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FR2890974
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A1
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DISPOSITIF D'APPORT DE PRODUITS OENOLOGIQUES
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-1 La présente invention a pour objet de proposer un dispositif de traitement oenologique sous la forme d'un distributeur permettant l'apport d'additif oenologique avec précision, sans intervention humaine de mesurage, destiné à être utilisé dans un liquide pour l'industrie alimentaire et tout particulièrement en oenologie. On sait que dans le domaine vinicole, l'élaboration d'un vin nécessite l'apport de produits cenoli,giques, par exemple pour des opérations de sulfitage afin de pi otéger les jus de raisins contre les oxydations. Actuellement l'apport d'anhydride sulfureux est réglementé, il se présente généralement sous forme liquide et les quantités autorisées sont exprimées en gramme ou milligramme par hectolitre ou litres ce qui implique des opérations de mesurages fastidieuses. L'ajout d'anhydride sulfureux ou toute autre produit liquide oenologique est réalisé suivant le dosage par éprouvette, pompe doseuse, décalitre etc. Par ailleurs, il est préférable de mettre l'anhydride sulfureux proportionnellement 15 en fonction du volume écoulé. La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients en proposant un dispositif d'apport de produit oenologique dans l'écoulement de pressoirs ou de machine à vendanger, qui évite à l'opérateur des taches manuelles contraignantes et susceptibles d'erreurs et permet un dosage précis d'apport d'anhydride sulfureux ou toutes autres produits oenologiques, ainsi qu'une gestion plus étendue de ce dosage. Le dispositif de dosage selon l'invention se caractérise essentiellement en ce qu'il comprend au moins une électrovanne à pincement permettant le séquencement d'apport de produit oenologique liquide passant dans un tuyau souple relié à un réservoir en amont. La dite électrovanne à pincement est reliée à une carte électronique ou automate intégré dans un boîtier, apte à commander en ouverture et fermeture l'électrovanne à pincement, de manière à réaliser le dosage de produit oenologique dans une ou plusieurs cuves ou machine à vendanger. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif selon l'invention, le boitier de commande comporte un bouton tournant ou commutateur afin de régler les dosages désirés pouvant aller de 4 gr à 10 grammes par hectolitre de produit oenologique. Selon une autre caractéristique additionnelle de l'invention le boîtier de commande comporte un deuxième bouton tournant ou commutateur pour sélectionner l'endroit ou l'on veut réaliser le dosage, ou le type de produit. Dans un mode de réalisation préférentiel la dite carte électronique ou automate comprend un circuit de temporisation permettant de gérer au mieux les différences de dosage de produits oenologiques liquide dans le temps. Les avantages et les caractéristiques de la présente invention ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé étant entendu que cette description ne présenté aucun caractère limitatif vis à vis de l'invention. Le dessin annexé illu:.t, l'invention La figure l représente une vue en plan d'une électrovanne à pincement fixé sur un tube souple relié à un réservoir de produits oenologiques liquides. Si on se réfère à la figure 1 on peut voir un dispositif de dosage d'un liquide cenologique1, par exemple de l'anhydride sulfureux mis dans un réservoir 2 passant dans un conduit souple3. L'ouverture et la fermeture de ce conduit est commandée par une électrovanne à pincement 4. Le conduit souple 3 après l'électrovanne à pincement 4 est relié à la cuve 5 par un conduit 6 ou passe le jus de raisins à traiter en produits oenologiques. L'électrovanne 4 peut être avantageusement une électrovanne à pincement ou tout autre type d'électrovanne, le diamètre de l'électrovanne peut être adapté en fonction du débit et du liquide oenologique à passer. On peut voir également que l'électrovanne à pincement est relié à une alarme 7 indiquant à l'opérateur que le dosage désiré est terminé, ce qui permet de reprogrammer un nouveau dosage. L'électrovanne à pincement 4, l'alarme 7 sont reliées par des câbles électriques 8 à une carte électronique ou automate 9, intégré dans un boîtier 91 et permettant à partir du bouton tournant 10 de programmer le dosage du liquide oenologique exprimé en gr par 1-11 ou par litre situé dans le réservoir 2. Le boîtier 91 comporte également un bouton tournant 11 qui permet de sélectionner le choix de la cuve à traiter ou le produit à utiliser
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Procédé d'apport de produits oenologique, permettant la mise en oeuvre du dit procédé.Le procédé consiste à doser dans une cuve de moût ou de vin au moins un produit oenologique par une électrovanne à pincement associé à un boîtier de commande permettant le réglage de la concentration du dit produit oenologique.
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1) Dispositif d'apport de produit oenologique dans l'écoulement de pressoirs, cuves et machines à vendanger caractérisé en ce qu'il comprend essentiellement au moins une électrovanne à pincement 4 contrôlant le dosage de produit oenologique 1 dans un réservoir 2, la dite électrovanne à pincement 4 contrôlant le dosage de produit oenolo çique 1 dans un réservoir 2, la dite électrovanne 4 étant gelée à 1 iae carte électronique ou automate 9, intégrée dans un boîtier 91 apte à commander en ouverture et fermeture une électrovanne 4 pour le dosage de produit oenologique passant dans un conduit 6 de jus de raisins à traiter. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le boîtier 91 comporte 1 bouton tournant 10 de dosage de produit oenologique de 4 à 10 gr par hectolitre. 3) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce que le boîtier 91 comporte un deuxième bouton tournant 11 qui permet de préciser le compartiment à traiter. 4) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la carte électronique ou automate 9 comprend un circuit ou programme de temporisation permettant de régler le dosage par la fermeture de l'électrovanne à pincement 4 de manière que le produit oenologique 1 soit diffusé par le tuyau souple 3 dans le circuit 6 d'écoulement de jus de raisins.
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C
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C12
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C12G
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C12G 1
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C12G 1/04
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FR2889034
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A1
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DISPOSITIF DE PROTECTION CONTRE LES INTEMPERIES ET NOTAMMENT LE FROID, DANS LE CADE DE LA PRATIQUE DE SPORTS QUI NECESSITENT LA TENUE A LA MAIN D'UN ACCESSOIRE
| 20,070,202 |
, et plus particulièrement les sports de raquette tels que le tennis. Dans de nombreux sports qui se pratiquent essentiellement en plein air, les compétitions se déroulent pendant les périodes chaudes de l'année, les périodes froides étant réservées, hormis pour quelques compétitions qui peuvent se dérouler à couvert, à un entraînement foncier. Il n'est toutefois pas possible pour tous les pratiquants de s'entraîner en salle, en sorte que l'entraînement à lieu en extérieur, les sportifs revêtant des habits adaptés pour se protéger des intempéries. Il est ainsi possible de couvrir toutes les parties du corps, même les mains en utilisant des gants. Cependant si pour la pratique de la bicyclette, par exemple, l'utilisation ou non de gants ne n'influe pas sur la performance, il n'en est pas de même pour des sports qui nécessitent un certain touché, et notamment les sports de raquettes tel que le tennis. Il n'est en effet pas possible de jouer au tennis avec des 20 gants pour se protéger du froid, sans altérer les sensations et le jeu du joueur. La présente invention a ainsi pour but de proposer un dispositif de protection contre les intempéries et notamment le froid, dans le cade de la pratique de sports qui nécessitent la tenue à la main d'un accessoire, et plus particulièrement les sports de raquette tels que le tennis, permettant de remédier aux divers inconvénients précités. Le dispositif de protection contre les intempéries et notamment le froid, dans le cadre de la pratique de sports qui nécessitent la tenue à la main d'un accessoire, et plus particulièrement les sports de raquette tels que le tennis selon l'invention, il se caractérise essentiellement en ce qu'il se présente sous la forme d'un manchon ou analogue réalisé dans un matériau souple et calorifuge, muni, au moins à chacune de ses extrémités, de moyens de resserrement, et qui présente des dimensions, longitudinales et transversales, choisies pour permettre de couvrir au moins la main de l'utilisateur lorsque celle-ci tient ledit accessoire. Selon une caractéristique additionnelle du dispositif de protection selon l'invention, le matériau dont est fait le 5 manchon, présente une certaine élasticité. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif de protection selon l'invention les moyens de resserrement se présentent sous la forme de fronces élastiques aptes à resserrer les ouvertures du manchon. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif de protection selon l'invention, les moyens de resserrement se présentent chacun sous la forme d'un cordon coulissant. Selon une autre caractéristique additionnelle du dispositif de protection selon l'invention, les moyens de resserrement se présentent sous la forme d'une bande ou analogue, munie à son extrémité de moyens réversibles d'accrochage. Selon une variante du dispositif de protection selon l'invention, il présente des dimensions aptes à lui permettre de couvrir une partie de l'accessoire. Selon une autre variante du dispositif de protection selon l'invention, il présente des dimensions aptes à lui permettre de couvrir une partie du bras de l'utilisateur. Selon une autre variante du dispositif de protection selon l'invention, le manchon est de forme tronconique. Selon un mode de réalisation particulier du dispositif de protection selon l'invention, le manchon présente une ouverture longitudinale prévue apte à permettre lez passage de la deuxième main. Les avantages et les caractéristiques du dispositif de protection selon l'invention, ressortiront plus clairement de la description qui suit et qui se rapporte au dessin annexé, lequel en représente un mode de réalisation non limitatif. Dans le dessin annexé : - la figure 1 représente une vue schématique en perspective 35 d'un mode de réalisation du dispositif de protection selon l'invention. - la figure 2 représente une vue schématique du même dispositif de protection en cours d'utilisation. En référence à la figure 1, on peut voir un dispositif 1 de protection selon l'invention. Il se présente sous la forme d'un manchon 2 réalisé dans un matériau souple tel qu'un textile par exemple, susceptible de présenter différentes qualités d'imperméabilité, d'absorption de la transpiration, de conservation de la chaleur, ou autres. Le matériau peut, de préférence, présenter des qualités d'élasticité afin de ne pas constituer une gêne pour l'utilisateur. Le manchon 2 comporte à chacune de ses extrémités une fronce élastique, 20 et 21, permettant de resserrer les ouvertures. On notera les fronces élastiques 20 et 21 ne sont de même dimensions, la fronce élastique 20 délimitant une ouverture moindre. En référence maintenant à la figure 2, on peut voir une utilisation du dispositif de protection 1 selon l'invention. Sur cette figure on peut voir un joueur de tennis 3 dont la main, non visible, qui tient le manche 40 d'une raquette 4, est recouverte par le manchon 2. En fait, la main tient le manche 40 à l'intérieur du manchon 2, et est ainsi protégée du froid, sans que risque d'être altéré le contact entre la main et le manche. La fronce élastique 20 est dimensionnée pour se resserrer sur le manche 40 en avant de la main, tandis que la fronce élastique est dimensionnée pour se resserrer sur le bras 30 du joueur, en arrière de la main. Les fronces élastiques 20 et 21 peuvent être remplacées, ou éventuellement associées, par des moyens de resserrement qui peuvent se présenter, non limitativement, sous la forme d'une sangle munie de moyens de d'accrochage de type Velcro par exemple, ou bien de cordons coulissants. Le dispositif de protection selon l'invention est de conception simple. Il présente aussi, de manière avantageuse, une surface importante susceptible d'être utilisée comme support de communication. Selon un mode de réalisation non représenté, le manchon 2 est muni d'une fente longitudinale, éventuellement bordée de moyen de rigidification, cette fente étant destinée à permettre le passage de l'autre main. Cette configuration permet aux joueurs de tennis qui tiennent leur raquette à deux mains, de garder celle-ci au chaud pendant l'entraînement. Cela permet également l'utilisation du dispositif de protection selon l'invention dans d'autres sports, et notamment le golf. En effet, si les golfeurs utilisent un ou deux gants pour tenir les clubs, ces gants ne sont pas adaptés à la protection contre le froid. Le manchon 2 peut ainsi être positionné sur le manche du club, et la première main est enfilée dans le manchon tandis que la seconde se referme sur la première après s'être introduite par la fente. Les éventuels moyens de rigidification peuvent consister en des moyens de mise en forme, et ils sont destinés à donner une 20 certaine forme à l'ouverture. Il va de soi que la présente invention ne saurait être limitée à la description qui précède de l'un de ses modes de réalisation, susceptible de subir quelques modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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Dispositif de protection contre les intempéries et notamment le froid, dans le cade de la pratique de sports qui nécessitent la tenue à la main d'un accessoire (4), et plus particulièrement les sports de raquette tels que le tennisIl se présente sous la forme d'un manchon (2) ou analogue réalisé dans un matériau souple et calorifuge, muni, au moins à chacune de ses extrémités, de moyens de resserrement (20, 21), et qui présente des dimensions, longitudinales et transversales, choisies pour permettre de couvrir au moins la main de l'utilisateur (3) lorsque celle-ci tient l'accessoire (4).
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1) Dispositif de protection contre les intempéries et notamment le froid, dans le cade de la pratique de sports qui nécessitent la tenue à la main d'un accessoire (4), et plus particulièrement les sports de raquette tels que le tennis, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un manchon (2) ou analogue réalisé dans un matériau souple et calorifuge, muni, au moins à chacune de ses extrémités, de moyens de resserrement (20, 21), et qui présente des dimensions, longitudinales et transversales, choisies pour permettre de couvrir au moins la main de l'utilisateur (3) lorsque celle-ci tient ledit accessoire (4). 2) Dispositif de protection selon la 1, caractérisé en ce que le matériau dont est fait le manchon (2), présente une certaine élasticité. 3) Dispositif de protection selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les moyens de resserrement se présentent sous la forme de fronces élastiques (20, 21) aptes à resserrer les ouvertures du manchon (2). 4) Dispositif de protection selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que, les moyens de resserrement se présentent chacun sous la forme d'un cordon coulissant. 5) Dispositif de protection selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que les moyens de resserrement se présentent sous la forme d'une bande ou analogue, munie à son extrémité de moyens réversibles d'accrochage. 6) Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente des dimensions aptes à lui permettre de couvrir une partie de l'accessoire (4). 7) Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente des dimensions aptes à lui permettre de couvrir une partie du bras (30) de l'utilisateur (3). 8) Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le manchon (2) est de forme tronconique. 9) Dispositif de protection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le manchon (2) présente une ouverture longitudinale prévue apte à permettre lez passage de la deuxième main.
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A
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A41
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A41D
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A41D 13,A41D 27
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A41D 13/08,A41D 13/00,A41D 27/00
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FR2896993
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A1
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SYSTEME D'AFFICHAGE DE CHEMIN D'EVACUATION D'URGENCE
| 20,070,810 |
L'invention concerne les systèmes d'évacuation de personnes, et en particulier les systèmes d'affichage de chemin d'évacuation de personnes vers des zones de sécurité lors de la 5 détection d'une situation d'urgence. Le document US 4 023 146 décrit un système d'évacuation pour un bâtiment présentant plusieurs étages. Après détection de la position d'un incendie, des priorités d'évacuation sont déterminées pour chaque étage par un ordinateur. Un signal de situation d'urgence et un signal de priorité sont restitués aux personnes situées dans un étage devant être évacué en priorité. De 10 plus, le système présente des panneaux lumineux à proximité des portes d'ascenseur, afin d'orienter les personnes vers une zone de sécurité. Un panneau lumineux fournit une orientation modifiée si un incendie est détecté sur le chemin par défaut vers une zone de sécurité. Un tel système présente des inconvénients. En effet, un tel système n'est pas adapté pour un bâtiment présentant une grande surface et des embranchements multiples, impliquant 15 par conséquent une multitude de chemins d'évacuation vers des zones de sécurité. Lorsque de multiples chemins sont possibles, un tel système ne permet notamment pas de déterminer lequel de ces chemins emprunter lorsqu'un autre chemin d'évacuation est condamné. L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention porte ainsi sur un dispositif de détermination de chemins d'évacuation, comprenant : 20 -une interface de communication apte à recevoir des signaux d'alerte provenant de différents capteurs d'alerte répartis dans un bâtiment, et apte à émettre des commandes d'affichage à destination de luminaires d'orientation répartis dans le bâtiment ; -une base de données mémorisant : -des liens de proximité entre les luminaires d'orientation et les capteurs d'alerte ; 25 -l'existence de passages d'évacuation entre deux luminaires ; -la longueur de chacun de ces passages; -un module de détermination d'un chemin d'évacuation sécurisé le plus court entre chaque luminaire et une zone de sécurité en fonction de la longueur des passages et en fonction de la proximité entre un luminaire duquel part un passage et un capteur émettant un signal 30 d'alerte, et générant une commande d'affichage de sorte que chaque luminaire indique un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé le plus court. Selon une variante, un chemin d'évacuation le plus court est déterminé en prenant en compte pour chaque passage le nombre de capteurs émettant un signal d'alerte à proximité d'un luminaire duquel part ledit passage. 2 Selon encore une variante, ladite base de données mémorise un chemin d'évacuation sécurisé de référence, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction de la proximité de ses passages avec les passages du chemin d'évacuation sécurisé de référence. Selon une autre variante, ladite base de données mémorise un critère de débit pour chaque passage, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction du critère de débit de chaque passage. Selon encore 'une autre variante, ladite base de données mémorise les obstacles présents dans chaque passage, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction des obstacles présents dans chaque passage. On peut alors prévoir que le chemin d'évacuation le plus court est déterminé en fonction d'obstacles appartenant au groupe constitué de portes coupe-feu, de portes, d'escaliers et des objets encombrants. Selon une variante, l'interface de communication est apte à recevoir le statut de fonctionnement de chaque luminaire, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en prenant en compte pour chaque passage le statut de fonctionnement d'un luminaire duquel part ledit passage. Selon encore une variante, le module calcule un score représentatif du temps de traversée de chaque passage en fonction des différents paramètres associés audit passage. Selon une autre variante, le module est apte à localiser l'origine de l'alerte en fonction des signaux d'alerte reçus, à déterminer le chemin le plus court entre un luminaire et l'origine de l'alerte, et à générer des commandes d'affichage de chaque luminaire de façon à indiquer un passage appartenant au chemin le plus court vers l'origine de l'alerte. Selon encore une autre variante, la base de données mémorise pour chaque luminaire, l'ensemble des luminaires ou zones de sécurité accessibles par un passage. L'invention porte également sur un système d'affichage de chemins d'évacuation comprenant : -un dispositif de détermination de chemins d'évacuation tel que décrit ci-dessus ; -des capteurs d'alerte disposés dans le bâtiment, communiquant avec l'interface de réception du dispositif et répertoriés dans la base de données ; -des luminaires d'orientation disposés dans le bâtiment et communiquant avec l'interface d'émission du dispositif et répertoriés dans la base de données. L'invention porte en outre sur un procédé d'affichage de chemins d'évacuation dans un bâtiment, comportant les étapes consistant à : 3 -recevoir des signaux d'alerte provenant de différents capteurs d'alerte répartis dans un bâtiment , -déterminer un chemin d'évacuation sécurisé le plus court entre chaque luminaire du bâtiment et une zone de sécurité, en fonction de la longueur des passages de personnes entre deux luminaires, et en fonction de la proximité entre un luminaire duquel part un passage et un capteur dont un signal d'alerte est reçu ; -afficher un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé le plus court au moyen des luminaires. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : -la figure 1 illustre de manière schématique un système d'affichage de chemin d'évacuation selon l'invention ; -la figure 2 illustre différents états d'un luminaire utilisable dans le cadre de l'invention ; -la figure 3 illustre une portion de plan d'un bâtiment dans lequel l'invention est mise en oeuvre. L'invention propose de prendre en compte les distances séparant des luminaires balisant 20 les chemins d'évacuation d'un bâtiment pour calculer dynamiquement un chemin d'évacuation sécurisé le plus court possible. Plus précisément l'invention porte sur un dispositif de détermination de chemins d'évacuation, comprenant : -une interface de communication apte à recevoir des signaux d'alerte provenant de 25 différents capteurs d'alerte répartis dans un bâtiment, et apte à émettre des commandes d'affichage à destination de luminaires d'orientation répartis dans le bâtiment ; -une base de données mémorisant : -des liens de proximité entre les luminaires d'orientation et les capteurs d'alerte ; -l'existence de passages d'évacuation entre deux luminaires ; 30 -la longueur de chacun de ces passages; -un module de détermination d'un chemin d'évacuation sécurisé le plus court entre chaque luminaire et une zone de sécurité (zone sans détection incendie, extérieur d'un bâtiment ou une issue de secours). Cette détermination dépend de la longueur des passages et de la proximité par rapport aux passages d'un ou plusieurs capteurs 4 émettant un signal d'alerte. Ce module génère un état permettant d'émettre une commande d'affichage afin que les luminaires indiquent un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé le plus court. Ainsi, le chemin d'évacuation sécurisé le plus court vers une zone de sécurité peut être calculé ou simulé dynamiquement en fonction des évènements détectés par les capteurs d'alerte et de leur évolution. La figure 1 représente un système d'affichage de chemins d'évacuation 1, comprenant 10 un dispositif de détermination de chemins d'évacuation 6, des capteurs d'alerte 5 et des luminaires d'orientation 2. Le dispositif 6 peut être mis en oeuvre sous forme de serveur localisé à distance du bâtiment surveillé. Les capteurs d'alerte 5 sont dans l'exemple des capteurs de détection d'incendie ou de 15 fumée de tout type adéquat. Ces capteurs 5 peuvent être connectés à l'interface 32 du dispositif 6 pour la transmission des signaux d'alerte, de façon connue en soi par l'homme du métier. Les luminaires peuvent être connectés à l'interface 31 du dispositif 6 pour recevoir des commandes d'affichage. Les zones de sécurité sont par exemple délimitées par des issues de secours. 20 La figure 2 représente différents états d'un luminaire 2 utilisable dans le cadre de l'invention. L'orientation est définie par l'affichage de la face visible du luminaire. En supposant que ce luminaire soit disposé verticalement avant un croisement, l'état D commande d'emprunter le passage de droite, l'état B commande d'emprunter le passage en face, l'état G commande 25 d'emprunter le passage de gauche et l'état X interdit un passage. Chaque état est défini par une commande générée et émise par le système de détermination des chemins d'évacuation. La figure 3 illustre une portion de bâtiment comprenant un système 1 d'affichage de chemin d'évacuation selon l'invention. Les liaisons entre capteurs et luminaires sont illustrées en 30 trait discontinu. Les luminaires étant disposés verticalement, une excroissance identifie le bord supérieur de chaque luminaire. Un incendie 11 se déclare à proximité du capteur 51, lié aux luminaires 22, 33 et 34. Le luminaire 22 est disposé devant une porte coupe-feu 10. De l'autre côté de la porte coupe-feu 10, est disposé un luminaire 23, lié au capteur 52. Plus loin dans le couloir, se trouve un luminaire 24, également lié au capteur 52. Un luminaire 20 est disposé à mi- chemin d'un couloir 7 en cul-de-sac. Un luminaire 29 est disposé sur une porte donnant accès à un escalier 8 vers un autre étage. Des luminaires 25 à 28 sont disposés à un croisement et sont liés à un capteur 53. Un luminaire 21 est disposé sur une issue de secours 9 débouchant sur une zone sécurisée, et est lié au capteur 53. 5 Dans l'exemple de la figure 3, on constate que le luminaire 20 est un luminaire isolé et statique car il est situé dans un couloir en cul-desac 8 et affiche donc systématiquement la même orientation. Un {tel luminaire n'entre pas en ligne de compte dans le calcul de chemin sécurisé le plus court. La base de données 4 peut notamment comprendre un descriptif du dispositif de détection, un descriptif de la topologie des lieux et un descriptif du dispositif d'orientation formé des luminaires 2. Dans l'exemple, le descriptif du dispositif de détection répertorie les emplacements des capteurs d'alerte 5 et associe une adresse unique à chacun de ces capteurs 5. Ainsi, l'existence et la localisation d'un incendie peuvent être déterminées aisément et de manière univoque. Cette adresse peut comprendre un numéro de capteur, un numéro de ligne de connexion, un numéro de point et un numéro de zone de détection. Avantageusement, le dispositif de détermination 6 reçoit le statut de fonctionnement de chaque capteur 5 par l'intermédiaire de l'interface 32. Le statut de chaque capteur est alors mis à jour dans la base de données 4. Ce statut peut notamment être défini avec le codage suivant : 0 : fonctionnement normal, absence d'alerte ; 1 : fonctionnement normal, présence d'une alerte ; 2 à 6 : identification d'un défaut de fonctionnement défini ; 7 : hors service ; 8 : test. Avantageusement, le descriptif du dispositif de détection mémorise un poids associé à chaque capteur 5, afin de prendre en compte la position plus ou moins éloignée d'un capteur par rapport à un chemin d'évacuation. Dans l'exemple, le descriptif de la topologie des lieux définit, en premier lieu, l'existence de passages entre des couples de luminaires d'orientation et la longueur de ces passages. Avantageusement, le descriptif de la topologie comprend également un coefficient représentatif du débit possible dans chaque passage. 6 Le coefficient de débit peut être une échelle comprise entre 0 et 1 (1 correspondant à une valeur en l'absence de contrainte de débit). Le coefficient de débit peut être modifié en fonction de spécificités du bâtiment, par exemple du fait de la présence d'éléments gênants tels que des armoires dans le passage ou du fait d'une baisse de débit due à un évènement particulier. En outre, le descriptif de la topologie définit un lien entre un luminaire 2 et un ou plusieurs capteurs d'alerte 5. Un tel lien permet notamment de déterminer l'orientation que chaque luminaire doit afficher en fonction du lieu de l'incendie ou de l'anomalie. On peut prévoir un lien binaire définissant des luminaires 2 disposés à proximité d'un capteur donné 5. On peut également prévoir un lien plus précis définissant la distance entre un capteur 5 et plusieurs luminaires 2 disposés à proximité. La topologie des lieux peut notamment être définie de la façon suivante dans la base de données : le(s) passage(s) entre un luminaire et ses luminaires adjacents est défini par une distance et par un lien d'adjacence composée de l'adresse du luminaire adjacent et de l'orientation affiché pour s'y rendre depuis le présent luminaire (G, D,H,B). Des luminaires seront considérés comme adjacents si un passage direct les relie. Le descriptif du dispositif d'orientation associe une adresse unique à chacun des luminaires. Avantageusement, le dispositif de détermination 6 présente une interface recevant un statut pour chaque luminaire, le statut de chaque luminaire étant alors mis à jour dans le descriptif du dispositif d'orientation de la base de données. En codant ce statut sur un octet, on peut notamment prévoir que la valeur 0 identifie un luminaire 2 ayant un fonctionnement normal, que les valeurs 1 à 6 identifient différentes erreurs de fonctionnement, et que la valeur 7 identifie une absence ou une défaillance totale du luminaire. Le descriptif du dispositif d'orientation peut notamment comprendre la nature de chaque luminaire. En codant cette nature sur un octet, on peut notamment prévoir le codage suivant : 0 : luminaire isolé (tel que le luminaire 20) ; 1 : luminaire de sortie (tel que le luminaire 21) ; 2 : luminaire de porte coupe-feu associé à un autre luminaire de l'autre côté de la porte coupe-feu (tel que les luminaires 22 et 23) ; 7 3 : luminaire de porte standard ou de porte donnant sur une cage d'escalier (tel que le luminaire 29) et dont les orientations doivent par exemple être limitées à B et X ; 4 : luminaire de couloir (tel que le luminaire 24) présentant seulement 2 orientations possibles (G, D) ; 5 : luminaire de croisement (tel que le luminaire 25) présentant au moins 4 orientations (G,D,B,X). Le descriptif du dispositif d'orientation peut également indiquer l'orientation affichée par chaque luminaire 2 dans le chemin sécurisé de référence, c'est à dire le chemin d'évacuation défini par défaut en l'absence de situation d'urgence définie. Les orientations X, D, G, H, B sont par exemple codées respectivement par les valeurs 0 à 4. Le descriptif du dispositif d'orientation peut également mettre à jour en temps réel une valeur d'activation de chaque luminaire. Un luminaire est activé si l'un des capteurs auquel il est lié envoie un signal d'alerte, et désactivé dans le cas contraire. Le dispositif 6 peut déterminer en temps réel qu'une zone incluant des capteurs activés est une zone à risque. Avantageusement, l'état des luminaires n'est modifié que dans les zones à risques par rapport au chemin d'évacuation de référence. Avantageusement, une hiérarchisation est effectuée entre les critères conduisant au calcul du chemin sécurisé le plus court. La hiérarchisation suivante peut être utilisée (par ordre décroissant d'importance) : -calculer le chernin le plus sûr. Pour cela, une pondération défavorable est associée aux passages situés dans une zone en fonction du nombre de capteurs émettant un signal d'alerte contenus dans cette zone; -donner une pondération favorable aux passages les plus proches du chemin sécurisé de référence ; -définir la distance réelle à parcourir dans un passage ; -donner une pondération défavorable à un passage à faible débit ; -donner une pondération défavorable à un passage incluant des portes coupe-feu, des portes, ou tout autre obstacle susceptible de ralentir le déplacement des personnes durant l'évacuation. Sur la base de ces critères hiérarchisés, une distance équivalente est calculée pour chaque passage u, u joignant des luminaires adjacents x et y. La formule suivante peut notamment être utilisée pour calculer la distance équivalente P(u) pour un passage u, dans le sens allant de x vers y : P(u)=P1(i)*NDA(x)/2+P1(i)*NDA(y)/2 +d(u) -dref +(1-CD(u))*d(u)+P2(x)/2+P2(y)/2 avec P1(i) le poids associé au critère de sûreté, pondéré par le poids de chaque capteur i lié au luminaire donné ; NDA(x) le nombre de capteurs activés liés au luminaire x ; D(u) la longueur du passage u entre les luminaires x et y ; dref = d(u) si les luminaires x et y sont adjacents dans le chemin d'évacuation de référence ou dref=0 sinon ; P2 est une distance équivalente correspondant à la présence d'une porte coupe-feu dans 10 le passage u (x et/ou y sont des luminaires de portes coupe-feu); CD(u) est un coefficient de débit associé au passage, variant de 0 en cas de forte contrainte de débit, à 1 en cas d'absence de contrainte de débit. P1 (i) est le poids incendie calculé avec la formule suivante : 15 P1(i)=AX(i)*Max{D(x, si), D(x, S2), D(x, s3), D(x, sa)}; Avec D(x,sj) correspondant à la distance maximale parcourue depuis le luminaire x jusqu'à un luminaire de sortie en passant par le luminaire sj. AX(i) est une pondération attribuée au capteur i lié au luminaire x (Ax(i)=1 par défaut), si étant les luminaires adjacents du luminaire x. 20 Le calcul de la distance équivalente pour chaque passage peut être effectué dynamiquement lors de chaque changement de statut d'un capteur, afin de recalculer en temps réel le chemin sécurisé le plus court. Le calcul de chemin sécurisé le plus court peut être effectué par un module de recherche 25 opérationnelle, en se fondant sur le modèle de réseau mémorisé dans la base de données. Ainsi, le réseau correspondant au bâtiment ou à une partie du bâtiment est défini par un ensemble de noeuds correspondant aux luminaires ou des accès à des zones de sécurité, par un ensemble d'arcs correspondant aux passages entre les noeuds, et par une distance équivalente associé à chaque arc. Le module de recherche opérationnelle détermine le chemin sécurisé le plus court 30 comme étant le chemin pour lequel la somme des distances équivalentes aux passages empruntés est la plus faible. Dès lors, le dispositif 6 génère des commandes d'affichage d'orientation destinées aux luminaires correspondant à ce chemin. Le calcul de la distance équivalente d'un passage peut également tenir compte du statut d'un luminaire : si un luminaire est détecté comme présentant une défaillance, on peut rallonger 9 la distance équivalente des passages auxquels il appartient de façon que le chemin sécurisé le plus court passe prioritairement par des luminaires dont l'affichage est fonctionnel. Avantageusement, le dispositif 6 de détermination de chemin d'évacuation peut présenter un mode dans lequel on inverse l'orientation de l'affichage fourni par les luminaires, afin de permettre aux pompiers de retrouver l'origine de l'incendie. Avantageusement, cette orientation opposée est associée à une couleur distincte (par exemple le rouge) de la couleur d'orientation vers une zone sécurisée (par exemple le vert). Avantageusement, le dispositif 6 commande systématiquement aux luminaires d'afficher 10 un chemin vers une zone sécurisée, même si aucun chemin n'est sûr. Dans un tel cas, le chemin d'évacuation affiché pourra correspondre au chemin d'évacuation de référence
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L'invention concerne un dispositif (6) de détermination de chemins d'évacuation, comprenant:-une interface de communication (31, 32) apte à recevoir des signaux d'alerte provenant de capteurs d'alerte (5) répartis dans un bâtiment, et apte à émettre des commandes d'affichage à destination de luminaires d'orientation (2) répartis dans le bâtiment ;-une base de données (4) mémorisant :-des liens de proximité entre les luminaires (2) et les capteurs;-l'existence de passages d'évacuation;-la longueur des passages;-un module de détermination (3) d'un chemin d'évacuation sécurisé entre chaque luminaire et une zone de sécurité en fonction de la longueur des passages et en fonction de la proximité entre un luminaire duquel part un passage et un capteur émettant un signal d'alerte, et générant une commande d'affichage de sorte que chaque luminaire indique un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé.
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1. Dispositif (6) de détermination de chemins d'évacuation, caractérisé en ce qu'il comprend : -une interface de communication (31, 32) apte à recevoir des signaux d'alerte provenant de différents capteurs d'alerte (5) répartis dans un bâtiment, et apte à émettre des commandes d'affichage à destination de luminaires d'orientation (2) répartis dans le bâtiment ; -une base de données (4) mémorisant : -des liens de proximité entre les luminaires d'orientation (2) et les capteurs d'alerte ; -l'existence de passages d'évacuation entre deux luminaires ; -la longueur de chacun de ces passages; -un module de détermination (3) d'un chemin d'évacuation sécurisé le plus court entre chaque luminaire et une zone de sécurité en fonction de la longueur des passages et en fonction de la proximité entre un luminaire duquel part un passage et un capteur émettant un signal d'alerte, et générant une commande d'affichage de sorte que chaque luminaire indique un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé le plus court. 2. Dispositif (6) selon la 1 ou 2, dans lequel un chemin d'évacuation le plus court est déterminé en prenant en compte pour chaque passage le nombre de capteurs (5) émettant un signal d'alerte à proximité d'un luminaire (2) duquel part ledit passage. 3. Dispositif (6) selon la 1 ou 2, dans lequel ladite base de données mémorise un chemin d'évacuation sécurisé de référence, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction de la proximité de ses passages avec les passages du chemin d'évacuation sécurisé de référence. 4. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite base de données (4) mémorise un critère de débit pour chaque passage, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction du critère de débit de chaque passage. 30 5. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite base de données mémorise les obstacles présents dans chaque passage, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en fonction des obstacles présents dans chaque passage. 25 6. Dispositif (6) selon la 5, dans lequel le chemin d'évacuation le plus court est déterminé en fonction d'obstacles appartenant au groupe constitué de portes coupe-feu, de portes, d'escaliers et des objets encombrants. 7. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'interface de communication est apte à recevoir le statut de fonctionnement de chaque luminaire, un chemin d'évacuation le plus court étant déterminé en prenant en compte pour chaque passage le statut de fonctionnement d'un luminaire duquel part ledit passage. 8. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le module calcule un score représentatif du temps de traversée de chaque passage en fonction des différents paramètres associés audit passage. 9. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le module est apte à localiser l'origine de l'alerte en fonction des signaux d'alerte reçus, à déterminer le chemin le plus court entre un luminaire et l'origine de l'alerte, et à générer des commandes d'affichage de chaque luminaire de façon à indiquer un passage appartenant au chemin le plus court vers l'origine de l'alerte. 10. Dispositif (6) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la base de données mémorise pour chaque luminaire, l'ensemble des luminaires ou zones de sécurité accessibles par un passage. 11. Système d'affichage (1) de chemins d'évacuation, caractérisé en ce qu'il comprend : -un dispositif (6) de détermination de chemins d'évacuation selon l'une quelconque des précédentes ; -des capteurs d'alerte (5) disposés dans le bâtiment, communiquant avec l'interface de réception du dispositif et répertoriés dans la base de données ; -des luminaires d'orientation (2) disposés dans le bâtiment et communiquant avec l'interface d'émission (31) du dispositif et répertoriés dans la base de données. 12. Procédé d'affichage de chemins d'évacuation dans un bâtiment, comportant les étapes consistant à :-recevoir des signaux d'alerte provenant de différents capteurs d'alerte (5) répartis dans un bâtiment ; -déterminer un chemin d'évacuation sécurisé le plus court entre chaque luminaire du bâtiment et une zone de sécurité, en fonction de la longueur des passages de personnes entre deux luminaires (2), et en fonction de la proximité entre un luminaire duquel part un passage et un capteur dont un signal d'alerte est reçu ; -afficher un passage appartenant au chemin d'évacuation sécurisé le plus court au moyen des luminaires.
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A,G
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A62,G08
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A62B,G08B
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A62B 3,G08B 5
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A62B 3/00,G08B 5/36
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FR2894176
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A1
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PRODUIT EN MATIERE PLASTIQUE EXPANSEE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un produit en matière plastique expansée comportant un habillage sur une partie de sa surface, telle qu'un meuble, un élément de meuble, un siège et notamment un siège ré- hausseur pour enfant. Etat de la technique Les produits tels que l'assise d'un siège, son dossier et, plus généralement, certains meubles sont munis de revêtements tels que des housses et des habillages. Ces revêtements ont pour but d'améliorer l'esthétique du produit par la diversité des couleurs et des matières ou le confort. Il existe également des objets plus particuliers, munis d'habillage tels que des coques pour le transport des enfants dans les voitures ou des sièges réhausseurs utilisés dans les voitures pour per- mettre d'attacher un enfant au siège à l'aide de la ceinture de sécurité. Les réhausseurs connus sont réalisés en matière plastique moulée sous la forme d'une coque, le cas échéant munie d'une housse en tissu. Ces réhausseurs connus sont relativement inconfortables tant à cause de leur rigidité que de l'habillage. De plus, l'habillage c'est-à-dire la housse peut glisser par rapport à la coque de sorte que l'enfant risque lui-même de glisser sous l'effet d'une décélération brutale ou d'un coup de frein. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un produit en matière plastique expansée comportant un habillage tel qu'un élément de mobilier Ou d'ameublement comme un siège, une banquette, une chaise ou encore un siège réhausseur de fabrication simple, permettant d'améliorer la sécurité et le confort, qui soit plus résistant et permette une adaptation esthétique plus facile. Exposé et avantage de l'invention A cet effet, l'invention concerne un produit du type défini ci-dessus caractérisé en ce que la surface couverte par l'habillage est bordée par une gorge dans laquelle est encastré le bord de la pièce de matière d'habillage. Ce produit en matière plastique expansée présente l'avantage d'avoir une surface d'habillage couverte de manière précise par la pièce d'habillage dont les bords, encastrés dans le corps du produit, sont bien tenus par cet encastrement et offrent un contour parfaitement35 net sans nécessiter une préparation précise de la pièce d'habillage. La surface d'habillage peut couvrir la surface supérieure du produit, partiellement ou totalement. Elle peut également ne couvrir qu'une partie de cette surface et venir sur une partie du bord jusque sous le dessous du produit, la gorge d'encastrement du bord de la pièce d'habillage suivant le contour de la surface d'habillage. Dans le cas d'un produit en forme d'assise ou de dossier, cela permet d'habiller non seulement la surface principale mais de passer également sur le bord et revenir par exemple au dos du dossier ou sous le siège, pour que l'arrête de l'assise ou du dossier soit également habillée, selon les fonctionnalités ou l'esthétique à réaliser. En particulier si la surface habillée a une forme complexe, l'encastrement du bord de la pièce de matière d'habillage est important pour bien retenir cette pièce d'habillage, évitant qu'elle ne se déforme. Cela est très important en parti- culier si la pièce d'habillage a un motif géométrique dont l'orientation doit être respectée par exemple des rayures. Le fait que la pièce d'habillage puisse contourner le bord de la surface par exemple de l'assise ou du dossier, améliore le confort donné par le produit. La réalisation d'un tel pro-duit est particulièrement simple ce qui permet également de diversifier la nature des pièces d'habillage. Suivant une autre caractéristique particulièrement avantageuse, le produit est en forme de siège réhausseur pour enfant, ayant une surface d'assise bordée par des côtés latéraux relevés, en matière plastique expansée, la surface d'assise étant couverte d'une pièce d'habillage, complexée, dont les bords sont encastrés dans l'épaisseur de la matière plastique expansée de l'assise. Comme pour un siège, la combinaison entre une surface habillée par une pièce d'habillage et une surface non habillée permet de combiner avantageusement les surfaces concernées par le confort donné par le produit et les surfaces plus fonctionnelles ou soumises à une usure plus importante comme par exemple les bords de la pièce qui peuvent ne pas être intégralement couverts par la pièce d'habillage ou ne pas l'être du tout. Cette amélioration du confort se traduit également par un avantage esthétique. Suivant une autre caractéristique avantageuse, les bords de la pièce d'habillage sont enfoncés dans la gorge bordant la surface d'habillage, notamment la surface d'assise située à l'intérieur des limites du siège. Il peut en être de même du dossier si le produit est un siège avec un dossier. Même si le dossier et l'assise du siège sont moulés en matière plastique expansée en une seule pièce, il est néanmoins possible de garnir séparément l'assise et le dossier par une pièce d'habillage distincte, de manière à obtenir une surface habillée, plus nette pour l'assise et pour le dossier en évitant l'habillage de formes géométriques souvent complexes à la jonction du dossier et de l'assise. En outre, cela permet d'utiliser une matière ayant des caractéristiques physiques ou esthétiques différentes pour l'assise et pour le dossier ce qui est également avantageux pour l'esthétique car cela permet une très grande diversité de couleurs et de motifs. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la surface du siège entourant la surface d'assise revêtue de la pièce de tissu a une structure non lisse, d'un grain de cuir ou d'un motif. Cette combinaison entre la peau de la matière expansée entourant la surface d'habillage et la surface d'habillage elle-même permet d'utiliser les caractéristiques de résistance mécanique de la matière plastique expansée pour les surfaces les plus exposées aux chocs ou à l'usure. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la matière plastique expansée est du polypropylène expansé, du polystyrène expansé 20 ou du polyéthylène expansé. Il est également possible de modifier les caractéristiques d'expansion du produit et par exemple, d'expanser différemment sous la surface d'habillage et autour de celle-ci, pour avoir par exemple plus de souplesse sous la surface d'habillage et plus de rigidité autour de la sur- 25 face d'habillage. Ainsi, la matière plastique sous la surface d'habillage formant l'assise est avantageusement expansée à un degré d'expansion différent des autres parties du produit, notamment de l'assise ou du dossier du siège. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la pièce 30 d'habillage est une pièce de tissu. Il peut également s'agir d'une pièce de non tissé ou d'une matière telle que du cuir, similicuir ou produit de ce type. Comme la pièce d'habillage adhère à la surface de contact avec le corps du produit en matière expansée, la pièce d'habillage ne glisse 35 pas par rapport à la matière expansée et cela d'autant plus que les bords de la pièce d'habillage sont encastrés dans la gorge qui l'entoure. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel produit. Ce procédé est caractérisé en ce qu' - on réalise un moule muni d'une cloison délimitant jusqu'à une certaine profondeur, la surface d'habillage du produit, - on place une pièce d'habillage dans le moule, à l'intérieur de la cavité délimitée par la cloison, - on introduit la matière plastique dans la cavité du moule et on la fait expanser pour intégrer la pièce d'habillage dans la surface d'habillage de la pièce tout en réalisant celle-ci. L'invention concerne également un procédé caractérisé en ce qu' - on réalise un moule muni d'une cloison délimitant jusqu'à une certaine profondeur, la surface d'habillage du produit, - on fait expanser la matière plastique de la pièce dans le moule, - on ouvre le moule et on place la pièce d'habillage sur la surface d'habillage puis, on referme le moule pour encastrer le bord de la pièce d'habillage dans la gorge du corps du produit moulé pour encastrer le bord de la pièce d'habillage dans la gorge du corps du produit et pour plaquer / appliquer le tissu sur le produit moulé expansé. En particulier, il est avantageux pour assurer l'accrochage de la pièce d'habillage au corps de la matière plastique expansée formant le produit, que la pièce d'habillage soit revêtue sur sa face arrière, c'est-à-dire celle tournée vers la matière expansée, d'un additif réactivable par la chaleur de manière à adhérer à la matière plastique au moment où celle-ci, chauffée, s'expanse. Les avantages d'un produit ou de la mise en oeuvre du pro- cédé selon l'invention sont particulièrement importants dans le cas d'un siège tel qu'une coque pour enfant ou un siège réhausseur avec ou sans dossier pour enfant. En effet, le réhausseur selon l'invention permet, grâce à sa réalisation sous la forme d'une pièce en matière plastique expansée, d'offrir une meilleure sécurité et un meilleur confort : la surface d'assise proprement dite étant revêtue d'un tissu complexé, celui-ci est fixé solidairement à la matière plastique expansée et ne glisse pas par rapport à celle-ci. Le confort est également amélioré et les bords latéraux rele- vés, que l'enfant touche naturellement avec ses mains, sont faciles à net-toyer car non revêtus de tissu mais sont constitués par la peau de la matière plastique expansée. Le siège réhausseur est également d'une fabrication simple et économique car elle se fait en une seule opération de manière automatique sans avoir à tenir compte de la netteté du découpage de la pièce de tissu intégrée au siège. Le bord du tissu n'a pas à être traité d'une ma- nière particulière, car même découpé de façon irrégulière comme cela est pratiquement le cas du fait de la nature de la matière, il est intégré dans l'épaisseur de la matière plastique de l'assise qui, non seulement améliore l'accrochage, mais aussi et surtout cache naturellement le bord de la pièce de tissu et ne laisse apparaître qu'une surface couverte de manière impeccable puisque tendue et bordée par la partie intérieure, moulée. En effet, la pièce de tissu, placée dans le moule, est fermement appliquée contre les parois du moule ce qui donne une forme précise au contour de l'assise, à l'intérieur de la partie revêtue du tissu. Le contour extérieur de cette sur-face d'assise revêtue de tissu est net car il correspond en fait à la trace de 15 la cloison du moule formant le support qui reçoit la pièce de tissu et délimite la surface d'assise. Cette gorge évite que la matière plastique à l'extérieur de la surface d'assise n'imprègne le bord du tissu ou ne migre dans celui-ci d'une manière incontrôlable. Enfin, cette technique de fabrication du siège réhausseur 20 permet une très grande diversité de coloris ou de matières sans que cela ne modifie ou ni complique la fabrication ou l'outillage servant à la fabrication. De façon avantageuse, les bords de la pièce de tissu sont enfoncés dans la gorge périphérique bordant la surface d'assise et qui est 25 la trace de la cloison intérieure du moule délimitant la surface d'assise. Suivant une autre caractéristique, la surface du siège réhausseur au-delà de la surface d'assise a un grain imitant un cuir ce qui évite la fragilité d'aspect d'une surface lisse et permet une adaptation à l'habillage du véhicule. 30 Dessins La présente invention sera décrite de manière plus détaillée à l'aide de modes de réalisation du produit et du procédé selon l'invention, représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un produit de forme générale 35 selon l'invention, - la figure 2 est une coupe transversale du produit de la figure 1, - les figures 3A-3D montrent différentes étapes de mise en oeuvre du procédé de l'invention pour la fabrication d'un produit tel que celui des figures 1 et 2, - les figures 4A-4E montrent une variante de réalisation du procédé se- lon l'invention, - la figure 5 est une vue en perspective d'un mode de réalisation d'un produit selon l'invention en forme de siège réhausseur pour enfant, - la figure 6 est une vue en perspective d'un siège réhausseur coupé se- lon son plan médian longitudinal, - les figures 7A-7C montrent respectivement une vue de dessus, une vue de face et une vue de dessous du réhausseur de la figure 1, - les figures 8A-8D montrent schématiquement quatre étapes du procédé de fabrication du siège réhausseur selon la figure 5. Description de modes de réalisation de l'invention Un produit et un procédé selon l'invention pour la réalisation de ce produit seront décrits de manière générale ci-après à l'aide des figures 1 à 3D. Selon la figure 1, l'invention concerne un produit en matière plastique expansée comportant un habillage sur une partie de sa surface. Ce produit est, par exemple, un élément de meuble tel qu'une assise de siège, un dossier, une banquette, un accoudoir ou un élément de garniture de véhicule. Ce produit 1 se compose d'un corps 11 en matière plastique expansée, par exemple en polypropylène, en polystyrène ou en polyéthy-lène expansés. Une partie de sa surface est garnie d'une pièce d'habillage 2 par exemple en tissu, en non tissé, en cuir ou en une matière de revêtement utilisée pour de telles applications. La surface 12 couverte par la pièce d'habillage 2 est bordée par une gorge 13 dans laquelle est encastré le bord 21 de la pièce en ma- tière d'habillage. Cet encastrement dans la gorge 13 réalisée au moment de la fabrication, permet de recevoir le bord 21 de la pièce d'habillage 2 sans que celui-ci ne soit nécessairement préparé de manière très précise et nette par une couture, un ourlet dans le cas d'une pièce en tissu ou au- tres finitions. Ce bord 21 est recourbé et enfoncé ou intégré dans le corps 11 de la matière plastique expansée et accroché dans celle-ci. Le contour 22 de la surface d'habillage 12 est, dans ces conditions, parfaite-ment net et précis. Le corps 11 du produit est expansé en une ou plusieurs fois, par exemple pour créer sous la surface d'habillage une couche 14 dont l'expansion est différente de celle des autres parties du corps. Cette couche n'est pas une zone délimitée de façon précise par une interface mais présente une certaine épaisseur transitoire dans laquelle la densité de la matière varie entre les deux valeurs extrêmes d'expansion. Cette expansion différentielle peut également se répéter de différentes manières dans diverses zones du corps de la pièce. Pour des nécessités de dessin, la surface d'habillage 23 apparaît dans la vue en coupe de la figure 2 comme n'étant pas appliquée strictement contre la surface correspondante 12 du corps 11 de matière expansée. En réalité, cette surface d'habillage 23 est étroitement appliquée et solidarisée contre cette surface par l'adhérence de la matière expansée. Cette adhérence peut être favorisée par une enduction d'adhésif de la face 15 arrière de la pièce d'habillage. Les figures 3A-3D montrent différentes étapes de fabrication d'un produit en matière plastique expansée muni d'un habillage comme celui des figures 1 et 2 selon le procédé de l'invention. D'abord, on réalise un moule 200 par exemple en deux par- 20 ties 210, 220, dont l'une 210 des parties, celle moulant la surface d'habillage de la future pièce comporte une cloison 230 délimitant la sur-face d'habillage 231 du futur produit. Cette cloison 230 est continue sur le pourtour de la surface d'habillage 231. La cloison 230 pénètre à une certaine profondeur dans le moule. Pour les besoins du dessin, cette cloison 25 a été représentée avec une épaisseur très exagérée. Il s'agit en fait d'une simple lame aussi mince que possible. Cette lame est néanmoins orientée de façon à ne pas créer de zones en contre-dépouille pour permettre le démoulage du produit. Cela signifie schématiquement que cette cloison doit être perpendiculaire au plan d'ouverture 240 du moule. 30 Selon le procédé de fabrication proprement dit du produit, on ouvre le moule 200 ainsi réalisé (figure 3B) pour placer la pièce d'habillage 240 à l'intérieur du moule, dans le compartiment délimité par la cloison 230. Cette pièce 240 est découpée de manière à couvrir non seulement la surface d'habillage 231 proprement dite dans le moule mais 35 à déborder de celle-ci pour remonter le long de l'intérieur de la cloison 230 sans toutefois, de préférence, déborder par rapport à la cloison. Le con-tour 242 du bord 241 de cette pièce 240 est irrégulier. Puis, on ferme le moule 200 et on injecte la matière à ex-panser 250 (figure 3C). On fait expanser la matière 250 qui remplit toutes les cavités du moule 200 et se plaque contre la pièce d'habillage 240 elle-même plaquée contre la surface correspondante 231 du moule 200. La matière plastique en expansion 250, s'accroche alors au dos de la pièce d'habillage 240. Après expansion, on démoule la pièce 260 formée du corps de matière expansée 250 et de la pièce d'habillage 240 (figure 3D). Pour les raisons déjà indiquées ci-dessus, la gorge 251 laissée comme trace par la cloison 230 délimitant la surface d'habillage a une largeur exagérée. En fait, la cloison étant mince, cette gorge est pratique-ment imperceptible et surtout en général, elle est refermée par la matière qui, à la sortie du moule encore chaude, peut encore se déformer et s'accroche aux bords 241 de la pièce 240. Les figures 4A-4E montrent une variante de réalisation du procédé selon l'invention. Cette variante de procédé utilise le même moule que celui décrit ci-dessus mais concerne la mise en place de la pièce d'habillage 240. Les mêmes références que celles des figures 3A-3D seront utilisées ici pour désigner les éléments identiques ou analogues. Partant d'un moule 200 muni d'une cloison 230 délimitant la surface d'habillage 231 (figure 4A), on introduit, dans la cavité du moule, la matière plastique à expanser 250 et on la fait expanser (fi-gure 4B). Après cette expansion, on ouvre (A) le moule 200 (figure 4C) pour placer la pièce d'habillage 240 dans la partie du moule délimitée par la cloison 230 (figure 4C). Puis, on referme le moule (figure 4D) en pour-suivant l'expansion de manière à accrocher la pièce d'habillage 240 contre la surface d'habillage du produit 250 (figure 4D). Enfin, on ouvre le moule (B) (figure 4E) pour en extraire le produit 260 muni de son ha-billage 240. Dans les deux versions du procédé (figures 3A-3D ou figu-res 4A-4E), il est avantageux de munir la face arrière de la pièce d'habillage 240, d'une enduction d'adhésif réactivable à chaud. Cette en-duction peut être faite directement sur la matière dans laquelle on dé-coupe la pièce d'habillage. Cet adhésif réactivable à chaud sera ainsi réactivé dans le moule pour bien adhérer contre la surface du corps en matière plastique expansée de façon à bien être accroché à cette surface même si celle-ci a une forme concave comme dans l'exemple présenté. L'invention concerne également de manière particulière un produit tel qu'un siège ou une partie de siège et notamment, un siège ré- s hausseur ou simplement appelé réhausseur utilisé dans une automobile. Ainsi, selon la figure 5, l'invention concerne un siège réhausseur 300 pour enfant qui se place sur la banquette ou siège arrière d'un véhicule en étant retenu avec la ceinture de sécurité placée autour de l'enfant. Ce siège a une surface d'assise 301 qui est une surface géométrique non réglée, dont le creux 301AR dans sa partie arrière, se prolonge vers l'avant et au milieu par un léger bossage 301AV et de part et d'autre de celui-ci, un creux 301C pour les cuisses de l'enfant. Les côtés latéraux 311 ont une parie arrière 311AR relevée de sorte que l'ensemble constitue une sorte de fond de siège baquet. 15 Le siège réhausseur 300 est fabriqué en matière plastique telle que du PPE, du PSE ou du PEE. Sa surface d'assise 301 est revêtue d'une pièce de tissu 302 complexé, c'est-à-dire adhérent à la surface de la matière plastique expansée. Les bords 331 de la pièce de tissu 302 qui couvre la surface 20 d'assise 301 sont encastrés dans l'épaisseur de la matière plastique ex-pansée de l'assise pour assurer son accrochage et donner à la surface d'assise 1 ainsi couverte, un contour parfaitement net. Comme cela apparaît à la figure 6, le bord 321 de la pièce de tissu 302 est encastré dans une gorge périphérique 312 qui borde la 25 surface d'assise. Cette mise en place vient de fabrication. Les figures 7A-7C montrent d'autres vues du réhausseur 300 de la figure 5, laissant apparaître la forme sensiblement trapézoïdale de la surface d'assise couverte par la pièce de tissu 302 et bordée par les côtés relevés 311AR. 30 Le dessous du réhausseur comporte deux cavités 313, 314 destinées à réduire le volume de matière et alléger le produit sans que cela ne soit au détriment de sa solidité. Les 8A-8D montrent schématiquement quatre étapes de fabrication d'un réhausseur selon l'invention. 35 Pour simplifier la description du procédé aux inventions appliquées à la fabrication d'un siège réhausseur, le moule utilisé ne sera représenté que par sa partie inférieure et le moule est représenté à plat en position horizontale. Io En réalité, les moules sont généralement disposés verticalement comme cela a été représenté aux figures 3A-3D ou 4A-4E. Ainsi, selon la figure 8A, on utilise un moule d'expansion dont la partie inférieure 400 comporte intérieurement une cloison mince 401 délimitant la périphérie de la surface d'assise du réhausseur, destiné à être couverte par la pièce de tissu ; cette cloison 401 a une hauteur suffisante pour bien encastrer le bord de la pièce de tissu comme cela sera vu ultérieurement sans pénétrer trop profondément dans la cavité et par suite ultérieurement dans l'épaisseur de la matière du siège réhausseur, pour conserver l'homogénéité ou la continuité de la matière qui sera expansée. Dans une deuxième étape (figure 8B), on place la pièce de tissu 402 préalablement découpée sans précision particulière à la forme nécessaire, dans la cavité du moule située à l'intérieur de la cloison 401 15 délimitant la surface d'assise. Pour cela, la pièce de tissu 402 peut être ponctuellement fixée à cette cloison mince 401, comme pas exemple par aspiration. Dans une troisième étape, on referme le moule avec sa seconde partie 403 et on introduit la matière 404 puis, on l'expanse. La ma- 20 tière expansée occupe toute la cavité du moule à l'intérieur de la surface d'assise et autour de celle-ci (figure 8C). Comme matière, on utilise avantageusement du polypropylène expansé (PPE) ou du polystyrène expansé (PSE) ou du polyéthylène expansé (PEE). Puis, on démoule le siège réhausseur 405 terminé (fi- 25 gure 8D). Cette vue en coupe montre pour ce réhausseur 405, la surface d'habillage ainsi que la gorge 406 dans laquelle est encastré le bord de la pièce d'habillage. Le corps 407 du réhausseur 405 comporte dans son fond, des cavités 408, 409 pour réduire la quantité de matière et 30 l'alléger, comme cela apparaît déjà aux figures 5 et 6. Le procédé tel que décrit ci-dessus correspond au procédé général décrit à l'aide des figures 3A-3D. Mais il est également possible d'appliquer le procédé tel que décrit aux figures 4A-4E. Le moulage par expansion de matière plastique peut égale- 35 ment se faire en plusieurs étapes. Par exemple, au cours d'une première étape et avec une seconde partie de moule appropriée, on expanse à la va- peur d'abord la matière soit à l'extérieur de la cavité de la surface d'assise soit à l'intérieur de celle-ci. Puis, au cours d'une seconde étape, on fait une expansion de la partie complémentaire du moule. Cela permet de donner des caractéristiques mécaniques différentes à la partie du réhausseur située sous la surface d'assise et la partie à l'extérieur de celle-ci. Enfin, par une expansion différentielle, par exemple en deux étapes, on peut créer une couche de matière plus souple dans une certaine épaisseur de la surface d'assise puis, une matière expansée plus rigide dans la partie restante de l'assise et dans la partie périphérique. La surface du moule peut être structurée pour donner à la surface du réhausseur à l'extérieur de la surface d'assise, un aspect non lisse, par exemple l'aspect du grain du cuir ou autre motif esthétique. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses, on expanse différemment la matière située sous la surface d'assise et le restant de la matière expansée du siège réhausseur. En particulier, on expanse au moins une couche de la matière sous la surface d'assise pour lui laisser plus de souplesse que dans la partie restante du siège réhausseur et notamment dans les autres parties du volume du siège réhausseur.20
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Produit en matière plastique expansée (1) comportant un habillage (2) sur une partie de sa surface, telle qu'un meuble, un élément de meuble, un siège.La surface (12) couverte par la pièce d'habillage (2) est bordée par une gorge (13) dans laquelle est encastré le bord (21) de la pièce de matière d'habillage (2).
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1. Produit en matière plastique expansée comportant un habillage sur une partie de sa surface, telle qu'un meuble, un élément de meuble, un siège, caractérisé en ce que la surface (12) couverte par l'habillage est bordée par une gorge (13) dans laquelle est encastré le bord (21) de la pièce de matière d'habillage (2). 2) Produit en matière plastique expansée selon la 1, 10 caractérisé en ce qu' il est en forme de siège réhausseur (300) pour enfant, ayant une surface d'assise (301) bordée par des côtés latéraux relevés (301AR), en matière plastique expansée, la surface d'assise (301) étant couverte d'une pièce d'habillage (302), complexée, dont les bords (321) sont encastrés dans 15 l'épaisseur de la matière plastique expansée de l'assise (301). 3) Produit tel que siège réhausseur selon la 2, caractérisé en ce que les bords (321) sont enfoncés dans une gorge (312) bordant la surface 20 d'assise située à l'intérieur des limites du siège. 4) Produit tel que siège réhausseur selon la 2, caractérisé en ce que la surface du siège (300) entourant la surface d'assise (301) revêtue de la 25 pièce de tissu (302) a une structure non lisse, d'un grain de cuir ou d'un motif. 5) Produit tel que siège réhausseur selon la 1, caractérisé en ce que 30 la matière plastique expansée est du polypropylène expansé, du polystyrène expansé ou du polyéthylène expansé. 6) Produit tel que siège selon la 1, caractérisé en ce que 35 la matière plastique sous la surface d'habillage (12) est expansée à un de-gré d'expansion différent des autres parties du produit. 7) Produit en matière plastique expansée selon la 1,caractérisé en ce que la pièce d'habillage est une pièce de tissu. 8) Procédé de fabrication d'un produit en matière plastique expansée comportant un habillage de surface tel qu'un meuble, élément de meuble, siège, pièce d'intérieur d'habitacle de véhicule selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu' - on réalise un moule (200) muni d'une cloison (230) délimitant jusqu'à une certaine profondeur, la surface d'habillage (231) du produit, - on place dans le moule, à l'intérieur de la cavité délimitée par la cloi- son, une pièce d'habillage (240), notamment en tissu, - on introduit la matière plastique (250) dans la cavité du moule (200) et on la fait expanser pour intégrer la pièce d'habillage (240) dans la sur-15 face d'habillage de la pièce. 9) Procédé de fabrication d'un produit en matière plastique expansée comportant un habillage de surface tel qu'un meuble, élément de meuble, siège, pièce d'intérieur d'habitacle de véhicule selon la 7, 20 caractérisé en ce qu' - on réalise un moule (200) muni d'une cloison (230) délimitant jusqu'à une certaine profondeur, la surface d'habillage (231) du produit, - on fait expanser la matière plastique (250) de la pièce dans le moule (200), 25 - on ouvre le moule (200) et on place la pièce d'habillage (240) sur la surface d'habillage puis, on referme le moule pour encastrer le bord de la pièce d'habillage dans la gorge du corps du produit moulé et plaquer/appliquer le tissu sur la matière expansée. 30 10) Procédé selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que la pièce d'habillage (240) est revêtue sur sa face arrière d'un adhésif réactivable par la chaleur pour adhérer à la matière expansée. 35
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B
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B29,B60
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B29C,B29L,B60N
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B29C 44,B29L 31,B60N 2
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B29C 44/16,B29C 44/58,B29L 31/58,B60N 2/28
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FR2900919
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A1
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BANC EN PLAQUE POUR GUIDAGE DE MACHINE LOURDE
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L'invention concerne les dispositifs de guidage linéaire d'éléments mobiles lourds de machines, par exemple des machines à double guidage, en pont, à portique, à traverse large, à doubles bancs parallèles. La fonction de guidage est assurée par des supports appelés bancs sur lesquels sont fixés des rails. Le banc permet de réaliser la liaison précise et rigide entre les rails de guidage d'un axe de machine et un socle assurant la rigidité de l'ensemble qui peut être un massif de béton ou une structure métallique rigide. Le banc assure aussi la fixation des éléments indispensables aux fonctions annexes telles que protecteurs, moteur de déplacement, règle de mesure. Traditionnellement, un banc de machine est une pièce mécanique dont le brut est obtenu par mécanosoudure de plaques prédécoupées ou par fonderie ; ensuite, elle est usinée afin d'obtenir des surfaces d'assemblage géométriquement correctes. La réalisation habituelle consiste en une poutre dont la section est un rectangle presque aussi haut que large, entrecoupé de raidisseurs. Dans un exemple typique de réalisation, on peut avoir une poutre creuse d'environ 800mm de large sur 420mm de haut, réalisée dans des plaques d'environ 20 à 25 mm d'épaisseur. La réalisation traditionnelle présente des inconvénients. La gamme d'obtention est longue et onéreuse, avec 30 les étapes suivantes : -dessins de détail de la pièce pour soudure ou fonderie avec des cloisons et des cavités. -réalisation de la pièce brute par un spécialiste de soudure ou de fonderie. 35 -stabilisation thermique avec transport. -préparation des surfaces et peinture d'apprêt. - traçage avec difficultés d'intégrer les écarts des bruts. - usinage d'ébauche avec d'importantes déformations 5 de la pièce. -usinage complémentaire pour corriger les déformations. - usinage en finition. -nettoyage et peinture finale. 10 La gamme de réglage est également complexe, notamment pour les raisons suivantes : -les points de fixation des rails sont éloignés des fixations au béton. -les réglages en lacet, tangage et roulis sont 15 interdépendants. Le but de l'invention est de proposer une nouvelle conception de banc de machine qui ne présente pas ces inconvénients ou du moins qui les réduise considérablement. 20 L'invention atteint son but grâce à un banc de guidage :Linéaire de machine lourde pour servir d'interface entre une structure assurant la rigidité de l'ensemble, telle qu'un massif de béton ou une structure métallique rigide, et au moins un rail de guidage de la 25 machine, caractérisé en ce que le banc est composé par une bande épaisse en métal massif, et non plus par un assemblage mécano-soudé. La bande est obtenue soit par découpe dans une plaque ayant une épaisseur adéquate, soit par mise à 30 longueur dans un profilé sortant des laminoirs. Les avantages obtenus selon cette conception sont les suivants . La gamme d'obtention est réduite : -pas de dessins de pièce brute,, simplement un débit 35 de matière brute. -pas d'intervention d'un spécialiste de soudure ou de fonderie. - pas de stabilisation thermique. - pas de préparation des surface ni peinture. -pas de traçage. -usinage de l'ébauche sur un brut maîtrisé. -usinage complémentaire partiel pour corriger les déformations. - usinage de finition. La gamme de réglage est simplifiée : - les points de fixation des rails sont très proches des fixations au béton. - les réglages en lacet, tangage et roulis sont sans interaction. Les dimensions de la bande dépendent des applications visées. Dans des exemples d'application typiques, la section brute de la bande épaisse avant usinage peut-être de l'ordre de 60 à 100 mm d'épaisseur, par exemple environ 80 mm d'épaisseur. Sa largeur peut être de l'ordre de 400 à 700 mm, par exemple de l'ordre de 500 mm,. Ce profil est constant sur toute la longueur du banc, c[ui peut faire par exemple entre 3 et 15 mètres de long. Avantageusement, la bande est disposée à plat sur une face principale du socle. Cette face, et donc la bande, peut être horizontale, mais peut aussi être verticale ou oblique selon les cas. Avantageusement, la bande est supportée sur le socle par des vérins de nivellement prévus à intervalles réguliers, par exemple le long des deux bords longitudinaux de la bande. Il est prévu des vérins de nivellement agissant sur la hauteur de la bande et des vérins d'alignement agissant sur l'alignement par rapport à une bride latérale. Les vérins de nivellement sont prévus avantageusement en alternant vérins de poussée et vérins de traction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective schématique d'un banc conforme à l'invention pour une machine dont n'est représentée qu'une partie. -la figure 2 est une vue en coupe transversale du 10 banc de la figure 1. -la figure 3 est une vue de détail d'un mode de réalisation plus précis du banc des figures 1 et 2. Les figures montrent la moitié d'une installation de guidage d'un portique de machine ou traverse mobile 15 10 qui doit se déplacer longitudinalement sur deux rails 11 (un seul rail 11 est représenté, un rail analogue est prévu à l'autre extrémité non représentée de la traverse mobile, symétrique de celle qui est représentée). Chaque rail 11 est supporté sur un banc de guidage constitué 20 d'une bande épaisse horizontale 12 portée par un massif longitudinal 13 en béton armé présentant une face horizontale, permettant de placer le dispositif de guidage à un certain niveau au-dessus du sol de béton 14 et de lui, apporter toute la rigidité nécessaire. Les 25 installations concernées par l'invention sont en effet les installations lourdes où on utilise un socle, en béton ou métallique, pour assurer la rigidité de l'ensemble, et non les installations autoporteuses plus petites. 30 Pour régler parfaitement la bande, il est prévu de place en place, le long des deux bords de la plaque 12 des vérins de nivellement, alternant en vérins de poussée 15 aptes à pousser la plaque 12 vers le haut et en vérins de traction 16 aptes à tirer vers le bas la 35 plaque 12. La figure 1 montre les lamages 20 correspondant à l'emplacement des vérins de nivellement. Naturellement, on pourrait utiliser des vérins de nivellement qui possèdent un bridage ou des vérin de traction concentriques aux vérins de poussée, ou toute autre disposition équivalente. Le long d'un bord de la bande horizontale 12 est disposée une bride longitudinale 17 servant de référence pour des vérins d'alignement latéral 18. La combinaison d'action de ces trois sortes de vérins permet de régler le lacet, le tangage et le roulis de la bande 12, sans interaction entre ces différentes grandeurs. L'absence d'interaction est rendue possible par l'utilisation d'une bande 12 alors qu'au contraire, l'utilisation classique d'un caisson entraînait une interaction entre ces facteurs. La machine 10 est guidée sur le rail 11 par l'intermédiaire de patins de guidage 21 (associés à des cales de réglage de hauteur 21') présentant des jeux d'organe de roulement non représentés coopérant avec une ou généralement plusieurs faces du rail 11. Le ou les rails 11 peuvent être placés sur la face supérieure de la bande 12, voire sur la tranche. Sur le bord externe de la bande 12, on peut prévoir une règle de mesure 22 qui peut être lue par des capteurs embarqués sur la traverse 10. Enfin la figure 3 montre le moteur linéaire 23 qui sert à mouvoir le portique 10. Les différents usinages sur les trois faces de la bande 12 permettent d'assembler tous les éléments 30 nécéssaires : -vis de calage et de blocage sur le béton (les vérins 15, 16, 18) - rails de guidage et de précision il - règle de mesure 22 35 -butoir de sécurité 6 2900919 - protecteur mobile - tôlerie de protection ou d'embellissement -éléments de moteur 23 ou de crémaillères. La réduction important des étapes de fabrication, 5 la simplification de la gamme de réglage et la diminution de la masse de matière permet : - de réaliser une diminution importante des coûts de réalisation et de transport ; - de diminuer la durée de fabrication avec un délai 10 fiable ; d'avoir un brut matière fiable ; tout en assurant la fonction principale de tenue des rails de guidage avec le même comportement statique et dynamique que les solutions traditionnelles. 15
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Ce banc de guidage linéaire de machine lourde (10) pour servir d'interface entre un massif de béton (13) et un rail (11) de guidage de la machine est caractérisé en ce que le banc est composé par une bande épaisse (12) en métal massif, disposée à plat.
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1) Banc de guidage linéaire de machine lourde (10) pour servir d'interface entre un socle (13) assurant la rigidité de l'ensemble et au moins un rail (11) de guidage de la machine, caractérisé en ce que le banc est composé par une bande épaisse (12) en métal massif. 2) Banc selon la 1, caractérisé en ce que la bande (12) est: obtenue par découpe dans une plaque ayant une épaisseur adéquate, ou par mise à longueur dans un profilé sortant des laminoirs. 3) Banc selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la bande (12) est supportée sur le socle (13) par des vérins de nivellement (15, 16) agissant sur la hauteur de la bande (12). 4) Banc selon la 3, caractérisé en ce que lesdits vérins de nivellement (15, 16) sont prévus à intervalles réguliers le long des deux bords longitudinaux de la bande (12). 5) Banc selon l'une quelconque des 3 ou 4, caractérisé en ce que les vérins de nivellement (15, 16) sont: prévus en alternant vérins de poussée (15) et vérins de traction (16).35 6) Banc selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé par des vérins d'alignement (18) agissant sur l'alignement par rapport à une bride latérale (17). 7) Banc selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la section brute de la bande épaisse avant usinage est de l'ordre de 60 à 100 mm d'épaisseur et de 400 à 700 mm de largeur. 8) Banc selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la longueur de la :bande (12) est comprise entre 3 et 15 mètres. 9) :Banc selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le socle (13) est un massif en béton. 20 10) Banc selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la bande (12) est disposée à plat sur une face du socle (13). 25 11) Banc selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la bande (12) est disposée horizontalement. 10 15
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B
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B66
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B66C
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B66C 6,B66C 7
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B66C 6/00,B66C 7/08
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FR2902419
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A1
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PROCEDE DE RECHARGE D'UNE PREFORME DE FIBRE OPTIQUE
| 20,071,221 |
La présente invention concerne un procédé de recharge d'une préforme de fibre optique. Une fibre optique est en effet réalisée en étirant une préforme sur une tour de fibrage. Une préforme comprend généralement une préforme primaire constituée d'un tube de verre de très haute qualité qui forme une partie de la gaine et le coeur de la fibre. Cette préforme primaire est ensuite rechargée ou manchonnée pour augmenter son diamètre et former une préforme utilisable sur une tour de fibrage. L'opération de fibrage homothétique consiste à placer la préforme verticalement dans une tour et à tirer un brin de fibre d'un bout de la préforme. Pour cela, une haute température est appliquée localement à une extrémité de la préforme jusqu'à ce que la silice soit ramollie, la vitesse de fibrage et la température sont ensuite contrôlées en permanence pendant le fibrage car ils déterminent le diamètre de la fibre. La préforme primaire peut être fabriquée par dépôts successifs à l'intérieur du tube de couches de silice pure et/ou dopée pour constituer une gaine interne et un coeur central. Les dépôts dans le tube sont généralement du type dépôt chimique en phase vapeur, désigné par le sigle CVD pour Chemical Vapour Deposition en langue anglaise. Ce type de dépôt est effectué par injections de mélanges gazeux dans le tube et ionisations desdits mélanges. Le dépôt de type CVD englobe les dépôts MCVD (Modified Chemical Vapour Deposition), FCVD (Furnace Chemical Vapour Deposition) et PCVD (Plasma enhanced Chemical Vapour Deposition). Le tube est ensuite refermé par une opération de rétreint pour former la préforme primaire. La préforme primaire est ensuite rechargée à partir de grain de silice, de préférence des grains de silice naturelle peu coûteuse, pour obtenir une préforme finale. La recharge de la préforme finale peut être effectuée par un dépôt plasma dans lequel les grains de silice naturelle sont projetés et fusionnés par une torche plasma sous une température de l'ordre de 2300 pour être vitrifiés sur la périphérie de la préforme primaire. L'opération de recharge s'effectue généralement dans une cabine close à atmosphère contrôlée pour assurer une protection contre les perturbations électromagnétiques et le dégagement d'ozone émis par la torche plasma. R`$revets`25500125520ù 060616-texte depot doc - 160606 - IO06 - 1/12 La géométrie de la préforme doit respecter parfaitement les rapports des indices de réfraction et des diamètres du coeur et de la gaine de la fibre afin que la fibre étirée présente le profil requis. Pour des fibres optiques, on qualifie généralement le profil d'indice en fonction de l'allure du graphe de la fonction qui associe au rayon de la fibre l'indice de réfraction. Un contrôle précis de l'opération de recharge est donc nécessaire pour garantir l'homothétie des rapports entre la géométrie de la préforme finale et la fibre étirée. Un diamètre cible de la préforme finale est calculée à partir du diamètre de la préforme primaire et du profil cible de la fibre. Ce diamètre cible détermine la quantité de recharge qui doit être appliquée à la préforme primaire. Le dépôt de la recharge se fait alors en une ou plusieurs passes, chaque passe correspondant à une translation de la torche plasma le long de la préforme primaire et au dépôt d'une quantité contrôlée de grains de silice. Ainsi, à chaque passe de recharge, une certaine épaisseur de gaine de silice est déposée sur la préforme primaire. En général, chaque passe de recharge présente une épaisseur donnée, par exemple 4 mm, correspondant à une vitesse de translation donnée et à un débit de grains de silice donné. Le problème est alors d'atteindre précisément le diamètre cible de la préforme lorsque l'avant dernière passe de recharge amène la préforme à un diamètre tel que moins d'une épaisseur de passe est nécessaire pour terminer la recharge. On cherche en effet à atteindre le diamètre cible de la préforme rechargée avec une précision de l'ordre de 0,3 mm pour une préforme de 90 mm à 100 mm de diamètre. Une solution à ce problème consiste à réduire le débit de grains de silice projetés sur la préforme lors de la dernière passe de recharge afin de déposer une couche de recharge plus mince et atteindre ainsi le diamètre cible de la préforme. Une telle solution est par exemple décrite dans le document EP-A-1 279 646. On connaît aussi du document EP-A-O 845 441, un équipement de recharge de préforme de fibre optique comprenant une première torche de dépôt de recharge le long de la préforme et une pluralité de secondes torches adaptées à effectuer chacune un petit va-et-vient sur une longueur donnée de la préforme. L'uniformité longitudinale de la recharge déposée le long de la préforme primaire est contrôlée et une ou plusieurs des secondes torches peuvent être actionnées pour corriger une non uniformité détectée dans la recharge sur une longueur donnée. Le dépôt de la RABrevets\25500,25520-060616-teste depot doc - 16/06/06 - 1006 - 2/12 recharge avec la première torche est effectué à vitesse constante et avec un débit de grains variable pour atteindre le diamètre cible de la préforme. La solution d'une réduction du débit de grains de silice projetés en fin de recharge présente cependant l'inconvénient de réduire le rendement du procédé de recharge et induit une perte de productivité. En effet, l'efficacité de la projection des grains de silice augmente avec le diamètre de la préforme en cours de recharge. De fait, au début du processus de recharge, une grande quantité de grains passe à côté de la préforme primaire, du fait de son faible diamètre ; ensuite, plus le diamètre de la préforme augmente avec la recharge, plus le grain projeté atteint la préforme pour être vitrifié. L'efficacité de la recharge, en terme de rendement par rapport à la quantité de grain utilisée, augmente donc avec le diamètre de la préforme. Réduire le débit de grain lors de la dernière passe annule donc cette augmentation du rendement et réduit la productivité globale du procédé de recharge de la préforme. On connaît par ailleurs du document EP-A-O 482 348, un équipement de recharge de préforme de fibre optique dans lequel la quantité de recharge déposée est contrôlée en continu par un calcul de la masse de la préforme. Lorsque la préforme a atteint une masse cible, la recharge est arrêtée. Ce document n'indique cependant pas comment la fin de la recharge est contrôlée. Il existe donc un besoin pour un procédé de recharge de fibre optique qui 20 permette d'atteindre précisément le diamètre cible de la préforme sans perte de productivité et qui soit simple à mettre en oeuvre. L'invention propose en conséquence d'anticiper le diamètre cible de la préforme avant que le diamètre de la préforme soit tel que moins d'une épaisseur de passe est nécessaire pour terminer la recharge ; et de réduire la vitesse de translation 25 de la torche le long de la préforme pour augmenter l'épaisseur d'une dernière passe, plutôt que de réduire le débit de grains de silice projeté pour diminuer l'épaisseur de la dernière passe comme dans l'art antérieur. L'invention propose plus particulièrement un procédé de recharge d'une préforme de fibre optique ayant un diamètre cible de préforme finale donné, le 30 procédé comprenant les étapes de : fourniture d'une préforme primaire à recharger; - dépôts successifs de premières couches de recharge par projection et vitrification de grains de silice sur la préforme primaire en translation R. VBrexetr25500A25520ù060616-texte depotdoc - 16/06/06 - 10.06 - 3!12 relative avec une torche plasma, chaque première couche de recharge ayant une épaisseur donnée sensiblement constante et étant déposée avec un débit de grains de silice donné sensiblement constant et avec une vitesse de translation donnée sensiblement constante; - détection d'un diamètre de préforme supérieur à un seuil donné et inférieur au diamètre cible de la préforme moins une épaisseur de première couche de recharge ; - dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante avec un débit de grains de silice maintenu sensiblement constant et avec une vitesse de translation réduite. Selon un mode de réalisation, le seuil donné pour réaliser le dépôt de la dernière couche de recharge est égal au diamètre cible de la préforme moins l'épaisseur de trois premières couches de recharge. Selon un autre mode de réalisation, le seuil donné pour réaliser le dépôt de la 15 dernière couche de recharge est égal au diamètre cible de la préforme moins I'épaisseur de deux premières couches de recharge. Selon une caractéristique, le dépôt de la dernière couche de recharge est réalisé avec une vitesse de translation réduite par rapport à la vitesse de translation constante de dépôt des couches de recharge précédentes d'un facteur égal au rapport de 20 l'épaisseur constante d'une couche précédente sur l'épaisseur manquante, selon la relation suivante : V'= V d Do û D, avec V', la vitesse de translation réduite de dépôt de la dernière couche ; V, vitesse de translation constante de dépôt des couches précédentes ; 25 Do û DI, épaisseur de recharge manquante, d, épaisseur constante de couches de recharge précédentes. Selon un mode de réalisation, les premières couches de recharge ont une épaisseur sensiblement constante comprise entre 3 mm et 6 mm. L'invention concerne aussi un équipement pour la recharge d'une préforme 30 primaire de fibre optique avec un diamètre cible de préforme finale donné, l'équipement comprenant : - un support de réception d'une préforme primaire ; R VBrevets\25500\25520--060616-texte depot.doc - 16/0b/06 - 10.06 - 4112 au moins une torche plasma ; - des moyens de translation de la préforme primaire et/ou de la torche plasma pour permettre une translation relative de la torche le long de la préforme primaire avec une vitesse contrôlée ; - des moyens de projection de grains de silice avec un débit de grains contrôlé ; - des moyens de mesure du diamètre de la préforme en cours de recharge ; - une unité de contrôle adaptée à recevoir la mesure du diamètre de la préforme et adaptée à imposer un débit de grains de silice donné sensiblement constant et une vitesse de translation donnée sensiblement constante tant que le diamètre de préforme mesuré est inférieur à une valeur seuil, l'unité électronique étant adaptée à commander le dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante avec un débit de grains de silice maintenu sensiblement constant et avec une vitesse de translation réduite. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple et en référence au dessin de la figure 1 qui montre un graphe schématique de la recharge d'une préforme de fibre optique avec la longueur de la préforme en abscisse et le diamètre de la préforme en ordonnée. L'invention propose un procédé de recharge d'une préforme de fibre optique. La préforme finale de fibre optique a un diamètre cible donné Do, qui peut être de l'ordre de 80 mm à 150 mm pour le fibrage d'une fibre monomode ou de l'ordre de 30 mm à 45 mm pour le fibrage d'une fibre multimode. La préforme primaire, constituée d'un tube de silice dans lequel un coeur optique et une gaine ont été déposés par une quelconque technique de CVD, présente un diamètre de l'ordre de 20 mm à 35 mm selon les applications. Sur la figure 1, on a reporté le diamètre de la préforme primaire Dtube , qui correspond au diamètre extérieur du tube utilisé pour le dépôt CVD, et le diamètre cible de la préforme finale Do. L'épaisseur manquante entre le diamètre final Do et le diamètre de la préforme primaire Dtube est comblée par la recharge de la préforme. R. ABrevets \25500',25520--060616-tette depot.doc - 16'06/06 - 10.06 - 5'12 La préforme primaire est rechargée par dépôt de couches successives de recharge jusqu'à atteindre le diamètre cible Do de la préforme finale. Chaque couche de recharge est déposée par projection et vitrification de grains de silice sur la préforme primaire en translation relative avec une torche plasma. On utilise de préférence du grain de silice naturelle pour des raisons de coût, mais du grain de silice synthétique et/ou dopé peut également être utilisé dans le cadre du procédé de l'invention. Le procédé de l'invention propose de réaliser le dépôt des premières couches de recharge avec un débit de grains de silice Fx donné constant et avec une vitesse de translation V donnée constante ; chaque couche de recharge ainsi déposée présente donc une épaisseur donnée constante d, par exemple entre 3 mm et 6 mm. Le procédé selon l'invention propose de détecter un diamètre de préforme Dl en cours de recharge atteignant un seuil donné S, qui correspond à un diamètre de préforme tel que plus d'une passe mais moins de deux ou trois passes d'épaisseur constante d seraient nécessaires pour terminer la recharge. Le procédé selon l'invention propose alors de réaliser le dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante (Do-DI) avec un débit de grains de silice maintenu constant Fx mais avec une vitesse de translation réduite V'< V. Par exemple, comme illustré sur la figure 1, le seuil donné S peut être égal au diamètre cible Do moins l'épaisseur de deux couches de recharge déposées à vitesse de translation V et débit de grains Fx constants. Le dépôt de la dernière couche de recharge est ainsi réalisé à la détection d'un diamètre de préforme DI tel que plus d'une couche d'épaisseur constante d est nécessaire pour terminer la recharge mais moins de deux couches de recharge d'épaisseur constante d sont nécessaires pour atteindre le diamètre cible Do ; soit un diamètre DI tel que Do-2d A cet effet, le procédé de l'invention propose de réduire la vitesse de translation V' de la dernière passe par rapport à la vitesse de translation V des autres passes, tout en maintenant constant le débit de grains Fx projetés sur la préforme. En particulier, la vitesse de translation V' de la dernière passe du procédé selon l'invention sera réduite par rapport à la vitesse constante V de dépôt des couches précédentes d'un facteur égal au rapport de l'épaisseur constante d'une couche précédente (d) sur l'épaisseur manquante (Do-DI). On peut donc exprimer la vitesse réduite de la dernière passe en fonction de la vitesse constante des autres passes selon la relation suivante : V'= V d Do ûD, L'épaisseur de la dernière couche déposée est ainsi augmentée par la réduction de vitesse de translation V' de la torche. Bien entendu, la durée de la dernière passe, plus épaisse, est plus longue que les passes précédentes, mais la durée globale du procédé de recharge n'est pas affectée puisque la dernière passe du procédé selon l'invention remplace les deux ou trois dernières passes des procédés de l'art antérieur. Il a aussi été constaté par la demanderesse que la qualité de la silice déposée lors de la dernière passe en couche épaisse est aussi bonne que la silice des couches précédentes plus fines. En outre, le rendement de la vitrification du grain sur la préforme n'est plus affecté en fin de procédé puisque le débit de grain est maintenu constant. L'invention propose ainsi un équipement pour la recharge d'une préforme primaire de fibre optique avec un diamètre cible de préforme final donné Do qui comprend un support de réception de la préforme primaire, au moins une torche plasma et un projecteur de grains de silice û qui peut être intégré à la torche plasma. Le grain de silice est projeté sur la préforme avec un débit donné constant Fx. La préforme primaire est mise en rotation et la torche plasma se déplace en translation le long de la préforme û ou la préforme primaire est animée d'un double mouvement de R.',Brevets\25500A25520--060616-texte depot.doc - 16'06/06 - 1006 - 712 rotation sur elle-même et de translation devant la torche plasma. La vitesse de translation de la torche le long de la préforme est contrôlée par une unité de contrôle. L'équipement comprend aussi des moyens de mesure du diamètre de la préforme en cours de recharge, par exemple avec un system de vision industriel composé d'un instrument de mesure, tel qu'une camera ou un micromètre laser, et d'une unité de traitement du signal du type ordinateur PC ou afficheur commercial. L'équipement selon l'invention comprend en outre une unité de contrôle adaptée à recevoir la mesure du diamètre de la préforme et adaptée à maintenir un débit de grains de silice constant Fx et une vitesse de translation donnée constante V tant que le diamètre de préforme mesuré DI est inférieur à une valeur seuil S. Lorsque l'unité électronique détecte que le diamètre de la préforme Dl a atteint ou dépassé cette valeur seuil S telle que moins de deux ou trois passes d'épaisseur constante sont nécessaires pour atteindre le diamètre cible Do, elle commande le dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante (Do-DI) avec un débit de grains de silice maintenu constant Fx et avec une vitesse de translation réduite V' selon la relation établit précédemment. Le procédé et l'équipement de l'invention permettent de recharger une préforme de fibre optique avec un diamètre cible précis et un gain de productivité. RABrecets125500A25520ù 060616-teste depot doc - 16/06/06 - 1006 - 8/12
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Un procédé de recharge d'une préforme de fibre optique ayant un diamètre cible de préforme finale donné (D0) comprend la fourniture d'une préforme primaire à recharger et les dépôts successifs de premières couches de recharge par projection et vitrification de grains de silice sur la préforme primaire en translation relative avec une torche plasma. Chaque première couche de recharge a une épaisseur donnée constante (d) et est déposée avec un débit de grains de silice donné constant et avec une vitesse de translation donnée constante. Le procédé comprend en outre la détection d'un diamètre de préforme (D1) supérieur à un seuil donné (S) et le dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante (D0-D1) avec un débit de grains de silice maintenu constant et avec une vitesse de translation réduite. Le procédé de l'invention permet de recharger une préforme efficacement avec un rendement amélioré et une très bonne qualité.
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1. Procédé de recharge d'une préforme de fibre optique ayant un diamètre cible de préforme finale donné (Do), le procédé comprenant les étapes de : - fourniture d'une préforme primaire à recharger; - dépôts successifs de premières couches de recharge par projection et vitrification de grains de silice sur la préforme primaire en translation relative avec une torche plasma, chaque première couche de recharge ayant une épaisseur donnée sensiblement constante (d) et étant déposée avec un débit de grains de silice donné sensiblement constant (Fx) et avec une vitesse de translation donnée sensiblement constante (V); - détection d'un diamètre de préforme (DI) supérieur à un seuil donné (S) et inférieur au diamètre cible de la préforme moins une épaisseur de première couche de recharge (DI < Do-d); - dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante (Do-Dl) avec un débit de grains de silice maintenu sensiblement constant (Fx) et avec une vitesse de translation réduite (V'< V). 2. Le procédé de la 1, dans lequel le seuil donné (S) pour réaliser le dépôt de la dernière couche de recharge est égal au diamètre cible de la préforme moins l'épaisseur de trois premières couches de recharge déposées à débit de grains et vitesse constants (Do-3d). 3. Le procédé de la 1, dans lequel le seuil donné (S) pour réaliser le dépôt de la dernière couche de recharge est égal au diamètre cible de la préforme moins l'épaisseur de deux premières couches de recharge déposées à débit de grains et vitesse constants (Do-2d). 4. Le procédé de la 1, 2 ou 3, dans lequel le dépôt de la dernière couche de recharge est réalisé avec une vitesse de translation réduite (V') par rapport à la vitesse de translation constante (V) de dépôt des couches de recharge précédentes d'un facteur égal au rapport de l'épaisseur constante d'une couche précédente (d) sur l'épaisseur manquante (Do-DI), selon la R 'Brecet5Q5500',25520--060616-texte depot doc - 16/06/06 - 10.06 - 9/12 10relation suivante : V'-= V. d Do û D, 5. Le procédé de l'une des 1 à 4, dans lequel les premières couches de recharge ont une épaisseur sensiblement constante (d) comprise entre 3 mm et 6 mm. 6. Equipement pour la recharge d'une préforme primaire de fibre optique avec un diamètre cible de préforme finale donné (Do), l'équipement comprenant : - un support de réception d'une préforme primaire ; - au moins une torche plasma ; - des moyens de translation de la préforme primaire et/ou de la torche plasma pour permettre une translation relative de la torche le long de la préforme primaire avec une vitesse contrôlée ; - des moyens de projection de grains de silice avec un débit de grains contrôlé ; - des moyens de mesure du diamètre de la préforme en cours de recharge ; - une unité de contrôle adaptée à recevoir la mesure du diamètre de la préforme et adaptée à imposer un débit de grains de silice donné sensiblement constant (Fx) et une vitesse de translation donnée sensiblement constante (V) tant que le diamètre de préforme mesuré (DI) est inférieur à une valeur seuil donnée, l'unité électronique étant adaptée à commander le dépôt d'une dernière couche de recharge ayant l'épaisseur manquante (Do-D,) avec un débit de grains de silice maintenu sensiblement constant (Fx) et avec une vitesse de translation réduite (V'< V). 11. Equipement de la 6, dans lequel la valeur seuil de diamètre de préforme commandant le dépôt de la dernière couche de recharge est égale au diamètre cible (Do) moins trois épaisseurs de couches de recharge déposées à débit de grains et vitesse constants (Do3d SS < Do-d). 12. Equipement de la 6, dans lequel la valeur seuil de diamètre de préforme (S) commandant le dépôt de la dernière couche de recharge est RABrevets\25500A25520ù 060616-teste depot doc -16,06,06 - 10.06 - 10/12égale au diamètre cible (Do) moins deux épaisseurs de couches de recharge (2d) déposées à débit de grains et vitesse constants (Do-2d
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C
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C03
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C03B 37/018,C03B 37/027
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A1
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PROCEDE POUR LES CONJECTURES DE QUOTIENT RAPIDE ET UNE MANIPULATION DE CONGRUENCES
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La présente invention concerne des procédés ou des agencements pour traiter des données numériques par des ordinateurs électriques et des systèmes de traitement numérique, et en particulier concerne des procédés de traitement et de calcul arithmétique dirigés vers des opérations de champ fini ou de congruence, comprenant des opérations de division d'entiers spécialement sur des polynômes avec des coefficients binaires. Dans les systèmes cryptographiques modernes, tels que le chiffre de bloc symétrique connu comme Rinjdael (adopté par l'Institut national des Etats-Unis des normes et de la technologie (U.S. National Institut of Standards and Technology) en tant que sa norme de chiffrement avancé ou AES (Advanced Encryption Standard)), des blocs de données (chaînes de bits) sont sujets à de nombreuses opérations de substitution et de permutation, qui, à un niveau plus profond, impliquent typiquement des décalages d'octets, des additions OU exclusif, et des opérations de congruence sur les polynômes (représentés par des chaînes de bits). Ainsi, dans l'AES, une arithmétique de champ fini sur des polynômes en GF(28) est effectuée en utilisant g(x) = x8 + x4 + x3 + x + 1 et h(x) = x8 + 1 comme modules. Des procédés pour calculer rapidement des quotients et des restes de polynômes sont souhaités pour une opération efficace de ces systèmes cryptographiques. Le brevet U.S. 6 523 053 de Lee et al. décrit un procédé et un appareil pour effectuer une division de polynômes de champ fini. Le long polynôme est divisé en segments ou groupes, et le quotient partiel et le reste sont calculés en parallèle pour chaque groupe, puis combiné. Cette technique est utilisée pour des grands polynômes (de degré élevé). Les brevets U.S. n 5 615 220 de Pharris et 5 185 711 de Hattori effectuent une division de champ fini en utilisant l'algorithme d'Euclide, qui est une technique qui implique de multiples itérations des divisions. La technique est utile pour des divisions impliquant les grands polynômes. La présente invention est un procédé qui effectue des calculs de quotients rapides sur des polynômes pour des opérations de congruence efficaces où le degré du polynôme à réduire est non supérieur au degré du module de polynôme plus la distance entre les deux degrés les plus élevés des coefficients du module moins 1. Ainsi, par exemple, lorsque le module est x8 + x4 + x3 + x + 1, avec un degré de 8 et une distance de 4 entre les coefficients des deux degrés les plus élevés, le calcul de quotient peut être rapidement calculé pour des polynômes allant jusqu'à et comprenant un degré de 11. En particulier, dans ce cas spécial, les degrés inférieurs du module deviennent non pertinents, et le quotient est simplement une division du polynôme par le terme de plus haut degré du module. Le quotient aura un degré non supérieur à la distance notée ci-dessus entre les deux plus hauts coefficients de degré du module moins 1. Pour des champs finis binaires GF(2 ), ce procédé est facilement mis en oeuvre dans un matériel de traitement en chargeant la chaîne de bits équivalente du polynôme à réduire puis en effectuant un décalage de bits vers la droite de la chaîne par un nombre de bits égal au degré du module pour obtenir le quotient. Pour les champs premiers GF(pk), p > 2, les mêmes principes basiques s'appliquent, mais des ensembles de bits seront manipulés, tels qu'en exécutant un programme de micrologiciel ou de logiciel équivalent dans un processeur de données ou un ordinateur. Du fait que la recherche du quotient est la partie la plus gourmande en termes de calcul de l'opération de réduction, le présent calcul de quotient rapide permet une réduction rapide du polynôme en son reste, de même que l'ajout du quotient (sans augmenter son degré) pour obtenir d'autres congruences du polynôme. Dans son sens le plus large, l'invention concerne un procédé d'estimation de quotient rapide mis en oeuvre dans un système de traitement numérique électronique pour effectuer des opérations de polynômes dans un champ fini GF(ak), où a est un entier, le procédé comprenant les étapes consistant à : (a) déterminer à partir d'un module de polynôme f(x) un degré Deg[f(x)] du module et une distance d entre les deux plus grands coefficients de degré du module, un degré maximal MAX_DEG = {Deg[f(x)] + d û 1} ; (b) recevoir un polynôme i(x) ; et (c) si un degré Deg[i(x)] du polynôme reçu i(x) est inférieur ou égal à Deg[f(x)], alors diviser i(x) par aDeg[f(x)1 pour obtenir un quotient de polynôme q(x) = i(x) / f(x). Selon différents modes de réalisation : - le procédé comprend en outre l'étape consistant à (d) multiplier le quotient q(x) par le module f(x) et soustraire du polynôme i(x) reçu pour obtenir une valeur de reste r(x) = i(x) û f(x) • q(x) ; - le champ fini est un champ binaire GF(2n) et la soustraction dans l'étape (d) est une opération OU exclusif de l'ordre du bit ; - un multiple aléatoire du module de polynôme est ajouté au reste après l'étape (d) ; - un polynôme aléatoire de degré inférieur à d est ajouté au quotient après l'étape (c) pour obtenir un quotient modifié q'(x), puis l'étape consistant à : (d') multiplier le quotient modifié q'(x) par le module f(x) et soustraire du polynôme reçu i(x) pour obtenir une valeur aléatoire congruente à i(x) mod f(x) ; - le champ fini est un champ premier GF(pk), avec un nombre premier p > 2, et dans lequel les coefficients des polynômes f(x), i(x) et q(x) sont les entiers de 0 à p û 1 ; - le procédé est exécuté dans un processeur cryptographique ; - le procédé est effectué comme une partie d'une exécution d'un chiffre de bloc symétrique par ledit processeur cryptographique. L'invention concerne également un support lisible par processeur stockant un programme exécutable par un système de traitement numérique électronique, le programme stocké sur ledit support amenant le système de traitement numérique électronique à effectuer des opérations de polynômes dans un champ fini GF(ak), où a est un entier, les opérations de polynômes exécutées par le système comprenant les opérations consistant à : (a) déterminer, à partir d'un module de polynôme f(x), un degré Deg[f(x)] du module et une distance d entre les deux plus grands coefficients de degré du module, un degré maximal MAX_DEG = {Deg[f(x)] + d û 1} ; (b) recevoir un polynôme i(x) ; et (c) si un degré Deg[i(x)] du polynôme reçu i(x) est inférieur ou égal à Deg[f(x)], alors diviser i(x) par aDeg[f(x) ] pour obtenir un quotient de polynôme q(x) = i(x) / f(x). Selon différents modes de réalisation : - le programme amène en outre le système de traitement à (d) multiplier le quotient q(x) par le module f(x) et soustraire du polynôme reçu i(x) pour obtenir une valeur de reste r(x) = i(x) û f(x) • q(x) ; - le champ fini est un champ binaire GF(2") et la soustraction dans l'étape (d) est une opération OU exclusif de l'ordre du bit ; - le programme amène en outre le processeur à ajouter à un multiple aléatoire du module de polynôme au reste après l'étape (d) ; - le programme amène en outre le processeur à ajouter un polynôme aléatoire de degré inférieur à d au quotient après l'étape (c) pour obtenir un quotient modifié q'(x), puis l'étape consistant à : (d') multiplier le quotient modifié q'(x) par le module f(x) et soustraire du polynôme reçu i(x) pour obtenir une valeur aléatoire congruente à i(x) mod f(x) ; - le champ fini est un champ premier GF(pk), avec un nombre premier p > 2, et dans lequel les coefficients des polynômes f(x), i(x) et q(x) sont les entiers de 0 à p û 1 ; - les opérations de polynômes sont exécutées par un processeur cryptographique lisant ledit support ; - les opérations de polynômes sont effectuées par une partie d'une exécution d'un chiffre de bloc symétrique par ledit processeur cryptographique. La figure 1 est un organigramme d'un procédé d'un calcul de quotient rapide et d'un calcul de reste rapide selon la présente invention, pour un cas donné à titre d'exemple de champs finis binaires dans GF(2"). Le procédé de calcul de quotient rapide de la présente invention tire profit des cas spéciaux d'une propriété inhérente des opérations de polynômes dans un champ fini. Si nous avons un module de polynôme qui est de la forme, disons de f(x) = x8 + x4 + x3 + x + 1 (exemple donné dans GF(28)), on peut noter que le degré f(x) est deg[f(x)] = 8 et que la distance entre les coefficients de deux degrés les plus élevés moins 1 est d = 3. À présent, soit g(x) un polynôme de degré maximal d, deg[g(x)] s d. Soit h(x) un autre polynôme qui est le produit de f(x) et g(x). À savoir, h(x) = g(x)•f(x) = g(x)•x8 + g(x)•x4 + g(x)•x3 + g(x)•x + g(x)•1. Du fait que deg[g(x)] Exemple f(x) = x8 + x4 + x3 + x + 1 i(x) = x11 + x8 + x2 + x + 1 deg[i(x)] = 11 < deg[f(x)] + d = (8 + 3) = 11 q(x) = i(x) / f(x) = i(x) / x8 = (x11 + x8) / x8 = x3+ 1 (Ceci conclut le calcul du quotient rapide.) r(x) = i(x) - q(x)•f(x) ^ i(x) û (x8 + x4 + x3 + x + 1) • (x3 + 1) ^ i (x) - (x11 + x' + x6 + x4 + x3 + x8 + x4 + x3 + x + 1) i(x) û (x11 + x8 + x7+x6+x+1) ( X11 + x8 + x2 + X + 1) - (X11 + x8 + x7 + x6 + x + 1) = x7 + X6 + X2 (Ceci achève le calcul de reste utilisant le quotient préalablement obtenu). On note que sur le champ fini binaire, nous pouvons mettre en oeuvre une addition et une soustraction avec une opération OU exclusif de l'ordre du bit. Mis en oeuvre dans des processeurs de matériel ou similaires, les polynômes représentent des chaînes de bits, où l'emplacement des bits au sein d'une chaîne correspond au degré d'un coefficient de polynôme. Pour l'exemple donné ci-dessus, avec des zéros en en-tête fournis pour achever un octet : f(x) = 00000001 00011011 15 g(x) = 00001001 00000111 q(x) = 00000000 00001001. On note que q(x) est simplement i(x) décalé vers la droite de huit bits, qui est l'équivalent de la division 20 par x8 . f(x)•q(x) = 00001000 11011000 O+ 00000001 00011011 = 00001001 11000011 25 i(x) O+ (f(x)•q(x)) = 00001001 00000111 C 00001001 11000011 = 00000000 11000100 Un multiplicateur de matériel peut manipuler la 30 multiplication de module f(x) et du quotient q(x). En référence à la figure 1, la procédure basique pour les calculs sur les polynômes dans des champs finis binaires GF(2n) est montrée sur la figure 1. Tout d'abord, 7 le module de polynôme est chargé (étape 101). Le degré est calculé conjointement avec la distance d entre les coefficients des deux degrés les plus élevés pour f(x). Ceci établit le degré maximal MAX_DEG pour les polynômes à réduire par la présente invention (étape 102). Un polynôme i(x) à réduire est chargé (étape 103) et une vérification est effectuée pour s'assurer que son degré est inférieur ou égal à MAX_DEG (étape 104). Sinon, alors le polynôme i(x) est trop grand pour cette procédure. Sinon, le coefficient est rapidement calculé (étape 105) par division par 2DEG[f00] ou les décalages à droite équivalents par un nombre de bits égal au degré du module. Ceci termine le calcul de quotient et q(x) peut être renvoyé. Normalement, toutefois, le quotient est utilisé pour une réduction de polynôme, à savoir, un calcul de reste. Le reste r(x) est calculé (étape 106) par multiplication du module et du quotient suivi par une soustraction du polynôme i(x) d'origine (équivalent à OU exclusif dans les champs binaires). Ceci achève le calcul de reste et la valeur de reste peut être renvoyée. Facultativement, un aléas peut être inséré sur le quotient (après étape 105) ou sur la valeur de reste (après l'étape 106), comme décrit ci-dessous, pour une plus grande sécurité dans le travail avec les valeurs renvoyées. En plus d'effectuer un calcul de quotient rapide et une réduction rapide, nous pouvons également calculer différentes congruences d'un polynôme donné. Avec un quotient donné q(x) de degré inférieur ou égal à d, nous pouvons ajouter une valeur de polynôme aléatoire s(x) de degré identique ou inférieur à q(x), puis recalculer i(x) Q+ (f(x)•q(x)) en utilisant le quotient modifié q'(x) = q(x) + s(x) à la place de q(x). En variante, une fois que la valeur du reste est trouvée, un multiple aléatoire du module peut être ajouté au reste. Dans de nombreux cas, le travail avec des congruences différentes améliore la sécurité contre des attaques cryptographiques de canal latéral sans affecter le résultat final. Lors du travail avec des congruences, il peut être souhaité d'éviter d'avoir à ce que des valeurs congruentes s'annulent les unes les autres lorsqu'elles sont ajoutées ensemble. Ceci peut être assuré par un calcul rapide du quotient avec le même module pour les deux valeurs de polynôme et par comparaison. Deux polynômes différents avec le même quotient ne sont pas congruents. Lors d'un travail dans un champ fini premier GF(pk), les mêmes principes basiques de calcul de quotient rapide et de calcul de reste s'appliquent, à l'exception que chaque coefficient de polynôme a une valeur de O à p û 1 et est donc représenté par des ensembles de bits au lieu de bits individuels. En outre, l'opération i(x) - p(x)•q(x) ne peut plus être remplacée par une opération OU exclusive. La différence dans chaque coefficient doit être calculée en utilisant un matériel additionneur
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Un procédé de calcul exécuté par processeur spécialement pour une utilisation dans des systèmes cryptographiques détermine rapidement un quotient de polynôme dans des conditions spécifiques. Pour un module de polynôme f(x), un degré maximal pour un polynôme i(x) à réduire par ce procédé est défini comme la somme du degré de f(x) et la différence d entre les degrés des deux coefficients de degrés les plus élevés de f(x). Les polynômes i(x) avec un degré inférieur à ce maximum peuvent être divisés par a^[deg(f(x))] au lieu du f(x) entier pour obtenir rapidement la valeur de quotient. Avec ce quotient, une valeur de reste peut être obtenue, ou facultativement une valeur congruente aléatoire.
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1. Procédé de traitement numérique mis en oeuvre dans un système de traitement numérique électronique pour effectuer des opérations de polynômes dans un champ fini GF(ak), où a est un entier, le procédé comprenant les étapes consistant à : (a) déterminer à partir d'un module de polynôme f(x) un degré Deg[f(x)] du module et une distance d entre les deux plus grands coefficients de degré du module, un degré maximal MAX_DEG = {Deg[f(x)] + d ù 1} ; (b) charger une chaîne de bits représentant un polynôme i(x) ; et (c) si un degré Deg[i(x)] du polynôme reçu i(x) est inférieur ou égal à MAX_DEG, alors diviser i(x) par aDeef(x) ] en effectuant un décalage de bits vers la droite de la chaîne pour obtenir un quotient de polynôme q(x) = i(x) / f(x), ledit décalage étant fonction de Deg[f(x)]. 2. Procédé selon la 1, comprenant en outre 20 l'étape consistant à : (d) multiplier le quotient q(x) par le module f(x) à l'aide d'un multiplicateur matériel et soustraire du polynôme i(x) reçu pour obtenir une valeur de reste r(x) = i(x) ù f(x) • q(x). 25 3. Procédé selon la 2, dans lequel le champ fini est un champ binaire GF(2n) et la soustraction dans l'étape (d) est une opération OU exclusif de l'ordre du bit. 30 4. Procédé selon la 2, dans lequel un multiple aléatoire du module de polynôme est ajouté au reste après l'étape (d). 5. Procédé selon la 1, dans lequel un polynôme aléatoire de degré inférieur à d est ajouté au quotient après l'étape (c) pour obtenir un quotient modifié q'(x), puis l'étape consistant à : (d') multiplier le quotient modifié q'(x) par le module f(x) l'aide d'un multiplicateur matériel et soustraire du polynôme reçu i(x) pour obtenir une valeur aléatoire congruente à i(x) mod f(x). 6. Procédé selon la 1, dans lequel le champ fini est un champ premier GF(pk), avec un nombre premier p > 2, et dans lequel les coefficients des polynômes f(x), i(x) et q(x) sont les entiers de 0 à p ù 1. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le 20 procédé est exécuté dans un processeur cryptographique. 8. Procédé selon la 7, dans lequel le procédé est effectué comme une partie d'une exécution d'un chiffre de bloc symétrique par ledit processeur 25 cryptographique. 9. Support lisible par processeur stockant un programme exécutable par un système de traitement numérique électronique, le programme stocké sur ledit support 30 amenant le système de traitement numérique électronique à effectuer des opérations de polynômes dans un champ fini GF(ak), où a est un entier, les opérations de polynômesexécutées par le système comprenant les opérations consistant à : (a) déterminer, à partir d'un module de polynôme f(x), un degré Deg[f(x)] du module et une distance d entre les deux plus grands coefficients de degré du module, un degré maximal MAX_DEG = {Deg[f(x)] + d ù 1} ; (b) charger une polynôme i(x) ; et (c) si un degré inférieur ou égal à chaîne de bits représentant un Deg[i(x)] du polynôme i(x) est MAX_DEG, alors diviser i(x) par aDeg[f(x)) en effectuant un décalage de bits vers la droite de la chaîne pour obtenir un quotient de polynôme q(x) = i(x) / f(x), ledit décalage étant fonction de Deg[f(x)]. 10. Support lisible par processeur selon la 9, dans lequel le programme amène en outre le système de traitement à : (d) multiplier le quotient q(x) par le module f(x) l'aide d'un multiplicateur matériel et soustraire du polynôme i(x) reçu pour obtenir une valeur de reste r(x) = i(x) ù f(x) • q(x). 11. Support selon la 10, dans lequel le champ fini est un champ binaire GF(2n) et la soustraction dans l'étape (d) est une opération OU exclusif de l'ordre du bit. 12. Support selon la 10, dans lequel le 30 programme amène en outre le processeur à ajouter un multiple aléatoire du module de polynôme au reste après l'étape (d). 13. Support selon la 9, dans lequel le programme amène en outre le processeur à ajouter un polynôme aléatoire de degré inférieur à d au quotient après l'étape (c) pour obtenir un quotient modifié q'(x), puis l'étape consistant à : (d') multiplier le quotient modifié q'(x) par le module f(x) l'aide d'un multiplicateur matériel et soustraire du polynôme reçu i(x) pour obtenir une valeur aléatoire congruente à i(x) mod f(x). 14. Support selon la 9, dans lequel le champ fini est un champ premier GF(pk), avec un nombre premier p > 2, et dans lequel les coefficients des polynômes f(x), i(x) et q(x) sont les entiers de 0 à p -1. 15. Support selon la 9, dans lequel les opérations de polynômes sont exécutées par un processeur cryptographique lisant ledit support. 16. Support selon la 15, dans lequel les opérations de polynômes sont effectuées par une partie d'une exécution d'un chiffre de bloc symétrique par ledit processeur cryptographique.20
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G
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G06
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G06F
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G06F 17,G06F 7
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G06F 17/10,G06F 7/38,G06F 7/60
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FR2894920
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A1
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SYSTEME DE VOLANT DE DIRECTION.
| 20,070,622 |
La presente invention concerne le domaine des systemes de volants de direction pour vehicules automobiles. La presente invention concerne plus particulierement les systemes de volants de direction destines a entourer une platine centrale fixe et comprenant un volant monte a rotation sur une piece de liaison et cooperant avec une couronne dentee, qui est elle-meme montee a rotation sur la piece de liaison. On utilise generalement ce type de systeme de volant de direction forme autour d'un support fixe pour pouvoir disposer ou loger au centre du volant un element de securite a sac gonflable ou d'autres elements non tournants. La position du sac gonflable non tournant reste ainsi toujours la meme position par rapport au conducteur, independamment de la position angulaire du volant. Dans ces conditions, la forme du coussin a 1'etat gonfle peut etre optimisee relativement a la position du conducteur afin d'etre symetrique par rapport a 1'axe du volant. Pour plus de details sur la structure d'un tel systeme de volant de direction, on pourra par exemple se referer au document FR-A-2 815 318. Dans les systemes conventionnels de direction assistee, on cherche generalement a mesurer le couple exerce par le conducteur sur le volant afin de piloter en consequence un moyen d'assistance de direction. A cet egard, on connait par le document JP-A-61041672, un dispositif de detection du couple exerce sur un volant de direction comprenant des capteurs piezoelectriques montes entre la bague exterieure d'un roulement et son logement, le roulement etant luimeme dispose sur un arbre de la colonne de direction. Un tel dispositif de detection presente 1'inconvenient de necessiter un emmanchement delicat de la bague exterieure du roulement a 1'interieur du logement afin d'eviter un endommagement du dispositif. En effet, lors de 1'emmanchement de la bague exterieure, it existe un risque de deterioration des capteurs pouvant causer une detection defaillante du couple applique au volant par le conducteur, ou encore necessiter un remplacement du dispositif, ce qui est particulierement prejudiciable pour son prix de revient. On connait egalement, par le document FR-A-2 821 931, un dispositif de mesure du couple exerce par un conducteur sur un volant comprenant une barre de torsion reliee a un arbre de la colonne de direction du vehicule, et des moyens de detection de 1'angle de torsion de ladite barre. Bien qu'etant relativement fiable pour la detection du couple applique par le conducteur sur le volant, un tel dispositif possede l'inconvenient de presenter un encombrement axial important et d'etre relativement onereux. La presente invention vise notamment a remedier a ces inconvenients. La presente invention a pour but de permettre une detection du couple applique au volant par le conducteur de maniere fiable, precise, economique et dans un encombrement reduit. L'invention a pour objet, selon un premier aspect, un systeme de volant de direction destine a entourer une platine centrale fixe et comprenant un volant, une piece de liaison pourvue d'une portion externe pour le montage a rotation du volant sur la piece de liaison par 1'intermediaire d'une couronne dentee, et d'une portion interne pour le 3 montage a rotation d'un pignon d'entrainement sur la piece de liaison, ledit pignon d'entrainement engrenant avec la couronne dentee. Le systeme comprend en outre un dispositif de detection du couple applique au volant, qui est muni d'un moyen de detection de la charge radiale appliquee par le pignon sur la piece de liaison, ladite charge radiale resultant des efforts de reaction d'engrenement du pignon d'entrainement avec la couronne dentee lorsqu'on applique un couple sur le volant de direction. Avec un tel systeme de volant de direction, it devient des lors possible de realiser la detection du couple exerce sur le volant de maniere particulierement economique, et dans un encombrement axial reduit. En effet, 1'integration du dispositif de detection du couple a 1'interieur du volant de direction permet de s'affranchir d'etapes de montage supplementaires sur un arbre de la colonne de direction, tout en conservant un encombrement axial sensiblement equivalent a celui des systemes de volants de direction classiquement utilises. En d'autres termes, avec ce systeme de volant, it devient possible d'assembler le dispositif de detection de couple avant 1'operation de montage final du systeme sur un arbre de la colonne de direction. Dans un mode de realisation, la portion interne est reliee a la portion externe par au moins deux bras de liaison deformables de maniere que la portion interne puisse se deplacer par rapport a la portion externe sous faction de la charge radiale appliquee a la piece de liaison. Avantageusement, le moyen de detection est apte a detecter le deplacement de la portion interne relativement a la portion externe. 4 Le moyen de detection peut etre dispose radialement entre les portions interne et externe de la piece de liaison. Le moyen de detection est par exemple dispose sur au moins un des bras de liaison. Dans un mode de realisation, le systeme de detection de couple comprend une portion de detection mobile liee rigidement a la portion interne et une portion de detection fixe liee rigidement a la portion externe et radialement en regard de ladite portion de detection mobile de maniere a former un entrefer, le systeme comprenant en outre un element de detection pour mesurer les deplacements de la portion interne par des variations d'entrefer entre les portions de detection fixe et mobile. Avantageusement, les portions de detection mobile et fixe sont disposees le long d'un rayon sensiblement perpendiculaire a 1'axe du pignon d'entrainement monte dans la portion interne et a une ligne joignant les bras de liaison, les portions interne et externe etant excentrees 1'une par rapport a 1'autre. Dans un mode de realisation, le moyen de detection de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison comprend au moins un capteur capacitif. Dans un autre mode de realisation, le moyen de detection comprend au moins un capteur inductif. En variante, le moyen de detection peut egalement comprendre des jauges de contrainte montees sur au moins un bars de liaison. Selon un second aspect, l'invention a egalement pour objet une piece de liaison pour systeme de volant de direction telle que definie ci-dessus. Selon un troisieme aspect de l'invention, l'invention a egalement pour objet un procede de detection d'un couple exerce par un conducteur sur un volant d'un systeme de volant de direction du type comprenant une piece de liaison fixe pour le montage a rotation du volant, dans lequel on detecte le couple exerne sur le volant directement en fonction de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison. Selon un aspect de l'invention, le systeme de volant direction 5 destine a entourer une platine centrale fixe comprend un volant monte a rotation sur une piece de liaison pourvue de deux portions axiales annulaires exterieure et interieure excentrees l'une par rapport a 1'autre et reliees entre elles par des bras de liaison deformables radialement, ledit volant etant lie en rotation a une couronne dentee, montee A. rotation sur la piece de liaison par un palier a roulement exterieur, et venant s'engrener avec un pignon d'entrainement monte a rotation sur ladite piece de liaison par un palier a roulement interieur. Le systeme comprend en outre un dispositif de detection du couple applique au volant muni d'un moyen de detection de la charge radiale appliquee par le pignon sur la piece de liaison et determinee en fonction du deplacement radial relatif des portions interne et externe resultant des efforts de reaction d'engrenement du pignon d'entrainement avec la couronne dentee lorsqu'on applique un couple sur le volant de direction. Grace a l'invention, on obtient un systeme de volant de direction permettant une detection fiable et economique du couple applique au volant par le conducteur, en limitant les operations de montage sur un arbre de la colonne de direction. La presente invention sera mieux comprise a 1'etude de la description detaillee de deux modes de realisation pris a titre d'exemples nullement limitatifs et illustres par les dessins annexes, sur lesquels : 6 - la figure 1 est une vue en coupe axiale partielle en elevation d'un systeme de volant de direction selon un premier mode de realisation de l'invention, - la figure 2 est une vue en coupe en elevation selon 1'axe II- II de la figure 1 d'une piece de liaison du systeme de volant de direction, et - la figure 3 est une vue en coupe en elevation d'une piece de liaison d'un systeme de volant de direction selon un deuxieme mode de realisation de l'invention. Sur la figure 1, on a represents la structure generale d'un systeme de volant de direction conforme a l'invention, designs par la reference numerique generale 1, et comprenant un dispositif de detection du couple applique au volant par un conducteur. Le systeme 1 de volant de direction comprend un volant 2, d'axe geometrique 3, pourvu d'une partie de prehension 4, de forme generale toroidale, d'une partie de liaison 5 s'etendant vers 1'intsrieur, et d'une saillie 6 s'stendant radialement vers 1'interieur par rapport a un alesage 2a du volant 2. La saillie 6 peut par exemple titre formee par 1'intermediaire d'un insert metallique, presentant une forme generale annulaire, et noyee a 1'interieur des parties de prehension 4 et de liaison 5. Le volant de direction 1 comprend egalement une couronne dentee 7 comprenant une premiere portion axiale 7a en contact radial avec une partie de 1'alesage 2a du volant et en contact axial contre la saillie 6. La couronne dentee 7 peut titre fixee au volant 2 via la saillie 6, par des boulons. La couronne dentee 7 comprend encore une portion de raccordement 7b de forme generale tronconique et prolongeant vers 7 1'interieur la portion axiale 7a, et une seconde portion axiale 7c, prolongeant la portion de raccordement 7b vers 1' interieur. Une surface interieure 8 s'etend entre une extremite superieure de la portion axiale 7c et une surface laterale radiale de la portion axiale 7a. La surface interieure 8 comprend un degagement 9 annulaire, de section rectangulaire, debouchant au niveau de la surface laterale radiale de la portion axiale 7a de la couronne dentee 7. La portion axiale 7c est pourvue d'une surface interieure dentee 10 s'etendant radialement vers 1'interieur, a partir d'un bord interieur de petit diametre de ladite portion axiale 7c. A 1'interieur de la couronne dentee 7, est dispose un pignon dente 11 d'axe geometrique 12, 1'axe geometrique 12 etant parallele et decale vers le haut par rapport a I'axe 3 du volant et de la couronne dentee 7. Le pignon dente 11 est realise de facon monobloc. Bien entendu, it est egalement envisageable de prevoir un pignon realise en deux pieces assujetties l'une relativement a 1'autre, par exemple par vissage. Le pignon 11 comprend une portion de petit diametre 13 qui est prolongee a proximite d'une extremite axiale par une portion de grand diametre 14 s'etendant radialement vers 1'exterieur, ladite portion de grand diametre 14 etant pourvue d'une surface exterieure dentee 15 engrenant avec la denture de la surface dentee 10 de la couronne 7. En ce qui concerne la portion de petit diametre 15, celle-ci est pourvue de surfaces exterieures cylindriques 16 et 17, disposees respectivement au voisinage et a distance de la portion de grand diametre 14. La surface exterieure 16 presente un diametre intermediaire entre le diametre de la surface exterieure den-tee 15 et le diametre de la surface exterieure cylindrique 17. Les surfaces 8 exterieures cylindriques 16 et 17 se raccordent par une surface radiale 18 de butee. Le pignon dente 11 comprend encore une rainure annulaire (non referencee) formee au niveau de la surface cylindrique 17, a proximite de la surface radiale 18, et un alesage 20 a l'interieur duquel est destine a etre monte un arbre de colonne de direction. Le pignon dente 11 presente une dimension axiale sensiblement egale a celle de la couronne dentee 7, en etant legerement decalee vers 1'exterieur, de telle sorte que la surface exterieure 17 de la portion de petit diametre 13 est legerement en saillie axiale par rapport a une surface laterale radiale de la couronne dentee 7. Entre une extremite superieure de la surface dentee 15 du pignon 11 et une extremite infsrieure de la surface dentee 10 de la couronne 7, est menage un espace 21 radial. En effet, 1'axe 12 du pignon 11 est decals radialement vers le haut par rapport a 1'axe 3 de la couronne 7. Le volant de direction 1 comprend en outre une platine centrale fixe 22 presentant une forme generale de disque. La platine centrale fixe 22 est montee a 1'interieur de 1'alesage 2a du volant 2, axialement du cote oppose a la portion de petit diametre 13, en considerant la portion de grand diametre 14. De maniere a permettre la fixation de la platine centrale 28 sur le volant 1, celle-ci comprend des moyens de fixation (non representes) tels que des pattes axiales passant a travers 1'espace 21 radial menage entre le pignon 11 et la couronne 7, et a travers une piece de liaison 23 situee axialement a 1'oppose de la platine centrale 22 par rapport a la couronne 7. La piece de liaison 23 est prevue pour etre non tournante et fixee sur un support (non represents). 9 Afin de permettre le passage de cables electriques ou d'autres elements, la platine centrale 22 comprend un conduit creux 22a s'etendant axialement et traversant la piece de liaison 29. La platine centrale 22 permet ainsi le montage d'elements de securite a sac gonflable, ou encore des elements de commande electrique beneficiant du fait que les contacts electriques tournants ne sont plus necessaires entre un bouton de commande et un organe commando. Le conduit 22a peut avantageusement etre combine avec les moyens de fixation de la platine 28. La piece de liaison 23 est pourvue de deux portions coaxiales externe 24 et interne 25 excentroes 1'une par rapport a 1'autre et reliees entre elle par des bras de liaison 26 et 27. La portion externe 24 est centree sur 1'axe 3 de la couronne 7, la portion interne 25 etant centree sur 1'axe 12 du pignon dente 11. La portion externe 24 axiale comprend une portee cylindrique exterieure 24a radialement en regard du degagement 9 annulaire de la portion axiale 7a de la couronne dentee 7, et est prolongee, a partir d'une extremite axiale situee du cote oppose de la couronne dentee 7, par une surface cylindrique exterieure 24b de plus grand diametre, menageant ainsi une surface radiale de butee 24c. La surface radiale de butee 24c est alignee axialement avec la surface later-ale radiale de la portion axiale 7a de la couronne dentee 7. La portion interne 25 axiale comprend une portee cylindrique interieure 25a radialement en regard de la portion de petit diametre 13 du pignon dente 11, sensiblement entre la rainure annulaire et la surface radiale 18. La portion externe 25 presente une dimension axiale reduite par rapport a celle de la portee cylindrique exterieure 24a. L'extremite libre de la portion externe 25, axialement du cote de 10 la couronne dentee 7, est alignee axialement avec 1'extremite libre de la portee cylindrique exterieure 24a. Comme illustre sur la figure 2, les bras de liaison 26 et 27 reliant les portions externe 24 et interne 25 sont diametralement opposes par rapport au centre de la portion interne 25 et par rapport a 1'axe 12 du pignon 11. Les bras de liaison 26 et 27 qui sont ainsi disposes de facon diametralement opposee, s'etendent radialement a partir de la surface exterieure cylindrique de la portion interne 25 et se raccordent sur 1'alesage de la portion externe 24. Les portions externe 24 et interne 25 etant excentrees rune par rapport a 1'autre, le bras de liaison 27 presente ici une dimension radiale sensiblement superieure a celle du bras de liaison 26. Les bras de liaison 26 et 27 sont aptes a se deformer legerement de maniere que la portion interne 25 puisse se deplacer radialement relativement a la portion externe 24 sous 1'action d'une charge radiale appliquee, par exemple selon la direction 28, c'est-adire radialement vers 1'exterieur a partir de 1'arbre de colonne de direction monte au niveau de 1'alesage 20 du pignon dente 11. La piece de liaison 23 peut etre realisee a partir d'un alliage d'aluminium. De maniere a permettre une detection du deplacement relatif des portions interne 25 et externe 24, le volant 1 de direction comprend un dispositif de detection comprenant un moyen de detection 29 dispose radialement entre lesdites portions 24, 25. Le moyen de detection 29 est pourvu d'une portion de detection mobile 30 s'etendant radialement a partir de la surface cylindrique exterieure de la portion interne 25 en direction de la portion externe 24, et d'une portion de detection 31 fixe s'etendant radialement a partir de 1'alesage de la portion externe 24 en direction de la portion de detection mobile 30. Les portions de detection mobile 30 et fixe 31 sont pourvues chacune a leur extremite libre d'une collerette annulaire (non referencee) en regard 1'une par rapport a 1'autre et agencees de maniere, que dans un etat de repos, un entrefer radial soit menage entre elles. Les portions de detection mobile 30 et fixe 31 sont disposees le long d'un rayon P' sensiblement perpendiculaire a 1'axe 12 du pignon 11 et a une ligne P joignant les bras de liaison 26 et 27. Les portions de detection mobile 30 et fixe 31 ainsi que les bras de liaison 26 et 27 sont situes dans un meme plan. Afin de permettre une detection des deplacement radiaux de la portion interne 25 relativement a la portion externe 24 via la variation de 1'entrefer radial existant entre les portions de detection mobile 30 et fixe 31, le moyen de detection 29 comprend egalement un capteur de detection (non represents) monte au niveau de la surface d'extremite d'une des portions de detection, en etant ainsi dispose radialement en regard avec 1'autre portion de detection. Un tel capteur peut par exemple titre un capteur capacitif comprenant des couches isolante et conductrice. Bien entendu, it est egalement envisageable d'utiliser d'autres types de capteurs, par exemple un capteur de type inductif. Pour permettre le montage a rotation de la couronne dentee 7 sur la piece de liaison 23, le volant 1 de direction comprend encore un roulement exterieur 35 a gorge profonde, et a faible coat de fabrication. Le roulement exterieur 35 est pourvu d'une bague interieure 36, d'une bague exterieure 37, entre lesquelles est logee une rangee d'elements roulants 38, realises ici sous forme de billes. Les bagues 36 et 37 sont de type massif. On entend par << bague de type massif >>, une bague dont la forme est obtenue par usinage avec enlevement de 12 copeaux (tournage, rectification) a partir de tubes, de barres d'ebauche forges et/ou roules. La bague interieure 36 comprend un alesage de forme cylindrique delimite par des surfaces later-ales radiales opposees et une surface cylindrique exterieure a partir de laquelle est formee une gorge circulaire presentant en section droite meridienne un profil interne concave apte a former un chemin de roulement pour les elements roulants 38, ladite gorge etant orientee vers 1'exterieur. Elie est emmanchee sur la portee cylindrique 24a de la portion externe 24 de la piece de liaison 23 et vient en appui d'un cote contre la surface de butee radiale 24c. La bague 37 comprend une surface cylindrique exterieure delimitee par des surfaces laterales radiales opposees, et un alesage de forme cylindrique, a partir duquel est formee une gorge circulaire presentant en section droite meridienne un profil interne concave, apte a former un chemin de roulement pour les elements roulants 37, ladite gorge etant orientee vers 1'exterieur. La bague exterieure 37 est montee a 1'interieur du degagement 9 de la couronne dentee 7 et en contact axialement d'un cote avec une surface later-ale de la portion 7b de raccordement de la couronne dentee 7. Afin de permettre le montage de la piece de liaison 23 sur le pignon dente 11, le volant de direction 1 comprend egalement un roulement interieur 39 a gorge profonde, et a faible cart de fabrication. Le roulement interieur 50 est du meme type que le roulement exterieur 35. I1 comprend une bague interieure 41, une bague exterieure 40, entre lesquelles est logee une rangee d'elements roulants 42, realises ici sous forme de billes. La bague exterieure 40 est emmanchee a 1'interieur de la portee cylindrique 25a de la portion interne 25 de la piece de liaison 23. La 13 bague interieure 41 etant montee sur la surface cylindrique exterieure 17 de la portion de petit diametre 13 du pignon dente 11 en appui au niveau de la surface 18 radiale formant butee axiale. A cet egard, le pignon dente 11 comprend, en outre, un circlips 43 monte dans la rainure annulaire de la surface exterieure 17 et formant egalement butee pour la bague interieure 41. Les roulements exterieur et interieur 35 et 39 sont ici sensiblement disposes dans un meme plan radial de maniere a favoriser la compacite axiale du volant de direction 1. A 1'etat de repos, 1'entrefer radial entre les portions de detection mobile 30 et fixe 31 presente une dimension radiale predeterminee. Lorsque le conducteur du vehicule automobile exerce un couple sur le volant 2, la couronne dentee 7 engrene avec la pignon dente 11, ce qui genere une charge radiale decoulant des efforts de reaction au niveau de 1'engrenement couronne-pignon, par exemple dirigee selon la direction 28. Une telle charge provoque un deplacement radial vers 1'exterieur suivant cette direction du pignon dente 11, du roulement interieur 39, et de la portion interne 25 de la piece de liaison 23, la portion externe 24 restant immobile. Lors du deplacement radial de la portion interne 25, les bras de liaison 26 et 27 se deforment simultanement legerement. Ainsi, 1'entrefer entre les portions de detection mobile 30 et fixe 31 diminue. Dans le cas d'un utilisation d'un capteur de detection du type capacitif, la valeur de la capacite obtenue est directement representative de la variation d'entrefer entre les portions de detection mobile 30 et fixe 31, et, par consequent, de la valeur de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison 23 qui est proportionnelle au couple applique au volant 2 par le conducteur. Les signaux de sortie du capteur de detection sont ensuite transmis a une unite de commande (non representee). L'unite de commande peut par exemple comprendre des moyens de memorisation pour determiner le couple exerce sur le volant 2 en fonction de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison 23, et pour le stockage d'un programme de direction assistee. L'unite de commande des modules materiels de commande d'un moyen d'assistance et un microprocesseur dument programme pour piloter ledit moyen d'assistance afin de mettre en oeuvre le programme de direction assistee. Ainsi, par une variation de 1'entrefer entre les portions de detection mobile 30 et fixe 31 de la piece de liaison 23, le systeme de volant 1 permet de mesurer indirectement le couple applique sur le volant 2, via une mesure directe de charge appliquee sur la piece de liaison 23 qui est proportionnelle aux efforts de reaction dus a 1'engrenement de la couronne dentee 7 avec le pignon 11, et d'agir ainsi en consequence. Le mode de realisation illustre a la figure 3, oil les references numeriques aux elements semblables a ceux du mode de realisation precedent ont ete reprises, differe en ce que le dispositif de detection 29 du couple applique sur le volant 2 comprend des jauges de contrainte 44. Les jauges de contrainte 44 sont montees sur la surface exterieure du bras de liaison 27, au voisinage de 1'alesage de la portion externe 24. En effet, ce sont au niveau de cette zone du bras de liaison 27 que les contraintes sont les plus importantes, lors d'un deplacement relatif de la portion interne 25 relativement A. la portion externe 24. De maniere analogue au mode de realisation precedent, on peut ainsi determiner le couple applique sur le volant 2 a partir de la mesure de charge radiale obtenue via les jauges de contrainte 44. Le systeme de volant de direction realise suivant un aspect de l'invention est done particulierement precis, fiable et economique. En effet, la detection du couple applique sur le volant est determinee par une detection de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison. La piece de liaison, de forme relativement simple, permet en outre le positionnement axial et radial des roulements exterieur et interieur dans un encombrement particulierement faible. En d'autres termes, une unique piece integree au volant de direction permet le positionnement des roulements ainsi que la detection du couple applique au volant. Le systeme de volant de direction offre une solution particulierement compacte, economique, rigide, et integre un dispositif de detection du couple applique au volant, ce qui reduit le nombre de pieces a monter sur un arbre de colonne de direction
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Le système de volant de direction destiné à entourer une platine centrale 22 fixe et comprenant un volant 2, une pièce de liaison 23 pourvue d'une portion externe 24 pour le montage à rotation du volant sur la pièce de liaison par l'intermédiaire d'une couronne dentée 7, et d'une portion interne 25 pour le montage à rotation d'un pignon d'entraînement 11 sur la pièce de liaison 23, ledit pignon d'entraînement 11 engrenant avec la couronne dentée. Le système comprend un dispositif de détection du couple exercé sur le volant, muni d'un moyen de détection 29 de la charge radiale appliquée par le pignon sur la pièce de liaison, ladite charge radiale résultant des efforts de réaction d'engrènement du pignon d'entraînement avec la couronne dentée lorsqu'on applique un couple sur le volant de direction.
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1. Systeme de volant de direction destine a entourer une platine centrale (22) fixe et comprenant un volant (2), une piece de liaison (23) pourvue d'une portion externe (24) pour le montage a rotation du volant sur la piece de liaison par 1'intermediaire d'une couronne den-tee (7), et d'une portion interne (25) pour le montage a rotation d'un pignon d'entrainement (11) sur la piece de liaison (23), ledit pignon d'entrainement (11) engrenant avec la couronne dentee, caracterise en ce qu'il comprend un dispositif de detection du couple exerce sur le volant, muni d'un moyen de detection (29) de la charge radiale appliquee par le pignon d'entrainement sur la piece de liaison, ladite charge radiale resultant des efforts de reaction d'engrenement du pignon d'entrainement avec la couronne dentee lorsqu'on applique un couple sur le volant de direction. 2. Systeme selon la 1, dans lequel la portion interne (25) est reliee a la portion externe (24) par au moins deux bras de liaison (26, 27) deformables de maniere que la portion interne puisse se deplacer par rapport a la portion externe sous 1'action de la charge radiale appliquee a la piece de liaison. 3. Systeme selon la 2, dans lequel le moyen de detection est apte a detecter le deplacement de la portion interne (25) relativement a la portion externe (24). 4. Systeme selon la 2 ou 3, dans lequel le moyen de detection est dispose radialement entre les portions interne (25) et externe (24). 5. Systeme selon rune quelconque des 2 a 4, dans lequel le moyen de detection est dispose sur au moins un des bras de liaison (27). 6. Systeme selon 1'une quelconque des 2 a 5, dans lequel le systeme de detection du couple comprend une portion de detection mobile (30) liee rigidement a la portion interne, et une portion de detection fixe (31) nee rigidement a la portion externe et radialement en regard de ladite portion de detection mobile de maniere a former un entrefer, le systeme comprenant en outre un element de detection pour mesurer les deplacements de la portion interne (25) par les variations d'entrefer entre les portions de detection fixe et mobile. 7. Systeme selon la 6, dans lequel les portions de detection mobile et fixe (30, 31) sont disposees le long d'un rayon sensiblement perpendiculaire a 1'axe (12) du pignon d'entrainement (11) monte dans la portion interne (25) et a une ligne (P) joignant les bras de liaison (26, 27), les portions interne et externe etant excentrees l'une par rapport a 1'autre. 8. Systeme selon l'une quelconque des precedentes, dans lequel le moyen de detection de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison comprend au moins un capteur capacitif, ou un capteur inductif. 9. Systeme selon 1'une quelconque des 2 a 7, dans lequel le moyen de detection de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison comprend des jauges de contrainte (44) montees sur au moins un des bras de liaison. 10. Piece de liaison pour systeme de volant de direction destine a entourer une platine centrale (22) fixe, la piece etant pourvue d'une portion externe (24) pour le montage a rotation du volant sur la piece de liaison par 1'intermediaire d'une couronne den-tee (7), et d'une portion interne (25) pour le montage a rotation d'un pignon d'entrainement (11) sur la piece de liaison, ledit pignon d'entrainement (11) engrenant avec la couronne dentee, caracterisee en ce qu'elle comprend un dispositif de detection du couple applique au volant, muni d'un moyen de detection (29) de la charge radiale appliquee par le pignon d'entrainement sur la piece de liaison, ladite charge radiale resultant des efforts de reaction d'engrenement du pignon d'entrainement avec la couronne dentee lorsqu'on applique un couple sur le volant de direction. 11. Procede de detection d'un couple exerce par un conducteur sur un volant (2) d'un systeme de volant de direction du type comprenant une piece de liaison (23) fixe pour le montage a rotation du volant, dans lequel on detecte le couple exerce sur le volant directement en fonction de la charge radiale appliquee sur la piece de liaison.
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B,G
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B62,G01
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B62D,G01L
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B62D 6,B62D 1,G01L 5
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B62D 6/10,B62D 1/06,G01L 5/22
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FR2900522
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE COMMUNICATION PAR SAUT DE FREQUENCE RENFORCE
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L'invention concerne un procédé de communication par saut de fréquence. Elle s'applique, par exemple, pour l'accès d'utilisateurs à un 5 réseau de communication. Le principe de la communication par saut de fréquence est de transmettre des données (informations, vidéo, phonie, .) successivement sur une variété de canaux fréquentiels, de manière pseudo-aléatoire. Dans les applications civiles, cette technique peut être introduite 10 pour traiter notamment deux problématiques : o Les évanouissements ou fading : les signaux radio sont sujets à des évanouissements, qul sont approximativement distribués selon la loi de Rayleigh. Les évanouissements de type Rayleigh étant sélectifs en fréquence, le saut de fréquence couplé à du codage canal et à de 15 l'entrelacement permet de moyenner les risques de perdre de l'information. Cette arnélioration de la qualité du lien de transmission est d'autant plus nécessaire lorsque les noeuds sont en mouvement. o Les interférences : sans saut de fréquence, les signaux forts issus des cellules voisines affectent continûment la communication. Avec du 20 saut de fréquence aléatoire, les cellules utilisent des séquences de saut pseudo-aléatoires, rendant ainsi les interférences aléatoires. Dans certaines applications en réseau, l'ensemble d'un même réseau connaît une loi de saut de fréquence. Un noeud arrivant tardivement dans le réseau se synchronise sur les changements de fréquences et 25 détermine l'avancement dans la séquence pseudo-aléatoire grâce à la connaissance de la loi de saut. Un noeud transmet au sein d'un palier de fréquence. A chaque nouveau palier correspond une nouvelle fréquence. Un temps de garde est prévu au début de chaque palier pour permettre à la chaîne radio de synthétiser la nouvelle fréquence. Ce temps est lié à la performance du synthétiseur et à la précision fréquentielle souhaitée. Typiquement, ce temps varie entre 200ps à quelques ms. Certaines architectures de système de communication mettent en oeuvre deux synthétiseurs pour être plus rapide...DTD: Dans le domaine de la Défense et de la Sécurité, le mécanisme de saut de fréquence est utilisé pour lutter contre le brouillage et renforcer la discrétion. Pour lutter contre les multi-trajets, diverses techniques connues de l'Homme du métier peuvent être utilisées, par exemple, les techniques d'égalisation, d'étalement de spectre, les porteuses multiples. Il est connu de l'art antérieur d'utiliser la technique de multiplexage orthogonal OFDM pour les communications à saut de fréquence. Les figures 1 et 2 représentent une modulation multi-porteuses. La technique OFDM (en anglo-saxon Orthogonal Frequency Division Multiplex) est une modulation multi-porteuses, c'est-à-dire composée d'un ensemble de porteuses orthogonales. L'orthogonalité de la modulation OFDM est effectuée en choisissant des fréquences harmoniques d'une fréquence de base et en les utilisant sur une durée multiple de la période de l'harmonique de base. Dans l'exemple donné à la figure 2, 8 sous-porteuses sont utilisées (fo, 2fo, 3fo, 4fo, 5fo, 6fo, 7fo, 8fo). Cependant, en règle générale, on utilise également la composante continue qui est orthogonale avec toute sinusoïde pour peu que l'on intègre l'énergie sur une durée égale ou multiple d'une période de fo. Dans ce cas, on utilise la composante continue et les harmoniques fo à 7fo. Chacune de ces harmoniques est modulée par un signal à transmettre avec une modulation choisie parmi les modulations de phase (BPSK, QPSK, ...) ou parmi les modulations d'amplitude (16QAM, 64QAM, 256QAM, ...). Plus les modulations sont efficaces en densité de transmission par Hz utilisé et plus la réduction de portée est importante. Un symbole transmis est l'ensemble des informations binaires transmises sur les différentes porteuses du multiplex OFDM. Ainsi, dans l'exemple de la figure 2, le symbole est constitué des informations binaires sur les 8 porteuses fo à 8fo. Sachant que 1 bit, 2 bits, 4 bits, 6 bits, 8 bits sont déduits respectivement d'un symbole en modulations BPSK, QPSK, 16QAM, 64QAM, 256QAM, l'ensemble des informations transmises par un symbole complet OFDM est donc, selon les modulations précédentes citées, 8, 16, 32, 48 ou 64 bits. La figure 3 schématise un exemple d'émetteur OFDMA (cas 10 général avec plusieurs utilisateurs au sein d'un même symbole). Il comporte par exemple les modules suivants : o Un dispositif 1 d'allocation des sous-porteuses en fonction des utilisateurs avec différentes modulations, o Plusieurs moyens de modulation 'adaptative', 2k, le nombre de ces 15 moyens est par exemple égal au nombre des utilisateurs k, o Un dispositif 3 adapté à faire passer du domaine fréquentiel au domaine temporel, o Un dispositif 4 pour insérer un temps de garde ou préfixe cyclique pour éviter les recouvrements des différents multi-trajets, 20 o Un dispositif 5 P/S (Parallel to Serial) o Une antenne 6 d'émission. La figure 4 représente un exemple d'architecture pour un récepteur OFDMA. Il comprend par exemple les modules suivants : o Une antenne de réception 7, en liaison avec un dispositif S/P 8 25 o Un dispositif 9 adapté à supprimer le préfixe cyclique introduit à l'émission, o Un dispositif 10 permettant le passage du domaine temporel au domaine fréquentiel, o Un moyen 11 adapté à extraire les sous- porteuses pour chaque 30 utilisateur k, o Plusieurs dispositifs 12k de démodulation adaptative. Dans certains standards, par exemple, HIPERLAN2 et IEEE802.16d, l'OFDM est utilisée avec un protocole d'accès du type TDMA. Un créneau temporel ou time slot du cycle TDMA (Time division multiple access) est alors un nombre entier de symboles OFDM. II est également possible d'utiliser l'OFDM pour partager l'accès entre plusieurs utilisateurs par la technique de sous-canalisation (en anglais sub-channelization) ou avec de l'OFDMA (Orthogonal Frequency Division Multiple Access) où les N porteuses ne sont pas allouées à un seul utilisateur. L'ensemble des N porteuses est subdivisé en M sous-ensembles de porteuses. Les ressources sont allouées sous-ensemble par sous-ensemble. Les M utilisateurs transmettent de manière concurrente, au sein du même symbole OFDM. La figure 5 schématise une architecture de réseau de communication basé sur de I'OFDMA. Ce dernier nécessite une allocation des ressources entre les différents utilisateurs. Cette allocation est fonction de la qualité de service et du débit demandé par chaque utilisateur et de l'environnement (réponse du canal pour chaque utilisateur, interférences, ...). Dans l'exemple de, la figure 5, K utilisateurs communiquent au sein 20 d'un même symbole OFDM. Les modules identiques aux figures 3 et 4 et 5 portent les mêmes références. En plus des schémas des figures 3 et 4 concernant respectivement un émetteur et un récepteur, le système OFDMA comprend notamment un module 13 d'allocation de ressources qui reçoit les demandes 25 d'allocation des différents utilisateurs, une information sur la puissance maximale nécessaire, une information sur le canal de l'utilisateur, et qui délivre des signaux vers le dispositif d'allocation des sous-porteuses, et vers le dispositif d'extraction des sous-porteuses pour les différents utilisateurs, ainsi que vers les modules cle démodulation adaptative. Différents algorithmes d'allocation de ressources existent dans la littérature. Ces algorithmes permettent notamment d'allouer les sous-porteuses aux utilisateurs et de déterminer le type de modulation/codage pour chacune de ces porteuses. Ces algorithmes sont déterminants pour exploiter au mieux l'OFDMA. En effet, les sousporteuses favorables pour un utilisateur, c'est-à-dire, celles subissant le moins de perturbations, de l'OFDMA peuvent être inutilisables ou moins favorables pour d'autres utilisateurs. Les algorithmes d'allocation de ressources sont responsables de tirer profit de cette diversité. Le concept FH-OFDMA (ou Frequency Hopping OFDMA) est connu de l'art antérieur (Hikmet Sari 1997 Orthogonal frequency-division multiple access with frequency hopping and diversity in Multi-carrier Spread-Spectrum, K. Fazel and G. P. Fettweiss, Eds. Kluwer Academic Publishers, 1997, pp 57-68) dans le cas où le canal de transmission n'est pas connu. Un canal pouvant contenir des porteuses inutilisables à cause d'interférences, on assigne à chaque utilisateur une séquence de porteuses plutôt qu'une porteuse en particulier. La séquence utilisée est en général incrémentale. L'étalement de spectre se fait traditionnellement en introduisant au 20 niveau de la radio un synthétiseur à accord rapide, de l'ordre de 100 à 150ps, pour sauter sur une grande largeur de bande. Le saut de fréquence est appliqué pour protéger la synchronisation des noeuds entre eux. Dans le cas d'une synchronisation (temporelle/fréquentielle) utillisant des signaux dédiés (cas des court et long 25 préambules du 802.16), une protection de synchronisation peut être mise en oeuvre par une séquence de signaux tirée pseudo-aléatoirement. Ainsi, les motifs de synchronisation nie sont pas systématiquement les mêmes mais varient, de plus, selon une séquence définie par tirage pseudo-aléatoire. L'invention a notamment pour but de pallier les inconvénients précités. 30 A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de communication dans lequel les données transitent sur des supports fréquentiels variables au cours du temps. Un support fréquentiel est défini comme un couple sous-ensemble de porteuses (sous-canal) dans un canal d'un ensemble de canaux fréquentiels (RF). Le choix des supports fréquentiels est issu d'un tirage pseudo-aléatoire. Le procédé et le système selon l'invention offrent notamment les avantages suivants : • avoir des sauts de fréquence sur une bande importante à chaque début de trame, sur la base d'une loi pseudo-aléatoire, o disposer de sauts d'intervalles fréquentiels plus réduits, mais à temps d'accord nul, dans la bande de l'OFDMA à l'intérieur de la trame pour chaque slot (voire même symbole dans certaines conditions), sur la base d'une seconde pseudo-aléatoire. o ne pas nécessiter de point central pour organiser les échanges, o permettre des échanges de type multimédia à très haut débit, o compatible de toute procédure d'accès, qu'elle soit centralisée comme, par exemple, le TDMA (Time Division Multiple Access) ou qu'elle soit distribuée comme, par exemple, le TDMA distribué. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description d'un exemple de réalisation donné à titre illustratif et nullement limitatif, annexé des figures qui représentent : o La figure 1 des rappels sur la modulation multi-porteuses et la figure 2 un exemple d'une modulation à 8 porteuses, o Les figures 3A et 3B un ensemble de symboles successifs, o La figure 3, le schéma d'un émetteur OFDMA, et la figure 4 celui d'un récepteur, o La figure 5, un exemple d'architecture d'un émetteur-récepteur OFDMA, o La figure 6, un exemple de structure du saut de fréquence combiné selon l'invention, o Les figures 7 et 8 deux blocs diagrammes de dispositif mettant en oeuvre l'invention, o La figure 9 un schéma de transmission d'un point central vers plusieurs utilisateurs, o Les figures 10 et 11, un schéma d'accès mono-utilisateur sur chacune des bandes et un exernple de communications associées, o Les figures 12 et 13, un schéma d'accès dans le cas multi-utilisateurs et les communications associées, o Les figures 14, 15, 16 des exemples de mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention repose notamment, dans le cadre de transmissions entre noeuds, sur la combinaison du saut de fréquence classique, par asservissement d'un synthétiseur, par exemple, et instantané par utilisation de blocs partiels de sous-porteuses d'une modulation multiporteuses. La figure 6 schématise un premier exemple de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, dans un diagramme temps-fréquence. Sur cette figure, un canal représente une fréquence radio (RF) donnée et dans cet exemple chaque canal Ci est partagé en sous-canaux Cij. Il s'agit d'un partage " logique ". Un sous canal est un ensemble de porteuses OFDM non nécessairement voisines. Le procédé met en oeuvre un double mécanisme de saut de fréquence réalisée par un processeur adapté inséré par exemple dans un dispositif existant de type COTS (abrégé de Components Off The Shelf, initiales qui désignent dans le domaine des produits sur étagère ). Une implémentation sur matériel spécifique est cependant tout à fait envisageable. La figure 7 représente un exemple de produit COTS 20 du commerce permettant la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Le système comporte par exemple, une interface réseau 21, en liaison avec la couche d'accès supérieure MAC (UMAC ou Upper Medium Access Control) 22, communiquant avec la couche d'accès inférieure 23, LMAC. Au niveau de cette couche LMAC, se trouvent un composant programmable de type FPGA (Field Programmable Gate Array) et un ASIC PHY. Tous les éléments sont en liaison avec une interface énergie 26. La radio comprend un synthétiseur de fréquence 24. Selon une deuxièrne variante de réalisation, basée sur du COTS, représentée à la figure 8, dans laquelle on veut pouvoir travailler dans une autre gamme de fréquences, la partie radio native est conservée et le saut de fréquence classique est introduit au niveau d'un convertisseur radio fréquence RF, 27, piloté par la partie numérique du COTS. Le procédé selon l'invention mis en oeuvre, par exemple, dans les systèmes décrits aux figures 7 et 8 : o la mise en oeuvre combinée de deux lois de saut pseudo-aléatoires indépendantes, l'une pour le saut de canal et l'autre pour le saut de sous-canaux OFDMA au sein d'un canal, ou encore o une loi unique gérant à la fois le passage d'un canal à un autre et l'exploitation des sous-canaux dans un canal. L'ensemble des données transmises ainsi que la signalisation est protégée par le saut de fréquence. II est possible d'utiliser une loi unique pour le saut de fréquence classique d'une part et le saut de fréquence instantané d'autre part, en prenant en compte les contraintes des deux bandes cumulées. En effet, la combinaison de lois indépendantes facilite la conciliation des contraintes d'orthogonalités des bandes et d'adaptation du nombre de porteuses au débit demandé. Ainsi, si l'on imagine une loi cumulant des sauts classiques sur N bandes de BW MHz avec des possibilités de sauts instantanés sur chacune des N bandes par M sous-bandes de b MHz (M=BW/b), alors la sortie de l'algorithme est, par exemple, du type : Couple(nb,ns) = tirage(n,i) avec nb = numéro de la bande à utiliser, ns = numéro de la sous-bande à utiliser, pour la trame n et le symbole i. Dans le cas de l'utilisation d'une sous-bande et plus généralement de l'ensemble des sous-bandes pour une seule transmission, la loi de saut est optimisée pour utiliser au mieux l'ensemble des ressources fréquentielles. La figure 9 représente l'application du procédé dans le cas d'une 15 transmission par un point central et pour des accès multi-utilisateurs centralisé. L'un des exemples d'application du procédé selon l'invention correspond à la transmission de flux d'informations sélectifs vers un ensemble de terminaux. Dans ce cas, l'émetteur (ou point central) est unique 20 et l'ensemble des usagers raccordés reçoit le flux d'information qui lui est destiné à travers une séquence de sauts en fréquence. Les différents flux peuvent être protégés par des lois de saut différentes (cas le plus complexe) mais aussi identiques et décalées comme illustré sur la figure 9. Les étapes exécutées par le procédé selon l'invention dans les 25 parties LMAC et UMAC des structures, notamment celles décrites par exemple aux figures 7 et 8, sont les suivantes : Au niveau de la couche UMAC, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N (N pouvant valoir, selon l'anticipation recherchée, 1 à 4) pour la transmission vers un abonné A : Couple(nb,ns)A, n,; = tirage(n,i) pour n : ri de trame allant de k à k+N pour i : n' de symbole allant de 1 à I avec nb = numéro de la bande à utiliser ns = numéro de la sous-bande à utiliser • De même, préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission vers l'abonné B : nbB, n, ; = nb nsB, n, ; = (nsA, +1)modulo NS avec NS : nombre de sous-bandes disponibles dans un canal Remarque 1 : Ces index représentent soit des valeurs physiques, soit des valeurs logiques i.e. dont les valeurs cibles physiques sont connues à travers une table de correspondance. Remarque 2 : Les index physiques de sous-bandes utilisés sont consécutifs modulo NS. Remarque 3 : Les sous-bandes utilisées peuvent donc être disjointes, c'est-à-dire non consécutives, soit à cause du modulo dans le cas d'index physiques soit implicitement grâce à la table de correspondance dans le cas d'index logiques. • De même, préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission vers l'abonné C : nbc, n, ; = nb nsc, . = (nsB, n, +1)modNS avec NS : nombre de sous-bandes disponibles dans un canal • Et ainsi de suite pour l'ensemble des abonnés D, ... • Dans le point central, préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers les abonnés A, B, C, D, ... : canaux, emplacements de fréquence respectifs dans le canal, informations respectives à transmettre sur ces emplacements fréquentiels, • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC et au modem. Au niveau LMAC, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir. Au niveau LMAC, juste avant chaque symbole à transmettre : • Dans le point central, envoi à la couche PHY des informations binaires à transmettre sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre. La partie réception est totalernent réciproque. La figure 10 schématise un procédé permettant un accès multiutilisateurs de l'ensemble des bandes mais limité en mono-utilisateur des sous-bandes d'une bande donnée. Le procédé coordonne l'accès des différents utilisateurs aux différentes bandes, même si un seul utilisateur peut accéder à un instant donné aux différentes sous-bandes d'une bande donnée. Les opérations à effectuer, les noeuds étant considérés en synchronisation temporelle, dans les parties LMAC et UMAC des structures, notamment celles représentées en figures 7 et 8, sont les suivantes : Au niveau UMAC des noeuds A et B (voir figure 11), avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, k+N (N pouvant valoir, selon l'anticipation recherchée, 1 à 4) pour la transmission entre l'abonné A et l'abonné B: Couple (nb, ns)A, n, = tirage__1(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : n de symbole allant de 1 à avec nb A, = numéro de la bande à utiliser en trame n ns A, n, ; = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n. Au niveau UMAC des noeuds C et D, avant le début de chaque trame ou 25 d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission entre l'abonné C et l'abonné D : Couple (nb,ns)c, n,; = tirage_2(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : nD de symbole allant de 1 à avec nb c, n, ; = numéro de la bande à utiliser en trame n ns c, n, ; = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n Fonction tirage_2 orthogonale à la fonction tirage_1 . Au niveau UMAC du noeud A (respectivement B), avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : 15 • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer (respectivement recevoir) sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné B (respectivement de l'abonné A) : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré, 20 • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC (respectivement réception des symboles). Au niveau UMAC du noeud C (respectivement D), avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : 10 • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer (respectivement recevoir) sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné D (respectivement de l'abonné C) : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré, • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC (respectivement réception des symboles). Au niveau LMAC pour tous les noeuds, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir. Au niveau LMAC, juste avant chaque symbole transmis (respectivement à la fin de chaque symbole reçu) : • Envoi à (respectivement réception de) la couche PHY des informations binaires à transmettre (respectivement à recevoir) sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre/recevoir. La figure 12 représente un exemple de mise en oeuvre pour le cas général multi-utilisateurs et la figure 13 la répartition de différents utilisateurs. Les étapes mises en oeuvre dans le procédé selon l'invention sont, par exemple, décrites ci-après. Les opérations à effectuer, les noeuds étant considérés en synchronisation temporelle, dans les parties LMAC et UMAC des structures, notamment celles représentées en figures 7 et 8, sont les suivantes : Au niveau UMAC de tous les noeuds, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N (N pouvant valoir, selon l'anticipation recherchée, 1 à 4) pour la transmission entre l'abonné A et l'abonné B: Couple(nb,ns)A, ,ä, ; = tirage_1(n, i) pour n : ri de trame allant de k à k+N pour i : n'' de symbole allant de 1 à avec nb A, = numéro de la bande à utiliser en trame n ns A, = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n. Au niveau UMAC des noeuds C et D, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission entre l'abonné C et l'abonné D : Couple(nb,ns)c, = tirage_1 bis(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : ri de symbole allant de 1 à I avec nb c, = numéro de la bande à utiliser en trame n ns c, = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n Fonction tirage_1 bis orthogonale à la fonction tirage_1 pour le tirage des slots dans le canal courant, les canaux tirés étant identiques entre les deux fonctions. • Idem pour la préparation des emplacements de fréquence à utiliser pour les transmissions entre les abonnés E et F d'une part et G et H d'autre part mais en utilisant les fonctions tirage_2 et tirage_2bis, • Idem pour la préparation des emplacements de fréquence à utiliser pour les transmissions entre les abonnés I et J d'une part et K et L d'autre part mais en utilisant les fonctions tirage_3 et tirage_3bis. Au niveau UMAC du noeud A, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné B : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré, • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC. Au niveau UMAC du noeud C, avant le début de chaque trame ou d'un 20 GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné D : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré, 25 • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC. Et ainsi de suite, pour tous les autres noeuds émetteurs E, G, I, K, ... Au niveau LMAC pour tous les noeuds, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir. Au niveau LMAC, pour tous les noeuds émetteurs, juste avant chaque 5 symbole à transmettre : • Envoi à la couche PHY des informations binaires à transmettre sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre. La partie réception est totalement réciproque. 10 Toutes les communications point à point, représentées dans les configurations précédentes, peuvent se généraliser à des communications du type multicast . La figure 14 représente un exemple de mise en oeuvre dans lequel la loi de saut est intégrée dans la partie UMAC et le pilotage RF est intégré 15 dans la partie LMAC. Les deux étapes mises en oeuvre consistent à : Etape 1 : génération de la fréquence pour la prochaine trame, Etape 2 : pilotage de la carte RF. Application de la RF commandée et de la dernière CAG (contrôle automatique de gain) associée à cette fréquence. La figure 15 représente un exemple dans lequel la loi de saut est 20 intégrée dans la partie UMAC et l'application de la loi de saut rapide dans la partie LMAC. Les étapes sont les suivantes : Etape 1 : génération des porteuses à utiliser pour la transmission de la prochaine trame à partir d'une loi aléatoire, Etape 2 : dans un composant ou chip PHY, synthèse du symbole OFDM sur 25 les porteuses assignées par le UMAC. La figure 16 représente une autre variante de mise en oeuvre qui comprend les 2 étapes : Etape 1 : au niveau de l'UMAC : • génération des porteuses à utiliser pour la transmission de la prochaine trame à partir d'une loi aléatoire. • génération de la fréquence à mettre en oeuvre dans la prochaine trame Etape2 : au niveau de LMAC : • composant PHY : synthèse du symbole OFDM sur les porteuses assignées par le UMAC. • pilotage de la carte RF. Application de la RF commandée et de la dernière CAG associée à cette fréquence. Les différentes variantes de mise en oeuvre décrites ci-dessus s'appliquent notamment pour des échanges multiservices entre des 15 véhicules en mouvement d'un même groupe. Les services associés sont, par exemple, des services de diffusion vidéo d'un noeud vers des noeuds collatéraux, le transfert des données entre certains noeuds selon les phases de changement d'une organisation en réseau, de phonie entre tous les noeuds réseau. 20 L'invention s'applique notamment pour le standard 802.16, dans la plupart de ses modes, mode PMP, mode MESHcentralisé dans lequel on relaye les paquets destinés à des abonnés distants, hors de portée de la station de base aux débits les plus élevés par des noeuds intermédiaires, ou encore dans le mode MESH distribué, qui possède la même fonction, mais 25 avec une topologie suffisamment complexe pour que la station de base ne puisse plus effectuer l'allocation des slots temporels et la délègue à chaque noeud de relayage. 10
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L'invention concerne un procédé de communication par saut de fréquence dans lequel les données transitent sur des supports fréquentiels variables au cours du temps, un support fréquentiel étant défini comme un couple sous-ensemble de porteuses dans un canal d'un ensemble de canaux fréquentiels (RF) ; le choix des supports fréquentiels étant issu d'un tirage pseudo-aléatoire.
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1 ù Procédé de communication dans lequel les données transitent sur des supports fréquentiels variables au cours du temps, un support fréquentiel étant défini comme un couple sous-ensemble de porteuses dans un canal d'un ensemble de canaux fréquentiels (RF) ; le choix des supports fréquentiels étant issu d'un tirage pseudo-aléatoire. 2 ù Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on combine deux lois de saut pseudo-aléatoires indépendantes, la première étant adaptée au saut de canal et la deuxième au saut de sous-canaux. 3 ù Procédé selon l'une des i 1 ou 2, correspondant à un cas à accès multi-utilisateur centralisé dans lequel un point central transmet des flux d'informations différents vers un ou plusieurs abonnés caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : au niveau de la couche d'accès UMAC (Upper MAC), avant le début de 15 chaque trame ou d'un groupe de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, ..., I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N (N entier) pour la transmission entre le point central et le premier abonné A : 20 Couple(nb,ns)A, n, ; = tirage(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : n de symbole allant de 1 à avec nb = numéro de la bande à utiliser ns = numéro de la sous-bande à utiliser 25 • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole 0=1, ..., I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission entre le point central et l'abonné B : nbB, n, ; = nbnsB, n, ; = (nsA, ; +1)modulo NS avec NS : nombre de sous-bandes disponibles dans un canal. Remarque 1 : Ces index représentent soit des valeurs physiques, soit des valeurs logiques i.e. dont les valeurs cibles physiques sont connues à travers une table de correspondance. Remarque 2 : Les index physiques de sous-bandes utilisés sont consécutifs modulo NS. Remarque 3 : Les sous-bandes utilisées peuvent donc être disjointes, c'est-à-dire non consécutives, soit à cause du modulo dans le cas d'index physiques soit implicitement grâce à la table de correspondance dans le cas d'index logiques. • Au niveau du point central, préparation des différents symboles (i=1, ..., I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers les différents abonnés A, B, C, D, ... : canaux, emplacements de fréquence respectifs dans le canal, informations respectives à transmettre sur ces ernplacements fréquentiels, • Dans chaque noeud, envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC (Lower MAC) et au modem (couche PHY). Au niveau LMAC, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir. Au niveau LMAC, juste avant chaque symbole à transmettre : • Dans le point central, envoi à la couche PHY des informations binaires à transmettre sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre, la partie réception étant totalement réciproque.4 û Procédé selon l'une des 1 ou 2, correspondant à un cas à accès multi-utilisateurs avec un seul utilisateur par bande, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes, les noeuds étant considérés en synchronisation temporelle, dans les parties LMAC et UMAC : au niveau UMAC des noeuds A et B, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, ..., I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N (N pouvant valoir, selon l'anticipation recherchée, 1 à 4) pour la transmission entre un abonné A et un abonné B : Couple(nb, ns)A, n, = tirage_1(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : n de symbole allant de 1 à I avec nb A, ; = numéro de la bande à utiliser en trame n ns A, n, ; = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n. au niveau UMAC des noeuds C et D, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, ..., I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ... , k+N pour la transmission entre un abonné C et un abonné D : Couple(nb,ns)c, n,; = tirage_2(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : ri de symbole allant de 1 à I avec nb c, n, ; = numéro de la bande à utiliser en trame n ns c, n, = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n Fonction tirage_2 orthogonale à la fonction tirage__I au niveau UMAC du noeud A (respectivement B), avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer (respectivement recevoir) sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné B (respectivement de l'abonné A) : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacements fréquentiel de chaque symbole successif considéré, • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC (respectivement réception des symboles), au niveau UMAC du noeud C (respectivement D), avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer (respectivement recevoir) sur les trarnes suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné D (respectivement de l'abonné C) : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré, • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC (respectivement réception des symboles), au niveau LMAC pour tous les noeuds, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir, au niveau LMAC, juste avant chaque symbole transmis (respectivement à la 25 fin de chaque symbole reçu) : • Envoi à (respectivement réception de) la couche PHY des informations binaires à transmettre (respectivement à recevoir) sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre/recevoir. 30 û Procédé selon l'une des 1 ou 2, correspondant à un cas à accès multi-utilisateurs généralisé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les étapes suivantes : au niveau UMAC de tous les noeuds, avant le début de chaque trame ou d'un 5 GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N (N pouvant valoir, selon l'anticipation recherchée, 1 à 4) pour la transmission entre l'abonné A et l'abonné B: Couple(nb,ns)A, n, ; = tirage_1(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+N pour i : n de symbole allant de 1 à avec nb A, = numéro de la bande à utiliser en trame n n: A, n, ; = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n, au niveau UMAC des noeuds C et D, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents emplacements de fréquence à utiliser pour 20 chaque symbole (i=1, I) dans chaque canal utilisé dans les trames suivantes k, k+1, ..., k+N pour la transmission entre l'abonné C et l'abonné D : Couple(nb,ns)c, n, ; = tirage_1 bis(n, i) pour n : n de trame allant de k à k+Npour i : n" de symbole allant de 1 à avec nb c, n, ; = numéro de la bande à utiliser en trame n ns c, n, ; = numéro de la sous-bande à utiliser au slot i de la trame n Fonction tirage_1 bis orthogonale à la fonction tirage_1 pour le tirage des slots dans le canal courant, les canaux tirés étant identiques entre les deux fonctions. • Idem pour la préparation des emplacements de fréquence à utiliser pour les transmissions entre les abonnés E et F d'une part et G et H d'autre part mais en utilisant les fonctions tirage_2 et tirage_2bis. • Idem pour la préparation des emplacements de fréquence à utiliser pour les transmissions entre les abonnés I et J d'une part et K et L d'autre part mais en utilisant les fonctions tirage_3 et tirage_3bis. au niveau UMAC du noeud A, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné B : canal, emplacement de fréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC. au niveau UMAC du noeud C, avant le début de chaque trame ou d'un GROUPE de trames : • Préparation des différents symboles (i=1, I) à envoyer sur les trames suivantes k, k+1, ..., k+N vers l'abonné D : canal, emplacement defréquence dans le canal, informations à transmettre sur l'emplacement fréquentiel de chaque symbole successif considéré • Envoi de l'ensemble des canaux, des emplacements de fréquence, des symboles à la partie LMAC. au niveau LMAC pour tous les noeuds, avant le début de chaque trame : • Application sur le synthétiseur RF du numéro de canal désiré pour la trame à venir, au niveau LMAC, pour tous les noeuds émetteurs, juste avant chaque symbole à transmettre : • Envoi à la couche PHY des informations binaires à transmettre sur les emplacements fréquentiels respectifs pour fabrication par la couche PHY du symbole à transmettre, la partie réception étant totalement réciproque. 6 ù Utilisation du procédé selon l'une des 1 à 4 pour les 15 transmissions mettant en oeuvre le protocole 802.16. 7 ù Procédé de protection de la synchronisation des noeuds par séquence de synchronisation définie par une loi pseudo-aléatoire.
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H
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H04
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H04J,H04B,H04Q
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H04J 11,H04B 1,H04Q 7
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H04J 11/00,H04B 1/713,H04Q 7/28,H04Q 7/38
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FR2888609
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A3
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RIDEAU ELECTRIQUE POUR FENETRE
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La présente invention porte sur un rideau électrique pour fenêtre et, en particulier, sur un volet électrique pour fenêtre qui commande le mouvement de lames électriquement à distance et dont on peut remplacer les batteries facilement et changer la longueur totale et réduire la charge du moteur. Un volet électrique classique 80 pour fenêtre, tel que représenté sur la Figure 1 comprend généralement un rail supérieur 81 et un rail inférieur 82 qui sont espacés l'un de l'autre, des lames 83 situées entre le rail supérieur 81 et le rail inférieur 82 qui peuvent être repliées et empilées ensemble, et une pluralité de cordes de levage s'enfilant à travers les lames 83. Le rail supérieur 81 contient un émetteur électrique 84. L'émetteur électrique 84 comprend principalement des éléments de commande électriques (non représentés sur le dessin), un moteur 841 et une tige de transmission 842. La tige de transmission 842 est couplée avec les cordes de levage et commandée par le moteur 841 pour se déplacer. Le rail supérieur 81 comprend en outre une chambre de batterie 811 pour loger une batterie 85 et un couvercle de batterie détachable 812 qui fournit le courant électrique à l'émetteur électrique 84. En utilisation, l'émetteur électrique 84 commande le fonctionnement du moteur 841 qui, à son tour, entraîne la tige de transmission 842 en rotation. Ensuite, les cordes de levage sont déplacées pour hisser ou descendre les lames 83 pour arrêter le rayonnement du soleil et servir dans un but décoratif. Cependant le volet électrique pour fenêtre mentionné ci-dessus présente toujours des problèmes lors de 35 l'utilisation, à savoir: 1. Le remplacement des batteries est difficile: pour changer la batterie 85, beaucoup d'étapes d'opérations sont nécessaires, comprenant l'enlèvement du couvercle de batterie 812, le remplacement de la batterie 85 et le montage du couvercle de batterie 812. Comme la chambre de batterie 811 est située sur le rail supérieur 81 qui est installé sur la fenêtre ou la porte à une hauteur plus élevée du sol, les utilisateurs doivent lever les mains pour exécuter les opérations mentionnées ci-dessus, ce qui rend le changement de la batterie peu commode. Si la taille physique de l'utilisateur ne lui permet pas d'atteindre le rail supérieur, une chaise ou autre moyen d'élévation peut être utilisé pour le remplacement de la batterie. Ceci est malcommode. 2. La largeur du volet pour fenêtre ne peut pas être modifiée pour s'adapter à la largeur des portes et des fenêtres: beaucoup de volets électriques pour fenêtres 80 actuellement sur le marché sont conçus pour être installés par les utilisateurs eux-mêmes. Cependant les dimensions disponibles des volets électriques 80 présents sur le marché sont limitées. Il peut se produire que la largeur des portes ou des fenêtres soit différente des largeurs du rail supérieur 81, du rail inférieur 82 et des lames 83. Tandis que les utilisateurs peuvent généralement découper les lames 83 d'une largeur plus grande pour s'adapter à la largeur des portes ou des fenêtres, la coupe du rail supérieur 81 et du rail inférieur 82 est plus difficile, et souvent doit être faite par des techniciens spécialisés. L'installation est ainsi plus difficile. En outre, après que le rail supérieur 81 et le rail inférieur 82 ont été coupés, la structure générale est endommagée et l'attrait en souffre. 3. Durée de vie plus courte: après utilisation pendant une certaine période de temps, la tige de transmission 842 de l'émetteur électrique 84 a tendance à se courber et à se déformer. Il en résulte que l'axe de la tige de transmission 842 ne peut pas être aligné avec le moteur 841 qui sont couplés ensemble de manière fixe. Ainsi, lorsque le moteur 841 tourne, la charge d'entraînement du moteur 841 augmente, et le moteur 841 peut être plus facilement endommagé après utilisation pendant une certaine période de temps. Et la durée de vie du volet électrique 80 diminue. Ainsi, l'objectif principal de la présente invention est de proposer un rideau électrique pour fenêtre pour résoudre les problèmes mentionnés cidessus qui se posent pour les volets électriques pour fenêtres classiques, tels que le changement difficile des batteries, la durée de vie plus courte et similaires, et de fournir une correspondance plus facile avec la largeur des portes et des fenêtres durant l'installation par les utilisateurs. Pour parvenir à l'objectif précédent, le volet électrique pour fenêtre selon la présente invention comprend principalement un rail supérieur, un rail inférieur, un ensemble de levage de lames, un moyen de transmission, un dispositif de commande électrique à distance et une pluralité d'éléments mobiles. L'ensemble de levage de lames est situé entre le rail supérieur et le rail inférieur qui sont espacés l'un de l'autre. Le moyen de transmission comprend un premier moteur, un arbre de transmission et un coupleur flexible qui sont situés dans le rail supérieur. Le premier moteur et l'arbre de transmission sont pontés par le coupleur flexible. Le dispositif de commande électrique à distance est situé sur une ouverture supérieure sur un côté du rail supérieur, et comprend un boîtier, un siège de batterie, un second moteur et des éléments de commande électroniques. Le boîtier a un récepteur de signal. Le siège de batterie peut être détaché du boîtier. Le second moteur et les éléments de commande électroniques sont situés dans le boîtier. Le récepteur de signal reçoit un signal externe pour commander le fonctionnement des premier et second moteurs par l'intermédiaire des éléments de commande électroniques, commandant ainsi le fonctionnement de l'ensemble de levage de lames. Les éléments mobiles sont situés dans l'ouverture de rail supérieur, l'ouverture de rail inférieur et l'ouverture de boîtier du dispositif de commande électrique à distance, et comprennent un élément de côté interne, un élément de côté externe et des éléments de connexion qui sont aptes à être retirés pour modifier la longueur et peuvent être fixés par l'intermédiaire d'un élément de fixation. Au moyen de la structure décrite ci-dessus, l'invention peut parvenir aux effets suivants: 1. En adoptant une conception détachable du siège de batterie à partir du boîtier du dispositif de commande électrique à distance, le changement de la batterie est plus facile; 2. L'élément de côté interne, l'élément de côté externe et les éléments de connexion des éléments mobiles peuvent être assemblés et désassemblés pour modifier la longueur de telle sorte que la largeur du rideau pour fenêtre peut être changée pour s'adapter à la largeur des portes et des fenêtres lors de l'installation par les utilisateurs; 3. Le premier moteur et l'arbre de transmission du moyen de transmission sont couplés par le coupleur flexible, d'où il résulte que la charge du moteur durant l'entraînement de l'arbre de transmission peut être réduite, et la durée de vie du rideau électrique pour fenêtre augmente. La présente invention a donc pour objet un rideau 35 électrique pour fenêtre, caractérisé par le fait qu'il comprend: un rail supérieur formé suivant une piste creuse et allongée ayant deux ouvertures supérieures aux deux extrémités; un rail inférieur formé suivant une piste allongée et situé au-dessous du rail supérieur et espacé du rail supérieur; un ensemble de levage de lames situé entre le rail supérieur et le rail inférieur, comprenant des lames se connectant au rail supérieur et au rail inférieur, une première corde de levage qui a une extrémité se connectant au rail inférieur et une autre extrémité s'étendant dans le rail supérieur, et une seconde corde de levage qui s'enfile à travers les lames et a une extrémité s'étendant dans le rail supérieur; - un moyen de transmission situé dans le rail supérieur comprenant un premier moteur, un arbre de transmission, un coupleur flexible et un siège de couplage, le premier moteur ayant une première extrémité d'entraînement en rotation, l'arbre de transmission s'étendant à travers l'intérieur du rail supérieur à travers le siège de couplage et ayant une extrémité couplée à la première extrémité d'entraînement en rotation par l'intermédiaire du coupleur flexible, l'arbre de transmission étant connecté à la première corde de levage s'étendant dans le rail supérieur; un dispositif de commande électrique à distance situé sur l'ouverture supérieure à une extrémité du rail supérieur comprenant un boîtier, un siège de batterie, un second moteur et des éléments de commande électroniques, le boîtier ayant un récepteur de signal et une fente d'installation, la fente d'installation ayant un élément conducteur d'électricité sur un côté interne, le boîtier ayant une ouverture sur un côté faisant face au rail supérieur pour permettre à une extrémité de la seconde corde de levage de passer à travers et une ouverture sur une autre extrémité, le second moteur étant maintenu dans le boîtier pour être connecté électriquement à l'élément conducteur d'électricité, le second moteur ayant une seconde extrémité d'entraînement en rotation qui a un tambour pour se connecter à la seconde corde de levage, le siège de batterie étant apte à être installé et à être retiré à travers la fente d'installation, et ayant des batteries se connectant à l'élément conducteur d'électricité, les éléments de commande électroniques étant situés dans le boîtier et connectés au récepteur de signal, au second moteur du dispositif de commande électrique à distance et au premier moteur du moyen de transmission; et - une pluralité d'éléments mobiles situés sur l'ouverture supérieure, les ouvertures inférieures du rail inférieur et l'ouverture du boîtier du dispositif de commande électrique à distance comprenant un élément de côté interne, un élément de côté externe et au moins un élément de connexion pontant l'élément de côté interne et l'élément de côté externe, l'élément de côté interne, l'élément de connexion et l'élément de côté externe étant couplés ensemble par l'intermédiaire d'un élément de fixation, l'élément de côté interne ayant une partie de couplage sur un côté devant être couplé avec l'ouverture supérieure du rail supérieur, l'ouverture inférieure du rail inférieur et l'ouverture du boîtier du dispositif de commande électrique à distance. Conformément à un mode de réalisation particulier, l'élément de côté interne peut avoir un trou de vissage, l'élément de connexion ayant une ouverture correspondant au trou de vissage de l'élément de côté interne, l'élément de côté externe ayant une autre ouverture correspondant au trou de vissage de l'élément de côté interne, l'élément de fixation ayant une section filetée sur une extrémité et une tête sur l'autre extrémité, l'extrémité où la section filetée est formée s'étendant à travers l'autre ouverture de l'élément de côté externe et l'ouverture de l'élément de connexion pour s'engager avec le trou de vissage de l'élément de côté interne. Le boîtier du dispositif de commande électrique à distance peut avoir une auge d'ancrage sur une bordure interne d'un côté de la fente d'installation et une cavité sur une autre bordure d'un autre côté, le siège de batterie ayant un bossage sur un côté correspondant à l'auge d'ancrage et un crochet sur un autre côté, le boîtier ayant une partie de couplage pour s'engager avec le crochet. Le boîtier du dispositif de commande électrique à distance peut avoir un axe sur une extrémité avant correspondant au tambour pour maintenir la seconde corde de levage. L'élément de connexion peut avoir une première bride de verrouillage sur un côté faisant face à l'élément de côté interne et une première auge d'ancrage sur un autre côté correspondant à la première bride de verrouillage, l'élément de côté interne ayant une seconde auge d'ancrage sur un côté correspondant à l'élément de connexion pour se coupler avec la première bride de verrouillage d'un élément de connexion voisin, l'élément de côté externe ayant une seconde bride de verrouillage sur un côté correspondant à l'élément de connexion pour se coupler avec la première auge d'ancrage de l'élément de connexion voisin. Le récepteur de signal peut être séparé du 30 boîtier et connecté aux éléments de commande électroniques par l'intermédiaire d'une corde d'alimentation. Le coupleur flexible peut être un tube creux et flexible. Il peut avoir deux extrémités pour se coupler avec un premier élément de fixation et un second élément de fixation, le premier élément de fixation ayant un premier trou d'ancrage sur un côté faisant face au premier moteur devant être couplé avec la première extrémité d'entraînement en rotation, le second élément de fixation ayant un second trou d'ancrage sur un côté faisant face à l'arbre de transmission pour se coupler avec une extrémité de l'arbre de transmission. Les objectifs, caractéristiques et avantages précédents de la présente invention, ainsi que d'autres, ressortiront davantage à la lecture la description détaillée suivante, faite avec référence aux dessins 10 annexés. Sur ces dessins. la FIGURE 1 est une vue en perspective d'un volet 15 électrique classique; la FIGURE 2 est une vue en perspective d'un volet selon la présente invention; - la FIGURE 3 est une vue en perspective fragmentaire du volet selon la présente invention; la FIGURE 4 est une vue de dessus du rail supérieur et du moyen de transmission du volet selon la présente 25 invention; la FIGURE 5 est une vue éclatée du dispositif de commande électrique à distance du volet selon la présente invention; la FIGURE 6 est une vue schématique du dispositif de commande électrique à distance du volet selon la présente invention en condition d'utilisation; la FIGURE 7 est une vue en perspective du volet selon la présente invention adopté pour une utilisation sur un rideau en tissu; la FIGURE 8 est une vue éclatée des éléments mobiles du volet selon l'invention; la FIGURE 9 est une vue en coupe des éléments mobiles du volet selon la présente invention dans une 10 condition assemblée; la FIGURE 10 est une vue éclatée d'un autre mode de réalisation du volet selon l'invention; - la FIGURE 11 est une autre vue éclatée du volet selon un autre mode de réalisation de l'invention; la FIGURE 12 est une vue en perspective du volet selon l'invention adopté pour une utilisation sur un store 20 de fenêtre; la FIGURE 13 est une vue en perspective du volet selon l'invention adopté pour une utilisation sur un volet pour fenêtre; la FIGURE 14 est une vue en coupe des éléments mobiles après que la longueur a été changée; la FIGURE 15 est une vue schématique du moyen de 30 transmission du volet selon l'invention en condition de fonctionnement. Si l'on se réfère aux FIGURES 2 et 3, on peut voir que le rideau électrique pour fenêtre selon l'invention comprend principalement un rail supérieur 10, un rail inférieur 21, un ensemble 30 de levage de lames, un moyen de transmission 40, un dispositif de commande électrique à distance 50 et une pluralité d'éléments mobiles 60. Le rail supérieur 10 est une piste creuse et 5 allongée ayant deux extrémités formant chacune une ouverture supérieure 11. Le rail inférieur 20 est une piste allongée située au-dessous de l'ouverture supérieure 11 et espacée de celle-ci, et a deux extrémités formant chacune une ouverture inférieure 21. L'ensemble 30 de levage de lames est situé entre le rail supérieur 10 et le rail inférieur 20, et comprend des lames 31, une première corde de levage 32 et une seconde corde de levage 33. Les lames 31 peuvent être des lames de jalousie (store vénitien) ou des replis d'un store. Dans un mode de réalisation représenté sur les dessins, les lames 31 sont les lames d'une jalousie connectée au rail supérieur 10 et au rail inférieur 20. La première corde de levage 32 a une extrémité connectée au rail inférieur 20 et l'autre extrémité s'étendant dans le rail supérieur 10. La seconde corde de levage 33 s'enfile à travers les lames 31 et une extrémité s'étendant à l'intérieur du rail supérieur 10. Si l'on se réfère aux FIGURES 3 et 4, on peut voir que le moyen de transmission 40 est situé dans le rail supérieur 10, et comprend principalement un premier moteur 41, un arbre de transmission 42, un coupleur flexible 43 et un siège de couplage 44. Le premier moteur 41 a une première extrémité 411 d'entraînement en rotation. L'arbre de transmission 42 est couplé de manière pivotante au siège de couplage 44 et s'étend à travers l'intérieur du rail supérieur 10, et a une extrémité connectée à la première extrémité d'entraînement en rotation 411 par l'intermédiaire du coupleur flexible 43, et une autre extrémité connectée à cette extrémité de la première corde de levage 32 qui s'étend dans le rail supérieur 10 (non représenté sur les dessins). Le coupleur flexible 43 est un tube creux et flexible ou similaire, comme représenté sur la FIGURE 3. Il a deux extrémités couplées avec un premier élément de fixation 45 et un second élément de fixation 46. Le premier élément de fixation 45 a un premier trou de fixation 451 sur un côté faisant face à et se couplant avec la première extrémité d'entraînement 411 en rotation du premier moteur 41. Le second élément de fixation 46 a un second trou de fixation 461 sur un côté faisant face à et se couplant avec une extrémité de l'arbre de transmission 42. De ce fait, au moyen du coupleur 43, une extrémité de l'arbre de transmission 42 est couplée avec la première extrémité 411 d'entraînement en rotation du premier moteur 41. Si l'on se réfère aux FIGURES 2, 5 et 6, on peut voir que le dispositif de commande électrique à distance 50 est monté dans une ouverture supérieure 11 du rail supérieur 10. Le montage peut être fait par vissage, brasage ou similaires. Le dispositif de commande électrique à distance 50 comprend principalement un boîtier 51, un siège de batterie 52, un second moteur 53 et des éléments de commande électroniques (non représentés sur les dessins). Le boîtier 51 a une première chambre de logement 511 et une seconde chambre de logement 512 opposées l'une à l'autre, et une fente d'installation 513 sur un côté avant correspondant à la première chambre de logement 511. A l'intérieur de la fente d'installation 513, il y a un élément conducteur d'électricité 516. Le boîtier 51 a en outre une ouverture 514 sur un côté faisant face au rail supérieur 10 communiquant avec la seconde chambre de logement 512. La première extrémité citée de la seconde corde de levage 33 s'étendant dans le rail supérieur 10 s'enfile à travers l'ouverture 514 dans la seconde chambre de logement 512. Le boîtier 51 a une ouverture 515 sur un autre côté opposé à l'ouverture 514, et un récepteur de signal 517 sur le côté avant. Le second moteur 53 est logé dans la seconde chambre de logement 512 et a une seconde extrémité 531 d'entraînement en rotation couplée avec un tambour 532 qui est connecté à la seconde corde de levage 33. Le second moteur 53 est connecté électriquement à l'élément conducteur d'électricité 516 par un cordon d'alimentation 533. Le siège de batterie 52 est couplé avec la fente d'installation 513 du boîtier 51 d'une manière amovible pour tenir les batteries 521. Lorsqu'elles sont couplées avec la fente d'installation 513, les batteries 521 sont maintenues dans la première chambre de logement 511 et sont en contact avec l'élément conducteur d'électricité 516 pour fournir l'alimentation en courant électrique pour le dispositif de commande électrique à distance 50. Les éléments de commande électroniques dans le boîtier 51 sont connectés au récepteur de signal 517, au second moteur 53 et au premier moteur 41 du moyen de transmission 40 (non représenté sur les dessins). Après que le récepteur de signal 517 a reçu un signal externe, le premier moteur 41 et le second moteur 53 sont actionnés par l'intermédiaire des éléments de commande électroniques. Si l'on se réfère à la FIGURE 5, le boîtier 51 a une auge d'ancrage 513a sur une bordure interne à l'endroit où la fente d'installation 513 est formée, et une cavité 513b sur une bordure interne d'un côté opposé. Le siège de batterie 52 a un bossage 521 sur un côté correspondant à l'auge d'ancrage 513a, et un crochet 522 sur un autre côté. Le boîtier 51 a une partie de verrouillage (non représentée sur les dessins) devant être couplée avec le crochet 522. Si l'on se réfère à la FIGURE 6, on peut voir que pour installer le siège de batterie 52, il faut verrouiller le bossage 521 dans l'auge d'ancrage 513a, et engager le crochet 522 avec la partie de verrouillage du boîtier 51. Pour retirer le siège de batterie 52 du boîtier 51, un doigt de l'utilisateur peut être introduit dans la cavité 513b pour retirer le siège de batterie 52 vers l'extérieur par la force. Si l'on se réfère aux FIGURES 5 et 6, on peut voir que la seconde chambre de logement 512 a un axe 54 sur l'extrémité avant correspondant au tambour 532 du second moteur 53 pour maintenir la seconde corde de levage 33 afin de faciliter l'enroulement ou le déroulement de la seconde corde de levage 33 par le tambour 532. Si l'on se réfère à la FIGURE 5, on peut voir qu'un couvercle 55 est disposé sur le boîtier 51 pour couvrir la première chambre de logement 511 et la seconde chambre de logement 512 afin de faciliter la séparation et l'installation des éléments contenus à l'intérieur. Si l'on se réfère à la FIGURE 7, on peut voir que le récepteur de signal 517 adopte une conception détachable sur le boîtier 51. Il est connecté aux éléments de commande électroniques par l'intermédiaire d'un autre cordon d'alimentation 518. Lorsque l'invention est adoptée pour l'utilisation sur un rideau pour fenêtre en tissu A, le récepteur de signal 517 peut être retiré du dispositif de commande électrique à distance 50 et suspendu sur un côté externe du rideau pour fenêtre en tissu A pour éviter l'interférence de la transmission de signal et de la réception du dispositif de commande électrique à distance 50. Si l'on se réfère aux FIGURES 2 et 8, on peut voir que les éléments mobiles 60 sont couplés sur l'ouverture supérieure 11 sur un côté du rail supérieur 10, les ouvertures inférieures 21 sur deux côtés du rail inférieur 20, et l'ouverture 515 sur un côté du boîtier 51. Le couplage peut être fait par vissage ou similaire. Les éléments de couplage 60 comprennent principalement un élément de côté interne 61, un élément de côté externe 63, et un ou plusieurs éléments de connexion 62 pontant l'élément de côté interne 61 et l'élément de côté externe 63. L'élément de côté interne 61, l'élément de côté externe 63 et les éléments de connexion 62 sont fixés par l'intermédiaire d'un élément de fixation 64. Ils peuvent être assemblés et désassemblés à la demande. L'élément de côté interne 61 a une partie de couplage 611 destinée à être couplée avec l'ouverture 515 du boîtier 51, l'ouverture supérieure 11 du rail supérieur 10 et l'ouverture inférieure 21 du rail inférieur 20. L'élément de côté interne 61 comprend en outre un trou de vissage 612. L'élément de connexion 62 est situé sur un côté de l'élément de côté interne 61 opposé à la partie de couplage 611. Lorsqu'il y a une pluralité d'éléments de connexion 62, ils peuvent être conçus et formés de manière à se correspondre l'un à l'autre. L'élément de connexion 62 a une ouverture 621 correspondant au trou de vissage 612 de l'élément de côté interne 61. L'élément de côté externe 63 est situé sur un autre côté de l'élément de connexion 62 opposé à l'élément de côté interne 61, et a une ouverture 631 correspondant au trou de vissage 612 de l'élément de côté interne 61. L'élément de fixation 64 a une extrémité formée par une section filetée 641 et une autre extrémité formée par une tête 642 devant être entraînée pour tourner. La première extrémité citée de l'élément de fixation 64 où la section filetée 641 est formée peut s'étendre à travers l'ouverture 631 de l'élément de côté externe 63 et l'ouverture 621 de l'élément de connexion 62 pour s'engager avec le trou de vissage 612 de l'élément de côté interne 61, de telle sorte que la tête 642 peut presser l'élément de côté interne 61, l'élément de connexion 62 et l'élément de côté externe 63 afin de former un couplage solide sans se relâcher. Si l'on se réfère aux FIGURES 8 et 9, on peut voir qu'un côté de l'élément de connexion 62 faisant face à l'élément de côté interne 61 peut avoir une première bride de verrouillage 622 et une première auge d'ancrage 623 sur l'autre côté correspondant à la première bride de verrouillage 622 de telle sorte que les éléments de connexion 62 peuvent être couplés ensemble par verrouillage réciproque. L'élément de côte interne 61 peut également avoir une seconde auge d'ancrage 613 sur un côté correspondant à la partie de couplage 611 devant être verrouillée par la première bride de verrouillage 622 d'un élément de connexion voisin 62. L'élément de côté externe 63 peut avoir une seconde bride de verrouillage 632 sur un côté correspondant à l'élément de connexion 62 pour se verrouiller dans la première auge d'ancrage 623 d'un élément de connexion voisin 62. Ainsi, l'élément de côté interne 61, les éléments de connexion 62 et l'élément de côté externe 63, en plus d'être couplés par l'élément de fixation 64, peuvent également être couplés par l'intermédiaire des brides de verrouillage 622 et 632, et des auges d'ancrage 613 et 623 pour parvenir à un couplage plus sûr et à un effet d'ancrage plus sûr. En outre, la section transversale de l'élément de côté interne 61, des éléments de connexion 62 et de l'élément de côté externe 63 peut être formée dans une forme géométrique correspondant à celle du rail supérieur 10, du rail inférieur 20 ou du boîtier 51 du dispositif de commande électrique à distance 50. Si l'on se réfère à la FIGURE 10, on peut voir que la section transversale de l'élément de côté interne 61, des éléments de connexion 62 et de l'élément de côté externe 63 peut être formée sensiblement dans une forme rectangulaire ou dans une forme ovale comme représenté sur la FIGURE 11 de telle sorte que les éléments mobiles 60 peuvent être couplés sur les côtés latéraux du rail supérieur 10, du rail inférieur 20 ou du dispositif de commande électrique à distance 50 et fournir un effet décoratif. De plus, les éléments mobiles 60 peuvent également être utilisés sur les rideaux pour fenêtres courants de différentes sortes de lames. La FIGURE 12 en illustre un qui a les éléments mobiles 60 adoptés pour une utilisation sur un store pour fenêtre courant 71 avec des replis mais sans dispositif de commande électrique à distance. Les éléments mobiles 60 sont couplés sur deux côtés d'un rail supérieur 711 et d'un rail inférieur 712 du store pour fenêtre 71. La FIGURE 13 en illustre un autre qui a les éléments mobiles 60 adoptés pour une utilisation sur une jalousie courante 72 sans dispositif de commande électrique à distance. Les éléments mobiles 60 sont couplés sur deux côtés d'un rail supérieur 721 et d'un rail inférieur 722 de la jalousie 72. Ainsi, l'invention peut être largement adaptée à différents types de rideaux pour fenêtres. Pour installer le rideau électrique pour fenêtre de l'invention, les utilisateurs peuvent d'abord mesurer la largeur des fenêtres ou des portes; puis acheter un rideau électrique pour fenêtre de caractéristiques appropriées. S'il n'y a pas de rideau pour fenêtre correspondant exactement à la largeur de la fenêtre ou de la porte, celui qui a une largeur légèrement plus grande que la fenêtre ou la porte peut être sélectionné. Si l'on se réfère à la FIGURE 2, on peut voir que pour l'installation, il faut couper la largeur des lames 31 pour correspondre à la largeur de la fenêtre ou de la porte. Si l'on se réfère à la FIGURE 14, on peut voir qu'il faut configurer et modifier la longueur totale des éléments mobiles 60 en sélectionnant l'élément de côté interne 61, l'élément de côté externe 63 et un nombre désiré des éléments de connexion 62 et les coupler par l'élément de fixation 64 de telle sorte que la longueur totale du rail supérieur 10, du rail inférieur 20 et du dispositif de commande électrique à distance 50 (comprenant les éléments mobiles 60) corresponde avec la largeur de la fenêtre ou de la porte pour faciliter l'installation. En utilisation, si l'on se réfère aux dessins précédemment discutés, il faut préparer et tenir prêt le dispositif de commande électrique à distance 50. Le récepteur de signal 517 peut recevoir un signal sélectionné, et le premier moteur 41 du moyen de transmission 40 et le second moteur 53 du dispositif de commande électrique à distance 50 sont actionnés par les éléments de commande électroniques. L'arbre de transmission 42 peut tourner dans la direction positive ou inverse pour entraîner les lames 31 à un angle sélectionné par l'intermédiaire de la première corde de levage 32, pour ainsi arrêter ou recevoir de la lumière. Lorsque le second moteur 53 entraîne le tambour 532 pour tourner dans la direction positive ou inverse, le tambour 532 peut enrouler ou dérouler la seconde corde de levage 33 pour hisser les lames 31 pour le pliage ou pour abaisser les lames 31 pour l'extension. Ainsi, le fonctionnement est plus facile et la commande du rideau pour fenêtre est plus efficace pour parvenir à la fonction d'arrêt de la lumière ou dans un but décoratif. Lorsque l'on désire changer les batteries, si l'on se réfère à la FIGURE 6, le siège de batterie 52 du dispositif de commande électrique à distance 50 peut être retiré du boîtier 51, et les batteries 521 sur le siège de batterie 52 peuvent être remplacées. Ensuite, le siège de batterie 52 peut être à nouveau monté sur le boîtier 51. Ainsi, les utilisateurs n'ont pas à lever les mains pour remplacer les batteries 521 autrement que pour retirer le siège de batterie 52. L'arbre de transmission 42 du moyen de transmission 40 pourrait être légèrement courbé après utilisation pendant une certaine période de temps, et l'axe de l'arbre de transmission 42 pourrait ne pas être aligné avec la première extrémité 411 d'entraînement en rotation du premier moteur 41. Comme représenté sur la FIGURE 15, en raison du fait que le premier moteur 41 et l'arbre de transmission 42 sont couplés par l'intermédiaire du coupleur flexible 43, les axes de la première extrémité 411 d'entraînement en rotation et de l'arbre de transmission 42 peuvent être commandés sur la même ligne de référence de base par l'intermédiaire de la flexibilité du coupleur flexible 43 pendant la rotation. Ainsi, la charge d'entraînement sur le premier moteur 41 peut être réduite, et la durée de vie du rideau électrique pour fenêtre augmente. Cependant, il doit être entendu que même si de nombreuses caractéristiques et avantages de la présente invention ont été énoncés dans la description précédente, conjointement avec des détails de la structure et du fonctionnement de la présente invention, la description n'est qu'illustrative et des changements peuvent être apportés dans le détail, en particulier dans les questions de forme, de taille et de disposition des pièces dans le principe de l'invention dans la pleine mesure indiquée par la signification générale large des termes dans lesquels les revendications annexées sont exprimées
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Ce rideau électrique comprend un rail supérieur (10), un rail inférieur (20), un ensemble de levage de lames (30), un moyen de transmission, un dispositif de commande électrique à distance (50) et une pluralité d'éléments mobiles (60). Le moyen de transmission comprend un premier moteur couplé avec un arbre de transmission par l'intermédiaire d'un coupleur flexible de telle sorte que lorsque le premier moteur entraîne ledit arbre en rotation, la charge sur le premier moteur peut être réduite pour augmenter la durée de vie du rideau électrique. Le dispositif de commande électrique à distance a un siège de batterie détachable pour faciliter le remplacement des batteries. Les éléments mobiles sont couplés sur les ouvertures (11, 21 et 515) du rail supérieur, du rail inférieur et d'un boîtier (51) du dispositif de commande électrique à distance, et sont couplés par un élément de fixation. Les éléments mobiles comprennent un élément de côté interne, un élément de côté externe et des éléments de connexion pouvant être assemblés et démontés pour modifier leur longueur totale de sorte que la largeur du rideau peut correspondre à la largeur des fenêtres et des portes durant l'installation.
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1 - Rideau électrique pour fenêtre, caractérisé 5 par le fait qu'il comprend: un rail supérieur (10) formé suivant une piste creuse et allongée ayant deux ouvertures supérieures (11) aux deux extrémités; un rail inférieur (20) formé suivant une piste allongée et situé au-dessous du rail supérieur (10) et espacé du rail supérieur (10); - un ensemble de levage de lames (30) situé entre le rail supérieur (10) et le rail inférieur (20), comprenant des lames (31) se connectant au rail supérieur (10) et au rail inférieur (20), une première corde de levage (32) qui a une extrémité se connectant au rail inférieur (20) et une autre extrémité s'étendant dans le rail supérieur (10), et une seconde corde de levage (33) qui s'enfile à travers les lames (31) et a une extrémité s'étendant dans le rail supérieur (10) ; un moyen de transmission (40) situé dans le rail supérieur (10) comprenant un premier moteur (41), un arbre de transmission (42), un coupleur flexible (43) et un siège de couplage (44), le premier moteur (41) ayant une première extrémité d'entraînement en rotation (411), l'arbre de transmission (42) s'étendant à travers l'intérieur du rail supérieur (10) à travers le siège de couplage (44) et ayant une extrémité couplée à la première extrémité d'entraînement en rotation (411) par l'intermédiaire du coupleur flexible (43), l'arbre de transmission (42) étant connecté à la première corde de levage (32) s'étendant dans le rail supérieur (10) ; un dispositif de commande électrique à distance (50) situé sur l'ouverture supérieure (11) à une extrémité du rail supérieur (10) comprenant un boîtier (51), un siège de batterie (52), un second moteur (53) et des éléments de commande électroniques, le boîtier (51) ayant un récepteur de signal (517) et une fente d'installation (513), la fente d'installation (513) ayant un élément conducteur d'électricité (516) sur un côté interne, le boîtier (51) ayant une ouverture (515) sur un côté faisant face au rail supérieur (10) pour permettre à une extrémité de la seconde corde de levage (33) de passer à travers et une ouverture (514) sur une autre extrémité, le second moteur (53) étant maintenu dans le boîtier (51) pour être connecté électriquement à l'élément conducteur d'électricité (516), le second moteur (53) ayant une seconde extrémité d'entraînement en rotation (531) qui a un tambour (532) pour se connecter à la seconde corde de levage (33) , le siège de batterie (52) étant apte à être installé et à être retiré à travers la fente d'installation (513), et ayant des batteries (521) se connectant à l'élément conducteur d'électricité (516), les éléments de commande électroniques étant situés dans le boîtier (51) et connectés au récepteur de signal (517), au second moteur (53) du dispositif de commande électrique à distance (50) et au premier moteur (41) du moyen de transmission (40) ; et une pluralité d'éléments mobiles situés sur l'ouverture supérieure (11), les ouvertures inférieures du rail inférieur (21) et l'ouverture du boîtier (515) du dispositif de commande électrique à distance (50) comprenant un élément de côté interne (61), un élément de côté externe (63) et au moins un élément de connexion (62) pontant l'élément de côté interne (61) et l'élément de côté externe (63), l'élément de côté interne (61), l'élément de connexion (62) et l'élément de côté externe (63) étant couplés ensemble par l'intermédiaire d'un élément de fixation (64), l'élément de côté interne (61) ayant une partie de couplage sur un côté devant être couplé avec l'ouverture supérieure (11) du rail supérieur (10), l'ouverture inférieure (21) du rail inférieur (20) et l'ouverture du boîtier (515) du dispositif de commande électrique à distance (50). 2 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que l'élément de côté interne (61) a un trou de vissage (612), l'élément de connexion (62) ayant une ouverture correspondant au trou de vissage (612) de l'élément de côté interne (61), l'élément de côté externe (63) ayant une autre ouverture (631) correspondant au trou de vissage (612) de l'élément de côté interne (61), l'élément de fixation (64) ayant une section filetée (641) sur une extrémité et une tête (642) sur l'autre extrémité, l'extrémité (641) où la section filetée est formée s'étendant à travers l'autre ouverture de l'élément de côté externe (621) et l'ouverture de l'élément de connexion (62) pour s'engager avec le trou de vissage (612) de l'élément de côté interne (61). 3 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que le boîtier (51) du dispositif de commande électrique à distance (50) a une auge d'ancrage (513a) sur une bordure interne d'un côté de la fente d'installation (513) et une cavité (513b) sur une autre bordure d'un autre côté, le siège de batterie (52) ayant un bossage (521) sur un côté correspondant à l'auge d'ancrage (513a) et un crochet (522) sur un autre côté, le boîtier (51) ayant une partie de couplage pour s'engager avec le crochet (522). 4 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que le boîtier (51) du dispositif de commande électrique à distance (50) a un axe (54) sur une extrémité avant correspondant au tambour (532) pour maintenir la seconde corde de levage (53). - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que l'élément de connexion (62) a une première bride de verrouillage (622) sur un côté faisant face à l'élément de côté interne (61) et une première auge d'ancrage (623) sur un autre côté correspondant à la première bride de verrouillage (622), l'élément de côté interne (61) ayant une seconde auge d'ancrage (613) sur un côté correspondant à l'élément de connexion (611) pour se coupler avec la première bride de verrouillage (622) d'un élément de connexion voisin (62), l'élément de côté externe (63) ayant une seconde bride de verrouillage (632) sur un côté correspondant à l'élément de connexion (62) pour se coupler avec la première auge d'ancrage (623) de l'élément de connexion voisin (62). 6 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que le récepteur de signal (517) est séparé du boîtier (51) et connecté aux éléments de commande électroniques par l'intermédiaire d'une corde d'alimentation (533). 7 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 1, caractérisé par le fait que le coupleur flexible (43) est un tube creux et flexible. 8 - Rideau électrique pour fenêtre selon la 7, caractérisé par le fait que le coupleur flexible (43) a deux extrémités pour se coupler avec un premier élément de fixation (45) et un second élément de fixation (46), le premier élément de fixation (45) ayant un premier trou d'ancrage (451) sur un côté faisant face au premier moteur (41) devant être couplé avec la première extrémité d'entraînement en rotation (411), le second élément de fixation (46) ayant un second trou d'ancrage sur un côté faisant face à l'arbre de transmission (42) pour se coupler avec une extrémité de l'arbre de transmission.
