage, c'est-à-dire que, en pareil cas, la poutre devra, lors du montage, être translatée axialement pour aligner les têtes sur les passages respectifs, le retour par gravité de la poutre en position fonctionnelle assurant le verrouillage des têtes. D'une façon générale, si le dispositif est assemblé de façon uniquement statique, c'est-à-dire si les têtes ne sont pas verrouillées en position par un élément spécifique constituant une cale anti-retour, on pourra autoriser, une fois le dispositif assemblé, tout pivotement et/ou basculement des tiges qui ne porte que sur N-1 degrés des N degrés utilisés, avec N allant de 1 à 3, inclus, comme exposé ci-dessus. Des pivotements et/ou basculements selon les N degrés de liberté peuvent toutefois être acceptés si au moins l'une des plages respectives ne recouvre pas la valeur angulaire autorisant la traversée en retour du passage. C'est par exemple le cas lorsque la première tête est montée avec l'indexation en présentation présentant le premier écart par rapport à un premier angle d'indexation de la première tige en position fonctionnelle, car le retour de la poutre dans le plan vertical global du porte-affiche donne un "tour de clé" définitif, la deuxième tige pouvant être prévue pour inhiber tout pivotement de la poutre hors de ce plan vertical global. Une telle interdiction, de recouvrement de toutes les N valeurs angulaires par les plages de variation angulaire, peut toutefois être levée si le dispositif est tel que, à l'état monté des têtes, les N conditions de valeurs angulaires permettant de retraverser le passage associé ne peuvent pas être satisfaites simultanément. Les première et deuxième tiges peuvent être agencées pour être reliées à la poutre de façon à présenter respectivement deux axes d'extension à orientations respectives prédéterminées par rapport à une direction d'extension de la poutre. En pareil cas, les premier et deuxième passages peuvent être mutuellement écartés d'une distance de passage qui est supérieure à une distance fonctionnelle d'encombrement séparant mutuellement les première et deuxième têtes mais toutefois inférieure à une distance entre la première tête et une extrémité de raccordement de la deuxième tige à la poutre. io La première tête est ainsi enfilée dans le premier passage alors que la deuxième tête ne peut que buter sur l'embase. Pour cette phase, il peut éventuellement être prévu que le premier passage impose 'un angle déterminé d'indexation en présentation (premier degré de liberté) et/ou un ou deux angles d'orientation déterminés (deuxième et troisième degrés de liberté), avec un certain jeu angulaire selon au moins l'un de ceux-ci. La première tête poursuivant son chemin, la poutre s'incline ainsi progressivement par rapport à l'embase, le cas échéant grâce à ce jeu, de sorte que le sommet de la seconde tête glisse contre l'embase vers le second passage et finit par se trouver en regard de celui-ci avant que la rotation relative de la poutre ne provoque une butée de sa zone de base, portant la deuxième tige, ou d'une extrémité libre de la poutre, contre l'embase. En d'autres termes, le rectangle évoqué ci-dessus, limité par les deux tiges et la poutre, est complété en enfilant l'embase par le premier passage puis ensuite par le deuxième passage lorsque l'embase présente l'obliquité voulue, avec ensuite, lorsque les deux têtes ont ainsi émergé en partie haute de l'embase, un pivotement relatif de l'embase par rapport au reste pour revenir, au moins partiellement, vers la forme sensiblement rectangulaire. Lors de ce retour, il y a alors verrouillage des têtes au-dessus des passages, du fait que les deux zones de bord, des deux passages, qui sont mutuellement les plus proches, tendent à écarteler mutuellement les deux têtes, par repoussement latéral de leurs zones de col, c'est-à-dire à les rappeler à une distance mutuelle supérieure à la distance fonctionnelle d'encombrement des têtes. Chaque tête, ainsi translatée en surplomb de la zone de bord du il passage associé, reste donc en position de débordement du gabarit associé. Comme évoqué au début des opérations de montage, le premier passage peut imposer jusqu'à trois degrés de liberté, de sorte que la première tête reste verrouillée même si sa translation ci-dessus n'est pas assurée. Le même principe de garantie de verrouillage peut aussi être appliqué pour le deuxième passage. Dans une forme de réalisation particulière, les premier et deuxième passages étant mutuellement écartés d'une distance de passage qui est de valeur différente d'une distance fonctionnelle d'encombrement séparant mutuellement les première et deuxième têtes, l'une au moins des première et deuxième tiges est montée pivotante sur la poutre pour que, temporairement lors du montage, les première et deuxième têtes présentent l'écartement de la distance de passage, et au moins l'un des premier et deuxième passages présente une échancrure latérale agencée pour recevoir un tronçon de cou de l'une des première et deuxième tiges, afin de permettre, après traversée totale des passages par les têtes respectives, que les tiges reviennent en position de repos, selon la distance fonctionnelle d'encombrement. Cette forme de réalisation diffère de la précédente par le fait que la distance fonctionnelle d'encombrement séparant les têtes peut temporairement varier, dans un sens ou l'autre, pour s'adapter à l'embase, avec un rappel élastique d'au moins l'une des tiges vers une position angulaire correspondant à la distance fonctionnelle d'encombrement, ou bien avec un verrouillage en position. La présence de l'échancrure latérale permet d'éviter la présence d'une contrainte permanente de flexion des tiges. La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de formes de réalisation du dispositif de suspension de porte-affiche selon l'invention, en référence au dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une vue latérale schématique d'un porte- affiche comportant un tel dispositif de suspension, comportant deux tiges verticales, accrochées à une embase de fixation en plafond, portant une poutre de suspension d'affiche, - la figure 2 est une vue de dessus d'une zone de l'embase comportant un passage oblique pour une tête de l'une des tiges, associé à une cavité d'emprisonnement de la tête ayant émergé du passage, et - la figure 3 est une vue latérale en coupe du passage et de la cavité de la figure 2. La figure 1 est une représentation fonctionnelle en vue latérale du porte-affiche comportant le dispositif de suspension, fixé au plafond ou porté par des corbeaux saillant d'un mur. Le porte-affiche comporte une poutre 1, ou joug, à extension sensiblement horizontale en position fonctionnelle, selon une direction 9, qui sert à suspendre une affiche 100. La poutre 1 constitue, dans cet exemple, un bord supérieur d'un cadre vertical 8 maintenant l'affiche 100 par ses divers bords. Les moyens de maintien de l'affiche 100 par le porte-affiche ne sont pas représentés, car il ne s'agit pas là de l'essence de l'invention. La poutre 1 est suspendue au plafond à travers une pluralité d'ici deux tiges de suspension 2, 3 connectées à une embase 4 elle-même fixée au plafond. Dans toute cette description, sauf indication contraire, le porte-affiche est supposé être position fonctionnelle, c'est-à-dire que l'embase 4 est sensiblement horizontale, de même que la poutre 1. Pour la simplicité de l'exposé, les tiges 2, 3 sont ici supposées être rectilignes et parallèles à une distance mutuelle d'encombrement d, donc de même longueur. On comprendra qu'une telle hypothèse n'est pas une nécessité et qu'en outre, si le porte-affiche présentait une autre orientation, la présente description resterait valable, après la transposition voulue de l'orientation des divers éléments. Les tiges 2 et 3 sont fixées à la poutre 1, par une extrémité inférieure 29, 39, de façon définitive, par exemple par soudage si elles sont métalliques, ou de façon amovible, par exemple par vissage, avec éventuellement une position d'indexation angulaire déterminée. Chaque tige 2, 3 présente un axe ou direction d'extension globale 20, respectivement 30, entre son extrémité de fixation 29, 39 et une tête respective 21, 31 prévue pour, en position fonctionnelle, un couplage avec rotation en basculement possible par rapport à l'embase 4, c'est-à-dire que le porte-affiche peut, hormis l'embase 4, sortir du plan de la figure 1, supposé être quasiment contre le plan d'une vitre constituant une cloison d'un bâtiment, à travers laquelle l'affiche 100 est visible. Chaque tête 21, 31 présente une direction d'extension 210, 310 qui peut différer de la direction d'extension respective 20 et 30, mais qui est ici sensiblement coaxiale avec celle-ci. Les directions d'extension 20, 30, 210, 310 sont ici définies par rapport à la direction d'extension 9 de la poutre 1 ou une direction d'extension 49 de l'embase 4 (supposée être en position fonctionnelle de couplage avec les tiges 2, 3), et à une radiale quelconque à celle-ci, par exemple une radiale horizontale, c'est-à-dire une direction perpendiculaire au plan global du porte-affiche. L'embase 4 est ici une cornière à profil transversal en U, dont une bande de base 4B horizontale, constituant la base du U, comporte des trous, non dessinés, de passage de vis de fixation au plafond. Comme évoqué plus haut, la direction d'extension 49 de l'embase 4 est sensiblement parallèle à la direction d'extension 9 de la poutre, donc sensiblement horizontale, et située sensiblement au-dessus, compte tenu du fait que les tiges 2, 3 pendent ici librement. Le couplage, à l'embase 4, des têtes 21, 31 s'effectue par traversée de passages respectifs 41, 51 de l'embase 4, mutuellement distants d'une distance de passage D selon la direction d'extension horizontale 49, direction qui les traverse toutefois transversalement puisque les passages 41, 51 ont des directions respectives d'extension 40 et 50, ou axes de passage, présentant une composante verticale, pour traverser la bande de base 4B. Chaque passage 41, 51 présente un gabarit de passage 41P, 51P, c'est-à-dire une forme déterminée de section transversale, auquel se conforme un gabarit d'encombrement 21G, 31G de la tête 21, 31 associée. Les figures 2 et 3 illustrent à la fois la façon selon laquelle, lors de l'assemblage du dispositif, la tête 21 va venir en une position fonctionnelle 25, de couplage avec l'embase 4, et la façon selon laquelle elle va pouvoir pivoter pour permettre un déport manuel temporaire du porte-affiche hors de son plan d'accrochage. La tête 31 est conforme à l'une des formes de réalisation de la tête 21, sans toutefois que les têtes 21 et 31 soient nécessairement selon une même forme de réalisation. La direction d'extension 49 de l'embase 4 est supposée être verticale sur la figure 2. La figure 2 est ainsi une vue de dessus d'une zone de la bande de base 4B comportant le passage 41, la figure 3 en étant une vue en coupe selon l'axe 40 du passage 41, ici supposé s'étendre dans un plan vertical. Le passage 41 est ici à direction d'extension 40 oblique par rapport à une verticale, c'est-à-dire une normale à la bande de base 4B. Le passage 41 se termine, en partie haute, par traversée d'une couche supérieure de la bande de base 49, qui constitue une zone de margelle 6 du puits que constitue le passage 41. La margelle 6 s'étend autour d'un pourtour 42, d'embouchure supérieure du passage 41, qui est égueulé par une échancrure 43 constituant une tranchée verticale descendant jusqu'à une zone de paroi supérieure du passage 41. L'échancrure 43 s'étend ainsi latéralement jusqu'à un logement vertical 44 qui la termine, destiné à recevoir un tronçon de col 26 de la tige 2, portant la tête 21. Pour limiter le risque d'un retour de la tête 21 vers le pourtour 42 d'embouchure supérieure, il a été ménagé, autour d'une zone d'embouchure haute du logement vertical de col 44, un logement de tête, en forme de cavité ouverte vers le haut, formant un cratère 45 d'extrémité de l'échancrure 43, dans lequel la tête 21 va retomber après avoir émergé du pourtour d'embouchure supérieure 42, situé plus haut que le fond du cratère 45. C'est la profondeur du cratère 45 qui détermine donc l'épaisseur de la couche fonctionnelle considérée comme étant la margelle 6. Pour le couplage de la tête 21 à l'embase 4, la section transversale du passage 41 présente, dans cet exemple, un gabarit de passage 41P non circulaire, ici rectangulaire, avec ainsi un grand axe, à direction azimutale verticale sur la figure 2 de vue de dessus, déterminant l'angle voulu d'indexation. Sur la figure 2, ce grand axe se trouve occuper en fait la position de la ligne en trait pointillé mixte représentant la direction d'extension 49 de l'embase 4. La tête 21, ici à profil transversal rectangulaire (fig. 2) comportant ainsi deux reliefs latéraux positifs opposés 22, 23, ou crocs, présente un gabarit d'encombrement 21G de même forme et presque de même taille que le gabarit de passage 41P. Par, le cas échéant, une rotation préalable de la tige 2 sur elle-même, la tête 21 est présentée (premier degré de liberté) avec un angle d'indexation selon lequel les deux reliefs latéraux opposés 22, 23 sont mutuellement orientés selon le grand axe du gabarit de passage 41P, perpendiculaire au plan de la figure 3, comportant, de façon correspondante, deux reliefs négatifs opposés 42R, 43R, aux extrémités respectives du rectangle constituant le gabarit de passage 41P. Le passage 41 étant incliné, dans cet exemple, il faut en outre que la direction d'extension 20 de la tige 2 soit telle que la direction d'extension 210 de la tête 21 soit colinéaire avec la direction d'extension 40 du passage 41, c'est-à-dire avec une composante d'inclinaison selon l'angle voulu de montée sur la figure 3, et aussi une composante, ici non visible, d'inclinaison selon un angle voulu de montée dans un plan vertical perpendiculaire à celui de la figure 3. Il s'agit donc des deuxième et troisième degrés de liberté évoqués au début. Si la tête 21 était de forme relativement écrasée, c'est-à-dire de faible hauteur, elle risquerait de pouvoir traverser le passage 41 même si sa direction d'extension 210 n'était pas exactement colinéaire avec la direction d'extension 40. Pour donc interdire tout passage de la tête 21 lorsqu'elle n'a pas exactement les deux angles d'inclinaison voulus en montée, elle présente une certaine extension en hauteur, c'est-à-dire que, au niveau de deux sections transversales distantes axialement 27, 28 (fig.3), elle présente le gabarit d'encombrement voulu 21G, adapté étroitement au gabarit de passage 41P, de sorte que la tête 21 est guidée sans possibilité de pivotement selon les deuxième et troisième degrés de liberté. Une fois que la tête 21 a émergé du pourtour d'embouchure supérieure 42, la tranchée que constitue l'échancrure 43 permet de faire pivoter les directions d'extension 20 et 210 de respectivement la tige 2 et la tête 21, pour que la direction d'extension 210 soit sensiblement verticale, la tête 21 occupant alors sa position fonctionnelle 25 dans le cratère 45. Comme évoqué sur la figure 3, il peut aussi être prévu, dans le même but d'autoriser le basculement de la tige 2, que l'embouchure inférieure du passage 41 présente une échancrure latérale 43A s'étendant en sens opposé de l'échancrure 43. Le cratère 45 peut être orienté pour qu'il s'étende essentiellement selon la direction d'extension 49 de l'embase 4, comme dessiné sur la figure 2, de sorte que les reliefs latéraux 22, 23 constituent les extrémités d'un axe parallèle à la direction d'extension 49 et en appui sur une surface de fond 46 du cratère 45, éventuellement sensiblement cylindrique ou ovoïde pour une adaptation de forme avec la tête 21, qui pourra ainsi pivoter dans un plan radial à la direction d'extension 49 de l'embase 4, pour écarter temporairement le porte-affiche de son plan vertical de suspension. On notera que, comme évoqué par le contour en ligne en pointillés mixtes 45' et par l'axe '49', tous deux à extensions azimutales horizontales sur la figure 2, représentant respectivement une autre orientation azimutale possible du cratère 45 et une autre orientation azimutale associée de la direction d'extension 49 de l'embase 4, le cratère 45 et la direction d'extension 49 peuvent présenter une direction d'extension azimutale quelconque par rapport au grand axe transversal du passage 41, servant pour l'indexation, puisque le col 26 peut être prévu de forme cylindrique, ou tout simplement de section suffisamment réduite, pour que, une fois que la tête 21 a émergé du passage 41, on fasse tourner la tige 2 sur elle-même, avant de faire retomber la tête 21 selon une indexation voulue correspondant à la direction d'extension 49 qui est aussi celle du cratère 45. Pour le verrouillage en position fonctionnelle 25, il peut aussi être prévu une clavette d'anti-retour vers le pourtour supérieur 42 du passage 41, la clavette constituant une margelle 6 qui serait amovible, au-dessus de la zone du passage 41, avec un flanc de gauche en regard de la tête 21 et un flanc de droite en appui sur une branche de droite du U de l'embase 4. Il peut aussi être prévu que les têtes 21, 31 soient traversées, une fois en position fonctionnelle 25, par une broche constituant un axe de pivotement de la poutre 1. La tête 21 peut être de forme hémisphérique en partie basse, tout comme la surface de fond 46 du cratère 45, afin de pouvoir pivoter dans toute direction, selon les deuxième et troisième degrés de liberté. Le logement vertical de col 44 est alors de forme conique ouverte vers le bas pour autoriser de tels pivotements. Revenant au schéma de la figure 1, et en supposant que le passage 41 monte en se rapprochant' du passage 51, le couplage des têtes 21, 31 à l'embase 4 peut donc s'effectuer en passant d'abord la tête 21 à travers le passage 41, en orientant préalablement convenablement la tête 21, mais ceci en toute liberté puisqu'il n'y a pas nécessité d'engager simultanément la tête 31 dans le passage 51. Une fois passée la tête 21, et en supposant que les divers éléments sont rigides et reliés de même, d'un seul tenant, la tige 31 ne possède plus le premier degré de liberté, de rotation sur elle-même, c'est-à-dire que le rectangle évoqué au début ne peut alors être gauchi, car la direction d'extension 9 de la poutre 1 est figée parallèlement à la direction d'extension 49 de l'embase 4. Toutefois, comme la tête 21 peut pivoter, en se déplaçant dans l'échancrure 43, il peut être prévu qu'une position angulaire de direction d'extension 210 de la tête 21, dans sa plage possible de pivotement, fasse qu'alors la tête 31, couplée à la tête 21 à travers la poutre 1, présente une direction d'extension 310 coaxiale avec la direction d'extension 50 du passage 51, permettant ainsi le couplage de la tête 31 à une margelle du genre de la margelle 6. Ainsi, à titre d'exemple de processus de montage portant sur le troisième degré de liberté, l'ensemble des éléments restant donc sensiblement dans le plan vertical fonctionnel de la figure 1, les directions d'extension 210 et 310 des têtes 21, 31 sont inclinées, vers la gauche, par exemple de respectivement 30 et 25 degrés par rapport aux directions d'extension 20, 30 des tiges 2, 3, supposées ici verticales. Pour la simplicité de l'exposé, les directions d'extension 40 et 50 des passages 41 et 51 sont ici supposées être verticales. Pour le montage, la poutre 1 pivote dans le sens horaire de 30 degrés, la tête 21, ainsi alors verticale, étant donc alignée sur le passage 41 et le traversant ensuite. Comme le passage 41 comporte l'échancrure 43 autorisant le basculement inverse de la tige 21, la poutre 1 peut basculer en sens opposé pour revenir en position horizontale. Après un basculement en retour de 5 degrés, la poutre est inclinée de 25 degrés et la tête 31, ainsi alors en position verticale, pourra donc traverser le passage 51, puis la poutre 1 reviendra finalement en position horizontale. L'explication ci-dessus reste valable si les passages 41, 51 sont obliques, les deux couplages s'établissant lorsque la poutre 1 occupe deux autres positions angulaires, respectivement décalées, par rapport aux angles de 30 et 25 degrés de cet exemple, selon les deux angles d'obliquité évoqués ci-dessus. Un montage avec d'abord couplage de la tête 31 présentant l'angle le plus faible des deux têtes 21, 31 peut aussi être envisagé, dans la mesure où l'échancrure de la tête 31 est prolongée pour permettre la poursuite du basculement de la poutre 1, nécessaire pour le couplage de la tête 21
Le dispositif de suspension d'un porte-affiche, comporte une embase (4), prévue pour être supportée par un mur ou un plafond, et comportant deux tiges (2, 3) de suspension d'une poutre (1) de support d'une affiche dans une position déterminée, chaque tige (2, 3) comportant une tête (21, 31) agencée pour, en position fonctionnelle de suspension de la poutre (1), effectuer un pivotement, dans une direction de recul de l'affiche, sur une surface d'appui appartenant à l'embase (4).
Revendications 1. Dispositif de suspension d'un porte-affiche, comportant une embase (4), prévue pour être supportée par un mur ou un plafond, et comportant au moins une tige (2, 3) de suspension d'une poutre (1) de support d'une affiche dans une position déterminée, caractérisé par le fait que la tige (2, 3) comporte une tête (21, 31) agencée pour, en position fonctionnelle (25) de suspension de la poutre (1), effectuer un pivotement, dans au moins une direction déterminée, sur une surface d'appui (46) appartenant à l'embase (4). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel l'embase (4) comporte un passage (41, 51) présentant un gabarit de passage déterminé (41P), d'accès de la tête (21, 31) à la position fonctionnelle (25) sur la surface d'appui (46) lors du montage du dispositif, et la tête (21, 31) présente un gabarit d'encombrement (21G, 31G), avec au moins, dans un secteur angulaire déterminé, un relief latéral d'indexation (22, 23) compatible avec un relief complémentaire (42R, 43R) du gabarit de passage (41P) lorsque la tête (21, 31) est présentée selon un angle déterminé d'indexation, et incompatible avec le dit relief complémentaire (42R, 43R) lorsque la tête (21, 31) présente, en position fonctionnelle (25), un autre angle d'indexation. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, dans lequel l'embase (4) comporte un gabarit de passage (41P) déterminé, présentant un axe de passage (40) d'orientation déterminée, et la tête (21) comporte deux tronçons (27, 28) axialement distants présentant chacun un gabarit d'encombrement (21G) correspondant au gabarit de passage (41P), afin que la tête (21) ne puisse passer quelorsque les deux gabarits d'encombrement (21G) des dits tronçons (27, 28) sont alignés selon une orientation coaxiale par rapport à l'axe de passage (40). 4. Dispositif selon la revendicatiôn 3, dans lequel le gabarit de passage (41P) présente une échancrure latérale (43) agencée pour recevoir un tronçon de cou (26) de la tige (2), afin de permettre, après traversée totale du passage par la tête (21), un pivotement de la tige (2) vers la position fonctionnelle (25) dans laquelle la tête (21) est désalignée par rapport à l'axe de passage (40) et repose sur une zone de pourtour (46) de l'échancrure (43), constituant la surface d'appui. 5. Dispositif selon l'une des 2 à 4, dans lequel le passage (41) aboutit à une margelle (6) présentant un gabarit de verrouillage (42P, 43, 45) compatible avec un prolongement axial (42P) du gabarit de passage (41P), le gabarit de verrouillage présentant une découpe agencée pour qu'il soit compatible, en outre, avec le gabarit d'encombrement (21G) lorsque la tête (21) occupe la position fonctionnelle (25). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, dans lequel la tête (21) forme un croc (22, 23) prévu pour, en position fonctionnelle, s'étendre longitudinalement par rapport à la poutre (1) afin de constituer un axe de pivotement longitudinal. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, dans lequel la surface d'appui (46) est une cavité de forme prévue pour que, en position fonctionnelle (25), la tête (21) y soit retenue par gravité et puisse y effectuer le dit pivotement. 8. Dispositif selon l'une des 2 à 7, dans lequel il est prévu une clavette de verrouillage pourbloquer tout retour de la tête (21) de la position fonctionnelle (25) vers une position compatible avec le gabarit de passage (41P). 9. Dispositif selon l'une des 2 à 8, comportant des première et deuxième dites tiges (2, 3) prévues pour être reliées en deux points respectifs longitudinalement distants de la poutre (1), et comportant respectivement des première et deuxième dites têtes (21, 31) prévues pour coopérer avec des premier et deuxième dits passages (41, 51) ayant des premier et deuxième dits gabarits de passage (41P, 51P) présentant des premier et deuxième dits axes de passage (40, 50). 10. Dispositif selon la 9, dans lequel la première tête (21) et le premier passage (41) étant à indexation selon la 2, le premier gabarit de passage (41P) est prévu pour que la première tête (21) doive, au montage, être présentée selon un premier angle d'indexation en présentation présentant un premier écart par rapport à un premier angle d'indexation de la première tige (2) lorsque la première tête (21) est en position fonctionnelle (25). 11. Dispositif selon la 10, dans lequel la deuxième tête (31) et le deuxième passage (51) étant à indexation selon la 2, le deuxième gabarit de passage est prévu pour que la deuxième tête (31) doive, au montage, être présentée selon un deuxième angle d'indexation en présentation présentant un deuxième écart par rapport à un deuxième angle d'indexation de la deuxième tige (3) lorsque la deuxième tête (31) est en position fonctionnelle, les premier et deuxième écarts étant de même valeur. 12. Dispositif selon l'une des 9 à 11, dans lequel les première et deuxième tiges (2, 3) sont montées pivotantes radialement, en sens opposés, par rapport à une direction (9) d'extension de la poutre (1), et les premier et deuxième axes de passage (40, 50) sont d'orientations présentant deux composantes respectives différentes dans deux plans radiaux respectifs par rapport à la direction (9) d'extension de l'embase (4). 13. Dispositif selon la 12, dans lequel les premier et deuxième axes de passage (40, 50) présentent deux composantes respectives de direction d'orientation, par rapport à la direction (9) d'extension de l'embase (4), respectivement inclinées d'une même valeur angulaire par rapport à des première et deuxième directions d'extension (210, 310) des première et deuxième têtes (21, 31) en position fonctionnelle (25). 14. Dispositif selon l'une des 9 à 13, dans lequel les première et deuxième tiges (2, 3) sont agencées pour être reliées à la poutre (1) de façon à présenter respectivement deux axes d'extension (210, 310) à orientations respectives prédéterminées par rapport à une direction d'extension (9) de la poutre (1). 15. Dispositif selon la 14, dans lequel les premier et deuxième passages (41, 51) sont mutuellement écartés d'une distance de passage (D) qui est supérieure à une distance fonctionnelle d'encombrement (d) séparant mutuellement les première et deuxième têtes (21, 31) mais toutefois inférieure à une distance entre la première tête (21) et une extrémité (39) de raccordement de la deuxième tige (3) à la poutre (1). 16. Dispositif selon l'une des 9 à 15, dans lequel, les premier et deuxième passages (41, 51)étant mutuellement écartés d'une distance de passage (D) qui est de valeur différente d'une distance fonctionnelle d'encombrement (d) séparant mutuellement les première et deuxième têtes (21, 31), l'une au moins des première et deuxième tiges (2, 3) est montée pivotante sur la poutre (1) pour que, temporairement lors du montage, les première et deuxième têtes (21, 31) présentent l'écartement de la distance de passage (D), et au moins l'un des premier et deuxième passages (41, 51) présente une échancrure latérale 43, 43A) agencée pour recevoir un tronçon de cou (26) de l'une des première et deuxième tiges (2, 3), afin de permettre, après traversée totale des passages (41, 51) par les têtes (21, 31) respectives, que les tiges (2, 3) reviennent en position de repos, selon la distance fonctionnelle d'encombrement (d).
G
G09
G09F
G09F 7
G09F 7/22
FR2900603
A1
LE SYSTEME AUTOMAX, EST DESTINE A PRODUIRE DE L'ENERGIE ELECTRIQUE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN OU PLUSIEURS BLOCS TURBINE-ALTERNATEUR MONTES SUR UNE GOULOTTE UTILISANT LE PRINCIPE DU TUBE DE VENTURI
20,071,109
t Production d'énergie électrique par bloc turbine Alternateur ,Disposé dans une goulotte se déplaçant à plus de 20 kilometres heure. La présente invention est destinée à palier au manque 5 d'autonomie des véhicules utilisant l'énergie électrique pour principal mode de propulsion. La présente invention, dite système AUTOMAX, est destinée à produire de l'energie électrique par l'intermédiaire d'un ou plusieurs blocs Turbine û alternateur (Figure 3) montés sur une 10 goulotte utilisant le principe du tube de Venturi. ( Figure 1 û 2 et 4 ) Pour fonctionner, ce système doit erre monté sur un véhicule ou tout autre engin pouvant se déplacer à une vitesse d'au moins 20 kilometres heures. ,. La goulotte etant placée dans le sens de la marche du 15 Véhicule ou engin, l'air pénètre dans la goulotte et actionne la ou les turbines couplées aux alternateurs. La goulotte est dimensionnée en fonction de la puissance et du nombre de blocs Turbine û Alternateur pour obtenir à la sortie le voltage et l'ampèrage nécessaires à l'utilisation demandée. 20 Exemple ( Figure 1-2 et 4) montage d'une goulotte comprenant 10 groupes turbines û Alternateurs de 14 volts et 110 Ampères. Le Groupe Turbine ù Alternateur peut tire conçu de plusieurs façons, notamment : (Figure let 4), l'alternateur est à l'exterieur de la goulotte et la turbine à l'interieur de la goulotte 25 ou (Figure 3) l'alternateur est incorporé dans la turbine et le tout à l'intérieur de la goulotte, dans tous les cas le principe reste le même Le groupe Turbine û Alternateur est constitué d'un alternateur du commerce par exemple 14 v 110 A de VALEO ou LIX de Bosch et la turbine faite à la demande, dimensionnée en 30 fonction de la puissance de l'alternateur. Ce système peut s'appliquer à de nombreux domaines, mais particulièrement à l'industrie automobile. Le prototype (Figure 4) est prévu pour équiper par exemple les vehicules Renault Clio Electrique ou Citroen Saxo Electrique 35 qui utilisent un moteur de 120 v 80 A, mais qui ont une autonomie très réduite de l'ordre de 100 km. Le système automax monté sur un véhicule de ce type, permet de recharger les batteries, dés que le véhicule atteint la vitesse de 20 kmh. L'autonomie dans ce cas est totale
Production d'énergie électrique par bloc « turbine Alternateur »,Disposé dans une goulotte se déplaçant à plus de 20 kilometres heure.La présente invention est destinée à palier au manque d'autonomie des véhicules utilisant l'énergie électrique pour principal mode de propulsion.La présente invention, dite système AUTOMAX, est destinée à produire de l'energie électrique par l'intermédiaire d' un ou plusieurs blocs « Turbine - alternateur » (Figure 3) montés sur une goulotte utilisant le principe du tube de Venturi. (Figure 1 - 2 et 4)Pour fonctionner, ce système doit etre monté sur un véhicule ou tout autre engin pouvant se déplacer à une vitesse supérieure à 20 kilomètres heures. ( Figure 1 pour l'abrégé.)
1/ Système destiné à produire de l'énergie électrique par l'intermédiaire d'un ou plusieurs blocs Turbine-Alternateur sur un véhicule ou tout autre engin pouvant se déplacer à une vitesse d'au moins 20 kilometres heure, caractérisé en ce que les blocs Turbine- Alternateur sont montés sur une goulotte utilisant le principe du tube de Venturi. 2/ Système selon la 1 caractérisé en ce que l'Alternateur du bloc Turbine-Alternateur est extérieur à la goulotte. 3/ Système selon la 1 caractérisé en ce que l'Alternateur du bloc Turbine-Alternateur est intérieur à la goulotte et incorporé dans la turbine. 4/ Système selon la 1 caractérisé en ce que la turbine présente des dimensions différentes selon la puissance demandée par les caractéristiques de l'Alternateur. 5/ Système selon la 1 caractérisé en ce que l'alternateur est un alternateur du commerce 12 V 90 A.
B
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B60K 1/00
FR2902508
A1
ECHANGEUR DE CHALEUR ET PROCEDE DE FABRICATION DE CELUI-CI
20,071,221
Description La présente invention se rapporte à un échangeur de chaleur et à un procédé de fabrication de celui-ci et en particulier à une structure de raccord d'un élément d'assemblage de conduite pour introduire un fluide à l'intérieur d'un échangeur de chaleur ou l'évacuer de celui-ci. Un échangeur de chaleur décrit dans le document de brevet 1 ou le document de brevet 2, par exemple, est utilisé pour un système de cycle de réfrigération supercritique. Dans l'échangeur de chaleur décrit clans le document de brevet 1, du fait que la pression interne de l'échangeur de chaleur est élevée, un collecteur de tête présentant une structure à paroi épaisse est employé de façon à diminuer une aire de réception de pression. Une conduite de communication est reliée à une surface latérale dans la direction longitudinale du collecteur de tête de façon à faire entrer un fluide dans l'échangeur de chaleur ou à l'en faire sortir. Dans le document de brevet 2, une partie d'extrémité dans la direction longitudinale du collecteur de tête dépasse d'une surface d'extrémité d'une pièce de faisceau suivant une direction dans laquelle des tubes sont empilés, et une conduite de communication destinée à faire entrer le fluide dans l'échangeur de chaleur et à l'en faire sortir est reliée à la partie d'extrémité en saillie. [Document de brevet 1] JP-A-2003-314 987 [Document de brevet 2] JP-A-2004-162 993 Cependant, dans le document de brevet 1, lorsqu'une conduite de communication épaisse est directement reliée à une partie d'écoulement dans le collecteur de tête à taille réduite, une aire d'assemblage destinée à relier la conduite de communication au collecteur de tête ne peut pas être réalisée pour être suffisamment grande, de cette manière la résistance d'assemblage devient insuffisante. De plus, dans le document de brevet 2, lorsque l'échangeur de chaleur présente une taille réduite ou bien que le degré de flexibilité de l'échangeur de chaleur dans une direction de liaison à un élément extérieur est amené à être augmenté, la structure de bloc de la conduite de communication devient complexe et les parties devant être découpées augmentent, en augmentant de cette manière le coût de fabrication. Au vu des problèmes décrits ci-dessus, un premier objectif de la présente invention consiste à fournir un échangeur de chaleur capable d'assurer une résistance d'assemblage suffisante. De plus, un second objectif de la présente invention consiste à fournir un procédé de fabrication d'un échangeur de chaleur capable de diminuer les coûts de fabrication. Conformément à un aspect de la présente invention, un échangeur de chaleur comprend une pluralité de tubes dans lesquels un fluide circule et un collecteur de tête comportant dans celui-ci une partie d'écoulement à travers laquelle le fluide circule et communiquant avec les tubes, et un élément d'assemblage destiné à faire communiquer le collecteur de tête avec un élément externe. L'élément d'assemblage comprend une pièce de raccord comportant dans celle-ci un premier passage d'écoulement et une pièce d'assemblage comportant dans celle-ci un second passage d'écoulement communiquant avec le premier passage d'écoulement. De plus, le collecteur de tête présente une partie d'ouverture au niveau de sa partie de paroi extérieure, la partie d'écoulement communique avec le premier passage d'écoulement par l'intermédiaire de la partie d'ouverture et la pièce de raccord comporte une partie de montage par l'intermédiaire de laquelle la pièce d'assemblage est reliée à la partie de paroi extérieure du collecteur de tête. Par conséquent, la zone de liaison de l'élément d'assemblage devant être relié à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête peut être augmentée par la partie de montage de la pièce de raccord, de cette manière il est possible de garantir une résistance de raccordement de l'élément d'assemblage au collecteur de tête grâce à la pièce de raccord. De plus, du fait que l'élément d'assemblage comprend les parties séparées de la pièce d'assemblage et de la pièce de raccord, l'angle et la direction de montage de la pièce d'assemblage avec un élément extérieur peuvent être facilement ajustés en ajustant la forme de la pièce de raccord. Par exemple, le second passage d'écoulement s'étend dans la pièce d'assemblage pour traverser celle-ci dans une direction d'extension. Dans ce cas, le premier passage d'écoulement est prévu dans la pièce de raccord et ouvert depuis celle-ci pour correspondre à la direction d'extension du second passage d'écoulement de la pièce d'assemblage devant être reliée à l'élément externe. De plus, le premier passage d'écoulement de la pièce de raccord peut présenter une aire en coupe transversale de passage qui est supérieure à une aire ouverte de la partie d'ouverture formée dans la partie de paroi extérieure du collecteur de tête. En outre ou en plus, le premier passage d'écoulement de la pièce de raccord présente une aire en coupe transversale de passage qui est supérieure à ane aire en coupe transversale de passage du second passage d'écoulement formé dans la pièce d'assemblage. La pièce de raccord peut être formée à partir d'un élément de plaque pour comporter la partie de montage et une partie de renflement qui s'étend vers l'extérieur pour former le premier passage d'écoulement à l'intérieur de la partie de renflement. De plus, la partie de montage peut être dotée d'une première partie de montage devant être reliée au collecteur de tête et d'une seconde partie de montage devant être reliée à la pièce d'assemblage. Par exemple, la première partie de montage de la pièce de raccord comprend une partie d'assemblage pressée sur une surface périphérique de la partie d'ouverture de la partie de paroi extérieure du collecteur de tête et une pluralité de premières griffes s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure du collecteur de tête. Dans ce cas les premières griffes sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête et la partie d'assemblage est ajustée serré sur la surface périphérique de la partie d'ouverture du collecteur de tête. En variante, la pièce d'assemblage peut être formée de telle manière qu'un côté d'ouverture du second passage d'écoulement est adapté à un côté d'ouverture du premier passage d'écoulement de la pièce de raccord. Dans ce cas, la pièce de raccord est reliée au collecteur de tête après que le côté d'ouverture du second passage d'écoulement est adapté au côté d'ouverture du premier passage d'écoulement. En outre, la seconde partie de montage de la pièce de raccord peut être dotée d'une pluralité de secondes griffes s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage. Dans ce cas, les secondes griffes sont fixées sur la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage de sorte que la pièce de raccord est reliée à la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage. En variante, la pièce de raccord peut être dotée d'une courte partie d'ouverture cylindrique comportant dans celle-ci le premier passage d'écoulement. Dans ce cas, la partie d'ouverture cylindrique est utilisée comme seconde partie de montage et est adaptée au côté d'ouverture du second passage d'écoulement. De plus, une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture cylindrique de la pièce de raccord est utilisée en tant que première partie de montage et est reliée à la partie de paroi extérieure du collecteur de tête. Dans l'échangeur de chaleur, la partie d'ouverture de la partie de paroi extérieure du collecteur de tête peut être formée pour adopter une forme cylindrique dépassant vers l'extérieur depuis la partie de paroi extérieure du collecteur de tête, et la pièce de raccord peut présenter une forme de bloc. Dans ce cas, le premier passage d'écoulement de la pièce de raccord comporte une partie de trou d'insertion dans laquelle la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de forme cylindrique du collecteur de tête est adaptée. En outre, la pièce de raccord peut comporter une pluralité de premières griffes s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure du collecteur de tête, de sorte que les premières griffes sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête. Conformément à un autre aspect de la présente invention, un procédé de fabrication destiné à fabriquer un échangeur de chaleur comprend : une étape de formation d'une partie d'ouverture au niveau d'une partie de paroi extérieure d'un collecteur de tête, une étape de formation d'une pièce de raccord pour comporter une première partie de montage devant être reliée à une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture du collecteur de tête, une seconde partie de montage devant être reliée à une pièce d'assemblage, et un premier passage d'écoulement s'étendant depuis un premier côté d'ouverture vers l'autre côté d'ouverture, une étape de formation de la pièce d'assemblage pour comporter un second passage d'écoulement traversant la pièce d'assemblage dans une première direction, et une partie d'engagement prévue au niveau d'un côté d'ouverture du second passage d'écoulement, une étape d'assemblage temporaire de la partie d'engagement de la pièce d'assemblage à la seconde partie de montage de la pièce de raccord de telle sorte que le premier côté d'ouverture ouvert du premier passage d'écoulement corresponde au second passage d'écoulement, et d'assemblage temporaire de la première partie de montage de la pièce de raccord à une surface extérieure du collecteur de tête de telle sorte que l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement corresponde à la partie d'ouverture, et une étape d'assemblage de la seconde partie de montage de la pièce de raccord et de la partie d'engagement de la pièce d'assemblage l'une à l'autre, et d'assemblage de la première partie de montage de la pièce de raccord et de la surface extérieure du collecteur de tête l'une à l'autre. Par conséquent, la zone de liaison de l'élément d'assemblage devant être relié à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête peut être augmentée par les première et seconde parties de montage de la pièce de raccord, de cette manière il est possible de garantir une résistance de liaison de l'élément d'assemblage au collecteur de tête par la pièce de raccord. De plus, du fait que l'élément d'assemblage comprend les pièces séparées de la pièce d'assemblage et de la pièce de raccord, l'angle et la direction de montage de la pièce d'assemblage à un élément extérieur peuvent être facilement ajustés en ajustant la forme de la pièce de raccord. Même dans ce cas, la liaison de ces parties de l'échangeur de chaleur peut être facilement réalisée en brasant les parties assemblées temporairement dans un four. Par exemple, l'étape de formation de la pièce de raccord peut comprendre une étape de pressage d'une plaque pour former une partie de renflement s'étendant vers l'extérieur et formant dans celle-ci le premier passage d'écoulement et pour former des premières griffes en tant que première partie de montage, et une étape de pliage d'une partie de la plaque pour former une partie d'assemblage en tant que première partie de montage après l'étape de pressage. Dans ce cas, la partie d'assemblage établit un contact par pression avec la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture du collecteur de tête, et les premières griffes sont fixées à la surface extérieure du collecteur de tête, dans l'étape d'assemblage. En outre, une partie d'évidement de montage en tant que seconde partie de montage est formée au niveau d'une partie d'extrémité ouverte du premier passage d'écoulement formé par la partie de renflement, au cours de l'étape de pressage. Dans ce cas, la partie d'engagement de la pièce d'assemblage est adaptée dans la partie d'évidement de montage, au cours de l'étape d'assemblage. En variante, l'étape de formation de la pièce de raccord peut comprendre une étape de formation d'une partie d'ouverture cylindrique comportant dans celle-ci le premier passage d'écoulement et utilisée comme seconde partie de montage, et une étape de formation de premières griffes en tant que première partie de montage. Dans ce cas, les premières griffes sont fixées à la surface extérieure du collecteur de tête, au cours de l'étape d'assemblage. Une étape de formation de la pièce de raccord peut en outre comprendre une étape de formation de secondes griffes en tant que seconde partie de montage. Dans ce cas, les secondes griffes s'étendent le long d'une surface périphérique extérieure de la partie de la pièce de raccord et sont fixées à la surface périphérique extérieure de la pièce de raccord, au cours de l'étape d'assemblage. Dans l'échangeur de chaleur, la partie d'ouverture du collecteur de tête peut être formée pour dépasser vers l'extérieur suivant une forme cylindrique (forme de bavure). Dans ce cas, la pièce de raccord peut présenter une forme de bloc comportant dans celle-ci le premier passage d'écoulement de telle manière que le premier côté d'ouverture du premier passage d'écoulement est doté d'une partie d'évidement de montage en tant que seconde partie de montage, et l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement peut être doté d'un trou d'insertion en tant que première partie de montage. Dans ce cas, la partie d'engagement de la pièce d'assemblage est adaptée à la partie d'évidement de montage de la pièce de raccord, et une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de forme cylindrique est adaptée dans le trou d'insertion de la pièce de raccord, au cours de l'étape d'assemblage. En variante, la pièce de raccord peut présenter une forme de bloc comportant le premier passage d'écoulement pénétrant à travers celle-ci de telle sorte qu'une partie d'assemblage en tant que première partie de montage est formée au niveau de l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement, et une partie d'évidement de montage en tant que seconde partie de montage est formée au niveau du premier côté d'ouverture du premier passage d'écoulement. Dans ce cas, la partie d'assemblage établit un contact par pression sur une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture du collecteur de tête et la partie d'engagement est adaptée à la partie d'évidement de montage, au cours de l'étape d'assemblage. Dans le procédé de fabrication, la première partie de montage de la pièce de raccord peut être reliée à la surface extérieure du collecteur de tête, après que la seconde partie de montage de la pièce de raccord a été adaptée à la partie d'engagement de la pièce d'assemblage. Les objectifs et avantages supplémentaires de la présente invention deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante des modes de réalisation lorsqu'ils sont considérés en même temps que les dessins annexés. La figure 1 est une vue simplifiée représentant un dispositif de refroidissement à gaz utilisé en tant qu'échangeur de chaleur dans un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue en perspective éclatée d'une partie d'un collecteur de tête dans le premier mode de réalisation. La figure 3 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle un élément d'assemblage est relié au collecteur de tête dans le premier mode de réalisation. La figure 4 est une vue en coupe longitudinale représentant la conception d'une partie de montage sur laquelle une partie de raccord est installée sur le collecteur de tête dans le premier mode de réalisation. La figure 5 est une vue en perspective représentant la forme globale de la partie de raccord dans un état où la partie de raccord est développée dans le premier mode de réalisation. La figure 6 est une vue en perspective représentant la forme globale de la partie de raccord dans un état où la partie de raccord est développée dans une modification du premier mode de réalisation. =mea figure 7 est une vue en perspective partielle 40 représentant une structure de raccord dans laquelle un élément d'assemblage est relié à un collecteur de tête dans un second mode de réalisation de la présente invention. La figure 8 est une vue en coupe prise suivant la droite A-A sur la figure 7. La figure 9 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle un élément d'assemblage est relié à un collecteur de tête dans une modification du second mode de réalisation. La figure 10 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle l'élément d'assemblage est relié à un collecteur de tête dans un troisième mode de réalisation de la présente invention. La figure 11 est une vue en coupe prise suivant la droite A-A sur la figure 10. La figure 12 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle un élément d'assemblage est relié à un collecteur de tête dans un quatrième mode de réalisation de la présente invention. La figure 13 est une vue en coupe prise suivant la droite A-20 A sur la figure 12. La figure 14 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle un élément d'assemblage est relié à un collecteur de tête dans un cinquième mode de réalisation de la présente invention. 25 Plusieurs modes de réalisation de la présente invention seront à présent décrits en faisant référence aux dessins annexés. (Premier mode de réalisation) Un échangeur de chaleur dans un premier mode de réalisation 30 de la présente invention sera décrit en faisant référence aux figures 1 à 6. Dans ce mode de réalisation, un échangeur de chaleur est un dispositif de refroidissement à gaz 100 dans un cycle de réfrigération supercritique utilisant du dioxyde de carbone CO2 35 en tant que réfrigérant (fluide) par exemple. En plus du dioxyde de carbone CO2, de l'éthylène, de l'éthane et de l'oxyde d'azote peuvent être utilisés pour le cycle de réfrigération supercritique. Dans ce cas, un cycle de réfrigération dont la pression élevée peut atteindre la pression critique du réfrigérant ou plus est appelé cycle de réfrigération supercritique. Le dispositif de refroidissement à gaz 100 en tant qu'échangeur de chaleur, tel que représenté sur la figure 1, comprend une partie de faisceau 101 et des collecteurs de tête gauche et droit 140. Des parties respectives (qui seront décrites ultérieurement) constituant la partie de faisceau 101 sont constituées d'aluminium ou d'un alliage d'aluminium et sont combinées les unes aux autres par assemblage, liaison, fixation grâce à un gabarit ou autre, et sont brasées de façon solidaire les unes aux autres par un matériau de brasage appliqué précédemment aux parties nécessaires des surfaces des pièces respectives. Dans la partie de faisceau 101, une pluralité de tubes 110 à travers lesquels le réfrigérant circule et une pluralité d'ailettes 120 formées selon une forme ondulée sont empilées alternativement dans une direction d'empilement. Des plaques latérales 130 en tant que parties de renfort présentant chacune une ouverture en forme de lettre U en coupe transversale sont disposées à l'extérieur des ailettes les plus à l'extérieur 120 en haut et en bas de la figure 1. La pluralité de tubes 110 sont disposés à des intervalles spécifiés dans la direction d'empilement des tubes et les ailettes 120 sont intercalées entre les tubes adjacents 110. Une paire des collecteurs de tête gauche et droit 140 s'étendant dans la direction d'empilement des tubes, dans laquelle les tubes 110 sont empilés en couches, est disposée au niveau des parties gauche et droite de la partie de faisceau 101 sur la figure 1, c'est-à-dire au niveau des parties d'extrémité de tubes 111 dans la direction longitudinale de la pluralité des tubes 110. Les parties d'extrémité de tubes respectives 111 sont reliées aux collecteurs de tête 140 par brasage de sorte que des parties d'écoulement 151 prévues dans les collecteurs de tête 140 communiquent avec les parties intérieures des tubes 110. En revanche, chacun des tubes 110 est réalisée en une forme en coupe transversale plate par extrusion et comporte une pluralité de passages d'écoulement (non représentés) disposés dans la direction du côté principal dans la section transversale plate. Des capots d'extrémité 180 sont brasés aux extrémités dans la direction longitudinale des deux collecteurs de tête 140 pour fermer les ouvertures aux extrémités formées par les parties d'écoulement 151. De plus, un séparateur 141 destiné à séparer la partie d'écoulement interne 151 du collecteur de tête droit 140 est brasé à l'intérieur du collecteur de tête droit 140. Des éléments d'assemblage 190 sont reliés par brasage à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête droit 140 sur les côtés supérieur et inférieur du séparateur 141 du collecteur de tête droit 140, de façon à communiquer avec la partie d'écoulement 151 dans le collecteur de tête 140. L'élément d'assemblage 190 disposé sur le côté supérieur du séparateur 141 dans le collecteur de tête droit 140 est un raccord d'entrée et l'élément d'assemblage 190 disposé du côté inférieur du séparateur 141 dans le collecteur de tête droit 140 est un raccord de sortie. Chaque collecteur de tête 140 présente une structure interne dans laquelle des pièces en forme de plaque sont empilées en couches. Le collecteur de tête 140 est disposé pour distribuer le réfrigérant vers la pluralité de tubes 110 et le recueillir depuis ceux-ci. Dans le collecteur de tête 140, la partie d'écoulement 151 s'étendant dans la direction longitudinale des collecteurs est formée en formant l'une des parties en forme de plaque suivant une forme convexe dépassant vers l'extérieur, comme représenté sur la figure 2. En outre, dans une des pièces en forme de plaque destinées à former le collecteur de tête 140, une ouverture en forme de fente s'étendant dans la direction de la largeur du tube 110 est formée de façon à diffuser le réfrigérant dans toute la zone dans la direction de la largeur du tube 110 depuis la partie d'écoulement 151 qui est plus étroite que le tube 110. En particulier, comme représenté sur la figure 2, une plaque intermédiaire 170 est interposée entre une plaque de collecteur extérieure 150 et une plaque de fixation 160. Une partie de communication est formée par une ouverture de plaque 171 formée dans la plaque intermédiaire 170 et la partie d'écoulement 151 de la plaque de collecteur 150. Dans la plaque de collecteur extérieure 150, la partie d'écoulement 151 est formée pratiquement en forme de lettre U en coupe transversale par un usinage par pressage d'un élément de plaque. Cette plaque de collecteur 150 présente une partie de gorge en forme de U présentant une largeur suffisamment plus étroite que la largeur du tube 110 et s'étendant dans la direction longitudinale du collecteur, et une partie de protection située des deux côtés ou sur un seul côté de la partie de gorge et recouvrant toute la zone dans la direction de la largeur du tube 110 en même temps que la partie de gorge. Dans ce cas, la direction de la largeur du tube 110 correspond à la direction principale du tube dans la section transversale plate. De plus, une ouverture d'insertion de tube 161 est formée à une position correspondant à l'extrémité de tube 111 dans la plaque de fixation 160. Cette plaque de fixation 160 est une plaque à laquelle le tube 100 est relié et brasé. La plaque intermédiaire 170 présente une forme rectangulaire s'étendant le long d'un plan sur un côté comportant la partie d'écoulement 151 de la plaque de collecteur 150. L'ouverture de plaque 171 est formée à une position correspondant à l'extrémité de tube 111. Une partie à décrochement 172 en tant que partie de commande de position destinée à commander la position de l'extrémité du tube 111 est formée au niveau d'une partie intermédiaire de l'épaisseur de la plaque intermédiaire 170, au niveau de la partie d'extrémité dans la direction longitudinale de l'ouverture de plaque 171. De plus, l'ouverture de plaque 171 présente une forme de dimension plus importante que la section transversale de l'extrémité de tube 111. En particulier, la dimension de la largeur "e" de l'ouverture de plaque 171 est plus importante que la dimension de l'épaisseur "d" (taille dans la direction rectangulaire de la section transversale plate) du tube 110. Par exemple, la dimension de la largeur "e" de l'ouverture de plaque 171 est établie pour être 2 fois plus grande que la dimension d'épaisseur "d" du tube 110. La plaque intermédiaire 170 et le capot d'extrémité 180 sont installés dans la plaque de fixation 160 et ensuite la plaque de collecteur 150 est déposée sur ceux-ci et ensuite les griffes 162 de la plaque de fixation 160 sont fixées pour appuyer sur la surface extérieure de la plaque de collecteur 150, de façon à former le collecteur de tête 140. Comme représenté sur la figure 3, des premières griffes 191c 40 (qui seront décrites ultérieurement) de l'élément d'assemblage 190 sont matées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et une pièce d'assemblage 192 (qui sera décrite ultérieurement) de l'élément d'assemblage 190 est adaptée dans une pièce de raccord 191 de l'élément d'assemblage 190, de cette manière l'élément d'assemblage 190 est relié de façon solidaire avec la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Les extrémités de tubes 111 des tubes respectifs 110 et les extrémités des plaques latérales 130 sont insérées dans les ouvertures d'insertion de tubes 161 des deux collecteurs de tête 140 et sont reliées entièrement à celles-ci par brasage. L'extrémité de tube 111 de chaque tube 110 est installée de façon à être située à l'extérieur de la partie d'écoulement 151 par la partie à décrochement 172 de la plaque intermédiaire 170 et est insérée dans un espace dans l'ouverture de plaque 171. La partie de communication communiquant avec les tubes 110 est formée par la partie d'écoulement 151 de la plaque de collecteur 150 et l'ouverture de plaque 171 de la plaque intermédiaire 170, dans chaque collecteur de tête 140. Le collecteur de tête 140 a sa partie d'écoulement convexe 151 réduite en taille, en étant réduit de cette manière en ce qui concerne une aire de surface dans la partie d'écoulement 151. Donc, le collecteur de tête 140 réduit une force de freinage qui est appliquée à la partie de paroi de la partie d'écoulement 151 par la pression interne du réfrigérant et donc peut augmenter une force de résistance à la pression. L'élément d'assemblage 190 comprend la pièce de raccord 191 et la pièce d'assemblage 192 formées séparément. La pièce de raccord 191 est disposée sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et la pièce d'assemblage 192 est adaptée dans la pièce de raccord 191. :mea structure de raccord de l'élément d'assemblage 190 sera décrite ci-dessous en faisant référence aux figures 3 à 6. Tout d'abord, dans le collecteur de tête 140, comme représenté sur la figure 4, la surface périphérique extérieure de la plaque de collecteur 150 est enfoncée à l'intérieur afin de former une partie de plan plat 15la et une partie d'ouverture 151b est formée dans la partie de plan plat 151a. La partie de plan plat 15la est formée de façon à s'étendre 40 dans la direction longitudinale du collecteur de tête 140 3 conformément à la forme extérieure de la pièce deraccord 191. Une partie proche de la partie d'ouverture 151b, qui est une surface d'extrémité d'ouverture de la partie de plan plat 151a est formée de façon à être comprimée sur une partie d'assemblage 191d en tant que première partie de montage de la pièce de raccord 191. La surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b du collecteur de tête 140 se présente pratiquement sous la forme d'un plan plat de façon à toucher par compression la partie d'assemblage 191d de la pièce de raccord 191. Cette partie d'ouverture 151b est une ouverture qui communique avec l'intérieur du collecteur de tête 140 à partir de l'élément d'assemblage 190, à travers laquelle le réfrigérant entre et sort. A travers la partie d'ouverture 151b, un passage d'écoulement de communication 191a (premier passage d'écoulement) formé dans la pièce de raccord 191 communique avec la partie d'écoulement 151 du collecteur de tête 140. La partie d'ouverture 151b est de préférence formée de telle sorte que son aire en coupe transversale devienne aussi importante que possible. La figure 3 est une vue en perspective partielle représentant une structure de raccord dans laquelle la pièce d'assemblage 192 est reliée au collecteur de tête 140 par l'intermédiaire de la pièce de raccord 191. La figure 4 est une vue en coupe longitudinale représentant la conception d'une partie de montage (partie de plan plat) sur laquelle la pièce de raccord 191 est montée sur le collecteur de tête 140 dans le premier mode de réalisation. La figure 5 est une vue en perspective représentant la forme globale de la pièce de raccord 191 dans un état où la pièce de raccord 191 est développée. La pièce de raccord 191 de ce mode de réalisation représentée sur les figures 3 et 5 est formée à partir d'une plaque plaquée des deux côtés. Dans la pièce de raccord 191, sont prévus avec le passage d'écoulement de communication 19la destiné à faire communiquer un premier côté d'ouverture avec l'autre côté d'ouverture, une pluralité de premières griffes 191c s'étendant le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140, une section d'assemblage 191k comportant la partie d'assemblage 191d reliée à la surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b du collecteur de tête 140, et un trou 191b correspondant à la partie d'ouverture 151b du collecteur de tête 140. La pièce de raccord 191 présentant la forme dans l'état développé sur la figure 5 peut être formée en un seul bloc par un pressage à partir d'une plaque. Le passage d'écouLement de communication 191a est formé par une partie de renflement 191j et une partie pliée formée en pliant la section d'assemblage 191k représentée sur la figure 5. La partie de renflement 191j comporte une extrémité d'ouverture 191f sur un premier côté et est formée pratiquement en forme de lettre U par l'extension de la plaque vers l'extérieur. La partie pliée est formée en pliant la section d'assemblage 191k vers l'intérieur d'environ 180 degrés à une position représentée par une ligne en pointillé "a" de façon à séparer l'intérieur de la partie de renflement 191j. Dans ce cas, un côté opposé à l'extrémité d'ouverture 191f est fermé par la partie de renflement 191j. La section d'assemblage 191k est pliée et déposée sur l'intérieur de la partie de renflement 191j pour former le passage d'écoulement de communication 191a présentant une première ouverture et une autre ouverture. Dans ce cas, la première ouverture du passage d'écoulement de communication 19la est l'extrémité d'ouverture 191f et l'autre extrémité de celui-ci est le trou 191b. La partie d'assemblage 191d représentée sur la figure 4 est une surface d'extrémité d'ouverture du trou 191b formée dans la section d'assemblage 191k, par exemple, une partie à l'intérieur d'une zone proche du trou 191b et représentée par une ligne double à points et traits alternés sur la figure 5 dans l'état développé (état déplié). La partie d'assemblage 191d à l'intérieur de la zone représentée par la ligne double à points et traits alternés sur la figure 5, après avoir été pliée le long de la ligne "a" sur la figure 5, est comprimée sur la surface d'extrémité d'ouverture et reliée à celle-ci, de la partie d'ouverture 151b du collecteur de tête 140. De plus, la pluralité de premières griffes 191c sont formées dans les côtés supérieur et inférieur de la partie de renflement 191j et sont pliées vers l'intérieur à des positions représentées par des lignes en pointillé "b" sur la figure 5, en étant de cette manière étendues le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Pour empêcher les interférences avec les tubes 110, il est préférable que la pluralité de premières griffes 191c soient positionnées entre le tube 110 et le tube 110 dans la direction d'empilement comme représenté sur la figure 3. Dans l'extrémité d'ouverture 191f des passages d'écoulement de communication 191a, il est formé une partie d'évidement de montage (191f) en tant que seconde partie de montage sur laquelle une partie convexe de montage 192c d'une partie d'engagement (qui sera décrite ultérieurement) formée sur la pièce d'assemblage 192 est adaptée. La pièce de raccord 191 de ce mode de réalisation est formée en formant la partie de renflement 191j à partir d'une plaque développée et en pliant la plaque développée à des positions représentées par des lignes en pointillé "a" et "b" sur la figure 5, en étant formée de telle manière que la partie d'assemblage 191d est comprimée sur la surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b du collecteur de tête 140 et de telle sorte que la pluralité de premières griffes 191c s'étendent le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. La surface d'une partie de la pièce de raccord 191 dans laquelle les plaques pliées sont déposées, est reliée à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140, grâce à quoi le passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191 est amené à communiquer avec la partie d'écoulement 151 dans le collecteur de tête 140 par l'intermédiaire du trou 191b et de la partie d'ouverture 151b. Grâce à ceci, le réfrigérant circulant depuis l'extrémité d'ouverture (partie d'évidement de montage) 191f circule dans le passage d'écoulement de communication 191a et voit sa direction d'écoulement courbée suivant la forme d'une lettre L dans ce passage d'écoulement de communication 191a et peut s'écouler à l'intérieur de la partie d'écoulement 151 du collecteur de tête 140 par l'intermédiaire du trou 191b de la partie d'ouverture 151b. Ensuite, comme représenté sur la figure 3, un trou de passage d'écoulement 192a s'étendant dans une direction, une ouverture de raccord 192b et la partie convexe de montage 192c (partie d'engagement) sont formés dans la pièce d'assemblage 192 en forme de bloc. L'ouverture de raccord 192b est une ouverture de raccord à laquelle l'élément extérieur, par exemple une .6 conduite extérieure, est relié, et est un trou présentant un diamètre plus important que le trou de passage d'écoulement 192a. De plus, la partie convexe de montage 192c est une partie convexe protubérante formée sur un premier côté d'extrémité du trou de passage d'écoulement 192a et se présente pratiquement en forme d'une lettre U de façon à s'adapter dans l'extrémité d'ouverture (partie d'évidement de montage) 191f formée sur la pièce de raccord 191. L'élément d'assemblage 190 est formé en adaptant la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192 dans l'extrémité d'ouverture (partie d'évidement de montage) 191f du passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191. Grâce à ceci, l'angle et la direction de montage de la pièce d'assemblage 192 avec l'élément extérieur sont facilement déterminés et une direction d'écoulement du réfrigérant perpendiculaire à la direction d'écoulement du réfrigérant traversant la partie d'ouverture 151b et le trou 191b est formée dans l'élément d'assemblage 190. Dans ce mode de réalisation,, l'élément d'assemblage 190 est formé de telle manière que la direction d'écoulement du réfrigérant est courbée suivant la forme d'une lettre L par le passage d'écoulement de communication 191a. Cependant, l'élément d'assemblage 190 peut être formé de façon à ajuster une direction d'écoulement du réfrigérant dans le passage d'écoulement de communication 191a et/ou la forme du passage d'écoulement de communication 19la conformément à l'angle et à la direction de montage de la pièce d'assemblage 192 par rapport à l'élément extérieur. Dans ce cas, la partie de renflement 191j est formée dans la pièce de communication 191 de façon à avoir l'extrémité d'ouverture 191f sur une extrémité et pratiquement sous la forme d'une lettre U. Cependant, la partie de renflement 191j peut ne pas être dotée de l'extrémité d'ouverture 191f mais peut présenter une forme de boîte. Dans ce cas, la partie de renflement 191j peut présenter une partie d'ouverture formée au niveau d'une partie correspondant à une position d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192. De plus, la pièce d'assemblage 192 présentant la forme de bloc décrite ci-dessus est formée entièrement par un moulage d'aluminium tel qu'un moulage sous pression de façon à présenter le trou de passage d'écoulement 192a, l'ouverture de raccord 192b et la partie convexe de montage 192c. Par conséquent, la pièce d'assemblage 192 peut être formée à un coût de fabrication faible. L'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a formé dans la pièce de raccord 191 est amenée à être plus grande que l'aire d'ouverture de la partie d'ouverture 151b formée dans le collecteur de tête 140 et à être plus grande que l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du trou de passage d'écoulement 192a formé dans la pièce d'assemblage 192 de façon à empêcher la perte de pression du réfrigérant dans la pièce de raccord 191 d'être augmentée. De préférence, le trou 191b formé dans la section d'assemblage 191k est plus grand que l'aire d'ouverture de la partie d'ouverture 151b et est plus petit que l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a. Ceci peut en outre réduire une perte de pression provoquée par l'élément d'assemblage 190. L'élément d'assemblage 190 est constitué en reliant de façon solidaire les pièces respectives comprenant la pièce de raccord 191 et la pièce d'assemblage 192 en une seule pièce par brasage. Plus particulièrement, lorsque le collecteur de tête 140 est formé, les pièces respectives sont combinées dans le collecteur de tête 140 conformément à la procédure mentionnée ci-dessus pour former une structure de collecteur de tête et ensuite la partie convexe de montage 192c formée sur la pièce d'assemblage 192 est adaptée dans l'extrémité d'ouverture (partie d'évidement de montage) 191f formée sur la pièce de raccord 191 de façon à former l'élément d'assemblage 190. La partie d'assemblage 191d est comprimée sur la partie de plan plat 151a du collecteur de tête 140 et la pluralité de premières griffes 191c sont comprimées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et ensuite sont matées à l'intérieur, de sorte que l'élément d'assemblage 190 est assemblé temporairement avec le collecteur de tête 140. Ensuite, les extrémités de tubes 111 des tubes respectifs 110 et les extrémités des plaques latérales 130a sont insérées dans les ouvertures d'insertion de tubes 161 des deux collecteurs de tête 140 et ensuite ces pièces sont brasées de façon solidaire les unes aux autres dans un four. Grâce à ceci, le dispositif de refroidissement à gaz 100 comprenant l'élément d'assemblage 190 peut être formé intégralement. Ensuite, le procédé de fabrication de l'élément d'assemblage 190 sera décrit en détail. Tout d'abord, la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 est pressée vers l'intérieur (c'est-à-dire vers la partie d'écoulement 151) afin de former la partie de plan plat 151a et la partie d'ouverture 151b qui fait communiquer la partie d'écoulement 151 avec le passage d'écoulement de communication 191a est formée dans la partie de plan plat 151a, comme représenté sur la figure 4. Grâce à ceci, une surface d'assemblage peut être formée sur la surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b dans le collecteur de tête 140. Dans ce mode de réalisation, une partie de la plaque de collecteur 150 destinée à former la partie d'écoulement 151 est pressée à l'intérieur du collecteur de tête 140 de façon à former la partie de plan plat 151a. Dans la pièce de raccord 191, comme représenté sur la figure 5, la partie de renflement 191j étendue vers l'extérieur et présentant la première extrémité d'ouverture 191f sur une première extrémité est formée en comprimant la plaque plaquée des deux côtés. La partie de renflement 191j présente pratiquement une forme de lettre U. Dans ce procédé, l'autre extrémité de la partie de renflement 191j, opposée à l'extrémité d'ouverture 191f, est fermée. La pluralité de premières griffes 191c et la section d'assemblage 191k, qui sont développées comme représenté sur la figure 5, sont formées par rapport à cette partie de renflement 191j par un formage sous pression. Dans ce procédé de formage sous pression, l'ouverture 191b est formée en même temps. La section d'assemblage 191k présentant l'ouverture 191b formée dans celle-ci est pliée vers la gauche d'environ 180 par rapport à la ligne en pointillé "a" représentée sur la figure 5 pour séparer l'intérieur de la partie de renflement 191j, de façon à former la partie de communication 191a. Grâce à ceci, le passage d'écoulement de communication 191a, grâce auquel une première extrémité d'ouverture 191f communique avec l'autre partie d'ouverture 151b, est formé. La pluralité de premières griffes 191c formées par compression sont pliées de façon à s'étendre le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 par rapport à la ligne en pointillé "b" représentée sur la figure 5. Grâce à cela, la pluralité de premières griffes 191c sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 comme représenté sur la figure 3. L'extrémité d'ouverture 191f est formée par une compression dans la partie d'évidement de montage (191f) présentant une forme devant être adaptée avec la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192. Grâce au procédé mentionné ci-dessus, la pièce de raccord 191 est formée sur le collecteur de tête 140. Ensuite, dans la pièce d'assemblage 192, le trou de passage d'écoulement 192a s'étendant dans une première direction est formé, la partie convexe de montage 192c est formée sur un premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a et l'ouverture de raccord 192b est formée sur l'autre côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a. Par exemple, la pièce d'assemblage 192 est formée de façon solidaire par un moulage d'aluminium tel qu'un moulage sans pression. Dans la pièce d'assemblage 192, le trou de passage d'écoulement 192a, l'ouverture de raccord 192b et la partie convexe de montage 192c peuvent être formées à partir d'un matériau en bloc par un travail de découpe ou par un forgeage ou autre.. Après que la structure du collecteur de tête, dans laquelle la pièce de raccord 191 est fixée temporairement au collecteur de tête 140 est formée, la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192 est adaptée dans la partie d'évidement de montage 191f de la pièce de raccord 191 et assemblée temporairement avec celle-ci. Ensuite, la pluralité de premières griffes 191c sont comprimées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et assemblées temporairement avec celle-ci. Ensuite, les pièces assemblées temporairement sont brasées entièrement les unes aux autres dans le four. C'est-à-dire que grâce au brasage, la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 est reliée à la pluralité de premières griffes 191c, la surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b de la partie de plan plat 15la est reliée à la partie d'assemblage 191b et la surface intérieure périphérique de la partie de renflement 191j et la surface de la section d'assemblage 191k déposée sur la surface intérieure périphérique sont réunies et la partie d'évidement de montage 191f est reliée à la surface extérieure de la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192. Grâce à ceci, le réfrigérant fourni à la pièce d'assemblage 192 circule dans la partie d'écoulement 151 par l'intermédiaire du trou de passage d'écoulement 192a, du passage d'écoulement de communication 191a et de la partie d'ouverture 151b. De plus, en formant par pressage la plaque, la partie d'assemblage 191d en tant que première partie de montage, la pluralité de premières griffes 191c en tant que première partie de montage et le passage d'écoulement de communication 19la peuvent facilement représenter une forme correspondant à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Le passage d'écoulement de communication 19la peut être formé grâce à ce pressage, plus facilement que par un travail de découpe, de sorte que la productivité peut être augmentée et donc les coûts de fabrication peuvent être diminués. Dans le dispositif de refroidissement à gaz 100, l'élément d'assemblage 190 représenté sur le côté supérieur de la figure 1 est relié au côté d'évacuation d'un compresseur (non représenté) et l'élément d'assemblage 190 représenté sur le côté inférieur sur la figure 1 est relié à une vanne de détente (non représentée) par exemple. Le réfrigérant à température élevée et à pression élevée évacué depuis le compresseur circule dans le collecteur de tête droit 140 depuis l'élément d'assemblage 190 représenté sur le côté supérieur, circule à travers le groupe de tubes 110 sur le côté supérieur du séparateur 141, circule dans le collecteur de tête gauche 140, effectue un demi-tour dans le collecteur de tête gauche 140, circule dans le groupe de tubes sur le côté inférieur du séparateur 141 et ensuite sort de l'élément d'assemblage 190 représenté sur le côté inférieur. Alors que le réfrigérant circule, le réfrigérant échange de la chaleur avec l'air extérieur dans la partie de faisceau 101, en étant de cette manière refroidi. Dans le procédé de fabrication de ce mode de réalisation, la pluralité de premières griffes 191c et la partie d'assemblage 191d formées dans la pièce de raccord 191 constituent les premières parties de montage devant être reliées par le matériau de brasage à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. De plus, la partie d'évidement de montage 191f formée dans la pièce de raccord 191 constitue une seconde partie de montage devant être reliée à la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192. Du fait que la pièce de raccord 191 de ce mode de réalisation est formée par pressage à partir de la plaque plaquée des deux côtés, le passage d'écoulement de communication 191a peut facilement maintenir une étanchéité avec l'extérieur. Cependant, comme les autres pièces respectives, le passage d'écoulement de communication 191a et la pluralité de premières griffes 191c peuvent être formés dans la pièce de raccord 191 en reliant les pièces respectives aux parties nécessaires de la surface de la pièce de raccord 191 en utilisant le matériau de brasage. De plus, dans ce mode de réalisation, dans la pièce de raccord 191, la section d'assemblage 191k présentant la partie d'assemblage 191d reliée à la partie de plan plat 151b de la plaque de collecteur 151 du collecteur de tête 140 est formée de façon solidaire de la partie de renflement 191j et les griffes 191c et ensuite est pliée approximativement de 180 . Cependant, comme représenté sur la figure 6, la section d'assemblage 191k comportant la partie d'assemblage 191d peut être formée d'un élément séparé, séparé de la partie de renflement 191j, et peut être déposée sur la surface intérieure périphérique de la partie de renflement 1911 et liée à celle-ci. En outre, dans ce mode de réalisation, le passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a est plié suivant une forme de lettre L par rapport à la partie d'ouverture 151b formée dans le collecteur de tête 140 et la pièce d'assemblage 192 est disposée sur le premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a. Cependant, lorsque la direction et l'angle de montage par rapport à l'élément extérieur (c'est-à-dire un autre élément tel qu'une conduite reliée à l'échangeur de chaleur) auquel la pièce d'assemblage 192 de l'échangeur de chaleur est reliée, sont différents, il est uniquement nécessaire de former le passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a pour le diriger vers le passage d'écoulement de la pièce d'assemblage 192. Dans ce cas, le passage d'écoulement de la pièce d'assemblage 192 dépend de la direction et de l'angle de montage par rapport à l'élément extérieur auquel la pièce d'assemblage 192 est reliée. En d'autres termes, en ajustant la forme du passage d'écoulement de communication 191a dans la pièce de raccord 191 par rapport à la pièce d'assemblage 192, il est possible d'augmenter le degré de flexibilité de la connexion à l'élément extérieur auquel la pièce d'assemblage 192 de l'échangeur de chaleur sera reliée. Conformément au dispositif de refroidissement à gaz 100 du premier mode de réalisation, dans la pièce de raccord 191, la pluralité de premières griffes 191c, la partie d'assemblage 191d et la partie d'évidement de montage 191f sont prévues comme des parties de montage pour relier la pièce d'assemblage 192 à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Conformément à ceci, l'aire des parties de montage reliées à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 est augmentée en plus de la partie d'assemblage 191d, de sorte que la pièce de raccord 191 peut assurer une résistance d'assemblage suffisante dans l'échangeur de chaleur. De plus, du fait que l'élément d'assemblage 190 comprend les pièces séparées de la pièce d'assemblage 192 et de la pièce de raccord 191, la direction et l'angle de montage de la pièce d'assemblage 192 peuvent être ajustés en déterminant de façon appropriée la forme de la pièce de raccord 191. De plus, l'élément d'assemblage 190 comprend la pièce de raccord 191 dans laquelle le passage d'écoulement de communication 191a communiquant avec la partie d'écoulement 151 est formé, et la pièce d'assemblage 192 dans laquelle le trou de passage d'écoulement 192a communiquant avec la partie de communication 191a est formé. En outre, la pièce d'assemblage 192 comporte le trou de passage d'écoulement 192a formé dans celle-ci de façon à pénétrer dans une première direction et la pièce de raccord 191 est formée de telle sorte que la direction d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a corresponde à la direction d'installation du trou de passage d'écoulement 192a. Conformément à ceci, le trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192 peut facilement être formé, ainsi les coûts de fabrication peuvent être diminués. De plus, le degré de flexibilité de la direction de montage vis-à--vis de l'élément extérieur, auquel la pièce d'assemblage 192 est reliée, peut être augmenté en modifiant de façon appropriée la forme de la pièce de raccord 191. Donc, une pièce d'assemblage commune 192 peut être utilisée pour divers types de montage d'un échangeur de chaleur, ainsi les coûts de fabrication peuvent être diminués. De plus, l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a est formée de façon à devenir plus grande que l'aire d'ouverture de la partie d'ouverture 151b formée dans le collecteur de tête 140. Donc, bien que le collecteur de tête 140 présente un petit diamètre et donc que l'aire d'ouverture de la partie d'ouverture 151b devient également petite, en agrandissant l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a, il est possible d'empêcher une augmentation de la perte de pression de tout l'élément d'assemblage 190 et une diminution des performances d'échange de chaleur. En outre, l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du passage d'écoulement de communication 191a devient plus importante que l'aire en coupe transversale de passage d'écoulement du trou de passage d'écoulement 192a formé dans la pièce d'assemblage 192, de sorte que l'écoulement du réfrigérant (fluide) n'est pas rétréci dans la pièce de raccord 191. Encore en outre, la pièce de raccord 191 est dotée de la partie d'assemblage 191d en tant. que première partie de montage pressée sur la surface d'extrémité d'ouverture de la partie d'ouverture 151b et de la pluralité de premières griffes 191c en tant que première partie de montage s'étendant le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Les premières griffes 191c sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et ensuite sont fixées à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 en même temps que la partie d'assemblage 191d. Conformément à ceci, la partie d'assemblage 191d et la 40 pluralité de premières griffes 191c constituant la première partie de montage peuvent augmenter l'aire d'assemblage avec le collecteur de tête 140, de sorte que l'aire d'assemblage résistant à la pression interne du collecteur de tête 140 peut être assurée. De plus, l'échangeur de chaleur entier comprenant l'élément d'assemblage 190 peut être formé en un seul bloc, par exemple par un brasage dans le four. De plus, la pièce de raccord 191 est dotée de la partie de renflement 191j formée en étendant la plaque vers l'extérieur, de façon à former la partie extérieure du passage d'écoulement et le passage d'écoulement de communication 191a formé à l'intérieur de la partie de renflement 191j par un formage sous pression. En raison de ceci, le passage d'écoulement de communication 191a peut être formé en présentant une forme plus simple par comparaison au cas dans lequel le passage d'écoulement de communication 191a est formé par un usinage de découpe. En outre, la partie de renflement 191j, la partie d'assemblage 191d et la pluralité de premières griffes 191c peuvent être formées facilement en un seul bloc par pressage. De plus, la pièce d'assemblage 192 est formée de telle manière qu'un premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a et un premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a sont adaptés l'un à l'autre. Par conséquent, la partie de renflement 191j de la pièce de raccord 191 destinée à former le passage d'écoulement de communication 191a peut être utilisée en tant que seconde partie de montage pour relier la pièce d'assemblage 192. Le premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192 est adapté dans 1e premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191 et ensuite la pièce de raccord 191 est reliée à la surfacepériphérique extérieure du collecteur de tête 140. En outre, l'échangeur de chaleur entier comprenant l'élément d'assemblage 190 comportant les pièces séparées consistant en la pièce de raccord 191 et en la pièce d'assemblage 192 peut être formé en un seul bloc, par exemple par brasage dans un four. Même dans ce cas, l'aire d'assemblage de la partie de montage pour une liaison de la pièce d'assemblage 192 au collecteur de tête 140 par l'intermédiaire de la pièce de raccord 191 peut être agrandie, de sorte qu'une résistance d'assemblage suffisante peut être assurée dans cet échangeur de chaleur. (Second mode de réalisation) Dans le premier mode de réalisation décrit ci-dessus, la pièce de raccord 191 est formée à partir de la plaque grâce à un pressage et un cintrage. Cependant, comme la pièce d'assemblage 192, la pièce de raccord 191 peut être formée pour présenter une forme de bloc. Dans le second mode de réalisation, la pièce de raccord 191 est formée pour présenter une forme de bloc afin de présenter un passage d'écoulement de communication 191a, un trou d'insertion 191e, une partie d'assemblage 191d et une partie d'évidement de montage 191f. Dans ce cas, le trou d'insertion 191e et la partie d'assemblage 191d sont utilisés en tant que première partie de montage adaptée au collecteur de tête 140 et la partie d'évidement de montage 191f est utilisée en tant que seconde partie de montage adaptée à la pièce d'assemblage 192. Comme représenté sur les figures 7 et 8, la pièce de raccord 191 comprenant le passage d'écoulement de communication 191a, le trou d'insertion 191e, la partie d'assemblage 191d et la partie d'évidement de montage 191f est formée, par exemple par un moulage d'aluminium tel qu'un moulage sous pression. Dans ce cas, la partie d'assemblage 191d est formée sur une première surface d'extrémité de la pièce de raccord 191 et est compressée sur la partie de plan plat 151a du collecteur de tête 140. En d'autres termes, la partie d'assemblage 191d est une partie reliée et adaptée à la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Dans ce mode de réalisation, une partie d'ouverture 151b est formée dans la partie de plan plat 151a du collecteur de tête 140, comme représenté sur la figure 8, suivant une forme cylindrique (forme de bavure) dépassant vers l'extérieur du collecteur de tête 140. Dans la pièce de raccord 191, le passage d'écoulement de communication 191a est constitué d'un trou traversant s'étendant dans une direction. Le trou d'insertion 191e, en tant que première partie de montage s'adaptant sur la surface périphérique extérieure de l'ouverture de forme cylindrique 151b, est formé sur le premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a. La partie d'évidement de montage 191f en tant que seconde 40 partie de montage, dans laquelle la partie convexe de montage 192c formée sur la pièce d'assemblage 192 est adaptée, est formée sur le premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191. En d'autres termes, la pièce de raccord 191 au niveau du premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a est comprimée sur le plan plat 151a du collecteur de tête 140 et la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Comme représenté sur les figures 7 et 8, dans ce mode de réalisation, la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture 151b de la plaque de collecteur 150 est adaptée dans le trou d'insertion 191e et est ensuite jointe et liée à celle-ci. En revanche, la partie convexe de montage 192c de la pièce d'assemblage 192 est adaptée dans la partie d'évidement de montage 191f de la pièce de raccord 191 et ensuite est jointe et liée à celle-ci. Dans ce cas, avant l'assemblage, comme représenté par les flèches sur la figure 8, le trou d'insertion 191e et la partie d'évidement de montage 191f peuvent être matés depuis l'intérieur de la partie d'ouverture 151b et du trou de passage d'écoulement 191a par un gabarit d'extension ou autre. Dans le procédé de fabrication de la pièce de raccord 191, la pièce de raccord 191 se présente sous forme d'un bloc de sorte que le passage d'écoulement de communication 191a traversant un premier côté d'ouverture et l'autre côté d'ouverture est formé, le trou d'insertion 191e devant être adapté sur la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture 151b est formé sur un premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a et la partie d'évidement de montage 191f s'adaptant avec la partie convexe de montage 192c est formée sur l'autre côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a. Dans ce cas, par exemple la pièce de raccord 191 est formée entièrement par un moulage d'aluminium tel qu'un moulage sous pression. De plus, le passage d'écoulement de communication 191a, le trou d'insertion 191e et la partie convexe d'assemblage 192c peuvent être formés dans la pièce de raccord 191 par un travail de découpe, un forgeage ou autre. Dans ce mode de réalisation, le passage d'écoulement de communication 192a est formé de telle sorte que la direction d'écoulement du réfrigérant traversant le passage d'écoulement de communication 191a se présente dans la même direction que .7 celle dans le trou de passage d'écoulement 192a formé dans la pièce d'assemblage 192. Par conséquent, la direction d'écoulement du réfrigérant circulant dans le trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192 et dans le passage d'écoulement de communication 192a de la pièce de raccord 191 est perpendiculaire à la surface ouverte de la partie d'ouverture 151b. Ceci peut empêcher une augmentation de la perte de pression de tout l'élément d'assemblage 190 et ne provoque pas non plus de diminution des performances. De plus, dans ce mode de réalisation, le passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191 est formé de façon à orienter la direction d'écoulement du réfrigérant dans une direction perpendiculaire à la surface ouverte de la partie d'ouverture 151b. Cependant, en particulier, comme représenté sur la figure 9, le passage d'écoulement de communication 191a peut être formé dans la pièce de raccord 191 de façon à faire en sorte que la direction d'écoulement du réfrigérant dans la pièce de raccord 191 soit courbée suivant une forme de lettre L. Grâce à ceci, l'angle et la direction de montage de la pièce d'assemblage 192 par rapport à un élément extérieur (par exemple une conduite), auquel la pièce d'assemblage 192 est reliée, peuvent facilement être ajustés en établissant de façon appropriée la forme de la pièce de raccord 191. De plus, dans ce mode de réalisation, la pièce de raccord 191 est formée par un moulage d'aluminium par exemple par un moulage sous pression, mais peut être formée par forgeage. Conformément aux exemples mentionnés ci-dessus du second mode de réalisation, en plus de la partie d'assemblage 191d, la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture en forme de cylindre courte 151b (partie d'ouverture en forme de bavure) peut être utilisée en tant que zone d'assemblage, de sorte que la zone d'assemblage peut être augmentée dans le collecteur de tête 140. De plus, la zone d'assemblage de la partie de montage destinée à relier la pièce d'assemblage 192 à la partie de raccord 191 peut également être augmentée. Grâce à ceci, une résistance d'assemblage suffisante peut être assurée dans l'échangeur de chaleur avec l'élément d'assemblage 190. (Troisième mode de réalisation) Un troisième mode de réalisation de la présente invention sera à présent décrit en faisant référence aux figures 10 et 11. Dans le troisième mode de réalisation, la forme de la pièce de raccord 191 conforme au second mode de réalisation est modifiée. En particulier, comme représenté sur la figure 10 et la figure 11, la pluralité de premières griffes 191c décrites dans le premier mode de réalisation sont formées pour s'étendre le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. =mes premières griffes 191c sont matées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et ensuite sont liées au collecteur de tête 140 en même temps que la partie d'assemblage 191d. Cependant, même dans ce cas, la partie d'ouverture 151b formée dans le collecteur de tête 140 peut être formée dans un simple trou comme représenté sur la figure 11. De façon similaire au premier mode de réalisation, la pluralité de premières griffes 191c sont matées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140 et sont ensuite liées au collecteur de tête 140 en même temps que la partie d'assemblage 191d de la pièce de raccord 191. Conformément à ceci, la partie d'assemblage 191d et la pluralité de premières griffes 191c sont utilisées en tant que première partie de montage devant être adaptée au collecteur de tête 140 et reliée à celui-ci. Par conséquent, la zone d'assemblage de la pièce de raccord 191 pour le collecteur de tête 140 peut être augmentée. Grâce à ceci, la zone d'assemblage du collecteur de tête 140 résistant à la pression interne peut être assurée dans l'échangeur de chaleur. Même dans ce mode de réalisation, tout l'échangeur de chaleur comprenant l'élément d'assemblage 190 peut être formé en un seul bloc, par exemple, par brasage dans un four. Dans ce mode de réalisation, la pluralité de premières griffes 191c sont formées de façon solidaire de la pièce de raccord 191 présentant une forme de bloc. Cependant, la pluralité de premières griffes 191c peuvent être formées à partir de plaques et peuvent être reliées à la surface périphérique extérieure de la pièce de raccord 191. Dans le troisième mode de réalisation, les autres pièces de 40 l'élément d'assemblage 190 peuvent être formées de façon similaire à celles du second mode de réalisation décrit ci-dessus. (Quatrième mode de réalisation) Un quatrième mode de réalisation de la présente invention sera à présent décrit en faisant référence aux figures 12 et 13. Dans le quatrième mode de réalisation, le volume du passage d'écoulement de communication 191a formé dans la pièce de raccord 191 est amené à être aussi petit que possible. En particulier, comme représenté sur la figure 12 et la figure 13, la pièce de raccord 191 est formée à partir d'un élément de plaque pour comporter la pluralité de premières griffes 191c et une partie d'ouverture de raccord de forme cylindrique courte 191g (partie d'ouverture de raccord en forme de bavure) en vue de former le passage d'écoulement de communication 191a. Les premières griffes 191c et la partie d'assemblage 191d de la pièce de raccord 191 sont utilisées en tant que première partie de montage devant être adaptée au collecteur de tête 140. Le passage d'écoulement de communication 191a est formé par la partie d'ouverture de raccord en forme de bavure 191g à l'intérieur de la partie d'ouverture de raccord 191g. Un premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192 est adapté sur la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de raccord 191g et est ensuite relié à celle-ci. Un trou d'insertion 192d devant être adapté sur la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de raccord 191g est formée sur le premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192. Dans ce cas, la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de raccord 191q est utilisée en tant que seconde partie de montage devant être adaptée à la pièce d'assemblage 192. Dans ce mode de réalisation, au cours du procédé de formation de la pièce de raccord 191 de la conception mentionnée ci-dessus, la partie d'ouverture de raccord 191g se présente sous une forme cylindrique courte (forme de bavure) dépassant vers l'extérieur de façon à former le passage d'écoulement de communication 191a, et la pluralité de premières griffes 191c sont formées pour s'étendre le long de la surface périphérique extérieure du collecteur de tête 140. Conformément à ceci, grâce à la partie d'ouverture de raccord de forme cylindrique 191g de la pièce de raccord 191, la zone d'assemblage de la seconde partie d'adaptation adaptée à la pièce d'assemblage 192 peut être augmentée. De plus, le passage d'écoulement de communication 191a présente une taille diminuée pour diminuer une force de freinage appliquée à la partie de paroi du passage d'écoulement de communication 191a par la pression interne du réfrigérant pour améliorer de cette manière la résistance à la pression dans l'échangeur de chaleur. Dans le quatrième mode de réalisation, les autres pièces de l'élément d'assemblage 190 peuvent être formées de façon similaire aux second et troisième modes de réalisation décrits ci-dessus. (Cinquième mode de réalisation) Un cinquième mode de réalisation de la présente invention sera à présent décrit en faisant référence à la figure 14. Dans les modes de réalisation décrits ci--dessus, la pièce d'assemblage 192 et la pièce de raccord 191 sont formées de telle manière que le premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192e de la pièce d'assemblage 192 est adapté au premier côté d'ouverture, et relié à celui-ci, du passage d'écoulement de communication 191a de la pièce de raccord 191. Cependant, dans le cinquième mode de réalisation, comme représenté sur la figure 14, une pluralité de secondes griffes 191h s'étendant le long de la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage 192 peuvent être en outre formées dans la pièce de raccord 191, pour être fixées sur la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage 192, et ensuite être reliées à celle-ci par brasage. Par conséquent, les secondes griffes 191h peuvent être utilisées en tant que seconde partie de montage pour adapter la pièce d'assemblage 192 à la partie de raccord 191. Le procédé de formation de la pièce de raccord 191 du cinquième mode de réalisation comprend le procédé de formation de la pluralité de secondes griffes 191h s'étendant le long de la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage 192 dans le procédé de formation de la pièce de raccord 191 décrit dans le premier mode de réalisation ou le second mode de réalisation. Conformément à ceci, la seconde partie de montage destinée à relier la pièce d'assemblage 192 à la pièce de raccord 191 peut être formée sur la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage 192 comportant le trou de passage d'écoulement 192a. Donc, la zone d'assemblage dans l'élément d'assemblage 190 peut être davantage agrandie, de sorte qu'une résistance d'assemblage suffisante peut être assurée avec l'élément d'assemblage 190. Dans ce mode de réalisation, une partie d'ouverture de raccord 191g destinée à relier le premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a au premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191a est formée dans la pièce de raccord 191. Dans ce cas, une partie d'assemblage (non représentée) peut être formée de telle manière que le premier côté d'ouverture du trou de passage d'écoulement 192a de la pièce d'assemblage 192 est comprimé sur le premier côté d'ouverture du passage d'écoulement de communication 191e, et la partie d'ouverture de raccord 191g peut être formée non pas dans une ouverture en saillie de forme cylindrique, mais dans une ouverture ordinaire. (Autres modes de réalisation) Bien que la présente invention ait été totalement décrite en ce qui concerne ses modes de réalisation préférés en faisant référence aux dessins annexés, on doit noter que divers changements et modifications deviendront évidents pour l'homme de l'art. Par exemple, dans les modes de réalisation ci-dessus, l'échangeur de chaleur de la présente invention peut être appliqué à un évaporateur destiné à évaporer un réfrigérant. De plus, l'échangeur de chaleur peut être utilisé non seulement pour un système à cycle de réfrigération supercritique utilisant du CC2 comme réfrigérant, par exemple, mais également pour un système à cycle de réfrigérant sous-critique utilisant du fréon comme réfrigérant. De plus, l'échangeur de chaleur peut être utilisé pour un moteur de véhicule ou pour un autre dispositif. De tels changements et modifications doivent être compris comme s'inscrivant dans la portée de la présente invention telle qu'elle est définie par les revendications annexées
Un échangeur de chaleur comprend une pluralité de tubes (110) dans lesquels un fluide circule, un collecteur de tête (140) comportant une partie d'écoulement (151) et communiquant avec les tubes (110) et un élément d'assemblage (190) pour faire communiquer le collecteur de tête (140) avec un élément externe. L'élément d'assemblage (190) comprend une pièce de raccord (191) comportant un premier passage d'écoulement (191a) et une pièce d'assemblage (192) comportant un second passage d'écoulement (192a) communiquant avec le premier passage d'écoulement (191a). Dans l'échangeur de chaleur, la partie d'écoulement (151) du collecteur de tête (140) communique avec le premier passage d'écoulement (191a) via une partie d'ouverture (151b) prévue à une partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140), et la pièce de raccord (191) comporte une partie de montage (191c-191h) via laquelle la pièce d'assemblage (192) est reliée à la partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140).
1. Echangeur de chaleur comprenant : une pluralité de tubes (110) s'étendant dans une direction longitudinale de tubes, dans lesquels un fluide circule, un collecteur de tête (140) s'étendant dans une direction longitudinale de collecteur perpendiculaire à la direction longitudinale de tubes, le collecteur de tête (140) comportant dans celui-ci une partie d'écoulement (151) à travers laquelle le fluide circule et communiquan-= avec les tubes (110), et un élément d'assemblage (190) destiné à faire communiquer le collecteur de tête (140) avec un élément externe, où l'élément d'assemblage (190) comprend une pièce de raccord (191) comportant dans celle-ci un premier passage d'écoulement (191a) et une pièce d'assemblage (192) comportant dans celle-ci un second passage d'écoulement (192a) communiquant avec le premier passage d'écoulement (191a), où le collecteur de tête (140) comporte une partie d'ouverture (151b) au niveau de sa partie de paroi extérieure, où la partie d'écoulement (151) communique avec le premier passage d'écoulement (191a) par l'intermédiaire de la partie d'ouverture (151b), et où la pièce de raccord (191) comporte une partie de montage (191c à 191h) par l'intermédiaire de laquelle la pièce d'assemblage (192) est reliée à la partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140). 2. Echangeur de chaleur selon la 1, dans lequel le second passage d'écoulement (192a) s'étend 30 dans la pièce d'assemblage (192) pour traverser celle-ci dans une direction d'extension, et où le premier passage d'écoulement (191a) est ménagé dans la pièce de raccord (191) et s'ouvre depuis celle-ci pour correspondre à la direction d'extension du second passage 35 d'écoulement (192a) de la pièce d'assemblage (192) devant être reliée à l'élément externe. 3. Echangeur de chaleur selon la 1 ou 2, dans lequel le premier passage d'écoulement (191a) de la pièce de 40 raccord (191) présente une aire en coupe transversale de passagequi est plus grande qu'une aire ouverte de la partie d'ouverture (151b) formée dans la partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140). 4. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le premier passage d'écoulement (191a) de la pièce de raccord (191) présente une aire en coupe transversale de passage qui est plus grande qu'une aire en coupe transversale de passage du second passage d'écoulement (192a) formé dans la pièce d'assemblage (192). 5. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 4, où la pièce de raccord (191) est formée à partir d'un élément de plaque pour présenter la partie de montage (191c à 191h) et une partie de renflement (191j) qui s'étend vers l'extérieur pour former le premier passage d'écoulement (191a) à l'intérieur de la partie de renflement (191j), et où la partie de montage (191c à 191h) comprend une première partie de montage (191c, 191d, 191e) devant être reliée au collecteur de tête (140) et une seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) devant être reliée à la pièce d'assemblage (192). 6. Echangeur de chaleur selon la 5, dans lequel la première partie de montage (191c, 191d, 191e) de la pièce de raccord (191) comprend une partie d'assemblage (191d) pressée sur une surface périphérique de la partie d'ouverture (151b) de la partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140), et une pluralité de premières griffes (191c) s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure du collecteur de tête (140), et les premières griffes (19lc) sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête (140) et la partie d'assemblage (191d) est reliée à la surface périphérique de la partie d'ouverture (151b) du collecteur de tête (140). 7. Echangeur de chaleur selon la 5 ou 6, dans lequel la pièce d'assemblage (192) est formée de telle manière qu'un premier côté d'ouverture du second passage 40 d'écoulement (192a) est adapté à un premier côté d'ouverture dupremier passage d'écoulement (191a) de la pièce de raccord (191), et où la pièce de raccord (191) est reliée au collecteur de tête (140) après que le premier côté d'ouverture du second passage d'écoulement (192a) est adapté au premier côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a). 8. Echangeur de chaleur selon la 5 ou 6, dans lequel la seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) de la pièce de raccord (191) comporte une pluralité de secondes griffes (191h) s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage (192), et les secondes griffes (191h) sont fixées sur la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage (192) de telle sorte que la pièce de raccord (191) est reliée à une surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage (192). 9. Echangeur de chaleur selon la 5 ou 6, dans lequel la pièce de raccord (191) comporte une partie 20 d'ouverture cylindrique (191g) comportant dans celle-ci le premier passage d'écoulement (191a), dans lequel la partie d'ouverture cylindrique (191g) est utilisée en tant que seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) et est adaptée au premier côté d'ouverture du second 25 passage d'écoulement (192a), et dans lequel une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture cylindrique (191g) de la pièce de raccord (191) est utilisée en tant que première partie de montage (191c, 191d, 191e) et est reliée à la partie de paroi extérieure du 30 collecteur de tête (140). 10. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la partie d'ouverture (151b) de la partie de 35 paroi extérieure du collecteur de tête (140) présente une forme cylindrique dépassant vers l'extérieur de la partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140), dans lequel la pièce de raccord (191) présente une forme de bloc, etdans lequel le premier passage d'écoulement (191a) de la pièce de raccord (191) comporte une partie de trou d'insertion (191e) dans laquelle la surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de forme cylindrique (151b) du collecteur de tête (140) est adaptée. 11. Echangeur de chaleur selon la 10, dans lequel la pièce de raccord (191) comporte une pluralité de premières griffes (191c) s'étendant le long d'une surface périphérique extérieure du collecteur de tête (140), et les premières griffes (191c) sont fixées sur la surface périphérique extérieure du collecteur de tête (140). 12. Echangeur de chaleur selon la 10 ou 11, dans lequel un premier côté d'ouverture du second passage d'écoulement (192a) de la pièce d'assemblage (192) est adapté à un premier côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a) de la pièce de raccord (191). 13. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 4 et 10 à 12, dans lequel la pièce de raccord (191) se présente sous une forme de bloc par moulage ou forgeage. 14. Echangeur de chaleur selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel le fluide est du dioxyde de carbone. 15. Procédé de fabrication destiné à fabriquer un échangeur de chaleur comportant une pluralité de tubes (110) s'étendant dans une direction longitudinale de tubes, un collecteur de tête s'étendant dans une direction longitudinale de collecteur perpendiculaire à la direction longitudinale de tubes pour présenter une partie d'écoulement (151) communiquant avec les tubes (110) et un élément d'assemblage (190) comprenant une pièce de raccord (191) et une pièce d'assemblage (192) en vue de faire communiquer le collecteur de tête (140) avec un élément externe, le procédé comprenant : la formation d'une partie d'ouverture (151b) au niveau d'une 40 partie de paroi extérieure du collecteur de tête (140),la formation de la pièce de raccord (191) pour comporter une première partie de montage (191c, 191d, 191e) devant être reliée à une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture (151b), une seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) devant être reliée à la pièce d'assemblage (192), et un premier passage d'écoulement (191a) s'étendant depuis un premier côté d'ouverture vers l'autre côté d'ouverture, la formation de la pièce d'assemblage (192) pour comporter un second passage d'écoulement (192a) traversant la pièce d'assemblage (192) dans une première direction, et une partie d'engagement (192c, 192d) prévue au niveau d'un premier côté d'ouverture du second passage d'écoulement (192a), l'assemblage temporaire de la partie d'engagement (192c, 192d) de la pièce d'assemblage (192) à la seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) de la pièce de raccord (191) de telle sorte que le premier côté d'ouverture ouvert du premier passage d'écoulement (191a) corresponde au second passage d'écoulement (192a), et l'assemblage temporaire de la première partie de montage (191c, 191d, 191e) de la pièce de raccord (191) à une surface extérieure du collecteur de tête (140) de telle sorte que l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a) corresponde à la partie d'ouverture (151b), et l'assemblage de la seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) de la pièce de raccord (191) et de la partie d'engagement (192c, 192d) de la pièce d'assemblage (192) l'une à l'autre, et l'assemblage de la première partie de montage (191c, 191d, 191e) de la pièce de raccord (191) et de la surface extérieure du collecteur de tête (140) l'une à l'autre. 16. Procédé selon la 15, dans lequel la formation de la pièce de raccord (191) comprend une étape de compression d'une plaque pour former une partie de renflement (191j) s'étendant vers l'extérieur et formant dans celle-ci le premier passage d'écoulement (191a) et pour former des premières griffes (191c) en tant que première partie de montage, et une étape de pliage d'une partie de la plaque pour former une partie d'assemblage (191d) en tant que première partie de montage après l'étape de compression, et dans lequel la partie d'assemblage (191d) établit un contact par compression sur la surface périphérique extérieure de la:37 partie d'ouverture (151b) du collecteur de tête (140), et les premières griffes (191c) sont fixées à la surface extérieure du collecteur de tête (140), lors de l'assemblage. 17. Procédé selon la 16, dans lequel une partie d'évidement de montage (191f) en tant que seconde partie de montage est formée au niveau d'une partie d'extrémité ouverte du premier passage d'écoulement (191a) formé par la partie de renflement (191j), au cours de l'étape de compression, et la partie d'engagement (192c) de la pièce d'assemblage (192) est adaptée dans la partie d'évidement de montage (191f), lors de l'assemblage. 18. Procédé selon la 15, dans lequel la formation de la pièce de raccord (191) comprend une étape de formation d'une partie d'ouverture cylindrique (191g) comportant dans celle-ci le premier passage d'écoulement (191a) et utilisée en tant que seconde partie de montage, et une étape de formation de premières griffes (191c) en tant que première partie de montage, et dans lequel les premières griffes (191c) sont fixées à la surface extérieure du collecteur de tête, lors de l'assemblage. 19. Procédé selon la 18, dans lequel la formation de la pièce de raccord (191) comprend en outre une étape de formation de secondes griffes (191h) en tant que seconde partie de montage, et dans lequel les secondes griffes (191h) s'étendent le long 30 d'une surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage (192) et sont fixées à la surface périphérique extérieure de la pièce d'assemblage (192), lors de l'assemblage. 20. Procédé selon la 15, 35 dans lequel la partie d'ouverture (151b) du collecteur de tête (140) est formée pour dépasser vers l'extérieur suivant une forme cylindrique, dans lequel la pièce de raccord (191) se présente sous une forme de bloc comportant dans celle-ci le premier passage 40 d'écoulement (191a) de telle manière que le premier côtéd'ouverture du premier passage d'écoulement (191a) est doté d'une partie d'évidement de montage (191f) en tant que seconde partie de montage, et l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a) est doté d'un trou d'insertion (191e) en tant que première partie de montage, et dans lequel la partie d'engagement (192c, 192d) de la pièce d'assemblage (192) est adaptée à la partie d'évidement de montage (191f) de la pièce de raccord (191) et une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture de forme cylindrique (151b) est adaptée au trou d'insertion (191e) de la pièce de raccord (191), lors de l'assemblage. 21. Procédé selon la 15, dans lequel la pièce de raccord (191) se présente sous une forme de bloc comportant le premier passage d'écoulement pénétrant à travers celle-ci de telle sorte qu'une partie d'assemblage (191d) en tant que première partie de montage est formée au niveau de l'autre côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a) et une partie d'évidement de montage (191f) en tant que seconde partie de montage est formée au niveau du premier côté d'ouverture du premier passage d'écoulement (191a), et dans lequel la partie d'assemblage (191d) établit un contact par pression sur une surface périphérique extérieure de la partie d'ouverture (151b) du collecteur de tête (140) et la partie d'engagement (192c, 192d) est adaptée à la partie d'évidement de montage (191f), lors de l'assemblage. 22. Procédé selon l'une quelconque des 15 21, dans lequel la première partie de montage (191c, 191d, 191e) de la pièce de raccord (191) est reliée à la surface extérieure du collecteur de tête (140), après que la seconde partie de montage (191f, 191g, 191h) de la pièce de raccord (191) a été adaptée à la partie d'engagement (192c, 192d) de la pièce d'assemblage (192).
F
F28
F28F,F28D
F28F 9,F28D 1
F28F 9/02,F28D 1/053
FR2898294
A1
DISPOSITIF D'INJECTION/SOUFFLAGE POUR LA FABRICATION D'UN CORPS CREUX ET PROCEDE
20,070,914
La présente invention a pour objet l'injection de pièces à parois minces, notamment des préformes. La technique d'injection/soufflage (ISBM : Injection Strech Blow Molding) est bien connue et employée pour la réalisation de pièces à partir de matériaux thermoplastiques. Ces pièces peuvent prendre la forme récipients alimentaires tels que des bouteilles. La technique d'injection/soufflage comprend tout d'abord l'injection constituée des étapes suivantes : séchage du matériau utilisé si nécessaire avant sa fusion, plastification, injection du matériau dans le moule comprenant un noyau et un contre moule formant une cavité de moulage qui correspond à l'empreinte de moulage, refroidissement, démoulage et évacuation des préformes, puis le soufflage comportant les étapes suivantes : réchauffage des préformes, étirage û présoufflage et soufflage. On s'intéresse plus spécialement à l'injection dans le cadre de l'invention. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Il est connu que la fabrication de pièces à parois minces par injection est difficile à réaliser. En effet, une telle fabrication passe par l'injection/moulage de préformes à parois minces elles aussi. Cette opération d'injection/moulage pose un certain nombre de problèmes techniques. En particulier, au cours de l'écoulement du matériau thermoplastique fondu dans la cavité de moulage, la perte de charge et le refroidissement du matériau au contact du moule nécessite des pressions d'injection d'autant plus élevées que les parois sont minces. Ces pressions deviennent trop fortes et vont au-delà des possibilités techniques des matériaux utilisés dans le cas de parois minces. La notion de paroi "mince" est fonction de la forme de la pièce et du matériau utilisé. Par exemple dans le cas d'une préforme de bouteille et dans des conditions de moulage classiques, l'épaisseur de la préforme est limitée par l'apparition de manque de matière (moulage incomplet) dans la zone opposée au point d'injection de la matière fondue dans le moule. Ceci est vrai pour tous les matériaux thermoplastiques, avec des limites d'épaisseur variables en fonction de la viscosité à l'état fondu du matériau et de la forme de la pièce. Dans le cas d'une préforme en polyéthylène téréphalate (PET) par exemple, il est difficile de descendre sous une épaisseur de 2,5 mm pour une longueur de 120 mm environ. 2 La demande de brevet WO-A-97/13696 décrit ainsi une méthode et un appareil pour réaliser des préformes multicouches par injection-soufflage. La demande de brevet souligne la difficulté d'obtenir des préformes à parois minces en utilisant des moules d'injection conventionnels. En effet, lors de l'utilisation de tels moules, la matière fondue rencontre une résistance à l'écoulement relativement forte et nécessite l'utilisation de pressions d'injection fortes dans la cavité du moule. Afin de remédier à ces inconvénients, des cannelures ont été insérées dans la cavité du moule correspondant à la surface interne du contre moule. Ces cannelures sont réparties de façon équiangulaire dans la cavité et elles s'étendent du point d'injection à l'extrémité opposée du moule. DESCRIPTION DE L'INVENTION La présente invention a pour objectif l'obtention de pièces, notamment préformes à parois minces et constitue une solution alternative aux solutions de l'art antérieur. L'invention réside dans des principes techniques permettant de réaliser par moulage de matériaux thermoplastiques notamment des préformes présentant des parois minces. Ces principes techniques peuvent être utilisés séparément ou en association afin d'obtenir le résultat escompté. - Création de canaux d'écoulement préférentiels (CEP) dans le moule (Figure 1) permettant un remplissage de la cavité plus rapide et avec moins de baisse de température du matériau et de perte de charge. - Par la création de zones dépression par usinage à la surface du noyau qui permettent un écoulement préférentiel. - Par la modification de l'état de surface du noyau et/ou de la cavité (traitement différentiel entre les zones d'écoulement préférentielles et les autres parties de la préforme). - Utilisation de parties moulantes chauffantes permettant un meilleur écoulement de la matière et un moindre refroidissement pendant l'étape d'écoulement de la matière. Ces parties chauffantes doivent être chauffées et refroidies très rapidement en fonction de la phase en cours de l'étage de moulage. Un des aspects de l'invention concerne un dispositif d'injection comprenant au moins un moule utilisable pour l'injection d'une préforme creuse à parois minces susceptible d'être transformée en corps creux plus volumineux par soufflage, ledit moule comprenant : - un contre moule définissant la surface interne de la cavité, - un noyau situé dans la cavité et espacé de ladite surface interne, - une empreinte de préforme située entre la surface interne du contre moule et le noyau, et qui recevra le matériau fondu, 3 - au moins deux canaux d'écoulement préférentiels (CEP) caractérisé en ce que : • chaque CEP est délimité d'une part par au moins une zone de dépression à la surface du noyau et d'autre part par la surface interne de la cavité, • les CEP sont symétriques. La présente invention a également pour objet un noyau utilisable pour l'injection de préformes à parois minces caractérisé en ce qu'il comprend des zones de dépression à sa surface. L'invention concerne également une préforme à paroi mince caractérisée en ce qu'elle comprend des zones d'épaisseur variables symétriques. Ainsi l'invention décrite dans la présente demande permet la production après soufflage des préformes de flacons légers tout en conservant des taux d'étirage globaux limités (taux d'étirage global : produit taux d'étirage longitudinal (lequel correspond au rapport longueur de l'objet final soufflé / longueur de la préforme) x taux d'étirage diamétral (lequel correspond au rapport diamètre de l'objet final soufflé sur diamètre de la préforme) et un allègement de préformes existantes : il est possible de produire plusieurs poids de préformes en changeant uniquement la partie centrale moulante (noyau). Ce changement du noyau présente également un avantage économique car dans la technique d'injection, les noyaux représentant seulement 10 à 15% du coût du moule. En faisant varier sur une plus grande amplitude l'épaisseur des préformes, il est donc possible de produire une plus large plage de poids de préformes en changeant uniquement les noyaux. Selon un autre aspect encore, l'invention concerne un procédé d'injection de préformes à parois minces comprenant les étapes suivantes : - le matériau fondu est injecté dans un moule comprenant un noyau comportant des zones de dépression à sa surface, - la préforme est refroidie à une température à laquelle la matière n'évolue plus, - la préforme est ensuite démoulée. Un tel procédé permet de réduire les temps de cycle de moulage sur des préformes minces et diminuer les risques de moulage incomplet, d'injecter des matières thermoplastiques très visqueuses, dans des moules conformés pour produire des préformes a parois minces. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Le terme "moule" utilisé dans le cadre de la présente invention se réfère à un dispositif bipartite comprenant un plateau fixe comportant les cavités ou contre moules dont le mouvement est assuré par le groupe de fermeture et une plaque support noyaux. Le plateau fixe comporte également une vis de plastification où le matériau à injecter va passer de l'état solide à l'état fondu. L'injection du matériau fondu se fait au niveau du point d'injection après fermeture du moule d'injection et verrouillage. Le terme "empreinte" utilisé dans le cadre de la présente invention se réfère à l'espace situé entre la paroi interne du contre moule et le noyau. Selon un mode réalisation particulier de l'invention, le moule est caractérisé en ce que l'épaisseur moyenne de l'empreinte est inférieure ou égale à a+L/b. Soit : emoy < a+L/b avec 1,20 avec : lL emoy =ùJeu *u*du Lo avec: L : longueur totale considérée u : abscisse curviligne en chaque point de la préforme eä : épaisseur locale en chaque point de la préforme 15 Le terme "canaux d'écoulement préférentiels ou CEP" utilisé dans le cadre de la présente invention se réfère à un volume compris entre la paroi interne du contre moule et les zones de dépression à la surface du noyau. Ils permettront un flux de matière fondue plus important par rapport aux zones extérieures aux CEP. Les CEP peuvent être obtenues par modification de l'état de surface ou par usinage 20 du noyau. Selon un mode préférentiel de réalisation de l'invention, les CEP sont symétriques. Selon un mode encore plus préférentiel de réalisation de l'invention, les CEP sont symétriques et sont localisées de façon équiangulaire sur la circonférence de la préforme. Le terme "équiangulaire" utilisé dans le cadre de la présente invention se réfère des 25 objets répartis selon un angle identique sur une circonférence. Selon une mise en oeuvre particulière de l'invention, les CEP peuvent être situées au niveau des zones de l'empreinte de la préforme correspondant au corps, à la zone de transition et/ou à la bague. Selon une autre mise en oeuvre particulière de l'invention le moule comporte un 30 nombre de CEP compris entre 2 et 12. Dans un aspect tout à fait préférentiel de mise en oeuvre de l'invention, le moule comprend de 2 à 6 CEP. Selon une mise en oeuvre particulière de l'invention, le moule comporte des CEP qui, lorsqu'elles sont observées selon une coupe transversale réalisée dans le sens de la plus 35 grande longueur du moule sont de forme rectangulaire, polygonale, oblongue ou évolutive.10 Dans le cadre de la présente invention, le volume des CEP peut évoluer, on envisagera notamment le cas où le volume des CEP va décroissant depuis le point d'injection du moule vers la bague. Ces CEP sont dits "évolutifs" dans le cadre de la présente invention. 5 Selon un autre aspect de l'invention, le moule comprend des CEP dont l'orientation est longitudinale, hélicoïdale, et/ou évolutive. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le moule comprend en outre au moins deux dépressions dans la surface interne de la cavité. Le terme "préforme" utilisé dans le cadre de la présente invention est défini par trois zones différentes : le corps, la zone de transition et la bague. La préforme est obtenue par le comblement de l'empreinte par du matériau fondu injecté dans le moule. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la préforme à paroi mince comprend des zones d'épaisseur variables symétriques. Selon un mode encore plus préférentiel de réalisation de l'invention, la préforme à 15 paroi mince comprend des zones d'épaisseur variables symétriques et réparties de façon équiangulaire sur la circonférence de la préforme. Le terme "zone d'épaisseur variable" utilisé dans le cadre de la présente invention se réfère à un volume plus important de la préforme, correspondant à des CEP comblés par le matériau fondu et refroidi. 20 Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention les zones d'épaisseur variable de la préforme sont situées sur la zone correspondant au fond et corps de la préforme et/ou la zone de transition et/ou la bague. Selon un autre mode particulier de réalisation de l'invention, les zones d'épaisseur variable de la préforme sont situées longitudinalement, hélicoïdalement ou de façon 25 évolutive par rapport à l'axe du noyau. Un autre aspect de la présente invention concerne le noyau, lequel est utilisable pour l'injection de préformes à parois minces et comprend des zones de dépression à sa surface. Le terme "zone de dépression" utilisé dans le cadre de la présente invention se 30 réfère à zone dépressionnaire à la surface du noyau, laquelle peut être créée par usinage du noyau ou moulage complet du noyau. Selon un mode de réalisation particulier de la présente invention, les dépressions à la surface du noyau sont obtenues par usinage ou par traitement de surface, lesdites zones ainsi modifiées étant symétrique. 35 Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les zones de dépression à la surface du noyau sont symétriques et sont réparties de façon équiangulaire sur la circonférence de la préforme. 6 Selon un autre aspect encore de la présente invention le noyau comporte 2 à 12 zones de dépression, et de façon tout à fait préférentielle il en comporte de 2 à 6. Selon un mode de réalisation de l'invention, les usinages réalisés sur le noyau peuvent être de forme rectangulaire, polygonale, oblongue ou évolutive par rapport à l'axe du noyau. Dans le cadre de la présente invention, les usinages réalisés à la surface du noyau peuvent permettre de faire évoluer la forme de l'usinage créée afin que la forme soit le mieux adaptée au profil de la préforme, on dit alors que l'usinage a une forme "évolutive". Selon un mode de réalisation de l'invention retenu, les usinages sont réalisés sur la zone correspondant au fond et corps de la préforme et/ou la zone de transition et/ou la bague. Un autre aspect de la présente invention concerne un procédé d'injection de préformes à parois minces comprenant les étapes suivantes : le matériau fondu est injecté dans un moule comprenant un noyau tel que décrit ci-dessus, la préforme est refroidie à une température à laquelle la matière n'évolue plus, la préforme est ensuite démoulée. Dans un aspect préférentiel de l'invention, durant au moins une partie de l'étape d'injection du matériau fondu dans le moule, le noyau et/ou la cavité est chauffé. De façon tout à fait préférentielle, le chauffage est effectué dans des zones spécifiques du noyau et/ou de la cavité. La présente invention sera plus précisément décrite dans les mises en oeuvres distinctes données à titre exemplatif et non limitatif et illustrés par les figures suivantes : BREF DESCRIPTIF DES FIGURES La figure 1 représente une coupe longitudinale selon un axe ne présentant pas les CEP d'un moule fermé comprenant deux parties : une partie fixe également appelée porte cavité ou contre moule et une partie mobile 5 portant les noyaux : la paroi interne 1 du contre moule 4 et le noyau 2 situé sur la partie mobile du moule. Ils définissent une cavité ou empreinte 3 dans laquelle le matériau fondu sera injecté par le point d'injection 6. La figure 2 (A et B) représente une coupe longitudinale d'un moule comprenant : la paroi interne 1 du contre moule et le noyau 2 définissent une cavité qui correspond à 3 l'empreinte et les CEP 4. La figure 3 représente une coupe longitudinale d'une préforme selon l'invention qui comprend une bague 1 une zone de transition 2 un corps 3 et des zones d'épaisseur variable 35 4. La figure 4 représente une coupe transversale effectuée selon le plan AB de la préforme selon la figure 3. 7 La figure 5 représente une coupe longitudinale de la bague et de la zone de transition d'une préforme comportant des zones d'épaisseur variable 1. La figure 6 présente les différents paramètres pris en compte pour le calcul de l'épaisseur minimum moyenne de la préforme. Dans une première mise en oeuvre de l'invention, les CEP 2 (Figure 2 A et B) sont délimitées par une zone de dépression à la surface du noyau 3 et la surface interne du contre moule 1. Dans une deuxième mise en oeuvre de l'invention Les zones d'épaisseur variables sont particulièrement visibles dans les mises en oeuvres de l'invention présentées aux figures 3 et 4. La figure 4 représente une préforme comportant des zones d'épaisseur variables situées sur le corps et la zone de transition de la préforme. Elles peuvent être observées en coupe transversale selon un plan AB à la figure 4 et désignées par le numéro 1. Enfin, dans une dernière mise en oeuvre de l'invention les zones d'épaisseur variables 1 situées sur bague de la préforme (Figure 5). Les exemples suivants, donnés à titre non limitatif, feront bien comprendre comment l'invention peut être mise en pratique et en fera ressortir les particularités. Exemple 1 : préforme conventionnelle en PET (17 g longueur 90,44 mm) et son procédé d'obtention. Dispositif mis en oeuvre Les préformes sont produites sur des presses à injecter équipées de moule multicavités. La matière PET préalablement séchée pour éviter une hydrolyse lors de la fusion est transférée par gravité dans la vis de plastification où elle va passer progressivement de l'état solide à l'état fondu. Cette plastification doit être faite dans les règles de l'art pour avoir une bonne homogénéité du fondu. La matière fondue est transférée à l'avant de la vis par rotation de la vis, augmentation de la température et augmentation de pression : extrusion. Il y a accumulation du matériau fondu à l'avant de la vis qui va être transféré dans le pot d'injection par passage de la vanne en position transfert, une quantité de matière correspondant à une moulée complète (nombre de cavités multiplié par le poids préforme en occurrence 17g) est transféré. Après transfert de cette matière la vanne est positionnée en position injection. La viscosité de la matière fondue va dépendre de la température, typiquement ces températures seront entre 230 C et 280 C, plus précisément 245 C ù 270 C. 8 L'injection se fait après fermeture du moule d'injection et verrouillage, les forces de fermeture doivent être suffisantes pour éviter les bavures sur les préformes mais pas trop élevées pour ne pas endommager les outils ; dans le cas d'un moule 48 cavités les forces mises en oeuvre sont comprises entre 200 et 300 tonnes, idéalement ne pas dépasser 250 tonnes. La matière fondue est introduite dans les cavités du moule après ouverture des obturateurs, le bon remplissage va dépendre de l'écoulement soit du réglage des paramètres vitesse et pression d'injection et du moment de passage de la phase injection à la phase de maintien. La gamme de pression utilisée sera inférieure à 150 bars et plus idéalement comprise entre 100 à 130 bars. Les vitesses de remplissage sont de 40 mm par seconde 20%. La température des canaux chauds du moule, généralement comprise entre 270 C et 290 C va pouvoir plus ou moins fluidifier la matière donc améliorer l'écoulement ; cependant les risques liés à une augmentation de celle û ci pour être supérieure à 290 C va générer des dégradations chimiques et des défauts de point d'injection non négligeables. Au contact des parois froides du moule (cavité et noyau) la matière va se figer, la qualité de l'injection va dépendre de la quantité injectée par unité de temps ; avec les procédés d'injection actuels la vitesse d'injection est de 8 à 12 g par seconde en fonction des types de résines PET ; cette vitesse d'injection permet un bon remplissage de la cavité mais aussi de la bague. Afin de garantir cette vitesse d'injection il y a une épaisseur minimum de la préforme a respecter qui va dépendre de sa longueur. En l'espèce si em y < 1,36 +L/93,76, il y a un risque de voir apparaître des bagues incomplètes, défaut qualifié de critique. Après remplissage de la cavité la matière est maintenue sous pression pendant un certain temps appelé temps de maintien, ceci afin de compenser le retrait dû au refroidissement de la matière. L'ultime étape avant le démoulage de la préforme est son refroidissement, la 30 matière doit être suffisamment solidifiée pour ne pas subir de déformation et doit être en dessous la température de cristallisation à coeur. Le temps de refroidissement sera une fonction de l'épaisseur de la préforme, il respecte la loi suivante : tR = (e2 / it2 a) In [(8 / it2)(Ti û Tm) / (Td û Tm)] 35 Avec tR = temps de refroidissement (en s), - e = épaisseur (en mm), - a = coefficient de diffusion thermique, - Tm = température de surface de la cavité, 9 - Ti = température injection, - Td = température moyenne de la préforme au démoulage. Exemple 2 : Préforme selon l'invention (figure 3). L'allégement des emballages conduit à la conception de préformes de paroi de plus en plus minces dont le ratio épaisseur ù longueur devient inférieur à 2, dans ce cas le design de la préforme inclura des CEP pour permettre le remplissage de la cavité. Le procédé de fabrication est identique à celui exposé ci-dessus. L'allégement de la préforme se fait par le changement du noyau (investissement limité) ce qui réduit l'épaisseur de la préforme. Ainsi pour une préforme de longueur identique à celle de l'exemple 1, à savoir 90,44 mm, une préforme allégée au poids de 15,35 g pourra être réalisée. L'épaisseur moyenne de cette préforme sera de 1,8 mm et le remplissage de cette préforme ne pourra se faire qu'en présence de CEP dans le moule. L'ajout de CEP permettra de ramener la pression d'injection entre 100 et 130 bars par rapport a une pression maximum de 150 bars, pression maximum qui sans l'ajout de CEP ne garantit pas pour autant le remplissage de la cavité pour une épaisseur moyenne de 1,8 mm sans le risque d'avoir des bagues incomplètes. En l'espèce, pour une épaisseur moyenne de 1,8 mm et une longueur de 90,44 mm de la préforme, on vérifie bien que emoy< a+L/b avec a = 1,36 et b = 93,76
La présente invention concerne un dispositif d'injection/soufflage comprenant au moins un moule utilisable pour l'injection d'une préforme creuse à parois minces susceptible d'être transformée en corps creux plus volumineux par soufflage, ledit moule comprenant- un contre moule définissant la surface interne de la cavité,- un noyau situé dans la cavité et espacé de ladite surface interne,- une empreinte de préforme située entre la surface interne du contre moule et le noyau, et qui recevra le matériau fondu,- au moins deux canaux d'écoulement préférentiels (CEP) caractérisé en ce que :. chaque CEP est délimité par au moins une zone de dépression à la surface du noyau et la surface interne de la cavité,. les CEP sont symétriques et peuvent être localisées de façon équiangulaire sur la circonférence de la cavité.
1. Dispositif d'injection/soufflage comprenant au moins un moule utilisable pour l'injection d'une préforme creuse à parois minces susceptible d'être transformée en corps 5 creux plus volumineux par soufflage, ledit moule comprenant - un contre moule définissant la surface interne de la cavité, - un noyau situé dans la cavité et espacé de ladite surface interne, - une empreinte de préforme située entre la surface interne du contre moule et le noyau, 10 et qui recevra le matériau fondu, - au moins deux canaux d'écoulement préférentiel (CEP) caractérisé en ce que : • chaque CEP est délimité d'une part par au moins une zone de dépression à la surface du noyau et d'autre part par la surface interne de la cavité, • les CEP sont symétriques. 15 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les CEP sont symétriques et localisés de façon équiangulaire sur la circonférence de la cavité. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les CEP sont obtenus par 20 modification de l'état de surface ou par usinage du noyau. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'empreinte est définie par une épaisseur moyenne (emoy) emoy < a+L/b, avec 1,20 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les CEP peuvent être situés au niveau du fond et corps et/ou dans la zone de transition et/ou dans la bague de l'empreinte de la préforme. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le 30 nombre de CEP est compris entre 2 et 12, de préférence 2 à 6. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les CEP peuvent être de forme rectangulaire, polygonale, oblongue ou évolutive. 35 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orientation des CEP : - est longitudinale, - est de forme hélicoïdale, et/ou évolutive. 11 9. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins deux dépressions dans la surface interne de la cavité. 10. Noyau utilisable pour l'injection de préformes à parois minces, caractérisé en ce qu'il comprend des zones de dépression à sa surface. 11. Noyau selon la 10, caractérisé en ce que les dépressions sont obtenues par usinage ou par traitement de surface, lesdites zones ainsi modifiées étant symétriques. 12. Noyau selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que les dépressions sont symétriques et réparties de façon équiangulaire sur la circonférence du noyau. 13. Noyau selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce qu'il comporte 2 à 12 15 zones de dépression, de préférence 2 à 6. 14. Noyau selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que les usinages réalisés sur le noyau peuvent être de forme rectangulaire, polygonale, oblongue ou évolutive. 15. Noyau selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisé en ce que les usinages sont réalisés sur la zone correspondant au fond et corps de la préforme, et/ou la zone de transition et/ou la bague. 25 16. Noyau selon l'une quelconque des 10 à 15, caractérisé en ce que les usinages sont réalisés longitudinalement, hélicoïdalement ou de façon évolutive par rapport à l'axe du noyau. 17. Préforme à paroi mince caractérisée en ce qu'elle comprend des zones d'épaisseur 30 variables symétriques. 18. Préforme à paroi mince selon la 17, caractérisée en ce qu'elle comprend des zones d'épaisseur variables symétriques et réparties de façon équiangulaire sur la circonférence de la préforme. 19. Préforme selon la 17 ou 18, caractérisée en ce que son épaisseur moyenne (emoy) est définie par est définie par emoy < a+L/b avec 1,20 20. Préforme selon l'une des 17 à 19, caractérisée en ce que les zones d'épaisseur variable sont situées sur la zone correspondant au fond et corps de la préforme, et/ou la zone de transition et/ou la bague. 21. Préforme selon l'une des 17 à 20, caractérisée en ce que les zones d'épaisseur variable sont situées longitudinalement, hélicoïdalement ou de façon évolutive par rapport à l'axe du noyau. 22. Procédé d'injection de préformes à parois minces selon l'une des 17 à 21 10 comprenant les étapes suivantes : - le matériau fondu est injecté dans un moule comprenant un noyau selon l'une des 10 à 16, - la préforme est refroidie à une température à laquelle la matière n'évolue plus, - la préforme est ensuite démoulée. 15 23. Procédé d'injection selon la 22, caractérisé en ce que durant au moins une partie de l'étape d'injection du matériau fondu dans le moule le noyau et/ou la cavité est chauffé. 20 24. Procédé selon la 23, caractérisé en ce que le chauffage est effectué dans des zones spécifiques du noyau et/ou de la cavité. 25. Procédé d'injection/soufflage faisant intervenir le dispositif selon l'une des 1 à 9 comprenant les étapes suivantes : 25 - le matériau fondu est injecté dans le moule, - la préforme est refroidie à une température à laquelle la matière n'évolue plus, - la préforme est ensuite démoulée. 26. Procédé d'injection/soufflage comprenant le procédé d'injection selon l'une des 30 22 à 25.
B
B29
B29C
B29C 45,B29C 49
B29C 45/26,B29C 49/00
FR2895247
A1
COMPOSITIONS A BASE D'UN COMPLEXE DERMATOLOGIQUE ET COSMETIQUE ET LEURS UTILISATIONS POUR LIMITER LA SENSIBILISATION
20,070,629
Compositions à base d'un complexe dermatologique et cosmétique et leur utilisation pour réduire la sensibilisation La présente invention se rapporte au domaine des nécessités de la vie, et plus particulièrement aux domaines de la dermatologie et de la cosmétologie. Elle a plus particulièrement pour objet une nouvelle association de copolymère de Vinylpyrrolidone (PVP) et de copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphoryl choline (poly MPC) en tant qu'agent renforçant la barrière cutanée. Elle a spécifiquement pour objet une nouvelle association de copolymère de Vinylpyrrolidone/Triacontène ou de Vinylpyrrolidone/Eicosène et de copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine/méthacrylate d'alkyle ou de copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphoryl choline/chlorure de 2-hydroxy 3-méthacryloyl oxypropyle triméthylammonium, sous forme de compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques, comme agent protecteur renforçant ou reconstituant la barrière cutanée, en association ou en mélange avec un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, dermatologiquement acceptables. Cette association sera notamment appliquée à la préparation de compositions solaires hypoallergéniques. Les zones de peau naturellement exposées à la lumière ou qui subissent fréquemment une sur-exposition à la lumière, nécessitent l'utilisation de produits topiques photoprotecteurs afin d'éviter les effets néfastes du rayonnement solaire, comme par exemple : - les érythèmes solaires ; - le photovieillissement induit ; - le risque d'apparition de cancers cutanés (mélanomes, épithéliomas) ; - la lucite estivale bénigne ( allergie solaire ). Cependant même s'il existe à l'heure actuelle des produits apportant une photoprotection efficace, la plupart d'entre eux ont des formulations à base de filtres solaires organiques. Ces derniers possèdent un certain pouvoir sensibilisant, pouvant induire la survenue d'allergies cutanées après usage répété. Le fait de contenir des composés organiques allergisants n'est pas limité aux produits solaires et s'étend à d'autres catégories de compositions cosmétiques, comme par exemple les compositions antiseptiques, les produits de nettoyage, les teintures capillaires, les maquillages, les produits autobronzants, les déodorants... On a montré que la sensibilisation nécessite au préalable un passage du composé organique à travers la barrière cutanée, pour entrer en contact avec les cellules vivantes de l'épiderme, notamment avec les cellules de Langherhans appelées cellules sentinelles . Afin d'éviter une telle sensibilisation aux produits organiques utilisés en cosmétique, il a donc semblé particulièrement intéressant d'empêcher le plus possible, de préférence totalement, leur pénétration à travers la barrière cutanée. Le problème technique à résoudre était la mise au point de compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques renforçant ou reconstituant la barrière cutanée, qui permettent ainsi de limiter, voire même d'empêcher complètement la pénétration de composés organiques allergisants, comme par exemple des filtres solaires. Les phénomènes ou processus de sensibilisation cutanée liés à ces composés sont alors évités. Ce problème a été résolu d'une manière inattendue par l'utilisation de copolymère de Vinylpyrrolidone/Triacontène ou de Vinylpyrrolidone/Eicosène, associé à un copolymère de 2-méthacryloyloxy-éthylphosphorylcholine/ méthacrylate d'alkyle (poly MPC) ou à un copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine/chlorure de 2-hydroxy 3-méthacryloyl oxypropyle triméthylammonium, sous forme de compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques, en mélange ou en combinaison avec un ou plusieurs excipients ou véhicules solides, pâteux ou liquides, inertes, non toxiques, dermatologiquement acceptables. Les polymères de Vinylpyrrolidone ont la propriété de réduire fortement les sensibilisations induites par des substances irritantes, notamment par les phénols, molécules chimiquement proches de nombreux filtres organiques anti-solaires. Une étude récente, effectuée avec le MPC seul, a montré qu'il permettait de limiter la pénétration d'un filtre solaire organique tel que le p-méthoxycinnamate de 2-éthylhexyle (OMC). L'association PVP û poly MPC a déjà été décrite et revendiquée, notamment dans la demande de brevet français 2 846 555 publiée le 7 mai 2004 au nom de la Demanderesse en tant que barrière épidermique, pour limiter ou supprimer les effets irritants pour la peau de différentes substances. La présente invention préconise l'utilisation de copolymères de PVP plutôt que d'homopolymères. Les résultats obtenus en tant que protecteur de la peau indiquent que l'association des copolymères PVP/Triacontène ou PVP/Eicosène et d'un copolymère de poly MPC/méthacrylate d'alkyle conduit à un effet complémentaire entre ces deux produits. Un autre aspect de l'invention consiste à utiliser cette association de copolymères pour réaliser une composition contenant elle-même les éléments allergisants dont il convient de protéger la peau, comme par exemple une composition pour la protection solaire. Les préparations dermatologiques et/ou cosmétologiques selon l'invention jouent un rôle important comme restructurant pour maintenir l'intégrité de la peau et comme protecteur contre les allergies et les irritations cutanées. En outre, cette association possède des propriétés dermatologiques et/ou cosmétiques favorables: - facteur de rétention d'eau, - limitation de la "perspiration" cutanée en eau, - protection de la peau contre les facteurs irritants (produits détergents, substances acides, etc...), - intégration dans la barrière cutanée jusqu'à 10 m de profondeur, pour réparer les dommages. Dans ce qui précède, le terme alkyle indique un radical hydrocarboné ayant de 1 à 22 atomes de carbone. Ces alkyles peuvent être par exemple : le méthyle, l'éthyle, le butyle, l'isobutyle, le terbutyle, le néopentyle, l'hexyle, le dodécyle, l'hexadécyle, l'octadécyle. Parmi les copolymères de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine/méthacrylate d'alkyle, on pourra citer en particulier le copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine et de méthacrylate de nûbutyle, également connu sous la dénomination INCI Polyquaternium-51 ; ou encore le copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine et de méthacrylate de stéaryle, également connu sous la dénomination INCI Polyquaternium-61. Dans le cas des compositions contenant le copolymère de Vinylpyrrolidone/Triacontène ([136445-69-7]), on utilisera de préférence le produit de qualité cosmétique commercialisé sous la marque ANTARON WP-660. Dans le cas des compositions contenant le copolymère de Vinylpyrrolidone/Eicosène ([28211-18-9]), on utilisera de préférence le produit de qualité cosmétique commercialisé sous la marque ANTARON V-220F. Dans les compositions selon l'invention, la teneur en principes actifs varie de 0,005 % à 10 % en masse par rapport à la masse totale des compositions, à savoir de 0,1 à 10 % de copolymère PVP/Triacontène ou PVP/Eicosène et de 0,005 % à 10 % de copolymère de 2ûméthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine. Cette association de polymères permet d'assurer à la peau une barrière protectrice efficace vis-à-vis des produits potentiellement allergisants. Toutefois, pour les compositions s'adressant aux personnes particulièrement sensibles, ou nécessitant l'obtention d'une texture particulière, on pourra choisir d'ajouter un ou plusieurs polymères complémentaires. Parmi les polymères pouvant être ajoutés aux compositions selon l'invention, on peut citer par exemple le Polyperfluoromethylisopropyl Ether (dénomination INCI). Il est notamment commercialisé sous la marque Fomblin HC . On peut également citer le Crosspolymer Adipic Acid/Diethylene Glycol/Glycerin (dénomination INCI). Il est notamment commercialisé sous la marque Lexorez 100. On peut encore citer le Polysilicone-8 (dénomination INCI). Il est notamment commercialisé sous la marque Silicones Plus Polymer VS80 Dry. Ces exemples illustrent les polymères pouvant être introduits à titre complémentaire dans les compositions selon l'invention. Ils ne sont nullement limitatifs. On pourra introduire un ou plusieurs polymères complémentaires en quantités variant par exemple de 0,005 % à 10 % en masse par rapport à la masse totale des compositions. Selon une forme préférentielle de l'invention, l'association des copolymères PVP/Triacontène ou PVP/Eicosène et poly MPC/méthacrylate d'alkyle ou poly MPC/chlorure de 2-hydroxy 3-méthacryloyl oxypropyle triméthylammonium est incorporée à des compositions photoprotectrices, notamment destinées à la protection solaire. Ces dernières contiennent un ou plusieurs filtres anti-UV, notamment des filtres solaires organiques. Parmi les filtres solaires couramment utilisés en cosmétologie ou en dermatologie, on citera plus particulièrement les esters d'acide cinnamique, comme par exemple le pméthoxycinnamate d'isoamyle ou encore le p-méthoxycinnamate de 2-éthylhexyle (INCI : Ethyl Hexyl Methoxycinnamate), notamment commercialisé sous le nom d'Eusolex 2292 ; les dérivés du dibenzoyl méthane, comme le Butyl Methoxydibenzoyl Methane (Eusolex 9020) ; les dérivés de la 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine, comme par exemple l'Ethyl Hexyl Triazone (UVINULO T 150) ; le Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate (UVINULO A+) ; la Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine (TinosorbO S) ; l'Octocrylene (Eusolex OCR) ; le Dimethicodiethylbenzalmalonate (ParsolO SLX) ; la Di-ethylhexyl-butamido Triazone (UvasorbO HEB) ; les dérivés du phényl benzimidazole, comme par exemple le Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, (Eusolex 232) ; les dérivés de la benzophénone, comme la Benzophenone-3 (Tinosorb B3), la Benzophenone-4 (UVINULO MS 40) ou la Benzophenone-5 ; les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque, comme le dérivé éthoxylé PEG 25 û PABA (UVINULO P25) ; le Methylene Bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol (Tinosorb M). Les composés ci-dessus sont cités sous leur dénomination INCI. Les compositions selon l'invention sont particulièrement intéressantes pour limiter la pénétration de filtres solaires dont la taille et la structure leur permettraient de traverser facilement l'épiderme. On pourra citer par exemple l'Octocrylene, l'Ethyl Hexyl Triazone, l'Ethyl Hexyl Methoxycinnamate et le Butyl Methoxydibenzoyl Methane. Selon une forme préférentielle de l'invention, les compositions pour la protection solaire contiennent au moins les filtres anti-UV suivants : Octocrylene, Ethyl Hexyl Triazone, Methylene Bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol et Butyl Methoxydibenzoyl Methane. Cette association permet d'obtenir une couverture optimale du spectre UV. Selon une autre forme préférentielle de l'invention, les compositions pour la protection solaire contiennent au moins les filtres anti-UV suivants : Ethyl Hexyl Methoxycinnamate, Ethyl llexyl Triazone, Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate, Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine, Methylene Bisbenzotriazolyl Tetramethylbutylphenol. Cette association permet également d'obtenir une couverture optimale du spectre UV. Dans le cas des compositions pour la protection solaire, les compositions selon l'invention contiennent un ou plusieurs filtres solaires, chacun en quantité allant préférentiellement de 0,5 à 10 % en masse et, de manière davantage préférée, de 1 à 5 % en masse, par rapport à la masse totale de la composition. Les compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques selon l'invention peuvent, en outre, renfermer des agents émollients, adoucissants, des conservateurs ou des parfums. Les compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques selon l'invention se présentent sous une forme appropriée à l'application topique, comme par exemple les gels, les lotions, les émulsions huile dans l'eau ou eau dans l'huile, les dispersions, les laits, les crèmes, les onguents, les mousses, les bâtons (sticks), les sprays et/ou les aérosols. Ces préparations peuvent être parfumées. On veillera, à cet effet, à ce que le parfum utilisé ne soit pas susceptible d'entraîner des phénomènes de sensibilisation. Les compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques selon l'invention sont destinées à être appliquées sur la peau, de préférence à raison de 1 à 6 applications par jour. Dans le cas des compositions pour la protection solaire, elles seront préférentiellement appliquées sur le visage et les parties du corps exposés à la lumière ou au soleil. L'invention a également pour objet l'utilisation de la nouvelle association des copolymères PVP/Triacontène ou PVP/Eicosène et d'un copolymère de poly MPC en tant qu'agent protecteur vis à vis de la sensibilisation cutanée provoquée par les composés irritants (détergents, substances acides...) pouvant entrer en contact avec la peau. Pour cet usage, les compositions selon l'invention seront appliquées sur la peau, de préférence à raison de 1 à 6 applications par jour. 15 L'invention a enfin pour objet l'utilisation de la nouvelle association des copolymères PVP/Triacontène ou PVP/Eicosène et d'un copolymère de poly MPC en tant qu'agent protecteur vis à vis de la sensibilisation cutanée provoquée par les composés organiques potentiellement allergisants de certaines compositions. On pourra citer par exemple les compositions photoprotectrices, mais aussi les compositions antiseptiques, les produits de nettoyage, les teintures capillaires, les maquillages, les autobronzants, les déodorants. Pour cet usage, les compositions selon l'invention seront appliquées sur la peau, de préférence à raison de 1 à 6 applications par jour. Les exemples suivants illustrent l'invention. Ils ne la limitent en aucune manière. EXEMPLE 1 Crème barrière protectrice EXEMPLE II Ingrédients Tricontanyl/PVP Polydécène Stéarate de polyéthylène glycol Perhydrosqualène Glycérol Phenonip Huile végétale Huile de silicone Eau purifiée 0,2 q.s.p. 100 Crème barrière photoprotectrice huile dans eau Ingrédients (Nomenclature INCI) C20-22 Alkyl phosphate / C20-22 alcohols Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine Ethyl Hexyl Triazone Ethyl Hexyl Methoxycinnamate Tricontanyl/PVP Eau thermale d'Uriage Glycerin Polyquaternium-51 Sodium Hydroxide Methylene Bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol/ Aqua/Decyl glucoside/Propylene glycol/ Xanthan gum Citric acid (monohydrate) Butylene glycol Chlorphenesin EXEMPLE III Crème barrière photoprotecirice eau dans huile Ingrédients (Nomenclature INCI) % massique PEG-30 Dipolyhydroxystearate 1-5 Polyglyceryl-3 Diisostearate 0,5-3 Dicaprylyl Carbonate 5-20 Beeswax 0,2 Polyquaternium-61 0,01-0,5 Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate 5 Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine 3 Ethyl Hexyl Triazone 5 Ethyl Hexyl Methoxycinnamate 7,5 Tricontanyl/PVP 2 Acrylates / C10-C30 Alkyl Acrylates Crosspolymer 0,01-1 Eau thermale d'Uriage 10 Tetrasodium EDTA 0,2 Benzoic acid 0,2 Sodium Chloride 1 Methylene Bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol/ 12 Aqua/Decyl glucoside/Propylene glycol/ Xanthan gum 0,024 Citric acid (monohydrate) Butylene glycol 1 Chlorphenesin 0,3 o-Cymen-5-ol 0,1 Eau purifiée q.s.p. 1005 EXEMPLE IV Crème barrière photoprotecirice huile dans eau Ingrédients (Nomenclature INCI) % massique C20-22 Alkyl phosphate / C20-22 alcohols Butyl Methoxydibenzoyl Methane Dicaprylyl Carbonate Octocrylene Ethyl Hexyl Triazone ........................ . Tricontanyl/PVP Eau thermale d'Uriage Tetrasodium EDTA Xanthan gum Benzoic acid .................................... Glycerin ....................................... Polyquaternium-5 1..DTD: Sodium Hydroxide Methylene Bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol/ Aqua/Decyl glucoside/Propylene glycol/ Xanthan gum Citric acid (monohydrate) Butylene glycol Chlorphenesin o-Cymen-5-ol Cyclomethicone Parfum Eau purifiée 5-6 5-20 5 5 2 9
La présente invention se rapporte au domaine des nécessités de la vie, et plus particulièrement aux domaines de la dermatologie et de la cosmétologie.Elle a plus particulièrement pour objet de nouvelles compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques destinées aux soins de la peau, à base d'une association de copolymère de Vinylpyrrolidone (PVP) et de copolymère de 2-méthacryloyloxyéthyl phosphoryl choline (poly MPC) en tant qu'agent renforçant la barrière cutanée, dans un ou plusieurs excipients ou véhicules inertes, non toxiques, dermatologiquement acceptables.Elle a également pour objet l'incorporation de cette association dans des compositions pour la protection solaire.Utilisation de ces compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques, à raison de 1 à 6 fois par jour, pour limiter ou empêcher la pénétration de composés organiques potentiellement allergisants et éviter ainsi des phénomènes de sensibilisation.
1. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques dermoprotectrices, caractérisées en ce qu'elles contiennent, comme principes actifs, un copolymère de Vinylpyrrolidone/Triacontène ou de Vinylpyrrolidone/Eicosène et un copolymère de 2 méthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine/méthacrylate d'alkyle ou de 2ùméthacryloyloxyéthyl phosphoryl-choline/chlorure de 2-hydroxy 3-méthacryloyl oxypropyle triméthylammonium, en association ou en mélange avec un ou plusieurs excipients ou véhicules, inertes, non toxiques, dermatologiquement acceptables. 2. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques selon la 1, dans lesquelles le copolymère de 2-méthacryloyl oxyphosphoryl choline / méthacrylate d'alkyle est le composé correspondant à la dénomination INCI Polyquaternium ù 61. 3. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques selon la 1 ou la 2, contenant de 0,1 à 10 % de copolymère de Vinylpyrrolidone/Triacontène ou de copolymère de Vinylpyrrolidone/Eicosène. 4. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques selon l'une des 1 à 3, dans lesquelles la quantité de copolymère de méthacryloyloxyéthyl phosphorylcholine s'échelonne de 0,005 % à 10 %. 5. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques selon l'une des 1 à 4, contenant en outre un ou plusieurs polymères complémentaires. 6. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques selon la 5, dans lesquelles le ou les polymères complémentaires sont choisis parmi le Polyperfluoromethylisopropyl Ether, le Crosspolymer Adipic Acid/Diethylene Glycol/Glycerin et le Polysilicone-8. 30 7. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques photoprotectrices selon l'une des 1 à 6, contenant en outre un ou plusieurs filtres anti-UV. 8. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques photoprotectrices selon la 35 7, contenant un ou plusieurs filtres anti-UV choisis dans le groupe formé de : - les esters d'acide cinnamique, comme le p-méthoxycinnamate de 2- éthylhexyle ou lep-méthoxycinnamate d'isoamyle ; - les dérivés du dibenzoyl méthane, comme le Butyl Methoxydibenzoyl Methane; 10 2895247 - les dérivés de la 1,3,5-triazine-2,4,6-triamine, comme l'Ethyl Hexyl Triazone ; le Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; - la Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine ; -l'Octocrylene ; 5 - le Dimethicodiethylbenzalmalonate ; - la Di-ethylhexyl-butamido Triazone ; - les dérivés de la benzophénone, comme la Benzophenone-3, la Benzophenone- 4 et/ou la Benzophenone-5 ; - les dérivés du phényl benzimidazole, comme le Phenyl Benzimidazole Sulfonic 10 Acid ; - les dérivés de l'acide p-aminobenzoïque, comme le dérivé éthoxylé PEG 25 û PABA ; le Methylene-bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol. 15 9. Compositions dermatologiques et/ou cosmétiques photoprotectrices selon la 8, contenant au moins les filtres anti-UV suivants : - le p-méthoxycinnamate de 2-éthylhexyle (Ethyl Hexyl Methoxycinnamate) ; -l'Ethyl Hexyl Triazone ; - le Diethylamino Hydroxybenzoyl Hexyl Benzoate ; 20 - la Bis-ethyl Hexyloxyphenol Methoxyphenol Triazine ; - le Methylene-bis-benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol. 10. Compositions dermatologiques et/ou cosmétologiques selon l'une des 1 à 9, sous forme de gel, de lotion, d'émulsion huile dans l'eau ou eau dans l'huile, de 25 dispersion, de lait, de crème, d'onguent, de mousse, de bâton (sticks), de spray, d'aérosols ou sous toute autre forme appropriée à l'application topique. 11. Utilisation en dermatologie et/ou en cosmétologie des compositions selon l'une des 1 à 10, en tant qu'agent protecteur vis à vis de la sensibilisation cutanée provoquée par les composés irritants pouvant entrer en contact avec la peau et/ou par les composés organiques potentiellement allergisants de compositions cosmétiques.
A
A61
A61K,A61P,A61Q
A61K 8,A61K 31,A61P 17,A61Q 17
A61K 8/72,A61K 31/74,A61P 17/00,A61Q 17/04
FR2897802
A1
PIECE MONOBLOC DESTINEE A CACHER UNE GLISSIERE DE MONTAGE D'UN SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,831
L'invention concerne une pièce destinée à cacher une glissière de montage d'un siège de véhicule automobile, une glissière destinée à être masquée par une telle pièce, un ensemble comprenant une telle pièce et une telle glissière et un moule de moulage par injection d'une telle pièce. Il est connu de réaliser une pièce en deux parties destinée à cacher une glissière de montage d'un siège de véhicule automobile réglable longitudinalement, ladite glissière comprenant au moins un rail longitudinal, lesdites parties étant pourvues de moyens d'association réciproques, notamment sous forme de clips, chacune desdites parties présentant une forme générale en U, chaque branche du U de la première û respectivement deuxième - partie comprenant une paroi sensiblement horizontale - respectivement verticale - agencée pour masquer la face supérieure - respectivement latérale - du rail correspondant, chaque paroi verticale de ladite deuxième partie étant prolongée par au moins un organe d'ancrage inférieur agencé pour pouvoir s'engager sous le rail correspondant, de sorte à assurer un maintien vertical de ladite pièce une fois montée, et comprenant au moins une saillie interne agencée pour pouvoir s'engager dans un logement prévu sur la face latérale du rail correspondant, de sorte à assurer un maintien longitudinal et vertical de ladite pièce une fois montée. La nécessité de réaliser la pièce en deux parties est dictée par l'impossibilité de la démouler du fait de la présence des saillies internes, qui créent une contre dépouille. Il en résulte une complexité de réalisation et des surcoûts de fabrication. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une pièce monobloc réalisée au moyen d'un moule agencé pour permettre son démoulage. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une réglable longitudinalement, ladite glissière comprenant au moins un rail30 2 longitudinal, ladite pièce présentant une forme générale en U, chaque branche du U comprenant une paroi sensiblement horizontale -respectivement verticale - agencée pour masquer la face supérieure -respectivement latérale - du rail correspondant, chaque paroi verticale étant prolongée par au moins un organe d'ancrage inférieur agencé pour pouvoir s'engager sous le rail correspondant, de sorte à assurer un maintien vertical de ladite pièce une fois montée, et comprenant au moins une saillie interne agencée pour pouvoir s'engager dans un logement prévu sur la face latérale du rail correspondant, de sorte à assurer un maintien longitudinal et vertical de ladite pièce une fois rnontée. Une telle pièce, réalisée en une seule partie, est de réalisation simplifiée et de coût moindre que les pièces de l'art antérieur. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (longitudinal, latéral, longueur, vertical, horizontal, dessus, dessous, inférieur,...) sont pris en référence à la pièce disposée dans le véhicule. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une glissière de siège comprenant au moins un rail destiné à être masqué par une telle pièce, ledit rail comprenant un logement sur chacune de ses faces latérale, lesdits logements étant agencés pour recevoir une saillie interne. Selon un troisième aspect, l'invention propose un ensemble comprenant une telle pièce et une telle glissière. Selon un quatrième aspect, l'invention propose un moule de moulage par injection d'une telle pièce, ledit moule comprenant un tiroir de géométrie sensiblement complémentaire à celle des faces internes des parois de ladite pièce, ledit tiroir étant pourvu de deux éléments affleurant rétractables, lesdits éléments étant pourvues de cavités de géométrie complémentaire à celle des saillies internes, ledit moule étant agencé de sorte que lesdits éléments puissent être rétractées afin de permettre le coulissement dudit tiroir en vue du démoulage de ladite pièce. 3 D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes dans lesquelles : • la figure 1 est une représentation en perspective, légèrement de face et de dessus, d'une pièce selon l'invention, • la figure 2 est une représentation en perspective de dessous de la pièce de la figure 1, • la figure 3 est une représentation en coupe latérale, au niveau des saillies internes, de la pièce de la figure 1, ladite pièce étant disposée sur un rail, • la figure 4 est une représentation en perspective partielle d'un moule servant à réaliser la pièce des figures précédentes. En référence aux figures 1 à 3, on décrit à présent une pièce 1 monobloc destinée à cacher une glissière de montage d'un siège de véhicule automobile réglable longitudinalement, ladite glissière comprenant au moins un rail 2 longitudinal, et notamment deux rails parallèles disposés à distance l'un de l'autre de part et d'autre de la largeur dudit siège, ladite pièce présentant une forme générale en U, chaque branche 3 du U comprenant une paroi sensiblement horizontale 4 - respectivement verticale 5 - agencée pour masquer la face supérieure 6 - respectivement latérale 7 - du rail correspondant, chacune desdites parois verticales étant prolongée par au moins un organe d'ancrage inférieur 8, et notamment deux dans la réalisation représentée, agencé pour pouvoir s'engager sous le rail 2 correspondant, de sorte à assurer un maintien vertical de ladite pièce une fois montée, et comprend au moins une saillie 9 interne, et notamment deux dans la réalisation représentée, agencée pour pouvoir s'engager dans un logement 10, sous forme d'orifice dans la réalisation représentée, prévu sur ladite face latérale du rail correspondant, de sorte à assurer un maintien longitudinal et vertical de ladite pièce une fois montée. 4 Selon la réalisation représentée, la pièce 1 comprend en outre, un pont de matière 11 reliant les branches 3 du U sur au moins une partie de leur longueur, de sorte à maintenir leur parallélisme. Selon la réalisation représentée, le pont de matière 11 est en outre relié à la partie centrale 12 du U, de sorte à augmenter sa rigidité. Selon la réalisation représentée, le pont matière 11 comprend une butée 13 agencée pour coopérer avec l'extrémité du rail 2 correspondant lorsque la pièce 1 est montée, de sorte à garantir le positionnement longituclinal de ladite pièce. Selon la réalisation représentée, la pièce 1 comprend en outre au moins un organe de piétement 14, ceci de sorte à assurer un meilleur maintien de ladite pièce. Un moule de moulage par injection d'une telle pièce 1, représenté partiellement en figure 4, comprend un tiroir 15 de géométrie sensiblement complémentaire à celle des faces internes des parois 4,5 de ladite pièce, ledit tiroir étant pourvu de deux éléments 16 affleurant rétractables, lesdits éléments étant pourvues de cavités de géométrie complémentaire à celle des saillies 9 internes, ledit moule étant agencé de sorte que lesdits éléments puissent être rétractées afin de permettre le coulissement dudit tiroir en vue du démoulage de ladite pièce
Pièce (1) monobloc destinée à cacher une glissière de montage d'un siège de véhicule automobile réglable longitudinalement, ladite glissière comprenant au moins un rail (2) longitudinal, ladite pièce présentant une forme générale en U, chaque branche (3) du U comprenant une paroi sensiblement horizontale (4) - respectivement verticale (5) - agencée pour masquer la face supérieure (6) - respectivement latérale (7) - du rail correspondant. Chacune desdites parois verticales est prolongée par au moins un organe d'ancrage (8) inférieur agencé pour pouvoir s'engager sous le rail correspondant et comprend au moins une saillie (9) interne agencée pour pouvoir s'engager dans un logement (10) prévu sur ladite face latérale du rail correspondant. L'invention concerne également une glissière destinée à être masquée par une telle pièce, un ensemble comprenant une telle pièce et une telle glissière et un moule de moulage par injection d'une telle pièce.
1. Pièce (1) monobloc destinée à cacher une glissière de montage d'un siège de véhicule automobile réglable longitudinalement, ladite glissière comprenant au moins un rail (2) longitudinal, ladite pièce présentant une forme générale en U, chaque branche (3) du U comprenant une paroi sensiblement horizontale (4) - respectivement verticale (5) - agencée pour masquer la face supérieure (6) - respectivement latérale (7) - du rail correspondant, ladite pièce étant caractérisée en ce que chacune desdites parois verticales est prolongée par au moins un organe d'ancrage (8) inférieur agencé pour pouvoir s'engager sous le rail correspondant, de sorte à assurer un maintien vertical de ladite pièce une fois montée, et comprend au moins une saillie (9) interne agencée pour pouvoir s'engager dans un logement (10) prévu sur ladite face latérale du rail correspondant, de sorte à assurer un maintien longitudinal et vertical de ladite pièce une fois montée. 2. Pièce (1) selon la 1, ladite pièce comprenant en outre, un pont de matière (11) reliant les branches du U sur au moins une partie de leur longueur, de sorte à maintenir leur parallélisme. 3. Pièce (1) selon la 2, le pont de matière (11) étant en outre relié à la partie centrale (12) du U, de sorte à augmenter sa rigidité. 4. Pièce (1) selon l'une quelconque des 2 ou 3, le pont matière 25 (11) comprenant une butée (13) agencée pour coopérer avec l'extrémité du rail (2) correspondant lorsqu'elle est montée, de sorte à garantir le positionnement longitudinal de ladite pièce. 5. Pièce selon l'une quelconque des 1 à 4, ladite pièce 30 comprenant en outre au moins un organe de piétement (14). 6. Glissière de siège comprenant au moins rail (2) destiné à être masqué par une pièce (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, ledit rail20 6 comprenant un logement (10) sur chacune de ses faces latérales (7), lesdits logements étant agencés pour recevoir une saillie interne (9) de la pièce. 7. Ensemble comprenant au moins une pièce selon l'une quelconque des 1 à 5 et une glissière selon la 6, au moins une saillie interne (9) étant engagée dans un logement (10) et au moins un organe d'ancrage (8) inférieur étant engagé sous un rail (2). 8. Moule de moulage par injection d'une pièce (1) selon lune quelconque des 1 à 5, ledit moule comprenant un tiroir (15) de géométrie sensiblement complémentaire à celle des faces internes des parois (4,5) de ladite pièce, ledit tiroir étant pourvu de deux éléments affleurant rétractables, lesdits éléments étant pourvues de cavités de géométrie complémentaire à celle des saillies (9) internes, ledit moule étant agencé de sorte que lesdits éléments puissent être rétractées afin de permettre le coulissement dudit tiroir en vue du démoulage de ladite pièce.
B
B60,B29
B60N,B29C
B60N 2,B29C 45
B60N 2/07,B29C 45/42
FR2892808
A1
DISPOSITIF DE PILOTAGE D'UN PROJECTILE.
20,070,504
L'invention concerne un permettant par exemple de corriger les influences de balistique extérieures qui agissent sur la trajectoire du projectile ou d'effectuer un vol d'approche terminal guidé. Les dispositifs de pilotage d'un projectile du même type sont connus sous les formes les plus diverses. Il s'agit notamment • de l'exemple de réalisation relatif à la figure 3 de la demande de brevet EP 0 322 540 A2, • de l'exemple de réalisation relatif à la figure 2 du brevet DE 36 45 077 C2 • et de l'exemple de réalisation relatif à la figure 7 de la demande de brevet DE 40 24 264 Al. Le projectile comporte un nez de projectile suivi d'une enveloppe de projectile. Par ailleurs, le nez du projectile est réglable en rotation par rapport à l'enveloppe du projectile par le biais d'un dispositif de commande mécanique et/ou d'un dispositif de freinage. Enfin, le nez du projectile est muni d'un dispositif de guidage qui permet de produire une force transversale sur le projectile. En ce qui concerne la figure 3 susvisée de la demande de brevet EP 0 322 540 A2, le dispositif de guidage du nez du projectile comporte des tuyères transversales alimentées par de l'air dynamique. Par ailleurs, des ailettes en canard sont disposées sur le nez du projectile. Ces ailettes en canard permettent de mettre en rotation le nez du projectile pour pouvoir transformer cette énergie cinétique en énergie électrique. Cette réalisation donne des forces de pilotage plus importantes ainsi qu'une plus grande traînée aérodynamique. Si l'on considère la figure 2 du brevet DE 36 45 077 C2, on a une version dans laquelle le nez du projectile présente tout d'abord une première paire d'ailettes entrecroisées et est réglable en rotation par rapport à l'enveloppe du projectile par le biais d'un premier dispositif de commande mécanique et/ou d'un dispositif de freinage. Par ailleurs, on a prévu une pointe de rotor saillante dans le sens du vol avec une seconde paire d'ailettes de commande. La seconde paire d'ailettes de commande est réglable en rotation par rapport au nez du projectile par le biais d'un dispositif de commande mécanique et/ou d'un dispositif de freinage. La première paire d'ailettes de commande permet d'exercer en permanence une force transversale stable, alors qu'avec la seconde paire d'ailette de commande, on peut produire une force transversale supplémentaire de manière ciblée. Les ailettes qui dépassent du contour de rotation du nez du projectile peuvent constituer un obstacle lors de l'approvisionnement en munition ou du processus de charge. La production de la force transversale par des ailettes augmente la traînée de l'écoulement. Par ailleurs, on a le problème de l'échauffement des bords d'attaques acérés des ailettes. Lorsqu'on engage un processus de pilotage, les forces de réglage nécessaires sont importantes. Les ailettes sont en effet exposées à des forces aérodynamiques importantes de l'écoulement. Dans l'exemple de réalisation de la figure 7 de la demande de brevet DE 40 24 264 Al , le dispositif de guidage comporte un générateur de gaz pyrotechnique et des tuyères de poussée disposées perpendiculairement au sens du vol. Le générateur de gaz a besoin lui aussi d'un dispositif d'allumage. Le porteur d'énergie pyrotechnique doit être intégré dans le projectile et augmente le poids. Les réserves d'énergie sont par ailleurs limitées et seuls de brefs processus de guidage peuvent être mis en oeuvre. Lors d'un stockage à long terme de la munition, la stabilité chimique du porteur d'énergie pyrotechnique peut poser des problèmes. Enfin les tuyères latérales augmentent la traînée du projectile. L'invention a pour objet de créer un dispositif de pilotage d'un projectile de même type dans lequel le dispositif de guidage est conçu sous forme simple, peu coûteuse, n'entrave pas l'écoulement et n'empêche pas le maniement de la munition. La solution apportée est un dispositif de pilotage d'un projectile comportant un nez de projectile suivi d'une enveloppe de projectile, la position du nez du projectile étant réglable angulairement par rotation, par rapport à l'enveloppe du projectile, autour d'un axe de rotation par un mécanisme de commande mécanique et/ou un dispositif de freinage, le nez du projectile étant muni d'un dispositif de guidage qui permet de produire une force transversale sur le projectile, caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte la surface extérieure du nez du projectile, cette surface comportant une asymétrie par rapport à l'axe de roulis du projectile. Conformément à une caractéristique avantageuse de l'invention, ladite surface extérieure est rigide, statique, c'est-à-dire qu'elle ne comporte pas de composant mobile, et régulière, c'est-à-dire qu'elle ne comporte pas de forme saillante. L'avantage de l'invention est que, sous une forme simple, le nez du projectile produit dans l'écoulement, indépendamment de son incidence dans l'espace, une force transversale utilisée pour le pilotage du projectile. En effet, la surface extérieure du nez du projectile présente une asymétrie par rapport à l'axe de roulis du projectile, qui produit à son tour la force transversale dans l'écoulement. La réalisation précitée est plus facile à fabriquer et engendre des coûts de fabrication moins importants. Les tuyères transversales alimentées par de l'air dynamique, les ailettes et le générateur de gaz alimentant des tuyères transversales n'ont plus lieu d'être. La force transversale produite aérodynamiquement ne provoque qu'une légère augmentation de la traînée. Les forces de réglage nécessaires pour introduire le processus de guidage sont beaucoup moins importantes que celles des ailettes et sont surtout découplées des forces aérodynamiques de l'écoulement. Compte tenu de l'asymétrie du nez du projectile, on n'a pas de formes à arêtes vives avec des profils minces susceptibles de provoquer des problèmes de résistance dus à l'échauffement dans le supersonique élevé. L'énergie pour la production du courant électrique n'est pas prélevée dans l'air de l'écoulement. Le réglage du sens de la force de pilotage et de sa puissance se fait uniquement par les possibilités de réglage rotatif du nez du projectile par rapport à l'enveloppe du projectile. La force de guidage est disponible pendant tout le vol. Le dispositif de guidage peut être utilisé dans le subsonique, le transsonique, le supersonique et l'hypersonique. Le dispositif de guidage peut être utilisé indépendamment du fait que la munition possède une stabilisation par rotation ou non. La surface extérieure du nez du projectile est rigide, sans composants mobiles et ne présente aucune section saillante, tel que des ailettes de pilotages en particulier. Le chargement de la munition et l'approvisionnement en munitions ne sont donc pas entravés. Conformément à une forme d'exécution de l'invention, la surface extérieure 35 du nez du projectile est une forme axisymétrique par rapport à l'axe de rotation du nez du projectile, en particulier une forme en ogive avec un méplat ou une bosse d'un côté. Il s'agit d'une forme de construction simple qui permet de produire en vol la force latérale de guidage du projectile lorsque le nez du projectile est placé dans l'écoulement amont. Conformément à une autre forme d'exécution de l'invention, la surface extérieure du nez du projectile possède une forme axisymétrique par rapport à un axe de symétrie, cet axe de symétrie étant légèrement courbé par rapport à l'axe de rotation du projectile. II s'agit d'une alternative au modèle susvisé qui permet de produire en vol la force latérale de guidage du projectile lorsque le nez du projectile est placé dans l'écoulement amont. Conformément à une autre forme d'exécution de l'invention, le nez du projectile est relié de manière fixe à un axe et maintenu par des coussinets de pivotement dans le corps du projectile, où il est également couplé au mécanisme de commande mécanique et/ou au dispositif de freinage. Conformément à une autre forme d'exécution de l'invention, une fente est disposée entre le nez du projectile et l'enveloppe du projectile, et en ce que le nez du projectile ainsi que son axe sont mobiles longitudinalement, notamment sous l'effet des forces de l'accélération générées lors d'un lancement du projectile et, préférentiellement entre une première position dans laquelle le nez et l'enveloppe du projectile sont séparés par ladite fente et une seconde position ils sont l'un contre l'autre. Selon une caractéristique particulière, des moyens d'amortissement de ce déplacement longitudinal, par exemple constitués par un ressort, coopère avec l'axe du nez du projectile. Ainsi, le nez du projectile et son axe peuvent être déplacés longitudinalement en surmontant les forces d'un ressort jusqu'à ce que la fente disparaisse complètement, en particulier compte tenu des forces de l'accélération initiale. Au départ du tir, le projectile subit une accélération longitudinale, qui dépend du type d'arme, à laquelle se superposent des oscillations dont les valeurs peuvent atteindre jusqu'à 50000 fois l'accélération terrestre. Compte tenu du maintien élastique par des paliers, le nez du projectile peut s'appuyer sur l'enveloppe du projectile pendant la durée de l'accélération. La force exercée sur le coussinet de pivotement est limitée par la force élastique. Ceci permet une construction relativement compacte et facile à réaliser. Pendant la durée de l'accélération, le nez du projectile ne peut pas être déplacé par rapport à l'enveloppe du projectile. Ceci est valable aussi longtemps que le projectile se trouve dans le tube d'arme ou juste devant. Pendant tout ce temps, le nez du projectile et l'enveloppe du projectile se comportent comme un ensemble, donc comme un projectile conventionnel non guidé. Après avoir quitté le tube et après la diminution de l'accélération, le ressort permet le déplacement du nez du projectile vers l'avant, dans le sens opposé à la traînée, et l'activation de la possibilité de rotation du nez du projectile. Le guidage peut dès lors commencer. Des exemples de réalisation de l'invention sont mentionnés ci-après au regard des figures parmi lesquelles : la figure 1 montre un projectile en coupe longitudinale sous forme de schéma de principe, la figure 2 présente un autre projectile d'un autre exemple de réalisation, également en coupe longitudinale sous forme de schéma de principe. La figure 1 présente un dispositif de pilotage d'un projectile 1. Le projectile 1 comporte un nez de projectile 10 suivi d'une enveloppe de projectile 20. Le nez de projectile 10 est réglable par rotation par rapport à l'enveloppe du projectile 20 selon un axe de rotation 14 par un mécanisme de commande mécanique 21, qui est en même temps un dispositif de freinage. Par ailleurs, le nez du projectile 10 est muni d'un dispositif de guidage qui permet de produire une force transversale sur le projectile 1. Pour cela, la surface extérieure du nez du projectile 10 présente une asymétrie par rapport à l'axe de roulis du projectile 1. Cette asymétrie de la surface extérieure du nez du projectile 10 est telle que la force transversale est produite dans l'écoulement autour du nez du projectile 10. Le sens de la force transversale est donc en corrélation avec la position angulaire du nez du projectile 10. Par ailleurs, la surface extérieure du nez du projectile 10 est rigide, sans composants mobiles et ne présente aucune section saillante, telles que des ailettes de pilotage en particulier. Comme l'illustre la figure 1, la surface extérieure du nez du projectile 10 a une forme axisymétrique par rapport à l'axe de rotation 14 du nez du projectile 10, en particulier une forme en ogive avec un méplat d'un côté 11. Ce méplat 11 produit la force latérale en vol. Comme alternative au méplat 11, on pourrait également envisager une bosse. Le nez du projectile 10 est relié de manière fixe à un axe en rotation qui est maintenu par des coussinets de pivotement 22a et 22b dans l'enveloppe du projectile 20, où il est également couplé au mécanisme de commande mécanique 21 et/ou au dispositif de freinage. Entre le nez du projectile 10 et l'enveloppe du projectile, on a disposé une fente. Le nez du projectile 10 ainsi que son axe 12 peuvent être déplacés : • dans le sens longitudinal • en surmontant les forces d'un ressort 23 jusqu'à ce que la fente disparaisse complètement, en particulier compte tenu des forces de 15 l'accélération initiale. Le mécanisme de commande mécanique 21 et/ou le dispositif de freinage est un dispositif électrique. 20 Dans ce qui suit, on explique le fonctionnement général du dispositif de pilotage d'un projectile. Un capteur 13, par exemple un capteur magnétique, détermine la vitesse de rotation du nez du projectile 10 en fonction de l'écoulement et non pas en fonction de 25 l'enveloppe du projectile 20. Compte tenu du mécanisme de commande mécanique 21 et/ou du dispositif de freinage, le nez du projectile 10 est réglable en rotation par rapport à l'enveloppe du projectile 20. La possibilité de réglage en rotation signifie que la vitesse angulaire du nez du projectile 10 est réglable par rapport à l'écoulement. Du fait de la vitesse angulaire réglable, la durée de séjour de 30 l'asymétrie du nez du projectile peut être concentrée sur une position angulaire dans l'espace. En conséquence, la force latérale du nez du projectile s'exerce également principalement dans le sens de cette position angulaire. L'ensemble du projectile est mis en incidence par rapport à l'écoulement compte tenu de la force latérale s'exerçant excentriquement dans le sens longitudinal. Le projectile en incidence dans 35 l'écoulement subit désormais une force transversale appliquée sur l'enveloppe du projectile qui provoque la modification de trajectoire souhaitée. La variation maximale de la direction est obtenue lorsque le nez du projectile est maintenu dans une position d'angle de rotation constante par rapport à l'écoulement. Si on ne souhaite aucune modification de direction, l'autre extrême est obtenu lorsque le nez du projectile tourne avec une vitesse de rotation homogène par rapport à l'écoulement. Les forces transversales exercées sur le nez du projectile s'annulent avec le temps. Entre les cas limites précités, on peut régler l'importance de la variation de direction en faisant en sorte que le nez du projectile soit en rotation par rapport à l'écoulement, tout en réglant toutefois différemment le niveau de la vitesse de rotation au cours d'une rotation. En d'autres termes, une durée de séjour accrue du nez du projectile par rapport à l'espace donne les valeurs et orientations souhaitées des forces de pilotage du fait du réglage variable de la rotation. Dans ce qui suit, on va expliquer le fait que le dispositif de pilotage travaille dans toutes les plages de vitesse. Par rapport à l'axe de roulis 2 du projectile, le nez du projectile 10 est conçu de manière asymétrique. Une force transversale est ainsi exercée sur le nez du projectile 10. La force transversale s'explique par l'aérodynamique et l'effet impulsionnel de l'écoulement. La force transversale augmente avec le carré de la vitesse, mais ni sa position ni sa direction ne varient. La transition du domaine subsonique au domaine transsonique et supersonique est possible sans changement des lois de guidage. Ceci est important dans le domaine de l'artillerie où les projectiles quittent le tube à Mach 3 avec une charge maximale et s'approchent de la cible dans le transsonique à Mach 1 env. La fonction dans l'hypersonique est également assurée par la construction conforme à l'invention, même s'il faut supporter ici des pressions d'arrêt et des températures extrêmes. Ces valeurs sont maîtrisées grâce à la forme rigide du nez du projectile qui ne comporte aucun élément mobile tel que des ailettes. Etant donné que la possibilité de réglage en rotation du nez du projectile se fait par rapport à l'écoulement, le dispositif de guidage est utilisable à la fois pour un projectile gyrostabilisé et un projectile stabilisé par empennage. Dans le cas de l'enveloppe de projectile en rotation, dans la loi de guidage, il faut prendre en compte les forces de Magnus et les forces gyroscopiques en plus des forces de portance. Contrairement à l'exemple de réalisation de la figure 1, la force latérale pourrait, comme à la figure 2, également être produite en vol du fait que la surface extérieure du nez du projectile 10 possède une forme axisymétrique par rapport à un axe de symétrie 15, en particulier une forme ogivale, et que cet axe de symétrie 15 est légèrement courbé par rapport à l'axe de rotation 14 du projectile 1. Comme le montre la figure, il est utile que la surface de contact du nez du projectile soit conçue de manière inclinée pour suivre la courbure. On remarquera que dans l'exemple de réalisation de la figure 2, on utilise les mêmes références qu'à la figure 1 pour désigner les mêmes composants
L'invention concerne le domaine des dispositions pour le guidage ou le pilotage des projectiles et a plus particulièrement pour objet un dispositif de pilotage d'un projectile (1) comportant un nez de projectile (10) suivi d'une enveloppe de projectile (20), la position du nez du projectile (10) étant réglable angulairement par rotation, par rapport à l'enveloppe du projectile (20), autour d'un axe de rotation (14) par un mécanisme de commande mécanique (21) et/ou un dispositif de freinage, le nez du projectile (10) étant muni d'un dispositif de guidage qui permet de produire une force transversale sur le projectile (1), caractérisé en ce que le dispositif de guidage comporte la surface extérieure du nez du projectile (10), cette surface comportant une asymétrie par rapport à l'axe de roulis (2) du projectile (1).Un tel dispositif de guidage est simple, peu coûteux, n'entrave pas l'écoulement et n'empêche pas le maniement de la munition,
Revendications 1. Dispositif de pilotage d'un projectile (1) comportant un nez de projectile (10) suivi d'une enveloppe de projectile (20), la position du nez du 10 projectile (10) étant réglable angulairement par rotation, par rapport à l'enveloppe du projectile (20), autour d'un axe de rotation (14) par un mécanisme de commande mécanique (21) et/ou un dispositif de freinage, le nez du projectile (10) étant muni d'un dispositif de guidage qui permet de produire une force transversale sur le projectile (1), caractérisé en ce que 15 le dispositif de guidage comporte la surface extérieure du nez du projectile (10), cette surface comportant une asymétrie par rapport à l'axe de roulis (2) du projectile (1). 2. Dispositif de pilotage d'un projectile (1) selon la 1, caractérisé en ce que ladite surface extérieure est rigide, statique et 20 régulière. 3. Dispositif de pilotage d'un projectile (1) selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la surface extérieure du nez du projectile (10) comporte une forme axisymétrique par rapport à l'axe de rotation (14) du nez du projectile (10) avec un méplat ou une bosse d'un 25 côté. 4. Dispositif de pilotage d'un projectile (1) selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la surface extérieure du nez du projectile (10) possède une forme axisymétrique par rapport à un axe de symétrie (15) et que cet axe de symétrie (15) est légèrement courbé par 30 rapport à l'axe de rotation (14) du projectile (1). 5. Dispositif de pilotage d'un projectile (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le nez du projectile (10) est relié de manière fixe à un axe (12) en rotation et maintenu par des coussinets de pivotement (22a, 22b) dans l'enveloppe du projectile (20) où 35 il est également couplé au mécanisme de commande mécanique (21) et/ou au dispositif de freinage. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'une fente (30) est disposée entre le nez du projectile (10) et l'enveloppe du projectile (20), et en ce que le nez du projectile (10) ainsi que son axe (12) sont mobiles longitudinalement, notamment sous l'effet des forces de l'accélération générées lors d'un lancement du projectile. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le nez du projectile (10) ainsi que son axe (12) sont mobiles longitudinalement entre une première position dans laquelle le nez (10) et l'enveloppe (20) du projectile sont séparés par ladite fente (30) et une seconde position ou ils sont l'un contre l'autre. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce que des moyens d'amortissement de ce déplacement, par exemple constitués par un ressort, coopère avec l'axe (12) du nez du projectile (10). 9. Dispositif conforme à l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le mécanisme de commande mécanique (21) et/ou le dispositif de freinage est un dispositif électrique.
F
F42
F42B
F42B 10
F42B 10/60
FR2896083
A1
ECHAPPEMENT DE GAZ POUR DISJONCTEUR
20,070,713
L'invention concerne un échappement de gaz pour disjoncteur, comprenant une enveloppe de forme générale cylindrique fermée par un fond à une extrémité et présentant des ouvertures pour l'échappement du gaz, un fourreau disposé dans l'enveloppe pour délimiter, intérieurement, un passage central et extérieurement, avec l'enveloppe, un passage annulaire entourant le passage central, une communication étant prévue dans le fourreau à proximité du fond pour réaliser une communication du passage central du fourreau vers le passage annulaire. On connaît déjà (WO 03/096366) un appareil électrique comportant un échappement de ce type (voir figure 7). L'appareil électrique présente une zone de coupure dans laquelle un gaz est généré par un arc dans une tuyère. Ce gaz s'écoule à travers un canal dans un dispositif de refroidissement qui présente la forme d'un tube de refroidissement. Ce tube présente une paroi épaisse dans laquelle de nombreux orifices traversant sont prévus pour le passage du gaz. Un dispositif de ce type conduit à une mauvaise utilisation du volume enfermé dans l'échappement que les gaz chauds générés par la coupure doivent chasser avant d'atteindre la sortie de l'échappement qui comporte des arêtes vives qui conduisent à des augmentation de champ telles qu'un arc risque de s'amorcer à partir de ces arêtes vers la cuve métallique dans laquelle l'appareil électrique est logé. Par ailleurs, des poussières et des particules s'amassent au fond de la cuve parmi lesquelles peuvent se trouver des particules électriquement conductrices. Le champ électrique qui reigne entre la surface extérieur de l'échappement et la surface intérieure de la cuve suffit parfois à faire bouger ou même orienter verticalement ces particules conductrices. A partir du moment où ces particules conductrices s'orientent verticalement elles peuvent avoir des effets de pointe. Cet effet de pointe favorise l'amorçage d'arcs entre l'échappement de l'appareil sous tension et la cuve métallique reliée à la terre. Le tube de refroidissement percé d'orifices est une pièce axisymétrique de telle sorte que les gaz sont soufflés dans toutes les directions, notamment vers le haut et vers le bas. Au moment où le gaz est engendré, il souffle dans cet amas de particules qui se mettent alors à virevolter. Ceci favorise le redressement des particules conductrices et donc l'amorçage. Avant que l'échappement ne soit complètement rempli de gaz chaud, une partie de ce gaz quitte l'échappement et se fraie un chemin vers la cuve. Etant donné que le gaz chaud est beaucoup plus conducteur que le gaz froid, des amorçages tardifs entre l'échappement et la cuve en sont la conséquence si la quantité de gaz chaud quittant l'échappement est significative. Par ailleurs la partie du tube de refroidissement percée d'orifices qui peut être traversée par des gaz chauds est axialement longue. Elle s'étend des repères 114a à 115. Il existe donc deux chemins vers la sortie de l'échappement qui diffèrent nettement en logueur. Partant toujours du repère 108 pour aboutir au repère 112, le gaz qui traverse le tube de refroidissement au repère 114a atteint la sortie 112 après un chemin nettement plus court. C'est ce chemin le plus court qui force à augmenter le volume total du gaz contenu dans l'échappement. Il y est donc proche du repère 115 du gaz froid qui n'est poussé hors de l'échappement que tardivement. L'invention a pour objet un échappement qui remédie à ces inconvénients. Ces buts sont atteints, conformément à l'invention, par le fait que l'enveloppe comprend deux ouvertures diamétralement opposées situées dans un plan horizontal. Grâce à cette caractéristique l'échappement ne comporte pas, comme dans l'art antérieur, un grand nombre de petits orifices présentant une résistance à l'écoulement des gaz, mais au contraire des ouvertures de grand diamètre dont les rayons de courbure peuvent être rendus suffisamment grands pour empêcher l'apparition d'une augmentation de champ électrique. Les rayons de courbure sont compatibles à la fois avec l'échappement facile des gaz et une tenue électrique vis-à-vis de la cuve qui est proche. D'autre part, étant donné que les ouvertures sont dans un plan horizontal les particules de poussières lourdes et de produits dérivés causés par les interruption du courant ne sont pas soufflées dans une zone de la cuve où d'autres particules se sont déjà accumulées. Selon l'invention, les particules ne sont pas expulsées à l'extérieur de l'échappement parce que le gaz change plusieurs fois de direction avant d'atteindre la sortie de l'échappement. Dans chaque tournant les forces centrifuges agissent sur les particules lourdes pour les séparer du courant principal, comme dans un cyclone. De préférence, la section de passage offerte au gaz est monotone et progressivement croissante. Grâce à cette caractéristique la section de passage disponible pour l'écoulement du gaz augmente de façon monotone depuis la tuyère (le divergent) jusqu'à une valeur maximale. De cette manière, on évite ainsi les vortex qui créent une contre pression nuisible et diminuent les performances de la coupure, on évite aussi les poches de gaz froid, c'est-à-dire une partie du volume de l'échappement qui ne contient pas de gaz chaud. On ralentit le gaz chaud et on permet aux particules dont certaines sont conductrices de rester 25 en partie dans l'échappement. De préférence, la section de passage offerte au gaz ne varie pas de plus d'un facteur quatre à chaque augmentation de section. Dans un mode de réalisation préféré, les 30 deux ouvertures formées dans l'enveloppe sont espacées d'une certaine distance d'un fond du passage annulaire et quatre cloisons radiales sont prévues pour, d'une part, caréner les ouvertures formées dans l'enveloppe et, d'autre part, délimiter des passages de gaz isolés des ouvertures afin d'obliger le gaz à aller jusqu'au fond du passage annulaire avant de pouvoir sortir par les ouvertures. Grâce à cette caractéristique, le gaz suit deux trajets différents pour sortir de l'échappement. Les courants de gaz balayent la totalité du volume intérieur de l'échappement et on évite qu'il y ait des poches de gaz froid qui restent dans l'appareil. De préférence, les ouvertures formées dans l'enveloppe s'étendent sur environ un tiers de la périphérie de l'enveloppe. Dans une réalisation particulière, la communication prévue dans le fourreau à proximité du fond pour réaliser une communication du passage central du fourreau vers le passage annulaire est constituée de quatre trous. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif en référence aux figures annexées. Sur ces figures : - la figure 1 est une vue en élevation en coupe d'un disjoncteur comprenant un échappement de gaz conforme à la présente invention - la figure 2 est une vue en coupe horizontale du disjoncteur de la figure 1 ; 25 - la figure 3 est une vue en perspective à échelle agrandie d'une partie de l'échappement de l'invention ; - les figures 4, 5 et 6 sont des vues de détail qui montrent les ouvertures formées dans l'enveloppe et la forme des cloisons radiales ; - la figure 7 est une vue en coupe d'un disjoncteur de l'art antérieur. Les figures 1 et 2 représentent schématiquement un appareillage électrique de coupure, tel qu'un disjoncteur. L'appareillage électrique est logé dans une cuve 4 remplie d'un gaz isolant 6 tel que par exemple le SF6. Le disjoncteur comporte un contact d'arc mobile 8 ainsi qu'un contact d'arc fixe 10 monté sur trois pieds 11. Lors d'une coupure, un arc apparaît entre les contacts mobile 8 et fixe 10. Pour cette raison, l'espace situé entre le contact fixe et le contact mobile est entouré d'une buse ou tuyère isolante 12 présentant une extrémité 14 évasée. La fonction de la tuyère 12 est de canaliser le gaz ou plasma engendré par l'arc électrique entre le contact fixe et le contact mobile. Le contact fixe 10 est entouré par un fourreau 16 dans lequel la partie évasée 14 de la tuyère 12 coulisse à la manière d'un piston. Une extrémité du fourreau 16 est fermée par un fond constitué par dôme 18. A proximité du dôme 18 le fourreau est percé de quatre orifices 20 de section sensiblement rectangulaire. Extérieurement au dôme 18 on trouve une coquille 22 de forme arrondie présentant un grand rayon de courbure et dont la forme rappelle celle d'un oeuf. Extérieurement, le fourreau est entouré une enveloppe 26 qui a été représentée en perspective sur la figure 3. A la partie droite de la figure on peut apercevoir, débouchant de l'enveloppe 26, l'extrémité droite du fourreau 16 comportant les quatre trous de passage 20 (la coquille 22 étant retirée). L'enveloppe 26 présente une forme cylindrique coaxiale à l'axe XX du disjoncteur. A sa partie supérieure un conducteur électrique 28 est relié au disjoncteur. Deux ouvertures 30 dirigées horizontalement sont formées dans l'enveloppe 26 (une seule ouverture est visible sur la figure 3). Pour réaliser les ouvertures 30 on a formé deux cloisons radiales 32, 34, 36, 38 pour chaque ouverture 30 (voir figures 5 et 6). Chaque cloison est dirigée radialement vers l'intérieur et s'étend jusqu'à la surface périphérique extérieure du fourreau 16 dont on peut apercevoir une partie à travers l'ouverture 30 sur la figure 3. Le fourreau délimite, intérieurement, un passage central 40 et, extérieurement, un passage annulaire 42 avec l'enveloppe 26. Le passage central 40 et le passage annulaire 42 communiquent l'un avec l'autre par l'intermédiaire des quatre trous 20 formés à l'extrémité du fourreau proche du dôme 18. On réalise ainsi un parcours en labyrinthe avantageux comme on l'a expliqué précédemment, pour permettre le dépôt des particules lourdes en suspension dans le courant de gaz et d'autre part, pour réaliser une section monotone croissante afin d'éviter d'emprisonner des poches de gaz froid dans l'échappement, particulièrement dans le passage central 40. Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 4, le passage annulaire 42 est scindé en deux parties par les deux paires de cloisons radiales 32 et 34 d'une part, 36 et 38 d'autre part. Une partie de ce canal annulaire communique directement avec les ouvertures 30 de telle sorte que le gaz peut s'échapper directement. La partie du passage annulaire comprise entre les cloisons radiales 32 et 38 d'une part, la partie du passage comprise entre les cloisons 34 et 36 d'autre part constituent deux passages de gaz isolés des ouvertures 30 afin de contraindre la partie du gaz qui passe par ces passages à aller jusqu'à un fond 44 du passage annulaire opposé à la coquille 22. De préférence, la section de passage des trous 30 est environ un tiers de la section des canaux isolés situés entre les cloisons radiales 32 et 38 d'une part et 34 et 36 d'autre part. En d'autres termes, la section de passage des canaux isolés est sensiblement deux fois supérieure à celle des orifices de sortie 30. Grâce à ces formes la section de passage offerte au gaz est monotone croissante. En effet, la section du canal annulaire 42 est sensiblement supérieure à la section du passage central 40. D'autre part, dans tous les points du parcours, les rayons de courbure sont importants ce qui facilite la circulation des gaz. Les cloisons radiales 32 sont elles-mêmes prévues avec des rayons de courbure importants par rapport à la surface périphérique extérieure de l'enveloppe 26 de telle sorte qu'en aucun point n'apparaît une concentration de champ électrique. Le fonctionnement de ce dispositif est le suivant. Lors d'une coupure, un arc apparaît entre le contact mobile 8 et le contact fixe 10. Une quantité de gaz chaud est engendrée. Elle se propage à partir de la tuyère 12 dans le fourreau 16 qu'elle parcourt selon toute sa longueur jusqu'à parvenir jusqu'au dôme 18 sur lequel elle s'oriente perpendiculairement de manière à passer par les orifices 20. Le jet de gaz frappe alors les parties arrondies de la coquille 22 réalisant un premier changement de direction. Le gaz parcourt alors le passage annulaire 42. Une partie du gaz sort directement par les orifices 30 tandis que la partie restant du gaz s'écoule jusqu'au fond 44 dans lequel il subit un second changement de direction. Le gaz retourne alors vers les orifices 30 en passant par-dessus les cloisons radiales 32, 34, 36, 38 et ressort par les ouvertures 30.20
Il comprend une enveloppe (26) de forme générale cylindrique fermée par un fond (18, 22) à une extrémité et présentant des ouvertures (30) pour l'échappement du gaz. Un fourreau (16) est disposé dans l'enveloppe (26) pour délimiter intérieurement, un passage central et, extérieurement, avec l'enveloppe (26), un passage annulaire (42) entourant le passage central (40). Une communication constituée de préférence par quatre trous (20) est prévue dans le fourreau (16) à proximité du fond (18) pour réaliser une communication du passage central (40) du fourreau (16) vers le passage annulaire (42). L'enveloppe (26) comprend deux ouvertures diamétralement opposées (30) situées dans un plan horizontal.
1. Echappement de gaz pour disjoncteur, comprenant une enveloppe (26) de forme générale cylindrique fermée par un fond (18, 22) à une extrémité et présentant des ouvertures (30) pour l'échappement du gaz, un fourreau disposé dans l'enveloppe (26) pour délimiter, intérieurement, un passage central, et extérieurement, avec l'enveloppe (26), un passage annulaire (42) entourant le passage central (40), une communication (20) étant prévue dans le fourreau (16) à proximité du fond (18) pour réaliser une communication du passage central (40) du fourreau (16) vers le passage annulaire (42), caractérisé en ce que l'enveloppe (26) comprend deux ouvertures (30) diamétralement opposées situées dans un plan horizontal. 2. Echappement selon la 1, caractérisé en ce que la section de passage offerte au gaz est monotone croissante. 3. Echappement selon la 2, caractérisé en ce que la section de passage offerte au gaz ne varie pas de plus d'un facteur 4 à chaque augmentation de section. 4. Echappement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les deux ouvertures (30) formées dans l'enveloppe (26) sont espacées d'une certaine distance d'un fond (44) du passage annulaire (42) et en ce que quatre cloisons (32, 34, 36, 38) radiales sont prévues pour, d'une part, caréner les ouvertures (30) formées dans l'enveloppe (26) et, d'autre part, délimiter despassages de gaz isolés des ouvertures (30) afin d'obliger le gaz à aller jusqu'au fond du passage annulaire (42) avant de pouvoir sortir par les ouvertures (30). 5. Echappement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les ouvertures (30) formées dans l'enveloppe (26) s'étendent sur environ un tiers de la périphérie de l'enveloppe. 6. Echappement selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la communication prévue dans le fourreau (16) à proximité du fond (18) pour réaliser une communication du passage central (40) du fourreau (16) vers le passage annulaire 15 (42) est constituée par quatre trous (20). 10
H
H01
H01H
H01H 33
H01H 33/70,H01H 33/91
FR2893695
A1
INSTALLATION D'ELEMENTS DE SOUTIEN PONCTUEL D'UN CABLE DANS UNE CANALISATION
20,070,525
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général de l'installation de câbles dans des canalisations ayant une autre destination, en particulier des canalisations sans pression, par exemple une canalisation d'égouts. Le domaine de l'installation de câbles est un secteur en plein essor. Cet essor est dû en particulier à l'importance toujours croissante que prennent les réseaux de télécommunications. En effet, l'installation de réseaux de télécommunications génère un usage extensif de câbles et notamment, de plus en plus, de câbles à fibres optiques. Il est souhaitable que le déploiement des infrastructures nécessaires à la mise en service des réseaux suive la demande du point de vue des transferts de données, en particulier depuis l'avènement des solutions à haut débit. Aussi, la rapidité, la simplicité, la qualité et le coût des déploiements de câbles sont devenus des points critiques pour les entreprises spécialisées dans l'installation d'infrastructures réseaux. L'invention concerne en particulier le déploiement de câbles dans des canalisations existantes, trop étroites pour être visitées et destinées à une autre application que le câblage. On considère en général que les canalisations de diamètre à partir de 800 mm sont visitables. Diverses familles de solutions existent dans ce cadre spécifique mais aucune ne donnent pleine satisfaction, que ce soit au niveau de la robustesse, du coût, de la simplicité de mise en oeuvre ou encore de la rapidité. Par exemple, il peut être nécessaire d'interrompre un écoulement dans une canalisation afin d'installer un câble ou encore de faire des travaux de génie civil. Une de ces solutions particulièrement intéressante consiste à fixer le câble entre des points accessibles du réseau dans lesquels peuvent être installés des moyens de fixation. On connaît des techniques selon lesquelles le câble est fixé tendu entre deux regards de visite à l'aide de moyens de tensionnement par exemple un tendeur lanterne couplée à un tire-câble, le tout accroché à une plaque portant crochet fixée par vissage, chevillage ou scellage sur la paroi du regard de visite. Cette technique est particulièrement intéressante car elle nécessite une intervention assez légère sur les canalisations sans travaux de génie civil et sans nécessité d'interruption des écoulements. Le câble est simplement introduit dans la canalisation, par exemple lors d'une opération de curage de la canalisation. Le tensionnement du câble permet de plaquer autant que possible le câble sous la paroi supérieure de la canalisation. Aucun obstacle ne vient, par conséquent, perturber l'écoulement. Cependant comme la tension exercée sur le câble ne doit pas dépasser une valeur donnée par le constructeur, on observe une flèche dont l'importance peut générer des désordres dans l'exploitation de la canalisation tels que le piégeage de corps flottants et la constitution de bouchons par agglomération locale des matières transportées par les eaux. Cette technique ne résout donc que partiellement le problème de l'installation d'un câble dans une canalisation. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant un élément de soutien ponctuel destiné à être installé dans une telle canalisation afin de soutenir un câble fixé entre deux points à l'intérieur de la canalisation, et comprenant au moins une partie élastique permettant l'introduction de l'élément de soutien dans la canalisation lorsqu'elle est contrainte et permettant l'installation de l'élément de soutien venant plaquer le câble contre la paroi interne de la canalisation lorsqu'elle est libérée. L'invention ne nécessite aucun perçage ni aucune intervention sur la canalisation elle-même. Cela est très avantageux puisqu'un procédé d'installation de câble selon l'invention peut alors être déployé quels que soient les matériaux dans lesquels sont réalisées les canalisations sans atteinte à l'intégrité physique de la canalisation. Dans une réalisation, l'élément de soutien a une forme circulaire ou en portion de cercle et sa partie élastique est destinée à être contraint radialement. Une telle forme est adaptée à la grande majorité des canalisations qui sont généralement tubulaires. Elle permet que l'élément de soutien libéré de sa contrainte vienne se plaquer sur la circonférence interne de la canalisation ou sur une partie de celle-ci. Cela limite ou supprime la résistance à l'écoulement générée par la présence de l'élément de soutien. L'élément de soutien appartient, avantageusement, au groupe constitué par un clip constitué d'une lamelle métallique, un clip constitué d'une lamelle en plastique, un clip constitué d'une lamelle en plastique armée de métal, un clip constitué d'une lamelle en caoutchouc armée de métal, un clip constitué d'une structure filaire métallique, un clip constitué d'une structure filaire plastique. L'élément de soutien peut présenter une circonférence ouverte quand il est libéré dans la canalisation. Il peut aussi comprendre un système de verrouillage en position libérée dans la canalisation. Dans ce cas l'élément de soutien présente avantageusement une structure de circonférence fermée. Le système de verrouillage peut inclure un cran à une extrémité de l'élément de soutien dans lequel l'autre extrémité de l'élément de soutien vient se loger lors de la libération de l'élément de soutien. Le système de verrouillage peut aussi inclure plusieurs crans qui viennent s'engrener lors de la libération de l'élément de soutien. Avantageusement, l'élément de soutien comprend une encoche dans laquelle vient se loger le câble lors de la libération de l'élément de soutien. Dans une réalisation avantageuse, sur la surface de l'élément de soutien destinée à être au contact de la canalisation, est placé au moins un patin présentant un coefficient de frottement avec la paroi interne de la canalisation supérieur à celui de la surface de l'élément de soutien destinée à être au contact de la canalisation. L'élément de soutien est préférentiellement adapté à être chargé sur un dispositif destiné à l'installation d'éléments de soutien ponctuel d'un câble fixé entre deux points à l'intérieur d'une canalisation, ledit dispositif étant adapté à circuler le long de la canalisation et incluant un châssis, au moins un chargeur pour recevoir au moins ledit élément de soutien et des moyens de libération pour, en libérant au moins en partie la contrainte de la partie élastique de l'élément de soutien, libérer l'élément de soutien qui vient alors plaquer le câble contre la paroi de la canalisation. L'invention concerne aussi un dispositif destiné à l'installation d'éléments de soutien ponctuel selon l'invention, ledit dispositif incluant un châssis adapté à circuler le long de la canalisation, au moins un chargeur pour mettre sous contrainte la partie élastique d'au moins un élément de soutien selon l'invention et des moyens de libération pour, en libérant au moins en partie la contrainte de la partie élastique dudit élément de soutien, libérer l'élément de soutien qui vient alors plaquer le câble contre la paroi de la canalisation. Un tel dispositif, intéressant par sa simplicité de mise en oeuvre, utilise la propriété d'élasticité pour, à la fois, installer un élément de soutien dans une canalisation et le maintenir en place dans la canalisation. L'utilisation de cette propriété permet de réaliser un dispositif simple de fonctionnement, robuste et peu coûteux. Comme l'invention concerne l'installation d'un câble dans une canalisation, notamment d'égout, il est nécessaire de prévoir que des situations de repiquage pourront être rencontrées le long du trajet du câble installé. Selon un mode de réalisation avantageux, au moins le chargeur est monté sur un berceau mobile en rotation par rapport au châssis du dispositif selon un axe parallèle à la direction de la canalisation. Une telle caractéristique permet de basculer les éléments de soutien contraints en flexion dans le chargeur, avant leur libération, et ce afin de permettre d'amener et de soutenir le câble dans une trajectoire lui permettant d'éviter les endroits où débouchent les repiquages. Le basculement se fait alors sans modifier la trajectoire du châssis du dispositif le long de la canalisation. Selon un mode de réalisation, le chargeur incluant des moyens de guidage et de contrainte de l'élément de soutien, les moyens de libération incluent un plateau-poussoir pour pousser l'élément de soutien le long des moyens de guidage et de contrainte, un moteur de poussée pour pousser le plateau-poussoir et une zone de libération délimitée par un arceau en extrémité des moyens de guidage et de contrainte. Dans un autre mode de réalisation, les moyens de libération incluent un dispositif électromagnétique pour mettre et maintenir l'élément de soutien sous contrainte puis le libérer. Le dispositif comprend avantageusement une caméra. L'invention concerne encore un procédé d'installation d'un câble dans une canalisation, comprenant les étapes de tensionnement du câble entre deux points de la canalisation et d'installation, le long du câble fixé, d'éléments de soutien selon l'invention, à l'aide d'un dispositif selon l'invention. L'invention concerne enfin une canalisation le long de laquelle est fixé un câble entre au moins deux points à l'intérieur de la canalisation, le câble étant soutenu contre la paroi interne de la canalisation à l'aide d'au moins un élément de soutien ponctuel installé de telle manière qu'il vient plaquer le câble contre la paroi interne, ledit élément ponctuel comprenant au moins une partie élastique permettant l'introduction de l'élément de soutien dans la canalisation lorsqu'elle est contrainte et permettant l'installation de l'élément de soutien venant plaquer le câble contre la paroi interne de la canalisation lorsqu'elle est libérée. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 est une vue en perspective d'un élément de soutien à structure lamellaire selon l'invention, - les figures 2, 3 et 4 sont des représentations schématiques d'éléments de soutien pouvant être utilisés selon l'invention, - les figures 5a et 5b sont des illustrations schématiques de moyens utilisés pour obtenir des éléments de soutien fermés sur leur circonférence, - la figure 6 est une vue en perspective d'un élément de soutien à structure filaire selon l'invention, - la figure 7 est une représentation schématique d'un premier mode de réalisation d'un dispositif d'installation d'élément de soutien selon l'invention, - la figure 8 illustre schématiquement une situation de repiquage dans une canalisation, - la figure 9 est une représentation schématique d'un second mode de réalisation d'un dispositif d'installation d'élément de soutien selon l'invention, - la figure 10 est une représentation schématique d'un troisième mode de réalisation d'un dispositif d'installation d'élément de soutien selon l'invention, - la figure 11 représente un verrou tel que mis en oeuvre dans le dispositif de la figure 10, - la figure 12 représente deux configurations d'utilisation d'un dispositif selon la figure 10, les figures 13a à 13e décrivent schématiquement un procédé d'installation d'un câble selon l'invention dans une canalisation située entre deux regards de visite, - les figures 14a à 14d décrivent schématiquement un procédé d'installation d'un câble selon l'invention dans une canalisation de repiquage et dans la canalisation où le repiquage est réalisé. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 est une représentation en perspective d'un élément de soutien 10 qui est un clip réalisé avec une simple lamelle métallique 11 cintrée. Sur cette figure, le clip 10 est représenté contraint en flexion. Il en est de même pour les clips représentés sur les figures suivantes 2, 3, 4, 5a et 6. Les clips représentés sur les figures 1 à 6 présentent tous une coulisse notée respectivement 14, 24, 34, 44, 54 et 64 sur chacune des figures pour qu'un câble devant être soutenu à l'intérieur d'une canalisation vienne s'y loger lors de l'installation de l'élément de soutien par libération de la contrainte en flexion du clip. La coulisse est réalisée par torsion, emboutissage (poinçon) ou moulage en fonction du matériau utilisé pour réaliser le clip. Sur la figure 2, le clip 20 schématiquement représenté est réalisé en plastique. Un tel clip 20 est par exemple moulé. Sur la figure 3, le clip en plastique 30 est armé avec une âme métallique 32, par exemple en acier. De nouveau, une telle réalisation peut se faire par moulage autour de l'âme métallique Sur la figure 4 est représenté un exemple de clip 40 réalisé avec une armature en acier 42 autour duquel est moulé ou coulissé du caoutchouc 43. Sur les trois figures 2, 3a et 4, sont représentées des coupes schématiques des différentes réalisations de clips lorsqu'ils sont contraints en flexion. Lors de leur libération dans une canalisation, ils viennent prendre les positions représentées en pointillés. De manière générale, une fois la contrainte sur la partie élastique totalement libérée, les éléments de soutien s'inscrivent dans un diamètre supérieur à celui des canalisations dans lesquelles ils sont destinés à être installés. Des moyens de mise sous contrainte et de maintien sous contrainte sont mis en oeuvre selon l'invention pour les introduire dans les canalisations destinataires. Les clips donnés en exemple sur les figures 1 à 4 présentent une circonférence ouverte. Il est possible de réaliser des clips à circonférence fermée ou destinée à être fermée une fois installés sur la paroi intérieure de la canalisation. Des exemples de tels clips fermés sont donnés sur les figures 5a et 5b. La figure 5a représente schématiquement un clip 50a réalisé avec un matériau souple 55 et comportant une partie élastique formée par une lame ressort 56 qui, libérée de la position contrainte en flexion représentée, se place sur les pointillés quand le clip 50a est placé dans la canalisation. La figure 5b représente schématiquement un autre type de clip 50b réalisé à partir d'un matériau élastique 52 et comprenant des crans 57 sur les face opposées du clip 50b. Les crans 57 se font face et viennent s'engrainer les uns dans les autres lors de l'installation de l'élément de soutien 50b afin de le bloquer à une taille correspondant à la taille de la canalisation destinataire. Ainsi que représenté sur la figure 5c, on peut également envisager un clip 50c adapté à une seule taille de canalisation et ne présentant qu'un seul cran à une extrémité du clip 51' dans lequel viendrait se loger l'autre extrémité du clip 51". Afin d'assurer l'installation de tels éléments de soutien fermés, il peut être utile, en plus de la force élastique libérée lors de l'installation des éléments de soutien, de munir un dispositif d'installation de ces clips de moyens de poussée pour pousser les clips contre la paroi de la canalisation, par exemple un élément gonflable. La figure 6 représente une vue en perspective d'un élément de soutien 60 réalisé avec une structure filaire 61. La fabrication d'un tel élément de soutien 60 se fait à partir de fil recuit mis en forme selon des procédés industriels connus. Un tel élément de soutien 60 ayant une forme en V, il peut s'ouvrir et donc être contraint axialement ou radialement. L'ouverture radiale a des propriétés similaires à l'ouverture radiale des éléments de soutien présentés sur les figures précédentes. L'ouverture axiale permet de diminuer les risques de basculement de l'élément de soutien 60. Cela est en particulier utile pour les grandes tailles de canalisation dans lesquelles les clips présentés sur les figures précédentes peuvent donner lieu à basculement autour d'un axe D représenté sur la figure 1. Cependant, quand, outre une contrainte radiale, l'élément de soutien 60 est aussi contraint axialement en vu de son installation, l'opération de pose de l'élément de soutien peut devenir plus délicate. Dans une mise en oeuvre avantageuse, on peut pourvoir les éléments de soutien de patins, par exemple 18, 28, réalisés en matériau à coefficient de frottement élevé sur la surface externe du clip, notamment 11', 21' qui se plaque contre la paroi de la canalisation, et ce afin d'éviter le basculement du clip. Ces patins sont avantageusement placés par paires de chaque coté de l'élément de soutien, comme représenté sur les figures 1 et 2. On peut aussi envisager que le matériau à coefficient de frottement élevé est présent dans la masse du clip ou est un patin collé sur la surface concernée 11', 21', comme représenté. Il peut avantageusement s'agir de feutre imbibé ou non de résine ou encore de carrés de caoutchouc vulcanisés ou non. Avantageusement, les éléments de soutien sont chanfreinés au niveau des arêtes du contour de la surface 31" tournée vers l'intérieur de la canalisation afin de limiter la résistance à l'écoulement provoquée par l'élément de soutien 10, 20. Dans ce cas, comme représenté sur la figure 3b, la section de l'élément de soutien 30 est de type trapézoïdale comme illustré sur la figure avec la grande base du trapèze étant en contact avec la surface interne de la canalisation et la petite base étant tournée vers l'écoulement. Le matériau métallique le mieux adapté pour la fabrication des clips ou des armatures métalliques décrits sur les figures 1, 3, 4, 5 et 6 est l'acier inoxydable. Il est en effet nécessaire que le matériau utilisé ait une bonne résistance à la corrosion puisqu'il est destiné à une utilisation dans des milieux généralement humides et souvent agressifs, par exemple des égouts. Une gamme de tailles de clips peut être fabriquée de manière à ce que chaque taille puisse être mise en oeuvre pour une fourchette donnée de tailles de canalisations. Par exemple, les fourchettes suivantes en mm, correspondant aux standards utilisés pour les canalisation, sont envisagées : [105,115], [175,190], [285,300], [385,390], [475,485], [570,585], [620,635]. La figure 7 présente une première réalisation d'un dispositif 700 selon l'invention. Ce dispositif 700 comprend un châssis 701 portant au moins un chargeur 702 destiné à recevoir des éléments de soutien qui sont, par exemple, comme représenté, des clips 10 constitués par une lamelle métallique. Ce chargeur 702 comprend des moyens de contrainte 704, des moyens de guidage 705 des clips 10. Dans le dispositif représenté sur la figure 7, les moyens de contrainte 704 et de guidage 705 sont, en fait, confondus et réalisés de manière très simple par des tubes ou des tiges solidaires du châssis 701 et placés le long de l'axe A. Le dispositif 700 comprend en outre des moyens de libération des clips 10. Les moyens de libération représentés sur la figure 7 sont constitués par un arceau 709 placé dans un plan perpendiculaire à l'axe A et terminant les tiges ou tubes 704 et 705 des moyens de guidage et de contrainte, un plateau poussoir 706 monté en translation sur l'axe A de déplacement du dispositif 700 et, avantageusement et un moteur 707 pour commander la translation du plateau 706. Lorsque, poussé par le plateau 706, un élément de soutien 10 dépasse l'arceau 709, il entre dans une zone d'éjection 708 où il est libéré. En effet, le clip 10 étant contraint en flexion dans le chargeur 702 grâce aux moyens de guidage et de contrainte 704 et 705, il libère alors son énergie élastique pour venir s'ouvrir radialement et se plaquer contre la paroi intérieure de la canalisation dans laquelle circule le dispositif 700. Le châssis 701 est avantageusement muni de deux plateaux sensiblement circulaires dits avant et arrière 701' et 701" s'étendant chacun dans un plan perpendiculaire à l'axe A. Le dispositif a globalement une forme cylindrique délimitée par le châssis comprenant les deux plateaux avant et arrière. Cette forme s'adapte bien à la circulation du dispositif 700 dans une canalisation. Les tiges ou tubes formant les moyens de guidage et de contrainte 704 et 705 sont avantageusement fixés perpendiculaires au plateau dit arrière 701" à une extrémité, l'autre extrémité étant, ainsi que déjà décrit, fixée à l'arceau 709 des moyens de libération 708. Des tiges 710 de guidage du plateau 706 en translation sont avantageusement fixées aux plateaux avant et arrière 701' et 701". Le plateau 706 coulisse alors sur les deux tiges 710 poussé par le moteur 707. Afin d'être déplacé dans la canalisation, le dispositif 700 peut inclure un moteur activant des éléments de roulement ou, plus simplement, posséder des moyens d'accroche 711' et 711" placés sur le plateau avant 701' et sur le plateau arrière 701". Les moyens d'accroche 711' et 711" sont par exemple de simples anneaux ainsi que représenté sur la figure 7. Des ombilics de traction avant et arrière seront alors attachés à ces anneaux 711' et 711". L'utilisation de tels ombilics sera détaillée dans la suite. Dans le cas où de tels ombilics sont utilisés, le châssis 701 du dispositif 700 est avantageusement muni d'éléments de roulement passifs 712' et 712" destinés à rouler par simple frottement sur la canalisation pour faciliter le déplacement selon l'axe A du dispositif. Des éléments de roulement 713' aussi passifs sont avantageusement placés sur le plateau avant 701' pour guider le câble qui doit être fixé dans la canalisation vers les coulisses 14 des clips 10 chargés dans le chargeur 702. En réalité, le dispositif 700 selon l'invention peut être utilisé indifféremment dans les deux directions sur l'axe de déplacement A, seuls les moyens de roulements passifs 713' introduisent une dissymétrie concernant l'installation du câble. Avantageusement, le dispositif 700 selon l'invention est muni de caméra(s) 714' et 714", de préférence avec des moyens d'éclairage sur les plateaux avant et/ou arrière 701', 701", pour suivre l'avancée du dispositif 700 et contrôler l'installation des éléments de soutien 10. La figure 8 est une coupe d'une canalisation 80 sur laquelle est réalisé un repiquage 81. Les repiquages sont repérés par un angle dit de repiquage [3 qui est l'angle avec la verticale que fait le diamètre, noté A, passant par le point P, intersection entre l'axe central â de la canalisation 81 de repiquage et la canalisation 80. Le repiquage 81 représenté se fait selon un angle a par rapport au diamètre A du repiquage faisant l'angle dit de repiquage [3 avec la verticale à la canalisation 80. Ainsi que schématiquement représenté, l'angle de repiquage R est rarement nul ou proche de zéro et généralement compris entre -35 et +35 . Sauf pour les plus petites canalisations dans lesquelles un dispositif selon la figure 7 est alors pleinement adapté, il est courant de pratiquer des repiquages. Dans ce cas, afin de pouvoir palier à toutes éventualités, il est 35 nécessaire de prévoir la possibilité d'un repiquage placé sur le trajet d'un câble à installer dans une canalisation. Il devient alors nécessaire de pouvoir dévier le câble. Il est intéressant de pourvoir un dispositif selon l'invention de moyens permettant de réaliser une telle déviation grâce aux éléments de soutien ponctuel. La figure 9 représente un dispositif 900 particulièrement adapté selon l'invention à un tel objectif. Sur ce dispositif 900 comprenant un châssis 901, est monté un berceau 915 en rotation autour d'un axe parallèle à l'axe A de déplacement du dispositif 900. Ce berceau 915 porte un chargeur 902 sur lequel sont chargés des clips 10 en contrainte de flexion. La rotation du berceau 915 est commandée par un moteur 916. La possibilité de rotation du berceau 915 est avantageusement limitée à -35 , +35 . Le chargeur 902 comprend des moyens de contrainte 904, des moyens de guidage 905 de clips 10. Dans le dispositif représenté sur la figure 9, les moyens de contrainte 904 et de guidage 905 sont confondus et réalisés de manière très simple par des tubes ou des tiges solidaires du berceau 915 et placés le long de l'axe A. Le berceau 915 comprend avantageusement deux plateaux dits avant et arrière 915' et 915" s'étendant chacun dans un plan perpendiculaire à l'axe A, parallèlement aux plateaux avant et arrière 901' et 901"du châssis. Le berceau 915, ainsi constitué, est articulé en rotation sur une tige 917 traversant les deux plateaux avant et arrière 915' et 915" et fixée aux plateaux avant et arrière du châssis 901' et 901". Les tiges ou tubes formant les moyens de guidage et de contrainte 904 et 905 sont avantageusement fixées perpendiculairement au plateau dit arrière 915" à une extrémité, l'autre extrémité étant fixée à un arceau 909. Le berceau est également muni de moyens de libération 908, incluant cet arceau 909, un plateau 906 monté en translation sur l'axe A de déplacement du dispositif 900 et, avantageusement, un moteur 907 pour commander la translation du plateau 906. Les deux plateaux avant et arrière 915' et 915" sont reliés par des tiges ou tubes 910 de guidage du plateau en translation. Le plateau poussoir 906 coulisse alors sur ces tubes ou tiges 910 poussé à l'aide du moteur 907 préférentiellement fixé sur le berceau 915. On note qu'il serait envisageable également de mettre le moteur 907 sur le châssis 901 en prévoyant le mouvement du berceau 915 dans le couplage mécanique du moteur 907 avec le plateau 906. L'arceau 909 termine les moyens de guidage et de contrainte 904, 905 sur le chemin des clips 10. En effet, quand un clip 10 vient à dépasser l'arceau 909, poussé par le plateau poussoir 906, la contrainte élastique en flexion est libérée et le clip 10 vient se plaquer contre la paroi intérieure de la canalisation en emprisonnant le câble à installer dans la coulisse 14 prévue à cet effet sur le clip 10. De la même manière que pour le dispositif décrit sur la figure 7, le châssis 901 comporte avantageusement des moyens de roulement actifs c'est-à-dire couplés à un moteur de déplacement du dispositif ou des moyens d'accroche 911' et 911" et des moyens de roulements passifs 912' et 912", éventuellement au moins un rouleau, par exemple en diabolo, similaire à celui utilisé dans le dispositif de la figure 7 pour guider le câble au besoin. Bien que les figures 7 et 9 aient été décrites avec des clips tels que représentés sur la figure 1, l'homme du métier comprendra bien qu'il est possible d'utiliser de tels dispositifs pour installer des éléments de soutien tels que décrits sur l'une des figures 2.à 6. Le dispositif 900 a une forme générale cylindrique délimitée par le châssis 901 et les deux plateaux avant 901' et arrière 901" solidaires du châssis 901. Pour faciliter la manipulation des dispositifs selon l'invention, on peut les munir de poignées 918' et 918", par exemple sur les plateaux latéraux 901' et 901" du châssis 901. Ces poignées 918' et 918" peuvent aussi jouer un rôle de protection pour les caméras 914' et 914" quand celles-ci sont saillantes et pourraient ne pas supporter les chocs en cas de chute ou de manipulation maladroite du dispositif. Les diamètres des dispositifs du type décrit dans les figures 7 et 9 varient bien sur en fonction des tailles de canalisations. Ils sont par 35 exemple de 110, 180, 270 mm etc. L'équipement avec un berceau peut commencer pour les dispositifs visant les canalisations dont le diamètre est supérieur à 180 mm. La longueur du dispositif est avantageusement approximativement constante, de l'ordre de 400 mm, permettant ainsi un coulissage aisé dans les canalisations à équiper et le chargement de 6 à 10 clips, ce qui permet d'équiper une longueur correcte de canalisation, cette longueur dépendant dans l'absolu de la distance nécessaire entre deux éléments de soutien. On note qu'il est cependant possible de réaliser, selon le même principe, des dispositifs plus longs ou plus courts en fonction des canalisations destinataires. La simplicité des dispositifs selon l'invention fait que l'on peut les fabriquer pour un poids tout à fait intéressant du point de vue de la manoeuvre, entre 4 kg et 12 kg pour des dispositifs de 110 à 270 mm de diamètre et d'environ 400 mm de long. Léger et compact, un dispositif selon l'invention est ainsi aisément manipulable. De plus, la simplicité de sa conception et de ses caractéristiques 20 mécaniques fait qu'il est aisément nettoyable à l'air comprimé ou à l'eau après chaque utilisation. Cela est un paramètre important dans le contexte visé où le dispositif est notamment destiné à fonctionner dans des canalisations d'égouts où le milieu ambiant est sale et chimiquement agressif. 25 Cependant, dans le cas d'un clip en structure filaire tel que représenté sur la figure 5, les dispositifs décrits auparavant peuvent s'avérer ne pas donner pleine satisfaction du fait, par exemple, d'un repli axial de la structure filaire dans le chargeur et de blocages consécutifs. Ces dispositifs sont d'ailleurs peu adaptés à l'usage d'un clip 30 présentant une structure filaire à ouverture radiale et axiale. Aussi, la figure 10 présente un dispositif 100 particulièrement adapté à l'utilisation de clips à structure filaire 60. Ce dispositif 100 comprend un châssis 101 sur lequel est monté un chargeur 102. 35 Dans ce chargeur 102, les éléments de soutien 60 sont positionnés les uns derrière les autres. Ce chargeur 102 est avantageusement et, ainsi que représenté, monté sur un berceau 115 pour les mêmes raisons qu'évoquées précédemment. En l'absence de berceau, le chargeur 102 est directement réalisé sur le châssis 101. Le berceau 115 est monté en rotation sur deux portions d'axe 116. Le chargeur 102 comporte deux râteaux 103 et 104 disposés latéralement de chaque coté du dispositif 100 dont le châssis 101 s'étend dans l'axe de déplacement du dispositif 100. Chaque râteau 103 et 104 porte au moins un index/verrou 105. La figure 11 donne un exemple de réalisation pour un tel index/verrou 105. Cet index/verrou inclut un loquet 106, un ressort de rappel 107 et un solénoïde 108 pour réaliser un interrupteur électromagnétique. Le loquet 106 coopère avec une plaque support 109 du râteau 103 (ou 104) sur lequel l'index/verrou 105 est implémenté. Comme représenté sur la figure 11, le clip 60 vient se loger par le bas du V de la structure filaire sur la plaque support 109 derrière le loquet 106. Les deux cotés en V du clip 60 sont engagés sur une paire d'index/verrous situés face à face sur le berceau. Il est possible de prévoir que l'opérateur chargeant le chargeur 102 ait à contraindre les clips 60 en torsion pour les placer dans les index/verrous 105 ou de prévoir des moyens manuels ou un moteur 111 couplé à un système de vis sans fin relié au râteau 103 et/ou au râteau 104 pour réaliser cette torsion une fois les clips chargés sans mise sous contrainte préalable dans le chargeur 102. Le moteur 111 ou lesdits moyens manuels, par exemple un écrou à ailettes, permettent de déplacer le ou les râteaux 103,104 de manière à contraindre les clips 60 en torsion. A cet effet notamment, les râteaux 103 et 104 sont alors montés mobiles en translation latéralement par rapport à l'axe A de déplacement du dispositif 100. L'index/verrou 105 est maintenu en position fermée, par 35 exemple, en absence de courant parcourant le solénoïde 108. Quand un courant circule dans les solénoïdes d'une paire d'index/verrous 105 se faisant face sur le berceau 115, les index/verrous 105 sont tels que leurs loquets 106 se soulèvent, libérant alors le clip 60 qui vient alors se placer contre la paroi intérieure de la canalisation selon les principes de l'invention. Les clips 60 sont alors libérés un par un de leurs positions successives dans le chargeur 102. Ainsi qu'illustré sur la figure 12, on peut alors aisément modifier la taille du dispositif 100 et l'adapter ainsi à l'installation d'éléments de soutien 60 dans des canalisations de diamètres très différents. Sur cette figure, est représenté, à gauche, la position du râteau 103 pour une installation dans une canalisation de grand diamètre (le râteau 104 étant alors placé symétriquement) et, à droite, la position du râteau 104 pour une installation dans une canalisation de petit diamètre (le râteau 103 étant alors placé symétriquement). Comme représenté, des moyens de roulement 110 destinés à faciliter le déplacement du dispositif 100 dans la canalisation sont également montés mobiles en translation afin de s'adapter à la taille de la canalisation. La translation d'un seul ou des deux râteaux peut être contrôlé à l'aide du moteur 111 ou être manuelle. Afin de stabiliser les clips en structure filaire dans leur tendance à basculer dans le chargeur autour d'un axe perpendiculaire à l'axe A, il peut être utile de munir le berceau d'équerres de maintien 112 entre chaque index/verrou 105. Comme pour les dispositifs des figures 7 et 9, ce dispositif 100 est avantageusement muni d'au moins une caméra, par exemple placée sur un plateau avant ou arrière 101' ou 101" s'étendant dans un plan perpendiculaire à l'axe A et fixé au châssis 101. Comme représenté sur la figure 12, la caméra 114' peut aussi être placée sur un plateau 115' du berceau 115 lui-même avec un objectif faisant face à une fenêtre 117 pratiquée dans le plateau 101'. Le plateau 101' est aussi avantageusement muni de moyens de roulement 113' passifs servant à guider le câble vers les coulisses 64 des clips 60, ainsi que de moyens d'accroche, non représentés, pour permettre d'accrocher un ombilic servant pour faire circuler le dispositif 100 dans les canalisations comme cela va maintenant être décrit. La figure 13a représente schématiquement un réseau de canalisations. Celui-ci est constitué d'une canalisation 200 dans laquelle on souhaite installer un câble selon l'invention. La canalisation 200 est accessible par deux regards de visite 201 et 202. Sur cette canalisation 200 sont pratiqués des repiquages 203, 204, 205 vers différents réseaux secondaires 206 ou différents puits 207, 208, visitables ou non. Préalablement à l'installation du câble et d'autant plus des éléments de soutien selon l'invention, la canalisation est avantageusement inspectée pour vérifier l'absence d'anomalies qui pourraient par exemple endommager le câble une fois installé. Les positions de repiquages, la génératrice de la canalisation la plus avantageuse pour le positionnement de câble, ainsi que les sites d'implantation des éléments de soutien sont aussi avantageusement repérées lors de cette inspection. Enfin il est avantageux que la canalisation soit nettoyée par hydro-curage avant le début de la procédure de pose du câble. Ainsi que représenté sur la figure 13a, un câble 209 est coulissé le long de la canalisation 200. Comme représenté sur la figure 13b, il est ensuite maintenu en position par tensionnement entre les deux regards visitables 201 et 202. Des moyens de tensionnement 210, connus de l'homme du métier, par exemple une lanterne ou un tendeur et un tire-câble, en coopération avec des moyens d'ancrage, également connus, par exemple un anneau ou une plaque de fixation fixée à la paroi par un procédé chimique, ont à cet effet été placés dans chacun de ces regards de visite 201, 202 en plus d'un boîtier 216 de gestion du câble 209 et de ses connexions. Ces moyens de tensionnement 210 permettent de saisir le câble 209 passant dans la canalisation 200, comme représenté sur la figure 13a, et de le tendre en le faisant remonter dans les regards de visite 201 et 202. Sur la figure 13b, le câble 209 se retrouve alors plaqué sur la paroi supérieure de la canalisation 200. Une telle installation d'un câble présente l'avantage de ne pas nécessiter d'intervention lourde, notamment le creusage de tranchées. En outre, le câble 209 ainsi installé génère peu ou pas de perturbations dans l'écoulement. Il est nécessaire de respecter un rayon de courbure minimum pour ne pas détériorer les fibres optiques à l'intérieur du câble 209. L'installation d'éléments de renvoi 211 est donc nécessaire mais n'est pas une opération très lourde. Il est aussi nécessaire de ne pas dépasser une tension maximum supportable par le câble et indiquée par le constructeur. Cette tension peut aussi être diminuée à cause des propriétés mécaniques du matériau (PVC, béton...) constituant le regard de visite et/ou de l'état dans lequel ce matériau se trouve. Aussi on observe souvent que le câble présente une flèche supérieure à une limite acceptable, par exemple fixée à 15 mm. En outre, quand les surfaces des parois du regard de visite sont détériorées et qu'il n'est pas possible d'installer des moyens de tensionnement résistant à la mise en tension du câble, on peut aussi envisager que le câble soit simplement accroché entre le puits et le regard de visite sans être tendu. Dans ce cas le phénomène de flèche est, bien sur, encore plus important et gênant. L'invention propose, dans ce cadre, l'installation d'éléments de soutien du câble 209 fixés entre deux points de la canalisation 200. Le procédé d'installation de tels éléments de soutien est décrit dans les figures 13b à 13e. Ce procédé utilise un dispositif 900 tel que représenté sur la figure 9. Selon ce procédé, conformément à la figure 13b, un ombilic d'avancée 212 est introduit dans le premier regard de visite 201 jusqu'à parvenir au second regard de visite 202 par exemple à l'aide d'une cureuse. Sur la figure 13c, un dispositif d'installation 900 est introduit dans le second regard de visite 202 visitable puis dans la canalisation 200 directement par un opérateur. Dans le cas où le regard de visite ne serait pas accessible, le dispositif 900 est, par exemple, descendu à l'aide de sangles au fond du regard 202. Le dispositif 900 est préalablement accroché à un ombilic de retour 213 par les moyens d'accroche 911" sur le plateau arrière 901". Des éléments de soutien 10 ont été préalablement chargés dans le chargeur 902 de ce dispositif 900. Il est alors accroché à l'ombilic d'avancée 212 par les moyens d'accroche 911' sur le plateau avant 901'. Il est ensuite coulissé le long de la canalisation 200 dans laquelle il libère des éléments de soutien 10, conformément à ce qui est illustré sur la figure 13e. Si besoin, le chargeur 902 du dispositif 900 est orienté grâce au berceau 915 afin d'éviter que le câble n'intersecte les repiquages 203, 204 et 205. Une fois l'installation des éléments de soutien 10 réalisée, le dispositif 900 est soit coulissé vers l'arrière à l'aide de l'ombilic de retour 213, soit directement sorti par le regard de visite 201. Dans ce cas, l'utilisation d'un ombilic de retour 213 se justifie uniquement pour les cas où un incident viendrait à empêcher l'avancée du dispositif 900. Les éléments de soutien 10 posés permettent de réduire la flèche du câble conformément, par exemple, à un cahier des charges. Dans le cas présenté sur la figure 13 où le câble est tendu entre deux points de la canalisation, il est envisageable de placer un clip tous les 10 mètres pour obtenir une flèche inférieure à 15 mm, sinon, il est raisonnable de poser un clip par mètre. En tout cas, la canalisation 200 présente alors les caractéristiques d'une canalisation selon l'invention. La figure 14 illustre le cas d'une installation d'éléments de soutien 10 dans un repiquage 204 d'une canalisation 200 débouchant sur un puits 207 et dans cette canalisation 200 elle-même. Dans ce cas, il n'est pas possible de tendre le câble autant que dans le cas de la figure 13 car la structure du puits ne permet pas une 35 pose suffisamment solide de moyens de tensionnement. Il en serait de même si le puits était remplacé par une gouttière par exemple. Un câble 209 est alors préalablement fixé entre le regard de visite 202 et le puits 207. Les moyens de fixation peuvent être similaires aux moyens de tensionnement évoqués dans la description de la figure 13 mais utilisés sans exercer de tension sur le câble. Il peut donc s'agir, par exemple de moyens de pincement du câble, tel un tire-câble. Il est aussi possible d'utiliser une canne vissée dans le puits et sur laquelle le câble est fixé. Des moyens de renvoi, non représentés, sont avantageusement installés à chaque arête anguleuse. Un ombilic d'avancée 212 muni à son extrémité d'une boucle est introduit dans la canalisation 204 par le puits 207. L'ombilic 212 est avancé jusqu'au point de repiquage. Une canne munie d'un crochet est ensuite introduite dans la canalisation 200 par le puits 202. Elle permet d'accrocher la boucle de l'ombilic 212, préférentiellement sous visualisation à l'aide d'une caméra vidéo introduite dans la canalisation 200. L'ombilic 212 est ensuite tiré vers le puit 202 à l'aide de la canne. L'ombilic d'avancée 212 s'étend alors ainsi qu'illustré sur la figure 14a, entre le puits 207 et le regard de visite 202. Un dispositif 700, tel que décrit sur la figure 7, adapté à la taille de la canalisation de repiquage 204 est alors introduit dans le puits 207. Il est rare en effet qu'un tel repiquage 204 vers un puits 207 présente lui-même un repiquage et l'utilisation d'un dispositif à berceau n'est donc pas justifié. Le dispositif 700, attaché à un ombilic de retour 213 est ensuite coulissé le long de la canalisation de repiquage 204 grâce à l'ombilic d'avancée 212 et libère les éléments de soutien 10 sur son trajet comme représenté sur la figure 14b. Le dispositif 700 est ensuite ramené en arrière en tirant sur l'ombilic de retour 213 puis extrait par le puits 207. On note qu'il est également possible de faire d'abord coulisser le dispositif 700 jusqu'au point de repiquage sur la canalisation 200 sans libérer les éléments de soutien 10 puis de le faire revenir en sens contraire en libérant, cette fois, les éléments de soutien 10. Cela peut présenter des avantages dans certains cas. On utilise alors l'ombilic d'avancée 212 dont l'extrémité est récupérée dans le puits 207 à la sortie du dispositif 700 pour accrocher un dispositif 900 introduit dans le regard de visite 202, conformément à la figure 14c. De la même manière que décrite précédemment et reprise sur la figure 14d, le dispositif 900 est alors accroché à un ombilic de retour 213 et coulissé en libérant les éléments de soutien 10 le long de la canalisation 200 jusqu'au point de repiquage de la canalisation de repiquage 204. Le dispositif 900 est ensuite coulissé en arrière grâce à l'ombilic de retour 213 et extrait du réseau de canalisation par le regard de visite 202. La canalisation de repiquage 204 et la canalisation 200 présentent alors les caractéristiques d'une canalisation selon l'invention. Avantageusement au moins un des ombilics 212 ou 213 comprend des moyens d'alimentation en énergie du dispositif d'installation des éléments de soutien, notamment pour l'éclairage, le fonctionnement de la ou des caméra(s), l'activation de dispositifs électromagnétiques de libération le cas échéant, l'activation de moyens de roulement actifs le cas échéant, l'activation des moteurs. On peut aussi envisager de rendre le dispositif autonome, c'est- à-dire ne nécessitant pas l'utilisation d'ombilics de manoeuvre en le munissant d'éléments automatiques, de moyens d'alimentation en énergie et de moteurs. Cela peut s'avérer intéressant pour les diamètres supérieurs à 180 mm malgré le surcoût et le surpoids engendré. Outre les modes de réalisation illustratifs présentés, on remarque enfin que des mises en oeuvre diverses peuvent être réalisées selon les principes de l'invention définis dans les revendications suivantes
L'invention concerne un élément de soutien ponctuel (10) destiné à être installé dans une canalisation (200) afin de soutenir un câble (209) fixé entre deux points à l'intérieur de la canalisation (200). Cet élément de soutien (10) comprend au moins une partie élastique (11) permettant l'introduction de l'élément de soutien (10) dans la canalisation (200) lorsqu'elle est contrainte et permettant l'installation de l'élément de soutien (10) venant plaquer le câble (209) contre la paroi interne de la canalisation (200) lorsqu'elle est libérée.
1 ù Élément de soutien ponctuel (10) caractérisé en ce qu'il est destiné à être installé dans une canalisation (200) afin de soutenir un câble (209) fixé entre deux points à l'intérieur de la canalisation, et en ce qu'il comprend au moins une partie élastique (11) permettant l'introduction de l'élément de soutien (10) dans la canalisation (200) lorsqu'elle est contrainte et permettant l'installation de l'élément de soutien (10) venant plaquer le câble (209) contre la paroi interne de la canalisation (200) lorsqu'elle est libérée. 2 ù Élément de soutien (10) selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de soutien (10) a une forme circulaire ou en portion de cercle et sa partie élastique étant destinée à être contrainte radialement. 3 ù Élément de soutien (10) selon la 2, caractérisé en ce qu'il appartient au groupe constitué par un clip constitué d'une lamelle métallique (10), un clip constitué d'une lamelle en plastique (20), un clip constitué d'une lamelle en plastique armée de métal (30), un clip constitué d'une lamelle en caoutchouc armée de métal (40), un clip constitué d'une structure filaire métallique (60), un clip constitué d'une structure filaire plastique (60). 4 ù Élément de soutien (10) selon l'une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il présente une circonférence ouverte quand il est libéré dans la canalisation (200). 5 ù Élément de soutien (50b, 50c) selon l'une des 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un système de verrouillage en position libérée dans la canalisation (200). 6 ù Élément de soutien (50c) selon la 5, caractérisé en ce que le système de verrouillage inclut un cran à une extrémité (51') de l'élément de soutien (50c) dans lequel l'autre extrémité (51") de l'élément de soutien (50c) vient se loger lors de la libération de l'élément de soutien (50c). 7 ù Élément de soutien (50b) selon la 5, caractérisé en ce que le système de verrouillage (57) inclut plusieurs crans qui viennent s'engrener lors de la libération de l'élément de soutien (50b).8 û Élément de soutien (10) selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend une encoche (14) dans laquelle vient se loger le câble (209) lors de la libération de l'élément de soutien (10). 9 ù Élément de soutien (10) selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que, sur la surface (11') de l'élément de soutien (10) destinée à être au contact de la canalisation (200), est placé au moins un patin (18) présentant un coefficient de frottement avec la paroi interne de la canalisation (200) supérieur à celui de la surface (11') de l'élément de soutien (10) destinée à être au contact de la canalisation (200). 10 ù Dispositif (700) destiné à l'installation d'éléments de soutien ponctuel (10) selon l'une des 1 à 9, ledit dispositif (700) incluant un châssis (701) adapté à circuler le long de la canalisation (200), au moins un chargeur (702) pour mettre sous contrainte la partie élastique d'au moins un élément de soutien (10) et des moyens de libération pour, en libérant au moins en partie la contrainte de la partie élastique dudit élément de soutien (10), libérer l'élément de soutien (10) qui vient alors plaquer le câble (209) contre la paroi de la canalisation (200). 11 ù Dispositif (900) selon la 10, caractérisé en ce qu'au moins le chargeur (902) est monté sur un berceau (915) mobile en rotation par rapport au châssis (901) du dispositif (900) selon un axe parallèle à la direction (A) de la canalisation (200). 12 ù Dispositif (700) selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que, le chargeur (702) incluant des moyens de guidage et de contrainte (904,905) de l'élément de soutien (10), les moyens de libération incluent un plateau-poussoir (906) pour pousser l'élément de soutien le long des moyens de guidage et de contrainte (904,905), un moteur (907) de poussée pour pousser le plateau-poussoir (906) et une zone de libération (908) délimitée par un arceau (909) en extrémité des moyens de guidage et de contrainte (904,905). 13 ù Dispositif (100) selon l'une des 10 ou 11, caractérisé en ce que les moyens de libération incluent un dispositif électromagnétique (105) pour mettre et maintenir l'élément de soutien (60) sous contrainte puis le libérer.14 û Dispositif (700, 900, 100) selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une caméra (714', 914', 114'). 15 û Procédé d'installation d'un câble (209) dans une canalisation (200), comprenant les étapes de : -tensionnement du câble (209) entre deux points de la canalisation (200) ; - installation, le long du câble (209) fixé, d'au moins un élément de soutien (10) selon l'une des 1 à 9. 16 û Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'installation de l'élément de soutien (10) est réalisée à l'aide d'un dispositif (700,900,100) selon l'une des 10 à 14. 17 û Canalisation (200) le long de laquelle est fixé un câble (209) entre au moins deux points à l'intérieur de la canalisation (200), caractérisée en ce que le câble (209) est soutenu contre la paroi interne de la canalisation (200) à l'aide d'au moins un élément de soutien ponctuel (10) installé de telle manière qu'il vient plaquer le câble (209) contre la paroi interne, ledit élément ponctuel (10) comprenant au moins une partie élastique (11) permettant l'introduction de l'élément de soutien (10) dans la canalisation (200) lorsqu'elle est contrainte et permettant l'installation de l'élément de soutien (10) venant plaquer le câble (209) contre la paroi interne de la canalisation (200) lorsqu'elle est libérée.
F,H
F16,H02
F16L,H02G
F16L 7,H02G 9
F16L 7/00,H02G 9/06
FR2890829
A1
TRAITEMENT DE LA SENSIBILITE ALIMENTAIRE NON SPECIFIQUE CHEZ UN CHIEN OU UN CHAT
20,070,323
La présente invention est relative à l'utilisation du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117, dans la fabrication d'une composition destiné au traitement de la sensibilité alimentaire non spécifique chez un chien ou un chat. La présente invention fournit aussi un procédé pour le traitement de la sensibilité alimentaire non spécifique chez le chien ou le chat, le procédé comprenant l'administration au chien ou au chat du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117. Les probiotiques sont utilisés depuis longtemps dans la nutrition des animaux domestiques. Différentes indications ont été données pour leur utilisation chez les animaux de compagnie chiens et chats de compagnie. La sensibilité non spécifique (NSS) chez les chiens et les chats peut apparaître en réponse à certains ingrédients alimentaires ou en réponse à des types spécifiques de régime alimentaire. Elle est caractérisée par des fèces de consistance molle. La NSS est un état pathologique reconnu chez les chiens et les chats et peut être définie comme étant un trouble intestinal, caractérisé par la production de fèces humides non formées, sans autre trouble de la santé. L'étiologie de l'état n'est pas clair, quoique le problème soit lié à des facteurs alimentaires. Elle ne semble pas cependant être limitée à un ingrédient spécifique. L'absence de consistance des fèces peut par exemple être reproduite par une alimentation avec des aliments du commerce ou cuits à la maison contenant des concentrations supérieures en sources de protéine d'origine animale. Le problème peut être associé à une réduction de la fonction d'absorption du côlon, étant donné que l'absorption d'eau, de sodium et de chlorure est inférieure et que la sécrétion de potassium est supérieure par rapport à celles d'individus non affectés. Dans la NSS, les aliments commerciaux en boîte posent plus de problèmes que l'alimentation pour animaux domestiques à base de croquettes sèches. Un effet direct exercé par des composants alimentaires sur la paroi intestinale ou une perturbation de la physiologie intestinale avec des répercutions consécutives sur la fonction intestinale d'absorption sont des causes possibles du trouble. Comme on connaît peu de choses sur la cause de la NSS chez les chiens ou les chats, on n'avait pas pensé auparavant que des probiotiques seraient utiles pour traiter ce trouble. La présente invention est relative à l'utilisation du microorganisme probiotique 35 déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117, dans la fabrication d'une composition pour le traitement de la sensibilité alimentaire non spécifique (NSS) chez un chien ou un chat. R:,Brescrs25800.25802--060919-Dcmande.doc - 19 septembre 2006 Le microorganisme probiotique a été déposé à l'institut de dépôt NCIMB Ltd conformément au Traité de Budapest sur la reconnaissance internationale du dépôt de microorganismes pour les besoins de la procédure de brevet. Lactobacillus acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117, est un bacille Gram-positif, catalase-négatif, non sporulant. A l'échelle microscopique, les cultures sont des bâtonnets non motiles, de taille variable allant de bâtonnets courts à de longs filaments. Ces organismes appartiennent à la famille des bactéries d'acide lactique, ce qui fait référence à la production d'acide caractéristique pendant la croissance métabolique. Les lactobacilles sont cultivés dans des conditions anaérobies ou microaérophiles sur des milieux sélectifs comme l'agar M17 et MRS. La croissance de ces organismes en colonies visibles définies sur des plaques d'agar apparaît en 18 à 48 heures. Lactobacillus acidophilus NCIMB 41117 peut être récupéré à partir de préparations congelées par une culture standard sur des milieux sélectifs. En bref, les cellules bactériennes sont mises en suspension dans un petit volume (1 ml) de bouillon MRS (Oxoid) et des dilutions en série sont préparées jusqu'à une dilution de 10-8. Un aliquot de 50 l de chaque dilution est étalé sur des plaques d'agar MRS et les cultures sont incubées à 38 C dans des conditions anaérobies pendant 18 à 24 heures. Comme on connaît peu de choses en ce qui concerne la cause de la NSS chez les chiens ou les chats, l'identification du fait que le microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 exerce un effet bénéfique sur ces animaux, est particulièrement avantageuse. Dans la présente invention, les termes chien et chat signifient le chien domestique et le chat domestique, en particulier Felix domesticus et Canis domesticus. La composition de la présente invention est une quelconque composition que peut prendre un chat ou un chien. De préférence, la composition est une denrée alimentaire, en particulier il peut s'agir d'une denrée alimentaire sèche, humide ou semi-humide. L'expression de denrée alimentaire englobe des produits alimentaires standard ainsi que des en- cas alimentaires. La denrée alimentaire peut comprendre un produit principal à base de farine, un produit à base de céréales ou une confiserie telle que des barres d'en-cas, des biscuits et des produits sucrés. La denrée alimentaire peut englober un quelconque produit qu'un chien ou un chat est susceptible de consommer, en particulier dans son alimentation. La denrée alimentaire est de préférence un aliment sec pour animaux de compagnie. Ces R^Brcvets.25800 25802--060919-Demandedoc - 19 septembre 2006 aliments secs pour animaux de compagnie comprennent les croquettes sèches comprenant une source d'amidon cuit. La denrée alimentaire peut être un produit cuit. Elle peut incorporer de la viande ou des matières d'origine animale (telles que boeuf, poulet, dinde, agneau, plasma sanguin, os à moelle..., ou deux ou plusieurs de ceux-ci). La composition peut être dans une variante dépourvue de viande (comprenant de préférence un substitut de viande tel que du soja, du gluten de maïs ou un produit à base de soja). La composition peut contenir des sources de protéines supplémentaires telles qu'un concentré de protéines de soja, des protéines du lait, du gluten, etc. La composition peut contenir une source d'amidon telle qu'une ou plusieurs céréales (par exemple, blé, maïs, riz, avoine, orge, ...) ou peut être dépourvue d'amidon. Un aliment sec typique du commerce pour chien et chat contient environ 30% de protéines brutes, environ 10 à 20% de graisses et le restant étant des glucides, y compris des fibres alimentaires et des éléments minéraux. Un produit humide ou juteux typique contient (sur une base de matière sèche) environ 40% de graisses, 50% de protéines, le restant étant des fibres et des éléments minéraux. La présente invention est particulièrement pertinente pour une composition telle qu'elle est décrite ici, qui est vendue en tant que régime, denrée alimentaire ou supplément pour un chien ou un chat. De plus, la denrée alimentaire peut être sous la forme d'un produit à base de céréales, d'une barre énergétique, de céréales pour le petit déjeuner, d'une confiserie, d'un médicament, supplément alimentaire, ou d'une boisson ou de plusieurs d'entre eux. Le supplément peut être sous la forme d'une poudre séchée, d'un comprimé, d'une gélule, d'un liquide ou d'un gel. Le microorganisme probiotique peut être sous une forme quelconque, par exemple, une forme sèche pulvérulente ou sous forme de spores (pour les microorganismes qui forment des spores). L,e probiotique peut être encapsulé afin de le protéger de l'humidité. De plus, le microorganisme probiotique peut avoir subi un traitement pour accroître sa survie pendant un quelconque traitement. En conséquence, le microorganisme peut être enrobé ou encapsulé dans un polysaccharide, de la graisse, de l'amidon, une protéine ou dans une matrice de sucre. Le microorganisme probiotique peut être dans un revêtement (extérieur ou dans une couche), ou dans une garniture, ou il peut être mélangé à l'ensemble de la composition. 11 peut être préférable d'éviter de mettre le probiotique en contact avec la farine du fait que la farine contient des enzymes qui peuvent nuire à la viabilité du probiotique. Des techniques classiques d'encapsulation connues dans le domaine peuvent être utilisées et par exemple, de la façon qui est discutée dans le brevet US 6 190 591. R:\Brevets^25800\25802--060919-Dcmande.doc - 19 septembre 2006 La composition selon le premier aspect de l'invention peut comprendre le microorganisme probiotique à une quelconque concentration, de préférence à une concentration allant de 103 à 1015 cellules viables par gramme de la composition totale. Cette concentration de cellules fournit une concentration convenable pour une colonisation réussie du tractus gastrointestinal et fournit à l'animal les bénéfices optimum pour la santé. Une souche probiotique supplémentaire peut aussi être présente à une concentration de 103 à l015 cellules viables par gramme de la composition totale. Dans le présent texte, le terme traitement inclut un traitement prophylactique, c'est-à-dire la prévention de l'apparition d'une NSS. Le terme traitement comprend donc aussi le traitement prophylactique d'un animal présentant un risque de NSS, mais ne souffrant pas de ce trouble. La présente invention est particulièrement utile pour des animaux qui sont particulièrement sensibles à la NSS lesquels comprennent mais de façon non limitative, un ou plusieurs chiens des races suivantes: retriever à poil lisse, setter irlandais, setter anglais, épagneul de Munster, labrador, chien berger allemand, sloughi, retriever à poil bouclé, chien berger belge, dalmatien, pointer allemand à poil court, braque de Weimar, boxer, caniche (standard), lévrier afghan, colley, chien berger Old English, épagneul English Springer, briquet. Un second aspect de l'invention fournit un procédé pour le traitement de la NSS non spécifique chez un chat ou un chien, le procédé comprenant l'administration à un chat ou à un chien du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117. En ce qui concerne le second aspect de l'invention, les caractéristiques 25 préférées du premier aspect s'appliquent également. En particulier, le procédé peut comprendre la fourniture du probiotique en tant que partie d'une denrée alimentaire. Il peut en particulier comprendre la fourniture du microorganisme probiotique dans la denrée alimentaire pour y être présent dans une gamme de 103 à 1015 cellules viables par gramme de la denrée alimentaire. En outre, il peut comprendre la fourniture de la denrée alimentaire en tant que produit sec, humide ou semi-humide. Par ailleurs, dans le procédé, ladite administration est préférentiellement faite à un chien de l'une ou plusieurs des races suivantes: retriever à poil lisse, setter irlandais, setter anglais, épagneul de Munster, labrador, chien berger allemand, sloughi, retriever à poil bouclé, chien berger belge, dalmatien, pointer allemand à poil court, braque de Weimar, boxer, caniche (standard), lévrier afghan, colley, chien berger Old English, épagneul English Springer, briquet. R9Brevet s\25800A25802--060919-Demande. doc - I9 septembre 2006 Selon cette invention, L. acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 peut stabiliser les processus digestifs chez les chiens ou les chats souffrant de la NSS. L'amélioration observée de la consistance fécale a une importance pratique considérable, puisque les probiotiques L. acidophilus sont généralement considérés comme étant sans danger (statut GRAS) et en tant que tels sont acceptables pour une application à long terme. La présente invention fournit des effets bénéfiques du Lactobacillus acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 sur la tolérance alimentaire, les caractéristiques digestives et la microbiologie gastrointestinale chez 1 o un groupe de chiens ou chats ayant une sensibilité alimentaire non spécifique. La présente invention est maintenant décrite en référence à l'exemple suivant. EXEMPLE Matériaux et méthodes Modèle d'étude Le modèle d'étude comprend 3 stades consécutifs, commençant par une période témoin de 12 semaines, suivie d'une période expérimentale de 12 semaines (période probiotique) et d'une période témoin consécutive de 4 semaines. Animaux Six pointers à poil court allemands adultes (4 mâles, 2 femelles, poids corporel de 30,8 2, 0 kg) ayant des antécédents de sensibilité alimentaire non spécifique, sont identifiés pendant une procédure de criblage d'alimentation. Les chiens affectés produisent de façon uniforme des fèces de médiocre qualité (sans consistance ou médiocrement formées) et une faible teneur en matière sèche (MS; moyenne 26,2 1 0,93% de MS fécale) par rapport à des briquets non affectés recevant la même alimentation (moyenne 28,6 + 1, 8% de MS). Tous les chiens sont des chiens adultes (2 à 7 ans, moyenne de 4,5) et sont maintenus dans des conditions identiques dans un chenil. La biochimie du sérum est testée en tant que partie d'un programme de criblage de routine et est comprise dans les gammes physiologiques pour tous les chiens. Les parasites sont recherchés en routine sur des échantillons de selles et tous les chiens sont débarrassés de vers et vaccinés régulièrement. Régimes alimentaires Le régime alimentaire témoin et le régime alimentaire probiotique ont un profil identique de nutriments de base (seule la présence du probiotique diffère). Le régime alimentaire est une denrée alimentaire de croquettes sèches standard. Les principaux ingrédients sont de la farine de volaille, des céréales, du riz et des légumes. Lactobacillus acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 est ajouté au régime alimentaire expérimental à une concentration finale de 6x106 cfu/g R:\Brevets'25R00 25002--160919-Dcmande.doc - 19 septembre 2006 d'aliment sec pour chien. Tous les chiens sont habitués au régime expérimental pendant 3 semaines avant la prise initiale d'échantillon. Les rations alimentaires sont ajustées individuellement pour atteindre une constance de poids (500 à 600 g d'aliment sec/jour). De l'eau de boisson douce est offerte ad libitum. Evaluation de la qualité fécale La fréquence de défécation et la qualité fécale sont évaluées quotidiennement. Des évaluateurs entraînés notent les fèces sur une échelle de 1 à 5 et des notes moyennes de fèces sont calculées pour chaque période d'alimentation. Une note de 1 représente des fèces grumeleuses sèches et une note de 5 représente une diarrhée. La 1 o note 2 représente des fèces qui sont bien formées, faciles à ramasser et ne laissent pas de marques. La note 3 représente des fèces de bonne qualité qui sont légèrement humides et moins bien formées par rapport aux fèces de qualité 2, laissant une marque lorsqu'elles sont enlevées d'une surface sèche et ayant une texture moins ferme. Les fèces de qualité 4 sont de qualité médiocre, étant humides et médiocrement formées avec une consistance caractéristique de pâte ou de porridge. La matière sèche fécale est déterminée par séchage dans un four (103 C jusqu'à poids constant), tandis que l'eau fécale non liée est récupérée par centrifugation (centrifugeuse Sorvall RC 2B, Bad Homburg, Allemagne) de 5 g de fèces à 47.000 g pendant 30 mn. Evaluation de la microflore fécale Les effets de l'alimentation sur la microflore intestinale sont étudiés par culture d'échantillons de fèces pour déterminer C. perfringens, E. coli, Lactobacillus spp. et Bifidobacterium spp. En bref, on homogénéise 0,5 g de fèces fraîches dans 4,5 ml d'eau peptonée par agitation vigoureuse. On produit des séries de dilutions décuples et on cultive des volumes de 100 il sur des plaques d'agar sélectives incubées à 37 C, soit de façon aérobie pendant 24 heures pour E. coli (agar Mac Conkey (Oxoid, Hampshire, Angleterre), soit de façon anaérobie pendant 48 heures pour Lactobacillus spp. (agar ManRogosa-Sharp (Sigma-Aldrich, Steinheim, Allemagne)), C. perfringens (agar Tryptose Sulfite Cycloserin, (Sigma-Aldrich, Steinheim, Allemagne)) et Bifidobacterium spp (agar Tomato Juice Becton Dickinson and Company, Sparks, USA)). Les colonies bactériennes résultantes sont dénombrées et différenciées au niveau du genre. L'identification est conduite sur des colonies typiques par coloration Gram et morphologie cellulaire, pour E. coli la réaction à l'indole est utilisée en supplément, et Lactobacillus spp sont caractérisés par un profil de fermentation biochimique (ApiCHO50, BioMerieux Austria Gmb, Vienne, Autriche). Les réactions d'oxydase sont évaluées (DryOxidase-Slides, BBL Difco, Sparks, USA) et l'activité catalase est analysée avec le test au peroxyde d'hydrogène. Bifidobacterium spp et C. perfringens sont de plus caractérisés par les R:Brevet s\2580025802- 060919-Demandedoc - 19 septembre 2006 profils métaboliques biochimiques avec un kit de test du commerce (Rapid ID 32 A, BioMerieux Austria Gmb, Vienne, Autriche). Pour une étude supplémentaire de la composition bactérienne, une hybridation in situ est réalisée avec des sondes oligonucléotidiques (MWG Biotechn Ebersberg, Allemagne) pour E. coli (Ecol 1531, 5'-CY3-CAC CGT AGT GCC TCG TCA TCA-3'), pour le groupe Clostridium histolyticum (Chis 150, 5'-CY3-AAA GGA AGA TTA ATA CCG CAT AA-3'), pour Bildobacterium spp (Bif 164, 5'-CY3-CAT CCG GCA TTA CCA CCC-3') et pour Lactobacillus spp (Lacto 158, 5'-CY3-GGT ATT AGC AYC TTC CA-3'). En bref, les fèces fraîches sont diluées à 1:10 lo (poids/volume) dans une solution saline tamponnée au phosphate (PBS). Les cellules bactériennes (375 pi) dans la suspension sont stabilisées par addition de 1,125 ml de paraformaldéhyde à 4% (volume/volume). Après 24 heures, les cellules sont récoltées et lavées deux fois dans du PBS, la matière cellulaire est finalement remise en suspension dans 150 pl de PBS et 150 pl d'éthanol à 96% (volume/volume) . Un volume de 32 pl de la solution résultante est combiné avec 400 pl de tampon d'hybridation (0,9 M de NaCl, 20 mM de tris(hydroxyméthyl) aminométhane et 0,1% (poids/volume) de lauryl sulfate de sodium, pH 7,2) et 128 pl d'eau dépourvue de RNase. On ajoute 180 pl de la solution résultante à 20 pl de la sonde oligonucléotidique appropriée (50 ng/ l). L'hybridation est réalisée pendant 16 heures pour les sondes Chis-150, Ecol 1531 et Lacto 158 à 50 C et à 45 C pour la sonde Bif 164 dans un four d'hybridation (Grant Boekel HIS25, Grant Instruments Ltd., Cambridge, UK). Après l'hybridation, on ajoute 20 pl de dichlorhydrate de 4',6'diamidino-2-phénylindole (DAPI, 500 ng/ml) à un échantillon de 200 pl et 5 ml de tampon d'hybridation sans lauryl sulfate de sodium (0,9 M de NaCl, 20 mM de tris(hydroxyméthyl)aminométhane, pH 7,2) chauffé à 50 C pendant 30 mn pour la détermination de E.coli, C.histolyticum et des bifidobactéries. Pour l'analyse des lactobacilles, on incube 900 l d'échantillon hybridé avec 20 pl de DAPI pendant 30 mn à 50 C. Les échantillons sont analysés par filtration sous vide sur un filtre à membrane de 0,2 pm (Carbon Filter ISOPORE , Millipore Corporation, Bedford, MA, USA) et un kit du commerce (Light Antifade Kit SLOWFADE est utilisé pour la stabilisation de la fluorescence. Les membranes sont stockées sous verre à 4 C à l'obscurité jusqu'à l'étude par microscopie à fluorescence (Leitz Wetzlar, modèle 301-179-003, Wetzlar, Allemagne) dans un bain d'huile. Le comptage des cellules bactériennes est réalisé à l'aide d'un logiciel (CorelDraw 110 Corel, Unterschleissheim, Allemagne). Les nombres de bactéries par gramme de fèces sont calculés et exprimés en nombre log10 de fèces. Evaluation de la composition d'alimentation et digestibilité R:1Brevetst25800\25802--060919-Demande. doc - 19 septembre 2006 Les taux de nutriments bruts dans les régimes alimentaires et dans des échantillons fécaux sont analysés par analyse de Weende (Naumann K. Bassler R. Die chemische Untersuchung von Futtermitteln, VDLUFA- Methodebuch III, 5. Ergaenzungslieferung, Darmstadt: Verlag Neumann, 1993) , les éléments minéraux et les oligoéléments par spectrophotométrie d'absorption atomique (Slavin W. Atomic absorption spectroscopy. Chem Anal 1968; 25:87-90) et le phosphore par la méthode au molybdate vanadate (Gericke S. Kurmies B. Die kolorimetrische Phosphorbestimmung mit Ammonium-Vanadat-Molybdat und ihre Anwendung in der Pfanzenanalyze. Z. Pflanzenernahr Dung Bodenkd 1952; 59: 235-247). Des études de digestibilité sont conduites pendant 5 jours après un minimum de 7 jours d'adaptation. Analyse statistique Les données sont exprimées sous la forme de la moyenne écart type (SD). Une comparaison entre les périodes témoins et la période expérimentale est réalisée par ANOVA et le test t de Student. La distribution normale des données est confirmée par le test de Kolmogorov Smirnoff. Le test du Chi deux est utilisé pour comparer la distribution des données observées et attendues de notes fécales. Le niveau de significativité est de p<0,05. Toutes les analyses statistiques sont réalisées avec un logiciel (WinStat R. Fitch Software, Ohio, USA) pour Microsoft Excel (Microsoft, Redmont, USA). RESULTATS Animaux Tous les chiens sont en bonne santé pendant l'étude. Les rations alimentaires quotidiennes sont facilement ingérées et aucun signe d'intolérance alimentaire n'est observé. Qualité fécale La fréquence de défécations est comprise dans la gamme de 2,1 à 2,6 par jour et est légèrement inférieure dans la période probiotique (Tableau 1). Les notes de consistance fécale moyennes sont comparables entre les périodes expérimentales. Cependant, le nombre d'échantillons de fèces ayant une consistance inacceptable (qualités 4 et 5) est réduit pendant la période probiotique et persiste à un plus faible taux pendant la période témoin 2 suivante (Figure 1). La matière sèche fécale moyenne est de 29,3 1,06% pendant la période probiotique par rapport à 26,2 0,93% pendant la première période témoin et de 26,1 1,61% dans la seconde période témoin. Le pourcentage d'eau fécale non liée est réduit pendant la période probiotique par rapport à la première période témoin (25,5 2,26 par rapport à 30,9 3,22%). Microflore fécale R:\Brevets\25800\25802--060919-Demande doc - 19 septembre 2006 Les concentrations fécales cultivables de C.perfringens, E. coli. Lactobacillus spp et Bifidobacterium spp (Tableau 2) sont similaires pendant toutes les périodes alimentaires. Les concentrations en lactobacilles et en bifidobactéries augmentent légèrement, mais pas de façon significative pendant la période probiotique par rapport aux deux périodes témoins. Les populations bactériennes fécales telles qu'elles sont déterminées par hybridation in situ (Tableau 3) sont supérieures par rapport aux données obtenues par culture fécale et les différences entre périodes alimentaires sont faibles. Cependant, l'augmentation de bifidobactéries cultivables observée pendant la période probiotique est confirmée par une hybridation in situ. ro Digestibilité apparente des régimes alimentaires expérimentaux Les digestibilités apparentes de la plupart des nutriments organiques sont supérieures lorsque le régime alimentaire expérimental est fourni par rapport à la période témoin L Une tendance vers des digestibilités apparentes supérieures est aussi observée pendant la période témoin 2 par rapport à la ligne de base (Tableau 4). Discussion Du point de vue biologique, les espèces carnivores sont intéressantes dans une certaine mesure en raison des conditions spécifiques régnant dans le tractus gastro-intestinal, qui diffèrent de la situation existant dans d'autres espèces monogastriques. La communauté bactérienne intestinale et ses activités métaboliques ont certaines particularités, comme des concentrations élevées en Clostridium spp dans le tractus gastro-intestinale supérieure et inférieure, et des nombres variables de bifidobactéries. Ces deux genres bactériens sont sujets à des fluctuations, qui dépendent de la composition du régime alimentaire. La présente invention démontre les effets bénéfiques du probiotique Lactobacillus chez les chiens ayant une NSS. L'ajout de L. acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 au régime alimentaire du commerce améliore considérablement la qualité des fèces comme cela est observé par la réduction significative de fèces de qualités 4 et 5 (diarrhée). Cette amélioration de la consistance fécale a une importance pratique importante, puisque les probiotiques Lactobacillus acidophilus sont sans danger et acceptables pour une application à long terme (statut GRAS). L'efficacité du probiotique L. acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 peut provenir d'une modification de la micro-écologie intestinale et de ses effets consécutifs sur les processus digestifs gastro- intestinaux. Cette théorie est reflétée par les digestibilités apparentes supérieures de matière organique pendant l'administration de probiotique. R:Brecei 25800'25802--060919-Demande.doc - 19 septembre 2006 lo En conclusion, l'application de la souche Lactobacillus acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 induit une réduction des fèces mal formées indésirables dans un groupe de chiens ayant une NSS. La présente invention est décrite en référence aux figures suivantes: La Figure 1 montre la fréquence relative des notes fécales de 1 à 5 pendant chaque période d'alimentation (témoin 1: 1322 échantillons, probiotique: 1107 échantillons, témoin 2: 213 échantillons) ; les fréquences observée diffèrent entre les périodes alimentaires avec p<0,01. Carré vide: période témoin; carré barré : période expérimentale de 12 fo semaines (probiotique); carré plein: période témoin consécutive. Tableau 1 Nombre de défécations, consistance fécale, matière sèche fécale et eau fécale non liée chez les chiens expérimentaux au cours des 3 périodes d'alimentation (moyennes + SD) Alimentation Défécations/jour Consistance Matière sèche Eau fécale non fécale' fécale, % liée, % Période 2,6 0,58 3,5 0,15 26,2 0,93a 30,9 + 3,22a témoin Période 2,1 0,38 3,3 + 0,09 29,3 1,06b 25,5 2,26b prébiotique Témoin 2,4 + 0,28 3,4 + 0,16 26,1 1,61 a 27,5 2,18ab- consécutif Les fèces sont notées sur une échelle de 1 à 5, la qualité 1 représente des fèces grumeleuses sèches et la qualité 5 représente une diarrhée. Les moyennes à l'intérieur d'une colonne ne partageant pas un exposant commun sont significativement différentes avec p<0,05 (ANOVA et test en t post 25 hoc) Tableau 2 Bactéries cultivables récupérées à partir des fèces (log,o cfu./g; moyennes SD) R:\Brevets\25800\25802--060919-Demande doc - 19 septembre 2006 Alimentation Clostridium Escherichia Lactobacillus Bif idobacterium perfringens coli spp spp Période 7,92 + 0,32 7,31 0,27 8,72 + 0,66 7,83 + 1,24 témoin Période 7,61 1,03 7,21 0,56 9,26 + 0,76 8,35 0,81 probiotique _ Témoin 7,98 0,31 6,72 + 0,69 8,91 0,95 8,00 0,41 consécutif Tableau 3 Nombres de bactéries dans les fèces tels que déterminés par hybridation in situ (loglo cfu/g; moyennes SD) Alimentation Groupe Escherichia Lactobacillus Bifidobacterium Clostridium coli,spp spp histolyticum Période 8,46 0,25 8,39 0,07 9,13 0,06 8,37 0,04 témoin Période 8, 34 0,05 8,58 t 0,06 9,28 0,07 8,75 + 0,05 probiotique Témoin 8,46 0, 06 8,57 f 0,09 9,43 f 0,07 8,26 0,03 consécutif Tableau 4 Digestibilités apparentes (% de la consommation) de matière sèche, matièreorganique et nutriments bruts chez les chiens expérimentaux au cours des 3 périodes 15 d'alimentation (moyennes SD) Digestibilités apparentes (% de la consommation) Matière Matière Protéine Graisse Fibre brute Extraits sèche organique brute brute sans azote Période 79,6 3,4a 84,5 2,5 78,1 + 3,5a 90,3 + 1,9a 7,1 16,0 90,1 2,0 témoin Période 84,1 2,8b 87,2 + 2,8 83,7 2,6b 93,2 1,4b 17,4 + 12,2 90,8 2,5 probiotique Témoin 83,3 d_ 2,1b 86,5 1,6 82,2 d_ 2,4b 92,3 + 0,6b 11,8 12,9 90,8 + 1,1 consécutif R:\Brevet s\25800\25802--060919-Demnnde.doc - 19 septembre 2006 Les moyennes à l'intérieur d'une colonne ne partageant pas un exposant commun sont significativement différentes avec p<0,05 (ANOVA et test t post hoc) R:,Brevets\25800\25802--060919-Demamde.doc - 19 septembre 2006
L'invention concerne l'utilisation du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 (Lactobacillus acidophilus), dans la fabrication d'une composition pour le traitement de la sensibilité alimentaire non spécifique chez un chien ou un chat. De préférence, la composition est une denrée alimentaire. L. acidophilus déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117 peut stabiliser les processus digestifs chez les chiens ou les chats souffrant de sensibilité alimentaire non spécifique.
1. Utilisation du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117, dans la fabrication d'une composition pour le traitement de la sensibilité alimentaire non spécifique chez un chien ou un chat. 2. Utilisation selon la 1, dans laquelle le microorganisme probiotique est présent dans la composition dans une gamme de 103 à 1015 cellules 10 viables par gramme de la composition. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, dans laquelle la composition est une denrée alimentaire. 4. Utilisation selon la 3, dans laquelle la denrée alimentaire est sèche, humide ou semi-humide. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, dans laquelle le chien est de l'une ou plusieurs des races suivantes: retriever à poil lisse, setter irlandais, setter anglais, épagneul de Munster, labrador, chien berger allemand, sloughi, retriever à poil bouclé, chien berger belge, dalmatien, pointer allemand à poil court, braque de Weimar, boxer, caniche (standard), lévrier afghan, colley, chien berger Old English, épagneul English Springer, briquet. 6. Procédé pour la prévention de la sensibilité alimentaire non spécifique chez un chat ou un chien, le procédé comprenant l'administration audit chat ou chien, du microorganisme probiotique déposé sous le numéro d'accès NCIMB 41117. 7. Procédé selon la 6, comprenant la fourniture du probiotique en tant que partie d'une denrée alimentaire. 8. Procédé selon la 7, comprenant la fourniture du microorganisme probiotique dans la denrée alimentaire pour y être présent dans une 35 gamme de 103 à 1015 cellules viables par gramme de la denrée alimentaire. 9. Procédé selon la 7 ou 8, comprenant la fourniture de la denrée alimentaire en tant que produit sec, humide ou semi-humide. R:\Brcvets\25800'\25802--060919-Demande.doc - 19 septembre 2006 10. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 9, dans lequel ladite administration est faite à un chien de l'une ou plusieurs des races suivantes: retriever à poil lisse, setter irlandais, setter anglais, épagneul de Munster, labrador, chien berger allemand, sloughi, retriever à poil bouclé, chien berger belge, dalmatien, pointer allemand à poil court, braque de Weimar, boxer, caniche (standard), lévrier afghan, colley, chien berger Old English, épagneul English Springer, briquet. R:\Brevets\25800\25802--060919-Demande.doc - 19 septembre 2006
A,C
A23,C12
A23K,C12N,C12R
A23K 1,C12N 1,C12R 1
A23K 1/18,A23K 1/00,C12N 1/20,C12R 1/23
FR2890405
A1
PROFILE DE CONSTRUCTION
20,070,309
La présente invention concerne un destiné à la fabrication de plaques pour mobilier urbain, telles que des plaques de recouvrement de sol susceptibles d'interdire la repousse de l'herbe ou des plaques de toiture pour abris de jardin. Une technique connue pour supprimer provisoirement la repousse de l'herbe sur des portions de terrain que l'on souhaite maintenir propre, par exemple autour de panneaux de signalisation ou de rails de sécurité, consiste à faucher régulièrement l'herbe ou à pulvériser sur celle-ci un désherbant. Ce travail fastidieux et coûteux doit être renouvelé chaque année, car l'herbe recommence à pousser dès le printemps. On note, par ailleurs, une diminution régulière de l'efficacité des désherbants. Aussi, le but de l'invention est de proposer une solution définitive à ce problème. A cet effet, est proposé un profilé de construction destiné à être associé avec au moins un second profilé semblable pour la fabrication de plaques, le profilé étant de type prismatique à corps creux, le profilé comprenant deux parois latérales, deux parois faciales qui sont réunies par au moins une nervure, ledit profilé étant remarquable en ce qu'il est pourvu de deux saignées prévues longitudinalement sur deux angles opposés réunissant les parois latérales et les parois faciales, les saignées étant débouchantes à l'intérieur du profilé de manière à ce qu'une paroi latérale d'un premier profilé puisse être retenue derrière une paroi latérale d'un second profilé. On peut ainsi fabriquer simplement des plaques, telles que des plaques de recouvrement de sol qui sont susceptibles d'interdire définitivement la repousse de l'herbe. On peut également fabriquer des plaques de toitures, de construction simple, pour abris de jardin. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la hauteur de chaque saignée est approximativement égale à l'épaisseur de chaque paroi faciale. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la largeur de chaque saignée est approximativement égale à deux fois l'épaisseur de chaque paroi latérale. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, la largeur de chaque saignée est supérieure à deux fois l'épaisseur de chaque paroi latérale. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le profilé est fabriqué avec de la matière plastique recyclée. Une plaque de recouvrement fabriquée par un assemblage de plusieurs profilés est également proposée. Selon une caractéristique additionnelle, la plaque est traversée dans sa plus petite dimension par au moins une ouverture. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un profilé de construction selon l'invention, w la Fig. 2 représente une vue d'extrémité d'un profilé de construction selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue d'extrémité de deux profilés de construction en cours d'assemblage selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue d'extrémité d'une plaque constituée d'un 15 assemblage de deux profilés de construction selon l'invention, la Fig. 5 représente une vue de dessus d'une plaque constituée d'un assemblage de trois profilés de construction selon l'invention, la Fig. 6 représente une vue de dessus d'une première variante de réalisation d'une plaque constituée d'un assemblage de trois profilés de construction selon 20 l'invention, la Fig. 7 représente une vue de dessus d'une seconde variante de réalisation d'une plaque constituée d'un assemblage de trois profilés de construction selon l'invention, la Fig. 8 représente une vue d'extrémité d'une variante de réalisation d'un 25 profilé de construction selon l'invention, la Fig. 9 représente une vue de dessus d'une plaque constituée d'un assemblage de deux profilés de construction de la Fig. 8 selon l'invention, et la Fig. 10 représente une vue schématique de dessus d'une plaque constituée d'un assemblage d'un profilé de construction de la Fig. 8 avec d'autres profilés du 30 même type mais de longueurs différentes selon l'invention. Le profilé de construction 100 représenté à la Fig. 1 est destiné à la fabrication, avec d'autres profilés identiques, de plaques pour du mobilier urbain telles que des plaques de recouvrement qu'il convient de déposer sur une portion de terrain afin de supprimer la repousse d'herbes sur ce lieu, par exemple autour de panneaux de signalisation ou de rails de sécurité. De telles plaques peuvent également servir à la fabrication de toitures pour des abris de jardin. Le profilé 100 est de type prismatique à corps creux. Il est fabriqué, de préférence, par extrusion à partir de matières plastiques recyclées. A cette Fig. 1, le profilé 100 présente une section rectangulaire et comporte ainsi deux parois latérales 110a, 110b ainsi que deux parois faciales 120a, 120b. Au moins une nervure 130 de rigidification réunit les deux parois faciales 120a, 120b. l0 Deux saignées 140a, 140b sont réalisées longitudinalement sur le profilé 100 respectivement à l'intersection de deux angles opposés réunissant les parois latérales 110a, 110b et les parois faciales 120a, 120b. A la Fig. 2, la section de chaque saignée 140a, 140b, qui est représentée en traits fins interrompus, est rectangulaire. La hauteur h de la saignée 140a, 140b est approximativement égale à l'épaisseur e' de chaque paroi faciale 120a, 120b. Sa largeur 1 est égale approximativement à deux fois l'épaisseur e de chaque paroi latérale 110a, 110b. La disposition et la taille de ces saignées 140a, 140b permettent, comme cela apparaît à la Fig. 3, de réunir latéralement deux profilés 100(1) et 100(2) identiques par un simple déplacement vertical suivant une direction matérialisée par la flèche F d'un des profilés, et ici le profilé 100(2) à droite de cette Fig. 3. La paroi latérale 110a du profilé 100(2) se loge complètement derrière la paroi latérale 110b correspondante du profilé 100(1), si bien que chaque paroi latérale 110a, 110b d'un profilé 100(2), 100(1) s'encastre entre un bord d'une saignée 140b, 140a et la paroi latérale 110b, 110a de l'autre profilé 100(1), 100(2). On peut ainsi, comme cela apparaît à la Fig. 4, concevoir une plaque P constituée d'un assemblage de profilés 100(1), 100(2) dont la largeur est fonction du nombre de profilés 100(1), 100(2) associés. La nature imputrescible de la matière utilisée pour sa fabrication confère une grande durée de vie à la plaque P. Compte tenu de la relation d'égalité qui existe entre la hauteur de chaque saignée 140a, 140b et l'épaisseur des parois faciales 120a, 120b du profilé 100, les parois faciales 120a, 120b des deux profilés 100(1) et 100(2) assemblés sont coplanaires. On notera que, compte tenu de l'assemblage à recouvrement des deux parois latérales 110a, 110b, la plaque P est étanche et peut aussi être utilisée pour la fabrication de toitures pour abris de jardin. Compte tenu de la structure en corps creux des profilés 100, une toiture ainsi construite présente de bonnes caractéristiques d'isolation thermique et phonique. A la Fig. 5, la plaque P qui est représentée est une plaque de recouvrement destinée à recouvrir une portion de terrain située autour d'un panneau de signalisation pour éviter la repousse de l'herbe sur la surface qu'elle recouvre afin de préserver la visibilité du panneau auprès des usagers. La plaque de recouvrement P est constituée d'un assemblage de trois profilés comprenant deux profilés latéraux 100(1) et 100(3) encadrant un profilé de milieu 100(2) qui a été préalablement raccourci puis coupé en deux tronçons et qui sont placés de manière à ce que ses bords tournés en vis-à-vis soient éloignés pour créer une ouverture O susceptible de permettre le passage d'un piétement T d'un panneau de signalisation. Dans une première variante de réalisation de la plaque de recouvrement P représentée à la Fig. 6, l'ouverture O est ici prolongée latéralement par deux encoches découpées dans les profilés 100(1) et 100(3). L'ouverture O peut encore être réalisée directement par découpage au travers des profilés 100(1), 100(2) et 100(3) assemblés. Dans une seconde variante de réalisation de la plaque de recouvrement P représentée à la Fig. 7 et plus simple à réaliser, celle-ci est pourvue de trois profilés 100(1), 100(2) et 100(3) identiques. L'ouverture O est ici réalisée par découpage d'une zone de ladite plaque qui est à cheval sur deux profilés 100(1), 100(2) voisins. Les plaques de recouvrement P représentées aux Figs. 5, 6 et 7 peuvent être pourvues respectivement de plusieurs ouvertures O susceptibles d'entourer les différents piétements d'un rail de sécurité. Dans une variante de réalisation du profilé, représentée à la Fig. 8 et qui porte la référence 100', celui-ci est pourvu de saignées 140'a, 140'b, représentées en traits fins interrompus, et dont la largeur 11 est augmentée par rapport à celle, 1, indiquée à la Fig. 2, c'est-à-dire supérieure à deux fois l'épaisseur e de chaque paroi latérale 110a, 110b. On peut de la sorte assembler, comme cela apparaît à la Fig. 9, deux profilés 100'(l) et 100'(2) entre eux de manière à constituer une plaque P' dont les parois latérales 110a et 110b peuvent former entre elles un angle aigu. On peut ainsi adapter la géométrie d'une telle plaque P' à celle de la surface à recouvrir. Comme cela est montré à la Fig. 10, et en fonction de la longueur des profilés 100(1), 100(2), 100(3) et 100(4), ce type de montage permet de réaliser des plaques P' dont l'angle aigu formé entre ses parois latérales 110a et 110b est plus ou moins ouvert. A titre indicatif, la longueur d'un tel profilé est comprise entre 30 cm et 1 m 50. Le profilé de construction de l'invention permet de construire des plaques susceptibles d'être utilisées comme plaque de recouvrement de sol aptes à interdire définitivement la repousse d'herbes, des plaques de toitures pour abris de jardin. Son coût de fabrication est modeste et son assemblage avec d'autre profilés semblables peut être réalisé simplement en quelques instants. 1 o Des plaques ainsi construites sont imputrescibles et supportent grâce à leurs nervures de rigidification le roulage de véhicules
La présente invention concerne un profilé (100, 100') de construction destiné à être associé avec au moins un second profilé (100, 100') semblable pour la fabrication de plaques (P, P'), le profilé (100, 100') étant de type prismatique à corps creux, le profilé (100, 100') comprenant deux parois latérales (110a, 110b), deux parois faciales (120a, 120b) qui sont réunies par au moins une nervure (130). Selon l'invention, le profilé (100, 100') est pourvu de deux saignées (140a, 140b; 140'a, 140'b) prévues longitudinalement sur deux angles opposés réunissant les parois latérales (110a, 110b) et les parois faciales (120a, 120b), les saignées (140a, 140b; 140'a, 140'b) étant débouchantes à l'intérieur du profilé (100, 100') de manière à ce qu'une paroi latérale (110b) d'un premier profilé (100, 100') puisse être retenue derrière une paroi latérale (110a) d'un second profilé (100, 100').On peut ainsi fabriquer simplement des plaques, telles que des plaques de recouvrement de sol qui sont susceptibles d'interdire définitivement la repousse de l'herbe.
1) Profilé (100, 100') de construction destiné à être associé avec au moins un second profilé (100, 100') semblable pour la fabrication de plaques (P, P'), le profilé (100, 100') étant de type prismatique à corps creux, le profilé (100, 100') comprenant deux parois latérales (110a, 110b), deux parois faciales (120a, 120b) qui sont réunies par au moins une nervure (130), caractérisé en ce qu'il est pourvu de deux saignées (140a, 140b; 140'a, 140'b) prévues longitudinalement sur deux angles opposés réunissant les parois latérales (110a, 110b) et les parois faciales (120a, 120b), les saignées (140a, 140b; 140'a, 140'b) étant débouchantes à l'intérieur du profilé (100, 100') de manière à ce qu'une paroi latérale (110b) d'un premier profilé (100, 100') t o puisse être retenue derrière une paroi latérale (110a) d'un second profilé (100, 100') . 2) Profilé (100, 100') de construction selon la 1, caractérisé en ce que la hauteur (h) de chaque saignée (140a, 140b; 140'a, 140'b) est approximativement égale à l'épaisseur (e') de chaque paroi faciale (120a, 120b). 3) Profilé (100, 100') de construction selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la largeur (1) de chaque saignée (140a, 140b) est approximativement égale à deux fois l'épaisseur (e) de chaque paroi latérale (110a, 110b). 4) Profilé (100, 100') de construction selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la largeur (11) de chaque saignée (140'a, 140'b) est supérieure à 20 deux fois l'épaisseur (e) de chaque paroi latérale (110a, 110b). 5) Profilé (100, 100') de construction selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il est fabriqué avec de la matière plastique recyclée. 6) Plaque de recouvrement (P, P') fabriquée par un assemblage de plusieurs profilés (100, 100') selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est traversée dans sa plus petite dimension par au moins une ouverture (0).
E
E04
E04C,E04B
E04C 2,E04B 1
E04C 2/40,E04B 1/61,E04C 2/20,E04C 2/38
FR2889331
A1
APPAREIL ET PROCEDE DE COMPENSATION DE DERIVE D'UNE HORLOGE LOCALE UTILISEE COMME FREQUENCE D'ECHANTILLONNAGE
20,070,202
L'invention concerne un appareil et un procédé d'acquisition de données. L'invention concerne en particulier un appareil et un procédé d'acquisition de données sismiques, appareil destiné à former un noeud 5 d'un réseau de capteurs sismiques sans fils. Plus précisément, la présente invention concerne un appareil d'acquisition de données sismiques, dans lequel chaque appareil ou capteur sismique est équipé d'un système de positionnement par satellite, d'un convertisseur analogique-numérique dont les données d'acquisition sont compensées au moyen d'un système de positionnement par satellite. L'homme de l'art connaît de nombreux appareils et procédés d'acquisition de données, destinés à être mis en oeuvre au sein d'un réseau d'acquisition de données. Dans le cas où le réseau d'acquisition de données est formé d'un ensemble de capteurs sismiques, ces dispositifs sont classiquement et le plus souvent constitués de capteurs reliés entre eux par groupes au moyen de fils ou câbles à un 'noeud' du réseau. Ces noeuds sont généralement organisés par groupes autour d'un 'concentrateur', un groupe de noeuds forme, avec son concentrateur, un sous-réseau, les liens entre le concentrateur et les noeuds étant également filaires. Les concentrateurs gèrent localement le sous-réseau de noeuds, fournissent l'alimentation en énergie des noeuds et centralise les données. Les concentrateurs sont connectés à un réseau informatique local, également filaire, sur lequel est connecté une Unité Centrale qui pilote l'ensemble et enregistre les données en provenance des sous-réseaux. Ces solutions classiques sont bien connues de l'homme de l'art et ne seront pas décrits en détails par la suite. L'homme de l'art a également proposé des réseaux d'acquisition de données sans fils qui présentent l'avantage évident d'éviter l'utilisation de nombreux câbles. Dans le cas d'applications sismiques, ces réseaux sont également formés de noeuds, de concentrateurs et d'une Unité Centrale selon une organisation conforme à ce qui est décrit ci-dessus, 2889331 2 la communication entre ces différents éléments du réseau étant effectuée par voie hertzienne en mode radio. Dans ces réseaux d'acquisition de données sans fils, il faut prévoir des moyens spécifiques pour qu'une référence en temps au niveau de chaque noeud du réseau puisse être connue et puisse être commune aux différents noeuds du réseau afin d'obtenir des données d'acquisition avec une bonne précision temporelle, cette référence en temps commune n'étant plus, de manière évidente, fournie par l'intermédiaire de fils ou câbles reliant les noeuds entre eux et à une horloge commune de référence. Dans ces réseaux d'acquisition de données sans fils, la référence en temps au niveau de chaque noeud peut être connue au moyen d'un Système de Positionnement par Satellite (SPS) qui est le plus souvent le système GPS (selon le terme anglo-saxon Global Positioning System ) installé dans chacun des noeuds du réseau. Les noeuds sont ainsi synchronisés entre eux sur l'heure universelle fournie par le système de positionnement par satellite. Lorsque, dans un réseau de capteurs sismiques câblé, un ordre d'acquisition de données est lancé depuis l'unité centrale vers les noeuds du réseau à une date to servant de date de référence, il existe un décalage appelé erreur de phase entre cette date to et la date tk,; associée à un noeud i du réseau et à laquelle un échantillon k sort d'un convertisseur-analogique inclus dans le noeud i. Cette erreur de phase est liée à l'incertitude sur les temps de propagation de l'ordre d'acquisition vers les noeuds. Le document US 6 253 156 propose une solution, dédiée aux applications sismiques, pour corriger ces erreurs de phase et permettre une précision indispensable à la qualité des mesures réalisées. Pour ce faire, le dispositif présenté dans ce document prévoit un filtre numérique apte à compenser une série de données d'acquisition x[n] issue d'un convertisseur analogique-numérique d'un noeud i du réseau et acquise à partir d'un instant initial tk,, en une série de données d'acquisition y[n] réajustée par rapport à la date de référence to, permettant ainsi de corriger l'erreur de phase uniquement (resynchronisation). L'erreur en fréquence est supposée nulle, ce qui est le cas dans un réseau câblé où la fréquence d'échantillonnage est transmise de proche en proche (syntonisation). Dans un réseau de capteurs sismiques sans fils, cette syntonisation de proche en proche ne peut se faire et il y a alors lieu soit d'utiliser un oscillateur dont la fréquence est extrêmement stable (solution toujours très coûteuse) soit de trouver une référence de temps externe pouvant être le GPS par exemple sur laquelle on peut asservir l'oscillateur. Cette deuxième approche nécessite l'emploi d'oscillateurs dont la fréquence, correspondant à la fréquence d'échantillonnage, est en permanence asservie aux informations fournies par le système de positionnement par satellite. La fréquence de l'oscillateur est alors synchronisée au système de positionnement par satellite. C'est en particulier le cas dans le document US 6 253 156. Pour ce faire, ces oscillateurs doivent être inclus dans un dispositif en boucle fermée de type analogique (PLL/VCXO) ou de type numérique (NCO) pour assurer l'adaptation de la fréquence d'échantillonnage, ledit dispositif formant un dispositif de syntonisation. Ce type de système est coûteux en énergie consommée du fait que le système de positionnement par satellite doit être allumé pendant toute la durée de l'acquisition des données, sans quoi la fréquence de l'oscillateur ne peut pas être ajustée de manière à être synchronisée au système de positionnement par satellite. La consommation importante d'un tel système de positionnement par satellite joue fortement sur l'autonomie des noeuds, dont la batterie doit être souvent rechargée. Par ailleurs, ces oscillateurs et les boucles d'adaptation de la fréquence associées à ces oscillateurs sont des systèmes coûteux. Un objectif de la présente invention est donc de proposer un appareil et un procédé dans lequel l'oscillateur est un oscillateur peu coûteux ne nécessitant pas un dispositif de syntonisation sur le système de positionnement. 2889331 4 Un autre objectif de la présente invention est de proposer un appareil et un procédé permettant d'obtenir des données d'acquisitions précises en minimisant la consommation d'énergie. Ces objectifs sont atteints dans le cadre de la présente invention 5 grâce à un procédé d'acquisition de données, comprenant les étapes consistant à : - échantillonner des données d'acquisition à une fréquence d'échantillonnage imparfaite fournie par une horloge locale, formant ainsi une série de données échantillonnées et datées; - mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale en déterminant les dates d'échantillonnage selon un temps universel; corriger les données échantillonnées et datées. Ces objectifs sont également atteints dans le cadre de la présente invention grâce à un appareil d'acquisition de données, caractérisé en ce qu'il comprend un convertisseur analogique-numérique échantillonnant à une fréquence imparfaite fournie par une horloge locale des données acquises par un capteur fournissant ainsi une série de données échantillonnées et datées, un module horodateur pour mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale en déterminant les dates d'échantillonnage selon un temps universel, et un module de ré-échantillonnage pour corriger les données échantillonnées et datées. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels: - Fig. 1 présente un dispositif d'étalonnage d'une horloge locale par un système de positionnement par satellite conforme à la présente invention permettant de fournir une horloge très précise à partir d'un oscillateur peu précis (erreurs de fréquence corrigées); - Fig. 2 présente un dispositif de compensation d'erreur de phase et de fréquence d'échantillonnage; 2889331 5 - Fig. 3a et Fig. 3b présentent le principe de fonctionnement d'un ré-échantillonneur sur des données d'acquisition, selon un mode de réalisation préférentiel. L'originalité de la présente invention réside dans le fait que l'oscillateur (fournissant un signal d'horloge pour l'échantillonnage des données d'acquisitions) n'est pas synchronisé au système de positionnement par satellite mais calibré sur ce système de positionnement par satellite. La figure 1 présente un dispositif d'étalonnage de la fréquence de fonctionnement (fréquence d'échantillonnage) d'un oscillateur TCXO, compris dans un appareil conforme à l'invention, par un système de positionnement par satellite, dispositif d'étalonnage assurant également un étalonnage du temps fourni par une horloge locale. Le système de positionnement par satellite a pour rôle de fournir une horloge de référence lors de l'étalonnage de l'horloge locale. Cet appareil est destiné à former un noeud du réseau d'acquisition de données. Dans le dispositif de la présente invention l'oscillateur TCXO utilisé est un oscillateur de faible coût dont la fréquence de fonctionnement n'est pas suffisamment stable pour des applications d'acquisitions de données sismiques. En effet, le signal d'horloge ainsi généré par un oscillateur TCXO présente une dérive de l'ordre de 10 ppm soit 10 ps/seconde. Or, dans de telles applications, la synchronisation des noeuds entre eux doit être meilleure que 10ps. Il est donc nécessaire d'étalonner cette dérive vis-à-vis d'un temps de référence donné par un système de positionnement par satellite SPS 200 inclus dans le noeud, sans quoi le dispositif ne peut fournir des données exploitables que sur une durée maximale d'une seconde. En l'absence d'étalonnage, il y aurait nécessité de fournir une référence en temps précise toutes les secondes, en d'autres termes de laisser le système de positionnement par satellite allumé pour qu'il puisse fournir, à chaque seconde, cette référence en temps précise. De manière générale, dans le mode de réalisation présenté à l'appui de la figure 1, un module horodateur 300 comprend des moyens 2889331 6 310, 320 et 330 qui coopèrent. Un premier compteur 310 permet de maintenir une heure approximative depuis le dernier appel à un système de positionnement par satellite 200, par comptage du nombre de périodes de l'oscillateur TCXO qui forme une horloge locale 100. Le système de positionnement par satellite 200 fournit une date UTC(SPS) précise qui est remise à zéro à chaque fois qu'il est mis sous tension. Cette heure approximative est corrigée par un deuxième compteur 320 qui calcule et mémorise l'erreur en fréquence de l'horloge locale 100. La combinaison des moyens 310 et 320 effectuée par un opérateur 330 permet de maintenir une heure exacte entre deux appels au système de positionnement par satellite 200. La durée de validité dépend de la précision de la mesure de fréquence effectuée par le deuxième compteur 320. De manière plus détaillée, à chaque activation du système de positionnement par satellite 200, on comptabilise dans le premier compteur 310 du module horodateur 300 le nombre N1 de périodes de l'horloge locale 100, depuis la date UTC(SPS) fournie par l'horloge de référence du système de positionnement par satellite 200 au premier compteur 310. Cette date UTC(SPS) est à nouveau fournie à chaque activation du système de positionnement par satellite. L'horloge locale 100 fournissant une heure approximative d'une part et l'horloge de référence du système de positionnement par satellite 200 et l'horloge locale 100 n'étant pas syntonisées d'autre part, il existe une incertitude sur l'estimation du temps fourni par le premier compteur 310 à partir de l'horloge locale 100 du fait du manque de stabilité en fréquence de cette horloge locale 100. En particulier, il existe une incertitude sur la mesure de la fréquence d'échantillonnage FE des données acquises. Pour s'affranchir de cette incertitude, il est nécessaire d'effectuer un étalonnage de la fréquence de l'horloge locale 100, le module horodateur 300 prévoit donc un deuxième compteur 320. Le deuxième compteur 320 comptabilise le nombre N2 de périodes de l'horloge locale sur une durée de 1s séparant deux signaux 210 et 220 fournis par le système de positionnement par satellite 200. Etant fournie par l'horloge de référence du système de positionnement par satellite, cette durée de is est très précise, présentant donc une incertitude très faible. Ces deux signaux successifs 210 et 220 séparés de 1s forment un signal de référence PPS du système de positionnement par satellite. Le nombre N2 est ainsi homogène à une fréquence, qui correspond à celle de l'horloge locale 100. L'incertitude de cet étalonnage définit donc une limite de validité qui impose de faire appel régulièrement au système de positionnement 10 par satellite quand cet étalonnage n'est plus valable. En effet, sur cette durée de is séparant deux signaux 210 et 220, l'incertitude sur l'estimation de nombre de périodes de l'horloge locale 100 correspond au pire à une période de cette horloge locale 100, à savoir Txo. Il en résulte à la fois une erreur de phase Txo et une incertitude sur l'estimation de la fréquence de l'horloge locale 100. A cette première erreur de phase Txo, il faut ajouter une deuxième erreur de phase DPPS liée à la précision temporelle du signal de référence du système de positionnement par satellite 200. A titre d'exemple, l'horloge locale 100 peut avoir une fréquence de fonctionnement de l'ordre de 20 Mhz, sa période étant alors de l'ordre de Txo = 50ns. De plus, l'incertitude sur la phase du signal de référence PPS du système de positionnement par satellite est typiquement de l'ordre de DPPS = 40ns. Ainsi, l'erreur de phase EP définie par la relation EP = f DPPS + Txo est, sur le cas présenté, de l'ordre de -90ns < EP < + 90ns. Afin d'améliorer la précision, un nombre n supérieur ou égal à l'unité, par exemple et non limitativement n = 10, de signaux PPS successifs peuvent être émis par le système de positionnement par satellite 200, le nombre N2 étant comptabilisé sur cet intervalle de temps de n secondes. L'erreur sur l'estimation de la période (et par suite de la fréquence) de l'horloge locale 100 est alors définie par la relation Txo/n et l'erreur sur l'estimation de la phase du signal de référence PPS fourni par le système de positionnement par satellite est défini par la 2889331 8 relation DPPS/n. Autrement dit, l'opération d'étalonnage de la fréquence de l'horloge locale 100, définie par la relation CF = EP/n indique une erreur (ou une dérive) de l'ordre de 9ns/s soit de 10ps après 1110s. Le module horodateur 300 prévoit enfin l'opérateur 330 qui fournit un temps universel UTC(t). Pour ce faire, l'opérateur 330 prévoit une entrée lui fournissant la date UTC(SPS) provenant de l'horloge de référence du système de positionnement par satellite qui lui est fournie lors d'un appel au système de positionnement par satellite. Une mise à zéro du premier compteur 310 est alors effectuée par le système de positionnement par satellite 200, un signal PPS 210, 220 est également envoyé par le système de positionnement par satellite 200 vers le deuxième compteur 320 (départ) et la comptabilisation de N1 et de N2 commence. Ces données comptabilisées N1 et N2 sont prises en compte en entrée de l'opérateur 330 avec la date UTC(SPS) correspondant au dernier appel au système de positionnement par satellite. L'erreur de phase EP et la fréquence de l'horloge locale 100 étant mesurées avant l'entrée dans l'opérateur 330, celui-ci est capable de calculer et de fournir en sortie un temps universel UTC(t). En particulier, on connaît de façon précise les dates d'échantillonnage déterminées selon le temps UTC(t). Plus précisément, l'opérateur 330 détermine la fonction UTC(t) = UTC(SPS)+ N' (t) qui est utilisée pendant toute la durée de N2/n validité de l'étalonnage, le cas n = 1 étant plus particulièrement 25 présenté sur la figure 1. Le temps universel UTC(t) est donc maintenu par l'horloge locale 100 au plus tard jusqu'à la fin de la durée de validité de l'étalonnage. Pendant, la durée de validité de l'étalonnage, le système de positionnement par satellite peut donc être éteint, le temps UTC(t) étant suffisamment précis. Lorsque l'on souhaite effectuer une nouvelle acquisition (au plus tard à la fin de la durée de validité de l'étalonnage) ou pour ré-étalonner l'horloge locale 100, UTC(t) est remis à zéro par le système de positionnement par satellite 200 qui fournit directement une nouvelle date UTC(SPS) et qui effectue également une remise à zéro de N1 et une nouvelle comptabilisation de N2. Le nombre n choisi définit ainsi une durée d'étalonnage de n secondes, durée pendant laquelle le système de positionnement par satellite doit être allumé. Au-delà de cette durée de n secondes nécessaire à l'étalonnage, le système de positionnement peut être éteint, ce qui permet d'économiser de l'énergie. Lorsque le système de positionnement est éteint, la dérive de l'horloge locale 100 continue. Pour ne pas dépasser une erreur maximum de 10ps sur l'erreur de phase EP pendant la durée d'acquisition des données, il est alors nécessaire d'allumer à nouveau le système de positionnement par satellite pour effectuer un nouvel étalonnage. Dans le cas présenté ici à titre d'exemple, ce nouvel étalonnage doit intervenir au plus tard après une durée t, = 10ps/(9ns/s) soit environ 18minutes et 30 secondes. En d'autres termes, sur le cas représentatif présenté ici, le système de positionnement par satellite doit être allumé sur une durée de 10s et peut être éteint pendant plus de 18 minutes sans jouer sur la qualité des mesures effectuées. En l'absence de cet étalonnage de l'horloge locale 100 au système de positionnement par satellite 200, cette dérive de 10 ps est typiquement atteinte en une seconde avec les oscillateurs utilisés dans le cadre de la présente invention. Ainsi, l'économie d'énergie est possible car le système de positionnement par satellite 200 peut être éteint pendant la durée de validité de l'étalonnage. Cette durée de validité de l'étalonnage est directement liée à l'exactitude de la mesure comme présenté sur l'exemple ci-dessus mais aussi liée à la variation de la température qui joue sur la fréquence de l'horloge locale 100. En définitive, en sortie du module horodateur 300, on a ainsi la fréquence d'échantillonnage FE de l'horloge locale 100 ainsi qu'une valeur très précise UTC(t) du temps écoulé depuis le début de 2889331 10 l'acquisition de données. La fréquence d'échantillonnage FE et le temps UTC(t) sont fournis par le module horodateur 300 à un module de ré- échantillonnage 400. L'originalité de la présente invention réside donc dans le fait qu'il n'est pas nécessaire d'avoir un système de positionnement par satellite allumé pendant toute la durée d'acquisition des données. Pour ce faire, l'horloge locale 100 est calibrée au système de positionnement par satellite 200. Par étalonnage de l'horloge locale 100 sur le système de positionnement par satellite 200, on entend qu'il est effectué à la fois un étalonnage CF de la fréquence de l'horloge locale 100 sur le système de positionnement par satellite 200 et un étalonnage du temps de l'horloge locale 100 sur le système de positionnement par satellite 200, étalonnage fournissant ainsi un temps universel UTC(t). La figure 2 présente un dispositif de compensation d'erreur de phase et de fréquence d'échantillonnage. Ce dispositif comprend l'horloge locale 100, le système de positionnement par satellite 200 et le module horodateur 300 présentés sur la figure 1, module horodateur 300 en sortie duquel sont fournis la fréquence d'échantillonnage FE, le temps UTC(t) et donc la quantité N1 vers le module de ré- échantillonnage 400. La fréquence d'échantillonnage FE est envoyée vers le module de rééchantillonnage 400 qui stocke par ailleurs dans une première mémoire 401 des données d'acquisition issues d'un convertisseur analogique-numérique 510 du capteur 500. La mémoire 401 contient donc des données d'acquisitions échantillonnées E[k] avec la fréquence directement fournie par l'horloge locale 100, c'est-à-dire échantillonnées de façon peu précise. Par ailleurs, le temps universel UTC(t) issu de l'horodateur 300 est envoyé dans une seconde mémoire 403 du module de ré-échantillonnage 400 qui stocke donc les dates UTC(tk) des échantillons E[k], quant à elles connus précisément. Le module de ré-échantillonnage 400 comprend également un rééchantillonneur 404, un filtre d'interpolation 412 calculé dynamiquement à partir d'un filtre de référence 411. 2889331 11 La détermination du filtre d'interpolation 412 est obtenue par interpolation linéaire du filtre de référence 411. Plus précisément, le filtre d'interpolation est une série de coefficients qui est calculée par l'interpolation linéaire d'une série de coefficients de référence formant le filtre de référence 411. Le calcul du filtre d'interpolation 412 doit être fait de façon dynamique pour chaque échantillon Ek de la série d'échantillons E[k] c'est-à-dire qu'il est recalculé pour chaque échantillon Ek à interpoler. Le filtre d'interpolation 412 comprend une première entrée amenant les données de la seconde mémoire 403, une deuxième entrée qui le relie au filtre de référence 411 et une sortie le reliant au ré-échantillonneur 404. Par ailleurs, la première mémoire 401 est également reliée au rééchantillonneur 404. Pendant une acquisition de données, le processus de ré-échantillonnage est mis en route. Le ré-échantillonneur 404 détermine où se situe une date to par rapport aux échantillons issus de la première mémoire 401. Grâce aux données fournies par le filtre d'interpolation 412, le ré- échantillonneur 404 est alors en mesure d'effectuer une interpolation entre deux échantillons d'indices k et (k+1), issus de la mémoire 401, les plus proches dans le temps de la date to (cf. figure 3). Le filtre d'interpolation 412 est calculé à partir du filtre de référence et des informations temporelles issues de la deuxième mémoire 403, permettant ainsi de retrouver les instants d'échantillonnage UTC(tk) correspondant aux échantillons stockés dans la première mémoire 401. Ce filtre d'interpolation 412 est alors utilisé par le ré-échantillonneur 404 pour interpoler ou filtrer les échantillons E[k] et obtenir des échantillons S[k]. Plus précisément, pour obtenir un échantillon interpolé Sk en sortie du ré-échantillonneur 404, il est nécessaire d'appliquer le filtre d'interpolation 412 au ré-échantillonneur 404, sur N échantillons Ek présents dans la première mémoire 401, N étant le nombre de coefficients du filtre d'interpolation 412. Ainsi, l'interpolation réalisée par le ré-échantillonneur 404 est effectuée au moyen du filtre d'interpolation 412, lui-même obtenu par 2889331 12 une interpolation linéaire du filtre de référence 411 sur la base des données issues de la deuxième mémoire 403. En sortie du ré-échantillonneur 404, une mémoire tampon 405 est mise en oeuvre pour stocker les données à émettre vers d'autres 5 appareils formant des noeuds du réseau sans fils. Les figures 3a et 3b présentent le principe de fonctionnement du rééchantillonneur 404 sur des données d'acquisition et vient préciser la description faite ci-dessus. Sur la figure 3a, la courbe 700 représente une courbe d'acquisition de données issues du capteur 500, dont les échantillons Ek 710 formant la série E[k] sont prélevés à une fréquence correspondant à la fréquence de l'horloge locale 100. Le ré-échantillonneur 404 interpole les deux échantillons Ek et Ek+l les plus proches dans le temps de la date to, pour former un nouvel échantillon So dont l'erreur de phase est compensée. Cette opération de ré-échantillonnage est effectuée à l'identique pour chaque date tk, donc pour la formation de chaque nouvel échantillon Sk. En définitive, le ré-échantillonneur 404 transforme une série d'échantillons E[k] en une nouvelle série d'échantillons S[k] dans laquelle la fréquence d'échantillonnage et l'erreur de phase sont toutes deux compensées. Plus précisément, la série d'échantillons E[k] est transformée en une nouvelle série d'échantillons S[k] aux moyens des filtres de référence 411 et d'interpolation 412 compris dans le ré-échantillonneur 404. Pour obtenir la série d'échantillons S[k], les coefficients du filtre d'interpolation 820 sont appliqués aux échantillons Ek 710, les coefficients du filtre d'interpolation 820 étant eux-mêmes obtenus par interpolation des coefficients du filtre de référence 810, comme le montre la figure 4b. Cette opération est effectuée pour chaque échantillon Ek, c'est-à-dire que les coefficients du filtre d'interpolation 820 sont recalculés à partir des coefficients du filtre de référence 810 pour fournir chacun des échantillons Sk de la série d'échantillons S[k], échantillon par échantillon. Dans ce procédé, la quantité des coefficients du filtre de référence 411 est suffisante pour que l'interpolation linéaire de ce filtre de référence 411 permettant d'obtenir le filtre d'interpolation 412 n'engendre pas de distorsion du signal. Ce procédé de ré-échantillonnage peut-être effectué en continuité des procédés d'étalonnage par les moyens 100, 200, 300 et d'acquisition de données par le capteur 500. Il peut tout aussi bien être réalisé en posttraitement, compte tenu que toutes les données nécessaires au rééchantillonnage sont stockées dans la mémoire 401. Il est donc possible de choisir le moment où le procédé de ré-échantillonnage est réalisé. Par ailleurs, pour effectuer l'étalonnage, il peut être envisagé un mode de réalisation alternatif à celui décrit à l'appui de la figure 1. En effet, on peut prévoir un autre type de compteur en lieu et place du compteur 320 de la figure 1 qui au lieu de minimiser l'erreur sur la détermination de la fréquence de l'horloge locale 100 selon la relation Txo/n, supprime cette erreur Txo. Pour ce faire, ce compteur comprend une entrée reliée à l'horloge de référence du système de positionnement par satellite 200 et une autre entrée reliée à l'horloge locale 100, et ce conformément au compteur 320 de la figure 1. Cependant, contrairement au compteur 320 de la figure 1, ce compteur attend que l'horloge de référence et l'horloge locale 100 soient alignées, c'est-à-dire qu'un front de l'horloge (début/fin de période d'horloge) de référence et un front de l'horloge locale 100 se produisent à la même date pour commencer la comptabilisation du nombre N3 de périodes de l'horloge locale 100 entre deux alignements de l'horloge de référence et de l'horloge locale 100. Dans ce mode de réalisation alternatif, ce dispositif permet de réduire l'incertitude de mesure liée à la précision de l'horloge de référence en enlevant l'incertitude de comptage Txo. Il n'est pas obligatoire que les fréquences de l'horloge de référence du système de positionnement par satellite et de l'horloge locale 100 soient identiques, mais sont de préférence similaires pour que 2889331 14 l'occurrence d'un signal commun (alignement) aux deux horloges se produise le plus rapidement possible. Cette comptabilisation de N3 continue jusqu'à ce qu'un signal des deux horloges se produise à nouveau à une même date, date à laquelle la comptabilisation de N3 est arrêtée (stop). Le rapport entre la comptabilisation N3 sur le temps séparant deux alignements de l'horloge fournit alors une mesure de la fréquence d'échantillonnage de l'horloge locale 100. Une fois cette fréquence d'échantillonnage déterminée, elle est envoyée vers le module de ré-échantillonnage 400 et suit le même procédé de traitement décrit à l'appui des figures 2 et 3. La précision de la mesure est directement liée au temps de mesure; on peut donc imposer une durée minimum de mesure avant d'arrêter la comptabilisation de N3 à une concordance temporelle des fronts de l'horloge de référence et de l'horloge locale 100 à mesurer
L'invention concerne un appareil et un procédé d'acquisition de données, appareil caractérisé en ce qu'il comprend un convertisseur analogique-numérique (510) échantillonnant à une fréquence FE imparfaite fournie par une horloge locale (100) des données acquises par un capteur (500) fournissant ainsi une série de données échantillonnées et datées E[k], un module horodateur (300) pour mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale (100) en déterminant les dates d'échantillonnage selon un temps universel UTC(t), et un module de ré-échantillonnage (400) pour corriger les données échantillonnées et datées E[k].