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E
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E06
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E06B
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E06B 9
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E06B 9/303,E06B 9/32,E06B 9/72
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FR2889846
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A1
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NOUVELLES PARA-PHENYLENEDIAMINES PRIMAIRES 2,6-DISUBSTITUEES ET LEUR UTILISATION EN TEINTURE D'OXYDATION DES FIBRES KERATINIQUES
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NH2 (I) Nouvelles para-phénylènediamines primaires 2,6-disubstituées et leur utilisation en teinture d'oxydation des fibres kératiniques La présente invention est relative à de nouvelles para- phénylènediamines primaires 2, 6-disubstituées, à une composition pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins, comme base d'oxydation, une para-phénylènediamine primaire 2,6-disubstituée, et aux procédés de teinture d'oxydation la mettant en oeuvre. Il est connu de teindre les fibres kératiniques et en particulier les cheveux humains avec des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, en particulier des ortho- ou paraphénylènediamines, des ortho- ou para-aminophénols, des composés hétérocycliques tels que des dérivés de diaminopyrazole, appelés généralement bases d'oxydation. Les précurseurs de colorants d'oxydation, ou bases d'oxydation, sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés et colorants. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta- diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs, permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. La coloration dite "permanente" obtenue grâce à ces colorants d'oxydation, doit par ailleurs satisfaire à un certain nombre d'exigences. Ainsi, elle doit être sans inconvénient sur le plan toxicologique, elle doit permettre d'obtenir des nuances dans l'intensité souhaitée, présenter une bonne tenue aux agents extérieurs (lumière, intempéries, lavage, ondulation permanente, transpiration, frottements). Les colorants doivent également permettre de couvrir les cheveux blancs, et être enfin les moins sélectifs possibles, c'est-à-dire permettre d'obtenir des écarts de coloration les plus faibles possibles tout au long d'une même fibre kératinique, qui peut être en effet différemment sensibilisée (c'est-à-dire abîmée) entre sa pointe et sa racine. Ils doivent également présenter une bonne stabilité chimique dans les formulations. Ils doivent présenter un bon profil toxicologique. De plus, pour un certain nombre d'applications, on recherche des colorants donnant sur les cheveux des nuances chromatiques. Or, la demanderesse vient maintenant de découvrir, de façon avantageuse et surprenante, qu'il était possible d'obtenir des teintures, capables de conduire à des colorations puissantes, peu sélectives, et présentant d'excellentes propriétés de résistance aux diverses agressions que peuvent subir les fibres kératiniques en utilisant à titre de base d'oxydation les para-phénylènediamines primaires 2,6-disubstituées de formule (I) ci-après ou leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables. La présente invention a donc pour premier objet les nouvelles paraphénylènediamines primaires 2,6-disubstituées de formule (I) suivante: R2 NH2 (I) dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(CIC6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide. à l'exception des composés suivants NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 MeO _ OMe NH2 L'invention a également pour objet les solvates et sels d'acides organiques ou minéraux physiologiquement acceptables des composés de formule (I). D'une manière générale, les sels d'addition utilisables sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide, tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide citrique, l'acide succinique, l'acide tartrique, l'acide lactique, l'acide méthanesulfonique, l'acide para-toluènesulfonique, l'acide benzènesulfonique, l'acide phosphorique et l'acide acétique. Ils peuvent aussi être sous forme de solvates par exemple un hydrate ou un solvate d'alcool linéaire ou ramifié tel que l'éthanol ou 1' isopropanol. Selon un premier mode préféré, R1 et R2 représentent indépendamment: - un radical méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, sec-butyle, iso-butyle, ter-butyle, (2,2'diméthyl)butyle, imidazopropyle, diméthylaminopropyle; un radical méthoxybutyle, aminométhyle, (3-diméthylamino)propyle, imidazolo-n-propyle, pyrrolidinoéthyle; - un radical méthoxy, hydroxyméthyle, a-hydroxyéthyle, (3- hydroxyéthyle, 13-hydroxy-isopropyle; -un radical carboxylique; -un radical amido. A titre de para-phénylènediamines de formule (I), on peut citer les composés suivants ainsi que leurs sels et/ou solvates. NH2 2-Isopropyl-6-méthyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 2-Ethyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine NH2 NH2 2-tert-Butyl-6-méthyl-benzène-1,4- diamine NH2 i NH2 Acide 2,5-diamino-3-méthyl-benzoïque HO NH2 N H2 so 2-Méthoxy-6méthyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 2-Méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1 -yl-ethyl) - benzène -1,4-diamine O NH2 NH2 N/ 2-(3 -Diméthylamino-propyl)-6-méthyl I -benzène-1,4-diamine NH2 O NH2 / 2-(3-Diméthylamino-propyl)-6méthoxy-benzène-1,4-diamine NH2 NH2 2,6-Bis-(3-diméthylamino-propyl)- benzène-1,4-diamine NH2 NH2 NN 2-(3-Imidazol-l-yl-propyl)-6-methyl benzene-1,4-diamine NH2 H2N NH2 NH2 2,6-Bis-aminométhyl-benzène-1,4- diamine NH2 i NH2 I 2,5-D iamino-i sophthalamide H2N NH2 NH2 NHZ O NHZ 2, 5 -D iamino-3 -many lbenzamide NH2 NH2 OH (2,5-Diamino-3-méthyl-phényl) - NH2 méthanol NH2 OH 1-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)- NH2 éthanol NH2 NH2 2-Méthyl-6-propy1-benzène-1,4-diamine NH2 2-Isobutyl-6-méthyl-benzène1,4-NH2 diamine NH2 2-Ethyl-6-isopropyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 2tert-Butyl-6-éthyl-benzène-1,4- diamine NH2 N H2 2-sec-Butyl-6-éthylbenzène-1,4- diamine NHZ NH2 2-(2,2-Diméthyl-butyl)-6-méthyl-ben NH2 zene-1,4-diamine NH2 OH 2-(2,5Diamino-3-méthyl-phényl)- ethanol NH2 HO NH2 OH (2,5-Diamino-3hydroxyméthyl- phényl)-méthanol NH2 HO NH2 OH 2-[2,5-Diamino-3-(1hydroxy-l-méthy 1-éthyl)-phényl]-propan-2-ol NH2 O NH2 Acide 2,5diamino-3-méthoxy- Ho O benzoïque NH2 NH2 2-(4-Méthoxy-butyl)-6-méthylbenzène- O 1,4-diamine NH2 Les para-phénylènediamines primaires 2,6substituées de formule (I) plus particulièrement préférées sont choisies parmi la 2-isopropyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-éthyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, l'Acide 2,5-diamino-3-méthyl-benzoïque, la 2-méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4diamine, la 2-méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yl-éthyl)-benzène-1,4- diamine, la 2-(3-diméthylamino-propyl)-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-(3imidazol-1-yl-propyl)-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, le 2,5-diaminoisophthalamide, le 2,5-diamino-3-méthylbenzamide, le 1-(2,5-diamino-3méthyl-phényl)-éthanol, la 2-méthyl-6-propylbenzène-1,4-diamine, la 2isobutyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, le 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)éthanol ou l'un de leurs sels et/ou solvates physiologiquement acceptables. La présente demande vise également un procédé de synthèse d'un composé para-phénylènediamine de formule (I) tel que définit précédemment qui comprend une étape de réduction du composé intermédiaire de formule (II) correspondant ou du composé intermédiaire de formule (III) correspondant ou du composé intermédiaire de formule (IV) correspondant: NH2 R' %C 2 NO2 (III) (IV) N O2 R2 dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en CI-C6, hydroxy, amino, alkyle(CIC6)amino, dialkyl(CI-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1- diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; - un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en CI-C6, monohydroxyalcoxy en CI-C6, polyhydroxyalcoxy en CI-C6; - un radical carboxylique -un radical amide; R'2 représentant -un radical alkyle linéaire ou ramifié en CI-C4 éventuellement substitué par un radical alcoxy en Cl-C6, hydroxy, amino, alkyle(CIC6)amino, dialkyl(CI-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en CI-C6, monohydroxyalcoxy en Ci-C6, polyhydroxyalcoxy en CI-C6; R3 étant un hydrogène ou un groupe sulfonique. La présente demande vise aussi les composés intermédiaires de formule (II) : NO2 (II) dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(CIC6)amino, dialkyl(CIC6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en CI-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide. à l'exception des composés suivants N O2 NO2 NO2 NO2 NO2 NO2 N O2 La présente demande vise aussi les composés intermédiaires de formule (III) : R2 dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en CI-C6, hydroxy, amino, alkyle(CIC6)amino, dialkyl(CI-C6) amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1- diazépanyle, 1-morpholinyle, 1imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; - un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique - un radical amide. R3 étant un hydrogène ou un groupe sulfonique; à l'exception des composés suivants: H2N H2N SO3H SO3H iPr iPr SO3H La présente demande vise aussi les composés intermédiaires de formule (IV) : NO2 (IV) 2889846 12 dans laquelle R1 représente -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide; et R'2 représente indépendamment -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1- C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; à l'exception du composé suivants: NH2 nPr NO2 L'invention a également pour objet une composition pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle contient, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un composé para-phénylènediamine de formule (I), ses sels et solvates: NH2 (I) dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1C6)amino ou encore un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide. à l'exception des composés suivants: NH2 NH2 NH2 Les colorations obtenues avec la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention sont puissantes. Elles présentent, de plus, d'excellentes propriétés de résistance vis-à-vis de l'action des différents agents extérieurs tels que la lumière, les intempéries, le lavage, les ondulations permanentes, la transpiration, les frottements. Un cinquième objet de la présente demande vise un procédé de teinture d'oxydation des fibres kératiniques mettant en oeuvre une telle composition tinctoriale. D'autres caractéristiques, aspects, objets et avantages de la présente invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. A titre d'exemples de para-phénylènediamines primaires 2,6-substituées de formule (I) utilisables dans les compositions pour la teinture d'oxydation selon l'invention, on peut citer les composés suivants ainsi que leurs sels et/ou solvates: NH2 2-Isopropyl-6-méthyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 NH2 2-Ethyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine NH2 2,6Diisopropyl-benzène-1,4-diamine NH2 NH2 2-tert-Butyl-6-méthyl-benzène-1,4diamine NH2 NH2 HO NH2 Acide 2,5-diamino-3-méthyl-benzoïque NH2 O 2-Méthoxy-6-méthyl-benzène1,4- NH2 diamine NH2 O NH2 2-Méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yl-ethyl)- benzène-1,4-diamine NH2 N/ 2(3 -Diméthylamino-propyl)-6-méthyl -benzène-1,4-diamine N H2 NH2 2-(3Diméthylamino-propyl)-6- méthoxy-benzène -1,4-diamine NH2 NH2 2,6-Bis-(3diméthylamino-propyl)- \ Î I / benzène-1,4-diamine NH2 NH2 NN 2-(3Imidazol-l-yl-propyl)-6-methyl v -benzene-1,4-diamine NH2 H2N NH2 NH2 2, 6-Bis-aminométhyl-benzène-1,4- diamine N H2 É NH2 Î 2,5-D iammoisophthalamide H2N NH2 N H2 NH2 0 NH2 2, 5 -D iamino-3 -méthylbenzamide NH2 NH2 OH (2,5-Diamino-3-méthyl-phényl) NH2 méthanol NH2 OH 1-(2,5Diamino-3-méthyl-phényl)- éthanol NH2 NH2 2-Méthyl-6-propyl-benzène- 1, 4-di amine NH2 NH2 2-Isobutyl-6-méthyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 2Ethyl-6-isopropyl-benzène-1,4- diamine NH2 NH2 2-tert-Butyl-6-éthylbenzène- 1,4- diamine NH2 NH2 2-sec-Butyl-6-éthyl-benzène-1,4- NH2 diamine NH2 2-(2,2-Diméthyl-butyl)-6-méthyl-ben NH2 zene-1,4-diamine NH2 OH 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)- ethanol NH2 HO NH2 OH (2,5Diamino-3-hydroxyméthyl- phényl)-méthanol NH2 HO NH2 OH, 2-[2,5-Diamino3-(1-hydroxy-l-méthy 1-éthyl)-phényl]-propan-2-ol NH2 O NH2 O Acide 2,5diamino-3-méthoxy- HO benzoïque NH2 NH2 2-(4-Méthoxy-butyl)-6-méthylbenzène- NH2 1,4-diamine Les para-phénylènediamines primaires 2,6substituées de formule (I) plus particulièrement préférées utilisables dans les 5 compositions pour la teinture d'oxydation sont: la 2-isopropyl- 6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-éthyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, l'acide 2,5-diamino-3-méthylbenzoïque, la 2-méthoxy-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-méthoxy-6-(2pyrrolidin-1-yl-éthyl)- benzène-1,4-diamine, la 2-(3-diméthylamino-propyl) -6-méthyl- benzène-1,4-diamine, la 2-(3-imidazol-1-yl-propyl)-6-méthylbenzène- 1,4-diamine, le 2,5-diamino-isophthalamide, le 2,5-diamino-3méthylbenzamide, le 1-(2,5-diamino-3-méthyl-phényl)-éthanol, la 2-méthyl6-propyl-benzène-1,4-diamine, la 2-isobutyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, le 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)-éthanol ou l'un de leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables. Les para-phénylènediamines primaires 2,6-substituées de formule (I) selon l'invention peuvent être préparées par exemple selon les trois voies de synthèse ci-dessous: Voie de synthèse 1: NHTos NHTos R1 R2 HNO3 R1 R2 NH2 (1) NaNO2 (A) S02C1 (B) N (C) Les étapes de protection de l'amine par un groupe tosyle, de nitration et de déprotection de l'amine ont été réalisées selon la méthode décrite dans la publication Rec. Trav. Chim., 1954, 73, 809-818. La dernière étape permettant d'accéder aux composés (I) est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, ou encore une réaction de réduction par le bisulfite de sodium, par certains métaux (notamment le zinc) ou par des boranes (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). Voie de synthèse 2: R2 R1 R3 R3 NaNO2 H2, Pd/C EtOH CIH (A) CI N2 + (E) NH2 NH2 (I) (D) La première étape de la synthèse est la formation d'un azoïque (III) par réaction d'un sel de diazonium (E) avec une aniline (A) selon des méthodes bien connues (Hegarty, in Patai The chemistry of Diazonium and Diazo Group, pt.2; Wiley: New York, 1978), le sel de diazonium (E) étant lui-même formé à partir de l'aniline (D). La deuxième étape permettant d'accéder aux composés (I) est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, ou encore une réaction de réduction par le bisulfite de sodium, par certains métaux (notamment le zinc) ou par des boranes (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). Voie de synthèse 3: R'2 PdCl2(PPh3)2 R1 Cul, Et3N, THF (G) z NO2 H NH2 R1 La première étape de la synthèse est une réaction de Sonogashira entre le composé (F) et le composé (G), notamment décrite dans la publication J. Org. Chem. 2003, 68, 3327-3329. La deuxième étape permettant d'accéder aux composés 3 est une étape de réduction classique, pouvant être par exemple une réaction d'hydrogénation par catalyse hétérogène en présence de Pd/C, ou encore une réaction de réduction par le bisulfite de sodium, par certains métaux (notamment le zinc) ou par des boranes (Advanced Organic Chemistry, 4th edition, 1992, J. MARCH, WILEY Interscience; Reduction in Organic Chemistry, M. Hudlicky, 1983, Ellis Honwood series Chemical Science). R1, R2, R'2 et R3 ayant les significations précédemment énoncées. Par composé intermédiaire de formule (II) ou (III) ou (IV) correspondant, on entend que le radical R1 dudit composé intermédiaire de formule (II) ou (III) ou (IV) a la même signification que celui du composé (I). Il en est de même pour R2 dans les composés intermédiaires de formule (II) ou (III). Le composé intermédiaire de formule (III) portant le groupe alcyne CC-R'2 conduit nécessairement après réduction au groupe CH2-CH2-R'2. La composition tinctoriale selon l'invention contient notamment de 0,001 à 10% en poids, de préférence de 0,05 à 6% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 3% en poids, d'au moins une paraphénylènediamine primaire 2,6-substituée de formule (I) ou ses sels ou solvates. La composition tinctoriale conforme à l'invention peut aussi contenir, en plus du (ou des) para-phénylènediamines primaires 2,6-substituées définie(s) ci-dessus, au moins une base d'oxydation additionnelle qui peut être choisie parmi les bases d'oxydation classiquement utilisées en teinture d'oxydation et parmi lesquelles on peut notamment citer les paraphénylènediamines additionnelles différentes des para-phénylènes primaires 2,6-substituées de formule (I), les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols et des bases hérétocycliques. Parmi les para-phénylènediamines additionnelles, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, la para-phénylènediamine, la para-toluènediamine, la 2,6-diméthyl para-phénylènediamine, la 2-Bhydroxyéthyl para-phénylènediamine, la N-dipropyl para-phénylènediamine, la 2-isopropyl para-phénylènediamine, la N-(B-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N,N-bis-(B-hydroxyéthyl) para-phénylènediamine, la 4amino N-(B-méthoxyéthyl) aniline, les para-phénylènediamines décrites dans la demande de brevet français FR 2630438, et leurs sels d'addition. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-(B-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diaminopropanol, la N,N'-bis-(B-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'aminophényl) éthylène-diamine, la N,N'-bis-(4-amino phényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(B-hydroxyéthyl), N,N'-bis-(4-aminophényl) tétra-méthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthylaminophényl) tétra-méthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3fluoro phénol, le 4-amino 3-hydroxy-méthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-(B-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les ortho-aminophénols, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6méthylphénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, le 5-[(2-hydroxyéthyl)amino]2-méthylphénol et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut plus particulièrement citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques, les dérivés pyrazoliques, et leurs sels d'addition. Lorsqu'elles sont utilisées, ces bases d'oxydation additionnelles représentent de préférence de 0,0005 à 12% en poids du poids total de la composition tinctoriale, et encore plus préférentiellement de 0,005 à 6% en poids de ce poids. Les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent également renfermer au moins un coupleur et/ou au moins un colorant direct, notamment pour modifier les nuances ou les enrichir en reflets. Les coupleurs utilisables dans les compositions de teinture d'oxydation conformes à l'invention peuvent être choisis parmi les coupleurs utilisés de façon classique en teinture d'oxydation et parmi lesquels on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les métaaminophénols, les méta-diphénols, les dérivés mono ou polyhydroxylés du naphtalène et les coupleurs hétérocycliques tels que par exemple les dérivés indoliques ou pyridiniques et leurs sels d'addition. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2-méthyl 5aminophénol, le 5-N-(13-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl phénol, le 6-chloro-2méthyl-5-aminophénol, le 3-amino phénol, le 1,3- dihydroxy benzène, le 1, 3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4diamino 1-(13-hydroxyéthyloxy) benzène, le 2-amino 4-(B-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1-diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-B-hydroxyéthylamino-3,4-méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-l-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4-hydroxy indole, le 4hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 6- hydroxy benzomorpholine la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(13hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(Bhydroxyéthylamino)toluène et leurs sels d'addition. Lorsqu'ils sont présents, ces coupleurs représentent notamment de 0,0001 à 10% du poids total de la composition tinctoriale, de préférence de 0, 005 à 5% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,1 à 3% de ce poids. D'une manière générale, les sels d'addition avec un acide utilisables dans le cadre des compositions tinctoriales de l'invention (bases d'oxydation et coupleurs) sont notamment choisis parmi les sels des acides suivants: chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, acétique, lactique, tartrique, citrique, méthanesulfonique ou succinique. Le milieu approprié pour la teinture (ou support) utilisé selon l'invention est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique choisi parmi les alcanols inférieurs en C1-C4, les polyols et éthers de polyols, les alcools aromatiques, et leurs mélanges. La composition tinctoriale selon l'invention peut également contenir divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, des agents antioxydants, des agents réducteurs, des filtres solaires, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones, des agents filmogènes, des agents conservateurs, des agents opacifiants. Le pli de la composition tinctoriale selon l'invention est compris entre 3 et 12. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture d'oxydation conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. La composition tinctoriale selon l'invention peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. L'invention a également pour objet un procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux mettant en oeuvre la composition tinctoriale telle que définie précédemment. Selon ce procédé, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie précédemment, pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, soit à l'air, soit à l'aide d'un agent oxydant. La composition tinctoriale peut éventuellement contenir des catalyseurs d'oxydation, afin d'accélérer le processus d'oxydation. Selon une première forme de mise en oeuvre du procédé de l'invention, la coloration des fibres peut être effectuée sans addition d'un agent oxydant, au seul contact de l'oxygène de l'air. Selon une deuxième forme de mise en oeuvre du procédé de l'invention, on applique sur les fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie précédemment, la couleur étant révélée à pH acide, neutre ou alcalin à l'aide d'un agent oxydant qui est ajouté juste au moment de l'emploi à la composition tinctoriale ou qui est présent dans une composition oxydante appliquée simultanément ou séquentiellement de façon séparée. Selon cette deuxième forme de mise en oeuvre du procédé de teinture de l'invention, on mélange de préférence, au moment de l'emploi, la composition tinctoriale décrite ci-dessus avec une composition oxydante contenant, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un agent oxydant présent en une quantité suffisante pour développer une coloration. Le mélange obtenu est ensuite appliqué sur les fibres kératiniques et on laisse poser pendant 3 à 50 minutes, de préférence 5 à 30 minutes, après quoi on rince, on lave au shampooing, on rince à nouveau et on sèche. L'agent oxydant présent dans la composition oxydante telle que définie cidessus peut être choisi parmi les agents oxydants classiquement utilisés pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, et parmi lesquels on peut citer le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates. Le peroxyde d'hydrogène est particulièrement préféré. Le pH de la composition oxydante renfermant l'agent oxydant tel que défini ci-dessus est tel qu'après mélange avec la composition tinctoriale, le pH de la composition résultante appliquée sur les fibres kératiniques varie de préférence entre 3 et 12, et encore plus préférentiellement entre 5 et 11. Il est ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et tels que définis précédemment. La composition oxydante telle que définie ci-dessus peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux et tels que définis précédemment. La composition qui est finalement appliquée sur les fibres kératiniques peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquides, de crèmes, de gels, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux humains. Un autre objet de l'invention est un dispositif à plusieurs compartiments ou "kit" de teinture ou tout autre système de conditionnement à plusieurs compartiments dont un premier compartiment renferme la composition tinctoriale telle que définie ci-dessus et un second compartiment renferme la composition oxydante telle que définie ci-dessus. Ces dispositifs peuvent être équipés d'un moyen permettant de délivrer sur les cheveux le mélange souhaité, tel que les dispositifs décrits dans le brevet FR-2 586 913 au nom de la demanderesse. Les exemples qui suivent sont destinés à illustrer l'invention sans toutefois en limiter la portée. EXEMPLES Mode opératoire voie de synthèse 1 TsCI (B) R1 R2 Pyridine (C) NH2 NHTos R1 R2 HNO3 NaNO2 NO, (A) 2 NH2 H2SO4 R2 R1 H2, Pd/C R2 R1 NH2 NO2 3 4 Synthèse des composés (1) L'aniline (A), le chlorure d'acide paratoluènesulfonique (B) et la pyridine (C) sont chauffés à reflux pendant une nuit. Le mélange réactionnel est refroidi, on verse sur de la glace et le précipité correspondant aux composés 1 est filtré, lavé à l'eau et séché. la: N-(2-éthyl-6-méthylphényl)-4-méthylbenzènesulfonamide 10 Aniline (A): 6-éthyle-o-toluidine: 4.7 g, 1 éq. Chlorure de tosyle (B) : 7.96 g, 1.2 éq. Pyridine (C) : 7 ml Masse obtenue: 9.38 g (rendement: 93 %) Solide beige M (m/z) : M-=288 lb: N-(2-isopropyl-6-méthylphényl)-4méthylbenzènesulfonamide Aniline (A) : 2-isopropyl-6-méthylaniline 4.7g, 1 éq. Chlorure de tosyle (B) : 7.21 g, 1.2 éq. Pyridine (C) : 7 ml Masse obtenue: 8.17 g (rendement: 86 %). Solide blanc M (m/z) : M-=302 lc: N-(2-tert-butyl-6-méthylphénvj)-4méthylbenzènesulfonamide Aniline (A): 6 tert-butyl o-toluidine: 5 g, 1 éq. Chlorure de tosyle (B) : 7 g, 1.2 éq. Pyridine (C) : 10 ml Masse obtenue: 9.5 g (rendement: 98 %) Solide beige M (m/z) : M"=316 Synthèse des composés (2) L'aniline tosylée 1, l'acide nitrique concentré, l'acide acétique glacial, le nitrite de sodium et l'eau distillée sont chauffés à reflux pendant 3 heures. Le mélange réactionnel est refroidi, et versé sur de la glace. Le précipité correspondant aux composés 2 est filtré et lavé à l'eau et séché sous vide. 2a:N-(2-éthyl-6-méthyl-4-nitrophényl)-4-méthylbenzènesulfonamide Réactif la: 2 g, 1 éq. Acide nitrique: 1.74 ml, 6 éq. Nitrite de sodium: 0.05 g, 0.1 éq. Eau: 16 ml Acide acétique glacial: 16 ml Masse obtenue: 1.66 g (rendement 72 %). Solide jaune pâle 25 M(m/z) : M-=3 3 3 2b: N-(2-isopropyl-6-méthyl-4nitrophényl)-4-méthylbenzène sulfonamide Réactif lb: 4 g, 1 éq. Acide nitrique: 3.28 ml, 6 éq. Nitrite de sodium: 0.09 g, 0.1 éq. Eau: 25 ml Acide acétique glacial: 25 ml Masse obtenue: 5 g (rendement 100 %). Solide jaune pâle M(m/z) : M"=347 2c: N-(2-tert-butyl-6-méthyl-4-nitrophényl)-4-méthylbenzènesulfon- amide Réactif 1 c: 5 g, l éq. Acide nitrique: 3.92 ml, 6 éq. Nitrite de sodium: 0.108 g, 0.1 éq. Eau: 30 ml Acide acétique glacial: 30 ml Masse obtenue: 5.1 g (rendement 89 %). Solide beige M(m/z) : M-=361 Synthèse des composés (3) Le composé 2 est ajouté à un mélange d'acide sulfurique concentré et d'eau distillée à température ambiante pendant une nuit. Le mélange réactionnel est versé dans de la glace puis basifié avec de la soude. Le précipité obtenu correspondant au composé 3 est filtré et lavé à l'eau. 3a: 2-éthyl-6-méthyl-4-nitroaniline Réactif 2a: 1.5 g Acide sulfurique concentré : 50 ml Eau distillée: 5 ml Masse obtenue: 0.78 g (rendement 97 %). Solide orange M(m/z) : M"=179 3b: 2-isopropyl-6-méthyl-4-nitroaniline Réactif 2b: 5 g Acide sulfurique concentré : 50 ml Eau distillée: 5 ml Masse obtenue: 1.0 g (rendement 37 %) Solide vert M(m/z) : M"=193 3c: 2tert-butyl-6-méthyl-4-nitroaniline 15 Réactif 2c: 5 g Acide sulfurique concentré : 50 ml Eau distillée: 5 ml Masse obtenue: 2.5 g (rendement 87 %) Solide vert M(m/z) : M"=207 Mode opératoire voie de synthèse 2 + (D) (A) O3H Synthèse des composés (5) Une solution de nitrite de sodium dans l'eau est additionnée à froid à l'acide sulfanilique dissout dans l'eau (couleur orange). La température est maintenue inférieure à 10 C. La solution obtenue est immédiatement versée dans un mélange 5 d'acide chlorhydrique concentré et de glace. Le sel de diazonium froid est additionné à l'aniline (A) en solution dans l'acide chlorhydrique 0.5 N (une couleur orange sang apparaît). Le précipité formé correspondant aux composés 5 est filtré et lavé une fois à l'eau. 5d Acide 4-[(E)-(4-amino-3-méthoxy-5-méthylphényl)diazényl] benzènesu1fonique Amine (A) : 2-Méthoxy-6-méthylaniline, 6.85 g, léq. HC1 (0.5 N) : 100 ml Acide sulfanilique: 8.66g (1 éq.) dans 50m1 d'eau Nitrite de sodium: 3.73g (1.08 éq.) dans 10 ml d'eau Acide chlorhydrique 35 % : 12.5 ml (2.5 éq. ) dans 60g de glace Masse obtenue: 6.1 g (rendement 38 %). Solide rouge M(m/z) : M = 320 5e Acide 4-{(E)-[4-amino-3-méthoxy-5-(2pyrrolidin-lyléthyl)phényl]diazényl} benzène sulfonique Amine (A) : 1(2(2amino-3-méthoxyphényl)éthyl)pyrrolidine, 5 g, léq. HC1 (0.5 N) : 80 ml Acide sulfanilique: 3.93 g, 1 éq. dans 25 ml d'eau Nitrite de sodium: 1.69 g, 1.08 éq. dans 5 ml d'eau Acide chlorhydrique 35 % : 6 ml, 2.5 éq. dans 30 g de glace Masse obtenue: 2.52 g (rendement 27 %). Solide rouge M(m/z) M+= 405 Etape de Réduction des voies 1 et 2 Dans un hydrogénateur de 0.5 litre, on place le composé 3 ou 5, le catalyseur (palladium sur charbon) et l'éthanol. La réduction se fait sous une pression d'hydrogène d'environ six bars à une température de 50 C. Après filtration du catalyseur sous azote, on coule sur de l'acide chlorhydrique aqueux. On évapore le filtrat à sec sous pression réduite. Le produit est cristallisé dans l'éthanol chlorhydrique et séché à 40 C sous vide et sur potasse. 4a Dichlorhydrate de 2-éthyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine Réactif 3a: 0.8 g Pd/C: 0.2 g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 0.6 g (rendement 91 %) . Solide beige M(m/z) M+= 151 4b Dichlorhydrate de 2-isopropyl-6méthylbenzène-1,4-diamine Réactif 3b: 1 g Pd/C: 0.3 g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 0.82 g (rendement 97 %). Solide beige M(m/z) M+= 165 4c Dichlorhydrate de 2-tert-butyl-6méthylbenzène-1,4-diamine Réactif 3c: 2.2 g Pd/C: 0.6 g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 2.15 g (rendement 81 %). Solide beige M(m/z) : M+=179 4d Dichlorhydrate de 2-méthoxy-6méthylbenzène-1,4-diamine Réactif 5d: 6.1 g Pd/C: 1.2 g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 2.91 g (rendement 68 %). Solide rose M(m/z) : M+=15 3 4e Dichlorhydrate de 2-méthoxy-6-(2pyrrolidin-1-yléthyl)benzène-1,4-diamine Réactif 5e: 2.45 g Pd/C: 0.8 g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 0.75 g (rendement 40 %). Solide vert M(m/z) : M+=236 4f Dichlorhydrate d'acide 2,5-diamino-3méthylbenzoïque Réactif commercial: acide 2-amino-3-méthyl-5-nitro benzoïque: 2 g Pd/C:0.2g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 1.3 g (rendement 70%). Solide beige M(m/z) : M+ =165 4g Dichlorhydrate de 2,6Diisopropyl-benzène-1,4-diamine Réactif commercial: 2,6-Diisopropyl-4nitro-phénylamine: 2g Pd/C: 0.3g Ethanol absolu: 250 ml Masse obtenue: 1. 68 g (rendement 66 %). Solide beige M(m/z) : M+ = 193 Exemples de formulation Exemples 1 à 5: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate d'acide 2,5-diamino-3méthyl-benzoïque (4f) É Exemples 1 à 3: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées Exemple 1 2 3 Dichlorhydrate d'acide 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 2,5-diamino-3-méthylbenzoïque 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 2-(2,4-Diamino- 10-3 mole phénoxy)-éthanol, chlorhydrate 3-Amino-2-chloro-6- 10-3 mole méthylphénol, chlorhydrate Support de teinture (1) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- pentaacétique en solution aqueuse à 40% 0,48 g M.A Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 1 2 3 Nuance observée orangé gris bleu gris violet- rouge É Exemples 4 à 5: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées Exemple 4 5 Dichlorhydrate d'acide 10-3 mole 10-3 mole 2,5-diamino-3-méthyl-benzoïque 2-(2,4-Diamino- 10-3 mole phénoxy)-éthanol, chlorhydrate 3-Amino-2-chloro6- 10-3 mole méthyl-phénol, chlorhydrate Support de teinture (2) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triaminepentaacétique en solution aqueuse à 40% 0,48 g M.A Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple Nuance observée gris bleu violet-rouge Exemples 6 à 18: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate de 2,6-diisopropyl-benzène-1,4diamine (4g) É Exemples 6 à 12: Teinture en milieu acide 5 Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées Exemple 6 7 8 9 10 11 12 benzène-1,4-diamine Dichlorhydrate de 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 103 2,6 diisopropyl- mole mole mole mole mole mole mole Benzène-1,3-diol 103 mole s p 36 5-Amino-2-methyl- 10-3 phénol mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H-pyrazolo[5,1-c][1,2 10-3 4]triazole mole 2-(2,4-Diamino- phénoxy)-éthanol, 10-3 chlorhydrate mole 3-Amino-2-chloro-6- méthyl-phénol, 10-3 chlorhydrate mole (1) Support de teinture (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine-0,48 g M.A pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-C,p polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NaZHPO4 KHZPO4 0,28 g 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 6 7 8 9 10 11 12 Nuance observée jaune rouge rouge rouge rouge bleu violet intense intense intense intense intense É Exemples 13 à 18: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 13 14 15 16 17 18 Dichlorhydrate de 2,6- 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 diisopropyl-benzène mole mole mole mole mole mole 1,4-diamine 5Amino-2-methyl- 10-3 phénol mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H- 10-3 pyrazolo[5,1-c][1,2 mole 4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)- mole éthanol,chlorhydrate 3-Amino-2-chloro6- 10-3 méthyl- mole phénol,chlorhydrate Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- 0,48 g pentaacétique en solution aqueuse à 40% M.A Alkyl en C8-CIO polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 13 14 15 16 17 18 Nuance observée rouge rouge rouge rouge bleu violet chromatique intense intense Exemples 19 à 31: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate 15 de 2-éthyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine (4a) 100g 100g 100g 100g 100g 100g É Exemples 19 à 25: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 19 20 21 22 23 24 25 Dichlorhydrate de 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 2-éthyl-6méthyl- mole mole mole mole mole mole mole benzène-1,4- diamine Benzène-1, 3-diol 10-3 mole 5-Amino-2- 10-3 méthyl-phénol mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin- 10-3 3-ol mole 3,6-Diméthyl-1 H-10-3 pyrazolo[5,1-c] [1,2 mole 4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)-mole éthanol, chlorhydrat e 3-Amino-2-chloro- 10-3 6-méthyl- mole phénol,chlorhydrat e Support de teinture (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (1) Eau déminéralisée 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g q.s.p. (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- 0,48 g M.A pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 19 20 21 22 23 24 25 Nuance observée brun violet- rouge brun rouge violet-violet jaune rouge intense rouge bleu intense intense intense intense É Exemples 26 à 31: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 26 27 28 29 30 31 Dichlorhydrate de 2éthyl-6-méthyl-benzène- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 1,4-diamine 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 103 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthy1-1 H- 10-3 mole pyrazolo[5,l- c] [1,2,4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 mole phenoxy)ethanol, chlorhydrate 3-Amino-2-chloro-6- 10-3 mole méthyl-phénol, chlorhydrate Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- 0,48 g pentaacétique en solution aqueuse à 40% M.A Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 26 27 28 29 30 31 Nuance observée rouge orangé rouge rouge bleu violet chromatique intense intense Exemples 32 à 44: Composition tinctoriale A. partir du Dichlorhydrate de 2-isopropyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine (4b) É Exemples 32 à 38: Teinture en milieu acide Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 32 33 34 35 36 37 38 Dichlorhydrate de 2- 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 isopropyl6-méthyl- mole mole mole mole mole mole mole benzène-1,4-diamine Benzène-1,3-diol 10-3 mole 5Amino-2-méthyl- 10-3 phénol mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H- 10-3 pyrazolo[5,1-c][1,2 mole 4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)-éthanol, mole chlorhydrate 3-Amino-2-chloro6- 10-3 méthyl-phénol, mole chlorhydrate Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- 0,48 g M.A pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec 5 un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 32 33 34 35 36 37 38 Nuance observée brun rouge orangé brun rouge bleu violet jaune intense rouge intense intense intense É Exemples 39 à 44: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 39 40 41 42 43 44 Dichlorhydrate de 2 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 103 isopropyl6-méthyl- mole mole mole mole mole mole benzène-1,4-diamine 5Amino-2-méthyl-phénol 10 3 mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H- 10-3 pyrazolo[5,1-c][1,2 mole 4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)-éthanol, mole chlorhydrate 3-Amino-2-chloro6- 10-3 méthyl-phénol, mole chlorhydrate Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) 0') Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- 0,48 g pentaacétique en solution aqueuse à 40% M.A Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 60% 3,6 g M.A Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 39 40 41 42 43 44 Nuance observée rouge orangé rouge rouge bleu violet chromatique intense intense Exemples 45 à 57: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate de 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène- 1,4-diamine (4c) É Exemples 45 à 51: Teinture en milieu acide Exemple 45 46 47 48 49 50 51 Dichlorhydrate de 2- 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 10-3 tert-butyl-6méthyl mole mole mole mole mole mole mole benzène-1,4-diamine Benzène-1,3diol 10-3 mole 5-Amino-2-méthyl- 10-3 phénol mole 1 H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 3,6-Diméthyl-1 H-10-3 pyrazolo[5,1- mole c][1,2,4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 phénoxy)-éthanol, mole chlorhydrate 3-Amino-2-chloro-6- 10-3 méthyl-phénol, mole chlorhydrate Support de teinture (1) (*) (*) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée 100g 100g 100g 100g 100g 100g 100g q.s.p. : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% Sel pentasodique de l'acide diéthylènetriaminepentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyl en C8-C10 polyglucoside en solution aqueuse 60% Alcool benzylique Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène Na2HPO4 KH2PO4 Au moment de l'emploi, chaque composition est 20,8 g 0,23 g M.A 0,48 g M.A 3,6 g M.A à 2,0 g 3, 0 g 0,28 g 0,46 g mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% un pH final de 7. Chaque mélange obtenuen poids). On obtient sur des mèches de est appliqué cheveux gris à 90 y0 de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple Nuance Brun Violet- Rouge Rouge Rouge Bleu Violet rouge intense intense intense intense intense orangé observée É Exemples 52 à 57: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 52 53 54 55 56 57 Dichlorhydrate de 10.-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène- 1,4- diamine 5-Amino-2- .- méthyl-phénol 10 3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2Amino-pyridin- 10-3 mole 3-ol 3,6-Diméthyl-1 H-10-3 mole pyrazolo[5,1-c] [1,2 4]triazole 2-(2,4-Diamino- 10-3 mole phénoxy)-éthanol, chlorhydrate 3-Amino-2-chloro- 10-3 mole 6-méthyl-phénol, 1 chlorhydrate Support de teinture (*) (*) (*) (*) (*) (2) (*) âau déminéralisée 100g 100g 100g 100g 100g 100g s.p. (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse 0,23 g M.A à 35% Sel pentasodique de l'acide diéthylène- 0,48 g M.A triamine-pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyle en C8-C10 polyglucoside en solution 3,6 g M. A aqueuse à 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde 3,0 g d'éthylène NH4C1 4,32 g Ammoniaque ii 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 52 53 54 55 56 57 Nuance rouge rouge rouge Rouge Bleu Violet observée chromati intense intense que Exemples 58 à 64: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate de 2-méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4-diamine (4d) É Exemples 58 à 62: Teinture en milieu acide Exemples 58 59 60 61 62 Dichlorhydrate de 2-méthoxy- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 6-méthylbenzène- I,4l,4-diamine 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2-Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 2-(2,4-D iam ino-phénoxy)- 10-3 mole éthanol,chlorhydrate 3-Amino-2-chloro-6-méthy l-10-3 mole phénol, chlorhydrate Support de teinture (2) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- pentaacétique en solution aqueuse à 40% 0,48 g M.A Alkyl en Cg-C10 polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène Na2HPO4 KH2PO4 Au moment de l'emploi, chaque composition un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 58 59 60 61 62 Nuance observée brun rouge rouge intense brun rouge gris bleu gris violet-bleu intense intense É Exemples 63 à 64: teinture en milieu basique 15 Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: (*) (*) (*) (*) (*) 2,0 g 3,0 g 0,28 g 0,46 g est mélangée avec poids). On obtient de Exemple 63 64 Dichlorhydrate de 2- 10-3 mole 10-3 mole méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4diamine 5-Amino-2-méthyl-phénol 10-3 mole 3-Am ino-2-chloro-6-méthyl-10-3 mole phénol,chlorhydrate Support de teinture (1) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 Métabisulfite de sodium en solution aqueuse 0,23 g M.A à 35% Sel pentasodique de l'acide diéthylène- 0,48 g M.A triamine- pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyle en C8-CIO polyglucoside en solution 3,6 g M.A aqueuse à 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde 3,0 g d'éthylène NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches 20,8 g Nuance 50 sontrincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 63 64 Nuance observée gris bleu gris violet- Exemples 65 à 72: Composition tinctoriale à partir du Dichlorhydrate d e 2-méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yléthyl)-benzène-1,4-diamine (4e) É Exemples 65 à 69: Teinture en milieu acide Exemple 65 66 67 68 69 Dichlorhydrate de 2-méthoxy- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole 6-(2-pyrrolidin-l-yl-éthyl)- benzène-1, 4-diamine 5-Amino-2-methyl-phenol 10-3 mole 1H-Indol-6-ol 10-3 mole 2Amino-pyridin-3-ol 10-3 mole 2-(2,4-D iam ino-phénoxy)- 10-3 mole éthanol, chlorhydrate 3-Amino-2-chloro-6-méthy l- 10-3 mole phénol,chlorhydrate Support de teinture (2) (*) (*) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g 100g 100g (*) : support de teinture (1) pH 7 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse à 35% 0,23 g M.A Sel pentasodique de l'acide diéthylène-triamine- pentaacétique en solution aqueuse à 40% 0,48 g M.A Alkyl en C8-Cio polyglucoside en solution aqueuse à 3,6 g M.A 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde d'éthylène 3,0 g Na2HPO4 0,28 g KH2PO4 0,46 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 7. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple 65 66 67 68 69 Nuance observée brun rouge rouge gris bleu gris violet rouge intense É Exemples 70 à 72: teinture en milieu basique Les compositions tinctoriales suivantes sont préparées: Exemple 70 71 72 Dichlorhydrate de 2- 10-3 mole 10-3 mole 10-3 mole méthoxy-6-(2pyrrolidin-l- y l-éthy l)-benzène-1,4- diamine 5-Amino-2-methyl-phenol 103 mole 2-(2,4-Diamino-phenoxy)- 10-3 mole ethanol,chlorhydrate 3 -Am i n o-2- ch l oro-6-m l- 10-3 mole phenol,chlorhydrate Support de teinture (1) (*) (*) (*) Eau déminéralisée q.s.p. 100g 100g 100g (*) : support de teinture (2) pH 9.5 Alcool éthylique à 96 20,8 g Métabisulfite de sodium en solution aqueuse 0,23 g M.A à 35% Sel pentasodique de l'acide diéthylène- 0,48 g M.A triamine-pentaacétique en solution aqueuse à 40% Alkyle en C8-C10 polyglucoside en solution 3,6 g M.A aqueuse à 60% Alcool benzylique 2,0 g Polyéthylène glycol à 8 motifs d'oxyde 3,0 g d'éthylène NH4C1 4,32 g Ammoniaque à 20% de NH3 2,94 g Au moment de l'emploi, chaque composition est mélangée avec un poids égal d'eau oxygénée à 20 volumes (6% en poids). On obtient un pH final de 9,5. Chaque mélange obtenu est appliqué sur des mèches de cheveux gris à 90 % de blancs. Après 30 minutes de pose, les mèches sont rincées, lavées avec un shampooing standard, rincées à nouveau puis séchées. Les nuances obtenues figurent dans le tableau ci-dessous Exemple Nuance observée brun rouge brun gris violet
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L'invention concerne des composés para-phénylènediamine 2,6-disubstituées de formule (I), leurs sels et solvates : dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment,-un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type :1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino ;-un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6;-un radical carboxylique-un radical amide.L'invention porte également sur des composés intermédiaires, sur une composition pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, et sur des procédés de teinture d'oxydation mettant en oeuvre ladite composition.
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1.Composé para-phénylènediamine de formule (I), ses solvates et sels d'acide physiologiquement acceptables: R2 NI-12 (I) dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide. à l'exception des composés suivants NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 NH2 2.Composé de formule (I) selon la 1, caractérisé par le fait que Ri et R2 représentent indépendamment -un radical méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, sec-butyle, iso-butyle, tert-butyle, (2,2'diméthyl)butyle; un radical méthoxybutyle, aminométhyle, (3-diméthylamino)propyle, imidazolo-n-propyle, pyrrolidinoéthyle; -un radical méthoxy, hydroxyméthyle, a-hydroxyéthyle, (3- hydroxyéthyle, (3-hydroxy-isopropyle; -un radical carboxylique; -un radical amido. 3. Composé de formule (I) selon la 1 ou 2 caractérisé par le fait qu'il est choisi parmi les composés suivants ou l'un de leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables: 2-Isopropyl-6-méthyl- benzène-1,4diamine N H2 NH, 2-Ethyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine NH2 N H2 2-tert-Butyl-6-méthyl-benzène-1,4- diamine N H2 O NH2 HO 0 Acide 2, 5-diamino-3-méthyl-benzoïque NH2 N H2 O 2-Méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4- diamine NHz NH2 O 2-Méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yl-éthyl)- benzène-1,4diamine NH2 N H2 I 2-(3-Diméthylamino-propyl)-6-méthyl -benzène-1,4diamine NH2 N H2 2-(3-Diméthylamino-propyl)-6- NH2 méthoxy-benzène-1,4diamine NH2 2,6-Bis-(3-diméthylamino-propyl)- benzène-1,4-diamine NH, NH2 CN 2-(3-Imidazol-l-yl-propyl)-6-methyl -benzene- 1,4-diamine NH2 HZN NH2 NH2 2,6-Bis-aminométhyl-benzène- 1,4- diamine NH2 O NH2 O 2,5 - D iammo-i sophthalamide HZN NH2 NH2 NH2 O 2, 5 -Diamino-3 méthylbenzamide NH2 NH2 NH2 OH (2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)- methanol NH2 NH2 OH 1-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)- NH2 ethanol NH2 2-Méthyl-6propyl-benzène-1,4-diamine NH2 NH2 2-Isobutyl-6-méthyl-benzène-1,4diamine NH2 NH2 2-Ethyl-6-isopropyl-benzène-1,4- diamine N H2 NH2 2tert-Butyl-6-éthyl-benzène- 1,4- NH2 diamine N H2 2-sec-Butyl-6-éthylbenzène- 1,4- diamine N H2 N H2 H2 2-(2,2-Diméthyl-butyl)-6-méthylben N zene- 1,4- diamine N H2 OH 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)- éthanol N H2 HO NH2 OH (2,5-Diamino-3-hydroxyméthyl- NH2 phényl)-méthanol HO NHz OH 2-[2,5-Diamino-3-(1-hydroxy-1-méthyl- N H2 éthyl)-phényl]propan-2-ol É N O Acide 2,5-diamino-3-méthoxy- HO H2 benzoïque NHz 4. Composé de formule (I) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il est choisi parmi la 2isopropyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-éthyl-6-méthyl-benzène-1,4diamine, la 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, l'acide 2,5diamino-3-méthyl-benzoïque, la 2-méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-méthoxy-6-(2-pyrrolidin- l -yléthyl)-benzène-1,4-diamine, la 2-(3diméthylamino-propyl)-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-(3-imidazol-1-ylpropyl)-6-méthyl-benzène- 1,4-diamine, le 2,5-diamino-isophthalamide, le 2,5-diamino-3- méthylbenzamide, le 1-(2,5-diamino-3-méthyl-phényl)éthanol, la 2-méthyl-6-propyl-benzène-1,4-diamine, la 2-isobutyl-6méthylbenzène-1,4-diamine, le 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)-éthanol ou l'un de leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables. 5.Procédé de synthèse d'un composé para-phénylènediamine de formule (I) tel que défini à l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de réduction du composé intermédiaire de formule (II) correspondant ou du composé intermédiaire de formule (III) correspondant ou du composé intermédiaire de formule (IV) correspondant: 2-(4-Méthoxy-butyl)-6-méthyl-benzène- 1,4-diamine NH2 NO2 R2 dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(CI-C6)amino; un radical cyclique de type:1- pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1- pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; - un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique - un radical amide; R'2 représente indépendamment: - un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1- C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1- pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1- morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6 R3 étant un hydrogène, un groupe sulfonique. 6.Composé intermédiaire de formule (II) NO2 (II) dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, - un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino; un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1- morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; 5 -un radical carboxylique -un radical amide; à l'exception des composés suivants NH2 NH2 HO2C NH2 NH2 N O2 NO2 NO2 NO2 NO2 NO2 NO2 e 7. Composé intermédiaire de formule (III) : NH2 (III) dans laquelle R1 et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(Ci-C6)amino; un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1- morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide; R3 étant un hydrogène, un groupe sulfonique; à l'exception des composés suivants iPr SO3H S03H tBu SO3H 8. Composé intermédiaire de formule (IV) NO2 (IV) dans laquelle R1 représente -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6) amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique -un radical amide; et R'2 représente indépendamment: -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C4 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(C1-C6)amino, dialkyl(C1-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1-cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1diazépanyle, 1-morpholinyle, 1-imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; -un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; à l'exception du composé suivant NO2 9. Composition pour la teinture d'oxydation des fibres kératiniques, caractérisée par le fait qu'elle contient, dans un milieu approprié pour la teinture, au moins un composé paraphénylènediamine de formule (I), ses solvates et sels d'acide physiologiquement acceptables: NH2 (I) dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment, -un radical alkyle linéaire ou ramifié en C1-C6 éventuellement substitué par un radical alcoxy en C1-C6, hydroxy, amino, alkyle(Ci-C6)amino, dialkyl(CI-C6)amino ou encore par un radical cyclique de type:1-pyrrolidinyle, 1cyclohexylaminyle, 1-pipérazinyle, 1-diazépanyle, 1-morpholinyle, 1imidazoyle, ce cycle pouvant être substitué par un ou plusieurs groupements alkyle, hydroxy ou amino; - un radical alcoxy, linéaire ou ramifié, en C1-C6, monohydroxyalcoxy en C1-C6, polyhydroxyalcoxy en C1-C6; -un radical carboxylique - un radical amide. à l'exception des composés suivants: NH2 NH2 NH2 NH2 10.Composition selon la précédente dans laquelle 20 les groupes RI et R2 du composé para-phénylènediamine de formule (I) représentent indépendamment un radical méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, sec-butyle, isobutyle, ter-butyle, (2,2'diméthyl)butyle; un radical méthoxybutyle, aminométhyle, (3- diméthylamino)propyle, imidazolo-n-propyle, pyrrolidinoéthyle; imidazolopropyle; diméthylaminopropyle; -un radical méthoxy, hydroxyméthyle, a-hydroxyéthyle, 13- hydroxyéthyle, (3-hydroxyiso-propyle; -un radical carboxylique; -un radical amido. 11. Composition selon la 9 ou 10, caractérisée par le fait que le composé para-phénylènediamine de formule (I) est choisi parmi les composés suivants: la 2-isopropyl-6-méthyl-benzène- 1,4-diamine, la 2éthyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2,6-diisopropyl-benzène-1,4diamine, la 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, l'acide 2,5diamino-3-méthyl-benzoïque, la 2-méthoxy-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yl-ethyl)- benzène-1,4-diamine, la 2-(3diméthylamino-propyl)-6-méthyl- benzène-1,4-diamine, la 2-(3diméthylamino-propyl)-6-méthoxy- benzène-1,4-diamine, la 2,6-bis-(3diméthylamino-propyl)-benzène- 1,4-diamine, la 2-(3-imidazol-1-yl-propyl)6-méthyl-benzène-1,4- diamine, la 2,6-bis-aminométhyl-benzène-1,4-diamine, le 2,5-diamino- isophthalamide, (2,5-diamino-3-méthyl-phényl)-méthanol, le 2,5- diamino-3-méthylbenzamide, le 1-(2,5-diamino-3-méthyl-phényl)éthanol, la 2-méthyl-6-propyl-benzène-1,4-diamine, la 2-isobutyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-éthyl-6-isopropyl-benzène-1,4- diamine, la 2tert-butyl-6-éthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-sec-butyl-6-éthyl-benzène-1, 4-diamine, la 2-(2,2-diméthyl-butyl)-6-méthylbenzène-1,4-diamine, le 2-(2, 5-diamino-3-méthyl-phényl)-éthanol, le (2,5-diamino-3-hydroxyméthylphényl)-méthanol, le 2-[2,5-diamino-3-(1-hydroxy-l-méthyl-éthyl)-phényl]propan-2-ol, l'acide 2,5-diamino-3-méthoxy-benzoïque, la 2-(4-méthoxybutyl)-6-méthyl-benzène-1,4- diamine ou l'un de leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables. 12. Composition selon la 11, dans laquelle le composé paraphénylènediamine de formule (I) est choisi parmi la 2-isopropyl-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-éthyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2,6diisopropyl-benzène-1,4-diamine, la 2-tert-butyl-6-méthyl-benzène-1,4diamine, l'acide 2,5-diamino-3-méthyl-benzoïque, la 2-méthoxy-6-méthylbenzène-1,4-diamine, la 2-méthoxy-6-(2-pyrrolidin-1-yl-éthyl)-benzène-1,4diamine, la 2-(3-diméthylamino- propyl)-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, la 2-(3-imidazol-l-yl-propyl)- 6-méthyl-benzène-1,4-diamine, le 2,5-diaminoisophthalamide, le 2,5- diamino-3-méthylbenzamide, le 1-(2,5-diamino-3méthyl-phényl)- éthanol, la 2-méthyl-6-propyl-benzène-1,4-diamine, la 2isobutyl-6-méthyl-benzène-1,4-diamine, le 2-(2,5-Diamino-3-méthyl-phényl)éthanol ou l'un de leurs sels ou solvates physiologiquement acceptables. 13. Composition selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisée par le fait qu'elle contient de 0,001 à 10% en poids d'au moins un composé para-phénylènediamine de formule (I), ses sels ou ses solvates. 14. Composition selon la 13, caractérisée par le fait qu'elle contient de 0,05 à 6% en poids, et de préférence 0,1 à 3% en poids, d'au moins un composé para-phénylènediamine de formule (I), ses sels ou ses solvates. 15. Composition selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisée par le fait que le milieu approprié pour la teinture est constitué par de l'eau ou par un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique choisi parmi les alcanols inférieurs en C1-C4, les polyols et éthers de polyols, les alcools aromatiques, et leurs mélanges. 16.Composition selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisée par le fait qu'elle présente un pH compris entre 3 et 13. 17. Composition selon l'une quelconque des 9 à 16 caractérisée par le fait qu'elle contient au moins une base d'oxydation additionnelle choisie parmi les para-phénylènediamines différentes des para-phénylènediamines de formule (I), les bis- phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les orthoaminophénols, des bases hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide. 18. Composition selon la 17, caractérisée par le fait que la ou les bases d'oxydation additionnelles représentent de 0,0005 à 12% en poids du poids total de la composition tinctoriale. 19. Composition selon l'une quelconque des 9 à 18, caractérisée par le fait qu'elle contient au moins un coupleur et/ou au moins un colorant direct. 20. Composition selon la 19, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs sont choisis parmi les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les dérivés mono- ou polyhydroxylés du naphtalène et les coupleurs hétérocycliques et leurs sels d'addition avec un acide. 21. Composition selon l'une quelconque des 19 ou 20, caractérisée par le fait que le ou les coupleurs représentent de 0,0001 à 10% en poids du poids total de la composition tinctoriale. 22. Composition selon l'une quelconque des 9 à 21, caractérisée par le fait que les sels d'addition avec un acide sont choisis parmi les sels des acides suivants: chlorhydrique, bromhydrique, sulfurique, acétique, lactique, tartrique, citrique, méthanesulfonique, para-toluènesulfonique, benzènesu1fonique, phosphorique ou succinique. 23. Procédé de teinture des fibres kératiniques et en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que l'on applique sur ces fibres au moins une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 9 à 22 pendant un temps suffisant pour développer la coloration désirée, soit à l'air, soit à l'aide d'un agent oxydant, éventuellement en présence de catalyseurs d'oxydation. 24. Procédé selon la 23, caractérisé par le fait que la coloration est révélée au seul contact de l'oxygène de l'air. 25. Procédé selon la 24, caractérisé par le fait que l'on révèle la couleur à pH acide, neutre ou alcalin à l'aide d'un agent oxydant qui est ajouté juste au moment de l'emploi à la composition tinctoriale ou qui est présent dans une composition oxydante appliquée simultanément ou séquentiellement de façon séparée. 26. Procédé selon la 25, caractérisé par le fait que l'agent oxydant est choisi parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les persels tels que les perborates et persulfates. 27. Dispositif à plusieurs compartiments, ou "kit" de teinture à plusieurs compartiments, dont un premier compartiment renferme une composition tinctoriale telle que définie à l'une quelconque des 9 à 22 et un deuxième compartiment renferme une composition oxydante.
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61Q
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C07C 211,A61K 8,A61Q 5
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C07C 211/51,A61K 8/41,A61Q 5/10
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FR2894871
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A1
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DISPOSITIF DE MISE EN FORME DE MATERIAU COMPACTABLE ET PROCEDE D'UTILISATION DU DISPOSITIF
| 20,070,622 |
L'invention concerne un dispositif de mise en forme d'un materiau compactable, notamment en corps spherique, ainsi qu'un procede d'utilisation du dispositif. La fabrication de pastilles ou de billes a partir de materiau compactable est connue et largement utilisee dans le domaine industriel, notamment dans le domaine de 1'industrie pharmaceutique, lorsque le materiau compactable est melange a un autre produit, le plus souvent en phase aqueuse liquide, de maniere a former un corps plus ou moins pateux. Mais la fabrication de pastilles ou de billes a partir de materiau compactable sec souleve beaucoup plus de difficulte dans d'autres industries, comme dans l'industrie nucleaire, lorsque les conditions d'environnement et/ou de securite interdisent 1'utilisation d'un autre produit en phase liquide aqueuse. Il est en effet delicat de presser un materiau compactable dans une matrice lorsqu'il est compose a partir de matiere particulaire, tout particulierement quand la forme a obtenir est une sphere. Dans le domaine de l'industrie nucleaire, des pastilles de materiau compactable sec de geometrie comportant un axe de revolution peuvent etre obtenues par l'utilisation d'une presse uniaxiale avec un ou deux poincons, mais les matrices standards ne sont pas utilisables pour fabriquer des spheres directement a partir de poudres. Actuellement, seuls des procedes par voie chimique liquide et/ou sol-gel sont utilises pour l'obtention de corps spheriques. Il reste donc a mettre en forme un procede efficace de realisation de mise en forme de corps spherique a partir d'un materiau sec. Par sec, on entend ici substantiellement exempt de produit en phase liquide. L'invention vise a remedier a ce probleme en proposant un dispositif de mise en forme de materiau compactable, particulierement adapte a la mise en forme de corps spherique, le dispositif etant particulierement simple d'utilisation. A cet effet, 1'objet de 1'invention concerne un dispositif de mise en forme de materiau compactable, notamment en corps spherique, comportant un support formant chemise A. alesage sensiblement conique d'axe donne et de grande base sur une surface dite surface de travail, apte a loger au moins deux coquilles sensiblement coniques complementaires dudit alesage conique et s'emboitant de facon serree l'une contre l'autre clans ledit alesage, lesdites deux coquilles coniques une fois serrees 1'une contre l'autre comportant en leur partie cote surface de travail au moins un alesage sensiblement cylindrique et sensiblement axial selon ledit axe, apte a loger au moins deux coquilles sensiblement cylindriques complementaires dudit alesage cylindrique et s'emboitant de facon serree Tune contre 1'autre dans ledit alesage, lesdites coquilles cylindriques une fois serrees rune contre 1'autre comportant un alesage traversant sensiblement cylindrique et sensiblement axial selon ledit axe, les coquilles coniques et les coquilles cylindriques etant telles que, lorsque les coquilles cylindriques sont serrees Tune contre l'autre dans 1'alesage cylindrique, une cavite apte a recevoir un materiau compactable est presente, formee d'espaces respectivement formes dans les coquilles coniques et cylindriques, du cote oppose a la surface de travail, et 1'alesage traversant etant destine a recevoir un piston en pression sur ledit materiau, la forme de la tete du piston et de la cavite determinant la forme du materiau compacte. Dans un mode de realisation particulierement prefere, la tete du piston est sensiblement en creux de forme de calotte spherique et la forme est sensiblement spherique. Les deux coquilles coniques s'emboitent generalement dans la majeure partie de 1'alesage conique, depuis le cote surface de travail. Les deux coquilles cylindriques s'emboitent generalement dans la majeure partie, de preference dans la totalite, de 1'alesage cylindrique, depuis le cote surface de travail. De preference, le dispositif comporte en outre au moins un element de maintien et/ou au moins un element de mise en regard des coquilles coniques l'une par rapport A .1'autre. Un tel maintien et/ou une telle mise en regard correspondent generalement a la position oil. lesdites coquilles sont serrees rune contre 1'autre pour emboitement. Un element peut avoir A. la fois une fonction de maintien et une fonction de mise en regard. Les elements de maintien ont generalement une fonction de serrage, et sont donc generalement des elements de serrage. Les elements de maintien sont generalement aussi des elements utilisables en mise en regard, et sont plus particulierement utilises pour 1'usinage, generalement sans utilisation ulterieurement pour la mise en forme. Ce sont par exemple des trous pour vis comportant en miroir chacun au moins une partie filetee destinee a ce qu'une vis soit introduite et serree en leur sein. Dans le cadre de l'invention, it est par exemple possible que deux plans transversaux des deux coquilles coniques, en position serrees 1'une contre 1'autre pour emboitement, comportent chacun deux trous pour vis paralleles Fun a 1'autre, traversant les parties pleines des deux coquilles, et disposes tete-beche. Un element de mise en regard permet avantageusement de maintenir les deux coquilles coniques l'une par rapport a 1'autre, avant leur emboitement, generalement simultane, dans la chemise. Ce sont par exemple des trous pour goupilles. Selon un mode de realisation prefere de l'invention, le dispositif est tel que les deux coquilles cylindriques s'emboitent de fawn serree dans ledit alesage conique, sensiblement en affleurement de la surface de travail desdites coquilles coniques. Ainsi la pression, qui est revue cote surface de travail sur les coquilles cylindriques et sur les coquilles coniques, est de fawn avantageuse egalement repartie sur les surfaces de ces coquilles. Selon un mode de realisation prefere de l'invention, le dispositif est tel que le piston est apte a s'emboiter dans ledit alesage traversant, sensiblement en affleurement de la surface cote surface de travail desdites coquilles cylindriques. Cela permet avantageusement de realiser la forme desiree, par exemple une sphere, a affleurement du piston avec ladite surface. Ainsi, it est possible de diminuer les risques de trop presser le materiau compactable une fois la mise en forme obtenue, c'est-a-dire que, quand le piston est en affleurement, la pression qui est revue cote surface de travail pour inserer puis enfoncer le piston dans le dispositif, est supportee au moins par les coquilles cylindriques et non par le piston. Ce qui protege tres avantageusement le materiau compacte. Cette pression est d'ailleurs, dans un mode de realisation particulierement avantageux, supportee a la fois par les coquilles cylindriques et les coquilles coniques si les deux coquilles cylindriques s'emboitent de fawn serree rune contre 1'autre dans ledit alesage cylindrique, sensiblement en affleurement de la surface de travail des coquilles coniques. Dans un mode de realisation encore plus avantageux, quand toutes les surfaces cote surface de travail sont coplanaires, cette pression est supportee par les coquilles cylindriques, les coquilles coniques et la chemise. Dans tous les cas, 1'etat des surfaces cote surface de travail est tel que ces surfaces doivent &viter au maximum la retention de materiau compactable, si it en est verse sur une de ces surfaces. Un simple arasement, par exemple manuel, doit permettre d'&viter 1'exces de materiau compactable qui serait verse par megarde sur une de ces surfaces. De preference, 1'ensemble des coquilles cylindriques une fois serrees rune contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe, ou bien 1'ensemble des coquilles coniques une fois serrees rune contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe. De fawn particulierement prefer-6e, 1'ensemble des coquilles cylindriques une fois serrees rune contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe et 1'ensemble des coquilles coniques une fois serrees 1'une contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe. L'invention concerne aussi un procede de mise en forme de materiau compactable par utilisation d'un dispositif selon l'invention, tel que l'on procede aux &tapes successives suivantes : 1) le dispositif est mis en place, par emboitement des coquilles coniques, eventuellement maintenues et/ou serrees rune contre 1'autre, dans la chemise, puis par emboitement des coquilles cylindriques dans les coquilles coniques, 1'axe etant de preference sensiblement vertical, 2) le materiau compactable est introduit dans la cavite a partir de la surface de travail, de preference par gravite, 3) un piston est introduit dans 1'alesage traversant sensiblement cylindrique, pour exercer une pression sur le materiau compactable de facon a le compacter sensiblement dans la forme d&sir&e. De preference, le procede selon l'invention est tel que, le piston etant apte a s'emboiter dans ledit alesage traversant sensiblement en affleurement de la surface cote surface de travail desdites coquilles cylindriques, la fin du procede de mise en forme est determinee par ledit affleurement. C'est un benefice tres avantageux du procede selon l'invention de permettre la mise en forme en une seule &tape, 1'etape 3), au cours de laquelle on passe d'un materiau compactable a une forme, de preference une sphere, compactee. De facon particulierement preferee selon l'invention, le materiau compactable est une poudre ou materiau particulaire eventuellement melange A. au moins un liant. Au sens de la presente invention, on entend definir par "poudre" un ensemble de particules dont les dimensions sont habituellement inferieures A. 1 millimetre. L'utilisation d'un materiau d'une granulometrie superieure est neanmoins possible selon l'invention, par realisation de corps, par exemple spheriques, de plus gros diametres que pour une granulometrie plus fine. Selon une mise en oeuvre particulierement avantageuse du procede selon l'invention, on gore la mise en forme par la masse de materiau a compacter. L'invention vise tout particulierement le cas ou le materiau compactable est sec, et ou la forme desiree est sensiblement une sphere ou corps spherique, cas pour lequel aucune solution n'existe dans fart anterieur. De plus, un des avantages du procede de l'invention est que le demoulage de la forme realisee est particulierement aise. L'invention est maintenant decrite en reference aux dessins annexes, non limitatifs, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schematique en coupe d'un dispositif selon l'invention, avant assemblage ; - la figure 2 est une vue schematique en coupe du dispositif de la figure 1, apres assemblage; - la figure 3 est une vue schematique d'une variante partielle du dispositif de l'invention ; - la figure 4 est une vue d'une coupe schematique de la variante de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue schematique d'une coupe de la variante de la figure 3 ; et - la figure 6 est une vue schematique d'une coupe de la variante de la figure 3 - la figure 7 est une reproduction photographique de deux spheres realisees selon l'invention, et - la figure 8 est une reproduction photographique de deux spheres realisees selon l'invention. La figure 1 est une vue schematique en coupe d'un dispositif 1 selon l'invention, avant assemblage. La figure 2 est une vue schematique en coupe du dispositif 1, apres assemblage. Dans ces figures, le materiau compactable n'a pas ete represents. Le dispositif 1 comporte un support formant chemise 4 a alesage conique 14 d'axe donne (X'X) et de grande base sur une surface 28 dite surface de travail. L'alesage 14 est apte a loger deux coquilles 3a et 3b coniques, complementaires dudit alesage conique 14 et s'emboitant de fawn serree l'une 3a contre 1'autre 3b dans ledit alesage 14. Il reste un petit espace en partie cote inferieur des figures 1 et 2, non rempli par lesdites coquilles 3a et 3b coniques. Cet espace permet avantageusement de s'assurer que les coquilles coniques sont bien positionnees (bon emboitement conique et bon serrage des coquilles entre elles). Les coquilles 3a et 3b une fois emboitees comportent en leur partie cote surface de travail 28 (qui est ici le cote superieur des figures 1 et 2) un alesage cylindrique (16, 17) axial selon 1axe (X'X). L'alesage cylindrique (16, 17) est forme de deux parties semblables et, selon une mise en forme preferee de l'invention presentee dans cette execution, en miroir rune de 1'autre. Ce sont les parties 16, alesage demi-cylindrique de la coquille 3a, et 17, alesage demi-cylindrique de la coquille 3b. Ledit alesage (16, 17) est apte a loger deux coquilles cylindriques 2a et 2b, complementaires dudit alesage conique (16, 17) et s'emboitant de fawn serree Tune contre 1'autre dans ledit alesage (16, 17). Les coquilles cylindriques 2a et 2b une fois serrees rune contre 1'autre comportent un alesage traversant cylindrique (29, 30) et axial selon 1'axe (X'X). L'alesage traversant cylindrique (29, 30) est forme de deux parties semblables et, selon une mise en forme preferee de l'invention presentee dans cette execution, en miroir rune contre 1'autre. Ce sont les parties 29, alesage traversant demi-cylindrique de la coquille 2a, et 30, alesage traversant demi-cylindrique de la coquille 2b. Les coquilles coniques 3a et 3b et les coquilles cylindriques 2a et 2b sont telles que, lorsque les coquilles cylindriques 2a et 2b sont serrees rune contre 1'autre dans 1'alesage cylindrique (16, 17) (voir figure 2), une cavite est presente, formee des espaces 10, 11, 12, 13 respectivement formes dans les coquilles 2a, 2b, 3a et 3b. Cette cavite 10-13 est formee du cote oppose A. la surface de travail 28. Elie est donc presente dans la partie dans laquelle lesdites coquilles 2a, 2b, 3a et 3b sont en regard (voir figure 2). La cavite 10-13 est bien sur apte a recevoir un materiau compactable. L'alesage traversant (29, 30) des coquilles cylindriques 2a et 2b est destine A. recevoir un piston 6 en pression sur ledit materiau. La forme de la tete du piston 31 est une calotte spherique. La cavite 10-13 et la tete de piston 31 determinent la forme 7 du materiau a compacter. Dans cette execution, la forme est une sphere 7. Dans la forme de realisation des figures 1 et 2, les surfaces superieures 32 des coquilles coniques et 28 des coquilles cylindriques sont en affleurement. De plus, le piston 6 est tel que, une fois emboite, sa surface superieure est en affleurement desdites surfaces 28 et 32. Cela veut aussi dire que la pression transmise au materiau a compacter n'est pas plus elevee que la pression necessaire pour que le piston 6 soit emboite. Toute pression plus elevee que ladite pression necessaire, par exemple transmise par une presse de type hydraulique, s'exerce sur les surfaces 28 et 32 et non sur le piston 6. Cela permet avantageusement de ne pas trop travailler le materiau une fois compacte, et donc d'eviter de le fragiliser voire de le briser. Cela est un avantage par rapport aux dispositifs de fart anterieur oil ion gere le compactage par la pression exercee. Dans 1'execution de l'invention, on gere donc le compactage principalement par la masse de materiau a compacter. La figure 3 est une vue schematique d'une variante partielle du dispositif de l'invention. Dans cette variante, les deux coquilles coniques 3a et 3b du dispositif 1 des figures 1 et 2 ont ete remplacees par des coquilles coniques 3'a et 3'b, qui comportent des moyens de maintien et de mise en regard. Les coquilles 3'a et 3'b definissent respectivement des alesages demi-cylindriques 16' et 17', et des espaces 12' et 13' destines a former une cavite. Les coquilles 3'a et 3'b peuvent former un dispositif 1' selon l'invention, en combinaison avec la chemise 4 et les coquilles cylindriques 2a et 2b. Les coupes IV-IV, V- V et VI-VI, respectivement montrees dans les figures 4, et 5 et 6, completent la figure 3 pour cette execution. La figure 5 montre, dans un plan transversal, deux trous 18 et 19 pour goupilles. L'insertion de deux goupilles (non representees) permet la mise en regard des deux coquilles coniques 3'a et 3'b. La figure 6 montre deux trous pour vis : 26 et sa partie filetee 22, et 27 et sa partie filetee 23. Ces trous sont tous paralleles l'un a 1'autre et traversant les parties pleines des deux coquilles en position tete-beche Fun de 1'autre, c'est-a-dire que le trou (26,22) est en position tete-beche par rapport au trou (27, 23). La figure 4 montre deux trous pour vis 21 et sa partie filetee 20, 25 et sa partie filetee 24. Ces trous sont tous paralleles Pun a 1'autre et traversant les parties pleines des deux coquilles en position tete-beche Fun de 1'autre, c'est-a-dire que le trou (21,20) est en position tete-beche par rapport au trou (25,24). Dans cette execution, ces trous (21, 20 ; 25, 24 ; 26, 22 ; 27, 23) sont des moyens de maintien des coquilles coniques en position serree Tune par rapport A. 1'autre, qui sont avantageusement utilises lors de 1'usinage pour permettre un usinage tres precis. Mais it est possible selon l'invention de disposer d'un autre dispositif dans lequel les moyens de maintien ne sont pas presents, 1'usinage etant alors realise differemment, et le moyen de mise en regard (18,19) etant seul present. Les figures 7 et 8 sont explicitees ci-apres dans les exemples de mise en oeuvre. EXEMPLES DE MISE EN OEUVRE Il a ete utilise un dispositif 1 selon l'invention, pour compactage de materiau particulaire sec, pour lequel toutes les pieces etaient en acier inoxydable de type 316, et le poincon ou piston utilise etait en acier Z160CDU12 (apres traitement thermique 60HRC). Les dimensions des pieces etaient, pour une forme de sphere de 3, 4 mm de diametre • Pour la chemise, une forme externe cylindrique de hauteur de 60 mm et de diametre de 70 mm, et un alesage conique de grande base (cote surface de travail) de 45 mm, une profondeur d'alesage conique de 60 mm, et un angle de conicite de 7 ; • Pour les deux demi coquilles coniques, une hauteur de 58 mm, un diametre de grande base (cote surface de travail) de 45 mm, une profondeur d'alesage cylindrique de 15, 8 mm, et un diametre d'alesage cylindrique de 15 mm, et un espace de partie spherique de diametre 1,7 mm menage dans 1'ensemble de ces coquilles ; • Pour les deux demi coquilles cylindriques, une longueur de 15,8 mm, et un espace de partie spherique de diametre 1,7 mm menage dans 1'ensemble de ces coquilles ; • Pour le piston une longueur de 15,8mm pour un diametre de 3mm, une calotte creuse pour sphere de 3,4 mm etant menagee en extremite. Il a ete valide des dispositifs dans lesquels le diametre des formes spheriques (matrices) realisees etait respectivement de 3,4 mm et de 1 mm. Des essais de poudre de nitrure de titane ont ete concluants pour ces deux diametres. La figure 7 est une reproduction photographique de deux spheres en nitrure de titane realisees selon l'invention, dans des matrices spheriques de 1 mm et de 3,4 mm de diametres respectifs. Dans le cadre de l'utilisation dun seul dispositif pour realisation de spheres de matieres combustibles UPuN et UPuC, huit essais concluants ont aussi ete realises pour des formes spheriques de diametre 2,7 mm. Pour la realisation de spheres de matieres combustibles UPuN, ces essais sont repris ci-apres dans le Tableau, qui reprend les mesures effectuees sur UPuN apres un traitement de densification. Masse D1 D2 D3 D4 Diametre Volume MVG MVG/ (g) (mm) (mm) (mm) (mm) moyen (mm3) (g.cm- MVTh (mm) 3) (%) 1 0,091 2,431 2,404 2,431 2,393 2,41 7,37 12,34 86 2 0,090 2,408 2,393 2,425 2,389 2,40 7,27 12,38 86 3 0,091 2,418 2,417 2, 432 2,420 2,42 7,44 12,24 85 4 0,087 2,396 2,397 2,385 2,408 2,40 7,21 12,07 84 5 0,083 2,414 2,338 2,327 2,315 2,35 6,78 12,24 85 6 0,092 2,423 2,419 2,420 2,423 2,42 7,43 12,38 86 7 0,092 2,391 2,395 2,481 2,448 2,43 7,50 12,26 86 8 0,092 2,453 2,435 2,439 2,487 2,45 7,73 11,90 83 Ou : MVG : Masse Volumique Geometrique et DTh : Densite 20 Theorique. I1 a ete constate, sur les spheres ainsi formees, un retrait a la mise en forme (spheres obtenues d'environ 2,3 a 2,5 mm de diametre), pour ce materiau UPuN. Les essais ainsi realises ont ete juges concluants car le procede de 25 mise en forme etait facile a mettre en oeuvre et n'a fourni que tres peu de rebuts. De plus, la dispersion de taille etait tres faible, la sphericite etait bonne et les spheres obtenues apres mises en forme etaient de bonne tenue mecanique. La figure 8 est une reproduction photographique de deux spheres realisees selon l'invention, dans la meme matrice spherique de 2,7 mm 5 de diametre
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L'invention concerne un dispositif (1) de mise en forme de matériau à support (4) à alésage conique d'axe (X'X), logeant deux coquilles coniques (3a, 3b) s'emboîtant dans ledit alésage et comportant un alésage cylindrique selon (X'X), apte à loger deux coquilles cylindriques (2a, 2b) s'emboîtant dans ledit alésage cylindrique (16, 17 ; 16', 17'), lesdites coquilles cylindriques (2a, 2b) une fois serrées comportant un alésage traversant cylindrique selon (X'X), , une cavité apte à recevoir un matériau compactable étant formée d'espaces respectivement ménagés dans les coquilles coniques et cylindriques (2a, 2b ; 3a, 3b) lorsque les coquilles cylindriques (2a, 2b) sont serrées dans l'alésage cylindrique, l'alésage traversant étant destiné à recevoir un piston (6) en pression sur ledit matériau, la forme de la tête du piston (6) et de la cavité déterminant la forme (7) du matériau compacté.
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1. Dispositif (1, 1') de mise en forme de materiau compactable, notamment en corps spherique, comportant un support formant chemise (4) a alesage sensiblement conique (14) d'axe (X'X) donne et de grande base sur une surface (28) dite surface de travail, apte a loger au moins deux coquilles sensiblement coniques (3a, 3b ; 3'a, 3'b) complementaires dudit alesage conique (14) et s'emboitant de fawn serree rune contre l'autre dans ledit alesage (14), lesdites deux coquilles coniques (3a, 313 ; 3'a, 3'b) une fois serrees rune contre 1'autre comportant en leur partie cote surface de travail (28) au moins un alesage sensiblement cylindrique (16, 17 ; 16', 17') et sensiblement axial selon ledit axe (X'X), apte a loger au moins deux coquilles sensiblement cylindriques (2a, 2b) complementaires dudit alesage cylindrique (16, 17 ; 16', 17') et s'emboitant de fawn serree rune contre 1'autre dans ledit alesage (16, 17 ; 16', 17'), lesdites coquilles cylindriques (2a, 2b) une fois serrees rune contre 1'autre comportant un alesage traversant sensiblement cylindrique (29, 30) et sensiblement axial selon ledit axe (X'X), les coquilles coniques (3a, 3b ; 3'a, 3'b) et les coquilles cylindriques etant telles que, lorsque les coquilles cylindriques (2a, 2b) sont serrees 1'une contre 1'autre dans 1'alesage (16, 17' ; 16', 17) cylindrique, une cavite (10-13) apte a recevoir un materiau compactable est presente, formee d'espaces respectivement menages dans les coquilles coniques et cylindriques (2a, 2b ; 3a, 3b), du cote oppose a la surface de travail (28), et 1'alesage (29, 30) traversant etant destine a recevoir un piston (6) en pression sur ledit materiau, la forme de la tete (31) du piston (6) et de la cavite (10-13) determinant la forme (7) du materiau compacte. 2. Dispositif (1, 1') selon la precedente tel que la tete du piston (31) est sensiblement en creux de forme de calotte spherique, et la forme (7) est sensiblement spherique. 3. Dispositif (1, 1') selon rune des precedentes comportant en outre au moins un element de maintien (20-27) et/ou au moins un element de mise en regard (18, 19) des coquilles coniques (3'a, 3'b) 1'une par rapport a l'autre. 4. Dispositif (1, 1') selon rune des precedentes tel que les deux coquilles cylindriques (2a, 2b) s'emboitent de fawn serree rune contre 1'autre dans ledit alesage conique (16, 17 ; 16', 17'), sensiblement en affleurement (32) de la surface de travail (28) desdites coquilles coniques (3a, 3b ; 3'a, 3'b). 5. Dispositif (1, 1') selon rune des precedentes tel que le piston (6) est apte a s'emboiter dans ledit alesage traversant (29, 30), sensiblement en affleurement de la surface (32) cote surface de travail (28) desdites coquilles cylindriques (2a, 2b). 6. Dispositif (1, 1') selon 1'une des precedentes tel que 1'ensemble des coquilles cylindriques (2a, 2b) une fois serrees rune contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe (X', X), et/ou 1'ensemble des coquilles coniques (3a, 3b ; 3'a, 3'b) une fois serrees rune contre 1'autre presente une symetrie axiale selon ledit axe (X', X). 7. Procede de mise en forme de materiau compactable par utilisation d'un dispositif (1, 1') selon 1'une des precedentes, tel que 1'on procede aux etapes successives suivantes : 1) le dispositif (1, 1') est mis en place, par emboitement des coquilles coniques (3a, 3b), eventuellement maintenues et/ou serrees rune contre 1'autre, dans la chemise (4), puis par emboitement des coquilles cylindriques (2a, 2b) dans les coquilles coniques (3a, 3b), 1'axe (X', X) etant de preference sensiblement vertical, 2) le materiau compactable est introduit dans la cavite (10-13) a partir de la surface de travail (28), de preference par gravite, 3) un piston (6) est introduit dans 1'alesage traversant sensiblement cylindrique (29, 30), pour exercer une pression sur le materiau compactable de facon a le compacter sensiblement dans la forme (7) desiree. 8. Procede de mise en forme de materiau compactable selon la precedente, tel que, le piston (6) etant apte a s'emboiter dans ledit alesage traversant (29, 30) sensiblement en affleurement de la surface (32) cote surface de travail (28) desdites coquilles cylindriques (2a, 2b), la fin du procede de mise en forme est determinee par ledit affleurement. 9. Procede de mise en forme de materiau compactable selon rune des 7 ou 8, tel que le materiau compactable est une poudre. 10. Procede de mise en forme de materiau compactable selon lune des 7 a 9 dans lequel on gere la mise en forme par la masse de materiau a compacter.
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B
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B30
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B30B 11
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FR2897368
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A1
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ARTICLE TEXTILE A MOTIF JACQUARD.
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La présente invention se rapporte aux articles textiles comportant un ou plusieurs motifs Jacquard ainsi qu'à un procédé de fabrication d'articles textiles de ce genre, notamment dans le domaine du linge de toilette ou de maison. Dans un procédé Jacquard classique, un tissu, comportant un motif, est constitué d'entrecroisements de fils de chaîne et de fils de trame. Les fils de chaîne peuvent être disposés dans deux positions, une position levée ou une position abaissée. A chaque passage du fil de trame, on soulève les fils de chaîne que l'on souhaite voir dans la position soulevée et on tisse le fil de trame par l'intermédiaire d'une navette entre les fils de chaîne soulevés et les fils de chaîne abaissés. Le soulèvement ou l'abaissement des fils de chaîne se fait indépendamment les uns des autres et est commandé suivant un procédé Jacquard, soit mécaniquement à l'ancienne à l'aide de cartons perforés, soit de nos jours de manière électronique. L'article textile obtenu comporte alors, en fonction des fils de chaîne levés et abaissés, un motif Jacquard sur une face endroit et son motif inverse sur l'envers. Les deux motifs sont sinon identiques du moins de même forme, en étant simplement inversés comme un objet et son image dans un miroir. Suivant l'invention, on a maintenant réussi à réaliser des articles textiles, notamment dans le domaine du linge de toilette ou de maison, ayant un endroit et un envers, et comportant sur l'endroit un premier dessin ou motif Jacquard X et sur l'envers un deuxième dessin ou motif Jacquard Y, les deux motifs Jacquard X et Y n'étant pas la simple inversion en négatif l'un de l'autre et pouvant notamment être de formes différentes. Suivant l'invention, un procédé pour réaliser un article textile ayant un envers et un endroit, qui consiste à faire s'entrecroiser des fils de trame avec des fils de chaîne, les fils de chaîne pouvant être levés ou baissés indépendamment les uns des autres avant le passage d'un fil de trame entre eux est caractérisé en ce que la levée ou la baissée de chaque fil de chaîne est commandée par un dispositif de commande, par l'intermédiaire d'une mise en carte de dessins qui consiste : - à dessiner indépendamment un premier dessin X et un deuxième dessin Y chacun avec au moins deux couleurs techniques respectives ; - à doubler en hauteur leur rapport ; - à insérer une ligne de protection de couleurs sur les lats impairs du dessin X ; - à insérer une ligne de protection de couleurs sur les lats pairs du dessin Y et - à superposer l'un sur l'autre les deux 30 dessins ; - à placer les sélecteurs de trame choisis pour chacun des dessins ; et - à appliquer à chaque couleur technique sur le dessin une armure respective, chaque armure de chaque 35 couleur technique comportant des liages de l'endroit sur l'envers par pointage d'un fil de chaîne. On obtient ainsi un article textile ayant un motif X sur l'endroit, et un autre motif Y sur l'envers. En prévoyant de lier l'endroit sur l'envers par un pointage d'un fil de chaîne, on s'assure que les deux motifs sur l'endroit et l'envers n'interfèrent pas l'un avec l'autre de manière visible. Suivant un perfectionnement de l'invention, il est prévu des fils de chaîne de fond et des fils de chaîne de boucle et le liage est réalisé par pointage de fil de chaîne de boucle. On obtient ainsi deux motifs visuellement bien séparés l'un de l'autre. L'invention vise également un article textile ayant un endroit et un envers, un premier motif Jacquard étant formé sur l'endroit caractérisé en ce que l'envers comporte un deuxième motif, le deuxième motif étant de forme et/ou de couleur(s) et/ou de matière(s) différente(s) de celle(s) du premier motif. Suivant un perfectionnement, l'article textile 20 comporte un entrelacement de fils de chaîne, de fils de boucle et de fils de trame. Suivant un perfectionnement, certains fils de chaîne sont pointés de manière à être interposés entre les fils de trame des deux motifs pour les séparer, 25 l'endroit et :L'envers étant ainsi liés. Suivant un perfectionnement, les fils de chaîne pointés sont des fils de chaîne de boucle. On décrit maintenant à titre d'exemple un mode de réalisation d'un procédé suivant l'invention. 30 Fondamentalement, on utilise les moyens classiques nécessaires à la réalisation d'un tissu réalisé sur un métier à tisser. La technique connue de tissage qui consiste en l'art d'entrecroiser deux séries de fils perpendiculaires l'une à l'autre est utilisée. 35 Les fils de chaîne sont, dans le sens longitudinal, disposés sur un rouleau et les fils de trame sont, dans le sens transversal, acheminés par un vecteur tel qu'une lance flexible, un projectile, de l'air, etc. Le tissage s'effectue sur un métier à tisser. Il consiste à faire passer un fil de trame ou duite dans l'espace formé par la séparation des fils de chaîne (foule) en deux nappes, l'une levée et l'autre baissée. La formation des deux nappes se fait sous l'action, par exemple, de crochets dont les mouvements sont commandés par un système de commande mécanique, par l'intermédiaire de cartons Jacquard, ou par un système de commande électronique. Ce carton Jacquard va comporter des parties pleines et des parties vides correspondant au passage ou non d'un crochet pour aller chercher un fil de chaîne pour le soulever ou non. Les étapes à suivre sont les suivantes : on souhaite réaliser un dessin X sur la face endroit et un dessin Y sur la face envers, et ce, en tissage simultané. Ces dessins sont de hauteur identique. On utilise un matériel CAO afin de réaliser la partie dessin, de même que le carton Jacquard final. On dessine indépendamment les deux dessins X et Y sous la forme de lats. On double en hauteur leur rapport, puis on insère une ligne de protection de couleurs sur les lats impairs du dessin X et une ligne de protection de couleurs sur les lats pairs du dessin Y. On superpose alors l'un sur l'autre les deux dessins et on place les sélecteurs de trame (de couleurs différentes) qui ont été choisis pour chacun des dessins, de sorte à obtenir une mise en carte. On se reportera ainsi à la Figure 1 qui est une vue à plus grande échelle de la superposition de deux dessins X et Y, ayant chacun deux couleurs techniques. Deux couleurs techniques (carreaux noirs 1 et carreaux hachurés croissants 2) sont associées au dessin X pour l'application des armures et deux couleurs techniques (carreaux blancs 3 et carreaux ha churés décroissants 4) sont associées au dessin Y pour l'application des armures, une couleur technique correspondant à une armure. De même, deux couleurs A et B en trame sont affectées pour le dessin X et deux couleurs C et D en trame sont associées pour le dessin Y. On applique ensuite les armures suivantes dans les couleurs techniques des dessins X et Y : L'armure 347-2 est affectée à la ou aux couleur(s) technique(s) formant le fond de l'endroit et à la ou aux couleur(s) technique(s) formant le fond de l'envers. L'armure 347-3 est appliquée à la ou aux couleur(s) technique(s) formant le motif de l'endroit et à la ou aux couleur(s) technique(s) formant le motif de l'envers. Dans ces deux armures, il est prévu un liage de l'endroit sur l'envers par pointage d'un fil de chaîne de boucle (B). Les pointages sont indiqués par un carreau en gris clair. En particulier, comme on peut le voir dans le carton, le pointage d'un fil de chaîne de boucle de la face endroit a toujours lieu en une position où il y a toujours, au-dessus d'elle sur la face envers, un blanc dans l'armure, de sorte qu'un fil va être levé à cet endroit au-dessus d'elle et cachera cette liaison. Une fois les différentes couleurs techniques et armures sélectionnées, on réalise le carton Jacquard de façon classique. On obtient alors un article textile ayant un endroit et un envers qui sont liés l'un à l'autre par un pointage de chaîne de boucle et qui présentent chacun un motif de forme différente de celle de l'autre. 6 Armure 347-2 Mr MM IMIIMMMMMII.iiei tex eiaii1m mee til IIIIMIeMeMMIIMMIMMia. ;M I me en me iee. ffli MM :Wi d'Oie iiie MME 'MM MMIh.s M/ xe.; ~rI1M u--- - ;s MM.~ ;xaa Mr~Mr~~MM: :tan MM .;~ sra a a.f MM MM _ MIIIII - MIS .zMI;YMrIMMr F B F B F B F B Face envers Face endroit Face envers Face endroit ce envers Face endroit Face envers Face endroit _Face envers Face endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit 10 Armure 347-3 ace envers ace envers ace endroit ace envers ace endroit ace envers ace en • roit Face envers ace endroit ace envers ace endroit ace envers Face endroit 15 Suivant un autre mode de réalisation on peut utiliser les armures ci-dessous (348-2 et 348-3) qui correspondent sensiblement aux armures 347-2 et 347-3, mais sans pointage de fil de chaîne. On obtient également un envers et un endroit avec des motifs de formes différentes, l'envers et l'endroit n'étant dans ce cas pas liés l'un à l'autre. Armure 348-2 Face envers -ace endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit Face envers Face endroit t ace envers Face endroit Face envers Face endroit Armure 348-3 - :me __ iiiiii 11M iman ir=ni`! iiee 'MM ctxiiiiii ~~Il ,ng iCr: i e o-ns•:E i i MI --iiii MI ii MI :. IIIIII :Un .,r ;le MI MM MM -ii i ..:.:as si r x:,. i?,mx tek: . &.,
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Article textile ayant un endroit et un envers, un premier motif Jacquard étant formé sur l'endroit caractérisé en ce que l'envers comporte un deuxième motif, le deuxième motif étant de forme, et/ou de couleur(s) et/ou de matière(s) différente(s) de celle(s) du premier motif.
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1.Article textile ayant un endroit et un envers, un premier motif Jacquard étant formé sur l'endroit caractérisé en ce que l'envers comporte un deuxième motif, le deuxième motif étant de forme, et/ou de couleur(s) et/ou de matière(s) différente(s) de celle(s) du premier motif. 2.Article textile suivant la 1, caractérisé en ce que l'article textile comporte un entrelacement de fils de chaîne, de fils de boucle et de fils de trame. 3.Article textile suivant la 3 caractérisé en ce que des fils de chaîne sont pointés de manière à être interposés entre les fils de trame des deux motifs pour les séparer, l'endroit et l'envers étant ainsi liés. 4. Article textile suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les fils de chaîne pointés sont des fils de chaîne de boucle, l'endroit et l'envers étant ainsi liés. 5.Article textile suivant la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que les fils de chaîne pointés sont des fils de chaîne de boucle et des fils de chaîne de fond, l'endroit et l'envers étant ainsi liés. 6. Procédé pour réaliser un article textile suivant 35 l'une des 1 à 5, qui consiste à faires'entrecroiser des fils de trame avec des fils de chaîne, les fils de chaîne pouvant être levés ou baissés indépendamment les uns des autres avant le passage d'un fil de chaîne entre eux ; caractérisé en ce que la levée ou la baissée de chaque fil de chaîne est commandée par un dispositif de commande, par l'intermédiaire d'une mise en carte de dessins qui consiste à dessiner indépendamment un premier dessin X et un deuxième dessin Y chacun avec au moins deux couleurs techniques respectives, à doubler en hauteur leur rapport, à insérer une ligne de protection de couleurs sur les lats impairs du dessin X, à insérer une ligne de protection de couleurs sur les lats pairs du dessin Y et à superposer l'un sur 15 l'autre les deux dessins ; à placer les sélecteurs de trame choisis pour chacun des dessins ; et à appliquer à chaque couleur technique sur le dessin une armure respective, chaque armure de chaque 20 couleur technique comportant des liages de l'endroit sur l'envers par pointage d'un fil de chaîne. 7. Procédé suivant la 6, caractérisé en ce qu'il est prévu des fils de chaîne de fond et des 25 fils de chaîne de boucle, et le pointage de fil de chaîne est un pointage de fil de chaîne de boucle. On obtient ainsi deux motifs visuellement bien séparés l'un de l'autre. 8.Procédé suivant la 5 ou 6, 30 caractérisé en ce que l'armure pour les fonds des endroits et envers est une armure 347-2 et l'armure pour les motifs des endroits et envers est une armure 347-3. 9. Procédé suivant la 5 ou 6, 35 caractérisé en ce que l'armure pour les fonds desendroits et envers est une armure 349-2 et l'armure pour les motifs des endroits et envers est une armure 349-3. lO.Article suivant l'une des 1 à 5, 5 caractérisé en ce qu'il s'agit d'un article pour la maison ou la toilette.
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D
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D03
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D03D
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D03D 27,D03D 1
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D03D 27/08,D03D 1/00
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FR2895950
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A1
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BARRE DE PROTECTION AMOVIBLE
| 20,070,713 |
La présente invention concerne un dispositif de barres de protection amovibles pour les portières des véhicules en stationnement. Les véhicules à l'heure actuelle stationnant en ville, font souvent l'objet de coups de portière et autre... provenant d'autre véhicule, car ils sont munis de barres de protection 5 fixent, parfois inefficaces, voir inexistantes sur certain modèle. La présente invention permet d'éviter certainSdégâtele carrosserie lors du stationnement, en épis. Grande surface, parking souterrain, habitation... en plaçant ce dispositif amovible sur les parties exposées aux chocs (portières en particulier). Non limitatif, la barre de protection amovible (aimantée) aura des dimensions de l'ordre 10 de....(selon modèle et véhicule). La face s'appliquant sur le véhicule est plane, la partie extérieure peut être de forme arrondie, triangulaire etc
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Dispositif amovible de protection des carrosseries de voiture contre les peti ts chocs subis principalement lors des stationnements par l'ouverture des véhicules voisins. Constituées de deux barres souples amovibles munies d'aimants internes, (reliés par un cordon muni en son centre d'une olive aimantée à coincer dans la portière lors de la fermeture pour en éviter le vol) pouvant se plaquer sur les 2 portières contiguës d'une voiture. Dispositif repliable en plaquant 1 barre contre l'autre pour faciliter le rangement.
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1. Cette barre de protection aimantée (aimant(l) coulé à l'intérieur des barres(2) pour ne pas être en contact direct et abîmer la peinture du véhicule.FIG I Amovible repliable Car les deux barres de protection sont reliées par un lien flexible(3)* et permettant de joindre les 2 barres entres elles (étant aimanté)FIG II*(coulé dans les barres) Une olive aimantée(4) coulée sur le milieu du lien flexible permet de coince- le dispositif lors de la fermeture de la portière(5) (pour éviter le vol des barres)FIG III Réalisé en matériaux souple (caoutchouc, plastique, silicone entre autre) De forme triangulaire ou circulaire de préférence. Cette invention peut s'appliquer sur les bateaux de plaisance et autres. Le,> dimensions seront évidemment différentes (barre et aimant), ainsi que toutes les parties métalliques à protéger. Il est possible de placer des aimants du côté intérieur de la coque et de la portière et de couler dans les barres de l'acier ce qui permet de faire tenir ces barres mêmes si elles ne sont pas sur un support métallique
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B
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B60
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B60R,B60J
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B60R 13,B60J 11
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B60R 13/04,B60J 11/00,B60J 11/06
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FR2901064
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A1
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ANTENNE COMPACTE PORTABLE POUR LA TELEVISION NUMERIQUE TERRESTRE AVEC REJECTION DE FREQUENCES
| 20,071,116 |
La présente invention concerne une antenne compacte portable, plus particulièrement une antenne destinée à la réception de signaux de télévision, notamment la réception de signaux numériques sur un dispositif électronique portable tel qu'un ordinateur portable, un PDA (assistant personnel) ou tout autre dispositif similaire ayant besoin d'une antenne pour recevoir des signaux électromagnétiques. Il existe actuellement sur le marché des accessoires, des équipements permettant de recevoir les signaux pour la télévision numérique terrestre (TNT) directement sur son ordinateur portable. La réception des io signaux de télévision numérique terrestre sur un ordinateur portable permet de bénéficier de la puissance de calcul dudit ordinateur pour le décodage d'une image numérique, notamment pour décoder un flux d'images numériques compressées au format MPEG2 ou MPEG4. Le plus souvent, ces équipements sont commercialisés sous la forme d'un boîtier avec deux 15 interfaces, à savoir une interface terrestre RF (Radio - Fréquences) pour une connexion à une antenne VHFUHF intérieure ou extérieure et une interface USB pour la connexion à l'ordinateur. Les dispositifs actuellement sur le marché sont en général constitués d'une antenne indépendante telle qu'une antenne de type fouet 20 ou boucle montée sur un boîtier portant un connecteur USB. La demanderesse a proposé dans la demande de brevet français n 05 51009 déposée le 20 avril 2005, une antenne compacte large bande couvrant l'ensemble de la bande UHF, constituée par une antenne de type dipôle. Cette antenne est associée à une carte électronique pouvant se 25 connecter sur un appareil portable en utilisant notamment un connecteur de type USB. De manière plus spécifique, l'antenne décrite dans la demande de brevet français n 05 51009, comporte un premier et un second bras conducteurs alimentés en différentiel, l'un des bras, dit premier bras, formant 30 au moins un capot pour une carte électronique. De préférence, le premier bras a la forme d'un boîtier dans lequel vient s'insérer la carte électronique comportant les circuits de traitement des signaux reçus par l'antenne de type dipôle. Ces circuits sont le plus souvent reliés à un connecteur de type USB permettant la connexion à un ordinateur portable ou à tout autre dispositif similaire. Des perfectionnements à cette antenne permettant notamment d'obtenir de la diversité ont été proposés dans la demande de brevet français n 05 52401 déposée le 1 er août 2005 au nom de la demanderesse. D'autre part, dans la demande de brevet français déposée le même jour que la présente demande et ayant pour titre Antenne compacte portable pour la télévision numérique terrestre , on décrit un nouveau mode de réalisation du bras chaud qui est constitué par un élément conducteur en io U réalisé sur un substrat isolant et qui peut comporter entre les branches de l'élément en U, un second élément rayonnant fonctionnant en bande VHF. Les solutions proposées dans les demandes de brevet mentionnées ci-dessus dédiées à la réception portable de la télévision numérique terrestre (TNT) souffrent des interférences avec le système GSM 15 de téléphonie cellulaire. Plusieurs raisons sont à l'origine de ce problème : 1. La bande d'émission GSM (880-915 MHz) est proche de la limite supérieure de la bande UHF (862 MHz). En effet, contrairement aux systèmes DVB-H, où il a été décidé de limiter la bande de diffusion UHF 20 pour ces systèmes à la fréquence haute de 698 MHz, pour la diffusion de la TNT en DVB-T, tous les canaux UHF et donc les canaux les plus hauts peuvent être utilisés. 2. La différence importante de niveaux émis par les téléphones cellulaires (En principe des PIRE (Puisance Isotrope Rayonnée équivalente) 25 de 2Watt = 33 dBm sont autorisées) par rapport à la sensibilité des récepteurs TNT portables (autour de -80 dBm). 3. De plus en situation de portabilité, et en particulier afin d'assurer une réception à l'intérieur d'un local, à savoir en indoor où le signal souffre des évanouissements liés aux multi-trajets et d'une atténuation 30 supplémentaire pour pénétrer à l'intérieur des bâtiments, on cherche à améliorer le seuil de sensibilité du récepteur en ajoutant un amplificateur à faible bruit : LNA (Low Noise Amplifier) à l'entrée du récepteur TNT. La présence de ce dernier augmente les risques de saturation du récepteur. 4. L'usage massif de téléphones portables augmente la probabilité de se trouver à proximité d'un émetteur GSM. De plus, l'utilisation d'antennes à diagramme quasi-omnidirectionnel pour la réception portable de la TNT, augmente les chances de captation de signaux GSM Une première solution pour atténuer ce problème d'interférences avec les systèmes GSM consisterait à placer un filtre à l'entrée du récepteur, io permettant de rejeter la bande GSM. Toutefois, ce filtre, passe-bas ou coupe bande, n'est pas facile à réaliser à cause : i) de l'extrême proximité de la bande à rejeter du haut de la bande UHF utile, qui impose un très fort facteur de réjection pour ce filtre (ordre du filtre très élevé ? 11 pôles) 15 ii) du besoin de compacité de ce filtre pour pouvoir l'inclure à l'intérieur de la clé USB. En effet plus la réjection recherchée est forte, plus le filtre est encombrant. Par ailleurs, l'utilisation d'un filtre avec une réjection importante de la bande GSM veut dire que les fréquences situées dans le haut de la bande 20 UHF subissent également une atténuation. La présente invention propose donc une solution d'antenne répondant notamment aux contraintes d'encombrement et de réception des bandes UHF et VHF et permettant de rejeter une bande de fréquence 25 d'émission proche de ces bandes telle que la bande GSM. Ainsi, la présente invention concerne une antenne compacte portable formée d'un premier élément rayonnant de type dipôle fonctionnant dans une première bande de fréquences et comprenant un premier et au moins un second bras conducteurs alimentés en différentiel, le premier bras, 30 appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique et le second bras, dit bras chaud, étant relié au bras froid au niveau de l'alimentation. Selon une caractéristique de la présente invention, le bras chaud comporte au moins une fente résonnant dans une seconde bande de fréquences. L'utilisation d'une fente résonnante dans une bande de fréquences donnée permet d'obtenir une réjection à la fréquence de résonance en modifiant la distribution de courant à cette fréquence particulière de manière à annuler le rayonnement initial de l'antenne et permettre ainsi sa réjection. Selon un mode de réalisation préférentiel, la fente est une fente en U gravée dans la partie conductrice du bras chaud, cette partie conductrice pouvant être constituée par un élément en U conducteur réalisé sur un substrat isolant comme décrit dans la demande de brevet français déposée le même jour que la présente demande et ayant pour titre Antenne compacte portable pour la télévision numérique terrestre . Pour obtenir une résonance à une fréquence spécifique, la longueur totale de la fente est sensiblement égale à 1g/2 où kg est la longueur d'onde guidée dans la fente avec kg = ? O/"Isreff avec reff la permittivité équivalente du matériau vu par la fente. Selon un mode de réalisation particulier, la première bande de fréquences est la bande UHF (bande comprise entre 470 et 862 MHz) et la seconde bande de fréquences est la bande GSM (bande comprise entre 880 et 915 MHz). Selon d'autres caractéristiques de la présente invention permettant d'élargir et/ou d'améliorer la réjection dans la seconde bande de fréquences, le bras chaud comporte plusieurs fentes de longueur différente de telle sorte que chacune des fentes résonne à des fréquences différentes, ce qui permet l'élargissement de la réjection de la seconde bande de fréquences. Selon une autre solution, on peut modifier l'extrémité de la fente pour qu'elle se termine par deux fentes de longueurs différentes. Dans ce cas, la fente résonne à deux fréquences proches, ce qui permet d'élargir la largeur de la bande de réjection. Selon encore une autre caractéristique de la présente invention, lorsque le second bras est réalisé par un élément en U conducteur dans lequel est gravée la fente, un second élément rayonnant constitué par un élément conducteur plié en méandres, comme décrit dans la demande de brevet français déposée le même jour que la présente demande, peut être réalisé entre les branches de l'élément en U conducteur. Dans ce cas, le second élément rayonnant est dimensionné pour fonctionner dans une troisième bande de fréquences telle que la bande VHF, plus particulièrement VHF-III (174-225 - 230 MHz). D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description de différents modes de réalisation, cette description étant faite avec référence aux dessins ci-annexés dans io lesquels : FIG. 1 est une vue en perspective schématique d'une antenne telle que décrite dans la demande de brevet français n 05 51009 au nom de la demanderesse. FIG. 2 est une vue en perspective schématique d'un autre mode 15 de réalisation d'une antenne telle que celle de la figure 1. FIG. 3 est une vue en perspective schématique d'un premier mode de réalisation d'une antenne conforme à la présente invention. FIG. 4 représente les parties réelle et imaginaire de l'antenne de figure 3 simulée dans la bande de fréquences 400 MHz û 1000 MHz. 20 FIG. 5 est une vue schématique d'un circuit d'adaptation utilisé en sortie d'antenne. FIG. 6 représente les courbes de rendement de l'antenne de la figure 3. FIG. 7 représente les courbes de gain et de directivité obtenues 25 en simulant une antenne conforme à la figure 3. FIG. 8 représente le décalage du rendement de l'antenne apporté par la fente conforme à la présente invention. FIG. 9 représente un second mode de réalisation d'une antenne conforme à la présente invention et fonctionnant en bande UHF et VHF avec 30 réjection GSM. FIG. 10 représente le rendement du rayonnement de l'antenne de la figure 9. FIG. 11 est une vue schématique d'un circuit d'adaptation utilisé avec l'antenne de la figure 9. FIG. 12 représente les courbes de rendement de l'antenne de la figure 10. FIG. 13 représente les courbes de gain et de directivité de l'antenne de la figure 10. FIG. 14 représente les diagrammes de rayonnement respectivement dans les bandes UHF et VHF obtenus par simulation d'une antenne selon la figure 10.. io FIGS. 15, 16, 17, 18 et 19 représentent des variantes de réalisation d'une antenne conforme à l'invention. FIG. 20 est une représentation schématique d'une carte électronique utilisée avec les antennes conformes à la présente invention. is Pour simplifier la description, dans les figures les mêmes éléments portent les mêmes références. On décrira tout d'abord avec référence à la figure 1, un mode de réalisation d'une antenne de type dipôle, utilisable pour la réception de la 20 télévision numérique terrestre sur un ordinateur portable ou dispositif similaire, telle que décrite dans la demande de brevet français n 05 51009 déposée au nom de la demanderesse. Comme représenté sur la figure 1, cette antenne de type dipôle comporte un premier bras 1 conducteur appelé aussi bras froid et un second 25 bras 2 conducteur appelé aussi bras chaud, les deux bras étant reliés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'une zone d'articulation 3 située à l'une des extrémités de chacun des bras. De manière plus spécifique, le bras 1 présente sensiblement la forme d'un boîtier permettant de recevoir notamment une carte électronique 30 dont un mode de réalisation sera décrit ultérieurement. Le boîtier présente une partie la de forme sensiblement rectangulaire, se prolongeant par une partie incurvée 1 b s'évasant progressivement pour que l'énergie soit rayonnée progressivement, ce qui favorise l'adaptation sur une plus large bande de fréquences. La longueur LI du bras 1 est sensiblement égale à x,1/4 où X1 représente la longueur d'onde à la fréquence centrale de fonctionnement. Ainsi, la longueur LI du bras 1 est proche de 112 mm pour un fonctionnement dans la bande UHF (bande de fréquences comprise entre 470 et 862 MHz). Comme représenté sur la figure 1, l'antenne comporte un second bras 2 monté à rotation autour de l'axe 3 qui représente aussi le point de connexion de l'antenne au circuit de traitement de signal, à savoir à la carte io électronique non représentée insérée dans le boîtier formé par le bras 1. La connexion électrique de l'antenne est réalisée par un brin métallique, par exemple un câble coaxial ou similaire, tandis que l'axe de rotation 3 est réalisé en un matériau relativement transparent aux ondes électromagnétiques. 15 Comme représenté sur la figure 1, le bras 2 articulable autour de l'axe 3 présente une longueur L1 sensiblement égale à X1/4. Le bras 2 présente aussi un profil incurvé suivi d'une partie rectangulaire plate permettant de le replier complètement contre le bras 1 en position fermée. Le bras 2 étant monté à rotation en 3 par rapport au bras 1, cela permet de 20 modifier l'orientation du bras 2 de manière à optimiser la réception du signal de télévision. On décrira maintenant avec référence à la figure 2, un autre mode de réalisation d'une antenne de type dipôle, ce mode de réalisation faisant l'objet de la demande de brevet déposée le même jour que la présente 25 demande et ayant pour titre Antenne compacte portable pour la télévision numérique terrestre . Comme représenté sur la figure 2, l'antenne comporte un premier bras 1 dit bras froid ayant la forme d'un boîtier et un second bras, dit bras chaud, connecté au bras 1 par une articulation 3. Dans ce cas, le bras chaud 30 est constitué par un élément en U 21 en matériau conducteur, réalisé sur un substrat 20 isolant. Selon un mode de réalisation non limitatif, le substrat est constitué par un matériau connu sous la dénomination KAPTON recouvert d'une couche de cuivre qui est gravée pour réaliser l'élément en U. Comme décrit ci-dessus, le bras froid et le bras chaud présentent chacun une longueur L1 sensiblement égale à 2,,1/4 où XI représente la longueur d'onde à la fréquence centrale de fonctionnement. Ainsi, chaque branche du U 21 présente une longueur sensiblement égale à X1/4. Comme représenté clairement sur la figure 2, l'élément en U est relié au niveau de l'articulation 3, par un élément de connexion électrique tel qu'un brin métallique, à une carte électronique non représentée insérée à io l'intérieur du bras froid 1 formant boîtier. Ainsi l'antenne de la figure 2 est dimensionnée pour fonctionner en bande UHF. On décrira maintenant avec référence à la figure 3, un premier mode de réalisation d'une antenne compacte conforme à la présente invention. Cette antenne comporte donc un premier bras 1 ou bras froid 15 présentant, comme le bras froid 1 des figures 1 et 2, la forme d'un boîtier en matériau conducteur pouvant recevoir une carte électronique. Le bras froid 1 se prolonge par un second bras, appelé bras chaud qui, dans le mode de réalisation représenté, est de même type que le bras chaud 20 de la figure 2. De manière plus spécifique, le bras chaud 20 est constitué par un élément 20 conducteur 21 en U réalisé sur un substrat isolant. A titre d'exemple, l'élément conducteur 21 en U peut être gravé dans la couche métallique recouvrant un substrat en Kapton . Ce bras chaud 20 est relié à rotation au bras froid 1 par l'intermédiaire d'un axe 3 au niveau duquel est réalisée la connexion électrique. Pour fonctionner en bande UHF, c'est-à-dire recevoir 25 les signaux de télévision numérique terrestre (TNT), les bras 1 et 20 sont dimensionnés comme mentionné ci-dessus pour les figures 1 et 2. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, une fente 40 est réalisée sur l'élément conducteur 21 en U du bras chaud 20. Cette fente est dimensionnée pour résonner dans une bande étroite autour d'une 30 fréquence donnée, à savoir la fréquence GSM dans un mode de réalisation de l'invention. De manière plus spécifique, la fente 40 est une fente en U suivant la forme en U de l'élément conducteur 21. La longueur électrique totale de la fente 40 est environ égale à ?,g/2 où 2,,g la longueur d'onde guidée dans la fente est telle que Xg = 2,0hisreff avec ereff la permittivité équivalente du matériau vu par la fente. D'autre part, la largeur de la fente permet d'adapter le niveau de réjection. L'antenne de la figure 3 a été simulée sur le logiciel électromagnétique IE3D qui est basé sur la méthode des moments, dans la bande de fréquences (400 MHz ù 1000 MHz). Les résultats de la simulation sont donnés sur la figure 4 qui représente les parties réelle et imaginaire de l'antenne faisant apparaître une résonance à 900 MHz. io Des simulations complémentaires ont été réalisées en utilisant entre l'antenne et l'amplificateur faible bruit de la carte électronique un circuit d'adaptation tel que représenté à la figure 5. Ce circuit comporte une capacité Cl de 12 pF montée en série entre la sortie d'antenne A et un point p, une self LI de 42 nH montée entre le point p et la masse, une seconde 15 capacité C2 de 1.6 pF montée en série entre le point p et un point p1 de connexion au LNA de la carte électronique et un circuit parallèle LC formé d'une capacité C3 de 1 pF et d'une self L2 de 14 nH, monté entre le point p1 et la masse. Les simulations réalisées avec l'antenne de la figure 3 et le circuit 20 d'adaptation de la figure 5 ont donné les courbes de rendement, de gain et de directivité représentées sur les figures 6 et 7. La courbe D1 de la figure 6 montre que le rendement total de l'antenne dans la bande UHF avec la cellule d'adaptation est supérieure à 65 % avec une très bonne réjection de la bande GSM puisque le rendement autour de 900 MHz est compris entre 1 25 et 10 %. La courbe D2 montre une réjection autour de 900 MHz provenant du rendement de rayonnement de l'antenne. D'autre part, la courbe D3 de la figure 7 montre un gain de l'antenne au voisinage de 0 dBi dans la bande UHF et une réjection entre 10dB et 20dB autour de la bande GSM, à savoir près de 900 MHz. 30 En fait, les simulations réalisées montrent qu'il est nécessaire de recentrer la bande de réjection autour de 900 MHz. Il est, en fait, nécessaire de tenir compte de la technologie utilisée pour réaliser le dispositif, en particulier de la permittivité des matériaux utilisés pour réaliser le second bras. Les résultats donnés sur la figure 8 montrent dans le cas d'un matériau plastique d'épaisseur 1 mm et de permittivité relative sr égale à 3, le décalage du rendement de rayonnement de l'antenne apporté par la fente en U vers les fréquences basses par rapport à une fente gravée sur un matériau de permittivité relative sr=1 et le recentrage obtenu en tenant compte d'une permittivité équivalente à 1.2 pour une fente de largeur 1 mm et dont la longueur totale est inférieure à la longueur théorique. Ce phénomène peut être expliqué de la manière suivante : io Puisque la longueur de l'antenne dépend de seff si le design est fait dans l'air, la longueur de la fente est X0/2. Dans le cas d'un plastique ajouté autour de la fente, seff n'est plus 1 mais, par exemple, 2 (mélange entre sr de l'air et sr du plastique. Donc pour une même longueur physique de la fente, celle-ci est plus grande électriquement et sa fréquence de 15 résonance est plus basse. Pour corriger ce problème, il suffit de diminuer la longueur de la fente pour la recaler sur la bonne fréquence de résonance. On décrira maintenant, avec référence aux figures 9 à 14, un second mode de réalisation de la présente invention permettant de fonctionner aussi dans une troisième bande de fréquences telle que la 20 bande VHF. Ce mode de réalisation propose, comme dans la demande de brevet français déposée le même jour que la présente, de réaliser entre les branches de l'élément en U conducteur du bras chaud, un second élément rayonnant constitué par un élément conducteur plié en méandres. Cet élément conducteur est dimensionné pour fonctionner dans la bande de 25 fréquences VHF, plus particulièrement la bande de fréquences VHF-III (174-230 MHz). Ainsi, la longueur électrique totale de l'élément conducteur en méandres est égale à k*a.2/2-L1 où X,2 est la longueur d'onde à la fréquence centrale de la troisième bande de fréquences, L1 la longueur du bras froid et k un entier positif représentant une harmonique de la troisième bande de 30 fréquences. Dans le mode de réalisation représenté à la figure 9, l'antenne comporte un bras froid 1 dont seulement une partie est représentée, et un bras chaud 20, les deux bras étant reliés par l'articulation 3 au niveau de la 2901064 Il connexion aux circuits d'exploitation. Le bras chaud 20 comporte sur un substrat isolant un élément conducteur 21 en U dans lequel a été gravée une fente 40 en U comme pour le mode de réalisation de la figure 2. Conformément à ce mode de réalisation, un élément conducteur 50 en 5 méandres est réalisé entre les branches de l'élément conducteur 21 en U. Dans ce cas, l'élément 50 en méandres est formé de sorte que les parties 50' du méandre ayant la longueur la plus petite soient parallèles aux branches 21, car les sens orthogonaux des courants circulant dans les méandres et sur les bords du conducteur en U réduisent fortement le io couplage. Cela est confirmé par les résultats de simulation donnés par la courbe de la figure 10 qui donne le rendement de l'antenne de la figure 9. D'autre part, pour optimiser les résultats dans les trois bandes de fréquences, un circuit d'adaptation tel que représenté sur la figure 11 est monté entre l'antenne A et l'amplificateur faible bruit LNA. 15 Le circuit d'adaptation comporte une capacité C'1 de 2pF montée entre le point p' de sortie d'antenne et la masse, une self L'1 de 35 nH montée en série entre le point p' et un point p'1, une seconde capacité C'2 de 35 pF montée entre le point p'l et la masse, une seconde self L'2 montée entre le point p'l et un point p'2 de connexion à l'amplificateur LNA et une 20 troisième self L'3 montée entre le point p'2 et la masse. Sur la figure 12, la courbe D'1 représente le rendement de l'antenne simulée de la figure 9 avec le circuit d'adaptation de la figure 11. On obtient donc un rendement supérieur à 65% avec une bonne réjection autour de 900 MHz (bande GSM). La courbe D'2 représente la réjection 25 obtenue autour de 900 MHz et provenant du rendement de rayonnement de l'antenne. Sur la figure 13, la courbe C'3 montre un gain de l'antenne au voisinage de 0dB dans la bande UHF, une réjection entre 10dB et 20dB dans la bande GSM autour de 900 MHz et un gain de l'ordre de -10dBi dans 30 la bande VHF. D'autre part, la figure 14 représente les diagrammes de rayonnement en bande VHF et en bande UHF de l'antenne simulée de la figure 9. Ces diagrammes montrent la nature omnidirectionnelle du rayonnement de l'antenne. Sur les figures 15 à 17 sont représentées différentes variantes de réalisation d'une antenne conforme à l'invention. Sur la figure 15, le second élément rayonnant 50' est formé par un élément conducteur en méandres dont l'écart entre les méandres est modifié. Dans ce cas, la longueur de la zone 50' est réduite et l'on peut limiter le couplage entre cette zone et les branches de l'élément conducteur en U 21. Sur la figure 16, la fente 40' réalisée dans l'élément conducteur 21 en U est gravée de sorte que la partie de la fente se trouvant dans chaque branche soit repliée de manière à former deux éléments 40'A et 40'B de fente en parallèle. Cette solution permet de dégager de la surface sur la partie haute des branches de l'élément en U. Il s'agit d'une variante plus 1s compacte de la fente dans la branche du U. Sur la figure 17, on a représenté respectivement une vue en perspective d'un autre mode de réalisation d'une antenne conforme à l'invention ainsi qu'une coupe longitudinale du bras chaud. Dans ce cas, sur un substrat plastique 20 sont réalisés les deux motifs d'antenne, à savoir 20 l'élément conducteur 21 en U et le second élément rayonnant 50. Conformément à ce mode de réalisation, une surépaisseur 60 en matériau plastique est déposée au dessus de la fente (non représentée) réalisée dans l'élément conducteur 21 en U. Les autres parties de l'antenne, à savoir le bras froid 1 et la zone d'articulation, sont identiques à celles des figures 1 ou 25 2. Sur les figures 18 et 19 ont été représentées des variantes de réalisation de la fente de réjection. Sur la figure 18, trois fentes 40, 41 et 42 de longueurs différentes ont été gravées dans l'élément conducteur 21 en U du bras chaud 20 contenant un second élément rayonnant 50. Les trois 30 fentes 40, 41 et 42 ayant des longueurs électriques différentes résonnent sur des fréquences différentes. II est donc possible d'élargir la réjection de la bande GSM. Sur la figure 19, on a représenté l'extrémité d'une fente 40 réalisée sur l'élément conducteur 21 en U. Dans ce cas, l'extrémité est divisée en deux parties 40A et 40B de longueur différente. La fente résonne alors à deux fréquences, ce qui permet d'élargir la largeur de bande de réjection. Ainsi, les divers modes de réalisation non limitatifs décrits ci-dessus permettent d'obtenir une antenne compacte, bas coût, transportable comme une clé USB, couvrant la totalité de la bande UHF et éventuellement la bande VHF-III tout en permettant une bonne résistance aux interférences lo avec le système GSM de téléphonie cellulaire. On décrira maintenant avec référence à la figure 20, un mode de réalisation d'une carte électronique de dimensions 70-80 mm par 15-25 mm qui peut être introduite dans le boîtier formé par le bras froid 1 et connectée à l'antenne. Cette carte électronique 100 comporte un amplificateur faible 15 bruit LNA 101 auquel vient se connecter le câble coaxial de l'antenne au niveau de l'articulation 3. Le LNA 101 est relié à un tuner intégré 102 traitant à la fois la bande VHF et la bande UHF. Le tuner 102 est relié à un démodulateur 100 dont la sortie est connectée à une interface USB 104, elle-même reliée à un connecteur USB 105. II est donc possible avec ce 20 système de connecter l'antenne sur l'entrée USB d'un ordinateur portable ou de tout autre élément d'affichage, ce qui permet de recevoir en particulier la télévision numérique terrestre sur un ordinateur, un PDA ou tout autre dispositif portable. Il est évident pour l'homme de l'art que les modes de réalisation 25 décrits ci-dessus sont donnés à titre illustratif et peuvent être modifiés, notamment en ce qui concerne la forme et la disposition des fentes et/ou des méandres qui doivent simplement répondre aux critères de longueur, de largeur et d'espacement donnés ci-dessus. D'autre part, pour obtenir de la diversité, au moins deux bras chauds présentant les caractéristiques décrites 30 ci-dessus, sont connectés à l'extrémité du bras froid
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L'invention concerne une antenne compacte portable formée d'un premier élément rayonnant de type dipôle fonctionnant dans une première bande de fréquences et comprenant un premier (1) et au moins un second (20) bras conducteurs alimentés en différentiel, le premier bras, appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique et le second bras, dit bras chaud, étant relié au bras froid au niveau de l'alimentation. Selon l'invention, le bras chaud (20) comporte au moins une fente (40) résonnant dans une seconde bande de fréquences telle que la bande GSM.
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1 ù Antenne compacte portable formée d'un premier élément rayonnant de type dipôle fonctionnant dans une première bande de fréquences et comprenant un premier (1) et au moins un second (20) bras conducteurs alimentés en différentiel, le premier bras, appelé bras froid, formant au moins un capot pour une carte électronique et le second bras, dit bras chaud, étant relié au bras froid au niveau de l'alimentation, caractérisée en ce que le bras chaud (20) comporte au moins une fente (40,41,42) résonnant dans une seconde bande de fréquences. 2 ù Antenne selon la 1, caractérisée en ce que le bras chaud est constitué par un élément conducteur (21) en U réalisé sur un 15 substrat isolant. 3 ù Antenne selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que la fente (40) est une fente en U gravée dans la partie conductrice du bras chaud. 4 ù Antenne selon la 3, caractérisée en ce que la longueur totale de la fente est sensiblement égale à 2,g/2 où Xg est la longueur d'onde guidée dans la fente avec 2.g = 2,0/Vsreff avec Ereff la permittivité équivalente du matériau vu par la fente. 25 5 ù Antenne selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que le bras chaud comporte plusieurs fentes (40,41,42) de longueurs différentes. 30 6 ù Antenne selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que les extrémités des fentes sont constituées d'au moins deux éléments (40A, 40B) fente parallèles de longueurs différentes. 20157 ù Antenne selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que la première bande de fréquences est la bande UHF (bande comprise entre 470 et 862 MHz) et la seconde bande de fréquences est la bande 5 GSM (bande comprise entre 880 et 915 MHz). 8 ù Antenne selon l'une des 2 à 7, caractérisée en ce qu'un second élément rayonnant (50) fonctionnant dans une troisième bande de fréquences est réalisé sur le bras chaud entre les branches de io l'élément en U conducteur. 9 ù Antenne selon la 8, caractérisée en ce que le second élément rayonnant est constitué par un élément conducteur plié en méandres. 10 ù Antenne selon l'une des 7 et 8, caractérisée en ce que l'élément conducteur est dimensionné pour fonctionner dans la bande VHF.
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H
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H01,H04
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H01Q,H04B
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H01Q 13,H01Q 1,H01Q 5,H01Q 21,H04B 7
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H01Q 13/10,H01Q 1/38,H01Q 1/52,H01Q 5/10,H01Q 5/357,H01Q 5/371,H01Q 21/30,H04B 7/12
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FR2894201
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A1
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AGENCEMENT DE MOYENS DE RANGEMENT DANS UN HABITACLE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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-1- DESCRIPTION 10 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un agencement d'un ou plusieurs moyens de rangement dans un habitacle de véhicule automobile. L'invention se rapporte également plus spécifiquement à un siège destiné à un véhicule automobile et comprenant au 15 moins un moyen de rangement. Les constructeurs automobiles tendent de plus en plus à améliorer la modularité et l'aspect convivial de leurs véhicules. De façon à optimiser et à utiliser au maximum l'espace disponible, tous les véhicules sont équipés de moyens de rangements. Des 20 moyens de rangements sont formés à l'intérieur du coffre, dans les portières, sur et dans le tableau de bord avec une boîte à gants, dans la garniture intérieure du toit de l'habitacle, à l'arrière du pare-soleil pivotant, dans la console centrale, entre les deux sièges et au niveau des sièges sous l'assise avec un tiroir coulissant et à d'autres endroits encore. 25 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Il est courant d'utiliser une poche, également connue sous le nom d'aumônière 30 placée au niveau des sièges, par exemple sur la face arrière du siège du conducteur et/ou du siège du passager avant. La poche comprend des flancs latéraux pouvant être munis de soufflets élastiques, ce qui permet d'insérer les objets un peu plus volumineux. 2894201 -2- Des rangements rigides avec une coque plastique sont également prévus sur le dos de sièges, formant de véritables coffres fourre-tout, dans lesquels l'utilisateur peut glisser un recueil de cartes routières, des magazines, des DVD, etc. Des filets de rangement, en forme de quadrilatère, dont trois côtés sont fixés sur 5 une surface plane de l'habitacle, le quatrième côté étant pourvu d'un élastique, sont quelques fois montés, par exemple dans le coffre. Cependant, ces solutions sont souvent limitées aux dossiers des sièges. La localisation de cet espace rend les rangements souvent difficilement accessibles pour le conducteur ou le passager avant. Ces rangements nécessitent l'ajout de pièces rapportées, telles que le tissu de la poche, le filet de maintien ou bien la coque en plastique. De plus, lors de la fabrication du siège, l'installation de ce moyen de rangement, avec la poche, nécessite des opérations de montage supplémentaires, plus longues, compliquant la fabrication et accroissant le coût. Ces moyens de rangements ne permettent pas forcément un bon maintien de grands objets tels que des magazines, car ils ont tendance à se plier, ce qui les abîme et les rend difficiles d'accès. Le rangement de petits objets (tels que cartes, tickets, stylos) n'est pas toujours facile, car ils sont souvent perdus au fond de la poche. Enfin, ces solutions ne sont pas toujours esthétiques. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un véhicule automobile, dont l'habitacle est muni d'un ou plusieurs moyens de rangement. Un deuxième problème est d'optimiser l'emplacement et le nombre de rangements dans l'habitacle du véhicule. Un troisième problème consiste à réaliser une bonne intégration des zones de rangements à l'intérieur du véhicule, notamment au niveau des sièges, tant d'un point de vue esthétique, qu'au niveau de l'encombrement. Un quatrième problème est de prévoir des moyens de rangement qui soient directement accessibles, pratiques et faciles à utiliser pour l'utilisateur. Un cinquième problème est d'obtenir un habitacle intégrant un ou des moyens de rangement et n'exigeant qu'une faible modification du montage de ses composants. Un autre problème encore est la 2894201 -3 nécessité d'avoir des moyens de rangement simples, comportant peu de pièces et à faible coût. L'invention concerne donc un agencement d'au moins un moyen de rangement, 5 dans un habitacle de véhicule automobile, sur au moins un élément de l'habitacle, dont une structure interne est recouverte par au moins un habillage extérieur. Conformément à un aspect de la présente invention, l'agencement est caractérisé en ce que l'habillage extérieur comprend au moins une découpe, formant au moins une 10 ouverture, et dépourvu de solidarisation avec la structure interne de l'élément de l'habitacle sur toute ou partie d'une périphérie de la découpe, constituant un système de blocage d'un objet entre l'habillage extérieur et la structure interne sur toute ou partie de la périphérie de la découpe, de façon à former le moyen de rangement. 15 Autrement dit, un glissement et un maintien par coincement d'un ou plusieurs objets à ranger peut être effectué entre l'habillage et la structure interne. Le ou les objets devant être rangés sont insérés par l'ouverture découpée. En raison de la désolidarisation de l'habillage autour des découpes, il se crée une zone dans laquelle peuvent être maintenus le ou les objets devant être rangés. Une découpe dans l'habillage 20 permet d'y glisser des objets relativement plats, et de toutes dimensions, tels que des magazines, des cartes routières, des tickets, et d'autres encore. Le terme habitacle inclut le volume intérieur du véhicule prévu pour le conducteur et les passagers. Le terme élément inclut toutes les parties constitutives s'insérant à l'intérieur de ce volume intérieur, à titre d'exemple, les sièges, la banquette arrière, les 25 portes, la planche de bord, et d'autre encore. De manière particulièrement favorable, et dans un exemple de réalisation d'un moyen de rangement, un espace peut être ménagé entre le ou les habillages extérieurs et la structure interne, au niveau de toute ou partie de la périphérie de la ou des découpes. Cet espace permet de placer des objets possédant une épaisseur plus importante. 30 Afin de ne pas laisser apparente la structure interne de l'habitacle, le moyen de rangement peut comprendre une pièce de décoration plaquée contre la structure interne, au niveau de la ou les découpes. La ou les découpes peuvent préférentiellement présenter une forme globalement arrondie, de façon à former un médaillon. En outre, cet 2894201 -4- agencement des moyens de rangement permet facilement des variations esthétiques, en jouant sur le contraste entre l'habillage et la découpe, par des différences de couleurs ou de matière, etc. Dans un premier exemple de réalisation, l'élément de l'habitacle peut être une 5 planche de bord. Dans un deuxième exemple de réalisation, l'élément de l'habitacle peut être un panneau intérieur de porte. Dans un troisième exemple de réalisation, l'élément de l'habitacle peut être un siège. Dans une première disposition particulièrement avantageuse, la ou les découpes peuvent être ménagées au niveau d'une face arrière d'un dossier du siège, selon le 10 troisième exemple de réalisation. Cette position des moyens de rangement est plus particulièrement accessible au(x) passager(s) arrière(s). Ce moyen de rangement est alors suffisamment grand pour accueillir un magazine, qui peut être ainsi maintenu par plusieurs de ses côtés, ce qui améliore son maintien et limite sa déformation. Il reste de plus facile à extraire du rangement. 15 Dans une deuxième disposition particulièrement avantageuse, la ou les découpes peuvent être ménagées au niveau d'au moins une face latérale d'une assise du siège, selon le troisième exemple de réalisation. Le siège peut comprendre un ou plusieurs bossages, au niveau d'au moins une face latérale d'une assise. Le ou les bossages peuvent faire saillis vers le haut à partir d'un plan formé par l'assise. La ou les découpes 20 peuvent être favorablement ménagées sur la ou les faces latérales au niveau du ou des bossages. Cette position des moyens de rangement est plus particulièrement prévue pour le siège du conducteur et celui du passager avant. Un tel rangement constitue une poche de rangement de ticket de parking ou d'autoroute pour le conducteur. Ces moyens de rangement peuvent facilement être utilisés, sans que le conducteur n'ait à quitter la route 25 des yeux, c'est-à-dire à tâtons. Dans une troisième disposition particulièrement avantageuse, la ou les découpes peuvent être ménagées au niveau d'une face arrière d'un élément formant un appui-tête pour le siège, selon le troisième exemple de réalisation. Cette position des moyens de rangement est plus particulièrement accessible au(x) passager(s) arrière(s), adultes ou de 30 plus grande taille, pouvant remonter les bras pour atteindre l'appui-tête. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue en perspective avant d'un siège comprenant des moyens de rangement latéraux, selon l'invention ; - la Figure 2 représente une vue en perspective arrière d'un siège comprenant trois moyens de rangement, selon l'invention ; - la Figure 3 représente une vue en perspective agrandie d'un moyen de rangement ; - la Figure 4 représente une vue en perspective agrandie d'un moyen de rangement selon une deuxième disposition sur le siège ; - la Figure 5 représente une vue de face agrandie d'un moyen de rangement selon une troisième disposition sur le siège ; - la Figure 6 représente une vue en coupe partielle d'un moyen de rangement ; et - la Figure 7 représente une vue en coupe partielle d'un moyen de rangement selon un autre exemple de réalisation. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustrent les Figures 1 et 2, un siège (1) comprend une assise (2), présentant deux côtés latéraux (3), et un dossier (4) au-dessus duquel est monté un appui-tête (6). Des moyens de rangement (7) sont prévus dans un habitacle d'un véhicule automobile ou dans ses parties constitutives, ici représentées, à titre d'exemple uniquement, comme étant le siège (1). Conformément à l'invention, ces moyens de rangement (7) consistent à ménager une découpe (8) dans le matériau constitutif de l'habillage de l'habitacle (9), donc dans le cas présent, dans le matériau recouvrant le siège (1). Une pièce formant une décoration (11) est insérée à l'intérieur de la découpe (8), de façon à cacher la structure interne de l'habitacle (12) dans un souci d'esthétique. Comme cela est plus particulièrement représenté dans les Figures 6 et 7, le matériau constitutif de l'habillage (9) forme une zone décollée, se présentant sous la - 5 2894201 -6 forme d'un volet périphérique (10). Ce volet (10) n'est pas solidarisé à la structure interne (12), au niveau de la périphérie des ouvertures (8). Cette absence de liaison entre la structure interne (12) et l'habillage (9), sur une largeur donnée, permet à des objets (13), tels qu'un magazine, un stylo, etc., d'y être 5 glissés, coincés et maintenus. Dans un autre mode de réalisation (voir Figure 7), le matériau constitutif de l'habillage (9) est véritablement décalé de la structure interne (12), créant un espacement (14) autour de l'ouverture (8) entre le volet (10) et cette même structure interne (12). 10 Le matériau constitutif de la structure interne (12) peut être un habillage interne ou une mousse d'absorption ou des métaux constitutifs de la structure interne elle-même. Comme le montre plus particulièrement les Figures 1 à 5, la découpe (8) présente une forme globalement arrondie, par exemple ovoïde. Dans une première localisation sur le siège (1), les moyens de rangement (7) sont 15 prévus au niveau d'une face arrière (16) du dossier (4) du siège (1). La découpe (8) est réalisée dans le matériau constitutif (9), par exemple du tissu ou du cuir. Dans une deuxième localisation sur le siège (1), les moyens de rangement (7) sont prévus sur les côtés latéraux (3) de l'assise (2) du siège (1). Au niveau de l'assise (2), des bossages (17) sont ménagés et font légèrement saillie vers le haut à partir du plan 20 supérieur constitué globalement par l'assise (2). Au niveau de ces deux bossages (17), sont prévus les moyens de rangement (7), accessibles ainsi latéralement à l'utilisateur du siège (1). Dans une troisième localisation sur le siège (1), les moyens de rangement (7) sont prévus au niveau de la face arrière (18) de l'appuie-tête (6). 25 La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. On peut facilement disséminer plusieurs de ces rangements (7) dans l'habitacle ou 30 dans toutes ses parties entrant dans son volume, pour qu'ils puissent être utilisés par les passagers ou le conducteur. La découpe (8) peut aussi être effectuée dans d'autres habillages (9) de l'habitacle, tels que des habillages de porte ou des habillages de planche de bord, par 2894201 -7-exemple. Les découpes (8) peuvent aussi être effectuées dans des habillages plus rigides tels que des plastiques. Ces habillages sont alors suffisamment souples et élastiques, pour laisser le passage à des objets plats (13), de façon à les pincer, puis pour reprendre leur forme initiale une fois les objets retirés. 5
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Un agencement d'au moins un moyen de rangement (7) est prévu dans un habitacle de véhicule automobile, sur au moins un élément de l'habitacle, dont une structure interne est recouverte par au moins un habillage extérieur (9).L'habillage extérieur (9) comprend au moins une découpe (8), formant au moins une ouverture, et dépourvu de solidarisation avec la structure interne de l'élément de l'habitacle sur toute ou partie d'une périphérie (10) de la découpe (8), constituant un système de blocage d'un objet (13) entre l'habillage extérieur (9) et la structure interne sur toute ou partie de la périphérie (10) de la découpe (8), de façon à former le moyen de rangement (7).
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1. Agencement d'au moins un moyen de rangement (7), dans un habitacle de véhicule automobile, sur au moins un élément de l'habitacle (1), dont une structure interne (12) est recouverte par au moins un habillage extérieur (9), caractérisé en ce que l'habillage extérieur (9) comprend au moins une découpe (8), formant au moins une ouverture, et dépourvu de solidarisation avec la structure interne (12) de l'élément de l'habitacle (1) sur toute ou partie d'une périphérie (10) de la découpe (8), constituant un système de blocage d'un objet (13) entre l'habillage extérieur (9) et la structure interne (12) sur toute ou partie de la périphérie (10) de la découpe (8), de façon à former le moyen de rangement (7). 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce qu'un espace (14) est ménagé entre le ou les habillages extérieurs (9) et la structure interne (12), au niveau de toute ou partie de la périphérie (10) de la ou des découpes (8). 3. Agencement selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de rangement (7) comprend une pièce de décoration (11) plaquée contre la structure interne (12), au niveau de la ou les découpes (8). 4. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la ou les découpes (8) présentent une forme globalement arrondie. 5. Agencement l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de l'habitacle est une planche de bord. 6. Agencement l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de l'habitacle est un panneau intérieur de porte. 7. Agencement l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de l'habitacle est un siège (1). 2894201 -9 8. Agencement selon la 7, caractérisé en ce que la ou les découpes (8) sont ménagées au niveau d'une face arrière (16) d'un dossier (4) du siège (1). 9. Agencement selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la ou les 5 découpes (8) sont ménagées au niveau d'au moins une face latérale (3) d'une assise (2) du siège (1). 10. Agencement selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que le siège (1) comprend un ou plusieurs bossages (17), au niveau d'au moins 10 une face latérale (3) d'une assise (2), et faisant saillis vers le haut à partir d'un plan formé par l'assise (2), la ou les découpes (8) étant ménagées au niveau du ou des bossages (17). 11. Agencement selon l'une quelconque des 7 à 10, caractérisé en ce 15 que la ou les découpes (8) sont ménagées au niveau d'une face arrière (18) d'un élément formant un appui-tête (6) pour le siège (1).
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PROCEDE DE REGLAGE DE LA PROFONDEUR D'EMMANCHEMENT D'UN OUTIL DANS UN PORTE-OUTIL ET DISPOSITIF POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
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La présente invention concerne le domaine de l'environnement des machinesoutils, en particulier des machines à commande numérique, des centres d'usinage, des machines ou ligne transfert, pour l'usinage à grande vitesse ou pour lesquelles des grandes précisions dimensionnelles et de concentricité sont requis, notamment des dispositifs d'assemblage et de désassemblage d'outils dans le porte-outils par dilatation thermique, et a pour objet un procédé de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter. L'invention a également pour objet dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé. Il existe actuellement différents dispositifs permettant d'assembler par frettage un outil dans le porte-outil. Ces dispositifs de frettage d'ensembles porte-outils - outils, avec intervention manuelle ou automatisé pour l'emmanchement, ne permettent, cependant, pas la prise de mesure ou la mise en position précise et le contrôle de la position d'un outil, ce qui, dans le contexte d'utilisation industrielle et de préparation d'outil actuels, devient indispensable. On connaît également des machines de préréglage, encore appelées bancs de préréglage ou de mesure permettant de mesurer un outil, mais ces bancs sont autonomes et ne sont généralement pas adaptés à un frettage d'outils dans des porte-outils. Par conséquent il est nécessaire de manipuler les ensembles porte-outils - outils plusieurs fois pour accéder aux informations nécessaires à la bonne connaissance desdits ensembles. En effet, l'utilisateur doit disposer d'informations relatives à la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outils, dimension qui est généralement parfaitement prédéterminée et qui doit être respectée pour permettre une utilisation optimale et sûre d'un outil. Or, la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil est fonction d'un réglage préalable d'une butée du porte-outil, réglage qui ne peut être effectué lors d'un frettage. Du fait que dans le cas de mandrins à fretter, le diamètre du porte-outil est plus faible que celui de l'outil, il est impossible de régler ce dernier avant de procéder au frettage. De même, il est important de connaître la profondeur d'emmanchement, du fait que le couple 2890583 -2 transmissible à l'outil est directement lié à ladite profondeur d'emmanchement. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients des dispositifs connus à ce jour en proposant un procédé de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter et un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé permettant de régler de manière précise et reproductible une profondeur d'emmanchement et de vérifier ladite profondeur. A cet effet, le procédé de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter, est caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un étalonnage préalable d'un ensemble de palpage par positionnement d'un coulisseau de palpage de cet ensemble dans un alésage d'un support d'étalonnage et par mise à zéro d'un moyen de visualisation dudit ensemble de palpage, puis à positionner l'ensemble de palpage au-dessus d'un porte-outil et à déplacer la butée réglable de ce porte-outil en direction du coulisseau de palpage, afin de déterminer une course de ce dernier correspondant à la profondeur d'emmanchement requise. L'invention a également pour objet un dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé caractérisé en ce qu'il comporte un support d'étalonnage, un ensemble de palpage comprenant un corps, dans lequel coulisse un coulisseau coopérant avec un moyen de visualisation, et une bague de butée fixée sur le corps. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci- après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue en élévation frontale et en coupe du dispositif pour la mise en oeuvre du procédé conforme à l'invention; la figure 2 est une vue en élévation latérale du dispositif suivant la figure 1, sans le support d'étalonnage, et la figure 3 est une vue, à plus grande échelle, analogue à celle de la figure 1, représentant le réglage de la longueur d'un ensemble de coupe avant vérification de la profondeur d'emmanchement d'un outil. Les figures 1 et 2 des dessins annexés représentent, à titre d'exemple, un dispositif de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil. Conformément à l'invention, ce dispositif comporte un support d'étalonnage 1, un ensemble de palpage 2 comprenant un corps 3, dans lequel coulisse un coulisseau de palpage 4 coopérant avec un moyen de visualisation 6, et une bague de butée 7 fixée sur le corps 3. Selon l'invention, ce dispositif est destiné à la mise en oeuvre d'un procédé de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter, consistant à réaliser un étalonnage préalable d'un ensemble de palpage 2 par positionnement d'un coulisseau de palpage 4 de cet ensemble 2 dans un alésage 1' d'un support d'étalonnage 1 et par mise à zéro d'un moyen de visualisation 6 dudit ensemble de palpage 2, puis à positionner l'ensemble de palpage au-dessus d'un porte-outil 8 et à déplacer la butée réglable 9 de ce porte-outil en direction du coulisseau de palpage 4, afin de déterminer une course de ce dernier correspondant à la profondeur d'emmanchement requise. De préférence, et comme représenté aux figures 1 et 2 des dessins annexés, le coulisseau de palpage 4 est pourvu d'une touche de palpage 5 interchangeable. Cependant, il est également possible d'effectuer directement le palpage au moyen de l'extrémité du coulisseau 4 traversant la base de butée 7, celle-ci débouchant alors sous la face inférieure de cette bague de butée 7 d'une certaine longueur. Selon une caractéristique de l'invention, le support d'étalonnage 1 se présente préférentiellement sous forme d'un manchon muni d'un alésage borgne 1', dans le fond duquel est monté une touche ajustable 1". Ainsi, par action sur la touche ajustable 1", il est possible de régler parfaitement une profondeur d'enfoncement d'une tige ou analogue introduite dans l'alésage 1' et en particulier de la touche de palpage 5 ou directement de l'extrémité du coulisseau de palpage 4. Dans le mode de réalisation représenté aux dessins annexés, le coulisseau 4 est muni d'une touche de palpage 5, avantageusement montée à l'extrémité libre du coulisseau de palpage 4 traversant la bague de butée 7. A cet effet, le dispositif peut être pourvu de plusieurs touches de palpage 5 interchangeables de longueurs différentes. Ainsi, il est possible d'effectuer des vérifications de profondeur d'emmanchement de différentes longueurs par simple adaptation de la touche de palpage correspondante. Bien entendu, dans un tel cas, il sera nécessaire de prévoir, soit une importante course de réglage de la touche ajustable 1" du support d'étalonnage 1, soit des supports d'étalonnage de différentes hauteurs présentant des alésages 1' de profondeurs différentes. Il est ainsi possible d'utiliser le dispositif conforme à l'invention pour réaliser le réglage de la profondeur de pénétration d'outils à queue de fixation de longueurs différentes dans des porte-outils de dimensions différentes, en particulier de longueurs d'emmanchement différentes. La liaison entre l'extrémité du coulisseau de palpage 4 débouchant dans le corps de butée 7 et la touche de palpage 5 est avantageusement réalisée sous forme d'une liaison par vissage, par déformation élastique, ou analogue, la touche de palpage 5 étant pourvue d'un épaulement venant en appui contre l'extrémité du coulisseau de palpage 4 dans la position de service de ladite touche de palpage 5. Le coulisseau de palpage 4, qui présente une forme de tige, coopère avantageusement avec le moyen de visualisation 6 de l'ensemble de palpage 2, soit par l'intermédiaire d'un moyen mécanique entraînant un dispositif d'affichage à aiguille, par exemple par une liaison à crémaillère et à pignon, soit par l'intermédiaire d'un dispositif de détection de déplacement par mesure électrique ou électronique coopérant avec un dispositif d'affichage digital. Ces liaisons entre le coulisseau de palpage 4 et le moyen de visualisation 6 sont connus de l'homme du métier et ne nécessitent pas d'être décrits plus en détail. Le dispositif conforme à l'invention fonctionne avantageusement de la manière suivante: Après réglage de position de la touche ajustable 1" dans le fond de l'alésage 1' du support d'étalonnage 1, en vue de déterminer une profondeur d'enfoncement parfaitement définie dans ledit alésage 1', l'ensemble de palpage 2 avec la touche de palpage 5 montée à l'extrémité du coulisseau de palpage 4 est déplacé au-dessus du support d'étalonnage 1 et appuyé sur ce dernier par la face correspondante du corps de butée 7, la touche de palpage 5 pénétrant dans l'alésage 1' pour venir en butée sur la touche ajustable 1" du support d'étalonnage 1. Lors de cet appui de l'ensemble de palpage 2 sur le support d'étalonnage 1, il se produit, lors de l'arrivée en butée du corps de butée 7 sur le support d'étalonnage 1 et de l'arrivée en butée de la touche de palpage 5 sur la touche ajustable 1", un déplacement de ladite touche de palpage 5 en direction du corps 3 de l'ensemble de palpage 2, ce qui a pour effet d'entraîner le coulisseau de palpage 4 sur une certaine longueur, ce déplacement s'affichant sur le moyen de visualisation 6. L'étalonnage de l'ensemble de palpage 2 est alors réalisé par une mise à zéro du moyen d'affichage 6 ou par affectation de ce moyen 5 d'affichage 6 d'une valeur de consigne prédéterminée. La détermination d'une profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porteoutil s'effectue, après avoir mesuré la longueur totale de l'outil, par soustraction de la longueur de sortie ou consigne désirée de ce dernier de la longueur totale dudit outil. Lorsque cette valeur est établie, le réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil 8 est alors effectué par positionnement de l'ensemble de palpage 2 au-dessus dudit porte-outil 8 et application de la surface correspondante du corps de butée 7 sur la face avant du porte-outil 8. Le coulisseau de palpage pénètre alors, par l'intermédiaire de la touche de palpage 5 dans l'alésage correspondant du porte-outil 8, jusqu'à entrer en contact avec la butée réglable 9 de ce dernier. Par lecture de la valeur indiquée sur le moyen d'affichage 6 de l'ensemble de palpage 2, il est alors possible de déterminer la profondeur d'enfoncement existante dans l'alésage dudit porte-outil 8, puis d'ajuster celle-ci par déplacement de la butée réglable 9 du porte- outil 8 en direction du coulisseau de palpage 4, jusqu'à atteinte de la profondeur d'emmanchement requise. L'ensemble de palpage 2 peut alors être escamoté et, par exemple, être rangé sur le support d'étalonnage 1. Après ce réglage, le porte-outil 8 peut être monté dans un dispositif de frettage d'outils, dans lequel l'outil correspondant au réglage prédéterminé pourra être monté de manière précise. Le dispositif conforme à l'invention permet également de vérifier une profondeur d'emmanchement d'un outil 10 dans un porte-outil dont la butée est préréglée (figure 3). A cet effet, le porte-outil est remplacé par une douille entretoise 11, qui est emmanchée sur la butée 9 et loge, du côté opposé à ladite butée 9, l'outil 10. Par mise en oeuvre d'un moyen de palpage 12, de type connu, s'appliquant sur l'extrémité libre 10a de l'outil 10, il est possible de régler la longueur de l'ensemble de coupe constituée par un outil 10, par une butée réglable 9 et par un porte-outil, non représenté, remplaçant la douille entretoise 11. Après ce réglage, et retrait de l'outil 10 et de la douille entretoise 11, un porte-outil est mis en place sur la butée réglable 9 en remplacement de la douille 11. Il est alors possible de vérifier, en utilisant l'ensemble de palpage conforme à l'invention et selon les figures 1 et 2, la profondeur d'emmanchement de l'outil 10 et de la comparer aux valeurs de consigne définies pour garantir un bon fonctionnement d'un ensemble de coupe. Un tel réglage est nécessaire lorsqu'une longueur prédéfinie de valeur active d'outil est exigée. En effet, dans un tel cas, il convient de pouvoir vérifier que la longueur d'emmanchement de l'outil dans le porteoutil est encore suffisante pour satisfaire aux exigences de bon fonctionnement. Grâce à l'invention, il est possible de réaliser un dispositif de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter permettant, par mise en oeuvre d'un procédé simple, d'effectuer un réglage parfaitement précis et reproductible de porte-outils en vue du montage d'outils de coupe. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. 2890583 -7-
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un étalonnage préalable d'un ensemble de palpage (2) par positionnement d'un coulisseau de palpage (4) de cet ensemble (2) dans un alésage (1') d'un support d'étalonnage (1) et par mise à zéro d'un moyen de visualisation dudit ensemble de palpage (2), puis à positionner l'ensemble de palpage au-dessus d'un porte-outil et à déplacer la butée réglable de ce porte-outil en direction du coulisseau de palpage (4), afin de déterminer une course de ce dernier correspondant à la profondeur d'emmanchement requise.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine de l'environnement des machines-outils, en particulier comportant des porte-outils à fretter.
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1. Procédé de réglage de la profondeur d'emmanchement d'un outil dans un porte-outil, en particulier dans un porte-outil à fretter, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser un étalonnage préalable d'un ensemble de palpage (2) par positionnement d'un coulisseau de palpage (4) de cet ensemble (2) dans un alésage (1') d'un support d'étalonnage (1) et par mise à zéro d'un moyen de visualisation (6) dudit ensemble de palpage (2), puis à positionner l'ensemble de palpage au-dessus d'un porte-outil (8) et à déplacer la butée réglable (9) de ce porte-outil en direction du coulisseau de palpage (4), afin de déterminer une course de ce dernier correspondant à la profondeur d'emmanchement requise. 2. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé, suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un support d'étalonnage (1), un ensemble de palpage (2) comprenant un corps (3), dans lequel coulisse un coulisseau de palpage (4) coopérant avec un moyen de visualisation (6), et une bague de butée (7) fixée sur le corps (3). 3. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce que le coulisseau de palpage (4) est pourvu d'une touche de palpage (5) interchangeable. 4. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce que le support d'étalonnage (1) se présente sous forme d'un manchon muni d'un alésage borgne (1'), dans le fond duquel est monté une touche ajustable (1"). 5. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce qu'il est pourvu de plusieurs touches de palpage (5) interchangeables de longueurs différentes. 6. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce qu'il est pourvu de plusieurs supports d'étalonnage de différentes hauteurs présentant des alésages (1') de profondeurs différentes. 7. Dispositif, suivant l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que la liaison entre l'extrémité du coulisseau de palpage (4) débouchant dans le corps de butée (7) et la touche de palpage (5) est réalisée sous forme d'une liaison par vissage, par déformation élastique, ou analogue, la touche de palpage (5) étant pourvue d'un épaulement venant en appui contre l'extrémité du coulisseau de palpage (4) dans la position de service de ladite touche de palpage (5). 8. Dispositif, suivant la 2, caractérisé en ce que le coulisseau de palpage (4), qui présente une forme de tige, coopère avec le moyen de visualisation (6) de l'ensemble de palpage (2), soit par l'intermédiaire d'un moyen mécanique entraînant un dispositif d'affichage à aiguille, par exemple par une liaison à crémaillère et à pignon, soit par l'intermédiaire d'un dispositif de détection de déplacement par mesure électrique ou électronique coopérant avec un dispositif d'affichage digital.
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B
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B23P,B23Q
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B23P 11/02,B23Q 3/18
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FR2893833
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A1
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APPAREIL D'ORTHOPEDIE DENTO-FACIALE.
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L'invention concerne un en deux parties. L'orthodontie a pour objectifs de corriger les malpositions des dents afin de les placer en position d'harmonie esthétique et fonctionnelle sur les 5 arcades dentaires. L'orthodontie vestibulaire, dans laquelle les dents sont déplacées en prenant appui sur leur face externe, est employée depuis de nombreuses années, cette thérapie est la plus ancienne et la plus couramment répandue, toutefois elle présente l'inconvénient majeur d'être 10 inesthétique, le port de l'appareillage correctif étant en effet nettement visible. La correction de la position des dents sur les arcades dentaires est également possible par une orthodontie dite linguale dans laquelle les points d'appui sont réalisés sur la face interne des dents. 15 Des techniques pour une orthodontie linguale ont été développées au début des années 1980 par le Docteur Kurz et différents appareillages utilisables pour cette thérapie ont été décrits dans les brevets US 4 337 037, US 4 354 833, US 4 386 908, US 4 669 981. Les orthodonties vestibulaire et linguale telles que pratiquées jusqu'à 20 présent nécessitent la pose de bagues ou de brackets collés sur chaque dent de manière à constituer des arcs et à placer en tension les différents arcs pour corriger l'ensemble de l'arcade dentaire, cette thérapie nécessite un travail important pour le praticien et une hygiène bucco-dentaire du patient devant être maximale afin d'éviter les caries. 25 L'orthodontie vestibulaire présente donc un problème évident d'esthétique et de lourdeur de traitement en terme de coût psychologique et de pénibilité pour le patient subissant le traitement. L'orthodontie linguale avec pose d'un appareillage reliant les dents entre elles présente également l'inconvénient de la lourdeur du traitement mais 30 avec une atteinte psychologique réduite. L'irrégularité des faces linguopalatines nécessite l'emploi d'un collage indirect pour les supports des arcs reliant les dents entre elles, ce collage sophistiqué doit intégrer les quatre paramètres qui caractérisent la position de l'attache : hauteur, angulation, torque et épaisseur, ce qui a pour conséquence une 35 complexité accrue de l'appareillage et une plus grande difficulté de positionnement et d'ajustement au cours du traitement. L'invention a donc pour objectif de résoudre ces principales difficultés liées aux thérapies traditionnelles en proposant un appareillage utilisable dans une thérapie d'éducation neuromusculaire visant à corriger les mauvaises habitudes des muscles et des fonctions orales du patient et entraîner un déplacement des dents sur les arcades dentaires. Cette thérapie étant particulièrement bien adaptée dans la phase de croissance de l'adolescence et peut être complémentaire ou se substituer aux traitements usuels. La présente invention concerne un appareil d'orthopédie dento-faciale 10 caractérisé par le fait qu'il présente : -au moins un arc vestibulaire fonctionnel prenant appui sur une molaire gauche et sur une molaire droite du patient, lesdites molaires étant situées sur la même arcade dentaire. une matrice linguale de rééducation comportant au moins une 15 dimension réversiblement expansible sous l'action de la langue du patient, ladite matrice étant maintenue en place dans la bouche du patient au moyen d'un dispositif de fixation positionné sur la face palatine de molaires supérieures situées de part et d'autre de l'arcade dentaire. Les avantages de l'appareil d'orthopédie dento-faciale selon l'invention 20 sont nombreux : • L'appareil est invisible de l'extérieur, même lorsque le patient sourit, cet aspect esthétique est déterminant pour de nombreuses personnes. • La pose de l'appareil est significativement plus rapide que la pose 25 d'un appareillage traditionnel avec des points d'ancrage sur de nombreuses dents et un positionnement délicat des attaches. • La période d'adaptation est limitée et le patient perd rapidement la perception de l'appareillage, ce qui diminue fortement l'inconfort psychologique lié à la durée de traitement. 30 • La pose de l'appareil permet d'éviter dans un grand nombre de cas les avulsions dentaires. • La possibilité d'ajustement spécifique de chaque composant de l'appareil permet une précision accrue des déplacements dentaires, l'appareil étant individualisé pour s'adapter au mieux au 35 patient. • Compte tenu de l'appareillage, de sa forme et du nombre limité de points d'ancrage sur les dents les blessures de la langue sont réduites. • L'appareil permet un reconditionnement neuromusculaire 5 durablement favorable. • Le patient peut aisément suivre les progrès liés au traitement et la modification de l'esthétique en résultant, ce qui n'est pas le cas dans un traitement par orthodontie vestibulaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention se dégageront de la 10 description qui va suivre en regard des dessins annexés qui ne sont donnés qu'à titre d'exemples non limitatifs. La figure 1 est une vue de côté de l'arc vestibulaire fonctionnel supérieur positionné sur l'arcade dentaire. Les figures 2 et 3 illustrent le positionnement du tube vestibulaire sur les 15 bagues molaires et l'orientation de l'arc vestibulaire fonctionnel supérieur. La figure 4 présente une vue en perspective du tube vestibulaire. La figure 5 montre une vue en coupe du tube vestibulaire contenant l'arc métallique. La figure 6 représente le taquet vestibulaire du tube vestibulaire tel 20 qu'agencé sur la bague molaire et une vue en coupe partielle selon le plan A-A. La figure 7 montre un dispositif permettant d'allonger l'arc vestibulaire supérieur. Les figures 8 et 9 illustrent un autre dispositif permettant d'allonger l'arc 25 vestibulaire selon une vue de côté et selon une vue de dessous. La figure 10 montre une coupe de la matrice linguale positionnée dans la cavité buccale selon un plan vertical médian, en vue frontale. La figure 11 illustre une vue latérale de la matrice linguale positionnée dans la cavité buccale. 30 Les figures 12 à 14 présentent des vues sous différents angles de la matrice linguale selon une première variante de réalisation. La figure 15 est une représentation d'un boîtier métallique utilisable pour l'expansion des coques de la matrice linguale selon la première variante de matrice linguale. Les figures 16 à 18 illustrent une matrice linguale souple monocoque vue 5 sous différents angles, selon une autre variante de réalisation. Les figures 19 et 20 montrent un tube palatin selon une vue en perspective et selon une vue en coupe. La figure 21 représente un taquet palatin agencé sur une bague molaire et une vue en coupe partielle selon le plan B-B. 10 La figure 22 montre le dispositif de fixation d'une extension métallique de maintien de la matrice linguale. La figure 23 représente la matrice linguale en position dans la cavité buccale avec des extensions métalliques utilisées comme moyens de fixation. 15 La thérapie fonctionnelle employant un appareillage selon l'invention vise à corriger les mauvaises habitudes des muscles et des fonctions orales, notamment en raison du fait qu'un déséquilibre fonctionnel a des conséquences sur la morphologie pouvant entraîner des déformations osseuses et des anomalies au niveau de la position des dents. 20 L'appareil selon l'invention entraîne avantageusement une rééducation du contexte fonctionnel perturbé, les dysfonctionnements principaux étant une respiration buccale, une déglutition atypique, une position incorrecte du repos lingual, un manque de tonus lingual, ces dysfonctionnements étant souvent associés à une mauvaise position articulatoire. 25 L'appareil selon l'invention vise donc à restaurer les fonctions masticatoire, phonatoire, respiratoire et de déglutition correcte en améliorant l'esthétique du patient à travers la correction des fonctions anormales des muscles oro-faciaux. Ainsi selon l'invention l'appareil d'orthopédie dento-faciale comporte au 30 moins un arc vestibulaire fonctionnel, cet arc peut être placé sur l'arcade dentaire supérieure ou inférieure ou plus généralement sur les deux. Le principe de fonctionnement de l'arc fonctionnel vestibulaire est de modifier les forces musculaires des joues du patient. L'arc vestibulaire fonctionnel va permettre la perception des forces de pression des joues et 35 leur rééducation par le patient. Les hyperpressions des joues pendant et entre les déglutitions vont provoquer des irritations de la muqueuse par frottement contre l'arc vestibulaire fonctionnel. Ces irritations vont conduire le patient à limiter progressivement la contraction des muscles des joues pendant et entre les déglutitions. Les irritations disparaissent lorsque le patient arrive à déglutir sans contraction des joues, ce qui se passe lors de la déglutition adulte physiologique. L'arc vestibulaire est passif, il n'exerce pas de force directe sur les dents du patient. C'est la modification des propres forces du patient qui permet le 10 développement des maxillaires. La figure 1 illustre le positionnement de l'arc vestibulaire fonctionnel supérieur dans la bouche du patient et le fait que l'arc vestibulaire est constitué de quatre parties essentielles : Un arc métallique 1 plat allant de la bague molaire droite 2 à la 15 bague molaire gauche. - Deux tubes vestibulaires 3 permettant le maintien de l'arc métallique 1 sur chaque bague molaire 2. - Deux bagues molaires 2 comportant chacune un taquet vestibulaire facilitant le placement et la fixation du tube vestibulaire 3. 20 Un moyen de réglage de l'allongement de l'arc vestibulaire fonctionnel pour son adaptation au développement du maxillaire. L'arc vestibulaire représenté sur la figure 1 suit le contour de l'arcade supérieure au niveau des collets des secondes et des premières prémolaires, puis à partir des canines l'arc remonte au-dessus du collet 25 des incisives afin de ne pas être visible lors du sourire. L'arc vestibulaire fonctionnel présente une boucle médiane en forme de V dans la zone du frein labial supérieur afin d'éviter la blessure de celui-ci. La distance entre l'arc métallique 1 et la gencive est d'environ 2 mm. Cet arc métallique 1 est ajusté à partir des empreintes du patient. 30 De la même manière l'arc vestibulaire inférieur, non représenté par une figure, est positionné entre la molaire gauche et la molaire droite et comporte également les parties essentielles décrites précédemment. L'arc vestibulaire fonctionnel inférieur suit le contour vestibulaire de l'arcade inférieure juste au-dessus des collets des secondes et des 35 premières prémolaires, puis à partir des canines l'arc remonte pour venir devant le milieu de la face vestibulaire des incisives. La figure 2 est une vue agrandie montrant le placement de l'arc vestibulaire fonctionnel sur la molaire supérieure gauche du patient. La figure 3 est une vue de dessous de la même molaire supérieure gauche montrant la fixation, la forme et l'orientation de l'arc sur la bague molaire 2. Il est notamment illustré que l'arc métallique 1 forme un coude avant de pénétrer dans le tube vestibulaire 3. Plus précisément l'arc métallique 1 est un fil plat de section rectangulaire avec des bords arrondis, d'une épaisseur d'environ 1 mm et d'une hauteur d'environ 2 mm. Un tel fil plat présenté de nombreux avantages par rapport à l'emploi d'un fil rond notamment en raison du fait que la répartition des appuis est plus favorable et le patient est moins fréquemment blessé par l'appareillage, L'extrémité de l'arc métallique 1 rentre dans le tube vestibulaire 3 disposé sur la bague molaire 2 jusqu'à une butée en forme de baïonnette orientée 15 vers l'extérieur et vers le haut. L'arc métallique 1 est simplement maintenu dans le tube vestibulaire 3, de telle manière que l'extraction de l'arc vestibulaire fonctionnel par le patient soit aisée. Chaque tube vestibulaire 3 est fixé par des techniques connues dans le 20 domaine sur le taquet vestibulaire 4 agencé sur la bague molaire 2. Ce taquet vestibulaire 4 est représenté sur la figure 6. Les figures 4 et 5 montrent la forme du tube vestibulaire 3. La figure 4 est une vue en perspective du tube tel que positionné sur la bague molaire supérieure gauche, avec notamment l'orientation de son 25 placement par rapport au sens mésial M, au sens distal D, à la partie supérieure S et inférieure I. Contrairement aux tubes existants, de formes rondes, permettant de fixer les auxiliaires, le tube vestibulaire spécifique de l'invention comporte une section évidée interne 5 rectangulaire. La hauteur du tube H permet 30 'introduction de l'arc métallique 1 avec un jeu vertical minimum, c'est à dire une hauteur H juste supérieure à la hauteur du fil métallique plat, tel que cela est représenté sur la figure 5. La section évidée interne 5 est prévue avec une longueur L importante par rapport à l'épaisseur du fil plat de manière à permettre un débattement 35 transversal notable, typiquement de l'ordre de 2 mm. 7 Le tube vestibulaire 3 comporte en outre un évidement 6 permettant le passage d'un fil d'un appareil classique reliant les dents entre elles. Un tel évidement peut être configuré de différentes manières et conçu pour être convertible ou non sans sortir du cadre de l'invention. Cet évidement 6 permet la combinaison de l'appareillage selon l'invention avec un traitement classique multibagues. La figure 4 montre les extensions 7 distales et mésiales permettant le soudage du tube vestibulaire sur le taquet vestibulaire 4. Cette opération de soudage étant connue en soi dans le domaine. Le positionnement du tube vestibulaire 3 sur la bague molaire 2 doit être réalisé avec une grande précision. Pour cela il est prévu un taquet vestibulaire 4 solidaire de la bague molaire, c'est-à-dire conformé lors de la fabrication de ladite bague molaire, disposant d'un relief en surépaisseur en forme de croix, tel que cela est représenté sur la figure 6, le relief étant de forme prismatique sur chaque branche de la croix. L'ajustement tube vestibulaire - taquet est effectué de manière optimale en prévoyant une forme en creux 8, complémentaire de celle de la croix, sur la face au contact du taquet vestibulaire 4. Il est bien évident qu'il peut être envisagé de multiples formes complémentaires d'emboîtement permettant un positionnement précis du tube vestibulaire sur le taquet vestibulaire sans sortir du cadre de l'invention. Pour la bague molaire inférieure il peut également être conçu un taquet lisse positionné par exemple sur la face linguale de ladite bague molaire inférieure, de manière à faciliter l'extraction de la bague au moyen d'un instrument classiquement utilisé dans le domaine. Un tel taquet lingual faisant partie intégrante de la bague est composé d'une surépaisseur métallique de forme rectangulaire, le plus grand côté étant horizontal. Le taquet lingual présente un rebord droit sur son côté gengival pouvant être accroché par le mors de la pince à débaguer, ce qui permet une dépose facile de la bague nue après essayage de celle-ci sur la dent du patient ou après scellement. Les trois autres rebords sont arrondis et se fondent à la bague afin d'accrocher le moins possible la langue lorsque la rééducation fonctionnelle la place contre le palais et les arcades dentaires. Selon l'invention il est prévu un moyen de réglage de l'allongement de l'arc vestibulaire fonctionnel pour son adaptation au développement du maxillaire, différents modes de réglage peuvent être prévus et notamment : • il est envisagé de placer des boucles sur l'arc métallique 1, tel que cela est représenté sur la figure 1, lesdites boucles pouvant être renforcées ou aplaties à volonté, • il peut être envisagé également, comme cela est représenté sur la figure 7, de placer un vérin 9 à proximité de l'extrémité de l'arc métallique 1 de manière à ajuster la longueur par simple vissage ou dévissage, • il peut aussi être conçu une extrémité d'arc métallique s'emboîtant dans un tube 10 tel que cela est illustré sur les figures 8 et 9, les deux parties emboîtées pouvant coulisser l'une par rapport à l'autre pour l'ajustement de longueur. La fixation entre les deux parties coulissantes pouvant être réalisée de manière classique par une ligature quelconque dans les points de percement 11. D'autres moyens d'extension de l'arc vestibulaire fonctionnel sont envisageables sans sortir du cadre de l'invention. L'appareil d'orthopédie dento-faciale comporte au moins un arc vestibulaire fonctionnel et une matrice linguale de rééducation, cette matrice se présente sous la forme d'une coque ajustée aux parois de la cavité buccale. Le mode de fonctionnement de la matrice linguale se fait par une prise de 25 conscience par le patient de la position et de la dynamique de sa langue, un apprentissage et une rééducation de la fonction linguale adulte. Le patient va apprendre à positionner sa langue dans la matrice et à commander une expansion de celle-ci. C'est la perception de cette expansion qui va permettre cette prise de conscience par le patient. 30 La langue doit pousser vers le haut et les côtés de la voûte palatine et également contre les arcades dentaires sans s'interposer. Cet apprentissage se fait lors de la déglutition mais aussi entre les déglutitions. La langue au repos peut apprendre à exercer une pression négative, ou aspiration, comme lors de la tétée ou de la déglutition 35 primaire. La matrice linguale va empêcher l'interposition de la langue entre les arcades et l'aspiration des joues qui en découle. La matrice linguale travaille en synergie avec l'arc jugal vestibulaire. La matrice linguale destinée à contenir la langue est réalisée à partir des moulages en plâtre du patient. Les figures 10 et 11 illustrent le positionnement de la matrice linguale 12 dans la bouche du patient, contre son palais 13. La figure 10 est une coupe verticale dans un plan perpendiculaire au plan de contact des dents et en vue de face qui illustre la forme en U inversé de la matrice dans cette partie de la bouche. La figure 11 est une coupe dans un plan vertical latéral qui montre la forme globalement trapézoïdale et concave de la matrice ainsi conçue pour épouser parfaitement la cavité buccale. La zone en creux 14 de cette partie latérale étant très proche des arcades dentaires. Ainsi les parois externes de la matrice vont correspondre dans la partie supérieure au palais dur 13, dans les parties latérales à la face linguale des dents des arcades supérieures et inférieures, dans la partie inférieure à la face interne de la mandibule 15. Les limites de la matrice linguale sont en arrière la limite palais dur - palais mou, et en bas la position à 5 mm environ en dessous du collet des dents de l'arcade inférieure. La matrice linguale doit être fine, d'une épaisseur d'environ 1 à 2 mm et 20 expansible pour jouer pleinement son rôle de rééducation. Selon l'invention la matrice peut être prévue expansible de différentes manières, il peut notamment être envisagé une matrice linguale en deux parties et des liaisons assurant la mobilité entre les parties, un exemple d'un tel dispositif est représenté sur les figures 12 à 14. 25 Plus précisément la matrice linguale dans cette variante comporte deux coques 16, 17, illustrées en vue supérieure sur la figure 12 et en vue frontale sur la figure 14. Les coques sont symétriques par rapport au plan vertical passant par la bouche et le larynx. La figure 13 illustre une vue latérale de ia coque 16 avec la zone en creux 14 de la partie concave. 30 Dans cette variante les deux coques 16 et 17 sont reliées entre elles au moyen de deux boîtiers métalliques 18 illustrés en coupe sur la figure 15. Lesdits boîtiers métalliques comportent deux parties coulissantes l'une par rapport à l'autre et un ressort de rappel 19 ramenant les coques dans une position jointive de repos. Afin de réaliser l'expansion de la matrice linguale il peut également être envisagé une matrice avec une coque unique en matériau souple déformable. La déformabilité du matériau souple sous l'action de la langue pourra ainsi 5 être obtenue selon plusieurs techniques : • il peut par exemple être envisagé de diminuer l'épaisseur de matière dans des parties souhaitées pour créer les zones expansibles, notamment dans la partie supérieure du palais ou dans la zone des arcades dentaires, 10 • il peut aussi être envisagé de percer des trous dans le matériau de manière à favoriser sa déformabilité locale dans les zones médianes et latérales, une telle solution est représentée sur les figures 16 à 18 qui présentent la coque souple percée, en vue supérieure sur la figure 16, en vue latérale sur la figure 17, et en vue frontale sur la 15 figure 18. Une telle coque souple utilisable selon l'une ou l'autre des deux variantes précédentes peut par exemple être fabriquée par thermoformage d'un plastique. Afin de maintenir la matrice linguale positionnée dans la bouche du 20 patient il est avantageux de réaliser un maintien ferme entre la matrice linguale et l'arcade dentaire supérieure. Pour cela il est donc prévu dans l'invention un dispositif de fixation positionné sur la face palatine d'une molaire située de chaque côté de l'arcade dentaire supérieure. Ce dispositif de fixation entre la matrice linguale et la dent comporte au 25 moins deux éléments : un élément fixé sur une bague molaire, un élément disposé sur la matrice linguale ou reliant celle-ci à l'élément fixé sur la bague molaire. Selon une première variante illustrée sur les figures 19 à 23 l'élément fixé sur 30 la bague molaire 20 est un ensemble constitué par un taquet palatin 21 soudé avec un tube palatin 22. Le taquet palatin conformé sur ladite bague molaire 20 en une seule pièce lors de sa fabrication est illustré sur la figure 21. 11 Le tube palatin 22 illustré sur les figures 19 et 20 comporte une section en demi-lune dont le côté plat est contre la bague molaire, deux ailettes 23 et 24 et un relief prismatique 25 permettant le positionnement du tube palatin 22 sur le taquet palatin 21. Le taquet palatin 21 permet un positionnement précis du tube palatin 22 avant son soudage. Lequel soudage est favorisé par la présence des ailettes 23 et 24. Tel que cela est illustré sur la figure 21 le taquet palatin 21 comporte une rainure en creux 29, de section triangulaire illustrée dans la coupe partielle selon le plan B-B, de, forme complémentaire au relief prismatique 25 porté par la partie plate du tube palatin. Selon l'invention et cette première variante de fixation la matrice linguale est maintenue en position dans la bouche du patient au moyen d'une extension métallique 26 illustrée sur les figures 22 et 23. L'extension métallique 26 s'emboîte dans le tube palatin 22, à une extrémité, et supporte la partie basse 28 de la matrice linguale par un crochet 27, à l'autre extrémité. L'extension métallique peut avantageusement comporter une tête configurée pour s'ajuster précisément à la conformation interne du tube palatin et éviter ainsi tout mouvement non souhaité de la matrice linguale dans la cavité buccale. L'extension métallique 26 est amovible, elle peut être supprimée lorsque le patient n'en a plus besoin. Selon une deuxième variante de fixation de la matrice linguale l'élément fixé sur la bague molaire 20 peut aussi être un ensemble disposant d'une cavité comportant des moyens de maintien pour une contrepartie en relief, laquelle contrepartie étant clipsable ou emboîtable dans ladite cavité par pression ou vissage. Selon une troisième variante de fixation de la matrice linguale l'élément fixé sur la bague molaire 20 peut être une structure métallique en creux ou en relief destinée à s'assembler avec une contrepartie de forme complémentaire portée par la matrice linguale, ladite forme complémentaire étant magnétisée. Le maintien de la matrice linguale en position dans la cavité buccale par l'intermédiaire d'une molaire supérieure équipée d'une telle bague étant ainsi réalisé par aimantation. Selon les trois variantes envisagées précédemment la matrice linguale peut être aisément retirée de la cavité buccale par le patient lui-même. Le traitement de patients au moyen d'un appareillage selon l'invention nécessite au moins un arc vestibulaire, de manière usuelle les arcs vestibulaires inférieur et supérieur seront employés conjointement et en synergie avec la matrice linguale. Selon les patients il pourra être envisagé de positionner les bagues molaires supérieures servant de points d'ancrage pour l'arc vestibulaire et pour la matrice linguale sur la même dent ou sur des dents différentes. Si les deux parties de l'appareillage sont fixées sur la même dent la bague molaire comportera sur sa face externe le taquet vestibulaire et sur sa face interne le taquet palatin. Quelle que soit la variante retenue par le praticien il peut dans toutes les situations être prévu un moyen facilitant l'extraction de la bague molaire, ce moyen pouvant être un taquet lisse ne portant pas de tube et configuré comme décrit précédemment ou une conformation spécifique d'un taquet support de tube, cela sans sortir du cadre de l'invention. De nombreuses variantes sont possibles et des éléments complémentaires peuvent être ajoutés aux arcs vestibulaires fonctionnels ou à la matrice linguale sans sortir du cadre de l'invention. Il peut par exemple être envisagé une protection latérale, sous la forme d'une plaque en plastique ou en silicone pouvant être clipsée sur l'arc pour protéger le patient du contact du fil métallique, ou du dispositif permettant l'allongement de l'arc, avec les lèvres. Il peut aussi être envisagé divers matériaux pour constituer l'arc métallique, divers polymères pour former la matrice linguale et des formes assez variées pour celle-ci. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et représentés à titre d'exemples, mais elle comprend aussi tous les équivalents techniques ainsi que leurs combinaisons
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La présente invention concerne un appareil d'orthopédie dento-faciale caractérisé par le fait qu'il présente :- au moins un arc vestibulaire fonctionnel prenant appui sur une molaire gauche et sur une molaire droite du patient, lesdites molaires étant situées sur la même arcade dentaire.- une matrice linguale (12) de rééducation comportant au moins une dimension réversiblement expansible sous l'action de la langue du patient, ladite matrice étant maintenue en place dans la bouche du patient au moyen d'un dispositif de fixation positionné sur la face palatine de molaires supérieures situées de part et d'autre de l'arcade dentaire.
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1- Appareil d'orthopédie dento-faciale caractérisé par le fait qu'il présente au moins un arc vestibulaire fonctionnel, - une matrice linguale (12) de rééducation. 2- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 1 dans lequel l'arc vestibulaire est composé de quatre parties essentielles : -Un arc métallique (1) allant de la bague molaire droite (2) à la bague molaire gauche. Deux tubes vestibulaires (3) fixés sur chaque bague molaire (2) 10 permettant le maintien de chaque extrémité de l'arc métallique (1) à l'intérieur d'une partie évidée interne (5). - Deux bagues molaires (2) comportant chacune un taquet vestibulaire (4) facilitant le placement et la fixation du tube vestibulaire (3). Un moyen de réglage de l'allongement de l'arc vestibulaire 15 fonctionnel pour son adaptation au développement du maxillaire. 3- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2 dans lequel l'arc métallique est plat, de section rectangulaire. 4- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2 dans lequel la partie évidée interne (5) du tube vestibulaire (3) est de section 20 rectangulaire. 5- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 4 dans lequel la partie évidée interne (5) du tube vestibulaire (3) est surdimensionnée dans sa longueur L de manière à autoriser un débattement latéral de l'extrémité de l'arc métallique (1). 25 6- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2, 4 ou 5 dans lequel le tube vestibulaire comporte en outre des moyens permettant de relier la dent à une dent voisine, par exemple au moyen d'un fil, de manière à rendre compatible ledit appareil d'orthopédie avec les appareils classiquement posés pour modifier l'arcade dentaire. 30 7- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2 dans lequel le taquet vestibulaire (4) fait partie intégrante de la bague molaire (2). 8- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 7 dans lequel le taquet vestibulaire (4) est lisse à sa surface. 9- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 7 dans lequel le taquet vestibulaire (4) comporte un relief en creux ou en surépaisseur sur sa surface permettant le positionnement précis d'une forme complémentaire portée par le tube vestibulaire (3). 10- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2 dans lequel le moyen de réglage de l'allongement de l'arc vestibulaire fonctionnel est formé par des boucles de l'arc métallique (1). 11- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 2 dans lequel le moyen de réglage de l'allongement de l'arc vestibulaire fonctionnel est formé par un dispositif de type vérin ou un dispositif de tubes emboîtables ajustables l'un par rapport à l'autre et maintenus par une ligature. 12- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 1 dans 15 lequel la matrice linguale de rééducation (12) comporte au moins une dimension réversiblement expansible sous l'action de la langue du patient. 13- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 1 dans lequel la matrice linguale (12) de rééducation est maintenue en place dans la bouche du patient au moyen d'un dispositif de fixation positionné sur la face 20 palatine de molaires supérieures situées de part et d'autre de l'arcade dentaire. 14- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 13 dans lequel le dispositif de fixation comporte au moins deux éléments : un élément fixé sur une bague molaire (20), 25 - un élément disposé sur la matrice linguale (12) ou reliant celle-ci à l'élément fixé sur la bague molaire (20). 15- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 14 dans lequel l'élément fixé sur la bague molaire (20) est un ensemble constitué par un taquet palatin (21) conformé sur ladite bague molaire (20) en une seule 30 pièce et soudé avec un tube palatin (22). 16- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 15 dans lequel le tube palatin (22) comporte une section en demi-lune dont le côté plat est contre la bague molaire (20), deux ailettes (23, 24) et un relief prismatique (29) permettant un positionnement précis du tube palatin (22) sur 35 le taquet palatin (21). 17- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon les 15 ou 16 dans lequel la matrice linguale (12) est maintenue en position dans la bouche du patient au moyen d'une extension métallique (26) s'emboîtant dans le tube palatin (22) par une extrémité, et soutenant la partie basse (28) de la matrice linguale (12) au moyen d'un crochet (27) à l'autre extrémité. 18- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 14 dans lequel l'élément fixé sur la bague molaire (20) est un ensemble disposant d'une cavité comportant des moyens de maintien pour une contrepartie en relief clipsable ou emboîtable dans ladite cavité par pression ou vissage. 19- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 14 dans lequel l'élément fixé sur la bague molaire (20) est une structure métallique en creux ou en relief destinée à s'assembler avec une contrepartie de forme complémentaire portée par la matrice linguale (12), ladite forme complémentaire étant magnétisée. 20- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 12 dans lequel la matrice linguale de rééducation (12) est une matrice rigide comportant deux coques articulées (16, 17) assemblées au moyen de deux boîtiers métalliques (18) coulissants, chaque boîtier métallique (18) comportant un ressort de rappel (19). 21- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 12 dans lequel la matrice linguale (12) de rééducation est conformée en une seule pièce dans un matériau souple, la déformabilité de la structure dans des zones prédéterminées étant obtenue soit au moyen de trous dans le matériau, soit au moyen de variations dans l'épaisseur du matériau souple. 22- Appareil d'orthopédie dento-faciale selon la 1 dans lequel l'arc vestibulaire supérieur et la matrice linguale (12) sont maintenus en position de chaque côté de l'arcade dentaire supérieure du patient au moyen d'une bague molaire unique comportant des taquets de formes différentes sur les deux faces vestibulaire et palatine de ladite bague.
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FR2898995
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PROCEDE DE SECURISATION D'UN CONTENU, ACCESSIBLE VIA RFID, ENREGISTRE DANS UNE MEMOIRE D'UN DISPOSITIF PRIVE
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L'invention a pour objet un procédé de sécurisation d'un contenu, accessible via RFID, enregistré dans une mémoire d'un dispositif privé. Le domaine de l'invention est celui des technologies dites sans contact et plus particulièrement celles connues sous le nom de RFID (Radio Frequency Identification). Ces technologies font aujourd'hui office de révolution dans le domaine de la logistique. D'une manière succincte la technologie RFID est basée sur des marqueurs réagissant aux radiofréquences de lecteurs appropriés. La technologie des tags (étiquettes) RFID répond aux problématiques de traçabilité de produits et notamment au suivi de livraison. Dans cette voie les tags RFID remplacent les codes barres car, contrairement à un code barre, un tag RFID présente l'avantage de ne pas nécessiter que le lecteur soit approché du produit pour que l'identification opère. Les domaines d'applications des technologies RFID sont, la logistique industrielle, la sécurité et plus généralement la vie courante. Les applications de sécurité correspondent à des besoins d'identification, de contrôle ou de lutte contre la contrefaçon. Une application de la vie courante est par exemple un paiement interactif sans contact. On remarque aussi qu'on a besoin d'applications sécurisées dans la vie courante. Dans le contexte de ce document un tag est une puce électronique comportant au moins une antenne accordée sur une fréquence prédéterminée. Ledit circuit est alors apte à émettre une réponse automatique à la détection d'un champ électromagnétique correspondant à la fréquence d'accord de ladite antenne. La réponse comporte alors des informations enregistrées dans le circuit électronique. Un tel tag permet l'identification à distance, grâce à un lecteur qui capte les informations contenues dans le circuit électronique, aussi appelé puce. Ces informations sont, par exemple, un numéro de série, une description sommaire et/ou un numéro de lot. A l'heure actuelle on trouve deux types de tag: les tags actifs et les tags passifs. Les tags actifs comportent une batterie interne qui permet à la puce d'être alimentée et de diffuser un signal à destination du lecteur. Les tags passifs n'ont pas de batterie, c'est le signal électromagnétique du lecteur qui active le tag et lui permet de fonctionner en y induisant du courant. Dans ce cas on parle aussi d'un transpondeur. Les tags peuvent aussi être distingués selon qu'ils sont en lecture seule ou réinscriptibles. Dans l'état de la technique de nombreuses craintes sont associées à l'utilisation croissante des technologies RFID. L'une de ces craintes est la protection de la vie privée. En effet les tags peuvent être interrogés à n'importe quel moment et à n'importe quel endroit par une personne ayant un lecteur adapté. Certains pays ont adopté ce type de tag comme élément de leurs papiers d'identité. Dans ces mêmes pays les citoyens sont réduits à devoir transporter leurs papiers d'identité dans une cage de Faraday portable afin de limiter les usages abusifs qui peuvent être faits de leurs pièces d'identités. Cela pose d'autres problèmes d'encombrement, de poids et également de détection intempestive lors d'un passage à proximité de détecteurs de métaux. Dans l'invention on résout ces problèmes pour les tags embarqués dans des dispositifs privés de type téléphone mobile, assistant de données personnel (PDA) ou autre dispositif mobile. Ici un dispositif mobile est un dispositif qui peut être transporté dans une poche, sac ou sacoche. Un tel dispositif est donc aisément utilisable et son poids n'excède pas, dans le pire des cas, quelques kilogrammes. Dans l'invention le dispositif privé qui embarque la technologie RFID applique un contrôle sur celle-ci. Le résultat de ce contrôle est une autorisation de répondre, ou une interdiction de répondre, aux sollicitations reçues par la/les technologies RFID embarquées. L'invention a donc pour objet un procédé de sécurisation d'un contenu enregistré dans une mémoire d'un dispositif privé, ledit contenu étant accessible via une liaison de type RFID par l'intermédiaire de laquelle un dispositif lecteur interroge le dispositif privé qui comporte une interface du type RFID précité, le dispositif lecteur émettant des requêtes de lecture, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - blocage, par le dispositif privé d'une réponse automatique de l'interface RFID, - interception d'une requête de lecture, émise par le dispositif lecteur, par le dispositif privé, - analyse de la requête interceptée par le dispositif privé, - déblocage de la réponse automatique de l'interface RFID en fonction du résultat de l'analyse. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le dispositif privé comporte une carte SIM, cette carte SIM mettant en oeuvre les étapes de sécurisation du procédé selon l'invention. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le dispositif privé comporte une interface homme machine, le procédé comportant alors les étapes supplémentaires suivantes lors de l'analyse : - le dispositif privé interroge l'utilisateur dudit dispositif privé via l'interface homme machine et sur la réponse à apporter à une requête de lecture reçue, -l'utilisateur du dispositif privé saisit une réponse à l'interrogation du dispositif privé via l'interface homme machine, - le dispositif privé interprète la saisie de l'utilisateur pour débloquer ou non la réponse automatique de l'interface RFID. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que le 20 procédé comporte les étapes supplémentaires suivantes : - comparaison de tout ou partie de la requête de lecture à une table de requêtes de lectures, ladite table de lecture associant tout ou partie d'une requête à un comportement de l'interface RFID, ces comportements étant au moins parmi l'ensemble formé de : 'répondre à la requête de lecture', et 'ne 25 pas répondre à la requête de lecture', -utilisation du comportement associé à tout ou partie de la requête de lecture pour l'analyse de celle-ci. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce qu'en cas de comparaison négative, la table de requête de lecture ne comportant pas 30 de correspondance pour la requête de lecture reçue, le dispositif privé adopte un comportement par défaut. Avantageusement l'invention est aussi caractérisée en ce que les étapes de sécurisation sont désactivables, laissant les composants RFID revenir à leur comportement d'origine. 35 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figure 1 : une illustration de moyens utiles pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. - Figure 2 : une illustration d'étapes du procédé selon l'invention. La figure 1 montre un dispositif 101 mobile. Dans notre exemple on considère que le dispositif 101 est un téléphone mobile. Dans la pratique il pourrait aussi s'agir d'un PDA ou d'un autre dispositif équivalent. Le téléphone 101 comporte au moins 1 tag 102 RFID. Le tag 102 est connecté aux autres éléments du téléphone 101 via un bus 103. On rappelle ici qu'un bus est un ensemble de fils ou de pistes comportant ces éléments en nombre suffisant pour conduire des signaux d'adresses, de données, d'horloges et d'alimentations. Le téléphone 101 comporte aussi un microprocesseur 104, un écran 105, un clavier 106, une batterie 107, une mémoire 108 de programmes et des circuits 110 interfaces selon une norme de téléphonie mobile. Dans une variante le téléphone 101 comporte aussi une mémoire 109 de comportements par défaut. Les éléments 104 à 110 sont interconnectés via le bus 103. Le téléphone 101 comporte encore un haut-parleur 114 connecté au bus 103. D'une manière générale le téléphone 101 comporte toutes les interfaces d'un téléphone mobile standard. Cela inclut un vibreur par exemple. Dans ce document lorsque l'on prête une action à un dispositif cette action est en fait réalisée par un microprocesseur du dispositif commandé par des codes instructions enregistrés dans une mémoire de programmes du dispositif. Pour l'invention la mémoire 108 comporte plusieurs zones, chacune correspondant à une fonctionnalité. Ne sont décrites que les zones correspondant directement à l'invention. La mémoire 108 comporte une zone 108a comportant des codes instructions pour bloquer et débloquer l'émission de réponses par le tag 102. La mémoire 108 comporte une zone 108b comportant des codes instructions pour intercepter les requêtes de lecture reçues par le tag 102. La mémoire 108 comporte une zone 108c comportant des codes instructions pour l'analyse des requêtes de lecture reçues par le tag 102. La mémoire 108 comporte une zone 108d comportant des codes instructions pour la mise en oeuvre d'une interface homme machine La mémoire 109 est structurée en une table dont chaque ligne associe une requête de lecture 109a à un comportement 109b. Dans une variante la table 109 comporte une ligne 111 décrivant un comportement par défaut. La figure 1 montre que le dispositif 101 peut passer dans une zone délimitée par une antenne 112 de lecture de tags RFID. L'antenne 112 est connectée à un dispositif non représenté apte à interroger le tag 102.. Les circuits 110 sont des circuits interface entre des signaux circulant sur le bus 103 et des signaux reçus et émis via une antenne 113 connectée au circuit 110. Dans un exemple les circuits 110 correspondent à une norme de téléphonie mobile, par exemple GSM, UMTS ou autre. La figure 2 montre une étape 201 de lecture préliminaire. La plupart du temps cette étape correspond à un déplacement physique du téléphone 101 dans le champ électromagnétique d'un dispositif de lecture. Ce déplacement est soit volontaire soit involontaire et à l'insu de l'utilisateur du téléphone 101. De l'étape 201 on passe à une étape 202 de réception d'une requête de lecture par le tag 102. Dans la pratique cette requête de lecture est une activation du tag par son antenne qui est accordée sur la fréquence du champ électromagnétique traversé par le téléphone 101. A partir de ce moment le tag 102 initie un processus de réponse automatique à l'interrogation. Pour d'autres types de tags plus évolués, la requête de lecture est un message complet reçu et traité par le tag 102. L'étape 202 suivant l'étape 201 est donc le pendant de ladite étape 201 pour le téléphone 101. Dans l'étape 201 un dispositif de lecture émet une trame de lecture, dans l'étape 202 la trame de lecture émise est reçue par le dispositif 101 via le tag 102. De l'étape 202 on passe à une étape 203 de blocage par le téléphone 101 du processus de réponse automatique du tag 102. Dans la pratique il existe au moins 2 moyens pour le téléphone 101 de réaliser cette opération : soit le tag et le téléphone sont aptes à communiquer l'un avec l'autre, le tag étant alors un périphérique esclave du téléphone 101, soit le téléphone 101 est apte à court-circuiter l'antenne du tag 102 ce qui a pour effet de le couper du monde. Ce court-circuit permet alors aussi au téléphone 101 de monitorer l'activité électromagnétique via l'antenne du tag 102. L'étape 203 est suivie d'une étape 204 d'interception du message de lecture. Cette étape se distingue de la précédente pour insister sur le fait que le message de lecture est géré par le téléphone 101 et non plus par le tag 102 qui est alors bloqué. Le contenu du message de lecture est donc transmis au téléphone 101, c'est-à-dire au microprocesseur 104 via le bus 103. Ce contenu est soit un identifiant du tag qui a été activé, soit le contenu du message de lecture lui-même. De l'étape 204 le téléphone 101 passe à une étape 205 d'analyse du message de lecture. Nous dérivons ici un enchaînement de tests conditionnant un traitement. Dans des variantes de l'invention une autre combinaison de ces tests peut être mise en oeuvre. Des variantes particulières peuvent très bien n'utiliser qu'un seul test. Dans l'exemple décrit l'analyse 205 commence par une étape 206 dans laquelle le téléphone 101 teste une mémoire de configuration permettant l'enregistrement du comportement du téléphone 101 lorsqu'il détecte une activité RFID. A ce stade les comportements possibles sont soit, réponse automatique soit, analyse préalable sans réponse. En cas de comportement avec réponse automatique le résultat de l'analyse est de laisser le tag 102 agir à sa guise, c'est-à-dire de répondre à toutes les sollicitations de lecture. Dans ce cas le téléphone passe à une étape 211 d'application du résultat de l'analyse et plus particulièrement à une étape 212 dans laquelle le téléphone 101 laisse le tag 102 répondre à la requête de lecture interceptée à l'étape 204. On remarque ici que, du point de vue de l'utilisateur, tout se passe comme si le téléphone 101 ne mettait pas en oeuvre le procédé selon l'invention. Si par contre le comportement est de préalablement poursuivre plus avant l'analyse, sans répondre, le téléphone 101 passe de l'étape 206 à une étape 207 de mise en oeuvre éventuelle d'une interface homme machine. Dans l'étape 207 le téléphone 101 lit une mémoire de configuration pour savoir s'il doit solliciter l'utilisateur en cas d'interception d'une requête d'interrogation RFID. Si c'est le cas alors cette interface est, par exemple, l'affichage d'un message sur l'écran 105. Ce message sollicite l'utilisateur pour qu'il saisisse le comportement qu'il souhaite voir adopter par le téléphone. Cette sollicitation prend par exemple la forme d'une question du type : "émettre les données du tag idTag ? O / N", où idTag est un identifiant du tag ayant reçu une requête de lecture. L'utilisateur n'a alors plus qu'à choisir oui (0) ou non (N) via une ou plusieurs touches du clavier 106. Cette saisie se fait via l'étape 208 suivant l'étape 207. Le résultat de cette saisie est interprété par le téléphone 101 pour déterminer un comportement. Si l'utilisateur du téléphone 101 ne souhaite pas être sollicité lors de l'interception d'une requête de lecture RFID alors le téléphone 101 passe de l'étape 207 à une étape 209 de recherche d'une préconfiguration correspondant à la requête d'interrogation. De l'étape 208 on passe alors à l'étape 211. Dans l'étape 209 le téléphone 101 parcourt la table 109 et plus particulièrement la colonne 109a à la recherche de la requête interceptée à l'étape 204. Cette recherche peut porter sur un identifiant du tag, une fréquence détectée, un champ contenu dans le message de requête de lecture. Dans le cas de tag passif il s'agit d'un identifiant du tag qui a été activé. Si la recherche est fructueuse alors le téléphone 101 lit le comportement correspondant à la ligne trouvée dans la colonne 109b. Encore une fois ce comportement est : répondre ou ne pas répondre. Après lecture de l'enregistrement trouvé, le téléphone passe à l'étape 211. Si aucun enregistrement n'est trouvé dans la mémoire 109, alors le téléphone passe à une étape 210 de détermination d'un comportement par défaut. Ce comportement est défini soit via une mémoire de configuration spécifique, soit via une ligne spécifique de la mémoire 109 qui est, par exemple, la dernière lue lors du parcours de la mémoire 109 à l'étape 209. De l'étape 210 le téléphone passe à l'étape 211. Dans l'étape 211, qui comporte deux sous-étapes 212 et 213, le téléphone 101 applique le comportement déterminé lors d'une des étapes précédentes. Ainsi, soit le téléphone laisse le tag 102 répondre à la requête de lecture (étape 212), soit le téléphone 101 ne laisse pas le tag 102 répondre à la requête de lecture RFID (étape 213). Avec l'invention on voit que l'utilisateur d'un dispositif privé garde le contrôle des lectures faites des tags RFID que comporte ledit dispositif privé. En effet, si un tag répond à une requête de lecture ce n'est qu'après une action de l'utilisateur porteur du tag. Cette action a, soit lieu au moment de la réception de la requête via une sollicitation de l'utilisateur à travers une interface homme machine, soit lieu au moment de la configuration du téléphone 101 lorsque l'utilisateur met à jour les mémoires de configuration du téléphone 101. L'analyse est désactivable via l'étape 205 et la configuration correspondante. En effet, comme décrit, le téléphone 101 peut être configuré pour ne pas procéder à l'analyse de la requête de lecture. Dans une variante de l'invention les mémoires 108 et 109 appartiennent à une carte microcircuit 115 de type carte SIM. Une telle carte microcircuit comporte aussi un microprocesseur apte à mettre en oeuvre des étapes du procédé selon l'invention. Ce microcircuit s'interface alors avec le bus 103 via un lecteur de carte non représenté du dispositif 101. Dès lorsque le téléphone 101 détecte une activité au niveau du tag 102, il transfert la gestion des requêtes reçus via le tag 102 à la carte SIM. Dans une autre variante, le tag 102 est lui aussi intégré à la carte SIM, celle ci devenant autonome au niveau de la gestion du tag. Dans une autre variante de l'invention, le comportement du téléphone est modifié par le procédé selon l'invention par l'installation d'un programme téléchargé. Ce programme est soit installé directement dans le téléphone 101, soit dans une carte SIM de ce téléphone. Ce programme est soit en code natif du système d'exploitation du téléphone, soit en pseudo code apte à être exécuté par une machine virtuelle installée dans le téléphone 101. Dans cette variante le procédé selon l'invention comporte donc une étape préliminaire d'installation de l'application modifiant le comportement du téléphone 101
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Pour éviter une collecte systématique et abusive d'informations enregistrées dans des tags RFID, on dispose dans le circuit de réponse d'un tel tag, un dispositif de contrôle mettant en oeuvre des étapes de contrôle et de validation de la réponse du tag. Cette validation est le fruit d'une action de l'utilisateur porteur du tag.
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1 - Procédé de sécurisation d'un contenu enregistré dans une mémoire d'un dispositif privé, ledit contenu étant accessible via une liaison de type RFID pat l'intermédiaire de laquelle un dispositif lecteur interroge (201, 202) le dispositif privé qui comporte une interface du type RFID précité, le dispositif lecteur émettant des requêtes de lecture, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - blocage (203), par le dispositif privé d'une réponse automatique de l'interface RFID, - interception (204) d'une requête de lecture, émise par le dispositif lecteur, par le dispositif privé, - analyse (205-210) de la requête interceptée par le dispositif privé, - déblocage (211-213) de la réponse automatique de l'interface RFID en fonction du résultat de l'analyse. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif privé comporte une carte SIM, cette carte SIM mettant en oeuvre les étapes de sécurisation du procédé selon l'invention. 3 - Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif privé comporte une interface homme machine (105, 106, 107, 108d), le procédé comportant alors les étapes supplémentaires suivantes lors de l'analyse : - le dispositif privé interroge (207, 208) l'utilisateur dudit dispositif privé via l'interface homme machine et sur la réponse à apporter à une requête de lecture reçue, - l'utilisateur du dispositif privé saisit (208) une réponse à l'interrogation du dispositif privé via l'interface homme machine, - le dispositif privé interprète la saisie de l'utilisateur pour débloquer ou non la réponse automatique de l'interface RFID. 4 - Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes supplémentaires suivantes : - comparaison (209) de tout ou partie de la requête de lecture à une table (209) de requêtes de lectures, ladite table de lecture associant tout ou partie d'une requête à un comportement de l'interface RFID, ces comportements étant au moins parmi l'ensemble formé de : 'répondre à larequête de lecture', et 'ne pas répondre à la requête de lecture', - utilisation du comportement associé à tout ou partie de la requête de lecture pour l'analyse de celle-ci. - Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'en cas de 5 comparaison négative, la table de requête de lecture ne comportant pas de correspondance pour la requête de lecture reçue, le dispositif privé adopte un comportement par défaut (111). 6 - Procédé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que les étapes de sécurisation sont désactivables (206), laissant les composants 10 RFID revenir à leur comportement d'origine.
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G,H
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G06,H04
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G06F,G06K,H04L
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G06F 12,G06K 7,G06K 19,H04L 9
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G06F 12/14,G06K 7/00,G06K 19/073,H04L 9/00
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FR2894618
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A1
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DISPOSITIF DE LUBRICATION POUR MOTEUR D'AVION
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Dispositif de lubrification pour moteur d'avion. L'invention concerne les dispositifs de lubrification, et plus particulièrement un dispositif de lubrification pour moteur d'avion. La lubrification des parties mobiles de moteurs d'avions, plus particulièrement des moteurs utilisés dans les avions de combat à réaction, pose des problèmes spéciaux. Dans les situations de combat, de tels avions sont fréquemment utilisés aux limites de leur domaine de perfor- mances, ou près de ces limites et, dans certaines conditions de forces d'accélération "g" et/ou d'altitude de vol élevée, ils subissent une perte temporaire de pression d'huile ou de lubrification dans certaines parties du moteur ou des carters d'engrenagesassociés, avec pour conséquence une surchauffe de parties du moteur ou des carters d'engrenages et un risque de baisse des performances. Des effets particulièrement défavorables, pouvant être rencontrés dans les conditions de combat, sont la perte de pression dans la pompe d'huile, ainsi que la stagnation de l'huile, c'est-à- dire le fait qu'une certaine quantité d'huile n'est pas utilisee parce qu'elle reste en stagnation et n'est pas mise en circulation à travers les parties mobiles. Un but de la présente invention est de fournir, pour un moteur d'avion à réaction, un dispositif à pompage d'huile qui est insensible à l'attitude de l'avion ou à son altitude de vol, et grâce auquel la perte de pression d'huile dans la pompe est rendue impossible. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet un dispositif de lubrification pour moteur d'avion à réaction, prévu pour alimenter en huile des organes mobiles, le dispositif comprenant, en combinaison, une pompe d'alimentation et un réservoir accumulateur qui assure une arrivée permanente d'huile à la pompe, ce dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend un premier conduit d'huile amenant l'huile de la pompe vers le réservoir accumulateur, un second conduit d'huile ramenant l'huile du réservoir accumulateur à la pompe et des moyens de mise en pression de l'huile à l'intérieur du réservoir accumulateur en vue de maintenir une amenée continue d'huile à la pompe. De préférence, les moyens de mise en pression de l'huile à l'intérieur du réservoir accumulateur sont constitués par de l'air comprimé. Le dispositif de lubrification comprend encore des conduits d'huile pour l'amenée de l'huile de la pompe à chaque organe mobile devant être lubrifié, et d'autres conduits d'huile pour le retour de l'huile depuis chaque organe mobile vers la pompe. Un des organes mobiles concernés peut être un carter d'engrenages à balayage automatique, utilisant l'effet de pompage centrifuge de ses engrenages pour forcer l'huile à retourner à la pompe par l'un desdits autres conduits d'huile. Un des organes mobiles à lubrifier peut être aussi un boîtier de roulement à balayage automatique, utilisant les effets centrifuges de ses parties tournantes pour forcer l'huile à retourner à la pompe par l'un desdits autres conduits d'huile. L'invention sera maintenant décrite plus en détail en référence au dessin schématique annexé dont l'unique figure représente, à titre d'exemple non limitatif, et sous la forme d'un schéma de principe fonctionnel, une forme de réalisation de ce dispositif de lubrification pour moteur d'avion à réaction. La Figure montre une pompe d'alimentation 10, un réservoir accumulateur d'huile 12, un carter d'engrenages 14 à balayage automatique et un boîtier de roulement 16 également à balayage aùtomatique. Un conduit primaire d'alimentation 18 reçoit 35 l'huile refoulée par la pompe 10 et amène cette huile au carter d'engrenages 14 et au boîtier de roulement 16 (plusieurs boîtiers de ce genre pouvant être prévus et alimentés de la même manière). Des premier et deuxième conduits de retour 20 et 22 ramènent l'huile respectivement du carter d'engrenages 14 et du boîtier de roulement 16 vers la pompe 10. Un conduit secondaire d'alimentation 24 reçoit aussi l'huile refoulée par la pompe 10 et l'amène vers le réservoir accumulateur 12, d'où part un troisième conduit de retour 26 qui ramène l'huile à la pompe 10. Le réservoir accumulateur 12 comporte un piston 28, monté coulissant à l'intérieur d'un volume cylindrique. L'espace situé entre le fond du piston 28 et une extrémité du volume cylindrique est rempli d'huile amenée à l'intérieur de ce volume par le conduit secondaire d'alimentation 24 partant de la pompe 10. L'huile qui pénètre dans cet espace du volume cylindrique est mise en pression par de l'air comprimé agissant sur le piston 28. En conséquence,l'huile refoulée par la pompe 10 vers le réservoir accumulateur 12 est renvoyée à la pompe sous une pression positive, et toute perte de pression d'huile est évitée, quelle qu'en soit la course (altitude de vol, rttitude de l'avion, ou forces d'accélération). La pression de l'air comprimé peut être contrôlée par des moyens à soupape appropriés, ou par prélè- vement d'air à partir d'un étage de compresseur, de telle manière que la pression d'air comprimé s'exerçant sur le piston 28 ne dépasse pas une valeur limite pour laquelle la pompe 10 deviendrait incapable de refouler l'huile vers le réservoir accumulateur 12. Le carter d'engrenages 14 est un carter à balayage automatique, dans lequel toute l'huile utilisée est balayée par l'effet centrifuge du train d'engrenages situé à l'intérieur du carter, et est ainsi forcée à retourner à la pompe 10 par le conduit de retour 20. D'une manière similaire, le boîtier de roulement 16 est un boîtier à balayage automatique, dans lequel l'effet centri- fuge des roulements provoque le retour de l'huile à la pompe 10 par le conduit 22. Avantageusement, le réservoir accumulateur 12 peut être réalisé comme une partie intégrante du carter d'engrenages 14, ce qui procure un gain d'encombrement et de poids. L'invention fournit ainsi un dispositif assurant la circulation de l'huile, pour un moteur d'avion à réaction, avec lequel l'huile est pompée en permanence vers toutes les chambres à lubrifier et depuis toutes ces chambres; les problèmes liés à un écoulement en deux phases sont fortement atténués et peuvent être éliminés; les dimensions encombrantes du dispositif de lubrification sont réduites, d'où une diminution du poids et du coût; la quantité d'huile est limitée au volume d'huile à utiliser réellement, car la stagnation d'huile est évitée (ceci comme conséquence du pompage positif vers toutes les chambres et depuis toutes Ces chambres). enfin et surtout la perte de pression d'huile est évitée dans la mesure où le dispositif reste insensible à l'attitude de l'avion et à son altitude de vol
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Destiné à un moteur d'avion à réaction, le dispositif alimente en huile des organes mobiles (14, 16) au moyen d'une pompe (10) et d'un réservoir accumulateur (12) qui assure une arrivée permanente d'huile à la pompe. Un premier conduit (24) amène l'huile de la pompe (10) vers le réservoir (12), et un second conduit (26) ramène l'huile du réservoir à la pompe, tandis que de l'air comprimé assure une mise en pression de l'huile dans le réservoir (12). D'autres conduits (18, 20, 22) assurent l'amenée de l'huile de la pompe (10) à chaque organe mobile (14, 16) à lubrifier et le retour de l'huile depuis cet organe vers la pompe. Les organes concernés peuvent être un carter d'engrenages (14) et/ou un boîtier de roulement (16).
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1.- Dispositif de lubrification pour moteur d'avion à réaction, prévu pour alimenter en huile des organes mobiles (14, 16), le dispositif comprenant, en combinaison, une pompe d'alimentation (10) et un réservoir accumulateur (12) qui assure une arrivée permanente d'huile à la pompe, caractérisé en ce qu'il comprend un premier conduit d'huile (24) amenant l'huile de la pompe (10) vers le réservoir accumulateur (12), un second conduit d'huile (26) ramenant l'huile du réservoir accumulateur (12) à la pompe (10) et des moyens (28) de mise en pression de l'huile à l'intérieur du réservoir accumulateur (12) en vue de maintenir une amenée continue d'huile à la pompe (10). 2.- Dispositif de lubrification selon la Revendication 1. caractérisé en ce que les moyens de mise en pression de l'huile à l'intérieur du réservoir accumulateur sont constitués par de l'air comprimé. 3.- Dispositif de lubrification selon la Revendication 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend des conduits d'huile (18) pour l'amenée de l'huile de la pompe (10) à chaque organe mobile (14, 16) devant être lubrifié, et d'autres conduits d'huile (20, 22) pour le retour de l'huile depuis chaque organe mobile (14, 16) vers la pompe (10). 4.- Dispositif de lubrification selon la Revendication 3, caractérisé en ce qu'un des organes mobiles est un carter d'engrenages (14) à balayage automatique, utilisant l'effet de pompage centrifuge de ses engrenages pour forcer l'huile à retourner à la pompe (10) par l'un desdits autres conduits d'huile (20) 5.- Dispositif de lubrification selon la Revendication 3 ou 4, caractérisé en ce qu'un des organes mobiles est un boîtier de roulement (16) à balayage automatique, utilisant les effets centrifuges de ses parties tournantes pour forcerl'huile à retourner à la pompe (10 par l'un desdits autres conduits d'huile (22).