1. Procédé d'acquisition de données, comprenant les étapes 5 consistant à : échantillonner des données d'acquisition à une fréquence d'échantillonnage FE imparfaite fournie par une horloge locale (100), formant ainsi une série de données échantillonnées et datées E[k] ; mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale (100) en déterminant les dates d'échantillonnage selon un temps universel UTC(t) ; - corriger les données échantillonnées et datées E[k]. 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'étape 15 consistant à mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale (100) comprend une étape consistant à : étalonner l'horloge locale (100) sur une horloge de référence d'un système de positionnement par satellite (200). 3. Procédé selon la 2, comprenant les étapes 20 consistant à : allumer le système de positionnement par satellite (200) pour effectuer l'étalonnage de l'horloge locale (100) ; éteindre le système de positionnement par satellite (200) une fois l'étalonnage de l'horloge locale (100) effectuée; - maintenir à l'état éteint le système de positionnement par satellite (200) pendant la durée de validité de l'étalonnage de l'horloge locale (100). 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, dans lequel l'étape d'étalonnage de l'horloge locale (100) comprend les étapes 30 consistant à : comptabiliser dans un premier compteur (310) d'un module horodateur (300) le nombre N1 de périodes de l'horloge locale 2889331 16 (100) depuis une date UTC(SPS) fournie par l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200) ; - déterminer dans un deuxième compteur (320) du module horodateur (300) la fréquence de l'horloge locale (100) par étalonnage de la fréquence de l'horloge locale (100) sur la fréquence de l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200) ; - fournir à un opérateur (330) du module horodateur (300) les données issues des compteurs (310) et (320) et la date UTC(SPS) pour déterminer les dates d'échantillonnage selon le temps universel UTC(t). 5. Procédé selon la 4, comprenant une étape consistant à : calculer le temps universel UTC(t) obtenu par l'étalonnage de l'horloge locale (100) sur le temps universel de l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200), le temps universel UTC(t) correspondant ainsi à une horloge locale (100) corrigée de sa dérive en fréquence et maintenue pendant la durée de validité de l'étalonnage. 6. Procédé selon l'une des 4 ou 5, dans lequel l'étape consistant à déterminer la fréquence de l'horloge locale (100) est une étape consistant à : - comptabiliser au moins une fois le nombre N2 de périodes de l'horloge locale (100) entre deux signaux successifs fournis et parfaitement datés par le système de positionnement par satellite (200) , lequel comprend l'horloge de référence. 7. Procédé selon l'une des 4 ou 5, dans lequel l'étape consistant à déterminer la fréquence de l'horloge locale (100) est une étape consistant à : - comptabiliser au moins une fois le nombre N3 de périodes de l'horloge locale (100) entre deux alignements successifs de l'horloge de référence et de l'horloge locale (100). 2889331 17 8. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape consistant à corriger les données de la série de données échantillonnées et datées E[k], est une étape consistant à : -rééchantillonner et re-dater une série de données échantillonnées et datées E[k] en une série de données ré-échantillonnées et re-datées S[k], c'està-dire dans laquelle les erreurs de phase et de fréquence d'échantillonnage sont toutes deux compensées. 9. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant une étape consistant à : - mémoriser la série de données datées et échantillonnées E[k] à une fréquence d'échantillonnage FE qui est celle de l'horloge locale (100) ; - mémoriser les dates d'échantillonnage déterminées selon le 15 temps universel UTC(t). 10. Procédé selon la 9, comprenant les étapes consistant à : - fournir la série de données échantillonnées et datées E[k] mémorisée à un ré-échantillonneur (404) ; - fournir des coefficients d'interpolation correctifs de la série de données E[k] au ré- échantillonneur (404) pour que celui-ci génère la série de données ré- échantillonnée et re-datée S[k]. 11. Procédé selon la 10, comprenant une étape dans laquelle un filtre d'interpolation (412) fournissant les coefficients d'interpolation correctifs au ré-échantillonneur (404) est dynamiquement calculé pour chaque échantillon Sk de la série d'échantillons S[k] à générer sur la base d'un filtre de référence (411) et de la connaissance des dates d'échantillonnage déterminées selon le temps universel UTC(t). 12. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant des étapes consistant à : 2889331 18 - transmettre au module de rééchantillonnage (400), la fréquence de l'horloge locale (100) correspondant à la fréquence d'échantillonnage FE. - transmettre au module de ré-échantillonnage (400) les dates d'échantillonnage déterminées selon le temps universel UTC(t). 13. Appareil d'acquisition de données, caractérisé en ce qu'il comprend un convertisseur analogique-numérique (510) échantillonnant à une fréquence FE imparfaite fournie par une horloge locale (100) des données acquises par un capteur (500) fournissant ainsi une série de données échantillonnées et datées E[k], un module horodateur (300) pour mesurer l'erreur en fréquence de l'horloge locale (100) en déterminant les dates d'échantillonnage selon un temps universel UTC(t), et un module de rééchantillonnage (400) pour corriger les données échantillonnées et datées E[k]. 14. Appareil selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend un système de positionnement par satellite (200) incluant une horloge de référence, le module horodateur (300) étant apte à étalonner l'horloge locale (100) sur l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200). 15. Appareil selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce que le module horodateur (300) comprend un premier compteur (310) pour comptabiliser le nombre N1 de périodes de l'horloge locale (100) depuis une date UTC(SPS) fournie par l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200), un deuxième compteur (320) apte à déterminer la fréquence de l'horloge locale (100) par étalonnage sur le système de positionnement par satellite (200), et un opérateur (330) apte à calculer, sur la base des données issues des compteurs (310, 320), le temps universel UTC(t) obtenu par l'étalonnage de l'horloge locale (100) sur le temps universel de l'horloge de référence du système de positionnement par satellite (200), le temps universel UTC(t) correspondant ainsi à une horloge locale (100) corrigée de sa dérive en fréquence. 16. Appareil d'acquisition de données selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend un module de ré-échantillonnage (400) apte à générer, à partir d'une série de données échantillonnées et datées E[k], une série de données ré-échantillonnées et re-datées S[k], c'est-à-dire dans laquelle les erreurs de phase et de fréquence d'échantillonnage de la série de données E(k] sont toutes deux compensées. 17. Appareil selon la 16, caractérisé en ce que le module de ré-échantillonnage (400) comprend une première mémoire (401) mémorisant la série de données E[() datées et échantillonnées à une fréquence FE correspondant à la fréquence d'une horloge locale (100), et en ce qu'il comprend une deuxième mémoire (403) mémorisant les dates d'échantillonnage déterminées selon le temps universel UTC(t). 18. Appareil selon la 17, caractérisé en ce que le module de ré-échantillonnage (400) comprend un ré-échantillonneur (404) relié d'une part à une première mémoire (401) contenant les échantillons E[k] et relié d'autre part à un filtre d'interpolation (412), ledit filtre d'interpolation (412) étant lui-même relié à une deuxième mémoire (403) contenant les dates d'échantillonnage déterminées selon le temps UTC(t) et relié également à un filtre de référence (411) par lequel le filtre d'interpolation (412) est dynamiquement calculé pour chaque échantillon Sk de la série d'échantillons S[k] à calculer, ledit filtre d'interpolation (412) générant ainsi les coefficients d'interpolation correctifs permettant de générer la série de données S[k] au sein du rééchantillonneur (404). 19. Appareil selon l'une des 13 à 18, caractérisé en ce qu'il forme un noeud d'un réseau d'acquisition de données.
G,H
G06,G01,G08,H04
G06F,G01V,G08C,H04B
G06F 17,G01V 1,G08C 15,G08C 21,H04B 7
G06F 17/40,G01V 1/22,G08C 15/06,G08C 21/00,H04B 7/185
FR2896431
A1
PERFECTIONNEMENT POUR RAQUETTE A NEIGE DONT LA FIXATION DE RETENUE DE LA CHAUSSURE EST SOLIDARISEE A UNE TRAVERSE DONT LES EXTREMITES SONT RELIEES AU CADRE
20,070,727
; La présente invention concerne une raquette à neige et plus particulièrement un perfectionnement pour raquette à neige du type dont la fixation de retenue de la chaussure est solidarisée sur une traverse dont les extrémités sont reliées à un cadre. Les raquettes à neige sont des engins connus depuis; de très nombreuses années car utilisées depuis plusieurs siècles par les populations scandinaves pour se déplacer sur la neige.. Jusqu'à nos jours, les raquettes à neige étaient utilisées à des fins utilitaires ou militaires, pour permettre aux populations et aux troupes alpines de se déplacer sur la neige pour leurs déplacements nécessités par la vie quotidienne. Actuellement, les raquettes à neige sont plutôt utilisées par des promeneurs ou des sportifs qui font des randonnées et des promenades, voire même des compétitions. Mais les sportifs, bien que pratiquant pour leur plaisir, sont de plus en plus exigeants pour le matériel qu'ils utilisent, et il est vrai que les produits actuellement vendus ne donnent p is entière satisfaction. On connaît de nombreux types de raquettes à neige et notamment les raquettes de type de celles que l'on trouve en Europe, constituées par un tamis réalisé en matière plastique sur lequel la chaussure e5 ,t retenue par une plaque pivotante. On connaît aussi des raquettes originaires d'Amérique du Nord qui sont le plus souvent constituées d'un cadre tubulaire suppertant une toile tendue qui constitue le tamis. Ces raquettes présentent de nombreux avantages et sont généralement relativement bien adaptées aux conditions de neige que l'on rencontre dans cette région. Toutefois il apparaît que ces raquettes présentent des inconvénients. Pour ces raquettes la retenue de la chaussure se fait grâce à une fixation qui pivote selon un axe trais>versal. A cet effet la fixation est retenue sur une traverse transversale généralement réalisée en un matériau souple tel qu'une sangle textile ou similaire comme en plastique ou en cuir, cette sangle donne une souplesse en torsion latérale intéressante, qui favorise le confort de la marche notamment en dévers. La sangle est soit fixée au cadre tel que cela apparaît sur les brevets US 3 555 708 soit fixée sur un anneau ibrement pivotant tel que cela apparaît sur le brevet US 5 659 981 ? US 5 517 772 ? US 5 259 128 Quant la sangle est fixée directement sur le cadre lors de la levée du talon de l'utilisateur, l'arrière de la raquette est entraîné en pivotement vers le haut ce qui provoque un inconfort certain et fait que la neige est propulsée sur l'utilisateur. Quand la sangle est ibrement pivotante, en montée raide , le tibia peut toucher l'avant de la spatule de la raquette, , ce qui rend la marche inconfortable. La présente invention se propose de résoudre les inco lvénients précités à l'aide de moyens simples, fiables et faciles à mettre en oeuvre. Ainsi, la raquette à neige selon l'invention est du type dont la fixation de retenue de la chaussure est solidaire d'une travers{ dont les extrémités sont fixées latéralement à la raquette proprement dite, et est caractérisée en ce que lesdites extrémités sont fixées par l'intermédiaire de deux accouplements de deux anneaux, à savoir un accouplement gauche (7a) et un accouplement droit (7b) Selon une caractéristique complémentaire, chacun des accouplements est constitué par un anneau d'extrémité fixé à l'extrémité de la traverse accouplé à un anneau de retenue correspondant relié à la raquette, tandis que chacun des anneaux d'extrémité passe dans le trou constitué par anneau de retenue correspondant et inversement, chacun des anneaux de retenue passe dans le trou constitué par anneau d'extrémité correspondant. Selon une autre caractéristique, chacun des anneaux comprend une branche rectiligne de liaison et une branche courbe d'accrochage, la branche rectiligne de liaison étant celle qui est liée à la raquette pour l'anneau de retenue, et à la traverse pour l'anneau d'extrémité, tandis que les branches de chacun des anneaux ne sont pas dans un même plan. Ajoutons que la branche courbe d'accrochage vue en bout décrit une sorte de "Z" pour les anneaux de l'accouplement droit d'anneaux et la forme d'un "S" pour les anneaux de l'accouplement gauche, afin ,lue dans la position initiale, les branches courbe de chacun des accouplements sont en buté arrière réciproque, à savoir que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue une butée arrière pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité, de sorte que lors du soulèvement du talon de la chaussure il y a pivotement libre vers l'avant de la traverse autour de l'axe transversal de pivotement jusqu'à ce que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue une butée avant pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité. Notons aussi que selon le mode de réalisation donné à titre 10 d'exemple, la raquette comprend un cadre, et les anneaux de retenue sont reliés à ce cadre par des sangles de retenue. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. 15 Les figures 1 à 8 illustrent le mode de réalisation préféré. La figure 1 est une vue de dessus de la raquette à neige de l'invention, destinée à retenir la chaussure (la fixation étant représentée en traits fins). La figure 2 est une vue latérale 20 La figure 3 représente en perspective la raquette à neige, sans la fixation destinée à retenir la chaussure. La figure 4 est une vue partielle en perspective de la raquette dans la position selon laquelle le talon de la chaussure est relevé, la fixation avec la chaussure n'étant pas représentée. 25 La figure 5 est une vue de dessus représentant l'accouplement gauche. La figure 5a est une vue latérale selon F1 de l'anneau de retenu de l'accouplement gauche. La figure 5b est une vue latérale selon F2 de l'anneau d'extrémité 30 de l'accouplement gauche. La figure 6 est une vue de dessus représentant l'accouplement La figure 6a est une vue latérale selon F1 de l'anneau de retenu de l'accouplement droit. La figure 6b est une vue latérale selon F2 de l'anneau d'extrémité de l'accouplement droit. droit. Les figures 7 et 8 sont des vues schématiques montrant comment est réalisée la butée vers l'avant, pour la figure 7 de l'accouplement gauche, et pour la figure 8 de l'accouplement de droite. La raquette à neige proprement dite, portant la référence générale (1), est constituée par un cadre (2) délimitant un tamis destiné à recevoir la chaussure de l'utilisateur, ladite chaussure étant retenue sur le tamis par une fixation (50) qui est avantageusement une plaque pivotante ou similaire fixée sur la traverse de retenue (9) et qui est destinée à pivoter autour de l'axe transversal (X, X'), ladite plaque pivotante comprenant des moyens de retenue avant (5a), et des moyens arrière (5b) pour assurer le maintien de la chaussure de l'utilisateur sur la plaque. Le tamis est au moins en partie réalisée par une paroi souple que nous appellerons par la suite toile (4) dont le bord est destiné à être fixé au cadre (2) en plusieurs endroits à l'aide de moyens de fixation. Ladite paroi souple est par exemple réalisée en textile en cuir ou autre comme par exemple en matériau plastique, tel qu'en matière plastique ex _rudée ou injectée. Le cadre (2) est avantageusement constitué par un tube métallique périphérique, par exemple en aluminium ou autre, tel qu'en acier ou en matière plastique ou en matériau composite. Bien entendu on ne sortirait pas de l'invention si le cadre périphérique n'était pas entièrement ou fermé sur lui-même. Il va aussi de soit que le profilé constituar.t le cadre pourrait avoir une autre section que celle d'un tube cylindrique. Selon un mode de réalisation de la raquette à neige (1) selon l'invention celle-ci a avantageusement un plan longitudinal vertical de symétrie générale (P), mais il pourrait bien entendu en être autrement. Le cadre tubulaire périphérique (2) a une forme all Dngée, et comporte deux portions de tubes latéraux (2a, 2'a) reliés à l'avant (AV) par une portion de tube avant (2b) prolongeant les tubes latéraux et formant une spatule (5) avantageusement relevée, tandis que les tubes latéraux (2a, 2'a) sont reliés à l'arrière (AR) par une portion de tube arrière (2c). La toile (4) constituant le tamis qui a globalement la forme générale de l'intérieur du cadre (2) comprend à l'avant un trou central avant (6) afin de permettre le passage de l'avant de la chaussure lors de son pivotement autour de l'axe (X, X'), et le passage de la traverse transversale de retenue (9). Par ailleurs la toile (4) est fixée au cadre tubulaire (2) au moins en certains endroits, par des portions de toile faisant saillie 40a, ....) constituant des pattes de fixation. Ainsi, la toile comprend one zone centrale d'appui qui s'étend vers l'extérieur par plusieurs pattes de fixation. En d'autres termes, les pattes de fixations (40a,....) désignant l'ensemble des pattes de fixation) sont constituées par des bandEs de toile prolongeant la toile proprement dite vers l'extérieur. Ces ::Dattes de fixations (40a, 40b, 40c, 40'a, 40'b, 40'c, 40 d, 40e) sont destinées à entourer le tube du cadre (2) par le dessus et l'extérieur, pour y être fixées grâce à un rivet (7) ou similaire. Précisons que la toile (4) comprend quatre pattes latérales arrières (40a, 40b, 40'a, 40'b), deux pattes avant (40c, 40'c), une patte d'extrémité avant (40e), et une patte d'extrémité arrière (40d). Les pattes latérales arrière (40a, 40b, 40'a, 40'b), sont cell cs situées latéralement, derrière l'axe de pivotement (X, X'), tandis que es pattes avant (40c, 40'c) sont disposées au niveau de la spatule (5), la patte d'extrémité (40e) sur l'extrémité avant de la spatule, tandis que la patte arrière (40d) est sur l'extrémité arrière du cadre. Selon l'invention, la raquette est telle qu'elle comprend des moyens de protection, pour protéger la toile au niveau des endroits cil elle se trouve fixée au cadre tubulaire, et ce aux endroits susceptibles de subir des agressions tels une usure sur la face inférieure qui s'occasionne lors de la marche ainsi qu'une usure sur la partie supérieure et sur la portion externe de la toile entourant le tube qui est provoquée par les chocs divers et notamment par les agressions de la raquette portée par l'autre pic d. Ainsi la toile de la raquette selon l'invention la toile (4) est protégée par des pièces complémentaires de protection (8) disposées au moins au niveau des pattes de fixation latérales arrière (40a, 40b, 40'a, 40'b) Les moyens de protection sont constitués par des pièces complémentaires de protection (8) qui sont réalisées par exemple en matière plastique injectée, et par exemple en polyuréthane, ou autre. Les pièces complémentaires de protection (8) sont destinées à recouvrir les pattes de fixation (40), afin de les protéger, comme signalé précédemment. La traverse transversale de retenue (9) à laquelle est fixée la plaque pivotante est retenue sur le cadre, de façon mobile en pivotement selon l'axe transversale (X, X'), et comprend des moyens de butée limitant son pivotement vers l'avant. Selon l'invention, la traverse transversale de retenue (9', est fixée au cadre (2) par l'intermédiaire de deux accouplements (7a, 7b; de deux anneaux de retenue, respectivement (7'a, 7"a et 7'b, 7"b). A savoir un premier anneau d'extrémité (7'a, 7'b) et un deuxième anneau de retenue au cadre (7"a, 7"b). Chacun des anneaux d'extrémité (7'a et 7'b) est fixé à l'extrémité de la traverse (9) tandis que chacun des anneaux de retenue au cadre (7"a et 7"b) est fixé audit cadre et plus particulièrement au tube du cadre par exemple par une sangle de retenue (10a, 10b). Ainsi la traverse (9) est retenue au cadre par un accouplement gauche d'anneaux (7a), et un accouplement droit d'anneaux (7b). Précisons que chacun des anneaux d'extrémité (7'a et ;"b) passe dans le trou constitué par l'anneau de retenue au cadre (7"a et 7")) correspondant et inversement, chacun des anneaux de retenue au cadre (7"a et 7"b) passe dans le trou constitué par anneau d'extrémté (7'a et 7'b) correspondant. Chacun des anneaux comprend une branche rectiligne de liaison (70) et une branche courbe d'accrochage (71). La branche rectiligne de liaison est celle qui est liée à la sangle de retenue (10a, 10b) pour l'anneau de retenue (7"a et 7"b, et à la traverse (9) pour l'anneau d'extrérrité (7'a et 7'b). Ajoutons que les branches de chacun des anneaux ne sont pas dans un même plan. Ainsi la branche courbe (71) vue en bout décrit une sorte de "Z" pour les anneaux de l'accouplement droit d'anneau> (7b) et la forme d'un " S" pour les anneaux de l'accouplement gauche (7a). Ainsi, dans la position initiale telle qu'illustrée aux figures 1, 2, 3, 5 et 6, les branches courbe de chacun des accouplements sont en butée arrière réciproque, à savoir que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue une butée arrière pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité. Lors du soulèvement du talon de la chaussure il y a pivotement libre vers l'avant de la traverse autour de l'axe transversal (X, X') jusqu'à ce que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue une butée avant pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité tel que cela apparaît aux figures 4, 7 et 8. Le cadre périphérique (2) est, dans l'exécution préférée, d'un seul tenant et réalisé par un tube continu conforme, mais on ne sortirait pas du cadre de l'invention, s'il était réalisé en plusieurs morceaux ou ne comprenait qu'une ou deux portions de profilé. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons.. Ainsi, les anneaux pourraient par exemple ne pas être des boucles fermées sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Il va de soit aussi que les anneaux d'extrémité (7'a, 7'b) pourraient n'être pas fixés sur une sangle transversale, mais faire partie intégrante de la fixation. L'invention bien que décrite selon un mode d'exécution avec un cadre te une toile, peut bien entendu trouver application sur taut autre 30 type de raquette, et notamment celle dont le tamis est en matière plastique
Raquette à neige (1) dont la fixation de retenue (5) de la chaussure est fixée sur une traverse (9) dont les extrémités sont fixées latéralement à la raquette proprement dite, caractérisée en ce que lesdites extrémités sont fixées par l'intermédiaire de deux accouplements (7a, 7b) de deux anneaux, à savoir un accouplement gauche (7a) et un accouplement droit (7b)
1. Raquette à neige (1) dont la fixation de retenue (5) de la chaussure est fixée sur une traverse (9) dont les extrémités sont fixées latéralement à la raquette proprement dite, caractérisée en ce cit. e lesdites extrémités sont fixées par l'intermédiaire de deux accouplements (7a, 7b) de deux anneaux (7'a, 7"a - 7'b, 7"b), à savoir un accouplement gauche (7a) et un accouplement droit (7b) 2. Raquette à neige (1) selon la 1, caractérisée en ce que chacun des accouplements (7a, 7b) est constitué par un anneau d'extrémité (7'a, 7'b) fixé à l'extrémité de la traverse (9) accouplé à un anneau de retenue correspondant (7"a, 7")) relié à la raquette. 3. Raquette à neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que chacun des anneaux d'extrémité (7'a et 7'b) passe dans le trou constitué par anneau de retenue (7"a et 7"b) correspondant et inversement, chacun des anneaux de retenue (7"a et 7"b) passe dans le trou constitué par anneau d'extrémité (7'a et 7'b) correspondant. 4. Raquette à neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que chacun des anneaux comprend une branche rectiligne de liaison (70) et une branche courbe d'accrochage (71), la branche rectiligne de liaison étant celle qui est liée à la raquette pour l'anneau de retenue (7"a et 7"b), et à la traverse (9) pour l'anneau d'extrémité (7'a et 7'b). 5. Raquette à neige (1) selon l'une quelconque des 25 précédentes, caractérisée en ce que les branches (le chacun des anneaux ne sont pas dans un même plan. 6. Raquette à neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que la branche courbe d'accrochage (71) vue en bout décrit une sorte de "Z" pour les anneaux de l'accouplement droit 30 d'anneaux (7b) et la forme d'un "S" pour les anneaux de l'accouplement gauche (7a), afin que dans la position initiale, les branches courbe de 8chacun des accouplements sont en buté arrière réciproque, à savoir que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue Lne butée arrière pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité, de sorte que lors du soulèvement du talon de la chaussure il y a pivotement : ibre vers l'avant de la traverse autour de l'axe transversal (X, X') jusqu'à ce que la branche courbe de l'anneau de retenue au cadre constitue une butée avant pour la branche courbe de l'anneau d'extrémité. 7. Raquette à neige (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un cadre 10 (2). 8. Raquette à neige (1) selon la précédente, caractérisée en ce que les anneaux de retenue (7"a, 7"b) sont reliés au cadre (2). 9. Raquette à neige (1) selon la précédente, 15 caractérisée en ce que les anneaux de retenue (7"a, 7"b) sont reliés au cadre (2) par des sangles de retenue (10a, 10b). 10. Raquette à neige (1) selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que son tamis (3) est constitue par une paroi souple (4) maintenue tendue à l'intérieur d'un cadre (2). 20
A
A63
A63C
A63C 13
A63C 13/00
FR2901827
A1
AGENCEMENT DE PORTE POUR VEHICULE, TEL QUE NOTAMMENT DES CAMIONS
20,071,207
L'invention est relative à un . Dans le domaine du transport de marchandises, une porte arrière permet l'ouverture ou la fermeture de la caisse du véhicule. Cette porte est généralement constituée par deux battants articulés, disposés dans un cadre dormant. Le cadre dormant est constitué par deux montants, une traverse supérieure et une traverse inférieure. Chaque battant est articulé à l'un des montants du cadre, notamment par charnière et est pourvu d'un dispositif crémone permettant de le verrouiller aux traverses supérieure et inférieure. Le dispositif crémone est traditionnellement constitué par une tige d'actionnement, articulée en pivot sur la paroi extérieure du battant et pourvue à chacune de ses extrémités haute et basse d'un pêne. Les traverses inférieure et supérieure du cadre sont pourvues de gâches correspondantes. Une poignée de manoeuvre du dispositif permet la commande en rotation de la tige d'actionnement, selon son axe longitudinal, permettant au pêne de la tige de s'engager ou de s'extraire des gâches pour verrouiller ou libérer le battant. Cependant, lors des opérations de chargement ou de déchargement de la caisse du véhicule, il peut être nécessaire de pouvoir escamoter la traverse supérieure, notamment pour la manutention d'éléments encombrants, ou dans de bennes basculantes. Ainsi, la traverse supérieure du cadre peut être prévue pivotante, articulée à l'une de ses extrémités à l'un des montants, et présenter des moyens de verrouillage / déverrouillage à l'autre montant. Cette traverse supérieure reste toutefois difficilement accessible en hauteur et ne peut être manipulée aisément directement par un opérateur. On connaît ainsi d'entraîner en rotation cette traverse en 30 l'assujettissant avec le battant de la porte articulé au même montant, permettant à l'opérateur d'entraîner simultanément en rotation le battant et la traverse. Pour ce faire, on utilise le propre dispositif crémone du battant. Celui-ci doit toutefois être modifié par rapport à la crémone traditionnelle précédemment décrite. On connaît ainsi un dispositif crémone comprenant une tige d'actionnement haute et une tige d'actionnement basse, indépendantes l'une de l'autre, chacune pourvue d'un pêne et disposant de sa propre poignée de manoeuvre. Les pênes sont prévus pour coopérer avec des gâches respectivement de la traverse supérieure et de la traverse inférieure. Lorsqu'un opérateur désire ouvrir le battant, sans escamoter en rotation la traverse supérieure, ce dernier doit actionner à l'ouverture les deux poignées de manoeuvre des deux tiges de commande, haute et basse, pour respectivement extraire les pênes inférieur et supérieur desdites gâches. En revanche, si l'opérateur désire entraîner la traverse supérieure avec le battant correspondant, seule la poignée de manoeuvre de la tige d'actionnement basse est actionnée à l'ouverture, la tige d'actionnement haute restant dans une position d'engagement du pêne avec la gâche de la traverse supérieure. On remarque ainsi que l'ouverture du battant, sans entraîner la traverse supérieure, manoeuvre qui est la plus fréquente, nécessite la manipulation de deux poignées de manoeuvre, occupant les deux mains de l'opérateur. L'ouverture du battant avec la traverse supérieure nécessite la manipulation d'une seule poignée. Toutefois, celle-ci peut être aisément confondue avec l'autre poignée de la crémone. Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients précités en proposant un agencement de porte dont la manipulation à l'ouverture est simplifiée. Un autre but de la présente invention est de proposer un agencement de porte dont le dispositif crémone, permettant d'escamoter la traverse supérieure, ne présente qu'une seule poignée de manoeuvre. D'autres buts et avantages de la présente invention 2 apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un agencement de porte de véhicule, apte à permettre la fermeture et l'accès à une caisse de véhicule, notamment d'une remorque, la porte étant disposée dans un cadre dormant de ladite caisse, ledit cadre dormant comportant une traverse supérieure, une traverse inférieure et deux montants, ladite traverse supérieure étant escamotable en pivotement , présentant, d'une part, des moyens d'articulation à l'un des montants du cadre, et d'autre part, des moyens de verrouillage à l'autre montant, l'agencement de porte étant constitué par au moins un battant, en pivot au montant d'articulation de la traverse supérieure, ledit au moins un battant étant équipé d'un dispositif crémone permettant de le verrouiller en fermeture, ledit au moins un battant présentant, en outre, des moyens d'entraînement de la traverse supérieure substantiellement constitués par son propre dispositif crémone, ce dernier comprenant : - une tige d'actionnement haute, présentant à son extrémité supérieure un pêne, destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche de la traverse supérieure lors de la mise en rotation de la tige d'actionnement haute, - une tige d'actionnement basse, présentant à son extrémité inférieure un pêne, destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche de la traverse inférieure lors de la mise en rotation de ladite tige d'actionnement basse. Selon l'invention, le dispositif crémone constituant lesdits moyens d'entraînement présente, en outre, une poignée de manoeuvre permettant la mise en rotation de la tige d'actionnement basse et des moyens de couplage / découplage, aptes à prendre au moins deux positions pour, soit assujettir en rotation la tige d'actionnement basse et la tige d'actionnement haute afin d'autoriser l'ouverture dudit au moins un battant sans entraîner la traverse supérieure, soit découpler lesdites tiges d'actionnement en bloquant ladite tige d'actionnement haute dans une position d'engagement de son pêne avec la gâche de la traverse supérieure permettant d'entraînement en rotation ladite traverse supérieure lors de l'ouverture dudit au moins un battant. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - la figure 1 est une vue de face d'un agencement de porte de l'art antérieur, - la figure 2 est une vue de face d'un agencement de porte conforme à l'invention, - la figure 3 est une vue détaillée, partielle du dispositif crémone de l'agencement de porte tel qu'illustré à la figure 2, - la figure 4 est une vue agrandie des moyens de couplage/découplage du dispositif crémone tel qu'illustré à la figure 1, -la figure 5 est une vue de côté des moyens de couplage / découplage tels qu'illustrés à la figure 4, - la figure 6 et la figure 7 sont respectivement des vues de face totale et partielle de l'agencement de porte tel qu'illustré à la figure 2, les battants à l'ouverture, les moyens de couplage / découplage dans leur position d'assujettissement des tiges haute et basse, - les figures 8 et 9 sont respectivement des vues totale et partielle de l'agencement de porte tel qu'illustré à la figure 2, les tiges haute et basse étant découplées, permettant d'escamoter en rotation la traverse supérieure avec le battant. L'invention concerne un agencement de porte 1 de véhicule, apte à permettre la fermeture et l'accès à une caisse de véhicule, notamment 25 d'une remorque. L'agencement de porte est disposé dans un cadre dormant de la caisse. Le cadre dormant comporte une traverse supérieure 7, une traverse inférieure 5 et deux montants 41, 42. La traverse supérieure 7 est escamotable en pivotement. Telle 30 qu'illustrée à la figure 2, elle présente des moyens d'articulation à l'un 41 des montants du cadre, notamment constitués par une charnière disposée, à l'une de ses extrémités. La traverse supérieure 7 présente également des moyens de verrouillage 9 à l'autre montant 42, sur son autre extrémité. L'agencement de porte est constitué par au moins un battant 2, articulé en pivot au montant 41 d'articulation de la traverse supérieure 7. Tel qu'illustré, l'agencement de porte peut présenter un autre battant 3 articulé à l'autre montant 42 disposé de façon symétrique au premier battant 2. Ledit au moins un battant 2, en pivot au montant 41 de la traverse d'articulation supérieure 7 est équipé d'un dispositif crémone 5 permettant de le verrouiller en fermeture. Il présente en outre des moyens d'entraînement de la traverse supérieure 7 substantiellement constitués par son propre dispositif crémone 5. Ce dispositif crémone 5 comprend : - une tige 10 d'actionnement haute, présentant à son extrémité supérieure un pêne 11 destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche 12 de la traverse supérieure 7 lors de la mise en rotation de ladite tige 10 d'actionnement haute, - une tige 13 d'actionnement basse, présentant à son extrémité inférieure un pêne 14 destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche 15 de la traverse inférieure lors de la mise en rotation de ladite tige 13 d'actionnement basse. Selon l'invention, le dispositif crémone 5 constituant lesdits moyens d'entraînement présente, en outre, une poignée de manoeuvre 16 permettant la mise en rotation de ladite tige 13 d'actionnement basse. Le dispositif crémone 5 présente en outre des moyens 17 de couplage/découplage, apte à prendre deux positions P1, P2. Une première position des moyens 17 de couplage/découplage permet d'assujettir en rotation la tige 13 d'actionnement basse et la tige 10 d'actionnement haute afin d'autoriser l'ouverture dudit au moins un battant 2 sans entraîner la traverse supérieure 7. Une deuxième position des moyens 17 de couplage/découplage permet de découpler lesdites tiges d'actionnement 10, 13 en bloquant ladite tige 10 d'actionnement haute dans une position d'engagement de son pêne 11 avec la gâche 12 de la traverse supérieure 7 permettant d'entraîner en rotation ladite traverse supérieure 7 lors de l'ouverture dudit au moins un battant 2. Tel qu'illustré à la figure 2, selon un exemple de réalisation, l'agencement de porte 1 peut présenter un deuxième battant 3 au montant 42, et présenter un dispositif crémone simple, comprenant une seule tige d'actionnement. Tels qu'illustrés aux figures 4 et 5 selon un exemple de réalisation, les moyens 17 de couplage/découplage sont constitués par un loquet 18, présentant deux extrémités de verrouillage 19, 20. Ce loquet 18 est apte à se translater, d'une course limitée, dans un fourreau de guidage 21 assujetti à ladite tige 10 d'actionnement haute. Le loquet 18 peut se translater pour venir engager, dans un première position P1 du loquet 18, avec un manchon de couplage 22 assujetti à ladite tige 13 d'actionnement basse. Le loquet 18 peut se translater dans une deuxième position P2 du loquet, pour venir engager avec une ferrure de blocage 23 assujettie au battant 2. Avantageusement, le loquet 18 peut être dimensionné par rapport au manchon de couplage 22 et à la ferrure de blocage 23 de telle façon que l'une au moins de ses extrémités de verrouillage 19, 20 est toujours engagée, soit avec le manchon de couplage 22, soit avec la ferrure de blocage 23. Tel qu'illustré à la figure 4, le loquet 18 peut présenter des moyens de limitation de sa course par rapport au fourreau de guidage 21. Ces moyens de limitation peuvent être constitués par une tige 24 faisant saillie du loquet 18. La tige 24 est contrainte au déplacement suivant le chemin d'une fenêtre 25 du fourreau de guidage 21. Plus particulièrement, le loquet 18 peut être constitué par un corps cylindrique. Ce corps cylindrique est en liaison pivot glissant avec le fourreau de guidage 21. La fenêtre 25 peut présenter deux encoches extrêmes 26, 27 pour le blocage de ladite tige 24 dans la première position P1 ou ladite deuxième position P2 du loquet 18. Plus particulièrement, le chemin de la fenêtre 25 peut présenter une section droite, parallèle à l'axe longitudinal du fourreau, permettant de translater le loquet entre ces deux positions P1, P2. Les encoches 26, 27 peuvent être positionnées à chacune des extrémités de cette section droite, latéralement. La tige 24 du loquet peut être escamotée dans les encoches 10 26, 27, lors d'un mouvement de pivotement du loquet 18 par rapport au fourreau de guidage 21. Avantageusement, le loquet 18 peut être actionné par une poignée de commande. Selon un mode de réalisation, la tige 24 du loquet 18 peut être courbée pour constituer cette poignée de commande des moyens 17 15 de couplage/découplage. Telles qu'illustrées, les tiges d'actionnement haute et basse sont coaxiales. Avantageusement, l'extrémité inférieure de la tige 10 d'actionnement haute et l'extrémité supérieure 13 de la tige d'actionnement basse peuvent coopérer en rotation au niveau de moyens d'enchevêtrement. 20 Selon un exemple de réalisation de ces moyens d'enchevêtement, l'extrémité inférieure de la tige 10 d'actionnement haute présente un plot de centrage 30 apte à coopérer avec un alésage cylindrique 31, complémentaire de l'extrémité supérieure de la tige 13 d'actionnement basse. 25 Selon un autre mode de réalisation, ces moyens d'enchevêtrement peuvent être constitués par une bague cylindrique (non illustrée) venant recouvrir les extrémités des deux tiges d'actionnement 10, 13. La ferrure de blocage 23 peut présenter un premier alésage 28 pour la réception de l'une des extrémités 20 du loquet . La ferrure de blocage 30 23 peut avantageusement constituer un élément de pivot pour la tige 10 d'actionnement haute, avec la présence d'un deuxième alésage 29 traversant. Selon un exemple de réalisation, la poignée de manoeuvre 16 du dispositif crémone 5 est articulée à une semelle fixe et audit au moins un battant 2. Le dispositif crémone 5 présente en outre des moyens de verrouillage de la poignée de manoeuvre 16 par rapport à la semelle, dans une position de fermeture du dispositif. Selon un exemple de réalisation, cette poignée de manoeuvre peut être celle divulguée dans la demande de brevet européen publiée sous le N EP-1.564.354. Naturellement, d'autres modes de réalisation, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de la présente invention telle que définie par les revendications ci-après
L'invention concerne un agencement de porte pour véhicule, notamment pour camion. La porte est constituée par au moins un battant articulé à l'un des montants d'un cadre dormant, le battant étant pourvu d'un dispositif crémone. Le cadre dormant présente une traverse supérieure articulée au montant d'articulation dudit au moins un battant pour pouvoir être escamoté en pivotement.Le dispositif crémone du battant permet également d'assujettir ledit au moins un battant avec la traverse supérieure afin d'entraîner cette dernière.Le dispositif crémone (5) comprend une tige (10) d'actionnement haute munie d'un pêne et une tige (13) d'actionnement basse également munie d'un pêne.Selon l'invention, le dispositif crémone (5) présente en outre une poignée de manoeuvre (16) permettant la mise en rotation de la tige (13) d'actionnement basse et des moyens (17) de couplage/découplage permettant d'assujettir ou non la tige (13) d'actionnement basse et la tige (10) d'actionnement haute lors de la mise en rotation de ladite tige (13) d'actionnement basse par la poignée de manoeuvre (16).
1. Agencement de porte (1) de véhicule, apte à permettre la fermeture et l'accès à une caisse de véhicule, notamment d'une remorque , la porte étant disposée dans un cadre dormant de ladite caisse, ledit cadre dormant comportant une traverse supérieure (7), une traverse inférieure (5) et deux montants (41, 42), ladite traverse supérieure (7) étant escamotable en pivotement, présentant, d'une part, des moyens d'articulation (8) à l'un (41) des montants du cadre, et d'autre part, des moyens de verrouillage (9) à l'autre montant (42), l'agencement de porte étant constitué par au moins un battant (2), en pivot au montant (41) d'articulation de la traverse supérieure (7), ledit au moins un battant (2) étant équipé d'un dispositif crémone (5) permettant de le verrouiller en fermeture, ledit au moins un battant (2) présentant, en outre, des moyens d'entraînement de la traverse supérieure (7) substantiellement constitués par son propre dispositif crémone (5), ce dernier comprenant : - une tige (10) d'actionnement haute, présentant à son extrémité supérieure un pêne (11) destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche (12) de la traverse supérieure (7) lors de la mise en rotation de ladite tige (10) d'actionnement haute, - une tige (13) d'actionnement basse, présentant à son extrémité inférieure un pêne (14) destiné à s'engager ou s'extraire d'une gâche (15) de la traverse inférieure lors de la mise en rotation de ladite tige (13) d'actionnement basse, caractérisé en ce que le dispositif crémone (5) constituant lesdits moyens d'entraînement présente, en outre, une poignée de manoeuvre (16) permettant la mise en rotation de ladite tige (13) d'actionnement basse et des moyens (17) de couplage/découplage, aptes à prendre au moins deux positions (P1, P2) pour soit assujettir en rotation la tige (13) d'actionnement basse et la tige (10) d'actionnement haute afin d'autoriser l'ouverture dudit au moins un battant (2) sans entraîner la traverse supérieure (7), soit découpler lesdites tiges d'actionnement (10,13) en bloquant ladite tige (10) d'actionnement haute dans une position d'engagement de son pêne (11) avec la gâche (12) de la traversesupérieure (7), permettant d'entraîner en rotation ladite traverse supérieure (7) lors de l'ouverture dudit au moins un battant (2). 2. Agencement de porte selon la 1, dans lequel les moyens (17) de couplage/découplage sont constitués par un loquet (18), présentant deux extrémités de verrouillage (19,20) aptes à se translater, d'une course limitée, dans un fourreau de guidage (21) assujetti à ladite tige (10) d'actionnement haute, pour venir engager, dans une première position (P1) du loquet (18), avec un manchon de couplage (22) assujetti à ladite tige (13) d'actionnement basse, et dans une deuxième position (P2) du loquet, avec une ferrure de blocage (23) assujettie au battant (2). 3. Agencement de porte selon la 2, dans lequel le loquet (18) est dimensionné par rapport au manchon de couplage (22) et à la ferrure de blocage (23) de telle façon que l'une au moins de ses extrémités de verrouillage (19, 20) est toujours engagée, soit avec ledit manchon de couplage (22), soit avec la ferrure de blocage (23). 4. Agencement de porte selon la 2 ou 3, dans lequel le loquet (18) présente des moyens de limitation de sa course par rapport au fourreau de guidage (21), constitués par une tige (24) faisant saillie du loquet, contrainte en déplacement suivant le chemin d'une fenêtre (25) du fourreau de guidage (21). 5. Agencement de porte selon la 4, dans lequel le loquet (18) est cylindrique et est en liaison pivot glissant avec le fourreau de guidage (21), ladite fenêtre (25) présentant deux encoches extrêmes (26, 27) pour le blocage de la tige (24) dans ladite première position (P1) ou ladite deuxième position (P2) du loquet. 6. Agencement de porte selon la 4 ou 5, dans lequel la tige (24) est courbée pour constituer une poignée de commande des moyens (17) de couplage/découplage. 7. Agencement de porte selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'extrémité inférieure de la tige (10) d'actionnement haute et l'extrémité supérieure (13) de la tige d'actionnement basse coopèrent enrotation au niveau de moyens d'enchevêtrement. 8. Agencement de porte selon la 7, dans lequel l'extrémité inférieure de la tige (10) d'actionnement haute présente un plot de centrage (30) apte à coopérer avec un alésage cylindrique (31) complémentaire de l'extrémité supérieure de la tige (13) d'actionnement basse. 9. Agencement de porte selon la 2 ou 3, dans lequel, la ferrure de blocage (23) présente un premier alésage (28) pour la réception de l'une (20) des extrémités du loquet (18), la ferrure de blocage (23) constituant également un pivot pour la tige (10) d'actionnement haute avec un deuxième alésage (29) traversant. 10. Agencement de porte selon l'une des 1 à 9, dans lequel ladite poignée de manoeuvre (16) du dispositif crémone (5) est articulée à une semelle fixée audit au moins un battant (2), le dispositif crémone (5) présentant des moyens de verrouillage de la poignée de manoeuvre (16) par rapport à la semelle dans une position de fermeture dudit dispositif.
E,B
E05,B60
E05B,B60P,E05C
E05B 65,B60P 3,E05C 9
E05B 65/16,B60P 3/00,E05C 9/00
FR2894073
A1
FILTRE OPTIQUE INTEGRE DANS OU SOUS LES NIVEAUX DE METALLISATION D'UNE CELLULE PHOTOSENSIBLE ET PROCEDE DE FABRICATION CORRESPONDANT
20,070,601
La présente invention concerne le domaine des circuits intégrés, notamment ceux comprenant une cellule photosensible comprenant un filtre optique. De nombreux composants optiques intègrent des cellules photosensibles qui délivrent un signal électrique représentatif de l'intensité lumineuse reçue. De tels composants sont, par exemple, des détecteurs optiques formés d'une matrice de cellules photosensibles juxtaposées les unes à côté des autres, dont les faces d'entrée respectives sont situées dans un plan commun. Les cellules délivrent un signal qui permet, à partir de l'emplacement de la cellule au sein de la matrice, de reconstituer l'image détectée. Toutefois, le signal délivré n'étant représentatif que de l'intensité lumineuse reçue, la matrice ne permet pas d'effectuer une discrimination entre les différentes longueurs d'onde détectées. Pour pouvoir reconstituer les couleurs, une méthode possible est d'utiliser un damier de filtres positionné au-dessus des cellules photosensibles, chaque filtre étant associé à une cellule photosensible particulière. Le choix des filtres se fait de façon à pouvoir décomposer une lumière quelconque en un nombre réduit de longueurs d'onde. Cela peut être, par exemple, trois couleurs primaires comme le bleu, le vert et le rouge. Les filtres seront alors disposés de façon à ce que chaque filtre alterne avec les deux autres, permettant d'analyser une longueur d'onde quelconque à l'aide de trois cellules photosensibles adjacentes. Les filtres généralement utilisés sont des résines qui ne peuvent pas supporter des températures supérieures à 300 C. Comme la réalisation des niveaux de métallisation nécessite, entre autres, des recuits d'environ 400 C, les filtres sont réalisés après les niveaux de métallisation. Les filtres sont donc situés au-dessus de la partie d'interconnexion des cellules photosensibles, c'est-à-dire au-dessus des éléments permettant la connexion de l'élément sensible de la cellule au circuit de commande et au circuit de traitement de l'information. Actuellement, les connexions nécessitent quatre à sept niveaux de métallisation, ce qui créé un empilement pouvant atteindre 10 m de hauteur. Or la largeur des cellules photosensibles a diminué pour augmenter la résolution, jusqu'à atteindre 211m à ce jour. Cela conduit à des cellules photosensibles dont le facteur de forme (hauteur/largeur) devient bien supérieur à 1, d'où des difficultés de fabrication et des risques de défauts. Pour de telles cellules, le filtre situé sur le dessus de l'empilement est trop éloigné de l'élément sensible de la cellule, et un faisceau de lumière d'angle relativement faible, par exemple 15 , peut provoquer un recouvrement des couleurs, c'est-à-dire qu'un rayon traversant un filtre donné n'est pas détecté par la cellule associée au filtre mais par une cellule voisine. Pour palier à cet inconvénient, il a été proposé dans le document FR 2 829 876 de disposer un guide de lumière dans l'épaisseur de la partie d'interconnexion. Le guide de lumière est placé sous le filtre et collecte les rayons qui en sortent. Il les guide alors jusqu'à l'élément photosensible de la cellule associée. Néanmoins, le guide nécessite des étapes de fabrication supplémentaires d'où un coût élevé et il ne diminue pas le facteur de forme de la cellule. L'invention vise à remédier aux inconvénients évoqués ci-dessus. La présente invention propose une cellule photosensible compacte, fiable, de fabrication à coût raisonnable, et présentant d'excellentes performances optiques. Un circuit intégré comprend au moins une cellule photosensible. La cellule comprend un élément photosensible, une face d'entrée associée audit élément photosensible, un filtre optique situé sur au moins un chemin optique menant à l'élément photosensible et une partie d'interconnexion située entre l'élément photosensible et la face d'entrée. Le filtre optique est disposé entre l'élément photosensible et la surface de la partie d'interconnexion la plus proche de la face d'entrée. En particulier, le filtre optique peut être disposé dans la partie d'interconnexion. On entend ici par face d'entrée associée à l'élément photosensible, l'extrémité de la cellule dont l'éclairement doit être mesuré par ledit élément photosensible. La cellule se situe ainsi entre le substrat constitué d'un matériau semi-conducteur contenant au moins en partie l'élément photosensible et la face d'entrée. Le filtre réalisé sous la surface de la partie d'interconnexion située du côté de la face d'entrée, est plus proche de l'élément photosensible de la cellule. Cela a pour but de limiter le recouvrement de couleurs car les rayons traversant le filtre atteignent l'élément photosensible plus rapidement et peuvent plus difficilement passer dans une cellule adjacente. En d'autres termes, le filtre occupe une plus grande proportion de l'angle solide de l'élément photosensible. On peut ainsi disposer le filtre dans la partie d'interconnexion. Par exemple, le filtre optique peut être disposé dans une couche diélectrique appartenant à la partie d'interconnexion ou bien encore dans un niveau de métallisation appartenant à la partie d'interconnexion. En particulier, le filtre optique peut être disposé dans le niveau de métallisation le plus éloigné ou le plus proche de l'élément photosensible. En plus du rapprochement du filtre de l'élément photosensible, on obtient également une diminution de la hauteur de l'empilement formé par la cellule photosensible et le filtre. Une partie du matériau diélectrique formant la partie d'interconnexion et qui est traversée par la lumière est remplacée par le filtre à épaisseur sensiblement constante de la partie d'interconnexion. Cela permet de limiter le recouvrement des couleurs grâce d'une part au rapprochement du filtre, et d'autre part par la diminution du rapport de forme de la cellule. Selon un autre mode de réalisation, le filtre optique est disposé au sein de la partie d'interconnexion de façon à chevaucher au moins en partie une piste de connexion située à un autre niveau de métallisation. En particulier, le mode de réalisation permet d'utiliser des niveaux de la partie d'interconnexion dépourvus localement de pistes métalliques, notamment lorsque les éléments voisins aux cellules photosensibles nécessitent plus de niveaux de métallisation que lesdites cellules photosensibles. Dans ce cas, la partie d'interconnexion située entre l'élément photosensible et la face d'entrée contient des niveaux inutilisés par la cellule mais qui augmentent le facteur de forme de celle-ci. On peut ainsi mettre à profit l'existence de ces niveaux. Selon un autre mode de réalisation, le filtre optique est disposé entre l'élément photosensible et la partie d'interconnexion. Avantageusement, le filtre optique comprend un verre d'oxyde métallique ou un sulfure de cérium. L'oxyde est choisi de manière à sélectionner la longueur d'onde voulue au niveau de la cellule, en particulier, comprend au moins un des oxydes choisi dans le groupe formé par l'oxyde de fer, de chrome, de cobalt, de cadmium et/ou de manganèse. Avantageusement, le verre d'oxyde métallique utilisé comme filtre possède une température de ramollissement supérieure à 350 C. Le filtre peut être positionné au sein de la partie de l'interconnexion et sa fabrication peut être intégrée dans le procédé en conservant les étapes de passivation ou les températures de recuit. Le filtre peut être positionné plus facilement au sein de la cellule photosensible et ne pas empêcher les étapes qui suivront son dépôt. L'invention se rapporte également aux matrices formées par une pluralité de cellules photosensibles telles que décrites précédemment. En particulier, les différents filtres associés aux différentes cellules pourront avantageusement être disposés à des niveaux différents de métallisation selon la longueur d'onde sélectionnée par le filtre ou bien l'emplacement de la cellule au sein de la matrice. La possibilité de disposer les filtres à des niveaux de métallisation différents permet une plus grande liberté dans la réalisation de la matrice. Un autre avantage est la possibilité de réduire la largeur du filtre lorsque la distance qui le sépare de l'élément photosensible est plus faible. En effet, il n'est pas nécessaire que la taille du filtre soit très supérieure à celle de l'élément photosensible si celui-ci est situé juste en-dessous du filtre. Pour obtenir la détection voulue, il convient de s'assurer que le plus possible de rayons traversant le filtre parviennent à l'élément photosensible et que le moins possible d'autres rayons ne parviennent à l'élément photosensible. Lorsque le filtre est situé au-dessus de la partie d'interconnexion, une façon de limiter le recouvrement de couleur est de réaliser un filtre le plus large possible, la largeur étant limitée par la taille de la cellule photosensible elle-même. Lorsque le filtre est rapproché de l'élément photosensible, la largeur du filtre peut être diminuée sans augmenter le recouvrement de couleur. En particulier, le chevauchement par le filtre d'une ou plusieurs pistes réalisées à des niveaux de métallisation différents est privilégié lorsque le filtre est situé du côté de la partie d'interconnexion proche de la face d'entrée. Lorsque le filtre se situe du côté de la partie d'interconnexion proche de l'élément photosensible, une largeur de filtre semblable à celle de l'élément photosensible peut être suffisante. Il devient alors plus aisé de disposer le filtre entre les différents éléments nécessaires au fonctionnement de la cellule, tels que les pistes de connexion. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de plusieurs modes de mise en oeuvre, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels les figures 1 à 8 illustrent de manière très schématique, différents modes de réalisation de cellules photosensibles, et les figures 9 à 14 illustrent les étapes d'un procédé de fabrication. Les figures 1 à 14 sont des vues en coupe partielles d'un circuit intégré. Sur la figure 1, une cellule photosensible 1 faisant partie d'une plaquette de circuit intégré en cours de formation, comprend dans sa partie supérieure une plaque transparente 2 formant la face d'entrée de la lumière. La plaque 2 peut être une lame de verre ou de matière plastique transparente. Dans une partie inférieure de la cellule 1, un support semi-conducteur 3, disposé sensiblement parallèlement à la face d'entrée, comprend un élément photosensible 4, par exemple une photodiode, réalisé au moins en partie dans le support. Le support 3 peut être par exemple un substrat de silicium. La cellule comprend également une partie d'interconnexion 5 située entre la face d'entrée 2 et le support semi-conducteur 3, et comprenant notamment plusieurs couches 102, 202, 302, 402 de métallisation. Dans l'exemple représenté, la partie d'interconnexion comprend trois niveaux de métallisation 102, 202, 302, deux couches de métallisation voisines étant séparées par une couche diélectrique 201, 301. La cellule 1 comprend également une couche diélectrique inférieure 101, située entre le support 3 et la partie d'interconnexion 5. Les niveaux de métallisation 102, 202, 302 comprennent des pistes métalliques 112, 212, 312. Les pistes métalliques 112, 212, 312 comprennent généralement du cuivre et sont entourés par des couches diélectriques 101, 201, 301comprenant de la silice. Afin d'éviter une diffusion du cuivre dans la silice, une couche non-représentée comprenant du nitrure de silicium peut être déposée entre la piste métallique et le matériau diélectrique. Selon différents modes de réalisation, le filtre 6 peut être placé à différents niveaux dans la cellule photosensible 1. Sur la figure 1, le filtre 6 est placé dans la première couche diélectrique 101, proche de l'élément photosensible 4. La proximité du filtre 6 et de l'élément photosensible 4 permet de limiter très fortement le recouvrement des couleurs. En effet, les rayons traversant la partie d'interconnexion 5 associée à la cellule 1 ont un angle d'incidence trop faible pour traverser le filtre 6 de la cellule 1 et parvenir à l'élément photosensible d'une cellule voisine. Sur la figure 2, les éléments semblables à ceux de la figure 1 portent les mêmes références. Le filtre 6 est placé au sein de la partie d'interconnexion 5. Le filtre 6 constitue une couche supplémentaire 203 de la partie d'interconnexion 5. La couche supplémentaire 203 peut être formée par le filtre 6 entouré latéralement par un matériau diélectrique. La couche 203 ainsi formée permet de réaliser des vias 211 au niveau du matériau diélectrique, à distance du filtre 6. Une autre possibilité est de réaliser le filtre 6 dans une couche de diélectrique 201 séparant deux niveaux de métallisation 102, 202 successifs. La hauteur de l'empilement est alors sensiblement conservée. Sur la figure 3, les éléments semblables à ceux de la figure 1 portent les mêmes références. Le filtre 6 est, dans cet exemple, intégré à la partie d'interconnexion 5. Le filtre 6 est placé dans un niveau de métallisation 202, sur une portion de matériau diélectrique. La portion de matériau diélectrique forme la partie du niveau de métallisation 202 par laquelle la lumière entrant dans la cellule 1 atteint l'élément photosensible 4. Le mode de réalisation permet également de réduire la hauteur de l'empilement et donc le facteur de forme. Une variante est représentée sur la figure 4. Le filtre 6 est disposé dans un niveau de métallisation 202 de la partie d'interconnexion 5 et présente une épaisseur sensiblement égale à celle du niveau de métallisation 202. Dans ce mode de réalisation, la hauteur de l'empilement est aussi réduite. Le niveau de métallisation peut également être le niveau 302 le plus proche de la face d'entrée 2 comme indiqué sur la figure 5, ou bien encore le niveau 102 le plus proche de l'élément photosensible 4 comme indiqué sur la figure 6. Selon le niveau de métallisation 102, 202, 302 dans lequel est réalisé le filtre 6, la largeur du filtre 6 pourra être plus ou moins importante. Sur la figure 7, les éléments semblables à ceux de la figure 1, portent les mêmes références. La cellule 1 comprend une partie d'interconnexion 5 dont un niveau de métallisation 302 est localement dépourvu de piste métallique. Le niveau inutilisé 302 étant celui le plus proche de la face d'entrée 2, la largeur du filtre 6 peut être égale à celle de la cellule 1. Cela permet de rapprocher le filtre 6 de l'élément photosensible 4 sans diminuer sa taille et donc d'améliorer le recouvrement des couleurs tout en diminuant la hauteur de la cellule 1. Sur la figure 8, les éléments semblables à ceux de la figure 1, portent les mêmes références. Deux cellules photosensibles adjacentes sont représentées. Les deux cellules sont préférentiellement sensibles à des longueurs d'onde différentes. Le filtre 6, 6a de chacune des cellules est disposé à des niveaux 302, 301 différents de la partie d'interconnexion 5. Un premier filtre 6 est disposé dans la couche de métallisation 302 la plus proche de la face d'entrée 2 tandis que le deuxième filtre 6a est disposé dans une couche diélectrique 301 séparant deux niveaux de métallisation 202, 302. Les figures 9 à 14 représentent les différentes étapes de fabrication d'un mode de réalisation. La figure 9 représente le substrat 3, par exemple en silicium, d'une portion de circuit intégré comportant un élément photosensible 4, par exemple une photodiode. Une couche diélectrique 101, comprenant par exemple de la silice, est déposée sur la portion de substrat 3. La couche 101 recouvre entièrement le substrat 3 ainsi que les différents composants électroniques non représentés réalisés à la surface du substrat 3. On procède alors à la réalisation de deux trous 121, 121a. Les trous 121, 121a sont réalisés par exemple à l'aide d'une résine préalablement insolée sous un masque. La gravure est réalisée et on obtient les trous 121, 121a. On peut alors déposer une couche comprenant par exemple du nitrure de tantale (TaN) puis du tantale (Ta) sur les parois des trous avant d'y déposer le matériau conducteur, en particulier lorsque le matériau conducteur comprend du cuivre. Le circuit intégré est alors poli par un procédé de polissage chimico- mécanique. On dépose alors une deuxième couche diélectrique 102. De manière analogue, la couche diélectrique 102 est gravée pour former les pistes métalliques 122, 122a du premier niveau de métallisation 102. On obtient ainsi le circuit intégré représenté sur la figure 10. Après dépôt d'une couche 103 comprenant du nitrure de silicium, on dépose à nouveau une couche diélectrique 201. Une résine 13 est déposée sur ladite couche diélectrique 201 puis est insolée à l'endroit 14 où doit être placé le filtre 6. La partie non-insolée de la résine 13 est retirée pour obtenir le circuit tel que représenté sur la figure 11. La couche diélectrique 201 est gravée jusqu'à la couche d'arrêt 103. On obtient alors une cavité 15 représentée sur la figure 12 et qui va permettre de loger le filtre 6. La résine 13 est alors enlevée et le filtre 6 est déposé sous forme de sol-gel, par centrifugation. Un dépôt chimique en phase vapeur (CVD) du verre l'oxyde métallique est également possible. Une fois le sol-gel déposé dans la cavité 15, le circuit intégré est recuit à 400 C pour densifier le sol-gel. Le recuit permet d'évaporer le solvant organique du sol-gel et de garder le verre d'oxydes métalliques. Le verre d'oxyde métallique est choisi de manière à avoir des propriétés optiques (transmission, absorption) analogues avant et après un traitement thermique effectué à une température inférieure à 600-700 C. De cette façon, les propriétés optiques du filtre ne seront pas ou peu altérées par les traitements thermiques qui auront lieu après son dépôt au sein du circuit intégré, par exemple lors des étapes de réalisation des niveaux de métallisation 202, 302 situés au-dessus du filtre. Cela n'est en revanche pas le cas pour les filtres comprenant une résine car ils sont dégradés par les températures élevées utilisées durant la réalisation des niveaux de métallisation. La surface du circuit intégré subit un polissage mécano-chimique. On obtient le circuit représenté sur la figure 13. Il suffit alors de réaliser les vias puis réitérer les étapes précédentes de manière classique pour obtenir la partie d'interconnexion 5 en entier et finir la cellule photosensible 1. Celle-ci présentera alors, une fois terminée, une hauteur plus faible qu'une cellule avec un filtre déposé par-dessus, et aura un recouvrement de couleur diminué grâce à la présence du filtre dans une couche de la partie d'interconnexion proche de l'élément photosensible. La cellule est représentée sur la figure 14. Ainsi, le filtre 6 est réalisé dans la partie d'interconnexion 5 ou entre l'élément photosensible 4 et la partie d'interconnexion 5. On réduit alors le risque de recouvrement des couleurs grâce à un rapprochement du filtre 6 et de l'élément photosensible 4 et grâce à une réduction de la hauteur de la cellule 1. Le filtre 6 réalisé dans un verre permet de garder les propriétés optiques souhaitées malgré l'utilisation de températures élevées. Cela facilite l'intégration de l'étape de formation du filtre dans le procédé de réalisation de la partie d'interconnexion 5 de la cellule. Avantageusement, le filtre 6 est placé dans la première couche diélectrique 201 disposée sur l'élément photosensible 4. De cette façon, les rayons détectés par l'élément photosensible 4 ont une plus grande probabilité d'avoir traversé le filtre 6 avant d'atteindre l'élément photosensible 4. De plus, la largeur du filtre peut être choisie plus petite, diminuant ainsi l'encombrement du filtre 6 au sein de la cellule 1
L'invention concerne un circuit intégré comprenant au moins une cellule photosensible. La cellule (1) comprend un élément photosensible (4), une face d'entrée (2) associée audit élément photosensible, un filtre optique (6) situé sur au moins un chemin optique menant à l'élément photosensible et une partie d'interconnexion (5) située entre l'élément photosensible et la face d'entrée. Le filtre optique (6) est disposé entre l'élément photosensible et la surface de la partie d'interconnexion la plus proche de la face d'entrée. En particulier, le filtre optique peut être disposé dans la partie d'interconnexion. L'invention propose également de réaliser le filtre à l'aide d'un verre comprenant du sulfure de cérium ou au moins un oxyde métallique.
1. Circuit intégré comprenant au moins une cellule photosensible (1) comprenant : - un élément photosensible (4), - une face d'entrée (2) associée à l'élément photosensible (4), - un filtre optique (6) situé sur au moins un chemin optique menant à l'élément photosensible (4) et - une partie d'interconnexion (5) située entre l'élément photosensible (4) et la face d'entrée (2), caractérisé en ce que ledit filtre optique (6) est disposé entre l'élément photosensible (4) et la surface de la partie d'interconnexion (5) la plus proche de la face d'entrée (2). 2. Circuit intégré selon la 1 dans lequel le filtre optique (6) est disposé dans la partie d'interconnexion (5). 3. Circuit intégré selon la 1 ou 2 dans lequel le filtre optique (6) est disposé dans une couche diélectrique appartenant à la partie d'interconnexion (5). 4. Circuit intégré selon la 1 ou 2 dans lequel le filtre optique (6) est disposé dans un niveau de métallisation appartenant à la partie d'interconnexion (5). 5. Circuit intégré selon la 4 dans lequel le filtre optique (6) est disposé dans le niveau de métallisation (302) le plus éloigné de l'élément photosensible (4). 30 6. Circuit intégré selon la 4 dans lequel le filtre optique (6) est disposé dans le niveau de métallisation (102) le plus proche de l'élément photosensible (4).25 7. Circuit intégré selon l'une quelconques des précédentes dans lequel le filtre optique (6) chevauche au moins en partie une piste conductrice située à un autre niveau de métallisation. 8. Circuit intégré selon la 1 dans lequel le filtre optique (6) est disposé entre l'élément photosensible (4) et la partie d'interconnexion (5). 9. Circuit intégré selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le filtre optique (6) comprend du verre à base d'oxyde métallique ou du sulfure de cérium. 10. Circuit intégré selon la 9 dans lequel l'oxyde métallique comprend au moins un oxyde de fer, de chrome, de cobalt, de cadmium et/ou de manganèse. 11. Circuit intégré selon l'une quelconque des précédentes comprenant une pluralité de cellules photosensibles disposées en matrice. 12. Circuit intégré selon la 11 dans lequel le filtre optique (6) des différentes cellules photosensibles se trouvent à au moins deux niveaux de métallisation distincts. 25 13. Procédé de fabrication d'un circuit intégré comprenant un élément photosensible (4), une première couche diélectrique (101) disposée sur l'élément photosensible, un premier niveau de métallisation (102) disposé sur la première couche diélectrique et une seconde couche diélectrique (201) disposée sur le premier niveau de 30 métallisation, comprenant les étapes de : - formation d'un trou (15) à partir d'une portion de la surface de la deuxième couche diélectrique (202) opposée à l'élément photosensible, en direction de l'élément photosensible, - remplissage du trou par un matériau formant un filtre (6).20 14. Procédé selon la 13 dans lequel le filtre optique (6) est déposé dans le trou par centrifugation d'un sol-gel comprenant un verre d'oxyde métallique. 15. Procédé selon la 13 dans lequel le filtre optique (6) est déposé dans le trou par dépôt chimique en phase vapeur du verre d'oxyde métallique. 10 16. Procédé selon l'une des 13 à 15 dans lequel le filtre optique (6) déposé dans le trou est ensuite recuit à une température supérieure à 350 C. 17. Procédé selon l'une des 13 à 16 dans lequel 15 on forme des pistes de métallisation dans la seconde couche diélectrique. 5
H
H01
H01L
H01L 31,H01L 27
H01L 31/0232,H01L 27/146
FR2893028
A1
COMPLEXE METALLOCENE BOROHYDRURE D'UN LANTHANIDE, SYSTEME CATALYTIQUE L'INCORPORANT, PROCEDE DE POLYMERISATION L'UTILISANT ET COPOLYMERE ETHYLENE/BUTADIENE OBTENU PAR CE PROCEDE
20,070,511
_ La présente invention concerne un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, son procédé de préparation, un système catalytique incorporant ce complexe, un procédé de polymérisation d'au moins une oléfine au moyen de ce système catalytique et un copolymère d'éthylène et de butadiène obtenu par ce procédé, dont les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements 1,2-cyclohexane ou 1,2-cyclohexane. Pour la copolymérisation de l'éthylène et d'un diène conjugué, il est connu d'utiliser des systèmes catalytiques à base de complexes métallocènes halogénés de 10 lanthanides. Le document de brevet EP-A-1 092 731 enseigne d'utiliser, pour l'obtention de copolymères d'éthylène et d'un diène conjugué, un système catalytique comprenant : 15 • d'une part, un complexe organométallique représenté par l'une des formules génériques suivantes A ou B : vCp A : Ln-X B : P Ln-X C11,2 20 où Ln représente un métal d'un lanthanide dont le numéro atomique peut aller de 57 à 71, où X représente un halogène pouvant être le chlore, le fluor, le brome ou l'iode, 25 où Cpi et Cpt comprennent chacun un, groupe cyclopentadiényle ou fluorényle qui est substitué ou non et où P est un pont répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification périodique de Mendeleev, et où RI et R2 représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, et 30 • d'autre part, un co-catalyseur qui est choisi parmi un groupe comprenant un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un alkyl aluminium, ou un réactif de Grignard, ou qui est constitué d'un mélange de ces constituants. 5 -2- Le document de brevet WO-A-2004/035639 au nom des Demanderesses enseigne d'utiliser, pour l'obtention de copolymères d'éthylène et de butadiène, un système catalytique comprenant : (i) un complexe métallocène de lanthanide représenté par l'une ou l'autre des formules suivantes : 10 Ln-X Cp 2 vCpi P Ln-X Cp2 V et où Ln représente un métal d'un lanthanide dont le numéro atomique peut aller de 57 à 71, 15 où X représente un halogène pouvant être le chlore, le fluor, le brome ou l'iode, où, dans la première formule, sont reliées audit métal Ln deux molécules de ligands Cp, et Cp2 identiques ou différentes, constituées chacune d'un groupe fluorényle qui est substitué ou non, et où, dans la seconde formule, est reliée audit métal Ln, une molécule de ligand 20 constituée de deux groupes fluorényle Cl), et Cp2 identiques ou différents qui sont substitués ou non et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification périodique de Mendeleev, et où RI et R2 représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, et 25 (ii) un co-catalyseur appartenant au groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un alkyl aluminium, un réactif de Grignard, ou qui est constitué d'un mélange de ces constituants. 30 D'autres systèmes catalytiques à base de complexes mono-cyclopentadiényle de type borohydrure de lanthanide sont notamment connus dans la littérature pour l'homopolymérisation de dioléfines. 3 On peut par exemple citer l'article de D. Barbier-Baudry, O. Blacque, A. Hafid, A. Nyassi, H. Sitzmann, M. Visseaux, European Journal of Inorganic Chemistry 2000, 2333-2336, qui mentionne un complexe de formule (C5H(iPr)4)Ln(BH4)2(THF) incluant un ligand mono- cyclopentadiényle substitué par un groupe iso-propyle (iPr), où THF est le tétrahydrofuranne, pour l'homopolymérisation de l'isoprène ou du styrène après alkylation par un co-catalyseur de type organolithien. Plus récemment, l'article de F. Bonnet, M. Visseaux, A. Pereira, D. Barbier- Baudry, Macromolecules 2005, 38, 3162-3169 a divulgué l'utilisation d'un complexe similaire de formule (C5Me4(nPr))Nd(BH4)2(THF)2 incluant un ligand monocyclopentadiényle penta-substitué, où nPr est un groupe n-propyle, pour la polymérisation 1,4-trans de l'isoprène après alkylation par un co-catalyseur de type dialkylmagnésien. On notera que ces complexes mono-cyclopentadiényle borohydrure de lanthanide n'ont pas été utilisés à ce jour pour la copolymérisation de mono-oléfines et de diènes conjugués. Le document de brevet chinois 1 286 256 divulgue, à titre de catalyseur de polymérisation pour la synthèse de polyméthacrylates, un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide comportant une molécule de ligand constituée d'un groupe fluorényle répondant à la formule suivante : {[(XI)2(R7)(C5R1R2R3R4)(C13H6R5R6)]MX2(L)n}m, où : XI représente un groupe alkyle possédant de 1 à 4 C ou un groupe phényle, X2 = représente Cl, BH4, H, un groupe alkyle possédant de 1 à 4 atome de carbone N[Si(CH3)3]2, CH2[Si(CH3)3] ou du tetrahydrofuranne, RI, R3, R4 représente H ou le radical CH3, R2 représente H, R5, R6 représentent H, un groupe alkyle possédant de 1 à 4 atomes de carbone ou Si(CH3)3, -4- R7 représente Si, C, Ge ou Sn, M représente un lanthanide, le yttrium ou le scandium, L représente Si(CH3)3, Li(THF)4, [éther couronne Y] ou [éther couronne Y]-2,4-époxy hexacycle, n représente 0 ou 1 et m = 1 ou 2 (si m = 2, n = 0), Y est un métal monovalent. Une autre voie de recherche récente a concerné des complexes métallocènes borohydrures de lanthanides incluant un ligand à base de deux groupes cyclopentadiényle. On peut par exemple citer les travaux de S. M. Cendrowski-Guillaume et al., Organometallics 2000, 19,5654-5660 et Macromolecules 2003, 36, 54-60, qui ont divulgué l'utilisation d'un tel complexe métallocène, de formule (C5Me5)2Sm(BH4)(THF), où Me est un groupe méthyle et ou Sm est le samarium, pour catalyser spécifiquement la polymérisation de l'c-caprolactone par ouverture de cycles. Un inconvénient majeur de ces complexes métallocènes borohydrures de lanthanides connus est qu'ils ne sont pas utilisables à ce jour pour la copolymérisation d'oléfines et de diènes conjugués. Un but de la présente invention est de remédier à cet inconvénient, et ce but est atteint en ce que les Demanderesses viennent de découvrir d'une manière inattendue qu'un nouveau complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide répondant à l'une ou l'autre des deux formules suivantes A et B : Cpi Ln-(BH4)2-L-NX ] p , B: C P Ln-(BH4)2-L-NX Cp2 Cp2 où Ln est un lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, 30 inclusivement,25 -5- où, dans la formule A, sont reliées à Ln deux molécules de ligands Cp, et Cp2 identiques ou différentes, constituées chacune d'un groupe fluorényle qui est substitué ou non, où, dans la formule B, est reliée à Ln une molécule de ligand, constituée de deux groupes fluorényle Cl), et Cp2 identiques ou différents qui sont substitués ou non et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0 et où p est un nombre entier qui est égal à 1 ou 2, est utilisable pour la polymérisation d'oléfines et, en particulier, pour la copolymérisation de mono-oléfines et de diènes conjugués et encore plus spécifiquement pour l'obtention, avec une activité catalytique élevée, de copolymères d'éthylène et de butadiène dont les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements 1,2-cyclohexane. A la connaissance des Demanderesses, on notera que ce complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide selon l'invention est le tout premier à ce jour permettant de polymériser une ou plusieurs oléfines comportant des enchaînements 1,2-cyclohexane, en association avec un co-catalyseur d'alkylation choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium. Comme cela ressort des formules A et B ci-dessus, on notera que ce complexe métallocène de lanthanide selon l'invention (également appelé lanthanidocène par l'homme du métier) inclut spécifiquement, d'une part, deux groupes fluorényle et borohydrure reliés au lanthanide et, d'autre part, le métal alcalin L, de préférence le lithium, associé à la molécule de solvant complexant N qui est de préférence constituée de tétrahydrofuranne (THF). 15 -6- De préférence, Cpt et Cpt sont chacun constitués d'un même groupe fluorényle non substitué qui répond à la formule C13H9 ou C13H8 pour les formules A ou B, respectivement. Egalement à titre préférentiel, ces formules A et B sont telles que x est égal à 1 et p est égal à 2, le complexe selon l'invention étant alors un dimère dans les deux cas. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, ledit complexe répond spécifiquement à la formule B, étant dans ce cas de type ponté via le pont de formule MR1R2, dans lequel l'élément M est de préférence le silicium et R1 et R2 est avantageusement un groupe méthyle. Encore plus avantageusement, ledit complexe selon l'invention répond à l'une des formules : Flu / \ B' : [Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF)] 2 Flu 20 Flu / \ B" : Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF),(Et2O)3_X Flu où Flu représente un groupe fluorényle non substitué de formule C13H8 dans le 25 complexe B', ou substitué par un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone dans le groupe B", où Me représente un groupe méthyle, où Si est le silicium, Nd le néodyme, Li le lithium, Et2O est un éther et x un nombre entier allant de 0 à 3. -7 Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, ledit complexe est isolable à l'état de monocristaux, ce qui permet notamment de l'analyser par la technique de diffraction des rayons X (voir l'annexe 1 jointe) pour l'obtention de données cristallographiques. Plus précisément, les Demanderesses ont pu établir que ces monocristaux du complexe B' selon l'invention sont arrangés selon un système de réseau monoclinique. Ledit complexe selon l'invention est avantageusement obtenu par un procédé de préparation comprenant la réaction d'un sel de ligand de formule P-CpiCp2-L2 et d'un tris(borohydrure) de lanthanide Ln dissous dans ledit solvant complexant et de formule Ln(BH4)3N3. De préférence, en relation avec la formule B' selon l'invention, ledit sel de ligand répond à la formule Me2SiFlu2-Li2 et ledit tris(borohydrure) de lanthanide répond 15 à la formule Nd(BH4)3(THF)3. Selon un mode de réalisation de l'invention, ce procédé de préparation comprend le coulage à température ambiante dudit sel de ligand dissous dans un autre solvant, tel que l'éther diéthylique, sur ladite solution de tris(borohydrure) de lanthanide 20 à l'état dissous dans cet autre solvant, l'agitation à température ambiante de la solution, la filtration de la solution agitée et une concentration du filtrat. Un système catalytique selon l'invention comprend, d'une part, ledit complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide tel que défini ci-dessus et, d'autre part, ledit 25 co-catalyseur choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium. Avantageusement, ledit co-catalyseur est le butyloctyl magnésium. Comme indiqué ci-dessus, ce système catalytique selon l'invention permet 30 avantageusement de polymériser une ou plusieurs oléfines, telles que des mono-oléfines et des dioléfines, ce que ne permettait aucun système catalytique de l'art antérieur à base d'un complexe métallocène de type borohydrure de lanthanide. -8- On notera également que ledit complexe métallocène borohydrure de lanthanide confère au système catalytique selon l'invention une activité catalytique encore plus élevée pour la copolymérisation d'une mono-oléfine, telle que l'éthylène, et d'un diène conjugué, tel que le butadiène, que celle procurée par le complexe métallocène halogéné du document précité WO-A-2004/035639 pour la même réaction de copolymérisation. Un procédé de polymérisation selon l'invention d'au moins un monomère oléfinique, tel qu'une mono-oléfine et/ou une dioléfine, comprend une réaction dudit système catalytique en présence dudit ou desdits monomères et, de préférence, cette réaction est mise en oeuvre en suspension ou en solution, dans un solvant hydrocarboné, tel que le toluène, et à une température comprise entre -20 C et 120 C. Cette réaction peut être réalisée sous une pression variable, de préférence allant de 1 bar à 50 bars et, également à titre préférentiel, à une température de préférence comprise entre 20 C et 90 C. A titre préférentiel, le procédé de polymérisation comprend : (i) la préparation préalable dudit système catalytique hors du milieu de polymérisation en faisant réagir ledit complexe avec ledit co-catalyseur, puis (ii) la réaction du système catalytique obtenu en (i) en présence du ou des monomères à polymériser. En variante, on notera toutefois que le système catalytique pourrait être formé in situ dans le milieu de polymérisation. Selon un exemple particulièrement avantageux de réalisation de l'invention, ce procédé comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène pour l'obtention d'un copolymère éthylène/ butadiène dans lequel : -9- - le taux molaire d'unités issues du butadiène est avantageusement supérieur à 10 % et, encore plus avantageusement, égal ou supérieur à 25 %, et dans lequel les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements cycliques sous forme de 1,2-cyclohexane, outre les enchaînements usuels trans-1,4 et 1,2 5 (vinyliques). Avantageusement, le taux molaire des enchaînements 1,2-cyclohexane dans les unités dudit copolymère qui sont issues du butadiène est égal ou supérieur à 20 % et, encore plus avantageusement, égal ou supérieur à 25 %. On notera que dans certains 10 cas, ce taux d'enchaînements 1,2-cyclohexane peut même être supérieur à 35 %. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, on utilise un rapport molaire (co-catalyseur / complexe) inférieur ou égal à 5, pour l'obtention d'une masse moléculaire moyenne en nombre Mn dudit copolymère qui est égale ou supérieure à 15 50 000 g/mol. Encore plus avantageusement, ce rapport molaire (co-catalyseur / complexe) est choisi inférieur ou égal à 2 et la polymérisation est réalisée sous une pression égale ou supérieure à 8 bars, par exemple égale à 10 bars, pour l'obtention d'une masse 20 moléculaire moyenne en nombre Mn dudit copolymère qui est égale ou supérieure à 200 000 g/mol. Un copolymère d'éthylène et de butadiène selon l'invention, qui est susceptible d'être obtenu par le procédé de polymérisation défini ci-dessus, présente à la fois 25 avantageusement : a) un taux molaire d'unités issues du butadiène qui est égal ou supérieur à 25 %, et b) un taux molaire d'enchaînements 1,2-cyclohexane dans lesdites unités issues 30 du butadiène qui est égal ou supérieur à 25 %. -10- Selon une autre caractéristique de l'invention, ce copolymère d'éthylène et de butadiène présente, outre les deux caractéristiques a) et b) précitées, une masse moléculaire moyenne en nombre Mn égale ou supérieure à 30 000 g/mol. Avantageusement, ces copolymères selon l'invention présentent par ailleurs un indice de polymolécularité Ip qui est inférieur à 3,5 et, encore plus avantageusement, inférieur ou égal à 2,5. A l'instar des masses moléculaires Mn, les indices de polymolécularité Ip ont été déterminés dans la présente description par chromatographie d'exclusion stérique (voir l'annexe 2 jointe). Les copolymères selon l'invention présentent de préférence une température de transition vitreuse Tg qui est inférieure à -10 C. Plus précisément, ces copolymères peuvent par exemple présenter une température Tg comprise entre -20 C et -50 C. Cette température Tg est mesurée dans la présente description par la technique de calorimétrie différentielle à balayage DSC (Differential Scanning Calorimetry). Plus précisément, ces analyses thermiques ont été effectuées sur un Calorimètre SETARAM 131 . Les échantillons ont subi deux montées en température de -100 C à 100 C à la vitesse de 10 Les données de la seconde montée en température ont été utilisées pour déterminer les propriétés thermiques des polymères. Les caractéristiques précitées de la présente invention, ainsi que d'autres, seront mieux comprises à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, ladite description étant réalisée en référence aux dessins joints, parmi lesquels : la Fig. 1 illustre la formule chimique développée d'un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide selon l'invention, la Fig. 2 illustre les divers enchaînements caractérisant l'insertion des unités issues du butadiène dans un copolymère d'éthylène et de butadiène préparé selon l'invention au moyen du complexe de la Fig. 1, les Figs. 3 et 4 illustrent chacune la structure des monocristaux, observée par diffraction des rayons X, qui caractérise le complexe selon l'invention de la Fig. 1, et -11- la Fig. 5 est un spectre RMN 'H relatif au complexe selon l'invention de la Fig. 1 où seuls les hauts champs sont représentés (le signal relatif aux BH4 n'est pas représenté et apparaît vers 100 ppm). la Fig. 6 illustre la formule chimique développée d'un autre complexe métallocène borohydrure lanthanide selon l'invention. les Fig. 7 et 8 illustrent chacune la structure des monocristaux observée par diffraction des rayons X, qui caractérise le complexe selon l'invention de la Fig. 6 (les atomes de carbone des éthers ont été omis de la représentation pour une meilleure clarté). Pour tous les exemples suivants, on a opéré sous argon et on a préalablement séché les solvants utilisés par réaction avec du sodium suivie d'une distillation, ou bien sur un tamis moléculaire de 3 À sous balayage d'argon. On a analysé l'ensemble des complexes métallocènes synthétisés ci-après par RMN 'H dans le THF-d8 à la température de 22 C, en utilisant un spectromètre BRUKER DRX 300 à la fréquence de 300 MHz et en outre, pour le complexe borohydrure selon l'invention, par la technique de diffraction des rayons X décrite à l'annexe 1 jointe. On a déterminé la microstructure de chaque copolymère obtenu dans ces exemples par les techniques de RMN'H et de RMN13C. On a utilisé à cet effet un spectromètre de dénomination BRUKER DRX 400 , à des fréquences de 400 MHz pour la technique de RMN'H et de 100,6 MHz pour celle de RMN13C. L'acquisition des spectres a été effectuée à l'aide d'une sonde QNP de 5 mm à la température de 363 K. On a utilisé à titre de solvant un mélange tétrachloroéthylène/ perdeuterobenzène (rapport volumique 2:1). -12- 1) Synthèse d'un complexe 1 de type métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention de formule jMe2SiFlu2Nd(BH4~zLi(THF)12 a) On a synthétisé un sel de formule Me2SiFlu2Li2 (Me et Flu étant 5 respectivement un groupe méthyle et un groupe fluorényle non substitué), comme décrit dans le document de brevet EP-A-1 092 731. A cet effet, on a synthétisé dans un premier temps un composé de formule Me2Si(C13H9)2. Pour ce faire, on a agité à reflux dans du THF et pendant une nuit 18 10 mmol de C13H10 et 18 mmol d'hydrure de sodium. On a ajouté ensuite à ce mélange 8,1 mmol de C12SiMe2, puis on a agité la solution obtenue pendant 3 heures et à température ambiante. On a ensuite évaporé une partie du THF, puis on a ajouté de l'heptane. On a hydrolysé la phase organique obtenue et on l'a extraite à plusieurs reprises par une solution aqueuse saturée en NH4C1. Puis on a évaporé le solvant et, 15 après séchage sous vide à 60 C de l'extrait, on a récupéré finalement ledit composé de formule Me2Si(C13H9)2. On a ensuite agité à température ambiante, pendant une nuit dans du toluène puis pendant 3 heures à 50 C, 4,4 mmol de ce composé de formule Me2Si(C13H9)2 et 13 20 mmol de BuLi. On a obtenu un précipité constitué d'un sel répondant de formule Me2SiFlu2Li2, que l'on a lavé à l'heptane puis que l'on a séché sous vide. b) on a synthétisé par ailleurs le borohydrure de néodyme de formule Nd(BH4)3(THF)3, comme décrit dans l'article de S. M. Cendrowski-Guillaume, G. Le 25 Gland, M. Nierlich, M. Ephritikhine, Organometallics 2000, 19, 5654-5660. c) On a alors synthétisé le complexe 1 selon l'invention de la manière suivante. On a coulé à température ambiante 515 mg (1,3 mmol) du sel Me2SiFlu2Li2, 30 dissous dans 75 ml d'éther diéthylique, sur une solution contenant 521 mg de Nd(BH4)3(THF)3 (1,3 mmol) dissous dans 75 ml d'éther diéthylique. -13- On a agité la solution obtenue pendant 12 heures à température ambiante, on l'a filtrée puis on a concentré le filtrat obtenu jusqu'à un volume total de 125 ml. On a ensuite coulé 200 ml de pentane sous agitation. Après apparition d'un trouble diffus, on a arrêté l'agitation. Des cristaux rouge foncé (360 mg, 0,56 mmol) se sont formés après 12 heures au repos. Ainsi, cette réaction à température ambiante a conduit au complexe 1 de 10 néodyme selon l'invention de formule brute [Me2SiFlu2Nd(BH4)2Li(THF)]2, la formule développée étant illustrée à la Fig. 1. On a isolé ce complexe 1 sous la forme de monocristaux avec un rendement de 45 %. On a caractérisé ces monocristaux du complexe 1 par diffraction des rayons X et 15 par RMN 1H, comme cela est illustré aux Figs. 3 et 4 et à l'annexe 1 jointe, qui indique notamment que ces monocristaux sont agencés suivant le système de réseau monoclinique. Comme cela ressort de la caractérisation par diffraction des rayons X 20 (Fig. 3 et Fig. 4), le complexe 1 selon l'invention de formule brute [Me2SiFlu2Nd(BH4)2Li(THF)]2 se présente sous la forme d'un dimère. La masse molaire MI du diène est égale à 1279,10 g.mol-l. L'analyse par RMN 'H du proton confirme la structure de ce complexe 1 et l'on a proposé l'attribution 25 suivante pour ce complexe 1 : (THF-d8, 22 C) : 97,5 ppm, 8H, BH4; 13,15 ppm, 6H, Si(CH3)2 ; 5 ppm, 4H, Flu ; -2,35 ppm, 2*4H, Flu.5 -14- 2) Synthèse d'un complexe 2 témoin de l'état antérieur de la technique de t s e métallocène halo • éné de lanthanide de formule Me2SiFlu2 NdCI : On a coulé à température ambiante 1090 mg (2,8mmol) de Me2SiFlu2Li2, dissous dans 50 ml de THF, sur une solution contenant 620 mg (2,5 mmol) de NdC13 dans 100 ml de THF (la suspension de NdC13 a été préalablement chauffée à reflux pendant 12 heures). On a porté le mélange au reflux pendant 12 heures, puis on a évaporé le solvant. On a extrait le produit au toluène et l'on a éliminé un sel par filtration. On a obtenu 1390 mg (2,4 mmol) de complexe brut après évaporation du filtrat, le chloro ( -diméthylsilyl)bis(i5-fluorényl) néodyme de formule [Me2SiFlu2]NdCI et de masse molaire M = 566,27 g/mol. Cette réaction a nécessité de porter le milieu réactionnel au reflux et a conduit au complexe 2 isolé sous la forme d'un produit brut. L'analyse par diffraction des rayons X de ce complexe 2 n'a pas été possible, car des monocristaux n'ont pas pu être obtenus pour ce complexe 2. En raison du paramagnétisme du néodyme, aucun signal relatif au complexe 2 n'a pu être observé par RMN 'H que ce soit dans le THF-d8 ou dans la pyridine-d5. 3) Essais de copolymérisation à basse pression (pression initiale = 4 bars): On a utilisé chacun de ces deux complexes 1 et 2 en association avec du butyloctyl magnésium ( BOMAG en abrégé) à titre de co-catalyseur d'alkylation, pour la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène. On a préparé chaque système catalytique 1 et 2 - respectivement selon l'invention et témoin - en procédant à une activation préalable du complexe 1 ou 2 correspondant par le co-catalyseur BOMAG , selon un rapport molaire (co-catalyseur Mg / complexe Nd) variant de 1,9 à 10,4, la durée d'activation étant : - de 15 min. pour les essais 3-1, 3-2, 3-3 et 3-6, - de 12 h pour l'essai 3-4, et - d' l h pour l'essai 3-5. 5 -15- Les polymérisations se sont déroulées dans un réacteur en verre de 250 ml, dans 200 ml de toluène à une température de 80 C et à une pression initiale de 4 bars. On a introduit les monomères dans le milieu sous la forme d'un mélange gazeux à 30 % de butadiène. Après un temps t (min.) de réaction, la copolymérisation est stoppée par refroidissement et dégazage du réacteur, puis le copolymère est obtenu par précipitation dans du méthanol. Après séchage, on obtient une masse m (g) de copolymère. 10 Les résultats des différents essais sont reportés dans les tableaux 1 à 3 ci-après. Tableau 1 : conditions de polymérisation Essais Complexe Complexe [Nd] mol [Mg] en [Mg] Masse Durée en mg .L-~ mol.L-1 / [Nd] Copoly g re en min. 3-1 1 10,0 78 266 3,4 1,10 60 3-2 1 26,9 210 1064 5,1 11,00 180 3-3 1 13,1 102 1064 10,4 7,5 180 3-4 1 13,0 102 1064 10,4 7,8 180 3-5 1 27,7 217 418 1,9 12,6 180 3-6 2 (témoin) 33,0 194 388 2 8, 50 240 15 Tableau 2 : Activités des complexes et macrostructure des copolymères Essais Activité en Activité en Mn Ip Tg g.mol-'.h-1 g.g-1.h~ en g.mol-' en C 3-1 70 500 110 50 800 2,59 -40,2 3-2 87 300 136 46 150 1,60 -36,0 3-3 122 550 191 33 300 1,68 -35,3 3-4 127 450 200 37 400 1,69 -37,1 3-5 96 800 152 74 850 1,54 -33,0 3-6 36 500 64 110 000 2,30 -37,0 (témoin) 5 -16- où les colonnes exprimées en g.mol-'.h-1 et en g.g'.h-' indiquent le nombre de grammes de copolymère obtenu par mole (respectivement par gramme) de complexe et par heure, constituant ainsi des indicateurs de l'activité catalytique des complexes 1 et 2. Tableau 3 : Caractérisation par RMN 13C de la microstructure des copolymères Essais % molaire % molaire % molaire % molaire unités butadiène enchaînements enchaînements enchaînements 1,4-trans 1,2 1,2-cyclohexane 3-2 26,7 31,8 35,2 33,0 3-3 28,0 32,3 38,9 28,8 3-4 28,4 32,1 38,8 29,1 3-5 25,3 31,9 31,9 36,1 3-6 (témoin) 19,3 28,9 27,9 43,2 La Fig. 2 illustre de manière schématique les divers enchaînements observés 10 pour l'insertion des unités butadiène au sein des copolymères éthylène / butadiène ainsi préparés. Au vu du tableau 2, il apparaît que le complexe 1 métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention, une fois alkylé par le co-catalyseur, présente une activité 15 catalytique en g.g'.h-' très supérieure à celle du complexe 2 témoin , qui est au moins sensiblement doublée, voire triplée (cf. essais 3-3 et 3-4) en comparaison de celle de ce complexe témoin de type métallocène halogéné de lanthanide (cf. essai 3-6). Au vu du tableau 3, il apparaît que ce complexe 1 selon l'invention permet 20 d'obtenir des copolymères éthylène / butadiène dans lesquels les unités issues du butadiène sont présentes selon un taux molaire supérieur à 25 % et comprennent toujours des enchaînements 1,2-cyclohexane, des unités issues du butadiène, selon un taux molaire relativement élevé qui est égal ou supérieur à 25 %, voire à 30 %. -17- Ainsi, l'essai 3-4 selon l'invention conduit à l'obtention d'un copolymère comportant 28,4 % d'unités issues du butadiène, dont 29,1 % d'enchaînements 1,2-cyclohexane, avec une activité catalytique de 200 g.g-'.h-1 pour le complexe 1 utilisé contre seulement 64 g.g-'.h-1 pour le complexe 2 témoin . En outre, l'essai 3-5 selon l'invention montre qu'il est possible d'obtenir une masse molaire moyenne en nombre Mn relativement élevée pour le copolymère d'éthylène / butadiène (supérieure à 70 000 g/mol) en choisissant un rapport molaire (co-catalyseur / complexe) inférieur à 2. 4) Essais de copolymérisation à pression élevée (pression initiale = 10 bars): On a utilisé chacun des deux complexes 1 et 2 en association avec du BOMAG à titre de co-catalyseur d'alkylation et selon un même rapport molaire (cocatalyseur Mg / complexe Nd) égal à 2, pour la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène. On a préparé chaque système catalytique 1 et 2 - respectivement selon l'invention et témoin - en procédant à une activation préalable du complexe 1 ou 2 correspondant par le co-catalyseur BOMAG pendant une durée de 15 min. Les polymérisations se sont déroulées dans un réacteur métallique en acier inoxydable de 1 litre, dans 600 ml de toluène à 80 C et à une pression initiale de 10 bars. On a introduit les monomères butadiène et éthylène ( Bd et E en abrégé, respectivement) dans le milieu en faisant varier la fraction de butadiène dans le mélange gazeux d'alimentation ( alim en abrégé). Les résultats des différents essais sont reportés dans les tableaux 4 à 6 ci-après. 5 -18- Tableau 4 : Conditions de polymérisation Essais Complexe Complexe [Nd] Bd E % Masse Durée en mg en en g en g Bd copolymère de mo1.L alim, m en g polym. 4-1 1 33,3 87 8,1 24,95 14,4 25,6 1h00 4-2 1 34,0 88 22,6 24,35 32,5 31,7 2h45 4-3 2 22,0 65 8 25 14 5,9 3h00 (témoin) 4-4 2 47,2 138 18 25 30 15,8 2h20 (témoin) Tableau 5 : Activités des complexes et macrostructure des copolymères: Essais Activité en Activité en Mn en Ip Tg en C g.mol >.h > ' g.mol ' g.g.h i 4-1 492 300 769 297 000 3,16 -36,0 4-2 217 500 339 281 000 1,92 -45,6 4-3 (témoin) 50 400 89 378 600 2,8 -43,2 4-4 (témoin) 81 600 143 70 700 2,0 -45,7 où les colonnes exprimées en g.mol-'.h-1 et en g.g'.h-' indiquent également le nombre de grammes de copolymère obtenu par mole (respectivement par gramme) de complexe et par heure, constituant ainsi des indicateurs de l'activité catalytique des 1 o complexes 1 et 2. Tableau 6 : Caractérisation s ar RMN ' H de la microstructure des co • ol mères Essais % molaire % molaire % molaire % molaire % molaire Bd en Bd dans enchaînements enchaînements 1,2- alimentation copolymère 1,4-trans 1,2 cyclohexane 4-1 14,4 12,9 25,3 39,6 35,1 4-2 32, 5 30,8 29,6 50,3 20,2 4-3 14 20 26,7 44,5 28,8 (témoin) 4-4 30 30,4 27,8 53,5 18,7 (témoin) -19- Au vu du tableau 5, il apparaît que le complexe 1 métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention, une fois alkylé par le co-catalyseur, présente une activité catalytique en g.g'.h-' très supérieure à celle du complexe 2 témoin , qui est plus que doublée, voire plus que quintuplée (cf. essais 4-1 et 4-2) en comparaison de celle de ce complexe témoin de type métallocène halogéné de lanthanide (cf essais 4-3 et 4-4). Au vu du tableau 6, il apparaît que ce complexe 1 selon l'invention permet d'obtenir des copolymères éthylène / butadiène dans lesquels les unités issues du butadiène sont présentes selon un taux molaire supérieur à 10 %, voire à 30 %, et comprennent toujours des enchaînements 1,2-cyclohexane selon un taux molaire relativement élevé qui est supérieur à 20 %, voire à 30 %. Ainsi, l'essai 4-2 selon l'invention conduit à l'obtention d'un copolymère comportant 30,8 % d'unités issues du butadiène, dont 20,2 % d'enchaînements 1,2-cyclohexane, avec une activité catalytique de 339 g.g'.h-' pour le complexe 1 utilisé contre seulement 143 g.g-'.h-1 pour le complexe 2 témoin testé à l'essai 4-4 réalisé dans des conditions de polymérisation similaires à celles de l'essai 4-2, du fait d'une alimentation en butadiène d'environ 30 % (cf. tableau 4). On notera également que ces polymérisations à haute pression (10 bars), associées à un rapport molaire (co-catalyseur Mg / complexe Nd) réduit (égal à 2) permettent au complexe 1 de l'invention de conférer au copolymère obtenu à l'essai 4-2 une masse molaire Mn (supérieure à 281 000 g/mol) très supérieure à celle procurée par le complexe 2 témoin (70 700 g/mol) dans les conditions similaires de l'essai 4-4. En conclusion, le complexe 1 métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention permet de préparer des copolymères de l'éthylène et du butadiène présentant des motifs 1,2-cyclohexane avec des activités catalytiques très élevées, qui sont les plus importantes connues à ce jour à la connaissance des Demanderesses.30 - 20 - 5) Essai d'homopolymérisation à basse pression (pression initiale = 4 bars) On a utilisé le complexe 1 en association avec du butyloctyl magnésium ( BOMAG en abrégé) à titre de co-catalyseur d'alkylation, pour la polymérisation de l'éthylène. On a préparé le système catalytique selon l'invention en procédant à une activation préalable du complexe 1 par le co-catalyseur BOMAG , selon un rapport molaire (co-catalyseur Mg / complexe Nd) de 10,4, la durée d'activation étant de 15 min. La polymérisation s'est déroulée dans un réacteur en verre de 250 ml, dans 200 ml de toluène à une température de 80 C et à une pression de 4 bars. Après 25 minutes de réaction, la polymérisation est stoppée par refroidissement et dégazage du réacteur, puis le polymère est obtenu par précipitation dans du méthanol. Après séchage, on obtient 7,1 g de polyéthylène, ayant une Mn = 7700 g/mole et un indice de polymolécularité Ip = 1,98. Complexe Complexe [Nd] [Mg] en [Mg] Masse Durée en mg mol.L-' mol.L i / [Nd] homopolymère en Meng min. 1 13,1 102 1065 10,4 7,1 25 Le complexe 1 métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention, une 20 fois alkylé par le co-catalyseur, présente une activité catalytique en g.mol-'.h-1 de 831900 g.mol-'.h-'. -21 - 6) Synthèse d'un complexe 3 de type métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention de formule Me2SiFlu'2NdBH4)zLi(éther)3 (Flu' = 2z7 tBuzÇ,3H6) a) On a synthétisé un sel de formule [Me2SiFlu'2]Li2(THF)2 (Me et Flu' étant respectivement un groupe méthyle et le ligand 2,7-ditertiobutylfluorényle). A cet effet, on a synthétisé dans un premier temps un composé de formule [2,7-tBu2C13H7][Li]. On a coulé 17,8 ml d'une solution de BuLi (1,6M, 28,4 mmol) sur une solution de 2,7-tBu2C13H8 (7,54 g, 27,1 mmol) dans le toluène (50 ml). Le mélange a été agité 15 heures à température ambiante puis porté à 60 C pendant 2 heures. Le sel qui précipite est récupéré par filtration. [2,7-tBu2C13H7][Li] est ensuite lavé à l'heptane, puis séché sous vide (5,88g, 76%). 3,64 g de [2,7-tBu2C13H7][Li] (12,8 mmol) sont dissous dans du THF (150 ml). La solution est refroidie à - 50 C puis SiMe2C12 est ajouté (6,4 mmol). Le mélange est ramené à la température ambiante, puis est agité 15 heures. Le THF est évaporé puis le produit est extrait avec 50 ml de toluène. Le solvant est évaporé pour donner un solide beige de formule Me2Si(2,7-tBu2C13H7)2. Le composé Me2Si(2,7-tBu2C13H7)2 est ensuite dissous dans 50 ml de THF. La solution est refroidie à 0 C puis 8,0 ml d'une solution de BuLi (1,6 M, 12,8 mmol) sont additionnés. Le mélange est ramené à la température ambiante, puis est agité 15 heures. Le THF est évaporé et le produit est lavé à l'heptane froid. On obtient 4.8 g de sel dilithié [Me2Si(2,7-tBu2C13H6)2]Li2(THF)2 (97%). Le produit a été caractérisé par RMN du proton et sa formule brute est : [Me2Si(2,7-tBu2C13H6)2]Li2(THF)2 (M = 769,10 g.mol-'). Les attributions sont : RMN 1H (THF-d8, 22 C) : 0,96 ppm (s, 6H, SiMe2) ; 1,39 ppm (s, 36H, t-Bu) ; 1,78 et 3,62 ppm (m, 2*8H, 2*THF) ; 6,65 ppm (d, J = 8 Hz, 4H, F1uH) ; 7,78 ppm (d, J = 8 Hz, 4H, FIuH) ; 8, 02 ppm (s, 4H, FIuH). - 22 - b) on a synthétisé par ailleurs le borohydrure de néodyme de formule Nd(BH4)3(THF)3, comme décrit dans l'article de S. M. Cendrowski-Guillaume, G. Le Gland, M. Nierlich, M. Ephritikhine, Organometallics 2000, 19, 5654-5660. c) On a alors synthétisé le composé 3 selon l'invention de la manière suivante : On a coulé à température ambiante le sel [Me2Si(2,7-tBu2C13H6)2]Li2(THF)2 (6,4 mmol) dissous dans 75 ml de THF sur une solution contenant 2,59 g (6,4 mmol) de 10 Nd(BH4)3(THF)3 dissous dans 75 ml de THF. Le mélange est maintenu sous agitation pendant 15 heures puis le solvant est évaporé. Un résidu de couleur marron-rouge est obtenu. On ajoute ensuite de l'éther diéthylique (175 ml). La solution obtenue est filtrée puis le filtrat est concentré jusqu'à un volume total de 75 ml environ (apparition d'un trouble). On ajoute alors sous agitation 75 ml de pentane. L'agitation est coupée et on 15 laisse reposer la solution. Des cristaux se forment ainsi qu'une huile. On prélève le surnageant et on sèche longuement sous vide. On obtient un résidu solide mélangé à des cristaux. (2,45 g). Ainsi, cette réaction à température ambiante a conduit au complexe 3 de 20 néodyme selon l'invention de formule brute [Me2Si(Flu')2Nd (BH4)2Li(éther)3], la formule développée étant illustrée à la Figure 6. On a caractérisé les monocristaux du complexe 3 par diffraction des rayons X, comme cela est illustré sur les figures 7 et 8, qui indique notamment que les cristaux 25 sont agencés suivant le système de réseau triclinique. Le complexe 3 selon l'invention se présente par ailleurs sous la forme monomère et la maille élémentaire contient deux complexes cristallographiquement indépendants. Sa masse molaire M3 est comprise entre 1008 et 1012 g.mol-1 selon que les 30 molécules d'éther de la structure soient du THF, de l'éther diéthylique ou un mélange des deux. 15 - 23 - 7) Essais de copolymérisation à basse pression On a utilisé le complexe 3 en association avec du butyloctylmagnésum ( BOMAG en abrégé) à titre de co-catalyseur d'alkylation, pour la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène. On a préparé chaque système catalytique 3 en procédant à une activation préalable du complexe 3 par le co-catalyseur BOMAG , selon un rapport molaire (co-catalyseur Mg / complexe Nd) égal à 5, la durée d'activation étant de 15 min. pour l'ensemble des essais 6-1 à 6-5. Les polymérisations se sont déroulées dans un réacteur en verre de 250 ml, dans 200 ml de toluène à la température de 80 C et à une pression initiale de 4 bars ou 2 bars dans le cas de l'essai 6-5. On a introduit les monomères dans le milieu sous la forme de mélanges gazeux comprenant de 10, 20 et 30% de butadiène. Après un temps t (min.) de réaction, la polymérisation est stoppée par refroidissement et dégazage du réacteur, puis le copolymère est obtenu par précipitation dans du méthanol. Après séchage on obtient une masse m (g) de polymère. 20 Tableau 7 : Conditions de polymérisation (complexe 3) Essais Complexe [Complexe] [Mg] en ~ Pfinale Masse Durée en mg en mol.L , Bd en bar copolymè re de .imo1.L alim. m en g polym. 6-1 50,0 247 1235 30 2,8 7,61 4h00 6-2 49,6 246 1230 30 2,7 7,66 4h00 6-3 54,4 269 1345 20 4 9,74 2h10 6-4 51,8 256 1280 10 4 9,19 1h40 6-5 55.0 272 1370 10 2 8,9 6h20 5 lo -24-Tableau 8 : Activités du complexe 3 et macrostructure des copolymères Essais Activité en Activité en Mn en Ip Tg en C g.mol-'.h-' g.g-'.h-' g.mol-' 6-1 38 400 38 31 600 1,69 -28,3 6-2 38 900 39 29 550 1,50 -28,2 6-3 83 300 82 26 950 1,52 -35,7 6-4 107 300 106 11 885 1,65 -33,6 6-5 25 750 26 1 600 1,56 - Tableau 9 : Caractérisation par RMN 13C de la microstructure des copolymères Essais % ire % molaire % mol. % mol. % mol. % mol. % mol. mola unités Bd enchaîn. enchaîn. enchaîn. enchaîn. enchaîn. unités dans 1,4-trans 1,2 Cy-1,2-T Cy-1,2-C Cy-1,4 Bd en copolymère alim. 6-1 30 32,1 21,5 57,5 19,0 1,9 * 6-3 20 21,6 19,2 32,8 34,3 4,2 9,6 6-4 10 12,8 17,5 20,2 41,9 5,5 14,7 6-5 10 10,2 25,4 7,6 45,9 5,2 15,9 * Le signal aCy-1,4 n'a pas pu être intégré en raison de sa faible intensité et de la superposition de nouveaux petits signaux. On peut estimer que le taux des unités 1,4-cyclohexane représente moins de 5% des unités butadiène insérées. Dans le tableau 9 : Cy-1,2-T signifie unités cyclohexane-1,2-trans dans la chaîne de copolymère Cy-1,2-C signifie unités cyclohexane-1,2-cis dans la chaîne de copolymère 15 Cy-1,4 signifie unités cyclohexane-1,4 dans la chaîne de copolymère Le copolymère obtenu à l'aide du complexe 3 présente des unités issues du butadiène comprenant des enchaînements sous forme de 1,4-cyclohexane et 1,2-cyclohexane. - 25 - ANNEXE 1: Analyse du complexe métallocène borohydrure de lanthanide selon l'invention par la technique de diffraction des rayons X : L'analyse par diffraction des rayons X a été effectuée sur un diffractomètre en utilisant une source MoKa munie d'un monochromateur en graphite (longueur d'onde égale à 0,71069 À) à la température de 150 K. 10 En boîte à gants, sous atmosphère d'argon, les cristaux de l'échantillon ont été transférés dans une boîte de Pétri et recouvert de Paratone-N (Hampton Research). Un petit fragment a ensuite été découpé et analysé à l'aide d'un diffractomètre KappaCCD de dénomination Bruker-AXS . La mesure des intensités diffractées a été réalisée à 150 K avec le logiciel Collect en balayage D et co à la longueur 15 d'onde Ka du molybdène. L'intégration des images obtenues et la mise à l'échelle des intensités ont été effectuées avec la suite Denzo-SMN . La structure a été résolue par méthodes directes : 20 - par le programme SIR97 , cf. l'article de A. Altomare, M.C. Burla, M. Camalli, G. Cascarano, C. Giacovazzo, A. Guagliardi, A.G.G. Moliterni, G. Polidori, R. Spagna, SIR97, an integrated package of computer programs for the solution and refinement of crystal structures using single crystal data, et - par l'affinage par moindres-carrés, avec le programme SHELXL, cf l'article 25 de G.M. Sheldrick: SHELXL-97, Universitât Gôttingen, Gôttingen, Allemagne, 1997. Les données cristallographiques sont résumées dans le tableau ci-après. -26- Données cristallographiques du complexe 1 métallocène borohydrure de lanthanide : Formule moléculaire C32H38B2LiNdO Masse moléculaire 639,51 g/mol Faciès cristallin Bloc orange Dimensions des cristaux (mm) 0,22x0,22x0,18 Système cristallin Monoclinique Groupe spatial P21/c a(À) 10,4230(10) b(À) 14,5290(10) c(À) 19,5760(10) a( ) 90,00 13( ) 100,8500(10) y( ) 90,00 V(À3) 2911,5(4) Z 4 d(g-cm 3) 1,459 F(000) 1300 (cm:') 1,848 Corrections d'absorption Multi-balayage ; 0, 6866 min, 0,7321 max Di ffractomètre utilisé "KappaCCD" Source de rayons X MoKa (Â) 0,71069 Monochromateur Graphite T (K) 150,0(1) Mode de balayage Balayages phi et oméga 0 Maximum 30,02 Plages "HKL" -14 14 ; -18 20 ; -27 27 Réflexions mesurées 13551 Données uniques 8443 "Rint" 0,0192 Réflexions utilisées 6770 Critère I > 26I) Type d'affinage Fsqd Atomes d'hydrogène Mélangés Paramètres affinés 373 Réflexions / paramètre 18 wR2 0,0841 R1 0,0317 Masses a, b 0,0454 ; 0,0000 GoF 1,033 Pic de différence / trou (e k3) ! 1,747(0,094) / -0,901(0,094) - 27 - ANNEXE 2: Analyse par Chromatographie d'Exclusion Stérique des copolymères : a) Pour les copolymères solubles à température ambiante dans le tétrahydrofuranne (THF), on a déterminé les masses molaires par chromatographie d'exclusion stérique dans le THF. On a injecté les échantillons à l'aide d'un injecteur Waters 717 et d'une pompe Waters 515 HPLC à un débit de 1 ml.min' dans une série de colonnes Polymer Laboratories . Cette série de colonnes, placée dans une enceinte thermostatée à 45 C, est composée de : - 1 précolonne PL Gel 5 m, - 2 colonnes PL Gel 5 m Mixte C, 15 - 1 colonne PL Gel 51am-500 À. On a réalisé la détection à l'aide d'un réfractomètre Waters 410 . On a déterminé les masses molaires par calibration relative en utilisant des étalons de polystyrène certifiés par Polymer Laboratories . Sans être une méthode absolue, la SEC permet d'appréhender la distribution des masses moléculaires d'un polymère. A partir de produits étalons commerciaux, les différentes masses moyennes en nombre (Mn) et en poids (Mw) peuvent être déterminés et l'indice de polymolécularité calculé (Ip = Mw/Mn). 25 b) Pour les copolymères insolubles à température ambiante dans le tétrahydrofuranne, les masses molaires ont été déterminées dans le 1,2,4-trichlorobenzène. On les a tout d'abord dissous à chaud (4 h 00 à 150 C), puis on les a injectés à 150 C avec un débit de 1 ml.min t dans un chromatographe Waters 30 Alliance GPCV 2000 équipé de trois colonnes Styragel (2 colonnes HT6E et 1 colonne HT2 ). On a effectué la détection à l'aide d'un réfractomètre Waters . On a déterminé les masses molaires par calibration relative en utilisant des 35 étalons polystyrène certifiés par Polymer Laboratories . 20 - 28 - ANNEXE 3 Détermination par RMN 'H et 13C de la microstructure des unités butadiène insérées dans les copolymères d'éthylène et de butadiène. L'analyse spectroscopique RMN haute résolution a été réalisée avec un spectromètre de dénomination Bruker DRX 400 à des fréquences de 400 MHz pour l'observation du 'H et 100.6 MHz pour l'observation du 13C. Les spectres 1D ont été obtenus avec une sonde 5-mm QNP à la température 363K. Pour les spectres 2D, une sonde large bande avec un gradient de champ suivant l'axe z a été utilisée. Les corrélations 'H-'H ont été déterminées avec une séquence COSY-GS et les corrélations 'H-13C avec les séquences HMQC-GS et HMBC-GS. Un mélange de tétrachloroéthylène (TCE) et perdeutérobenzene (C6D6) (rapport 2/1 en volume) a été utilisé comme solvant. Les concentrations de polymère pour l'analyse sont comprises entre 10 et 15% (w/w). Les déplacements chimiques (8) sont donnés en ppm en prenant comme référence interne le tétraméthylsilane (TMS) ; en l'absence de TMS la résonance du polyéthylène ("PE" à 8= 30.06 ppm) est utilisée en tant que référence interne. NOTATIONS Dans l'ensemble des schémas et des tableaux de cette annexe, les symboles suivants ont été utilisés : T : unité butadiène ou isoprène insérée en 1,4-trans, C : unité butadiène ou isoprène insérée en 1,4-cis, L : unité butadiène insérée en 1,4-cis ou trans, V : unité butadiène insérée en 1,2 (vinyle), E : unité éthylène, B : unité butadiène (sans distinction de microstructure), Cy-1,2-T : motif 1,2-trans-cyclohexane, Cy-1,2-C : motif 1,2-cis-cyclohexane, Cy-1,4 : motif 1,4-cyclohexane. 10 15 - 29 - En ce qui concerne l'attribution des signaux découlant des unités butadiène 1,2 (V) et 1,4-trans (T) et des unités 1,2-trans-cyclohexane (Cy-1,2-T), il faudra se reporter à l'article Investigation of Ethylene/Butadiene Copolymers Microstructure by ' H and 13 C NMR : M.F. Llauro, C. Monnet, F. Barbotin, V. Monteil, R. Spitz, C. Boisson, Macromolecules 2001, 34, 6304. Schéma 1 : notations employées pour désigner les différents carbones d'une unité 1,2-cyclohexane sous forme isolée dans la chaîne de copolymère. (3'Cy-1,2 CH(Cy-1,2) Tableau 1 : déplacements chimiques des carbones relatifs aux motifs 1,2-trans-cyclohexane Type de carbone S (ppm) aCy-1,2-T 33,96 J3Cy-1,2-T 27,00 yCy-1,2-T 30,59 a'Cy-1,2-T 32,26 3'Cy-1,2-T 26,66 (CH)Cy-1,2-T 42,01 -30- Tableau 2 : déplacements chimiques des carbones relatifs aux motifs 1,2-cis-cyclohexane Type de carbone S (ppm) aCy-1,2-C 28,14 (3Cy-1,2-C 29,25 yCy-1,2-C a'Cy-1,2-C 30,50 3'Cy-1,2-C 24,22 (CH)Cy-1,2-C 39,67 Schéma 2 : notations employées pour désigner les différents carbones d'une unité 1,4-cyclohexane sous forme isolée dans la chaîne de copolymère. a'Cy-1,4 Tableau 3 : déplacements chimiques des carbones relatifs aux motifs 1,4-cyclohexane Type de carbone S (ppm) aCy-1,4 37,90 3Cy-1,4 27,30 yCy-1,4 30.40 a'Cy-1, 4 33,90 (CH)Cy-1,4 38,40 -31- Données cristallographiques du complexe 3 Formule moléculaire C57H54B2LiNdO3Si,C56H54B2LiNdO3Si Masse moléculaire 1000.07 g/mol Faciès cristallin Bloc jaune Dimensions des cristaux (mm) 0.20x0.18x0.15 Système cristallin Triclinique Groupe spatial P -1 a(A) 16.5340(10) b(A) 18.0490(10) c(À) 21.2150(10) a( ) 75.0600(10) (3( ) 71.0500(10) y( ) 71.2000(10) V(A3) 5584.9(5) Z d(g-cm 3) 1.189 F(000) ',2100 (cm:' 0.990 Corrections d'absorption Multi-balayage ; 0.8267 min, 0.8658 max Diffractomètre utilisé KappaCCD Source de rayons X MoKa x(À) 0.71069 Monochromateur Graphite j T (K) 150.0(1) Mode de balayage Balayages phi et oméga 0 Maximum 27.48 Plages "HKL" -21 19 ; -23 22 ; -27 22 Réflexions mesurées 41244 Données uniques 21641 "Rint" 0.0174 Réflexions utilisées 14863 Critère I > 2aI) Type d'affinage Fsqd Atomes d'hydrogène Mélangés Paramètres affinés 1025 Réflexions / paramètre 14 wR2 0.2107 R1 0.0656 Masses a, b 0.0961 ; 36.570 GoF 1.024 Pic de différence / trou (e A-3) 5.506(0.147) / -3.370(0.147)
La présente invention concerne un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, son procédé de préparation, un système catalytique l'incorporant, un procédé de polymérisation d'au moins une oléfine au moyen de ce système catalytique et un copolymère éthylène/butadiène obtenu par ce procédé, dont les unités butadiène comprennent des enchaînements 1,2-cyclohexane ou 1,2 et 1,4-cyclohexane.Un complexe selon l'invention répond à l'une ou l'autre des formules suivantes A et B : où, dans la formule A, sont reliées au lanthanide Ln, tel que le Nd, deux molécules de ligands Cp1 et Cp2, constituées chacune d'un groupe fluorényle et où, dans la formule B, est reliée au lanthanide Ln une molécule de ligand, constituée de deux groupes fluorényle Cp1 et Cp2 qui sont reliés entre eux par un pont P de formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA tel que Si, où R1 et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin tel que Li, où N représente une molécule d'un solvant complexant tel que le THF, où x est un nombre entier ou non supérieur à 0, et où p est un nombre entier égal ou supérieur à 1.
1) Complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide, caractérisé en ce qu'il répond à l'une ou l'autre des deux formules suivantes A et B : Cp i Cp i Ln-(BH4)2-L-Nx I p B: [ P Ln-(BH4)2-L-Nx 1 Cp2 Cp2 où Ln représente ledit lanthanide dont le numéro atomique est compris entre 57 et 71, inclusivement, où, dans la formule A, sont reliées au lanthanide Ln deux molécules de ligands Cpt et Cp2 identiques ou différentes, constituées chacune d'un groupe fluorényle qui est substitué ou non, où, dans la formule B, est reliée au lanthanide Ln une molécule de ligand, constituée de deux groupes fluorényle Cp, et Cp2 identiques ou différents qui sont substitués ou non et qui sont reliés entre eux par un pont P répondant à la formule MR1R2, où M est un élément de la colonne IVA de la classification de Mendeleev, et où RI et R2, identiques ou différents, représentent un groupe alkyle comprenant de 1 à 20 atomes de carbone, où L représente un métal alcalin choisi dans le groupe constitué par le lithium, le sodium et le potassium, où N représente une molécule d'un solvant complexant, tel qu'un éther, où x est un nombre entier ou non qui est supérieur à 0, et où p est un nombre entier égal à 1 ou 2. 2) Complexe selon la 1, caractérisé en ce que L représente le lithium. 20 - 33 - 3) Complexe selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que N représente le tétrahydrofuranne. 4) Complexe selon une des précédentes, caractérisé en ce que x est égal à 1 et en ce que p est égal à 2, ledit complexe étant un dimère. 5) Complexe selon une des précédentes, caractérisé en ce que Cpl et Cpt sont chacun constitués d'un même groupe fluorényle non substitué qui répond à 10 la formule C13H9 ou C13H8 pour les formules A ou B, respectivement. 6) Complexe selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'il répond à la formule B. 15 7) Complexe selon la 6, caractérisé en ce que l'élément M compris dans ledit pont P de formule MR1R2 est le silicium. 8) Complexe selon la 7, caractérisé en ce qu'il répond à la formule : Flu \ \ B': [ Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF) ]2 Flu 25 où Flu représente un groupe fluorényle non substitué de formule C13H8, où Me représente un groupe méthyle, où Si est le silicium, Nd est le néodyme , Li est le lithium et THF est le tétrahydrofuranne. 20 -34- 9) Complexe selon la 7, caractérisé en ce qu'il répond à la formule : Flu B" : Me2Si Nd-(BH4)2-Li-(THF)X(Et2O)3_x Flu où Flu représente un groupe fluorényle non substitué de formule C13H8, 10 où Me représente un groupe méthyle, où Si est le silicium, Nd est le néodyme , Li est le lithium et THF est le tétrahydrofuranne, où x est un nombre entier allant de 0 à 3. 15 10) Complexes selon une des 6 à 9, caractérisés en ce qu'il sont à l'état de monocristaux. 11) Complexe selon la 10, caractérisé en ce que lesdits monocristaux correspondent à un système de réseau monoclinique. 12) Complexe selon la 10, caractérisé en ce que lesdits monocristaux correspondent à un système de réseau triclinique. 13) Procédé de préparation d'un complexe selon une des 1 à 12, 25 caractérisé en ce qu'il comprend la réaction d'un sel de ligand de formule P-CpiCp2-L2 et d'une solution de tris(borohydrure) de lanthanide Ln dissous dans ledit solvant complexant et de formule Ln(BH4)3N3. - 35 - 14) Procédé de préparation d'un complexe selon la 13, caractérisé en ce que ledit sel de ligand répond à la formule Me2SiFlu2-Li2 et en ce que ledit tris(borohydrure) de lanthanide répond à la formule Nd(BH4)3(THF)3, où THF est le tétrahydrofuranne. 15) Procédé de préparation d'un complexe selon la 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comprend le coulage à température ambiante dudit sel de ligand dissous dans un autre solvant, tel que l'éther diéthylique, sur ladite solution de tris(borohydrure) de lanthanide à l'état dissous dans cet autre solvant. 16) Système catalytique utilisable pour la polymérisation d'au moins une oléfine, comprenant, d'une part, un complexe métallocène d'un lanthanide et, d'autre part, un co-catalyseur choisi dans le groupe constitué par un alkyl magnésium, un alkyl lithium, un réactif de Grignard et un mélange d'un alkyl lithium et d'un alkyl aluminium, caractérisé en ce que ledit complexe est un complexe métallocène borohydrure d'un lanthanide tel que défini à l'une des 1 à 12. 17) Système catalytique selon la 16, caractérisé en ce que ledit co- catalyseur est le butyloctyl magnésium. 18) Procédé de polymérisation d'au moins un monomère oléfinique, tel qu'une mono-oléfine et/ou une dioléfine, caractérisé en ce qu'il comprend une réaction dudit système catalytique selon la 16 ou 17 en présence dudit ou desdits monomères. 19) Procédé de polymérisation selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène pour l'obtention d'un copolymère dans lequel les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements sous forme de 1,2-cyclohexane. - 36 - 20) Procédé de polymérisation selon la 19, caractérisé en ce que le taux molaire d'unités issues du butadiène dans ledit copolymère est supérieur à 10 %. 21) Procédé de polymérisation selon une des 19 ou 20, caractérisé en ce que le taux molaire des enchaînements 1,2-cyclohexane dans les unités dudit copolymère qui sont issues du butadiène est égal ou supérieur à 20 %. 22) Procédé de polymérisation selon la 21, caractérisé en ce que le taux molaire des enchaînements 1,2-cyclohexane dans les unités dudit copolymère qui sont issues du butadiène est égal ou supérieur à 25 %. 23) Procédé de polymérisation selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène pour l'obtention d'un copolymère dans lequel les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements sous forme de 1,4-cyclohexane. 24) Procédé de polymérisation selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend la copolymérisation de l'éthylène et du butadiène pour l'obtention d'un copolymère dans lequel les unités issues du butadiène comprennent des enchaînements sous forme d'enchaînements 1,4-cyclohexane et 1,2-cyclohexane. 25) Procédé de polymérisation selon une des 19 à 24, caractérisé en ce que le rapport molaire (co-catalyseur / complexe) est choisi inférieur ou égal à 5. 26) Procédé de polymérisation selon la 25, caractérisé en ce que le rapport molaire (co-catalyseur / complexe) est choisi inférieur ou égal à 2 et en ce que la polymérisation est réalisée sous une pression égale ou supérieure à 8 bars, pour l'obtention d'une masse moléculaire moyenne en nombre Mn dudit copolymère qui est égale ou supérieure à 200 000 g/mol. -37- 27) Procédé de polymérisation selon une des 18 à 26, caractérisé en ce qu'il comprend : (i) la préparation préalable dudit système catalytique en faisant réagir ledit complexe avec ledit co-catalyseur, puis (ii) une réaction en suspension ou en solution, dans un solvant hydrocarboné, tel que le toluène, et à une température comprise entre -20 C et 120 C, dudit système catalytique obtenu en (i) en présence dudit ou desdits monomères à polymériser. 28) Copolymère d'éthylène et de butadiène susceptible d'être obtenu selon la 23, caractérisé en ce qu'il présente les unités issues du butadiène comprenant des enchaînements sous forme de 1,4-cyclohexane. 29) Copolymère d'éthylène et de butadiène obtenu selon la 24, caractérisé en ce qu'il présente des unités issues du butadiène sous forme d'enchaînements 1,2-cyclohexane et 1,4-cyclohexane.
C
C07,C08
C07F,C08F
C07F 17,C08F 4,C08F 210
C07F 17/00,C08F 4/52,C08F 210/12
FR2893341
A1
SUSPENTE DESTINEE NOTAMMENT A LA REALISATION D'UN PLAFOND SOUS UNE OSSATURE EN BOIS.
20,070,518
La présente invention concerne une . Des suspentes sont généralement utilisées pour suspendre à une première ossature, ou ossature primaire, une autre ossature, ou ossature secondaire, propre à recevoir un plafond, avec éventuellement, dans l'intervalle une isolation thermo-acoustique. Une suspente est par exemple décrite dans le document FR-2 467 927. Une telle suspente comporte d'une part une semelle (que l'on peut appeler également par exemple assise ou queue) propre à la fixation de la suspente à l'ossature primaire et d'autre part une tête sur laquelle peut être fixée l'ossature secondaire. Cette dernière est généralement constituée de profilés en C appelés également fourrures. Les suspentes sont fixées sur l'ossature primaire en rangées parallèles équidistantes. Chaque rangée de suspente reçoit alors une fourrure. On obtient ainsi un ensemble de fourrures parallèles équidistantes. On vient par la suite fixer sur celles-ci des plaques de parement, telles par exemple des plaques de plâtre. II existe plusieurs types de suspentes adaptés à l'ossature primaire. Ainsi, lorsque l'ossature primaire est constituée de poutres et chevrons en bois, les suspentes présentent une semelle différente de celle utilisée lorsque l'ossature primaire est métallique. La présente invention concerne plus particulièrement les suspentes destinées à une ossature primaire en bois. Dans un tel cas, la suspente est généralement fixée par vissage ou clouage dans l'ossature primaire. A cet effet, la semelle de la suspente est sensiblement plane, avec d'éventuels renforts, et comporte des alésages permettant chacun le passage d'une vis (ou éventuellement d'un clou). La présente invention a alors pour but de fournir une suspente qui, par rapport aux suspentes de l'art antérieur, est plus rapide et plus facile à fixer. De préférence, le prix de revient d'une telle suspente ne sera pas supérieur sensiblement à celui d'une suspente de l'art antérieur. A cet effet, l'invention propose une suspente pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure comportant d'une part une tête de fixation de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle pour sa fixation à la structure. Selon l'invention, la semelle comporte au moins une pointe s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle. De cette manière, la suspente est équipée de moyens permettant sa fixation dans une structure primaire, de préférence en bois. La fixation de la suspente en est grandement facilitée. En effet, il suffit alors de positionner la suspente et de frapper la semelle de celle-ci à l'aide d'un marteau de manière à faire pénétrer la (les) pointe(s) de celle-ci dans la structure primaire. Ceci est beaucoup plus facile qu'avec une suspente de l'art antérieur avec laquelle il faut tenir d'une main la suspente à fixer et les moyens de fixation (vis ou clou) et de l'autre main l'outil pour agir sur les moyens de fixation. En outre alors qu'avec une suspente selon l'invention tous les moyens de fixation (c'est-à-dire les pointes) agissent simultanément, il faut, avec une suspente de l'art antérieur, prévoir au moins deux vis (ou deux clous) qui sont fixés l'un après l'autre. Dans une forme de réalisation préférée, ladite pointe est de forme sensiblement plane triangulaire. Une telle pointe permet de réaliser une bonne fixation de la suspente dans du bois et permet de se loger entre les fibres du bois. Selon une première forme de réalisation, une suspente selon l'invention comporte un axe longitudinal médian et au moins une pointe est une pointe sensiblement plane s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à l'axe longitudinal médian. Dans cette forme de réalisation préférée, la pointe est plutôt destinée à venir s'enfoncer dans un support en bois perpendiculairement à la direction des fibres du bois. Cette forme de réalisation permet alors une bonne résistance à l'arrachement de la suspente. Dans une autre forme de réalisation, la suspente comporte un axe longitudinal médian et au moins une pointe est une pointe sensiblement plane s'étendant dans un plan transversal par rapport à l'axe longitudinal médian. De telles pointes sont alors plutôt destinées à venir s'enfoncer parallèlement aux fibres du bois du support recevant la suspente. On peut prévoir sur une même semelle à la fois des pointes longitudinales et des pointes transversales. Pour améliorer la fixation d'une suspente selon l'invention sur un support en bois, on peut également prévoir que la suspente comporte un axe longitudinal médian et qu'elle comporte en outre une pointe sensiblement plane s'étendant dans un plan incliné d'un angle compris entre 0 et 25 par rapport à un plan transversal par rapport à l'axe longitudinal médian. Pour une meilleure fixation et une meilleure tenue de la suspente à l'arrachement, au moins une pointe comporte avantageusement des moyens empêchant cette pointe, lorsqu'elle est enfoncée dans un matériau tel du bois, de ressortir de celui-ci. Ces moyens anti-retour comportent par exemple un crevé obtenu en réalisant une découpe dans la pointe sensiblement transversale par rapport au sens d'enfoncement de la pointe et en déformant localement la pointe dans une direction perpendiculaire au plan de la pointe au voisinage de la découpe, du côté de la découpe se trouvant vers l'extrémité pointue de la pointe. Il convient d'éviter que sous la charge à laquelle est soumise la suspente, l'angle formé entre la (les) pointe(s) de la suspente et la semelle correspondante ait tendance à varier. Pour maintenir cet angle, ladite pointe comporte de préférence un renfort pour la maintenir sensiblement perpendiculaire à la semelle. Ce renfort peut par exemple être réalisé par un bossage s'étendant à la fois sur la pointe et sur la semelle. Pour renforcer une pointe de la suspente selon l'invention, on peut également prévoir que cette pointe présente la forme d'un dièdre, les deux plans du dièdre définissant une ligne de pliure qui passe par exemple par le sommet de la pointe. Selon une variante de réalisation, une suspente selon l'invention présente par exemple un axe longitudinal s'étendant de la tête de fixation à la semelle. Dans cette forme de réalisation, chaque pointe est alors par exemple disposée transversalement par rapport cet axe longitudinal. Cette forme de réalisation convient pour la majeure partie des cas pratiques rencontrés dans lesquels la suspente est destinée à être fixée dans une poutre en bois de telle sorte que la suspente s'étende perpendiculairement à la poutre. Dans ces cas là, avec la caractéristique énoncée ci-dessus, les pointes s'étendent alors parallèlement aux fibres du bois. Si une suspente selon l'invention est telle qu'elle comporte une partie reliant sa tête à sa semelle, partie appelée tige, cette dernière présentant une forme sensiblement plane avec des rebords longitudinaux repliés sensiblement à angle droit, les deux rebords longitudinaux se trouvant d'un même côté de la suspente, alors chaque pointe de la semelle se trouve de préférence du côté de la suspente opposé au côté des rebords longitudinaux. Dans une telle suspente, les rebords longitudinaux ne gênent pas la fixation de la suspente. La semelle d'une suspente selon l'invention comporte par exemple au moins un bossage de renfort, le bossage venant en saillie du côté opposé aux pointes. Pour faciliter encore sa fixation, notamment lorsqu'elle est destinée à être fixée dans une structure de géométrie parfaitement définie, une suspente selon l'invention comporte avantageusement en outre une butée de positionnement. Cette dernière est par exemple obtenue par découpe d'une languette dans la semelle (ou dans la tige de la suspente) et pliage de cette languette à angle droit. Pour limiter son prix de revient, et avoir un prix de revient comparable à celui d'une suspente de l'art antérieur, une suspente selon l'invention est avantageusement réalisée par découpage, pliage et éventuellement emboutissage d'une tôle, par exemple en acier galvanisé. La présente invention concerne également un procédé d'accrochage d'un élément d'ossature à une structure en bois à l'aide d'une suspente présentant d'une part une semelle pour sa fixation à la structure en bois et d'autre part une tête de fixation pour recevoir l'élément d'ossature, caractérisé en ce que la semelle est une semelle,comportant au moins une pointe s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle, et en ce que la semelle est fixée sur la structure en bois en venant frapper à l'aide d'un outil tel un marteau sur la semelle de manière à enfoncer la (les) pointe(s) dans la structure en bois. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 est une vue en perspective d'une suspente longue selon 25 l'invention, La figure 2 est une vue en perspective d'une suspente courte selon l'invention, La figure 3 est une vue de face de la suspente de la figure 2, La figure 4 est une vue de côté de la suspente des figures 2 et 3, 30 La figure 5 montre en vue de face une application de la suspente des figures 2 à 4, La figure 6 est une vue de côté correspondant à la figure 5, La figure 7 est une vue à échelle agrandie de la semelle d'une variante de réalisation de la suspente de la figure 1, Les figures 8a à 8d montrent diverses formes de réalisation d'une semelle d'une suspente selon l'invention, La figure 9 est une vue de dessus d'un exemple de pointe selon l'invention, La figure 10 montre en perspective un autre exemple de pointe selon l'invention, La figure 11 montre en coupe un troisième exemple de pointe selon l'invention, La figure 12 montre en perspective un quatrième exemple de pointe selon l'invention, La figure 13 montre une variante de réalisation combinant les formes de réalisation des figures 10 et 12, La figure 14 montre en perspective une variante de réalisation d'une suspente selon l'invention, La figure 15 est une vue schématique de côté d'une autre variante de réalisation d'une suspente selon l'invention, La figure 16 est une vue de dessus d'une semelle d'une suspente selon l'invention, et La figure 17 est une vue en coupe selon la ligne de coupe XVII-XVII de la semelle de la figure 16. Sur les dessins, plusieurs suspentes sont représentées. Ces suspentes sont destinées à l'accrochage sur une ossature dite ossature primaire d'un équipement tel par exemple une seconde ossature ou ossature secondaire. Dans la suite de la description, on considérera que l'ossature primaire est constituée de poutres en bois tandis que l'ossature secondaire comporte des profilés métalliques appelés également fourrures. Bien entendu, la présente invention peut également s'appliquer à d'autres cas de figures, notamment des cas de figures où il est habituel d'utiliser des suspentes. Les suspentes selon l'invention représentées sur les dessins annexés présentent la structure générale d'une suspente de l'art antérieur. On peut distinguer dans une telle suspente deux, éventuellement trois, parties. Ainsi, une suspente comporte d'une part une semelle 2 et une tête de fixation 4. La semelle 2 permet de fixer la suspente sur l'ossature primaire. La tête de fixation 4 permet quant à elle de recevoir un élément constitutif de l'ossature secondaire. Dans certains cas, l'ossature secondaire est réalisée à proximité immédiate de l'ossature primaire. La semelle 2 se trouve alors juxtaposée à la tête de fixation 4. Dans d'autres cas, une certaine distance doit être maintenue entre l'ossature primaire et l'ossature secondaire. Cet espace entre les deux ossatures est alors mis à profit pour faire passer par exemple des canalisations, des câblages, ou bien encore pour recevoir un matériau isolant acoustique et/ou thermique. Dans un tel cas de figure, la semelle 2 est reliée à la tête de fixation par une partie de liaison appelée par la suite tige 6. La longueur de cette dernière partie est adaptée à l'espace que l'on souhaite avoir entre l'ossature primaire et l'ossature secondaire. On peut considérer que dans une suspente courte il n'y a pas de tige ou bien que celle-ci a une longueur très réduite. La présente invention concerne plus particulièrement la semelle de la suspente. Les tête de fixation 4 et tige 6 d'une suspente selon l'invention peuvent prendre diverses formes, notamment les formes déjà connues de l'art antérieur. Sur les dessins ci-joints, la tête de fixation 4 et la tige 6 des suspentes représentées reprennent sensiblement la forme montrée par exemple dans le document FR-2 467 927. Il est bien entendu également envisageable d'avoir par exemple une tête de fixation 4 et une tige 6 telles celles représentées dans le document FR-2 623 835. Comme indiqué plus haut, d'autres formes peuvent être envisagées. Selon un mode de réalisation préféré, une suspente selon l'invention est réalisée par découpage, pliage et emboutissage d'une tôle en acier galvanisé. La suspente réalisée comporte une forme sensiblement plane avec un plan principale dans lequel se trouve la plus grande partie de la semelle 2, de la tête de fixation 4 et de la tige 6. La suspente présente un axe longitudinal médian 8. La tôle est de préférence une tôle en acier galvanisé. Son épaisseur est par exemple comprise entre 6 et 8 dixièmes de mm. La semelle 2 de la suspente de la figure 1 comporte quatre pointes 10 réparties entre les deux bords longitudinaux de la semelle 2. Ces pointes 10 sont obtenues par découpage et pliage à angle droit. La forme de ces pointes 10 est celle d'un triangle isocèle présentant une base 12 et un sommet 14. La base 12 est reliée à la semelle tandis que le sommet 14 forme l'extrémité pointue libre de la pointe 10. La base 12 est disposée transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8. La pointe 10 quant à elle est disposée dans un plan perpendiculaire au plan de base de la suspente. Sur la figure 7, la semelle 2 comporte six pointes. Ces pointes sont représentées dans leur position avant pliage par des zones hachurées. La semelle 2 de cette variante de réalisation comporte en outre deux bossages raidisseurs 16. Ces bossages s'étendent longitudinalement par rapport à la semelle 2. Alors que toutes les pointes 10 s'étendent d'un même côté du plan principal de la suspente, les bossages raidisseurs 16 s'étendent quant à eux de l'autre côté du plan principal de la suspente. On remarque également sur l'axe médian longitudinal 8 des alésages 18. Ces derniers correspondent aux alésages que l'on trouve habituellement sur une semelle de suspente. Dans la plupart des cas de figure, ils n'ont pas d'utilité sur une suspente selon l'invention. On peut toutefois prévoir de les utiliser pour recevoir une vis (ou un clou) dans des cas particuliers, notamment le cas où la suspente est destinée à supporter une charge plus importante que la charge habituelle. La tige 6 de la suspente de la figure 1 présente une forme rectangulaire allongée plane avec deux rebords longitudinaux 20. Ces derniers jouent le rôle de raidisseurs pour la tige 6. Ces rebords, par rapport au plan principal de la suspente, se trouvent du même côté que les bossages raidisseurs 16, c'est-à-dire du côté opposé aux pointes 10. On remarque entre la semelle 2 et la tige 6 la présence d'une butée de positionnement 22. Il s'agit d'une languette rectangulaire découpée dans la tige 6 et repliée à angle droit du même côté de la suspente que les pointes 10. Cette languette formant la butée de positionnement 22 est pliée selon un petit côté de la languette disposé transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8 de la suspente. La figure 2 montre une variante de réalisation d'une suspente selon l'invention. Il s'agit ici d'une suspente courte. Pour cette forme de réalisation, comme pour les formes de réalisation suivantes, on utilise les mêmes références 30 que pour la première forme de réalisation pour désigner des éléments identiques ou similaires. On retrouve pour cette suspente courte une tête de fixation 4 et une semelle 2. Compte tenu de la longueur réduite de la suspente, aucun dispositif raidisseur n'est prévu au niveau de la semelle 2, ni de la tige 6 de cette suspente. Seuls deux renforts 24 sont prévus au niveau de la tête de fixation 4. Dans cette forme de réalisation, la semelle 2 comporte uniquement trois pointes 10. Ces dernières reprennent la même forme que les pointes 10 de la figure 1. Toutefois, elles ne sont pas disposées au bord de la semelle mais au centre de celle-ci. Une pointe 10 est disposée sur l'axe longitudinal médian 8 tandis que les deux autres pointes 10 sont disposées de part et d'autre de cet axe longitudinal médian 8, comme représenté sur les figures 2 et 3. La forme de réalisation des figures 2 à 5 comporte également une butée de positionnement 22. La forme de cette butée est identique à celle de la figure 1. Les figures 5 et 6 illustrent la mise en oeuvre de la suspente des figures 2 à 4. Ici, la semelle 2 de la suspente est fixée dans une poutre 26 en bois. La tête de fixation 4 de cette suspente reçoit quant à elle une fourrure 28. II s'agit d'un profilé en C. Les deux bords libres de ce profilé viennent s'emboîter, de manière connue, dans des fentes transversales 30 réalisées dans la tête de fixation 4. Pour la mise en oeuvre, un opérateur positionne la suspente par rapport à la poutre 26. Pour cette opération, il peut se servir éventuellement de la butée de positionnement 22 dans le cas notamment où la poutre présente une géométrie parfaite. Une fois la suspente positionnée, le monteur la maintient d'une main et à l'aide d'un marteau vient frapper sur la semelle 2 de la suspente de manière à enfoncer les pointes 10 dans la poutre 26. La suspente est alors fixée. Lorsque plusieurs suspentes sont fixées selon un alignement prédéfini, la fourrure 28 peut être emboîtée sur ces suspentes. On a également représenté sur les figures 5 et 6 une plaque, par exemple une plaque de plâtre 32, fixée sur la fourrure 28. Dans cet exemple de réalisation, la poutre 26 fait partie de l'ossature primaire, la fourrure 28 fait partie de l'ossature secondaire et la plaque de plâtre 32 est un élément du plafond suspendu sous l'ossature primaire. Les figures 8a à 8d présentent à titre d'exemples non limitatifs différentes formes de semelles pour une suspente selon l'invention. Dans les formes de réalisation des figures 8a, 8b et 8d, les pointes 10 sont de forme triangulaire. Dans la forme de réalisation de la figure 8a, ces pointes 10 sont disposées sur un cercle. Sur la figure 8b, on trouve quatre pointes 10 disposées sur deux rangées transversales. Sur la figure 8d, on retrouve une pointe 10 disposée sur l'axe longitudinal médian 8, et deux pointes disposées de part et d'autre de cet axe longitudinal médian 8. Les bases 12 de ces deux pointes sont ici orientées longitudinalement alors que la base 12 de la troisième pointe 10 de cette forme de réalisation (figure 8d) est disposée transversalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8. Dans la forme de réalisation de la figure 8c, les pointes 10 présentent une forme différente de la forme triangulaire préférée. Les pointes de la forme de réalisation de la figure 8c sont sensiblement rectangulaires avec une extrémité libre pointue. Cette variante de réalisation rappelle la forme d'une pointe d'un clou. Les figures 9 à 13 illustrent des variantes de réalisation permettant un meilleur maintien de la suspente dans l'ossature primaire. Sur la figure 9 on a représenté à échelle agrandie une pointe 10 en vue de dessus. Cette pointe 10 présente une forme de triangle isocèle. On a représenté sur cette figure la ligne médiane 34 passant par le sommet 14 de cette pointe 10. Une découpe transversale 36, c'est-à-dire parallèle à la base 12 de la pointe 10, est réalisée sur la ligne médiane 34. Une fois la découpe effectuée, un embouti est réalisé pour déformer la pointe 10 juste à côté de la découpe transversale 36, du côté du sommet 14. On réalise ainsi un crevé dans la pointe 10. La figure 10 montre en perspective un crevé tel celui réalisé dans la forme de réalisation de la figure 9. Ce crevé 38 est réalisé sur un embouti de renfort 40 qui s'étend le long de la ligne médiane 34 de la pointe 10 et qui se prolonge au niveau de la semelle 2 de la suspente. La figure 11 est une autre variante de réalisation d'une pointe 10 d'une suspente selon l'invention. On retrouve dans cette forme de réalisation un embouti de renfort 40. Une découpe en biais 42 est réalisée transversalement dans l'embouti de renfort 40. Cette découpe en biais 42 réalise une languette 44 qui est alors déformée vers l'extérieur de l'embouti de renfort 40. Cette languette empêche alors la pointe 10, une fois celle-ci enfoncée dans la poutre 26, ou similaire, de ressortir de celle-ci. Cette languette 44, de même que le crevé 38, est un moyen anti retour empêchant le retrait de la suspente une fois celle-ci mise en place. La figure 12 montre une quatrième variante de réalisation d'une pointe 10 d'une suspente selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, la pointe 10 n'est pas parfaitement plane mais se présente sous la forme d'un dièdre très ouvert, l'angle entre les deux plans du dièdre étant par exemple compris entre 150 et 180 . La pointe présente ainsi une ligne de pliure 45 correspondant à l'intersection des deux plans du dièdre. La pointe 10 conserve ici sa forme triangulaire et la ligne de pliure 45 correspond à la médiane du triangle passant par le sommet 14 de la pointe 10. Cette ligne de pliure 45 permet de renforcer la pointe 10. Par rapport à une pointe plane, cette forme en dièdre permet d'augmenter la charge de la suspente. La forme de réalisation de la figure 13 est une combinaison des formes de réalisation des figures 10 et 12. Ainsi, la pointe 10 représentée sur la figure 13 comporte à la fois une ligne de pliure 45 et un embouti de renfort 40. Du côté de la base 12 de la pointe 10, sur cette pointe, l'embouti de renfort 40 est réalisé sur la ligne de pliure 45. On peut prévoir ici de disposer on non un crevé sur la pointe. Dans la forme de réalisation de la figure 13, aucun crevé n'est prévu. La figure 14 montre une autre forme de réalisation d'une suspente selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, les pointes 10 des formes de réalisation décrites précédemment sont remplacées par une flèche 46 réalisée à l'extrémité libre de la semelle 2, du côté opposé à la tête de fixation 4. Cette flèche 46, en forme de harpon, présente une pointe de flèche 48 de grande largeur montée sur un pied 50 de largeur moindre. La pointe de flèche 48 présente ainsi un sommet pointu avant et deux sommets pointus arrière. Le sommet pointu avant permet l'enfoncement de la flèche dans une poutre 26, ou similaire et les deux sommets pointus arrière empêchent le retrait de la flèche hors de la poutre. Pour cette forme de réalisation, on peut également prévoir un embouti de renfort tel que représenté sur les figures 10 et 11 entre la semelle 2 et la flèche 46 ainsi que des moyens anti-retour complémentaires. La figure 14 représente une semelle avec une flèche 46 pour une suspente courte. Cette forme de réalisation peut également être envisagée avec une suspente longue telle celle représentée sur la figure 1. D'autres caractéristiques des suspentes décrites plus haut peuvent être adaptées à la suspente de la figure 14. On peut également envisager de réaliser une flèche 46 par découpe et pliage de la semelle d'une suspente. Une telle flèche découpée et pliée peut être par exemple utilisée en combinaison avec une flèche se trouvant à l'extrémité de la semelle comme représentée sur la figure 14. On peut alors avoir une semelle comportant plusieurs flèches 46. La figure 15 représente schématiquement une autre forme de réalisation d'une suspente selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, telle que représentée sur la figure 15, la suspente comporte huit pointes 10 disposées sur les deux bords longitudinaux de la semelle 2 de la suspente représentée. Ainsi, seules quatre pointes 10 sont visibles sur la figure 15. Ces pointes sont disposées par rapport à la semelle 2 sensiblement comme les pointes 10 sur les figures 1 et 7. Toutefois, l'orientation des pointes est différente ici. Alors que sur les figures 1 et 7 les pointes 10 sont des pointes planes triangulaires disposées dans un plan sensiblement transversal par rapport à l'axe longitudinal médian 8, les pointes 10 de la forme de réalisation de la figure 15, qui sont également planes et triangulaires, sont disposées dans un plan s'étendant longitudinalement par rapport à l'axe longitudinal médian 8 (non représenté sur la figure 15) et sont donc parallèles à cet axe. Ainsi, les pointes 10 de la suspente de la figure 15 sont orientées de telle sorte que, dans la plupart des cas de figure, lorsque la suspente sera fixée sur la poutre 26, alors les pointes 10 s'étendront perpendiculairement à la direction des fibres du bois de cette poutre. Des essais ont montré que cette orientation permettait une meilleure résistance à l'arrachement de la suspente hors de la poutre 26. Les figures 16 et 17 concernent une variante de réalisation de la suspente représentée sur la figure 15. Ces deux figures (16 et 17) représentent schématiquement uniquement la semelle 2 d'une suspente selon l'invention. On retrouve sur cette semelle 2 les huit pointes 10 de la suspente de la figure 15. On retrouve ici en plus trois pointes 10' décrites ci-après. Il s'agit ici également de pointes triangulaires sensiblement planes. Chaque pointe 10' est disposée dans un plan incliné d'environ 15 par rapport à un plan transversal à l'axe longitudinal médian de la suspente. La présence des pointes 10' permet de réaliser un meilleur accrochage de la semelle 2, et donc de la suspente, dans une poutre 26. La vue de dessus de la figure 16 sans les pointes 10' correspondrait à la vue de dessus de la semelle 2 de la suspente de la figure 15. Lorsque ces pointes 10' sont enfoncées dans la poutre 26 en même temps que les pointes 10, leur inclinaison permet de réaliser une meilleure accroche dans les fibres de bois de la poutre, les pointes 10' agissant alors comme un crochet. Les pointes 10' sont représentées ici en combinaison avec des pointes 10 s'étendant parallèlement à l'axe longitudinal médian. Elles peuvent également être utilisées en combinaison avec des pointes 10 ayant une autre orientation, notamment des pointes transversales par rapport à l'axe longitudinal médian de la suspente. Les différentes formes de réalisation d'une suspente selon l'invention, telles que décrites ci-dessus, permettent un gain de temps lors du montage d'une suspente qui est fort intéressant. Pour monter une suspente de l'art antérieur, il convenait de placer la suspente, de saisir une vis ou un clou et de maintenir avec une même main la suspente et la vis, ou similaire, de fixation. L'autre main, munie d'un outil approprié (tournevis -électrique de préférence- ou marteau) étant utilisé pour introduire la vis ou similaire dans la poutre 26 correspondante. Par rapport à des suspentes de l'art antérieur montées avec des vis ou des clous, on estime que le gain de temps avec des suspentes selon l'invention est d'environ 30%. Pour le montage complet d'un plafond, le gain de temps est de l'ordre de 10%. Une suspente selon l'invention peut être réalisée de la même manière qu'une suspente classique par découpage, pliage et emboutissage. Le prix de revient d'une telle suspente est alors comparable à celui d'une suspente de l'art antérieur. La présente invention ne se limite aux formes de réalisationdécrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier, dans le cadre des revendications ci-après
Cette suspente est destinée à l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure.Elle comporte d'une part une tête de fixation (4) de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle (2) pour sa fixation à la structure.La semelle (2) comporte au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle.
1. Suspente pour l'accrochage d'un quelconque élément d'ossature à une structure comportant d'une part une tête de fixation (4) de forme adaptée pour recevoir un tel élément d'ossature et d'autre part une semelle (2) pour sa fixation à la structure, caractérisée en ce que la semelle (2) comporte au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle. 2. Suspente selon la 1, caractérisée en ce que ladite pointe (10) est de forme sensiblement plane triangulaire. 3. Suspente selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comporte un axe longitudinal médian (8), en ce qu'au moins une pointe (10) est une pointe sensiblement plane s'étendant dans un plan sensiblement parallèle à l'axe longitudinal médian (8). 4. Suspente selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un axe longitudinal médian (8), en ce qu'au moins une pointe (10) est une pointe sensiblement plane s'étendant dans un plan transversal par rapport à l'axe longitudinal médian (8). 5. Suspente selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte un axe longitudinal médian (8), et en ce qu'elle comporte en outre une pointe (10') sensiblement plane s'étendant dans un plan incliné d'un angle compris entre 0 et 25 par rapport à un plan transversal par rapport à l'axe longitudinal médian (8). 6. Suspente selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'au moins une pointe (10) comporte des moyens (38, 44) empêchant cette pointe (10), lorsqu'elle est enfoncée dans un matériau tel du bois, de ressortir de celui-ci. 7. Suspente selon la 6, caractérisée en ce que les moyens anti-retour de la pointe comportent un crevé (38) obtenu en réalisant une découpe (36) dans la pointe (10) sensiblement transversale par rapport au sens d'enfoncement de la pointe (10) et en déformant localement la pointe (10) dans une direction perpendiculaire au plan de la pointe (10) au voisinage de la découpe (36), du côté de la découpe (36) se trouvant vers l'extrémité (14) pointue de la pointe (10). 8. Suspente selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que ladite pointe (10) comporte un renfort (40) pour la maintenir sensiblement perpendiculaire à la semelle. 9. Suspente selon la 8, caractérisée en ce que le renfort (40) est réalisé par un bossage s'étendant à la fois sur la pointe (10) et sur la semelle. 10. Suspente selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que ladite pointe se présente sous la forme d'un dièdre, l'intersection des deux plans du dièdre formant une ligne de pliure (45) passant par le sommet (14) de la pointe (10). 11. Suspente selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce qu'elle présente un axe longitudinal (8) s'étendant de la tête de fixation (4) à la semelle (2), et en ce que chaque pointe (10) est disposée transversalement par rapport cet axe longitudinal (8). 12. Suspente selon l'une des 1 à 11, caractérisée en ce que sa partie reliant sa tête (4) à sa semelle (2), partie appelée tige (6), présente une forme sensiblement plane avec des rebords longitudinaux (20) repliés sensiblement à angle droit, en ce que les deux rebords longitudinaux (20) se trouvent d'un même côté de la suspente, et en ce que chaque pointe (10) de la semelle (2) se trouve du côté de la suspente opposé au côté des rebords longitudinaux (20). 13. Suspente selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que la semelle comporte au moins un bossage de renfort (16), le bossage venant en saillie du côté opposé aux pointes (10). 14. Suspente selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une butée de positionnement (22). 15. Suspente selon la 14, caractérisée en ce que la butée de positionnement (22) est obtenue par découpe d'une languette dans la semelle et pliage de cette languette à angle droit. 16. Suspente selon l'une des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle est réalisée par découpage, pliage et éventuellement emboutissage d'une tôle, par exemple en acier galvanisé. 17. Procédé d'accrochage d'un élément d'ossature à une structure en bois à l'aide d'une suspente présentant d'une part une semelle (2) pour sa fixationà la structure en bois et d'autre part une tête de fixation (4) pour recevoir l'élément d'ossature, caractérisé en ce que la semelle (2) est une semelle comportant au moins une pointe (10) s'étendant sensiblement perpendiculairement à la semelle (2), et en ce que la semelle est fixée sur la structure en bois en venant frapper à l'aide d'un outil tel un marteau sur la semelle (2) de manière à enfoncer la (les) pointe(s) (10) dans la structure en bois.