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F
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F02
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F02C 7
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FR2899132
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN FLUIDE A L'AIDE D'UN RESEAU AUTO ORGANISE ADSORBE SUR UNE SURFACE
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La présente invention concerne un procédé de traitement d'un fluide. Le traitement des fluides, que ce soit par exemple pour la purification ou l'enrichissement, peut être réalisé par différentes techniques selon l'échelle à laquelle il est souhaitable de travailler. Des membranes de séparation sont généralement utilisées pour des applications sur des volumes de fluide important mais cependant ce système n'est pas satisfaisant car la sélectivité et/ou la rapidité du transport reste limitée. Par ailleurs l'application à des échantillons de volume microscopique demeure hasardeuse. to L'une des méthodes de choix pour la séparation de molécules biologiques est l'électrophorèse par gel (basée sur le transport différentiel de polyélectrolytes tels qu'ADN ou protéines). Des gels possédant des pores de faibles tailles peuvent être réalisés de façon reproductible. Ces derniers, outre une durée de vie restreinte, présentent l'inconvénient de posséder des pores dont la distribution 15 spatiale demeure aléatoire. Enfin, cette technique reste lente et difficilement automatisable car des gels efficaces ne peuvent être préparés à l'avance. L'utilisation de réseaux tridimensionnels a été approfondie au travers l'étude de polymères. Cependant, bien que de nombreux types de zéolite ou polymères nanoporeux aient été mis au point il n'en demeure pas moins que la 20 surface développée de tels systèmes reste limitée, et que l'accessibilité des pores est restreinte. La composition chimique de tels systèmes est, de surcroît, relativement réduite ( adaptabilité des pores) et la réactivité de certains sels métalliques peut être un facteur de risque supplémentaire lors d'une purification L'une des alternatives possibles à ces méthodes s'appuie sur la 25 réalisation de réseaux artificiellement nanostructurés possédant une géométrie régulière, flexible et contrôlable afin d'adapter les structures à diverses molécules cibles. Les techniques de nanostructuration (approche top-down ) accessibles sont cependant lourdes à mettre en oeuvre (lithographie par rayons X, électrons ou ions nécessitant généralement un travail en salle blanche) [J. Fu, Applied Physics 30 Letters, 2005, 87, 263902]. Les temps de fabrication sont longs et les coûts élevés. Par ailleurs, et malgré le développement récent de techniques telles que le nanoimprinting (transfert de structures au moyen de tampons), la fabrication à grande échelle de telles structures régulières reste problématique. A ce jour les techniques de nanostructuration n'ont permis l'obtention que de structures de taille supérieure à quelques dizaines de nanomètres. Or, les besoins de manipulation de grandes variétés de molécules de taille et de forme diverses nécessite la mise en oeuvre d'une approche entièrement nouvelle également compatible avec les impératifs de production à grandes échelles. A ce titre, les technologies dites bottom-up , utilisant notamment l'auto-assemblage de molécules présentent une alternative intéressante. io Cependant aucun procédé n'a encore véritablement permis d'atteindre la confluence des techniques top-down et bottom-up , il existe donc un besoin important de structures nanoscopiques de taille moléculaire (1-10 nm) permettant de contrôler sélectivement et rapidement le mouvement de molécules individuelles (transport sélectif) [D. Mijatovic, Lab on a Chip, 2005, 5, 492- 15 500]. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de traitement d'un fluide qui pallie les inconvénients précités, notamment en ce qui concerne la rapidité de 'passage du fluide. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de 20 traitement d'un fluide qui présente une meilleure sélectivité au fluide. D'autres but et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. La présente invention concerne un procédé de traitement d'un fluide. 25 Selon l'invention, le fluide est mis au contact d'un substrat à la surface duquel existe un réseau de molécules organiques, dites molécules de réseau, ou molécules réseau, possédant un noyau central ainsi qu'au moins un bras latéral, lesdites molécules réseau étant adsorbées à la surface du substrat. La présente invention concerne également un tamis moléculaire à 30 deux dimensions (tamis 2-D) constitué d'un substrat, tel que décrit dans la présente invention, à la surface duquel est adsorbé un réseau de molécules réseau selon la présente invention. La présente invention concerne en outre un module de traitement d'un fluide constitué d'une enceinte étanche comportant des moyens de circulation du fluide à traiter et renfermant un ou plusieurs tamis 2-D, selon la présente invention. La présente invention concerne également un module de traitement constitué en outre d'une deuxième enceinte étanche, les deux enceintes étanches étant équipées de moyens de circulation d'un fluide séparées par une paroi traversée d'un ou plusieurs tamis moléculaires à deux dimensions, ladite paroi étant constituée ro d'un matériau suffisamment étanche au fluide mais perméable au composés diffusant au travers du tamis. La présente invention concerne en outre l'utilisation d'un module tel que décrit dans la présente invention pour le traitement d'un fluide. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description 15 suivante, accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : La figure 1(a) représente schématiquement une molécule réseau, La figure 1(b) représente la structure de la molécule réseau représentée à la figure 1(a) La figure 1(c) représente schématiquement un réseau de molécules 20 selon l'invention sur une surface. La figure 2 (A) représente les structures des molécules suivantes: du TSB35, coronène, hexabenzocoronène et pentacène ; Les figures 2(B), (C) et (D) correspondent respectivement à une vue en microscopie STM d'un tamis 2-D seul (B) et après addition de coronène (C) ou 25 HBC (D). Les figures 3(A1), (A2), (A3) et (A4) représentent les images successives au microscope STM d'un tamis 2-D en présence de coronène montrant la diffusion de cavités en cavités du coronène, La figure 3(B) représente l'image STM d'un tamis 2-D en présence 30 d'une solution sous-stoechiométrique mixte de coronene et HBC, La figure 3(C) illustre le transport sélectif de molécules en présence d'un tamis 2-D. La figure 4 illustre un mode de réalisation particulier de l'invention mettant à profit un gradient de température. La figure 5 illustre un type de module pour l'utilisation du procédé en 5 mode dynamique pour la séparation de composés de tailles variables. La figure 6 est une courbe logarithmique représentant l'évolution du temps de résidence (ms) d'une molécule au sein d'un tamis 2-D en fonction de la température ( C). La figure 7 illustre un autre type de module pour l'utilisation du io procédé en mode dynamique pour la séparation de composés de tailles variables. La figure 8 représente un mode de réalisation particulier de l'invention dans lequel le traitement correspond à une catalyse. La présente invention concerne tout d'abord un procédé de traitement d'un fluide. Selon l'invention, le fluide est mis au contact d'un substrat à la surface 15 duquel existe un réseau de molécules organiques, dites molécules de réseau, ou molécules réseau, possédant un noyau central ainsi qu'au moins un bras latéral, lesdites molécules réseau étant adsorbées à la surface du substrat. Le réseau à la surface du substrat peut notamment être formé par des molécules réseau susceptibles de s'auto-organiser lors de leur dépôt. L'homme 20 du métier a à sa disposition une vaste famille de composés apte à adopter ce comportement [V. Barth, Nature, 2005, 437, 671-679]. La plupart de ces molécules réseau possèdent une structure plane centrale, correspondant au noyau central, à partir de laquelle rayonnent des bras latéraux. Au titre de molécule de réseau, il est également possible d'utiliser un assemblage de composés, certains assurant la 25 présence de la structure centrale plane et d'autres constituant les bras latéraux, pour former un complexe de réseau qui se comporte, à la surface du substrat, comme les molécules au titre de l'invention [J. A. Theobald, letters to Nature, 2003, 424]. Dans ce dernier cas le noyau central et ledit au moins un bras latéral ne sont pas liés de manière covalente mais par des interactions plus faibles et notamment de type 30 ionique ou liaisons hydrogènes. Dans l'exposé qui suit le terme molécule réseau, ou molécule dans la même signification, utilisable selon l'invention doit donc être 4 compris de manière large et inclure, lorsque cela est pertinent, de tels complexes. Les bras latéraux sont alors communs aux composés de type noyau central adjacents les uns des autres au sein du réseau. Dans les deux cas un réseau est obtenu par auto-assemblage grâce s à des interactions faibles de type liaisons hydrogènes ou Van der Waals, entre les différentes molécules. Ces molécules réseau peuvent également mettre à profit des interactions ioniques et peuvent alors se présenter sous la forme de sels, les contre ions étant typiquement de nature organique et préférentiellement porté par une autre molécule du réseau ou par la même molécule. io Les inventeurs considèrent que les molécules discotiques sont particulièrement intéressantes dans le cadre de la présente invention. De telles molécules correspondent à des composés possédant un noyau aromatique plan, le noyau central, pouvant être substitué par des groupes variés ainsi que par des chaînes de type alkyle et portant n bras latéraux, n étant un 15 entier supérieur ou égal à 1, correspondant à des groupes alkyles en C1 à 016. Au titre de noyau aromatique on peut notamment citer les structures carbonées aromatiques ou hétéroaromatiques, éventuellement mono- ou polysubstituées, constituées d'un ou plusieurs cycles aromatiques ou hétéroaromatiques comportant chacun de 3 à 8 atomes, le ou les hétéroatomes étant généralement N, 20 0, P ou S. Le ou les substituants peuvent contenir un ou plusieurs hétéroatomes, tels que N, 0, F, CI, P, Si, Br ou S ainsi que des groupes alkyles ou des groupes portant des hétéroatomes comme un groupe alcool, amine, imine, ester, acide carboxylique, thiol, amide, éther, trifluorométhyle, cétone, aldéhyde, sulfonyle, nitrile... La structure générale du noyau peut bien entendu être ramifiée et comporter 25 des noyaux aromatiques non accolés, d'une manière générale il est toutefois souhaitable que l'ensemble des liaisons de type n forme un système conjugué. Les inventeurs considèrent qu'il est particulièrement avantageux que le noyau aromatique soit constitué d'un benzène, d'une pyridine, d'un stilbène, comme le 1,3,5 tristyrilbenzène, d'une porphyrine, d'une phthalocyanine, d'une 30 subphthalocyanine ou de leurs dérivés. Un bras latéral selon l'invention est notamment constitué par une 6 chaîne latérale qui est un groupe alkyle correspondant généralement à une chaîne alkyle dont la longueur est supérieure à 4 atomes de carbone et de préférence comprise entre 6 et 16. Un groupe alkyle peut également être ramifié, plus ou moins saturé et plus ou moins substitué. Le ou les substituants peuvent contenir un ou s plusieurs hétéroatomes, tels que N, O, F, Cl, P, Si, Br ou S ainsi que des groupes portant des hétéroatomes comme un groupe alcool, amine, imine, ester, acide carboxylique, thiol, amide, éther, trifluorométhyle, cétone, aldéhyde, sulfonyle, nitrile... Il est préférable que le groupe alkyle soit une chaîne peu ramifiée. Un bras latéral conforme à l'invention peut notamment être un alkyle, 10 un alkoxy, un alkyl-éther de préférence linéaires et en C6 à C16. Dans le cas d'une molécule portant plusieurs bras latéraux, il est possible que ceux-ci soient de structure différente. Il est intéressant qu'un ou plusieurs centres asymétriques, typiquement sous la forme d'un carbone asymétrique, soit présent sur au moins un bras. Il est recommandé que la molécule réseau porte 6 bras. 15 Les molécules réseau préférées possèdent une structure de formule générale (I) : 20 25 dans laquelle RI à R6 représentent indépendamment des groupes alkyles en -CnH2n+1, et notamment des alkoxy en -OCnH2n+1, n étant un entier 30 supérieur ou égal à 1, et particulièrement en C6 à C16, et R7 à R9 sont indépendamment choisis parmi l'hydrogène, des groupes alkyles en C1 à C4 ou une fonction chimique portant un ou plusieurs hétéroatomes. De manière avantageuse la structure (I) possède un axe de symétrie d'ordre au moins égal à 3. Il est préférable que R1 et R6, R2 et R3 et R4 et R5 soient respectivement identiques entre eux ou alors que R1 à R6 soient identiques. II est préférable que R1 à R6 soient choisis parmi les alkyles, les alkoxy, les alkyl éthers présentant ou non une ou plusieurs insaturations et de préference linéaire en C6 à C16. Les substituants R7 à R9 seront avantageusement choisis parmi les fonctions lo chimique portant un ou plusieurs hétéroatomes, et notamment les fonctions alcool, thiol et amine, ou l'hydrogène, il est préférable que les substituants soient identiques et il est particulièrement opportun qu'ils correspondent à des hydrogène. Les molécules possédant un noyau central correspondant à un tristyrylbenzène portant des bras latéraux, notamment des chaînes alkoxy en û 15 OCnH2n+1, avec de préférence n compris entre 6 et 16, situés en méta des cycles aromatiques périphériques sont particulièrement avantageuses. Les inventeurs considèrent que le (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-didécyloxyphényl)-éthènyl]benzène) ou le (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-didodécyloxyphényl)-éthènyl]benzène), molécules pour lesquelles le coeur est de type tristyrilbenzène et les bras latéraux sont identiques et 20 correspondent à des chaînes linéaires ûOC10H21 ou encore en ûOC12H25, et ses dérivés sont particulièrement adaptés à l'invention. A la surface du substrat les molécules sont organisées grâce aux interactions molécules-substrat. L'inter-digitation des bras latéraux des molécules réseau adjacentes apporte une stabilité supplémentaire à l'ensemble. Cette stabilité 25 peut être accrue par la présence de groupes fonctionnels opportuns ( Cyano , OH , n-oxydes ...) susceptibles de créer des liaisons additionnelles de type hydrogène ou Van der Waals. Il est préférable que les molécules réseau possèdent un axe de symétrie d'ordre au moins égal à 3. L'ordre de symétrie de l'axe des molécules 30 influence la structure du réseau, l'homme du métier, considérant le réseau qu'il désire obtenir au regard du traitement qu'il veut faire subir au fluide, choisira la symétrie la mieux adaptée. Un axe est dit axe de symétrie d'ordre m si le nombre entier m est tel que l'angle de rotation 2it/m autour de cet axe est le plus petit angle qui amène la molécule à se superposer à elle même. Typiquement, une seule espèce de molécule de réseau est employée s pour former le réseau, mais il est toutefois possible d'utiliser des espèces différentes. Le substrat selon l'invention peut être choisi parmi des substrats organiques ou inorganiques. Il est souhaitable que ceux-ci aient une surface possédant des terrasses planes à l'échelle atomique, de préférence lesdites terrasses ont une surface supérieure ou égale à 400 nm2. Il est toutefois préférable 10 d'utiliser un substrat inorganique, celui-ci pourra notamment être choisi parmi les substrats métalliques comme les métaux de transition tels que Au, Ag, Cu ou des substrats utilisés dans le domaine de la biologie ou de l'électronique comme le silicium ou le carbone, par exemple sous forme de graphite pyrolytique fortement orienté (HOPG - Highly Oriented Pyrolitic Graphite). Du fait de l'influence du substrat 15 sur l'organisation des molécules, la molécule qui formera le réseau auto organisé devra posséder une affinité chimique suffisante en vue de son adsorption sur le substrat. Le substrat peut en outre subir un traitement de surface, tel qu'une oxydation, selon les propriétés que l'utilisateur souhaite qu'il possède. Le substrat sera avantageusement choisi en fonction des molécules 20 réseau que l'utilisateur souhaite employer et en fonction des affinités qui se développent entre eux. Il est connu que d'une manière générale la barrière d'adsorption n'est pas suffisamment importante pour conserver des molécules de petite taille à la surface d'un substrat dès que l'un des paramètres du milieu, comme la température ou l'agitation, est modifié. La présence de bras latéraux sur les 25 molécules réseau utilisables selon l'invention permet d'apporter une grande stabilité aux molécules adsorbées et permet une flexibilité importante dans leur choix. Par ailleurs la présence de bras latéraux permet également de diminuer la mobilité des molécules sur la surface du substrat sur lequel elles sont adsorbées, garantissant ainsi une grande stabilité au réseau formé. Ceci s'applique notamment aux surfaces 30 de graphite HOPG du fait de la grande affinité entre ce dernier et des chaînes aliphatiques ou alkoxy. Pour un substrat d'or par exemple, on pourra intégrer des 9 atomes de soufre ou d'azote au sein de ces chaînes afin d'augmenter la stabilité du réseau sur la surface. Cette méthode pourra être déclinée en fonction des affinités connues de chaque substrat. Il y a lieu de remarquer que le réseau peut être localement chiral sans que les molécules portent nécessairement de centre asymétrique [Spillman et al., J. Ma. Chem. Soc., 2003, 125, 10725-10728]. D'une manière générale il est possible que sur l'ensemble de la surface du substrat cohabitent des zones de chiralité distincte Selon le souhait de l'utilisateur, il peut être possible d'utiliser un substrat susceptible de favoriser la croissance d'un domaine d'une chiralité donnée, de tels io substrats possèdent des surfaces chirales, il s'agit en général de monocristaux clivé, les surfaces vicinales, i.e. les surfaces à marches, sont particulièrement adaptées. Les inventeurs considèrent qu'il est particulièrement intéressant d'employer une surface de carbone, préférentiellement sous forme de graphite pyrolytique fortement orienté, avec des molécules dérivées du stilbène et plus is particulièrement du tristyrylbenzène. Il est également souhaitable que la molécule porte trois, six ou neuf bras latéraux saturés, préférentiellement identiques, comme des chaînes aliphatiques en C6 à C16. L'ordre de l'axe de symétrie de telles molécules est typiquement d'ordre 3 Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre une étape de 20 préparation du substrat. L'homme de l'art est à même de prendre les dispositions nécessaires pour que la surface du substrat destinée à recevoir le réseau soit propre, ainsi par exemple dans le cas de HOPG il est préférable d'utiliser une surface fraîchement clivée. Le substrat est ensuite recouvert par le réseau de molécules réseau, 25 les molécules réseau peuvent être déposées de différentes manières. Une première méthode consiste à les dissoudre dans un solvant adapté, puis à recouvrir la surface avec la solution obtenue, le solvant pouvant être ensuite évaporé. Ce type de dépôt peut être réalisé aisément dans les conditions proches des conditions normales de température et de pression (CNTP, 1 atm, 25 C). Les protocoles expérimentaux sont 30 bien entendu à adapter en fonction de la molécule, néanmoins la méthode peut être mise en oeuvre dans une vaste gamme de température, limitée par la température 10 d'ébullition du solvant, et de pression. Ainsi, une goutte de solvant contenant les molécules réseaux solubilisées peut simplement être déposée sur le substrat sur lequel les molécules s'adsorbent et forment le réseau. Une autre méthode consiste à faire le dépôt par sublimation, généralement réalisée sous ultravide (UHV û Ultra High Vacuum) à partir d'une cellule de Knudsen,. Lors de leur dépôt les molécules sont adsorbées sur la surface et s'auto-organisent sous la forme d'un réseau, un tel dépôt présente les mêmes caractéristiques que ceux réalisés à partir d'un solvant. Ces méthodes conduisent à la réalisation de réseau de type tamis bidimensionnel ou à deux dimensions (tamis 2-D) constitué des molécules réseau assemblées sous to forme d'un réseau et adsorbées à la surface du substrat. Le tamis se présente sous la forme d'un substrat recouvert d'un réseau de molécules qui forme une véritable grille à sa surface : des cavités d'échelle moléculaire, seul accès à la surface du substrat, sont présentes au sein d'un vaste squelette carboné constitué de l'ensemble des molécules liées entre elles is par des interactions faibles. La taille et la forme des pores dans le tamis 2-D peut être notamment modulée en modifiant la longueur des bras latéraux des molécules réseau ou la taille du noyau central. Les affinités que le tamis 2-D développe avec un composé quelconque peuvent être modulées par la fonctionnalisation des bras latéraux en 20 introduisant des groupes permettant la création de liaisons hydrogènes par exemple. Le dépôt des molécules peut être suivi à l'aide d'un microscope tel qu'un microscope à effet tunnel (STMû Scanning Tunne/ling Microscopy). Au sens de l'invention le traitement du fluide correspond notamment à une purification ou un enrichissement par extraction ou adjonction de composés 25 particulier, il peut également correspondre à la catalyse d'une réaction sur des composés en solution dans le fluide considéré. Les composés devront présenter une affinité suffisante avec le substrat choisi leur permettant de s'y adsorber. Dans le cas du graphite HOPG, par exemple, le système s'adaptera particulièrement bien aux molécules de type PAH (Polycyclic Aromatic Hydrocarbons) que l'on retrouve 30 notamment dans les pétroles. Le procédé peut ainsi comporter une étape complémentaire correspondant à la détermination du substrat le plus adapté au composé d'intérêt, l'observation au STM de différentes surfaces mises en présence du composé permettra de sélectionner celui ou ceux pour lesquels l'affinité est la mieux adaptée, qu'elle soit grande ou plus modérée. Le procédé s'applique particulièrement à des liquides non visqueux dans les conditions opératoires choisies. Les paramètres de mise en oeuvre du procédé étant relativement flexibles il est ainsi possible de faire varier l'un d'eux pour adapter le procédé à la plupart des liquides. Ainsi à un liquide trop visqueux peut être ajouté un solvant supplémentaire pour le fluidifier, la température ou la pression du milieu peuvent être également changées. La concentration en espèces contenues dans le solvant peut également être facilement modulée dans la mesure où l'on souhaite éviter une saturation du tamis. Ainsi selon un premier mode de réalisation le procédé de traitement correspond à un procédé d'enrichissement contrôlé d'un fluide avec un composé d'enrichissement. Selon ce mode de réalisation le tamis 2-D est préparé de telle 1s sorte que la taille des pores soit proche de celle du composé d'enrichissement et de manière avantageuse que des liaisons faibles, comme des liaisons hydrogènes, puissent se développer entre le composé d'enrichissement et le réseau, et/ou le substrat, lorsque le composé d'enrichissement est situé dans un pore. Une variation contrôlée d'un paramètre tel que la température permet de libérer le composé 20 d'enrichissement. Ainsi par exemple pour enrichir un fluide en hexabenzocoronène (HBC) il est possible d'utiliser un tamis 2-D préparé à partir d'un réseau de dérivés du tristyrilbenzène sur HOPG. Le tamis enrichi peut être préparé à partir de HBC mis au contact du tamis 2-D à une température TI. Le fluide à traiter peut simplement être mis au contact du tamis 2-D enrichi, et, dès, qu'il est souhaitable de libérer le 25 HBC le tamis 2-D peut être porté à une température T2 à laquelle le réseau est plus lâche. Le paramètre de contrôle peut également être la charge globale du tamis. Selon un second mode de réalisation le traitement correspond à une purification statique du fluide. Ce mode de réalisation peut être notamment mis en oeuvre en adaptant la taille et la forme des pores du tamis 2-D à la taille des 30 composés de purification qu'il est souhaitable d'extraire du fluide. Les composés de purification, au contact, du tamis sont piégés dans les pores. Il est possible également de préparer le tamis de telles sorte que des liaisons faibles puissent se développer entre le réseau, et/ou le substrat, et les composés de purification afin d'accroître l'affinité existant entre le tamis 2-D et ces composés de manière à augmenter l'efficacité de la purification. Par ailleurs, l'utilisation d'un tamis chiral permet d'extraire sélectivement du fluide un des énantiomères du composé de purification si celui-ci est chiral. Par exemple l'utilisation d'un tamis 2-D préparé à partir d'un réseau de dérivés du tristyrilbenzène sur HOPG permet d'isoler sélectivement le HBC au sein d'une solution constituée d'un mélange d'hydrocarbures polyaromatiques (PAH) : coronène, HBC et pentacène. io Selon un troisième mode de réalisation le traitement correspond à une purification dynamique. Ce type de purification met à profit les propriétés spécifiques des tamis 2-D selon l'invention. Si le tamis 2-D correspond à un véritable piège pour certains composés tel qu'exposés dans les précédents modes de réalisation il se comporte également comme une surface de transfert pour d'autres 15 molécules qui diffusent alors de pores en pores. Le tamis peut ainsi notamment être utilisé pour séparer des composés de tailles variables. Ce type de comportement dynamique se manifeste notamment pour des interfaces liquide-solide, dont le ratio (molécules en solution / pores disponibles) est typiquement de l'ordre de la centaine. A titre d'exemple, la densité de pores issue de l'auto-organisation sur une surface de 20 graphite HOPG de la molécule TSB35 pourvue de bras latéraux en C10 s'élève à 8 1012 pores / cm2. Selon un mode particulier de réalisation il est souhaitable d'établir un gradient de température sur le tamis 2-D. La vitesse de transfert de pores en pores de certaines molécules en surface dépend alors de la température du tamis à la 25 position occupée par les molécules du composé considéré en son sein. Plus la température est élevée, plus la vitesse est importante. Ceci permet d'orienter le mouvement des molécules du composé des zones les plus chaudes du tamis vers les zones plus froides. Un tri sélectif entre les molécules du composé considéré qui par exemple restent coincées dans les pores (HBC par exemple) et les molécules qui 30 diffusent de pores en pores (Coronène par exemple) peut être réalisé. Un choix judicieux des molécules constituant le tamis 2-D permet de conférer ou non des 13 propriétés dynamiques à telle ou telle molécules. Une paroi placée parallèlement à la surface du substrat permet en outre de minimiser la diffusion des molécules à filtrer via le liquide. Selon un quatrième mode de réalisation le traitement correspond à une catalyse effectuée sur des composés dissouts dans le fluide. Il s'agit d'une application de la différence de mobilité entre molécules de tailles différentes au sein du réseau. Selon ce mode de réalisation une proportion, de 1 pour 1000 à 1 pour 100000 et de préférence 1 pour 10000, de molécule réseau est modifiée de telle sorte qu'elle porte un catalyseur. Le fluide contenant les molécules à traiter est mis en contact avec la surface catalytique ainsi réalisée dans un réacteur à catalyse hétérogène. Ainsi par exemple, enutilisant un tamis composé de TSB 35 dans le cas d'une oxydation de composés polyaromatiques comme le coronène et le HBC, la plupart des molécules de HBC présentes dans le fluide sont piégées en surface grâce au réseau auto-assemblé et ne rencontrent jamais le groupement catalyseur chimique. Les molécules de coronène présentes, quand à elles, sont mobiles en surface et se trouvent ainsi guidées vers les molécules contenant le groupement catalyseur chimique et sont ainsi oxydées. L'invention concerne également un tamis moléculaire à deux dimensions constitué d'un substrat à la surface duquel est adsorbé un réseau de molécules réseau, notamment celles présentées plus haut, caractérisé en ce que les molécules adsorbées sont capables de s'auto-organiser à la surface pour former un réseau. L'invention concerne également l'utilisation d'un tel tamis pour le traitement d'un fluide. Plus particulièrement le tamis moléculaire objet de l'invention est un tamis 2-D tel que présentés ci-dessus. L'invention concerne aussi un module de traitement d'un fluide constitué d'une enceinte, pouvant être étanche, comportant des moyens de circulation du fluide à traiter et renfermant un ou plusieurs tamis 2-D ainsi que son utilisation pour le traitement dudit fluide. Le module comporte avantageusement des moyens pour établir un gradient de température à l'intérieur de l'enceinte et avantageusement à la surface de chacun des tamis. Le module peut être également constitué de deux enceintes, préférentiellement étanches, équipées de moyens de circulation d'un fluide séparées par une paroi traversée d'un ou plusieurs tamis à deux dimensions, tamis 2-D, ladite paroi étant généralement constituée d'un matériau suffisamment étanche au fluide mais perméable aux composés diffusant au travers dudit tamis moléculaire. Le module de traitement peut aussi correspondre à un dispositif dans lequel un ou plusieurs tamis 2-D, et notamment sur un substrat tel qu'une feuille de graphite ou un ou plusieurs nanotube multi-feuillet, sont utilisés de manière pontante entre un premier milieu contenant le fluide à traiter, typiquement sous la forme d'une cuve, et un second milieu, typiquement sous la forme d'une cuve contenant un autre fluide ou alors sous vide. Le fluide à traiter comprenant ici encore des composés à isoler, l'extraction a lieu dans le sens du premier vers le second milieu, ou alors à injecter, le déplacement des molécules de composés ayant lieu dans le sens du is second vers le premier milieu. L'utilisation de moyens de chauffage, sous la forme d'un gradient de température imposé au tamis 2-D pontant peut être avantageusement rnis en place pour faciliter le déplacement de matière comme précédemment indiqué. Le temps de fixation d'une molécule d'un composé particulier peut 20 aisément être modulé avec la température : il diminue lorsque la température augmente. L'invention met en oeuvre des nanostructures à deux dimensions organisée par auto-assemblage et permet de travailler à l'échelle nanométrique. L'invention peut ainsi être utilisée dans de nombreux domaines d'application comme 25 l'électronique ou la biologie. Elle peut être mise en oeuvre de manière aisée et rapide, en effet, l'utilisation de molécules réseau qui s'auto-organisent permet d'éviter de lourdes étapes d'ingénierie moléculaire, il en découle un coût moindre tant pour l'utilisation sur de petites que de grandes surfaces. Par ailleurs le procédé peut être utilisé selon différents mode, statique 30 ou dynamique, ce qui apporte une grande flexibilité à l'utilisateur. II peut être mis en oeuvre sur de faibles quantités de fluide du fait de l'interaction directe de la surface avec le fluide, et permet ainsi d'éviter de gaspiller de la matière. L'interaction directe apporte également une grande rapidité au traitement. Enfin les possibilités de contrôle apportées par l'invention au niveau nanométrique sont importantes, l'utilisation en mode dynamique permet de contrôler 5 plus directement le mouvement des molécules individuelles. La présente invention concerne également l'utilisation d'un module tel que décrit dans la présente invention pour le traitement d'un fluide. Telle qu'illustrée ci après a été mise en oeuvre sur un substrat de HOPG de 1 cm2, dont la surface a été clivée avant utilisation afin de garantir sa 10 propreté, la présence de terrasses atomiquement planes, ici sur plusieurs centaines de nm2, de 300 à 600, a été constatée par observation au STM. La molécule réseau employée est dérivée du tristyrylbenzène, il s'agit du (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-didécyloxyphényl)-éthènyl]benzène) (TSB35), il a été également réalisé avec du (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-didodécyloxyphényl)-15 éthènyl]benzène) (bras latéral en -OC12H25). Celle-ci a été solubilisée dans un solvant (phényl-octane ou tetradécane) à une concentration d'environ 10-4 mol/L. Une goutte de la solution a ensuite été déposée sur l'échantillon fraîchement clivé. Le tamis 2-D ainsi obtenu a été caractérisé à l'aide d'un microscope STM, fonctionnant directement dans le liquide, dont la pointe est immergée dans la goutte. 20 Le réseau de TSB35 (fig. lb) a une géométrie hexagonale de type nid d'abeille, comprenant des cavités d'environ 1,3 nm de diamètre connecté par des canaux d'environ 1,1 nm de large. La structure de tamis constitué de molécules réseau (fig. lb) est représenté en figure 1c sur laquelle apparaissent les zones qui bloque le passage de molécules (1), les pores permettant l'accueil de molécules (2) 25 et les canaux permettant le passage des molécules de pores en pores (3). L'ajout successif de solvant (phényl-octane ou tetradecane par exemple) contenant différents composés de type hydrocarbure polyaromatique (PAH) permet de mettre en évidence les propriétés d'adsorption sélective du tamis 2-D. Spécifiquement, trois composés de taille et forme différente, dont la structure est 30 présentée figure 2, ont été testés, à savoir le coronène, l'hexabenzocoronène (HBC) et le pentacène. Une analyse STM a été réalisée sur les échantillons à hauteur constante avec une vitesse de balayage de 40 ms par ligne, une polarisation de l'échantillon de -1000 mV et un courant de consigne de 46 pA, la température du milieu a été fixée à environ 12 C. L'observation de disques brillants à l'intérieur de chaque cavité confirme le piégeage sélectif des molécules individuelles de coronène et HBC. Le pentacène, de taille supérieure au diamètre de la cavité n'est pas adsorbé. Une diminution de la concentration des composés dans le solvant conduit à un taux de remplissage restreint des cavités permettant le transport sélectif des composés de cavité en cavité qui a alors été mis en évidence. A grande cadence de balayage (0,5 images par seconde) le saut de molécules de cavité en cavité est directement observable, à plus faible cadence (0,05 images par seconde) des stries uniformément distribuées et parallèles à la direction de balayage sont observées : elles sont le signe de sauts moléculaires de cavité en cavité pendant l'acquisition de l'image. Des images successives en microscopie STM sur une surface de 11x11 nm2, à une vitesse de balayage de 24 ms/ligne, courant tunnel 11 pA, Vpo;nte = 1000 mV) tirées d'une séquence de 50 images STM obtenue à 12 C sont présentée figure 3A. Le déplacement des molécules d'un pore à l'autre dans le réseau est indiqué par des flèches. Les molécules de coronène se déplacent de cavité en cavité par diffusion dans le plan de surface, les molécules de HBC (de dimension supérieure à la taille des canaux) restent piégées à l'intérieur de chaque cavité. La figure 3B correspond à une image obtenue par STM d'une solution sous-stoechiométrique [concentration de cavités par unité de surface 8,2 x 1012 cavités/cm2] mixte de coronène et HBC (scan horizontal, 20x20 nm2, vitesse de scan: 160 ms/ligne, courant de consigne 8 pA) sur un tamis 2-D. Les cavités hébergeant transitoirement une molécule de coronène apparaissent striées contrairement à celles contenant des molécules de HBC. Le temps de résidence au sein de chaque cavité est modulable via une modification de la température du substrat. Plus la température du tamis est grande, plus le temps de résidence des molécules au sein des pores s'est révélé court. Sur la courbe présentée à la figure 6, correspondant au temps de résidence de molécules de coronène dans un réseau de TSB35, on peut constater que la dynamique des molécules de coronène au sein d'un réseau est accélérée d'un facteur 100 lorsque la température de l'échantillon augmente de 44 C. Par ailleurs, la plupart des modules de l'invention mettent généralement à profit la présence d'un gradient de température à la surface du ou des tamis 2-D qu'ils contiennent. Un tel gradient permet de favoriser le déplacement des molécules. Ainsi par exemple, et tel qu'illustré en figure 4, les molécules solubilisées dans un liquide arrive par la gauche (In) et s'adsorbe sur le tamis. Le to gradient permet alors de diriger les molécules des parties chaudes vers les parties froides (de gauches à droites sur le dessin), afin d'être extraites en sortie (out). Le mode de déplacement en présence du tamis 2-D du coronène, du HBC et du pentacène est illustrés à la figure 3C : les molécules de coronène se déplacent par les canaux formés par les bras latéraux des molécules réseau alors 15 que celles de HBC restent fixé dans les pores, les molécules de pentacène ont une taille trop importante pour pénétrer les pores, elles restent ainsi hors du réseau établi sur la surface. Le noyau central des molécules réseau est un obstacle au déplacement des molécules, qui ont une taille suffisamment faible (HBC et coronène) 20 pour pénétrer un pore, mais trop importante (seulement HBC) pour se déplacer au travers du réseau. Les molécules susceptibles de se déplacer à la surface sont celles dont la taille est suffisamment faible (HBC et coronène) pour pénétrer un pore puis se déplacer dans le réseau au travers des espaces, véritables canaux, que forment les bras latéraux (exemple : coronène). 25 Un premier module est représenté à la figure 5, il s'agit d'un module dans lequel deux enceintes étanches, ou deux cuves, l'une contenant un fluide à traiter (In) et l'autre un second fluide (Out), qui sont séparées par une membrane isolante ne permettant pas le passage de liquide. Un tamis 2-D selon l'invention est disposé à ou aux interfaces de la membrane et de la ou des parois des enceintes. Le 30 tamis 2D peut être éventuellement être utilisé comme paroi au niveau de la membrane. Seules les petites molécules peuvent ici diffuser par les canaux présents sur le tamis qui représentent le seul moyen de passage entre les deux enceintes. Ainsi les plus petites molécules peuvent être extraites du premier milieu (in) vers le second (out). Le passage d'un milieu à l'autre est d'autant plus efficace que la distance sur lequel il est réalisé est proche de la taille moyenne d'un monodomaine de molécule réseau. Ainsi, dans le cas d'un réseau de TSB 35 sur du HOPG et d'une solution de PAH de laquelle il est souhaitable d'extraire des molécules de coronène, la taille moyenne du monodomaine est de 100 nm à 1000 nm de large. Un autre type de module de traitement représenté en figure 7 correspond à un module dans lequel le tamis2-D est utilisé de manière pontante lo entre un premier milieu contenant le fluide à traiter, typiquement sous la forme d'une cuve, et un second milieu, typiquement sous la forme d'une cuve contenant un autre fluide ou alors sous vide. Par exemple la partie centrale est une surface de HOPG recouverte du réseau de TSB 35. Le côté gauche de la surface baigne dans la solution de molécules à filtrer (In). Seules les molécules dont la taille convient au ts processus de diffusion s'adsorbe au sein des cavités. L'utilisation d'un tel dispositif permet d'extraire les molécules de coronène d'une solution de PAH. Par ailleurs il est également possible d'utiliser un gradient de température qui oriente la dynamique des molécules de gauches à droites (fig.4 et 7). Les molécules migrent à sec jusqu'à la partie droite du tube, ou elle se retrouve dans le liquide du bassin de sortie (Out). 20 Ce dispositif a l'avantage qu'il est possible de l'utiliser dans la plupart des milieux, il n'est pas nécessaire que le tamis soit recouvert de liquide. Le traitement que peut subir un fluide peut être par exemple une réaction sélective : du coronène dans une solution de PAH contenant d'autres constituants de réactivité chimique comparable à celle du coronène mais de taille 25 moléculaire différente, tels que l'hexabenzocoronene (HBC), et tout autre PAH formé de plus de six cycles aromatiques, peut être sélectivement oxydé. La surface du catalyseur est constituée de graphite HOPG sur lequel sont adsorbées des molécules réseau, par exemple de TSB35. Quelques unes de ces molécules (typiquement une pour 10000) sont substituées chimiquement par un groupement 30 catalyseur chimique de la réaction d'oxydation, typiquement un composé de fer au degré d'oxydation II (un complexe comme une phthalocyanine de fer II ou un éther- couronne de fer II par exemple). Alternativement, ce complexe peut être lui-même adsorbé en surface, à condition qu'il soit suffisament volumineux pour y être immobilisé. Le fluide contenant les molécules à traiter est mis en contact avec la surface catalytique ainsi réalisée dans un réacteur à catalyse hétérogène. La plupart des molécules de HBC sont piégées en surface grâce au réseau auto-assemblé et ne rencontrent jamais le groupement catalyseur chimique. Les molécules de coronène, quand à elles, sont mobiles en surface et se trouvent ainsi guidées vers les molécules contenant le groupement catalyseur chimique et vont ainsi être oxydées (fig.8).10
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L'invention concerne un procédé de traitement d'un fluide.Selon l'invention, le fluide est mis au contact d'un substrat à la surface duquel existe un réseau de molécules organiques, dites « molécules réseau », possédant un noyau central ainsi qu'au moins un bras latéral, lesdites molécules étant adsorbées à la surface du substrat.La présente invention concerne également un tamis moléculaire à deux dimensions constitué d'un substrat à la surface duquel est adsorbé un réseau de molécules réseau.La présente invention concerne en outre un module de traitement d'un fluide comportant des moyens de circulation du fluide à traiter et renfermant un ou plusieurs tamis moléculaire à deux dimensions.
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1. Procédé de traitement d'un fluide caractérisé en ce que le fluide est mis au contact d'un substrat à la surface duquel existe un réseau de molécules organiques réseau, susceptibles de s'auto-organiser et possédant un noyau central ainsi qu'au moins un bras latéral, lesdites molécules réseau étant adsorbées à la surface du substrat. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les molécules réseau sont des molécules discotiques. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le noyau io central est constitué d'un noyau aromatique plan et en ce que les molécules réseau portent n bras latéraux, n étant un entier supérieur ou égal à 1, correspondant à des groupes alkyles en C1 à C16, lesdits groupes alkyles pouvant être ramifiés, plus ou moins saturés et plus ou moins substitués. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le noyau 15 aromatique est constitué d'un benzène, d'une pyridine, d'un stilbène, d'une porphyrine, d'une phthalocyanine, d'une subphthalocyanine ou de leurs dérivés. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les bras latéraux sont choisis parmi les alkyles ou les alkoxys de préférence linéaires et en C6 à C16• 20 6. Procédé selon les 1 à 3, caractérisé en ce que les molécules réseau sont de formule (I) : 25 30Dans laquelle R1 à R6 représentent indépendamment des groupes alkyles en -CnH2n+1, et notamment des alkoxy en -OCnH2n+1, n étant un entier supérieur ou égal à 1, et particulièrement en C6 à C16, et R7 à R9 sont indépendamment choisis parmi l'hydrogène, des groupes alkyles en C1 à C4 ou une fonction chimique portant un ou plusieurs hétéroatomes. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les molécules réseau de formule (I) possèdent un axe de symétrie d'ordre au moins égal lo à 3. 8. Procédé selon les 6 et 7, caractérisé en ce que R1 et R6, R2 et R3 et R4 et R5 soient respectivement identiques entre eux ou alors que R1 à R6 soient identiques entre eux. 9. Procédé selon les 6 à 8, caractérisé en ce que R7 15 à R9 représentent une fonction chimique portant un ou plusieurs hétéroatomes. 10. Procédé selon les 6 à 8, caractérisé en ce que R7 à R9 représentent un hydrogène. 11. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les molécules réseau sont choisies parmi le (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-didécyloxyphényl)éthènyl]benzène) et le (1,3,5-tris[(E)-2-(3,5-d idodécyloxyphényl)-éthènyl]benzène). 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes , caractérisé en ce que le substrat est constitué d'un métal, de silicium ou de carbone. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le substrat est constitué de graphite pyrolytique fortement orienté. 25 14. Procédé selon les 12 à 13, caractérisé en ce que le substrat a une surface possédant des terrasses planes à l'échelle atomique. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que les terrasses ont une surface supérieure ou égale à 400 nm2. 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que la 30 surface du substrat est une surface vicinale. 17. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 16,sous ultravide. 18. Procédé selon les 1 à 17, caractérisé en ce que le fluide est un liquide non visqueux. 19. Procédé selon les 1 à 18, caractérisé en ce qu'un gradient de température est établi sur un tamis à deux dimensions, constitué des molécules réseau assemblées sous forme d'un réseau et adsorbées à la surface du substrat. 20. Procédé selon les 1 à 19, caractérisé en ce que le traitement est une purification ou un enrichissement par extraction ou adjonction de io composés particuliers, ou une catalyse d'une réaction sur des composés en solution dans le fluide considéré. 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que le traitement correspond à une purification dynamique. 22. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que le 15 traitement correspond à une catalyse effectuée sur des composés en solution dans le fluide et en ce qu'une proportion de molécules réseau comprise entre 1 pour 1000 et 1 pour 100000, de préférence 1 pour 10000, est modifiée de telle sorte qu'elle porte un catalyseur. 23. Tamis moléculaire à deux dimensions constitué d'un substrat tel 20 que mentionné aux 12 à 16, à la surface duquel est adsorbé un réseau de molécules réseau, selon les 1 à 11. 24. Module de traitement d'un fluide constitué d'une enceinte étanche comportant des moyens de circulation du fluide à traiter et renfermant un ou plusieurs tamis moléculaires à deux dimensions, selon la 23. 25 25. Module de traitement selon la 24, constitué en outre d'une deuxième enceinte étanche, les deux enceintes étanches étant équipées de moyens de circulation d'un fluide séparées par une paroi traversée d'un ou plusieurs tamis moléculaires à deux dimensions, ladite paroi étant constituée d'un matériau suffisamment étanche au fluide mais perméable aux composés diffusant au 3o travers du tamis. 26. Utilisation d'un module selon les 24 ou 25 pour le 22traitement d'un fluide.
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B
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B01
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B01J
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B01J 20,B01J 29,B01J 31
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B01J 20/28,B01J 20/22,B01J 29/03,B01J 31/02
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FR2899806
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT AU MOINS UN MONOMERE ELECTROPHILE ET AU MOINS UN ORGANOPOLYSILOXANE ELASTOMERE RETICULE
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La présente invention concerne une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un monomère électrophile polymérisable et au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé, une utilisation de cette composition pour le traitement des cheveux ainsi qu'un procédé de traitement la mettant en oeuvre. Les cheveux sont généralement abîmés et fragilisés par l'action des agents atmosphériques extérieurs tels que la lumière et les intempéries, et par des traitements mécaniques ou chimiques tels que le brossage, le peignage, les décolorations, les permanentes et/ou les teintures. Il en résulte que les cheveux sont souvent difficiles à discipliner, en particulier ils sont difficiles à démêler ou à coiffer, et les chevelures, même abondantes, conservent difficilement une coiffure de bon aspect en raison du fait que les cheveux manquent de vigueur, de volume et de nervosité. Ainsi, pour remédier à cela, il est maintenant usuel d'utiliser des produits de coiffage qui permettent de conditionner les cheveux en leur apportant notamment du corps, de la masse ou du volume. Ces produits de coiffage sont généralement des compositions cosmétiques capillaires comprenant un ou plusieurs polymères qui présentent une forte affinité pour les cheveux et qui ont le plus souvent pour fonction de former un film à leur surface en vue de modifier leurs propriétés superficielles, notamment pour les conditionner. Un inconvénient lié à l'utilisation de ces compositions capillaires réside dans le fait que les effets cosmétiques conférés par de telles compositions ont tendance à disparaître, notamment dès le premier shampooing. Afin de remédier à cet inconvénient, il est envisageable d'accroître la rémanence du dépôt de polymères en effectuant directement une polymérisation radicalaire de certains monomères au niveau des cheveux. Toutefois, les traitements ainsi obtenus entraînent une dégradation de la fibre et les cheveux ainsi traités sont généralement difficilement démêlables. Par ailleurs, il est connu du document FR 2 833 489 d'utiliser des monomères électrophiles polymérisant par voie anionique directement à la surface des cheveux en présence d'un agent nucléophile tel que des ions hydroxyde (OH") contenus dans l'eau à pH neutre. Ainsi, une fois déposés sur la chevelure, ces monomères forment un polymère gainant les fibres. Cependant, le gainage obtenu à partir de ces compositions ne présente pas une résistance satisfaisante par rapport aux diverses agressions extérieures que peuvent subir les cheveux. Il existe donc un réel besoin de trouver des compositions cosmétiques, notamment pour le conditionnement des cheveux, qui soient rémanentes aux shampooings et aux agressions extérieures tout en conservant de bonnes propriétés cosmétiques, c'est-à-dire d'apporter du corps, de la masse ou du volume aux cheveux et ceci de manière durable. Ainsi la présente invention a pour objet une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend : - au moins un monomère électrophile polymérisable et - au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé. La composition de l'invention permet en associant des organopolysiloxanes élastomères réticulés à un monomère électrophile polymérisable, d'obtenir un gainage présentant une bonne résistance par rapport aux diverses agressions extérieures, notamment par rapport aux corps gras, tels que le sébum, et par rapport aux shampooings successifs. La présence des silicones élastomères réticulées dans la composition de l'invention permettent de réaliser des compositions épaissies avec une forte consistance (aspect solide qui ne s'écoule pas) et avec une grande facilité d'application (chute de la viscosité au cisaillement) et un toucher très agréable. Ces compositions conduisent ainsi à des gainages présentant un excellent toucher permettant ainsi d'éviter un shampooing terminal en fin d'application. Enfin, le séchage des gainages réalisés avec ces compositions s'effectue rapidement. L'invention a aussi pour objet un procédé de traitement cosmétique mettant en oeuvre la composition cosmétique selon l'invention. Un autre objet de la présente invention consiste en une utilisation de la composition cosmétique pour le traitement des cheveux. En particulier, l'invention concerne une utilisation de la composition cosmétique pour le conditionnement des cheveux. Plus particulièrement encore, l'invention concerne une utilisation de la composition cosmétique pour la coloration des cheveux. L'invention a encore pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou kits comprenant d'une part une composition comprenant au moins un monomère électrophile et d'autre part une composition comprenant au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé. D'autres objets, caractéristiques, aspects et avantages de l'invention apparaîtront encore plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Par monomère électrophile, on entend un monomère capable de polymériser par polymérisation anionique en présence d'un agent nucléophile tel que par exemple, les ions hydroxydes (OH") contenus dans l'eau à pH neutre. Par polymérisation anionique, on entend le mécanisme défini dans l'ouvrage "Advanced Organic Chemistry", Third Edition de Jerry March, pages 151 à 161. Le ou les monomères électrophiles présents dans la composition 5 de l'invention peuvent être choisis parmi : • les dérivés benzylidène malononitrile (A), le 2-(4-chlorobenzylidène)-malononitrile (Al), le 2-cyano-3-phényl acrylate d'éthyle (B), le 2-cyano-3-(4-chloro-phényl) acrylate d'éthyle (B1), décrits dans Sayyah, J. Polymer Research, 2000, p. 97 : CO2Et CI Phi - CN Cl (A) CN PhCN (B) (A1) (B1) CN 10 15 • les dérivés de méthylidènemalonates comme : • le 2-méthylène-malonate de diéthyle (C) décrit dans Hopff, Makromoleculare Chemie, 1961, p. 95, De Keyser, J. Pharm. Sci, 1991, p67 et Klemarczyk, Polymer, 1998, p. 173 : CO2Et CO2Et (C) • le 2-éthoxycarbonylméthylèneoxycarbonyl acrylate d'éthyle (D) décrit dans Breton, Biomaterials, 1998, p. 271 et Couvreur, Pharmaceutical Research, 1994, p. 1270 : O OvO~~OEt -OEt O (D) 20 • les dérivés itaconate et itaconimide comme • l'itaconate de diméthyle (E) décrit dans Bachrach, European Polymer Journal, 1976, p. 563 : CO2Me CO2Me (E) • le N-butyl itaconimide (F), le N-(4-tolyl) itaconimide (G), le 5 N-(2-éthylphényl) itaconimide (H), le N-(2,6-diéthylphényl) itaconimide (I), décrits par Wanatabe, J.Polymer Science : Part A : Polymer chemistry, 1994, p. 2073 : R i R= Bu (F), 4-tolyl (G), 2-éthylphényl (H), 2,6-diéthyphényl (I) • les dérivés a-(méthylsulfonyl)acrylates de méthyle (K), a(méthylsulfonyl)acrylates d'éthyle (L), a-(tert-butylsulfonyl)acrylates de méthyle (M), a-(methylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (N), a-( tert-butylsulfonyl)acrylates de tert-butyle (0), décrits dans Gipstein, J.Org.Chem, 1980, p. 1486 et les dérivés 1,1-bis-(méthylsulfonyl)éthylène (P), 1-acétyl-1- 15 méthyl sulfonyl éthylène (Q), a-(méthylsulfonyl) vinyl sulfonate de méthyle (R), a-méthylsulfonylacrylonitrile (S), décrits dans le brevet US 2 748 050 : SO2Me ' CO2t-Bu (N) SO2Me SO2Me ~CO2Me 'CO2Et (K) (L) S02t-Bu 'CO2Me (M) SO2t-Bu 'CO2tBu (0) SO2Me SO2Me COMe ,SO3Me (Q) (R)CN SO2Me (S) • les dérivés méthyl vinyl sulfone (T) et phényl vinyl sulfone (U) décrits dans Boor , J.Polymer Science, 1971, p. 249 : SO2MeSO2Ph (T) (U) • le dérivé phényl vinyl sulfoxide (V) décrit dans Kanga, Polymer preprints (ACS, Divison of Polymer Chemistry), 1987, p. 322 : (V) • le dérivé 3-méthyl-N-(phénylsulfonyl)-1-aza-1,3-butadiène (W) décrit dans Bonner, Polymer Bulletin, 1992, p. 517 : NSO2Ph l0 (W) • les dérivés acrylates et acrylamides comme : • le N-propyl-N-(3-triisopropoxysilylpropyl)acrylamide (X) et le N-propyl-N-(3-triethoxysilylpropyl)acrylamide (Y) décrits dans Kobayashi, Journal of Polymer Science, Part A : Polymer Chemistry, 15 2005, p. 2754 : Pr OiPr 1 ko,pr ~SOiPr O (X) • le 2-hydroxyéthyl acrylate Pr OEt I I N.~~SNoEt OEt O (Y) (Z) et le 2-hydroxyéthyl méthacrylate (AA) décrits dans Rozenberg, International Journal of Plastics Technology, 2003, p. 17 : • le N-butyl acrylate (AB) décrit dans Schmitt, Macromolecules, 2001, p. 2115 et le tert-butyl acrylate (AC) décrit dans Ishizone, Macromolecules, 1999, p. 955 : ~OBu OtBu OH (AA) Le monomère électro-attracteur utile dans la présente invention peut être cyclique ou linéaire. Lorsqu'il est cyclique, le groupe éléctro-attracteur est de préférence exocyclique, c'est-à-dire qu'il ne fait pas partie intégrante de la structure cyclique du monomère. Selon un mode de réalisation particulier, ces monomères présentent au moins deux groupes électro-attracteurs. A titre d'exemple de monomères présentant au moins deux groupes électro-attracteurs, on peut citer les monomères de formule (I) : R1 R3 R2 R4 (1) dans laquelle : • R1 et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur (peu ou non inductif-attracteur) tel que : - un atome d'hydrogène, - un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -000Rä -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène, - un résidu polyorganosiloxane modifié ou non, - un groupement polyoxyalkylène, • R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur (ou inductif-attacteur) choisi de préférence parmi les groupements -N(R)3+, -S(R)2+, -SH2+, -NH3, - NO2, -SO2R, -C=N, -COOH, -COOR, -COSR, -CONH2, CONHR, -F, - Cl, -Br, -I, ùOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle tels que phényle, ou les groupements aryloxy tels que phénoxyloxy, • R désigne un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, mieux encore de 1 à 10 atomes de carbone, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', - COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère pouvant être obtenu par polymérisation radicalaire, par polycondensation ou par ouverture de cycle, R' désignant un groupe alkyle en C1-Clo. Par groupement électro-attracteur ou inductif-attracteur (-I), on entend tout groupement plus électronégatif que le carbone. On pourra se reporter à l'ouvrage PR Wells Prog. Phys. Org. Chem., Vol 6,111 (1968). Par groupement peu ou non électro-attracteur, on entend tout groupement dont l'électronégativité est inférieure ou égale à celle du carbone. Les groupements alcényle ou alcynyle ont de préférence 2 à 20 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 10 atomes de carbone. Comme groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20 atomes de carbone, on peut notamment citer les groupes alkyle, alcényle ou alcynyle linéaires ou ramifiés, tels que méthyle, éthyle, n-butyle, tert-butyle, iso-butyle, pentyle, hexyle, octyle, butényle ou butynyle ; les groupes cycloalkyle ou aromatiques. Comme groupe hydrocarboné substitué, on peut citer par exemple les groupes hydroxyalkyle ou polyhalogénoalkyle. A titre d'exemples de polyorganosiloxane non modifié, on peut notamment citer les polyalkylsiloxanes tels que les polydiméthylsiloxanes, les polyarylsiloxanes tels que les polyphénylsiloxanes, les polyarylalkylsiloxanes tels que les polyméthylphénylsiloxanes. Parmi les polyorganosiloxanes modifiés, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes à groupements polyoxyalkylène et / ou siloxy et/ou silanol et / ou amine et / ou imine et / ou fluoroalkyle. Parmi les groupements polyoxyalkylène, on peut notamment citer les groupements polyoxyéthylène et les groupements polyoxypropylène ayant de préférence 1 à 200 motifs oxyalkylénés. Parmi les groupements mono- ou polyfluoroalkyle, on peut notamment citer des groupements tels que -(CH2)ä-(CF2)m-CF3 ou - (CH2)ä-(CF2)m-CHF2 avec n = 1 à 20 et m = 1 à 20. Les substituants R1 à R4 peuvent éventuellement être substitués par un groupement ayant une activité cosmétique. Les activités cosmétiques particulièrement utilisées sont obtenues à partir de groupements à fonctions colorantes, antioxydantes, filtres UV et conditionnantes. A titre d'exemples de groupement à fonction colorante, on peut notamment citer les groupements azoïques, quinoniques, méthiniques, cyanométhiniques et triarylméthane. A titre d'exemples de groupement à fonction antioxydante, on peut notamment citer les groupements de type butylhydroxyanisole (BHA), butylhydroxytoluène (BHT) ou vitamine E. A titre d'exemples de groupement à fonction filtre UV, on peut notamment citer les groupements de types benzophénones, cinnamates, benzoates, benzylidène-camphres et dibenzoylméthanes. A titre d'exemples de groupement à fonction conditionnante, on peut notamment citer les groupements cationiques et de type esters gras. Parmi les monomères précédemment cités, sont préférés les monomères de la famille des cyanoacrylates et leurs dérivés de formule (II) : RI CN R2 COXR' 3 (II) dans laquelle : • X désignant NH, S ou O, • R1 et R2 ayant les mêmes significations que précédemment, de préférence R1 et R2 représentant un atome d'hydrogène, • R'3 représentant un atome d'hydrogène ou R tel que défini à la formule (I). De préférence, X désigne O. A titre de composés de formule (II), on peut citer les monomères : a) appartenant à la famille des 2-cyanoacrylates de polyfluoroalkyle tels que l'ester 2,2,3,3-tétrafluoropropylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (III) : H CN >-( H COO-CH2-CF2-CHF2 (III) ou encore l'ester 2,2,2-trifluoroéthylique de l'acide 2-cyano-2-propénoïque de formule (IV) : H CN H COO-CH2-CF3 (IV) b) les 2-cyanoacrylates d'alkyle ou d'alcoxyalkyle de formule (VI) : RI CN >-C R2 COOR' 3 (VI) dans laquelle : • RI et R2 sont tels que définis précédemment, • R'3 représente un radical alkyle en Ci-Cio ou alcoxy(Ci-C4) alkyle(C i-C io), alcényle en C2-C10. On peut citer plus particulièrement le 2-cyanoacrylate d'éthyle, le 2-cyanoacrylate de méthyle, le 2-cyanoacrylate de n-propyle, le 2-cyanoacrylate d'isopropyle, le 2-cyanoacrylate de tert-butyle, le 2-cyanoacrylate de n-butyle, le 2-cyanoacrylate d'iso-butyle, le cyanoacrylate de 3-méthoxybutyle, le cyanoacrylate de n-décyle, le 2-cyanoacrylate d'hexyle, le 2cyanoacrylate de 2-éthoxyéthyle, le 2- cyanoacrylate de 2-méthoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de 2-octyle, le 2-cyanoacrylate de 2-propoxyéthyle, le 2-cyanoacrylate de n-octyle et le cyanoacrylate d'iso-amyle, le 2-cyanoacrylate d'allyle, le 2-cyanoacrylate de méthoxypropyle. Dans le cadre de l'invention, on préfère utiliser les monomères définis en b). Selon un mode de réalisation préféré, le ou les monomères cyanoacrylates sont choisis parmi les cyanoacrylates d'alkyle en C6-CIO. Les monomères particulièrement préférés sont les cyanoacrylates d'octyle de formule (VII) et leurs mélanges : H CN H COOR'3 (VII) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants : -(CH2)7-CH3 ; -CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; 11 -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; -(CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. Les monomères utilisés conformément à l'invention peuvent être fixés de façon covalente sur des supports tels que des polymères, des oligomères ou des dendrimères. Le polymère ou l'oligomère peut être linéaire, ramifié, en peigne ou bloc. La répartition des monomères de l'invention sur la structure polymérique, oligomérique ou dendritique peut être statistique, en position terminale ou sous forme de blocs. Le monomère électrophile dans la composition cosmétique conforme à l'invention est introduit dans une quantité allant de préférence de 0.1% à 99.9% en poids, de préférence de 1 à 40% en poids. La composition de l'invention contient au moins un organopolysiloxane élastomère au moins partiellement réticulé. On entend par composé organopolysiloxane élastomère réticulé, un composé siliconé de haut poids moléculaire présentant une structure tridimensionnelle, aux propriétés viscoélastiques d'un matériau solide souple. Ce matériau est capable de retrouver sa forme originelle suite à un étirement. Cet élastomère est formé de chaînes polymériques de haut poids moléculaire dont la mobilité est limitée par un réseau uniforme de points de réticulation. Ces composés ont la propriété d'absorber certains solvants, notamment siliconés, et ainsi de les épaissir, tout en conférant à la composition de très bonnes qualités cosmétiques, notamment d'étalement. Ces composés peuvent ainsi se présenter sous forme sèche en poudre, ou sous forme gonflée, dans un solvant, le produit résultant étant généralement un gel. Ces produits peuvent également se présenter sous forme dispersée dans une solution aqueuse. La synthèse de ces composés est décrite dans les brevets suivants : - US 5266321 de Kobayashi Kose, - US 4742142 de Toray Silicone, - US 5654362 de Dow Corning Corp, - la demande de brevet FR 2 864 784. Les organopolysiloxanes élastomères utilisés dans la composition selon l'invention sont partiellement ou totalement réticulés. Ils se présentent sous forme de particules. En particulier, les particules d'organopolysiloxane élastomère ont une taille moyenne en nombre allant de 0,1 à 500 m, de préférence de 3 à 200 m et mieux de 3 à 50 m. Ces particules peuvent avoir toute forme et par exemple être sphériques, plates ou amorphes. L'organopolysiloxane réticulé élastomère peut être obtenu par réaction d'addition réticulation d'un diorganopolysiloxane contenant au moins un atome d'hydrogène lié à un atome de silicium et d'un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés à des atomes de silicium distincts, notamment en présence de catalyseur platine ; ou par réaction de condensation réticulation, déshydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un atome d'hydrogène lié à un atome de silicium, notamment en présence d'un organoétain ; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable ; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde ; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation d'un diorganopolysiloxane (X) contenant au moins un atome d'hydrogène lié à un atome de silicium, et d'un diorganopolysiloxane (XI) ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés chacun à un atome de silicium distinct, notamment en présence de catalyseur platine (XII), comme par exemple décrit dans la demande EP-A-295886. Le composé (X) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (X) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (.X) peut avoir une viscosité à 25 C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (XI). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (X) peuvent être des groupes alkyles tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle, 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényle, tolyle, xylyle ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (X) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (XI) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieurs (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyle, allyle, et propényle. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (XI) peut avoir une structure à chaîne ramifiée, à chaîne linéaire, cyclique ou en réseau mais la structure en chaîne linéaire est préférée. Le composé (XI) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (XI) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 C. Outre les groupes alkényle précités, les autres groupes organiques liés aux atomes de silicium dans le composé (XI) peuvent être des groupes alkyles tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle ou octyle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle ou 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényle, tolyle ou xylyle ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Les organopolysiloxanes (XI) peuvent être choisis parmi les méthylvinylpolysiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxane-diméthylsiloxane, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-diphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxaneméthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3-trifluoropropyl) polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. En particulier, l'organopolysiloxane élastomère peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (XI) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par molécule du composé (X) est d'au moins 5. Il est avantageux que le composé (X) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (X) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (XI) soit compris dans la gamme de 1,5/1 à 20/1. Le composé (XII) est le catalyseur de la réaction de réticulation et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatinique-dicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (XII) est de préférence ajouté à raison de 0,1 à 1000 parties en poids, mieux de 1 à 100 parties en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parties en poids de la quantité totale des composés (X) et (XI). L'organopolysiloxane réticulé obtenu peut être un composé non-émulsionnant ou un composé émulsionnant. Le terme "non émulsionnant" défini des organopolysiloxanes réticulés ne contenant pas de motifs polyoxyalkylène. Le terme "émulsionnant" signifie des composés organopoysiloxanes réticulés ayant au moins un motif polyoxyalkylène, notamment polyoxyéthylène ou polyoxypropylène. Les particules d'organopolysiloxane réticulé peuvent être véhiculées sous forme de gel constitué d'un organopolysiloxane réticulé inclus dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, les particules d'organopolysiloxane sont souvent des particules non-sphériques. Les particules d'organopolysiloxane réticulé peuvent également se présenter sous forme de poudre, notamment sous forme de poudre sphérique. Des organopolysiloxanes réticulés non-émulsionnants sont notamment décrits dans les brevets US4970252, US4987169, US 5412004, US5654362, US5760116, dans la demande JP-A-61-194009. Comme organopolysiloxanes réticulés non-émulsionnants, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations "KSG-6", "KSG-15", "KSG-16", "KSG-18", "KSG-31 ", "KSG-32", "KSG-33", "KSG-41 ", "KSG-42", "KSG-43", "KSG-44" USG-103 par la société Shin Etsu, "DC 9040", "DC9041", "DC 9509", "DC9505", "DC 9506" DC 9045 par la société Dow Corning, "GRANSIL" par la société Grant Industries, "SFE 839" par la société General Electric. Ces composés peuvent se présenter sous forme de poudre, ou bien sous forme de gels dans une huile carbonée et/ siliconée. Les huiles préférées sont les huiles de faible viscosité comme le cyclopentadiméthylsiloxane, les polydiméthylsiloxanes 5 à 6cst, l'isododécane. Avantageusement, les organopolysiloxanes réticulés émulsionnants comprennent les organopolysiloxanes modifiés polyoxyalkylène formé à partir de composés divinyliques, en particulier des polysiloxanes ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. Des organopolysiloxanes réticulés émulsionnants sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487. Comme organopolysiloxanes réticulés émulsionnants, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations "KSG-21", "KSG-20", "KSG-30", "X-226146" par la société Shin Etsu, et "DC9010", "DC9011" par la société Dow Corning. Les particules d'organopolysiloxane réticulé élastomère peuvent se présenter également sous forme de poudre d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobée de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane, comme décrit par exemple dans le brevet US5538793. De tels élastomères sont vendus sous les dénomination "KSP-100", "KSP-101 ", "KSP-102", "KSP-103", KSP-104", "KSP-105" par la société Shin Etsu. D'autres organopolysiloxanes réticulés élastomères sous forme de poudres peuvent être des poudres de silicone hybride fonctionnalisée par des groupes fluoroalkyle, notamment vendues sous la dénomination "KSP- 200" par la société Shin Etsu ; ou des poudres de silicones hybrides fonctionnalisées par des groupes phényle, notamment vendues sous la dénomination "KSP-300" par la société Shin Etsu. D'autres organopolysiloxanes réticulés peuvent se présenter sous forme de dispersions de poudres dans l'eau en présence ou non d'un émulsifiantcomme par exemple les composés BY29-119, DC2-1997, EPSX001B, EPSX002B, EPSX004A de Dow Corning. L'organopolysiloxane élastomère réticulé dans la composition de l'invention est introduit en une quantité généralement comprise entre 0.1 % et 99.9% en poids, notamment entre 0.1% et 40% en poids et préférentiellement entre 0.1 et 20% en poids. Les agents nucléophiles susceptibles d'initier la polymérisation anionique sont des systèmes connus en eux-mêmes, capables de générer un carbanion au contact d'un agent nucléophile, tels que les ions hydroxydes contenus dans l'eau à pH neutre. On entend par " carbanion ", les espèces chimiques définies dans " Advanced Organic Chemistry, Third Edition ", de Jerry March, page 141. Les agents nucléophiles peuvent être peut être appliqués indépendamment de la composition de l'invention. Il peut aussi être ajouté à la composition de l'invention au moment de l'emploi. L'agent nucléophile est un composé moléculaire, un oligomère, un dendrimère ou un polymère possédant des fonctions nucléophiles. De façon non limitative, on peut citer comme fonctions nucléophiles les fonctions : R2N NH2 Ph3C R3C-, PhNH pyridine, ArS R-C-C" , RS SH-, RO R2NH, ArO N3", OH", ArNH2, NH3, I", Br-, Cl-, RCOO-, SCN-, ROH, RSH, NCO", CN-, NO3-, C1O4 H2O, Ph représentant un groupe phényle ; Ar représentant un groupe aryle et R représentant un groupe alkyle en C1-Clo. De préférence, l'agent nucléophile est de l'eau. La composition cosmétique selon l'invention peut comprendre en outre au moins un pigment. L'utilisation d'un pigment dans la composition cosmétique selon l'invention permet d'obtenir des colorations visibles notamment sur des cheveux foncés puisque le pigment en surface masque la couleur naturelle de la fibre. La composition conforme à l'invention présente ainsi l'avantage de conduire à des colorations qui présentent une bonne résistance aux diverses agressions que peuvent subir les cheveux, telles que les corps gras ou les shampooings. De plus, la composition cosmétique selon l'invention permet de conduire à des colorations visibles et très chromatiques sur une fibre kératinique notamment foncée sans qu'il soit nécessaire d'éclaircir ou de décolorer les fibres kératiniques et, par conséquent, sans dégradation physique des fibres kératiniques. Au sens de la présente invention, on entend par pigment toute entité organique et/ou minérale dont la solubilité dans l'eau est inférieure à 0,01 % à 20 C, de préférence inférieure à 0,0001 %, et présentant une absorption entre 350 et 700 nm, de préférence une absorption avec un maximum. Les pigments utilisés dans la composition selon l'invention peuvent être notamment choisis parmi les pigments organiques et/ou minéraux connus de la technique, notamment ceux qui sont décrits dans l'encyclopédie de technologie chimique de Kirk-Othmer et dans l'encyclopédie de chimie industrielle de Ullmann. Ces pigments peuvent se présenter sous forme de poudre ou de pâte pigmentaire. Ils peuvent être enrobés ou non enrobés. Les pigments conformes à l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les pigments blancs ou colorés, les laques, les pigments à effets spéciaux tels que les nacres ou les paillettes, et leurs mélanges. A titre d'exemples de pigments minéraux blancs ou colorés, on peut citer le dioxyde de titane, traité ou non traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, les oxydes de fer ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique. Par exemple, les pigments minéraux suivants peuvent être utilisés : Ta2O5, Ti3O5, Ti2O3, TiO, ZrO2 en mélange avec TiO2, ZrO2, Nb2O5, CeO2, ZnS. A titres d'exemples de pigments organiques blancs ou colorés, on peut citer les composés nitroso, nitro, azo, xanthène, quinoléine, anthraquinone, phtalocyanine, de type complexe métallique, isoindolinone, isoindoline, quinacridone, périnone, pérylène, dicétopyrrolopyrrole, thioindigo, dioxazine, triphénylméthane, quinophtalone. En particulier, les pigments organiques blancs ou colorés peuvent être choisis parmi le carmin, le noir de carbone, le noir d'aniline, le jaune azo, la quinacridone, le bleu de phtalocyanine, le rouge sorgho, les pigments bleus codifiés dans le Color Index sous les références Cl 42090, 69800, 69825, 73000, 74100, 74160, les pigments jaunes codifiés dans le Color Index sous les références Cl 11680, 11710, 15985, 19140, 20040, 21100, 21108, 47000, 47005, les pigments verts codifiés dans le Color Index sous les références Cl 61565, 61570, 74260, les pigments oranges codifiés dans le Color Index sous les réfénces CI 11725, 15510, 45370, 71105, les pigments rouges codifiés dans le Color Index sous les références CI 12085, 12120, 12370, 12420, 12490, 14700, 15525, 15580, 15620, 15630, 15800, 15850, 15865, 15880, 17200, 26100, 45380, 45410, 58000, 73360, 73915, 75470, les pigments obtenus par polymérisation oxydante de dérivés indoliques, phénoliques tels qu'ils sont décrits dans le brevet FR 2 679 771. On peut utiliser des pâtes pigmentaires de pigment organique telles que les produits vendus par la société HOECHST sous le nom : - JAUNE COSMENYL 1OG : Pigment YELLC)W 3 (Cl 11710) ; - JAUNE COSMENYL G : Pigment YELLOW 1 (Cl 11680) ; - ORANGE COSMENYL GR : Pigment ORANGE 43 (Cl 71105) - ROUGE COSMENYL R : Pigment RED 4 (Cl 12085) ; - CARMIN COSMENYL FB : Pigment RED 5 (Cl 12490) ; - VIOLET COSMENYL RL : Pigment VIOLET 23 (Cl 51319) ; -BLEU COSMENYL A2R : Pigment BLUE 15.1 (Cl 74160) ; - VERT COSMENYL GG : Pigment GREEN 7 (Cl 74260) ; - NOIR COSMENYL R : Pigment BLACK 7 (Cl 77266). Les pigments conformes à l'invention peuvent aussi être sous forme de pigments composites tels qu'ils sont décrits dans le brevet EP 1 184 426. Ces pigments composites peuvent être composés notamment de particules comportant un noyau inorganique, au moins un liant assurant la fixation des pigments organiques sur le noyau, et au moins un pigment organique recouvrant au moins partiellement le noyau. Par laque, on entend les colorants adsorbés sur des particules insolubles, l'ensemble ainsi obtenu restant insoluble lors de l'utilisation. Les substrats inorganiques sur lesquels sont adsorbés les colorants sont par exemple l'alumine, la silice, le borosilicate de calcium et de sodium ou le borosilicate de calcium et d'aluminium, et l'aluminium. Parmi les colorants organiques, on peut citer le carmin de cochenille. A titre d'exemples de laques, on peut citer les produits connus sous les dénominations suivantes : D & C Red 21 (CI 45 380), D & C Orange 5 (CI 45 370), D & C Red 27 (CI 45 410), D & C Orange 10 (CI 45 425), D & C Red 3 (CI 45 430), D & C Red 7 (CI 15 850:1), D & C Red 4 (CI 15 510), D & C Red 33 (CI 17 200), D & C Yellow 5 (CI 19 140), D & C Yellow 6 (CI 15 985), D & C Green (CI 61 570), D & C Yellow 1 0 (CI 77 002), D & C Green 3 (CI 42 053), D & C Blue 1 (CI 42 090). Par pigments à effets spéciaux, on entend les pigments qui créent d'une manière générale une apparence colorée (caractérisée par une certaine nuance, une certaine vivacité et une certaine clarté) non uniforme et changeante en fonction des conditions d'observation (lumière, température, angles d'observation...). Ils s'opposent par-là même aux pigments blancs ou colorés qui procurent une teinte uniforme opaque, semi-transparente ou transparente classique. A titre d'exemples de pigments à effets spéciaux, on peut citer les pigments nacrés blancs tels que le mica recouvert de titane, ou d'oxychlorure de bismuth, les pigments nacrés colorés tels que le mica recouvert de titane et d'oxydes de fer, le mica recouvert de titane et notamment de bleu ferrique ou d'oxyde de chrome, le mica recouvert de titane et d'un pigment organique tel que défini précédemment ainsi que les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth, le mica recouvert d'oxyde de fer. A titre de pigments nacrés, on peut citer les nacres Cellini commercialisée par Engelhard (Mica-TiO2-laque), Prestige commercialisée par Eckart (Mica-TiO2), Colorona commercialisée par Merck (Mica-TiO2-Fe2O3), Prestige bronze commercialisée par Eckart (Mica-Fe203), Sunshine Super Copper commercialisée par Sun Chemicals (Mica-Fe203). On peut également citer les pigments à effet interférentiel non fixés sur un substrat comme les cristaux liquides (Helicones HC de Wacker), les paillettes holographiques interférentielles (Geometric Pigments ou Spectra f/x de Spectratek). Les pigments à effets spéciaux comprennent aussi les pigments fluorescents, que ce soit les substances fluorescentes à la lumière du jour ou qui produisent une fluorescence ultraviolette, les pigments phosphorescents, les pigments photochromiques, les pigments thermochromiques et les quantum dots, commercialisés par exemple par la société Quantum Dots Corporation. Les quantum dots sont des nanoparticules semi conductrices luminescentes capables d'émettre, sous excitation lumineuse, un rayonnement présentant une longueur d'onde comprise entre 400 nm et 700 nm. Ces nanoparticules sont connues de la littérature. En particulier, elles peuvent être fabriqués selon les procédés décrits par exemple dans le US 6 225 198 ou US 5 990 479, dans les publications qui y sont citées, ainsi que dans les publications suivantes : Dabboussi B.O. et al "(CdSe)ZnS core-shell quantum dots : synthesis and characterisation of a size series of highly luminescent nanocristallites" Journal of phisical chemistry B, vol 101, 1997, pp 9463-9475. et Peng, Xiaogang et al, "Epitaxial Growth of highly Luminescent CdSe/CdS core/shell nanocrystals with photostability and electronic accessibility" Journal of the American Chemical Society, vol 119, N 30, pp 7019-7029. La variété des pigments qui peuvent être utilisés dans la présente invention permet d'obtenir une riche palette de couleurs, ainsi que des effets optiques particuliers tels que des effets métalliques, interférentiels. Selon un mode de réalisation particulier, les pigments sont des pigments colorés. On entend par pigment coloré des pigments autres que les pigments blancs. La taille moyenne du pigment utile dans le cadre de la présente invention est généralement comprise entre 10 nm et 200 m, de préférence entre 20 nm et 80 m, et plus préférentiellement entre 30 nm et 50 !lm. De préférence, le pigment présent dans la composition cosmétique selon l'invention est un pigment nacré qui est le mica recouvert d'oxyde de fer. Les pigments peuvent être enrobés par des composés organiques ou minéraux. L'agent organique avec lequel sont traités les pigments peut être déposé sur les pigments par évaporation de solvant, réaction chimique entre les molécules de l'agent de surface ou création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments ou les charges. Le traitement en surface peut ainsi être réalisé par exemple par réaction chimique d'un agent de surface avec la surface des pigments et création d'une liaison covalente entre l'agent de surface et les pigments. Cette méthode est notamment décrite dans le brevet US 4 578 266. De préférence, on utilisera un agent organique lié aux pigments ou aux charges de manière covalente. L'agent pour le traitement de surface peut représenter de 0,1 à 50 % en poids du poids total des pigments ou des charges traités en surface, de préférence de 0,5 à 30 % en poids, et encore plus préférentiellement de 1 à 10 % en poids. De préférence, les traitements en surface des pigments sont choisis parmi les traitements suivants : - un traitement PEGSilicone comme le traitement de surface AQ commercialisé par LCW ; - un traitement Chitosane comme le traitement de surface CTS commercialisé par LCW ; - un traitement Triéthoxycaprylylsilane comme le traitement de surface AS commercialisé par LCW ; - un traitement Méthicone comme le traiteraient de surface SI commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone comme le traitement de surface Covasil 3.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Diméthicone / Triméthylsiloxysilicate comme le traitement de surface Covasil 4.05 commercialisé par LCW ; - un traitement Lauroyl Lysine comme le traitement de surface LL commercialisé par LCW ; un traitement Lauroyl Lysine Diméthicone comme le traitement de surface LL / SI commercialisé par LCW ; - un traitement Myristate de Magnésium comme le traitement de surface MM commercialisé par LCW ; - un traitement Dimyristate d'Aluminium comme le traitement de surface MI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Perfluoropolyméthylisopropyl éther comme le traitement de surface FHC commercialisé par LCW ; - un traitement Isostéaryl Sébacate comme le traitement de surface HS commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Diméthicone / Disodium Stéaroyl Glutamate comme le traitement de surface SA / NAI commercialisé par Miyoshi ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface PF commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère acrylate / Diméthicone et Phosphate de Perfluoalkyle comme le traitement de surface FSA commercialisé par Daito ; - un traitement Polyméthylhydrogène siloxane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FS01 commercialisé par Daito ; - un traitement Lauryl Lysine / Aluminium Tristéarate comme le traitement de surface LL-StAI commercialisé par Daito ; - un traitement Octyltriéthylsilane comme le traitement de surface OTS commercialisé par Daito ; 25 - un traitement Octyltriéthylsilane / Phosphate de Perfluoroalkyle comme le traitement de surface FOTS commercialisé par Daito ; - un traitement Copolymère Acrylate / Diméthicone comme le traitement de surface ASC commercialisé par Daito ; - un traitement Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface ITT commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose Microcrystalline et Carboxyméthyl Cellulose comme le traitement de surface AC commercialisé par Daito ; - un traitement Cellulose comme le traitement de surface C2 commercialisé par Daito ; - un traitement copolymère Acrylate comme le traitement de surface APD commercialisé par Daito ; - un traitement Phosphate de Perfluoroalkyle / Isopropyl Titanium Triisostéarate comme le traitement de surface PF + ITT commercialisé par Daito. Le ou les pigments sont chacun généralement présents dans la composition conforme à l'invention dans des quantités généralement comprises entre 0,05 et 50 % du poids total de la composition, de préférence de 0,1 à 35 %. La composition de l'invention peut contenir de l'eau ou un ou plusieurs solvants organiques liquides, ou un mélange d'eau et d'un ou plusieurs solvants organiques liquides. Par solvant organique, on entend une substance organique capable de dissoudre une autre substance sans la modifier chimiquement. Les solvants organiques sont choisis parmi les composés liquides à la température de 25 C et sous 105 Pa (760mm de Hg). Dans le cadre de l'invention, le monomère électrophile et le solvant organique sont des composés distincts. La composition de l'invention peut contenir au moins un solvant organique liquide. 26 Le solvant organique est par exemple choisi parmi les alcools aromatiques tels que l'alcool benzylique ; les alcools gras liquides , notamment en C10-C30; les polyols modifiés ou non tels que le glycérol, le glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, le butylène glycol, le butyle diglycol ; les silicones volatiles telles que la cylopentasiloxane, la cyclohexasiloxane, les polydiméthylsiloxanes modifiées ou non par des fonctions alkyle et/ou amine et/ou imine et/ou fluoroalkyl et/ou carboxylique et/ou betaïne et/ou ammonium quaternaire, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes et plus particulièrement les alcanes de C5 à C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et plus particulièrement les benzoates ou les salicylates d'alcool gras liquides. Le solvant organique est de préférence choisi parmi les huiles organiques ; les silicones telles que les silicones volatiles, les gommes ou huiles de silicones aminés ou non et leurs mélanges ; les huiles minérales ; les huiles végétales telles que les huiles d'olive, de ricin, de colza, de coprah, de germe de blé, d'amande douce, d'avocat, de macadamia, d'abricot, de carthame, de noix de bancoulier, de camélina, de tamanu, de citron ou encore des composés organiques tels que des alcanes en C5-C10, l'acétone, la méthyléthylcétone, les esters d'acides en C1-C20 liquides et d'alcools en C1-C8 tels que l'acétate de méthyle, l'acétate de butyle, l'acétate d'éthyle et le myristate d'isopropyle, le diméthoxyéthane, le diéthoxyéthane, les alcools gras liquides en C10-C30 tels que l'alcool oléique, les esters d'alcools gras en C10-C30 liquides tels que les benzoates d'alcool gras en C10-C30 et leurs mélanges ; l'huile de polybutène, l'isononanoate d'isononyle, le malate d'isostéaryle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le trimélate de tridécyle, le mélange cyclopentasiloxane (14,7% en poids)/polydiméthylsiloxane dihydroxylé en positions a et y (85,3% en poids), ou leurs mélanges. 27 Selon un mode de réalisation préféré, le solvant organique est constitué par une silicone ou un mélange de silicone tels que les polydiméthylsiloxanes liquides et les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, la viscosité de la silicone et/ou du mélange de silicone à 25 C est comprise entre 0.lcst et 1 000 000cst et plus préférentiellement entre 1 cst et 30 000cst. On citera de préférence les huiles et mélanges d'huiles suivantes le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-omega-dihydroxylé/cyclopentadiméthylsiloxane (14,7/85,3) commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1501 Fluid, - le mélange de polydiméthylsiloxane alpha-•omega-dihydroxylé/ polydiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1503 Fluid, - le mélange de diméthicone /cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning sous le nom de DC 1411 Fluid ou celui commercialisé par Bayer sous le nom SF1214 ; - la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisée par Dow Corning sous le nom de DC245 Fluid ; et les mélanges respectifs de ces huiles. La composition de l'invention peut contenir, outre le ou les solvants organiques liquides, de l'eau. Cependant, selon un mode de réalisation particulier, la composition de l'invention est anhydre c'est-à-dire contenant moins de 1% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition. Le ou les solvants organiques et l'eau lorsqu'elle est présente représente généralement de 0,01 à 99 %, de préférence de 50 à 99 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le milieu de la composition de l'invention peut aussi se présenter sous forme d'une émulsion et / ou être encapsulé, les monomères électrophiles étant maintenus dans un milieu anhydre jusqu'au moment de l'utilisation. Lorsque le milieu est une émulsion, cette émulsion est par exemple constituée par une phase dispersée ou continue qui peut être constituée par de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges et une phase organique anhydre comprenant le monomère. Dans le cas des capsules ou microcapsules, la capsule peut contenir le monomère dans un milieu anhydre et être dispersées dans un milieu anhydre tel que défini précédemment, de l'eau, des alcools aliphatiques en C1-C4 ou leurs mélanges. On peut également introduire dans les compositions des inhibiteurs de polymérisation, et plus particulièrement des inhibiteurs de polymérisation anioniques et/ou radicalaires, ceci afin d'accroître la stabilité de la composition dans le temps. De façon non limitative, on peut citer les inhibiteurs de polymérisation suivants : le dioxyde de soufre, l'oxyde nitrique, le trifluorure de bore, l'hydroquinone et ses dérivés tels que l'hydroquinone monéthyléther, la TBHQ, la benzoquinone et ses dérivés tels que la duroquinone, le catéchol et ses dérivés tels que le t-butyl catéchol et le méthoxycat:échol, l'anisole et ses dérivés tels que le méthoxyanisole ou l'hydroxyanisole, le pyrogallol et ses dérivés, le p-méthoxyphénol, l'hydroxybutyl toluène, les alkyl sulfates, les alkyl sulfites, les alkyl sulfones, les alkyl sulfoxydes, les alkyl sulfures, les mercaptans, le 3-sulfonène et leurs mélanges. Les groupements alkyle désignent de préférence des groupement ayant 1 à 6 atomes de carbone. On peut aussi utiliser à titre d'inhibiteur les acides minéraux ou organiques. Ainsi la composition cosmétique selon l'invention peut également comprendre au moins un acide minéral ou organique, ce dernier ayant un ou plusieurs groupements carboxyliques ou sulfoniques, présentant un pKa compris entre 0 et 6 tels que l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène-ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acide fluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique et l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. De préférence, l'acide acétique est utilisé. La concentration en inhibiteur dans la composition cosmétique de l'invention peut être comprise entre 10 ppm et 30%, et plus préférentiellement entre 10 ppm et 15% en poids par rapport au poids total de la composition. La composition cosmétique de l'invention peut également contenir des additifs cosmétiques usuels choisis parmi cette liste non exhaustive comprenant les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou de silicium, un composé photo ou thermochromique, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneurs non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. Les formulations peuvent se présenter sous différentes formes galéniques tels qu'une lotion, une mousse aérosol, un après shampooing ou un shampooing, un gel, une cire. Les compositions peuvent être contenues dans un flacon pompe, un spray aérosol. Les compositions de l'invention après application sur la chevelure peuvent être rincées ou non. De préférence, la composition selon l'invention se trouve sous forme d'un gel, obtenu par solubilisation du milieu cosmétiquement acceptable dans l'organopolysiloxane. Lorsque la composition est contenue dans un aérosol, elle peut contenir un propulseur. Le propulseur est constitué par les gaz comprimés ou liquéfiés usuellement employés pour la préparation de compositions aérosols. On emploiera de manière préférentielle l'air, le gaz carbonique, l'azote comprimé ou encore un gaz soluble tel que le diméthyléther, les hydrocarbures halogénés (fluorés en particuliers) ou non (butane, propane, isobutane) et leurs mélanges. Selon le procédé de l'invention, la composition de l'invention est appliquée sur les fibres kératiniques, en particulier les fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, en présence d'un agent nucléophile. Selon un mode de réalisation particulier du procédé de l'invention, l'agent nucléophile susceptible d'initier la polymérisation du monomère cyanoacrylate peut être appliqué au préalable sur les fibres kératiniques. L'agent nucléophile peut être utilisé pur, en solution, sous forme d'une émulsion ou être encapsulé. Il peut aussi être ajouté à la composition anhydre au moment de l'emploi juste avant l'application sur les fibres kératiniques. De préférence, cet agent nucléophile est l'eau. Cette eau peut être apportée par exemple par humidification préalable des fibres kératiniques. Elle peut aussi être ajoutée directement dans la composition avant application. Selon un mode de réalisation particulier, il est possible de moduler la cinétique de polymérisation en humidifiant préalablement la fibre à l'aide d'une solution aqueuse dont le pH a été ajusté à l'aide d'une base, d'un acide ou d'un mélange acide/base. L'acide et/ou la base peuvent être inorganique ou organique. Selon un autre mode de réalisation, le procédé de traitement des fibres kératiniques de l'invention peut s'appliquer à la coloration capillaire, lorsque la composition comprend des pigments. Un mode de réalisation préféré consiste à appliquer soit la composition selon l'invention contenant lesdits pigments à partir d'une même composition, soit le procédé de coloration capillaire peut être mis en oeuvre en plusieurs étapes : une première étape qui consiste à appliquer une composition contenant le ou les pigments sur les fibres et une seconde étape qui consiste à appliquer une composition selon l'invention contenant entre autre le monomère cyanoacrylate, l'agent nucléophile étant présent dans la composition contenant le pigment ou dans une composition séparée. Selon cette variante, la composition cosmétique contenant le ou les pigments est de préférence une solution aqueuse de pigments ce qui permet une humidification de la fibre et l'initiation de la polymérisation lorsque la composition selon l'invention est appliquée. Le procédé de l'invention peut comprendre des étapes additionnels intermédiaires ou finales telles que l'application d'un produit cosmétique, une étape de rinçage, une étape de séchage. Le séchage peut être effectué au casque, au sèche cheveux et/ou au fer à lisser. En particulier, l'application des compositions conformes à l'invention peut être suivie d'un rinçage. Il est aussi possible de réaliser des applications multiples de la composition de l'invention afin d'obtenir une superposition de couches pour atteindre des propriétés spécifiques du dépôt en termes de nature chimique, résistance mécanique, épaisseur, aspect, toucher. Afin d'améliorer entre autre l'adhésion du poly(cyanoacrylate) selon l'invention formé in situ, la fibre peut être prétraitée avec tous types de polymères. Pour moduler la cinétique de polymérisation anionique, on peut également augmenter la nucléophilie de la fibre par transformation chimique des fibres kératiniques. A titre d'exemple, on peut citer la réduction des ponts di-sulfure composant en partie la kératine en thiols avant application de la composition de l'invention. De façon non exhaustive, on peut citer comme réducteurs des ponts di-sulfure composant en partie la kératine, les composés suivants: thiosulfate de sodium anhydre, métabisulfite de sodium en poudre, thiourée, sulfite d'ammonium, acide thioglycolique, acide thiolactique, thiolactate d'ammonium, mono-thioglycolate de glycérol, thioglycolate d'ammonium, thioglycérol, acide 2,5-dihydroxybenzoique, di- thioglycolate de diammonium, thioglycolate de strontium, thioglycolate de calcium, formo-sulfoxylate de zinc, thioglycolate d'isooctyle, dl-cystéine, thioglycolate de monoéthanolamine. La présente invention concerne également l'utilisation d'une composition cosmétique telle que décrite précédemment pour le traitement des cheveux, et notamment pour leur conditionnement. Plus particulièrement, lorsque la composition cosmétique comprend au moins un pigment, la composition cosmétique peut être utilisée pour le conditionnement et la coloration des cheveux. L'invention a encore pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant au moins un monomère électrophile selon l'invention et au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé selonl'invention, et un second compartiment, comprenant un agent nucléophile. L'invention a encore pour objet un dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant au moins un monomère électrophile selon l'invention, et un second compartiment, comprenant au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé selon l'invention. Les exemples qui suivant sont destinés à illustrer l'invention, sans présenter un caractère limitatif. Exemples 1. composition contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé USG103 et de cyclopentadiméthylsiloxane : 30 La composition suivante est réalisée : DC 1501 Fluid (Polydiméthylsiloxane 35g alpha-omega dihydroxylé dans la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé25 par Dow Corning) DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 34.75g commercialisé par Dow Corning) USG 103 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par SHIN ETSU Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 2. composition contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : DC9045 La composition suivante est réalisée : DC 1501 Fluid (Polydiméthylsiloxane 35g alpha-omega dihydroxylé dans la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning) DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 34.75g commercialisé par I)ow Corning) DC 9045 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé 15 par Dow Corning Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 3. composition colorée contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : USG103 + pigment La composition suivante est réalisée : DC 1501 Fluid (Polydiméthylsiloxane 35g alpha-omega dihydroxylé dans la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning) DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 24.75g commercialisé par Dow Corning) Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par Eckart sous le nom Prestige Bronze USG 103 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par SHIN ETSU Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 4. composition colorée contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : DC9045 + pigment La composition suivante est réalisée : DC 1501 Fluid (Polydiméthylsiloxane 35g alpha-omega dihydroxylé dans la cyclopentadiméthylsiloxane commercialisé par Dow Corning) DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 24.75g commercialisé par Dow Corning) Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par Eckart sous le nom Prestige Bronze DC 9045 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par Dow Corning Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est 15 séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing.10 5. composition contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : USG103 La composition suivante est réalisée : DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 69.75g commercialisé par Dow Corning) USG 103 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par SHIN ETSU Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 6. composition contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : DC9045 La composition suivante est réalisée :25 DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 69.75g commercialisé par Dow Corning) DC 9045 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par Dow Corning Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 7. composition colorée contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : USG103 + pigment La composition suivante est réalisée : DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 59.75g commercialisé par Dow Corning) Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par Eckart sous le nom Prestige Bronze USG 103 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par SHIN ETSU Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing. 8. composition colorée contenant un gel composé d'un organopolysiloxane réticulé et de cyclopentadiméthylsiloxane : DC9045 + pigment La composition suivante est réalisée : DC 245 Fluid (cyclopentadiméthylsiloxane 59.75g commercialisé par Dow Corning) Nacre mica enrobé d'oxyde de fer brun 10g commercialisée par Eckart sous le nom Prestige Bronze DC 9045 (polymère réticulé 20g dimethicone/vinyldimethicone dans la cyclopentadiméthylsiloxane) commercialisé par Dow Corning Méthylheptylcyanoacrylate de Chemence 10g Acide acétique 0.25g 0.5g de la composition est appliqué sur une mèche de 1g de cheveux propre et humide. Après 15 minutes de pause, la mèche est séchée au 20 sèche-cheveux pendant 2 minutes. Les gainages obtenus sont rémanents et épais, ce qui donne une sensation d'enrobage ou de masse qui persiste après shampooing.15
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L'invention porte sur une composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, comprenant au moins un monomère électrophile polymérisable et au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé.L'invention a aussi pour objet un procédé de traitement, un procédé de coloration desdites fibres, ainsi que sur un dispositif à compartiment mettant en oeuvre la composition de l'invention.
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1. Composition cosmétique pour le traitement des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisée par le fait qu'elle comprend, au moins un monomère électrophile polymérisable et au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le ou les monomères électrophiles sont des monomères de formule (I) : R1 R3 >-( R2 R4 (1) dans laquelle : - RI et R2 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe peu ou non électro-attracteur, et - R3 et R4 désignent chacun, indépendamment l'un de l'autre, un groupe électro-attracteur. 3. Composition selon la 2, caractérisé en ce que le monomère électrophile est tel que R1 et R2, indépendamment, représentent un atome d'hydrogène ; un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de préférence de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi -OR, -COOR, -COR, -SH, -SR, -OH, et les atomes d'halogène ; un résidu polyorganosiloxane modifié ou non ; un groupement polyoxyalkylène, R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ûOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R'désignant un groupe alkyle en C1-C10. 4. Composition selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que le monomère électrophile est tels que R3 et R4,indépendamment, sont choisis parmi les groupements -N(R)3+, - S(R)2+, -SH2+, -NH3+, -NO2, -SO2R, -CN, -COOH, -COOR, -COSR, -CONHR, -CONH2, -F, -Cl, -Br, -I, ùOR, -COR, -SH, -SR, -OH, les groupes alcényle linéaires ou ramifiés, les groupes alcynyle linéaires ou ramifiés, les groupements mono- ou polyfluoroalkyle en C1-C4, les groupements aryle ou les groupements aryloxy , R désignant un groupe hydrocarboné saturé ou non, linéaire, ramifié ou cyclique, comportant de 1 à 20, et contenant éventuellement un ou plusieurs atomes d'azote, d'oxygène, de soufre, et éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements choisis parmi ùOR', -COOR', -COR', -SH, -SR', -OH, , les atomes d'halogène, ou un résidu de polymère, R' étant un radical alkyle en C l-C 10. 5. Composition selon la 4, caractérisée en ce que le monomère électrophile est un monomère cyanoacrylate de formule (II) : R1 CN R2 COXR'3 (II) dans laquelle : - X désignant NH, S ou O, - R'3 étant choisi parmi un atome d'hydrogène ou R, - R, Rl et R2 étant tel que défini à la 3. 6. Composition selon la 5, caractérisée en ce que le monomère électrophile est tel que Rl et R2 représentent un atome d'hydrogène. 7. Composition selon la 5, caractérisée en ce que le monomère électrophile est de formule (VI) : R1 CN >-< R2 COOR'3 (VI) dans laquelle R'3 représente un radical alkyle en C1-C10 ou alcoxy(C 1-C4)alkyle(C 1-C 10) et alcényle en C2-C10, R1 et R2 sont tels que définis précédemment. 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que R'3 est un radical alkyle comprenant de 6 à 10 atomes de carbone. 9. Composition selon la 7 ou 8 dans laquelle R1 et R2 représentent un atome d'hydrogène. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que le monomère électrophile est un cyanoacrylate d'alkyle de formule (VII) : H CN H COOR'3 (VII) dans laquelle R'3 est choisi parmi les radicaux suivants -(CH2)7-CH3 ; -CH(CH3)-(CH2)5-CH3 ; -CH2-CH(C2H5)-(CH2)3-CH3 ; -(CH2)5-CH(CH3)-CH3 ; -(CH2)4-CH(C2H5)-CH3. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de monomères électrophiles est comprise entre 0,1 et 99,9 % en poids du poids total de la composition. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'organopolysiloxane élastomère se présente sous forme de particules de taille allant de 0,1 à 500 m, de préférence de 3 à 200 m, et plus particulièrement de 3 à 50 m. 13. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'organopolysiloxane réticulé élastomère est obtenu par réaction d'addition réticulation d'un diorganopolysiloxane contenant au moins un atome d'hydrogène lié à un atome de silicium, et d'un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturations éthyléniques liés chacun à un atome de silicium distinct, notamment en présence de catalyseur platine. 14. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce quel'organopolysiloxane réticulé obtenu est un composé non- émulsionnant. 15. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce que l'organopolysiloxane réticulé obtenu est un composé émulsionnant ayant au moins un motif polyoxyalkylène, notamment polyoxyéthylène ou polyoxypropylène. 16. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les particules d'organopolysiloxane réticulé se présentent sous forme de poudre, ou sous forme de gels clans une huile carbonée et/ siliconée. 17. Composition cosmétique selon la 16, caractérisée en ce que les particules d'organopolysiloxane réticulé élastomère se présentent sous forme de poudre d'organopolysiloxane réticulé élastomère enrobée de résine de silicone, notamment de résine silsesquioxane ; sous forme de poudres de silicone hybride fonctionnalisée par des groupes fluoroalkyle ; sous forme de poudres de silicones hybrides fonctionnalisées par des groupes phényle ; sous forme de dispersions de poudres dans l'eau en présence ou non d'un émulsifiant. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de polyorganosiloxane réticulé élastomère est comprise entre 0,1 et 99,9 % en poids par rapport au poids total de la composition. 19. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un pigment. 20. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins un inhibiteur de polymérisation. 21. Composition cosmétique selon la 20, caractérisée par le fait que l'inhibiteur de polymérisation est choisi parmi les acides minéraux ou organiques choisis parmi l'acide phosphorique, l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide benzène-ou toluène-sulfonique, l'acide sulfurique, l'acide carbonique, l'acidefluorhydrique, l'acide acétique, l'acide formique, l'acide propionique, l'acide benzoïque, les acides mono-, di- ou trichloroacétiques, l'acide salicylique, l'acide trifluoroacétique, l'acide octanoïque, l'acide heptanoïque et l'acide hexanoïque. 22. Composition cosmétique selon la 21, caractérisée par le fait que l'acide est l'acide acétique. 23. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 20 à 22, caractérisée par le fait que le ou les inhibiteurs de polymérisation sont présent en une quantité allant de 10 ppm à 30 % en poids, de préférence en une quantité allant de 10 ppm à 15 % en poids. 24. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un solvant organique liquide. 25. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la composition est anhydre. 26. Composition selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisée en ce que la composition contient de l'eau et au moins un solvant organique liquide. 27. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le solvant organique est choisi parmi les alcools aromatiques; les alcools gras liquides, les silicones volatiles, les polydiméthylsiloxanes modifiées liquides, les huiles minérales, organiques ou végétales, les alcanes en C5 -C10 ; les acides gras liquides, les esters gras liquides et leurs mélanges. 28. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle contient des additifs cosmétiques choisis parmi les agents réducteurs, les agents oxydants, les séquestrants, les agents épaississants polymériques ou non, les agents hydratants, les agents émollients, les bases organiques ou minérales, les plastifiants, les filtres solaires, les azurants optiques, les colorants d'oxydation, les charges minérales, les argiles, les minéraux colloïdaux, les métaux colloïdaux, les particules de semi-conducteurs de type puits quantiques à base de métaux ou desilicium, un composé photo ou thermochromique, les parfums, les peptisants, les conservateurs, les protéines, les vitamines, les agents antipelliculaires, les polymères anioniques, cationiques ou amphotères fixants ou non, les agents conditionneurs non polymèriques tels que les tensioactifs cationiques. 29. Composition cosmétique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comprend en outre au moins un agent nucléophile, de préférence l'eau. 30. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques, en particulier des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux, caractérisé par le fait que l'on applique sur lesdites fibres la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 29 en présence d'un agent nucléophile. 31. Procédé de coloration capillaire, caractérisé par le fait qu'il comprend une première étape consistant à appliquer une composition contenant au moins un pigment et une seconde étape consistant à appliquer une composition cosmétique telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18 et 20 à 29, l'agent nucléophile étant présent dans la composition comprenant le pigment ou dans une composition séparée. 32. Procédé de coloration selon la 31, caractérisé par le fait que la composition comprenant le ou les pigments est une composition aqueuse de pigments et la composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 18 et 20 à 29 est anhydre. 33. Utilisation d'une composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 29 pour le traitement des cheveux, de préférence pour le conditionnement des cheveux. 34. Dispositif à plusieurs compartiments ou kit, comprenant un premier compartiment, comprenant une composition telle que définie à l'une quelconque des 1 à 28, et un second compartiment, comprenant au moins un agent nucléophile dans un milieu cosmétiquement acceptable. 35. Kit comprenant un premier compartiment, comprenant au moins un monomère électrophile et au moins un organopolysiloxaneélastomère réticulé tels que définis aux précédentes, et un second compartiment, comprenant un agent nucléophile. 36. Kit comprenant un premier compartiment comprenant au moins un monomère électrophile tel que défini précédemment et un second compartiment comprenant au moins un organopolysiloxane élastomère réticulé tel que défini précédemment.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 5
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A61K 8/81,A61Q 5/10
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FR2897061
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A1
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DERIVES DE N-HETEROARYL-CARBOXAMIDES TRICYCLIQUES CONTENANT UN MOTIF BENZIMIDAZOLE, LEUR PREPARATION ET LEUR APPLICATION EN THERAPEUTIQUE.
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L'invention se rapporte à des dérivés de N-hétéroaryl-carboxamides tricycliques contenant un motif benzimidazole, leur préparation et leur application en thérapeutique. L'invention a pour objet des composés dérivés de N-hétéroaryl-carboxamides tricycliques contenant un motif benzimidazole, qui présentent une activité antagoniste ou agoniste in 10 vitro et in vivo pour Nes récepteurs de types TRPV1 (ou VR1). L'invention a pour objet les composés répondant à la formule (I) R2 R1 P ' H (I) R3 15 dans laquelle A représente, avec la liaison C-N du motif benzimidazole auquel il est fusionné, un hétérocycle monocyclique ou un hétéroaryle monocyclique de 4 à 7 chaînons, 20 contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S ou N, y compris l'atome d'azote du motif benzimidazole ; P représente un hétérocycle bicyclique ou hétéroaryle bicyclique à 8-, 9-, 10- ou 11 chaînons, comprenant de 1 à 6 hétéroatomes sélectionnés parmi N, O et S ; 25 à la condition que, lorsque A représente un hétérocycle saturé à 7 chaînons, P est différent du groupe 2,3-dihydro-1,4-benzodioxane et du groupe 1-benzopyran-2- one ; R, représente de 1 à 4 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un 30 atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe oxo, thio, C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C3-C7-cycloalkyloxy, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylénoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR4R5, nitro, NR4R5, C,-C6-thioalkyle, C3-C7-cycloalkylthio, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-thio, -S(0)-C,-C6-alkyle, -S(0)-C3-C7-cycloalkyle, -S(0)-C,-C3-alkylène-C3-C,-cycloalkyle, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6-fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C1-C3-alkylène-S(0)2-, SO2NR4R5, NR6C(0)R,, NR6SO2R8 , R4R5NC(0)-C,-C3-alkylène, aryle, hétéroaryle, aryl-C,-05- alkylène, hétéroaryl-C,-05-alkylène, aryloxy, arylthio, hétéroaryloxy ou hétéroarylthio, lesdits groupes hétéroaryle ou aryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi un atome d'halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, nitro, cyano, NR4R5, R4R5N- C,-C3-alkylène ; à la condition que lorsque R, est attaché à un atome d'azote de P, alors R, est différent d'un atome d'halogène, d'un groupe oxo, thio, cyano, nitro, NR4R5, C1-C6-thioalkyle, thioaryle, thiohétéroaryle, C,-C6-alcoxy, aryloxy, hétéroaryloxy, - NR6COR, et -NR6SO2R8 ; Y représente un atome d'oxygène ou de soufre ; R2 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe C,-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle ou C1-C6- alcoxy ; R3 représente de 1 à 3 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C1-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C3-C7-cycloalkyloxy, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylénoxy, lorsque R3 est porté par un atome de carbone ; ou représente de 1 à 2 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C(0)-, C,-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène- C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-, aryle-S(0)2-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6- fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-S(0)2-, C,-C6-alkyle-O-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-O-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-O-C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-O-C(0)-, aryle-O-0(0)- , hétéroaryl-O-C(0)- , lorsque R3 est porté par un atome d'azote ; R4 et R5, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle- C,-05-alkylène ou aryle ; ou R4 et R5 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un groupe azétidine, pyrrolidine, pipéridine, azépine, morpholine, thiomorpholine, pipérazine, homopipérazine, ce groupe étant éventuellement substitué par un groupe C1-C6- alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène, aryle, hétéroaryle, aryle-S(0)2-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6-fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-S(0)2-, aryle-C(0)-, C,-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène- C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-; R6 et R7 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-, aryle-C,-C6-alkylène- ou aryle ; R8 représente un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C7-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-, aryle-C,-C6-alkylène- ou aryle. Dans les composés de formule générale (I) : - le ou les atomes de soufre de l'hétérocycle A peuvent être sous forme oxydée (S(0) 20 ou S(0)2) ; -le ou les atomes d'azote peuvent être sous forme oxydée (N-oxyde). Les composés de formule (I) peuvent comporter un ou plusieurs atomes de carbone asymétriques. Ils peuvent donc exister sous forme d'énantiomères ou de 25 diastéréoisomères. Ces énantiomères, diastéréoisomères, ainsi que leurs mélanges, y compris les mélanges racémiques, font partie de l'invention. Les composés de formule (I) peuvent exister à l'état de bases ou de sels d'addition à des acides. De tels sels d'addition font partie de l'invention. Ces sels peuvent être préparés avec des acides pharmaceutiquement acceptables, mais les sels d'autres acides utiles, par exemple, pour la purification ou l'isolement des composés de formule (I) font également partie de l'invention. 35 Les composés de formule (I) peuvent également exister sous forme d'hydrates ou de solvates, à savoir sous forme d'associations ou de combinaisons avec une ou plusieurs molécules d'eau ou avec un solvant. De tels hydrates et solvates font également partie 30 de l'invention. Dans le cadre de la présente invention, on entend par : un atome d'halogène : un fluor, un chlore, un brome ou un iode Ct-CZ, : une chaîne carbonée pouvant avoir de t à z atomes de carbone où t et z peuvent prendre les valeurs de 1 à 7 ; par exemple C1-C3 est une chaîne carbonée qui peut avoir de 1 à 3 atomes de carbone ; un alkyle : un groupe aliphatique saturé linéaire ou ramifié. A titre d'exemples, on peut citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tertiobutyle, 10 pentyle, etc ; un alkylène : un groupe alkyle divalent saturé, linéaire ou ramifié, par exemple un groupe C1_3-alkylène représente une chaîne carbonée divalente de 1 à 3 atomes de carbone, linéaire ou ramifiée, plus particulièrement un méthylène, éthylène, 1-méthyléthylène, propylène ; 15 un cycloalkyle : un groupe alkyle cyclique. A titre d'exemples, on peut citer les groupes cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, etc ; un fluoroalkyle : un groupe alkyle dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor ; un alcoxy : un radical -0-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini ; 20 un fluoroalcoxy : un groupe alcoxy dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène ont été substitués par un atome de fluor ; un thioalkyle : un radical -S-alkyle où le groupe alkyle est tel que précédemment défini ; un aryle : un groupe aromatique mono- ou bicyclique comprenant entre 6 et 10 25 atomes de carbones. A titre d'exemples de groupes aryles, on peut citer les groupes phényle ou naphtyle ; un hétérocycle : un groupe mono-, bi- ou tricyclique saturé ou partiellement insaturé de 5 à 17 chaînons, comprenant de 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi O, S ou N. A titre d'exemples d'hétérocycle monocyclique, on peut citer les groupes azétidinyle, 30 pyrrolidinyle, pipéridinyle, azépinyle, morpholinyle, thiomorpholinyle, pipérazinyle, homopipérazinyle, dihydro-oxazolyle, dihydrothiazolyle, dihydroimidazolyle, dihydropyrrolyle ou tétrahydropyridinyle . A titre d'exemples d'hétérocycle bicyclique, on peut citer les groupes indolinyle, isoindolinyle, dihydrobenzofuranyle, dihydrobenzothiophényle, 35 dihydrobenzoxazolinyle, dihydroisobenzofuranyle, dihydrobenzimidazolyle, dihydroisobenzothiazolyle, dihydroquinoléinyle, tétrahydroquinoléinyle, dihydroisoquinoléinyle, tétrahydroisoquinoléinyle, dihydrobenzoxazinyle, 4 benzothiazinyle, dihydrobenzothiazinyle, dihydroquinazolinyle, tétrahydroquinazolinyle, dihydroquinoxalinyle, tétrahydroquinoxalinyle, dihydrophtalazinyle, tétrahydrophtalazinyle, tétrahydrobenzazépinyle, tétrahydrobenzo[1,4]diazépinyle, tétrahydrobenzo[1,4]oxazépinyle ou tétrahydrobenzo[1,4]thiazépinyle . A titre d'exemples d'hétérocycle tricyclique, on peut citer les groupes dihydroimidazo[1,2-a]benzimidazolyle, dihydropyrrolo[1,2-a]benzimidazolyle, tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazolyle ou dihydrothiazolo[1,2-a]benzimidazolyle; un hétéroaryle : un groupe mono-, bi- ou tricyclique aromatique de 5 à 14 chaînons contenant de 1 à 8 hétéroatomes choisis parmi 0, S ou N. A titre d'exemples d'hétéroaryle monocyclique, on peut citer les groupes imidazolyle, pyrazolyle thiazolyle, oxazolyle, isothiazolyle, isoxazolyle, furanyle, thiophényle, oxadiazolyle, thiadiazolyle, triazolyle, tétrazolyle, pyridinyle, pyrazinyle, pyrimidinyle, pyridazinyle, triazinyle. A titre d'exemples d'hétéroaryle bicyclique, on peut citer les groupes indolyle, isoindolyle benzofuranyle, benzothiophényle, benzoxazolyle, benzimidazolyle, indazolyle, benzothiazolyle, isobenzofuranyle, isobenzothiazolyle, pyrrolo[2,3-c]pyridinyle, pyrrolo[2,3-b]pyridinyle, pyrrolo[3,2-b]pyridinyle, pyrrolo[3,2-c]pyridinyle, quinoléinyle, isoquinoléinyle, cinnolinyle, quinazolinyle ou quinoxalinyle . A titre d'exemples d'hétéroaryle tricyclique, on peut citer les groupes pyrido[1,2- a]benzimidazolyle, thiazolo[1,2-a]benzimidazolyle ou imidazo[1,2-a]benzimidazolyle; oxo signifie =0 thio signifie =S Parmi les composés de l'invention, un premier groupe de composés est constitué par les composés de formule générale (II) R3 R1 dans laquelle X représente un atome de carbone ou un atome d'azote ; lesdits X étant identiques ou différents entre eux et le nombre de X = N n'étant pas supérieur à 2 ; R,, R2, R3, Y et A étant tels que définis dans la formule générale (I) ; R, pouvant être lié 5 au motif à 5 ou 6 éléments du bicycle. Parmi les composés de l'invention, un deuxième groupe de composés est constitué par les composés de formule (III) R3 Rab dans laquelle Ria représente un ou plusieurs atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe 10 Ci-C6-fluoroalkyle ; Rib représente un atome d'hydrogène, un groupe C1-C6-alkyle, aryle, hétéroaryle, aryl-Ci-C6-alkylène- ou hétéroaryl-Ci-C6-alkylène-, lesdits groupes étant éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes ou atomes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'halogène ou un groupe C1-C6-alkyle; 15 R2, R3, A, X et Y étant tels que définis dans la formule générale (Il). Parmi les composés de l'invention, un troisième groupe de composés est constitué par les composés de formule générale (IV) : RI H NùW Y 20 dans laquelle W est un hétérocycle tricyclique ou un hétéroaryle tricyclique choisi parmi : R2 R2 R2 R2 R2 R2 R3 R3 R2 R2 R2 R3 R,, R2, R3, P et Y étant tels que définis dans la formule générale (I). Parmi les composés de l'invention, un quatrième groupe de composés est constitué par les composés de formule générale (V) RI --f-- P ' H N R3 (V) Y NA 10 dans laquelle R,, R2, R3, A, P et Y sont tels que définis dans la formule générale (I). Parmi les composés de l'invention, un cinquième groupe de composés est constitué par les composés de formule générale (V) dans laquelle 15 R2 et R3 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle ; R,, A, P et Y étant tels que définis dans la formule générale (I). Parmi les composés de l'invention, un sixième groupe de composés est constitué 20 par les composés de formule générale (I) dans laquelle à la fois R, et/ou R2 et/ou R3, et/ou A, et/ou P et/ou Y sont tels que définis dans les groupes ci-dessus. R2 On entend par groupe partant, dans ce qui suit, un groupe pouvant être facilement clivé d'une molécule par rupture d'une liaison hétérolytique, avec départ d'une paire électronique. Ce groupe peut ainsi être remplacé facilement par un autre groupe lors d'une réaction de substitution, par exemple. De tels groupes partants sont, par exemple, les halogènes ou un groupe hydroxy activé tel qu'un méthanesulfonate, benzènesulfonate, p-toluènesulfonate, triflate, acétate, etc. Des exemples de groupes partants ainsi que des références pour leur préparation sont donnés dans Advances in Organic Chemistry , J. March, 5th Edition, Wiley Interscience, 2001. Conformément à l'invention, on peut préparer les composés de formule générale (I) selon le procédé illustré par le schéma général 1 qui suit : Schéma 1 R2 R1 R2 R3 R3 RI B = C1-C6-alcoxy : AlMe3 (I) Y = O, B = OH : SOCl2 puis amine VII ou agent de couplage En partant de composés de formule générale (VI) dans laquelle B représente un groupe C,-C6-alcoxy, C3-C7-cycloalkyloxy, C3-C7-cycloalkyl-C1-C3-alkylénoxy, aryl-C1-C3-alkylénoxy, les composés (I) peuvent être obtenus par réaction d'un composé de formule générale (VI) avec un amidure du composé de formule générale (VII), dans laquelle A est tel que défini dans la formule générale (I) ci-dessus, au reflux d'un solvant tel que le toluène. L'amidure d'aluminium du composé de formule générale (VII) est préparé par action préalable du triméthylaluminium sur les amines de formule générale (VII). En partant de composés de formule générale (VI), dans laquelle B représente un groupe hydroxy, la fonction acide carboxylique peut préalablement être transformée en halogénure d'acide tel qu'un chlorure d'acide par action, par exemple, du chlorure de thionyle, au reflux d'un solvant tel que le dichlorométhane ou le dichloroéthane. Le composé de formule générale (I) est alors obtenu par réaction des composés de formule générale (VI), dans laquelle B représente un atome de chlore, avec le composé de formule générale (VII), en présence d'une base telle que la triéthylamine ou le carbonate 9 de sodium. Alternativement, les composés de formule générale (VI), dans laquelle B représente un groupe hydroxy, peuvent être couplés avec les composés de formule générale (VII) en présence d'un agent de couplage tel qu'un dialkylcarbodiimide, l'hexafluorophosphate de [(benzotriazol-1-yl)oxy][tris(pyrrolidino)]phosphonium, le diéthylcyanophosphonate ou tout autre agent de couplage connu de l'homme du métier, en présence d'une base comme la triéthylamine, dans un solvant tel que le diméthylformamide. Dans le schéma 1, les composés de formule générale (VI) et (VII) et les autres réactifs, quand leur mode de préparation n'est pas décrit, sont disponibles dans le commerce, décrits dans la littérature ou préparés par analogie à des procédés décrits dans la littérature (par exemple : R.S. Begunov et al Russian J. Org. Chem. 2004, 40(11), 1740-1742 ; V.M. Reddy et al J. Indian Chem. Soc. 1984, (111), 89-91; K.V.B. Rao et al Eur.J. Med. Chem. 1981, 16(1), 35-38 ; R.J. North et al J.Het.Chem. 1969, 6, 655; A.R. Freedman et al J.Het.Chem., 1966, 3(3), 257). Les composés de formule générale (VI) ou (I), C-substitués sur un groupe aryle ou hétéroaryle par un groupe alkyle, peuvent être obtenus par une réaction de couplage, catalysée par un métal tel que le palladium ou le fer, réalisée sur les composés de formules générales (VI) ou (I) correspondants, substitués par un atome d'halogène, tel qu'un chlore, en présence par exemple d'un halogénure d'alkylmagnésium ou d'un halogénure d'alkylzinc, selon les méthodes décrites dans la littérature (A. Furstner et al J Am Chem Soc 2002, 124(46), 13856 ; G. Quéguiner et al J Org Chem 1998, 63(9), 2892) par exemple, ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (VI) ou (I), C-substitués sur un groupe aryle ou hétéroaryle par un groupe cyano, aryle ou hétéroaryle, peuvent être obtenus par une réaction de couplage, catalysée par un métal tel que le palladium, réalisée sur les composés de formule générale (VI) ou (I) correspondants, substitués, par exemple, par un atome de brome, en présence de cyanure de triméthylsilyle ou d'acide arylboronique ou d'acide hétéroarylboronique, ou par toute autre méthode décrite dans la littérature ou connue de l'homme du métier. Les composés de formule générale (VI) ou (I), dans laquelle P est N-substitué par un substituant R, correspondant à un groupe aryle ou hétéroaryle, peuvent être obtenus par une réaction de couplage, catalysée par un métal tel que le cuivre, réalisée sur les amines de formule générale (VI) ou (I) correspondante, en présence d'un halogénure d'aryle ou d'hétéroaryle, selon la méthode de Buchwald (S.L. Buchwald et al J Am Chem Soc 2002, 124, 11684), ou par toute autre méthode décrite dans la littérature ou connue de l'homme du métier. Les composés de formule générale (I) ou (VI) C-substitués sur un groupe aryle ou hétéroaryle par un groupe NR4R5, NR6COR7 ou NR5SO2R8, peuvent être obtenus à partir des composés de formule générale (I) ou (VI) correspondants, substitués, par exemple, par un atome de brome, par réaction de couplage respectivement avec une amine, un amide ou une sulforiamide en présence d'une base, d'une phosphine et d'un catalyseur à base de palladium, selon des méthodes décrites dans la littérature ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (I) ou (VI) substitués par un groupe C(0)NR4R5, peuvent être obtenus à partir des composés de formule générale (I) ou (VI) correspondants substitués par un groupe cyano, selon des méthodes décrites dans la littérature ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (I) ou (VI) substitués par un groupe -S(0)-alkyle ou -S(0)2-alkyle, peuvent être obtenus par oxydation des composés de formule générale (VI) ou (I) correspondants, substitués par un groupe thioalkyle, selon des méthodes décrites dans la littérature ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (VI) ou (I), substitués par un groupe NR4R5, NR6COR, ou NR6SO2R8, peuvent être obtenus à partir des composés de formule générale (VI) ou (I) correspondants, substitués par un groupe nitro, par exemple par réduction, puis acylation ou sulfonylation, selon des méthodes décrites dans la littérature ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (VI) ou (I), substitués par un groupe SO2NR4R5 peuvent être obtenus par une méthode analogue à celle décrite dans Pharmazie 1990, 45, 346, ou selon des méthodes décrites dans la littérature ou connues de l'homme du métier. Les composés de formule générale (I) ou (VI) dans laquelle Y représente S peuvent, par exemple, être obtenus par réaction des composés de formule générale (I) ou (VI) correspondants dans lesquels Y représente O, avec un réactif tel que le réactif de Lawesson. L'invention, selon un autre de ses aspects, a également pour objet les composés de formule (Vila) ou (Vllb). Ces composés sont utiles comme intermédiaires de synthèse des composés de formule (I). (VIIb) L'amine (Vila) peut être préparée par réduction d'un précurseur nitro correspondant, décrit dans la littérature (R.J. North et al J.Het.Chem. 1969, 6, 655), par 5 exemple par hydrogénation catalytique en présence d'un catalyseur tel que le palladium sur charbon ou selon tout autre méthode, de réduction d'un groupe nitro en amine, connue de l'homme du métier. L'amine (Vllb) peut être préparée selon le schéma 2 ci-après : 10 Schéma 2 (X) (VIIb) Me Un procédé permettant de préparer l'amine (Vllb), sous sa forme racémique, 15 consiste, dans une première étape, à substituer la 2-fluoro-5-nitroaniline (IX) par la 2-méthyl-pyrrolidine racémique (X). Cette réaction s'effectue, par exemple, en chauffant sans solvant les deux réactifs. Le produit d'addition (XI), ainsi obtenu, est ensuite cyclisé en hétérocycle (XII) en présence d'un réactif tel que l'acide trifluoroacétique et d'un réactif tel que le peroxyde d'hydrogène, la réaction étant réalisée en solution dans un 20 solvant tel que le dichlorométhane. Le groupe nitro du composé (XII) est ensuite réduit pour donner l'amine (VI lb) par hydrogénation catalytique en présence d'un catalyseur tel que le palladium sur charbon ou par tout autre méthode, de réduction d'un groupe nitro en amine, connue de l'homme du métier. Les exemples suivants décrivent la préparation de certains composés conformes à l'invention. Ces exemples ne sont pas limitatifs et ne font qu'illustrer la présente invention. Les numéros des composés exemplifiés renvoient à ceux des tableaux 1 et 2. Les microanalyses élémentaires, les analyses LC-MS (chromatographie liquide couplée à la spectrométrie de masse) les spectres I.R. et R.M.N. confirment les structures des composés obtenus. Exemple I (Composé N Vlla) 6-amino-2,3-dihydro-1 H-imidazo[1,2-a]benzimidazole On ajoute sous argon, à une solution fortement agitée de 2,7 g (13,22 mmoles) de 6-nitro-2,3-dihydro-1 H-imidazo[1,2-a]benzimidazole (R.J. North et al J.Het.Chem. 1969, 6, 655) dans 100 mL de méthanol, 1 g de palladium sur charbon 10%. On ajoute, au mélange réactionnel, 15 g (0,23 mole) de formiate d'ammonium et la suspension est ensuite agitée pendant 12h. On recueille par filtration un solide qui est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : dichlorométhane û méthanol). On obtient 0,82 g du produit attendu sous forme d'un solide gris après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 235-236 C R.M.N. 1H (DMSO D6), S (ppm): 3,89 (m, 4H) ; 4,38 (m, 2H) ; 6,18 (dxd, 1H) ; 6,46 (d, 1H) ; 6,58 (s, 1 H) ; 6,73 (d, 1H); On utilise ce composé Vlla en tant qu'intermédiaire pour la préparation du composé N 12 du tableau 1, selon le procédé décrit précédemment pour la préparation des 25 composés de formule générale (I). Exemple II (Composé N Vllb) 6-amino-2,3-dihydro-1-méthyl-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole 30 VI I Ib-1 2-(2-méthyl-pyrrolidin-1-yl)-5-nitroaniline On ajoute, dans un réacteur à vis, 5 g (32,03 mmoles) de 2-fluoro-5-nitroaniline et 4,9 mL (48,04 mmoles) de 2-méthyl-pyrrolidine. Le réacteur est fermé et le mélange est chauffé à 100 C pendant 5 h. Après refroidissement, le mélange est repris avec 100 mL d'eau et 100 mL de dichlorométhane. La phase organique est séparée, lavée avec 50 mL d'une 35 solution saturée en chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. Le produit résultant est utilisé tel quel dans la suite de la réaction. Vllb-2 2,3-dihydro-1-méthyl-6-nitro-1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole On ajoute, goutte à goutte, 2 mL (22,6 mmoles) d'une solution aqueuse de peroxyde d'hydrogène à 35% sur une solution de 1 g (4,52 mmoles) de 2-(2-méthyl-pyrrolidin-1-yl)-5-nitroaniline, obtenue à l'étape précédente, et de 4 mL (51,92 mmoles) d'acide trifluoracétique dans 20 mL de dichlorométhane. Le mélange est chauffé 30 min à reflux puis refroidi et repris dans 100 mL de dichlorométhane et 100 mL d'une solution aqueuse saturée en hydrogénocarbonate de sodium. La phase organique est séparée, lavée avec 50 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. L'huile orange résultante (0,89 g) est utilisée telle quelle dans la suite de la réaction. Vllb-3 6-amino-2,3-dihydro-1-méthyl-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole (Vllb) Un mélange de 0,25 g (1,15 mmole) de 2,3-dihydro-1-méthyl-6-nitro-1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole et de 10 mg de palladium sur charbon (10%), en suspension dans 15 mL d 'éthanol et 1 mL d'une solution aqueuse d'acide chlorhydrique 1 N, est agité quatre heures à température ambiante sous 4 bars d'hydrogène. Après ce temps, le mélange est filtré, concentré sous pression réduite, repris par 100 mL de dichlorométhane et 100 mL d'une solution aqueuse de soude à 30%. La phase organique est séparée, lavée avec 50 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium, séchée sur sulfate de magnésium puis concentrée sous pression réduite. Le solide résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : dichlorométhane û méthanol). On obtient 0,133 g du produit attendu sous forme d'un solide beige après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 168 -172 C R.M.N. 1H (DMSO D6), â (ppm): 1,49 (d, 3H) ; 2,16 (m, 1H) ; 2,75 (m, 1H) ; 2,9 (m, 2H) ; 3,2 (m, 2H) ; 4,41 (sext., 1H) ; 6,51 (dxd, 1H), 6,92 (d, 1H) ; 7,08 (d, 1H). Exemple 1 (Composé N 1) N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1-[ (pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-30 indole-2-carboxamide 1.1. 5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle On ajoute sous argon à 20 C, au goutte à goutte, une solution de 5,5 g (21,72 mmoles) de 1,1' azodicarbonyldipipéridine, en solution dans 15 mL de toluène sec, à une solution 35 de 3 g (14,48 mmoles) de 5-fluoro-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle, 2,37 g (21,72 mmoles) de 4-pyridylcarbinol et 5,45 mL (21,72 mmoles) de n-tributylphospine dans 200 mL de toluène. Le mélange est agité 48h à 20 C. Le mélange réactionnel est ensuite 14 concentré sous pression réduite. On purifie le résidu par chromatographie sur colonne de silice (éluant : heptane / acétate d'éthyle). On isole ainsi 3,2 g du produit attendu utilisé tel quel dans la suite de la synthèse. 1.2 N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1-[ (pyridin-4-yl)méthyl]-1H-indole-2-carboxamide (composé n 1) On ajoute sous argon, à une solution de 0,376 g (2,01 mmoles) de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazole (Saunders et al., J.Chem.Soc. 1955, 3275 - 3287) dans 70 mL de toluène sec, 1,26 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C. On ajoute 0,5 g (1,68 mmole) de 5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 1.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et on l'ajoute à 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique 1 N. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. Un insoluble, recueilli par filtration, est purifié par chromatographie sur colonne de silice (éluant : dichlorométhane û méthanol). Le produit ainsi purifié est recrystallisé dans un mélange de dichlorométhane et d'heptane. On obtient 0,41 g d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 292 - 293 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 1,91 (m, 4H), 2,89 (t, 2H), 4,02 (t, 2H) ; 5,9 (s, 2H) ; 6,93 (d, 2H) ; 7,09 (txd, 1H) ; 7,5 (rn, 5H) ; 7,89 (d, 1H) ; 8,4 (d, 2H). Exemple 2, (Composé N 2) N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1, 2-a]benzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-25 indole-2-carboxamide 2.1 5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle On agite une suspension de 1,035 g (5 mmoles) de 5-fluoro-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle, 0,865 g (6 mmoles) de chlorure de 3-fluorobenzyle et 1,38 g (10 mmoles) de 30 carbonate de potassium dans 50 mL de diméthylformamidependant 24 h à 60 C. On refroidit ensuite le mélange réactionnel, on le verse dans un mélange d'eau glacée et d'acétate d'éthyle. Après décantation, on sépare la phase organique puis on la lave avec deux fois 200 mL d'eau puis avec 200 mL d'une solution saturée en chlorure de sodium. On sèche la solution sur sulfate de magnésium, on la filtre puis on concentre le filtrat 35 sous pression réduite. On obtient 0,97 g d'une huile utilisée telle quelle dans l'étape suivante. 15 2.2 N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxamide (composé n 2) On ajoute sous argon, à une solution de 0,426 g (2,28 mmoles) de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazole (Saunders et al., J.Chem.Soc. 1955, 3275 - 3287) dans 70 mL de toluène sec, 1,43 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,6 g (1,9 mmole) de 5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 2.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et l'ajoute à 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique 1 N. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. On recueille par filtration un insoluble que l'on purifie par chromatographie sur colonne de silice (éluant : dichlorométhane ù méthanol). Le produit ainsi purifié est recrystallisé dans le méthanol. On obtient 0,46 g d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 286 -287 C R.M.N. 1H (DMSO D6), S (ppm): 2 (m, 4H), 2,9 (t, 2H), 4,05 (t, 2H) ; 5,88 (s, 2H) ; 7,11 (m, 10H) ; 7,91 (s, 1H) ; 10,38 (s, 1H). Exemple 3 (Composé N 3) N-( 1,2,3,4-tétrahydropyrido[ 1, 2-a]benzimidazol-7-yl)-1-benzyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-20 carboxamide 3.1 1-benzyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle A une suspension de 0,44 g (11 mmoles) d'hydrure de sodium dans 50 mL de DMF, agitée à 20 C, on ajoute par portions, 2 g (10 mmoles) de pyrrolo[2,3-b]pyridine-2- 25 carboxylate d'éthyle (WO2004101563). Après 1h d'agitation à température ambiante, on ajoute, au goutte à goutte, 2,1 g (12 mmoles) de bromure de benzyle et on agite le mélange réactionnel 20 h à température ambiante. 150 mL d'eau et 150 mL d'éther éthylique sont ensuite ajoutés sous agitation. La phase aqueuse est séparée et extraite deux fois avec 50 mL d'éther éthylique. Les phases organiques sont rassemblées, lavées 30 avec 100 mL d'eau, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange d'heptane et de dichlorométhane. On isole ainsi 2,3 g du produit attendu. Point de fusion = 71 - 72 C 35 3.2 N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl)-1-benzyl-1H-pyrrolo [2,3-b]pyridine-2-carboxamide (composé n 3) 16 On ajoute sous argon, à une solution de 0,32 g (1,71 mmole) de 7-amino-1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazole (Saunders et al., J.Chem.Soc. 1955, 3275 - 3287) dans 20 mL de toluène sec, 1,1 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,4 g (1,43 mmole) de 1-benzyl-IH-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 3.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 6 h puis on le refroidit et on ajoute 150 mL d'eau, 2 gouttes d'une solution aqueuse de soude à 35% et 150 mL de dichlorométhane, sous agitation. La phase aqueuse est séparée et extraite deux fois avec 50 mL de dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, lavées avec 100 mL d'eau, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de méthanol - dichlorométhane. On isole ainsi 0,55 g de produit que l'on recristallise dans l'éthanol pour obtenir, après séchage sous vide, 0,45 g du composé attendu sous la forme d'une poudre. Point de fusion = 233 - 235 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 1,91 (m, 4H), 2,91 (t, 2H), 4,02 (t, 2H) ; 5,9 (s, 2H) ; 7,12 (m, 6H) ; 7,38 (m, 2H) ; 7,48 (m, 1H), 7,9 (s, 1H), 8,18 (dxd, 1H), 8,4 (dxd, 1H). Exemple 4 (Composé N 4) N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl) -1-benzyl-5-trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridirie-2-carboxamide 4.1 1-benzyl-5-trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle A une suspension de 0,9 g (3,5 mmoles) de 5-trifluorométhyl-1H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle (Nazare, M. et al. Angewandte Chemie, International Ed., 2004, 43(34), 4526-4528) dans 45 mL de tétrahydrofurane sec, on ajoute, sous agitation, 0,58 g (5,23 mmoles) d'alcool benzylique, 1,4 g (5,23 mmoles) de triphénylphosphine et 0,94 g (5,23 mmoles) d'azodicarboxylate de diéthyle (DEAD). Après 20 h d'agitation à température ambiante, le mélange réactionnel est concentré sous pression réduite, et le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de dichlorométhane et d'heptane. On obtient ainsi 1 g du produit attendu. Point de fusion = 72 - 73 C 4.2 N-(1,2,3,4-tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl) -1-benzyl-5-trifluorométhyl-I H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,19 g (1,03 mmole) de 7-amino-1,2,3,4- 17 tétrahydropyrido[1,2-a]benzimidazole (Saunders et al., J.Chem.Soc. 1955, 3275 - 3287) dans 20 mL de toluène sec, 0,65 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,3 g (0,86 mmole) de 1-benzyl-5- trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 4.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 6 h puis on le refroidit et on ajoute 150 mL d'eau, 2 gouttes d'une solution aqueuse de soude à 35% et 150 mL de dichlorométhane, sous agitation. La phase aqueuse est séparée et extraite deux fois avec 50 mL de dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, lavées avec 100 mL d'eau, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de méthanol - dichlorométhane. On isole ainsi 0,4 g de produit que l'on recristallise dans l'acétonitrile pour obtenir, après séchage sous vide, 0,35 g du composé attendu sous la forme d'une poudre. Point de fusion = 241 - 243 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 1,91 (m, 4H), 2,93 (t, 2H), 4,05 (t, 2H) ; 5,98 (s, 2H) ; 7,15 (m, 5H) ; 7,42 (m, 3H) ; 7,9 (d, 1H), 8,7 (dxd, 2H), 10,5 (s, 1H). Exemple 5 (Composé N 5) N-(2,3-dihydro-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazol-6-yl)-5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,35 g (2,01 mmoles) de 6-amino-2,3-dihydro-1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole (Freedman et al., J.Het.Chem. 1966, 3, (3), 257 - 259) dans 70 mL de toluène sec, 1,26 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est refroidi à 0 C et on ajoute 0,5 g (1,68 mmole) de 5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 1.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et le verse sur 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique 1 N. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. On recueille par filtration un insoluble que l'on purifie par chromatographie sur colonne de silice (éluant: dichlorométhane û méthanol). Le produit ainsi purifié est recristallisé dans un mélange de dichlorométhane - heptane. On obtient 0,23 g d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 266 - 267 C R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,6 (m, 2H), 2,9 (t, 2H), 4,08 (t, 2H) ; 5, 9 (s, 2H) ; 6,95 (d, 2H) ; 7,1 (txd, 1H) 7,45 (m, 5H) ; 7,92 (d, 1H) ; 8,42 (d, 2H), 10,31 (s, 1H) Exemple 6 (Composé N 6) N-(2,3-dihydro-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazol-6-yl)-5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,39 g (2,28 mmoles) de 6-amino-2,3-dihydro- 1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole (Freedman et al., J.HetChem. 1966, 3, (3), 257-259) dans 70 mL de toluène sec, 1,43 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,6 g (1,9 mmole) de 5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H--indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 2.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et le verse sur 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique IN. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. On recueille par filtration un insoluble que l'on purifie par chromatographie sur colonne de silice (éluant : dichlorométhane ù méthanol). Le produit ainsi purifié est recristallisé dans un mélange de dichlorométhane et d'heptane. On obtient 0,45 g d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 256-257 C R.M.N. 'H (DMSO D6), â (ppm): 2,56 (m, 2H), 2,91 (t, 2H), 4,04 (t, 2H) ; 5.9 (s, 2H) ; 7,2 (m, 10H) ; 7,92 (d, 1H) ; 10,32 (s, 1H). Exemple 7 (Composé N 7) N-(2,3-dihydro-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazol-6-yl)-1-benzyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,185 g (1,07 mmole) de 6-amino-2,3-dihydro-1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole (Freedman et al., J.Het.Chem. 1966, 3, (3), 257 - 259) dans 20 mL de toluène sec, 0,67 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,25 g (0,89 mmole) de 1-benzyl-1H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 3.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 6 h puis on le refroidit et on ajoute 150 mL d'eau, 2 gouttes d'une solution aqueuse de soude à 35% et 150 mL de dichlorométhane, sous agitation. La phase aqueuse est séparée et extraite deux fois avec 50 mL de dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, lavées avec 100 mL d'eau, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de méthanol et de dichlorométhane. On isole ainsi 0,34 g de produit que l'on recristallise dans l'éthanol pour obtenir, après séchage sous vide, 0,31 g du composé attendu sous la forme d'une poudre. Point de fusion = 251 - 252 C R.M.N. 1H (DMSO D6), b (ppm): 2,6 (m, 2H), 2,9 (t, 2H), 4,04 (t, 2H) ; 5,9 (s, 2H) ; 7,15 (m, 9H) ; 7,9 (d, 1H), 8,18 (dxd, 1H), 8,4 (dxd, 1H). Exemple 8 (Composé N 8) N-(2,3-dihydro-1 H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazol-6-yl)-1-benzyl-5-trifluorométhyl-1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,18 g (1,03 mmole) de 6-amino-2,3-dihydro-1H-pyrrolo[1,2-a]benzimidazole (Freedman et al., J.Het.Chem. 1966, 3, (3), 257-259) dans 20 mL de toluène sec, 0,65 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,3 g (0,86 mmole) de 1-benzyl-5-trifluorométhyl-IH-pyrrolo[2,3-b]pyridine-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 4.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 6 h puis on le refroidit et on ajoute 150 mL d'eau, 2 gouttes d'une solution aqueuse de soude à 35% et 150 mL de dichlorométhane, sous agitation. La phase aqueuse est séparée et extraite deux fois avec 50 mL de dichlorométhane. Les phases organiques sont rassemblées, lavées avec 100 mL d'eau, séchées sur sulfate de sodium puis concentrées sous pression réduite. Le produit résultant est purifié par chromatographie sur colonne de silice en éluant avec un mélange de méthanol - dichlorométhane. On isole ainsi 0,37 g de produit que l'on recristallise dans l'acétonitrile pour obtenir, après séchage sous vide, 0,3 g du composé attendu sous la forme d'une poudre. Point de fusion = 268-270 C R.M.N. 1H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,6 (m, 2H), 2,9 (t, 2H), 4,04 (t, 2H) ; 6 (s, 2H) ; 7,12 (m, 25 5H) ; 7,42 (m, 3H) ; 7,92 (s, 1H), 8,7 (d, 2H). Exemple 9 (Composé N 15) N-(pyrido[1, 2-a]berzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,348 g (1,9 mmole) de 7-amino-pyrido[1,2- 30 a]benzimidazole (Begunov et al., Russian J. Org. Chem. 2004, (40), 11, 1694-1696) dans 70 mL de toluène sec, 1,19 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,5 g (1,9 mmole) de 5-fluoro-1-(3-fluorobenzyl)-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 2.1. On porte à reflux le 35 mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et l'ajoute à 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique IN. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. On recueille par filtration un insoluble que l'on purifie par chromatographie préparative (éluant : 20 dichlorométhane ù méthanol). Le produit ainsi purifié est recristallisé dans le méthanol. On obtient 0,53 g du produit attendu sous forme d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 261 ù 262 C R.M.N. 'H (DMSO D6), â (ppm): 5,9 (s, 2H) ; 7,01 (m, 6H) ; 7,55 (m, 6H) ; 8,2 (d, 2H) ; 9,0 (s, 1H). Exemple 10 (Composé N 16) N-(pyrido[1,2-a]benzimidazol-7-yl)-5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-10 carboxamide On ajoute sous argon, à une solution de 0,442 g (2,41 mmoles) de 7-amino-pyrido[1,2-a]benzimidazole (Begunov et al., Russian J. Org. Chem. 2004, (40), 11, 1694-1696) dans 70 mL de toluène sec, 1,51 mL de triméthylaluminium (2M dans le toluène). Après 15 min d'agitation à 0 C, on porte le mélange à 50 C et on maintient l'agitation durant 30 min. Le 15 mélange est ensuite refroidi à 0 C et on ajoute 0,6 g (2,01 mmoles) de 5-fluoro-1-[(pyridin-4-yl)méthyl]-1 H-indole-2-carboxylate d'éthyle, obtenu à l'étape 1.1. On porte à reflux le mélange réactionnel pendant 12 h puis on le refroidit et l'ajoute à 20 mL d'une solution glacée d'acide chlorhydrique IN. Le pH de la phase aqueuse est ajusté à 9. On filtre un insoluble que l'on purifie par chromatographie préparative (éluant : 20 dichlorométhane ù méthanol). Le produit ainsi purifié est recrystallisé dans le méthanol. On obtient 0,35 g du produit attendu sous forme d'un solide blanc après séchage sous pression réduite. Point de fusion (base) : 277-278 C R.M.N. 'H (DMSO D6), S (ppm): 5,9 (s, 2H) ; 6,99 (m, 3H) ; 7 , 1 1 (d)d, 1 H) ; 7,58 (m, 6H) ; 25 8,21 (m, 2H) ; 8,44 (d, 2H) ; 9,05 (d, 1H). Les tableaux qui suivent illustrent les structures chimiques et les propriétés physiques de quelques exemples de composés selon l'invention. Dans ces tableaux, la colonne PF renseigne les points de fusion des produits en degrés Celsius ( C). 30 Lorsque les produits ont été isolés sous la forme de solide amorphe ou d'huile, ils sont caractérisés dans cette colonne par leur masse ([MH]+). Tableau 1 N R X R' G, PF ( C) ou [MHI+ 1 F CH (pyridin-4-yl)méthyl (CH2)2 292 - 293 C 2 F CH 3-fluorobenzyl (CH2)2 286 - 287 C 3 H N benzyl (CH2)2 233- 235 C 4 CF3 N benzyl (CH2)2 241 - 243 C F CH (pyridin-4-yl)méthyl CH2 266- 267 C 6 F CH 3-fluorobenzyl CH2 256 - 257 C 7 H N benzyl CH2 251- 252 C 8 CF3 N benzyl CH2 268 - 270 C 9 F CH 2-(pyridin-3-yl)éthyl CH2 251-252 C F CH H CH2 350 - 352 C 11 F CH 4,6-diméthyl-pyridin-2-yl CH2 254 - 255 C 12 F CH 3-fluorobenzyl NH [MH]+ = 444 13 F CH méthyl CH2 269 - 270 C 14 CF3 N H CH2 380 - 385 C RMN pour le composé N 9 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,68 (m, 2H) ; 2,98 (t, 2H) ; 3,04 (t, 2H) ; 4,11 (t, 2H) ; 4,82 (t, 2H) ; 7,1 (dxt, 1H) ; 7,2 (m, 1H) ; 7,3 (s, 1H) ; 7,49 (m, 5) ; 8 (s, 1 H) ; 8,3 (s, 1 H) ; 8,32 (d,1 H) ; 10,11 (s, 1H). RMN pour le: composé N 10 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,61 (m, 2H) ; 2,92 (t, 2H) ; 4,08 (t, 2H) ; 7,05 (dxt, 1 H) ; 7,41 (m, 5H) ; 8,03 (s, 1 H) ; 10,19 (s,1 H) ; 11,8 (s, 1H). RMN pour le composé N 11 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,32 (s, 3H) ; 2,4 (s, 3H) ; 2,61 (m, 2H) ; 2,8 (t, 2H) ; 4,06 (t, 2H) ; 7,11 (m, 3H) ; 7,41 (m, 5H) ; 7,89 (s, 1H) ; 10,4 (s, 1H) ; RMN pour le composé N 12 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 4,4 (m, 4H) ; 5,82 (s, 2H) ; 10 6,1 (s, 1 H) ; 6,7 (dxd, 1 H) ; 6, 8 (m, 1 H) ; 7,4 (m, 9H) ; 8,1 (s, 1 H) ; RMN pour le composé N 13 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm): 2,61 (m, 2H) ; 2,91 (t, 2H) ; 4,03 (s, 3H) ; 4,1 (t, 2H) ; 7,11 (dxt, 1H) ; 7,25 (s, 1H) ; 7,48 (m, 4H) ; 8,1 (s, 1H) ;10,25 (s, 1 H) ; RMN pour le composé N 14 : R.M.N. 'H (DMSO D6), 8 (ppm) : 2,61 (m, 2H) ; 2,90 (t, 2H) ; 15 4,08 (t, 2H) ; 7,4 (m, 3H) ; 8.01 (s, 1H) ; 8,6 (d, 2H) ; 10, 3 (s, 1H) ;12,78 (s, 1H) ; Tableau 2 N R R' PF ( C) 15 F 3-fluorobenzyl 261 - 262 16 F (pyridin-4-yl)méthyl 277 - 278 Les composés selon l'invention ont fait l'objet d'essais pharmacologiques in vitro et in vivo qui ont mis en évidence leur intérêt comme substances à activités 25 thérapeutiques. Ces composés présentent une activité antagoniste ou agoniste pour les récepteurs TRPV1 (ou VR1). 20 23 Test d'inhibition du courant induit par la capsaïcine sur les DRG de rat - Culture primaire de cellules de ganglions de racine dorsale (DRG) de rat : Les neurones du DRG expriment naturellement le récepteur TRPV1. Les cultures primaires de DRG de rats nouveaux nés sont préparées à partir de ratons de 1 jour. Brièvement, après dissection, les ganglions sont trypsinés et les cellules dissociées mécaniquement par trituration ménagée. Les cellules sont re-suspendues dans un milieu de culture basal Eagle contenant 10 % de sérum de veau foetal, 25 mM KCI, 2 mM glutamine, 100 pg/mL gentamicine et 50 ng/mL de NGF, puis déposées sur des lamelles de verre recouvertes de laminine (0, 25 x 106 cellules par lamelle) qui sont ensuite placées dans des boîtes 12 puits Corning. Les cellules sont incubées à 37 C en atmosphère humidifiée contenant 5% de CO2 et 95% d'air. De la cytosine R-D-arabinoside (1 pM) est ajoutée 48 h après la mise en culture, pour prévenir le développement des cellules non neuronales. Les lamelles sont transférées dans les chambres expérimentales pour les études de patch-clamp après 7-10 jours de culture. - Electrophysiologie : Les chambres de mesure (volume 800 pl) contenant la préparation cellulaire sont placées sur la platine d'un microscope inversé (Olympus IMT2) équipé d'optiques Hoffman (Modulation Contrast, New York) et observées au grossissement de 400X. Les chambres sont continuellement perfusées par gravité (2,5 mL/min) à l'aide d'un distributeur de solutions acceptant 8 entrées et dont la sortie unique, constituée par un tube de polyéthylène (ouverture 500pm) est placée à moins de 3 mm de la cellule étudiée. La configuration "cellule entière" de la technique de patch-clamp a été utilisée. Les pipettes en verre borosilicaté (résistance 5-10 MOhms) sont approchées de la cellule grâce à un micromanipulateur piézoélectrique 3D (Burleigh, PC1000). Les courants globaux (potentiel de membrane fixé à -60 mV) sont enregistrés avec un amplificateur Axopatch 1 D (Axon Instruments, Foster city, Californie), connecté à un PC piloté par les logiciels de Pclamp8 (Axon Instrument). Les traces de courant sont enregistrées sur papier et simultanément digitalisées (fréquence d'échantillonnage 15 à 25 Hz) et acquises sur le disque dur du PC. L'application d'une solution de capsaïcine 300 nM, provoque sur les cellules de DRG (voltage fixé à -70 mV) un courant cationique entrant. Afin de minimiser la désensibilisation des récepteurs, l'intervalle d'une minute minimum entre deux applications de capsaïcine est respecté. Après une période contrôle (stabilisation de la réponse capsaïcine seule), les composés de l'invention à tester sont appliqués seuls à une concentration donnée (concentration de 10 nM ou de 1 nM) pendant une durée de 4 à 5 min, au cours desquelles plusieurs tests capsaïcine + composé sont réalisés (obtention de l'inhibition maximale). Les résultats sont exprimés en pourcentage d'inhibition de la réponse capsaïcine contrôle. Dans le cas des composés antagonistes VR1, les pourcentages d'inhibition de la réponse capsaïcine (1 microM) sont compris entre 20% et 100% pour les composés les plus actifs de l'invention testés à des concentrations de 0,1 à 10 nM. Ces composés sont donc des antagonistes efficaces des récepteurs de type TRPV1. Le tableau 3 donne quelques exemples des pourcentages d'inhibition obtenus avec les composés de l'invention. Tableau 3 N composé % inhibition en patch DRG 1 37% (10 nM) 5 53% (10 nM) L'effet propre agoniste des composés peut être évalué par la mesure du courant 15 induit à différentes concentrations de composé sur le DRG de rat, en présence ou non de capsazépine. Les composés de l'invention peuvent être utiles pour prévenir ou traiter les pathologies dans lesquelles les récepteurs de type TRPV1 sont impliqués. 20 Ainsi, l'invention a pour objet des médicaments qui comprennent au moins un composé de formule (I), ou un sel pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un solvat dudit composé. 25 Ces médicaments trouvent leur emploi en thérapeutique, notamment dans la prévention et/ou le traitement de la douleur et de l'inflammation, de la douleur chronique, neuropathique (traumatique, diabétique, métabolique, infectieuse, toxique, induite par un traitement anticancéreux ou hiatrogène), (ostéo-) arthritique, rhumatismale, des fibromyalgies, de la douleur du dos, de la douleur liée au cancer, de la névralgie faciale, 30 des céphalées, de la migraine, de la douleur dentaire, de la brûlure, du coup de soleil, de la morsure ou de la piqûre, de la névralgie post-herpétique, de la douleur musculaire, 25 de la compression nerveuse (centrale et/ou périphérique), des traumatismes de la moelle et/ou du cerveau, de l'ischémie (de la moelle et/ou du cerveau), de la neurodégénérescence, des accidents vasculaires hémorragiques (de la moelle et/ou du cerveau), de la douleur post-stroke. Les composés de l'invention peuvent également être utilisés pour prévenir et/ou traiter les désordres métaboliques tels que le diabète. Les composés de l'invention peuvent également être utilisés pour prévenir et/ou traiter les désordres urologiques tels que l'hyperactivité de la vessie, l'hyperéflexie vésicale, l'instabilité vésicale, l'incontinence, la miction d'urgence, l'incontinence urinaire, la cystite, la colique néphrétique, l'hypersensibilité pelvienne et la douleur pelvienne. Les composés de l'invention peuvent être utiles pour prévenir et/ou traiter les désordres gynécologiques comme la vulvodynie, les douleurs liées aux salpingites, aux dysménorrhées. On peut également utiliser ces produits pour prévenir et/ou traiter les désordres 15 gastro-intestinaux tels que le désordre du réflexe gastro-esophagique, l'ulcère de l'estomac, l'ulcère du duodénum, la dyspepsie fonctionnelle, la colite, l'IBS, la maladie de Crohn, la pancréatite, l'oesophagite, la colique hépatique. De même, les produits de la présente invention peuvent être utiles dans la prévention et/ou le traitement des désordres respiratoires tels que l'asthme, la toux, la 20 maladie pulmonaire obstructive chronique (COPD), la bronchoconstriction et les désordres inflammatoires. Ces produits peuvent également être utilisés pour prévenir et/ou traiter le psoriasis, le pruritis, les irritations dermiques, des yeux ou des muqueuses, l'herpès, le zona. 25 Les composés de l'invention peuvent également être utilisés pour traiter la dépression. Les composés de l'invention peuvent aussi être utilisés pour traiter les maladies du système nerveux central telles que la sclérose en plaques. Selon un autre de ses aspects, la présente invention concerne des compositions 30 pharmaceutiques comprenant, en tant que principe actif, au moins un composé selon l'invention. Ces compositions pharmaceutiques contiennent une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou solvat dudit composé, ainsi qu'au moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. Lesdits excipients sont choisis selon la forme pharmaceutique et le mode d'administration 35 souhaité, parmi les excipients habituels qui sont connus de l'homme du métier. Les compositions pharmaceutiques de la présente invention peuvent être 26 administrées par voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intra-veineuse, topique, locale, intratrachéale, intranasale, transdermique ou rectale. Ces compositions peuvent être administrées sous forme unitaire, en mélange avec des excipients pharmaceutiques classiques. Elles sont destinées à être administrées aux animaux et aux êtres humains pour la prophylaxie ou le traitement des troubles ou des maladies citées ci-dessus. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules molles ou dures, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale, buccale, intratrachéale, intraoculaire, intranasale, par inhalation, les formes d'administration topique, transdermique, sous-cutanée, intramusculaire ou intraveineuse, les formes d'administration rectale et les implants. Pour l'application topique, on peut utiliser les composés selon l'invention dans des crèmes, gels, pommades ou lotions. Composé selon l'invention 50,0 mg Mannitol 223,75 mg Croscaramellose sodique 6,0 mg Amidon de maïs 15,0 mg Hydroxypropyl-méthylcellulose 2,25 mg Stéarate de magnésium 3,0 mg 25 Lesdites formes unitaires sont dosées pour permettre une administration journalière de 0,001 à 30 mg de principe actif par kg de poids corporel, selon la forme galénique. II peut y avoir des cas particuliers où des dosages plus élevés ou plus faibles sont 30 appropriés ; de tels dosages ne sortent pas du cadre de l'invention. Selon la pratique habituelle, le dosage approprié à chaque patient est déterminé par le médecin selon le mode d'administration, le poids et la réponse dudit patient. Les composés de l'invention peuvent également être utilisés pour la préparation 35 de médicaments, notamment pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter les pathologies dans lesquelles les récepteurs de type TRPV1 sont impliqués, telles que mentionnées précédemment. A titre d'exemple, une forme unitaire d'administration d'un composé selon l'invention sous forme de comprimé peut comprendre les composants suivants : 20 27 La présente invention, selon un autre de ses aspects, concerne également une méthode de traitement des pathologies indiquées ci-dessus, qui comprend l'administration, à un patient, d'une dose efficace d'au moins un composé selon l'invention, ou un de ses sels pharmaceutiquement acceptables ou hydrates ou solvates
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L'invention concerne les dérivés de N-hétéroaryl-carboxamides tricycliques contenant un motif benzimidazole, de formule générale (I) dans laquelle :A représente, avec la liaison C-N du motif benzimidazole auquel il est fusionné, un hétérocycle monocyclique ou un hétéroaryle monocyclique de 4 à 7 chaînons, contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi O, S ou N, y compris l'atome d'azote du motif benzimidazole ;P représente un hétérocycle bicyclique ou hétéroaryle bicyclique à 8-, 9-, 10- ou 11 chaînons, comprenant de 1 à 6 hétéroatomes sélectionnés parmi N, O et S ; à la condition que, lorsque A représente un hétérocycle saturé à 7 chaînons, P est différent du groupe 2,3-dihydro-1,4-benzodioxane et du groupe 1-benzopyran-2-one ;à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate.L'invention concerne également un procédé de préparation des composés et leur application en thérapeutique.
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1. Composé répondant à la formule (I) R2 H ,C Y R1 (I) R3 dans laquelle A représente, avec la liaison C-N du motif benzimidazole auquel il est fusionné, un 10 hétérocycle monocyclique ou un hétéroaryle monocyclique de 4 à 7 chaînons, contenant de 1 à 3 hétéroatomes choisis parmi 0, S ou N, y compris l'atome d'azote du motif benzimidazole ; P représente un hétérocycle bicyclique ou hétéroaryle bicyclique à 8-, 9-, 10- ou 11 chaînons, comprenant de 1 à 6 hétéroatomes sélectionnés parmi N, O et S ; 15 à la condition que, lorsque A représente un hétérocycle saturé à 7 chaînons, P est différent du groupe 2,3-dihydro-1,4-benzodioxane et du groupe 1-benzopyran-2-one ; R, représente de 1 à 4 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe oxo, thio, C1-C6-alkyle, C3-C7- 20 cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C3-C,-cycloalkyloxy, C3-C,-cycloalkyle-CI-C3-alkylénoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, cyano, C(0)NR4R5, nitro, NR4R5, C1-C6-thioalkyle, C3-C7-cycloalkylthio, C3-C7-cycloalkyle-C1-C3-alkylène-thio, -S(0)-C,-C6-alkyle, -S(0)-C3-C7-cycloalkyle, -S(0)-C,-C3-alkylène-C3-C,-cycloalkyle, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6-fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7 - 25 cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-S(0)2-, SO2NR4R5, NR6C(0)R7, NR6SO2R6 , R4R5NC(0)-C,-C3-alkylène, aryle, hétéroaryle, aryl-C,-05- alkylène, hétéroaryl-C1-05-alkylène, aryloxy, arylthio, hétéroaryloxy ou hétéroarylthio, lesdits groupes hétéroaryle ou aryle étant éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants choisis parmi un atome d'halogène, un groupe 30 C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, C,-C6-alcoxy, C,-C6-fluoroalcoxy, nitro, cyano, NR4R5, R4R5NC1-C3-alkylène ; à la condition que lorsque R, est attaché à un atome d'azote de P, alors R, est différent d'un atome d'halogène, d'un groupe oxo, thio, cyano, nitro, NR4R5, C1-C6- 29 thioalkyle, thioaryle, thiohétéroaryle, C,-C6-alcoxy, aryloxy, hétéroaryloxy, - NR6COR, et -NR6SO2R6 ; Y représente un atome d'oxygène ou de soufre ; R2 représente un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle ou C1-C6-alcoxy ; R3 représente de 1 à 3 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, CI-C6-alcoxy, C3-C,-cycloalkyloxy, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylénoxy, lorsque R3 est porté par un atome de carbone ; ou représente de 1 à 2 atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, C,-C6-fluoroalkyle, aryle-C(0)-, C,-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène- C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-, aryle-S(0)2-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C1-C6- fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-S(0)2-, C,-C6-alkyle-O-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-O-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène-O-C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-O-C(0)-, aryle-O-0(0)- , hétéroaryl-O-C(0)- , lorsque R3 est porté par un atome d'azote ; R4 et R5, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène ou un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-05-alkylène ou aryle ; ou R4 et R5 forment ensemble, avec l'atome d'azote qui les porte, un groupe azétidine, pyrrolidine, pipéridine, azépine, morpholine, thiomorpholine, pipérazine, homopipérazine, ce groupe étant éventuellement substitué par un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène, aryle, hétéroaryle, aryle-S(0)2-, C,-C6-alkyle-S(0)2-, C,-C6-fluoroalkyle-S(0)2-, C3-C7-cycloalkyle-S(0)2-, C3-C,-cycloalkyle-C1-C3-alkylène-S(0)2-, aryle-C(0)-, C,-C6-alkyle-C(0)-, C3-C7-cycloalkyle-C(0)-, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène- C(0)-, C,-C6-fluoroalkyle-C(0)-; R6 et R, représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle ; R8 représente un groupe C1-C6-alkyle, C3-C7-cycloalkyle, C3-C,-cycloalkyle-C,-C3-alkylène, aryle-C,-C6-alkylène ou aryle ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate. 2. Composé de l'invention selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule générale (II) : R1 R2 dans laquelle X représente un atome de carbone ou un atome d'azote ; lesdits X étant identiques ou différents entre eux et le nombre de X = N n'étant pas supérieur à 2 ; 10 R,, R2, R3, Y et A étant tels que définis dans la formule générale (I) ; R, pouvant être lié au motif à 5 ou à 6 éléments du bicycle ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate. 3. Composé de l'invention selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond 15 à la formule générale (III) : R3 R3 dans laquelle : 20 Ria représente un ou plusieurs atomes ou groupes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'hydrogène, un atome d'halogène ou un groupe C,-C6-fluoroalkyle ; R,b représente un atome d'hydrogène, un groupe C,-C6-alkyle, aryle, hétéroaryle, aryl-C,-C6-alkylène- ou hétéroaryl-C,-C6-alkylène-, lesdits groupes étant 25 éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes ou atomes, identiques ou différents, choisis parmi un atome d'halogène ou un groupe C,-C6-alkyle; R2, R3, A, X et Y étant tels que définis dans la formule générale (Il) ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate. 5 4. Composé de l'invention selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond à la formule générale (IV) : R1 P 1 H C - N-w (IV) Y dans laquelle W est un hétérocycle tricyclique ou un hétéroaryle tricyclique choisi parmi : R2 R2 R2 R3 R3 R2 R2 R2 R3 R3 R2 R2 R2 &R3 R3 10 R,, R2, R3, P et Y étant tels que définis dans la formule générale (I) ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate. 5. Composé de l'invention selon la 1, caractérisé en ce qu'il répond 15 à la formule générale (I) dans laquelle à la fois R, et/ou R2 et/ou R3, et/ou A, et/ou P et/ou Y sont tels que définis dans les groupes ci-dessus ; à l'état de base ou de sel d'addition à un acide, ainsi qu'à l'état d'hydrate ou de solvate. 6. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque 20 des 1 à 5, caractérisé en ce que l'on fait réagir un composé de formule générale (VI) : 32 R1 P (VI) Y dans laquelle P, B et Y sont tels que définis dans la formule générale (I) avec un amidure du composé de formule générale (VII) : R2 dans laquelle A est tel que défini dans la formule générale (I) au reflux d'un solvant, l'amidure du composé de formule générale (VII) est préparé par action préalable du triméthylaluminium sur les amines de formule générale (VII). 7. Procédé de préparation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'on transforme un composé de formule générale (VI) : R1 Y 15 dans laquelle P, B et Y sont tels que définis dans la formule générale (I) en chlorure d'acide par action du chlorure de thionyle au reflux d'un solvant, puis en ce que l'on fait réagir, en présence d'une base, le composé de formule générale (VII) obtenu dans laquelle P, B et Y sont tels que définis dans la formule générale (I) avec le composé de formule générale (VII) : 20 R2 dans laquelle A est tel que défini dans la formule générale (I) ; ou bien en ce que l'on effectue une réaction de couplage entre un composé de formule 25 générale (VI) dans laquelle P, B et Y sont tels que définis dans la formule générale (I) et le composé de formule générale (VII) dans laquelle A est tel que défini dans la formule générale (I) en présence d'un agent de couplage et d'une base, dans un solvant. 10 8. Composé de formule générale (Vlla) ou (Vllb) : H2N (Vlla) (Vllb) 5 9. Médicament, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, ou un sel d'addition de ce composé à un acide pharmaceutiquement acceptable, ou encore un hydrate ou un 10 solvate du composé de formule (I). 10. Composition pharmaceutique, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5, ou un sel pharmaceutiquement acceptable, un hydrate ou un solvate de ce composé, ainsi qu'au 15 moins un excipient pharmaceutiquement acceptable. 11. Utilisation d'un composé de formule (I) selon l'une quelconque des 1 à 5 pour la préparation d'un médicament destiné à prévenir ou à traiter la douleur, l'inflammation, les désordres métaboliques, les désordres urologiques, les 20 désordres gynécologiques, les désordres gastro-intestinaux, les désordres respiratoires, le psoriasis, le pruritis, les irritations dermiques, des yeux ou des muqueuses, l'herpès, le zona, la sclérose en plaques et la dépression.
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C,A
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C07,A61
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C07D,A61K,A61P
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C07D 471,A61K 31,A61P 1,A61P 3,A61P 5,A61P 15,A61P 17,A61P 25,A61P 29,C07D 207,C07D 209,C07D 213,C07D 233,C07D 235,C07D 487
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C07D 471/04,A61K 31/4188,A61K 31/437,A61P 1/00,A61P 3/00,A61P 5/00,A61P 15/00,A61P 17/00,A61P 25/00,A61P 29/00,C07D 207/06,C07D 207/34,C07D 209/08,C07D 213/73,C07D 233/02,C07D 235/08,C07D 487/04
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FR2899131
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A1
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DISPOSITIF DE CHAULAGE DE BOUES
| 20,071,005 |
L'invention concerne le domaine de la conception et de la fabrication des dispositifs et installations de traitement des boues ayant vocation à être hygiénisées avant d'être stockées, recyclées ou mises en décharge. La présente invention trouve notamment, mais non exclusivement son application dans le cadre du traitement des vases, c'est-à-dire des sédiments fluviaux ou marins. L'activité de nombreux ports conduit progressivement à l'envasement de ceux-ci. Pour cette raison, il est nécessaire d'effectuer périodiquement des opérations de draguage des zones portuaires afin d'évacuer les sédiments marins ou fluviaux qui s'y accumulent et qui pourraient gêner, à terme, cette activité. Certaines zones marines ou fluviales naturelles font par ailleurs également l'objet d'un envasement souvent lié aux activités humaines. Pour des raisons écologiques et touristiques, il est également souhaitable de procéder au désenvasement de ces zones par des opérations de draguage. Les vases récupérées lors de ces opérations de draguage peuvent, quand elles ne présentent pas de toxicité, être envoyées au large. Toutefois, dans de nombreux cas, ces sédiments présentent une composition qui rend nécessaire leur hygiénisation. Un objectif de la présente invention est de proposer un dispositif d'hygiénisation des boues et notamment des vases (sédiments fluviaux ou marins). Encore un objectif de la présente invention est de présenter un tel dispositif, de conception simple, facile à utiliser et susceptible de constituer une unité mobile le rendant facilement déplaçable d'un site à dépolluer à un autre. Encore un objectif de la présente invention est de décrire un tel dispositif qui permette de doser et d'économiser les réactifs mis en oeuvre dans le processus d'hygiénisation. Egalement un objectif de la présente invention est de proposer un tel 30 dispositif qui permette de traiter une grande variété de boues pouvant présenter des propriétés rhéologiques variables et particulièrement adaptées au traitement des sédiments fluviaux ou marins (vases). Ces objectifs sont atteints grâce à l'invention qui concerne un dispositif pour le chaulage de boues caractérisé en ce qu'il comprend : au moins une trémie d'alimentation en boues, des moyens d'extraction des boues contenues dans ladite trémie vers au moins un malaxeur, au moins un silo à chaux, des moyens d'alimentation de la chaux contenue dans ledit silo à chaux vers ledit malaxeur, lesdits moyens d'alimentation étant pourvus de moyens de dosage de la chaux, et des moyens d'évacuation des boues chaulées, ledit dispositif constituant une unité mobile. L'invention présente donc l'avantage d'intégrer au sein du même dispositif, des moyens de chaulage et des moyens de malaxage permettant de traiter facilement et rapidement de grandes quantités de boues. De plus, ce dispositif permet de doser la concentration en chaux devant être mise en oeuvre pour hygiéniser correctement celles-ci sans gaspiller de réactif. Préférentiellement, la trémie du dispositif est équipée d'une grille de filtration grossière montée mobile sur celle-ci. En effet, les vases récupérées lors des opération des draguage le sont avec des encombrants de natures diverses qui doivent être évacués. Une telle grille de filtration permet de retenir ces encombrants et ainsi de ne pas gêner le fonctionnement du dispositif. Selon une variante préférentielle de l'invention, ledit malaxeur est incliné ou inclinable vers l'évacuation des boues chaulées d'un angle a compris entre 1 et 10 . Une telle caractéristique permet de favoriser l'évacuation contrôlées des boues chaulées vers la sortie du dispositif. II pourra être envisagé de mettre en oeuvre l'invention avec différents types de malaxeur. Toutefois, préférentiellement, on utilisera un malaxeur qui présente deux rotors horizontaux. Ces deux rotors tournent dans des sens opposés et permettent d'obtenir un bon mélange entre les boues et la chaux. Egalement préférentiellement, lesdits moyens d'évacuation des boues chaulées comprennent des moyens de chargement orientables dans les trois dimensions sur un véhicule des boues chaulées incluant des moyens formant vis et des moyens formant vis intermédiaire acheminant les boues chaulées du malaxeur vers lesdits moyens de chargement . De tels moyens de chargement orientables dans les trois dimensions permettent de charger les boues chaulées sur un véhicule dont la position relative par rapport au dispositif pourra varier en fonctions des circonstances. Préférentiellement, ladite trémie du dispositif possède un capteur à palette rotative permettant de lancer un cycle d'alimentation du malaxeur selon une temporisation préétablie. Egalement préférentiellement, le dispositif selon l'invention inclut une armoire de commande alimentée par au moins un groupe électrogène qui permet de commander les moyens d'extraction des boues, les moyens d'alimentation en chaux et le malaxeur. Avantageusement, le dispositif selon l'invention est constitué sous forme d'une unité mobile intégrant un bâti dont la hauteur des pieds peut être adaptée à la configuration du sol. On notera que le dispositif pourra être monté sur roues. Comme indiqué ci-dessus, le dispositif selon l'invention pourra être utilisé pour hygiéniser tout type de boues. Toutefois, il sera préférentiellement utilisé pour hygiéniser les vases, c'est-à-dire les sédiments marins ou fluviaux récupérés par draguage. L'invention ainsi que les avantages qu'elle présente seront plus facilement compris grâce à la description qui va suivre d'un mode non limitatif de réalisation de celle-ci donné en référence aux dessins, dans lesquels : la figure 1 représente une vue en perspective de ce mode de réalisation ; la figure 2 représente le même mode de réalisation mais selon une autre perspective. En référence aux figures 1 et 2, le dispositif comprend une trémie 1 qui peut être chargée en boues lors de l'utilisation du dispositif par exemple par une pelle équipée d'un godet ou par tout autre dispositif adapté (tapis de convoyage notamment). Cette trémie 1 est équipée d'une grille 11 dans sa partie supérieure qui, dans le cadre du présent mode de réalisation, présente un maillage de 80mm x 80mm mais qui pourra bien sûr être d'une taille différente dans d'autres modes de réalisation. Cette grille 11 est montée articulée sur le bord B de la trémie (opposé au bord A de chargement) et peut se relever par un dispositif hydraulique (non représenté) jusqu'à atteindre une inclinaison de 55 . Cette grille permet d'effectuer une filtration très grossière sur les boues amenées dans la trémie, de façon à en éliminer les encombrants. Au-dessous de cette trémie 1, sont prévus des moyens d'alimentation 2 comprenant une vis d'extraction à palette afin d'éviter les phénomènes de tunnel en fond de trémie, dont le moto-réducteur est piloté par un variateur de fréquence permettant d'ajuster le débit. La trémie 1 est pourvue d'un capteur à palette rotative qui lance un cycle d'alimentation selon une temporisation prédéterminée. Ces moyens d'alimentation 2 permettent d'acheminer les boues présentes dans la trémie 1 jusqu'à un malaxeur 3 à raison d'un débit pouvant varier de 50 à 150 tonnes par heure dans le cadre du présent mode non limitatif de réalisation de l'invention. Le malaxeur 3 présente, toujours dans le cadre du présent mode de réalisation, une capacité de 50 m3 par heure qui pourra être différente dans d'autres modes de réalisation. Il est équipé de deux rotors horizontaux l'un par rapport à l'autre tournant en sens contraire. Le malaxeur est incliné de 3 vers la sortie pour faciliter l'évacuation des produits qu'il traite. Le dispositif comprend par ailleurs un silo à chaux 8 dont la partie inférieure en forme de trémie débouche dans des moyens d'alimentation 5 incluant une vis d'acheminement de la chaux vers des moyens de dosage de celle-ci 4. Ces moyens de dosage 4 permettent de distribuer la chaux au dessus du malaxeur 3 par gravité. Grâce à ces moyens de dosage, il est possible de distribuer une dose plus ou moins importante de chaux dans les boues. Grâce au malaxeur 3, un mélange intime entre les boues et la chaux distribuée est effectué. Ce mélange est acheminé ensuite vers des moyens d'évacuation 10 incluant une vis intermédiaire puis vers des moyens d'évacuation orientables 7 permettant de charger ce mélange par exemple sur un camion. Les vis des moyens 7 et 10 sont des vis à auge d'un diamètre de 300mm et d'une longueur respectivement de 3 m et de 9 m. Chaque auge présente une ou deux trappes de vidange. Une armoire de commande 6 alimentée par un groupe électrogène (non représenté) commande le démarrage séquencé de chacun des moteurs, à savoir : le moteur de la vis d'alimentation des moyens 2, vis pilotée par un variateur de fréquence, le moteur d'alimentation des moyens 5 d'alimentation en chaux et le moteur du malaxeur 3. La sécurité est assurée par huit interrupteurs coups de poing , un sur l'armoire 6, un aux quatre coins du châssis, un de chaque côté du malaxeur 3 et deux sur le silo 8. L'ensemble de ces éléments est monté sur un châssis 9 mobile dont chacun des pieds est réglable en hauteur de façon à s'adapter à la configuration du sol sur lequel il repose.25
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L'invention concerne un dispositif pour le chaulage de boues caractérisé en ce qu'il comprend :- une trémie (1) d'alimentation en boues,- des moyens d'extraction (2) des boues contenues dans ladite trémie (1) vers un malaxeur (3),- au moins un silo à chaux (8),- des moyens d'alimentation (5) de la chaux contenue dans ledit silo à chaux vers ledit malaxeur (3), lesdits moyens d'alimentation (5) étant pourvus de moyens de dosage (4) de la chaux et- des moyens d'évacuation des boues chaulées (7) (10),ledit dispositif constituant une unité mobile.
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1. Dispositif pour le chaulage de boues caractérisé en ce qu'il comprend : - au moins une trémie (1) d'alimentation en boues, des moyens d'extraction (2) des boues contenues dans ladite trémie (1) vers au moins un malaxeur (3), au moins un silo à chaux (8), des moyens d'alimentation (5) de la chaux contenue dans ledit silo à chaux vers ledit malaxeur (3), lesdits moyens d'alimentation (5) étant pourvus de moyens de dosage (4) de la chaux, et des moyens d'évacuation des boues chaulées (7) (10), ledit dispositif constituant une unité mobile. 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que ladite trémie (1) est équipée d'une grille de filtration grossière montée mobile sur celle-ci. 3. Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que ledit malaxeur (3) est incliné ou inclinable vers l'évacuation des boues chaulées d'un angle a compris entre let 10 . 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que ledit malaxeur (3) présente deux rotors horizontaux. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que lesdits moyens d'évacuation des boues chaulées comprennent des moyens (7) de chargement, orientables dans les trois dimensions, sur un véhicule des boues chaulées incluant des moyens formant vis et des moyens formant vis intermédiaire (10) acheminant les boues chaulées du malaxeur (3) vers lesdits moyens de chargement (7). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que ladite trémie (1) possède un capteur à palette rotative permettant de lancer un cycle d'alimentation du malaxeur (3) selon une temporisation préétablie. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce qu'il inclut une armoire de commande (6) alimentée par au moins un groupe électrogène. 10 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7 caractérisé en ce qu'il est constitué sous forme d'une unité mobile intégrant un bâti dont la hauteur des pieds peut être adaptée à la configuration du sol. 9. Utilisation d'un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 6 15 pour chauler des sédiments marins.5
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B,C
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B01,C02
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B01F,C02F
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B01F 23,C02F 11
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B01F 23/57,C02F 11/00
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FR2898964
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A1
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SYSTEME DE SUIVI DES FILTRES A AIR PAR RADIO FREQUENCE
| 20,070,928 |
La présente invention concerne un dispositif de suivi du temps et de mesure dû taux d'utilisation de filtres pour la filtration d'air ou de gaz tel que hottes, chambre blanche, filtre d'habitacle de véhicule ou toute autre application nécessitant un suivi strict des performances de ces filtres. Il est connu d'utiliser sur ces appareils, des filtres interchangeables qui permettent, par leur remplacement, d'éviter le développement bactériologique ou éviter la saturation des matières actives. Ces filtres doivent impérativement être remplacés dans les temps ou selon un taux d'utilisation pour éviter toute contamination des espaces contrôlés. Les dispositifs actuels présentent l'inconvénient soit de détecter un paramètre extérieur au filtre soit de nécessiter une connexion physique grâce à des câbles électriques et n'associent pas physiquement le filtre et ces caractéristiques à un instant donné. Par ailleurs, les filtres interchangeables peuvent être réutilisés par inadvertance car il n'y a pas de moyens 20 de distinguer si un filtre a déjà été utilisé ou non. Ceci étant précisé, l'invention vise à garantir un suivi de ces filtres, qui est à la fois efficace et simple à mettre en oeuvre et permet de signaler à l'utilisateur que le filtre est à changer et de conserver la traçabilité de 25 son utilisation. Elle vise à associer physiquement le filtre et les informations concernant son utilisation actuelle et passée. A cet effet, elle a pour objet un dispositif de surveillance de la durée et du taux d'utilisation des 30 filtres caractérisé en ce qu'il est constitué : d'un système électronique de traitement de l'information et d'un émetteur/récepteur radio solidaire de la machine, et d'un système électronique de traitement de l'information et d'un émetteur/récepteur radio solidaire du filtre jetable. 10 15 -2- Selon d'autres caractéristiques de l'invention : Un dispositif caractérisé en ce que le système électronique solidaire de la machine mesure le temps d'utilisation du filtre dès sa mise en place et transmet périodiquement l'information dans une mémoire située dans le système électronique lié au filtre jetable. Un dispositif caractérisé en ce que le système électronique solidaire de la machine lit périodiquement le temps enregistré dans la mémoire située dans le filtre et le compare avec un temps maximum et un taux d'utilisation maximum préalablement programmé. Un dispositif caractérisé en ce que lorsque le temps maximum ou le taux d'utilisation maxi est dépassé un signal lumineux ou sonore ou tout autre système d'alarme est transmis à l'utilisateur pour l'informer de la nécessité de remplacement du filtre et/ou une commande interdit l'utilisation de la machine. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple non limitatif, dans lesquels : la figure 1 est une vue en coupe, illustrant une salle blanche, conforme à l'invention ; la figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale, représentée à la figure 1 ; et 25 - la figure 3 est une vue en perspective, illustrant un filtre interchangeable dont est équipée la salle blanche des figures 1 et 2 ; La figure 1 illustre un exemple de réalisation d'un ensemble nécessitant la filtration d'un gaz, qui est une 30 salle blanche, désignée dans son ensemble par la référence (2). Cette dernière comporte, de façon connue, un local (4) dans lequel est ménagé un orifice de sur-pressurisation 10 15 20 -3- (6). Ce dernier permet la mise en sur pression du local (4). La salle 2 est, en outre équipée d'un boitier support filtre 16 de type classique sur lequel est fixé un premier émetteur/récepteur (18), dit actif. Ce dernier est susceptible d'être alimenté en énergie électrique, par l'intermédiaire de tous moyens appropriés, non représentés sur cette figure. Par ailleurs, cet émetteur/récepteur 18 est associé à une antenne (20), de type connu en soi. IO En référence désormais à la figure 3, le filtre (10) comprend un support (101), un média filtrant (14), ainsi qu'un logement pour l'émetteur/récepteur (22). Ces différents organes mécaniques sont classiques, de sorte qu'ils ne seront pas décrits plus en détail dans ce qui 15 suit. Ce filtre (10) est également équipé d'un second émetteur/récepteur (22), dit passif, propre à coopérer avec le premier émetteur/récepteur (18). Cet émetteur/récepteur (22), est agencé sous forme d'une pastille, et se trouve 20 solidarisé au corps (101) du filtre (10). Les deux émetteurs/récepteurs (18) et (22) forment un moyen de détection au sens de l'invention, de type RFID (Radio Frequency Identification ou identification par radio fréquence). Un tel moyen de détection, qui est de type 25 classique, correspond par exemple à celui commercialisé par la société TAGSYS sous la référence ARIO 10-DM. De manière plus précise, l'émetteur/récepteur (18) forme un lecteur RFID, alors que celui (22) forme une étiquette RFID. L'utilisation de la chambre blanche 2, décrite ci- 30 dessus va maintenant être explicitée. La présente invention a pour but de remédier à ces divers inconvénients en proposant un dispositif électronique permettant d'éliminer le risque que les -4- 2898964 filtres ne soient pas remplacés dans les temps ou éviter la réutilisation d'un filtre périmé. Le dispositif de contrôle du temps d'utilisation et du taux d'utilisation des filtres à gaz selon l'invention est 5 du type consistant en un émetteur récepteur (18) radio solidaire de l'appareil et caractérise essentiellement en ce que cet émetteur récepteur est associé à une carte électronique de traitement de l'information. Le filtre jetable (10) est lui aussi équipé d'un émetteur récepteur (22) et de mémoire permettant de stocker l'état d'utilisation du circuit. Périodiquement, la carte électronique 18 solidaire de l'appareil émet une onde. Cette onde est reçue par la carte électronique (22) solidaire du circuit d'eau amovible et charge un condensateur. Ce condensateur alimente un émetteur qui renvoie le code du circuit et le temps d'utilisation le taux d'utilisation et toutes autres informations sur le filtre et son état. Quand un nouveau filtre (10) est installé, ce circuit porte un émetteur/récepteur (22) qui lui est spécifique. Le premier émetteur/récepteur (18), associé à l'antenne (20), envoie alors une onde à ce nouvel émetteur/récepteur (22), qui se trouve donc alimenté et renvoie au premier émetteur/récepteur (18) des informations spécifiques, relatives au filtre (10). Ces informations sont, par exemple, à titre non limitatif, le numéro client, le type de circuit, ainsi que le temps de service de ce filtre ou le nombre de fois qu'il a été régénéré. Dans ces conditions, le premier émetteur/récepteur 18 est en mesure de déterminer différents paramètres relatifs à l'utilisation de ce filtre. De tels paramètres peuvent être directement transmis par émetteur/récepteur (22), tels que le numéro client ou le type de filtre, ou la durée d'utilisation du filtre... -5- Lors de l'utilisation de l'appareil(2), certains paramètres, déterminés par les deux émetteurs/récepteurs (18 et 22), sont susceptibles de se trouver en dehors d'une gamme prédéterminée. Ainsi, le type de circuit peut ne pas être compatible avec l'appareil, ou bien la durée d'utilisation du circuit peut être supérieure à une valeur de consigne. Dans ce cas, l'émetteur/récepteur (18) est relié à une alarme (24), de type connu en soi, qui signale cette anomalie à l'utilisateur. L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. En effet, elle assure un suivi satisfaisant et transparent pour l'utilisateur de l'utilisation de filtre à gaz (10), ce qui garantit une parfaite efficacité sans risque de contamination. Par conséquent, les circuits peuvent être changés régulièrement, ce qui évite tout développement bactériologique ou baisse d'efficacité des filtres susceptibles de polluer le gaz (cette surveillance est capitale dans le cas de matériel médical). Par ailleurs, selon l'invention, la carte électronique enregistre les dates de changement des filtres à gaz ce qui permet au prestataire en charge de l'appareil de justifier que les remplacements ont bien été effectués. Ce listing réalisé automatiquement peut alimenter les documents de suivi de l'appareil. Ceci autorise donc une gestion efficace des filtres interchangeables, tout en permettant de supprimer les carnets d'entretien manuels
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L'invention concerne un dispositif de contrôle du temps d'utilisation et des paramètres « d'usure » des filtres interchangeables pour l'air ou un gaz (10), sans fil ni connecteur totalement transparent pour l'utilisateur. Il est constitué d'un émetteur/récepteur radio fréquence (18 ; 20) solidaire de l'appareil(4) utilisant le filtre (10) et d'un système émetteur/récepteur (22) solidaire du filtre interchangeable jetable (10). Ce système permet d'avertir l'utilisateur quand le filtre a dépassé son temps maximum d'utilisation ou un paramètre prédéterminé et éviter ainsi la contamination bactériologique ou la perte d'efficacité de ce filtre. Les informations sont stockées dans une mémoire mécaniquement liées au média filtrant. Il garantit donc une parfaite traçabilité des informations.
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1) Dispositif de surveillance de l'efficacité des filtres interchangeables (10) de traitement des gaz caractérisé en ce qu'il est constitué : d'un système électronique de traitement de l'information et d'un émetteur récepteur radio (18 ; 20) solidaire de l'appareil, et d'un système électronique de traitement de l'information et d'un émetteur récepteur radio (22) solidaire du filtre jetable (10), qui autorisent la transmission d'information entre eux. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système électronique (18 ; 20), solidaire de l'appareil, mesure le temps et les paramètres liés à l'usage du filtre dès sa mise en place et transmet l'information à une mémoire située sur la carte électronique (22), solidaire du filtre jetable (10). 3) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le système électronique (18 ; 20) solidaire de l'appareil lit périodiquement le temps enregistré et les paramètres dans la mémoire située dans le filtre jetable {22) et le compare avec un temps maximum d'utilisation et des valeurs limites des paramètres préalablement programmés. 4) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que : lorsque le temps maximum d'utilisation ou l'un des paramètres du filtre (10) est dépassé, un signal lumineux ou sonore est transmis à l'utilisateur, et/ou une électrovanne interdit l'utilisation de l'appareil. 5) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le filtre situé sur l'appareil enregistre dans une mémoire les dates des opérations de remplacement des filtres.
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F
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F24
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F24F
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F24F 11,F24F 13
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F24F 11/00,F24F 13/28
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FR2891091
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A1
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ANTENNE PLANE OMNIDIRECTIONNELLE ET PROCEDE DE FABRICATION
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Domaine technique de l'invention L'invention concerne une antenne plane comportant un substrat plan supportant un premier bobinage ayant un axe perpendiculaire au plan du substrat. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'une telle antenne. État de la technique De telles antennes planes sont couramment utilisées pour la fabrication d'étiquettes radiofréquences, appelées aussi étiquettes RFID ( Radio Frequency Identification ) ou transpondeur. Ces étiquettes RFID comportent une puce reliée à l'antenne plane qui est destinée à capter une onde magnétique provenant d'un lecteur situé à distance. L'énergie nécessaire au fonctionnement de l'étiquette RFID peut être fournie par l'onde magnétique captée ou par une pile interne pour les étiquettes actives. Les antennes planes actuelles sont constituées par un bobinage réalisé par un enroulement plan de pistes conductrices, par exemple en spirale, sur le substrat. Ce type d'antenne, dont l'axe du bobinage est perpendiculaire au plan du substrat, n'est sensible qu'à la composante de l'onde magnétique suivant la direction orthogonale au plan du substrat. Lorsque l'onde magnétique captée par l'antenne provient d'un lecteur situé à plusieurs mètres, l'incidence de l'onde magnétique sur l'antenne est souvent quelconque. L'antenne n'étant sensible qu'à la composante de l'onde magnétique suivant la direction orthogonale au plan du substrat, les composantes de l'onde magnétique comprises dans le plan du bobinage supporté par le substrat ne sont alors pas captées. Ainsi, pour une puissance d'émission donnée au niveau du lecteur, la qualité de réception de l'antenne dépend de son orientation, ce qui rend aléatoire le fonctionnement de l'étiquette radiofréquence. Pour garantir une distance de lecture fiable et indépendante de l'orientation de l'étiquette RFID, cette dernière doit avoir une antenne non plane, occupant un volume plutôt cubique, un io bobinage étant nécessaire dans chaque direction de ce volume, ce qui est contraignant dans beaucoup d'applications. Objet de l'invention L'invention a pour but de pallier à ces inconvénients en proposant une antenne plane sensible à toutes les composantes d'une onde magnétique d'incidence quelconque. Selon l'invention, ce but est atteint par le fait que l'antenne comporte un deuxième bobinage ayant un axe parallèle au plan du substrat et enroulé autour d'une couche mince d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat. Le second bobinage est sensible à au moins une composante de l'onde magnétique parallèle au plan du substrat. La présence du matériau à forte perméabilité magnétique permet de compenser la faible section de bouclage du second bobinage, en canalisant et en concentrant les lignes de champ de l'onde magnétique dans sa proximité. Selon un développement de l'invention, l'antenne comporte un troisième bobinage ayant un axe perpendiculaire aux axes des premier et deuxième bobinages, et enroulé autour d'une couche mince supplémentaire d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat. Dans cette variante, le matériau constitutif de chaque couche mince comporte, de préférence, un axe de plus forte susceptibilité parallèle à l'axe du bobinage correspondant. Chaque bobinage est alors destiné à capter la composante de l'onde magnétique selon l'axe dudit bobinage. Les axes des trois bobinages étant perpendiculaires entre eux, l'antenne plane réalise une décomposition de io l'onde magnétique incidente en trois composantes dans une base orthogonale liée au substrat. Un procédé de fabrication d'une antenne selon l'invention comporte, de préférence: - le dépôt sur le substrat de pistes métallisées constituant le premier bobinage, le dépôt de pistes métallisées inférieures du deuxième bobinage, le dépôt, parallèlement au plan du substrat, de la couche mince du matériau à forte perméabilité magnétique, - la formation, sur ladite couche mince et à sa périphérie, respectivement de pistes métallisées supérieures du deuxième bobinage, et de pistes métallisées latérales connectant les pistes métallisées supérieures et inférieures du deuxième bobinage. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple non limitatif et représenté aux dessins annexés, dans lesquels les figures 1 à 5 illustrent, en vue de dessus, diverses étapes d'un exemple de procédé de fabrication d'une antenne plane conforme à l'invention. Description d'un mode particulier de réalisation Dans le mode de réalisation représenté à la figure 1, un premier bobinage 10 est formé sur un substrat plan 11 qui peut être réalisé dans tout matériau, par exemple en plastique, en carton ou en papier. Le premier bobinage 10 est constitué par un enroulement plan de pistes conductrices en spirale, avec ici deux spires sensiblement concentriques, de forme rectangulaire. Le premier bobinage 10 est réalisé par exemple avec du cuivre sérigraphié ou par un dépôt d'encre conductrice. On définit une base vectorielle orthogonale (.z,,z') telle que x et sont parallèles aux axes de symétrie du premier bobinage 10, et z perpendiculaire au plan du substrat 11. L'axe du premier bobinage 10, c'est-à- dire l'axe autour duquel il est enroulé, est parallèle à i. Le premier bobinage 10 n'est ainsi pratiquement sensible qu'à la composante selon z d'une onde magnétique incidente émise par un lecteur (non représenté) situé à distance. Sur la figure 1, le premier bobinage 10 est réalisé à l'aide de deux niveaux superposés de métallisation, séparés par une couche de passivation isolante (non représentée). Deux spires sont formées au niveau inférieur, entre deux extrémités. L'extrémité, extérieure, des spires du premier bobinage 10 constitue un premier plot de connexion 15 du premier bobinage 10. L'autre extrémité 12, intérieure, des spires du premier bobinage 10 est connectée par un via (non représenté) à un segment métallisé 13 formé au niveau supérieur de métallisation. Le segment 13 chevauche, sans contact électrique, les spires du premier bobinage 10 disposées au niveau inférieur. L'extrémité distale du segment 13 constitue un second plot de connexion 14 du premier bobinage 10, disposé à proximité du premier plot de connexion 15. Comme représenté à la figure 2, des pistes métallisées inférieures 16 et 17 d'un deuxième bobinage 18 (figure 3) sont déposées au niveau supérieur de métallisation. Les pistes métallisées inférieures 16 et 17 du second bobinage 18 sont parallèles, rapprochées, et s'étendent entre les spires du premier bobinage suivant l'axe de symétrie du premier bobinage 10 parallèle à Des plots de connexion, référencés 16a, 16b, et respectivement 17a, 17b, sont disposés aux o extrémités des pistes métallisées inférieures 16 et 17. Au niveau supérieur de métallisation, une première piste métallisée de connexion 19 connecte l'extrémité intérieure 12 des spires du premier bobinage 10 à un plot de connexion 20 disposé à proximité du plot de connexion 17a. Sur la figure 2, la piste 19 a sensiblement la forme d'un L . Une deuxième piste métallisée de connexion 21 connecte le plot de connexion 16a à un plot de connexion 22 disposé à proximité du plot de connexion 14 du premier bobinage 10. En référence à la figure 3, une couche mince 23 d'un matériau à forte perméabilité magnétique est ensuite déposée, parallèlement au plan du substrat 11, sur le niveau supérieur de métallisation. La perméabilité relative du matériau est, de préférence, de l'ordre de 1000. La couche mince 23 s'étend dans la partie centrale des spires du premier bobinage 10 et entre les plots de connexion 16a, 16b, 17a, 17b. Toujours en référence à la figure 3, des pistes métallisées supérieures 24 et 25 du second bobinage 18, parallèles aux pistes 16 et 17, sont formées sur la couche mince 23. Des pistes métallisées latérales (non représentées) sont formées à la périphérie de la couche mince 23, perpendiculairement au plan du substrat 11, pour connecter la piste métallisée supérieure 24 aux plots de connexion 17a et 16b. D'autres pistes métallisées latérales (non représentées) sont également formées à la périphérie de la couche mince 23 pour connecter la piste métallisée supérieure 25 aux plots de connexion 17b et 20. L'ensemble des pistes métallisées inférieures 16 et 17, supérieures 24 et 25, et latérales, constitue le deuxième bobinage 18, enroulé autour de la couche mince 23. L'axe du deuxième bobinage 18, c'est-à-dire l'axe autour duquel il est enroulé, est parallèle à z. Le deuxième bobinage 18 est ainsi essentiellement sensible à la composante selon x d'une onde magnétique incidente. En référence à la figure 4, une couche électriquement isolante 26 est ensuite déposée sur le substrat 11 de manière à recouvrir la couche mince 23 et le deuxième bobinage 18. Seuls les plots de connexion 14 et 15 du premier bobinage 10 et le plot de connexion 22 du deuxième bobinage 18 ne sont pas recouverts. Des pistes métallisées inférieures 27, 28 et 29 d'un troisième bobinage 30 (figure 5) sont ensuite déposées sur la couche isolante 26. Les pistes métallisées inférieures 27, 28 et 29 du troisième bobinage 30 sont parallèles, rapprochées, et s'étendent suivant l'axe de symétrie du premier bobinage 10 parallèle à Des plots de connexion, respectivement référencés 27a, 27b, 28a, 28b, et 29a, 29b, sont agencés aux extrémités des pistes métallisées inférieures 27, 28 et 29. En référence à la figure 5, une couche mince supplémentaire 31 d'un matériau à forte perméabilité magnétique est ensuite déposée, parallèlement au plan du substrat 11, sur la couche isolante 26. La perméabilité relative du matériau est, de préférence, de l'ordre de 1000. La couche mince supplémentaire 31 s'étend entre les plots de connexion des pistes métallisées inférieures 27, 28 et 29. Des pistes métallisées supérieures 32, 33 et 34 du troisième bobinage 30 sont ensuite formées sur la couche mince supplémentaire 31. Des pistes métallisées latérales (non représentées) sont formées à la périphérie de la couche mince supplémentaire 31, perpendiculairement au plan du substrat 11, pour connecter les extrémités de la piste métallisée 32 respectivement au plot de connexion 15 du premier bobinage 10 et au plot de connexion 27a. D'autres pistes métallisées latérales (non représentées) sont également formées à la périphérie de la couche mince supplémentaire 31 pour connecter respectivement les extrémités 1 o de la piste métallisée 33 aux plots de connexion 27b et 28a, et de la piste métallisée 34 aux plots de connexion 28b et 29a. Simultanément, un segment métallisé 35 est déposé pour prolonger la métallisation inférieure 29 depuis le plot de connexion 29b. L'extrémité distale du segment de métallisation 35 constitue un plot de connexion 36 du troisième bobinage 30. Sur la figure 5, les pistes 33 et 34 sont sensiblement parallèles aux pistes 27 à 29, tandis que la piste 32 est légèrement inclinée pour faciliter sa connexion au plot 15. L'ensemble des pistes métallisées inférieures 27, 28 et 29, supérieures 32, 33 et 34, et latérales, constitue le troisième bobinage 30, enroulé autour de la couche mince supplémentaire 31. L'axe du troisième bobinage 30, c'est-à-dire l'axe autour duquel il est enroulé, est parallèle à . Le troisième bobinage 30 est donc essentiellement sensible à la composante selon d'une onde magnétique incidente. La présence des couches minces 23 et 31 d'un matériau à forte perméabilité magnétique permet de compenser la faible section de bouclage du second bobinage 18 et du troisième bobinage 30, en canalisant et en concentrant les lignes de champ de l'onde magnétique dans leur proximité. Pour intensifier et orienter ce phénomène, le matériau magnétique de la couche mince 23 est, de préférence, déposé de manière à avoir un axe de plus forte susceptibilité magnétique orienté pour être parallèle à et le matériau magnétique de la couche mince supplémentaire 31 déposé avec un axe de plus forte susceptibilité magnétique orienté pour être parallèle à Pour ce faire, il est nécessaire d'appliquer lors du dépôt un champ magnétique orienté de manière adéquate. L'antenne plane 37 selon l'invention, pouvant être obtenue par le procédé décrit ci-dessus, comporte donc au moins un substrat plan 11 supportant un premier bobinage 10 ayant un axe perpendiculaire au plan du substrat 11, et un deuxième bobinage 18 ayant un axe parallèle au plan du substrat 11 et enroulé autour d'une couche mince 23 d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat 11. Tout autre procédé permettant la fabrication d'une antenne plane 37 présentant ces caractéristiques essentielles de l'invention peut être envisagé. Les pistes métallisées inférieures 16 et 17 du second bobinage 18 peuvent, par exemple, être formés en même temps que le segment métallisé 13, ou dans une étape ultérieure. Dans une variante de réalisation, le second bobinage 18 peut chevaucher le premier bobinage 10 pour augmenter la surface de bouclage du deuxième bobinage 18. Une couche isolante électriquement est alors déposée sur le premier bobinage 10 avant le dépôt des pistes métallisées inférieures 16 et 17 du second bobinage 18. L'antenne plane 37 décrite ci-dessus comporte en outre un troisième bobinage 30 ayant un axe perpendiculaire aux axes des premier et deuxième bobinages 10, 18, et enroulé autour d'une couche mince supplémentaire 31 d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat 11. Le troisième bobinage 30 peut être fabriqué par le procédé ci-dessus, ou par tout procédé de fabrication approprié. Chaque bobinage 10, 18, 30 est destiné à capter la composante selon son axe d'une onde magnétique incidente. Les axes des trois bobinages 10, 18, 30 étant perpendiculaires entre eux, l'antenne plane 37 comportant les trois bobinages 10, 18, 30 réalise une décomposition de l'onde magnétique incidente en trois composantes dans la base orthogonale (x,,z) associée au substrat 11. On obtient donc une antenne plane 37 omnidirectionnelle. Avec le procédé de fabrication précédemment décrit, les trois bobinages 10, 18, 30 sont connectés en série, et les signaux sont mesurés entre les plots de connexion 22 et 36. Dans une variante de réalisation, les trois bobinages 10, 18, 30 de l'antenne io plane 37 peuvent être montés en parallèle. Le matériau à forte perméabilité magnétique est, de préférence, de la ferrite frittée ou du Fer Hafnium Nitruré (FeHfN). Le premier matériau présente l'avantage de pouvoir être déposé sur tout type de substrat avec une épaisseur variant d'une dizaine de microns à plusieurs millimètres. Sa fréquence de fonctionnement est limitée à environ 300 MHz. Le second matériau peut être déposé en couche très mince (environ 1 micron) avec une alternance de couches de FeHf nanométriques et de passivations en nitrure pour assurer une faible conductivité. Sa fréquence de fonctionnement est limitée à environ 1 GHz et sa perméabilité relative de l'ordre de 900. Par ailleurs, les pistes métallisées des deuxième et troisième bobinages 18, 30 peuvent être de tout type approprié, par exemple constituées par des pistes de cuivre sérigraphié ou d'encre conductrice. Les bobinages 18 et 30 s'étendent, de préférence, suivant les axes de symétrie du premier bobinage 10, de sorte que les impédances mutuelles des trois bobinages 10, 18, 30 sont nulles. Dans le cas où l'antenne plane 37 selon l'invention ne comporte pas le troisième bobinage 30, il est souhaitable que le deuxième bobinage 18 capte les composantes selon et de l'onde magnétique incidente. Le matériau magnétique de la couche mince 23 autour de laquelle le second bobinage 18 est enroulé est alors déposé sans axe de plus forte susceptibilité magnétique, pour être omnidirectionnel dans le plan du substrat 11. Par ailleurs, l'ordre de superposition des différents bobinages 10, 18, et accessoirement 30, peut varier suivant les applications
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L'antenne plane (37) comporte un substrat plan (11) supportant un premier bobinage ayant un axe perpendiculaire au plan du substrat (11). Elle comporte au moins un deuxième bobinage ayant un axe parallèle au plan du substrat (11) et enroulé autour d'une couche mince d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat (11). Un troisième bobinage (30) d'axe perpendiculaire aux premier et deuxième bobinages, et enroulé autour d'une couche mince supplémentaire (31), peut être prévu. La couche mince supplémentaire (31) parallèle au plan du substrat (11), est en matériau à forte perméabilité magnétique.
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Revendications 1. Antenne plane (37) comportant un substrat plan (11) supportant un premier bobinage (10) ayant un axe perpendiculaire au plan du substrat (11), caractérisée en ce qu'elle comporte un deuxième bobinage (18) ayant un axe parallèle au plan du substrat (11) et enroulé autour d'une couche mince (23) d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat (11). 2. Antenne selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un troisième bobinage (30) ayant un axe perpendiculaire aux axes des premier (10) et deuxième (18) bobinages, et enroulé autour d'une couche mince supplémentaire (31) d'un matériau à forte perméabilité magnétique parallèle au plan du substrat (11). 3. Antenne selon la 2, caractérisé en ce qu'une couche électriquement isolante (26) est disposée entre les deuxième (18) et troisième (30) bobinages. 4. Antenne selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce que les deuxième (18) et troisième (30) bobinages s'étendent suivant les axes de symétrie du premier bobinage (10). 5. Antenne selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit matériau à forte perméabilité magnétique comporte un axe de plus forte susceptibilité magnétique parallèle à l'axe du bobinage (18, 30) correspondant. 2891091 12 6. Procédé de fabrication d'une antenne selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend: -le dépôt sur le substrat (11) de pistes métallisées constituant le premier bobinage (10), - le dépôt de pistes métallisées inférieures (16, 17) du deuxième bobinage (18), - le dépôt, parallèlement au plan du substrat (11), de la couche mince (23) du matériau à forte perméabilité magnétique, la formation, sur ladite couche mince (23) et à sa périphérie, respectivement de pistes métallisées supérieures (24, 25) du deuxième bobinage (18), et de pistes métallisées latérales connectant les pistes métallisées supérieures (24, 25) et inférieures (16, 17) du deuxième bobinage (18). 7. Procédé de fabrication selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend, de plus: - le dépôt d'une couche électriquement isolante (26) recouvrant la couche mince (23) et le deuxième bobinage (18), - le dépôt sur la couche électriquement isolante (26) de pistes métallisées inférieures (27, 28, 29) d'un troisième bobinage (30), - le dépôt, parallèlement au plan du substrat (11), d'une couche mince supplémentaire (31) d'un matériau à forte perméabilité magnétique, - la formation, sur ladite couche mince supplémentaire (31) et à sa périphérie, respectivement de pistes métallisées supérieures (32, 33, 34) du troisième bobinage (30), et de pistes métallisées latérales connectant les pistes métallisées supérieures (32, 33, 34) et inférieures (27, 28, 29) du troisième bobinage (30).
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H
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H01
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H01Q,H01F
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H01Q 1,H01F 41
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H01Q 1/38,H01F 41/14,H01Q 1/12
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FR2895467
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A1
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AGENCEMENT POUR L'ASSEMBLAGE DE DEUX PIECES PAR VISSAGE PAR L'INTERMEDIAIRE D'UN ENSEMBLE VIS-ECROU
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La présente invention concerne un agencement pour l'assemblage de deux pièces par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou. On connaît de nombreuses solutions pour assembler deux pièces métalliques entre elles, telles que par exemple le soudage, le rivetage ou encore le vissage. io Dans le cas d'un assemblage en bout d'une première pièce plane orthogonalement avec une deuxième pièce, les solutions connues ne donnent pas entière satisfaction. En effet, le rivetage ou le soudage nécessitent, pour être mises en oeuvre, une partie de fixation pliée en "L" pour former un is bord ou des pattes, laquelle est par exemple réalisée en bout de la première pièce et s'étend alors globalement parallèlement au plan de la deuxième pièce, notamment pour permettre la mise en place des rivets dans le premier cas ou une bonne tenue mécanique dans le second. 20 La réalisation d'une telle partie de fixation sur la première pièce en augmente le coût global de fabrication et on notera de plus que ces deux modes d'assemblage présentent l'inconvénient de ne pas permettre un démontage simple et aisé des deux pièces ainsi assemblées de sorte qu'en fonction des applications, on 25 leurs préférera un assemblage par vissage. En effet, pour réaliser par exemple un assemblage par vissage d'une première pièce plane orthogonalement avec une deuxième pièce, il est connu d'usiner dans l'une des pièces un trou taraudé destiné à recevoir axialement la tige filetée 30 complémentaire de la vis et de percer l'autre pièce. Cependant, l'usinage d'un tel trou n'est en particulier pas possible si la première pièce plane présente une épaisseur faible, c'est-à-dire notamment inférieure au diamètre de la tige filetée. 2 L'invention propose de résoudre ces problèmes au moyen d'un agencement pour l'assemblage de deux pièces par vissage qui permet notamment de procéder à un tel assemblage, en particulier lorsqu'au moins l'une des pièces présente une faible épaisseur. Dans ce but, l'invention propose un agencement pour l'assemblage de deux pièces par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première pièce plane d'orientation générale io horizontale comportant un logement qui s'étend axialement suivant un axe de vissage compris dans le plan horizontal de la première pièce et dans lequel sont reçus la vis et l'écrou dont au moins une partie coopère avec une surface de butée du logement de manière à immobiliser axialement l'écrou lors de l'application is d'un effort de serrage, et - une deuxième pièce d'orientation générale verticale, orthogonale au plan de la première pièce, comportant au moins une première surface d'appui et une deuxième surface d'appui qui, en position assemblée, coopèrent respectivement avec une 20 surface de réaction de la première pièce et avec une surface de serrage de la vis de manière qu'une partie de la vis applique un effort axial de serrage sur ladite deuxième surface d'appui pour immobiliser les première et deuxième pièces. Selon d'autres caractéristiques de l'invention 25 - les première et deuxième surfaces d'appui et les surfaces de réaction et de serrage s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan de la première pièce ; - la surface de butée est à une première extrémité axiale distale du logement ; 30 - la surface de réaction est à l'autre extrémité axiale proximale du logement ; - la deuxième pièce s'étend verticalement à travers le logement ; 3 - la surface de serrage de la vis est la surface libre de la tête opposée à la tige filetée ; - la surface de serrage de la vis est la surface de l'extrémité libre de la tige filetée ; - la première pièce comporte deux éléments s'étendent transversalement dans le logement et comportant chacun une surface distale d'appui et une surface proximale d'appui qui, en position assemblée, coopèrent respectivement avec la surface de serrage de la tête de vis et avec la deuxième surface d'appui de io la deuxième pièce de manière à transmettre l'effort axial de serrage ; - la tige filetée de la vis s'étend axialement à travers la deuxième pièce ; - la surface de serrage de la tête de la vis est la surface is annulaire à partir de laquelle s'étend la tige filetée ; - le logement est débouchant à son extrémité proximale dans un bout de la première pièce qui constitue la surface de réaction. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 20 apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective qui représente en éclaté un premier mode de réalisation d'un agencement selon 25 l'invention ; - la figure 2 est une vue de dessus qui représente l'agencement selon la figure 1 en position assemblée ; - les figures 3 et 4 sont des vues de dessus analogues à la figure 2 qui représentent des variantes de réalisation ; 30 - la figure 5 est une vue en perspective qui représente en éclaté un deuxième mode de réalisation d'un agencement selon l'invention ; 4 - la figure 6 est une vue de dessus qui représente l'agencement selon la figure 5 en position assemblée ; - la figure 7 est une vue en perspective qui représente en éclaté un troisième mode de réalisation d'un agencement selon 5 l'invention ; - les figures 8 et 9 sont des vues en coupe, respectivement par un plan horizontal et par un plan vertical, de l'agencement selon la figure 7 représenté en position assemblée ; - la figure 10 est une vue en perspective qui représente en io éclaté une variante du troisième mode de réalisation de l'agencement selon l'invention ; - les figures 11 et 12 sont des vues en coupe, respective-ment par un plan horizontal et par un plan vertical, de la variante de l'agencement selon la figure 10 représenté en position is assemblée. Par convention, et à titre non limitatif, on utilisera les termes "axiale", "proximale" ou "distale" et les directions "longitudinale", "transversale" ou "verticale" pour désigner respectivement des éléments selon les définitions données dans 20 la description et par rapport au trièdre (L, V, T) représenté sur les figures. Dans la suite de la description, des éléments similaires ou identiques seront désignés par les mêmes références. On a représenté à la figure 1, un premier mode de 25 réalisation d'un agencement 10 pour l'assemblage d'au moins une première pièce 12 et d'une deuxième pièce 14 par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou 16. De manière connue, l'ensemble vis-écrou 16 comporte une vis 18 comprenant principalement une tête 20 solidaire de 30 l'extrémité axiale d'une tige filetée 22 et au moins un écrou 24. Avantageusement, l'ensemble vis-écrou 16 comporte un autre écrou qui constitue, en position assemblée, un contre-écrou de serrage 26. La tête 20 de la vis 18 comporte principalement une surface verticale annulaire 28 à partir de laquelle s'étend axialement la tige filetée 22 et une surface verticale libre 30 opposée à la tige 22. s Par convention, dans la description qui suit, un élément est dit "proximal" lorsqu'il est proche longitudinalement des parties des première et deuxième pièces 12, 14 assemblées l'une avec l'autre et "distal" dans le cas inverse. L'écrou 24 comporte ainsi une face verticale distale 32 et io une face verticale proximale 34, opposée axialement à la surface distale 32. De même, le contre-écrou 26 comporte une face verticale distale 36 et une face verticale proximale 38. En position assemblée, le contre-écrou 26 de serrage est 15 interposé axialement entre la tête de vis 20 et l'écrou 24, de manière que la face verticale distale 36 du contre-écrou 26 coopère avec la face verticale proximale 34 de l'écrou 24 pour immobiliser axialement l'ensemble vis-écrou 16. L'écrou 24 comporte un trou taraudé 40 qui est de 20 préférence traversant, c'est-à-dire qui débouche dans la face verticale distale 32. Le contre-écrou 26 comporte un trou taraudé 42 et le taraudage interne des trous 40, 42 et le filetage externe de la tige 22 de la vis 18 sont bien entendu complémentaires et coopèrent 25 ensemble lorsque la vis 18 et les écrous 24, 26 sont assemblés suivant l'axe longitudinal X de symétrie de l'ensemble vis-écrou 16 qui correspond à l'axe de vissage en position assemblée. Les faces verticales distales 32, 36 et proximales 34, 38 sont globalement annulaires, entourant les trous 40, 42 de 30 passage de la tige filetée 22. L'ensemble vis-écrou 16 constitue avantageusement des moyens de fixation démontables permettant notamment l'assemblage des deux pièces dans une position déterminée dans 6 laquelle la première pièce 12 est agencée orthogonalement par rapport à la deuxième pièce 14 selon le trièdre (L, V, T) illustré à la figure 1. En effet, tel qu'illustré à la figure 2, l'ensemble vis-écrou 16 est, en position assemblée, susceptible d'exercer un effort axial de serrage, suivant la direction longitudinale, pour immobiliser lesdites première et deuxième pièces 12, 14. Comme on peut le voir à la figure 1, la première pièce 12 est plane, d'orientation générale horizontale, et elle présente une io épaisseur "e" très inférieure au diamètre de la tige filetée 22 de la vis 18. La deuxième pièce 14 d'orientation générale verticale comporte un axe principal Y vertical et elle est, en position assemblée, orthogonale au plan de la première pièce 12. 15 Conformément à l'invention, la première pièce 12 comporte un logement 44 qui s'étend axialement suivant un axe de vissage compris dans le plan horizontal de la première pièce 12, c'est-à-dire dans le plan (L, T) du trièdre représenté à la figure 1, et dans lequel sont notamment reçus la vis 18 et l'écrou 24 de l'ensemble 20 vis-écrou 16, ainsi que le contre-écrou 26. En position assemblée illustrée à la figure 2, au moins une partie de la face distale 32 de l'écrou 24 coopère avec une surface de butée 46 du logement 44 de manière à immobiliser axialement l'écrou 24 lors de l'application par l'ensemble vis- 25 écrou 16 d'un effort de serrage de sens opposé. Avantageusement, la surface de butée 46 est agencée à une première extrémité axiale distale 48 du logement 44. La deuxième pièce 14 comporte au moins une première surface d'appui 50 et une deuxième surface d'appui 52 qui, en 30 position assemblée, coopèrent respectivement avec une surface de réaction 54 de la première pièce 12 et, directement ou indirectement, avec une surface de serrage 56 de la tête de vis 20. 7 La surface de réaction 54 est agencée à l'autre extrémité axiale proximale 58 du logement 44, c'est-à-dire axialement à l'opposé de la surface de butée 46. Selon une caractéristique particulière de l'invention, les première et deuxième surfaces d'appui 50, 52 et les surfaces de réaction 54 et de serrage 56 s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan de la première pièce 12. L'extrémité distale 48 du logement 44 est conformée de manière à présenter globalement un pourtour en "U", de io dimensions complémentaires à celles l'écrou 24 qui y est reçu. Ainsi, l'extrémité distale 48 en "U" du logement 44 est d'une part délimitée axialement par la surface verticale de butée 46 qui s'étend transversalement en formant la branche inférieure du "U" et elle est, d'autre part, délimitée transversalement par is deux surfaces verticales opposées 60, formant les branches supérieures du "U", qui s'entendent longitudinalement vers l'extrémité proximale 58 du logement 44 et qui sont orthogonales à la surface verticale de butée 46. Avantageusement, le logement 44 comporte, à sa première 20 extrémité distale 48, des moyens 62 de retenue de l'écrou qui coopèrent avec une partie complémentaire de l'écrou 24 de manière à permettre un montage au moins de l'écrou 24 avec la première pièce 12, avant l'opération de serrage, pour former un sous-ensemble unitaire. 25 En variante, l'ensemble vis-écrou 16 préalablement assemblé et ainsi susceptible d'être pré-monté dans le logement 44 avant l'assemblage des première et deuxième pièce 12, 14. De préférence, les moyens de retenue 62 bloque l'écrou 24 ou l'ensemble 16 selon au moins l'une des directions axiale et/ou 30 verticale et permettent avantageusement d'assurer un montage de type imperdable. Les moyens de retenue sont par exemple constitués par une patte 62 qui, s'étendant axialement en saillie à partir de la 8 surface de butée 46, est reçue dans la partie distale du trou taraudé 40 de l'écrou 24 de manière à le retenir verticalement. En position assemblée, la deuxième pièce 14 s'étend verticalement à travers le logement 44, ici à travers l'autre extrémité axiale proximale 58 du logement. Dans le premier mode de réalisation, la deuxième pièce 14 est constituée par un arbre d'axe principal Y qui cylindrique présente par exemple, en section par un plan horizontal, un profil globalement circulaire. io Avantageusement, l'autre extrémité axiale proximale 58 du logement 44 est conformée de manière à présenter une géométrie complémentaire de celle de la section de la deuxième pièce 14. Comme on peut mieux le voir sur les figures 1 et 2, l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 comporte ainsi un 15 pourtour circulaire analogue à la section horizontale circulaire de l'arbre 14. Les première et deuxième surfaces d'appui 50, 52 de la deuxième pièce 14 sont par conséquent constituées par des portions de surfaces convexes circulaires. 20 Avantageusement, la première pièce 12 comporte au moins un élément transversal 64 interposé axialement entre la deuxième pièce 14 et la tête de vis 20. Selon un exemple préféré de réalisation, la première pièce 12 comporte deux éléments 64 formant deux bras qui s'étendent 25 globalement transversalement dans le logement 44. Plus précisément, les bras transversaux 64 sont interposés entre la première surface d'appui 50 et la surface de serrage 56 qui est constituée par la surface libre 30 de la tête de vis 20. Les bras 64 délimitent transversalement entre eux, à leurs 30 extrémités libres en vis-à-vis, un jeu "j" déterminé de sorte que le pourtour de l'extrémité axiale proximale 58 est partiellement ouvert axialement dans sa partie distale. 9 Les bras 64 délimitent la partie distale du pourtour de l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 et comporte chacun une surface verticale distale 66 et une surface verticale proximale 68. La surface verticale proximale 68 des bras 64 est de forme complémentaire de la première surface d'appui 50 de la deuxième pièce 14, par exemple ici curviligne et elle constitue la partie distale du pourtour circulaire de l'extrémité axiale proximale 58. La surface verticale distale 66 de chaque bras 64 est io rectiligne et s'étend transversalement par rapport à l'axe de vissage. Ainsi, en position montée, la tête de vis 20 par l'intermédiaire de sa surface libre 30 constituant la surface de serrage 56 applique un effort axial de serrage sur une partie de la 15 surface verticale distale 66 de chaque bras 64 qui est transmise à la deuxième surface d'appui 52 de la deuxième pièce 14 par la surface verticale proximale 68 de chaque bras 64 de manière à immobiliser les première et deuxième pièces 12, 14. La coopération de formes intervenant entre le pourtour de 20 l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 de la première pièce 12 participe à l'immobilisation de la deuxième pièce 14 la traversant après serrage. Grâce aux bras 64, l'effort de serrage appliqué par l'ensemble vis-écrou 16 est transmis à la première surface d'appui 25 50 ainsi qu'à la surface cylindrique externe de l'arbre 14 avec un effet de "collier de serrage" permettant une parfaite immobilisation de la première et de la deuxième pièce 12, 14 l'une par rapport à l'autre, en particulier pour éviter toute rotation selon l'axe principal Y de l'arbre 14 par rapport à la première pièce 12. 30 Avantageusement, la forme circulaire de la surface externe de la deuxième pièce 14 et du pourtour de l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 permet d'assembler précisément la i0 première pièce 12 dans une position angulaire déterminée par rapport à l'axe principal Y. En effet, les bras 64 présentent avantageusement du fait du jeu "j" entre leurs extrémités libres, une capacité de déformation élastique selon au moins la direction axiale, de sorte que sous l'action de l'effort de serrage exercé par la surface de serrage 56, les bras 64 se déplacent en direction de l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 et viennent enserrer la deuxième pièce 14. io Avantageusement, le logement 44 comporte, entre ses extrémités axiales distale 48 et proximale 58, une zone, dite de dégagement, s'étendant axialement et transversalement de manière à permettre le passage d'un outil de serrage de la tête 20 de la vis 18 et du contre-écrou 26. 15 Lors du vissage, la longueur axiale de l'ensemble vis-écrou augmente de sorte que plus l'effort axial de serrage exercé par la surface de serrage 56 de la tête de vis 20 croit plus des efforts de sens opposé sont appliqués par réaction entre la partie de la face distale 32 de l'écrou 24 et la surface de butée 46 du logement 44 20 ce qui tend à immobiliser automatiquement l'écrou 24, notamment en rotation par rapport à l'axe de vissage X. Avantageusement, l'agencement 10 selon l'invention présente une compacité optimale, en effet l'ensemble vis-écrou 16 est entièrement reçu dans le logement 44 de manière que 25 l'encombrement suivant la direction transversale correspond sensiblement à celui de la première pièce 12. Les figures 3 et 4 représentent des variantes de réalisation qui seront décrites ci-après par comparaison avec le premier exemple de réalisation de la figure 2. 30 Les variantes de réalisation concernent principalement l'arbre formant la deuxième pièce 14 et le pourtour complémentaire que comporte l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 de la première pièce plane 12. 2895467 Il Plus précisément, la figure 3 illustre une première variante dans laquelle la deuxième pièce 14 présente une section horizontale de forme hexagonale et la figure 4 illustre une seconde variante dans laquelle la deuxième pièce 14 présente 5 une section horizontale de forme carrée. Le pourtour de l'extrémité axiale proximale 58 du logement 44 traversé par la deuxième pièce 14 est pour chacune des variantes de forme complémentaire de la forme de la section. De préférence, la deuxième pièce 14 comporte une section io horizontale de forme parallélépipédique ou encore polygonale. Lorsque la deuxième pièce 14 comporte de telles sections horizontales non circulaires, l'immobilisation en rotation de la première pièce 12 et de la deuxième pièce 14 est alors obtenu par coopération de formes entre les différentes faces de l'arbre 14 et is les faces complémentaires du pourtour de la partie proximale 58 du logement 44. Dans les variantes des figures 3 et 4, les bras 64 sont avantageusement supprimés de sorte que la surface de serrage 56 constituée par la surface libre externe 30 de la tête de vis 20 20 coopère directement avec la deuxième surface d'appui 52 de la deuxième pièce 14. En variante, la première pièce 12 comporte au moins un élément, tels que des bras 64, interposé entre la surface de serrage 56 et la deuxième surface d'appui 52 de manière à éviter 25 notamment tout risque de matage. Avantageusement, le logement 44 est obtenu par une découpe laser de la première pièce plane 12 qui est constituée d'une tôle dont l'épaisseur "e" est par exemple comprise entre 2 mm et 8 mm. 30 La fabrication du logement 44 et/ou de la première pièce 12 par un tel procédé de découpe est particulièrement simple, rapide et économique à mettre en oeuvre. 12 Selon une caractéristique particulièrement avantageuse de l'agencement 10 selon l'invention, l'effort de serrage appliqué par la surface de serrage 56 de la tête 20 de la vis 18, directement ou indirectement sur la deuxième surface d'appui 52 est toujours orthogonal à l'axe principal Y de la deuxième pièce 14 et cela quelle que soit la position de la première pièce 12. Avantageusement, l'agencement 10 comporte des moyens pour positionner les première et deuxième pièces 12, 14 à assembler dans une position d'assemblage déterminée, en lo particulier pour les positionner angulairement et/ou selon la direction transversale. De préférence, les moyens de positionnement (non représentés) sont réalisés par coopération de formes entre un élément femelle, par exemple solidaire de la deuxième pièce 14, is et un élément mâle complémentaire, par exemple solidaire de la première pièce 12 ou de l'ensemble vis-écrou 16. Dans le cas des variantes de réalisation des figures 3 et 4 ne comportant pas de bras 64, la deuxième pièce 14 comporte par exemple une cavité dont le fond constitue la deuxième surface 20 d'appui 52 qui coopère avec la surface de serrage 56 constituée par la surface libre 30 de la tête de vis 20 qui pénètre au moins en partie dans ladite cavité. Avantageusement, de tels moyens de positionnement permettent d'immobiliser transversalement les première et 25 deuxième pièces 12, 14 en position assemblée. En variante, la deuxième pièce 14 comporte suivant l'axe Y une pluralité de cavité formant des moyens d'indexation de la position assemblée. Selon une variante non représentée, l'écrou 24 est un 30 écrou fendu tel que celui décrit pour l'agencement du deuxième mode de réalisation et qui est représenté aux figures 5 et 6. Par comparaison avec le premier mode de réalisation, un tel écrou fendu permet avantageusement de supprimer les 13 moyens de retenue de l'écrou 24 sur la première pièce 12, tels que la patte 62. D'autres avantages de l'utilisation d'un tel écrou fendu comme l'immobilisation en rotation après le montage dans le logement de la première pièce seront mieux compris à la lecture de la description qui suit du deuxième mode de réalisation. On a représenté à la figure 5, un deuxième mode de réalisation d'un agencement 110 pour l'assemblage d'au moins une première pièce 112 et d'une deuxième pièce 114 par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou 116. Par comparaison avec le premier mode de réalisation, l'ensemble vis-écrou 116 comporte une vis 118 comprenant principalement une tête 120 qui est solidaire de l'une des extrémités axiale d'une tige filetée 122 et au moins un écrou 124 1s qui est avantageusement un écrou de type fendu. De préférence, la tête 120 comporte une poignée de manoeuvre 121 qui, solidaire de la tête de vis, permet avantageusement lorsqu'elle est manoeuvrée suivant un mouvement de rotation autour de l'axe de vissage X de procéder 20 au vissage ou au dévissage selon le sens de rotation. Avantageusement, il n'est donc pas nécessaire d'utiliser un quelconque outil spécifique tel qu'une clé ou un tournevis, le poignée 121 constituant un moyen simple et fiable pour réaliser rapidement une opération de serrage ou desserrage. 25 Une telle poignée 121 permet donc de procéder aisément à un réglage de la position des pièces 112, 114 avant leur immobilisation par serrage en position assemblée. La tige filetée 122 qui s'étend axialement à partir de la tête 120 de la vis 118 comporte, à l'extrémité opposée à la poignée 30 121, une surface verticale libre 130. Par convention, dans la description qui suit des figures 5 et 6, un élément est dit "proximal" lorsque, suivant la direction longitudinale (ou axiale), cet élément est proche de la zone de 14 contact entre la première et la deuxième pièces 112, 114 dans laquelle s'exerce l'effort de serrage et "distal" dans le cas inverse. L'écrou fendu 124 comporte un corps 125 constitué d'une partie proximale comportant une face verticale proximale 132 et d'une partie distale comportant une fente transversale 131. La fente 131 débouche transversalement dans la surface cylindrique externe du corps 125 de l'écrou 124 de sorte que la partie distale du corps 125 est respectivement constituée par un bras supérieur 127 et par un bras inférieur 129, dit bras de retenue de l'écrou 124. La fente 131 est délimitée longitudinalement par une face verticale distale 134 formant un fond et, à l'opposé, est ouverte axialement entre l'extrémité distale libre de chaque bras 127, 129 de manière à permettre son montage sur la première pièce 112. L'écrou fendu 124 comporte un trou taraudé 140 qui s'étend axialement à travers tout le corps 125, soit depuis l'extrémité libre distale des bras de retenue 127, 129 jusqu'à la face verticale proximale 132 dans laquelle il débouche. Le bras supérieur 127 comporte une face horizontale inférieure 133 et le bras inférieur 129 comporte une face supérieure 135, lesdites faces horizontales s'étendant transversalement de part et d'autre du trou taraudé 140. La distance comprise verticalement entre les faces horizontales supérieure 133 et inférieure 135 correspond ainsi à une côte verticale déterminée de la fente 131. Avantageusement, la côte verticale de la fente 131 est inférieure ou sensiblement égale à l'épaisseur "e" de la première pièce plane 112. Le trou taraudé 140 est complémentaire du filetage externe de la tige 122 de la vis 118 avec lequel il coopère lorsque la vis 118 et l'écrou fendu 124 sont assemblés suivant l'axe X de l'ensemble vis-écrou 116 qui correspond à l'axe de vissage. 15 La face verticale proximale 132 est globalement annulaire et entoure le trou taraudé 140 permettant le passage de la tige filetée 122. De préférence, la face verticale distale 134 et les faces s horizontales supérieure 133 et inférieure 135 entre lesquelles la face 134 s'étend verticalement, sont planes de sorte que la face 134 étant orthogonale à chacune des faces 133, 135, la fente 131 présente en section par un plan vertical globalement une forme en "U" couché. lo L'ensemble vis-écrou 116 constitue avantageusement des moyens de fixation démontables permettant notamment l'assemblage des deux pièces dans une position déterminée dans laquelle la première pièce 112 est agencée orthogonalement par rapport à la deuxième pièce 114 selon le trièdre (L, V, T) illustré à 15 la figure 5. En effet, tel qu'illustré à la figure 6, l'ensemble vis-écrou 116 est, en position assemblée, susceptible d'exercer un effort axial de serrage, suivant la direction longitudinale, pour immobiliser lesdites première et deuxième pièces 112, 114. 20 Comme on peut le voir à la figure 5, la première pièce 112 est plane, d'orientation générale horizontale, et elle présente une épaisseur "e" très inférieure au diamètre de la tige filetée 122 de la vis 118. La deuxième pièce 114 d'orientation générale verticale 25 comporte un axe principal vertical Y et elle est, en position assemblée, orthogonale au plan de la première pièce 112. La première pièce 112 comporte un logement 144 qui s'étend axialement suivant un axe de vissage compris dans le plan horizontal de la première pièce 112, c'est-à-dire dans le plan 30 (L, T) du trièdre représenté à la figure 5, et dans lequel sont notamment reçus la vis 118 et l'écrou fendu 124 de l'ensemble vis-écrou 116. 16 Le logement 144 comporte respectivement une partie arrière 148 et une partie avant 158 qui communiquent axialement l'une avec l'autre. La partie avant 158 du logement 144 de la première pièce plane 112 est conformée de manière à présenter une géométrie complémentaire de celle de la deuxième pièce 114 suivant une section par un plan horizontal. Comme dans le premier mode de réalisation, la deuxième pièce 114 est un arbre s'étendant verticalement et présentant ici une section carrée, en variante une section circulaire ou hexagonale. La partie avant 158 du logement 144comporte donc une découpe de forme carrée qui est avantageusement susceptible d'être réalisée par découpe laser de la première pièce 112. La partie avant 158 carrée du logement 144 est délimitée transversalement par deux bords longitudinaux opposés et longitudinalement par deux bords transversaux opposés, respectivement un bord transversal distal 157 et un bord transversal proximal 159. L'extrémité proximale de la partie arrière 148 du logement 144 débouche, ici centralement, dans le bord transversal proximal 159 qui est interrompu transversalement. Selon l'invention, la deuxième pièce 114 comporte au moins une première surface d'appui 150 et une deuxième surface d'appui 152 qui, en position assemblée, coopèrent respectivement avec une surface de réaction 154 de la première pièce 112 et, directement ou indirectement, avec une surface de serrage 156. La surface de réaction 154 coopérant avec la première surface d'appui 150 de la deuxième pièce 114 est constituée par le bord transversal distal 157 délimitant axialement l'extrémité distale de la partie avant 158 du logement 144. A l'opposé du bord transversal distal 157 formant la surface de réaction 154, le bord transversal proximal 159 coopère 17 en position assemblée avec la deuxième surface d'appui 152 de la deuxième pièce 114. La partie arrière 148 du logement 144 débouche axialement respectivement à son extrémité proximale dans le bord transversal 159 de la partie avant 158 et, à son extrémité distale, en bout de la première pièce 112 dans un bord transversal externe 119. La partie arrière 148 du logement 144 est donc ouverte à son extrémité distale sur l'extérieur de manière à permettre io l'introduction axiale de la vis 118, plus particulièrement de la tige 122 de la vis. De même, l'extrémité proximale de la partie arrière 148 du logement 144 est ouverte et conformée de manière à permettre l'introduction, axialement d'avant en arrière, de l'écrou fendu 124. 15 La partie arrière 148 du logement 144 est ainsi ouverte axialement à chacune de ses extrémités proximale et distale et est délimitée transversalement, de manière symétrique de part et d'autre par rapport à l'axe X de vissage, par un profil comportant successivement de l'avant vers l'arrière un bord longitudinal 20 proximal 147, un bord transversal formant une face transversale de butée 146 et un bord longitudinal distal 149. La surface de butée 146 est comprise axialement entre les extrémités proximale et distale de la partie arrière 148 du logement 144. 25 L'écartement transversal entre les bords longitudinaux opposés 147 est déterminé de manière que l'écrou fendu 124 puisse être introduit d'avant en arrière dans la partie arrière 148 du logement 144. De préférence, l'écrou fendu 124 est introduit axialement 30 dans la partie arrière 148 du logement 144 jusqu'à ce que la face verticale distale 134 coopère avec la face transversale de butée 146 de manière à garantir un montage correct de l'écrou 124. 18 La face horizontale inférieure 133 du bras supérieur 127 coopère alors avec la partie en vis-à-vis de la face horizontale supérieure de la première pièce plane 112 et la face horizontale supérieure 135 du bras inférieur 129 coopère la partie en vis-à-vis de la face horizontale inférieure de la première pièce plane 112. Avantageusement, l'écrou 124 est monté en force dans le logement 144 de manière que la fente 131 qu'il comporte étant de dimension inférieure ou égale à l'épaisseur "e" de la première pièce 112, les bras supérieur 127 et inférieur 129 viennent io "pincer" la pièce 112. L'écrou 124 est alors monté de manière imperdable sur la première pièce 112 et il est immobilisé en rotation par les bras de retenue 127, 129 qui coopèrent avec la première pièce 112 de sorte que le serrage pour l'assemblage des première et deuxième is pièces 112, 114 est obtenu de manière simple et rapide en manoeuvrant uniquement la poignée 121 de la vis 118. De plus, le contre-écrou de serrage de l'ensemble vis-écrou 116 n'est dès lors plus nécessaire. Bien entendu dans le cas d'un montage en force de l'écrou 20 124, l'immobilisation axiale est obtenue par la coopération de formes entre les bras 127, 129 de l'écrou 124 et la première pièce 112 que la face verticale distale 134 coopère ou non avec la face transversale de butée 146. De préférence, le filetage de la tige 122 de la vis 118 est 25 engagé dans l'écrou 124 avant l'opération de serrage de manière à constituer un sous-ensemble pré-monté qui soit formé de la première pièce 112 et de l'ensemble vis-écrou 116. Comme on peut mieux le voir sur la position assemblée illustrée à la figure 6, la deuxième pièce 114 s'étend 30 verticalement à travers la partie avant 158 du logement 144. La surface de serrage 156 est constituée par la surface verticale libre 130 de la tige 122 de la vis 118 qui applique, ici directement, un effort axial de serrage sur la face de la deuxième 19 pièce 114 formant la surface d'appui 152 afin d'immobiliser la deuxième pièce 114 par rapport à la première pièce 112 et réciproquement. En variante non représentée, la surface de serrage 156 appartient à un élément formant un "tampon", qui est interposé axialement entre la surface verticale libre 130 de la tige 122 de la vis 118 et la partie en vis-à-vis de la surface d'appui 152 de la deuxième pièce 114 de manière à augmenter la surface d'application de l'effort de serrage et à éviter le matage de la surface d'appui 152 par la tige 122. En variante non représentée, la première pièce 112 comporte des bras transversaux, du type de ceux 64 décrits dans le premier mode de réalisation, qui sont interposés axialement entre la deuxième pièce 114 et l'extrémité libre de la tige 122. De tels bras transversaux s'étendent transversalement entre les parties avant 158 et arrière 148 du logement 144 sans toutefois affecter le montage de l'écrou 124. Ainsi, chacun des bras transversaux comporte une face verticale proximale formant la surface de serrage 156 et une face verticale distale sur laquelle une partie de la surface verticale proximale 130 de la tige 122 de la vis 118 exerce l'effort axial de serrage transmis par lesdits bras à la deuxième pièce 114. Selon une caractéristique particulière de l'invention, les première et deuxième surfaces d'appui 150, 152 et les surfaces de réaction 154 et de serrage 156 s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan horizontal de la première pièce 112. L'agencement 10 selon les réalisations illustrées aux figures 1 à 6 précédentes est susceptible d'être mis en oeuvre 30 dans de nombreuses applications. A titre d'exemple, l'agencement selon l'invention est utilisé pour la fixation, sur un arbre tubulaire, des bras des pinces de blocage formant des moyens de transfert d'une caisse en carton 20 dans une machine pour l'emballage automatisé de produits du type de celle décrite par le demandeur dans la demande de brevet français FR N 05.50573 déposée le 03/03/2005. On a représenté aux figures 7 à 9, un troisième mode de réalisation d'un agencement 10 selon l'invention pour l'assemblage d'une première pièce plane 12 et d'une deuxième pièce 14, respectivement d'orientation générale horizontale et verticale, par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou 16. L'ensemble vis-écrou 16 est similaire à celui décrit io précédemment pour le premier mode de réalisation, à l'exception de l'absence de contre-écrou 26. La première pièce plane 12 comporte un logement 44 qui s'étend longitudinalement suivant l'axe de vissage X de l'ensemble vis-écrou 16 et qui est compris dans le plan horizontal is de la première pièce 12. Le logement 44 débouche, à son extrémité axiale proximale 58, dans un bout de la première pièce 12 constituant la surface de réaction 54. Le bout de la première pièce 12 est formé par un bord 20 transversal 70 qui détermine, suivant l'épaisseur de la première pièce 12, la surface verticale de réaction 54. Le bord transversal 70 comporte une ouverture axiale 72 pour permettre, en position assemblée, l'introduction axiale de la tige filetée 22 de la vis 18 dans le logement 44. 25 Le logement 44 de forme générale oblongue comporte, axialement entre l'ouverture 72 et son extrémité axiale distale 48, une encoche transversale 74 dans laquelle est reçu l'écrou 24 et qui est ici de forme parallélépipédique complémentaire de l'écrou 24. 30 Plus précisément, l'encoche 74 présente une symétrie par rapport à l'axe de vissage X et elle est délimitée transversalement par un bord axial 76 et axialement par un bord transversal distal 21 78 formant une surface verticale distale 82 et par un bord transversal proximal 80 comportant la surface de butée 46. Avantageusement, l'écrou 24 est monté solidaire de la première pièce 12 de manière à permettre notamment des montages "en aveugle" des pièces 12, 14. De préférence, l'écrou 24 est monté en force avec une rondelle élastique 23 qui soit susceptible de s'expandre axialement dans l'encoche transversale 74 du logement 44 pour permettre, en rattrapant le jeu axial, d'immobiliser l'écrou 24 dans lo l'encoche 74 et cela au moins jusqu'à qu'il soit procédé à l'assemblage des pièces 12, 14 et que la tige 22 de la vis 18 soit engagée dans l'écrou 24. L'écrou 24 est alors immobilisé axialement entre la surface de butée 46 et la surface verticale distale 82. 1s En variante, l'écrou 24 est susceptible d'être immobilisé dans l'encoche 74 par tout moyen approprié par exemple par collage ou par soudage. La deuxième pièce verticale 14 comporte une face transversale distale 84 et une face transversale proximale 86 et 20 un perçage axial 88 traversant les faces 84, 86. Comme on peut le voir sur les figures 6 et 7, en position assemblée des pièces 12 et 14 orthogonalement l'une par rapport à l'autre, la tige filetée 22 de la vis 18 traverse le perçage axial 88 puis l'ouverture 72 du logement 44 enfin le trou taraudé 40 de 25 l'écrou 24. La tige filetée 22 de la vis 18 s'étend ainsi axialement à travers la deuxième pièce 14 et la tête de la vis 20 est en appui contre la face transversale proximale 86. La surface de serrage 56 est constituée par la surface 30 annulaire 28 de la tête de vis 20 à partir de laquelle s'étend la tige filetée 22, la surface de serrage 56 coopère ainsi directement avec une partie de la face transversale proximale 86 adjacente au perçage 88 formant la première surface d'appui 50. 22 En variante (non représentée), une rondelle est interposée axialement entre la surface annulaire 28 de la tête de vis 20 et la deuxième pièce 14 de manière que la surface de serrage 56 ne coopère pas directement avec la partie de la face transversale proximale 86. La surface verticale de réaction 54 du bord transversal 70 coopère avec la deuxième surface d'appui 52 qui est constituée par une partie de la face transversale distale 84. Avantageusement, les première et deuxième surfaces io d'appui 50, 52 et les surfaces de butée 46, de réaction 54 et de serrage 56 s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan de la première pièce 12. De préférence, les première et deuxième pièces 12, 14 comportent des moyens complémentaires d'assemblage par is coopération de formes, par exemple du type tenons mortaises. Avantageusement, les moyens complémentaires d'assemblage assurent une fonction de positionnement des première et deuxième pièces 12, 14 dans la position d'assemblage, en particulier pour assurer le centrage du perçage 20 88 et de l'ouverture 72 du logement 44 respectivement traversés par la tige filetée 22 de la vis 18. Comme illustré sur les figures 7 et 8, la première pièce 12 comporte, par exemple transversalement de part et d'autre de l'ouverture 72 du logement 44, un tenon 90 qui s'étend axialement 25 et qui est reçu dans une mortaise complémentaire 92 que comporte, ici contigu au perçage 88, la deuxième pièce 14. La tête de vis 20 est ici accessible pour être manoeuvrée au moyen d'un outil de serrage, tel qu'une clé, afin de procéder au serrage de l'ensemble vis-écrou 16. 30 Contrairement au premier mode de réalisation, la longueur axiale comprise entre la tête de vis 20 et l'écrou 24 diminue lorsque l'effort de serrage appliqué croit. 23 L'écrou 24 est immobilisé en rotation par deux pans opposés qui coopèrent avec les bords axiaux 76 délimitant transversalement l'encoche 74. De plus, l'écrou 24 tend à s'immobiliser axialement dès lors qu'un certain effort de serrage est appliqué sur la tête de vis 20 car il provoque par réaction une coopération selon un effort axial croissant, de sens opposé à l'effort axial de serrage, entre une partie de la face proximale 34 de l'écrou 24 et la surface de butée 46 du logement 44. io En variante (non représentée), la vis 18 est remplacée par un moyen équivalent tel qu'une tige filetée 22 associé à un autre écrou formant "une tête de vis 20" avantageusement mobile axialement sur la tige 22 de sorte que l'ensemble vis-écrou 16 est alors constitué par la tige filetée 22 et deux écrous 20, 24. 15 On décrira ci-après, par comparaison avec le troisième mode de réalisation, l'agencement 10 représenté aux figures 10 à 12 qui illustrent une variante de réalisation de l'assemblage de la première pièce plane 12 et de la deuxième pièce 14 par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou 16. 20 L'ensemble vis-écrou 16 comporte une vis 18 identique à celle décrite précédemment pour le troisième mode de réalisation et un écrou fendu 124 analogue à celui du deuxième mode de réalisation à la description duquel on se reportera. La fente 131 de l'écrou 124 s'étend dans le plan de la 25 première pièce 112, c'est à dire verticalement suivant la direction longitudinale. Ainsi, les faces inférieure 133 et supérieure 135 des bras de retenue 127, 129 sont ici respectivement verticales. La première pièce plane 12 comporte un logement 44 qui 30 diffère de celle du troisième mode en ce que l'encoche transversale 74 dans laquelle est reçu l'écrou 124 s'étend axialement jusqu'à l'extrémité distale 48 du logement 44. 24 Plus précisément, l'encoche 74 de forme parallélépipédique présente une symétrie par rapport à l'axe X de vissage et elle est délimitée transversalement par un bord axial 76 et axialement par un bord transversal distal 78 et par un bord transversal proximal 80 comportant la surface de butée 46. Le montage de l'écrou 124 est réalisé en introduisant tout d'abord l'écrou 124 transversalement dans l'encoche 74 du logement puis en l'engageant ensuite au contact de la pièce 112 suivant un déplacement longitudinal de l'extrémité distale 48 vers io l'extrémité proximale 58 du logement 44 pour obtenir la position représentée aux figures 11 et 12. De préférence, l'écrou 124 est engagé axialement jusqu'à ce que sa face 134 coopère avec la surface de butée 46 du logement 44. 15 Avantageusement, en position assemblée, l'écrou 124 est immobilisé en rotation par coopération de formes entre les faces 133, 135 de chacun des bras de retenue 127, 129 avec une partie en vis-à-vis des faces verticales de la première pièce 12. Comme décrit précédemment pour les figures 5 et 6, 20 l'écrou 124 est de préférence monté en force sur la première pièce 12 d'épaisseur "e" de manière que les bras 127 et 129 immobilisent l'écrou 124 par rapport à la première pièce 12. L'écrou 124 est donc susceptible d'être pré-monté dans l'encoche transversale 74 du logement 44 de manière à être 25 avantageusement solidaire de la première pièce 12 et à former un sous-ensemble, en particulier pour permettre des montages "en aveugle" des pièces 12, 14. De manière analogue, la deuxième pièce verticale 14 comporte une face transversale distale 84 et une face 30 transversale proximale 86 et un perçage axial 88 traversant les faces 84, 86. Comme on peut le voir sur les figures 11 et 12, en position assemblée des pièces 12 et 14 orthogonalement l'une par rapport 25 à l'autre, la tige filetée 22 de la vis 18 traverse le perçage axial 88 puis l'ouverture 72 du logement 44 enfin le trou taraudé 40 de l'écrou 124. La tige filetée 22 de la vis 18 s'étend ainsi axialement à s travers la deuxième pièce 14 et la tête de la vis 20 est en appui contre la face transversale proximale 86. La surface de serrage 56 est constituée par la surface annulaire 28 de la tête de vis 20 à partir de laquelle s'étend la tige filetée 22, la surface de serrage 56 coopère ainsi directement io avec une partie de la face transversale proximale 86 adjacente au perçage 88 formant la première surface d'appui 50. La surface verticale de réaction 54 du bord transversal 70 coopère avec la deuxième surface d'appui 52 qui est constituée par une partie de la face transversale distale 84. 15 Avantageusement, les première et deuxième surfaces d'appui 50, 52 et les surfaces de butée 46, de réaction 54 et de serrage 56 s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan de la première pièce 12. De préférence, les première et deuxième pièces 12, 14 20 comportent des moyens complémentaires d'assemblage par coopération de formes par exemple au moyen de tenons 90 reçus dans des mortaises 92, les dits moyens assurant avantageuse-ment une fonction de centrage par rapport à l'axe X de vissage. La tête de vis 20 est ici accessible pour être manoeuvrée 25 au moyen d'un outil de serrage, tel qu'une clé, afin de procéder au serrage de l'ensemble vis-écrou 16. En variante, la tête de vis comporte une poignée de manoeuvre 121 du type de celle représentée aux figures 5 et 6. Avantageusement, en position assemblée, l'écrou 124 est 30 immobilisé en rotation par coopération de formes entre les faces 133, 135 de chacun des bras de retenue 127, 129 avec une partie en vis-à-vis des faces verticales de la première pièce 12. 26 Comme pour le troisième mode de réalisation, la longueur axiale comprise entre la tête de vis 20 et l'écrou 124 diminue lorsque l'effort de serrage appliqué croit. L'écrou 124 tend donc à s'immobiliser axialement dès lors qu'un certain effort de serrage est appliqué sur la tête de vis 20 car il provoque par réaction une coopération selon un effort axial croissant, de sens opposé à l'effort axial de serrage, entre la face proximale 134 de l'écrou 124 et la surface de butée 46 du logement 44. io Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés dans les figures uniquement à titre d'exemple. Il est notamment possible d'inverser les moyens décrits, en particulier la tête de vis 20 et l'écrou 24 de manière que l'effort is axial de serrage soit appliqué par l'écrou 24. En variante, la surface de serrage 56 est alors constituée par l'une des faces verticales distale 32 ou proximale 34 de l'écrou 24 (ou encore d'un autre écrou) et la partie coopérant avec la surface de butée 46 est constituée par la surface libre 30 20 ou la surface annulaire 28 de la tête de vis 20
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L'invention concerne un agencement (10) pour l'assemblage de deux pièces (12, 14) par vissage, caractérisé en ce qu'il comporte une première pièce plane (12) horizontale comportant un logement (44) qui s'étend axialement suivant un axe de vissage compris dans le plan horizontal de la première pièce (12) et dans lequel sont reçus la vis (18) et l'écrou (24) dont au moins une partie (32) coopère avec une surface de butée (46) du logement (44) de manière à immobiliser axialement l'écrou (24) lors de l'application d'un effort de serrage, et une deuxième pièce (14) verticale, orthogonale à la première pièce (12), comportant une première surface d'appui (50) et une deuxième surface d'appui (52) qui, en position assemblée, coopèrent respectivement avec une surface de réaction (54) de la première pièce (12) et avec une surface de serrage (56) de la vis (18) de manière qu'une partie (28, 30, 130) de la vis (18) applique un effort axial de serrage sur ladite deuxième surface d'appui (54) pour immobiliser les première et deuxième pièces (12, 14).
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1. Agencement (10) pour l'assemblage de deux pièces (12, 14) par vissage par l'intermédiaire d'un ensemble vis-écrou (16, 18, 24), caractérisé en ce qu'il comporte : - une première pièce plane (12) d'orientation générale horizontale comportant un logement (44) qui s'étend axialement suivant un axe de vissage compris dans le plan horizontal de la première pièce (12) et dans lequel sont reçus la vis (18) et l'écrou io (24) dont au moins une partie (32, 34) coopère avec une surface de butée (46) du logement (44) de manière à immobiliser axialement l'écrou (24) lors de l'application d'un effort de serrage, et - une deuxième pièce (14) d'orientation générale verticale, is orthogonale au plan de la première pièce (12), comportant au moins une première surface d'appui (50) et une deuxième surface d'appui (52) qui, en position assemblée, coopèrent respective-ment avec une surface de réaction (54) de la première pièce (12) et avec une surface de serrage (56) de la vis (18) de vis de 20 manière qu'une partie (28, 30, 130) de la vis (18) applique un effort axial de serrage sur ladite deuxième surface d'appui (52) pour immobiliser les première et deuxième pièces (12, 14). 2. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces d'appui (50, 52) et les 25 surfaces de réaction (54) et de serrage (56) s'étendent chacune globalement dans un plan vertical orthogonal au plan de la première pièce (12). 3. Agencement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la surface de butée (46) est à une première 30 extrémité axiale distale (48) du logement (44). 4. Agencement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la surface de réaction (54) est à l'autre extrémité axiale proximale (58) du logement (44). 28 5. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la deuxième pièce (14) s'étend verticalement à travers le logement (44). 6. Agencement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la surface de serrage (56) de la vis (18) est la surface libre (30) de la tête (20) opposée à la tige filetée (22) ou la surface (130) de l'extrémité libre de la tige (122). 7. Agencement selon l'une quelconque des io précédentes, caractérisé en ce que la première pièce (12) comporte deux éléments (64) s'étendant transversalement dans le logement (44) et comportant chacun une surface distale d'appui (66) et une surface proximale d'appui (68) qui, en position assemblée, coopèrent respectivement avec la surface de serrage is (56) de la tête de vis (20) et avec la deuxième surface d'appui (52) de la deuxième pièce (14) de manière à transmettre l'effort axial de serrage. 8. Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la tige filetée (22) de la vis (18) s'étend axialement à travers 20 la deuxième pièce (14). 9. Agencement selon la 8, caractérisé en ce que la surface de serrage (56) de la tête (20) de la vis (18) est la surface annulaire (28) à partir de laquelle s'étend la tige filetée (22). 25 10. Agencement selon l'une des 8 ou 9, caractérisé en ce que le logement (44) est débouchant à son extrémité proximale (58) dans un bout (70) de la première pièce (12) qui constitue la surface de réaction (54). 30
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F
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F16
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F16B,F16S
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F16B 2,F16B 7,F16B 9,F16B 21,F16S 1
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F16B 2/02,F16B 7/00,F16B 9/00,F16B 21/00,F16S 1/00
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FR2902633
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A1
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DISPOSITIF D'ASPIRATION DE POUSSIERES
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La présente invention concerne un dispositif d'aspiration de poussières, en particulier sous la forme d'un 10 aspirateur industriel de poussières, avec un dispositif de soufflante destiné à produire un flux d'aspiration. Par ailleurs, le dispositif d'aspiration de poussières possède une surface filtrante destinée à retenir les poussières et les particules d'impuretés présentes dans le flux 15 d'aspiration. Par rapport au flux d'aspiration, il est prévu, en amont de la surface filtrante, une chambre de collecte destinée à collecter les poussières et les particules d'impuretés et, en aval de la surface filtrante, une chambre d'air propre qui est séparée de la 20 chambre de collecte par la surface filtrante. Pour le nettoyage par soufflage à contre-courant, la surface filtrante peut par endroits être soumise par la soufflante à un flux de nettoyage qui traverse la surface filtrante dans le sens opposé à celui du flux d'aspiration. 25 Sur ce type de dispositif d'aspiration de poussières, la surface filtrante peut être nettoyée à contre-courant par un flux de nettoyage afin de la débarrasser des particules de poussière et d'impuretés qui y adhèrent et provoquent un colmatage de la surface filtrante et donc une baisse de la puissance d'aspiration. Le document DE 37 33 255 Al divulgue un collecteur de poussières à manche filtrante qui possède, dans un carter, plusieurs manches filtrantes. Afin de recueillir les poussières, de l'air est aspiré dans les manches filtrantes. En outre, il est possible d'envoyer dans les manches filtrantes, à l'aide de tubes soufflants, un flux d'air de nettoyage à contre-courant. En produisant une dépression dans certaines des manches filtrantes en même temps que le flux d'air de nettoyage à contre-courant est envoyé dans les autres manches filtrantes, ces dernières peuvent être débarrassées de la poussière adhérente par une circulation à contre-courant. Il est possible ainsi de nettoyer toutes les manches filtrantes sans que l'air soufflé à contre-courant, fortement chargé en poussières, soit rejeté vers l'extérieur. Le nettoyage des manches filtrantes ne provoque donc pas de pollution de l'environnement par les poussières. L'inconvénient du procédé connu est de ne pouvoir être appliqué qu'à des dispositifs d'aspiration de poussières à au moins deux éléments filtrants, le premier étant nettoyé par soufflage tandis que l'autre est nécessaire pour aspirer les particules de poussières et d'impuretés qui sont ainsi dégagées. En outre, les tubes de soufflage exigent un espace d'installation supplémentaire relativement important et entraînent des coûts de fabrication nettement supérieurs. 3 La présente invention a donc pour but d'éviter les inconvénients mentionnés dans un dispositif d'aspiration de poussières et de permettre un nettoyage simple de la surface filtrante, laquelle nécessite un espace d'installation supplémentaire aussi réduit que possible et convient également pour les dispositifs d'aspiration de poussières avec un unique élément filtrant. Selon l'invention, ce but est atteint en ce qu'il est prévu dans la chambre d'air propre une cloison de séparation mobile qui, dans la chambre d'air propre, sépare une zone de dépression, pouvant être créée par le dispositif de soufflante, d'une zone de surpression, pouvant elle aussi être créée par le dispositif de soufflante. De cette manière, des zones partielles de la surface filtrante peuvent servir à retenir des poussières et des particules d'impuretés dans le flux d'aspiration pendant que, simultanément, d'autres zones partielles de la surface filtrante sont libérées des particules adhérentes par un soufflage à contre-courant produit par le dispositif de soufflante, que la surface filtrante soit ou non formée d'un unique élément filtrant ou de plusieurs. Les différentes zones partielles de la surface filtrante peuvent être changées en déplaçant la cloison de séparation, ce qui permet de réaliser progressivement un nettoyage de l'intégralité de la surface filtrante. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré, la cloison de séparation est formée d'un élément de tiroir, ce qui permet un déplacement aisé de la cloison de séparation et des zones de dépression, respectivement de surpression. De manière avantageuse, l'élément de tiroir peut se déplacer automatiquement sur la surface filtrante au moins presque complète, ce qui permet de réaliser en fonctionnement un nettoyage automatique de l'ensemble de la surface filtrante. De cette manière, on garantit à tout instant un degré de retenue maximal de la surface filtrante sans contraindre l'utilisateur à des travaux de maintenance réguliers. De préférence, le déplacement est commandé par un dispositif d'entraînement qui peut être activé par un flux d'air pouvant être produit par le dispositif de soufflante. De ce fait, le dispositif de soufflante peut entraîner simultanément l'élément de tiroir. D'une part, on évite ainsi d'avoir un moteur spécifique pour déplacer l'élément de tiroir. D'autre part, il est possible de donner à l'élément de tiroir une vitesse de déplacement proportionnelle, par exemple, à l'intensité du flux d'aspiration. À ce sujet, il est particulièrement favorable que la chambre d'air propre soit cylindrique et que l'élément de tiroir soit constitué d'un tiroir rotatif pouvant se déplacer dans la chambre d'air propre. Ainsi, les éléments nécessaires pour le soufflage à contre-courant de la surface filtrante peuvent être construits de manière particulièrement compacte, ce qui réduit l'espace d'installation supplémentaire nécessaire. De manière avantageuse, la chambre d'air propre est délimitée par un élément filtrant cylindrique qui constitue la surface filtrante. De cette manière, la zone de surpression et la zone de dépression peuvent être créées au sein d'un unique élément filtrant. À ce sujet, tous les éléments nécessaires pour le soufflage à contre-courant peuvent être logés sans difficultés dans le dispositif d'aspiration de poussières, sans nécessiter d'espace d'installation supplémentaire. 5 De préférence, l'élément filtrant cylindrique présente en coupe transversale un tracé en zigzag et l'élément de tiroir possède un élément d'étanchéité flexible qui, à partir de l'élément en tiroir, s'étend jusqu'à l'élément filtrant. De cette manière, l'élément d'étanchéité flexible vient battre répétitivement contre l'élément filtrant en forme de zigzag en coupe transversale lors du déplacement de l'élément de tiroir, ce qui augmente considérablement l'effet de nettoyage. Selon une variante, la chambre d'air propre est formée partiellement d'une préchambre cylindrique qui possède une première liaison d'écoulement avec un premier élément filtrant et au moins une autre liaison d'écoulement avec un autre élément filtrant. De ce fait, sur un dispositif d'aspiration de poussières possédant plusieurs éléments filtrants, il est possible de déterminer de manière particulièrement aisée quel est celui des éléments filtrants qui est exposé à une surpression, respectivement à une dépression. De manière avantageuse, le tiroir rotatif est configuré en forme de V, de sorte qu'un segment déterminé de la chambre d'air propre cylindrique, dans laquelle peut être produite la surpression de nettoyage à contre-courant de la surface filtrante, peut être particulièrement bien séparé du reste de la chambre d'air propre. 6 À ce sujet, il est particulièrement avantageux que le tiroir rotatif en forme de V s'étende sur un angle de recouvrement de 30 à 90 , ce qui donne une proportion particulièrement appropriée, en fonctionnement normal, entre la surface filtrante consacrée au filtrage et la surface filtrante simultanément nettoyée par soufflage à contre-courant. De cette manière, il est possible d'assurer une puissance de filtrage pratiquement constante sur une longue durée de fonctionnement. L'invention sera décrite ci-après plus en détail à l'aide d'un exemple de réalisation. Sont montrés sur : la figure 1, un schéma de principe d'un dispositif d'aspiration de poussières selon l'invention avec un unique élément filtrant, la figure 2, une zone d'étanchéité entre l'élément filtrant et un élément de tiroir constituant le détail II de la figure 1, et la figure 3 une autre structure de principe d'un dispositif d'aspiration de poussières selon l'invention à quatre éléments filtrants. La figure 1 représente un schéma de principe d'un dispositif d'aspiration de poussières 2 conformé en aspirateur industriel de poussières. Ce dispositif possède, dans un carter principal 4, un dispositif de soufflante 6 ainsi qu'un carter intérieur 8. Par ailleurs, il est prévu sur le carter principal 4 une tubulure d'aspiration 10 sur laquelle peut se raccorder un élément d'aspiration 12 en forme de tube ou de manche et qui débouche dans le carter intérieur 8. Il est prévu dans le carter intérieur 8 un élément filtrant 14 qui possède une surface filtrante 16 de forme essentiellement cylindrique. L'élément filtrant 14 sert à intercepter les poussières et les particules d'impuretés présentes dans le flux d'aspiration, lequel est représenté par les flèches désignées par S et est produit par le dispositif de soufflante 6 au niveau de l'élément d'aspiration 12. Le flux d'aspiration S s'écoule ainsi de l'élément d'aspiration 12 vers la tubulure d'aspiration 10, pénètre dans le carter intérieur 8 et traverse la surface filtrante 16 pour pénétrer à l'intérieur de l'élément filtrant 14. Le carter intérieur 8 forme ainsi, pour les poussières et les particules d'impuretés retenues, une chambre de collecte 18 qui est séparée par l'élément filtrant 14 d'une chambre d'air propre 20 qui se situe à l'intérieur de celui-ci. À partir de cette chambre d'air propre 20, le flux d'aspiration S désormais épuré arrive par une ouverture d'aspiration 21 et une conduite d'aspiration 22 au dispositif de soufflante 6. Celui-ci rejette une partie de l'air épuré sous la forme d'un flux d'échappement A qui passe par une conduite d'échappement 24 et une ouverture d'échappement 26 et rejoint l'air environnant. À l'intérieur de l'élément filtrant 14 est en outre prévu un élément de tiroir 28 avec une cloison de séparation 30 présentant en coupe la forme d'un V. Celle-ci s'étend sur un angle de recouvrement a de 30 à 90 et sur un secteur correspondant de la surface filtrante 16. L'élément de tiroir 28 peut être tourné autour d'un axe central M de l'élément filtrant 14, dans une direction de balayage R, sous l'effet d'un dispositif d'entraînement 32 qui n'est représenté que schématiquement. 8 Le dispositif d'entraînement 32 est entraîné, à travers une conduite d'air de soufflage 34, par un flux d'air de soufflage représenté par les flèches désignées par B et produit par le dispositif de soufflante 6. Ce flux d'air de soufflage B arrive à l'intérieur de l'élément de tiroir 28 par une ouverture centrale d'entrée 36 et y forme une zone de surpression 38. Cette zone de surpression 38 est séparée par la cloison de séparation 30 en forme de V du reste de la chambre d'air propre 20 qui, en raison de l'ouverture d'aspiration S qui y débouche, forme une zone de dépression 40. De ce fait, la surface filtrante 16, au niveau de l'angle de recouvrement a, est traversée par le flux de l'intérieur vers l'extérieur, contrairement au reste de la surface filtrante 16. De ce fait, pendant le fonctionnement en mode d'aspiration du dispositif d'aspiration de poussières 2, une partie de la surface filtrante 16 est soufflée à contre-courant, ce qui a pour effet de débarrasser l'élément filtrant 14 des particules de poussière et d'impuretés qui y adhèrent et qui sont retenues dans la chambre de collecte 18. L'élément de tiroir 28 est tourné de manière continue par le dispositif d'entraînement 32 autour de l'axe central M, de sorte que l'élément filtrant 14, en fonctionnement, est nettoyé en continu et sur toute la surface filtrante 16. La figure 2 représente de manière détaillée un mode de réalisation possible de la zone d'étanchéité entre l'élément filtrant 14 et l'élément de tiroir 28. En l'occurrence, l'élément filtrant 14 présente en coupe transversale un tracé en forme de zigzag. La cloison de séparation 30 porte un élément d'étanchéité flexible 41, 9 par exemple sous la forme d'une lèvre en caoutchouc, qui ferme l'espace entre la cloison de séparation 30 et l'élément filtrant 14. Lors du déplacement de l'élément de tiroir 28 dans la direction de pivotement R, cet élément d'étanchéité 41 vient frapper contre les sommets successifs des profils formés par l'élément filtrant 14 en forme de zigzag et provoque ainsi des secousses ou des vibrations qui augmentent encore l'effet de nettoyage du soufflage à contre-courant. Dans la variante de réalisation du dispositif d'aspiration de poussières 2 illustrée à la figure 3, des éléments possédant les mêmes fonctions portent les mêmes numéros de référence qu'à la figure 1. Le mode de réalisation de la figure 3 diffère de celui de la figure 1 pour l'essentiel en ce que le dispositif d'aspiration de poussières 2 comporte désormais plusieurs éléments filtrants 14. Tous les éléments filtrants 14 communiquent par des conduites de raccordement 42 avec une préchambre 44 de forme cylindrique, de sorte que celle-ci forme, avec les espaces intérieurs des éléments filtrants 16, une chambre d'air propre 20 commune. L'élément de tiroir 28, conformé là aussi en tiroir rotatif, est maintenant monté pivotant dans la préchambre 44 et s'étend sur un angle de recouvrement b. Ce dernier correspond à une distance angulaire entre des points de raccordement 46 des conduites de raccordement 42 dans la préchambre 44, par exemple de 45 dans cette représentation. Dans chacune de ses positions de rotation, l'élément de tiroir 28 recouvre l'un des points de raccordement 46, de sorte que la conduite de raccordement 42 correspondante est soumise, par l'intermédiaire de la 10 conduite d'air de soufflage 34 provenant du dispositif de soufflante 6, à un flux d'air de soufflage B qui agit comme un flux de nettoyage. De cette manière, la totalité de l'élément filtrant 14 considéré est parcourue de l'intérieur vers l'extérieur par le flux d'air de soufflage. À l'inverse, les autres éléments filtrants 14, pour intercepter les poussières et les particules d'impuretés dans le flux d'aspiration S, sont reliés à l'autre partie de la préchambre 44, laquelle est reliée, par l'intermédiaire de l'ouverture d'aspiration 21 et de la conduite d'aspiration 22, au dispositif de soufflante 6. Ce dernier produit le flux d'aspiration S qui, à partir de la tubulure d'aspiration 10, passe dans la chambre de collecte 18 formée par le carter intérieur 8 puis, de celle-ci, après avoir traversé de la surface filtrante 16, dans les trois éléments filtrants correspondants 14. Ensuite, l'air désormais épuré traverse les conduites de raccordement 42, la préchambre 44 et, à partir de là, l'ouverture d'aspiration 21 et la conduite d'aspiration 22 en direction du dispositif de soufflante 6. Ensuite le dispositif de soufflante 6 renvoie l'air épuré dans l'environnement, sous la forme d'un flux d'échappement A, à travers la conduite d'échappement 24 et l'ouverture d'échappement 26, respectivement en renvoie une partie, constituant le flux d'air de soufflage B, par l'intermédiaire de la conduite d'air de soufflage 34 et l'ouverture d'entrée 36, dans la zone de la préchambre 44 recouverte par l'élément de tiroir 28. La cloison de séparation 30 de l'élément de tiroir 28, là encore conformé en V, sépare la zone de surpression 38, créée à l'intérieur de l'élément de tiroir 28, de la zone de dépression 40 constituée par le reste de la préchambre 44. Par ailleurs, il est également possible de prévoir un dispositif d'entraînement 32 qui tourne automatiquement l'élément de tiroir 28 dans la direction de pivotement R, de façon que chacun des éléments filtrants 14 soit exposé successivement au flux d'air de soufflage B agissant comme flux de nettoyage et rejette ainsi dans la chambre de collecte 18 les poussières et les impuretés qui y adhèrent. 12
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Dispositif d'aspiration de poussières (2), en particulier aspirateur industriel de poussières, comportant un dispositif de soufflante (6) destiné à produire un flux d'aspiration (S), une surface filtrante (16) destinée à retenir les poussières et les particules d'impuretés présentes dans le flux d'aspiration (S), une chambre de collecte (18) disposée en amont de la surface filtrante (16) destinée à collecter les poussières et les particules d'impuretés, et une chambre d'air propre (20) disposée en aval de la surface filtrante (16). Il est prévu dans la chambre d'air propre (20) une cloison de séparation mobile (30) qui sépare une zone de dépression (40), pouvant être créée par le dispositif de soufflante (6), d'une zone de surpression (38) pouvant être crée par le dispositif de soufflante (6).
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1. Dispositif d'aspiration de poussières (2) comprenant un dispositif de soufflante (6) destiné à produire un flux d'aspiration (S), une surface filtrante (16) destinée à retenir les poussières et les particules d'impuretés présentes dans le flux d'aspiration (S), une chambre de collecte (18) disposée en amont de la surface filtrante (16) par rapport au flux d'aspiration (S) et destinée à collecter les poussières et les particules d'impuretés, et une chambre d'air propre (20) disposée en aval de la surface filtrante (16) et séparée de la chambre de collecte (18) par la surface filtrante (16), la surface filtrante (16) pouvant par endroits être soumise par le dispositif de soufflante (6) à un flux de nettoyage qui traverse la surface filtrante (16) dans le sens opposé à celui du flux d'aspiration (S), caractérisé en ce qu'il est prévu dans la chambre d'air propre (20) une cloison de séparation mobile (30) qui sépare une zone de dépression (40), pouvant être créée par le dispositif de soufflante (6), d'une zone de surpression (38) pouvant être créée par le dispositif de soufflante (6). 2. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 1, caractérisé en ce que la cloison de séparation (30) est formée par un élément de tiroir (28). 3. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 2, caractérisé en ce que l'élément de tiroir peut se déplacer automatiquement sur la surface filtrante au moins presque complète (16). 13 2902633 4. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 3, caractérisé en ce que le déplacement est commandé par un dispositif d'entraînement (32) qui peut être activé par un flux d'air pouvant être 5 produit par le dispositif de soufflante. 5. Dispositif d'aspiration de poussières selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que la chambre d'air propre (20) est cylindrique et l'élément de tiroir (28) est formé par un tiroir 10 rotatif pouvant se déplacer dans la chambre d'air propre. 6. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 5, caractérisé en ce que la chambre d'air propre (20) est délimitée par un élément 15 filtrant cylindrique (14) qui constitue la surface filtrante (16). 7. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 6, caractérisé en ce que l'élément filtrant cylindrique (14) présente en coupe 20 transversale un tracé en zigzag et l'élément de tiroir (28) possède un élément d'étanchéité flexible (41) qui, à partir de l'élément en tiroir (28), s'étend jusqu'à l'élément filtrant (14). 8. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 25 5, caractérisé en ce que la chambre d'air propre (20) est formée partiellement par une préchambre cylindrique (44) qui possède une première liaison d'écoulement avec un premier élément filtrant (14) et au moins une autre liaison d'écoulement avec 30 un autre élément filtrant (14). 9. Dispositif d'aspiration de poussières selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que le tiroir rotatif est configuré en forme de V. 10. Dispositif d'aspiration de poussières selon la 9, caractérisé en ce que le tiroir rotatif en forme de V s'étend sur un angle de recouvrement de 30 à 90 .
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A,B
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A47,B01
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A47L,B01D
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A47L 9,B01D 29,B01D 46
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A47L 9/10,A47L 9/20,B01D 29/68,B01D 46/04
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FR2902925
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A1
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APPAREIL ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN MOTIF DE COUCHES MINCES ET SOLUTION DE RESERVE DE GRAVURE UTILISEE.
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L'invention concerne un procédé de fabrication d'un motif de couches minces d'un écran d'affichage et, plus particulièrement, un dispositif d'impression par réserve inversée, et un procédé de fabrication d'un motif de couches minces utilisant celui-ci. Récemment, différents dispositifs d'affichage à écran plat, qui peuvent réduire le poids et la taille qui constituent un inconvénient d'un tube cathodique, ont pris de l'essor. Les dispositifs d'affichage à écran plat incluent les écrans à cristaux liquides, les écrans à émission par effet de champ, les écrans à plasma, les écrans à diodes électroluminescentes organiques (auxquels on se réfère ci-après en tant que EL ), etc. Parmi ces écrans, les dispositifs d'affichage à cristaux liquides commandent la transmittance des cristaux liquides en utilisant un champ électrique, affichant ainsi une image. À cette fin, un dispositif d'affichage à cristaux liquides inclut un écran à cristaux liquides dans lequel les cellules à cristaux liquides sont disposées sous forme de matrice, ainsi qu'un circuit de commande pour commander l'écran à cristaux liquides. L'écran à cristaux liquides inclut un substrat de réseau de transistors à couches minces et un substrat de réseau de filtres colorés, les deux se faisant face; un espaceur maintenant un espace de cellule fixe entre les deux substrats; et des cristaux liquides remplissant l'espace de cellule. Un substrat de réseau de transistors à couches minces inclut des lignes de grille et des lignes de données, un transistor à couches minces formé en tant que dispositif de commutation sur chacune des parties de croisement des lignes de grille et des lignes de données; une électrode de pixel formée par l'unité d'une cellule à cristaux liquides devant être connectée au transistor à couches minces; et une pellicule d'alignement étalée sur celui-ci. Les lignes de grille et les lignes de données reçoivent des signaux des circuits de commande via des pastilles, respectivement. Le transistor à couches minces fournit un signal de pixel, fourni au niveau de la ligne de données à une électrode de pixel, en réponse à un signal de balayage fourni à la Iigne de grille. Un substrat de réseau de filtres chromatiques inclut des filtres colorés formés par l'unité d'une cellule à cristaux liquides; une matrice à fond noir pour diviser les filtres chromatiques, et réfléchir une lumière externe; une électrode commune pour HIRSCH643REVETS Brevets26666266., 66!_~iI-tradl XT doc- 6 décembre 2006 1.16 fournir généralement une tension de référence aux cellules à cristaux liquides; et une pellicule d'alignement étalée sur celui-ci. Pour réaliser l'écran à cristaux liquides, on fabrique séparément le substrat de réseau de transistors à couches minces et le substrat de réseau de filtres chromati- ques, puis on les relie ensemble. On injecte ensuite des cristaux liquides, et on scelle l'écran. Un processus de photolithographie et un processus de gravure forment les motifs de couche mince, dans les écrans à cristaux liquides de l'art apparenté. Cependant, le processus de photolithographie inclut un certain nombre de processus, tels qu'un processus d'exposition, un processus de développement, un processus de nettoyage, un processus d'inspection, etc., qui entraînent ainsi une augmentation du coût de fabrication de l'écran à cristaux liquides. Un procédé pour réaliser un motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve inversée est, par conséquent, utilisé à la place du processus de photolithographie. La figure 1 représente un schéma représentant un dispositif d'impression par réserve inversée. Le dispositif d'impression par réserve inversée représenté sur la figure 1 inclut un dispositif de rouleau imprimeur 10 ayant une forme de rouleau, où est enroulé un blanchet 15 composé de polydiméthylsiloxane (PDMS). Un dispositif de pulvérisa- tion de solution de réserve de gravure 12 pulvérise une solution de résine de réserve de gravure, et une plaque d'impression 20 gravée inclut une rainure 20a qui a la même forme qu'un motif de couches minces à former, et une partie saillante 20b qui encadre la rainure 20a. Les figures 2A à 2E sont des schémas qui expliquent la formation d'un motif de couche mince au moyen du dispositif d'impression par réserve inversée de la figure 1. En particulier, les figures 2A à 2D représentent un processus de formation d'un motif de grille de l'écran à cristaux liquides, en utilisant le procédé d'impression par réserve inversée. Tout d'abord, comme représenté sur la figure 2A, une solution de réserve de gravure 14a est pulvérisée, à partir du dispositif de pulvérisation de solution de réserve de gravure 12, sur le blanchet 15 qui est enroulé autour du dispositif de rouleau imprimeur 10. Le dispositif de rouleau imprimeur 10 est mis en rotation pour enduire le blanchet 15 avec la solution de réserve de gravure 14A. Ensuite, comme représenté sur la figure 2B, la solution de réserve de gravure 14a est transférée uniquement sur la partie saillante 20b, dans le dispositif de rouleau imprimeur 10, tandis que le dispositif de rouleau imprimeur 10, enduit avec la réserve de gravure 14a, est mis en rotation, et entre en contact simultanément avec la plaque d'impression 20. Par conséquent, comme représenté sur la figure 2C, une HIRSCW BRE\ h PS Brecns 26000-2601,0_ub C01-03dTXT doc - 6 décembre 7006 lb solution de réserve de gravure 14b ayant une forme de motif de couches minces souhaitée reste sur le dispositif de rouleau imprimeur 10. Ensuite, comme représenté sur la figure 2D, la solution de réserve de gravure 14b, qui a été transférée sur le dispositif de rouleau imprimeur 10, est à nouveau transférée sur un substrat 30, où est formée une couche métallique désignée, par exemple une couche métallique de grille. La réserve est ensuite durcie. Par conséquent, comme représenté sur la figure 2E, le motif de réserve de gravure 14C pour réaliser le motif de la couche métallique 32a peut être formé. On réalise ensuite le motif de la couche métallique 32a, qui ne chevauche pas le motif de réserve de gravure 14C, formant ainsi le motif de couches minces souhaité sur le substrat 30. Ici, si on forme le motif de grille tel que la ligne de grille, l'électrode de grille, etc., de l'écran à cristaux liquides, le motif de grille peut être formé en utilisant du chrome (Cr), de l'aluminium-néodyme (AINd), etc., comme couche métallique 32a. La solution de réserve de gravure 14a, utilisée dans le dispositif d'impression par réserve inversée, est formée d'un polymère de base, tel que de la novolaque, etc., un solvant de support, un solvant d'impression, un agent de surface, etc. Ici, le solvant de support est un solvant qui réduit la viscosité de la solution de réserve de gravure 14a pulvérisée par le dispositif de pulvérisation de solution de réserve de gravure 12, de sorte que la solution de réserve de gravure 14a puisse être enduite uniformément sur le blanchet 15. Le solvant d'impression est utilisé pour la solution de réserve de gravure 14a enduite sur le blanchet 15, pour attribuer une caractéristique d'adhérence ou d'adhésivité. L'agent de surface est un matériau qui est appliqué sur une interface, pour diminuer de façon importante la tension de surface de l'interface, et qui sert à diminuer la tension de surface de la solution de réserve de gravure 14a. Si on utilise un agent de surface à base de silicium, l'enduit peut être bon, mais le matériau à base de silicium contamine le blanchet. On utilise, par conséquent, un agent de surface à base de fluor. Cependant, l'agent de surface à base de fluor réduit l'énergie de surface de la solution de réserve de gravure 14a, ce qui rend la force adhésive entre la solution de réserve de gravure 14a et le blanchet 15 similaire à la force adhésive entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20. Cela entraîne la diminution de la caractéristique selon laquelle la solution de réserve de gravure 14a est transférée du blanchet 15 à la plaque d'impression 20, et détériore ainsi la fiabilité de formation du motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve. Par conséquent, un objet de la présente invention est de proposer un procédé et un appareil de fabrication d'un motif de couches minces, qui améliore la fiabilité de la fom ation d'un motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve, t HIRSCI16 ARES ETS Bre'ets 2600o 26030-06120 ad TNT doc - 6 décembre 2006 -3:16 par l'amélioration d'une caractéristique de transfert d'une solution de réserve de gravure. Afin de réaliser ces objets et d'autres de l'invention, un appareil de fabrication d'un motif de couches minces, selon un aspect de l'invention, inclut un dispositif de rouleau imprimeur en forme de rouleau autour duquel est enroulé un blanchet; un dispositif de pulvérisation, situé autour du dispositif de rouleau imprimeur, pour pulvériser une solution de réserve de gravure sur le blanchet; et une plaque d'impression d'une forme gravée, où sont formées une rainure d'une forme de couche mince souhaitée et une partie saillante en dehors de la rainure, et la solution de réserve de gravure comprend un agent de surface contenant un matériau polymère fluoré d'oxyde d'éthylène. Selon un mode de réalisation, le matériau polymère fluoré d'oxyde d'éthylène peut être CF3(CF2)n,(CH2CH2O)n, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50, par exemple n'importe lequel parmi CF3(CF2)4(CH2CH2O)10 et CF3(CF2)5(CH2CH2O)14. Selon un autre mode de réalisation, la solution de réserve de gravure comprend un polymère de base de 4û20 %, un solvant de support de 40û60 %, un solvant d'impression de 2040 %, et l'agent de surface de 0,051 %. Selon un autre mode de réalisation, l'agent de surface a des structures molécu- laires hydrocarbonées et des radicaux fluorés, et les molécules hydrocarbonées et radicaux fluorés sont répartis de façon aléatoire dans la solution de réserve de gravure. Selon un autre mode de réalisation, la molécule du groupe hydrocarboné est au moins l'une quelconque parmi l'oxyde d'éthylène (CH2CH20), l'oxyde de propylène 25 (CH2CH2CH2O) ou l'amine (CH2N). Selon un autre mode de réalisation, une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et la plaque d'impression est plus forte qu'une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et le blanchet. Selon un autre mode de réalisation, le polymère de base est n'importe quel 30 polymère parmi la novolaque, et le PMMA (polyméthacrylate de méthyle) ou le PMA (polyacrylate de méthyle). Dans l'appareil de fabrication, le solvant de support est de préférence un groupe alcool. Selon un mode de réalisation, le solvant d'impression est au moins l'un 35 quelconque parmi le NMP (N-méthylpyrrolidone), le benzoate d'éthyle ou le triisopropylbenzène. L'invention propose également un procédé de fabrication d'un motif de couches minces qui inclut les étapes consistant à fournir un dispositif de rouleau J IIRSCH6rBR[VFTS Brevets 2600026030-0612OLtrafl XI - 6 décembre 2006-4'16 imprimeur en forme de rouleau, autour duquel est enroulé un blanchet; enduire le blanchet avec une solution de réserve de gravure contenant un agent de surface formé d'un polymère fluoré d'oxyde d'éthylène; fournir une plaque d'impression d'une forme gravée, où sont formées une rainure et une partie saillante, en dehors de la rainure; et transférer la solution de réserve de gravure seulement sur la partie saillante de la plaque d'impression, et laisser la solution de réserve de gravure d'une zone correspondant à la rainure dans le dispositif de rouleau imprimeur. Selon un mode de réalisation, le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène a la formule générale CF3(CF2)m(CH2CH2O)n, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50. Selon un autre mode de réalisation, le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène est l'un quelconque parmi CF3(CF2)4(CH2CH2O)10 ou CF3(CF2)5(CH2CH2O)14. Selon un autre mode de réalisation, la solution de réserve de gravure comprend un polymère de base de 4ù20 %, un solvant de support de 4060 %, un solvant d'impression de 2040 % et l'agent de surface de 0,051 %. Selon un autre mode de réalisation, l'agent de surface a des structures moléculaires hydrocarbonées et des radicaux fluorés, et les molécules hydrocarbonées et radicaux fluorés sont répartis de façon aléatoire dans la solution de réserve de gravure. Selon un autre mode de réalisation, les molécules hydrocarbonées sont au moins l'une quelconque parmi l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de propylène ou l'amine. Selon un autre mode de réalisation, une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et la plaque d'impression est plus forte qu'une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et le blanchet. Selon un autre mode de réalisation, le polymère de base est l'un quelconque parmi la novolaque, le polyméthacrylate de méthyle ou le polyacrylate de méthyle. Selon un mode de réalisation, le solvant de support est au moins un alcool. Selon un autre mode de réalisation, le solvant d'impression est au moins un solvant parmi le N-méthylpyrrolidone, le benzoate d'éthyle ou le triisopropyl-30 benzène. De préférence, le transfert de la solution de réserve de gravure sur la partie saillante de la plaque d'impression inclut en outre l'étape consistant à: mettre en contact la solution de réserve de gravure avec la surface de la partie saillante, tout en mettant en rotation le dispositif de rouleau imprimeur qui est enduit avec la solution 35 de réserve de gravure. Le procédé de fabrication peut comprendre en outre les étapes consistant à: fournir un substrat où est formée une couche mince; et transférer la solution de réserve de gravure restée dans le dispositif de rouleau imprimeur sur la couche mince HIRSCH6'BRF\ ETS Breccis 2600n26030 061201-uOdTXT doc - 6 décembre 2006 - 5IO pour former la réserve de gravure de la même forme qu'une rainure de la plaque d'impression sur la couche mince. L'invention propose également une solution de réserve qui inclut un polymère de base, un solvant d'impression, un solvant de support et un agent de surface conte-5 nant un polymère fluoré d'oxyde d'éthylène. Selon un mode de réalisation, le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène a la formule générale CF3(CF2),,,(CH2CH2O)n, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50. De préférence, le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène est CF3(CF2)4-10 (CH2CH2O)10 ou CF3(CF2)5(CH2CH2O)14. Selon un mode de réalisation, le polymère de base est présent à 4û20 %, le solvant de support est présent à 4060 %, le solvant d'impression est présent à 2040 %, et l'agent de surface est présent à 0,051 %. On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description 15 détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 représente un schéma présentant un dispositif d'impression par 20 réserve inversée de l'art apparenté; les figures 2A à 2E représentent des schémas présentant un processus de formation d'un motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve inversée, étape par étape; la figure 3 représente un schéma d'une structure typique de composés internes 25 de la solution de réserve de gravure, incluant un agent de surface de groupe fluoré de l'art apparenté; la figure 4 représente un schéma présentant spécifiquement un processus d'enduit d'une réserve de gravure sur une plaque d'impression, et la figure 5 représente un schéma d'une structure typique de composés internes 30 d'une solution de réserve de gravure incluant un agent de surface, selon l'invention. Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. En référence aux figures 3 à 5, on va maintenant expliquer des modes de réali-35 sation de l'invention, comme suit. Un procédé et un appareil de fabrication d'un motif de couches minces, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, utilisent une solution de réserve de gravure qui inclut un agent de surface contenant un polymère fluoré d'oxyde "HIRSCFI6 BRE\ETS1Bresets"6000'61 ' -06I2OI-tradEX-1 do,: - 6 décembre 2006 - 6; 16 d'éthylène. La solution de réserve de gravure, incluant cet agent de surface, a une force adhésive plus forte avec la plaque d'impression qu'avec le blanchet, ce qui rend possible de transférer facilement la solution de réserve de gravure du blanchet à la plaque d'impression. Cela permet donc d'améliorer la fiabilité de la formation du motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve. En référence aux figures 2A à 2D, on va expliquer plus en détail la solution de réserve de gravure de l'invention, conjointement à un procédé de fabrication d'un motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve. Tout d'abord, comme représenté sur la figure 2A, une solution de réserve de gravure 14a d'un dispositif de pulvérisation de solution de réserve de gravure 12 est pulvérisée sur un blanchet 15, qui est enroulé autour du dispositif de rouleau imprimeur 10. Le dispositif de rouleau imprimeur 10 est mis en rotation pour enduire uniformément la solution de résine de réserve de gravure 14a sur le blanchet 15. Par conséquent, la solution de réserve de gravure 14a enduit le blanchet 15 du dispositif de rouleau imprimeur 10. Une composition typique de la solution de réserve de gravure est celle du tableau 1. Tableau 1 Polymère de base Solvant de support Solvant Agent de surface d'impression 4-20 % 40û60 % 20.40 % 0,051 % Ici, la novolaque, l'époxy novolaque, le PMMA (polyméthacrylate de méthyle), des copolymères PMMA, le PMA (polyacrylate de méthyle), des copolymères PMA, etc., sont utilisés comme polymère de base. Le solvant de support signifie un solvant utilisé pour enduire uniformément la solution de réserve de gravure 14a sur le blanchet, en réduisant la viscosité de la solution de réserve de gravure 14a pulvérisée par le dispositif de pulvérisation de solution de réserve de gravure 12. Le solvant de support peut être un alcool tel que le méthanol, l'éthanol, le propanol, l'alcool isopropylique, l'alcool butylique, etc. Des solvants sans alcool tels que le benzène peuvent être utilisés. Le solvant de support peut également être un mélange de solvants, par exemple un mélange d'alcools. Le point d'ébullition du solvant de support est préférablement de moins de 100 C. Le solvant d'impression est utilisé pour donner à la solution de réserve de gravure 14a, enduite sur le blanchet, une caractéristique d'adhérence ou d'adhésivité. Le solvant d'impression est un solvant qui dissout bien le polymère de base, tel que le NMP (N-méthylpyrrolidone), le benzoate d'éthyle, le triisopropylbenzène, etc. Le ,AHIRSCH6BREV ETS Brevets76(S 6030-061201-badTXT doc-6 décembre 2006 7 16 point d'ébullition du solvant d'impression n'est préférablement pas inférieur à 200 C. L'agent de surface est un matériau qui adhère solidement à l'interface pour diminuer de façon importante la tension de surface de l'interface, et qui agit pour 5 réduire la tension de surface de la solution de réserve de gravure 14a. L'agent de surface peut inclure un matériau polymère fluoré d'oxyde d'éthylène ayant la formule générale CF3(CF2),,,(CH2CH2O)n, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50. Des exemples typiques de ce matériau incluent CF3(CF2)4(CH2CH2O)10, CF3(CF2)5(CH2CH2O)14, etc. À la place du groupe caracté- 10 ristique d'oxyde d'éthylène, des copolymères séquencés d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène peuvent également être utilisés. L'agent de surface, contenant le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène, augmente l'énergie de surface de la solution de réserve de gravure 14a. Par conséquent, la solution de réserve de gravure 14a a une force adhésive plus forte avec la plaque d'impression 20 qu'avec le blanchet 15, 15 ce qui permet de transférer facilement la solution de réserve de gravure 14a, du blanchet 15 à la plaque d'impression 20. En référence aux figures 3 à 5, on va expliquer l'invention plus précisément, comme suit. La figure 3 représente un schéma d'une structure interne typique d'une solution 20 de réserve de gravure 14a, incluant un agent de surface fluoré de l'art apparenté, qui est enduit sur le blanchet 15. En référence à la figure 3, la plupart des radicaux hydrophiles 22 de l'agent de surface sont tournés en direction du blanchet 15, qui a une énergie de surface faible, et le radical fluoré correspondant au radical hydrophobe 23 de l'agent de surface est 25 tourné vers l'air dans la structure interne de la solution de réserve de gravure 14a, enduite sur le blanchet 15. Ici, l'énergie de surface y est l'énergie nécessaire pour former une interface avec l'air, et un matériau ayant une énergie de surface élevée y a des difficultés pour former une interface avec l'air. La caractéristique de formation de l'interface avec 30 une surface opposée devient plus forte que l'énergie de surface y de la surface opposée d'un état liquide ou d'un état solide, dans lequel son contact devient plus faible. C'est-à-dire que le matériau, ayant l'énergie de surface y élevée, peut largement répandre le matériau de fluide si un matériau de fluide ayant une énergie de surface y faible est étalé sur celui-ci. En outre, le matériau ayant l'énergie de surface y faible 35 ne forme pas facilement une interface avec le matériau opposé, se séparant ainsi facilement du matériau opposé et ayant une forte caractéristique de contact avec l'air. L'énergie de surface y est exprimée comme la somme d'une énergie de surface non `.II IRSCHMBRENETS`.Breccj 26000 20030-061201-VadTNT doc - 6 décembre 2006 - 8'16 9 polaire yd et d'une énergie de surface polaire yp, comme dans la formule mathématique 1. [Formule mathématique 1 I y=yd+yp En relation avec l'énergie de surface y, le tableau 2 représente les valeurs yd et yp du blanchet 15, de la solution de réserve de gravure 14a et de la plaque d'impression 20. [Tableau 21 yd (mN/m) yp (mN/m) Blanchet 18,8 1,6 Solution de réserve de gravure 13 0 (agent de surface de grouse fluoré inclus) Plaque d'impression 52 47 Ici, afin de transférer facilement la solution de réserve de gravure 14a, du blanchet 15 à la plaque d'impression 20, la force adhésive entre la solution de réserve de gravure 14a et le blanchet 15 devrait être plus faible que la force adhésive entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20. C'est-à-dire que, comme représenté sur la figure 4, si la solution de réserve de gravure 14a, enduite sur le blanchet 15, est transférée vers la plaque d'impression 20, la force adhésive Wb entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20 devrait être plus élevée que la force adhésive Wa entre le blanchet 15 et la solution de réserve de gravure 14a. Ici, la force adhésive W, en fonction de yd et yp dans deux interfaces, peut être représentée comme dans la formule mathématique 2. [Formule mathématique 21 W = 2 (yd l x yd2Y/2 + 2 (yp 1 x yp2)'/2 ydl et ypl représentent l'énergie de surface non polaire et l'énergie de surface polaire de l'une quelconque des interfaces qui sont différentes l'une de l'autre, et yd2 et yp2 représentent l'énergie de surface non polaire et l'énergie de surface polaire de l'autre interface entre les deux différentes interfaces. L'unité de W est mJ/m2. [0059) Selon le tableau I et la formule mathématique 2, la force adhésive Wb, entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20, est d'environ 52, et la force adhésive Wa entre le blanchet 15 et la solution de réserve de gravure 14a est d'environ 32, ainsi, la différence entre les deux forces adhésives n'est pas élevée. Ici, la force adhésive Wb calculée mathématiquement d'environ 52 entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20, et la force adhésive Wa d'environ 32 entre le blanchet 15 et la solution de réserve de gravure \AHIRSCH6SREVETS`Brevets','_600006030-06t?01-iradTXT doc. - 6 décembre 2006 - 9'16 30 14a, peuvent comporter une erreur ou une déviation en fonction des variables, telles que d'autres conditions de processus. Ainsi, la différence d'environ 20 n'est pas une différence permettant de réaliser un processus de transfert fiable. Par conséquent, si on réalise sensiblement le processus de transfert, cela 5 diminue la caractéristique de transfert de la solution de réserve de gravure 14a, du blanchet 15 à la plaque d'impression 20, et détériore ainsi la fiabilité de la formation du motif de couches minces par le procédé d'impression par réserve. Afin de résoudre les problèmes de l'art apparenté, l'invention utilise un agent de surface formé de (ou contenant) un matériau polymère fluoré d'oxyde d'éthylène, 10 ayant la formule générale CF3(CF2)n,(CH2CH2O)n, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50, tel que CF3(CF2)4(CH2CH2O) 10i CF3(CF2)5(CH2CH2O)14, etc. La figure 5 représente un schéma d'une structure interne typique de la solution de réserve de gravure 14a dans un état où la solution de réserve de gravure 14a, incluse dans l'agent de surface de l'invention, est formée sur le blanchet 15. 15 En référence à la figure 5, dans la structure interne de la solution de réserve de gravure 14a enduite sur le blanchet 15, l'agent de surface est divisé en un radical fluoré correspondant au radical hydrophobe 23 et la chaîne hydrocarbonée 22. La chaîne hydrocarbonée 22 peut être, par exemple, de l'oxyde d'éthylène (CH2CH2O), de l'oxyde de propylène (CH2CH2CH2O), une amine (CH2N), etc. L'agent de surface 20 dans l'invention ayant une telle structure est un agent de surface partiellement fluoré, et l'énergie de surface de l'agent de surface lui-même est similaire à l'énergie de surface (environ 35 mN/m) d'une chaîne polymère, et il n'existe par conséquent pas d'orientation, et les molécules sont situées de façon aléatoire par rapport au polymère de réserve 24. 25 Par conséquent, après avoir adopté l'énergie d'interface dans l'invention, les valeurs yd et yp du blanchet 15, de la solution de réserve de gravure 14a et de la plaque d'impression 20, sont telles que dans le tableau 3. [Tableau 3] yd (mN/m) yp (mN/m) Blanchet 18,8 1,6 Solution de réserve de gravure 42,2 2,0 (agent de surface de groupe fluoré inclus) Plaque d'impression 52 47 C'est-à-dire que, si l'on compare le tableau 3 avec le tableau 2, les valeurs yd et yp de la solution de réserve de gravure (agent de surface semifluoré inclus) dans UHIRS( H6 BREVETS Hresets'.~600(r 26030-06 1 2 01-tradTXT doc - 6 décembre 2006 I0 16 l'invention sont connues pour être particulièrement plus élevées que celles de l'art apparenté du tableau 2. Quantitativement, la force adhésive Wa entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20 est d'environ 113, et la force adhésive Wb entre le blanchet 15 et la solution de réserve de gravure 14a est d'environ 58. C'est-à-dire que la force adhésive Wa entre la solution de réserve de gravure 14a et la plaque d'impression 20 est particulièrement plus élevée que la force adhésive Wb entre le blanchet 15 et la solution de réserve de gravure 14a. Ainsi, la solution de réserve de gravure 14a peut être facilement transférée du blanchet 15 à la plaque d'impression 20. La fiabilité du processus de transfert est par conséquent améliorée, ce quipermet ainsi d'améliorer la fiabilité de la formation du motif de couches minces par le procédé d'impression par réserve. Le motif de couches minces peut ensuite être formé en utilisant les dispositifs représentés sur la figure 1, selon le procédé expliqué en référence aux figures 2b à 2E. Le motif de grille, tel que l'électrode de grille, la ligne de grille, etc., du dispositif d'affichage à cristaux liquides peut être formé, quel que soit le motif de couches minces de l'écran à cristaux liquides, en utilisant l'appareil et le procédé de fabrication du motif de couches minces selon l'invention. En outre, l'invention n'est pas limitée à la fabrication des écrans à cristaux liquides, mais inclut la fabrication du motif de couches minces de n'importe quel dispositif d'affichage tel qu'un écran à émission par effet de champ (FED), un écran à plasma (PDP), un écran à diodes électroluminescentes organiques (OLED), etc. Comme décrit ci-dessus, l'appareil de fabrication du motif de couches minces, et le procédé de fabrication du motif de couches minces utilisant celui-ci, selon l'invention, utilisent une solution de réserve de gravure qui inclut un agent de surface de polymère fluoré d'oxyde d'éthylène ou de propylène. La solution de réserve de gravure contenant l'agent de surface a une force adhésive plus forte avec la plaque d'impression qu'avec le blanchet, et il est par conséquent possible de transférer faci- lement la solution de réserve de gravure, du blanchet à la plaque d'impression. Par conséquent, la fiabilité de la formation du motif de couches minces par le procédé d'impression par réserve peut être améliorée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciûdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. \1HIRSCH6`BRE VETS Brevets 26000\26030-061201-trad1 XT dot - 6 décembre 2006 - 1116
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L'appareil inclut un dispositif de rouleau imprimeur en forme de rouleau autour duquel est enroulé un blanchet; un dispositif de pulvérisation situé autour du dispositif de rouleau imprimeur pour pulvériser une solution de réserve de gravure (14a) sur le blanchet; et une plaque d'impression d'une forme gravée, où sont formées une rainure (20a) d'une forme de couche mince souhaitée et une partie saillante (20b) en dehors de la rainure, et la solution de réserve de gravure comprend un agent de surface contenant un matériau de polymère fluoré d'oxyde d'éthylène.Un procédé utilisant l'appareil de fabrication améliore la fiabilité de la formation du motif de couches minces par un procédé d'impression par réserve dans la fabrication du motif de couches minces de n'importe quel dispositif d'affichage tel que des écrans à cristaux liquides, à émission par effet de champ (FED), à plasma (PDP), ou à diodes électroluminescentes organiques (OLED).
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1. Un appareil de fabrication d'un motif de couches minces, comprenant: -un dispositif de rouleau imprimeur (10) en forme de rouleau, autour duquel 5 est enroulé un blanchet (15) ; - un dispositif de pulvérisation (12) situé autour du dispositif de rouleau imprimeur (10) pour pulvériser une solution de réserve de gravure (14a) sur le blanchet (15) ; et - une plaque d'impression d'une forme gravée, où sont formées une rainure 10 (20a) d'une forme de couche mince souhaitée et une partie saillante (20b) en dehors de la rainure (20a), et dans lequel la solution de réserve de Bavure (14a) inclut au moins un agent de surface contenant un polymère fluoré d'oxyde d'éthylène. 15 2. L'appareil de fabrication selon la 1, dans lequel le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène a la formule générale CF3(CF2)n,(CH2CH2O)n, où m est d'environ I à 10, et n est d'environ 8 à 50. 3. L'appareil de fabrication selon la 1, dans lequel le 20 polymère fluoré d'oxyde d'éthylène est CF3(CF2)4(CH2CH2O)10 ou CF3(CF2)5-(CH2CH2O)14. 4. L'appareil de fabrication selon la 1, 2 ou 3 dans lequel la solution de réserve de gravure (14a) comprend un polymère de base de 4û20 %, un 25 solvant de support de 40û60 %, un solvant d'impression de 20û40 %, et l'agent de surface de 0,05-1 %. 5. L'appareil de fabrication selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel l'agent de surface a des structures moléculaires hydrocarbonées et de 30 radicaux fluorés, et les molécules hydrocarbonées et radicaux fluorés sont répartis de façon aléatoire dans la solution de réserve de gravure (14a). 6. L'appareil de fabrication selon la 5, dans lequel la molécule du groupe hydrocarboné est au moins l'une quelconque parmi l'oxyde 35 d'éthylène (CH2CH2O), l'oxyde de propylène (CH2CH2CH2O) ou l'amine (CH2N). `.,.Ii1RSCH6 BREVETS' Brevets 26000060?0-061 _201-[radT\T doc - 6 décembre 7006 - 12'16 7. L'appareil de fabrication selon la 5, dans lequel une force adhésive (Wb) entre la solution de réserve de gravure (14a) et la plaque d'impression est plus forte qu'une force adhésive (Wa) entre la solution de réserve de gravure et le blanchet (15) . 8. L'appareil de fabrication selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel le polymère de base est n'importe lequel parmi la novolaque, le polyméthacrylate de méthyle ou le polyacrylate de méthyle. 10 9. L'appareil de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 8, dans lequel le solvant de support est au moins un alcool. 10. L'appareil de fabrication selon l'une quelconque des 4 à 9, dans lequel le solvant d'impression est au moins un solvant parmi le N-méthyl-15 pyrrolidone, le benzoate d'éthyle ou le triisopropylbenzène. 11. Un procédé de fabrication d'un motif de couches minces, comprenant les étapes consistant à: - fournir un dispositif de rouleau imprimeur ayant une forme de rouleau, autour 20 duquel est enroulé un blanchet; - enduire le blanchet avec une solution de réserve de gravure incluant un agent de surface contenant un polymère fluoré d'oxyde d'éthylène; - fournir une plaque d'impression d'une forme gravée, où sont formées une rainure et une partie saillante en dehors de la rainure; et 25 - transférer la solution de réserve de gravure seulement sur la partie saillante de la plaque d'impression, et laisser la solution de réserve de gravure d'une zone correspondant à la rainure dans le dispositif de rouleau imprimeur. 12. Le procédé de fabrication selon la 11, dans lequel le 30 polymère fluoré d'oxyde d'éthylène a la formule générale CF3(CF2)1,,(CH2CH2O)B, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50. 13. Le procédé de fabrication selon la 11, dans lequel le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène est l'un quelconque parmi 35 CF3(CF2)4(CH2CH2O)10 ou CF3(CF2)5(CH2CH2O)14. 14. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 l à 13, dans lequel la solution de réserve de gravure comprend un polymère de base VAHIRSCHô'BRE V ETS Brevets _26000.26030-06120 1-oadTXT. doc - 6 décembre 2006 - 13165 14 de 4ù20 %, un solvant de support de 4060 %, un solvant d'impression de 2040 % et l'agent de surface de 0,051 %. 15. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 à 14, dans lequel l'agent de surface a des structures moléculaires hydrocarbonées et des radicaux fluorés, et les molécules hydrocarbonées et radicaux fluorés sont répartis de façon aléatoire dans la solution de réserve de gravure. 16. La procédé de fabrication selon la 15, dans lequel les molécules hydrocarbonées sont au moins l'une quelconque parmi l'oxyde d'éthylène, l'oxyde de propylène ou l'amine. 17. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 11 à 16, dans lequel une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et la 15 plaque d'impression est plus forte qu'une force adhésive entre la solution de réserve de gravure et le blanchet. 18. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel le polymère de base est l'un quelconque parmi la novolaque, le 20 polyméthacrylate de méthyle ou le polyacrylate de méthyle. 19. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 14 à 18, dans lequel le solvant de support est au moins un alcool. 25 20. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 14 à 18, dans lequel le solvant d'impression est au moins un solvant parmi le N-méthylpyrrolidone, le benzoate d'éthyle ou le triisopropylbenzène. 21. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des 30 11 à 20, dans lequel le transfert de la solution de réserve de gravure sur la partie saillante de la plaque d'impression inclut en outre l'étape consistant à: - mettre en contact la solution de réserve de gravure avec la surface de la partie saillante, tout en mettant en rotation le dispositif de rouleau imprimeur qui est enduit avec la solution de réserve de gravure. 35 22. Le procédé de fabrication selon l'une quelconque des t l à 21, comprenant en outre les étapes consistant à: - fournir un substrat où est farinée une couche mince; et HIRSCII BREVETS'Brecets'26000A26030-061201-IradTXT doc 6 décembre 2006 14,16-transférer la solution de réserve de gravure restée dans le dispositif de rouleau imprimeur sur la couche mince pour former la réserve de gravure de la même forme qu'une rainure de la plaque d'impression sur la couche mince. 23. Une solution de réserve de gravure (14a), comprenant: - un polymère de base; - un solvant d'impression; - un solvant de support, et - un agent de surface contenant un polymère fluoré d'oxyde d'éthylène. 24. La solution de réserve de gravure selon la 23, dans laquelle le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène a la formule générale CF3(CF,)171(CH2CH2O),,, où m est d'environ 1 à 10, et n est d'environ 8 à 50. 25. La solution de réserve de gravure selon la 23, dans laquelle le polymère fluoré d'oxyde d'éthylène est CF3(CF2)4(CH2CH2O)10 ou CF3(CF2)5(CH2CH2O)14. 26. La solution de réserve de gravure selon la 23, dans laquelle le polymère de base est présent à 4ù20 %, le solvant de support est présent à 4060 %, le solvant d'impression est présent à 2040 %, et l'agent de surface est présent à 0,05ù1 %. 'dHIRSCH6`.BREV ETS`.Bresets',^_60001260J0.061 ^01-tmdTRT doc - 6 décembre 2006 - 15.16
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H,B
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H01,B05
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H01L,B05D
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H01L 21,B05D 1
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H01L 21/00,B05D 1/28,H01L 21/312
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FR2901031
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PROCEDE DE CENTRAGE D'UNE LENTILLE OPHTALMIQUE SUR UNE MONTURE DE LUNETTES CAMBREE
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La présente invention concerne de manière générale le domaine de la lunetterie et plus précisément le montage de lentilles ophtalmiques d'une paire de lunettes correctrices sur une monture. Elle concerne plus particulièrement un procédé de centrage d'une lentille ophtalmique sur une monture de lunettes, comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique par rapport à un référentiel de la monture de lunettes. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le centrage de lentilles fortement cambrées. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE La partie technique du métier de l'opticien consiste à monter une paire de lentilles ophtalmiques sur une monture sélectionnée par un porteur. Ce montage se décompose en cinq opérations principales : -la lecture du contour des drageoirs des cercles de la monture sélectionnée par le porteur, c'est-à-dire du contour des rainures qui parcourent l'intérieur de chaque cercle de la monture, ladite lecture fournissant une image de la forme du contour final selon lequel devra être détourée chaque lentille ophtalmique ; - le centrage de chaque lentille qui consiste à déterminer la position qu'occupera chaque lentille sur la monture afin d'être convenablement centrée en regard de la pupille de l'oeil du porteur de manière à ce qu'elle exerce convenablement la fonction optique pour laquelle elle a été conçue ; - le palpage de chaque lentille qui consiste à déterminer les coordonnées de points sur chacune des faces de la lentille caractérisant la forme du contour final de chaque lentille ophtalmique ; et - le détourage de chaque lentille qui consiste à l'usiner ou à la découper selon le contour final palpé, compte tenu des paramètres de centrage définis. Dans le cadre de la présente invention, on s'intéresse à la deuxième opération dite de centrage. Il s'agit, concrètement, pour l'opticien, de définir la position que devra occuper le contour final par rapport au référentiel optique de ladite lentille ;typiquement, ses marques usuelles ou son point de centrage optique), de manière à ce que la lentille soit convenablement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue. Pour cela, dans un premier temps, l'opticien équipe le porteur d'une monture de lunettes de présentation identique à la monture choisie par le porteur et pourvue de lentilles de présentation, puis il détermine sur chaque lentille de présentation la position du point pupillaire disposé en regard de la pupille de l'oeil correspondant du porteur, ainsi que la forme de chacun des cercles de la monture, c'est-à-dire la forme des contours finaux selon lesquels devront être détourées les lentilles. Plus précisément, il mesure ou acquiert dans le plan général de la monture (plan orthogonal au plan de symétrie de la monture et à ses deux branches), deux paramètres liés à la morphologie du porteur, à savoir les demi-écarts inter-pupillaires définis comme les distances entre chacune des pupilles du porteur et le centre du nez, ainsi que les hauteurs de ses pupilles par rapport au contour final. La connaissance de ces paramètres lui permet de situer la position du contour final relativement au point pupillaire de chaque lentille. Puis, dans un second temps, l'opticien superpose le point pupillaire sur le point de centrage optique de la lentille et reporte sur la lentille la position du contour final par rapport au point pupillaire. Il réalise ce report dans le plan de tangence de chaque lentille (c'est-à-dire le plan tangent à la lentille ophtalmique et passant par son point de centrage optique). Il fixe ainsi sur la lentille ophtalmique la position du contour final selon lequel la lentille devra être détourée. La demanderesse a constaté que, malgré le soin apporté à la mesure de la position des points pupillaires et du contour final, il arrive que les lentilles ophtalmiques ne soient pas correctement centrées, ce qui peut entraîner une gêne visuelle pour le' porteur. OBJET DE L'INVENTION Un but de la présente invention est de proposer un procédé de centrage permettant d'éviter ou tout au moins de réduire l'erreur de centrage des lentilles ophtalmiques sur la monture de lunettes choisie par le porteur. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un procédé de centrage tel que défini dans l'introduction, dans lequel le positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. La dernanderesse a analysé, dans le cadre de ses travaux de recherche, que l'origine des erreurs de centrage provenait du fait que la mesure de la position du point pupillaire par rapport au contour final était réalisée dans le plan général de la monture, alors que le report des distances pupillaires mesurées était réalisé dans le plan de tangence de chaque lentille. Or, le plan général de la monture et le plan de tangence étant inclinés l'un par rapport à l'autre, et le report des distances pupillaires ne tenant pas compte de cette inclinaison, ce report induit une erreur de centrage directement fonction de ladite inclinaison. Ainsi, grâce à l'invention, le report des distances pupillaires prend en compte l'importance de cette inclinaison en déterminant la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique lorsqu'elle est positionnée sur ladite monture, puis en positionnant le référentiel de la lentille par rapport à celui de la monture en fonction de cette cambrure. Selon une première caractéristique avantageuse du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et de la cambrure de la monture de lunettes. La lentille ophtalmique, du fait de sa propre cambrure, comporte un plan tangent à sa face avant et passant par son point de centrage optique, qui ne se présente généralement pas orthogonalement aux rayons lumineux venant de l'infini. L'inclinaison de ce plan par rapport aux rayons lumineux venant de l'infini induit donc une déviation de ces rayons au sein de la lentille ophtalmique. Cette déviation entraîne un décalage entre le rayon passant par le point pupillaire et étant censé impacter la pupille de l'oeil du porteur et le rayon impactant réellement la pupille de l'ceil du porteur. Le procédé se propose alors de prendre en compte ce décalage afin de le corriger. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement est calculé pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique compte tenu de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et/ou de la cambrure de la monture de lunettes. La monture de lunettes étant galbée, les rayons lumineux venant de l'infini (selon un axe parallèle à l'axe de la pupille de l'ceil du porteur) arrivent sur chaque lentille avec une incidence non nulle. Les lentilles ophtalmiques ayant des épaisseurs non négligeables, les rayons lumineux passant au travers de la lentille sont déviés dans l'épaisseur du verre. Par ailleurs, la monture étant galbée, le report des distances mesurées sur les lunettes de présentation induit, comme nous l'avons déjà expliqué, un décalage entre le rayon qui impacte réellement la pupille du porteur et celui qui aurait impacté sa pupille si la monture n'avait pas été galbée. Ainsi, ce procédé se propose de déterminer les chemins optiques des rayons lumineux destinés à impacter les pupilles du porteur afin de connaître précisément les positions que doivent occuper les contours finaux sur les lentilles ophtalmiques pour que ces dernières soient correctement centrées par rapport à la monture. Avantageusement, le positionnement comporte une correction de la position relative ou absolue d'un point pupillaire associé à la monture de lunettes ou d'un point de centrage optique de la lentille ophtalmique, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. On entend par positionnement relatif du point pupillaire ou du point de centrage optique le positionnement d'un de ces point par rapport à l'autre lors de la mise en correspondance du référentiel de la lentille ophtalmique avec le référentiel de la monture de lunettes. On entend par positionnement absolu du point pupillaire le positionnement du point pupillaire par rapport au référentiel de la monture, ou en d'autres termes, le positionnement du point pupillaire par rapport à la monture elle-même. La correction de la position absolue du point pupillaire engendre donc un décalage entre sa position corrigée et sa position déterminée par l'opticien. On entend par positionnement absolu du point de centrage optique le positionnement du point de centrage optique par rapport au référentiel de la lentille ophtalmique. La correction de la position absolue du point de centrage optique engendre donc un décalage entre sa position corrigée et la position du point de la lentille devant être positionné en regard de l'oeil du porteur. Selon un premier mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement comporte la correction de la position relative du point pupillaire ou du point de centrage optique, cette correction consistant en un décalage du point pupillaire par rapport au point de centrage optique, ou inversement, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. Ainsi, pour positionner le référentiel de la lentille par rapport à celui de la monture, le point pupillaire est pris comme point de référence du référentiel de la monture et le point de centrage optique est pris comme point de référence du référentiel de la lentille. Le positionnement du référentiel est par conséquent réalisé par le positionnement relatif d'un de ces points par rapport à l'autre. Deux variantes de ce premier mode de réalisation de l'invention peuvent être mises en oeuvre. Il est possible, soit de calculer directement la position que devra occuper le point pupillaire sur la lentille ophtalmique pour tenir compte de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille puis de positionner le point pupillaire sur la lentille selon cette position calculée, soit de superposer de manière classique le point pupillaire et le point de centrage optique puis de décaler l'un de ces points par rapport à l'autre afin de prendre en compte la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement comporte la correction de la position absolue du point pupillaire par rapport à la monture de lunettes ou de la position absolue du point de centrage optique par rapport à la lentille ophtalmique en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique, puis la superposition du point pupillaire et du point de centrage optique. Ainsi, selon ce deuxième mode de réalisation de l'invention, on commence par décaler le point de centrage optique par rapport à sa position normale dans le référentiel de la lentille (telle que définie par une mesure optique de la lentille ou par les marquages de la lentille) ou le point pupillaire par rapport à sa position normale dans le référentiel de la monture (telle que mesurée sur le porteur). Dans un deuxième temps, on procède de manière classique à la superposition du point pupillaire sur le point de centrage optique. Le décalage du point de centrage optique et/ou du point pupillaire permet de tenir compte de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du procédé de centrage selon l'invention sont les suivantes : - la correction de la position absolue ou relative du point pupillaire ou du point de centrage optique est réalisée selon un vecteur de décalage fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la lentille ophtalmique et/ou de la cambrure de la monture de lunettes ; - le vecteur de décalage est parallèle à un plan de tangence qui passe par le point de centrage optique de la lentille ophtalmique et qui est tangent à la lentille ophtalmique ; - le vecteur de décalage ayant une composante horizontale et une composante verticale, on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes dans le plan horizontal, et on calcule la composante horizontale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et de la lentille ophtalmique dans le plan horizontal, et on calcule la composante horizontale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes dans le plan vertical, et on calcule la composante verticale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique ; et - on mesure un angle caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et de la lentille ophtalmique dans le plan vertical, et on calcule la composante verticale du vecteur de décalage en fonction dudit angle caractéristique. Selon une autre caractéristique avantageuse du procédé selon l'invention, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes est calculé en fonction de plus de l'indice du matériau de la lentille ophtalmique et de l'épaisseur de la lentille ophtalmique en un point de centrage optique de la lentille ophtalmique. La lentille ophtalmique ayant une épaisseur non nulle, chaque rayon lumineux arrivant sur la face avant de la lentille avec une incidence non nulle est dévié à l'intérieur de la lentille en fonction de l'indice du matériau de la lentille. Cette déviation induit un décalage du rayon entre son point d'arrivée sur la face avant de la lentille et son point de sortie sur la face arrière de la lentille. Ce décalage est par conséquent fonction de l'incidence et de l'épaisseur de la lentille. Selon ce procédé, il est prévu de calculer la longueur du décalage induit par ces deux caractéristiques de la lentille afin d'en tenir compte lors du positionnement du contour final sur la lentille ophtalmique. Avantageusement, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes est calculé en fonction de plus des déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique. Une lentille ophtalmique présente des faces optiques inclinées l'une par rapport à l'autre quasiment en tout point de la lentille. Par conséquent, un rayon lumineux arrivant sur une lentille ophtalmique avec un premier angle d'incidence ressort de cette dernière avec un autre angle d'incidence, si bien que le rayon lumineux impacte l'oeil du porteur en un point décalé par rapport au point sur lequel il aurait impacté si les deux faces optiques de la lentille avaient été parallèles. C'est pourquoi le procédé tient compte des déviations prismatiques en calculant le décalage entre ces deux points, en vue d'améliorer la précision du centrage de la lentille sur sa monture. Avantageusement, le procédé comporte la fourniture à un opérateur d'au moins une valeur caractéristique du positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique par rapport au référentiel de la monture de lunettes, réalisé en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture de lunettes et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique, en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans la monture de lunettes. Si le dispositif utilisé pour vérifier le centrage de la lentille réalise ses vérifications dans le plan de tangence de la lentille et non dans le plan général de la monture, le décalage corrigé par le présent procédé ne sera pas pris en compte lors de l'étape de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans sa monture. Plus précisément, le dispositif de vérification indiquera à tort qu'une erreur de centrage a été réalisée. La fourniture à l'opticien de cette valeur caractéristique lui permettra de vérifier que cette erreur de centrage vue par le dispositif de vérification correspond à la correction apportée par ce procédé. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue schématique de face d'une lentille ophtalmique non détourée ; - la figure 2 est une vue schématique de côté d'une monture de lunettes cerclée ; - la figure 3 est une vue schématique en coupe selon le plan A-A de la monture de lunettes de la figure 2 ; - la figure 4 est une projection dans le plan général de la monture du contour d'un cercle de la monture de lunettes de la figure 2 ; - la figure 5 est une vue schématique de détail de la zone V de la figure 3 montrant la lentille ophtalmique de la figure 1 traversée par un rayon lumineux ; - les figures 6 à 8 sont des vues de détail de la zone VI de la figure 3 pour trois types de lentilles ophtalmiques différents ; et - la figure 9 est une vue schématique de face d'une monture de lunettes percée. En préliminaire, on notera que, d'une figure à l'autre, les éléments identiques ou similaires des différents modes de réalisation de l'invention seront, dans la mesure du possible, référencés par les mêmes signes de référence et ne seront pas décrits à chaque fois. L'objectif du procédé de centrage selon l'invention est de déterminer la position que doivent occuper deux lentilles ophtalmiques 10, à savoir une lentille ophtalmique gauche et une lentille ophtalmique droite, sur une monture 20 de lunettes afin d'être convenablement centrées en regard des pupilles des yeux du porteur, de manière à ce qu'elles exercent convenablement les fonctions optiques pour lesquelles elles ont été conçues. On décrira ici plus précisément le procédé de centrage utilisé pour centrer la lentille ophtalmique 10 gauche sur la monture 20. Comme le montre la figure 1, il s'agit concrètement, pour l'opticien, de définir la position du contour final 3, selon lequel devra être détourée la lentille ophtalmique 10, par rapport au référentiel optique de ladite lentille (typiquement, ses marques usuelles ou son point de centrage optique CO). La mise en oeuvre du procédé trouve une application particulièrement avantageuse par l'implémentation, dans un logiciel intégré à une machine de centrage pourvue d'une unité de traitement et d'un écran de contrôle, d'un programme apte à exécuter les étapes du procédé de centrage décrit. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, la monture 20 de lunettes est de type cerclé. Préalablement à la mise en oeuvre du procédé de centrage, l'opticien fait choisir au futur porteur la forme de la monture 20 qu'il désire. Ce choix est réalisé parmi des montures 20 de lunettes de présentation que possède l'opticien. En variante, ce choix peut être réalisé dans un registre de base de données. Comme le montrent plus particulièrement les figures 2 et 3, chaque monture 20 de lunettes comprend deux cercles 23 destinés chacun à accueillir une des lentilles ophtalmiques 10 droite et gauche dont les puissances optiques sont adaptées à corriger les défauts de vision du porteur. Ces deux cercles 23 sont reliés l'un à l'autre par un pont ou pontet 22. Chaque cercle 23 est en outre pourvu d'une branche 21. On définit relativement à la monture 20 un plan sensiblement horizontal H correspondant au plan passant par les deux branches 21 de la monture 20 lorsqu'elles sont en position dépliée. On définit également un plan vertical S correspondant au plan de symétrie de la monture 20. On définit enfin le plan général P de la monture 20 comme le plan qui passe par le sommet du pontet 22 de la monture :20 et qui est orthogonal, d'une part, au plan vertical S de la monture 20, et, d'autre part, au plan horizontal H de la monture 20. Consécutivement à ce choix de monture, l'opticien acquiert la géométrie du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20 au moyen d'un appareil de lecture de contours tel que par exemple celui décrit dans le brevet US 5 802 731. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La position d'un trait d'horizon de la monture est mémorisée avec la géométrie du contour intérieur des cercles 23 de la monture 20 pour permettre le repérage de son orientation angulaire. L'appareil de lecture de contour mémorise également la position du plan horizontal H par rapport à la géométrie du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20. Cette position est par exemple saisie par l'opérateur qui l'aura préalablement mesurée au moyen d'instruments de mesure tels que décrits dans le document WO 9321819. Une fois cette géométrie acquise, la forme du contour final 3 selon lequel la lentille ophtalmique 10 gauche devra être détourée est mémorisée. Comme le montre la figure 4, cette forme correspond à la projection de la géométrie du contour intérieur du cercle 23 gauche de la monture 20 dans le plan général P. Par convention, on définit pour la lentille ophtalmique 10 un cadre 11 dit boxing qui est connu de l'homme du métier et qui correspond au cadre rectangulaire virtuel circonscrit au contour final 3 dont chacun des quatre bords est tangent au contour final 3 au moins en un point P1, P2, P3, P4. Les points P1 et P2 sont les deux points du contour final 3 qui sont horizontalement les plus éloignés l'un de l'autre. Les points P3 et P4 sont quant à eux les deux points du contour final 3 qui sont verticalement les plus éloignés l'un de l'autre. Comme le montrent les figures 2 et 3, on définit également quatre autres points P1', P2', P3', P4' appartenant au drageoir du cercle 23 gauche de la monture 20 de lunettes, et dont les projetés dans le plan général P sont les quatre points P1, P2, P3, P4. L'opticien procède ensuite au repérage de la position du point pupillaire PP par rapport au contour final 3. Ce point pupillaire PP correspond au point disposé en regard de la pupille de l'ceil du porteur.La position du point pupillaire PP est plus particulièrement repérée par rapport au cadre 11. Pour cela, l'opticien équipe le porteur de la monture 20 des lunettes de présentation (qui est identique à celle que le porteur a choisie), puis il pointe manuellement sur chacune des lentilles des lunettes de présentation le point pupillaire PP correspondant au point positionné en regard de la pupille de l'ceil du porteur. En référence à la figure 4, pour repérer la position du point pupillaire PP par rapport au cadre 11, l'opticien mesure à l'aide d'un réglet, dans le plan général P de la monture 20, deux paramètres liés à la morphologie du porteur. Il acquiert le demi-écart inter-pupillaire Eg défini comme la distance entre le nez du porteur et sa pupille gauche. Il en déduit la distance Eg' correspondant à la distance séparant horizontalement le point pupillaire PP du point P2 du cadre 11. Il acquiert également la hauteur h de la pupille gauche du porteur en déterminant la distance séparant verticalement le point pupillaire PP du point P4 du cadre 11. La connaissance de ces deux paramètres Eg', h lui permet de situer, pour la lentille ophtalmique 10 gauche, la position du contour final 3 relativement au point pupillaire PP. Il peut également utiliser un pupillomètre pour acquérir avec une précision plus grande chacun des demi-écarts pupillaires du porteur. En variante, l'opticien peut réaliser cette opération à l'aide d'un logiciel d'acquisition et de traitement numérique d'images tel que décrit dans les documents US 5617155A et ES 2043546 et réalisant une identification du point pupillaire PP à partir d'une photo numérique du visage du porteur équipé des lunettes de présentation. Le logiciel acquiert ainsi directement la position du point pupillaire PP et du trait d'horizon par rapport au cadre 11 et au contour final 3. Comme le montre la figure 1, l'opticien dispose d'autre part d'une lentille ophtalmique 10 non détourée dont les géométries des faces avant 12 et arrière 13 déterminent le pouvoir de correction optique. On définit le pouvoir de correction optique d'une lentille ophtalmique correctrice par ses propriétés de réfringence sphérique, cylindrique et prismatique. Parmi ces propriétés de réfringence, on définit tout d'abord la puissance optique sphérique comme la grandeur qui caractérise l'effet loupe de la lentille. Cette puissance correspond à l'inverse de la focale. Le point de la lentille où l'effet loupe est nul (c'est-à-dire, dans le cas d'une lentille ayant une puissance optique exclusivement sphérique, le point où e rayon incident arrivant perpendiculairement à la lentille et le rayon transmis ont même axe) est appelé point de centrage optique CO. On définit par ailleurs la puissance optique cylindrique comme la grandeur qui est destinée à corriger l'astigmatisme et qui caractérise en quelque sorte l'effet de déformation de l'image selon un axe passant par le point de centrage optique CO, communément appelé axe de cylindre. On définit enfin la puissance optique prismatique comme la grandeur qui caractérise l'effet de déviation de l'image. Cette déviation est réalisée grâce à l'inclinaison de la face avant 12 de la lentille relativement à sa face arrière 13 au 30 point de centrage optique CO. La lentille ophtalmique 10 non détourée présente un contour initial de forme connue, généralement circulaire, et un point de centrage optique CO de position connue. La lentille ophtalmique 10 non détourée est repérée dans l'espace par son point de centrage optique CC) et par une ligne de repérage virtuelle 4 permettant de repérer sa position angulaire autour de son point de centrage optique CO. En référence aux figures 2 et 3, on définit un plan de tangence T comme le plan tangent à la face avant 12 de la lentille ophtalmique 10, au point de 5 centrage optique CO. La détection de la position du point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10 (généralement distinct de son centre géométrique) et de celle de sa ligne de repérage virtuelle 4 peut être effectuée par diverses techniques fonction du matériel à la disposition de l'opticien. Par exemple, cette technique 10 peut être de type déflectométrique, interférornétrique ou encore traitement d'images. On peut pour cela utiliser un dispositif de détection automatique des caractéristiques d'une lentille ophtalmique tel que décrit dans le brevet US 6 888 626. Un exemple d'un tel appareil est celui commercialisé par Essilor International sous la marque Kappa ou encore Kappa CT. La technique utilisée 15 permet en outre de déterminer la valeur des puissances optiques de la lentille et, dans le cas où sa puissance optique cylindrique est non nulle, l'orientation de son axe de cylindre par rapport à sa ligne de repérage virtuelle 4. A ce stade, le logiciel de traitement a en mémoire les caractéristiques de la lentille ophtalmique 10 non détourée (son contour initial, la position de son point 20 de centrage optique CO et de sa ligne de repérage virtuelle 4, avec éventuellement ses puissances optiques et l'orientation angulaire del'axe de cylindre) ainsi que les caractéristiques du contour final 3 (sa forme, la position du point pupillaire PP par rapport au cadre 11 et celle du trait d'horizon). En référence aux figures 1 et 2, l'opticien acquiert également des valeurs 25 caractéristiques du galbe de la monture 20 choisie par le porteur. Pour mesurer ce galbe, on définit des angles caractéristiques de ce galbe. Le logiciel de traitement peut ainsi calculer l'angle formé, en projection dans le plan horizontal H, par le plan général P de la monture 20 et la droite Dl passant par les deux points P1', P2' du drageoir du cercle 23 gauche de la 30 monture 20. Cet angle de galbe de monture Al est caractéristique du galbe de la monture 20 dans le plan horizontal H. Cet angle est plus précisément calculé à partir de données fournies par l'appareil de lecture de contour relatives à la géométrie lue du contour intérieur de chacun des cercles 23 de la monture 20. En variante. le logiciel de traitement peut déterminer un angle caractéristique non seulement du galbe de la monture 20 mais aussi du galbe de la lentille ophtalmique 10. La lentille ophtalmique 10 présente en effet une face avant 12 sphérique dont le rayon de courbure est connu si bien que le logiciel de traitement peut déterminer quelle sera la position du plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 par rapport à la monture 20 de lunettes, une fois la lentille montée sur la monture. Le logiciel de traitement peut par conséquent calculer l'angle que forrne, dans le plan horizontal H, le plan général P de la monture 20 avec le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10. Cet autre angle de galbe A2 est caractéristique du galbe de la monture 20 et du galbe de la lentille ophtalmique 10 dans le plan horizontal H. Par ailleurs, le logiciel de traitement détermine également une valeur caractéristique de la cambrure de la monture 20 dans le plan vertical S de la monture 20. Pour épouser le forme du visage du porteur, la monture 20 est en effet généralement inclinée de telle sorte que la droite D2 passant par les deux points P3', P4' du drageoir du cercle 23 gauche de la monture 20 est inclinée par rapport au plan général P de la monture 20. Le logiciel de traitement détermine alors l'angle B1 que forme, en projection dans le plan vertical S, cette droite D2 avec le plan général P de la monture 20. Cet angle est communément appelé angle pantoscopique B1 ; il est caractéristique de l'inclinaison de la monture 20 dans le plan vertical S, c'est-à-dire par rapport au plan général P. En variante, le logiciel de traitement peut déterminer un angle caractéristique non seulement du galbe de la monture 20 mais aussi du galbe de la lentille ophtalmique 10, dans le plan vertical S. Le logiciel de traitement peut par conséquent calculer l'angle B2 que forme, dans le plan vertical S, le plan général P de la monture 20 avec le plan de tangence T. Cet angle B2 est en effet caractéristique du galbe de la monture 20 et de la lentille ophtalmique 10 dans le plan vertical S. En variante, ces différents angles peuvent être saisis manuellement par l'opticien s'il les connaît, ou encore lus par le logiciel de traitement dans un registre de base de données dont chaque enregistrement comprend un identifiant d'une monture associé à la valeur d'au moins un de ces angles caractéristiques de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique. Quoi qu'il en soit, le logiciel de traitement procède alors au positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique 10 par rapport au référentiel de la monture de lunettes 20. Pour cela, il lance une étape de superposition du point pupillaire PP, dont la position est associée à celle du contour final 3, sur le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10. La mise en oeuvre de cette superposition est réalisée sur la lentille ophtalmique 10 non détourée, dans son plan de tangence T, de manière à positionner virtuellement le contour final 3 sur la lentille ophtalmique 10. Cette étape est réalisée dans le plan de tangence T car il correspond au plan dans lequel la lentille ophtalmique 10 est bloquée. Si la lentille ophtalmique 10 non détourée présente une puissance cylindrique nulle, ce positionnement est réalisé de telle sorte que le trait d'horizon du contour final 3 soit parallèle au trait de repérage 4 de la lentille ophtalmique 10 non détourée. En revanche, si la lentille ophtalmique 10 présente une puissance optique cylindrique non nulle, ce positionnement est réalisé de telle sorte que l'orientation de l'axe de cylindre de la lentille ophtalmique 10 par rapport au trait d'horizon du contour final 3 corresponde à l'orientation prescrite pour le porteur. En référence aux figures 1 et 5, l'angle de galbe de la monture Al et l'angle pantoscopique B1 étant connus, le logiciel de traitement lance une étape de détermination d'un vecteur de décalage V qui est fonction de ces deux angles A1, B1. Ce vecteur de décalage est destiné à être utilisé pour décaler le point pupillaire PP, et par conséquent le contour final 3, par rapport au point de 25 centrage optique CO. En effet, les mesures de la position du point pupillaire PP relativement au contour final 3 ont été réalisées dans le plan général P de la monture 20, alors que la superposition du point pupillaire PP (associé au contour final 3) avec le point de centrage optique CO a été réalisée dans le plan de tangence T de la lentille 30 ophtalmique 10. Or, la monture 20 étant galbée, le plan général P de la monture 20 et le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 sont destinés, une fois la lentille montée dans la monture 20, à être inclinés l'un par rapport à l'autre. Pour tenir compte de cette inclinaison, le logiciel de traitement décale le contour final 3 par rapport au point de centrage optique CO en décalant le point pupillaire PP (qui n'est par conséquent plus destiné à être disposé en regard de la pupille de l'oeil du porteur, contrairement au point de centrage optique CO). Plus précisément, comme le montre la figure 5, après avoir superposé le point de centrage optique CO avec le point pupillaire PP et reporté la distance Eg' et la hauteur h dans le plan de tangence T de la lentille ophtalmique 10 pour déterminer la position du contour final 3, le logiciel de traitement décale ensuite le point pupillaire PP (et le contour final 3) selon le vecteur de décalage V. Ainsi, le rayon lumineux arrivant de l'infini et impactant la pupille du porteur correspond, non plus au rayon lumineux R2 passant par le point pupillaire PP de la lentille, mais plutôt au rayon lumineux R1 passant par le point de centrage optique CO. Le vecteur de décalage V est parallèle au plan de tangence T. Comme le montre la figure 1, il comporte une composante horizontale V1, fonction au moins de l'angle de galbe de la monture Al, et une composante verticale V2, fonction au moins de l'angle pantoscopique B1. Le logiciel de traitement calcule alors la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V1 = Eg' . (1 /cos(A1) - 1) + VI' , V1' étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V due aux hypothèses faites (telles que le choix de l'angle de galbe de la monture Al pour représenter la cambrure de la monture). De la même manière, le logiciel de traitement calcule la composante verticale V2 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V2 = h . (1/cos(B1) - 1) + V2' , V2' étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V. Dans un deuxième cas de figure dans lequel on souhaite affiner la précision de la détermination du vecteur de décalage V, le logiciel de traitement peut tenir compte des déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique 10 compte tenu des angles de galbe de la monture 20. Plus précisément, comme le montre les figures 6 et 7, le logiciel de traitement peut prendre également en compte l'indice n du matériau de la lentille ophtalmique 10 et son épaisseur E au point de centrage optique CO. La prise en compte de ces deux caractéristiques n, E de la lentille ophtalmique 10 est d'autant plus importante que la monture est galbée. Selon la loi de Descartes, au passage d'une interface séparant deux milieux d'indices de réfraction distincts (dioptre), et sous une incidence quelconque différente de l'incidence normale, le rayon lumineux va changer de direction et se propager de manière à former un angle à la normale au plan du dioptre différent de l'angle d'incidence du rayon lumineux par rapport à la normale. Or, comme le montre la figure 5, la monture étant galbée, le rayon lumineux R1 venant de l'infini arrive avec une incidence non nulle sur la lentille ophtalmique, si bien qu'il est dévié dans l'épaisseur du verre. Comme le montre plus précisément la figure 6, si le rayon lumineux R1 arrive avec un angle d'incidence Cl sensiblement égal à l'angle de galbe de la monture Al, il entre dans la lentille ophtalmique 10 avec un angle C2 différent de l'angle d'incidence Cl. Cette réfraction entraîne un décalage du rayon lumineux R1 d'une distance D1, dans le plan de tangence T. Le logiciel de traitement calcule alors la distance D1 à l'aide de la formule : Dl!=E. [ tan (Al ) û tan (C2) ] , et C2 = arcsin (sin Al / n). De la même manière, il calcule D2 à l'aide de la formule : 1D21 = E . [ tan (B1) û tan (F2) ] , avec F2 = arcsin (sin B1 / n). On notera, comme l'illustre la figure 7, que le calcul de cette distance Dl reste le même quelle que soit la puissance optique prismatique de la lentille ophtalmique. Ainsi, le logiciel de traitement procède à un calcul affiné de la composante horizontale VI du vecteur de décalage V à l'aide la formule : V1 = Eg' . (1/cos(A1) - 1) û D1 + V1" , V1" étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V. De la même manière, le logiciel de traitement procède à un calcul affiné de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V à l'aide de la formule : V2 = h . (1/cos(B1) - 1) û D2 + V2" , V2" étant l'erreur d'imprécision dans la détermination de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V. En référence à la figure 8, dans un troisième cas de figure dans lequel on souhaite déterminer la valeur du vecteur de décalage avec une précision optimale, le logiciel de traitement peut considérer dans ses calculs les déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique dues au fait que les faces avant 12 et arrière 13 ne sont pas planes au niveau du point de centrage optique CO. Pour cela, le logiciel de traitement détermine, dans le plan horizontal H, l'angle R que forme l'axe du rayon lumineux R1 arrivant sur la lentille avec l'axe de ce même rayon lumineux R1 lorsqu'il ressort de la lentille, ainsi que la distance séparant l'ceil du porteur de la lentille ophtalmique. Ces deux valeur lui permettent de déterminer le décalage du rayon lumineux R1 dans le plan horizontal H dû à cette déviation prismatique, et par conséquent la valeur de la nouvelle erreur restante V1" de la composante horizontale V1 du vecteur de décalage V. Le logiciel de traitement détermine également, dans le plan vertical S, l'angle que forme l'axe du rayon lumineux R1 arrivant sur la lentille avec l'axe de ce même rayon lumineux R1 lorsqu'il ressort de la lentille, ainsi que la distance séparant l'ceil du porteur de la lentille ophtalmique. Ces deux valeur lui permettent de déterminer le décalage du rayon lumineux RI dans le plan vertical S dû à cette déviation prismatique, et par conséquent la valeur de la nouvelle erreur restante V2" de la composante verticale V2 du vecteur de décalage V. Comme le montre la figure 1, connaissant alors avec précision les deux composantes V1, V2 du vecteur de décalage V, le logiciel de traitement procède, au cours d'une dernière étape, au décalage de la position du point pupillaire PP par rapport au point de centrage optique CO selon le vecteur de décalage V dans le plan de tangence T de la lentille. Le contour final 3 également décalé est alors correctement disposé sur la lentille pour que le point de centrage optique CO soit disposé, une fois la lentille ophtalmique 10 montée dans la monture 20, en regard de la pupille de l'oeil du porteur. Le logiciel de traitement fournit alors à l'opticien, par l'intermédiaire de l'écran de contrôle, des valeurs caractéristiques du positionnement du référentiel de la lentille par rapport au référentiel de la monture, à savoir ici la longueur et l'orientation du vecteur de décalage V, en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique 10 dans la monture 20. En effet, si le dispositif utilisé pour vérifier le centrage de la lentille réalise ses vérifications dans le plan de tangence de la lentille et non dans le plan général de la monture, le décalage corrigé par le présent procédé ne sera pas pris en compte lors de l'étape de vérification du centrage de la lentille ophtalmique dans sa monture. Plus précisément, le dispositif de vérification indiquera qu'une erreur de centrage a été réalisée. La fourniture à l'opticien du vecteur de décalage lui permettra de vérifier que cette erreur de centrage vue par le dispositif de vérification correspond au vecteur de décalage Selon une variante de réalisation de l'invention, le logiciel de traitement peut caractériser le vecteur de décalage V dans un référentiel non plus cartésien mais plutôt cylindrique. Plus précisément, il peut déterminer sa longueur et sa position angulaire dans le plan de tangence T de la lentille ophtalmique. Pour cela, il détermine la position de la droite qui appartient au plan de tangence T de la lentille, qui passe par le point de centrage optique CO, et qui est destinée à être la plus inclinée par rapport au plan général P de la monture 20. Le vecteur de décalage V appartenant à cette droite, il déduit la position angulaire du vecteur de décalage V dans le plan de tangence T. Puis selon des calculs identiques aux calculs précédents, il détermine la longueur du vecteur de décalage V qui n'a plus ici qu'une seule composante dépendant de l'angle que forme ladite droite avec le plan général P de la monture 20. La présente invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation décrits et représentés, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit. En variante de ce premier mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique 10 par rapport au référentiel de la monture de lunettes 20 est réalisé au moyen d'un positionnement relatif du point pupillaire PP associé à la monture de lunettes 20 par rapport au point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10. Plus précisément, le logiciel de traitement procède, à l'aide de calculs analogues à ceux présentés dans le premier mode de réalisation, à la détermination des coordonnées du point pupillaire PP dans le référentiel de la lentille ophtalmique 10 pour qu'une fois montée sur la monture de lunettes 20, le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique soit directement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur, sans nécessiter d'étape de décalage du point pupillaire PP par rapport au point de centrage optique CO. Ces calculs analogues sont ici également conçus pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique 10 compte tenu des valeurs caractéristiques de la cambrure de la lentille ophtalmique 10 et/ou de la cambrure de la monture de lunettes 20. Selon un deuxième mode de réalisation du procédé de centrage selon l'invention, le logiciel de traitement, après avoir procéder à la détermination des caractéristiques de la lentille ophtalmique 10, de la monture de lunettes 20, et des angles caractéristiques de leur cambrure Al, A2, B1, B2, corrige la position absolue du point pupillaire PP par rapport au contour final 3. Pour réaliser cette correction, il procède à la translation du point pupillaire selon le vecteur de décalage V depuis sa position initiale déterminée par l'opticien par rapport au cadre 11, jusqu'à une nouvelle position par rapport au cadre 11. Puis, dans un second temps, le logiciel de traitement réalise de manière classique l'étape de superposition du point de centrage optique CO et du point pupillaire PP, si bien que le contour final 3 est correctement placé sur la lentille ophtalmique 10 pour que cette dernière puisse être détourée selon un contour tenant compte de la cambrure de la monture de lunettes 20 et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique 10. En variante le logiciel de traitement peut corriger, non pas la position absolue du point pupillaire PP par rapport au cadre 11, mais plutôt la position absolue du point de centrage optique CO sur la lentille ophtalmique 10 en le décalant selon un vecteur de même norme que le vecteur de décalage V mais de direction opposée. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention représenté sur la figure 9, la monture 20 de lunettes est de type percé. La monture 20 est par conséquent dépourvue de cercle, et les lentilles ophtalmiques 10 sont destinées à être percées en des points d'accroche 24 de la monture 20. Ces points d'accroche 24 sont ici au nombre de huit. Plus précisément, chaque lentille est destinée à être percée de deux points d'accroche 24 du pontet 22 situés l'un au-dessus de l'autre, et de deux points d'accroche 24 d'une des branches 21, également situés l'un au-dessus de l'autre. Un procédé de centrage de lentilles sur une telle monture est exposé en détail dans la demande de brevet français FR 05 03326. Selon ce mode de réalisation de l'invention, le repérage de la position du point pupillaire est réalisé, non pas relativement au contour final de la lentille ophtalmique 10, mais relativement à un point remarquable correspondant ici à un des points d'accroche 24 de la monture 20. Pour ce faire, l'opticien détermine la hauteur hi du point pupillaire correspondant à l'écart, selon le plan vertical S, entre le point pupillaire et le point remarquable choisi. L'opticien détermine également la distance Eg1 correspondant à l'écart, selon le plan horizontal H, entre le point pupillaire et le point remarquable choisi. La superposition du point pupillaire sur le point de centrage optique CO de la lentille ophtalmique 10, et le report de ces distances hi, Eg1 à partir du point de centrage optique CO permet de déterminer la position initiale du point remarquable sur la lentille ophtalmique 10 (avant son décalage selon le vecteur de décalage). La mesure de l'angle de galbe de la monture est également différente. Le logiciel de traitement peut pour cela calculer l'angle formé, en projection dans le plan horizontal H, par le plan général P de la monture 20 et la droite D3 passant par un des points d'accroche 24 du pontet 22 et un des points d'accroche 24 d'une des branches 21 de la monture 20. Cet angle de galbe de monture est caractéristique du galbe de la monture 20 dans le plan horizontal H. Pour déterminer l'angle pantoscopique, le logiciel de traitement peut calculer l'angle formé, en projection dans le plan vertical S, par le plan général P de la monture 20 et la droite D4 passant par les deux points d'accroche 24 du pontet 22 de la monture 20. Connaissant la position du point remarquable et les valeurs de l'angle de galbe de la monture et de l'angle pantoscopique, le logiciel de traitement peut calculer chacune des composantes du vecteur de décalage avant de procéder au décalage du point remarquable sur la lentille ophtalmique 10. Ainsi, une fois percée en des points d'accroche 24 dont les positions sont fonction de la position du point remarquable et de celle du point de centrage optique, la lentille peut être montée sur la monture 20 de manière à être convenablement positionnée en regard de la pupille de l'oeil du porteur pour exercer au mieux la fonction optique pour laquelle elle a été conçue
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L'invention concerne un procédé de centrage d'une lentille ophtalmique (10) sur une monture de lunettes (20), comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique par rapport à un référentiel de la monture de lunettes.Selon l'invention, ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique de la cambrure de la monture et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique.
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1. Procédé de centrage d'une lentille ophtalmique (10) sur une monture de lunettes (20), comportant le positionnement d'un référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport à un référentiel de la monture de lunettes (20), caractérisé en ce que ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10). 2. Procédé de centrage selon la précédente, dans lequel ledit positionnement est réalisé en fonction d'au moins une valeur caractéristique (A2, B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et de la cambrure de la monture de lunettes (20). 3. Procédé de centrage selon l'une des précédentes, dans lequel ledit positionnement est calculé pour prendre en compte les déviations que subit la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique (10), compte tenu de ladite au moins une valeur caractéristique (Al A2, B1 ; B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et/ou de la cambrure de la monture de lunettes (20). 4. Procédé de centrage selon l'une des précédentes, dans lequel ledit positionnement comporte une correction de la position relative ou absolue d'un point pupillaire (PP) associé à la monture de lunettes (20) ou d'un point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10), en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10). 5. Procédé de centrage selon la précédente, dans lequel ledit positionnement comporte la correction de la position relative du point pupillaire (PP) ou du point de centrage optique (CO), cette correction consistant en un décalage du point pupillaire (PP) par rapport au point de centrage optique (CO), ou inversement, en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10). 6. Procédé de centrage selon la 4, dans lequel ledit positionnement comporte la correction de la position absolue du point pupillaire (PP) par rapport à la monture de lunettes (20) ou de la position absolue du point de centrage optique (CO) par rapport à la lentille ophtalmique (10), en fonction deladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10), puis la superposition du point pupillaire (PP) et du point de centrage optique (CO). 7. Procédé de centrage selon l'une des trois précédentes, dans lequel la correction de la position relative ou absolue du point pupillaire (PP) ou du point de centrage optique (CO) est réalisée selon un vecteur de décalage (V) fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) et/ou de la cambrure de la monture de lunettes (20). 8. Procédé de centrage selon la précédente, dans lequel le vecteur de décalage (V) est parallèle à un plan de tangence (T) qui passe par le point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10) et qui est tangent à la lentille ophtalmique(10). 9. Procédé de centrage selon l'une des deux précédentes, dans lequel, le vecteur de décalage (V) ayant une composante horizontale (VI) et une composante verticale (V2), on mesure un angle caractéristique (Al) de la cambrure de la monture de lunettes (20) dans un plan horizontal (H), et on calcule la composante horizontale (V1) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (A1). 10. Procédé de centrage selon la précédente, dans lequel on mesure un angle caractéristique (A2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) dans le plan horizontal (H), et on calcule la composante horizontale (V1) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (A2). 11. Procédé de centrage selon l'une des quatre précédentes, dans lequel, le vecteur de décalage (V) ayant une composante horizontale (V1) et une composante verticale (V2), on mesure un angle caractéristique (B1) de la cambrure de la monture de lunettes (20) dans le plan vertical (S), et on calcule la composante verticale (V2) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (B1). 12. Procédé de centrage selon la précédente, dans lequel on mesure un angle caractéristique (B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et de la cambrure de la lentille ophtalmique (10) dans le plan vertical (S), eton calcule la composante verticale (V2) du vecteur de décalage (V) en fonction dudit angle caractéristique (B2). 13. Procédé de centrage selon l'une des précédentes, dans lequel le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20) est calculé en fonction de plus de l'indice (n) du matériau de la lentille ophtalmique (10) et de l'épaisseur (E) de la lentille ophtalmique (10) en un point de centrage optique (CO) de la lentille ophtalmique (10). 14. Procédé de centrage selon l'une des précédentes, dans lequel le positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20) est calculé en fonction de plus des déviations prismatiques de la direction du regard au travers de la lentille ophtalmique (10). 15. Procédé de centrage selon l'une des précédentes, comportant la fourniture à un opérateur d'au moins une valeur caractéristique du positionnement du référentiel de la lentille ophtalmique (10) par rapport au référentiel de la monture de lunettes (20), réalisé en fonction de ladite au moins une valeur caractéristique (Al ; A2, B1 ; B2) de la cambrure de la monture de lunettes (20) et/ou de la cambrure de la lentille ophtalmique (10), en vue d'une étape ultérieure de vérification du centrage de la lentille ophtalmique (10) dans la monture de lunettes (20).
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G
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G02
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G02C
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G02C 13
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G02C 13/00
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FR2892659
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A1
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CYLINDRE DE MACHINE D'IMPRESSION ET PROCEDE DE COMPENSATION DE SES DEFORMATIONS THERMIQUES
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de compensation de déformation d'origine thermique d'un cylindre de machine d'impression notamment d'un cylindre porte-blanchet qui pendant le travail d'impression subit au niveau d'un certain segment périphérique du cylindre, une déformation thermique de sa surface située radiale-ment à l'extérieur. L'invention concerne également un cylindre de machine d'impression notamment cylindre porte-blanchet ayant un corps de base définissant une surface supérieure située radialement à l'extérieur et dont les deux extrémités axiales sont reliées chacune à un organe d'extrémité. Etat de la technique Dans le domaine de l'imprimerie, les cylindres d'une ma- chine d'impression notamment au niveau de leur surface extérieure peuvent subir des déformations d'origine thermique qui détériorent de manière négative le résultat de l'impression. Ce phénomène est notamment perceptible dans le cas de cylindres porte-blanchet, relativement larges et de faible diamètre, sur lesquels est tendu un blanchet ou des plaques blanchets, dans le canal de serrage du cylindre porte-blanchet ; de tels cylindres porte-blanchets subissent une déformation d'origine thermique de la périphérie, cette déformation étant située au niveau du blanchet, plus près de l'extrémité aval que de l'extrémité amont. Ainsi dans le cas de cylindres porte-blanchets, on rencontre de manière ca- ractéristique des déformations d'origine thermique, maximales, dans une zone périphérique à environ 270 de l'extrémité amont et à environ 90 de l'extrémité aval du blanchet. Dans cette plage périphérique, le cylindre porte-blanchet chauffe le plus fortement pendant le travail d'impression entraînant sa déformation. Selon la pratique, on connaît déjà des cylindres de ma-chines d'impression dont le segment radialement intérieur en regard de la surface extérieure du cylindre de la machine d'impression peut être mis en température régulière sur toute la périphérie. Toutefois de tels cylindres de machines d'impression ne permettent pas de compenser efficacement la déformation d'origine thermique du cylindre d'impression. But de l'invention Partant de cet état de la technique, la présente invention a pour but de développer un procédé de compensation et déformation d'origine thermique des cylindres de machines d'impression et de créer un nouveau cylindre de machine d'impression. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini io ci-dessus caractérisé en ce que pour compenser cette déformation du cylindre d'impression, on met en température un segment défini de ce cylindre. L'invention concerne également un cylindre de machine d'impression du type défini ci-dessus caractérisé en ce que le corps de 15 base peut être mis en température dans une zone périphérique définie, radialement à l'intérieur de la surface extérieure pour compenser une déformation thermique du cylindre. Selon la présente invention, pour compenser les déformations d'origine thermique des cylindres d'impression, on les met en 20 température sur un segment périphérique défini. Cela permet une compensation efficace des déformations des cylindres d'impression ce qui influence favorablement le résultat de l'impression. Selon un développement avantageux de l'invention : - le corps de base comporte de préférence un perçage d'alimentation 25 dirigé axialement et constituant l'arrivée du fluide de mise en température ainsi que plusieurs perçages de sortie s'étendant dans la di-rection axiale et formant la sortie du fluide de mise en température, un élément d'actionnement permettant par son positionnement périphérique ou son positionnement angulaire par rapport au corps de 30 base de fermer certains perçages de sortie de façon que le fluide de mise en température passe uniquement à travers le ou les perçages de sortie non fermés et met ainsi en température le corps de base dans la zone périphérique définie. Selon un autre développement avantageux de l'invention : - le corps de base comporte une cavité s'étendant dans la direction axiale et recevant à rotation un organe de passage qui comporte un perçage d'alimentation formant l'alimentation du fluide de mise en température s'étendant de préférence dans la direction axiale et plu- sieurs perçages de sortie formant la sortie du fluide de mise en température et s'étendant dans la direction axiale, et le fluide de mise en température traversant les perçages de sortie met en température une zone périphérique définie du corps de base par la position périphérique ou position angulaire de l'organe de passage par rapport au corps de base. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses du procédé de l'invention : - on refroidit une zone définie du cylindre d'impression qui correspond au moins par segment au segment périphérique et dans lequel se produit la déformation à compenser, - le corps de base peut être mis en température dans une zone périphérique définie, radialement à l'intérieur de la surface extérieure pour compenser une déformation thermique du cylindre. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses du cylin- dre d'impression : - la zone périphérique définie du cylindre d'impression peut être mise en température dans celui-ci, de façon à correspondre au moins par segment à la zone périphérique dans laquelle se produit la déformation à compenser, le cylindre d'impression pouvant être refroidi dans la zone périphérique définie, - la zone périphérique définie du cylindre d'impression qui peut être mise en température, est diamétralement en regard de celle dans laquelle se produit la déformation à compenser, et le cylindre peut être chauffé dans cette zone périphérique définie. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses du cylindre de machine d'impression : - le perçage d'alimentation est réalisé sensiblement au milieu du corps de base et les perçages de sortie sont réalisés radialement à l'extérieur par rapport au perçage d'alimentation dans le corps de base, - les perçages de sortie sont répartis suivant un cercle, -l'élément d'actionnement est monté à rotation dans l'un des organes d'extrémité et une pièce de recouvrement en forme de segment de cercle d'élément d'actionnement ferme certains perçages de sortie en fonction de sa position périphérique ou position angulaire par rap- port au corps de base. Suivant d'autres caractéristiques avantageuses du cylindre de machine d'impression : - le perçage d'alimentation est réalisé sensiblement au milieu du corps de base et les perçages de sortie sont réalisés radialement à l'extérieur dans le corps de base par rapport au perçage d'alimentation, - les perçages de sortie sont répartis suivant un segment de cercle selon une zone périphérique définie de l'organe de passage, - l'organe de passage est monté à rotation dans le corps de base et la position angulaire de l'organe de passage par rapport au corps de base définit la zone périphérique dans laquelle le cylindre d'impression est mis en température. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une coupe longitudinale schématique d'un cylindre de machine d'impression selon l'invention correspondant à un premier exemple de réalisation ; - la figure 2 est une section du cylindre de machine d'impression selon la figure 1 coupée dans la direction de coupe II-II ; -la figure 3 est une section du cylindre de machine d'impression de la figure 1 coupée selon la direction III-III de la figure 1 ; - la figure 4 montre en perspective un élément d'actionnement d'un cylindre de machine d'impression selon la figure 1 ; - la figure 5 est une coupe longitudinale schématique d'un second exemple de réalisation d'un cylindre de machine d'impression selon l'invention ; - la figure 6 est une section du cylindre de machine d'impression de la figure 5 suivant la direction de coupe VIVI de la figure 5 ; - la figure 7 est une section du cylindre d'impression de la figure 5 suivant la direction de coupe VII-VII de la figure 5 ; - la figure 8 est une vue en perspective de l'organe de passage du cylindre d'impression selon l'invention de la figure 5. Description détaillée de différents modes de réalisation La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide de différents modes de réalisation. La figure 1 montre un premier exemple de réalisation d'un cylindre de machine d'impression 10 selon l'invention. Le cylindre de machine d'impression 10 représenté à la figure 1 est un cylindre porte-blanchet. Le cylindre 10 se compose d'un corps de base 11 dont les deux côtés sont reliés à un organe d'extrémité 12, 13 respectif. Le corps de base 11 définit la surface extérieure 14 du cylindre d'impression 10 ; cette surface extérieure 14 reçoit un blanchet, tendu sur cette surface. Pour cela le corps de base 11 comporte un canal de serrage 15 équipé d'une installation de serrage ou de tension non repré- sentée pour l'extrémité amont et l'extrémité aval du ou de chaque blanchet à tendre. Les organes d'extrémité 12, 13 ont des tourillons latéraux 16, 17 par lesquels le cylindre d'impression 10 est monté à rotation dans le bâti non représenté de la machine. Dans l'exemple de réalisation selon les figures 1 à 4, le corps de base 11 comporte un perçage d'alimentation 18 s'étendant dans la direction axiale ; ce perçage, intégré dans le corps de base, constitue l'alimentation en fluide de mise en température. Le perçage d'alimentation 18 réalisé dans le corps de base 11 est prolongé au ni-veau de l'un des organes d'extrémité 12 par un perçage d'alimentation 19 correspondant. Selon la figure 1, le perçage d'alimentation 18 se si-tue sensiblement au milieu du corps de base 11 ; il en est de même du perçage d'alimentation 19 qui se situe sensiblement au milieu de l'organe d'extrémité 12. Le corps de base 11 comporte également plusieurs perça- ges d'évacuation de sortie 20 s'étendant également dans la direction axiale ; les perçages de sortie 20 sont décalés radialement vers l'extérieur par rapport au perçage d'alimentation 18 dans le corps de base 11. Les perçages de sortie ou d'évacuation 20 sont de préférence répartis suivant un cercle selon la figure 2. Comme déjà indiqué, l'un des organes d'extrémité 12 comporte un perçage d'alimentation 19 qui complète le perçage d'alimentation 18 intégré dans le corps de base 11. Ce corps de base 12 comporte en outre un perçage de sortie 21 par le-quel est évacué le fluide de mise en température traversant le cylindre d'impression 10. Les perçages de sortie 20 du corps de base 11 sont re- liés au perçage de sortie 21 de l'organe d'extrémité 12 par une cavité 22 réalisée entre le corps de base 11 et l'organe d'extrémité 12 ; un organe d'étanchéité 23 qui traverse la cavité 22 assure l'étanchéité des perçages d'alimentation 18 et 19 du corps de base 11 ainsi que celle de l'organe d'extrémité 12 par rapport à cette cavité 22. L'organe d'extrémité 13 en face de l'organe d'extrémité 12 comprenant le perçage d'alimentation 19 et les perçages de sortie 21 reçoit à rotation un élément d'actionnement 24. L'élément d'actionnement 24 permet de fermer certains des perçages de sortie 20 du corps de base 11. Suivant la position périphérique ou position an- gulaire de l'élément d'actionnement 24 par rapport au corps de base 11, certains des perçages de sortie 20 seront bloqués alors que d'autres perçages de sortie 22 seront libérés (voir figure 3). Les perçages de sortie 20 du corps de base 11 libérés par l'élément d'actionnement 24 per-mettent le passage du fluide de mise en température ; les perçages de sortie ou d'évacuation 20, fermés ne sont en revanche pas traversés par le fluide de mise en température. Pour couvrir ou bloquer certains des perçages de sortie 20 du corps de base 11, on utilise une pièce de couverture 25 en forme de segment de cercle d'élément d'actionnement 24 venant dans la cavité 26 formée entre le corps de base 11 et l'organe d'extrémité 13. Comme cela apparaît notamment à la figure 1, le perçage d'alimentation 18 du corps de base 11 se prolonge au niveau de l'élément d'actionnement 24 par un perçage correspondant 27 s'étendant dans la direction axiale ; ce perçage communique par un perçage radial 28 avec la cavité 26 et ainsi avec les perçages de sortie 20 du corps de base 11 qui ne sont pas couverts par l'élément de couverture 25 et ainsi ne sont pas fermés. L'exemple de réalisation d'un cylindre de machine d'impression 10 selon l'invention représenté aux figures 1 à 4 peut être mis en température au niveau d'un segment périphérique défini à savoir le segment périphérique a (voir figure 3) dans lequel les perçages de sortie 20 du corps de base 11 ne sont ni bloqués ni fermés par l'élément d'actionnement 24 et peuvent ainsi être traversés par le fluide de mise en température. En tournant de manière précise la pièce de couverture 25 de l'élément d'actionnement 24 par rapport au corps de base 11, on peut libérer le segment périphérique a c'est-à-dire le sélectionner et à cet effet, un segment d'actionnement 29 de l'élément d'actionnement 24 sort de l'organe d'extrémité 13 du cylindre 11 pour permettre ainsi de tourner l'élément d'actionnement 24. La direction de passage ou direction d'écoulement du fluide de mise en température est schématisée à la figure 1 par des flèches 30 ; le fluide de mise en température arrive par le perçage d'alimentation 18 de la pièce d'extrémité 19 dans le cylindre d'impression 10 puis par un perçage 31 de l'organe d'étanchéité 23 il arrive dans le perçage d'alimentation 18 du corps de base 11 et par les perçages 27 et 28 de l'élément d'actionnement 24, il arrive dans la cavité 26 entre le corps de base 11 et l'organe d'extrémité 13. Partant de la cavité 26, le fluide de mise en température est conduit à travers les perçages de sortie 20 non bloqués du corps de base 11 et la cavité 22 entre le corps de base 11 et l'organe d'extrémité 12 pour arriver dans les perçages de sortie 21 du corps de base 11 et sortir ainsi du cylindre d'impression 10. Les figures 5 à 8 montrent un autre exemple de réalisation d'un cylindre d'impression 32 selon l'invention. Le cylindre d'impression 32 de cet exemple de réalisation selon les figures 5 à 8 comporte également un corps de base 33 ainsi que deux organes d'extrémité 34, 35. Le corps de base 33 définit la surface radiale extérieure 36 du cylindre d'impression 32 ; le corps de base 33 comporte un canal de serrage 37 logeant des installations de serrage par lesquelles on peut tendre ou serrer le ou les blanchets sur le cylindre d'impression 32. Des tourillons de palier 38, 39 latéraux des organes d'extrémité 34, 35 permettent de monter le cylindre d'impression 32 à rotation dans un bâti de machine. Dans l'exemple de réalisation des figures 5 à 8, le corps de base 33 comporte une cavité recevant un organe de refoulement ou organe de passage 40. L'organe de passage 40 comporte un perçage d'alimentation 41 s'étendant dans la direction axiale et se prolongeant au niveau de la pièce d'extrémité 35 par un perçage d'alimentation 42 correspondant. A côté du perçage d'alimentation 41 réalisé sensible-ment suivant l'axe du corps de base 33, ce corps de base comporte plu-sieurs perçages de sortie ou d'évacuation 43 ; selon les figures 6 et 7 ces perçages sont répartis suivant des segments de cercle et occupent la plage angulaire (3 de l'organe de passage 40 comme le montre la figure 7. Au niveau de l'organe d'extrémité 35, les perçages de sortie 34 corn- 15 muniquent avec les perçages de sortie 44 réalisés dans l'organe d'extrémité 35. Au niveau de l'organe d'extrémité 34, les perçages de sortie 43 débouchent en revanche dans une cavité 45 reliée par un perçage radial 46 au perçage d'alimentation 41 de l'organe de passage 40, ce perçage 41 s'étendant dans la direction axiale. 20 L'organe d'écoulement 40 est monté à rotation dans la cavité de l'organe de base 33 de sorte que la plage angulaire (3 de l'organe d'écoulement 40 dans lequel se situent les perçages de sortie 33 peut être tourné dans une position quelconque du corps de base 33. En tournant l'organe de passage 40, celui-ci dépasse par le segment 25 d'actionnement 47 du corps de base 34 du cylindre d'impression 32. Le cylindre d'impression 32 de l'exemple de réalisation des figures 5 à 8 permet la mise en température d'un segment périphérique défini ; pour cela l'organe de passage 40 peut être pivoté par rapport au corps de base 33 du cylindre d'impression 32 pour venir dans 30 une position périphérique ou position angulaire dans laquelle les perçages 43 se situent dans le segment périphérique à mettre en température du cylindre d'impression 32. Le fluide de mise en température arrive par le perçage d'alimentation 42 de l'organe d'extrémité 35 dans le perçage d'alimentation 31 de l'organe de passage 40 ; le fluide de mise en tem- 35 pérature arrive à travers le perçage 46 dans la cavité 35 et dans les per- cages de sortie 43 de l'organe de passage 40 ; le fluide passe par les orifices de sortie 44 de l'organe d'extrémité 35 pour sortir du cylindre d'impression 32. La direction de passage du fluide de mise en température est également schématisée par les flèches 48 à la figure 5. Les exemples de réalisation d'un cylindre de machine d'impression représentés aux figures 1 à 8 permettent la mise en oeuvre du procédé selon l'invention ; selon le procédé, pour compenser les dé-formations d'origine thermique du ou des cylindres d'impression, on met en température une zone périphérique définie de la surface extérieure du cylindre d'impression. Pour cela on utilise un fluide de mise en température qui arrive radialement à travers le cylindre d'impression pour atteindre la surface extérieure du cylindre. Selon une première variante du procédé de l'invention, le cylindre d'impression est refroidi dans un segment périphérique défini 15 et ce segment correspond au moins en partie au segment périphérique dans lequel on rencontre une déformation d'origine thermique du cylindre et qu'il faut compenser. En variante, on chauffe un segment périphérique défini du cylindre d'impression et ce segment périphérique est situé diamétralement en face du segment périphérique dans lequel on a 20 une déformation à compenser. Pour cela il suffit dans l'exemple de réalisation des figures 1 à 4 de tourner l'élément d'actionnement 24 ; dans l'exemple de réalisation des figures 5 à 8, il suffit de tourner l'organe de passage 40 par rapport au corps de base 11 ou 33 du cylindre d'impression 10, 32 25 et de le conduire vers un fluide de mise en température refroidi ou chauffé de façon correspondante à travers le cylindre d'impression. Des essais ainsi que des calculs ont montré que les dé-formations d'origine thermique de cylindres de machines d'impression peuvent ainsi être compensées efficacement. Cela permet également 30 d'améliorer le résultat possible de l'impression. l0 NOMENCLATURE 10 Cylindre de machine d'impression 11 Corps de base 12 Organe d'extrémité 13 Organe d'extrémité 14 Surface extérieure 15 Canal de serrage ou de tension 16 Tourillon de palier 17 Tourillon de palier 18 Perçage d'alimentation 19 Perçage d'alimentation 20 Perçage de sortie ou d'évacuation 21 Perçage de sortie ou d'évacuation 22 Cavité 23 Organe d'étanchéité 24 Elément d'actionnement 25 Pièce de couverture 26 Cavité 27 Perçage 28 Perçage 29 Segment d'actionnement 30 Flèche 31 Perçage 32 Cylindre de machine d'impression 33 Corps de base 34 Organe d'extrémité 35 Organe d'extrémité 36 Surface extérieure 37 Organe de serrage 38 Tourillon de palier 39 Tourillon de palier 40 Organe de passage 41 Perçage d'alimentation 42 Perçage d'alimentation 43 Perçage de sortie ou d'évacuation 44 Perçage de sortie ou d'évacuation 45 Cavité 46 Perçage 47 Segment d'actionnement 48 Flèche io
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Procédé de compensation des déformations thermiques d'un cylindre d'impression et cylindre pour la mise en oeuvre du procédé.Le cylindre (10) est notamment le cylindre porte-blanchet dont la surface extérieure (40) subit des déformations d'origine thermique pendant le fonctionnement.La compensation de ces déformations du cylindre se fait par la mise en température du cylindre selon une zone périphérique définie.
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1 ) Procédé de compensation de déformation d'origine thermique d'un cylindre de machine d'impression notamment d'un cylindre porte-blanchet qui pendant le travail d'impression subit au niveau d'un cer- tain segment périphérique du cylindre, une déformation thermique de sa surface située radialement à l'extérieur, caractérisé en ce que pour compenser cette déformation du cylindre d'impression, on met en température un segment défini de ce cylindre. 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on refroidit une zone définie du cylindre d'impression qui correspond au moins par segment au segment périphérique et dans lequel se produit la déformation à compenser. 3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' on réchauffe ou on chauffe le cylindre d'impression dans une zone péri- phérique définie diamétralement opposée à la zone périphérique dans laquelle se produit la déformation à compenser. 4 ) Cylindre de machine d'impression notamment cylindre porte-blanchet ayant un corps de base (11 ; 33) définissant une surface supé- rieure (14 ; 36) située radialement à l'extérieur et dont les deux extrémités axiales sont reliées chacune à un organe d'extrémité (12, 13 ; 34, 35), caractérisé en ce que le corps de base (11 ; 33) peut être mis en température dans une zone périphérique définie, radialement à l'intérieur de la surface extérieure (14 ; 36) pour compenser une déformation thermique du cylindre. 5 ) Cylindre de machine d'impression selon la 4, caractérisé en ce quela zone périphérique définie du cylindre d'impression peut être mise en température dans celui-ci, de façon à correspondre au moins par segment à la zone périphérique dans laquelle se produit la déformation à compenser, le cylindre d'impression pouvant être refroidi dans la zone périphérique définie. 6 ) Cylindre de machine d'impression selon la 4, caractérisé en ce que la zone périphérique définie du cylindre d'impression qui peut être mise en température, est diamétralement en regard de celle dans laquelle se produit la déformation à compenser et le cylindre peut être chauffé dans cette zone périphérique définie. 7 ) Cylindre de machine d'impression selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que le corps de base (11) comporte de préférence un perçage d'alimentation (18) dirigé axialement et constituant l'arrivée du fluide de mise en température ainsi que plusieurs perçages de sortie (20) s'étendant dans la direction axiale et formant la sortie du fluide de mise en température, un élément d'actionnement (24) permettant par son positionnement périphérique ou son positionnement angulaire par rapport au corps de base (11) de fermer certains perçages de sortie (20) de façon que le fluide de mise en température passe uniquement à travers le ou les per- cages de sortie non fermés et met ainsi en température le corps de base (11) dans la zone périphérique définie. 8 ) Cylindre de machine d'impression selon la 7, caractérisé en ce que le perçage d'alimentation (18) est réalisé sensiblement au milieu du corps de base (11) et les perçages de sortie (20) sont réalisés radiale-ment à l'extérieur par rapport au perçage d'alimentation (18) dans le corps de base (Il). 9 ) Cylindre de machine d'impression selon la 7 ou 8,caractérisé en ce que les perçages de sortie (20) sont répartis suivant un cercle. 10 ) Cylindre de machine d'impression selon la 7, caractérisé en ce que l'élément d'actionnement (24) est monté à rotation dans l'un des organes d'extrémité (13) et une pièce de recouvrement (25) en forme de segment de cercle d'élément d'actionnement (24) ferme certains perçages de sortie (20) en fonction de sa position périphérique ou position angu- laire par rapport au corps de base (11). 11 ) Cylindre de machine d'impression selon la 4, caractérisé en ce que le corps de base (33) comporte une cavité s'étendant dans la direction axiale et recevant à rotation un organe de passage (40) qui comporte un perçage d'alimentation (41) formant l'alimentation du fluide de mise en température s'étendant de préférence dans la direction axiale et plu-sieurs perçages de sortie (43) formant la sortie du fluide de mise en température et s'étendant dans la direction axiale, et le fluide de mise en température traversant les perçages de sortie (43) met en température une zone périphérique définie du corps de base (33) par la position périphérique ou position angulaire de l'organe de pas-sage par rapport au corps de base (33). 12 ) Cylindre de machine d'impression selon la 11, caractérisé en ce que le perçage d'alimentation (41) est réalisé sensiblement au milieu du corps de base (33) et les perçages de sortie (43) sont réalisés radiale-ment à l'extérieur dans le corps de base (33) par rapport au perçage d'alimentation (41). 13 ) Cylindre de machine d'impression selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que les perçages de sortie (43) sont répartis suivant un segment de cercle selon une zone périphérique définie de l'organe de passage (40).14 ) Cylindre de machine d'impression selon la 11, caractérisé en ce que l'organe de passage (40) est monté à rotation dans le corps de base (33) et la position angulaire de l'organe de passage (40) par rapport au corps de base (33) définit la zone périphérique dans laquelle le cylindre d'impression est mis en température. 15
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B
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B41
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B41F
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B41F 13
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B41F 13/22
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FR2900153
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A1
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PROCEDE DE CONDENSATION DE MOTIFS SILYLES A L'AIDE D'UN CATALYSEUR DE TYPE CARBENE
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Le domaine de la présente invention est celui des procédés de condensation ou de polycondensation dans le domaine des silicones. II est bien connu que l'on peut polycondenser les silanols, les silanediols, les polysiloxanediols en présence de composés variés qui accélèrent la polycondensation en jouant le rôle d'agent de déshydratation ou de catalyseur (cf. par exemple le traité de Walter NOLL: Chemistry and Technology of Silicones; édition 1968 p. 211 à 218). Parmi les agents de déshydratation, on peut citer d'une part, les composés acides tels que les acides sulfurique et phosphorique, les chlorures d'acides et d'autre part, des composés non acides tels que les isocyanates, les esters boriques... Tous ces composés doivent être utilisés en proportion stoechiométrique. Parmi les catalyseurs, on peut citer les acides halogénés, les catalyseurs basiques tels que les hydroxydes alcalins, et les amines telles que la triéthylamine. Enfin, on peut également activer la réaction de polycondensation en utilisant des composés organométalliques de métaux tels que le plomb, l'étain, le zirconium, l'aluminium, le calcium, le sodium, le potassium. Ces divers catalyseurs sont en outre réputés favoriser également la réaction d'équilibrage des liaisons siloxaniques par ouverture de ces dernières avec polymérisation ultérieure des liaisons ainsi libérées et de ce fait formation de composés cycliques volatils (Journal of Polymer Science, 59, 259-269,1962). Les procédés de condensation dans le domaine des silicones peuvent aussi faire intervenir, d'une part, des polydiorganosiloxanes a,w- dihydroxylés et, d'autre part, des composés siliciés du type di-, tri- ou tétraalcoxysilanes. Dans ce type de réaction de condensation, la littérature technique antérieure regorge d'exemples de catalyseurs, que l'on dénomme aussi catalyseurs de fonctionnalisation. On peut mentionner de façon non limitative: les amines, les oxydes inorganiques, les dérivés organiques de titane, les combinaisons titane/amine, les hydroxylamines, les chélates d'aluminium, les carbamates, et les oximes. Tous ces catalyseurs connus souffrent d'inconvénients rédhibitoires. En particulier, les amines induisent de faibles cinétiques réactionnelles, même avec des alcoxysilanes très réactifs comme les alcoxysilanes de formule ViSi(OCH3) 3 avec Vi= groupement vinyle. De plus les amines ont une odeur désagréable et sont toxiques. Elles polluent le milieu réactionnel et déstabilisent les produits finis. Les catalyseurs à base de titane et de groupements hydrocarbonés, tels que le tétra- isopropoxytitane, ont pour effet néfaste d'entraîner une gélification du milieu, particulièrement gênante à un stade industriel. On connaît également les catalyseurs de fonctionnalisation du type acétate de potassium (brevet US 3 504 051) ou de sodium (brevet US 3 563 241); de même que des mélanges acide carboxylique amine, comme enseigné par le brevet FR 2 604 713. De tels catalyseurs souffrent d'être relativement corrosifs et donc délicats à manipuler. En outre, ils ne permettent pas d'améliorer de manière significative les cinétiques de réticulation. Le brevet US 5 026 811 décrit la réticulation de résines silicones du type polyméthylphénylsiloxane par mise en oeuvre d'un catalyseur organométallique constitué par un mélange de carboxylates de métal alcalin, d'un carbonate ou d'un bicarbonate de métal alcalin, et éventuellement d'un carboxylate d'ammonium. Le métal alcalin sélectionné peut être, par exemple, le lithium et les carboxylates, des acétates ou des 2-éthylhexanoates. Ces mélanges catalytiques présentent l'inconvénient de ne pas être directement solubles en milieu silicone et de donner lieu à des résidus difficiles à éliminer. Plus récemment, il a été proposé des catalyseurs de fonctionnalisation (condensation SiOH/SiOR), formés par des hydroxydes de métaux alcalins tels que le sodium, le potassium (brevets EP 457 693 et US 5 196 497) ou bien encore de lithium (brevet US 5 079 324). Cette nouvelle classe de catalyseurs vise à remplacer les carboxylates, qui apparaissent à l'homme du métier comme étant inappropriés, non performants et défectueux, lorsqu'ils sont employés seuls dans cette application. Malheureusement, ces catalyseurs du type alcali pèchent par leur caractère agressif, qui s'exprime surtout à des températures élevées, par exemple de l'ordre de 100 C. En effet, la forte alcalinité qu'ils génèrent est à l'origine de dégradation sur les réactifs et les produits de la réaction de condensation. Cette basicité complique, en outre, la manipulation du milieu réactionnel. Par ailleurs, ces hydroxydes inorganiques, insolubles dans les silicones, requièrent l'utilisation de solvants polaires qui induisent l'apparition des formes régénérées du métal alcalin concerné. Ces dernières seraient à l'origine d'un phénomène de lyse du polymère et/ou réticulat obtenu (réversion). C'est ainsi que pour améliorer la catalyse de ce type de réaction de condensation, la demande de brevet européen N 0 564 253 enseigne la mise en oeuvre d'un catalyseur constitué par un composé organométallique à base de lithium et ne nécessitant pas l'emploi de solvant polaire ou aprotique. Plus précisément, les catalyseurs divulgués sont des silanolates de lithium ou des alkyles lithium tels que le tert ou le n- butyle lithium. Il s'avère que ces catalyseurs connus sont toujours de nature à entraîner, à chaud, des dégradations des réactifs et des produits. Cet enseignement s'inscrit dans le prolongement de la tendance générale de perfectionnement de la catalyse des réactions SiOH/SiOR en abandonnant la voie carboxylate. Force est de constater que les améliorations obtenues restent insatisfaisantes, quant à la stabilité voire à la cinétique obtenues. Les métaux sont donc de bons catalyseurs de la réaction de condensation, même à température ambiante. Leur efficacité dépend bien évidemment de la température, mais ces conditions peuvent alors favoriser des réactions secondaires de dégradation comme la déméthylation. L'étain, par exemple sous forme de dibutyldilaurate d'étain, est couramment utilisé pour son aptitude à catalyser ces réactions à basses températures, notamment dans le cas de la préparation de réseau. Ce métal présente malheureusement une forte toxicité et devra à terme être remplacé. Un des axes majeurs dans le domaine des polysiloxanes concerne donc la recherche de catalyseurs alliant à la fois la performance, la spécificité et la non toxicité. Par ailleurs, des complexes platine/carbène sont connus comme catalyseur d'hydrosilylation de polyorganosiloxane à motifs =Si-Vinyle, au moyen de polyorganosiloxane à motifs =Si-H. A titre d'exemple, on peut citer la demande PCT WO-A-02/098971 qui décrit une composition silicone réticulable en élastomère par hydrosilylation, en présence de catalyseurs métalliques à base de carbènes. Cette composition comprend : - un polyorganovinylsiloxane (polydiméthyl)(méthylvinyl)siloxane, - un polyorganohydrogénosiloxane, - un catalyseur au platine formé par un complexe (C3) ou (C4) de formules suivantes : rie ,O Cy \ // Cy, , SI ù/\ 1 Pt--c: ~N~ Y- p PtÇ: Cy N \ o o/ ùSi (C3) \ Me 2 / \\ Cy (C4) -éventuellement un inhibiteur de réticulation, et - éventuellement une charge.30 L'hydrosilylation n'est ni une réaction de condensation ni de polycondensation. Dans une telle hydrosilylation, le carbène joue seulement le rôle de ligand du platine et ne joue donc pas le rôle de catalyseur. Par ailleurs, les carbènes utiles en tant que ligands de métaux catalytiques, sont aussi exploités dans d'autres domaines que celui des silicones. Ainsi, le brevet EP-B-O 971 941 décrit des catalyseurs à base de complexes ruthénium et osmium/carbène, pour la métathèse thermique de cyclooléfines. En outre, un article de J.L. Hedrick et al paru en 2002, (JACS 124, n 6 p 914-915, 2002), enseigne que des carbènes N-hétérocycliques peuvent être utilisés comme catalyseur de polymérisation d'esters cycliques. Plus précisément, le 1,3-bis-(2,4,6-triméthylphényl)imidazol-2-ylidène a été testé comme catalyseur de polymérisation du L-lactide, de l'c caprolactone et du R-butyrolactone, en présence d'un alcool utilisé comme amorceur. Du point de vue mécanisme, les auteurs pensent que puisque le pKa est très élevé (pKa = 24, mesuré dans le DiMéthylSulfOxyde), le carbène est très nucléophile et peut donc attaquer le monomère ester cyclique pour donner une espèce activée susceptible d'attaquer l'alcool de l'amorceur ou de la chaîne en croissance selon un processus d'initiation/propagation représenté ci-dessous : Un article plus récent et plus complet (cf. JACS 125, n 10 p 3046-3056, 2003) décrit la préparation de carbène in-situ pour éviter les problèmes d'hydrolyse. Les promoteurs utilisés sont de type thiazolium, imidazolium et imidazolinium donnant respectivement des catalyseurs thioazole carbène, imidazole-2-ylidène carbène et imidazolin-2-ylidène carbène, lorsqu'ils sont mis en présence terbutylate de potassium. Des tests de polymérisation montrent que la première famille de catalyseurs ne permet pas d'obtenir de manière rentable et sélective des hauts poids moléculaires. Les carbènes obtenus par déprotonation d'un sel d'imidazolium en présence d'une base forte ont récemment été décrits pour la synthèse de silicones polyorganosiloxanes, par polymérisation par ouverture de cycle(s) et/ou redistribution de polyorganosiloxanes linéaires ou cycliques (demande de brevet FR 2864543). Dans ces circonstances, l'un des objectifs essentiels de la présente invention est de fournir un procédé de condensation SiOH / SiOR entre des composés (organo)siliciés comportant de tels motifs silylés, lequel procédé se devant de mettre en oeuvre des catalyseurs non toxiques. Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de condensation dans lequel le catalyseur utilisé ne soit pas corrosif ni agressif vis-à-vis des réactifs et des produits, qui soit économique et qui, enfin, soit performant sur le plan des cinétiques réactionnelles atteintes. 10 Un autre objectif de l'invention est de fournir un procédé de condensation faisant intervenir un catalyseur, directement et aisément soluble en milieu silicone. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des catalyseurs ayant les spécifications sus-évoqués. Un autre objectif essentiel de l'invention est de fournir des compositions silicones réticulables, éventuellement en présence d'eau, et qui permettent d'obtenir des élastomères ou des résines, de manière économique, rapide et simple. 20 Un autre objectif essentiel de l"invention est de fournir des applications des compositions sus-mentionnées comprenant le catalyseur de condensation visé ci-dessus, en tant qu'élément constitutif de mastic, de revêtement anti-adhérent, d'adhésif ou bien encore de liant de matériau composite fibreux ou non. 25 Ces objectifs et d'autres sont atteints par la présente invention qui concerne, tout d'abord, un procédé de condensation entre au moins un motif =SiOH et au moins un motif =SiOR avec R = un hydrogène ou un groupement hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, lesdits motifs =SiOH et =SiOR appartenant à au moins un composé (organo)silicié P, identique ou différent, en présence d'une quantité efficace d'au moins un 30 catalyseur C caractérisé en ce que le catalyseur C est un carbène. Pour atteindre cet objectif, les inventeurs ont eu le mérite de mettre en évidence, de manière tout à fait surprenante et inattendue, que les carbènes ou leurs précurseurs seraient actif en tant 35 que catalyseur de la réaction de condensation de dérivés sylilés. Suivant une caractéristique intéressante de l'invention, le catalyseur C comporte deux électrons non-liants qui sont sous la forme singulet ou triplet, de préférence singulet. 15 De préférence, le catalyseur C possède une structure générale représentée par la formule XyY •e (I ) dans laquelle : ^ X et Y sont indépendamment choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O ; ^ X et Y sont éventuellement substitués ; ^ X et Y peuvent être reliés par au moins un cycle hydrocarboné à cinq, six ou sept chaînons éventuellement substitué(s) ; ou bien un hétérocycle à cinq, six ou sept chaînons comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O, et éventuellement substitué(s). Suivant un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, les carbènes utilisés sont des carbènes, avantageusement stables, possédant une structure générale représentée par les formules (I), (l') ou (I") : R~ R2P\ /Si(R3)3 (I) R1 R2P\ /NR1 R2 R1 R2N~NR1 R2 (I') (I") dans laquelle : - R', R2 et R3 identiques ou différents représentent indépendamment un groupement alkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué ; aryle éventuellement substitué ; ou bien - Les groupements R' et R2 peuvent former ensemble un cycle hydrocarboné à cinq ou six chaînons éventuellement substitué ; ou bien un hétérocycle à cinq ou six chaînons comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O, et éventuellement substitué(s). Selon un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le catalyseur C répond à la formule (II) ou (Il') :30 dans lesquelles : - A et B représentent indépendamment C ou N, étant entendu que : • dans la formule (Il), lorsque A représente N, alors T4 n'est pas présent et lorsque B représente N, alors T3 n'est pas présent ; • dans la formule (Il'), lorsque A représente N, alors T4 ou T4' n'est pas présent et lorsque B représente N, alors T3 ou T3, n'est pas présent ; - T3, T3,, T4 et T4. représentent indépendamment un atome d'hydrogène ; un groupement alkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; aryle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; alcényle ; alcynyle ; ou arylalkyle dans lequel la partie aryle est éventuellement substituée par alkyle ou alkoxy ; ou bien - T3 et T4 peuvent former ensemble et avec A et B quand ceux-ci représentent chacun un atome de carbone, un aryle étant entendu que dans ce cas T3. et T4. ne sont pas présent ; - T, et T2 représentent indépendamment un groupement alkyle ; un groupement alkyle éventuellement substitué par alkyle ; un groupement alkyle perfluoré ou éventuellement substitué par un groupement perfluoroalkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; aryle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; alcényle ; alcynyle ; ou arylalkyle dans lequel la partie aryle est éventuellement substituée par alkyle ou alkoxy ; ou bien Ti et T2 représentent indépendamment un radical monovalent de formule (V) suivante : ùVI ùV2 (V) dans laquelle: • V1 est un groupement divalent hydrocarboné saturé ou non, de préférence un alkylène linéaire ou ramifié en C,-C,o, éventuellement substitué, • V2 est un groupement monovalent choisi dans le groupe des substituants suivants : • alcoxy, -ORa avec Ra correspondant à hydrogène, alkyle, aryle ; • silyl, -Si(ORb)X(R ) 3_X avec Rb correspondant à hydrogène, alkyle, silyle ou siloxanyle, Rc correspondant à alkyle, aryle et x étant un entier compris entre 0 et 3 , • amine, de préférence -N(Ra)2 avec Ra correspondant à hydrogène, alkyle, aryle ; ou bien encore ; - les substituants T,, T2, T3, T3,, T4 et T4. peuvent former deux à deux, lorsqu'ils sont situés sur deux sommets adjacents dans les formules (Il) et (II'), une chaîne hydrocarbonée saturée ou insaturée. Par alkyle, on désigne une chaîne hydrocarbonée saturée, linéaire ou ramifiée, éventuellement substituée (e.g. par un ou plusieurs alkyles), de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple de 1 à 8 atomes de carbone, mieux encore de 1 à 7 atomes de carbone. Des exemples de groupements alkyles sont notamment méthyle, éthyle, isopropyle, n-propyle, tert-butyle, isobutyle, n-butyle, n-pentyle, isoamyle et 1,1-diméthylpropyle. La partie alkyle du groupement alcoxy est telle que définie ci-dessus. Le groupement alkyle perfluoré ou éventuellement substitué par un groupement perfluoroalkyle correspond, de préférence, à la formule : ù(CH2)p-CgF2q+1 dans laquelle p représente 0, 1, 2, 3 ou 4 ; q est un nombre entier de 1 à 10 ; et CqF2q+1 est linéaire ou ramifié. Des exemples préférés de ce groupement sont: ù(CH2)2 (CF2)5---CF3 et ù(CF2)7ùCF3. L'expression aryle désigne un groupement hydrocarboné aromatique, ayant de 6 à 18 atomes de carbone, monocyclique ou polycyclique et de préférence monocyclique ou bicyclique. Il doit être entendu que, dans le cadre de l'invention, par groupement aromatique polycyclique, on entend un groupement présentant deux ou plusieurs noyaux aromatiques, condensés (orthocondensés ou ortho et péricondensés) les uns aux autres, c'est-à-dire présentant, deux à deux, au moins deux carbones en commun. Ledit groupement hydrocarboné aromatique ("aryle") est éventuellement substitué par exemple par un ou plusieurs alkyles en C1-C3, un ou plusieurs groupements hydrocarbonés halogénés (e.g. CF3), un ou plusieurs alcoxy (e.g. CH3O) ou un ou plusieurs groupements hydrocarbonés comprenant un ou plusieurs motifs cétone (e.g. CH3CO-). A titre d'exemple d'aryle, on peut mentionner les radicaux phényle, naphtyle, anthryle et phénanthryle. L'expression arylalkyle désigne un groupement alkyle tel que défini ci-dessus, substitué par un ou plusieurs groupements aryle sur sa chaîne hydrocarbonée, le groupement aryle étant tel que défini ci-dessus. Des exemples en sont benzyle et triphénylméthyle. Par cycloalkyle, on entend un groupement hydrocarboné saturé mono- ou polycyclique, de préférence mono- ou bicyclique, présentant préférablement de 3 à 10 atomes de carbone, mieux encore de 3 à 8. Par groupement hydrocarboné saturé polycyclique, on entend un groupement présentant deux ou plusieurs noyaux cycliques rattachés les uns aux autres par des liaisons 6 ou/et condensés deux à deux. Des exemples de groupements cycloalkyle polycycliques sont adamantane et norbornane. Des exemples de groupements cycloalkyle monocycliques sont cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, cycloheptyle et cyclooctyle. Par alcényle, on entend une chaîne hydrocarbonée insaturée, linéaire ou ramifiée, substituée ou non, présentant au moins une double liaison oléfinique, et plus préférablement une seule double liaison. De préférence, le groupement alcényle présente de 2 à 8 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 6. Cette chaîne hydrocarbonée comprend éventuellement au moins un hétéroatome tel que O, N, S. Des exemples préférés de groupements alcényle sont les groupements allyle et homoallyle. Par alcynyle, on entend selon l'invention, une chaîne hydrocarbonée insaturée, linéaire ou ramifiée, substituée ou non, présentant au moins une triple liaison acétylénique, et plus préférablement une seule triple liaison. De préference, le groupement alcynyle présente de 2 à 8 atomes de carbone, mieux encore de 2 à 6 atomes de carbone. A titre d'exemple, on peut citer le groupement acétylényle, ainsi que le groupement propargyle. Cette chaîne hydrocarbonée comprend éventuellement au moins un hétéroatome tel que O, N ou S. Par silyle, on entend selon l'invention, un groupement linéaire ou ramifié contenant au moins un atome de silicium. Les chaînes polydiméthylsiloxane sont des exemples de groupements silyle. Les carbènes de formule (II) et (II') peuvent présenter au moins deux noyaux condensés, c'est-à-dire que deux groupements au moins parmi T,, T2, T3, T3•, T4 et T4, situés sur deux sommets adjacents, forment ensemble une chaîne hydrocarbonée saturée ou insaturée, présentant de préférence de 3 à 6 atomes de carbones. Par chaîne hydrocarbonée saturée ou insaturée, on entend une chaîne hydrocarbonée linéaire ou ramifiée pouvant présenter ou non une ou plusieurs insaturations de type double liaison oléfinique ou triple liaison acétylénique. Concernant les formes préférées de réalisation dans les formules (II) ou (II'), ce sont des formes dans lesquelles A = B = atome de carbone dans la formule (II) donnée supra. Des significations préférées pour T, et T2 dans cette formule (Il) sont : alkyle, en particulier n-propyle, n-pentyle, néo-pentyle (-CH2-C(CH3)3) ; cycloalkyle, en particulier cyclopentyle, cyclohexyle ou adamantyle ; alcényle, en particulier allyle (-CH2-CH=CH2), méthallyle (-CH2-C(CH3)=CH2) ; alcynyle, en particulier propargyle, homopropargyle (ù(CH2)2--C=CH) ; ou un groupement monovalent (V) défini supra, en particulier : Si(OC2H5)3 Toujours dans la formule (II) et de préférence, T3 et T4 correspondent tous deux à l'hydrogène ou forment ensemble un aryle, et mieux encore un phényle. A titre d'exemples de carbènes, on peut citer ceux décrits dans le tableau 2, page 48 de la publication "Bourissou et al. Chem. Rev. 2000, 100, 39-91". Ce tableau 2, page 48, est inclus par référence dans le présent exposé. Conformément à l'invention, le (ou les) carbène(s) : • est (sont) préparé(s) séparément, • et/ou est (sont) généré(s) in-situ à partir d'au moins un précurseur. Avantageusement, le (ou les) précurseur(s) est (sont) un sel(s) correspondant(s) au(x) carbène(s), qui est (sont) mis à réagir avec au moins une base, de manière à générer in-situ le (ou les) carbène(s). Ainsi, pour les carbènes préférés de formule (Il) et (Il') le (ou les) sel(s) correspondant(s) est (sont) un (ou des) sel(s) hétérocyclique(s) correspondant(s) de formule générale (III) ou (III') : H, Z1- T3 H, Z1-dans laquelle : - A, B, T,, T2, T3, T3., T4 et T4, sont tels que définis ci-dessus ; - Z1 représente indépendamment un anion dérivé d'un acide de Brônsted (acide protique) de préférence choisi dans le groupe comprenant : • les acides carboxyliques de formule Gô COOH dans laquelle Go représente un alkyle, et avantageusement un alkyle en C1-C22 ; un aryle, avantageusement un aryle en C6-C18 éventuellement substitué par un ou plusieurs alkyle en C1-C6 ; • les acides sulfoniques de formule Go-SO3H dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; • les acides phosphoriques de formule Gô PO3H dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; • les acides minéraux suivants : HF, HCI, HBr, HI, H2SO4, H3PO4, HCIO4 et HBF4 pris à eux seuls ou en combinaison entre eux ; • et leurs mélanges. Concernant le sel (III), l'anion Z1- est l'anion dérivé d'un acide de Brénsted (acide protique) organique ou minéral. Habituellement, l'anion Z1 est dérivé d'un acide présentant un pKa inférieur à 6. De préférence, Z," dérive d'un acide de pKa inférieur à 4, mieux encore inférieur à 2. Les pKa dont il est question ici sont les pKa des acides tels que mesurés dans l'eau. Des exemples d'acides sont les acides carboxyliques de formule : Go-COOH, dans laquelle Go représente alkyle, et par exemple (C,-C22)alkyle ; ou bien aryle, et par exemple (C6-C,$)aryle éventuellement substitué par un ou plusieurs alkyle, de préférence un ou plusieurs (C,-C6)alkyle ; les acides sulfoniques de formule : Gô SO3H, dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; et les acides phosphoniques de formule : Go-PO3H dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; d'autres acides sont HF, HCI, HBr, HI, H2SO4, H3PO4, HCIO4 et HBF4. Des exemples préférés d'acides carboxyliques sont l'acide acétique, l'acide benzoïque, et l'acide stéarique. A titre d'acide sulfonique préféré, on citera l'acide benzène sulfonique et à titre d'acide phosphonique préféré, on mentionnera l'acide phénylphosphonique. Selon l'invention, on préfère plus particulièrement les anions Z1 dérivés des acides HCI, HI et HBF4 et HPF6. Ainsi, des anions Z1 particulièrement préférés, selon l'invention, sont les anions halogénure et le tétrafluoroborate et hexafluorophosphate. On donne ci-dessous quelques exemples de sels d'imidazolium. > ,BF.P N N 0>,BF 4 N Ces consommables sont soit disponibles dans le commerce, soit facilement préparés par l'homme du métier à partir de composés commerciaux.30 Une méthode de synthèse des sels de formule (III) dans laquelle A = B = C est décrite dans US-B-5 077 414. Ce procédé comprend la réaction : d'un composé a-dicarbonylé de formule (X) suivante : 7 T dans laquelle T6 et T7 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un hydrogène ou un groupement hydrocarboné éventuellement substitué ; avec HCHO et deux amines de formules T7-NH2 et T8-NH2, en présence d'un acide approprié avec T7 et T8 représentant, indépendamment l'un de l'autre, un un 10 groupement hydrocarboné éventuellement substitué. La nature de l'anion Z, dans les sels de formule (III) dépend de l'acide utilisé à cette étape. Les acides utilisables sont par exemple ceux énumérés ci-dessus et ceux dont dérive Z1. D'autres méthodes de préparation des sels de formule (III) sont proposées dans Chem. Eur. J. 15 1996, 2, n 12, pages 1627-1636 et Angew. Chem. Int. Ed. Engl. 1997, 36, 2162-2187. Les carbènes selon l'invention peuvent aussi être générés in-situ par activation thermique d'un précurseur préparé par condensation d'une diamine et d'un aldéhyde via une catalyse acide. Ce type de précurseur, appelé carbène N-hétérocyclique, ou NHC, est décrit dans Chem. Eur. J. 20 2004, 10, pages 4073-4079. En particulier, les précurseurs de carbènes décrits dans le tableau 1, page 4076 sont inclus par référence dans le présent exposé. Suivant une méthodologie préférée, le procédé est mis en oeuvre, en catalyse homogène, 25 dans un milieu réactionnel liquide dans lequel sont au moins partiellement solubilisés le catalyseur C à base de carbène(s) et/ou son (ou ses) précurseur(s) et les composés (organo)siliciés P, et éventuellement au moins une base. Avantageusement, on contrôle la solubilité du catalyseur C à base de carbène(s) et/ou de 30 son (ou ses) précurseur(s), à l'aide d'au moins un auxiliaire de solubilisation et/ou en utilisant un (ou des) carbène(s) substitué(s) par au moins un groupement approprié. A titre d'exemples d'auxiliaires de solubilisation, on peut citer les solvants tels que le TétraHydroFurane (THF), le toluène, etc. A titre d'exemples de groupements de solubilisation, on peut citer les alkyles, les aryles, les groupements fluorés, les silyles, les siloxanes tels que les chaînes PolyDiMéthylSiloxane, etc. Ces groupements peuvent appartenir aux formules (1 ), (I), (I'), (II), (Il'), (III), (III') définies ci- dessus. L'un des avantages surprenants des carbènes judicieusement sélectionnés conformément à l'invention, tient à la possibilité de réaction rapide à basse température. Ainsi, le procédé est caractérisé en ce que la réaction de condensation ou de polycondensation est réalisée à une température T ( C) telle que : T200 de préférence 100 ≤T 150 et plus préférentiellement encore T 100. En pratique, il peut s'agir de la température ambiante, qui est particulièrement économique et facile à mettre en oeuvre, sur le plan industriel. Mais, pour diminuer la viscosité de la phase silicone, il est tout aussi possible de travailler à plus haute température. Le procédé selon l'invention offre beaucoup de flexibilité à cet égard. Sur le plan quantitatif, la concentration en catalyseur C (en moles pour 100 g de composé 20 (organo)silicié P de départ, dans le milieu réactionnel est telle que : [C]1 de préférence 10-5 R6 _ 30 (AI) avec : - x = 0, 1,2 ou 3; - n est un nombre entier supérieur ou égal à 1 et de préférence supérieur ou égal à 10 ; n - les radicaux R6 étant identiques ou différents entre eux et correspondant à l'hydrogène ou à des groupements hydrocarbonés en C 1-C20, de préférence alkyle, cycloalkyle, alcényle, cycloalcényle, (cyclo) alcynyle linéaire ou branché, aryle, aralkyle, alkylaryle, et éventuellement substitué, avantageusement par un ou plusieurs halogènes, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle étant plus particulièrement préférés ; - Y représente des groupes, identiques ou différents, hydrolysables ou condensables ou bien encore hydroxyles et de préférence un groupe ûOR' avec R' ayant la même définition que R6, telle qu'énoncée ci-dessus et peut correspondre en outre à des groupements hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et en particulier comportant des motifs oxime, énoxy éther ou polyéther; - au moins une partie des radicaux R6 pouvant éventuellement correspondre à y, et - au moins deux groupements Y sont présents dans la structure du polyorganosiloxane A. La viscosité de huiles de formule (A1) est généralement comprise entre 10 et 106 mPa.s à 25 C. Comme exemple de radicaux R6 on peut citer les radicaux alkyle ayant de 1 à 8 atomes de carbone tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, héxyle et octyle, les radicaux vinyle, les radicaux phényle. Comme exemples de radicaux R6 substitués, on peut citer les radicaux trifluoro-3,3,3 propyle, chlorophényle et fi- cyanoéthyle. Dans les produits de formule (A1) généralement utilisés industriellement, au moins 60 % en nombre des radicaux R6 sont des radicaux méthyle, les autres radicaux étant généralement des radicaux phényle et/ou vinyle. Comme exemples de groupes Y hydrolysables, on peut citer les groupes hydroxyles, aminoxy, cétiminoxy, iminoxy, alcoxy, alcoxy-alkylène-oxy. Comme groupes Y alcoxy on peut citer les groupes ayant de 1 à 8 atomes de carbone comme les groupes méthoxy, éthoxy, propoxy, isopropoxy, butoxy, hexyloxy et octyloxy, comme groupe Y alcoxy-alkylène-oxy on peut citer le groupe méthoxy-éthylène-oxy. Selon une caractéristique intéressante de l'invention, R6 peut comprendre au moins une fonction réactive de polymérisation et/ou réticulation, avantageusement constituée par une unité insaturée, de préférence éthyléniquement insaturée (e.g. vinylique, (méth)acrylique), ou époxydée (e.g. : f-3,4-époxycyclohexyléthyle ou le glycidoxypropyle). La réactivité aussi apportée, peut donner naissance à une fonctionnalisation ou réticulation autre que celle par condensation et qui peut, par exemple, être photo et/ou thermoactivée, en présence ou non d'amorceurs de réticulation. A titre d'exemples de tels polyorganosiloxane A, on peut mentionner les organopolyorganosiloxanes a-w-dihydroxylés de formule (A,). Ce sont généralement des huiles dont la viscosité à 25 C varie de 500 mPa.s à 500 000 mPa.s, de préférence 800 mPa.s à 400 000 mPa.s. Ce sont des polymères linéaires constitués essentiellement de motifs diorganosiloxyles de formule (R6)2SiO2,2 et terminés par des motifs de structure (R6)3SiO12.Toutefois, la présence d'autres motifs présents généralement à titre d'impuretés tels que R6SiO312, et SiO412 n'est pas exclue dans la proportion d'au plus 1% par rapport au nombre de motifs diorganosiloxyles. En pratique, les radicaux organiques liés aux atomes de silicium des huiles de base est représenté par les symboles R6, peuvent être avantageusement choisis parmi les radicaux alkyles ayant de 1 à 3 atomes de carbone tels que les radicaux méthyle, éthyle, n-propyle, le radical vinyle, le radical phényle, le radical trifluoro-3,3,3-propyle et le radical b' cyanoéthyle. De préférence, au moins 60 % de l'ensemble des radicaux R 6 sont des radicaux méthyles, au plus 1 % sont des radicaux vinyles. A titre illustratif de motif représenté par la formule (R6)2SiO2,2, on peut citer ceux de formule : (CH3)2SiO2/2 ; (CH3)(CH2=CH)SiO2/2 et CH3(C6 H5)SiO2/2• Ces huiles de base sont dans leur grande majorité commercialisées par les fabricants de silicone. Par ailleurs, leurs techniques de fabrication sont bien connues, on les trouve par exemple décrites dans les brevets français FR-A-1 134 005, FR-A-1 198 749, FR-A-1 226 745. Comme autres exemples de composé (organo)silicié P, on peut citer les polyorganosiloxanes de structure cyclique comprenant de 3 à 15 motifs siloxaniques de préférence, de 3 à 6, l'un au moins desdits motifs étant porteurs d'au moins une fonctionnalité Y telle que définie ci-dessus. Selon une alternative, le composé composé (organo)silicié P peut être constitué par un polymère A2 formé par un squelette linéaire ou cyclique hydrocarboné comprenant au moins un motif silyle ou siloxyle (R63_x)(Y X)SiO, avec x = 0, 1, 2 ou 3 et - R6 et Y sont tels que définis ci-dessus. Dans le cas où A2 est linéaire, il comprend avantageusement un tel motif silyle ou siloxyle à au moins l'une de ses extrémités, de préférence aux deux. Le squelette hydrocarboné linéaire peut, par exemple, être un (co)polymère, de préférence, du type polyuréthanne, polyamide, polyéther... Selon un autre mode préféré de l'invention, le composé (organo)silicié P est un composé silicié B qui est un silane de forrnule générale (B) suivante : R74_a Si Y'a (B) dans laquelle: - R7 étant identiques ou différents entre eux et correspondant à l'hydrogène ou à des groupements hydrocarbonés en C 1-C12, de préférence alkyle, cycloalkyle, alcényle, cycloalcényle, (cyclo) alcynyle linéaire ou branché, aryle, aralkyle, alkylaryle, et éventuellement substitué, avantageusement par un ou plusieurs halogènes, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle étant plus particulièrement préférés ; - Y' représente des groupes, identiques ou différents, hydrolysables ou condensables ou bien encore hydroxyles et de préférence un groupe ûOR' avec R' ayant la même définition que R7, telle qu'énoncée ci-dessus et peut correspondre en outre à des groupements hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et en particulier comportant : - un reste oxime de formule : (R$)2C=2 N 0 avec R8 représentant indépendamment, un alkyle linéaire ou ramifié en C1 à Cg ; un cycloalkyle en Cg à C8, un alcényle en C2-C8 , -un reste alcoxy de formule : OR9(CH2CH2O)b ù avec R9 représentant indépendamment, un alkyle linéaire ou ramifié en C1 à Cg ; un cycloalkyle en C3 à C8 et b = 0 ou 1; - un reste acyle de formule : O R") C O avec R10 représentant un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C1 à C13, ramifié ou non, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique, ou - un reste énoxy de formule : R11R11C=CR11-O- avec les R11, identiques ou différents, représentant un hydrogène ou un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C1 à C13, ramifié ou non, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique, et 35 -a estégalà3ou4. 30 Comme exemple de composé silicié B, on peut citer plus particulièrement les polyacyloxysilanes, les polyalcoxysilanes, les polycétiminoxysilanes et les polyiminoxysilanes et en particulier les silanes suivants : • CH3Si[ON=C(CH2)(C2H 5)]3 ; CH 2=CH-Si[ON=C(CH3)(C2H5)] 3 ; • CH3Si(ON=CH-CH3)2 • Si(OCH 3)q • Si(OCH2CH3)4 • Si(OCH2CH2CH3)4 • (CH 3O)3SICH3 • (C2HSO)3SiCH3 • (CH3O)3SiCH=CH2 • (C2H5O)3SiCH=CH2 • (CH3O)3SiCH2-CH=CH • (CH3O)3Si[CH2-(CH 3)C=CH2] • (C2HSO)3Si(OCH3) • Si(OCH2-CH2-OCH3)4 • CH3Si(OCH2- CH2-OCH3) 3 • CH2 =CHSi(OCH2CH2OCH3) 3 • C6H5Si(OCH3)3 • C 6H5Si(OCH2-CH2-OCH3)3 • H-Si(OCH3 )3 et HSi(OC2H5)3 • (CH3O)3Si-[-(CH2)2-CH 2C1] • (CH3O)3Si-[-(CH2)3-00C-(CH3-)C=CH2] • (C2H5O)3 Si-(CH2)2-CH3CI • (CH3O)3Si-(CH2)3-NH2 • (C2H5O)3 Si-(CH2)3-NH2 • (CH3O)3Si-(CH2 )3-NH- (CH2)2-NH2 • (C2H5O)3Si-(CH2) 3-NH-(CH2)2-NH2 • (CH3O)3 Si-(CH2)3-SH • (CH3)(CH 2=CH)Si(OCH3)2 ;et • leurs mélanges. Les silanes plus particulièrement préférés sont les suivants : • Si(OC2H5)4, CH3Si(OCH 3)3, CH3Si(OC2H 5) 3, • (C2HSO) 3Si(OCH 3), CH7=CH-Si(OCH3)3, • CH 3(CH2=CH)Si(OCH3) 2, CH2 =CH-Si(OC2H5)3 ;et • leurs mélanges. Selon une autre variante de l'invention, le composé (organo)silicié P est une résine polyorganosiloxane D, fonctionnalisée par au moins un radical Y', tel que défini ci-dessus présentant, dans sa structure, au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules (R12)3SiO1,2 (motif M), (R12)2SiO212 (motif D), R12SiO312 (motif T) et SiO412 (motif Q), l'un au moins de ces motifs étant un motif T ou Q, les radicaux R12 identiques ou différents, représentent chacun un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C1 à C13, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique. Ces résines silicones sont des polymères polyorganosiloxanes ramifiés bien connus dont les procédés de préparation sont décrits dans de nombreux brevets. Comme exemples concrets de résines utilisables, on peut citer les résines MQ, MDQ, TD et MDT fonctionnalisées par des groupements Y' tels que définis ci-dessus. De manière plus préférentielle, comme exemples de résines utilisables, on peut citer les résines TD et MDT fonctionnalisées comprenant au moins 20 % en poids de motifs T et ayant une teneur pondérale en groupement Y' allant de 0,3 à 5 %. De manière encore plus préférentielle, on utilise des résines de ce type, dans la structure desquelles au moins 80 % en nombre des substituants R12 sont des radicaux méthyle. Les groupements fonctionnels Y' des résines peuvent être portés par les motifs M, D et/ou T. Selon une autre variante préférée de l'invention, la réaction de condensation est mise en oeuvre entre au moins un composé silicié A et/ou B et/ou D tel que défini ci-dessus. Un autre objet de l'invention concerne une composition silicone réticulable, éventuellement en présence d'eau, caractérisée en ce qu'elle comprend : - au moins un composé silicié A et/ou B et/ou D tel que défini ci-dessus, et - au moins un catalyseur C tel que défini ci-dessus. Outre cette distinction selon leurs constituants, il est également possible de diviser en deux grandes familles les compositions silicones de l'invention. La première famille est constituée par les systèmes monocomposant ou à un seul emballage stable au stockage à l'abri de l'humidité de l'air. Dans ce cas, le durcissement en élastomère s'effectue par une activation thermique du précurseur de carbène, par exemple (NHC) tel que décrit ci-dessus. La deuxième famille est constituée par des systèmes à plusieurs composants ou à plusieurs emballages, de préférence 2, dans lesquelles le catalyseur C est séparé des espèces susceptibles de réticuler. 10 Il est à noter que les compositions ou les systèmes selon l'invention peuvent comporter des charges et/ou des plastifiants, ayant de préférence un caractère neutre ou légèrement basique et qui n'ont pas d'impact néfaste sur le catalyseur C. Les charges envisageables sont des charges renforçantes ou semi- renforçantes ou de bourrage. Elles sont de préférence choisies parmi les charges siliceuses, neutres ou basique du 15 type silices de terre de diatomées ou parmi les carbonates. Ces silices ont une surface spécifique, mesurée selon les méthodes BET, d'au moins 50 m2 / g, de préférence supérieure à 70 m2/g, une dimension moyenne des particules primaires inférieure à 0,1 pm (micromètre) et une densité apparente inférieure à 200 g/litre. 20 Ces silices peuvent être incorporées, de préférence telles quelles, ou après avoir été traitées par des composés organosiliciques habituellement utilisés pour cet usage. Parmi ces composés, figurent les méthylpolysiloxanes tels que l'hexaméthyldisiloxane, l'octaméthylcyclotétrasiloxane, des méthylpolysiloxanes tels que l'hexaméthylsilazane, l'hexaméthylcyclotrisilazane, des chlorosilanes tels que le diméthyldichlorosilane, le 25 triméthylchlorosilane, le méthyvinyldichlorosilane, le diméthylvinylchlorosilane, des alcoxysilanes tels que le diméthyldiméthoxysilane, le diméthylvinyléthoxysilane, le triméthylméthoxysilane. Les bases de compositions de silicone définies de façon générale ci- dessus sont bien connues de l'homme de métier. Elles sont décrites en détail dans la littérature en particulier dans de nombreux brevets et la plupart sont disponibles dans le commerce. 30 Un autre objet de l'invention concerne aussi l'utilisation de la composition décrite ci-dessus ou du système d'élastomères silicones réticulables décrit ci-dessus: - pour la réalisation de revêtements, notamment antiadhérent, de supports solides, de nature variée, avantageusement en pierre, béton, métal, bois, verre, céramique, papier, carton; - 35 pour l'enduction de matériau fibreux tissés ou non, - à titre de liant, notamment hydrofuge, pour matériaux composites fibreux ou non, lesdites éventuelles fibres étant minérales ou non, ou - à titre de mastic ou de matériau d'étanchéification.5 Les exemples qui suivent permettront de mieux appréhender le procédé et le catalyseur selon l'invention, en faisant ressortir tous leurs avantages et les variantes possibles de mises en oeuvre. EXEMPLES Généralités : Le carbène C utilisé est le dicyclohexyldiaminocarbène obtenu par déprotonation à partir du triflate 10 d'imidazolium correspondant : K(-)' CyùNNùCy \ù/ O CF3SO3 selon le protocole opératoire suivant le mode opératoire suivant : R 1) RNH2 2) HCI iN OTf 3) Glyoxal 4) MeOTf G CH2O N R KPùOTf Les autres matières premières sont disponibles commercialement Exemple 1 Dans un flacon de 30 mL, sont mélangés : a) une quantité de 3 mL d'une huile silicone de formule : Mo"_D1o_Mo" 25 Avec M H = (CH3)2(OH)SiOv2 D: (CH3)2SiO2/2 cette huile a été dévolatilisée pour éliminer des oligomères cycliques ; et - une quantité variable du catalyseur C. 30 Le mélange est agité et chauffé à 80 C pendant 16h. Les résultats sont regroupés dans le Tableau 1. 15 20 Tableau 1 Essais 1 2 3 4 MOH-D10-MOH 3 ml 3 ml 3 ml 3ml Carbène C (ppm) 0 2500 5000 10000 _ 484 67236 62160 48006 Mn _ 1029 112896 109152 90932 Mw Polydispersité (Mw/Mn) 2.12 1.67 1.75 1.89 _ _ 90.7 89.1 90.5 Conversion (% par RMN) _ - Mn = masse molaire moyenne en nombre Mw = masse molaire moyenne en poids Discussions: Cet exemple montre que les catalyseurs de type carbène selon l'invention catalysent la polycondensation des silanols. Ce fait expérimental est nouveau et non décrit dans l'art antérieur. 2110
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L'invention concerne un procédé de condensation entre au moins un motif =SiOH et au moins un motif =SiOR avec R = un hydrogène ou un groupement hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, lesdits motifs =SiOH et =SiOR appartenant à au moins un composé (organo)silicié P, identique ou différent, en présence d'une quantité efficace d'au moins un catalyseur C caractérisé en ce que ce catalyseur C est un carbène.
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1 - Procédé de condensation entre au moins un motif =SiOH et au moins un motif =SiOR avec R = un hydrogène ou un groupement hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, lesdits motifs =SiOH et =SiOR appartenant à au moins un composé (organo)silicié P, identique ou différent, en présence d'une quantité efficace d'au moins un catalyseur C caractérisé en ce que le catalyseur C est un carbène. 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le catalyseur C comporte deux électrons non-liants, qui sont sous la forme singulet ou triplet, de préférence singulet. 3 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le catalyseur C a pour formule : X\/Y .. (I ) dans laquelle : ^ X et Y sont indépendamment choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O ; ^ X et Y sont éventuellement substitués ; 20 ^ X et Y peuvent être reliés par au moins un cycle hydrocarboné à cinq, six ou sept chaînons éventuellement substitué ; ou bien un hétérocycle à cinq, six ou sept chaînons comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O, et éventuellement substitué(s). 25 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le catalyseur C possède une structure générale représentée par les formules (I), (l') ou (I") : 30 R1 R2P\ /Si(R3)3 (I) dans lesquelles: RIR2P\ , NRlR2 RIR2N \/ NR1R2 (I') (Iä)- R2 et R3 identiques ou différents représentent indépendamment un groupement alkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué ; aryle éventuellement substitué ; ou bien - les substituants R' et R2 peuvent former ensemble un cycle hydrocarboné à cinq ou six chaînons éventuellement substitué(s) ; ou bien un hétérocycle à cinq ou six chaînons comprenant un ou plusieurs hétéroatomes choisis dans le groupe comprenant : S, P, Si, N et O, et éventuellement substitué(s). 5 - Procédé selon la 4 caractérisé en ce que le catalyseur C répond à la formule (Il) ou (II') : /TI T1 T4, / T4~ N ~N I I T3 BAN T2 (II) dans laquelle : - A et B représentent indépendamment C ou N, étant entendu que : • dans la formule (Il), lorsque A représente N, alors T4 n'est pas présent et lorsque B représente N, alors T3 n'est pas présent ; • dans la formule (II'), lorsque A représente N, alors T4 ou T4' n'est pas présent et lorsque B représente N, alors T3 ou T3, n'est pas présent ; - T3, T3., T4 et T4, représentent indépendamment un atome d'hydrogène ; un groupement alkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; aryle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; alcényle ; alcynyle ; ou arylalkyle dans lequel la partie aryle est éventuellement substituée par alkyle ou alkoxy ; ou bien - T3 et T4 peuvent former ensemble et avec A et B quand ceux-ci représentent chacun un atome de carbone, un aryle étant entendu que dans ce cas T3, et T4. ne sont pas présent ; - T, et T2 représentent indépendamment un groupement alkyle ; un groupement alkyle éventuellement substitué par alkyle ; un groupement alkyle perfluoré ou éventuellement substitué par un groupement perfluoroalkyle ; cycloalkyle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; aryle éventuellement substitué par alkyle ou alkoxy ; alcényle ; alcynyle ; ou arylalkyle dans lequel la partie aryle est éventuellement substituée par alkyle ou alkoxy ; ou bien Ti et T2 représentent indépendamment un radical monovalent de formule (V) suivante : ùVI ùV2 (V) 5 10 15dans laquelle: • V1 est un groupement divalent hydrocarboné saturé ou non, de préférence un alkylène linéaire ou ramifié en C,-C,o, éventuellement substitué, • V2 est un groupement monovalent choisi dans le groupe des substituants suivants : • alcoxy, -OR`' avec Ra correspondant à hydrogène, alkyle, aryle ; • silyl, -Si(ORb)X(Rc)3_X avec Rb correspondant à hydrogène, alkyle, silyle ou siloxanyle, Rc correspondant à alkyle, aryle et x étant un entier compris entre 0 et 3, • amine, de préférence -N(Ra)e avec Ra correspondant à hydrogène, alkyle, aryle ; ou bien encore ; les substituants T,, Ter T3, T3., T4 et T4, peuvent former deux à deux, lorsqu'ils sont situés sur deux sommets adjacents dans les formules (II) et (II'), une chaîne hydrocarbonée saturée ou insaturée. 6 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le catalyseur C: • est (sont) préparé(s) séparément, et/ou • est (sont) généré(s) in-situ à partir d'au moins un précurseur. 20 25 30 35 7 - Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le (ou les) précurseur(s) est (sont) un sel(s) correspondant(s) au(x) carbène(s) , qui est (sont) mis à réagir avec au moins une base, de manière à générer in-situ le catalyseur C. 8 - Procédé selon la 7, caractérisé en ce que le (ou les) sel(s) correspondant(s) est (sont) un (ou des) sel(s) hétérocyclique(s) correspondant(s) de formules générales (III) ou (III') : TI T1 T4\ NW T4,,\ A~ OO BI\ùH, Z1' T4 B H, Z1 T N / ~N 3 T3 T2 T2 (III) (ni') dans lesquelles : - A, B, Ti, T2, T3, T3', T4 et T4' sont tels que définis dans la 6 ;- Z1 représente indépendamment un anion dérivé d'un acide de Brénsted (acide protique) de préférence choisi dans le groupe comprenant : - les acides carboxyliques de formule Go-COOH dans laquelle Go représente un alkyle, et avantageusement un alkyle en C1-C22 ; un aryle, avantageusement un aryle en C6-C18 éventuellement substitué par un ou plusieurs alkyle en C1-C6 ; - les acides sulfoniques de formule Go-SO3H dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; - les acides phosphoriques de formule Go-PO3H dans laquelle Go est tel que défini ci-dessus ; - les acides minéraux suivants : HF, HCI, HBr, HI, H2SO4, H3PO4, HCIO4 et HBF4 pris à eux seuls ou en combinaison entre eux ; et - leurs mélanges. 9 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel le composé (organo)silicié P est un polyorganosiloxane A dont au moins une des extrémités silicium comprend au moins un hydroxyle ou un radical hydrolysable ou condensable, ledit polyorganosiloxane répondant de préférence à la formule (A,) suivante : ù R6 ù YXR6(3_X)SiO SiO SiR6(3_X)YX - R6 ù n (A,) avec : - x = 0, 1,2 ou 3; - n est un nombre entier supérieur ou égal à 1 et de préférence supérieur ou égal à 10 ; -les radicaux R6 étant identiques ou différents entre eux et correspondant à l'hydrogène ou à des groupements hydrocarbonés en C 1-C20, de préférence alkyle, cycloalkyle, alcényle, cycloalcényle, (cyclo) alcynyle linéaire ou branché, aryle, aralkyle, alkylaryle, et éventuellement substitué, avantageusement par un ou plusieurs halogènes, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle étant plus particulièrement préférés ; - Y représente des groupes, identiques ou différents, hydrolysables ou condensables ou bien encore hydroxyles et de préférence un groupe ùOR' avec R' ayant la même définition que R6, telle qu'énoncée ci-dessus et peut correspondre en outre à des groupements hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et en particulier comportant des motifs oxime, énoxy éther ou polyéther; - au moins une partie des radicaux R6 pouvant éventuellement correspondre à y, et- au moins deux groupements Y sont présents dans la structure du polyorganosiloxane A. 10 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel le composé (organo)silicié P est un composé silicié B qui est un silane de formule générale (B) suivante : R74_a Si Y'a (B) dans laquelle: - R7 étant identiques ou différents entre eux et correspondant à l'hydrogène ou à des groupements hydrocarbonés en C1-C12, de préférence alkyle, cycloalkyle, alcényle, cycloalcényle, (cyclo) alcynyle linéaire ou branché, aryle, aralkyle, alkylaryle, et éventuellement substitué, avantageusement par un ou plusieurs halogènes, les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle étant plus particulièrement préférés ; - Y' représente des groupes, identiques ou différents, hydrolysables ou condensables ou bien encore hydroxyles et de préférence un groupe ûOR' avec R' ayant la même définition que R7, telle qu'énoncée ci-dessus et peut correspondre en outre à des groupements hydrocarbonés en C1-C20 comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes, et en particulier comportant : - un reste oxime de formule : (R8)2C=== N--0 avec R8 représentant indépendamment, un alkyle linéaire ou ramifié en C1 à Cg ; un cycloalkyle en Cg à C8, un alcényle en C2-C8, - un reste alcoxy de formule : OR9(CH2CH2O)b ù avec R9 représentant indépendamment, un alkyle linéaire ou ramifié en C1 à Cg ; un cycloalkyle en C3 à C8 et b = 0 ou 1; - un reste acyle de formule : O R10C O avec R10 représentant un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C1 à C13, ramifié ou non, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique, ou - un reste énoxy de formule : R11R11C=CR11-O- avec les R11, identiques ou différents, représentant un hydrogène ou un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C1 à C13, ramifié ou non, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique, et 30 35-a est égal à3ou4. 11 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 dans lequel le composé (organo)silicié P est une résine polyorganosiloxane D, fonctionnalisée par au moins un radical Y', tel que défini selon la 10, présentant, dans sa structure, au moins deux motifs siloxyles différents choisis parmi ceux de formules (R12)3SiO12 (motif M), (R12)2SiO212 (motif D), R12SiO312 (motif T) et SiO412 (motif Q), l'un au moins de ces motifs étant un motif T ou Q, les radicaux R12 identiques ou différents, représentent chacun un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C, à c,3, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique. 12 - Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la réaction 15 de condensation est mise en oeuvre entre au moins un composé silicié A et/ou B et/ou D tel que défini selon les 9 à 11. 13 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est 20 mis en oeuvre, en catalyse homogène, dans un milieu réactionnel liquide dans lequel sont au moins partiellement solubilisés le catalyseur C et/ou son (ou ses) précurseur(s) et le(s)dit(s) composé(s) organosilicié(s) de départ, et éventuellement au moins une base. 25 14 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on contrôle la solubilité du catalyseur C et/ou de son (ou ses) précurseur(s), à l'aide d'au moins un auxiliaire de solubilisation et/ou en utilisant un (ou des) carbène(s) substitué(s) par au moins un groupement approprié. 30 - Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est essentiellement réalisé à une température T ( C) telle que : 35 T200 de préférence 100 ≤T 10 - à titre de liant, notamment hydrofuge, pour matériaux composites fibreux ou non, lesdites éventuelles fibres étant minérales ou non, ou - à titre de mastic ou de matériau d'étanchéification.
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C
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C07
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C07F
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C07F 7,C07F 15
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C07F 7/02,C07F 15/00
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FR2887890
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A1
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COMPOSITION DE MATERIAU ABRADABLE, PIECE THERMOMECANIQUE OU CARTER COMPRENANT UN REVETEMENT ET PROCEDE DE FABRICATION OU DE REPARATION D'UN REVETEMENT PRESENTANT CETTE COMPOSITION
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L'invention concerne une composition de matériau abradable (ou matériau usinable par les pièces mobiles), une pièce thermomécanique comportant un substrat métallique recouvert d'une partie d'usure comprenant un revêtement présentant une telle composition, telle qu'un carter, et une turbomachine équipée d'une telle pièce thermomécanique. Egalement, l'invention concerne un procédé de fabrication ou de réparation d'un revêtement abradable sur un substrat métallique présentant une telle composition. Dans le cas d'applications dans des turbomoteurs, pour des parties dites froides , dont la température de fonctionnement ne dépasse pas 250 C, on rencontre des parties d'usure réalisée à partir d'une composition de matériau abradable comprenant de la résine. Ce type de matériau abradable est généralement constitué d'une matrice de résine polymérisable à chaud, en particulier de résine de silicone et, à titre de charges, des billes de verre creuses. Les billes de verre creuses sont des microsphères qui permettent, d'une part, de réduire la masse volumique de la composition du revêtement, et, d'autre part, de contribuer à l'aptitude à l'abrasion du matériau abradable. L'utilisation de résines de silicone a remplacé l'utilisation antérieure des résines organiques dont la combustion, suite à la formation de poudre issue de l'abrasion, créait des résidus déflagrants à hautes températures et sous fortes pression, et dont la tenue mécanique était insuffisante. Aujourd'hui, il existe une nouvelle génération de turbomoteur dans lesquels les aubes creuses de turbine haute pression présentent des perforations de ventilation ou des canaux de refroidissement qui relient le passage de refroidissement interne à l'extérieur de l'aube avec des diamètres de plus en plus petits. Ces micros perforations ou ces canaux de petit diamètre ont donc tendance à se colmater facilement et à être difficiles à déboucher par les écarts de pression de ventilation, ce qui entraîne une rupture locale de la ventilation des aubes mobiles de la turbine, d'où d'importants problèmes de fonctionnement potentiels du fait de l'augmentation de température, voire la mise en péril de la conservation des propriétés de tenue thermomécanique des aubes, ou encore des fusions locales. On constate qu'aux températures de fonctionnement, l'utilisation de billes creuses en verre dans les parties abradables situées notamment en amont de la turbine haute pression, par exemple dans le compresseur basse pression, peut aboutir, dans le cas d'un fort dégagement de particules au cours du contact entre la pièce mobile et la partie abradable, à la fusion de ce matériau au cours de son passage dans le compresseur haute pression, ce matériau venant alors colmater de façon définitive l'ouverture des perforations de ventilation. La présente invention a pour objectif de fournir une composition de matériau abradable dont les débris d'usure sont résistants thermiquement et le procédé d'obtention d'une pièce revêtue de ce matériau dont les débris d'usure résistent à de plus hautes températures que les compositions proposées jusqu'à aujourd'hui. En particulier, la présente invention à pour objectif de surmonter les inconvénients des matériaux abradables de l'art antérieur afin d'éviter le colmatage définitif des perforations de ventilation ou des canaux de refroidissement de petite taille par fusion des billes de verre creuse. A cet effet, selon la présente invention, le procédé est caractérisé en ce les billes creuses sont en matériau réfractaire, qui sont alors plus résistantes thermiquement. De cette manière, on comprend que par l'utilisation de billes creuses réfractaires qui présentent une température de fusion beaucoup plus importante que les billes en verre, on évite le problème de la fusion des billes creuses qui restent alors solides aux températures auxquelles elles sont soumises mêmes dans les parties les plus chaudes de la turbomachine. Cette solution présente aussi l'avantage supplémentaire, de permettre, en outre d'utiliser des billes creuses moins onéreuses que des billes de verre, en particulier si les billes creuses sont des résidus de combustion de centrales thermiques ou d'aciéries, notamment formées de scories des hauts fourneaux. Globalement, grâce à la solution selon la présente invention, il est possible d'améliorer la tenue à haute température des débris d'usure des matériaux abradables, en particulier d'éviter la fusion des, résidus d'abrasion formés des billes creuses dans des parties plus chaudes des turboréacteurs. Selon un mode préféré de mise en oeuvre, le matériau réfractaire comprend de l'alumine et/ou de la silice et/ou de /a zircone et de préférence, le matériau réfractaire appartient à la famille formée des matériaux silicoalumineux. Avantageusement, ledit matériau réfractaire présente une température de fusion supérieure à 700 C, de préférence supérieure à 750 C, et préférentiellement supérieure à 900 C. La présente invention porte également sur une pièce thermomécanique comportant un substrat métallique recouvert d'une partie d'usure comprenant un revêtement présentant la composition définie précédemment et une couche primaire d'accrochage comprenant du silicone. Avantageusement, le substrat est en titane, acier, aluminium ou un alliage de l'un de ces métaux. Selon une autre disposition avantageuse, la couche primaire est colorée. Une telle pièce thermomécanique est notamment destinée à former une partie d'usure d'un labyrinthe d'étanchéité, associée à des léchettes, en particulier pour un booster. Une telle pièce thermomécanique peut également appartenir à un carter de compresseur, notamment de type basse pression, et en particulier de type booster, ou de soufflante, dont la face de la paroi destinée à faire face aux aubes mobiles comporte un revêtement abradable présentant la composition définie précédemment. Egalement, la présente invention porte sur une turbomachine comportant un tel carter ou une pièce thermomécanique telle que définie 30 précédemment. Enfin, la présente invention porte aussi sur le procédé de fabrication ou de réparation d'un revêtement abradable sur un substrat métallique, caractérisé en ce que l'on réalise les étapes suivantes: a) on prépare une composition telle que définie précédemment; et b) on applique ladite composition sur ledit substrat métallique pour former ledit revêtement. Selon une première variante de ce procédé, l'application de l'étape b) est réalisée par injection directe. Selon une deuxième variante de ce procédé, l'application de l'étape b) comprend les sous-étapes suivantes: a1) fourniture d'au moins un élément prémoulé présentant la composition telle que définie précédemment (par exemple une bande, un anneau ou une portion d'anneau...) ; a2) on dépose de la colle sur le substrat métallique et/ou sur ledit élément prémoulé ; et a3) on dispose ledit élément sur le substrat et on maintient fermement ledit élément sur le substrat pendant le durcissement de la colle. Avantageusement, la colle comprend de la résine de silicone polymérisable à chaud. En outre, de préférence, on réalise en outre, une étape préalable à l'étape a), dans laquelle on applique sur le substrat une couche primaire d'accrochage comprenant du silicone, cette couche étant éventuellement colorée. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description suivante faite à titre d'exemple et en référence au dessin annexé dans lequel: - la figure 1 montre une demi vue en section partielle de la partie avant d'un turboréacteur, avec la soufflante et un compresseur basse pression équipé d'un carter. La présente invention portant sur des compositions de matériau abradable, en particulier pour les éléments abradables d'un turboréacteur, on décrit ci-après une application possible, non limitative, de cette composition conforme à la présente invention. Sur la figure 1 est visible la section d'une moitié de la partie avant 10 d'un turboréacteur située d'un côté de l'axe longitudinal 12 formant l'axe de symétrie de révolution des différents éléments, en particulier des différents éléments mobiles du turboréacteur. Sur cette figure 1, on peut voir plus précisément, parmi les différents éléments disposés axialement autour de l'axe longitudinal 12 et formant la structure conventionnelle d'un tel turboréacteur, la soufflante 102 ("fan") et le compresseur 104 fonctionnant à basse pression. La soufflante 102 comprend une série d'aubes 18 s'étendant radialement qui sont montées sur un disque annulaire 20, le tout étant mobile en rotation autour de l'axe longitudinal 12 du turboréacteur. Sur la figure 1, le sens d'écoulement du flux d'air détermine la direction amont (partie gauche de la figure 1) de la partie aval (partie droite de la figure 1). Le compresseur 104 comprend plusieurs séries d'aubes mobiles 22 en rotation qui sont montées sur un disque, ou tambour 24, solidaire du disque 20 de la soufflante 102. Sur la figure 1, il apparaît trois séries d'aubes mobiles 22 entre lesquelles sont montées cinq séries d'aubes fixes 26 montées sur un carter 28. La structure de ce carter 28 est telle qu'il comporte des couronnes 30 de matériau abradable sur sa face interne, en regard de l'extrémité des aubes mobiles 22. Parmi les autres applications du matériau abradable selon la présente invention, on peut notamment envisager différents cas dans lesquels les éléments abradables sont utilisés dans des labyrinthes d'étanchéité et sont alors disposées en face de léchettes. Selon l'invention, ces couronnes de matériau abradable présentent une composition à base de résine de silicone avec des billes creuses qui sont en matériau réfractaire, et non en verre. A titre d'exemple, les billes creuses sont des résidus des hauts fourneaux constitués de scories de coke. Ce type de matériau a notamment l'avantage d'être peu onéreux et de présenter une granulométrie suffisamment petite. Ainsi, on utilisera avantageusement des billes silico-alumineuses creuses de ce type vendues sous l'appellation commerciale SOVITEC T212, ce produit se présentant sous la forme d'une poudre très fine de couleur grise. 90% de ces billes présentent une taille < 212 micromètres. Ces billes présentent une masse volumique apparente à 20 C comprise entre 0, 37 et 0,45 kg par dm3. Ce produit présente la composition chimique suivante (en 0/0 massique) : SiO2: 55 à 75 - AI2O3: 20 à 40 - Fe2O3: 5 10 - CaO: < 4 -K2O NaO2:5.8 MgO: 5__ 5 On pourrait utiliser également d'autres matériaux réfractaires pour les billes creuses, par exemple la silice, l'alumine, la zircone... On utilisera une résine de silicone ou un mélange de résines de silicone présentant une viscosité rendant la résine apte à être appliquée directement sur le substrat ou par injection. La composition résulte donc du mélange entre eux de cette résine de silicone (résine thermovulcanisable), d'un catalyseur et des billes creuses décrites précédemment, ces dernières représentant un pourcentage en masse compris entre 10 et 25%, de préférence entre 13 et 20% de la composition. Avant de réaliser ce mélange, il faut noter que l'on sèche de préférence les billes creuses en les passant dans une étuve à 150 C 20 pendant une heure minimum. Pour faciliter l'accrochage du matériau abradable sur le substrat, qui est généralement en titane, en acier ou en aluminium, on applique de préférence, au préalable sur le substrat une couche primaire d'accrochage comprenant du silicone dans un solvant. Cette couche primaire est appliquée au pinceau, au pistolet ou avec un chiffon. Avantageusement, on utilise un primaire coloré, par exemple le produit DOW CORNING 1200 qui est de couleur rouge. De cette façon, on visualise les emplacements sur lesquels le dépôt de cette couche primaire a déjà été réalisé, ce qui évite d'oublier certaines parties de la surface ou encore d'appliquer trop de produit à d'autres endroits. Selon une première variante d'application de la composition, on réalise une injection sous pression de la composition directement à l'emplacement du substrat concerné recouvert de la couche primaire. Selon une deuxième variante d'application de la composition, on réalise au préalable un élément prémoulé ayant cette composition: il peut s'agir d'une bande, d'un anneau ou d'un tronçon d'anneau ou d'un élément ayant toute autre forme qui va s'adapter à l'emplacement du substrat devant être recouvert du matériau abradable. Ensuite, cet élément ou ces éléments pré moulés sont collés (la colle est de préférence formée du même type de résine de silicone) sur le substrat métallique, l'ensemble étant maintenu en place pendant le durcissement de la colle qui est réalisé par un passage à température élevée. Dans le cas des deux variantes de réalisation, après application de la composition par injection (première variante) ou lors du moulage du ou des élément prémoulé(s) (deuxième variante), on réalise un cycle de polymérisation selon une température et une durée suffisantes pour obtenir le durcissement souhaité. Ensuite, si nécessaire, le revêtement abradable ainsi formé sur le substrat métallique peut être usiné afin de respecter les côtes de fabrication. Cette composition conforme à invention peut être utilisée lors de la fabrication des couronnes ou des éléments en matériau abradable, mais aussi lors de la réparation de la pièce thermomécanique métallique qui forme le substrat sur lequel cet élément abradable forme la partie d'usure. Une telle réparation peut concerner le remplacement de l'ensemble de la pièce d'usure ou bien seulement une retouche locale à l'emplacement abîmé du fait que la résine peut s'appliquer très facilement sur des zones d'étendue faible ou importante. Dans le cas de réparations localisées, on peut en effet appliquer la composition à l'aide d'un outil tel qu'une spatule, comme un mastic
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L'invention concerne une composition de matériau abradable comprenant une matrice à base de résine, en particulier de résine de silicone, et des charges comprenant des billes creuses.De façon caractéristique, les billes creuses sont résistantes thermiquement et sont en matériau réfractaire.De préférence, les billes creuses sont en un matériau silico-alumineux.Application à la réalisation du revêtement abradable des carters de compresseur, notamment de type basse pression ou de type booster, ou de soufflante, en regard des aubes mobiles.
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1. Composition de matériau abradable comprenant une matrice à base de résine, en particulier de résine de silicone, et des charges comprenant des billes creuses, caractérisée en ce que les billes creuses sont en matériau réfractaire. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le matériau réfractaire comprend de l'alumine et/ou de la silice et/ou de la zircone. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau réfractaire appartient à la famille formée des matériaux silicoalumineux. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit matériau réfractaire présente une température de fusion supérieure à 700 C, de préférence supérieure à 750 C. 5. Pièce thermomécanique comportant un substrat métallique recouvert d'une partie d'usure comprenant un revêtement présentant la composition selon l'une quelconque des 1 à 4 et une couche primaire d'accrochage comprenant du silicone. 6. Pièce thermomécanique selon la 5, caractérisée en ce que le substrat est en titane, acier, aluminium ou un alliage de l'un de ces métaux. 7. Pièce thermomécanique selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la couche primaire est colorée. 8. Pièce thermomécanique selon l'une quelconque de 5 à 7, caractérisée en ce qu'elle est destinée à former une partie d'usure d'un labyrinthe d'étanchéité, associée à des léchettes, en particulier pour un booster. 9. Carter de compresseur (28) ou de soufflante, dont la face de la paroi destinée à faire face aux aubes mobiles (22) comporte un revêtement abradable (30) présentant la composition selon l'une quelconque des 1 à 4. 10. Turbomachine comprenant un carter selon la 9 ou une pièce thermomécanique selon l'une quelconque des 5 à 8. 11. Procédé de fabrication ou de réparation d'un revêtement abradable sur un substrat métallique, caractérisé en ce que l'on réalise les étapes suivantes: a) on prépare une composition selon l'une quelconque des 1à4;et b) on applique ladite composition sur ledit substrat métallique pour former ledit revêtement. 12. Procédé selon la 11, caractérisée en ce que l'application de l'étape b) est réalisée par injection directe. 13. Procédé selon la 11, caractérisée en ce que l'application de l'étape b) comprend les sous-étapes suivantes: al) fourniture d'au moins un élément prémoulé présentant la composition selon l'une quelconque des 1 à 4; a2) on dépose de la colle sur le substrat métallique et/ou sur ledit élément prémoulé ; et a3) on dispose ledit élément sur le substrat et on maintient fermement ledit élément sur le substrat pendant le durcissement de la colle. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que la colle comprend de la résine de silicone polymérisable à chaud. 15. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 14, caractérisé en ce que l'on réalise en outre, une étape préalable à l'étape a), dans laquelle on applique sur le substrat une couche primaire d'accrochage comprenant du silicone.