E
E04
E04B
E04B 9
E04B 9/18
FR2892712
A1
DISPOSITIF POUR COLLECTER DES DECHETS, NOTAMMENT DES DECHETS HOSPITALIERS, ET SAC POUR UN TEL DISPOSITIF.
20,070,504
DISPOSITIF. L'invention est relative à un dispositif pour collecter des déchets, dispositif du genre de ceux qui comprennent un sac jetable ayant une ouverture de remplissage, un support de sac essentiellement vertical comportant en partie haute un cadre sensiblement horizontal auquel peut être accroché le sac et un moyen de fermeture du sac après remplissage. L'invention concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, un tel dispositif pour collecter des déchets fortement compressibles et/ou des déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux, désignés en abrégé par le sigle DASRI. Pendant longtemps les déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux ont été compactés dans les services hospitaliers par de gros compacteurs mécaniques verticaux à piston. Des salissures se développaient sur la machine elle-même, en particulier sur le piston, et facilitaient la transmission de germes. La lutte contre les maladies nosocomiales a eu raison de ces systèmes. L'arrêt des compacteurs a fait exploser le prix du traitement des déchets hospitaliers car les déchets de soins sont volumineux (compresses, emballages, non tissés...) et leur traitement se fait par un circuit sécurisé réglementé et très coûteux. Aucune compaction ne peut avoir lieu ni en amont, ni en aval, et quasiment aucune intervention humaine, par exemple regroupement de sacs, ne peut non plus avoir lieu. On a donc cherché à réduire le volume déchets tout en conservant, voire en améliorant, les qualités d'hygiène et d'ergonomie. On connaît, d'après FR 2 855 506, au nom de la même société déposante, un dispositif de compactage de déchets faisant intervenir une paroi latérale constituée par un assemblage de plaques ou lames rigides articulées les unes par rapport aux autres de manière à constituer un tablier déformable. Ce dispositif privilégie le compactage pour réduire le plus possible le volume des déchets en s'efforçant toutefois d'assurer des conditions d'hygiène et de sécurité acceptables pour la plupart des types de déchets. Néanmoins, sa structure et en particulier le sac enveloppe et les systèmes de béliers directement en contact avec les déchets, ne sont pas compatibles avec la gestion des DASRI. W087/04686 propose un dispositif avec sac posé sur un cadre et un couvercle intégrant l'aspiration. Un tel dispositif est incompatible avec des déchets type DASRI car les déchets sont plaqués sur le couvercle et sur la trompe d'aspiration donc pollution de l'appareil. Par ailleurs, ce principe est destiné à des cycles répétitifs de compression, la fermeture étant opérée manuellement et à l'air libre par l'utilisateur lorsqu'il constate que le sac est plein. Cette démarche ne solutionne pas les besoins en matière d'ergonomie pour la fermeture du sac et les manipulations annexes. De plus, le fait de fermer le sac à l'air libre est très peu efficace pour des déchets de type DASRI car s'agissant de matériau tels que non-tissés, compresses et emballages légers, ils ont un effet mémoire très important et reprennent leur volume dès qu'ils ne subissent plus de pression. L'invention vise à fournir un dispositif qui permet de faciliter la gestion des déchets, notamment des déchets de soins hospitaliers en prenant en compte de manière primordiale les questions d'hygiène et de sécurité. Il est souhaitable que le dispositif soit simple et robuste, et d'un prix de revient acceptable. Selon l'invention, un dispositif pour collecter des déchets, notamment des déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux ou similaires, du genre défini précédemment, est caractérisé en ce que : - le moyen de fermeture comprend un élément de paroi souple, - un moyen d'aspiration est prévu pour évacuer une partie du 25 volume d'air contenu dans le sac, - et un moyen d'assemblage est prévu pour assurer la fermeture du sac par réunion de l'élément de paroi souple à des parties du sac. Le moyen d'assemblage est avantageusement formé par un moyen de soudure prévu pour souder l'élément de paroi souple sur des parties du sac. 30 Le dispositif selon l'invention permet de réduire le volume des déchets, sans exercer un compactage violent, et d'automatiser la fermeture du sac, ce qui facilite la gestion des déchets. L'élément de paroi souple du moyen de fermeture peut être prévu pour recouvrir des parties de l'ouverture du sac rabattues sur le contour du 35 cadre et pour y être assemblé. Avantageusement, l'élément de paroi souple constituant le moyen de fermeture est attenant au sac selon un bord de l'ouverture du sac formant charnière. Selon une variante, le moyen de fermeture est prévu pour assurer 5 une fermeture du sac par pincement. De préférence, une valve est prévue en une zone des parois du sac fermé pour permettre un raccordement au moyen d'aspiration, la valve empêchant une entrée d'air dans le sac après séparation du moyen d'aspiration. La valve est avantageusement prévue sur l'élément de paroi 10 souple de fermeture, en particulier dans la région centrale de cet élément. La valve peut être constituée par une avancée ayant la forme d'un appendice sensiblement tronconique lorsqu'elle est déployée, ouverte à sa petite base et attenante par sa grande base à une paroi du sac. Le support comporte, généralement, un couvercle technique 15 rabattable sur le cadre, et équipé du moyen d'assemblage pour assurer la fermeture du sac. Le moyen de soudure peut être un moyen de chauffage par impulsions pour réaliser un thermoscellage. Avantageusement, le moyen de chauffage présente un contour en U pour souder les parties de l'ouverture du 20 sac autres que celle servant de charnière à l'élément de paroi souple de fermeture. Le moyen de chauffage peut comprendre des segments rectilignes conducteurs électriquement se succédant à angle droit, joints par leurs extrémités. Les segments rectilignes peuvent être formés par des bandes plates, électriquement conductrices, en particulier des bandes de feuillard 25 métallique, notamment d'aluminium. En variante, le moyen de soudure peut être un dispositif à ultrasons. Le moyen d'aspiration peut comprendre un aspirateur propre à établir une dépression relativement réduite comprise entre - 0 .1 bar et - 0.3 bar, avec un débit de l'ordre de 50 à 500 litres par minutes. L'aspirateur peut 30 être intégré dans le support et relié à un orifice prévu dans le couvercle technique du dispositif. Le moyen d'aspiration comporte un filtre prévu pour arrêter les éléments polluants de l'air aspiré avant son rejet à l'atmosphère. Le moyen d'aspiration peut comporter une trompe d'aspiration propre à entourer la valve à l'état fermé et à provoquer son ouverture par une 35 aspiration annulaire de la surface extérieure de la valve. Le couvercle technique et le moyen d'aspiration peuvent former une unité qui peut être séparée de la structure porteuse du sac. Dans ce cas, selon une première possibilité, la structure porteuse n'a pas de couvercle. Selon une autre possibilité, on ajoute à la structure porteuse un couvercle léger, lequel doit être ouvert lorsque la structure porteuse est amenée au poste de soudure formé par le couvercle technique. Selon encore une autre possibilité la structure porteuse est équipée d'un couvercle léger qui est ajouré pour laisser agir le moyen de soudure, la structure porteuse étant positionnée avec son couvercle rabattu sous le couvercle technique. Le support de sac peut comporter un cadre flottant permettant d'éviter un effet d'écrasement du sac lors de la soudure. Le dispositif, notamment le couvercle technique, comporte avantageusement une carte électronique prévue pour commander, après fermeture du couvercle technique, un cycle comportant les étapes suivantes : - la carte électronique donne un ordre de soudure de la feuille sur le sac, pour fermer le sac ; - le cycle de soudure est déclenché et comprend une période de chauffe, suivi d'une pause, afin de refroidir les soudures et d'éviter un déchirement des soudures dues à la traction produite par l'aspiration sur le sac, - le cycle d'aspiration est ensuite déclenché, un réglage de la durée d'aspiration étant prévu pour permettre à chaque utilisateur de paramétrer le dispositif selon les déchets à traiter. Le sac peut comporter, dans les parois bordant son ouverture, deux lumières disposées de manière à se trouver, lorsque le sac est accroché au cadre du support, à l'opposé sur des parties rabattues au-dessous du cadre et de la zone de soudure, ces lumières servant de poignées après fermeture du sac. L'invention est également relative à un sac jetable en matière souple, notamment en matière plastique, pour un dispositif de collecte de déchets tel que défini précédemment, le sac présentant une ouverture et un moyen de fermeture de l'ouverture après remplissage, et étant caractérisé en ce qu'il comporte une valve prévue en une zone des parois du sac fermé pour permettre un raccordement à un moyen d'aspiration et évacuer un volume d'air contenu dans le sac, la valve empêchant une entrée d'air dans le sac après séparation du moyen d'aspiration. De préférence, la valve est constituée par une avancée ayant la 35 forme d'un appendice sensiblement tronconique lorsqu'elle est déployée, ouverte à sa petite base et attenante par sa grande base à une paroi du sac. Le sac comporte, avantageusement, sur un bord de son ouverture, un élément de paroi souple attenant par un côté formant charnière à un bord de l'ouverture du sac, et prévu pour permettre la fermeture du sac par rabattement et thermoscellage. La valve est généralement prévue dans la région centrale de l'élément de paroi souple de fermeture. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci-dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'exemples de réalisation décrits avec référence aux dessins annexés, mais qui ne sont nullement limitatifs. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue en perspective d'un support de sac d'un dispositif selon l'invention. Fig. 2 est une vue en plan, avec partie arrachée, d'un sac en film plastique pour le dispositif de l'invention. Fig. 3 est une vue en perspective du sac ouvert, avec bord de l'ouverture rabattu pour être installé sur le support de Fig.1. Fig. 4 est une vue schématique en perspective d'un moyen de fermeture constitué par un élément de paroi souple. Fig. 5 est une vue en perspective du support équipé d'un sac neuf, vide. Fig. 6 est une vue en perspective du dispositif avec couvercle technique rabattu pour aspiration d'une partie du volume d'air du sac rempli et fermeture par soudure, Fig. 7 est une vue en perspective d'une variante du dispositif dans laquelle le couvercle technique et le moyen d'aspiration peuvent être séparés du support. Fig. 8 est une vue en perspective d'une variante du dispositif de Fig.7 selon laquelle le support de sac comporte un couvercle léger et ajouré, et Fig.9 est une section à plus grande échelle selon la ligne IX-IX de Fig.8 après fermeture du sac. En se reportant aux dessins, notamment à Fig.5, on peut voir un dispositif 1 pour collecter des déchets, spécialement des déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux. Ce dispositif comprend un sac jetable 2 ayant une ouverture (ou gueule) de remplissage 3, un support de sac 4 essentiellement vertical comportant en partie haute un cadre 5 sensiblement horizontal par exemple de forme polygonale, notamment rectangulaire ou carrée, ou circulaire. Le sac 2 peut être accroché au cadre 5 par rabattement d'une partie 6 du bord de l'ouverture 3 sur le contour du cadre. Selon une variante, un élément de serrage du périmètre de l'ouverture du sac sur le cadre peut être prévu pour attacher le sac au cadre. Selon une autre variante, le sac peut être accroché par coincement d'un ou plusieurs rabats sur le cadre, ou par utilisation d'un matériau adhérent. Un moyen de fermeture 7 du sac est prévu lorsque le remplissage du sac en déchets est suffisant ou lorsqu'une fermeture temporaire du sac est souhaitée, notamment pour limiter les odeurs ou cacher de la vue les déchets. Ce moyen de fermeture 7 comprend un élément de paroi souple 8 avantageusement constitué par une feuille de la même matière plastique que le sac 2, propre à s'appliquer contre la partie rabattue 6. Un moyen d'assemblage A, notamment formé par un moyen de soudure 9, est prévu pour réaliser la fermeture du sac 2 par réunion de l'élément de paroi souple 8 avec les parties rabattues 6. En variante, le moyen d'assemblage peut être un agent adhérent. Le support 4 comporte un moyen d'aspiration 10 propre à créer une dépression au niveau d'une ouverture 11 prévue dans la face interne d'un couvercle technique rabattable 12, articulé sur le cadre 5. Le sac 2 est réalisé en un film de matière plastique, notamment de polyéthylène, en une seule découpe. L'élément de paroi souple 8 peut constituer un prolongement d'une partie de la paroi du sac comme illustré sur Fig. 3. L'élément de paroi souple 8 est alors attenant à l'un des côtés de l'ouverture 3 et constitue un couvercle de sac rabattable. Le sac est stocké à plat comme illustré sur Fig. 2 et présente une découpe 8a déterminant la zone charnière de l'élément 8. En variante, le couvercle de sac peut être constitué d'une simple feuille S (Fig.4) séparée, mise en place individuellement. Dans ce cas, les éléments 8 formant couvercles peuvent être présentés en rouleau prédécoupé et être détachés au fur et à mesure. Selon une autre variante, la fermeture du sac 2 peut être réalisée par pincement, c'est-à-dire en rapprochant l'une contre l'autre, par une pince non représentée, les parois sensiblement verticales du sac 2 accroché au cadre 5 au voisinage de ce cadre, et en soudant ces parois entre elles. La présence d'un couvercle rabattable 8 permet d'optimiser le volume utile des déchets, et de ne pas coincer les déchets lors de la fermeture du sac 2. Le couvercle rabattable 8 permet d'offrir une zone de soudure en périphérie du couvercle. Une valve V est prévue en une zone des parois du sac 2 pour permettre un raccordement au moyen d'aspiration 10, la valve V empêchant une entrée d'air dans le sac après séparation du moyen d'aspiration 10. La valve V est avantageusement réalisée par une avancée 13 en deux dimensions lorsque le sac est à plat comme illustré sur Fig. 2. Cette avancée 13 forme un appendice sensiblement tronconique lorsqu'elle est déployée comme illustré sur Fig. 4, ouverte à sa petite base et attenante par sa grande base à une paroi du sac. De préférence, cette avancée 13 du type trompe anti-retour est générée lors de la fabrication du sac, par la soudure et la découpe du sac. L'avancée 13 est avantageusement prévue sur l'élément de paroi souple de fermeture 8, notamment dans la région centrale de cet élément de fermeture. La valve V ainsi réalisée peut être totalement intégrée au sac sans surcoût, ni pour le sac ni pour le dispositif. La forme tronconique de l'avancée 13 lui donne une aptitude à l'ouverture sous l'effet de l'aspiration. Le sac comporte avantageusement des graphismes permettant de visualiser et localiser l'avancée 13 même lorsqu'elle est rabattue ou couchée. En variante, la valve V pourrait être située sur une partie du sac autre que le couvercle, par exemple sur l'une des parois verticales. La valve d'aspiration pourrait aussi être prévue dans le fond du sac ou sur une paroi latérale ou à un angle entre deux parois. Selon une autre variante, la valve V pourrait être constituée par un clapet inséré dans une zone des parois du sac, par exemple dans le couvercle du sac ou une partie du corps du sac. Dans ce cas, il faut prévoir une opération de soudage du clapet sur le sac, ce qui complique la fabrication par rapport à la solution de l'avancée 13 en deux dimensions. Selon une autre variante, l'aspiration peut se faire par une zone non 30 scellée du couvercle 8 ou du corps du sac 2. Le couvercle du sac est ensuite scellé. Un filtre F (Fig.5) de type gaze est avantageusement positionné en amont de la valve d'aspiration. La disposition de la valve d'aspiration en partie supérieure du sac, sur 35 le plan horizontal correspondant à l'élément de fermeture 8, permet de capter l'air au plus loin de chaque paroi et des déchets, et d' éviter que la valve ne soit obstruée. Cette disposition permet de retarder le contact entre les déchets et la zone centrale du couvercle. Le moyen d'aspiration 10 comprend de préférence un aspirateur pour établir une dépression relativement réduite par exemple comprise entre - 0,1 bar et - 0,3 bar avec un débit de l'ordre de 50 à 500 litres par minute, avantageusement de 200 litres par minute environ. Le moyen d'aspiration 10 peut être logé à l'intérieur d'une colonne formant le support 4 du dispositif 1. Un socle 14 comportant des roulettes, masquées par des carters 14a, est solidaire du support 4. En variante, le moyen d'aspiration peut être intégré au couvercle technique 12. Selon une autre variante (Fig.7), le moyen d'aspiration 10 peut être détaché du support vertical 4 et du socle 14. Le sac 2 intègre des poignées constituées par des lumières oblongues 15 prévues en bordure de l'ouverture 3 et situées au-dessous du cadre 5 après rabattement comme illustré sur Fig. 5 et 6. Des saillies 5a sont prévues en bordure inférieure du cadre 5 pour s'engager dans les lumières 15 et assurer l'accrochage du sac. Pour la collecte de déchets hospitaliers, le volume du sac est avantageusement de 110 litres, le sac étant réalisé en un film de polyéthylène de 45 microns d'épaisseur. Pour d'autres usages, le volume du sac peut être augmenté sensiblement. Par exemple pour la collecte de feuilles mortes ou de déchets de restauration collective ou autre application, on pourra choisir un sac de grand volume par exemple 240 litres ou même 400 ou 800 litres. Pour des usages particuliers, la résistance du sac peut être choisie plus élevée, notamment pour assurer une meilleure garantie d'étanchéité. On pourra par exemple choisir du polyéthylène de 80 ou 120 microns d'épaisseur. Le moyen d'aspiration 10 est relié par une canalisation flexible 10a, schématiquement représentée, à l'orifice 11 prévu dans le couvercle technique 12. Cet orifice 11 coiffe la valve formée par l'avancée 13, lors de l'application de l'élément de paroi 8 contre le couvercle technique 12 comme illustré sur Fig.6. La fermeture étanche du sac après remplissage est réalisée à l'aide du moyen de soudure 9 prévu sur la face interne du couvercle technique 12 du support rabattable. De préférence le moyen de soudure 9 est conçu pour réaliser une soudure thermique par impulsions. Ce moyen de soudure 9 peut comprendre, sous le couvercle technique 12, un fil résistif chauffant gainé de matière anti-adhérente résistante à la chaleur, par exemple du type polytétrafluoréthylène. Le moyen de soudure 9 s'étend suivant la partie de la périphérie du couvercle technique correspondant au cadre 5, autre que la zone 12a correspondant à la charnière du couvercle 8 rabattable. Sur la zone du cadre 5 qui est recouverte par la partie à souder du sac, on peut prévoir une couche de matière anti-adhérente résistant à la chaleur, par exemple du type polytétrafluoréthylène. Pour un cadre 5 rectangulaire, le moyen de soudure 9 présente un contour en U pour souder les trois côtés de l'ouverture du sac 2 autres que celui servant de charnière. Le contour en U peut comprendre trois segments rectilignes conducteurs électriquement, se succédant à angle droit, joints par leurs extrémités. Ces segments rectilignes peuvent être formés par des bandes plates électriquement conductrices, en particulier des bandes de feuillard métallique résistif, notamment d'aluminium. La soudure thermique par impulsions permet une disponibilité immédiate. Elle permet aussi de refermer le couvercle technique 12 du support, sans qu'il y ait soudure non souhaitée. Des zones brûlantes en dehors du temps de soudage sont évitées, ce qui sécurise l'appareil. Le temps de soudure peut être maîtrisé sans faire appel à l'appréciation de l'opérateur ou à une automatisation mécanique. En variante, le moyen de soudure 9 pourrait être constitué par un dispositif de soudure par ultrasons. La pression du couvercle technique 12 sur le cadre 5 pour la soudure peut être générée soit par la masse du couvercle technique 12, soit par des électroaimants assurant une garantie de fermeture et de soudure. Il est également possible de faire exercer la pression de soudure par l'utilisateur qui appuie sur le couvercle technique du dispositif. En variante on peut prévoir un loquet mécanique que l'utilisateur doit mettre en place pour assurer la fermeture du couvercle technique du dispositif avec une pression suffisante sur le cadre 5, avant que l'ordre de soudure et / ou de vidage par aspiration ne soit donné au moyen de soudure 9 et / ou au moyen d'aspiration 10. Pour éviter un effet d'écrasement voire de découpe du sac lors du cycle de soudure par suite d'une trop grande pression du couvercle technique du dispositif sur le cadre 5, on peut prévoir un montage flottant du moyen de soudure 9 dans le couvercle technique 12 du dispositif. Dans ce cas, lorsque le couvercle technique 12 vient en butée contre le cadre 5, le moyen de soudure 9 applique, sur les parties à souder du sac, une pression calibrée par des ressorts. Selon une autre possibilité, le moyen de soudure 9 est monté sur une plaque de mousse compressible. Lorsque la fermeture du couvercle technique 12 est assurée avec un loquet (non représenté), ce loquet peut intégrer un ressort pour calibrer la pression de fermeture. En variante, le moyen d'assemblage entre l'élément de paroi souple 8 et les parties du sac pour assurer une fermeture étanche peut être un scellage par pression. A cette fin, la matière du sac est localement ou totalement enduite de colle. La colle est activée par une pression suffisante créée par exemple par l'utilisateur avec un effet de levier, ou relayée électromécaniquement. Alternativement ou de manière complémentaire, la colle peut être protégée par un support à peler avant d'être appliquée pour réaliser le scellage. Le moyen d'aspiration 10 peut être constitué par un simple aspirateur compact intégré propre à établir une dépression de l'ordre de - 0,1 bar à û 0,3 bar. Cet aspirateur permet d'extraire l'air entre les déchets sans les écraser. La dépression exercée par l'aspirateur n'est pas trop forte pour éviter les percements ou déchirures du sac. Dans le cas d'applications hospitalières, un réseau de canalisations sous vide est généralement prévu dans l'établissement hospitalier. Le moyen d'aspiration du dispositif 1 peut alors être constitué par un simple raccord à brancher sur le réseau de vide. En variante, au lieu de prévoir un aspirateur produisant une dépression relativement faible, on peut prévoir une pompe à vide pour augmenter la dépression par exemple vers 0,4 à 0,6 bar et réduire davantage le volume des déchets. La dépression doit toutefois rester cohérente avec l'épaisseur du sac pour éviter une déchirure du sac. La zone d'aspiration correspond à l'ouverture 11 ménagée dans le couvercle technique du dispositif. Cette zone d'aspiration est notamment rectangulaire, carrée ou circulaire. La zone d'aspiration peut être une surface en amande afin de forcer la déformation puis l'ouverture de la valve V du sac. Le proche périmètre de la zone d'aspiration peut être creusé en cuvette afin de forcer la déformation puis l'ouverture de la valve d'aspiration V. On peut prévoir des rainures 11a autour de la zone d'aspiration dans la face inférieure du couvercle technique 12. Les rainures creusées sont rayonnantes autour de la zone d'aspiration 11. Lors de l'aspiration, le couvercle 8 du sac se conforme aux rainures. Si un élément volumineux dont l'enveloppe est étanche, par exemple une coucheûculotte refermée sur elle-même, ou une poche plastique, vient se plaquer sur la zone d'aspiration, l'évacuation de l'air peut continuer à se faire malgré l'obturation de la zone d'aspiration centrale grâce aux rainures lia. Le couvercle 12 du support peut comporter un embout formé en entonnoir ou en pyramide tronquée qui est clipsé dans le trou d'aspiration 11 et qui peut être jeté après une période d'utilisation, par exemple une fois tous les dix sacs, ou une fois par jour. On empêche ainsi que des salissures souillent peu à peu la zone d'extraction d'air. En variante, au lieu de prévoir une ouverture 11, on prévoit un caisson d'aspiration creux qui ne comporte rien à l'intérieur, de sorte que la valve d'aspiration V ne peut toucher aucune paroi et ne peut donc pas la souiller, ni se souiller. Un diffuseur de produit désinfectant 16 (Fig.6) est prévu pour envoyer régulièrement une dose désinfectante dans le circuit d'aspiration. Le diffuseur 16 peut être situé en amont ou en aval d'un filtre 17, ou remplacer le filtre. Le cycle de diffusion du produit désinfectant peut être activé à chaque aspiration, la diffusion étant déclenchée par la dépression elle-même. On peut ainsi empêcher que des salissures souillent peu à peu la zone d'extraction d'air et les tuyaux. De préférence on prévoit le filtre 17 (Fig.6), notamment un filtre à particules, juste en aval de la sortie d'air du sac 2 et de la valve V. Le filtre est changé régulièrement par exemple par période de dix jours ou tous les cent sacs. Les pollutions sont piégées dans ce filtre et les composants du système qui se trouvent en aval, à savoir tuyau et aspirateur, restent toujours propres sans nécessiter d'intervention de nettoyage. Un type de filtre avantageux est le filtre HEPA (filtre à haute efficacité pour de l'air chargé de particules). L'alimentation électrique du moyen de soudure 9 et du moyen d'aspiration 10 peut être effectuée à partir du secteur, généralement en 220 volts, avec un transformateur. En variante l'alimentation électrique peut être assurée par une batterie mobile par exemple sous 24 volts continu, 10 ampères. Le support ou châssis 1 est constitué par une armature légère, tubulaire, sans carénage, de préférence montée sur roulettes masquées par les carters 14a. Il en résulte une facilité de nettoyage et une mobilité. Le couvercle techniquel2 du support regroupe le moyen d'aspiration et le moyen de soudure. Une électronique de contrôle, sous forme d'une carte électronique (non représentée), est logée de préférence dans le couvercle techniquel2. La carte électronique est prévue pour gérer différents cycles : lorsque la fermeture, généralement manuelle, du couvercle techniquel2 a eu lieu, et que l'utilisateur souhaite fermer le sac, il appuie sur un poussoir de la carte électronique pour lancer le cycle. - la carte électronique donne un ordre de soudure de la feuille 8 sur le sac 2, pour fermer le sac 2 ; le cycle de soudure est déclenché et comprend une période de chauffe, notamment d'environ 3 secondes, suivi d'une pause, d'environ 3 secondes, afin de refroidir les soudures et d'éviter un déchirement des soudures dues à la traction produite par l'aspiration sur le sac, - le cycle d'aspiration est ensuite déclenché avec une période d'aspiration d'environ 30 secondes ; un réglage de la durée d'aspiration est prévu pour permettre à chaque utilisateur de paramétrer le dispositif selon les déchets à traiter ; en variante le cycle d'aspiration peut être déclenché manuellement, l'utilisateur devant appuyer sur un bouton de commande et maintenir appuyé ce bouton pour que l'aspiration se poursuive ; la durée de l'aspiration est alors gérée par l'utilisateur, notammentgrâce au contrôle visuel direct du comportement du sac et des déchets. Lorsqu'un moyen est prévu pour faire exercer par le couvercle techniquel2 une pression sur la zone de soudure pendant le cycle d'aspiration, on peut faire relâcher cette pression avant la fin de l'aspiration, notamment environ 5 secondes avant la fin, ce qui permet un léger déplacement du sac 2 et une aspiration complémentaire d'un volume résiduel d'air. En variante illustrée sur Fig.7, le couvercle techniquel2 et le moyen d'aspiration 10 forment une unité qui peut être séparée de la structure porteuse du sac. La séparation du couvercle technique muni du moyen de fermeture permet de créer un poste de fermeture pouvant gérer plusieurs supports 1 de sacs. Il en résulte une économie de moyens qui permettent de satisfaire aux besoins des zones à très forte contrainte d'hygiène. Cette structure est avantageusement combinable avec le principe de connexion au réseau du vide du centre de soin. La structure porteuse du sac est déconnectée du couvercle technique et n'a pas de couvercle. Selon une variante, on ajoute à la structure porteuse déconnectée du sac un couvercle léger. Pour pouvoir amener la structure porteuse au poste de soudure, le couvercle léger doit être ouvert. Selon une autre variante, selon Fig.8 ou 9, le support de sac 1 comporte un couvercle léger ajouré 18 articulé selon le bord transversal arrière. Ce couvercle 18 est ajouré, par exemple dans le fond d'une rainure 19 s'étendant sur trois côtés en U du couvercle 18. La rainure 19 est en correspondance avec le U du moyen de soudure 9 qui peut s'engager dans cette rainure 19 (Fig.9), Le couvercle léger 18 est prévu pour porter le couvercle 8 du sac tout en laissant agir au travers lui le moyen de soudure 9 selon Fig.9 et le moyen d'aspiration, grâce à un orifice 20 en correspondance avec l'orifice 11 du couvercle techniquel2. Entre deux versements de déchets dans le sac 2, le couvercle léger 18 peut être refermé. Pour la soudure du couvercle 8 du sac sur le bord 6, la structure porteuse est positionnée sous le couvercle technique 12 avec son couvercle ajouré 18 fermé, puis le couvercle techniquel2 est rabattu et son moyen de soudure 9 traverse la rainure 19 et vient s'appuyer sur une zone du couvercle 8 appliquée contre le bord 6. Selon une variante, le cadre support du sac peut être fixé à un mur. Ceci étant, l'utilisation et le fonctionnement du dispositif de l'invention sont les suivants. L'utilisateur, après avoir pris un sac 2 sous forme aplatie de stockage, l'ouvre comme illustré sur Fig.3, déplie le couvercle 8 et retourne les bords de l'ouverture 3 autres que celui servant de charnière au couvercle 8. L'utilisateur fait passer le sac déplié dans l'ouverture du cadre 5 et engage les saillies opposées 5a du cadre dans les lumières 15 prévues en bordure du sac. Le couvercle de sac 8 est relevé sensiblement à la verticale et l'avancée 13 formant valve est engagée dans l'ouverture 11 du couvercle sans être complètement ouverte. La configuration est alors celle de Fig.5. Les déchets hospitaliers sont déversés au fur et à mesure dans le sac 2 ainsi suspendu. Le couvercle est éventuellement refermé selon l'usage et le besoin. Lorsque le niveau de déchets atteint une hauteur déterminée, à distance suffisante de l'ouverture du sac, le couvercle techniquel2 est rabattu avec l'élément de fermeture 8 sur les parties 6 du sac recouvrant le cadre 5. Un cycle de soudure est déclenché et le moyen de soudure 9 établit une soudure étanche de l'élément de fermeture 8 sur l'ouverture du sac. Un cycle d'aspiration est ensuite effectué pour provoquer l'ouverture de la valve V et évacuer une partie du volume d'air contenu dans le sac 2. Le volume de ce sac est réduit sans toutefois qu'un compactage violent soit exercé sur les déchets contenus dans le sac. Le coefficient de réduction du volume du sac est de l'ordre de 1,5 à 2 suivant la nature des déchets et le cycle de dépression. Lorsque l'aspiration cesse, la valve V se referme empêchant une entrée d'air dans le sac. Toutes ces opérations ont été effectuées sans que l'utilisateur ait eu à toucher des parties éventuellement souillées du sac. Le débit du moyen d'aspiration 10 (de l'ordre de 50 à 500 I/minute, permet de déclencher l'ouverture de la valve d'aspiration et, dans un temps de traitement raisonnable, de vider l'air au-dessus du sac puis de vider l'air dans la plupart des cavités. Le sac est ensuite retiré du cadre 5 et transporté à l'aide des poignées dans une zone de stockage. Un sac neuf est ensuite mis en place pour une nouvelle opération de collecte. Le dispositif de collecte convient non seulement pour les DASRI mais aussi pour de nombreux autres déchets tels que les couches-culottes, les non tissés utilisés dans les secteurs médicaux, ou dans les usines, ou dans la restauration, ou les déchets légers de restauration, en particulier gobelets, nappes en papier, assiettes en carton. Le dispositif de collecte convient également à d'autres applications telles que les ordures ménagères, les feuilles, l'herbe coupée, le papier froissé ou déchiré de corbeilles de bureau, ou autres déchets faiblement résistants mécaniquement. Le dispositif de collecte selon l'invention permet de réduire le volume 25 des sacs de déchets à traiter en diminuant ou supprimant le volume d'air perdu en partie supérieure du sac, et en conformant les déchets faiblement résistants
Dispositif pour collecter des déchets, notamment des déchets fortement compressibles et/ou des déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux ou similaires, comprenant un sac jetable (2) ayant une ouverture (3) de remplissage, un support de sac (4) essentiellement vertical comportant en partie haute un cadre (5) sensiblement horizontal auquel peut être accroché le sac par au moins une partie du bord de l'ouverture du sac, et un moyen de fermeture du sac après remplissage. Le moyen de fermeture comprend un élément de paroi souple (8) ; un moyen d'aspiration (10) est prévu pour évacuer une partie du volume d'air contenu dans le sac, et un moyen d'assemblage (A) est prévu pour assurer la fermeture du sac par réunion de l'élément de paroi souple (8) à des parties (6) du sac.
1. Dispositif pour collecter des déchets, notamment des déchets fortement compressibles et/ou des déchets hospitaliers d'activité de soins à risques infectieux ou similaires, comprenant un sac jetable (2) ayant une ouverture (3) de remplissage, un support de sac (4) essentiellement vertical comportant en partie haute un cadre (5) sensiblement horizontal auquel peut être accroché le sac par au moins une partie du bord de l'ouverture du sac, et un moyen de fermeture du sac après remplissage, caractérisé en ce que : - le moyen de fermeture comprend un élément de paroi souple (8), - un moyen d'aspiration (10) est prévu pour évacuer une partie du volume d'air contenu dans le sac, et - un moyen d'assemblage (A) est prévu pour assurer la fermeture du sac par réunion de l'élément de paroi souple (8) à des parties (6) du sac. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'assemblage (A) est formé par un moyen de soudure (9) prévu pour assurer la soudure de l'élément de paroi souple (8) sur des parties (6) du sac. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de paroi souple (8) du moyen de fermeture est prévu pour recouvrir des parties (6) de l'ouverture du sac rabattues sur le contour du cadre (5) et pour y être assemblé. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 25 que l'élément de paroi souple (8) constituant le moyen de fermeture est attenant au sac selon un bord de l'ouverture du sac formant charnière. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen de fermeture est prévu pour assurer une fermeture du sac par pincement. 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une valve (V) est prévue en une zone des parois du sac fermé pour permettre un raccordement au moyen d'aspiration, la valve empêchant une entrée d'air dans le sac après séparation du moyen d'aspiration. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la valve (V) est prévue sur l'élément de paroi souple (8) de fermeture. 30 35 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que la valve (V) est prévue dans la région centrale de l'élément de paroi souple (8) de fermeture. 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que la valve (V) est constituée par une avancée (13) ayant la forme d'un appendice sensiblement tronconique lorsqu'elle est déployée, ouverte à sa petite base et attenante par sa grande base à une paroi du sac. 10. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le support (1) comporte un couvercle technique (12) rabattable sur le cadre, et équipé du moyen d'assemblage (A) pour assurer la fermeture du sac. 11. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen 15 d'assemblage (A) est un moyen de chauffage par impulsions pour réaliser un thermoscellage. 12. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que le moyen de soudure (9) présente un contour en U pour souder les parties de l'ouverture du 20 sac autres que celle servant de charnière à l'élément de paroi souple de fermeture . 13. Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que le moyen de soudure (9) comprend des segments rectilignes distincts conducteurs 25 électriquement se succédant à angle droit, en contact électrique à leurs extrémités. 14. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le moyen de soudure est un dispositif à ultrasons. 15. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'aspiration comprend un aspirateur (10) propre à établir une dépression comprise entre - 0 .1 bar et - 0.3 bar, avec un débit de l'ordre de 50 litres à 500 litres par minute. 16. Dispositif selon la 15, caractérisé que l'aspirateur (10) est relié à un orifice (11) prévu dans le couvercle technique(12) du dispositif. 30 35 17. Dispositif selon la 1 ou 16, caractérisé en ce que le moyen d'aspiration comporte un filtre (17) prévu pour arrêter les éléments polluants de l'air aspiré avant son rejet à l'atmosphère. 18. Dispositif selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le moyen d'aspiration (10) comporte une trompe d'aspiration propre à entourer la valve (V) à l'état fermé et à provoquer son ouverture par une aspiration annulaire de la surface extérieure de la valve. 19. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le couvercle technique (12) et le moyen d'aspiration (10) forment une unité qui peut être séparée de la structure porteuse du sac. 15 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que la structure porteuse est équipée d'un couvercle léger (18) qui est ajouré pour laisser agir le moyen de soudure (9). 21. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le support de sac 20 comporte un cadre (5) flottant permettant d'éviter un effet d'écrasement du sac lors de la soudure. 22. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une carte électronique prévue pour commander, après fermeture 25 du couvercle technique, un cycle comportant les étapes suivantes : - la carte électronique donne un ordre de soudure de la feuille sur le sac, pour fermer le sac ; - le cycle de soudure est déclenché et comprend une période de chauffe, suivi d'une pause, afin de refroidir les soudures et d'éviter un déchirement des 30 soudures dues à la traction produite par l'aspiration sur le sac, - le cycle d'aspiration est ensuite déclenché, un réglage de la durée d'aspiration étant prévu pour permettre à chaque utilisateur de paramétrer le dispositif selon les déchets à traiter. 35 23. Sac jetable en matière souple, notamment en matière plastique, pour un dispositif de collecte de déchets selon l'une des précédentes, présentant une ouverture et un moyen de fermeture de l'ouverture du sac après 10remplissage, caractérisé en ce qu'il comporte, sur un bord de son ouverture, un élément de paroi souple (8) attenant par un côté formant charnière à un bord de l'ouverture du sac, et prévu pour permettre la fermeture du sac par rabattement et thermoscellage. 24. Sac jetable en matière souple notamment en matière plastique, pour un dispositif de collecte de déchets selon l'une des 1 à 22, présentant une ouverture et un moyen de fermeture de l'ouverture du sac après remplissage, caractérisé en ce qu'il comporte une valve (V) prévue en une zone des parois du sac pour permettre un raccordement à un moyen d'aspiration (10) et évacuer un volume d'air contenu dans le sac, la valve empêchant une entrée d'air dans le sac après séparation du moyen d'aspiration. 25. Sac jetable selon la 23, caractérisé en ce que la valve (V) est constituée par une avancée (13) ayant la forme d'un appendice sensiblement tronconique lorsqu'elle est déployée, ouverte à sa petite base et attenante par sa grande base à une paroi du sac. 26. Sac jetable selon l'ensemble des 24 et 25, caractérisé en ce que la valve (V) est prévue dans la région centrale de l'élément de paroi souple (8) de fermeture.
B
B65
B65F
B65F 1
B65F 1/06
FR2895345
A1
COMMANDE DU FREINAGE HYDRAULIQUE D'UNE REMORQUE
20,070,629
La présente invention concerne un dispositif de attelée à un tracteur, comprenant un circuit hydraulique ayant une conduite de frein apte à être reliée à une source de fluide sous pression ou à un réservoir sans surpression par l'intermédiaire d'un réducteur de pression proportionnel commandé électriquement par une unité de commande électronique. En général, les composants hydrauliques et électroniques des systèmes de freinage des remorques attelées à un tracteur, notamment un tracteur agricole, sont, au moins pour la plupart, situés sur le tracteur. Cependant, il existe des remorques de types différents, dont les freinages sont commandés différemment, de sorte que les composants embarqués sur le tracteur doivent tenir compte de ces différences. Plus précisément, les organes de freinage comprennent les moyens mécaniques, en particulier des garnitures de freinage qui sont sollicitées mécaniquement pour frotter contre le moyeu d'une roue et freiner cette dernière. Pour commander le déplacement des organes mécaniques de freinage, les systèmes de freinage comprennent des moyens hydrauliques de commande, en particulier une chambre destinée à contenir du fluide hydraulique. Toutefois, selon le type de remorque, la commande du frein est activée de manière différente. En particulier, il existe des remorques de type italien, dans lesquelles le frein peut être activé en situation de parking (c'est-à-dire au repos) par manque de pression dans une chambre de commande hydraulique, tandis qu'il est désactivé pour permettre la circulation de la remorque lorsqu'une pression moyenne (par exemple entre 8 et 15 bars) est entretenue dans cette chambre, et qu'il est réactivé pour un freinage de service (c'est-à-dire lorsque la remorque circule), lorsque la pression monte à une valeur nettement supérieure (en particulier entre 15 et 140 bars). Le freinage de parking réalise également un freinage de secours, qui est activé naturellement lorsqu'un incident survient. Il existe également des remorques de type français, comprenant uniquement un freinage de service, qui est commandé par une augmentation de la pression dans une chambre de commande hydraulique, En variante, certaines remorques de type français sont équipées d'un dispositif à accumulation d'énergie pour permettre un freinage de secours en alimentant la chambre de commande. Avec les systèmes existant, une adaptation spécifique du système de freinage est nécessaire lorsque l'on souhaite atteler au tracteur une remorque de l'un ou l'autre des types indiqués ci-dessus. Ces opérations d'adaptation s'avèrent fastidieuses et coûteuses, et elles nuisent bien entendu à la souplesse d'utilisation du tracteur. L'invention a pour but de remédier à ces inconvénients, en proposant un dispositif de commande du freinage permettant, à partir du tracteur, d'assurer le freinage d'une remorque de l'un quelconque des types indiqués ci-dessus. Ce but est atteint grâce au fait que le circuit comprend une conduite de frein supplémentaire en dérivation par rapport à ladite conduite de frein entre un tronçon d'entrée apte à être relié à la source de fluide sous pression et un tronçon de sortie, la conduite de frein et la conduite de frein supplémentaire étant reliées audit tronçon de sortie par des moyens de sélection de la plus haute pression, au fait que le circuit comprend en outre un sélecteur hydraulique disposé sur la conduite de frein supplémentaire et des moyens d'électrovalve de commande commandés par l'unité de commande électronique, les moyens d'électrovalve de commande étant aptes à adopter une première configuration de travail dans laquelle ils relient le tronçon d'entrée à une première chambre de commande du sélecteur pour commander ce dernier dans une première position dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur sont isolées par le sélecteur, une deuxième configuration de travail dans laquelle ils relient le tronçon d'entrée à une deuxième chambre de commande du sélecteur pour commander ce dernier dans une deuxième position dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur sont reliées ensemble, et une configuration neutre dans laquelle l'entrée du sélecteur est reliée audit tronçon d'entrée et dans laquelle aucune des deux chambres de commande n'est reliée au tronçon d'entrée, au fait qu'il comprend des moyens pour maintenir le sélecteur en position lorsque les moyens d'électrovalve de commande passent de leur première ou de leur deuxième configuration de travail à leur configuration neutre, et au fait qu'il comprend des moyens pour fournir à l'unité de commande électronique une information indiquant si le frein de la remorque est d'un premier type nécessitant un défreinage par une alimentation en fluide ou d'un deuxième type, l'unité de commande prenant cette information en compte pour la commande des moyens d'électrovalve de commande. Comme on le verra dans la suite, les moyens d'électrovalve de commande sont commandés par l'unité de commande dans l'une ou l'autre de leurs configurations de travail pour mettre le sélecteur dans une position qui correspond à un type de remorque attelée. En fonctionnement normal, le réducteur de pression proportionnel assure le freinage de service de la remorque, qu'elle soit du premier type précité, c'est-à-dire de type italien nécessitant une alimentation en fluide pour assurer un défreinage nécessaire à la circulation de la remorque, ou bien d'un autre type, dans lequel une alimentation en fluide provoque au contraire un freinage. En l'absence d'alimentation électrique, les moyens d'électrovalve de commande sont dans leur configuration neutre et le sélecteur reste dans sa position pour assurer un freinage d'urgence adapté au type de remorque attelée. Selon la commande des moyens d'électrovalve de commande, la pression la plus élevée peut être soit dans la conduite de frein, soit dans la conduite de frein supplémentaire, et c'est celle de ses conduites qui est à la plus haute pression qui assure l'alimentation en fluide du tronçon de sortie, lequel est relié à la chambre hydraulique de commande du frein. Avantageusement, le sélecteur comprend une voie auxiliaire qui est reliée au réservoir, la sortie étant reliée à la voie auxiliaire en étant isolée de l'entrée dans la première position du sélecteur, tandis que l'entrée et la sortie sont reliées en étant isolées de la voie auxiliaire dans la deuxième position du sélecteur. Ceci permet d'éviter une pression résiduelle dans la conduite de frein supplémentaire lorsque le sélecteur est dans sa première position. Avantageusement, dans la configuration neutre des moyens d'électrovalve de commande, les deux chambres de commande du sélecteur sont mises sensiblement à la même pression. Ceci permet de limiter les contraintes auxquelles sont soumis les moyens qui servent à maintenir le sélecteur en position lors du retour des moyens d'électrovalve de commande en position neutre. Par exemple, les moyens d'électrovalve de commande comprennent deux électrovalves à deux positions ou une électrovalve susceptible d'occuper trois positions. Avantageusement, les moyens de sélection de la plus haute pression comprennent un clapet-navette disposé à la jonction entre la conduite de frein, la conduite de frein supplémentaire et le tronçon de sortie. Avantageusement, le tronçon de sortie est relié au réservoir par un limiteur de pression. Ce limiteur de pression permet de protéger le circuit de freinage en limitant la pression dans la conduite de frein. L'invention sera bien comprise et ses avantages apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit, de modes de réalisation représentés à titre d'exemple non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels - la figure 1 montre schématiquement un dispositif conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation ; - la figure 2 est une vue analogue à la figure 1, pour un deuxième mode de réalisation ; et les figures 3 et 4 montrent la conformation d'un sélecteur pouvant faire partie du dispositif de commande de l'invention, dans deux positions de ce dernier. On décrit tout d'abord la partie droite de la figure 1 qui illustre trois exemples possibles de systèmes de freinage de remorque Si, S2, S3 et montre une situation SO dans laquelle aucune remorque n'est attelée au tracteur. Le système SI est de type italien. Il comprend des organes de freinage mécanique, par exemple des garnitures de frein 10 qui doivent être écartés contre la périphérique interne d'un moyeu pour assurer le freinage, Ils sont commandés par un système de vérin hydraulique comprenant un piston 12 mobile dans un cylindre 13, et une commande hydraulique qui, comme on le voit mieux sur l'agrandissement, comprend une enceinte principale 14 et une enceinte secondaire 16. L'enceinte secondaire 16 est délimitée, dans l'enceinte principale, par une coupelle mobile 18 qui est rappelée en permanence dans le sens du freinage par un ressort de rappel principal 20. La tige du piston 12 est rappelée en permanence vers le fond de la coupelle par un ressort secondaire 22. Une conduite hydraulique 24 est reliée à l'enceinte principale 14. On comprend que lorsque cette conduite n'est pas alimentée en fluide, le vérin est dans la position représentée sur la figure 1, dans laquelle le ressort 20 repousse le piston, de sorte que le freinage est actif, en situation de frein de parking. Pour réaliser un défreinage, c'est-à-dire pour désactiver ce frein de parking afin de permettre une circulation de la remorque, l'enceinte principale doit être alimentée en fluide sous pression par la conduite 24. Pour une pression donnée correspondant au tarage du ressort 20 (par exemple de l'ordre de 8 à 15 bars), la coupelle 18 est repoussée vers le fond 14A de l'enceinte principale à l'encontre de l'effort de rappel du ressort 20, ce qui permet le déplacement du piston 12 nécessaire au défreinage. Lorsque, à partir de cette situation, un freinage de service est nécessaire, on augmente encore la pression d'alimentation de la conduite 24, et cette pression augmentée permet d'écarter la tige de piston 12 du fond de la coupelle 18 à l'encontre de l'effort de rappel du ressort secondaire 22, ce qui sollicite les organes mécaniques de freinage vers leur position de freinage. Si l'alimentation de fluide de freinage cesse, on réalise automatiquement un freinage de secours, puisque la situation redevient celle d'un frein de parking. On comprend donc que ce type de remorque nécessite : - une absence de pression dans la conduite 24 pour permettre l'activation du frein de parking ou de secours ; - une pression moyenne dans cette conduite pour permettre un 25 défreinage ; - une pression augmentée dans cette conduite pour permettre l'activation du frein de service. Le système S2 comprend des organes mécaniques de freinage 10 et 12, par exemple du même type que ceux du système Si. Le piston 12 30 est mobile dans un cylindre 13, et le freinage est provoqué par alimentation en fluide d'une chambre de freinage 26 située d'un côté du piston, à l'encontre de l'effort de rappel exercé par un ressort de rappel 28, par exemple situé de l'autre côté. Le système de freinage S2 est de type français, à accumulation. Il comprend en effet un accumulateur 30 35 qui permet une activation en frein de secours. Le système de freinage équipant la remorque de type S2 comprend en outre une électrovalve 32 interposée sur la conduite de freinage 34 reliée à la chambre hydraulique 26, et une électrovalve 36 disposée sur la dérivation 38 qui relie l'accumulateur 30 à la conduite 34, en aval de l'électrovalve 32. Ces électrovalves sont commandées par une unité électrique U E, qui commande également les feux de stop 40 de la remorque. Pour réaliser un premier freinage après une mise en circulation de la remorque, l'électrovalve 32 est dans sa position inactive I (qui est celle de la figure 1), et le fluide hydraulique circule dans la conduite 34 seulement dans le sens du remplissage de la chambre de freinage 26, lequel remplissage provoque le freinage. Lors de ce remplissage de la chambre 26, l'électrovalve 36 étant dans sa position commandée I représentée sur la figure 1, le fluide peut circuler de la conduite 34 vers l'accumulateur 30 à travers l'électrovalve 36, sans pouvoir revenir en sens inverse vers la chambre 26. L'accumulateur est donc rempli de fluide à l'occasion du premier freinage. Pour désactiver le freinage, il suffit de commander la valve 32 dans sa position Il en permettant ainsi l'évacuation de la chambre 26. Pour un freinage de secours, les électrovalves 32 et 36 cessent d'être alimentées, de sorte que l'électrovalve 32 est dans sa position I, tandis que l'électrovalve 36 parvient dans sa position IL Ainsi, le fluide contenu dans l'accumulateur 30 peut circuler vers la chambre 26 pour provoquer le freinage, et le fluide n'est pas évacué de cette chambre puisque la valve 32 est dans sa position L Le système S3 est celui d'une remorque de type français, sans accumulation, les organes de frein 10, 12 étant du même type que ceux précédemment évoqués, et le freinage étant réalisé par alimentation en fluide d'une chambre hydraulique 26 par la conduite de frein 34, pour provoquer un déplacement du piston de frein à l'encontre de l'effort de rappel d'un ressort 28. Classiquement, les remorques sont attelées au tracteur par l'intermédiaire de coupleurs comprenant un coupleur CT qui est solidaire du tracteur et un coupleur CR qui est solidaire de la remorque. Ces coupleurs permettent à la fois une connexion électrique et une connexion hydraulique. Dans la situation S0, aucune remorque n'est attelée et le coupleur CT n'est pas connecté. On décrit maintenant la partie gauche de la figure 1 qui présente le dispositif de commande du freinage selon l'invention. Ce dispositif comprend une pompe hydraulique 50, en particulier une pompe dite de type "load sensing" dont le débit est régulé pour éviter les variations de débit sous l'effet de variation de charge de la pompe. Cette pompe alimente une conduite principale 52, dans laquelle le débit est limité par un limiteur de pression 54. La conduite 52 permet d'alimenter le circuit de frein. Toutefois, il peut être souhaitable que la pompe 50 soit également utilisée pour commander les fonctions auxiliaires du tracteur, par exemple la suspension de ce dernier, des vérins de relevage de sa flèche, l'entraînement hydraulique d'un outil, ou encore des options diverses. Pour cette raison, une valve de priorité 56 est disposée sur la conduite 52. Cette valve sert à permettre d'assurer les fonctions auxiliaires, tout en permettant, en priorité, d'assurer le freinage qui est une fonction de sécurité. Ainsi, la valve 56 est susceptible d'occuper deux positions, une position 1 qui est celle de la figure 1, dans laquelle son entrée 56A est seulement reliée à sa première sortie 56B à laquelle est raccordé le tronçon d'entrée 58 du circuit de freinage. Si le débit dans la conduite 52 est suffisant, la valve 56 peut occuper sa position II, dans laquelle son entrée 56A est également reliée à sa deuxième sortie 56C, permettant, par une conduite FA, l'alimentation de dispositifs hydrauliques nécessaires à l'accomplissement des fonctions auxiliaires. Le tronçon d'entrée 58 est relié à une conduite FT, qui sert à 25 l'alimentation nécessaire au freinage du tracteur, le système de freinage du tracteur n'étant pas représenté. Pour le freinage de la remorque, le circuit comprend une conduite frein 60 qui, selon la position d'un réducteur de pression proportionnel 62, peut être reliée soit au tronçon d'entrée 58 (par un tronçon de liaison 64), 30 soit à un réservoir sans surpression R. Le circuit de freinage comprend un tronçon de sortie 66 qui, comme on le voit sur la partie droite de la figure 1, est relié au coupleur de tracteur CT pour permettre la commande hydraulique du frein de la remorque. Le circuit comprend également une conduite de frein 35 supplémentaire 68 qui est disposé en dérivation par rapport à la conduite 60, entre le tronçon d'entrée 58 et le tronçon de sortie 66. Un sélecteur hydraulique 70 est disposé sur la conduite de frein supplémentaire 68. Le circuit comprend également des moyens d'électrovalve de commande qui permettent de commander ie déplacement du sélecteur et le raccordement de la conduite de frein supplémentaire au tronçon d'entrée 58. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, ces moyens d'électrovalve de commande comprennent deux électrovalves à deux positions, respectivement 72 et 74. La première électrovalve 72 présente une première voie 72A reliée au tronçon d'entrée 58, une deuxième voie 72B reliée au réservoir R, et une troisième voie 72C reliée à la première voie 74A de la deuxième électrovalve 74 et une quatrième voie 72D reliée à la première chambre de commande Cl du sélecteur 70. La deuxième électrovalve 74, comprend, la première voie 74A qui est reliée à la troisième voie 72C de la première électrovalve 72, une deuxième voie 74B qui est reliée au réservoir R, une troisième voie 74C qui est reliée à l'entrée 70A du sélecteur 70 et une quatrième voie 74D qui est reliée à la deuxième chambre de commande C2 du sélecteur 70. La première électrovalve 72 peut occuper une première position I, dans laquelle ses première et troisième voies 72A, 72C sont reliées entre elles, tandis que ses deuxième et quatrième voies 72B, 72D sont également reliées entre elles en étant isolées des première et troisième voies. Elle peut également occuper une deuxième position II, dans laquelle les connexions sont inversées, les première et quatrième voies 72A, 72D étant reliées entre elles et les deuxième et troisième voies 72B, 72C étant également reliées entre elles en étant isolées des première et quatrième voies. De même, la deuxième électrovalve 74 peut occuper une première position I dans laquelle ses première et troisième voies 74A, 74C sont reliées entre elles en étant isolées des deuxième et quatrième voies 74B, 74D qui sont reliées entre elles, et une deuxième position H dans laquelle la connexion est inversée, les première et quatrième voies étant reliées entre elles et les deuxième et troisième voies étant reliées entre elles. La conduite de frein 60 et la conduite de frein supplémentaire 68 sont raccordées au tronçon de sortie 66 par l'intermédiaire d'un clapet- navette 76 qui sert à sélectionner la plus haute pression, c'est-à-dire qu'il raccorde hydrauliquement celle des conduites 60 et 68 dans laquelle la pression est la plus élevée au tronçon de sortie 66. Les électrovalves sont commandées par une unité de contrôle électronique ECU (Electronic Control Unit). Plus précisément, l'unité ECU commande respectivement le réducteur de pression 62, la première électrovalve 72 et la deuxième électrovalve 74 par des lignes de commande 162, 172 et 174. Ces lignes sont des connexions de commande, qui servent à transporter des signaux électriques, mais elles peuvent être avec ou sans câble. L'unité ECU reçoit des signaux d'information, respectivement une information IS relative au type de système de freinage de la remorque attelée au tracteur et une information F de commande du freinage. L'information IS peut être une information donnée par l'opérateur du tracteur sur un élément rapporté dans la cabine du tracteur, par exemple un interrupteur du tableau de bord. De manière préférentielle, cette information IS peut être transmise directement par le coupleur CR de la remorque sur le tracteur. Dans ce cas, le coupleur de remorque CR comporte une forme ou tout autre élément spécifique au type de remorque, et le coupleur CT qui est lié au tracteur comporte un capteur ou analogue permettant de détecter cette forme ou cet autre élément spécifique, relatif au type de remorque. Dans ce cas, ce coupleur peut émettre l'information IS directement. Dans ce cas, en l'absence de connexion avec une remorque comme dans la situation S0, l'information IS transmise par le coupleur de tracteur CT peut indiquer l'absence de la remorque. II est rappelé que les coupleurs sont à la fois des coupleurs électriques et hydrauliques. S'agissant de l'information F, le freinage est activé de manière classique, en particulier par enfoncement d'une pédale ou d'un levier de commande. L'information du niveau de freinage peut être fonction du niveau d'enfoncement de cette pédale ou de ce levier, de la pression du fluide dans le circuit de freinage ou de tout autre moyen approprié. L'information F tient compte de ce niveau de freinage et, pour le freinage de service à l'aide du réducteur de pression 62, l'unité électronique ECU émet un signal de commande qui dépend du niveau de freinage souhaité. Le sélecteur 70 peut occuper une première position I dans laquelle l'entrée 70A et la sortie 70B de ce sélecteur sont isolées, et une deuxième position II dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur sont au contraire reliées ensemble. En l'espèce, en plus de son entrée et de sa sortie, le sélecteur 70 comprend une voie auxiliaire 70C qui est reliée au réservoir R. On voit que, dans la première position I du sélecteur, la sortie 70B et la voie auxiliaire 70C sont reliées en étant isolées de l'entrée. Le circuit de freinage comprend un limiteur de pression 78 qui permet de limiter la pression dans le circuit de freinage à une pression maximale admissible par le frein. Ce limiteur est formé par une soupape qui est interposée entre le tronçon de sortie 66 du circuit de freinage et le réservoir R. Le limiteur de pression est donc disposé en aval du clapet-navette, endroit où il protège en permanence le circuit de freinage, même en cas de défaillance du réducteur de pression 62. Une restriction 80 est disposée sur la conduite de frein supplémentaire 68, entre le sélecteur 70 et le clapet-navette 76. Elle permet de limiter le débit de fluide à travers le limiteur de pression 78. Elle génère donc une perte de charge dans le circuit de freinage, ce qui permet, même lors d'une activation du freinage, de maintenir dans la conduite FA une pression nécessaire au maintien des fonctions auxiliaires si la valve de priorité 56 est restée dans sa position II. On décrit maintenant le fonctionnement du circuit. Lorsque l'information IS entrée à l'unité ECU indique que le système de freinage de la remorque est du type SI décrit précédemment, (remorque de type italien), l'unité ECU commande la première électrovalve 72 dans sa deuxième position II, alors que la deuxième électrovalve 74 reste dans sa première position I qu'elle occupe en l'absence de stimulation électrique. Cette situation est une première configuration de travail. On voit que, dans ce cas, le tronçon d'entrée 58 est relié à la première chambre de commande Cl du sélecteur 70, ce qui a pour effet de commander ce dernier dans sa première position L L'entrée 70A et la sortie 70B du sélecteur sont donc isolées, En même temps, l'entrée 70A est reliée au réservoir R puisque, l'électrovalve 74 étant dans sa position 1, cette entrée communique avec la troisième voie 72C de la première électrovalve 72 qui est elle-même reliée à la deuxième voie 72B de cette électrovalve qui est dans sa position IL Ainsi, aucune pression n'est en attente dans la conduite de frein supplémentaire 68 d'autant que, dans l'exemple représenté, cette conduite est alors reliée au réservoir en raison de l'existence de la voie auxiliaire 70C du sélecteur. Dans cette première configuration de travail, le freinage de la remorque est commandé de manière classique par le réducteur de pression proportionnel 62 disposé sur la conduite de frein 60. En l'occurrence, lorsque le réducteur ne reçoit aucun signal de commande par la ligne 162, son entrée 62A reliée à la conduite de frein 60 est raccordée à sa sortie 62B qui est reliée au réservoir, c'est-à-dire qu'aucune pression de freinage ne règne dans la conduite de frein 60. Dans ce cas, la position du clapet-navette 76 est indifférente, mais aucune pression n'alimente la conduite 24 du système de freinage de la remorque et celui-ci est en situation de frein de parking. Pour permettre une circulation du tracteur avec la remorque défreinée, la position du réducteur 62 est régulée entre la position précitée et une position dans laquelle son entrée 62A est raccordée à sa sortie 62C qui est reliée au tronçon d'entrée 58, de manière à faire régner dans la conduite 60 une pression de l'ordre de 8 à 15 bars. Cette pression étant supérieure à celle qui règne dans la conduite 68, le clapet-navette 76 relie la conduite 60 au tronçon de sortie 66, ce qui permet l'alimentation de la conduite 24 à une pression de 8 à 15 bars, nécessaire au défreinage du système de frein S1. Pour réaliser un freinage de service, la position du réducteur 62 est régulée de telle sorte que la pression dans la conduite 60 augmente et atteigne une valeur qui peut aller jusqu'à environ 140 bars, pression à laquelle est alimentée la conduite 24 par la liaison de la conduite 60 à la conduite 66. Si une rupture électrique survient, par exemple en raison d'un désaccouplement électrique des coupleurs qui relient le tracteur et la remorque, le réducteur de pression 62 est rappelé automatiquement vers sa position de repos, dans laquelle son entrée 62A est reliée à sa sortie 62B, c'est-à-dire que la conduite 60 est reliée au réservoir R et est donc sans surpression. L'électrovalve 74 reste dans sa position 1 qui est sa position de repos et l'électrovalve 72 revient dans sa position I qui est également sa position de repos. En d'autres termes, les moyens d'électrovalve formés par les électrovalves 72 et 74 sont dans leur position neutre. Le sélecteur est équipé de moyens qui permettent, lors d'un tel retour en position neutre des moyens d'électrovalve de commande, de les maintenir dans la position qu'il avait avant son retour en position neutre. En conséquence, le sélecteur 70 reste dans sa position 1 dans les circonstances qui viennent d'être décrites, Il en résulte que la conduite de frein 60 et la conduite de frein supplémentaire 68 sont toutes deux reliées au réservoir R et que la position du clapet-navette 76 est indifférente. Aucune pression n'est donc générée dans la conduite 24 et le frein Si revient dans sa position de frein de parking. Ainsi, la défaillance électrique, a provoqué un freinage d'urgence. Lorsque l'information IS qui est entrée à l'unité de commande ECU indique que le système de freinage est de type S2 ou S3, l'unité ECU laisse l'électrovalve 72 dans sa position de repos I, mais elle commande l'électrovalve 74 dans sa position II. Ainsi, les électrovalves 72 et 74 sont dans leur deuxième configuration de travail. Dans cette situation, la deuxième chambre de commande C2 du sélecteur 70 est reliée au tronçon d'entrée 58, et le sélecteur est donc commandé dans sa position H, dans laquelle son entrée 70A est reliée à sa sortie 70B. Toutefois, dans la mesure où la deuxième électrovalve 74 est dans sa position II, l'entrée 70A du sélecteur est reliée au réservoir R par la connexion entre les deuxième et troisième voies de l'électrovalve 74. Ainsi, aucune surpression ne règne dans la conduite de frein supplémentaire 68, et le système de frein est commandé normalement par le réducteur de pression 62 disposé sur la conduite de frein 60. Ainsi, pour ne pas freiner, ce réducteur reste dans sa position de repos en reliant la conduite 60 au réservoir R tandis que, pour commander un freinage, il est déplacé en étant régulé pour faire régner dans la conduite 60 la pression adaptée. Le clapet-navette 76 sélectionne alors le raccordement de la conduite 60 au tronçon de sortie 66 puisque la pression dans la conduite 60 est supérieure à celle qui règne dans la conduite 68. En cas de défaillanceélectrique, le réducteur de pression 62 revient dans sa position de repos et relie la conduite 60 au réservoir R. De son côté, la deuxième électrovalve 74 revient dans sa position I. Le sélecteur 70 reste quant à lui dans sa position H dans laquelle il est maintenu par les moyens de maintien en position. Dans ces circonstances, la conduite de frein supplémentaire 68 est reliée au tronçon d'entrée 58 par la communication entre l'entrée 70A et la sortie 70B du sélecteur, les première et troisième voies 74A, 74C de la valve 74 et les première et troisième voies 72A, 72C de la valve 72. La pression dans la conduite 68 est alors supérieure à celle qui règne dans la conduite 60, et le clapet- navette 76 raccorde donc la conduite 68 au tronçon de sortie 66, ce qui permet de générer, dans la conduite 34 du système de freinage, une pression permettant le freinage. Cette fois encore, la défaillance électrique a permis un freinage 5 d'urgence. On décrit maintenant la figure 2, qui est analogue à la figure 1 sauf en ce qui concerne les moyens d'électrovalve de commande. En effet, les deux électrovalves 72 et 74 de la figure 1 sont remplacées par une électrovalve 90 susceptible d'occuper trois positions. Cette électrovalve 10 présente une première voie 90A reliée au tronçon d'entrée 58, une deuxième voie 90B reliée au réservoir R, une troisième voie 90C reliée à l'entrée 70A du sélecteur, une quatrième voie 90D reliée à la première chambre de commande Cl du sélecteur, et une cinquième voie 90E reliée à la deuxième chambre de commande C2 du sélecteur. En l'occurrence, ce 15 sélecteur est du type à six voies, sa sixième voie 90 étant reliée en permanence à l'une des autres voies, en l'espèce la première voie 90K L'unité de contrôle électronique ECU commande le réducteur de pression 62 par une ligne 162, et l'électrovalve 90 à trois positions par deux lignes de commande, respectivement I90A et 1908. Elle reçoit 20 également une information relative au type de système de freinage IS, et une information de freinage F. Le fonctionnement est analogue à celui de la figure 1, étant entendu que la configuration neutre de l'électrovalve 90, qu'elle adopte sans commande électrique, est sa position centrale 0, dans laquelle la première voie 90A est reliée à la troisième voie 90C, tandis que 25 la deuxième voie 90B est isolée des quatrième et cinquième voies, 90D et 90E. En l'espèce, les voies 90D et 90E sont également isolées. La première configuration de travail est la position I de ('électrovalve 90, dans laquelle les première et quatrième voies 90A et 90D sont reliées entre elles (en l'occurrence, elles le sont par la liaison 30 permanente entre la sixième voie 90F et la première voie 90A), et les deuxième et cinquième voies 90B et 90E sont reliées entre elles en étant isolées des première et quatrième voies, tandis que la troisième voie 90C est isolée. La deuxième configuration de travail est la position II de 35 l'électrovalve 90, dans laquelle les première et cinquième voies, 90A, 90E sont reliées, les deuxième et quatrième voies, 90B, 90D sont reliées en étant isolées des première et cinquième voies, et la troisième voie 90C est isolée. Le fonctionnement est similaire à celui qui a été décrit précédemment. En effet, lorsqu'un système de freinage de type S1 est détecté, l'unité ECU commande le sélecteur 90 dans sa première configuration de travail I, ce qui provoque le déplacement du sélecteur 70 dans sa position I, dans laquelle son entrée est isolée de sa sortie. Le système de freinage S1 peut donc être commandé naturellement par le réducteur de pression 62, lui-même contrôlé par l'unité ECU. En cas de défaillance, ce réducteur revient en position neutre, de sorte que la conduite de frein 60 est reliée au réservoir, mais le sélecteur 70 reste dans sa position L L'électrovalve 90 revient quant à elle dans sa position 0 centrale mais, la première voie 70A du sélecteur étant isolée de sa sortie, aucune pression n'alimente la conduite de frein supplémentaire 68 et le système de frein de type italien revient naturellement en situation de freinage qui est sa configuration de repos. Lorsque, au contraire, c'est un système de type 52 ou S3 qui est détecté, l'unité ECU commande l'électrovalve 90 dans sa deuxième configuration de travail II. C'est alors la chambre C2 du sélecteur 70 qui est alimenté en fluide, et le sélecteur passe dans sa position II. Toutefois, l'électrovalve 90 étant dans sa position II, l'entrée du sélecteur 70 est reliée au réservoir R et aucune surpression ne règne dans la conduite de frein supplémentaire 68, de sorte que le frein est commandé normalement par le réducteur de pression 62 et la conduite de frein 60. En cas de défaillance électrique, ce réducteur revient dans sa position de repos et la conduite 60 est reliée au réservoir mais l'électrovalve 90 revient dans sa position 0, dans laquelle la conduite de frein supplémentaire 68 est reliée au tronçon d'entrée 58 par la liaison entre les première et troisième voies 90A et 90C de l'électrovalve 90. Le frein de secours est alors activé par le fluide provenant de la conduite de frein supplémentaire. En référence aux figures 3 et 4, on décrit maintenant les moyens qui permettent de maintenir le sélecteur 70 en position lorsqu'il cesse d'être sollicité par l'alimentation de l'une de ses chambres de commande Cl et C2. On voit que ce sélecteur comprend un tiroir 92 qui est mobile dans un alésage 94. Dans cet alésage débouchent les diverses voies du sélecteur 70, à savoir son entrée 70A, sa sortie 70B et sa voie auxiliaire 70C. Sur la figure 3, le sélecteur est dans sa position I, sa sortie 70B étant reliée à la voie auxiliaire 70C tandis que son entrée 70A est isolée. Sur la figure 4, le sélecteur est représenté dans sa position Ii, rentrée 70A étant reliée à sa sortie 70B tandis que la voie auxiliaire 70C est isolée. Les moyens pour maintenir le sélecteur en position comprennent les moyens élastiques solidaires de l'alésage 94, qui sont rappelés en permanence vers une position de maintien dans laquelle, lorsqu'ils se trouvent en regard d'une gorge du tiroir, ils font saillie dans cette gorge. En l'espèce, ces moyens élastiques comprennent une bille 96 rappelée en permanence contre la paroi du tiroir 92 par un ressort 97 disposé dans un alésage perpendiculaire à l'alésage 94 et bouché par un bouchon 98 du côté opposé à l'alésage 94. Le tiroir présente deux gorges, respectivement G1 et G2. Sur la figure 3, la bille 96 pénètre dans la gorge G1, ce qui tend à maintenir le tiroir 92 dans sa position I même lorsque la pression dans la chambre Cl diminue lors d'un retour des moyens d'électrovalve de commande à leur position neutre. Sur la figure 4, la bille 96 est en contact avec le fond de la gorge G2, ce qui tend à maintenir le tiroir dans sa position II même si la pression dans la chambre C2 diminue lors d'un retour des moyens d'électrovalve de commande à leur position neutre. Bien entendu, on pourrait inverser ces moyens de maintien en position, en prévoyant que les moyens élastiques soient solidaires du tiroir et que, lorsqu'ils se trouvent en regard d'une gorge de l'alésage, ils fassent saillie dans cette gorge. Par exemple, dans ce cas, ces moyens élastiques pourraient être du type d'un circlips ayant tendance à adopter naturellement une configuration radialement expansée. Dans l'exemple représenté sur la figure 1, les deux chambres de commande Cl et C2 du sélecteur sont mises sensiblement à la même pression en configuration neutre des moyens d'électrovalve de commande, c'est-à-dire lorsque les électrovalves 72 et 74 sont dans leurs positions L En l'occurrence, cette même pression est sensiblement la pression atmosphérique puisque, dans cette configuration, les chambres de commande Cl et C2 sont reliées au réservoir R. Ce n'est pas le cas dans l'exemple représenté sur la figure 2, de sorte que, lors d'un retour de l'électrovalve 90 à sa position 0, celle des chambres Cl et C2 qui était reliée au tronçon d'entrée, reste à une pression supérieure à celle qui règne dans l'autre chambre, ce qui facilite le maintien de l'électrovalve en position. Si l'électrovalve est maintenue durablement dans sa position 0, la pression dans les chambres de commande Cl et C2 tend à se rapprocher en raison des fuites. En variante, on peut prévoir que les voies 90D et 90E soient reliées dans la position 0, pour raccorder et mettre les deux chambres de commande à la même pression. Elles peuvent alors être reliées à la voie 90B pour que cette pression soit celle du réservoir
Le dispositif comprend un circuit hydraulique ayant une conduite de frein (60) pouvant être reliée à une pompe (50) ou à un réservoir (R) par un réducteur de pression proportionnel (62) et une conduite de frein supplémentaire (68) en dérivation sur la conduite de frein (60) entre un tronçon d'entrée (58) et un tronçon de sortie (66). Des moyens d'électrovalve de commande (72, 74) gèrent la commande hydraulique d'un sélecteur (70) disposé sur la conduite de frein supplémentaire, ce qui permet de sélectionner le raccordement de cette conduite au tronçon d'entrée (58) ou au réservoir (R). Ces moyens d'électrovalves et le réducteur de pression sont commandés par une unité de commande électronique (ECU) à laquelle sont données une information de freinage (F) et une information sur le type de remorque (IS). La conduite de frein (60) et la conduite de frein supplémentaire (68) sont reliées au tronçon de sortie (66) par un clapet-navette (76). Le sélecteur (70) est maintenu en position lorsque la commande des électrovalves (72, 74) cesse.
1. Dispositif de commande du freinage hydraulique d'une remorque attelée à un tracteur, comprenant un circuit hydraulique ayant une conduite de frein (60) apte à être reliée à une source de fluide sous pression (50) ou à un réservoir sans surpression (R) par l'intermédiaire d'un réducteur de pression proportionnel (62) commandé électriquement par une unité de commande électronique (ECU), caractérisé en ce que le circuit comprend une conduite de frein supplémentaire (68) en dérivation par rapport à ladite conduite de frein (60) entre un tronçon d'entrée (58) apte à être relié à la source de fluide sous pression (50) et un tronçon de sortie (66), la conduite de frein et la conduite de frein supplémentaire (68) étant reliées audit tronçon de sortie par des moyens (76) de sélection de la plus haute pression, en ce que le circuit comprend en outre un sélecteur hydraulique (70) disposé sur la conduite de frein supplémentaire (68) et des moyens d'électrovalve de commande (72, 74 ; 90) commandés par l'unité de commande électronique (ECU), les moyens d'électrovalve de commande étant aptes à adopter une première configuration de travail (72 en II, 74 en I, 90 en I) dans laquelle ils relient le tronçon d'entrée (58) à une première chambre de commande (Cl) du sélecteur (70) pour commander ce dernier dans une première position (I) dans laquelle l'entrée (70A) et la sortie (70B) du sélecteur (70) sont isolées par le sélecteur, une deuxième configuration de travail (72 en I, 74 en II, 90 en II) dans laquelle ils relient le tronçon d'entrée (58) à une deuxième chambre de commande (C2) du sélecteur (70) pour commander ce dernier dans une deuxième position (II) dans laquelle l'entrée et la sortie du sélecteur (70A, 70B) sont reliées ensemble, et une configuration neutre (72 en 1, 74 en I, 90 en 0) dans laquelle l'entrée (70A) du sélecteur (70) est reliée audit tronçon d'entrée (58) et dans laquelle aucune des deux chambres de commande (Cl, C2) n'est reliée au tronçon d'entrée (58), en ce qu'il comprend des moyens (96, 97, G1, G2) pour maintenir le sélecteur (70) en position lorsque les moyens d'électrovalve de commande (72, 74 ; 90) passent de leur première ou de leur deuxième configuration de travail à leur configuration neutre, et en ce qu'il comprend des moyens pour fournir à l'unité de commande électronique (ECU) une information (IS) indiquant si le frein de laremorque est d'un premier type (SI) nécessitant un défreinage par une alimentation en fluide (24) ou d'un deuxième type (S2, S3), l'unité de commande (ECU) prenant cette information en compte pour la commande des moyens d'électrovalve de commande (72, 74 ; 90). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le sélecteur (70) comprend une voie auxiliaire (70C) qui est reliée au réservoir (R), la sortie (70B) étant reliée à la voie auxiliaire (70C) en étant isolée de l'entrée (70A) dans la première position (I) du sélecteur (70), tandis que l'entrée (70A) et la sortie (70B) sont reliées en étant isolées de la voie auxiliaire (70C) dans la deuxième position (II) du sélecteur. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, dans la configuration neutre des moyens d'électrovalve de commande (72, 74), les deux chambres de commande (Cl, C2) du sélecteur (70) sont mises sensiblement à la même pression. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'électrovalve de commande comprennent deux électrovalves à deux positions (72, 74). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que la première électrovalve (72) présente une première voie (72A) reliée au tronçon d'entrée (58), une deuxième voie (72B) reliée au réservoir (R), une troisième voie (72C) reliée à la première voie (74A) de la deuxième électrovalve (74) et une quatrième voie (72D) reliée à la première chambre de commande (Cl) du sélecteur (70), et en ce que la deuxième électrovalve (74) comprend, en outre, une deuxième voie (74B) reliée au réservoir (R), une troisième voie (74C) reliée à l'entrée (70A) du sélecteur (70) et une quatrième voie (74D) reliée à la deuxième chambre de commande (C2) du sélecteur (70), et en ce que les première et troisième voies (72A, 72C ; 74A, 74C) d'une part et les deuxième et quatrième voies (72A, 72D ; 74B, 74D) d'autre part, de chacune desdites électrovalves (72, 74) sont reliées entre elles dans les premières positions des électrovalves, tandis que, dans les deuxièmes positions de ces dernières, les première et quatrième voies (72A, 72D ; 74A, 74D) d'une part et les deuxième et troisième voies (72B, 72C ; 74B, 74D) d'autre part, de chacune des électrovalves sont reliées. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens d'électrovalve de commandecomprennent une électrovalve (90) susceptible d'occuper trois positions (0, I, II). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'électrovalve (90) présente une première voie (90A) reliée au tronçon d'entrée (58), une deuxième voie (90B) reliée au réservoir (R), une troisième voie (90C) reliée à l'entrée (70A) du sélecteur (70), une quatrième voie (90D) reliée à la première chambre (Cl) du sélecteur de commande (70) et une cinquième voie (90E) reliée à la deuxième chambre de commande (C2) du sélecteur (70), et en ce que, dans une position 0 de l'électrovalve (90), les première et troisième voies (90A, 90C) sont reliées tandis que la deuxième voie (90B) est isolée des quatrième et cinquième voies (90D, 90E), dans une position I de l'électrovalve (90), les première et quatrième voies (90A, 90D) sont reliées entre elles et les deuxième et cinquième voies (90B, 90E) sont reliées entre elles tandis que la troisième voie (90C) est isolée et, dans une position II de l'électrovalve, les première et cinquième voies (90A, 90E) sont reliées et les deuxième et quatrième voies (90B, 90D) sont reliées, tandis que la troisième voie (90C) est isolée. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les moyens de sélection de la plus haute pression comprennent un clapet-navette (76) disposé à la jonction entre la conduite de frein (60), la conduite de frein supplémentaire (68) et le tronçon de sortie (66). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le tronçon de sortie (66) est relié au réservoir (R) par un limiteur de pression (78). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le sélecteur (70) comprend un tiroir (92) mobile dans un alésage (94) et en ce que les moyens pour maintenir le sélecteur en position comprennent des moyens élastiques (96, 97) solidaires du tiroir, respectivement de l'alésage (94), qui sont rappelés en permanence vers une position de maintien dans laquelle, lorsqu'ils se trouvent en regard d'une gorge (G1, G2) de l'alésage, respectivement du tiroir, ils font saillie dans cette gorge.
B
B60,B62
B60T,B62D
B60T 13,B60T 15,B60T 17,B62D 5
B60T 13/10,B60T 15/60,B60T 17/18,B62D 5/07
FR2899864
A1
VEHICULE AUTOMOBILE A VISIBILITE AVANT AMELIOREE ET PROCEDE DE DETERMINATION DE LA FORME DE LA PARTIE AVANT D'UN TEL VEHICULE
20,071,019
La présente invention concerne un véhicule automobile à visibilité 5 avant améliorée, ainsi qu'un procédé de détermination de la forme de la partie avant d'un tel véhicule automobile. De manière classique, les véhicules automobiles comportent une partie avant formée, de l'extrémité avant jusqu'à l'intérieur de l'habitacle, par un bouclier, un capot, un auvent, un pare-brise et une planche de bord. io La forme actuelle de la partie avant des véhicules automobiles a pour inconvénient de réduire de manière importante la visibilité de trois quart avant vers le bas du conducteur. En effet, le champ de vision vers le bas des véhicules de type berline à assise basse est pénalisé notamment pas l'inclinaison et l'avancée du 15 pare-brise qui génère un réhaussement de ce pare-brise et par la mise en place de normes de sécurité au niveau des chocs avec les piétons. Dans une moindre mesure la visibilité est également pénalisée sur les véhicules de type "monospace" ayant des assises hautes et qui ont généralement un pare-brise très avancé. 20 Les normes de sécurité en matière de choc piétons devant entrer en application dans quelques années, obligent les constructeurs à aménager entre le capot et les organes du moteur ou des accessoires placés au-dessous du capot, un espace suffisant pour qu'en cas de choc avec un piéton, le capot s'enfonce et que la tête du piéton ne heurte pas un organe 25 dur. Cette distance est de l'ordre de 80 à 100 mm. Du fait de cette augmentation en hauteur du capot, la visibilité vers l'avant du véhicule est réduite si bien que les conducteurs ne perçoivent pas l'extrémité avant du capot ce qui ne facilite pas la manoeuvre des véhicules. Sur les véhicules de type "monospace", le conducteur ne voit plus du tout le 30 capot. Pour faciliter la manoeuvre des véhicules, il est connu de placer dans le bouclier avant un radar de proximité qui déclenche une alarme lorsqu'un obstacle approche. L'installation d'un tel système augmente donc le coût du véhicule. Ainsi, les constructeurs de véhicules automobiles sont confrontés à des problèmes contradictoires qui sont l'amélioration de la visibilité avant du véhicule et le respect des normes de sécurité en cas de choc piétons. L'invention a pour but de proposer un véhicule automobile qui permet de résoudre les problèmes de visibilité sans dégrader la prestation associée au choc piéton. L'invention a donc pour objet un véhicule automobile à visibilité avant amélioré, du type comprenant une partie avant formée, de l'extrémité avant jusqu'à l'intérieur de l'habitacle, par un bouclier, au moins un bloc optique, un ~o capot, un auvent, un pare-brise et une planche de bord, caractérisé en ce que la partie avant comporte au moins deux zones comprenant au moins une première zone latérale abaissée, sensiblement dans la ligne de visibilité du conducteur vers l'avant du véhicule, qui présente une hauteur inférieure par rapport à une deuxième zone et qui s'étend depuis l'extrémité avant du 15 bouclier jusqu'au bord arrière de la planche de bord en incluant le capot, l'auvent et le pare-brise. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - ladite au moins première zone est formée de deux zones latérales disposées de part et d'autre d'une zone centrale formant la deuxième zone, 20 - le bouclier et le capot de la partie avant comportent, entre ladite au moins zone latérale abaissée et la zone centrale, une portion de raccordement intermédiaire inclinée vers le côté du véhicule, - la pente de la portion de raccordement est comprise entre 15 et 35 , 25 - la pente de la portion de raccordement dans la partie arrière du capota une dénivelée comprise entre 50 et 100 mm, - la portion de raccordement est reliée à la zone latérale et à la zone centrale par des portions de liaison présentant un rayon minimum de 3 mm, 30 - ladite au moins portion latérale est plane, et - ladite au moins zone latérale présente une section transversale convexe. L'invention a également pour objet un procédé de détermination de la forme d'une partie avant d'un véhicule automobile à visibilité avant 3 améliorée tel que précédemment mentionné, caractérisé en ce que : - on définit sur la partie avant du véhicule, une forme de capot théorique positionné à une hauteur minimale du point dur le plus haut des organes du véhicule situés au-dessous ou au niveau du capot, et s - à partir d'un mannequin standard dont les yeux sont à une distance par rapport au sol comprise entre 1200 et 1500 mm, on définit une ligne de visibilité de trois quart avant du véhicule, dirigée vers le bas, tangente à ce capot théorique en un point P passant par un oeil du mannequin, - dans chaque zone latérale, on construit la surface supérieure du to capot et la surface supérieure de l'auvent entre la ligne de visibilité et le capot théorique, et - dans chaque zone latérale, à l'arrière du point P, on construit la planche de bord en-dessous de ladite ligne de visibilité, D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au 15 cours de la description qui va suivre, faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective de l'extérieur d'une partie avant d'un véhicule à visibilité avant améliorée, conforme à l'invention, 20 - la figure 2 est une vue schématique en perspective de la planche de bord du véhicule automobile, conforme à l'invention, - la figure 3 est une vue schématique d'un mannequin occupant la place du conducteur dans le véhicule, et - la figure 4 est une vue schématique de côté de la partie avant 25 automobile expliquant le procédé de détermination de la forme de cette partie avant. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un véhicule automobile désigné dans son ensemble par la référence 1 et qui comprend une partie avant indiquée par la référence générale 2. 30 Cette partie avant 2 se compose, de l'extrémité avant de la partie avant jusqu'à l'intérieur de l'habitacle, successivement par un bouclier 3, un capot 10, un auvent 4 porté par un support d'auvent, non représenté, de forme complémentaire au dit auvent, un pare-brise 5 et une planche de bord 6 (figure 2). 4 Dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures 1 et 2, la partie avant 2 du véhicule automobile comporte au moins deux zones et de préférence trois zones comprenant deux zones latérales 11 abaissées et sensiblement dans la ligne de visibilité d'un conducteur vers l'avant du véhicule et une zone centrale 12 située au-dessus des deux zones latérales 11. D'une manière plus générale, la partie avant 2 peut comporter au moins une première zone latérale 11 abaissée sensiblement dans la ligne de visibilité du conducteur vers l'avant du véhicule qui présente une hauteur inférieure par rapport à une deuxième zone 12. io Chaque zone latérale 11 s'étend depuis l'extrémité avant du bouclier 3 jusqu'au bord arrière de la planche de bord 6 en incluant le capot 10, l'auvent 4 et le pare-brise 5. En effet et, comme montré à la figure 1, le bord inférieur du pare-brise 5 comporte deux portions latérales 5a abaissées présentant une hauteur 15 inférieure par rapport à une portion centrale 5b et, comme montré à la figure 2, la planche de bord 6 comporte également deux parties latérales 6a abaissées par rapport à une partie centrale 6b. Le bouclier 3 et le capot 10 de la partie avant 2 du véhicule comportent entre chaque zone latérale 11 abaissée et la zone centrale 12, une portion de 20 raccordement 15 intermédiaire inclinée vers le côté du véhicule automobile. Cette portion de raccordement 15 présente une pente comprise entre 15 et 35 et elle est reliée à la zone latérale 11 adjacente et à la zone centrale 12 par des portions de liaison 16 présentant un rayon minimum de 3 mm. La dénivelée de cette pente 15 dans la partie arrière du capot 10 est de l'ordre 25 de 50 à 100mm. Chaque portion latérale 11 de la partie avant 10 peut être plane ou présenter une section transversale convexe. Les zones latérales 11 présentent par rapport aux organes durs situés dans le compartiment moteur au-dessous du capot 10 et, notamment par 30 rapport à l'organe dur situé le plus haut, une distance suffisante pour que dans le cas d'un choc avec un piéton, ce capot 10 s'enfonce sans rencontrer un de ces organes durs, ce qui permet de satisfaire aux normes de sécurité. Cette distance de l'ordre 80 à 100 mm. Par rapport à un véhicule de même type avec un capot classique, la partie avant du véhicule selon l'invention permet d'obtenir une augmentation du champ de vision vers le bas au niveau du montant de baie d'environ 3 , ainsi qu'une amélioration très notable de la prestation manoeuvre par un gain de visibilité de trois quart avant vers le bas et une vision de l'extrémité du s capot ce qui favorise les manoeuvres du véhicule. Afin d'améliorer encore la visibilité vers le bas, les bras d'essuie-glace sont, en position repos, placés sur le côté le long des montants de baie. Compte tenu de la forme particulière de la partie avant du véhicule selon l'invention, et notamment du pare-brise avancé sur les parties latérales, io les éléments porteur du train avant, c'est à dire les amortisseurs, sont accessibles par le dessous du véhicule et le corps de la planche de bord est de préférence réalisé en deux parties afin de faciliter son montage. Par ailleurs, le groupe de ventilation est directement équipé du filtre à pollen avec un accès par l'intérieur du véhicule. 15 La détermination de la forme de la partie avant 2 du véhicule est réalisée à partir d'un mannequin standard 20 (figures 3 et 4) dont les yeux 21 par rapport au sol, sont à une distance comprise entre 1200 et 1500 mm. Ainsi que montré aux figures 3 et 4, la partie avant 2 du véhicule comprend une zone A d'implantation des composants, située au-dessous du 20 capot 10. Compte tenu de cette zone A, on définit sur cette partie avant 2, une forme de capot 10a théorique positionné à une hauteur minimale du point dur le plus haut des organes durs situés au-dessous ou au niveau du capot 10. Ainsi, la zone B est la zone de déformation du capot 10 lors du choc avec la 25 tête d'un piéton. Le capot 10 est nécessairement positionné au-dessus de cette zone B. A partir du mannequin 20, on définit une ligne de visibilité XX de trois quarts avant du véhicule dirigée vers le bas, tangent à ce capot théorique 10a en un point P et passant par un oeil du mannequin 20. 30 Dans chaque zone latérale 11, on construit la surface supérieure du capot 10 et la surfaces supérieure de l'auvent 4 entre la ligne de visibilité XX et le capot théorique 10a, et à l'arrière du point P on construit la planche de bord 6 en dessous de cette ligne de visibilité XX. De préférence, dans chaque zone latérale 11, à l'avant du point P, on considère, comme montré à la Figure 3, un plan vertical F passant pas l'oeil du mannequin 20 et incliné de 10 par rapport à un plan longitudinal vertical du véhicule. Ensuite, on considère un point P1 situé dans le plan F et qui est le plus avancé de la partie avant 2 du véhicule et on construit la surface supérieure de cette partie avant 2 du véhicule de sorte qu'elle passe par un point P2, distance du point P1 d'une valeur maximale de 500 mm dans une direction horizontale inscrite dans le plan F. Selon une variante, dans chaque zone latérale 11, à l'avant du point P, on considère un plan vertical F passant par l'oeil du mannequin 20 et incliné to d'un angle de 10 par rapport à un plan longitudinal vertical du véhicule. Ensuite, on considère un point P1 situé dans le plan F et qui est le plus avancé de la partie avant 2 du véhicule et on construit la surface supérieure de la partie avant 2 de sorte qu'elle passe par un point P2, distant du point PI d'une valeur maximale de 20% par rapport à la distance entre le point P1 et le 15 point oeil du mannequin dans une direction horizontale dans le plan F. Le fait de prévoir des zones latérales 11 rabaissées par rapport à la zone centrale 12 de la partie avant 2 du véhicule, permet de conserver une silhouette relativement inchangée, vu du côté du véhicule, ce qui peut correspondre à une volonté stylistique, tout en apportant un gain notable en 20 visibilité ainsi que montré précédemment
L'invention concerne un véhicule automobile, de type comprenant une partie avant (2) formée, de l'extrémité avant jusqu'à l'intérieur de l'habitacle, par un bouclier (3), un capot (10), un auvent (4), un pare-brise (5) et une planche de bord (6). La partie avant comporte au moins deux zones comprenant au moins une première zone latérale (11) abaissée sensiblement dans la ligne de visibilité du conducteur vers l'avant du véhicule, qui présente une hauteur inférieure par rapport à une deuxième zone (12) et qui s'étend depuis l'extrémité avant du bouclier (3) jusqu'au bord arrière de la planche de bord (6) en incluant le capot (10), l'auvent (4) et le pare-brise (5).L'invention concerne également un procédé de détermination de la forme d'une telle partie avant.
1. Véhicule automobile à visibilité avant améliorée, du type comprenant une partie avant (2) formée, de l'extrémité avant jusqu'à l'intérieur de l'habitacle, par un bouclier (3), au moins un bloc optique (17), un capot (10), un auvent (4), un pare-brise (5) et une planche de bord (6), caractérisé en ce que la partie avant (2) comporte au moins deux zones comprenant au moins une première zone latérale (11) abaissée sensiblement dans la ligne de visibilité du conducteur vers l'avant du véhicule, qui présente une hauteur inférieure par rapport à une deuxième zone (12) et qui s'étend depuis l'avant du bouclier (3) jusqu'au bord arrière de la planche de bord (6), en incluant le capot (10), l'auvent (4) et le pare-brise (5). 2. Véhicule automobile selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins première zone est formée de deux zones latérales (11) disposées de part et d'autre d'une zone centrale (12) formant la deuxième zone. 3. Véhicule automobile selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le bouclier (3) et le capot (10) de la partie avant (2) comportent, entre ladite au moins zone latérale (11) abaissée et la zone centrale (12), une portion de raccordement (15) intermédiaire inclinée vers le côté du véhicule. 4. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que la pente de la portion de raccordement (15) est comprise entre 15 et 35 . 5. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que la pente de la portion de raccordement (15) dans la partie arrière du capot (10) a une dénivelée comprise entre 50 et 100 mm. 6. Véhicule automobile selon la 3, caractérisé en ce que la portion de raccordement (15) est reliée à la zone latérale (11) et à la partie centrale (12) par des portions de liaison (16) présentant un rayon minimum de 3 mm. 7 Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite au moins zone latérale (11) est plane. 8. Véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que ladite au moins zone latérale (11) présente une section transversale convexe. 9. Procédé de détermination de la forme d'une partie avant (2) d'un 8 véhicule automobile (1) à visibilité avant améliorée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que : - on définit sur la partie avant (2) du véhicule une forme de capot théorique (10a) positionné à une hauteur minimale du point dur le plus haut des organes du véhicule situés au-dessous ou au niveau du capot (10), et - à partir d'un mannequin standard dont les yeux sont à une distance par rapport au sol comprise en 1200 et 1500 mm, on définit une ligne de visibilité XX de trois quart avant du véhicule dirigée vers le bas, tangente à ce capot théorique (10a) en un point P et passant par un oeil du mannequin, io - dans chaque zone latérale (11), on construit la surface supérieure du capot (10) et la surface supérieure de l'auvent (4) entre la ligne de visibilité XX et le capot théorique (10a), et - dans chaque zone latérale (11), à l'arrière du point P, on construit la planche de bord (6) en-dessous de ladite ligne de visibilité XX. 15 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que : - dans chaque zone latérale (11), à l'avant du point P, on considère un plan vertical F passant par l'oeil du mannequin et incliné d'un angle de 10 par rapport à un plan longitudinal vertical du véhicule, - on considère un point P1 situé dans la plan F et qui est le plus 20 avancé de la partie avant (2) du véhicule, et - on construit la surface supérieure de la partie avant (2) de véhicule de sorte qu'elle passe par un point P2, distant du point P1 d'une valeur maximale de 500 mm dans une direction horizontale inscrite dans la plan F. 11. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que : 25 - dans chaque zone latérale (11), à l'avant du point P, on considère un plan vertical F passant par l'oeil du mannequin et incliné d'un angle de 10 par rapport à un plan horizontal vertical du véhicule, - on considère une point P1 situé dans la plan F et qui est le plus avancé de la partie avant (2) du véhicule, 30 - on construit la surface supérieure de la partie avant (2) de véhicule de sorte qu'elle passe par un point P2, distant du point P1 d'une valeur maximale de 20% par rapport à la distance entre le point P1 et le point oeil du mannequin dans une direction horizontale inscrite dans le plan F. 12. Véhicule automobile, du type comprenant une partie avantconstruite par le procédé selon l'une quelconque des 9 à 11.
B
B62
B62D
B62D 25
B62D 25/10
FR2892601
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE CUISSON DE PRODUITS DE BOULANGERIES VIENNOISERIE, PATISSERIE OU ANALOGUE, DE TYPE FOUR VERTICAL
20,070,504
La présente invention entre dans le domaine des dispositifs de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie pâtisserie ou analogue. L'invention concerne plus particulièrement un procédé et son dispositif de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, de type four vertical. Celui-ci comprend une enceinte de cuisson à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement, à pas sensiblement régulier, d'étage en étage, des plaques support desdits produits. De part et d'autre de cette enceinte sont réparties verticalement et, de préférence alternativement, des buses de soufflage et des buses d'aspiration, à au moins une buse de soufflage d'un côté de l'enceinte correspondant au moins une buse d'aspiration de l'autre côté de l'enceinte. Un tel dispositif de cuisson consiste en un four automatique de type vertical . Ce four comprend une enceinte de cuisson au sein de laquelle des plaques sont manutentionnées automatiquement et verticalement. Ces plaques servent de support de cuisson auxdits produits de boulangerie. Ladite enceinte comprend au moins une entrée pour l'insertion successive des plaques, chargées desdits produits, et au moins une sortie de ces plaques après cuisson, formant ainsi un chemin de cuisson desdits produits. Les plaques étant disposées en déplacement vertical, ce four peut comprendre au moins une pile de plaques montantes ou au moins une pile de plaques descendantes ou encore au moins une pile de plaques montantes et une pile de plaques descendantes. De plus, un tel four peut être composé de plusieurs cellules munies, chacune, d'une ou plusieurs enceintes de cuisson jouxtées, comprenant au moins une de ces piles de plaques montantes ou descendantes, la sortie d'une enceinte d'une cellule donnant préférentiellement sur l'entrée de l'enceinte de la cellule contiguë. Par ailleurs, un étage dans une pile peut comporter une ou plusieurs plaques juxtaposées. La cuisson proprement dite résulte du soufflage d'air chaud entre les plaques à chaque étage. Précisément, à chaque étage, les plaques subissent un cycle de cuisson au cours duquel elles sont arrêtées pendant une période de temps donnée, tandis que des buses soufflent un flux d'air chaud au travers de ces plaques. Selon les différents dispositifs existants, lesdites buses sont orientée pour insuffler un flux d'air chaud dans l'enceinte de cuisson de manière laminaire, soit suivant une direction parallèle auxdites plaques ou selon un angle d'incidence de quelques degrés de manière à orienter ce flux d'air chaud laminaire vers le dessous de la plaque disposée immédiatement au-dessus de chacune de ces buses. L'équilibrage de la cuisson sur la largeur de la plaque est obtenu au travers de l'alternance du sens de soufflage laminaire d'un étage à l'autre. Un inconvénient de ce type de four connu réside dans le fait que l'air chaud soufflé par lesdites buses ne chauffe pas la sole de la plaque de manière uniforme. En effet, l'air étant soufflé latéralement en dessous d'une plaque, certaines zones sont moins exposées que d'autres, notamment l'extrémité de la plaque située à l'opposée d'une buse de soufflage. En moyenne d'un étage à l'autre, par l'alternance du sens de soufflage, la zone qui reçoit le moins de calorie se situe au centre de la plaque. Dans le cas où, sur un étage, plusieurs plaques sont disposées côte à côte, la plaque au centre sera la moins exposée au fluide caloporteur. Une solution a consisté à pourvoir un four de buses dont l'orientation peut-être ajustée, permettant ainsi de choisir l'angle d'incidence sous une plaque du flux d'air chaud insufflé dans l'enceinte de cuisson par ces buses. En réalité, si cette solution permet de choisir la zone d'une plaque ou d'un étage de plusieurs plaques que l'on souhaite chauffer préférentiellement, ceci en fonction du type de produit de boulangerie à cuir, elle ne permet pas de répondre au problème qui vient d'être exposé plus haut. Ainsi, ce type de dispositif n'apporte pas entière satisfaction. De plus, en fonction des différents types de produits de boulangerie, la sole emmagasine et restitue plus ou moins de calories auxdits produits, engendrant une cuisson différente des différentes parties d'un même produit. Un autre inconvénient lié à l'injection dans l'enceinte de cuisson d'un flux d'air chaud parallèle entre les plaques consiste en une cuisson souvent trop rapide du dessus des produits sur une plaque disposée immédiatement sous une buse de soufflage. Finalement dans ces conceptions antérieures, au cours d'un cycle de cuisson les plaques sont arrêtées à chaque étage le temps nécessaire pour assurer des étapes de chargement et de déchargement, correspondant, réciproquement, à introduire dans l'enceinte la ou les plaques correspondant à un étage et à en extraire autant, mais aussi le temps du soufflage au-delà duquel les plaques sont transférées à l'étage suivant. Finalement, le temps d'un cycle de cuisson, au sens où l'entend la présente description, correspond au temps global que prend une plaque pour traverser une enceinte de cuisson d'un module, divisé par le nombre d'étages. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif de cuisson, de type four vertical, à soufflage laminaire orienté vers le dessous des plaques, par ailleurs soumises à un déplacement vertical pendant le temps de soufflage au cours d'un cycle. Ceci permet de chauffer ces plaques non pas exclusivement à un endroit précis pendant ce temps de soufflage, mais sur une grande partie, voire la totalité de leur surface. Pour ce faire, les buses de soufflage sont orientées vers le dessous des plaques et l'angle donné au flux laminaire, en sortie de chaque buse, croise le dessous d'une plaque. C'est à l'intersection du flux laminaire et de la plaque que la cuisson en sole est la plus forte. La plaque est mise en mouvement vertical de sorte que l'éloignement de la plaque par rapport à la buse de soufflage a pour conséquence le déplacement du point d'intersection entre le flux laminaire et ladite plaque, engendrant une régularité de chauffage au niveau de la surface de cette dernière. Le chauffage privilégié d'une zone d'une plaque ou de certaines plaques sur un étage est obtenu par accélération ou ralentissement du déplacement de la ou des plaques, soit le contrôle de la vitesse de déplacement vertical des plaques pendant le temps de soufflage. Tout particulièrement, la gestion de ce déplacement s'opère de manière optimale sur tout le temps disponible au cours d'un cycle de cuisson, à savoir le temps qu'une plaque met pour passer d'un étage à un autre. Ainsi, au lieu d'arrêter une plaque à chaque étage au-delà de la durée nécessaire au chargement ou déchargement d'un étage de plaque dans l'enceinte de cuisson, l'invention prévoit de déplacer continuellement lesdites plaques en dehors de ce temps d'arrêt indispensable. Cette particularité se traduit par une augmentation sensible du temps de transfert desdites plaques d'un étage à un autre. La présente invention concerne donc un procédé de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, au sein d'un four de type vertical, comprenant une enceinte de cuisson à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement d'étage en étage, au cours de cycles de cuisson successifs, des plaques support desdits produits, un cycle de cuisson correspondant, à chaque étage, à un temps d'arrêt nécessaire au chargement ou déchargement de plaques dans ou depuis l'enceinte de cuisson et un temps de déplacement desdites plaques d'un étage à un autre, caractérisé par le fait que ledit temps de déplacement d'un étage à un autre est supérieur à deux secondes. L'invention concerne aussi un dispositif de mise en oeuvre d'un tel procédé de cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, de type four vertical, comprenant une enceinte de cuisson à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement d'étage en étage, au cours de cycles de cuisson successifs, des plaques support desdits produits, un cycle de cuisson correspondant, à chaque étage, à un temps d'arrêt nécessaire au chargement ou déchargement de plaques dans ou depuis l'enceinte de cuisson et un temps de déplacement desdites plaques d'un étage à un autre, et de part et d'autre de cette enceinte de cuisson étant réparties verticalement et alternativement, soit à chaque étage, soit au niveau d'une partie seulement de ces étages, au moins une buse de soufflage d'un côté de l'enceinte et à laquelle correspondant au moins une buse d'aspiration de l'autre côté de l'enceinte. Un tel dispositif se caractérise par le fait qu'au moins une desdites buses de soufflage définit un angle d'inclinaison déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous desdites plaques à un flux d'air chaud incident, ledit dispositif comprenant encore des moyens de commande et de contrôle du déplacement vertical des plaques support au devant de ces buses de soufflage inclinées pour soumettre le flux d'air chaud incident à un déplacement transversal contrôlé sous lesdites plaques. L'invention concerne aussi un four destiné à la cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacun d'un dispositif de cuisson selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente le dispositif de cuisson selon 25 l'invention. - la figure 2 est une vue partielle du dispositif de cuisson. La présente invention concerne un dispositif 1 de cuisson de produits 2 de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou 30 analogue, en particulier du pain. Ce dispositif de cuisson 1 est un four de type vertical comprenant une enceinte de cuisson 3 dans laquelle les produits 2 circulent verticalement, de bas en haut et/ou de haut en bas. Pour cela les produits sont disposés sur des plaques 35 support 4 entraînées par des moyens de transport adaptés, non représentés, par exemple des chaînes à taquets sur lesquels sont susceptible de reposer ces plaques 2. Celles-ci traversent l'enceinte 3 à partir d'une entrée 5 vers une sortie 6. Selon le mode de réalisation de la figure 1, les plaques forment une pile en déplacement vertical, pas à pas, de bas en haut. Selon d'autres modes de réalisation, le dispositif de cuisson 1 selon l'invention peut comprendre une pile de déplacement du haut vers le bas ou plusieurs piles de déplacement des plaques 4 ascendantes et/ou descendantes. De part et d'autre de ladite enceinte 3 sont réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage 7 et des buses d'aspiration 8. Les buses de soufflage 7 produisent un flux d'air chaud, modélisé sur les figures par des flèches, tandis que les buses d'aspiration recyclent ce flux d'air. A au moins une buse de soufflage 7 d'un côté de l'enceinte 3 correspond au moins une buse d'aspiration 8 située de l'autre côté de ladite enceinte 3. En particulier, un couple de buses de soufflage 7 et d'aspiration 8 peut être disposé en vis-à-vis sur les deux côtés opposés de ladite enceinte 3. A ce propos, il convient de préciser que chaque plaque 4 d'une pile définie un étage. Plus précisément, au travers de la progression discontinue, pas à pas, générée par l'arrêt indispensable au chargement et déchargement desdites plaques arrivant successivement à l'extrémité supérieure, selon le cas inférieure, d'une pile, à chaque pas une plaque 4 passe d'un étage à un étage suivant. Il convient de préciser que la présente invention n'est nullement limitée à une conception ne comportant qu'une seule plaque par étage. Plus exactement, à chaque étage d'une pile, plusieurs paques peuvent être disposées côte à côte, sachant que lors des opérations de chargement et de déchargement, ce sont toutes les plaques d'un étage qui, selon le cas, entrent ou sortent de l'enceinte de cuisson. Toutefois, dans le but d'une meilleure compréhension, dans le cadre de la présente description et du dessin qui l'accompagne il sera exclusivement exposé un mode de réalisation ne comportant à chaque étage qu'une seule plaque. Pour en revenir aux couples de buses de soufflage 7 et d'aspiration 8, souvent à chaque étage au sein de l'enceinte 3 correspond un tel couple. Concrètement, ces buses de soufflage 7 et d'aspiration 8 si situent plus exactement entre les étages tels que ces derniers viennent d'être définis. Ainsi, pour traverser l'enceinte de cuisson 3, les plaques 4 sont soumises à des cycles de cuisson successifs à chaque étage. Un tel cycle de cuisson se décompose en un temps d'arrêt nécessaire au chargement et déchargement de plaques dans et depuis l'enceinte de cuisson 3 et un temps de déplacement desdites plaques d'un étage à un autre. Avantageusement, le dispositif de cuisson 1 comprend des moyens de commande et de contrôle du déplacement vertical des plaques 4 au devant des buses de soufflage 7 au cours des différents cycles. De manière particulière, au moins une de ces buses de soufflage 7 définit un angle 9 d'inclinaison de manière à produire un flux d'air ascendant. Cet angle d'inclinaison 9 est déterminé par rapport à l'horizontale de manière à soumettre le dessous 10 d'une plaque 4, placée immédiatement au-dessus d'une telle buse de soufflage inclinée 7 à un flux d'air chaud incident. Ainsi, au travers des moyens de commande et de contrôle en déplacement vertical des plaques 4, on vient soumettre ce flux d'air incident à un déplacement transversal sous une telle plaque 4. Ainsi, le flux d'air chaud vient réchauffer le dessous 10 de la plaque 4, évitant le contact direct avec le dessus des produits 2 disposés sur une plaque support 4 située immédiatement sous une buse de soufflage inclinée 7. De plus, le déplacement transversal relatif du flux d'air incident par rapport à la plaque 4 permet de balayer et chauffer une grande partie de la surface du dessous 10 de cette dernière. Les buses d'aspiration 8 peuvent être situées en face des buses de soufflage 7, sensiblement à la même hauteur. Elles se présentent sous la forme d'une ouverture orthogonale à la paroi intérieure 11 de l'enceinte 3. Selon un autre mode de réalisation, les buses d'aspiration 8 comprennent une ouverture inclinée par rapport à ladite paroi intérieure 11. De plus, les buses de soufflage 7 et d'aspiration 8 sont disposées verticalement et alternativement de sorte que le flux d'air entrant par une buse de soufflage 7 peut être recyclé par une buse d'aspiration 8. A ce propos, des moyens, non représentés, de production du flux d'air caloporteur peuvent être disposés à l'intérieur ou à l'extérieur de ladite enceinte 3. De manière particulière, grâce auxdits moyens de commande et de contrôle il est possible d'agir sur l'accélération, le ralentissement ou l'arrêt desdites plaques support 4, de sorte qu'au cours du déplacement vertical, des zones de moindre chauffage ou de chauffage plus important peuvent être crées au niveau de la surface inférieure de ces plaques 4, réciproquement, par accélération ou ralentissement de la vitesse de défilement des plaques 4, voir leur arrêt momentané. Un autre avantage de la présente invention réside dans le fait que l'on allonge au maximum le temps de déplacement des plaques 4 au cours d'un cycle de cuisson, défini selon l'invention. Pour ce faire, le temps d'arrêt desdites plaques 4 est minimisé au temps nécessaire pour charger et/ou décharger une plaque 4, réciproquement, en entrée 5 et sortie 6 de ladite enceinte 3. Ainsi, il est possible d'augmenter le temps de déplacement des plaques 4 vers l'étage suivant. Selon l'invention, au cours d'un cycle de cuisson, on assure un temps de déplacement d'au moins deux secondes d'une plaque 4 pour passer d'un étage à un autre. On notera que l'on peut privilégier le chauffage d'une zone particulière du dessous de ladite plaque 4, notamment en ralentissant la progression transversale du flux d'air chaud incident lorsque celui-ci traverse ladite zone, ceci en ralentissant la progression verticale des plaques 4. Dans le cas particulier de plaques 4 dites réversibles, ces dernières comprennent une face plane ondulée pour la cuisson de produits 2, tels que des pains longs, tandis que leur face opposée est plane pour la cuisson d'un autre type de produit 2. Ces côtés ondulés et plans résultent de la superposition de deux épaisseurs de tôles, offrant par conséquent plus de résistance à la pénétration de la chaleur. Au lieu de souffler uniformément l'air chaud horizontalement entre les plaques 4, la présente invention permet de souffler fortement le flux laminaire de manière à accentuer le chauffage au niveau du point incident dudit flux avec le dessous de la plaque 4 et de souffler, ainsi sur toute la largeur de cette plaque 4 en déplaçant le point incident du flux laminaire au travers du déplacement vertical de ladite plaque, ayant pour effet d'accroître la force de pénétration du flux d'air chaud au travers des deux tôles superposées. On observera que selon la cadence de production recherchée, l'enceinte 3 d'un dispositif de cuisson 1, conforme à l'invention, peut être chargée totalement ou qu'à moitié. Il n'empêche qu'au cours d'un cycle de cuisson correspondant au passage d'une plaque 4 d'un étage à l'étage suivant, la cuisson des produits 2 peut être parfaitement contrôlée sur toute la largeur de la plaque 4. L'invention concerne aussi un four destiné à la cuisson de produits de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacun d'un dispositif de cuisson 1 comme précédemment décrit. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne, notamment un dispositif de cuisson de produits (2) de boulangerie, de type four vertical, comprenant une enceinte de cuisson (3) à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement, d'étage en étage, au cours de cycles de cuisson successifs, des plaques (4) support desdits produits (2), de part et d'autre de cette enceinte (3) étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage (7) et des buses d'aspiration (8) et au moins une desdites buses de soufflage (7) définit un angle d'inclinaison (9) déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous d'une plaque (4) à un flux d'air chaud incident, ledit dispositif comprenant encore des moyens de commande et de contrôle du déplacement vertical des plaques support (4) au devant de cette ou ces buses de soufflage inclinées (7) pour soumettre le flux d'air chaud incident à un déplacement transversal contrôlé sous une telle plaque (4).
1. Procédé de cuisson de produits (2) de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, au sein d'un four de type vertical, comprenant une enceinte de cuisson (3) à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement, d'étage en étage, au cours de cycles de cuisson successifs, des plaques (4) support desdits produits (2), un cycle de cuisson correspondant, à chaque étage, à un temps d'arrêt nécessaire au chargement ou déchargement de plaques (4) dans ou depuis l'enceinte (3) et un temps de déplacement desdites plaques (4) d'un étage à un autre, caractérisé par le fait que ledit temps de déplacement des plaques (4) pour passer d'un étage à un autre est d'au moins deux secondes. 2. Procédé de cuisson selon la 1, caractérisé en ce qu'à au moins un étage on insuffle dans l'enceinte de cuisson (3), au travers d'au moins une buse de soufflage inclinée (7), un flux d'air chaud, de manière à soumettre le dessous (10) d'une plaque (4), placée immédiatement au-dessus d'une telle buse de soufflage inclinée (7), à un flux d'air chaud incident et on soumet lesdites plaques (4) à un déplacement vertical au devant de cette ou ces buses de soufflage inclinée (7) pour assurer le déplacement transversal du flux d'air chaud incident sous une telle plaque (4). 3. Procédé de cuisson selon la 2, caractérisé par le fait qu'on gère le déplacement transversal du flux d'air chaud incident sous une plaque (4) au travers de la gestion du déplacement vertical de ladite plaque (4). 4. Dispositif (1) de mise en oeuvre du procédé de cuisson de produits (2) de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, selon l'une quelconque des précédentes, dispositif (1) de type four vertical, comprenant une enceinte de cuisson (3) à l'intérieur de laquelle se déplacent verticalement d'étage en étage, au cours de cycles de cuisson successifs, des plaques (4) support desdits produits 10(2), un cycle de cuisson correspondant, à chaque étage, à un temps d'arrêt nécessaire au chargement ou déchargement de plaques (4) dans ou depuis l'enceinte (3) et un temps de déplacement desdites plaques (4) d'un étage à un autre, et de part et d'autre de cette enceinte (3) étant réparties verticalement et alternativement des buses de soufflage (7) et des buses d'aspiration (8), à au moins une buse de soufflage (7) d'un côté de l'enceinte (3) correspondant au moins une buse d'aspiration (8) de l'autre côté de l'enceinte (3), caractérisé par le fait qu'au moins une desdites buses de soufflage (7) définit un angle d'inclinaison (9) déterminé par rapport à l'horizontal de manière à soumettre le dessous d'une plaque (4) à un flux d'air chaud incident, ledit dispositif comprenant encore des moyens de commande et de contrôle du déplacement vertical des plaques support (4) au devant de cette ou ces buses de soufflage inclinées (7) pour soumettre le flux d'air chaud incident à un déplacement transversal contrôlé sous une telle plaque (4). 5. Dispositif de cuisson (1) selon la 4, caractérisé par le fait que les moyens de commande et de contrôle sont conçus apte à contrôler l'accélération, le ralentissement ou l'arrêt desdites plaques support (4). 6. Four destiné à la cuisson de produits (2) de boulangerie, viennoiserie, pâtisserie ou analogue, comprenant au moins deux cellules juxtaposées constitués chacune d'un dispositif de cuisson (1) selon l'une quelconque des 4 ou 5.
A
A21
A21B
A21B 1
A21B 1/26
FR2897678
A1
MISSILES ET SYSTEMES DE COMMANDE DE MISSILES
20,070,824
La présente invention concerne des missiles télé-guidés et des systèmes de commande de ces missiles. Un missile téléguidé comprend généralement un dis-positif de poursuite de cible monté dans la pointe du missile, laquelle est formée comme une fenêtre donnant au dis-positif de poursuite un champ de vision s'étendant à l'avant de la pointe du missile, et uniment et symétriquement, entourant l'axe de roulis du missile. Normalement, le dispositif de poursuite est spatialement stabilisé, par exemple 10 par un moyen gyroscopique, de sorte qu'il maintient sa vision de la cible malgré les manoeuvres du missile, et que la position stabilisée dans l'espace est commandée, par exemple, par un moyen de traitement à gyro, de manière à maintenir sa vision de la cible en dépit du mouvement rela- 15 tif du missile et de la cible qui produit une variation du sens de la ligne de vision entre missile et cible. Par ail-leurs, en réponse à. des signaux indiquant la position relative du dispositif de poursuite de cible et du missile, un système de commande procède au guidage du missile selon 20 une certaine loi de navigation choisie de manière à intercepter la cible, Tl peut être avantageux d'éloigner dans la direction arrière le dispositif de poursuite de cible et sa fenêtre de la pointe du missile; la forme de la pointe et le matériau constituant celle-ci peuvent alors être optimisés, par exemple en ce qui concerne le degré élevé de chauffage cinétique à ce point, sans avoir à prendre en considération la transparence et le manque de distorsion pour les rayonnements sensibles du dispositif de poursuite de cible, alors que la fenêtre peut devenir moins sujette à un tel chauffage cinétique et/ou être plus facilement protégée contre ce chauffage, Cependant,, il peut alors être difficile ou impossible de conférer au dispositif de poursuite un champ de vision entièrement circulaire. De fait, il n'est pas essentiel par inhérence que le dispositif de poursuite ait un champ de vision entièrement circulaire car, tout au moins sur le plan théorique, il est possible par exemple en manoeuvrant le missile et le dispositif de poursuite de ëiletde déplacer le champ de vision limité, Par exemple, si le champ de vision a une section rectangulaire et s'étend entre l'axe de roulis et un côté seule-ment du missile, le missile et le dispositif de poursuite peuvent alors être soumis à. un certain mouvement de roll- lis de manière à maintenir la cible à l'intérieur du champ limité, 1Kais alors, par suite principalement de limitations dans les possibilités offertes par les dispositifs de poursuite de cible dont on dispose, par le moyen de stabilisation dans l'espace du dispositif de poursuite, et par le système de commande, en particulier le système de guidage par pilote automatique qui fait généralement partie d'un tel système de commande, des problèmes d'instabilité peuvent être soulevés et/ou il peut tout simplement ne pas être possible de déplacer le dispositif de poursuite 3Q assez vite pour conserver la cible dans la ligne de vision. Un objet de la présente invention est un système de commande pour missile dont le dispositif de poursuite de cible a un champ de 'vision limité, le système permettant néanmoins des performances adéquates pour la navigation du 35 missile jusqu'à l'interception de la cible. Un autre objet particulier de la prégente invention est un système de corn-mande qui, dans certaines circonstances, est capable de tolérer une certaine perte de vision de la cible par le 3 2897678 dispositif de poursuite. de cible, Selon la présente invention, on prévôit un missile téléguidé comprenant un dispositif de poursuite de cible et un moyen de moteur d'entraînement pour produire 5 un mouvement relatif des éléments compris dans le missile, dont les éléments de carde, pour la direction du missile dans une direction. latérale, le missile étant tel que le dispositif de poursuite de cible a un champ de vision qui est limité à. n'importe quel instant, et est inférieur à un 10 champ de vision entièrement circulaire et, pour compenser une telle limtation, le moyen de moteur d'entraînement peut fonctionner de manière à.faire tourner le champ de vision limité par rapport à l'axe de roulis du missile, par exemple en contrôlant. le roulis du missile lui-même, le mis- 15 site comprenant en outre un système de commande branché entre le dispositif de poursuite de cible et le moyen de moteur d'entraînement et comportant un moyen d'obtention de signaux de demande d'angle de vision (signaux d'ordre) de manière à donner des signaux indicateurs de positions dé- 2Q . sirées d'une cible par rapport au missile, ces signaux comprenant des signaux de direction latérale, et comprenant également des signaux d'angle indicateurs des arguments angulaires des coordonnées polaires de la position désirée, un premier moyen de limitation relié au moyen d'obtention 25 de signaux destiné à_ recevoir des signaux d'angle et pour limiter ces signaux à une valeur comprise entre deux va-leurs liçmitesr un moyen de traitement de signal destiné à recevoir les signaux limités d'angle et à former à partir de ceux-ci des signaux pour la commande de la rotation du 3Q champ de vision par le moyen de moteur d'entrainement,un second moyen de limitation destiné à recevoir les signaux de direction latérale et à les limiter à. une valeur inférieure à. une valeur limiter et un moyen de combinaison relié aux premier et second moyens de limitation et au moyen 35 du moteur d'entraînement et pouvant fonctionner de façon à combiner les signaux limités d'angle et les signaux limités de direction latérale dans le but de former des signaux 4 2897678 de commande de direction pour la commande de la direction latérale du missile, La présente invention sera bien comprise lors de la description suivante faite en liaison avec les dessins 5 ci-joints dans lesquels; La figure 1 est un schéma représentant le champ de vision limité du dispositif de poursuite de cible d'un missile téléguidé? Les figures 2 et 3 sont des schémas de circuit 10 simplifiés de parties respectives du système de commande du missile, Le système de commande qui sera décrit est destiné à être utilisé dans un missile (non représenté) comportant un dispositif de poursuite de cible stabilisé par gyro 15 (dispositif non représenté), avec un champ de vision 1 étroit,ayant le forme d'un rectangle ôu..d'une fente comme cela est représenté en figure 1.Le champ de vision 1 comprend un axe de roulis de missile X, mais est asymétrique par rapport à. cet axe. Des axes Y et Z sont des axes de 20 coordonnées cartésiennes, et en se référant à ses axes on peut définir des coordonnées respectives LH et LJ qui sont indicatrices d'une position réelle d'une cible par rapport eu missile et des coordonnées LHn et LJn qui sont indica- tricesd'une position demandée ou désirée de la cible par 25 rapport au missile, d'est-à-dire que ces dernières coordonnées sont celles auxquelles le système de. commande de missile veut que la cible se trouve s'agissant de la loi de navigation choisie pour le vol du missile. De fait, W .et LH, et LJn et LRn définissent des angles de vision réelle et demandée entre l'axe de roulis X et .1a ligne devision de la cible, Les angles demandés LJn et LRn peuvent être obtenus par. une partie du système de commande construit selon deS techniques connues et en conformité avec une loi de navigation choisie.qui peut être une loi standard connue, A titre. d'exemple, la loi, peut fournir une "navigation avec vecteur d'accélération" ("Acceleration Vectored Navigation") comme cela eSt décrit dans l'ouvrage."Guided Weapon Control System" par P, Gernell et D.J. East (Perqamon Press 1977) chapitre 9.9. Cette référence fournit également des informations sur des exemples de construction et de conception de parties du missile et de son système de commande, par exemple du dispositif de poursuite et du système de comman- de, permettant d'obtenir LJn et LRn, qui peuvent être standard et ne sont, pas représentés ici. Pour l'exemple en cours de description, on suppose que les réponses données par le missile aux demandes (ordres) de navigation pour les valeurs souhaitées de l'angle de vision latérale (LJn et LHn) sont approximativement linéaires suivant des axes ne tournant pas autour du missile mais correspondant à celui- ci La partie du système de commande représentée en figure 2 reçoit les ordres LJn et LHn et les modifie en conformité avec des contraintes imposÉ.és par le champ de vision limité 1, De façon à déplacer le champ de vision 1 pour conserver la vue de la cible, on suppose que le missile et le dispositif de poursuite de cible doivent rouler autour de l'axe La présente invention reste naturelle- 2o ment applicable si un tel roulis ne se produit pas. D'autres, manoeuvres de compensation du missile peuvent provoquer un mouvement rotatoire du champ, ou un certain mécanisme produisant un mouvement relatif des différentes parties du missile peut être utilisé de façon à obtenir le déplacement 25 du champ en plus, des opérations de manoeuvre du missile, ou en alternative à celles-ci, Dans la partie du système de commande représentée erg figure 2, les composantes cartésiennes LJn et LHn sont introduites dans un dispositif convertisseur 1 qui peut être 30 de construction connue et qui convertit les composantes en coordonnées polaires 2,Q où ; arg (LJn, LHn),,- ,-< 0 4 ir 0 par ailleurs et amplitude 35 r Y (LJn2 h Min Le bloc 2 calcule la valeur absolue de 0 et le bloc 3 est un détecteur de seuil dont le signal de sortie 6. 2897678 commande un commutateur logique 4, Si la valeur de seuil du détecteur 3 n'est pas dépassée, le commutateur 4 transmet la valeur courante de 0 du convertisseur 1 à un limi- teur 6, Cette valeur courante est également transmise, via 5 un ensemble à retard 5, à la seconde entrée du commutateur 4, entrée qui dispose par conséquent d'une valeur de 0 précédant la valeur courante, Si, par suite de bruit ou de perturbations brutales, la valeur de seuil du détecteur 3 est dépassée, le commutateur 4 fait passer cette valeur 10 précédente de 0 au limiteur 6 au lieu de la valeur courante, ce qui a pour effet de réduire la tendance vers des manoeuvres Vielentes du missile qui pourraient sinon se produire, La fonction du limiteur 6 est de fournir une va-leur 0 qui est égale à la valeur reçue de 0 si cette valeur 15 se trouve entre des limites positive et négative ou qui, si l'amplitude de 0 est égale ou supérieure à la valeur de chaque limite, a le même signe que la valeur reçue de 0 mais a une amplitude égale à la valeur limité ,L'amplitude de chaque limite imposée par le limiteur 6 est commandée par un commutateur logique 7 , C'est l'amplitude T des coordonnées polaires multipliée à un élément de gain 9 par un facteur de gain K, ou bien elle comprend une valeur 0 max obtenue d'une manière qui sera décrite ultérieurement. La commande du commutateur 7, et par conséquent le choix de celle des deux valeurs limites mentionnées qui est imposée par le limiteur 6, sont également décrits ultérieure-ment. La valeur de sortie Od du limiteur 6 est multipliée par un gain Kp(8) de manière à donner l'ordre Pd à un système de commande de taux de roulis. Le filtrage de Pd à l'aide de techniques standard peut s'avérer nécessaire, La sortie de. l'amplitude 2, du convertisseur 1 est également appliquée comme entrée à un détecteur de seuil 10 dont la sortie logique Q ou 1 est appliquée à une porte OU 12, L'autre entrée de la porte 12 provient d'un-détec- teur de seuil 11. L'entrée au détecteur 11 comprend un signal indicateur de la séparation de la ligne de vision de cible par rapport à. l'axe du missile, Ce signal est calculé par un dispositif de formation de module à partir des signaux de position réelle de cible LH et LJ fournis par le dispositif de poursuite de cible, Par exemple, le si- gnal peut être calculé comme étant VLH2 + LJ2 . La sortie Bd de la porte 12 est utilisée pour faire fonctionner le commutateur logique 7 cité ci-dessus ainsi que deux autres commutateurs logiques 14 et 15, ainsi que le convertisseur l,le signal de demande d'angle de vision Ljn est appliqué, via un agencement en série de deux limiteurs 16 et 17, à la fois à un dispositif de combinaison 18 et à une ligne de io sortie 30 de la partiéillustrée du système de commande.Le limiteur 16 établit l'une de deux limites inférieures Lij et Loj pour LJn, la limite particulière choisie étant établie par le commutateur 15. Par ailleurs, une limite supérieure fixe pour Lin est fournie par le limiteur 17, La sor- 15 tie LJd du limiteur 17 est la demande dans un axe. Un cal-cul effectué par le dispositif 18 en utilisant Ies sorties 0d du limiteur 6 et LJd du limiteur 17 donne L'Hd oïl L'Hd = LJd tg M. L'erreur entre L'Hd et LHn constitue l'entrée 2Q d'un limiteur 19 commandé par le commutateur 14. La sortie du limiteur 19 est ajoutée à l'Hd et constitue la demande concernant l'autre axe LHd, La sortie du convertisseur 1 donne une mesure de l'angle entre la direction de l'angle de vision demandé 25 brut et la direction courante de la fente du champ de vision, Celle-ci est utilisée après une certaine modification pour fournir un signal. d'erreur destiné à la commande des demandes de roulis du missile. L'utilisation des demandes d'angle de vision brut au lieu de l'angle de vision 30 mesuré pour la commande du mouvement de roulement du missile présente l'avantage de fournir au missile un avertissement avancé du mouvement de roulement souhaité de sorte que le missile a tendance à avoir un mouvement de roulis dans la bonne direction bien avant que l'angle de vision mesuré ne 35 rende nécessaire ce mouvement. n présence de la limitation de bruit et de roulis par le limiteur 6, les demandes Pd peuvent rapidement changer de signe, provoquant une per-te de temps avant qu'il ne soit demandé au missile de rouler 8. 2897678 dans le sens correct, par exemple si les demandes sont pro- ches de r radians, La fonction assumée par les blocs 2, 3, 4 et 5 de la figure est celle de tendre à réduire cela en maintenant la demande presque fixe lorsque les demandes 5 sont proches de i 'u radians et le limiteur 6 est inclus de façon que le missile ne roule pas assez vite pour provoquer une sortie de plan ou une réponse sous-amortie émanant d'un pilote automatique standard qui répond à LHd et LJd. L'agencement constitué par les blocs 1, 10, 11, 13 et 12 sert à indiquer le moment où, les demandes et l'angle de vision sont suffisamment petits pour que le missile vole momentanément alors que la cible se trouve à l'intérieur de la partie A du champ de vision proche de l'axe, représentée en figure 1. La sortie Bd de la porte 12 est fausse (zéro) dans ce cas. Lorsque Bd est nul, c'est-à-dire lorsque la cible est proche de l'axe X,le roulis du missile a peu d'effet sur le tangage du essi,e alors que la possibilité offerte par le dispositif de poursuite de cible d'obtenir un angle de vision limité dans la direction H est suffisante pour le maintien de la cible, Ainsi, il est alors approprié de limiter les ordres de commande du roulis à une amplitude égale à n au lieu de la limite fixe normale Omax. Un effet similaire pourrait être obtenu en modifiant la valeur du gain Kp donnée par l'élément de gain 8 au lieu de la limite don-née par le limiteur 6. Le bloc 18 est utilisé pour donner une demande concernant LH qui est adaptée à la demande de roulis OC et maintient ainsi la cible à proximité de l'axe LJ de la figure 2, Normalement, les limites du bloc 19 sont réglées à zéro lorsque Bd ,=.. 1 et ouvertes lorsque Bd = O de sorte que l'aptitude à donner un angle de vision latérale du missile peut être employée dans ce cas. 1l en est de même de la commande des limites du limiteur 16 par le commutateur 15. Le limiteur 17 n'est pas essentiel mais peut être incorporé de manière à légèrement étendre les possibilités de poursuite du missile dans les cas o{à, il est nécessaire 'de disposer du champ de vision, En d'autres termes, lorsque l'amplitude X des coordonnées polaires de l'angle de vision demandé et/ou la séparation réelle entre I, a ligne de vision de la cible et l'axe du missile dépasse les limites respectives imposées par les limiteurs l0 et il, le signal Bd provenant de la porte 12 est au niveau logique 1, d'où il résulte que les limites imposées par le limiteur 19 sont chacune égales à zéro, c'est-à-dire que le limiteur ne transmet pas le signal reçu et que le signal de demande de sortie LHd est égal au signal de sortie fourni par le combinateur 18. Entre temps,la limite négative de LJd a son amplitude réduite, alors que la limite établie par le limiteur 6 se trouve à sa valeur la plus élevée Omax. Dans cette situation, une certaine proportion de la commande du missile permettant d'obtenir un déplacement apparent de la cible par rapport à la position demandée concernant le missile est alors obtenue par roulement du missile, le taux maximum de roulis établi par omax étant choisi de manière à conférer une stabilité adéquate. Lorsqu'eux deux et la séparation réelle cible/axe sont inférieurs aux limites respectives, la pro-portion de-l`effet de commande due à la commande de roulis est réduite alors que la proportion due à la direction latérale autour des axes de lacet et de tangage du missile, c'est-à-dire la commande cartésiénne , est augmentée. Dans ces conditions, le signal de demande d'axe Z, LHd, est égal à l'Hd plus (Lhn-L'Hd) si (Lhn - L'Hd) se trouve entre les limites L1H imposées par le limiteur 19 à ce moment là, c'est-à-dire que LHd est égal à LHn. Si l'amplitude de (Lhn L'Hd) dépasse L1H, Lhd est alors égal à L'Hd', plus la valeur limite. Le signal Pd est appliqué à un pilote automatique de taux de roulis (non représenté) d'une construction et d'un fonctionnement appropriés connus. En variante, dans la mesure où des changements relativement peu importants sont introduits dans la fonction permettant de produire Pd,par exemple au limiteur 6eonpeut utiliser un pilote automatique de position de r.ou7,is,La référence citée ci-dessus (Garneli et East) illustre des exemples de pilotes automati- ques et le théoriede le commande des missiles permettant d'adapter l'agencement illustré à n'importe quelle situation particulière, Par exemple, un pilote automatique de position de roulis approprié est décrit dans le chapitre 6,10 de cette référence. La figure 2 est représentée sous forme de blocs car la mise en oeuvre pourrait être faite avec divers dis-positifs électromécaniques ou électroniques d'une nature qui apparaîtra à l'homme de l'art. Néanmoins, il est avan- l0 tageux que l'appareil soit réalisé avec un ou plusieurs processeurs d'ordinateur, en particulier avec des dispositifs à microprocesseur, et avec les circuits électroniques conjugués, Pour cela, les blocs de la figure doivent être considérés comme des blocs représentatifs d'une fonction 15 d'un algorithme global au lieu de pièces de matériel. Les signaux Ld et LJd peuvent être appliqués à deux pilotes automatiques identiques l'un pour la commande du tangage, l'autre pour la commande du lacet, des exemples appropriés étant donnés dans le chapitre 6.3. de Garnell et East. Ce- 2Q pendant, l'aptitude au roulis du missile peut être améliorée en feisant avancer les demandes dans le sens de rotation en fonction du taux de roulis de manière à compenser le retard produit par l'actionneur. La figure 3 représente une mise en oeuvre possible, L'homme de l'art notera que les 25 priorités des signaux de roulis et des signaux de direction mis en forme peuvent être avantageusement modifiées pour d'autres applications. La présente invention n'est pas limitée aux exem- ples de réalisation qui viennent d'être décrits, elle est 3Q au contraire susceptible de modifications et de variantes qui apparaîtront à l'homme de l'art. 1.k
Un missile téléguidé, dont le dispositif de poursuite de cible a un champ de vision limité, par exemple en forme de fente, et qui incorpore un moyen grâce auquel on peut faire tourner le champ de vision, par exemple par roulis du missile, comporte un système de commande qui, pour éviter certains problèmes d'instabilité, tels que le couplage néfaste d'un pilote automatique, imposés ou agravés par le champ limité, comprend un premier moyen de limitation (6) destiné à limiter la rotation demandée du champ de vision et un second moyen de limitation (16, 17) destiné à limiter un signal de direction de missile suivant l'axe latéral. L'autre signal de direction suivant l'axe latéral est modifié en fonction du premier signal de direction et du signal de demande de rotation de manière à optimiser la commande concernant le champ de vision limité.
Revendications 1 - Missile téléguidé, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de poursuite de cible et un moyen de moteur d'entraînement pour produire un déplacement rela- tif d'éléments compris dans le missile, dont des éléments de commande de la, direction du missile dans un sens latéral, le missile étant tel que le dispositif de poursuite de cible a un champ de 'vision qui est limité à tout instant à un champ de 'vision inférieur à un cercle complet et, dans le but de compenser une telle limitation, le moyen de moteur d'entraînement peut fonctionner pour faire tourner le champ de vision limité par rapport à l'axe de roulis du missile, par exemple en commandant le roulis du missile lui-même, le missile comprenant en outre un système de commande branché entre le dispositif de poursuite de cible et le moyen de moteur d'entraînement et comprenant un moyen d'obtention de signaux de demande d'angle de vision pour donner des signaux indicateurs de positions désirées d'une cible par rapport au Missile, ces signaux comprenant des signaux de direction latérale ainsi que lies signaux d'angle indicateurs d'arguments angulaires des coordonnées polaires de la position désirée, un premier moyen de limitation connecté au moyen d'obtention de signaux de manière à recevoir le signal d'angle et à limiter ces signaux à des valeurs comprises entre deux valeurs limites, un moyen de traitement de signal pour recevoir les signaux d'angle limités et pour former à partir de ceux-ci des signaux pour la commande de la rotation de l'angle de vision par le moyen d'entraînement, un second moyen de limitation pour recevoir les signaux de direction laté- rale et les limiter à une valeur inférieure à une valeur limite, et un moyen ee combinaison connecté aux premier et second moyens de limitation et au moyen de moteur d'entraînement et pouvant fonctionner pour combiner les signaux d'angle limités et les signaux de direction latérale limi- 35 tés de Manière àformer des signaux de commande de direction pour la commande de la direction latérale du missile,
F
F42
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F42B 15
F42B 15/01
FR2898864
A1
SYSTEME DE VERROUILLAGE POUR PORTE D'AERONEF, NOTAMMENT POUR PORTE PASSAGERS D'AVION
20,070,928
La présente invention concerne un . Une porte d'avion pour passagers de type "plug inward opening" comprend des butées fixes ponctuelles venant en engagement, en position de fermeture, avec des butées ponctuelles correspondantes, situées sur la structure d'encadrement définissant les appuis de cette porte. La venue de ces butées de la porte sur les butées de l'encadrement en engagement réciproque assure une fermeture de la porte propre à résister aux sollicitations subies par celle-ci au cours du vol, notamment exercées par la pressurisation de la cabine. Ce type de porte a, une fois les différentes sécurités déclenchées, une cinématique d'ouverture en trois phases : - première phase : dégagement de la porte par rapport à son siège selon un mouvement dirigé vers l'intérieur de la cabine (appelé couramment mouvement "inward opening"), ayant pour but de découpler les butées de la porte des butées de l'encadrement ; ce mouvement n'est possible qu'en l'absence de pressurisation, résiduelle ou totale, dans la cabine de l'avion, étant donné qu'il va à l'encontre de la force exercée sur la porte par une telle pressurisation, et constitue par conséquent un facteur important de sécurité ; - deuxième phase : déplacement de la porte vers le haut ou vers le bas, ayant pour but de désengager totalement les butées de la porte des butées de l'encadrement; ce mouvement implique que l'encadrement de porte soit plus grand en hauteur que la porte pour que cette dernière ne bute pas contre l'encadrement ; la différence de hauteur est généralement comblée par une bavette souple montée sur la porte ; - troisième phase : ouverture proprement dite de la porte vers l'extérieur, parallèlement au fuselage, réalisé par l'intermédiaire d'un bras de porte coudé imposant une cinématique de rotation. Ce type de mouvement, s'il assure une sécurité renforcée, a en revanche pour conséquence d'être complexe et d'impliquer la mise en oeuvre de pièces coûteuses et lourdes telles que rampes de guidage, mécanisme de compensation de la masse de la porte, articulations verticales sur le bras, leviers avec rouleaux ou galets, etc... La présente invention a pour objectif principal de proposer un système de verrouillage permettant de remédier à cet inconvénient essentiel. L'invention a également pour objectif de proposer un système permettant une meilleure répartition sur la porte et l'encadrement des sollicitations exercées pendant le vol. Selon l'invention, le système de verrouillage comprend : - au moins un organe de verrouillage (5) monté sur la porte (1) ou sur l'encadrement (2), situé le long d'au moins un des bords de la porte (1) ou sur l'encadrement (2), cet organe de verrouillage (5) étant mobile entre une position de fermeture, dans laquelle il vient en appui contre une zone d'appui correspondante respectivement de l'encadrement (2) ou de la porte (1), une position intermédiaire dite d"'inward opening", qu'il vient occuper lors de la séquence d'ouverture de la porte, dans laquelle il prend appui respectivement contre l'encadrement ou la porte de manière à déplacer la porte vers l'intérieur de la cabine de l'aéronef, et une position d'ouverture, dans laquelle il se trouve complètement dégagé de ladite zone d'appui correspondante, autorisant ainsi le mouvement de la porte (1) par rapport à l'encadrement (2), vers l'extérieur, sans mouvement vertical vers le haut ou vers le bas ; - des moyens d'actionnement de chaque organe de verrouillage entre 20 lesdites positions de fermeture et d'ouverture, et - des moyens de verrouillage de chaque organe de verrouillage en position de fermeture. En position d'ouverture, l'organe de verrouillage est complètement dégagé de ladite zone correspondante et ne fait donc pas obstacle au 25 mouvement de la porte par rapport à l'encadrement, de sorte que ce mouvement peut être relativement simple, supprimant la nécessité de pièces coûteuses et lourdes telles que précitées. De plus, ce mouvement peut ne pas comprendre de phase de mouvement de la porte vers le haut ou vers le bas, et supprimer ainsi Na nécessité de prévoir une bavette souple montée sur la 30 porte. De préférence, chaque organe de verrouillage est mobile selon un mouvement de pivotement et, dans ladite position de fermeture, se trouve sensiblement parallèle à la porte ou à l'encadrement tandis que dans la position d'ouverture, il se trouve sensiblement perpendiculaire à la porte ou à l'encadrement. Cette mobilité en pivotement permet un montage solide de chaque organe de verrouillage sur la porte ou sur l'encadrement. La porte ou l'encadrement comprend de préférence plusieurs organes de verrouillage, de préférence sur plusieurs de ses bords, en particulier sur des bords opposés. Cette pluralité d'organes de verrouillage permet, à la différence des butées ponctuelles selon la technique antérieure, de répartir sur des surfaces étendues les sollicitations subies par la porte ou l'encadrement au cours du vol. Dans le rnême but, chaque organe de verrouillage présente une longueur relativement irnportante, de manière à s'étendre sur une portion substantielle d'un bord de la porte ou de l'encadrement. Par exemple, dans ce cas, la longueur de chaque organe de verrouillage est légèrement inférieure au tiers de la hauteur des bords longitudinaux de la porte ou de l'encadrement, et chaque bord longitudinal de la porte ou de l'encadrement comprend trois organes de verrouillage successifs. De préférence, les moyens de verrouillage de chaque organe de 20 verrouillage pivotant comprennent : - au moins une extension de chaque organe de verrouillage au-delà de l'axe de pivotement de cet organe de verrouillage, du côté opposé à la partie de l'organe de verrouillage destinée à venir coopérer avec ladite zone d'appui correspondante ; 25 au moins un verrou mobile entre une position de verrouillage, dans laquelle il vient s'engager entre cette extension et une zone de la porte ou de l'encadrement, et une position de déverrouillage, dans laquelle il est effacé au-delà de ladite extension, autorisant ainsi le mouvement de l'organe de verrouillage. 30 Un parfait maintien de l'organe de verrouillage en position de fermeture est ainsi obtenu, la sollicitation sur le verrou augmentant au fur et à mesure qu'augmentent les sollicitations exercées sur la porte par la pressurisation de la cabine. De préférence, au moins un organe de verrouillage pivotant et les moyens d'actionnement de cet organe de verrouillage comprennent des moyens propres à réaliser un pivotement de chaque organe de verrouillage au-delà de la position de fermeture de cet organe de verrouillage, ce pivotement amenant chaque organe de verrouillage dans ladite position intermédiaire d"'inward opening". Selon une forme de réalisation préférée de l'invention dans ce cas, lorsque le système comprend au moins un verrou tel que précité, - chaque verrou comprend une biellette montée pivotante sur la porte ou 10 l'encadrement et venant, en position de verrouillage, prendre appui contre ladite extension ; - au moins une surface de came aménagée sur ladite extension, conformée pour permettre la réalisation dudit pivotement supplémentaire lorsque la biellette se déplace le long d'elle. 15 Avantageusement, le système comprend un bras d'actionnement relié audit verrou, dont il permet l'actionnement entre lesdites positions de verrouillage et de déverrouillage, et qui, après avoir déplacé le verrou vers la position de déverrouillage de celui-ci, vient porter contre ladite extension de l'organe de verrouillage et permet le mouvement de celui-ci vers sa position 20 d'ouverture. Ce bras d'actionnement forme ainsi simultanément un moyen d'actionnement de verrouillage/déverrouillage de l'organe de verrouillage et d'actionnement du mouvement de l'organe de verrouillage. Avantageusement, l'encadrement de la porte comprend au moins un 25 profilé en forme de cornière, dont la branche de base forme ladite surface d'appui correspondante et dont la branche libre forme un rebord sur lequel vient, en position de fermeture de la porte, se déformer un joint d'étanchéité que comprend cette porte. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages 30 de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée du système de verrouillage qu'elle concerne. La figure 1 est une vue en perspective d'une porte d'aéronef et de l'encadrement de cette porte, équipés de ce système de verrouillage, lequel est en position de verrouillage ; la figure 2 est une vue similaire à la figure 1, le système étant en position de déverrouillage ; la figure 3 est une vue partielle de la porte, de l'encadrement et du système de verrouillage, à échelle agrandie, en position de verrouillage ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 3, au cours de la phase d"'inward opening" du déverrouillage du système ; la figure 5 est une vue similaire à la figure 3, au cours d'une phase subséquente de la cinématique de déverrouillage du système. Les figures 1 et 2 représentent une porte d'aéronef 1 et l'encadrement 2 de cette porte 1. Dans l'exemple représenté, la porte 1 est une porte permettant l'entrée ou la sortie de passagers dans un avion. La porte 1 et l'encadrement 2 sont, en ce qui concerne leur structure générale, de types classiques, qu'il n'est donc pas nécessaire de décrire en détails. La porte 1 ,est reliée de manière pivotante à un bras 3 lui-même relié de manière pivotante à l'encadrement 2, ce bras 3 permettant l'effacement de la porte 1 en dehors de la carlingue de l'avion pour libérer la baie délimitée par l'encadrement 2. Chaque bord longitudinal de la porte 1 est équipé d'une série de trois volets pivotants successifs 5, montés sur la porte 1. Ces volets 5 peuvent pivoter entre une position de fermeture représentée sur la figure 1, dans laquelle ils se trouvent sensiblement parallèles à la porte 1 et viennent en appui contre une zone d'appui correspondante de l'encadrement 2, et une position d'ouverture représentée sur la figure 2, dans laquelle ils se trouvent sensiblement perpendiculaire à la porte 1 et sont complètement dégagés de ladite zone d'appui correspondante, autorisant ainsi le mouvement de la porte 1 par rapport à l'encadrement 2. Comme cela apparaît plus particulièrement sur les figures 3 à 5, la porte 1 forme une feuillure 10 sur sa périphérie, recevant un joint d'étanchéité 11, et l'encadrement 2 comporte un profilé 12 en forme de cornière. Ce profilé 12 comprend une embase 12a permettant sa fixation à l'encadrement 2, une branche de base 12b, dont une face forme ladite surface d'appui correspondante avec laquelle coopère le volet 5, et une branche libre 12c dont le bord libre comprend un renflement terminal autour duquel vient s'appliquer le joint 11 en position de fermeture de la porte 1. Chaque volet 5 est monté pivotant sur une ou plusieurs embases 15 solidaires de la structure de la porte 1, autour d'un axe 16. Il comprend une partie principale 17 du côté de l'extérieur de la porte 1 et une extension 18 se prolongeant du côté de l'intérieur de la porte 1, au-delà de l'axe 16. La partie principale 17 comprend une réglette d'appui 19 au niveau de son bord libre, venant porter contre ladite surface d'appui correspondante du profilé 12 en position de fermeture de la porte 1. L'extension 18, dans l'exemple représenté, s'étend d'une manière générale dans un plan formant un angle de l'ordre de 135 degrés avec le plan dans lequel s'étend ladite partie principale 17. Au niveau de son bord libre et sur sa face tournée du côté de la porte 1, cette extension 18 comprend un ou plusieurs logements arrondis 20, et présente, au niveau de sa face tournée à l'opposé de la porte 1, une surface 21 de forme convexe arrondie. Chaque logement 20 est dimensionné pour recevoir étroitement un galet 26 solidaire d'une biellette 25 correspondante décrite ci-après, et est délimité de part et d'autre, dans le plan de pivotement de la biellette 25, par des bossages pointus 27. Ces bossages 27 forment des obstacles au passage du galet 26 le long d'eux, de sorte qu'ils constituent des surfaces de came coopérant avec le galet 26 pour commander un pivotement du volet 5, et qu'ils forment des points durs que doit franchir le galet 26 pour entrer ou sortir du logement 20. Ce dernier est donc propre à retenir le galet 26 en lui. La surface convexe arrondie 21 est destinée à coopérer avec un galet 31 décrit plus loin. La biellette 25 est montée pivotante, par une extrémité, au niveau de la partie inférieure de l'embase 15 et comporte le galet 26 sur son extrémité libre. Sa longueur est adaptée à la coopération du galet 26 avec les bossages 27 pour réaliser les fonctions précitées de surfaces de came et de points durs. Au niveau de l'axe de ce galet 26, chaque biellette 25 est reliée à un bras d'actionnement 30, traversant des dégagements aménagés dans l'extension 18. Chaque bras 30 comporte un galet 31 propre à rouler sur ladite surface convexe arrondie 21 de l'extension 18. La figure 3 représente la position de verrouillage de la porte 1. Dans cette position, chaque galet 26 est engagé dans chaque logement 20 correspondant et chaque volet 5 est dans une position telle que la réglette 19 est en application étroite contre ladite surface d'appui correspondante et que le joint 11 soit comprimé autour du bourrelet terminal de la branche libre 12c du profilé 12. Le rappel élastique du joint 11 assure le maintien de chaque galet 26 dans le logement 20 correspondant quand l'avion n'est pas pressurisé ; la pressurisation, dès qu'elle est effective, assure ce maintien par suite de la contrainte exercée sur la porte 1, qui est transmise aux volets 5 et bielles 25. Pour réaliser l'ouverture de la porte 1, après libération des divers mécanismes de sécurité dont celle-ci est équipée, une poussée est exercée sur chaque bras 30 de manière à faire pivoter la biellette 25 correspondante dans le sens horaire afin de dégager le galet 26 du logement 20. La surface de came que forme le bossage 27 devant lequel passe le galet 26 réalise un pivotement supplémentaire du volet 5 dans le sens horaire ; ce pivotement se traduit, ainsi que cela est montré sur la figure 4, par une compression supplémentaire du joint 11 et par un léger mouvement de la porte 1 vers l'intérieur de la cabine de l'avion. Ce léger mouvement est impossible en cas de pressurisation résiduelle ou totale dans la cabine, de sorte que le système selon l'invention répond à l'exigence d'un mouvement "inward opening", c'est-à-dire une impossibilité d'ouvrir la porte 1 si une telle pressurisation existe. Lorsque le mouvement de translation du bras 30 est poursuivi, le galet 31 vient porter contre la surface convexe arrondie 21 de l'extension 18 puis réalise, ainsi que le montre la figure 5, par coopération de ce galet 31 et de cette surface 21, un pivotement du volet 5 dans le sens anti-horaire. Ce pivotement dégage entièrement chaque volet 5 et réglette 19 en deçà du profilé 12 et permet par conséquent un mouvement de la porte 1 vers l'extérieur de la carlingue selon un mouvement simple de translation et de pivotement de la porte 1, ou même selon un pur mouvement de pivotement. L'invention fournit ainsi un système de verrouillage pour porte d'aéronef, notamment pour porte passagers d'avion, présentant les avantages déterminants d'être relativement simple, de permettre un mouvement simple de la porte et de permettre une bonne répartition sur la porte et l'encadrement des sollicitations exercées pendant le vol. Il va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle s'étend à toutes les formes de réalisations couvertes par les revendications ci-annexées
Selon l'invention, ce système comprend :- au moins un organe de verrouillage (5) monté sur la porte (1) ou sur l'encadrement (2), cet organe de verrouillage (5) étant mobile entre une position de fermeture, dans laquelle il vient en appui contre une zone d'appui correspondante, une position intermédiaire dite d'"inward opening", qu'il vient occuper lors de la séquence d'ouverture de la porte (1), dans laquelle il déplace la porte (1) vers l'intérieur de la cabine de l'aéronef, et une position d'ouverture, dans laquelle il se trouve complètement dégagé de ladite zone d'appui correspondante ;- des moyens d'actionnement de chaque organe de verrouillage (5) entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture, et- des moyens de verrouillage de chaque organe de verrouillage (5) en position de fermeture.