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C,F
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C09,C23,F04
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C09D,C23C,F04D
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C09D 183,C09D 7,C23C 26,F04D 29
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C09D 183/00,C09D 7/12,C23C 26/00,F04D 29/08
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FR2894015
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A1
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EMBASE DE CHAUDIERE
| 20,070,601 |
La présente invention a pour objet une embase de chaudière, la chaudière étant utilisable essentiellement dans le chauffage domestique. Elle pourrait aussi être utilisée pour le chauffage de petites installations professionnelles. Le but de l'invention est de simplifier la fabrication des chaudières afin notamment d'en réduire le prix. La chaudière considérée est de préférence une chaudière à gaz. Il pourrait s'agir d'une chaudière à fioul, ou à charbon ou autre. On connaît par la demande de brevet FR-A-2 755 752 une chaudière, notamment de type mural, comportant un corps de chauffe et un ensemble de tubulures permettant l'utilisation de l'eau qui est chauffée dans le corps de chauffe. Ces tubulures sont rassemblées et aboutissent sur une embase. Cette embase organise une distribution de liquides et dispose d'un certain nombre d'embouts auxquels viennent se raccorder différents accessoires tels qu'un circulateur, un échangeur de chaleur, des vannes de sécurité, des ballons d'eau chaude et autres. L'inconvénient présenté par ce type d'embase est qu'il est nécessaire de définir une embase d'un autre type à chaque fois qu'une autre utilisation est envisagée. Par exemple, si l'installation de chauffage doit à la fois servir pour le chauffage central et pour le chauffage de l'eau chaude, l'embase doit être différente de celle qui serait conçue pour un chauffage central seul. Par ailleurs, il peut être envisagé de mettre en place un chauffage à accumulation d'eau chaude, en plus ou à la place du chauffage d'eau chaude lui-même. Dans ces conditions, on se trouve confronté à une série de types d'utilisation nécessitant une série d'embases. Le développement des embases est alors plus onéreux. Par ailleurs, au moment de l'installation, ou de la réparation, il est nécessaire de disposer en fonction des besoins (éventuellement changeant dans le temps) d'au moins quatre types d'embase. Autrement, il pourrait être envisagé de produire une unique embase avec toutes les réservations possibles déjà usinées puis bouchées. Cette solution présente cependant l'inconvénient d'être onéreuse du fait de l'usinage préalable et du bouchage des réservations inutilisées. Elle présente aussi des risques de fuites si l'équipement complet est préparé automatiquement en usine. Dans l'invention, on remédie à cette situation en prévoyant une embase universelle. La solution de l'invention comporte alors la réalisation de conduits dans l'embase qui sont disposés en regard de membranes. Il est alors possible avec un outil simple, par exemple une perceuse, de percer ou de ne pas percer les membranes, et d'ouvrir ainsi les conduits sur des embouts annexes équipés, à la demande, des accessoires voulus. L'invention a donc pour objet une embase de chaudière comportant - un embout d'entrée chaude pour recevoir un liquide chauffé en provenance d'un corps de chauffe de la chaudière, - un embout de sortie chaude pour délivrer le liquide chauffé à une installation de chauffage, -un embout d'entrée froide pour recevoir un liquide refroidi en provenance de l'installation de chauffage, - un embout de sortie froide pour délivrer le liquide refroidi au corps de chauffe de la chaudière, - des chemins d'un embout d'entrée à un embout de sortie, - un circulateur interposé sur un chemin entre un embout d'entrée et un embout de sortie, caractérisée en ce qu'elle comporte - deux dérivations connectées, chacune, sur un chemin d'un embout d'entrée à un embout de sortie, - quatre membranes formant en partie des parois de ces dérivations, - quatre embouts annexes en regard, chacun, d'un endroit d'une des 25 membranes, - une membrane pouvant être présente, et empêcher la circulation du liquide entre un embout annexe et une dérivation, ou absente et permettre la circulation du liquide entre cet embout annexe et la dérivation. L'invention a également pour objet une chaudière verticale munie 30 d'une embase comme ci-dessus, caractérisée en ce que - l'embase a une forme d'un parallélépipède plat avec une hauteur faible, dans sa quasi totalité, devant sa largeur et sa longueur, et - la hauteur de l'embase est présentée verticalement dans la chaudière. 35 L'invention a également pour objet une utilisation d'une chaudière comme ci-dessus, caractérisée en ce que, ou bien - aucune membrane n'est absente, et alors la chaudière sert pour une seule utilisation, par exemple le chauffage central seul, ou bien, - deux premières membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un échangeur sont enlevées, et dans ce cas la chaudière sert au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire au fur et à mesure du besoin, ou bien - deux deuxièmes membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un ballon d'eau chaude sont enlevées, et dans ce cas la chaudière sert au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire accumulée, ou bien - deux premières et deux deuxièmes membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un échangeur et à un ballon d'eau chaude sont enlevées et dans ce cas la chaudière sert au chauffage, à la production d'au chaude sanitaire au fur et à mesure du besoin, et à la production d'eau chaude sanitaire accumulée. Dans un exemple préféré, l'embase est en laiton, en matière plastique ou en matériau composite. Eventuellement, il pourrait être envisagé une embase en fonte, notamment en fonte de fer. Cependant une telle embase en fonte n'est pas acceptée pour le transport de l'eau chaude sanitaire, sauf protection et ou imprégnation particulière spécifique interne du circuit. Ceci ne se produit toutefois pas dans l'invention. Normalement, l'eau chaude sanitaire est produite dans un échangeur de chaleur qui comporte deux circuits d'eau. Un premier circuit d'eau est un circuit d'eau chaude, en provenance et en direction d'un corps de chauffe de la chaudière. Le deuxième circuit d'eau est un circuit d'eau sanitaire, utilisable pour la boisson ou pour l'hygiène corporelle. Dans l'invention, l'embase comporte des embouts permettant d'alimenter le premier circuit d'eau à partir de conduites réalisées dans l'embase. Par contre, pour la connexion du deuxième circuit d'eau à l'échangeur, l'embase comporte seulement deux trous au travers desquels les tubulures d'eau sanitaire sont connectées à l'échangeur. De part et d'autre des trous, ou dans les trous eux-mêmes, sont aménagés des dispositifs de fixation permettant à la fois, le maintien de l'échangeur et le maintien de ces tubulures. Ce montage présente en outre l'intérêt de réduire l'inertie thermique du circuit d'eau chaude sanitaire, puisque ce dernier n'est ainsi plus au contact de l'embase. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent : - Figures 1 a à 1d : respectivement, une vue de face, une vue de dessus, une vue de face de trois quart et une vue d'arrière d'une embase présentée en position horizontale et servant pour un premier mode d'utilisation de chauffage central seul ; - Figures 1 e à 1g : respectivement une vue de face, une vue de gauche et une vue de dessus en coupe de l'embase du premier mode d'utilisation; Figures 2a à 2d : respectivement, une vue de face de trois quart, une vue de dessus, une vue arrière et une vue de dessous d'une embase servant dans un deuxième mode pour la production d'eau chaude du chauffage central et pour la production d'eau chaude sanitaire (profusion) notamment avec la présence d'un échangeur sanitaire ; - Figures 2e à 2h : des représentations, respectivement, vue de face (en coupe), vue de dessus, vue de face de trois quart, et vue arrière de la même utilisation mixte chauffage central et eau chaude sanitaire (profusion) ; - Figures 2i à 2k : respectivement, des vues de face, vue de gauche et vue de dessus (en coupe) du même deuxième mode que ci-dessus ; - Figures 21 à 2n : respectivement, des vues de face, des vues de gauche et vues de dessus (en coupe) du même deuxième mode que ci- dessus ; - Figures 3a à 3d : respectivement, des vues de face de trois quart, vue arrière, vue de dessus et vue de dessous, d'un troisième mode d'utilisation de l'embase, dans laquelle l'eau chaude sanitaire est disponible par l'intermédiaire d'un ballon d'accumulation (non représenté) ; - Figures 3e à 3h : respectivement, des vues de face (en coupe), des vues de dessus, vues de face de trois quart et vues arrière du troisième mode de réalisation de l'embase ; - Figures 3i à 3k : respectivement, des vues de face, vues de gauche et vues de dessus en coupe d'une embase de ce troisième mode. -Figures 31 à 3n : des vues, respectivement de face, de gauche et de dessus en coupe de ce troisième mode. La figure 1 a, et toutes les autres figures représentées ci-dessus, montrent une embase 1 de chaudière selon l'invention. La chaudière n'est pas représentée mais elle est prévue pour être disposée au dessus de l'embase (par rapport à la présentation de la figure 1 a). L'embase 1 porte un embout 2 d'entrée d'eau chaude pour recevoir un liquide chauffé, en général de l'eau, en provenance d'un corps de chauffe de la chaudière. L'embase 1 comporte également un embout de sortie 3 pour délivrer le liquide chauffé à une installation de chauffage, notamment une installation de chauffage central. La sortie de liquide chauffé est indiquée par un petit 1 cerclé. Au retour de l'installation de chauffage central, le liquide refroidi entre dans l'embase 1 par un embout d'entrée froide 4. Il ressort de l'embase 1 par un embout 5 de sortie froide pour retourner vers le corps de chauffe de la chaudière. Bien entendu l'embase 1 comporte des chemins, respectivement 6 et 7, conduisant d'un embout d'entrée à un embout de sortie. Ici, le chemin 6 est un simple conduit de faible longueur menant, dans le sens de l'épaisseur 8 de l'embase 1, de l'embout 2 à l'embout 3. Le chemin 7 est un peu plus compliqué. Il comporte, voir figure 1g, un passage intermédiaire vers un circulateur 9 représenté aussi figures 1 e et 1f. Un tel circulateur 9 comporte un moteur avec un axe 10 dont la présentation est toujours horizontale. Un tel circulateur 9 est une pièce rapportée, fixable sur l'embase 1 par des vis telles que 11. L'embase 1 comporte à cet égard une face 12 d'accueil (figure l c). La face 12, comporte un orifice 13 pour l'entrée du liquide dans le circulateur 9 et un orifice 14 pour la sortie de fluide du circulateur 9. L'orifice 13 est relié à l'embout 4 par une première partie du chemin 7. L'orifice 14 est relié à l'embout 5 par une autre partie du chemin 7, voir figure 1g. A côté de la figure 1g sont indiqués les symboles de flux montant, avec un rond entourant un point, ou de flux descendant avec un rond entourant une croix inclinée. Ces symboles se retrouvent dans certains des autres dessins. Le circulateur 9 est donc bien interposé entre un embout d'entrée 4 et un embout de sortie 5. Il serait également possible d'organiser le montage différemment. Par exemple, le circulateur pourrait être placé en aval de l'embout de sortie froide 5 avant l'accès au corps de chauffe. Dans ce cas il serait encore interposé entre un embout de sortie, l'embout 5, et un embout d'entrée, l'embout 2 qui récupère l'eau chauffée provenant du corps de chauffe. Eventuellement, il serait possible de mettre le circulateur en place sur le circuit d'eau chaude et non pas sur le circuit d'eau refroidie. Une telle disposition conduirait toutefois à devoir réaliser des circulateurs supportant l'eau chaude destinée à l'installation de chauffage central. Mais hormis cette contrainte technologique, la solution est théoriquement possible. Selon l'invention, l'embase de chaudière comporte deux dérivations, les dérivations 15 et 16, figure 1 a. Les dérivations 15 et 16 sont chacune connectées à un chemin, respectivement ici les chemins 6 et 7. Chaque dérivation comporte deux membranes, ici respectivement 17, 18 et 19, 20. Les membranes 17 à 20 ne sont pas des membranes souples mais en pratique sont formée dans un même matériau que le matériau de l'embase 1. Typiquement, l'embase 1 et les membranes sont en fonte de fer voire en matière plastique. L'embase pourrait être également en aluminium, ou en fonte d'aluminium de même que les membranes. Eventuellement, il pourrait être possible de prévoir des membranes rapportées, par exemple sous forme de coupelles (en cuivre ou autre) serties dans les parois des dérivations. Chacune des membranes est située en position intermédiaire entre une dérivation et un embout annexe. Ainsi la membrane 17 est située entre la dérivation 15 et l'embout annexe 21. La membrane 18 est située entre la dérivation 15 et un embout annexe 22. La membrane 19 est située entre la dérivation 16 et un embout annexe 23. Et la membrane 20 est située entre la dérivation 16 et un embout annexe 24. Les membranes peuvent être dans un état présent, figure 1 a, ou absent comme il sera vu plus loin. Sur le plan pratique, les embouts annexes 21 à 24 présentent une direction de pénétration dans l'embase 1, perpendiculaire à un plan de l'embase 1 plane. Les embouts annexes 21 à 24 sont creux et les orifices qu'ils dégagent permettent d'insérer une mèche d'une perceuse, ou d'un autre outil, afin d'enlever à la demande la membrane qui les obstrue. Quand une membrane est présente, aucun liquide ne peut passer de la dérivation à l'embout annexe sur le chemin duquel elle se trouve. Par contre, quand elle est absente (notamment parce qu'elle a été enlevée) elle permet le passage du liquide entre l'embout annexe et la dérivation concernée. De préférence les embouts annexes sont groupés deux par deux, respectivement 17-18 et 19-20 avec leur axe de pénétration colinéaires, de façon à ce que, à la demande, en une fois, on puisse percer les deux membranes avec un outil de percement présenté d'un seul côté de l'embase 1. Toutefois une telle réalisation n'est pas nécessaire quoique bien pratique. Ainsi, sur le chantier, lors de l'installation de la chaudière, il est facile à un installateur d'adapter l'embase à l'usage définitif qu'il compte lui conférer. Globalement l'embase 1, voir figure 1g, a une forme d'un parallélépipède plat avec une hauteur 8 (figure 1 a) faible dans sa quasi- totalité, c'est à dire plus faible que sa largeur 25, elle-même de dimension plus faible que sa longueur 26. Par quasi totalité, on entend la hauteur de l'embase en dehors des endroits où débouchent des embouts. La hauteur 8 est faible devant la largeur 25 et la hauteur 26 dans la quasi-totalité de l'embase 1. L'embase 1 est une structure forte permettant, comme un râtelier, la fixation de tous les accessoires et tubulures de la chaudière, et organisant le passage préféré du fluide dans les conduits 6 et 7. Dans une installation mixte, chauffage central et profusion, visible sur les figures 2a à 2n, l'embase 1 est équipée d'un échangeur de chaleur de type sanitaire 27. L'échangeur 27 a une forme allongée avec sa longueur parallèle à la longueur 26 de l'embase 1. L'échangeur 27 possède une largeur parallèle à la largeur 25 de l'embase 1, et une hauteur 28 parallèle à l'épaisseur 8 de l'embase 1. Un tel échangeur, quasiment normalisé dans la profession, possède deux circuits d'eau. Un premier circuit d'eau, pour de l'eau chauffée en provenance du corps de chauffe de la chaudière, est raccordé aux embouts annexes 21 et 23, situés sur le dessus de l'embase 1 lorsque celle-ci est présentée dans la chaudière. Le premier circuit d'eau de l'échangeur 27 est en relation thermique avec un deuxième circuit d'eau chaude sanitaire. A cet égard l'échangeur 27, figure 2c, comporte deux embouts 29 et 30 pour ce deuxième circuit. Par l'un de ces embouts 29, 30 l'eau froide sanitaire entre, et par l'autre elle ressort chauffée, après échange de chaleur dans l'échangeur 27. L'embase 1 de l'invention présente alors la particularité qu'elle comporte à l'endroit des embouts 29 et 30 des trous, respectivement 31 et 32, de façon à ce que les embouts 29 et 30 puissent être reliés directement à des tubulures sanitaires. De telles tubulures sanitaires, par exemple en cuivre ou en laiton, sont montrées sur la figure 2d. Avec la liaison directe, le circuit d'eau chaude sanitaire ne passe pas dans des conduits de l'embase 1, notamment au cas où celle-ci serait réalisée en fonte de fer. Comme montré sur les figures 2a à 2m, l'embase est dans ce cas équipée de différents accessoires, notamment de robinets d'arrivée et de départ sanitaires, d'un disconnecteur, d'un pressostat, de vannes trois voies et de robinets de départ et de retour de chauffage. De même, le circulateur 9 peut être équipé d'un purgeur. Ces éléments sont également présentés sur certaines des autres figures. Les trous 31 et 32 sont de préférence circulaires avec une direction de percement perpendiculaire au plan de la plaque formant l'embase 1, cette direction de percement est parallèle à la hauteur 28 de l'échangeur 27 et ces trous reçoivent effectivement les embouts 29 et 30 de l'échangeur 27. Les tubulures montrées notamment sur la figure 2a sont en cuivre ou en laiton. Les trous 31 et 32 possèdent sur leur périphérie des consoles permettant par vissage la mise en place de colliers de maintien des tubulures. Dans le deuxième mode de réalisation ainsi préconisé, figure 2e, les membranes 17 et 19 (figure 1 a) ont été enlevées en regard des embouts respectivement 21 et 23. Par contre, les deux membranes 18 et 20 ne sont pas usinées, elles sont toujours présentes. Dans ce cas, le circuit d'eau chaude peut également passer, par la dérivation 15, par l'embout annexe 21 (petit 3 dans un cercle), passer dans l'échangeur 27 non représenté et retourner dans l'embase par l'embout 23 (petit 4 dans un cercle). L'alimentation de l'échangeur sanitaire 27, au détriment de l'installation de chauffage central, est organisé par ailleurs par les robinets de départ et d'arrivé sanitaires et par les robinets de départ et de retour de chauffage, soit manuellement, soit d'une manière commandée par un dispositif de commande électronique supplémentaire. L'embase 1 a globalement la forme d'un parallélépipède plat avec une hauteur 8 faible dans sa quasi totalité devant sa largeur 25 et sa longueur 26 comme vue précédemment. De préférence, la hauteur 8 de l'embase est présentée verticalement dans la chaudière. Ceci signifie que, en pratique, l'embase 1 de forme globalement plate est présentée à plat, avec sa largeur 25 et sa longueur 26 présentée horizontalement dans la chaudière. On rappelle que la notion d'horizontale d'une chaudière est imposée par la présence de l'axe 10 du circulateur qui impose que ce circulateur soit toujours orienté horizontalement. En agissant ainsi, on aboutit au résultat que l'échangeur 28 se trouve au dessus de l'embase 1, voir figure 2a notamment. Une telle solution présente l'avantage que, du fait de sa surface, l'embase est quand même le lieu d'une déperdition calorifique. Dans ce cas, cette déperdition calorifique, notamment par un flux d'air, vient légèrement réchauffer l'échangeur 27 et donc en définitive réduit les pertes de chauffage au moment de la production d'eau chaude sanitaire. Cette disposition de l'échangeur au dessus de l'embase 1 plate est tout à fait favorable de ce point de vue et évite notamment d'avoir à réaliser des ponts thermiques pour éviter les pertes, lesquels ponts thermiques seraient difficilement réalisables. Les figures 2i à 2k et 21 à 2n montrent l'utilisation de ce deuxième mode d'utilisation, respectivement, en mode chauffage et en mode sanitaire. En mode chauffage, l'échangeur 27 n'est pas alimenté alors qu'en mode sanitaire, figure 2n, la dérivation 15 voit passer un liquide chauffant qui vient chauffer l'échangeur 27. En pratique, dans le premier cas, les embouts 3 et 4 sont en service alors que dans le deuxième cas, les embouts annexes 21 et 23 sont en service. Les figures 3a à 3n montrent le cas où on cherche à mettre en place un accumulateur, notamment à ballon d'eau chaude, en complément d'une installation de chauffage central. On utilise alors les embouts annexes 22 et 24, en ayant pris soin d'enlever les membranes 18 et 20. Dans ce cas, les membranes 17 et 19 restent présentes dans les embouts annexes respectivement 21 et 23. En agissant ainsi, figure 3e, on crée un chemin privilégié vers un accumulateur d'eau chaude sanitaire en envoyant de l'eau chaude par l'embout 22 (petit 3 dans un cercle) et en récupérant l'eau après son utilisation dans l'accumulateur par l'embout 24 (petit 4 dans un cercle). Un tel accumulateur a globalement la même fonction qu'un échangeur, sauf qu'il est beaucoup plus volumineux, par exemple il peut contenir 250 litres. Dans tous les cas, figures 3i et 3j, le circulateur 9 reste en service pour assurer le passage de l'eau chaude dans les différents équipements à réchauffer. Sur le plan pratique, dans le cas où on utilise un accumulateur, la dérivation 16 comporte une dérivation annexe 33 conduisant de la dérivation 16 à un pressostat. De préférence, la dérivation 33 ne prend naissance que dans l'embout 24, de sorte que si un accumulateur n'est pas utilisé, la dérivation 33, présente, n'est pas raccordée. On a ainsi indiqué trois types d'utilisation : chauffage central, eau chaude sanitaire produite par l'échangeur, eau chaude sanitaire produite par l'accumulateur. Il est possible de disposer avec l'embase ainsi réalisée d'une seule de ces utilisations, par exemple le chauffage central, et dans ce cas les membranes sont toutes présentes. Ou bien l'utilisation unique est celle de l'eau chaude sanitaire chauffée par échangeur. Dans ce cas les membranes correspondantes sont enlevées et les embouts 3 et 4 sont bouchés par des bouchons. Ou encore, l'utilisation unique est celle de la production d'eau chaude par accumulateur. Dans ce cas, ce sont les autres membranes qui sont enlevées, les embouts 3 et 4 restant bouchés par des bouchons. Dans les utilisations mixtes décrites aux figures 2 et 3 il n'y a pas de bouchons sur les embouts 3 et 4 et les membranes correspondantes sont enlevées. Dans une utilisation triple, les quatre membranes sont enlevées et des bouchons sur les embouts 3 et 4 ne sont pas présents. Des robinets annexes, commandés par une installation électronique de commande, permettent d'organiser les différents flux à la demande. En agissant ainsi, on s'aperçoit que l'embase de l'invention est vraiment de type universel et permet tous les usages. Pour réaliser une chaudière murale a gaz selon l'invention, on prévoit donc une embase universelle. Cette embase comporte dans une structure forte, de préférence en fonte, les dérivations aboutissant sur des embouts annexes. Les dérivations sont reliées aux embouts annexes par l'intermédiaire des membranes qui peuvent être enlevées à la demande autorisant ainsi le passage du liquide pour des utilisations de type particulier. En agissant ainsi, on simplifie la fabrication des chaudières puisque toutes cellesci peuvent être équipées avec la même embase universelle. La solution de l'invention permet par ailleurs de disposer, par en dessous de l'embase 1, de tous les embouts nécessaires pour l'installation domestique envisagée. Le travail de l'installation sur le chantier en est alors grandement facilité
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Pour réaliser une chaudière murale, notamment a gaz, on prévoit une embase (1) universelle. Cette embase comporte, dans une structure forte de préférence en fonte, des dérivations (15, 16) aboutissant sur des embout (21-24) annexes. Les dérivations sont reliées aux embouts annexes par l'intermédiaire de membranes (17-20) qui peuvent être enlevées à la demande, autorisant ainsi le passage du liquide pour des utilisations de type particulier. On montre qu'en agissant ainsi on simplifie la fabrication des chaudières puisque toutes celles-ci peuvent être équipées avec la même embase universelle.
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1 - Embase (1) de chaudière comportant - un embout (2) d'entrée chaude pour recevoir un liquide chauffé en provenance d'un corps de chauffe de la chaudière, - un embout (3) de sortie chaude pour délivrer le liquide chauffé à une installation de chauffage - un embout (4) d'entrée froide pour recevoir un liquide refroidi en provenance de l'installation de chauffage, - un embout (5) de sortie froide pour délivrer le liquide refroidi au corps de chauffe de la chaudière, - des chemins (6, 7) d'un embout d'entrée à un embout de sortie, - un circulateur (9) interposé sur un chemin entre un embout d'entrée et un embout de sortie, caractérisée en ce qu'elle comporte - deux dérivations (15, 16) connectées, chacune, sur un chemin d'un embout d'entrée à un embout de sortie, - quatre membranes (17-20) formant en partie des parois de ces dérivations, - quatre embouts annexes (21-24) en regard, chacun, d'un embout d'une des membranes, - une membrane pouvant être présente, et empêcher la circulation du liquide entre un embout annexe et une dérivation, ou absente et permettre la circulation du liquide entre cet embout annexe et la dérivation. 2 - Embase selon la 1, caractérisée en ce que - les membranes sont situées, deux à deux, en vis à vis l'une de l'autre. 3 - Embase selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce 30 que - elle a une forme d'un parallélépipède plat avec une hauteur (8) faible dans sa quasi-totalité devant sa largeur (25) et sa longueur (26), - elle est équipée d'un échangeur (27) allongé, et elle comporte - deux trous (31, 32) d'axe parallèle à sa hauteur pour recevoir deux 35 embouts (29, 30) de l'échangeur. 4 - Embase selon la 3, caractérisée en ce que - elle est en fonte, et - les embouts de l'échangeur sont reliés au travers des trous à des tubulures. 5 - Chaudière verticale munie d'une embase selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que - l'embase a une forme d'un parallélépipède plat avec une hauteur faible dans sa quasi-totalité devant sa largeur et sa longueur, et - la hauteur de l'embase est présentée verticalement dans la chaudière. 6 - Chaudière selon la 5, caractérisée en ce que - elle comporte un échangeur, l'échangeur est situé au dessus de l'embase plate. 7 - Utilisation d'une chaudière selon l'une des 5 à 6, caractérisée en ce que, ou bien - aucune membrane n'est absente, et alors la chaudière sert pour une seule utilisation, par exemple le chauffage central seul, ou bien, - deux premières membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un échangeur sont enlevées, et dans ce cas la chaudière sert au chauffage et à la production d'eau chaude sanitaire au fur et à mesure du besoin, ou bien - deux deuxièmes membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un ballon d'eau chaude sont enlevées, et dans ce cas la chaudière sert au chauffage central et à la production d'eau chaude sanitaire accumulée, ou bien - deux premières et deux deuxièmes membranes disposées dans des embouts annexes reliés à un échangeur et à un ballon d'eau chaude sont enlevées et dans ce cas la chaudière sert au chauffage central, à la production d'au chaude sanitaire au fur et à mesure du besoin, et à la production d'eau chaude sanitaire accumulée.
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F
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F24
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F24H
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F24H 9,F24H 1
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F24H 9/14,F24H 1/22,F24H 1/48
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FR2902351
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A1
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BUSE DE BRUMISATION DU TYPE A EFFET TOURBILLONNAIRE
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La présente invention concerne les buses pour l'éjection d'un liquide sous la forme d'un brouillard atomisé ou spray , encore appelées buses de brumisation ; elle concerne en particulier de telles buses de brumisation du type à effet tourbillonnaire (ou swirl ). Ces buses de brumisation sont notamment utilisées sur les rampes d'installations de brumisation mises en oeuvre dans les bâtiments d'élevage, en particulier pour assurer un refroidissement d'ambiance, ou encore remplir une fonction désinfectante, désinsectisante, anti-odeur, etc ... A partir d'une source d'eau et d'un groupe motopompe, elles assurent la pulvérisation de l'eau dans la zone ou le site souhaité, cela sous la forme d'un brouillard de très fines gouttelettes. L'eau pulvérisée à haute pression peut être associée à un produit de traitement quelconque (par exemple désinfectant, désinsectisant, mouillant, anti-odeurs ...). Certaines de ces buses dites à effet tourbillonnaire (ou swirl ) assurent l'admission du liquide par un ou des canaux jusqu'à un orifice d'extrémité formé d'une chambre conique dont les parois convergent vers une chambre cylindrique d'expulsion de très petit diamètre. Le liquide sous haute pression alimente tangentiellement la base de la chambre conique pour être mis en rotation, accéléré et finalement éclaté en très fines gouttelettes à la sortie de la chambre d'extrémité cylindrique. Les canaux d'adduction de liquide jusqu'à la chambre conique de tourbillonnement consistent généralement en des stries ou rainures réalisées dans un écrou vissé dans le corps de buse. Mais les canaux d'adduction correspondants doivent avoir une section très réduite pour remplir correctement leur fonction, c'est-à-dire assurer l'alimentation en liquide haute pression de la chambre de tourbillonnement à bas débit, ceci de façon à produire des gouttelettes très fines de l'ordre de 10 micromètres en sortie de buse. Le problème inhérent à cette dimension réduite des canaux est qu'ils ont une propension importante à se boucher. La présente invention propose une nouvelle structure de buse permettant de résoudre ce problème. Ainsi, la buse de brumisation conforme à l'invention est du type à effet tourbillonnaire et comporte un corps de buse muni -d'une embase cylindrique dont l'orifice interne d'axe a présente un diamètre b, et - d'une tête d'extrémité qui est munie d'un orifice axial formé d'une chambre d'accélération conique convergeant vers une chambre d'extrémité de petit diamètre, le corps de buse étant associé à des moyens rapportés internes qui assurent le guidage du liquide sous pression destiné à être brumisé jusqu'audit orifice axial d'extrémité. Conformément à l'invention, cette buse est caractérisée par le fait que la tête du corps de buse comporte un méplat interne qui s'étend autour de la base de la chambre d'accélération conique, perpendiculairement à l'axe a dudit corps de buse, et également par le fait que lesdits moyens internes de guidage du liquide sous pression sont constitués : - d'une pastille plane circulaire dont une première face est en appui contre ledit méplat, munie d'un orifice central disposé dans le prolongement de la base de ladite chambre d'accélération conique, et d'une canalisation latérale débouchant dans ledit orifice central, et - d'un noyau interne comprenant une embase cylindrique et une tête cylindrique, ladite embase étant munie d'un filetage coopérant avec un filetage complémentaire ménagé dans ledit orifice interne du corps de buse, et ladite tête cylindrique étant munie d'une face plane d'extrémité venant en appui contre la seconde face plane de ladite pastille circulaire pour plaquer cette dernière contre le méplat de la tête du corps de buse lors du vissage de son embase, laquelle tête cylindrique, centrée sur l'axe a dudit orifice interne du corps de buse, a un diamètre c inférieur à celui b dudit orifice interne, pour ménager une chambre annulaire d'alimentation en liquide. D'autre part, le noyau de buse comporte encore au moins une canalisation assurant l'alimentation de ladite chambre annulaire en liquide sous pression, et la canalisation latérale de la pastille plane circulaire est adaptée pour assurer le passage du liquide sous pression depuis cette chambre annulaire jusqu'à ladite chambre d'accélération conique. La présence de la pastille plane circulaire, en association avec la chambre d'alimentation annulaire, permet d'assurer une pulvérisation correcte du liquide sous forme de très fines gouttelettes, tout en ayant la possibilité de prévoir dans le noyau de buse des canaux d'adduction dont les dimensions sont adaptées pour éviter ou tout au moins limiter grandement les risques de bouchage. La canalisation latérale de la pastille plane circulaire se présente avantageusement sous la forme d'un orifice allongé traversant. D'autre part, cette canalisation s'étend de préférence depuis l'orifice central de la pastille et s'arrête avant sa bordure externe circulaire. Selon encore une autre particularité, la canalisation latérale de la pastille plane s'étend de manière tangentielle à son orifice central. Elle est avantageusement délimitée par deux bordures latérales : l'une interne rectiligne qui s'étend tangentiellement ou sensiblement tangentiellement à la bordure circulaire de l'orifice central, et l'autre externe, comportant une première partie rectiligne prolongée par une seconde partie courbe (en forme d'arc de cercle et/ou d'ellipse). Les parties rectilignes des bordures latérales de cette canalisation sont avantageusement légèrement convergentes en direction de la bordure circulaire de l'orifice central pour initier le phénomène d'accélération. Selon encore d'autres particularités, l'épaisseur de la pastille plane circulaire est de préférence comprise entre 0,1 et 0,4 mm. En outre, son orifice central a un diamètre qui correspond de préférence sensiblement au diamètre de la base de la chambre d'accélération conique. Toujours selon une autre caractéristique, la canalisation du noyau interne assurant l'alimentation de la chambre annulaire en liquide sous pression consiste en un canal axial ménagé dans l'embase du noyau, prolongé par au moins un canal radial ménagé dans la tête dudit noyau. De préférence, la buse conforme à l'invention comporte encore un dispositif stoppe-gouttes ménagé au niveau de l'extrémité arrière du corps de buse. L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en élévation de la buse de brumisation conforme à l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon II-II de la figure 1 ; - la figure 3 montre la buse en vue éclatée de côté ; - la figure 4 est une vue en perspective éclatée, toujours de la même buse ; - la figure 5 est une vue en plan de la pastille plane circulaire formant la canalisation d'alimentation de la chambre d'accélération conique. Tel qu'illustré sur les figures 1 à 4, la buse de brumisation 1 comprend principalement un corps de buse 2 de forme générale tubulaire - dont la tête 3 comporte un orifice axial 4 de pulvérisation/brumisation, - dont l'embase 5 délimite un orifice interne axial cylindrique 6 qui intègre des moyens 7 assurant le guidage du liquide sous pression destiné à être brumisé par ledit orifice d'extrémité 4, et - dont l'extrémité arrière 8 est équipée d'un dispositif stoppe-gouttes 9. L'orifice axial de pulvérisation 4 traverse la tête d'extrémité 3 et assure la connexion entre l'orifice axial 6 et l'extérieur. Cet orifice axial 4 est formé, côté interne, d'une chambre d'accélération conique 10 dont la paroi converge vers une partie d'extrémité cylindrique 11 de petit diamètre, débouchant à l'extérieur. La chambre conique 10 et la partie d'extrémité cylindrique 11 s'étendent toutes deux coaxialement à l'orifice interne 6 d'axe a. L'angle au sommet de la chambre conique 10 peut être de l'ordre de 90 ; de son côté, le diamètre de la partie cylindrique d'extrémité 11 peut être compris entre 0,1 et 0,5 mm, ceci en fonction du débit recherché. La base de la chambre conique 10 a un diamètre inférieur au diamètre b de l'orifice interne 6, et ladite chambre conique 10 se raccorde aux parois internes dudit orifice 6 par le biais d'un méplat 13 en forme de couronne circulaire. Le plan de ce méplat 13 s'étend perpendiculairement à l'axe a de l'orifice interne 6. Le liquide sous pression qui pénètre par l'extrémité arrière 8 du corps de buse 2 est guidé jusqu'à l'orifice d'extrémité 4 par l'intermédiaire des moyens de guidage 7 constitués d'un noyau interne 14 et d'une pastille plane circulaire 15. Le noyau interne 14 comprend une embase cylindrique 16 prolongée par une tête cylindrique 17. L'embase 16 comporte un filetage périphérique 18 coopérant avec un filetage complémentaire 19 ménagé dans la paroi interne de l'orifice axial 6 pour assurer son maintien en position au sein du corps de buse 2. La tête cylindrique 17 s'étend coaxialement à l'axe a de l'orifice interne 6 et a un diamètre c inférieur à celui b dudit orifice interne 6, de sorte à ménager une chambre annulaire 20 entre la paroi interne cylindrique dudit orifice 6 et la paroi externe cylindrique de ladite tête 17 du noyau 14. L'alimentation en liquide de cette chambre annulaire 20, depuis l'extrémité arrière 8 du corps de buse 2 s'effectue par l'intermédiaire d'un système de canalisation 22 ménagée au sein du noyau 14, en l'occurrence, ici, par un canal axial 23 ménagé dans l'embase 16 du noyau 14, prolongé par deux canaux radiants 24 ménagés dans la tête de noyau 17. Sur la figure 2, on remarque que l'embouchure du canal axial 23 est en forme d'orifice six pans permettant la manoeuvre en rotation du noyau 14 au moyen d'une clé six pans, pour son vissage ou son dévissage dans l'orifice cylindrique 6 de l'embase 2. L'extrémité de la tête 17 du noyau 14 est plane et cette extrémité plane vient plaquer la pastille circulaire 15 contre le méplat d'extrémité 13 du corps de buse 2, lors du vissage dudit noyau 14. La pastille circulaire 15 est donc alors prise en sandwich entre le noyau 14 et la tête 3 du corps de buse 2, l'une de ses faces étant en contact plan avec la tête 17 dudit noyau 14, et son autre face en contact plan avec le méplat 13 de ladite tête d'extrémité 3. Cette pastille circulaire 15 a un diamètre qui est inférieur au diamètre b de l'orifice 6. Elle est structurée pour assurer l'alimentation en liquide sous pression de la chambre conique 10, à partir de la chambre annulaire 20 précitée. A cet effet, et comme on peut le voir sur la figure 5, la pastille 15 comporte un orifice circulaire central traversant 25, prolongé par un orifice allongé traversant 26 faisant office de canalisation latérale. L'orifice circulaire central 25 a un diamètre qui correspond à celui de la base de la chambre conique 10. De son côté, l'orifice allongé 26 est orienté selon un axe d qui s'étend tangentiellement ou sensiblement tangentiellement à la bordure de l'orifice central 25. Cet orifice 26 est délimité par une bordure interne rectiligne 27, et par une bordure externe 28 constituée d'une portion rectiligne 29 prolongée par une portion courbe 30 (en forme d'arc de cercle et/ou d'ellipse). L'orifice 26 s'étend depuis l'orifice axial 25 et s'arrête avant la bordure circulaire externe 31 de la pastille 15, par une portion 32 en arc de cercle. L'extrémité externe 33 de l'orifice allongé 26, délimitée par cette portion en arc de cercle 32, est située entre la bordure circulaire externe 31 de la pastille 15 et le niveau de positionnement de l'enveloppe externe de la tête cylindrique 17 du noyau 14, dont le contour est représenté en traits mixtes fins sur la figure 5, de façon à ce que cette extrémité 33 débouche dans la chambre annulaire 20. De la sorte, on comprend que l'orifice allongé 26 forme une canalisation qui assure le passage du liquide sous pression de la chambre annulaire 20 jusqu'à la chambre conique 10. Cette canalisation 26 est délimitée par une partie du méplat 13 et par une partie de l'extrémité plane de la tête de noyau 17 et, latéralement, par les deux bordures 27 et 28 précitées. A partir de l'extrémité 32, les deux parties rectilignes 27 et 29 de la canalisation 26 s'étendent de manière légèrement convergente en direction de la bordure circulaire de l'orifice central 25 pour augmenter la vitesse du fluide. En aval de la bordure rectiligne 29, la bordure externe de la canalisation 26 se prolonge par la portion 30 en arc de cercle ou d'ellipse. Au sein de la buse 1, l'orifice central 25 de la pastille 15 s'étend dans le prolongement de la base de la chambre conique 10. On obtient une structure de canalisation 26 de section générale rectangulaire qui permet de propulser le liquide sous pression provenant de la chambre annulaire 20 dans la chambre d'accélération conique 10, ceci au niveau de la base de cette dernière et de façon tangentielle. L'épaisseur de la pastille 15, qui correspond à la hauteur de la canalisation 26, est avantageusement comprise entre 0,1 et 0,4 mm. La largeur moyenne de cette canalisation 26 est de l'ordre de 0,85 mm. Les dimensions des canaux d'alimentation 23, 24, de la chambre annulaire 20, de la canalisation 26 et des deux parties 10 et 11 de l'orifice d'extrémité 4, sont adaptées pour assurer des caractéristiques de brumisation optimales, tout en limitant les risques de bouchage. De plus, de par la conception de cette buse, le nettoyage de ses différentes pièces constitutives est facilité. Au niveau de l'extrémité arrière 8 du corps de buse 2, le dispositif stop-gouttes 9 présente une structure classique. En l'occurrence, il comporte : - un siège d'extrémité 34 muni d'un orifice axial d'alimentation 35, - un clapet 36 d'obturation dudit orifice d'alimentation 35, et - un ressort spirale 37 interposé entre le noyau de buse 14 et le clapet 36, tendant à plaquer ce dernier contre ledit orifice d'alimentation 35. Le siège d'extrémité 34 est monté par vissage dans l'orifice interne 6 du corps de buse 2 (sur le filetage interne 19). De manière classique, la pression du liquide écarte le clapet 36 de l'orifice 35. Dès que la pression chute sous un certain seuil, fonction des caractéristiques du ressort de rappel 37, le clapet 36 obture l'orifice 35 et coupe l'alimentation de la buse. Cette buse de brumisation 1 est montée de manière classique sur une tubulure d'alimentation par vissage sur un porte-buse soudé sur ladite tubulure (ce vissage étant réalisé par l'intermédiaire du filetage 38 ménagé sur la face externe de la partie arrière 8 du corps de buse 2). Comme la pastille 15 est une pièce indépendante, il est possible de la remplacer par une autre pastille ayant une canalisation latérale de dimensions et/ou formes différentes, pour ajuster ou faire varier le débit du fluide
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Cette buse de brumisation, du type à effet tourbillonnaire, comporte un corps de buse (2) de forme générale tubulaire, dont la tête d'extrémité (3) est munie d'un orifice axial (4) formé d'une chambre d'accélération conique (10) convergeant vers une partie d'extrémité cylindrique (11) de petit diamètre.Les moyens internes de guidage du liquide sous pression sont constitués :- d'une pastille plane circulaire (15) en appui contre un méplat interne (13) qui s'étend autour de la base de la chambre d'accélération conique (10), munie d'un orifice central (25) et d'une canalisation latérale (26), et- d'un noyau interne (14) dont la tête (17) assure l'appui de la pastille circulaire (15) contre ledit méplat (13), et définit également une chambre annulaire (20).Le noyau (14) comporte une embase (16) vissée dans l'orifice interne (6) du corps de buse (2), et une canalisation (22) qui assure l'alimentation de la chambre annulaire (20) en liquide sous pression.
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1.- Buse de brumisation du type à effet tourbillonnaire comportant un corps de buse (2) de forme générale tubulaire, lequel corps de buse (2) est muni - d'une embase cylindrique (5) dont l'orifice interne (6) d'axe a présente un diamètre b, et - d'une tête d'extrémité (3), ladite tête (3) étant munie d'un orifice axial (4) formé d'une chambre d'accélération conique (10) convergeant vers une partie d'extrémité cylindrique (11) de petit diamètre, ledit corps de buse (2) étant associé à des moyens rapportés internes (7) qui assurent le guidage du liquide sous pression destiné à être brumisé, jusqu'audit orifice axial d'extrémité (4), caractérisée en ce que la tête (3) du corps de buse (2) comporte un méplat interne (13) qui s'étend autour de la base de la chambre d'accélération conique (10), perpendiculairement à l'axe a dudit corps de buse (2), et en ce que lesdits moyens internes (7) de guidage du liquide sous pression sont constitués : - d'une pastille plane circulaire (15) dont une première face est en appui contre ledit méplat (13), munie d'un orifice central (25) disposé dans le prolongement de la base de ladite chambre d'accélération conique (10), et d'une canalisation latérale (26) débouchant dans ledit orifice central (25), et - d'un noyau interne (14) comprenant une embase cylindrique (16) et une tête cylindrique (17), ladite embase (16) étant munie d'un filetage (18) coopérant avec un filetage complémentaire (19) ménagé dans ledit orifice interne (6) du corps de buse (2), et ladite tête cylindrique (17) étant munie d'une face plane d'extrémité venant en appui contre la seconde face de ladite pastille circulaire (15) pour plaquer cette dernière contre ledit méplat (13) de la tête (3) du corps de buse (2) lors du vissage de son embase (16), laquelle tête cylindrique (17), centrée sur l'axe a dudit orifice interne (6) du corps de buse (2), a un diamètre c inférieur à celui b dudit orifice interne (6), pour ménager une chambre annulaire (20) d'alimentation en liquide, ledit noyau (14) comportant encore une canalisation (22) assurant l'alimentation de ladite chambre annulaire (20) en liquide sous pression, et la canalisation latérale (26) de ladite pastille plane (15) étant adaptée pour assurer le passage du liquide sous pression depuis ladite chambre annulaire (20) jusqu'à ladite chambre d'accélération conique (10). 2.- Buse de brumisation selon la 1, caractérisée en ce que la canalisation latérale (26) de la pastille plane (15) est en forme d'orifice allongé traversant. 3.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, 35 caractérisée en ce que la canalisation latérale (26) de la pastille plane (15) s'étend depuis l'orifice central (25) de ladite pastille (15) et s'arrête avant sa bordure externe circulaire (31). 4.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que la canalisation latérale (26) de la pastille plane (15) s'étend de manière tangentielle à l'orifice central (25). 5.- Buse de brumisation selon la 4, caractérisée en ce que la canalisation latérale (26) de la pastille plane (15) est délimitée par deux bordures latérales, l'une interne rectiligne (27) qui s'étend tangentiellement ou sensiblement tangentiellement à la bordure circulaire de l'orifice central (25), et l'autre externe (28), comportant une première partie rectiligne (29) prolongée par une seconde partie courbe (30). 6.- Buse de brumisation selon la 5, caractérisée en ce que les parties rectilignes (27 et 29) des bordures latérales de la canalisation (26) sont légèrement convergentes en direction de la bordure circulaire de l'orifice central (25). 7.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la pastille plane (15) a une épaisseur comprise entre 0,1 et 0,4 mm. 8.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que l'orifice central (25) de la pastille plane (15) a un diamètre correspondant sensiblement au diamètre de la base de la chambre d'accélération conique (10). 9.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que la canalisation (22) du noyau interne (14), assurant l'alimentation de la chambre annulaire (20) en liquide sous pression, consiste en un canal axial (23) ménagé dans l'embase (16) du noyau (14), prolongé par au moins un canal radial (24) ménagé dans la tête (17) dudit noyau (14). 10.- Buse de brumisation selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce qu'elle comporte un dispositif stoppe-gouttes (9), ménagé au niveau de l'extrémité arrière (8) du corps de buse (2).30
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B
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B05
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B05B
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B05B 1
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B05B 1/34
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FR2888326
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A1
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PROCEDE D'EVALUATION DU VIEILLISSEMENT D'UNE HUILE MOTEUR
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1] La présente invention concerne généralement les systèmes de lubrification des moteurs à combustion interne et plus particulièrement une méthode pour estimer le niveau d'oxydation d'une huile moteur et recommander une vidange à bon escient. 2] Ces dernières années, les nombreuses améliorations apportées tant au niveau des moteurs à combustion interne qu'au niveau des huiles de lubrification ont permis d'espacer de façon notable la fréquence des vidanges recommandées par le constructeur pour un fonctionnement optimal du véhicule. Néanmoins, la clientèle automobile reste sensible sur ce point et exprime un voeu persistant de réduction encore accrue de la fréquence des vidanges. 3] Le plus souvent, les recommandations des constructeurs sont basées sur des critères élémentaires relativement empiriques tels que le kilométrage parcouru et/ou la durée écoulée depuis la dernière vidange. Or, l'usure d'une huile moteur dépend certes du kilométrage parcouru mais aussi, et surtout, des conditions dans lesquelles ces kilomètres ont été parcourus, en particulier du type de parcours (cycle urbain, autoroute, etc.), de la vitesse du véhicule et du type de conduite adoptée par le conducteur. 4] Pour mieux prendre en compte certains de ces paramètres, on a proposé des algorithmes qui pondèrent le facteur par la température de l'huile. Néanmoins, ces algorithmes ne font qu'estimer l'usure supposée de l'huile et non son usure effective essentiellement liée à son oxydation. Or cette usure effective dépend également de paramètres extrinsèques très difficilement pris en compte. Par exemple, la rapidité avec laquelle une huile pour moteurs se dégrade dépend aussi de la qualité de l'huile utilisée. Si les algorithmes sont basés sur l'hypothèse de l'utilisation d'une huile de relativement mauvaise qualité (peu fluide), les usagers qui privilégient la qualité sont incités à remplacer une huile pourtant faiblement oxydée. 5] Un autre facteur à prendre en compte est celui du rafraîchissement de l'huile par appoint. En effet, il est bien connu que la fréquence des vidanges peut être réduite si le volume d'huile est augmenté. Et de fait, de nombreux véhicules sont de 2888326 -2 nos jours équipés de réservoir à huile de contenance accrue par rapport à ce qui existait il y a quelques années. Néanmoins, il est clair qu'un tel accroissement du volume du réservoir à des limites, tant au niveau de l'encombrement qu'au niveau de l'acceptabilité par la clientèle sensible au coût du remplacement de tout le volume d'huile. Mais de nombreux usagers obtiennent un effet similaire en ajoutant des petites quantités d'huile fraîche de façon régulière entre deux opérations de vidange. Là encore, ceci contribue à une moindre dégradation de l'huile et donc à la possibilité d'un espacement des vidanges, possibilité qui ne pourra certes pas être prise en compte par un algorithme basé sur un modèle simple comme ceux évoqués plus haut. 6] L'usure d'une huile moteur est essentiellement liée à son oxydation qui a quatre conséquences directes: l'augmentation de la viscosité de l'huile, l'augmentation de l'acidité de l'huile, la formation de dépôts, vernis et boues et le noircissement de l'huile. Ces facteurs sont utilisés, seuls ou en combinaison, par des techniques de laboratoire basées sur des prélèvements. A l'évidence, ces techniques ne sont pas adaptées pour des véhicules de particulier et en soi, ne sont pas une solution à la demande d'un entretien simplifié. 7] Il subsiste donc un besoin d'un moyen simple pour recommander une vidange de façon opportune, en tenant compte de l'état réel de vieillissement de l'huile de lubrification. 8] Selon une première variante de l'invention, ce but est atteint par un procédé consistant à évaluer l'indice de réfraction de l'huile par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse à l'huile par un guide d'onde pour une pluralité de longueur d'onde de façon à analyser et le vieillissement dû à la modification de la composition chimique de l'huile (essentiellement du fait de son oxydation) et celui dû à sa contamination par des corps étrangers polluants tels notamment du carburant ou de l'eau. 9] L'invention repose sur un principe physique bien connu, à savoir que tout matériau, quel que soit son état gazeux, liquide ou solide, peut être caractérisé par sa constante diélectrique. La constante diélectrique varie avec la pression, la température et dans le cas d'un mélange avec la concentration relative de chacun de ses constituants. Une mesure précise de la constante diélectrique d'une solution dont les constituants sont connus permet bien souvent d'en déduire sa composition exacte. 0] Un moyen simple de détermination de la constante diélectrique d'un fluide consiste dans la mesure de la valeur de la capacité formée par deux électrodes séparées par une épaisseur connue du fluide testé. D'une mise en oeuvre très aisée dans un laboratoire, cette méthode nécessiterait un aménagement important du véhicule et/ou la mise en place d'un circuit de dérivation pour effectuer le prélèvement du fluide. 1] Une autre approche bien connue est basée sur une méthode optique. En effet, la constante diélectrique est une grandeur caractéristique de la réponse d'un matériau à un champ électrique. La lumière étant une onde électromagnétique, sa propagation à travers un matériau est affectée par la valeur de la constante électrique dudit matériau. L'indice de réfraction d'un fluide est donc une mesure indirecte de la constante diélectrique. Par ailleurs, dans le cas d'un mélange, l'indice de réfraction du mélange à une valeur intermédiaire entre celles des indices de réfraction des constituants individuels du mélange, pondérée par les fractions (volumiques, massiques) desdits constituants. Dans le cas d'un mélange biocarburant/hydrocarbure, le problème est simplifié dans la mesure où la nature des constituants du mélange et donc leurs indices de réfraction respectifs est connue. 2] Il a été proposé d'appliquer cette approche optique pour déterminer la composition d'un mélange alcool/fuel dans un véhicule automobile. La publication de brevet européen 0 441 056 au nom de Ford Motor Company Ltd décrit ainsi un dispositif selon lequel le fluide testé circule dans un volume de forme hémisphérique qui redirige la lumière provenant d'une source lumineuse vers un détecteur. La quantité de lumière reçue par le détecteur dépend de l'indice de réfraction du fluide, de sorte qu'on peut en déduire la composition du fluide emprisonnée dans l'hémisphère. Un tel système est très complexe à mettre en oeuvre. 3] Selon le brevet US 5 015 091 au nom de Mitsubishi Denki K.K, la concentration en éthanol d'un carburant est déterminée à l'aide d'un prisme empli du fluide testé. La déviation du faisceau lumineux varie en fonction de l'indice de réfraction du fluide. Ce système est sensible aux contraintes mécaniques et là encore, nécessite une modification du circuit de carburant pour y inclure un accès optique prismatique. 4] Selon les cas, l'évaluation de l'indice de réfraction peut comporter une étape d'estimation de la valeur réelle de cet indice ou simplement de la variation de cet indice par rapport à celui de l'huile. 5] Dans un mode de réalisation particulièrement simple de mise en oeuvre, le guide d'onde peut être constitué par une fibre optique. 6] L'étape d'analyse du faisceau lumineux réfléchi est effectuée de préférence au moyen d'un détecteur après séparation du faisceau réfléchi. 7] Dans une variante préférée de l'invention, l'extrémité du guide d'onde plongée dans l'huile est directement placée dans le réservoir d'huile et l'évaluation du vieillissement est prise en compte pour générer un signal recommandant une vidange au conducteur. 8] L'invention sera bien comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se referant aux dessins annexes, parmi lesquels: [0019] la figure 1 est un schéma de principe de la propagation d'une onde plane non polarisée entre deux milieux d'indice n, et n2; [0020] La figure 2 est un schéma illustrant un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention; [0021] La figure 3 est un schéma de principe montrant les trajets des faisceaux lumineux à l'interface guide d'onde- mélange; [0022] La figure 4 est un schéma illustrant une jonction en Y selon l'invention; et [0023] La figure 5 est un schéma de principe illustrant le fonctionnement de l'invention. 4] Comme il ressort de manière bien connue des relations constitutives dans le cadre de la théorie générale de l'électromagnétisme de Maxwell, l'information optique sur la constante diélectrique si du matériau i est contenu dans l'indice de réfraction n. du milieu qui dans le cas d'un isolant non magnétique est donné par: [0025] Pour mesurer optiquement l'indice de réfraction plusieurs stratégies peuvent être employées. Si, comme illustré figure 1, on appelle n2 l'indice du milieu que l'on cherche à mesurer et n, l'indice du milieu de référence, conformément à la loi de Snell-Descartes sur la réfraction de la lumière, pour une onde non polarisée, le produit de l'indice de réfraction n, par le sinus de l'angle d'incidence i d'un rayon dans un premier milieu est égal au produit de l'indice de réfraction par le sinus de l'angle de réfraction t d'un second milieu, ou encore: ni sin a = n2 sin t [0026] Des relations équivalentes peuvent être écrites dans le cas des ondes non planes et/ou polarisées. 7] Si on mesure l'intensité des faisceaux réfléchi ou réfracté à l'interface du milieu dont on cherche à mesurer l'indice, et si on note n le rapport des indices n, et n2 (n = n2), les coefficients de réflexion R et de transmission T en incidence normale nl pour une onde non polarisée sont donnés par: R= /n 12 + 4n T _ (n + 1)2 [0028] De ces équations, on en déduit que la forme de la courbe donnant le coefficient de réflexion à l'incidence normale en fonction de l'indice de réfraction n2 à déterminer est une parabole. Le maximum de sensibilité est obtenu lorsque les indices n, et n2 sont très différents. 9] Différents systèmes ont été proposés qui utilisent la déviation du faisceau réfracté, proportionnelle à l'indice de réfraction, pour mesure cet indice de réfraction. Ces systèmes nécessitent un accès optique au liquide dont on veut connaître les caractéristiques ainsi qu'un alignement précis et sont, de par leur conception, sensibles aux chocs et vibrations ce qui est pénalisant dans une application automobile. 0] Tel n'est pas le cas de la présente invention qui permet de mesurer l'indice de réfraction d'un fluide automobile pour en déduire ses caractéristiques physiques de façon non intrusive, sans avoir à modifier le réservoir. La technique proposée dans l'invention, surtout dans ses variantes préférées est peu encombrante, robuste et facilement industrialisable, pouvant être notamment basée sur des technologies semiconducteur bien connues dans le monde des télécommunications. Elle est très facilement intégrable dans un véhicule, sans nécessiter de modification de ce dernier. 1] Le principe du réfractomètre selon l'invention est décrit en relation avec la figure 2 qui illustre une première variante de l'invention essentiellement constituée par une source lumineuse 1, un guide d'onde 2 dont une extrémité est plongée dans le fluide mesuré 3 placé dans une enceinte 4. Cette enceinte peut être par exemple constituée par les parois du réservoir d'huile de lubrification du moteur du véhicule, avec une fibre optique ayant par exemple un diamètre extérieur (gaine comprise) de l'ordre de 1 à 5 mm, baignant dans ce réservoir. 2] La source lumineuse 1 utilisée est par exemple une diode électroluminescente (LED), choisie de manière préférée en raison de son coût. Les diodes électroluminescentes commercialisées peuvent émettre une lumière blanche ou une lumière colorée. 3] Pour autant, il est aussi possible d'utiliser un laser ou tout autre source pouvant être injectée dans un guide d'onde, notamment une fibre optique sans trop de pertes. La longueur d'onde du faisceau incident se situe de préférence hors des plages d'absorption du liquide dont on veut mesurer l'indice et si possible, dans un domaine spectral où des détecteurs sensibles et de faible coût sont disponibles. L'émission de lumière peut se faire de façon continue ou par impulsions. Cette dernière méthode est préférée car elle permet de synchroniser la détection du faisceau réfléchi avec son émission, et par la même, de filtrer de façon simple un éventuel bruit de fond. Par ailleurs, certaines sources lumineuses ont une puissance maximale d'émission qui peut être par exemple dix fois plus grande que la puissance d'émission en continu. Utiliser un mode par impulsion permet ainsi d'utiliser une source peu coûteuse, mais néanmoins puissante améliorant ainsi la qualité de la mesure. 4] Le guide d'onde est de préférence une fibre optique, c'est-à-dire un moyen bien adapté dans un environnement soumis à de multiples sources de vibrations comme une automobile. 5] Dans le dispositif selon l'invention, l'indice de réfraction du guide d'onde correspond à l'un des deux indices n, et n2, le second étant l'indice du mélange. Pour simplifier l'interprétation de la mesure, il est préférable que l'indice de réfraction du guide d'onde soit en dehors de l'intervalle correspondant aux indices de réfraction possible pour l'huile. 6] Une huile vieillit essentiellement pour deux raisons: d'une part, elle est polluée par des gouttelettes de carburants, d'autre part, elle s'oxyde. Etudier une huile selon au moins deux longueurs d'onde distinctes permet d'étudier ces deux aspects. 7] Dans une variante de l'invention, le guide d'onde peut être choisi tel que son indice de réfraction soit essentiellement identique à celui d'une huile de vidange neuve correspondant aux recommandations du constructeur est utilisée. Dans ces conditions, la réponse du détecteur sera essentiellement linéaire, la réfraction augmentant avec le vieillissement de l'huile. 8] A noter que si le guide d'onde est constitué par une fibre optique, il est aisé d'obtenir un ajustement de cet indice de réfraction, par exemple par dopage ou en choisissant de façon idoine le rapport entre les diamètres intérieur (coeur) et extérieur (gaine) de la fibre, toute technique bien connue de l'industrie des fibres optiques. 9] Il est aussi possible de choisir un guide d'onde dit multi-mode, autrement dit transmettant des faisceaux lumineux non unidirectionnels. L'invention peut ainsi être mise en oeuvre en choisissant une fibre optique avec un coeur relativement épais , généralement considérée comme de qualité inférieure notamment par rapport aux applications dans la télécommunication, et surtout, le faisceau lumineux n'a pas besoin d'être très fin et précis, comme ce serait le cas notamment avec une source relativement onéreuse tel qu'une source de rayon laser. 0] Le principe de la mesure reposant sur la détection du faisceau réfléchi, il va de soi que le guide d'onde doit être tel que le faisceau réfléchi peut être effectivement renvoyé. Ceci écarte les fibres optiques ayant une extrémité taillée en biseau notamment en vue de minimiser les réflexions, alors que la préférence ira pour les guides d'onde présentant une face terminale clivée, perpendiculaire à la direction générale du faisceau lumineux. Figure 3 sont représentés les trajets des faisceaux lumineux à l'interface du guide d'onde et du mélange. Sur cette figure, lo désigne l'intensité du faisceau émis par la source lumineuse en direction du mélange d'indice de réfraction n2, IT, la part du faisceau lumineux transmis, IR la partie réfléchie et n, l'indice de réfraction de la fibre optique. 1] Le système représenté à la figure 2 comporte de plus un système de séparation 5 pour accéder au faisceau réfléchi. Ce séparateur peut être par exemple une lame séparatrice, un cube séparateur ou autre moyen équivalent bien connu des spécialistes optique. Dans une variante plus spécialement préférée, ce séparateur est une jonction de fibres optiques en X ou de préférence encore en Y, l'injection se faisant de préférence par une des deux branches, comme illustré figure 4. 2] Dans le cas d'une jonction Y, considérée comme deux branches fusionnant en une branche, le faisceau lumineux est introduit par une des deux branches initiales, rejoint la branche commune, est reflété et le faisceau réfléchi est détecté dans la seconde branche. Ceci est illustré figure 3, dans laquelle E correspond à la source lumineuse émettrice, D au détecteur et R au milieu réfléchissant. Ce mode de réalisation convient notamment lorsque la source est à un instant donné, monochromatique (cas où des diodes de couleurs sont utilisées tour à tour par exemple). Avantageusement, cette jonction Y sera telle que la plus grande partie du faisceau réfléchi est dirigée vers le détecteur, par exemple 99% du faisceau réfléchi étant dirigé vers le détecteur et seule la partie résiduelle, de l'ordre d'au plus 1% continue en direction de la source lumineuse. 3] Une jonction en X est également possible, avec par rapport au cas précédent une branche supplémentaire munie d'un second détecteur servant de donnée de référence. 4] Dans une autre variante de l'invention, le dispositif ne comporte pas de séparateur proprement dit mais une zone dans laquelle la fibre est dénudée (ou du moins est transparente à un rayon lumineux ayant une composante non strictement parallèle à la direction principale de la fibre. En effet, si la fibre est multi-mode, le faisceau lumineux se propage en partie par une succession de bifurcation contre les parois. Avec un trou dans la fibre, en regard duquel est placé un détecteur, on peut mesurer l'amplitude de la fuite et en déduire l'amplitude du faisceau réfléchi. Cette technique peut demander un étalonnage, par exemple en utilisant un mélange ayant un indice de réfraction identique à celui du guide d'onde de façon à identifier la fuite du faisceau lumineux émis. 5] Le dispositif selon l'invention comporte aussi au moins un détecteur 6 permettant de mesurer l'intensité du faisceau réfléchi Ce détecteur est par exemple du type photodiode, joulemètre etc. Le détecteur est associé à une électronique de mesure et de commande, ici non représenté. Un dispositif du même type pourra être utilisé pour le détecteur optionnel 7, utilisé pour mesurer une intensité de référence ou pour détecter une panne du système d'éclairage. 6] Un mode de fonctionnement de l'invention est décrit ci-après en référence à la figure 5, dans laquelle les éléments communs avec la figure 2 portent les mêmes références. La lumière est injectée dans l'un des bras 10 du coupleur 5, ici un coupleur en Y. La lumière traverse le coupleur et est guidée dans la branche 11 jusqu'à l'extrémité sonde immergée dans le liquide dont on cherche à mesurer l'indice de réfraction. A l'interface entre la fibre et le liquide, la lumière est réfléchie vers l'intérieur de la fibre. L'intensité du faisceau réfléchi dépend du l'indice du liquide dans lequel la fibre est plongée. Le faisceau réfléchi est guidé par la fibre et une partie ressort par la branche 12 du coupleur 5 pour y être évalué par un détecteur. A partir de cette mesure on peut en déduire l'indice de réfraction du liquide. Un coupleur en X peut aussi être utilisé pour mesurer simultanément une intensité de référence avec un autre détecteur. - Io - [0047] Comme selon l'invention, on analyse le faisceau réfléchi sur une pluralité de longueurs d'onde, la détection pourra être effectuée par exemple, suite à un multiplexage de plusieurs réfractomètres en s'assurant que chaque émetteur fonctionne à une longueur d'onde différente. En reconstituant la courbe de dispersion chromatique du liquide on a ainsi une information supplémentaire pour l'analyser. Un moyen simple consiste par exemple à utiliser un ensemble de diodes électroluminescentes colorées, avec un mécanisme de type barillet pour sélectionner la diode de la couleur voulue. 8] Dans une autre variante de l'invention, la source lumineuse est choisie telle qu'elle émet dans une large gamme spectrale (là encore les diodes électroluminescentes constituent une solution commerciale de mise en oeuvre relativement simple) associée à un ensemble de détecteurs placés en aval d'un filtre interférentiel. On pourra utiliser par exemple un coupleur 6DB, c'est-à-dire un coupleur qui décompose le signal réfléchi en 4 signaux portés par les 4 branches qui reçoivent chacune 'A de l'intensité réfléchie. L'une des branches étant utilisée pour la source, on va pouvoir équiper chacune des 3 autres branches avec un filtre interférentiel de façon à détecter le rayon réfléchi dans une longueur d'onde donnée. Les filtres interférentiels seront de préférence de type réseau de Bragg, qui ont l'avantage de pouvoir faire partie intégrante de la fibre, et donc constituent des systèmes robustes. 9] De la description faite ci-dessus, l'homme de l'art ne manquera pas de noter que le procédé selon l'invention est mis en oeuvre essentiellement via une simple fibre optique de quelques millimètres de diamètre, plongée dans le mélange à étudier. La conception ne nécessite aucun alignement et est très robuste mécaniquement. Toute la partie électronique de traitement du signal peut être éventuellement (mais non obligatoirement) réalisée en technologie semi-conducteur et fibre optique, c'est à dire en utilisant des technologies à faible coût, très largement maîtrisées et pouvant être facilement fabriquées à grande échelle. 0] De façon plus générale, l'invention s'applique notamment à tous les fluides utilisés dans des véhicules automobiles, notamment carburants et huile de lubrification, en permettant de contrôler qu'ils sont conformes à des spécifications de base, et le cas échéant en intégrant l'information sur la nature du fluide disponible dans les stratégies de contrôle moteur, ou en recommandant un remplacement du fluide si besoin est. 1] Dans la mesure où l'invention permet d'étudier le vieillissement d'une huile selon ces deux aspects principaux, il est aussi possible de prévoir des moyens pour afficher cette information, ou du moins pour la mémoriser par exemple dans des moyens de stockage associés à l'ordinateur de bord du véhicule, ce qui permettra d'optimiser la maintenance du véhicule, sachant que l'huile est par exemple trop contaminée, et en préconisant donc des réparations adaptées. - 12 -
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Procédé d'évaluation du vieillissement d'une huile moteur comportant l'évaluation de l'indice de réfraction du mélange par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse à l'huile par un guide d'onde pour une pluralité de longueur d'onde du faisceau incident de façon à observer le vieillissement dû à la modification de la composition chimique de l'huile et celui dû à la contamination par des corps étrangers.
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Revendications 1. Procédé d'évaluation du vieillissement d'une huile moteur comportant l'évaluation de l'indice de réfraction du mélange par l'analyse de la réflexion par le mélange d'un faisceau lumineux convoyé d'une source lumineuse à l'huile par un guide d'onde pour une pluralité de longueur d'onde du faisceau incident de façon à observer le vieillissement dû à la modification de la composition chimique de l'huile et celui dû à la contamination par des corps étrangers. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le guide d'onde est multi mode. 3. Procédé selon la 1, comportant de plus une étape de séparation du faisceau lumineux réfléchi. 4. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape de séparation du faisceau lumineux réfléchi est effectuée au moyen d'une jonction Y. 5. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le guide d'onde est une fibre optique. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la fibre optique est choisie telle que son indice de réfraction est égal à celui d'une huile recommandée par le constructeur pour le véhicule. 7. Procédé selon l'une des 4 à 6, caractérisée en ce que l'extrémité de la fibre optique en contact avec le mélange présente une face clivée. 8. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la source lumineuse est une source laser. 9. Procédé selon l'une des 1 à 7, dans lequel la source lumineuse est une diode électroluminescente. - 13 - 10. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la source lumineuse est polychromatique. 11. Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel le mélange est placé dans le réservoir d'huile d'un véhicule motorisé. 12. Procédé selon la 11 selon un signal d'alerte est généré pour recommander une vidange. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que des moyens sont de plus prévus pour afficher ou mémoriser l'information sur la nature du vieillissement de l'huile.
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G,F
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G01,F01
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G01N,F01M
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G01N 21,F01M 11
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G01N 21/41,F01M 11/10
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FR2892354
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A1
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DISPOSITIF DE COULISSEMENT DE SIEGE POUR VEHICULE
| 20,070,427 |
Cette invention se rapporte d'une manière générale à un 5 dispositif de coulissement de siège pour véhicule. ARRIERE-PLAN Des dispositifs de coulissement de sièges pour véhicules connus sont décrits dans les documents JP2001-47 896A et 10 JP11-286 230A. Le dispositif de coulissement de siège pour véhicule décrit dans le document JP2001-47 896A comprend un rail inférieur fixé à un plancher de véhicule, un rail supérieur fixé à un siège de véhicule et supporté par le rail inférieur de façon à pouvoir se déplacer par rapport à celui-ci, et un 15 mécanisme de verrouillage. Le mécanisme de verrouillage comprend de multiples parties de verrouillage disposées au niveau du rail inférieur le long d'une direction longitudinale de celui-ci, un élément de verrouillage disposé au niveau du rail supérieur et pouvant tourner autour d'un axe de rotation s'étendant dans une 20 direction longitudinale du rail supérieur de façon à pouvoir s'engager ou se détacher des parties de verrouillage, et une patte de fixation destinée à supporter l'élément de verrouillage dans un sens de l'axe de rotation. Conformément à un tel dispositif de coulissement de siège pour véhicule, une partie 25 supportée de l'élément de verrouillage est supportée par une partie de support de la patte de fixation au moyen d'une bille et autre. Donc, la patte de fixation, l'élément de verrouillage et la bille sont disposés selon un contact par point, en réduisant de cette manière la résistance à la rotation de 30 l'élément de verrouillage et en limitant un déplacement de l'élément de verrouillage dans la direction longitudinale du rail supérieur. Par conséquent, l'élément de verrouillage peut tourner aisément autour de l'axe de rotation et le jeu de l'élément de verrouillage dans la direction longitudinale du 35 rail supérieur peut être empêché. Le dispositif de coulissement de siège pour véhicule décrit dans le document JP11-286 230A comprend un rail inférieur fixé à un plancher de véhicule, un rail supérieur fixé à un siège de véhicule et supporté par le rail inférieur de façon à pouvoir se 40 déplacer par rapport à celui-ci, et un mécanisme de verrouillage. Le mécanisme de verrouillage comprend de multiples parties de verrouillage disposées au niveau du rail inférieur le long d'une direction longitudinale de celui-ci, une broche prévue au niveau du rail supérieur et comportant un axe de rotation s'étendant dans une direction longitudinale du rail supérieur, un élément de verrouillage pouvant tourner autour de l'axe de rotation et pouvant s'engager avec les parties de verrouillage ou se détacher de celles-ci, et une patte de fixation destinée à supporter l'élément de verrouillage dans un sens de l'axe de rotation. Conformément à un tel dispositif de coulissement de siège pour véhicule, de petites saillies sont formées sur les faces opposées de la patte de fixation avec l'élément de verrouillage, respectivement. Au moment de l'assemblage de la patte de fixation et de l'élément de verrouillage, les saillies sont tout d'abord superposées et ensuite rivetées. Puis, l'élément de verrouillage est tourné par rapport à la patte de fixation, en formant de cette manière un intervalle approprié entre l'élément de verrouillage et la patte de fixation. C'est-à-dire que l'élément de verrouillage est légèrement lâche dans un sens de l'axe de rotation. Avec cet intervalle approprié, une résistance à une rotation de l'élément de verrouillage peut être minimisée et un mouvement de l'élément de verrouillage dans la direction longitudinale du rail supérieur peut être réduit à un certain niveau. Par conséquent, l'élément de verrouillage peut tourner aisément autour de l'axe de rotation et un jeu de l'élément de verrouillage dans la direction longitudinale du rail supérieur peut être réduit dans une certaine mesure. Cependant, conformément au dispositif de coulissement de siège pour véhicule décrit dans le document JP2001-47 896A, un écart de la patte de fixation dans la direction longitudinale (ou sur un côté extérieur et un côté intérieur) du rail supérieur n'est pas totalement limité. Par exemple, lorsqu'un occupant bascule un siège dans la direction longitudinale d'un véhicule ou qu'une petite accélération est appliquée à un siège lorsque le véhicule roule, la patte de fixation peut légèrement se décaler, ce qui peut conduire à une assise inconfortable. En outre, conformément au dispositif de coulissement de siège pour véhicule décrit dans le document JP11-286 230A, la déviation de la patte de fixation sur un côté intérieur de celle-ci peut être empêchée par la broche. Cependant, la déviation de la patte de fixation sur un côté extérieur de celle-ci ne peut pas être totalement empêchée. Donc, lorsqu'un occupant bascule un siège dans la direction longitudinale d'un véhicule ou qu'une petite accélération est appliquée sur un siège lorsqu'un véhicule roule, la patte de fixation peut légèrement dévier, ce qui peut résulter en une assise inconfortable. En outre, en raison de l'intervalle prévu dans une direction de l'axe de rotation de l'élément de verrouillage, le jeu de l'élément de verrouillage ne peut pas être totalement empêché, ce qui entrave de cette manière une assise confortable. Donc, il existe un besoin d'un dispositif de coulissement de siège pour véhicule qui puisse assurer une sensation d'assise confortable. RESUME DE L'INVENTION Conformément à un aspect de la présente invention, un dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend un rail inférieur fixé à un plancher de véhicule, un rail supérieur fixé à un siège de véhicule et supporté par le rail inférieur de façon à pouvoir se déplacer par rapport à celui-ci, et un mécanisme de verrouillage comprenant de multiples parties de verrouillage disposées au niveau du rail inférieur le long d'une direction longitudinale de celui-ci, un élément de verrouillage disposé au niveau du rail supérieur et tournant autour d'un axe de rotation s'étendant dans une direction longitudinale du rail supérieur de façon à pouvoir s'engager avec les parties de verrouillage ou s'en détacher et une patte de fixation destinée à supporter l'élément de verrouillage dans un sens de l'axe de rotation, caractérisé en ce que le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend en outre un élément d'empêchement de déviation destiné à empêcher une déviation de la patte de fixation dans le sens de l'axe de rotation, le moyen d'empêchement de déviation étant prévu de façon solidaire du rail supérieur. Conformément à l'invention mentionnée ci-dessus, l'élément d'empêchement de déviation est prévu en un seul bloc sur le rail supérieur de façon à empêcher la déviation de la patte de fixation dans un sens de l'axe de rotation. Donc, la déviation de la patte de fixation dans la direction longitudinale du rail supérieur peut être empêchée. Même si un occupant d'un véhicule secoue un siège dans la direction longitudinale d'un véhicule ou qu'une petite accélération est appliquée à un siège alors que le véhicule roule, la déviation de la patte de fixation peut être empêchée. Une assise confortable peut par conséquent être garantie. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les éléments caractéristiques précédents de la présente invention, ainsi que d'autres, deviendront plus évidents d'après la description détaillée suivante considérée en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme à un 15 premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 2 est une vue en coupe transversale partielle du dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme au premier mode de réalisation de la présente invention, La figure 3 est une vue en perspective éclatée du dispositif 20 de coulissement de siège pour véhicule conforme à un second mode de réalisation de la présente invention, La figure 4 est une vue en coupe transversale partielle du dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme au second mode de réalisation de la présente invention, 25 La figure 5 est une vue en perspective éclatée du dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme à un troisième mode de réalisation de la présente invention, La figure 6 est une vue en coupe transversale partielle du dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme au 30 troisième mode de réalisation de la présente invention, Les figures 7A, 7B, 7C et 7D sont des vues en coupe transversale représentant chacune une relation entre une broche et une patte de fixation conformément à une autre variante du troisième mode de réalisation, 35 Les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale représentant chacune une relation entre la broche et la patte de fixation conformément à une autre variante du troisième mode de réalisation, Les figures 9A et 9B sont des vues en coupe transversale 40 représentant chacune une relation entre la broche et la patte de fixation conformément à une autre variante du troisième mode de réalisation, et La figure 10 est une vue latérale d'ensemble d'un siège de véhicule. DESCRIPTION DETAILLEE Des modes de réalisation de la présente invention seront expliqués en faisant référence aux dessins annexés. Les figures 1 et 2 représentent un dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme à un premier mode de réalisation. Le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend une paire de rails inférieurs 1 fixés à un plancher de véhicule 90 des deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, et une paire de rails supérieurs 2 fixés à un siège de véhicule 80 sur les deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, et supportés par les rails inférieurs 1 de façon à pouvoir se déplacer par rapport à ceux-ci dans une direction longitudinale du véhicule comme représenté sur la figure 10. En outre, comme représenté sur les figures 1 et 2, le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend un mécanisme de verrouillage 10 prévu entre chaque rail inférieur 1 et chaque rail supérieur 2. Sur la figure 1, seul le rail supérieur, le rail inférieur et le mécanisme de verrouillage du côté du siège de véhicule sont illustrés. Un agencement similaire existe de l'autre côté du siège de véhicule. De multiples trous de verrouillage 11 qui constituent le mécanisme de verrouillage 10 sont formés sur un côté intérieur de chaque rail inférieur 1 le long d'une direction longitudinale de celui-ci. Une ouverture 3, dans laquelle un levier de verrouillage 13 et une patte de fixation 14 (qui seront expliqués ultérieurement) sont insérés, est formée sur le rail supérieur 2. Des faces d'extrémité 3a et 3b servant de moyen d'empêchement de déviation sont formées sur les deux extrémités de l'ouverture 3, respectivement, dans une direction longitudinale de celui-ci. Le moyen d'empêchement de déviation peut être prévu en un seul bloc sur le rail supérieur 2, c'est-à-dire une partie du rail supérieur 2 est constituée en tant que moyen d'empêchement de déviation, un élément comprenant le moyen d'empêchement de déviation est fixé au rail supérieur 2 de façon à être formé de façon solidaire de celui-ci, ou autre. Comme représenté sur les figures 1 et 2, le mécanisme de verrouillage 10 comprend des trous de verrouillage 11 servant de partie de verrouillage, des billes 12, le levier de verrouillage 13 qui sert d'élément de verrouillage, et la patte de fixation 14. Le levier de verrouillage 13 peut tourner autour d'un axe de rotation 15 s'étendant dans une direction longitudinale du rail supérieur 2 comme dans un état dans lequel le levier de verrouillage 13 est assemblé sur le rail supérieur 2. Chaque bille 12 représente une sphère rigide qui garantit une rotation uniforme du levier de verrouillage 13 autour de l'axe de rotation 15 et qui empêche un Bleu du levier de verrouillage 13. Le levier de verrouillage 13 comprend une partie de crochet de verrouillage 13a agencée sur un côté inférieur et pouvant s'engager avec les trous de verrouillage 11 ou se détacher de ceux-ci. En outre, le levier de verrouillage 13 comprend une partie d'enclenchement 13b agencée sur un côté supérieur. Une partie d'appui d'un levier de commande (non représenté) qui fonctionne pour faire tourner le levier de verrouillage 13 établit un contact ou s'engage avec la partie d'enclenchement 13b. Deux plaques de rotation 13c servant chacune de partie supportée telle que supportée par la patte de fixation 14, sont formées de façon solidaire sur les deux extrémités du levier de verrouillage 13, respectivement. Chaque plaque de rotation 13c comprend une partie concave 13d présentant une face concave hémisphérique présentant un rayon de courbure supérieur à celui d'une sphère périphérique extérieure de la bille 12. La patte de fixation 14 est fixée au rail supérieur 2 sur un côté supérieur du rail inférieur 1. Deux plaques de support 14a servant chacune de partie de support supportant le levier de verrouillage 13 sont formées de façon solidaire sur les deux extrémités de la patte de fixation 14, respectivement. Chaque plaque de support 14a comprend une partie concave 14b comportant une face concave hémisphérique ayant un rayon de courbure supérieur à celui de la sphère périphérique extérieure de la bille 13. La partie concave 14b est formée de façon à faire face à la partie concave 13d de la plaque de rotation 13c. De plus, une plaque d'empêchement de déviation 14c est formée de façon solidaire entre les deux plaques de support 14a de la patte de fixation 14. C'est-à-dire que la plaque d'empêchement de déviation 14c est formée de façon solidaire sur la patte de fixation 14, qui est fixée au rail supérieur 2, de façon à faire face à chaque plaque de rotation 13c. Chaque bille 12 est prise en sandwich entre la partie concave 14b de la plaque de support 14a et la partie concave 13d de la plaque de rotation 13c. Donc, le levier de verrouillage 13 est supporté par la patte de fixation 14 au moyen des billes 12 et peut tourner autour de l'axe de rotation 15 s'étendant dans la direction longitudinale du rail supérieur 2. Un ressort à lame 16 est disposé à l'intérieur de sections des rails 1 et 2. Le ressort à lame 16 comprend un trou de montage 16a à une première extrémité, au moyen duquel le ressort à lame 16 est fixé au rail supérieur 2. En outre, le ressort à lame 16 comprend un trou allongé 16b à l'autre extrémité, au moyen duquel le ressort à lame 16 peut être déplacé dans la direction longitudinale du rail supérieur 2. Le ressort à lame 16 comprend une partie pliée en forme d'arc sur un centre, au moyen de laquelle le ressort à lame 16 établit un contact avec le levier de verrouillage 13 ou s'engage avec celui-ci et sollicite le levier de verrouillage 13 dans une direction dans laquelle la partie de crochet de verrouillage 13a s'engage avec les trous de verrouillage 11. Conformément au premier mode de réalisation présentant la structure mentionnée ci-dessus, les faces d'extrémité 3a et 3b de l'ouverture 3 et la plaque d'empêchement de déviation 14c de la patte de fixation 14 sont prévues de façon à faire face aux plaques de support 14a de la patte de fixation 14 et aux plaques de rotation 13c du levier de verrouillage 13. Donc, la déviation de la patte de fixation 14 dans la direction longitudinale du rail supérieur 2 (sur un côté extérieur et un côté intérieur) peut être empêchée. En outre, conformément au dispositif de coulissement de siège pour véhicule du présent mode de réalisation, la partie concave 14b de la plaque de support 14a, la partie concave 13d de la plaque de rotation 13c, et la bille 12 sont disposées selon un contact par point. Donc, une sensation d'assise confortable peut être assurée. Comme représenté sur la figure 2, les plaques de support 14a de la patte de fixation 14 font face aux faces d'extrémité 3a et 3b, respectivement, tout en présentant chacune un intervalle Xl entre elles. De plus, les plaques de rotation 13c du levier de verrouillage 13 font face aux faces d'extrémité de la plaque d'empêchement de déviation 14c de la patte de fixation 14, respectivement, tout en comportant chacune un intervalle X2 entre elles. A cet instant, chaque profondeur de la partie concave 14b de la plaque de support 14a et de la partie concave 13d de la plaque de rotation 13c est définie par Y1. La profondeur Y1 indique une quantité minimum de déviation grâce à laquelle le levier de verrouillage 13 se détache de la patte de fixation 14. Conformément au présent mode de réalisation, une relation Xl < Y1 est établie. Donc, même si la patte de fixation 14 ou le levier de verrouillage 13 est dévié, un détachement de la bille 12 peut être empêché. Les dimensions des intervalles respectifs Xl peuvent être égales les unes aux autres ou différentes les unes des autres. Les figures 3 et 4 représentent le dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme à un second mode de réalisation. Le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend une paire de rails inférieurs 40 fixés à un plancher de véhicule 90 sur les deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, une paire de rails supérieurs 50 fixés à un siège de véhicule 80 sur les deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, et supportés par les rails inférieurs 40 de façon à pouvoir se déplacer par rapport à ceux-ci dans la direction longitudinale du véhicule, et un mécanisme de verrouillage 60 prévu entre chaque rail inférieur 40 et chaque rail supérieur 50. Les pièces ou composants présentant la même structure que pour ceux du premier mode de réalisation portent les mêmes références numériques que pour le premier mode de réalisation et donc une explication est omise. De multiples trous de verrouillage 41 qui constituent le mécanisme de verrouillage 60 sont formés sur un côté intérieur de chaque rail inférieur 40 le long d'une direction longitudinale de celui-ci. Le rail supérieur 50 comprend les perforations 51 et 52 qui sont réalisées pour faire face aux trous de verrouillage 41 sur un côté intérieur ou un côté extérieur du rail inférieur 40. De plus, le rail supérieur 50 comprend des perforations 53 et 54 dans lesquelles une plaque de rotation 63c d'un levier de verrouillage 63, des plaques de support 65a et 66a d'une patte de fixation 64, et des billes 62 sont insérées. Des faces d'extrémité 53a et 53b servant de moyen d'empêchement de déviation sont formées sur les deux extrémités de la perforation 53, respectivement, dans une direction longitudinale du rail supérieur 50 alors que des faces d'extrémité 54a et 54b servant de moyen d'empêchement de déviation sont formées sur les deux extrémités de la perforation 54, respectivement, dans la direction longitudinale du rail supérieur 50. Comme représenté sur les figures 3 et 4, le mécanisme de verrouillage 60 comprend les trous de verrouillage 41 servant de partie de verrouillage, les perforations 51 et 52, les billes 62, le levier de verrouillage 63 servant d'élément de verrouillage et la patte de fixation 64. Le levier de verrouillage 63 comprend un axe de rotation 67 s'étendant dans la direction longitudinale du rail supérieur 50 comme dans un état dans lequel le levier de verrouillage 63 est assemblé sur le rail supérieur 50. La bille 62 est une sphère rigide qui garantit une rotation uniforme du levier de verrouillage 63 autour de l'axe de rotation 67 et qui empêche un jeu du levier de verrouillage 63. Le levier de verrouillage 63 comprend une partie de crochet de verrouillage 63a sur un côté supérieur et pouvant s'engager avec les trous de verrouillage 41 ou s'en détacher. De plus, le levier de verrouillage 63 comprend une partie d'enclenchement 63b sur un côté intérieur. Une partie d'appui d'un levier d'actionnement (non représenté) qui fonctionne pour faire tourner le levier de verrouillage 63, établit un contact avec la partie d'enclenchement 63b ou s'engage avec celle-ci. Deux plaques de rotation 63c servant chacune de partie supportée, telle que supportée par la patte de fixation 64, sont formées de façon solidaire sur les deux extrémités du levier de verrouillage 63, respectivement.. Chaque plaque de rotation 63c comprend une partie concave 63d présentant une face concave hémisphérique ayant un rayon de courbure supérieur à celui d'une sphère périphérique extérieure de la bille 62. La patte de fixation 64 comprend une première patte de fixation 65 et une seconde patte de fixation 66 dont les deux sont fixées au rail supérieur 50 sur un côté supérieur du rail inférieur 40. Des parties d'extrémité de la première patte de fixation 65 et de la seconde patte de fixation 66 sont formées de façon solidaire des plaques de support 65a et 66a, respectivement, servant de partie de support supportant le levier de verrouillage 63. Les plaques de support 65a et 66a comprennent des parties concaves 65b et 66b, respectivement, chacune comportant une face concave hémisphérique ayant un rayon de courbure supérieur à celui d'une sphère périphérique extérieure de la bille 62 et chacune faisant face à la partie concave 63d de la plaque de rotation 63c. Les billes 62 sont prises en sandwich entre la partie concave 65b de la plaque de support 65a et l'une de la partie concave 63d de la plaque de rotation 63c, et entre la partie concave 66b de la plaque de support 66a et l'autre de la partie concave 63d de la plaque de rotation 63c, respectivement. Donc, le levier de verrouillage 63 est supporté par la patte de fixation 64 au moyen des billes 62 et peut être entraîné en rotation autour de l'axe de rotation 67 s'étendant dans la direction longitudinale du rail supérieur 50. Conformément au dispositif de coulissement de siège pour véhicule présentant la structure mentionnée ci-dessus, les faces d'extrémité 53a et 53b et les faces d'extrémité 54a et 54b sont formées sur les perforations 53 et 54, respectivement, de façon à faire face aux plaques de support 65a et 66a de la patte de fixation 64 et aux plaques de rotation 63c du levier de verrouillage 63. Donc, une déviation de la patte de fixation 64 dans la direction longitudinale du rail supérieur 50 (sur un côté extérieur et un côté intérieur) peut être empêchée. De plus, du fait que les parties concaves 65b et 66b des plaques de support 65a et 66a, respectivement, les parties concaves 63d de la plaque de rotation 63c et les billes 62 sont agencées selon un contact par point, le mouvement du levier de verrouillage 63 dans la direction longitudinale du rail supérieur 5 peut être limité, en empêchant de cette manière un jeu du levier de verrouillage 63. La sensation d'assise confortable peut être garantie. Comme représenté sur la figure 4, les plaques de support 65a et 66a de la patte de fixation 64 sont opposées aux faces d'extrémité 53a et 54b des perforations 53 et 54, respectivement, tout en présentant chacune un intervalle X2 entre elles. De plus, les plaques de rotation 63c du levier de verrouillage 63 sont opposées aux faces d'extrémité 53b et 54a des perforations 53 et 54, respectivement, tout en ayant chacune l'intervalle X2 entre elles. A cet instant, chaque profondeur de la partie concave 65b ou 66b des plaques de support 65a ou 66a, et de la partie concave 63d de la plaque de rotation 63c est définie par Y2. La profondeur Y2 indique une quantité minimum de déviation de part laquelle le levier de verrouillage 63 se détache de la patte de fixation 64. Conformément au présent mode de réalisation, une relation X2 < Y2 est établie. Donc, même si la patte de fixation 64 ou le levier de verrouillage 63 est dévié, un détachement des billes 62 peut être empêché. Les dimensions des intervalles respectifs X2 peuvent être égales les unes aux autres ou différentes les unes des autres. Les figures 5 et 6 représentent le dispositif de coulissement de siège pour véhicule conforme à un troisième mode de réalisation. Le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend une paire de rails inférieurs 1 fixés à un plancher de véhicule 90 sur les deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, une paire de rails supérieurs 20 fixés à un siège de véhicule 80 sur les deux côtés dans le sens de la largeur, respectivement, et supportés par les rails inférieurs 1 de façon à pouvoir se déplacer par rapport à ceux-ci dans une direction longitudinale de véhicule, et un mécanisme de verrouillage 30 prévu entre chaque rail inférieur 1 et chaque rail supérieur 20. Les pièces ou composants présentant la même structure que celle du premier mode de réalisation portent les mêmes références numériques que pour le premier mode de réalisation et donc l'explication est omise. Comme représenté sur la figure 5, le rail supérieur 20 comprend une ouverture 23 dans laquelle un levier de verrouillage 33 et une patte de fixation 34 (qui seront décrits ultérieurement) sont insérés. Les faces d'extrémité 23a et 23b servant de moyen d'empêchement de déviation sont formées sur les deux extrémités de l'ouverture 23, respectivement, dans une direction longitudinale de celui-ci. Le mécanisme de verrouillage 30 comprend des trous de verrouillage 11 servant de partie de verrouillage, une broche 32, le levier de verrouillage 33 servant d'élément de verrouillage, et la patte de fixation 34. Des faces émoussées hémisphériques 32a sont formées sur les deux extrémités de la broche 32, respectivement. La broche 32 est reliée au levier de verrouillage 33 par soudage. Le levier de verrouillage 33 comprend un axe de rotation 32b s'étendant dans une direction longitudinale du rail supérieur 20 comme dans un état dans lequel le levier de verrouillage 33 est assemblé sur le rail supérieur 20. Le levier de verrouillage 33 comprend une partie de crochet de verrouillage 33a agencée sur un côté inférieur de la broche 32 et pouvant s'engager avec les trous de verrouillage 11 ou s'en détacher. En outre, le levier de verrouillage 33 comprend une partie d'enclenchement 33b disposée sur un côté supérieur de la broche 32. Une partie d'appui d'un levier d'actionnement (non représenté) qui fonctionne pour faire tourner le levier de verrouillage 33, s'engage avec la partie d'enclenchement 33b. La patte de fixation 34 est fixée au rail supérieur 20 sur un côté supérieur du rail inférieur 1. Deux plaques de support 34a servant chacune de partie de support supportant le levier de verrouillage 33 sont formées de façon solidaire sur les deux extrémités de la patte de fixation 44, respectivement. En outre, des trous d'engagement 34b servant chacun de partie d'engagement s'engageant avec les deux parties d'extrémité de la broche 32 sans aucun intervalle entre ceux-ci sont formés sur les plaques de support 34a, respectivement, de façon à pénétrer à travers ceux-ci. Conformément au dispositif de coulissement de siège présentant la structure mentionnée ci-dessus, les faces d'extrémité 23a et 23b sont formées de façon à faire face aux plaques de support 34a de la patte de fixation 34, respectivement. Donc, la déviation de la patte de fixation 34 dans la direction longitudinale du rail supérieur 20 (sur un côté extérieur) peut être limitée. La déviation de la patte de fixation 34 dans la direction longitudinale du rail supérieur 20 (sur un côté intérieur) peut être limitée par la broche 32. En outre, les faces émoussées 32a sont formées sur les deux extrémités de la broche 32 de façon à s'engager avec les trous d'engagement respectifs 34b sans aucune intervalle entre ceux-ci. Par conséquent, le mouvement du levier de verrouillage 33 dans la direction longitudinale du rail supérieur 20 peut être limité, enempêchant de cette manière le jeu du levier de verrouillage 33. La sensation d'assise confortable peut être garantie conformément au troisième mode de réalisation. Comme représenté sur la figure 6, les plaques de support 34a de la patte de fixation 34 font face aux faces d'extrémité 23a et 23b de l'ouverture 23, respectivement, tout en présentant chacune un intervalle X3 entre elles. A cet instant, une longueur depuis une face d'extrémité finale de la broche 32 à une surface intérieure de la plaque de support 34a est définie par Y3. La longueur Y3 indique une quantité minimum de déviation de part laquelle le levier de verrouillage 33 se détache de la patte de fixation 34. Conformément au présent mode de réalisation, une relation X3 < Y3 est établie. Donc, même si la patte de fixation 34 est déviée, un détachement du levier de verrouillage 33 de la patte de fixation 34 peut être empêché. Les dimensions des intervalles respectifs X3 peuvent être égales les unes aux autres ou différentes les unes des autres. Les figures 7 à 9 représentent la relation entre les deux parties d'extrémité de la broche 32 et les parties d'engagement des plaques de support 34a conformément aux autres variantes du troisième mode de réalisation mentionné ci-dessus. Sur la figure 7A, des faces émoussées 32c, présentant chacune une surface conique, sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32. De plus, des trous d'engagement 34b sont formés sur les deux plaques de support 34a de la patte de fixation 34 de façon à pénétrer à travers ceux-ci. Sur la figure 7B, les faces émoussées 32c, présentant chacune une surface conique, sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32 alors que des parties concaves 34c présentant chacune une face concave conique sont formées sur les deux plaques de support 34a de la patte de fixation 34. Sur la figure 7C, les faces émoussées 32c, présentant chacune une surface conique, sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32 lorsque des parties concaves 34d présentant chacune une face concave sphérique sont formées sur les deux plaques de support 34a de la patte de fixation 34. Sur la figure 7D, des faces évidées 32d présentant chacune une face concave sphérique sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32, alors que des parties convexes 34e présentant chacune une face convexe sphérique sont formées sur les deux plaques de support 34a de la patte de fixation 34. En outre, comme représenté sur les figures 8A et 8B, des faces chanfreinées 32e et 32f sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32 de telle manière qu'un diamètre de chaque face chanfreinée est progressivement plus grand en allant vers une partie d'extrémité finale. Le trou d'engagement 34b est formé sur chaque plaque de support 34a de la patte de fixation 34 de façon à y pénétrer. Dans ce cas, comme représenté sur la figure 8A, la broche 32 comportant la face chanfreinée 32e à une extrémité n'est insérée que dans le trou d'engagement 34b de la plaque de support 34a. Donc, comme représenté sur la figure 8B, la face chanfreinée 32f est formée sur l'autre extrémité de la broche 32. Sur la figure 9, les faces chanfreinées 32f, dont chaque diamètre est progressivement plus grand vers une partie d'extrémité finale, sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32. De plus, le trou d'engagement 34b est formé sur chaque plaque de support 34a de la patte de fixation 34 afin d'y pénétrer. Dans ce cas, comme représenté sur la figure 9A, la broche 32 présentant une forme de colonne est insérée dans le trou d'engagement 34b de la plaque de support 34a. Ensuite, comme représenté sur la figure 9B, les faces chanfreinées 32f sont formées sur les deux parties d'extrémités de la broche 32. Conformément aux premier et second modes de réalisation mentionnés ci-dessus, les faces d'extrémité 3a, 3b, 53a, 53b, 54a et 54b sont prévues de façon solidaire sur le rail supérieur 2 et 50 de façon à faire face aux plaques de support 14a, 65a et 66a de la patte de fixation 14 et 64 et aux plaques de rotation 13c et 63c de la partie de verrouillage 13 et 63. Donc, la déviation de la patte de fixation 14 et 64 dans la direction longitudinale du rail supérieur 2 et 50 (sur un côté intérieur et un côté extérieur) peut être limitée, en obtenant de cette manière une assise confortable. En outre, conformément au premier mode de réalisation mentionné ci-dessus, la déviation des plaques de support 14a de la patte de fixation 14 peut être limitée par la plaque d'empêchement de déviation 14c prévue sur la patte de fixation 14 par l'intermédiaire des plaques de rotation 13c de l'élément de verrouillage 13. En outre, conformément au troisième mode de réalisation mentionné ci-dessus et à ses autres variantes, les faces émoussées 32a et 32c sont formées sur les deux parties d'extrémité de la broche 32 alors que les trous d'engagement 34b, les parties concaves 34c et 34d, et les parties convexes 34e s'engageant avec les deux parties d'extrémité de la broche 32, sans aucun intervalle entre elles, sont formés sur la patte de fixation 34. Donc, le mouvement de l'élément de verrouillage 30 dans la direction longitudinale du rail supérieur 20 est limité, en empêchant de cette manière le jeu de l'élément de verrouillage 30. Encore en outre, conformément au troisième mode de réalisation mentionné ci-dessus et à ses autres variantes, la déviation de la patte de fixation 34 sur le côté extérieur peut être limitée par les faces d'extrémité 23a et 23b prévues de façon à faire face aux plaques de support 34a de la patte de fixation 34. La déviation de la patte de fixation 34 sur le côté intérieur peut être limitée par la broche 32. En outre, conformément aux premier à troisième modes de réalisation mentionnés ci-dessus, les deux faces d'extrémité de l'ouverture 3, 23, 53 et 54 dans une direction de l'axe de rotation 15, 32b et 67 sont prévues en tant que moyen d'empêchement de déviation. Donc, un élément supplémentaire n'est pas requis pour le moyen d'empêchement de déviation, ce qui réduit de cette manière les coûts de fabrication
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Un dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend des rails inférieur (1, 40) et supérieur (2, 20, 50) et un mécanisme de verrouillage (10, 30, 60) comprenant des parties de verrouillage (11, 41) et un élément de verrouillage (13, 33, 63) tournant autour d'un axe de rotation (15, 32b, 67) pour s'engager avec les parties de verrouillage ou s'en détacher, et une patte de fixation (14, 34, 64) pour supporter l'élément de verrouillage (13, 33, 63), caractérisé en ce que le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend en outre un élément d'empêchement de déviation (3a, 3b, 23a, 23b, 53a, 53b, 54a, 54b) pour empêcher une déviation de la patte de fixation (14, 34, 64) dans la direction de l'axe de rotation (15, 32b, 67), le moyen d'empêchement de déviation étant solidaire du rail supérieur (2, 20, 50)
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1. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule, comprenant un rail inférieur (1, 40) fixé à un plancher de véhicule (90), un rail supérieur (2, 20, 50) fixé à un siège de véhicule (80) et supporté par le rail inférieur de façon à pouvoir se déplacer par rapport à celui-ci, et un mécanisme de verrouillage (10, 30, 60) comprenant de multiples parties de verrouillage (11, 41) disposées au niveau du rail inférieur le long d'une direction longitudinale de celui-ci, un élément de verrouillage (13, 33, 63) disposé au niveau du rail supérieur et tournant autour d'un axe de rotation (15, 32b, 67) s'étendant dans une direction longitudinale du rail supérieur de façon à pouvoir s'engager avec les parties de verrouillage ou s'en détacher et une patte de fixation (14, 34, 64) destinée à supporter l'élément de verrouillage (13, 33, 63) dans une direction de l'axe de rotation (15, 32b, 67), caractérisé en ce que le dispositif de coulissement de siège pour véhicule comprend en outre un moyen d'empêchement de déviation (3a, 3b, 23a, 23b, 53a, 53b, 54a, 54b) destiné à empêcher une déviation de la patte de fixation (14, 34, 64) dans la direction de l'axe de rotation (15, 32b, 67), le moyen d'empêchement de déviation étant prévu de façon solidaire du rail supérieur (2, 20, 50). 2. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 1, dans lequel le moyen d'empêchement de déviation (3a, 3b, 53a, 53b, 54a, 54b) est prévu de façon solidaire au niveau du rail supérieur (2, 50) de façon à faire face à une partie de support (14a, 65a, 66a) formée sur la patte de fixation (14, 64) en vue de supporter l'élément de verrouillage (13, 63) et une partie supportée (13c, 63c) formée sur l'élément de verrouillage (13, 63) pour être supportée par la patte de fixation (14, 64). 3. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 2, dans lequel le moyen d'empêchement de déviation (14c) est prévu au niveau de la patte de fixation (14) fixée au rail supérieur (2) de façon à faire face à la partie supportée (13c). 4. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 1, dans lequel l'élément de verrouillage (30) comprend l'axe de rotation (32b) s'étendant dans la direction longitudinale du rail supérieur (20) et une broche (32) comportant des faces émoussées et évidées (32a, 32c, 32d) sur les deux extrémités respectivement, alors que la patte de fixation (34) comprend des parties d'engagement (34b, 34c, 34d, 34e) s'engageant avec les deux extrémités de la broche (32) sans aucun intervalle entre elles. 5. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon la 4, dans lequel le moyen d'empêchement de déviation (23a, 13b) est prévu au niveau du rail supérieur (20) de façon à faire face à une partie de support (34a) de la patte de fixation (34) qui supporte l'élément de verrouillage (33). 6. Dispositif de coulissement de siège pour véhicule selon l'une quelconque des 2 et 5, comprenant en outre : le rail supérieur (2, 20, 50) comprenant une ouverture (3, 23, 53, 54) dans laquelle l'élément de verrouillage (13, 33, 63) est inséré, et le moyen d'empêchement de déviation (3a, 3b, 23a, 23b, 53a, 53b, 54a, 54b) étant constitué par les deux faces d'extrémité de l'ouverture (3, 23, 53, 54) dans la direction de l'axe de rotation (15, 32b, 67).
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/08
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FR2888875
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A1
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POSTE DE TRAVAIL SECURISE POUR ECHELLE, ECHELLE COMPRENANT UN POSTE DE TRAVAIL ET UTILISATION
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L'invention concerne un poste de travail sécurisé pour échelle, 5 une échelle comprenant un tel poste de travail, et une utilisation du poste de travail. On connaît des dispositifs de travail en élévation formés d'une plateforme équipée d'un ou plusieurs garde-corps, cette plate-forme étant disposée à la jonction de deux échelles, un tel dispositif est destiné à permettre un accès sécurisé à des hauteurs moyennes afin de pouvoir effectuer quelques travaux. Malheureusement un tel dispositif ne permet pas d'accéder de manière sécurisée à une hauteur élevée, telle que celle d'une échelle, afin d'y travailler. Il est encore connu des dispositifs de fixation d'échelle, constitués notamment de pinces commandées depuis le sol, destinés à solidariser l'échelle sur le support sur lequel elle est appuyée. Mais de tels dispositifs ne permettent pas l'exécution de travaux dans des conditions ergonomiques. Aussi il subsiste le besoin de disposer d'un poste de travail sécurisé fixe ou amovible pouvant être fixé à tout type d'échelles afin de pouvoir effectuer, à des hauteurs élevées, des travaux en toute sécurité et de manière aisée. L'invention a donc pour objet un poste de travail pour le travail en 25 élévation sur une échelle destinée à être utilisée en appui sur une structure verticale, caractérisé en ce qu'il comprend: - une plateforme de travail, - un garde-corps délimitant, à partir de montants et de lisse(s), un périmètre fermé de sécurité, le garde-corps et 2888875 2 la plateforme, réalisés sous forme de pièces indépendantes ou solidaires, comportant des moyens individuels ou communs de liaison ou de fixation, de préférence amovible, au plan de l'échelle pour une pose en applique le long du plan de montée de l'échelle dans une position dans laquelle le garde-corps est positionné à un niveau supérieur à celui de la plate- forme de travail et coopére avec cette dernière pour former un poste de travail sécurisé. L'objet de l'invention présente l'avantage d'être léger, amovible, de constitution simple, de montage rapide et facile, et de faible encombrement. Un tel poste de travail peut être positionné à une hauteur quelconque de l'échelle. Il peut s'installer alors que l'échelle est positionnée à plat sur le sol ou en appui sur une surface verticale. De préférence, la plateforme est bordée, sur au moins certains de ses côtés, de plinthes délimitant un rebord autour de la surface d'accès de ladite plate forme, notamment pour éviter la chute d'objets à partir de la plate-forme. Ces plinthes peuvent avoir une hauteur allant d'environ 10 à 15 cm, et de préférence d'environ 15cm. Elles permettent à la fois d'éviter la chute d'outils ainsi que l'obtention d'une meilleure stabilité de l'opérateur. Les moyens de liaison ou de fixation affectent la forme d'organes tels que crochet, étrier ou similaire délimitant un logement généralement en forme de U ouvert en direction de la base du poste de manière à être positionnables à cheval sur les barreaux de l'échelle par simple déplacement à coulissement de la plate-forme et/ou du garde-corps le long du plan de l'échelle. La présence d'étriers, de crochets ou similaires ouverts en direction du sol, à l'état installé du poste sur l'échelle, permet un positionnement rapide du poste sur l'échelle. En outre, la plateforme et le garde-corps sont équipés chacun de montants parallèles destinés à constituer un plan d'appui le long des montants de l'échelle à l'état positionné de la plateforme et du garde-corps sur l'échelle, ces montants constituant en outre de préférence des montants de liaison reliant la plateforme et le garde-corps. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, la plateforme et le garde-corps sont reliés l'un à l'autre par des montants de liaison écartés d'une distance correspondant sensiblement à l'écartement des montants de l'échelle à équiper, lesdits montants constituant un plan coulissant et d'appui le long desdits montants de l'échelle. Les moyens de fixation ou de liaison sont positionnés d'un côté du plan formé par les montants de liaison tandis que le garde-corps et la plate-forme s'étendent essentiellement de l'autre côté dudit plan. Le poste de travail selon l'invention est aussi caractérisé en ce qu'un premier moyen de fixation ou de liaison est disposé sous la plateforme, et ce qu'un second moyen de fixation ou de liaison est disposé entre les montants de fixation, de préférence dans l'espace entre garde-corps et plateforme. La présence de deux moyens de fixation, tel que des étriers, permet, de préférence, de répartir la masse de l'opérateur sur plusieurs barreaux de l'échelle. Au moins l'un des moyens de fixation est équipé d'un organe de verrouillage, tel qu'un doigt de verrouillage chargé par ressort, destiné à stabiliser correctement le poste de travail sur l'échelle. Le montant d'échelle se trouve ainsi enfermé dans le logement ménagé par le moyen de fixation à l'aide de l'organe de verrouillage qui ferme au moins partiellement ledit logement. Le garde-corps peut comprendre, outre des montants de liaison à la plateforme, des montants de protection et au moins une lisse disposée sur les montants de protection à une hauteur comprise entre environ 0,5 et 1,20 m de la plate-forme. Le garde-corps peut comporter deux lisses, une première lisse est de préférence disposée dans la partie supérieure du garde-corps à environ 1 m, et une seconde lisse est de préférence disposée dans la partie inférieure du garde-corps à environ 0,5 m de la plate-forme. De manière préférée, au moins un tronçon de la seconde lisse, 10 disposé dans la partie inférieure du garde-corps, est monté coulissant le long des montants de protection. De préférence, chaque montant de liaison est équipé d'au moins une butée de centrage destinée à prendre appui sur la face interne d'un montant d'échelle lors de la pose en applique du poste de travail. Enfin, le poste de travail peut être pliable afin de faciliter son rangement et son transport. Un autre objet de l'invention est une échelle comprenant le poste de travail tel que décrit précédemment. Enfin l'invention se rapporte également à une utilisation du poste 20 de travail décrit précédemment pour sécuriser des travaux effectués en hauteurs. L'invention va maintenant être décrite de manière plus détaillée en référence aux dessins annexés qui suivent et qui sont donnés uniquement à titre d'illustration, et dans lesquels: la figure 1 représente une vue schématique générale, en coupe, du poste de travail selon l'invention disposé sur la partie supérieure d'une échelle simple, 2888875 5 - la figure 2 représente une vue schématique en coupe aggrandie du poste de travail selon l'invention disposé sur une échelle, la figure 3 représente une vue schématique en perspective du poste selon l'invention, la figure 4 représente une vue schématique en coupe d'un étrier de fixation du poste de travail selon l'invention, la figure 5 représente une vue schématique en coupe d'un moyen de fixation du poste de travail avec l'organe de verrouillage en posotion active selon l'invention, - la figure 6 représente une vue schématique en coupe de dessus des moyens de centrage du poste de travail selon l'invention. Comme le montre la figure 1, le poste de travail désigné par la référence générale 1, est disposé sur la partie supérieure d'une échelle 3. Sur cette figure, l'échelle 3 qui repose sur le sol 4 est disposée verticalement en appui sur un mur 5. Cette échelle 3 comporte des montants 2A et des barreaux 2B. Comme le montrent les figures 2, 3 et 4, le poste de travail 1 comprend une plateforme 6 de travail disposée dans la partie inférieure du poste 1. La plate-forme 6, constituée par exemple en aluminium, est entourée d'une plinthe 7 d'environ 15cm de hauteur. Cette plinthe 7 ayant sensiblement la forme d'un U couché, présente une ouverture côté plan de montée de l'échelle. Sur cette plate-forme 6 est fixé un garde-corps de référence générale 8, constitué par exemple en aluminium, et comprenant notamment deux montants 9, 9a en aluminium destinés à former un plan d'appui le long des montants de l'échelle. Dans l'exemple représenté, ces montants se prolongent et constituent des montants de liaison entre plate-forme 6 et garde-corps 8. Le garde-corps 8 comprend en outre des montants 10 de protection, par exemple en aluminium, destinés à retenir l'opérateur, au moins une première lisse 13 disposée dans la partie supérieure du garde-corps 8 et formant main courante 11, et une seconde lisse 14 mobile disposée dans la partie inférieure du garde-corps 8 pour permettre l'accès à l'intérieur du périmètre de sécurité. Le garde-corps 8 peut être fixé de manière indépendante ou de manière solidaire avec la plate-forme 6. Les figures 2 et 3 représentent un mode de fixation solidaire dans lequel plateforme et garde-corps forment un ensemble monobloc relié par les montants 9, 9A de liaison. Les montants auraient pu de manière équivalente être sectionnés pour former une plateforme et un garde-corps indépendants l'un de l'autre. Selon le mode de réalisation des figures 2, 3 et 4, le poste de travail comprend un premier étrier (moyen de fixation) 15 disposé sous la plateforme 6, et un second étrier 16 disposé à environ mi-distance sur les montants de fixation 9, 9a. Le second étrier 16 comprend un organe 17 de verrouillage du poste aux barreaux de l'échelle. Cet organe de verrouillage 17, représenté de manière plus détaillée sur la figure 5, est constitué d'une tige 19 chargée par un ressort 20. Cette tige 19 est destinée à fermer au moins partiellement le logement en forme de U ou de C de l'étrier 16 pour maintenir le barreau 2B de l'échelle à l'intérieur de la cage ainsi ménagée. Les moyens de centrage représentés sur la figure 6 sont constitués de deux butées 18 en forme de L solidaires des montants 9, 9a de liaison. Ces butées 18 définissent un intervalle de longueur prédéterminée inférieure à la longueur de l'intervalle séparant deux montants d'échelle. Leur présence évite ainsi un décalage du poste de travail par coulissement le long des barreaux de l'échelle lorsqu'il est disposé sur ces derniers. En effet, généralement, les étriers 15, 16 ont, en raison de la conformation des extrémités de barreaux d'échelle, une longueur inférieure à l'intervalle existant entre les deux montants de l'échelle. La présence des butées 18 de centrage qui viennent pallier cette longueur insuffisante des étriers 15, 16 permet un coulissement le long dudit montant 2a de l'échelle. La mise en place du poste 1 de travail selon l'invention s'effectue de la manière suivante. L'échelle 3 étant de préférence positionnée à plat au sol, on dispose le poste de travail en applique sur le plan de montée de l'échelle de manière telle que les étriers 15, 16 s'étendent entre deux barreaux 2b d'échelle 3 et que les montants 9, 9a du garde-corps viennent en appui sur les montants 2a de l'échelle en doublant ces derniers. On déplace à coulissement en direction de la base de l'échelle le poste par glissement des montants 9, 9a le long des montants de l'échelle jusqu'à ce que les étriers viennent chacun coiffer un barreau d'échelle en venant se positionner à cheval sur ledit barreau. On actionne la tige 19 chargée par ressort 20, le ressort 20 tendant à rappeler la tige dans une position d'extension dans laquelle elle traverse une branche du U de l'étrier et vient fermer au moins partiellement le logement en U en enfermant le barreau. Le poste 1 de travail est désormais maintenu en place pour son utilisation. On dispose l'échelle 3 équipée du poste de travail verticalement en appui sur un mur 5. Il est également possible de positionner un tel poste 1 sur une échelle 3 en appui au mur, les étriers 15, 16 venant automatiquement coiffer les barreaux 2b de l'échelle sous l'effet du poids du poste lorsque les montants du poste sont en appui sur les montants de l'échelle. 2888875 8
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L'invention concerne un poste (1) de travail pour le travail en élévation sur une échelle destinée à être utilisée en appui sur une structure verticale, une échelle équipée d'un tel poste de travail et l'utilisation d'un tel poste de travail.Le poste de travail est caractérisé en ce qu'il comprend :- une plate-forme de travail (6),- un garde-corps (8) délimitant, à partir de montants (9, 9a, 10) et de lisse(s) (13,14), un périmètre fermé de sécurité, le garde-corps (8) et la plate-forme (6), réalisés sous forme de pièces indépendantes ou solidaires, comportant des moyens individuels ou communs de liaison ou de fixation (15,16), de préférence amovible, au plan de l'échelle pour une pose en applique le long du plan de montée de l'échelle dans une position dans laquelle le garde-corps (8) est positionné à un niveau supérieur à celui de la plate-forme de travail (6) et coopére avec cette dernière pour former un poste de travail sécurisé.
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1. Poste (1) de travail pour le travail en élévation sur une échelle (3) destinée à être utilisée en appui sur une structure en général verticale, pouvant être pliable afin de faciliter son rangement, caractérisé en ce qu'il comprend: - une plate-forme de travail (6) (surface plancher), - un garde-corps (8) délimitant, à partir de montants (9, 9a, 10) et de lisse(s) (13,14), un périmètre fermé de sécurité, le garde-corps (8) et la plate-forme (6), réalisés sous forme de pièces indépendantes ou solidaires, comportant des moyens individuels ou communs de liaison ou de fixation (15,16), de préférence amovible, au plan de l'échelle pour une pose en applique le long du plan de montée de l'échelle dans une position dans laquelle le garde-corps (8) est positionné à un niveau supérieur à celui de la plate-forme de travail (6) et coopére avec cette dernière pour former un poste de travail sécurisé. 2. Poste (1) de travail selon la 1, caractérisé en ce que la plate-forme (6) peut être bordée sur certains de ses côtés de plinthes (7) délimitant un rebord autour de la surface d'accès de ladite plate forme, notamment pour éviter la chute d'objets à partir de la plate-forme (6). 3. Poste (1) de travail selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de liaison ou de fixation (15,16) affectent la forme d'organes tels que crochet, étrier ou similaire délimitant un logement, généralement en forme de U, ouvert en direction de la base du poste de travail de manière à être positionnables à cheval sur les barreaux de l'échelle ou sur les montants latéraux par simple déplacement à coulissement de la plate-forme et/ ou du garde-corps (8) le long du plan de l'échelle. 4. Poste (1) de travail selon la 1, caractérisé en ce que la plate-forme et le garde-corps sont équipés chacun de montants (9, 9a) parallèles destinés à former un plan d'appui le long des montants de l'échelle à l'état positionné du poste sur l'échelle, ces montants (9, 9a) constituant en outre de préférence des montants de liaison reliant la plate-forme et le garde-corps. 5. Poste (1) de travail selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de fixation ou de liaison (15, 16) sont positionnés d'un côté du plan formé par les montants (9, 9a) de liaison tandis que le gardecorps (8) et la plate-forme (6) s'étendent essentiellement de l'autre côté dudit plan. 6. Poste (1) de travail selon la 5, caractérisé en ce qu'un premier moyen de fixation ou de liaison (15) est disposé sous la plateforme, et ce qu'un second moyen de fixation ou de liaison (16) est disposé entre les montants de fixation (9,9a), de préférence dans l'espace entre garde-corps (8) et plate forme (6). 7. Poste (1) de travail selon l'une des 3, 5 ou 6, caractérisé en ce qu'au moins l'un des moyens de fixation (15,16) est 25 équipé d'un organe de verrouillage (17), tel qu'un doigt de verrouillage chargé par ressort. 8. Poste (1) de travail selon la 1, 2888875 io caractérisé en ce que le garde-corps (8) comprend, outre des montants (9, 9a) de liaison à la plate-forme, des montants de protection (10) et au moins une lisse (11, 13,14) disposée sur les montants de protection (10) à une hauteur comprise entre environ 0,5 et 1,20 m de la plate-forme (6). 9. Poste (1) de travail selon la 8, caractérisé en ce que le garde corps comporte deux lisses, une première lisse (11, 13) étant disposée dans la partie supérieure du garde-corps (8) à environ 1 m, et ce qu'une seconde lisse (14) est disposée dans la partie inférieure du garde-corps (8) à environ 0,5 m de la plate-forme. 10. Poste (1) de travail selon la 9, caractérisé en ce qu'au moins un tronçon de la seconde lisse (14) 15 disposée dans la partie inférieure du garde-corps (8) est monté coulissant le long des montants de protection (10). 11. Poste (1) de travail selon la 4, caractérisé en ce que chaque montant (9, 9a) de liaison est équipé d'au moins une butée (18) de centrage destinée à prendre appui sur la face interne d'un montant d'échelle lors de la pose en applique du poste de travail. 12. Echelle (3), caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un poste (1) de travail défini selon l'une des précédentes. 13. Utilisation du poste de travail selon l'une des 1 à 11 pour sécuriser des travaux effectués en hauteur.
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E
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E06
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E06C
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E06C 7
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E06C 7/18,E06C 7/16
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FR2889622
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION D'UN TRANSISTOR A NANODOIGTS SEMICONDUCTEURS PARALLELES
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Domaine de l'invention La présente invention concerne des techniques de fabrication de composants semiconducteurs. Exposé de l'art antérieur Dans le domaine des composants semiconducteurs, on connaît des transistors dont une partie active (canal, base) est complètement entourée d'une électrode de commande permettant selon son état de polarisation de mettre le transistor dans un état passant ou bloqué. On connaît également des transistors constitués de nanodoigts parallèles reposant sur un substrat et presque totalement entourés d'un conducteur de commande. Dans le cas des transistors MOS à canal complètement entouré d'une électrode de grille, pouvant par exemple être obtenus par le procédé dit SON (de l'anglais Silicon On Nothing, ou silicium sur rien), il faut prévoir une étape d'enlèvement de la couche sous-jacente à la partie semiconductrice active. Cette sous-gravure entraîne divers inconvénients en raison de la sélectivité inévitablement limitée entre le semiconducteur destiné à former la zone active et le matériau sous-jacent, couramment du silicium sur du silicium-germanium. Notamment, la largeur de canal du transistor est limitée. Il existe également des transistors à nanodoigts qui présentent l'inconvénient que la région de canal repose au moins partiellement sur un substrat et n'est donc pas complètement entourée de l'électrode de grille. Résumé de l'invention Ainsi, un objet de la présente invention est de pallier au moins certains des inconvénients des procédés 10 conduisant aux dispositifs susmentionnés. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un procédé de fabrication d'un transistor à nanodoigts semi-conducteurs parallèles qui soit particulièrement efficace et simple à mettre en oeuvre. Un autre objet de la présente invention est de prévoir un tel procédé qui permette d'autoaligner diverses étapes de fabrication d'un transistor à nanodoigts. Pour atteindre ces objets, la présente invention prévoit un procédé de fabrication d'un transistor à nanodoigts semiconducteurs en parallèle, comprenant les étapes suivantes: former une couche monocristalline d'un matériau semi-conducteur sur une couche d'un matériau sous-jacent sélectivement gravable par rapport à la couche monocristalline; graver des cloisons parallèles dans la couche mono- cristalline et dans la couche sous-jacente; remplir l'intervalle entre les cloisons d'un premier matériau isolant; délimiter une partie centrale des cloisons, éliminer le premier matériau isolant autour de ladite partie centrale, et éliminer ladite couche de matériau sous-jacent sous ladite partie centrale, d'où il résulte qu'un doigt dudit matériau semiconducteur est formé ; et remplir et revêtir la partie centrale d'un matériau conducteur. Selon un mode de réalisation de la présente invention, les cloisons ont une largeur inférieure à 100 nm, de préférence inférieure à 50 nm. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend, avant l'étape de remplissage d'un matériau conducteur, l'étape consistant à revêtir d'un deuxième matériau isolant (22) la périphérie du doigt. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le revêtement par un isolant consiste en une oxydation ther-10 urique. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend, avant l'étape de remplissage par un matériau conducteur, l'étape consistant à procéder à un recuit pour arrondir la périphérie du doigt. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la couche de semiconducteur est une couche de silicium et la couche sous-jacente est une couche de silicium-germanium. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la couche de silicium-germanium repose sur une couche inférieure mince de silicium constituant la partie supérieure d'une structure de type SOI et dans lequel, lors de l'étape de gravure des doigts, des doigts sont également formés dans la couche inférieure. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé prévoit plusieurs étages de doigts semiconducteurs. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend, avant l'étape de remplissage par un premier matériau isolant, une gravure des parties de cloisons situées sous la couche monocristalline. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 est une vue partielle en perspective d'une structure selon la présente invention à un stade intermédiaire de fabrication; la figure 2 est une vue de dessus partielle correspon-5 dant à la figure 1; la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne III-III de la figure 2, correspondant à la figure 1; la figure 4 est une vue de dessus représentant la structure à un stade ultérieur de fabrication selon la présente 10 invention; la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4 à un stade ultérieur de fabrication selon la présente invention; la figure 6 est une vue en coupe analogue à celle de 15 la figure 5 à un stade ultérieur de fabrication selon la présente invention; et les figures 7A et 7B sont des vues en coupe selon la ligne VII-VII de la figure 4 de deux variantes de réalisation à un stade ultérieur de fabrication selon la présente invention. La figure 1 est une vue en perspective d'une structure à un stade intermédiaire de fabrication selon un exemple de mise en oeuvre du procédé selon la présente invention. Dans cet exemple de mise en oeuvre, on part d'une structure actuellement commercialement disponible de façon courante, dite plaquette SOI, comprenant sur un substrat de silicium 1 une couche mince isolante 2, couramment de l'oxyde de silicium, et une couche de silicium monocristallin 3. Sur la couche de silicium mono- cristallin 3, on a fait croître successivement une couche de silicium- germanium monocristallin 4 et une couche de silicium monocristallin 5. L'ensemble est revêtu d'une couche servant de masque dur de gravure 6, couramment du nitrure de silicium. Ce masque dur est gravé selon le motif représenté en vue de dessus en figure 2, de façon à définir des ouvertures 11 entre des cloisons 12 qui s'étendent d'un bloc 13 à un bloc 14. Comme l'illustrent la vue en perspective de la figure 1 et la vue en coupe de la figure 3, qui est une coupe selon le plan III-III de la figure 2, chaque cloison s'étend verticalement jusqu'à la couche isolante 2 et comprend donc la superposition de portions correspondantes de la couche de silicium monocristallin 3, de la couche de silicium-germanium monocristallin 4, de la couche de silicium monocristallin 5, et du masque dur 6. De même, chacun des blocs 13 et 14 comprend une portion de l'empilement de couches 3, 4, 5 et 6. On a également illustré en figure 3, le résultat d'une étape ultérieure au cours de laquelle on a rempli les ouvertures 11 entre les cloisons 12 d'un matériau isolant 16 sélectivement gravable par rapport aux divers matériaux constitutifs des cloisons 12. Le matériau isolant 16 peut par exemple être de l'oxyde de silicium déposé par voie chimique en phase vapeur, l'étape de dépôt étant suivie d'une étape de polissage physicochimique pour amener la surface supérieure du matériau 16 au niveau de la surface supérieure du masque dur 6. Ensuite, comme l'illustre la vue de dessus de la figure 4, on masque la partie extérieure à une zone centrale des cloisons selon le contour désigné par les traits en pointillés 20. On élimine alors entre les traits en pointillés 20 le masque dur 6 décrit précédemment et tout le matériau isolant 16. La gravure de l'isolant 16 est poursuivie jusqu'à la couche iso- tante 2. On a ainsi dégagé la partie centrale des cloisons 12 sur toute la longueur et la profondeur de cette zone centrale. La figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 4, c'està-dire selon la longueur d'une cloison 12. Dans cette figure, on a indiqué par des traits verticaux en pointillés les limites longitudinales entre une cloison et les blocs 13 et 14 (voir figure 4). A l'étape illustrée en figure 5, après avoir éliminé le matériau isolant 16 entre les cloisons 12 dans la partie centrale de celles-ci, on procède à une gravure sélective isotrope de la couche de silicium-germanium inter- médiaire 4 comprise entre les couches de silicium 3 et 5. On dégage ainsi un doigt de silicium supérieur 21. On procède alors à un revêtement isolant autour du doigt 21 pour former une bague isolante désignée en figure 5 par la référence 22. Cet isolant est formé par tout moyen choisi, par exemple par oxydation thermique. Lors de la même étape, on a formé un isolant 23 du côté supérieur et autour des parties apparentes d'un doigt de silicium inférieur 25 formé dans la couche de silicium 3 et reposant sur la couche isolante 2. Lors d'une même étape ou lors d'une étape ultérieure, on revêt également d'un isolant 24 les parties exposées de la couche de silicium-germanium 4. La partie évidée précédemment occupée par la région de silicium-germanium est désignée par la référence 28. A l'étape suivante, illustrée en figure 6, on procède à un remplissage par un matériau conducteur qui remplit alors l'ensemble des intervalles entre doigts et la partie évidée 28 et qui recouvre la structure. Ce matériau conducteur peut être un métal, ou un silicium polycristallin fortement dopé, de préférence transformé au moins partiellement en un siliciure métallique. On procède ensuite à une planarisation, par exemple par polissage physico-chimique. On obtient ainsi, comme cela est illustré en figure 6, une bague conductrice 29 autour de la partie centrale du doigt 21. La figure 7A est une vue en coupe, dans le plan de coupe VII-VII illustré en figures 4 et 6, de la structure obtenue à l'étape de la figure 6. On y voit en coupe les doigts de silicium supérieurs 21 et les doigts de silicium inférieurs 25. Les doigts 21 et 25 sont entourés d'isolant, respectivement 22 et 23, et sont noyés dans la couche conductrice constituée du matériau 29. La présente invention est susceptible de nombreuses variantes qui seront décrites ci-après et dont certaines constituent des aspects de la présente invention. On notera que ces diverses variantes peuvent être utilisées séparément ou en combinaison. Selon une première variante de la présente invention dont le résultat est illustré en figure 7B, après avoir dégagé les doigts de semiconducteur 21 aux étapes décrites en relation avec les figures 4 et 5, on procède à un recuit pour transformer les doigts à sections sensiblement carrées ou rectangulaires en doigts à sections arrondies, rondes ou ovales. Les autres étapes de la présente invention sont inchangées. Cette variante permet d'obtenir une encore meilleure qualité de commande par la grille des doigts du transistor MOS. On notera que, selon un aspect de la présente invention, le recuit intervient alors que seules les parties actives des doigts de silicium qui vont être entourées du conducteur de commande sont en suspension. On limite alors les risques de fléchissement des doigts qui apparaîtraient si les doigts présentaient de grandes longueurs en suspension. Selon une deuxième variante de la présente invention, on vise à supprimer les doigts inférieurs 25, de façon à obtenir une structure comportant uniquement des doigts 21 complètement entourés d'un conducteur. Pour cela, la présente invention propose deux moyens. Le premier moyen consiste à utiliser une structure dans laquelle la couche 3 n'existe pas, c'est-à-dire dans laquelle le silicium-germanium 4 repose directement sur un support isolant 2. Dans ce cas, toutes les étapes décrites précédemment peuvent être utilisées à l'identique. Selon un deuxième moyen, on n'utilise pas la couche supérieure de silicium 5. La structure comprend alors seulement la couche de silicium monocristallin 3 revêtue de la couche de silicium-germanium monocristallin 4, et, au lieu de graver sélectivement le silicium- germanium par rapport au silicium, on grave sélectivement le silicium par rapport au silicium-germanium. Cette structure, à doigts de silicium- germanium, peut devenir préférable si on améliore les procédés d'oxydation et d'isolement latéral du silicium-germanium. Selon un deuxième moyen, on utilise comme structure de 35 départ une structure de type SOI à plusieurs étages dans laquelle on a assemblé sur un substrat une première couche isolante, une première couche semiconductrice, une deuxième couche isolante et une deuxième couche semiconductrice. Les doigts sont obtenus en gravant sélectivement l'isolant par rapport au semiconducteur. Selon une troisième variante de la présente invention, au lieu de prévoir un seul étage de doigts conducteurs, on prévoit plusieurs étages en alternant les couches semiconductrices sélectivement gravables. Par exemple, en faisant un sandwich Si-SiGe-Si-SiGe-Si-SiGe-Si... ou un sandwich Si-Si02-Si-SiO2-Si-SiO2e-Si.... Ce procédé peut être mis en oeuvre sans modifier en quoi que ce soit les étapes décrites précédemment de réalisation de la présente invention. Selon une quatrième variante de la présente invention, on vise à améliorer l'isolement entre les grilles entourant les doigts et les structures solidaires des blocs de drain et de source. En d'autres termes, on cherche à réduire le couplage entre grille et source et entre grille et drain. Pour cela, dans le cadre du mode de réalisation particulier décrit précédemment, à l'étape décrite en relation avec la figure 3, avant le remplissage par l'isolant 16, on procède à une gravure isotrope du silicium-germanium 4 pour l'éliminer dans les cloisons 12. On procède alors à un remplissage par le matériau isolant 16 de façon que de l'isolant vienne se substituer au silicium- germanium éliminé. Ensuite, lors des étapes illustrées en relation avec les figures 4 et 5, après avoir éliminé par gravure anisotrope l'isolant entre les cloisons dans la partie centrale des doigts 12, on procède à une courte attaque isotrope de l'isolant pour l'éliminer sous les doigts 12. Il demeure ainsi des zones isolantes sous le silicium 5 entre les parties dégagées des doigts et les blocs de source/drain 13, 14. L'invention a été décrite plus particulièrement dans le cadre de la réalisation d'un transistor MOS à nanodoigts parallèles. L'invention permet aussi la réalisation de tran- sistors bipolaires à nanodoigts parallèles. Le procédé reste sensiblement le même à la différence que les niveaux de dopage seront convenablement choisis et que l'électrode de commande au lieu d'être une grille isolée sera une portion conductrice (éventuellement un siliciure) en contact direct avec la partie centrale de chaque doigt qui constitue alors la base du transistor bipolaire. La présente invention se prête facilement à la réalisation de dopages adaptés pour les régions de canal, de source et de drain ou de base, d'émetteur et de collecteur. Les étapes de dopage peuvent être prévues à divers stades du procédé. Ces étapes ne seront pas détaillées ici car elles sont tout à fait apparentes pour l'homme du métier. On pourra notamment réaliser des structures de transistors MOS de type LDD, comprenant des zones de source et de drain moins dopées au voisinage immédiat de la région de canal, en utilisant des techniques classiques à espaceurs, ou autres. Des assemblages de semiconducteurs autres que Si et SiGe peuvent être utilisés. Il convient seulement de prévoir un couple de matériaux tel que l'un de ces matériaux puisse servir de support à la croissance monocristalline d'un matériau semi-conducteur et soit sélectivement gravable par rapport à l'autre. A titre d'exemple de réalisation de la présente invention, et uniquement dans le cadre d'une technologie parti-culière, on notera, en se référant à la figure 1, que les couches de silicium 3 et 5 peuvent avoir des épaisseurs de 10 à 20 nm et la couche 4 de silicium-germanium une épaisseur de l'ordre de 20 à 30 nm. La largeur des cloisons 12 peut être de 10 à 20 nm. L'espace entre cloisons peut être de 30 à 40 nm. Les parties actives des doigts constituent une zone de canal ou de base et ont par exemple une longueur de l'ordre de 5 à 30 nm
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L'invention concerne un procédé de fabrication d'un transistor à nanodoigts semiconducteurs en parallèle, comprenant les étapes suivantes :former une couche monocristalline d'un matériau semiconducteur (6) sur une couche d'un matériau sous-jacent (5) sélectivement gravable par rapport à cette couche monocristalline ;graver des cloisons parallèles dans la couche monocristalline (6) et dans la couche (5) sous-jacente ;remplir l'intervalle entre les cloisons d'un premier matériau isolant ;délimiter une partie centrale des cloisons, éliminer le premier matériau isolant autour de ladite partie centrale, et éliminer ladite couche de matériau sous-jacent sous ladite partie centrale, d'où il résulte qu'un doigt (21) dudit matériau semiconducteur est formé ; etremplir et revêtir la partie centrale d'un matériau conducteur (29).
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1. Procédé de fabrication d'un transistor à nanodoigts semiconducteurs en parallèle, comprenant les étapes suivantes: former une couche monocristalline d'un matériau semi-conducteur (6) sur une couche d'un matériau sous-jacent (5) sélec- tivement gravable par rapport à cette couche monocristalline; graver des cloisons parallèles (12) dans la couche monocristalline (6) et dans la couche (5) sous-jacente; remplir l'intervalle (11) entre les cloisons d'un premier matériau isolant (16) ; délimiter une partie centrale des cloisons, éliminer le premier matériau isolant autour de ladite partie centrale, et éliminer ladite couche de matériau sous-jacent sous ladite partie centrale, d'où il résulte qu'un doigt (21) dudit matériau semiconducteur est formé ; et remplir et revêtir la partie centrale d'un matériau conducteur (29). 2. Procédé selon la 1, dans lequel les cloisons ont une largeur inférieure à 100 nm, de préférence inférieure à 50 nm. 3. Procédé selon la 1, comprenant, avant l'étape de remplissage d'un matériau conducteur, l'étape consistant à revêtir d'un deuxième matériau isolant (22) la périphérie du doigt. 4. Procédé selon la 3, dans lequel le revêtement par un isolant consiste en une oxydation thermique. 5. Procédé selon la 1, comprenant, avant l'étape de remplissage par un matériau conducteur, l'étape consistant à procéder à un recuit pour arrondir la périphérie du doigt. 6. Procédé selon la 1, dans lequel la couche de semiconducteur (5) est une couche de silicium et la couche sous-jacente est une couche de silicium-germanium (4). 7. Procédé selon la 6, dans lequel la couche de siliciumgermanium (4) repose sur une couche inférieure mince de silicium (3) constituant la partie supérieure d'une structure de type SOI (1, 2) et dans lequel, lors de l'étape de gravure des doigts, des doigts sont également formés dans la couche inférieure. 8. Procédé selon la 1, consistant à prévoir plusieurs étages de doigts semiconducteurs. 9. Procédé selon la 1, comprenant, avant l'étape de remplissage par un premier matériau isolant (16), une gravure des parties de cloisons situées sous la couche monocristalline.
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H
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H01
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H01L
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H01L 21,H01L 29
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H01L 21/336,H01L 29/10
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FR2893353
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A1
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COLLECTEUR D'ECHAPPEMENT A DOUBLE PAROI COMPORTANT UNE COUCHE INTERMEDIAIRE SOUPLE D'ISOLATION THERMIQUE FORMANT NOYAU DE MOULAGE
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"" L'invention concerne un collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne et son procédé de fabrication. L'invention concerne plus particulièrement un collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, le collecteur d'échappement comportant : - au moins un conduit interne d'échappement qui est io destiné à guider les gaz d'échappement ; - une enveloppe rigide externe qui est agencée autour du conduit interne d'échappement ; - une couche intermédiaire d'isolation thermique qui est interposée entre le conduit interne et l'enveloppe externe ; is l'enveloppe externe étant réalisée par moulage autour de la couche intermédiaire qui forme noyau de moulage. Un tel collecteur d'échappement est aussi appelé collecteur à "double paroi". On connaît déjà des collecteurs d'échappement d'un type 20 similaire dans lesquels l'enveloppe externe est formée de deux demi-coque qui sont assemblées par soudage autour du conduit interne. Cependant, les propriétés mécaniques d'une telle enveloppe externe ne sont pas adaptées aux contraintes mécaniques et vibratoires inhérentes à une utilisation sur un 25 véhicule automobile. On connaît aussi des collecteurs d'échappement dont l'enveloppe externe est réalisée par moulage autour du conduit interne, notamment par le document US-A-2004/0177609. Ce document propose un collecteur d'échappement comportant une 30 couche intermédiaire déformable qui est interposée entre l'enveloppe externe et la couche intermédiaire d'isolation. Cette couche intermédiaire déformable est destinée à compenser les 2 variations de volume causées par la dilatation de l'enveloppe externe. De plus, la couche intermédiaire déformable a aussi une fonction de noyau de moulage lors de la réalisation par moulage de l'enveloppe externe autour du conduit interne. Cependant, un tel collecteur d'échappement est onéreux et complexe à réaliser. Pour résoudre ce problème, l'invention propose donc un collecteur d'échappement du type décrit précédemment, io caractérisé en ce que la couche intermédiaire est constituée d'un matériau souple de manière à compenser les compressions et expansions de l'espace compris entre le conduit interne et l'enveloppe externe qui sont dues à la différence entre la dilatation de l'enveloppe externe et la dilatation du conduit 15 interne. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la couche intermédiaire est constituée d'un matériau fibreux apte à résister à la température de fusion du matériau constituant l'enveloppe externe ; 20 - l'enveloppe externe est constituée de fonte ; - la couche intermédiaire est constituée de laine de roche. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'un tel collecteur, caractérisé en ce qu'il comporte une première étape d'emmaillotage du conduit interne avec la couche intermédiaire, 25 puis une deuxième étape de positionnement dans un moule du conduit interne ainsi emmailloté, et une troisième étape de moulage au cours de laquelle un matériau en fusion est coulé dans le moule afin de former l'enveloppe externe, la couche intermédiaire formant noyau de moulage. 30 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés parmi lesquels 3 - la figure 1 est une vue de dessous en coupe longitudinale, qui représente un collecteur d'échappement réalisé selon les enseignements de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective qui représente le collecteur de la figure 1 lors d'une étape intermédiaire du procédé de réalisation. Par la suite, des éléments identiques, analogues ou similaires seront indiqués par des mêmes numéros de référence. On a représenté à la figure 1 un collecteur d'échappement io 10 qui est destiné à être agencé sur une culasse de moteur à combustion interne (non représenté), notamment de véhicule automobile, afin de guider les gaz d'échappement vers une conduite aval d'échappement (non représentée). De manière connue, le collecteur 10 comporte quatre is orifices amont 12 qui sont destinés à être raccordés à des orifices d'échappement de la culasse, et un unique orifice aval 14 qui est destiné à être raccordé à la conduite aval d'échappement. Chaque orifice amont 12 est raccordé à l'orifice aval 14 par un conduit interne 16 dont la paroi est constituée d'un matériau 20 ayant une faible inertie thermique, par exemple les conduits internes sont réalisés en tôle de faible épaisseur. Le collecteur d'échappement 10 comportant une pluralité d'orifices amont 12 et un unique orifice aval 14, le conduit interne 16 comporte ici plusieurs ramifications qui sont raccordées chacune à un orifice 25 amont 12 ou aval 14. Le conduit interne 16 est entouré d'une enveloppe externe rigide 18 qui est destinée à assurer une rigidité et une résistance mécanique suffisantes pour résister aux vibrations et aux sollicitations transmises au collecteur d'échappement 10 lors du 30 fonctionnement du moteur et lors du déplacement du véhicule automobile. L'enveloppe externe 18 laisse les orifices amont 12 et aval 14 dégagés. 4 La rigidité de l'enveloppe externe 18 est conférée d'une part par les caractéristiques mécaniques de son matériau constitutif, et d'autre part par sa géométrie. Ainsi, le matériau utilisé est un métal, par exemple de la fonte. L'enveloppe externe 18 est épaisse relativement à la faible épaisseur des conduits internes 16 de manière à augmenter la rigidité et la résistance mécanique du collecteur d'échappement 10. L'enveloppe externe 18 est réalisée venue de matière en une seule pièce notamment de manière supporter plus facilement les contraintes vibratoires io inhérentes à une utilisation dans un véhicule automobile. Le procédé de fabrication de l'enveloppe externe 18 sera détaillé par la suite. L'enveloppe externe 18 comporte aussi des brides de fixation 20 qui font saillies radialement autour des orifices amont is 12 et une bride de fixation 22 qui entoure l'orifice aval 14. Les brides de fixation 20 qui entourent les orifices amont 12 sont aptes à être fixées à la culasse du moteur, tandis que la bride de fixation 22 qui entoure l'orifice aval 14 est apte à être fixée sur une bride de fixation associée de la conduite d'échappement. Les 20 brides de fixation 20, 22 comportent par exemples des trous de fixation qui sont destinés à recevoir des vis de fixation. Les brides de fixation 20, 22 sont ici réalisées venues de matière avec l'enveloppe externe 18. De manière connue, une couche intermédiaire 24 25 d'isolation thermique est interposée entre le conduit interne 16 et l'enveloppe externe 18. La couche intermédiaire 24 permet ainsi d'éviter que la chaleur des gaz d'échappement soit transmise à l'enveloppe externe 18 par l'intermédiaire du conduit interne 16. Ainsi, les contraintes thermiques que subit l'enveloppe externe 18 30 sont réduites. De plus, les gaz d'échappement chauds perdent peu de chaleur à travers la couche intermédiaire 24 de manière que leur température soit maintenue élevée. Cette caractéristique est notamment avantageuse lorsque le conduit aval d'échappement est équipé d'un catalyseur, ou d'un dispositif de traitement des gaz équivalent, qui doit être chauffé à une température d'amorçage par les gaz d'échappement chauds pour devenir actif. s Les seules surfaces de contact direct entre l'enveloppe externe 18 et le conduit interne 16 sont agencées autour des orifices amont 12 et aval 14 afin d'assurer l'étanchéité du collecteur d'échappement 10 au niveau des brides de fixation 20, 22. Ainsi, la face cylindrique interne de chaque bride de fixation io 20, 22 est montée serrée autour de la face cylindrique externe du conduit interne 16 qui délimite l'orifice amont 12 ou aval 14 associé. Selon les enseignements de l'invention, la couche intermédiaire d'isolation 24 est constituée d'un matériau qui, en 15 plus d'être un bon isolant thermique, est suffisamment souple pour absorber les compressions et expansions du volume compris entre le conduit interne 16 et l'enveloppe externe 18. Cette variation de volume est due à la différence entre la dilatation de l'enveloppe externe 18 et la dilatation des conduits internes 16, 20 c'est-à-dire que l'enveloppe externe 18 et le conduit interne 16 ont des coefficients de dilatation différents, et ils sont en outre susceptibles d'être soumis simultanément à deux températures différentes. Par exemple, à une température normale d'environ 25 C, le 25 conduit interne 16 a une forme initiale. Lors de l'utilisation du collecteur d'échappement 10 dans un moteur à combustion interne, le conduit interne 16 est susceptible d'être déformé par rapport à sa forme initiale du fait qu'il est soumis à de fortes élévations de température par échange de chaleur avec les gaz 30 d'échappement chauds, par exemple à 350 C. Le conduit interne 16 est alors dilaté et déformé sous l'effet de cette forte élévation de température. 6 Par ailleurs, l'enveloppe externe 18 est aussi susceptible d'être chauffée par la chaleur qui rayonne dans le compartiment moteur du véhicule. Cependant, l'enveloppe externe 18 se déforme d'une manière différente du conduit interne 16 notamment car l'enveloppe externe 18 a une structure, une géométrie différentes de celles du conduit interne 16. De plus, la température à laquelle l'enveloppe externe 18 est chauffée par rayonnement, est susceptible d'être inférieure à la température à laquelle le conduit interne 16 est chauffé par les gaz io d'échappement chauds. Cette différence de déformation provoque une variation du volume de l'espace rempli par la couche intermédiaire 24 compris entre le conduit interne 16 et l'enveloppe externe 18, et provoque donc des contraintes mécaniques sur la couche intermédiaire is d'isolation 24. La couche intermédiaire 24 étant souple, elle est apte à absorber ces contraintes de manière à être comprimée ou expansée. Ainsi, la même couche intermédiaire 24 du collecteur d'échappement 10, constituée d'un unique matériau, a à la fois 20 une fonction d'isolation thermique et une fonction de compensation de contrainte mécanique. Le matériau constituant la couche intermédiaire 24 est par exemple un matériau fibreux qui ne comporte pas de liant tel que de la laine de roche. 25 On décrit par la suite un procédé de fabrication d'un tel collecteur d'échappement 10. Lors d'une première étape d'emmaillotage, le conduit interne 16 est emmailloté ou enveloppé dans la couche intermédiaire 24 de manière que seules les parois cylindriques 30 externes du conduit interne 16 entourant les orifices amont 12 et aval 14 destinées à être en contact avec l'enveloppe externe 18 restent dégagées. 7 Puis, lors d'une deuxième étape de positionnement, le conduit interne 16 ainsi emmailloté est agencé dans un moule (non représenté) dont l'empreinte correspond à la forme extérieure de l'enveloppe externe 18. Le moule est par exemple réalisé en deux parties qui sont assemblées autour du conduit interne 16. Le conduit interne 16 est positionné de manière qu'il subsiste un espace libre entre la couche intermédiaire 24 et les parois formant l'empreinte du moule. Enfin, lors d'une troisième étape de moulage, le matériau io destiné à constituer l'enveloppe externe 18, qui sera appelé fonte par la suite à titre non limitatif, est coulé à l'état liquide, à une température supérieure ou égale à sa température de fusion, à l'intérieur du moule. La fonte en fusion remplit l'espace libre qui subsiste entre la couche intermédiaire 24 et les parois du moule. 15 La couche intermédiaire 24 forme ainsi un noyau de moulage autour duquel l'enveloppe externe 18 est moulée. A cet effet, le matériau constituant la couche intermédiaire 24 doit résister à la chaleur dégagée par la fonte en fusion. Par exemple, la couche intermédiaire 24 est réalisée en laine de roche. 20 Lorsque la fonte devient solide et continue à refroidir, l'enveloppe externe 18 subit un phénomène de retrait tandis que le conduit interne 16 n'est pas déformé. L'enveloppe externe 18 étant directement en contact avec le conduit interne 16 au niveau des orifices amont 12 et aval 14, la rétraction provoque le serrage 25 de l'enveloppe externe 18 autour du conduit interne 16 au niveau des brides de fixation 20, 22. Ce serrage est apte à conférer au collecteur d'échappement 10 l'étanchéité précédemment décrite au niveau des brides de fixation 20, 22. De plus, le phénomène de retrait provoque une contrainte 30 de compression sur la couche intermédiaire 24. La couche intermédiaire 24 étant souple, elle compense ou absorbe le retrait de l'enveloppe externe 18 en se comprimant. 8 Selon une variante du procédé selon l'invention représentée à la figure 2, pour faciliter le positionnement du conduit interne 16 à l'intérieur du moule lors de la deuxième étape de positionnement, le conduit interne 16 est plus long que nécessaire, c'est-à-dire qu'il comporte des tronçons de positionnement 26 qui prolongent le conduit interne 16 au-delà des orifices amont 12 et aval 14. Après l'étape de moulage, ces tronçons de positionnement 26 font saillies vers l'extérieur par rapport à l'enveloppe externe io 18. Ils sont donc destinés à être élagués après le moulage de l'enveloppe externe 18. Ces tronçons de positionnement 26 dépassent du moule. Ils permettent ainsi de saisir et de maintenir les conduits internes 16 dans la position désirée à l'intérieur du moule pendant les is étapes de positionnement et de moulage. Un tel collecteur d'échappement 10 réalisé selon le procédé décrit permet de réaliser par moulage l'enveloppe externe 18 autour du conduit interne 16 sans avoir à retirer le noyau nécessaire au moulage. Le noyau de moulage est en effet 20 formé par la couche intermédiaire 24 qui a une fonction d'isolant et de compensation des déformations du conduit interne 16 et de l'enveloppe externe 18 durant toute la durée d'utilisation du collecteur d'échappement 10. Il en résulte donc un procédé de fabrication moins onéreux 25 qui ne nécessite pas d'utiliser un matériau temporaire, tel que du sable, pour réaliser le noyau de moulage. Le procédé de fabrication est plus rapide car il ne comporte pas d'opération pour retirer le noyau de moulage. De plus, une enveloppe externe 18 réalisée en une seule 30 pièce par moulage permet d'obtenir un comportement mécanique plus satisfaisant qu'une enveloppe externe réalisée par soudage de deux demi-coque. 9 L'invention permet aussi d'obtenir un collecteur simple et rapide à réaliser et peu onéreux. Pendant le procédé de réalisation, la couche intermédiaire 24 a une première fonction de noyau de moulage. Puis cette même couche intermédiaire 24 a ensuite une deuxième fonction d'isolation thermique et une troisième fonction de compensation des contraintes mécaniques. Un seul matériau est ainsi utilisé pour réaliser ces trois fonctions
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L'invention concerne un collecteur d'échappement (10) d'un moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, le collecteur d'échappement (10) comportant au moins un conduit interne (16) d'échappement qui est destiné à guider les gaz d'échappement, une enveloppe rigide externe (18) qui est agencée autour du conduit interne d'échappement (16), et une couche intermédiaire (24) d'isolation thermique qui est interposée entre le conduit interne (16) et l'enveloppe externe (18), l'enveloppe externe (18) étant réalisée par moulage autour de la couche intermédiaire (24) qui forme noyau de moulage, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (24) est constituée d'un matériau souple de manière à compenser les compressions et expansions de l'espace compris entre le conduit interne (16) et l'enveloppe externe (18) qui sont dues à la différence de dilatation de l'enveloppe externe (18) par rapport au conduit interne (16).L'invention concerne aussi un procédé de réalisation d'un tel collecteur d'échappement (10).
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1. Collecteur d'échappement (10) d'un moteur à combustion interne, notamment de véhicule automobile, le collecteur d'échappement (10) comportant : - au moins un conduit interne (16) d'échappement qui est destiné à guider les gaz d'échappement ; - une enveloppe rigide externe (18) qui est agencée autour du conduit interne d'échappement (16) ; - une couche intermédiaire (24) d'isolation thermique qui io est interposée entre le conduit interne (16) et l'enveloppe externe (18) ; l'enveloppe externe (18) étant réalisée par moulage autour de la couche intermédiaire (24) qui forme noyau de moulage, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (24) est is constituée d'un matériau souple de manière à compenser les compressions et expansions de l'espace compris entre le conduit interne (16) et l'enveloppe externe (18) qui sont dues à la différence entre la dilatation de l'enveloppe externe (18) et la dilatation du conduit interne (16). 20 2. Collecteur d'échappement (10) selon la 1, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (24) est constituée d'un matériau fibreux apte à résister à la température de fusion du matériau constituant l'enveloppe externe (18). 3. Collecteur d'échappement (10) selon la 25 précédente, caractérisé en ce que l'enveloppe externe (18) est constituée de fonte. 4. Collecteur d'échappement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche intermédiaire (24) est constituée de laine de roche. 30 5. Procédé de réalisation d'un collecteur d'échappement (10) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une première étape d'emmaillotage du conduit interne (16) avec la couche 2893353 Il intermédiaire (24), puis une deuxième étape de positionnement dans un moule du conduit interne (16) ainsi emmailloté, et une troisième étape de moulage au cours de laquelle un matériau en fusion est coulé dans le moule afin de former l'enveloppe externe 5 (18), la couche intermédiaire (24) formant noyau de moulage.
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F,B
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F01,B22
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F01N,B22C,B22D
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F01N 13,B22C 9,B22D 19
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F01N 13/10,B22C 9/10,B22D 19/00,F01N 13/14
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FR2899066
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A1
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PROCEDE ET INSTALLATION DE SEPARATION DE MORCEAUX DE CHAIR CUITE COMPRENANT DES OS ET/OU DU CARTILAGE ET CHAIR CUITE OBTENUE
| 20,071,005 |
L'invention concerne un procédé et une installation de séparation de morceaux de chair cuite comportant des os et/ou du cartilage ainsi que de la 5 chair cuite obtenue par mise en oeuvre du procédé. La plupart des procédés connus jusqu'ici pour séparer la viande des morceaux d'os ou de cartilage se rapportent à des morceaux de viande crue. La séparation s'opère généralement mécaniquement. Cette technique met en oeuvre un équipement spécifique qui consiste à presser les morceaux sur un 10 tamis muni de fines perforations, le pressage s'opérant soit par l'intermédiaire d'une bande, soit par l'intermédiaire d'une vis sans fin ; les viandes passent à travers le tamis tandis que les os et cartilages sont retenus puis évacués. Ce procédé a pour inconvénient de casser les parties osseuses fragiles et de conduire à des pulpes de viande de granulométrie très fine (les fibres de 15 viandes sont déstructurées) qui contiennent de nombreuses impuretés, telles que particules osseuses, petits fragments de cartilages, de tendons, de périoste, de moélle... générant des mauvais goûts. Pour les viandes cuites, le désossage manuel est également envisagé. Cette méthode manuelle est toutefois longue et fastidieuse, surtout quand il s'agit de récupérer des viandes 20 sur des petits morceaux, tels que cou de volaille, vertèbres d'animaux de boucherie, arêtes de poisson, etc. Aussi, il subsiste le besoin de disposer d'un procédé pour séparer rapidement et facilement la totalité de la viande présente sur des morceaux de chair cuite comportant encore des os et/ou du cartilage sans créer de petits 25 morceaux d'os et/ou de cartilage susceptibles de se retrouver avec la viande désossée. L'invention a donc pour objet un procédé de séparation de morceaux de chair cuite d'animaux marins ou terrestres comportant des os et/ou du cartilage, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un traitement physique consistant à 30 projeter, généralement par pulvérisation, au moins un fluide, sous pression, sur les morceaux de chair cuite de façon à séparer la chair d'avec les os et/ou le cartilage. Le procédé selon l'invention présente l'avantage de pouvoir effectuer la séparation de la viande encore fixée à des os, par exemple, sans que de fines particules d'os restent dans la viande désossée, empêchant ainsi sa valorisation optimale ultérieure, notamment par la présence en quantité trop élevée de calcium. Le procédé de l'invention, opérant un désossage par voie hydrodynamique, présente encore l'avantage de permettre la séparation parfaite de morceaux de chair cuite présentant toutes les dimensions (de très gros morceaux ainsi que de très petits), et notamment de certains petits morceaux comportant parfois plus d'os ou de cartilage que de chair, ou encore des morceaux de chair de viande de volaille par exemple, dont les os sont particulièrement fragiles. Par conséquent, par un traitement non destructeur des morceaux de chair cuite, le procédé de l'invention empêche de retrouver dans la chair isolée toute trace d'os, et par conséquent de moêlle osseuse puisque les os (même les plus petits) ne sont ni cassés, ni broyés à l'issue du traitement. Ils sont simplement séparés des fibres de viande. Le procédé de l'invention peut être appliqué facilement et rapidement aussi bien sur des morceaux de chair de gros animaux, tels que le boeuf, le veau, l'agneau, le porc dont l'adhérence de la chair cuite est encore élevée sur les os, que sur des morceaux de chair de volaille dont les os très fragiles se cassent ou se broient très facilement, ou encore sur des morceaux de chair de tout type d'animaux marins, tels que les poissons dont la chair comprend beaucoup de petites arêtes susceptibles de se retrouver mélangées à la viande une fois séparée du squelette de l'animal, ou enfin sur des poissons à chair plus serrée et dense et donc plus liée aux os du squelette. Selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé, la température du 30 fluide du traitement physique est comprise entre 0 et 100 C, de préférence entre 60 et 80 C, en vue d'un traitement à chaud ou entre 0 et 20 C en vue d'un traitement à froid. La mise en oeuvre du procédé de séparation à des températures élevées (aux environs de 70 C) permet de donner une garantie bactériologique sur la 5 chair désossée. La pression du fluide du traitement physique dans le circuit d'alimentation des organes de projection de fluide est comprise entre 4 et 100 bars, de préférence comprise entre 6 et 50 bars. Le fluide peut être choisi parmi des gaz tels que l'air, ou des liquides tels 10 que l'eau, des liquides aqueux, des huiles végétales, des graisses animales et leurs mélanges. Le procédé consiste, pour l'optimisation du traitement physique, à disposer les morceaux de chair cuite à la surface d'un support ajouré et à orienter le flux de fluide projeté vers la surface dudit support suivant une 15 direction, de préférence sensiblement orthogonale audit support, de manière telle que le flux de fluide provoque à la fois le détachement de la chair d'avec les os et/ou le cartilage et l'entraînement de la chair à travers les ajours dudit support. L'invention a encore pour objet une installation destinée à mettre en 20 oeuvre le procédé précité caractérisée en ce qu'elle comprend au moins : - un support, généralement plan, ajouré de réception des morceaux de chair cuite à traiter, - des organes, tels que buse, de projection d'un fluide gazeux ou liquide en direction dudit support, 25 - des moyens de collecte positionnés sous ledit support, ces moyens étant aptes à récupérer la chair, séparée d'avec les os et/ou le cartilage sous l'action du fluide, et forcée à traverser ledit support sous l'action de ce même fluide. Selon une forme de réalisation préférée de l'installation, ladite installation comporte en outre des moyens de récupération du fluide liquide de désossage 30 généralement chargé en graisse, ces moyens de récupération étant positionnés sous les moyens de collecte de la chair. Dans ce cas, elle peut avantageusement comporter également une unité de traitement du fluide liquide de désossage reliée en entrée aux moyens de récupération du fluide liquide de désossage et raccordée en sortie aux organes, tels que buses, de projection du fluide liquide en vue de permettre un recyclage du fluide liquide de désossage. Généralement, il est alors prévu, sur le circuit de circulation de fluide, entre moyens de récupération du fluide liquide de désossage et organes de projection de fluide liquide, des moyens de pompage du fluide liquide et, si nécessaire, des moyens de chauffage dudit fluide. Le support de réception des morceaux de chair cuite à traiter est un support mobile ajouré, tel qu'un tapis convoyeur, équipé d'orifices de séparation de la chair d'avec les os et/ou les cartilages, ce support décrivant une trajectoire prédéterminée entre une zone d'alimentation en morceaux du support et une zone d'évacuation des os et des cartilages, ladite zone d'évacuation étant pourvue d'un bac de récupération des os et cartilages. Les moyens de collecte de la chair se présentent quant à eux sous forme d'une surface ajourée mobile le long d'une trajectoire prédéterminée, ces moyens de collecte pouvant être disposés en série avec une unité de pressage dans laquelle la chair désossée, issue des moyens de collecte, est directement évacuée. L'opération de pressage a pour objectif de réduire la teneur en eau ou en matières grasses des chairs séparées. L'invention a encore pour objet de la chair cuite d'animaux marins ou terrestres exempte d'os et/ou de cartilages, apte à constituer un produit intermédiaire ou fini, caractérisée en ce que ladite chair est obtenue par mise en oeuvre d'un procédé du type précité. Le produit issu de ce procédé conservant une texture fibrée caractéristique de celle des viandes et ne contenant pas d'impuretés (particules d'os, de cartilages, de tendons, de périoste, de moélle, etc.) peut être utilisé plus facilement que les produits issus de séparation mécanique, pour la préparation de produits agroalimentaires élaborés précuits incorporant des viandes (rillettes, aides culinaires fibrées, farces, portions à griller, croquettes, saucisses, ...). Le produit issu de ce procédé présente en outre l'intérêt d'apparaître de couleur plus blanche que d'autres viandes désossées classiquement du fait de la séparation de la chair effectuée avec un liquide, tel que l'eau chaude, et donc de pouvoir être incorporé directement dans la préparation de produits élaborés précuits de viande. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue schématique, en coupe, d'une installation conforme à l'invention et - la figure 2 représente une vue schématique en coupe d'une variante de l'installation représentée à la figure 1. Comme on peut le voir sur la figure 1, l'installation de référence générale 1 comprend une zone 2 de chargement en morceaux de chair cuite d'animaux comprenant des os et/ou du cartilage. Ces morceaux sont reçus sur un support 3, constitué par un tapis convoyeur des chairs à séparer, ce tapis comprenant une grille équipée d'orifices 4 d'une dimension de 1 à 10 mm et de forme ronde, rectangulaire ou autre, le choix de la géométrie des mailles étant fonction du type de viande et de l'espèce concernée. Ce tapis constitue le support 3 de réception des chairs cuites à traiter. A l'aplomb et au-dessus de ce support 3 mobile, l'installation comporte des buses 5 d'arrivée d'un fluide liquide froid (température voisine de 10 C) ou chaud (température voisine de 70 C) qui est pulvérisé sous une pression allant de 4 à 100 bars et de préférence comprise entre 6 et 50 bars. Un couvercle 6 entoure les buses 5 évitant ainsi toute projection de fluide liquide. Le flux de fluide projeté est de préférence orienté suivant une direction sensiblement orthogonale à la direction de déplacement du support 3 mobile en formant avec cette dernière un angle optimisé compris entre 70 et 110 . Le flux de fluide heurte ainsi le support 3 mobile suivant une direction qui facilite le passage des chairs à séparer à travers les ouvertures dudit support. Un bac 7 de récupération des os et du cartilage est disposé à l'extrémité 3a du convoyeur. L'installation comprend en outre un second convoyeur 8 muni d'ajours destiné à acheminer les chairs désossées vers un deuxième bac 9 de récupération ou vers une unité 11 de pressage à la sortie de laquelle les chairs 12 pressées sont récupérées. Ce convoyeur 8 forme les moyens de collecte de l'installation positionnés sous le support 3. Ces moyens 8 sont aptes à récupérer la chair séparée d'avec les os et les cartilages. Ils sont ajourés pour permettre l'évacuation du fluide. Un troisième bac de récupération 10 du fluide liquide de désossage est disposé à l'aplomb du second convoyeur 8. Généralement, l'installation comporte en outre une unité 14 de traitement du fluide liquide de désossage reliée en entrée aux moyens 10 de récupération du fluide liquide de désossage et raccordée en sortie aux organes 5, tels que buses, de projection du fluide liquide en vue de permettre un recyclage du fluide de désossage. Il est également prévu, sur le circuit de circulation de fluide, entre moyens 10 de récupération du fluide de désossage et organes 5 de projection de fluide, des moyens 13 de pompage du fluide et, si nécessaire, des moyens 15 de chauffage dudit fluide. Comme l'illustre la figure 2, l'installation peut en outre comprendre un dispositif, par exemple un système 19 rotatif muni d'aiguilles souples, permettant de piquer en cours de traitement les morceaux de viande les plus grossiers (sans os et sans cartilage) et de les déplacer vers un autre tapis convoyeur 19', de manière à séparer correctement les gros morceaux des fines particules de viandes. Dans ce cas, une seconde installation du type de celle décrite à la figure 1 permet de séparer dans un deuxième temps les fines particules des os et/ou des cartilages. Dans l'installation représentée à la figure 2, les morceaux de chair à désosser sont introduits en 21 dans l'installation et sont disposés à la surface d'un convoyeur ajouré. Ce convoyeur 20 est surmonté d'organes 5' de projection de fluide liquide protégés par un couvercle 6'. Le convoyeur 20 est par ailleurs positionné à l'aplomb d'un bac 10' servant à la collecte du fluide liquide projeté. Le système 19 rotatif muni d'aiguilles souples agit au niveau des morceaux de viande les plus grossiers disposés à la surface de ce convoyeur 20 pour les extraire de ladite installation. Les morceaux restants sont quant à eux amenés dans une installation selon la figure 1 comportant un support 3 mobile ajouré de type convoyeur surmonté à nouveau d'une pluralité d'organes 5, tels que des buses de projection de fluide. Un désossage est donc à nouveau opéré pour permettre d'une part la récupération d'os 18 et de cartilages, d'autre part de viande 17 cuite désossée fibrée. Le liquide de traitement est quant à lui recyclé à l'aide d'une unité 14 de traitement positionnée sur une conduite 16 de circulation de fluide reliant les bacs 10, 10' de collecte de fluide liquide aux organes 5, 5' de pulvérisation de fluide liquide. Il en résulte une économie en fluide de désossage. Des fines particules de viande 22 sont à nouveau collectées en sortie de l'unité de traitement. L'installation destinée à mettre en oeuvre le procédé de séparation fonctionne de la manière suivante. Dans la zone 2 de chargement, une goulotte de chargement en morceaux de chair cuite comprenant des os ou du cartilage charge le support 3 mobile de type convoyeur qui achemine les chairs sous les buses 5. Les buses pulvérisent de manière continue un fluide liquide froid (température voisine de 10 C) ou chaud (température voisine de 70 C) et sous une pression de préférence comprise entre 20 et 50 bars. Au contact du fluide liquide sous pression, la viande se détache des os et du cartilage. La viande passe au travers des orifices 4 du support 3 de type convoyeur et tombe sur un second support mobile ajouré formant moyen 8 de collecte dont les orifices 8a plus petits que ceux du support 3 ont une dimension et une forme adaptées au type de viande à convoyer. Le fluide liquide, en général de l'eau, qui est projeté depuis les organes 5 de projection, s'écoule avec la viande à travers le support 3 par les orifices 4, puis ensuite au travers des orifices 8a pour enfin être récupéré dans le bac 10 de récupération de fluide. La viande, quant à elle, est acheminée par le second convoyeur formant moyens 8 de collecte vers le bac de récupération 9 de la viande ou vers une unité 11 de pressage. Le fluide liquide récupéré peut de manière économique être recyclé en tout ou partie par l'unité 14 de traitement, permettant son nettoyage par élimination des impuretés constituées de solides et/ou de graisses, son refroidissement ou son réchauffage et son renvoi sous pression vers les buses 5 afin de pouvoir fonctionner en circuit fermé. La viande récupérée peut faire l'objet de traitements complémentaires permettant de diminuer sa teneur en eau ou en graisse (par exemple par pressage ou centrifugation), et/ou d'améliorer sa conservation (par exemple, par addition de conservateurs ou par mise sous vide ou par surgélation ou par traitement thermique), et/ou de modifier ses caractéristiques organoleptiques (par exemple par addition de sel, arômes et autres ingrédients alimentaires), et/ou tout autre traitement permettant de faciliter l'utilisation des viandes obtenues par le procédé de l'invention. Comme mentionné ci-dessus, le procédé de l'invention peut comprendre plusieurs installations successives telles que celles décrites précédemment dans lesquelles on applique une pression différente adaptée à la nature et/ou à la taille des morceaux de chair cuite. De telles installations peuvent être disposées en série les unes après les autres, et peuvent traiter successivement des morceaux de chair partiellement traités dans une installation précédente de manière à enlever progressivement les os et/ou le cartilage. La cuisson appliquée préalablement aux morceaux de chair à séparer selon le procédé de l'invention peut comprendre tous les modes de cuisson 25 applicables sur des morceaux de viande. Parmi ces modes de cuisson préalables, on peut trouver le confisage de la viande dans de la graisse et/ou dans de l'huile végétale, la cuisson au bouillon dans de l'eau, la cuisson aux microondes avec ou sans ajout d'un quelconque liquide additif, la cuisson à la vapeur avec un fluide quelconque, ou 30 encore la cuisson dans un four classique. Les exemples qui suivent et qui sont donnés uniquement à titre d'illustration présentent différentes manières de traiter les morceaux de chair avec os selon le procédé de l'invention. . Exemple 1 (chair de boeuf) : Le premier exemple de réalisation concerne le traitement de vertèbres de boeuf avec chairs attenantes issues d'un désossage rapide du collier et du train de côtes. La mise en oeuvre du procédé s'effectue dans ce cas telle que suit : - cuisson des vertèbres avec chair dans la vapeur sous pression à 115 C pendant 2 h 30 ; - traitement de séparation avec de l'eau froide à 10 C pulvérisée sous une pression comprise entre 50 et 60 bars ; - récupération des viandes et surgélation en blocs. . Exemple 2 (chair de porc) : Le second exemple de réalisation décrit l'application du procédé à des ensembles vertèbres + côtes issus du désossage des longes de porc. L'application du procédé est réalisée dans ce cas de la façon suivante : - cuisson des longes de porc avec chair dans l'eau bouillante à 100 C pendant 2 h 30 ; - traitement de séparation avec le bouillon de cuisson à 80 C pulvérisé sous une pression comprise entre 40 et 50 bars ; - récupération des viandes, addition de sel et de conservateurs et 25 conditionnement sous vide pour une conservation en frais. . Exemple 3 (chair de volaille) : Le troisième exemple illustre l'utilisation du procédé pour traiter les ailerons de poulet ou de dinde issus de la découpe des carcasses. Dans ce cas, le 30 procédé est mis en oeuvre dans les conditions suivantes : - cuisson des ailerons dans le saindoux pendant 1 h 30 à 85 C ; - traitement de séparation en deux temps avec de l'eau chaude à 70 C pulvérisée sous une pression comprise entre 20 et 30 bars à la première étape puis entre 50 et 60 bars au stade final ; - entre les deux étapes de séparation, récupération des morceaux grossiers avec l'aide d'une brosse métallique rotative permettant de piquer ces morceaux, de les extraire et de les récupérer sur un tapis supérieur ; - récupération des viandes en morceaux et surgélation I()F ; -récupération des fibres de viandes (fines particules) et surgélation en blocs. . Exemple 4 (chair de canard) : Le quatrième exemple présente l'application du procédé pour désosser des cous de canard confits. La mise en oeuvre du procédé s'effectue cette fois-ci selon le protocole opératoire ci-après : - confisage des cous de canard dans la graisse de canard à 95 C pendant 1 h40; - traitement de séparation avec de l'eau chaude à 70 C pulvérisée sous une pression comprise entre 30 et 40 bars ; - pressage des viandes pour ramener leur humidité aux alentours de 70 % ; - récupération des viandes, conditionnement sous vide et pasteurisation. 20 . Exemple 5 (chair de poisson) : Le cinquième exemple de réalisation porte sur le traitement des arêtes de poisson avec chairs attenantes issues d'un filetage mécanisé. L'application du procédé est effectuée dans ce cas telle que décrit ci-après : 25 - cuisson des arêtes avec chair dans la vapeur à 100 C pendant 30 minutes ; - traitement de séparation avec de l'eau glacée à 4 C pulvérisée sous une pression comprise entre 10 et 20 bars ; - récupération des chairs, salage et aromatisation puis surgélation en blocs. 30 Dans certaines applications, le fluide de séparation peut être gazeux, avantageusement constitué d'air
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L'invention se rapporte à un procédé et installation de séparation de morceaux de chair cuite d'animaux marins ou terrestres comportant des os et/ou du cartilage.Le procédé est caractérisé en ce qu'il comprend au moins un traitement physique consistant à projeter généralennent par pulvérisation au moins un fluide, sous pression, sur les morceaux de chair cuite de façon à séparer la chair des os ou du cartilage.
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1. Procédé de séparation de morceaux de chair cuite d'animaux marins ou terrestres comportant des os et/ou du cartilage, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un traitement physique consistant à projeter, généralement par pulvérisation, au moins un fluide, sous pression, sur les morceaux de chair cuite de façon à séparer la chair des os ou du cartilage. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la pression du fluide du traitement physique est comprise entre 4 et 100 bars, de préférence comprise entre 6 et 50 (bars. 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la température du fluide du traitement physique est 15 comprise entre 0 et 100 C, de préférence entre 60 et 80 C, en vue d'un traitement à chaud ou entre 0 et 20 C en vue d'un traitement à froid. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le fluide est choisi parmi des gaz tels que l'air, ou des 20 liquides tels que l'eau, des liquides aqueux, des huiles végétales, des graisses animales et leurs mélanges. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste, pour l'optimisation du traitement physique, à 25 disposer les morceaux de chair cuite à la surface d'un support (3) ajouré (4) et à orienter le flux de fluide projeté vers la surface dudit support (3), suivant une direction de préférence sensiblement orthogonale audit support (3), de manière telle que le flux de fluide provoque à la fois le détachement de la chair des osou du cartilage et l'entraînement de la chair à travers les ajours dudit support (3). 6. Installation de séparation de morceaux de chair cuite d'animaux marins ou 5 terrestres comportant des os et/ou du cartilage destinée à mettre en oeuvre le procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins : - un support (3), généralement plan, ajouré (4) de réception des morceaux de chair cuite à traiter, 10 - des organes (5), tels que buses, de projection d'un fluide gazeux ou liquide en direction dudit support, - des moyens (8) de collecte positionnés sous ledit support (3), ces moyens étant aptes à récupérer la chair, séparée d'avec les os et/ou le cartilage sous l'action du fluide, et forcée à traverser ledit support (3) sous l'action de ce même 15 fluide. 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des moyens (10) de récupération du fluide liquide de désossage généralement chargé en graisse, ces moyens de 20 récupération étant positionnés sous les moyens (8) de collecte de la chair. 8. Installation selon la 7, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre une unité (14) de traitement du fluide liquide de désossage reliée en entrée aux moyens (10) de récupération 25 du fluide de désossage et raccordée en sortie aux organes (5), tels que buses, de projection du fluide liquide en vue de permettre un recyclage du fluide liquide de désossage.. Installation selon la 7, caractérisée en ce qu'il est prévu, sur le circuit de circulation de fluide, entre moyens (10) de récupération du fluide liquide de désossage et organes (5) de projection de fluide liquide, des moyens (13) de pompage du fluide liquide et, si nécessaire, des moyens (15) de chauffage dudit fluide liquide. 10. Installation selon l'une des 6 à 9, caractérisée en ce que le support (3) de réception des morceaux de chair cuite à traiter est un support (3) mobile ajouré (4), tel qu'un tapis convoyeur, équipé d'orifices de séparation de la chair des os ou cartilages, ce support (3) décrivant une trajectoire prédéterminée entre une zone d'alimentation (2) en morceaux du support (3) et une zone d'évacuation des os ou cartilages, ladite zone d'évacuation étant pourvue d'un bac (10) de récupération des os et cartilages. 11. Installation selon l'une des 6 à 10, caractérisée en ce que les moyens (8) de collecte de la chair se présentent sous forme d'une surface ajourée mobile le long d'une trajectoire prédéterminée, ces moyens (8) de collecte pouvant être disposés en série avec une unité (11) de pressage dans laquelle la chair désossée, issue des moyens (8) de collecte, est directement évacuée. 12. Chair cuite d'animaux marins ou terrestres exempte d'os et/ou de cartilages, apte à constituer un produit intermédiaire ou fini, caractérisée en ce que ladite chair est obtenue par mise en oeuvre d'un 25 procédé conforme à l'une des 1 à 5. 13
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A
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A23
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A23L
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A23L 13,A23L 17
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A23L 13/20,A23L 17/00
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FR2897759
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A1
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BIJOU CIRCULAIRE A ANNEAUX TOURNANTS ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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Domaine technique : La présente invention concerne un bijou circulaire à anneaux tournants, tels qu'une bague, une alliance, un bracelet, un pendentif, un accessoire de mode ou similaire, comprenant au moins un anneau intérieur et au moins un anneau extérieur, montés librement de manière coaxiale pour tourner l'un par rapport à l'autre autour de leur axe commun. L'invention concerne également un procédé de fabrication de ce type de bijou. Technique antérieure : Les techniques utilisées actuellement pour fabriquer ce type de bijoux circulaires à anneaux tournants sont diverses. Une des techniques consiste à souder sur l'anneau intérieur deux anneaux de bord pour emprisonner l'anneau extérieur comme dans la publication FR2659000. Cette technique de soudage impose des opérations de bijouterie complexes et délicates pour souder les anneaux de bord sans souder l'anneau extérieur. L'élévation de la température qui se produit lors de la soudure produit une oxydation de la matière qui nécessite des opérations de nettoyage et de stabilisation supplémentaires de la pièce de bijouterie. De plus, cette élévation de température impose que les constituants de la pièce de bijouterie tels que pierres précieuses, etc. aient une résistance thermique suffisante. Une autre technique consiste à réaliser l'anneau intérieur en deux parties comprenant chacune un rebord pour retenir l'anneau extérieur et à assembler ces deux parties mécaniquement ou par soudure. Cette technique de fabrication impose des critères de précision d'usinage très importants et souvent un appairage des pièces à assembler qui, dans une production de masse, engendre des coûts importants. De plus, ce mode d'assemblage crée une ligne de jonction à l'intérieur de l'anneau fixe qui pose des problèmes pour les inscriptions intérieures telles que la gravure d'une date, d'un prénom, etc. Une dernière technique de fabrication connue consiste à agrandir l'anneau intérieur pourvu de deux rebords, par déformation de matière en jouant sur la plasticité de la matière pour emprisonner l'anneau extérieur dans une gorge délimitée par les rebords de l'anneau intérieur. Cette technique par déformation de matière peu précise ne permet pas de maîtriser le jeu de fonctionnement nécessaire entre les anneaux et crée un phénomène de peau d'orange sur l'anneau intérieur augmenté qui nécessite des opérations de reprise supplémentaires pour rectifier son état de surface. Exposé de l'invention : La présente invention vise à résoudre ces différents problèmes en proposant un bijou et son procédé de fabrication basés sur une technologie simple, compétitive, reproductible, permettant de maîtriser le jeu de fonctionnement entre les anneaux, de préserver une surface intérieure vierge pour recevoir la gravure, de limiter les stocks de produits semi-finis, de réduire le poids du bijou pour un volume identique et d'éviter les opérations de reprise. Dans ce but, l'invention concerne un bijou circulaire du genre indiqué en préambule et caractérisé en ce qu'au moins un des anneaux comporte au moins deux butées agencées pour délimiter entre elles une gorge dans laquelle est engagé l'autre anneau, l'une au moins des butées étant déformable entre un état initial dans lequel elle est ouverte et autorise l'assemblage desdits anneaux et un état final permanent dans lequel elle est pliée et interdit la séparation desdits anneaux. Ce mode de construction permet de réaliser un assemblage rapide des anneaux par simple emboîtement axial, suivi d'une opération de déformation de la matière limitée à une des butées, cette déformation de matière n'ayant ainsi aucune répercussion négative ni sur les cotes, ni sur l'esthétique de la pièce de bijouterie. Dans une forme de réalisation préférée, une butée est rigide et forme un premier rebord sur un des anneaux et la butée déformable comporte une lèvre pliable apte à former, dans son état final, un second rebord disposé en regard dudit premier rebord. Dans son état initial, la lèvre pliable est reliée au bord de l'anneau correspondant par une zone périphérique de moindre épaisseur au fond d'une fente et a une orientation inclinée par rapport à l'axe de cet anneau, l'angle d'inclinaison pouvant être compris entre 30 et 60 . Au moins un des anneaux peut comporter des portées cylindriques aptes à guider en rotation l'autre anneau ainsi que des évidements d'allègement. Si le bijou est une bague, l'anneau intérieur comporte avantageusement sur son diamètre intérieur une surface courbe de confort du doigt. Si le bijou comporte un anneau intérieur et un anneau extérieur, alors les butées 25 peuvent être solidaires de l'un ou de l'autre anneau. Si le bijou comporte un anneau intérieur et au moins deux anneaux extérieurs, alors les butées sont solidaires de l'anneau intérieur et délimitent une gorge dans laquelle sont engagés les anneaux extérieurs de manière juxtaposée.20 Le but de l'invention est également atteint par un procédé de fabrication du bijou tel que décrit ci-dessus, dans lequel on fabrique les anneaux séparément, on les assemble librement de manière coaxiale l'un dans l'autre et on verrouille l'assemblage par pliage de la butée déformable. De préférence, on fabrique les anneaux par enlèvement de matière en usinant dans la masse les butées sur au moins un desdits anneaux et on réalise le pliage de la butée déformable par déformation de matière au moyen d'une presse munie d'un poinçon agencée pour la faire passer de son état initial à un état final permanent. Description sommaire des dessins : La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente en perspective un bijou circulaire selon l'invention sous la forme d'une bague comportant deux anneaux extérieurs tournants sur un anneau intérieur, - la figure 2 est une vue de dessus du bijou de la figure 1, assemblé mais non verrouillé, la figure 3 est une vue en coupe axiale partielle et agrandie selon AA du bijou de la figure 2, la figure 4 est une vue en perspective de l'anneau intérieur du bijou de la figure 1, les figures 5A-C sont des vues respectivement de dessus, en coupe axiale partielle selon BB et du détail C de l'anneau intérieur de la figure 4, et les figures 6A-B sont des vues respectivement en coupe axiale et du détail D d'un outil de fabrication et du bijou de la figure 1 lors du sertissage. Illustrations de l'invention et meilleure manière de la réaliser : En référence aux figures 1 à 5, le bijou 1 circulaire à anneaux tournants selon l'invention est illustré par une bague, mais peut s'appliquer à tout autre bijou comme un pendentif, un bracelet, un accessoire de mode, ou similaire. La bague telle que représentée comporte un anneau intérieur 2 sur lequel sont montés de manière coaxiale deux anneaux extérieurs 3 juxtaposés moyennant un jeu de fonctionnement leur permettant de tourner librement l'un par rapport à l'autre et par rapport à l'anneau intérieur 2. Les anneaux extérieurs 3 et l'anneau intérieur 2 peuvent être réalisés en tout type de matière et notamment en métaux précieux. Ce bijou est orné de pierres précieuses formant des motifs 4 disposés à cheval sur les deux anneaux extérieurs 3, le dessin de ces motifs 4 pouvant être modifié en fonction de la position relative des anneaux extérieurs 3. Il peut être orné de tout autre type de décor, comme par exemple des gravures, une combinaison de pierres et de gravures, ou similaire. Ces anneaux extérieurs 3 sont maintenus et guidés en rotation par l'anneau intérieur 2. A cet effet, cet anneau intérieur 2 comporte deux butées 5, 6 délimitant entre elles une gorge 7 dans laquelle sont engagés les anneaux extérieurs 3 de manière juxtaposée, une de ces butées 6 étant déformable entre un état initial dans lequel elle est ouverte (voir fig. 2-5) et autorise l'assemblage des anneaux 2, 3 et un état final permanent (voir fig. 1, 6) dans lequel elle est pliée et interdit la séparation des anneaux 2, 3. Dans une variante non représentée, les deux butées 5, 6 peuvent être déformables. En référence plus particulièrement aux figures 4 et 5, l'anneau intérieur 2 comporte une butée 5 rigide formant un premier rebord. La butée 6 déformable comporte une lèvre pliable 60 apte à former, dans son état final, un second rebord disposé en regard du premier rebord et sensiblement équivalent dans sa forme et dans son épaisseur. Dans l'exemple représenté, ces butées 5, 6 sont disposées sur les bords opposés de l'anneau intérieur 2. Elles peuvent être également disposées à tout autre endroit, entre les bords de l'anneau intérieur 2, notamment si le bijou 1 est conçu pour laisser apparaître une partie de l'anneau intérieur 2. La lèvre pliable 60 est reliée au bord de l'anneau intérieur 2 par une zone périphérique de moindre épaisseur au fond d'une fente 61 formant une amorce de pliage. Elle a une orientation inclinée vers l'extérieur par rapport à l'axe de l'anneau intérieur 2 de sorte que, dans son état initial, son plus grand diamètre extérieur soit sensiblement inférieur ou égal au diamètre D de la gorge 7, lui-même inférieur au diamètre intérieur des anneaux extérieurs 3, afin d'autoriser l'assemblage des anneaux extérieurs 3 sur l'anneau intérieur 2. L'angle d'inclinaison de la lèvre pliable 60 est par exemple compris entre 30 et 60 et de préférence sensiblement égal à 45 . La profondeur P de la fente 61 est déterminée en fonction de la rigidité de la matière de l'anneau intérieur 2. Pour une bague, cette fente 61 peut avoir par exemple une profondeur P de 0,3 mm +1- 0.01 mm. Cet exemple n'est bien entendu pas limitatif, l'essentiel étant d'obtenir une déformation permanente de la matière pour que la lèvre pliable 60 forme une butée 6 au même titre que la butée 5 rigide. Les anneaux intérieur 2 et extérieurs 3 comportent chacun des portées cylindriques 20, 30 de guidage rotation. Dans l'exemple représenté, l'anneau intérieur 2 comporte deux portées cylindriques 20 latérales et une portée cylindrique 20 centrale double et chaque anneau extérieur 3 comporte deux portées cylindriques 30 latérales disposées en regard de celles de l'anneau intérieur 2. Les butées 5, 6 de l'anneau intérieur 2 sont logées dans des évidements latéraux 31 prévus sur chaque anneau extérieur 3 de sorte que, dans cette réalisation, l'anneau intérieur 2 soit invisible une fois le bijou 1 assemblé. D'autres formes de réalisation sont également envisageables. Entre les portées cylindriques 20, 30, l'anneau intérieur 2 et les anneaux extérieurs 3 comportent des évidements d'allègement 22, 32 qui permettent une économie de matière et une réduction du poids du bijou 1. Ce bijou 1 comporte également dans son diamètre intérieur une surface courbe 23 convexe, par exemple circulaire, de sorte que le plus petit diamètre soit situé dans sa partie centrale et ses plus grands diamètres soient situés de part et d'autre de la partie centrale. Cette surface courbe 23 permet d'apporter un confort au doigt portant le bijou 1, en facilitant son introduction et en réduisant la surface en contact avec le doigt. Dans le cas d'un bijou 1 comportant un anneau intérieur 2 et un anneau extérieur 3, les butées 5, 6 peuvent être solidaires de l'anneau intérieur 2 comme ci-dessus ou solidaires de l'anneau extérieur 3, le résultat étant le même. De même, les butées 5, 6 peuvent être formées d'une collerette périphérique continue comme ci-dessus ou discontinue, d'une série de crans, de dents, de picots ou tout autre relief permettant de former un arrêt dans le sens axial. Possibilités d'application industrielle : Le procédé de fabrication du bijou 1 circulaire à anneaux tournants, selon l'invention et en référence aux dessins, comporte au moins les étapes suivantes : a) on fabrique les anneaux intérieur 2 et extérieurs 3 séparément, notamment par enlèvement de matière, la butée 5 et la lèvre pliable 60 de la butée-6 étant réalisées par usinage dans la masse, de même que les portée cylindriques 20, 30, les évidements d'allègement 22, 32, les évidements latéraux 31 et la surface courbe 23, b) on assemble les anneaux extérieurs 3 sur l'anneau intérieur 2 par emboîtement dans le sens axial, et c) on verrouille cet assemblage par pliage de la butée 6 déformable, de préférence au moyen d'une presse pneumatique par exemple, pour le rendre indémontable. En référence plus particulièrement aux figures 6A-B, après assemblage des anneaux extérieurs 3 et intérieur 2, le bijou 1 est mis en place dans l'empreinte 70 d'une matrice 7 de presse. Cette matrice 7 comporte un socle 71 solidaire d'une table de presse, surmonté de l'empreinte 70 dont le diamètre extérieur E correspond au diamètre intérieur du bijou 1 et dont la hauteur H correspond à la largeur du bijou 1, terminée par une zone de réception 72 pour un poinçon 8 de presse de forme complémentaire. La zone de réception 72 est reliée à l'empreinte 70 de la matrice 7 par un épaulement 73 formant un arrêt en translation pour le poinçon 8. Ce poinçon 8 comporte une surface de frappe 80 dont le diamètre extérieur F correspond au diamètre extérieur de l'anneau intérieur 2, de sorte que lors de la frappe, il écrase la lèvre pliable 60 en direction de l'anneau extérieur 3 correspondant, en provoquant une déformation permanente et contrôlée de la matière autour de son amorce de pliage pour fermer la fente 61 et former la butée 6 rendant l'assemblage des anneaux 2, 3 indémontable. Cette déformation contrôlée de la matière permet de répondre aux fonctions indispensables d'un assemblage tournant, à savoir le montage des anneaux 2, 3, l'arrêt en translation et le guidage des anneaux tournants. Ce mode de fabrication permet un contrôle très précis des cotes, le poinçon 8 étant arrêté dans sa course par la matrice 7, ces deux pièces 7, 8 étant bien entendu conçues spécialement pour chaque dimension de bijou 1. La lèvre pliable 60, préalablement usinée, se rabat toujours dans la même position garantissant ainsi la cote permettant le jeu nécessaire et suffisant à la rotation du ou des anneaux extérieurs 3. La lèvre 60 une fois pliée ne nécessite pas de reprise mécanique, un simple avivage permet d'obtenir un produit fini, l'opération de pliage pouvant même se réaliser après rhodiage ou tout procédé de revêtement ou de traitement de surface. Ce procédé simplifie considérablement l'opération d'assemblage des anneaux qui ne nécessite que quelques secondes. L'absence d'élévation de température permet d'utiliser ce procédé sur des produits très variés ne résistants pas à l'augmentation de température. L'anneau intérieur est spécifique à chaque taille de bijou à poids constant mais les anneaux extérieurs peuvent être identiques pour plusieurs tailles, ce qui diminue considérablement les stocks de produits semi-finis. La gravure peut être réalisée sur toute la largeur de l'anneau intérieur. L'allègem ent des anneaux est optimisé sans préjudice sur l'esthétique du bijou, ce qui permet de réaliser des bijoux plus volumineux à poids égal. Il ressort clairement de cette description que l'invention permet d'atteindre les buts fixés. La présente invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit mais s'étend à toute modification et variante évidentes pour un homme du métier tout en restant dans l'étendue de la protection définie dans les revendications annexées
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La présente invention concerne un bijou circulaire à anneaux tournants et son procédé de fabrication basés sur une technologie simple, compétitive, reproductible, permettant de maîtriser le jeu de fonctionnement entre les anneaux et de préserver l'esthétique du bijou.Ce bijou (1) comporte un anneau intérieur (2) sur lequel est monté libre en rotation au moins un anneau extérieur (3), l'anneau intérieur (2) étant pourvu de deux butées (5, 6) délimitant entre elles une gorge (7) dans laquelle est engagé l'anneau extérieur (3). Une de ces butées (6) est formée d'une lèvre pliable (60) déformable entre un état initial dans lequel elle est ouverte et autorise l'assemblage des anneaux (2, 3) et un état final dans lequel elle est pliée et interdit leur séparation, le pliage de cette lèvre (60) étant effectuée au moyen d'une presse à poinçon.Application : Bijouterie, joaillerie, horlogerie, orfèvrerie, accessoires de mode, etc.
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Revendications 1. Bijou (1) circulaire à anneaux tournants comportant au moins un anneau intérieur (2) et au moins un anneau extérieur (3), montés librement de manière coaxiale pour tourner l'un par rapport à l'autre autour de leur axe commun, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (2, 3) comporte au moins deux butées (5, 6) agencées pour délimiter entre elles une gorge (7) dans laquelle est engagé l'autre anneau (3, 2), l'une au moins desdites butées (6) étant déformable entre un état initial dans lequel elle est ouverte et autorise l'assemblage desdits anneaux (2, 3) et un état final permanent dans lequel elle est pliée et interdit la séparation desdits anneaux (2, 3). 2. Bijou selon la 1, caractérisé en ce qu'une desdites butées (5) est rigide et forme un premier rebord sur un desdits anneaux (2, 3) et en ce que la butée (6) déformable comporte une lèvre pliable (60) apte à former, dans son état final, un second rebord disposé en regard dudit premier rebord. 3. Bijou selon la 2, caractérisé en ce que, dans son état initial, la lèvre pliable (60) est reliée au bord de l'anneau (2, 3) correspondant par une zone périphérique de moindre épaisseur au fond d'une fente (61) et a une orientation inclinée par rapport à l'axe de cet anneau. 4. Bijou selon la 3, caractérisé en ce que l'angle d'inclinaison de la lèvre pliable (60) est compris entre 30 et 60 . 5. Bijou selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (2, 3) comporte des portées cylindriques (20, 30) aptes à guider en rotation l'autre anneau (3, 2). 10 6. Bijou selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins un desdits anneaux (2, 3) comporte des évidements d'allègement (22, 32). 7. Bijou selon la 1, ce bijou étant une bague, caractérisé en ce que ledit anneau intérieur (2) comporte sur son diamètre intérieur une surface courbe (23) de confort du doigt. 8. Bijou selon la 1, comportant un anneau intérieur (2) et un anneau extérieur (3), caractérisé en ce que lesdites butées (5, 6) sont solidaires dudit anneau intérieur (2) et délimitent une gorge (7) dans laquelle est engagé ledit anneau extérieur (3). 9. Bijou selon la 1, comportant un anneau intérieur (2) et un anneau extérieur (3), caractérisé en ce que lesdites butées (5, 6) sont solidaires dudit anneau extérieur (3) et délimitent une gorge (7) dans laquelle est engagé ledit anneau intérieur (2). 10. Bijou selon la 1, comportant un anneau intérieur (2) et au moins deux anneaux extérieurs (3), caractérisé en ce que lesdites butées (5, 6) sont solidaires dudit anneau intérieur (2) et délimitent une gorge (7) dans laquelle sont engagés lesdits anneaux extérieurs (3) de manière juxtaposée. 11. Procédé de fabrication d'un bijou (1) circulaire à anneaux tournants selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on fabrique lesdits anneaux (2, 3) séparément, on les assemble librement de manière coaxiale l'un dans l'autre et on verrouille l'assemblage par pliage de ladite butée (6) déformable. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'on fabrique lesdits anneaux (2, 3) par enlèvement de matière en usinant dans la masse lesdites butées (5, 6) sur au moins un desdits anneaux (2, 3). 13. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'on réalise le pliage de ladite butée (6) déformable par déformation de matière au moyen d'une presse munie d'un poinçon (8) et agencée pour la faire passer de son état initial à un état final permanent.10
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A
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A44
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A44C
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A44C 9,A44C 5,A44C 13
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A44C 9/00,A44C 5/00,A44C 13/00
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FR2897440
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A1
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CIRCUIT ELECTRONIQUE COMPRENANT UN MODE DE TEST SECURISE PAR RUPTURE D'UNE CHAINE DE TEST, ET PROCEDE ASSOCIE.
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Références : 106528FR / 06-RO-007 L'invention concerne, de façon générale, les circuits électroniques intégrés synchrones munis de moyens de logique combinatoire, de bascules, et de moyens de test. Plus précisément, l'invention concerne un circuit électronique comprenant une pluralité de cellules configurables susceptibles d'être configurées, en fonction d'un signal de commande de chaînage : • dans un état fonctionnel dans lequel les cellules configurables sont fonctionnellement reliées à des 10 cellules logiques avec lesquelles elles coopèrent pour former au moins un circuit logique, ou • dans un état chaîné dans lequel les cellules configurables sont fonctionnellement connectées en chaîne pour former un registre à décalage. 15 Il est aujourd'hui bien connu de vérifier le fonctionnement correct des éléments fonctionnels d'un circuit intégré en imposant et / ou en déterminant, à des instants prédéfinis, des valeurs de données présentes en certains points internes de ce circuit intégré. Une telle 20 technique de test des chemins internes d'un circuit intégré (désignée par "scanpath" ou "internai scan method" en langue anglaise) est par exemple décrite dans la publication de M. Williams et J. Angel, intitulée "Enhancing Testability of LSI Circuits Via Test Points 25 and Additional Logic, IEEE Transactions on Computers, vol. C-22, no.l; Janvier 1973". Selon cette technique, chacune des bascules du circuit logique, dont il est utile de connaître l'état et / ou d'imposer le contenu durant le fonctionnement standard du 30 circuit intégré, est dotée à son entrée d'un multiplexeur. Les différentes bascules et les Réfs : 106528FR multiplexeurs qui leur sont associés constituent ainsi autant de cellules configurables dont les accès sont contrôlés par ces multiplexeurs. Les multiplexeurs de ces différentes cellules configurables sont collectivement commandés par un contrôleur d'accès ou "contrôleur TAP" ("TAP" pour "Test Access Port" en langue anglaise) qui, en fonction d'un signal de commande définissant un mode de fonctionnement choisi, utilise cet ensemble de cellules configurables soit comme un circuit fonctionnel standard, intégré au circuit logique qu'il forme avec les cellules logiques, soit comme un circuit de test. Pour ce faire, le contrôleur TAP reçoit sur différents conducteurs de commande, et / ou adresse sur différents conducteurs de commande par lesquels il est relié aux différentes cellules configurables, des signaux de commande, tels qu'un signal de commande de mode, un signal de commande de chaînage ou encore un signal de commande de propagation de données, qui autorisent à modifier et / ou modifient les chemins de circulation des données au sein du circuit intégré et qui permettent ainsi la capture de ces données par le contrôleur, en vue de leur analyse ultérieure. En mode de fonctionnement standard, le contrôleur TAP pilote donc les multiplexeurs des cellules configurables de manière que les bascules de ces cellules soient connectées à des cellules logiques environnantes pour définir un ou plusieurs sous-ensembles fonctionnels du circuit intégré. Dans le mode de test, qui est normalement déclenché à réception par le contrôleur TAP d'un signal de commande de passage en mode de test, ce contrôleur produit un signal de commande de chaînage pour connecter en série les bascules des cellules configurables de manière à former un registre à décalage. Réfs : 106528FR Ce registre comporte notamment une entrée série et une sortie série respectivement connectées à une sortie et à une entrée du contrôleur TAP, ainsi qu'une entrée d'horloge recevant un signal de propagation pour cadencer le flot de données circulant dans le registre à décalage. Dans un premier temps, le contrôleur TAP charge en série des données dans les bascules des cellules configurables par l'entrée du registre à décalage que forment ces cellules configurables. Puis, le contrôleur TAP change la commutation des multiplexeurs pour former le circuit fonctionnel, et commande l'exécution d'un ou plusieurs cycles du signal de propagation par ce circuit fonctionnel. Dans cette phase, les données chargées dans les bascules des cellules configurables sont traitées par le circuit fonctionnel. Le contrôleur change alors une nouvelle fois la commutation des multiplexeurs pour former à nouveau le registre à décalage et récupère, en série sur la sortie de ce registre à décalage, les données mémorisées dans les bascules des cellules configurables durant le dernier cycle du signal de propagation. En dépit de l'intérêt confirmé de cette technique de test, son application pratique peut en certaines circonstances s'avérer problématique, notamment sur les circuits intégrés qui traitent des données secrètes. En effet, dans la mesure où l'activation du mode de test peut permettre à un fraudeur de lire le contenu des bascules des cellules configurables, cette technique de test présente a priori l'inconvénient de rendre de tels circuits très vulnérables à une utilisation frauduleuse. Par exemple, en stoppant à divers moments un processus de chargement interne de données secrètes dans le circuit intégré et en déchargeant le contenu du registre à Réfs : 106528FR décalage, un fraudeur pourra obtenir des informations sur des données secrètes, voire les reconstituer. En activant le mode de test, un fraudeur pourra également accéder en écriture aux bascules des cellules configurables pour insérer des données frauduleuses, ou bien pour placer le circuit intégré dans une configuration non autorisée. Il pourra ainsi par exemple accéder à un registre contrôlant un organe sécuritaire tel qu'un capteur pour le désactiver. Il pourra également injecter une donnée erronée en vue d'obtenir de l'information sur une donnée secrète. La fraude peut en fait adopter deux stratégies différentes : la première consiste à prendre le contrôle du contrôleur TAP et à observer sur les plots externes le contenu des cellules du registre à décalage ; la seconde consiste à prendre le contrôle des cellules configurables en les excitant par micro-sondage de manière à simuler le pilotage de ces cellules par les signaux de commande qu'émet le contrôleur TAP. On connaît notamment du document Dl (demande EP 1 560 031) un circuit électronique conçu pour faire échec à une tentative de fraude conforme à la deuxième stratégie. Dans Dl, le circuit électronique comprend un module de contrôle de connexion approprié pour, en fonction d'une clé d'identification : • chaîner les cellules configurables dans un ordre prédéterminé pour former le registre à décalage de test si la clé d'identification est valide, ou • chaîner les cellules configurables dans un ordre aléatoire pour former un circuit de diversion sinon ; le circuit de diversion étant constitué des mêmes cellules configurables connectées entre elles dans un ordre différent de l'ordre prédéterminé et choisi Réfs : 106528FR aléatoirement à chaque formation d'un circuit de diversion. Ainsi, dans le circuit de Dl, si on essaye de former le registre à décalage pour inscrire ou lire frauduleusement des données (c'est-à-dire sans s'identifier correctement), les données sont en fait écrites ou lues dans un circuit de diversion. Ces données n'auront ainsi soit pas l'effet attendu sur le circuit logique, soit n'auront aucune signification lors de la lecture. Ainsi, la récupération frauduleuse d'une clé secrète qui serait mémorisée dans le circuit logique devient impossible. L'inconvénient principal du circuit de Dl est le fait que, pour être vraiment efficace, il est nécessaire d'utiliser dans le module de contrôle de connexion des multiplexeurs de très grande taille, ayant un très grand nombre d'entrées afin de pouvoir réaliser un grand nombre de circuits de diversion différents. La sécurité du circuit est en effet proportionnelle au nombre de circuits de diversion qu'il est possible de réaliser aléatoirement. L'utilisation de multiplexeurs de grande taille entraîne d'une part une réalisation difficile du circuit et d'autre part une consommation importante du circuit, y compris dans le mode de fonctionnement standard. Egalement, l'efficacité du circuit de Dl augmente avec la fréquence de reconnexion des circuits de diversion, mais augmenter cette fréquence augmente également de manière significative la consommation du circuit. L'invention a pour but de proposer un circuit aussi protégé que le circuit de Dl contre les attaques par micro-sondage, mais plus simple, plus facile à réaliser. Réfs : 106528FR Le circuit électronique selon l'invention comprend, de même que les circuits antérieurs connus, des cellules configurables comprenant une entrée de test et une sortie, les cellules configurables étant susceptibles d'être connectées entre elles en chaîne dans un ordre prédéfini par l'intermédiaire de leur entrée de test et de leur sortie pour former un registre à décalage de test si elles reçoivent un signal de commande de chaînage. Le circuit selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend également un module de contrôle de connexion adapté pour déconnecter l'entrée de test d'au moins une cellule configurable si le module de contrôle de connexion reçoit une clé d'identification non valide. Ainsi, si le module de connexion reçoit une clé d'identification non valide ou ne reçoit pas de clé d'identification, il déconnecte l'entrée de test d'une cellule configurable de la sortie de la cellules configurable précédente et il empêche la formation correcte du registre à décalage de test en déconnectant l'entrée de test d'au moins une cellule configurable. Il est donc impossible d'inscrire ou de lire correctement des données dans le registre de décalage de test. De préférence, le module de contrôle de connexion est adapté pour déconnecter l'entrée de test de plusieurs cellules configurables s'il reçoit une clé d'identification non valide. La sécurité du circuit augmente en effet avec le nombre de cellules configurables susceptibles d'être déconnectées par le module de contrôle de connexion. Dans la pratique, le nombre de cellules configurables susceptibles d'être déconnectées est un compromis entre d'une part la sécurité du circuit et d'autre part la complexité et la difficulté de réalisation du circuit, tous ces paramètres augmentant avec le nombre de cellules susceptibles d'être déconnectées. Réfs : 106528FR Les cellules susceptibles d'être déconnectées peuvent être par exemple régulièrement réparties sur l'ensemble des cellules configurables. Les autres cellules configurables restent connectées entre elles par l'intermédiaire de leur entrée de test et de leur sortie. Toutefois, il est préférable de choisir des cellules susceptibles d'être déconnectées de manière aléatoire parmi l'ensemble des cellules configurables. Il devient ainsi plus difficile pour un fraudeur de trouver parmi les cellules configurables celles qui sont susceptibles d'être déconnectées. La sécurité du circuit est ainsi augmentée. De préférence encore, le module de contrôle de connexion est également adapté pour appliquer des données aléatoires sur l'entrée de test de la (ou des) cellule(s) configurable(s) déconnectée(s). Un tel module de contrôle permet ainsi d'inscrire du bruit (les données aléatoires) dans les cellules configurables encore connectées. Ainsi, un fraudeur qui tenterait d'inscrire ou de lire des données dans les cellules configurables sans s'être correctement identifié au préalable, inscrirait ou lirait pour l'essentiel des données aléatoires, qui n'auront soit pas l'effet attendu sur le circuit logique, soit pas de signification lors de la lecture. Les données aléatoires ont par ailleurs pour effet de leurrer le fraudeur qui a l'impression d'avoir accès à la totalité du registre de test. Dans un mode préféré de réalisation, le module de contrôle de connexion comprend • un module d'identification, pour recevoir la clé d'identification et pour produire un signal de validation si la clé est valide, Réfs : 106528FR • au moins un multiplexeur associé à une cellule configurable à déconnecter et présentant : / une entrée de formation du registre à décalage, connectée à la sortie de données d'une cellule 5 configurable précédent la cellule configurable à déconnecter, / une entrée de données / une entrée de sélection connectée à une sortie du module d'identification, et 10 / une sortie connectée à l'entrée de test de la cellule configurable à déconnecter. S'il reçoit le signal de validation, le multiplexeur reproduit sur sa sortie l'état de son entrée de formation du registre à décalage. Au contraire, s'il ne reçoit pas 15 le signal de validation, le multiplexeur reproduit sur sa sortie d'état de son entrée de donnée. L'entrée de données du multiplexeur peut rester non connectée, ou connectée à un potentiel constant. Toutefois, le module de contrôle de connexion comprend de 20 préférence également un générateur de données aléatoires dont une sortie est connectée à l'entrée de données du multiplexeur. S'il et envisagé de déconnecter plusieurs cellules configurables, le module de contrôle de connexion 25 comprend plusieurs multiplexeurs, chacun associé respectivement à une des cellules configurables à déconnecter. La réalisation des cellules configurables est connue en soi. Elle sera détaillée plus loin. 30 Le circuit selon l'invention peut également comprendre un circuit de commande tel qu'un contrôleur TAP pour produire les signaux de commande nécessaires à la lecture et à l'écriture dans le registre à décalage de test, notamment le signal de commande de chaînage et le signal Réfs : 106528FR de propagation de données. Toutefois, ces signaux peuvent également être produits par un contrôleur TAP externe au circuit de l'invention et connecté à une interface d'entrée / sortie du circuit de l'invention. Si le contrôleur TAP est interne au circuit électronique, on pourra choisir d'inclure ou non le module de contrôle de connexion dans ce contrôleur TAP. L'invention concerne également une carte à puce comportant un circuit électronique tel que décrit ci- dessus. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques et avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre d'un circuit électronique selon l'invention. La description, faite à titre indicatif et nullement limitatif, est à lire en relation aux dessins annexés dans lesquels : • la figure 1 est un schéma d'un premier mode de 20 réalisation d'un circuit selon l'invention, • la figure 2 est un schéma d'un deuxième mode de réalisation d'un circuit selon l'invention. La figure 1 illustre un premier exemple d'un circuit 25 électronique 1 selon l'invention. Le circuit 1 est un circuit intégré comprenant, de même qu'un circuit antérieur, un circuit logique 100 comprenant une pluralité de cellules logiques 10 à 15. Le circuit 1 comprend également des cellules configurables 30 2a, 2b, ..., 2m, 2n, ..., 2z, susceptibles d'être connectées aux cellules logiques pour former au moins un circuit fonctionnel, susceptibles d'être connectées entre elles pour former un registre à décalage de test, et susceptibles de recevoir des signaux de commande, Réfs : 106528FR notamment un signal de commande de chaînage SCAN ENABLE et un signal de propagation de données CLK pour inscrire ou lire des données dans les cellules configurables. Les cellules configurables sont connues en soi et sont toutes identiques. Aussi, seule la première cellule 2a est détaillée sur la figure 1. Une cellule configurable comprend typiquement une entrée fonctionnelle connectée au circuit logique 100, une entrée de test connectée à une sortie d'une cellule précédente, l'entrée de test de la première cellule 2a formant l'entrée SRI du registre de test sur laquelle sont susceptibles d'être appliquées des données à charger dans le registre de test, une entrée de commande de chaînage pour recevoir le signal SCAN ENABLE, une entrée de commande de propagation pour recevoir le signal CLK et une sortie connectée d'une part au circuit de logique 100 et d'autre part à l'entrée de données d'une cellule configurable suivante, la sortie de la dernière cellule configurable 2z formant la sortie de données SRO du registre de test. Une cellule configurable comprend typiquement un multiplexeur 21 et une bascule D 22. Une première entrée 211 du multiplexeur 21 forme l'entrée fonctionnelle de la cellule configurable, et une deuxième entrée 212 du multiplexeur 21 forme l'entrée de test de la cellule configurable. Un plot de sélection 213 du multiplexeur 21 forme l'entrée de commande de chaînage de la cellule configurable et permet de reproduire sélectivement sur la sortie du multiplexeur, soit l'état de sa première entrée soit l'état de sa deuxième entrée. Une sortie du multiplexeur 21 est connectée à une entrée de données de la bascule D 22. Une sortie 221 de la bascule 22 forme la sortie de données de la cellule configurable et est connectée d'une part au circuit de logique 100 et d'autre part à la deuxième entrée 212 du multiplexeur 21 de la cellule configurable suivante, la Réfs : 106528FR sortie de donnée 221 de la bascule 22 de la dernière cellule configurable 2z formant quant à elle la sortie SRO du registre de test. La bascule D présente également une entrée d'horloge 222 formant l'entrée de commande de propagation de la cellule configurable pour recevoir le signal de propagation de données. La bascule D peut éventuellement être commandée en mode de test à une fréquence de test différente de la fréquence de fonctionnement normal du circuit 100. Selon l'état de la technique, le plot 213 reçoit typiquement un signal de commande de chaînage nommé SCAN ENABLE fourni de façon connue en soi par un contrôleur TAP. Comme décrit dans l'introduction, on réalise un test de chemin interne du circuit logique 100 en appliquant initialement un signal SCAN ENABLE sur le plot 213 des multiplexeurs. Les cellules configurables sont alors toutes chaînées pour former un registre à décalage de test. On charge alors ce registre à décalage avec les données appliquées à son entrée SRI (qui correspond à la deuxième entrée 212 du multiplexeur de la première cellule configurable 2a), le chargement étant cadencé par le signal de propagation de données CLK. On arrête ensuite l'application du signal SCAN ENABLE sur le plot 213 pour former un circuit fonctionnel dans lequel les cellules configurables sont connectées aux cellules logiques. Le circuit fonctionnel réalise un ou plusieurs cycles d'horloge avec les données chargées. On applique ensuite de nouveau le signal SCAN ENABLE pour former le registre de test et on lit alors les données inscrites dans le registre de test sur sa sortie SRO, qui correspond à la sortie de la bascule 22 de la dernière cellule configurable. L'invention vise notamment à protéger le circuit électronique contre une attaque par microsondage. Une telle attaque peut consister à appliquer une microsonde Réfs : 106528FR sur une commande des plots 213 pour former frauduleusement le registre de décalage de test et à appliquer une autre microsonde pour inscrire ou lire des données dans ce registre de test. Selon l'invention, le circuit électronique comprend également un module de contrôle de connexion 300 pour déconnecter l'entrée de test d'au moins une cellule configurable si le module de contrôle de connexion reçoit une clé d'identification non valide. Le module de contrôle de connexion 300 comprend une entrée 301 de réception d'une clé d'identification. Cette clé d'identification peut se présenter sous la forme d'un mot ayant un nombre de bits approprié. Si une clé correcte est appliquée sur l'entrée 301, le module de contrôle 300 est inactif et les cellules configurables sont soit connectées en chaîne si elles reçoivent le signal SCAN ENABLE soit connectées aux cellules logiques sinon. Si aucune clé d'identification n'est appliquée sur l'entrée 301 ou si une clé d'identification erronée est appliquée, le module 300 déconnecte l'entrée de test d'au moins une cellule configurable, de sorte que, si les cellules reçoivent un signal de commande de chaînage SCAN ENABLE, le registre de test n'est pas correctement formé. La figure 1 illustre de façon détaillée un exemple de réalisation d'un module de contrôle selon l'invention, approprié dans l'exemple pour déconnecter l'entrée de test de la cellule 2n de la sortie de la cellule 2m. A cet effet, le module de contrôle de connexion comprend un module d'identification 320 et un multiplexeur 320. Le module d'identification 320 comprend une entrée susceptible de recevoir une clé d'identification et une sortie sur laquelle il produit un signal de validation Réfs : 106528FR VAL s'il reçoit une clé d'identification valide. Le module d'identification 320 n'est pas détaillé sur la figure 1. Il peut par exemple comprendre un comparateur comprenant une entrée connectée à l'entrée du module d'identification, une entrée sur laquelle est appliquée une clé de référence (qui par exemple un mot de données mémorisé dans un registre du circuit électronique), et une sortie connectée à la sortie du module d'identification. Le multiplexeur 320 comprend une entrée de formation d'un registre de test connectée à la sortie de la cellule 2m, une entrée de données, une entrée de sélection connectée à la sortie du module d'identification et une sortie connectée à l'entrée de test de la cellule 2n. En présence du signal de validation, le multiplexeur 320 reproduit sur sa sortie l'état de son entrée de formation du registre de test. Au contraire, en l'absence du signal de validation (clé d'identification non valide ou non fournie), le multiplexeur 320 reproduit sur sa sortie l'état de son entrée de donnée. Dans l'exemple de la figure 1, le module de contrôle de connexion 300 est également adapté pour appliquer des données aléatoires sur l'entrée de test de la cellule configurable déconnectée 2n. A cet effet, le module de contrôle de connexion comprend un générateur 330 de données aléatoires dont une sortie est connectée à l'entrée de données du multiplexeur. La figure 2 illustre un deuxième exemple de réalisation 30 du circuit électronique selon l'invention. Dans ce deuxième exemple, le module de contrôle de connexion est adapté pour déconnecter l'entrée de test de plusieurs cellules configurables et pour appliquer sur Réfs : 106528FR les entrées de test des cellules déconnectées des données aléatoires. D'un point de vue pratique, dans cet exemple, les cellules configurables ont été séparées en X segments comprenant chacun un nombre variable de cellules configurables associées en série. Le premier segment comprend les cellules 2a à 2d, le deuxième segment comprend les cellules 2e à 2m, ..., et le dernier segment comprend les cellules 2q à 2z. Dans chaque segment, les cellules sont associées en série par l'intermédiaire de leur entrée de test 212 et de leur sortie 221. Le module de contrôle de connexion comprend un nombre de multiplexeurs 320a à 320p égal au nombre de segments moins un (X - 1). Il comprend également un module d'identification 310 et un générateur de données aléatoires 330. Les entrées de formation du registre de test des multiplexeurs 320a à 320p sont connectées respectivement à la sortie de données de la dernière cellule configurable du premier segment, du deuxième segment, et du dernier segment. Les entrées de données des multiplexeurs 320a à 320p sont connectées respectivement à des sorties de données du générateur 330. Les sorties des multiplexeurs 320a à 320p sont connectées respectivement à l'entrée de test de la première cellule configurable du premier segment, du deuxième segment, et du dernier segment. Enfin, les entrées de sélection de tous les multiplexeurs 320a à 320p sont connectées ensembles à la sortie du module d'identification 310.30
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L'invention concerne un circuit électronique comprenant notamment des cellules configurables comprenant une entrée de test et une sortie, les cellules configurables étant susceptibles d'être connectées entre elles en chaîne dans un ordre prédéfini par l'intermédiaire de leur entrée de test et de leur sortie pour former un registre à décalage de test si elles reçoivent un signal de commande de chaînage.Le circuit comprend également selon l'invention un module de contrôle de connexion (200) adapté pour déconnecter l'entrée de test d'au moins une cellule configurable si le module de contrôle de connexion reçoit une clé d'identification non valide. De préférence, le module de contrôle de connexion est également adapté pour appliquer des données aléatoires sur l'entrée de test de la (ou des) cellule(s) configurable(s) déconnectée(s).