1 û Système de verrouillage pour porte (1) d'aéronef, notamment pour porte passagers d'avion caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins un organe de verrouillage (5) monté sur la porte (1) ou sur l'encadrement (2), situé le long d'au moins un des bords de la porte (1) ou sur l'encadrement (2), cet organe de verrouillage (5) étant mobile entre une position de fermeture, dans laquelle il vient en appui contre une zone d'appui correspondante respectivement de l'encadrement (2) ou de la porte (1), une position interrnédiaire dite d"'inward opening", qu'il vient occuper lors de la séquence d'ouverture de la porte (1), dans laquelle il prend appui respectivement contre l'encadrement (2) ou la porte (1) de manière à déplacer la porte (1) vers l'intérieur de la cabine de l'aéronef, et une position d'ouverture, dans laquelle il se trouve complètement dégagé de ladite zone d'appui correspondante, autorisant ainsi le mouvement de la porte (1) par rapport à l'encadrement (2), vers l'extérieur, sans mouvement vertical vers le haut ou vers le bas ; - des moyens (30) d'actionnement de chaque organe de verrouillage (5) entre lesdites positions de fermeture et d'ouverture, et - des moyens (18, 25) de verrouillage de chaque organe de verrouillage 20 (5) en position de fermeture. 2 û Système de verrouillage selon la 1, caractérisé en ce que chaque organe de verrouillage (5) est mobile selon un mouvement de pivotement et en ce que, dans ladite position de fermeture, se trouve sensiblement parallèle à la porte (1) ou à l'encadrement (2) tandis que, dans la 25 position d'ouverture, il se trouve sensiblement perpendiculaire à la porte (1) ou à l'encadrement (2). 3 û Système de verrouillage selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que la porte (1) ou l'encadrement (2) comprend plusieurs organes de verrouillage (5). 30 4 û Système de verrouillage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la porte (1) ou l'encadrement (2) comprend des organes de verrouillage (5) sur plusieurs de ses bords, en particulier sur des bords opposés.5 û Système de verrouillage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que chaque organe de verrouillage (5) présente une longueur relativement importante, de manière à s'étendre sur une portion substantielle d'un bord de la porte (1) ou de l'encadrement (2). 6 û Système de verrouillage selon la 5, caractérisé en ce que la longueur de chaque organe de verrouillage (5) est légèrement inférieure au tiers de la hauteur des bords longitudinaux de la porte (1) ou de l'encadrement (2), et en ce que chaque bord longitudinal de la porte (1) ou de l'encadrement (2) comprend trois organes de verrouillage (5) successifs. 7 û Système de verrouillage selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage de chaque organe de verrouillage (5) comprennent : - au moins une extension (18) de chaque organe de verrouillage (5) au-delà de l'axe de pivotement de cet organe de verrouillage (5), du côté opposé à la partie (17) de l'organe de verrouillage (5) destinée à venir coopérer avec ladite zone d'appui correspondante ; - au moins un verrou (25) mobile entre une position de verrouillage, dans laquelle il vient s'engager entre cette extension (18) et une zone de la porte (1) ou de l'encadrement (2), et une position de déverrouillage, dans laquelle il est effacé au-delà de ladite extension (18), autorisant ainsi le mouvement de l'organe de verrouillage (5). 8 û Système de verrouillage selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'au moins un organe de verrouillage pivotant et les moyens d'actionnernent de cet organe de verrouillage comprennent des moyens (26, 30) propres à réaliser un pivotement de chaque organe de verrouillage (5) au-delà de la position de fermeture de cet organe de verrouillage (5), ce pivotement amenant chaque organe de verrouillage (5) dans ladite position intermédiaire d"'inward opening". 9 û Système de verrouillage selon la 7 et la 8, caractérisé en ce que : - chaque verrou comprend une biellette (25) montée pivotante sur la porte (1) ou l'encadrement (2) et venant, en position de verrouillage, prendre appui contre ladite extension (18) ;- au moins une surface de came aménagée sur ladite extension (18), conformée pour permettre la réalisation dudit pivotement supplémentaire lorsque la biellette (25) se déplace le long d'elle. 10 û Système de verrouillage selon l'une des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un bras d'actionnement (30) relié audit verrou (25), dont il permet l'actionnement entre lesdites positions de verrouillage de déverrouillage, et qui, après avoir déplacé le verrou (25) vers la position de déverrouillage de celui-ci, vient porter contre ladite extension (18) de l'organe de verrouillage (5) et permet le mouvement de celui-ci vers sa position d'ouverture. 11 û Système de verrouillage selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'encadrement (2) de la porte (1) comprend au moins un profilé (12) en forme de cornière, dont la branche de base forme ladite surface d'appui correspondante et dont la branche libre forme un rebord sur lequel vient, en position de fermeture de la porte (1), se déformer un joint d'étanchéité (11) que comprend cette porte (1).
B,E
B64,E05
B64C,E05C
B64C 1,E05C 3,E05C 9
B64C 1/14,E05C 3/00,E05C 9/00
FR2893178
A1
VARISTANCE AVEC TROIS COUCHES DE CERAMIQUES PARALLELES
20,070,511
1. Domaine de l'invention La présente invention concerne une varistance ou parasurtenseur, et plus particulièrement une varistance possédant trois couches de céramique parallèles pour protéger un circuit mono- ou triphasé. 10 2. Techniques antérieures liées La figure 1 représente une varistance de l'art antérieur. La varistance comporte une céramique d'oxyde de zinc 11 avec deux électrodes 12 sur chacun de ses deux côtés. Les électrodes sont normalement faites d'argent et deux 15 conducteurs 13 y sont soudés. Les conducteurs 13 sont normalement des fils de cuivre étamés. La varistance est de plus recouverte et protégée par de la poudre d'époxy pour l'isolation. La céramique d'oxyde de zinc 11 avec l'enrobage des grains peut protéger un circuit contre les surtensions en transformant l'énergie électrique en dissipation thermique. La relation entre la génération de chaleur 20 (H), le coefficient de chaleur Cp spécifié du matériau, la masse totale (m) et le gradient de température (AT) est basée sur le principe : H = Cp x m x AT. Cela étant, le gradient de température (AT) sera plus faible pour un parasurtenseur de masse plus importante (m) lorsque la même chaleur est fournie. 25 Par ailleurs, la résistance de la varistance va diminuer avec l'augmentation de la température ce qui augmente le courant de fuite. Si la génération de chaleur est supérieure à la dissipation de chaleur supplémentaire, la céramique d'oxyde de zinc se dégradera ou même prendra feu en raison d'une chaleur locale élevée. Une telle situation est très dangereuse pour les utilisateurs et l'environnement et 30 doit être évitée. La figure 2 montre trois parasurtenseurs traditionnels 21, 22, 23 pour protéger la source d'alimentation L-N-G (Ligne-Neutre-Sol), la varistance 21 fonctionnant sur la ligne L-N, la varistance 22 fonctionnant sur la ligne N-G, et la 35 varistance 23 fonctionnant sur la ligne L-G. Dans la mesure où les trois varistances fonctionnent indépendamment, la chaleur engendrée pendant la surtension doit être diffusée à l'extérieur de la varistance génératrice de chaleur.5 - 2 - La figure 3 représente le parasurtenseur décrit dans le brevet R.O.0 No. TW 591837 dans lequel la céramique (e) comporte quatre bornes (a-d), comme représenté sur la figure 3A, ou trois bornes lorsque les bornes (b) et (c) sont court-circuitées. Bien qu'une telle conception puisse protéger la source d'alimentation L-N-G, les capacités entre les bornes augmentent de manière significative de l'ordre de 50% après avoir connecté les bornes (b) et (c), comme représenté sur la figure 3B. En d'autres termes, les associations en série ou en parallèle de céramiques (e) entraînent une diminution de la réactance capacitive de l'ordre de 66 A lorsque la capacité augmente de l'ordre de 50%. Si on alimente avec du courant alternatif, le courant de fuite va augmenter et le dispositif sera endommagé. Les tests concernant le dispositif indiquent également que les électrodes ne fonctionnent pas indépendamment. Afin de résoudre le problème ci-dessus, la demanderesse propose une varistance améliorée. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un objectif de la présente invention est de fournir une varistance (ou parasurtenseur) pouvant protéger indépendamment des lignes de circuits individuels d'une source d'alimentation triphasée. Un autre objectif de la présente invention est de fournir une varistance qui peut protéger intégralement les lignes d'une source d'alimentation monophasée. Un objectif supplémentaire de la présente invention est de fournir une varistance qui possède une tension de claquage en fonctionnement normal et qui fonctionne à une température plus basse. 30 La varistance de la présente invention comprend trois couches de céramique parallèles ayant chacune deux électrodes disposées sur les deux côtés, et une pluralité de conducteurs connectant ces électrodes de manière appropriée pour former une varistance mono- ou triphasée. 35 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 représente une varistance de l'art antérieur.25 - 3 - La figure 2 représente trois parasurtenseurs traditionnels pour protéger une source d'alimentation L-N-G. La figure 3 représente le parasurtenseur décrit dans le brevet R.O.C. No. TW 591837 La figure 4A est une vue en perspective de la varistance selon la présente invention. La figure 4B est une vue en coupe transversale de la varistance selon la présente invention. La figure 5A illustre la connexion des conducteurs pour protéger une source d'alimentation triphasée selon la présente invention. La figure 5B illustre un circuit équivalent pour protéger une source d'alimentation triphasée selon la présente invention. La figure 6A illustre la connexion des conducteurs pour protéger une source 20 d'alimentation monophasée selon la présente invention. La figure 6B illustre un circuit équivalent pour protéger une source d'alimentation monophasée selon la présente invention. 25 DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES RÉALISATIONS PRÉFÉRÉES Pour décrire en détail la présente invention, les formes de réalisation préférées sont illustrées par les dessins. 30 Les figures 4A et 4B représentent respectivement une vue en perspective et un vue en coupe transversale d'une varistance selon la présente invention. La varistance est composée de trois couches de céramique 41-43, de six électrodes 44-49 et de quatre conducteurs 4a-4d. 35 Les trois couches de céramique 41-43 sont intégrées en parallèle et forment séquentiellement une première varistance 41, une deuxième varistance 42 et une troisième varistance 43. Chacune des couches de céramique 41-43 peut fournir un chemin individuel pour une surtension comme la varistance conventionnelle.15 - 4 - Les couches de céramique sont de préférence faites de poudre d'oxyde métallique, par exemple d'oxyde de zinc. Les couches de céramique peuvent avoir la forme souhaitée, par exemple la forme d'un disque, d'un carré, sphérique, etc. Les couches de céramique peuvent être combinées de n'importe quelle manière appropriée, par exemple en contact mutuel par adhésion, ou bien elles peuvent être formées d'une seule pièce. Parmi les six électrodes 44-49., la première électrode 44 et la deuxième électrode 45 sont respectivement disposées sur deux surfaces opposées de la première varistance 41 ; la troisième électrode 46 et la quatrième électrode 47 sont respectivement disposées sur deux surfaces opposées de la deuxième varistance 42 ; et la cinquième électrode 48 et la sixième électrode 49 sont respectivement disposées sur deux surfaces opposées de la troisième varistance 43. De manière relative, la troisième électrode 46 est adjacente à la deuxième électrode 45 ; et la cinquième électrode 48 est adjacente à la quatrième électrode 47. Les quatre conducteurs forment un premier conducteur 4a soudé à la première électrode 44, un deuxième conducteur 4b soudé à la deuxième électrode 45 et à la troisième électrode 46, un troisième conducteur 4c soudé à la quatrième électrode 47 et à la cinquième électrode 48, et un quatrième conducteur 4d soudé à la sixième électrode 49. Les figures 5A et 5B illustrent respectivement la connexion des conducteurs et un circuit équivalent pour protéger une source d'alimentation triphasée dans laquelle les conducteurs 4a et 4d sont connectés par un fil 51. Par conséquent, la varistance 41 peut protéger le circuit I. N, la varistance 42 peut protéger le circuit N-G, et la varistance 43 peut protéger le circuit L-G. Bien que chaque varistance fonctionne indépendamment, la chaleur générée par une varistance peut être transférée aux autres. En d'autres termes, la varistance peut rester à basse température pendant la surtension dans la mesure où une masse plus importante et une surface plus étendue sont disponibles pour la génération de la chaleur et son transfert. Les figures 6A et 6B illustrent respectivement la connexion des conducteurs et un circuit équivalent pour protéger une source d'alimentation monophasée dans laquelle les conducteurs 4a et 4c sont connectés par un fil 61 et les conducteurs 4b et 4d sont connectés par un fil 62. Par conséquent, les couches de céramique - 5 - 41, 42, 43 peuvent protéger ensemble le circuit entre des lignes L1 et L2. Dans la mesure où les trois couches de céramique fonctionnent comme un ensemble, l'effet de protection contre les surtensions est favorisé et la température est également maintenue plus basse. Selon la structure de la présente invention, les procédés pour produire la varistance ne sont pas limités mais sont en mesure d'arranger et de combiner de manière appropriée les couches de céramique, les électrodes et les conducteurs. De plus, les couches de céramique, les électrodes et les conducteurs peuvent être arrangés selon différents ordres ou différentes positions de manière optionnelle. Comme décrit ci-dessus, la varistance de la présente invention fournit les avantages suivants : 1. La varistance de la présente invention fournit une masse et une surface plus importantes pour l'absorption et la dissipation de chaleur et elle est de manière évidente plus sûre et plus durable que les varistances conventionnelles. 2. Les trois couches de céramique parallèles de la varistance peuvent fonctionner indépendamment sur les lignes des circuits respectifs d'une source d'alimentation triphasée. 3. Les trois couches de céramique parallèles de la varistance peuvent fonctionner de manière intégrale sur les lignes des circuits d'une source 25 d'alimentation monophasée. 4. Une tension de fonctionnement nominale pour les lignes individuelles des circuits peut être ajustée de manière optionnelle, par exemple, une tension de claquage plus élevée pour la mise à la terre. 5. La varistance nécessite moins de conducteurs que les varistances conventionnelles composées de trois couches de céramique indépendantes et de six conducteurs, et de ce fait le prix est réduit. 35 6. La varistance de la présente invention fournit une masse et une surface plus importantes pour la génération et la dissipation de chaleur, ce qui nécessite moins d'éléments extérieurs, par exemple des fusibles de coupure thermique (TCO), par comparaison avec une varistance conventionnelle. 30 Dans la réalisation préférée ci-dessus, les conducteurs 4a, 4b, 4c et 4d peuvent être séparés et connectés de manière appropriée aux électrodes en associant des fils additionnels. De manière alternative, ces conducteurs 4a, 4b, 4c et 4d peuvent être considérés comme des parties d'un ou de plusieurs conducteurs ; c'est-à-dire que les conducteurs et fils associés constituent un ensemble dépendant des exigences du client et des processus de fabrication
La varistance comprend trois couches de céramique parallèles (41-43). Chacune des couches (41-43) possède; deux électrodes (44-49) sur ses deux côtés. Quatre conducteurs (4a-4d) sont disposés de manière appropriée entre et à l'extérieur des surfaces des couches de céramique (4-1-43) pour établir un contact avec les électrodes (44-49). En fournissant, de plus., un ou deux fils (51, 61, 62) pour connecter les conducteurs (4a-4d), il est possible de protéger les sources d'alimentations mono- ou triphasées de manière plus sûre.
1. Varistance comprenant trois couches de céramique (41-43), six électrodes (44-49) et une pluralité de conducteurs (4a-4d), dans laquelle : les trois couches de céramique (41-43) sont disposées parallèlement et forment dans l'ordre une première varistance (41), une deuxième varistance (42) et une troisième varistance (43); les six électrodes (44-49) forment une première électrode (44) et une deuxième électrode (45) disposées respectivement des deux côtés de la première varistance (41); une troisième électrode (46) et une quatrième électrode (47) disposées respectivement des deux côtés de la deuxième varistance (42) ; et une cinquième électrode (48) et une sixième électrode (49) disposées respectivement des deux côtés de la troisième varistance (43) ; et la pluralité de conducteurs (4a-4d) est connectée de manière appropriée aux électrodes (44-49) pour former une varistance mono- ou triphasée. 2. Varistance selon la 1, dans laquelle les couches de céramique (41-43) sont faites de poudre d'oxyde métallique. 3. Varistance selon la 1, dans laquelle la pluralité de conducteurs (4a-4d) forme un premier conducteur (4a) avec une extrémité connectée à la première électrode (44), un deuxième conducteur (4b) avec une extrémité connectée à la deuxième électrode (45) et à la troisième électrode (46), un troisième conducteur (4c) avec une extrémité connectée à la quatrième électrode (47) et à la cinquième électrode (48), et un quatrième conducteur (4d) avec une extrémité connectée à la sixième électrode (49). 4. Varistance selon la 3, comprenant de plus un fil (51) pour conduire le premier conducteur (4a) et le quatrième conducteur (4d), de telle sorte que lorsqu'une énergie de surtension est acheminée vers la première varistance (41) via le premier conducteur (4a) et le deuxième conducteur (4b), la première varistance (41) absorbera la surtension en transformant l'énergie électrique en chaleur. 5. Varistance selon la 3, comprenant de plus un fil (51) pour conduire le premier conducteur (4a) et le quatrième conducteur (4d), de telle sorte que lorsqu'une énergie électrique de surtension est acheminée vers la deuxième varistance (42) via le deuxième conducteur (4b) et le troisième conducteur (4c), la deuxième varistance (42) absorbera la surtension en transformant l'énergie électrique en chaleur.. Varistance selon la 3, comprenant de plus un fil (51) pour conduire le premier conducteur (4a) et le quatrième conducteur (4d), de telle sorte que lorsqu'une énergie électrique de surtension est acheminée vers la troisième varistance (43) via le troisième conducteur (4c) et le quatrième conducteur (4d), la troisième varistance (43) absorbera la surtension en transformant l'énergie électrique en chaleur. 7. Varistance selon la 3, comprenant de plus un fil (61) pour conduire le premier conducteur (4a) et le troisième conducteur (4c), et un fil (62) pour conduire le deuxième conducteur (4b) et le quatrième conducteur (4d); de telle sorte que les trois couches de céramique (41-43) agissent comme un ensemble.
H
H01
H01C
H01C 7
H01C 7/10
FR2891416
A1
SYSTEME DE VENTILATION POUR MACHINES ELECTRIQUES TOURNANTES EQUIPE D'UN DISPOSITIF DE REFROIDISSEMENT PAR ECOULEMENT FORCE D'UN FLUIDE ET MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,330
Domaine de l'invention L'invention concerne un système de ventilation pour machines électriques tournantes, notamment pour véhicule automobile, du type comprenant un rotor monté rotatif dans un carter portant un stator entourant le rotor et un dispositif de refroidissement par écoulement forcé d'un fluide, tel que de l'air, muni d'au moins un ventilateur solidaire du rotor. L'invention concerne également une machine électrique tournante comprenant un tel système de ventilation. Etat de la technique 15 Des systèmes de ventilation de ce type sont utilisés couramment dans le domaine des machines électriques tournantes, notamment dans les alternateurs pour véhicule automobile comportant un carter en au moins deux parties appelées palier avant et palier arrière. Ces paliers sont dotées d'ouvertures d'entrée et de sortie pour circulation d'un fluide de refroidissement à l'intérieur de la machine sous l'action d'au moins un ventilateur. Plus précisément ce ventilateur solidaire du rotor crée un écoulement du fluide de refroidissement, tel que de l'air, dont le débit augmente linéairement avec la vitesse de rotation. Cette évolution linéaire du débit d'air avec la vitesse de rotation entraîne des très grands débits à des vitesses de rotation élevées, par minute, assurant un refroidissement efficace, notamment du stator, à ces vitesses. Mais, des débits si importants ont pour contrepartie que la puissance P consommée est très 35 grande, par exemple de l'ordre de 775 Watts pour un débit de l'ordre de 80 litres/seconde à 18000 tours par minute, pour un ventilateur arrière donné. Ainsi pour une machine électrique tournante équipée d'un ventilateur avant et d'un ventilateur arrière, dans le présent cas d'exemple, il se produit donc au total des pertes mécaniques de l'ordre de 1,5 kw. Un autre inconvénient majeur des systèmes de ventilation classiques décrits plus haut est que le niveau de bruit aéraulique, qui apparaît vers 7000 rotations tours par minute (rpm), devient très important, par exemple de 115 dB à une vitesse de rotation de 18000 (rpm). La figure 1 permet d'apprécier, pour une machine électrique tournante donnée classique l'évolution de la puissance utile indiquée par la courbe A et la puissance consommée, indiquée par la courbe B, en fonction de la vitesse de rotation. Cette figure fait clairement apparaître le rapport insatisfaisant de la puissance utile en comparaison à la puissance consommée, inhérent aux systèmes de ventilation classique utilisant un ventilateur solidaire de rotation du rotor. Objet de l'invention 20 L'invention a pour but de proposer un système de ventilation qui pallie les inconvénients des pertes mécaniques élevées et des bruits aérauliques importants, inhérents aux systèmes connus. Pour atteindre ce but, le système de ventilation selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend, en plus du ventilateur entraîné en rotation par le rotor, un ventilateur indépendant disposé de façon à être déterminant pour le refroidissement à des vitesses de rotation relativement faibles du rotor. Une machine électrique tournante du type précité est caractérisée en ce qu'elle comporte un tel système de refroidissement. Grâce à l'invention on limite les pertes mécaniques 35 à des vitesses de rotation du rotor élevées. En outre pour des vitesses de rotation relativement faible du rotor on obtient un refroidissement approprié de la machine électrique tournante. De plus on réduit les niveaux de bruits 5 aérauliques. On appréciera que la vitesse de rotation de ce ventilateur indépendant peut varier par rapport à celle du rotor. Dans un mode de réalisation le ventilateur 10 indépendant et le ventilateur solidaire du rotor sont disposés de part et d'autre du rotor. Dans un autre mode de réalisation le ventilateur solidaire du rotor et le ventilateur indépendant sont disposés d'un même côté du rotor. Selon une réalisation, le ventilateur entraîné par le rotor présente une taille réduite par rapport à un ventilateur solidaire du rotor devant produire un débit sensiblement égal au débit cumulé du ventilateur indépendant et du ventilateur de rotor de taille réduite. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que la réduction de la taille du ventilateur solidaire du rotor constitue un moyen de réduction des pertes mécaniques et du niveau de bruit produit par le système de ventilation. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que le ventilateur indépendant est susceptible de fonctionner à une vitesse de rotation constante. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que le ventilateur indépendant est un ventilateur dont la vitesse de rotation est variable par marche, c'est-àdire par palier. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que le ventilateur indépendant est entraîné en rotation par un moteur indépendant tel qu'un moteur électrique. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que la vitesse de rotation du ventilateur indépendant est pilotée en fonction du fonctionnement de la machine électrique tournante, avantageusement par le régulateur de cette machine. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que le ventilateur indépendant est monté dans un support susceptible d'être fixé sur le capot de la machine électrique tournante, en face des ouvertures de passage d'air, tel que des ouvertures d'admission d'air, de celui-ci. Selon encore une réalisation avantageuse de l'invention, le système de ventilation est caractérisé en ce que le ventilateur indépendant est un ventilateur à ventilation axiale. Description sommaire des dessins L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - la figure 1 illustre sous forme de courbes A et B respectivement la puissance utile et la puissance consommée d'une machine électrique tournante équipée d'un ventilateur arrière solidaire en rotation du rotor, en fonction de la vitesse de rotation du rotor en rotation ou tours par minute (rpm) ; - la figure 2 est une vue schématique, en coupe axiale, d'une machine électrique tournante équipée d'un système de ventilation selon l'invention; - la figure 3 est une vue schématique latérale d'un 5 mode de réalisation et montage du ventilateur indépendant; - la figure 4 est une vue du ventilateur indépendant selon la flèche IV de la figure 3; - les figures 5 et 6 illustrent sous forme de courbes C, D et E, en fonction de la vitesse de rotation du rotor en rpm, la température moyenne 'roll et TR mesurée au niveau respectivement des chignons arrière et des roulements du palier arrière pour un système de ventilation comprenant respectivement seulement un ventilateur classique entraîné par le rotor, seulement un ventilateur indépendant et une combinaison d'un ventilateur entraîné par le rotor, de plus faible taille et du ventilateur indépendant susmentionné, conformément à l'invention; -les figures 7 et 8 indiquent, également sous forme de trois courbes, l'évolution de la température Tjo+, Tjo_ de la jonction des diodes positives et des diodes négatives, en fonction de la vitesse de rotation (rpm) du rotor pour les trois cas déjà indiqués; - les figures 9 et 10 illustrent également sous forme de trois courbes la conductance Co+, Co_ moyenne des diodes positives et des diodes négatives du dispositif de redressement, en fonction de la vitesse de rotation indiquée en rotation par minute (rpm) pour les trois cas considérés; - la figure 11 représente sous forme des trois courbes, le bruit en décibels de la machine, en fonction de la vitesse de rotation du rotor (rpm) pour les trois cas susmentionnés; - la figure 12 est une vue partielle en perspective du palier arrière de la figure 2; - la figure 13 est une vue partielle en perspective d'un rotor à griffes équipé d'au moins un aimant entre ces dents; - la figure 14 est une vue en perspective d'une 5 variante de réalisation du ventilateur arrière de la figure 2. Description de l'invention La figure 2 illustre schématiquement la structure d'une machine électrique tournante équipée d'un système de ventilation selon l'invention. Dans cette figure 2 cette machine consiste en un alternateur polyphasé pour véhicule automobile à ventilation interne comportant un carter 20 en au moins deux parties 4, 24 portant intérieurement un stator 3 entourant un rotor inducteur 1 solidaire d'un arbre de rotor 2. Le stator 3 comporte un corps 30 portant un bobinage 7. Le bobinage 7 traverse le corps 30 et s'étend en saillie axiale de part et d'autre de ce corps 30. Le corps 30 et le rotor 1 sont de forme annulaire. Les deux parties 4, 24, appelées respectivement palier arrière 4 et palier avant 24, sont à la figure 2 métalliques plus précisément à base d'aluminium. Ces paliers 4, 24 ont une forme creuse et présentent chacun un fond globalement d'orientation transversale prolongé à sa périphérie externe par un rebord globalement d'orientation axiale. Ils présentent des pattes, représentées 30 partiellement dans cette figure 2, pour fixation de l'alternateur sur une partie fixe du véhicule. De manière connue ces deux paliers sont reliés ensembles par des vis ou des tirants visibles par exemple à la figure 7 du document WO 02/29958. A la figure 2 on a adopté le montage élastique du corps 30 dans le carter 4, 24 décrit dans ce document en sorte qu'il est prévu de la résine thermoconductrice déformable élastiquement (non référencée) ainsi qu'un joint annulaire plat et une série de tampons (non référencés) pour assurer un découplage mécanique radial entre le corps 30 et le carter 4, 24, le joint intervenant entre l'extrémité axiale avant du corps 30 et un épaulement périphérique externe du palier avant, tandis que les tampons interviennent entre l'extrémité axiale arrière du corps 30 et des logements épaulés ménagés à la périphérie externe du palier arrière 4.. En variante le corps 30 est fixé rigidement dans le carter 4, 24 L'axe XX de l'arbre 2 constitue l'axe de l'alternateur. Cet arbre 2 traverse centralement le rotor 1 et est ici localement moleté pour emmanchement à force du rotor 1 sur l'arbre 2. L'arbre de rotor 2 traverse les paliers 24,4 et porte, à son extrémité axiale avant, un organe de transmission de mouvement adjacent au fond du palier avant 24. Cet organe est ici une poulie 21 ou en variante un engrenage, appartenant à un dispositif de transmission de mouvement intervenant entre le moteur thermique, dit aussi moteur à combustion, et l'alternateur. Les paliers 4, 24 portent chacun centralement un roulement à billes respectivement 5,50 pour le montage à rotation de l'arbre de rotor 2. Ici on a représenté de manière schématique le roulement à billes 50 de plus grand diamètre que le roulement arrière 5. Le rotor 1, de forme annulaire, comporte au moins un bobinage inducteur 43 relié à un régulateur de tension comportant un circuit de commande du courant électrique circulant dans le bobinage 43. Ce régulateur, du type monofonction ou multifonction, assume la régulation de la tension de la batterie du véhicule automobile quelque soit la vitesse de rotation, la température et le courant débité. Le régulateur multifonction comprend par exemple un microprocesseur qui effectue les calculs et les traitements nécessaires à la régulation. Ce type de 2891416 8 régulateur est décrit par exemple dans le document EP A 0 802 606. Il peut recevoir des informations du dispositif du contrôle moteur du véhicule. Le rotor 1 de la figure 2 est un rotor à griffes qui comporte deux roues polaires 41, 42, de forme annulaire, et un noyau 44, également de forme annulaire, intercalé entre les deux roues 41, 42. Ce noyau 44 porte un bobinage d'excitation 43 ici de forme annulaire. Chaque roue 41, 42 comporte un flasque d'orientation globalement transversale portant à sa périphérie externe des dents globalement d'orientation axiale. Les dents, de forme globalement trapézoïdale comme visible à la figure 13, d'une roue polaire 41, 42 sont dirigées vers le flasque de l'autre roue polaire. Deux dents consécutives d'une roue polaire encadrent une dent de l'autre roue polaire en sorte que ces dents sont circonférentiellement imbriquées. Les roues 41, 42 et le noyau 44 sont ici en matériau ferromagnétique. Lorsque le bobinage d'excitation 43 est alimenté électriquement il se produit donc une aimantation des roues polaires avec création de pôles magnétique à raison de un pôle par dent. Chaque roue polaire comporte par exemple six à huit dents. En variante le rotor est un rotor à pôles saillants, avec présence d'un enroulement autour de chaque pôle. Dans tous les cas un entrefer existe entre la périphérie externe du rotor 1 de forme annulaire et la périphérie interne du corps 30 du stator 3. Ce rotor 1 présente ici à sa périphérie externe des 30 rainures ménagées dans ses dents pour diminuer les pertes par courant de Foucault. Le bobinage 7 du stator 3 est composé de plusieurs phases, comportant chacune au moins un enroulement. Les sorties de ces enroulements, dont l'une est visible en 70 à la figure 2, sont reliées électriquement à un dispositif de redressement 6 pour redresser le courant alternatif produit dans les phases du stator, 2891416 9 lorsque le stator est un induit, en un courant continu pour recharger la batterie et/ou alimenter les consommateurs du réseau de bord du véhicule. Ce dispositif de redressement consiste par exemple un pont de diodes 6, en variante en un pont de transistors par exemple du type MOSFET. A la figure 2 ce pont 6 comporte un dissipateur positif 63, un dissipateur négatif 4 et un connecteur 64. Les dissipateurs sont métalliques. Le dissipateur positif 63, relié à la borne positive de la batterie du véhicule via un câble non visible, porte une pluralité de diodes positives dont l'une est visible en 61 à la figure 2. Ce dissipateur est avantageusement muni d'ailettes de refroidissement à sa périphérie interne. Deux de ces ailettes, non référencées, sont visibles à la figure 2. Le dissipateur négatif, relié à la masse, porte une pluralité des diodes négatives. A la figure 2 le dissipateur négatif est constitué par le fond, globalement d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X, du palier arrière 4 et on a représenté dans cette figure en 62 l'axe d'une diode positive non visible dans le plan de coupe. Les queues des diodes sont dirigées ici axialement dans le même sens, tandis que les corps moleté des diodes sont emmanchées à force respectivement dans le palier arrière, ici métallique, et dans le dissipateur positif 63. En variante la fixation est réalisée par soudage ou brasage. Les diodes positives et négatives sont, de manière connue, groupées par paire pour former les bras du pont de diodes 6. Le nombre de paires de diodes dépend des applications, notamment du nombre de phases de l'alternateur. Par exemple pour un alternateur à six phases le pont 6 comporte six bras et six paires de diodes. Pour un alternateur à trois phases le pont 6 comporte trois paires de diodes et éventuellement une paire de diodes supplémentaire. Le connecteur 64 comporte une plaque en matière électriquement isolante, ici en matière plastique, comprenant des traces métalliques noyées dans la plaque. Ces traces comporte des portions apparentes pour liaison électrique avec les diodes et avec les sorties 70 du bobinage 7 du stator. Le pont 6 est fixé au palier arrière 4 à l'aide de goujons 65 visés dans des bossages taraudés du fond du palier arrière 4, un isolant électrique 66 étant associé à chaque goujon 65 pour isoler électriquement le dissipateur 63 du palier 4. Cet isolant 66, par exemple en matière plastique, comporte une cheminée pour le passage de la partie filetée du goujon associé 65 et une embase intercalée axialement entre le bossage taraudé concerné du palier 4 et le dissipateur positif 63. Un écrou (non référencé) est associé à chaque goujon 65 et se visse sur celui-ci pour serrer axialement le pont 6 sur le palier 4 via une rondelle (non référencée) prenant appui sur le connecteur 64. Les goujons 65 servent également à la fixation d'un capot de protection 15 sur le palier arrière 4. Pour ce faire chaque goujon 65 comporte une deuxième partie filetée venant en prise avec une protubérance annulaire 67 que présente le capot 15. Cette protubérance 67 s'étend localement en saillie à l'intérieur d'une cheminée 68 traversée par le goujon 65 et servant de logement à l'écrou associé à chaque goujon 65. Le capot 15 de forme creuse est en matière électriquement isolante, ici en matière plastique, et est rapporté dans ce mode de réalisation par encliquetage, à la faveur de ses protubérance 67, sur la deuxième partie filetée de chaque goujon 65 en sorte qu'il est fixé ainsi sur le fond du palier 4. En variante le capot 15 est fixé par des vis ou des 35 boulons sur le palier arrière 4. Ce capot est donc solidaire du palier 4. Le capot de protection 15 coiffe le pont de diodes 6 ainsi que les extrémités 70, l'extrémité arrière de l'arbre 2, traversant le fond du palier 4. Ce capot 15 présente une jupe 150, ici globalement d'orientation axiale par rapport à l'axe X-X, entourant les extrémités 70 et le pont 6. L'extrémité libre de la jupe est adjacente au fond du palier 4, tandis que l'autre extrémité axiale de la jupe se raccorde au fond 151 du capot globalement d'orientation transversale par rapport à l'axe X-X. Ce fond 151 est ouvert centralement de manière décrite ci-après. En variante l'extrémité libre de la jupe présente un rebord radial dirigé vers l'extérieur pour fixation du capot 15 sur le palier 4 à l'aide de vis ou de boulons, les goujons 65 pouvant être alors remplacés par des vis. Le bobinage inducteur 43 du rotor 1 est à la figure 2 implanté dans le rotor 1 entre les deux roues polaires 41, 42, le noyau 44 étant ici en deux parties venues de matière avec chaque roue polaire. Bien entendu un support isolant (non référencé à la figure 2) intervient entre le bobinage 43 et la périphérie externe du noyau 44. En variante le noyau 44, sur lequel est monté le bobinage 43, est en une seule partie interposé axialement entre les deux flasques des roues 41, 42. Dans ce cas l'arbre de rotor porte à son extrémité axiale arrière, qui traverse le fond du palier 4, des bagues collectrices 46, 47 reliées par des liaisons filaires (non référencées) aux extrémités du bobinage inducteur 43. Des balais (non référencés) frottent sur les bagues collectrices 46, 47. Ces balais appartiennent à un porte-balais 48 relié au régulateur de tension (non visible à la figure 2). Le porte-balais 48 et le régulateur de tension sont ici logés dans le capot 15 et fixés au fond du palier. Ces constituants 48, 15 forment un ensemble comme visible par exemple dans le document WO 02/29958. En variante le bobinage inducteur 43 du rotor peut être fixe et être relié au régulateur de tension. Dans un véhicule automobile, l'alternateur polyphasé permet de transformer un mouvement de rotation du rotor inducteur 1, entraîné par le moteur thermique du véhicule, en un courant électrique induit dans le bobinage 7 du stator 3. L'alternateur peut aussi être réversible. Il constitue alors un moteur électrique qui peut entraîner en rotation, via l'arbre de rotor 2, le moteur thermique, appelé également moteur à explosions, du véhicule. Cet alternateur réversible est appelé alterno- démarreur. L'alternateur permet de transformer de l'énergie mécanique en énergie électrique. Il en est de même de l'alterno-démarreur lorsque celui-ci fonctionne en mode générateur de courant. Lorsque l'alternodémarreur fonctionne en mode moteur électrique, notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule, il transforme de l'énergie électrique en énergie mécanique. Dans un alternateur ou dans un alterno-démarreur fonctionnant en mode générateur de courant, le stator est un stator induit et le rotor un rotor inducteur. Dans un alterno-démarreur fonctionnant en mode moteur électrique, le stator est un stator inducteur et le rotor un rotor induit. Dans un alterno-démarreur le dispositif de redressement comporte le plus souvent un pont de transistors, par exemple du type MOSFET, et il est prévu un dispositif de commande pour notamment injecter du courant dans les phases du stator lorsque l'alterno- démarreur fonctionne en mode moteur électrique notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule. Dans tous les cas le stator comporte un corps 30 portant un bobinage 7 composé de plusieurs phases, comportant chacune au moins un enroulement, dont les sorties sont reliées électriquement à un dispositif de redressement 6 pour redresser le courant alternatif produit dans les phases du stator, lorsque le stator est un induit, en un courant continu pour recharger la batterie et/ou alimenter les consommateurs du réseau de bord du véhicule. Ce dispositif de redressement comporte par exemple un pont de diodes. En ce qui concerne le corps 30 du stator 3 celui-ci est réalisé, par exemple comme visible à la figure 2, sous la forme d'un paquet de tôles pour diminuer les courants de Foucault. Ces tôles comportent une pluralité d'encoches. Ces encoches sont alignées pour former une pluralité de rainures axiales ou hélicoïdale. Les encoches sont du type fermé ou semi-fermé et présentent dans ce cas chacune une ouverture qui débouche à la périphérie interne du corps du stator. Ces encoches sont délimitées de manière alternée par des dents, deux encoches consécutives étant séparées par une dent. Les enroulements du bobinage du stator sont montés dans les encoches dont le nombre varie selon les applications et le nombre de phases. Par exemple l'alternateur ou l'alterno-démarreur, étant du type triphasé et le rotor étant un rotor à griffes comportant deux roues polaires présentant chacune six dents, le stator comporte dans ce cas 36 encoches. En variante on double le nombre d'encoches pour réduction des bruits. Dans une forme de réalisation les enroulements sont des enroulements à fil continu réalisés par exemple de manière ondulée ou imbriquée dans les encoches autour de plusieurs dents. En variante, pour augmenter la puissance de la machine et augmenter le taux de remplissage des encoches, les enroulements sont des enroulements à barres comportant des épingles reliées les unes aux autres par soudure. Les enroulements traversent le corps 30 du stator et s'étendent en saillie de part et d'autre du corps du stator, ces parties saillantes 71, 72 étant appelées chignons, le chignon 71 étant le chignon arrière logé 2891416 14 dans le palier 4, tandis que le chignon 72 est le chignon avant logé dans le palier 24. L'un au moins des paliers 4, 24 présente des ouvertures de passage d'air pour circulation du fluide de 5 refroidissement à l'intérieur de l'alternateur. Cette circulation est, pour diminuer les niveaux des bruits à haut régimes de rotation du rotor et donc du moteur à explosions ou moteur thermique du véhicule automobile, réalisée à l'aide d'un système de ventilation comprenant selon une caractéristique de l'invention un ventilateur indépendant 10 disposé de façon à être déterminant pour le refroidissement à des vitesses de rotation relativement faibles du rotor. Ce ventilateur indépendant 10 est associé à un 15 ventilateur 8, 80 solidaire du rotor de manière décrite ci-après. A la figure 2 des ouvertures de passage d'air de forme oblongue 55, 54 sont réalisées respectivement dans le fond et dans le rebord du palier arrière 4. La forme de ces ouvertures est mieux visible à la figure 12. En particulier les ouvertures 55 sont délimitées intérieurement par une âme tubulaire 56 servant au logement du roulement arrière 5. Le bord inférieur de ces ouvertures est donc en forme d'arc de cercle. Latéralement ces ouvertures sont délimitées par des bras 57 globalement d'orientation radiale. Le bord supérieur de ces ouvertures 55 est globalement en forme d'arc de cercle. En variante le bord supérieur a une forme non circulaire. Les ouvertures 55 ont une plus grande taille que les ouvertures 54 plus nombreuses. Ces ouvertures 54 affectent le rebord périphérique globalement d'orientation axiale du palier 4 ainsi qu'une portion de la périphérie externe du fond globalement d'orientation transversale du palier 4 pour pouvoir être démoulées de manière aisée. Ces ouvertures borgnes 54 sont délimitées chacune par deux ailettes 156 inclinées. Les ailettes 156 sont inclinées transversalement au niveau du fond du palier 4 et axialement au niveau du rebord du palier 4. Ces ouvertures 54 sont allongées axialement. Cette configuration permet une bonne circulation de l'air et ce avec réduction des bruits. On voit en 58 des ouvertures pour la fixation du corps des diodes négatives et en 59 les bossages taraudés associés aux goujons 65 de la figure 2. Des ouvertures de forme oblongue 155, 154 sont également réalisées respectivement dans le fond et dans le rebord du palier avant 24. Ces ouvertures ont une forme analogue à celle des ouvertures 55, 54. Les ouvertures 55, 155 sont des ouvertures d'entrées ou d'admission d'air, tandis que les ouvertures 54, 154 sont des ouvertures de sortie d'air pour la circulation de l'air à l'intérieur de la machine sous l'action ici de deux ventilateurs respectivement arrière et avant 8, 80 solidaires du rotor 1 et donc entraînés en rotation par celui-ci. Le ventilateur avant 80 est fixé sur l'extrémité axiale avant du rotor 1 et est monté de manière adjacente au fond du palier avant 24 radialement en dessous du chignon avant 72 du bobinage 7. Le ventilateur arrière 8 est fixé sur l'extrémité axiale arrière du rotor 1 et est monté de manière adjacente au fond du palier arrière 4 radialement en dessous du chignon arrière 71 du bobinage 7. Un espace plus étroit existe entre l'extrémité axiale avant du rotor et le fond du palier 24, qu'entre l'extrémité axiale arrière du rotor et le fond du palier 4. Chaque ventilateur comporte une pluralité de pales. Les pales du ventilateur avant 80 sont issues par découpe et pliage d'un flasque métallique fixé sur la face avant du rotor 1 par exemple par soudage par points ou par sertissage. Dans un mode de réalisation il en est de même du ventilateur arrière Selon le mode de réalisation de la figure 2 les pales du ventilateur arrière 8 comportent deux séries de pales, chaque pale d'une série étant ici issue par découpe et pliage d'un flasque métallique. Ce ventilateur 8 comporte en réalité deux ventilateurs superposés, un premier des flasques étant fixé, par exemple par soudage par points, sur l'extrémité axiale arrière du rotor et le second flasque sur le premier flasque par exemple par soudage par points. Un tel ventilateur 8 est décrit par exemple dans le document FR A 2 741 912 auquel on se reportera. Les ventilateurs 8, 80 sont type centrifuge et à la figure 2 on a représenté par des flèches la circulation de l'air à l'intérieur de l'alternateur lorsque l'arbre 2 et le rotor 1 tournent sachant qu'un rapport de démultiplication existe entre la vitesse de rotation du moteur thermique du véhicule du fait de la présence du dispositif de transmission de mouvement précité intervenant entre l'arbre 2 et le moteur thermique. Ce rapport de transmission est de l'ordre de 2 à 3,5 en sorte que l'arbre 2 peut tourner à grande vitesse. Le système de ventilation selon l'invention, qui équipe cet alternateur, comporte dans ce mode de réalisation outre le ventilateur 8, avantageusement du type centrifuge, un ventilateur indépendant 10, dans cette figure à action axiale c'est-àdire à ventilation axiale, qui, dans l'exemple représenté, est disposé dans le prolongement de l'arbre 2, à proximité de celui-ci. Le ventilateur 10 peut être disposé à l'extérieur ou à l'intérieur de la machine (l'alternateur). A la figure 2 le ventilateur indépendant 10, représenté de manière schématique, est disposé à l'intérieur d'un manchon 200 solidaire du fond du capot 15 ouvert centralement et prolongeant celui-ci vers l'extérieur. Ce manchon présente des bras (non représenté) pour montage à 2891416 17 rotation du ventilateur 10. Un tel montage sera décrit plus en détails dans les figures 3 et 4. En variante le ventilateur 10 est placé à l'extérieur de la machine, par exemple il est monté dans un boîtier implanté dans une zone froide et qui est relié au manchon 200 par une conduite. Le manchon 200 est remplacé dans un mode de réalisation par un boîtier décrit ci-après. Les deux ventilateurs 8, 10 sont disposés d'un même côté du rotor 1, ici à l'arrière de celui-ci. Suivant une caractéristique le ventilateur 8 est de taille réduite par rapport à un ventilateur solidaire du rotor devant produire un débit sensiblement égal au débit cumulé des ventilateurs 8, 10. A la figure 2 le ventilateur 8 est transversalement de faible hauteur par rapport à un ventilateur conventionnel, sa hauteur transversale étant ici inférieure à celle du ventilateur avant 80. Axialement le ventilateur 8 est de hauteur axiale supérieure à celle du ventilateur 80. Il en résulte que le diamètre externe du ventilateur 8 est inférieur au diamètre externe du ventilateur avant 80. Ce ventilateur 80 est ici configuré pour réduire les bruits. Plus précisément le rapport entre le diamètre externe du ventilateur 80 et le diamètre externe du rotor 1 est compris entre 97% et 90%. A la figure 2 le diamètre externe du ventilateur 8 est supérieur au diamètre externe du noyau 44 du rotor 1. Le rapport entre le diamètre externe du ventilateur 8 et le diamètre externe du rotor 1 est ici inférieur à 90%. Le diamètre externe du ventilateur 8 est supérieur au diamètre externe Dl de l'ouverture 54, c'est-à-dire au diamètre externe du bord supérieur des ouvertures 54. En variante le bord supérieur des ouvertures n'est pas forcément de forme circulaire. Dans tous les cas la périphérie externe du ventilateur s'étend à l'extérieur de la périphérie externe des ouvertures 54. De bons résultats ont été obtenus pour des rapports (diamètre externe du ventilateur/diamètre externe du rotor) compris entre 84% et 68%. Par exemple pour un diamètre externe de rotor de 111 mm, le diamètre externe du ventilateur 8 est de 90 mm. En variante le diamètre externe du ventilateur est égal au diamètre D2 (figure 2) de la zone d'enracinement ou base des dents du rotor au flasque de la roue polaire associée. Plus précisément à la figure 2 le rotor de manière précitée est un rotor annulaire à griffes présentant deus séries des dents globalement d'orientation axiales, chaque série de dents étant reliée à sa base à la périphérie externe de diamètre D2 déterminé d'un flasque globalement d'orientation transversale. Le diamètre externe du ventilateur de taille réduite 8 est alors égal au diamètre externe D2 du flasque du rotor. Le rapport précité est alors globalement de 76%. Bien entendu ce ventilateur 8 présente comme visible à la figure 2 un diamètre interne de pale supérieur au diamètre interne des ouvertures 54. Il ne recouvre pas totalement les ouvertures 54. Les figures 3 et 4 illustrent, à titre d'exemple, un mode de réalisation et de montage du ventilateur indépendant 10. Le ventilateur est entraîné par un moteur 12 disposé au centre d'un support 13 sous la forme d'un boîtier de support ouvert centralement à cet effet. L'ouverture centrale du support 13 est ici de forme circulaire adaptée au diamètre externe des pales du ventilateur 10 pour loger celui-ci comme visible à la figure 4. Ce support 13 est fixé par des vis 14, ici au nombre de quatre, sur le capot 15 ouvert centralement de la machine électrique tournante. Les vis 14 sont fixées aux quatre coins du support en forme de barre creuse de section rectangulaire, ici carrée. Une grille de protection 16 est disposée sur le boîtier devant le ventilateur 10 Cette grille est fixée par les vis 14 sur le boîtier 13. Du côté du capot 15, le boîtier 13 est ouvert, mais comporte quatre éléments 17 de support du moteur 12, en forme de rayons. Bien entendu le nombre d'éléments 17 dépend des applications. La grille 16 est dans un mode de réalisation à maillage régulier, les mailles de la grille étant par exemple en forme de losange, le fil de la grille étant avantageusement de section non circulaire. Cette disposition permet de réduire les bruits. Ainsi, l'invention propose un système de ventilation qui comporte une ventilation indépendante avantageusement axiale couplée avec une ventilation solidaire du rotor, avantageusement centrifuge. Le ventilateur indépendant peut avoir une vitesse constante ou "par marche", ou piloté par le régulateur de la machine. Plus précisément le ventilateur indépendant dans un mode de réalisation fonctionne à vitesse de rotation constante. En variante la vitesse de rotation du ventilateur est pilotée par exemple à l'aide d'un régulateur de tension, qui dans un mode de réalisation est lui-même piloté. Dans un mode de réalisation la vitesse de rotation du ventilateur indépendant est réalisée par marches, c'est-à-dire par paliers. La vitesse de rotation est par exemple maximum à bas régime du moteur à combustion du véhicule automobile et diminue ensuite dans un deuxième palier à partir d'un régime déterminé ou prédéterminé de rotation dudit moteur. On peut prévoir également plus de deux marches. En variante la vitesse de rotation de ce ventilateur indépendant est décroissante de manière continue. Tout cela dépend des applications. 2891416 20 Ce ventilateur indépendant est dans un mode de réalisation débrayable pour un régime ou vitesse de rotation du rotor déterminé ou prédéterminé. Une fois débrayé on peut le remettre en route pour des situations particulières, notamment lorsqu'un capteur de températures détecte une température anormale de la machine. La vitesse de rotation du ventilateur indépendant peut donc être pilotée en fonction du fonctionnement de la machine électrique tournante, par exemple de manière précitée par le régulateur de tension de cette machine ou par la température de la machine, un capteur de température étant prévu à cet effet. Le ventilateur indépendant est dans un mode de 15 réalisation actionné par un moteur électrique. Par rapport à un ventilateur solidaire du rotor, tel que le ventilateur 8 de la figure 2, caractérisé par un débit qui augmente sensiblement linéairement avec la vitesse de rotation, le ventilateur indépendant produit un débit d'air de refroidissement qui pourrait être constant sur toute l'étendue de la vitesse du rotor. Par conséquent, le ventilateur indépendant assure un refroidissement efficace à des faibles vitesses du rotor tandis que, à des vitesses élevées, c'est le ventilateur solidaire du rotor qui détermine le refroidissement comme il ressort des figures 5 à 10 qui seront décrites plus loin. Mais, du fait que les débits du ventilateur solidaire du rotor et du ventilateur indépendant se superposent, le système de ventilation selon l'invention permet de réduire la taille du ventilateur 8 solidaire du rotor par rapport à un ventilateur de rotor classique unique, à des débits totaux identiques. Cette réduction concerne surtout le diamètre, mais également la hauteur, du ventilateur, c'est-à-dire la longueur axiale de ses pales. Le ventilateur 8 est donc d'encombrement réduit. Or, le ventilateur de taille plus faible présente l'avantage de réduire considérablement les pertes et le bruit. A titre d'exemple, à des débits identiques, l'ajout du ventilateur indépendant 10 permet d'utiliser à la place d'un ventilateur de rotor classique de par exemple d'un débit de 13 litres par seconde (L/s) à 3000 rotations par minute (rpm), un petit ventilateur de seulement 7 litres par seconde à cette même vitesse de rotation, ce qui permet de réduire les pertes mécaniques à une vitesse de rotation de 18000 rpm de 770 W pour le grand ventilateur à seulement 295 W. Le ventilateur indépendant a un débit par exemple de 18 litres par seconde. D'autre part, comme cela ressort des figures 5 à 10 qui sont décrites ciaprès, en couplant en fonctionnement un ventilateur indépendant du rotor, comme le rotor 10 selon la figure 2, avec un ventilateur de type classique, solidaire en rotation du rotor, mais de plus petite taille, on peut obtenir un très bon refroidissement à toutes les vitesses, à faible vitesse, le refroidissement étant déterminé par le ventilateur indépendant 10 et à grande vitesse par le ventilateur 8 solidaire du rotor. En effet, le ventilateur classique a une évolution linéaire du débit, avec la vitesse du rotor, qui passe par zéro, et le ventilateur indépendant a un débit le cas échéant constant sans variation avec la vitesse du rotor. Le couple formé par les deux ventilateurs 8 et 10 a une évolution linéaire du débit en fonction de la vitesse de rotation du rotor. Cependant, ce débit ne part pas de zéro, mais du niveau du débit du ventilateur indépendant et suit une ligne sensiblement droite. Bien entendu, il est possible de donner au débit produit par le couple des ventilateurs 8 et 10 une autre évolution en faisant varier la vitesse du ventilateur "en marches" c'est-à-dire par palier ou en faisant piloter le ventilateur par le régulateur. Les figures 5 à 10 témoignent de l'efficacité de la ventilation réalisée par le système de ventilation selon l'invention, comprenant un ventilateur 8 de taille 2891416 22 réduite entraîné par de rotor 1 et un ventilateur indépendant 10 en représentant, en fonction de la vitesse de rotation du rotor en rpm (rotations ou nombre de tours par minute), l'évolution de certains paramètres significatifs de la machine, sous forme de trois courbes C, D et E, la courbe C indiquant l'évolution du paramètre considéré pour une machine dont le système de ventilation ne comporte qu'un ventilateur de rotor classique de grande taille (courbe C), une machine qui n'est équipée que d'un ventilateur indépendant 10 (courbe D) et d'une machine équipée d'un système de ventilation combinée (courbe E). On rappellera, compte tenu du rapport de transmission précité intervenant entre le moteur thermique et l'arbre 2, que la vitesse de rotation ou nombre de tours par minute (rpm) de l'arbre 2 peut atteindre 18000 tours par minute avec un rapport de transmission de 3 et 12000 tours avec un rapport de transmission de 2. De manière connue, selon les applications dans un alternateur conventionnel, la température au niveau du chignon 71, peut atteindre des valeurs supérieures à 200 , tandis que la température au niveau du roulement arrière 5 peut atteindre des valeurs supérieures à 150 . La température moyenne des diodes du pont 6 peut atteindre des valeurs de l'ordre de 200 . Dans les figures 5 à 10 on n'a pas représenté par simplicité les portions terminales des courbes pour les grandes valeurs de rpm, les valeurs maximales étant représentées pour un rpm de 10000 tours par minute. La figure 5 illustre les valeurs de la température TcH mesurée au niveau des chignons arrière 71 du bobinage 7 du stator pour les trois cas susmentionnés, la figure 6 les valeurs de température TR du roulement 5 du palier arrière, et les figures 7 et 8 respectivement les valeurs de températures moyennes relevées à la jonction des diodes positives Tm+ et de la température moyenne des 2891416 23 diodes négatives TJm_. On constate sur les quatre figures, que dans la zone de vitesse de rotation relativement faible, à savoir jusqu'à 2000 rpm, la température est déterminée par le ventilateur indépendant 10 puisque les deux courbes D et E sont pratiquement confondues, tandis que les valeurs de la courbe C reflétant l'effet de refroidissement accomplit par le ventilateur de rotor classique 8 sont plus élevés, ce qui signifie que à ces vitesses de rotation, le ventilateur classique de plus grand diamètre est moins efficace. Par contre, à des vitesses de rotation élevées le refroidissement obtenu avec le ventilateur indépendant 10 tout seul est largement inférieur au refroidissement produit par le système selon l'invention combinant le ventilateur 8 de diamètre réduit et le ventilateur indépendant 10. Dans ce domaine des vitesses, les courbes C et E présentent approximativement la même allure et sont relativement rapprochées, ce qui est le signe que l'utilisation d'un petit ventilateur 8 n'est pas au détriment du refroidissement dans le domaine des vitesses de rotation élevées. Concernant les figures 9 et 10 qui indiquent la conductance thermique (en Watt par Celsius) entre l'air et les diodes positives et négatives du dispositif 6, en fonction de la vitesse de rotation du rotor (rpm), il est confirmé que, dans le domaine des vitesses de rotation relativement faibles, c'est le ventilateur indépendant 10 qui est déterminant tandis que, à des vitesses élevées, l'évolution de la conductance est déterminée par le ventilateur de rotor, l'effet du ventilateur indépendant se superposant de façon avantageuse. La figure 11 représentant le niveau de bruit (dB) en décibels en fonction de la vitesse de rotation du rotor 1 (rpm) pour les trois cas susmentionnés, indique que le bruit produit par le système de ventilation selon l'invention, indiqué par la courbe E, est inférieur au 2891416 24 bruit produit par un grand ventilateur classique, représenté par la courbe C Concernant le fonctionnement du système de ventilation, celui-ci ressort clairement de la figure 2. Le ventilateur indépendant 10 produit un flux d'air de refroidissement Fi qui produit un écoulement d'air de refroidissement axial indiqué par les flèche F1 qui passe par les ouvertures 55, 54 prévues dans le palier arrière, vient en contact avec le pont des diodes 6 et du roulement 5 du palier arrière 4, pour parvenir au ventilateur 8 solidaire du rotor, qui est du type centrifuge et génère l'écoulement qui traverse le chignon arrière 71 de l'enroulement 7 de stator. Cette disposition se marie bien avec un rotor 1 à griffes présentant comme visible à la figure 13, au moins une paire d'aimants permanents 138 de part et d'autre d'une dents 90 d'une dune des roues polaires. Dans cette figure chaque roue polaire présente huit dents et quatre paires d'aimants 138. Les aimants permettent d'augmenter la puissance de la machine. Leur nombre dépend des applications. Ainsi tous les espaces entre les dents sont dans un mode de réalisation occupés par les aimants permanents 138. En variante il n'est pas prévu d'aimant. Dans un mode de réalisation on peut supprimer le ventilateur arrière 8 et remplacer le ventilateur avant 80 par un ventilateur avant du type hélicocentrifuge ou du type axial. On peut utiliser comme ventilateur hélicocentrifuge celui décrit dans le document US A 4 418 295, l'angle d'inclinaison des pales par rapport au plan du flasque étant compris entre 30 et 80 . Ainsi la ventilation comprend une composante radiale traversant le chignon 72 et une composante axiale traversant le rotor et le chignon arrière 71. C'est ce ventilateur hélico-centrifuge ou axial qui est alors couplé avec le ventilateur indépendant 10. 2891416 25 Les deux ventilateurs 80, 10 sont dans ce cas disposés de part et d'autre du rotor 1 et dans un mode de réalisation le système de ventilation est dépourvu de ventilateur solidaire du rotor du côté arrière du rotor ou est implanté le ventilateur indépendant 10. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. Ainsi dans un mode de réalisation le carter comporte plus de deux parties. Par exemple le carter comporte une partie intermédiaire intercalée axialement entre les paliers 4, 24. Cette partie intermédiaire porte intérieurement dans un mode de réalisation le corps du stator. Cette partie intermédiaire peut être refroidie par circulation d'un liquide de refroidissement et comporte pour ce faire un canal de circulation de ce fluide, qui dans un mode de réalisation est le liquide de refroidissement du moteur thermique du véhicule. De même le palier avant est dans un mode de réalisation refroidie par circulation d'un fluide de refroidissement et comporte à cet effet un canal pour la circulation de ce fluide. Dans ce cas on peut supprimer le ventilateur avant 80 et conserver le ventilateur arrière 8. En variante le ventilateur avant 80 est un ventilateur à action axiale. Un tel ventilateur avant 80 peut être utilisé dans le mode de réalisation de la figure 2, les ouvertures 154 n'étant alors plus nécessaires. Toutes les combinaisons sont possibles. Avec l'utilisation d'un ventilateur à action axiale 30 on peut dans un mode de réalisation supprimer le ventilateur arrière 8. Le ventilateur arrière 8 est en variante un ventilateur simple. Le ventilateur avant 80 est en variante un ventilateur double à deux séries de pales et comporte donc deux ventilateurs superposés. Le ou les ventilateurs 80, 8 en variante ne comportent pas de flasque. Par exemple dans un mode de réalisation les pales des ventilateurs appartiennent chacune à un caloduc monté dans le rotor comme décrit dans le document WO 2004/107535. Lorsque le ventilateur est à deux séries de pales, au moins une pale de l'une des séries appartient à un caloduc. D'une manière générale en variante au moins une pale d'un ventilateur appartient à un caloduc. Bien entendu, pour augmenter la puissance de l'un au moins des ventilateurs 80, 8, celui-ci est doté d'un anneau fixé sur les bords libres de ses pales comme visible à la figure 14. Dans cette figure 14 c'est le ventilateur arrière 8, ici à une rangée de pales 181, qui est doté d'une tel anneau 180 fixée sur le bord libre des pales 181 issues par découpe et pliage du flasque 182 destiné à être fixé sur l'extrémité axiale arrière du rotor, par exemple par soudage par points ou sertissage. Grâce à cette disposition on augmente la puissance du ventilateur ce qui permet de réduire encore la hauteur transversale du ventilateur 8, dont le diamètre externe peut être environ de 68% de celui du diamètre externe du rotor. En variante au moins l'un au moins des ventilateurs est obtenu par moulage. Ce ventilateur est par exemple en 25 matière plastique. L'alternateur ou l'alterno-démarreur peut être équipé d'au moins un caloduc au niveau de son arbre et/ou de son stator et/ou de son dispositif de redressement comme décrit dans le document WO 2004/107535 précité. Bien entendu on peut inverser les structures. Ainsi les diodes positives du dispositif de redressement 6 de la figure 2 peuvent être implantées en sorte que leurs queues pénètrent dans les ouvertures 55 comme décrit dans le document EP A 0 743 738. Dans ce cas les paires de diodes sont montées tête-bêche et le connecteur est implanté entre le dissipateur positif et le fond du palier arrière 4. 2891416 27 Les ouvertures 54, 154 sont en variante des ouvertures d'entrée d'air et les ouvertures 55, 155 des ouvertures de sortie d'air, les ventilateurs 80, 8 étant alors du type centripète ainsi que le ventilateur indépendant 10, qui alors aspire de l'air au lieu de le refouler comme à la figure 2. Bien entendu en variante le capot est monobloc avec le palier arrière 4 comme visible par exemple dans 10 le document US A 4 488 070. Dans ce cas on fixe le montage de la figure 3 sur le fond du palier arrière. A la lumière de la figure 2 de ce document on voit que le ventilateur arrière 8 peut être solidaire du collecteur portant les bagues 46, 47 de la figure 2. Dans tous les cas le ventilateur arrière est entraîné en rotation par le rotor en étant solidaire de celui-ci soit directement, soit indirectement via l'arbre 2. On appréciera que dans tous les cas le roulement arrière 5, le dispositif de redressement 6, le régulateur de tension et le porte-balais sont bien refroidis. En variante la machine électrique est un moteur électrique. En variante le dispositif de redressement et le régulateur de tension sont implantés dans un boîtier implanté à l'extérieur du palier arrière et relié aux sorties 70 et au porte-balais 48 par des câbles. Bien entendu le ventilateur de plus petite taille et le ventilateur indépendant sont dans un mode de réalisation disposés du côté de la face avant du rotor de la machine. Ainsi dans un mode de réalisation le ventilateur de plus petite taille est monté dans le palier avant 24, tandis que le ventilateur indépendant est implanté axialement entre le palier avant 24 et la poulie 21 ou d'une manière générale entre le palier avant et l'organe d'entraînement. Dans un mode de réalisation l'arbre du rotor de la machine traverse le ventilateur indépendant monté à rotation via un roulement, tel qu'un roulement à billes, sur une douille solidaire du palier avant et traversée par l'arbre de l'alternateur. L'entraînement du ventilateur est réalisé par exemple par un moteur électrique via un mécanisme de transmission à renvoie d'angle. Le dispositif de transmission comporte par exemple au moins deux engrenages perpendiculaires, l'un étant solidaire du ventilateur et l'autre solidaire en rotation du moteur électrique perpendiculaire à l'arbre du rotor. En variante l'arbre du rotor de la machine porte le rotor du moteur électrique du ventilateur indépendant. Dans tous les cas le ventilateur indépendant est monté dans un boîtier solidaire du palier avant. On appréciera dans tous les cas que le ventilateur de plus petite taille est moins sensible à l'action de la force centrifuge et est donc plus fiable et plus résistant. Ce ventilateur peut être donc dépourvu de nervures de rigidification. Il peut être en matière plastique. D'une manière générale il est simplifié et d'un coût moindre. Cela est du à la solution selon l'invention, qui permet de diminuer le diamètre externe de ce ventilateur. 2891416 29
L'invention concerne un système de ventilation pour machine électrique tournante du type comprenant un rotor monté rotatif dans un stator et un dispositif de refroidissement par écoulement forcé d'un fluide de refroidissement, tel que de l'air, muni d'au moins un ventilateur solidaire du rotor et d'un ventilateur indépendant (10) disposé de façon à être déterminant pour le refroidissement à des vitesses de rotation relativement faibles du rotor.L'invention est utilisable pour des machines électriques tournantes.
1. Système de ventilation pour machine électrique tournante, notamment pour véhicule automobile, du type comprenant un rotor (1) monté rotatif dans un stator (3) porté par un carter (4, 24) et un dispositif de refroidissement par écoulement forcé d'un fluide de refroidissement, tel que de l'air, muni d'au moins un ventilateur (8, 80) solidaire du rotor (1), caractérisé en ce qu'il comprend, en plus du ventilateur (8, 80) entraîné en rotation par le rotor (1), un ventilateur indépendant (10) disposé de façon à être déterminant pour le refroidissement à des vitesses de rotation relativement faibles du rotor. 2. Système de ventilation selon la 1, caractérisé en ce que le ventilateur (80) solidaire du rotor (1) et le ventilateur indépendant (10) sont disposés de part et d'autre du rotor (1). 3. Système de ventilation selon la 2, caractérisé en ce que le ventilateur (80) solidaire du rotor (1) est du type hélico-centrifuge ou axial. 4. Système de ventilation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il est dépourvu de ventilateur solidaire du rotor (1) du côté du rotor (1) ou est implanté le ventilateur indépendant (10). 5. Système de ventilation selon la 1, caractérisé en ce que le ventilateur (8) solidaire du rotor (1) et le ventilateur indépendant (10) sont disposés d'un même côté du rotor (1). 6. Système de ventilation selon la 5, caractérisé en ce que le ventilateur (8) solidaire du rotor (1) présente une taille réduite par rapport à un ventilateur solidaire du rotor devant produire un débit sensiblement égal au débit cumulé du ventilateur indépendant (10) et du ventilateur de rotor (8) de taille réduite. 7. Système de ventilation selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il est dépourvu de ventilateur solidaire du rotor (1) du côté du rotor (1) opposé au ventilateur indépendant (10) et au ventilateur de taille réduite (8) solidaire du rotor (1). 8. Système de ventilation selon l'une quelconque des 5 et 6, caractérisé en ce qu'il comporte du côté du rotor (1) opposé au ventilateur indépendant (10) et au ventilateur de taille réduite (8) solidaire du rotor (1), un ventilateur supplémentaire (80) solidaire du rotor et de diamètre externe supérieur au diamètre externe du ventilateur de taille réduite (8) solidaire du rotor (1). 9. Système selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce que le rapport entre le diamètre externe du ventilateur de taille réduite (8) et le diamètre externe du rotor (1) est compris entre 84 et 68%. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que le rotor est un rotor annulaire à griffes présentant deus séries des dents (90) globalement d'orientation axiales, chaque série de dents étant reliée à sa base à la périphérie externe de diamètre déterminé d'un flasque globalement d'orientation transversale et en ce que le diamètre externe du ventilateur de taille réduite (8) est égal au diamètre externe (D2) du flasque du rotor. 11. Système de ventilation selon l'une quelconque des 5 à 10, caractérisé en ce le ventilateur de taille réduite (8) solidaire du rotor (1) est du type centrifuge. 12. Système de ventilation selon l'une quelconque des 5 à 10, caractérisé en ce le ventilateur de taille réduite (8) solidaire du rotor (1) est du type centripète. 13. Système de ventilation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est susceptible de fonctionner à une vitesse de rotation constante. 14. Système de ventilation selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est un ventilateur dont la vitesse de rotation est variable par marche. 15. Système de ventilation selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que la vitesse de rotation du ventilateur indépendant (10) est pilotée en fonction du fonctionnement de la machine électrique tournante, avantageusement par le régulateur de tension de cette machine. 16. Système de ventilation selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est entraîné en rotation par un moteur indépendant (12) tel qu'un moteur électrique. 17. Système de ventilation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est monté dans un support (13) susceptible d'être fixé sur un capot (15) de la machine électrique tournante doté de passages d'air (54, 55- 154, 155). 18. Système de ventilation suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est un ventilateur à ventilation axiale. 19. Machine électrique tournante comprenant un rotor (1) monté rotatif dans un stator (3) porté par un carter (4, 24) comportant au moins deux parties (4, 24) à savoir un palier avant (24) et un palier arrière (4) doté de passages d'air et portant un porte-balais (48) logé dans un capot (15) solidaire du palier arrière (4), caractérisé en ce qu'il comporte un système de ventilation à ventilateur indépendant selon l'une quelconque des 1 à 18. 20. Machine électrique selon la 19, caractérisé en ce que le ventilateur indépendant (10) est monté dans un support (13) fixé sur le capot (15) solidaire du palier arrière.
H
H02
H02K
H02K 9,H02K 5,H02K 19
H02K 9/06,H02K 5/20,H02K 19/00
FR2888981
A1
DISPOSITIF POUR RENDRE LE JEU DE L'HARMONICA CHROMATIQUE PLUS FEXIBLE
20,070,126
La présente invention concerne un dispositif pour rendre le jeu de l'harmonica chromatique plus flexible en permettant de réaliser certaines notes "pliées" (quart de ton, demi-ton, ...). Traditionnellement, les valves de l'harmonica chromatique sont composées de papier et de plastique et sont disposées sur les "slot" (fentes des lames aspirées et soufflées ou sont placées les valves), empêchant l'interaction entre ces lames (et par conséquent la réalisation de certaines notes "pliées": quart de ton, demi-ton, ...). A noter qu'il n'est pas possible d'enlever ces valves car l'harmonica deviendrait pratiquement injouable, avec un son non homogène. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. il comporte selon une première caractéristique une aération au niveau des "slot" permettant la circulation de l'air entre les lames soufflées et les lames aspirées. Selon les modes particuliers de réalisation: -des orifices peuvent être réalisés sur les valves. -dans ce cas, il serait préférable de remplacer le matériau constituant les valves existantes par un papier glacé d'un côté et non de l'autre (pour remplacer les côtés plastique et papier des valves d'origine) -ceuxci peuvent par exemple être réalisés à l'aide d'une aiguille fine chauffée. -la perforation peut comporter plusieus orifices; la taille et le nombre de ces derniers est variable du fait que certaines lames sont plus lourdes que d'autres; les valves correspondant aux lames plus lourdes devront par conséquent être plus aérées (il serait aussi possible d'alléger ces lames à l'aide de limes en prenant soin de préserver la justesse de la note en s'aidant d'un accordeur chromatique).Les orifices doivent être suffisants pour réaliser l'interaction entre les lames soufflées et aspirées sans être en excès afin de garder un équilibre homogène du son de l'harmonica tout en obtenant l'effet désiré: quart de ton, demi-ton, etc.... - il serait possible de réaliser cette aération par d'autres procédés que celui consistant à perforer les valves, par exemple par l'utillisation pour ces dernières d'un matériau adapté (micro-aéré ou autre) ou par tout autre dispositif permettant l'aération au niveau des "slot". Les dessins annexés illustrent l'un des modes de réalisation de l'invention ainsi que les effets réalisables grâce à celle-ci: La figure 1 représente le côté où se trouvent les lames aspirées et les valves des lames 35 soufflées de la plaque en do de l'harmonica chromatique (vue de dessus). 2888981 2 La figure 2 représsente le côté où se trouvent les lames soufflées et les valves des lames aspirées de la plaque en do de l'harmonica chromatique (vue de dessous). La figure 3 représente le côté où se trouvent les lames aspirées et les valves des lames soufflées de la plaque en do dièse de l'harmonica chromatique (vue de dessus). La figure 4 représente le côté où se trouvent les lames soufflées et les valves des lames aspirées de la plaque en do dièse de l'harmonica chromatique (vue de dessous). La figure 5 représente le schéma de l'harmonica chromatique classique auquel sont ajoutés les effets (quarts de ton, demi-tons, etc...) réalisables grâce à l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte la plaque d'harmonica chromatique en do, du côté des lames aspirées (figure 1) et du côté des lames soufflées (figure 2), la plaque en do dièse, du côté des lames aspirées (figure 3) et du côté des lames soufflées (figure 4). Des lames (L) produisant les notes (C= do, D= ré, E= mi, F= fa, G= sol, A= la, B= si, dièse) sont au nombre de douze pour chaque côté de plaque. Elles sont actionnées par le fait de souffler ou d'aspirer lorsque les deux plaques (do et do dièse) sont placées sur le peigne en bois comportant douze embouchures (une tirette permet de passer d'une plaque à l'autre). Des valves perforées (P) distinguées par les notes correspondant à leurs lames (c, g, d, a, c#, g#, d#,a#) permettent la circulation de l'air entre les lames soufflées et aspirées. Elles vont rendre possible la flexibilité, l'obtention des notes "pliées" grâce à l'interactivité des notes soufflées et aspirées d'une même embouchure ayant au minimum un ton d'intervalle. Des valves (V) distinguées par les notes correspondant à leurs lames (e, c, d, f, a, b, c#, d#, f#, a#, b#) ne sont pas perforées car étant donné qu' elles ne disposent que d'un demi-ton entre la lame soufflée et la lame aspirée (ou inversement), la perforation ne permettrait de réaliser qu'un effet peu intéressant à mon goût; il serait toutefois possible de tes perforer afin d'obtenir cet effet. La figure 5 représente la disposition des notes sur un harmonica chromatique à douze embouchures (1, 2, 3,4,5, 6, 7, 8, 9, 10, 11,12) avec une tirette (T) qui sert a passer de la plaque en do (C) à la plaque en do diese (C#), et des notes (c, d,e, f, g, a, b, c#, d#, f#, g#, a#, b#) aspirées (A) ou soufflées (S), ainsi que des notes "pliées" (Cl, AL, OV). Altérer une note est l'action de faire varier la hauteur de celle-ci en compressant l'air avec la bouche à raide d'une prononciation: "i" pour la note normale, "ou" pour l'altération (AL). Elle se réalise en aspirant grâce au dispositif de l'invention comportant des valves aérées (ae). Par exemple, pour réaliser l'altération (AL) do dièse (c#) à partir du ré (d) aspiré (A) de l'embouchure 5 (figure 5), il faut prononçer "ou". Ceci est du au fait que la valve aéree ((ae) sur la figure 5 et (P) sur les autres figures) à gauche du 2888981 3 deuxième ré (D) sur la figure 1 est la valve de la lame du troisième do (C) de la figure 2 (ou la lame soufflée (Is) aérée (ae) à l'embouchure 5 de la figure 5); et que la valve aérée ((ae) sur la figure 5 et (P) sur les autres figures) à droite du troisième do (C) sur la figure 2 est la valve de la lame aspirée du deuxième ré (D) aspiré de la figure 1 (ou la lame aspirée (la) aérée (ae) à l'embouchure 5 de la figure 5), D'autres notes appelées overblow (OV) (figure 5) sont obtenues en soufflant et sont très difficiles à réaliser; elles nécessitent, en plus des valves aérées, un réglage sur la lame soufflée et sur la lame aspirée de la même embouchure: il faut rapprocher les lames le plus près possible de la plaque sans que la lame ne se bloque pour autant (remarque: je conseille de régler les lames soufflées et aspirées sur tout l'harmonica de manière équilibrée sans trop les fermer ni les ouvrir. Il n'y a pas de règle absolue, personne ne souffle ou n'aspire de la même façon, il faut trouver le bon compromis) . Par exemple pour le a# OV à l'embouchure 7 (figure 5), rapprochez la lame du deuxième G de sa plaque (figure 2), la lame du deuxième A de la sienne (figure 1); lorsque l'harmonica sera assemblé, soufflez et comprimez l'air, vous obtiendrez un a#OV. Ceci est du au fait que la valve aérée ((ae) sur la figure 5 et (P) sur les autres figures) à droite du deuxième sol (G) de la figure 2 est la valve de la lame aspirée du deuxième la (A) de la figure 1 (ou la lame aspirée (la) aérée (ae) à l'embouchure 7 de la figure 5); et que la valve aérée ((ae) sur la figure 5 et (P) sur les autres figures) à gauche du deuxième la (A) de la figure 1 est la valve de la lame soufflée du deuxième sol (G) de la figure 2 (ou la lame soufflée (la) aérée (ae) à l'embouchure 7 de la figure 5). Je pense que Iorsqu' on altère (AL) en aspirant, on agit sur la lame soufflée (ls). Lorsqu'on réalise un overblow (OV) en soufflant, on agit sur la lame aspirée (la). En effet, remarquons que je n'ai pas aéré la valve à droite du premier do (C) soufflé sur la figure 2 qui est la valve de la lame du premier ré (D) aspiré sur la figure 1 (ou la lame (V) aspirée (la) à l'embouchure 1 sur la figure 5). En revanche, j'ai aéré la valve à gauche du premier ré (D) aspiré de la figure 1 qui est la valve de la lame du premier do (C) de la figure 2 ( ou la lame (ae) soufflée (Is) à l'embouchure 1 de la figure 5). Conclusion: j'ai donc aéré la lame (ae) soufflée ( ls) à l'embouchure 1 mais pas la lame (V) aspirée (la) à l'embouchure 1 (figure 5); j'obtiens l'altération (AL) do dièse (c#) (figure 5, embouchure 1) tout en aspirant, ce qui semble prouver que c'est la lame soufflée qui est en interaction. A contrario, lorsque je n'aère pas la lame soufflée et que j'aère la lame aspirée, cette altération est impossible à obtenir. Le quart de ton (Q) (figure 5) ne sera pas défini pour nous comme une note mais plus 35 comme un effet, il peut apporter une certaine couleur. Cependant, il peut être utilisé en 2888981 4 tant que note dans certaines musiques "du monde". Il est possible d'attaquer directement le demi-ton (AL) juste, ou alors d'une manière continue en passant par le quart de ton. L intérêt d obtenir les notes en altérant, par overblow ou en passant par le quart de ton, plutôt que de se servir de la tirette est la flexibilité de la note ainsi réalisée; elle peut être modelée selon notre goût, être plus percutante, plus expressive. Il existe des manuels pédagogiques pour obtenir ces altérations et ces effets; ils concernent en général l'harmonica diatonique. Concernant ce dernier, il serait envisageable de placer des valves aérées ou tout autre système ventilé sur les "slot" des lames soufflées et aspirées; cela améliorerait Phomogénéite du son (en effet, traditionnellement, il n'y a pas de valves sur l'harmonica diatonique)
The device has blades producing C, D, E, F, G, A, B and sharp notes and actuated by blowing or sucking when C and C sharp chromatic harmonica plates are placed on wooden rack. Perforated valves distinguished by the notes corresponding to their blades permit the circulation of the air between the blown and sucked blades. Other valves distinguished by the notes corresponding to their blades are not perforated.
1) Dispositif pour rendre le jeu d'un harmonica chromatique plus flexible -en permettant de réaliser certaines notes "pliées" (quart de ton, demiton, ...)- tout en conservant l'homgénéïté du son, caractérisé par une aération(ae) au niveau des "slot" (fentes des lames aspirées (la) et soufflées (Is) où sont placées les valves) permettant la circulation de l'air entre les lames soufflées et les lames aspirées qui pourront alors être en interaction. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé par des perforations au niveau des valves (P) La taille et le nombre des orifices sont variables. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé par une aération(ae) réalisée par d'autres procédés que celui consistant à perforer les valves, par exemple par l'utilisation pour ces dernières d'un matériau adapté (micro-aéré ou autre) ou par tout autre dispositif permettant l'aération au niveau des "slot" 4) Dispositif pour rendre le jeu de l'harmonica diatonique plus homogène caractérisé par le placement de valves aérées ou de tout autre système ventilé sur les "slot" des lames soufflées et aspirées.
G
G10
G10D
G10D 7
G10D 7/12
FR2888164
A1
PROCEDE ET SYSTEME ANTI-ROULIS D'UN VEHICULE ET VEHICULE CORRESPONDANT
20,070,112
La présente invention relève du domaine des systèmes de commande de véhicules terrestres, en particulier de véhicules automobiles à roues. De façon classique, les véhicules automobiles sont pourvus d'un châssis, d'un habitacle, de roues reliées au châssis par un mécanisme de suspension avec des roues avant directrices commandées par un volant à la disposition du conducteur dans l'habitacle du véhicule, et des roues arrière directrices ou non-directrices. Le document US 2004/0117085 décrit un système de commande de la stabilité en lacet d'un véhicule équipé d'un capteur d'accélération latérale, d'un capteur de roulis, d'un capteur d'angle de braquage et d'au moins un capteur de vitesse fournissant des informations à une unité de commande de la stabilité de lacet, une unité de commande de la stabilité de roulis et une unité de fonction de la priorité et d'intégration permettant de commander un système de suspension active et un système de barre antiroulis active. Le document US 4 939 654 décrit un système de commande des caractéristiques de conduite d'un véhicule en fonction du braquage des roues du véhicule au moyen d'un capteur d'angle de braquage et d'au moins un capteur de vitesse pour agir sur des amortisseurs pilotables. Toutefois, ces systèmes nécessitent de nombreux capteurs et procurent au véhicule un comportement insuffisamment stable lors de certaines sollicitations du conducteur ou sur certains états de chaussée. Certaines situations peuvent engendrer une perte de contrôle du véhicule, par exemple un évitement d'obstacle simple ou double. Les pertes de contrôle dans ce cas sont souvent dues à une réponse inadaptée du véhicule car trop vives, pas assez amorties ou encore peu prévisibles. L'invention vise un système de commande anti-roulis assurant une sécurité, une sensation de sécurité, un confort et un plaisir de conduite élevé. Le procédé de commande de système anti-roulis pour un véhicule à au moins trois roues, prévoit qu'en fonction de l'angle de braquage de roues avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de braquage de système anti-roulis, on élabore une consigne actuelle de correction de roulis et on envoie ladite consigne actuelle de correction de roulis à un actionneur antiroulis ou une suspension pilotable agissant sur la raideur d'une suspension du véhicule. On peut ainsi contrer de façon efficace le roulis affectant un véhicule. Dans un mode de réalisation, les données de déplacement du véhicule comprennent la vitesse longitudinale du véhicule. La vitesse longitudinale peut être mesurée par au moins un capteur faisant partie d'un système anti blocage de roues. Dans un mode de réalisation, les données de déplacement du véhicule comprennent une mesure de l'angle de braquage de roues arrière, dans le cas d'un véhicule à roues arrière directrices. Avantageusement, on règle de façon séparée la réponse dynamique du véhicule et la réponse statique du véhicule. Le réglage peut être effectué de façon simple. Avantageusement, à partir d'un modèle du véhicule et de données de déplacement du véhicule, on élabore une consigne actuelle de correction de roulis. La consigne actuelle de correction de roulis peut être élaborée en boucle ouverte. En d'autres termes, la présence d'un capteur de roulis n'est pas indispensable. La consigne de correction de roulis peut être élaborée en fonction de la dynamique dudit actionneur anti- roulis ou suspension pilotable. Le système anti-roulis pour un véhicule à au moins trois roues comprend un moyen pour élaborer une consigne actuelle de correction de roulis en fonction de l'angle de braquage de roues avant ou de l'accélération du véhicule, de données de déplacement du véhicule et d'une consigne antérieure de correction de roulis, et un actionneur anti-roulis ou une suspension pilotable capable d'agir sur la raideur d'une suspension du véhicule à réception de ladite consigne actuelle de correction de roulis. Dans un mode de réalisation, le moyen pour élaborer une consigne comprend un module de modélisation apte à fournir une estimation d'au moins une variable. Dans un mode de réalisation, le module de modélisation comprend une entrée d'angle de braquage de roues avant ou d'accélération latérale du véhicule, une entrée de vitesse de déplacement du véhicule, et une entrée de consigne antérieure de braquage de roues arrière. Dans un mode de réalisation, le module de modélisation comprend une sortie d'angle de roulis, une sortie de vitesse de roulis et une sortie de couple filtrée. Le moyen pour élaborer une consigne peut comprendre un module de réglage de partie transitoire et un module de réglage de partie statique. Le module de réglage de partie transitoire peut comprendre des sorties reliées aux entrées du module de réglage de parties statiques. Le module de réglage de parties statiques peut comprendre en outre une entrée d'angle de braquage de roues avant ou d'accélération latérale du véhicule et une entrée de vitesse de déplacement du véhicule. Le véhicule pourvu d'un châssis et d'au moins trois roues reliées élastiquement au châssis, comprend un système anti-roulis comprenant un moyen pour élaborer une consigne actuelle de correction de roulis en fonction de l'angle de braquage de roues avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de correction de roulis, et un actionneur anti-roulis ou une suspension active capable d'agir sur la raideur d'une suspension du véhicule à réception de ladite consigne actuelle de correction de roulis. En se servant de l'angle de braquage de roues avant, le procédé de commande est particulièrement rapide. En se servant de l'accélération latérale du véhicule, le procédé de commande permet un excellent comportement du véhicule, notamment sur chaussée présentant une faible adhérence. 2888164 4 La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels: -la figure 1 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un système de commande selon un aspect de l'invention; - la figure 2 est un schéma logique du système de la figure 1; - la figure 3 est une vue schématique d'un véhicule équipé d'un système de commande selon un autre aspect de l'invention; et -la figure 4 est un schéma logique du système de la figure 3. Comme on peut le voir sur la figure 1, le véhicule 1 comprend un châssis 2, deux roues avant directrices 3 et 4 et deux roues arrière 5 et 6 qui peuvent ou non être directrices. Le véhicule 1 se complète par un système de direction 7 comprenant une crémaillère 8 disposée entre les roues avant 3 et 4, un actionneur de crémaillère 9 apte à orienter les roues avant 3 et 4 par l'intermédiaire de la crémaillère 8 en fonction d'ordres reçus, de façon mécanique ou électrique, en provenance d'un volant de direction non représenté, à disposition d'un conducteur du véhicule. Dans la variante à roues arrière directrices, des actionneurs 19 et 20 de braquage desdites roues arrière sont prévus. Le système anti-roulis 10 comprend une unité de commande 11, un capteur 12 de l'accélération latérale 'yT du véhicule, un capteur 13 de la vitesse de rotation des roues avant permettant de déterminer la vitesse V du véhicule. Le capteur 12 peut être disposé au centre de gravité du véhicule 1. En outre, le système anti-roulis 10 comprend des actionneurs 14 à 17 capables d'agir sur la raideur de la suspension disposée entre le châssis 2 et respectivement les roues 3 à 6. Le capteur de vitesses peut être de type optique ou encore magnétique, par exemple à effet Hall, coopérant avec un codeur solidaire d'une partie mobile, tandis que le capteur est non-tournant. Le capteur d'accélération peut être de type accéléromètre (masselotte et ressort). Les actionneurs 14 à 17 peuvent comprendre des vérins hydrauliques ou électriques capables de modifier la raideur de la suspension ou encore des éléments de suspension active à raideur commandée. L'unité de commande 11 peut être réalisée sous la forme d'un microprocesseur équipé d'une mémoire vive, d'une mémoire morte, d'une unité centrale et d'interfaces d'entrée-sortie permettant de recevoir des informations des capteurs et d'envoyer les instructions aux actionneurs 14 à 17. Plus précisément, l'unité de commande 11 comprend un bloc d'entrée 22 recevant les signaux en provenance des capteurs 12 et 13, plus particulièrement la vitesse du véhicule V et l'accélération transversale YT. La vitesse du véhicule peut être obtenue en faisant la moyenne de la vitesse des roues avant ou des roues arrière, telle que mesurée par des capteurs d'un système antiblocage de roues. Dans ce cas, il est prévu un capteur 13 par roue, le système antiblocage de roues comprenant une sortie reliée à une entrée de l'unité de commande 11 pour fournir l'information de vitesse du véhicule. Alternativement, chaque capteur 13 est relié à une entrée de l'unité de commande 11, l'unité de commande 11 effectuant alors la moyenne de la vitesse des roues. L'unité de commande 11 comprend également un modèle de véhicule 23, permettant d'estimer les informations qui ne sont pas mesurées et qui sont nécessaires à la commande. Le modèle 23 permet de prédire le comportement intrinsèque du châssis 2, c'est-à-dire sa réponse en roulis en fonction de l'accélération transversale yT du véhicule. Le modèle peut par exemple être basé sur l'équation simplifiée de l'élément de transfert entre l'accélération transversale YT et l'angle de roulis de la caisse du véhicule, noté 0 d'une part, et entre le couple appliqué par l'actionneur, noté et l'angle de roulis de la caisse du véhicule 0, d'autre part: E22 2 et± C26+ / 2 E2 Ei kl + 2 k2 - M g ho 2 2 (i +Mho2)B+ /E 2 B=Mhoy7 + u f avec Ixx, l'inertie de la caisse du véhicule autour de son axe de roulis, c'est-à-dire un axe longitudinal placé plus haut que le sol et pouvant être légèrement incliné vers l'avant, M la masse totale du véhicule, ho la hauteur du centre de gravité par rapport à l'axe de roulis de la caisse du véhicule, E, la voie de l'essieu avant, E2 la voie de l'essieu arrière, c, le coefficient d'amortissement de l'essieu avant, c2 le coefficient d'amortissement de l'essieu arrière, k, la raideur de l'essieu avant, k2 la raideur de l'essieu arrière, g la constante de gravité, 0 la vitesse de roulis de la caisse du véhicule et 0 l'accélération de roulis de la caisse de véhicule. On peut éviter de mesurer le couple réellement appliqué par les actionneurs en modélisant la dynamique de l'actionneur: f Tas+l avec f le couple appliqué, , la consigne de couple, Ta la dynamique de l'actionneur et s l'opérateur de Laplace. L'équation d'état associée à ce modèle est la suivante: 0 1 0 (Oc o con 2 2w Gu + Gy 0 0 -1 vufi v 0 Ta / YT + Y= avec: (0n = 1 Mh0 G_ Y (I + Mho2) Gu (I + Mhn2) 1(42k1+E22k2) Mgho IL, + Mh02 l r E12c, + E22c2 4 + Mh02 et où y est la sortie considérée. Le modèle 23 fournit donc un angle de roulis calculé Oc, une vitesse de roulis calculée Oc et un couple de roulis filtré par la dynamique de l'actionneur et donc réellement appliqué f. L'unité de commande 11 comprend en outre un bloc 24 de calcul des transitoires recevant en entrée les sorties précitées du modèle 23 ainsi que la vitesse V du véhicule 1. Le bloc 24 calcule la commande qui permet d'agir sur la réponse transitoire et ce par un placement de pôle. Si on note les trois pôles du système décrit ci-dessus de la façon suivante: a1(V)+b,(V).i a2(V)+b2(V).i a3(V)+b3(V).i où les parties réelles des pôles à la vitesse V sont notées ai(V) et les parties imaginaires sont notées b;(V).On cherche alors le correcteur K=[K1(V) K2(V) K3(V)] qui placera les pôles du système bouclé en: Tdyn (V).a,(V)+Tdyn12(V).b,(V).i Tdyn21(V).a2(V)+Tdyn22(V).b2(V).i 2888164 8 Tdyn31(V).a3(V)+Tdyn32(V). b3(V).i où Tdyn,,, Tdyn12, Tdyn21, Tdyn22, Tdyn31, Tdyn32 sont les paramètres de réglage (variables en fonction de la vitesse du véhicule V) de la réponse transitoire du véhicule. Le correcteur K(Vo) peut se calculer, pour chaque vitesse Vo choisie, par la méthode de placement de pôle décrite dans l'article Robust Pole Assignment in Linear State Feedback , de J. Kautsky et N.K. Nichols, publié dans Int. J. Control, 41 (1985), pages 1129 à 1155. On obtient ainsi la première partie de la commande: uc-transitoire = K1(V) .ec - K1(V). 6 - K3(V).uf L'on peut remarquer que lorsque les paramètres de réglage sont égaux à 1, la réponse dynamique du véhicule n'est pas modifiée, qu'un paramètre supérieur à 1 provoque une augmentation de la vivacité de la réponse du véhicule en roulis et qu'un paramètre inférieur à 1 provoque une diminution de la vivacité de la réponse du véhicule en roulis. A titre d'exemple, on peut prendre le réglage suivant: Tdyn11 = 0, 8 Tdyn, 2 = 0 Tdyn21 = 0,8 Tdyn22 = 0 Tdyn31 = 0,8 Tdyn32 = 0 Ce réglage permet de ralentir la réponse dynamique du véhicule tout en supprimant les oscillations en roulis. Ce réglage permet d'améliorer le confort du passager qui ressentira une prise de roulis moins brusque lors de l'entrée dans un virage. 2888164 9 Le bloc 24 fournit donc en sortie les coefficients KI, K2 et K3 et la première partie de la commande notée c-transitoire. L'unité de commande 11 comprend en outre un bloc 25 de calcul de la commande statique noté ge_statique recevant en entrée les coefficients K,, K2 et K3 en provenance du bloc 24, la vitesse V du véhicule et l'accélération transversale YT. La commande _statique permet de modifier la valeur stabilisée de l'angle de roulis de la caisse atteint suite à un coup de volant d'amplitude donnée. Le résultat peut être exprimé par comparaison avec le gain statique que l'on obtiendrait sur le même véhicule sans dispositif anti-roulis actif: ST.ABILISE YT ANTIROULIS _ACTIF SANS_ ANTIROULIS_ ACTIF Tgs. STABILISE YT où Tgs est le paramètre de réglage qui peut varier, si nécessaire, en 15 fonction de la vitesse V. La deuxième partie de la commande se calcule en fonction du paramètre Tgs de la façon suivante: (Tgs -1).(l+ K3(V)). GY + Tgs. K,(V).G Gu n Uc statique YT avec, pour rappel: G= Mho GY (I,, + Mho'') wnz(E,2kt + E22k2) M.g.ho I + Mho2 Gu (I + Mho.$) 1/E,2c1+E22c2\ 4I +Mho2 L'on peut remarquer que lorsque le paramètre Tgs est égal à 1, la réponse statique du véhicule n'est pas modifiée, que lorsque le paramètre Tgs est supérieur à 1, la réponse statique du véhicule est augmentée et que lorsque le paramètre Tgs est inférieur à 1, la réponse statique du véhicule est diminuée. À titre d'exemple, on peut prendre Tgs égal à 0,8, qui permet de diminuer le roulis atteint par la caisse du véhicule lors d'un virage stabilisé, donc d'améliorer sensiblement le confort des passagers. L'unité de commande 11 se complète par un additionneur 26 et une sortie 27. L'additionneur 26 reçoit sur une entrée la sortie de commande /C_trat, sitoire du bloc 24 et sur une autre entrée positive la sortie de commande c-statique du bloc 25. La sortie de l'additionneur 26 est reliée, d'une part, à la sortie générale 27 de l'unité de commande 11 et, d'autre part, à l'entrée du modèle 23 pour fournir audit modèle 23 la consigne de correction de roulis venant d'être calculée. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, le capteur d'accélération transversal 12 est remplacé par un capteur 18 de la position de braquage des roues avant 3 et 4, par exemple positionné sur l'actionneur 9. L'angle de braquage des roues avant 3 et 4 est noté a, et est utilisé par le modèle 23 du véhicule, tel qu'illustré sur la figure 4, pour calculer l'angle de roulis calculé 0c, un état du véhicule en roulis noté X2,, et le couple de roulis filtré par la dynamique de l'actionneur est donc réellement appliqué, noté f. L'unité de commande 11, telle qu'illustrée sur la figure 4, est proche de celle illustrée sur la figure 2, à ceci près que le modèle 23 peut par exemple être basé sur l'équation suivante, avec a, l'angle de braquage des roues avant: 2 2 ( 2 2 E1 et + S2 c2 B+ H1 k1 + E2 k2 MghO 2 2 2 2 Le couple réellement appliqué par l'actionneur f n'est comme précédemment pas mesuré, mais obtenu en modélisant la dynamique de 30 l'actionneur de la même façon que précédemment. uf Nc Tas + 1 (1xx + Mh02)0+ 12 h 2 p 0=MVh â +MV a +u O L I L 1 f L'équation d'état associée à ce modèle est la suivante: 2con 1 0 "Oc \ (Ga. z\ 0 C _ wn2 0 Gu X2,, + Ga a, + 0 tic X2, u 1 ouf i 0 ' 1 f 0 0 Ta 8c\ zn) 0 0\ y= 0 1 0 Xzc 0 1, 0 'Suf avec: Ga L.(I,, + Mho2) 2(E,2k, + E22k2) Mgho 1 + Mho2 MV2hO _ 1(E,2c,+E22c2v V 4 I+Mho2 T = 4 Gu (i xx+ Mho 2) et où y est la sortie considérée et X2,, est le deuxième état du véhicule en roulis défini par X2,c = 2 conOç +Oc Gar.a,. Le bloc 24 de calcul des transitoires peut être similaire à celui 15 illustré sur la figure 2. Le bloc 25 de calcul de la commande statique permet de modifier la valeur stabilisée de l'angle de roulis de la caisse atteint suite à un coup de volant d'amplitude donnée. Le résultat est exprimé par comparaison avec le gain statique qui serait obtenu sur le même véhicule sans dispositif anti-roulis actif: ^ STABILISE = Tgs STABILISE ANTIROULIS _ACTIF a, SANS_ ANTIROULIS_ ACTIF où Tgs est le paramètre de réglage qui peut varier, si nécessaire, en fonction de la vitesse V. La deuxième partie de la commande se calcule en fonction du paramètre Tgs de la façon suivante: Ga K1(V)Ga 2K2(V)Ga (Tgs - 1)(1 + .3 (V)) + Tgs 2 + Gu w tt uc-statique. = a1 - K2(V)Gaa avec, pour rappel: Etzkt +Ezzk2) Mgho Tu + Mhnz 1 ( E;zc, +E zzcz 4 I + Mh02 Gu (I + Mho - L'unité de commande 11 se complète comme dans le mode de réalisation précédent, par un sommateur 26 recevant en entrée la sortie P'2-transitoire du bloc 24, d'une part, et la sortie z-statique, d'autre part, provenant du bloc 25. L'invention offre une loi de commande qui pilote le système d'anti-roulis actif et qui permet, grâce à une stratégie en boule ouverte de régler les réponses dynamique et statique en roulis du véhicule en Ga L.( Tu + Mho2) MVzhO fonction de l'accélération latérale ou de l'angle de braquage des roues avant. Le réglage peut par exemple être fonction de la vitesse V du véhicule. Le véhicule est conçu de manière à adopter le comportement le plus stable possible quels que soient la sollicitation du conducteur et l'état de la chaussée et offre une sécurité très élevée, une bonne sensation de sécurité, un confort et un plaisir de conduite optimisés. L'invention s'applique particulièrement à des véhicules équipés de barres anti-roulis actives. Il est possible de se passer de capteurs de la dynamique en roulis du véhicule, ce qui permet de limiter le coût du système et de tenir compte de la dynamique de l'actionneur anti-roulis. La mise au point du réglage est rapide et intuitive, car les paramètres de réglage sont liés aux performances nominales du véhicule en l'absence de dispositif anti-roulis. En effet, les paramètres de réglage égaux à 1 ne modifient pas le comportement du véhicule, alors que les paramètres de réglage supérieurs à 1 rendent le comportement du véhicule plus vif et des paramètres de réglage inférieurs à 1 rendent le comportement du véhicule moins direct. La mise en oeuvre du système anti-roulis assure un bon comportement du véhicule, quelle que soit l'adhérence offerte par la roue sur laquelle se déplace le véhicule
Procédé de commande de système anti-roulis pour un véhicule à au moins trois roues, dans lequel en fonction de l'angle de braquage de roue avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de braquage de système anti-roulis, on élabore une consigne actuelle de correction de roulis et on envoie ladite consigne actuelle de correction de roulis à un actionneur anti-roulis ou une suspension pilotable agissant sur la raideur d'une suspension du véhicule.
1-Procédé de commande de système anti-roulis pour un véhicule à au moins trois roues, dans lequel en fonction de l'angle de braquage de roue avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de braquage de système anti-roulis, on élabore une consigne actuelle de correction de roulis et on envoie ladite consigne actuelle de correction de roulis à un actionneur antiroulis ou une suspension pilotable agissant sur la raideur d'une suspension du véhicule. 2-Procédé selon la 1, dans lequel lesdites données de déplacement du véhicule comprennent la vitesse longitudinale V du véhicule. 3-Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel lesdites données de déplacement du véhicule comprennent une mesure de l'angle de braquage de roue arrière. 4-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on règle la réponse dynamique du véhicule et la réponse statique du véhicule de façon séparée. 5-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel à partir d'un modèle du véhicule et de données de déplacement du véhicule, on élabore une consigne actuelle de correction de roulis. 6-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la consigne actuelle de correction de roulis est élaborée en boucle ouverte. 7-Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la consigne de correction de roulis est élaborée en fonction de la dynamique dudit actionneur anti-roulis ou suspension pilotable. 8-Système anti-roulis pour un véhicule (1) à au moins trois roues, comprenant un moyen (11) pour élaborer une consigne actuelle de correction de roulis en fonction de l'angle de braquage de roue avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de correction de roulis, et un actionneur (14 à 17) anti-roulis ou une suspension pilotable capable d'agir sur la raideur d'une suspension du véhicule à réception de ladite consigne actuelle de correction de roulis. 9-Système selon la 8, dans lequel ledit moyen pour élaborer une consigne comprend un module de modélisation (23) apte à fournir une estimation d'au moins une variable. 10-Système selon la 9, dans lequel ledit module de modélisation (23) comprend une entrée d'angle de braquage de roue avant ou d'accélération latérale du véhicule, une entrée de vitesse V de déplacement du véhicule, et une entrée de consigne antérieure de braquage de roue arrière. 11-Système selon la 9 ou 10, dans lequel ledit module de modélisation (23) comprend une sortie d'angle de roulis, une sortie de vitesse de roulis et une sortie de couple filtré. 12-Système selon l'une quelconque des 8 à 11, dans lequel ledit moyen pour élaborer une consigne comprend un module (24) de réglage de partie transitoire et un module (25) de réglage de partie statique. 13-Système selon la 12, dans lequel ledit module (24) de réglage de partie transitoire comprend des sorties reliées aux entrées du module de réglage de partie statique, le module (25) de réglage de partie statique comprenant en outre une entrée d'angle de braquage de roue avant ou d'accélération latérale du véhicule et une entrée de vitesse V de déplacement du véhicule. 2888164 16 14-Véhicule (1) pourvu d'un châssis (2) et d'au moins trois roues reliées élastiquement au châssis (2), comprenant un système antiroulis comprenant un moyen (11) pour élaborer une consigne actuelle de correction de roulis en fonction de l'angle de braquage de roue avant ou de l'accélération latérale du véhicule, de données de déplacement du véhicule, et d'une consigne antérieure de correction de roulis, et un actionneur (14 à 17) anti-roulis ou une suspension pilotable capable d'agir sur la raideur d'une suspension du véhicule à réception de ladite consigne actuelle de correction de roulis.
B
B60
B60G
B60G 17
B60G 17/015
FR2901852
A1
CONDUITE ANNULAIRE A DOUBLE FLUX ET BRULEUR COMPORTANT UNE TELLE CONDUITE
20,071,207
La présente invention concerne une conduite annulaire ainsi qu'un brûleur comprenant une telle conduite, le brûleur pouvant être un brûleur à air primaire, un brûleur à air total, un brûleur à gaz... On connaît une conduite annulaire du type délimitée par deux tubes dont les axes sont parallèles, un premier tube portant des organes de déviation adaptés à conférer une composante tangentielle à un fluide se déplaçant dans la conduite. Une telle conduite est couramment utilisée dans des brûleurs, notamment dans des brûleurs à air primaire tels que ceux décrits dans la demande EP 967 434. En effet, dans les brûleurs modernes tels que ceux décrits dans cette demande, afin d'améliorer la combustion, les conduites d'alimentation en combustible sont entourées de deux conduites périphériques d'alimentation en air primaire générant un flux tourbillonnaire (ou hélicoïdal), l'une de ces conduites ne comportant pas d'organes de déviation de sorte que l'air qui y circule en sort selon un flux axial, alors que l'autre comporte de tels organes de sorte que l'air qui y circule en sort selon un flux rotatif autour de l'axe du brûleur. La qualité de l'amélioration apportée par ces deux conduites périphériques dépend des réglages qu'il convient de faire, notamment en ce qui concerne les débits d'air primaire qu'elles apportent : d'une part le débit total de l'air apporté par ces deux conduites périphériques par rapport aux débits des autres constituants (combustibles et air primaire central), et, d'autre part, le rapport de ces deux débits d'air primaire périphérique qui permet de moduler l'effet tourbillonnaire. Le réglage des deux débits est particulièrement délicat et nécessite que l'utilisateur soit particulièrement qualifié. De plus, du fait de la présence des deux conduites périphériques d'alimentation en air, ces brûleurs sont particulièrement lourds, volumineux, complexes (au niveau de la partie en amont des conduites pour permettre leur alimentation) et coûteux. Une solution proposée pour faciliter la régulation du flux tourbillonnaire tout en allégeant le brûleur à été de remplacer les deux conduites par une seule conduite annulaire délimitée par deux tubes dont les axes sont parallèles et qui sont mobiles axialement l'un par rapport à l'autre, un premier tube portant des organes de déviation adaptés à conférer une composante tangentielle à un fluide se déplaçant dans la conduite, le deuxième tube comprenant une portion d'entraînement adaptée à permettre l'entraînement du fluide hors des organes de déviation, l'angle de déviation tangentielle du fluide à l'extrémité aval de la conduite dépendant de la position axiale du second tube par rapport au premier. Cette solution est décrite dans la demande de brevet FR 05 06519 du 27 juin 2005. Cependant, il s'est avéré que s'il permet effectivement d'alléger le brûleur et de n'avoir qu'un seul débit à régler, le réglage du flux tourbillonnaire reste délicat. En effet, le fluide en sortie de la conduite présente, selon le réglage choisi, soit un écoulement trop axial, soit un écoulement trop tourbillonnaire, et les écoulements à comportement intermédiaires s'avèrent être instables, le réglage d'un écoulement intermédiaire s'avérant difficile. La présente invention vise à réaliser, d'une part, un brûleur qui offre la même légèreté que ceux de la demande dernièrement citée et qui, quand il permet possibilité une régulation du flux tourbillonnaire, une régulation pouvant être progressive et contrôlée, et, d'autre part, une conduite annulaire permettant d'avoir un tel brûleur. Selon l'invention, dans la conduite annulaire du type précité, les organes de déviation ne confèrent une composante tangentielle qu'à une première partie du se déplaçant dans la conduite, le second tube comprenant des organes de redressement qui sont adaptés à permettre à la partie complémentaire du fluide se déplaçant dans la conduite d'avoir, à l'extrémité aval de la conduite, un angle de déviation tangentielle qui lui est propre. Cette conduite permet ainsi d'avoir un brûleur particulièrement léger du fait du remplacement des deux conduites traditionnelles par une seule conduite. Par ailleurs, quand les organes de redressement sont agencés par rapport aux organes de déviation de façon à séparer, à l'extrémité aval de leur recouvrement, la partie complémentaire du fluide de la première partie, les flux des deux parties de fluide en sortie de la conduite sont plus stables. De plus, quand les deux tubes sont montés axialement coulissant l'un par rapport à l'autre et que l'angle de déviation tangentielle conféré par les organes de redressement est faible, voire nul, le réglage du flux tourbillonnaire du fluide s'en trouve simplifié : le flux axial (quasiment axial) de la partie complémentaire du fluide stabilisant le flux tourbillonnaire de la première partie. En outre, quand les organes de redressement sont portés par le tube extérieur, le flux axial ceinture le flux tourbillonnaire et le stabilise d'une façon particulièrement efficace permettant d'augmenter l'angle de déviation tangentielle de la première partie de fluide sans qu'il y ait un brusque changement de comportement conduisant à un flux global divergent. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans la description détaillée des trois modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs et illustrés dans les dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue partielle selon une coupe axiale d'un brûleur comportant une conduite annulaire conforme au premier mode de réalisation de la présente invention ; La figure 2 est une vue en coupe axiale de la partie aval de la conduite conforme au premier mode de réalisation de la présente invention, représentant un agrandi de la zone II de la figure 1 ; La figure 3 est une vue déroulée de la partie aval du 20 la conduite illustrée à la figure 2 ; La figure 4 est une vue similaire à la figure 2, la conduite étant conforme à un second mode de réalisation de la présente invention ; La figure 5 est une vue similaire aux figures 2 et 4, 25 la conduite étant conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention ; La figure 6 est une vue similaire à la figure 3, la conduite étant conforme au troisième mode de réalisation de la présente invention ; et 30 La figure 7 est une vue agrandie de la zone VII de la figure 1. La figure 1 représente un brûleur 1 s'étendant selon un axe 2 et comportant plusieurs conduites sensiblement coaxiales (en l'occurrence, cinq). Ces cinq conduites comprennent une conduite centrale d'alimentation en combustible 3 (dans laquelle, dans le présent exemple, est logée une canne d'injection de combustible liquide ou gazeux 4), une conduite centrale d'alimentation en air primaire 5 entourant la conduite centrale d'alimentation en combustible 4, une première conduite périphérique d'alimentation en combustible 6 (par exemple, un solide pulvérisé) entourant la conduite centrale d'alimentation en air primaire 5, une seconde conduite périphérique d'alimentation en combustible 7 (par exemple, un gaz) entourant la première conduite centrale d'alimentation en combustible 6, et une conduite annulaire 8 périphérique d'alimentation en air primaire située à l'extérieur de toutes les conduites en alimentation en combustible. La conduite centrale d'alimentation en combustible 3 est délimitée par un tube central 9, la conduite centrale d'alimentation en air primaire 5 est délimitée par le tube central et un premier tube périphérique 10, la première conduite périphérique d'alimentation en combustible 6 est délimitée par le premier tube périphérique 10 et un second tube périphérique 11, la seconde conduite périphérique d'alimentation en combustible 7 est délimitée par le second tube périphérique 11 et un troisième tube périphérique 12, et la conduite annulaire 8 d'alimentation en air primaire est délimitée par le troisième tube périphérique 12 et par un tube externe 13. De façon classique, le troisième tube périphérique 12 est monté axialement coulissant par rapport au tube externe 13, le second tube périphérique 11 est monté axialement coulissant par rapport au troisième tube périphérique 12, et le premier tube périphérique 10 est monté axialement coulissant par rapport au un second tube périphérique 11. De plus, le brûleur 1 comprend un stabilisateur central 13 qui recouvre la sortie de la conduite centrale d'alimentation en air primaire 5. Ce stabilisateur central 13 comporte, d'une part, des orifices de refroidissement 14 qui sont traversés par l'air primaire provenant de la conduite centrale d'alimentation en air primaire 5, et, d'autre part, une ouverture 15 qui correspond sensiblement à la section de la conduite centrale d'alimentation en combustible 3 et qui est traversée par le combustible amené par cette conduite 3. De préférence, le diamètre du stabilisateur central 13 est au moins égal à 40% de celui du tube externe 13. La conduite annulaire 8 périphérique d'alimentation en air primaire est ainsi délimitée par deux tubes 12,13 dont les axes 2 sont parallèles (en l'occurrence, les deux tubes 12,13 sont coaxiaux) et définissent une direction axiale 16. Le troisième tube périphérique 12 du brûleur 1 forme le tube interne 12 de la conduite 8. Dans le présent mode de réalisation, le tube interne 12 porte des organes de déviation 17 qui sont adaptés à conférer une composante selon la direction tangentielle 18 à une première partie d'un fluide se déplaçant dans la conduite 8. Le tube externe 13 du brûleur 1 forme le tube externe 13 de la conduite 8. Dans le présent mode de réalisation, le tube externe 13 porte des organes de redressement 19 qui sont adaptés à permettre à la partie complémentaire du fluide se déplaçant dans la conduite 8 d'avoir, à l'extrémité aval 20 de la conduite 8, un angle de déviation tangentielle qui lui est propre. De ce fait, à l'extrémité aval 20 de la conduite 8, une partie d'un fluide présente une certaine déviation tangentielle, l'autre partie ayant une autre déviation. Ainsi, l'invention permet de remplacer un ensemble de deux conduites annulaires disposées l'une dans l'autre, comportant trois tubes (un tube interne, un tube externe et un tube intermédiaire) par une seule conduite ne comprenant que deux tubes. L'avantage de cette conduite est qu'elle permet d'avoir un brûleur particulièrement léger et ayant un diamètre réduit, ce qui est particulièrement appréciable pour les fours ou séchoirs ayant des petites dimensions. L'avantage est encore plus grand dans les fours et séchoirs rotatifs dans lesquels la partie avant des brûleurs entre en porte-à-faux de plusieurs mètres au travers du capot de chauffe de l'installation et est soutenue par un chariot mobile. Les répercutions économiques sont importantes de fait d'une plus grande facilité de fabrication, de transport, d'installation et de la possibilité de réduire les renforts des installations acceptant le brûleur. Afin d'avoir en sortie de la conduite 8 une première partie de fluide ayant un bon comportement tourbillonnaire, les organes de déviation 17 sont conformés de façon à lui conférer à l'extrémité aval 20 de la conduite 8, un angle de déviation tangentielle compris entre 0 et 50 , et de préférence entre 5 et 30 . Et afin de conférer un comportement stable à cette première partie de fluide en sortie de la conduite 8, les organes de redressement 19 sont conformés de façon à conférer à la partie complémentaire du fluide, à l'extrémité aval 20 de la conduite 8, un angle de déviation tangentielle inférieur à 5 , et de préférence sensiblement nul (voire nul). Dans le présent mode de réalisation, cette stabilisation est encore accrue du fait que la première partie de fluide (à flux tourbillonnaire) est entourée par la partie complémentaire du fluide (à flux axial). Dans les présents modes de réalisation, les organes de déviation 17 sont fixes par rapport au premier tube 12 et ils sont formés par une première série de canaux 17 réalisés par usinage (fraisage) de ce tube 2. Chaque canal 17 de la première série est délimité par une paroi de fond 21 et par deux parois longitudinales 22. La paroi de fond 21 s'étend selon les directions axiale 16 et tangentielle 18 et, de ce fait, est de forme cylindrique. Les deux parois longitudinales 22 s'étendent selon les directions axiale 16 et radiale 23 et elles présentent, par rapport à l'axe 2 de la conduite 8, une déviation tangentielle 24. Ici, en tout point dans la direction axiale 16, l'angle de la déviation tangentielle 24 est inférieur à 50 , et de préférence est compris entre 5 et 30 . Dans les présents modes de réalisation, les organes de redressement 19 sont fixes par rapport au second tube 13, et ils sont formés par une seconde série de canaux 19 réalisés par usinage (fraisage) de ce tube 13. Chaque canal 19 de la seconde série est délimité par une paroi de fond 25 et par deux parois longitudinales 26. La paroi de fond 25 s'étend selon les directions axiale 16 et tangentielle 18 et, de ce fait, est de forme cylindrique. Les deux parois longitudinales 26 s'étendent selon les directions axiale 16 et radiale 23 et elles présentent, par rapport à l'axe 2 de la conduite 8, une déviation tangentielle 27. Ici, en tout point dans la direction axiale 16, l'angle de la déviation tangentielle 27 est inférieur à 5 , et de préférence proche de 0 . Deux canaux 17 adjacents de la première série sont séparés l'un de l'autre par un organe de jonction 28. Chaque organe de jonction 28 de la première série délimité par une paroi de jonction amont 29, une paroi de jonction supérieure 30, et une paroi de jonction aval 31. Les parois de jonction amont 29 et aval 31 s'étendent radialement depuis les parois de fond 21 jusqu'aux extrémités libres des parois longitudinales 22 des canaux 17 correspondants, au niveau de l'extrémité amont ou aval des parois longitudinales 22, selon le cas. Les parois de jonction amont 29, supérieure 30, et aval 31 s'étendent transversalement depuis une paroi longitudinale 22 d'un canal 18 à la paroi longitudinale 22 du canal 18 adjacent. De ce fait, la première partie de fluide ne peut passer que dans les canaux 17 de la première série, les parois de jonction amont 29 et aval 31 étant le prolongement axial de la paroi de jonction supérieure 30. Il en est de même de deux canaux 19 adjacents de la seconde série. Chaque organe de jonction 32 de la seconde série est délimité par une paroi de jonction amont 33, une paroi de jonction supérieure 34, et une paroi de jonction aval 35 similaires aux parois correspondantes des organes de jonction 28 de la première série. De ce fait, la partie complémentaire de fluide ne peut passer que dans les canaux 19 de la seconde série, les parois de jonction amont 33 et aval 35 étant le prolongement axial de la paroi de jonction supérieure 34. Dans le premier mode de réalisation, comme on peut le voir à la figure 3, chaque canal 19 de la seconde série est angulairement disposé dans une plage angulaire qui est délimitée par deux secteurs angulaires, ces secteurs angulaires correspondent à l'occupation angulaire de deux canaux 17 adjacents de la première série. De ce fait, chaque canal d'une série fait face à un organe de jonction de l'autre série. De plus, dans les présents modes de réalisation, les organes de redressement 17 coopèrent avec les organes de déviation 19 de façon à séparer, à l'extrémité aval de leur recouvrement, la partie complémentaire du fluide de la première partie. Cette séparation permet d'améliorer la stabilisation du flux en sortie de la conduite. Dans les présents modes de réalisation, cette séparation est formée par des moyens de séparation 32,36 portés par au moins l'une des deux séries de canaux 6,18 (en l'occurrence, par au moins les organes de redressement 19). Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3, les moyens de séparation sont formés par les organes de jonction 32 de la seconde série (et également par les organes de jonction 28 de la première série) vu la répartition angulaire des deux séries de canaux 17,19 (et des deux séries d'organes de jonction 28,32). Dans les modes de réalisation illustrés aux figures 4 et 5, les moyens de séparation sont formés par une série de couvercles 36 portés par la seconde série de canaux 19, chaque couvercle 36 recouvrant la paroi de fond 25 du canal 19 correspondant et s'étendant transversalement depuis l'extrémité libre d'une paroi longitudinale 26 à l'autre d'un canal 19 et axialement d'une extrémité axiale à l'autre des parois longitudinales 26 (dans ce mode de réalisation, la position angulaire relative des canaux des première et 5 seconde séries est sans importance pour réaliser la séparation des deux parties du fluide). Par ailleurs, dans les présents modes de réalisation, les deux tubes 12,13 délimitant la conduite sont mobiles selon la direction axiale 16 l'un par rapport à l'autre, 10 le tube externe 13 étant conformé de sorte que l'angle de déviation tangentielle de la première partie du fluide à l'extrémité aval 20 de la conduite 1 dépend de la position axiale relative des deux tubes 12,13. La modification de l'angle de déviation tangentielle 15 de la première partie du fluide en fonction de la position axiale relative des deux tubes 2,3 est réalisée dans les présents modes de réalisation par la modification du recouvrement des canaux 17 de la première série par les canaux 19 de la seconde série. En aval de 20 ce recouvrement, chaque canal 17 de la première série est fermé et la première portion de fluide est obligée d'y circuler, et, en amont, chaque canal 17 est ouvert ce qui permet à cette portion de fluide de s'en échapper radialement en direction du second tube 13. Pour chaque 25 canal 17 de la première série, l'angle de la déviation tangentielle 24 en un point pris selon la direction axiale 16 varie en fonction de la distance de ce point avec l'extrémité amont du canal 17. Plus précisément, pour chaque canal 17 de la première série, l'angle de 30 déviation tangentielle 24 décroît de son extrémité amont à son extrémité aval 15 (où son angle de la déviation tangentielle peut être sensiblement nul). La composante tangentielle de la première partie de fluide en sortie de la conduite 8 correspond à l'angle de déviation tangentielle 24 des canaux 17 de la première série au point axial où cette partie de fluide sort radialement de ces derniers, et il est très simple de modifier cette composante en modifiant la position de l'extrémité aval du recouvrement des canaux de la première série par les canaux de la seconde série. Par ailleurs, les organes de redressement 19 sont conformés de façon à conférer à la partie complémentaire du fluide, à l'extrémité aval 20 de la conduite 8 le même angle de déviation tangentielle quelle que soit la position axiale relative des deux tubes 12,13, comme on peut le voir à la figure 3. De même, les moyens de séparation 32,36 portés par les organes de redressement 19 sont agencés de façon à deux séparer les deux parties de fluide quelle que soit la position axiale relative des deux tubes 12,13, comme on peut également le voir à la figure 3. Comme on peut le voir aux différentes figures, les organes de déviation 17 et les organes de redressement 19 sont de préférence agencés radialement les uns par rapport aux autres de façon à avoir entre eux un interstice le plus réduit possible permettant un coulissement axial des tubes sans frottement. L'interstice est de préférence compris entre 0,5 et 10 mm. La valeur de cet interstice doit être adaptée de façon à ne pas annuler les effets des moyens de séparation et à rendre négligeable la portion de fluide y passant. De préférence, la section de passage utile des canaux de la première série représente entre 15 et 70% de la section de passage utile des canaux des deux séries. Par ailleurs, dans les modes de réalisation, l'échappement radial de la première partie de fluide hors des canaux 17 de la première série est réalisé par l'application de l'effet Coanda. Plus précisément, le second tube 13 comprend une portion d'entraînement 35,38,39 qui est orientée, selon la direction radiale 23, dans le sens d'un éloignement du premier tube 12 pour un déplacement selon la direction axiale 16 de l'amont vers l'aval (du fait que le second tube 13 est le tube externe, la portion d'entraînement est divergente), de façon à permettre un plaquage des filets du fluide contre sa paroi par cet effet. Ici, la portion d'entraînement 35,38,39 est une portion conique, dont le demi-angle 37 au sommet est sensiblement égal à 25 . Dans les présents modes de réalisation, les moyens de 20 séparation 32,36 forment au moins une partie de la portion d'entraînement 35,38,39. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 2, la portion d'entraînement 35,38,39 comprend les parois de jonction aval 35 de la seconde série des organes de 25 jonction 32 et une paroi d'entraînement 38 qui les prolonge à partir des parois de fond 25. Par ailleurs, dans ce mode de réalisation, la paroi de fond 21 de chaque canal 17 de la première série est axialement uniforme. 30 Dans le mode de réalisation illustré à la figure 4, la portion d'entraînement 35,38,39 comprend l'ensemble des extrémités aval 39 de la série de couvercles 36 et les parois de jonction aval 35 de la seconde série des organes de jonction 32 qui les prolongent. Cette paroi d'entraînement 39 s'étend angulairement dans le prolongement des organes de jonction 32 et des canaux 19 de la seconde série, entraînant de ce fait également la seconde partie de fluide par effet Coanda. Dans ce mode de réalisation, afin d'améliorer l'évacuation radiale de la première partie de fluide, la surface de fond 21 présente, à son extrémité aval, une portion 40 orientée, selon la direction radiale 23, dans le sens d'un rapprochement du second tube 13 pour un déplacement selon la direction axiale 16 de l'amont vers l'aval. Par ailleurs, dans ces deux modes de réalisation, le second tube 13 comprend une portion cylindrique 41 qui prolonge l'extrémité aval de la portion d'entraînement 35,38,39 de façon à éviter une trop grande divergence du fluide en sortie de la conduite 8. Dans le mode de réalisation illustré à la figure 5, la portion d'entraînement 35,38,39 n'est formée que par une portion radiale de l'extrémité aval 38 de la série de couvercles 26, et plus précisément, par la portion radiale adjacente à la première série de canaux 17. De ce fait, il est possible de varier l'étendue radiale de l'évacuation de la première partie du fluide en employant une portion 35,38,39 plus ou moins importante. Par ailleurs, dans le mode de réalisation illustré aux figures 5 et 6, pour chaque canal 17 de la première série, l'angle de déviation tangentielle 24 est constant (environ 30 ) sur une première portion axiale 42 (en l'occurrence la portion amont 42) puis décroît sur une seconde portion axiale 43 (ici, jusqu'à son extrémité aval où son angle de la déviation tangentielle 24 est d'environ 50). De façon totalement indépendante, le comme on peut le voir à la figure 7, le brûleur 1 illustré à la figure 1 présente une particularité au niveau de son stabilisateur central 13. Selon cette particularité, le stabilisateur central 13 est monté coulissant axialement par rapport au premier tube périphérique 10 qui délimite extérieurement la conduite centrale d'alimentation en air primaire 5 et entoure le stabilisateur central 13. Un passage annulaire 50 est délimité par l'extrémité aval interne 51 du tube périphérique 10 et le rebord périphérique 52 du stabilisateur 13. De ce fait, il est possible de régler la section du passage annulaire 50, voire de l'obstruer, par le biseautage d'au moins l'une des deux surfaces 51,52 délimitant ce passage 50 (en l'occurrence par le biseautage de l'extrémité aval interne 51 du premier tube périphérique 10). Dans cet exemple, le déplacement axial du stabilisateur central 13 est permis par la présence d'un organe de manipulation 9 qui en l'occurrence est réalisé par le tube central 9 délimitant la conduite centrale d'alimentation en combustible 3 qui se termine par l'ouverture 15, le tube central 9 et le stabilisateur central 13 étant solidaires l'un de l'autre. De plus, dans le présent exemple, au moins l'une des deux surfaces 51,52 délimitant le passage 50 (en l'occurrence par la surface cylindrique externe du stabilisateur central 13) présente des organes de déviation conférant une composante tangentielle au fluide passant par ce passage. Ici les organes de déviation sont réalisés le long du rebord périphérique 52 du stabilisateur 13 et ils sont formés par des rainures inclinées selon un angle compris de préférence entre 5 et 60 par rapport à l'axe du brûleur 1 (et donc du stabilisateur 13). Ni la présente invention, ni la particularité liée au stabilisateur central ne sont limités aux modes de réalisation précédemment décrits. La conduite peut être intégrée dans tout brûleur, ainsi que dans des dispositifs autre qu'un brûleur. Le brûleur pourrait comprendre plusieurs conduites centrales d'alimentation en combustible (en général jusqu'à cinq), réparties angulairement autour de l'axe de l'axe de la conduite centrale d'alimentation en air primaire, l'une d'elles pouvant être coaxiale avec cette conduite (comme dans le présent exemple). La (les) conduite(s) centrale(s) d'alimentation en combustible peuvent ne pas servir de logement à une canne d'injection, notamment quand le combustible est un combustible alternatif tel que des résidus solides, pulvérisés ou en morceaux. Le brûleur peut être également du type à air total, la conduite annulaire d'alimentation en air primaire conforme à la présente invention étant entourée d'au moins une conduite d'alimentation en air secondaire. Le brûleur peut également du type à gaz comprenant au moins deux conduites sensiblement coaxiales, ces deux conduites comprenant une conduite annulaire périphérique d'alimentation en gaz conforme à la présente invention qui entoure l'autre conduite. Il serait possible que les organes de déviation soient portés par le tube externe, les organes de redressement étant alors portés par le tube interne. Il serait possible que les canaux (tant de la première série que de la seconde) soient réalisés par fixation de parois longitudinales (par exemple par soudage) au tube correspondant. Il serait possible que la portion d'entraînement de comprenne pas de paroi d'entraînement ou que cette paroi d'entraînement s'étende angulairement uniquement dans le prolongement des organes de axiale ou dans le prolongement des canaux.10
L'invention concerne une conduite annulaire (8) délimitée par deux tubes (12,13) dont les axes (2) sont parallèles et qui sont mobiles axialement l'un par rapport à l'autre, un premier tube (12) portant des organes de déviation (17) adaptés à conférer une composante tangentielle à une première partie d'un fluide se déplaçant dans la conduite (8), le deuxième tube (13) étant conformé de sorte que l'angle de déviation tangentielle de la première partie du fluide à l'extrémité aval de la conduite (8) dépend de la position axiale relative des deux tubes (12,13).Selon l'invention, le second tube (13) comprend des organes de redressement (19) qui sont adaptés à permettre à la partie complémentaire du fluide se déplaçant dans la conduite (8) d'avoir, à l'extrémité aval de la conduite (8), un angle de déviation tangentielle qui lui est propre.
1. Conduite annulaire (8) délimitée par deux tubes (12,13) dont les axes (2) sont parallèles et qui sont mobiles axialement l'un par rapport à l'autre, un premier tube (12) portant des organes de déviation (17) adaptés à conférer une composante tangentielle à une première partie d'un fluide se déplaçant dans la conduite (8), le deuxième tube (13) étant conformé de sorte que l'angle de déviation tangentielle de la première partie du fluide à l'extrémité aval (20) de la conduite (8) dépend de la position axiale relative des deux tubes (12,13), caractérisée en ce que le second tube (13) comprend des organes de redressement (19) qui sont adaptés à permettre à la partie complémentaire du fluide se déplaçant dans la conduite (8) d'avoir, à l'extrémité aval (20) de la conduite (8), un angle de déviation tangentielle qui lui est propre. 2. Conduite annulaire (8) selon la 1, caractérisée en ce que les organes de redressement (19) sont conformés de façon à conférer à la partie complémentaire du fluide, à l'extrémité aval (20) de la conduite (8), un angle de déviation tangentielle inférieur à 5 , et de préférence sensiblement nul. 3. Conduite annulaire (8) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les organes de redressement (19) sont conformés de façon à conférer à la partie complémentaire du fluide, à l'extrémité aval (20) de la conduite (8), le même angle de déviation tangentielle quelle que soit la position axiale relative des deux tubes (12,13). 4. Conduite annulaire (8) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les organes de redressement (19) sont agencés par rapport aux organes de déviation (16) de façon à séparer, à l'extrémité aval de leur recouvrement, la partie complémentaire du fluide de la première partie. 5. Conduite annulaire (8) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les organes de déviation (17) sont formés par une première série de canaux (17), chaque canal (17) étant délimité, d'une part, par une paroi de fond (21), et, d'autre part, deux parois longitudinales (22) qui s'étendent selon les directions axiale (16) et radiale (23) et présentent, par rapport à l'axe (2) de la conduite (8), une déviation tangentielle (24). 6. Conduite annulaire (8) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les organes de redressement (19) sont formés par une seconde série de canaux (19), chaque canal (19) étant délimité, d'une part, par une paroi de fond (25), et, d'autre part, deux parois longitudinales (26) qui s'étendent selon les directions axiale (16) et radiale (23), des parois de jonction supérieure (34) s'étendant de l'extrémité libre d'une paroi longitudinale (26) d'un canal (19) à celle de la paroi longitudinale (26) du canal (19) adjacent. 7. Conduite annulaire (8) selon la 6 dépendante de la 5, caractérisée en ce que chaque canal (19) de la seconde série est angulairement disposé dans une plage angulaire délimitée par deux secteurs angulaires qui correspondent à l'occupation angulaire de deux canaux (17) adjacents de la première série. 8. Conduite annulaire (8) selon la 6 ou 7 dépendantes de la 5, caractérisée en ce que des moyens de séparation (32,36), portés par la seconde série de canaux (19), séparent, quelle que soit la position axiale relative des deux tubes (12,13), tout canal (17,19) d'une série de tout canal (19,17) de l'autre série. 9. Conduite annulaire (8) selon la 8, caractérisée en ce que les moyens de séparation (32,36) comprennent la série de parois de jonction supérieure (34). 10. Conduite annulaire (8) selon la 8 ou 9, caractérisée en ce que les moyens de séparation (32,36) comprennent une série de couvercles (36) recouvrant la paroi de fond (25) des canaux (19) de la seconde série. 11. Conduite annulaire (8) selon l'une des 1 ou 10, caractérisée en ce que le second tube (13) comprend une portion d'entraînement (35,38,39) qui est orientée, selon la direction radiale (23), dans le sens d'un éloignement du premier tube (12) pour un déplacement selon la direction axiale (16) de l'amont vers l'aval de façon à permettre un plaquage des filets du fluide contre sa paroi par effet Coanda. 12. Conduite annulaire (8) selon la 11 dépendante de l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que les moyens de séparation (32,36) forment au moins une partie de la portion d'entraînement (35,38,39). 13. Conduite annulaire (8) selon la 12, caractérisée en ce que la portion d'entraînement (35,38,39) comprend une série de parois dejonction aval (35) s'étendant de l'extrémité aval d'une paroi longitudinale (26) d'un canal (19) de la seconde série à celle de la paroi longitudinale (26) du canal (19) adjacent. 14. Conduite annulaire (8) selon la 12 ou 13 dépendantes de la 10, caractérisée en ce que la portion d'entraînement (35,38,39) comprend au moins la portion radiale de l'extrémité aval (29) de la série de couvercles (36), qui est adjacente à la première série de canaux (17). 15. Brûleur (1) comportant plusieurs conduites (3,5,6,7,8) sensiblement coaxiales, caractérisé en ce que la conduite (8) annulaires la plus externe est conforme à l'une des 1 à 14 et permet l'alimentation en un fluide présentant en sa sortie (20) deux parties ayant chacune une composante tangentielle qui lui est propre. 16. Brûleur (1) selon la 15, caractérisé en ce qu'il comprend une conduite centrale d'alimentation en air primaire (5) qui est délimitée extérieurement par un tube périphérique (10), et un stabilisateur central (13) disposé en sortie de la conduite d'alimentation en air primaire (5) et monté coulissant axialement par rapport au tube périphérique (10), l'extrémité aval interne (51) du tube périphérique (10) et le rebord périphérique (52) du stabilisateur (13) délimitant un passage annulaire (50) et au moins l'une des deux surfaces (51,52) délimitant le passage annulaire (50) étant biseautée. 17. Brûleur (1) selon la 16, caractérisé en ce qu'au moins l'une des deux surfaces (51,52) délimitant le passage annulaire (50)présente des organes de déviation (52) conférant une composante tangentielle au fluide passant par ce passage annulaire (50). 18. Brûleur (1) selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que le stabilisateur central (13) comprend au moins une ouverture (15) formant l'extrémité aval d'une conduite centrale d'alimentation en combustible (3) qui est délimitée extérieurement par un tube central (9) solidaire axialement du stabilisateur central (13). 19. Brûleur (1) selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que le stabilisateur central (13) a un diamètre au moins égal à 40% du diamètre du tube externe (13) de la conduite annulaire (8) conforme à l'une des 1 à 14.
F
F15,F23
F15D,F23C,F23D
F15D 1,F23C 7,F23D 14
F15D 1/02,F15D 1/04,F23C 7/00,F23D 14/70
FR2902815
A1
MODULE A EFFET PHOTOVOLTAIQUE, NOTAMMENT POUR TOIT DE BATIMENT LOGISTIQUE
20,071,228
Domaine technique de l'invention L'invention concerne des modules de production électrique par effet photovoltaïque (ou modules à effet photovoltaïque) adaptés, notamment, à être implantés sur les toits de bâtiments de type logistique, existants ou non ; ces bâtiments sont en pratique de grande surface avec des toits à très faible pente (typiquement quelques degrés) et une étanchéité de type membrane. Il va de soi que ces modules, conçus principalement pour cette application peuvent être montés sur des toits d'autres types de bâtiment, sur d'autres types de toitures, voire sur d'autres types de surfaces. Etat de la technique Il est connu d'implanter des cellules photovoltaïques sur des toits. En fait, une telle implantation est généralement définie en sorte de satisfaire les conditions suivantes : Permettre un auto-nettoyage des cellules, Permettre un rendement optimisé (azimut), - Minimiser les surcharges ponctuelles, - Limiter la surcharge à des valeurs pouvant être reprises pour tous types de bâtiments, Limiter la prise au vent, - Limiter la surcharge due à l'accumulation de neige, Permettre une mise en place aisée sans risque de détérioration de l'étanchéité (donc, permettre un remplacement ou une réparation aisée de la partie isolation). On peut noter que certaines des conditions précitées ne dépendent 30 que de l'inclinaison ou de l'orientation des cellules, de sorte qu'une telle implantation de cellules photovoltaïques sur des toits d'habitation peut ne poser aucun problème pour satisfaire aux objectifs précités, compte tenu de la pente généralement importante de ces toits. Mais il n'en est pas de même dans le cas des bâtiments de type logistique qui, comme cela a été indiqué ci-dessus, ont des toits dont l'inclinaison vis-à-vis de l'horizontale est généralement très faible : l'implantation de panneaux solaires (par exemple de type amorphe) à la surface même de ces toits, par exemple par collage sur la membrane d'étanchéité, n'est alors pas efficace. A titre subsidiaire, il faut noter que leur étroite association avec les membranes d'étanchéité sous-jacentes implique que, en cas de remplacement des membranes ou des panneaux, il faut remplacer les panneaux (ou les membranes) associé(e)s. C'est pourquoi il a été proposé de disposer des panneaux solaires, non à la surface même des toits, mais au-dessus d'eux. C'est ainsi que l'on connaît des panneaux traditionnels (de type polycristallin ou monocristallin) groupés en batterie, sur des supports eux-mêmes fixés sur un quadrillage de poutres métalliques supportées par des potelets traversant la membrane d'étanchéité et fixées sur les éléments de charpente sous-jacents sur le toit ; mais cette solution présente les inconvénients suivants : Poids et complexité de l'installation. Problème technique de mise en place dû au poids des éléments manipulés. Obligation de prévoir à la construction les dimensionnements de charpente et les sorties des potelets. - Prise au vent importante. Rétention de neige. Problème pour le remplacement des complexes d'étanchéité (démontage et manipulation d'éléments importants). A titre d'exemple, le document JP ù 9-217471 décrit un ensemble de modules de panneaux solaires qui sont montés sur un toit sensiblement horizontal au moyen de supports en gouttière asymétriques dont les bords sont respectivement fixés aux bords desdits modules ; ces gouttières semblent être fixées par des éléments traversants à la structure du toit ; en fait ce document se préoccupe principalement de recouvrir des zones résiduelles du toit (c'est-à-dire non recouvertes par des modules) par des panneaux similaires, montés sur des gouttières similaires, mais sans effet solaire. Une telle solution présente les inconvénients précités, notamment de poids et de complexité. Il a par ailleurs été proposé des panneaux traditionnels de type polycristallin ou monocristallin posés sur des bacs ou profils ballastés (donc maintenus en place par leurs poids, sans traversée des couches d'étanchéité), mais cette solution présente également des inconvénients significatifs : Poids très important. Risque de renversement dû à la prise au vent. Accumulation de neige. Difficultés de mise en place dues au poids. Risque de détérioration de la membrane d'étanchéité aux angles inférieurs des bacs en contact avec la membrane et déformation de l'isolant dû au poids des éléments. Obligation d'avoir une charpente suffisante pour reprendre les charges importantes des bacs ballastés. Le document US û 6 046 399 décrit une solution simple et peu coûteuse visant à minimiser le poids par rapport aux solutions ballastées, à permettre le remplacement des éléments solaires sans avoir à remplacer l'étanchéité sous-jacente, ainsi qu'à s'appliquer à des toits existants sans modifications sensibles. Ce document décrit ainsi la combinaison d'une membrane imperméable surmontée par une pluralité de blocs d'isolation présentant des saillies et des creux complémentaires grâce à quoi ils sont fixés les uns aux autres en sorte de former une sorte de second toit ; à certains au moins de ces blocs sont fixées des plaques métalliques; ces plaques métalliques comportent des éléments de montage pour le montage amovible des panneaux solaires ; ces éléments de montage peuvent permettre une variation de l'inclinaison des modules par rapport au toit. Certains blocs non munis par des plaques peuvent être remplacés par des blocs munis de telles plaques, ce qui confère une certaine adaptabilité. Toutefois, cette solution reste complexe et coûteuse, et si l'étanchéité est satisfaite, cela provient qu'il n'y a pas fixation proprement dite au toit, ce qui peut poser des problèmes en cas de vent violent. Problème technique et exposé de l'invention L'invention vise à pallier les inconvénients des solutions connues précitées. C'est ainsi qu'elle concerne un module photovoltaïque adapté à être monté sur un toit à faible inclinaison (d'au plus quelques degrés) tout en présentant une orientation compatible à des performances acceptables de captation du flux solaire, qui soit simple et peu coûteux de conception et de mise en place, et qui soit peu sensible aux risques de salissures, de prise excessive au vent ou d'accumulation de neige. On peut noter qu'une telle définition de l'objet de l'invention ne porte que sur le module, indépendamment de ses moyens de fixation sur la toiture. A propos de coût, il mérite ici d'être précisé que les opérations d'implantation de panneaux photovoltaïques représentent désormais une fraction tout à fait significative du coût des panneaux eux-mêmes (pouvant dépasser les 30%) ; il est donc tout à fait important d'arriver à simplifier la pose de tels panneaux, en permettant notamment que cette pose puisse se faire par deux personnes seulement. L'invention propose à cet effet un module photovoltaïque adapté à être monté sur un toit, comportant un support comportant une pluralité de bandes utiles sensiblement parallèles et équipées de cellules photovoltaïques, alternant avec une pluralité de bandes neutres sensiblement parallèles et dénuées de cellules photovoltaïques, le support ayant une forme généralement plissée, avec des flancs respectivement formés par les bandes utiles et les bandes neutres qui sont séparés par des lignes de crête et des gouttières. L'invention a également pour objet un système à effet photovoltaïque comportant non seulement un tel module mais en outre des moyens de fixation qui, en complément des exigences satisfaites par le module en soi, permettent une implantation simple et peu onéreuse sur une toiture, sans impliquer d'adaptation lourde de celle-ci si celle-ci est préexistante, ainsi que son remplacement ultérieur, indépendamment de la couche d'étanchéité sous-jacente. L'invention propose à cet effet un système à effet photovoltaïque comportant un module du type précité et des moyens de fixation pour sa mise en place sur une toiture, ces moyens comportant une platine destinée à s'appuyer sur cette toiture et comportant d'un côté une tige de retenue destinée à coopérer avec des moyens de maintien du module et de l'autre côté des tiges d'accrochage adaptées à se fixer à la toiture, une collerette adhésive d'étanchéité étant prévue pour couvrir la platine en débordant de celle-ci jusqu'à couvrir une zone de toiture entourant cette platine. L'invention permet ainsi une implantation simple de production électrique par modules photovoltaïques sur tout type de toiture, notamment sur les toits de bâtiments de type logistique (bâtiments de grande surface, avec des toits à très faible pente et une étanchéité de type membrane). Le faible poids des éléments mis en cause (module et éléments de fixation) en permet la mise en oeuvre sur des toitures existantes ; il autorise également la manutention manuelle de ces éléments, simplement par deux opérateurs. La conception plissée du support permet de donner une inclinaison suffisante des modules photovoltaïques pour permettre un rendement optimum et un auto nettoyage. De manière avantageuse, il y a une dissociation de la fonction production photovoltaïque et de la fonction étanchéité. Selon des caractéristiques préférées du module, éventuellement combinées : - les bandes utiles et les bandes neutres définissent des coins dont l'angle est compris entre 60 et 160 , ce qui correspond à une différence sensible d'orientation, et contribue notamment à minimiser le phénomène 30 d'ombres portées ; cet angle est de préférence compris entre 80 et 120 , - transversalement à la direction des lignes de crête, les bandes utiles sont plus longues que les bandes neutres, ce qui permet d'optimiser l'utilisation de la surface du support, - les bandes utiles font, avec le plan moyen du module (donc de la toiture lorsque ce module est en place), un angle compris entre 15 et 30 , ce qui permet de rapprocher la direction normale aux cellules photovoltaïques de la direction moyenne du soleil, tout en favorisant les phénomènes d'écoulement le long des bandes utiles, en vue de l'élimination des salissures, de l'eau de pluie et de la neige, - le support est une tôle métallique, ce qui correspond à une matière première bien connue, tout en combinant une bonne propriété mécanique avec un faible poids, - les bandes neutres peuvent comporter des passages de ventilation, ce qui contribue à ventiler les canaux formés entre la toiture et le module, - les gouttières comportent un fond aux angles arrondis, ce qui minimise les risques de dégradation de la toiture par le module, et peut faciliter son implantation sur cette toiture, - une portion du support située sous ce fond comporte un matériau résistant compatible avec la couche d'étanchéité de la toiture, ce qui contribue à minimiser les risques de dégradation, - les cellules photovoltaïques sont fixées par collage au support, ce qui correspond à un mode de fixation bien connu tout en minimisant le poids final puisque ces cellules (elles peuvent avoir été préalablement regroupées au sein d'un réseau formant un panneau solaire) sont fixées sans cadre de maintien, - les bandes utiles ont, transversalement à la direction des lignes de crête, une dimension adaptée au module photovoltaïque, aujourd'hui comprise entre 15 et 60 centimètres, ce qui correspond à des ondulations de faible dimension, et contribue à rendre ces modules portables, - le support a une forme rectangulaire dont les dimensions sont sensiblement comprises entre 1 m et 6 m, ce qui correspond également à rendre ces modules portables, - le support a une forme rectangulaire et la direction des lignes de crête a un angle d'inclinaison non nul vis-à-vis de chacun des côtés de support ; en effet, il peut être souhaité que les modules soient disposés sur une toiture parallèlement aux côtés, et une telle inclinaison (convenablement définie à l'avance en fonction de la destination du module) permet néanmoins de se rapprocher de l'orientation optimale des cellules photovoltaïques. Selon un aspect original en soi, l'invention propose un dispositif de fixation pour la fixation d'un équipement, tel que le module précité (ou un garde-corps, etc.), sur une surface munie d'une couche d'étanchéité, telle qu'une toiture, comportant une platine destinée à s'appuyer sur cette surface et comportant d'un côté un élément de retenue destiné à coopérer avec des moyens de maintien de l'équipement et de l'autre côté des éléments d'accrochage adaptés à se fixer à la surface, une collerette adhésive d'étanchéité étant prévue pour couvrir la platine en débordant de celle- ci jusqu'à couvrir une zone de surface entourant cette platine. L'invention propose aussi un système comportant un tel module et un tel dispositif de fixation. Selon des caractéristiques préférées de l'invention concernant les éléments de fixation, éventuellement combinées : - les moyens de maintien du module comportent une bride engagée sur la tige de retenue et prenant latéralement appui sur un bord du module ; le module n'a donc pas besoin d'être particulièrement adapté aux éléments qui en assureront la fixation sur une toiture donnée, - les moyens de maintien du module comportent un passage ménagé dans une gouttière du module pour le passage de la tige de retenue et un ensemble rondelle/boulon engagé sur cette tige de retenue en prenant appui sur le pourtour de ce passage, ce qui permet une fixation distribuée en plusieurs endroits du module, ce qui assure une fixation plus solide. Selon encore un autre objet de l'invention, celle- ci propose une toiture présentant une direction de plus grande pente et portant au moins un module du type précité dont les bandes utiles et neutres ont une direction commune faisant un angle d'au plus 80 vis-à- vis de la direction de plus grande pente ; cela garantit que l'eau, ou la neige accumulée dans les gouttières constituées par les flancs adjacents s'écoulent par gravité vers l'extérieur du module. Description de l'invention Des objets, caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description qui suit, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une portion de toiture équipée d'un module photovoltaïque conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue de dessus d'un élément de fixation adapté à maintenir en place un module du type représenté à la figure 1, la figure 3 est une vue en coupe d'une portion de la toiture de la figure 1 à l'emplacement où un élément de fixation conforme à la figure 2 maintient deux modules adjacents, et la figure 4 est un schéma de principe d'une autre toiture comportant un module conforme à l'invention. La figure 1 représente une portion de toiture 10 sur laquelle est disposé un module 11 à effet photovoltaïque conforme à l'invention. Ce module photovoltaïque comporte un support comportant une pluralité de bandes utiles 12 sensiblement parallèles et équipées de cellules photovoltaïques réparties en modules repérés 11, alternant avec une pluralité de bandes neutre 13 sensiblement parallèles et dénuées de cellules photovoltaïques. Ces cellules photovoltaïques ou les modules qu'ils constituent sont avantageusement rapportés par collage sur le support. Ce support a une forme générale plissée, avec des flancs respectivement constitués par les bandes utiles et les bandes neutres ; celles-ci sont séparées par des lignes de crête 14 et des gouttières 15. Le support se compose avantageusement d'une tôle métallique A réalisée à partir d'une bobine standard de largeur maximale par exemple à 1.5 mètre (typiquement comprise entre 1 et 2 mètres), découpée à la demande suivant le type de module photovoltaïque demandé. Cette tôle peut-être être en acier, de préférence en acier laqué, mais aussi en aluminium. L'aspect plissé de cette tôle peut résulter d'un pliage pour faire, dans l'exemple de la figure 1, une double ondulation asymétrique (il peut bien évidemment y en avoir un nombre quelconque). Les ondulations sont en pratique périodiques c'est-à-dire que les ondes qui se suivent sont sensiblement identiques les unes aux autres. Par ailleurs, elles sont avantageusement asymétriques en ce sens que, transversalement à la direction des lignes de crête, les bandes utiles munies de cellules photovoltaïques sont plus larges que les bandes neutres. Cette largeur est choisie en fonction de la largeur des modules obtenus par la technologie photovoltaïque choisie. Elle est typiquement actuellement comprise entre 10 cm et 40 cm. On peut noter sur la figure 1 que les bandes utiles comportent deux 15 jeux successifs de panneaux solaires ; ce nombre dépend de la technologie choisie et des dimensions choisies pour le module. Pour en faciliter la manutention, le support a avantageusement une forme rectangulaire dont les dimensions sont comprises entre 1 mètre et 6 mètres. 20 Par rapport au plan moyen, les bandes utiles font un angle d'inclinaison, noté V, compris entre 15 et 30 degrés. Les bandes utiles et les bandes neutres forment des coins dont l'angle, noté W, est typiquement compris entre 60 et 160 ; il est de l'ordre de 120 dans l'exemple représenté. Il peut en fait être choisi en fonction de la 25 latitude de pose pour diminuer les ombres portées ; une valeur de l'ordre de 90 (entre 80 et 120 ) peut permettre un bon compromis entre cette minimisation des ombres portées et une bonne orientation vis-à-vis de la direction moyenne du soleil. Les portions du support formant les bandes neutres peuvent 30 comporter avantageusement des perforations ou des ouïes pour améliorer la ventilation des canaux prismatiques définis par le module et la toiture. Les gouttières formant le fond des ondulations définies par le support plissé, de même que les lignes de crête, peuvent être aigues ou arrondies ; de manière préférée, les lignes de crête sont aigues, tandis que les gouttières sont arrondies pour faciliter l'écoulement de ce qui aura pu s'accumuler entre les ondulations du support, et pour optimiser l'appui du module sur la toiture. C'est ainsi que, de manière préférée, la largeur de ces gouttières est de l'ordre de 50 mm, et, sur la face inférieure du support à l'endroit de ces gouttières, il peut y avoir un matériau résiliant 17 (voir la figure 3) compatible physiquement et chimiquement avec la membrane d'étanchéité. Sur les bandes utiles sont collés des panneaux photovoltaïques qui, classiquement, peuvent être soit de technologie polycristalline (par exemple le produit Sunsteel (D de la Sté Sunland 21), soit de technologie amorphe (par exemple le produit développé par la Sté Unisolar), soit de technologie Spheral Solar développée par la Sté ATS ; toutefois l'invention ne se limite pas à ces technologies mais fait intervenir, de manière générale, des panneaux de toute technologie applicable. Ainsi que le sait l'homme de métier, chaque module photovoltaïque est équipé d'un connecteur électrique, (par exemple de type multicontact solar live ou tout autre produit équivalent). Chaque module peut être équipé d'un connecteur spécifique, ou au contraire les modules d'un même panneau peuvent être rassemblés par des conducteurs plats (par exemple le produit Sun steel par Sunland 21), dans ce cas il existe un seul connecteur par panneau. Ces moyens de connexion électrique, ne rentrant pas directement dans l'objet de l'invention, ne seront pas plus détaillés ici. Les figures 2 et 3 décrivent plus en détail un exemple d'élément de fixation 20 propre à la fixation à la toiture d'un module conforme à celui de la figure 1. Cet élément de fixation 20 comporte une platine 21 sur un côté de laquelle est fixée, par exemple par soudage, une tige filetée de retenue 22 et une contre plaque 26 possédant 4 trous fraisés qui permettent la mise en place des fixations 23 et 6 tiges filetées soudées 24. En fait, ainsi que cela ressort clairement de la figure 3, la toiture comporte classiquement une membrane d'étanchéité 30, longeant une couche d'isolant 31 elle-même fixée sur une surface métallique 32, formée de plaques nervurées, classiquement désignées sous l'appellation de bac métallique. Les fixations 23 sont ici des vis autoforeuses ou autotarodeuses qui fixent la platine à la toiture en traversant la membrane d'étanchéité 30, l'isolant 31 et se fixant sur le bac métallique 32. L'étanchéité est avantageusement assurée par une collerette 25 capable de couvrir une bonne partie de la platine en débordant de celle-ci jusqu'à couvrir une zone de toiture entourant cette platine. Pour assurer une fixation et une étanchéité efficaces de cette collerette sur la membrane d'étanchéité, cette collerette est avantageusement de même type que la membrane d'étanchéité. Pour sa fixation sur la membrane d'étanchéité, cette collerette est collée ou soudée thermiquement à la membrane de toiture 30. Sa fixation sur la platine est réalisée par le boulonnage de la plaque 21 sur la plaque 26. Après mise en place des vis d'accrochage, la plaque 21 est boulonnée sur la plaque 26 et la collerette est rabattue et collée/soudée sur la membrane d'étanchéité. Les modules sont maintenus en place sur la toiture au moyen de 20 moyens de maintien engagés sur la tige de retenue 22. Ces moyens de maintien sont, dans l'exemple de la figure 3, une pièce de pression 33 comportant une bride prenant latéralement appui sur un bord du module ; en effet, on observe sur cette figure 3 que le maintien en place des modules se fait en périphérie, les platines étant disposées à côté des 25 modules ; il n'est donc pas besoin de prévoir une quelconque préparation du support pour en permettre la fixation sur la toiture. En variante non représentée, le support comporte des passages, par exemple situés dans les gouttières15 de la figure 1, en profitant de leur forme avantageusement arrondie, et les tiges de retenue 22 traversent le support par 30 ces passages ; une rondelle et un boulon engagés sur cette tige de retenue maintiennent le module en place en prenant appui sur le pourtour de ce passage. En variante, les passages peuvent aussi, notamment, être disposés dans les zones de crête, ce qui minimise les risques de traversée du support par les intempéries : les modules servent alors de protection locale de la toiture. A la figure 1, le module est disposé en sorte que la direction des lignes de crête (et celle des gouttières qui lui est parallèle) est sensiblement parallèle à la ligne de plus grande pente du toit, schématisée par la flèche située à gauche du module ; on comprend qu'ainsi on profite au mieux de la gravité pour faire s'écouler l'eau et la neige qui peut s'accumuler entre les flancs du module. Lorsque la toiture est horizontale, ce phénomène d'évacuation ne dépend pas de l'orientation, qui peut être choisie uniquement en fonction de la direction moyenne du soleil. Toutefois, il faut bien comprendre que, lorsque la toiture a une direction de plus grande pente (voir la figure 4 où cette direction est, comme à la figure 1, schématisée par une flèche), le module peut avoir une orientation quelconque ; on observe toutefois que, dès lors que la direction des lignes de crête du module n'est pas perpendiculaire à cette direction de plus grande pente (en faisant un angle Z de préférence au plus égal à 80 ), on profite, quoique de manière modérée, de l'effet de gravité précité. L'invention est décrite ci-dessus à propos d'une toiture de bâtiment logistique ayant une faible pente, mais il faut bien comprendre qu'elle peut s'appliquer à des toitures plus pentues. Elle peut même, le cas échéant, s'appliquer à toute surface présentant une orientation moyenne sensiblement éloignée de la direction moyenne du soleil.25
Module photovoltaïque adapté à être monté sur un toit, comportant un support portant une pluralité de bandes utiles sensiblement parallèles et équipées de cellules photovoltaïques, alternant avec une pluralité de bandes neutres sensiblement parallèles et dénuées de cellules photovoltaïques, le support ayant une forme généralement plissée, avec des flancs respectivement formés par les bandes utiles et les bandes neutres qui sont séparés par des lignes de crête et des gouttières
1. Module photovoltaïque (Il) adapté à être monté sur un toit (10), comportant un support (16) comportant une pluralité de bandes utiles (12) sensiblement parallèles et équipées de cellules photovoltaïques (11), alternant avec une pluralité de bandes neutres (13) sensiblement parallèles et dénuées de cellules photovoltaïques, le support ayant une forme généralement plissée, avec des flancs respectivement formés par les bandes utiles et les bandes neutres qui sont séparés par des lignes de crête (14) et des gouttières (15). 2. Module selon la 1, caractérisé en ce que les bandes utiles et les bandes neutres définissent des coins dont l'angle est compris entre 60 et 160 . 3. Module selon la 2, caractérisé en ce que l'angle des coins est compris entre 80 et 120 . 4. Module selon l'une quelconque des 1 à 3, 15 caractérisé en ce que, transversalement à la direction des lignes de crête, les bandes utiles sont plus longues que les bandes neutres. 5. Module selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les bandes utiles font, avec le plan moyen du module, un angle compris entre 15 et 30 . 20 6. Module selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le support est une tôle métallique. 7. Module selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les bandes neutres peuvent comporter des passages de ventilation. 25 8. Module selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les gouttières comportent un fond globalement arrondi. 9. Module selon la 8, caractérisé en ce qu'une portion du support située sous ce fond peut comporter un matériau résiliant adapté à la couche d'étanchéité d'une toiture. 30 10. Module selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les cellules photovoltaïques sont fixées par collage au support. 11. Module selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les bandes utiles ont, transversalement à la direction des lignes de crête, une dimension comprise entre 15 et 60 centimètres. 12. Module selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le support a une forme rectangulaire dont les dimensions sont sensiblement comprises entre 1 m et 6 m. 13. Module selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que le support a une forme rectangulaire et la direction des lignes de crête a un angle d'inclinaison non nul vis-à-vis de chacun des côtés de support. 14. Système à effet photovoltaïque comportant un module selon l'une quelconque des 1 à 13 et des moyens de fixation pour sa mise en place sur une toiture, ces moyens comportant une platine (30) destinée à s'appuyer sur cette toiture et comportant d'un côté une tige de retenue (22) destinée à coopérer avec des moyens de maintien du module et de l'autre côté des tiges d'accrochage (23) adaptées à se fixer à la toiture, une collerette adhésive d'étanchéité (25) étant prévue pour couvrir la platine en débordant de celle-ci jusqu'à couvrir une zone de toiture entourant cette platine. 15. Système selon la 14, caractérisé en ce que les 20 moyens de maintien du module comportent une bride (26) engagée sur la tige de retenue et prenant latéralement appui sur un bord du module. 16. Système selon la 14, caractérisé en ce que les moyens de maintien du module comportent un passage ménagé dans une gouttière du module pour le passage de la tige de retenue et un ensemble 25 rondelle/boulon engagé sur cette tige de retenue en prenant appui sur le pourtour de ce passage. 17. Toiture présentant une direction de plus grande pente et portant un module selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel les lignes de crête et les gouttières font un angle d'au plus 80 par rapport à cette 30 direction de plus grande pente.