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1. Circuit électronique comprenant des cellules configurables comprenant une entrée de test et une sortie, les cellules configurables étant susceptibles d'être connectées entre elles en chaîne dans un ordre prédéfini par l'intermédiaire de leur entrée de test et de leur sortie pour former un registre à décalage de test si elles reçoivent un signal de commande de chaînage, caractérisé en ce que le circuit électronique comprend également un module de contrôle de connexion {200) adapté pour déconnecter l'entrée de test d'au moins une cellule configurable si le module de contrôle de connexion reçoit une clé d'identification non valide. 2. Circuit électronique selon l'une des 1 ou 2, dans lequel le module de contrôle de connexion est adapté pour déconnecter l'entrée de test de plusieurs cellules configurables s'il reçoit une clé d'identification non valide. 3. Circuit électronique selon la 1 ou 2, dans lequel le module de contrôle de connexion est également adapté pour appliquer des données aléatoires sur l'entrée de test de la (ou des) cellule(s) configurable(s) déconnectée(s). 4. Circuit selon l'une des précédentes, dans lequel le module de contrôle de connexion comprend : • un module d'identification, pour recevoir la clé d'identification et pour produire un signal de validation si la clé est valide, 25Réfs : 106528FR • au moins un multiplexeur associé à une cellule configurable à déconnecter et présentant : / une entrée de formation du registre à décalage connectée à une sortie d'une cellule configurable 5 précédant la cellule configurable à déconnecter, / une entrée de données, / une sortie connectée à l'entrée de test de la cellule configurable à déconnecter, et / une entrée de sélection connectée à une sortie du 10 module d'identification. 5. Circuit selon la précédente, dans lequel le module de contrôle de connexion comprend également un générateur de données aléatoires dont une sortie est 15 connectée à l'entrée de données du multiplexeur. 6. Circuit selon l'une des 4 ou 5, dans lequel le module de contrôle de connexion comprend plusieurs multiplexeurs, chacun associé respectivement à 20 une des cellules configurables à déconnecter. 7. Circuit selon la 6, dans lequel les cellules configurables à déconnecter sont régulièrement réparties dans le registre à décalage. 8. Circuit selon la 6, dans lequel les cellules configurables à déconnecter sont choisies aléatoirement parmi l'ensemble des cellules configurables. 30 9. Carte à puce comportant un circuit électronique selon l'une des précédentes.
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G
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G01,G06
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G01R,G06F,G06K
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G01R 31,G06F 21,G06K 19
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G01R 31/3181,G06F 21/22,G06K 19/073
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FR2901482
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UNITE D'ALIMENTATION EN OXYGENE POUR AVION.
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occupants de l'avion sont approvisionnés à partir d'un réservoir accumulateur commun d'oxygène ou d'un système commun de réservoirs accumulateurs d'oxygène. Le ou les réservoir(s) d'oxygène sous haute pression sont disposés sur des palettes et, en cas de besoin, amenés dans l'avion. L'installation d'alimentation y est connectée aux systèmes de fourniture d'énergie situés à bord. Des connecteurs et des lignes de connexion, adaptés à cette fin, doivent alors être prévus dans l'avion. Par ailleurs, les avions avec lesquels les missions de vol, évoquées plus haut, sont accomplies, sont ré-équipés de telle façon que pour l'éventualité d'une fuite des réservoirs d'oxygène sous haute pression, il soit prévu dans l'espace intérieur de l'avion, des conduits de purge qui mènent à l'extérieur du bord par des passages pratiqués dans la paroi extérieure de l'avion. Au vu de ces inconvénients, la présente invention s'est fixé pour but de procurer une , qui garantisse un approvisionnement fiable en oxygène et soit alors d'une manipulation simple et d'une utilisation souple et variée. Dans cette optique, la présente invention a pour objet une unité d'alimentation en oxygène pour avion, qui se caractérise en ce qu'elle est disposée dans un récipient de transport portatif et comprend au moins un réservoir accumulateur d'oxygène et un régulateur respiratoire d'appoint qui est relié fonctionnellement à ce dernier, par l'intermédiaire d'un conduit souple, et à la sortie duquel peut être raccordé un masque à oxygène. Conformément à l'invention, il est donc proposé une unité d'alimentation en oxygène pour avion, qui est disposée dans un récipient de transport portatif. L'unité d'alimentation en oxygène pour avion ou, plus généralement, l'unité de fourniture d'oxygène, comprend au moins un réservoir accumulateur d'oxygène et un régulateur respiratoire d'appoint relié à ce dernier par l'intermédiaire d'un conduit souple. A la sortie de ce régulateur respiratoire d'appoint peut être raccordé un masque à oxygène. L'unité d'alimentation en oxygène pour avion ou, plus généralement, l'unité de fourniture d'oxygène est idéalement conçue d'une façon telle, qu'elle n'ait pas à être raccordée ou connectée à un système d'alimentation et/ou un système de conduits ou de câbles de l'avion. L'unité d'alimentation en oxygène est donc indépendante de tous équipements et appareillages appartenant à l'avion. Au contraire de ce qui est le cas avec des installations d'alimentation en oxygène connues de ce type, aucune mesure de réaménagement n'est à prendre sur l'avion, de sorte que par l'utilisation de l'unité d'alimentation en oxygène conforme à l'invention, il n'est pas porté atteinte à une autorisation, déjà donnée, de mise en circulation de l'avion ou que, pour cette utilisation, on n'a pas à procéder, sur l'avion, à des modifications assujetties à homologation. En conséquence, des coûts de réaménagement des avions utilisés ainsi que tous autres coûts additionnels imposés sur l'avion, disparaissent également lors de l'exploitation des unités d'alimentation en oxygène pour avions, conformes à l'invention. L'unité d'alimentation en oxygène, conforme à la présente invention, est avantageusement dimensionnée d'une manière telle, qu'elle puisse être amenée à l'intérieur de l'avion sans moyens d'assistance additionnels comme, par exemple, des engins de levage ou des engins de transport. Pratiquement tout avion qui convient pour les scénarios d'utilisation décrits plus haut, peut de cette manière, sans aucune infrastructure spéciale, être équipée, en un temps extrêmement bref, de l'invention en vue de telles utilisations. Par exemple, un avion peut même être équipé de l'unité d'alimentation en oxygène sur des terrains d'envol et d'atterrissage qui ne disposent pas d'engins de transport, ni d'engins de levage. Un autre avantage tient dans le fait qu'avec l'unité d'alimentation en oxygène conforme à l'invention, la maintenance et les réparations sont considérablement simplifiées par rapport aux installations de ce type connues à ce jour. C'est ainsi que des travaux dans et sur l'avion ne sont absolument pas nécessaires à cet égard. Au lieu de cela, l'unité d'alimentation en oxygène peut, par exemple, être portée facilement dans un atelier, sans l'utilisation de moyens auxiliaires d'assistance. Pendant le transport et le stockage, tous les éléments 35 constitutifs essentiels, au moins, de l'unité d'alimentation en oxygène, c'est-à-dire le ou les réservoir(s) accumulateur(s) d'oxygène, les tuyaux souples d'approvisionnement, les accessoires de tuyauterie et le régulateur respiratoire d'appoint, peuvent être placés dans le récipient de transport, protégés des conditions environnementales et d'éventuels endommagements. Si l'unité d'alimentation en oxygène est utilisée dans un avion, les tuyaux souples d'approvisionnement, avec les régulateurs respiratoires d'appoint raccordés à ces derniers, sont installés à l'extérieur du récipient de transport, à la disposition du ou des utilisateurs de l'unité d'alimentation en oxygène, et les réservoirs accumulateurs d'oxygène peuvent être conservés dans le récipient de transport, en continuant à être protégés. Comme réservoir accumulateur d'oxygène est utilisé, de préférence, un réservoir de gaz comprimé, mais il est également envisageable, en variante, de prévoir comme réservoir accumulateur d'oxygène, un générateur chimique d'oxygène, avec lequel de l'oxygène, lié à au moins un constituant chimique, est libéré par réaction chimique. Au réservoir accumulateur d'oxygène se raccorde le conduit souple, à l'extrémité libre duquel est disposé le régulateur respiratoire d'appoint. A la sortie de ce régulateur respiratoire d'appoint est prévu un masque à oxygène. Le masque à oxygène peut être relié de façon définitive, par conduit, au régulateur respiratoire d'appoint, mais il est opportunément prévu un système de raccords d'accouplement, à l'aide duquel un masque à oxygène peut, en cas de besoin, être raccordé au régulateur d'appoint. Ceci a pour avantage que les occupants de l'avion peuvent raccorder à l'unité d'alimentation en oxygène, des masques individuels, qui sont adaptés à la physionomie propre de leur visage et peuvent, en conséquence, être portés confortablement. Le régulateur respiratoire d'appoint peut être conçu de façon à faire parvenir un flux constant d'oxygène au masque respiratoire. Cependant, le régulateur respiratoire d'appoint sera avantageusement conçu d'une manière telle, qu'il mette à la disposition du masque respiratoire, un débit d'oxygène conforme aux besoins, adapté à la situation en vol. C'est ainsi que le débit d'oxygène peut, par l'intermédiaire du régulateur respiratoire d'appoint, être avantageusement adapté aux besoins accrus en oxygène à haute altitude. L'unité d'alimentation en oxygène est, de préférence, conçue pour approvisionner en oxygène plusieurs occupants d'un avion. Pour chacun des occupants de l'avion à approvisionner, il est prévu une alimentation autonome respective en oxygène, comportant un réservoir accumulateur d'oxygène et un régulateur respiratoire d'appoint relié par conduit à ce dernier. A l'origine de cette disposition, il y a le souci de réduire à leur minimum les effets d'une perturbation éventuelle dans le fonctionnement de l'unité d'alimentation en oxygène, ceci de telle façon que tous les occupants de l'avion ne soient pas touchés par un incident sur une unité d'alimentation en oxygène. Chacun des occupants de l'avion est approvisionné en gaz respiratoire par une alimentation en oxygène séparée de celles des autres occupants de l'avion. Une panne de cette seule alimentation en oxygène ou une perturbation dans son fonctionnement, a au pire pour conséquence que de l'oxygène n'est pas fourni, par l'intermédiaire de cette alimentation en oxygène, à l'utilisateur concerné, mais l'approvisionnement des autres occupants de l'avion continue à se faire au travers de leurs alimentations autonomes en oxygène. En correspondance avec cette disposition, on peut, dans l'unité d'alimentation en oxygène pour avion, disposer dans un récipient de transport, plusieurs réservoirs accumulateurs d'oxygène, à chacun desquels un régulateur respiratoire d'appoint et, le cas échéant, un masque à oxygène se raccordent au moyen d'un conduit souple, de la manière décrite plus haut. Le réservoir accumulateur d'oxygène présente favorablement au moins deux bouteilles d'oxygène comprimé. Ainsi, l'oxygène peut être transporté et stocké dans des bouteilles normalisées de gaz comprimé, disponibles dans le commerce, qui sont regroupés par paquets de bouteilles. De cette façon, il est possible d'adapter, de manière simple, le volume d'accumulation du réservoir accumulateur d'oxygène aux besoins de l'utilisation au cours d'un vol, c'est-à-dire à la durée d'utilisation et au nombre de personnes à approvisionner. Si, lors d'une utilisation de l'unité d'alimentation en oxygène pour avion conforme à l'invention, une bouteille d'oxygène comprimé d'un utilisateur se vide, celui-ci raccordera une autre bouteille d'oxygène comprimé, pleine, à son masque à oxygène. A cette fin, il est avantageusement prévu une vanne de commutation, à laquelle les bouteilles d'oxygène comprimé sont raccordées. La vanne de commutation peut alors être conçue de façon à être commutée manuellement par l'utilisateur de l'alimentation en oxygène, mais il est préférablement prévu sur la vanne de commutation, une commutation automatique lorsqu'un niveau de pression déterminé d'une bouteille d'oxygène comprimé, vidée ou pratiquement vidée, est atteint. Un autre mode de conception avantageux de l'unité d'alimentation en oxygène pour avion, conforme à l'invention, prévoit des moyens pour assurer une fermeture d'urgence des réservoirs accumulateurs d'oxygène. La présence de ces moyens peut, par exemple, être judicieuse lorsque dans la liaison de raccordement par tuyau souple, parfois très longue, entre le réservoir accumulateur d'oxygène et le régulateur respiratoire d'appoint, de l'oxygène s'échappe, d'une façon incontrôlée, à l'intérieur de l'avion, à la suite d'endommagements du tuyau souple. Selon un développement utile de l'invention, une deuxième vanne de commutation est disposée à l'entrée du régulateur respiratoire d'appoint. Le régulateur respiratoire est, de préférence, porté à proximité directe du corps de l'utilisateur du masque à oxygène. Lorsqu'à l'entrée de ce régulateur respiratoire d'appoint est disposée une vanne de commutation, celle-ci est alors d'autant plus facilement accessible pour l'utilisateur du masque à oxygène. A la vanne de commutation peut être raccordé un réservoir accumulateur supplémentaire d'oxygène, de préférence une bouteille d'oxygène comprimé. De cette manière, il est offert à l'utilisateur de l'alimentation en oxygène, la possibilité de réaliser directement une commutation d'un réservoir accumulateur d'oxygène à l'autre, sans avoir au préalable à rechercher un récipient de transport éventuellement plus éloigné, pour y effectuer la commutation. Une commutation de cette nature, d'un réservoir accumulateur d'oxygène à un autre réservoir accumulateur d'oxygène, peut être nécessaire, par exemple, lorsque l'utilisateur de l'alimentation en oxygène veut se déplacer au-delà du rayon d'action proprement dit de l'unité d'alimentation en oxygène de l'avion, rayon d'action qui, dans le cas normal, est défini par la longueur de la liaison de raccordement par tuyau souple entre son réservoir accumulateur d'oxygène, disposé dans le récipient de transport, et le masque à oxygène. Dans ce but, sur la deuxième vanne de commutation située à l'entrée du régulateur respiratoire d'appoint sont avantageusement prévus des moyens pour accoupler, d'une façon libérable, la liaison de raccordement par tuyau souple au réservoir accumulateur d'oxygène, disposé dans le récipient de transport, et l'en désaccoupler, ainsi qu'un réservoir accumulateur supplémentaire d'oxygène portatif. Ceci permet à l'utilisateur de l'alimentation en oxygène, d'accoupler à la vanne de commutation un réservoir accumulateur d'oxygène portatif, par exemple, une petite bouteille d'oxygène comprimé, qui peut être portée au contact du corps, et de désaccoupler de la vanne de commutation, la liaison existante par tuyau souple avec le réservoir accumulateur d'oxygène présent dans le récipient de transport. L'utilisateur peut désormais se déplacer dans l'avion, en restant approvisionné en oxygène, sans avoir à se préoccuper de la longueur du tuyau souple. Les récipients de transport de l'unité d'alimentation en oxygène pour avion sont, selon une conception préférée, réalisés sous forme de récipients métalliques gerbables, sensiblement rectangulaires. Sont de préférence prévues, comme récipients de transport, des valises métalliques, par exemple des valises en aluminium disponibles dans le commerce, ou encore d'autres caisses en un métal léger, pouvant être fermées avec un couvercle, qui présentent favorablement des poignées de portage, afin que les récipients de transport puissent être facilement portés dans l'avion ou hors de celui-ci, par une ou par plusieurs personnes. Un mode de réalisation de la présente invention va maintenant être décrit en détail, mais uniquement à titre d'exemple non limitatif, en référence aux dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'une unité d'alimentation en oxygène pour avion, conforme à ce mode de réalisation de l'invention, la figure 2 montre, en représentation schématique, la structure fonctionnelle de l'unité d'alimentation en oxygène pour avion conforme à la figure 1, la figure 3 est une vue en perspective d'une unité d'alimentation en oxygène pour avion comportant un réservoir accumulateur additionnel d'oxygène, portatif, la figure 4 montre, en représentation schématique, la structure fonctionnelle de l'unité d'alimentation en oxygène pour 15 avion, conforme à la figure 3, et la figure 5 montre, en représentation schématique, la structure fonctionnelle d'une unité d'alimentation en oxygène pour avion, destinée à l'approvisionnement en oxygène de trois occupants de l'avion. 20 L'unité d'alimentation en oxygène pour avion, représentée sur les figures 1 et 2, comporte deux bouteilles d'oxygène comprimé 2 et 2', à la sortie de chacune desquelles sont disposés, de manière classique pour des bouteilles de transport de gaz, une vanne d'arrêt 4, respectivement 4', ainsi qu'un manodétendeur 6, respectivement 25 6'. A chacun des manodétendeurs 6 et 6' se raccorde un tuyau souple de liaison 8, respectivement 8', les deux tuyaux souples de liaison 8 et 8' étant alors raccordés, par leurs autres extrémités, à deux entrées d'une vanne de commutation 10. Du côté de la sortie de la vanne de commutation 10, est raccordé à cette dernière, un 30 tuyau souple d'approvisionnement 12, dont l'autre extrémité est reliée à un régulateur respiratoire d'appoint 14. A ce régulateur respiratoire d'appoint 14 peut être raccordé un masque à oxygène, qui n'est pas représenté sur les figures 1 et 2. La figure 1 montre que les bouteilles d'oxygène comprimé 2 35 et 2' sont, avec les vannes d'arrêt 4 et 4' ainsi que les manodétendeurs 6 et 6', disposées dans un récipient de transport 16. Le récipient de transport 16 est réalisé sous forme d'une valise métallique, sensiblement rectangulaire, dans laquelle, en vue de leur transport et de leur stockage, tous les éléments constitutifs de l'alimentation en oxygène peuvent être logés et sont protégés. Le récipient de transport 16 est ouvert au moyen d'un couvercle, qui forme la face supérieure du récipient de transport. Ce couvercle peut être rabattu sur le récipient de transport grâce à des charnières disposées d'un côté. Les charnières ne sont pas visibles sur les figures. Le couvercle peut cependant être également monté, sur le récipient de transport, d'une manière permettant de le retirer par simple soulèvement. Le couvercle est fermé par deux fermetures à déclic 18, telles qu'elles sont connues, par exemple, sur des valises de voyage et des mallettes à documents, ces deux fermetures à déclic étant disposées sur une surface latérale du récipient de transport. Pour les fermetures, on peut naturellement imaginer aussi d'autres systèmes de fermeture. Par exemple, le récipient de transport peut également être fermé à l'aide de fermetures à pince ou de fermetures à genouillères. Entre les fermetures 18 est mise en place, comme cela est usuel sur des valises, une poignée 20 avec laquelle une personne peut porter l'unité d'alimentation en oxygène. Dans la zone de chacun des quatre coins du couvercle, une saillie 22 semblable à un tenon, dotée d'une forme cylindrique, s'étend librement vers le haut depuis la surface supérieure du couvercle. Ces saillies 22 s'engagent, lors de l'empilage de plusieurs récipients de transport 16 l'un sur l'autre, dans des évidements non représentés, dotés d'une forme correspondante et réalisés sur le fond du récipient de transport 16 supérieur, déposé sur le précédent. De cette manière est formé un système d'immobilisation contre un déplacement mutuel des récipients de transport. Les bouteilles d'oxygène comprimé 2 et 2' sont, dans le récipient de transport 16, orientées de telle manière que leurs têtes de raccordement soient dirigées vers une trappe 24 supplémentaire, aménagée sur une paroi latérale de la valise. En ouvrant la trappe 24, il est alors possible de sortir du récipient de transport 16, la vanne de commutation 10 sur laquelle est monté le tuyau souple d'approvisionnement 12, auquel se raccorde le régulateur respiratoire d'appoint 14, et de la tenir à disposition pour la fourniture d'oxygène par l'intermédiaire d'un masque à oxygène pouvant y être raccordé. II est ainsi possible, au travers de la trappe 24, d'avoir accès à l'intérieur du récipient de transport 16, sans qu'il soit nécessaire d'ouvrir le couvercle proprement dit de ce dernier. Ceci permet même de disposer dans un avion, empilés l'un sur l'autre, plusieurs récipients de transport 16 avec les unités d'alimentation en oxygène placées à l'intérieur, et d'assurer, au travers des trappes 24 respectives, un approvisionnement en oxygène de plusieurs occupants de l'avion. Les figures 3 et 4 montrent un autre mode de réalisation de l'unité d'alimentation en oxygène pour avion, qui correspond pour l'essentiel à celui qui est montré sur les figures 1 et 2. L'unité d'alimentation en oxygène représentée ici, comporte également deux réservoirs accumulateurs de gaz comprimé 2 et 2', qui sont disposés dans un récipient de transport 16. A la sortie pour le gaz de chacun des réservoirs de gaz comprimé 2 et 2' est disposée une vanne d'arrêt 4, respectivement 4', en aval de laquelle est monté un manodétendeur 6, respectivement 6', duquel part un tuyau souple respectif de raccordement 8 ou 8' débouchant dans une vanne de commutation 10, à une entrée respective de celle-ci. A la sortie de la vanne de commutation 10 se raccorde un tuyau souple d'approvisionnement 12 qui, à son autre extrémité, est raccordé à une entrée d'une seconde vanne de commutation 26. La vanne de commutation 26 présente une seconde entrée, à laquelle est raccordée, par l'intermédiaire d'un tuyau souple d'approvisionnement 28, une bouteille supplémentaire d'oxygène comprimé 30, munie d'un manodétendeur 32 monté en amont de la vanne de commutation. La bouteille d'oxygène comprimé 30 est nettement plus petite que les bouteilles d'oxygène comprimé 2 et 2' et est reçue dans une poche de support 34. Au moyen de la poche de support 34, la bouteille d'oxygène comprimé 30 peut être portée sur le corps d'un utilisateur de l'unité d'alimentation en oxygène. A la sortie de la vanne de commutation 26 est raccordé un régulateur respiratoire d'appoint 14, à la sortie duquel peut être raccordé un masque à oxygène qui n'est pas représenté sur les figures 3 et 4. La vanne de commutation 26 est conçue de telle manière que, par inversion manuelle, un trajet d'écoulement allant du tuyau souple d'approvisionnement 12, relié fonctionnellement aux bouteilles de gaz comprimé 2 et 2', ou du tuyau souple d'approvisionnement 28, relié fonctionnellement à la bouteille de gaz comprimé 30 portative, au régulateur respiratoire d'appoint 14, peut être sélectivement commuté. II est ainsi possible que l'utilisateur de l'unité d'alimentation en oxygène soit, en un lieu déterminé, approvisionné en oxygène à partir des bouteilles d'oxygène comprimé 2 et 2', au moyen du conduit d'approvisionnement 12, mais aussi, qu'en cas de besoin, il puisse raccorder le tuyau souple 28 à la vanne de commutation 26 pour ainsi établir, par inversion de cette vanne de commutation 26, une liaison de raccordement par conduit à la bouteille d'oxygène comprimé 30. Dès lors, l'utilisateur de l'alimentation en oxygène peut être approvisionné avec l'oxygène issu de la bouteille d'oxygène comprimé 30. II est en mesure de déconnecter le conduit d'approvisionnement 12 de la vanne de commutation 26 et peut alors se déplacer, sans restriction, à l'intérieur de l'avion. II s'ensuit que son champ de déplacement à l'intérieur de l'avion n'est plus limité par la longueur de la liaison par conduit entre le récipient de transport 16 et son masque à oxygène. Sur la figure 5 est esquissée une unité d'alimentation en oxygène pour avion, avec laquelle trois occupants de l'avion peuvent être approvisionnés en oxygène. A cette fin sont disposées dans un récipient de transport 16, trois bouteilles d'oxygène comprimé 2, 2' et 2", qui sont reliées par conduit, de la manière déjà décrite, à des régulateurs respiratoires d'appoint 14, 14' et 14" respectifs. A la sortie de chacun de ces régulateurs respiratoires d'appoint 14, 14' ainsi que 14", est raccordé un masque à oxygène 36, 36' ou 36" respectif. Ainsi sont disposés dans un récipient de transport 16, trois systèmes d'alimentation en oxygène indépendants l'un de l'autre, à l'aide desquels trois personnes peuvent être approvisionnées en oxygène dans un avion. Une première personne peut, par l'intermédiaire du masque à oxygène 36, du régulateur respiratoire d'appoint 14 monté en amont de ce masque à oxygène 36, du tuyau souple d'approvisionnement 12 raccordé au régulateur respiratoire d'appoint et du manodétendeur 6, inhaler de l'oxygène provenant d'une bouteille d'oxygène comprimé 2. II en est de même pour deux autres personnes, le masque à oxygène 36' étant alors, de façon identique, relié fonctionnellement à une bouteille d'oxygène comprimé 2' par l'intermédiaire d'un régulateur respiratoire d'appoint 14', d'un tuyau souple d'approvisionnement 12' et d'un manodétendeur 6'. L'utilisateur du masque à oxygène 36" peut inhaler de l'oxygène provenant aussi bien de la bouteille d'oxygène comprimé 2" que d'une bouteille d'oxygène comprimé 30 se trouvant dans une poche de support 34. A cette fin, une vanne de commutation 26 est disposée à l'entrée du régulateur respiratoire d'appoint 14" monté en amont du masque à oxygène 36". A cette vanne de commutation 26 peut être sélectivement raccordée, au travers du tuyau souple d'approvisionnement 12", la bouteille d'oxygène comprimé 2", ou encore, au travers du tuyau souple d'approvisionnement 28, la bouteille d'oxygène comprimé 30. Ainsi, l'utilisateur du masque à oxygène 36" peut, d'une part en un lieu fixe, être approvisionné en oxygène à partir de la bouteille d'oxygène comprimé 2", mais il peut aussi, d'autre part, pour quitter ce lieu, raccorder la bouteille d'oxygène comprimé 30 au régulateur respiratoire d'appoint 14" et inhaler alors de l'oxygène provenant de la bouteille d'oxygène comprimé 30 portative. Le nombre des bouteilles d'oxygène comprimé 2, 2' et 2", représentées dans un récipient de transport 16 sur la figure 5, avec les masques à oxygène 36, 36' et 36" raccordés à celles-ci, est donné strictement à titre d'exemple. Ainsi, l'unité d'alimentation en oxygène pour avion peut, par exemple, être étudiée pour l'approvisionnement d'un plus grand nombre ou d'un moins grand nombre de personnes. II est également possible que plusieurs bouteilles d'oxygène comprimé soient prévues pour l'approvisionnement en oxygène d'une même personne
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La présente invention concerne une unité d'alimentation en oxygène pour avion, qui est disposée dans un récipient de transport (16) portatif et qui comprend au moins un réservoir accumulateur d'oxygène (2, 2', 2") et un régulateur respiratoire d'appoint (14, 14', 14") qui est relié fonctionnellement à ce dernier, par l'intermédiaire d'un conduit souple (12, 12', 12"), et à la sortie duquel peut être raccordé un masque à oxygène (36, 36', 36").
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1. Unité d'alimentation en oxygène pour avion, caractérisée en ce qu'elle est disposée dans un récipient de transport (16) portatif et comprend au moins un réservoir accumulateur d'oxygène (2, 2', 2") et un régulateur respiratoire d'appoint (14, 14', 14") qui est relié fonctionnellement à ce dernier, par l'intermédiaire d'un conduit souple (12, 12', 12"), et à la sortie duquel peut être raccordé un masque à oxygène (36, 36', 36"). 2. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon la 1, qui est conçue pour l'approvisionnement en oxygène de plusieurs occupants d'un avion, caractérisée en ce qu'il y est prévu pour chacun des occupants de l'avion à approvisionner, une alimentation autonome respective en oxygène, comportant un réservoir accumulateur d'oxygène (2, 2', 2") et un régulateur respiratoire d'appoint (14, 14', 14") relié par conduit à ce dernier. 3. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le réservoir accumulateur d'oxygène (2, 2', 2") présente au moins deux bouteilles d'oxygène comprimé (2, 2', 2"). 4. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon la 3, caractérisée en ce qu'il y est prévu une vanne de commutation (10), à laquelle les bouteilles d'oxygène comprimé (2, 2', 2") sont raccordées. 5. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que des moyens pour assurer une fermeture d'urgence des réservoirs accumulateurs d'oxygène (2, 2', 2") y sont prévus. 6. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce qu'une deuxième vanne de commutation (26) est disposée à l'entrée du régulateur respiratoire d'appoint (14, 14', 14"). 7. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon la 6, caractérisée en ce que la deuxième vanne de commutation (26) présente des moyens pour assurer unaccouplement libérable de la liaison par conduit souple (12, 12', 12") au réservoir accumulateur d'oxygène (2, 2', 2") ainsi que d'un réservoir accumulateur d'oxygène supplémentaire (30) portatif. 8. Unité d'alimentation en oxygène pour avion selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le récipient de transport (16) est réalisé sous forme d'un récipient métallique sensiblement rectangulaire, de préférence gerbable.
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B,A
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B64,A62
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B64D,A62B
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B64D 13,A62B 7
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B64D 13/00,A62B 7/14
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FR2888289
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A1
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DISPOSITIF D'INJECTION D'ADDITIF LIQUIDE DANS LE CIRCUIT D'ALIMENTATION EN CARBURANT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE DE VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention s'intéresse, de façon générale, aux moteurs à combustion interne de véhicule automobile équipés de dispositifs antipollution (par exemple les filtres à particules ou les pièges à NOx) nécessitant une alimentation en un carburant spécifique. Elle concerne en particulier un dispositif pour injecter un additif liquide (à base de sels de cérium et/ou de fer pour les filtres à particules ou d'urée pour les pièges à NOx) dans un carburant standard contenu dans le circuit d'alimentation d'un tel moteur, en vue de modifier la composition du carburant pour le rendre compatible avec le dispositif antipollution du moteur. Une application particulière connue de ce dispositif concerne le domaine des moteurs Diesel à injection directe. La ligne d'échappement d'un moteur Diesel d'un véhicule automobile peut contenir un filtre à particules qui piège essentiellement une grande partie des microparticules de carbone et réduit en conséquence l'émission de celles- ci dans l'atmosphère, à des niveaux admis par les normes antipollution actuelles ou à venir. Ce filtre doit être nettoyé régulièrement, généralement tous les 400 à 500 kilomètres, pour éviter qu'il ne soit entièrement obstrué. Ce nettoyage est typiquement effectué sous contrôle du calculateur du moteur via des post-injections qui permettent d'augmenter la température dans le filtre à particules pour brûler les suies lorsque le moteur est en fonctionnement. Lorsque la température des gaz d'échappement est voisine de 550 C, les suies déposées sur le filtre à particules sont brûlées. Cependant, dans certaines conditions, en ville par exemple, cette post-combustion n'est pas réalisable car la température dans la ligne d'échappement et le régime du moteur sont trop bas. De ce fait, le filtre risque de se colmater et de provoquer l'étouffement du moteur. Pour remédier à ce problème, une solution connue consiste à injecter un additif liquide, contenant par exemple du sel de cérium et/ou du sel de fer, dans le gazole, à chaque remplissage du réservoir de carburant du véhicule. L'additif doit être injecté en quantité déterminée par rapport au volume de gazole introduit dans le réservoir pour obtenir un mélange additif/carburant ayant une concentration déterminée, par exemple approximativement 8 ml d'additif pour 50 litres de gazole. Ce mélange permet d'abaisser la température de régénération du filtre à particules, de 550 C à approximativement 450 C, permettant ainsi le nettoyage du filtre à particules à des températures dans la ligne d'échappement inférieures à la température 2888289 2 normalement requise sans l'additif, ce qui autorise par exemple une régénération en roulage urbain. Un dispositif déjà connu pour injecter un additif liquide dans du gazole contenu dans le circuit d'alimentation d'un moteur Diesel d'un véhicule routier est décrit dans le brevet FR 2 805 002 au nom du Demandeur. Ce dispositif comprend une poche souple amovible formant un réservoir d'additif liquide, reliée au circuit d'alimentation en carburant du moteur par une ligne d'amenée d'additif qui alimente une pompe doseuse prévue pour injecter la quantité requise d'additif dans le circuit, la poche souple se rétractant de manière à réduire son volume intérieur pour compenser la baisse de pression générée à l'intérieur au fur et à mesure que l'additif est puisé hors de la poche. La poche souple est de forme générale cylindrique, avec une paroi latérale pliante, présentant des plis radiaux annulaires, de manière à former un soufflet apte à se rétracter axialement. La poche souple constitue ainsi une recharge d'additif amovible qui, une fois vide, est retirée rapidement et facilement et remplacée par une nouvelle. L'utilisateur n'a pas à s'inquiéter du remplissage du réservoir d'additif, ce qui lui évite de manipuler et d'être en contact avec de l'additif liquide, nocif et polluant. Lorsque le volume résiduel d'additif à l'intérieur de la poche est faible, une majeure partie du contenu initial de la poche souple ayant été consommée, le puisage devient plus difficile pour la pompe doseuse, car on approche de la limite de rétraction axiale du "soufflet". En outre, de l'additif peut se retrouver emprisonné entre les plis annulaires de la paroi longitudinale pliante de la poche. Cela peut affecter la précision du dosage du mélange additif/carburant, en particulier avec les nouveaux additifs, plus concentrés, développés pour consommer et transporter un volume moindre de produit. La présente invention vise à éviter ces inconvénients en fournissant un dispositif d'injection simple et fiable qui assure un mélange additif/carburant homogène ayant une concentration déterminée, constante et précise. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif d'injection d'additif liquide tel que défini en préambule, et dans lequel la poche souple est formée de deux feuillets, de forme générale oblongue et arrondie, réalisés principalement en polyuréthane thermoplastique (TPU), notamment de base ester, dont les périmètres formant lèvres sont soudés l'un à l'autre par un cordon de soudure. Ainsi, l'idée inventive consiste à employer une poche souple dont la forme simple, plate, sans angles, est optimisée pour ne générer aucune zone de piégeage d'air ou d'additif, et pour se rétracter facilement jusqu'à atteindre un volume intérieur nul (les feuillets étant accolés l'un à l'autre) et permettre à la pompe doseuse de puiser sans difficulté l'additif dans la poche, même pour des volumes résiduels de fluide très faibles. Le polyuréthane thermoplastique est un matériau particulièrement avantageux car il est compatible avec les principaux additifs du marché, constitués, pour la plupart, de solvant avec une petite quantité de principe actif (par exemple du sel de cérium ou de fer...). La faible perméabilité de ce matériau (notamment pour les polyuréthanes base ester) aux solvants des additifs minimise les pertes d'additif par évaporation, assure une concentration en principe actif stable et précise sur toute la durée d'utilisation de la poche, et garantit par conséquent la précision de dosage du mélange additif/carburant, en particulier avec les nouveaux additifs, plus concentrés. La température de transition vitreuse de ce matériau est très basse ce qui permet de répondre efficacement aux sollicitations vibratoires sur le véhicule, sur une plage de températures comprise entre environ -30 C et 90 C. Enfin, la souplesse très importante de ce matériau utilisé par exemple dans un film de 300 dam d'épaisseur, en particulier ses capacités d'allongement à la rupture supérieures à 300 % (y compris à la température de -30 C), et des contraintes à la rupture supérieures à 300 N, permettent de résister aux déformations et plis sollicités en régime dynamique lors du roulage du véhicule et de la vidange de la poche, aux manipulations et au transports, et à l'abrasion sur les parois internes d'un réceptacle de la poche. Selon la nature de l'additif et la fréquence de renouvellement de la poche, les feuillets de la poche souple peuvent comprendre une couche barrière, par exemple une couche de copolymère d'éthylène et d'alcool vinylique (EVOH) d'environ 10 microns d'épaisseur, revêtue sur chaque face, notamment au moyen d'un liant approprié, d'une couche de polyuréthane thermoplastique (TPU). Les feuillets de la poche souple ont avantageusement une épaisseur totale d'environ 300 microns, qui offre une résistance mécanique suffisante pour l'application, un niveau de perméabilité conforme vis-à-vis des additifs actuels, tout en autorisant un puisage aisé par la pompe doseuse. En effet, une épaisseur trop importante conduirait à basse température, en particulier à -30 C, à une rigidification trop sévère qui grèverait la précision du dosage. Pour permettre le remplissage ou la vidange de la poche souple, le cordon de soudure entre les lèvres des feuillets de la poche délimite par exemple, dans une région d'un grand côté de la poche, un goulot agencé pour recevoir ledit élément de raccordement rapide à la ligne d'amenée d'additif. Lors de son remplissage, la poche doit contenir une quantité d'air minime pour ne pas fausser le dosage. A cet effet, le goulot est avantageusement de forme évasée vers l'intérieur de la poche, en entonnoir, pour favoriser le dégazage de la poche lors de son remplissage, et permettre également un puisage facile, même pour des volumes résiduels d'additif très faibles. Selon une possibilité, une ligne de soudure, discontinue à la manière de pointillés, est réalisée, parallèlement au cordon de soudure entre les feuillets de la poche, à l'intérieur, dans la pleine surface de la poche, de manière à former un canal d'écoulement continu d'additif vers le goulot. Selon une autre possibilité, l'élément de raccordement rapide de la poche à la ligne d'amenée d'additif est relié à un tuyau parcourant l'intérieur de la poche et percé d'une pluralité de trous. Le parcours du tuyau dans la poche et la disposition des trous dans le tuyau sont prévus pour optimiser la vidange de la poche et pour permettre une évacuation de l'air au cours du remplissage de la poche. Selon un aspect complémentaire, il est prévu une semelle rigide fixe de maintien de la poche qui comporte un oeillet de forme oblongue prévu pour recevoir et maintenir le goulot en position d'écoulement, en particulier dans le cas d'une poche disposée verticalement. Ceci permet d'éviter une obstruction du goulot par écrasement qui empêcherait l'additif de s'écouler hors de la poche. D'autres moyens de maintien en position d'écoulement du goulot sont envisageables. De manière avantageuse, cette semelle de maintien présente aussi, sur sa face opposée à la poche, une pince de maintien de l'élément de raccordement rapide de la poche à la ligne d'amenée d'additif. L'élément de raccordement rapide de la poche à la ligne d'amenée d'additif est par exemple un clapet auto-obturant, soudé directement entre les lèvres des feuillets de la poche, ou emmanché en force dans un tuyau de 2888289 5 liaison soudé entre les lèvres des feuillets de la poche, au niveau du goulot. Ce clapet garantit l'absence de pertes d'additif avant montage de la poche sur le véhicule, durant les phases de manipulation et de transport, et après démontage de la poche sur le véhicule (pour son remplacement). L'invention a également pour objet une poche souple amovible pour un dispositif d'injection d'additif liquide tel que décrit précédemment. La présente invention et ses avantages apparaîtront mieux dans la description suivante, non limitative, de quelques exemples de réalisation, et en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 est une vue schématique du circuit d'alimentation en carburant d'un moteur, équipé d'un filtre à particules dans sa ligne d'échappement, auquel est raccordé le dispositif d'injection d'additif selon l'invention; - la figure 2 est une vue d'ensemble en coupe d'un dispositif 15 d'injection selon une première forme de réalisation de l'invention, comportant une poche souple disposée horizontalement; - la figure 3 est une vue en perspective d'un premier exemple de poche souple utilisable dans le cadre de la présente invention; - la figure 4 est une vue en coupe de la poche souple de la figure 3; 20 - la figure 5 est une vue en perspective d'un deuxième exemple de poche souple utilisable dans le cadre de l'invention; - la figure 6 est une vue d'ensemble en coupe d'un dispositif d'injection selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, comportant une poche souple disposée verticalement; - la figure 7 est une vue de côté de la semelle de maintien de la poche de la figure 6; - la figure 8 est une vue de dessous de la semelle de maintien de la figure 7; - la figure 9 est une vue analogue à la figure 4 représentant une 30 poche souple comportant un canal d'écoulement formé par soudure à l'intérieur de la poche; - la figure 10 est une vue analogue à la figure 9 avec un canal d'écoulement réalisé sous la forme d'un tuyau percé parcourant l'intérieur de la poche; - la figure 11 représente partiellement une poche souple équipée d'un clapet auto-obturant spécifique directement soudé sur son goulot; - la figure 12 représente une poche souple munie d'un goulot spécifique auquel un clapet auto-obturant peut se fixer par clippage; - la figure 13 représente une poche souple munie d'un autre type d'interface avec un clapet auto-obturant; - la figure 14 est une vue en coupe selon XIV-XIV de figure 13. En référence à la figure 1, le dispositif d'injection d'additif selon l'invention, désigné globalement par la référence numérique 1, est raccordé au réservoir à carburant 2 d'un véhicule automobile. Le circuit fluidique est représenté par des lignes continues, tandis que le circuit électrique est représenté par des lignes en pointillés. Le réservoir à carburant 2 est relié à une pompe haute pression 3 prévue pour alimenter, en carburant additivé, un système d'injection de carburant 4 dans le moteur 5 du véhicule. Le moteur 5 rejette les gaz d'échappement dans un pré-catalyseur 6, puis dans un filtre à particules 7, et enfin dans un silencieux d'échappement 8. Les pressions dans le pré- catalyseur 6 et dans le filtre à particules 7 sont mesurées au moyen de capteurs de pression 9. Lors du remplissage en carburant du réservoir 2, une jauge à carburant (non représentée) indique à un calculateur 10, le volume de carburant ajouté dans le réservoir 2. Le calculateur 10 donne ensuite consigne au dispositif d'injection d'additif 1 d'injecter une quantité d'additif proportionnelle à la quantité de carburant introduite dans le réservoir à carburant 2. L'additif, qui contient par exemple du sel de cérium et/ou du sel de fer, recouvre les particules de suie issues de la combustion et permet d'abaisser leur température de combustion afin d'assurer une régénération efficace, même à bas régime, avec des températures limitées (autour de 450 C) à l'échappement alors qu'une régénération sans additif nécessiterait des températures de l'ordre de 600 C. Dans une forme de réalisation optimisée, un capteur de température (non représenté) peut être placé dans le dispositif d'injection d'additif 1. Ce capteur de température informe le calculateur 10 sur la température d'additif. Ce dernier, via des courbes de calibration, va ajuster le dosage (par exemple le temps de dosage) en fonction des variations de masse volumique et de viscosité de l'additif avec les variations de température. Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 2, le dispositif d'injection d'additif 1 comporte une poche souple 11, d'une contenance de 1,5 à 5 litres, formant réservoir d'additif liquide 12 et contenue horizontalement dans un carter 13, constitué de deux demi coquilles injectées 13a et 13b assemblées l'une à l'autre, ici par des vis de fixation 14. La poche 11 constitue une recharge d'additif, placée pleine dans le carter 13. Le carter 13 protège la poche 11 et se fixe à la caisse du véhicule au moyen de pattes de fixations, de queues d'aronde ou autres. Le dispositif 1 comporte également une pompe doseuse électrique 16 alimentant en additif, par une pipette de sortie 15, le réservoir à carburant 2. La pompe doseuse 16 est par exemple une pompe péristaltique, une pompe à piston ou une pompe à membrane. Un moteur d'entraînement (non représenté) de la pompe doseuse 16 est commandé par le calculateur 10 pour pomper une quantité requise d'additif liquide dans la poche 11, en fonction du volume (mesuré par la jauge) de carburant introduit dans le réservoir 2, afin d'obtenir une concentration définie et constante du mélange additif/carburant dans le réservoir 2. Au fur et à mesure que la poche souple 11 se vide, elle se rétracte pour compenser la baisse de pression générée à l'intérieur par le pompage de l'additif. Une fois vide, la poche 11 est retirée rapidement et facilement, et est remplacée par une nouvelle. La poche vide peut éventuellement être recyclée en usine. Comme l'indique la figure 3, la poche 11 est réalisée par l'assemblage de deux feuillets à plat (avant remplissage) 20 et 21, de forme générale oblongue et arrondie, réunis au niveau de leurs lèvres périmétrales par un cordon de soudure 22. Les feuillets 20 et 21 forment respectivement les parois supérieure et inférieure de la poche souple 11. Les feuillets 20 et 21 sont constitués d'un film de polyuréthane thermoplastique, notamment de base ester pour minimiser les pertes d'additif par perméabilité. En fonction de la nature du solvant, de sa concentration en principe actif et du niveau de perméabilité maximal toléré dans le profil de mission considéré, une couche barrière de copolymère d'éthylène et d'alcool vinylique (EVOH) d'environ 10 microns d'épaisseur peut être incorporée dans le film. Dans une forme de réalisation privilégiée, la couche barrière est prise "en sandwich" entre deux couches de polyuréthane d'environ 150 pm chacune, l'adhérence entre I'EVOH et les couches de polyuréthane pouvant être naturelles ou assurée par un liant en fonction des grades choisis. Les feuillets 20 et 21 ont chacun une épaisseur d'environ 300 microns. Cette épaisseur offre une résistance mécanique suffisante pour l'application, un niveau de perméabilité conforme vis-à-vis des additifs actuels, tout en autorisant un puisage aisé par la pompe doseuse 16, en particulier à une température de -30 C à laquelle une épaisseur trop importante conduirait à une rigidification trop sévère qui grèverait la précision du dosage. Le cordon de soudure 22 doit être suffisamment robuste pour répondre à l'intégralité des contraintes mécaniques: la soudure se fait donc sur une largeur suffisante d'environ 10 mm, et est de préférence réalisée à hautes fréquences, la soudure HF étant particulièrement bien adaptée aux feuillets en polyuréthane thermoplastique dans ces épaisseurs. En outre, on procédera avantageusement à une soudure du type électrode/contreélectrode garantissant une homogénéité de la soudure. L'épaisseur de la soudure est optimale dans une plage représentant entre 100 et 130 % de l'épaisseur du feuillet. Le cordon de soudure 22 délimite, dans une région d'un grand côté de la poche 11, un goulot 26 avec "pentes", de forme évasée vers l'intérieur de la poche 11, à la manière d'un entonnoir. Lors de son remplissage, la poche 11 doit contenir une quantité d'air minime pour ne pas fausser le dosage du mélange additif/gazole. Les pentes du goulot 26 assurent la remontée de bulles d'air vers le goulot 26 et évitent la formation de zones de piégeage de l'air. La forme du goulot 26 favorise ainsi le dégazage de la poche 11 au moment de son remplissage, et permet aussi de puiser sans difficulté de l'additif dans la poche 11, même pour des volumes résiduels d'additif très faibles (inférieurs au décilitre), en évitant que se forment, au cours de la vidange de la poche, des plis qui obstrueraient le goulot 26. Le goulot 26 de la poche 11 est prolongé vers l'extérieur par un tube 23 comportant une couche externe en polyuréthane, par laquelle le tube 23 est directement soudé entre les deux feuillets 20 et 21 en même temps qu'est effectuée la soudure entre les feuillets 20, 21 pour réaliser la poche 11. La réalisation de la poche 11 ne nécessite ainsi qu'une seule opération de soudure ce qui optimise la cadence et le coût de fabrication. Le tube 23 arrive à fleur de la paroi interne de la poche 11 pour ne 35 pas risquer d'abraser cette dernière, et pour ne pas piéger d'air lors du remplissage ou de fluide lors de la vidange de la poche en fonctionnement. Un clapet auto-obturant 24 possède un embout 25 de type ordinaire, ici à crans "en sapin", par lequel le clapet 24 est emmanché en force dans le tube 23 (voir figure 4). Le clapet 24 garantit l'absence de pertes d'additif avant montage de la poche 11 sur véhicule, durant les phases de manipulation et de transport, ou après démontage de la poche 11 sur véhicule pour son remplacement. Cette configuration permet d'employer un clapet auto-obturant 24 de type standard, d'où une réduction des coûts. Le clapet auto-obturant 24 peut être emmanché avant ou après soudure de la poche 11 et du tube 23. Un embout 18 encliqueté dans le clapet 24 libère l'additif dans un tuyau flexible 17 qui alimente la pompe de dosage 16 (voir figure 6). Le capteur de température d'additif, évoqué précédemment, du dispositif d'injection d'additif 1 est par exemple intégré dans le clapet autoobturant 24 de la poche souple 11. Comme illustré sur la figure 5, la poche souple 11 peut aussi être réalisée par la soudure de deux feuillets 28 et 29 préformés par une opération de thermoformage. Le thermoformage peut servir à amorcer des cavités dans la poche souple 11 afin de contrôler la répartition de l'additif dans le sens de l'épaisseur de la poche 11. Ce thermoformage peut également servir à générer un ou plusieurs plis qui permettront de jouer le rôle de soufflet afin de contrôler la déformation de la poche 11 lors du puisage de l'additif. Dans la forme de réalisation représentée sur la figure 6, la poche 11 est placée en position verticale, de préférence avec le goulot 26 dirigé vers le bas afin de faciliter le puisage. La poche 11 est toujours maintenue par un carter 13 en deux parties 13a et 13b vissées ou encliquetées avec ou sans charnières. Une semelle de support et de maintien 19 est insérée dans le carter 13 sous la poche 11 afin de former une surface d'appui plane et lisse pour éviter d'abraser la poche 11, en particulier lors de vibrations. La face de la semelle 19 opposée à la poche 11 (voir figure 8) est nervurée de manière à réduire la quantité de matière et renforcer la pièce. La semelle 19 présente sur sa face inférieure une pince de maintien 30 du clapet 24 (voir figure 7) afin d'éviter une remontée du tube soudé 23 ou du clapet 24 vers la poche 11 qui pourrait venir abîmer la poche 11 de l'intérieur, et également afin d'éviter, lors de vibrations, tout mouvement relatif, entre le clapet 24 et la poche 11, susceptible d'exercer des contraintes sur la poche 11, en particulier au niveau des soudures. La longueur de la pince 30 est ajustée pour un positionnement optimal générant le moins de contraintes possibles sur la zone de soudure du 5 tube 23. Pour faciliter le puisage de l'additif, la semelle 19 présente dans sa région centrale un oeillet 31 de forme oblongue qui reçoit et maintient le goulot de la poche 11 en position d'écoulement, c'est-à-dire de manière à éviter une obstruction du goulot par écrasement qui empêcherait l'additif de s'écouler hors de la poche 11 (voir figures 6 et 8). Sur la figure 9, une ligne de soudure 32, discontinue à la manière de pointillés, est réalisée parallèlement au cordon de soudure 22 entre les parois 20, 21 de la poche 11, à l'intérieur, dans la pleine surface de la poche 11, de manière à former un canal d'écoulement continu d'additif vers le goulot 26 sur toute la périphérie de la poche 11, et permettre d'éviter que se forment des plis ou autres déformations qui créeraient des zones de piégeage d'additif lors du roulage du véhicule ou lors de la vidange de la poche 11. Sur la figure 10, le tube soudé au niveau du goulot 26 de la poche 11, et qui assure la liaison avec le clapet auto-obturant 24, est réalisé sous la forme d'un tuyau 33, percé d'une multitude de trous 34, et parcourant l'intérieur de la poche 11 de manière à former un canal d'écoulement continu d'additif vers le goulot 26. Le tuyau 33 est thermoformé pour favoriser une déformation de la poche 11 à plat au cours de sa vidange. Les trous 34 prévus dans le tuyau 33 assurent un puisage d'additif tout au long de l'utilisation de la poche 11 au cours de sa vidange et évitent notamment une limitation de débit par la formation de plis. Le parcours du tuyau 33 dans la poche 11 et la disposition des trous 34 sont prévus pour optimiser la vidange de la poche 11 et pour permettre une évacuation de l'air au cours du remplissage de la poche 11. D'autres variantes de réalisation, illustrées sur les figures suivantes, sont aussi envisageables et permettent de se passer du tube, soudé sur la poche, de liaison au clapet auto-obturant. La figure 11 représente un clapet auto-obturant 35 directement soudé sur la poche 11, via par exemple une soudure thermique. La partie soudée 36 du clapet 35 est compatible avec le polyuréthane de la poche 11, et 2888289 11 présente un profil avec des stries de soudure dans le prolongement du cordon de soudure 22. La figure 12 montre la poche 11 équipée d'un goulot spécifique 37, soudé en sandwich entre les feuillets 20, 21 de la poche 11, et dans lequel 5 vient se clipper un clapet auto-obturant 38 de forme adaptée. La forme de réalisation illustrée sur les figures 13 et 14 permet de surmonter certaines contraintes géométriques. La poche 11 est équipée d'une interface de sortie 40 directement soudée en pleine peau de la poche 11, à distance du cordon de soudure 22. La partie soudée 41 de l'interface 40 est compatible avec la surface externe de la poche 11. L'interface 40 comporte un embout simple de type encliquetable mâle 42 ou à crans en forme de sapin (pouvant être à profil anti-rotation). Elle peut également intégrer un clapet auto-obturant ou tout autre dispositif anti-obturation pour éviter l'obturation pendant la vidange de la poche 11. Comme il va de soi, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits précédemment, ni à son application particulière citée en exemple, mais s'étend à toute modification ou variante évidentes pour l'homme du métier. On ne s'éloignerait notamment pas du cadre de l'invention: - en modifiant les formes, dimensions et nombres des pièces composant l'invention, ainsi que leurs agencements, -en employant d'autres moyens de maintien du goulot en position d'écoulement
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Le dispositif d'injection d'additif (1) comprend une poche souple amovible (11) formant un réservoir d'additif liquide (12), reliée au circuit d'alimentation en carburant du moteur (5), par un élément de raccordement rapide (24; 35; 38; 40), à une ligne d'amenée d'additif (17) qui alimente une pompe doseuse (16). La poche souple (11) se rétracte de manière à réduire son volume intérieur pour compenser la baisse de pression générée à l'intérieur au fur et à mesure que l'additif (12) est puisé hors de la poche (11). La poche souple (11) est formée de deux feuillets (20, 21; 28, 29), de forme générale oblongue et arrondie, réalisés principalement en polyuréthane thermoplastique (TPU), notamment de base ester, dont les périmètres formant lèvres sont soudés l'un à l'autre par un cordon de soudure (22).Application: moteurs Diesel à injection directe
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1- Dispositif d'injection (1) d'additif liquide dans le circuit d'alimentation en carburant d'un moteur à combustion interne (5) de véhicule automobile, comprenant une poche souple amovible (11) formant un réservoir d'additif liquide (12), reliée au circuit d'alimentation en carburant du moteur (5), par un élément de raccordement rapide (24; 35; 38; 40), à une ligne d'amenée d'additif (17) qui alimente une pompe doseuse (16), la poche souple (11) se rétractant de manière à réduire son volume intérieur pour compenser la baisse de pression générée à l'intérieur au fur et à mesure que l'additif (12) est puisé hors de la poche (11), caractérisé en ce que la poche souple (11) est formée de deux feuillets (20, 21; 28, 29), de forme générale oblongue et arrondie, réalisés principalement en polyuréthane thermoplastique (TPU), notamment de base ester, dont les périmètres formant lèvres sont soudés l'un à l'autre par un cordon de soudure (22). 2- Dispositif d'injection d'additif liquide selon la 1, caractérisé en ce que les feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche souple (11) comprennent une couche barrière, par exemple une couche de copolymère d'éthylène et d'alcool vinylique (EVOH) d'environ 10 microns d'épaisseur, revêtue de chaque côté, notamment au moyen d'un liant approprié, d'une couche de polyuréthane thermoplastique (TPU). 3- Dispositif d'injection d'additif liquide selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche souple (11) 25 ont une épaisseur totale d'environ 300 microns. 4- Dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le cordon de soudure (22) entre les lèvres des feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche (11) délimite, dans une région d'un grand côté de la poche (11), un goulot (26; 37) agencé pour recevoir ledit élément de raccordement rapide (24; 35; 38; 40) à la ligne d'amenée d'additif (17). 5- Dispositif d'injection d'additif liquide selon la 4, caractérisé en ce que le goulot (26) est de forme évasée vers l'intérieur de la poche (11). 6- Dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une ligne de soudure (32), discontinue à la manière de pointillés, est réalisée parallèlement au cordon de soudure (22) entre les feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche (11), à l'intérieur, dans la pleine surface de la poche (11), de manière à former un canal d'écoulement continu d'additif vers le goulot (26; 37). 7- Dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément de raccordement rapide (24; 35; 38; 40) de la poche (11) à la ligne d'amenée d'additif (17) est relié à un tuyau (33) parcourant l'intérieur de la poche (11) et percé d'une pluralité de trous (34). 8- Dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'est prévue une semelle rigide fixe de maintien (19) de la poche (11) qui comporte un oeillet (31) de forme oblongue prévu pour recevoir et maintenir le goulot (26) en position d'écoulement, en particulier dans le cas d'une poche (11) disposée verticalement. 9- Dispositif d'injection d'additif liquide selon la 8, caractérisé en ce que la semelle de maintien (19) présente, sur sa face opposée à la poche (11), une pince de maintien (30) de l'élément de raccordement rapide (24; 35; 38) de la poche (11) à la ligne d'amenée d'additif (17). 10- Dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de raccordement rapide de la poche (11) à la ligne d'amenée d'additif (17) est un clapet auto-obturant (24; 35; 38), soudé directement entre les lèvres des feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche (11) ou emmanché en force dans un tuyau de liaison (23, 33) soudé entre les lèvres des feuillets (20, 21; 28, 29) de la poche (11), au niveau du goulot (26). 11. Poche souple amovible (11) pour un dispositif d'injection d'additif liquide selon l'une quelconque des 1 à 10.
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F
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F02
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FR2893820
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DISPOSITIF DE RECUPERATION DES SURPLUS D'ARROSAGE POUR INSTALLATION DE CULTURE HORS SOL
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-1- La présente invention a pour objet un dispositif de récupération des 5 surplus d'arrosage. Il concerne le domaine industriel et commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements destinés aux installations de culture hors-sol. 10 Les techniques de culture hors-sol s'appliquent à certaines cultures traditionnelles hors-sol et apportent des avantages conséquents au cultivateur. Elles s'appliquent en particulier pour des légumes, fruits ou fleurs tels que la tomate, le concombre, le poivron, la fraise, la rose ou le Gerbera. Différents systèmes sont actuellement utilisés. Il peut s'agir de 15 systèmes portés ou suspendus. Dans la plupart des cas, une partie non négligeable du liquide d'arrosage est perdue. Le dispositif selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. Il permet en effet aux exploitations agricoles cultivant en hors 20 sol d'éliminer les rejets des surplus d'arrosage afin de les récupérer, conformément aux directives européennes, par l'intermédiaire de gouttières suspendues à la serre ou posées sur pied en élévation du sol, en vue de leur désinfection et de leur recyclage. 25 II est constitué d'éléments de gouttière à profil spécial assemblés au moyen de pièces de jonction, ces éléments, servant à la collecte des surplus d'arrosage, comportent des nervures en fond augmentant leur rigidité de façon à permettre des portées importantes entre chaque support et sont agencés pour supporter les pains de laine de roche dans lesquels les plantes sont cultivées et 30 pour maintenir la ou les canalisations principales du système d'arrosage en gouttes à gouttes. Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une -2-forme de réalisation conforme à la présente demande : la figure 1 est une coupe transversale verticale du dispositif assemblé. la figure 2 représente dans les mêmes conditions un élément en 5 forme de gouttière et la figure 3 est une vue en perspective d'une pièce de jonction. Le dispositif, figures 1 à 3, est constitué de l'association d'éléments profilés 1 en forme de gouttière d'une longueur variant de 3 à 6 mètres et de pièces 10 de jonction 2 utilisées pour l'assemblage des éléments de gouttière. L'élément profilé 1 est réalisé en aluminium ou extrudé en PVC ou autre matière plastique rigide résistant aux agents chimiques contenus dans le liquide d'arrosage (engrais, phosphates, etc...). 15 Ce profil est caractérisé par une forme spéciale conçue pour assurer plusieurs fonctions - maintien de la ou des canalisations 3 principales du système d'arrosage en gouttes à gouttes par clipsage du tuyau dans des logements longitudinaux 4 latéraux prévus à cet effet sur l'élément profilé 1. Cela évite d'avoir 20 à rajouter des pièces complémentaires pour le supportage des tuyaux d'arrosages ; - maintien des pains 5 de laine de roche en position pour éviter qu'ils ne bouchent l'écoulement des surplus d'arrosage, grâce à deux étagères 6 horizontales intégrées des deux côtés le long du profil, au-dessus du fond de ce dernier ; - rigidité de l'élément profilé 1 obtenue au moyen de nervures 7 en fond de la gouttière permettant des portées de 3 mètres entre chaque support ; - amélioration de l'assemblage des éléments de gouttière entre eux grâce à des perçages 8 intégrés dans le profil et destinés à recevoir des goupilles de centrage au droit des jonctions. La pièce de jonction 2 est également constituée d'un profil spécial extrudé en aluminium, en PVC ou autre matière plastique rigide résistant aux agents chimiques liés au liquide d'arrosage. 25 30 Le profil intérieur de la pièce de jonction est adapté à celui extérieur du récupérateur. Cette pièce est prévue pour l'assemblage par collage ou rivetage des éléments de gouttière 1 entre eux. Il est prévu des retours latéraux 9 se clipsant sur les logements 5 longitudinaux 4 intégrés aux éléments de gouttière 1 pour les tuyaux d'arrosage, afin d'éviter la chute de la pièce de jonction lors du collage. Une gorge est aménagée sur la face extérieure pour le logement de la bande de métal servant à la suspension de l'ensemble à la structure de la serre. Cette gorge permet d'éviter que la bande de métal ne glisse après l'installation. 10 Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
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The device has gutter elements (1) including a special profile and junction parts (2), where ribs (7) are placed in a base of the gutter elements. The gutter elements are arranged to allow clipping and maintenance of main passages (3) of the device, where the gutter elements are suspended on a greenhouse or installed on an elevated foot of a ground. The gutter elements have horizontal racks that are integrated on both sides along the profile, and are intended to receive centering pins to the right of the junction parts.
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1 . Dispositif de récupération des surplus d'arrosage, destiné aux installations de culture hors-sol et constitué de gouttières suspendues à la serre ou posées sur pied en élévation du sol, en vue récupérer les rejets de liquide d'arrosage pour procéder à leur désinfection et à leur recyclage, caractérisé par la combinaison d'éléments de gouttière (1) à profil spécial et de pièces de jonction (2), lesdits éléments de gouttière comportant des nervures (7) en fond augmentant leur rigidité de façon à permettre des portées importantes entre chaque support et étant agencés pour maintenir en place les pains (5) de laine de roche dans lesquels les plantes sont cultivées, ainsi que la ou les canalisations (3) principales du système d'arrosage en gouttes à gouttes. 2 Dispositif selon la 1, se caractérisant par le fait que les éléments de gouttière (1) comportent deux étagères (6) horizontales intégrées des deux côtés le long du profil pour assurer le maintien des pains (5) de laine de roche en position au-dessus du fond, pour éviter qu'ils ne bouchent l'écoulement des surplus d'arrosage. 3 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les éléments de gouttière (1) sont équipés de logements longitudinaux 4 latéraux agencés pour permettre le clipsage et le maintien des canalisations 3 principales du système d'arrosage en gouttes à gouttes. 4 . Dispositif selon la 3, se caractérisant par le fait que les pièces de jonction sont pourvues de retours latéraux (9) se clipsant sur les logements longitudinaux (4) pour tuyaux d'arrosage des éléments de gouttière (1), afin d'éviter la chute de la pièce de jonction lors de l'assemblage. 50 . Dispositif selon l'une quelconque des -4- -5- précédentes, se caractérisant par le fait que les éléments de gouttière (1) sont pourvus de perçages (8) intégrés dans le profil et destinés à recevoir des goupilles de centrage au droit des jonctions pour améliorer l'assemblage desdits éléments entre eux. 6c Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que le profil intérieur de la pièce de jonction (2) est adapté au profil extérieur de l'élément de gouttière afin de permettre un assemblage par collage ou rivetage des éléments de gouttière (1) entre eux. 10 7 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les pièces de jonction (2) comportent une gorge aménagée sur la face extérieure pour le logement de la bande de métal servant à la suspension de l'ensemble à la structure de la serre, de façon à éviter 15 que ladite bande de métal ne glisse après l'installation. 8 . Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que les éléments de gouttière (1) et les pièces de jonction (2) sont constitués de profilés extrudés en aluminium ou en 20 matière plastique rigide, telle que le PVC, résistant aux agents chimiques contenus dans le liquide d'arrosage.5
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FR2897489
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AUTHENTIFICATION EN TOUTE CONFIANCE D'UN UTILISATEUR PAR UN SERVEUR
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L'objet de la présente description est, d'une part, d'analyser la problématique de l'authentification d'un utilisateur par un serveur accédé via Internet et, d'autre part, de proposer une solution innovante susceptible de répondre à cette problématique. I) Le problème posé L'authentification d'un utilisateur à travers le réseau Internet n'est pas un problème nouveau et de multiples mécanismes d'authentification sont d'ores et déjà utilisés, couramment ou non, pour tenter de répondre à ce besoin. Le mécanisme le plus basique et parmi les moins sécurisés et pourtant le plus utilisé est celui où le serveur demande à l'utilisateur de s'identifier par un identifiant, ID, et à s'authentifier en fournissant en complément un mot de passe, PW. Ce mécanisme est très souvent complété par la mise en oeuvre au préalable d'une session SSL ou TLS entre le poste utilisateur et le serveur. Cette solution est censée, d'une part, permettre à l'utilisateur d'authentifier le serveur et, d'autre part, mettre en place un canal de communication sécurisé entre l'utilisateur et le serveur. De cette façon, l'utilisateur et le serveur pourront échanger en toute confiance des informations confidentielles au cours de la session, à commencer par la communication par l'utilisateur de son identifiant (ID) et de son mot de passe (PW) à titre d'authentification. Bien évidemment, la seule utilisation d'un mot de passe pour authentifier un utilisateur reste a priori une solution fragile puisque la simple compromission du mot de passe permettra à un tiers d'usurper l'identité de l'utilisateur en question. Il s'agit ainsi d'un mécanisme d'authentification à facteur simple, le mot de passe mémorisé par l'utilisateur. Il existe des mécanismes d'authentification à facteurs multiples, d'autres facteurs d'authentification venant en général en complément du mot de passe : - quelque chose que possède l'utilisateur comme par exemple une carte à puce - une caractéristique propre à l'utilisateur, concrètement un facteur biométrique, comme par exemple son empreinte digitale. Mais ces mécanismes sont presque toujours coûteux à mettre en oeuvre et peuvent s'avérer excessivement contraignants 25 pour les utilisateurs, nomades ou non. C'est pourquoi, on se limite à la recherche de solutions ne nécessitant la mise en oeuvre d'aucun matériel additionnel à celui constitué par un poste utilisateur de base (par exemple un PC sous Windows ). La solution idéale recherchée correspond au meilleur 30 compromis possible entre sécurité et ergonomie. C'est pourquoi, on écarte du champ de la présente demande la piste des certificats logiciels (sans support matériel). 20 35 II) Analyse critique de l'état de l'art On analyse ci-après les risques de compromission d'un mot de passe destiné à l'authentification sur Internet d'un utilisateur : - sur le serveur, sans aborder la question de son intégrité (supposée maîtrisée), - par essai systématique de mots de passe plausibles (attaque par dictionnaire), - sur le réseau, - sur le poste utilisateur. Le serveur doit à l'évidence pouvoir vérifier que l'utilisateur connaît le PW. La solution la plus simple consiste donc pour le serveur à se faire communiquer le PW saisi par l'utilisateur et à le comparer au PW connu du serveur. Dans ce contexte, une attaque consiste à obtenir une copie du fichier des mots de passe. Le serveur sera bien sûr protégé contre ce type d'attaque mais il est difficile de l'exclure tout à fait et c'est pourquoi une meilleure solution consiste à ne pas conserver sur le serveur le PW mais seulement des informations permettant de vérifier que l'utilisateur a bien saisi le bon PW. Pour éviter les attaques par dictionnaire, il faut : - rendre impossible des tests systématiques du mot de passe - ou au minimum rendre de tels tests impraticables. Si le seul moyen de tester un PW est de tenter un accès au serveur, il est clair qu'une première parade consiste à limiter le nombre de tentatives qu'acceptera le serveur avant de bloquer le compte utilisateur en question. Il faut faire de même concernant un même PW testé contre un trop grand nombre de comptes utilisateurs. Si en revanche, le risque existe qu'un tiers ait pu obtenir une information calculée à partir du PW et d'autres informations non protégées, alors l'attaque par dictionnaire est possible sans avoir besoin de faire intervenir le serveur. La seule solution pour faire échouer ce type d'attaque est alors d'avoir imposé un mot de passe suffisamment fort pour que l'attaque par dictionnaire ne puisse pas aboutir avant un délai suffisamment long. Mais un utilisateur ne pourra jamais mémoriser un tel mot de passe et en fait, il faut alors protéger au moins une autre information entrant dans le calcul de l'information divulguée (par exemple un aléa de force suffisante). Pour éviter la compromission du PW sur le réseau, une première solution consiste à utiliser un canal de communication sécurisé, dont les informations échangées sont chiffrées. D'où l'intérêt d'utiliser une session SSL qui est supportée en standard par tous les navigateurs sérieux. Mais l'utilisation du protocole SSL n'élimine pas pour autant tous les risques, notamment celui d'être en communication avec un faux site se faisant passer pour le site légitime. On analyse les faiblesses de l'authentification par ID / PW dans une session SSL : Ces faiblesses proviennent essentiellement d'une gestion trop laxiste des navigateurs du marché. La situation s'améliore petit à petit, au fur et à mesure des évolutions des principaux navigateurs du marché, à commencer par Internet Explorer de Microsoft et Firefox de la fondation Mozilla. En fait, l'utilisateur va se baser sur les indications fournies par le navigateur utilisé pour accepter ou non de saisir son PW. Autrement dit, un navigateur constitue une "application de confiance" puisque c'est le navigateur qui met en oeuvre le protocole SSL pour le compte de l'utilisateur. Mais la vigilance de l'utilisateur peut trop facilement être trompée : -l'utilisateur ne verra pas forcément qu'il manque le cadenas qui symbolise l'existence d'une session SSL, - il ne s'aperçoit pas toujours qu'il n'est pas sur le bon site serveur, - il ne vérifie pas en général le certificat du serveur et il n'a que rarement la compétence pour savoir si un certificat est valide ou non, - le navigateur alerte en principe l'utilisateur si le certificat n'a pas été émis par une Autorité de Certification (AC) de confiance mais il ne bloque pas, l'utilisateur répondant souvent mécaniquement par la positive à la question posée de savoir s'il fait ou non confiance à cette AC, et la non-révocation du certificat est rarement vérifiée, - enfin, une AC est considérée comme étant de confiance s'il en a été ainsi déclaré au préalable, ce qu'un utilisateur a pu faire sans se douter de la portée de cette déclaration ou pire, qu'un tiers ayant eu accès au poste utilisateur a pu faire à l'insu de l'utilisateur légitime. On rappelle qu'on s'intéresse à tous types d'utilisateurs dont les particuliers et pas seulement aux utilisateurs à titre professionnel à partir de leur bureau. Les 20 particuliers sont en général administrateurs de leur poste utilisateur et ils ont par définition tous les droits d'administration sans forcément en faire un usage prudent, sans compter leurs enfants, encore moins prudents, ce qui constitue à l'évidence un facteur d'aggravation des risques. 25 Il reste enfin le risque de compromission du mot de passe sur le poste utilisateur. On peut identifier quatre volets à ce risque : - l'écoute de la saisie du PW par un keylogger ou autre spyware (espions locaux), 30 -l'interception des données des scripts échangés avec le serveur, juste avant leur chiffrement SSL, dont le PW ou une donnée dont il est possible de déduire le PW, - l'utilisation à l'insu de l'utilisateur d'une session 35 SSL après authentification réussie de l'utilisateur, 10 15 - la compromission d'une application de confiance à l'exemple du navigateur qui a pu être soit modifié pour divulguer le PW, soit substitué par un spyware. Il existe des solutions logicielles anti-spyware mais comme en matière de solutions anti-virus et de firewall - leur mise en oeuvre est laissée à la seule initiative des utilisateurs, - les logiciels en question ne sont pas toujours gratuits, - ils ne sont pas nécessairement à jour, - et ils ne sont pas toujours efficaces contre toutes les menaces qui émergent. De façon synthétique, on constate que les risques de compromission des mots de passe ne sont que rarement et 15 imparfaitement contrés par des mesures qui restent parfois à imaginer et à développer : -keylogging et autres formes de spyware sur le poste utilisateur, - phishing passif via de faux sites, 20 - phishing actif par intermédiation via de faux sites ou par emprunt de session SSL sur le poste utilisateur. 25 III) Solution proposée La question est de savoir comment authentifier un utilisateur par mot de passe en limitant sérieusement le risque de compromission de ce mot de passe. L'analyse montre que l'un des principaux risques est 30 que l'utilisateur finisse par divulguer librement son mot de passe entre des mains malintentionnées ayant réussi à tromper sa confiance. La question devient donc de savoir comment permettre à un utilisateur de reconnaître le serveur légitime auprès de qui 35 il pourra dès lors s'authentifier en toute confiance. La solution selon l'invention répond à ce risque principal ainsi qu'aux autres risques identifiés. Tout d'abord, il convient d'écarter la fausse bonne idée d'une reconnaissance du serveur légitime par présentation à 5 l'utilisateur d'un signe de reconnaissance convenu à l'avance (phrase ou image). Il est en effet impossible de présenter un tel signe de reconnaissance à l'utilisateur sans qu'un spyware ne puisse à cette occasion prendre connaissance de ce secret. Il faut bien 10 au moins afficher le signe de reconnaissance et il est alors au minimum possible pour un spyware de faire à ce moment-là une copie d'écran. Le secret qu'est censé être le signe de reconnaissance est dès lors compromis, sans que l'utilisateur puisse le 15 soupçonner. Lors d'un prochain accès, il devient alors possible d'utiliser le signe de reconnaissance pour se faire passer pour le serveur légitime et l'utilisateur saisira en toute confiance son PW qui se trouve alors à son tour compromis. On a déjà signalé que les navigateurs sont des 20 "applications de confiance". En fait, il semble clair que la solution passe nécessairement par l'utilisation d'une telle application de confiance. On peut choisir d'attendre que les éditeurs des navigateurs résolvent le problème de l'authentification en toute 25 confiance ou adopter une position plus volontariste : - imaginer et concevoir une application de confiance venant temporairement en renfort des navigateurs actuels - espérer que les éditeurs des navigateurs adoptent la 30 solution selon l'invention et finissent par l'intégrer directement dans les navigateurs. En attendant l'intégration des fonctions de confiance directement dans les navigateurs, la solution transitoire passe par la définition d'une extension au navigateur (bien entendu, 35 son implémentation dépendra du navigateur cible mais notre propos est ici d'en décrire les fonctions, pas l'implémentation). Selon l'invention, on fait appel à une solution voisine de la technique PwdHash développée par l'Université de Stanford. Il s'agit d'une extension qui vient renforcer le navigateur dans sa dimension de confiance relative à l'authentification des utilisateurs. On rappelle que Pwdhash est une extension qui remplace le PW saisi par l'utilisateur par le haste (fonction de hachage) du PW et du nom de domaine du serveur tel qu'observé du poste utilisateur. De ce fait, si l'utilisateur est victime d'un faux site, il ne lui divulgue pas pour autant : - ni son PW -ni même une information réutilisable par le faux site 15 vis à vis du site légitime. Cette solution a un grand mérite mais ne répond pas complètement au problème posé. En fait, cette solution reste partielle mais surtout elle est à la main de chaque utilisateur qui souhaite se protéger contre les risques de compromission de 20 son PW; la solution restant tout à fait transparente vis à vis des serveurs. Or la problématique est en réalité à peu près inverse : c'est au serveur de protéger les données privatives qu'il renferme et en cas d'ordres en ligne, c'est encore le serveur qui a besoin de vérifier que l'ordre émane bien de son 25 client. Le client appréciera d'autant plus les services rendus par le serveur que celui-ci est capable de le protéger contre ces soucis d'usurpation d'identité. Cela dit, il est évident qu'aucune sécurité n'est possible en cas de comportement non responsable des 30 utilisateurs. Mais il incombe au serveur d'expliquer à ses utilisateurs ce qui est attendu d'eux et sans leur attribuer des responsabilités hors de portée ou déraisonnables. La solution recherchée n'a nullement besoin d'être transparente vis à vis des serveurs. Mais il est néanmoins 35 souhaitable de limiter les impacts sur le serveur dont on veut renforcer la sécurité des accès; d'où l'idée d'un impact limité à la fonction d'authentification laissant inchangés les traitements à proprement parler du serveur. On retire encore de Pwdhash l'idée d'une activation explicite et volontaire de l'extension de confiance par l'utilisateur. La frappe d'une touche fonction ("F2" par exemple) signale ainsi à l'extension de confiance qu'une séquence d'authentification est demandée pour la fenêtre du navigateur qui a le focus. L'extension ouvre alors une nouvelle fenêtre, "popup", dédiée au processus d'authentification en toute confiance. Un peu de redondance ne fait pas de mal en matière de sécurité et l'extension commence par demander à l'utilisateur le nom du domaine auquel il souhaite accéder. A priori, c'est une information redondante puisque l'utilisateur s'est déjà rendu sur le site auquel il entend accéder, au moyen des mécanismes de son navigateur, dont : - la saisie de l'URL, voire directement de l'adresse I P, - la sélection d'un favori, - ou encore par le click souris sur un lien. Mais ces mécanismes ne garantissent pas que l'utilisateur soit arrivé sur le site qu'il croit. La saisie du nom de domaine (par exemple celui de sa Banque en Ligne "lcl.fr") introduit une redondance qui permet des contrôles avec les données du site réellement accédé : -existence d'une session SSL, - correspondance du certificat du serveur accédé avec le nom de domaine saisi, - validité du certificat en question. L'extension de confiance effectue ces contrôles sans le laxisme habituel des navigateurs : - la liste des AC racine ne sera pas modifiable par l'utilisateur (ce sera au serveur de s'y adapter), - un certificat expiré ou révoqué ne pourra pas être admis (on ne pose même pas la question à l'utilisateur). Ce n'est qu'après ces contrôles que l'utilisateur sera 5 sollicité pour saisir son ID et son PW, ce qu'il peut alors faire en confiance dans le popup de l'extension. L'extension intègre une fonction permettant d'empêcher les keyloggers et autres spywares d'écouter la saisie, notamment du PW. Différentes solutions existent pour réaliser cette 10 fonction anti-keylogger avec néanmoins des efficacités variables selon les solutions. L'utilisateur saura par ailleurs que la saisie de son PW n'est autorisée que dans cette séquence précise : - accès au serveur réalisé 15 - frappe de la touche fonction retenue - ouverture d'un popup -saisie du nom de domaine - saisie de l'ID et du PW. A noter qu'il peut être judicieux d'afficher entre la 20 saisie de l'ID et celle du PW, un message d'accueil en provenance du serveur du type "bonjour M. Ulrik BERGSTEN, votre dernier accès date de telle heure tel jour". Cela n'est pas critique mais ne peut que contribuer à une vigilance accrue de l'utilisateur en vue de la saisie cruciale de son PW. 25 Toujours inspiré de Pwdhash, la communication avec le serveur se fait via la fenêtre initiale et donc via les scripts transmis par le serveur. Mais dans la mesure où l'interface homme - machine est localisée dans le popup de l'extension de confiance, les champs de ces scripts n'ont pas à être 30 visualisés. Ces champs sont lus par l'extension pour les informations transmises par le serveur à l'intention de l'extension de confiance et sont renseignés par l'extension de confiance pour leur communication au serveur (le "post" étant 35 également déclenché par l'extension de confiance). Un spyware pourra observer ces champs et c'est pourquoi, il convient de n'échanger par ce biais que des données non secrètes. Il faut en effet rappeler que même s'il y a bien mise en oeuvre du protocole SSL, celui-ci est un protocole de niveau transport des données et non pas de niveau applicatif (le chiffrement des données échangées n'intervient qu'après leur envoi applicatif par le "post" et on a le même problème en réception). Par ailleurs, on a déjà rappelé qu'il ne faut pas 10 communiquer le PW lui-même au serveur pour limiter les possibilités d'attaques au niveau du serveur. On voit ici qu'il convient de mettre en oeuvre une authentification en zero knowledge (ou divulgation nulle ). 15 La solution SRP (version 6a) de l'Université de Stanford est particulièrement bien adaptée à cette partie de notre problème. 20 25 30 Voici donc en substance la nature des échanges entre l'extension de confiance et le serveur, après confirmation qu'on est bien au contact du serveur légitime : Extension de confiance Serveur Saisie ID Transmission ID H> Préparation message d'accueil (ID) Recherche s et v (ID) Tirage aléa b Calcul B (b, v) Affichage message d'accueil F Transmission message d'accueil + s + B Saisie PW Tirage aléa a Calcul A (a) Calcul MK1 (a, B, s, PW) Calcul AUT1 (A, B, MK1) Transmission A + AUT1 H> Calcul MK2 (A, b, s, v) Calcul AUT2 (A, B, MK2) Contrôle d'accès OK (si AUT1 == AUT2) 25 Quelques explications : - v est le vérificateur connu du serveur et correspondant au PW de l'utilisateur identifié par ID, 30 - s est un sel choisi lors du calcul de v à partir du PW, c'est-à-dire un nombre choisi à l'initialisation du compte, - A est calculé à partir de a de telle façon que la connaissance de A ne permette pas de retrouver a, 15 20 - B est calculé à partir de b mais aussi à partir de A et de v, toujours de telle façon que la connaissance de B ne permette pas de retrouver b (ni v), - MK est une clé calculée de deux façons différentes, d'une part du côté de l'extension de confiance MK1 et d'autre part du côté serveur MK2 ; si le PW utilisé par l'extension de confiance correspond bien au vérificateur v utilisé côté serveur alors MK1 == MK2, - AUT est l'authentifiant permettant au serveur de reconnaître l'utilisateur ; il est calculé des deux côtés à partir respectivement de MK1 et de MK2 et si MK1 == MK2 alors AUT1 == AUT2. Pour plus de détails, on peut consulter le site 15 "srp.stanford.edu". Les informations échangées sont en définitive les suivantes : 20 - ID - Message d'accueil + s + B - A + AUT1. L'interception possible de ces données ne révèle rien 25 de véritablement secret, ne permet pas de déduire les secrets à proprement parler (a, b, v , MK ou PW) et ne sont pas réutilisables pour un nouvel accès au serveur. Une fois que le serveur a reconnu l'utilisateur de cette façon, il n'a plus qu'à ouvrir l'accès à l'utilisateur via 30 la fenêtre initiale (l'envoi de ces données permet à l'extension de confiance de constater que son rôle est terminé et elle pourra fermer le popup). 10 35 IV) Extensions envisageables La solution de base peut faire l'objet d'extensions et en particuliers les suivantes : - empêcher l'emprunt par un parasite d'une session valablement ouverte, - valider des transactions en ligne, -renforcer l'authentification par un second facteur d'ordre biométrique. Extension pour résister aux parasites Une fois que le serveur a reconnu l'utilisateur, il suffit, dans cette variante, de continuer à s'appuyer sur 15 l'extension de confiance jusqu'à la fermeture de l'accès au serveur. L'extension de confiance intercepte chaque post émanant de la fenêtre ayant fait l'objet de l'authentification pour ajouter aux données transmises un sceau. 20 Ce sceau pourrait typiquement être le hash de MK1 et du hash des données applicatives, l'extension de confiance ayant gardé en mémoire la valeur de MK1. Le serveur sait si le sceau est exigé ou non; cela peut d'ailleurs être son choix, soit pour l'ensemble des 25 requêtes en provenance de l'utilisateur soit pour celles où il l'aura demandé. Le serveur aura également gardé en mémoire la valeur de MK2 de façon à pouvoir vérifier le cas échéant la présence effective d'un sceau et sa validité. De cette façon, un éventuel parasite greffé au 30 navigateur ne pourra pas emprunter la session ouverte pour accéder en parallèle au serveur au nom de l'utilisateur mais à son insu. 10 35 Extension pour valider des transactions en ligne Le serveur souhaite que l'utilisateur valide formellement une transaction en saisissant une nouvelle fois son PW au vu des données de la transaction ; celle-ci étant faite en ligne à travers une session valablement ouverte. Pour cela le serveur envoie le texte reprenant les données de la transaction à valider avec un indicateur de demande de validation destiné à l'extension de confiance. Au vu de cet indicateur, l'extension de confiance ouvre à nouveau un popup mais il n'est pas utile de recommencer tout le processus d'authentification. L'extension de confiance affiche dans le popup le texte des données de la transaction à valider et demande à l'utilisateur de valider la transaction en saisissant de nouveau son PW. L'extension de confiance a gardé en mémoire les données ayant servi lors du processus d'authentification et en particulier les valeurs de ID, de s et de MK1 mais pas le PW trop sensible. Cela lui permet de calculer le vérificateur auquel correspond le couple ID / PW (à partir de ID, de s et de PW). A partir de là, l'extension de confiance calcule SE1 comme étant le hash de v, de MK1 et du hash du texte des données de la transaction à valider. La donnée SE1 est alors retournée au serveur. Le serveur calcule de façon indépendante SE2 de la même façon. La transaction sera considérée comme validée si SE1 SE2. Cela démontre en effet sans risque de divulgation de 30 secrets que : - le texte validé est le même que le texte à valider, le PW saisi est le bon. A noter qu'il est important de faire intervenir v car sinon le serveur ne pourrait pas vérifier que le PW nouvellement saisi est le bon. A noter aussi que c'est l'utilisation de MK1 qui empêche la divulgation de secrets (PW ou v). Extension avec authentification à deux facteurs En dépit de toutes les précautions prises, on ne peut jamais tout à fait exclure la compromission du PW, en particulier par compromission de l'extension de confiance ou tout simplement par négligence de l'utilisateur. Le PW constitue un premier facteur d'authentification 10 et l'idée de cette variante est d'y adjoindre un second facteur d'authentification. Nous avons énoncé que nous cherchons des solutions d'authentification qui ne nécessitent l'utilisation d'aucun matériel additionnel au poste utilisateur de base. 15 Il n'est donc pas possible d'utiliser comme second facteur "quelque chose que possède l'utilisateur" puisqu'il s'agirait justement de quelque chose de matériel comme par exemple une carte à puce + lecteur ou une clé USB ou une "calculette" capable de générer des mots de passe dynamiques ou 20 des réponses à challenge. On songe donc à utiliser une caractéristique propre à l'utilisateur , donc un facteur biométrique. Mais pour pouvoir capter cette caractéristique, il faut en général un périphérique adapté à cet effet, ce qu'on a 25 exclu du champ de la présente solution. Pourtant il reste bien une caractéristique propre à chaque utilisateur et qui ne nécessite aucun périphérique autre que ceux dont est doté tout poste utilisateur : la façon de saisir un texte sur un clavier d'ordinateur. 30 L'idée est ainsi dans cette variante de compléter l'authentification par PW par un procédé biométrique de cette nature et pourquoi pas par le procédé "Psylock" développé par IBI, Institute for Bank Innovation, et par l'Université de Regensburg, également en Allemagne. On rappelle que ce procédé suppose que l'utilisateur se soit enregistré au préalable en saisissant typiquement une page et demi de texte, de façon à déterminer son profil de frappe clavier. Ce profil serait évidemment conservé par le serveur avec les autres données d'authentification (ou sur un serveur dédié à cet effet). Lors d'une authentification, l'utilisateur est appelé à saisir un texte plus court, de l'ordre d'une ou de deux lignes de textes, ce qui suffit alors à déterminer si on est ou non en présence de l'utilisateur enregistré. L'intérêt de ce procédé est que sa mise en oeuvre ne risque pas de divulguer de secrets et si on a choisi un texte variable, on peut aussi empêcher la réutilisation des données issues d'une authentification réussie. En revanche, la fiabilité n'est peut-être pas suffisante pour authentifier un utilisateur au moyen de ce seul facteur biométrique. D'où la complémentarité toute naturelle, d'une part, avec la solution de base relative à l'authentification de l'utilisateur et, d'autre part, avec l'extension relative à la validation de transactions en ligne. Le recours à ce second facteur d'authentification pourra être soit systématique soit modulé selon une certaine fréquence ou selon l'enjeu. Ainsi, l'invention concerne un procédé d'authentification d'un utilisateur par un serveur, accédé par un réseau informatique, notamment le réseau Internet ; ce procédé comprend : - une première étape de reconnaissance, par l'utilisateur, du serveur désiré, et une seconde étape d'authentification de l'utilisateur par le serveur, le procédé, qui fait intervenir un mot de passe fourni par l'utilisateur, étant tel que l'utilisateur ne soit pas contraint à utiliser un dispositif particulier autre qu'un terminal de connexion au réseau informatique, • la première étape comportant : -l'accès au serveur par une adresse URL selon le protocole HTTPS avec établissement d'une session SSL ou TLS, - l'émission par le serveur d'une requête demandant à l'utilisateur de s'authentifier, - l'activation par l'utilisateur, après réception de cette requête, d'une application de confiance constituant une extension de son navigateur, - l'affichage, par l'application de confiance, d'une fenêtre destinée à gérer le processus d'authentification, - la demande à l'utilisateur, par l'application de confiance via la fenêtre, de saisir le nom de domaine du serveur auquel il désire se connecter, - les contrôles effectués par l'application de 15 confiance sont les suivants : - existence d'une session SSL ou TLS avec le serveur, - correspondance du certificat du serveur accédé avec le nom de domaine saisi, 20 - validité du certificat, le certificat n'étant considéré comme valide que s'il a été émis par une autorité de certification reconnue et que s'il est ni expiré, ni révoqué, de sorte que l'utilisateur a pu vérifier qu'il est connecté au serveur souhaité, 25 • la seconde étape du procédé comportant : - la demande, par l'application, de la saisie par l'utilisateur de son identifiant auprès du serveur, - la saisie du mot de passe par l'utilisateur, cette 30 saisie étant de préférence protégée contre l'espionnage local, l'application de confiance étant telle qu'elle ne communique directement le mot de passe ni au navigateur, ni au serveur, l'application de confiance et le serveurmettant en 35 oeuvre une authentification à divulgation nulle telle, d'une part, qu'un secret dynamique est partagé entre l'application de confiance et le serveur et que, d'autre part, l'authentification de l'utilisateur par le serveur est réalisée au moyen de ce secret partagé ; de sorte que l'authentification de l'utilisateur par le serveur est réalisée en minimisant les risques de compromission du mot de passe de l'utilisateur. Dans une réalisation, entre la saisie de l'identifiant et la saisie du mot de passe, un message d'accueil est fourni par le serveur contenant une information non publique liée à la relation entre l'utilisateur et le serveur, de sorte à confirmer à l'utilisateur qu'il est en relation avec le serveur désiré. Dans une réalisation pour laquelle pour se prémunir contre une usurpation de session préalablement ouverte et pour laquelle session, l'utilisateur s'est préalablement authentifié, le procédé fait appel au secret partagé entre l'application de confiance et le serveur pour calculer et ajouter un sceau aux données transmises par le navigateur vers le serveur, le serveur rejetant les données dépourvues de sceau ou avec un sceau incorrect. Dans une réalisation, pour valider une transaction au cours d'une session préalablement ouverte : - le serveur présente les données de la transaction à l'utilisateur via l'application de confiance, - l'application de confiance recueille le consentement de l'utilisateur en lui demandant de saisir de nouveau son mot de passe, ce dernier étant de préférence protégé contre l'espionnage local de saisie, -l'application de confiance transmet un sceau calculé 30 à partir des données de la transaction, du mot de passe nouvellement saisi et du secret partagé, le serveur vérifiant le sceau de façon à rejeter la transaction en l'absence de sceau ou avec un sceau incorrect. Dans une réalisation, on renforce l'authentification 35 par mot de passe, par une authentification avec un second 5 facteur de type biométrique, ce second facteur d'authentification consistant à reconnaître l'utilisateur par son comportement lors de la saisie d'un texte communiqué par le serveur via l'application de confiance, de sorte que la seconde authentification n'exige pas de périphérique additionnel à connecter au poste de l'utilisateur. 10
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L'invention concerne un procédé d'authentification d'un utilisateur par un serveur, accédé par le réseau Internet. Ce procédé comprend :- une première étape de reconnaissance, par l'utilisateur, du serveur, et- une seconde étape d'authentification de l'utilisateur par le serveur.Le procédé fait intervenir un mot de passe, fourni par l'utilisateur ; l'utilisateur n'est pas contraint à utiliser un dispositif particulier autre qu'un terminal de connexion au réseau.
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1. Procédé d'authentification d'un utilisateur par un serveur, accédé par un réseau informatique, notamment le réseau Internet, ce procédé comprenant : - une première étape de reconnaissance, par 5 l'utilisateur, du serveur désiré, et une seconde étape d'authentification de l'utilisateur par le serveur, le procédé, qui fait intervenir un mot de passe fourni par l'utilisateur, étant tel que l'utilisateur ne soit pas 10 contraint à utiliser un dispositif particulier autre qu'un terminal de connexion au réseau informatique, • la première étape comportant : -l'accès au serveur par une adresse URL selon le 15 protocole HTTPS avec établissement d'une session SSL ou TLS, - l'émission par le serveur d'une requête demandant à l'utilisateur de s'authentifier, - l'activation par l'utilisateur, après réception de cette requête, d'une application de confiance constituant une 20 extension de son navigateur, - l'affichage, par l'application de confiance, d'une fenêtre destinée à gérer le processus d'authentification, - la demande à l'utilisateur, par l'application de confiance via la fenêtre, de saisir le nom de domaine du serveur 25 auquel il désire se connecter, - les contrôles effectués par l'application de confiance sont les suivants : - existence d'une session SSL ou TLS avec le serveur, 30 - correspondance du certificat du serveur accédé avec le nom de domaine saisi, - validité du certificat, le certificat n'étant considéré comme valide que s'il a été émis par une autorité de certification reconnue et que s'il est ni expiré, ni révoqué, de sorte que l'utilisateur a pu vérifier qu'il est connecté au serveur souhaité, • la seconde étape du procédé comportant : - la demande, par l'application, de la saisie par l'utilisateur de son identifiant auprès du serveur, - la saisie du mot de passe par l'utilisateur, cette saisie étant de préférence protégée contre l'espionnage local, l'application de confiance étant telle qu'elle ne communique directement le mot de passe ni au navigateur, ni au serveur, l'application de confiance et le serveur mettant en oeuvre une authentification à divulgation nulle telle, d'une part, qu'un secret dynamique est partagé entre l'application de confiance et le serveur et que, d'autre part, l'authentification de l'utilisateur par le serveur est réalisée au moyen de ce secret partagé ; de sorte que l'authentification de l'utilisateur par le serveur est réalisée en minimisant les risques de 20 compromission du mot de passe de l'utilisateur. 2. Procédé selon la 1 dans lequel, entre la saisie de l'identifiant et la saisie du mot de passe, un message d'accueil est fourni par le serveur contenant une information non publique liée à la relation entre l'utilisateur 25 et le serveur, de sorte à confirmer à l'utilisateur qu'il est en relation avec le serveur désiré. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel, pour se prémunir contre une usurpation de session préalablement ouverte et pour laquelle l'utilisateur s'est préalablement 30 authentifié, le procédé fait appel au secret partagé entre l'application de confiance et le serveur pour calculer et ajouter un sceau aux données transmises par le navigateur vers le serveur, le serveur rejetant les données dépourvues de sceau ou avec un sceau incorrect. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel pour valider une transaction au cours d'une session préalablement ouverte : - le serveur présente les données de la transaction à 5 l'utilisateur via l'application de confiance, - l'application de confiance recueille le consentement de l'utilisateur en lui demandant de saisir de nouveau son mot de passe, ce dernier étant de préférence protégé contre l'espionnage local de saisie, 10 - l'application de confiance transmet un sceau calculé à partir des données de la transaction, du mot de passe nouvellement saisi et du secret partagé, le serveur vérifiant le sceau de façon à rejeter la transaction en l'absence de sceau ou avec un sceau incorrect. 15 5. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel on renforce l'authentification par mot de passe, par une authentification avec un second facteur de type biométrique, ce second facteur d'authentification consistant à reconnaître l'utilisateur par son comportement lors de la saisie d'un texte 20 communiqué par le serveur via l'application de confiance, de sorte que la seconde authentification n'exige pas de périphérique additionnel à connecter au poste de l'utilisateur. 25
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H
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H04
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H04L
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H04L 9,H04L 12
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H04L 9/32,H04L 12/16
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FR2896962
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A1
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DISPOSITIF D'APPLICATION COSMETIQUE
| 20,070,810 |
(Domaine de l'invention) La présente invention se rapporte à un dispositif d'application cosmétique destiné à appliquer un produit cosmétique tel que de la poudre, du rouge, du brillant à lèvres, du "eye-liner" (produit à souligner les yeux), un produit de manucure ou autre, plus particulièrement à un dispositif d'application cosmétique ayant un pinceau monté grâce à une capsule à une extrémité d'un bâtonnet d'application. (Arrière-plan de l'invention) Un récipient pour un produit cosmétique liquéfié tel que du rouge, du brillant à lèvres, du "eye-liner", un produit de manucure ou autre comprend, comme cela est représenté sur la figure 3, un corps de récipient 11 destiné à stocker le produit cosmétique liquéfié 10, un bouchon 1 devant s'accoupler avec un goulot 12 du corps du récipient 11 afin de fermer le corps du récipient 11, un bâtonnet d'application 4 pendant du haut d'un trou d'accouplement 2 pour être inséré dans le corps du récipient 11, une partie d'application 6 comportant un pinceau 7 à une extrémité du bâtonnet d'application 4 installé grâce à une capsule 8 en forme de manchon métallique, et un dispositif d'essuyage 14 monté dans la partie de goulot 12 du corps du récipient 11 dans un état destiné à permettre au bâtonnet d'application 4 de pénétrer afin d'enlever le produit cosmétique liquéfié 10 collé au bâtonnet d'application 4 lorsque le bâtonnet d'application 4 passe au travers. Cependant, comme cela est représenté sur la figure 6, comme le diamètre du trou d'élimination par essuyage 16 au niveau de la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14 est plus petit que le diamètre extérieur du bâtonnet d'application 4 et d'une capsule 8 au niveau de la partie d'application 6, les poils les plus à l'extérieur du pinceau 7 au niveau de la partie d'application 6 tendent à se courber dans la direction opposée et à casser lorsque la partie d'application 6 passe au travers de la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14 pendant l'insertion du bâtonnet d'application 4 dans le corps du récipient 11. Le poil cassé 17 ne reprend pas sa position d'origine comme cela est représenté sur la figure 7. Par conséquent, si la partie d'application 6 2 2896962 contient un quelconque poil cassé 17, on rencontre d'énormes difficultés à l'application du produit cosmétique selon des contours définis, en appliquant le produit cosmétique sur des parties non souhaitées, ou bien cela nécessite un soin 5 particulier pour l'insertion et l'extraction du dispositif d'application. Comme solution à ce problème, un document de brevet 1 propose un récipient pour un produit cosmétique liquéfié, dans lequel une partie ouverte à l'extrémité d'une capsule est conçue 10 de façon à avoir une épaisseur plus importante vers l'intérieur dans la direction du rayon et le diamètre intérieur de la partie ouverte à l'extrémité de la capsule est conçu pour être plus petit que le diamètre intérieur au niveau de la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. 15 (Description de l'invention) (Problème à résoudre grâce à l'invention) Selon une telle conception, comme le diamètre extérieur du pinceau au niveau de la partie d'application est plus petit que le diamètre intérieur de la partie d'élimination par essuyage du 20 dispositif d'essuyage, le pinceau de la partie d'application peut traverser la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage sans la toucher si le bâtonnet d'application est inséré précisément dans la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. Cependant, 25 ceci est pratiquement impossible et le pinceau est tout à fait susceptible de venir en contact avec la paroi intérieure du dispositif d'essuyage pendant l'insertion de la partie d'application, en courbant ainsi vers le haut le poil du pinceau. Par conséquent, il ne s'agit pas d'une solution 30 fondamentale au problème. En outre, dans un pinceau à joues destiné à appliquer une poudre, un fond de teint en poudre, etc., un pinceau à lèvres destiné à appliquer du rouge, du brillant à lèvres, etc., ou autre, il est classique de couvrir la partie d'application avec 35 un bouchon afin de protéger la partie d'application. Lorsque la partie d'application est insérée dans le bouchon ou extraite de celui-ci, on rencontre le même problème que ci-dessus, c'est-à-dire la courbure vers le haut des poils du pinceau jusqu'à les casser. 3 2896962 (Moyen pour résoudre le problème) Dans la conception comprenant un bâtonnet d'application 4 et une partie d'application 6 ayant un pinceau 7 monté à l'extrémité du bâtonnet d'application 4 à l'aide d'une capsule 5 cylindrique 8, des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure au niveau de l'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées de façon à ce qu'il ne reste aucune arête tranchante. Dans une conception comprenant un bâtonnet d'application 4 10 et une partie d'application 6 ayant un pinceau monté à une extrémité du bâtonnet d'application 4 grâce à une capsule cylindrique 8, un tube de protection fin et mou 19 est prévu entre le pinceau 7 et la capsule 8 et l'extrémité du tube 19 s'étend légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8. 15 (Avantages de l'invention) Comme cela est décrit ci-dessus, la cause principale de la courbure des poils 17 est que la partie d'application 6 est insérée dans une partie ouverte 12 du corps du récipient 11 afin de traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du 20 dispositif d'essuyage 14, alors que le pinceau 7 est courbé vers le haut, en laissant ainsi les poils du pinceau 7 dans un état recourbé. Et la cause pour laquelle les poils recourbés 17 ne reprennent pas leur état d'origine est que, comme cela est représenté sur la figure 7, un pli 18 est formé dans le pinceau 25 7. La raison pour laquelle le pli 18 est provoqué s'explique par la forme au niveau des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure à l'extrémité de la capsule 8. Dans une étape de fabrication normale de la capsule 8, une plaque métallique est formée selon une forme cylindrique 30 prédéterminée avant d'être coupée à une longueur souhaitée. Il en résulte que les parties d'angles 9 au niveau de la partie d'extrémité de la capsule normale 8 restent des arêtes propres lorsqu'elles sont découpées et le pinceau 7 est courbé le long de l'arête, en provoquant ainsi le pli 18 dans le pinceau 7 et 35 en amenant par conséquent le poil 17 à se courber vers le haut de façon irrémédiable. Une conception chanfreinée pour ne pas créer d'arêtes tranchantes au niveau des parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure à l'extrémité de la 40 capsule 8 de la partie d'application 6 conformément à la 4 2896962 présente invention, est représentée sur la figure 1, et les parties d'angles 9 à l'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées à la fois sur les surfaces intérieure et extérieure. En outre, la forme du chanfrein est arquée de façon 5 à ce qu'il ne reste aucune arête tranchante. Par conséquent, même si la partie d'application 6 peut être forcée à traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, alors que le pinceau 7 est courbé vers le haut dans une direction opposée, les parties d'angles chanfreinées 9 à 10 l'extrémité de la capsule 6 ne provoquent aucun pli du pinceau 7, en permettant ainsi au pinceau 7 de reprendre son état d'origine grâce à sa propre force de récupération. En outre, un tube de protection fin et mou 19 est placé entre le pinceau 7 de la partie d'application 7 et la capsule 8 15 à l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8. Dans cette conception, le tube de protection 19 agit comme un coussin pour protéger le pinceau 7 afin qu'il ne soit pas courbé à un angle aigu. Il en résulte que, même si le pinceau 7 est courbé vers le haut dans une 20 direction opposée au moment où la partie d'application 6 traverse la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, le tube de protection 19 protège le pinceau 7 de sorte que les poils ne sont pas courbés à un angle aigu comme représenté sur la figure 2, en évitant ainsi tout pli dans le 25 pinceau 7, et qu'il revient à son état d'origine grâce à la force de récupération du pinceau 7. Comme on le comprend d'après la description ci-dessus, le dispositif d'application cosmétique conforme à la présente invention adopte une conception de chanfrein pour n'avoir aucune 30 arête tranchante dans les parties d'angles 9 à l'extrémité de la capsule 8 de la partie d'application 6 ou place un tube de protection fin et mou 19 entre le pinceau 7 de la partie d'application 6 et la capsule 8, l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement depuis l'extrémité de la capsule 8, en 35 évitant ainsi efficacement de provoquer un pli irrémédiable dans le pinceau 7 même si la partie d'application 6 est forcée à traverser la partie d'élimination par essuyage 15 du dispositif d'essuyage 14, le pinceau 7 étant courbé vers le haut dans une direction opposée, ou si le bouchon 1 est fermé. Il en résulte 40 que le dispositif d'application cosmétique conforme à la 5 2896962 présente invention surmonte fondamentalement le problème des poils courbés vers le haut 17 du pinceau 7, en permettant ainsi de l'utiliser de façon répétée et semi-permanente sans amener aucun poil à plier 17. 5 (Meilleur mode de réalisation de l'invention) A présent, une description sera effectuée d'un mode de réalisation d'un récipient pour produit cosmétique liquéfié auquel s'applique la présente invention (se reporter à la figure 3). Un bouchon 1 est muni d'un trou d'accouplement 2 orienté 10 vers le haut par rapport à la surface inférieure. Une vis femelle 3 est formée sur la surface intérieure du trou d'accouplement 2 et un bâtonnet d'application 4 pend depuis la surface supérieure du trou d'accouplement 2 au centre de celui-ci. Un joint étanche 5 est fixé sur la périphérie 15 extérieure du bâtonnet d'application 4. Une partie d'application 6 est prévue à l'extrémité du bâtonnet d'application 4. La partie d'application 6 comprend un pinceau 7 qui est semblable à un pinceau de calligraphie dont une extrémité est insérée dans la capsule 8, et est fixée avec un adhésif ou autre 20 dans celle-ci, faite d'un cylindre métallique tel qu'un tube d'aluminium. Et l'extrémité arrière de la capsule 8 est montée de façon fixe sur une extrémité du bâtonnet d'application 4. Le corps du récipient 11, dans lequel un produit cosmétique liquéfié 10 tel que du rouge, du brillant à lèvres, du 25 "eye-liner", un produit de manucure ou autre est stocké, est muni d'une partie de goulot 12 à sa surface, afin de s'accoupler avec le bouchon 1. Une vis mâle 13 est formée sur la surface extérieure de la partie de goulot 12 afin de s'accoupler avec la vis femelle 3 du bouchon 1. Lorsque le bouchon 1 est accouplé ou 30 adapté au corps du récipient 11, l'extrémité supérieure de la partie de goulot 12 du corps de récipient 11 vient en butée contre le joint étanche 5 afin de fermer le corps de récipient 11 d'une manière étanche aux liquides. En outre, un dispositif d'essuyage 14 constitué d'une 35 matière élastique telle qu'un caoutchouc ou autre est inséré dans la partie de goulot 12 du corps de récipient 11 et monté de façon fixe dans celui-ci. Le dispositif d'essuyage 14 est formé d'une partie d'élimination par essuyage 15 semblable à une vanne dans laquelle un trou d'élimination par essuyage 16 est formé 40 afin de permettre au bâtonnet d'application 4 du bouchon 1 de le 6 2896962 traverser. Le diamètre intérieur du trou d'élimination par essuyage 16 est légèrement plus grand que le diamètre extérieur du bâtonnet d'application 4. Il en résulte que lorsque le bâtonnet d'application 4 et la partie d'application 6 de 5 celui-ci traversent la partie d'élimination par essuyage 15, le produit cosmétique liquéfié 10 fixé au bâtonnet d'application 4 est éliminé par essuyage de façon efficace. On doit noter que la forme en coupe transversale de la capsule 8 ne devrait pas être limitée qu'à une force circulaire, 10 mais peut prendre d'autres formes telles qu'une forme ovale plate, une forme de piste ou toute autre forme non circulaire. Comme cela est représenté sur la figure 4, il est également possible de placer le joint étanche 5 à l'extrémité supérieure de la partie de goulot 12 du corps de récipient 11, de façon à 15 ce que la partie soit conçue pour venir en butée contre la surface supérieure du trou d'accouplement 2 du bouchon 1 afin de fermer le corps de récipient 11 d'une manière étanche aux liquides. Dans ce cas, l'extrémité supérieure du dispositif d'essuyage 14 est amenée à s'étendre de façon à couvrir 20 l'extrémité supérieure de la partie de goulot 12 du corps de récipient 11, en formant ainsi de façon solidaire le joint étanche 5 et le dispositif d'essuyage 14. En outre, comme cela est représenté sur la figure 8, il est également possible de réaliser le dispositif d'application de manière à ce que le 25 bouchon 1 s'adapte à la partie d'application 6. (Modes de réalisation) Dans la conception ci-dessus, les parties d'arêtes intérieure et extérieure 9 de la surface d'extrémité de la capsule 8 sont chanfreinées. Une telle surface chanfreinée peut 30 avoir une forme quelconque telle qu'en arc ou droite dans la mesure où aucune arête tranchante ne reste au niveau de la partie d'extrémité de la capsule 8 (se reporter à la figure 1). Dans la conception ci-dessus, un tube de film de matière plastique 19 réalisé à partir d'un film de polyéthylène (PET), 35 un film de polypropylène (PP), un film de polyester ou autre peut être inséré et monté de façon fixe entre le pinceau 7 au niveau de la surface d'extrémité de la capsule 8 et la capsule 8. De préférence, le tube de film de matière plastique 19 est fin, dans la plage d'environ 0,05 mm d'épaisseur, et souple dans 40 une certaine mesure. Et l'extrémité du tube 19 s'étend 7 2896962 légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8 (se reporter à la figure 2). Bien que le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 au niveau de la partie d'application soient décrits comme des 5 composants séparés dans les modes de réalisation ci-dessus, il est possible de mettre en oeuvre la présente invention en réalisant le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 en tant qu'élément solidaire. Dans ce cas, le bâtonnet d'application 4 et la capsule 8 sont réalisés à partir du même matériau. 10 (Brève description des dessins) (Figure 1) Une vue en coupe transversale agrandie de la partie de capsule du mode de réalisation 1 du récipient destiné à un produit cosmétique liquéfié, conforme à la présente invention. 15 (Figure 2) Une vue en coupe transversale agrandie de la partie de capsule du mode de réalisation 2 du récipient destiné à un produit cosmétique liquéfié, conforme à la présente invention. (Figure 3) 20 Une vue de face en coupe transversale du récipient pour un produit cosmétique liquéfié auquel est appliquée la présente invention. (Figure 4) Une vue de face en coupe transversale d'un exemple du 25 récipient pour un produit cosmétique liquéfié auquel est appliquée la présente invention. (Figure 5) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à illustrer l'état de la capsule du dispositif d'application de 30 produit cosmétique liquéfié conforme à la présente invention traversant la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. (Figure 6) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à 35 illustrer l'état de la capsule d'un dispositif d'application de produit cosmétique liquéfié classique traversant la partie d'élimination par essuyage du dispositif d'essuyage. (Figure 7) Une vue en coupe transversale partielle agrandie destinée à 40 illustrer l'état provoquant la pliure des poils du pinceau dans 8 2896962 un dispositif d'application de produit cosmétique liquéfié classique. (Figure 8) Une vue en coupe transversale de face d'un exemple du 5 dispositif d'application mettant en oeuvre la présente invention. (Description des références numériques) 4 bâtonnet d'application 6 partie d'application 10 7 pinceau 8 capsule 9 partie d'angle 17 poil recourbé vers le haut 19 tube
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(Problème) Fournir un dispositif d'application cosmétique comportant un pinceau implanté à l'extrémité, dans lequel il est fait en sorte que le pinceau ne puisse pas casser ses poils.(Solution)Le dispositif d'application cosmétique comprend le bâtonnet d'application 4 et la partie d'application 6 comportant le pinceau 7 monté de façon fixe à l'extrémité du bâtonnet d'application 4 grâce à la capsule cylindrique 8, caractérisé en ce que les parties d'angles 9 de la surface intérieure et de la surface extérieure de la capsule 8 sont chanfreinées pour ne laisser aucune arête tranchante. Aussi, le tube de protection fin et mou 19 est placé entre le pinceau 7 et la capsule 8, l'extrémité du tube 19 s'étendant légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule 8, en empêchant ainsi le pinceau 7 d'être courbé à un angle aigu afin d'éviter que des poils du pinceau 7 ne cassent.
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1. Dispositif d'application cosmétique comprenant un bâtonnet d'application (4) et une partie d'application (6) comportant un pinceau (6) monté de façon fixe à l'extrémité du bâtonnet d'application (4) grâce à une capsule cylindrique (8), caractérisé en ce qu'un tube de protection mince et mou (19) est placé entre le pinceau (7) et la capsule (8), l'extrémité du tube (19) s'étendant légèrement au-delà de l'extrémité de la capsule (8). 2. Dispositif d'application cosmétique selon la 1, dans lequel la capsule (8) et le bâtonnet 15 d'application (4) sont formés en tant qu'élément solidaire.
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A
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A45
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A45D
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A45D 34
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A45D 34/04
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FR2899243
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE FABRICATION D'UN FIL COMPOSITE
| 20,071,005 |
L'invention concerne un procédé et un dispositif de fabrication d'un fil composite formé par l'association d'une multiplicité de filaments continus de verre et de filaments continus de matière organique thermoplastique à fort retrait. La fabrication de fils composites est divulguée notamment dans EP-A-O 367 661 qui décrit un procédé mettant en oeuvre une première installation comprenant une filière contenant du verre à l'état fondu, à partir de laquelle io sont étirés des filaments continus de verre, et une deuxième installation comprenant une tête de filage, alimentée sous pression par une matière organique thermoplastique qui délivre des filaments continus. Les deux types de filaments sont assemblés en au moins un fil composite et lors de l'assemblage les filaments peuvent se présenter sous la is forme de nappes, ou de nappe et de fils. Dans le fil composite, les filaments ou le fil de verre sont entourés de filaments thermoplastiques qui protègent le verre des frottements sur les surfaces solides avec lesquelles le fil est en contact. Si l'incorporation de filaments thermoplastiques permet d'améliorer la résistance du fil à l'abrasion, elle introduit aussi des tensions dans le fil dues à 20 un phénomène de retrait desdits filaments, ce qui entraîne une ondulation des filaments de verre. La présence d'ondulation est particulièrement visible lorsque le fil composite est enroulé sous la forme d'une bobine car celle-ci est déformée sur toute sa périphérie. Le phénomène de retrait présente plusieurs inconvénients : il impose de 25 recourir à des manchettes épaisses pour la réalisation des bobines afin qu'elles puissent résister au frettage exercé par le fil composite et perturbe le dévidage du fil à partir de la bobine du fait que celle-ci n'a pas les caractéristiques géométriques idéales qui sont requises pour l'application visée. Par ailleurs, un tel fil n'est pas avantageux pour réaliser un tissu utilisable en tant que matériau 30 de renfort de pièces planes de grande dimension car du fait des ondulations, les filaments ne sont pas parfaitement alignés dans le composite final. La capacité de renforcement des fils dans une direction donnée s'en trouve diminuée. 2 Pour remédier au problème du retrait des filaments thermoplastiques, différentes solutions ont été proposées. Dans EP-A-O 505 275, on propose un procédé pour la fabrication d'un fil composite semblable à celui décrit précédemment dans EP-A-O 367 661 qui prévoit de former les filaments thermoplastiques au moyen d'une tête de filage habituellement utilisée dans le domaine de l'industrie des fibres synthétiques. De cette manière, il est possible d'obtenir un fil composite formé d'un ou plusieurs fils de verre environnés de filaments organiques, qui est indépendant de la configuration de la tête de filage utilisée pour l'extrusion des filaments io organiques. Dans EP-A-O 599 695, il est proposé de mêler les filaments thermoplastiques aux filaments de verre avec une vitesse lors du comêlage qui est supérieure à la vitesse d'étirage des filaments de verre. L'écart de vitesse est déterminé de manière à ce que le phénomène de retrait compense l'excès 15 de longueur initial des filaments thermoplastiques par rapport aux filaments de verre. Dans un mode de réalisation, les filaments thermoplastiques passent sur un étireur à vitesse variable, du type à tambours, qui accentue l'excès de longueur, ce qui permet d'obtenir un fil composite dont les filaments de verre 20 sont linéaires et les filaments thermoplastiques sont ondulés. Dans EP-A-O 616 055, il est encore proposé un procédé de production d'un fil composite verre/thermoplastique qui consiste à mêler une nappe de filaments thermoplastiques à un faisceau ou une nappe de filaments de verre, les filaments thermoplastiques étant, en amont du point de convergence, 25 chauffés à une température supérieure à leur température de relaxation, étirés puis refroidis. Le fil composite obtenu est sans ondulation et stable dans le temps. La fabrication directe de stratifils ( rovings en anglais), sans passage par une étape intermédiaire de dévidage du gâteau et de bobinage du fil, est 30 opérée en continu par étirage du fil composite sous la filière à une vitesse compatible avec l'étirage des filaments de verre. A cette vitesse déjà importante (de l'ordre de quelques mètres à une dizaine de mètres par seconde) est associée une vitesse d'étirage des filaments thermoplastiques en amont du point de convergence qui encore plus élevée. 3 La production d'un fil composite sans ondulation dans de telles conditions passe par une synchronisation précise des vitesses relatives des éléments en rotation de l'étireur et du maintien de l'écart initial entre les vitesses d'étirage des filaments de verre et des filaments thermoplastiques. Ces conditions sont limitées aux matières thermoplastiques qui subissent un retrait limité. Dès lors que le retrait est plus important, l'étireur devient inopérant du fait que sa vitesse ne peut plus être augmentée de manière à accroître suffisamment la longueur des filaments thermoplastiques pour que le fil composite ne présente pas d'ondulation. io La présente invention a pour but de proposer un procédé permettant la fabrication d'un fil composite comprenant des filaments continus de matière thermoplastique à fort retrait et des filaments continus de verre co-mêlés qui ne présente aucune ondulation lors de sa fabrication et qui reste stable dans le temps. is Ce but est atteint par un procédé de fabrication d'un fil composite formé par co-mêlage de filaments continus de verre étirés mécaniquement à partir des orifices d'une filière remplie de verre fondu et de filaments continus de matière organique thermoplastique issus d'une tête de filage, lesdits filaments thermoplastiques étant mêlés sous forme d'une nappe à un faisceau ou une 20 nappe des filaments de verre, dans lequel, avant leur co-mêlage avec les filaments de verre, les filaments thermoplastiques sont étirés, chauffés puis projetés sur un support en mouvement avec une vitesse lors de leur projection sur le support qui est supérieure à la vitesse de défilement dudit support. L'effet combiné de l'étirement et de la projection des filaments thermoplastiques 25 chauffés leur confère un niveau de frisure important qui permet par la suite de compenser le retrait de la matière thermoplastique dans le fil composite. De manière avantageuse, le chauffage et la projection des filaments thermoplastiques sont effectués simultanément. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, les filaments 30 thermoplastiques sont guidés sous la forme d'une nappe jusqu'aux filaments de verre, également sous la forme d'une nappe, et sont associés à ces derniers à des vitesses identiques entre le rouleau enducteur et le point de rassemblement de l'ensemble des filaments en un fil composite. 4 Selon un autre mode de réalisation, les filaments thermoplastiques sont projetés sur les filaments de verre déposés sur le support en mouvement, dans le sens de défilement dudit support. On obtient ainsi une nappe formée par l'enchevêtrement des filaments thermoplastiques frisés avec les filaments linéaires de verre, cette nappe étant par la suite rassemblée pour constituer le fil composite. Le procédé selon l'invention permet d'obtenir un fil composite sans aucune ondulation : les filaments de verre qui entrent dans la constitution du fil composite sont linéaires immédiatement après leur rassemblement avec les io filaments thermoplastiques, et ils conservent leur linéarité après la collecte sous forme d'enroulement. Au final les filaments thermoplastiques dans le fil composite peuvent être linéaires ou ondulés selon le niveau de frisure qui leur a été conféré au départ. Grâce à l'invention, il est possible de former des bobines dans les 15 conditions habituelles de production de fils de verre, notamment en utilisant des manchettes d'épaisseur ordinaire étant donné l'absence de frettage du fil composite, ces manchettes pouvant être retirées pour obtenir des pelotes et réutilisées si nécessaire. Ceci présente l'avantage de pouvoir extraire le fil composite selon le principe de la déroulée (par l'extérieur) ou de la défilée (par 20 l'intérieur). Outre le fait qu'il permet d'obtenir un fil composite sans ondulation avec une matière thermoplastique à fort retrait, le procédé selon l'invention assure une répartition homogène et un co-mêlage important des filaments au sein du fil composite. 25 L'invention propose également un dispositif permettant la mise en oeuvre de ce procédé. Selon l'invention, pour permettre la fabrication d'un fil composite formé de filaments continus de verre et de filaments continus thermoplastiques à fort retrait, ce dispositif comprend d'une part une installation comprenant au moins 30 une filière alimentée en verre fondu, dont la face inférieure comporte une multitude d'orifices, cette filière étant associée à un dispositif enducteur, et d'autre part une installation comprenant au moins une tête de filage alimentée sous pression en matière organique thermoplastique fondue, dont la face inférieure est munie d'une multiplicité d'orifices, cette tête de filage étant associée à étireur du type à tambours, à un dispositif de projection des filaments thermoplastiques doté de moyens de chauffage, à un support en mouvement du type tambour, et à un moyen permettant de mêler les filaments thermoplastiques aux filaments de verre, enfin des moyens communs aux deux 5 installations permettant l'assemblage et le bobinage du fil composite. L'étireur à tambours possède au moins deux rouleaux fonctionnant à des vitesses variables, de préférence assurant une vitesse linéaire croissante des filaments thermoplastiques. Lorsque l'étireur comprend plus de deux rouleaux, ces derniers fonctionnent avantageusement par paires. L'étireur peut être doté io de moyens de chauffage, par exemple électrique ou par infra-rouge, de préférence placés dans le premier tambour rencontré par les filaments thermoplastiques dans le but de les préchauffer et de favoriser ainsi leur étirement. De façon préférée, le moyen permettant de projeter les filaments 15 thermoplastiques sur le support en mouvement est un dispositif mettant en oeuvre les propriétés des fluides qui peuvent être des liquides ou des gaz tels que de l'air, pulsé ou comprimé. Avantageusement, il s'agit d'un système Venturi dont le rôle est uniquement de projeter les filaments thermoplastiques en leur donnant une orientation et une répartition spatiale adéquate, sans leur 20 conférer de vitesse supplémentaire. Selon un mode préféré de l'invention, les moyens de chauffage, notamment électriques, sont associés au dispositif assurant la projection des filaments thermoplastiques. De cette façon, le chauffage des filaments thermoplastiques à une température proche de leur température de 25 ramollissement est effectué de manière homogène et rapide, ce qui permet d'obtenir un état de frisure satisfaisant lors de la projection sur le support en mouvement. Le support en mouvement peut être constitué d'un tambour dont la surface comporte des perforations, comprenant un élément de séparation du 30 volume interne en au moins deux compartiments, l'un raccordé à des moyens permettant de le maintenir en dépression, l'autre associé à des moyens permettant de le mettre en surpression. La dimension et la disposition des compartiments sont choisis de manière à maintenir les filaments thermoplastiques dans leur état de frisure initial, sous la forme d'une nappe à la 6 surface du tambour situé au dessus du premier compartiment, et à obtenir la séparation de la nappe lorsqu'elle passe au dessus du deuxième compartiment. Le moyen permettant de mêler les deux types de filaments peut être constitué par un système Venturi comme décrit précédemment qui permet de projeter les filaments thermoplastiques dans un nappe ou un faisceau de filaments de verre. De préférence, ce système projette les filaments thermoplastiques à une vitesse identique à la vitesse d'étirage des filaments de verre. Le moyen assurant le co-mêlage des filaments peut également être io constitué par le support en mouvement du type tambour. Dans ce cas, le tambour sert de support à la nappe de filaments de verre, laquelle s'enroule autour de lui, et les filaments thermoplastiques frisés sous la forme de nappe se mêlent aux filaments de verre sur une génératrice du tambour. Les dispositifs décrits précédemment permettent la réalisation de fils 15 composites, à partir de filaments thermoplastiques à fort retrait préalablement frisés et de filaments de verre, qui ne présentent aucune déformation ultérieure, c'est-à-dire qui restent stables dans le temps. De tels dispositifs sont applicables à tout type de verre connu, par exemple le verre E, R, S, AR ou C, le verre E étant préféré. 20 De la même manière, il est possible d'utiliser toute matière thermoplastique susceptible de présenter un fort retrait, par exemple un polymère appartenant au groupe des polyuréthanes, des polyesters tels que le polyéthylènetéréphtalate (PET) et le polybutylènetéréphtalate (PBT), et des polyamides tels que le polyamide-6, le polyamide-6,6, le polyamide-11 et le 25 polyamide-12. D'autres détails et caractéristiques avantageuses de l'invention apparaîtront à la lecture de la description des exemples de dispositifs de mise en oeuvre de l'invention décrits en référence aux figures annexées qui représentent : 30 - figure 1 : une représentation schématique d'une installation selon l'invention, - figure 2 : une représentation schématique d'un second mode de réalisation de l'invention. 7 Sur la figure 1 est représentée une vue schématique d'une installation complète selon l'invention. Elle comprend une filière 1 alimentée en verre fondu soit par une trémie contenant du verre froid, par exemple sous forme de billes qui tombent par la simple gravité, soit depuis l'avant-corps d'un four qui achemine directement le verre jusqu'à son sommet,. Quel que soit le type d'alimentation, la filière 1 est habituellement en alliage de platine et de rhodium et elle est chauffée par effet Joule de manière à refondre le verre ou le maintenir à une température élevée. De la filière 1 s'écoule une multitude de filets de verre fondu qui sont étirés sous la forme d'un io faisceau 2 de filaments par un dispositif, non représenté, permettant également de former la bobine 3. Sur le trajet du faisceau 2 est disposé un rouleau enducteur 4, par exemple en graphite, qui dépose sur les filaments de verre un ensimage destiné à prévenir ou limiter les frottements des filaments sur les organes avec lesquels ils entrent en contact. L'ensimage peut être aqueux ou 15 anhydre (c'est-à-dire comprendre moins de 5 % en masse d'eau) et contenir des composés -ou des dérivés de ces composés- qui entrent dans la constitution des filaments thermoplastiques 5 venant s'associer aux filaments de verre pour former le fil composite 6. Sur la figure 1 est également représentée schématiquement une tête de 20 filage 7 d'où sont extrudés les filaments thermoplastiques 5. La tête de filage 7 est alimentée par un matériau thermoplastique fondu, à fort retrait, par exemple issu d'une extrudeuse, non représentée, alimentée par des granulés, qui s'écoule sous pression par de multiples orifices placés sous la tête de filage 7, pour former les filaments 5 par étirage et refroidissement. Le refroidissement 25 des filaments est effectué par convection forcée, au moyen d'un dispositif de conditionnement 8 de forme adaptée à la tête de filage 7 et qui génère un écoulement d'air laminaire perpendiculaire aux filaments. L'air de refroidissement a un débit, une température et une hygrométrie qui sont maintenus constants. Les filaments 5 passent ensuite sur un rouleau 9 qui 30 permet de les rassembler sous la forme d'une nappe 10, d'une part, et de dévier leur trajectoire, d'autre part. Après passage sur le rouleau 9, la nappe 10 de filaments thermoplastiques passe sur un étireur 11 formé par exemple des rouleaux 12, 13 qui peuvent tourner à la même vitesse ou avoir des vitesses différentes de 8 sorte que l'accélération se fasse dans le sens du défilement des filaments thermoplastiques. L'étireur 11 a pour fonction d'étirer les filaments 5 et de conférer une vitesse déterminée à la nappe 10. Il est possible de faire varier la vitesse de rotation des rouleaux 12 et 13 de façon à ajuster précisément la vitesse de projection des filaments thermoplastiques sur le tambour 17. Aux rouleaux 12, 13, il peut être associé, le cas échéant, un système de chauffage, par exemple électrique, qui permet d'assurer un préchauffage rapide et homogène des filaments thermoplastiques par contact avec la surface des rouleaux. L'étireur 11 peut être formé d'un nombre plus élevé de rouleaux, de io préférence fonctionnant par paire, par exemple quatre ou six rouleaux. La nappe 10 de filaments thermoplastiques, éventuellement préchauffés, est ensuite dirigée vers le rouleau de déviation 14, lequel peut être chauffé et éventuellement être moteur, puis elle passe dans un dispositif 15 de frisure formé par exemple d'un système Venturi 16 et d'un tambour 17. 15 Le système Venturi 16 permet de maintenir les filaments thermoplastiques individualisés et de les projeter en une nappe régulière et de dimension appropriée sur le tambour 17. Le système Venturi 16 fonctionne avec un apport d'air comprimé et ne communique vitesse supplémentaire à la nappe 10. Ce système est associé à un dispositif de chauffage (non 20 représenté), par exemple au moyen d'un fluide tel que de l'air chaud ou de la vapeur, et a pour rôle de porter les filaments thermoplastiques à une température proche de la température de ramollissement de la matière thermoplastique afin d'améliorer leur aptitude à la frisure. A la sortie du système Venturi 16, la nappe 10 de filaments 25 thermoplastiques est projetée sur le tambour 17. La vitesse de rotation du tambour 17 est inférieure à la vitesse de la nappe 10 lors de sa projection si bien que les filaments frisent dès qu'ils entrent en contact avec la surface dudit tambour. Le tambour 17 est pourvu d'une gorge centrale 18, de largeur 30 légèrement inférieure à celle du tambour, qui est percée de multiples orifices (non représentés). Il comprend aussi un élément 19, coaxial, non mobile par rapport au tambour, qui sert à séparer l'intérieur du tambour en deux compartiments 20, 21. Le compartiment 20 est relié à un dispositif, non représenté, qui permet de le mettre en dépression, par exemple une pompe 9 aspirante, et le compartiment 21 est relié à un dispositif, non représenté, permettant de le mettre en surpression, par exemple un dispositif d'injection d'air. Après sa projection sur le tambour 17, la nappe 10 de filaments frisés est maintenue dans la gorge 18 au niveau du compartiment 20 en dépression et elle est refroidie, par simple contact avec la surface perforée ou par l'intermédiaire d'un fluide, par exemple de l'eau ou une composition d'apprêt pulvérisée sur les filaments. Ensuite, la nappe 10 se sépare de la surface du tambour 17 au niveau du compartiment 21 sous l'effet de l'air sous pression io passant au travers des perforations. La nappe 10 passe ensuite sur un rouleau de déviation 22, puis dans un dispositif Venturi 23 qui maintient les filaments thermoplastiques frisés sous forme individualisée jusqu'à ce qu'ils soient mêlés aux filaments de verre de la nappe 24. 15 La jonction de la nappe 10 de filaments thermoplastiques et de la nappe 24 de filaments de verre a lieu entre le rouleau enducteur 4 et l'élément 25 servant à rassembler les filaments en fil composite. Lors du co-mêlage des filaments, les filaments thermoplastiques arrivent avec une vitesse égale à celle des filaments de verre. 20 Un déflecteur 26 muni d'une encoche assure le maintien, en particulier sur les bords, de l'ensemble des filaments et permet d'atténuer la perturbation subie par la nappe 24 de filaments de verre au moment de la projection de la nappe 10 de filaments thermoplastiques frisés. La nappe 27 de filaments thermoplastiques frisés et de filaments de 25 verre entremêlés passe ensuite sur le dispositif 25 qui permet l'assemblage des filaments en un fil composite 6, lequel est immédiatement enroulé sous la forme d'une bobine 3 grâce à un dispositif d'étirage, non représenté, qui fonctionne à une vitesse linéaire donné maintenue constante pour garantir la masse linéique désirée. 30 Cette vitesse linéaire qui permet l'étirage des filaments de verre est en général égale à celle que communique le tambour 17 à la nappe 10 de filaments thermoplastiques frisés. Néanmoins, il est possible de mêler les filaments thermoplastiques aux filaments de verre avec une vitesse lors de leur projection qui peut être inférieure afin de conférer une tension supplémentaire 10 aux filaments thermoplastiques pour améliorer leur maintien en nappe jusqu'au point de co-mêlage avec les filaments de verre. Dans ces conditions, l'écart entre la vitesse de projection des filaments thermoplastiques et la vitesse d'étirage des filaments de verre n'excède pas 10 %. La figure 2 représente une installation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention. Dans cette figure, les dispositifs et moyens en commun portent les mêmes numéros que sur la figure 1. Le faisceau 2 de filaments de verre s'écoulant de la filière est étiré par un dispositif non représenté qui forme la bobine 3. Le faisceau 2 passe sur le io rouleau enducteur 4 qui dépose un ensimage sur les filaments de verre et la nappe 24 formée est enroulée sur le tambour 17. Les filaments thermoplastiques 5 extrudés à partir de la tête de filage 7, refroidis par le dispositif de conditionnement 8 sont rassemblés en une nappe 10 au niveau du rouleau 9. La nappe 10 passe ensuite sur l'étireur 11 à 15 rouleaux 12, 13 et est étirée dans les mêmes conditions qu'à la figure 1. A la sortie du rouleau 13, la nappe 10 est dirigée vers le rouleau 14, éventuellement chauffé et/ou moteur, et dans le dispositif de frisure 15 formé du système Venturi 16 et du tambour 17. Dans le système Venturi, les filaments thermoplastiques de la nappe 10 20 sont maintenus à l'état individualisé et sont chauffés à une température voisine de la température de ramollissement pour contribuer à obtenir un niveau de frisure élevé. La nappe 10 chauffée est projetée sur le tambour 17 qui tourne à une vitesse inférieure à la vitesse de projection des filaments ce qui les fait friser. La 25 jonction de la nappe 10 de filaments thermoplastiques frisés et de la nappe 24 de filaments de verre se fait sur une génératrice du tambour 17. La projection de la nappe 10 a lieu alors que les filaments de la nappe 24 sont contenus dans la gorge 18 du tambour 17 ; cette manière de procéder évite de perturber la nappe des filaments de verre et permet ainsi de réduire le risque de casse 30 desdits filaments. Immédiatement après leur jonction avec la nappe 24, les filaments thermoplastiques frisés s'entremêlent avec les filaments de verre et sont plaqués au fond de la gorge 18 au niveau du compartiment 20 en dépression. Lorsque la nappe de filaments thermoplastiques et de filaments de verre 11 enroulée sur le tambour 17 arrive au niveau du compartiment 21, elle se détache de la surface lorsqu'elle arrive au niveau du compartiment 21 sous l'action de l'air sous pression sous l'effet de la pression d'air venant de l'intérieur dudit compartiment. La nappe 27 passe sur le rouleau 22 et sur le dispositif 25 de rassemblement des filaments en un fil composite 6 lequel est enroulé sous la forme de la bobine 3. Un deuxième dispositif 25 peut être disposé entre la sortie du tambour 17 et le rouleau 22 pour contribuer à un meilleur rassemblement du fil composite. io Les bobines obtenues à l'aide du procédé selon l'invention sont constituées d'un fil composite dont les filaments de verre sont linéaires et les filaments thermoplastiques sont frisés (ou ondulés) de manière permanente et stable dans le temps. Le niveau de frisure ou d'ondulation des filaments thermoplastiques dans le fil composite dépend de l'importance de la frisure qui 15 leur a été donnée lors de la projection sur le support en mouvement. En outre, la répartition des filaments de verre et des filaments thermoplastiques au sein du fil composite est homogène traduisant un bon comêlage des filaments. Il est possible d'apporter quelques modifications au procédé et dispositif 20 qui viennent d'être décrits. Tout d'abord, il est possible d'utiliser un ensimage constitué de plusieurs solutions, aqueuses ou non, comprenant des composés susceptibles de co-polymériser dans un temps relativement court lorsqu'ils sont mis en contact les uns avec les autres. Dans ce cas, le dispositif enducteur comprend des rouleaux séparés, chacun d'eux déposant sur les filaments de 25 verre une des solutions d'ensimage. Il est également possible de prévoir un dispositif de séchage permettant d'éliminer l'eau des filaments de verre, ou tout au moins d'en réduire notablement la teneur, avant le bobinage. Il est également possible d'associer l'invention à la réalisation de fils composites complexes, c'est-à-dire de fils composites comportant des matières 30 organiques thermoplastiques qui présentent des retraits différents. Pour cela, il est possible de former des filaments de nature différente, par exemple à partir d'une ou plusieurs têtes de filage, et de les projeter, sous forme individualisée ou après les avoir assemblés, sur les filaments de verre. 12 EXEMPLE 1 On a fabriqué un fil composite dans l'installation décrite dans la figure 1 avec les conditions suivantes : - filaments thermoplastiques ^ matière thermoplastique : polyéthylène téréphtalate (PET) ^ nombre de filaments : 1200 filaments ^ masse linéique : 359 tex ^ débit du dispositif 8 : 500 m3/h ^ vitesse de l'étireur : 1500 m/min ; température des rouleaux 12, io 13 : 240 C ; taux d'étirage en phase fondue : 1560 ^ température de l'air dans le dispositif Venturi 16 : 260 C ^ vitesse de rotation du tambour 17 : 990 m/min ; refroidissement par pulvérisation d'eau ^ taux de frisure : 8 0/0 15 Le taux de frisure est mesuré selon la formule 100 x (L-Lo)/Lo, dans laquelle Lo est la longueur d'un filament frisé et L est la longueur de ce même filament après un étirage suffisant pour le rendre linéaire. - filaments de verre 20 ^ nombre de filaments : 1600 - fil composite ^ taux pondéral verre/thermoplastique : 75/25 ^ masse linéique : 1491 tex ^ vitesse linéaire (bobinage) : 1000 m/min. 25 La bobine 3 est séchée dans une étuve à 118 C pendant 32 heures. Le retrait des filaments thermoplastiques est d'environ 6 %. La géométrie de la bobine n'est pas modifiée après le séchage. EXEMPLE 2 30 On a fabriqué un fil composite dans l'installation décrite dans la figure 2 avec les conditions suivantes : - filaments thermoplastiques ^ matière thermoplastique : polyamide (PA) ^ nombre de filaments : 1200 filaments 13 ^ masse linéique : 466 tex ^ débit du dispositif 8 : 400 m3/h ^ vitesse de l'étireur : 1800 m/min ; température des rouleaux 12, 13 : 180 C ; taux d'étirage en phase fondue : 3640 ^ température de l'air dans le dispositif Venturi 16 : 200 C ^ vitesse de rotation du tambour 17 : 1008 m/min ; refroidissement par pulvérisation d'eau ^ taux de frisure : 10 % Le taux de frisure est mesuré selon la formule 100 x (L-Lo)/Lo, io dans laquelle Lo est la longueur d'un filament frisé et L est la longueur de ce même filament après un étirage suffisant pour le rendre linéaire. - filaments de verre ^ nombre de filaments : 1600 15 - fil composite ^ taux pondéral verre/thermoplastique : 70/30 ^ masse linéique : 1597 tex ^ vitesse linéaire (bobinage) : 1008 m/min. La bobine3 est séchée dans une étuve à 118 C pendant 32 heures. Le 20 retrait des filaments thermoplastiques est d'environ 7 %. La géométrie de la bobine n'est pas modifiée après le séchage
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de fabrication d'un fil composite formé par l'association de filaments continus de verre et de filaments continus de matière organique thermoplastique à fort retrait.Selon l'invention, les filaments thermoplastiques sont mêlés sous la forme d'une nappe (10) à un faisceau ou une nappe (2) de filaments de verre après avoir été étirés, chauffés puis projetés sur un support en mouvement (17) avec une vitesse lors de leur projection sur le support, supérieure à la vitesse de défilement dudit support.Elle concerne également un dispositif adapté à la mise en oeuvre du procédé précité.
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1. Procédé de fabrication d'un fil composite (6) formé par co-mêlage de filaments continus de verre (2, 24) issus d'une filière (1) et de filaments continus de matière organique thermoplastique (5, 10) issus d'une tête de filage (7), les filaments thermoplastiques (5) étant mêlés sous forme d'une nappe (10) à un faisceau (2) ou une nappe (24) de filaments de verre caractérisé en ce qu'avant leur pénétration dans le faisceau (2) ou la nappe (24) de filaments de verre, les filaments thermoplastiques (10) sont étirés, chauffés et projetés sur io un support en mouvement (17) et en ce que la vitesse des filaments thermoplastiques lors de leur projection sur le support (17) est supérieure à la vitesse de défilement du support (17). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le co-mêlage est effectué par projection des filaments thermoplastiques (5, 10) dans les 15 filaments de verre (2, 24) entre un rouleau enducteur (4) et un dispositif 25 de rassemblement des filaments en un fil composite (6). 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la vitesse des filaments thermoplastiques (5, 10) lors de leur projection est identique à la vitesse d'étirage des filaments de verre (2, 24). 20 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les filaments thermoplastiques (5, 10) sont co-mêlés avec les filaments de verre (2, 24) sur le support en mouvement (17). 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le support (17) est un tambour et en ce que le co-mêlage des filaments se fait sur une 25 génératrice du tambour. 6. Dispositif pour la fabrication d'un fil composite par co-mêlage de filaments continus de verre (2, 24) et de filaments continus de matière organique thermoplastique (5, 10) comprenant d'une part au moins une filière (1) alimentée en verre, dont la face inférieure comporte une multitude d'orifices, 30 cette filière étant associée à un dispositif enducteur (4), et d'autre part au moins une tête de filage (7) alimentée en matière organique thermoplastique fondue, dont la face inférieure est munie d'une multiplicité d'orifices, et des moyens (3, 25), communs à la filière (1) et à la tête de filage (7), permettant l'assemblage et l'étirage du fil composite (6) caractérisé en ce que la tête de filage (7) est 15 associée à étireur (11) du type à tambours (12, 13), à un dispositif (16) de projection des filaments thermoplastiques doté de moyens de chauffage, à un support en mouvement du type tambour (17), et à un moyen (17,23) permettant de mêler les filaments thermoplastiques (5, 10) aux filaments de verre (2, 24). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'étireur (11) possède au moins deux tambours (12, 13) assurant une vitesse croissante aux filaments thermoplastiques (5,10). 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le tambour (17) comprend un élément (19) de séparation de l'intérieur du tambour io en au moins deux compartiments (20, 21). 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que le dispositif de projection (16) des filaments thermoplastiques (5, 10) est un système Venturi.
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D,B,C
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D01,B29,C03,D02
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D01D,B29C,C03B,D01F,D02G
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D01D 5,B29C 70,C03B 37,D01F 9,D02G 3
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D01D 5/08,B29C 70/08,B29C 70/20,C03B 37/02,D01D 5/16,D01F 9/08,D02G 3/04
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FR2902552
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A3
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CARTE MEMOIRE ET COMBINAISON D'UNE CARTE MEMOIRE ET D'UN ADAPTATEUR.
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La présente invention est relative à une carte mémoire comportant une extrémité avec une interface de bus universel série (USB) et une interface de lecture/écriture. La présente invention est également relative à une combinaison d'une carte mémoire et d'un adaptateur. Des cartes mémoires sont très couramment employées dans des ordinateurs et des dictionnaires électroniques pour agrandir des mémoires, des cartes réseaux, des modems et des interfaces SCSI telles que des disques durs à haute capacité, des scanners, etc. Outre la carte PC de l'association PCMCIA, les cartes électroniques comprennent des cartes multimédias (CMM), des cartes compactes à mémoire flash (CF), des cartes à puce pour abonnement à la télévision (SMC), des Memory Sticks (MS), des cartes mémoires numériques sécurisées (SD) destinées à servir dans des assistants numériques personnels (ANP), des dictionnaires électroniques portatifs, des appareils photographiques numériques, etc. Cependant, la plupart des cartes mémoires ont une interface à spécification spécifique et ne peuvent donc pas être utilisées avec l'interface de connexion à spécification USB (Bus Universel Série) très couramment employée. La Fig. 1 des dessins représente une carte mémoire 90 à double interface comprenant, à une extrémité de celle-ci, une interface USB 91 à brancher sur une prise USB 93 d'un dispositif électronique 92. Une interface SD 94 est présente à l'autre extrémité de la carte mémoire 90 pour se brancher sur un connecteur de carte. Lors du branchement ou du débranchement de la carte mémoire 90 à double intervalle par rapport à la prise USB 93, l'interface USB 91 ou l'interface SD 94 est tenue et vient donc au contact des doigts de l'utilisateur. Plus particulièrement, l'interface 91 ou 94 est découverte et est donc susceptible d'être endommagée. En outre, la longueur globale et la largeur globale de la carte mémoire 90 à double interface sont plus grandes que celles de l'interface USB 91, si bien que la majeure partie de la carte mémoire 90 à double interface dépasse à l'extérieur de la prise USB 93 et occupe donc l'espace nécessaire à la connexion d'autres ports de connexion, voire gêne l'insertion d'autres cartes. Par ailleurs, la carte mémoire 90 à double interface est susceptible de subir un choc et donc d'être endommagée, ce qui pose des problèmes à l'utilisateur. Selon un aspect de la présente invention, une carte mémoire comprend une première extrémité et une seconde extrémité. La première extrémité de la carte mémoire est dimensionnée pour se brancher dans une ouverture de branchement d'une prise USB. Une interface USB et une interface de lecture/écriture sont présentes à la première extrémité de la carte mémoire, l'interface USB comporte une pluralité de premiers contacts. L'interface de lecture/écriture comporte une pluralité de deuxièmes contacts alignés avec les premiers contacts. Les premiers contacts et les deuxièmes contacts sont disposés de manière alternée. Dans un exemple, les premiers contacts sont disposés sur un rang et les deuxièmes contacts sont disposés sur deux rangs. De préférence, les premiers contacts de l'interface USB comportent un contact d'alimentation électrique qui sert de contact d'alimentation électrique pour l'interface de lecture/écriture. De préférence, les premiers contacts de l'interface USB comportent un contact de mise à la terre qui sert de contact de mise à la terre pour l'interface de lecture/écriture. Selon un autre aspect de la présente invention, la carte mémoire est insérée dans un adaptateur et est donc convertie en carte mémoire d'un autre type. De préférence, l'adaptateur comporte une première extrémité et une seconde extrémité. Une ouverture s'étend depuis la seconde extrémité de l'adaptateur vers la première extrémité de l'adaptateur en formant une fente d'insertion destinée à recevoir la carte mémoire. Une pluralité de plaques élastiques conductrices sont présentes à une extrémité arrière de la fente d'insertion pour une connexion électrique respective avec les contacts de l'interface de lecture/écriture de la carte mémoire. Une pluralité de troisièmes contacts sont présents sur une face inférieure de la première extrémité de l'adaptateur et coïncident avec des contacts d'une interface de lecture/écriture d'une autre carte mémoire. Les trois contacts de l'adaptateur sont respectivement connectés électriquement aux plaques élastiques conductrices. De préférence, la largeur globale des plaques élastiques conductrices est inférieure à celle des troisièmes contacts de l'adaptateur. Chaque plaque élastique conductrice comporte une première extrémité avec une partie saillante formant contact pour créer un contact avec l'un, correspondant, des deuxièmes contacts de l'interface de lecture/écriture de la carte mémoire. Chaque plaque élastique conductrice comporte en outre une seconde extrémité connectée électriquement à l'un, correspondant, des troisièmes contacts de l'adaptateur. De préférence, le contact d'alimentation électrique parmi les premiers contacts de l'interface USB est électriquement connecté à la partie saillante formant contact d'une des plaques élastiques conductrices. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la Fig. 1 est une vue en perspective d'un dispositif électronique et d'une carte mémoire à double interface selon la technique antérieure ; la Fig. 2 est une vue de dessus en perspective d'une carte mémoire selon la présente invention ; la Fig. 3 est une vue de dessous en perspective de la carte mémoire selon la présente invention ; la Fig. 4 est une vue de dessous en perspective illustrant un exemple de variante de la carte mémoire selon la présente invention ; la Fig. 5 est une vue en perspective illustrant l'utilisation de la carte mémoire selon la présente invention avec un adaptateur ; la Fig. 6 est une vue en perspective de l'adaptateur de la Fig. 5 ; la Fig. 7 est une vue de dessous en perspective de l'adaptateur de la Fig. 6 ; la Fig. 8 est une vue en perspective de l'adaptateur de la Fig. 6, sur laquelle un capot supérieur est retiré de l'adaptateur ; la Fig. 9 est une vue en perspective illustrant l'utilisation de la carte mémoire selon la présente invention avec un autre adaptateur ; et la Fig. 10 est une vue de dessous en perspective de l'adaptateur de la Fig. 9. En référence aux figures 2 et 3, une carte mémoire 10 selon la présente invention a une section transversale sensiblement rectangulaire et comporte une pluralité de mémoires et de puces. La carte mémoire 10 comporte une première extrémité 11 et une deuxième extrémité 12. La largeur de la première extrémité 11 est identique ou approximativement identique à celle de la deuxième extrémité 12. En référence à la Fig. 3, la première extrémité 11 de la carte mémoire 10 comporte une première interface USB 13 et une deuxième interface de lecture/écriture 14. De préférence, l'interface USB 13 et l'interface de lecture/écriture 14 sont montées sur une face inférieure 16 de la carte mémoire 10. L'interface USB 13 peut être branchée sur une prise USB (non représentée) d'un dispositif électronique (non représenté). La largeur de la première extrémité 11 de la carte mémoire 10 est identique à celle d'une ouverture de branchement (non représentée) de la prise USB pour permettre une insertion afin d'accéder à des informations. Dans le présent exemple, l'interface USB 13 comporte une pluralité de contacts espacés et alignés, dont un contact d'alimentation électrique 131, un contact de mise à la terre 132 et deux contacts 133 et 134 de transmission de données. L'interface de lecture/écriture 14 comporte une pluralité de contacts espacés et alignés 141. De préférence, les contacts 141 de l'interface de lecture/écriture 14 sont alignés avec les contacts 131-134 de l'interface USB 13. De préférence encore, les contacts 141 de l'interface de lecture/écriture 14 et les contacts 131-134 de l'interface USB 13 sont disposés de manière alternée et sur un rang. Grâce à un tel agencement, la carte mémoire 10 peut être branchée sur une prise USB d'un dispositif électronique par l'intermédiaire de l'interface USB 131 ou peut être branchée sur une prise de lecture/écriture (non représentée) ayant la même spécification, par l'intermédiaire de l'interface de lecture/écriture 14. Lors du branchement ou du débranchement de la carte mémoire 10 par rapport au dispositif électronique, un utilisateur saisit la deuxième extrémité 12 de la carte mémoire 10 et insère la première extrémité 11 de la carte mémoire 10 dans la prise USB du dispositif électronique. Bien que la deuxième extrémité 12 de la carte mémoire 10 dépasse à l'extérieur, le volume, la longueur et la largeur de la deuxième extrémité découverte 12 sont beaucoup plus petits que ceux des cartes mémoires à double interface selon la technique antérieure. Cela évite d'occuper l'espace nécessaire à d'autres ports de connexion en permettant une insertion aisée d'autres cartes mémoires et en réduisant le risque d'endommagement par suite d'un choc extérieur. Dans un exemple de variante représenté sur la Fig. 4, les contacts 131-134 de l'interface USB 13 sont disposés sur un rang alors que les contacts 141 de l'interface de lecture/écriture 14 sont disposés sur deux rangs. L'interface de lecture/écriture 14 et l'interface USB 13 peuvent partager au moins un contact. Par exemple, le contact d'alimentation électrique 131 de l'interface USB 13 peut servir de contact d'alimentation électrique de l'interface de lecture/écriture 14 et/ou le contact de mise à la terre 132 de l'interface USB 13 peut servir de contact de mise à la terre de l'interface de lecture/écriture 14. Ainsi, la première extrémité 11 de la carte mémoire 10 peut utiliser les contacts 141 de l'interface de lecture/écriture 14 et/ou le contact d'alimentation électrique 131 et/ou le contact de mise à la terre 132 pour un branchement sur une prise d'interface de lecture/écriture ayant la même spécification. Dans l'exemple illustré sur la Fig. 2, un relief 17 est formé sur une face supérieure 15 de la carte mémoire 10 et s'étend depuis la première extrémité 11 jusqu'à la deuxième extrémité 12 en permettant que la largeur et l'épaisseur de la première extrémité 11 concordent avec une prise correspondante. Dans un autre exemple illustré sur les figures 5 et 6, la carte mémoire 10 est insérée dans un adaptateur 20 pour constituer une carte mémoire d'un autre type et à autre spécification d'interface pour un branchement sur un connecteur de carte, actuellement disponible, d'un dispositif électronique ordinaire. Dans l'adaptateur 20 représenté sur les figures 5 à 8, les spécifications (par exemple, la longueur, la largeur et l'épaisseur) de l'adaptateur 20 sont identiques à celles d'une autre carte mémoire. L'adaptateur 20 comporte une première extrémité 23 et une deuxième extrémité 24. Une ouverture s'étend depuis une partie intermédiaire de la deuxième extrémité 24 vers la première extrémité 23 de l'adaptateur 20 pour former une fente d'insertion 25 destinée à recevoir la carte mémoire 10. Une pluralité de plaques élastiques conductrices 26 sont présentes à une extrémité arrière de la fente d'insertion 25 pour une connexion électrique respective avec les contacts 141 (cf. Fig. 3) de l'interface de lecture/écriture 14 de la carte mémoire 10 et/ou pour une connexion électrique avec le contact d'alimentation électrique 131 et/ou le contact de mise à la terre 132 de l'interface USB 13. Par ailleurs, une pluralité de contacts 27 (cf. Fig. 7) sont présents sur une face inférieure de la première extrémité 23 de l'adaptateur 20 et coïncident avec ceux de l'interface de lecture/écriture d'une autre carte mémoire ayant les mêmes spécifications. Les contacts 27 sont respectivement et électriquement connectés aux plaques élastiques conductrices 26 directement ou par l'intermédiaire d'une carte 28 de circuit. L'adaptateur 20 peut être du type carte mémoire SD à spécification de carte mémoire ordinaire ou d'autres types de cartes mémoires. Dans un autre exemple illustré sur les figures 9 et 10, la carte mémoire 10 est utilisée avec un adaptateur MS 20 pour former une carte mémoire de type MS. Lorsque la carte mémoire 10 est utilisée avec un adaptateur 20, comme illustré sur les figures 3 et 5 ù 8, la première extrémité 11 de la carte mémoire 10 est insérée dans la fente d'insertion 25 de l'adaptateur 20. Les contacts 141 de l'interface de lecture/écriture 14 et/ou le contact d'alimentation électrique 131 et/ou le contact de mise à la terre 132 de l'interface USB 13 de la carte mémoire 10 sont connectés électriquement aux contacts 27 par l'intermédiaire des plaques élastiques conductrices 26 de l'adaptateur 20, ce qui permet une conversion en une interface à spécifications d'autres cartes mémoires (notamment la carte mémoire SD représentée sur les figures) pour un branchement sur un connecteur de carte SD d'un dispositif électronique ordinaire. De préférence, l'adaptateur 20 comprend un corps 21 en matière plastique et un capot supérieur métallique 22, entre lesquels est définie une fente d'insertion 25. En outre, une rainure de guidage 29 est définie dans une partie intermédiaire du capot supérieur 22 pour guider le relief 17 de la carte mémoire 10, ce qui permet d'insérer/retirer facilement la carte mémoire 10. Dans l'adaptateur 20 représenté sur les figures 7 et 8, la largeur globale des plaques élastiques conductrices 26 est plus petite que celle des contacts 27. Chaque plaque élastique conductrice 26 comporte une extrémité avec une partie saillante formant contact 261 pour créer un contact avec un contact correspondant 141 (cf. Fig. 3) de l'interface de lecture/écriture 14 et/ou avec le contact d'alimentation électrique 131 et/ou le contact de mise à la terre 132 de l'interface USB 13 de la carte mémoire 10. En outre, l'autre extrémité de chaque plaque élastique conductrice 26 est connectée électriquement à un contact correspondant 27 de l'adaptateur 20, permettant une conversion en carte mémoire d'un autre type avec d'autres spécifications d'interface. Comme l'interface USB 13 et l'interface de lecture/écriture 14 sont disposées à la même extrémité (la première extrémité 11) de la carte mémoire 10, ces deux interfaces 13 et 14 ne sont pas découvertes pendant leur utilisation. L'endommagement de ces interfaces 13 et 14 par les doigts de l'utilisateur ou par un choc extérieur est évité. L'interface USB 13 de la carte mémoire 10 peut être branchée de manière sélective sur une prise USB. Selon une autre possibilité, l'interface de lecture/écriture 14 de la carte mémoire 10 peut être branchée de manière sélective sur une prise d'interface de lecture/écriture. En outre, la carte mémoire 10 peut être insérée dans un adaptateur 20 pour constituer une carte mémoire (telle qu'une carte SD, une carte MS ou autre carte mémoire) à autres spécifications, permettant la lecture/écriture de données. De multiples usages sont permis
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Carte mémoire (10) comprenant une première extrémité (11) et une deuxième extrémité (12). La première extrémité de la carte mémoire est dimensionnée pour se brancher sur une ouverture de branchement d'une prise USB. Une interface USB (13) et une interface de lecture/écriture (14) sont présentes à la première extrémité de la carte mémoire. L'interface USB comporte une pluralité de premiers contacts (131-134). L'interface de lecture/écriture comporte une pluralité de seconds contacts (141) alignés avec les premiers contacts. Les premiers contacts et les deuxièmes contacts sont disposés de manière alternée. La carte mémoire peut être insérée dans un adaptateur de manière à être convertie en une autre carte mémoire d'un autre type.
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Revendications 1. Carte mémoire (10) comprenant une première extrémité (11) et une deuxième extrémité (12), la première extrémité de la carte mémoire ayant des dimensions permettant un branchement sur une ouverture de branchement d'une prise USB, une interface USB (13) et une interface de lecture/écriture (14) étant présentes à la première extrémité de la carte mémoire, l'interface USB comportant une pluralité de premiers contacts (131-134), l'interface de lecture/écriture comportant une pluralité de deuxièmes contacts (141) alignés avec les premiers contacts, les premiers contacts et les deuxièmes contacts étant disposés de manière alternée. 2. Carte mémoire selon la 1, caractérisée en ce que les premiers contacts (131-134) sont disposés sur un rang et les deuxièmes contacts sont disposés sur deux rangs. 3. Carte mémoire selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les premiers contacts de l'interface USB (13) comportent un contact d'alimentation électrique (131) qui sert de contact d'alimentation électrique pour l'interface de lecture/écriture (14). 4. Carte mémoire selon la 1, 2 ou 3, caractérisée en ce que les premiers contacts de l'interface USB (13) comportent un contact de mise à la terre (132) qui sert de contact de mise à la terre pour l'interface de lecture/écriture (14). 5. Combinaison comprenant : une carte mémoire (10) comportant une première extrémité (11) et une deuxième extrémité (12), la première extrémité de la carte mémoire étant dimensionnée pour se brancher sur une ouverture de branchement d'une prise USB, une interface USB (13) et une interface de lecture/écriture (14) étant présentes à la première extrémité de la carte mémoire, l'interface USB comportant une pluralité de premiers contacts (131-134), l'interface de lecture/écriture comportant une pluralité de deuxièmes contacts (141) qui sont alignés avec les premiers contacts, les premiers contacts et les deuxièmes contacts étant disposés de manière alternée ; et un adaptateur (20) servant à recevoir de manière amovible la carte mémoire (10) pour convertir la carte mémoire en une autre carte mémoire d'un autre type. 6. Combinaison selon la 5, caractérisée en ce que les premiers contacts de l'interface USB (13) comportent un contact d'alimentationélectrique (131) qui sert de contact d'alimentation électrique pour l'interface de lecture/écriture (14). 7. Combinaison selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que les premiers contacts de l'interface USB (13) comportent un contact de mise à la terre (132) qui sert de contact de mise à la terre pour l'interface de lecture/écriture (14). 8. Combinaison selon la 5, caractérisée en ce que l'adaptateur (20) comporte une première extrémité (23) et une deuxième extrémité (24), une ouverture s'étendant depuis la deuxième extrémité de l'adaptateur vers la première extrémité de l'adaptateur, en formant une fente d'insertion (25) destinée à recevoir la carte mémoire (10), une pluralité de plaques élastiques conductrices (26) étant disposées à une extrémité arrière de la fente d'insertion pour une connexion électrique respective avec les contacts (141) de l'interface de lecture/écriture (14) de la carte mémoire, une pluralité de troisièmes contacts (27) étant présents sur une face inférieure de la première extrémité (23) de l'adaptateur (20) et coïncidant avec des contacts d'une interface de lecture/écriture d'une autre carte mémoire, les troisièmes contacts (27) de l'adaptateur étant respectivement connectés électriquement aux plaques élastiques conductrices (26). 9. Combinaison selon la 8, caractérisée en ce que la largeur globale des plaques élastiques conductrices (26) est plus petite que celle des troisièmes contacts (27) de l'adaptateur (20), chaque dite plaque élastique conductrice comportant une première extrémité avec une partie saillante formant contact (261 pour créer un contact avec l'un, correspondant, des deuxièmes contacts (141) de l'interface de lecture/écriture de la carte mémoire, chaque dite plaque élastique conductrice comportant en outre une deuxième extrémité connectée électriquement à l'un, correspondant, des troisièmes contacts (27) de l'adaptateur (20). 10. Combinaison selon la 8, caractérisée en ce que les premiers contacts de l'interface USB (13) comportent un contact d'alimentation électrique (131) connecté électriquement à la partie saillante formant contact (261) d'une des plaques élastiques conductrices (26).30
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G
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G06
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G06K
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G06K 19
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G06K 19/077
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FR2890833
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A1
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SOUTIEN-GORGE MODULABLE
| 20,070,323 |
La présente invention concerne un nouveau concept de caractérisé par différents systèmes de fixation au niveau des bonnets et de l'armature. Le modèle traditionnel de soutien-gorge est composé de deux bonnets fixés sur une armature et le soutien-gorge s'attache de différentes manières qui peuvent se combiner entre elles. D'une manière générale, le modèle traditionnel de soutien-gorge est plus ou moins échancré selon la forme, le modèle ou la matière employée. De plus les bonnets et l'armature ne forment qu'une seule pièce alors le soutien- gorge d'agrément n'offre aucune possibilité de moduler les bonnets puisqu'ils sont intégralement fixés à l'armature. Le bonnet modulable au niveau de l'armature offre la possibilité de créer un modèle à la fois esthétique dans le domaine de la lingerie par exemple et fonctionnel dans le domaine du maillot de bain/de plage afin de faciliter le bronzage par exemple. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique différents systèmes et zones de fixation aux angles de l'armature ainsi que sur les angles et au centre des bonnets du soutien- gorge, avec comme tout autre soutiengorge traditionnel, des points d'attache au niveau du dos et/ou au niveau de la nuque. Selon un mode particulier de réalisation, le bonnet peut contenir en périphérie du centre d'autres fixations, mettant en évidence une étape supplémentaire dans le pliage des bonnets, qui constitue une variante du dispositif de l'invention. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente l'armature du soutien-gorge sans les bonnets. La figure 2 représente le soutien-gorge en position normale avec un bonnet gauche laissant apparaître les fixations, et un bonnet droit laissant apercevoir les extrémités. Cette figure met en évidence les sousparties constitutives en position dépliée. La figure 3 représente différentes positions du soutien-gorge avec sur le bonnet gauche une extrémité repliée et sur le bonnet droit deux extrémités repliées. La figure 4 représente différentes positions du soutien-gorge avec sur le bonnet gauche une extrémité repliée et sur le bonnet droit trois extrémités repliées. La figure 5 représente le soutien-gorge en position modulable dans sa totalité. En référence à ces dessins, le soutien-gorge est composé d'une armature (1) supportant deux bonnets (2). Des points de fixation (3) sont positionnés aux points de liaison des sous-ensembles (1 a, 1 b, 1c) constituant en partie l'armature (1). L'assemblage entre l'armature (1) et les bonnets (2) s'effectue sur la partie centrale (6) des sous- ensembles (1 a, 1 b, 1c) constituant en partie l'armature (1). La position dépliée des sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) des bonnets (2) est obtenue par la rencontre des deux points de fixation (3) et (4). La position rabattue des sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) des bonnets (2) est obtenue par la rencontre des deux points de fixation (4) et (5). Chaque sous-partie constitutive (2a, 2b, 2c) peut se rabattre successivement ou indépendamment sur la fixation centrale (5). Le dispositif de l'inventeur est particulièrement destiné à rendre modulable le soutien-gorge en jouant avec les formes géométriques des bonnets
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The brassiere consists of a framework (1) that supports two triangular cups (2) with fasteners (4, 5) at their corners for attaching them to fastening points (3) on the triangular sides (1a, 1b, 1c) of the framework. The sides of each cup are fastened in the middle (6) to the framework, leaving three corner sub-sections (2a, 2b, 2c) that can be folded or fastened.
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1/ Soutien-gorge modulable, caractérisé par une armature (1), supportant deux bonnets (2), pouvant être utilisés de manière partielle ou totale, en rabattant ou dépliant les sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) dudit bonnet (2). 2/ Soutien-gorge modulable, selon la 1, caractérisé en ce que la position dépliée des sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) des bonnets (2) est obtenue par les fixations (3) des extrémités (4) desdites sous- parties constitutives (2a, 2b, 2c) ; lesdites fixations (3) étant situées aux points de liaison des sous-ensembles (1 a, 1 b, 1c), constituant en partie l'armature (1). 3/ Soutien-gorge modulable, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la position rabattue des sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) des bonnets (2) est obtenue par fixation (5) des extrémités (4) desdites sous-parties constitutives (2a, 2b, 2c) ; ladite fixation (5) étant située au centre des deux bonnets (2). 4/ Soutien-gorge modulable, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'assemblage entre les bonnets (2) et l'armature (1), s'effectue sur la partie centrale (6) des sous-ensembles (1 a, 1 b, 1 cl, constituant en partie l'armature (1). 5/ Soutien-gorge modulable, selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les deux bonnets (2) peuvent être utilisés de manière indépendante, l'un par rapport à l'autre.
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A
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A41
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A41C,A41D
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A41C 3,A41D 7
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A41C 3/00,A41C 3/12,A41D 7/00
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FR2896459
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A1
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SYSTEME D'ESCAMOTAGE DE SIEGE DE VEHICULE
| 20,070,727 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un système d'escamotage de siège de véhicule, par exemple de véhicule automobile. Exposé de l'art antérieur Certains sièges de véhicule peuvent être escamotés dans des logements situés dans le plancher du véhicule, par exemple pour libérer de la place pour le transport d'objets encombrants. Dans les procédés d'escamotage classiques, l'introduction du siège dans le logement correspondant requiert géné- ralement des déplacements de grandes amplitudes du siège. A titre d'exemple, un procédé d'escamotage classique d'un siège consiste à rabattre le dossier du siège contre l'assise et, ensuite, à faire basculer le siège autour d'un axe parallèle à la direction transversale du véhicule, le dossier du siège se trouvant, après basculement, sous l'assise, pour introduire le siège dans le logement correspondant. Un inconvénient de tels procédés d'escamotage est qu'ils peuvent difficilement être mis en oeuvre avec un siège ayant un poids important. En effet, pour un tel siège, la réalisation de mouvements de grandes amplitudes entraîne l'application de contraintes importantes au niveau des pièces mécaniques soutenant le siège. Il est alors nécessaire d'utiliser des pièces mécaniques résistant à des contraintes élevées dont le coût est important. En outre, il peut être difficile pour un utilisateur d'appliquer manuellement des déplacements de grandes amplitudes à un siège de poids élevé. Il est alors nécessaire de prévoir des actionneurs d'assistance qui déplacent automatiquement le siège. Une opération d'escamotage ne peut alors pas être réalisée en cas de défaillance de l'un des actionneurs d'assistance. Outre l'escamotage du siège, il est généralement souhaitable de pouvoir déplacer le siège longitudinalement, sans toutefois l'escamoter complètement, pour faciliter l'accès à des sièges du véhicule situés à l'arrière du siège considéré, ou de façon plus générale, l'accès à l'arrière du véhicule. Un système mécanique supplémentaire, en plus du système d'escamotage, doit généralement être prévu pour réaliser un tel déplacement du siège. Il devient alors difficile de limiter l'encombrement au niveau du siège en raison des nombreuses pièces mécaniques présentes qui permettent les différents types de déplacements du siège. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des systèmes d'escamotage de siège de véhicule connus. La présente invention vise plus particulièrement un système d'escamotage de siège de véhicule permettant d'escamoter le siège dans un logement du plancher du véhicule uniquement par des déplacements du siège de faibles amplitudes. Selon un autre objet de l'invention, le système d'escamotage du siège est de conception simple et peut être 30 réalisé à coût réduit. Selon un autre objet de l'invention, le système d'escamotage permet de déplacer le siège, sans l'escamoter complètement, pour faciliter l'accès à l'arrière du véhicule. Pour atteindre tout ou partie de ces objets, la 35 présente invention prévoit un système d'escamotage d'un siège d'un véhicule entre une position d'utilisation et une position escamotée, le système d'escamotage comportant au moins une première bielle reliée de façon pivotante au siège et à un support ; au moins une deuxième bielle reliée de façon pivotante au support ; au moins une troisième bielle reliée de façon pivotante au siège et à la deuxième bielle ; et un moyen adapté à rendre solidaires la deuxième bielle et le support lorsque le siège est en position d'utilisation et à permettre le pivotement de la deuxième bielle par rapport au support lorsque le siège est déplacé vers la position escamotée. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, ledit moyen est adapté à rendre solidaires la deuxième bielle et le support lorsque le siège est déplacé de la position d'utilisation à une position intermédiaire entre la position d'utilisation et la position escamotée, et à permettre le pivotement de la deuxième bielle par rapport au support lorsque le siège est déplacé de la position intermédiaire à la position escamotée. Selon un exemple de réalisation de la présente inven-tion, le siège comprend une assise ayant une portion d'assise avant et une portion d'assise arrière selon la direction longitudinale du véhicule, la première bielle étant reliée à la portion d'assise arrière et la troisième bielle étant reliée à la portion d'assise avant. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le support a une forme allongée selon la direction longitudinale du véhicule et comprend des première et seconde extrémités opposées. La deuxième bielle comprend des première et seconde extrémités opposées, la première extrémité de la deu- xième bielle étant reliée à la première extrémité du support au niveau d'une première liaison pivotante, la seconde extrémité de la deuxième bielle étant reliée à la troisième bielle au niveau d'une seconde liaison pivotante. Ledit moyen est adapté à main-tenir la seconde extrémité de la deuxième bielle au niveau de la seconde extrémité du support. Selon un exemple de réalisation de la présente invention, le support est une glissière adaptée à se déplacer sur ou dans un rail fixe par rapport au véhicule. Selon un exemple de réalisation de la présente inven- tion, ledit moyen comprend une ouverture, la troisième bielle comprenant un doigt susceptible de pénétrer dans l'ouverture ou de sortir de l'ouverture lorsque la troisième bielle a une inclinaison déterminée par rapport à la deuxième bielle, l'ouverture étant adaptée à retenir le doigt lorsque l'incli- naison de la troisième bielle par rapport à la deuxième bielle est différente de l'inclinaison déterminée. La présente invention prévoit également un procédé d'escamotage d'un siège d'un véhicule, le véhicule comprenant un plancher et un logement situé dans le plancher, le siège compre- nant un dossier relié de façon pivotante à une assise, l'assise étant reliée à un support, situé au niveau du plancher, par le système d'escamotage tel que décrit précédemment. Le procédé comprend les étapes consistant à rabattre le dossier contre l'assise ; à faire pivoter la première bielle et la troisième bielle par rapport au support, la deuxième bielle étant solidaire du support, pour approcher le siège du logement ; à libérer la deuxième bielle du support ; et à faire pivoter la première bielle et la deuxième par rapport au support pour faire pénétrer le siège dans le logement. La présente invention prévoit également un procédé de mise en forme d'un siège d'un véhicule pour une utilisation comme tablette, le véhicule comprenant un plancher et un logement situé dans le plancher, le siège comprenant un dossier relié de façon pivotante à une assise, l'assise étant reliée à un support, situé au niveau du plancher, par le système d'escamotage tel que décrit précédemment. Le procédé comprend les étapes consistant à rabattre le dossier contre l'assise ; à faire pivoter la première bielle et la troisième bielle par rapport au support, la deuxième bielle étant solidaire du support, pour approcher le siège du logement ; à libérer la deuxième bielle du support ; et à faire pivoter la première bielle et la deuxième par rapport au support pour faire pénétrer partiellement la deuxième bielle et la troisième bielle dans le logement jusqu'à ce que le dossier soit sensiblement parallèle au plancher. La présente invention prévoit également un procédé de déplacement d'un siège d'un véhicule, le véhicule comprenant un plancher, le siège comprenant un dossier relié de façon pivotante à une assise, l'assise étant reliée à un support, situé au niveau du plancher, par le système d'escamotage tel que décrit précédemment. Le procédé comprend les étapes consistant à rabattre partiellement le dossier contre l'assise ; et à faire pivoter la première bielle et la troisième bielle par rapport au support, la deuxième bielle étant solidaire du support, pour déplacer le siège vers l'avant du véhicule. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'un exemple de réalisation particulier faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : les figures 1 et 2 sont une vue de dessus et une coupe schématiques d'un exemple de réalisation d'un système d'escamotage d'un siège de véhicule selon l'invention ; les figures 3 et 4 représentent un exemple de réalisation d'un élément du système d'escamotage selon l'invention ; les figures 5 à 8 sont des coupes du système d'escamotage de la figure 1 dans différentes configurations d'utilisation ; et les figures 9 à 11 sont des vues de détail du système d'escamotage selon l'invention. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été désignés par de mêmes références aux différentes figures. Dans la suite de la description, les adjectifs "avant" et "arrière" sont utilisés en relation à la direction longitudinale du véhicule. La figure 1 est une vue de dessus schématique d'un exemple de réalisation d'un système d'escamotage 5 d'un siège 10 de véhicule selon l'invention et la figure 2 est une coupe de la figure 1 selon la ligne A-A. Le système d'escamotage 5 se compose de pièces mécaniques disposées de façon sensiblement symétrique de part et d'autre des bords latéraux du siège 10. Dans la suite de la description, seule la structure de la partie du système d'escamotage 5 située d'un côté du siège 10 va être décrite. En figure 2 (et aux figures 3 à 8), la position du siège 10 est indiquée par des traits pointillés. Le siège 10 comprend une assise 12, un dossier 14 et, le plus souvent, un appui tête 15. L'appui tête est relié au dossier 14 et le dossier 14 est monté de façon pivotante par rapport à l'assise 12 au niveau d'une liaison pivotante 16. Le système d'escamotage 5 comprend un rail 20 disposé au niveau du plancher 21 du véhicule et orienté selon la direction longitudinale du véhicule. Une glissière 22 est susceptible de coulisser dans ou sur le rail 20 entre une position extrême avant et une position extrême arrière. Aux figures 2 et 5 à 8, la glissière 22 est représentée hachurée pour mieux la distinguer des autres pièces mécaniques du système d'escamotage 5. L'assise 12 du siège 10 est reliée à la glissière 22 par plusieurs bielles. Plus précisément, une bielle arrière 24 est reliée, à une extrémité, à la partie arrière de l'assise 12 au niveau d'une liaison pivotante 26 et est reliée, à l'extrémité opposée, à la glissière 22 au niveau d'une liaison pivo- tante 28. La bielle arrière 24 comprend une portion coudée 29 à proximité de la liaison pivotante 28. Une bielle avant 30 est reliée, à une extrémité, à la partie avant de l'assise 12 au niveau d'une liaison pivotante 32 et est reliée, à l'extrémité opposée, à une extrémité d'une bielle intermédiaire 34, au niveau d'une liaison pivotante 36. La bielle intermédiaire 34 est reliée, à l'extrémité opposée à la liaison pivotante 36, à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28. La bielle intermédiaire 34 comprend une portion coudée 37 à proximité de la liaison pivotante 28. Les axes des liaisons pivotantes 26, 28, 32, 36 sont parallèles à la direction transversale du véhicule. La glissière 22 comprend un système de verrouillage 40 de la bielle intermédiaire 34, partiellement dissimulé aux figures 2, 5 et 6 et visible aux figures 7 et 8, qui permet, comme cela sera décrit plus en détail par la suite, de fixer la bielle intermédiaire 34 à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 36 tout en autorisant un pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 au niveau de la liaison pivotante 36. Le véhicule comprend une cuve ou un logement 42 situé dans le plancher 21 et adapté à recevoir le siège 10 dans une configuration d'utilisation particulière qui sera décrite par la suite. Un système de blocage 43 permet, lorsqu'il n'est pas actionné, de rendre solidaires l'assise 12 et la bielle arrière 24. Lorsque le système de blocage 43 est actionné, l'assise 12 est libre de pivoter par rapport à la bielle arrière 24 au niveau de la liaison pivotante 26. La figure 2 représente le siège 10 dans une configuration d'utilisation normale. Dans une telle configuration, le logement 42 est dissimulé par des moyens de camouflage non représentés, par exemple un faux plancher amovible. Le système de blocage 43 rend solidaires l'assise 12 et la bielle arrière 24. En outre, le système de verrouillage 40 rend solidaires la bielle intermédiaire 34 et la glissière 22. Les bielles 24, 30, 34 sont donc fixes les unes par rapport aux autres. Dans la configuration d'utilisation normale, un utilisateur peut régler l'inclinaison du dossier 14 par rapport à l'assise 12. En outre, l'utilisateur peut ajuster la position longitudinale du siège 10 dans le véhicule en déplaçant la glissière 22, et donc le siège 10 qui est alors solidaire de la glissière 22, par rapport au rail 20. Un système d'arrêt, non représenté, permet de bloquer la position de la glissière 22 par rapport au rail 20 une fois que la position longitudinale souhaitée du siège 10 est atteinte. La figure 3 représente schématiquement un exemple de réalisation du système de blocage 43 dans une position où la bielle arrière 24 est solidaire de l'assise 12. Le système de blocage 43 comprend un crochet 44 relié, à une extrémité à l'assise 12, par une liaison pivotante 45. Des dents 46 sont réparties à l'extrémité opposée du crochet 44. La bielle arrière 24 comprend une portion cylindrique 47 dont l'axe est confondu avec l'axe de la liaison pivotante 26. Les dents 46 sont susceptibles de coopérer avec des dents 48, 49 de forme complémentaire prévues au niveau de la périphérie de la portion cylindrique 47. Le pivotement du crochet 44 au niveau de la liaison pivotante 45 est obtenu par l'intermédiaire d'une came 50, reliée à l'assise 12 par une liaison pivotante 51. La came 50 comprend une surface active 52 adaptée à coopérer avec une surface 53 du crochet 44. En figure 3, le système de blocage 43 n'est pas actionné. La came 50 est alors dans une position où elle maintient le crochet 44 contre la pièce cylindrique 47. Les dents 46 coopèrent avec les dents 48 de sorte que l'assise 12 est solidaire de la bielle arrière 24, le siège étant dans la configuration d'utilisation normale. Lorsque le système de blocage 43 est actionné, la came 50 pivote au niveau de la liaison pivotante 51 dans le sens des aiguilles d'une montre et entraîne le pivotement du crochet 44 au niveau de la liaison pivotante 45 dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. La figure 4 représente le système de blocage 43 de la figure 3 lorsque les dents 46 du crochet 44 sont écartées des dents 48 de la pièce cylindrique 47. L'assise 12 n'est alors plus solidaire de la bielle arrière 24. Le pivotement de la came 50 peut être obtenu par l'actionnement de câbles. Un ressort à spirale, non représenté, tend, en l'absence d'actionnement de la came 50, à ramener la came 50 dans la position de la figure 3, le crochet 44 étant alors rabattu contre la pièce cylindrique 47. La figure 5 est une figure analogue à la figure 2, dans laquelle le siège 10, qui se trouve dans la configuration d'utilisation normale, a été déplacé selon la direction longitudinale du véhicule jusqu'à la position extrême avant permise par le coulissement de la glissière 22 dans le rail 20. La figure 6 représente une première configuration d'utilisation particulière facilitant, pour un individu, l'accès à des sièges du véhicule situés à l'arrière du siège 10 et, de façon plus générale, l'accès à l'arrière du véhicule. A titre d'exemple, pour un véhicule automobile comprenant trois rangées de sièges, la première configuration d'utilisation particulière peut être appliquée à des sièges de la deuxième rangée pour faciliter l'accès aux sièges de la troisième rangée. Pour amener le siège 10 de la configuration d'utilisation normale représentée en figure 2 à la première configuration d'utilisation particulière, le dossier 14 du siège 10 est tout d'abord déverrouillé puis est légèrement rabattu contre l'assise 12. Une butée, non représentée, peut être prévue au niveau de la liaison pivotante 16 afin de limiter le rabattement du dossier 14 contre l'assise 12. Les éléments permettant d'actionner le rabattement du dossier 14 n'ont pas été représentés et sont classiques. Une fois le dossier partiellement rabattu contre l'assise 12, le système de blocage 43 est actionné de façon à permettre le pivotement de l'assise 12 par rapport à la bielle arrière 24 au niveau de la liaison pivotante 26. En outre, le système de verrouillage 40 rend solidaires la bielle intermédiaire 34 et la glissière 22. Un utilisateur peut alors exercer une poussée sur le dossier 14 vers l'avant du véhicule. Ceci entraîne le pivotement de la bielle arrière 24 par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre et le pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 36 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre. L'assise 12 est donc déplacée vers l'avant du véhicule tout en s'abaissant. Un butée, non représentée, peut être présente au niveau de la bielle avant 30 pour arrêter le pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 lorsque l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 atteint une inclinaison déterminée, appelée inclinaison d'arrêt. Selon une variante, l'arrêt du pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 à l'inclinaison d'arrêt peut être réalisé par l'intermédiaire du système de blocage 43. En effet, comme cela est représenté aux figures 3 et 4, les dents 49 sont prévues sur la périphérie de la portion cylindrique 47 à une position relative par rapport aux dents 48 de sorte que le siège 10 est dans la configuration d'utilisation normale lorsque les dents 46 du crochet 44 coopèrent avec les dents 48, et que le siège 10 est dans la première configuration d'utilisation particulière lorsque les dents 46 coopèrent avec les dents 49. De ce fait, en configuration d'utilisation normale, le système de blocage 43 est actionné pour permettre le pivotement de la bielle arrière 24 par rapport à l'assise 12 au niveau de la liaison pivotante 26. Lorsque l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 atteint l'inclinaison d'arrêt, le système de blocage 43 n'est plus actionné de sorte que le crochet 44 est rabattu contre la portion cylindrique 47. Les dents 46 du crochet 44 viennent alors coopérer avec les dents 49 rendant solidaires l'assise 12 et la bielle arrière 24 et arrêtant alors le pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 à l'inclinaison d'arrêt. Le siège 10 peut être déplacé davantage vers l'avant du véhicule en faisant coulisser la glissière 22 dans le rail 20 vers la position extrême avant. On peut prévoir que le système de blocage 43 est actionné automatiquement lorsque le dossier 14 est rabattu contre l'assise 12 pour libérer la rotation de l'assise 12 par rapport à la bielle arrière 24 au niveau de la liaison pivotante 26. On peut également prévoir que le rabattement du dossier 14 contre l'assise 12 libère automatiquement le coulissement de la glissière 22 dans le rail 20 de façon à permettre le déplacement du siège 10 vers la position extrême avant. En outre, le déplacement du siège 10 depuis la configuration d'utilisation normale jusqu'à la première configuration d'utilisation parti-culière peut être réalisé de façon complètement automatique par l'intermédiaire d'actionneurs, par exemple des moteurs électriques ou des vérins hydrauliques. La figure 7 représente une deuxième configuration d'utilisation particulière du siège 10 selon laquelle le siège 10 a une forme de "tablette", c'est-à-dire que la paroi arrière du dossier 14 est sensiblement parallèle au plancher 21. Le siège 10 peut alors être utilisé comme une tablette pour supporter divers objets. Pour amener le siège 10 de la confi- guration d'utilisation normale, représentée en figure 2, à la deuxième configuration d'utilisation particulière, le dossier 14 est complètement rabattu contre l'assise 12, la paroi avant du dossier 14 venant en contact avec l'assise 12. Une fois le dossier rabattu contre l'assise 12, le système de blocage 43 est actionné de façon à permettre le pivotement de l'assise 12 par rapport à la bielle arrière 24 au niveau de la liaison pivotante 26. Dans un premier temps, le système de verrouillage 40 rend solidaires la bielle intermédiaire 34 et la glissière 22. Un utilisateur peut alors exercer une poussée sur le siège 10 vers l'avant du véhicule. Ceci entraîne le pivotement de la bielle arrière 24 par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre et le pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 36 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre. Le pivotement de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 se poursuit jusqu'à ce que l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 atteigne l'inclinaison d'arrêt. L'assise 12 est donc déplacée vers l'avant du véhicule tout en s'abaissant selon un mouvement analogue à celui décrit précédemment pour parvenir à la première configuration d'utilisation particulière. Toutefois, à la différence de ce qui a été décrit précédemment, lorsque l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 a atteint l'inclinaison d'arrêt, le système de verrouillage 40 ne maintient plus la bielle intermédiaire 34 à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 36. La bielle intermédiaire 34 pivote alors par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre entraînant la bielle avant 30. Les bielles avant et intermédiaire 30, 34 pénètrent partiellement dans le logement 42, les moyens de camouflage du logement 42 ayant été préalablement retirés, par exemple de façon automatique s'il s'agit d'un volet. Une butée amovible 54 est prévue dans le logement 42. La butée 54 peut être actionnée pour limiter le pivotement de la bielle intermédiaire 34 de sorte que, lorsque la bielle intermédiaire 34 vient en contact avec la butée 54, la paroi arrière du dossier 14 est sensiblement parallèle au plancher 21. La butée 54 correspond, par exemple, à un pion qui se projette en saillie de la paroi du logement 42 et qui peut être ramené dans la paroi du logement 42 lorsque la butée 54 n'est pas utilisée. On peut prévoir que le système de blocage 43 est actionné automatiquement lorsque le dossier 14 est complètement rabattu contre l'assise 12 pour libérer la rotation de l'assise 12 par rapport à la bielle arrière 24 au niveau de la liaison pivotante 26. En outre, on peut prévoir que le système de verrouillage 40 libère automatiquement la bielle intermédiaire 34 lorsque l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 atteint l'inclinaison d'arrêt. En outre, le déplacement du siège 10 depuis la configuration d'utilisation normale jusqu'à la deuxième configuration d'utilisation parti-culière peut être réalisé de façon complètement automatique par l'intermédiaire d'actionneurs. La figure 8 représente une troisième configuration d'utilisation particulière dans laquelle le siège 10 est escamoté dans le logement 42. Le passage de la configuration d'utilisation normale à la troisième configuration d'utilisation particulière comprend l'ensemble des étapes décrites précédemment pour le passage de la configuration d'utilisation normale à la deuxième configuration d'utilisation particulière. Toutefois, la butée 54 qui retient la bielle intermédiaire 34 dans la deuxième configuration d'utilisation particulière n'est pas utilisée dans la troisième configuration d'utilisation particulière. La bielle intermédiaire 34 et la bielle arrière 24 continuent alors à pivoter par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28 selon le sens inverse des aiguilles d'une montre entraînant la descente du siège 10 dans le logement 42. Les formes coudées 29, 37 de la bielle arrière 24 et de la bielle intermédiaire 34 permettent d'éviter que les parois du logement 42 ne gênent les rotations de la bielle arrière 24 et de la bielle intermédiaire 34. Un moyen d'arrêt, non représenté, permet de maintenir le siège 10 dans la troisième configuration d'utilisation particulière. En outre, dans la troisième configuration d'utilisation particulière, des moyens de camouflage, non représentés, peuvent recouvrir le logement 42 contenant le siège 10. De tels moyens de camouflage peuvent être actionnés automatiquement. A titre de variante, la paroi arrière du dossier 14 peut être utilisée pour fermer, au moins partiellement, le logement 42. Pour ramener le siège 10 de la troisième configuration d'utilisation particulière à la configuration d'utilisation normale, on peut prévoir un moyen de rappel élastique, par exemple un ressort de torsion hélicoïdal prévu au niveau de la liaison pivotante 28, qui tend à faire tourner la bielle intermédiaire 34 dans le sens des aiguilles d'une montre. Lorsque le moyen d'arrêt qui maintient le siège 10 dans la troisième configuration d'utilisation particulière est actionné pour libérer le siège 10, le moyen de rappel élastique fait pivoter la bielle intermédiaire 34 dans le sens des aiguilles d'une montre jusqu'à ce que la liaison pivotante 36 atteigne le système de verrouillage 40. Une fois la liaison pivotante 36 au niveau du système de verrouillage 40, celui-ci rend solidaires la bielle intermédiaire 34 et la glissière 22. On fait alors pivoter la bielle arrière 24 par rapport à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28 dans le sens des aiguilles d'une montre, et pivoter la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 dans le sens des aiguilles d'une montre au niveau de la liaison pivotante 28. Ceci entraîne le déplacement du siège 10 vers l'arrière. Le pivotement de la bielle arrière 24 peut être automatiquement arrêté par le système de blocage 43 qui rend solidaires l'assise 12 et la bielle arrière 24 lorsque l'inclinaison entre l'assise 12 et la bielle arrière 24 atteint une inclinaison déterminée. Pour effectuer le passage de la configuration d'utilisation normale à la deuxième ou la troisième configuration d'utilisation particulière, la glissière 22 doit avoir une position relative déterminée par rapport au rail 20 pour que la rotation de la bielle arrière 24 et de la bielle intermédiaire 34 ne soient pas gênées par le plancher 21 et les parois du logement 42. La glissière 22 peut être amenée jusqu'à la position déterminée manuellement par l'utilisateur ou de façon automatique au cours du passage de la configuration d'utili- sation normale à la deuxième ou la troisième configuration d'utilisation particulière. Les figures 9 à 11 représentent un exemple de réali- sation du système de verrouillage 40. Les figures 9 à 11 sont des coupes réalisées dans un plan perpendiculaire à la direction transversale du véhicule passant par le système de verrouillage 40. On a représenté en pointillés les contours de la bielle avant 30 et de la bielleintermédiaire 34 situées en amont du plan de coupe. Le système de verrouillage 40 comprend une plaque 55 fixée à la glissière 22 et qui comporte une ouverture cylindrique 56 d'axe D qui s'étend selon la direction trans- versale du véhicule. L'ouverture cylindrique 56 se prolonge par un évidement 57 qui débouche sur le bord de la plaque 55 situé du côté du logement 42. L'écart minimum entre les parois opposées de l'évidement 57 est inférieur au rayon de l'ouverture cylindrique 56. La liaison pivotante 36 correspond à un arbre cylindrique d'axe D', représenté en traits pointillés en figure 11, solidaire de la bielle avant 30 et sur lequel la bielle intermédiaire 34 est montée de façon pivotante. L'arbre 36 se prolonge par un doigt 58 qui pénètre dans l'ouverture cylindrique 56. Le doigt 58 comprend deux faces opposées 60, 62 correspondant à des portions cylindriques dont la forme est complémentaire de la forme de l'ouverture cylindrique 56. Les faces cylindriques 60, 62 sont reliées par des parois planes 64, 66 parallèles séparées d'une distance légèrement inférieure à l'écart minimal de l'évidement 57. Une rotation de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 se traduit par un pivotement du doigt 58 autour de l'axe D'. Dans la configuration d'utilisation normale repré- sentée en figure 9, le doigt 58 est situé dans l'ouverture cylindrique 56, les axes D et D' étant confondus, et l'inclinaison de la bielle avant 30 par rapport à la bielle intermédiaire 34 est telle que les faces cylindriques 60, 62 du doigt 58 ne sont pas alignées avec l'évidement 57. Le doigt 58 ne peut donc pas sortir de l'évidement 56 et empêche tout pivotement de la bielle intermédiaire 34. La bielle intermédiaire 34 est donc solidaire de la glissière 22. En figure 10, l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 est égale à l'inclinaison d'arrêt. Les faces cylindriques 60, 62 du doigt 58 sont alors sensiblement alignées avec l'évidement 57. En figure 11, la bielle intermédiaire 34 a pivoté dans le sens inverse des aiguilles d'une montre au niveau de la liaison pivotante 28 ce qui a permis de faire sortir le doigt 58 de l'ouverture cylindrique 56. Lorsque le système de verrouillage 40 a la structure précédemment décrit en relation aux figures 9 à 11, on peut prévoir, dans la première configuration d'utilisation parti-culière, que l'inclinaison entre la bielle avant 30 et la bielle intermédiaire 34 n'atteint pas l'inclinaison d'arrêt pour éviter que le doigt 58 ne puisse s'échapper de l'ouverture cylindrique 56 du système de verrouillage 40. On assure ainsi que la bielle intermédiaire 34 reste solidaire de la glissière 22 dans la première configuration d'utilisation particulière. Toutefois, il peut être souhaitable, dans la première configuration d'utilisation particulière, que la bielle avant 30 puisse pivoter par rapport à la bielle intermédiaire 34 jusqu'à l'inclinaison d'arrêt pour laquelle le doigt 58 serait susceptible de quitter l'ouverture cylindrique 56 du système de verrouillage 40. Pour éviter ceci, on peut prévoir une butée supplémentaire, constituée par exemple d'un pion coopérant avec la bielle intermédiaire 34, qui maintient solidaires la bielle intermédiaire 34 et la glissière 22 dans la première configuration d'utilisation particulière, le pion étant retiré lorsque le siège 10 est amené dans les deuxième ou troisième configurations d'utilisation particulières, pour permettre le pivotement de la bielle intermédiaire 34. La présente invention présente de nombreux avantages : Premièrement, elle permet d'escamoter un siège dans un logement situé dans le plancher d'un véhicule seulement par des mouvements du siège d'amplitudes limitées. Un tel procédé d'escamotage peut donc facilement être utilisé pour un siège de poids élevé. Deuxièmement, le système d'escamotage est principa- lement constitué de deux groupes de trois bielles, disposés de part et d'autre du siège. Il est donc de conception relativement simple et peut être réalisé à coût réduit. Troisièmement, le système d'escamotage selon l'inven- tion peut également être utilisé pour mettre le siège en forme de tablette ou pour déplacer le siège afin de faciliter l'accès à l'arrière du véhicule. La présente invention permet donc réduire le nombre de pièces mécaniques nécessaires pour réaliser plusieurs fonctions différentes. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, dans l'exemple de réalisation précédemment décrit, la bielle arrière 24 et la bielle intermédiaire 34 sont toutes deux reliées à la glissière 22 au niveau de la liaison pivotante 28. Toutefois, la bielle intermédiaire 34 pourrait être reliée à la glissière 22 au niveau d'une liaison pivotante distincte de la liaison pivotante 28. De plus, si on souhaite affiner certains mouvements du siège, on peut prévoir des bielles supplémentaires
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L'invention concerne un système d'escamotage (5) d'un siège (10) d'un véhicule entre une position d'utilisation et une position escamotée, le système d'escamotage comportant au moins une première bielle (24) reliée de façon pivotante au siège et à un support (22) ; au moins une deuxième bielle (34) reliée de façon pivotante au support ; au moins une troisième bielle (30) reliée de façon pivotante au siège et à la deuxième bielle ; et un moyen (40) adapté à rendre solidaires la deuxième bielle et le support lorsque le siège est en position d'utilisation et à permettre le pivotement de la deuxième bielle par rapport au support lorsque le siège est déplacé vers la position escamotée.
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1. Système d'escamotage (5) d'un siège (10) d'un véhicule entre une position d'utilisation et une position escamotée, le système d'escamotage comportant : pivotante au siège et à la deuxième bielle ; et un moyen (40) adapté à rendre solidaires la deuxième bielle et le support lorsque le siège est en position d'utilisation et à permettre le pivotement de la deuxième bielle par rapport au support lorsque le siège est déplacé vers la position escamotée. 2. Système d'escamotage selon la 1, dans lequel ledit moyen (40) est adapté à rendre solidaires la deuxième bielle (34) et le support (22) lorsque le siège est déplacé de la position d'utilisation à une position intermédiaire entre la position d'utilisation et la position escamotée, et à permettre le pivotement de la deuxième bielle par rapport au support lorsque le siège est déplacé de la position intermédiaire à la position escamotée. 3. Système d'escamotage selon la 1, dans lequel le siège (10) comprend une assise (12) ayant une portion d'assise avant et une portion d'assise arrière selon la direction longitudinale du véhicule, la première bielle (24) étant reliée à la portion d'assise arrière et la troisième bielle (30) étant reliée à la portion d'assise avant. 4. Système d'escamotage selon la 1, dans lequel le support (22) a une forme allongée selon la direction longitudinale du véhicule et comprend des première et seconde extrémités opposées, dans lequel la deuxième bielle (34) comprend des première et seconde extrémités opposées, la première extrémité de la deuxième bielle étant reliée à la au moins une première bielle (24) reliée de façon pivotante au siège et à un support (22) ; (34) reliée de façon au moins une deuxième bielle pivotante au support ; troisième bielle (30) reliée de façon au moins une première extrémité du support (22) au niveau d'une première liaison pivotante (28), la seconde extrémité de la deuxième bielle étant reliée à la troisième bielle (30) au niveau d'une seconde liaison pivotante (36), et dans lequel ledit moyen (40) est adapté à maintenir la seconde extrémité de la deuxième bielle au niveau de la seconde extrémité du support. 5. Système d'escamotage selon la 1, dans lequel le support est une glissière (22) adaptée à se déplacer sur ou dans un rail (20) fixe par rapport au véhicule. 6. Système d'escamotage selon la 1, dans lequel ledit moyen (40) comprend une ouverture (56), la troisième bielle (30) comprenant un doigt (58) susceptible de pénétrer dans l'ouverture ou de sortir de l'ouverture lorsque la troisième bielle a une inclinaison déterminée par rapport à la deuxième bielle (34), l'ouverture étant adaptée à retenir le doigt lorsque l'inclinaison de la troisième bielle par rapport à la deuxième bielle est différente de l'inclinaison déterminée. 7. Siège (10) comportant un système d'escamotage (5) selon l'une quelconque des 1 à 6. 8. Procédé d'escamotage d'un siège (10) d'un véhicule, le véhicule comprenant un plancher et un logement (42) situé dans le plancher, le siège comprenant un dossier (14) relié de façon pivotante à une assise (12), l'assise étant reliée à un support (22), situé au niveau du plancher, par un système d'escamotage (5) selon l'une quelconque des 1 à 6, le procédé comprenant les étapes suivantes : rabattre le dossier contre l'assise ; faire pivoter la première bielle (24) et la troisième bielle (30) par rapport au support (22), la deuxième bielle (34) étant solidaire du support, pour approcher le siège du logement libérer la deuxième bielle du support ; et faire pivoter la première bielle et la deuxième par rapport au support pour faire pénétrer le siège dans le 35 logement. 9. Procédé de mise en forme d'un siège (10) d'un véhicule pour une utilisation comme tablette, le véhicule comprenant un plancher et un logement (42) situé dans le plancher, le siège comprenant un dossier (14) relié de façon pivotante à une assise (12), l'assise étant reliée à un support (22), situé au niveau du plancher, par un système d'escamotage selon l'une quelconque des 1 à 6, le procédé comprenant les étapes suivantes : rabattre le dossier contre l'assise ; faire pivoter la première bielle (24) et la troisième bielle (30) par rapport au support (22), la deuxième bielle (34) étant solidaire du support, pour approcher le siège du logement ; libérer la deuxième bielle du support ; et faire pivoter la première bielle et la deuxième par rapport au support pour faire pénétrer partiellement la deuxième bielle et la troisième bielle dans le logement jusqu'à ce que le dossier soit sensiblement parallèle au plancher. 10. Procédé de déplacement d'un siège (10) d'un véhi- cule, le véhicule comprenant un plancher, le siège comprenant un dossier (14) relié de façon pivotante à une assise (12), l'assise étant reliée à un support (22), situé au niveau du plancher, par un système d'escamotage selon l'une quelconque des 1 à 6, le procédé comprenant les étapes suivantes : rabattre partiellement le dossier contre l'assise ; et faire pivoter la première bielle (24) et la troisième bielle (30) par rapport au support (22), la deuxième bielle (34) étant solidaire du support, pour déplacer le siège vers l'avant du véhicule.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/30,B60N 2/36
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FR2893658
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A1
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CHARNIERE DE PORTE AVEC ARRET DE PORTE INTEGRE
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La présente invention concerne, de façon générale, les dispositifs d'arrêt de porte, notamment dans le domaine automobile. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse à un dispositif d'arrêt de porte qui est intégré à une charnière, par laquelle la porte considérée est articulée sur la carrosserie du véhicule concerné. Les portes qui équipent les véhicules possèdent habituellement des charnières qui permettent leur ouverture selon un angle de l'ordre de 90 , ce qui ne permet pas de rabattre la porte contre un flanc de la carrosserie du véhicule. Dans la très grande majorité des cas, les charnières de portes pour lesquelles il est souhaité un angle plus important sont alors visibles de l'extérieur. De telles portes sont habituellement équipées d'un dispositif d'arrêt de porte, qui permet de les immobiliser ou de les indexer dans au moins une position d'ouverture intermédiaire, par exemple une position d'ouverture à 90 dans laquelle la porte se situe perpendiculairement au flanc de la carrosserie du véhicule. En règle générale, les dispositifs d'arrêt de porte sont des mécanismes indépendants des charnières de la porte. On connaît cependant des véhicules dans lesquels un dispositif d'arrêt de porte est intégré à une charnière d'articulation de la porte considérée. En l'état actuel de la technique, il n'existe pas de charnière de porte de véhicule, qui soit invisible du moins en position fermée et qui, de plus, incorpore un dispositif d'arrêt de porte déverrouillable . Le but de la présente invention est donc de fournir une charnière de porte, incorporant un dispositif d'arrêt de porte approprié pour ce genre de porte, et rendue invisible de l'extérieur lorsque la porte est fermée, cette charnière permettant une ouverture plus importante à la demande. A cet effet, l'invention a essentiellement pour objet une et autorisant une grande ouverture, typiquement selon un angle supérieur à 90 , la charnière comprenant un charnon fixe prévu pour être fixé sur une carrosserie de véhicule, un charnon mobile prévu pour être solidarisé avec la porte, et un axe de charnière qui relie de façon articulée le charnon mobile au charnon fixe, en définissant un axe d'articulation, la charnière étant essentiellement caractérisée en ce que, pour constituer un dispositif d'arrêt de la porte dans au moins une position d'ouverture intermédiaire : - le charnon fixe ou mobile possède un alésage de guidage d'axe parallèle à l'axe d'articulation, et situé à distance réduite de ce dernier, alésage de guidage dans lequel est monté un élément mobile escamotable sollicité par un ressort, - l'autre charnon, mobile ou fixe selon le cas, porte au moins un élément saillant prévu pour coopérer avec une partie de l'élément mobile escamotable ou avec l'élément saillant. - une butée solidaire de l'un des charnons est montée mobile dans une position angulaire différente de celle de l'élément saillant, la butée mobile étant sollicitée par un ressort et comportant un moyen de commande pour son déplacement à l'encontre de l'action du ressort, cette butée mobile étant prévue pour coopérer également avec l'élément mobile escamotable ou avec l'élément saillant. De préférence, l'élément mobile escamotable possède une forme conjuguée, coopérant avec l'élément saillant du charnon mobile, et une partie qui en liaison avec la butée mobile va positionner l'élément saillant dans une position définie. Ainsi, lors de l'ouverture de la porte, l'élément saillant pivote, avec le charnon mobile, autour de l'axe d'articulation de la charnière, et entre en contact , à un moment donné, avec la forme conjuguée de l'élément mobile escamotable , qu'il repousse, à l'encontre de l'action du ressort associé. Une fois passé ce "point dur", l'élément mobile escamotable est repoussé par son ressort, et les trois éléments (élément mobile escamotable, élément saillant et butée) se retrouvent retenus entre eux, l'un des éléments se trouvant bloqué angulairement entre les deux autres. Le charnon mobile qui est pourvu de l'élément saillant, donc la porte elle-même, se trouvent alors arrêtés dans une position d'ouverture intermédiaire. Cette position d'ouverture intermédiaire, définie par le dispositif d'arrêt de porte intégré à la charnière, est notamment une position dans laquelle la porte est ouverte à 90 . Quant à la butée mobile, celle-ci possède, de préférence, une face de blocage, de préférence sensiblement plane et parallèle à l'axe d'articulation de la charnière, cette face de blocage étant tournée vers l'élément saillant, tandis que sur la face opposée de la butée mobile, est aménagée une forme conjuguée telle que rampe d'effacement qui permet l'escamotage de la butée mobile, ladite butée mobile étant immobilisée en rotation relativement au charnon qui la supporte. A cette butée mobile est avantageusement associé un élément de commande de type manuel, agissant à l'encontre de l'action du ressort. Plus particulièrement, la butée mobile peut être prolongée par une tige qui porte directement un moyen de commande de type manuel, accessible, notamment en forme de bouton. En variante, le moyen de commande manuel est situé à distance de la charnière, et relié mécaniquement à la butée mobile. Ainsi, en position d'ouverture intermédiaire par exemple à 90 , l'élément saillant est immobilisé par la face de blocage de la butée mobile. Partant de cette position, la porte peut être refermée sans action particulière, l'élément saillant repoussant alors l'élément mobile escamotable grâce à la forme conjuguée. Par contre, pour ouvrir plus largement la porte, l'utilisateur doit actionner le moyen de commande manuel afin d'escamoter la butée mobile à l'encontre de l'action de son ressort, ce qui permet au charnon mobile de continuer sa rotation au-delà de la position d'ouverture intermédiaire, et jusqu'à la butée finale de la porte. A partir de la position d'ouverture complète de la porte, la fermeture de celle-ci se fait sans action particulière, par rotation inverse du charnon mobile, la forme conjuguée (rampe d'effacement) aménagée sur la butée mobile permettant le passage de la position d'ouverture intermédiaire en direction de la position de fermeture. Dans l'ensemble, il est ainsi réalisé une charnière compacte, incorporant un dispositif d'arrêt en position intermédiaire, cette charnière étant entièrement dissimulée et invisible de l'extérieur du moins lorsque la porte concernée est fermée. La conception d'ensemble de la charnière est simple et adaptée aux exigences de fabrication et d'utilisation : - La butée mobile peut prendre des positions relatives variées en fonction de l'accessibilité au déverrouillage. - Une simple section de forme carrée ou rectangulaire, pour la butée mobile, assure son immobilisation en rotation relativement au charnon mobile, pour le positionnement de ses faces. -L'élément mobile escamotable peut posséder des configurations variables. -Des formes adaptées, sur les différents composants de la charnière, permettent l'écoulement de la cataphorèse. - Cette charnière est particulièrement robuste, et notamment résistante aux efforts, tels que ceux résultant d'un coup de vent, en position d'ouverture intermédiaire. -De plus, en ce qui concerne le fonctionnement de la charnière, la 5 maîtrise des couples notamment au passage de la position d'ouverture intermédiaire est aisément obtenue, par la forme de l'élément mobile escamotable (en particulier par conjugaison des formes au regard de l'élément saillant) et par le tarage du ressort qui sollicite cet élément. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la 10 description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cette charnière de porte avec arrêt de porte intégré : Figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une charnière conforme à la présente invention ; 15 Figure 2 est une vue en perspective de la charnière de figure 1 à l'état assemblé, en position "porte fermée" ; Figure 3 est une vue en perspective similaire à la figure 2, illustrant la position d'ouverture intermédiaire ; Figure 4 est une vue en perspective similaire aux deux 20 précédentes, illustrant la position d'ouverture complète ; Figure 5 est une vue partielle en plan par dessus d'une porte de véhicule équipée d'une charnière selon l'invention, en position de fermeture ; Figure 6 est une vue similaire à la figure 5, mais correspondant à la position d'ouverture complète. 25 La charnière représentée au dessin, désignée dans son ensemble par le repère 1, sert à l'articulation d'une porte 2, indiquée schématiquement aux figures 5 et 6, sur une carrosserie 3 d'un véhicule automobile, partiellement représentée. La porte 2 est déplaçable entre une position de fermeture (figure 5) et une position d'ouverture complète, par exemple ouverte à 180 30 (figure 6) en passant par des positions intermédiaires, telles que la position ouverte à 90 . La charnière 1 est conçue pour l'articulation de la porte 2 entre les positions "porte fermée" (figure 5) et "porte ouverte" (figure 6), et pour l'indexage de cette porte 2 dans la position d'ouverture intermédiaire montrée 35 sur la figure 3 (pour ce qui concerne les éléments de la charnière). La charnière 1 comprend un charnon fixe 4, prévu pour être fixé sur la carrosserie 3 par une embase 5. Cette charnière 1 comprend aussi un charnon mobile 7, prévu pour être solidarisé avec la porte 2 par une embase 8. Les deux charnons, respectivement fixe 4 et mobile 7, sont reliés de façon articulée par un axe de charnière 10, sensiblement vertical. L'axe de charnière 10 définit un axe géométrique d'articulation, qui est désigné par A. Les composants décrits ci-après constituent le dispositif d'arrêt de porte, intégré à la charnière 1. Ces composants comprennent, sur le charnon fixe 4, un élément mobile escamotable 17 monté dans un alésage de guidage 18 du charnon fixe 4, suivant un axe B parallèle à l'axe d'articulation A, et éloigné de cet axe d'articulation A d'une certaine distance d. L'élément mobile escamotable 17 est sollicité par un ressort 19, associé à l'alésage de guidage 18. Plus particulièrement, dans l'exemple illustré ou dessin, l'élément mobile escamotable 17 est constitué par une came rotative, montée tournante, par un axe 16 introduit dans l'alésage 18 du charnon fixe 4. Le ressort 19, sollicitant en rotation l'élément mobile escamotable 17 conformé en came, est un ressort de torsion monté entre le charnon fixe 4 et ledit élément mobile escamotable 17. Cet élément mobile escamotable présente, sur sa face active, au moins une encoche ou un cran arrondi définissant une position d'arrêt intermédiaire. Les composants du dispositif d'arrêt de porte comprennent, sur le charnon mobile 7, un élément saillant 21 monté de tel sorte à venir en contact avec l'élément mobile escamotable 17. La zone de l'élément mobile escamotable 17, qui coopère avec l'élément saillant 21, présente une géométrie conjuguée permettant l'escamotage. Plus particulièrement, dans l'exemple illustré ou dessin, l'élément saillant 21 est constitué par un galet monté tournant sur un doigt 22 parallèle à l'axe d'articulation A, et lié au charnon mobile 7. Ce galet est prévu pour coopérer avec l'élément mobile escamotable 17 conformé en came, et plus particulièrement pour s'engager dans l'encoche (ou l'une des encoches) de cette came. Enfin, sur l'un des charnons, ici le charnon fixe 4, lesdits composants comprennent encore une butée mobile 23, qui est montée coulissante dans une partie en forme de douille 24 du charnon 4, suivant un axe C parallèle à l'axe d'articulation A, et éloigné de cet axe d'articulation A d'une certaine distance D, du même ordre que la distance d entre les axes A et B. La butée mobile 23 est sollicitée vers l'extérieur par un ressort 25, également monté dans la partie en forme de douille 24. Une tige 27, qui prolonge la butée mobile 23, traverse l'extrémité de la douille 24 et comporte à son extrémité un petit bouton de commande 28, ici de forme annulaire. La butée mobile 23 possède une section horizontale carrée ou rectangulaire, évitant sa rotation relativement au charnon fixe 4, de sorte qu'elle possède un unique degré de liberté (translation suivant l'axe C) relativement au charnon la recevant. Cette butée mobile 23 possède une face latérale de blocage 29, sensiblement plane et parallèle aux axes A, B et C, donc verticale, qui est tournée (dans le sens circonférentiel) vers l'élément saillant 21. Sur la face opposée de la butée mobile 23, est aménagée une rampe d'effacement 30. Le fonctionnement de la charnière 1, précédemment décrite, s'établit comme suit : Il est supposé, au départ, que la porte 2 est fermée (voir les figures 2 et 5). Dans cette position, la charnière 1 est rendue entièrement invisible, car elle est dissimulée par la porte 2 et par la carrosserie 3. L'embase 5 du charnon fixe 4 et l'embase 8 du charnon mobile 7 sont alors sensiblement parallèles. Les positions relatives de l'axe d'articulation A, de l'axe B de l'élément mobile escamotable 17, de l'axe C de la butée mobile 23 et de l'élément saillant 21 sont bien visibles sur ces figures 2 et 5, la position relative de ces trois éléments étant dépendante de l'architecture retenue. Lors de l'ouverture de la porte 2, à l'approche d'une position d'ouverture intermédiaire à 90 , l'élément saillant 21 qui pivote (avec le charnon mobile 7) autour de l'axe d'articulation A rentre en contact avec l'élément mobile escamotable 17, qui se rétracte alors grâce à la torsion du ressort 19. Une fois passé ce "point dur", l'élément mobile escamotable 17 revient à sa position initiale sous l'effet du ressort 19, et les trois éléments se retrouvent retenus entre eux, l'un des éléments se trouvant bloqué angulairement entre les deux autres. L'élément mobile escamotable 17 peut se trouver retenu entre l'élément saillant 21 d'une part, et la face de blocage 29 de la butée mobile 23 d'autre part, en venant en butée franche sur cette face de blocage 29, ou bien l'élément saillant 21 est retenu entre l'élément mobile escamotable et la face de blocage 29 de la butée mobile 23. La porte 2 est ainsi indexée dans une position d'ouverture à 90 , comme l'illustre la figure 3. Partant de la position d'ouverture à 90 , la porte 2 peut être refermée, par un mouvement de pivotement inverse de celui précédemment décrit, en repassant le "point dur" réalisé par l'élément mobile escamotable 17. Toujours à partir de la position d'ouverture à 90 (figure 3), la porte 2 peut aussi être ouverte plus largement. A cet effet, l'utilisateur saisit manuellement le bouton de commande 28, et il tire la butée mobile 23, à l'encontre de l'action de ressort 25 qui se comprime. La butée 23 se trouve ainsi escamotée, et la porte 2 peut être pivotée au-delà de sa position d'ouverture à 90 , jusqu'à venir en butée d'ouverture maximale. Comme l'illustrent les figures 4 et 6, la porte 2 peut être ainsi amenée par exemple dans une position d'ouverture complète proche de 180 , position qui peut être définie par une butée réalisée sur l'une ou l'autre des deux charnières par laquelle la porte 2 est articulée sur la carrosserie 3. Dans cette position d'ouverture complète, le charnon fixe 4 présente avantageusement un dégagement 31 permettant à la partie extrême de la porte 2 située à l'opposé de l'ouverture de venir se loger. Pour refermer la porte battante 2, à partir de sa position d'ouverture complète à 180 (figure 6), il suffit de la faire pivoter en sens inverse. Grâce à la rampe d'effacement 30 aménagée sur la butée mobile 23, et coopérant avec l'élément saillant 21 ou l'élément mobile escamotable 17 suivant l'architecture adoptée, le passage de la position intermédiaire à 90 s'effectue sans difficulté, et sans intervention particulière, au cours du mouvement de fermeture de la porte 2. Comme il va de soi, l'invention ne se limite pas à la seule forme d'exécution de cette charnière de porte avec arrêt de porte intégré qui a été décrite ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. C'est ainsi, notamment, que l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention : - en modifiant les formes de détail des composants de la charnière et du dispositif d'arrêt de porte intégré à celle-ci ; - en changeant la position relative des trois éléments sur les charnons, par exemple en disposant la butée mobile perpendiculairement à 35 l'axe A d'articulation ; - en ayant recours à tous moyens équivalents de ceux décrits et illustrés, par exemple en remplaçant l'élément saillant par un galet fixe et non tournant ; - dans le même ordre d'idées, en remplaçant le bouton de commande de la butée mobile par un organe d'une autre forme, tel qu'une palette, par un câble pour une commande à distance, ou encore par un actionneur motorisé ; - en disposant cette charnière avec arrêt de porte intégré soit en position de charnière supérieure, soit en position de charnière inférieure de la 10 porte concernée ; - en destinant cette charnière non seulement à une porte, mais encore à tous autres ouvrants de véhicules, voire même à des portes ou portails utilisés dans des domaines autres que l'automobile ; - en agençant le dispositif d'arrêt de telle sorte qu'il intervienne 15 dans une position d'ouverture intermédiaire autre qu'à un angle de 90 , ou bien en appliquant l'invention à une porte dont l'ouverture complète est à un angle autre que 180 , par exemple un angle de 270 ; - en réalisant cette charnière avec deux ou plusieurs positions d'ouverture intermédiaires, toutes indexées grâce au dispositif d'arrêt de porte. 20
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La charnière (1) comprend un charnon fixe (4) fixé sur la carrosserie (3) d'un véhicule, un charnon mobile (7) solidarisé avec la porte et un axe de charnière (10). Elle intègre un dispositif d'arrêt de la porte dans une position d'ouverture intermédiaire, par exemple à 90 degree . Le dispositif d'arrêt comprend : sur le charnon fixe (4), un élément mobile escamotable (17) sollicité par un ressort (19) ; sur le charnon mobile (7), un élément saillant (21), coopérant avec le l'élément mobile (17) ; également sur le charnon fixe (4), une butée mobile (23) sollicitée par un ressort (25) et comportant un moyen de commande (28), laquelle coopère également avec l'élément mobile (17). Cette charnière (1) est invisible en position de fermeture.Application aux portes des véhicules automobiles.