E,H
E04,H01
E04D,H01L
E04D 13,H01L 31
E04D 13/18,H01L 31/042
FR2895319
A1
VEHICULE AUTOMOBILE AVEC HAYON ET LUNETTE ARRIERE
20,070,629
-1- DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un véhicule automobile comprenant un hayon arrière possédant une lunette arrière. L'invention se rapporte également plus spécifiquement à un véhicule avec un hayon pivotant. 15 Pour faciliter l'accès au compartiment à bagages et pour pouvoir y introduire des objets dans le volume de chargement, de nombreux véhicules automobiles présentent une porte, plus connue sous la dénomination de hayon arrière. Des petites berlines, des breaks, des véhicules tout terrain, des monospaces et d'autres encore sont munis d'un tel hayon arrière. 20 Dans la plupart des véhicules munis d'un hayon, ce dernier s'ouvre et se ferme par pivotement vers le haut et vers le bas. Le pivotement pour l'ouverture et la fermeture du hayon est réalisé par rapport à un axe transversal, sensiblement horizontal, prévu au niveau du rebord arrière transversal supérieur de l'habitacle. Le pivotement se fait sur une trajectoire comprise entre un quart de cercle et un demi-cercle, située dans un plan 25 vertical, par rapport à deux charnières montées sur le rebord arrière transversal supérieur de l'habitacle. Dans le cas de véhicule tout terrain munis d'un hayon, ce dernier s'ouvre et se ferme par pivotement latéral. Le pivotement pour l'ouverture et la fermeture du hayon est réalisé par rapport à un axe sensiblement vertical, prévu au niveau de l'un des 30 rebords arrière latéral de l'habitacle. Le pivotement se fait sur une trajectoire comprise entre un quart de cercle et un demi-cercle, située dans un plan horizontal, par rapport à deux charnières montées sur le rebord arrière latéral de l'habitacle. 10 -2- Le hayon est muni d'une lunette arrière supérieure favorisant la vision arrière du conducteur et d'un panneau inférieur. La lunette arrière est montée dans un cadre se déployant à partir du panneau inférieur. La lunette arrière du hayon comprend un vitrage transparent contre lequel est plaqué un système de dégivrage arrière. La lunette arrière ou le cadre présentent l'avertisseur lumineux central de freinage, également appelé troisième feu stop. Le panneau inférieur comprend le mécanisme de verrouillage du hayon et l'essuie-vitre pour la lunette arrière. Selon le type de modèle de véhicule, le panneau inférieur peut comprendre au choix un ou plusieurs des éléments, tels que blocs lumineux complets ou partiels (deux avertisseurs lumineux de freinage, un ou deux avertisseurs lumineux de recul, feux de position, avertisseurs lumineux clignotants de changement de direction), un ou deux avertisseurs lumineux de signalisation en cas de brouillard, plaque d'immatriculation avec son éclairage spécifique, et d'autres encore. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE La grande majorité des lunettes arrières présentent l'inconvénient de ne pas pouvoir être ouverte et fermée. En effet, pour une utilisation du véhicule avec des températures estivales élevées, il peut être agréable pour le conducteur et ses passagers de pouvoir ouvrir au maximum l'ensemble des vitres de l'habitacle, mais également la lunette arrière. Les flux d'air entrant dans l'habitacle pour son aération peuvent ainsi ressortir directement à l'arrière du véhicule, sans créer des retours et des tourbillons d'air désagréables pour les passagers arrière. Dans certains types de véhicules peu répandus, la lunette arrière s'ouvre en pivotant du bas vers le haut par rapport à un axe transversal sensiblement horizontal. Deux charnières sont prévues à cet effet au niveau du rebord transversal arrière supérieur du cadre du hayon. Cependant, l'ouverture de la lunette arrière ne peut se faire que lorsque le véhicule est à l'arrêt. Un tel pivotement ne peut être utilisé lorsque le véhicule est en mouvement, en raison de la sortie complète de la lunette dépassant largement l'arrière de la carrosserie. En outre, le mécanisme à charnières peut difficilement faire l'objet d'une automatisation. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un véhicule automobile avec un hayon possédant une lunette arrière présentant une capacité à être ouverte et fermée. Un deuxième problème est d'optimiser le mouvement d'ouverture et de fermeture de la lunette arrière par rapport au hayon. Un troisième problème est d'obtenir un escamotage de la lunette, malgré l'inclinaison différente de cette lunette arrière par rapport au panneau inférieur du hayon. Un autre problème encore est de prévoir un mécanisme d'ouverture et de fermeture de la lunette arrière, prenant en compte la courbure de cette lunette. L'invention concerne donc un véhicule automobile, comprenant un habitacle, fermé à l'arrière par un hayon, s'ouvrant et se fermant par pivotement, et présentant un 15 cadre avec une lunette arrière supérieure et un panneau inférieur. Conformément à un aspect de la présente invention, le véhicule est caractérisé en ce que la lunette arrière supérieure présente des moyens pour la faire passer d'une position ouverte à une position fermée et inversement en la faisant descendre et en la 20 faisant remonter par coulissement à l'intérieur d'un volume ménagé dans le panneau inférieur. Autrement dit, la lunette arrière coulisse dans une zone inférieure du hayon, de manière analogue à une vitre de porte classique. Un volume interne, servant à recevoir 25 la lunette en position escamotée, est prévu au niveau dans le panneau inférieur. La lunette peut prendre plusieurs positions ouvertes, selon le souhait de l'utilisateur pour l'aération de l'habitacle. De manière particulièrement favorable, la lunette arrière supérieure peut être apte à pivoter par rapport à son rebord transversal inférieur sur un axe de rotation transversal, 30 sensiblement horizontal, maintenu en partie supérieure du panneau inférieur. Cette fonction de pivotement peut s'avérer indispensable dans le cas des lunettes arrières qui sont assez inclinées par rapport au panneau inférieur. De cette façon, la lunette arrière peut pivoter avant de descendre à l'intérieur du volume ménagé dans le panneau -3 -4- inférieur. Et de cette façon, la lunette arrière peut pivoter après être remontée hors du volume ménagé dans le panneau inférieur. La lunette arrière supérieure peut préférentiellement être apte à pivoter et à coulisser à l'aide d'un mécanisme comprenant au moins deux moyens de liaison formant coulisseau solidarisés à ladite lunette arrière supérieure. Ces deux coulisseaux peuvent être aptes à coopérer avec au moins deux glissières latérales formant coulisse montées dans le volume du panneau inférieur. Dans un premier mode de réalisation particulièrement avantageux, deux moyens de liaison formant coulisseau peuvent être prévus au niveau des deux extrémités de l'axe de rotation transversal. Deux glissières latérales formant coulisse peuvent être prévues au niveau des côtés latéraux intérieurs du volume du panneau inférieur. Les deux moyens de liaison formant coulisseau, c'est-à-dire les deux extrémités de l'axe de rotation transversal, coopèrent respectivement avec les deux glissières latérales formant coulisse. Afin de pouvoir passer de la rotation au coulissement et inversement, les deux glissières latérales formant coulisse peuvent favorablement présenter des moyens de blocage des moyens de liaison formant coulisseau. En étant bloqués, les moyens de liaison formant coulisseau peuvent pivoter. De préférence, le mécanisme peut être actionné par au moins un vérin pivotant. L'une des extrémités du vérin peut être articulée sur une partie supérieure de la lunette arrière supérieure. L'autre des extrémités du vérin peut être articulée sur les côtés latéraux de l'habitacle. Dans un deuxième mode de réalisation particulièrement avantageux, deux premiers moyens de liaison formant coulisseau peuvent être prévus au niveau de la partie supérieure de la lunette arrière supérieure. Dans ce deuxième mode de réalisation, deux deuxièmes moyens de liaison formant coulisseau peuvent être prévus au niveau du rebord transversal inférieur de la lunette arrière supérieure. Deux premières glissières latérales formant coulisse peuvent être prévues le long des rebords latéraux de la lunette arrière supérieure. Et deux deuxièmes glissières latérales formant coulisse peuvent être prévues dans le volume du panneau inférieur. Les deux premiers et les deux deuxièmes moyens de liaison formant coulisseau coopèrent respectivement avec les deux premières et les deux deuxièmes glissières latérales formant coulisse. Pour permettre le passage de la rotation au coulissement et inversement, les deux premières glissières latérales formant coulisse peuvent favorablement pivoter par - 5 rapport aux deux deuxièmes glissières latérales formant coulisse sur l'axe de rotation transversal. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - les Figures 1 à 3 représentent des vues latérales partielles de l'arrière d'un véhicule automobile avec la lunette arrière dans trois positions différentes ; - la Figure 4 représente une vue en perspective éclatée de la lunette arrière avec un mécanisme d'escamotage selon un premier mode de réalisation ; - les Figures 5 à 7 représentent des vues latérales de la lunette arrière et du 15 mécanisme d'escamotage sous trois positions différentes pour le mode de réalisation de la Figure 4 ; - les Figures 8 et 9 représentent des vues agrandies du mécanisme de passage de la position rotation à la position de coulissement ; - la Figure 10 représente une vue en perspective éclatée de la lunette arrière avec un 20 mécanisme d'escamotage selon un deuxième mode de réalisation ; - les Figures 11 et 12 représentent des vues latérales de la lunette arrière et du mécanisme d'escamotage montrant trois positions différentes pour le mode de réalisation de la Figure 10 ; et - les Figures 13 et 14 représentent des vues partielles en perspective de la lunette 25 arrière dans deux positions. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS 30 Comme l'illustrent les Figures 1 à 3, un véhicule automobile (1) comprend une carrosserie (2), présentant un toit (3), deux portes avants (4) et deux portes arrières (6). Un hayon arrière (7) ferme l'arrière de l'habitacle. Le hayon arrière (7) s'ouvre et se ferme (Flèche M en Figure 1, et position ouverte représentée schématiquement en -6 pointillés), en pivotant sur deux charnières (non représentées), par rapport à un axe transversal, sensiblement horizontal, établi au niveau du rebord supérieur arrière du toit (3). Le hayon arrière (7) comprend une lunette arrière (8) et un panneau inférieur (9). Comme cela est plus particulièrement visible dans les Figures 4 à 7 et 10 à 14, selon la forme globale prévue pour la carrosserie (2) du véhicule (1), ainsi que pour l'aérodynamisme global du véhicule (1), la lunette (8) présente une conformation bombée, c'est-à-dire une courbure tridimensionnelle. Selon la forme globale prévue pour la carrosserie (2) du véhicule (1), ainsi que pour l'aérodynamisme global du véhicule (1), le panneau inférieur (9) est à peu près vertical, tandis que la lunette (8) est inclinée vers l'avant du véhicule (1). Conformément à l'invention, la lunette (8) rentre et sort dans le panneau inférieur (9). Un logement formant un volume (11) est ménagé à l'intérieur du panneau inférieur (9). La lunette (8) vient intégralement se loger dans le volume (11), et laisse l'habitacle du véhicule (1) ouvert à l'arrière. Le volume (11) est défini par deux parois principales (12) globalement parallèles au panneau inférieur (9). Le déplacement de la lunette (8) se décompose en deux mouvements séquentiels. La nécessité d'avoir deux mouvements est due à la différence d'inclinaison entre la lunette (8) et à la fois le volume (11) avec ses parois principales (12) et le panneau inférieur (9). Dans un premier mouvement (voir Figure 2), la lunette (8) pivote (Flèche P en Figure 2), vers l'avant et vers l'arrière, par rapport à un axe transversal, sensiblement horizontal (A). L'axe (A) est prévu à la limite supérieure du panneau inférieur (9) et à la base de la lunette (8). Le pivotement (P) a pour but de placer la lunette (8) directement au-dessus de l'ouverture supérieure (13) et, de manière globale, dans la continuité du volume (11). La lunette (8) passe de sa position inclinée fermée, contre son cadre de maintien, à une position sensiblement verticale, et inversement. Dans un deuxième mouvement (voir Figure 3), la lunette (8) coulisse (Flèche S en Figure 3), vers le bas et vers le haut, de façon à rentrer dans et à sortir du volume (11) en passant par l'ouverture (13). Dans un premier mode de réalisation (voir Figures 4 à 9), et pour permettre la rotation par rapport à l'axe (A), la lunette (8) présente un arbre (14). L'arbre (14) est solidarisé au niveau du rebord inférieur de la lunette (8). L'arbre (14) suit la -7- conformation recourbée de ce rebord inférieur. L'arbre (14) présente deux extrémités libres (16). Les deux extrémités libres (16) dépassent latéralement les deux rebords latéraux de la lunette (8). Ces deux extrémités (16) de l'arbre (14), formant des coulisseaux et des moyens de liaison, viennent chacune s'engager dans deux glissières formant des coulisses (17). Les deux glissières (17) sont montées à l'intérieur du volume (11) du panneau inférieur (9) du hayon (7). Les glissières (17) sont solidarisées sur chacune des deux petites faces latérales définissant le volume (11). Un mécanisme d'entrée et de sortie de la lunette (8) présente deux vérins d'actionnement (18). Une extrémité des deux vérins (18) est fixée au niveau de chacun des coins supérieur de la lunette (8). Une autre extrémité des deux vérins (18) est fixée à un point immobile, par exemple à l'intérieur de la carrosserie (2). Les deux vérins (18) ont pour fonction de retenir et de faire bouger la lunette (8). Comme le montre la Figure 5, et pour réaliser le mouvement de pivotement (P), les vérins (18) se déploient et s'allongent (Flèche E). Comme le montre la Figure 6, et pour réaliser le mouvement de coulissement (S), après le mouvement de pivotement (P), les vérins (18) se rétractent et se raccourcissent (Flèche C), tournent (Flèche T) et se redéploient et se rallongent simultanément. Pour permettre le mouvement de pivotement (P), le mouvement de coulissement (S) doit être rendu impossible par un système de blocage. Pour ce faire, deux billes de sécurité (19) sont introduites vers l'extrémité supérieure (21) de chacune des deux glissières (17). Lorsque les deux billes (19) sont en position rentrée (Figure 8) dans la glissière (17), elles empêchent tout coulissement (S) par coincement de l'extrémité (16) de l'arbre (14). La lunette (8) peut pivoter (P) sur ses deux extrémités (16) d'arbre (14). Lorsque les deux billes (19) sont en position sortie (Figure 9) dans la glissière (17), elles n'empêchent plus le coulissement (S) de l'extrémité (16) de l'arbre (14). Une butée (22) insérée à l'extrémité supérieure (21) de chacune des deux glissières (17) vient empêcher toute sortie des deux extrémités (16) de l'arbre (14) hors des deux glissières (17), par exemple lors de la sortie de la lunette (8) hors du volume (11). Le mécanisme d'actionnement de la lunette (8), avec ses vérins (18) et ses billes de sécurité (19), fonctionne dans les deux sens. Dans un deuxième mode de réalisation (voir Figures 10 à 14), et pour permettre la rotation par rapport à l'axe (A), la lunette (8) présente un arbre (23). L'arbre (23) est -8 solidarisé au niveau du rebord inférieur de la lunette (8). L'arbre (23) est rectiligne. L'arbre (23) présente deux extrémités libres (24). Les deux extrémités libres (24) dépassent latéralement les deux rebords latéraux de la lunette (8). Un cadre supérieur (26) est maintenu sur ces deux extrémités (24). La cadre (26) est en trois segments et suit le périmètre de la lunette (8), avec sa conformation bombée. La base des deux segments latéraux (27) du cadre (26) est solidarisée à chacune des deux extrémités (24) de l'arbre (23). Comme le montre la Figure 11, le cadre (26), accompagné de la lunette (8), pivote (P) sur les deux extrémités de l'arbre (23). Deux premiers coulisseaux (28), formant des moyens de liaison, sont montés au niveau des coins supérieurs de la lunette (8). Les deux premiers coulisseaux (28) viennent coopérer en s'engageant dans les deux segments latéraux (27) du cadre (26). Les deux segments latéraux forment (27) des coulisses. Deux deuxièmes coulisseaux (29), formant des moyens de liaison, sont montés au niveau du rebord inférieur de la lunette (8). Les deux deuxièmes coulisseaux (29) viennent coopérer en s'engageant dans deux rails (31). Les deux rails (31) sont installés à l'intérieur du volume (11) du panneau inférieur (9) du hayon (7). Comme le montre la Figure 12, et pour réaliser le mouvement de coulissement (S), après le mouvement de pivotement (P), les deux deuxièmes coulisseaux (29) font descendre la lunette (8). De préférence, un mécanisme d'entrée et de sortie de la lunette (8) présente un moteur d'actionnement (32). Le moteur (32) agit sur les deux deuxièmes coulisseaux (29). Le mécanisme d'actionnement de la lunette (8) fonctionne dans les deux sens. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications
Un véhicule automobile comprend un habitacle, fermé à l'arrière par un hayon, s'ouvrant et se fermant par pivotement, et présentant un cadre avec une lunette arrière supérieure (8) et un panneau inférieur.La lunette arrière supérieure (8) présente des moyens (14, 16, 17, 18) pour la faire passer d'une position ouverte à une position fermée et inversement, en la faisant descendre et remonter par coulissement à l'intérieur d'un volume (11) ménagé dans le panneau inférieur.
1. Véhicule automobile, comprenant un habitacle, fermé à l'arrière par un hayon (7), s'ouvrant et se fermant par pivotement (M), et présentant un cadre avec une lunette arrière supérieure (8) et un panneau inférieur (9), caractérisé en ce que la lunette arrière supérieure (8) présente des moyens (14, 16, 17, 18) pour la faire passer d'une position ouverte à une position fermée et inversement en la faisant descendre et remonter par coulissement (S) à l'intérieur d'un volume (11) ménagé dans le panneau inférieur (9). 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la lunette arrière (8) est apte à pivoter (P) par rapport à son rebord transversal inférieur sur un axe de rotation transversal, sensiblement horizontal (14, 23), maintenu en partie supérieure du panneau inférieur (9), de façon à pouvoir pivoter (P) avant de descendre à l'intérieur du volume (11) ménagé dans le panneau inférieur (9) et de façon à pouvoir pivoter (P) après être remonté hors du volume (11) ménagé dans le panneau inférieur (9). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que la lunette arrière (8) est apte à pivoter (P) et à coulisser (S) à l'aide d'un mécanisme comprenant au moins deux moyens de liaison formant coulisseau (16) solidarisés à ladite lunette arrière (8), aptes à coopérer avec au moins deux glissières latérales formant coulisse montées dans le volume (11) du panneau inférieur (9). 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que deux moyens de liaison formant coulisseau (16) sont prévus au niveau des deux extrémités de l'axe de rotation transversal (14). 5. Véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que deux glissières latérales formant coulisse (17) sont prévues au niveau des côtés latéraux intérieurs du volume (11) du panneau inférieur (9).-10- 6. Véhicule selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que les deux glissières latérales formant coulisse (17) présentent des moyens de blocage (19) des moyens de liaison formant coulisseau (16). 7. Véhicule selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le mécanisme est actionné par au moins un vérin pivotant (18), dont l'une des extrémités est articulée sur une partie supérieure de la lunette arrière (8) et dont l'autre des extrémités est articulée sur les côtés latéraux de l'habitacle. 8. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que deux premiers moyens de liaison formant coulisseau (28) sont prévus au niveau de la partie supérieure de la lunette arrière (8), et en ce que deux deuxièmes moyens formant coulisseau (29) sont prévus au niveau du rebord transversal inférieur de la lunette arrière (8). 9. Véhicule selon la 3 ou 8, caractérisé en ce que deux premières glissières latérales formant coulisse (27) sont prévues le long des rebords latéraux de la lunette arrière (8), et en ce que deux deuxièmes glissières latérales formant coulisse (31) sont prévues dans le volume (11) du panneau inférieur (9). 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce que les deux premières glissières latérales formant coulisse (27) pivotent par rapport aux deux deuxièmes glissières latérales formant coulisse (31) sur l'axe de rotation transversal (23).
B
B60
B60J
B60J 1,B60J 5
B60J 1/18,B60J 5/10
FR2895534
A1
DISPOSITIF FORMANT SUPPORT REGLABLE DE COMMANDE MANUELLE
20,070,629
L'invention est relative à un dispositif de commande manuelle, notamment de commande de machine destinée à être attelée à un véhicule du genre tracteur agricole. Le document DE 9 417 838 décrit un dispositif de commande à actionnement manuel, pour l'accomplissement de commandes multiples, comportant une conformation pouvant être saisie par-dessus et adaptée à la totalité de la main, et possédant un bouton de commutation agencé et conformé pour pouvoir être actionné par le pouce, lorsque la main tient ou repose sur ladite conformation. Le document EP 1 507 184 A2 décrit un dispositif de commande par interaction avec la main d'un opérateur, comportant une conformation en interaction avec la paume de la main, permettant d'éviter le serrage des doigts de l'opérateur sur le dispositif, tout en permettant une interaction de la paume et des doigts de l'opérateur avec le dispositif pour l'accomplissement de fonctions multiples. La conformation d'interaction présente des moyens actionneurs orientés 15 sensiblement dans la direction du pouce ou de l'index de l'opérateur, de manière à éviter tout déplacement de la paume de la main lors d'un actionnement. L'invention permet en particulier, grâce à un système réglable et limitant les mouvements du poignet, de réduire les risques de troubles musculo squelettiques de l'opérateur. 20 L'invention permet également de piloter de manière intuitive et ergonomique les mouvements des vérins de la machine grâce à des organes d'interaction orientés selon des mouvements analogues ou similaires à ceux des vérins. Un but de l'invention est de perfectionner l'état de la technique connue, en permettant l'adaptation d'un dispositif de commande aux caractéristiques physiques 25 d'un opérateur ou d'un conducteur de machine. L'invention a pour objet un dispositif de commande manuelle, comportant une embase, un ensemble principal dont la position est réglable par rapport à l'embase et un ensemble secondaire dont la position est réglable par rapport à l'embase ou par rapport à l'ensemble principal, de manière à adapter la configuration 30 du dispositif à la conformation de la main d'un opérateur. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - l'embase présente une forme bombée adaptée au creux de la paume de la main d'un opérateur. - l'ensemble principal est coulissant par rapport à l'embase - l'ensemble secondaire est coulissant par rapport à l'embase - l'ensemble secondaire est coulissant par rapport à l'ensemble principal - le dispositif comporte une graduation de repérage de l'ensemble principal par rapport à l'embase - le dispositif comporte une graduation de repérage de l'ensemble secondaire par rapport à l'ensemble principal ou par rapport à l'embase - chaque ensemble principal ou secondaire porte au moins un organe d'interaction avec un doigt de la main d'un opérateur. - l'ensemble secondaire porte un organe d'interaction avec le pouce d'un opérateur. - chaque organe d'interaction est choisi dans un ensemble comprenant des boutons actionneurs, des boutons à plusieurs positions, des molettes de réglage, des molettes à rappel, des molettes de réglage proportionnel, des interrupteurs à positions multiples, ou organes analogues. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'un premier mode de réalisation du dispositif suivant l'invention. - La figure 2 représente schématiquement une vue en perspective d'un deuxième mode de réalisation du dispositif suivant l'invention. En référence aux figures 1 et 2, les éléments identiques ou fonctionnellement 25 équivalents sont repérés par des chiffres de référence identique. Sur la figure 1, un premier mode de réalisation de dispositif selon l'invention comporte une embase (1) fixée sur un organe (2) inclinable selon une infinité de directions, et présentant quatre axes principaux d'inclinaison : en avant, en arrière, à gauche, à droite. L'embase (1) porte un ensemble principal (3) coulissant dont la position peut être ajustée au moyen d'un organe (3a) de réglage, pour être adapté à la taille de la main d'un opérateur. L'ensemble principal (3) porte également un ensemble secondaire (4) 5 coulissant, dont la position peut être réglée au moyen d'un organe de positionnement (4a). Les organes 3a et 4a sont raccordés à des éléments de transmission intérieurs au dispositif, de manière à éviter tout pincement de la main d'un opérateur et empêcher le déréglage du dispositif en cours de manoeuvre. 10 L'ensemble principal (3) est muni de préférence d'au moins un organe pouvant être commandé ou actionné par un doigt d'un opérateur : dans l'exemple représenté, l'ensemble principal (3) porte une molette de réglage proportionnelle (3b), qui peut par exemple être utilisée pour la commande et le réglage de l'orientation du bras d'une faucheuse débroussailleuse, d'une épareuse ou d'une 15 machine similaire. L'ensemble secondaire (4) porte une molette proportionnelle (4b), qui peut par exemple être utilisée pour la commande et le réglage de l'orientation d'un outil de coupe ou de broyage de végétaux. L'invention n'est pas limitée au montage de molettes de réglage 20 proportionnel, mais peut également s'étendre à des variantes de réalisation non représentées comportant tout type d'organe pouvant être commandé ou actionné par un doigt : des boutons actionneurs à plusieurs positions, des molettes de réglage à rappel automatique, des molettes de réglage proportionnel, des interrupteurs à positions multiples, ou tout autre organe linéaire ou rotatif pouvant être commandé 25 par un doigt. De préférence, l'organe (4b) de l'ensemble secondaire (4) est destiné à être commandé par le pouce, le réglage de la position de l'ensemble secondaire (4) s'effectuant de ce fait au moyen du bouton (4a) pour adapter la configuration du dispositif à la largeur de la main de l'opérateur. 30 Egalement, cette disposition peut être modifiée dans le cas d'un opérateur handicapé ou présentant une amputation d'un ou plusieurs doigts. Pour la figure 2, un deuxième mode de réalisation de l'invention comporte des éléments identiques ou fonctionnellement équivalents à ceux de la figure 1. La différence entre les deux modes de réalisation réside dans l'adjonction d'un organe (3c) supplémentaire sur l'ensemble principal (3). L'organe (3c) peut également être constitué par une molette de réglage proportionnel, par exemple pour actionner le télescopage d'une poutre ou d'un bras télescopique. De préférence, l'embase (1) présente une forme bombée adaptable à l'intérieur de la paume de la main d'un opérateur. Lors de l'utilisation du dispositif selon l'invention, un opérateur place sa paume en appui sur l'embase (1), puis étend ses doigts pour régler la position de l'ensemble secondaire en fonction de la longueur de sa main afin de faciliter l'interaction de l'index ou du majeur avec les organes (3b, 3c). Après avoir réglé la position de l'ensemble principal (3) portant les organes interagissant avec les doigts non opposables de la main, l'opérateur étend sa main en largeur afin de régler la position de l'ensemble secondaire (4), de manière à permettre une bonne interaction du pouce avec les organes de commande portés par l'ensemble secondaire (4). Après avoir effectué le réglage de la position de l'ensemble principal (3) au moyen du bouton (3a), puis le réglage de l'ensemble secondaire (4) au moyen du bouton (4a), l'opérateur peut mémoriser les positions repères en question, grâce à une échelle graduée (5) tracée sur l'embase (1) ou une échelle graduée (6) tracée sur l'ensemble principal (3). Bien entendu, l'invention s'étend également à tout type de dispositif comportant un ensemble principal déplaçable et un ensemble secondaire déplaçable en fonction des caractéristiques de la main d'un opérateur, que ce déplacement soit effectué par réglage manuel ou motorisé. Ainsi, l'invention s'étend également au cas où les boutons 3a et 4a sont remplacés par des micromoteurs de réglage à frein incorporé. Dans ce cas, la mémorisation peut être effectuée de manière analogue au réglage des sièges automobiles à réglage électrique, par mémorisation dans une mémoire intégrée. Dans ce cas, de préférence, la mémoire de mémorisation des positions de 5 réglage est de préférence logée à l'intérieur de l'embase (1). L'invention décrite en référence a plusieurs modes de réalisation, n'y est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cas de l'esprit de l'invention
Le dispositif comporte une embase (1), un ensemble principal (3) dont la position est réglable par rapport à l'embase (1), et un ensemble secondaire (4) dont la position est réglable par rapport à l'ensemble principal (3) et à l'embase (1), de manière à adapter la configuration du dispositif à la conformation de la main d'un opérateur.
1. Dispositif de commande manuelle, comportant une embase (1), un ensemble principal (3) dont la position est réglable (3a) par rapport à l'embase (1) et un ensemble secondaire (4) dont la position est réglable (4a) par rapport à l'embase (1) ou par rapport à l'ensemble principal (3), de manière à adapter la configuration du dispositif à la conformation de la main d'un opérateur. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que l'embase (1) présente une forme bombée adaptée au creux de la paume de la main d'un opérateur. 3. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que l'ensemble principal (3) est coulissant par rapport à l'embase (1). 4. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que l'ensemble secondaire (4) est coulissant par rapport à l'embase (1). 5. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que l'ensemble secondaire (4) est coulissant par rapport à l'ensemble principal (3). 6. Dispositif selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que le dispositif comporte une graduation (5) de repérage de l'ensemble principal (3) par rapport à l'embase (1). 7. Dispositif la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que le dispositif comporte une graduation (6) de repérage de l'ensemble secondaire (4) par rapport à l'ensemble principal (3) ou par rapport à l'embase (1). 8. Dispositif la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que chaque ensemble principal (3) ou secondaire (4) porte au moins un organe d'interaction avec un doigt de la main d'un opérateur. 9. Dispositif la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que l'ensemble secondaire (4) porte un organe d'interaction avec le pouce d'un opérateur. 10. Dispositif selon la 8 ou la 9, caractérisé par le fait que chaque organe d'interaction est choisi dans un ensemble comprenant des boutons actionneurs, des boutons à plusieurs positions, des molettes de réglage, des 6molettes à rappel, des molettes de réglage proportionnel, des interrupteurs à positions multiples, ou organes analogues.
G
G05
G05G
G05G 9,G05G 1
G05G 9/047,G05G 1/01,G05G 1/10,G05G 1/58
FR2897884
A1
PROCEDE DE COFFRAGE DE MURS, DE VOILES OU DE PLANCHERS
20,070,831
La présente invention concerne le domaine de l'industrie du bâtiment et des travaux publics, en particulier le domaine des matériels de chantiers et notamment des dispositifs de coffrage, et a pour objet un procédé de coffrage de murs, de voiles ou de planchers. Le coffrage de murs, de voiles et de planchers est généralement effectué au moyen, respectivement, de banches et de tables de coffrage constituées par une surface de coffrage proprement dite, par des moyens d'appui au sol et de réglage de la verticalité et par des moyens d'assemblage de banches voisines entre elles. Les faces coffrantes des banches et tables connues sont réalisées, soit en une tôle soudée sur l'infrastructure de support et d'étaiement, soit en panneaux contreplaqués vissés sur ladite infrastructure. Ces banches et tables de coffrage connues permettent, généralement, l'obtention d'un fini de surface correct lorsque leurs faces coffrantes sont encore relativement nouvelles. Toutefois, ces dernières sont soumises à une usure relativement rapide entraînant une dégradation de leur surface ayant pour conséquence un collage du béton au décoffrage, et donc des difficultés pour réaliser ce dernier. En outre, les imperfections de surface des faces coffrantes entraînent également la nécessité d'un ragréage de la surface correspondante du mur ou du plancher coulé. Enfin, pour éviter un recours fréquent à de tels ragréages de surface, un changement relativement fréquent de la face coffrante est nécessaire, entraînant une immobilisation en conséquence de la banche ou de la table de coffrage et une dépense importante de main- d'oeuvre, qui se répercute sur les frais d'exploitation. Pour obvier à ces inconvénients, il est généralement procédé à une enduction des surfaces coffrantes avec de l'huile de décoffrage. Une telle enduction permet une certaine amélioration de la protection des surfaces coffrantes contre l'érosion due à la rouille et favorise le décoffrage, participant de ce fait à l'obtention d'un meilleur aspect des surfaces correspondantes des murs ou des planchers coulés. Cependant, les mélanges d'huiles utilisés présentent l'inconvénient d'être polluants. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des coffrages et moyens de décoffrage connus à ce jour en proposant un -2-nouveau procédé de coffrage de murs, de voiles ou de planchers, qui permet d'obtenir des murs ou planchers coulés présentant un excellent aspect de surface avec des surfaces coffrantes très fiables dans le temps et ce dans un respect strict de l'environnement. A cet effet, le procédé conforme à l'invention est caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre une surface coffrante anti-corrosion et une interface de démoulage. La surface coffrante anti-corrosion est avantageusement constituée par un panneau de tôle d'acier ferritique résistant à la corrosion et à l'abrasion. Ce panneau est préférentiellement réalisé en un acier allié ayant une teneur en chrome de l'ordre de 10 % à 12 %. Un tel acier, connu sous la dénomination commerciale THYBRANOX 4003 de la société Thyssen Krupp Materials ou sous la dénomination commerciale UGINOX F 12 N de la société UGINE & ALZ. Un tel acier présente des caractéristiques comparables à celles des aciers inoxydables, dans des conditions environnementales normales, tout en étant d'un prix de revient moindre. En outre, les tôles ainsi réalisées présentent des qualités de résistance à la corrosion, de résilience, de ténacité et de soudabilité parfaitement en adéquation avec leur usage comme surfaces coffrantes, qui sont généralement soumises à des conditions d'utilisation difficiles, tant en ce qui concerne les sollicitations mécaniques que les conditions environnementales, à savoir atmosphériques et chimiques. Ces surfaces coffrantes sont avantageusement sous forme de banches ou de plateaux coffrants. Une résistance aux conditions atmosphériques et chimiques est particulièrement importante pour ce qui concerne les banches et autres plateaux coffrants, du fait que ceux-ci sont soumis aussi bien au contact avec le milieu agressif que constitue une coulée de béton, qu'aux conditions atmosphériques, suite à leur utilisation en plein air. En outre, les mélanges de béton sont aussi très abrasifs, du fait même de la forte proportion de granulats fins. Or, les tôles d'acier mises en oeuvre, dans le cadre du procédé conforme à l'invention, sur les banches et autres plateaux coffrants, ayant une teneur en chrome de l'ordre de 10% à 12%, présentent un taux de corrosion inférieur à un micron par an, de sorte qu'une application d'une couche de peinture de protection est inutile. Par ailleurs, ces tôles d'acier présentent de très bonnes performances en ce qui concerne les sollicitations -3- mixtes corrosion-abrasion, qui surviennent le plus fréquemment dans l'industrie du bâtiment et des travaux publics, lors du coulage de voiles ou de plancher en béton, lors duquel sont essentiellement mis en oeuvre des milieux liquides comportant une très forte proportion de particules solides en suspension. L'interface de démoulage est avantageusement un produit de cure et/ou de démoulage appliqué systématiquement sur la surface coffrante. Un tel produit de cure et/ou de démoulage peut être de l'huile minérale ou un produit biodégradable. L'utilisation d'un produit biodégradable présente l'avantage, par rapport à une huile minérale, d'éviter une pollution de l'environnement par dissémination du produit lors de son application ou par lavage, par les précipitations, des surfaces coffrantes, après décoffrage. Selon une caractéristique de l'invention, le produit de cure et/ou de démoulage biodégradable est avantageusement constitué par un mélange liquide à base d'esters, d'huiles de synthèse, d'huiles végétales et d'additifs, et d'une densité d'environ 0,8. Un tel agent de cure et de démoulage se présente sous forme d'un produit externe prêt à l'emploi qui peut être appliqué sur tous les types de face coffrante de moules. Un tel produit est sans risque pour l'utilisateur et permet, par sa nature, d'obtenir une réduction de la formation de porosité sur l'élément moulé, de sorte que l'aspect de ce dernier est amélioré. En outre, ce produit est très polyvalent et permet les opérations de post-cure, telle que l'application d'enduits, de peintures ou autres, sans aucun problème. Enfin, du fait de sa bonne résistance aux intempéries, ce produit protège les tôles d'acier formant les banches et autres plateaux de coffrage. L'application du produit de cure et/ou de démoulage selon l'invention s'effectue en l'état, au moyen d'un chiffon, d'un pistolet de pulvérisation ou d'une brosse, le coulage du béton étant effectué après séchage du produit. Grâce à l'invention, il est possible d'effectuer un coffrage de voiles, de murs ou de planchers présentant un excellent fini de surface, c'est-à-dire une porosité minimale. Un tel résultat est obtenu par mise en oeuvre conformément à l'invention, de surfaces coffrantes particulièrement résistantes à l'abrasion et -4- à la corrosion et d'un agent de cure et/ou de démoulage permettant d'améliorer et d'entretenir les caractéristiques de ces tôles. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit. Des modifications restent possibles sans sortir pour autant 5 du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un procédé de coffrage de murs, de voiles ou de planchers.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre une surface coffrante anti-corrosion et une interface de démoulage.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine de l'industrie du bâtiment et des travaux publics, en particulier le domaine des matériels de chantiers et notamment des dispositifs de coffrage.
1. Procédé de coffrage de murs, de voiles ou de planchers, caractérisé en ce qu'il consiste à mettre en oeuvre une surface coffrante anticorrosion et une interface de démoulage. 2. Procédé de coffrage, suivant la 1, caractérisé 5 en ce que la surface coffrante anti-corrosion est constituée par un panneau de tôle d'acier ferritique résistant à la corrosion et à l'abrasion. 3. Procédé de coffrage, suivant la 2, caractérisé en ce que le panneau de tôle d'acier ferritique est réalisé en un acier allié ayant une teneur en chrome de l'ordre de 10 % à 12 %. 10 4. Procédé de coffrage, suivant la 1, caractérisé en ce que l'interface de démoulage est un produit de cure et/ou de démoulage appliqué systématiquement sur la surface coffrante. 5. Procédé de coffrage, suivant la 4, caractérisé en ce que le produit de cure et/ou de démoulage est de l'huile minérale. 15 6. Procédé de coffrage, suivant la 4, caractérisé en ce que le produit de cure et/ou de démoulage est un produit biodégradable. 7. Procédé de coffrage, suivant la 6, caractérisé en ce que le produit de cure et/ou de démoulage biodégradable est constitué 20 par un mélange liquide à base d'esters, d'huiles de synthèse, d'huiles végétales et d'additifs, et d'une densité d'environ 0,8.
E
E04
E04G
E04G 9,E04G 19
E04G 9/10,E04G 9/06,E04G 19/00
FR2888726
A1
COUVERTURE DE MEMBRE, NOTAMMENT POUR BLOC OPERATOIRE
20,070,126
Couverture de membre L'invention concerne une couverture de membre à enfiler sur une jambe ou un bras comme une chaussette, notamment pour servir dans un bloc opératoire, et qui comprend un premier manchon tubulaire à face externe imperméable fermé à une extrémité et un deuxième manchon tubulaire enfilé sur le premier manchon. Habituellement, le deuxième manchon est situé à 10 l'intérieur du premier manchon et est un textilé tissé type jersey, et les deux manchons sont rendus solidaires par un surfilage. Le manchon interne permet d'absorber la sueur, le manchon externe rend la couverture imperméable et permet d'éviter tout risque de contamination du site opératoire en provenance du membre. De telles couvertures sont notamment utilisées lors des opérations de prothèses de hanches. L'un des inconvénients de la conception actuelle 20 est le relargage de particules très important à cause de la présence du textile tissé en Jersey. L'invention vise à éviter ce relargage. On y parvient selon l'invention avec un deuxième manchon caractérisé en ce qu'il est en matériau de 25 synthèse et élastique, est enfilé sur l'autre extrémité du premier manchon jusqu'à recouvrir le premier manchon sur une partie seulement de la longueur du premier manchon, est fixé au premier manchon uniquement dans une zone située à proximité de ladite autre extrémité et 30 détermine une ouverture d'accès à l'intérieur du premier manchon qui est élastique de façon à réaliser une étanchéité autour du membre enfilé par cette ouverture. Dans des modes de réalisations préférées, l'invention présente encore une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: É le premier manchon est ou bien comporte un film en polyéthylène ou autre matériau imperméable équivalent; É le premier manchon est un non-tissé à plusieurs couches dont une couche externe imperméable et une ou des couches internes hydrophiles ou hydrophobes; É le deuxième manchon est en polyuréthane ou autre matériau élastique équivalent. On décrira ci-après un exemple non limitatif d'une jambière selon l'invention en référence aux figures du dessin joint sur lequel: É la figure 1 est un schéma longitudinal d'une jambière connue; É la figure 2 est une vue en perspective de la jambière de la figure 1; É la figure 3 est un schéma longitudinal d'une jambière selon l'invention, et É la figure 4 est une vue en perspective de la jambière de la figure 3. Sur les figures 1 et 2, on a représenté une jambière connue constituée d'un manchon tubulaire externe (1) en polyéthylène et d'un manchon tubulaire interne (2) en Jersey. Ces deux manchons sont ouverts à une extrémité commune (3) et sont fermés et solidarisés à l'autre extrémité commune (4). Sur les figures 2 et 3 qui représentent tune jambière selon l'invention, la jambière est constituée d'un manchon (5) imperméable au moins sur sa face interne, fermé à une extrémité (7), par soudure ou collage, ouvert à son autre extrémité et recouvert à cette autre extrémité par un manchon élastique (6) qui ne lui est fixé que par une soudure ou un collage dans une zone (8) située à proximité de cette extrémité ouverte. Ce manchon externe présente une ouverture élastique (9) destinée au passage de la jambe avec étanchéité 10 périphérique. Le manchon élastique, étant plus court que le manchon imperméable et ne lui étant fixé qu'à une extrémité, permet d'enfiler les mains entre les manchons pour faciliter l'enfilage de la jambière. Le manchon imperméable est par exemple en polyéthylène au moins du côté externe et le manchon élastique est en matériau de synthèse, par exemple en polyuréthane. Ce nouveau type de couverture de membre évite le relargage de particules, permet d'absorber la sueur si on utilise un deuxième manchon avec une face interne non tissé hydrophobe, permet une étanchéité complète autour du membre grâce à l'ouverture élastique, est rendu ergonomique grâce aux passe-mains qui de plus permettent d'éviter tout contact avec le membre, donc tout risque de contamination. L'invention n'est pas limitée à la réalisation qui a été décrite
L'invention concerne une couverture de membre.La couverture comprend un premier manchon (5) imperméable et un deuxième manchon (6) élastique et en matériau synthétique enfilé sur une partie du premier manchon et qui détermine une ouverture élastique (9) d'accès à l'intérieur du premier manchon.Application aux bras et aux jambes, notamment au bloc opératoire.
1. Couverture de membre, notamment pour bloc opératoire, à enfiler sur le membre comme une chaussette, qui comprend un premier manchon tubulaire (5) à face externe imperméable fermé à une extrémité et un deuxième manchon tubulaire enfilé sur un premier manchon, caractérisée en ce que le deuxième manchon (6) est en matériau de synthèse et élastique, est enfilé sur l'autre extrémité du premier manchon jusqu'à recouvrir le premier manchon sur une partie seulement de la longueur du premier manchon, est fixé au premier manchon uniquement dans une zone (8) située à proximité de ladite autre extrémité et détermine une ouverture (9) d'accès à l'intérieur du premier manchon qui est élastique de façon à réaliser une étanchéité autour de la jambe enfilée par cette ouverture. 2. Couverture selon la 1 dont le premier manchon (5) est ou bien comporte un film en polyéthylène 20 ou autre matériau imperméable équivalent. 3. Couverture selon la 1 ou 2 dont le premier manchon (5) est un non-tissé à plusieurs couches dont une couche externe imperméable et une ou des couches internes hydrophiles ou hydrophobes. 4. Couverture selon l'une des 1 à 3 dont le deuxième manchon (6) est en polyuréthane ou autre matériau élastique équivalent. 5. Application d'une couverture selon l'une des 1 à 4 au recouvrement d'une jambe. 6. Application d'une couverture selon l'une des 1 à 4 au recouvrement d'un bras.
A
A41
A41D,A41B
A41D 13,A41B 11
A41D 13/05,A41B 11/00,A41D 13/12
FR2897583
A1
PROCEDE ET STRUCTURE DE REGULATION POUR LA REGULATION D'UN ANGLE DE REGLAGE ET D'UN COUPLE DE SORTIE D'UN ACTIONNEUR D'ANGLE DE SUPERPOSITION
20,070,824
L'invention concerne un procédé et une structure de régulation pour la régulation d'un angle de réglage et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition qui fait partie d'un système de direction à superposition d'un véhicule automobile. L'invention concerne par ailleurs un programme informatique et un produit de programme informatique comprenant des moyens de codage de programme pour exécuter le procédé de régulation, ainsi qu'un système de direction à superposition. On connaît, par le document DE 197 51 125 Al un procédé pour faire fonctionner un système de direction. Dans ce procédé, les mouvements de direction, appliqués par le conducteur par l'intermédiaire d'un volant de direction, sont mis en superposition au moyen d'un mécanisme de superposition avec les mouvements d'un servomoteur ou actionneur d'angle de superposition, à l'angle de moteur ou angle de réglage. Le mouvement superposé résultant est transmis par l'intermédiaire du mécanisme de direction ou de la timonerie de direction aux roues directrices pour le réglage de l'angle de braquage. Le servomoteur est constitué ici par un moteur électrique. Le principe de fonctionnement ou les applications effectives d'un tel système de servodirection consistent en particulier dans le fait que le braquage peut être exécuté indirectement par l'intervention du mécanisme de superposition et que l'on peut obtenir par ce moyen de faibles couples sur le volant de direction. Ceci supprime la nécessité de très grands angles du volant de direction, du fait que des angles de réglage appropriés y sont superposés, de sorte qu'avec des angles de volant de direction d'une grandeur habituelle, on peut obtenir les angles de sortie nécessaires. L'angle de réglage nécessaire pour l'assistance de la direction, ou encore sa valeur de consigne, est déterminé à partir de l'angle du volant de direction. En outre, l'angle de réglage peut aussi être fonction de signaux qui représentent des mouvements du véhicule détectés par des capteurs et/ou par d'autres systèmes du véhicule comme, par exemple, un programme électronique de stabilité (EST). Ceci est exécuté par un appareil de commande sur lequel sont exécutés les programmes nécessaires pour la détermination des angles de réglage au moteur nécessaires ou ceux nécessaires pour la commande des applications effectives. La régulation de l'angle de réglage et du couple de sortie de l'actionneur d'angle de superposition ou du moteur électrique d'un tel système de direction à superposition pour véhicule se fait habituellement au moyen d'une régulation asservie de la position de l'angle de réglage et au moyen d'une régulation du courant du couple de sortie sous la forme d'un régulateur en cascade. Lors de la régulation, on doit prendre en compte les propriétés du système de direction à superposition qui sont décrites ci-après : la dynamique, c'est-à-dire le comportement dynamique de la direction au démarrage et en conduite, la haptique, c'est-à-dire la rugosité ou l'ondulation du couple de direction (ce 20 qu'on appelle le "Ripple"), l'acoustique, et - la robustesse de l'actionneur d'angle de superposition, c'est-à-dire la sensibilité aux variations de propriétés mécaniques comme le frottement statique ou l'amortissement visqueux, ainsi qu'aux influences de 25 l'environnement comme la température, les irrégularités de la production et les tolérances de la fabrication. La présente invention a pour but de créer un procédé de régulation et une structure de régulation du genre cité au début qui améliorent un système de 30 direction à superposition ou un actionneur d'angle de superposition en ce qui concerne les propriétés de dynamique, d'haptique, d'acoustique et/ou de robustesse. Selon l'invention, ce problème est résolu par un procédé de régulation pour la régulation d'un angle de réglage et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition appartenant à un système de direction à superposition d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que au moins la régulation de l'angle de réglage s'effectue au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire. L'invention concerne également une structure de régulation, destinée à la régulation d'un angle de réglage et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition qui fait partie d'un système de direction à superposition d'un véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte un régulateur de compensation non linéaire au moins pour la régulation de l'angle de réglage. L'utilisation d'un régulateur de compensation non linéaire apporte avantageusement une nette amélioration du comportement de l'actionneur d'angle de superposition au démarrage ou en conduite. En outre, ceci rend possible une prédétermination directe et de physique mathématique de la dynamique de l'actionneur, c'est-à-dire une influence directe sur la haptique et l'acoustique. Les phénomènes connus de dispersion des propriétés de parcours (par exemple le frottement ou équivalent) peuvent déjà être pris en compte lors de l'étude du régulateur, ce qui améliore nettement la solidité ou la robustesse de l'actionneur d'angle de superposition en utilisation. En outre, une étude du régulateur exécutée selon des procédés connus et reconnus de la technique de régulation implique une preuve de la solidité et de la qualité du régulateur. Selon l'invention, il peut en outre être prévu qu'en supplément, la régulation du couple de sortie s'effectue au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire. De cette façon, aussi bien la régulation de l'angle de réglage que la régulation du couple de sortie de l'actionneur d'angle de superposition peuvent s'effectuer au moyen du régulateur de compensation non linéaire. Comme régulateurs de compensation non linéaires, on peut envisager de préférence : - des régulateurs de couple calculé, - des régulateurs de compensation à base d'une linéarisation précise, et - des régulateurs à mode glissant. De tels régulateurs de compensation ou de tels principes de régulateurs sont décrits de façon plus détaillée, par exemple dans "Klier, W., Theoretische Modellbildung, Rechnersimulation und Regelung ràumlicher servopneumatischer Parallelroboter, thèse de doctorat, Université de Kassel, Section Construction mécanique, Spécialité Technique de la régulation, Editions Shaker, 2002". II est avantageux qu'en outre, on utilise un régulateur variable pour la 15 compensation des incertitudes du système. On utilise de préférence au moins un préfiltre différenciateur ou un filtre de variables d'état. 20 Il est avantageux qu'il se produise une estimation basée sur un modèle de l'effort résultant sur la crémaillère. Une mise en oeuvre de ce procédé d'estimation est décrite, par exemple dans "Pnini, B., Steering Rack Forces Model for Active Steering Systems, thèse de diplôme, Département des systèmes de machines et véhicules, Université de technologie Chalmers, 25 Suède, 2004". Il peut aussi être prévu une prédétermination polaire d'au moins deux, en particulier trois, positions polaires. 30 Le procédé de régulation selon l'invention pour la régulation de l'angle de réglage et du couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition d'un système de direction à superposition d'un véhicule automobile est de préférence réalisé sous la forme d'un programme informatique sur l'appareil de commande du système de direction à superposition. Pour cela, le programme informatique est enregistré dans un élément de mémoire de l'appareil de commande. Le procédé est réalisé par l'exécution sur un microprocesseur de l'appareil de commande. Le programme informatique peut être enregistré sur un support de données lisible par ordinateur (disquette, CD, DVD, disque dur, clé USB ou équivalent), ou sur un serveur d'Internet, en qualité de produit de programme informatique et, de là, il peut être transféré dans l'élément de mémoire de l'appareil de commande. L'invention concerne également un système de direction à superposition d'un véhicule automobile dans lequel est intégrée la structure de régulation pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention. D'autres réalisations et développements avantageux de l'invention ressortiront des exemples de réalisation de l'invention décrits cidessous et des dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est une représentation schématique d'un système de direction à superposition selon l'invention, la figure 2 est un diagramme synoptique schématique d'une structure de régulation pour un système de direction à superposition selon la figure 1, la figure 3 est un diagramme synoptique schématique d'une première forme de réalisation de la structure de régulation selon l'invention, la figure 4 est un diagramme synoptique schématique d'une deuxième forme de réalisation de la structure de régulation selon l'invention, et la figure 5 est un diagramme synoptique schématique d'une troisième forme de réalisation de la structure de régulation selon l'invention.30 La figure 1 représente un système de direction à superposition 1 d'un véhicule automobile non représenté. Le système de direction à superposition 1 comporte un organe de direction constitué par un volant de direction 2. Le volant de direction 2 est relié à un mécanisme de direction 4 par l'intermédiaire d'un arbre articulé 3. Le mécanisme de direction 4 sert à convertir un angle de rotation de l'arbre articulé 3 en un angle de réglage 8Fm de roues directrices 5a, 5b du véhicule automobile. Le mécanisme de direction 4 comporte une crémaillère 6 et un pignon 7 qui est attaqué par l'arbre articulé 3. Le système de direction à superposition 1 comprend en outre des moyens de superposition 8 qui comportent un servomoteur ou actionneur d'angle de superposition constitué par un moteur électrique 9, et un mécanisme de superposition 10 entraîné par ce dernier. Le mécanisme de superposition est constitué par un mécanisme épicycloïdal 10. Le volant de direction 2 prédétermine un angle des roues directrices 8s en tant que mesure pour un angle de braquage souhaité 6Fm des roues directrices 5a, 5b du véhicule automobile. A l'aide du moteur électrique 9, un angle de superposition 8m est généré et mis en superposition avec l'angle 8s du volant par le mécanisme de superposition 10. L'angle de réglage 8m est produit pour l'amélioration de la dynamique de marche du véhicule automobile ou pour l'amélioration du confort. La somme de l'angle 6s du volant et de l'angle de réglage 8M donne l'angle d'entrée du mécanisme de direction 4 ou l'angle de pignon 8G dans le présent exemple de réalisation. Dans un autre exemple de réalisation non représenté, le système de direction à superposition 1 pourrait comporter en outre, en aval des moyens de superposition 8, un servomoteur servant en particulier à l'assistance variable du couple. Le système de direction à superposition 1 comporte un appareil de commande électronique 11 qui sert aussi, entre autres, à la régulation de l'angle de réglage 8m et du couple de sortie du moteur électrique 9. Sur l'appareil de commande électronique 11, se déroule en outre un procédé de régulation qui est exécuté en tant que structure de régulation ou que programme informatique sur un microprocesseur, non représenté, de l'appareil de commande 11. Le moteur électrique 9 est commandé avec un signal de pilotage électrique 8Md qui correspond à la valeur de consigne de l'angle de réglage 8m superposé par le moteur électrique M. Le pilotage ou la régulation du moteur électrique 9 s'effectue de préférence en fonction de la vitesse du véhicule vx, c'est-à-dire que le rapport de transmission entre l'angle 8s du volant de direction et l'angle de pignon 8c ou l'angle de braquage 8Fm des roues 5a, 5b est réglé par la mise en superposition de l'angle 8s du volant avec différents angles de réglage 8m qui sont fonction de la vitesse, en fonction de la vitesse vx du véhicule. De cette façon, il est possible, par exemple, de prédéterminer dans le cas de basses vitesses du véhicule vx, un rapport de transmission relativement petit, auquel une rotation relativement petite du volant de direction 2 conduit à un relativement grand angle de braquage 8Fm des roues 5a, 5b. De même, dans le cas d'une haute vitesse du véhicule vx, on peut envisager, pour des raisons de stabilité, de prédéterminer un rapport de transmission relativement grand. Toutefois, cette dépendance vis-à-vis de la vitesse du véhicule vx est facultative. Pour que les fonctions de commande et de régulation décrites plus haut puissent être exécutées, l'appareil de commande 11 reçoit comme signal d'entrée la vitesse actuelle vx du véhicule (par exemple par l'intermédiaire du bus CAN du véhicule automobile). Par ailleurs, le système de direction à superposition 1 comprend des détecteurs 12a, 12b, 12c qui mesurent l'angle 8s du volant, l'angle de réglage 8M et l'angle du pignon 8G, ou fournissent des signaux équivalents à partir desquels ces angles peuvent être déterminés. Comme indiqué sur la figure 1, l'appareil de commande 11 reçoit, par l'intermédiaire des détecteurs 12a, 12b, 12c et d'autres systèmes du véhicule, entre autres, les signaux d'entrée suivants: angle du volant 8s, angle de pignon 8G, angle de réglage 8M et valeur de consigne de l'angle de réglage 8Md (par exemple en tant que prédétermination en provenance d'autres systèmes de dynamique de marche). En variante ou en supplément, plusieurs de ces quantités peuvent aussi être calculées au moyen des autres grandeurs d'entrée ou de nouvelles grandeurs d'entrée (par exemple la vitesse de rotation des roues, etc.), en particulier à l'aide de modèles appropriés. La figure 2 est un diagramme synoptique d'un circuit de régulation connu ou d'une structure de régulation destinée à la régulation de l'angle de réglage 8m et d'un couple de sortie du moteur électrique 9 du système de direction à superposition 1. Le circuit de régulation comporte à cet effet un régulateur 13 constitué par un régulateur en cascade, une branche à régler 14, des influences perturbatrices 15 et une préparation de signaux 16. Le régulateur 13 présente une régulation asservie 13a pour l'angle de réglage et une régulation du couple de sortie du moteur électrique 9 réalisée sous la forme d'une régulation de courant 13b. La régulation asservie 13a reçoit, en tant qu'entrée, l'angle de réglage de consigne BMd, l'angle de réglage 8m mesuré actuellement ou calculé, et la vitesse d'angle de réglage 6M, mesurée actuellement ou calculée, et elle fournit un couple de consigne souhaité Md à la régulation de courant 13b, laquelle reçoit aussi comme entrées l'angle de réglage actuel 8m ou sa vitesse cSM, ainsi que les courants de phase lu, lä du moteur électrique 9. La régulation du courant 13b, ou le régulateur 13, fournit les tensions Usq, Usd, en tant que signaux de pilotage, au moteur électrique 9 ou à la branche 14. La branche 14 comporte en outre la mécanique d'actionneur 17 qui, finalement, produit l'angle de réglage 8m et renvoie en retour au moteur électrique 9 la vitesse actuelle détectée de l'angle de réglage 8m et renvoie en retour à la préparation des signaux 16 l'angle de réglage actuel 8M détecté. Les influences perturbatrices 15, qui comprennent un mouvement du volant de direction 15a et un mouvement du véhicule ou de l'hydraulique 15b qui est liée à une force de réaction du mouvement du volant Fs, laquelle dépend de l'angle 8s du volant de direction, ou de sa vitesse à s, ou de son accélération SS, ou encore d'une force FFZG du mouvement du véhicule, par l'intermédiaire de la crémaillère 6, qui dépend de la différence de pression pL entre les chambres hydrauliques droite et gauche, ou de l'angle de pignon 8G, agissent sur la branche 14. Trois formes de réalisation de structures de régulation 13', 13", 13"' qui remplacent le régulateur 13 de la figure 2, qui est connu, sont décrites ci-après en référence aux figures 3, 4 et 5. Les structures de régulation 13', 13", 13"' conviennent pour la mise en oeuvre du procédé de régulation selon l'invention, ou représentent des diagrammes synoptiques simplifiés de ce procédé de régulation. La structure de régulation 13' selon la figure 3 comprend un régulateur de compensation non linéaire 13'a, réalisé sous la forme d'un régulateur de couple calculé, qui fournit un couple de consigne souhaité Md du moteur électrique 9 à la régulation de courant 13b également prévue, connue par la figure 2. Par ailleurs, sont prévus des préfiltres différenciateurs 18a et 18b qui calculent, à partir de l'angle de réglage de consigne souhaité 8Md ou de l'angle de réglage 8m mesuré actuellement, à chaque fois les vitesses correspondantes 6M, BMd, et une accélération bMd, et les transmettent à une unité de prédétermination polaire 19, au régulateur de compensation 13'a et à la régulation de courant 13b du couple. L'unité de prédétermination polaire 19 calcule deux positions polaires pour le régulateur de compensation non linéaire 13'a qui, dans l'exemple de réalisation considéré, tient uniquement compte de la mécanique d'actionneur 17. Les coefficients de régulateur Ko, KI sont prédéterminés pour cela. Dans le présent exemple de réalisation, la régulation de courant 13b s'effectue de façon orientée sur le champ. En outre, il se produit, dans une unité 20, une estimation, basée sur un modèle, de l'effort résultant FR sur la crémaillère, qui est transmis comme entrée au régulateur de compensation non linéaire 13'a. Les courants de phase lu, et les tensions de phase U,,, w sont eux aussi mis à la disposition de la régulation de courant 13b. Comme signal de sortie, la structure de régulation 13' fournit les tensions Usq, Usd en qualité de signaux de pilotage pour le moteur électrique 9 (voir la figure 2). La figure 4 représente une autre forme de réalisation d'une structure de régulation selon l'invention 13", sur laquelle aussi bien la régulation de l'angle de réglage Sm que la régulation du couple de sortie du moteur électrique 9 s'effectuent au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire 13"c qui prend en compte les dynamiques mécaniques et électriques du système et qui repose sur une linéarisation non précise. Par ailleurs, trois positions polaires sont prédéterminées par l'unité de prédétermination polaire 19" au moyen de coefficients de régulateur Ko, KI, K2. La structure de régulation 13" comprend ainsi un modèle inverse de l'ensemble de l'actionneur d'angle de superposition ou du moteur électrique 9. La figure 5 représente une troisième forme de réalisation d'un procédé de régulation selon l'invention ou d'une structure de régulation selon l'invention 13'. Dans cette réalisation, est prévu un régulateur de compensation non linéaire 13"'c qui prend en compte un modèle inverse de l'ensemble du moteur électrique 9 ou de l'ensemble de la branche 14, c'est-à-dire des dynamiques aussi bien mécaniques qu'électroniques du système. Le régulateur de compensation non linéaire 13"'c est constitué par un régulateur à mode glissant. En outre, il est prévu un régulateur variable 21 pour la compensation d'incertitudes du système. Ce régulateur variable 21 est prioritaire et garantit, en dépit d'imprécisions ou encore de paramètres éventuellement faux, que le système dans son ensemble reste encore stable. Selon le signe de l'erreur en cas d'écart, une correction correspondante est exécutée. A cet effet, il est prévu un coefficient de régulateur KSM (SM) et un coefficient pour les incertitudes du modèle. De tels régulateurs de compensation 13'a, 13"c, 13"'c, la détermination des coefficients correspondants des régulateurs Ko, KI, K2, KSM et la détermination des coefficients pour les incertitudes du modèle sont décrits de façon plus détaillée dans "Klier, W. Theoretische Modellbildung, Rechnessimulation und Regelung râumlicher servopneumatischer Parallelroboter, Thèse de doctorat, Université de Kassel, Section Construction mécanique, Spécialité Technique de la régulation, éditions Shaker 2002". Liste des références 1 Système de direction à superposition 2 Volant de direction 3 Arbre articulé 4 Mécanisme de direction 5a, 5b Roues directrices 6 Crémaillère 7 Pignon 8 Moyen de superposition 9 Actionneur de superposition, moteur électrique 10 Mécanisme épicycloïdal 11 Appareil de commande électronique 12a, 12b, 12c Détecteurs 13,13', 13", 13"' Structures de régulation 13a, b Régulations 13'a, 13"c, 13"'c Régulateurs de compensation non linéaires 14 Circuit 15 Influences perturbatrices 16 Préparation du signal 17 Mécanique d'actionneur 18a, 18b Préfiltres différenciateurs 19, 19', 19" Unités de prédétermination polaires 20 Unité pour l'estimation de FR 21 Régulateur variable pour la compensation d'incertitudes du système 8Fm Angle des roues directrices 8G Angle du pignon 8M Angle de réglage 8Md Couple de consigne 11 8s Angle du volant de direction PL Différence de pression vx Vitesse du véhicule lu, v, w Courants de phases Uu,,,, w Tension de phase Coefficient concernant les incertitudes de modèle K0, K,, K2, KSM Coefficients des régulateurs
L'invention concerne un procédé de régulation pour la régulation d'un angle de réglage (deltaM et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition (9) qui fait partie d'un système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile ainsi que la structure de régulation utilisée dans ce procédé. Dans cette structure, au moins la régulation de l'angle de réglage (deltaM) s'effectue au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire (13'a).
1 Procédé de régulation pour la régulation d'un angle de réglage (5M) et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition (9) qui fait partie d'un système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile, caractérisé en ce que au moins la régulation de l'angle de réglage (SM) s'effectue au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire (19', 19", 19"'). 2. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce que l'actionneur d'angle de superposition est un moteur électrique (9). 3. Procédé de régulation selon la 2, caractérisé en ce que la régulation du couple de sortie s'effectue par l'intermédiaire d'une régulation du courant du moteur électrique (9). 4. Procédé de régulation selon la 3, caractérisé en ce que la régulation du courant du moteur électrique (9) est orientée sur le champ. 5. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce que la régulation du couple de sortie s'effectue en outre au moyen d'un régulateur de compensation non linéaire (19", 19"'). 6. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce que le régulateur de compensation non linéaire (19') est constitué par un régulateur de couple calculé. 7. Procédé de régulation selon la 5, caractérisé en ce que le régulateur de compensation non linéaire (19") repose sur une linéarisation précise. 13 8. Procédé de régulation selon la 5, caractérisé en ce que le régulateur de compensation non linéaire (19"') est constitué par un régulateur à mode glissant. 9. Procédé de régulation selon la 8, caractérisé en ce que l'on utilise en outre un régulateur variable (21) pour la compensation d'incertitudes du système. 10. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce que l'on utilise au moins un préfiltre différenciateur (18a, 18b). 11. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce qu'il s'effectue une estimation basée sur le modèle de l'effort résultant sur la crémaillère du système de direction à superposition (1). 12. Procédé de régulation selon la 1, caractérisé en ce qu'il s'effectue une prédétermination polaire d'au moins deux positions polaires. 13. Structure de régulation (13', 13", 13"') destinée à la régulation d'un angle 20 de réglage (8M) et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition (9) qui fait partie d'un système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte un régulateur de compensation non linéaire (19', 19", 19"') au moins pour la régulation de l'angle de réglage (8M). 25 14. Structure de régulation (13', 13", 13"') selon la 13, caractérisée en ce que le régulateur de compensation non linéaire (19", 19"') est agencé pour la régulation du couple de sortie. 30 15. Structure de régulation (13', 13", 13"') selon la 13 ou 14, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour l'exécution du procédé de régulation selon l'une des 1 à 12.15 16. Programme informatique comprenant des moyens de codage de programme pour exécuter un procédé de régulation destiné à la régulation d'un angle de réglage (SM), et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition (9) qui fait partie d'un système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile selon l'une des 1 à 12, lorsque le programme est exécuté sur un microprocesseur d'un ordinateur, en particulier sur un appareil de commande (11) du système de direction à superposition (1). 17. Produit de programme informatique, comprenant des moyens de codage de programme qui sont enregistrés sur un support de données lisible par ordinateur, pour exécuter un procédé de régulation pour la régulation d'un angle de réglage (5M) et d'un couple de sortie d'un actionneur d'angle de superposition (9) qui fait partie d'un système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile, selon l'une des 1 à 12, lorsque le programme est exécuté sur un microprocesseur d'un ordinateur, en particulier sur un appareil de commande (11) du système de direction à superposition (1). 18. Système de direction à superposition (1) d'un véhicule automobile, comprenant un organe de direction (2) destiné à prédéterminer un angle de volant de direction (Ss) comme mesure pour un angle de braquage souhaité (SFm) pour au moins une roue directrice (5a, 5b) du véhicule automobile, un mécanisme de direction (4) qui convertit l'angle du volant de direction (as) en angle de braquage (SFm) de la au moins une roue directrice (5a, 5b) du véhicule automobile, et - des moyens de superposition (8) destinés à la production d'un angle de réglage (SM) par un actionneur d'angle de superposition (9) et à la 5production d'un angle d'entrée (8G) du mécanisme de direction (4) à partir d'une superposition de l'angle du volant de direction (8s) avec l'angle de réglage, dans lequel l'actionneur d'angle de superposition (9) peut être régulé au moyen d'une structure de régulation selon l'une des 13 à 15.
B
B62
B62D
B62D 5,B62D 6,B62D 119
B62D 5/04,B62D 6/00,B62D 119/00
FR2888342
A1
DISPOSITIF OPTOELECTRONIQUE D'AIDE AU ROULAGE POUR AERONEF COMPORTANT UNE SYMBOLOGIE DEDIEE
20,070,112
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optoélectroniques d'aide au roulage pour aéronef, comportant un collimateur dit Tête Haute permettant la présentation d'informations dans le champ visuel du pilote. Elle s'applique tout particulièrement aux aéronefs civils de grande taille de type Boeing 747 ou Airbus A380. II est important que les phases de roulage au sol des aéronefs dans un aéroport puissent se faire en toute sécurité quelques soient la densité du trafic aérien ou les conditions de visibilité. Un train d'atterrissage d'aéronef a souvent un encombrement important et occupe une partie notable de la largeur des voies de circulation. Par exemple, la largeur du train d'atterrissage d'un Airbus A380 dépasse 14 mètres. Un des objectifs majeurs pour assurer la sécurité est que, pendant le roulage, l'ensemble du train d'atterrissage reste parfaitement sur la voie de circulation afin d'éviter que l'aéronef ne se rapproche trop d'obstacles à proximité de la voie de circulation ou que le train d'atterrissage n'aille sortir de la piste. Un des points délicats du roulage est la négociation des virages. En effet, comme illustré en figure 1, dans un avion A de premier niveau, le pilote P se situe à une hauteur H de plusieurs mètres au-dessus du sol avec une zone Z de non visibilité en-dessous de l'appareil importante. Ainsi, dans un Airbus A380, le pilote est placé à 7 mètres au-dessus du sol et la zone Z de non visibilité en grisé sur la figure 1 s'étend sur 25 mètres. D'autre part, la grande distance séparant le train principal d'atterrissage et la roulette avant R de l'appareil ne facilite pas la manoeuvre. Dans un Airbus A380, cette dernière distance atteint 30 mètres. Les aéronefs modernes comportent un système d'aide au roulage comprenant notamment un collimateur Tête Haute encore appelé HUD, acronyme anglosaxon de Head-Up Display. Un collimateur Tête Haute comprend classiquement une source d'images générant de la symbologie, une optique de collimation et un combineur optique placé dans le champ visuel du pilote. Le collimateur donne ainsi une image virtuelle à l'infini de la symbologie superposée au paysage extérieur. La symbologie donne des informations sur la trajectoire à suivre et un certain nombre de consignes. Elle est générée par un calculateur dédié au collimateur. Dans le cas du système d'aide au roulage, les informations sont fournies au calculateur du collimateur par: É le système principal de navigation, notamment pour les informations de cap, de vitesse au sol et de position; É le calculateur de navigation aéroportuaire, à partir: É des consignes de circulation fournies par le contrôleur aérien, suite de segments de voies de circulation que doit emprunter l'avion pendant la phase de roulage, et É des informations contenues dans une base de données relative à la plate-forme aéroportuaire sur laquelle se trouve l'avion. Il existe 3 catégories de base de données donnant la description des aéroports, appelées "Coarse", "Medium" et "Fine", définies dans le document RTCA DO272 / EUROCAE ED99, intitulé "Users Requirements for Aerodrome Mapping Information". Pour ce type d'application, les bases de données utilisées sont de la catégorie "Fine". La capacité de surveillance globale de la situation de l'aéronef et la précision des manoeuvres à effectuer manuellement dépendent directement des caractéristiques et de l'ergonomie des divers symboles présentés au pilote à travers son HUD. Classiquement, on sépare les symboles affichés dans un collimateur Tête Haute en deux grandes catégories: É Les symboles dits 2D encore appelés non conformes qui fournissent au pilote des informations de navigation qui sont, par exemple: É la ligne d'horizon; É la destination finale du cheminement É le prochain point d'arrêt appelé en terminologie anglosaxonne clairance limite ; É le temps estimé ou la distance de l'aéronef jusqu'au point final de cheminement; É les changements de direction à effectuer; É la vitesse sol de l'aéronef; É le cap magnétique; É les symboles dits 3D ou conformes qui donnent une meilleure perception de l'environnement de l'aéronef. Ces symboles sont particulièrement utiles en cas de visibilité dégradée, par exemple pour la navigation de nuit ou par mauvaises conditions météorologiques. Ce sont essentiellement des symboles représentant la voie de circulation. L'image virtuelle de cette symbologie fournie par le collimateur se superpose exactement à la position réelle de la voie de circulation, la position de l'aéronef par rapport à la voie de circulation étant parfaitement connue au mètre près au moyen des systèmes de navigation. La figure 2 donne un exemple de symbologie d'aide au roulage selon l'art antérieur lorsque l'aéronef aborde un virage. Cette symbologie a été simplifiée et seuls les éléments nécessaires à l'invention ont été conservés. Le cadre en traits gras de la figure 2 et des figures suivantes représente les limites angulaires du combineur optique. Cette symbologie comprend: É Une représentation conforme en 3D dans laquelle les symboles présentés se superposent exactement aux éléments extérieurs qu'ils représentent. Ces symboles sont: É Des marques axiales 100 de voie de circulation de forme rectangulaire. Ces rectangles sont représentés en perspective, leur orientation et leur taille dépendant de leur position par rapport à l'aéronef. ; É Des marques latérales 200 de sécurité de voie de circulation de forme circulaire et qui, bien entendu, apparaissent sous forme d'ellipses dans la figure 2; É La ligne d'horizon 300; É Une représentation non conforme en 2D. A titre d'exemple, un changement de direction 400 est représenté, il est symbolisé par le texte TURN suivi de l'indication du nombre de mètres à parcourir avant le prochain virage de l'aéronef, en l'occurrence 91 mètres sur la figure 2. Cette représentation convient tant que l'appareil se trouve à l'entrée du virage ou tant que les conditions de visibilité sont bonnes. Cependant, lorsque l'appareil est au milieu d'un virage, cette représentation devient insuffisante. Comme on le voit sur la figure 3, il est parfaitement possible qu'au milieu d'un virage V, compte-tenu de la zone Z de non visibilité représentée par la zone grisée et située devant l'appareil A, la symbologie affichée ne comporte plus aucune marque latérale de sécurité exploitable. Si, d'autre part, la visibilité est réduite, le pilote se trouve alors totalement dénué d'informations et de repères visuels. L'invention se situe dans le cadre de cette fonction d'aide au roulage. Elle s'applique tout particulièrement lorsque l'aéronef franchit un virage. L'objet de l'invention est de présenter, dans le HUD, un ensemble de symboles ergonomiques permettant d'informer le pilote de la trajectoire à suivre dans un virage ainsi que de la situation exacte de son appareil sur la voie de circulation, lui permettant d'assurer le roulage en toute sécurité, y compris par mauvaises conditions météorologiques. Plus précisément, l'invention a pour objet un dispositif optoélectronique d'aide au roulage pour aéronef situé sur une voie de circulation d'aéroport, ledit dispositif comprenant au moins un collimateur Tête Haute et un calculateur dédié audit collimateur, ledit calculateur comportant des moyens d'affichage sur le collimateur au moins de symboles dits 3D, superposés à ladite voie de circulation et représentant des marques latérales de sécurité, disposées à intervalles réguliers et situées de part et d'autre de la ligne médiane de la voie de circulation à égale distance de celle-ci, caractérisé en ce que, dans les virages, lesdites marques sont des plots de hauteur variable, matérialisant la limite de la voie de circulation. Avantageusement, les plots de hauteur variable sont situés uniquement à l'extérieur des virages, la hauteur maximale virtuelle des plots est inférieure à la hauteur à laquelle se trouvent les yeux du pilote audessus de la voie de circulation, de façon que tous les plots apparaissent dans le collimateur sous la ligne d'horizon; les plots sont substantiellement de forme cylindrique, la génératrice du cylindre étant perpendiculaire à la voie de circulation. Avantageusement, de l'entrée du virage à la sortie du virage, la hauteur des plots augmente d'abord progressivement, puis reste constante, 10 puis décroît progressivement. De plus, le calculateur génère également un premier ensemble de symboles 2D représentant un changement de direction, comprenant les éléments de base suivants: É Une flèche de direction courbe indiquant le sens du virage ainsi que l'angle de la courbe dudit virage; É Le nom de la voie de circulation suivante, ledit nom étant placé à l'extrémité de la flèche de direction courbe.; É L'indication textuelle de virage composée du texte "TURN" et de la distance restante avant d'aborder le virage exprimée en mètres. Dans ce cas, la flèche de direction courbe diminue lorsque l'aéronef progresse dans la courbe, l'indication textuelle de virage se déplaçant de façon à rester toujours positionnée à l'extrémité de la flèche courbe. Ce premier ensemble de symboles est affiché lorsque l'aéronef est à moins de 200 mètres d'une courbe et disparaît à la fin de cette courbe. Le calculateur peut générer également un second ensemble de symboles 2D représentant la situation du train principal de l'aéronef et comprenant les éléments de base suivants: É Une maquette du train principal de l'aéronef comportant 30 notamment les boggies; É Une représentation de la voie de circulation à la même échelle que celle de la maquette du train principal; É Des index matérialisant la position idéale des boggies externes du train principal lorsque l'avion est centré sur la voie de circulation. La maquette du train principal occupe alors une position fixe dans le collimateur, la représentation de la voie de circulation et les index étant mobiles. La maquette du train principal clignote lorsque le train principal se trouve trop près du bord de la voie de circulation et la représentation de la voie de circulation est constituée d'un trait horizontal limité par deux traits verticaux matérialisant les limites de sécurité de la voie de circulation. Enfin, le calculateur peut générer également un troisième ensemble de symboles 2D représentant en vue de dessus la situation de l'aéronef sur la voie de circulation et comprenant les éléments de base suivants représentés à la même échelle: É Des marques axiales disposées à intervalles réguliers en forme de rectangle représentant la ligne médiane de la voie de circulation; É Des marques latérales de sécurité de voie de circulation, suite de plots disposés à intervalles réguliers, situés de part et d'autre de la ligne 15 médiane de la voie de circulation à égale distance de celle ci; É Une maquette du train d'atterrissage en vue de dessus, comportant l'ensemble du train principal et la roulette avant de l'aéronef; É Une maquette avion représentant en vue de dessus l'aéronef. Dans ce cas, les différents boggies du train principal et la roulette avant de l'aéronef sont reliés par des segments de droite. Ce troisième ensemble est généré pour compenser la perte de référence lorsque les symboles 3D représentant des marques latérales de sécurité ne sont plus visibles en nombre suffisant dans le collimateur en raison de la position du poste de pilotage dans les virages. Un critère d'affichage de cette vue est, par exemple, la disparition totale dans le champ du collimateur des marques axiales des voies de circulation. On anticipe ainsi la perte de référence liée à la présentation de la limite extérieure du virage. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles: É La figure 1 représente une vue de l'avant d'un aéronef avec sa zone de non visibilité ; É La figure 2 représente une symbologie affichée dans un collimateur selon l'art antérieur; É La figure 3 représente une vue de dessus d'un avion abordant un virage sur une voie de circulation; É La figure 4 représente une symbologie selon l'invention dans une première configuration; É La figure 5 représente une symbologie selon l'invention dans une seconde configuration. La symbologie selon l'invention permet de toujours fournir au pilote le les informations nécessaires permettant d'assurer le roulage de son aéronef en toute sécurité, y compris dans les virages. Cette symbologie comprend au moins: É Une représentation conforme en 3D dans laquelle les symboles présentés se superposent exactement aux éléments extérieurs qu'ils représentent. Ces symboles sont: É Des marques axiales de voie de circulation É Des marques latérales de sécurité de voie de circulation É Une représentation non conforme en 2D qui permet de fournir au pilote des informations complémentaires lorsque la représentation en 3D n'est pas suffisante pour bien apprécier la situation de l'avion sur les voies de circulation. Ces symboles concernent essentiellement: É Un changement de direction; É la situation du train principal; É la situation en virage de l'avion. Bien entendu, la taille angulaire des symboles projetés à l'infini est adaptée pour que les symboles soient facilement lisibles. On trouvera en figures 4 et 5 des exemples de cette symbologie. Elle est détaillée cidessous: Marques axiales 100 de voies de circulation Les marques axiales de voies de circulation sont tracées en 3D de 35 façon à être conformes à la vision extérieure du paysage. C'est une suite de formes rectangulaires disposées à intervalles réguliers, qui se superpose au marquage au sol matérialisant la ligne axiale de voie de circulation. Marques latérales 200 de sécurité de voie de circulation Les marques latérales de sécurité de voie de circulation sont tracées en 3D de façon à être conformes à la vision extérieure du paysage. Dans les virages, ces marques sont des plots de hauteur variable disposés à l'extérieur du virage, à intervalles réguliers, matérialisant la limite de la voie de circulation à ne pas dépasser. Le pilote conserve ainsi, lorsqu'il aborde une courbe, une référence de la limite extérieure de la voie de circulation le plus longtemps possible malgré l'angle mort de vision dû à la hauteur et à la position avancée du poste de pilotage par rapport à l'ensemble du train d'atterrissage de l'avion. La hauteur des plots augmente progressivement pendant la première partie de la courbe puis reste constante jusqu'à la fin de celle ci permettant au pilote de mieux apprécier l'angle et la longueur de cette courbe. Elle diminue ensuite dans la ligne droite suivant la courbe. En ligne droite et pour la représentation de l'intérieur du virage, la hauteur des plots représentant les marques latérales est nulle. Leur représentation est donc un cercle. Ainsi, on évite de surcharger inutilement la symbologie présentée dans le collimateur Tête Haute. La hauteur maximale des plots est adaptée à chaque type d'appareil pour tenir compte des caractéristiques de chaque avion et des contraintes pour manoeuvrer celui ci dans les courbes de façon à maintenir l'ensemble du train d'atterrissage sur la voie de circulation. Il est préférable que la hauteur maximale virtuelle des plots soit inférieure à la hauteur à laquelle se trouvent les yeux du pilote au-dessus de la voie de circulation, de façon que tous les plots apparaissent dans le collimateur sous la ligne d'horizon, ce qui permet de laisser dégager l'horizon de toute symbologie. Suivant la taille de chaque avion, le nez de l'appareil se trouve plus ou moins prêt de la limite des voies de circulation. Pour certains appareils très gros porteurs, le nez peut ainsi se retrouver au dessus des surfaces extérieures aux voie de circulation. On peut alors envisager d'incliner les plots vers l'extérieur du virage afin de conserver le sommet des plots toujours visible, même lorsque la position du pilote servant de référence à l'affichage se trouve au delà de la limite extérieure du virage. Ensemble de symboles 500 en 2D représentant un 5 changement de direction L'ensemble de symboles représentant un changement de direction est composé des éléments de base suivants: É une flèche 510 de direction courbe indiquant le sens du virage ainsi que l'angle de la courbe; É Le nom 520 de la voie de circulation suivante; É L'indication textuelle 530 de virage composée du texte "TURN" et de la distance restante exprimée en mètres. Cet ensemble apparaît lorsque l'avion approche à moins de 200 15 mètres d'une courbe et disparaît à la fin de cette courbe. L'indication textuelle de virage est présentée lorsque l'avion approche du début d'une courbe et disparaît lorsque l'avion entre dans la courbe. La flèche de direction courbe diminue lorsque l'avion progresse dans la courbe permettant ainsi au pilote de connaître la position de son appareil dans la courbe. Le nom de la voie de circulation suivante se déplace en fonction de la situation de l'avion dans la courbe en restant toujours positionné à l'extrémité de la flèche courbe. Lorsque l'avion sort du virage, la flèche courbe disparaît 25 complètement et seul le nom de la voie de circulation sur laquelle se trouve désormais l'appareil est affiché. Ensemble de symboles 600 en 2D représentant la situation du train principal L'ensemble de symboles représentant la situation du train principal est composé des éléments de base suivants: É Une maquette 610 du train principal de l'aéronef comportant notamment les boggies; É Une représentation 620 de la voie de circulation à la même 35 échelle que celle de la maquette du train principal; É Des index 630 matérialisant la position idéale des boggies externes du train principal lorsque l'avion est centré sur la voie de circulation. Cette représentation est réalisée dans le repère de l'appareil. Par conséquent, la maquette du train principal occupe une position fixe dans le 5 collimateur, la représentation de la voie de circulation et les index étant mobiles. Ladite maquette du train principal clignote lorsque le train principal se trouve trop près du bord de la voie de circulation. La représentation de la voie de circulation est constituée de façon conventionnelle d'un trait horizontal limité par deux traits verticaux matérialisant les limites de sécurité de la voie de circulation. Les index peuvent être, par exemple, de petits traits verticaux. Le pilote peut ainsi apprécier au mieux la situation du train principal par rapport à la voie de circulation sur laquelle se trouve son appareil et en déduire les manoeuvres à faire pour maintenir l'appareil dans le domaine du roulage. Ensemble de symboles 700 en 2D représentant la situation en 20 virage de l'avion Il s'agit d'une représentation en vue de dessus de la situation de l'avion sur les voies de circulation. Cet ensemble de symboles est constitué des éléments suivants: É Des marques 100 disposées à intervalles réguliers en forme de rectangle représentant la ligne médiane de la voie de circulation; É Des marques latérales 200 de sécurité de voie de circulation, suite de plots disposés à intervalles réguliers, situés de part et d'autre de la ligne médiane de la voie de circulation à égale distance de celle ci; É Une maquette 710 du train d'atterrissage en vue de dessus, comportant l'ensemble du train principal et la roulette avant de l'aéronef; É Une maquette avion 720 représentant en vue de dessus l'aéronef. Dans ce cas, les différents boggies du train principal et la roulette avant de l'aéronef sont reliés par des segments de droite. Ce troisième ensemble est généré pour compenser la perte de référence lorsque les symboles 3D représentant des marques latérales de sécurité ne sont plus visibles en nombre suffisant dans le collimateur en raison de la position du poste de pilotage dans les virages. Un critère d'affichage de cette vue est par exemple la disparition totale des marques axiales de voie de circulation dans le champ du collimateur, permettant ainsi d'anticiper la perte de référence liée à la présentation de la limite extérieure du virage. L'ensemble des informations présentées ci-dessus communique ainsi au pilote en permanence la position exacte de son avion sur la voie de circulation. Il peut alors anticiper les prochaines manoeuvres à effectuer, assurant ainsi de meilleures performances et une sécurité accrue. En outre, dans les phases de roulage par mauvaise visibilité, l'aspect temporel du contrôle de l'avion par l'équipage devient crucial et cette nouvelle symbologie présente l'avantage: É d'augmenter le niveau global de surveillance de la situation, É d'améliorer la capacité de réaction du pilote. A titre d'exemples non limitatifs, les figures 4 et 5 présentent deux exemples d'application de la symbologie selon l'invention en conditions de roulage. Sur la figure 4, la symbologie présentée comprend: É L'axe central de la voie de circulation matérialisé par des 25 segments 100; É La limite de sécurité du bord de la voie de circulation matérialisée à l'extérieur par des plots en hauteur 200 et par des plots circulaires à l'intérieur du virage. Elle donne les informations suivantes: É l'avion roule actuellement sur la voie de circulation notée T60, il approche d'un virage à 90 degré vers la droite. Le virage est distant de 34 mètres. La voie de circulation suivante est la P60; É le train principal de l'avion se trouve bien centré par rapport à l'axe central de la voie de circulation. Sur la figure 5, L'appareil étant très engagé dans le virage, le poste de pilotage se trouve au dessus du bord de la voie de circulation et les symboles associés à la voie de circulation ne sont plus présents dans le champ visuel du HUD. Aussi, la symbologie présentée donne les informations suivantes: É L'aéronef se trouve dans un virage. La flèche de direction indique qu'il reste environ un angle d'environ 45 degré pour terminer le virage; É le train principal de l'avion se trouve très proche du bord droit de la voie de circulation. Dans ce cas, la maquette du train principal clignote. É La vue de dessus présente la situation de l'aéronef par rapport à la voie de circulation. Elle permet d'informer le pilote de la situation exacte de son aéronef par rapport à la voie de circulation
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs optoélectroniques d'aide au roulage pour aéronef, comportant un collimateur dit Tête Haute permettant la présentation d'informations dans le champ visuel du pilote. Elle s'applique tout particulièrement aux aéronefs civils de grande taille de type Boeing 747 ou Airbus A380.L'objet de l'invention est de présenter, dans le collimateur, un ensemble de symboles ergonomiques permettant d'informer le pilote de la trajectoire à suivre dans un virage ainsi que de la situation exacte de son appareil sur la voie de circulation, lui permettant d'assurer le roulage en toute sécurité, y compris par mauvaises conditions météorologiques.Ces symboles comprennent des marques latérales de sécurité, représentées par des plots (200) de hauteur variable, matérialisant la limite de la voie de circulation, disposées à intervalles réguliers et situées de part et d'autre de la ligne médiane de la voie de circulation à égale distance de celle-ci. Lorsque les conditions de roulage font que ces plots ne sont plus visibles dans le collimateur, une vue de dessus la situation de l'aéronef sur la voie de circulation est affichée.
1. Dispositif optoélectronique d'aide au roulage pour aéronef situé sur une voie de circulation d'aéroport, ledit dispositif comprenant au moins un collimateur Tête Haute et un calculateur dédié audit collimateur; ledit calculateur comportant des moyens d'affichage sur le collimateur au moins de symboles dits 3D, superposés à ladite voie de circulation et représentant des marques latérales de sécurité, disposées à intervalles réguliers et situées de part et d'autre de la ligne médiane de la voie de circulation à égale distance de celle-ci, caractérisé en ce que, dans les virages, lesdits moyens d'affichage du calculateur génèrent sur le collimateur lesdites marques sous forme de plots (200) de hauteur variable, matérialisant la limite de la voie de circulation. 2. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que!es plots (200) de hauteur variable sont situés uniquement à l'extérieur des virages. 3. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que la hauteur maximale virtuelle des plots est inférieure à la hauteur à laquelle se trouvent les yeux du pilote au-dessus de la voie de circulation, de façon que tous les plots (200) apparaissent dans le collimateur sous la ligne d'horizon (300). 4. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que les plots (200) sont substantiellement de forme cylindrique, la génératrice du cylindre étant perpendiculaire à la voie de circulation. 5. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que, de l'entrée du virage à la sortie du virage, la hauteur des plots (200) augmente d'abord progressivement, puis reste constante, puis décroît progressivement. 6. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que le calculateur génère également un premier ensemble (500) de symboles 2D représentant un changement de direction, comprenant les éléments de base suivants: É Une flèche de direction courbe (510) indiquant le sens du virage ainsi que l'angle de la courbe; É Le nom de la voie de circulation suivante (520), ledit nom étant placé à l'extrémité de la flèche de direction courbe; É L'indication textuelle de virage (530) composée du texte 10 "TURN" et de la distance restante avant d'aborder le virage exprimée en mètres. 7. Dispositif optoélectronique selon la 6, caractérisé en ce que la flèche de direction courbe (510) diminue lorsque l'aéronef progresse dans la courbe, le nom de la voie de circulation (520) se déplaçant de façon à rester toujours positionné à l'extrémité de la flèche courbe. 8. Dispositif optoélectronique selon la 6, caractérisé en ce que le premier ensemble de symboles est affiché lorsque l'aéronef est 20 à moins de 200 mètres d'une courbe et disparaît à la fin de cette courbe. 9. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que le calculateur génère également un second ensemble de symboles 2D (600) représentant la situation du train principal de l'aéronef et comprenant les éléments de base suivants: É Une maquette (610) du train principal de l'aéronef comportant notamment les boggies; É Une représentation (620) de la voie de circulation à la même échelle que celle de la maquette du train principal; É Des index (630) matérialisant la position idéale des boggies externes du train principal lorsque l'avion est centré sur la voie de circulation. 10. Dispositif optoélectronique selon la 9, caractérisé en ce que la maquette (610) du train principal occupe une position fixe dans le collimateur, la représentation (620) de la voie de circulation et les index (630) étant mobiles. 11. Dispositif optoélectronique selon la 9, 5 caractérisé en ce que la maquette (610) du train principal clignote lorsque le train principal se trouve trop près du bord de la voie de circulation. 12. Dispositif optoélectronique selon la 9, caractérisé en ce que la représentation (620) de la voie de circulation est 10 constituée d'un trait horizontal limité par deux traits verticaux matérialisant les limites de sécurité de la voie de circulation. 13. Dispositif optoélectronique selon la 1, caractérisé en ce que le calculateur génère également un troisième ensemble (700) de symboles 2D représentant en vue de dessus la situation de l'aéronef sur la voie de circulation et comprenant les éléments de base suivants représentés à la même échelle: É Des marques (100) disposées à intervalles réguliers en forme de rectangle représentant la ligne médiane de la voie de circulation; É Des marques latérales (200) de sécurité de voie de circulation, suite de plots disposés à intervalles réguliers, situés de part et d'autre de la ligne médiane de la voie de circulation à égale distance de celle ci; É Une maquette (720) du train d'atterrissage en vue de dessus, comportant l'ensemble du train principal et la roulette avant de l'aéronef; É Une maquette avion (710) représentant en vue de dessus l'aéronef. 16. Dispositif optoélectronique selon la 13, caractérisé en ce que les différents boggies du train principal et la roulette 30 avant de l'aéronef sont reliés par des segments de droite. 17. Dispositif optoélectronique selon la 13, caractérisé en ce que ledit troisième ensemble (700) est généré pour compenser la perte de référence, lorsque les symboles 3D représentant des 16 2888342 marques latérales de sécurité ne sont plus visibles en nombre suffisant dans le collimateur en raison de la position du poste de pilotage dans les virages. 16. Dispositif optoélectronique selon la 15, caractérisé en ce que le critère d'affichage de ce troisième ensemble (700) est la disparition totale des marques axiales de voie de circulation dans le champ du collimateur.
G,B
G02,B64,G01,G06
G02B,B64D,G01C,G06F
G02B 27,B64D 45,G01C 21,G06F 3
G02B 27/01,B64D 45/00,G01C 21/00,G06F 3/14
FR2893901
A1
ELEMENT DE STRUCTURE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,601
-1- DESCRIPTION DOMAINE TECHNIQUE L'invention se rapporte au domaine des véhicules automobiles, et plus particulièrement à leur structure porteuse pour recevoir des éléments de carrosserie. Cette structure porteuse est apte à se déformer pour amortir l'impact en cas d'accident mais elle permet également d'éviter l'affaissement du pavillon en cas de retournement. 15 Ainsi, l'invention vise plus particulièrement un élément de structure situé à la jonction entre, d'une part, un pare-brise et une portière avant et, d'autre part, le pavillon avec les portières du véhicule. Un tel élément de structure est couramment désigné par le terme de "montant de baie" au niveau du pare-brise, puis de "brancard" au niveau du 20 pavillon. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE De façon générale, les éléments de structure de véhicule automobile formant 25 montant de baie et brancard sont réalisés par assemblage d'au moins deux tôles formées à la presse puis solidarisées l'une avec l'autre par soudure. Un tel assemblage présente de nombreux inconvénients, et notamment chaque pièce de l'assemblage doit présenter des bandes destinées à être mises en regard pour permettre la soudure des deux pièces. Ces deux bandes ont pour inconvénient majeur d'alourdir la structure du véhicule et de 30 générer des arêtes vives pouvant se révéler dangereuses en cas de choc. 10 2893901 -2- De plus, un tel assemblage nécessite des opérations de soudure préalables à la pose des éléments de carrosserie du véhicule, ce qui engendre une durée de fabrication plus longue et par conséquent des coûts supplémentaires. 5 Le but de l'invention est donc d'améliorer la sécurité d'un véhicule tout en réduisant son poids, la durée nécessaire à sa fabrication et son coût. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention concerne un élément de structure formant support pour des pièces de carrosserie d'un véhicule automobile. L'élément de structure s'étend longitudinalement entre une zone avant et une zone arrière du véhicule. Il forme une zone de séparation entre d'une part, une portière avant et le pare-brise et, d'autre part, au moins cette partie avant et un pavillon. Il se caractérise en ce qu'il se présente sous la forme d'une unique pièce tubulaire hydroformée. Autrement dit, l'élément de structure est réalisé sans assemblage et est obtenu en déformant un tube au moyen d'un fluide sous pression. Pour ce faire, le tube est positionné à l'intérieur d'une matrice ou entre une pluralité de rouleaux aptes à empêcher la déformation de la paroi du tube lorsque le fluide sous pression exerce une force de l'intérieur. Lorsque la forme de la section de la pièce monolithique tubulaire désirée est obtenue, cette pièce est alors découpée en tronçons tubulaires de manière à former l'élément de structure. Chaque véhicule présente ainsi deux éléments de structure agencés symétriquement par rapport au plan médian de symétrie longitudinal du véhicule. Selon un mode de réalisation particulier, l'élément de structure peut comporter une section transversale de forme constante sur toute sa longueur. 2893901 -3 Dans ce cas, la forme de la section transversale peut être obtenue par divers procédés de fabrication utilisant des outils de forme relativement simple. L'élément de structure présente alors les mêmes caractéristiques de résistance mécanique et de déformation sur toute sa longueur. 5 Selon un second mode de réalisation, l'élément de structure peut comporter une section transversale de forme variable. Ainsi, en fonction de la zone du véhicule qu'il doit renforcer, l'élément de structure peut comporter une variation de la forme de la section, celleci conservant une épaisseur constante. Elle peut également présenter une 10 variation d'épaisseur localisée, la forme globale de la section restant inchangée. Un tel mode de réalisation est bien entendu plus complexe à réaliser mais peut être avantageux afin de limiter le poids de l'élément de structure ou de mieux maîtriser ses déformations en cas de choc. 15 Avantageusement, l'élément de structure peut servir de support à un élément de carrosserie agencé à l'extérieur du véhicule entre, d'une part, la portière avant et le pare-brise et, d'autre part, au moins la portière avant et un pavillon. En d'autres termes, un élément de carrosserie apparent de l'extérieur du véhicule 20 est solidarisé avec l'élément de structure de façon à permettre le rappel de la teinte du véhicule entre les portières et le pavillon ou le pare-brise. En pratique, l'élément de carrosserie peut être solidarisé avec l'élément de structure par un procédé de soudure laser au niveau d'une première et d'une deuxième 25 zones de l'élément de carrosserie. En effet, pour solidariser l'élément de carrosserie avec l'élément de structure, deux portions sensiblement planes de l'élément de carrosserie sont mises en regard de l'élément de structure et sont soudées par points au moyen d'un laser. Ces deux bandes 30 planes sont agencées sensiblement à proximité des lisières de la tôle formant l'élément de carrosserie. 2893901 -4- Le pavillon, qui peut être une tôle métallique, peut être solidarisé avec l'élément de carrosserie de diverses manières Ainsi, selon une première variante, le pavillon peut être solidarisé avec l'élément 5 de carrosserie par un procédé de soudo- brasage au niveau d'une troisième zone de l'élément de carrosserie. Autrement dit, un cordon de soudure permet de solidariser le pavillon avec l'élément de carrosserie. Dans cette variante, l'élément de carrosserie, et le pavillon sont 10 agencés de manière à rendre affleurantes les deux surfaces qu'elles définissent. La soudure entre l'élément de carrosserie et l'élément de structure réalisée au niveau de la première zone de l'élément de carrosserie est alors invisible. Selon une deuxième variante, le pavillon peut être solidarisé avec l'élément de 15 carrosserie par un procédé de soudure laser au niveau de la première zone de l'élément de carrosserie. Dans ce cas, la solidarisation entre d'une part l'élément de carrosserie et l'élément de structure et d'autre part, le pavillon et l'élément de carrosserie, peut être réalisée en 20 une seule étape. En effet, l'élément de carrosserie et le pavillon peuvent présenter des portions planes se chevauchant sur l'élément de structure, la soudure étant réalisée au travers du pavillon, de l'élément de carrosserie et de l'élément de structure. De cette manière, la soudure à laser est alors visible de l'extérieur, mais une pièce annexe peut venir recouvrir cette zone de raccord. 25 Avantageusement, le pare-brise peut être solidarisé par collage avec l'élément de carrosserie au niveau de la première zone de l'élément de carrosserie. En d'autres termes, au niveau de l'élément de structure formant montant de baie, 30 la première zone de l'élément de carrosserie peut être recouverte par un joint de colle masquant alors toute la bande de soudure entre l'élément de carrosserie et l'élément de structure. Dans ce cas, la surface extérieure du pare-brise vient affleurer avec la surface définie par l'élément de carrosserie. -5 Selon un mode de réalisation particulier, un joint de portière peut comporter une gorge dans laquelle est insérée une arête vive de l'élément de carrosserie au niveau de ladite deuxième zone de l'élément de carrosserie. De cette manière, le joint de portière peut être solidarisé avec l'élément de carrosserie sans nécessiter de collage et par simple coincement de l'arête vive par la gorge déformable du joint de portière. DESCRIPTION SOMMAIRE DES FIGURES La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, dans laquelle : La figure 1 est une vue de profil d'un véhicule automobile comportant l'élément de structure, conforme à l'invention. Les figures 2 à 5 représentent diverses variantes de solidarisation d'une part, de l'élément de carrosserie avec l'élément de structure, et d'autre part, du pavillon avec l'élément de carrosserie, conformément à l'invention. MANIERE DE REALISER L'INVENTION Comme déjà évoqué, l'invention concerne un élément de structure formant support pour des pièces de carrosserie d'un véhicule automobile. Tel que représenté à la figure 1, l'élément de structure (1) s'étend 25 longitudinalement entre une zone avant (3) et une zone arrière (4) d'un véhicule automobile (2). Dans la variante représentée, l'élément de structure (1) au niveau de la zone avant (3) est soudé sur un anneau avant à la base d'un pare-brise (6). Dans d'autres variantes, l'élément de structure (1) peut se prolonger vers le bas et débuter à proximité de la base d'une portière avant (5). 30 Cet élément de structure (1) forme séparation entre d'une part, la portière avant (5) et le pare-brise (6), et d'autre part, au moins cette portière avant (5) et un pavillon (7). Dans la variante représentée, le véhicule (2) comporte également des portières 2893901 -6 arrières et par conséquent l'élément de structure (1) forme également séparation entre les portières arrières et le pavillon (7). Tel que représenté à la figure 2, l'élément de structure (1) comporte une forme 5 tubulaire hydroformée réalisée à partir d'une seule pièce dont la forme de la section transversale peut être identique sur toute sa longueur. Cependant, dans certains cas particuliers, la forme de la section transversale de l'élément de structure (1) peut varier pour générer localement des zones de renfort aptes à résister à des sollicitations élevées. Les variations de la forme de la section transversale de l'élément de structure (1) 10 peuvent également permettre de générer des zones d'absorption de l'énergie cinétique du véhicule en cas de choc. Ces zones de formes différentes peuvent ainsi se déformer de façon à absorber de manière optimale un choc en cas d'accident notamment. Par ailleurs, un élément de carrosserie (8) est rapporté par un procédé de soudure 15 laser sur l'élément de structure (1). Les zones de soudure sont réalisées au niveau d'une première (9) et deuxième (10) zones de l'élément de carrosserie (8). Ces première et deuxième zones (9, 10) de l'élément de carrosserie (8) sont sensiblement planes et positionnées à proximité des deux lisières de l'élément de carrosserie (8). 20 Ainsi, l'élément de structure (1) comporte des surfaces planes (19, 20) aptes à accueillir les première (9) et deuxième (10) zones de l'élément de carrosserie (8). L'utilisation d'une pièce unique pour former l'élément de structure (1) permet d'ajuster la dimension et le positionnement de ces surfaces planes d'accueil sur toute la longueur de l'élément de structure (1), en éliminant par la même occasion les feuillures. La figure 2 représente une vue en coupe réalisée au niveau de la baie de pare-brise (6). Au niveau de la première zone (9) de l'élément de carrosserie (8), le pare-brise (6) est solidarisé par un joint de colle. Dans la variante représentée, le joint de portière (11) est collé au niveau de la deuxième zone (10) de l'élément de carrosserie (8). 2893901 -7 Tel que représenté à la figure 3, le joint de portière (11) peut également être rapporté au niveau de la deuxième zone (10) de l'élément de carrosserie (8) sur une arête vive localisée à sa lisière. Pour ce faire, le joint de portière (11) comporte une gorge (13) apte à réaliser le coincement par déformation élastique du joint de portière (11) sur 5 l'élément de carrosserie (8). Par conséquent, il n'est pas nécessaire d'utiliser un procédé de collage pour solidariser le joint de portière (11) avec l'élément de carrosserie (8). Tel que représenté à la figure 4, la vue en coupe de l'élément de structure (1) est effectué au niveau du brancard. Autrement dit, dans ce cas l'élément de structure (1) 10 forme la séparation entre la portière avant (5) et le pavillon (7). Comme précédemment, l'élément de carrosserie (8) est solidarisé par un procédé de soudure laser dans une première et deuxième zone (9, 10). La variante ici représentée décrit la solidarisation du pavillon (7) avec l'élément de carrosserie (8) par un procédé de brasage au niveau d'une troisième zone (12) de l'élément de carrosserie (8). De cette manière, l'élément de 15 carrosserie (8) et le pavillon (7) forment alors deux surfaces jointives grâce au raccord réalisé par un cordon de soudure. Dans ce cas, la soudure au niveau de la première zone (9) de l'élément de carrosserie (8) est alors située en dessous du pavillon (7), et par conséquent invisible de 20 l'extérieur. Tel que représenté à la figure 5, un pavillon (17) peut être également solidarisé avec l'élément de carrosserie (8) au niveau de la première zone (9) de l'élément de carrosserie. Dans ce cas, les trois éléments que sont l'élément de carrosserie (8) le 25 pavillon (17) et l'élément de structure (1) sont solidarisés ensemble en une seule opération de soudure laser. Pour ce faire, on superpose sur l'élément de structure (8), la première zone (9) formant une bande plane de l'élément de carrosserie, puis la lisière du pavillon (17). Il ressort de ce qui précède qu'un élément de structure de véhicule automobile conforme à l'invention présente de multiples avantages : 30 - 8 ^ il ne nécessite aucun assemblage entre deux pièces et est par conséquent plus rapide à réaliser; ^ il présente un faible poids; ^ il permet de réaliser des économies de temps et donc d'argent dans le 5 process de sa fabrication; ^ il permet de rapporter un joint de portière sans collage
L'invention concerne un élément de structure (1) formant support pour des pièces de carrosserie d'un véhicule automobile (2), l'élément de structure (1) s'entendant longitudinalement entre une zone avant (3) et une zone arrière (4) du véhicule (2) et formant séparation entre d'une part une portière avant (5) et un pare-brise (6) et d'autre part au moins la portière avant (5) et un pavillon (7, 17).Selon l'invention l'élément de structure (1) se présente sous la forme d'une unique pièce tubulaire hydroformée.
1. Elément de structure (1) formant support pour des pièces de carrosserie d'un véhicule automobile (2), ledit élément de structure (1) s'étendant longitudinalement entre une zone avant (3) et une zone arrière (4) du véhicule (2) et formant séparation entre d'une part une portière avant (5) et un pare-brise (6) et d'autre part au moins ladite portière avant (5) et un pavillon (7, 17) caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'une unique pièce tubulaire hydroformée. 2. Elément de structure selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une section transversale de forme constante. 3. Elément de structure selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte 15 une section transversale de forme variable. 4. Ensemble comportant l'élément de structure (1) selon la 1 et un élément de carrosserie (8) agencé à l'extérieur du véhicule (2) entre,d'une part ladite portière avant (5) et le pare-brise (6) et,d'autre part au moins ladite portière avant (5) et 20 un pavillon (7, 17), caractérisé en ce que l'élément de structure (1) sert de support à l'élément de carrosserie (8). 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que l'élément de carrosserie (8) est solidarisé avec l'élément de structure (1) par un procédé de soudure laser au 25 niveau d'une première (9) et d'une deuxième (10) zones de l'élément de carrosserie (8). 6. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le pavillon (7) est solidarisé avec l'élément de carrosserie (8) par un procédé de soudo-brasage au niveau d'une troisième zone (12) de l'élément de carrosserie (8). 7. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le pavillon (7) est solidarisé avec l'élément de carrosserie (8) par un procédé de soudure laser au niveau de ladite première zone (9) de l'élément de carrosserie (8). 30 5 2893901 -10- 8. Ensemble selon la 5, caractérisé en ce que le pare brise (6) est solidarisé par collage avec l'élément de carrosserie (8) au niveau de ladite première zone (9) de l'élément de carrosserie (8). 9. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce qu'un joint de portière (21) comporte une gorge (13) dans laquelle est insérée une arête vive de l'élément de carrosserie (8) au niveau de ladite deuxième zone de l'élément de carrosserie.
B
B62
B62D
B62D 21,B62D 25,B62D 27
B62D 21/02,B62D 25/04,B62D 27/00
FR2893978
A1
SYSTEME DE REGENERATION PERIODIQUE D'UN DISPOSITIF DE PIEGEAGE CATALYTIQUE D'OXYDES D'AZOTE
20,070,601
La présente invention concerne un système et un procédé de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique d'oxydes d'azote NON, comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile. Les moteurs à combustion interne produisent des gaz d'échappement qui contiennent des substances polluantes réglementées, telles que les oxydes d'azote NON, les hydrocarbures imbrûlés HC, le monoxyde de carbone CO et les particules qu'il est nécessaire de traiter. Les seuils admis pour les émissions de gaz polluants des véhicules automobiles sont régulièrement revus à la baisse dans le cadre de l'évolution de réglementation sur la dépollution. De manière classique, les oxydes d'azote émis par le moteur dans les gaz d'échappement, sont traités par un piège à oxydes d'azote implanté dans la ligne d'échappement du moteur. Dans les conditions normales de fonctionnement en mélange pauvre en carburant du moteur, c'est-à-dire lorsque la richesse en carburant des gaz à l'échappement est faible, le piège à oxydes d'azote stocke les oxydes d'azote sous forme de nitrates sur des sites d'adsorption, par exemple des oxydes de baryum. La capacité de stockage d'un tel piège étant limitée, il est nécessaire de régénérer le piège régulièrement par fonctionnement en mélange riche en carburant, en élevant la richesse en carburant des gaz à l'échappement par contrôle moteur, à une valeur très légèrement supérieure à un. 2 Dans de telles conditions, les oxydes d'azote NOX sont désorbés des sites de stockage et éliminés sous forme d'azote par un catalyseur. Il est nécessaire de bien gérer les phases de stockage et les phases de régénération du dispositif de piégeage catalytique. En effet, lorsque le dispositif de piégeage catalytique est saturé en oxydes d'azote adsorbés, les gaz d'échappement rejetés contiennent une quantité d'oxydes d'azote supérieure aux normes autorisées. Le document FR 2 856 741 (RENAULT) porte sur un système et un procédé d'estimation d'une masse d'oxydes d'azote stockée dans un dispositif de piégeage catalytique d'oxydes d'azote, comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile. L'estimation de la masse d'oxydes d'azote stockée dans le dispositif de piégeage catalytique est effectuée par combinaison d'un modèle thermique et d'un modèle d'adsorption. Le document EP-A-503 053 (NISSAN) porte sur la régénération d'un dispositif de piégeage catalytique des oxydes d'azote. Un but de l'invention est d'améliorer la précision de l'estimation de la quantité d'oxydes d'azote stockée dans le dispositif de piégeage catalytique. Aussi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique d'oxydes d'azote, comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile. Le système comprend une unité de commande électronique pourvue de moyens d'estimation de la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique lors du fonctionnement du moteur en mélange pauvre en carburant. En outre, le système 3 comprend une cartographie apte à déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique, par désorption, lors du fonctionnement du moteur en mélange pauvre en carburant, et évacuée dans les gaz d'échappement du véhicule. Le système de régénération périodique du dispositif de piégeage catalytique fonctionne avec une précision améliorée, et ainsi améliore l'efficacité de fonctionnement d'un tel système. En outre, cette amélioration a un surcoût très faible, car elle ne nécessite pas l'utilisation de capteurs supplémentaires. Dans un mode de réalisation, ladite cartographie comprend des paramètres d'entrée comprenant la température dans le dispositif de piégeage catalytique et le débit de gaz traversant le dispositif de piégeage catalytique. Ces deux paramètres permettent de prendre en compte le phénomène de désorption des oxydes d'azote avec une précision améliorée. Avantageusement, lesdits paramètres d'entrée de ladite cartographie comprennent, en outre, des informations représentatives de l'empoisonnement au soufre et du vieillissement du dispositif catalytique. Ces paramètres supplémentaires permettent d'améliorer la précision de l'estimation de la quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption. Dans un mode de réalisation préféré, le système comprend un soustracteur adapté pour soustraire ladite quantité instantanée déterminée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption, de la quantité instantanée estimée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique. 4 Selon un autre aspect de l'invention, il est également proposé un procédé de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique d'oxydes d'azote comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile. On estime la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique lors du fonctionnement du moteur en mélange pauvre en carburant. On utilise une cartographie pour déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique, par désorption, lors du fonctionnement du moteur en mélange pauvre en carburant, et évacuée dans les gaz d'échappement du véhicule. Avantageusement, ladite cartographie comprend des paramètres d'entrée comprenant la température dans le dispositif de piégeage catalytique et le débit de gaz traversant le dispositif de piégeage catalytique. En outre, lesdits paramètres d'entrée de ladite cartographie comprennent des informations représentatives de l'empoisonnement du soufre et du vieillissement du dispositif catalytique. Dans un mode de mise en oeuvre, on soustrait ladite quantité instantanée déterminée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption, de la quantité instantanée estimée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique d'un système selon un aspect de l'invention ; - la figure 2 est une représentation détaillée du système de la figure 1 ; et - la figure 3 représente les quantités instantanées d'oxydes d'azote calculée et maximale stockées dan le dispositif de piégeage 5 catalytique. Sur la figure 1, on a représenté l'architecture générale d'un système de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique 1 d'oxydes d'azote comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement 2 d'un moteur 3 à combustion interne de véhicule automobile 4. Dispositif catalytique est alimenté en gaz d'échappement comprenant une richesse faible en carburant, propre au fonctionnement en mélange pauvre en carburant. Le véhicule 4 comprend une unité de commande électronique 5 connectée avec le moteur 3, ainsi qu'avec de nombreux éléments du véhicule 4, non représentés. En particulier, l'unité de commande électronique 5 est capable de commander le fonctionnement du moteur en mélange riche en carburant lors de phases de régénération périodiques du dispositif de piégeage catalytique 1. L'unité de commande électronique 5 est connectée à un capteur de débit de gaz 6 disposé en amont du dispositif de piégeage catalytique 1 dans la ligne d'échappement 2, par une connexion 7. En outre, l'unité de commande électronique 5 est reliée par une connexion 8 à un capteur de température 9 dans le dispositif de piégeage catalytique 1. Le capteur de débit 6 transmet à l'unité de commande électronique 5 la valeur du débit de gaz traversant le dispositif de piégeage catalytique 1. En variante, la quantité de gaz d'échappement traversant le dispositif de piégeage catalytique 1 peut être transmise par un 6 estimateur de la quantité de gaz d'échappement du moteur 3 traversant le dispositif de piégeage catalytique 1. La température dans le dispositif de piégeage catalytique 1 peut, en variante, être fournie par un estimateur de la température interne au dispositif de piégeage catalytique 1. Le moteur 3 rejette des gaz d'échappement dans la ligne d'échappement 2. Ces gaz d'échappement traversent le dispositif de piégeage catalytique 1 qui stocke une partie des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappement. Ces gaz sont ensuite rejetés dans l'atmosphère. La figure 2 illustre plus en détail le fonctionnement du système de la figure 1. Une estimation de la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans la phase catalytique du dispositif de piégeage catalytique 1 est calculée par un module d'estimation 10 de la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans la phase catalytique du dispositif de piégeage catalytique 1 et un module de sommation 11 pour sommer les quantités instantanées d'oxydes d'azote stockées et délivrer en sortie une quantité d'oxydes d'azote stockée dans la phase catalytique du dispositif de piégeage 1. Ce calcul de la quantité instantanée d'oxydes d'azote stockée est effectué au moyen de méthodes d'estimations classiques. En outre, une cartographie 12 permet de déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption, lors du fonctionnement du moteur 3 en mélange pauvre en carburant. La cartographie 12 comprend des paramètres d'entrée comprenant la température Tp1ège dans le dispositif de piégeage 7 catalytique 1, et le débit de gaz Qgaz, dans le dispositif de piégeage catalytique 1. Un soustracteur 13 permet de soustraire à la quantité instantanée d'oxydes d'azote stockés calculée par le module 10, la quantité instantanée d'oxydes d'azote désorbée fournie par la cartographie 12. En effet, le dispositif de piégeage catalytique ne peut stocker au maximum qu'une quantité instantanée d'oxydes d'azote correspondant à une efficacité instantanée nulle. On entend par efficacité instantanée de stockage des oxydes d'azote le rapport de la quantité instantanée d'oxydes d'azote en sortie du dispositif de piégeage catalytique 1 et de la quantité instantanée d'oxydes d'azote en entrée du dispositif de piégeage catalytique 1. L'efficacité instantanée de stockage des oxydes d'azote est représentative du taux d'occupation instantanée des sites destinés à stocker les oxydes d'azote. Ainsi, lorsque l'efficacité instantanée vaut 100%, la quantité des sites disponibles pour stocker les oxydes d'azote est totale. Au contraire, l'efficacité de stockage des oxydes d'azote est nulle lorsqu'aucun de ces sites est disponible. L'efficacité instantanée de stockage des oxydes d'azote, pour un débit constant de gaz traversant le dispositif de piégeage 1, dépend de la température de la phase catalytique. Lors d'un gradient AT de la température Tp1ège dans le dispositif de piégeage 1, tel qu'illustré sur la figure 3, la quantité instantanée d'oxydes d'azote Q,,,o stockée dans le dispositif 1 pourrait devenir supérieure à la quantité instantanée maximale Q,ôx stockable à cette température. Comme la phase catalytique est alors saturée, la différence est désorbée. Si on ne tient pas compte de cette quantité 8 instantanée d'oxydes d'azote désorbée, la quantité d'oxyde d'azote est surestimée QNO . Ainsi, l'estimation de la quantité instantanée d'oxydes d'azote stockée dans la phase catalytique a une précision améliorée, et la sommation temporelle de cette quantité instantanée d'oxydes d'azote stockée dans la phase catalytique, calculée par le module de sommation 11, a une précision améliorée. L'invention permet ainsi de mieux gérer le déclenchement des phases de régénération du dispositif de piégeage catalytique, d'optimiser sa régénération et son fonctionnement, et ainsi d'obtenir une meilleure efficacité de traitement des oxydes d'azote. En variante, les paramètres d'entrée de la cartographie 12 peuvent comprendre, en outre, des informations représentatives de l'empoisonnement au soufre et du vieillissement du dispositif catalytique, ce qui permet d'améliorer la précision de l'estimation de la quantité d'oxydes d'azote stockés dans le dispositif de piégeage catalytique 1. L'invention permet d'améliorer la précision de l'estimation de la quantité d'oxydes d'azote stockés dans un dispositif de piégeage catalytique d'oxydes d'azote et d'améliorer le fonctionnement d'un système de régénération périodique d'un tel dispositif, à faible coût
Le système de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique (1) d'oxydes d'azote, comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement (2) d'un moteur à combustion interne (3) de véhicule automobile (4), comprend une unité de commande électronique (5) pourvue de moyens d'estimation (10) de la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant. En outre, le système comprend une cartographie (12) apte à déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique, par désorption, lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant, et évacuée dans les gaz d'échappement du véhicule.
1. Système de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique (1) d'oxydes d'azote, comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement (2) d'un moteur à combustion interne (3) de véhicule automobile (4), comprenant une unité de commande électronique (5) pourvue de moyens d'estimation (10) de la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant, caractérisé en ce qu'il comprend, en outre, une cartographie (12) apte à déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique, par désorption, lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant, et évacuée dans les gaz d'échappement du véhicule. 2. Système selon la 1, dans lequel ladite cartographie (12) comprend des paramètres d'entrée comprenant la température (Tp1ège) dans le dispositif de piégeage catalytique (1) et le débit (Qgdz) de gaz traversant le dispositif de piégeage catalytique (1). 3. Système selon la 2, dans lequel lesdits paramètres d'entrée de ladite cartographie (12) comprennent, en outre, des informations représentatives de l'empoisonnement au souffre et du vieillissement du dispositif catalytique (1). 4. Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un soustracteur (13) adapté pour soustraire ladite quantité instantanée déterminée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption, de la quantité instantanée estimée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique. 5. Procédé de régénération périodique d'un dispositif de piégeage catalytique (1) d'oxydes d'azote comprenant une phase catalytique, et traversé par les gaz d'échappement (2) d'un moteur à combustion interne (3) de véhicule automobile (4), dans lequel on estime la quantité instantanée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant, caractérisé en ce que l'on utilise une cartographie (12) pour déterminer une quantité instantanée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique, par désorption, lors du fonctionnement du moteur (3) en mélange pauvre en carburant, et évacuée dans les gaz d'échappement du véhicule (4). 6. Procédé selon la 5, dans lequel ladite cartographie (12) comprend des paramètres d'entrée comprenant la température (Tp1ège) dans le dispositif de piégeage catalytique et le débit (Qgaz) de gaz traversant le dispositif de piégeage catalytique (1). 7. Procédé selon la 6, dans lequel lesdits paramètres d'entrée de ladite cartographie comprennent, en outre, des informations représentatives de l'empoisonnement au souffre et du vieillissement du dispositif catalytique. 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel on soustrait ladite quantité instantanée déterminée d'oxydes d'azote éliminée de ladite phase catalytique par désorption, de la quantité instantanée estimée d'oxydes d'azote piégée dans ladite phase catalytique.
F
F01
F01N
F01N 11,F01N 3
F01N 11/00,F01N 3/20
FR2900593
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN COMPOSITE POLYMERE(S)/RENFORT TEXTILE OU METALLIQUE, COMPOSITE OBTENU PAR CE PROCEDE ET SOUFFLET DE DECOUPLAGE QUI EN EST CONSTITUE
20,071,109
CONSTITUE. La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un composite polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution, un composite obtenu par ce procédé, tel qu'une durite destinée à transporter de l'air comprimé, et un soufflet de découplage qui en est constitué. L'invention s'applique notamment à un raccord ou à un soufflet de découplage pour un système d'admission d'air dans un moteur à turbocompresseur d'un véhicule automobile de type tourisme, poids-lourd ou autobus, voire agricole. De manière connue, les soufflets de découplage montés entre un élément du système d'admission d'air du moteur turbocompressé et la caisse du véhicule sont généralement constitués d'une pièce tubulaire multicouches présentant deux parties d'extrémité de raccordement et une partie centrale ondulée, et comprenant au moins : -une couche interne étanche et résistant à l'agressivité du fluide transporté qui est de l'air chargé d'huile, - une structure intermédiaire de renfort textile à mailles, et - une couche externe résistant à l'environnement extérieur dans lequel se situe le soufflet. D'une manière générale, les constructeurs automobiles imposent notamment que ces soufflets puissent supporter l'ensemble des 25 débattements du moteur dans trois directions, ce qui est obtenu par la présence d'ondulations dans la partie centrale des soufflets qui vont travailler en traction/ compression/ cisaillement et se déformer en conséquence en entraînant également la transmission d'efforts. Or, l'expérience montre que la transmission d'efforts à la caisse du véhicule peut se traduire par l'apparition 30 de phénomènes acoustiques perceptibles à l'intérieur de l'habitacle du véhicule et donc nuisibles au confort des passagers. Par ailleurs, il est souhaitable que ces soufflets ne subissent pratiquement pas de flambage sous pression, un tel flambage pouvant les amener au contact d'une pièce du moteur, ce qui peut les endommager. Enfin, ces soufflets de découplage présentent également des anneaux rigides de maintien (métalliques ou plastiques) qui sont disposés dans les creux des ondulations et qui évitent notamment l'expansion radiale des soufflets sous l'action de la pression du fluide. Ces soufflets composites, généralement textile/ caoutchouc, sont fabriqués à l'heure actuelle en utilisant une technique de confection, comprenant par exemple un calandrage du caoutchouc constituant ces couches interne et externe -typiquement à base de caoutchouc silicone - sous forme de feuille ou sur le textile, puis une solidarisation de ces couches par enroulement radial directement ou indirectement sur un outillage représentatif de la structure à ondulations précitées. Un inconvénient majeur de ce procédé de confection réside dans la succession de ces différentes étapes à mettre en oeuvre et notamment dans cette opération d'enroulement radial et, par conséquent, dans la durée des cycles de confection et le coût opératoire relativement élevés en résultant. Le document US-A-6 116 288 présente un tuyau pour admission d'air incorporant un soufflet et comportant un corps principal souple formé d'un élastomère thermoplastique oléfinique qui est renforcé, sur sa face radialement externe, par des anneaux de renforcement rigides, séparés entre eux et formés de polypropylène. Ce tuyau est fabriqué par un procédé d'extrusion-soufflage mis en oeuvre dans une machine de soufflage. Un inconvénient de ce procédé d'extrusion-soufflage est qu'il n'est pas utilisable pour l'obtention de composites textile ou métal / caoutchouc à insert de renforcement continu à mailles de type tricot ou tresse. Un but de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d'au moins un composite polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution, ledit ou chaque composite comprenant au moins un insert de renforcement à mailles qui est de type tricot, tissu ou tresse et qui est recouvert par au moins une composition de polymère au moins sur une face dudit insert, qui permette de remédier aux inconvénients précités. A cet effet, le procédé selon l'invention comprend un surmoulage dudit insert par ladite composition de polymère, via une injection de cette dernière dans un moule à injection contenant ledit ou chaque insert préformé au moins en partie selon ladite surface de révolution. Par composition de polymère, on entend de manière connue dans la présente description une composition à base ou formée d'au moins un polymère, tel qu'un élastomère, un élastomère thermoplastique ou encore un polymère thermoplastique (i.e. qui en est constituée à titre majoritaire en plus d'un ou de plusieurs additifs usuels, ou bien qui en est exclusivement constituée). On notera que ce procédé de surmoulage selon l'invention permet avantageusement de fabriquer plusieurs composites à la fois dans un même moule à injection, par exemple deux composites respectivement destinés à former deux tuyaux composites souples de type durites, après réticulation de ladite ou chaque composition de polymère par chauffage dans ledit moule. Selon une autre caractéristique préférentielle de l'invention, l'on injecte ladite composition de polymère à une pression telle que celle-ci traverse les mailles dudit insert préformé, de telle sorte que ledit ou chaque composite présente ladite composition de polymère sur chacune de ses deux faces radialement interne et externe (on parle alors de composite à revêtement bicouche , avec deux couches de polymère(s) respectivement destinées à être en contact avec le fluide transporté et à protéger l'insert sur ses deux faces radialement interne et externe). Egalement à titre préférentiel, ledit ou chaque composite présente une pluralité de crêtes qui sont séparées deux à deux entre elles par des creux, de sorte à former des ondulations périphériques faisant saillie radialement vers l'extérieur dudit composite, et/ou présente également au moins un coude à extrémité cylindrique ou tronconique. Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit moule à injection est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement au contact dudit insert préformé (i.e. parallèlement à l'axe de révolution dudit insert). Selon une autre caractéristique de l'invention, ledit insert préformé peut être obtenu par une compression radiale dudit insert préalablement positionné sur un noyau dudit moule, via la fermeture de coquilles dudit moule contre ledit noyau pour plaquer ledit insert à l'état préformé sur ledit noyau. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, ledit moule à injection est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement sur une face radialement interne dudit insert préformé. Conformément à ce premier mode de l'invention : - avant et pendant ledit surmoulage, on bloque ledit insert préformé via une pression axiale avantageusement exercée sur une portion de retroussement d'un premier bord périphérique d'extrémité dudit insert que l'on a préalablement retroussé radialement vers l'extérieur dudit noyau ; - ce blocage axial peut être obtenu par un pincement de ladite portion de retroussement dudit premier bord périphérique d'extrémité, suite à la fermeture d'un couvercle dudit moule que l'on amène en regard d'une extrémité dudit noyau et contre lesdites coquilles ; - on injecte ladite composition de polymère via une buse d'injection dont la sortie communique avantageusement avec un espace interstitiel compris entre ledit couvercle et ladite extrémité dudit noyau ; - ladite composition de polymère injectée s'écoule avantageusement du centre de ladite extrémité dudit noyau vers ledit premier bord périphérique d'extrémité dudit insert, puis axialement jusqu'à un second bord périphérique d'extrémité dudit insert ; et - ladite extrémité dudit noyau présente une surface adaptée 30 pour permettre l'écoulement de ladite composition de polymère vers ledit premier bord périphérique d'extrémité. On notera que le pincement précité de ladite portion de retroussement permet avantageusement d'empêcher l'insert de glisser axialement, tout en s'opposant au reflux de la composition injectée. On notera également que cette injection annulaire, via le retroussement dudit premier bord périphérique d'extrémité de l'insert plaqué contre ledit noyau, permet de remplir cet insert d'une façon homogène, sans déformer pour autant ses mailles. Selon un second mode de réalisation de l'invention, ledit moule à injection est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement sur une face radialement externe dudit ou de chaque insert préformé. Selon une autre caractéristique de ce second mode de l'invention, ledit moule à injection est adapté pour que ladite composition de polymère soit injectée perpendiculairement à l'axe d'un noyau dudit moule radialement par rapport audit ou à chaque insert préformé et plaqué sur ledit noyau. Conformément à ce second mode de l'invention, on bloque avantageusement avant et pendant ledit surmoulage ledit ou chaque insert préformé via l'exercice d'une pression radiale exercée circonférentiellement sur ledit ou chaque insert, pour l'obtention après surmoulage dudit ou de chaque composite présentant ladite composition de polymère au moins sur sa face radialement externe. Dans l'un ou l'autre desdits premier et second modes selon l'invention, on notera que ledit noyau, de type chauffant, permet la réticulation 25 de ladite ou chaque composition de polymère dans ledit moule. Selon d'autres caractéristiques préférentielles de l'invention communes auxdits premier et second modes précités : - ledit ou chaque insert utilisé pour former ledit ou chaque composite peut présenter des mailles très serrées pour son plaquage sur ledit 30 noyau du moule à injection, et - ledit ou chaque composite obtenu peut comporter deux inserts identiques ou différents disposés radialement l'un sur l'autre, l'un étant conçu pour présenter une tenue satisfaisante aux conditions d'injection et l'autre pour optimiser le remplissage par la composition injectée et la tenue mécanique de l'ensemble. De préférence, ledit insert à mailles est de type tricot textile et il doit être, d'une part, suffisamment résistant aux conditions de température (pouvant aller jusqu'à 200 C ou au-delà) et de pression (pouvant se traduire par une force de traction d'environ 4.105 N) inhérentes à l'injection de ladite composition de polymère et, d'autre part, suffisamment souple pour pouvoir se déformer dans toutes les directions et éventuellement présenter lesdites ondulations. On utilise préférentiellement un tricot à mailles Jersey et, à titre encore plus préférentiel, un tel tricot Jersey comportant des fils à base d'aramide (e.g. de dénomination commerciale Kevlar ou Nomex ) dans le cas de températures typiquement comprises entre 175 C et 200 C dans ledit moule et/ou d'un polyester (le terme fil désignant ici de manière connue aussi bien un filé à base d'une multitude de filaments élémentaires de faible diamètre qui sont tordus ensemble, qu'un retors obtenu par torsion de plusieurs filés). En variante, on peut également utiliser un tricot comportant des fils à base de polyesters aliphatiques (e.g. de type polyéthylène téréphtalate) ou de polyamides aliphatiques (e.g. de type polyamide 6,6), ou un mélange de fibres résistant à des hautes et basses températures. Avantageusement, ladite composition de polymère est à base d'au moins un élastomère ou élastomère thermoplastique qui est apte à résister aux huiles et à l'air comprimé et qui est choisi dans le groupe constitué par les polyacrylates, les copolymères d'éthylène et d'acrylate de méthyle, les élastomères fluorocarbonés, les élastomères fluorosilicones, les polyéthylènes chlorosulfonés (e.g. de dénomination commerciale Hypalon ), les polychloroprènes et les caoutchoucs nitriles, et les vulcanisats thermoplastiques (TPV). A titre encore plus avantageux, ladite composition de polymère est à base d'un polyacrylate ou d'un copolymère d'éthylène et d'acrylate de méthyle (par exemple de dénomination VAMAC ). On notera que l'on utilise avantageusement des élastomères autres que des caoutchoucs silicones, lesquels présentent l'inconvénient connu d'être quelque peu perméables aux huiles de lubrification des moteurs turbocompressés en raison de leur porosité, et que les polyacrylates ou les copolymères d'éthylène et d'acrylate de méthyle qui sont utilisés à titre préférentiel présentent notamment l'avantage d'être moins coûteux que les élastomères fluorosilicones ou fluorocarbonés, lesquels sont parfois utilisés en lieu et place ou en complément de ces caoutchoucs silicones. Un composite polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution selon l'invention, tel qu'une durite destinée à transporter de l'air comprimé, ledit composite comportant au moins un insert de renforcement à mailles qui est de type tricot, tissu ou tresse et qui est recouvert d'au moins une composition de polymère sur l'une au moins de ses faces, est moulé par injection et est obtenu par un procédé selon l'invention tel que défini ci-dessus. De préférence, ledit insert est recouvert de ladite composition de polymère à la fois sur ses faces radialement interne et externe. Un soufflet de découplage selon l'invention, en particulier pour un système d'admission d'air dans un moteur à turbocompresseur d'un véhicule automobile, ledit soufflet présentant une pluralité de crêtes qui sont séparées deux à deux entre elles par des creux de sorte à former des ondulations périphériques, est constitué d'un composite selon l'invention tel que défini ci-dessus. De préférence, ledit soufflet est pourvu d'anneaux métalliques ou plastiques à l'emplacement desdits creux, de sorte que les ondulations dudit soufflet conservent leur forme en utilisation. D'autres caractéristiques, avantages et détails de la présente invention ressortiront à la lecture de la description suivante de plusieurs exemples de réalisation de l'invention, donnés à titre illustratif et non limitatif, ladite description étant réalisée en référence avec les dessins joints, parmi lesquels : la figure 1 est une vue schématique d'un système d'admission d'air dans un moteur à turbocompresseur, ce système comprenant notamment un échangeur air/air entre la sortie turbo et l'entrée du collecteur d'admission d'air du moteur, la figure 2 est une vue en coupe axiale d'un soufflet de découplage selon l'invention qui est monté en entrée ou en sortie de l'échangeur air/air de la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective du soufflet de découplage de la figure 2, la figure 4 est une vue schématique en coupe axiale d'un moule à injection illustrant une première étape du procédé de surmoulage selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 5 est une vue schématique en coupe axiale d'un moule à injection illustrant une seconde étape du procédé de surmoulage selon ledit premier mode de l'invention, la figure 6 est une vue schématique en coupe axiale d'un moule à injection illustrant une troisième étape du procédé de surmoulage 20 selon ledit premier mode de l'invention, la figure 7 est une vue schématique en coupe axiale d'un moule à injection illustrant une quatrième étape du procédé de surmoulage selon ledit premier mode de l'invention, la figure 8 est une vue schématique en coupe axiale d'un 25 moule à injection illustrant une cinquième étape du procédé de surmoulage selon ledit premier mode de l'invention, et la figure 9 est une vue schématique en coupe axiale d'un moule à injection illustrant l'étape d'injection du procédé de surmoulage selon un second mode de réalisation de l'invention. 30 Un système d'admission d'air 1, connu en soi, pour un moteur 3 à turbocompresseur 5 est schématiquement illustré à la figure 1. Ce système d'admission d'air 1 comprend notamment une prise d'air 7 reliée à l'entrée d'un filtre à air 9 dont la sortie est connectée à l'entrée du turbocompresseur 5, un échangeur de chaleur air/air 11 dont l'entrée est reliée à la sortie du turbocompresseur 5 par une tubulure d'entrée de raccordement 13 et dont la sortie est reliée au collecteur d'admission d'air 15 du moteur 3 par une tubulure de sortie de raccordement 17. Le collecteur d'échappement 19 du moteur 3 est relié au conduit d'échappement 21 avec une boîte de raccordement 23, pour prélever une partie des gaz d'échappement nécessaire à l'alimentation du turbocompresseur 5. Les tubulures de raccordement 13 et 17 situées de part et d'autre de l'échangeur de chaleur air/air 11 sont généralement constituées par des tubulures métalliques, avec la présence de moyens de découplage tels que des soufflets, lesquels peuvent être respectivement montés à l'entrée et à la sortie de l'échangeur air/air 11 qui est une pièce fixée à la caisse 25 du véhicule. Le soufflet de découplage 30 illustré aux figures 2 et 3 comprend deux parties d'extrémité de raccordement 32 et une partie centrale 34 présentant des ondulations 36 avec la présence d'anneaux métalliques de maintien 38 situés dans les creux des ondulations 36. Pour le raccordement du soufflet 30, on prévoit deux embouts métalliques 39 qui sont respectivement engagés dans les deux parties d'extrémité 32 du soufflet 30 et fixés par des colliers de serrage (non représentés). Ce soufflet de découplage comprend généralement au moins une couche interne résistant au fluide transporté, une couche intermédiaire de renfort à mailles par exemple de type tricot textile ou tresse métallique et une couche externe de protection. Le moule 40 selon le premier mode de réalisation de l'invention qui est illustré aux figures 4 à 8 est dans cet exemple un moule de type vertical réalisé en acier, adapté pour l'obtention d'un composite tel qu'un soufflet de découplage 30, et il comporte essentiellement, montés sur un bâti 41 : lo - un noyau chauffant 42 d'axe vertical, sur lequel est destiné à être plaqué un insert de renforcement 43 à mailles serrées et qui présente une surface externe sensiblement cylindrique sur laquelle, dans cet exemple de réalisation, sont formées des crêtes 44 et des creux 45 conçus pour former 5 les ondulations 36 du soufflet 30 ; - deux coquilles latérales 46 mobiles en translation horizontale qui sont adaptées pour enserrer l'insert 43 appliqué sur le noyau 42 et qui présentent chacune à cet effet des faces internes de serrage 46a sensiblement en forme d'arc de cylindre (par exemple de forme 10 hémicylindrique) et qui présente dans cet exemple des creux et des crêtes respectivement complémentaires de ceux du noyau 42 ; et - un couvercle de fermeture 47 du moule 40 d'axe vertical confondu avec celui du noyau 42 et mobile en translation verticale de sorte à venir fermer réversiblement le sommet 42a du noyau 42 et les coquilles 46, ce 15 couvercle 47 étant pourvu d'une buse d'injection 48 en son centre et comportant, de part et d'autre de celle-ci, un bloc de fermeture 49 dont la face interne, de forme tronconique, est conçue pour épouser les faces externes 46b également tronconiques des coquilles 46. Plus précisément, on voit à la figure 4 que la face interne du 20 bloc de fermeture 49 présente successivement, radialement vers l'extérieur de la buse d'injection 48 et axialement vers le bas : - une portion conique divergente 50 qui est conçue pour épouser le sommet 42a également conique du noyau 42 en ménageant un espace interstitiel avec ce sommet 42a, 25 - une portion d'appui horizontale 51 destinée à appuyer sur le sommet 46c de chaque coquille 46 lorsque cette dernière enserre le noyau 42, de manière à bloquer axialement l'insert de renforcement 43 plaqué sur le noyau 42 via un pincement d'un bord périphérique supérieur 43a de l'insert 43 ayant été retroussé vers l'extérieur, 30 - puis par une portion tronconique divergente 52 qui prolonge d'abord la portion d'appui 51 en formant avec les coquilles 46 un espace recevant la portion retroussée du bord supérieur 43a via un épaulement 2900593 Il supérieur 46d des coquilles 46, et qui se prolonge ensuite pour pouvoir épouser la face externe 46b de celles-ci. On procède de la manière suivante pour fabriquer le composite selon l'invention, tel que le soufflet de découplage 30. Dans une première étape illustrée à la figure 4 dans laquelle le moule 40 est en position d'ouverture (les coquilles 46 et le couvercle 47 étant chacun distants du noyau 42), on enfile à la manière d'un fourreau l'insert 43, tel qu'un tricot textile à base de fils en aramide, sur le noyau 42 (voir flèches A). Dans une seconde étape illustrée à la figure 5, on commande la fermeture des coquilles 46 sur le noyau 42 en les déplaçant en translation horizontale (voir flèches B) de sorte qu'elles viennent plaquer l'insert 43 contre le noyau 42, en lui faisant prendre la forme de la surface de celui-ci à l'emplacement des creux et des crêtes formées d'une manière complémentaire sur le noyau 42 et les coquilles 46. On obtient ainsi un insert 13 préformé qui présente, dans sa partie axialement centrale, les ondulations précitées. Dans une troisième étape illustrée à la figure 6, on retrousse radialement vers l'extérieur puis axialement vers le bas (voir flèches C) le bord supérieur 43a de l'insert 43, en le disposant sur l'épaulement supérieur 46d formé par la réunion des coquilles 46 (le bord périphérique inférieur 43b de l'insert étant entouré par celles-ci, en dessous de leur face interne de serrage 46a). Dans une quatrième étape illustrée à la figure 7, on commande la fermeture du couvercle (voir flèche D) vers le bas, de telle sorte qu'il vienne épouser avec jeu le sommet 42a du noyau 42 et pincer fortement (voir flèche E) la portion retroussée du bord supérieur 43a qui repose sur le sommet 46c des coquilles 46, tout en enserrant latéralement ces dernières. On bloque ainsi axialement l'insert 43 en vue des contraintes inhérentes au surmoulage ultérieur. Dans une cinquième étape illustrée à la figure 8, on procède via la buse 48 à l'injection (voir flèche F) de la ou chaque composition de polymère sur la face radialement interne de l'insert 43 préformé, sous une température par exemple comprise entre 175 C et 200 C, la pression relative à ce surmoulage se traduisant par exemple par une force de traction de l'ordre de 4.105 N. Comme cela est visible à cette figure 8, la composition de polymère injectée s'écoule ainsi dans un premier temps sur la surface conique du sommet 42a du noyau 42, puis remplit de force l'espace interstitiel sensiblement cylindrique entre le noyau 42 et l'insert 43 qui est issu du retroussement du bord supérieur 43a de l'insert 43, pour s'arrêter au-dessus du bord inférieur 43b. Selon l'invention, ces conditions de surmoulage font que la composition de polymère injectée recouvre non seulement la face radialement interne de l'insert 43 avec une homogénéité axiale et radiale satisfaisante pour former ladite couche interne, mais également sa face radialement externe en traversant les mailles très serrées de ce dernier et sans les déformer, pour former ladite couche de protection d'épaisseur moindre. La pression de surmoulage crée une liaison entre les différents filaments du textile et la matière injectée. Ledit textile peut être enduit d'un adhésif pour renforcer encore l'adhésion. On procède ensuite à la réticulation de la ou chaque 20 composition de polymère recouvrant l'insert 43, via un chauffage effectué dans ce même moule 40 au moyen du noyau 42. A la figure 9 est illustré un moule 60 selon le second mode de réalisation de l'invention, qui est dans cet exemple un moule de type horizontal réalisé en acier et adapté pour l'obtention de composites tels que 25 des soufflets de découplage 30, et il comporte essentiellement : - un contre-moule inférieur 61 et un contre-moule supérieur 62 (exerçant à eux deux la même fonction que les coquilles 46 du moule 40) qui présentent respectivement deux faces radialement internes 61a et 62a en regard l'une de l'autre qui sont sensiblement hémicylindriques de sorte à 30 pouvoir enserrer un noyau chauffant 63 d'axe horizontal et de forme sensiblement cylindrique, et sur chacune desquelles sont formées deux séries de crêtes et de creux axialement espacés, - le noyau 63 qui est relié aux contre-moules 61 et 62 via des supports 64 et sur lequel sont destinés à être plaqués, de manière axialement espacée, deux inserts de renforcement 43 identiques à mailles serrées, ce noyau 63 présentant deux séries de crêtes et de creux complémentaires de ceux des contre-moules 61 et 62 et conçus pour former les ondulations 36 de deux soufflets 30 identiques ; - des moyens de maintien circonférentiels 65 de chaque insert 43 sur le noyau 63 en vue du surmoulage, constitués dans cet exemple de réalisation d'un anneau ; et -une buse d'injection 66 montée dans une gorge 67 du contre-moule supérieur 62 et adaptée pour injecter radialement au moins une composition de polymère sur chaque insert 43. Pour fabriquer au moyen de ce moule 60 les deux composites selon l'invention, tels que les soufflets de découplage 30, on injecte via la buse 66 la composition de polymère d'une manière annulaire autour de la face radialement externe de chaque insert 43 préformé et appliqué sur le noyau 63, et la composition de polymère vient recouvrir la face externe de chaque insert 43 le long de sa direction axiale via les pertes de charge et l'équilibrage réalisés entre les deux contre-moules 61 et 62. On obtient ainsi deux soufflets 30 dans chacun desquels la ou chaque composition de polymère injectée recouvre non seulement la face radialement externe de l'insert 43 avec une homogénéité axiale et radiale satisfaisante pour former ladite couche interne, mais également sa face radialement interne en traversant les mailles très serrées de ce dernier pour former ladite couche de protection d'épaisseur moindre. On procède enfin à la réticulation de ces couches de polymère recouvrant chaque insert 43, via un chauffage effectué dans ce même moule 60 au moyen du noyau 63.30
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un composite polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution, un composite obtenu par ce procédé, tel qu'une durite destinée à transporter de l'air comprimé, et un soufflet de découplage qui en est constitué.Le procédé de fabrication selon l'invention d'au moins un composite polymère(s)/ renfort textile ou métallique comprenant au moins un insert de renforcement (43) à mailles qui est de type tricot, tissu ou tresse et qui est recouvert par au moins une composition de polymère au moins sur une face dudit insert, comprend un surmoulage dudit insert par ladite composition de polymère, via une injection de cette dernière dans un moule à injection (40) contenant ledit ou chaque insert préformé selon ladite surface de révolution.
1) Procédé de fabrication d'au moins un composite (30) polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution, ledit ou chaque composite comprenant au moins un insert de renforcement (43) à mailles qui est de type tricot, tissu ou tresse et qui est recouvert par au moins une composition de polymère au moins sur une face dudit insert, caractérisé en ce qu'il comprend un surmoulage dudit insert par ladite composition de polymère, via une injection de cette dernière dans un moule à injection (40, 60) contenant ledit ou chaque insert préformé au moins en partie selon ladite surface de révolution. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit ou chaque composite (30) présente une pluralité de crêtes qui sont séparées deux à deux entre elles par des creux, de sorte à former des ondulations périphériques (36) faisant saillie radialement vers l'extérieur dudit composite, et/ou présente également au moins un coude à extrémité cylindrique ou tronconique. 3) Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit moule à injection (40 ou 60) est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement au contact dudit insert (43) préformé. 4) Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit insert (43) préformé est obtenu par une compression radiale dudit insert préalablement positionné sur un noyau (42 ou 63) dudit moule (40 ou 60), via la fermeture de coquilles (46 ou 61, 62) dudit moule contre ledit noyau pour plaquer ledit insert à l'état préformé sur ledit noyau. 5) Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que l'on injecte ladite composition de polymère à une pression telle que celle-ci traverse les mailles dudit insert (43) préformé, de telle sorte que ledit ou chaque composite (30) présente ladite composition de polymère sur chacune de ses deux faces radialement interne et externe. 6) Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit moule à injection (40) est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement sur une face radialement interne dudit insert (43) préformé. 7) Procédé selon les 4 et 6, caractérisé en ce que, avant et pendant ledit surmoulage, on bloque ledit insert (43) préformé via l'exercice d'une pression axiale sur une portion de retroussement d'un premier bord périphérique d'extrémité (43a) dudit insert que l'on a préalablement retroussé radialement vers l'extérieur dudit noyau (42). 8) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ledit blocage axial est obtenu par un pincement de ladite portion de retroussement dudit premier bord périphérique d'extrémité (43a), suite à la fermeture d'un couvercle (47) dudit moule (40) que l'on amène en regard d'une extrémité (42a) dudit noyau (42) et contre lesdites coquilles (46). 9) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que l'on injecte ladite composition de polymère via une buse d'injection (48) dont la sortie communique avec un espace interstitiel compris entre ledit couvercle (47) et ladite extrémité (42a) dudit noyau (42). 10) Procédé selon la 9, caractérisé en ce que ladite composition de polymère injectée s'écoule du centre de ladite extrémité (42a) dudit noyau (42) vers ledit premier bord périphérique d'extrémité (43a) dudit insert (43), puis axialement jusqu'à un second bord périphérique d'extrémité (43b) dudit insert. 11) Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ladite extrémité (42a) dudit noyau (42) présente une surface adaptée pour permettre l'écoulement de ladite composition de polymère vers ledit premier bord périphérique d'extrémité (43a). 12. Procédé selon une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit moule à injection (60) est adapté pour que ladite composition de polymère injectée s'écoule axialement sur une face radialement externe dudit ou de chaque insert (43) préformé. 13) Procédé selon la 12, caractérisé en ce que ledit moule à injection (60) est adapté pour que ladite composition de polymère soit injectée perpendiculairement à l'axe d'un noyau (63) dudit moule radialement par rapport audit ou à chaque insert (43) préformé et plaqué sur ledit noyau. 14) Procédé selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que l'on bloque avant et pendant ledit surmoulage ledit ou chaque insert (43) préformé via l'exercice d'une pression radiale exercée circonférentiellement sur ledit ou chaque insert, pour l'obtention après surmoulage dudit ou de chaque composite (30) présentant ladite composition de polymère au moins sur sa face radialement externe. 15) Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que ledit insert (43) est de type tricot textile, tel qu'un tricot à mailles Jersey . 16) Procédé selon la 15, caractérisé en ce que ledit insert (43) comporte des fils à base d'aramide et/ou d'un polyester. 17) Procédé selon une des précédentes, caractérisé en ce que ladite composition de polymère est à base d'au moins un élastomère qui est apte à résister aux huiles et à l'air comprimé et qui est choisi dans le groupe constitué par les polyacrylates, les copolymères d'éthylène et d'acrylate de méthyle, les élastomères fluorocarbonés, les élastomères fluorosilicones, les polyéthylènes chlorosulfonés, les polychloroprènes, les caoutchoucs nitriles et les vulcanisats thermoplastiques (TPV). 18) Procédé selon les 16 et 17, caractérisé en ce que ladite composition de polymère est à base d'un polyacrylate ou d'un copolymère d'éthylène et d'acrylate de méthyle. 19) Composite (30) polymère(s)/ renfort textile ou métallique au moins en partie à surface de révolution, tel qu'une durite destinée à transporter de l'air comprimé, ledit composite comportant au moins un insert de renforcement (43) à mailles qui est de type tricot, tissu ou tresse et qui est recouvert d'au moins une composition de polymère sur l'une au moins de sesfaces, caractérisé en ce que ledit composite est moulé par injection et est obtenu par un procédé selon une des précédentes. 20) Composite moulé (30) selon la 19, caractérisé en ce que ledit insert (43) est recouvert de ladite composition de polymère à la fois sur ses faces radialement interne et externe. 21) Soufflet de découplage (30) droit ou coudé, en particulier pour un système d'admission d'air (1) dans un moteur (3) à turbocompresseur (5) d'un véhicule automobile, ledit soufflet présentant une pluralité de crêtes qui sont séparées deux à deux entre elles par des creux de sorte à former des ondulations périphériques (36), caractérisé en ce qu'il est constitué d'un composite selon la 19 ou 20.
B,F
B29,F02,F16
B29C,F02B,F02M,F16L
B29C 70,F02B 37,F02M 35,F16L 11
B29C 70/48,F02B 37/00,F02M 35/10,F16L 11/112
FR2894971
A1
COMPOSITION POUR LE TRAITEMENT ET/OU LA MODIFICATION DE SURFACES DURES, COMPRENANT UN POLYMERE SYNTHETIQUE
20,070,622
Composition pour le traitement etlou la modification de surfaces dures, comprenant un polymere synthetique La presente invention a pour objet une composition pour le traitement etlou la modification de surfaces dures, comprenant un polymere synthetique de type microgel. La presente invention a notamment pour objet une composition nettoyante ou ringante destinee au traitement de surfaces dures industrielles, domestiques ou de collectivite, notamment de type ceramique, carrelage, vitre, metal, melamine, formica ou plastique, visant a conferer a celles-ci notamment des proprietes remanentes antideposition etlou antiadhesion des salissures ; elle peut en outre apporter a celles-ci des proprietes d'antistatisme, de brillance, des proprietes antiderapantes. L'invention a plus particulierement pour objet une composition nettoyante ou ringante destinee au traitement d'une surface dure, composition qui soit apte a conferer a celle-ci des proprietes remanentes d'hydrophilie, antideposition etlou antiadhesion des salissures, de maniere a eviter la presence ulterieure de traces dues en particulier : au sechage des gouttes d'eau deposees sur ladite surface (par exemple depot de sels mineraux). - a I'accrochage de particules minerales ou organiques presentes dans I'air ambiant (cas du nettoyage de gratte-ciels) ou deposees par contact (cas du nettoyage des sols, des toilettes ...) - au depot par eclaboussure de composes organiques gras (graisses de cuisine) au depot de savons et de leur sels metalliques - au depot de composes d'origine vegetales de type hydrocolloides ou polysaccharides. Les formulations detergentes commerciales permettent de nettoyer efficacement les surfaces dures industrielles, domestiques ou de collectivite. Elles sont generalement constituees d'une solution aqueuse de tensioactifs, notamment de tensioactifs non ioniques et anioniques, ou non-ioniques et cationiques, de solvants, d'alcool(s) pour faciliter le sechage, et eventuellement d'agents sequestrants et de bases ou acides pour ajuster le pH. Un inconvenient frequent de ces formulations detergentes consiste en ce que le contact ulterieur de la surface dure avec de I'eau conduit tors du sechage a la formation de traces. En outre le traitement par ces formulations n'est, pour la plupart d'entre elles, que purement curatif et non preventif. Ainsi, les nettoyants industriels ou menagers sont efficaces pour nettoyer la surface dure salie mais ne permettent pas de prevenir ou limiter son encrassement futur, ou meme de favoriser son nettoyage ulterieur. Pour les traitements etlou la modification de surfaces dures, notamment pour le nettoyage de surfaces dures, it est connu d'utiliser des compostions comprenant des polymeres synthetiques. II a ainsi ete propose d'utiliser des polymeres ou copolymeres lineaires poiur hydrophiliser les surfaces dures, par exemples des copolymeres derivant de de monomeres cationiques, d'acide acrylique et eventuellement d'autres monomeres comme I'acrylamide. De telles applications et de telles compositions sont notamment decrites dans les documents EP-A-1196527, EP-A-1196528 et EP-A-1196523. Toutefois, it existe un besoin pour des nouvelles compositions de traitement etlou de modification de surfaces etlou pour de nouvelles utilisations de polymeres synthetiques, afin notamment de proposer des compositions plus performantes pour certaines fonctions, etlou des compositions presentant de nouvelles proprietes, etlou des compositions moins onereuses, etlou des compositions comprenant de plus faibles quantites de matiere active. La presente invention repond a au moins un des besoins exprimes ci-dessus, en proposant une composition pour le traitement etlou la modification de surfaces dures, comprenant un polymere synthetique, caracterise en ce que le polymere est un microgel comprenant: - un cceur polymerique reticule chimiquement comprenant des unites C derivant d'un monomere C de cceur et d'unites reticulantes R derivant d'un monomere R reticulant, et - eventuellement des branches macromoleculaires en peripherie du cceur. La presente invention concerne aussi I'utilisation du microgel dans une composition pour le traitement etlou la modification de surfaces dures, notamment dans une composition de nettoyage ou ringage de surfaces dures. Notamment le microgel peut contribuer a: - I'hydrophilisation de surfaces dures, - faciliter le nettoyage de surfaces dures, et/ou - faciliter le nettoyage suivant de surfaces dures. Ainsi le microgel peut apporter notamment des proprietes d'antideposition etlou antiadhesion des salissures susceptibles de se deposer sur Ies dites surfaces. Le traitement etlou la modification peuvent notamment conferer des proprietes remanentes aux surfaces dures. Definitions Dans la presente demande, on entend par microqel un compose macromoleculaire, copolymere, comprenant un cceur et eventuellement en peripherie du cceur des branches macromoleculaires, Iiees au cceur. II s'agit d'architectures plus ou moins complexes, qui sont connues de I'homme du metier. On utilise parfois aussi le mot "copolymere etoile" pour designer des microgels comprenant les branches macromoleculaires en peripherie du coeur. Les termes "copolymere etoile" et "microgel" se recouvrent partiellement, la partie commune etant les composes comprenant un cceur polymerique reticule chimiquement comprenant des branches macromoleculaires en peripherie. Dans la presente demande, le terme "bras" est egalement employe a la place de "branches" et couvre la meme notion. Le nombre de branches est generalement lie a la nature du coeur etlou au procede de preparation du microgel. Dans la presente demande, on note "Coeur C" un microqel comprenant un cceur polymerique reticule chimiquement, mais ne comprenant pas de branches macromoleculaires en peripherie du cceur. De tels cceurs C peuvent titre obtenus par copolymerisation d'un monomere C de cceur presentant un seul groupe polymerisable et d'un monomere reticulant R presentent au moins deux groupes polymerisables (monomere reticulant), en absence de tensioactif, ou en presence dune faible quantite de tensioactif (par exemple moins de 10% en poids, de preference moins de 5% en poids, voire meme moins de 1% en poids). Its se distinguent notamment en cela des "nanolatex", polymer-es obtenus par polymerisation en emulsion en presence de fortes quantites de tensioactifs a I'equilibre thermodynamique ou proche. Les nanolatex sont des polymeres presentant des comportement differents des cceurs C lors dune introduction dans une composition aqueuse. Dans la presente demande on note "C-branches" un microgel comprenant un cceur polymerique reticule chimiquement et des branches macromoleculaires un peripherie du cceur. Un tel microgel peut notamment titre prepare par un procede de type "bras d'abord" ou par un procede de type "cceur d'abord". Dans ce dernier cas, le microgel peut titre obtenu par croissance de branches macromoleculaires en peripherie d'un cceur C tel que defini ci-dessous. On detaille plus bas des procedes et microgels. Les microgels C-branches sont differents des nanolatex, notamment par la presence de branches macromoleculaires. Dans la presente demande, on designe par unite derivant d'un monomere une unite qui peut titre obtenue directement a partir dudit monomere par polymerisation. Ainsi, par exemple, une unite derivant d'un ester d'acide acrylique ou methacrylique ne couvre pas une unite de formule ûCH2-CH(COOH)-, ûCH2-C(CH3)(COOH)-, ûCH2- CH(OH)-, respectivement, obtenue par exemple en polymerisant un ester d'acide acrylique ou methacrylique, ou de ('acetate de vinyle, respectivement, puis en hydrolysant. Une unite derivant d'acide acrylique ou methacrylique couvre par exemple une unite obtenue en polymerisant un monomere (par exemple un ester d'acide acrylique ou methacrylique), puis en faisant reagir (par exemple par hydrolyse) le polymere obtenu de maniere a obtenir des unites de formule -CH2-CH(COOH)-, ou û CH2-C(CH3)(COOH)-. Une unite derivant d'un alcool vinylique couvre par exemple une unite obtenue en polymerisant un monomere (par exemple un ester vinylique), puis en faisant reagir (par exemple par hydrolyse) le polymere obtenu de maniere a obtenir des unites de formule ûCH2-CH(OH)-. Typiquement, la masse molaire movenne theorique Mb,oc ou Mbranche d'un bloc ou d'une branche (cas d'un microgel de type Mikto), est calculee selon la formule suivante: ]~ n, bloc ou branche Ej 1 {~1 r n precursor ou Mi est la masse molaire d'un monomere i, ni est le nombre de moles du monomere i, nprecursor est le nombre de moles de fonctions auquel sera liee la chalne macromoleculaire du bloc ou de la branche. Les fonctions peuvent provenir d'un agent de transfert (ou un groupe de transfert) ou un amorceur, un bloc precedent, un coeur etc. S'il s'agit d'un bloc precedent ou d'un coeur, le nombre de moles peut titre considers comme le nombre de moles d'un compose auquel la chaine macromoleculaire dudit bloc precedent ou coeur a ete liee, par exemple un agent de transfert (ou un groupe de transfert) ou un amorceur. Les masses molaires mesurees de branches sont des masses molaires moyennes en nombre, mesurees par chromatographie d'exclusion steriques (SEC), avant assemblage des branches a un coeur, ou avant formation d'un coeur. Les masses molaires mesurees d'un bloc sont des masses molaires moyennes en nombre, mesurees par chromatographie d'exclusion steriques (SEC), apres formation du bloc, a laquelle on soustrait eventuellement la masse molaire mesuree d'un bloc precedemment forme. Le coefficient de generation de branches theorique est donne par la formule r= nRdifunct / nprecursor, ou ndifunct est le nombre de moles de monomere de moles d'un monomere reticulant Rdifunct diethyleniquement insature. Plus ce coefficient est eleve, dans le cas de microgels C-branches, plus le nombre de branches est eleve. On mentionne que le nombre de branches reel du microgel nest generalement pas egal a ce coefficient. On mentionne que ce coefficient est generalement module en fonction du procede de preparation du microgel: pour un nombre de branches reel ou mesure identique, it est generalement pour un procede de type "cceur d'abord" que pour un procede de type "bras d'abord". La masse molaire mesuree d'un microgel Mstar est une masse molaire moyenne en masse mesuree par des experiences de diffusion de la lumiere en statique, a I'aide de 5 courbes de Zimm. Le nombre de branches mesure nrras pour un copolymere a cceur organique polymerique reticule est donne par la formule: Mstar = MW * nrras ou M,N est la masse molaire moyenne en masse mesuree par des experiences de diffusion de la lumiere en statique, a I'aide de courbes de Zimm, sur un copolymere a blocs obtenu de la meme 10 maniere que le copolymere etoile, mais sans utilisation de monomere reticulant R. Dans la presente demande, le terme hydrophobe est utilise dans son sens usuel de qui n'a pas d'affinite pour I'eau ; cela signifie que le polymere organique dont it est constitue, pris seul (de meme composition et de meme masse molaire), formerait 15 une solution macroscopique diphasique dans de I'eau distillee a 25 C, a une concentration superieure a 1% en poids. Dans la presente demande, le terme hydrophile est egalement utilise dans son sens usuel de qui a de I'affinite pour I'eau , c'est-a-dire n'est pas susceptible de former une solution macroscopique diphasique dans de I'eau distillee a 25 C a une 20 concentration superieure a 1% en poids. Dans la presente demande, I'hydrophilie (resp. hydrophobie) d'un bloc ou dune branche se refere a la qualite d'hydrophilie qu'aurait une chaine macromoleculaire de meme composition et de meme masse molaire que le bloc ou la branche sans titre lie au cceur et/ou a d'autres blocs. 25 Par unites cationiques ou potentiellement cationiques, on entend des unites qui comprennent un groupe cationique ou potentiellement cationique. Les unites ou groupes cationiques sont des unites ou groupes qui presentent au moins une charge positive (generalement associee a un ou plusieurs anions comme non chlorure, I'ion bromure, 30 un groupe sulfate, un groupe methylsulfate), quel que soit le pH du milieu dans lequel le microgel est introduit. Les unites ou groupes potentiellement cationiques sont des unites ou groupes qui peuvent titre neutres ou presenter au moins une charge positive selon le pH du milieu le microgel est introduit. Dans ce cas on parlera d'unites potentiellement cationiques sous forme neutre ou sous forme cationique. Par extension on peut parler 35 de monomeres cationiques ou potentiellement cationiques. Par unites anioniques ou potentiellement anioniques, on entend des unites qui comprennent un groupe anionique ou potentiellement anionique. Les unites ou groupes anioniques sont des unites ou groupes qui presentent au moins une charge negative (generalement associee a un ou plusieurs cations comme des cations de composes alcalins ou alcalino-terreux, par exemple le sodium, ou a un ou plusieurs composes cationiques comme ('ammonium), quel que soit le pH du milieu oia est present le microgel. Les unites ou groupes potentiellement anioniques sont des unites ou groupes qui peuvent titre neutres ou presenter au moins une charge negative selon le pH du milieu ou est present le microgel. Dans ce cas on parlera de d'unites potentiellement anioniques sous forme neutre ou sous forme anionique. Par extension on peut parler de monomeres anioniques ou potentiellement anioniques. Par unites neutres, on entend des unites qui ne presentent pas de charge, quel que soit le pH du milieu ou est present le microgel. Par proprietes remanentes antideposition et/ou antiadhesion , on entend que la surface traitee conserve ces proprietes au cours du temps, y compris apres des contacts ulterieurs avec une salissure (par exemple eau de pluie, eau du reseau de distribution eau de rincage additionnee ou non de produits de rincage, eclaboussures grasses, savons...). Cette propriete de remanence peut titre observee au dela d'une dizaine de cycles de rincage, voire dans certains cas particuliers of les rincages sont nombreux (cas des toilettes par exemple), au dela de 100 cycles de rincage. L'expression ci-dessus de conferer a Ia surface des proprietes antideposition signifie plus particulierement que la surface traitee, mise en contact avec une salissure dans un milieu majoritairement aqueux, n'aura pas tendance a capter ladite salissure, ce qui diminue ainsi significativement le depot de la salissure sur la surface. L'expression ci-dessus de En outre le depot sur une surface dure du microgel permet d'apporter a cette surface des proprietes d'antistatisme; cette propriete est particulierement interessante dans le cas de surfaces synthetiques. La presence du microgel dans les formulations de traitement d'une surface dure permet de rendre la surface hydrophile ou d'ameliorer son hydrophilie. La propriete d'hydrophilisation de la surface permet de plus de reduire la formation de buee sur la surface ; ce benefice peut titre exploite dans les formules de nettoyage pour les vitres et les miroirs, en particulier en salles de bain. De plus, la vitesse de sechage de la surface, immediatement apres son traitement par I'application du polymere mais egalement apres des contacts ulterieurs et repetes avec un milieu aqueux est amelioree de maniere tres significative. Le terme ((surfaces dures est a prendre au sens large ; it s'agit de surfaces non-textiles, qui peuvent titre aussi bien menageres, de collectivite, qu'industrielles. Elles peuvent titre en un materiau quelconque, notamment du type : -ceramique (surfaces telles que lavabo, baignoires, carrelages muraux ou au sol, cuvettes des toilettes...) verre (surfaces telles que vitres interieures et exterieures de batiments ou de vehicules, miroirs, - metal (surfaces telles que parois internes ou externes de reacteurs, lames, panneaux, tuyaux....) - resines synthetiques (par exemple carrosseries ou surfaces interieures de vehicules motorises (voitures, camions, bus, trains, avions ...) surfaces en melamine ou formica pour I'interieur de bureaux, cuisines, ...)) - matieres plastiques (par exemple polychlorure de vinyle, polyamide, pour I'interieur des vehicules, voitures notamment) Les surfaces dures , selon ('invention, sont des surfaces peu poreuses et non fibrillaires ; elles sont ainsi a distinguer des surfaces textiles (tissus, moquettes, vetements ... en materiaux naturels, artificiels ou synthetiques). On donne ci-dessous quelques details quant aux microgels pour ['invention, certaines de leurs caracteristiques et des procedes utiles pour leur preparation, puis quant aux compositions en elles-memes. Microeel On donne ci-dessous des details quant aux microgels pour ('invention, et a des precedes utiles pour leur preparation. Le microgel comprend: - un cceur polymerique reticule chimiquement comprenant des unites C derivant d'un monomere C de cceur et d'unites reticulantes R derivant d'un monomere R reticulant, et - eventuellement des branches macromoleculaires en peripherie du cceur. Dans le cas ou le microgel ne comprend pas les branches macromoleculaires en peripherie du cceur, le microgel est en realite un simple microgel, ne presentant pas une architecture d'etoile, designe par "cceur C". On donne des details dans la partie "Coeur C" ci-dessous. Dans le cas ou le microgel comprend les branches macromoleculaires en preripherie du cceur, le microgel presente une architecture d'etoile (a cceur polymerique reticule chimiquement), designe par "C-branches". On donne des details dans la partie "C-branches" ci-dessous. Dans les deux cas, le microgel est de preference susceptible d'etre obtenu par un procede mettant en oeuvre un procede de polymerisation radicalaire controlee, comme expose plus bas. Le microgel peut notamment titre different d'un copolymere etoile (microgel C-branchesbloc) comprenant un cceur C et en peripherie du cceur des branches macromoleculaires comprenant chacune: - un bloc A intermediaire lie au cceur ou au moins en partie compris dans le cceur, et - un bloc B peripherique lie au bloc A, - les blocs A et B etant tels que: - le bloc A est hydrophile et le bloc B est hydrophobe, ou - le bloc A est hydrophile et le bloc B est hydrophile cationique ou potentiellement cationique. Coeur C Le cceur C est un copolymere reticule chimiquement susceptible d'etre obtenu par polymerisation, de preference par polymerisation radicalaire controlee, d'un melange de monomeres comprenant: - au moins un monomere C de cceur comprenant un seul groupe polymerisable, de preference un monomere monoethyleniquement insature, et - au moins un monomere R reticulant comprenant au moins deux groupes polymerisables, de preference un monomere multiethyleniquement insature. Selon un mode de realisation particulier, le rapport molaire entre le monomere C de cceur et le monomere R reticulant est superieur ou egale a 1. Selon un mode de realisation particulier: - le cceur C est obtenu par polymerisation radicalaire controlee a ('aide d'un agent de controle ou de transfert "precursor", en presence d'une source de radicaux libres, - le monomere reticulant R est un monomere diethyleniquement insature Rdifunct, et - le coefficient de generation de branches theorique r est superieur ou egal a 0,25. On mentionne que la preparation d'un cceur C peut correspondre a la premiere etape (etape a)) d'un procede de preparation d'un microgel C-branches par un procede de type "bras d'abord". Un tel procede est detaille plus bas. Ainsi le Coeur C cornprend: - des unites C de cceur pouvant deriver du monomere C de cceur, et - des unites reticulantes R pouvant deriver du monomere R reticulant. Bien entendu it n'est pas exclu que les unites C et les monomeres C comprennent plusieurs unites differentes ou derivent des plusieurs monomeres differents. 15 Microqel C-branches Les architectures de microgels C-branches sont connues. Des architectures pouvant titre utilisees, ainsi que des procedes utiles, sont notamment decrits dans les documents WO 99/58588, EP 1123332, WO 2004/014535, WO 2005/116097. 20 Ainsi le microgel C-Branches peut titre choisi parmi les microgels suivants: - C-branchesHomo, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant au moins 90% en moles d'unites identiques, -C-branchesb,00, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant chacune au moins un bloc A comprenant des unites A et au moins un bloc B 25 comprenant des unites B, le bloc B etant different du bloc A, - C-Branchesstat, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant chacune moins de 90% en moles d'unites A et moins de 90% en moles d'unites B differentes des unites A, reparties statistiquement ou en gradient, - C-BranchesM,KTO, comprenant au moins une branche A comprenant des unites A, et au 30 moins une branche B comprenant des unites B differentes des unites A, la branche A et la branche B etant de natures chimiques differentes. Dans le cas ou le microgel est un microgel C-branchesbloo, le bloc A est par convention defini comme etant un bloc intermediaire retie au cceur, et le bloc B est par 35 convention defini comme un bloc peripherique retie au bloc A. Les branches macromoleculaires en peripherie du cceur sont liees au cceur, par des unites A et/ou B pour les microgels C-branchesHomo, C-branchesstat ou C- branchesM,KTO , par des unites A du bloc A, pour les microgels C-branchesb,00. Les branches macromoleculaires en peripherie du coeur peuvent constituer au moins une partie du coeur. Les unites A et/ou B pour les microgels C-branchesHomo, C-branchesstat ou C-branchesMäRo ou le bloc A pour les microgels C-branchesb,00 sont dans ce cas au moins en partie compris dans le cceur. Cela revient a dire que le cceur C peut comprendre, a titre d'unites C de coeur, des unites identiques a celles des branches: des unites A et/ou B pour les microgels C-branchesHomo, C-branchesstat ou C-branchesMURo ou des unites A pour les microgels C-branchesb,oc. De tels microgels sont susceptibles d'etre obtenus par des procedes connus de I'homme du metier, incluant notamment le procede dit "coeur d'abord" ("core first"), le procede dit "bras d'abord" ("arm first") et les procedes de reticulation chimique de micelles. Ces procedes sont detailles plus bas ("precedes utiles"). Ces procedes peuvent mettre en oeuvre des procedes de polymerisation controlee ou vivante, a ('aide d'un agent ou d'un groupe de transfert, par exemple par un procede de polymerisation radicalaire controlee ou vivante. Dans le cas de microgels C-BranchesM,KTO le procede de type "bras d'abord" est particulierement adapte. Des microgels obtenus par un procede coeur d'aborth peuvent presenter un groupe de transfert ou un residu de groupe a I'extremite des branches. Des copolymeres obtenus par un procede bras d'abord peuvent presenter un groupe de transfert ou un residu de groupe dans le coeur. Composition des microqels û nature des unites Le microgel, qu'il s'agisse d'un coeur C ou d'un microgel C-branches, comprend des unites polymerisees. Toutes les unites mentionnees ci-dessous sont envisageables, ainsi que leur combinaisons dans differentes parties du microgel (dans le coeur, dans les branches, dans les blocs etc...). Certaines combinaisons sont ('objet de modes de realisations particuliers. Pour ces modes particuliers, les combinaisons parmi toutes les unites mentionnees ci-dessous sont a comprendre comme etant Iimitees aux combinaisons compatibles avec ces modes particuliers. Selon un mode de realisation avantageux, le microgel comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques ou des unites zwitterioniques, dans le cceur, et/ou dans Ies branches macromoleculaires en peripherie du coeur. Ainsi ces unites peuvent titre comprises dans un coeur C, ou dans un microgel C-branches. II peut s'agir d'unites de coeur C et/ou ou d'unites comprises dans des branches macromoleculaires en peripherie d'un cceur. Les unites C de cur peuvent notamment titre: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Ccat ou des unites zwitterioniques Cz - des unites anioniques ou potentiellement anioniques CA, ou - des unites neutres CN, hydrophiles ou hydrophobes. Les unites reticulantes R sont de preference des unites derivant d'un monomere R reticulant comprenant au moins deux groupes polymerisables, de preference multiethyleniquement insature, plus preferablement diethyleniquement insature Rdifunct• Les unites A peuvent notamment titre: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat ou des unites zwitterioniques AZ - des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA, ou - des unites neutres AN, hydrophiles ou hydrophobes. Les unites B peuvent notamment titre: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques BZ - des unites anioniques ou potentiellement anioniques BA, ou - des unites neutres BN, hydrophiles ou hydrophobes. Selon un mode de realisation particulier, le microgel est un microgel C-branchesb,oc ou - le bloc A est un bloc intermediaire hydrophile lie au cceur ou au moins en partie compris dans le cceur, - le bloc B est un bloc peripherique lie au bloc A, comprenant des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. Dans ce mode, de preference: - le cceur C comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphile, - le bloc intermediaire A comprend des unites neutres hydrophiles ANphile, et - le bloc peripherique B comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. Selon un autre mode de realisation particulier le microgel est un microgel C- branchesbioc oii - le bloc A est un bloc intermediaire lie au cceur ou au moins en partie compris dans le cceur, comprenant des unites cationiques ou potentiellement cationiques Amt ou des unites zwitterioniques AZ, et - le bloc B est un bloc peripherique hydrophile lie au bloc A. Dans ce mode, de preference: - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphlle, - le bloc intermediaire A comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat, et - le bloc peripherique B comprend des unites neutres hydrophiles BNphile• Selon un autre mode de realisation particulier, le microgel est un microgel C-branchesMIi -O ou: - les branches A sont des branches hydrophiles, et - les branches B comprennent des unites cationiques ou potentiellement cationiques Beat ou des unites zwitterioniques B. Dans ce mode, de preference: - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphlle, - les branches A comprennent des unites neutres hydrophiles ANphjle, et - les branches B comprennent des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bit ou des unites zwitterioniques B. Selon un autre mode de realisation particulier, le microgel est un microgel C-branchesstat ou les branches comprennent: - des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA et/ou des unites neutres AN hydrophiles ou hydrophobes, - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. Dans ce mode, de preference: - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphile, - les branches comprennent - des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA, - des unites cationiques Bcat, et - des unites potentiellement cationiques Bcat etlou des unites neutreshydrophiles BNphile.35 A titre d'exemples de monomeres potentiellement cationiques Acat etlou etlou Ccat dont peuvent deriver les unites potentiellement cationiques Acat etlou etlou Ccat on peut mentionner: • les N,N(dialkylaminowalkyl)amides d'acides carboxyliques a-13 monoethyleniquement insatures comme le N,N-dimethylaminomethyl acrylamide ou -methacrylamide, le 2(N,N-dimethylamino)ethyl-acrylamide ou methacrylamide, le 3(N,N-dimethylamino)propyl-acrylamide ou -methacrylamide, le 4(N,N-dimethylamino)butyl-acrylamide ou -methacrylamide • les aminoesters a-13 monoethyleniquement insatures comme le 2(dimethyl amino)ethyl acrylate (ADAM), 2(dimethyl amino)ethyl methacrylate (DMAM ou MADAM), le 3(dimethyl amino)propyl methacrylate, le 2(tertiobutylamino)ethyl methacrylate, le 2(dipentylamino)ethyl methacrylate, le 2(diethylamino)ethyl methacrylate • les vinylpyridines • la vinyl amine • les vinylimidazolines • des monomeres precurseurs de fonctions amines tels que le N-vinyl formamide, le N-vinyl acetamide, ... qui engendrent des fonctions amines primaires par simple hydrolyse acide ou basique. A titre d'exemples de monomeres cationiques Acat etlou Bcat et/ou Ccat dont peuvent deriver les unites potentiellement cationiques Acat etlou Bcat et/ou Ccat on peut mentionner: - les monomeres ammoniumacryloyles ou acryloyloxy comme - les sets de trimethylammoniumpropylmethacrylate, en particulier le chlorure - le chlorure ou le bromure de trimethylammoniumethylacrylamide ou methacrylamide, - le methylsulfate de trimethylammoniumbutylacrylamide ou methacrylamide, - le methylsulfate de trimethylammoniumpropylmethacrylamide (MAPTA MeS), - le chlorure de (3-methacrylamidopropyl)trimethylammonium (MAPTAC), - le chlorure ou methylsulfate de (3-acrylamidopropyl)trimethylammonium (APTAC ou APTA MeS), - le chlorure ou le methylsulfate de methacryloyloxyethyl trimethylammonium, Bcat Bcat - les sets d'acryloyloxyethyl trimethylammonium (ADAMQUAT) comme le chlorure d'acryloyloxyethyl trimethylammonium ; ou le methylsulfate d'acryloyloxyethyl trimethylammonium (ADAMQUAT CI ou ADAMQUAT MeS), - le methyle sulfate de methyldiethylammonium ethyle acrylate (ADAEQUAT MeS), -le chlorure ou methyle sulfate de benzyldimethylammonium ethyle acrylate (ADAMQUAT BZ 80), - le bromure, chlorure ou methylsulfate de 1-ethyl 2-vinylpyridinium, de 1-ethyl 4-vinylpyridinium ; - les monomeres N,N-dialkyldiallylamines comme le chlorure de N,N-dimethyldiallylammonium (DADMAC) ;- le chlorure de dimethylaminopropylmethacrylamide,N-(3-chloro-2-hydroxypropyl) trimethylammonium (DIQUAT chlorure),- le methylsulfate de dimethylaminopropylmethacrylamide,N-(3-methylsulfate-2-hydroxypropyl) trimethylammonium (DIQUAT methylsulfate) - le monomere de formule 0 N N+X/~ I+' N N - H / OH I X 0 of X" est un anion, de preference chlorure ou methylsulfate. A titre d'exemples de monomeres neutres hydrophiles ANphiie et/ou BNphile etlou CNphiie dont peuvent deriver les unites neutres hydrophiles ANphiie etlou BNphile etlou CNphiie on peut mentionner: on peut mentionner: • les hydroxyalkylesters d'acides a-j3 ethyleniquement insatures comme les acrylates et methacrylates d'hydroxyethyle, d'hydroxypropyle, le glycerol monomethacrylate... • les amides a-f3 ethyleniquement insatures comme I'acrylamide, le methacrylamide, le N,N-dimethyl methacrylamide, le N-methylolacrylamide . • les monomeres a-j3 ethyleniquement insatures portant un segment polyoxyalkylene hydrosoluble du type polyoxyde d'ethylene, comme les polyoxyde d'ethylene amethacrylates (BISOMER S20W, S1 0W, ... de LAPORTE) ou a,w-dimethacrylates, le SIPOMER BEM de RHODIA (methacrylate de polyoxyethylene w-behenyle), le SIPOMER SEM-25 de RHODIA (methacrylate de polyoxyethylene wtristyrylphenyle) ... • I'alcool vinylique, • les monomeres a-13 ethyleniquement insatures precurseurs d'unites ou de segments hydrophiles tels que ('acetate de vinyle qui, une fois polymerises, peuvent titre hydrolyses pour engendrer des unites alcool vinylique ou des segments alcool polyvinylique • les vinylpyrrolidones • les monomeres a-13 ethyleniquement insatures de type ureido et en particulier le methacrylamido de 2-imidazolidinone ethyle (Sipomer WAM II de RHODIA) • le nonethyleneglycolmethyletheracrylate ou le nonethyleneglycolmethylethermethacrylate A titre d'exemples de monomeres neutre hydrophobes dont peuvent deriver des unites neutres hydrophobes, on peut mentionner: on peut mentionner: • les monomeres vinylaromatiques tels que styrene, alpha-methylstyrene, 15 vinyltoluene... • les halogenures de vinyle ou de vinylidene, comme le chlorure de vinyle, chlorure de vinylidene • les C1-C12 alkylesters d'acides a-13 monoethyleniquement insatures tels que Ies acrylates et methacrylates de methyle, ethyle, butyle, acrylate de 2-ethylhexyle ... 20 • les esters de vinyle ou d'allyle d'acides carboxyliques satures tels que les acetates, propionates, versatates, stearates ... de vinyle ou d'allyle • Ies nitriles a-(3 monoethyleniquement insatures contenant de 3 a 12 atomes de carbone, comme I'acrylonitrile, le methacrylonitrile ... • Ies a-olefines comme I'ethylene ... 25 • les dienes conjugues, comme le butadiene, !'isoprene, le chloroprene, • les monomeres susceptibles de generer des chalnes polydimethylsiloxane (PDMS). Ainsi la partie B peut titre un silicone, par exemple une chalne polydimethylsiloxane ou un copolymere comprenant des unites dimethylsiloxy, • le diethyleneglycolethyletheracrylate ou le diethyleneglycolethylethermethacrylate. 30 A titre d'exemples de monomeres anioniques ou potentiellement anioniques AA et/ou BA etlou CA, dont peuvent deriver des unites anioniques ou potentiellement anioniques, on peut mentionner : • des monomeres possedant au moins une fonction carboxylique, comme les acides 35 carboxyliques a-R ethyleniquement insatures ou les anhydrides correspondants, tels que les acides ou anhydrides acrylique, methacrylique, maleique, I'acide fumarique, I'acide itaconique, le N-methacroyl alanine, le N-acryloylglycine et leurs sels hydrosolubles • des monomeres precurseurs de fonctions carboxylates, comme I'acrylate de tertiobutyle, qui engendrent, apres polymerisation, des fonctions carboxyliques par hydrolyse. • des monomeres possedant au moins une fonction sulfate ou sulfonate, comme le 2-sulfooxyethyl methacrylate, I'acide vinylbenzene sulfonique, I'acide allyl sulfonique, le 2-acrylamido-2methylpropane sulfonique, I'acrylate ou le methacrylate de sulfoethyle , I'acrylate ou le methacrylate de sulfopropyle et leurs sets hydrosolubles • des monomeres possedant au moins une fonction phosphonate ou phosphate, comme I'acide vinylphosphonique,... les esters de phosphates ethyleniquement insatures tels que les phosphates derives du methacrylate d'hydroxyethyle (Empicryl 6835 de RHODIA) et ceux derives des methacrylates de polyoxyalkylenes et leurs sels hydrosolubles...DTD: A titre d'exemples de monomeres zwitterioniques Az et/ou Bz etlou CZ dont peuvent deriver des unites zwitterioniques AZ et/ou Bz etlou CZ, on peut mentionner: - les monomeres portant un groupe carboxybetalne, - les monomeres portant un groupe sulfobetaine, par exemple le sulfopropyl dimethyl ammonium ethyl methacrylate (SPE), le sulfoethyl dimethyl ammonium ethyl methacrylate, le sulfobutyl dimethyl ammonium ethyl methacrylate, le sulfohydroxypropyl dimethyl ammonium ethyl methacrylate (SHPE), le sulfopropyl dimethylammonium propyl acrylamide, le sulfopropyl dimethylammonium propyl methacrylamide (SPP), le sulfohydroxypropyl dimethyl ammonium propyl methacrylamido (SHPP), le sulfopropyl diethyl ammonium ethyl methacrylate, ou le sulfohydroxypropyl diethyl ammonium ethyl methacrylate, - les monomeres portant un groupe phosphobetaines, comme le phosphatoethyl trimethylammonium ethyl methacrylate. Les monomeres R reticulants dont peuvent deriver des unites reticulantes R, par exemple utilises dans le procede "arm first" ou dans le procede "core first", ou utilises pour la preparation d'un cur C, peuvent etre choisis parmi des composes organiques comportant au moins deux insaturations ethyleniques et au plus 10 insaturations et connus comme etant reactifs par vole radicalaire. De preference, ces monomeres presentent deux ou trois insaturations ethyleniques. Ainsi, on peut notamment citer les derives acryliques, methacryliques, acrylamido, methacrylamido, ester vinylique, ether vinylique, dienique, styrenique, alpha-methyl styrenique et allylique. Ces monomeres peuvent aussi renfermer des groupements fonctionnels autres que les insaturations ethyleniques, par exemple des fonctions hydroxyle, carboxyle, ester, amide, amino ou amino substitues, mercapto, silane, epoxy ou halogeno. Les monomeres appartenant a ces families sont le divinylbenzene et les derives du divinylbenzene, le methacrylate de vinyle, ('anhydride d'acide methacrylique, le methacrylate d'allyle, le dimethacrylate d'ethyleneglycol, le phenylene dimethacrylate, le dimethacrylate de diethylene glycol, le dimethacrylate de triethylene glycol, le dimethacrylate de tetraethylene glycol, le dimethacrylate de polyethylene glycol 200, le dimethacrylate de polyethylene glycol 400, le 1,3-dimethacrylate de butanediol, le 1,4-dimethacrylate de butanediol, le 1,6-dimethacrylate de hexanediol, le 1,12-dimethacrylate de dodecanediol, le 1,3-dimethacrylate de glycerol, le dimethacrylate de diurethane, le trimethacrylate de trimethylolpropane. Pour la famille des acrylates multifonctionnels, on peut notamment citer I'acrylate de vinyle, le diacrylate de bisphenol A epoxy, le diacrylate de dipropyleneglycol, le diacrylate de tripropyleneglycol, le diacrylate de polyethylene glycol 600, le diacrylate d'ethylene glycol, le diacrylate de diethylene glycol, le diacrylate de triethylene glycol, le diacrylate de tetraethylene glycol, le diacrylate de neopentyl glycol ethoxyle, le diacrylate de butanediol, le diacrylate d'hexanediol, le diacrylate d'urethane aliphatique, le triacrylate de trimethylolpropane, le triacrylate de trimethylolpropane ethoxyle, le triacrylate de trimethylolpropane propoxyle, le triacrylate de glycerol propoxyle, le triacrylate d'urethane aliphatique, le tetraacrylate de trimethylolpropane, le pentaacrylate de dipentaerytritol. Concernant les ethers vinyliques, on peut notamment citer le vinyl crotonate, le diethylene glycoldivinylether, ('ether divinylique de butanediol-1,4, le triethyleneglycol divinyl ether. Pour les derives allyliques, on peut notamment citer le diallyl phtalate, le diallyldimethylammonium chloride, le diallyl malleate, le sodium diallyloxyacetate, le diallylphenylphosphine, le diallylpyrocarbonate, le diallyl succinate, le N,N'-diallyltartardiamide, le N,N-diallyl-2,2,2-trifluoroacetamide, ('ester allylique du diallyloxy acide acetique, le 1,3-diallyluree, la triallylamine, le triallyl trimesate, le triallyl cyanurate, le triallyl trimellitate, le triallyl-1,3,5-triazine-2,4,6(1 H, 3H, 5H)-trione. Pour les derives acrylamido, on peut notamment citer le N,N'-methylenebisacrylamide, le N,N'-methylenebismethacrylamide, le glyoxal bisacrylamide, le diacrylamido acide acetique. En ce qui concerne les derives styreniques, on peut notamment citer le divinylbenzene et le 1,3-diisopropenylbenzene. Dans le cas des monomeres dieniques, on peut notamment citer le butadiene, le chloroprene et ('isoprene. Comme monomeres multiethyleniquement insatures, on prefere le N,N'-methylenebisacrylamide, le divinylbenzene, le diacrylate d'ethylene glycol, ou le triacrylate de trimethylolpropane. Ces monomeres multiethyleniquement insatures peuvent titre utilises seuls ou en melanges. Par ailleurs, ils sont polymerises de preference en presence de monomeres de cceur, de preference monoethyleniquement insatures. Selon un mode particulier, - le microgel comprend: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat et/ou Bcat et/ou Ccat, -des unites neutres hydrophiles ANphiie et/ou BNphiie et/ou CNphiie, et -le rapport en poids entre les unites cationiques ou potentiellement cationiques et les unites neutres hydrophile est superieur ou egal a 1. Avantageusement, le rapport en poids entre la totalite des unites cationiques ou potentiellement cationiques, souvent des unites Scat et les unites neutres, souvent des unites AN, est superieur ou egal a 1. Le microgel peut titre presente notamment sous forme de poudre, sous forme de dispersion dans un liquide ou sous forme de solution dans un solvant (eau ou autre). La forme depend generalement des exigences liees a ('utilisation du microgel. Elie peut titre aussi nee au procede de preparation du microgel. Le microgel a branches comprend de preference au moins 10 branches, et generalement au plus environ 250 branches. Le nombre de branches peut titre controle, par choix du procede de preparation, et du type de cceur utilise. Ceci est connu de I'homme du metier. Un microgel adapte est par exemple un microgel obtenu par polymerisation radicalaire controlee a ('aide d'un agent de controle ou de transfert "precursor", en presence d'une source de radicaux libres, d'un monomere reticulant R diethyleniquement insature Rditunct, avec un coefficient de generation de branches theorique superieur ou egal a 0,25. Les branches peuvent avoir une masse molaire (theorique ou mesuree) comprise entre 1000 g/mol et 100000 g/mol. Elie est de preference comprise entre 10000 g/mol et 30000 g/mol. Dans ces branches les blocs peuvent avoir une masse molaire comprise entre 1000 g/mol et 99000 g/mol, de preference entre 2000 g/mol et 28000 g/mol. Procedes utiles pour la preparation du microgel Tous les procedes permettant de preparer des microgels tels que decrits cidessus peuvent titre utilises. Des procedes particulierement avantageux mettent en oeuvre une polymerisation controlee ou vivante, a ('aide d'un agent ou d'un groupe de transfert, par exemple par un procede de polymerisation radicalaire controlee ou vivante. Cette polymerisation permet notamment de preparer des cceurs, des branches macromoleculaires, des blocs, des copolymeres a blocs, notamment par croissance des dits cceurs, branches macromoleculaires, blocs, copolymeres a blocs. De nombreux procedes de polymerisation radicalaire controlee ou vivent et/ou de nombreux agents ou groupes de transfert ont ete decrits. Its sont connus de I'homme du metier. On mentionne qu'il n'est pas exclu d'utiliser d'autres methodes, notamment les polymerisations par ouverture de cycle (notamment anionique ou cationique), les polymerisations anioniques ou cationiques, les methodes de greffage. A titre d'exemples de procedes de polymerisation dite vivante ou controlee, on peut notamment se referer a : - les procedes des demandes WO 98/58974, WO 00/75207 et WO 01/42312 qui mettent en oeuvre une polymerisation radicalaire controlee par des agents de controle de type xanthates, le procede de polymerisation radicalaire controlee par des agents de controles de type dithioesters ou trithiocarbonates de la demande WO 98/01478, - le procede decrit dans la demande WO 02/08307, notamment pour I'obtention de copolymeres comprenant des bloc polyorganosiloxane, le procede de polymerisation radicalaire controlee par des agents de controle de type dithiocarbamates de la demande WO 99/31144, - le procede de polymerisation radicalaire controlee par des agents de controle de type dithiocarbazates de la demande WO 02/26836, le procede de polymerisation radicalaire controlee par des agents de controle de type dithiophosphoroesters de la demande WO 02/10223, (eventuellement les copolymeres a blocs obtenus comme ci-dessus par polymerisation radicalaire controlee, peuvent subir une reaction de purification de leur extremite de chaine soufree, par exemple par des procedes de type hydrolyse, oxydation, reduction, pyrolyse ou substitution) le procede de la demande WO 99/03894 qui met en ceuvre une polymerisation en presence de precurseurs nitroxydes, - le procede de la demande WO 96/30421 qui utilise une polymerisation radicalaire par transfert d'atome (ATRP), le procede de polymerisation radicalaire controlee par des agents de controle de type iniferters selon I'enseignement de Otu et at., Makromol. Chem. Rapid. Commun., 3, 127 (1982), le procede de polymerisation radicalaire controlee par transfert degeneratif d'iode selon I'enseignement de Tatemoto et at., Jap. 50, 127, 991 (1975), Daikin Kogyo Co ltd Japan et Matyjaszewski et at., Macromolecules, 28, 2093 (1995), - le procede de polymerisation radicalaire controlee par les derives du tetraphenylethane, divulgue par D. Braun et al. Dans Macromol. Symp. 111,63 (1996), ou encore, le procede de polymerisation radicalaire controlee par des complexes organocobalt decrit par Wayland et al. Dans J.Am.Chem.Soc. 116,7973 (1994) - le procede de polymerisation radicalaire controlee par du diphenylethylene (WO 00/39169 ou WO 00/37507). Les polymerisations radicalaires controlees ou vivantes mettant un oeuvre des agents ou groupes de transfert (ou agents de controle) presentant un groupe ûS-CS-(Xanthates, dithioesters, trithiocarbonates..) sont particulierement interessantes. Un premier procede pratique pour la preparation des microgels a branches est un procede de type ((Core first (ou "cceur d'abord"). Un tel procede peut comprendre les etapes suivantes: - etape a) polymerisation, de preference radicalaire controlee, pour obtenir un cceur C (polymerique reticule chimiquement), d'une composition comprenant: - eventuellement au moins un monomere monoethyleniquement insature de cceur (monomere C de cceur), - au moins un monomere R reticulant, - une source de radicaux libres, et - un agent de controle ou de transfert, - etape b) croissance des branches macromoleculaires des microgels C-branchesb,00 ou C-branchesstat ou C-branchesHomo a partir de monomeres monoethyleniquement insatures A et/ou B, par polymerisation, de preference radicalaire controlee, pour obtenir les branches liees au cceur. Dans le cadre de la preparation d'un microgel C-branchesbloc I'etape b) comprend une etape b1) de croissance du bloc intermediaire A a partir de monomeres A, pour obtenir des blocs A lies au cceur, puis un etape b2) de croissance d'un bloc B a partir de monomeres B, pour obtenir des blocs B lies aux blocs A. L'etape a) du procede "core first" est une etape de preparation d'un cceur ou d'un microgel statistique. On appelle parfois le produit obtenu un copolymere ou polymere ou microgel de premiere generation. L'etape b) du procede "core first" est une etape de croissance de branches macromoleculaires a partir du coeur. On appelle parfois le produit obtenu un copolymere ou polymere ou microgel de deuxieme generation. L'etape b2) du procede "core first" est une etape de croissance d'un deuxieme bloc a partir du bloc precedent. On appelle parfois le produit obtenu un copolymere ou polymere ou microgel de troisieme generation. Le monomere monoethyleniquement insature de cceur (monomere C de cceur) peut titre le meme que celui des branches. II peut eventuellement titre different. Un deuxieme procede pratique pour la preparation des copolymeres etoiles est un procede de type Arm first>) ou ("bras d'abord"). Un tel procede peut comprendre les etapes suivantes: - etape a') preparation, de preference par polymerisation radicalaire controlees, de chaine macromoleculaires qui constitueront les branches, comprenant des unites A etlou B, et presentant de preference un groupe de controle ou de transfert a I'extremite. Dans le cas ou le microgel est un microgel C-branchesbloc la chaine macormoleculaire est un copolymere a blocs, comprenant de preference un groupe de controle ou de transfert a I'extremite du bloc A. - etape b') polymerisation, sur les chaines, de preference radicalaire controlee, d'une composition comprenant : - au moins un monomere R reticulant, de preference multiethyleniquement insature, - eventuellement une source de radicaux libres, - eventuellement un monomere de cceur (monomere C de cceur), de preference monoethyleniquement insature, et Ies chaines macromoleculaires de I'etape a'). L'etape a') du procede "arm first" est parfois appelee preparation d'un polymere ou copolymere de premiere generation. L'etape b') mene au copolymere etoile et est parfois appelee obtention ou preparation d'un copolymere de deuxieme generation. Le monomere monoethyleniquement insature de cceur (monomere C de cceur) peut titre le meme que celui des branches. II peut eventuellement titre different. Les branches macromoleculaires de I'etape a') peuvent titre des copolymeres a blocs par exemple obtenus par un procede comprenant les etapes suivantes: - etape a'1): preparation du bloc B par polymerisation, de preference radicalaire controlee, dune composition comprenant: - au moins un monomere monoethyleniquement insature B - une source de radicaux libres, et - au moins un agent de controle, etant entendu que ce procede se fait de preference en ('absence de monomere R reticulant (multiethyleniquement insature), puis - etape a'2) obtention du copolymere a blocs, par croissance du bloc A sur le bloc B, par polymerisation, de preference radicalaire controlee, d'une composition comprenant: - au moins un monomere monoethyleniquement insature A, et - eventuellement une source de radicaux libres, etant entendu que ce procede se fait de preference en ('absence de monomere R reticulant (multiethyleniquement insature). De tels procedes de preparation de copolymeres a blocs sont connus et ont fait ('objet de nombreuses publications. Pour les etapes de formation du cceur (etape a ou b'), la fraction molaire de monomeres R reticulants (multiethyleniquement insatures) par rapport aux monomeres monoethyleniquement insatures de cceur est avantageusement comprise entre 0,001 et 1. De preference la fraction molaire est comprise entre 0,01 et 1. Les premieres etapes des procedes (etape a ou a' plus precisement a'1) sont mises en ceuvre en presence d'une source de radicaux libres. Cependant, pour certains monomeres, tels que le styrene, les radicaux libres permettant d'initier la polymerisation peuvent titre generes par le monomere monoethyleniquement insature, a des temperatures suffisamment elevees generalement superieures a 100 C. II n'est pas, dans ce cas, necessaire d'ajouter une source de radicaux libres supplementaires. La source de radicaux libres utile est generalement un initiateur de polymerisation radicalaire. L'initiateur de polymerisation radicalaire peut titre choisi parmi les initiateurs classiquement utilises en polymerisation radicalaire. II peut s'agir par exemple d'un des initiateurs suivants : - les peroxydes d'hydrogene tels que : I'hydroperoxyde de butyle tertiaire, I'hydroperoxyde de cumene, le t-butyl-peroxyacetate, le t-butyl-peroxybenzoate, le t-butylperoxyoctoate, le t-butylperoxyneodecanoate, le t-butylperoxyisobutarate, le peroxyde de lauroyle, le t-amylperoxypivalte, le t-butylperoxypivalate, le peroxyde de dicumyl, le peroxyde de benzoyle, le persulfate de potassium, le persulfate d'ammonium, - les composes azoiques tels que : le 2-2'-azobis(isobutyronitrile), le 2,2'-azobis(2-butanenitrile), le 4,4'-azobis(4-acide pentanoique), le 1, 1'-azobis(cyclohexanecarbonitrile), le 2-(t-butylazo)-2-cyanopropane, le 2,2'-azobis[2-methyl-N-(1,1)- bis(hydroxymethyl)-2-hydroxyethyl] propionamide, le 2,2'-azobis(2-methyl-N- hydroxyethyl]-propionamide, le dichlorure de 2,2'-azobis(N,N'- dimethyleneisobutyramidine), le dichlorure de 2,2'-azobis (2-amidinopropane), le 2,2'- azobis (N,N'-dimethyleneisobutyramide), le 2,2'-azobis(2-methyl-N-[1,1-bis (hydroxymethyl)-2-hydroxyethyl] propionamide), le 2,2'-azobis(2-methyl-N-[1,1-bis (hydroxymethyl)ethyl] propionamide), le 2,2'-azobis[2-methyl-N-(2-hydroxyethyl) propionamide], le 2,2'-azobis(isobutyramide) dihydrate, - Ies systemes redox comportant des combinaisons telles que : - les melanges de peroxyde d'hydrogene, d'alkyle, peresters, percarbonates et similaires et de n'importe lequel des sels de fer, de sels titaneux, formaldehyde sulfoxylate de zinc ou formaldehyde sulfoxylate de sodium, et des sucres reducteurs, - les persulfates, perborate ou perchlorate de metaux alcalins ou d'ammonium en association avec un bisulfite de metal alcalin, tel que le metabisulfite de sodium, et des sucres reducteurs, et - les persulfates de metal alcalin en association avec un acide aryiphosphinique, tel que I'acide benzene phosphonique et autres similaires, et des sucres reducteurs. La quantite d'initiateur a utiliser est determinee de preference de maniere a ce que Ia quantite de radicaux generes soit d'au plus 50 % en mole, de preference d'au plus 20 % en mole, par rapport a Ia quantite d'agent de controle ou de transfert. Les polymerisations peuvent etre effectuees sous toute forme physique appropriee, par exemple en solution dans I'eau ou dans un solvant par exemple un alcool ou le THF, en emulsion dans I'eau (procede dit "latex"), en masse, le cas echeant en controlant la temperature etlou le pH afin de rendre des especes liquides etlou solubles ou insolubles. Apres mise en oeuvre des procedes de preparation decrits ci-dessus, on mentionne qu'il est possible de desactiver ou d'eliminer ou de detruire d'eventuels groupes de transfert presents dans le microgel, par exemple par hydrolyse, ozonolyse, ou reaction avec des amines. On precise que les microgels sont de preference obtenus directement apres la polymerisation et I'eventuelle desactivation, elimination ou destruction de groupes de transfert, sans etape de fonctionnalisation du copolymere apres la polymerisation. Composition et utilisations La composition est de preference une composition liquide, comprenant un vecteur d'application liquide, par exemple de ('eau, un alcool ou un melange. Elle comprend le plus souvent un tensioactif. La composition selon ('invention est notamment susceptible d'apporter aux surfaces dures a traiter des proprietes antideposition etlou antiadhesion des salissures. Elle peut titre par exemple: - Une composition nettoyante ou ringante a usage menager ; elle peut titre universelle ou peut titre plus specifique, comme une composition pour le nettoyage ou le ringage de salle de bain ; ladite composition empeche notamment le depot des sels de savon autour des baignoires et sur les lavabos, previent la croissance etlou le depot de cristaux de calcaire sur ces surfaces, et retarde ('apparition de taches de savon ulterieures. - de cuisine ; ladite composition permet d'ameliorer le nettoyage des plans de travail lorsque ceux-ci sont souilles par des salissures grasses insaturees susceptibles de reticuler dans le temps ; les taches grasses partent a I'eau sans frotter. - des sots (en linoleum, carrelage ou ciment) ; ladite composition permet d'ameliorer I'enlevement des poussieres, des salissures de types argilocalcaires (terre, sable, boue...) ; les taches sur le sol peuvent titre nettoyees sans effort par simple balayage, sans brossage ; en outre ladite composition apporte des proprietes antiderapantes. - des toilettes ; ladite composition permet d'eviter ('adhesion de traces d'excrements sur la surface ; le seul flux de la chasse d'eau est suffisant pour eliminer ces traces ; ('utilisation dune brosse est inutile. - des vitres ou miroirs ; ladite composition permet d'eviter le depot de salissures particulaires minerales ou organiques sur la surface. de la vaisselle, a la main ou a ('aide d'une machine automatique ; ladite composition permet, dans le cas du lavage a la main, de faciliter I'enlevement des taches residuelles d'aliments seches, et de laver un plus grand nombre de couverts ou ustensiles avec un meme volume de bain ; la surface des couverts et ustensiles encore mouilles n'est plus glissante et ainsi n'echappe pas des mains de I'utilisateur ; it a egalement ete constate un effet squeaky clean D, a savoir que la surface crisse sous I'effet d'un frottement avec le doigt. Dans le cas du lavage ou du ringage en lavevaisselle, ladite composition permet ('anti-redeposition des salissures alimentaires et des sets mineraux insolubles du calcium, et apporte de la brillance aux ustensiles et couverts ; la composition permet egalement de ne plus avoir a prelaver les couverts ou ustensiles avant leur introduction dans lelave-vaisselle. - Une composition nettoyante ou ringante a usage industriel ou de collectivite ; elle peut titre universelle ou plus specifique, comme une composition pour le nettoyage - des reacteurs, des lames en acier, des eviers, des cuves. de la vaisselle des surfaces exterieures ou interieures des batiments - des vitres des batiments et immeubles - des bouteilles La composition selon ('invention peut se presenter sous une forme quelconque et peut titre utilisee de multiples fagons. Ainsi, elle peut titre sous la forme • d'un liquide gelifie ou non, a deposer tel quel, notamment par pulverisation, - directement sur les surfaces a nettoyer ou rincer, ou - sur une eponge ou un autre support (article en cellulose par exemple, tisse ou non-tisse) avant d'etre applique sur la surface a traiter • d'un liquide gelifie ou non, a diluer dans de ('eau (eventuellement additionnee d'un autre solvant) avant d'etre applique sur la surface a traiter • d'un liquide gelifie ou non, emprisonne clans un sachet hydrosoluble 25 • d'une mousse • d'un aerosol • d'un liquide absorbe sur un support absorbant en un article tisse ou non-tisse notamment (lingette) • d'un solide, tablette notamment, eventuellement emprisonnee dans un sachet 30 hydrosoluble, ladite composition pouvant representer tout ou partie de la tablette. Pour une bonne realisation de ('invention, le microgel est present dans la composition faisant ('objet de ('invention en quantite efficace pour modifier etlou traiter la surface. II peut par exemple s'agir d'une quantite efficace pour apporter auxdites surfaces des proprietes antideposition et/ou antiadhesion des salissures susceptibles de 35 se deposer sur lesdites surfaces. Ladite composition faisant ('objet de ('invention peut contenir, selon son application, de 0,001 a 10% de son poids du microgel. Le pH de la composition ou le pH d'utilisation de la composition selon ('invention, peut varier, selon les applications et les surfaces a traiter, de 1 a 14, voire meme de 0,5 a 14. Les pH extremes sont classiques dans les applications de type nettoyage industriel ou de collectivite. Dans le domaine des applications menageres , les pH vont plutot de 1 a 13 suivant les applications. Ladite composition peut titre mise en oeuvre pour le nettoyage ou le ringage des surfaces dures, en quantite telle que, apres ringage eventuel et sechage, la quantite de polybetaine (B) deposee sur la surface soit de 0,0001 a 10 mg/m2, de preference de 0,001 a 5 mg/m2 de surface traitee. La composition nettoyante ou ringante selon ('invention comprend en outre au moins un tensioactif. Celui-ci peut titre non-ionique, anionique, amphotere, zwitterionique ou cationique. II peut s'agir egalement d'un melange ou d'une association de tensioactifs. Parmi les agents tensioactifs anioniques, on peut citer a titre d'exemple : - les alkylesters sulfonates de formule R-CH(SO3M)-COOR', ou R represente un radical alkyle en C8_20, de preference en C10-C16, R' un radical alkyle en C1-C6, de preference en C1-C3 et M un cation alcalin (sodium, potassium, lithium), ammonium substitue ou non substitue (methyl-, dimethyl-, trimethyl-, tetramethylammonium, dimethylpiperidinium ...) ou derive d'une alcanolamine (monoethanolamine, diethanolamine, triethanolamine ...). On peut citer tout particulierement Ies methyl ester sulfonates dont les radical R est en C14-C16 ; - les alkylsulfates de formule ROSO3M, Cu R represente un radical alkyle ou hydroxyalkyle en C5-C24, de preference en C10-C15 (tels que les sels d'acides gras derives du coprah et du suif), M representant un atome d'hydrogene ou un cation de meme definition que ci-dessus, ainsi que leurs derives ethoxylenes (OE) etlou propoxylenes (OP), presentant en moyenne de 0,5 a 30 motifs, de preference de 0,5 a 10 motifs OE etlou OP ; - les alkylamides sulfates de formule RCONHR'OSO3M ou R represente un radical alkyle en C2-C22, de preference en C6-C20, R' un radical alkyle en C2-C3, M representant un atome d'hydrogene ou un cation de meme definition que ci-dessus, ainsi que leurs derives ethoxylenes (OE) et/ou propoxylenes (OP), presentant en moyenne de 0,5 a 60 motifs OE etlou OP ; les sels d'acides gras satures ou insatures en C8-C24, de preference en C14-C20, Ies alkylbenzenesulfonates en C9-C20, les alkylsulfonates primaires ou secondaires en C8-C22, les alkylglycerol sulfonates, les acides polycarboxyliques sulfones decrits dans GB-A-1 082 179, les sulfonates de paraffine, les N-acyl N-alkyltaurates, les isethionates, les alkylsuccinamates les aikylsulfosuccinates, les monoesters ou diesters de sulfosuccinates, les N-acyl sarcosinates, les sulfates d'alkylglycosides, les polyethoxycarboxylates, les monoglycerides sulfates, et les condensats de chlorure d'acides gras avec des hydroxyalkylsulfonates ; le cation peut etre un metal alcalin (sodium, potassium, lithium), un reste ammonium substitue ou non substitue (methyl-, dimethyl-, trimethyl-, tetramethylammonium, dimethylpiperidinium ...) ou derive d'une alcanolamine (monoethanolamine, diethanolamine, triethanolamine ...). les alkylphosphates, les phosphates esters alkyles ou alkylaryles comme les RHODAFAC RA600, RHODAFAC PA15 ou RHODAFAC PA23 commercialises par la societe RHODIA ; le cation peur etre un metal alcalin (sodium, potassium, lithium), un reste ammonium substitue ou non substitue (methyl-, dimethyl-, trimethyl-, tetramethylammonium, dimethylpiperidinium ...) ou derive d'une alcanolamine (monoethanolamine, diethanolamine, triethanolamine ...). Une description d'aqents tensioactifs non-ioniques est donnee dans US-A- 4,287,080 et US-A-4,470,923. On peut citer en particulier les condensats d'oxyde d'alkylene, notamment d'oxyde d'ethylene et eventuellement de propylene avec des alcools, des polyols, des alkylphenols, des esters d'acides gras, des amides d'acides gras et des amines grasses ; les amines-oxydes, les derives de sucre tels que les alkylpolyglycosides ou les esters d'acides gras et de sucres, notamment le monopalmitate de saccharose ; les oxydes de phosphine tertiaire a longue chaine (de 8 a 28 atomes de carbone) ; les dialkylsulfoxydes ; Ies copolymeres sequences de polyoxyethylene et de polyoxypropylene ; les esters de sorbitan polyalkoxyles ; les esters gras de sorbitan, les poly(oxyde d'ethylene) et amides d'acides gras modifies de maniere a leur conferer un caractere hydrophobe (par exemple, les mono- et diethanolamides d'acides gras contenant de 10 a 18 atomes de carbone). On peut citer tout notamment - les acides carboxyliques aliphatiques en C8-C18 polyoxyalkylenes contenant de 2 a 50 motifs oxyalkylenes (oxyethylene etlou oxypropylene), en particulier ceux en C12 (moyenne) ou en C18 (moyenne) les alcools aliphatiques en C6-C24 polyoxyalkylenes contenant de 2 a 50 motifs oxyalkylenes (oxyethylene etlou oxypropylene), en particulier ceux en C12 (moyenne) ou en C18 (moyenne) ; on peut mentionner les Antarox B12DF , Antarox FM33 , Antarox FM63 , Antarox V74 de Rhodia, Plurafac LF 400 , Plurafac LF 220 de BASF, Rhodasurf ID 060 , Rhodasurf ID 070, Rhodasurf LA 42 de Rhodia, Synperonic A5, A7, A9 de ICI les amine oxydes comme le dodecyl di(2-hydroxyethyl)amine oxyde - les phosphine oxydes, comme le tetradecyl dimethyl phosphine oxyde Parmi Ies aqents tensioactifs amphoteres, on peut mentionner les alkyl iminopropionates ou iminodipropionates de sodium, comme les Mirataine H2C HA et Mirataine JC HA de Rhodia. les alkylamphoacetates ou alkylamphodiacetates dont le groupe alkyle contient de 6 a 20 atomes de carbone, comme le Miranol C2M Conc NP commercialise par RHODIA - les derives amphoteres des alkylpolyamines comme I'AMPHIONIC XL commercialise par RHODIA, AMPHOLAC 7TIX et AMPHOLAC 7C/X commercialises par BEROL NOBEL. Parmi Ies aqents tensioactifs zwitterioniques on peut citer ceux decrits dans U.S. 5,108,660, Les tensioactifs zwitterioniques preferes sont alkyldimethylbetatnes, les alkylamidopropyldimethyl-betatnes, les alkyldimethylsulfobetatnes ou les alkylamidopropyldimethyl-sulfobetatnes comme le Mirataine JCHA ou H2CHA, le Mirataine CBS commercialises par Rhodia ou des ceux du meme type commercialises par Sherex Company sous le nom de "Varion CADG Betaine" et "Varion CAS Sulfobetaine", les produits de condensation d'acides gras et d'hydrolysats de proteines. D'autres tensioactifs zwitterioniques sont egalement decrits dans US-A-4,287,080, et dans US-A- 4,557,853. Parmi Ies aqents tensioactifs cationiques, on peut citer notamment les sels d'ammonium quaternaires de formule R1 R2 R3 R4 N+ X ou R1 , R2 et R3 , semblables ou differents, representent H ou un groupe alkyle contenant moins de 4 atomes de carbone, de preference 1 ou 2 atome(s) de carbone, eventuellement substitue par une plusieurs fonction(s) hydroxyle(s), ou peuvent former ensemble avec I'atome d'azote N+ au moins un cycle aromatique ou heterocyclique R4 represente un groupe alkyle ou alkenyle en C8-C22, de preference en C12-C22, un groupe aryle ou benzyle, et - X est un anion solubilisant tel que halogenure (par exemple chlorure, bromure, iodure), sulfate ou alkylsulfate (methylsulfate), carboxylate (acetate, propionate, benzoate), alkyl ou arylsulfonate. On peut mentionner en particulier les bromures de dodecyltrimethylammonium, de tetradecyltrimethylammonium, de cetyltrimethylammonium, le chlorure de stearyl pyridinium, le RHODAQUAT TFR et le RHODAMINE C15 commercialises par RHODIA, le chiorure de cetyltrimethylammonium (Dehyquart ACA etlou AOR de Cognis), le chlorure de cocobis(2-hydroxyethyl)ethylammonium (Ethoquad C12 de Akso Nobel). Peuvent egalement titre cites d'autres agents tensioactifs cationiques comme : • les sels d'ammonium quaternaires de formule R1 R2 R3 R4 N+ X- ou 1' 2' _ R et R, semblables ou differents, representent H ou un groupe alkyle contenant moins de 4 atomes de carbone, de preference 1 ou 2 atome(s) de carbone, eventuellement substitue par une plusieurs fonction(s) hydroxyle(s), ou peuvent former ensemble avec I'atome d'azote N+ un cycle heterocyclique - R3 et R4 representent un groupe alkyle ou alkenyle en C8-C22, de preference en C10-C22, un groupe aryle ou benzyle, et - X est un anion tel que halogenure (par exemple chiorure, bromure, iodure), sulfate ou alkylsulfate (methylsulfate), carboxylate (acetate, propionate, benzoate), alkyl ou arylsulfonate. On peut mentionner en particulier : les chlorures de dialkyldimethyl ammonium comme le ditallow dimethyl ammonium chiorure ou methylsulfate ..., les chlorures d'alkylbenzyldimethylammonium. • les sets de C10-C25alkylimidazolium comme les methylsulfates de C10-C25alkylimidazolinium • les sets de polyamines substituees comme le N-tallow-N,N',N',tri-ethanol-1,3- propylenediamine dichiorure ou dimethylsulfate, N-tallow-N,N,N',N',N'-pentamethyl-1,3-propylene diamine dichiorure. Des exemples supplementaires de tensioactifs appropries sont des composes generalement utilises en tant qu'agents tensioactifs designes dans les manuels bien connus "Surface Active Agents", volume I par Schwartz et Perry et "Surface Active Agents and Detergents", volume II par Schwartz, Perry et Berch. Les agents tensioactifs peuvent representer de 0,005 a 60 %, notamment de 0,5 a 40% du poids de la composition de ('invention, ce en fonction de la nature du ou des agent(s) tensioactif(s) et de la destination de la composition nettoyante. Avantageusement, le rapport ponderal microgel / tensioactif(s), est compris entre 1/1 et 1/1000, avantageusement 1/2 et 1/200. La composition, de preference nettoyante ou ringante selon !'invention, peut en outre comprendre au moins un additif autre, notamment choisi parmi les additis usuels presents dans les compositions de nettoyage ou de ringage des surfaces dures. On peut notamment citer : • des agents chelatants, notamment du type phosphonates organiques et aminophosphonates hydrosolubles tels que les ethane 1-hydroxy-1, 1-diphosphonates, aminotri(methylene diphosphonate) vinyldiphosphonates sets des oligomeres ou polymeres de I'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique - sets de co-oligomeres ou copolymeres statistiques de I'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique et de I'acide acrylique etlou de I'anhydride maleYque etlou de I'acide vinylsulfonique etlou de I'acrylamidomethylpropane sulfonique sels d'acides polycarboxyliques phosphones polyacrylates a terminaison(s) phosphonate(s) sets de cotelomeres de I'acide vinylphosphonique ou vinyldiphosphonique et d'acide acrylique comme ceux de la gamme BRIQUEST ou MIRAPOL A300 ou 400 de RHODIA (a raison de 0 a 10 %, de preference de 0 a 5% du poids total de composition nettoyante); • des aqents sequestrants ou antitartre comme • les acides polycarboxyliques ou leurs sels hydrosolubles et les sels hydrosolubles de polymeres ou de copolymeres carboxyliques tels que les - ethers polycarboxylates ou hydroxypolycarboxylates acides polyacetiques ou leurs sets (acide nitriloacetique, acide N,N- dicarboxymethyl-2-aminopentane dioique, acide ethylenediamine tetraacetique, acide diethylenetriamine pentaacetique, ethylenediaminetetraacetates, nitrilotriacetates, N-(2 hydroxyethyl)- nitrilodiacetates ), - sels d'acides alkyl C5-C20 succiniques esters polyacetals carboxyliques - sets d'acides polyaspartiques ou polyglutamiques - acide citrique, acide adipique, acide gluconique ou acide tartrique ou leurs sets • des copolymeres d'acide acrylique et d'anhydride maleique ou des homopolymeres d'acide acrylique, tels que le Rhodoline DP 226 35 de Rhodia et le Sokalan CP5 de BASF (a raison de 0 a 10 %, du poids total de ladite composition nettoyante) ; • des polyvinylstyrenes sulfones ou leurs copolymer-es avec I'acide acrylique, methacrylique ... (a raison de 0 a 10 %, du poids total de composition nettoyante); • des "builders" (adjuvants de detergence ameliorant les proprietes de surface des tensioactifs) mineraux du type : • polyphosphates de metaux alcalins, d'ammonium ou d'alcanolamines tels que le RHODIAPHOS HD7 commercialise par la societe RHODIA, (a raison de 0 a 70 10 % du poids total de composition nettoyante) ; • pyrophosphates de metaux alcalins • silicates de metaux alcalins, de rapport SiO2/M20 pouvant alter de 1 a 4, de preference de 1,5 a 3,5, tout particulierement de 1,7 a 2,8 ; it peut s'agir de silicates amorphes ou de silicates lamellaires comme les phas 15 Na2Si205i commercialisees sous les references NaSKS-5, NaSKS-7, NaSKS-11 et NaSKS-6 par CLARIANT ; • borates, carbonates, bicarbonates, sesquicarbonates alcalins ou alcalinoterreux (en quantite pouvant aller jusqu'a 50 % environ du poids total de ladite composition nettoyante); 20 • cogranules de silicates hydrates de metaux alcalins de rapport SiO2/M20 pouvant aller de 1,5 a 3,5, et de carbonates de metaux alcalins (sodium ou de potassium) ; on peut citer en particulier les cogranules dans lesquels la teneur ponder-ale en eau associee au silicate par rapport au silicate sec est d'au moins 33/100, le rapport ponder-al du silicate au carbonate pouvant aller de 5/95 a 25 45/55, de preference de 15/85 a 35/65, tels que decrits dans EP-A-488 868 et EP-A-561 656, comme le NABION 15 commercialise par la societe RHODIA ; (la quantite totale de "builders" pouvant representer jusqu'a 90% du poids total de ladite composition nettoyante ou ringante) ; • des agents de blanchiment du type perborates, percarbonates associes ou non a 30 des activateurs de blanchiment acetyles comme la N, N, N', N'-tetraacetylethylenediamine (TAED) ou des produits chlores du type chloroisocyanurates, ou des produits chlores du type hypochlorites de metaux alcalins, ou de I'eau oxygenee (a raison de 0 a 30 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des charges du type sulfate de sodium, chlorure de sodium, carbonate de sodium ou 35 de calcium, kaolin, silice, a raison de 0 a 50 % du poids total de ladite composition; • des catalyseurs de blanchiment contenant un metal de transition, les complexes de fer, manganese et cobalt notamment, comme ceux du type [MnIV2(^-O)3(Me3TACN)2j(PF6)2, [Fe (MeN4py)(MeCN)](CIO4)2, [( Colli)(NH3)5(OAc)](OAc)2, decrits dans US-A-4,728,455 , 5,114,606, 5,280,117 , EP-A-909 809, US-A-5,559,261 , WO 96/23859, 96/23860 et 96/23861 (a raison de 0 a 5 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des agents influant sur le pH de la composition, solubles dans le milieu nettoyant ou ringant, notamment - des additifs alcalinisants phosphates de metaux alcalins, carbonates, perborates, hydroxydes de metaux alcalins) ou des additifs acidifiants eventuellement nettoyants comme les acides mineraux (acide phosphoriques, polyphosphoriques, sulfamique, chlorhydrique, fluorhydrique, sulfurique, nitrique, chromique), les acides carboxyliques ou polycarboxyliques (acide acetique, hydroxyacetique, adipique, citrique, formique, fumarique, gluconique, glutarique, glycolique, malique, maleique, lactique, malonique, oxalique, succinique et tartrique) ou des sels d'acides comme le bisulfate de sodium, bicarbonates et sesquicarbonates de metaux alcalins. • des polymeres utilises pour controler la viscosite du melange et/ou la stabilite des mousses formees a ('utilisation, comme les derives de cellulose ou de guar (carboxymethylcellulose, hydroxyethylcellulose, hydroxypropylguar, carboxymethylguar, carboxymethylhydroxypropyl-guar...), la gomme xanthane, le succinoglycane (RHEOZAN commercialise par RHODIA), la gomme caroube, les carragenanes (a raison de 0 a 2 % du poids total de ladite composition nettoyante) • des aqents hydrotropes, comme les alcools courts en C2-C8, en particulier ('ethanol, les diols et glycols comme le diethylene glycol, dipropylene-glycol, le xylene sulfonate de sodium, le naptalene sulfonate de sodium (a raison de 0 a 10g pour 100g de ladite composition nettoyante) • des agents hydratants ou humectants pour la peau comme le glycerol, I'uree ou des agents protecteurs de la peau, comme les proteines ou hydrolysats de proteines, les huiles vegetales comme I'huile de soja, les polymeres cationiques comme les derives cationiques du guar (JAGUAR C13S , JAGUAR C162 , HICARE 1000 commercialises par la societe RHODIA, (a raison de 0 a 40% du poids total de ladite composition nettoyante) • des biocides ou desinfectants comme • les biocides cationiques, par exemple * les sets de monoammonium quaternaire tels que les chiorures de coco-alkyl benzyl dimethylammonium, de C12-C14 alkyl benzyl dimethylammonium, de coco-alkyl dichlorobenzyl dimethylammonium, de tetradecyl benzyl dimethylammonium, de didecyl dimethylammonium, de dioctyl dimethylammonium - les bromures de myristyl trimethylammonium, de cetyl trimethylammonium * les sels d'amines heterocycliques monoquaternaires tels que les chiorures de laurylpyridinium, de cetylpyridinium, de C12-C14 alkyl benzyl imidazolium * les sels d'alkyl gras triphenyl phosphonium comme le bromure de myristyl triphenyl phosphonium * les biocides polymeres, comme ceux derives de la reaction de l'epichlorhydrine et de la dimethylamine ou de la diethylamine - de I'epichlorhydrine et de I'imidazole - du 1,3-dichoro-2-propanol et de la dimethylamine du 1,3-dichoro-2-propanol et du 1,3-bis-dimethylamino-2-propanol - du dichlorure d'ethylene et du 1,3-bis-dimethylamino-2-propanol du bis (2-chloroethyl)ether et de la N,N'-bis(dimethylaminopropyl) uree ou thiouree - les chlorhydrates de polymere de biguanidine, comme le VANTOCIL IB • les biocides amphoteres comme les derives de N-(N'-C8-C18alkyl-3- aminopropyl)-glycine, de N-(N'-(N"-C8-C1 galkyl-2-aminoethyl)-2-aminoethyl)- glycine, de N,N-bis(N'-C8-Cl 8alkyl-2-aminoethyl)-glycine, tels que le (dodecyl) (aminopropyl) glycine, le (dodecyl) (diethylenediamine) glycine • Ies amines comme la N-(3-aminopropyl)-N-dodecyl-1,3-propanediamine • les biocides halogenes comme les iodophores et sels d'hypochlorites, tels que le dichloroisocyanurate de sodium • les biocides phenoliques comme le phenol, le resorcinol, les cresols, I'acide salicylique • les biocides hydrophobes comme - le parachlorometaxylenol, le dichlorometaxylenol - le 4-chloro-m-cresol - le resorcinol monoacetate -les mono- ou poly-alkyl ou aryl phenols, cresols ou resorcinols, comme I'o-phenylphenol, le p-tert-butyl-phenol, le 6-n-amyl-m-cresol, les alkyl etlou aryl chloro ou bromophenols, comme I'o-benzyl-p-chlorophenol - les diphenylethers halogenes, comme le 2',4,4'-trichloro-2-hydroxy-diphenyl ether (triclosan), le 2,2'-dihydroxy-5,5'-dibromo-diphenyl ether. le chlorophenesine (ether p-chloro-phenylglycerique). a raison de 0 a 5% du poids total de ladite composition nettoyante. • des solvants avant une bonne activite nettoyante ou degraissante, comme - les alkylbenzenes de type octyl benzene, les olefines ayant un point d'ebullition d'au moins 100 C, comme les alpha- olefines, preferentiellement le 1-decene or 1-dodecene les ethers de glycol de formule generale, R1 O(R2O)mH ou R1 est un groupe alkyle presentant de 3 a 8 carbones et chaque R2 est soit un ethylene ou propylene et m est un nombre qui varie de 1 a 3 ; on peut citer les monopropyleneglycol monopropyl ether, dipropyleneglycol monobutyl ether, monopropyleneglycol monobutyl ether, diethyleneglycol monohexyl ether, monoethyleneglycol monohexyl ether, monoethyleneglycol monobutyl ether et leurs melanges. - les diols presentant de 6 a 16 atomes de carbone dans leur structure moleculaire ; les diols sont particulierement interessants car en plus de leur proprietes degraissantes, ils peuvent aider a eliminer les sels de calcium (savons) ; les diols contenant de 8 a 12 atomes de carbone sont preferes, tout preferentiellement le 2,2,4-trimethyl-1,3-pentanediol. - d'autres solvants tels que I'huile de pin, les terpenes d'orange, I'alcool benzylique, le n-hexanol, les esters phatliques alcools possedant 1 a 4 atomes de carbone, le butoxy propanol, le Butyl Carbitol et le 1(2-n-butoxy-1-methylethoxy)propane-2-ol aussi appele butoxy propoxy propanol ou dipropylene glycol monobutyl ether, le diglycol hexyl (Hexyl Carbitol), butyl triglycol, les diols comme le 2,2,4-trimethyl-1,3-pentanediol, et leurs melanges. (a raison de 0 a 30% du poids total de ladite composition nettoyante) • des nettoyants industriels comme les solutions de sels alcalins du type phosphates, carbonates, silicates ... de sodium, potassium, (a raison de 0 a 50% du poids total de ladite composition nettoyante) • les solvants orqaniques hydrosolubles peu nettoyants comme le methanol, ('ethanol, I'isopropanol, ('ethylene glycol, le propylene glycol, et leur melanges, (a raison de 0 a 40% du poids total de ladite composition nettoyante) • des cosolvants comme la monoethanolamide et/ou les beta-aminoalcanols, particulierement interessants dans les compositions de pH superieur a 11, tout particulierement superieur a 11,7 , car ils aident a reduire la formation de films et de traces sur les surfaces dures (ils peuvent titre mis en oeuvre a raison de 0,05 a 5% du poids de la composition nettoyante) ; des systemes solvants comprenant de la monoethanolamide et/ou des beta-aminoalcanols sont decrits dans US 5,108,660. • des agents antimousses comme les savons notamment. Les savons sont des sets alcalins d'acides gras, notamment les sels de sodium, potassium, ammonium et d'alcanol ammonium d'acides gras superieurs contenant environ de 8 a 24 atomes de carbone, et de preference d'environ 10 a environ 20 atomes de carbone ; on peut notamment citer les sels de mono-, di- et triethanolamine de sodium et de potassium ou de melanges d'acides gras derives de I'huile de coprah et d'huile de noix broyee. La quantite de savon peut titre d'au moins 0,005 % en poids, de preference de 0,5 % a 2 % en poids par rapport au poids total de la composition. Des exemples supplementaires de materiaux de regulation de la mousse sont les solvants organiques, la silice hydrophobe, I'huile de silicone et les hydrocarbures. • des abrasifs, comme la silice, le carbonate de calcium • des additifs divers tels que des enzymes, des parfums, des colorants, des agents inhibiteurs de corrosion des metaux, des conservateurs, des brillanteurs optiques, des agents opacifiants ou perlescents ... Le pH de la composition faisant I'objet de ('invention ou le pH d'utilisation de ladite composition peut aller de 0,5 a 14, de preference de 1 a 14. 20 Les compositions de type alcalin, de pH superieur ou egal a 7,5, de preference superieur a 8,5 pour les applications menageres (tout particulierement de pH de 8,5 a 12, notamment de 8,5 a 11,5) sont particulierement utiles pour I'enlevement de salissures grasses et sont particulierement bien adaptees au nettoyage de cuisine. 25 EIIes peuvent comprendre de 0,001 a 5%, de preference de 0,005 a 2% de leur poids du microgel. Les compositions alcalines comprennent generalement, en plus du microgel, au moins un additif choisi parmi • un agent sequestrant ou antitartre (en quantite allant de 0 a 40%, de preference 30 de 1 a 40%, plus preferentiellement de 2 a 30% et tout particulierement de 5 a 20% du poids de la composition) • un biocide ou desinfectant cationique, notamment de type ammonium quaternaire, comme les chiorures de N-alkyl benzyl dimethyl ammonium, chlorure de N-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium, halogenure de N-didecydimethylammonium, et 35 chlorure de di-N-alkyl dimethyl ammonium (en quantite pouvant alter de 0 a 60%, de preference de 0 a 40%, plus preferentiellement de 0 a 15% et tout particulierement de 0 a 5% du poids de la composition) • au moins un aqent tensioactif non-ionique, amphotere, zwitterionique, ou anionique ou leur melange ; lorsqu'un agent tensioactif cationique est present, ladite composition comprend en outre preferentiellement un agent tensioactif amphotere et/ou non-ionique (Ia quantite totale d'agents tensioactifs peut alter de 0 a 80%, de preference de 0 a 50% , tout particulierement de 0 a 35% du poids de Ia composition) • si necessaire, un aqent de requlation de pH , en une quantite permettant d'atteindre, eventuellement apres dilution ou mise en solution de la composition, un pH d'utilisation allant de 7,5 a 13 ; ('agent de regulation de pH peut notamment titre un systeme tampon comprenant de la monoethanolamine etlou un beta-aminoalkanol et potentiellement mais preferentiellement des materiaux alcalins co-tampon du groupe de I'ammoniaque, des C2-C4 alkanolamines, des hydroxydes d'alcalins, silicates, borates, carbonates, bicarbonates et leur melanges. Les cotampons preferes sont les hydroxydes alcalins. • de 0,5 a 98%, de preference de 25 a 95%, tout particulierement de 45 a 90% en poids d'eau • un solvant organique nettoyant ou degraissant, en quantite pouvant representer de 0 a 60%, de preference de 1 a 45%, tout particulierement de 2 a 15% du poids de ladite composition • un co-solvant comme la monoethanolamine etlou les beta-aminoalkanols, en quantite pouvant representer de 0 a 10%, de preference de 0,05 a 10%, tout particulierement de 0,05 a 5% du poids de ladite composition • un solvant organique hydrosoluble peu nettoyant , en quantite pouvant representer de 0 a 25%, de preference de 1 a 20 %, tout particulierement de 2 a 15% du poids de ladite composition • eventuellement un agent de blanchiment, un parfum ou d'autres additifs usuels. Lesdites compositions alcalines peuvent se presenter sous la forme d'une formule prete a I'emploi ou bien d'une formule seche ou concentree a diluer dans ('eau notamment, avant emploi ; elles peuvent titre diluees de 1 a 10 000 fois, de preference de 1 a 1000 fois avant emploi. Avantageusement, une formulation pour le nettoyage des cuisines, comprend : • de 0,001 a 1 % en poids du microgel • de 1 a 10 % en poids de solvant hydrosoluble, I'isopropanol notamment • de 1 a 5 % en poids de solvant nettoyant ou degraissant, le butoxypropanol notamment • de 0,1 a 2 % en poids de monoethanolamine • de 0 a 5 % en poids d'au moins un agent tensioactif non cationique, de preference amphotere ou non-ionique, • de 0 a 1 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique a propriete desinfectante (notamment melange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium chloride et n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride), la quantite totale d'agent(s) tensioactif(s) representant de 1 a 50 % en poids • de 0 a 2 % en poids d'un diacidecarboxylique comme agent antitartre • de 0 a 5 % d'un agent de blanchiment • et de 70 a 98 % en poids d'eau. Le pH d'une telle formulation est de preference de 7,5 a 13, plus preferentiellement de 8 a 12. Les compositions de type acide, de pH inferieur a 5, sont particulierement utiles pour I'enlevement de salissures de type mineral ; elles sont particulierement bien adaptees au nettoyage de cuvettes de toilettes. Elles peuvent comprendre de 0,001 a 5 %, de preference de 0,01 a 2 % de leur poids du microgel. Les compositions acides comprennent generalement, en plus du microgel, • un aqent acide mineral ou organique (en quantite allant de 0,1 a 40%, de preference de 0,5 a 20% et plus preferentiellement de 0,5 a 15% du poids de la composition) • au moins un aqent tensioactif non-ionique, amphotere, zwitterionique, ou anionique ou leur melange ; (la quantite totale d'agents tensioactifs peut aller de 0,5 a 20%, de preference de 0,5 a 10 % du poids de la composition) • eventuellement un biocide ou desinfectant cationique, notamment de type ammonium quaternaire, comme les chlorures de N-alkyl benzyl dimethyl ammonium, chlorure de N-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium, halogenure de N-didecydimethylammonium, et chlorure de di-N-alkyl dimethyl ammonium (en quantite pouvant aller de 0,01 a 2% de preference de 0,1 a 1% du poids de la composition) • eventuellement un aqent epaississant (en quantite allant de 0,1 a 3%, du poids de la composition) • eventuellement un aqent de blanchiment (en quantite allant de 1 a 10%, du poids de la composition) • de 0,5 a 99 %, de preference de 50 a 98 % on poids d'eau • un solvant, comme le glycol ou un alcool, (en quantite pouvant aller de 0 a 10% de preference de 1 a 5% du poids de la composition) • eventuellement un parfum, un conservateur, un abrasif ou d'autres additifs usuels. Lesdites compositions acides se presentent de preference sous la forme d'une formule prete a I'emploi. Avantageusement, une formulation pour le nettoyage des cuvettes de toilettes , 5 comprend : • de 0,05 a 5%, de preference de 0,01 a 2% en poids du microgel • une quantite d'aqent acide nettoyant telle que le pH final de la composition soit de 0,5 a 4, de preference de 1 a 4 ; cette quantite est generalement de 0,1 a environ 40 %, et de preference entre 0,5 et environ 15 % en poids par rapport au poids de la 10 composition ; I'agent acide peut titre notamment un acide mineral tel que ('acide phosphorique, sulfamique, chlorhydrique, fluorhydrique, sulfurique, nitrique, chromique et des melanges de ceux-ci ou un acide organique, notamment I'acide acetique, hydroxyacetique, adipique, citrique, formique, fumarique, gluconique, glutarique, glycolique, malique, maleique, lactique, malonique, oxalique, succinique 15 et tartrique ainsi que des melanges de ceux-ci, des sels d'acides tels que le bisulfate de sodium et des melanges de ceux-ci ; Ia quantite preferee depend du type du nettoyant acide utilise : par exemple avec ('acide sulfamique, elle est comprise entre 0,2 et 10%, avec I'acide chlorhydrique entre 1 et 15 %, avec I'acide citrique entre 2 et 15 %, avec ('acide formique, entre 5 et 15 % et avec ('acide phosphorique, entre 2 20 et 30 % en poids. • de 0,5 a 10% en poids d'au moins un agent tensioactif, de preference anionique ou non-ionique • eventuellement de 0,1 a 2 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique a propriete desinfectante (notamment melange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl 25 ammonium chloride et n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride) • eventuellement un aqent epaississant (en quantite allant de 0,1 a 3%, du poids de composition), de type gomme, notamment une gomme xanthane ou un succinoglycane (Rheozan) • eventuellement un aqent de blanchiment (en quantite allant de 1 a 10%, du poids 30 de composition) • eventuellement un conservateur, un colorant, un parfum ou un abrasif • et de 50 a 95 % en poids d'eau. Ci-apres sont explicites quelques autres modes particuliers de realisation et d'application de la composition de ('invention. 35 Ainsi, la composition selon ('invention peut titre mise en cauvre pour le traitement nettoyant facilite de surfaces en verre, notamment de vitres. Ce traitement peut titre effectue par les diverses techniques connues. On peut citer en particulier les techniques de nettoyage de vitres par pulverisation d'un jet d'eau a ('aide d'appareils de type Karcher . La quantite de microgel introduite sera generalement telle que, lors de I'utilisation de la composition de nettoyage, apres dilution eventuelle, la concentration en microgel soit comprise entre 0,001 gll et 2 g/I, de preference de 0,005 gll et 0,5 gll. La composition de nettoyage des vitres selon ('invention comprend : - de 0,001 a 10 %, de preference 0,005 a 3 % en poids du microgel; de 0,005 a 20 %, de preference de 0,5 a 10 % en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique (par exemple un amine oxyde ou un alkyl polyglucoside) etlou anionique ; et - le reste etant forme d'eau etlou d'additifs divers usuels dans le domaine. Les formulations nettoyantes pour vitres comprenant !edit polymere peuvent egalement contenir : - de 0 a 10%, avantageusement de 0, 5 a 5 % de tensioactif amphotere, - de 0 a 30 %, avantageusement de 0,5 a 15 % de solvant tels que des alcools, et - le reste etant constitue par de ('eau et des additifs usuels (parfums notamment). Le pH de la composition est avantageusement compris entre 6 et 11. La composition de ('invention est egalement interessante pour le nettoyage facilite de la vaisselle en machine automatique. Ladite composition peut titre soit une formule detergente (nettoyante) utilisee dans le cycle de lavage, soit une formule de ringage. Les compositions detergentes pour lavage de la vaisselle dans des lave-vaisselle automatiques selon ('invention, comprennent avantageusement de 0,01 a 5 %, de preference 0,1 a 3 % en poids du microgel. Lesdites compositions detergentes pour lave-vaisselle comprennent egalement au moins un agent tensioactif, de preference non ionique en quantite pouvant alter de 0,2 a 10% de preference de 0,5 a 5% du poids de ladite composition detergente, le reste etant constitue par des additifs divers et des charges, comme deja mentionne ci-dessus. Ainsi elles peuvent en outre comprendre • jusqu'a 90% en poids, d'au moins un adjuvant de Mergence ("builder") de type silicate ou tripolyphosphate de sodium • jusqu'a 10%, de preference de 1 a 10%, tout particulierement de 2 a 8% en poids, d'au moins un agent auxiliaire de nettoyage, un copolymere d'acide acrylique et d'acide methyl propane sulfonique (AMPS) de preference • jusqu'a 30% en poids d'au moins un agent de blanchiment, de preference perborate ou percarbonate, associe ou non a un activateur de blanchiment • jusqu'a 50% en poids d'au moins une charge, de preference sulfate de sodium ou chlorure de sodium Le pH est avantageusement compris entre 8 et 13. Les compositions pour le rincage facilite de la vaisselle en lave-vaisselle automatique selon !'invention, peuvent comprendre avantageusement de 0,02 a 10 %, de preference de 0,1 a 5 % en poids du microgel par rapport au poids total de la composition. Lesdites compositions peuvent comprendre egalement de 0,1 a 20 %, de preference 0,2 a 15 % en poids par rapport au poids total de ladite composition d'un agent tensioactif, de preference non ionique. Parmi les agents tensioactifs non ioniques preferes, on peut citer les agents tensioactifs de type alcoylphenols en Cs-C12 polyoxyethylenes, les alcools aliphatiques en C8-C22 polyoxyethylenes etlou polyoxypropylenes, les copolymeres bloc oxyde d'ethylene - oxyde de propylene, les amides carboxyliques eventuellement polyoxyethylenes .... Lesdites compositions peuvent comprendre en outre de 0 a 10 %, de preference de 0,5 a 5 % en poids par rapport au poids total de la composition dun acide organique sequestrant du calcium, de preference de ('acide citrique. Elles peuvent egalement comprendre un agent auxiliaire de type copolymere d'acide acrylique et d'anhydride maleique ou des homo-polymeres d'acide acrylique a raison de 0 a 15 %, de preference 0,5 a 10 % en poids par rapport au poids total de ladite composition. Le pH est avantageusement cornpris entre 4 et 7. L'invention a egalement pour objet une composition nettoyante pour le lavaqe facilite de la vaisselle a Ia main. Des formulations detergentes preferees de ce type comprennent de 0,1 a 10 parties en poids du microgel pour 100 parties en poids de ladite composition et contiennent de 3 a 50, de preference de 10 a 40 parties en poids d'au moins un agent tensioactif, de preference anionique, choisi notamment parmi les sulfates d'alcools aliphatiques satures en C5-C24, de preference en C$-C16, eventuellement condenses avec environ 0,5 a 30, de preference 0,5 a 8, tout particulierement 0,5 a 5 moles doxyde d'ethylene, sous forme acide ou sous forme d'un sel, notamment alcalin (sodium), alcalino-terreux (calcium, magnesium) ... D'une maniere preferentielle, it s'agit de formulations aqueuses detergentes liquides moussantes pour le lavage facilite a la main de la vaisselle. Lesdites formulations peuvent en outre contenir d'autres additifs, notamment d'autres agents tensioactifs, tels que : des agents tensioactifs non ioniques tels que les oxydes d'amines, les alkylglucamides, les alkyl polyglucosides, les derives oxyalkylenes d'alcools gras, les alkylamides, les alcanolamides, des agents tensioactifs amphoteres ou zwitterioniques. - des agents bactericides ou desinfectants non cationiques comme le triclosan des polymeres cationiques synthetiques - des polymeres pour controler la viscosite du melange etlou la stabilite des mousses formees a ('utilisation - des agents hydrotropes - des agents hydratants ou humectants ou protecteurs de la peau des colorants, des parfums , des conservateurs, des sels divalents (notamment de magnesium) ... Le pH de la composition est avantageusement compris entre 5 et 9. Un autre mode de realisation particulier de ('invention consiste en une composition de nettoyage externe facilite, notamment de la carrosserie, des vehicules motorises (voitures, camions, autobus, trains, avions ...). Dans ce cas egalement, it peut s'agir d'une composition de nettoyage proprement dit ou une composition de ringage . La composition nettoyante pour vehicules automobiles comprend avantageusement de 0,005 a 10 % en poids du microgel par rapport au poids total de ladite composition, ainsi que : des agents tensioactifs non ioniques (a raison de 0 a 30%, de preference de 0,1 a 15 % de la formulation), - des agents tensioactifs amphoteres etlou zwitterioniques (a raison de 0 a 30%, de preference de 0,01 a 10 % de la formulation) des agents tensioactifs cationiques (a raison de 0 a 30%, de preference de 0,05 a 15 % de la formulation); des agents tensioactifs anioniques (a raison de 0 a 30%, de preference de 0,1 a 15 % de la formulation); - des adjuvants de detergence ("builders") (a raison de 1 a 99%, de preference de 40 a 98 % de la formulation); - des agents hydrotropes - des charges, des agents regulant le pH ... La quantite minimum d'agent tensioactif present dans de type de composition est de preference d'au moins 0,5% de la formulation. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 8 et 13. La composition de ['invention est aussi particulierement adaptee pour le nettoyage facilite de surfaces dures de type ceramiques (carrelage, baignoires, lavabos, etc...), notamment pour salles de bain. La formulation nettoyante comprend avantageusement de 0,02 a 5 % en poids du microgel par rapport au poids total de ladite composition ainsi qu'au moins un agent tensioactif. Comme agents tensioactifs, on prefere les agents tensioactifs non ioniques, notamment les composes produits par condensation de groupes oxyde d'alkylene de nature hydrophile avec un compose organique hydrophobe qui peut We de nature aliphatique ou alkyl-aromatique. La longueur de la chaine hydrophile ou du radical polyoxyalkylene condensee avec un groupe hydrophobe quelconque peut titre facilement reglee pour obtenir un compose soluble dans ['eau ayant le degre souhaite d'equilibre hydrophile/hydrophobe (HLB). La quantite d'agents tensioactifs non ioniques dans la composition de ['invention peut ktre de 0 a 30 % en poids, de preference de 0 a 20 % en poids. Un tensioactif anionique peut eventuellement titre present en quantite de 0 a 30%, avantageusement 0 a 20% en poids. II est egalement possible mais non obligatoire d'ajouter des detergents amphoteres, cationiques ou zwitterioniques. La quantite totale de composes tensioactifs employee dans ce type de composition est generalement comprise entre 0,5 et 50 %, de preference entre 1 et 30 % en poids, et plus particulierement entre 2 et 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Ladite composition de nettoyage peut egalement comprendre d'autres ingredients minoritaires, comme : des adjuvants de Mergence ("builders") tels que mentionnes precedemment (en quantite pouvant titre comprise entre 0,1 et 25 % en poids par rapport au poids total de la composition) un agent de regulation de la mousse, tel que mentionne ci-dessus, notamment de type savon (en quantite generalement d'au moins 0,005 % en poids, de preference de 0,5 % a 2 % en poids par rapport au poids total de la composition) - des agents de regulation du pH, des colorants, des brillanteurs optiques, des agents de suspension des salissures, des enzymes detersives, des agents de blanchiment compatibles, des agents de regulation de la formation de gel, des stabilisateurs de congelation-decongelation, des bactericides, des conservateurs, des solvants, des fongicides, des repulsifs pour insectes, des agents hydrotropes, des parfums et des opacifiants ou perlescents. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 2 et 12. La composition selon ('invention convient egalement au ringage facilite des parois des douches. Les compositions aqueuses de ringage des parois des douches comprennent de 0,02 % a 5 % en poids, avantageusement de 0,05 a 1 % du microgel. Les autres composants actifs principaux des compositions aqueuses de ringage de douches de la presente invention sont au moins un agent tensioactif present en une quantite allant de 0,5 a 5 % en poids et eventuellement un agent chelatant de metaux tel que mentionne ci-dessus, present en une quantite allant de 0,01 a 5 % en poids. Les compositions aqueuses de ringage pour douches contiennent avantageusement de ('eau avec eventuellement au moins un alcool inferieur en proportion majoritaire et des additifs en proportion minoritaire (entre environ 0,1 et environ 5 % en poids, plus avantageusement entre environ 0,5 % et environ 3 % en poids, et encore plus preferentiellement entre environ 1 % et environ 2 % en poids). Certains agents tensioactifs utilisables dans ce type d'application sont decrits dans les brevets US 5,536,452 et 5,587,022 dont le contenu est incorpore par reference dans la presente description. Des tensioactifs preferes sont des esters gras polyethoxyles, par exemple des monooleates de sorbitane polyethoxyles et de I'huile de ricin polyethoxylee. Des exemples particuliers de tels agents tensioactifs sont les produits de condensation de 20 moles d'oxyde d'ethylene et de mono-oleate de sorbitane (commercialises par RHODIA Inc. sous la denomination ALKAMULS PSMO-20 avec une HLB de 15,0) et de 30 ou 40 moles d'oxyde d'ethylene et d'huile de ricin (commercialises par RHODIA Inc. sous la denomination ALKAMULS EL-620 (HLB de 12,0) et EL-719 (HLB de 13,6) respectivement). Le degre d'ethoxylation est de preference suffisant pour obtenir un tensioactif ayant une HLB superieure a 13. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 7 et 11. La composition selon ('invention peut egalement titre mise en oeuvre pour le nettoyage facilite de plaques vitroceramiques. Avantageusement, les formulations pour le nettoyages de plaques vitroceramiques de ['invention comprennent : - 0,01 a 5 % en poids du microgel; 0,1 a 1 % en poids d'un epaississant tel qu'une gomme xanthane ; 10 a 60 % en poids d'un agent abrasif tel que le carbonate de calcium ou la silice ; - 0 a 7 % en poids d'un solvant tel que le butyldiglycol ; 1 a 10 % en poids d'un agent tensioactif non ionique ; et eventuellement des agents d'alcalinisation ou des sequestrants. Le pH de la composition est avantageusement compris entre 7 et 12 . Comme mentionne ci-dessus, la composition selon ('invention peut egalement etre mise en oeuvre dans le domaine du nettoyage industriel, notamment pour le nettoyage facilite de reacteurs. Avantageusement, lesdites compositions comprennent : de 0,02 a 5 % en poids du microgel; - de 1 a 50 % en poids de sels alcalins (phosphates, carbonates, silicates de sodium ou potassium); - de 1 a 30 % en poids d'un melange d'agents tensioactifs, notamment d'agents tensioactifs non-ioniques comme les alcools gras ethoxyles et les agents tensioactifs anioniques comme le lauryl benzene sulfonate ; de 0 a 30% en poids d'un solvant comme le diisobutyl ester. Le pH d'une telle composition est generalement de 8 a 14 . Un autre objet de ('invention consiste en ('utilisation, dans une composition, de preference comprenant au moins un agent tensioactif, pour la modification et/ou de traitement de surfaces dures, de preference pour le nettoyage ou le ringage en milieu aqueux ou hydroalcoolique des surfaces dures, du microgel, par exemple comme agent permettant apporter auxdites surfaces des proprietes antideposition etlou antiadhesion des salissures susceptibles de se deposer sur lesdites surfaces. Un autre objet de ('invention consiste en un procede de traitement et/ou de modification de surfaces dures, pour ameliorer les proprietes de compositions comprenant optionnellement au moins un agent tensioactif, de preference pour le nettoyage ou le ringage en milieu aqueux ou hydroalcoolique des surfaces dures, par addition auxdites compositions du microgel. Un autre objet de ('invention consiste en un procede de traitement et/ou de modification de surfaces dures, de preference pour faciliter le nettoyage ou le ringage des surfaces dures, par mise en contact desdites surfaces avec une composition en milieu aqueux ou hydroalcoolique, comprenant le microgel et optionnellement au moins un agent tensioactif. Le microgel est de preference mis en oeuvre ou est present dans ladite composition en quantite efficace pour apporter auxdites surfaces des proprietes antideposition etlou antiadhesion des salissures susceptibles de se deposer sur lesdites surfaces. La nature et les quantites du microgel present ou mis en ouvre dans ladite composition, de meme que les autres additifs et differents modes d'application de ladite composition ont deja ete mentionnes ci-dessus. D'autres details ou avantages de I'invention pourront apparaltre au vu des exemples qui suivent sans caractere limitatif: EXEMPLES Exemple 1: Preparation de microqels Trois architectures de microgels ont ete synthetisees: 1/ des microgels C-branchesb,oc presentant des branches de nature chimique identique, comprenant chacune un bloc hydrophile neutre polyacrylamide, et un bloc hydrophile charge poly(acrylate de trimethyle ammonium ethyle sulfate de methyle). Ces microgels ont ete synthetisees par la methode core-first D, qui consiste a synthetiser un cceur reticule a caractere vivant sur Iequel sont polymerisees les branches. 2/ des microgels C-branchesM,KTO presentant des branches de nature chimique differente, comprenant une branche hydrophile neutre polyacrylamide, et une branche hydrophile chargee, poly(acrylate de trimethyle ammonium ethyle sulfate de methyle). Ces etoiles ont ete synthetisees par la methode arm-first D, qui consiste a synthetiser les branches contenant une extremite vivante sur laquelle est alors polymerise un cceur reticule. 3/ Des microgels Coeur C Dans les exemples donnes ci-dessous, les reactions de polymerisation sont effectuees sous Ieger balayage d'argon dans de simples appareillages en verre immerges dans un bain d'huile prechauffe a 70 C. Comme generateurs de radicaux libres, on utilise le 4, 4'-azobis- de I'acide 4-cyanopentanoique (ACP), ou le persulfate de sodium (Na2S2O8). Le reticulant utilise dans les exemples suivant est le N,N'-methylene-(bis) acrylamide (MBA). A titre d'exemple, le monomere cationique utilise ci-dessous est I'acrylate de trimethyle ammonium ethyle sulfate de methyle (ADAMQUAT), dans toutes les syntheses ci-dessous on utilise une solution a 80 % massique d'ADAMQUAT dans I'eau. Le monomere hydrophile neutre utilise ci-dessous est ('acrylamide (AM), et pour des raisons de toxicite it est manipule a partir des solutions aqueuses. La conversion du polymere de premiere generation est evaluee par ('analyse des (co)polymeres en chromatographie d'exclusion sterique (SEC), ou par chromatographie gaz (GC) des monomeres residuels, ou par chromatographie liquide a haute performance (HPLC). Les masses molaires moyennes en nombre Mn (g.mol-1) sont exprimees en equivalents poly(oxyde dethylene). La distribution des masses molaires est evaluee par I'indice de polymolecularite (In) correspondant au rapport de la masse molaire moyenne en masse et de la masse molaire moyenne en nombre (lP = MW/Mp). Ces exemples montrent que la masse molaire moyenne en nombre des polymeres de premiere generation issus de la polymerisation radicalaire des monomeres ethyleniquement insatures est principalement determinee par le rapport molaire initial entre le monomere et (agent de controle. La detection UV a 290 nm en chromatographie SEC nous renseigne sur la presence du fragment d'agent de controle au bout des chaines polymeres, caracteristique du caractere controle de la polymerisation. Abreviations: AA = acide acrylique ADAMQUAT = acrylate de trimethyle ammonium ethyle sulfate de methyle 15 AM = acrylamide MBA = N,N'-methylene-(bis) acrylamide Xant= xanthate de type : EtOC(=S)SCH(CH3)0O0CH3 ACP = 4, 4'-azobis- de I'acide 4-cyanopentanoique 20 Exemple 1.1 û Preparation d'un microgel cceur C AM/MBA Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, on ajoute 9,64 g (46,28x10-3 mol) du xanthate EtOC(=S)SCH(CH3)COOCH3 a 50 g d ethanol. Le melange reactionnel est porte a 70 C. A cette temperature 1,927 g (6,87 x10-3 mol) d'ACP est ajoute en une fois. On ajoute alors un melange de 13,42 g (188,77x10-3 mol) d'AM, 4,28 g (27,78x10-3 25 mol) de MBA, 100,54 g d'eau deionisee et 57,39 g d'ethanol en continu sur 3h. A la fin de I'ajout en continue le recuit est maintenu 2h avant d'introduire, en une fois, la derniere fraction d'amorceur (ACP) 1,445 g (5,158x10"3 mol). Le recuit est prolonge pendant encore 5h. 30 Exemple 1.2 û Preparation d'un microqel a branches dibloc cationiques C-branchesb,op par voie "cceur d'abord" (cceur AM/MBA)-(AM5k-ADAMQuat,ok) Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, 20 g de la solution < C2 de I'exemple 1.1 sont chauffes a 70 C. A cette temperature, un melange de 40,24 g (566,10x10-3 mol) d'AM (soit 82,12g de la solution a 49 % massique dans I'eau), 0,230 g 35 (0,822x10"3 mol) d'ACP et 38,88 g d'eau deionisee est ajoute sur une duree de 2h30. Le recuit est maintenu 2h30 supplementaires avant I'ajout de 0,115 g (0,411x10-3 mol) d'ACP. Le recuit est poursuit 4h de plus. On retire une certaine quantite de la solution obtenue pour ne garder que 50g du milieu reactionnel dans le bicol, auquel on ajoute, toujours a 70 C, un melange de 7,38g (27,42x10-3 mol) d'ADAMQUAT (soit 7,384g de la solution a 80 % massique dans I'eau), 0,108 g (0,385x10"3 mol) d'ACP et 18,84 g d'eau deionisee sur une duree de 2h. Le recuit est maintenu 5h supplementaires avant I'ajout de 0,086 g (0,308x10-3 mol) d'ACP. Le recuit est poursuit 4h de plus. Exemple 1.3 û Preparation d'un microgel a branches Mikto cationiques C-branchesM,KTo par voie "Bras d'abord" Mikto AMsk-C-ADAMQuatSk 03MBN052 Etape A: Synthese de P(AM)-5K: 03MBN48 Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, on ajoute 1,458 g (7,0x10-3 mol) du xanthate EtOC(=S)SCH(CH3)000CH3 a 50,0g (703,43 x10-3 mol) d'AM (soit 166,67g d'une solution d'AM a 30 % massique dans I'eau), a un melange comprenant 31,35 g d'ethanol et 8,71 g d'eau deionisee. Le melange reactionnel est alors chauffe a 70 C. A cette temperature 0,392 g (1,40 x10-3 mol) d'ACP dans 2 mL d'ethanol est ajoute goutte a goutte pendant 30 min. Apres 4 heures de recuit a 70 C, on ajoute en une fois 0,392 g (1,40 x10-3 mol) d'ACP. Le recuit est alors maintenu pendant 4h supplementaires. Mn = 5630 g/mol ; Mw/Mn = 1,43 Etape B Synthese de P(ADAMQUAT)-5K: 03MBNO6 Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, on ajoute 2,08 g (10,0x10-3 mol) du xanthate EtOC(=S)SCH(CH3)COOCH3 a 50g (185,65x10-3 mol) d'ADAMQUAT (soit 62,50g de la solution a 80 % massique dans I'eau), a un melange comprenant 24,73 g d'ethanol et 86,43 g d'eau deionisee. Le melange reactionnel est alors chauffe a 70 C. A cette temperature 0,456 g (2,00 x10-3 mol) de peroxodisulfate d'ammonium (Na2S2O$) est ajoute en une fois. Apres 4 heures de recuit a 70 C, on ajoute en une fois 0,456 g (2, 00 x10-3 mol) de peroxodisulfate d'ammonium (Na2S2O$). Le recuit est alors maintenu pendant 4h supplementaires.Mn = 5459 g/mol ; Mw/Mn = 1,28 Etape C: Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, on melange 8,929 g de la solution P(AM)-5K brute de synthese, 8,333 g de la solution P(ADAMQUAT)-5K brute de synthese et 32,74g d'eau deionisee. Ce melange est chauffe a 70 C. A cette temperature, un melange de 1,340 g (18,848x10-3 mot) d'AM (soit 4,4657g d'une solution d'AM a 30 % massique dans I'eau), de MBA, (voir tableau ci-dessous pour les quantites), et 0,050 g (0,179 x10-3 mol) d'ACP dans I'ethanol, (voir tableau 1 pour les quantites), est ajoute sur une duree de 2h. Le recuit est maintenu 2h supplementaires avant I'ajout de 0,050 g (0,179x10-3 mol) d'ACP. Le recuit est poursuit 5h de plus. Nom MBA EtOH masse n masse (g) (mmoi) (g) 03MBN52 1,238 8,038 20,974 Exemple 1.4 ù Preparation d'un melange de 2 polymeres lineaires d'acrylamide AMSk et 5 de polvADAMQuat51_03MBNO49 Dans un ballon bi-cols surmonte d'un condenseur, on melange 8,929 g de la solution P(AM)-5K brute de synthese (Etape A de I'exemple 1.4) , 8,333 g de la solution P(ADAMQUAT)-5K brute de synthese (Etape B de I'exemple 1.4) et 32,74g d'eau deionisee. Ce melange est chauffe a 70 C. A cette temperature, un melange de 1,340 g 10 (18,848x10-3 mol) d'AM (soft 4, 4657g d'une solution d'AM a 30 % massique dans ('eau), de MBA, (voir tableau ci-dessous pour les quantites), et 0,050 g (0,179 x10-3 mot) d'ACP dans ('ethanol, (voir tableau 1 pour les quantites), est ajoute sur une dui-6e de 2h. Le recuit est maintenu 2h supplementaires avant I'ajout de 0,050 g (0,179x10-3 mol) d'ACP. Le recuit est poursuit 5h de plus. Nom MBA EtOH masse n masse (g) (mmoi) (g) 03MBN49 0 0 9,833 Exemple 2: Evaluations 2.1 Adsorption sur une surface modele - On prepare une composition comprenant: 20 - eau distillee - 50 ppm en poids du microgel de I'exemple 1.2 - pH 6 (par ajout d'acide chlorhydrique ou NaOH) - KCI 10-3 M - On suit par reflectometrie la cinetique adsorption du microgel de la composition sur 25 une galette de silice oxydee (surface proche dune surface de verre ou de ceramique, disponibles chez Silicon Inc, sous la description "100 mm Silicon Wafers, single side polished, P-type, (100) orientation, thickness 500-550 microns, with 1000(+/-3 %) Angstroms SiO2 applied, clean room processed and packaged"). On opere par 15 comparaison a ('aide d'une reference comprenant de ('eau distillee et KCI 10-3 M, selon la methode ci-dessous: La technique est basee sur la reflexion de la lumiere: un rayon polarise d'un laser He-Ne (632,8 nm) penetre dans une cellule par un prisme de verre suivant I'angle Brewster a ('interface eau/silicium (71 ) sur un wafer de silicium recouvert par un film mince du support adsorbant a etudier. Le rayon est reflechi et ensuite sepal-6 en deux composantes (perpendiculaire Is et parallele Ip) puis recupere par des photodiodes. La grandeur enregistree durant I'adsorption est AS=S-So en volts. So est la valeur de S=Ip/Is en presence uniquement du solvant dans la cellule avec le substrat. La mesure s'effectue au point dit "de stagnation". En ce point, aucun flux n'existe afin d'eviter un couplageentre le mecanisme de transport de la molecule et son organisation a la surface. Le flux de solution de polymere a etudier est emmene dans la cellule uniquement par difference de niveau; it doit etre laminaire de I'ordre de 2 ml/min. Pour calculer la quantite adsorbee r, it est necessaire de determiner a ('aide d'un modele optique le facteur de sensibilite As. Ce facteur depend de la longueur d'onde du laser, de ('angle d'incidence, de I'epaisseur de I'adsorbant et des indices de refraction du solvant et de la surface. On peut alors en deduire la quantite adsorbee t en mg/m2 par Ia relation r= (1/As)( AS/So). (As=0,1711*dn/dc=0,1711*0,17=0,029). Resultats: - On observe une adsorption rapide, avec un plateau apres 4 minutes a 0.9 mg/m2 de microgel adsorbe. - On teste la resistance de ('adsorption au ringage: le microgel adsorbe resiste au ringage (ringage avec une solution comprenant de ('eau distillee et KCI 10"3 M). 25 2.2 Traitement/Modification de surface en verre - On prepare des compositions comprenant: - eau distillee - 50 ppm en poids du microgel de I'exemple 1.2 30 - pH 6 - On prepare des compositions comparatives comprenant: - eau -50 ou 200 ppm d'un copolymere comparatif: copolymere Iineaire statistique 35 ampholyte comprenant des unites derivant d'acide acrylique et des unites cationiques tel que decrit dans le document WO 01/05920. - pH 8 - TraitementlModifications de surfaces Des plaques de verre 10cm x 15cm sont utilisees. On lave les plaques avec une solution alcaline Decon 90, a 10%. Ensuite on rince avec de I'eau du robinet et ensuite avec de I'eau distillee. On essuie avec du papier absorbant (essuyeurs de precision, KIMTECH, Kimberly-Clark) et on pulverise les compostions ci-dessus. On essuie a nouveau avec du papier absorbant et on laisse secher pendant environ 30 minutes. - On mesure I'angle de contact dune goutte d'eau distillee a ('aide dun goniometre (Rame-hart inc. NRL C.A. GONIOMETER, Model No 100-00-230), avant et apres le traitement/modification ci-dessus. On reporte la difference (initial û final) ainsi que la valeur finale. Une valeur importante pour la difference indique une hydrophilisation importante (I'angle de contact diminue). Une valeur faible pour la valeur finale indique un caractere hydrophile important. Conditions 50 ppm du 200 ppm du 50 ppm du microgel copolymere copolymere pH 6 comparatif comparatif pH8 pH6 Difference 8,6 3 10,2 3 Sans effet significatif Valeur finale Inferieure a 10 Environ 10-12 / 50 Exemple 3: Nettoyage de surfaces de salles de bain On prepare les compositions suivantes: Exemple 3.1 3.2 3.3 3.4 (comparatif) (comparatif) Reference Vecteur Eau distillee Eau distillee Eau distillee Eau distillee Tensioactif: 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% Synperonic A7, Uniquema Additif teste 50 ppm du 200 ppm du 250 ppm dun microgel de microgel de copolymere I'exemple 1.2 I'exemple 1.2 comparatif* pH (par ajout 4 4 4 4 le cas echeant d'acide citrique ou de citrate) Mirapol Surf S 210, commercialise par Rhodia (quantite exprimee en poids d'actif de polymere du produit commercial) On evalue la modification de surface a ('aide des compositions par: a) application d'une souillure caracteristique de salle de bain sur des carreaux de ceramique, b) application de la composition, nettoyage et sechage (evaluation de ('aspect de la 10 surface apres nettoyage) c) application d'une nouvelle souillure caracteristique de salle de bain, d) nouveau nettoyage et sechage (evaluation de I'aspect de la surface apres nettoyage). On observe une bonne hydrophilisation (pas de traces de gouttes au sechage) et un 15 nouveau nettoyage ameliore ou facilite pour les compositions des exemples 3.1, 3.2, 3.3 (en comparaison de la composition de I'exemple 3.4). Les additifs selon ('invention permettent notamment d'obtenir des effets importants avec des quantites faibles. Exemple 4: Nettoyage de surfaces de toilettes 20 On prepare Ies compositions aqueuses ci-dessous (quantites en % en poids): On prepare les compositions suivantes: Exemple 4.1 4.2 4.3 4.4 (comparatif) (comparatif) Reference Vecteur Eau distillee Eau distillee Eau distillee Eau distillee Tensioactif: 0,5% 0,5% 0,5% 0,5% Synperonic A7, Uniquema Additif teste 50 ppm du 200 ppm du 250 ppm d'un microgel de microgel de copolymere I'exemple 1.2 I'exemple 1.2 comparatif* pH (par ajout 3 3 3 3 le cas echeant d'acide citrique ou de citrate Mirapol Surf S 500, commercialise par Rhodia (quantite exprimee en poids d'actif de polymere du produit commercial) On evalue la modification de surface a ['aide des compositions par: a) Nettoyage et sechage de carreaux de ceramique noire (nettoye avec de ['ethanol et de ['eau de-ionisee puis essuye avec du papier sec, et seche pendant une heure), b) application de la composition sur les carreaux de ceramique noire (3 ml a ('aide dune pipiette couvrant toute la surface, sans essuyage et sechage dune heure a ['horizontal) c) application d'une souillure caracteristique de toilettes (25 g de la souillure ci-dessous, a ('aide d'un tire film), et sechage de 12 heures a ['horizontal d) ringage, (a ('aide d'un tuyau flexible pendant 1 minute a ['eau du robinet a 1 L / 10 secondes, diametre du tuyau: 0,5 cm, 20 allers et retours) e) evaluation de ['aspect de la surface (analyse d'image, notation: plus la notre est haute, mieux c'est) f) application d'une nouvelle souillure caracteristique de toilettes, et sechage g) nouveau ringage h) evaluation de ('aspect de la surface (analyse d'image, notation). 52 Composition de la souillure: Dans un becher en plastique, on melange avec un ultraturax: Matiere premiere REFERENCES % poids Cellulose Gel CAS #: 51395-75-6 2,857% Supplier: FMC Type: AVICEL, RC-581F Cholesterol 95% CAS #: 57-88-5 1,428% Supplier: ALDRICH Sunflower oil Trade name: 0,357% Fruit Dior, l ere pression raffinee Colza oil 0,357% Iron Phosphate Tetrahydrate CAS #: 31096-47-6 1,071% Supplier: ALDRICH Tricalcium Phosphate CAS #: 12167-74-7 1,071% Supplier: Rhodia (Cranbury) Type: NF Grade û Food Grade EXIPIENT To 100%: 92,86% De-ionised water Les resultats sont les suivants: Exemple Evaluation apres 1er Evaluation apres 2e ringage ringage 4.3 4,8 4,6 (comparatif) 4.1 4,9 4,8 4.2 4,9 4,8 On observe une bonne hydrophilisation (pas de traces de gouttes au sechage) et un nettoyage ameliore ou facilite pour les compositions des exemples 4.1, 4.2, (en comparaison de la composition de I'exemple 4.3). Cet effet perdure apres au moins 1 ringage. Les additifs selon I'invention permettent notamment d'obtenir des effets importants avec des quantites faibles. Exemple 5: Nettoyage de surfaces de cuisines On prepare les compositions suivantes: Exemple 5.1 5.2 5.3 (comparatif) Reference Vecteur Eau distillee Eau distillee Eau distillee Tensioactif: 0 0 0 Synperonic A7, Uniquema Additif teste 50 ppm du 200 ppm du microgel de microgel de I'exemple 1.2 I'exemple 1.2 Mirapol Surf S 100, commercialise par Rhodia (quantite exprimee en poids d'actif de polymere du produit commercial) On evalue la modification de surface a ('aide des compositions par: a) application de la composition sur des carreaux de ceramique et sechage b) application dune souillure caracteristique de cuisine, et sechage c) ringage d) evaluation visuelle de ('aspect de la surface On observe une bonne hydrophilisation (pas de traces de gouttes au sechage) et un nettoyage ameliore ou facilite pour Ies compositions des exemples 5.1, 5.2 (en comparaison de la composition de I'exemple 5.3). Les additifs selon ('invention permettent notamment d'obtenir des effets importants avec des quantites faibles. Exemple 6: Modification de surfaces û Test de parcours de goutte ("droplet trail test") On prepare les compositions suivantes: Exemple 6.1 6.2 6.3 6.5 6.6 comparatif comparatif Vecteur Eau Eau Eau Eau Eau distillee distillee distillee distillee distillee Additif 50 ppm du 50 ppm du 50 ppm du 50 ppm du 200 ppm d'un teste microgel microgel microgel melange copolymere de de de de comparatif* I'exemple I'exemple I'exemple polymeres 1.1 1.2 1.3 de I'exemple 1.4 pH 6 6 6 6 6 copolymere Iineaire statistique ampholyte comprenant des unites derivant d'acide acrylique et des unites cationiques tel que decrit dans le document WO 01/05920 On effectue un test de parcours de gouttes (on fait couler une goutte sur une surface verticale, et on observe en un point la largeur de la trainee en fonction du temps), selon la procedure suivante: a) Traitement de la plaque de verre: Des plaques de verre 10cm x 15cm sont utilisees. On lave les plaques avec une solution de Decon 90, a 10%. Ensuite on rince avec de I'eau de robinet et ensuite avec de I'eau distillee. On essuie avec du papier absorbant (essuyeurs de precision, KIMTECH, Kimberly-Clark) et on pulverise la composition a etudier. On essuie a nouveau avec du papier absorbant et on laisse secher pendant environ 30 minutes. b) Parcours de goutte: La plaque est posee verticalement. Des gouttes d'eau distillee sont posees successivement sur une ligne, sur la partie haute de la plaque de verre, a ('aide d'une pipette. De la lumiere rouge et verte permet la visualisation du contour du film d'eau. En glissant, la goutte laisse derriere elle un film d'eau qui s'etale en fonction du mouillage autorise par le substrat, et qui se vide car le film est vertical: I'eau coule. Une camera enregistre I'ecoulement des gouttes. A ['aide d'un logiciel de traitement d'image on suit la largeur de la trainee de la goutte a une hauteur donnee, dans le temps. Cette largeur donne un apergu de la mouillabilite de la surface: plus sa valeur est grande, plus la surface est hydrophile. La largeur de la trainee (en pixels) en fonction du temps (moyenne sur plusieurs gouttes, en secondes) pour les differentes compositions est reportee sur le figure I. On observe que les compositions selon ('invention presentent une propriete d'hydrophilie etlou hydrophilisation. Les additifs selon ('invention permettent notamment d'obtenir des effets important avec des quantites faibles. Exemple 7: Nettovaqe de la vaisselle (lave-vaisselle automatique) On lave des verres au lave-vaisselle a ('aide d'un produit commercial, auquel on ajoute le polymere a tester. On evalue visuellement deux defauts: - presence de spots sur les verres -presence d'un film continu (depot) terne sur les verres Exemple 7.1 7.2 7.3 7.4 (comparatif) (comparatif) Additif test~ 50 ppm du 200 ppm du 200 ppm d'un 200 ppm d'un microgel de microgel de copolymere copolymere I'exemple 1.2 I'exemple 1.2 comparatif* comparatif* Resultat Correct Correct Correct Insuffisant Mirapol Surf S 410, commercialise par Rhodia (quantite exprimee en poids d'actif de polymere du produit commercial) Les additifs selon ('invention permettent notamment d'obtenir des effets importants avec des quantites faibles. Les exemples 3, 4, 5, et 7 montrent notamment que les microgels selon ('invention 20 possedent une grande modularite, un meme microgel pouvant procurer des effets interessants dans plusieurs types de formulations etlou pour plusieurs applications differentes de traitements de surfaces dures.15
La présente invention a pour objet une composition pour le traitement et/ou la modification de surfaces dures, comprenant un polymère synthétique de type microgel. La composition permet notamment une hydrophilisation des surfaces dures, utiles notamment dans des opérations de nettoyage ou de rinçage.
1. Composition pour le traitement etlou la modification de surfaces dures, comprenant un polymere synthetique, caracterise en ce que le polymere est un microgel comprenant: - un cceur polymerique reticule chimiquement comprenant des unites C derivant d'un monomere C de cceur et d'unites reticulantes R derivant d'un monomere R reticulant, et - eventuellement des branches macromoleculaires en peripherie du cceur. 2. Composition selon la 1, caracterisee en ce qu'elle comprend un tensioactif. 3. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que le microgel est susceptible d'etre obtenu par un procede mettant en oeuvre un procede de polymerisation radicalaire controlee. 4. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que le microgel comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques ou des unites zwitterioniques. 5. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que les unites C de cceur sont: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Ccat ou des unites zwitterioniques CZ - des unites anioniques ou potentiellement anioniques CA, ou - des unites neutres CN, hydrophiles ou hydrophobes. 8. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que les unites reticulantes R sont des unites derivant d'un monomere diethyleniquement insature Rd;funct. 9. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que le microgel est un cceur C ne comprenant pas de branches macromoleculaires en peripherie du cceur, obtenu par polymerisation, de preference par polymerisation radicalaire controlee, d'un melange de monomeres comprenant: - au moins un monomere C de cceur comprenant un seul groupe polymerisable, de preference un monomere monoethyleniquement insature, et- au moins un monomere R reticulant comprenant au moins deux groupes polymerisables, de preference un monomere multiethyleniquement insature. 8. Composition selon la selon la 7, caracterisee en ce que le rapport molaire entre le monomere C de cceur et le monomere R reticulant est superieur ou egale a 1. 9. Composition selon rune des 7 ou 8, caracterise en ce que: - le cceur C est obtenu par polymerisation radicalaire controlee a ('aide d'un agent de controle ou de transfert "precursor", - le monomere reticulant R est un monomere diethyleniquement insature Rdifunct, et - en ce que le coefficient de generation de branches theorique r est superieur ou egal a 0,25. 10. Composition selon rune des 1 a 6, caracterise en ce que le microgel est un microgel C-Branches comprenant Ies branches macromoleculaires en peripherie du coeur, choisi parmi les microgels suivants: - C-branchesHomo, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant au moins 90% en moles d'unites identiques, - C-branchesbloc, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant chacune au moins un bloc A comprenant des unites A et au moins un bloc B comprenant des unites B, le bloc B etant different du bloc A, -C-Branchesstat, ou chaque branche est de nature chimique identique, comprenant chacune moins de 90% en moles d'unites A et moins de 90% en moles d'unites B differentes des unites A, reparties statistiquement ou en gradient, - C-BranchesMäRO, comprenant au moins une branche A comprenant des unites A, et au moins une branche B comprenant des unites B differentes des unites A, la branche A et la branche B etant de natures chimiques differentes. 11. Composition selon la 10, caracterise en ce que le microgel est susceptible d'etre obtenu par un procede de type "bras d'abord" ou de type "cceur d'abord". 12. Composition selon rune des 10 ou 11, caracterisee en ce que le microgel est un microgel C-branchesb,00 ou - le bloc A est un bloc intermediaire hydrophile lie au cceur ou au moins en partie compris dans le cceur,- le bloc B est un bloc peripherique lie au bloc A, comprenant des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. 13. Composition selon la 12, caracterisee en ce que: - le cceur C comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphile, - le bloc intermediaire A comprend des unites neutres hydrophiles ANphile, et - le bloc peripherique B comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. 14. Composition selon rune des 10 ou 11, caracterisee en ce que le microgel est un microgel C-branchesb,OC oiu - le bloc A est un bloc intermediaire lie au cceur ou au moins en partie cornpris dans le cceur, comprenant des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat ou des unites zwitterioniques AZ, et - le bloc B est un bloc peripherique hydrophile lie au bloc A. 15. Composition selon la 14, caracterisee en ce que: - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNph;,e, - le bloc intermediaire A comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat, et - le bloc peripherique B comprend des unites neutres hydrophiles BNphile. 16. Composition selon rune des 10 ou 11, caracterisee en ce que le microgel est un microgel C-branchesM,KTO oil: - les branches A sont des branches hydrophiles, et - les branches B comprennent des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. 17. Composition selon la 16, caracterisee en ce que - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphile, - les branches A comprennent des unites neutres hydrophiles ANphile, et - les branches B comprennent des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. 18. Composition selon rune des 10 ou 11, caracterisee en ce que le microgel est un microgel C-branchesstat ou les branches comprennent:- des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA etlou des unites neutres AN hydrophiles ou hydrophobes, - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Bcat ou des unites zwitterioniques B. 19. Composition selon la 18, caracterisee en ce que: - le cceur comprend des unites C de cceur neutres hydrophiles CNphjle, - les branches comprennent - des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA, - des unites cationiques Bcat, et - des unites potentiellement cationiques Bcat etlou des unites neutres hydrophiles BNphile. 20. Composition selon rune des precedentes caracterisee en ce que: - le microgel comprend des unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat etlou Beat et/ou Ccat, et - les unites cationiques ou potentiellement cationiques Acat ou Bcat ou Ccat sont des unites derivant de monomeres choisis parmi les monomeres suivants: - le N,N-dimethylaminomethyl -acrylamide ou -methacrylamide, - le 2(N,N-dimethylamino)ethyl-acrylamide ou -methacrylamide, - le 3(N,N-dimethylamino)propyl-acrylamide ou -methacrylamide, - le 4(N,N-dimethylamino)butyl-acrylamide ou -methacrylamide - le 2(dimethyl amino)ethyl acrylate (ADAM), - le 2(dimethyl amino)ethyl methacrylate (DMAM ou MADAM), - le 3(dimethyl amino)propyl methacrylate, le 2(tertiobutylamino)ethyl methacrylate, - le 2(dipentylamino)ethyl methacrylate, - le 2(diethylamino)ethyl methacrylate - les vinylpyridines - Ia vinyl amine - les vinylimidazolines - le chiorure de trimethylammoniumpropylmethacrylate, - le chiorure ou le bromure de trimethylammoniumethylacrylamide ou methacrylamide, - le methylsulfate de trimethylammoniumbutylacrylamide ou methacrylamide, - le methylsulfate de trimethylammoniumpropylmethacrylamide (MAPTA MeS), - le chlorure de (3-methacrylamidopropyl)trimethylammonium (MAPTAC), - le chiorure de (3-acrylamidopropyl)trimethylammonium (APTAC), - le chlorure ou le methylsulfate de methacryloyloxyethyl trimethylammonium,- les sets d'acryloyloxyethyl trimethylammonium (ADAMQUAT), - le bromure, chlorure ou methytsulfate de 1-ethyl 2-vinylpyridinium, de 1-ethyl 4-vinylpyridinium ; - le chlorure de N,N-dimethyldiallylammonium (DADMAC) ; - le chlorure de dimethylaminopropylmethacrylamide,N-(3-chloro-2-hydroxypropyl) trimethylammonium (DIQUAT). 21. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que: - le microgel comprend des unites neutres hydrophiles ou hydrophobes AN etlou BN etlou CN, et - ces unites sont des unites neutres hydrophiles ANphile et/ou BNphile etlou CNphUUe derivant de monomeres choisis parmi les monomeres suivants: - les acrylates et methacrylates d'hydroxyethyle, I'acrylamide, le methacrylamide, - I'alcool vinylique. 22. Composition selon rune des 1 a 12, 14, 16, ou 18 a 21, caracterisee en ce que: - le microgel comprend des unites anioniques ou potentiellement anioniques AA etlou CA, et - ces unites sont des unites derivant de monomeres choisis parmi les monomeres suivants: - I'acide acrylique, I'acide methacrylique, I'acide ou anhydride maleique, et leurs sets hydrosolubles - le 2-sulfooxyethyl methacrylate, I'acide vinylbenzene sulfonique, I'acide allyl sulfonique, le 2-acrylamido-2methylpropane sulfonique, I'acrylate ou le methacrylate de sulfoethyle , I'acrylate ou le methacrylate de sulfopropyle et leurs sets hydrosolubles. 23. Composition selon rune des precedentes, caracterisee en ce que - le microgel comprend: - des unites cationiques ou potentiellement cationiques Amt et/ou Bcat etlou Ccat, - des unites neutres hydrophiles ANphile etlou BNphile etlou CNphile, et - le rapport en poids entre les unites cationiques ou potentiellement cationiques et les unites neutres hydrophile est superieur ou egal a 1. 24. Composition selon rune des 10 a 23, caracterisee en ce que:- le rapport en poids entre les unites B et les unites A est superieur ou egal a 1. 25. Composition selon rune des 2 a 24, caracterise en ce que le tensioactif est choisi parmi les tensioactifs anioniques, les tensioactifs amphoteres, les tensioactifs cationiques, les tensioactifs neutres, et leurs melanges ou associations. 26. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce que le microgel represente de 0,001 a 10% du poids de la composition. 27. Composition selon rune des 2 a 26, caracterisee en ce que le ou les tensioactifs representent de 0,005 a 60%, de preference de 0,5 a 40% du poids de Ia composition. 28. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un additif choisi parmi les agents chelatants, les agents sequestrants ou antitartre, les adjuvants de detergence mineraux (<< builders D), les agents de blanchiment, les charges, les catalyseurs de blanchiment, les agents influant sur le pH, les polymeres susceptibles de controler la viscosite du melange etlou la stabilite des mousses, les agents hydrotropes, les agents hydratants ou humectants, les biocides ou desinfectants, les solvants a activite nettoyante ou degraissante, les nettoyants industriels, les solvants organiques hydrosolubles peu nettoyants, les cosolvants, Ies agents antimousses, les abrasifs, Ies enzymes, les parfums, les colorants, les agents inhibiteurs de corrosion des metaux. 29. Composition selon rune quelconque des precedentes, pour le nettoyage ou le ringage de surfaces dures en ceramique, verre, metal, resine synthetique ou matiere plastique. 30. Composition selon rune quelconque des precedentes, a usage menager, pour le nettoyage ou le rincage de salle de bain, de cuisine, des sols en linoleum, carrelage ou ciment, des cuvettes de toilettes, des vitres ou miroirs, de la vaisselle a la main ou en machine. 31 Composition selon rune quelconque des precedentes, a usage industriel ou de collectivite, pour le nettoyage ou le rincage de reacteurs, de lamesd'acier, d'eviers, de cuves, de la vaisselle, des surfaces exterieures ou interieures des batiments, des vitres de batiments ou d'immeubles, des bouteilles. 32. Composition selon rune quelconque des precedentes, caracterisees en ce qu'elle presente un pH d'au moins 7,5 et comprend de 0,001 a 5%, de preference de 0,005 a 2% en poids du microgel. 33. Composition selon la 32, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un additif choisi parmi les agents sequestrants ou antitartre, les biocides ou desinfectants cationiques, les agents tensioactifs, les agents regulateurs de pH, I'eau, les solvants organiques nettoyants ou degraissants, les cosolvants, Ies solvants organiques hydrosolubles peu nettoyants, les agents de blanchiments et les parfums. 34. Composition selon rune des 31 ou 32, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage des cuisines, et en ce qu'elle comprend : • de 0,001 a 1 % en poids du microgel • de 1 a 10 % en poids de solvant hydrosoluble, I'isopropanol notamment • de 1 a 5 % en poids de solvant nettoyant ou degraissant, le butoxypropanol notamment • de 0,1 a 2 % en poids de monoethanolamine • de 0 a 5 % en poids d'au moins un agent tensioactif non cationique, de preference amphotere ou non-ionique, • de 0 a 1 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique a propriete desinfectante (notamment melange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium chloride et n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride) la quantite totale d'agent(s) tensioactif(s) representant de 1 a 50 % en poids • de 0 a 2 % en poids d'un diacide carboxylique comme agent antitartre • de 0 a 5 % d'un agent de blanchiment • et de 70 a 98 % en poids d'eau. et en ce qu'elle presente un pH de preference de 7,5 a 13, de preference de 8 a 12. 35. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle presente un pH inferieur a 5 et en ce qu'elle comprend un agent acide mineral ou organique et de 0,001 a 5%, de preference de 0,01 a 2% de son poids du microgel. 36. Composition selon la 35, caracterisee en ce qu'elle comprend en outre au moins un additif choisi parmi les agents tensioactifs non-ioniques, amphoteres, zwitterioniques ou anioniques ou leurs melanges, les biocides ou desinfectants cationiques, Ies agents epaississants, les agents de blanchiment, I'eau, les solvants, les parfums, les abrasifs. 37. Composition selon la 35 ou 36, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage de cuvettes de toilettes, en ce qu'elle comprend: • de 0,05 a 5%, de preference de 0,01 a 2%, en poids du microgel • de 0,1 a environ 40 %, et de preference entre 0,5 et environ 15 %, en poids d'au moins un agent acide nettoyant • de 0,5 a 10% en poids d'au moins un agent tensioactif, de preference anionique ou non-ionique • eventuellement de 0,1 a 2 % en poids d'au moins un agent tensioactif cationique a propriete desinfectante, de preference un melange de n-alkyl dimethyl ethylbenzyl ammonium chloride et de n-alkyl dimethyl benzyl ammonium chloride • eventuellement de 0,1 a 3% en poids d'au moins un agent epaississant , une gomme de preference, tout particulierement une gomme xanthane ou un succinoglycane • eventuellement de 1 a 10% en poids d'au moins un agent de blanchiment • eventuellement un conservateur, un colorant, un parfum ou un abrasif • et de 50 a 95 % en poids d'eau. et en ce qu'elle presente un pH de 0,5 a 4, de preference de 1 a 4. 38. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage des vitres, en ce qu'elle comprend : • de 0,001 a 10 %, de preference 0,005 a 3 % en poids du microgel • de 0,005 a 20 %, de preference de 0,5 a 10 % en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique etlou anionique • de 0 a 10 %, de preference de 0,5 a 5 % en poids d'au moins un agent tensioactif amphotere • de I'eau • de 0 a 30 %, de preference de 0,5 a 15 % en poids d'au moins un solvant, un alcool de preference et en ce qu'elle presente un pH de 6 a 11. 39. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au lavage de la vaisselle en lave-vaisselle automatique, en ce qu'elle comprend : • de 0,01 a 5 %, avantageusement de 0,1 a 3 % en poids du microgel • de 0,2 a 10 % , avantageusement de 0,5 a 5 % en poids d'au moins un agent tensioactif de preference non-ionique et eventuellement • jusqu'a 90% en poids d'au moins un adjuvant de Mergence ("builder") • jusqu'a 10%, de preference de I a 10%, tout particulierement de 2 a 8% en poids d'au moins un agent auxiliaire de nettoyage, un copolymere d'acide acrylique et d'acide methyl propane sulfonique de preference • jusqu'a 30% en poids d'au moins un agent de blanchiment, de preference perborate ou percarbonate, associe ou non a un activateur de blanchiment • jusqu'a 50% en poids d'au moins une charge, de preference sulfate de sodium ou chlorure de sodium et en ce qu'elle presente un pH de 8 a 13. 40. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au rincage de la vaisselle en lave-vaisselle automatique, en ce qu'elle comprend : • de 0,02 a 10 %, de preference de 0,1 a 5 % en poids du microgel • de 0,1 a 20 % , avantageusement de 0,2 a 15 % en poids d'au moins un agent tensioactif de preference non-ionique • de 0 a 10 % , avantageusement de 0,5 a 5 % en poids d'au moins un acide organique sequestrant du calcium, de preference de I'acide citrique • de 0 a 15 % , avantageusement de 0,5 a 10 % en poids d'au moins un agent auxiliaire de Mergence, de preference un copolymere d'acide acrylique et d'anhydride maleique et les homopolymeres d'acide acrylique et en ce qu'elle presente un pH de 4 a 7. 41. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au lavage de la vaisselle a la main, en ce qu'elle comprend : • de 0,1 a 10 % en poids du microgel • de 3 a 50 % , avantageusement de 10 a 40 % en poids d'au moins un agent tensioactif de preference anionique et eventuellement • au moins un agent tensioactif non-ionique• au moins un agent bactericide ou desinfectant non cationique, le triclosan de preference • au moins un agent polymere cationique synthetique • au moins un polymere susceptible de controler la viscosite du melange etlou la 5 stabilite des mousses • au moins un agent hydrotrope • au moins un agent hydratant ou humectant ou un agent de protection de la peau et en ce qu'elle presente un pH de 5 a 9. 10 42. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au lavage externe des vehicules motorises, en ce qu'elle comprend : • de 0,005 a 10 % en poids du microgel • de 0 a 30% , de preference de 0,1 a 15% en poids d'au moins un agent tensioactif 15 non-ionique ; • de 0 a 30% , de preference de 0,1 a 15% en poids d'au moins un agent tensioactif anionique ; • de 0 a 30% , de preference de 0,01 a 10% en poids d'au moins un agent tensioactif amphotere etlou zwitterionique ; 20 • de 0 a 30% , de preference de 0,05 a 15% en poids d'au moins un agent tensioactif cationique ; la quantite minimum d'agent tensioactif etant d'au moins 0,5% en poids ; • de 0 a 99 %, de preference de 40 a 98% en poids d'au moins un adjuvant de detergence ("builder"); 25 • eventuellement un agent hydrotrope, des charges, des agents regulant le pH et en ce qu'elle presente un pH de 8 a 13. 43. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage de surfaces en ceramique, notamment de salle de 30 bain, en ce qu'elle comprend : • de 0,02 a 5 % en poids du microgel • de 0 a 30% , de preference de 0 a 20% en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique ; • de 0 a 30% , de preference de 0 a 20% en poids d'au moins un agent tensioactif 35 anionique ;Ia quantite totale d'agent tensioactif representant de 0,5 a 50%, de preference de 1 a 30%, plus particulierement de 2 a 20% en poids ; • de 0 a 25%, de preference de 0,1 a 25% en poids d'au moins un adjuvant de detergence ("builder"); • de 0 a 2%, de preference de 0,005 a 2%, tout particulierement de 0,5 a 2% en poids d'un agent regulateur de mousse et en ce qu'elle presente un pH de 2 a 12. 44. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au ringage de parois de douche, en ce qu'elle comprend : • de 0,02 a 5 %, de preference de 0,05 a 1% en poids du microgel • de 0,5 a 5% en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique, de preference un ester d'acide gras polyethoxyle ; • de I'eau • eventuellement au moins un alcool inferieur • eventuellement de 0,01 a 5% en poids d'au moins un agent chelatant des metaux et en ce qu'elle presente un pH de 7 a 11. 45. Composition selon rune quelconque des 1 a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage de plaques vitroceramique, en ce qu'elle comprend : • de 0,01 a 5 % en poids du microgel • de 0,1 a 1 % en poids d'au moins un agent epaississant, de preference de la gomme xanthane • de 10 a 60 % en poids d'au moins un agent abrasif, de preference du carbonate de calcium ou de la silice • de 1 a 10% en poids d'au moins un agent tensioactif non-ionique • de 0 a 7% en poids d'au moins un solvant, le butyldiglycol de preference • eventuellement des agents d'alcanisation ou des sequestrants et en ce qu'elle presente un pH de 7 a 12. 46. Composition selon rune quelconque des 1) a 31, caracterisee en ce qu'elle est destinee au nettoyage de reacteurs, en ce qu'elle comprend : • de 0,02 a 5 % en poids du microgel • de 1 a 50 % en poids d'au moins un sel alcalin, de preference un phosphate, carbonate, silicate de sodium ou de potassium• de 1 a 30% en poids d'un melange d'agents tensioactifs, de preference nonioniques et anioniques, tout particulierement d'alcools gras ethoxyles et de lauryl benzene sulfonate • de 0 a 30% en poids d'au moins un solvant, le diisobutyl ester de preference et en ce qu'elle presente un pH de 8 a 14. 47. Utilisation d'un microgel tel que defini dans rune des pour le traitement etlou la modification de surfaces dures. 48. Utilisation selon la 47, pour - I'hydrophilisation de surfaces dures - faciliter le nettoyage de surfaces dures, et/ou -faciliter le nettoyage suivant de surfaces dures. 49. Utilisation selon rune des 47 ou 48, pour apporter des proprietes d'antideposition etlou antiadhesion des salissures susceptibles de se deposer sur les dites surfaces.
C
C08,C11
C08J,C08F,C11D
C08J 3,C08F 2,C08F 293,C11D 1,C11D 3
C08J 3/075,C08F 2/38,C08F 293/00,C11D 1/00,C11D 3/37
FR2901922
A1
CONNECTEUR ELECTRIQUE A GRANDE FORCE DE MAINTIEN DES CONTACTS.