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1- Charnière de porte avec arrêt de porte intégré et autorisant une grande ouverture, typiquement selon un angle supérieur à 90 , pour ouvrant de véhicule automobile, la charnière (1) comprenant un charnon fixe (4) prévu pour être fixé sur la carrosserie (3) du véhicule, un charnon mobile (7) prévu pour être solidarisé avec la porte (2), et un axe de charnière (10) qui relie de façon articulée le charnon mobile (7) au charnon fixe (4), en définissant un axe d'articulation (A), caractérisée en ce que , pour constituer un dispositif d'arrêt de la porte dans au moins une position d'ouverture intermédiaire : - le charnon fixe ou mobile (4 ou 7) possède un alésage de guidage (18) d'axe (B) parallèle à l'axe d'articulation (A) et situé à distance réduite (d) de ce dernier, alésage de guidage (18) dans lequel est monté un élément mobile escamotable (17) sollicité par un ressort (19), - le charnon mobile ou fixe (4 ou 7) porte au moins un élément saillant (21) prévu pour coopérer avec une partie (17) de l'élément mobile escamotable (17), - l'un des charnons (4 ou 7) comporte une butée (23) montée mobile dans une position angulaire différente de celle de l'élément saillant (21) , la butée mobile (23) étant sollicitée par un ressort (25) et comportant un moyen de commande (28) pour son déplacement à l'encontre de l'action du ressort (25), cette butée mobile (23) étant prévue pour coopérer également avec l'élément mobile escamotable (17) ou avec l'élément saillant (21). 2. Charnière de porte avec arrêt de porte intégré selon la 1 , caractérisée en ce que la butée mobile (23) possède une face de blocage (29) de préférence sensiblement plane et parallèle à l'axe d'articulation (A) de la charnière (1), cette face de blocage (29) étant tournée vers l'élément saillant (21), tandis que sur la face opposée de la butée mobile (23) est aménagée une rampe d'effacement (30), ladite butée mobile (23) étant immobilisée en rotation relativement au charnon (4 ou 7) qui la supporte. 3. Charnière de porte avec arrêt de porte intégré selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que la butée mobile (23) est prolongée par une tige (27) qui porte un moyen de commande de type manuel, accessible, notamment en forme de bouton (28), ou en ce que cette butéemobile (13) est reliée mécaniquement à un moyen de commande manuel situé à distance de la charnière (1). 4- Charnière de porte avec arrêt de porte intégré selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément mobile escamotable (17) est constitué par une came rotative, sollicitée en rotation par un ressort (19). 5- Charnière de porte avec arrêt de porte intégré selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que le charnon fixe (4) comporte un dégagement (31) prévu pour loger, en position d'ouverture complète, la partie extrême de la porte (2) située à l'opposé de l'ouverture.
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E,B
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E05,B60
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E05D,B60J
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E05D 11,B60J 5,E05D 5
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E05D 11/10,B60J 5/00,E05D 5/02,E05D 11/06
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FR2889704
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A1
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PARTICULES MINERALES DE SURFACE MODIFIEE PAR DES COMPOSES PORTEURS DE FONCTIONS XANTHATE ET SILANE.
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[SiI]-A-B-S II OR (I) La présente invention a trait à des particules minérales de surface modifiée, utiles notamment pour une incorporation au sein de matrices polymères, par exemple dans des matrices thermoplastiques. De façon générale, on connaît actuellement de nombreuses charges, adaptées en particulier pour une incorporation au sein de matrices polymères. Parmi ces charges, on peut notamment citer les noirs de carbone, ou bien des particules minérales, éventuellement de surface modifiée, telles que, par exemple, des oxydes minéraux modifiés chimiquement par des agents hydrophobes. io Dans le domaine des matériaux polymères, il est connu que, compte tenu de la différence de nature entre les charges de type particules minérales (par exemple utilisées à des fins de coloration), inorganiques et généralement hydrophiles, et le polymère, organique et généralement hydrophobe, l'incorporation de telles charges dans une formulation polymère peut s'effectuer is de façon peu efficace, et conduire, dans le cas général, à une dispersion peu satisfaisante de la charge minérale dans la composition polymère, ce qui ne permet pas de bénéficier des avantages de cette charge. Dans ce cadre, il a notamment été proposé de modifier des charges inorganiques, par exemple par des organosilanes, comme décrit par exemple 20 dans EP 251 176 ou US 4,985,477. Un but de la présente invention est de fournir de nouvelles particules minérales compatibles avec des compositions polymères organiques, notamment pour des semelles de chaussures, ou plus généralement avec des milieux hydrophobes. A cet effet, la présente invention a pour objet des particules minérales, dont la surface est modifiée par greffage d'un composé particulier, à savoir un composé porteur d'une part d'un groupement silane terminal susceptible de réagir avec la surface des particules pour former une liaison covalente, et d'autre part d'un groupement xanthate terminal. Plus précisément, l'invention fournit des particules minérales de surface modifiée par greffage d'un composé répondant à la formule (I) ci-dessous: S [Sil] A B S II OR dans laquelle: [Sil] désigne un groupement silane susceptible de réagir avec la surface des particules pour former une liaison covalente; A désigne un radical hydrocarboné divalent, de préférence une chaîne alkylène, alcénylène ou alcynylène; - B représente un groupement hydrocarboné divalent porteur de io groupements assurant la stabilisation du radical [Sil]-A-BÉ ; et R désigne une chaîne hydrocarbonée contenant éventuellement un hétéroatome (cette chaîne hydrocarbonée étant de préférence un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, aralkyle ou alkylaryle, éventuellement interrompu par un ou deux hétéroatomes, notamment is un atome d'oxygène ou de soufre) ; ou bien un cycle carboné ou un hétérocycle, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique. Les particules minérales modifiées par les composés de formule (I) cidessus présentent une bonne affinité vis-à-vis de la plupart des polymères, notamment les polymères porteurs de groupements insaturés. Sans vouloir être lié à une théorie particulière, ceci semble dû au moins en partie à la présence du groupement xanthate sur les composés de formule (I). Le greffage des composés de formule (I) sur des particules minérales s'effectue au niveau de la fonction silane, laissant la fonction xanthate terminale du composé (I) disponible sur la surface des particules. En d'autres termes, le greffage du composé (I) sur les particules conduit à une fonctionnalisation de la surface de ces particules par des fonctions xanthate, ce qui modifie leurs propriétés de surface. Par ailleurs, comme cela sera explicité plus loin dans la présente description, la présence spécifique de groupements xanthate à la surface des (I) particules peut être utilisée pour greffer des chaînes polymères de natures diverses sur la surface des particules, et ce généralement en contrôlant la longueur et l'architecture de ces chaînes. Cette possibilité de greffage permet d'accéder à des particules de surface modifiées par une couche polymère dont la nature peut être choisie identique ou compatible avec le polymère dans lequel les particules peuvent être destinées à être introduites. Cette voie d'accès permet d'obtenir des particules minérales modifiées utiles pour une incorporation dans des matrices polymères et des milieux solvants. Au sens où elle est employée dans la présente description, l'expression io "particules minérales" désigne des particules comprenant un matériau minéral susceptible de réagir avec un groupement silane de façon à former une liaison covalente. De préférence, ces particules minérales sont à base d'un oxyde métallique, choisi avantageusement parmi la silice, l'oxyde de titane l'oxyde de zirconium, et/ou les oxydes de terres rares comme l'oxyde de cérium, et elles is sont avantageusement constituées pour au moins 50% en masse, et le plus souvent pour au moins 70% en masse (généralement pour au moins 80% en masse) d'un tel oxyde minéral. Les particules minérales de l'invention comprennent de préférence au moins un des oxydes en surface, et elles sont avantageusement essentiellement constituées d'un ou plusieurs de ces oxydes (à savoir pour au moins 90%, voire pour au moins 95% en masse, par exemple pour au moins 99% en masse). Selon un mode de réalisation particulier, les particules minérales utilisées sont des particules de silice, et notamment des particules de silice de précipitation. On peut aussi utiliser des particules d'oxyde de titane TiO2, d'oxyde de zirconium ZrO2, ou bien encore d'oxyde de cérium CeO2. Le terme "particule", tel qu'utilisé ici, se réfère à un matériau sous une forme dispersée (poudre ou dispersion, notamment) aussi bien que sous une forme dispersible (par exemple des particules sous forme d'agglomérat, ou de poudre condensée...). Les particules de la présente invention ont avantageusement, à l'état dispersé, des dimensions de l'ordre de 3 à 1000 nm, ces dimensions étant généralement d'au plus 500 nm, par exemple entre 5 et 500 nm, notamment entre 6 et 300 nm, et typiquement entre 8 et 200 nm. Quelle que soit la nature exacte des particules utilisées, le groupe [Sil] qui est présent sur les composés de formule (I) est un groupe silane susceptible de réagir avec la surface des particules pour former une liaison covalente. A cet effet, le groupement [Sil] est avantageusement un groupement lié au groupement A par une liaison i-A et où le silicium est avantageusement porteur d'un groupement alcoxysilane, et de préférence de deux groupements alcoxysilanes. Avantageusement, dans la formule (I), le radical [Sil] répond à la formule suivante: (Ra0)(Rb0)(R O)Si- io où chacun des groupes Ra, Rb et Rc (identiques ou différents, le plus souvent identiques) désigne un groupe alkyle, comprenant de préférence entre 1 et 4 atomes de carbone, chacun de ORa, ORb et OR représentant typiquement un groupe éthoxy (CH3O- ) ou méthoxy (C2H5O-). Les composés sont par ailleurs spécifiquement porteurs d'un groupement 15 xanthate de formule S S H I OR où R a la signification précitée. Lorsque R désigne un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, ou acyle, aralkyle ou alkylaryle ce groupe peut être linéaire ou ramifié, substitué ou non substitué, et éventuellement cyclisé en tout ou partie. Lorsqu'il s'agit d'un cycle carboné ou d'un hétérocycle, ce cycle peut être saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique. Le plus souvent, le groupement R présent sur la fonction xanthate des composés (I) contient de 1 à 4 atomes de carbone. Avantageusement, il s'agit d'un groupe alkyle, notamment un groupe méthyle ou éthyle, typiquement un groupe éthyle. Ainsi, selon un mode de réalisation particulier, les composés de formule (I) sont porteur d'un radical xanthate terminal de formule SC(=S)-OAlk, où Alk désigne un alkyle, de préférence un alkyle en C1-C4, typiquement un radical éthyl -C2H5 ou méthyle -CH3. Les composés (I) porteurs d'un radical SC(=S)-OAlk du type ci-dessus se révèlent particulièrement intéressants, dans la mesure où ils sont très faciles à synthétiser. De façon surprenante, alors que les groupes xanthate SC(=S)-OAlk sont généralement connus comme relativement peu réactifs, les inventeurs ont maintenant mis en évidence que les composés de formule (I) porteurs de telles fonctions xanthates terminales se révèlent en fait tout à fait adaptées dans le cadre de la présente invention. Par conséquent, la mise en oeuvre de composés porteurs de xanthates plus réactifs n'est pas requise selon l'invention, même si elle n'est pas exclue. Ainsi, il s'avère qu'on peut réaliser l'invention sans avoir à io utiliser des fonctions xanthates porteuses de groupements R électroattracteurs (telles que des xanthates fluorés par exemple) qui sont plus difficiles à synthétiser. Cette possibilité constitue un des avantages de la présente invention. Dans la formule (I), les différents groupements présents ont avantageusement les significations données ci-après. Le radical divalent A comprend avantageusement de 1 à 10, par exemple de 2 à 5 atomes de carbone. Ce groupement est une chaîne hydrocarbonée, généralement linéaire et non substituée. Selon un mode de réalisation particulier, cette chaîne peut être interrompue par un hétéroatome, par exemple un soufre divalent, un oxygène divalent ou bien encore une fonction amine, mais tel n'est généralement pas le cas. Avantageusement, le radical divalent A est une chaîne alkylène, alcénylène ou alcynylène, plus préférentiellement une chaîne alkylène, cette chaîne comprenant de préférence de 2 à 5 atomes de carbone. Selon un mode de réalisation particulier, le radical divalent A est un groupement alkylène -(CH2)n- , où n est de préférence un entier de 1 à 5, par exemple 2, 3 ou 4. Selon une variante intéressante, le groupement R3 est un groupe -(CH2)2, ou bien un groupement -(CH2)4-. Le radical B est quant à lui, le plus souvent: - un radical hydrocarboné divalent aromatique et/ou stériquement encombré ; et/ou - un radical hydrocarboné divalent électroattracteur porteur d'un ou plusieurs groupements électroattracteurs, de préférence en R du soufre auquel est relié le groupe B. Ainsi, selon une première variante très intéressante, le groupe B des 5 composés de formule (I) est un groupement de formule: Ar-CHR1-, où : - Ar représente un groupement aryle, par exemple un groupement benzyle ou biphényle, ce groupement étant typiquement un radical divalent de io formule: et - R' désigne un atome d'hydrogène ou bien un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy ou alcoxycarbonyle, comportant avantageusement de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple de 1 à 5 atomes de carbone, ou bien encore un groupement cyano CN. Avantageusement, RI est un atome d'hydrogène, ou bien un groupe alkyle comprenant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone (par exemple un méthyle ou un éthyle). Selon un autre mode intéressant, il s'agit d'un groupe phényle, acyloxy, alcoxycarbonyle, ou cyano. Dans ce cadre, le composé de formule (I) a avantageusement la formule (la) ci-dessous: RaO S \ RbO Si A Ar S I I OR / RO R dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, R , Ar, R' et R ont les significations données précédemment, et où R' désigne avantageusement un hydrogène ou un groupe alkyle comprenant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, typiquement un méthyle. Selon un autre mode de réalisation intéressant, RI est un groupe phényle, acyloxy, ou alcoxycarbonyle. Les composés de formule (la) précités constituent un autre objet particulier de l'invention. Dans une autre variante de la formule (I), le groupe B comprend un groupement électroattracteur en [3 du soufre auquel est relié le groupe B. Ce groupe électroattracteur est typiquement une fonction carbonyle (par exemple une cétone, amide, ester) ou cyano. Selon cette seconde variante, le groupe (B) de la formule (I) est io avantageusement un radical divalent de formule: O où : - Z désigne un atome d'oxygène, un atome de soufre, ou bien un groupe amine N-R2, où R2 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement hydrocarboné, éventuellement substitué, de préférence un groupe alkyle, typiquement un groupe alkyle ayant de 1 à 4 atomes de carbone, par exemple un méthyle ou un éthyle;et - R' désigne un atome d'hydrogène ou bien un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy ou alcoxycarbonyle, comportant avantageusement de 1 à 10 atomes de carbone, par exemple de 1 à 5 atomes de carbone. Avantageusement, R' est un atome d'hydrogène, ou bien un groupe alkyle comprenant de préférence de 1 à 4 atomes de carbone (par exemple un méthyle ou un éthyle). Selon un autre mode intéressant, R' est d'un groupe phényle, acyloxy, alcoxycarbonyle, ou cyano. Dans ce cadre, le composé de formule (I) répond avantageusement à la formule (lb) suivante: 8 O RaO S Rbp Si A Z S II OR / RcO dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, R , Z, R' et R ont les significations précitées, avec RI désignant avantageusement un hydrogène ou un groupe alkyle comprenant de préférence de 1 à 4 atomes, typiquement un méthyle. Selon un autre mode intéressant, R' est d'un groupe phényle, acyloxy, alcoxycarbonyle, ou cyano. Les composés de formule (lb) où Z désigne un atome d'oxygène ou un atome de soufre constituent un autre objet de l'invention. Selon un mode de réalisation particulier, les composés de formule (lb) io précités répondent à la formule (Ib1) suivante: O RaO S RbO Si A N S (I OR / 1 RO R2 R dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, Z, R', R2 et R ont les significations précitées. Quelle que soit leur structure exacte, les composés de formule (I) utiles is selon l'invention peuvent typiquement être préparés selon un procédé (dit ci-après procédé P ), qui comprend une étape dans laquelle on effectue l'addition d'anions xanthates ayant la formule (II) suivante: ROCS2" (II) où R a les significations précitées, sur un composé ayant la formule (Ill) suivante: [Sil]-A-B-X (Ill) (Ib1) où : - [Sil], A et B ont les significations précitées; et - X désigne un atome d'halogène, de préférence Cl, Br ou I. Ce procédé P est de préférence conduit dans un milieu capable de solubiliser à la fois les anions xanthates (II) et le composé de formule (III). Un solvant bien adapté à cet effet est l'acétone, mais on peut également utiliser d'autres solvants, tels qu'un alcool (l'éthanol ou le méthanol par exemple), l'acétonitrile, ou bien encore un mélange de ces solvants. Les anions xanthates (II) sont généralement introduits sous la forme d'un sel de xanthate de formule Cm+ ; m(ROCS2) , où Cm+ est un cation, de préférence io un cation métallique, et où m représente la valence du cation. De préférence, les ions xanthates sont mis en oeuvre sous la forme d'un sel alcalin ou alcalino-terreux, avantageusement sous la forme d'un sel de potassium ou bien encore de sodium. En outre, notamment pour ne pas altérer la fonction silane [Sil] il est le plus is souvent préférable de conduire le procédé P en l'absence d'eau et sous atmosphère inerte. D'autre part, il peut être avantageux de conduire ce procédé à l'abri de la lumière. Dans le procédé P , à l'issue de la réaction des composés (II) et (Ill), on obtient généralement le composé de formule (I) recherché dans un milieu comprenant en outre des sous-produits de réaction, notamment des sels d'anions halogénures X- issus de la réaction du composé (IV) sur les anions xanthates, typiquement un sel CXm lorsque les anions xanthate sont utilisés sous la forme d'un sel d'un cation Cm+ II est alors en général souhaitable de séparer le composé (I) du milieu réactionnel et des sels formés. A cet effet, on peut avantageusement réaliser une précipitation sélective des sels d'halogénure, notamment en ajoutant dans le milieu un solvant du composant (I) qui ne solubilise pas les sels d'halogénure formé, comme par exemple le dichlorométhane, un éther (l'éther diéthylique notamment), le pentane, l'hexane, le toluène, le cyclohexane, le methylcyclohexane ou un mélange de deux ou plus de ces solvants. Le composé i0 (I) se retrouve ainsi purifié en milieu solvant, et il peut alors être récupéré par distillation ou par évaporation sélective du solvant. De façon plus spécifique, le procédé P peut être utilisé pour la préparation des composés de formule (la). Dans ce cas, le procédé P comprend l'addition d'anions xanthates ayant la formule (Ila) suivante: RO-CS2 (Ila) où R est tel que défini précédemment, sur un composé ayant la formule (Illa) suivante: (RaO)(RbO)(RcO)Si-A-Ar-CHR1-X (Illa) io où : Ra, Rb, Rc; A, Ar et RI ont les significations données précédemment; et X désigne un atome d'halogène, de préférence Cl, Br ou I. Le procédé (P ) peut également être mis à profit pour la préparation des composés de formule (lb). Dans ce cadre, le procédé a généralement lieu en deux étapes, et il comprend avantageusement les étapes successives suivantes: (a) on fait réagir un silane ayant la formule (lVb) suivante: (RaO)(RbO) (R O)Si-A-ZH (lVb) où Ra, Rb, R ; A, et Z sont tels que définis précédemment, avec un composé ayant la formule (Vb) ci-dessous où : - West tel que défini précédemment; et - X et X', identiques ou différents, désignent chacun un atome d'halogène, de préférence CI, Brou I, X' R' (Vb) ce par quoi on forme un composé de formule (Illb) suivante: (RaO)(RbO) (RcO)Si-A-Ar-CHRl-X (Illb) puis (b) on effectue l'addition d'anions xanthates ayant la formule (Ilb) suivante: 5 RO-CS2" (Ilb) où R est tel que défini précédemment, sur le composé de formule (Illb), ce par quoi on obtient le composé de formule (lb) recherché. Selon cette variante, le procédé comprend une étape (a) de préparation du io composé (Illb), préalablement à la réaction avec les anions xanthates (étape (b)). Cette étape (a) est avantageusement conduite en présence d'une base, généralement une base non nucléophile organique telle que la triéthylamine, la diméthylaniline, l'éthyldiisopropylamine, la Nméthylmorpholine, ou inorganique telle que le carbonate de potassium. Par ailleurs, l'étape (a) est avantageusement conduite en absence d'eau, et ce notamment pour éviter l'hydrolyse du silane. A cet effet, la réaction est de préférence conduite sous atmosphère sèche. L'étape (a) est en général mise en ceuvre dans un solvant, de préférence anhydre, avantageusement choisi parmi le dichlorométhane, les alcools (éthanol par exemple), l'acétone, l'acétonitrile, les éthers et les mélanges de ces composés. Typiquement, l'étape (A) est conduite dans le dichlorométhane. De préférence, l'étape (a) est conduite à une température comprise entre 0 et 30 C, typiquement à une température de l'ordre de 10 C. Les silanes de formule (lVb) qui sont utilisés dans l'étape (a) sont des 25 composés bien connus de l'état de la technique, de même que leur procédé de préparation. A titre de composés de formule (IVb), on peut notamment utiliser des silanes commerciaux commercialisés par exemple par la société Fluorochem. Selon un autre aspect spécifique, la présente invention a pour objet un procédé (dit ci-après procédé P) permettant la préparation de particules minérales de surface modifiée par greffage des composés de formule (I). De façon générale, ce procédé P comprend une étape où on met en 5 contact les particules minérales avec le composé de formule (I), ce par quoi on forme des liaisons covalentes entre le groupement silane du composé de formule (I) et la surface des particules minérales. Les travaux des inventeurs ont permis de mettre en évidence que les composés de formule (I) conduisent dans ce cadre à de bons rendements de greffage, qui permettent la préparation de particules dont la surface est recouverte de façon efficace par des espèces fonctionnalisées par des groupements xanthates. Ces bons rendements de greffages du procédé P se traduisent en outre en termes de coûts réduits, dans la mesure où ils permettent de limiter la quantité de composé de formule (I) à utiliser. II est à noter qu'une telle efficacité de greffage n'est pas obtenue si on greffe tout d'abord le silane halogéné (Ill) sur les particules et si on fait ensuite agir les anions xanthate (Il) sur les particules ainsi modifiées. En effet, on constate que, si on immobilise tout d'abord le silane (Ill) sur les particules, les anions xanthate ont ensuite tendance à réagir avec la surface des particules plutôt qu'avec les composés (Ill) sous forme immobilisée. En d'autres termes, il est important dans le procédé P de préformer le composé (I), puis de faire réagir ce composé (I) lui-même (et non ses précurseurs) avec les particules à modifier. Pour améliorer encore ce rendement, le procédé P est généralement mis en oeuvre en maintenant les particules sous agitation dans un milieu solubilisant les composés (I) utilisés. Dans ce cadre, le solvant utilisé est avantageusement l'acétone. On peut aussi utiliser l'acétate d'éthyle, l'acétate de butyle, ou la méthylisobutylcétone, ainsi que leurs mélanges, entre eux, et/ou avec de l'acétone. Selon un mode particulier de réalisation, le procédé P peut être mis en 30 oeuvre en présence d'eau, ce qui permet notamment d'améliorer encore le rendement du greffage. En fonction du composé (I) utilisé, le procédé P peut être conduit à une température comprise entre 15 et 85 C, par exemple entre 20 et 80 C. Typiquement, le procédé P est conduit à température ambiante (par exemple entre 15 et 30 C). Selon un mode de réalisation particulier, il est intéressant de conduire le procédé P à reflux du solvant. A l'issue de la réaction des particules et des composés de formule (I), il reste généralement dans le milieu réactionnel des composés de formule (I) qui n'ont pas réagi, ainsi que des sous-produits de réactions (alcools notamment). On préfère en général éliminer ces composés pour obtenir les particules de surface modifiée sous une forme purifiée. A cet effet, il est avantageux, suite à l'étape de mise en contact des particules et du composé de formule (I), de séparer les particules minérales obtenues du milieu réactionnel par une séparation solide/liquide (filtration et/ou centrifugation), puis de laver le solide obtenu. Avantageusement, cette étape de purification est effectuée par plusieurs 1s centrifugations successives, jusqu'à obtention d'un surnageant ne contenant plus de sous-produits. Avantageusement, ces centrifugations successives sont réalisées avec de l'acétone comme solvant de lavage. Selon encore un autre aspect particulier, l'invention a pour objet différentes utilisations des particules minérales de surface modifiée par les composés de formule (I) qui viennent d'être décrites. De façon générale, des particules minérales de surface modifiée par les composés de formule (I) peuvent être utilisées à titre de charge, notamment dans une composition polymère, telle qu'une matrice polymère pour semelles de chaussures. Les particules modifiées par greffage des composés de formule (I) présentent une bonne affinité vis-à-vis de nombreux polymères, en particulier les polymères thermoplastiques ou élastomères, où elles peuvent être introduites en une teneur variable, par exemple entre 2 et 40 % en masse par rapport à la masse totale de la formulation du polymère. Les compositions de polymères obtenues dans ce cadre, qui comprennent des particules minérales de surface modifiée par greffage des composés de formule (I), constituent un autre objet de l'invention. De façon plus spécifique, les particules minérales de surface modifiée par greffage des composés de formule (I) peuvent être utilisées à titre de précurseur pour la synthèse de particules minérales greffées par des chaînes polymères. Plus précisément, l'invention fournit à cet effet un procédé (dit ci-après procédé P1) qui comprend une étape où on met en contact: - lesdites particules minérales de surface modifiée; - au moins un monomère éthyléniquement insaturé ; et - au moins une source de radicaux libres. Le procédé P1 met en oeuvre une réaction de polymérisation radicalaire dite "contrôlée" ou "vivante" du type de celle décrite par exemple dans la demande WO 98/58974. Dans cette réaction, les groupements xanthate des composés formule (I) assurent le rôle d'agent de transfert. Pour plus de détails concernant ce type de polymérisation spécifique, on pourra notamment se reporter à l'article de Destarac et coil publié dans Macromol. Chem. Phys., 203, 2281 (2002). De façon tout à fait surprenante, le procédé P1 peut être conduit de façon relativement efficace avec des groupements aussi peu réactifs que les xanthates, et ce sans avoir à utiliser des xanthates particuliers tels que des xanthates activés par des groupements électroattracteurs (xanthates fluorés par exemple). En particulier, le procédé P1 se révèle intéressant lorsque les particules modifiées utilisées sont greffés par des composés de formule (I) porteurs de fonctions xanthate terminale SC(=S)-OAIk, où Alk désigne un alkyle. Ces résultats sont particulièrement inattendus, dans la mesure où les agents de transfert porteurs de telles fonctions xanthates sont généralement connus comme relativement peu efficaces dans le processus de polymérisation radicalaire vivante. Pour plus de détails à ce sujet, on pourra notamment se reporter aux articles suivants: "On the Importance of Xanthate Substituents in the MADIX Process" dans ACS Symposium Series, vol 854, American Chemical Society - Matyjaszewski, K. , Ed. Advances in Controlled / Living Radical Polymerization, p. 536 (2003) ou "The use of xanthates as chain transfer agents in controlled radical polymerization (MADIX) : structural effect of the 0-alkyl Group" dans Macromol. Rapid. Commun. 2002, 23, 1049. Dans le procédé PI, les espèces xanthate sont initialement fixées sur les particules. Compte tenu de cette spécificité, des chaînes polymères croissent en restant fixées sur les particules. Compte tenu du caractère contrôlé de la polymérisation radicalaire, 10 on obtient, entre autres avantages, un contrôle de la masse moléculaire moyenne du polymère par le rapport molaire monomère / espèces xanthate. Par ailleurs, compte tenu de la structure des composés de formule (I), les chaînes polymères qui se développent sur la surface des particule croissent selon un mécanisme dit de "croissance divergente", c'est-à-dire que les chaînes croissent progressivement en conservant, à l'extrémité de la chaîne, un groupement xanthate. En d'autres termes, les chaînes polymères obtenues ont la structure schématique suivante: [PARTICULE](chaîne polymère)-S-C(=S)-O-[groupe de terminaison]. C'est une des raisons pour lesquelles il est essentiel que le groupe xanthate des composés de formule (I) soit lié au groupement B par son atome de soufre. Il est à souligner que la croissance de chaîne polymères à partir de particules greffées de type [PARTICULES]-O-C(=S)-S-[groupe de terminaison] conduirait à une synthèse de type convergente , avec la formation de chaînes polymères ayant la structure schématique suivante: [PARTICULE]-O-C(=S)-S-(chaîne polymère)-[groupe de terminaison]. Ainsi, ce type de synthèse convergente conduirait à des chaînes dont la fixation aux particules serait plus fragile. En effet, le groupe O-C(=S)S, pourrait être facilement clivé, notamment par des réactionsd'hydrolyse, constituant ainsi un point de fragilité dans la chaîne polymère. La croissance divergente utilisée dans le procédé P1 de l'invention ne conduit pas à une telle fragilisation des chaînes polymères. En contrepartie, la croissance divergente conduit à la formation de chaînes polymères non liées, parallèlement à la croissance des chaînes liées aux particules. Toutefois, de façon inattendue, les inventeurs ont maintenant mis en évidence qu'en mettant en oeuvre les particules modifiées de l'invention, cette formation indésirable de chaînes polymères non liée peut être limitée. Les inventeurs ont en outre eu la surprise de constater que la polymérisation s'effectue sans prise en masse du milieu réactionnel ni réticulation des chaînes, et ce jusqu'à consommation totale du monomère, et à des concentrations élevées. Au moins aussi étonnant, il s'avère que les particules porteuses des chaînes polymères liées peuvent être aisément séparées du milieu réactionnel et des chaînes polymères non liées par une simple centrifugation. Ainsi, le procédé P1 permet d'obtenir de façon simple et efficace 15 des particules porteuses de chaînes polymères fixées de façon particulièrement stable sur leur surface. La réaction de polymérisation vivante mise en oeuvre dans le procédé P1 est de préférence conduite en utilisant les conditions définies dans les demandes WO 98/58974, WO 00/75207 et WO 01/042312. Dans ce cadre, la source de radicaux libre utilisée est de préférence un composé activable thermiquement, ce qui permet d'utiliser le procédé même avec des particules absorbant les rayonnements UV, tels que des particules à base de TiO2 ou d'oxydes de terres rares, comme CeO2. La source de radicaux libres utilisée est généralement un initiateur 25 de polymérisation radicalaire activable thermiquement. Dans certains cas, les monomères eux-mêmes peuvent engendrer des radicaux libres. C'est en particulier le cas du styrène. De tels monomères activables thermiquement jouent alors à la fois le rôle de monomère et de source de radicaux libres. Dans le cas plus général, toutefois, la polymérisation est conduite en utilisant, en plus des monomères et des composés de formule (I), des composés spécifiques sources de radicaux libres, par exemple les composés suivants, usuels en polymérisation radicalaire: - un ou plusieurs peroxydes, comme l'hydroperoxyde de t-butyle tertiaire, l'hydroperoxyde de cumène, le t-butyl-peroxyacétate, le t-butylperoxybenzoate, le tbutylperoxyoctoate, le t-butylperoxynéodécanoate, le tbutylperoxyisobytarate, le peroxyde de lauroyle, le t-amylperoxypivalate, le t-butylperoxypivalate, le peroxyde de dicumyle, le peroxyde de benzoyle, le persulfate de potassium, le io persulfate d'ammonium; et/ou un ou plusieurs composés azoïques tels que: le 2-2'-azo-bis (isobutyronitrile), le 2,2'-azo-bis(2-butyronitrile), le 4,4'-azo-bis(4acide pentanoïque), le 1,1'-azobis(cyclohexane-carbonitrile), le 2-(tbutylazo)-2-cyanopropane, le 2,2'-azo-bis[2-méthyl-N-(1,1)bis(hydroxyméthyl)-2-hydroxyéthyl] propionamide, le 2,2'-azo- 1s bis(2méthyl-N-hydroxyéthyl]-propionamide, le dichlorure de 2,2'-azobis(N,N'diméthylèneisobutyramidine), le dichlorure de 2,2'-azobis (2amidinopropane), le 2,2'-azo-bis (N,N'-diméthylèneisobutyramide), le 2,2'azo-bis(2-méthyl-N-[1,1-bis (hydroxyméthyl)-2-hydroxyéthyl] propionamide), le 2,2'-azo-bis(2-méthyl-N-[1,1- bis (hydroxyméthyl)éthyl] propionamide), le 2,2'-azo-bis[2-méthyl-N-(2- hydroxyéthyl) propionamide], le 2,2'-azobis (isobutyramide) dihydrate; et/ou - un système redox comportant des combinaisons telles que: - un mélange de peroxyde d'hydrogène, d'alkyle, peresters, percarbonates et similaires et d'un ou plusieurs composés choisi(s) parmi les sels de fer, les sels titaneux, le formaldéhyde sulfoxylate de zinc ou formaldéhyde sulfoxylate de sodium, et les sucres réducteurs; ou - des persulfates, perborate ou perchlorate de métaux alcalins ou d'ammonium en association avec un bisulfite de métal alcalin, tel que le métabisulfite de sodium, et des sucres réducteurs; ou - des persulfates de métal alcalin en association avec un acide 30 arylphosphinique, tel que l'acide benzène phosphonique et similaires, et des sucres réducteurs. La quantité de source de radicaux libre à utiliser est généralement choisie telle que la quantité de radicaux générés soit comprise entre 10 et 100 % en mole, typiquement entre 20 et 50 % en mole, par rapport à la quantité de groupes xanthate présents sur les particules. D'autre part, les monomères éthyléniquement insaturés mis en oeuvre dans le procédé P1 peuvent être choisis parmi le styrène ou ses dérivés (tels que I'alphaméthylstyrène ou le vinyltoluène), le butadiène, le chloroprène, les esters (méth)acryliques; les esters et les nitriles vinyliques (plus particulièrement ceux ayant de 3 à 12 atomes de carbone, comme en particulier io l'acrylonitrile et le méthacrylonitrile). Par "esters (méth)acryliques", on entend ici les esters de l'acide acrylique respectivement de l'acide méthacrylique avec les alcools en C1C12 hydrogénés ou fluorés, de préférence C1-C8. Parmi les composés de ce type, on peut citer: l'acrylate de méthyle, I'acrylate d'éthyle, I'acrylate de propyle, l'acrylate is de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, l'acrylate de t-butyle, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de n-butyle, le méthacrylate d'isobutyle. D'autres monomères éthyléniquement insaturés, utilisables, seuls ou en mélanges, sont notamment: - les esters vinyliques d'acide carboxylique comme l'acétate de vinyle, le Versatate de vinyle, le propionate de vinyle, - les halogénures de vinyle, - les acides mono- et dicarboxyliques à insaturation éthylénique comme l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide itaconique, l'acide maléique, l'acide fumarique et les mono-alkylesters des acides dicarboxyliques du type cité avec les alcanols ayant de préférence 1 à 4 atomes de carbone et leurs dérivés Nsubstitués, - les amides des acides carboxyliques insaturés comme l'acrylamide, le méthacrylamide, le N-méthylolacrylamide ou méthacrylamide, les N-30 alkylacrylamides, - les monomères éthyléniquement insaturés comportant un groupe acide sulfonique et ses sels alcalins ou d'ammonium par exemple l'acide vinylsulfonique, l'acide vinyl-benzène sulfonique, l'acide alphaacrylamidométhylpropane-sulfonique, le 2-sulfoéthylène-méthacrylate, - les amides de la vinylamine, notamment le vinylformamide ou le vinylacétamide, - les monomères éthyléniquement insaturés comportant un groupe amino secondaire, tertiaire ou quaternaire, ou un groupe hétérocyclique contenant de l'azote tel que par exemple les vinylpyridines, le vinylimidazole, les (méth)acrylates d'aminoalkyle et les (méth)acrylamides d'aminoalkyle comme le diméthylaminoéthyl-acrylate ou -méthacrylate, le ditertiobutylaminoéthyl-acrylate ou -méthacrylate, le diméthylamino méthylacrylamide ou -méthacrylamide. Il est de même possible d'utiliser des monomères zwitterioniques comme par exemple l'acrylate de sulfopropyl (diméthyl)aminopropyle. Les types et quantités de monomères polymérisables mis en oeuvre dans le procédé P1 varient en fonction de l'application finale particulière à laquelle est destiné le polymère. De même, la température de la polymérisation peut varier entre la température ambiante et 150 C, selon la nature des monomères utilisés. L'adaptation de ces différents paramètres peut être facilement déterminée par l'homme du métier. Comme on l'a souligné, les particules greffées par des polymères qui sont obtenues selon le procédé P1 peuvent être récupérées par centrifugation du milieu issu de la réaction de polymérisation. Le procédé P1 comprend en général de façon quasi systématique une telle étape de séparation par centrifugation suite à la polymérisation radicalaire, hormis dans le cas particulier où il n'est pas requis d'éliminer les chaînes polymères non liées. Les particules minérales greffées par des chaînes polymères, qu'on peut obtenir selon le procédé P1 constituent un autre objet de la présente invention. Ces particules présentent en général des chaînes spécifiques qui permettent des les distinguer d'autres particules greffées par des polymères. En particulier, le plus souvent, au moins une partie des chaînes polymères greffées est porteuse de groupement terminaux S-C(=S)O-R, où R est tel que défini précédemment. Ces particules greffées par des polymères peuvent s'avérer utiles à titre de charge dans des compositions polymères, telles que des matrices polymères pour semelles de chaussures. A cet effet, il convient d'adapter la nature du polymère greffé sur les particules en fonction du polymère où on souhaite intégrer lesdites particules Selon un mode plus particulier, les particules greffées de l'invention io peuvent être utilisées à titre de modificateurs de propriétés rhéologiques dans des formulations à base de solvants aqueux ou organiques. Là encore, il convient d'adapter la nature du polymère greffé sur les particules en fonction du milieu où on souhaite intégrer lesdites particules. Ces utilisations des particules greffées par des polymères constituent encore un autre aspect de l'invention, ainsi que les compositions polymères comprenant ces particules, de même que les compositions comprenant un solvant de rhéologie modifiée par ces particules. Différents aspects et avantages de l'invention ressortiront encore davantage des exemples illustratifs et non limitatifs donnés ci-après. EXEMPLE 1 Synthèse d'un composé de formule: s SJLOEt MeO MeO \Si MeO Dans un ballon bicol de 50 mL maintenu sous une atmosphère d'argon, on a 5 introduit 20 ml d'acétone préalablement séché sur MgSO4 et 5 g de (chlorométhylphényléthyle)trimétoxysiloxane de formule: MeO McO \Si ci MeO On a ensuite additionné au milieu, par portions, 2,92 g (18,2 mmole) de O-éthylxanthate de potassium (sel de potassium de l'acide CH3-CH2-OC(S)SH), à température ambiante (25 C). On a laissé le milieu obtenu réagir pendant 24 heures, à l'abri de la lumière. Au cours de la réaction, du chlorure de potassium KCI se forme, qui précipite en partie. Pour achever cette précipitation du KCI, on a introduit le milieu obtenu à l'issue des 24 heures de réaction dans une ampoule à décanter où on a is additionné du dichlorométhane jusqu'à ce qu'on n'observe plus de formation de précipité. La phase dichlorométhane a été récupérée. La phase contenant le précipité a, elle, été soumises à 3 lavages successifs par 40 mL de dichlorométhane dans une ampoule à décanter. Les 4 phases dichlorométhane issues de l'étape de précipitation et des 3 lavages 20 ont été rassemblées. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 23,7 g d'une huile jaune ayant les caractéristiques ci-après en RMN: - RMN 1H (400 MHz, CDCI3, Ben ppm) : 7, 2 (4H) ; 4,7 (2H) ; 4,35 (2H) ; 3,55 (9H) ; 2,75 (2H) ; 1,4 (3H) ; 1 (2H) - RMN 29Si (8 en ppm) : 42,5 (1 Si) Le rendement de la réaction est de 95%. EXEMPLE 2 Synthèse du composé de formule EtO EtO \Si EtO H N S H N EtO EtO-Si É première étape: synthèse d'un dérivé bromé de formule EtO On a fait réagir une amine de formule: Et0 EtO-Si EtO avec du bromure de 2propyonyle en présence de triéthylamine, dans le io dichlorométhane, dans les conditions suivantes. On a formé un milieu contenant l'amine ci-dessus et la triéthylamine dans 70 ml de dichlorométhane. Ce milieu a été porté à 0 C et on y a ajouté du bromure de 2-bromopropionyle. Le mélange réactionnel obtenu a été mis sous agitation une nuit à température is ambiante (25 C), puis on a extrait le milieu au dichlorométhane. Les phases organiques ont été séchées sur sulfate de sodium, filtrées et évaporées à sec, ce par quoi on a obtenu le dérivé bromé recherché. É deuxième étape: réaction du dérivé bromé avec un sel de xanthate A une solution de 19,2 g (51,8 mmoles) du dérivé bromé synthétisé dans l'étape précédente dans 50 ml d'acétone, on a ajouté, sous une atmosphère inerte d'argon, 8,3 g (soit 1 équivalent molaire) de O-éthylxanthate de potassium. La réaction a été suivie par chromatographie sur couche mince (éluant: toluène-acétate d'éthyle: 7/3). /N Hz Pour éliminer le KCI formé au cours de la réaction, on a lavé le milieu obtenu à l'issue de la réaction par du dichlorométhane. Les phases contenant le KCI précipité sont écartées et les autres phases organiques sont récupérées ont été rassemblées, séchées sur sulfate de sodium, filtrées, puis évaporées à sec. A l'issue de ces étapes, on a obtenu 19 g de xanthate de formule (lai) sous forme d'une huile jaune, ayant les caractéristiques suivantes en RMN: RMN 1H (400 MHz, CDCI3, Ben ppm) : rotamère 4,78 et 4,72 (1H) ; 4,65 (2H) ; 3,8 (6H) ; 3,45-3,25 (2H) ; 3,08 lo et 2,95 (3H) ; 1,73-1,61 (2H) ; 1,58 et 1,56 (3H) ; 1,42 (3H) ; 1,25-1,19 (9H) ; 0,62-0.56 (2H). Le rendement de la réaction est de 90%. EXEMPLE 3 Silice nanométrique de surface modifiée par le composé de l'Exemple 1. On a utilisé dans cet exemple une silice de précipitation préalablement traitée par ultrasonification dans de l'acétone pendant 8 minutes, avec un taux de solide de 9%. La silice est donc employée sous la forme d'une dispersion dans l'acétone ayant cette teneur en solide. La silice utilisée présente, après I'ultrasonification précitée, un diamètre de particules de 43 nm. Le diamètre particulaire auquel il est fait référence est celui mesuré par sédimentation centrifuge à l'aide d'un appareil BI-XCD. Le greffage du composé de l'exemple 1 sur cette silice dispersée a été effectué selon les 3 modes de réalisation exposés ci-dessous: É Exemple 3. 1 (premier mode de synthèse) On a introduit 111 g de la dispersion de silice (10 g de silice dispersée dans 101 g d'acétone) dans un ballon bicol maintenu sous argon, puis on a ajouté 2 g de l'huile jaune obtenue dans l'exemple 1. On a laissé agir sous agitation magnétique à température ambiante (25 C) pendant 48 heures. A l'issue de la réaction, on a ultracentrifugé le milieu à 20 000 tr/min pendant 2 heures de façon à obtenir réduire la teneur en acétone jusqu'à une concentration de 2% en masse. Le surnageant a été collecté et le concentrat obtenu a été redispersée dans 100 g d'acétone, puis à nouveau centrifugée. Cette opération de redispersion du concentrat dans l'acétone et de centrifugation a été répétée jusqu'à obtention d'un surnageant limpide. Le précipité obtenu à l'issue de la dernière étape de centrifugation a alors été séché à 40 C sous vide pendant 24 heures, ce par quoi on a obtenu la silice de surface modifiée recherchée. io Pour établir le rendement du greffage, on a déterminé la masse de composé xanthate non fixé sur la silice. A cet effet, on a rassemblé les différentes phases surnageantes obtenues dans les étapes de centrifugation, on les a concentré sous évaporateur rotatif, puis on les a séché à 40 C sous vide pendant 24 heures. On a ainsi récolté 1 g de composés non fixés, correspondant à un rendement de greffage (masse de silane fixé / masse de silane total employé) de 50%. É Exemple 3.2 (deuxième mode de synthèse) On a introduit 11 g de la dispersion de silice (1 g de silice dispersée dans 10 g d'acétone) dans un ballon bicol maintenu sous argon, puis on a ajouté 2 g de l'huile jaune obtenue dans l'exemple 1. On a laissé agir sous agitation magnétique à température ambiante (25 C) pendant 48 heures. A l'issue de la réaction, on a ultracentrifugé le milieu dans les conditions de l'exemple 3.1, à la différence près que 10 g d'acétone ont été utilisés pour chaque redispersion du précipité. Le précipité obtenu à l'issue de la dernière étape de centrifugation a été séché à 40 C sous vide pendant 24 heures, ce par quoi on a obtenu la silice de surface modifiée recherchée. Le rendement de greffage a été établi comme dans l'exemple 3.1 en mesurant la masse de xanthate non fixé sur la silice récoltée dans les surnageants. Le 30 rendement de greffage ainsi déterminé est de 30%. É Exemple 3.3 (troisième mode de synthèse) Dans un flacon maintenu sous argon, on a introduit 54,7 g de silice dispersée dans 218,9 g d'acétone, puis on a ajouté 2,19 g de l'huile jaune obtenue dans l'exemple 1. On a laissé agir sous agitation (barreau aimanté) à température ambiante (25 C) pendant 72 heures. A l'issue de cette réaction, la silice obtenue a été filtrée,lavée sur filtre par de l'acétone, puis séchée, ce par quoi on a obtenue la silice greffée recherchée. Le taux de soufre dans le produit filtré, mesuré par analyse élémentaire, indique un rendement de greffage (masse de silane fixé / masse de silane total employé) io de 46%. EXEMPLE 4 Silice nanométrique de surface modifiée par le composé de l'Exemple 2. On a utilisé dans cet exemple la même silice de précipitation que dans l'exemple is 3, sous la forme d'une dispersion dans l'acétone. On a introduit 11 g de cette dispersion de silice (1 g de silice dispersée dans 10 g d'acétone) dans un ballon bicol maintenu sous argon, puis on a ajouté 2 g de l'huile jaune obtenue dans l'exemple 1. On a laissé agir sous agitation magnétique à température ambiante (25 C) pendant 48 heures. A l'issue de la réaction, on a ultracentrifugé le milieu à 20 000 tr/min pendant 2 heures de façon à obtenir réduire la teneur en acétone jusqu'à une concentration de 2% en masse. Le surnageant a été collecté et le concentrat obtenu a été redispersée dans 10 g d'acétone, puis à nouveau centrifugée. Cette opération de redispersion du concentrat dans l'acétone et de centrifugation a été répétée jusqu'à obtention d'un surnageant limpide. Le précipité obtenu à l'issue de la dernière étape de centrifugation a alors été séché à 40 C sous vide pendant 24 heures, ce par quoi on a obtenu la silice de surface modifiée recherchée. Le rendement de greffage (masse de silane fixé / masse de silane total 30 employée), établi comme dans les exemples 3.1 et 3.2, est de 30%. EXEMPLE 5 Préparation de particules de silice greffées par du poly(acide acrylique) à partir de la silice modifiée de l'Exemple 3.1 (utilisation de cette silice modifiée comme amorceur de polymérisation). Dans un réacteur en verre bicol muni d'un réfrigérant et d'une agitation magnétique, on a introduit 43,5 g d'eau et 2 g de la silice greffée synthétisée dans l'exemple 3.1. Le milieu a été porté à 70 C. Une fois cette température atteinte, on a introduit 33 mg de persulfate de sodium (initiateur radicalaire). Simultanément, on a commencé à introduire dans le milieu de l'acide acrylique à débit constant. 2,77 g d'acide acrylique ont ainsi été introduits en 90 minutes à débit constant et à 70 C. Suite à cette introduction d'acide acrylique, on a introduit à nouveau 33 mg de persulfate de sodium dans le milieu, puis on a laissé le milieu évoluer sous agitation à 70 C pendant 6 heures. On a ensuite laissé le milieu refroidir jusqu'à la température ambiante (25 C environ). Des mesures de gravimétrie indiquent que l'acide acrylique introduit a été totalement consommé par la réaction de polymérisation. On a alors déterminé la fraction de chaînes polymères effectivement greffée sur la silice. A cet effet, on a dilué le milieu réactionnel dans de l'eau, pour obtenir une teneur en solide de 2%, puis on a ultracentrifugé ce milieu à 40 000 tr/min pendant 2 heures. Le surnageant a été séché à 40 C sous vide pendant 3 heures puis en étuve climatique à 50 C pendant 24 heures. Ce surnageant séché, d'une part, et le concentrat issu de la centrifugation, d'autre part, ont chacun été calciné à 1000 C pendant 90 minutes. On a déterminé par analyse élémentaire que le surnageant ne contient pas de silice. Ce surnageant contient en fait des chaînes polymères, correspondant à 80% du monomère introduit. La phase précipitée contient quant à elle toute la silice introduite et des chaînes polymères correspondant à 20% du polymère introduit. Des mesures de zétamétrie permettent d'établir que ces chaînes polymères sont bien greffées sur la surface de la silice. La silice obtenue selon cet exemple peut être utilisée à titre de charge minérale dans des compositions polymères ou dans des compositions solvantées ou aqueuses
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La présente invention concerne des particules minérales de surface modifiée par greffage d'un composé répondant à la formule (1) ci-dessous : dans laquelle :- [Sil] désigne un groupement silane susceptible de réagir avec la surface des particules pour former une liaison covalente ;- A désigne un radical hydrocarboné divalent, de préférence une chaîne alkylène, alcénylène ou alcynylène ;- B représente un groupement hydrocarboné divalent porteur de groupements assurant la stabilisation du radical [Sil]-A-B● ; et- R désigne une chaîne hydrocarbonée contenant éventuellement un hétéroatome, cette chaîne hydrocarbonée étant de préférence un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, aralkyle ou alkylaryle ; ou bien un cycle carboné ou un hétérocycle, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique.
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1. Particules minérales de surface modifiée par greffage d'un composé répondant à la formule (I) ci-dessous: S [Sil] A B S II OR dans laquelle: - [Sil] désigne un groupement silane susceptible de réagir avec la surface des particules pour former une liaison covalente; A désigne un radical hydrocarboné divalent, de préférence une chaîne alkylène, alcénylène ou alcynylène; - B représente un groupement hydrocarboné divalent porteur de groupements assurant la stabilisation du radical [Sil] -A-BÉ ; et - R désigne une chaîne hydrocarbonée contenant éventuellement un hétéroatome, cette chaîne hydrocarbonée étant de préférence un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, aralkyle ou alkylaryle; ou bien un cycle carboné ou un hétérocycle, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique. 2. Particules minérales de surface modifiée selon la 1, où lesdites particules minérales sont à base d'un oxyde métallique choisi parmi la silice, l'oxyde de titane, l'oxyde de zirconium, et/ou les oxydes de terres rares comme l'oxyde de cérium. 3. Particules minérales de surface modifiée selon la 2, où les particules minérales sont des particules de silice de précipitation. 4. Particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 3, où, dans la formule (I), le radical [Sil] répond à la formule suivante: (I) (RaO)(RbO)(RcO)Si- où chacun des groupes Ra, Rb et Rc désigne un groupe alkyle, comprenant de préférence entre 1 et 4 atomes de carbone. 5. Particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 4, où, dans la formule (I), le radical B est: - un radical hydrocarboné divalent aromatique et/ou stériquement encombré ; et/ou - un radical hydrocarboné divalent électroattracteur porteur d'un ou plusieurs groupements électroattracteurs, de préférence en p du soufre auquel est relié le groupe B. io 6. Particules minérales de surface modifiée selon la 5, où, dans la formule (I), le groupe B est un groupement de formule Ar-CHR1-, où : - Ar représente un groupement aryle; et - R' désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy, alcoxycarbonyle ou -CN. 7. Particules minérales de surface modifiée selon la 6, où le composé de formule (I) a la formule (la) suivante: RaO \ S Rb() Si A Ar S RcO 1 R dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, R , Ar, RI et R ont les significations données dans les précédentes. 8. Particules minérales de surface modifiée selon la 5, où, dans la formule (I), le groupe B comprend un groupement électroattracteur en R du soufre auquel est relié le groupe B. 9. Particules minérales de surface modifiée selon la 8, où, dans la formule (I), le groupe B est un radical divalent de formule: OR O où : - Z désigne un atome d'oxygène, un atome de soufre, ou un groupe amine NR2, où R2 désigne un atome d'hydrogène ou un groupement hydrocarboné, éventuellement substitué, de préférence un groupe alkyle;et - R' désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy ou alcoxycarbonyle. 10. Particules minérales de surface modifiée selon la 9, où le composé de formule (I) répond à la formule (lb) suivante: O Ra0 \ S RbO Si A Z S II OR / RcO R' dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, Z, RI et R ont les significations données dans les précédentes. 11. Particules minérales de surface modifiée selon la 9, où le is composé de formule (I) a la formule (Ib1) suivante: O RaO S RbO Si A NS II OR R O R2 R1 dans laquelle les groupes A, Ra, Rb, Rc, Z, R', R2 et R ont les significations données dans les précédentes. 12 Procédé de préparation de particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 11, comprenant une étape où on met en contact les particules minérales avec un composé de formule (I) tel que défini dans la lo (Ibl) 1, ce par quoi on forme des liaisons covalentes entre le groupement silane du composé de formule (I) et la surface des particules minérales. 13. Procédé selon la 12, où, suite à l'étape de mise en contact des particules et du composé de formule (I), on sépare les particules minérales obtenues du milieu réactionnel par une séparation solide/liquide, puis on lave le solide obtenu. 14. Composé utile pour la préparation des particules de surface modifiées de la 1, ayant la formule (la) ci-après: RaO \ S Rbp Si A Ar S II OR R O 1 R dans laquelle: - chacun des groupes Ra, Rb et Rb désigne un groupe alkyle, comprenant de préférence entre 1 et 4 atomes de carbone; - A désigne un radical hydrocarboné divalent, de préférence une chaîne alkylène, 15 alcénylène ou alcynylène; - R désigne une chaîne hydrocarbonée contenant éventuellement un hétéroatome, cette chaîne hydrocarbonée étant de préférence un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, aralkyle ou alkylaryle; ou bien un cycle carboné ou un hétérocycle, saturé ou insaturé, et éventuellement aromatique; - Ar représente un groupement aryle, par exemple un groupement benzyle; et - R' désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy ou alcoxycarbonyle. 15. Composé utile pour la préparation des particules de surface modifiées de la 1, ayant la formule (lb) ci-dessous: O Ra0 S Rbp Si A Z/\._S II OR / RcO Ri dans laquelle: - A et R sont tels que défini dans la 14, - chacun des groupes Ra, Rb et Rc désigne un groupe alkyle, comprenant de 5 préférence entre 1 et 4 atomes de carbone; - Z désigne un atome d'oxygène, ou un atome de soufre; et - R' désigne un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle, alcényle, alcynyle, aryle, acyle, acyloxy ou alcoxycarbonyle. 16. Procédé de préparation d'un composé de formule (la) tel que défini dans la 14, comprenant une étape dans laquelle on effectue l'addition d'anions xanthates ayant la formule (Ila) suivante: RO-CS2 (Ila) où R est tel que défini dans la 14, sur un composé ayant la formule (Illa) suivante: (RaO)(RbO)(RcO)Si-A-Ar-CHR1-X (Illa) où : - Ra, Rb, Rc;A, Ar et R'sont tels que définis dans la 14; et - X désigne un atome d'halogène, de préférence Cl, Br ou I. 17. Procédé de préparation d'un composé de formule (lb) tel que défini dans la 15, comprenant les étapes successives suivantes: (a) on fait réagir un silane ayant la formule (lVb) suivante: (RaO)(RbO)(RcO)Si- A-ZH (lVb) où Ra, Rb, Rc;A, et Z sont tels que définis dans la 15, avec un composé ayant la formule (Vb) ci-dessous où : - West tel que défini dans la 15; et - X et X', identiques ou différents, désignent chacun un atome d'halogène, de préférence Cl, Br ou I, ce par quoi on forme un composé de formule (Illb) suivante: (RaO)(RbO) (RcO)Si-A-Ar-CHR1-X (Illb) puis (b) on effectue l'addition d'anions xanthates ayant la formule (Ilb) suivante: io RO-CS2 (Ilb) où R est tel que défini dans la 15, sur le composé de formule (Illb). 18. Utilisation de particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 11, ou de particules susceptibles d'être obtenues selon le procédé de la 12 ou 13, à titre de charge dans une composition polymère. 19. Composition polymère comprenant des particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 11, ou bien des particules susceptibles d'être obtenues selon le procédé de la 12 ou 13. 20. Procédé utilisant des particules minérales de surface modifiée selon l'une des 1 à 11, ou des particules susceptibles d'être obtenues selon le procédé de la 12 ou 13, pour la préparation de particules minérales greffées par des chaînes polymères, X' R (Vb) où ledit procédé comprend une étape où on met en contact: -lesdites particules minérales de surface modifiée; - au moins un monomère éthyléniquement insaturé ; et - au moins une source de radicaux libres. 21. Procédé selon la 20, où la source de radicaux libre utilisée est un composé activable thermiquement. 22. Particules minérales greffées par des chaînes polymères, susceptibles d'être obtenues selon le procédé de la 20 ou 21. 23. Particules minérales greffées par des chaînes polymères selon la io 22, où au moins une partie des chaînes polymères greffées est porteuse de groupement terminaux S-C(=S)-O-R, où R est tel que défini dans la 1. 24. Utilisation de particules minérales greffées par des chaînes polymères selon la 22 ou 23, à titre de charge dans une composition 15 polymère. 25. Composition polymère comprenant des particules minérales greffées par des chaînes polymères selon la 22 ou 23. 26. Composition comprenant un solvant de rhéologie modifiée par des particules minérales greffées par des chaînes polymères selon la 20 22 ou 23.
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C
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C08,C07
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C08K,C07F,C08F
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C08K 9,C07F 7,C08F 2,C08F 293,C08K 3
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C08K 9/06,C07F 7/18,C08F 2/38,C08F 293/00,C08K 3/22
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FR2893285
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A1
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VEHICULE COMPRENANT UN OUVRANT ET UNE PIECE DE CARROSSERIE
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L'invention se rapporte à un véhicule comprenant un ouvrant et une pièce de carrosserie apte à s'étendre longitudinalement sous ledit ouvrant lorsque ce dernier est en position fermée. Selon une architecture classique, les véhicules automobiles comportent généralement un longeron disposé io longitudinalement sous une porte latérale. De tels longerons forment un corps creux dont l'espace est jusqu'à présent inutilisé. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. 15 A cette fin, le véhicule selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que ladite pièce comporte une cavité servant de zone de rangement. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs 20 des caractéristiques suivantes : - la zone de rangement est délimitée par des parois formant un espace clos, - l'une des parois sert de couvercle d'accès à ladite zone de rangement, 25 - la paroi servant de couvercle appartient à la pièce de carrosserie, - la paroi servant de couvercle est accessible lorsque l'ouvrant est ouvert. L'invention concerne également un véhicule dont l'ouvrant est une porte latérale et dont la pièce de carrosserie est un longeron formant un corps creux. L'invention concerne également un véhicule dont l'ouvrant est un hayon et dont la pièce de carrosserie est une traverse formant un corps creux. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : io - la figure 1 représente une vue latérale d'un véhicule automobile, la figure 2 représente une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1. La figure 1 représente une carrosserie de véhicule 10 15 comprenant, entre autres, un pavillon 13 et un plancher (non représenté) reliés entre eux par des parois latérales 14. Dans l'exemple représenté à la figure 1, chaque paroi latérale possède deux encadrements 15 destinés à recevoir chacun une porte 40 de véhicule. 20 Chaque porte 40 comprend un panneau extérieur 41, orienté vers l'extérieur du véhicule, monté serti sur les bords d'une doublure 42, orientée vers l'intérieur du véhicule. Une garniture 43 recouvre la doublure 42 afin d'assurer à la porte un aspect esthétique. La porte 40 est montée verticalement 25 pivotante, dans l'encadrement 15 de la porte au moyen de charnières (non représentées), entre une position d'ouverture et une position de fermeture. Les figures 1 et 2 présentent la porte 40 en position fermée. Le tronçon inférieur 11 de l'encadrement 15 est constitué 30 d'un longeron 30 formé par deux profilés 31, 32 en forme de U ; les deux profilés 31, 32 sont assemblés de façon classique de façon à ce que le longeron 30 forme un corps creux. Le tronçon inférieur 11 appartient à la zone appelée communément seuil de porte ou bas de marche . Ainsi, lorsque la porte est en position fermée, le longeron 30 s'étend longitudinalement sous la porte 40. Bien sûr, les pièces profilées utilisées pour former le longeron 30 peuvent être remplacées par des pièces embouties. On notera que des moyens d'étanchéité désignés par la référence générale 50 sont prévus entre la porte 40 et le longeron 30. Selon l'invention, le longeron 30, placé sous la porte io située à proximité du conducteur, possède une zone de rangement 20 délimitée par quatre parois 21, 22, 23, 24 (voir figure 2). La zone de rangement 20 possède ainsi une forme parallélépipèdique. Les quatre parois 21, 22, 23, 24 délimitent un espace clos. La zone de rangement 20 est située à l'aplomb 15 de l'ouvrant 40 lorsque ce denier est en position fermée. La paroi 24 de la zone de rangement 20 appartient au profilé 32 formant le longeron 30 ; cette paroi 24 sert également de couvercle d'accès à la zone de rangement 20. Dans l'exemple représenté à la figure 2, la paroi 24 se situe en 20 vis en vis de la partie basse de la doublure 42 de la porte. La paroi 24 est montée pivotante au moyen de charnières (non représentées), entre une position d'ouverture et une position de fermeture. Selon l'invention, la zone de rangement 20 est accessible 25 seulement lorsque la porte 40 est ouverte ; en effet lorsque la porte est en position fermée, la paroi 24 servant de couvercle est inaccessible et ne peut donc pas être manoeuvrée. Ainsi, la zone de rangement 20 de l'invention offre un espace sécurisé de rangement inaccessible lorsque la porte 40 30 est en position fermée et verrouillée. Cette zone de rangement 20 présente notamment un avantage pour les véhicules découvrables, qui ne possèdent que des rangements (vide-poches, boîte à gants...) facilement accessibles aux personnes mal intentionnées, et pour les véhicules non découvrables,qui ont été verrouillés fenêtre ouverte. Bien évidemment la zone de rangement de l'invention peut posséder toute autre forme appropriée. Dans le cas décrit ci-dessus, la zone de rangement 20 se situe à proximité du siège du conducteur. Ainsi, dès l'ouverture de la porte, ce dernier peut facilement accéder à cette zone où peuvent se trouver ses effets personnels mais aussi un triangle de signalisation... io Les parois de la zone de rangement présentent à l'intérieur du longeron peuvent également permettre de renforcer et/ou de rigidifier ce dernier ; les parois peuvent notamment posséder une section et/ou être réalisées en une matière permettant de parvenir à un tel résultat. 15 Plusieurs zones de rangements, peuvent bien évidemment être disposées pour un même véhicule à l'aplomb d'une ou plusieurs porte(s) latérale(s). Une zone de rangement peut également être aménagée dans la traverse placée à l'aplomb du hayon. La pièce de carrosserie possédant le rangement 20 peut également être disposée à l'aplomb d'un couvercle de coffre ou d'un hobby. Selon une autre variante, la zone de rangement peut être dépourvue de la paroi servant de couvercle ; dès que la porte est ouverte, la zone est alors directement accessible
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L'invention se rapporte à un véhicule comprenant un ouvrant (40) et une pièce de carrosserie (30) apte à s'étendre longitudinalement sous ledit ouvrant (40) lorsque ce dernier est en position fermée.Selon l'invention, ladite pièce (30) comporte une cavité servant de zone de rangement (20).
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1. Véhicule comprenant un ouvrant (40) et une pièce de carrosserie (30) apte à s'étendre longitudinalement sous ledit ouvrant (40) lorsque ce dernier est en position fermée, caractérisé en ce que ladite pièce (30) comporte une cavité servant de zone de rangement (20). 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que la zone de rangement (20) est délimitée par des parois (21, 22, 23, 24) formant un espace clos. io 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que l'une des parois (24) sert de couvercle d'accès à ladite zone de rangement (20). 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que ladite paroi servant de couvercle (24) appartient à la pièce de 15 carrosserie (30). 5. Véhicule selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que ladite paroi servant de couvercle (24) est accessible lorsque l'ouvrant est ouvert. 6. Véhicule selon l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que ledit ouvrant est une porte latérale (40), et en ce que ladite pièce de carrosserie est un longeron (30) formant un corps creux. 7. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit ouvrant est un hayon, et en ce que 25 ladite pièce de carrosserie est une traverse formant un corps creux.
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B
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B60
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B60R
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B60R 7
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B60R 7/04
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FR2888844
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A1
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PROCEDE DE SYNTHESE.
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La présente invention concerne un procédé de préparation d'un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION Les dispositifs à diodes électroluminescentes organiques (DDEO) sont utiles pour les applications d'affichage et en particulier, les applications d'affichage mobi- les à main. Pour obtenir une électroluminescence efficace, les DDEO ont typique-ment été fabriqués de manière à inclure des couches distinctes d'un matériau de transport de trous (MTT) et d'un matériau de transport électroluminescent (MTE). Pendant le fonctionnement, un champ électrique appliqué amène les charges positives (trous) et les charges négatives (électrons) à être respectivement injectées depuis l'anode et la cathode du DDEO pour se recombiner et ainsi produire une émission de lumière. Dans d'autres affichages DDEO connus, les couches de transport de trous et de transport d'électrons sont dopées avec des teintures organiques afin d'augmenter l'efficacité ou d'améliorer la stabilité du DDEO. Des DDEO ont également été développés, dans lesquels le matériau de transport de trous et le matériau de transport électroluminescent sont mélangés ensemble dans une seule couche. Un problème associé aux DDEO est le développement de matériaux haute performance ayant des propriétés souhaitables. De nombreux nouveaux matériaux ayant des couleurs d'émission RVB (rouge, vert, bleu) ont été développés pour répondre aux exigences des dispositifs d'affichage en couleurs. Alors que les maté- riaux émettant de la lumière verte sont relativement bien développés pour les DDEO, le besoin en matériaux émettant de la lumière bleue satisfaisants avec une bonne pureté des couleurs, une haute efficacité, et une bonne stabilité, se fait toujours sentir. Un tel matériau connu est le 2-tert-butyl-9,10-bis-((3-naphtyl)anthracène (TBADN). Dans un DDEO typique, la couche électroluminescente peut être présente entre une couche de transport de trous et une couche de transport d'électrons. La couche électroluminescente peut comprendre un matériau hôte dopé avec un matériau reçu (dopant), ainsi que montré sur la figure 1. La couche électroluminescente peut fournir un site efficace pour la recombinaison de la paire trou électron injectée, ce qui est suivi d'un transfert d'énergie vers le matériau reçu qui peut produire une électroluminescence hautement efficace. Idéalement, le même matériau hôte doit être capable d'être dopé avec un matériau reçu approprié pour être capable de produire une émission rouge, verte, ou bleue en fonction de l'émission de couleur du matériau R P Brevets'25500,2555'-060 î I8tradT%T doc - 18 juillet 2006 - 1/22 reçu. Il peut être difficile de trouver un matériau hôte à bande interdite plus large que le matériau reçu émettant de la lumière bleue. Le 2-tert-butyl-9,10-bis-(P-naphtyl)anthracène (TBADN) peut avoir un hôte ayant une large bande interdite excellente pour les DDEO en couleurs. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a pour objet différents modes de réalisation, - un procédé de préparation d'un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué comprenant l'étape consistant à faire réagir un anthracène substitué ou non substitué avec un agent halogénant pour donner un anthracène halogéné, et l'étape consistant à faire réagir l'anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué; - un procédé de préparation d'un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué comprenant l'étape consistant à faire réagir un anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué; - et un dispositif électroluminescent comprenant une couche électroluminescente comprenant un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué préparé en faisant réagir un acide aryl borique avec un anthracène halogéné représenté par la formule (2). Les objets et avantages supplémentaires de la présente invention seront exposés en partie dans la description qui suit, et en partie ils apparaîtront évidents à la lecture de la description, ou pourront résulter de la mise en pratique de l'invention. Les objets et avantages de la présente invention seront réalisés et atteints au moyen des éléments et des combinaisons particulièrement indiqués dans les revendications jointes. I1 est entendu qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante ne sont données qu'à titre d'exemple et d'explication et ne restreignent pas la portée de l'invention ainsi que revendiquée. Les figures jointes, qui sont incorporés et qui font partie intégrante de la présente description, illustrent un ou plusieurs mode(s) de réalisation de la présente invention et conjointement avec la description, servent à expliquer les principes de l'invention BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 illustre une vue schématique d'un DDEO conforme à un mode de réalisation de la présente invention, ayant une zone d'injection et de transport d'électrons, une couche de transport à charges mixtes et une région d'injection et de transport de trous. R Brevetsy25500A25557-060718-tradTXT. doc - 18 juillet 2006 - 2/22 La figure 2 illustre la durée de vie du 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué exposé par rapport à un TBADN disponible dans le commerce au cours du temps. La figure 3 illustre la tension de polarisation dynamique en fonction du temps 5 pour le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué exposé par rapport à un TBADN disponible dans le commerce. DESCRIPTION DE L'INVENTION On va à présent faire référence en détail aux présents modes de réalisation de la présente invention, dont les exemples sont illustrés sur les figures jointes. Chaque fois que cela est possible, les mêmes numéros de référence sont utilisés dans toutes les figures pour faire référence à des parties identiques ou similaires. La présente invention concerne un procédé de préparation d'un 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué comprenant l'étape consistant à faire réagir un anthracène substitué ou non substitué avec un agent halogénant pour donner un anthracène halogéné, l'étape consistant à faire réagir l'anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué. Le 9,10 di (2 aryl)-anthracène substitué ou non substitué peut être représenté par la formule (1): dans laquelle RI, et R2, qui peuvent être identiques ou différents, chacun pouvant être individuellement choisi parmi les groupes suivants: Groupe 1 atome d'hydrogène, ou groupe alkyle d'environ 1 à environ 24 atomes de 25 carbone; Groupe 2 groupe aryle ou aryle substitué d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; Groupe 3 atomes de carbone d'environ 4 à environ 24, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau aromatique fusionné d'anthracényle; de pyrényle ou de pérylényle; R ABrevetsv25500A2 5 557-0607 1 8-tradTXT doc. - 18 juillet 2006 - 3,22 (1) Groupe 4 groupe hétéroaryle ou hétéroaryle substitué d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétéroaromatique fusionné de furyle, thiényle, pyridyle, quinolinyle et autres systèmes hétérocycliques; Groupe 5 groupes alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et Groupe 6 atomes d'halogène, tels que du fluor, du chlore, du brome ou un groupe cyano; et dans laquelle R3 et R4 peuvent être identiques ou différents et peuvent être individuellement choisis dans le groupe constitué par les groupes 2, 3, 4 et le groupe arylamino du groupe 5 ainsi qu'indiqué ci dessus. Selon un mode de réalisation de l'invention, le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué peut être du 2 tert butyl 9,10 bis (13-naphtyl) -anthracène (TBADN). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé peut être illustré par le schéma réactionnel suivant: NOS. DMF + L'anthracène peut être substitué par des substituants typiques comprenant les groupes alkyles, les groupes alkylène, les groupes aryles, les groupes arylène, les groupes alcoxy, les groupes aryles, les groupes aryloxy, et les atomes d'halogène, tels que le fluorure, le chlorure, et le bromure. Les diverses fractions alkyle et alky- lève peut comprendre d'environ 1 à environ 8 atomes de carbone, comme, par exemple, d'environ 2 à environ 7 atomes de carbone, et selon un autre exemple, d'environ 4 atomes de carbone. Les fractions cycloalkyles peuvent comprendre d'environ 3 à environ 10 atomes de carbone, par exemple d'environ 5 à environ 7 atomes de carbone, et selon un autre exemple, d'environ 5 à environ 6 atomes de carbone. Les fractions aryles et arylène peuvent être des fractions phényle et phénylène. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'anthracène peut être substitué par R \Brevets'25500255 57-0607 1 8- tradTXT doc - 18 juillet 2006 - 4/22 un groupe t butyle. Par exemple, l'anthracène substitué ou non substitué peut être du 2 (t butyl)- anthracène. L'anthracène substitué ou non substitué peut subir une réaction d'halogénation en utilisant un agent halogénant. L'agent halogénant peut être tout composé compre- nant un atome d'halogène, tel que fluor, chlore, brome et iode. Dans un mode de réalisation, l'agent halogénant peut être tout composé comprenant du brome, tel que N bromosuccinamide, acide hydrobromique et un agent oxydant tel que du peroxyde d'hydrogène, ou du brome en présence d'un catalyseur ou non et autres. La réaction d'halogénation peut également utiliser un liquide polaire. Les exemples non limitatifs de liquide polaire qui peuvent être utilisés dans le procédé exposé comprennent l'acétone, la méthyl éthyl cétone, l'acétonitrile, le sulfoxyde de diméthyle, le THF, le NMP, le DMAC, le dioxane, l'acétate d'éthyle, le dichlorométhane, et autres. Selon un mode de réalisation de l'invention, le diméthylformamide peut être utilisé. L'anthracène substitué ou non substitué, l'agent halogénant, et le liquide polaire peuvent être mis à réagir à n'importe quelle température efficace ou souhaitée, comme à environ la température de la pièce (23 C) pendant n'importe quelle période adéquate, comme d'environ 1 à environ 10 heures, et par exemple d'environ 3 à environ 8 heures. L'anthracène halogéné résultant peut être lavé avec de l'eau et du méthanol, et séché. L'anthracène halogéné peut être un composé représenté par la formule (2): dans laquelle - RI et R2 peuvent être chacun indépendamment choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; - X peut être un atome d'halogène tel que du fluor, du brome, du chlore, et de l'iode; et -n peut être un nombre entier d'environ 1 à environ 9. R.Brerets.25500"5557-060718-tradTXT. doc - IR juillet 2006 - 5,"22 (2) Selon un mode de réalisation de l'invention, RI, R2, et X peuvent être situés en n'importe quelle position disponible sur l'anthracène. Dans un mode de réalisation, l'anthracène halogéné peut être du 2 (t butyl) 9, 10 dihalogénoanthracène et peut être représenté par la formule (3): (3) dans laquelle X peut être tout atome d'halogène, tel que fluor, brome, chlore et iode. Dans un autre mode de réalisation, le 2 (t butyl) 9, 10 dihalogénoanthracène peut être du 2 (t butyl) 9,10 dibromoanthracène. L'anthracène halogéné peut être soumis à une réaction de Suzuki pour donner le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué. L'anthracène halogéné peut réagir avec un complexe de palladium pour donner un intermédiaire de palladium. L'intermédiaire de palladium peut alors subir une transmétallation avec un acide aryl borique activé par une base, tel que de l'acide 2 naphtylborique. Une élimination réductrice peut suivre pour donner le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué. Tout acide aryl borique adéquat peut être utilisé. De plus, tout ester de bore adéquat peut être utilisé à la place d'un acide aryl borique. Une base peut également être présente, telle que du carbonate de potassium, du carbonate de sodium, du tbutoxyde de sodium, du phosphate de potassium, de l'hydroxyde de sodium, de l'hydroxyde de baryum, et autres. Le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué peut être séché, concentré sous pression réduite, purifié par chromatographie éclair avec de l'hexane, puis du dichlorométhane, et sublimation à 320 C. Ainsi que montré sur la figure 2, le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué peut avoir une durée de vie accrue dans un DDEO en comparaison avec un TBADN disponible dans le commerce. De plus, ainsi que montré sur la figure 3, le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué peut avoir environ la même tension de polarisation dynamique en fonction du temps qu'avec un TBADN disponible dans le commerce. Un exemple de mode de réalisation d'un dispositif à diodes électroluminescentes organiques (DDEO) conforme à cette description est montré sur la figure 1. Le dispositif à diodes électroluminescentes organiques 10 peut comprendre une région luminescente 20 qui comprend une couche de transport à charges mixtes 30, une zone d'injection et de transport d'électrons 40 et une zone optionnelle d'injection R.'Rresets\25500A25557- 060718-tradiXT doc. 18 juillet 2006 - 622 et transport de trous 50. Une cathode 60 peut être fournie adjacente et en contact avec la zone d'injection et de transport d'électrons 40. Une anode 70 peut être fournie soit directement adjacente et en contact avec la couche de transport à charges mixtes 30 soit en variante directement adjacente et en contact avec la zone optionnelle d'injection et transport de trous 50. Bien que cela ne soit pas illustré sur la figure 1, le dispositif à diodes électroluminescentes organiques peut être fourni sur un substrat, avec une anode 70 étant directement adjacente et au dessus en contact avec le substrat. Une couche protectrice optionnelle peut être fournie au dessus et en contact avec la cathode 60. Les composés d'anthracène de la description peuvent être amenés à l'intérieur de la zone d'injection et de transport d'électrons 40 et/ou dans la couche de transport à charges mixtes 30. Selon un mode de réalisation, le dispositif électroluminescent (EL) de la présente invention peut comprendre un substrat de support, par exemple, en verre, une anode au dessus, par exemple, en oxyde d'indium étain selon une épaisseur d'environ 1 à environ 500 nanomètres et par exemple d'environ 30 à environ 100 nanomètres (sur tout l'intervalle d'épaisseur pour chaque couche, on trouve des exemples, et une autre épaisseur adéquate peut être choisie), optionnellement une couche tampon en contact avec l'anode et formée d'un composant conducteur ou de matériaux de transport de trous selon une épaisseur d'environ 5 à environ 500 nano- mètres et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, d'une zone organique d'injection et de transport de trous au dessus, par exemple, faite d'une amine tertiaire aromatique selon une épaisseur d'environ 1 à environ 200 nanomètres et par exemple d'environ 5 à environ 100 nanomètres; une zone organique d'injection et de transport d'électrons en contact avec la zone d'injection et de transport de trous composée des composés d'anthracène selon une épaisseur d'environ 5 à environ 300 nanomètres et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, et en contact avec celle ci, un métal à faible travail d'extraction en tant que cathode. Dans un mode de réalisation, la zone d'injection et de transport de trous ou la zone d'injection et de transport d'électrons peuvent optionnellement en outre contenir un matériau luminescent, par exemple, d'environ 0,01% en poids à environ 10% en poids d'une teinture fluorescente ou d'environ 0,01% en poids à environ 25% en poids d'une teinture phosphorescente. Dans un autre mode de réalisation, le dispositif EL exposé ici peut comprendre un substrat de support, par exemple, en verre, une anode au dessus, par exemple, en oxyde d'indium étain selon une épaisseur d'environ 1 à environ 500 nanomètres et par exemple d'environ 30 à environ 100 nanomètres, optionnellement une couche tampon en contact avec l'anode et composée d'un composant conducteur ou de matériaux de transport de trous selon une épaisseur d'environ 5 à environ 500 nanomètres R /Brevets 25500'. 25557-0607 1 8-tradTXT. doc - 18 juillet 2006 - 7/22 et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, une zone organique d'injection et de transport de trous au dessus, par exemple, faite d'une amine tertiaire aromatique selon une épaisseur d'environ 1 à environ 200 nanomètres et par exemple d'environ 5 à environ 100 nanomètres; une couche de transport à charges mixtes composée d'un matériau luminescent organique, par exemple, fait d'un matériau fluorescent ou d'un matériau phosphorescent, selon une épaisseur d'environ 1 à environ 200 nanomètres et par exemple d'environ 5 à environ 100 nanomètres, une zone organique d'injection et de transport d'électrons en contact avec la couche de transport à charges mixtes composée des composés d'anthracène selon une épaisseur d'environ 5 à environ 300 nanomètres et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, et en contact avec celle ci un métal à faible travail d'extraction en tant que cathode. Dans un dispositif EL, l'émission de lumière peut venir de la couche de transport à charges mixtes, qui peut optionnellement en outre comprendre un matériau dopant luminescent fait, par exemple, d'environ 0,01% en poids à environ 10% en poids d'une teinture fluorescente ou d'environ 0,01% en poids à environ 25% en poids d'une teinture phosphorescente. Dans un autre mode de réalisation encore, le dispositif EL exposé peut comprendre un substrat de support, par exemple, en verre, une anode au dessus, par exemple, en oxyde d'indium étain selon une épaisseur d'environ 1 à environ 500 nanomètres et par exemple d'environ 30 à environ 100 nanomètres, optionnellement une couche tampon en contact avec l'anode et composée d'un composant conducteur ou de matériaux de transport de trous selon une épaisseur d'environ 5 à environ 500 nanomètres et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, une zone organique d'injection et de transport de trous au dessus, par exemple, faite d'une amine tertiaire aromatique selon une épaisseur d'environ 1 à environ 200 nanomètres et par exemple d'environ 5 à environ 100 nanomètres; une couche de transport à charges mixtes composée d'un matériau de transport de trous et d'un matériau de transport d'électrons selon une épaisseur d'environ 1 à environ 200 nanomètres et par exemple d'environ 5 à environ 100 nanomètres, une zone organique d'injection et de transport d'électrons en contact avec la couche de transport à charges mixtes composée des composés d'anthracène selon une épaisseur d'environ 5 à environ 300 nanomètres et par exemple d'environ 10 à environ 100 nanomètres, et en contact avec celle ci un métal à faible travail d'extraction en tant que cathode. Typiquement, la couche de transport à charges mixtes décrite ici peut comprendre d'environ 20% en poids à environ 80% en poids du matériau de transport de trous, et d'environ 80% en poids à environ 20% en poids du matériau de transport d'électrons, par exemple elle comprend, par exemple, d'environ 35% en poids à environ 65% en poids du matériau de transport de trous, et d'environ 65% en poids à environ 35% en poids du matériau R"Brevets-.25500.25557-060718-tradTXT doc - 18 juillet 2006 - 822 de transport d'électrons. Les matériaux de transport de trous adéquats pour former la couche mixte comprennent les amines tertiaires aromatiques, les indolocarbazoles, les composés hydrocarbure aromatiques et leurs mélanges. Le matériau de transport d'électrons de la couche mixte peut comprendre un composé d'anthracène, ou en variante, le matériau de transport d'électrons peut comprendre des matériaux de transport d'électrons conventionnels connus tels que les chélates de métal, les stilbènes, les triazines, les hydrocarbures aromatiques, et autres, et leurs mélanges. De plus, la couche de transport à charges mixtes peut en outre comprendre un matériau luminescent, par. exemple, d'environ 0,01% en poids à environ 10% en poids d'un matériau luminescent fluorescent ou d'environ 0,01% en poids à environ 25% en poids d'un matériau luminescent phosphorescent, ou d'autres matériaux luminescents où tous les pourcentages en poids sont basés sur le poids total des matériaux comprenant la couche mixte. En ce qui concerne ce mode de réalisation, la zone organique d'injection et de transport d'électrons, en variante, peut comprendre les matériaux de transport d'électrons conventionnels connus tels que les chélates de métal, les stilbènes, les triazines, les hydrocarbures aromatiques, et autres, et leurs mélanges. Le matériau de transport d'électrons de la couche de transport à charges mixtes peut comprendre les composés d'anthracène. Tant qu'au moins l'un parmi la zone d'injection et de transport d'électrons adjacente à la cathode et le matériau de trans- port d'électrons présent dans la couche de transport à charges mixtes (ou les deux) comprend un composé d'anthracène de la description. Dans ce mode de réalisation, il est également possible de fournir un composé d'anthracène de la présente invention à la fois à l'intérieur de la zone d'injection et de transport d'électrons et dans la couche de transport à charges mixtes. En outre, quand la couche de transport à charges mixtes contient un matériau de transport de trous, une zone d'injection et de transport de trous supplémentaire peut être optionnelle à l'intérieur de la région de luminescence du dispositif. L'homme du métier comprendra que dans chaque mode de réalisation exposé, la zone d'injection et de transport d'électrons peut comprendre une ou plusieurs couches où une ou plusieurs des couches peut contenir un composé d'anthracène. Il est également entendu que de telles couches peuvent également incorporer un ou plusieurs matériaux de transport d'électrons conventionnellement utilisés tels que, par exemple, de l'Alq3. De plus, les composés d'anthracène peuvent n'être incorporés que dans une partie ou portion de n'importe quelle couche ou de n'importe quelles couches de la zone d'injection et de transport d'électrons. Toutes les couches organiques décrites ici, la couche tampon, la couche de transport de trous, la couche électroluminescente, et la couche de transport d'électrons, peuvent être formées par n'importe quel procédé adéquat, par exemple, R',.Brecets'.25500125557-060718-tradTXT doc - 18 juillet 2006 - 9122 par évaporation sous vide comme l'entend l'homme du métier. Le procédé peut également être appliqué pour former n'importe laquelle des couches ne comprenant pas plus d'un composant. Par exemple, la couche mixte peut être formée en coévaporant le matériau de transport de trous, le matériau de transport d'électrons, et le matériau luminescent optionnel. Les dispositifs EL organiques de la présente invention peuvent comprendre un substrat de support. Les exemples illustrateurs de substrats de support comprennent les composants polymères, le verre et autres, et les polyesters tels que le MYLAR , les polycarbonates, les polyacrylates, les polyméthacrylates, les polysulfones, le quartz, et autres. D'autres substrats peuvent également être choisis à condition, par exemple, qu'ils puissent supporter efficacement les autres couches, et qu'ils n'interfèrent pas avec la performance fonctionnelle du dispositif. L'épaisseur du substrat peut être, par exemple, d'environ 25 à environ 1 000 microns ou plus, et, par exemple, d'environ 50 à environ 500 microns en fonction, par exemple, des condi- tions structurales du dispositif. Les exemples de l'anode qui est contiguë au substrat, comprennent des électrodes d'injection de charges positives tels que de l'oxyde d'indium étain, de l'oxyde d'étain, de l'or, du platine, ou autres matériaux adéquats tels que le carbone électriquement conducteur, les polymères it conjugués tels que la polyaniline, le polypyr- role, et autres avec, par exemple, un travail d'extraction supérieur ou égal à environ 4 électron volts, et plus spécifiquement, d'environ 4 à environ 6 électron volts. L'épaisseur de l'anode peut varier d'environ 1 à environ 500 nanomètres avec, par exemple, l'intervalle étant déterminé par les constantes optiques du matériau de l'anode. Un exemple non limitatif d'intervalle de l'épaisseur de l'anode peut être d'environ 30 à environ 100 nanomètres. Une autre couche tampon peut être fournie adjacente à l'anode d'un dispositif électroluminescent de la description. La couche tampon a pour fonction principale de faciliter l'injection efficace des trous à partir de l'anode, et améliore l'adhésion entre l'anode et la zone organique d'injection et de transport de trous, ce qui permet ainsi d'améliorer encore la stabilité du fonctionnement du dispositif. La couche tampon peut comprendre des matériaux conducteurs tels que la polyaniline et ses formes dopées par un acide, le polypyrrole, le poly(phénylène vinylène), et les matériaux organiques semiconducteurs connus; les dérivés de la porphyrine exposés dans le brevet U.S. N . 4 356 429 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence), tels que le 1,10, 15,20 tétraphényl-21H,23H-porphyrine cuivre (II); la phtalocyanine de cuivre, la tétraméthyl phtalocyanine de cuivre; la phtalocyanine de zinc; la phtalocyanine d'oxyde de titane; la phtalocyanine de magnésium; et autres. R.'.Brevets 255 0012 5 5 5 7-060 7 1 8-tradTXT. doc - 18 juillet 2006 10/22 Une autre classe de matériaux de transport de trous qui peut être choisie pour la couche tampon est représentée par les amines tertiaires aromatiques telles que celles exposées dans le brevet U.S. N . 4 539 507 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence). Les exemples représentatifs d'amines tertiaires aromatiques comprennent, mais sans que ce soit limitatif, le bis(4 diméthylamino 2 méthylphényl)-phénylméthane, la N,N,N tri-(p tolyl)amine, le 1,1 bis-(4 di p-tolyl-aminophényl)-cyclohexane, le 1,1 bis(4 di p tolylaminophényl) 4-phénylcyclo-hexane, la N,N' diphényl N,N' bis(3 méthylphényl) 1,1 ' biphényl 4,4' diamine, la N,N' diphényl N,N' bis(3 méthylphényl) 1,1' biphényl 4,4' diamine, la N,N' diphényl N,N' bis(4 méthoxyphényl) 1,1' biphényl 4,4' diamine, la N,N,N', N' tétra p tolyl 1' biphényl 4,4' diamine, la N,N' di 1-naphtyt N, N' diphényl 1,l' biphényl 4,4' diamine, et autres. Une autre classe d'amines tertiaires aromatiques choisies pour la couche de transport de trous est représentée par les amines aromatiques polynucléaires, telles que la N,N bis [4'--(N phényl N m tolylamino) 1biphénylyl]aniline; la N,N bis [4' (N phényl N m tolylamino)-biphénylyl] m toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N m tolylamino) 4 biphénylyl] p toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N p tolylamino)-4 biphénylyl]aniline; la N,N bis [4' (N phényl N p tolylamino) 4 biphénylyl] m toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N p tolylamino) 4 biphénylyl] p toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N p chlorophénylamino) 4biphénylyl]-m-toluidine; la N,N-bis-[4'-(N-phényl-N-m-chlorophénylamino)4 biphénylyl] m toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N m chlorophénylamino) 4 biphénylyl] p toluidine; la N,N bis [4' (N phényl N m tolylamino) 4 biphé- nylyl] p chloroaniline; la N,N bis [4' (N phényl N p tolylamino)-4 biphénylyl] m chloroaniline; le N,N bis [4' (N phényl N m tolylamino) 4 biphénylyl]-1-amino-naphtalène et autres. La couche tampon peut également comprendre les amines tertiaires aromatiques et peut en outre comprendre un stabilisant ainsi qu'exposé dans le brevet U.S. N . 5 846 666 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de réfé- rence), un stabilisant comprenant certains composés hydrocarbure tels que le rubrène, le 4, 8 diphénylanthracène, et autres. La couche tampon peut être préparée en mettant l'un des composés ci dessus sous la forme d'un film mince par des procédés connus, tels que le dépôt en phase vapeur ou le dépôt à la tournette. L'épaisseur de la couche tampon ainsi formée n'est pas particulièrement limitée, et peut être dans un intervalle d'environ 5 nanomètres à environ 300 nanomètres, et par exemple d'environ 10 nanomètres à environ 100 nanomètres. La zone d'injection et de transport de trous peut comprendre un matériau de transport de trous avec une épaisseur variant d'environ 1 nanomètre à environ 200 R^. Brevetsv 25500A25557-060718-tradTXT doc - 18 juillet 2006 - 11/22 nanomètres, et par exemple d'environ 5 nanomètres à environ 100 nanomètres. Tout matériau de transport de trous conventionnel adéquat constitué par une amine aromatique décrit pour la couche tampon peut également être choisi pour former cette couche. Un exemple de classe de matériaux de transport de trous choisie pour former la zone d'injection et de transport de trous ou pour une utilisation comme matériau de transport de trous dans la couche de transport à charges mixtes est représentée par les N,N,N',N'-tétraaryl benzidines, telles que la N,N'-diphényl-N,N'-bis-(4-méthoxyphényl)-1,1 'biphényl-4,4'-diamine, la N,N,N',N'-tétra-p-tolyl-l'-biphényl-4-4'diamine, la N,N'-di-l-naphtyl-N,N'-diphényl-1,1'-biphényl-4,4'-diamine, et autres, et les composés de 4,4'-bis-(9-carbazolyl)-1,1'-biphényle, tels que les composés de 4,4'-bis-(9-carbazolyl)-1,1'-biphényle comprennent le 4,4'-bis-(9-carbazolyl)-1,1'-biphényle et le 4,4'-bis-(3méthyl-9-carbazolyle)-1,1'-biphényle, et autres. Les exemples non limitatifs de matériaux luminescents adéquats pour une utilisation dans la couche de transport à charges mixtes comprennent les chélates de métal de 8-hydroxyquinoline ainsi qu'exposé dans les brevets U.S. N . 4 539 507; 5 151 629, et 5 150 006 (dont les descriptions sont intégralement incorporées ici à titre de référence). Les exemples illustrateurs spécifiques de matériaux ou de composés luminescents comprennent le tris-(8-hydroxyquinolinate)-aluminium, un composé préféré, le tris-(8-hydroxyquinolinate)-gallium, le bis-(8-hydroxy-quinolinate)magnésium, le bis-(8-hydroxyquinolinate)-zinc, le tris-(5-méthyl-8hydroxyquinolinate)-aluminium, le tris-(7-propyl-8-quinolinolato)aluminium, le bis[benzo{f}-8-quinolinate]zinc, le bis-(10-hydroxybenzo[h] quinolinate)-béryllium, et autres. De plus, un autre exemple de classe de matériaux luminescents comprend les butadiènes, tels que le 1,4diphénylbutadiène et le tétraphénylbutadiène, et les stilbènes, et autres ainsi qu'illustré dans les brevets U.S. N . 4 356 429 et 5 516 577 (dont les descriptions sont intégralement incorporées ici à titre de référence). Les matériaux fluorescents peuvent être présents dans une quantité, par exem- pie, d'environ 0,01 à environ 10% en poids; et par exemple d'environ 1 à environ 5% en poids de la couche. Les exemples illustrateurs de matériaux fluorescents comprennent les teintures choisies, par exemple, parmi le coumarin, les dicyanométhylène pyranes, la polyméthine, l'oxabenzanthrane, le xanthène, le pyrylium, le carbostyle, le pérylène, et autres; une teinture choisie parmi les dérivés de la quina- cridone. Les exemples illustrateurs de teintures de quinacridone comprennent la quinacridone, la 2-méthylquinacridone, la 2,9- diméthylquinacridone, la 2-chloroquinacridone, la 2-fluoroquinacridone, la 1,2-benzoquinacridone, la N,N'-diméthylquinacridone, la N,N'-diméthyl- 2-méthylquinacridone, la N,N'-diméthyl- R'.Breceis 2550012555 -060718- tradTXT doc - 18 juillet 2006 - 12/22 2,9 diméthylquinacridone, la N, N' diméthyl 2 chloroquinacridone, la N,N' diméthyl 2 fluoroquinacridone, la N,N' diméthyl 1,2 benzoquinacridone, et autres. Un exemple de classe de matériaux fluorescents est représentée par les teintures fluorescentes à noyau fusionné, dont les exemples sont le pérylène, le rubrène, l'anthracène, le coronène, le phénanthrécène, le pyrène et autres, ainsi qu'illustré dans le brevet U.S. N . 3 172 862 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence). De plus, les matériaux fluorescents qui peuvent être utilisés comme dopant comprennent les butadiènes, tels que le 1,4 diphénylbutadiène et le tétraphénylbutadiène, et les stilbènes, et autres ainsi qu'illustré dans les brevets U.S. Na. 4 356 429 et 5 516 577 (dont les descriptions sont intégralement incorporées ici à titre de référence). La teinture phosphorescente peut être choisie parmi, par exemple, les composés organométalliques contenant un atome de métal lourd qui peuvent entraîner un couplage spin orbite fort, ainsi qu'exposé dans Baldo et al., Highly efficient orga- nic phosphorescent emission from organic electroluminescent devices , Letters to Nature, Volume 395, pp 151 154 (1998). Les exemples non limitatifs comprennent le 2,3,7,8,12,13,17, 18 octaéthyl 21H,23H phorpine platine(11) (PtOEP) et autres, tels que, par exemple, ceux exposés dans le brevet U.S. N . 6 048 630 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence), et le fac tris(2 phénylpyridine)-iridium (Ir(ppy)3). La cathode peut comprendre tout matériau adéquat tel qu'un métal, y compris un composant à travail d'extraction élevé, par exemple d'environ 4,0 eV à environ 6,0 eV, ou un composant à travail d'extraction faible, tel que les métaux avec, par exemple, une valeur eV d'environ 2,5 eV à environ 4,0 eV (électron volts). La cathode peut être dérivée d'une combinaison d'un métal à faible travail d'extraction (environ 4 eV, par exemple d'environ 2 à environ 4 eV) et d'au moins un autre métal. Les proportions efficaces du métal à faible travail d'extraction au second métal ou à un autre métal varient de moins d'environ 0,1% à environ 99,9% en poids. Les exemples illustrateurs de métaux à faible travail d'extraction comprennent les métaux alcalins tels que le lithium ou le sodium, les métaux du groupe 2A ou alcalino terreux tels que le béryllium, le magnésium, le calcium, ou le baryum, et les métaux du groupe III comprenant les métaux du groupe des terres rares et les métaux du groupe des actinides tels que le scandium, l'yttrium, le lanthane, le cérium, l'europium, le terbium, ou l'actinium. Le lithium, le magnésium et le calcium peuvent être, par exemple, des métaux à faible travail d'extraction. L'épaisseur de la cathode peut varier, par exemple, d'environ 10 nanomètres à environ 500 nanomètres. Les cathodes de Mg/Ag du brevet U.S. N . 4 885 211 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence), constituent un R:ABrevets 25500\. 25557-060718IradTXT. doc - 18 juillet 2006 - 13/22 exemple de construction de cathode. Un autre exemple de cathode décrit dans le brevet U.S. N . 5 429 884 (dont la description est intégralement incorporée ici à titre de référence), dans lequel les cathodes sont formées à partir d'alliages de lithium avec d'autres métaux à travail d'extraction élevé tels que l'aluminium et l'indium. L'anode et la cathode des dispositifs EL de la présente invention peuvent toutes deux comprendre un revêtement protecteur au dessus comme l'entend l'homme du métier. De plus, l'anode et cathode peuvent être de n'importe quelle forme commode. Une couche conductrice mince peut être appliquée sur un substrat transmettant la lumière, par exemple une plaque en verre ou un film en plastique transpa- lo rents ou sensiblement transparents. Le dispositif EL peut comprendre une anode transmettant la lumière faite d'oxyde d'étain ou d'oxyde d'indium étain appliquée sur une plaque en verre. De plus, des anodes métalliques transparentes à la lumière très fines, par exemple de moins d'environ 200 Angstrôms, et plus spécifiquement, d'environ 75 à environ 150 Angstrôms, peuvent être utilisées, telles que celles en or, en palladium, et autres. De plus, des couches minces transparentes ou semitransparentes, par exemple de 50 à environ 175 Angstrôms de carbone conducteur ou de polymères conjugués tels que de polyaniline, de polypyrrole, et autres, peuvent être choisies comme anodes. Tout film polymère transmettant la lumière peut être employé comme substrat. Des formes adéquates supplémentaires de l'anode et de la cathode sont illustrées dans le brevet U.S. N . 4 885 211 (dont la description est inté- gralement incorporée ici à titre de référence). Une couche protectrice optionnelle fournie sur la cathode et en contact avec celle ci peut comprendre tout métal adéquat tel que l'argent, l'or, ou des matériaux non conducteurs tels que l'oxyde de silicone et autres. EXEMPLE I Le 2 (t butyl)-anthracène (6,11 g, 26,07 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml et a été dissout dans du diméthylformamide (80 ml) et a été refroidi sur un bain de glace. Le N bromosuccinamide (9,28 g, 52, 15 mmol) a été dissout dans du diméthylformamide (20 ml) et a été ajouté lentement à la réaction. Après addition, on a laissé la réaction venir jusqu'à la température de la pièce et on l'a agitée pendant 3 heures. Le mélange a été versé dans de l'eau (500 ml) et le solide collecté lavé avec de l'eau puis du méthanol. Le produit a été collecté, séché puis utilisé directement dans l'étape suivante. Le 2-(t-butyl) 9,10 dibromoanthracène (9,8 g, 24,99 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml en même temps que de l'acide 2 naphtylborique (9,46 g, 54,98 mmol), du toluène (100 ml), de l'éthanol (10 ml) et du carbonate de potassium aqueux 2,0 M (75 ml). La réaction a été purgée avec de l'argon pendant 15 minutes puis du Pd(PPh3) 4 (0,29 g) a été ajouté. La réaction a été chauffée au reflux pendant 16 heures. La réaction a été R-VBrevets\25500A25557-060718-iradTXT doc - 18 juillet 2006- 14122 refroidie et la couche organique a été collectée et lavée avec de l'HCI 5% aqueux puis une solution de saumure aqueuse saturée. La couche organique a été collectée, séchée et concentrée sous pression réduite. Le composé a été purifié par chromatographie éclair avec de l'hexane puis du dichlorométhane qui a élué le composé. Une purification supplémentaire a été réalisée par sublimation à 320 C pour donner une pureté > 99% du TBADN. Ce composé et sa structure ont été confirmés par analyse RMN protonique. EXEMPLE II Le 2 (t butyl)-anthracène (6,11 g, 26,07 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml et a été dissout dans du diméthylformamide (80 ml) et a été refroidi sur un bain de glace. Le N bromosuccinamide (9,28 g, 52, 15 mmol) a été dissout dans du diméthylformamide (20 ml) et a été ajouté lentement à la réaction. Après addition, on a laissé la réaction venir jusqu'à la température de la pièce et on l'a agitée pendant 3 heures. Le mélange a été versé dans de l'eau (500 ml) et le solide collecté, lavé avec de l'eau puis du méthanol. Le produit a été collecté, séché puis utilisé directement dans l'étape suivante. Le 2 (t butyl) 9, 10 dibromoanthracène (9,8 g, 24,99 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml en même temps que de l'acide phényl borique (6,7 g, 54,97 mmol), du toluène (100 ml), de l'éthanol (10 ml) et du carbonate de potassium aqueux 2,0 M (75 ml). La réaction a été purgée avec de l'argon pendant 15 minutes puis du Pd(PPh3)4 (0,29 g) a été ajouté. La réaction a été chauffée au reflux pendant 16 heures. La réaction a été refroidie et la couche organique a été collectée et lavée avec de l'HC1 5% aqueux puis une solution de saumure aqueuse saturée. La couche organique a été collectée, séchée et concentrée sous pression réduite. Le composé a été purgé par chromatographie éclair avec de l'hexane puis du dichlorométhane qui a élué le composé. Une purification supplémentaire a été réalisée par sublimation à 260 C pour donner une pureté > 99% du 2 tert butyl 9, 10 diphénylanthracène. Ce composé et sa structure ont été confirmés par analyse RMN protonique. EXEMPLE III Le 2 (t butyl)-anthracène (6,11 g, 26,07 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml et a été dissout dans du diméthylformamide (80 ml) et a été refroidi sur un bain de glace. Le N bromosuccinamide (9,28 g, 52, 15 mmol) a été dissout dans du diméthylformamide (20 ml) et a été ajouté lentement à la réaction. Après addition, on a laissé la réaction venir jusqu'à la température de la pièce et on l'a agitée pendant 3 heures. Le mélange a été versé dans de l'eau (500 ml) et le solide collecté, lavé avec de l'eau puis du méthanol. Le produit a été collecté, séché puis utilisé directement dans l'étape suivante. Le 2 (t butyl)-9, 10 dibromoanthracène (9,8 g, 24,99 mmol) a été placé dans un flacon à fond rond de 250 ml en même temps R.\Brevets\25500'.25557-0607I8-1radTXT dot I8 juillet 2006 - 15/22 que de l'acide 4 t butylphényl borique (9, 79 g, 54,98 mmol), du toluène (100 ml), de l'éthanol (10 ml) et du carbonate de potassium aqueux 2,0 M (75 ml). La réaction a été purgée avec de l'argon pendant 15 minutes puis du Pd(PPh3)4 (0,29 g) a été ajouté. La réaction a été chauffée au reflux pendant 16 heures. La réaction a été refroidie et la couche organique a été collectée et lavée avec de l'HCI 5% aqueux puis une solution de saumure aqueuse saturée. La couche organique a été collectée, séchée et concentrée sous pression réduite. Le composé a été purifié par chromatographie éclair avec de l'hexane puis du dichlorométhane qui a élué le composé. Une purification supplémentaire a été réalisée par sublimation à 270 C pour donner une pureté > 99% du 2 tert butyl 9,10 (4 t butyl) diphénylanthracène. Ce composé et sa structure ont été confirmés par analyse RMN protonique. Aux fins de ce mémoire et des revendications jointes, sauf indication contraire, tous les nombres exprimant des quantités, pourcentages ou proportions, et autres valeurs numériques utilisées dans le mémoire et les revendications, sont entendus comme étant modifiés dans tous les cas par le terme environ. Par conséquent, sauf indication contraire, les paramètres numériques exposés dans le mémoire suivant et les revendications jointes sont des approximations qui peuvent varier en fonction des propriétés souhaitées que l'on tente d'obtenir par la présente invention. Au minimum, et non comme une tentative de limiter l'application de la doctrine des équivalents à la portée des revendications, chaque paramètre numérique doit au moins être interprété à la lumière du nombre de chiffres significatifs indiqué et en appliquant des techniques d'arrondi ordinaires. Il convient de noter que, ainsi qu'utilisées dans ce mémoire et dans les revendications jointes, les formes singulières un, une, le, et la, comprennent les références plurielles sauf limitation expresse et univoque à une référence. Ainsi, par exemple, la référence à un liquide polaire comprend deux ou plusieurs différents liquides polaires. Ainsi qu'utilisée ici, le terme comprendre et ses variantes grammaticales sont destinés à être non limitatifs, de sorte que l'énumération des éléments d'une liste ne se fait pas à l'exclusion d'autres éléments similaires qui peuvent être substitués ou ajoutés aux éléments listés. Alors que des modes de réalisation particuliers ont été décrits, des variantes, modifications, variations, améliorations, et quasi équivalents qui sont ou qui peuvent être imprévus pour le moment peuvent être envisagés par les demandeurs ou l'homme du métier. Par conséquent, les revendications jointes ainsi que déposées et ainsi qu'elles peuvent être amendées sont destinées à englober la totalité de tels variantes, modifications, variations, améliorations, et quasi équivalents. R. ABrevets\25500A2555 -060718-tradTXT. doc - 18 juillet 2006 -16/22
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La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué comprenant les étapes consistant à faire réagir un anthracène substitué ou non substitué avec un agent halogénant pour donner un anthracène halogéné, et à faire réagir l'anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué, est exposé ainsi qu'un dispositif électroluminescent comprenant une couche électroluminescente (20) contenant du 9,10-diaryl anthracène substitué ou non substitué est également exposé.
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1. Procédé de préparation d'un 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué comprenant les étapes consistant à: - faire réagir un anthracène substitué ou non substitué avec un agent halogénant pour donner un anthracène halogéné, et faire réagir l'anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué est du 2 tert buty1 9,10 bis (13 naphtyl)anthracène. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué est représenté par la formule (1) suivante: dans laquelle: - R, et R2 sont chacun, indépendammennt l'un de l'autre, choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; et - R3 et R4 sont identiques ou différents et sont choisis individuellement dans le groupe constitué par les groupes 2, 3, 4 et le groupe arylamino du groupe 5 défini ci dessus. 4. Procédé selon la 1, dans lequel l'anthracène substitué ou substitué est substitué par au moins un substituant choisi dans le groupe constitué par les groupes alkyles, les groupes alkylène, les groupes aryles, les groupes arylène, les groupes alcoxy, les groupes aryles, les groupes aryloxy, et les atomes d'halogène. R IBre, ets\25500 25557-060718-tradTXT doc - 18 juillet 2006 -17/22 (1) 5. Procédé selon la 4, dans lequel l'anthracène substitué ou substitué est substitué par un groupe alkyle. 6. Procédé selon la 5, dans lequel le groupe alkyle est un groupe t butyle. 7. Procédé selon la 1, dans lequel l'agent halogénant est du N bromosuccinamide. 8. Procédé selon la 1, dans lequel l'anthracène substitué ou non substitué est mis à réagir avec un agent halogénant en présence d'un liquide polaire. 9. Procédé selon la 8, dans lequel le liquide polaire est du diméthylformamide. 10. Procédé selon la 1, dans lequel l'anthracène substitué ou non substitué est mis à réagir avec un agent halogénant à la température de la pièce pendant 3 heures. I1. Procédé selon la 1, dans lequel l'anthracène halogéné est représenté par la formule (2): dans laquelle: - Ri et R2 sont chacun, indépendammennt l'un de l'autre, choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; - X représente un atome d'halogène; et - n représente un nombre entier de 1 à 9. R.16revets\25500A25557-060718-tradTXT doc - 18 juillet 2006 -18'22 (2) 12. Procédé selon la 11, dans lequel l'anthracène halogéné est représenté par la formule (3): dans laquelle X représente un atome d'halogène. 13. Procédé selon la 1, dans lequel l'acide aryl borique est de l'acide 2-naphtylborique. 14. Procédé de préparation d'un 9,10-diaryl anthracène substitué ou non l0 substitué comprenant l'étape consistant à faire réagir un anthracène halogéné avec un acide aryl borique ou un ester borique pour donner le 9, 10-diaryl anthracène substitué ou non substitué. 15. Procédé selon la 14, dans lequel l'anthracène halogéné est représenté par la formule (2): (X)r, dans laquelle: - RI et R2 sont chacun, indépendammennt l'un de l'autre, choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; - X représente un atome d'halogène; et - n représente un nombre entier de l à 9. R: /Brel ets\25500A^_ 5557-060 7 1 8-traeXT doc - 18 juillet 2006 - 19/22 (3) (2) 16. Procédé selon la 14, dans lequel l'anthracène halogéné est représenté par la formule (3): dans laquelle X représente un atome d'halogène. 17. Procédé selon la 14, dans lequel l'acide aryl borique est de l'acide 2 naphtylborique. 18. Dispositif électroluminescent comprenant une couche électroluminescente comprenant un 9,10 diaryl anthracène substitué ou non substitué préparé en faisant réagir un acide aryl borique avec un anthracène halogéné représenté par la formule (2): dans laquelle: - Ri et R2 sont chacun, indépendammennt l'un de l'autre, choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; - X représente un atome d'halogène; et - n représente un nombre entier de 1 à 9. 19. Dispositif selon la 18, dans lequel le 9,10-diaryl anthra- cène substitué ou non substitué est du 2 tertbutyl 9, 10 bis (f3 naphtyl)-anthracène. R/Brevet$\25500.2 5557-0607 1 8-tradTXT doc - 18 juillet 2006 -20/22 (3) (2) 20. Dispositif selon la 18, dans lequel l'anthracène halogéné est préparé en faisant réagir un agent halogénant avec un 9, 10 diaryl anthracène substitué ou non substitué représenté par la formule (1) suivante: dans laquelle: - RI et R2 sont chacun, indépendammennt l'un de l'autre, choisis dans le groupe constitué par un atome d'hydrogène; un groupe alkyle comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; un groupe aryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 20 atomes de carbone; un groupe hétéroaryle non substitué ou substitué comprenant d'environ 5 à environ 24 atomes de carbone, dans lequel les atomes de carbone peuvent former un noyau hétérocyclique fusionné; un groupe alcoxyle, amino, alkylamino, ou arylamino comprenant d'environ 1 à environ 24 atomes de carbone; et des atomes d'halogène; et - R3 et R4 sont identiques ou différents et sont choisis individuellement dans le groupe constitué par les groupes 2, 3, 4 et le groupe arylamino du groupe 5 ainsi que défini ci dessus. (1) RABrevets\25500',25557-060718-tradTXT doc - I8 juillet 2006 -21122
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C
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C07C 15
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FR2890809
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TRANSFORMATION DE LICENCES DE CONTENU NUMERIQUE EN UNE LICENCE UNIQUE
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La présente invention concerne un procédé pour transformer dans un dispositif informatique au moins deux licences d'un contenu numérique en une licence du contenu numérique. Une licence d'un contenu numérique, tel qu'un logiciel, un morceau musical, une séquence vidéo ou un document notamment textuel est un fichier numérique. Dans l'état de la technique, une licence d'un contenu numérique comprend des droits d'usage, des métadonnées, une clé de déchiffrement du contenu numérique et une signature numérique globale sur les droits d'usage, les métadonnées et la clé de déchiffrement. La licence est mémorisée localement sous forme de fichier numérique, par exemple dans un terminal d'usager. Des compteurs peuvent être associés aux droits d'usage et sont créés et modifiables localement dans le terminal contrairement aux droits d'usage, aux métadonnées et à la clé de déchiffrement. Les compteurs ne font pas partie de la licence. La signature numérique globale est produite grâce à une clé privée par exemple dans un serveur appartenant à un éditeur de contenu numérique sous licence. Des compteurs d'une licence sont relatifs au nombre de fois qu'un droit d'usage a été exercé par un terminal possédant la licence et un contenu numérique correspondant; par exemple un compteur relatif à un droit d'usage de lecture est incrémenté chaque fois que le terminal lit le contenu numérique. Il existe par ailleurs des transferts de licence d'un premier dispositif vers un autre dispositif, mais la licence ainsi transférée est prédéfinie et correspond à une copie partielle ou totale de la licence du premier dispositif. A l'exception des compteurs une licence étant figée, un terminal d'usager ne peut pas modifier de façon autonome une licence mémorisée localement afin, par exemple, de rendre la licence transmissible. Par conséquent, lorsqu'un terminal d'usager possède plusieurs licences sur un même contenu numérique, il est impossible d'assembler les licences en une seule licence afin notamment de faciliter la gestion locale de licence. L'invention a pour objectif de remédier aux inconvénients précités en groupant des licences d'un contenu numérique en une licence du contenu numérique afin de réduire l'espace mémoire occupé par des licences d'un contenu numérique et de diminuer les données nécessaires à un transfert des licences du contenu numérique en ne transférant qu'une seule licence d'un dispositif informatique vers un autre. Pour atteindre cet objectif, un procédé pour transformer dans un dispositif informatique des licences filles d'un contenu numérique en une licence mère dudit contenu numérique, chaque licence fille comprenant au moins un droit d'usage associé à au moins une contrainte, est caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes de: recenser les droits d'usage distincts parmi les licences filles, déterminer un type de contrainte pour chacune 35 des contraintes associées aux droits d'usage recensés et recenser les types de contrainte déterminés distincts, pour chaque droit d'usage distinct recensé, grouper les contraintes associées à ce droit d'usage par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, vérifier la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe, et transformer chaque groupe en une contrainte globale mémorisée en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles, et constituer la licence mère dudit contenu numérique en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées. Le procédé peut comprendre une signature de la licence mère constituée par le dispositif informatique, tel qu'un terminal et non un serveur, en vue de protéger la licence mère, ainsi qu'une invalidation des licences filles ayant participé à la constitution de la licence mère afin qu'une seule licence soit accordée sur le contenu numérique. Comparativement à la technique antérieure, l'invention ne recourt pas à des variables, telles que les compteurs, qui par nature sont modifiables localement au cours de l'exploitation de la licence. Par contre selon l'invention, une licence est modifiable notamment à cause des contraintes associées aux droits d'usage recensés qui peuvent être maintenant signées après chaque modification de celles-ci par le dispositif informatique, et ainsi est acceptable grâce à la signature exécutée entre autres sur les contraintes venant d'être modifiées. Par conséquent, une contrainte selon l'invention exprime directement une valeur de décomptage relative à la consommation du dispositif informatique d'usager; par exemple un droit de lecture égal à N 2890809 4 signifie que l'usager du dispositif informatique est encore autorisé à N lectures du contenu numérique, tandis que selon la technique antérieure, le droit de lecture égal à N est figé dans la licence et signifie que l'usager du dispositif informatique n'est autorisé initialement qu'à N lectures du contenu numérique lors de l'octroi de la licence. L'invention a aussi pour objet un dispositif informatique pour transformer au moins deux licences filles d'un contenu numérique en une licence mère dudit contenu numérique, chaque licence fille comprenant au moins un droit d'usage associé à au moins une contrainte. Le dispositif est caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen pour recenser les droits d'usage distincts parmi les licences filles, un moyen pour déterminer un type de contrainte pour chacune des contraintes associées aux droits d'usage recensés et recenser les types de contrainte déterminés distincts, pour chaque droit d'usage distinct recensé, un moyen pour grouper les contraintes associées à ce droit d'usage par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, un moyen pour vérifier la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe, un moyen pour transformer chaque groupe en une contrainte globale, et un moyen pour mémoriser cette contrainte globale en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles, et un moyen pour constituer la licence mère dudit contenu numérique en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées. Enfin, l'invention se rapporte à un programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif informatique afin de transformer au moins deux licences filles d'un contenu numérique en une licence mère dudit contenu, chaque licence fille comprenant au moins un droit d'usage associé à au moins une contrainte. Le programme est caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté sur ledit dispositif informatique, réalisent les étapes selon le procédé de l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante de plusieurs réalisations préférées de l'invention, données à titre d'exemples non limitatifs, en référence aux dessins annexés correspondants dans lesquels: - la figure 1 est un bloc-diagramme schématique d'un système de transformation de licences filles en une licence mère comprenant un dispositif informatique d'usager selon une réalisation préférée de l'invention; - la figure 2 est un algorithme d'un procédé général de transformation de licence selon l'invention; et - la figure 3 est un algorithme d'un procédé de transformation de licences filles en une licence mère selon l'invention mise en oeuvre dans le procédé général de transformation de licence. Une licence Lfi ou Lm selon l'invention comprend au moins un droit d'usage D associé à au moins une contrainte CO et éventuellement des métadonnées M ainsi qu'une clé de déchiffrement K permettant de déchiffrer le contenu numérique sur lequel porte la licence. Un droit d'usage d'un contenu numérique est un droit sur le contenu numérique consenti par l'émetteur de la licence pour l'usager du dispositif informatique DI en contrepartie généralement d'un paiement. Par exemple, des droits d'usage sont un droit de lecture, d'écriture, d'impression ou de transmission. Une contrainte ou condition CO est associée à un droit d'usage D. La contrainte encadre ou limite l'utilisation du droit d'usage par l'usager. Par exemple, une contrainte associée à un droit de lecture est un temps autorisé alloué à la lecture du contenu, tel que 40 minutes. Selon un autre exemple, une contrainte associée à un droit d'écriture est un nombre d'écritures autorisées du contenu numérique. Selon encore un autre exemple, une contrainte associée à un droit d'impression est un nombre d'impressions autorisées du contenu numérique. Dans le cas où aucune contrainte d'un droit d'usage n'a été formulée explicitement, ce droit d'usage est associé à une contrainte par défaut. Par exemple, un "droit de lecture" qui n'est associé à aucune contrainte spécifique est associé à une contrainte correspondant à une autorisation illimitée de lectures. En référence à la figure 1, un système de transformation selon l'invention comprend au moins un dispositif informatique DI ainsi qu'un serveur de diffusion de clé SD. Par exemple le système de transformation comprend le dispositif informatique DI et quatre terminaux d'usager illustrés T1 à T4. Le dispositif informatique DI peut être du même type que l'un des terminaux T1 à T4. Le dispositif informatique DI, les terminaux T1 à T4 et le serveur SD communiquent à travers un réseau de télécommunications RT comprenant des réseaux d'accès respectifs et un réseau de transport. Le dispositif informatique DI reçoit notamment des clés de cryptage provenant du serveur de diffusion SD à travers le réseau de télécommunications RT. Dans une variante, le dispositif informatique DI n'est pas relié à un réseau de télécommunications et dispose localement des informations nécessaires à la mise en oeuvre du procédé général de transformation de licence. Le dispositif informatique DI et les terminaux T1 à T4 sont reliés à des réseaux d'accès respectifs par des liaisons respectives LT, LT1r LT2, LT3 et LT4. Un premier terminal T1 ou T4 est un ordinateur personnel relié directement par modem à la liaison LT1r LT4 de type xDSL (Digital Subscriber Line) ou RNIS (Réseau Numérique à Intégration de Services) reliée au réseau d'accès correspondant. La liaison LT1r LT4 peut être également une liaison filaire du type câble série, ou cordon de raccordement de type Ethernet, ou bus USB (Universal Serial Bus), ou encore fibre optique. Un deuxième terminal T2 est par exemple un terminal de radiocommunications cellulaire mobile, la liaison LT2 est un canal de radiocommunications, et le réseau d'accès respectif comprend le réseau fixe d'un réseau de radiocommunications, par exemple de type GSM (Global System for Mobile communications) avec un service GPRS (General Packet Radio Service), ou de type UMTS (Universal Mobile Telecommunications System). Selon un autre exemple, le troisième terminal T3 comprend un dispositif ou objet électronique de télécommunications qui est personnel à l'usager et qui peut être un assistant numérique personnel communicant PDA ou un téléphone intelligent (SmartPhone). Le dispositif ou objet électronique de télécommunications peut être relié par la liaison radio LT3 à une borne d'accès d'un réseau local sans fil de faible portée du type WLAN (Wireless LAN) ou conforme à l'une des normes 802.lXx, ou de moyenne portée selon le protocole WIMAx (World wide Interoperability Microwave Access). Plus généralement, le dispositif informatique DI peut être tout autre terminal domestique ayant des applications logicielles, éventuellement communiquant, portable ou non, tel qu'une console de jeux vidéo, ou un récepteur de télévision intelligent coopérant avec une télécommande à afficheur, ou un clavier alphanumérique servant également de souris à travers une liaison infrarouge. Les terminaux T1 à T4 qui sont des exemples de dispositif informatique DI et les réseaux d'accès respectifs ne sont pas limités aux exemples cidessus et peuvent être constitués par d'autres terminaux et réseaux d'accès connus. Le dispositif informatique DI comprend une unité centrale UC, un module de détermination de type de contrainte DC, un module de groupement de contrainte GC, un vérificateur de compatibilité de contrainte VC, un module de transformation de groupe de contraintes TG, un vérificateur de signature de licence VS, un module de signature de licence SL, un module d'invalidation de licence IL, une base de données BD, une mémoire temporaire MT et initialement des licences filles Lfl à LfJ sous forme de fichiers numériques, avec J un nombre entier strictement supérieur à 1. En référence à la figure 2, le procédé global de transformation de licence selon l'invention comprend des étapes El à E4 exécutées automatiquement dans le dispositif informatique DI. L'objectif de ce procédé est de créer des licences mères de manière à ce que chaque licence mère soit directement exploitable par le dispositif informatique et que les licences filles relatives au même contenu numérique et ayant participé à la création de la licence mère soient supprimées ou invalidées, afin que les licences filles ne soient pas utilisées en doublon de la licence mère. A l'étape El, le vérificateur de signature de licence VS vérifie chacune des licences filles Lfl à LfJ afin notamment d'authentifier l'émetteur de la licence. La vérification de licence recourt à des clés publiques et privées associées à des algorithmes de signature à clé connus. A l'étape E2, les modules DC, GC, VC et TG du dispositif informatique procèdent à la transformation de licence selon l'invention illustrée plus précisément à la figure 3. Les licences filles Lfl à LfJ en entrée de cette étape sont traitées afin de constituer la licence mère Lm en sortie. A l'étape E3, le module de signature de licence SL signe la licence mère Lm constituée. La signature des licences repose également sur des algorithmes de signature à clé connus. Dans la réalisation préférée de l'invention, le serveur de diffusion de clés SD transmet au dispositif informatique DI de manière sécurisée au moins une clé nécessaire à la signature de la licence mère et éventuellement une autorisation de transformation des licences filles. Dans la variante selon laquelle le dispositif informatique DI n'est pas relié à un réseau de télécommunications, le dispositif informatique DI dispose localement des informations nécessaires à la vérification des signatures des licences filles et à la signature de la licence mère. A l'étape E4, le module d'invalidation de licence IL invalide les licences filles Lfl à LfJ qui ont participé à la constitution de la licence mère. L'invalidation d'une licence consiste soit à supprimer ou à altérer la signature, soit à directement supprimer le fichier numérique représentant la licence. En référence à la figure 3, le procédé de transformation de licences filles en une licence mère selon l'invention correspondant à l'étape E2 du procédé général de transformation de licence comprend principalement des étapes F1 à F7. A l'étape F1, l'unité centrale UC du dispositif informatique DI recense les droits d'usage D distincts dans les licences filles Lfl à LfJ. L'unité centrale parcourt une à une les licences filles et liste les différents droits d'usage présents dans les licences filles. A l'étape F2, le module de détermination de type de contrainte DC détermine un type de contrainte TC pour chacune des contraintes CO associées aux droits d'usage D recensés dans les licences filles. Puis l'unité centrale UC recense les types de contrainte déterminés distincts. Les types de contrainte TC sont mémorisés en association avec les contraintes CO dans la mémoire temporaire MT. Par exemple, un type de contrainte est "le nombre de fois qu'un droit d'usage est exercé" par l'usager du dispositif informatique DI. Dans un autre exemple, un type de contrainte est "une durée pendant laquelle le droit d'usage concerné est utilisé" par le dispositif informatique DI. Une fois déterminés, les types de contrainte différents TC sont listés. A l'étape F3, pour chaque droit d'usage D distinct recensé, le module de groupement de contrainte GC groupe les contraintes CO présentant un même type de contrainte et associées au droit d'usage parmi les licences filles en un groupe de contraintes de même type. Plusieurs groupes de contraintes présentant des types de contrainte différents peuvent être associés à un droit d'usage D recensé, et un groupe de contraintes ne peut être composé que d'un type de contrainte. Par exemple, la contrainte du droit de lecture de la licence Lfl et la contrainte du droit de lecture de la licence Lf2 sont des nombres de lecture constituant des contraintes présentant le même type TC "le nombre de fois qu'un droit d'usage est exercé", et donc peuvent être groupées. A l'étape F4, pour tout groupe de contraintes associé à un droit d'usage D distinct recensé, le vérificateur de compatibilité de contraintes VC vérifie la compatibilité entre les contraintes dudit groupe. Les contraintes sont compatibles si l'union des contraintes a pour le droit d'usage concerné un sens qui est défini par au moins l'une de règles prédéterminées mémorisées dans la base de données BD. Chaque règle est fondée sur une certaine condition, par exemple la condition selon laquelle si deux contraintes sont du même type et dénombrables, alors les deux contraintes sont compatibles. Selon un premier exemple, trois contraintes groupées sont associées à un droit de lecture respectivement dans trois licences filles Lfi_1r Lfi et LfJ. La première contrainte dans la licence fille Lfi_1 est une autorisation de lire 4 fois le contenu numérique commun aux licences filles, la deuxième contrainte dans la licence fille Lfi est une autorisation de lire 6 fois le contenu numérique commun et la troisième contrainte dans la licence fille LfJ est un nombre maximal de lecture du contenu numérique commun inférieur à 7. Ces trois contraintes sont compatibles si une règle prédéterminée fondée sur le respect de toute contrainte imposant un nombre maximum est appliquée. En l'occurrence, le nombre de lectures autorisées est égal à 7, et non 6 + 3 = 9. Si une règle analogue à la précédente n'est pas prévue, alors les trois contraintes groupées précédentes sont incompatibles. Selon un deuxième exemple, une première contrainte associée à un droit d'impression dans une première licence fille Lfi_1 est une autorisation d'imprimer de 17 h à 19 h le contenu numérique commun et une deuxième contrainte associée au droit d'impression dans une deuxième licence fille Lfi est une autorisation d'imprimer de 18 h à 23 h le contenu numérique commun. Ces deux contraintes sont compatibles à cause d'une règle autorisant le cumul des durées d'impression. A l'étape F5, pour chaque droit d'usage D distinct recensé, le module de transformation de groupe de contraintes TG transforme chaque groupe de contraintes associé à l'un des types de contrainte distincts en une contrainte globale CG si les contraintes dudit groupe sont compatibles. Les trois contraintes du premier exemple précédent étant compatibles, la contrainte globale CG est le nombre de lectures autorisées déduit de la règle appliquée. Selon le deuxième exemple précédent, la contrainte globale CG est la durée cumulée de 17 h à 23 h cumulant des tranches horaires des licences filles pour l'impression. Lorsque des contraintes d'un groupe sont de même type et indénombrables, la contrainte globale CG résultant de la transformation du groupe de contraintes est une contrainte indénombrable. Par exemple plusieurs licences filles comprennent des contraintes d'autorisation sur un droit de mémoriser indépendamment du nombre et de la durée de l'exercice de ce droit de mémoriser et plusieurs autres licences filles comprennent des contraintes en nombre et/ou durée finis d'autorisation sur le droit de mémoriser, alors la contrainte globale CG correspondant au groupe formé par les contraintes précédentes de même type est une autorisation "infinie" sur le droit de mémoriser. Lorsqu'une contrainte d'un type donné associée à un droit d'usage est la seule contrainte de ce type donné et appartient donc à un groupe de contraintes composé uniquement d'elle-même, la contrainte globale CG correspond à ladite contrainte du type donné. A l'étape F6, pour chaque droit d'usage D distinct recensé, l'unité centrale UC mémorise dans la mémoire temporaire MT chacune des contraintes globales CG en association avec le droit d'usage distinct D. Par exemple, la contrainte globale "nombre de lecture autorisé = 7" est associé au droit de lecture. Pour chaque droit d'usage distinct recensé, les étapes F3 à F6 sont répétées, comme indiqué en traits pointillés à la figure 3. A l'étape F7, l'unité centrale UC constitue la licence mère Lm du contenu numérique commun aux licences filles en fonction des droits d'usage distincts recensés D et de chacune des contraintes globales associées CG, puis mémorise la licence mère Lm. Par exemple, la licence mère Lm comprend un droit de lecture associé aux contraintes globales du nombre de lecture égal à 7 et un droit d'impression associé aux contraintes globales de durée d'impression cumulée de 17 h à 23 h. En général, les licences filles comprennent une même clé de déchiffrement relative au même contenu numérique et la licence mère intègre cette clé de déchiffrement. Dans une variante, les licences filles n'ont pas la même clé de déchiffrement relative au même contenu numérique. Dans ce cas, la licence mère intègre l'une de ces clés. Par exemple, le choix de la clé de déchiffrement de la licence mère se portera, par défaut, sur la clé la plus récente. La licence mère Lm est constituée lorsque les contraintes de chaque groupe sont compatibles. Ainsi, si lors du traitement d'un groupe de contraintes au moins deux contraintes sont incompatibles, la transformation des licences filles en licence mère n'est pas réalisée. Ceci assure la cohérence de la licence mère constituée en stoppant le procédé de transformation à la moindre difficulté rencontrée dans la transformation en contrainte globale d'au moins deux contraintes. Dans une variante, le procédé détermine parmi les licences filles Lfl à Lfj, le nombre maximal de licences filles dites compatibles entre elles ayant des droits d'usage D distincts recensés pour chacun desquels des contraintes sont compatibles. En conséquence les étapes F1 à F4 sont exécutées pour chaque couple de licences filles. Lorsqu'une licence fille est incompatible avec au moins l'une desdites licences filles compatibles entre elles, ladite une licence fille est éliminée de la constitution de la licence mère. La licence mère est obtenue en appliquant le procédé de transformation uniquement entre toutes les licences compatibles. Les licences filles incompatibles et donc n'ayant pas pris part dans la constitution de la licence mère ne sont pas invalidées à l'étape E4. L'invention décrite ici concerne un procédé et un dispositif informatique de transformation de licence. Selon une implémentation préférée, les étapes du procédé de l'invention sont déterminées par les instructions d'un programme d'ordinateur incorporé dans le dispositif informatique DI. Le programme comporte des instructions de programme qui, lorsque ledit programme est chargé et exécuté dans le dispositif informatique dont le fonctionnement est alors commandé par l'exécution du programme, réalisent les étapes du procédé selon l'invention. En conséquence, l'invention s'applique également à un programme d'ordinateur, notamment un programme d'ordinateur sur ou dans un support d'informations, adapté à mettre en oeuvre l'invention. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable pour implémenter le procédé selon l'invention. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage ou support d'enregistrement sur lequel est stocké le programme d'ordinateur selon l'invention, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore une clé USB, ou un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé selon l'invention
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Un dispositif informatique (DI) transforme des licences filles du contenu en une licence mère (Lm). Chaque licence fille (Lfj) comprend des droits d'usage associés à des contraintes. Les droits d'usage distincts sont recensés parmi les licences filles. Un type de contrainte est déterminé pour chacune des contraintes associées aux droits d'usage recensés. Les types de contrainte distincts sont recensés. Pour chaque droit d'usage distinct recensé, les contraintes associées à ce droit d'usage sont groupées par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe est vérifiée, et chaque groupe est transformé en une contrainte globale mémorisée en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles. La licence mère dudit contenu numérique est constituée en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées.
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1 - Procédé pour transformer dans un dispositif informatique (DI) des licences filles d'un contenu numérique en une licence mère (Lm) dudit contenu numérique, chaque licence fille (Lfi) comprenant au moins un droit d'usage (D) associé à au moins une contrainte (CO), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes de: recenser (F1) les droits d'usage (D) distincts parmi les licences filles, déterminer (F2) un type de contrainte (TC) pour chacune des contraintes associées aux droits d'usage recensés et recenser les types de contrainte déterminés distincts, pour chaque droit d'usage distinct recensé (D), grouper (F3) les contraintes (CO) associées à ce droit d'usage (D) par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, vérifier (F4) la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe, et transformer (F5, F6) chaque groupe en une contrainte globale (CG) mémorisée en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles, et constituer (F7) la licence mère (Lm) dudit contenu numérique en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées. 2 - Procédé conforme à la 1, selon lequel la licence mère (Lm) est constituée lorsque les contraintes de chaque groupe sont compatibles. 3 - Procédé conforme à la 1 ou 2, comprenant une étape initiale d'appliquer les étapes de recenser, déterminer, grouper et vérifier à chaque couple de licences filles afin d'éliminer de la constitution de la licence mère toute licence fille incompatible avec au moins l'une des licences filles ayant des droits d'usage distincts recensés pour chacun desquels des contraintes sont compatibles. 4 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 3, comprenant une vérification initiale (El) des signatures des licences filles (Lfi, Lfj). - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 4, comprenant une signature (E3) de la licence mère constituée (Lm). 6 - Procédé conforme à l'une quelconque des 1 à 5, comprenant une invalidation (E4) des licences filles ayant participé à la constitution de la licence mère. 7 - Dispositif informatique (DI) pour transformer des licences filles d'un contenu numérique en une licence mère (Lm) dudit contenu numérique, chaque licence fille (Lfi) comprenant au moins un droit d'usage (D) associé à au moins une contrainte (CO), caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen (DC) pour recenser les droits d'usage (D) distincts parmi les licences filles, un moyen (DC, UC) pour déterminer un type de contrainte (TC) pour chacune des contraintes associées aux droits d'usage recensés et recenser les types de contrainte déterminés distincts, pour chaque droit d'usage distinct recensé (D), 35 un moyen (GC) pour grouper les contraintes (CO) associées à ce droit d'usage (D) par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, un moyen (VC) pour vérifier la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe, un moyen (TG, UC, BD) pour transformer chaque groupe en une contrainte globale (CG), et un moyen (MT) pour mémoriser cette contrainte globale (CG) en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles, et un moyen (UC) pour constituer la licence mère (Lm) dudit contenu numérique en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées. 8 - Programme d'ordinateur apte à être mis en oeuvre dans un dispositif informatique (DI) afin de transformer des licences filles d'un contenu numérique en une licence mère (Lm) dudit contenu numérique, chaque licence fille (Lfi) comprenant au moins un droit d'usage (D) associé à au moins une contrainte (CO), caractérisé en ce qu'il comprend des instructions qui, lorsque le programme est chargé et exécuté dans ledit dispositif informatique, réalisent les étapes de: recenser (F1) les droits d'usage (D) distincts parmi les licences filles, déterminer (F2) un type de contrainte (TC) pour chacune des contraintes associées aux droits d'usage recensés et recenser les types de contrainte déterminés distincts, pour chaque droit d'usage distinct recensé (D), grouper (F3) les contraintes (CO) associées à ce droit d'usage (D) par type de contrainte recensé en un groupe de contraintes, vérifier (F4) la compatibilité entre les contraintes dans chaque groupe, et transformer (F5, F6) chaque groupe en une contrainte globale (CG) mémorisée en association avec le droit d'usage distinct si les contraintes dudit groupe sont compatibles, et constituer (F7) la licence mère (Lm) dudit contenu numérique en fonction des droits d'usage distincts recensés et des contraintes globales associées.
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H,G
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H04,G06
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H04L,G06F
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H04L 9,G06F 21
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H04L 9/32,G06F 21/10
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FR2898669
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A1
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BOITE COLLECTRICE AMELIOREE POUR ECHANGEUR A CHAMBRES MULTIPLES ET ECHANGEUR DE CHALEUR CORRESPONDANT
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L'invention concerne une boîte collectrice pour un échangeur de chaleur, du type comprenant une première chambre et une deuxième chambre pour la circulation de fluides respectifs et séparées par des moyens de séparation. On connaît des échangeurs de chaleur à chambres multiples qui sont utilisés pour faire circuler dans un premier compartiment un premier fluide à température relativement basse et dans un deuxième compartiment un deuxième fluide à température relativement haute. Ces échangeurs de chaleur sont notamment des radiateurs qui sont soumis à des problèmes variés. Parmi les problèmes rencontrés dans la réalisation de tels échangeurs de chaleur, on compte la difficulté de réalisation d'une séparation fiable et résistante des deux compartiments. Un autre problème rencontré dans la réalisation de tels échangeurs de chaleur est la résistance de la portion qui sépare les deux compartiments ainsi que la résistance générale du radiateur qui est soumis à des contraintes importantes dues à la différence de température entre les fluides parcourant les deux compartiments. Par US 6 942 014, on connaît un échangeur de chaleur dans lequel une double paroi de séparation est introduite dans une boîte collectrice pour définir deux chambres qui définissent à leur tour deux compartiments avec des tubes qui leur sont associés. Une telle conception présente des problèmes de fiabilité de la séparation entre les deux chambres ainsi que des problèmes de rupture mécanique due au gradient de température autour de cette pièce. Par EP 0 789 213, on connaît un échangeur de chaleur dans lequel deux parois de séparation sont introduites dans la boîte collectrice, certains tubes étant reliés à l'espace de la boîte collectrice contenue entre ses deux parois et étant inactifs. Cette solution est coûteuse et peu pratique à mettre en oeuvre tant en terme de conception que d'industrialisation. L'invention vise à améliorer la situation. A cet effet, l'invention propose une boîte collectrice pour un échangeur de chaleur du type comprenant une première chambre et une deuxième chambre pour la circulation de fluide respectif et séparées par des moyens de séparation, dans laquelle une paroi de la boîte collectrice présente une première déformation locale, laquelle première déformation collabore avec une partie d'une paroi opposée pour former lesdits moyens de séparation. Une telle boîte collectrice permet de réaliser des moyens de séparation de manière peu coûteuse et facilement intégrable sur une chaîne de fabrication, tout en offrant une sécurité maximale quant à l'étanchéité et à la tenue mécanique des pièces réalisées. Dans un mode de réalisation, la boîte collectrice comporte un couvercle et un collecteur munis d'ouverture propre à recevoir des tubes d'un échangeur de chaleur, et ladite première déformation est située sensiblement en regard de certains au moins des tubes. Ainsi, les tubes en regard de ces ouvertures sont inactifs et favorisent une meilleure tenue mécanique de l'échangeur ainsi réalisé. La première déformation peut être réalisée dans le couvercle ou dans le collecteur. Dans un mode de réalisation, ladite première déformation est réalisée par deux épaulements reliés par une portion médiane sensiblement parallèle à la paroi dont elle est issue. La portion médiane peut former un angle compris entre 45 et 90 avec un desdits épaulements et former un angle compris entre 45 et 90 avec l'autre épaulement. Dans un autre mode de réalisation, la boîte collectrice présente une deuxième déformation locale sur ladite paroi opposée et lesdites déformations collaborent pour former lesdits moyens de séparation. Ladite deuxième déformation locale peut être réalisée par deux épaulements reliés par une portion médiane sensiblement parallèle à la paroi dont elle est issue et former un angle compris entre 45 et 90 avec l'un ou l'autre lesdits épaulements ou les deux. Dans ce mode de réalisation, la distance entre la portion médiane de la première déformation et la paroi dont elle est issue peut être supérieure à la distance entre la portion médiane de la deuxième déformation et la paroi opposée dont elle est issue pour accommoder les caractéristiques des fluides traversant l'échangeur. Dans un mode de réalisation, la boîte collectrice est réalisée en aluminium et au moins un du couvercle et du collecteur est recouvert de brasure, les déformations pouvant être réalisées par emboutissage ou par pliage. Dans un autre mode de réalisation, au moins une parmi la paroi et la paroi opposée comporte une ouverture au niveau des moyens de séparation et la première et la deuxième chambres peuvent présenter une hauteur de chambre différente. Dans une variante, la première chambre est parcourue par un fluide à haute température et la deuxième chambre est propre à être parcourue par un fluide à basse température et la première chambre a une hauteur de chambre plus grande que la deuxième chambre. L'invention concerne également un échangeur de chaleur qui comporte des tubes d'échange de chaleur propres à être reçus dans une boîte collectrice telle que décrite ci-dessus, les tubes propres à être reçus dans des ouvertures sensiblement en regard des moyens de séparation étant inactifs. Les tubes inactifs peuvent s'étendre à proximité des ouvertures de la boîte collectrice leur correspondant sans pénétrer celle-ci. Les tubes inactifs peuvent traverser les moyens de séparation. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront: mieux à la lecture de la description qui suit d'exemples donnés à titre illustratif et non limitatif tirés des dessins sur lesquels - la figure 1 montre une vue générale de face d'un échangeur de chaleur selon l'état de la technique ; - la figure 2 montre une vue schématique en coupe longitudinale d'une boîte collectrice selon l'invention ; - la figure 3 montre une vue schématique en coupe selon l'axe III-III de la figure 2 ; - la figure 4 montre une vue schématique en coupe d'une variante de la boîte collectrice de la figure 2 ; - la figure 5 montre une vue schématique en coupe d'une autre variante de la boîte collectrice de la figure 2 ; et - la figure 6 montre une vue schématique en coupe d'une troisième variante de la boîte collectrice de la 10 figure 2. Comme on peut le voir sur la figure 1, un échangeur de chaleur classique comporte un faisceau 10, composé d'une multiplicité de tubes 12 s'étendant parallèlement entre eux 15 et entre lesquels sont disposés des intercalaires ondulés 14 formant ailettes de refroidissement. Les extrémités des tubes 12 débouchent, à une extrémité, dans une boîte collectrice commune 16 et, à une autre extrémité, dans une autre boîte collectrice commune 18. Ces deux boîtes 20 collectrices sont de configuration tubulaire et s'étendent parallèlement entre elles. Tous les composants de cet échangeur, c'est à dire les tubes 12, les ailettes 14 et les boîtes collectrices 16 et 18 sont métalliques et assemblés entre eux par brasage. 25 Le faisceau est divisé en deux parties, à savoir une partie A formant un refroidisseur d'un premier fluide et composée de tubes 12a et une partie B formant refroidisseur d'un deuxième fluide et composée de tubes 12b. Les tubes 12a 30 sont propres à être parcourus par un premier fluide Fl tel que de l'eau, de l'eau additionnée à de l'antigel ou à du liquide de refroidissement moteur. Les tubes 12b sont propres à être parcourus par un deuxième fluide F2 qui pourra être identique ou différent du fluide F1. Dans un mode de réalisation de l'invention, les fluides F1 et F2 sont identiques et circulent dans des boucles de refroidissement différentes, l'une d'elles pouvant être la boucle de refroidissement du moteur. On comprendra que ces deux fluides circulent dans les deux parties différentes du faisceau et sont destinés à être balayés par un même flux d'air qui balaye le faisceau 10. Afin d'isoler ces deux fluides, les boîtes collectrices 16 et 18 comportent des cloisons isolantes respectives 20 et 22. La cloison 20 divise la boîte collectrice 16 en une première chambre 24 pour le fluide F1 et une deuxième chambre 26 pour le fluide F2. De façon correspondante, la cloison 22 divise la boîte collectrice 18 en une première chambre 28 pour le fluide F1 et une deuxième chambre pour le fluide F2. Le fluide F1 à refroidir pénètre dans la première chambre 24 par une tubulure d'entrée 32, circule dans les tubes 12a par un écoulement parallèle pour gagner la deuxième chambre 28 qu'elle quitte par une tubulure de sortie 34. La figure 2 montre une vue en coupe longitudinale d'une boîte collectrice 50 selon l'invention et propre à être montée dans un échangeur de chaleur similaire à celui de la figure 1. La boîte collectrice 50 est formée d'un couvercle 52 et d'une plaque collectrice 54. Dans le mode de réalisation ici décrit, le couvercle 52 et le collecteur 54 sont tous deux en aluminium et sont brasés ensemble. Ils pourraient être réalisés avec un autre métal que l'aluminium. La boîte collectrice 50 comporte une première chambre Cl pour la circulation d'un premier fluide et une deuxième chambre C2 pour la circulation d'un deuxième fluide, les deux chambres étant séparées par des moyens de séparation 56 qui seront décrits plus bas. Les fluides traversant respectivement la première chambre Cl et la deuxième chambre C2 sont dans l'exemple ici décrit identique et correspondent à du liquide de refroidissement moteur, le fluide traversant la première chambre Cl étant à une température bien plus élevée que le fluide traversant la deuxième chambre C2. On pourrait également utiliser un fluide identique pour les deux chambres (donc de l'eau ou de l'antigel pour les deux chambres Cl et C2), mais qui serait à des températures différentes car issu de circuits différents. Le collecteur 54 présente une pluralité d'ouvertures 56 propres à recevoir des tubes 58, sauf dans la région des moyens de séparation 56, dans laquelle les tubes 58 s'étendent à proximité du collecteur 54 sans pénétrer celui-ci. Les moyens de séparation 56 sont réalisés par la 25 collaboration de deux déformations locales 60 et 62 formées respectivement dans le couvercle 52 et le collecteur 54. La déformation 60 réalisée dans le couvercle 52 a sensiblement la forme d'un trapèze qui serait dépourvu de 30 sa grande base. Plus précisément, cette déformation comporte une portion médiane 64 et deux épaulements 66 et 68 qui relient la portion médiane 64 de part et d'autre au reste du couvercle 52. L'épaulement 66 forme avec la portion médiane 64 un angle référencé al dont la valeur peut être comprise entre 45 et 90 . L'épaulement 68 forme avec la portion médiane 64 un angle référencé pl dont la valeur peut être comprise également entre 45 et 90 . La déformation 62 réalisée dans le collecteur 54 est homologue de la déformation 60 réalisée dans le couvercle 52 et comporte ainsi une portion médiane 70 et deux épaulements 72 et 74 qui relient la portion médiane 70 de part et d'autre au reste du collecteur 54. Ici également, l'épaulement 72 forme avec la portion médiane 70 un angle référencé a2 dont; la valeur peut être comprise entre 45 et 90 et l'épaulement 74 forme avec la portion médiane 70 un angle référencé 132 dont la valeur peut être comprise entre 45 et 90 . Les déformations locales 60 et 62 sont réalisées par emboutissage de la paroi dont elles sont respectivement issues, c'est à dire la paroi du couvercle 52 d'une part et la paroi du collecteur 54 d'autre part, de sorte que les portions médianes 64 et 70 sont sensiblement parallèles aux parois dont elles sont issues. Les déformations pourraient également être réalisées par pliage. Dans l'exemple ici décrit, la déformation 60 a une profondeur H1 qui représente la distance entre la portion médiane 64 et la paroi du couvercle 52 dont elle est issue et vaut 40mm. Similairement, la hauteur H2 de la déformation 62, qui est la distance entre la portion médiane 70 et la paroi du collecteur 54 dont elle est issue, vaut 40 mm. L'emboutissage réalisé dans le couvercle 52 est donc le même que celui réalisé dans le collecteur 54. Cependant, ces hauteurs pourraient être inégales. Elles pourraient notamment être comprises entre 0 et 80mm. Un mode particulier de réalisation de l'invention propose que la hauteur totale soit de 80 mm. Par ailleurs, les parois internes du couvercle 52 et du collecteur 54 sont revêtues d'une brasure. Les déformations 60 et 62 sont au contact l'une de l'autre au niveau des portions médianes 64 et 70, sur toute la largeur de la boîte de façon à former les deux chambres Cl et C2 de part et d'autre de la zone de contact. Le brasage de la boîte collectrice a pour conséquence que les portions médianes 64 et 70 sont brasées ensemble et constituent ainsi des moyens étanches de séparation des chambres Cl et C2. Il est à noter que les tubes qui s'expriment en regard des moyens de séparation 56 ne sont traversés par aucun fluide. Ces tubes sont dits "inactifs" ou "morts". Dans l'exemple ici décrit, ces tubes sont maintenus dans l'échangeur par leur brasage avec les ailettes qui leur sont voisines, et ne pénètrent pas les moyens de séparation 56. La figure 3 montre une vue en coupe selon l'axe III-III de la figure 2. Cette vue permet d'apprécier le mode de réalisation considéré de la boîte collectrice 50. Comme on le voir sur cette figure le couvercle 52 et le collecteur 54 sont tous les deux des profilés en forme de U qui sont brasés l'un à l'autre le long des branches du U respectives. On voit également sur cette figure les moyens de séparation 56, qui sont réalisés par le brasage des deux portions médianes 64 et 70. La figure 4 montre un mode de réalisation en variante de l'invention, dans lequel des tubes 58 de longueur plus importante que ceux précédemment décrits sont enfoncés profondément dans la boîte collectrice 50. Les tubes 58 qui sont inactifs pénètrent également les moyens de séparation 56. Par ailleurs, le couvercle 52 comporte une ouverture traversante 76 au niveau des moyens de séparation 56. Cette ouverture 76 permet notamment de vérifier que le brasage de la portion médiane 64 et de la portion médiane 70 a été efficace et qu'il n'y a pas de problème d'étanchéité entre la première chambre Cl et la deuxième chambre C2. La figure 5 montre encore un autre mode de réalisation dans lequel le collecteur 54 est différent. La déformation 62 est ici remplacée par un gradin 78, et le collecteur 54 présente donc une première portion 80 plane propre à former la première chambre Cl avec une portion du couvercle 52, et une deuxième portion 82 plane qui est située plus haut que la portion 80 et est propre à former la deuxième chambre C2 avec une autre portion du couvercle 52. Dans ce mode de réalisation, le couvercle 52 est inchangé et les moyens de séparation 56 sont alors réalisés par l'assemblage de la déformation 60 avec la partie supérieure du collecteur 54, au niveau de la portion 82. Il serait également possible de réaliser ces moyens avec la portion 80. On notera également que les moyens de séparation 56 présentent une ouverture 84 qui traverse le couvercle 52 et le collecteur 54. L'ouverture 84 a la même fonction que l'ouverture 76 décrite plus haute. Par cette structure, la première chambre Cl présente donc une hauteur, c'est-à-dire la distance entre le couvercle 52 et la portion 80, supérieure à la hauteur de la deuxième chambre C2, qui est la distance entre le couvercle 52 et la portion 82. La figure 6 montre un mode de réalisation simplifié d'une boîte collectrice selon l'invention. Dans cette variante, seul le couvercle 52 présente localement une déformation 60 réalisée par emboutissage de la paroi du couvercle 52. La déformation 60 vient directement au contact d'un collecteur 54 pour former les moyens de séparation 56. Le collecteur 54 est dans l'exemple décrit un profilé en U dont le fond ne présente pas de déformation. Des tubes 58 inactifs pénètrent les moyens de séparation 56. Ces tubes pourraient néanmoins être remplacés par n'importe quel autre élément métallique comme une plaque de tôle. L'invention concerne également un échangeur de chaleur muni de deux boîtes collectrices, l'une et/ou l'autre desdites boîtes étant une boîte collectrice telle que décrite plus haut. De manière connue en soi et comme déjà évoqué, ledit échangeur comporte en outre un faisceau de tubes de circulation de fluide débouchant à chacune de leur extrémité au niveau desdites boîtes collectrices, des ailettes d'échange de chaleur, notamment prévue sous la forme d'intercalaire ondulée, étant prévue entre les tubes, l'ensemble étant, par exemple, constitué de matériaux à base d'aluminium et/ou d'alliage d'alluminium et/ou étant brasé. Ledit échangeur est parcouru par au moins un fluide d'une première et un fluide d'une deuxième boucle d'échange de chaleur, lesdits fluides étant, par exemple, de même types dans les deux boucles, notamment de l'eau glycolée. Ledit échangeur comporte au moins une première partie dédiée au refroidissement du fluide de la première boucle d'échange de chaleur et au moins une seconde partie dédiée au refroidissement du fluide de la deuxième boucle d'échange de chaleur. Les tubes de ladite première partie débouchent à chacune de leur extrémité dans les premières chambres desdites boîtes collectrices tandis que les tubes de ladite seconde partie débouchent dans les secondes chambres desdites boîtes collectrices, ladite première partie comportant une entrée et une sortie pour le fluide au niveau de l'une ou desdites premières chambres tandis que ladite seconde partie comportant une entrée et une sortie pour le fluide au niveau de l'une ou desdites secondes chambres. Les moyens de séparation respectifs des boîtes collectrices sont positionnés de sorte qu'ils soient en vis-à-vis les uns des autresä Autrement dit, les moyens de séparation respectifs des boîtes collectrices sont symétriques par rapport à un axe moyen de l'échangeur de chaleur. Ainsi, selon l'échangeur conforme à l'invention, dans ladite première partie de l'échangeur, les extrémités d'un seul et même tube sont adjacentes respectivement de la 13 première déformation locale de la première chambre de la boîte collectrice se trouvant de l'un des côtés du faisceau et de la première déformation locale de la boîte collectrice de la première chambre de la boîte collectrice se trouvant de l'autre côté du faisceau. De même dans la seconde partie du faisceau. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, des tubes inactifs, tels que définis plus haut, sont prévus au niveau des moyens de séparation de chacune des boîtes et lesdits tubes sont des tubes identiques. En d'autres termes, les moyens de séparation respectifs de chaque boite collectrice se trouvent en vis-à-vis du ou des mêmes tubes inactifs ou sont traversés par le ou les mêmes tubes inactifs. Pour réaliser un échangeur de chaleur avec ce type de boîtes collectrices, on peut utiliser des tubes de longueurs différentes pour les deux parties distinctes de l'échangeur. Lesdits tubes pourront, pour le reste, être identique. Ils pourront, par exemple, être de même section. L'invention ne se limite pas au mode de réalisation décrit ci-dessus, mais elle englobe l'ensemble des variantes que l'homme du métier saura envisager, notamment à la lecture des revendications qui suivent. Ainsi, elle n'est pas limitée à l'usage du liquide de refroidissement moteur comme fluides, et pourrait faire usage de n'importe quel autre fluide caloporteur
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Une boîte collectrice pour un échangeur de chaleur est du type comprenant au moins une première chambre (C1) et au moins une deuxième chambre (C2) pour la circulation de fluides respectifs et séparées par des moyens de séparation (56). Une paroi (52, 54) de la boîte collectrice présente une première déformation locale (60, 62), laquelle première déformation (60, 62) collabore avec une partie (62, 60) d'une paroi opposée (54, 52) pour former lesdits moyens de séparation (56).Un échangeur de chaleur reçoit des tubes d'échange de chaleur dans une telle boîte collectrice.Application aux véhicules automobiles.
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Revendications 1. Boîte collectrice pour un échangeur de chaleur, du type comprenant au moins une première chambre (Cl) et au moins une deuxième chambre (C2) pour la circulation de fluides respectifs et séparées par des moyens de séparation (56), caractérisée en ce qu'une paroi (52, 54) de la boîte collectrice présente une première déformation locale (60, 62), laquelle première déformation (60, 62) collabore avec une partie (62, 60) d'une paroi opposée (54, 52) pour former lesdits moyens de séparation (56). 2. Boîte collectrice selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte un couvercle (52) et un collecteur (54) muni d'ouvertures propres à recevoir des tubes d'un échangeur de chaleur, et en ce que ladite première déformation (60, 62) est réalisée dans le couvercle (52) ou dans le collecteur (54). 3. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première déformation (60, 62) est réalisée par deux épaulements (66-68, 72-74) reliés par une portion médiane (64, 70) sensiblement parallèle à la paroi (52, 54) dont elle est issue. 4. Boîte collectrice selon la 3, caractérisée en ce que la portion médiane (64, 70) forme un angle (al, a2) compris entre 0 et 45 avec un desdits épaulements (66, 72). 5. Boîte collectrice selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que la portion médiane forme un angle 1430((31, (32) compris entre 0 et 45 avec l'autre desdits épaulements (68, 74). 6. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle présente une deuxième déformation locale (62, 60) sur ladite paroi opposée (54, 52), et en ce que lesdites première et deuxième déformations (60, 62) collaborent pour former lesdits moyens de séparation (56). 7. Boîte collectrice selon la 6, caractérisée en ce que la deuxième déformation (62, 60) est réalisée par deux épaulements (72-74, 66-68) reliés par une portion médiane (70, 64) sensiblement parallèle à la paroi opposée (54, 52) dont elle est issue. 8. Boîte collectrice selon la 7, caractérisée en ce que la portion médiane (70, 64) forme un angle (a2, ai) compris entre 45 et 90 avec un desdits épaulements (72, 66). 9. Boîte collectrice selon la 7 ou 8, caractérisée en ce que la portion médiane (70, 64) forme un angle ((32, (31) compris entre 45 et 90 avec l'autre desdits épaulements (74, 68). 10. Boîte collectrice selon l'une des 3 à 5 et selon l'une des 7 à 9, caractérisée en ce que la distance entre la portion médiane (64, 70) de la première déformation (60, 62) et la paroi (52, 54) dont elle est issue est supérieure à la distance entre laportion médiane (70, 64) de la deuxième déformation (62, 60) et la paroi opposée (54, 52) dont elle est issue. 11. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que au moins une parmi la paroi et la paroi opposée comporte une ouverture traversante (76) au niveau des moyens de séparation (56). 12. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la première chambre et la deuxième chambre présentent une hauteur de chambre différente. 13. Boîte collectrice selon la 12, caractérisée en ce que la première chambre est propre à être parcourue par un fluide à haute température et la deuxième chambre est propre à être parcourue par le même fluide à une température plus basse, et en ce que la première chambre présente une hauteur de chambre plus grande que la deuxième chambre. 14. Boîte collectrice selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est réalisée en alliage d'aluminium ou en aluminium. 15. Boîte collectrice selon l'une des 2 à 14, caractérisée en ce qu'au moins un parmi le couvercle (52) et le collecteur (54) est recouvert de brasure. 30 16. Echangeur de chaleur caractérisé en ce qu'il comporte au moins une partie dédiée au refroidissement d'un fluide d'une première boucle d'échange de chaleur et au moins une autre partie dédiée au refroidissement d'un25fluide d'une deuxième boucle d'échange de chaleur, et en ce que qu'il comporte des boites collectrices selon l'une des précédentes, lesdites boites collectrices recevant des extrémités de tubes d'échange de chaleur. 17. Echangeur de chaleur selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de séparations respectifs de chaque boite collectrice se trouvent en vis-à-vis l'un de l'autre. 10 18. Echangeur de chaleur selon la précédente, caractérisé en ce que les tubes sensiblement en regard des moyens de séparation (56) sont inactifs. 15 19. Echangeur de chaleur selon la 18, caractérisé en ce que les tubes inactifs s'étendent à proximité de la boîte collectrice sans pénétrer celle-ci. 20. Echangeur de chaleur selon la 18, 20 caractérisé en ce que les tubes inactifs traversent les moyens de séparation (56). 21. Echangeur de chaleur selon la 18 à 20 caractérisé en ce que les moyens de séparations respectifs 25 de chaque boite collectrice se trouvent en vis-à-vis du ou des mêmes tubes inactifs.5
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F
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F28
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F28F,F28D
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F28F 9,F28D 1
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F28F 9/02,F28D 1/053
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FR2896260
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A1
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SYSTEME INTEGRE DE FIXATION D'UNE PATTE MECANIQUE SUR UNE OSSATURE ALUMINIUM PRESERVANT LE REGLAGE LATERAL PAR ROTATION DU CORPS DE LA PATTE ET LE REGLAGE EN PROFONDEUR PAR ECROU SERTI
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La présente invention concerne un système intégré de blocage des pattes mécaniques pour la fixation des éléments attachés de mince épaisseur de revêtement de façade sur ossature primaire. Elle s'applique notamment, mais non exclusivement, dans le cas de fixations de pierres, granit ou bétons polis rapportés sur un mur support dont seul les éléments de plancher en béton sont susceptibles d'assurer la reprise des charges du revêtement y rapporté par le truchement d'une ossature primaire ou rail à lèvres (fig. 1). Afin de réaliser les travaux de revêtement de doublage d'un mur support au moyen de dalles en mince épaisseur sur ossature primaire rapportée, on utilise habituellement, des pattes de fixation qui sont fixées par boulonnage sur la dite ossature primaire (1, fig. 1) qui généralement présente des lèvres (2, fig. 1) permettant le logement d'écrous de forme trapézoïdale ou en parallélogramme nécessaires au boulonnage des pattes de fixations. La recherche de moyen plus rapide de mise en oeuvre des pattes de fixation (3, fig. 1) sur l'ossature primaire (1, fig. 1) a conduit à l'adoption de dessin de pattes de fixation qui présente une partie de forme trapézoïdale ou en parallélogramme (15, fig. 1) intégrée à la fixation, dont le centre de symétrie est muni d'un percement (16, fig. 1), qui se loge, après rotation d'un quart de tour, directement sous les lèvres (2, fig. 1) de l'ossature primaire (1, fig. 1). On obtient ainsi un gain de temps de mise en oeuvre et l'économie d'un écrou, généralement de forme trapézoïdale ou en parallélogramme lui aussi, de fixation des pattes (3, fig. 1) sur ladite ossature primaire (1, fig. 1). Dans le cas d'une ossature primaire (1, fig. 1) en aluminium, une vis auto perceuse de diamètre approprié fixée au travers du percement (16, fig.l) pratiqué dans la partie 25 trapézoïdale ou en parallélogramme intégrée à la fixation, empêchera le glissement de la patte (3, fig. 1) par rapport à l'ossature primaire (1, fig. 1). Cette amélioration présente cependant l'inconvénient majeur d'annihiler les possibilités de réglage latéral. En effet, pour obtenir un parfait logement des petits côtés (17, fig. 1) de la forme trapézoïdale ou en parallélogramme sous les lèvres (2, fig. 1) du rail (1, fig. 30 1) de l'ossature primaire, il est nécessaire que l'axe verticale (18, fig. 1) de la patte de fixation (3, fig. 1). à la fin de sa mise en oeuvre, soit parallèle à la génératrice du rail (1, fig. 1) de l'ossature primaire afin d'obtenir une surface optimale de blocage sous les lèvres (2, fig. 1) du rail (1, fig. 1). En effet, toute autre orientation n'assurera pas, compte tenu de la forme trapézoïdale ou en parallélogramme du système de blocage, un 35 parfait logement des ailettes (19, fig. 1) sous les lèvres (2, fig. 1) du rail (1, fig. 1). Le réglage latéral ne pouvant plus être obtenu par un mouvement de rotation gauche-droite autour de l'axe (16, fig. 1) de fixation de la patte (3, fig. 1) sur l'ossature primaire. On a développé des dispositifs pour réaliser le réglage gauche droite en logeant la tige 40 (8, fig. 1) de reprise du revêtement dans un percement oblong (20, fig. 1) et fixée par écrou et contre écrou. Mais, à leur tour, ces dispositifs compromettent l'avantage de la réglabilité en profondeur obtenue au moyen de système à écrou serti, lequel transforme sa rotation en translation de la tige filetée (8, fig. 1) de reprise des dalles de revêtement. La présente invention a donc comme objet de supprimer les inconvénients ci-dessus 45 décrits en proposant un procédé permettant de rapporter sur une ossature primaire (1, fig. 2) à lèvres (2, fig. 2) une patte de fixation intégrant son propre système de blocage tout en ne compromettant ni les aptitudes du système à assurer un réglage latérale par rotation autour d'un axe ni l'utilisation éprouvée d'écrou serti dont la rotation assure le réglage en profondeur du revêtement. 0 Pour atteindre ses objets, l'invention propose un dispositif de blocage de la patte (3, fig. 2) dans les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2) non plus de forme trapézoïdale ou en parallélogramme mais de forme oblongue à deux axes de symétrie perpendiculaires l'une à l'autre obtenue par poinçonnage suivi de repoussement de matière ou tout autre procédé de telle sorte que les contours latéraux (9, fig. 2) en demi-cercle de la forme oblongue forment des ailettes (10, fig. 2) qui se 55 logent, après rotation, sous les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2). Un tel dispositif préserve la réglabilité latérale par rotation de +1- 20 de la fixation (3, fig. 2) autour du centre(11, fig. 2) de la partie oblongue de blocage sous les lèvre (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2) de l'ossature primaire. Pour ce faire, de petits dégagements (12, fig. 2) sont prévus à la base des ailettes (10, 60 fig. 2) afin de ne pas contrarier le mouvement de rotation qui offre le réglage latéral La forme en demi-cercle des ailettes (10, fig. 2) assure, dans la plage de réglage de +/-20 , contrairement au système de blocage de forme trapézoïdale ou en parallélogramme qui figent la patte de fixation dans la direction de la génératrice du rail (1, fig. 1), la même surface de contact des ailettes (10, fig. 2) sous les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 65 2) de l'ossature primaire. L'avantage majeur d'obtenir le réglage latéral par une rotation de +/- 20 ne compromet plus, comme c'est le cas avec les système de blocage à forme trapézoïdale ou en parallélogramme, la possibilité d'obtenir le réglage en profondeur par écrou serti. De plus, on prévoit un percement (13, fig. 2) de la patte (3, fig. 2) de fixation dans sa 70 partie en contact avec le rail (1, fig. 2) de l'ossature primaire pour prévenir le glissement au moyen d'une vis auto perceuse. Le percement (13, fig. 2) est réalisé obligatoirement dans le plan de symétrie (4, fig. 2) de la patte (3, fig. 2) de fixation mais en dehors du centre de symétrie (11, fig. 2) du dispositif de blocage, objet de l'invention, de telle sorte que de ces deux points naîtra un 75 couple qui maintiendra l'ensemble de la fixation dans l'angle que les besoins du réglage latéral auront imposé. Ci-après, un mode d'exécution est décrit, à titre d'exemple non limitatif, avec référence aux dessins annexés dans lequel : 80 La figure 2 montre une patte de fixation avec système de blocage intégré symétrique conforme à l'invention, objet de la présente. La mise en place cle la patte de fixation objet de cette invention est obtenue par présentation sur le rail de la fixation suivant un angle de 90 entre le plan de symétrie de la patte de fixation et la génératrice du rail-ossature primaire. 85 Une rotation de -90 permet de loger les ailettes (10, fig. 2) sous les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2) de l'ossature. Une rotation autour du centre de symétrie (11, fig. 2) du système de blocage permet d'obtenir, dans une plage de +/-20 , un déplacement latéral de la tige filetée (14, fig. 2) de reprise du revêtement. 90 La mise en place d'une vis auto perceuse dans le percement (13, fig. 2) réalisé en dessous du système de blocage permet autant d'empêcher le glissement relatif de la patte (3, fig. 2) de fixation sur le rail (1, fig. 2) que de conserver l'angle d'inclinaison que les besoins de réglage latéral imposent
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Dispositif permettant de rapporter sur un rail une patte de fixation des revêtements de façade en mince épaisseur sans utilisation d'écrou.L'invention propose un procédé obtenu par poinçonnage partiel et emboutissage permettant d'obtenir une paire d'ailettes de forme circulaire préservant le réglage latéral de la fixation par rotation autour d'un axe et le réglage en profondeur par rotation d'un écrou serti.Le dispositif selon l'invention est destiné à rapporter les pattes de fixations sur une ossature métallique en aluminium avec plus d'efficacité et de rapidité dans le processus de réglage du revêtement de façade.
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Revendications 1. Dispositif permettant de rapporter sur les lèvres (2, fig. 2) d'un rail (1, fig. 2) d'une ossature une patte (3, fig. 2) métallique de fixation de revêtement de façade en mince épaisseur intégrant son propre système de blocage sur les lèvres (2, fig. 2), système de 100 blocage obtenu par découpe partielle par poinçonnage ou autre procédé d'une forme oblong, présentant deux axes de symétrie perpendiculaire l'une à l'autre, suivi de repoussement de la matière pour former une paire d'ailettes (10, fig. 2) de maintien de la patte (3, fig. 2) dans les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2) 2. 105 Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les contours extérieurs des parties formant la paire d'ailettes (10, fig. 2) de blocage sous les lèvres (2, fig. 2) du rail (1, fig. 2) sont des demi-cercles, 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la base de la paires d'ailettes 110 (10, fig. 2) présente des dégagements permettant d'assurer une rotation de +/- 20 autour du centre de symétrie du dispositif de blocage sans rencontrer la gêne due aux lèvres (2, fig. 2) du rail. 4. Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que le percement (13, fig. 2) 115 destiné au maintien de la patte de fixation (3, fig. 2) est réalisé sur le plan de symétrie de la patte de fixation et ne se confond pas avec le centre (11, fig. 2) de symétrie du dispositif de blocage.5.Dispositif selon les 1, 2 et 3 dont l'aptitude de réglage en profondeur est 120 obtenue au moyen d'un écrou serti ou tout autre moyen dont la rotation se traduit en translation de la tige filetée (8, fig. 2) de reprise du revêtement.
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E,F
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E04,F16
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E04F,F16B
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E04F 13,F16B 5,F16B 21
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E04F 13/25,F16B 5/00,F16B 21/02
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FR2892177
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A1
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ENSEMBLE DETECTEUR D'HUMIDITE COMPRENANT UNE SONDE DE MESURE D'HUMIDITE ET UN REGULATEUR DE PRESSION DE FLUIDE
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La présente invention concerne un ensemble détecteur d'humidité qui est utilisable pour détecter l'humidité dans des gaz qui sont contenus dans des récipients, par exemple, des bouteilles ou bonbonnes ou réservoirs contenant un gaz sous haute pression. - Pour de nombreuses utilisations, il est nécessaire de tester la teneur en humidité dans les bouteilles (bonbonnes) de gaz ou autres sources de fluide sous haute pression. Des mesures plus précises de teneur en humidité sont réalisées à ou près d'une pression atmosphérique et un faible débit. En outre, il est souhaitable qu'un volume minimum de gaz s'écoule hors de la bouteille ou bonbonne lors de la réalisation de la mesure et que le détecteur d'humidité soit facile à porter de sorte qu'une quantité minimum de mouvement des bouteilles ou d'autres récipients soit nécessaire, particulièrement lorsque plusieurs bouteilles sont stockées dans un casier. Le brevet US 3 498 116 attribué à Snelson décrit un régulateur de pression en communication fluide avec un détecteur d'humidité alors que le brevet US 6 657 198 attribué à May décrit l'utilisation d'un régulateur dans un système pour détecter l'humidité dans une conduite de transport pour du gaz naturel. Le brevet US 4 589 971 attribué à Mayeaux décrit un régulateur de pression et un analyseur pour détecter l'humidité. Afin de réaliser des améliorations dans les ensembles détecteurs d'humidité, 20 particulièrement pour ceux destinés à être raccordés à des bonbonnes de gaz sous pression, la présente invention a été réalisée. Un des objets de la présente invention est de proposer des moyens nouveaux et originaux pour raccorder de façon fluide une source de fluide sous pression pour s'écouler en contact avec une sonde de détection d'humidité et faire sortir le fluide 25 qui est passé en contact avec la sonde. Un autre objet de la présente invention est de proposer un appareil détecteur d'humidité nouveau et original qui possède une construction relativement petite pour mesurer la teneur en humidité d'un fluide sous pression relativement faible qui est déchargé à travers un régulateur à partir d'une source de fluide sous haute pression. De façon supplémentaire à l'objet mentionné en 30 dernier, encore un autre objet est de proposer un appareil nouveau et original qui peut fournir une mesure précise de la teneur en humidité de gaz avec seulement une faible quantité de gaz utilisée pour obtenir la mesure. Un objet supplémentaire de la présente invention est de proposer des moyens nouveaux et originaux dans un ensemble détecteur d'humidité qui permettent facilement le réglage de la plage d'écoulement de fluide à travers l'ensemble. Conformément à l'invention, l'ensemble détecteur d'humidité comprend un détecteur d'humidité possédant une sonde axialement allongée, un logement possédant un alésage axial s'étendant à travers celui-ci qui comprend une première partie d'extrémité destinée à avoir le détecteur d'humidité montée sur celle-ci, une partie intermédiaire allongée destinée à avoir la sonde s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice de sortie du logement, la sonde et la partie intermédiaire de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire qui donne sur l'orifice du logement, le logement possédant une ouverture de régulateur qui donne sur l'espace libre du logement, et un régulateur de pression monté sur le logement, le régulateur comprenant un corps de régulateur possédant un alésage axial s'étendant à travers celui-ci, l'alésage du corps possédant une partie d'extrémité qui fournit une sortie qui donne à travers l'ouverture de régulateur sur l'espace libre du logement, une partie intermédiaire axiale ayant un diamètre plus important que la partie d'extrémité de l'alésage et une seconde partie d'extrémité et des premiers moyens montés sur le corps pour fermer la seconde partie d'extrémité du corps, lesdits moyens possédant une entrée de haute pression et un passage de fluide raccordant de façon fluide l'entrée à la partie intermédiaire de l'alésage du corps, le passage de fluide comprenant une première partie de l'alésage alignée de façon coaxiale avec la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, et des seconds moyens s'étendant à l'intérieur de la partie intermédiaire de l'alésage du corps pour commander l'écoulement de fluide à partir du passage de fluide des premiers moyens jusqu'à la première partie d'extrémité de l'alésage du corps pour fournir un fluide au niveau de la sortie du régulateur à une pression commandée qui est réduite par rapport à la pression de fluide au niveau du passage de fluide des premiers moyens. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, avantageusement l'alésage du logement comporte un axe central, le corps du régulateur comporte un axe central qui s'étend sensiblement à angle droit par rapport à l'angle de l'alésage du logement, et la sonde possède une partie intermédiaire axiale et l'ouverture de régulateur donne directement sur la partie intermédiaire axiale de la sonde. Selon une autre caractéristique complémentaire conforme à l'invention, avantageusement l'ouverture du logement est filetée et la première extrémité du corps du régulateur possède une partie d'extrémité filetée pouvant être vissée dans l'ouverture du logement pour monter le régulateur de pression dans le logement et les seconds moyens comprennent un raccord possédant un orifice s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture du logement et l'espace libre du logement pour avoir écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre du logement, le raccord étant monté de façon amovible sur la première partie d'extrémité du régulateur pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage du corps du régulateur. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement l'espace libre s'étend dans des directions opposées axiales s'éloignant de l'ouverture du logement donnant sur l'espace libre, les seconds moyens comprennent un raccord possédant un orifice s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture du logement et l'espace libre du logement pour avoir écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre du logement, le raccord étant monté sur le corps du régulateur pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage du corps du régulateur et l'orifice du raccord présente un diamètre plus petit que l'orifice du logement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement les premiers moyens conjointement au corps du régulateur fournissent une chambre principale dans la partie intermédiaire de l'alésage du corps, la première partie d'extrémité de l'alésage du corps comprend une partie d'alésage tronconique possédant une base majeure donnant sur la chambre principale et une base mineure et un orifice possédant une extrémité donnant sur la base mineure et une extrémité opposée donnant sur un parmi l'espace libre et l'ouverture du logement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement les premiers moyens conjointement au corps du régulateur fournissent une chambre principale dans la partie intermédiaire) de l'alésage du corps et les seconds moyens comprennent un raccord possédant un orifice s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture du logement et l'espace libre du logement pour avoir un écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre du logement, le raccord étant monté sur le régulateur pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage du corps du régulateur et des moyens de piston pour commander la pression de fluide s'écoulant à partir de la partie d'alésage du passage de fluide jusqu'à l'orifice du raccord, les moyens de piston étant montés pour un mouvement axial dans la chambre principale et la partie d'alésage du passage de fluide pour alimenter axialement une chambre de commande disposée entre le raccord et les moyens de piston, les moyens de piston s'étendant à l'intérieur de l'alésage du corps pour un mouvement entre une position d'écoulement maximum de fluide du régulateur et une position de blocage d'écoulement de fluide et étant entre la partie d'alésage du passage de fluide et le raccord pour, conjointement au raccord, former une chambre de commande. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement le passage de fluide comprend une seconde partie d'alésage qui raccorde de façon fluidique l'entrée à la première partie d'alésage du passage et donne sur la première partie d'alésage du passage pour former un siège de soupape, les moyens de piston comprennent une partie de tête diamétrale agrandie étanche aux fluides coopérant avec le corps du régulateur et sur laquelle donne la chambre de commande et un moyen de tête de diamètre réduit axialement opposé s'étendant à l'intérieur de la première partie d'alésage du passage pour, dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston, prendre appui contre le siège de soupape pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la seconde partie d'alésage du passage jusqu'à la première partie d'alésage du passage, les moyens de tête de diamètre réduit, conjointement au corps du régulateur, fournissant un espace libre en communication fluide avec le siège de soupape lorsque les moyens de piston sont hors de leur position de blocage d'écoulement de fluide. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement les moyens de piston comprennent un passage de fluide qui donne à travers les moyens de tête de diamètre réduit sur l'espace libre de régulateur et sur la chambre de commande dans la position d'écoulement maximum du régulateur des moyens de piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide et le diamètre maximum des moyens de tête de diamètre réduit est plusieurs fois inférieur au diamètre maximum de la partie de tête de diamètre agrandi moyennant quoi la pression de fluide dans la chambre de commande commande le mouvement axial des moyens de piston lorsqu'une haute pression est appliquée sur l'entrée. L'invention concerne outre un ensemble détecteur d'humidité comprenant un détecteur d'humidité une sonde axialement allongée, un logement possédant un alésage s'étendant à travers celui-ci, l'alésage du logement possédant un axe central et comprenant une première partie d'extrémité destinée à avoir le détecteur d'humidité monté sur celle-ci, une partie intermédiaire allongée destinée à avoir la sonde s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice de sortie du logement, la sonde et la partie intermédiaire de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire du logement qui donne sur l'orifice du logement, le logement possédant une ouverture de régulateur qui donne sur l'espace libre du logement, et un régulateur de pression monté sur le logement et possédant une entrée de haute pression, une sortie, un passage d'écoulement de fluide raccordant de façon fluide l'entrée à la sortie et des premiers moyens dans le passage d'écoulement de fluide pour commander une réduction sensible de la pression de fluide s'écoulant à travers la sortie par rapport à la pression de fluide au niveau de l'entrée et à un niveau pour être à une pression sensiblement atmosphérique dans l'espace libre du logement avec le fluide s'écoulant à travers l'orifice du logement, le régulateur de pression comprenant un corps de régulateur possédant la sortie et étant monté sur le logement pour avoir la sortie donnant à travers l'ouverture de régulateur du logement sur l'espace libre du logement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement le régulateur comprend un corps de régulateur possédant un alésage s'étendant de façon axiale à travers celui-ci qui définit au moins en partie le passage d'écoulement de fluide, l'alésage du corps du régulateur possédant un axe central s'étendant au moins presque à angle droit par rapport à l'axe central de l'alésage du logement, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité donnant sur l'espace libre du logement. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement le régulateur comprend un couvercle monté sur le corps du régulateur et possédant un alésage qui forme au moins en partie le passage d'écoulement de fluide et donne sur l'alésage du corps du régulateur pour, conjointement à celui-ci, former une chambre principale, le couvercle possédant l'entrée avec l'alésage de couvercle donnant sur celle-ci, les premiers moyens comprennent un raccord monté dans la première partie d'extrémité de l'alésage du corps et possédant un orifice donnant sur l'espace libre du logement et vers la chambre principale et des moyens de piston pour commander automatiquement la pression de fluide s'écoulant à partir de l'alésage du couvercle jusqu'à l'orifice du raccord, et les moyens de piston étant montés pour un mouvement axial dans la chambre principale et l'alésage du couvercle pour fournir une chambre de commande de façon axiale entre le raccord et les moyens de piston, le passage d'écoulement de fluide s'étendant à travers l'alésage du couvercle et l'orifice du raccord. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement le corps du régulateur comprend un alésage possédant un axe central et s'étendant de façon axiale à travers le corps du régulateur, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité donnant sur l'espace libre du logement et une seconde partie d'extrémité opposée de façon axiale, le régulateur de pression comprend un couvercle monté sur le corps du régulateur et possédant l'entrée de haute pression et un alésage donnant sur l'entrée et de façon axiale vers la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, et les premiers moyens comprennent des moyens de piston pour commander l'écoulement de fluide à partir de l'alésage du couvercle jusqu'à la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, les moyens de piston étant mobiles entre une position d'écoulement maximum de fluide du régulateur et une position de blocage d'écoulement de fluide, le passage d'écoulement de fluide étant au moins en partie défini par les moyens de piston, l'alésage du corps et l'alésage du couvercle. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps présente un diamètre de nombreuses fois plus grand que la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, l'alésage de couvercle comporte une première partie d'extrémité donnant sur l'entrée et une seconde partie d'extrémité donnant sur la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et donnant sur la première partie d'extrémité de l'alésage du couvercle pour former un siège de soupape, la seconde partie d'extrémité de l'alésage du couvercle présentant un diamètre de nombreuses fois plus petit que le diamètre de la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et les moyens de piston comprennent une tête de diamètre agrandi en relation étanche aux fluides avec la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps, une tête de diamètre réduit s'étendant à l'intérieur de la seconde partie de l'alésage du couvercle et une tige s'étendant axialement entre la tête de diamètre agrandi et la tête de diamètre réduit du piston et étant en relation étanche de façon fluide avec la seconde partie d'extrémité du couvercle axialement entre la tête de diamètre réduit et la tête de diamètre agrandi dans la position d'écoulement maximum de fluide des moyens de piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement la tête de diamètre réduit présente un diamètre plus petit que la seconde partie de l'alésage du couvercle pour fournir un espace libre annulaire de couvercle et comprend une partie éloignée de la partie de diamètre agrandi pour prendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'alésage de couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle et le passage d'écoulement de fluide comprend un passage de fluide qui donne sur l'espace libre de couvercle et à travers la tête de diamètre agrandi sur l'alésage du corps entre la tête de diamètre agrandi et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement la tête de diamètre réduit présente un diamètre plus petit que la seconde partie d'alésage de couvercle pour fournir un espace libre annulaire de couvercle et les moyens de piston comprennent un élément de soupape monté sur la tête de diamètre réduit pour prendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie de l'alésage du couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle et le passage d'écoulement de fluide comprend un passage de fluide qui donne sur l'espace libre du couvercle et à travers la tête de diamètre agrandi sur l'alésage du corps entre la tête de diamètre agrandi et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement les premiers moyens comprennent un raccord monté dans la première partie d'extrémité de l'alésage du corps qui en association avec la partie de tête de diamètre agrandi du piston fournit une chambre de commande dans l'alésage du corps entre la partie de tête de diamètre agrandi du piston et le raccord, le raccord possédant un orifice donnant sur la chambre de commande et possédant un diamètre de nombreuses fois inférieur au diamètre minimum de la chambre de commande et au diamètre de la tête de diamètre agrandi, le passage d'écoulement de fluide étant en partie défini par l'orifice du raccord. L'invention concerne en outre un ensemble détecteur d'humidité comprenant un détecteur d'humidité possédant une sonde axialement allongée, un logement, un alésage axial qui comprend une première partie d'extrémité au niveau de laquelle le détecteur d'humidité est monté sur le logement, une partie intermédiaire allongée destinée à avoir la sonde s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice de logement, la sonde et la partie intermédiaire de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire qui donne sur l'orifice de logement, le logement possédant une ouverture de régulateur qui donne sur l'espace libre du logement, et un régulateur de pression monté sur le logement, le régulateur possédant un corps de régulateur qui possède une première partie d'extrémité, une partie intermédiaire axiale et une seconde partie d'extrémité opposée axiale, un alésage axial s'étendant à travers les première et seconde parties et partie intermédiaire du corps, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité donnant à travers l'ouverture de régulateur du logement sur l'espace libre du logement, une partie intermédiaire axiale s'étendant à l'intérieur de la partie intermédiaire du corps et présentant un diamètre plus important que la première partie d'extrémité de l'alésage du corps et une seconde partie d'extrémité, un couvercle monté sur le corps pour fermer la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et en association avec le corps formant une chambre principale, le couvercle possédant une entrée de haute pression et un alésage raccordant de façon fluide l'entrée de la chambre principale, un raccord monté dans la première partie d'extrémité de l'alésage du corps et possédant un orifice qui donne sur un parmi l'espace libre du logement et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps pour conduire le fluide à travers celui-ci pour s'écouler dans l'espace libre et un piston monté pour s'étendre à l'intérieur de la chambre principale et en association avec le raccord forment une chambre de commande, le piston étant axialement mobile entre une position permettant un écoulement maximum de fluide du régulateur à partir de l'alésage du couvercle jusqu'à la chambre de commande, une position de blocage d'écoulement de fluide et des positions entre ses position de blocage et position d'écoulement maximum et en réponse à la pression de fluide dans la chambre de commande, étant déplacé entre ses positions lorsqu'une haute pression de fluide est appliquée au niveau de l'entrée pour maintenir la pression de fluide s'écoulant à travers l'orifice du logement à une pression presque atmosphérique. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement le piston comporte une tête diamétrale agrandie qui est mobile axialement dans la chambre principale et de manière d'étanche aux fluides avec la partie intermédiaire de l'alésage du corps pour, en association avec le raccord et le corps former la chambre de commande, l'alésage du couvercle possède une première partie d'alésage donnant sur l'entrée et une seconde partie d'alésage ayant un diamètre plus important que la première partie d'alésage et donne sur celle-ci pour fournir un siège de soupape, la seconde partie de l'alésage de couvercle donnant sur la chambre principale et le piston dans sa position de blocage d'écoulement de fluide comporte des moyens pouvant prendre appui contre le siège de soupape pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'extrémité de l'alésage du couvercle jusqu'à la seconde partie de l'extrémité de l'alésage du couvercle. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement la tête diamétrale agrandie de piston est en relation étanche aux fluides avec la partie intermédiaire de l'alésage du corps et comprend une tête de diamètre réduit s'étendant à l'intérieur de la seconde partie de l'alésage du couvercle et une tige s'étendant axialement entre la tête de diamètre agrandi et la tête de diamètre réduit du piston qui est en relation étanche aux fluides avec la seconde partie d'extrémité du couvercle axialement entre la tête de diamètre réduit et la tête de diamètre agrandi dans la position d'écoulement maximum du piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide, la tête de diamètre réduit présentant un diamètre plus petit que la seconde partie de l'alésage du couvercle pour fournir un espace libre annulaire de couvercle et le piston comprend un élément de soupape monté sur la tête de diamètre réduit pour prendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'alésage du couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle et le piston comprend un passage de fluide qui donne sur l'espace libre de couvercle et à travers la tête de diamètre agrandi sur la chambre de commande. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, avantageusement l'alésage de régulateur comprend une partie d'alésage tronconique possédant une base majeure donnant sur la partie intermédiaire de l'alésage du régulateur pour fournir un épaulement annulaire qui limite le mouvement axial du piston jusqu'à sa position d'écoulement maximum et une base mineure donnant sur la première partie d'extrémité de l'alésage du régulateur, la chambre de commande étant au moins en partie définie par la partie d'alésage tronconique. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue en coupe transversale du premier mode de réalisation 10 de l'ensemble détecteur d'humidité ; la figure 2 est une partie fragmentée agrandie de la figure 1 ; la figure 3 est une partie fragmentée encore agrandie de la figure 2 ; la figure 4 est une vue d'une partie fragmentée du deuxième mode de réalisation de l'ensemble détecteur d'humidité ; et 15 la figure 5 est une vue d'une partie fragmentée du troisième mode de réalisation de l'ensemble détecteur d'humidité ; En faisant référence aux figures 1 et 2 des dessins, le premier mode de réalisation de l'ensemble détecteur d'humidité comprend un détecteur d'humidité classique (capteur), généralement désigné par la référence 10, comportant une sonde 20 oblongue (allongée) 11 pour détecter et mesurer la teneur en humidité d'un fluide s'écoulant en contact avec et autour de la sonde. La sonde s'étend dans l'alésage B du logement H, l'alésage de logement possédant un axe central C-C et étant axialement oblong (allongé). Le détecteur comporte une partie filetée 17 qui est vissée dans une partie d'extrémité 13 de l'alésage du logement alors que l'extrémité opposée de 25 l'alésage B fournit un orifice de sortie de petit diamètre 14. Une partie intermédiaire axiale 16 de l'alésage du logement, conjointement à la sonde, fournit un espace libre annulaire axialement oblong 15 qui donne à travers une partie d'alésage tronconique 16A de l'alésage du logement sur l'orifice de sortie 14. La sonde comporte une partie d'extrémité terminale 11B étroitement adjacente à la partie 30 d'alésage tronconique 16A. La section transversale de l'espace libre annulaire est sensiblement plus importante que la section correspondante de l'orifice. La partie intermédiaire axiale de l'espace libre 15 donne sur une ouverture 35 filetée du logement dans laquelle est vissée une partie d'extrémité 19 du corps de régulateur 18 d'un régulateur de pression, désigné dans son ensemble par la référence 20. L'ouverture filetée 35 donne sur l'espace libre 15, plus près de la partie filetée 13 du logement que de l'orifice 14 avec l'espace libre s'étendant axialement dans des directions axiales opposées s'éloignant de l'ouverture 35 sur des côtés opposés axiaux de l'ouverture 35 pour faciliter la diffusion de fluide passant à travers l'ouverture 35 autour de la sonde lorsqu'il s'écoule jusqu'à l'orifice de sortie. La sonde s'étend axialement bien plus près de l'orifice du logement que la distance axiale minimale de l'ouverture filetée 35 à partir de l'orifice du logement et ainsi l'ouverture 35 donne directement sur la partie intermédiaire axiale de sonde 11A. Le diamètre de l'orifice de logement est de nombreuses fois plus petit que le diamètre de la partie d'alésage intermédiaire 16du logement. La partie intermédiaire 19 du corps de régulateur est filetée à la fois intérieurement et extérieurement et forme la partie d'extrémité de sortie du régulateur de pression. Comme cela peut être noté, chacun parmi la sonde, l'espace libre annulaire 15 et la partie 16 du logement sont axialement oblongs et avantageusement présentent des dimensions axiales bien plus importantes que leurs diamètres. Le corps de régulateur de pression possède un alésage E s'étendant axialement à travers celui-ci et comporte une partie d'extrémité filetée 12 qui donne sur l'ouverture de logement 35. Un couvercle K possède une partie d'extrémité filetée 31 qui est vissée dans la partie d'extrémité 37 de l'alésage du corps du régulateur qui est axialement opposée à la partie filetée 19. Le couvercle possède un alésage F s'étendant axialement à travers celui-ci, l'alésage F comprenant une entrée de régulateur et une partie d'alésage 34 supportant un filtre 23. L'alésage F comporte une partie d'alésage 34 qui donne sur une partie d'alésage de diamètre réduit 24 et une partie d'alésage 28 de diamètre plus important qui au niveau d'une extrémité donne sur la partied'alésage 24 pour fournir un épaulement annulaire 39 qui comprend un siège de soupape et une extrémité opposée axiale qui donne sur la chambre principale 25 du corps du régulateur. La chambre principale est en partie définie par les parties d'alésage 38, 42 du corps du régulateur. La partie d'alésage 42 donne sur la partie d'alésage 37 et sur la partie d'alésage 38 de diamètre légèrement plus petit qui à son tour donne sur la base majeure d'une partie d'alésage tronconique 40. La base mineure de la partie 40 donne sur une partie d'alésage 41 qui à son tour donne sur la partie filetée intérieurement de la partie d'extrémité 19 du logement qui fournit une sortie de régulateur. Un piston P possède une tête de diamètre agrandi 27 dans la chambre 25 qui est en relation étanche aux fluides avec la partie d'alésage de corps 38, une tête de diamètre réduit 29 s'étendant à l'intérieur de la partie d'alésage 28 du couvercle et une tige axialement allongée 48 qui est liée à une extrémité à la tête de diamètre agrandi et à l'extrémité axiale opposée à la tête de diamètre réduit. La tête de diamètre réduit présente une section transversale bien plus petite que la section transversale correspondante de la tête de diamètre agrandi, la tête de diamètre réduit présentant un diamètre maximum bien plus petit que le diamètre maximum de la tête agrandie de piston. Le piston comprend un élément de soupape 30 supporté par la tête de diamètre réduit et comporte une partie tronconique possédant une partie de base mineure pouvant s'étendre sur une courte distance dans la partie d'alésage 24 et peut prendre appui contre le siège de soupape au niveau de la jonction des parties d'alésage de couvercle 24, 28 pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de l'entrée de régulateur et à travers le piston. A savoir, la partie de piston qui supporte l'élément de soupape pour un mouvement avec celui-ci présente un diamètre plus petit que la partie d'alésage 28 pour fournir un espace libre de couvercle 43 sur lequel donne l'alésage transversal de piston 32 dans la tête de diamètre réduit de piston. L'alésage transversal 32 donne à son tour sur une partie d'alésage axiale 44 du piston. La partie d'alésage 44 à son tour donne sur la partie d'alésage 33 qui donne à travers la tête agrandie de piston sur la zone de la partie d'alésage de corps qui est axialement opposée à la tête de diamètre réduit et sur la partie d'alésage tronconique 40 du corps. La partie d'alésage 38 présente une longueur axiale pour permettre au piston de s'éloigner de l'épaulement 39 jusqu'à une condition (position) d'écoulement maximum du régulateur, l'épaulement annulaire 45 formé au niveau de la jonction des parties d'alésage 38, 40 limitant axialement le mouvement du piston s'éloignant de l'épaulement 39 à sa condition d'écoulement maximum. Un joint d'étanchéité 51 aux fluides est monté sur la tige de piston et coopère de manière étanche aux fluides avec la partie d'alésage de couvercle 28 dans la position d'écoulement maximum de fluide du piston du régulateur ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide du piston du régulateur. Le joint d'étanchéité aux fluides est monté sur la partie d'extrémité de la tige adjacente à l'alésage transversal mais axialement opposée à l'élément de soupape par rapport à l'alésage transversal 32. Une ouverture de ventilation 52 donne sur la chambre principale 25, axialement entre la tête agrandie du piston et la surface transversale terminale de la partie d'extrémité 31 du couvercle qui définit en partie la chambre principale, moyennant quoi l'air peut s'écouler librement dans et hors de la chambre 25 de façon axiale entre la partie d'extrémité 31a du couvercle et la partie de tête agrandie lorsque le piston se déplace axialement entre la condition d'écoulement de fluide libre du régulateur et sa position fermée bloquant l'écoulement de fluide de façon axiale à travers le régulateur. Un raccord 47 est vissé de façon amovible dans la partie de sortie 19 du corps de régulateur et comporte un orifice de petit diamètre 58 qui définit la sortie du régulateur de pression qui limite la vitesse d'écoulement de fluide déchargé du régulateur. Avantageusement, l'orifice 58 du régulateur présente un diamètre bien plus petit que celui de l'orifice 14 du logement. Le raccord peut être échangeable avec un raccord ayant un orifice de diamètre différent pour des plages de pression de fluide différentes dans la bonbonne ou autre source de fluide 50 sous haute pression. L'entrée du régulateur peut être raccordée par un connecteur approprié 49 qui comprend avantageusement une soupape marche-arrêt (non représentée) à une source classique 50 de fluide sous haute pression, par exemple une bouteille, une bonbonne de gaz ou autre source appropriée. L'alésage du corps du régulateur, l'alésage du couvercle, l'orifice du raccord, et les parties d'alésage 33, 44 du piston possèdent un axe central X-X qui s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe central du logement C-C. Lorsqu'aucun fluide sous pression n'est appliqué sur l'entrée de régulateur, le piston peut être dans sa position de blocage d'écoulement de fluide, ou sa position d'écoulement maximum de régulateur, ou une position axialement entre celles-ci. Lors de l'application de fluide sous haute pression à partir de la source 50 sur l'entrée de régulateur 22 avec le piston dans sa position de blocage de fluide, le fluide sous pression en agissant contre la partie de base mineure de l'élément de soupape sur laquelle donne la partie d'alésage 24 force le piston à s'éloigner du couvercle à partir de la position représentée sur la figure 2 (éloignée de sa position de blocage de fluide). Sur ce, le fluide s'écoule à partir de l'entrée du régulateur à travers un passage d'écoulement de fluide Y qui comprend le passage à travers la partie d'alésage 24 vers l'espace libre 43, puis à travers le piston vers la partie d'alésage tronconique 40 et la partie d'alésage 41 pour passer à travers l'orifice 58 du régulateur jusqu'à l'espace libre 15 du logement pour passer en contact avec la sonde 11 et de là sortir à travers l'orifice 14 du logement. Le mouvement du piston vers l'épaulement 45 est limité par la pression du fluide dans la chambre de commande N (entre la tête agrandie de piston et le raccord) et ceci dépend du diamètre de l'orifice du raccord et de la pression au niveau de l'entrée. Du fait que la section transversale de l'élément de soupape et la partie de piston soumise à la pression dans la partie d'alésage de couvercle 28 sont bien plus petites que celles de la tête agrandie de piston, au cours de conditions d'écoulement normales, dans la chambre de commande N qui est la partie axiale de l'alésage du corps du régulateur située axialement entre des surfaces transversales axialement adjacentes du raccord et de la tête agrandie du piston, la pression de fluide est bien inférieure à la pression d'entrée de régulateur. Lorsqu'une haute pression de fluide est appliquée au niveau de l'entrée de régulateur, la pression du fluide dans la chambre de commande commande le mouvement axial du piston dans la chambre de commande entre la position d'écoulement de régulateur maximum, la position de blocage d'écoulement de fluide et des positions entre celles-ci. En outre, du fait que le fluide doit s'écouler à travers l'orifice du raccord, la pression du fluide dans l'espace libre de fluide 15 du logement est inférieure à celle dans la chambre de commande. Au cas où la pression dans la chambre de commande augmente au-dessus du niveau souhaité, l'augmentation de pression du fluide dans la chambre de commande entraîne le déplacement du piston vers l'épaulement 39 moyennant quoi l'élément de soupape est déplacé pour limiter l'écoulement du fluide dans la partie d'alésage 28 et au cas où, au cours de l'utilisation, la pression du fluide dans la chambre de commande descend en dessous du niveau souhaité, le piston se déplace axialement vers le raccord pour permettre l'augmentation de l'écoulement du fluide à travers le piston. En conséquence, en raison du mouvement du piston dans la chambre principale dû aux variations de pression dans la chambre de commande, la vitesse d'écoulement à travers l'ensemble détecteur est automatiquement limitée indépendamment de la pression d'entrée et une mesure de la teneur en humidité dans le gaz testé est obtenue. Lorsqu'aucun fluide sous pression n'est appliqué sur l'entrée de régulateur et le piston prend appui contre l'épaulement 45, lors de l'application de fluide sous pression sur le régulateur, en raison de l'orifice de raccord limitant la vitesse d'écoulement, la pression s'accumule dans la chambre de commande pour déplacer le piston vers l'épaulement 39 jusqu'à ce que la force agissant pour déplacer le piston vers l'épaulement 39 soit égale à la force agissant pour éloigner le piston de l'épaulement 39. En faisant référence à la figure 4, le deuxième mode de réalisation de l'invention, généralement désigné par la référence 80, est identique au premier mode de réalisation hormis le corps de régulateur et le fait qu'il ne comprend pas de raccord. Plutôt, le corps de régulateur R du deuxième mode de réalisation comporte une partie d'extrémité filetée extérieurement 71 vissée dans l'ouverture filetée 35 du logement. En outre, le corps du régulateur R possède un alésage W s'étendant axialement à travers celui-ci qui identique à l'alésage E sauf que la partie d'alésage 38 donne à travers une partie d'alésage tronconique 72 dont l'ouverture de base mineure donne sur une extrémité d'un orifice de sortie 73 qui s'étend à l'intérieur de la partie d'extrémité filetée 71 pour donner sur l'espace libre 15. L'orifice 73 peut présenter le même diamètre que l'orifice 58 et remplir la même fonction que l'orifice 58 du premier mode de réalisation. Ainsi, l'orifice est usiné dans le corps du régulateur R plutôt que d'être dans un raccord amovible comme dans le premier mode de réalisation. La base majeure de la partie d'alésage 72 donne sur la partie d'alésage 38 pour fournir un épaulement annulaire 74 qui limite le mouvement axial du piston P à sa position d'écoulement maximum de fluide. La chambre de commande 75 du deuxième mode de réalisation s'étend axialement entre la tête agrandie 27 du piston P et l'extrémité de base mineure de la partie d'alésage tronconique qui donne sur l'orifice 73. En faisant référence à la figure 5, le troisième mode de réalisation de l'invention, globalement désigné par la référence 90, est identique au premier mode de réalisation sauf que la partie de tête de diamètre réduit 90A du piston T ne comprend pas d'élément de soupape 30, mais plutôt possède une partie d'extrémité 91 qui peut être globalement tronconique possédant une base majeure solidaire de la partie cylindrique de tête 92 à travers laquelle s'étend l'alésage transversal 32. Les parties de piston 91, 92 de la tête de diamètre réduit présentent des diamètres plus petits que la partie d'alésage 28 pour fournir un espace libre de couvercle 97 sur lequel donne l'alésage transversal de piston 32 dans la tête de diamètre réduit du piston. L'alésage transversal 32 à son tour donne sur une partie axiale 44 du piston qui s'étend à l'intérieur de la tige de piston 48. La partie tronconique peut comporter une partie de base mineure pouvant s'étendre dans la partie d'alésage du couvercle 24 tout en pouvant prendre appui contre le siège de soupape au niveau de la jonction des parties d'alésage 24, 28 pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la partie d'alésage 24 jusqu'à l'espace libre 97. En tout cas, la partie d'extrémité 91 présente une forme différente, par exemple conique ; sa forme est destinée à bloquer l'écoulement de fluide à partir de la partie d'alésage 24 jusqu'à l'espace libre lorsque le piston T est dans sa position de blocage d'écoulement de fluide mais à permettre un tel écoulement de fluide lorsque le piston est dans sa position d'écoulement maximum de régulateur. La partie d'extrémité 91 est axialement opposée à la tête de diamètre agrandi (non représentée) du piston 90. Il faut entendre que le piston du troisième mode de réalisation peut être réalisé dans le corps du régulateur du deuxième mode de réalisation à la place du piston P. En outre, il faut entendre que le deuxième mode de réalisation ou le troisième mode de réalisation ou une combinaison du corps du régulateur du deuxième mode de réalisation et du piston du troisième mode de réalisation du régulateur sont utilisés en combinaison avec un détecteur d'humidité 10 et un logement H, l'appareil fonctionnant d'une manière telle que celle décrite en faisant référence au premier mode de réalisation. En tant qu'exemple non limitatif de l'invention, la pression d'entrée peut être d'environ 500 psi à 3500 psi alors que la pression dans la chambre de commande entre le raccord et le piston peut être d'environ 4 psi et en passant à travers l'orifice de raccord jusqu'à l'espace libre 15, la pression dans l'espace libre serait inférieure et proche de la pression atmosphérique. Dans l'exemple ci-dessus, si l'orifice 14 du logement est bloqué, la pression dans l'espace libre du logement s'accumule jusqu'à environ 6 psi et la pression dans la chambre de commande s'accumule moyennant quoi le piston se dégage pour bloquer un écoulement supplémentaire à partir de la partie d'alésage 24 jusqu'à la partie d'alésage 28. Avec ce dispositif, il y a un passage d'écoulement relativement court et un faible volume de gaz doit s'écouler à travers le dispositif pour obtenir une mesure de la teneur en humidité. En conséquence, relativement peu de fluide doit s'écouler à travers l'ensemble pour purger le fluide dans l'ensemble lors du commencement de l'utilisation de l'ensemble lorsqu'il est raccordé à une source et, après cela, à l'aide de l'ensemble lorsqu'il est raccordé à une autre source. En changeant le raccord du régulateur, la plage d'écoulement de fluide peut être changée
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L'ensemble comprend un détecteur d'humidité (10) possédant une sonde (11) s'étendant dans un alésage (B) de logement pour avoir un écoulement de fluide en contact avec la sonde (11) et sortant par un orifice (14) de l'alésage du logement. Un régulateur de pression (20) est monté sur le logement (H), sa sortie donnant sur l'alésage du logement. Le régulateur comprend un couvercle (21) fermant l'alésage du régulateur pour fournir une chambre principale (25), comporte une entrée (22) et un piston s'étendant à l'intérieur de l'alésage du régulateur pour commander l'écoulement de fluide depuis l'entrée jusqu'à la sortie. La sortie du régulateur est un orifice limitant l'écoulement de fluide depuis l'alésage du régulateur jusqu'à l'alésage du logement. La tête agrandie de piston (27) et l'ouverture de sortie vers la tête fournissent une chambre de commande (N), la pression dans celle-ci commandant le mouvement du piston entre les positions de blocage et d'écoulement de fluide.