20,071,207
L'invention concerne un connecteur électrique permettant d'obtenir une force suffisante de maintien des contacts même si les parois du boîtier sont amincies du fait d'une réduction de la hauteur et de la largeur du connecteur. Au cours des dernières années, une demande a porté sur une réduction de la hauteur et de la largeur (le pas) de connecteurs électriques utilisés à des fins de connexion électrique dans des plaquettes à circuit et des câblages électriques ou autres d'automobiles. Ici, avec un tel connecteur électrique, il est nécessaire de former dans le boîtier de nombreuses cavités de logement de contacts destinées à loger des contacts et des ergots du boîtier pour la fixation de ces contacts en place. La formation de cavités de logement de contacts et d'ergots du boîtier est généralement réalisée simultanément au moulage d'un boîtier en utilisant un moule. Cependant, avec la réduction de plus en plus importante de la hauteur et de la largeur des connecteurs électriques, il devient difficile de former des ergots du boîtier par moulage en utilisant un moule classique. On a donc adopté dans le passé une construction dans laquelle des ergots de boîtier sont formés par moulage sans présence de parois entre pôles entre des cavités adjacentes de logement de contacts sur la face d'accouplement du boîtier pour s'adapter à une réduction de la hauteur et de la largeur. Cependant, bien que cette construction soit commode pour la formation d'ergots du boîtier par un moulage utilisant un moule, étant donné qu'aucune paroi entre pôles n'est prévue sur la surface d'accouplement entre des cavités adjacentes de logement de contacts, un problème est que la solidité mécanique du boîtier est faible. En outre, dans un tel connecteur électrique, il existe des cas où des contacts qui ont été fixés une fois doivent être enlevés du boîtier par l'insertion d'un outil depuis l'extérieur et la manipulation de chacun des ergots du boîtier. Ici, on rencontre le problème suivant dans cette construction : à savoir, étant donné qu'aucune paroi entre pôles n'est prévue sur la surface d'accouplement entre des cavités adjacentes de logement de contacts, un trou d'insertion d'outil pour l'insertion d'un outil ne peut pas être formé pour chacune des cavités de logement de contact, en sorte qu'il est difficile de conduire la pointe extrême de l'outil de libération jusqu'à la position d'un certain contact, avec la réduction croissante du pas, et ceci gêne l'opération de libération des ergots du boîtier. Par ailleurs, on connaissait le connecteur électrique représenté sur les figures 14 et 15 (voir le document JP-A-5 198 331), par exemple, en tant que connecteur électrique dans lequel la formation d'ergots du boîtier n'est pas effectuée en même temps que le moulage du boîtier en utilisant un moule, et un élément de verrouillage, c'est-à-dire un corps séparé du boîtier, est par contre prévu, permettant ainsi de maintenir les contacts de façon fiable dans les cavités respectives de logement de contacts. La figure 14 est une vue en perspective éclatée d'un connecteur électrique classique. La figure 15 est une vue en coupe du connecteur électrique de la figure 14 dans l'état d'achèvement de l'assemblage. Sur les figures 14 et 15, le connecteur électrique 101 comporte un boîtier 110, un élément de verrouillage 120, un élément 130 de fixation de position des contacts et de multiples contacts 140. Le boîtier 110 est constitué en une forme rectangulaire pleine et présente plusieurs cavités 111 de logement de contacts en deux rangées, à savoir des rangées supérieure et inférieure, comme montré sur la figure 14. Chacune des cavités 111 de logement de contacts s'étend dans la direction avant-arrière du boîtier 110 (direction gauche-droite sur la figure 15). Une fente 112 de réception de verrou, qui s'étend dans la direction gauche-droite (direction perpendiculaire au plan de la figure 15) et dans la direction avant-arrière du boîtier 110, est formée entre les cavités supérieures et inférieures 111 de logement de contacts. Les contacts respectifs 140 sont conçus pour être logés à l'intérieur des cavités individuelles 111 de logement de contacts depuis l'arrière du boîtier 110 comme montré sur la figure 15. Un fil électrique W est connecté à chacun des contacts 140. En outre, l'élément de verrouillage 120 comporte une partie de base 121 qui s'étend dans la direction des rangées des cavités 111 de logement de contacts comme montré sur la figure 14. La partie de base 121 est pourvue de plusieurs bras élastiques 122 et 123 qui s'étendent vers l'avant depuis la partie de base 121 en deux rangées. L'élément de verrouillage 120 est conçu pour être inséré dans la fente 112 de réception de verrou du boîtier 110 depuis l'avant du boîtier 110. De plus, les bras élastiques supérieurs 122 parmi les bras élastiques 122 et 123 sont pourvus respectivement de parties 122a de blocage qui font saillie dans les cavités individuelles supérieures 111 de logement de contacts. De la même manière, les bras élastiques inférieurs 123 sont pourvus respectivement de parties de blocage 123a qui font saillie dans les cavités individuelles inférieures 111 de logement de contacts. Les parties de blocage 122a des bras élastiques supérieurs 122 sont utilisées pour le blocage primaire des contacts 140 qui sont logés à l'intérieur des cavités supérieures 111 de logement de contacts, tandis que les parties de blocage 123a des bras élastiques inférieurs 123 sont utilisées pour les blocages primaires des contacts 140 qui sont logés à l'intérieur des cavités inférieures 111 de logement de contacts comme montré sur la figure 15. De plus, des encoches 122b qui engagent la surface intérieure llla de la partie avant du boîtier 110 sont formées aux extrémités avant des bras élastiques supérieurs 122, et des encoches 123b qui engagent la surface intérieure llla de la partie avant du boîtier 110 sont formées aux extrémités avant des bras élastiques inférieurs 123. A la suite de l'engagement de ces encoches 122b et 123b avec la surface intérieure alla de la partie avant du boîtier 110, l'élément de verrouillage 120 ne peut pas retomber de la fente 112 de réception de verrou. De plus, l'élément 130 de fixation de la position des contacts est bloqué temporairement dans une première position du boîtier 110 depuis l'arrière du boîtier 110 et est déplacé de cette première position jusqu'à la position finale afin que le blocage principal soit réalisé. La figure 15 montre un état dans lequel le blocage principal de l'élément 130 de fixation de la position des contacts avec le boîtier 110 est réalisé. Dans cet état de blocage principal, les parties de languettes supérieures 131 de l'élément 130 de fixation de la position des contacts sont en contact avec les parties arrière des contacts 140 dont le blocage primaire est réalisé par les parties de blocage 122a des bras élastiques supérieurs 122, assurant ainsi le blocage secondaire de ces contacts 140. Dans l'état de blocage principal, en outre, les parties de languettes 132 de l'élément 130 de fixation de la position des contacts sont en contact avec les parties arrière des contacts 140 dont le blocage primaire est assuré par les parties de blocage 123a des bras élastiques inférieurs 123, réalisant ainsi le blocage secondaire de ces contacts 140. Dans ce connecteur électrique 101, un élément de verrouillage 120, qui est un corps séparé du boîtier 110, est prévu, ce qui permet de maintenir de façon fiable les contacts 140 dans les cavités respectives 111 de logement de contacts et de réaliser des parois entre pôles entre les cavités adjacentes de logement de contacts sur la surface d'accouplement du boîtier 110, de manière à ne pas diminuer la solidité mécanique du boîtier 110. De plus, la formation d'un trou d'introduction d'un outil pour chacune des cavités 111 de logement de contacts devient également possible. Cependant, on a rencontré les problèmes suivants dans le connecteur électrique 101 représenté sur les figures 14 et 15. En particulier, dans le connecteur électrique 101, la fente 112 de réception de verrou, qui reçoit l'élément de verrouillage 120, est formée entre les deux rangées (rangées supérieure et inférieure) de cavités 111 de logement de contacts dans le boîtier 110, de manière que l'élément de verrouillage 120 soit inséré dans cette fente 112 de réception de verrou depuis l'avant du boîtier 110. La hauteur du connecteur électrique 101 dans la direction verticale ne peut donc pas être réduite. Si un profil bas doit être réalisé en amincissant les parois du boîtier dans la construction du connecteur électrique 101 montré sur les figures 14 et 15, la forme de l'élément de verrouillage 120, lui-même, doit alors inévitablement être rendue également plus réduite, ce qui rend difficile l'obtention d'une construction dans laquelle l'élément de verrouillage 120 est maintenu convenablement dans le boîtier 110. En conséquence, dans des cas où un profil bas est réalisé en amincissant les parois du boîtier dans la construction du connecteur électrique 101 montré sur les figures 14 et 15, un problème qui apparaît est que l'élément de verrouillage 120 ne peut pas être convenablement maintenu, en sorte qu'on ne peut pas obtenir une force suffisante de maintien des contacts. L'invention a donc été conçue en tenant compte des problèmes décrits ci-dessus et un objet de l'invention est de procurer un connecteur électrique qui permet d'obtenir une force suffisante de maintien des contacts même si la hauteur dans la direction verticale et la largeur dans la direction gauche-droite sont réduites en diminuant l'épaisseur des parois du boîtier. Pour résoudre les problèmes décrits ci-dessus, le connecteur électrique selon l'invention est un connecteur électrique comportant : un boîtier qui présente des 6 surfaces avant et arrière, une surface supérieure, une surface inférieure et des surfaces des côtés de gauche et de droite, et qui présente aussi une partie en creux formée à partir de la surface inférieure ; des contacts qui sont logés dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface arrière vers la surface avant ; un bloc à ergots qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui réalise le blocage principal des contacts ; et un organe de retenue de côté qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui réalise le blocage secondaire des contacts, le bloc à ergots étant construit de manière à être attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier et déplacé dans le sens vers l'avant, et l'organe de retenue de côté étant attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier, et poussant et fixant en place le bloc à ergots. En outre, dans le connecteur électrique selon l'invention, les contacts sont logés dans la partie en creux du boîtier en au moins une rangée, des trous d'insertion de contacts adaptés sont formés dans la surface d'accouplement du boîtier dans des positions correspondant aux contacts, et des parois entre pôles sont prévues entre des trous adaptés adjacents d'insertion de contacts. De plus, dans le connecteur électrique de l'invention, les contacts sont des contacts de type femelle. Le connecteur électrique de l'invention comporte avantageusement un boîtier ayant des surfaces avant et arrière, une surface supérieure, une surface inférieure et des surfaces de côtés de gauche et de droite et présente aussi une partie en creux formée depuis la surface inférieure, des contacts qui sont logés dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface arrière vers la surface avant, un bloc à ergots qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui réalise le blocage principal des contacts, et un organe de retenue de côté qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui assure le blocage secondaire des contacts. Il est donc possible de réaliser le blocage principal des contacts logés dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface arrière vers la surface avant au moyen du bloc à ergots logé dans la partie en creux depuis la surface inférieure du boîtier, et d'assurer le blocage secondaire de ces contacts par l'organe de retenue de côté logés dans cette partie en creux depuis la surface inférieure. Par conséquent, même si la hauteur dans la direction verticale et la largeur dans la direction gauche-droite sont réduites en amincissant les parois du boîtier, il est possible de produire un connecteur électrique dans lequel on obtient une force suffisante de maintien des contacts. En outre, le bloc à ergots est construit de façon à être attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier et déplacé dans le sens vers l'avant, et l'organe de retenue de côté est attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier, et il pousse et fixe en place le bloc à ergots. L'organe de retenue de côté fixe donc le bloc à ergots en position, ce qui permet de produire un connecteur électrique dans lequel on obtient une force de maintien des contacts encore plus grande. De plus, dans le connecteur électrique selon l'invention, les contacts sont logés dans la partie en creux du boîtier en au moins une rangée, des trous d'insertion de contacts complémentaires sont formés dans la surface d'accouplement du boîtier dans des positions correspondant aux contacts, et des parois entre pôles sont situées entre des trous complémentaires adjacents d'insertion de contacts. Des trous d'insertion d'outil peuvent donc être formés dans la surface d'accouplement du boîtier en correspondance avec les contacts respectifs. Par conséquent, même si le pas d'agencement des contacts devient étroit, l'introduction de la pointe extrême d'un outil de libération jusque dans la position d'un contact spécifié est facilitée, en sorte qu'aucun obstacle ne s'oppose à l'opération de libération des ergots du boîtier. En outre, dans le connecteur électrique selon l'invention, étant donné que les contacts sont des contacts de type femelle comme indiqué ci-dessus, les contacts de type mâle situés sur un connecteur complémentaire peuvent être reçus. En outre, il est généralement difficile à un connecteur électrique comportant des contacts de type femelle qui ont respectivement des parties de contact en forme de boîte d'être réduits au niveau de la hauteur et du pas, en comparaison avec un connecteur électrique comportant des contacts de type mâle, Cependant, en appliquant l'invention telle que décrite ci-dessus, on peut obtenir une réduction de la hauteur et du pas même si les contacts sont du type femelle. L'invention sera décrite plus en détail en regard des dessins annexés à titre d'exemple nullement limitatif 25 et sur lesquels : les figures lA et 1B montrent un assemblage de connecteurs électriques dans lequel le connecteur électrique selon l'invention et un connecteur électrique complémentaire sont accouplés, la figure lA étant une vue 30 en perspective de l'avant et de dessus, et la figure 1B étant une vue en perspective de l'arrière et de dessus ; les figures 2A et 2B montrent le connecteur électrique selon l'invention, la figure 2A étant une vue en perspective de l'avant et de dessus et la figure 2B étant 35 une vue en perspective de l'arrière et de dessus ; les figures 3A et 3B montrent le connecteur électrique des figures 2A et 2B, la figure 3A étant une vue en perspective de l'avant et de dessus de la surface inférieure et la figure 3B étant une vue en perspective de l'arrière et de dessus de la surface inférieure ; la figure 4 est une vue en plan du connecteur électrique des figures 2A et 2B ; les figures 5A et 5B montrent un état de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté dans le connecteur électrique représenté sur les figures 2A et 2B, la figure 5A étant une vue en coupe suivant la ligne 5A-5A de la figure 4, et la figure 5B étant une vue en coupe suivant la ligne 5B-5B de la figure 4 ; les figures 6A à 6C montrent un état de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté dans le connecteur électrique représenté sur les figures 2A et 2B, la figure 6A étant une vue en coupe dans laquelle la première saillie de positionnement et une seconde saillie de positionnement du bloc à ergots sont coupées, la figure 6B est une vue en coupe dans laquelle une seconde saillie de positionnement de bloc à ergots et un premier trou d'insertion de contacts dans le boîtier sont coupés, et la figure 6C étant une vue en coupe dans laquelle une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et une saillie de blocage principale de l'organe de retenue de côté sont coupées ; les figures 7A et 7B montrent un état de blocage principal de l'organe de retenue de côté dans un connecteur électrique représenté sur les figures 2A et 2B, la figure 30 7A étant une vue en coupe suivant la ligne 5A-5A de la figure 4 et la figure 7B étant une vue en coupe suivant la ligne 5B-5B de la figure 4 ; les figures 8A à 8c montrent un état de blocage principal de l'organe de retenue de côté dans le connecteur 35 électrique représenté sur les figures 2A et 2B, la figure 8A étant une vue en coupe dans laquelle une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et un deuxième trou d'insertion de contact dans le boîtier sont coupés, la figure 8B étant une vue en coupe dans laquelle un premier trou d'insertion de contact et un deuxième trou d'insertion de contact dans le boîtier sont coupés, la figure 8C étant une vue en coupe dans laquelle une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et une saillie de blocage principale de l'organe de retenue de côté sont coupées ; la figure 9 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'avant et de dessus ; la figure 10 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'avant et de dessous ; la figure 11 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'arrière et de dessous ; les figures 12A à I2C montrent le boîtier, la figure 12A étant une vue en plan, la figure 12B étant une vue de face et la figure 12C étant une vue arrière ; les figures 13A et 13B montrent le boîtier des figures 12A à I2C, la figure 13A étant une vue de côté de droite et la figure 13B étant une vue de dessous ; la figure 14 est une vue en perspective éclatée d'un connecteur électrique classique ; et la figure 15 est une vue en coupe du connecteur électrique de la figure 14 dans l'état d'assemblage complet. On décrira maintenant une forme de réalisation de l'invention en référence aux figures. Les figures 1A et 1B montrent un assemblage de connecteurs électriques dans lequel le connecteur électrique selon l'invention et un connecteur complémentaire sont accouplés ; la figure 1A est une vue en perspective de l'avant et de dessus, et la figure 1B est une vue en perspective de l'arrière et de dessus. Les figures 2A et 2B montrent le connecteur électrique selon l'invention ; la figure 2A est une vue en perspective de l'avant et de dessus et la figure 2B est une vue en perspective de l'avant et de dessus. Les figures 3A et 3B montrent le connecteur électrique des figures 2A et 2B ; la figure 3A est une vue en perspective du côté de la surface inférieure telle que vue de l'avant et de dessus, et la figure 3B est une vue en perspective du côté de la surface inférieure telle que vue de l'arrière et de dessus. Comme montré sur les figures 1A et 1B, le connecteur électrique 10 représenté sur les figures 2A, 2B, 3A et 3B s'accouple avec un connecteur complémentaire 70, et constitue un assemblage 1 de connecteurs électriques. Ici, le connecteur complémentaire 70 est conçu pour être monté sur une plaquette à circuit (non représentée sur les figures), et comporte un boîtier 71 ayant une partie en creux 72 de réception d'un connecteur électrique qui reçoit le connecteur électrique 10, deux rangées (rangées supérieure et inférieure) de contacts complémentaires 74 fixées au boîtier 71, et une pièce 75 de fixation accrochée au boîtier 71 et utilisée pour une fixation à la plaquette à circuit. Les contacts complémentaires 74 sont constitués de contacts de type mâle en forme de broche. Lorsque le connecteur électrique 10 s'accouple avec le connecteur complémentaire 70, les contacts complémentaires 74 sont reçus par et établissent un contact avec des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 de type femelle (comme décrits ci-après) qui sont situés sur le connecteur électrique 10, afin que les fils électriques W connectés aux premiers contacts 61 et aux seconds contacts 65 soient connectés électriquement à la plaquette à circuit. On décrira ensuite le connecteur électrique 10 en référence aux figures 2A, 2B, 3A, 3B, 4, 5A, 5B, 6A à 6C, 7A, 7B, 8A à 8C, 9 à 11, 12A à 12C, et 13A et 13B. La figure 4 est une vue en plan du connecteur électrique 10 des figures 2A et 2B. Les figures 5A et 5B montrent un état dans lequel l'organe de retenue de côté se trouve dans la position de blocage temporaire dans le connecteur électrique 10 représenté sur les figures 2A et 2B ; la figure 5A est une vue en coupe suivant la ligne 5A-5A de la figure 4, et la figure 5B est une vue en coupe suivant la ligne 5B-5B de la figure 4. Les figures 6A à 6C montrent un état dans lequel l'organe de retenue de côté se trouve dans la position de blocage temporaire dans le connecteur électrique 10 représenté sur les figures 2A et 2B ; la figure 6A est une vue en coupe dans les positions à la fois de la première saillie de positionnement et de la deuxième saillie de positionnement du bloc à ergots, la figure 6B est une vue en coupe dans les positions à la fois d'une deuxième saillie de positionnement du bloc à ergots et d'un premier trou d'insertion de contact dans le boîtier, et la figure 6C est une vue en coupe dans les positions à la fois d'une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et d'une saillie de blocage principal de l'organe de retenue de côté. Les figures 7A et 7B montrent un état dans lequel l'organe de retenue de côté se trouve dans la position de blocage principal dans le connecteur électrique 10 représenté sur les figures 2A et 2B ; la figure 7A est une vue en coupe suivant la ligne 5A-5A de la figure 4, et la figure 7B est une vue en coupe suivant la ligne 5B-5B de la figure 4. Les figures 8A à 8C montrent un état dans lequel l'organe de retenue de côté est dans la position de blocage principal dans le connecteur électrique 10 représenté sur les figures 2A et 2B ; la figure 8A est une vue en coupe dans les positions à la fois d'une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et d'un deuxième trou d'insertion de contact dans le boîtier ; la figure 8B est une vue en coupe dans les positions à la fois d'un premier trou d'insertion de contact et d'un deuxième trou d'insertion de contact dans le boîtier, et la figure 8C est une vue en coupe dans les positions à la fois d'une troisième saillie de positionnement du bloc à ergots et d'une saillie de blocage principal de l'organe de retenue de côté. La figure 9 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'avant et le dessus. La figure 10 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'avant et de dessous. La figure 11 est constituée de vues en perspective du boîtier, du bloc à ergots et de l'organe de retenue de côté tels que vus depuis l'arrière et de dessous. Les figures 12A à 12C montrent le boîtier ; la figure 12A est une vue en plan, la figure 12B est une vue de face, et la figure 12C est une vue arrière. Les figures 13A et 13B montrent le boîtier des figures 12A à 12C. La figure 13A est une vue de côté de droite et la figure 13B est une vue de dessous. Comme montré sur les figures 2A, 2B, 3A et 3C, le connecteur électrique 10 comporte un boîtier 20, de multiples premiers contacts 61 et seconds contacts 65 (voir les figures 5A, 5B, 7A et 7B) qui sont logés en deux rangées (rangées supérieure et inférieure) dans le boîtier 20, un bloc 40 à ergots et un organe de retenue de côté 50. Dans la description suivante, le côté de gauche et le côté de droite de la figure 4 sont appelés respectivement "côté de gauche" et "côté de droite", et le côté de gauche, le côté de droite et le côté supérieur et le côté inférieur sur les figures 5A et 5B sont appelés respectivement "côté avant", "côté arrière", "côté supérieur" et "côté inférieur". Ici, comme montré sur les figures 12A à 12C et sur les figures 13A et 13B, le boîtier 20 est réalisé en une forme rectangulaire pleine s'étendant dans la direction gauche-droite et ayant une surface avant 21a, une surface arrière 21b, une surface supérieure 21c, une surface inférieure 21d, une surface de côté de gauche 21e et une surface de côté de droite 21f. Le boîtier 20 est formé par moulage d'une résine isolante telle que du PBT. Etant donné que le connecteur électrique 10 s'accouple avec le connecteur complémentaire 70 avec le côté avant menant comme montré sur les figures 1A et 1B, la surface avant 21a du boîtier 20 constitue la surface d'accouplement du boîtier 20. En outre, comme montré clairement sur les figures 10 et 11, une partie en creux 24 est formée sensiblement dans la partie centrale du boîtier 20 dans la direction avant-arrière depuis la surface inférieure 21d du boîtier 20 vers le haut. Des premiers trous 22 d'insertion de contacts et des seconds trous 23 d'insertion de contacts, qui sont agencés en deux rangées (rangées supérieure et inférieure, respectivement) à un pas spécifié dans la direction gauche-droite, sont formés dans le boîtier 20, dans la partie arrière de la partie en creux 24. Les premiers trous respectifs 22 d'insertion de contacts et les seconds trous respectifs 23 d'insertion de contacts traversent de la surface arrière 21b jusqu'à la partie en creux 24 du boîtier 20. De plus, des premiers trous d'insertion de contacts complémentaires 22b et des seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b, qui sont agencés en deux rangées (rangées supérieure et inférieure, respectivement), à un pas spécifié dans la direction gauche-droite, sont formés dans le boîtier 20, dans la partie avant de la partie en creux 24, dans des positions correspondant respectivement aux premiers trous 22 d'insertion de contacts et aux seconds trous 23 d'insertion de contacts dans les rangées supérieure et inférieure. Des surfaces inclinées 22c et 23c pour faciliter l'insertion des contacts complémentaires 74 sont formées respectivement aux entrées de l'extrémité avant des premiers trous d'insertion de contacts complémentaires individuels 22b et des seconds trous d'insertion de contacts complémentaires individuels 23b. Les premiers trous d'insertion de contacts complémentaires 22b et les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b, respectifs, traversent de l'extrémité avant 21a jusqu'à la partie en creux 24 du boîtier 20. Etant donné que les premiers trous d'insertion de contacts complémentaires 22b et les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b respectifs, traversent de la surface avant 21a à la partie en creux 24 duboîtier 20 et sont formés dans des positions correspondant respectivement aux premiers trous 22 d'insertion de contacts et aux seconds trous 23 d'insertion de contacts dans les rangées supérieure et inférieure, ces trous d'insertion de contacts complémentaires 22b et 23b sont formés dans des positions correspondant respectivement aux premiers trous de contacts 61 et aux seconds contacts 65 dans la surface d'accouplement du boîtier 20. De plus, plusieurs premières cloisons 22a qui séparent des premiers trous d'insertion de contacts complémentaires 22b mutuellement adjacents sont prévues à l'extrémité avant de la partie en creux 24 du boîtier 20. La distance entre des premières cloisons mutuellement adjacentes 22a est une distance qui permet le logement d'un premier contact 61. En outre, des parois entre pôles sont situées sur la surface avant 21a du boîtier 20, entre des premiers trous d'insertion de contacts mutuellement adjacents 22 et entre des seconds trous d'insertion de contacts mutuellement adjacents 23. De plus, comme montré sur les figures 9, 10, et 12B, plusieurs trous 33 d'insertion d'outil correspondant aux premiers trous d'insertion de contacts complémentaires respectifs 22b sont formés dans la surface avant 21a du boîtier 20. Similairement, plusieurs trous 34 d'insertion d'outil correspondant aux seconds trous d'insertion de contacts complémentaires respectifs 23b sont formés dans la surface avant 21a du boîtier 20. En outre, comme montré sur les figures 6A et 13B, une première partie 25a en creux pour une saillie de positionnement, dans laquelle est insérée la première saillie 46 de positionnement du bloc 40 à ergots décrit ci-après, est formée dans la surface supérieure de la partie en creux 24 du boîtier 20, et plusieurs secondes parties en creux 25b pour saillies de positionnement, dans lesquelles sont insérées des deuxièmes saillies 47 de positionnement du bloc à ergots 40, sont formées dans la surface extrême avant de la partie en creux 24 comme montré sur les figures 6A, 6B et 11. En outre, comme montré sur les figures 4, 5B et 6C, plusieurs ouvertures 31, dans lesquelles sont insérées des troisièmes saillies 44 de positionnement du bloc 40 à ergots, sont formées dans la surface supérieure 21c du boîtier 20 de façon que ces ouvertures 31 traversent jusqu'à la partie en creux 24, et des parties épaulées 25c, avec lesquelles les troisièmes saillies 44 de positionnement entrent en engagement, sont formées respectivement dans les parties de bords supérieurs des premières cloisons 22a faisant face à ces ouvertures 31. De plus, des ouvertures 26 pour saillies de blocage, dans lesquelles sont insérées les saillies de blocage 45a du bloc 40 à ergots, sont formées respectivement dans la surface 21e du côté de gauche et dans la surface 21f du côté de droite du boîtier 20. De plus, comme montré sur les figures 2A et 2B, des ouvertures 27a pour saillies de blocage temporaire, dans lesquelles sont insérées les saillies 54 de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté 50 décrit ci-après, sont formées respectivement dans la surface 21e du côté de gauche et dans la surface 21f du côté de droite du boîtier 20 et, comme montré sur les figures 6C et 10, plusieurs parties saillantes 27b, avec lesquelles les saillies 55a de blocage principal de l'organe de retenue de côté 50 entrent en contact depuis le dessous, sont formées sur la surface extrême arrière de la partie en creux 24 du boîtier 20. En outre, comme montré sur les figures 8C et 10, les fentes 28 dans lesquelles sont insérées les saillies 55a de blocage principal de l'organe de retenue de côté 50, traversent jusqu'à la surface extrême arrière du boîtier 20 dans la surface extrême arrière de la partie en creux 24 du boîtier 20 au-dessus des parties saillantes 27b. En outre, une partie de blocage 29 pour le blocage du connecteur complémentaire 70, lorsque le connecteur complémentaire s'accouple, est prévue sur la surface supérieure 21c du boîtier 20, et une saillie de blocage 29a est prévue sur cette partie de blocage 29, sensiblement dans la partie centrale dans la direction avant-arrière. De plus, une partie de protection 30 pour la protection de cette partie de blocage 29 est située sur la surface supérieure 21c du boîtier 20. En outre, comme montré sur la figure 1B, deux saillies 32 qui sont logées dans les gorges 73 formées dans le connecteur complémentaire 70 sont prévues, chacune de ces saillies étant située sur la surface 21e du côté de gauche et la surface 21f du côté de droite du boîtier 20. En s'ajustant dans les gorges 73 formées dans le connecteur complémentaire 70, ces saillies 32 ont pour fonction de limiter le mouvement du connecteur électrique 10 lorsque celui-ci est amené à osciller dans la direction verticale. Ensuite, les premiers contacts respectifs 61 sont conçus pour être logés dans la partie en creux 24 du boîtier 20 en passant à travers les premiers trous 22 d'insertion de contacts dans la rangée supérieure depuis le côté de la surface arrière du boîtier 20 comme montré sur la figure 5B. Chacun des premiers contacts 61 est réalisé sous la forme d'un contact de type femelle, et comporte une partie de contacts 62 sensiblement en forme de boîte qui reçoit l'un des contacts complémentaires 74 et entre en contact avec ce contact complémentaire 74, et une partie 63 de connexion d'un fil électrique qui s'étend vers l'arrière depuis la partie de contact 62 et qui est connecté à l'un des fils électriques W. Une pièce élastique 62a de contacts, qui entre en contact avec l'un des contacts complémentaires 74, est prévue sur chaque partie de contacts 62. Chacun des premiers contacts 61 est formé par découpage et formage d'une tôle métallique. En outre, comme montré sur la figure 5A, les seconds contacts respectifs 65 sont conçus pour être logés dans la partie en creux 24 du boîtier 20 en passant à travers les seconds trous 23 d'insertion de contacts dans la rangée inférieure depuis le côté de la surface arrière du boîtier 20. De même que dans le cas de chaque premier contact 61, chacun des seconds contacts 65 est constitué sous la forme d'un contact de type femelle, et comporte une partie de contacts 66 sensiblement en forme de boîte qui reçoit l'un des contacts complémentaires 74 et entre en contact avec ce contact complémentaire 74, et une partie 67 de connexion d'un fil électrique qui s'étend vers l'arrière de la partie de contacts 66, et qui est connectée à l'un des fils électriques W. De même que dans le cas de la partie de contacts 62 de chaque premier contact 61, une pièce élastique 66a de contacts, qui entre en contact avec l'un des contacts complémentaires 74, est située sur chaque partie de contacts 66. Chacun des seconds contacts 65 est formé par découpage et formage d'une tôle métallique. De plus, comme montré sur les figures 5A, 5B, 6A à 6C, 7A, 7B et 8A à 8C, le bloc 40 à ergots est logé dans la partie en creux 24 du boîtier 20 en étant inséré depuis le côté de la surface inférieure, de manière à assurer le blocage principal des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65. Comme montré sur les figures 9 à 11, ce bloc 40 à ergots comporte une partie de base 41 qui s'étend dans la direction gauche- droite dans des dimensions lui permettant d'être logé dans la partie en creux 24 du boîtier 20. Le bloc 40 à ergots est formé par moulage d'une résine isolante. La partie de base 41 est pourvue de plusieurs trous traversants 43 du bloc à ergots qui sont agencés dans la direction gauche-droite au même pas que les seconds trous d'insertion de contacts 23 et les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b dans le boîtier 20. La largeur de chacun des trous traversants 43 du bloc à ergots est une largeur qui permet l'insertion d'un second contact 65. Des ergots élastiques 43a pour le blocage principal des seconds contacts 65 sont situés dans les trous traversants respectifs 43 du bloc à ergots. En outre, plusieurs secondes cloisons 42, qui sont alignées dans la direction gauche-droite et dans la direction verticale avec les premières cloisons 22a situées sur le boîtier 20, lorsque le bloc 40 à ergots est logé dans la partie en creux 24, sont situées au-dessus des trous traversants 43 du bloc de la partie de base 41 du bloc à ergots. La distance entre des secondes cloisons mutuellement adjacentes 42 est une distance qui permet l'insertion d'un premier contact 61. Les ergots élastiques 42a pour le blocage principal des premiers contacts 61 sont situés respectivement entre des secondes cloisons mutuellement adjacentes 42. De plus, comme montré sur la figure 9, des troisièmes saillies 44 de positionnement sont situées respectivement sur les extrémités supérieures de secondes cloisons mutuellement adjacentes 42, selon une forme qui relie les deux extrémités supérieures. Les troisièmes saillies 44 de positionnement positionnent le bloc 40 à ergots dans la direction gauche-droite en entrant dans les ouvertures 31 formées dans la surface supérieure 21c du boîtier 20, et limitent aussi le mouvement de descente du bloc 40 à ergots en entrant en contact avec les parties épaulées 25c formées sur les parties de bords supérieurs des premières cloisons 22a du boîtier 20. En outre, comme montré sur les figures 9 et 10, deux parties de languettes élastiques 45, qui s'étendent vers l'arrière, sont prévues, chacune de ces parties de languettes étant située sur la surface du côté de gauche et la surface du côté de droite de la partie de base 41 et, comme montré sur les figures 2A et 2B, les saillies de blocage 45a qui entrent dans les ouvertures 26 pour saillies de blocage dans le boîtier 20, sont situées sur les extrémités arrière des parties de languettes élastiques respectives 45. Les saillies de blocage 45a limitent le mouvement du bloc 40 à ergots dans la direction avant-arrière en entrant dans les ouvertures 26 pour saillies de blocage dans le boîtier 20. De plus, la première saillie 46 de positionnement qui entre dans la première partie en creux 25a pour saillies de positionnement formée dans le boîtier 20 est située sur la surface supérieure de la partie de base 41. La première saillie 46 de positionnement limite le mouvement vers l'avant et vers le haut du bloc 40 à ergots en entrant dans la partie en creux 25a pour la première saillie de positionnement. De plus, plusieurs saillies 47 de positionnement qui entrent dans les parties en ceux 25b pour secondes saillies de positionnement formées dans le boîtier 20 sont situées sur la surface avant de la partie de base 41. Les secondes saillies 47 de positionnement limitent le mouvement du bloc 40 à ergots dans la direction verticale en entrant dans les parties en creux 25b pour les secondes saillies de positionnement. En outre, comme montré sur les figures 6B et 11, plusieurs surfaces inclinées 48 qui sont poussées par des saillies 56 de poussée de l'organe de retenue de côté 50, sont formées au bord de l'angle inférieur de la surface arrière de la partie de base 41. De plus, comme montré sur les figures 5A, 5B, 6A à 6C, 7A, 7B et 8A à 8C, l'organe de retenue de côté 50 est logé dans la partie en creux 24 du boîtier 20 en étant inséré depuis le côté de la surface inférieure, afin d'assurer le blocage secondaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65. L'organe de retenue de côté 50 se déplace de la position de blocage temporaire montrée sur les figures 5A, 5B et 6A à 6C jusqu'à la position de blocage principal montrée sur les figures 7A, 7B et 8A à 8C. L'organe de retenue de côté 50 réalise le blocage secondaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 lorsqu'il est placé dans la position de blocage principal. L'organe de retenue de côté 50 comporte une partie de base 51 qui s'étend dans la direction gauchedroite dans des dimensions permettant un logement dans la partie en creux 24 du boîtier 20 comme montré sur les figures 9 à 11. L'organe de retenue de côté 50 est formé par moulage d'une résine isolante. Plusieurs trous traversants 53a de l'organe de retenue de côté, qui sont agencés dans la direction gauche-droite au même pas que les seconds trous d'insertion de contacts 23 et les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b du boîtier 20, sont formés dans la partie de base 51. La largeur de chacun des trous traversants 53 de l'organe de retenue de côté est une largeur qui permet l'insertion d'un second contact 65. En outre, plusieurs troisièmes cloisons 52, qui sont alignées dans la direction gauche-droite et dans la direction verticale avec les deuxièmes cloisons 42 situées sur le bloc à ergots 40 lorsque l'organe de retenue de côté 50 est logé dans la partie en creux 24 du boîtier 20, sont situées au-dessus des trous traversants 53 de la partie de base 51 de l'organe de retenue de côté. La distance entre des troisièmes cloisons mutuellement adjacentes 52 est une distance qui permet l'insertion d'un premier contact 61. En outre, comme montré sur les figures 2A, 2B et 9 à 11, deux saillies de blocage temporaire 54, qui entrent dans les ouvertures 27a pour saillies de blocage temporaire formées dans le boîtier 20, sont prévues, chacune de ces saillies de blocage temporaire étant située sur la surface du côté de gauche et la surface du côté de droite de la partie de base 51. Les saillies respectives 54 de blocage temporaire limitent le mouvement de descente de l'organe 50 de retenue de côté en entrant en engagement avec les parties de bords inférieurs des ouvertures 27a pour saillies de blocage temporaire dans la position de blocage temporaire montrée sur les figures 5A, 5B et 6A à 6C. De plus, de multiples parties élastiques 55, qui font saillie vers l'arrière, sont situées sur la surface arrière de la partie de base 51, et une saillie 55a de blocage principal, qui fait saillie vers l'arrière, est située sur chacune des parties élastiques 55. Les saillies respectives 55a de blocage principal limitent le mouvement de montée de l'organe 50 de retenue de côté en entrant en contact avec les parties saillantes 27b du boîtier 20 depuis le dessous dans la position de blocage temporaire montrée sur la figure 6C. De plus, les saillies respectives 55a de blocage principal limitent le mouvement de l'organe 50 de retenue de côté dans la direction verticale en entrant dans les fentes 28 du boîtier 20 dans la position de blocage principal montrée sur la figure 8C. De plus, plusieurs saillies 56 de pression, qui appuient sur les surfaces inclinées 48 formées sur le bloc 40 à ergots lorsque l'organe 50 de retenue de côté se trouve dans la position de blocage principal, sont formées sur la surface avant de la partie de base 51. En conséquence, l'organe de retenue de côté 50 pousse le bloc 40 à ergots dans le sens vers l'avant, fixant ainsi ce bloc à ergots 40 au boîtier 20. On décrira maintenant un procédé d'assemblage du connecteur électrique 10. Premièrement, dans l'état montré sur les figures 9 à 11 et sur les figures 12A à 12C, le bloc à ergots 40 est logé à l'intérieur de la partie en creux 24 du boîtier 20 en étant inséré depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20. Dans ce cas, le bloc à ergots 40 est inséré dans la partie en creux 24 depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20, et ce bloc à ergots 40 est déplacé dans le sens vers l'avant, afin que le bloc à ergots 40 soit fixé au boîtier 20. Lors de cette fixation, la première saillie de positionnement 46 du bloc à ergots 40 entre dans la partie en creux 25a pour la première saillie de positionnement du boîtier 20 comme montré sur la figure 6A, limitant ainsi le mouvement vers l'avant et vers le haut du bloc à ergots 40. En outre, les secondes saillies 47 de positionnement du bloc à ergots 40 entrent respectivement dans les parties en creux 25b pour secondes saillies de positionnement du boîtier 20 comme montré sur la figure 6A, limitant ainsi le mouvement du bloc à ergots 40 dans la direction verticale. De plus, les troisièmes saillies 44 de positionnement du bloc à ergots 40 entrent respectivement dans les ouvertures 31 du boîtier 20 comme montré sur la figure 6C, positionnant ainsi le bloc à ergots 40 dans la direction gauche-droite, et limitant le mouvement vers le bas du bloc à ergots 40 par suite de l'entrée en contact de ces troisièmes saillies de positionnement 44 avec les parties épaulées 25c formées sur les parties de bords supérieurs des premières cloisons 22a du boîtier 20. De plus, les saillies de blocage 45a du bloc à ergots 40 entrent dans les ouvertures 26 pour saillies de blocage du boîtier 20 comme montré sur les figures 2A et 2B, limitant ainsi le mouvement du bloc à ergots 40 dans la direction avant-arrière. Lorsque le bloc à ergots 40 est logé à l'intérieur de la partie en creux 24 du boîtier 20, les secondes cloisons 42 du bloc à ergots 40 sont alignées dans la direction gauche-droite et dans la direction verticale avec les premières cloisons 22a du boîtier 20, comme montré sur la figure 6B. En outre, les trous traversants 43 dans le bloc à ergots 40 sont alignés avec les seconds trous d'insertion de contacts 23 et les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires 23b du boîtier 20. Ensuite, l'organe de retenue de côté 50 est inséré dans la partie en creux 24 du boîtier 20 depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20 et est positionné dans la position de blocage temporaire montrée sur les figures 5A, 5B, et 6A à 6C. Dans cette position de blocage temporaire, les saillies 54 de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté 50 entrent dans les ouvertures 27a pour saillies de blocage temporaire formées dans le boîtier 20 et engagent les bords inférieurs des ouvertures 27a pour saillies de blocage temporaire, limitant ainsi le mouvement vers le bas de l'organe de retenue de côté 50. De plus, les saillies 55a de blocage principal de l'organe de retenue de côté 50 entrent en contact avec les parties saillantes 27b du boîtier 20 depuis le dessous, limitant ainsi le mouvement de montée de l'organe de retenue de côté 50. Dans cette position de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté 50, les troisièmes cloisons 52 de l'organe de retenue de côté 50 sont alignées dans la direction gauche-droite avec les secondes cloisons 42 du bloc à ergots 40 comme montré sur la figure 6B. En outre, les trous traversants 53 dans l'organe de retenue de côté 50 sont alignés avec les seconds trous d'insertion de contacts 23 dans le boîtier 20 et les trous traversants 43 dans le bloc à ergots 40 comme montré sur la figure 5A. Ensuite, comme montré sur la figure 5B, dans la position de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté 50, les premiers contacts respectifs 61 sont logés depuis l'arrière du boîtier 20 vers l'avant entre les premières cloisons 22a du boîtier 20, c'est-à-dire à l'intérieur de la partie en creux 24, passant à travers les premiers trous d'insertion de contacts 22 dans la rangée supérieure, entre les troisièmes cloisons 52 de l'organe de retenue de côté 50 et entre les deuxièmes cloisons 42 du bloc à ergots 40. Le blocage principal des premiers contacts respectifs 61 est alors réalisé par les ergots élastiques 42a du bloc à ergots 40. Dans ce cas, les premiers contacts respectifs 61 sont disposés coaxialement avec les premiers trous d'insertion de contacts complémentaires 22b. En outre, comme montré sur la figure 5A, dans la position de blocage temporaire de l'organe de retenue de côté 50, les seconds contacts respectifs 65 sont logés depuis l'arrière du boîtier 20 vers l'avant dans les trous traversants 43 du bloc à ergots 40, c'est-à-dire à l'intérieur de la partie en creux 24, en passant à travers les seconds trous d'insertion de contacts 23 dans la rangée inférieure et dans les trous traversants 53 de l'organe de retenue de côté 50. Le blocage principal des seconds contacts respectifs 65 est alors réalisé par les ergots élastiques 43a du bloc à ergots 40. Dans ce cas, les seconds contacts respectifs 65 sont disposés coaxialement avec les seconds trous d'insertion de contacts complémentaires respectifs 23b. Ensuite, l'organe de retenue de côté 50 est déplacé davantage vers le haut afin d'être positionné dans la position de blocage principal comme montré sur les figures 7A et 7B. Dans cette position de blocage principal, les saillies de blocage principal 55a de l'organe de retenue de côté 50 passe respectivement par-dessus les parties saillantes 27b et entrent dans les fentes 28 du boîtier 20, limitant ainsi le mouvement de l'organe de retenue de côté 50 dans la direction verticale, comme montré sur la figure 8C. En outre, les saillies de pression 56 de l'organe de retenue de côté 50 poussent sur les surfaces inclinées 48 du bloc à ergots 40, et poussent donc le bloc à ergots 40 vers l'avant, afin que l'organe de retenue de côté 50 soit fixé au boîtier 20. Il en résulte que l'organe de retenue de côté 50 est attaché au boîtier 20 en étant logé à l'intérieur de la partie en creux 24 du boîtier 20 ; Dans la position de blocage principal de l'organe de retenue de côté 50, en outre, comme montré sur la figure 8B, les troisièmes cloisons 52 de l'organe de retenue de côté 50 sont alignées dans la direction verticale avec les deuxièmes cloisons 42 du bloc à ergots 40, et, comme montré sur la figure 7B, la surface extrême avant de la partie de base 51 située en dessous des troisièmes cloisons 52 réalise le blocage secondaire des premiers contacts 61, afin que les premiers contacts 61 ne puissent pas se dégager en glissant. Au même moment, comme montré sur la figure 8B, les trous traversants 53 de l'organe de retenue de côté 50 sont positionnés légèrement au-dessus des deuxièmes trous d'insertion de contacts 23 dans le boîtier 20 et, comme montré sur la figure 7A, la surface extrême avant de la partie de base 51 en dessous des trous traversants 53 de l'organe de retenue de côté réalise le blocage secondaire des seconds contacts 65, de manière que les seconds contacts 65 ne puissent pas se dégager en glissant. L'assemblage du connecteur électrique 10 est achevé à la suite du blocage secondaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 au moyen de l'organe de retenue de côté 50. En outre, lorsque les premiers contacts 61 ou les seconds contacts 65 doivent être enlevés du boîtier 20, l'organe de retenue de côté 50 est d'abord déplacé vers la position de blocage temporaire, afin de libérer le blocage temporaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65. Dans cet état, on fait ensuite passer un outil de libération de blocage temporaire (non représenté sur les dessins) dans les trous 33 ou 34 d'insertion d'outil depuis l'avant du boîtier 20, afin que le blocage primaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 au moyen des ergots élastiques 42a ou des ergots élastiques 43a puisse être simplement libéré. Dans le connecteur électrique 10 de la seconde forme de réalisation, le blocage primaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 attachés à la partie en creux 24 du boîtier 20 depuis le côté de la surface arrière vers la surface avant, est réalisé par le bloc à ergots 40 qui est inséré dans la partie en creux 24 depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20. De plus, le blocage secondaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 est réalisé par l'organe de retenue de côté 50 logé dans la partie en creux 24 depuis le côté de la surface inférieure. En conséquence, même si la hauteur dans la direction verticale et la largeur dans la direction gauche-droite sont réduites en amincissant les parois du boîtier 20, il est possible de produire un connecteur électrique 10 dans lequel on obtient une force suffisante de maintien des contacts. De plus, étant donné que le bloc à ergots 40, qui est un corps séparé du boîtier 20, est logé dans la partie en creux 24 du boîtier 20, on n'a pas besoin de former des ergots de boîtier quelconques pour le blocage primaire des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 par un moulage simultané avec le boîtier 20, et des parois entre pôles peuvent être prévues sur la surface avant (surface d'accouplement) 21a du boîtier 20 entre des premiers trous d'insertion de contacts complémentaires adjacents 22b et des seconds trous d'insertion de contacts complémentaires adjacents 23b, dans des positions correspondant respectivement aux premiers contacts 61 et aux seconds contacts 65. En conséquence, il est possible de former des trous 33 et 34 d'insertion d'outil dans la surface d'accouplement du boîtier 20, correspondants aux premiers contacts 61 et seconds contacts 65 respectifs. En conséquence, même si le pas d'agencement du premier contact 61 et du second contact 65 devient étroit, l'introduction de la pointe extrême de l'outil de libération du blocage temporaire jusque dans les positions des premiers contacts 61 et des seconds contacts 65 spécifiés devient aisée, en sorte qu'aucun obstacle ne s'oppose à l'opération de libération des ergots élastiques 42a ou des ergots élastiques 43a. De plus, le bloc à ergots 40 est constitué de manière à être inséré dans la partie en creux 24 depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20 et déplacé dans le sens vers l'avant, étant ainsi attaché au boîtier 20. L'organe de retenue de côté 50 est attaché au boîtier 20 en étant inséré dans la partie en creux 24 depuis le côté de la surface inférieure du boîtier 20, et il pousse le bloc à ergots dans le sens vers l'avant, fixant ainsi le bloc 40 à ergots au boîtier 20. En conséquence, le bloc 40 à ergots est fixé en place par l'organe 50 de retenue de côté, ce qui permet de produire un connecteur électrique 10 dans lequel on peut obtenir une force de maintien de contacts encore plus grande. On a décrit ci-dessus une forme de réalisation de l'invention. Il n'est cependant pas absolument nécessaire de disposer de contacts logés dans le boîtier 20 en deux rangées (rangées supérieure et inférieure). Les contacts peuvent être en une seule rangée ou en trois ou plus de trois rangées ; en variante, on peut également utiliser un seul contact. En outre, les contacts logés dans le boîtier 20 peuvent également être des contacts de type mâle au lieu de 15 contacts de type femelle. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au connecteur électrique décrit et représenté sans sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un connecteur électrique comportant un boîtier (20), des contacts, un bloc (40) à ergots (43a), et un organe de retenue de côté (50). Le bloc (40) à ergots est réalisé de façon à être attaché au boîtier (20) en étant inséré dans la partie en creux de celui-ci depuis le côté de la surface inférieure du boîtier (20) et déplacé vers l'avant. L'organe de retenue de côté (50) est attaché au boîtier (20) en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier, et il pousse et fixe le bloc (40) à ergots en place.DOMAINE D'APPLICATION : connecteur pour câbles électriques de véhicules, etc.
1. Connecteur électrique, caractérisé en ce qu'il comporte un boîtier (20) ayant des surfaces avant (21a) et arrière (21b), une surface supérieure (21c), une surface inférieure (21d) et des surfaces de côtés de gauche (21e) et de droite (21f), et ayant aussi une partie en creux (24) formée dans la surface inférieure ; des contacts {61) qui sont logés dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface arrière vers la surface avant ; un bloc (40) à ergots qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui réalise le blocage primaire des contacts ; et un organe de retenue de côté (50) qui est logé dans la partie en creux du boîtier depuis le côté de la surface inférieure et qui réalise le blocage secondaire des contacts, le bloc à ergots étant réalisé de manière à être attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier, et déplacé dans le sens vers l'avant, et l'organe de retenue de côté étant attaché au boîtier en étant inséré dans la partie en creux depuis le côté de la surface inférieure du boîtier, et poussant et fixant en place le bloc à ergots. 2. Connecteur électrique selon la 1, caractérisé en ce que les contacts sont logés dans la partie en creux du boîtier en au moins une rangée, des trous d'insertion de contacts complémentaires (22b, 23b) sont formés dans la surface d'accouplement du boîtier dans les positions correspondant aux contacts, et des parois entre pôles sont prévues entre des trous d'insertion de contacts complémentaires adjacents. 3. Connecteur électrique selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les contacts sont des contacts de type femelle.
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/40,H01R 13/502
FR2888647
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES A COMMUTATION DANS LE PLAN ET SON PROCEDE DE FABRICATION.
20,070,119
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD). Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan (LCD IPS (in plane switching)) et son procédé de fabrication. En général, un dispositif d'affichage à cristaux liquides LCD comporte deux substrats, qui sont écartés et se font face, et une couche de cristaux liquides intercalée entre les deux substrats. Des électrodes sont formées sur les deux substrats et se font face. Une tension est appliquée à chacune des électrodes et un champ électrique est induit entre les électrodes. Un agencement de molécules de cristaux liquides est changé en faisant varier l'intensité du champ électrique, et le facteur de transmission de lumière varie grâce à l'agencement des molécules de cristaux liquides. Ainsi, en commandant de manière appropriée le champ électrique appliqué, une image peut être produite. Parmi les différents types de dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD) connus, des dispositifs d'affichage à cristaux liquides à nématique en hélice (TN) sont largement utilisés. Dans un dispositif LCD TN, des molécules de cristal liquide sont parallèles à deux substrats et sont agencées afin d'être vrillées entre les deux substrats, de sorte que les molécules de cristaux liquides adjacentes aux deux substrats soient perpendiculaires entre elles. Les molécules de cristaux liquides sont entraînées par un champ électrique, qui est induit entre une électrode de pixel d'un substrat inférieur et une électrode commune d'un substrat supérieur. Le champ électrique est appliqué afin d'être perpendiculaire aux substrats supérieur et inférieur. Lorsqu'une tension n'est pas appliquée, les molécules de cristaux liquides sont agencées parallèlement aux substrats. D'un autre côté, lorsqu'une tension est appliquée, les molécules de cristaux liquides sont agencées perpendiculairement aux substrats. Cependant, les dispositifs LCD TN fournissent un angle de vue étroit à cause du champ électrique longitudinal. Afin de résoudre un tel problème, des dispositifs d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan (LCD IPS) ont été proposés. Dans le dispositif LCD IPS, à la fois une électrode de pixel et une électrode commune sont configurées afin d'être formées sur le même substrat. La figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon l'art connexe. Tel que représenté sur la figure 1, un substrat inférieur 10 et un substrat supérieur 20 sont écartés l'un de l'autre. Un transistor en couche mince T, qui comporte une électrode de grille, une couche semi conductrice, une électrode source R. ABrevetsv25500A25530-060628-tradTXT. doc - 30 2006 - 1/30 et une électrode drain est formée sur une surface interne du substrat inférieur 10. Une électrode commune 12 et une électrode 14 de pixel sont formées sur la surface interne du substrat inférieur 10 dans une région de pixel et sont écartées l'une de l'autre. Bien que non représenté sur la figure, l'électrode commune 12 et l'électrode 14 de pixel sont parallèles entre elles, et l'électrode 14 de pixel est raccordée électriquement à l'électrode drain du transistor en couche mince T. Une couche de passivation 16 couvre le transistor en couche mince T, l'électrode commune 12 et l'électrode 14 de pixel. L'électrode commune 12 et l'électrode 14 de pixel sont formées de couches différentes, et l'électrode commune 12 et l'électrode 14 de pixel peuvent être formées de la même couche. De plus, l'électrode 14 de pixel est formée de la même couche que les électrodes source et drain du transistor en couche mince T, tel que représenté sur la figure 1. L'électrode 14 de pixel peut être formée sur la couche de passivation 16. Une matrice noire 22 est formée sur une surface interne du substrat supérieur 20 et la matrice noire 22 a une ouverture correspondant à la région de pixel. Une couche 24 de filtres chromatiques est formée sur la surface interne du substrat supérieur 20 et correspond à l'ouverture de la matrice noire 22. La matrice noire 22 correspond également au transistor en couche mince T afin d'empêcher des courants de fuite optique dans le transistor en couche mince T et bloque la lumière dans une région à l'exception de la région de pixel. La couche 24 de filtres chromatiques comporte des filtres chromatiques rouge, vert et bleu et chaque filtre chromatique correspond à la région de pixel. La couche 24 de filtres chromatiques couvre partiellement la matrice noire 22, et ainsi, la limite entre des filtres chromatiques adjacents est disposée sur la matrice noire 22. Une couche de revêtement 26 est formée sur la couche 24 de filtres chromatiques. La couche de revêtement 26 protège la couche 24 de filtres chromatiques et empêche un matériau de la couche 24 de filtres chromatiques de se répandre à l'extérieur. La couche de revêtement 26 aplanit également la surface du substrat supérieur 20 comportant la couche 24 de filtres chromatiques. Une couche 30 de cristaux liquides est intercalée entre le substrat inférieur 10 et le substrat supérieur 20. Des molécules de cristaux liquides de la couche 30 de cristaux liquides sont agencées parallèlement aux substrats inférieur 10 et supérieur 30. Bien que non représentées sur la figure, des couches d'alignement sont formées sur les substrats inférieur 10 et supérieur 30 adjacents à la couche 30 de cristaux liquides. Les couches d'alignement sont agencées grâce à un procédé de frottement, par exemple, et déterminent une direction d'agencement initiale des molécules de cristaux liquides. R-ABrevets\25500A25530-060628-iradiXT doc - 30 juin 2006 - 2/30 Des polariseurs inférieur 40 et supérieur 50 sont disposés au niveau des surfa-ces externes des substrats inférieur 10 et supérieur 20, respectivement. Un axe de transmission de lumière du polariseur inférieur 40 est perpendiculaire à un axe de transmission de lumière du polariseur supérieur 50. Dans le dispositif LCD IPS, lorsqu'une tension est appliquée à l'électrode commune 12 et l'électrode 14 de pixel, un champ électrique parallèle aux substrats 10 et 20 est induit entre les électrodes 12 et 14. Alors, les molécules de cristaux liquides de la couche 30 de cristaux liquides sont agencées afin d'être parallèles au champ électrique et perpendiculaires aux électrodes 12 et 14. Tel que décrit ci dessus, l'électrode de pixel et l'électrode commune dans le dispositif LCD IPS sont formées sur le même substrat, et un champ électrique horizontal parallèle au substrat est induit entre les électrodes. A leur tour, les molécules de cristaux liquides sont agencées afin d'être parallèles au champ électrique horizontal, afin de diminuer ainsi des angles de vue du dispositif LCD. Cependant, il peut se produire une fuite de lumière dans le dispositif LCD IPS lorsqu'un état noir est formé, et ainsi, un rapport de contraste est abaissé. La figure 2 est une vue illustrant des simulations de rapports de contraste d'un dispositif LCD IPS de l'art connexe dans un état noir. Ici, un axe de transmission de lumière d'un polariseur inférieur est parallèle à une longueur d'un panneau à cristaux liquides et correspond à l'axe x sur la figure 2, et un axe de transmission de lumière d'un polariseur supérieur est parallèle à une largeur du panneau à cristaux liquides et correspond à l'axe y sur la figure 2. De plus, un axe optique d'une couche de cristaux liquides est parallèle à l'axe de transmission de lumière du polariseur supérieur. Tel que représenté sur la figure 2, il existe des fuites de lumière selon des angles d'envi- ron 45 degrés, 135 degrés, 225 degrés et 315 degrés, qui sont des directions diagonales du panneau à cristaux liquides, dans l'état noir, et la luminosité du dispositif LCD IPS est augmentée. Par conséquent, le rapport de contraste du dispositif LCD IPS est abaissé. Ce problème survient à cause des polariseurs. La figure 3 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un polariseur de l'art connexe. Tel que représenté sur la figure 3, le polariseur 70 de l'art connexe comporte des premier 74a et second 74b films protecteurs et un film polarisant 72 entre les premier 74a et second 74b films protecteurs. En général, le film polarisant 72 est formé d'alcool polyvinylique (PVA) et le premier 74a et le second 74b films protecteurs sont formés de triacétyle cellulose (TAC). Le polariseur 70 de la figure 3 peut être attaché soit à une surface supérieure soit une surface inférieure d'un panneau à cristaux liquides à l'aide d'une couche adhésive. Ici, les films protecteurs adjacents au panneau à cristaux liquides peuvent R.ABrevets'25500A25530-060628-tradTXT dr - 30 juin 2006 - 3/30 avoir un retard de phase, et peuvent comporter une plaque C (plaque C négative), dans laquelle nX=ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Un polariseur est classé selon un type O et un type E et le polariseur de type O est largement utilisé car le polariseur de type O a plus de propriétés dans l'état noir que le polariseur de type E. Lorsque deux polariseurs de type O sont agencés de telle manière que des axes de transmission de lumière soient perpendiculaires entre eux, un facteur de transmis-fo sion de lumière est déterminé par l'équation suivante: T=1 2 0,-02 _ 1 sin22q5sin4 0 8 (1 cos2 gsin2 0)(l sin2 gisin2 0) où 0, et 02 sont des vecteurs illustrant des directions de polarisation des polari-seurs, et c et 0 sont des directions d'un angle de vue. Sur la figure 4, 1 et 0 sont définis en tant qu'un angle azimutal et un angle polaire dans des coordonnées polaires xyz, respectivement. La figure 5 illustre des facteurs de transmission de lumière de polarisation orthogonaux résultant de l'équation ci dessus selon un angle azimutal c et un angle polaire O. Tel que représenté sur la figure 5, il existe une fuite de lumière autour de l'angle polaire 0 d'environ 70 degrés, et la fuite de lumière peut être maximisée à l'angle azimutal 4 d'environ 45 degrés. La figure 6 est une vue illustrant des simulations de rapports de contraste des polariseurs orthogonaux dans un état noir utilisant les résultats ci dessus. tel que représenté sur la figure 6, il existe des fuites de lumière à des angles d'environ 45 degrés, 135 degrés, 225 degrés et 315 degrés. Ceci est dû au fait qu'une orthogonalité des polariseurs est brisée selon des angles de vue même si les axes de transmission de lumière des polariseurs sont perpendiculaires entre eux. Tel qu'énoncé ci dessus, la fuite de lumière augmente la luminosité du dispo- sitif LCD IPS dans l'état noir, et ainsi, le rapport de contraste est abaissé. Par conséquent, la présente invention et dirigée vers un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan et un procédé de fabrication de ce dernier parant sensiblement un ou plusieurs problèmes dus à des limites et inconvénients de l'art connexe. Un objet de la présente invention consiste à fournir un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan et un procédé de fabrication de ce R:ABrevets\25500'25530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006 - 4:30 dernier dans lequel une fuite de lumière est empêchée dans un état noir et un rapport de contraste est amélioré. Un autre objet de la présente invention consiste à fournir un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le temps et un procédé de fabrication de ce dernier, de sorte que le dispositif LCD ait un décalage de couleurs moindres et un angle de vue amélioré. Pour parvenir à ces avantages et d'autres et conformément aux buts de la présente invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comporte un panneau d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats, un premier polariseur disposé au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant un premier film protecteur, un premier film polarisant et un deuxième film protecteur, un second polariseur disposé au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides, et ayant un troisième film protecteur, un second film polarisant et un quatrième film protec- teur, et un premier film de compensation optique entre le premier polariseur et le panneau d'affichage à cristaux liquides, le troisième film protecteur étant adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. Selon un mode de réalisation, le troisième film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur est adjacent au panneau à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un autre mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et quatrième films protecteurs sont formés de triacétylcellulose. Selon un autre mode de réalisation, le premier film de compensation optique comporte une plaque C+, dans laquelle nX y- Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C , dans laquelle nX ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Le dispositif peut comprendre en outre un deuxième film de compensation optique entre le second polariseur et le panneau d'affichage à cristaux liquides. R3Brevets\25500A2 5 5 3 0-06062 8-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 5/30 Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième films de compensation comportent une plaque C+, dans laquelle nx=ny Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C , dans laquelle nX ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z Selon un autre mode de réalisation, le premier film polarisant est intercalé entre les premier et deuxième films protecteurs. Selon un autre mode de réalisation, le second film polarisant est intercalé entre les troisième et quatrième films protecteurs. Dans un autre aspect de l'invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comprend un panneau d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats et une couche de cristaux liquides, un premier polariseur disposé au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant un premier film protecteur, un premier film polarisant et un deuxième film protecteur, un second polariseur disposé au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides ayant un troisième film protecteur, un second film polarisant et un quatrième film protecteur, un premier film de compensation optique entre le panneau d'affichage à cristaux liquides et le second polariseur, et un deuxième film de compensation optique entre le premier film de compensation optique et le second polariseur, le troisième film protecteur étant adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. De préférence, le troisième film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un mode de réalisation, le premier film protecteur est adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un autre mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et quatrième films protecteurs sont formés en triacétylcellulose. Selon un autre mode de réalisation, le premier film de compensation optique comporte une plaque C+, dans laquelle nx=ny De préférence, la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à 1/4, 10 dans laquelle 1 est une longueur d'onde d'une lumière visible. De préférence, la plaque A a une valeur de retard supérieure ou égale à 1/4, et inférieure à X, dans laquelle 1 est une longueur d'onde d'une lumière visible. Selon un autre mode de réalisation, la couche de cristaux liquides a une valeur de retard supérieure ou égale à 1/4, et inférieure à x, dans laquelle 1 est une longueur d'onde d'une lumière visible. Le dispositif peut comprendre en outre un troisième film de compensation optique entre le panneau d'affichage à cristaux liquides et le premier polariseur. Selon un mode de réalisation, le premier film de compensation optique comporte une plaque A, dans laquelle nx ny nZ, et les deuxième et troisième films de compensation optique comportent une plaque C, dans laquelle nx=y Selon un mode de réalisation, la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à 1/4, dans laquelle 1 est une longueur d'onde de lumière visible, et la couche de cristaux liquides et la plaque A ont des valeurs de retard supérieures ou égales à 1/4, et inférieures à X. Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C , dans laquelle nx=ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z Selon un autre mode de réalisation, le premier film de polarisation est intercalé 35 entre les premier et deuxième films protecteurs. Selon un autre mode de réalisation, le second film de polarisation est intercalé entre les troisième et quatrième films protecteurs. R.\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006 - 7130 Dans un autre aspect de l'invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comprend les étapes consistant à former un panneau d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats, former un premier polariseur au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides, le premier polariseur ayant un premier film protecteur, un premier film polarisant, et un deuxième film protecteur, former un second polariseur au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides, le second polariseur ayant un troisième film protecteur, un second film polarisant et un quatrième film protecteur, et former un premier film de compensa- tion optique entre le premier polariseur et le panneau d'affichage à cristaux liquides, le troisième film protecteur étant adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. De préférence, le troisième film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un mode de réalisation, le premier film protecteur est formé afin d'être adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. De préférence, le premier film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. De préférence, les premier, troisième et quatrième films protecteurs sont formés de triacétylcellulose. Selon un mode de réalisation, le premier film de compensation optique une plaque C+, dans laquelle n,t=ny Selon un mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C dans laquelle n,;=n >nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direc- tion x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Le procédé peut comprendre en outre l'étape consistant à former un deuxième film de compensation optique entre le second polariseur et le panneau d'affichage à cristaux liquides. Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième films de compensation comportent une plaque C+, dans laquelle nx=ny Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C , dans laquelle nX ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. De préférence, le premier film polarisant est formé entre les premier et deuxième films protecteurs. De préférence, le second film polarisant est formé entre les troisième et quatrième films protecteurs. Dans un aspect supplémentaire de l'invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comprend les étapes consistant à former un panneau d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats et une couche de cristaux liquides, former un premier polariseur au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides, le premier polariseur ayant un premier film protecteur, un premier film polarisant et un deuxième film protecteur, former un second polariseur au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides, le second polariseur ayant un troisième film protecteur, un second polarisant et un quatrième film protec- teur, un premier film de compensation optique entre le panneau d'affichage à cristaux liquides et le second polariseur, et former un deuxième film de compensation optique entre le premier film de compensation optique et le second polariseur, le troisième film protecteur étant adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. De préférence, le troisième film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un mode de réalisation, le premier film protecteur est formé afin d'être adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. Selon un autre mode de réalisation, le premier film protecteur a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Selon un autre mode de réalisation, les premier, deuxième, troisième et quatrième films protecteurs sont formés de triacétylcellulose. Selon un autre mode de réalisation, le premier film de compensation optique comporte une plaque C+, dans laquelle nX=ny Selon un autre mode de réalisation, la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à X/4, dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible. La plaque A a de préférence une valeur de retard supérieure ou égale à ?J4, et fo inférieure à ., dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible. Selon un mode de réalisation, la couche de cristaux liquides a une valeur de retard supérieure ou égale à a,/4, et inférieure à x, dans laquelle y est une longueur d'onde de lumière visible. Le procédé peut comprendre en outre l'étape consistant à former un troisième 15 film de compensation optique entre le panneau d'affichage à cristaux liquides et le premier polariseur. Selon un autre mode de réalisation, le premier film de compensation optique comporte une plaque A, dans laquelle nx ny=nz, et les deuxième et troisième films de compensation optique comportent une plaque C+, dans laquelle nx ny De préférence, la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à X/4, dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible, et la couche de cristaux liquides et la plaque A ont des valeurs de retard supérieure ou égale à et inférieu- res à X. Selon un mode de réalisation, le premier film protecteur comporte une plaque C , dans laquelle nx=ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Selon un autre mode de réalisation, le premier film polarisant est formé entre les premier et deuxième films protecteurs. Selon un autre mode de réalisation, le second film polarisant est formé entre les troisième et quatrième films protecteurs. R.ABrevets\25500125530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006 - 10/30 On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante sont exemplaires et explicatives et sont destinées à fournir une explication supplémentaire de l'invention telle que revendiquée. Les dessins annexés, qui sont inclus afin de fournir une compréhension supplémentaire de l'invention et sont incorporés et constituent une partie de ce mémoire description, illustrent des modes de réalisation de l'invention et conjointe-ment avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention. Sur les dessins: la figure 1 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon l'art connexe; la figure 2 est une vue illustrant des simulations de rapports de contraste du dispositif LCD IPS dans un état noir; la figure 3 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un polariseur de l'art connexe; la figure 4 est une vue illustrant un angle azimutal et un angle polaire dans des coordonnées polaires xyz; la figure 5 est une vue illustrant des facteurs de transmission de lumière de polariseurs orthogonaux selon un angle azimutal et un angle polaire; la figure 6 est une vue illustrant des simulations de rapport de contraste des polariseurs orthogonaux dans un état noir; la figure 7 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon un premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 8 est une vue illustrant des simulations de rapport de contraste d'un dispositif LCD IPS dans un état noir selon le premier mode de réalisation de la présente invention; la figure 9 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un dispositif LCD IPS selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; la figure 10 est une vue illustrant des simulations de rapport de contraste d'un dispositif LCD IPS dans un état noir selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention; la figure 11 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un dispositif LCD IPS selon un troisième mode de réalisation de la présente invention; la figure 12 est une vue illustrant une sphère de Poincaré représentant des états de polarisation d'une lumière qui traverse des éléments optiques d'un dispositif LCD IPS selon le troisième mode de réalisation de la présente invention; la figure 13 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention; et R:\Brevets\25500\2 5 5 3 0-0606 2 8-tradTXT doc - 30 juin 2006 - I I/30 la figure 14 est une vue illustrant une sphère de Poincaré représentant des états de polarisation d'une lumière qui traverse des éléments optiques d'un dispositif LCD IPS selon le quatrième mode de réalisation de la présente invention. Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. La figure 7 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 7, le dispositif LCD IPS comporte un panneau 110 à cristaux liquides, un premier polariseur 120 au niveau d'une surface inférieure du panneau d'affichage à cristaux liqui- des, et un second polariseur 130 au niveau d'une surface supérieure du panneau 110 à cristaux liquides. Un film de compensation optique 140 est disposé entre le premier polariseur 120 et le panneau 110 à cristaux liquides. Bien que non représenté sur la figure 7, le panneau 110 à cristaux liquides comporte en outre un premier substrat, un second substrat, et une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats. Le panneau 110 à cristaux liquides est mis en fonctionnement selon un mode à commutation dans le plan dans lequel un transistor en couche mince, une électrode commune et une électrode de pixel sont formées sur une surface interne du premier substrat, et une matrice noire et une couche de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat. Une couche de revêtement peut en outre être formée sur la surface interne du second substrat et couvrir la matrice noire et la couche de filtres chromatiques. Tel que représenté sur la figure, le premier polariseur 120 comporte en outre des premier 124a et deuxième 124b films protecteurs et un premier film polarisant 122 entre les premier 124a et deuxième 124b films protecteurs. De manière similaire, le second polariseur 130 comporte en outre des troisième 134a et quatrième 134b films protecteurs et un second film polarisant 132 entre les troisième 134a et quatrième 134b films protecteurs. Ici, les premier 122 et second 132 films polarisants peuvent être formés d'alcool polyvinylique (PVA), et les premier 124a, deuxième 124b, troisième 134a et quatrième 134b films polarisants peuvent être formés de tri- acétylcellulose (TAC). Les premier 124a et troisième 134a films protecteurs adjacents au panneau 110 à cristaux liquides peuvent être formés d'un matériau ayant une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Le film de compensation optique 140 peut comporter une plaque C+ (plaque C positive), dans laquelle n,t=ny>nz, dans lesquels nx est un premier indice de réfraction selon la direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon la direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Le film de compensation optique 140 peut avoir une valeur de retard inférieure à ou égale à 2^,/2 dans laquelle R. \Brevets\25500\25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 12'30 a, est une longueur d'onde d'une lumière visible. La polarisation C+ peut être formée par un procédé d'enduction ou d'étirage. Dans le premier mode de réalisation de la présente invention, le premier film protecteur 124a peut avoir une valeur de retard d'une plaque C . Lorsque le premier film protecteur 124a a une valeur de retard, une valeur de retard du film de compen- sation optique 140 dépend de la valeur de retard du premier film protecteur 124a. La figure 8 illustre des simulations de rapports de contraste d'un dispositif LCD/IPS dans un état noir selon le premier mode de réalisation de la présente invention. un axe de transmission de lumière du premier polariseur est parallèle à une longueur du panneau et correspond à l'axe x de la figure 8, et un axe de transmission de lumière du second polariseur est parallèle à une largeur du panneau et correspond à l'axe y sur la figure 8. Un axe optique de la couche de cristaux liquides est parallèle à l'axe de transmission de lumière du second polariseur. Tel que représenté sur la figure 8, une fuite de lumière est diminuée au niveau de directions diagonales du panneau dans l'état noir. Donc, le rapport de contraste peut être amélioré. Un deuxième mode de réalisation de la présente invention fournit une structure ayant un meilleur rapport de contraste que le premier mode de réalisation. La figure 9 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un dispositif LCD IPS selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. tel que représenté sur la figure 9, le dispositif LCD IPS comporte un panneau 210 à cristaux liquides, un premier polariseur 220 au niveau d'une surface inférieure du panneau 210 à cristaux liquides et un second polariseur 230 au niveau d'une surface supérieure du panneau 210 à cristaux liquides. Un premier film de compensation optique 240 est disposé entre le premier polariseur 220 et le panneau 210 à cristaux liquides, et un deuxième film de compensation optique 250 est disposé entre le second polariseur 230 et le panneau 210 à cristaux liquides. De manière similaire à la structure du premier mode de réalisation, le panneau 210 à cristaux liquides comporte en outre un premier substrat, un second substrat, et une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats. Le panneau 210 à cristaux liquides est mis en fonctionnement dans un mode à commutation dans le plan, dans lequel un transistor en couche mince, une électrode commune et une électrode de pixel sont formées sur une surface interne du premier substrat, tandis qu'une matrice noire et une couche de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat. Une couche de revêtement peut en outre être formée sur la surface interne du second substrat et couvrir la matrice noire et la couche de filtres chromatiques. R_\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT duc - 30 juin 2006 - 13/30 Le premier polariseur 220 comporte des premier 224a et deuxième 224b films protecteurs et un premier film polarisant 222 entre les premier 224a et deuxième 224b films protecteurs. Le second polariseur 230 comporte en outre des troisième 234a et quatrième 234b films protecteurs et un second film polarisant 232 entre les troisième 234a et quatrième 234b films protecteurs. Ici, les premier 222 et second 232 films polarisants peuvent être formés d'alcool polyvinylique (PVA), et les premier 224a, deuxième 224b, troisième 234a et quatrième 234b films polarisants peuvent être formés de triacétylcellulose (TAC). Les premier 224a et troisième 234a films protecteurs adjacents au panneau 210 à cristaux liquides peuvent être formés d'un matériau ayant une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Les premier 240 et second 250 films de compensation optique peuvent comporter une plaque C+ (plaque C positive), dans laquelle nX=ny>nZ, où nx est un premier indice de réfraction selon la direction x, ny est un deuxième indice de réfrac- tion selon la direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. Les premier 240 et second 250 films de compensation optique peuvent avoir une valeur de retard inférieure ou égale à X/4, où X est une longueur d'onde d'une lumière visible. La plaque C+ peut être formée par un procédé d'enduction ou d'étirage. Dans le deuxième mode de réalisation de la présente invention, le premier film protecteur 224a peut comporter une plaque C ayant une valeur de retard. Lorsque le premier film protecteur 224a a une valeur de retard, la valeur de retard du premier film de compensation optique 240 est commandée par la valeur de retard du premier film protecteur 224a, afin d'obtenir ainsi le même effet que le cas dans lequel le premier film protecteur 224a a une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de 10 nanomètres à +10 nanomètres. La figure 10 illustre des simulations de rapports de contraste d'un dispositif LCD IPS dans un état noir selon le deuxième mode de réalisation de la présente invention. Telle que représentée sur la figure 10, la fuite de lumière est minimisée au niveau des directions diagonales du panneau dans l'état noir, par rapport au premier mode de réalisation. Par conséquent, le rapport de contraste dans le deuxième mode de réalisation est encore amélioré par rapport au premier mode de réalisation. La figure 11 est une vue en coupe transversale illustrant schématiquement un dispositif LCD IPS selon un troisième mode de réalisation de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 11, le dispositif LCD IPS comporte un panneau 310 à cristaux liquides, un premier polariseur 320 au niveau d'une surface inférieure du panneau 310 à cristaux liquides, et un second polariseur 330 au niveau d'une surface supérieure du panneau 310 à cristaux liquides. Des premier 340 et second 350 films RVBrevets\25500A25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 14/30 de compensation optique sont disposés entre le panneau 310 à cristaux liquides et le second polariseur 320. Bien que non représenté sur la figure, le panneau 310 à cristaux liquides comporte des premier et second substrats et une couche de cristaux liquides inter- calée entre les premier et second substrats. Le panneau 310 à cristaux liquides est mis en fonctionnement dans un mode à commutation dans le plan, dans lequel un transistor en couche mince, une électrode commune et une électrode de pixel sont formées sur une surface interne du premier substrat tandis qu'une matrice noire et une couche de filtres chromatiques sont formés sur une surface interne du second substrat. Une couche de revêtement peut en outre être formée sur la surface interne du second substrat et couvrir la matrice noire et la couche de filtres chromatiques. Le premier polariseur 320 comporte en outre des premier 324a et deuxième 324b films protecteurs et un premier film polarisant 322 entre les premier 324a et deuxième 234b films protecteurs. Le second polariseur 330 comporte des troisième 334a et quatrième 334b films protecteurs et un second film polarisant 332 entre les troisième 334a et quatrième 334b films protecteurs. Les premier 322 et second 332 films polarisants peuvent être formés d'alcool polyvinylique (PVA), et les premier 324a, deuxième 324b, troisième 334a et quatrième 334b films polarisants peuvent être formés de triacétyle cellulose (TAC). Les premier 324a et troisième 334a films protecteurs adjacents au panneau 310 à cristaux liquides peuvent être formés d'un matériau ayant une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Le premier film de compensation optique 340 peut comporter une plaque C+ (plaque C positive), dans laquelle nX=ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon la direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon la direction y, n, est un troisième indice de réfraction selon la direction z. La plaque C+ peut être formée grâce à un procédé d'enduction ou d'étirage. Le deuxième film de compensation optique 350 peut comporter une plaque A, dans laquelle nx ny=nz. De plus, un axe optique de la plaque A peut être parallèle ou perpendiculaire à une direction de frottement de la couche de cristaux liquides (c'est à dire, un axe optique de la couche de cristaux liquides). L'axe optique de la couche de cristaux liquides est parallèle à un axe de transmission de lumière du second polariseur 330 et est perpendiculaire à un axe de transmission de lumière du premier polariseur 320. L'axe de transmission de lumière du premier polariseur 320 peut être parallèle à une longueur du panneau 310 à cristaux liquides, et l'axe de transmission de lumière du second polariseur 330 peut être parallèle à une largeur du panneau 310 à cristaux liquides. R \Brevets''25500\25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 15/30 Dans le troisième mode de réalisation de la présente invention, afin d'empêcher des fuites de lumière selon différents angles de vue, le premier film de compensation optique 340, qui est une plaque C+, peut avoir une valeur de retard de phase inférieure ou égale à 1/4, dans laquelle 1 est une longueur d'onde d'une lumière visible. La couche de cristaux liquides du panneau 310 à cristaux liquides peut avoir une valeur de retard de phase supérieure à ou égale à 2./4, et inférieure à a.. En outre, le deuxième film de compensation optique 350, qui est une plaque A, peut avoir une valeur de retard de phase supérieure à ou égale à 1/4, et inférieure à a,. Dans le troisième mode de réalisation de la présente invention, le premier film protecteur 324a peut avoir une valeur de retard. Dans ce cas, le premier film protecteur 324a peut comporter une plaque C . Lorsque le premier film protecteur 324a a une valeur de retard, les valeurs de retard des premier 340 et second 350 films de compensation optique peuvent être commandés par la valeur de retard du premier film protecteur 324a. La figure 12 initialement une sphère de Poincaré représentant des états de polarisation d'une lumière traversant des éléments optiques d'un dispositif LCD IPS de la figure 11. La sphère de Poincaré représente des états de polarisation d'une lumière sur une surface sphérique. La sphère de Poincaré est largement utilisée pour concevoir des films de compensation car des états de polarisation sont aisément prédits en utilisant la sphère de Poincaré si des axes optiques et des valeurs de retard de phase des éléments optiques sont connus. Dans la sphère de Poincaré, l'équateur désigne la polarisation linéaire, le point polaire S3 désigne la polarisation circulaire à gauche, le point polaire S3 désigne la polarisation circulaire à droite, l'hémisphère supérieure désigne la polarisation ellip- tique à gauche, et l'hémisphère inférieure désigne la polarisation elliptique à droite. Sur la figure 12, lorsque le dispositif LCD IPS de la présente invention est observé de devant, le point S1 sur l'équateur désigne un état de polarisation du premier polariseur, et le point S 1 désigne un état de polarisation du second polariseur. Les états de polarisation des premier et second polariseurs sont symétriques par rapport au centre O de la sphère de Poincaré. Ainsi, les états de polarisation des premier et second polariseurs sont perpendiculaires entre eux, afin de générer ainsi l'état noir parfait. D'un autre côté, lorsque le dispositif LCD IPS est observé du côté, l'état de polarisation du premier polariseur est observé sur le point A sur l'équateur, et l'état de polarisation du second polariseur est observé sur le point F. Le point A et le point F ne sont pas symétriques par rapport au centre O, de sorte que les états de polarisation des premier et second polariseurs ne sont pas perpendiculaires entre eux. Par conséquent, un état de polarisation d'une lumière atteignant le second polariseur devient R-\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 16130 perpendiculaire à l'état de polarisation du second polariseur à cause de films de compensation optique. Tel que représenté sur la figure 12, lorsque le dispositif LCD IPS selon le troisième mode de réalisation est observé du côté, les états de polarisation d'une lumière traversant des éléments optiques sont changés du point A en point B à cause du premier point de compensation optique 340 de la figure 11, une plaque C+, et sont ensuite changés du point B en point C à cause du deuxième film de compensation optique 350 de la figure 11, une plaque A. Le point C déplacé par les films optiques est symétrique au point F par rapport au centre O. Donc, l'état de polarisation sur le point C, qui correspond à une lumière atteignant le second polariseur, est perpendiculaire à l'état de polarisation du second polariseur. A son tour, une lumière est bloquée, générant ainsi un bon état noir. Tel que décrit ci-dessus, une fuite de lumière est empêchée dans le troisième mode de réalisation de la présente invention, en commandant des états de polarisa- Lion en utilisant une plaque C+ et une plaque A. En conséquence, le rapport de contraste est amélioré. Cependant, étant donné que la plaque C+ et la plaque A ont des valeurs de retard de phase différentes en fonction des longueurs d'ondes d'une lumière, des lumières R, G et B mises en rotation différemment, les états de polarisation pour les lumières R, G et B atteignant le second polariseur ne coïncident pas au point C. Donc, un décalage de couleurs survient selon différents angles de vue dans le dispositif LCD IPS. La figure 13 est une vue en coupe transversale illustrant un dispositif LCD IPS selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention. Le quatrième mode de réalisation de la présente invention est destiné à fournir un dispositif LCD IPS ayant à la fois un rapport de contraste amélioré et un décalage de couleurs. Tel que représenté sur la figure 13, le dispositif LCD IPS comporte un panneau 410 à cristaux liquides, un premier polariseur 420 au niveau d'une surface inférieure du panneau 410 à cristaux liquides, et un second polariseur 430 au niveau d'une surface supérieure du panneau 410 à cristaux liquides. Des premier 440 et deuxième 450 films de compensation optique sont disposés séquentiellement entre le panneau 410 à cristaux liquides et le second polariseur 420, tandis qu'un troisième film de compensation optique 460 est disposé entre le panneau 410 à cristaux liquides et le premier polariseur 420. Bien que non représenté sur la figure, le panneau 410 à cristaux liquides comporte un premier substrat, un second substrat, et une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats. Le panneau 410 à cristaux liquides est mis en fonctionnement dans un mode à commutation dans le plan, dans lequel un R.\Brevets\25500\25530-060628tradTXT1 doc - 30 juin 2006 - 17/30 transistor en couche mince, une électrode commune et une électrode de pixel sont formés sur une surface interne du premier substrat, tandis qu'une matrice noire et une couche de filtres chromatiques sont formées sur une surface interne du second substrat. Une couche de revêtement peut en outre être formée sur la surface interne du second substrat et couvrir la matrice noire et la couche de filtres chromatiques. Le premier polariseur 420 comporte en outre des premier 424a et deuxième 424b films protecteurs et un premier film polarisant 422 entre les premier 424a et deuxième 424b films protecteurs. De manière similaire, le second polariseur 430 comporte des troisième 434a et quatrième 434b films protecteurs et un second film polarisant 432 entre les troisième 434a et quatrième 434b films protecteurs. Par exemple, les premier 422 et second 432 films polarisants peuvent être formés d'alcool polyvinylique (PVA), et les premier 424a, deuxième 424b, troisième 434a et quatrième 434b films polarisants peuvent être formés de triacétylcellulose (TAC). Les premier 424a et troisième 434a films protecteurs adjacents au panneau 410 à cristaux liquides peuvent être formés d'un matériau ayant une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. Le premier film de compensation optique 440 peut comporter une plaque A, dans laquelle nX ny=n7, dans lequel nX est un premier indice de réfraction selon la direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon la direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon la direction z. Un axe optique de la plaque A peut être parallèle ou perpendiculaire à une direction de frottement de la couche de cristaux liquides (c'est à dire, un axe optique de la couche de cristaux liquides). L'axe optique de la couche de cristaux liquides est parallèle à un axe de transmission de lumière du second polariseur 430 et est perpendiculaire à un axe de transmission de lumière du premier polariseur 420. L'axe de transmission de lumière du premier polariseur 420 peut être parallèle à une longueur du panneau 410 à cristaux liquides, et l'axe de transmission de lumière du second polariseur 430 peut être parallèle à une largeur du panneau 410 à cristaux liquides. Les deuxième 450 et troisième 460 films de compensation optique peuvent comporter une plaque C+ (plaque C positive), dans laquelle de compensation optique 140 peut comporter une plaque C+ (plaque C positive), dans laquelle n, n >n7. La plaque C+ peut être formée grâce à un procédé d'enduction ou d'étirage. Dans le quatrième mode de réalisation de la présente invention, afin d'empêcher des fuites de lumière selon différents angles de vue, les deuxième 450 et troisième 460 films de compensation optique, qui sont des plaques C+, peuvent avoir une valeur de retard de phase inférieure à ou égale à ,/4, dans laquelle 2, est une longueur d'onde de lumière visible, la couche de cristaux liquides du panneau 410 à cristaux liquides peut avoir une valeur de retard de phase supérieure ou égale à 2J4 et R \Brevets\25500\25530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006 - 18/30 inférieure à x., et le premier film de compensation optique 440, qui est une plaque A, peut avoir une valeur de retard de phase supérieure ou égale à Xia et inférieure à X. La figure 14 illustre une sphère de Poincaré représentant des états de polarisation d'une lumière traversant des éléments optiques d'un dispositif LCD IPS de la figure 13. Tel que représenté sur la figure 14, lorsque le dispositif LCD IPS est observé du côté, l'état de polarisation du premier polariseur est représenté sur le point A sur l'équateur, et l'état de polarisation du second polariseur est représenté sur le point F. Les états de polarisation d'une lumière traversant le dispositif LCD IPS sont changés du point A en point B à cause du troisième film de compensation optique 460 de la figure 13, une plaque C+, et ensuite sont changés du point B en point C à cause de la couche de cristaux liquides du panneau 410 à cristaux liquides de la figure 13. A leur tour, les états de polarisation de la lumière sont changés du point C en point D à cause du premier film de compensation optique 440 de la figure 13, une plaque A. Les différences de phase de longueurs d'ondes différentes sont compensées par le premier film de compensation optique 440 de la figure 13, et ainsi les états de polarisation de lumière R, G et B coïncident quasiment au point D. Ensuite, les états de polarisation des lumières R, G et B sont changés du point D en point E grâce au deuxième film de compensation optique 450 de la figure 13, la plaque C+. Le point E déplacé par les films optiques est symétrique au point F par rapport au centre O. Ainsi, les états de polarisation de lumière pour la quasi totalité des longueurs d'ondes sont disposés au niveau d'un point. Donc, l'état de polarisation sur le point D, qui correspond à une lumière atteignant le second polariseur est perpendiculaire à l'état de polarisation du second polariseur. En conséquence, une lumière est bloquée, augmentant ainsi le rapport de contraste. De plus, un décalage de couleurs relative-ment léger survient, de sorte que des angles de vue sont améliorés. Tel que décrit ci dessus, dans des modes de réalisation de la présente invention, les films de protection adjacents aux panneaux à cristaux liquides ont une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres, et une plaque C+ est utilisée en tant que le film de compensation. Donc, la fuite de lumière est empêchée dans un état noir, et le rapport de contraste est amélioré. De plus, en utilisant une plaque A en plus, le décalage de couleurs et les angles de vue sont améliorés dans le dispositif LCD IPS. L'homme du métier se rendra compte de façon évidente que diverses modifica- tions et variations peuvent être faites dans la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de la portée de l'invention. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et variations de cette invention à condition qu'elles entrent dans la portée des revendication annexées et leurs équivalents. R-'Brevets\25500A25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 19/30
Un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comporte un panneau (210) d'affichage à cristaux liquides ayant un premier et un second substrats, un premier polariseur (220) disposé au niveau d'une première surface du panneau d'affichage et ayant un premier film protecteur (224a), un premier film polarisant (222) et un deuxième film protecteur (224b) et un second polariseur (230) disposé au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage et ayant un troisième film protecteur (234a), un second film polarisant (232) et un quatrième film protecteur (234b), et un premier film de compensation optique (240) entre le premier polariseur (220) et le panneau. Les films de protection adjacents aux panneaux à cristaux liquides ont de préférence une valeur de retard d'environ zéro s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres, et une plaque C+ est utilisée en tant que le film de compensation.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides dans lequel la fuite de lumière est empêchée dans un état noir, et le rapport de contraste est amélioré.
1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan, comprenant: un panneau (110; 210; 310; 410) à cristaux liquides ayant des premier et second substrats; un premier polariseur (120; 220; 320; 420) disposé au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant un premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a), un premier film polarisant (122; 222; 322; 422), et un deuxième film protecteur (124b; 224b; 324b; 424b) ; un second polariseur (130; 230; 330; 430) disposé au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant un troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a), un second film polarisant (312; 232; 332; 432) et un quatrième film protecteur (134b; 234b; 334b; 434b) ; et un premier film de compensation optique (140; 240; 340; 440) entre le premier polariseur et le panneau d'affichage à cristaux liquides, le troisième film protecteur étant adjacent au panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) est adjacent au panneau (110; 210; 310; 410) à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 30 nanomètres à +10 nanomètres. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel les premier (124a 424a), deuxième (124b 424b), troisième (134a; 234a; 334a; 434a) et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs sont formés de tri- acétylcellulose. 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel le premier film de compensation optique (140; 240; 340; 440) comporte une plaque R_\Brevets\25500\25530-060628-tradTXr. doc - 30 juin 2006- 20/30 C+, dans laquelle nx=ny 8. Dispositif selon la 7, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) comporte une plaque C , dans laquelle nx=ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant en outre un deuxième film de compensation optique (250; 350; 450) entre le second polariseur (130; 230; 330; 430) et le panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides. 10. Dispositif selon la 9, dans lequel les premier (140 440) et deuxième (250 450) films de compensation comportent une plaque C+, dans laquelle nx=ny 12. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) comporte une plaque C , dans laquelle nx=ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z 13. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel le premier film polarisant (122; 222; 322; 422) est intercalé entre les premier (124a 424a) et deuxième (124b 424b) films protecteurs. R\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006- 21/30 14. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, dans lequel le second film polarisant (132; 232; 332; 432) est intercalé entre les troisième (134a; 234a; 334a; 434a) et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs. 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan, comprenant: un panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides ayant un premier et un second substrats et une couche de cristaux liquides; un premier polariseur (220; 320; 420) au niveau d'une première surface du panneau d'affichage à cristaux liquides et ayant un premier film protecteur (224a 324a; 424a), un premier film polarisant (222; 322; 422) et un deuxième film protecteur (224b; 324b; 424b) ; un second polariseur (230; 330; 430) disposé au niveau d'une seconde surface du panneau d'affichage à cristaux liquides ayant un troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a), un second film polarisant (232; 332; 432) et un quatrième film protecteur (134b; 234b; 334b; 434b) ; un premier film de compensation optique (240; 340; 440) entre le panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et le second polariseur (230; 330 20 430) ; et un deuxième film de compensation optique (250; 350; 450) entre le premier film de compensation optique (240; 340; 440) et le second polariseur (230; 330 430), le troisième film protecteur (234a; 334a; 434a) étant adjacent au panneau à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. 16. Dispositif selon la 15, dans lequel le troisième film protecteur (234a; 334a; 434a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. 17. Dispositif selon la 15 ou 16, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) est adjacent au panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. 18. Dispositif selon la 17, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomè- tres à +10 nanomètres. R:\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT. duc - 30 juin 2006 - 22/30 19. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 18, dans lequel les premier (224a; 324a; 424a), deuxième (224b; 324b; 424b), troisième (234a; 334a; 434a), et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs sont formés en triacétylcellulose. 20. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 19, dans lequel le premier film de compensation optique (240; 340; 440) comporte une plaque C+, dans laquelle nX=ny 23. Dispositif selon la 20, dans lequel la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à X,/4, dans laquelle À. est une longueur d'onde d'une lumière visible. 24. Dispositif selon la 21, dans lequel la plaque A a une valeur de retard supérieure ou égale à a./4, et inférieure à x, dans laquelle À. est une longueur d'onde d'une lumière visible. 25. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 24, dans lequel la couche de cristaux liquides a une valeur de retard supérieure ou égale à X./4, et inférieure à x, dans laquelle À. est une longueur d'onde d'une lumière visible. 26. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 25, comprenant en outre un troisième film de compensation optique (460) entre le panneau d'affichage à cristaux liquides et le premier polariseur (220; 320; 420). R VBrevets\25500'25530-060628-n-adTXT doc - 30 foin 2006 - 23/30 27. Dispositif selon la 26, dans lequel le premier film de compensation optique (240; 340; 440) comporte une plaque A, dans laquelle nX ny=nz, et les deuxième (250; 350; 450) et troisième (460) films de compensation optique comportent une plaque C, dans laquelle nX=ny 29. Dispositif selon la 27, dans lequel la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à X/4, dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible, et la couche de cristaux liquides et la plaque A ont des valeurs de retard supérieures ou égales à X/4, et inférieures à a,. 30. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 29, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) comporte une plaque C , dans laquelle nX=ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z 31. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 20, dans lequel le premier film de polarisation (222; 322; 422) est intercalé entre les premier (224a; 324a; 424a) et deuxième (224b; 324b; 424b) films protecteurs. 32. Dispositif selon l'une quelconque des 15 à 31, dans lequel le second film de polarisation (232; 332; 432) est intercalé entre les troisième (234a; 334a; 434a) et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs. 33. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan, comprenant les étapes consistant à : former un panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats; former un premier polariseur (120; 220; 320; 420) au niveau d'une première surface du panneau (110; 210; 210; 410) d'affichage à cristaux liquides, le premier polariseur (120; 220; 320; 420) ayant un premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a), un premier film polarisant (122; 222; 322; 422) et un deuxième film protecteur (124b; 224b; 324b; 424b), R\Brevets\25500\2 55 3 0-06062 8- tradTXT doc - 30 juin 2006 - 24'30 former un second polariseur (130; 230; 330; 430) ayant un troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a), un second film de polarisation (132; 232; 332; 432) et un quatrième film protecteur (134b; 234b; 334b; 434b) ; et former un premier film de compensation optique (140; 240; 340; 440) entre le premier polariseur (120; 220; 320; 420) et le panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides, le troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a) étant adjacent au panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensiblement nulle. 34. Procédé selon la 33, dans lequel le troisième film protecteur (134a; 234a; 334a; 434a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. 35. Procédé selon la 33 ou 34, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) est formé afin d'être adjacent au panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. 36. Procédé selon la 35, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) a une valeur de retard s'échelonnant de nano- mètres à +10 nanomètres. 37. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 36, dans lequel les premier, troisième et quatrième films protecteurs sont formés de triacétyl-25 cellulose. 38. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 37, dans lequel le premier film de compensation optique (140; 240; 340; 440) comporte une plaque C+, dans laquelle nx=ny 40. Procédé selon la 39, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) comporte une plaque C dans laquelle nX=n,,>nz, où R \Brevets\25500\25530-060628-tradTXT. dex - 30 juin 2006 - 25/30 nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, , est un troisième indice de réfraction selon une direction z. 41. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 40, comprenant en outre l'étape consistant à former un deuxième film de compensation optique (250; 350; 450) entre le second polariseur (130; 230; 330; 430) et le panneau (110; 210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides. l0 42. Procédé selon la 41, dans lequel les premier (140; 240; 340; 440) et deuxième (250; 350; 450) films de compensation comportent une plaque C+, dans laquelle nX=ny 44. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 43, dans lequel le premier film protecteur (124a; 224a; 324a; 424a) comporte une plaque C , dans laquelle nx=ny>nz, où nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, , est un troisième indice de réfraction selon une direction z. 45. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 44, dans lequel le premier film polarisant (122; 222; 322; 422) est formé entre les premier et deuxième films protecteurs. 46. Procédé selon l'une quelconque des 33 à 45, dans lequel le second film polarisant est formé entre les troisième et quatrième films protecteurs. 47. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides à commutation dans le plan comprenant les étapes consistant à : former un panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides ayant des premier et second substrats et une couche de cristaux liquides; R:\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 - 26/30 former un premier polariseur (220; 320; 420) au niveau d'une première surface du panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides, le premier polariseur (220; 320; 420) ayant un premier film protecteur (224a; 324a; 424a), un premier film polarisant (222; 322; 422) et un deuxième film protecteur (124b; 224ab; 324b; 424b) ; former un second polariseur (230; 330; 430) au niveau d'une seconde surface du panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides, le second polariseur (130; 230; 330; 420) ayant un troisième film protecteur (234a; 334a; 434a), un second film polarisant (232; 332; 432) et un quatrième film protecteur (134b; 234b 10; 334b; 434b) ; former un premier film de compensation optique (240; 340; 440) entre le panneau (210; 310; 410) à cristaux liquides et le second polariseur (230; 330; 430) ; et former un deuxième film de compensation optique (250; 350; 450) entre le premier film de compensation optique (240; 340; 440) et le second polariseur (130; 230,330; 430), le troisième film protecteur (234a; 334a; 434a) étant adjacent au panneau (210; 310; 410) à cristaux liquides et ayant une valeur de retard sensible-ment nulle. 48. Procédé selon la 47, dans lequel le troisième film protecteur (234a; 334a; 434a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à +10 nanomètres. 49. Procédé selon la 47 ou 48, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) est formé afin d'être adjacent au panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et a une valeur de retard sensiblement nulle. 50. Procédé selon la 49, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) a une valeur de retard s'échelonnant de -10 nanomètres à 30 +10 nanomètres. 51. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 50, dans lequel les premier (224a; 324a; 424a), deuxième (224b; 324b; 424b), troisième (234a; 334a; 434a) et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs sont 35 formés de triacétylcellulose. 52. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 51, dans lequel le premier film de compensation optique (240; 340; 440) comporte une R\Brevets\25500\25530-060628-tradTXT doc - 30 juin 2006 -27/30 plaque C+, dans laquelle nX=ny 55. Procédé selon la 52, dans lequel la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à X/4, dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible. 56. Procédé selon la 53, dans lesquels la plaque A a une valeur de retard supérieure ou égale à X/4, et inférieure à X, dans laquelle X est une longueur d'onde de lumière visible. 57. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 56, dans lequel la couche de cristaux liquides a une valeur de retard supérieure ou égale à X/4, et inférieure à k, dans laquelle y est une longueur d'onde de lumière visible. 58. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 57, comprenant en outre l'étape consistant à former un troisième film de compensation optique (460) entre le panneau (210; 310; 410) d'affichage à cristaux liquides et le premier polariseur (220; 320; 420). 59. Procédé selon la 58, dans lequel le premier film de compensation optique (240; 340; 440) comporte une plaque A, dans laquelle nx ny=nz, et les deuxième (250 450) et troisième (460) films de compensation opti- que comportent une plaque C+, dans laquelle nx=n < nz, dans lesquels nx est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. RBrevets\25500\25530-060628-tradTXTdoc - 30 juin 2006 - 28/30 60. Dispositif selon la 59, dans lequel la plaque A a un axe optique perpendiculaire à un axe optique de la couche de cristaux liquides. 61. Procédé selon la 59, dans lequel la plaque C+ a une valeur de retard inférieure ou égale à 214, dans laquelle 2 est une longueur d'onde de lumière visible, et la couche de cristaux liquides et la plaque A ont des valeurs de retard supérieure ou égale à X/4 et inférieures à a.. 62. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 61, dans lequel le premier film protecteur (224a; 324a; 424a) comporte une plaque C , dans laquelle nX=ny>nz, où nX est un premier indice de réfraction selon une direction x, ny est un deuxième indice de réfraction selon une direction y, nZ est un troisième indice de réfraction selon une direction z. 63. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 62, dans lequel le premier film polarisant (222; 322; 422) est formé entre les premier (224a; 324a; 424a) et deuxième (224b; 324b; 424b) films protecteurs. 64. Procédé selon l'une quelconque des 47 à 63, dans lequel le second film polarisant (232; 332; 432) est formé entre les troisième (234a; 334a; 434a) et quatrième (134b; 234b; 334b; 434b) films protecteurs. R:\Brevets\,25500':25530-060628-tradTXT. doc - 30 juin 2006 -29/30
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/13363
FR2894617
A1
PROCEDE D'ESTIMATION DE TEMPERATURE DE GAZ D'ECHAPPEMENT AVANT TURBINE.
20,070,615
La présente invention concerne, de façon générale, le domaine du contrôle moteur, de la détermination de données de fonctionnement du moteur et plus particulièrement des procédés d'estimation de données physiques du moteur. Plus particulièrement, l'invention concerne un procédé d'estimation de la température des gaz d'échappement avant turbine dans un moteur à combustion interne doté d'un turbocompresseur. Le contrôle moteur est la technique de gestion d'un moteur à combustion interne avec l'ensemble de ses capteurs et actionneurs. L'ensemble des lois de contrôle commande (stratégies logicielles) et des paramètres de caractérisation (calibrations) d'un moteur sont contenues dans un calculateur appelé par la suite UCE (unité de contrôle électronique). Dans la suite de la description de l'invention, nous allons nous limiter au cas du moteur à combustion interne suralimenté par turbocompresseur. Le turbocompresseur est composé d'une turbine et d'un compresseur dans le but d'augmenter la quantité d'air frais admis dans les cylindres. La turbine est placée à la sortie du collecteur d'échappement et est entraînée par les gaz d'échappement. La puissance fournie par les gaz d'échappement à la turbine peut être modulée en installant une soupape de décharge ou des ailettes (turbo à géométrie variable : TGV). Le compresseur est monté sur le même axe que la turbine. Il comprime l'air qui entre dans le collecteur d'admission. Un échangeur peut être placé entre le compresseur et le collecteur d'admission pour refroidir l'air à =_a sortie du compresseur. Un actionneur est utilisé pour piloter l'ouverture et la fermeture de la soupape de décharge ou des ailettes de turbine. Le signal de commande de l'actionneur est fourni par l'UCE et permet d'asservir la pression dans le collecteur d'admission. La consigne de pression collecteur est calculée par l'UCE. La pression collecteur est mesurée via un capteur de pression placé sur le collecteur d'admission. Le débit d'air est mesuré via un dispositif de mesure tel qu'un débitmètre. Une bonne connaissance de la température de gaz d'échappement avant la turbine peut être nécessaire dans les systèmes de contrôles actuels, par exemple dans des stratégies de protection de la turbine, de gestion du post-traitement (par exemple filtre à particules, piège à oxydes d'azote N0x) ou dans des modèles de thermodynamiques à l'échappement. C'est la raison pour laquelle de nombreux motoristes ont développé diverses solutions visant à déterminer la température des gaz d'échappement avant la turbine. Cette détermination peut se faire par l'installation d'un capteur de température à l'endroit de la conduite d'échappement. L'utilisation d'un capteur de température pose des inconvénients de coût, de risques de perturbations du signal de mesure, de mauvaise tenue du capteur à la thermique et à la composition des gaz brûlés, de mauvaise tenue mécanique, de perte de précision si la plage de mesure est trop importante et une dynamique lente. Il a donc été envisagé de déterminer cette température par une estimation à partir d'autres paramètres de fonctionnement du moteur. Un procédé d'estimation de la température des gaz d'échappement avant turbine tel que précédemment défini, est par exemple décrit dans le document brevet US2004/0084030. Ce document présente une possibilité d'obtenir un procédé d'estimation de la température des gaz brûlés recirculés basé sur une modélisation des transferts thermiques au sein du refroidisseur des gaz brûlés recirculés. Dans ce contexte, la présente invention a pour but de proposer un autre procédé d'estimation de la température des gaz d'échappement avant turbine permettant d'estimer la température des gaz d'échappement avant leur passage dans la turbine. A cette fin, le procédé de l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule défini précédemment, est essentiellement caractérisé en ce que le procédé comprend : une opération de mesure de la quantité d'air frais QQ1, admis par le moteur ; - une opération d'estimation de la chaleur massique à pression constante de l'air frais admis par le moteur Cp22 ; - une opération d'estimation ou de mesure d'une température de l'air frais admis T22 ; -une opération d'estimation de la chaleur massique à pression constante des gaz d'échappement rejetés Cp31 30 par le moteur à l'endroit d'une conduite reliant au moins une chambre de combustion du moteur au compresseur ;25 une opération d'estimation d'une quantité d'énergie h+apportée aux gaz d'échappement par la combustion d'une quantité de carburant Qcarb dans la/les chambres de combustion du moteur ; - une opération d'estimation de la température des gaz d'échappement à l'aide de ladite quantité d'air frais mesurée Qalr, de ladite température de l'air frais admis T22, desdites chaleurs massiques estimées Cp22, Cp31 et de ladite quantité d'énergie h+estimée apportée aux gaz 10 d'échappement par la combustion. Grâce à ce procédé, il est possible d'augmenter la précision de l'estimation de la température des gaz d'échappement car on prend en compte l'apport énergétique fourni par le moteur durant son fonctionnement, cet 15 apport provenant notamment de la combustion. On peut par exemple faire en sorte que le procédé soit mis en oeuvre sur un moteur à combustion comportant un circuit de recirculation de gaz brûlés, ce circuit étant adapté pour collecter des gaz d'échappement du 20 moteur et les apporter dans un collecteur d'admission de gaz du moteur et que le procédé comporte en outre une opération d'estimation de perte d'énergie des gaz brûlés recirculés h- et que la perte d'énergie h- ainsi estimée soit utilisée pour mettre en oeuvre l'opération 25 d'estimation de la température des gaz d'échappement. Ce mode de réalisation permet de prendre en compte dans le bilan énergétique du moteur les pertes d'énergie des gaz brûlés qui sont recirculés durant la recirculation. On augmente ainsi la qualité de 30 l'estimation de la température des gaz d'échappement. On peut également faire en sorte que le circuit de recirculation de gaz brûlés comporte un refroidisseur adapté pour refroidir des gaz brûlés transitant par le circuit de recirculation et que pour estimer la perte d'énergie des gaz brûlés recirculés, on mesure une température d'un fluide de refroidissement circulant au contact dudit refroidisseur, la température de ce fluide de refroidissement étant corrélée à la perte d'énergie des gaz brûlés recirculés h-. On peut également faire en sorte que ledit circuit de recirculation de gaz brûlés comporte en outre une conduite de contournement du refroidisseur et une vanne de contournement adoptant sélectivement une configuration de refroidissement des gaz brûlés recirculés dans laquelle ces gaz recirculés passent par le refroidisseur et une configuration de non refroidissement des gaz brûlés recirculés dans laquelle ces gaz recirculés sont acheminés vers le collecteur d'admission sans passer par le refroidisseur, le procédé étant en outre caractérisé en ce que l'on estime la perte d'énergie h- des gaz brûlés recirculés uniquement lorsque la vanne de contournement est en configuration de refroidissement des gaz brûlés recirculés. Ce mode de réalisation permet de réduire l'erreur d'estimation de la température des gaz brûlés en réduisant au minimum le nombre de paramètres d'estimation. Ainsi, pour estimer la température des gaz d'échappement, on n'utilisera pas la perte d'énergie liée au circuit de recirculation lorsque les gaz brûlés contournent le refroidisseur. On peut également faire en sorte que pour estimer la perte d'énergie h- des gaz brûlés recirculés, on évalue la quantité QEGR de gaz brûlés recirculés transitant par le circuit de recirculation (13) et par le collecteur d'admission (10) ainsi que la différence de température existant entre une ancienne valeur estimée de la température des gaz d'échappement et la température d'un fluide de refroidissement, cette ancienne valeur provenant par exemple d'une mesure d'une autre température du moteur réalisée à l'initialisation du processus ou lors d'une opération d'estimation de la température antérieure réalisée selon le procédé de l'invention à un moment (t-1). Lorsque le moteur vient de démarrer à froid, l'ancienne valeur pourra être une valeur de température mesurée sur le moteur, cette valeur étant utilisée jusqu'à ce que le moteur atteigne une certaine température puis l'ancienne valeur sera une valeur de la température des gaz d'échappement estimée lors d'une itération passée du procédé. Ainsi, au fur et à mesure du fonctionnement du moteur, l'erreur entre la température réelle des gaz d'échappement et la température estimée par le procédé va en se réduisant. On peut également faire en sorte que la quantité d'énergie apportée aux gaz d'échappement soit estimée en utilisant le pouvoir calorifique inférieur du carburant Pci et un paramètre de rendement thermique de combustion ke fonction notamment de la quantité de carburant admis Qca,~, , du régime moteur N et d'une pression de gaz cette pression étant une pression d'admission de gaz P22 dans le collecteur d'admission et/ou une pression de gaz 30 d'échappement P31 On peut également faire en sorte que la température des gaz d'échappement soit estimée à l'aide d'une T31 formule comprenant au moins le membre suivant : h++h + Qair XCp2, XT2, Qair X Cp31 où h+ est la quantité d'énergie apportée aux gaz d'échappement par la combustion d'une quantité de carburant Qcarb dans des chambres de combustion du moteur , h-est la quantité d'énergie perdue par les gaz brûlés recirculés ; Qair est la quantité d'air frais mesurée ; T22 est la température estimée ou mesurée de l'air frais est la chaleur massique à pression constante de frais admis par le moteur et Cp31 est la chaleur massique à pression constante des gaz d'échappement rejetés par le moteur. On peut également faire en sorte que la température des 20 gaz d'échappement soit estimée à :L'aide de la T31 formule . h+ + h + Qair X Cp22 X T22 X / {' 1( T31 ù P31, P22) Qair x Cp31 où f(P31,P22) est une fonction variable de la pression d'admission de gaz P22 dans le collecteur d'admission 25 (10) et /ou de la pression de gaz d'échappement P31. On peut également faire en sorte que la fonction variable f(P31,P22) soit définie par f(p3, p22)= p31 P22 Alternativement, on peut faire en sorte que la fonction variable f(P31,P22) comporte une partie variable de la forme dP', cette partie variable étant la dérivée dt dans le temps de la pression d'admission de gaz P22. Chacun des modes de réalisations de l'invention présentés précédemment a pour objet d'affiner, seul ou en combinaisons avec d'autres modes de réalisations de l'invention, l'estimation de la température des gaz d'échappement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la c.escription qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 représente une vue schématique d'un premier moteur pour la mise en oeuvre de l'invention, ce moteur étant doté d'un circuit de déviation de gaz d'échappement ; la figure 2 représente une vue schématique d'un second moteur pour la mise en oeuvre de l'invention, ce moteur étant doté d'une turbine de turbocompresseur à géométrie variable ; la figure 3 représente un schéma logique d'un mode préférentiel de réalisation du procédé de l'invention. Les abréviations utilisées pour la description de l'invention sont détaillées comme suit : P1: Pression ambiante ; P21 Pression de suralimentation avant volet d'admission ; P22 : Pression de suralimentation après volet d'admission aussi appelée pression d'admission de gaz dans le collecteur d'admission ; P31: Pression avant la turbine aussi appelée pression de 5 gaz d'échappement ; Tl : Température air ambiant ; T21 : Température de suralimentation avant volet d'admission ; T22 : Température de suralimentation après volet 10 d'admission aussi appelée température de l'air frais admis ; T23 : Température dans le collecteur d'admission ; T30 : Température dans le collecteur d'échappement ; T31 : Température des gaz d'échappement avant la turbine, 15 après prélèvement des gaz d'échappement par le circuit de recirculation de gaz brûlés ; T32 : Température en entrée de l'échangeur EGR ; T33 : Température en sortie de l'échangeur EGR ; T34 : Température en sortie de la vanne EGR ; 20 UCE : Unité de Commande Electronique L'invention présentée porte sur un procédé d'estimation de la température avant la turbine T31 dans un moteur à combustion interne doté d'un turbocompresseur. Cette température est estimée dans une 25 conduite de gaz d'échappement en amont de la turbine du turbocompresseur et en aval de la liaison entre cette conduite de gaz d'échappement et l'entrée du circuit de recirculation de gaz brûlés. 30 Les figures 1 et 2 présentent deux architectures de moteurs permettant la mise en oeuvre du procédé de l'invention. Chacun des moteurs des figures 1 et 2 possède des chambres de combustion dans lesquelles coulissent des pistons, ces chambres sont reliées à un collecteur d'admission d'air 10 qui est lui même relié à la sortie 12s d'une conduite d'arrivée d'air frais 12 et à la sortie 13s d'un circuit de recirculation 13 de gaz brûlés collectés à l'échappement, c'est à dire collectés au niveau d'un collecteur d'échappement 11. L'air frais arrivant par la conduite 12 et les gaz brûlés arrivant par le circuit de recirculation 13 se mélangent à l'endroit de la jonction entre la sortie 13s du circuit de recirculation 13, et la sortie 12s de la conduite d'air frais 12, ce mélange pénétrant alors dans les chambres en transitant par le collecteur d'admission 10. Le circuit de recirculation 13 comporte une entrée 13e reliée au collecteur de gaz d'échappement 11 et une sortie reliée au collecteur d'admission 10. Entre l'entrée 12e de la conduite d'arrivée d'air frais 12 et sa sortie 12s sont disposés en série sur la conduite 12, un filtre à air 14, un débitmètre 15, un compresseur 16 du turbocompresseur 3, un échangeur thermique d'admission 17 et un volet d'admission 18. Le débitmètre 15 à pour fonction de permettre la mesure du débit massique d'air frais Qair transitant par la conduite d'arrivée d'air frais, ce flux d'air frais étant intégralement admis dans les chambres de combustion. Le compresseur 16 a pour fonction d'augmenter la quantité d'air frais et donc d'oxygène pénétrant dans les 30 chambres de combustion. L'échangeur thermique d'admission 17 a quant à lui pour fonction de refroidir l'air frais transitant par la conduite d'admission. Enfin le volet d'admission 18 qui est disposé en amont de la sortie 12s de la conduite d'air frais a pour fonction d'autoriser ou non le passage d'air frais vers le collecteur d'admission 10 et les chambres de combustion. Ce volet d'admission 18 est commandé en position par l'UCE qui reçoit également une information sur la position de ce volet d'admission 18. Le circuit de recirculation 13 de gaz brûlés qui s'étend entre son entrée 13e reliée au collecteur d'échappement 11 et sa sortie 13s reliée au collecteur d'admission 10 comporte deux conduites parallèles et un système de vanne(s) de contournement 22 disposée pour alimenter sélectivement l'une ou l'autre de ces conduites en gaz brûlés. Sur une de ces conduites est disposé un refroidisseur 19 tel qu'un refroidisseur à eau pour le refroidissement des gaz brûlés recirculés. L'autre conduite, dite conduite de contournement 21, permet de faire passer directement les gaz brûlés recirculés vers le collecteur d'admission sans passer par le refroidisseur 19. Les moteurs des figures 1 et 2 sont identiques entre eux sauf en ce qui concerne, d'une part la turbine 2 du turbocompresseur qui est à géométrie fixe sur la figure 1 et qui est à géométrie variable sur la figure 2 et d'autre part la structure de l'échappement des gaz de combustion. Le moteur de la figure 1 comporte un circuit de déviation de gaz d'échappement 4. Ce circuit de déviation 4 de gaz d'échappement est adapté pour soit orienter tout ou partie des gaz d'échappement vers la turbine 2 du turbocompresseur 3, soit orienter tout ou partie de ces gaz d'échappement en aval de la turbine 2, sans les faire transiter par la turbine 2. Le circuit de déviation 4 comprend une conduite montée en parallèle de la conduite d'alimentation de la turbine, cette conduite de déviation est obturée sélectivement par une vanne d'obturation 5. Si cette vanne 5 est ouverte alors une partie des gaz d'échappement est déviée et ne passe pas par la turbine 2. La conduite de sortie de gaz de la turbine et la conduite de déviation des gaz d'échappement sont reliées en série à un catalyseur 6, ce catalyseur étant lui même relié au silencieux 7. Le moteur de la figure 2 quant à lui ne comporte pas de circuit de déviation de gaz d'échappement et l'intégralité des gaz d'échappement évacués du moteur est conduit vers la turbine 2 qui est à géométrie variable. La sortie de la turbine est ici reliée à un pré catalyseur 8 dont la sortie est reliée à un filtre à particules catalytique 9, ce dernier filtre à particules ayant lui même une sortie de gaz reliée au silencieux 7. La quantité d'énergie prélevée par la turbine 2 du turbocompresseur dans le flux de gaz d'échappement dépend donc soit de la position des ailettes de la turbine 2 par rapport au flux de gaz d'échappement (dans le cas de la figure 2 avec une turbine à géométrie variable) soit de la quantité de gaz qui est effectivement conduite vers la turbine 2 et non déviée par le circuit de déviation 4 de gaz d'échappement (dans le cas de la figure 1). La figure 3 décrit un mode de réalisation préférentiel du procédé de l'invention permettant d'obtenir une estimation de la température des gaz d'échappement avant la turbine 2. Ce procédé se déroule par une succession d'opérations qui se reproduit de façon récurrente sous la forme d'une boucle, chaque 20 ms par exemple, pour régulièrement fournir une valeur estimée de la température des gaz d'échappement avant la turbine. Le diagramme de la figure 3 qui représente le procédé de l'invention se déroule en partant de l'étape dite début jusqu'à l'étape dite fin . Lorsque le calculateur arrive à la fin de ce diagramme, une valeur courante de la température des gaz d'échappement T3l a été estimée et mémorisée. Le procédé est alors réitéré en repartant à l'étape dite début . Etape A : Cette première étape du procédé est immédiatement successive de l'étape dite début . Dans cette étape A, on teste si un volet d'admission est présent et/ou si un capteur de pression après ce volet P22 est présent. Dans le cas où il n'y a pas de volet à l'admission (c'est à dire lorsque la conduite d'arrivée d'air est complètement ouverte) ou que le capteur de P22 est présent, l'étape B est effectuée. Sinon c'est l'étape C qui est effectuée. En d'autres termes le passage de l'étape A à l'étape B se produit lorsque l'on peut obtenir une mesure de la pression P22 de l'air après le volet d'admission par un capteur également noté P22. Si l'invention est mise en oeuvre sur un moteur ne comportant pas de capteur de pression après volet P22 , cette pression PL2 est alors toujours estimée. Etape B : Cette étape B se déroule si le capteur de la pression P22 est détecté présent à l'étape A ou si le volet d'admission est détecté présent. Cette étape B consiste à mesurer la pression P22 courante à l'aide d'un capteur. Une fois cette étape effectuée, le procédé se poursuit à l'étape E. Etape C : cette étape est mise en oeuvre si à l'étape A on a détecté que le capteur P22 n'est pas présent et si on a détecté que le volet à l'admission est présent. Durant cette étape C, on mesure la pression P21 puis on passe à l'étape D pour permettre l'estimation de la pression P22 à l'aide de la pression P21 mesurée à l'étape C. Etape D : A cette étape, la pression P22 est estimée à partir de la pression P21 A l'aide d'une formule connue au choix de détente des gaz isenthalpique te-_ que le Barré de St Venant ou isentropique. Une fois cette étape D mise en œuvre on réalise alors l'étape E. Etape E : Cette étape est effectuée immédiatement après les étapes B ou D et consiste à mesurer la température T22 et le débit d'air frais massique Qair (mg/cp) à l'aide de capteurs. Une fois cette étape mise en oeuvre, on passe directement à l'étape F. Etape F : Cette étape consiste à calculer le débit de remplissage du moteur en utilisant par exemple la formule . Vcyl N Qremplissage = 4 x 3 x Pa;r x rlremplissage(N,Pa;r) avec : Qremplissage = débit massique de remplissage (mg/cp) ; Vcyl = cylindrée du moteur (L) ; N = régime du moteur (tours/min) ; P22 = densité de l'air (kg/m3), avec r=constante P a;r ù rxT22 des gaz parfaits pourl'air ; 1rempiissage = rendement remplissage. Alternativement à la formule précédente, étant donné que le rendement de remplissage est sensible à la pression atmosphérique et à la contre-pression à l'échappement, on peut mettre en oeuvre l'étape F en utilisant la formule ci-dessous. Cette formule alternative permet d'améliorer la précision du calcul du rendement remplissage. Qremplissage = vcyl x 30 x Pair x flremplissage(N,Pair) x naici(al,a2) x flc,E ((31,132) avec . 1laiti = correction du remplissage due aux variations de pression atmosphérique ; ricPE = correction du remplissage due à la variation de la contre-pression à l'échappement ; a1, a2 : paramètres de dépendance de alti, pouvant par 15 exemple être P1 et P22 ; pl, p2 : paramètres de dépendance de r)cPE, pouvant par exemple être P31 et P22. Etape G : immédiatement après l'étape F, on met en œuvre l'étape G qui consiste à calculer le débit massique d'EGR 20 (gaz d'échappement recirculé) QEGRZ à l'aide de la formule : Etape H : Cette étape H est mise en oeuvre immédiatement après l'étape G et consiste à calculer le taux d'EGR à 25 l'aide de la formule : _ Q EGR t EGR Q remplissage avec : QEGR débit massique des gaz d'échappement recirculés (mg/cp) 30 Etape I : Cette étape I est mise en œuvre immédiatement après l'étape H et consiste à calculer la richesse avec la formule suivante : Ri = Ks x Qcarb Qair avec : Qair= débit d'air frais massique (mg/cp) ; Qcarb= débit de carburant massique (mg/cp). Si une sonde de richesse proportionnelle est présente, le calcul de la richesse peut être avantageusement remplacé 10 par la mesure de richesse donnée par la sonde. Etape J : Cette étape J est mise en œuvre immédiatement après l'étape I et consiste à déterminer les chaleurs massiques des gaz à pression constante Cp31 et Cp22. - Cp22 est interpolé dans une table en fonction de 15 la température TL2 - Cp31 est interpolé : - dans une table en fonction de la température T31 (au pas de calcul précédent) en l'absence d'injection de carburant 20 - dans une cartographie en fonction de la température T31 (au pas de calcul précédent) et de la richesse Ri en présence d'injection de carburant. Etape K : Cette étape K est mise en oeuvre immédiatement après l'étape J et consiste à tester si la vanne de 25 contournement 22 du refroidisseur 19 des gaz recirculés est active, c'est-à-dire si les gaz brûlés recirculés ne transitent pas par le refroidisseur. Si les gaz d'échappement recirculés ne transitent pas par le refroidisseur 19 alors on met directement en oeuvre 30 l'étape N, sinon on met directement en oeuvre l'étape L. Etape L : Cette étape L est mise en œuvre immédiatement après l'étape K si des gaz brûlés recirculés transitent par le refroidisseur 19. Cette étape consiste à mesurer la température de l'eau Teau du circuit de refroidissement du moteur. Etape M : Cette étape M est mise en oeuvre immédiatement après l'étape L et consiste à calculer les pertes d'énergie de l'écoulement des gaz d'échappement recirculés selon, par exemple, la formule suivante : h =-QEGR XCp31 xex(T31(t-1)-Tea,) avec : s = efficacité du refroidisseur des gaz d'échappement recirculés. Cette efficacité peut dépendre d'un ou plusieurs paramètres moteurs tel que, par exemple, le 15 débit massique d'EGR. Etape N : Cette étape N est mise en oeuvre immédiatement après l'étape M ou alternativement immédiatement après l'étape K et consiste à calculer les gains d'énergie ayant lieu dans les cylindres lors de la combustion. 20 Ces gains sont de deux types : un premier terme dû à la combustion et un second terme correspondant aux échanges énergétiques dans le moteur. Le premier terme peut s'écrire : hl ù l (ke Pci Qcar6) 25 où la somme est constituée d'autant de termes qu'il y a d'injections par cylindre et par cycle avec : Pci signifiant pouvoir calorifique inférieur du carburant. 30 ke = rendement thermique de combustion, fonction de plusieurs paramètres moteurs pouvant être, par exemple, choisis parmi le régime N du moteur, la quantité de10 carburant admis/injectée Qcarb' le taux d'EGR, la température des gaz dans les cylindres, la pression admission ou la pression échappement. Le second terme h; est constitué par une évaluation 5 des échanges thermiques au niveau des parois des chambres de combustion ainsi que par une estimation du travail mécanique reçu par les pistons. Ce second terme peut s'écrire : 10 hz I(h,au((v l\ 1 , I2 )) + 1 (hcarb( ~8l , 82 )) + I (hméca (jL1 , 22 )) où les sommes des différents termes sont constituées d'autant d'éléments qu'il y a d'injections par cylindre 15 et par cycle avec heau + hcarb : échange thermique entre le gaz emprisonné dans le cylindre et les parois du cylindre. Cette grandeur physique est modélisée par exemple par un 20 échange fictif entre les gaz et une paroi à la température du liquide de refroidissement (heau) et par un échange fictif entre les gaz et une paroi à une température traduisant l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion (hcarb) 25 hméca : échange de travail mécanique entre les gaz et les pistons. yl, y2 : paramètres de dépendance de beau, pouvant par exemple être la température de l'eau de refroidissement du moteur l'eau et N le régime du moteur 30 51, S2 : paramètres de dépendance de hcarbr pouvant par exemple être N et une grandeur traduisant l'historique de la quantité d'énergie délivrée par la combustion. Cette 15 grandeur peut par exemple être modélisée par un filtre de ler ordre modulant le Qcarb. a 1, X 2 : paramètres de dépendance de beau, pouvant par exemple être le régime N et la quantité de carburant Qcarb Au final on calcul la quantité d'énergie apportée aux gaz d'échappement en utilisant la formule : + h =h, -h2+ Etape O : Cette étape 0 est mise en oeuvre immédiatement après l'étape N et consiste à estimer la température des gaz d'échappement avant la turbine T31r selon la formule suivante . 7 h+ + h- + Qair x Cp22 = x T22 X { (P21 P22 l Q air ~ ) Zair X CP31 Le correctif f(P,,,P22) permet de prendre en compte l'impact de la différence de pression entre l'admission et l'échappement sur le bilan énergétique. Préférentiellement, on peut prendre , f(p p22) P31 ou dans le P22 20 cas contraire, on peut utiliser pour calculer f(P31,P22) une corrélation avec dP22 . dt
Procédé d'estimation de la température des gaz d'échappement avant turbine (2) dans un moteur à combustion interne (1) doté d'un turbocompresseur (3). comprenant des opérations :- de mesure de la quantité d'air frais Qairadmis par le moteur ;- d'estimation de la chaleur massique à pression constante de l'air frais admis par le moteur Cp22 ;- d'estimation ou de mesure d'une température de l'air frais admis T22 ;- d'estimation de la chaleur massique à pression constante des gaz d'échappement Cp31 amont du compresseur ;- d'estimation d'une quantité d'énergie happortée aux gaz d'échappement par la combustion d'une quantité de carburant Qcarb dans la/les chambre(s) de combustion ;- d'estimation de la température des gaz d'échappement à l' aide de ladite quantité d' air frais mesurée Qair, de ladite température de l'air frais admis T22, desdites chaleurs massiques estimées Cp22, Cp31 et de ladite quantité d'énergie h.
1) Procédé d'estimation de la température des gaz d'échappement (T31) avant turbine (2) dans un moteur à combustion interne (1) doté d'un turbocompresseur (3), caractérisé en ce que le procédé comprend : - une opération (E) de mesure de la quantité d'air frais Qa,,admis par le moteur ; une opération (J) d'estimation de la chaleur 10 massique à pression constante de l'air frais admis par le moteur Cp22 ; - une opération (E) d'estimation oc. mesure d'une température de l'air frais admis T22 ; - une opération (J) d'estimation de la chaleur 15 massique à pression constante des gaz d'échappement rejetés Cp31 par le moteur à l'endroit d'une conduite reliant au moins une chambre de combustion du moteur au compresseur ; - une opération (N) d'estimation d'une quantité 20 d'énergie h+apportée aux gaz d'échappement par la combustion d'une quantité de carburant Qccrb dans la/les chambres de combustion du moteur ; - une opération (0) d'estimation de la température des gaz d'échappement (T31) à l'aide de ladite quantité 25 d'air frais mesurée QQ;,, de ladite température de l'air frais admis T22, desdites chaleurs massiques estimées Cp22, Cp31 et de ladite quantité d'énergie h+estimée apportée aux gaz d'échappement par la combustion. 2) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre sur un moteur à combustion comportant un circuit de recirculation de gaz brûlés, ce circuit étant adapté pour collecter des gaz d'échappement du moteur et les apporter dans un collecteur d'admission (10) de gaz du moteur (1) et en ce que le procédé comporte en outre une opération d'estimation de perte d'énergie des gaz brûlés recirculés h- et en ce que la perte d'énergie h- ainsi estimée est utilisée pour 10 mettre en oeuvre l'opération d'estimation de la température des gaz d'échappement. 3) Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ledit circuit de recirculation de gaz brûlés comporte un refroidisseur (19) adapté pour refroidir des 15 gaz brûlés transitant par le circuit de recirculation et en ce que pour estimer la perte d'énergie des gaz brûlés recirculés on mesure une température (Teau) d'un fluide de refroidissement circulant au contact dudit refroidisseur, la température de ce fluide de refroidissement étant 20 corrélée à la perte d'énergie des gaz brûlés recirculés h. 4) Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ledit circuit de recirculation de gaz brûlés comporte en outre une conduite de contournement (21) du 25 refroidisseur et une vanne de contournement (22) adoptant sélectivement une configuration de refroidissement des gaz brûlés recirculés dans laquelle ces gaz recirculés passent par le refroidisseur (19) et une configuration de non refroidissement des gaz brûlés recirculés dans 30 laquelle ces gaz recirculés sont acheminés vers le collecteur d'admission (10) sans passer par le refroidisseur (19), le procédé étant en outre caractériséen ce que l'on estime la perte d'énergie h- des gaz brûlés recirculés uniquement lorsque la vanne de contournement (22) est en configuration de refroidissement des gaz brûlés recirculés. 5) Procédé selon l'une quelconque des 3 ou 4, combinée à la 2, caractérisé en ce que pour estimer la perte d'énergie h-des gaz brûlés recirculés, on évalue la quantité QEGR de gaz brûlés recirculés transitant par le circuit de recirculation (13) et par le collecteur d'admission (10) ainsi que la différence de température existant entre ladite température de fluide de refroidissement mesurée et une ancienne valeur estimée de la température des gaz d'échappement, cette ancienne valeur provenant par exemple d'une mesure d'une autre température du moteur réalisée à l'initialisation du processus ou lors d'une opération d'estimation de la température antérieure réalisée selon le procédé de l'invention à un moment (t-1). 6) Procédé selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la quantité d'énergie apportée aux gaz d'échappement est estimée en utilisant le pouvoir calorifique inférieur du carburant Pci et un paramètre de rendement thermique de combustion ke fonction notamment de la quantité de carburant admis Qcarb ~ du régime moteur N et d'une pression de gaz cette pression étant une pression d'admission de gaz P22 dans le collecteur d'admission (10) et/ou une pression de gaz d' échappement P31. 7) Procédé selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce queLa température des gaz d'échappement T31 est estimée à l'aide d'une formule comprenant au moins le membre suivant . h+ +h- + Qar, x Cp22 x T2, Qair x CP31 où h+ est la quantité d'énergie apportée aux gaz d'échappement par la combustion d'une quantité de carburant Qcarb dans des chambres de combustion du moteur , h- est la quantité d'énergie perdue par les gaz brûlés recirculés ; Qafr est la quantité d'air frais mesurée ; T22 est la température estimée de l'air frais admis ; Cp22 est la chaleur massique à pression constante de 15 l'air frais admis par le moteur et Cp31 est la chaleur massique à pression constante des gaz d'échappement rejetés par le moteur. 8) Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la température des gaz d'échappement Tm est estimée 20 à l'aide de la formule : 7 _ h+ +h- + Qa,r x CP22 x T22 x{/P31 31 J l 5P22) Qair x Cp31 où f(11,P22) est une fonction variable de la pression d'admission de gaz P22 dans le collecteur d'admission (10) et /ou de la pression de gaz d'échappement P31. 25 9) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la fonction variable f(P31,P22) est définie par f(P31,P22)= P" P22 10) Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la fonction variable f(P31,]2) comporte une partie variable de la forme cette partie variable dP22 dt étant la dérivée dans le temps de la pression d'admission de gaz P22. 11) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10,caractérisé en ce que pour estimer ladite quantité d'énergie h+ apportée aux gaz d'échappement par la combustion, on évalue des échanges thermiques ayant lieu au niveau de parois de chambres de combustion et on estime un travail mécanique reçu par des pistons du moteur.
F
F02
F02B
F02B 77,F02B 47
F02B 77/08,F02B 47/08
FR2895212
A1
MACHINE AGRICOLE POUR LA DISTRIBUTION DE PRODUITS D'ALIMENTATION DU BETAIL EQUIPEE D'UNE STRUCTURE DE CONVOYAGE DE FOND
20,070,629
La présente invention concerne le domaine général du machinisme agricole ; elle concerne plus particulièrement une machine qui permet d'assurer la distribution de produits pour l'alimentation du bétail, du genre fourrage et autres, équipée d'une structure de convoyage de fond. Ce type de machine comprend principalement une cuve dans laquelle sont positionnés les produits à distribuer (en vrac ou conformés en balles), qui est équipée, à l'avant, d'une structure de démêlage et de distribution par exemple, du genre ventilateur associé à un rotor de démêlage et de déchiquetage. Le fond de cette cuve est muni d'une structure de convoyage, du genre tapis à barreaux par exemple, qui est agencée pour faire avancer le produit depuis une ouverture arrière de chargement équipée éventuellement d'une porte, jusqu'à la structure avant de démêlage et de distribution. La plupart des machines actuelles obligent l'opérateur à rester concentré et vigilant tout au long de la distribution des produits. En effet, en fonction de la nature et de la présentation des produits à distribuer, des phénomènes de bourrage peuvent survenir au niveau de la structure avant de démêlage et de distribution. Ces difficultés apparaissent en particulier en cas d'accumulation excessive de produits contre la structure avant de démêlage précitée, sous l'action des moyens de convoyage. C'est surtout le cas lorsque plusieurs balles sont chargées sur une même structure de convoyage, constituée d'un convoyeur unique motorisé ; dans ce cas, les balles sont poussées ensemble vers la structure de démêlage, ce qui empêche le traitement efficace de la balle attaquée par ladite structure de démêlage. Pour pallier à ce problème, le document DE-A-28 10 676 propose d'équiper ce genre de machine avec une structure de convoyage constituée de deux convoyeurs motorisés juxtaposés, l'un avant situé du côté des moyens de démêlage et de distribution, l'autre arrière situé du côté de l'ouverture de chargement ; ces deux convoyeurs sont formés chacun d'un tambour avant et d'un tambour arrière autour desquels s'enroule un organe transporteur sans fin. Chaque convoyeur est piloté à une vitesse de cheminement adaptée, ce qui autorise un chargement maximal et le réglage optimal de l'alimentation de la structure de démêlage et de distribution. Par exemple, dans un premier temps, seul le convoyeur avant est mis en fonctionnement pour la distribution des produits qu'il porte ; ensuite, le convoyeur arrière est piloté pour transférer sa propre charge jusqu'au convoyeur avant, lequel assure le transport de cette charge jusqu'à la structure de démêlage et de déchiquetage. Mais la mise en oeuvre d'un tel système à deux convoyeurs juxtaposés entraîne certains inconvénients, en particulier sur le plan de la maintenance. En effet, de manière habituelle, les organes transporteurs sans fin des convoyeurs sont sujets à des pertes de tension, à cause notamment de leur usure et de la présence de jeux au niveau des roulements des tambours associés. Par conséquent, il est nécessaire de réaliser régulièrement des opérations de remise en tension de ces organes transporteur. Or, dans le cas des structures de convoyage comportant deux convoyeurs motorisés, l'opérateur doit ajuster précisément la position des trois tambours amont ; il doit en plus veiller à conserver une distance minimale entre les deux convoyeurs juxtaposés, notamment pour limiter les possibilités de passage des produits. Pour ces raisons, les opérations correspondantes de remise en tension sont relativement complexes et fastidieuses. Pour remédier à cette difficulté, la demanderesse a développé un perfectionnement aux machines agricoles du type de celle décrite dans le document DE-28 10 676 précité, permettant un réglage simultané de la tension des deux organes transporteurs sans fin des deux convoyeurs, simplifiant ainsi sensiblement les opérations de maintenance correspondantes. Ainsi, dans la structure de convoyage de la machine agricole selon l'invention, le tambour avant du convoyeur avant est fixe, et le tambour arrière du convoyeur avant, ainsi que les deux tambours du convoyeur arrière, sont montés flottants longitudinalement, lesdits tambours arrière du convoyeur avant et avant du convoyeur arrière étant solidaires l'un de l'autre par l'intermédiaire de structures latérales de liaison, et des moyens tendeurs étant prévus au niveau du tambour arrière du convoyeur arrière pour assurer le réglage simultané de la tension des organes transporteurs sans fin des deux convoyeurs. Selon une caractéristique supplémentaire, les moyens tendeurs sont de type vis/écrou disposés à chaque extrémité du tambour arrière du convoyeur arrière. Selon une autre particularité, les tambours avant et arrière de chaque convoyeur sont solidarisés entre eux par l'intermédiaire de structures télescopiques du type fourreau/coulisse, reliant les extrémités en regard desdits tambours. Encore selon une autre caractéristique, la machine comporte un coin de remplissage aménagé entre les deux convoyeurs, solidaire des structures latérales de liaison, lesquels coin de remplissage et structures latérales de liaison constituent ensemble une structure coulissante sur le fond de la cuve. Encore pour diminuer ou supprimer l'espace horizontal libre entre les deux convoyeurs, le tambour avant du convoyeur arrière est situé à un niveau supérieur par rapport à celui du tambour arrière du convoyeur avant, et les deux convoyeurs sont partiellement superposés au niveau de leur jonction. D'autre part, pour créer un décompactage des produits positionnés sur la structure de convoyage, ou pour permettre aux produits conformés en balles de tourner sur elles-mêmes devant la structure de démêlage, sans être gênée(s) par celle(s) stockée(s) en amont, la machine comporte des moyens pour permettre à l'organe transporteur sans fin du convoyeur avant d'avancer plus vite que l'organe transporteur sans fin du convoyeur arrière. Selon une forme de réalisation particulière, l'un des tambours des convoyeurs avant et arrière est équipé d'une motorisation hydraulique, et les deux motorisations correspondantes sont montées en série, le circuit étant équipé de moyens en forme d'organes de distribution permettant le découplage de la motorisation du convoyeur arrière. Dans ce cas, pour permettre au convoyeur avant d'avoir une vitesse d'avancement supérieure à celle du convoyeur arrière, la motorisation dudit convoyeur arrière peut être équipée d'un variateur permettant de moduler le différentiel de vitesse recherché. Selon une variante de réalisation (avec ou sans variateur) la motorisation du convoyeur arrière peut être prévue de cylindrée supérieure à celle du convoyeur avant. Selon encore une autre caractéristique, la distance entre le front d'attaque de la structure de démêlage/distribution et l'extrémité arrière du tapis avant est au maximum de 1,80 mètre. Etant donné les hauteurs classiques de chargement (de l'ordre de 1,8 à 2 mètres), cette particularité permet aux produits déposés sur le convoyeur avant (en vrac ou en balles) de tourner sur eux-mêmes sous l'action des organes démêleurs de la structure de démêlage/distribution, assurant ainsi une alimentation régulière, sans bourrages et sans efforts de cette structure de démêlage et de distribution. Encore selon une autre particularité de l'invention, pour optimiser le transport de la matière sur la structure de convoyage, les organes transporteurs sans fin des convoyeurs avant et arrière sont constitués de traverses parallèles entraînées par des chaînes latérales, lesdites traverses, sur chacun desdits convoyeurs, étant écartées les unes des autres d'une distance comprise entre 0 et 170 mm. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante associée aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale, en perspective partiellement éclatée, d'une machine distributrice équipée au niveau de son fond d'une structure de convoyage conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique de côté illustrant le principe de mise en tension de la structure à double convoyeurs selon l'invention ; - la figure 3 est une vue schématique qui illustre le circuit d'alimentation hydraulique des motorisations associées aux deux convoyeurs des figures 1 et 2 ; - les figures 4 à 7 montrent schématiquement différentes possibilités d'organisation dans l'espace des deux convoyeurs juxtaposés, visant en particulier à limiter les possibilités de passage des produits dans l'espace inter-convoyeurs. La machine agricole, illustrée sur la figure 1, est une machine apte à recevoir des produits d'alimentation du bétail (par exemple de la paille), soit en vrac, soit conformés en balles ; cette machine est également apte, après leur démêlage, à distribuer ces produits par l'intermédiaire de moyens appropriés. A cet effet, cette machine comprend une cuve 1 délimitée par un fond 2, par deux parois latérales 3, 4, par une porte de chargement arrière 5 et par une structure avant de démêlage et de distribution 6. Pour assurer le transport des produits depuis la porte arrière 5 vers la structure de démêlage/distribution 6, le fond 2 de la cuve 1 est équipé d'une structure de convoyage 7, formant un fond mouvant, constitué de deux convoyeurs juxtaposés 8 et 9 (illustrés ici sous forme éclatés, au-dessus de la cuve 1). Le convoyeur 8 situé du côté des moyens de démêlage/distribution 6 est appelé par la suite convoyeur avant , alors que le convoyeur 9 situé du côté de la porte arrière 5 est appelé convoyeur arrière . Les moyens de démêlage et de distribution 6 sont tout-à-fait classiques ; ils se présentent sous la forme d'un ou de plusieurs rotors horizontaux (non visibles sur la figure 1) équipés de dents de déchiquetage, associé(s) à un système ventilateur (non visible) alimentant une goulotte de distribution 10. La structure particulière des moyens de convoyage 7 apparaît sur la figure 1, et de manière schématique en vue de côté sur la figure 2. En l'occurrence, les convoyeurs juxtaposés 8 et 9 sont tous les deux des convoyeurs constitués d'un tambour avant 8.1, 9.1 (du côté des moyens de démêlage/distribution 6) et d'un tambour arrière 8.2, 9.2 (du côté de la porte arrière 5), autour desquels s'enroule un organe transporteur sans fin 8.3, 9.3. Les organes transporteurs 8.3 et 9.3 sont en fait constitués de deux chaînes latérales 11 supportant des barreaux ou traverses parallèles 12 régulièrement espacés. L'écartement entre deux traverses successives 12 est avantageusement compris entre 0 et 170 mm pour optimiser le déplacement des produits, et en particulier pour assurer un transport le plus continu possible de la matière. Les tambours avant 8.1 et 9.1 des convoyeurs 8 et 9 sont tous les deux associés à une motorisation hydraulique, respectivement 13 et 14, assurant l'entraînement des organes transporteurs 8.3 et 9.3 dans le sens désiré ; pour l'apport en produits jusqu'aux moyens de démêlage/distribution 6, les brins supérieurs des convoyeurs 8 et 9 sont en particulier pilotés dans le sens de la flèche d'orientation 15 de la figure 2. Juste sous le brin supérieur des organes transporteurs 8.3 et 9.3 de chaque convoyeur 8, 9, un plateau fixe (non représenté) sert de support aux barreaux transversaux 12. Conformément à l'invention, ce système à double convoyeurs est structuré pour autoriser la mise ou la remise en tension (ou la détente) des deux organes transporteurs 8.3 et 9.3, ceci simultanément, par l'intermédiaire de moyens de réglage 16 adaptés, situés au niveau de l'extrémité amont du convoyeur arrière 9. Pour cela : - le tambour tournant avant 8.1 du convoyeur avant 8 est monté fixe sur le châssis 17 de la machine, par l'intermédiaire de son axe, - le tambour tournant arrière 8.2 de ce convoyeur avant 8, et les deux tambours tournants 9.1, 9.2 du convoyeur arrière 9, sont montés flottants longitudinalement, par l'intermédiaire de leur axe, c'est-à-dire avec une possibilité de déplacement parallèlement au fond 2 de la cuve 1, - les tambours arrière 8.2 du convoyeur avant 8 et avant 9.1 du convoyeur arrière 9 sont rigidement reliés entre eux, par l'intermédiaire de platines latérales 18 solidarisant leurs axes, et - des moyens tendeurs 16 en forme de systèmes vis-écrou sont prévus au niveau du tambour arrière 9.2 du convoyeur arrière 9, pour assurer le réglage du positionnement de l'axe dudit tambour 9.2. Etant donné le montage flottant des trois tambours amont 8.2, 9.1 et 9.2, on comprend que le réglage du positionnement de l'axe du tambour arrière 9.2 assure, en même temps, le réglage simultané de la tension des organes transporteurs 8.3 et 9.3, ceci de manière simple et rapide. Comme on peut le voir sur la figure 2, le réglage correspondant est obtenu au moyen d'une vis 19, solidaire de l'axe du tambour 9.2, qui coopère avec un écrou 20 de mise en tension, après passage dans un orifice 21 aménagé dans le châssis 17 de la machine. De préférence, un système de réglage de tension 16 est placé aux deux extrémités du tambour arrière 9.2, pour équilibrer les efforts (tel que cela apparaît sur la figure 1). Suite à une détente des organes transporteurs sans fin 8.3 et 9.3 des convoyeurs 8 et 9, le rétablissement de la tension est obtenu par une action sur les écrous 20 pour exercer une traction vers l'arrière sur le tambour arrière 9.2 associé. Cette traction provoque une mise en tension de l'organe transporteur arrière 9.3 par un phénomène d'écartement entre les tambours avant 9.1 et arrière 9.2. Dans le même temps, le tambour avant 9.1 du convoyeur arrière 9 assure une traction vers l'arrière sur le tambour arrière 8.2 du convoyeur avant 8 ; le tambour avant 8.1 du convoyeur avant 8 étant fixe, l'organe transporteur sans fin 8.3 est mis en tension par l'écartement des deux tambours 8.1 et 8.2 dudit convoyeur avant 8. D'autre part, pour optimiser les réglages de tension correspondants, et en particulier pour assurer un déplacement des tambours 8.2, 9.1 et 9.2 parallèlement à eux-mêmes, les tambours avant et arrière de chaque convoyeur 8 et 9 sont solidarisés entre eux par l'intermédiaire de structures télescopiques latérales du type fourreau 22/coulisse 23. En l'occurrence, deux fourreaux latéraux 22 sont solidaires des extrémités de l'axe des tambours avant 8.1 et 9.1, et coopèrent avec des coulisses d'extension 23 solidaires des extrémités de l'axe des tambours arrière 8. 2 et 9.2. Les extrémités en regard des deux convoyeurs 8 et 9 sont séparées d'une distance minimale pour limiter les possibilités de passage des produits dans l'espace inter-convoyeurs, susceptibles de provoquer des bourrages. Les platines latérales 18 qui relient les extrémités en regard des tambours juxtaposés 8.2 et 9.1 sont adaptées en conséquence. Toujours pour limiter les possibilités de passage des produits dans cet espace inter-convoyeurs, on prévoit avantageusement la présence d'un coin de remplissage 25, s'étendant sur toute la largeur des convoyeurs 8, 9, fixé entre les deux platines latérales 18. La forme générale de ce coin de remplissage 25 est adaptée à la fonction anti-rétention recherchée. Lors du réglage de tension précité, les platines 18 et le coin de remplissage 25 forment ensemble une structure mobile qui glisse ou coulisse sur le fond 2 de la cuve 1. Les motorisations hydrauliques 13 et 14 qui actionnent en rotation respectivement les tambours 8.1 et 9.1 sont avantageusement alimentées en série à partir de la centrale hydraulique 26 de la machine ou de l'engin tracteur associé, de la manière illustrée sur la figure 3. De manière à proposer à l'opérateur différentes possibilités de manoeuvre des convoyeurs 8 et 9, en particulier pour lui permettre d'alimenter le plus régulièrement possible la structure de démêlage/distribution 6 (afin d'éviter les bourrages) : - l'alimentation en série des motorisations 13 et 14 s'effectue par l'intermédiaire d'un distributeur 27 qui permet le découplage de la motorisation du convoyeur arrière 9, et - il est prévu des moyens pour permettre à l'organe transporteur sans fin 8.3 du convoyeur avant 8 d'avancer à une vitesse plus rapide que celle du convoyeur arrière 9. Pour autoriser ce différentiel de vitesse, la motorisation 14 du convoyeur arrière 9 peut être prévue de cylindrée supérieure à celle de la motorisation 13 du convoyeur avant 8. Une autre solution peut consister à utiliser des motorisations 13 et 14 de même cylindrée, et à prévoir un variateur de vitesse sur la motorisation 14 dudit convoyeur arrière 9. Cette structure de convoyage 7 constituée du double convoyeur 8, 9 et des motorisations hydrauliques 13, 14 associées, permet à l'opérateur d'optimiser l'alimentation en produits des moyens de démêlage/distribution 6. En pratique, les produits à distribuer sont déposés sur les deux convoyeurs 8 et 9 par l'arrière de la cuve 1, au travers de l'ouverture de chargement 5. L'opérateur pilote ensuite le mouvement des deux convoyeurs 8 et 9 de manière à déplacer la charge jusqu'aux moyens de démêlage/distribution 6, en vue de son traitement par le ou les rotors de démêlage, puis de sa distribution par la goulotte 10. En particulier, sur la figure 2, on a représenté une balle ronde de fourrage positionnée sur le convoyeur arrière 9, et une balle ronde de fourrage positionnée sur le convoyeur avant 8, cette dernière étant en cours de traitement par les moyens de démêlage/distribution 6 schématisés par un simple rotor d'axe horizontal. Les moyens structurels décrits ci-dessus permettent à l'opérateur de gérer les déplacements des deux convoyeurs selon les différents cas de figures suivants, en fonction des charges en présence et de l'alimentation régulière recherchée des moyens de démêlage/distribution 6 : - les deux convoyeurs 8 et 9 peuvent être déplacés dans le même sens et à la même vitesse, pour alimenter les moyens de démêlage/distribution 6. - le convoyeur avant 8 peut être déplacé pour alimenter les moyens de démêlage/distribution 6, le convoyeur arrière 9 étant stoppé (action sur le distributeur 27). Cette configuration peut être utilisée en particulier pour permettre à la charge, sous forme de vrac ou en balles (rondes ou parallélépipédiques), qui est disposée sur le convoyeur avant 8, de pouvoir tourner sur elle-même sous l'action des rotors démêleurs, ceci sans être gênée par une charge amont (la rotation correspondante permet d'assurer une alimentation régulière des moyens de démêlage/distribution 6). - le convoyeur avant 8 peut être déplacé à une vitesse supérieure à celle du convoyeur arrière 9. Dans ce dernier cas de figure, on assure une alimentation constante des moyens de démêlage/distribution 6, tout en créant un décompactage de la matière, en particulier pour des produits en vrac ou en balles parallélépipédiques. De préférence, pour permettre à la charge qui est située en regard des moyens de démêlage/distribution 6 de pouvoir tourner sur elle-même, la distance entre le front d'attaque de ladite structure de démêlage 6 et l'arrière du convoyeur avant 8 est prévue au maximum de 1,8 m, cette distance maximale correspondant sensiblement aux hauteurs classiques de chargement. On notera que le montage en série des deux motorisations 13 et 14, avec la présence du distributeur 27, autorise le déplacement du convoyeur arrière 9 uniquement si le convoyeur avant 8 fonctionne, ce qui présente un intérêt en terme de sécurité. Par ailleurs, encore pour limiter les possibilités de passage des produits dans l'espace inter-convoyeurs, de manière alternative au coin de remplissage 25 (ou toujours avec ce coin 25), le tambour avant 9. 1 du convoyeur arrière 9 est disposé au-dessus du tambour arrière 8.2 du convoyeur avant 8, et ces tambours 8.2 et 9.1 sont superposés l'un par rapport à l'autre. Quelques agencements de ce genre sont représentés sur les figures 4 à 7. Les agencements correspondants se distinguent les uns des autres par l'inclinaison appliquée aux convoyeurs 8 et 9. En l'occurrence, sur la figure 4, les convoyeurs 8 et 9 sont tous les deux disposés dans un plan horizontal, avec le convoyeur arrière 9 au-dessus du convoyeur avant 8. Sur les figures 5 à 7, les convoyeurs avant 8 et/ou arrière 9, dont les extrémités juxtaposées sont superposées, sont inclinés par rapport à l'horizontale, cela selon une pente décroissante de l'avant vers l'arrière. En particulier, sur la figure 5 le convoyeur avant 8 est incliné et le convoyeur arrière 9 est horizontal ; à l'inverse, sur la figure 6, le convoyeur avant 8 s'étend dans un plan horizontal et le convoyeur arrière 9 est incliné. Sur la figure 7, les deux convoyeurs 8 et 9 s'étendent dans des plans inclinés, parallèles l'un par rapport à l'autre. On notera que les moyens précités permettant de réguler l'alimentation en produit(s) du dispositif de démêlage/distribution 6 peuvent être mis en oeuvre
La présente invention concerne une machine agricole pour la distribution de produits du genre fourrage, du type comprenant une cuve (1) de réception du produit à distribuer munie d'une structure de démêlage et de distribution (6), à l'avant, et d'une structure de convoyage (7), au niveau de son fond (2), constituée de deux convoyeurs motorisés juxtaposés, l'un avant (8) et l'autre arrière (9), lesdits convoyeurs avant (8) et arrière (9) étant formés chacun d'un tambour avant (8.1, 9.1) et d'un tambour arrière (8.2, 9.2) autour desquels s'enroule un organe transporteur sans fin (8.3, 9.3). Selon l'invention, le tambour avant (8.1) du convoyeur avant (8) est fixe, et le tambour arrière (8.2) du convoyeur avant (8), ainsi que les deux tambours (9.1, 9.2) du convoyeur arrière (9), sont montés flottants longitudinalement, lesdits tambours arrière (8.2) du convoyeur avant (8) et avant (9.1) du convoyeur arrière (9) étant solidaires l'un de l'autre par l'intermédiaire de structures latérales de liaison (18), et des moyens tendeurs (16) étant prévus au niveau du tambour arrière (9.2) du convoyeur arrière (9) pour assurer le réglage simultané de la tension des organes transporteurs sans fin (8.3, 9.3) des deux convoyeurs (8, 9).
1.- Machine agricole pour la distribution de produits du genre fourrage, comprenant une cuve (1) de réception du produit à distribuer délimitée par un fond (2), par deux parois latérales (3, 4), et par une ouverture de chargement à l'arrière équipée éventuellement d'une porte (5), laquelle cuve (1) comporte une structure de démêlage et de distribution (6) à l'avant, et ledit fond de cuve (2) étant équipé d'une structure de convoyage (7) agencée pour faire avancer le produit en vrac ou conformé en balles, depuis ladite ouverture arrière (5), jusqu'à ladite structure avant de démêlage et de distribution (6), ladite structure de convoyage (7) étant constituée de deux convoyeurs motorisés juxtaposés, l'un avant (8) situé du côté de ladite structure de démêlage et de distribution (6), et l'autre arrière (9) situé du côté de ladite ouverture arrière (5), lesdits convoyeurs avant (8) et arrière (9) étant formés chacun d'un tambour avant (8.1, 9.1) et d'un tambour arrière (8.2, 9.2) autour desquels s'enroule un organe transporteur sans fin (8.3, 9.3), caractérisée en ce que le tambour avant (8.1) du convoyeur avant (8) est fixe, et le tambour arrière (8.2) du convoyeur avant (8), ainsi que les deux tambours (9.1, 9.2) du convoyeur arrière (9), sont montés flottants longitudinalement, lesdits tambours arrière (8.2) du convoyeur avant (8) et avant (9.1) du convoyeur arrière (9) étant solidaires l'un de l'autre par l'intermédiaire de structures latérales de liaison (18), et des moyens tendeurs (16) étant prévus au niveau du tambour arrière (9.2) du convoyeur arrière (9) pour assurer le réglage simultané de la tension des organes transporteurs sans fin (8.3, 9.3) des deux convoyeurs (8, 9). 2.- Machine selon la 1, caractérisée en ce que les moyens tendeurs (16) sont du type vis (19)/écrou (20) disposés à chaque extrémité du tambour arrière (9.2) du convoyeur arrière (9). 3.- Machine selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que les tambours avant (8.1, 9.1) et arrière (8.2, 9.2) de chaque convoyeur (8, 9) sont solidarisés entre eux par l'intermédiaire de structures télescopiques du type fourreau (22)/coulisse (23), reliant les extrémités en regard desdits tambours (8, 9). 4.- Machine selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte un coin de remplissage (25), solidaire des structures latérales de liaison (18), aménagé entre le tambour arrière (8.2) du convoyeur avant (8) et le tambour avant (9.1) du convoyeur arrière (9), lesquels coin de remplissage (25) et structures latérales de liaison (18) constituent ensemble une structure coulissante sur le fond (2) de la cuve (1). 5.- Machine selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisée en ce que le tambour avant (9.1) du convoyeur arrière (9) est situé à un niveau supérieur parrapport à celui du tambour arrière (8.2) du convoyeur avant (8), et en ce que les deux convoyeurs (8, 9) sont partiellement superposés au niveau de leur zone de jonction, notamment afin de diminuer ou de supprimer l'espace horizontal libre entre lesdits convoyeurs (8, 9). 6.- Machine selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens pour permettre à l'organe transporteur sans fin (8.3) du convoyeur avant (8) d'avancer plus vite que l'organe transporteur sans fin (9.3) du convoyeur arrière (9). 7.- Machine selon la 6, caractérisée en ce que l'un des tambours (8.1, 9.1) des convoyeurs avant (8) et arrière (9) est équipé d'une motorisation hydraulique (13, 14), lesquelles motorisations (13, 14) sont montées en série, le circuit étant équipé de moyens en forme d'organe de distribution (27) permettant le découplage de la motorisation (14) dudit convoyeur arrière (9). 8.- Machine selon la 7, caractérisée en ce que la motorisation (14) du convoyeur arrière (9) est équipée d'un variateur permettant de moduler un différentiel de vitesse entre les deux convoyeurs (8, 9). 9.- Machine selon l'une quelconque des 7 ou 8, caractérisée en ce que la motorisation (14) du convoyeur arrière (9) est de cylindrée supérieure à celle de la motorisation (13) du convoyeur avant (9). 10.- Machine selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que la distance entre le front d'attaque de la structure de démêlage et de distribution (6) et l'arrière du convoyeur avant (8) est au maximum de 1,80 mètre. 11.- Machine selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que les organes transporteurs sans fin (8.3, 9.3) des convoyeurs avant (8) et arrière (9) sont constitués de traverses parallèles (12) entraînées par des chaînes latérales (11), les traverses (12), sur chacun desdits convoyeurs (8, 9), étant écartées les unes des autres d'une distance comprise entre 0 et 170 mm.
A
A01
A01D,A01F,A01K
A01D 90,A01F 29,A01K 5
A01D 90/10,A01F 29/00,A01K 5/00