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1. Ensemble détecteur d'humidité comprenant un détecteur d'humidité (10) possédant une sonde (11) axialement allongée, un logement (H) possédant un alésage axial (B) s'étendant à travers celui-ci qui comprend une première partie d'extrémité (13) destinée à avoir le détecteur d'humidité (10) montée sur celle-ci, une partie intermédiaire allongée (16) destinée à avoir la sonde (11) s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice (14) de sortie du logement , la sonde (11) et la partie intermédiaire (16) de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire (15) qui donne sur l'orifice (14) du logement , le logement (H) possédant une ouverture de régulateur (35) qui donne sur l'espace libre (15) du logement, et un régulateur de pression (20) monté sur le logement (H), le régulateur (20) comprenant un corps (18, R) de régulateur possédant un alésage axial (E, W) s'étendant à travers celui-ci, l'alésage (E, W) du corps possédant une partie d'extrémité (19, 71) qui fournit une sortie qui donne à travers l'ouverture de régulateur (35) sur l'espace libre (15) du logement, une partie intermédiaire axiale (38, 42) ayant un diamètre plus important que la partie d'extrémité de l'alésage (E, W) et une seconde partie d'extrémité (28) et des premiers moyens montés sur le corps (18, R) pour fermer la seconde partie d'extrémité (28) du corps, lesdits moyens possédant une entrée (22) de haute pression et un passage de fluide (Y) raccordant de façon fluide l'entrée à la partie intermédiaire (38, 42) de l'alésage du corps, le passage de fluide comprenant une première partie (28, 33, 44) de l'alésage alignée de façon coaxiale avec la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, et des seconds moyens s'étendant à l'intérieur de la partie intermédiaire (38, 42) de l'alésage du corps pour commander l'écoulement de fluide à partir du passage de fluide (Y) des premiers moyens jusqu'à la première partie d'extrémité de l'alésage du corps pour fournir un fluide au niveau de la sortie du régulateur à une pression commandée qui est réduite par rapport à la pression de fluide au niveau du passage de fluide (Y) des premiers moyens. 2. Ensemble détecteur d'humidité selon la 1, dans lequel l'alésage (B) 30 du logement (H) comporte un axe central (C-C), le corps (18, R) du régulateur (20) comporte un axe central (X-X) qui s'étend sensiblement à angle droit par rapport àl'angle de l'alésage du logement, et la sonde (11) possède une partie intermédiaire axiale (11A) et l'ouverture de régulateur (35) donne directement sur la partie intermédiaire axiale de la sonde. 3. Ensemble détecteur d'humidité selon la 1, dans lequel l'ouverture (35) du logement est filetée et la première extrémité (19) du corps du régulateur (20) possède une partie d'extrémité filetée (12) pouvant être vissée dans l'ouverture (35) du logement pour monter le régulateur de pression dans le logement (H) et les seconds moyens comprennent un raccord (47) possédant un orifice (58) s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture (35) du logement et l'espace libre (15) du logement pour avoir écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre (15) du logement, le raccord (47) étant monté de façon amovible sur la première partie d'extrémité (19) du régulateur pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage du corps du régulateur. 4. Ensemble détecteur d'humidité selon la 1, dans lequel l'espace libre (15) s'étend dans des directions opposées axiales s'éloignant de l'ouverture (35) du logement donnant sur l'espace libre (15), les seconds moyens comprennent un raccord (47) possédant un orifice (58, 73) s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture (35) du logement et l'espace libre (15) du logement pour avoir écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre (15) du logement, le raccord (47) étant monté sur le corps (18, R) du régulateur (20) pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage (E, W) du corps du régulateur et l'orifice (58, 73) du raccord présente un diamètre plus petit que l'orifice (14) du logement. 5. Ensemble détecteur d'humidité selon la 1, dans lequel les premiers moyens conjointement au corps (18, R) du régulateur (20) fournissent une chambre principale (25) dans la partie intermédiaire (42) de l'alésage (E, W) du corps, la première partie d'extrémité (19) de l'alésage du corps comprend une partie d'alésage tronconique (40, 75) possédant une base majeure donnant sur la chambre principale (25) et une base mineure et un orifice (58, 73) possédant une extrémité donnant sur la base mineure et une extrémité opposée donnant sur un parmi l'espace libre (15) et l'ouverture de régulateur (35) du logement. 6. Ensemble détecteur d'humidité selon la 1, dans lequel les premiers moyens conjointement au corps (18, R) du régulateur (20) fournissent une chambre principale (25) dans la partie intermédiaire (38, 42) de l'alésage du corps et les seconds moyens comprennent un raccord (47) possédant un orifice (58, 73) s'étendant à travers celui-ci qui donne sur un parmi l'ouverture (35) du logement et l'espace libre (15) du logement pour avoir un écoulement de fluide à travers celui-ci dans l'espace libre (15) du logement, le raccord (47) étant monté sur le régulateur (20) pour s'étendre à l'intérieur de l'alésage (E, W) du corps du régulateur et des moyens de piston (P, T) pour commander la pression de fluide s'écoulant à partir de la partie d'alésage du passage de fluide jusqu'à l'orifice (58, 73) du raccord, les moyens de piston (P, T) étant montés pour un mouvement axial dans la chambre principale (25) et la partie d'alésage du passage de fluide pour alimenter axialement une chambre de commande (N, 75) disposée entre le raccord (47) et les moyens de piston (P, T), les moyens de piston (P, T) s'étendant à l'intérieur de l'alésage (E, W) du corps pour un mouvement entre une position d'écoulement maximum de fluide du régulateur et une position de blocage d'écoulement de fluide et étant entre la partie d'alésage du passage de fluide et le raccord (47) pour, conjointement au raccord (47), former une chambre de commande (N, 75). 7. Ensemble détecteur d'humidité selon la 6, dans lequel le passage de fluide comprend une seconde partie d'alésage (24) qui raccorde de façon fluidique l'entrée (22) à la première partie d'alésage (28, 33, 44) du passage et donne sur la première partie d'alésage (28, 33, 44) du passage pour former un siège de soupape, les moyens de piston (P, T) comprennent une partie de tête diamétrale agrandie (27) étanche aux fluides coopérant avec le corps (19) du régulateur et sur laquelle donne la chambre de commande (N, 75) et un moyen de tête de diamètre réduit (29, 90A) axialement opposé s'étendant à l'intérieur de la première partie d'alésage (28) du passage pour, dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston, prendre appui contre le siège de soupape pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la seconde partie d'alésage (24) du passage jusqu'à la première partie d'alésage (28) du passage, les moyens de tête de diamètre réduit (29, 90A), conjointement au corps du régulateur, fournissant un espace libre (43, 97) encommunication fluide avec le siège de soupape lorsque les moyens de piston sont hors de leur position de blocage d'écoulement de fluide. 8. Ensemble détecteur d'humidité selon la 7, dans lequel les moyens de piston (P, T) comprennent un passage de fluide (Y) qui donne à travers les moyens de tête de diamètre réduit (29, 90A) sur l'espace libre de régulateur (43, 97) et sur la chambre de commande (N, 75) dans la position d'écoulement maximum du régulateur des moyens de piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide et le diamètre maximum des moyens de tête de diamètre réduit (29, 90A) est plusieurs fois inférieur au diamètre maximum de la partie de tête de diamètre agrandi (27) moyennant quoi la pression de fluide dans la chambre de commande (N, 75) commande le mouvement axial des moyens de piston (P, T) lorsqu'une haute pression est appliquée sur l'entrée (22). 9. Ensemble détecteur d'humidité comprenant un détecteur d'humidité (10) possédant une sonde (11) axialement allongée, un logement (H) possédant un alésage (B) s'étendant à travers celui-ci, l'alésage (B) du logement (H) possédant un axe central (C-C) et comprenant une première partie d'extrémité (13) destinée à avoir le détecteur d'humidité (10) monté sur celle-ci, une partie intermédiaire allongée (16) destinée à avoir la sonde (11) s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice de sortie (14) du logement , la sonde (11) et la partie intermédiaire (16) de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire (15) du logement qui donne sur l'orifice (14) du logement, le logement possédant une ouverture de régulateur (35) qui donne sur l'espace libre (15) du logement, et un régulateur de pression (20) monté sur le logement (H) et possédant une entrée (22) de haute pression, une sortie, un passage d'écoulement de fluide (Y) raccordant de façon fluide l'entrée à la sortie et des premiers moyens dans le passage d'écoulement de fluide pour commander une réduction sensible de la pression de fluide s'écoulant à travers la sortie par rapport à la pression de fluide au niveau de l'entrée et à un niveau pour être à une pression sensiblement atmosphérique dans l'espace libre (15) du logement avec le fluide s'écoulant à travers l'orifice (58, 73) du logement, le régulateur de pression (20) comprenant un corps (18, R) de régulateur possédant la sortie et étant monté sur le logement (H) pour avoir lasortie donnant à travers l'ouverture de régulateur (35) du logement sur l'espace libre (15) du logement. 10. Ensemble détecteur d'humidité selon la 9, dans lequel le régulateur comprend un corps de régulateur (18, R) possédant un alésage (E, W) s'étendant de façon axiale à travers celui-ci qui définit au moins en partie le passage d'écoulement de fluide, l'alésage (E, W) du corps du régulateur possédant un axe central (X-X) s'étendant au moins presque à angle droit par rapport à l'axe central (C-C) de l'alésage du logement, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité (19, 71) donnant sur l'espace libre (15) du logement. 11. Ensemble détecteur d'humidité selon la 10, dans lequel le régulateur (20) comprend un couvercle (21) monté sur le corps (18) du régulateur et possédant un alésage (F) qui forme au moins en partie le passage d'écoulement de fluide et donne sur l'alésage (E) du corps du régulateur pour, conjointement à celui-ci, former une chambre principale (25), le couvercle possédant l'entrée (22) avec l'alésage de couvercle (F) donnant sur celle-ci, les premiers moyens comprennent un raccord (47) monté dans la première partie d'extrémité de l'alésage du corps et possédant un orifice (58) donnant sur l'espace libre (15) du logement et vers la chambre principale (25) et des moyens de piston (P, T) pour commander automatiquement la pression de fluide s'écoulant à partir de l'alésage (F) du couvercle jusqu'à l'orifice (58) du raccord, les moyens de piston (P, T) étant montés pour un mouvement axial dans la chambre principale (25) et l'alésage (F) du couvercle pour fournir une chambre de commande (N) de façon axiale entre le raccord (47) et les moyens de piston (P, T), le passage d'écoulement de fluide s'étendant à travers l'alésage (F) du couvercle et l'orifice (58) du raccord. 12. Ensemble détecteur d'humidité selon la 9, dans lequel le corps (18, R) du régulateur comprend un alésage (E, W) possédant un axe central (X-X) et s'étendant de façon axiale à travers le corps (18, R) du régulateur, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité donnant sur l'espace libre (15) du logement et une seconde partie d'extrémité opposée de façon axiale, le régulateur de pression comprend un couvercle (21) monté sur le corps du régulateur et possédantl'entrée (22) de haute pression et un alésage (F) donnant sur l'entrée (22) et de façon axiale vers la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, et les premiers moyens comprennent des moyens de piston (P, T) pour commander l'écoulement de fluide à partir de l'alésage du couvercle (F) jusqu'à la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, les moyens de piston (P, T) étant mobiles entre une position d'écoulement maximum de fluide du régulateur et une position de blocage d'écoulement de fluide, le passage d'écoulement de fluide étant au moins en partie défini par les moyens de piston (P, T), l'alésage du corps (E, W) et l'alésage du couvercle (F). 13. Ensemble détecteur d'humidité selon la 12, dans lequel la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps présente un diamètre de nombreuses fois plus grand que la première partie d'extrémité de l'alésage du corps, l'alésage de couvercle (F) comporte une première partie d'extrémité donnant sur l'entrée et une seconde partie d'extrémité donnant sur la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et donnant sur la première partie d'extrémité de l'alésage du couvercle pour former un siège de soupape, la seconde partie d'extrémité de l'alésage du couvercle présentant un diamètre de nombreuses fois plus petit que le diamètre de la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et les moyens de piston (P, T) comprennent une tête de diamètre agrandi (27) en relation étanche aux fluides avec la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps, une tête de diamètre réduit (29, 90A) s'étendant à l'intérieur de la seconde partie de l'alésage du couvercle et une tige (48) s'étendant axialement entre la tête de diamètre agrandi (27) et la tête de diamètre réduit (29, 90A) du piston et étant en relation étanche de façon fluide avec la seconde partie d'extrémité du couvercle axialement entre la tête de diamètre réduit (29, 90A) et la tête de diamètre agrandi (27) dans la position d'écoulement maximum de fluide des moyens de piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide. 14. Ensemble détecteur d'humidité selon la 13, dans lequel la tête de diamètre réduit (29, 90A) présente un diamètre plus petit que la seconde partie de l'alésage du couvercle pour fournir un espace libre annulaire de couvercle (43, 97) et comprend une partie (30, 91) éloignée de la partie de diamètre agrandi (27) pourprendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'alésage de couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle (43, 97) et le passage d'écoulement de fluide comprend un passage de fluide qui donne sur l'espace libre de couvercle (43, 97) et à travers la tête de diamètre agrandi (27) sur l'alésage du corps entre la tête de diamètre agrandi (27) et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps. 15. Ensemble détecteur d'humidité selon la 13, dans lequel la tête de diamètre réduit (29, 90A) présente un diamètre plus petit que la seconde partie d'alésage de couvercle pour fournir un espace libre annulaire (43, 97) de couvercle et les moyens de piston comprennent un élément de soupape (30, 91) monté sur la tête de diamètre réduit (29, 90A) pour prendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide des moyens de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie de l'alésage du couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle (43, 97) et le passage d'écoulement de fluide comprend un passage de fluide qui donne sur l'espace libre (43, 97) du couvercle et à travers la tête de diamètre agrandi (27) sur l'alésage du corps entre la tête de diamètre agrandi (27) et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps. 16. Ensemble détecteur d'humidité selon la 15, dans lequel les premiers moyens comprennent un raccord (47) monté dans la première partie d'extrémité (19) de l'alésage du corps qui en association avec la partie de tête de diamètre agrandi (27) du piston fournit une chambre de commande (N) dans l'alésage du corps entre la partie de tête de diamètre agrandi (27) du piston et le raccord, le raccord possédant un orifice (58) donnant sur la chambre de commande (N) et possédant un diamètre de nombreuses fois inférieur au diamètre minimum de la chambre de commande (N) et au diamètre de la tête de diamètre agrandi (27), le passage d'écoulement de fluide étant en partie défini par l'orifice (58) du raccord (47). 17. Ensemble détecteur d'humidité comprenant un détecteur d'humidité (10) possédant une sonde (11) axialement allongée, un logement (H), un alésage axial (B)qui comprend une première partie d'extrémité (13) au niveau de laquelle le détecteur d'humidité (10) est monté sur le logement (H), une partie intermédiaire allongée (16) destinée à avoir la sonde (11) s'étendant dans celle-ci et une seconde partie d'extrémité fournissant un orifice de logement (14), la sonde (11) et la partie intermédiaire (16) de l'alésage du logement fournissant un espace libre annulaire (15) qui donne sur l'orifice de logement (14), le logement (H) possédant une ouverture de régulateur (35) qui donne sur l'espace libre (15) du logement, et un régulateur de pression (20) monté sur le logement (H), le régulateur (20) possédant un corps (18, R) de régulateur qui possède une première partie d'extrémité, une partie intermédiaire axiale et une seconde partie d'extrémité opposée axiale, un alésage axial s'étendant à travers les première et seconde parties et partie intermédiaire du corps, l'alésage du corps possédant une première partie d'extrémité donnant à travers l'ouverture de régulateur (35) du logement sur l'espace libre (15) du logement, une partie intermédiaire axiale s'étendant à l'intérieur de la partie intermédiaire du corps et présentant un diamètre plus important que la première partie d'extrémité de l'alésage du corps et une seconde partie d'extrémité, un couvercle (21) monté sur le corps pour fermer la seconde partie d'extrémité de l'alésage du corps et en association avec le corps formant une chambre principale (25), le couvercle possédant une entrée de haute pression et un alésage (24) raccordant de façon fluide l'entrée de la chambre principale (25), un raccord (47) monté dans la première partie d'extrémité (19, 71) de l'alésage du corps et possédant un orifice (58, 73) qui donne sur un parmi l'espace libre (15) du logement et la première partie d'extrémité de l'alésage du corps pour conduire le fluide à travers celui-ci pour s'écouler dans l'espace libre et un piston (P, T) monté pour s'étendre à l'intérieur de la chambre principale (25) et en association avec le raccord (47) forment une chambre de commande (N, 75), le piston étant axialement mobile entre une position permettant un écoulement maximum de fluide du régulateur à partir de l'alésage du couvercle jusqu'à la chambre de commande, une position de blocage d'écoulement de fluide et des positions entre ses position de blocage et position d'écoulement maximum et en réponse à la pression de fluide dans la chambre de commande, étant déplacé entre ses positions lorsqu'une haute pression de fluide est appliquée au niveau de l'entrée pour maintenir la pression de fluide s'écoulant à travers l'orifice du logement à une pression presque atmosphérique. 18. Ensemble détecteur d'humidité selon la 17, dans lequel le piston (P, T) comporte une tête diamétrale agrandie (27) qui est mobile axialement dans la chambre principale (25) et de manière étanche aux fluides avec la partie intermédiaire (38) de l'alésage du corps pour, en association avec le raccord (47) et le corps (18, R) former la chambre de commande (75, N), l'alésage du couvercle possède une première partie d'alésage (24) donnant sur l'entrée et une seconde partie d'alésage (28) ayant un diamètre plus important que la première partie d'alésage et donne sur celle-ci pour fournir un siège de soupape, la seconde partie de l'alésage du couvercle donnant sur la chambre principale (25) et le piston dans sa position de blocage d'écoulement de fluide comporte des moyens pouvant prendre appui contre le siège de soupape pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'extrémité de l'alésage du couvercle jusqu'à la seconde partie de l'extrémité de l'alésage du couvercle. 19. Ensemble détecteur d'humidité selon la 18, dans lequel la tête diamétrale agrandie de piston (27) est en relation étanche aux fluides avec la partie intermédiaire (38) de l'alésage du corps et comprend une tête de diamètre réduit (29, 90A) s'étendant à l'intérieur de la seconde partie (28) de l'alésage du couvercle et une tige (48) s'étendant axialement entre la tête de diamètre agrandi (27) et la tête de diamètre réduit (29, 90A) du piston qui est en relation étanche aux fluides avec la seconde partie d'extrémité (28) du couvercle axialement entre la tête de diamètre réduit et la tête de diamètre agrandi (27) dans la position d'écoulement maximum du piston ainsi que dans la position de blocage d'écoulement de fluide, la tête de diamètre réduit (29, 90A) présentant un diamètre plus petit que la seconde partie de l'alésage du couvercle (28) pour fournir un espace libre annulaire (43, 97) de couvercle et le piston (P, T) comprend un élément de soupape (30) monté sur la tête de diamètre réduit pour prendre appui contre le siège de soupape dans la position de blocage d'écoulement de fluide de piston pour bloquer l'écoulement de fluide à partir de la première partie d'alésage du couvercle jusqu'à l'espace libre de couvercle et le piston comprend un passage de fluide (Y) qui donne sur l'espace libre de couvercle et à travers la tête de diamètre agrandi (27) sur la chambre de commande. 20. Ensemble détecteur d'humidité selon la 19, dans lequel l'alésage de régulateur comprend une partie d'alésage tronconique (40, 75) possédant une base majeure donnant sur la partie intermédiaire (38) de l'alésage du régulateur pour fournir un épaulement annulaire (45) qui limite le mouvement axial du piston jusqu'à sa position d'écoulement maximum et une base mineure donnant sur la première partie d'extrémité (19) de l'alésage du régulateur, la chambre de commande (N, 75) étant au moins en partie définie par la partie d'alésage tronconique.
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F,G
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F17,G01,G05
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F17C,G01N,G05D
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F17C 13,G01N 1,G01N 33,G05D 7
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F17C 13/02,G01N 1/22,G01N 33/00,G05D 7/01
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FR2889522
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A1
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NOUVELLE FORME CRISTALLINE IV DE L'AGOMELATINE, SON PROCEDE DE PREPARATION ET LES COMPOSITIONS PHARMACEUTIQUES QUI LA CONTIENNENT
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MeO NHCOMe (I) La présente invention concerne une nouvelle forme cristalline IV de l'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide de formule (I) : NHCOMe (1) MeO son procédé de préparation ainsi que les compositions pharmaceutiques qui la contiennent. L'agomélatine ou N-[2-(7-méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide possède des propriétés pharmacologiques intéressantes. Il présente en effet la double particularité d'être d'une part agoniste sur les récepteurs du système mélatoninergique et d'autre part antagoniste du récepteur 5-HT2c. Ces propriétés lui confère une activité dans le système nerveux central et plus particulièrement dans le traitement de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'agomélatine, sa préparation et son utilisation en thérapeutique ont été décrits dans le brevet européen EP 0 447 285. Compte tenu de l'intérêt pharmaceutique de ce composé, il était primordial de l'obtenir avec une excellente pureté, et notamment sous une forme parfaitement reproductible, présentant des caractéristiques intéressantes de facilité de formulation permettant son stockage prolongé sans conditions particulières de température, de lumière, d'humidité ou de taux d'oxygène. Le brevet EP 0 447 285 décrit l'accès en huit étapes à l'agomélatine à partir de la 7-méthoxy-1-tétralone. Cependant, ce document ne précise pas les conditions d'obtention de l'agomélatine sous une forme présentant ces caractéristiques de manière reproductible. La demanderesse a présentement mis au point un procédé d'obtention de l'agomélatine sous une forme cristalline bien définie, parfaitement reproductible et présentant de ce fait des caractéristiques intéressantes de facilité de formulation. Plus spécifiquement, la présente invention concerne la forme cristalline IV du composé de formule (I), caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de distance interréticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (0) Intensité exp. exp. (%) 5,04 17,524 8 10,16 8,703 68 10,51 8, 409 9 15,22 5,818 28 16,75 5,288 39 17,41 5,089 60 18,03 4,915 100 18,81 4,714 71 20,48 4,333 37 21,61 4,110 16 23,27 3,819 11 24,04 3,699 26 24, 27 3,665 42 24,77 3,591 24 25,57 3,481 13 27,06 3,292 6 27,95 3,190 11 L'invention s'étend également au procédé de préparation de la forme cristalline IV du composé de formule (I), caractérisé en ce que l'agomélatine est porté à une température de 110 C jusqu'à fusion complète du principe actif, puis refroidi rapidement entre 50 et 70 C et maintenu à 70 C pendant environ 5 heures jusqu'à recristallisation. L'obtention de cette forme cristalline a pour avantage de permettre la préparation de formulations pharmaceutiques ayant une composition constante et reproductible, ce qui est particulièrement avantageux lorsque ces formulations sont destinées à l'administration orale. L'étude pharmacologique de la forme IV ainsi obtenue a montré une importante activité sur le système nerveux central ainsi que sur la microcirculation qui permet d'établir son utilité dans le traitement du stress, des troubles du sommeil, de l'anxiété, de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, de la schizophrénie, des attaques de panique, de la mélancolie, des troubles de l'appétit, de l'obésité, de l'insomnie, de la douleur, des troubles psychotiques, de l'épilepsie, du diabète, de la maladie de Parkinson, de la démence sénile, des divers désordres liés au vieillissement normal ou pathologique, de la migraine, des pertes de mémoire, de la maladie d'Alzheimer, ainsi que dans les troubles de la circulation cérébrale. Dans un autre domaine d'activité, il apparaît que dans le traitement, la forme IV de l'agomélatine peut être utilisée dans les dysfonctionnements sexuels, qu'elle possède des propriétés d'inhibiteurs de l'ovulation, d'immunomodulateurs et qu'elle est susceptible d'être utilisée dans le traitement des cancers. La forme cristalline IV de l'agomélatine sera utilisée de préférence dans les traitements de la dépression majeure, des dépressions saisonnières, des troubles du sommeil, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, des troubles de l'appétit et de l'obésité. L'invention s'étend aussi aux compositions pharmaceutiques renfermant comme principe actif la forme cristalline IV du composé de formule (I) avec un ou plusieurs excipients inertes, non toxiques et appropriés. Parmi les compositions pharmaceutiques selon l'invention, on pourra citer plus particulièrement celles qui conviennent pour l'administration orale, parentérale (intraveineuse ou sous-cutanée), nasale, les comprimés simples ou dragéifiés, les granulés, les comprimés sublinguaux, les gélules, les tablettes, les suppositoires, les crèmes, les pommades, les gels dermiques, les préparations injectables, les suspensions buvables et les pâtes à mâcher. La posologie utile est adaptable selon la nature et la sévérité de l'affection, la voie d'administration ainsi que l'âge et le poids du patient. Cette posologie varie de 0,1 mg à 1 g par jour en une ou plusieurs prises. Les exemples ci-dessous illustrent l'invention, mais ne la limitent en aucune façon. Exemple 1: Forme cristalline IV du N-[2-(7-Méthoxy-l-naphtyl)éthyl] acétamide g de N-[2-(7-Méthoxy-l-naphtyl)éthyl]acétamide sont portés à 110 C jusqu'à fusion complète puis refroidis rapidement entre 50 et 70 C. Le principe actif est maintenu pendant 5 heures à 70 C jusqu'à recristallisation. La forme IV ainsi obtenue est caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de distance interréticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (0) Intensité exp. exp. (%) 5,04 17,524 8 10,16 8,703 68 10,51 8, 409 9 15,22 5,818 28 16,75 5,288 39 17,41 5,089 60 18,03 4,915 100 18,81 4,714 71 20,48 4,333 37 21,61 4,110 16 23,27 3,819 11 24,04 3,699 26 24, 27 3,665 42 24,77 3,591 24 25,57 3,481 13 27,06 3,292 6 27,95 3,190 11 Exemple 2: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés doses à 25 mg: Composé de l'exemple 1 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Amidon de maïs 26 g Maltodextrines 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Amidon de maïs prégélatinisé type A 4 g Acide stéarique 2,6 g Exemple 3: Composition pharmaceutique Formule de préparation pour 1000 comprimés doses à 25 mg: Composé de l'exemple 1 25 g Lactose monohydrate 62 g Stéarate de Magnésium 1,3 g Povidone 9 g Silice colloïdale anhydre 0,3 g Cellulose sodium glycolate 30 g Acide stéarique 2,6 g
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Forme cristalline IV du composé de formule (I) : caractérisée par son diagramme de diffraction X sur poudre. Médicaments
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, 1. Forme cristalline IV de l'agomélatine de formule (I) : NHCOMe (I) MeO caractérisée par le diagramme de diffraction X sur poudre suivant, mesuré sur un diffractomètre Siemens D5005 (anticathode de cuivre) et exprimé en termes de distance inter-réticulaire d, d'angle de Bragg 2 thêta, et d'intensité relative (exprimée en pourcentage par rapport à la raie la plus intense) : 2-Theta ( ) d (A) Intensité exp. exp. (%) 5,04 17,524 8 10,16 8,703 68 10,51 8,409 9 15,22 5,818 28 16,75 5, 288 39 17,41 5,089 60 18,03 4,915 100 18,81 4,714 71 20,48 4,333 37 21,61 4,110 16 23,27 3,819 11 24,04 3,699 26 24,27 3,665 42 24,77 3,591 24 25, 57 3,481 13 27,06 3,292 6 27,95 3,190 11 2. Procédé de préparation de la forme cristalline IV du composé de formule (I) selon la 1, caractérisé en ce que l'agomélatine est porté à une température de 110 C jusqu'à fusion complète du principe actif, puis refroidi rapidement entre 50 et 70 C et maintenu à 70 C pendant environ 5 heures jusqu'à recristallisation. 3. Compositions pharmaceutiques contenant comme principe actif la forme cristalline IV de l'agomélatine selon la 1, en combinaison avec un ou plusieurs véhicules inertes, non toxiques et pharmaceutiquement acceptables. 4. Compositions pharmaceutiques selon la 3 utiles pour la fabrication de médicaments pour traiter les troubles du système mélatoninergique. 5. Compositions pharmaceutiques selon la 3 utiles pour la fabrication de médicaments pour le traitement des troubles du sommeil, du stress, de l'anxiété, des dépressions saisonnières ou de la dépression majeure, des pathologies cardiovasculaires, des pathologies du système digestif, des insomnies et fatigues dues aux décalages horaires, de la schizophrénie, des attaques de paniques, de la mélancolie, des troubles de l'appétit, de l'obésité, de l'insomnie, des troubles psychotiques, de l'épilepsie, du diabète, de la maladie de Parkinson, de la démence sénile, des divers désordres liés au vieillissement normal ou pathologique, de la migraine, des pertes de mémoire, de la maladie d'Alzheimer, des troubles de la circulation cérébrale, ainsi que dans les dysfonctionnements sexuels, en tant qu'inhibiteurs de l'ovulation, d'immunomodulateurs et dans le traitement des cancers.
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C,A
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C07,A61
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C07C,A61K,A61P
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C07C 231,A61K 31,A61P 3,A61P 9,A61P 15,A61P 25,A61P 37,C07C 217,C07C 233
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C07C 231/12,A61K 31/165,A61P 3/00,A61P 9/00,A61P 15/08,A61P 25/00,A61P 37/00,C07C 217/60,C07C 233/22,C07C 233/60,C07C 233/73
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FR2902589
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A1
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PROCEDE DE COMMUNICATION, STATIONS EMETTRICE ET RECEPTRICE ET PROGRAMMES D'ORDINATEUR ASSOCIES
| 20,071,221 |
La présente invention concerne les techniques de communication utilisées dans les réseaux de télécommunications. Elle s'applique particulièrement, mais non exclusivement, dans les réseaux ad hoc. Les réseaux ad hoc sont des réseaux de communication dépourvus d'infrastructure fixe. Un certain nombre de stations sans fil sont équipées de moyens d'émission et/ou réception radio et de protocoles adéquats pour former les noeuds du réseau ad hoc. Ces stations composant le réseau ad hoc peuvent être sous la forme d'ordinateurs fixes ou portables, d'ordinateurs de poche, de téléphones mobiles, de véhicules, d'appareils électroménagers, etc. Les moyens d'émission-réception peuvent aussi être associés à des objets simples tels que des capteurs ou des actionneurs. Un réseau ad hoc de capteurs permet ainsi d'effectuer de la collecte d'informations par exemple en vue de surveiller ou de contrôler des installations. Le succès des réseaux ad hoc dépend beaucoup de la durée de vie des stations constituant les noeuds du réseau. L'économie d'énergie est un facteur crucial pour concevoir des réseaux de capteurs à grande durée de vie, notamment parce que les noeuds sont généralement alimentés par des piles dont le remplacement ou le rechargement est généralement coûteux et difficile, voire impossible. Les protocoles d'accès à un médium de transmission classique (par exemple IEEE 802.11), nécessitent que les récepteurs radio des stations soient allumés en permanence toujours prêts à recevoir le signal. Ce mode prêt à recevoir consomme beaucoup d'énergie. Or s'il n'y a aucune transmission sur le canal, l'énergie est gaspillée par cette écoute passive ( idle listening en anglais). Ce problème est particulièrement crucial dans des réseaux de capteurs à faible trafic du type ad hoc où le canal est libre la plupart du temps. Afin de résoudre ce problème, il existe des méthodes qui permettent de réduire le surcoût de l'écoute passive. Par "écoute passive", on entend désigner une écoute active d'un canal radio par un noeud récepteur, consommatrice d'énergie, mais infructueuse, c'est-à-dire sans réception d'un signal destiné à ce noeud récepteur durant l'écoute. Parmi les méthodes connues figurent celles selon lesquelles un noeud récepteur écoute le canal radio par intermittence. Les signaux émis comprennent alors généralement un préambule suivi d'une trame de données. De telles méthodes sont appelées techniques par échantillonnage de préambule. La figure 1 montre de manière schématique, selon l'axe des temps t, un signal 111 qui est émis sur le canal radio par un noeud émetteur E à destination d'un noeud récepteur R selon un tel protocole à échantillonnage de préambule. Le signal 111 comprend un préambule 115, par exemple une trame qui contient des répétitions de motifs de bits connus, et une trame de données 113. D'emblée on notera que le "mode d'écoute radio active" d'un noeud correspond au fonctionnement du noeud lorsque ses moyens de réception radio sont activés, consomment de l'énergie et sont donc aptes à recevoir un éventuel signal transmis à destination du noeud, alors que le "mode d'écoute radio inactive" correspond au fonctionnement du noeud lorsque ses moyens de réception radio sont en veille et ne consomment pas d'énergie. Le noeud récepteur R, comme chaque noeud récepteur du réseau, est en mode d'écoute radio active (radio allumée) pendant de brefs et périodiques moments de réveil, de durée déterminée, représentés par les carrés 129 le long de l'axe des temps t. Le temps séparant le début de deux moments de réveil 129 consécutifs est égal à T'w. Ces moments de réveil 129 sont espacés par de longues périodes d'inter-éveil 127, pendant lesquelles le noeud récepteur est en mode d'écoute radio inactive (radio éteinte) : aucune énergie n'est alors consommée pour une tâche d'écoute radio. Les moments de réveil des noeuds récepteurs ne sont pas nécessairement concomitants. Lors des moments de réveils 129, le noeud récepteur R passe en mode actif d'écoute radio pendant le moment pour écouter le canal et déterminer s'il y a un signal transmis sur le canal. Si le noeud récepteur R détermine que le canal est libre, il retourne à un état d'écoute radio inactive (radio éteinte) à l'issue du moment 129. En revanche, s'il détecte, lors du moment d'écoute 129, la présence d'au moins un motif de bits déterminé, il en déduit la présence d'un préambule sur le canal et il reste en mode d'écoute radio active jusqu'à recevoir la trame de données 113 qui suit le préambule 115 (période 117), le cas échéant au-delà du moment d'écoute 129. Après réception des données 113, le noeud récepteur R retourne à un état d'écoute radio inactive. Ainsi, dans ce genre de protocoles, un noeud passe la plupart de son temps en mode d'écoute radio inactive afin de réduire l'écoute passive et donc d'économiser l'énergie. Par ailleurs, quand un noeud veut envoyer une trame de données, il écoute d'abord le canal. S'il détermine que le canal est occupé, il continue d'écouter jusqu'à ce que le canal se libère. En revanche, s'il détermine que le canal est libre, il envoie un préambule, puis la trame de données. La durée du préambule doit être au moins égale à T'w, pour assurer que tous les noeuds récepteurs potentiels passent en mode actif d'écoute au cours de l'émission du préambule et sont ainsi en mesure de recevoir les données qui suivent le préambule. Ainsi quand un noeud détecte un préambule, pour recevoir la trame de données, il doit écouter le canal en continu jusqu'à la réception de la trame de données. Par ailleurs, on connaît la méthode WOR ou Wake-on-Radio (Chipcon AS, CC1100/CC2500 Wake on Radio Application Note (Rev 1.0) July 2005), selon laquelle le récepteur écoute également le canal radio par intermittence, de façon similaire au récepteur R de la méthode décrite plus haut. Selon la méthode WOR, lorsqu'un noeud émetteur E souhaite transmettre une trame de données 123, il émet préalablement à la trame de données une succession de copies de cette trame de données. La méthode WOR, dans un premier mode dit sans acquittement, consiste en l'envoi par un noeud émetteur E' de n copies successives de la trame de données, qui s'étale sur une période supérieure à la période T"w séparant les débuts de deux moments de réveil successifs. Dans un second mode dit avec acquittement, le noeud émetteur E' arrête d'envoyer les trames de données dès qu'il a reçu un acquittement envoyé par le noeud récepteur R' auquel la trame de données était destinée. Ainsi dans ce second mode, le noeud émetteur E' envoie sur le canal radio au maximum n copies 1231, 1232, ..., 123, préalables de la trame de données, n étant un nombre prédéfini (par exemple, dans le cas considéré, n est égal à cinq). Après l'envoi d'une trame de données 123;, le noeud émetteur E' écoute le canal radio pendant un délai TACK afin de détecter un éventuel signal d'acquittement envoyé par le destinataire de la trame de donnée. S'il ne détecte aucun signal d'acquittement au terme de ce délai TACK, il envoie une nouvelle copie de la trame de donnée et ainsi de suite jusqu'à avoir envoyé cinq copies de la trame de donnée. En revanche, si le noeud émetteur E' reçoit un signal d'acquittement, il stoppe l'émission des copies de la trame de données. Dans le cas particulier décrit à la figure 2, le noeud émetteur E' a envoyé trois premières copies de la trame de données 1231, 1232 et 1233. Pendant l'écoute du canal suite à l'émission de la troisième copie de la trame de données, le noeud émetteur E' détecte la transmission sur le canal d'un signal d'acquittement 114 envoyé par le noeud destinataire R' de la trame de données. II n'envoie donc pas de quatrième et cinquième copies de la trame de données. Côte noeud récepteur, le noeud récepteur R', est en mode d'écoute radio active (radio allumée) pendant des moments d'éveil représentées par les carrés 139 le long de l'axe des temps t, qui sont espacés par de longues périodes d'inter-éveil 137. La durée séparant les débuts de deux moments de réveil successifs est égale Tw2 secondes, pendant lesquelles le noeud récepteur R' est en mode d'écoute radio inactive. Toutes les Tw2 secondes, le noeud récepteur R' se réveille pour vérifier s'il y a un signal transmis sur le canal. Pour cela, le noeud passe en mode d'écoute radio active pendant la période 139 pour écouter le canal. Si le noeud détermine que le canal est libre, il retourne à un état d'écoute radio inactive (radio éteinte). En revanche, s'il détecte, lors de la période d'écoute 139, que le canal est occupé, il effectue les opérations nécessaires (détection de bits d'en- tête indiquant une trame de données, détection des bits de synchronisation, vérification de non corruption de trame) pour recevoir en son entier et correctement une trame de données transmise sur le canal radio. Après réception correcte de la trame de données, le noeud récepteur R' envoie un signal d'acquittement, puis retourne à un état d'écoute radio inactive. En référence à la figure 2, le noeud récepteur R' n'a pas pu recevoir correctement la première copie 1231 de la trame de donnée envoyée par le noeud émetteur E', puisqu'il n'était pas en mode d'écoute radio active lors du début de la transmission de cette copie. Le noeud récepteur R' est en mode d'écoute inactive lors de la transmission de la seconde copie de la trame de données 1232. En revanche, il détecte lors d'un moment de réveil 139 le début de la transmission de la troisième copie 1233 de la trame de données et reste en mode d'écoute active jusqu'à la fin de la réception de cette troisième copie. Ensuite, il passe en mode émission pour émettre sur le canal un signal d'acquittement 114 destiné au noeud émetteur E'. L'avantage de ce second mode de la méthode WOR est que l'envoi d'un signal d'acquittement garantit la bonne réception de la trame de données envoyées. En cas de non acquittement, le noeud émetteur E' peut décider d'envoyer à nouveau la trame de données. La durée d'un moment de réveil 139 est fixée au moins égale au temps qui sépare le début de transmission d'une copie d'une trame de données i et le début de transmission de la copie suivante i+1, soit égale à la somme du temps de transmission d'une trame et du temps TACK au cours duquel l'émetteur attend le signal d'acquittement. Plus le trafic est faible, plus l'écoute passive du noeud récepteur sera importante pendant ces moments de réveil, du fait de la prise en compte du temps TACK dans la durée de la période d'écoute 139. Il existe donc un besoin, notamment dans le cas de l'émission d'une succession de copies d'une trame de données avant l'émission de cette trame de données, pour permettre une diminution de l'écoute passive du noeud récepteur, fortement consommatrice en énergie, tout en permettant l'envoi par celui-ci d'un signal d'acquittement de la bonne transmission de la trame de données. A cet effet, suivant un premier aspect, l'invention propose un procédé de communication, sur un canal radio, entre au moins deux noeuds adaptés pour émettre sur le canal de façon alternée, comprenant les étapes suivantes, en vue de transmettre une trame de données : élaboration, par l'un des deux noeuds, dit émetteur, d'un signal comprenant un préambule comportant une suite de trames suivi de la trame de données, au moins une première trame du préambule comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames du préambule séparant ladite première trame de la trame de données; - émission, par le noeud émetteur, du signal ainsi élaboré sur le canal radio. L'indication du nombre permet à un noeud récepteur de se mettre en mode d'écoute inactive dès réception de la première trame et de prévoir son réveil au terme de l'émission du signal, pour envoyer alors son signal d'acquittement. L'écoute passive peut ainsi être diminuée. L'émission du signal comportant la trame de données peut donc avoir lieu en bloc, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de période, entre l'émission respective de deux copies successives de la trame de données, pendant laquelle l'émetteur scrute le canal en attente d'un signal d'acquittement (TACK est donc ici égal à zéro), le passage du noeud émetteur en mode actif d'écoute pour détecter un signal d'acquittement n'ayant lieu qu'après l'envoi du signal complet. La durée du réveil périodique d'écoute est par conséquent diminuée par rapport au second mode de la méthode WOR, ce qui a pour conséquence la diminution du temps d'écoute passive par les noeuds. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre les étapes suivantes, suite à la réception, par l'autre noeud, dit récepteur, de ladite première trame : détermination, en fonction du nombre indiqué par la trame reçue, du délai jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données du signal ; passage dans un mode d'écoute radio inactive du noeud récepteur pendant ledit délai déterminé. Cette disposition a pour effet de permettre la réduction de l'écoute passive et donc de la consommation d'énergie. Dans un mode de réalisation, suite à la réception, par l'autre noeud, dit récepteur, d'une trame de la suite de trames, le procédé comprend les étapes suivantes : -détermination, en fonction du nombre indiqué par ladite première trame reçue, du délai jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données du signal ; - émission d'un accusé de réception relatif à ladite première trame reçue à l'issue dudit délai déterminé. Le noeud récepteur peut donc déterminer à partir de quand le canal radio ne sera plus occupé par la transmission de la trame de données reçue et/ou d'au moins une de ses copies. II n'a donc pas à dépenser de l'énergie en scrutant le canal pour détecter si le canal est libre, en vue d'émettre le signal d'acquittement. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend la sélection, par un noeud comportant des moyens d'émission radio, d'un mode entre au moins un premier et un second modes d'élaboration d'un signal comprenant un préambule et la trame de données, le préambule comportant une suite de trames qui comprend au moins une première trame indiquant un nombre de trames de la suite séparant ladite première trame de la trame de données et indiquant en outre le mode sélectionné. Le premier mode est conforme à celui indiqué ci-dessus. Les trames de la suitede trames dans le préambule du signal élaboré conformément au second mode sont de taille réduite par rapport à la trame de données. Le procédé comprend ensuite l'élaboration du signal conformément au mode sélectionné, et l'émission, par le noeud, du signal ainsi élaboré sur le canal radio. Un tel procédé permet ainsi d'adapter l'émission sur le canal radio, en fonction de divers facteur. Les trames émises dans le préambule comportent les informations nécessaires quant au mode sélectionné pour permettre au noeud récepteur de recevoir la trame de données, ou une copie dans le cas du premier mode d'élaboration. Dans un mode de réalisation, le procédé comprend la détermination, par le noeud émetteur, d'un taux d'erreur de transmission sur le canal, le mode d'élaboration du signal étant sélectionné par ledit noeud en fonction d'au moins ce taux d'erreur déterminé. Le signal élaboré est ainsi particulièrement adapté aux caractéristiques du canal radio utilisé. Avantageusement, suite à la réception, par l'autre noeud, dit récepteur, d'une trame de la suite de trames, le procédé comprend les étapes suivantes : - lecture du mode indiqué par la trame reçue ; - détermination, en fonction du nombre de trames indiqué par ladite trame reçue, du délai jusqu'à l'émission de la trame de données du signal ; - passage dans un mode d'écoute radio inactive du noeud récepteur pendant une période calculée en fonction du délai déterminé ; - si le mode indiqué par ladite trame reçue est le second mode, 15 passage dans un mode d'écoute radio active du noeud récepteur à l'issue de la période calculée pour recevoir ladite trame de données. Cette disposition permet de réduire l'écoute passive. Pour recevoir la trame de données, le noeud récepteur n'a pas besoin d'écouter le canal radio jusqu'à ce qu'il détecte la trame de données qui suit le préambule. 20 Dans un mode de réalisation, le procédé comprend en outre les étapes suivantes : - détermination, par l'autre noeud, dit récepteur, d'un taux d'erreur de transmission sur le canal ; - sélection, en fonction d'au moins le taux d'erreur déterminé, par le 25 noeud récepteur, d'un mode entre au moins un premier et un second modes de réception d'un signal comprenant un préambule comprenant une suite de trames suivi de la trame de données. Selon ce mode de réalisation, dans le premier mode de réception, si le noeud récepteur détecte une transmission d'une trame de préambule sur le 30 canal, ledit noeud reste en mode d'écoute radio active jusqu'à ce qu'il reçoive une trame correcte du préambule ou jusqu'à ce que le noeud récepteur détermine que le canal est libéré. On parle de réception persistante. Et dans le second mode de réception, si le noeud récepteur détecte une transmission d'une trame d'un préambule sur le canal, le noeud passe en mode d'écoute radio inactive après la réception d'une trame incorrecte du préambule alors qu'au moins une trame du préambule est émise sur le canal après la trame incorrecte. On parle de réception non persistante. Ces comportements en réception persistante ou non persistante ont des effets sur les temps des noeuds passés en émission et/ou en réception (et donc sur la consommation d'énergie) et sur la fiabilité des échanges, qui dépendent de la probabilité d'erreur sur le canal. La sélection du mode de réception par un noeud permet ainsi d'adapter 10 la réception de chaque noeud dans le réseau. Avantageusement, une sélection par le noeud émetteur entre le premier et le second modes d'élaboration du signal est réalisée en vue des échanges avec un noeud voisin en fonction d'un taux d'erreur relatif au canal déterminé en fonction des échanges entre ledit noeud émetteur et ledit 15 noeud voisin à l'exclusion des échanges avec les autres noeuds. Cette disposition permet une réduction encore plus importante de la consommation d'énergie. Avantageusement, une sélection par le noeud récepteur entre le premier et le second modes de réception du signal est réalisée en vue des 20 échanges avec un noeud voisin en fonction d'un taux d'erreur relatif au canal déterminé en fonction des échanges entre ledit noeud récepteur et ledit noeud voisin à l'exclusion des échanges avec les autres noeuds. Cette disposition permet une réduction encore plus importante de la consommation d'énergie. Cette disposition permet une réduction encore plus importante de la 25 consommation d'énergie. Dans un mode de réalisation, la sélection entre le premier et le second modes d'élaboration du signal est réalisée en fonction de un ou plusieurs éléments parmi une valeur représentative d'une dépense énergétique estimée en fonction d'une probabilité d'erreur, une valeur de fiabilité de transmission 30 globale sur le réseau estimée en fonction d'une probabilité d'erreur, et une valeur seuil de fiabilité de transmission fixée. Dans un mode de réalisation, la sélection entre le premier et le second modes de réception du signal est réalisée en fonction de un ou plusieurs éléments parmi une valeur représentative d'une dépense énergétique estimée en fonction d'une probabilité d'erreur, une valeur de fiabilité de transmission globale sur le réseau estimée en fonction d'une probabilité d'erreur, et une valeur seuil de fiabilité de transmission fixée. Des compromis maîtrisés entre consommation d'énergie et par exemple une valeur de fiabilité de transmission garantie par l'opérateur technique du réseau peuvent ainsi être réalisés. Suivant un second aspect, l'invention propose une station émettrice pour former un noeud apte à émettre sur un canal radio de communication en semi-duplex. Cette station émettrice comporte : - des moyens d'élaboration, adaptés pour élaborer, en vue de transmettre une trame de données, un signal comprenant un préambule comportant une suite de trames suivi de la trame de données, au moins une première trame de la suitede trames comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames de la suite séparant ladite première trame de la trame de données ; - des moyens d'émission radio adaptés pour émettre le signal ainsi élaboré sur le canal radio. Suivant un troisième aspect, l'invention propose une station réceptrice pour former un noeud apte à écouter par intermittence un canal radio. Cette station réceptrice comporte : - des moyens de réception radio ; - des moyens de détermination pour, lors de la réception, par les moyens de réception radio, d'au moins une première trame comportant une copie d'une trame de données, cette première trame étant une trame d'une suite de trames d'un préambule d'un signal, émis sur le canal, ledit signal comprenant ledit préambule suivi de ladite trame de données, déterminer, en fonction d'un nombre lu dans la première trame reçue et indiquant un nombre de trames de la suite de trames séparant cette première trame de la trame de données, un délai jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données du signal ; - des moyens de contrôle, adaptés pour provoquer le passage dans un mode d'écoute radio inactive des moyens de réception radio du noeud pendant le délai déterminé. Suivant un quatrième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur à installer dans une station émettrice pour former un noeud apte à émettre sur un canal radio. Ce programme comprend des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé suivant le premier aspect de l'invention et qui incombent à une station émettrice, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement de cette station émettrice, en vue de transmettre une trame de données. Suivant un cinquième aspect, l'invention propose un programme d'ordinateur à installer dans une station réceptrice pour former un noeud apte à écouter le canal radio par intermittence. Ce programme comprend des instructions pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé suivant le premier aspect de l'invention et qui incombent à une station réceptrice, lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement de cette station réceptrice. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore à la lecture de la description qui va suivre. Celleci est purement illustrative et doit être lue en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 3 est un schéma d'un réseau sans fil ad hoc auquel l'invention est applicable ; la figure 4a représente un signal S émis selon le mode DFP dans un mode de réalisation de l'invention ; la figure 4b représente l'activité radio d'un noeud pendant la transmission du signal S représenté en figure 4a ; la figure 5a représente un signal S' émis selon le mode MFP dans un mode de réalisation de l'invention ; la figure 5b représente l'activité radio d'un noeud pendant la transmission du signal S' représenté en figure 5a ; la figure 6 représente la structure d'une trame du préambule d'un signal émis dans un mode de réalisation de l'invention ; la figure 7 est un organigramme des étapes d'un procédé selon l'invention mis en oeuvre par un noeud ; - la figure 8 représente les réveils périodiques d'un noeud ; la figure 9 représente un graphe représentant une durée moyenne d'activité radio, comprenant l'activité en émission et l'activité en réception, en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal radio ; la figure 10 représente la fiabilité de transmission en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal radio. Sur la figure 3 est représenté un réseau de télécommunications 1, dans le cas considéré, un réseau ad hoc, comportant une pluralité de stations émettrices-réceptrices 2 destinées à constituer chacune un noeud du réseau ad hoc 1. Un noeud 2 comporte un module de traitement 5, un module d'émission/réception 6 qui assure les traitements de couche physique et de couche de liaison (couches 1 et 2 du modèle OSI) en vue d'échanger des signaux avec un noeud voisin par l'intermédiaire d'un canal radio partagé 4. Le module d'émission/réception 6 est relié à une antenne 6'. La mise sous/hors tension du module d'émission/réception 6 est commandé par des moyens de contrôle 7. Lorsqu'un noeud 2, par exemple le noeud X, doit transmettre une trame de données TD à un noeud voisin Y, le module de traitement 5 du noeud X élabore un signal correspondant. Ce signal comporte un préambule suivi de la trame de données TD. Puis le noeud X transmet par l'intermédiaire de son module d'interface sans fil 6 et de son antenne 6' le signal ainsi élaboré sur le canal radio 4. Plus précisément, en référence à la figure 7, lorsqu'une trame de données doit être transmise par un noeud 2, le module de traitement 5 du noeud X estime d'abord un taux d'erreur de transmission TEx sur le canal radio 4, à partir des signaux échangés par le noeud X avec les noeuds voisins. Puis, en fonction de ce taux d'erreur de transmission TEx estimé, le module de traitement 5 du noeud X sélectionne un mode d'élaboration d'un signal parmi deux modes d'élaboration MFP (Micro Frame Preamble) et DFP (Data Frame Preamble). Des règles de sélection sont décrites plus loin. Le module de traitement 5 élabore ensuite un signal conformément au mode d'élaboration sélectionné. Si le mode d'élaboration sélectionné est le mode DFP, alors le module de traitement 5 constitue un signal S. Ce signal S est représenté en figure 4a, tel qu'émis sur le canal radio 4 en fonction du temps t. Il comporte un préambule 8 suivi de la trame de données TD. Le préambule 8 comporte une suite de k trames (k entier supérieur ou égal à 1), TD1, TD2 .,. TDk. Chaque trame TD; ;=l à k de la suite 8 comporte une copie de la trame de données TD et une indication du nombre de trames de la suite séparant la trame TDi de la trame de données TD qui suit le préambule 8. Par exemple dans le mode de réalisation considéré, chaque trame TDi, =1 à k comporte le nombre (k - i) dans un champ dédié de la trame. Puis le signal S ainsi élaboré est transmis à l'antenne 6 du noeud X pour émission sur le canal 4. Les trames TDi, ;=1 à k et la trame de données TD sont émises en bloc, l'une à la suite de l'autre et de façon continue. En particulier, le noeud X ne passe pas en mode actif d'écoute radio entre l'émission d'une trame TD;, ;=1 à k du préambule et l'émission de la trame TD;+1 qui suit. Si le mode d'élaboration sélectionné est le mode MFP, alors le module d'interface sans fil 5 constitue un signal S'. Ce signal S' est représenté en figure 5a, tel qu'émis sur le canal radio 4 en fonction du temps t. S' comporte un préambule 8' suivi de la trame de données TD. Le préambule 8' comporte une suite de m*k micro-trames (m entier strictement supérieur à 1), Tm, TM2 .., TMm*k. Les micro-trames sont de longueur réduite par rapport à la trame de données TD.Chaque micro-trame TMi, i=1 à m*k de la suite comporte une indication du nombre de micro-trames de la suite séparant la trame de la trame de données TD qui suit le préambule 8'. Par exemple dans le mode de réalisation considéré, chaque trame TMg, i=1 à m*k comporte le nombre (m*k - j) dans un champ dédié de la trame. Puis le signal S' ainsi élaboré est transmis à l'antenne 6 du noeud X pour émission sur le canal 4. Dans le mode de réalisation considéré, les tramesTMj, i=1 à m*k comportent en outre une signature de la trame de données TD, par exemple obtenue en appliquant une fonction de hachage à la trame de données TD. Dans le mode de réalisation considéré, chaque trame, TD,, i=1 à k pour le mode DFP et Tm, i=1 à m*k pour le mode MFP, des préambules 8,8' du signal S,S', élaborée par le module d'interface sans fil 5 comporte les champs indiqués en figure 6. Ainsi le module de traitement 5 indique dans une trame, TDi, i=1 à k OU TMj j=1 à m* k - dans un champ 20 TYPE , le mode d'élaboration sélectionné : MFP ou DFP, - dans un champ 21 DESTINATION , l'adresse MAC du noeud Y destinataire du signal S, S', dans un champ 22 N , l'indication du nombre de trames du préambule séparant la trame considérée de la trame de données To qui suit le préambule, soit, dans le cas présent (k - i) pour une trame TDi, ;=1 à k du mode DFP et (m*k - j) pour une trame Tm, i=1 à m*k du mode MFP, dans un champ 23 CONTENU , la copie de la trame de données TD pour une trame TDi, ;=1 à k du mode DFP, et la signature de la trame de données TD pour une trame Tm, i=1 à m*k du mode MFP. Chaque noeud 2 est adapté pour être en mode actif d'écoute radio (radio allumée) à des moments de réveils et être en mode inactif d'écoute radio (radio éteinte) entre les moments de réveil, les moments de mode actif et inactif d'écoute radio des différents noeuds récepteurs n'étant pas nécessairement concomitants. Les moyens de contrôle 7 sont adaptés pour commander l'endormissement et le réveil des noeuds. En référence à la figure 8, un noeud 2 est en mode actif d'écoute radio (radio allumée) pendant des moments d'éveil représentés par les rectangles 25 le long de l'axe des temps t, qui sont espacés par de longues périodes d'inter-éveil 26, pendant lesquelles le noeud récepteur 2 est en mode inactif d'écoute radio. Les préambules 8, 8' sont d'une durée supérieure ou égale à la durée Tw séparant les débuts des moments d'éveil périodiques consécutifs des noeuds 2 du réseau 1, au cours desquels les noeuds sont en mode actif d'écoute radio (radio allumée). Ceci permet de garantir que le préambule sera diffusé pendant un moment de réveil de chaque noeud. Dans le cas décrit, la durée des préambules 8, 8' est donc égale à la durée Tw. Soit Tw = m*k*f, où f est égale à la durée d'émission d'une micro- trame TMj, i=1 à m*k du mode MFP, m*f étant égale à la durée d'émission d'une trame TDi, ;.1 à k du mode DFP. Dans le cas considéré, la durée des moments d'éveil 25 est égale à m*f secondes, soit la durée d'une trame TDI d'un préambule élaboré dans le mode DFP. Dans un mode de réalisation de l'invention, le module d'interface sans fil du noeud Y est adapté pour estimer, régulièrement ou ponctuellement, un taux d'erreur de transmission TEY sur le canal radio 4, par exemple à partir des signaux échangés par le noeud Y avec les noeuds voisins. Puis, en fonction de cette probabilité d'erreur TEy mesuré, le module d'interface sans fil 5 du noeud Y sélectionne un mode de réception parmi deux modes de réception, appelés RP (réception persistante) et RNP (réception non persistante), comme illustré sur la figure 7. Toutes les Tw secondes, le noeud 2, par exemple le noeud Y, par l'intermédiaire de son module de traitement 5, vérifie, pendant le moment d'écoute 25, s'il y a un signal transmis sur le canal 4. Si le noeud Y détermine que le canal 4 est libre, il retourne à un état inactif d'écoute radio (radio éteinte) au terme du moment d'écoute 25. En revanche, s'il détecte, lors du moment d'écoute 25, que le canal est occupé, il effectue des opérations, notamment de détection des bits de synchronisation, pour permettre une réception correcte d'une trame de préambule. Dans le cas où le noeud Y a sélectionné le mode de réception RNP, tant que le moment d'éveil périodique 25 n'est pas achevé et que le canal est occupé, le noeud Y écoute le canal radio afin de recevoir une trame de préambule correcte, c'est-à-dire une trame dont les champs ont été reçus sans erreur. Une erreur de réception est détectée par le noeud Y par exemple à l'aide d'un contrôle par redondance cyclique ou CRC. Puis si au terme du moment périodique d'éveil 25, le noeud Y n'a pas reçu de trame de préambule correcte ou n'est pas en train de recevoir une trame a priori correcte, il retourne en mode d'écoute inactive, même si une ou plusieurs trames du préambule sont ensuite émises. S'il est en train de recevoir une trame de préambule, il en termine la réception, puis retourne en mode d'écoute radio inactive. Dans le cas où le noeud Y a sélectionné un mode de réception RP, le noeud Y tente de recevoir une trame de préambule correcte tant que le canal radio n'est pas libéré. Ainsi le noeud Y reste en mode d'écoute radio active même au-delà du moment périodique de réveil 25, si la transmission du préambule qui a débuté lors du moment périodique de réveil 25, se poursuit après le moment périodique de réveil 25. Une fois qu'une trame de préambule a été correctement reçue, dans un mode de réception RP ou RNP, le noeud Y passe en mode d'écoute radio inactive. Par l'intermédiaire de son module de traitement 5, le noeud Y extrait de la trame de préambule reçue, le contenu du champ 20 TYPE , du champ 21 DESTINATION , du champ 22 N ) et du champ 23 CONTENU . Si le champ 20 TYPE indique le mode d'élaboration MFP, alors le module de traitement 5 du noeud Y vérifie que le contenu extrait du champ 21 DESTINATION de la trame reçue, par exemple la micro-trame Tg du préambule 8' du signal S' représenté en figure 5a, correspond bien à l'adresse MAC du noeud Y. Si c'est le cas, alors le module de traitement 5 du noeud Y vérifie à l'aide de la signature de la trame de données TD contenue dans le champ 23 que les données de la trame de données n'ont pas déjà été reçues précédemment (les signatures des trames de données déjà reçues sont par exemple stockées dans une mémoire du noeud Y). Si elles n'ont pas déjà été reçues, le module de traitement 5 du noeud Y détermine en fonction du numéro indiqué dans le champ 22 et de la durée, connue, de la transmission d'une micro-trame, la durée d'occupation TMFP du canal jusqu'à la fin de la transmission du préambule 8', puis il fournit cette durée aux moyens de contrôle 7 du noeud 2. En référence à la figure 5b, qui représente les périodes d'activité radio avec radio allumée en zones grisées du noeud Y pendant la transmission du signal S' telle que représentée en figure 5a. Les moyens de contrôle 7 du noeud Y commandent alors la poursuite du mode d'écoute inactive, depuis la fin de la réception de la micro-trame TMl du préambule, jusqu'à la fin de cette durée d'occupation TMFP du canal, et commandent le passage en mode d'écoute active du noeud Y à l'issue de cette durée TMFP, pour recevoir la trame de données TD. A l'issue de la réception de la trame de données TD, un signal d'acquittement ACK est émis par le noeud Y, puis les moyens de contrôle 7 du noeud Y commandent le retour en mode d'écoute inactive jusqu'au prochain moment périodique de réveil 25. Le noeud Y est donc en mode d'écoute active lors de la transmission de la trame de données TD qui suit le préambule 8' dans le signal S représenté en figure 5, afin de recevoir la trame de données TD. Ainsi le mode d'écoute inactive étant provoqué lors de la transmission de la partie de préambule qui suit une micro-trame TMi du préambule 8', l'écoute passive est réduite, la réception de la trame de données TD qui suit le préambule 8' dans le signal S étant néanmoins permise par la commande du réveil du noeud Y avant sa transmission. Dans le cas où le contenu extrait du champ 21 DESTINATION ne correspond pas à son adresse MAC, ou dans le cas où le noeud Y a déterminé à l'aide de la signature que les données de la trame de données TD ont déjà été reçues, le noeud Y reste en mode inactif d'écoute radio jusqu'au prochain moment de réveil périodique 25. Si le champ 20 TYPE indique le mode d'élaboration DFP, alors le module de traitement 5 du noeud Y extrait du champ CONT 23 de la trame de préambule reçue, par exemple la trame TD2 du préambule 8 du signal S représenté en figure 4a, la copie des données de la trame de données TD. Le module de traitement 5 du noeud Y détermine en fonction du numéro indiqué dans le champ 22 et de la durée, connue, de la transmission d'une trame d'un préambule élaboré en mode DFP, la durée d'occupation TDFP du canal jusqu'à la fin de la transmission du signal S, puis il fournit cette durée aux moyens de contrôle 7 du noeud Y. En référence à la figure 4b, qui représente les périodes d'activité radio avec radio allumée en zones grisées du noeud Y pendant la transmission du signal S telle que représentée en figure 4a, les moyens de contrôle 7 du noeud Y commandent ainsi la poursuite du mode d'écoute inactive, depuis la fin de la réception de la trame TD2 du préambule, jusqu'à la fin de cette durée d'occupation TDFP du canal, et commandent le réveil du noeud Y à l'issue de cette durée, afin d'émettre un message d'acquittement ACK, destiné au noeud X et relatif aux données reçues, sur le canal radio 4 libéré. Une fois le signal d'acquittement émis, les moyens de contrôle 7 du noeud Y commandent son retour en mode d'écoute inactive jusqu'au prochain moment périodique de réveil 25. Le noeud Y est donc en mode d'écoute inactive lors de la transmission de la partie du préambule 8 qui suit la trame TD2 et lors de la transmission de la trame de données TD. Aucune énergie n'est donc dépensée par le noeud Y pour déterminer si la transmission du signal S est terminée, libérant ainsi le canal et permettant la transmission par le noeud Y d'un signal d'acquittement. Le réveil du noeud Y est programmé à l'issue du délai TDFP. Le signal d'acquittement ACK est émis à la fin de la transmission du signal S. Le noeud X n'a donc pas à écouter le canal radio entre l'émission de deux trames TD2 du préambule 8. Cette transmission du signal d'acquittement ACK à la suite du signal S n'entraîne pas une augmentation de l'écoute passive puisqu'un noeud qui a déjà reçu une trame du préambule 8 du signal S est basculé en mode d'écoute inactive à la suite de cette réception jusqu'au moment propice à l'envoi du signal d'acquittement. En outre, le temps d'un moment périodique de réveil est réduit à la durée d'émission d'une trame du préambule 8, diminuant encore l'écoute passive des noeuds (le temps TACK de la méthode WOR classique étant réduit à zéro grâce à l'invention). Différentes techniques connues dans l'art antérieur sont utilisables pour estimer les taux d'erreur de transmission sur le canal radio 4, utilisés pour sélectionner un mode d'élaboration de signal parmi les modes DFP et MFP et/ou un mode de réception parmi les modes RP et RNP. Dans un mode de réalisation, le taux d'erreur de transmission est estimé par un noeud sur la base des micro-trames reçues sur le canal 4 par ce noeud. II est pris égal au ratio du nombre de micro-trames détectées incorrectes, à l'aide du CRC par exemple, par le nombre de micro-trames totales reçues par le noeud 2. Dans un mode de réalisation, des taux d'erreur de transmission relatifs aux échanges avec chacun des noeuds voisins sont calculés par un noeud, en vue de sélectionner un mode d'élaboration d'un signal destiné à ce noeud voisin. Pour le calcul d'un tel taux d'erreur, relatif à un noeud voisin, ne sont donc considérées que les micro-trames reçues par le noeud et émises par le noeud voisin. Chacun des modes d'élaboration de préambule DFP, MFP comporte des avantages respectifs. Dans le mode MFP, à partir du numéro de suite indiqué dans une micro-trame du préambule, le noeud récepteur en déduit quand la trame de données va être transmise. En fonction de l'adresse de destination, il déduit s'il convient de la recevoir ou non. En fonction de la signature, il peut déterminer s'il l'a déjà reçu ou non. Par conséquent, il peut décider de se mettre en mode inactif d'écoute pendant la transmission de la trame de données le cas échéant, réduisant ainsi la consommation d'énergie en décidant de ne pas recevoir la trame de données. La durée d'écoute pour réception d'une micro-trame est courte, mais il faut prévoir un retour en mode actif pour recevoir la trame de données, qui n'est émise qu'une fois. Si la trame de données n'est pas reçue correctement, il faudra attendre l'éventuel renvoi d'un signal S ou S' comprenant la trame de données. Dans le mode DFP, un avantage est qu'un noeud dans un moment de réveil reçoit directement la trame de données ou une copie. Il n'a pas besoin de se réveiller ultérieurement pour la recevoir. De plus, la duplication de la trame de données accroît la fiabilité de la transmission. Cependant, le noeud ne peut pas éviter de recevoir des données non pertinentes, ce qui consomme de l'énergie inutilement. Par ailleurs, chacun des modes de réception persistant/non persistant comporte des avantages respectifs. Par exemple, le mode de réception non persistant est avantageux, en terme de réduction de consommation d'énergie, dans les canaux à fort taux d'erreur et/ou dans lequel des erreurs ont lieu en rafale à des instants ponctuels (le noeud récepteur va alors éteindre sa radio pendant la rafale d'erreurs), tandis que le mode de réception persistant est avantageux dans les canaux à faible taux d'erreur. Dans un mode de réalisation de l'invention, un noeud sélectionne un mode parmi les modes d'élaboration du signal MFP et DFP et/ou un mode parmi les modes de réception RP et RNP en fonction du taux d'erreur de transmission mesuré sur le canal 4 et en fonction d'au moins une des courbes représentées sur les figures 9 et 10. Sur la figure 9 est représentée, en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal radio relative aux micro-trames, une durée moyenne d'activité radio Tx, comprenant la durée d'activité radio en émission Ttx et en réception Trx, pour un noeud du réseau utilisant un mode d'élaboration DFP ou MFP, et utilisant un mode de réception RP ou RNP. Quatre courbes sont ainsi représentées, correspondant à quatre modes de fonctionnement : RP/DFP, RP/MFP, RNP/DFP, RNP/MFP. La durée moyenne d'activité radio est proportionnelle à l'énergie consommée par le noeud. Sur la figure 10 est représentée, en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal radio relative aux micro-trames, une fiabilité moyenne de transmission R, pour un noeud du réseau utilisant un mode d'élaboration DFP ou MFP, et utilisant un mode de réception RP ou RNP. Quatre courbes sont ainsi représentées : RP/DFP, RP/MFP, RNP/DFP, RNP/MFP. En effet, dans un réseau tel que le réseau 1, un noeud envoie un signal d'acquittement une fois qu'il a reçu une trame de données qui lui était destinée. Ainsi si le noeud qui a transmis cette trame de données ne reçoit pas de signal d'acquittement, il réitère la transmission, appelée transmission simple, d'un signal S ou S' comprenant la trame de données jusqu'à ce qu'il reçoive un tel signal d'acquittement ou jusqu'à ce qu'il atteigne un nombre maximum nmax déterminé de transmissions simples d'un signal S ou S' comprenant la trame de données. La fiabilité moyenne de transmission est la probabilité d'une transmission réussie de la trame de données prenant en compte cette possibilité de la re-transmettre nmax fois en cas d'échec. Les courbes représentées sur les figures 9 et 10 ont été tracées pour un canal de type BSC (Binary Symmetric Channel), dans lequel chaque bit a une probabilité d'erreur indépendante et constante. La valeur de nmax a été prise égale à 3, m est égal à 10 (ie les trames TDI d'un préambule élaboré selon le mode DFP sont 10 fois plus larges que les micro-trames TM; courbes d'un préambule élaboré selon le mode MFP) et k = 20. La sélection d'un mode d'élaboration de signal et/ou d'un mode de réception du signal est réalisée, dans un mode de réalisation de l'invention, par un noeud de la façon suivante. Soit TE le taux d'erreur mesuré par le noeud. En fonction de ce taux d'erreur TE, des courbes représentées en figure 9 et/ou en figure 10 et éventuellement de contraintes supplémentaires qui lui sont données, il détermine le mode de fonctionnement à sélectionner. Par exemple, soit TE = 0.4, le taux d'erreur mesuré par le noeud sur le canal 4. Si la règle prise en compte par le noeud pour la sélection du mode de fonctionnement est une consommation d'énergie minimale, le noeud sélectionne alors le mode de fonctionnement RNP/MFP, qui est le mode de fonctionnement présentant une consommation d'énergie minimale pour une probabilité d'erreur prise égale à la valeur 0,4 du taux d'erreur TE mesuré. En revanche, si la règle prise en compte par le noeud pour la sélection du mode de fonctionnement est une fiabilité maximum de la transmission, le noeud sélectionne alors le mode de fonctionnement RP/DFP, qui est le mode de fonctionnement présentant une fiabilité maximum de la transmission pour une probabilité d'erreur prise égale à la valeur 0,4 du taux d'erreur TE mesuré. Dans un mode de fonctionnement, la règle prise en compte par le noeud est une consommation d'énergie minimale pour une valeur de fiabilité seuil garantie. Le mode de fonctionnement est alors choisi est fonction des courbes de la figure 9 et des courbes de la figure 10, pour une probabilité d'erreur p égale au taux d'erreur mesuré TE. Dans le cas considéré, les courbes des figures 9 et 10 ont été dressées de la façon décrite ci-dessous. Soit pj la probabilité d'un échec de transmission d'un signal S, S' dans la canal considéré. Alors, la fiabilité de transmission R est telle que R = 1 - p nma i Si T est la durée d'activité radio pour une transmission simple d'un signal S, S' comprenant un préambule et une trame de données (T = m*k+m), alors la durée totale d'activité radio pour la transmission de cette trame de données est Ttx, avec : n ax Ttx = 1 pnm T; 1ûpfm- et la durée d'activité radio pour la réception est Tri, avec : r,, Trx= p [ pf * F + (1-pf )*S] ; 1ûpf avec S (respectivement F) une variable aléatoire qui exprime le temps que le noeud récepteur passe en activité radio pour la réception en cas de transmission simple réussie (respectivement non réussie). Les valeurs de S, F et pi sont ensuite déterminées pour chacun des 15 quatre modes de fonctionnement RP/DFP, RP/MFP, RNP/DFP, RNP/MFP. Dans le cas RNP/DFP, F = k kl * 2m + 1 * (Um + m), où Um est une variable aléatoire uniforme dans [0,m[ ; S = Um + m et p f = 1 û(1û p)m . Dans le cas RNP/MFP, F = p*2 + (1 û p)* (U, + 1 + m), où U1 est une variable aléatoire uniforme dans [0,1 [ ; S = Ul + 1+ m et p f = 1 û(1û p)m+' 20 Dans le cas RP/DFP, p f = k * 1û qk , avec q = 1 û(1û p)m ; q F = Um + m *(X/failure) + m et S = Um + m *(X/success) + m, avec X = p f *X/failure + (1û p f )*X/success où X est une variable discrète aléatoire exprimant le nombre de trames de données (du type TD et Tpi) corrompues reçues pendant la transmission de préambule, X E {0,...,k-11, 25 X/failure (respectivement X/success) est une variable discrète aléatoire exprimant le nombre de trames corrompues reçues dans le préambule sachant que la transmission simple échoue (respectivement réussie). La variable X/failure vérifie P[X/failure =1] = 1/k. Enfin, dans le cas RP/DFP, pl = q ; F = Ul + Yi + m et S = Ui + Y1 + m, où YI E {0,..., mk-1} est une variable aléatoire exprimant le nombre de micro-5 trames reçues, corrompues ou non, et vérifie : P[Y~ = mk [(mk û j)p' -(mk û j -1) p' ]. Dans le mode de réalisation de l'invention décrit ci-dessus, chaque noeud du réseau est récepteur et émetteur. Dans un mode de réalisation, un noeud peut être exclusivement émetteur ou exclusivement récepteur. 10 Tout ou partie des étapes mises en oeuvre par un noeud selon l'invention sont réalisées dans un mode de réalisation lors d'une exécution, par des moyens de traitement du noeud, d'instructions correspondantes d'un programme informatique. La technique d'adaptation du noeud dans un mode de réalisation de 15 l'invention permet ainsi de prolonger la vie des réseaux ad hoc, et plus généralement, elle permet de réduire la consommation d'énergie dans les réseaux de télécommunications, en permettant à un noeud d'adapter son mode d'élaboration d'un signal à émettre et/ou son mode de réception du signal en fonction d'au moins le taux d'erreur mesuré sur le canal radio, et le cas échéant 20 en respectant des contraintes imposées sur la fiabilité de transmission
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Procédé de communication, sur un canal radio, entre au moins deux noeuds (2) adaptés pour émettre sur ledit canal de façon alternée, comprenant les étapes suivantes, en vue de transmettre une trame de données :- élaboration, par l'un des deux noeuds, dit émetteur, d'un signal (S) comprenant un préambule comportant une suite de trames suivi de la trame de données, au moins une première trame du préambule comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames du préambule séparant cette première trame de la trame de données ;- émission, par le noeud émetteur, du signal ainsi élaboré sur le canal radio.
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1. Procédé de communication, sur un canal radio, entre au moins deux noeuds (2) adaptés pour émettre sur ledit canal de façon alternée, comprenant les étapes suivantes, en vue de transmettre une trame de données (TD) : élaboration, par l'un des deux noeuds, dit émetteur, d'un signal (S) comprenant un préambule comportant une suite de trames (TD;) suivi de la trame de données (TD), au moins une première trame du préambule comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames du préambule séparant ladite première trame de la trame de données; - émission, par ledit noeud émetteur, du signal ainsi élaboré sur le canal radio. 2. Procédé selon la 1, comprenant les étapes suivantes, suite à la réception, par l'autre noeud (2), dit récepteur, de ladite première trame (TD2) : détermination, en fonction du nombre indiqué par ladite première trame reçue, du délai (TDFP) jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données du signal ; - passage dans un mode d'écoute radio inactive dudit noeud récepteur pendant ledit délai déterminé. 3. Procédé selon la 1 ou la 2, comprenant les étapes suivantes, suite à la réception, par l'autre noeud, dit récepteur (2), de ladite première trame (TD2): détermination, en fonction du nombre indiqué par ladite première trame reçue, du délai (TDFp) jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données (TD) du signal (S);- émission d'un accusé de réception (ACK) relatif à ladite première trame reçue à l'issue dudit délai déterminé. 4. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant l'étape suivante : - sélection, par un noeud (2) comportant des moyens d'émission radio, d'un mode entre au moins un premier (DFP) et un second (MFP) mode d'élaboration d'un signal (S, S') comprenant un préambule (8, 8') et la trame de données (TD), le préambule comportant une suite de trames qui comprend au moins une première trame indiquant un nombre de trames du préambule séparant ladite première trame de la trame de données et indiquant en outre le mode sélectionné, le premier mode étant conforme à celui indiqué en 1, les trames de la suite de trames dans le préambule du signal élaboré conformément au second mode étant de taille réduite par rapport à la trame de données ; - puis élaboration du signal conformément au mode sélectionné ; et émission, par le noeud, du signal ainsi élaboré sur le canal radio. 5. Procédé selon la 4, comprenant en outre l'étape suivante : - détermination, par le noeud émetteur, d'un taux d'erreur de transmission (TE) sur le canal ; le mode d'élaboration du signal étant sélectionné par ledit noeud en fonction d'au moins ledit taux d'erreur déterminé. 6. Procédé selon la 4 ou la 5, comprenant les étapes suivantes, exécutées par l'autre noeud, dit récepteur (2) : suite à réception de ladite première trame, lecture du mode (MFP, DFP) indiqué par la trame reçue ;25détermination, en fonction du nombre indiqué par ladite trame reçue, d'un délai (TDFP ,TMFP) jusqu'à l'émission de la trame de données (TD) du signal ; passage dans un mode d'écoute radio inactive du noeud récepteur pendant le délai déterminé ; si le mode indiqué par ladite trame reçue est le second mode (MFP), passage dans un mode d'écoute radio active du noeud récepteur à l'issue de la période calculée pour recevoir ladite trame de données (TD). 10 7. Procédé selon l'une des précédentes, comprenant les étapes suivantes : détermination, par l'autre noeud (2), dit récepteur, d'un taux d'erreur de transmission (TE) sur le canal (4) ; 15 sélection, en fonction d'au moins ledit taux d'erreur déterminé, par le noeud récepteur, d'un mode entre au moins un premier (RP) et un second (RNP) modes de réception du signal comprenant un préambule comprenant une suite de trames (TD;,TMj), suivi de la trame de données (TD); 20 selon lequel dans le premier mode de réception (RP), si le noeud récepteur détecte une transmission d'une trame de préambule sur le canal, ledit noeud reste en mode d'écoute radio active jusqu'à ce qu'il reçoive une trame correcte du préambule ou jusqu'à ce que le noeud récepteur détermine que le canal est libéré ; et 25 selon lequel dans le second mode de réception (RNP), si le noeud récepteur détecte une transmission d'une trame d'un préambule sur le canal, ledit noeud passe en mode d'écoute radio inactive après la réception d'une trame incorrecte du préambule alors qu'au moins une trame dudit préambule est émise sur le canal après ladite trame incorrecte. 30 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, selon lequel la sélection par le noeud émetteur entre le premier (DFP) et le second (MFP) modes d'élaboration du signal est réalisée en vue des échanges avec un noeud voisin en fonction d'un taux d'erreur relatif au canal déterminé en fonction des échanges entre ledit noeud émetteur et ledit noeud voisin à l'exclusion des échanges avec les autres noeuds. 9. Procédé selon l'une des 7 et 8, dans lequel la sélection par le noeud récepteur entre le premier (RP) et le second (RNP) modes de réception du signal est réalisée en vue des échanges avec un noeud voisin en fonction d'un taux d'erreur relatif au canal déterminé en fonction des échanges entre ledit noeud récepteur et ledit noeud voisin à l'exclusion des échanges avec les autres noeuds. 10. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 9, selon lequel la sélection entre le premier (DFP) et le second (MFP) modes d'élaboration du signal est réalisée en fonction de un ou plusieurs éléments parmi une valeur représentative d'une dépense énergétique déterminée en fonction d'une probabilité d'erreur sur le canal, une valeur de fiabilité de transmission globale sur le réseau déterminée en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal, et une valeur seuil de fiabilité de transmission fixée. 11. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 10, selon lequel la sélection entre le premier (RP) et le second (RNP) modes de réception du signal est réalisée en fonction de un ou plusieurs éléments parmi une valeur représentative d'une dépense énergétique déterminée en fonction d'une probabilité d'erreur sur le canal, une valeur de fiabilité de transmission globale sur le réseau déterminée en fonction de la probabilité d'erreur sur le canal, et une valeur seuil de fiabilité de transmission fixée.30 12. Station émettrice pour former un noeud (2) apte à émettre sur un canal radio de communication en semi-duplex, ladite station comportant : des moyens d'élaboration (5), adaptés pour élaborer, en vue de transmettre une trame de données (TD), un signal comprenant un préambule comportant une suite (8) de trames (TD;), suivi de la trame de données, au moins une première trame de la suite de trames comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames de la suite séparant ladite première trame de la trame de données ; - des moyens d'émission radio (6,6') adaptés pour émettre le signal ainsi élaboré sur le canal radio. 13. Station réceptrice pour former un noeud (2) apte à écouter par intermittence un canal radio, ladite station comportant : - des moyens de réception radio (6,6'); - des moyens de détermination (5) pour, lors de la réception, par les moyens de réception radio, d'au moins une première trame comportant une copie d'une trame de données, ladite première trame étant une trame d'une suite de trames d'un préambule d'un signal émis sur le canal, ledit signal comprenant ledit préambule suivi de ladite trame de données, déterminer, en fonction d'un nombre lu dans ladite première trame reçue et indiquant un nombre de trames de la suite de trames séparant ladite première trame de la trame de données, un délai (TDFP) jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données (TD) du signal ; des moyens de contrôle (7), adaptés pour provoquer le passage dans un mode d'écoute radio inactive des moyens de réception radio du noeud pendant le délai déterminé. 14. Programme d'ordinateur à installer dans une station émettrice pour former un noeud (2) apte à émettre sur un canal radio, ledit programme comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lorsd'une exécution du programme par des moyens de traitement de ladite station émettrice, en vue de transmettre une trame de données : élaboration d'un signal comprenant un préambule comprenant une suite de trames suivi de la trame de données, au moins une première trame de la suite de trames comportant une copie de la trame de données et indiquant un nombre de trames de la suite séparant ladite première trame de la trame de données ; émission du signal ainsi élaboré sur le canal radio. 15. Programme d'ordinateur à installer dans une station réceptrice comprenant des moyens de réception radio (6,6') pour former un noeud (2), apte à écouter le canal radio par intermittence, ledit programme comprenant des instructions pour mettre en oeuvre les étapes suivantes lors d'une exécution du programme par des moyens de traitement de ladite station réceptrice : réception d'au moins une première trame (TD2) comportant une copie d'une trame de données (TD), ladite première trame étant une trame d'une suite de trames (8) d'un préambule d'un signal (S) émis sur le canal, ledit signalcomprenant ledit préambule suivi de ladite trame de données (TD) ; - détermination, en fonction d'un nombre lu dans ladite première trame reçue et indiquant un nombre de trames de la suite de trames séparant ladite première trame de la trame de données, d'un délai (TDFP) jusqu'à l'issue de l'émission de la trame de données du signal ; passage dans un mode d'écoute radio inactive des moyens de réception radio du noeud pendant ledit délai déterminé.
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H
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H04
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H04L,H04W
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H04L 29,H04W 76
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H04L 29/02,H04L 29/06,H04W 76/14
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FR2896042
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A1
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METHODE ET APPAREIL DE TEST PERMETTANT DE CARACTERISER LES PROPRIETES AUTO EXTINGUIBLES DE L'ISOLANT DE FILS OU CABLES ELECTRIQUES UTILES NOTAMMENT DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE
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La présente invention concerne une méthode et un appareil de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant de fils ou câbles électriques utilisés notamment dans des véhicules automobiles. La prévention d'incendies est l'un des soucis dans de nombreux domaines d'activités où sont présents des matériaux caractérisés par l'aptitude qu'ils présentent à s'enflammer plus ou moins facilement ou s'éteindre plus ou moins rapidement ou à brûler à une vitesse de combustion plus ou moins importante ou encore à produire des gouttes enflammées en brûlant. Ces méthodes de caractérisation sont bien adaptées à des matériaux combustibles utilisés pour réaliser des pièces qui vont être soumises au feu, telles que par exemple les matériaux combustibles traités pour des lieux accueillants du public, les matériaux organiques utilisés dans l'automobile et dont la vitesse de combustion est limitée 2 0 pour laisser le temps aux occupants du véhicule de sortir de celui-ci en cas d'inflammation ou, toujours dans le domaine de l'automobile, certains isolants de composants de puissance, tels que par exemple des alternateurs, traités pour limiter les conséquences d'arcs électriques internes pouvant enflammer ces isolants. 25 Ces méthodes de caractérisation d'isolants solides utilisent deux grands principes : -l'inflammation d'un échantillon de matière constituant le corps de l'isolant à l'aide d'une petite flamme disposée pendant quelques secondes à l'extrémité de l'échantillon plan du matériau et la détermination de l'aptitude de l'échantillon, disposé horizontalement ou verticalement, à s'éteindre plus ou moins rapidement tout seul ou de l'aptitude à la flamme de se propager à une vitesse plus ou moins grande ou de l'aptitude de la zone en feu à laisser tomber des gouttes enflammées ; - la décomposition locale des matériaux par un point chaud (méthode dite du doigt chaud) où l'on met en appui sur le matériau une forme portée à une température plus ou moins élevée. Ces deux méthodes connues ont en commun une attaque du matériau par un feu ou un point chaud extérieur, mais elles ne permettent pas de caractériser l'aptitude d'un fil ou câble électrique à amorcer, puis propager un feu lorsque les conducteurs internes se trouvent portés à une température importante due, par exemple, à un court-circuit échauffant toute la longueur du fil ou à un mauvais contact local créant un point chaud au droit d'une liaison électrique. Dans ces conditions, ces méthodes sont inefficaces pour déterminer des classes d'isolants ou des longueurs de protection locales des fils électriques correspondant à des besoins réels. 2 0 La présente invention a pour but de résoudre ce problème en proposant une méthode et un appareil de test adaptés pour caractériser des fils ou câbles électriques et leurs isolants et surtout pour vérifier et ajuster les caractéristiques des moyens de protection disposés localement sur ces fils, tels que des manchons auto 25 extinguibles ou encore intumescents, en fonction, le cas échéant, des sections des fils ou des différentes conditions d'environnement. A cet effet, selon l'invention, la méthode de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant de fils ou câbles électriques utilisés notamment dans des véhicules automobiles, 30 est caractérisée en ce qu'elle consiste à porter rapidement à une température élevée, déterminée, une extrémité dénudée du câble ou du fil électrique provoquant une combustion de la partie de l'isolant située à proximité de cette extrémité dénudée, à déterminer les paramètres de combustion locale de l'isolant, tels que le délai d'apparition de la flamme de combustion, la vitesse de propagation de la combustion, la durée de la combustion et la distance d'extinction de la combustion le long de l'isolant, et à optimiser les caractéristiques de protection locale de l'isolant à partir de ces paramètres et, le cas échéant, en fonction de la section du câble ou du fil électrique. L'invention vise également un appareil de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant de fils ou câbles électriques utilisés notamment dans des véhicules automobiles et qui est caractérisé en ce qu'il comprend un corps métallique isolé thermiquement de l'extérieur et pouvant être chauffé à une température élevée déterminée, un embout en un matériau thermiquement conducteur pouvant être amoviblement fixé au corps en contact thermique avec ce dernier, l'embout étant fixé à l'extrémité d'un tube grillagé dans lequel est maintenu le câble ou le fil électrique dont une extrémité dénudée est intimement fixée dans l'embout, de 2 0 manière qu'en fixant l'embout dans le corps porté à la température élevée déterminée, cet embout et l'extrémité dénudée du câble ou du fil soient amenés rapidement à cette température pour provoquer une combustion de la partie isolante auto extinguible du câble ou du fil électrique située dans le tube grillagé à proximité de sa partie 25 dénudée, le tube grillagé permettant, à partir de ses mailles transversales et longitudinales, de contrôler les paramètres de combustion locale de l'isolant, tels que le délai d'apparition de la flamme de combustion, la vitesse de propagation de la combustion, la durée de la combustion et la distance d'extinction de la combustion le 3 0 long de l'isolant, pour permettre ensuite d'optimiser les caractéristiques de protection locale de l'isolant à partir de ces paramètres et, le cas échéant, en fonction de la section du câble ou du fil électrique. L'extrémité dénudée du câble ou du fil est fixée dans un perçage de l'embout s'étendant coaxialement au tube grillagé par l'intermédiaire d'un élément de blocage, tel qu'une vis de pression, monté dans l'embout transversalement à l'axe du perçage. Lorsque l'extrémité dénudée du câble ou du fil est constituée par un conducteur multibrins, celle-ci est fixée dans un feuillard par sertissage de ce dernier et réalisé en un matériau thermiquement conducteur, tel que du cuivre étamé, l'élément de blocage serrant le feuillard en contact intime dans le perçage de l'embout. L'embout et le corps chauffant sont en contact thermique l'un avec l'autre respectivement par deux faces de contact entre lesquelles est disposée une rondelle en matériau thermiquement conducteur, tel que du cuivre. L'embout comporte une partie d'extrémité cylindrique extérieurement filetée permettant sa fixation par vissage dans un trou taraudé du corps chauffant. L'embout et le corps chauffant comprennent respectivement 2 0 deux parties hexagonales permettant le serrage de l'embout au corps chauffant à un couple déterminé. Les faces de contact sont constituées par un épaulement de l'embout et l'extrémité libre de la partie hexagonale du corps chauffant. 25 Le tube grillagé permet avantageusement de saisir manuellement l'embout pour le fixer au corps chauffant. Le corps chauffant est constitué par un bloc massif et l'embout de faible inertie thermique a une masse d'au moins 50 fois inférieure à celle du corps chauffant. L'appareil comprend au moins une résistance électrique de chauffage entourant le corps chauffant et commandée par un circuit électronique d'alimentation, un matériau thermiquement isolant entourant le corps chauffant et la résistance électrique et un capot externe de protection recouvrant le matériau thermiquement isolant. Une sonde de température est logée dans le corps chauffant et 10 est reliée au circuit électronique d'alimentation pour réguler la température de chauffage du corps à une valeur déterminée. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en 15 référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'un appareil de test de l'invention en position désassemblée et permettant de 2 0 caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant d'un fil électrique ; - la figure 2 est une vue en coupe longitudinale de l'appareil de test en position assemblée de service. L'appareil de test de l'invention tel que représenté aux figures 1 25 et 2 et permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant d'un fil électrique comprend un corps 1 constitué d'un bloc en métal massif inoxydable isolé thermiquement de l'extérieur et pouvant être chauffé à une température régulée ajustable déterminée et très élevée par une ou plusieurs résistances électriques 2 entourant le corps 1. Les résistances 2 sont alimentées par un circuit électronique d'alimentation, non représenté, recevant d'une sonde de température 3 logée dans le corps 1 un signal électrique de température de ce corps permettant au circuit électronique d'alimentation de réguler la température de ce corps à la valeur souhaitée. Le corps 1 est thermiquement isolé par un matériau 4 entourant le corps 1 et les résistances 2, le matériau isolant 4 étant renfermé dans un capot externe de protection 5. Le corps 1, qui peut être forme générale cylindrique, comporte un trou central taraudé 6 qui peut être prolongé coaxialement par un perçage de plus petit diamètre 7 traversant complètement le corps 1. Le perçage 7 permet de loger éventuellement le prolongement du fil électrique à tester 8. Le corps 1 comprend en outre, solidaire de sa face plane la débouchant à l'extérieur du capot 5, une partie annulaire 9 intérieurement taraudée et coaxiale au trou taraudé 6 du corps 1. La partie annulaire 9 a sa paroi latérale externe en forme de six pans à la manière d'une tête de vis. L'appareil de test comprend également un embout 10 2 0 comportant une partie cylindrique 11 extérieurement filetée de manière à permettre la fixation de l'embout 10 par vissage de la partie cylindrique 11 dans le trou taraudé 6 du corps 1. L'embout 10 comprend en outre une partie formant tête à six pans 12 permettant, en combinaison avec la partie annulaire 9 à six 25 pans, de serrer l'embout 10 au corps 1. L'embout 10, qui est réalisé en une seule pièce, est en un matériau thermiquement conducteur ayant une faible inertie thermique et a une masse d'au moins 50 fois inférieure à la masse du corps principal 1 de l'appareil de test. L'embout 10 est fixé, par sa tête à six pans 12, à l'extrémité d'un tube grillagé 13 permettant de saisir manuellement l'embout 10 pendant l'opération de vissage de celui-ci sur le corps 1 et également de maintenir dans celui-ci le fil à tester 8 dans une position sensiblement coaxiale au tube. Ce dernier est fixé à l'embout 10 par son extrémité engagée dans une gorge circulaire 14 réalisée dans la tête 12 de l'embout 10 coaxialement à un perçage central 15 traversant l'embout 10. En position de fixation de l'embout 10 au corps 1, la face d'épaulement 16 définie entre la partie cylindrique 11 et la tête 12 de l'embout 10 est en contact thermique avec la face d'extrémité libre 9a de la partie annulaire 9. De préférence, une rondelle en cuivre 17 est montée coaxialement sur la partie cylindrique 11 de l'embout 10 et est serrée entre la face d'épaulement 16 de l'embout 10 et la face d'extrémité 9a de la partie annulaire 9 pour améliorer et compléter le contact thermique entre l'embout 10 et le corps 1. Le fil électrique 8 comporte une âme conductrice 8a et un isolant auto extinguible 8b protégeant l'âme 8a. Par isolant 8b, on entend un moyen de protection disposé au moins localement sur l'âme 2 0 8a et réalisé en un matériau auto extinguible ou encore intumescent. L'isolant 8b de l'âme conductrice 8a du fil 8 est situé dans le tube grillagé 13 et une partie dénudée de l'âme 8a est mise en contact thermique intime dans le perçage 15 de l'embout 10 par un élément de blocage 18, tel que par exemple une vis de pression sans tête, logé 25 dans la tête 12 de l'embout 10 transversalement à l'axe longitudinal du perçage 15 de manière que l'élément de blocage 18 exerce une pression sur l'âme dénudée 8b du fil 1 pour la serrer dans le perçage 15. Comme représenté aux figures, dans le cas où l'âme 8a du fil 8 comporte plusieurs brins, un feuillard 19 en cuivre étamé est fixé par 30 sertissage sur l'âme 8a pour assurer un bon contact thermique intime entre les brins de l'âme 8a et le perçage 15 de l'embout 10 par la pression exercée sur le feuillard 19 par l'élément de blocage 18. En tenant manuellement l'embout 10 par l'intermédiaire du tube grillagé 13, cet embout est fixé par vissage de sa partie cylindrique 11 dans le trou taraudé 6 du corps 1 pour amener l'embout 10 et le corps 1 en contact thermique. Le contact thermique est complété par la rondelle de cuivre 17 une fois que l'embout 10 est serré avec force sur le corps 1 par l'intermédiaire de la tête à six pans 12 et de la partie annulaire à six pans 9 du corps 1. De part la faible inertie thermique de l'embout 10 relativement à celle du corps 1, la température de l'embout 10 atteint très rapidement celle du corps chauffé 1 et l'embout 10 porte ainsi, en quelques secondes, l'âme 8a du fil à tester 8, au niveau de sa partie serrée en contact intime dans le perçage 15, à la même température que celle de l'embout 10. Par la conduction thermique de l'âme 8a du fil 8, la température de l'isolant 8b monte rapidement d'abord près de l'embout 10 puis en s'éloignant rapidement de cet embout. Suivant les propriétés auto extinguibles locales de l'isolant 8b, il se produit une combustion momentanée de celui-ci dont on peut établir le délai d'apparition de la flamme de 2 0 combustion, la vitesse de propagation de combustion, la durée de combustion et/ ou la distance d'extinction de la combustion suivant une orientation horizontale ou verticale du fil 8, en s'aidant des mailles du tube grillagé 13 orientées transversalement et longitudinalement par rapport au fil 8. 25 Il est alors possible d'optimiser les protections locales proches de la zone chaude, telles que la classe de l'isolant constituant ces protections, la longueur des manchons de protection disposés localement, en fonction de la température du corps 1 et de la section de l'âme conductrice 8a du fil 8
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La présente invention concerne une méthode et un appareil de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant de fils ou câbles électriques utilisés notamment dans un véhicule automobile.L'appareil est caractérisé en ce qu'il comprend un corps (1) pouvant être chauffé à une température élevée déterminée et un embout (10) en un matériau thermiquement conducteur amoviblement fixé au corps (1) et fixé à l'extrémité d'un tube grillagé (13) dans lequel est maintenu le fil électrique (8) dont une extrémité est intimement fixée dans l'embout (10).L'invention trouve application dans le domaine de l'automobile.
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1. Méthode de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant (8b) de fils ou câbles électriques (8) utilisés notamment dans des véhicules automobiles, caractérisée en ce qu'elle consiste à porter rapidement à une température élevée déterminée une extrémité dénudée (8a) du câble ou du fil électrique (8) provoquant une combustion de la partie de l'isolant (8b) située à proximité de cette extrémité dénudée, à déterminer les paramètres de combustion locale de l'isolant, tels que le délai d'apparition de la flamme de combustion, la vitesse de propagation de la combustion, la durée de la combustion et la distance d'extinction de la combustion le long de l'isolant, et à optimiser les caractéristiques de protection locales de l'isolant (8b) à partir des ces paramètres et, le cas échéant, en fonction de la section du câble ou du fil électrique (8). 2. Appareil de test permettant de caractériser les propriétés auto extinguibles de l'isolant (8b) de fils ou câbles électriques (8) utilisés notamment dans des véhicules automobiles, caractérisé en ce qu'il comprend un corps métallique (1) isolé thermiquement de 2 0 l'extérieur et pouvant être chauffé à une température élevée déterminée, et un embout (10) en un matériau thermiquement conducteur pouvant être amoviblement fixé au corps (1) en contact thermique avec ce dernier, l'embout (10) étant fixé à l'extrémité d'un tube grillagé (13) dans lequel est maintenu le câble ou le fil électrique 25 (8) dont une extrémité dénudée (8a) est intimement fixée dans l'embout (10), de manière qu'en fixant l'embout (10) dans le corps (1) porté à la température élevée déterminée, cet embout (10) et l'extrémité dénudée (8a) du câble ou du fil (8) soient amenés rapidement à cette température pour provoquer une combustion de la 30 partie isolante auto extinguibles (8b) du câble ou du fil électrique (8) située dans le tube grillagé (13) à proximité de sa partie dénudée (8a), le tube grillagé (13) permettant, à partir de ses mailles transversales et longitudinales , de contrôler les paramètres de combustion locale de l'isolant (8b), tels que le délai d'apparition de la flamme de combustion, la vitesse de propagation de la combustion, la durée de la combustion et la distance d'extinction de la combustion le long de l'isolant pour permettre ensuite d'optimiser les caractéristiques de protection locales de l'isolant à partir des ces paramètres et, le cas échéant, en fonction de la section du câble ou du fil électrique (8). 3. Appareil selon la 2, caractérisé en ce que l'extrémité dénudée (8a) du câble ou du fil (8) est fixée dans un perçage (15) de l'embout (10) s'étendant coaxialement au tube grillagé (13) par l'intermédiaire d'un élément de blocage (18), tel qu'une vis de pression, monté dans l'embout (10) transversalement à l'axe du perçage (15). 4. Appareil selon la 3, caractérisé en ce que, lorsque l'extrémité dénudée (8a) du câble ou du fil (8) est constituée par un conducteur multibrins, celle-ci est fixée dans un feuillard (19) par sertissage de ce dernier et réalisé en un matériau thermiquement 2 0 conducteur, tel que du cuivre étamé, l'élément de blocage (18) serrant le feuillard (19) en contact intime dans le perçage (15) de l'embout (10). 5. Appareil selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce que l'embout (10) et le corps chauffant (1) sont en contact 25 thermique l'un avec l'autre respectivement par deux faces de contact (16),9a) entre lesquelles est disposée une rondelle (17) en matériau thermiquement conducteur, tel que du cuivre. 6. Appareil selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que l'embout (10) comporte une partie d'extrémité cylindrique (11) extérieurement filetée permettant sa fixation par vissage dans un trou taraudé (6) du corps chauffant (1). 7. Appareil selon la 6, caractérisé en ce que l'embout (10) et le corps chauffant (1) comprennent respectivement deux parties hexagonales (12,9) permettant le serrage de l'embout (10) au corps chauffant (1) à un couple déterminé. 8. Appareil selon les 5 à 7, caractérisé en ce que les faces de contact sont constituées par un épaulement (16) de l'embout (10) et l'extrémité libre (9a) de la partie hexagonale (9) du corps chauffant (1). 9. Appareil selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que le tube grillagé (13) permet de saisir manuellement l'embout (10) pour le fixer au corps chauffant (1). 10. Appareil selon l'une des 2 à 9, caractérisé en ce que le corps chauffant (1) est constitué par un bloc massif et l'embout (10) de faible inertie thermique a une masse d'au moins 50 fois inférieure à celle du corps chauffant (1). 11. Appareil selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une résistance électrique de chauffage 2 0 (2) entourant le corps chauffant (1) et commandée par un circuit électronique d'alimentation, un matériau thermiquement isolant (4) entourant le corps chauffant (1) et la résistance électrique (2), et un capot externe de protection (5) recouvrant le matériau thermiquement isolant (4). 25 12. Appareil selon la 10, caractérisé en ce qu'une sonde de température (3) est logée dans le corps chauffant (1) et reliée au circuit électronique d'alimentation pour réguler le température de chauffage du corps (1) à une valeur déterminée.
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G,H
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G01,H01
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G01N,H01B
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G01N 25,H01B 7
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G01N 25/00,H01B 7/29,H01B 7/295
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FR2899053
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A1
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PROCEDES ET DISPOSITIFS DE CODAGE ET DE DECODAGE D'IMAGES ANIMEES, SYSTEME DE TELECOMMUNICATION COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF ET PROGRAMME METTANT EN OEUVRE UN TEL PROCEDE
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La présente invention concerne un procédé et un dispositif de codage d'images animées, un procédé et un dispositif de décodage d'images animées, un système de télécommunication comportant un tel dispositif et un programme mettant en oeuvre un tel procédé. Elle s'applique, en particulier, à la compression vidéo hiérarchique, ou scalable , dans la dimension SNR (acronyme de 15 signal to noise ratio pour rapport signal sur bruit) et offrant la fonctionnalité de codage progressif de l'information de texture. La présente invention s'applique donc, en particulier, au cas du système SVC (acronyme de scalable video coding pour codage vidéo à échelle variable) en cours de standardisation. Elle s'applique aussi au codage vidéo hiérarchique comprenant la possibilité 20 de codage des échantillons représentatifs de la texture de façon progressive et emboîtée, via des technologies de quantification emboîtée et codage par plans de bits, par exemple. Le futur standard de compression vidéo connu sous le nom de SVC prévoit de fournir une représentation vidéo hiérarchique, ou scalable , 25 c'est-à-dire à différents niveaux évalués selon trois critères, ou dimensions : le rapport signal/bruit, connu sous le nom de SNR qui définit la qualité du codage point à point, la résolution temporelle, c'est-à-dire le nombre d'images par seconde représentées par les données codées et la résolution spatiale, c'est-à-dire le nombre de points d'images représentés par les données codées. 30 Concernant la scalabilité SNR, une couche de raffinement, ou rehaussement, de type SNR contient des données utiles pour décompresser une séquence vidéo à un niveau de qualité supérieur à celui de la couche inférieure dans la hiérarchie de représentation vidéo. Une couche de raffinement SNR peut prendre deux formes: 1 - une couche de raffinement de type CGS (acronyme de coarse grain scalability pour scalabilité à grains grossiers) contient à la fois des données de raffinement des données de mouvement et des données de raffinement des données de texture. Une couche de qualité CGS combine, d'une part, la prédiction temporelle compensée en mouvement au sein de cette couche et, d'autre part, le codage prédictif des données de mouvement et de texture depuis sa couche de base et - une couche de raffinement de type FGS (acronyme de fine grain scalability pour scalabilité à grains fins) contient uniquement des données de raffinement progressif des informations de texture. Une ou plusieurs couches de qualité FGS successives peuvent être codées au dessus de la couche de base, d'une couche de scalabilité spatiale ou d'une couche CGS. Typiquement, des moyens de quantification emboîtée et de codage progressif des coefficients DCT (acronyme de Discrete Cosine Transform pour transformée en cosinus discrète) permet de fournir un train binaire FGS emboîté, apte à être tronqué à une position quelconque et augmentant progressivement la qualité de l'ensemble de l'image considérée. En effet, le pas de quantification qui était attribué aux données de texture de la couche de qualité précédente est divisé par deux et les données associées sont requantifiées avec le nouveau pas de quantification de la couche FGS courante. De plus, le codage FGS produit des portions de train binaire compressé, ou bitstream , aptes à être tronquées en n'importe quel endroit. Le segment de train binaire ainsi tronqué est toujours décodable et son décodage restitue un raffinement de la qualité de l'ensemble des images considérées. Cette propriété résulte du codage cyclique des coefficients DCT des différents macroblocs employé dans la technologie FGS. La technologie FGS fournit un moyen pratique et efficace pour réaliser un contrôle de débit dans un système de transmission SVC : lorsque la bande passante disponible entre un codeur et un décodeur le permet, le codeur peut émettre les données d'un niveau supplémentaire de qualité. Inversement, lorsque l'on souhaite réduire la bande passante consommée, le codeur n'émet plus les données représentatives du niveau de qualité le plus élevé. La prédiction temporelle implique deux étapes : l'estimation de mouvement et la compensation en mouvement, connues de l'homme du métier. Des études récentes montrent que les meilleures performances de compression sont obtenues lorsque la boucle de prédiction temporelle fonctionne dans le mode appelé boucle fermée . Concernant l'estimation de mouvement, l'approche dite en boucle fermée consiste à estimer les vecteurs de mouvement entre une image originale à compresser et la version reconstruite (codée puis décodée) d'une image de référence. En ce qui concerne la compensation de mouvement, l'approche en boucle fermée consiste à calculer l'erreur de prédiction entre un bloc original et la version reconstruite de son bloc de référence compensé en mouvement. De plus, lorsque plusieurs couches de qualité de type FGS sont générées dans le flux binaire SVC, selon ces études, les meilleures performances de compression sont obtenues lorsqu'une compensation en mouvement est utilisée dans le codage de chaque niveau de qualité FGS. En effet, le codage en boucle fermée a la propriété de compenser la distorsion de quantification qui était introduite dans les images de référence. Il assure également la synchronisation entre le codeur et le décodeur lorsque la vidéo est décodée à un niveau de qualité constant, ce terme de synchronisation signifiant que le codeur et le décodeur utilisent des images de références identiques dans le processus de prédiction temporelle. Lorsque la technologie FGS est utilisée à des fins de contrôle de débit pour transmettre un flux SVC pré-codé, le serveur de flux vidéo compressé peut avoir besoin de modifier son débit de transmission en fonction d'une bande passante variable. Malheureusement, le fait de passer d'une couche de qualité à une autre arrête la synchronisation entre le codeur et le décodeur. En effet, pendant la phase de modification du débit de transmission, le décodeur reconstruit des images de référence différentes de celles qui avaient été décodées par le codeur lors du codage précédant la phase de transmission. Un défaut, appelé dérive est introduit, ce qui entraîne que des images reconstruites par le décodeur sont différentes de celles reconstruites par le codeur. Il en résulte une baisse de la qualité visuelle affichée par rapport à ce qui devrait être affiché par le décodeur. De plus, cette dérive est propagée sur plusieurs images, à cause de la boucle de prédiction temporelle. On connaît une méthode de prédiction temporelle appelée "leaky prediction technique". Cette méthode consiste à former une image de référence combinant des éléments de l'image de référence de l'image courant dans le niveau de qualité FGS courant avec des éléments de l'image de base de l'image courante. Ainsi, cette méthode réduit mais ne supprime pas la dérive liée au décodage partiel de couches FGS. Il a aussi été proposé une technique de compensation en mouvement avec une méthode particulière de formation de l'image de référence utilisée pour la compensation en mouvement en boucle fermée. Cette méthode consiste à appliquer une interpolation sur la différence entre l'image de référence de l'image courante dans la couche FGS courante, et l'image de référence de l'image courante dans la couche de base, puis d'ajouter le résultat à l'image de référence dans la couche de base pour former l'image de référence utilisée pour l'image courante dans la couche FGS courante. Cette méthode améliore la qualité de l'image de référence utilisée pour le codage de l'image courante dans la couche de raffinement FGS courante. Cependant, cette méthode qui diminue la dérive potentielle pouvant intervenir en cas de décodage partiel d'une couche de raffinement de type FGS, ne supprime pas cette dérive. La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. En particulier, la présente invention vise à éviter la désynchronisation pouvant résulter d'une augmentation ou d'une baisse de niveau de qualité FGS. L'invention a aussi pour but de permettre les fluctuations de bande passante dans le cas de transmission et de contrôle de débit d'un flux SVC scalable dans la dimension SNR, tout en maintenant le décodeur synchronisé avec le codeur. Selon la présente invention, on code et insère une information différentielle de texture permettant de passer d'un niveau de qualité à un autre, tout en maintenant le décodeur synchronisé avec le codeur. La présente invention propose une méthode de codage de l'information résiduelle permettant de permuter entre différents niveaux de qualité lors du décodage d'un flux, notamment un flux scalable SVC, sans perdre la synchronisation du décodeur avec le codeur. Préférentiellement, le codage de l'information de raffinement de texture est compatible avec la syntaxe de codage FGS spécifiée dans le projet de standard SVC. Aucune modification de la structure du décodeur n'est donc nécessaire, ce qui est un avantage de la présente invention. Préférentiellement, l'information différentielle de texture n'est ainsi transmise que lors d'une augmentation ou d'une baisse du nombre de niveaux de qualité transmis. Selon un premier aspect, la présente invention vise un procédé de codage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à coder, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins lors du passage, à partir d'une image dite courante , d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial : - une étape de codage de l'image courante jusqu'au niveau de qualité visé pour fournir une image courante codée, - une étape de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre l'image courante codée et au moins une image de référence pour le niveau de qualité visé, pour fournir une image courante reconstruite de niveau de qualité visé, - une étape d'obtention d'au moins une image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial, pour fournir une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, - une étape de détermination d'un raffinement de texture différentiel fonction de l'image de prédiction pour le niveau de qualité initial et de l'image 20 courante reconstruite de niveau de qualité visé et - une étape de codage du raffinement de texture différentiel. Ainsi, en traitant le raffinement de texture, le décodeur peut déterminer cette différence et la mettre en oeuvre sur l'image de référence reconstruite au niveau de qualité initial pour déterminer l'image courante reconstruite au niveau 25 de qualité visé. Ainsi, le décodeur est immédiatement synchronisé avec le codeur pour les images à reconstruire suivantes. En d'autres termes, l'invention propose une solution permettant de décoder une image P à un niveau de qualité FGS donné en ne disposant que de l'image de base de l'image courante, de l'image de référence reconstruite à un niveau de qualité inférieur 30 au niveau de qualité FGS désiré et d'un raffinement de texture additionnel. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du raffinement de texture différentiel comporte - une étape de reconstruction d'un résidu de prédiction de l'image courante jusqu'au niveau de qualité initial et - une étape de détermination de différence entre, d'une part, l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé et, d'autre part, la somme de l'image de prédiction au niveau de qualité initial et dudit résidu. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de détermination du raffinement de texture différentiel comporte : - une étape de reconstruction de l'image courante en mettant en oeuvre ladite image courante codée et chaque image de prédiction pour le niveau de qualité initial, pour fournir une image courante reconstruite hybride et - une étape de détermination de différence entre l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé et l'image courante reconstruite hybride, pour déterminer un raffinement de texture différentiel. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction d'une image courante reconstruite hybride comporte une étape de reconstruction d'une image d'erreur de prédiction temporelle pour l'image courante jusqu'au niveau de qualité initial en mettant en oeuvre l'image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape de prédiction temporelle, au cours de l'étape de codage de l'image courante, au cours de l'étape de reconstruction et au cours de l'étape d'obtention. Selon des caractéristiques particulières, ladite étape de prédiction temporelle inclut une étape d'obtention de vecteurs de mouvement associés à des macroblocs de l'image et une étape de compensation en mouvement des macroblocs de référence associés. Selon des caractéristiques particulières, l'étape d'obtention de l'image de prédiction comporte une étape d'obtention de vecteurs de mouvement associés à des macroblocs de l'image courante et une étape de compensation en mouvement des macroblocs de chaque image de prédiction au niveau de qualité initial. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de codage du raffinement de texture, on code un signal de raffinement de texture avec un codage compatible avec la syntaxe de codage FGS spécifiée dans le projet de standard SVC. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de codage du raffinement de texture, le code de raffinement de texture comporte des coefficients de transformation cosinus discrète représentatifs dudit raffinement de texture. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape de transmission, depuis un codeur à un décodeur, du code de raffinement de texture, ladite étape de transmission n'étant effectuée que lors d'une augmentation ou d'une baisse du nombre de niveaux de qualité transmis. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif de codage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à coder, qui comporte : - un moyen de codage d'une image dite courante , à partir de laquelle on passe d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial, adapté à coder l'image courante jusqu'au niveau de qualité visé pour fournir une image courante codée, - un moyen de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre l'image courante codée et au moins une image de référence pour le niveau de qualité visé, pour fournir une image courante reconstruite de niveau de qualité visé, - un moyen d'obtention d'au moins une image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial, pour fournir une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, - un moyen de détermination d'un raffinement de texture différentiel 25 fonction de l'image de prédiction pour le niveau de qualité initial et de l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et - un moyen de codage du raffinement de texture différentiel. Selon des caractéristiques particulières, le moyen de codage est adapté à coder une séquence vidéo avec plusieurs couches de qualité, et en ce 30 que le moyen de raffinement comporte : - un premier moyen de quantification inverse de l'image courante à chaque niveau de qualité qui serait décodée si le décodeur était synchronisé avec le codeur dans ce niveau de qualité, - un deuxième moyen de quantification inverse adapté à effectuer une quantification inverse de l'image de référence à un deuxième niveau de qualité différent du niveau de qualité utilisé par le premier moyen de quantification inverse et à effectuer une quantification inverse du signal résiduel pour l'image courante jusqu'au deuxième niveau de qualité, - un moyen de soustraction entre, d'une part, la version de l'image courante après quantification inverse par le premier moyen de quantification inverse et, d'autre part, la somme de l'image de référence après quantification inverse au deuxième niveau de qualité et du signal résiduel après quantification inverse jusqu'au deuxième niveau de qualité et - un moyen de quantification et codage de données issues de la première quantification inverse effectuée par le premier moyen de quantification inverse et d'insertion dans le code des dites données d'un signal résiduel issu de la soustraction effectuée par le moyen de soustraction. Selon un troisième aspect, la présente invention vise un procédé de décodage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à décoder, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins lors du passage, à partir d'une image dite courante , d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial : - une étape de décodage d'un raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre une image de prédiction pour le niveau de qualité initial et l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et - une étape de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre au moins une image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape de décodage et de quantification inverse d'un résidu de prédiction temporelle jusqu'au niveau de qualité initial. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape de décodage et de quantification inverse du raffinement de texture différentiel. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape d'addition du résidu de prédiction temporelle et du signal différentiel décodé. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape de transformation inverse du résultat de ladite étape d'addition pour fournir un résidu temporel décodé. Selon des caractéristiques particulières, l'étape de reconstruction de 5 l'image courante comporte une étape d'addition du résidu temporel décodé et du bloc de référence correspondant. Selon un quatrième aspect, la présente invention vise un dispositif de décodage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à décoder, caractérisé en ce qu'il 10 comporte : - un moyen de décodage adapté à décoder un raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre une image courante reconstruite de niveau de qualité visé et d'une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, ladite image courante étant une image à partir de laquelle on passe d'un 15 niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial, et - un moyen de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé adapté à mettre en oeuvre au moins une image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel. 20 Selon un cinquième aspect, la présente invention vise un système de télécommunications comprenant une pluralité de dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de codage tel que succinctement exposé ci-dessus et au moins un dispositif terminal équipé d'un 25 dispositif de décodage tel que succinctement exposé ci-dessus. Selon un sixième aspect, la présente invention vise un programme informatique contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de codage tel que succinctement exposé ci-dessus, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 30 Selon un septième aspect, la présente invention vise un programme informatique contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de décodage tel que succinctement exposé ci-dessus, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce procédé de décodage, de ces dispositifs de codage et de décodage, de ce système de télécommunication et de ces programmes d'ordinateur étant similaires à ceux du procédé de codage, tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, faite, dans un but explicatif et nullement limitatif, en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un dispositif de codage objet de la présente invention, - la figure 2 représente, schématiquement, une organisation multicouche possible avec SVC, - la figure 3 illustre la représentation SVC hiérarchique de la figure 2, dans laquelle ont été ajoutées des couches de raffinement de type FGS, - la figure 4 représente, schématiquement, un décodeur vidéo classique, typiquement représentatif du standard de compression vidéo H264/AVC, - la figure 5 représente, schématiquement, l'insertion de l'étape de décodage des couches de raffinement FGS dans le décodeur illustré en figure 4, - la figure 6 représente, schématiquement, des niveaux de qualité d'affichage liés au codage et au décodage d'une séquence d'images avec incrémentation du niveau de qualité, - la figure 7 représente, sous forme de logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé de codage 25 objet de la présente invention, - la figure 8 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans l'une des étapes illustrées en figure 7 et - la figure 9 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé de 30 décodage objet de la présente invention. Avant de décrire la présente invention, on rappelle, ci-dessous, en regard des figures 2 à 6, les principes des représentations multicouches d'une séquence vidéo avec codage vidéo à échelle variable (SVC). Dans toute la description, les termes résidu et erreur de codage désignent, indifféremment, le même objet. De même, les termes de formation , codage , et compression désignent les mêmes fonctions qui s'appliquent à une image. Les termes décodage , reconstruction et décompression sont équivalents. Le système de compression vidéo SVC prévoit des scalabilités dans les dimensions temporelle, spatiale et SNR (en qualité). La scalabilité temporelle est obtenue via les images B hiérarchiques dans la couche de base, ou bien grâce à la MCTF (acronyme de Motion Compensated Temporal Filtering pour filtrage temporel compensé en mouvement), non développée ici, dans les couches de raffinement. La scalabilité SNR existe sous deux formes. La scalabilité SNR fine, notée FGS, est obtenue par quantification progressive de tranches (connues sous le vocable "slices'), qui forment chacune un ensemble de macroblocs codés (et décodés) indépendamment des macroblocs des autres tranches. La scalabilité SNR grossière ou CGS est fournie par le codage d'une couche (connue sous le nom de "layer' dans laquelle une décomposition temporelle en images de type B hiérarchique ou bien une MCTF est effectuée indépendamment de la couche inférieure, et qui est prédite depuis la couche directement inférieure. Enfin, la scalabilité spatiale est obtenue par codage prédictif d'une couche dans laquelle une décomposition temporelle en images B hiérarchiques ou une MCTF est effectuée indépendamment de la couche inférieure. Le codage d'une couche de raffinement spatial est similaire à celui d'une couche CGS, à ceci près qu'il sert à compresser la séquence vidéo à un niveau de résolution supérieur par rapport à la couche inférieure. Il inclue notamment une étape de sur-échantillonnage spatial dans les deux dimensions spatiales (largeur et hauteur) dans le processus de prédiction inter couches. La figure 2 illustre un exemple d'organisation multicouche possible avec SVC. La couche de base 200 représente la séquence d'images à son plus bas niveau de résolution spatiale, compressée de façon compatible à la norme H264/AVC. Comme illustré en figure 2, la couche de base 200 est composée d'images de type 1, P et B hiérarchiques, notations couvrant leurs versions améliorées El, EP et E8. Les images B hiérarchiques constituent un moyen de générer une couche de base scalable dans la dimension temporelle. Elles sont notées B;, i > 1, et suivent la règle suivante : une image de type B; peut être prédite temporellement à partir des images d'ancrage, images de références de type I ou P qui apparaissent en frontières du groupe d'images traité (en anglais Group of Pictures ), l'entourant, ainsi que des images Bi, j < i, localisées dans le même intervalle d'images d'ancrage i ou P. On observe qu'entre les images d'ancrage, se trouvent des images de type B. On observe aussi qu'une image B,, c'est-à-dire la première image d'une séquence, ne peut être prédite qu'à partir des images d'ancrage l'entourant puisqu'il n'y a pas d'image Bj avec j Dans toute la suite de la description, on se limite au cas où l'image de référence est constituée de l'image reconstruite précédente de même niveau de qualité. Cependant, sur la base de la description qui va suivre, l'homme du métier sait mettre en oeuvre la présente invention dans d'autres cas dans lesquels la ou les images de références sont différentes de l'image reconstruite précédente de même qualité. La portée de la présente invention n'est donc pas limitée à ce dernier cas. En figure 2, deux couches de raffinement spatial, 205 et 210, sont illustrées. La première couche de raffinement spatial 205 est codée de façon prédictive par rapport à la couche de base 200, et la deuxième couche de raffinement spatial 210 est prédite depuis la première couche de raffinement spatial 205. Une étape de sur-échantillonnage spatial qui sur-échantillonne avec un coefficient double intervient au cours de ces prédictions entre couches, aussi nommée prédiction inter layer , si bien qu'une couche supérieur contient des images dont les définitions sont, dans chaque dimension, doubles de celles de la couche immédiatement inférieure. La figure 3 illustre la représentation SVC hiérarchique de la figure 2, dans laquelle ont été ajoutées des couches 300 et 305 de raffinement de type FGS. Une couche de raffinement FGS consiste en le raffinement en qualité de l'information de texture. Cette information de texture correspond soit à une erreur, ou résidu, de prédiction temporelle, soit une erreur, ou résidu, de prédiction spatiale, soit une texture codée en Intra sans prédiction. Une couche de scalabilité de type FGS fournit un raffinement en qualité des informations de textures concernées, par rapport à la couche inférieure. Ce raffinement en qualité est progressif, c'est à dire que le segment de train binaire issu du codage FGS peut être tronqué en un point quelconque. Le résultat de cette troncature demeure décodable et fournit une représentation de l'ensemble de l'image considérée à un niveau de qualité augmentant avec la longueur du train binaire décodé. On dit également que le train binaire généré par le codage FGS est progressifen qualité ou encore emboîté . Ces deux propriétés intéressantes du codage FGS (raffinement en qualité et progressivité du train binaire) sont obtenues grâce aux deux outils de codage suivants: - la quantification progressive : le paramètre de quantification attribué à une couche de raffinement FGS donnée est tel que le pas de quantification appliqué sur les coefficients DCT est divisé par eux par rapport à la couche inférieure ; - le codage cyclique des coefficients DCT des différents blocs d'une image : l'ordre de codage des coefficients DCT d'une image est fonction de l'amplitude des différents coefficients DCT. Les coefficients de plus grande amplitude apparaissent en premier dans le train binaire. En effet, une "passe de signifiance" signale des coefficients signifiants par rapport à un seuil d'amplitude. Ensuite, une passe de raffinement d'amplitude permet de coder des raffinements de valeurs d'amplitude des coefficients déjà codés comme signifiants. Les macroblocs n'apparaissent donc plus dans le train binaire selon leur ordre de parcours naturel, comme dans le codage des autres couches SVC. Au contraire, les coefficients DCT des différents blocs sont entrelacés et leur ordonnancement est fonction de leur amplitude respective. Ce codage cyclique, désigné sous le terme de raffinement progressif dans le projet de standard SVC, assure la propriété d'emboîtement du train binaire FGS, c'est à dire la possibilité de le tronquer à n'importe quel point, tout en le laissant capable d'être décodé, chaque couche de qualité supplémentaire fournissant un incrément de qualité couvrant spatialement l'ensemble de l'image considérée. Les figures 4 et 5 illustrent comment se situe le traitement des couches de raffinement SVC au sein d'un algorithme de décodage vidéo. La figure 4 illustre un décodeur vidéo classique 400, typiquement représentatif du standard de compression vidéo H264/AVC. Un tel décodeur inclut, de façon connue, l'application sur chaque macrobloc des fonctions successives de décodage entropique, bloc fonctionnel 405, de quantification inverse, bloc fonctionnel 410, de transformation inverse, bloc fonctionnel 415. L'information résiduelle issue des ces trois premières opérations est ensuite ajoutée à un macrobloc de référence pour sa prédiction spatiale ou temporelle. L'image issue de cette prédiction passe enfin un filtre de réduction des effets de bloc (en anglais "deblocking filter") 420 réduisant les effets de blocs. L'image ainsi reconstruite est apte à être affichée, d'une part, et à être stockée dans une liste 450 d'images de référence, d'autre part. Elle est, en effet, amenée à servir d'image de référence pour la prédiction temporelle, bloc fonctionnel 425, pour des prochaines images à décoder du train binaire compressé, l'image résultant de la prédiction temporelle 425 étant ajoutée à l'image issue de la transformation inverse 415 par le biais d'un additionneur 435. La figure 5 illustre l'insertion des fonctions de décodage des couches de raffinement FGS dans un décodeur 500 comportant toutes les fonctions du décodeur 400 illustré en figure 4. Comme illustré en figure 5, le décodage de couches de raffinement progressif de type FGS, blocs fonctionnels 505, 510 et 515, est postérieur à la fonction de quantification inverse 410, successivement appliquée à tous les macroblocs de l'image courante. Le décodage FGS apporte, sur l'ensemble de l'image, un raffinement des valeurs des échantillons après quantification inverse. Par conséquent, comme illustré en figure 5, le décodage FGS fournit un raffinement progressif de l'erreur de prédiction spatiale ou temporelle. Cette erreur de prédiction raffinée passe ensuite par les mêmes fonctions que dans le décodeur 400 de la figure 4. Un raffinement progressif de type FGS apporte donc un raffinement des valeurs des échantillons de texture représentant une erreur de prédiction spatiale ou temporelle. On observe qu'aucun raffinement des informations de mouvement n'est transporté par une couche de qualité FGS. Les vecteurs de mouvement associés à chaque macrobloc prédit temporellement sont transportés par la couche de base au dessus de laquelle sont ajoutées les couches FGS. Autrement dit, pour reconstruire un macrobloc prédit temporellement, le vecteur de mouvement utilisé lors de la compensation en mouvement par le décodeur est inchangé quelque soit le niveau de qualité auquel le décodeur considéré opère. Par conséquent, du côté codeur, le codeur est en charge de générer un champ de mouvement unique qui sera ensuite utilisé pour la compensation en mouvement dans la couche de base (couche de base H264, spatiale, ou CGS), ainsi que dans toutes les couches FGS au-dessus de cette couche de base. La figure 6 illustre des images dans un flux vidéo SVC. On observe, en figure 6, une couche de base 600, qui représente une couche SVC de scalabilité spatiale, CGS ou la couche de base compatible H264/AVC. Les images de cette couche de base 600 sont notées Inbase et pnbase où l'indice n représente l'indice, ou numéro, de l'image, l'exposant base indique que l'image appartient à la couche de base 600, et i ou P représente le type de l'image. Notons que des images B peuvent être insérées entre les images i et les images P mais ont été omises sur la figure 6 car la présente invention concerne plus aisément le codage des images P. Par ailleurs, des couches de raffinement FGSi-1 605 et FGSi 610 sont également illustrées en figure 6. Une image d'une couche de raffinement est notée Iä ou Pä suivant son type i ou P, l'indice n représentant l'indice, ou numéro, de l'image considérée et l'exposant i représentant l'indice, ou numéro, de la couche FGS considérée. Comme mentionné ci-dessus, lors du processus de prédiction temporelle des macroblocs d'une image P, le codeur doit réaliser une estimation de mouvement. Prenons l'exemple du codage de l'image Pn_1base illustrée en figure 6. L'estimation de mouvement fournit, pour chaque macrobloc de l'image Pn_1base un vecteur de mouvement le liant à un macrobloc de référence appartenant à l'image In_2base Ce vecteur de mouvement est ensuite utilisé dans l'étape de compensation en mouvement afin de générer un macrobloc d'erreur de prédiction, également appelé résidu ou macrobloc résiduel. Ce macrobloc résiduel est ensuite codé par quantification, transformation et codage entropique. De plus, l'image Pn_1' est codée par raffinement de la quantification appliquée sur les macroblocs résiduels de l'image Pn_1base puis codage cyclique. Plusieurs stratégies peuvent être employées par le codeur pour l'estimation de mouvement utilisée, sans pour autant modifier l'algorithme de décodage. Les stratégies suivantes ont été explorées au sein du comité de standardisation SVC. - l'estimation de mouvement en boucle ouverte, qui consiste à estimer, pour chaque macrobloc d'une image originale à coder, un vecteur de mouvement entre ce macrobloc et un macrobloc d'une image de référence dans sa version originale. L'estimation de mouvement en boucle ouverte travaille donc entre images originales de la séquence à compresser ; - l'estimation de mouvement en boucle fermée, qui consiste à estimer des vecteurs de mouvement entre une image originale et une version reconstruite de l'image de référence utilisée. Dans des contributions techniques au comité SVC, il a été proposé d'utiliser l'image de référence reconstruite au plus haut niveau de qualité FGS 10 pour réaliser l'estimation de mouvement en boucle fermée. Des études montrent que des meilleures performances sont obtenues en réalisant l'estimation de mouvement en boucle fermée, entre l'image originale à coder et la ou les image(s) de référence(s) décodée(s) au plus haut niveau de débit FGS. En effet, le fait de travailler en boucle fermée permet de prendre en 15 compte les distorsions introduites lors de la quantification des images de références. Notons que l'une de ces études conduit aussi à la conclusion que les meilleures performances de compression sont obtenues en réalisant, de plus, la compensation en mouvement également en boucle fermée au niveau du codeur. La compensation en mouvement en boucle fermée consiste à calculer les 20 macroblocs d'erreur de prédiction temporelle en calculant la différence entre un macrobloc original à coder et le macrobloc de référence reconstruit au même niveau de qualité FGS. Cette configuration du codeur FGS conduit aux meilleures performances pour l'ensemble des niveaux de qualité FGS. Réciproquement, côté décodeur, supposons que l'on souhaite 25 décoder la séquence au niveau de qualité correspondant à la couche FGS1. Dans ce cas, le décodeur décode tout d'abord l'image 1n_2b"e Il décode ensuite le raffinement de texture contenu dans la couche FGS1 pour reconstruire l'image Ii_21. Ensuite, le décodeur décode l'image Pä_11. Comme exposé en regard de la figure 5, ce décodage comprend la reconstruction d'un 30 signal d'erreur de prédiction temporelle qui est ajouté aux blocs de référence du macrobloc courant préalablement compensés en mouvement. En effet, pour chaque macrobloc de l'image Pn_11, des blocs d'erreur de prédiction sont progressivement reconstruits, d'abord en décodant le signal de texture contenu dans l'image compressée Pn_lbase puis en raffinant ce signal de texture en décodant le signal de raffinement compressé P,_11. Un signal d'erreur de prédiction reconstruit est donc fourni par ce décodage scalable. Ensuite, il est ajouté aux blocs de référence compensés en mouvement calculés grâce aux vecteurs de mouvement contenus dans l'image compressée Pn-1base et en appliquant ces vecteurs de mouvement à l'image de référence reconstruite In-21. Ceci fournit la version reconstruite côté décodeur de l'image 13n_11. On observe que, lorsque le codeur effectue l'étape de compensation en mouvement en boucle fermée, l'image reconstruite Pn_11 est identique au niveau du codeur et au niveau du décodeur. Par conséquent, le décodeur dispose d'une image de référence identique à celle employée par le codeur pour la prédiction temporelle des images suivantes dans la séquence vidéo au niveau de qualité correspondant à la couche FGS1. On dit aussi que le décodeur est parfaitement synchronisé avec le codeur. La qualité des images reconstruites obtenues par le décodeur est la même que celle obtenue par le codeur. Cependant, la figure 6 illustre aussi le problème de rupture de la synchronisation entre le décodeur et le codeur qui peut survenir lorsque, par exemple, le décodeur augmente le nombre de couches de raffinement FGS à décoder en cours de séquence vidéo, ici pour l'image d'indice n. Bien que, en regard des figures 6 à 8, on décrive le cas de l'augmentation du nombre de niveaux de qualité, la présente invention s'applique aussi bien au cas de la réduction du nombre de niveaux de qualité utilisés. Cette modification du nombre de niveaux de qualité survient, par exemple, dans le cas d'une application de transmission avec régulation de débit en temps-réel d'un flux SVC qui avait été compressé de façon scalable préalablement à toute transmission effective. La figure 6 illustre l'exemple où le décodeur commence par décoder la séquence vidéo jusqu'au niveau de qualité FGSi-1 puis, à partir de l'image n, décode la séquence au niveau de qualité FGSi. Le problème rencontré par le décodeur est alors le suivant : il ne dispose pas des données compressées nécessaires pour reconstruire l'image de référence de l'image n jusqu'au niveau de qualité visé i correspondant à la couche FGSi. Par conséquent, le décodeur ne dispose pas d'une image de référence qui soit identique à celle, Pn_11, utilisée au moment du codage de la séquence vidéo, pour prédire l'image P,;. Il en résulte une perte de la synchronisation entre le décodeur et le codeur, qui entraîne une baisse de la qualité, non seulement de l'image d'indice n, mais aussi des images suivantes reconstruites sur un intervalle de plusieurs images, du fait de la boucle de prédiction temporelle mise en oeuvre puisque la qualité des images reconstruites par le décodeur après l'augmentation du nombre de couches FGS; transmises est inférieure à la qualité des images reconstruites par le codeur au niveau de qualité FSGi. Dans le cas de l'utilisation de la méthode "leaky prediction", cette dérive est moindre, mais toujours présente. La présente invention vise à traiter ce problème de dérive, notamment dans le cas du codage FGS et de la compensation en mouvement en boucle fermée. L'invention est typiquement appliquée aux images de type P du système de compression SVC. Cependant, la présente invention ne se limite pas à ce type d'images. Elle s'étend, notamment au codage des images de type B, moyennant une mise en oeuvre plus complexe. On rappelle que les images de type SP, spécifiées dans le standard de compression vidéo H264/AVC, permettent de "sauter" d'une image P à une autre image P d'un même flux vidéo ou d'un autre flux vidéo. Ceci est destiné notamment à des fonctionnalités comme l'avance et le retour rapide dans une séquence vidéo, la résistance aux erreurs, etc. Ces images de type SP peuvent être vues comme un moyen de passer d'une image P d'un flux vidéo à un niveau de qualité donné à une image P de la même séquence à un autre niveau de qualité. Cependant, leur syntaxe et donc leur décodage ne sont pas compatibles avec la spécification actuelle de la technologie FGS du nouveau standard SVC. On observe, en figure 1, un dispositif objet de la présente invention, ou codeur, 100 et différents périphériques adaptés à implémenter la présente invention. Dans le mode de réalisation illustré en figure 1, le dispositif 100 est un micro-ordinateur de type connu connecté, par le biais d'une carte graphique 104, à un moyen d'acquisition ou de stockage d'images 101, par exemple une caméra numérique ou un scanner, adapté à fournir des informations d'images animées à compresser. Le dispositif 100 comporte une interface de communication 118 reliée à un réseau 134 apte à transmettre, en entrée, des données numériques à compresser ou, en sortie, des données compressées par le dispositif. Le dispositif 100 comporte également un moyen de stockage 112, par exemple un disque dur, et un lecteur 114 de disquette 116. La disquette 116 et le moyen de stockage 112 peuvent contenir des données à compresser, des données compressées et un programme informatique adapté à implémenter le procédé objet de la présente invention. Selon une variante, le programme permettant au dispositif de mettre en oeuvre la présente invention est stocké en mémoire morte ROM (acronyme de read only memory pour mémoire non réinscriptible) 106. Selon une autre variante, le programme est reçu par l'intermédiaire du réseau de communication 134 avant d'être stocké. Le dispositif 100 est relié à un microphone 124 par l'intermédiaire d'une carte d'entré/sortie 122. Les données à coder prennent, dans ce cas, la forme d'un signal audio. Ce même dispositif 100 possède un écran 108 permettant de visualiser les données à décompresser (cas du client) ou de servir d'interface avec l'utilisateur pour paramétrer certains modes d'exécution du dispositif 100, à l'aide d'un clavier 110 et/ou d'une souris par exemple. Une unité centrale CPU (acronyme de central processing unit ) 103 exécute les instructions du programme informatique et de programmes nécessaires à son fonctionnement, par exemple un système d'exploitation. Lors de la mise sous tension du dispositif 100, les programmes stockés dans une mémoire non volatile, par exemple la mémoire morte 106, le disque dur 112 ou la disquette 116, sont transférés dans une mémoire vive RAM (acronyme de random access memory pour mémoire à accès aléatoire) 108 qui contiendra alors le code exécutable du programme implémentant le procédé objet de la présente invention ainsi que des registres pour mémoriser les variables nécessaires à sa mise en oeuvre. Bien entendu, la disquette 116 peut être remplacée par tout support d'information amovible, tel que disque compact, clé ou carte mémoire. De manière plus générale, un moyen de stockage d'information, lisible par un ordinateur ou par un microprocesseur, intégré ou non au dispositif, éventuellement amovible, mémorise un programme mettant en oeuvre le procédé de codage objet de la présente invention. Un bus de communication 102 permet la communication entre les différents éléments inclus dans le dispositif 100 ou reliés à lui. La représentation, en figure 1, du bus 102 n'est pas limitative et notamment l'unité centrale 103 est susceptible de communiquer des instructions à tout élément du dispositif 100 directement ou par l'intermédiaire d'un autre élément du dispositif 100. Par l'exécution du programme implémentant le procédé objet de la présente invention, l'unité centrale 103 constitue les moyens suivants: - un moyen 150 de codage d'une séquence vidéo SVC avec plusieurs couches de qualité de type FGSj au-dessus d'une couche SVC de base (compatible H264), ou bien de raffinement spatial ou CGS. Ce premier moyen est appliqué sur la séquence vidéo originale, c'est-à-dire non comprimée. La fonction de ce moyen de codage est de générer des images compressées avec une couche de base (couche de base SVC compatible H264, ou bien couche de raffinement spatial ou CGS) et plusieurs couches de raffinement FGSj comme spécifié dans le système SVC en cours de standardisation ; - un premier moyen 155 de quantification inverse de l'image courante à chaque niveau de qualité FGSj qui serait décodée si le décodeur était synchronisé avec le codeur dans ce niveau de qualité. Ce moyen de quantification est appliqué sur l'image de type P courante après qu'elle ait été complètement codée (couches de base et couches FGSj au-dessus). La fonction de ce moyen de quantification est de fournir une version de l'image de type P en cours de traitement après quantification inverse au niveau de qualité FGSj visé ; -un deuxième moyen 160 de quantification inverse, d'une part, de l'image de référence à un deuxième niveau de qualité FGSj différent du niveau de qualité FGSj utilisé par le premier moyen de quantification inverse et, d'autre part, du signal résiduel pour l'image courante jusqu'au deuxième niveau de qualité FGSj. Ce deuxième moyen de quantification inverse est appliqué sur la version compressée de l'image de référence de l'image courante. Il fournit les coefficients DCT de l'image de référence après quantification inverse au deuxième niveau de qualité FGSj ainsi que les coefficients DCT du signal d'erreur de prédiction temporelle reconstruit jusqu'au deuxième niveau de qualité FGSj et - un moyen 165 de soustraction entre, d'une part, la version de l'image courante après quantification inverse dans le domaine DCT et, d'autre part, la somme de l'image de référence après quantification inverse au deuxième niveau de qualité FGSj et du signal résiduel après quantification inverse jusqu'au deuxième niveau de qualité FGSj. Ce moyen de soustraction est appliqué sur les versions après quantification inverse des signaux résultants des premier et deuxième moyens de quantification inverse. Le moyen de soustraction génère les coefficients de transformation cosinus discrète représentant le signal de raffinement de texture qui permettra de décoder, à partir de l'image de référence reconstruite au deuxième niveau de qualité FGSj, l'image P courante au premier niveau de qualité FGSj ; - un moyen 170 de quantification et codage cyclique des coefficients DCT et d'insertion dans le train binaire SVC du signal résiduel issu de la soustraction effectuée par le moyen de soustraction. Ce moyen finalise le codage des coefficients DCT du signal de raffinement de texture calculés par le moyen de soustraction. Ainsi, des signaux de raffinement de texture sont insérés dans le flux compressé SVC et permettent, une fois transmis et décodés, d'augmenter ou de diminuer le nombre de couches de qualité FGS décodées par le décodeur en cours de séquence vidéo, tout en assurant des images reconstruites identiques, côté codeur et côté décodeur, au cours de la séquence vidéo. La mise en oeuvre de la présente invention fournit une meilleure qualité visuelle des images décodées dans le cas pratique d'une transmission d'un flux SVC pré-encodé présentant des fluctuations de la bande passante lors de la transmission de la séquence vidéo. La présente invention est mise en oeuvre uniquement par le codeur 100, tandis que l'algorithme de décodage vidéo associé demeure inchangé. La présente invention consiste à générer un signal de raffinement de texture conforme à la spécification de la technologie FGS dans SVC, mais permettant de reconstruire une image P à un niveau de qualité FGS donné, à partir d'une image de référence reconstruite à un niveau de qualité inférieur. Pour ce faire, le signal de raffinement de texture est calculé par le codeur de façon à permettre de reconstruire une image d'erreur de prédiction temporelle qui, une fois ajoutée à l'image de référence reconstruite au niveau inférieur, restitue une image reconstruite Pni égale à celle qui serait reconstruite si la prédiction temporelle était effectué avec l'image de référence Pn_1'reconstruite au niveau FGS courant. A cet effet, le codeur 100 code puis décode l'image courante (Pr?, sur la figure 6) au niveau de qualité i visé, en utilisant l'image de référence normalement destinée à cet effet, notée qui n'apparaît pas sur la figure 6 mais est supposée non disponible côté décodeur. Ensuite, le codeur 100 reconstruit le résidu de prédiction temporelle en décodant les données de texture de l'image d'indice temporelle n jusqu'au niveau de qualité FGSi-1. Le signal d'erreur de prédiction issue de ce dernier décodage est noté Eni-1. De plus, le codeur 100 reconstruit l'image de référence Pn_1', jusqu'au niveau de qualité FGSi. Le codeur 100 calcule, ensuite, la différence entre l'image reconstruite Pni et la somme de l'image de référence reconstruite Pn_1' et du signal d'erreur de prédiction Eni-1 pour déterminer le raffinement de texture qui doit être codé dans le signal de raffinement FGSi. Le signal différentiel correspondant à la différence calculée ci-dessus, permet au décodeur de reconstruire un signal d'erreur de prédiction temporelle qui, ajouté à l'image de référence reconstruite Pn_1' 1, permet de reconstruire l'image Pni identique a sa version reconstruite côté codeur 100. Ainsi, la synchronisation entre le décodeur et le codeur est maintenue en dépit de l'augmentation du nombre de couches de raffinement FGS décodée en cours de séquence. Le signal différentiel ainsi codé est noté : S(n-1,i-l)-(n,i) illustrant, par ses deux couples d'indices, qu'il permet de passer de l'image de référence reconstruite Pn_1i-1 à l'image courante reconstruite P,;. En variante, la détermination du raffinement de texture différentiel comporte une reconstruction de l'image courante en mettant en oeuvre l'image courante codée et chaque image de référence reconstruite pour le niveau de qualité initial pour fournir une image courante reconstruite hybride, et une détermination de différence entre l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé et l'image courante reconstruite hybride, pour déterminer le raffinement de texture différentiel. Préférentiellement, la reconstruction d'une image courante reconstruite hybride comporte une reconstruction d'une image d'erreur de prédiction temporelle pour l'image courante, jusqu'au niveau de qualité initial, en mettant en oeuvre l'image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial. La figure 7 représente, sous forme de logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier de la présente invention pour coder un signal de raffinement de texture pour une image Pn, donnée à un niveau de qualité FGSi donné. Les données en entrée d'une première étape 705 sont les suivantes : - l'image courante Pn, en cours de codage, ou compression ; - l'indice i de la couche de qualité FGS pour laquelle un signal de passage depuis la couche de qualité inférieure i-1 est requis. La sortie de la dernière étape 730 est la portion de train binaire compressé correspondant au signal de passage depuis l'image de référence reconstruite Pn_1i-1 vers l'image courante au niveau de qualité i : P,;. Au cours de l'étape 705, on code l'image courante Pn jusqu'au niveau de qualité FGSi, c'est à dire le niveau de qualité visé pour lequel on cherche à générer un signal de passage, pour fournir une image courante codée. Ce codage est réalisé conformément au codage classique d'une image P avec des couches de qualité FGS. Ensuite au cours d'une étape 710, l'image courante Pn est reconstruite au niveau de qualité visé i, en fonction de l'image courante codée, pour fournir l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé i, que le décodeur reconstruira à l'aide de l'image de référence Pn_1' 1 et du signal différentiel de passage S(n_1,i-1)-(n,i). On notera que l'on décrit ici un exemple de réalisation dans lequel on utilise une image de référence mais que l'invention s'applique également lorsque plusieurs images de référence sont utilisées. Au cours d'une étape 715, on décode l'image de référence de l'image courante au niveau de qualité i-1, notée Pn_1' 1 pour fournir une image de référence reconstruite pour le niveau de qualité initial. Puis, au cours d'une étape 720, on reconstruit le signal d'erreur de prédiction temporelle pour l'image courante d'indice n jusqu'au niveau de qualité FGSi-1, pour fournir le signal noté Eä''. Au cours d'une étape 725, on calcule les valeurs des coefficients de raffinement de texture FGS dont le décodage permettra de passer de l'image de référence Pä_,'' à l'image reconstruite désirée Pä'. Cette étape est détaillée en figure 8, décrite ci-dessous. Le résultat de l'étape 725 est un ensemble de coefficients de raffinement de texture différentiel fonction de l'image de référence reconstruite pour le niveau de qualité initial et de l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé. Ces coefficients sont ensuite codés conformément à la syntaxe de la spécification FGS, au cours d'une étape 730. Par exemple, ces coefficients comportent des coefficients DCT, comme exposé en regard de la figure 8. En variante, on peut coder plusieurs signaux différentiels de raffinement de texture successifs permettant de passer d'un niveau de qualité à un autre sur un intervalle de plusieurs images. Dans ce cas, pour le codage d'un raffinement de texture différentiel complémentaire par rapport au premier, on utilise comme image de référence (au lieu de l'image de référence Pä_,'' de l'étape 715) l'image reconstruite en utilisant le raffinement de texture différentiel précédent. La figure 8 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre pour réaliser l'étape 725 illustrée en figure 7, pour obtenir les valeurs des coefficients constituant le signal de passage désiré qui sont codés au cours de l'étape 730. Les données en entrées d'une première étape 805 sont les suivantes : - la version reconstruite de l'image courante P,;, - l'image de référence reconstruite Pä_,'-' et - l'ensemble des coefficients déjà codés dans les couches 0 à i-1 pour l'image courante P,?, fournissant le signal En i-1. Dans ce mode de réalisation, le procédé objet de la présente invention consiste à parcourir chaque macrobloc d'adresse CurrMbAddr de l'image. Au cours de l'étape 805, on prend en considération le premier macrobloc en attribuant la valeur 0 à l'indice CurrMbAddr. Pour chaque macrobloc CurrMbAddr dans l'image courante, au cours d'une étape 810, on effectueune prédiction temporelle, incluant le décodage ou l'obtention des vecteurs de mouvements associés à ce macrobloc puis la reconstruction d'un signal de prédiction du macrobloc courant CurrMbAddr. Ce signal de prédiction prend la forme de trois tableaux predL, predcb et predcr d'échantillons de référence pour la prédiction temporelle du macrobloc CurrMbAddr. Ensuite, à partir d'une étape 815, on parcourt les partitions de macrobloc et éventuellement les partitions en sous-macroblocs des macroblocs. En effet, le bloc peut-être codé en un seul bloc 16x16 (cas du mode de codage INTRA 16x16) ou bien peut-être découpé en partitions de macrobloc 8x8, puis éventuellement en partitions de sous-macrobloc, menant à des blocs de pixels 4x4. Par souci de simplicité et de clarté, la figure 8 ne représente que le cas du parcours de blocs 4x4 de luminance au sein de chacun des macroblocs de l'image considérée. Par conséquent, l'étape 815 consiste à initialiser l'indice Iuma4x4Blkldxdu bloc de luminance 4x4 courant à 0. Au cours d'une étape 820, on calcule les valeurs des coefficients reconstruits du bloc 4x4 résiduel permettant de passer de son bloc de référence dans l'image Pr,_,'' au bloc courant Iuma4x4Blkldx dans le macrobloc CurrMbAddr de l'image courante. Ce bloc d'erreur de prédiction temporelle est tel que l'on a la relation (1) suivante, pour tout couple d'entiers k et I entre 0 et 3 inclus : Pä[xP+xO+k, yP+yO+I]= Clip1 (predL [xO+k, yO+I]+rk,) (1) relation dans laquelle : - predL [ ] représente le bloc de référence du bloc courant, auquel on a appliqué un processus de compensation en mouvement à l'étape 810 pour générer le signal prédicteur predL. L'indice L indique que l'on traite couramment dans la composante de luminosité (ou luma) du macroblock courant ; - xP et yP représentent les coordonnées du coin haut-gauche du macrobloc courant CurrMbAddr; - xO et yO représentent les coordonnées du coin haut gauche du bloc courant Iuma4x4Blkldxau sein du macrobloc courant CurrMbAddr; -l'opération Clip/1(x) consiste à ramener, par écrêtage, la valeur x entre les bornes 0 et (28itDepthy ù 1). La grandeur BitDepthy est égale au nombre de bits utilisés pour représenter les valeurs de coefficients de luminance. Par exemple, si BitDepthy vaut 8, alors on a (28,tDepthy ù 1) = 255, donc l'opération Clip/1(x) consiste à ramener la valeur x dans l'intervalle [0, 255]. On trouve donc une valeur reconstruite rk,de coefficient de résidu de prédiction temporelle qui satisfait la relation (1) ci-dessus. Le jeu de coefficients ri,/ calculés par la relation (2) ci-dessous convient, pour tout couple d'entiers k et l entre 0 et 3 : rk,=Pä[xP+xO+k, yP+yO+I]-predL[xO+k, yO+l] (2) Au cours d'une étape 825, on détermine les valeurs de coefficients transformés déquantifiés hk, qui correspondent aux valeurs rk,trouvées ci-dessus. En effet, conformément à la section G.8.5.10 de la spécification SVC en cours de standardisation, les coefficients hk,respectent la relation suivante : rk/ = (hk1 + 25) 6. (3) La relation (3) est respectée à condition que la grandeur hk, + 25 soit comprise entre les valeurs (rkl 6) et rk, x (2' - 1) incluses. Autrement dit, on doit avoir : (rk, 6)-25 La figure 9 illustre le procédé de décodage objet de la présente invention, utilisant, s'il est disponible, le signal différentiel de raffinement de texture introduit dans le train binaire compressé par la mise en oeuvre du procédé de codage illustré en figures 7 et 8. Les entrées de l'algorithme de la figure 9 sont les suivantes : - l'image Pä courante à décoder et - le niveau de qualité visé i auquel on souhaite décoder l'image courante Pn. Afin de pouvoir décoder l'image Pä au niveau de qualité visé d'indice i, le décodeur doit normalement disposer de l'image de référence reconstruite au niveau de qualité visé i afin de pouvoir réaliser l'étape de compensation en mouvement en boucle fermée au niveau de qualité visé i. Au cours d'une étape 905, on détermine si l'image de référence Pä_,' est disponible. Si oui, on procède, au cours d'une étape 910, au décodage de l'image Pä conformément au décodage FGS en boucle fermée connu de l'homme du métier. Si non, au cours d'une étape 915, on détermine si un signal différentiel de raffinement de texture S(ä-1,i-1)(n,;) permettant le passage de l'image de référence précédente reconstruite au niveau de qualité inférieur i-1 à l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé est disponible, ce signal différentiel pouvant être présent dans le train binaire à décoder ou reçu par le décodeur. Si non, au cours de l'étape 910, on réalise le décodage de l'image Pä en utilisant une image de référence provenant du niveau de qualité FGS inférieur, ce qui entraîne un perte de synchronisation du décodeur par rapport au codeur, et donc une perte de qualité par rapport au niveau de qualité visé i. Si oui, à partir d'une étape 920, le décodeur effectue le décodage de l'image Pä en mettant en oeuvre le signal différentiel de raffinement de texture. Par soucis de concision et simplicité, la figure 9 illustre de façon non limitative le cas où les macroblocs de l'image courante sont partitionnés en partitions de sous-macrobloc de taille 4x4, et l'on ne représente que le traitement de la composante de luminance. D'une manière générale, le décodage de l'image Pä consiste alors, pour chaque partition 4x4 de sous-macrobloc, à réaliser une prédiction du bloc 4x4 courant, étape 935. Cette prédiction (temporelle ou spatiale) consiste à former un bloc de prédiction, noté predL, du bloc 4x4 courant. Ensuite, on calcule le résidu de prédiction destiné à être sommé au bloc de prédiction predL. Ce calcul consiste en deux étapes : - le décodage et la quantification inverse progressive du bloc 4x4 courant jusqu'au niveau de qualité i-1, étape 935 et - le décodage et la quantification inverse du signal différentiel de raffinement de texture, étape 940. Les signaux ainsi décodés sont ensuite sommés, étape 945, puis une transformation (DCT à coefficients entiers) est appliquée sur le bloc résultat de cette somme, étape 950. Cette transformation inverse fournit le résidu temporel progressivement décodé qui est ensuite sommé au bloc de prédiction predL précédemment calculé, étape 955. Le bloc ainsi obtenu correspond alors à un bloc reconstruit de l'image reconstruite désirée au niveau de qualité visé. Pour traiter successivement les différents macroblocs et blocs de l'image courante, au cours d'une étape 920, on prend en compte le premier macrobloc, qui devient le macrobloc courant. Puis, au cours d'une étape 925, on prend en compte le premier bloc 4x4 du macrobloc courant pour former le bloc courant. Après l'étape 955 décrite ci-dessus, pour chaque bloc, au cours d'une étape 960, on détermine si le bloc courant est le dernier bloc du macrobloc courant. Si non, on prend comme bloc courant le bloc courant suivant dans le macrobloc courant, étape 965 et on retourne à l'étape 930. Si oui, au cours d'une étape 970, on détermine si le macrobloc courant est le dernier macrobloc de l'image courante. Si non, au cours d'une étape 975, on prend le macrobloc suivant de l'image courante comme macrobloc courant et on retourne à l'tape 925. Si oui, le décodage de l'image courante est achevé. Ainsi, le procédé de décodage hiérarchique d'images animées, mettant en oeuvre au moins une image de référence pour chaque image à décoder et pour chaque niveau de qualité, comporte, au moins lors du passage, à partir de l'image courante , d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial : - une étape de décodage du raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre une image de référence reconstruite pour le niveau de qualité initial et l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et - une étape de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre chaque image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel. On observe que le dispositif de décodage hiérarchique d'images animées (non représenté), par exemple un ordinateur personnel muni d'un programme implémentant le procédé de décodage illustré en regard de la figure 9 et mettant en oeuvre au moins une image de référence pour chaque image à décoder et pour chaque niveau de qualité, comporte un moyen de décodage, par exemple l'unité centrale et le programme, qui décode le raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et l'image de référence reconstruite pour le niveau de qualité initial. Le dispositif de décodage comporte aussi un moyen de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé, qui met en oeuvre chaque image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel, par exemple l'unité centrale du dispositif munie du programme d'ordinateur mentionné ci-dessus. Un système de télécommunications entre des dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications comprend, selon la présente invention, au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de codage tel que décrit ci-dessus et au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de décodage tel que décrit ci-dessus. 31
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Le procédé de codage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à coder, comporte, au moins lors du passage, à partir d'une image dite « courante », d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial :- une étape (705) de codage de l'image courante jusqu'au niveau de qualité visé pour fournir une image courante codée,- une étape (710) de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé pour fournir une image courante reconstruite de niveau de qualité visé,- une étape (715) d'obtention d'au moins une image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial, pour fournir une image de prédiction pour le niveau de qualité initial,- une étape (720, 725) de détermination d'un raffinement de texture différentiel fonction de l'image de prédiction pour le niveau de qualité initial et de l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et- une étape (730) de codage du raffinement de texture différentiel.
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1. Procédé de codage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à coder, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins lors du passage, à partir d'une image dite courante , d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial : - une étape (705) de codage de l'image courante jusqu'au niveau de qualité visé pour fournir une image courante codée, - une étape (710) de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre l'image courante codée et au moins une image de référence pour le niveau de qualité visé, pour fournir une image courante reconstruite de niveau de qualité visé, - une étape (715) d'obtention d'au moins une image de référence de 15 l'image courante au niveau de qualité initial, pour fournir une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, - une étape (720, 725) de détermination d'un raffinement de texture différentiel fonction de l'image de prédiction pour le niveau de qualité initial et de l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et 20 - une étape (730) de codage du raffinement de texture différentiel. 2. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination du raffinement de texture différentiel comporte : - une étape (720) de reconstruction d'un résidu de prédiction de 25 l'image courante jusqu'au niveau de qualité initial et - une étape (725) de détermination de différence entre, d'une part, l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé et, d'autre part, la somme de l'image de prédiction au niveau de qualité initial et dudit résidu. 30 3. Procédé de codage selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de détermination du raffinement de texture différentiel comporte : - une étape de reconstruction de l'image courante en mettant en oeuvre ladite image courante codée et chaque image de prédiction pour le niveau de qualité initial, pour fournir une image courante reconstruite hybride 32 2899053 et - une étape de détermination de différence entre l'image courante reconstruite au niveau de qualité visé et l'image courante reconstruite hybride, pour déterminer un raffinement de texture différentiel. 5 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que l'étape de reconstruction d'une image courante reconstruite hybride comporte une étape de reconstruction d'une image d'erreur de prédiction temporelle pour l'image courante jusqu'au niveau de qualité initial en mettant en oeuvre l'image de 10 référence de l'image courante au niveau de qualité initial. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de prédiction temporelle, au cours de l'étape (705) de codage de l'image courante, au cours de l'étape (710) de reconstruction et au cours de l'étape (715) d'obtention. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ladite étape de prédiction temporelle inclut une étape d'obtention de vecteurs de mouvement associés à des macroblocs de l'image et une étape de compensation en mouvement des macroblocs de référence associés. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'étape (715) d'obtention de l'image de prédiction comporte une étape d'obtention de vecteurs de mouvement associés à des macroblocs de l'image courante et une étape de compensation en mouvement des macroblocs de chaque image de prédiction au niveau de qualité initial. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (730) de codage du raffinement de texture, on code un signal de raffinement de texture avec un codage compatible avec la syntaxe de codage FGS spécifiée dans le projet de standard SVC. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que, au cours de l'étape (730) de codage du raffinement detexture, le code de raffinement de texture comporte des coefficients de transformation cosinus discrète représentatifs dudit raffinement de texture. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de transmission, depuis un codeur à un décodeur, du code de raffinement de texture, ladite étape de transmission n'étant effectuée que lors d'une augmentation ou d'une baisse du nombre de niveaux de qualité transmis. 11. Dispositif de codage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à coder, qui comporte : - un moyen de codage d'une image dite courante , à partir de laquelle on passe d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité initial, adapté à coder l'image courante jusqu'au niveau de qualité visé pour fournir une image courante codée, - un moyen de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre l'image courante codée et au moins une image de référence pour le niveau de qualité visé, pour fournir une image courante reconstruite de niveau de qualité visé, - un moyen d'obtention d'au moins une image de référence de l'image courante au niveau de qualité initial, pour fournir une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, - un moyen de détermination d'un raffinement de texture différentiel 25 fonction de l'image de prédiction pour le niveau de qualité initial et de l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et - un moyen de codage du raffinement de texture différentiel. 12. Dispositif selon la 11, caractérisé en ce que le 30 moyen de codage est adapté à coder une séquence vidéo avec plusieurs couches de qualité, et en ce que le moyen de raffinement comporte : - un premier moyen de quantification inverse de l'image courante à chaque niveau de qualité qui serait décodée si le décodeur était synchronisé avec le codeur dans ce niveau de qualité, 34 2899053 - un deuxième moyen de quantification inverse adapté à effectuer une quantification inverse de l'image de référence à un deuxième niveau de qualité différent du niveau de qualité utilisé par le premier moyen de quantification inverse et à effectuer une quantification inverse du signal résiduel 5 pour l'image courante jusqu'au deuxième niveau de qualité, - un moyen de soustraction entre, d'une part, la version de l'image courante après quantification inverse par le premier moyen de quantification inverse et, d'autre part, la somme de l'image de référence après quantification inverse au deuxième niveau de qualité et du signal 10 résiduel après quantification inverse jusqu'au deuxième niveau de qualité et - un moyen de quantification et codage de données issues de la première quantification inverse effectuée par le premier moyen de quantification inverse et d'insertion dans le code des dites données d'un signal résiduel issu de la soustraction effectuée par le moyen de soustraction. 15 13. Procédé de décodage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à décoder, caractérisé en ce qu'il comporte, au moins lors du passage, à partir d'une image dite courante , d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé 20 différent du niveau de qualité initial : - une étape de décodage d'un raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre une image de prédiction pour le niveau de qualité initial et l'image courante reconstruite de niveau de qualité visé et - une étape de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé en mettant en oeuvre au moins une image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape de décodage et de quantification inverse d'un résidu de prédiction temporelle jusqu'au niveau de qualité initial. 15. Procédé selon l'une quelconque des 13 ou 14, caractérisé en ce que l'étape de reconstruction de l'image courante comporte uneétape de décodage et de quantification inverse du raffinement de texture différentiel. 16. Procédé selon les 14 et 15, caractérisé en ce que 5 l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape d'addition du résidu de prédiction temporelle et du signal différentiel décodé. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape de transformation 10 inverse du résultat de ladite étape d'addition pour fournir un résidu temporel décodé. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'étape de reconstruction de l'image courante comporte une étape d'addition du résidu 15 temporel décodé et du bloc de référence correspondant. 19. Dispositif de décodage hiérarchique d'images animées mettant en oeuvre au moins une image de référence pour au moins une image à décoder, caractérisé en ce qu'il comporte : 20 - un moyen de décodage adapté à décoder un raffinement de texture différentiel représentatif d'une différence entre une image courante reconstruite de niveau de qualité visé et d'une image de prédiction pour le niveau de qualité initial, ladite image courante étant une image à partir de laquelle on passe d'un niveau de qualité initial à un niveau de qualité visé différent du niveau de qualité 25 initial, et - un moyen de reconstruction de l'image courante au niveau de qualité visé adapté à mettre en oeuvre au moins une image de référence pour le niveau de qualité initial et le raffinement de texture différentiel. 30 20. Système de télécommunications comprenant une pluralité de dispositifs terminaux reliés à travers un réseau de télécommunications, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de codage selon l'une quelconque des 11 ou 12 et au moins un dispositif terminal équipé d'un dispositif de décodage selon la 36 2899053 19. 21. Programme d'ordinateur chargeable dans un système informatique, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de codage selon l'une quelconque des 1 à 10, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique. 22. Programme d'ordinateur chargeable dans un système informatique, ledit programme contenant des instructions permettant la mise en oeuvre du procédé de décodage selon l'une quelconque des 13 à 18, lorsque ce programme est chargé et exécuté par un système informatique.
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H
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H04
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H04N
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H04N 7
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H04N 7/26,H04N 7/12
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FR2900773
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A1
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PROCEDE DE MONTAGE D'UN ENROULEMENT D'UN BOBINAGE DE STATOR DANS UN PAQUET DE TOLES
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"" L'invention concerne un procédé de montage d'un enroulement d'un bobinage de stator dans un paquet de tôles. L'invention concerne plus particulièrement un procédé de montage d'un enroulement d'un bobinage de stator dans un paquet de tôles cylindrique annulaire qui comporte des encoches axiales débouchant axialement dans les faces radiales d'extrémité supérieure et inférieure du paquet de tôles, chaque encoche comportant une rainure axiale qui débouche radialement dans la face cylindrique intérieure du paquet de tôles, l'enroulement comportant au moins une branche axiale qui est agencée dans une encoche associée, la branche axiale comportant une pluralité de brins axiaux de fil conducteur d'électricité, les brins axiaux is étant empilés radialement en plusieurs rangées, procédé du type qui comporte successivement : - une étape d'insertion de la branche axiale de l'enroulement dans l'encoche associée ; et - une étape d'immobilisation de la branche axiale dans 20 l'encoche associée. Selon un mode de réalisation connu, le stator d'une machine électrique tournante est réalisé par insertion de plusieurs enroulements d'un bobinage dans des encoches axiales d'un paquet de tôles annulaire, au moyen d'un dispositif d'insertion. 25 Le document FR-A-2.846.481 décrit un tel dispositif pour le montage d'un bobinage dans les encoches d'un paquet de tôles, qui comporte un bloc d'insertion mobile coaxialement au paquet de tôles. De manière connue, une fois qu'un enroulement du 30 bobinage est monté dans le paquet de tôles, les encoches associées sont fermées, ou obturées, par des cales axiales de fermeture, pour réaliser le maintien en position dudit enroulement du bobinage dans les encoches associées. Ainsi, chaque encoche associée comporte une branche axiale de l'enroulement. Les branches axiales sont formées d'une pluralité de brins axiaux de fil conducteur d'électricité, comme du fil de cuivre. Afin d'augmenter les performances de la machine électrique tournante, les encoches du stator sont remplies par un maximum de brins axiaux, en augmentant ainsi le taux de remplissage des encoches. Cependant, les cales de fermeture sont un obstacle à io l'augmentation du taux de remplissage des encoches, car les cales de fermeture sont logées à l'intérieur des encoches, au détriment du volume utile occupé par les brins axiaux. De plus, les cales de fermeture sont susceptibles de se froisser ou de se détériorer lors de leur insertion dans les 15 encoches, ce qui implique des retouches laborieuses. Les cales sont également maintenant le fusible thermique sur le sous ensemble constitué du stator, car aux températures atteintes maintenant en fonctionnement, elles fondent à 255-260 C ce qui bloque alors la rotation du rotor. Les matériaux 20 compatibles à la fois avec la fonction et le procédé de fabrication sont peu courant et représentent des surcoûts importants. L'invention a pour but de proposer un procédé permettant de s'affranchir des contraintes produites par l'utilisation de cales de fermeture. 25 Dans ce but, l'invention propose un procédé de montage d'un enroulement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que l'étape d'immobilisation comporte une phase de déformation qui consiste à élargir tangentiellement au moins un brin axial de la rangée la plus à l'intérieur radialement de la branche axiale au 30 moyen d'un outil de déformation, de manière que la rangée la plus à l'intérieur radialement frotte contre les parois de l'encoche associée, pour immobiliser ladite branche axiale dans ladite encoche. Selon une autre caractéristique du procédé selon l'invention, la branche axiale de l'enroulement comporte deux brins axiaux adjacents par rangée, chacun des deux brins axiaux adjacents de la rangée la plus à l'intérieure radialement de la branche axiale est élargi tangentiellement. L'invention concerne aussi un outil de déformation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, caractérisé en ce que l'outil de déformation comporte au moins une lame de déformation qui est montée mobile dans le plan radial médian de io la rainure de l'encoche associée, depuis une position de repos jusqu'à une position de déformation dans laquelle la lame s'étend au moins en partie dans l'encoche associée pour la mise en oeuvre de la phase de déformation du procédé. Selon d'autres caractéristiques de l'outil selon l'invention : 15 - l'extrémité radialement extérieure de chaque lame de déformation comporte un bord radial extérieur qui s'étend en vis-à-vis de l'encoche associée et qui comporte au moins une tête de déformation faisant saillie radialement et étant apte à déformer au moins un brin axial de la branche axiale associée, 20 - la largeur tangentielle de la tête de déformation est sensiblement égale à la largeur tangentielle de la rainure de l'encoche associée, - la tête de déformation comporte des arêtes arrondies afin de laisser les conducteurs intacts; 25 - le bord radial extérieur de chaque lame de déformation comporte trois têtes de déformation qui sont réparties axialement de façon sensiblement régulière afin de répartir les efforts, - la lame d'insertion est apte à insérer radialement au moins en partie la branche axiale de l'enroulement dans l'encoche 30 associée au cours de l'étape d'insertion, - l'outil de déformation comporte une pluralité de lames d'insertion qui sont agencées en cercle. L'invention concerne aussi un stator obtenu par le procédé selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif de montage d'un bobinage dans un paquet de tôles ; - la figure 2 est une vue de détail de la face intérieure du io paquet de tôles de la figure 1, qui comporte un enroulement d'un bobinage ; - la figure 3 est une vue schématique de dessus en coupe radiale d'une encoche du paquet de tôles de la figure 2, illustrant une lame de déformation de l'outil de déformation en position is repos selon l'invention ; - la figure 4 est une vue schématique en coupe axiale du dispositif de montage comportant l'outil de déformation de la figure 3 qui est dans sa position de déformation ; - la figure 5 est une vue de détails en coupe axiale de la 20 lame de déformation de l'outil de déformation de la figure 3 ; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 3, illustrant la lame de déformation de l'outil de déformation dans sa position de déformation ; et - la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 3, 25 illustrant la lame de déformation de l'outil de déformation dans sa position de repos après déformation. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 30 La terminologie "supérieur", "inférieur", "intérieur", "extérieur" et "radial", "tangentiel", "axial", est utilisée à titre indicatif pour faciliter la compréhension de la description et des revendications, et sous référence à l'axe A illustré à la figure 1. On a représenté à la figure 1 un paquet de tôles 14 cylindrique annulaire d'axe A. De façon connue, le paquet de tôles 14 est délimité axialement dans une extrémité haute par une face supérieure 14s, dans une extrémité basse par une face inférieure 14i et il est délimité radialement par une face intérieure 15 annulaire concave et une face extérieure 17 annulaire convexe. Le paquet de tôle 14 comporte des encoches 16 disposées axialement. lo Chaque encoche 16 débouche axialement dans la face supérieure 14s radiale et dans la face inférieure 14i radiale du paquet de tôles 14. Chaque encoche 16 comporte une rainure 19 axiale qui débouche radialement dans la face intérieure 15 du paquet de 15 tôles 14. Comme on peut le voir aux figures 2 et 3, deux encoches 16 consécutives sont délimitées entre elles par une dent 34 radiale dont l'extrémité libre comporte une tête 36 évasée tangentiellement. 20 Ainsi, comme on peut le voir à la figure 3, chaque encoche 16 est délimitée tangentiellement par une première paroi 38a et par une seconde paroi 38b. On a représenté à la figure 1 un dispositif pour le montage d'un bobinage 10 de stator 12 de plusieurs enroulements 22 sur le 25 paquet de tôles 14. Chaque enroulement 22 comporte au moins un fil 23 conducteur d'électricité qui est de section circulaire et qui est recouvert d'émail, de façon à isoler électriquement sa face extérieure. 30 Selon un procédé de montage connu, comme par exemple tel que décrit dans le document FR-A-2.846.481, chaque enroulement 22 du bobinage 10 est inséré dans une série d'encoches 16 associée du paquet de tôles 14, notamment au moyen d'un bloc d'insertion 20 illustré aux figure 1 et 4, de manière à obtenir un stator 12 monté. Le bloc d'insertion 20, ou champignon, est globalement cylindrique d'axe A et coaxial au paquet de tôles 14, et est monté mobile axialement depuis une position basse initiale dans laquelle le bloc d'insertion 20 est agencé en dessous de la face inférieure 14i du paquet de tôles 14, jusqu'à une position haute, représentée à la figure 1. Chaque enroulement 22 du bobinage 10 est inséré dans la io série d'encoches 16 associées du paquet de tôles 14 au cours du déplacement axial du bloc d'insertion 20, depuis sa position basse initiale, jusqu'à sa position haute. De manière générale, le nombre d'encoches que comporte un paquet de tôles est égal à trois fois le nombre d'enroulements 15 du bobinage, multiplié par le nombre de pôle du stator. Ici, le paquet de tôles 14 comporte soixante douze encoches 16. Le paquet de tôles 14 peut donc loger six enroulements 22 pour un rotor de douze pôles. Ainsi, chaque enroulement 22 est reçu dans une série de douze encoches 16 20 associées. Toutefois, pour faciliter la compréhension de la description, le bobinage 10 représenté à la figure 2 est incomplet et ne comporte qu'un enroulement 22. L'enroulement 22 représenté monté à la figure 2 comporte 25 une série de spires formant une alternance de branches transversales 26 et de branches axiales 24. Comme on peut le voir à la figure 3 de façon schématique, chaque branche axiale 24 de l'enroulement 22 est agencée dans une encoche 16 associée et comporte une pluralité de brins 28 30 axiaux de fil 23 conducteur d'électricité. Les brins 28 sont empilés radialement, formant plusieurs rangées 30 globalement parallèles qui comportent chacune deux brins 28 adjacents. La référence 30a de la figure 3 désigne la rangée la plus à l'intérieure radialement dans l'encoche 16 associée. De plus, un jeu "j" sépare les brins 28 axiaux des parois 38a, 38b des encoches 16. Les parois 38a, 38b sont recouvertes d'un film 46 isolant électriquement, de manière que les brins 28 de chaque branche axiale 24 soient isolés électriquement par rapport au paquet de tôles 14. Comme on peut le voir à la figure 3, le taux de remplissage io de l'encoche 16 en brins 28 axiaux est tel que les brins 28 de la rangée 30a la plus à l'intérieur radialement sont proches d'une portion 56 radialement extérieure des têtes 36 évasées des deux dents 34 axiales qui délimitent radialement vers l'intérieur ladite encoche 16 associée. is Une fois que l'enroulement 22 est inséré dans le paquet de tôles 14, une étape d'immobilisation du procédé de montage consiste à maintenir l'enroulement 22 dans une position insérée dans le paquet de tôles 14. Conformément à l'invention, l'étape d'immobilisation 20 comporte une phase de déformation qui consiste à élargir tangentiellement et localement les deux brins 28 axiaux de la rangée 30a la plus à l'intérieure radialement de chaque branche axiale 24 de l'enroulement 22 au moyen d'un outil 32 de déformation. 25 En d'autres termes, la phase de déformation consiste à élargir tangentiellement les deux brins 28 les plus proches de la rainure 19. Ainsi, comme on peut le voir à la figure 7, après la phase de déformation du procédé selon l'invention, la rangée 30a la plus 30 à l'intérieure radialement de chaque branche axiale 24 frotte contre les parois 38a, 38b de l'encoche 16 associée, ou plus précisément contre le film isolant 46, de sorte que chaque branche axiale 24 est immobilisée dans l'encoche 16 associée. Il est bien entendu possible que d'autres brins 28 axiaux que ceux de la rangée 30a soient déformés au cours de la phase de déformation du procédé, sans que le résultat du procédé ne soit changé. L'outil 32 de déformation pour la mise en oeuvre du procédé comporte une pluralité de lames 40 de déformation, plus précisément une lame 40 de déformation par branche axiale 24 de l'enroulement 22, soit ici douze lames 40 de déformation. Les lames 40 de déformation sont agencées angulairement io de manière régulière formant un cercle autour de l'axe A. Chaque lame 40 de déformation s'étend dans le plan radial médian de la rainure 19 d'une encoche 16 associée, lorsque le bloc d'insertion 20 est dans sa position haute d'insertion. Chaque lame 40 de déformation est montée mobile dans le is bloc d'insertion 20 selon une direction radiale, depuis une position initiale de repos représentée à la figure 3, jusqu'à une position de déformation représentée aux figures 4 et 6. Cependant, chacune des lames 40 de déformation et chacune des branches axiales 24 de l'enroulement 22 étant 20 identiques, on se limitera à décrire le procédé de montage selon l'invention pour une branche axiale 24 au moyen d'une unique lame 40 de déformation. L'extrémité radialement extérieure de la lame 40 de déformation comporte un premier bord 42 radial extérieur qui 25 s'étend en vis-à-vis de la rainure 19 associée et qui comporte trois têtes 44 de déformation. Les trois têtes 44 sont réparties de manière globalement régulière dans le premier bord 42 radial extérieur de la lame 40 de déformation. 30 Chacune des trois têtes 44 de déformation est globalement de la forme d'un rectangle axial qui fait saillie radialement. Les arêtes des têtes 44 sont arrondies, de manière à ne pas détériorer l'émail des deux brins 28 axiaux de la rangée 30a au cours de la phase de déformation du procédé selon l'invention. La lame 40 de déformation, ainsi que chacune des trois têtes 44 de déformation, sont d'une largeur tangentielle légèrement inférieure à la largeur tangentielle de la rainure 19 de l'encoche 16 associée. Ainsi, au cours de l'étape d'immobilisation du procédé selon l'invention, la lame 40 de déformation de l'outil 32 est entraînée radialement depuis sa position initiale de repos, puis la lo lame 40 traverse la rainure 19 associée, et entame la phase de déformation. A titre indicatif, à la suite de l'étape d'insertion de l'enroulement 22 par le bloc d'insertion 20, il est possible que la branche axiale 24 ne soit pas dans le fond de l'encoche 16. Dans is un tel cas, l'outil 32 d'insertion pousse radialement la branche axiale 24 vers le fond de l'encoche 16 associée, avant d'entamer la phase de déformation des deux brins 28 axiaux de la rangée 30a. Au cours de la phase de déformation, chacune des têtes 44 20 de la lame 40 de déformation écrase en élargissant tangentiellement les deux brins 28 axiaux de la rangée 30a de l'enroulement 22 par compression radiale entre chacune des têtes 44 de déformation et les autres brins 28 de la branche axiale 24, jusqu'à ce que la lame 40 occupe sa position de déformation, 25 illustrée à la figure 6. Ainsi, les deux brins 28 de la rangée 30a sont élargis tangentiellement en trois zones correspondant aux têtes 44, et la rangée 30a de la branche axiale 24 frotte contre les parois 38a, 38b de l'encoche 16 associée, ou plus précisément contre le film 30 isolant 46, pour immobiliser ladite branche axiale 24 dans ladite encoche 16. Ensuite, la lame 40 de déformation est entraînée vers l'intérieur radialement par des moyens de rappels (non Io représentés), jusqu'à sa position initiale de repos, comme le montre la figure 7. Le procédé de montage selon l'invention est ensuite répété pour chaque enroulement 22 supplémentaire. Selon une variante non représentée du procédé selon l'invention, la branche axiale 24 de l'enroulement 22 comporte plusieurs rangées 30 empilées radialement qui comportent chacune trois brins 28 adjacents. Selon cette variante, l'étape d'immobilisation comporte une io phase de déformation qui consiste à élargir tangentiellement le brin 28 axial central de la rangée 30a la plus à l'intérieure radialement de la branche axiale 24 au moyen de l'outil 32 de déformation, de manière à élargir tangentiellement la rangée 30a pour qu'elle frotte sur les parois 38a, 38b de l'encoche 16 ls associée. A titre non limitatif, l'outil 32 pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention peut être utilisé avec un autre dispositif d'insertion du bobinage que le dispositif d'insertion axiale décrit précédemment. 20 De plus, l'outil 32 de déformation peut être utilisé pour la mise en oeuvre de l'étape d'insertion, en poussant radialement les brins axiaux 28 des enroulements 22 dans les encoches 16 associées. Selon une variante non représentée de réalisation de la 25 phase de déformation du procédé selon l'invention, le film isolant 46 des encoches 22 peut être déformé localement lors de la compression des deux brins 28 par la lame 40, de manière qu'il épouse sensiblement la forme des brins 28 axiaux de chaque rangée 30a lors de la phase de déformation, pour assurer une 30 meilleure immobilisation de chaque branche axiale 24
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L'invention concerne un procédé de montage d'un enroulement (22) d'un bobinage de stator (12) dans des encoches (16) d'un paquet de tôles (14) cylindrique annulaire, l'enroulement (22) comportant au moins une branche axiale (24) qui est agencée dans une encoche (16) associée, la branche axiale (24) comportant une pluralité de brins axiaux (28) de fil (23) conducteur d'électricité, les brins axiaux (28) étant empilés radialement en plusieurs rangées (30), procédé du type qui comporte successivement une étape d'insertion de la branche axiale (24) de l'enroulement (22) dans l'encoche (16) associée et une étape d'immobilisation de la branche axiale (24) dans l'encoche (16) associée, caractérisé en ce que l'étape d'immobilisation comporte une phase de déformation qui consiste à élargir tangentiellement au moins un brin axial (28) de la rangée (30) la plus à l'intérieure radialement de la branche axiale (24) au moyen d'un outil (32) de déformation.
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1. Procédé de montage d'un enroulement (22) d'un bobinage (10) de stator (12) dans un paquet de tôles (14) cylindrique annulaire qui comporte des encoches axiales (16) débouchant axialement dans les faces radiales (14s, 14i) d'extrémité supérieure et inférieure du paquet de tôles (14), chaque encoche (16) comportant une rainure (19) axiale qui débouche radialement dans la face cylindrique intérieure (15) du io paquet de tôles (14), l'enroulement (22) comportant au moins une branche axiale (24) qui est agencée dans une encoche (16) associée, la branche axiale (24) comportant une pluralité de brins axiaux (28) de fil (23) conducteur d'électricité, les brins axiaux (28) étant empilés radialement en plusieurs rangées (30), procédé 15 du type qui comporte successivement : - une étape d'insertion de la branche axiale (24) de l'enroulement (22) dans l'encoche (16) associée ; et - une étape d'immobilisation de la branche axiale (24) dans l'encoche (16) associée, 20 caractérisé en ce que l'étape d'immobilisation comporte une phase de déformation qui consiste à élargir tangentiellement au moins un brin axial (28) de la rangée (30a) la plus à l'intérieure radialement de la branche axiale (24) au moyen d'un outil (32) de déformation, de manière que la rangée (30a) la plus 25 à l'intérieure radialement frotte contre les parois (38a, 38b) de l'encoche (16) associée, pour immobiliser ladite branche axiale (24) dans ladite encoche (16). 2. Procédé selon la 1, pour l'immobilisation d'un enroulement (22) dont la branche axiale (24) comporte deux 30 brins axiaux (28) adjacents par rangée (30), caractérisé en ce que chacun des deux brins axiaux (28) adjacents de la rangée (30) la plus à l'intérieure radialement de la branche axiale (24) est élargi tangentiellement. 3. Outil (32) de déformation pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'outil (32) de déformation comporte au moins une lame (40) de déformation qui est montée mobile dans le plan radial médian de la rainure (19) de l'encoche (16) associée, depuis une position de repos jusqu'à une position de déformation dans laquelle la lame (40) s'étend au moins en partie dans l'encoche (16) associée pour la mise en oeuvre de la phase de déformation du procédé. l0 4. Outil (32) de déformation selon la 3, caractérisé en ce que l'extrémité radialement extérieure de chaque lame (40) de déformation comporte un bord radial extérieur (42) qui s'étend en vis-à-vis de l'encoche (16) associée et qui comporte au moins une tête (44) de déformation faisant 15 saillie radialement et étant apte à déformer au moins un brin (28) axial de la branche axiale (24) associée. 5. Outil (32) de déformation selon la 4, caractérisé en ce que la largeur tangentielle de la tête (44) de déformation est sensiblement égale à la largeur tangentielle de la 20 rainure (19) de l'encoche (16) associée. 6. Outil (32) de déformation selon l'une quelconque des 4 à 5, caractérisé en ce que la tête (44) de déformation comporte des arêtes arrondies. 7. Outil (32) de déformation selon l'une quelconque des 25 4 à 6, caractérisé en ce que le bord radial extérieur (42) de chaque lame (40) de déformation comporte trois têtes (44) de déformation qui sont réparties axialement de façon sensiblement régulière. 8. Outil (32) de déformation selon l'une quelconque des 30 3 à 7, caractérisé en ce que la lame (40) d'insertion est apte à insérer radialement au moins en partie la branche axiale (24) de l'enroulement dans l'encoche (16) associée au cours de l'étape d'insertion. 9. Outil (32) de déformation selon l'une quelconque des 3 à 8, caractérisé en ce que l'outil (32) de déformation comporte une pluralité de lames (40) d'insertion qui sont agencées en cercle. 10. Stator (12) obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 2.
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H
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H02
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H02K
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H02K 15
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H02K 15/06,H02K 15/00
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FR2901742
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A1
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DISPOSITIF D'OCCULTATION D'UNE SURFACE VITREE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE, A BALEINES DANS LE SENS DU DEROULEMENT, ET VEHICULE CORRESPONDANT.
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des véhicules automobiles, et plus précisément de l'occultation des surfaces vitrées de véhicules automobiles. Plus précisément encore, l'invention concerne les stores à enrouleurs utilisés dans les véhicules automobiles et équipés de baleines destinées à les maintenir dans une position souhaitée. 2. Solutions de l'art antérieur Des dispositifs d'occultation sont prévus depuis longtemps pour les surfaces vitrées de véhicules. En effet, les surfaces vitrées des véhicules automobiles peuvent causer des problèmes relatifs à la température à l'intérieur du véhicule, la discrétion ou l'éblouissement. Ces dispositifs d'occultation sont rendus encore plus nécessaires avec l'apparition des pavillons de véhicule vitrés, qui augmentent sensiblement la surface vitrée du véhicule. Des stores à enrouleur sont couramment prévus pour occulter ces surfaces vitrées. Ils présentent en effet l'avantage d'occuper peu de place quand ils sont repliés et d'être faciles à manipuler, manuellement ou de façon motorisée. Les stores à enrouleur peuvent également être utilisée dans d'autres parties des véhicules automobiles. Ils sont par exemple utilisés comme cache-bagages, ou pour compartimenter l'espace dans le véhicule. La présente invention s'applique également à de tels stores. Certains stores utilisés dans les véhicules automobiles sont renforcés par des baleines. Ces baleines permettent de rigidifier le store, et, le cas échéant, de lui donner une forme. Il est ainsi possible d'imprimer un galbe à la toile du store, par exemple pour lui permettre d'épouser la forme d'une surface vitrée galbée. Ces baleines sont par exemple nécessaires pour que la toile déployée suive la forme galbée d'un pavillon. Les stores à enrouleurs équipés de baleines présentent cependant de nombreux inconvénients. En effet, les baleines étant plus épaisses que la toile, Elles entraînent des surépaisseurs dans la toile. Il est donc nécessaire, notamment, d'élargir la taille de la fente de passage de la toile dans le boîtier du tube enrouleur, ce qui entraîne un risque que de la poussière pénètre dans ce boîtier. En outre, les surépaisseurs de la toile, dues à la présence des baleines, ont généralement pour conséquence un mauvais enroulement de la toile autour du tube enrouleur, avec des effets de balourd. En effet, la présence des baleines déforme l'enroulement de la toile, qui n'est alors plus régulier. Un autre inconvénient majeur est que cet enroulement prend beaucoup de place, et entraîne un encombrement supplémentaire du boîtier du tube enrouleur. Pour minimiser cet encombrement, il est nécessaire de réduire le nombre de baleines sur la toile, et de disposer les baleines de façon à ce que les surépaisseurs qu'ils engendrent lors de l'enroulement se répartissent équitablement autour du tube enrouleur. Il est donc nécessaire de limiter le nombre des baleines, ce qui empêche la mise en oeuvre de stores ayant une rigidité importante, et ou des formes particulières imprimées par les baleines. De plus, les baleines, lorsque le store est enroulé, sont pressées contre la 20 toile du store. Elles peuvent alors marquer la toile, ce qui a des conséquences dommageables sur l'esthétique du store, quand il est déployé. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. 25 Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir un store équipé de baleines pouvant s'enrouler de façon efficace. De façon particulière, l'invention a pour objectif de fournir un tel store à enrouleur qui occupe, dans sa position enroulée, un volume réduit. L'invention a également pour objectif de fournir un tel store offrant une 30 rigidité suffisante dans sa position déployée. Un autre objectif de l'invention est d'obtenir de façon particulièrement simple un galbe de la toile d'un store à enrouleur, si cela est nécessaire. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel store qui soit particulièrement simple et peu coûteux à la fabrication, et très simple d'utilisation. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation montée sur un store enrouleur et solidaire d'au moins une baleine. Selon l'invention, chacune desdites baleines est une lame de renfort s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit tube enrouleur et apte à s'enrouler sur ledit tube enrouleur simultanément à ladite toile. Cette façon de réaliser des stores à enrouleur va à l'encontre des préjugés de l'homme du métier, qui pense que, pour réaliser des stores à enrouleur dont la toile est équipée de baleines, il est nécessaire que les baleines soient disposées parallèlement à l'axe du tube enrouleur. En effet, selon l'invention, les baleines sont disposées dans le sens de l'enroulement de la toile, et non transversalement. Il faut bien sûr adapter ces lames pour qu'elles soient à la fois rigides lorsque la toile est dépliée, et qu'elles s'enroulent en même temps que la toile autour du tube enrouleur. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, la ou lesdites lames de renfort présentent, au moins dans une position déployée de ladite toile d'occultation, une section en arc de cercle, un contact entre chacune desdites lames de renfort et ladite toile étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure dudit arc de cercle formé par ladite lame de renfort. Ce mode de réalisation est particulièrement efficace. Il permet, avec une lame de très faible épaisseur (qui ne perturbe donc par fortement l'enroulement) d'obtenir une bonne rigidité, du fait du moment d'inertie dû à l'arc de la section. De façon préférentielle, la ou lesdites lames de renfort présentent une section de profil variable tel que : - dans la position déployée de ladite toile d'occultation, lesdites lames présentent une section en arc de cercle ; et dans la position enroulée de ladite toile d'occultation, lesdites lames présentent une section sensiblement rectiligne. Le comportement de la lame se rapproche alors de celui d'un mètre à 5 ruban. Dans ce cas, préférentiellement, lesdites lames de renfort sont fixées à ladite toile par au moins une zone de fixation sensiblement linéaire s'étendant sur au moins une partie de la longueur de ladite lame de renfort. Ceci permet de laisser libre les bords de lame, pour qu'elle puisse passer 10 d'une position à l'autre (la position en l'absence de contrainte étant bien sûr la position où le profil est incurvé). Ainsi, avantageusement, ladite zone de fixation est situé sensiblement au milieu de ladite face extérieure. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la ou lesdites lames 15 de renfort sont solidarisées à ladite toile d'occultation par collage. Bien sûr, d'autres modes de fixation (soudure, couture, clipsage...) sont envisageables. Avantageusement, la ou lesdites lames de renfort sont réalisée en un matériau déformable. Un tel store à enrouleur peut notamment être utilisé pour l'une des 20 applications appartenant au groupe comprenant : occultation du pavillon dudit véhicule ; occultation de la vitre de custode dudit véhicule ; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule ; cache-bagages. 25 L'invention concerne également les véhicules automobiles équipé d'au moins un store à enrouleur tel que décrit ci-dessus. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation 30 préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 représente une vue schématique d'un store selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 représente en vue de coupe une lame de renfort et une portion de la toile du store de la figure 1, en position déployée ; la figure 3 est une vue de coupe partielle du tube enrouleur du store de la figure 1. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la mise en oeuvre d'une ou plusieurs lames flexibles de renfort de la toile du store disposée perpendiculairement à l'axe du tube enrouleur. Selon le mode de réalisation décrit ci-après, quand le store est déployé, cette lame devient rigide en s'incurvant. Au contraire, quand le store est enroulé, cette lame s'aplatit pour s'enrouler avec la toile. On exploite ainsi, en position déployée, le moment d'inertie procuré par le profil incurvé. On peut noter que cette approche est similaire à celle des mètres à ruban. 6.2 Principe des lames perpendiculaires à l'axe de l'enrouleur La figure 1 représente de façon simplifiée un store à enrouleur comprenant une toile 1 montée sur un tube enrouleur 2. Le tube enrouleur est par exemple monté dans une cassette ou un logement prévu à cet effet, non représenté sur la figure 1. L'extrémité de la toile 1 qui n'est pas montée sur le tube enrouleur est solidarisée à une barre de tirage 4, qui peut être manipulée par une poignée 41. Le dispositif peut également être motorisé. Une ou plusieurs lames 11 sont solidarisées à la toile 1 du store. Ces lames 11 sont disposées sur la toile 1 dans une direction perpendiculaire à l'axe du tube d'enroulement 2. Ainsi, chaque lame 11 doit s'enrouler avec la toile 1, quand celle-ci s'enroule autour du tube enrouleur 2. Les lames 11 sont constituées d'un ruban d'un matériau flexible. Par 30 exemple, ces lames peuvent être avantageusement constituées d'un ruban d'acier d'environ 10 à 30 millimètres de largeur et environ 0,1 à 0,5 millimètre d'épaisseur. Cette faible épaisseur ne perturbe pas la qualité de l'enroulement. 6.3 La lame en position déployée La figure 2 représente une section d'une des lames de renfort 11 solidarisée à la toile 1, dans la position déployée de la toile 1. Comme on peut le voir sur cette figure, la lame 11 a, dans cette position de la toile, une forme d'arc de cercle, ou plus généralement d'arc. Cette forme est la forme naturelle de la lame 11, quand elle n'est soumise à aucune contrainte. Cette forme présente l'avantage que, malgré la faible épaisseur de la lame 11, son moment d'inertie est très important. La lame présente donc alors une rigidité importante, ce qui lui permet de constituer une baleine rigide malgré la souplesse du matériau qui la compose et sa faible épaisseur. Il existe déjà, dans certains stores, des baleines à profil courbe. Mais dans ce cas, le creux du profil est tourné vers l'intérieur du profil. 6.4 La fixation de la lame à la toile En revanche, selon l'invention, le creux est dirigé vers l'extérieur, pour exploiter le moment d'inertie. La lame 11 est donc solidarisée à la toile 1 par collage sur une zone de collage 12, qui est située sur la face extérieure la lame 11, sensiblement au milieu de l'arc de cercle formé par celle-ci. La lame est ainsi collée à la toile sur toute sa longueur. La toile, n'étant collée à la lame que le long d'une ligne, n'épouse pas la forme d'arc de cercle de la lame, et n'est donc pas déformée. D'autres modes de fixation sont bien sûr possibles. 6.5 La lame en position enroulée Lorsque la toile 1 s'enroule autour du tube enrouleur 2, la lame s'enroule autour du tube. Pour s'enrouler, la lame se déforme, et sa section passe de la forme en arc de cercle à une forme sensiblement rectiligne. La figure 3 représente en vue de coupe partielle le tube enrouleur 2 sur lequel est enroulée une partie du store 1. La lame 11 est alors de forme rectiligne, ce qui lui permet d'avoir une épaisseur très peu importante. Son épaisseur ne pose par conséquent moins de problèmes pour l'enroulement. L'épaisseur globale de la toile 1 enroulée et des lames de renfort 11 est peu importante, ce qui permet au boîtier 3 du tube enrouleur 2 d'être peu encombrant. La toile n'est pas, ou peu, marquée par ces lames très fines, et il n'y a pas de problèmes de répartition des baleines autour du tube enrouleur. Il est du coup possible de solidariser à la toile un grand nombre de lames de renfort, supérieur au nombre des baleines sur les stores de l'art antérieur De plus, quand la lame de renfort 11 est rectiligne, son moment d'inertie est beaucoup plus faible que quand elle forme un arc de cercle. Il est donc facile de l'enrouler autour du tube enrouleur. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les lames peuvent également être disposées sur la toile en formant un angle léger par rapport à la perpendiculaire à l'axe du tube enrouleur. Ainsi, quand la toile s'enroule, la lame se répartit sur une partie de la longueur du tube enrouleur
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L'invention concerne un store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine, chacune des baleines étant une lame de renfort (11) s'étendant dans une direction non parallèle à l'axe dudit tube enrouleur (2) et apte à s'enrouler sur le tube enrouleur (2) simultanément à la toile (1).
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1. Store à enrouleur pour véhicule automobile, comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine, caractérisé en ce que chacune desdites baleines est une lame de renfort (11) s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit tube enrouleur (2) et apte à s'enrouler sur ledit tube enrouleur (2) simultanément à ladite toile (1). 2. Store à enrouleur selon la 1, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (11) présentent, au moins dans une position déployée de ladite toile d'occultation (1), une section en arc de cercle, un contact entre chacune desdites lames de renfort (11) et ladite toile (1) étant assuré essentiellement par la partie centrale de la face extérieure dudit arc de cercle formé par ladite lame de renfort (11). 3. Store à enrouleur selon la 2, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (1) présentent une section de profil variable tel que : dans la position déployée de ladite toile d'occultation (1), lesdites lames (11) présentent une section en arc de cercle ; et dans la position enroulée de ladite toile d'occultation (1), lesdites lames (11) présentent une section sensiblement rectiligne. 4. Store à enrouleur selon la 3, caractérisé en ce que chacune desdites lames de renfort (11) est fixée à ladite toile (1) par au moins une zone de fixation (12) sensiblement linéaire s'étendant sur au moins une partie de la longueur de ladite lame de renfort. 5. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que ladite zone de fixation (12) est situé sensiblement au milieu de ladite face extérieure. 6. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (Il) sont solidarisées à ladite toile d'occultation (1) par collage. 7. Store à enrouleur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la ou lesdites lames de renfort (1) sont réalisée en un matériau déformable. 8. Store à enrouleur selon l'une quelconque des des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il est utilisé pour l'une des applications appartenant au groupe comprenant : occultation du pavillon dudit véhicule ; occultation de la vitre de custode dudit véhicule ; occultation d'une vitre latérale dudit véhicule ; cache-bagages. 9. Véhicule automobile équipé d'au moins un store à enrouleur comportant une toile d'occultation (1) montée sur un tube enrouleur (2) et solidaire d'au moins une baleine (11), caractérisé en ce que chacune desdites baleines est une lame de renfort (11) s'étendant dans une direction sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit tube enrouleur (2) et apte à s'enrouler sur ledit tube enrouleur (2) simultanément à ladite toile (1).
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B
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B60J 3
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B60J 3/02
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FR2889242
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A1
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DOUILLE POUR PIVOT D'AUBE A ANGLE DE CALAGE VARIABLE POUR TURBOMACHINE
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Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des aubes à angle de calage variable pour turbomachine, et plus particulièrement aux douilles pour les pivots de guidage de ces aubes. Le compresseur à haute pression d'une turbomachine à turbine à gaz se compose typiquement de plusieurs étages circulaires d'aubes dont l'orientation peut être réglée afin de modifier les caractéristiques d'écoulement des gaz selon les régimes de fonctionnement de la turbomachine. Ces aubes sont appelées aubes à angle de calage variable. Les aubes à angle de calage variable d'un même étage comportent chacune un pivot de commande en tête et un pivot de guidage en pied. Le pivot de commande traverse une enveloppe de stator de la turbomachine et coopère avec un organe de commande. A partir d'une action sur cet organe de commande, il est possible de modifier l'orientation des aubes de l'étage concerné. Quant au pivot de guidage des aubes, il est mobile dans une douille montée dans un évidement correspondant d'un anneau intérieur de la turbomachine centré sur l'axe longitudinal de cette dernière. Lors du montage des aubes sur l'anneau intérieur, il est important d'assurer un centrage optimum des pivots de guidage des aubes. Ce centrage est obtenu en faisant en sorte que les douilles et les évidements de l'anneau intérieur dans lesquels sont montées les douilles soient parfaitement concentriques. La qualité de ce centrage des aubes doit par ailleurs être maintenue quelle que soit la phase de fonctionnement de la turbomachine. Or, les montages connus de douilles sur l'anneau intérieur ne comportent aucun aménagement particulier pour assurer le maintien de la qualité de centrage. Le centrage des pivots de guidage des aubes a donc tendance à perdre de son efficacité en fonctionnement, notamment lorsque les douilles de support pivotant et l'anneau intérieur sont réalisés dans des matériaux ayant des coefficients de dilatation thermique différents. 2889242 2 Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant une douille apte à assurer une qualité permanente de centrage des pivots de guidage des aubes, quelle que soit la phase de fonctionnement de la turbomachine et indépendamment des matériaux utilisés pour réaliser la douille et l'anneau intérieur dans laquelle celle-ci est montée. A cet effet, il est prévu une douille pour pivot d'aube à angle de calage variable de turbomachine, la douille étant destinée à être montée dans un évidement d'un anneau de la turbomachine de forme sensiblement complémentaire à celle de la douille, la douille comportant un corps sensiblement tubulaire ayant un axe longitudinal destiné à recevoir un pivot d'une aube à angle de calage variable, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins trois branches s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal du corps tubulaire et axialement sur toute la hauteur dudit corps tubulaire, lesdites branches étant réparties de façon sensiblement équidistante sur la circonférence du corps tubulaire. L'utilisation de ces branches réparties de façon équidistante sur la circonférence du corps tubulaire de la douille permet d'assurer un centrage de la douille quelle que soit la température de fonctionnement et quels que soient les matériaux utilisés pour réaliser la douille et l'anneau intérieur. Selon un mode de réalisation de l'invention, chaque branche présente une section transversale sensiblement rectangulaire. De préférence, chaque branche présente en outre des parois sensiblement parallèles par rapport à un plan de symétrie longitudinale de la branche. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, chaque branche se présente sous la forme d'une branche tubulaire de section transversale sensiblement ovale. Les parois de ces branches peuvent être déformables, chaque paroi des branches étant alors destinée à venir s'appliquer contre des parois de l'évidement de l'anneau dans lequel la douille est destinée à être montée. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, chaque branche est munie de deux languettes déformables s'étendant selon l'axe longitudinal du corps tubulaire, chaque languette étant 2889242 3 destinée à venir se rabattre contre des parois de l'évidement de l'anneau dans lequel la douille est destinée à être montée. Quel que soit le mode de réalisation, la douille comporte avantageusement au moins quatre branches réparties de façon sensiblement équidistante sur la circonférence du corps tubulaire. Selon une autre caractéristique particulière de l'invention, la douille peut être réalisée dans un matériau ayant un coefficient de dilatation thermique différent de celui de l'anneau dans lequel elle est destinée à être montée. L'invention a également pour objet un anneau de turbomachine comportant une pluralité d'évidements destinés chacun à recevoir le pivot de guidage d'une aube à angle de calage variable, l'anneau comportant en outre une pluralité de douilles telles que définies précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 est une vue en coupe d'une douille selon l'invention dans son environnement; - la figure 2 est une vue en perspective de la douille de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective de douilles montées sur un anneau selon une variante de réalisation de la douille de la figure 2; - la figure 4 est une vue de face de la douille de la figure 3; - la figure 5 est une vue en perspective de douilles montées sur un anneau selon une autre mode de réalisation de l'invention; - la figure 6 est une vue de face de la douille de la figure 5; - les figures 7A et 7B sont des vues partielles d'une douille montée sur un anneau selon une variante de réalisation de la douille de la figure 6; et - la figure 8 est une vue de face d'une douille montée dans un anneau selon encore un autre mode de réalisation de l'invention. 2889242 4 Description détaillée d'un mode de réalisation En liaison avec la figure 1, les aubes 2 à angle de calage variable du compresseur haute-pression de la turbomachine sont réparties en étages circulaires centrés sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine et disposés entre des étages d'aubes mobiles (non représentées) qui sont fixées sur un rotor de la turbomachine. Chaque aube 2 à angle de calage variable d'un étage circulaire s'étend selon un axe principal Y-Y qui possède une direction radiale par rapport à l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. L'aube 2 se présente sous la forme d'une pale 4 se terminant à une extrémité radiale externe (ou tête d'aube) par un pivot de commande 6 (ou pivot supérieur) et à une extrémité radiale interne (ou pied d'aube) par un pivot de guidage 8 (ou pivot inférieur). Le pivot de commande 6 de l'aube 2 à angle de calage variable, centré sur son axe principal Y-Y, traverse une enveloppe annulaire 10 de stator de la turbomachine et coopère avec un organe de commande de l'orientation des aubes. Plus précisément, le pivot de commande 6 des aubes 2 fait saillie radialement vers l'extérieur de l'enveloppe 10 de stator et se termine par une tête 12 sur laquelle est engagée une extrémité de bielle de commande 14 dont l'autre extrémité coopère avec un anneau de commande 16 centré sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine. Les bielles 14 et l'anneau 16 de commande forment l'organe de commande de l'orientation des aubes. La rotation de l'anneau de commande 16 autour de l'axe longitudinal X-X de la turbomachine permet en effet de faire tourner les bielles de commande 14 et ainsi de modifier simultanément l'orientation de toutes les aubes 2 à calage variable d'un même étage du compresseur haute-pression. Le pivot de guidage 8 de l'aube 2 à angle de calage variable, centré sur son axe principal Y-Y, est destiné à pivoter à l'intérieur d'une douille creuse 100. Chaque douille 100 est montée dans un évidement 104 formé dans un anneau intérieur 24 du compresseur haute-pression de la turbomachine qui est centré sur l'axe longitudinal X-X de la turbomachine, la douille et l'évidement étant de formes sensiblement complémentaires. 2889242 5 Par ailleurs, comme illustré sur la figure 1, une douille supplémentaire 26 formant frette peut être montée serrée autour de chaque pivot de guidage 8 des aubes 2. Une telle douille supplémentaire 26 de forme sensiblement cylindrique vient s'interposer entre le pivot de guidage 8 des aubes et la douille 100. Elle permet ainsi d'éviter toute usure prématurée de la douille. Comme illustré sur la figure 2, la douille 100 présente un corps sensiblement tubulaire 102 d'axe longitudinal Z-Z qui est destiné à recevoir le pivot de guidage 8 de l'aube. Selon l'invention, afin d'assurer une parfaite concentricité entre la douille 100 et l'évidement 104 quels que soit la température de fonctionnement et les matériaux de fabrication de ces pièces, la douille 100 comporte au moins trois branches 106 (ou dents ou pattes) qui s'étendent, d'une part radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal Z-Z du corps tubulaire 102, et d'autre part axialement sur toute la hauteur longitudinale du corps tubulaire (figure 2). Les trois branches 106 sont par ailleurs réparties de façon sensiblement équidistante sur toute la circonférence du corps tubulaire 102 de la douille 100 (c'est-à-dire que l'angle entre deux branches adjacentes est de 120 ). Bien entendu, comme expliqué précédemment, l'évidement dans lequel est montée la douille est de forme sensiblement complémentaire à cette dernière, c'est-à-dire qu'il présente un alésage central pour le passage du corps tubulaire de la douille et trois rainures recevant chacune une branche. La concentricité de la douille 100 dans l'évidement 104 de l'anneau intérieur 24 est ainsi assurée par au minimum trois guidages radiaux (par rapport à la direction définie par l'axe longitudinal X-X de la turbomachine) qui sont matérialisés par les trois branches 106 de la douille réparties de façon équidistante. La douille selon l'invention et l'anneau intérieur dans lequel la douille est destinée à être montée peuvent être réalisés dans des matériaux ayant des coefficients de dilatation thermique différents. A titre d'exemple, la douille peut être réalisée en acier et l'anneau intérieur en aluminium. On décrira maintenant différents modes de réalisation de la douille selon l'invention. Dans le mode de réalisation illustré par les figures 2889242 6 1 et 2, la douille comporte trois branches tandis que dans les autres modes de réalisation, la douille est munie de quatre branches. Bien entendu, dans tous ces modes de réalisation, la douille peut comporter un nombre différent de branches, à condition que ce nombre soit au moins égal à trois et que les branches répondent aux caractéristiques formulées précédemment. Selon un premier mode de réalisation de la douille selon l'invention représenté par les figures 1 à 4, chaque branche de la douille présente une section transversale sensiblement rectangulaire et comporte des parois sensiblement parallèles par rapport à un plan de symétrie longitudinale de la branche. Ainsi, sur l'exemple de réalisation de la figure 2, la douille 100 est munie de trois branches 106, chacune ayant une section transversale rectangulaire et des parois 112 qui sont parallèles entre elles par rapport à un plan de symétrie longitudinale 114 de la branche. Selon une variante de ce premier mode de réalisation illustrée par les figures 3 et 4, la douille 200 comporte quatre branches 206 réparties de façon équidistante sur toute la circonférence du corps tubulaire 202 (c'est-à-dire que l'angle entre deux branches adjacentes est de 90 ). Par ailleurs, chacune des quatre branches 206 de la douille 200 selon cette variante de réalisation présente une section transversale rectangulaire et des parois 212 qui sont parallèles entre elles par rapport à un plan de symétrie longitudinale (non représenté sur les figures pour des raisons de clarté). Comme illustré sur la figure 4, la forme particulière de la douille 200 selon ce premier mode de réalisation permet d'obtenir au montage une qualité d'ajustement entre ses branches 206 et les rainures équivalentes 210 de l'évidement 204 de l'anneau intérieur 24 qui est équivalente à celle qui serait exigée pour un centrage précis classique. A titre d'exemple, ce centrage peut être de type H7g6 selon la norme définie par l'AFNOR (Association Française de Normalisation) pour l'ajustement entre deux pièces. Par ailleurs, cette qualité d'ajustement n'est pas dégradée en fonctionnement, c'est-à-dire lorsque la température de ces deux éléments s'élève, même lorsque ces éléments sont réalisés dans des matériaux 2889242 7 ayant des coefficients de dilatation thermique différents. Il existe également un faible jeu entre l'alésage central 208 de l'évidement 204 pour le passage du corps tubulaire 202 de la douille. A froid, ce jeu peut être de l'ordre de 0,2mm environ pour une douille ayant un corps tubulaire de 9mm de diamètre externe. On notera les branches 106, 206 à section transversale rectangulaire des douilles 100, 200 selon ce premier mode de réalisation de l'invention assurent également une anti-rotation de la douille dans son évidement 104, 204. Selon un second mode de réalisation de la douille selon l'invention représenté par les figures 5, 6, 7A et 7B, chaque branche se présente sous la forme d'un branche tubulaire de section transversale sensiblement ovale. Ainsi, sur l'exemple de réalisation des figures 5 et 6, la douille 300 comporte quatre branches tubulaires 306 réparties de façon équidistante sur la circonférence du corps tubulaire 302 de la douille, chaque branche ayant une section transversale sensiblement ovale. Comme illustré sur la figure 6, lors du montage de la douille 300 dans l'évidement 304 de l'anneau intérieur 24, il existe un faible jeu entre les rainures 310 de l'évidement et les branches tubulaires 306 de la douille. Par application d'un effort mécanique, par exemple par injection d'un fluide sous pression dans les branches tubulaires 306, les parois de ces branches viennent s'appliquer contre les parois de l'évidement de l'anneau intérieur pour combler ce jeu comme cela est représenté par les flèches sur la figure 6. Ainsi, il est possible d'assurer une parfaite concentricité entre la douille et l'évidement de l'anneau intérieur dès la montée en température de ces deux éléments. Comme pour le premier mode de réalisation précédemment décrit, la forme particulière de la douille 300 assure également une anti-30 rotation de celle-ci dans son évidement 304. Selon une variante de ce second mode de réalisation illustrée par les figures 7A et 7B, la douille 400 comporte un corps tubulaire 402 et quatre branches tubulaires 406 (une seule d'entre elles est représentée sur ces figures). Par ailleurs, chaque branche tubulaire 406 de la douille présente une section transversale sensiblement ovale et est déformable. 2889242 8 Plus précisément, comme représenté sur la figure 7A, la paroi définie par chaque branche tubulaire 406 de la douille 400 présente un renfoncement 416 tourné vers l'intérieur de la branche qui est destiné à faciliter le montage de la douille dans son évidement 404. Par l'intermédiaire d'un système mécanique adapté, par exemple en injectant un liquide ou un gaz à l'intérieur des branches tubulaires, il est ensuite possible de provoquer une déformation du renfoncement 416 de la paroi des branches 406 vers l'extérieur (figure 7B). De la sorte, la paroi définie par chaque branche de la douille vient épouser parfaitement les contours de l'évidement 404 dans lequel est montée la douille, assurant ainsi une parfaite concentricité entre la douille et l'évidement de l'anneau intérieur. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention représenté par la figure 8, la douille 500 comporte un corps tubulaire 502 et quatre branches 506. Chaque branche 506 de la douille est par ailleurs munie de deux languettes déformables 518 s'étendant selon l'axe longitudinal (Z-Z) du corps tubulaire 502, chaque languette étant destinée à venir se rabattre contre les parois de rainures 510 de l'évidement 504 de l'anneau intérieur 24 dans lequel la douille est destinée à être montée
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Douille (200) pour pivot d'aube à angle de calage variable de turbomachine, la douille étant destinée à être montée dans un évidement d'un anneau (24) de la turbomachine de forme sensiblement complémentaire à celle de la douille, la douille comportant un corps (202) sensiblement tubulaire ayant un axe longitudinal (Z-Z) et au moins trois branches (206) s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal (Z-Z) du corps tubulaire et axialement sur toute la hauteur dudit corps tubulaire, lesdites branches étant réparties de façon sensiblement équidistante sur la circonférence du corps tubulaire.
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1. Douille (100, 200, 300, 400, 500) pour pivot d'aube à angle de calage variable de turbomachine, la douille étant destinée à être montée dans un évidement (104, 204, 304, 404, 504) d'un anneau (24) de la turbomachine de forme sensiblement complémentaire à celle de la douille, la douille comportant un corps (102, 202, 302, 402, 502) sensiblement tubulaire ayant un axe longitudinal (Z-Z), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre au moins trois branches (106, 206, 306, 406, 506) s'étendant radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe longitudinal (Z-Z) du corps tubulaire et axialement sur toute la hauteur dudit corps tubulaire, lesdites branches étant réparties de façon sensiblement équidistante sur la circonférence du corps tubulaire. 2. Douille selon la 1, dans laquelle chaque branche (106, 206, 306, 406, 506) présente une section transversale sensiblement rectangulaire. 3. Douille (100, 200) selon la 2, dans laquelle 20 chaque branche (106, 206) présente des parois sensiblement parallèles par rapport à un plan de symétrie longitudinale (114) de la branche. 4. Douille (300, 400) selon la 1, dans laquelle chaque branche se présente sous la forme d'une branche tubulaire (306, 25 406) de section transversale sensiblement ovale. 5. Douille (400) selon la 4, dans laquelle les parois des branches (406) sont déformables, chaque paroi des branches étant destinée à venir s'appliquer contre des parois de l'évidement (404) de l'anneau (24) dans lequel la douille (400) est destinée à être montée. 6. Douille (500) selon la 1, dans laquelle chaque branche (506) est munie de deux languettes déformables (518) s'étendant selon l'axe longitudinal (Z-Z) du corps tubulaire (502), chaque languette (518, 520) étant destinée à venir se rabattre contre des parois de 2889242 10 l'évidement (504) de l'anneau (24) dans lequel la douille (500) est destinée à être montée. 7. Douille selon l'une quelconque des 1 à 6, dans laquelle elle comporte au moins quatre branches (106, 206, 306, 406, 506) réparties de façon sensiblement équidistante sur la circonférence du corps tubulaire. 8. Douille selon l'une quelconque des 1 à 7, dans laquelle elle est réalisée dans un matériau ayant un coefficient de dilatation thermique différent de celui de l'anneau (24) dans lequel elle est destinée à être montée. 9. Anneau (24) de turbomachine comportant une pluralité d'évidements (104, 204, 304, 404, 504) destinés chacun à recevoir le pivot de guidage (8) d'une aube à angle de calage variable (2), caractérisé en ce qu'il comporte en outre une pluralité de douilles (100, 200, 300, 400, 500) selon l'une quelconque des 1 à 8 montées chacune dans l'un desdits évidements. 10. Compresseur de turbomachine comportant au moins un anneau selon la 9. 11. Turbomachine comportant au moins un anneau selon la 9
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F
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F01,F04
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F01D,F04D
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F01D 5,F01D 25,F04D 29
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F01D 5/00,F01D 25/28,F04D 29/56
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FR2895108
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A1
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PROCEDE DE GESTION DE L'ACCES A UNE MEMOIRE, AU MOYEN DE MOTS DE PASSE
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La presente invention concerne un procede de gestion de 1'acces a une memoire au moyen de mots de passe, et un circuit integre mettant en oeuvre ce procede. La presente invention concerne notamment les circuits integres a memoire du type "multi-utilisateurs", tels les circuits integres sans contact presents dans des etiquettes electroniques ("tags"). Les etiquettes electroniques sans contact sont frequemment utilisees comme moyen d'identification et de tracabilite de produits. Dans ce cadre, des intervenants differents peuvent etre amenes a ecrire ou lire des donnees enregistrees dans les etiquettes. Par exemple, un fabricant, apres avoir appose une etiquette sans contact sur le produit quill vient de fabriquer, ecrit dans la memoire du circuit integre de 1'etiquette le numero de serie du produit, le modele et le type de produit, sa date de fabrication, etc.. Le distributeur du meme produit ecrit ensuite dans 1'etiquette des donnees qui lui sont propres, par exemple la date d'achat, les references commerciales du produit, la destination du produit, etc. Enfin, le revendeur peut lui-meme souhaiter ecrire dans 1'etiquette des donnees qui lui sont propres, par exemple la date de reception du produit, le prix d'achat et le prix de vente du produit, etc.. Ainsi, trois utilisateurs differents doivent se partager 1'espace memoire du circuit integre. Afin que les donnees ecrites par chaque utilisateur soient protegees contre des tentatives d'acces par des tiers non habilites, it est habituel de prevoir un mecanisme de protection par mot de passe. De nombreux circuits integres sans contact comportent ainsi un mot de passe unique devant etre presente avant chaque acces a la memoire. Toutefois, pour eviter que le meme mot de passe soit partage par plusieurs utilisateurs, it est egalement connu de diviser 1'espace memoire en plusieurs secteurs pouvant chacun etre protege par un mot de passe determine. La figure 1 illustre schematiquement la structure d'un circuit integre sans contact ICI de type RFID (Radio Frequency Identification) utilisant plusieurs mots de passe. Le circuit integre comprend un circuit d'interface de communication sans contact ICT, un circuit de controle CCT1 et une me-moire MEM1 effacable et programmable electriquement. Le circuit d'interface ICT est relie a un circuit d'antenne ACT pour recevoir ou emettre des donnees sans contact. Le circuit de controle CCT1 recoit, via le circuit d'interface ICT, des commandes CMD d'ecriture ou de lecture de la me-moire, et renvoie des reponses RSP via le circuit ICT. La memoire MEM1 comprend une zone me-moire utilisateur UMEM et une zone me-moire systeme SMEM, representee en traits hachures. La zone systeme comprend generalement des donnees utilisees par le circuit de controle CCT1 pour mettre en oeuvre le protocole de communication sans contact. La zone me-moire utilisateur UMEM est scindee en plusieurs secteurs de meme taille, par exemple trois secteurs Si, S2, S3 pouvant generalement recevoir chacun quelques dizaines a quelques centaines d'octets. Dans chaque secteur Si, S2, S3 se trouve un emplacement reserve recevant un mot de passe, respectivement pwl, pw2, pw3. Chaque acces a la memoire, par exemple pour la 35 lecture ou 1'ecriture d'un mot, est effectue en envoyant au circuit integre une commande de lecture ou d'ecriture comprenant 1'adresse du mot (qui inclut 1'adresse du secteur dans lequel se trouve le mot) ainsi que le mot de passe du secteur. Avant d'executer la commande, le circuit CCT1 lit le mot de passe dans le secteur et le compare avec le mot de passe present dans la commande. Si le resultat de la comparaison est positif, la commande est executee. Dans le cas contraire, le circuit CCT1 renvoie un code d'erreur. A la mise en service du circuit integre ICI, la zone memoire UMEM est vierge et les mots de passe sont egaux a une valeur par defaut, generalement O. Le premier utilisateur choisit 1'un des secteurs, generalement le premier secteur S1, y inscrit son mot de passe puis les donnees de 1'application. Le second utilisateur fait de meme avec le secteur S2 et le troisieme utilisateur fait de meme avec le dernier secteur S3. Chaque utilisateur dispose ainsi d'un espace memoire reserve protege par un mot de passe et peut a loisir y acceder pour lire ou 6crire des donne-es. Cette methode de partage de 1'espace me-moire presente toutefois divers inconvenients. Dune part, le cloisonnement de 1'espace memoire en secteurs de meme taille ne permet pas d'occuper 1'espace memoire de fawn optimale, du fait que chaque utilisateur n'a pas necessairement le meme nombre de donnees a ecrire. Ainsi, un utilisateur peut n'utiliser qu'une faible partie du secteur qui lui a ete alloue tandis qu'un autre utilisateur peut etre gene par le manque d'espace du secteur qui lui est alloue. Dans ce cas, 1'espace memoire non utilise par le premier utilisateur ne peut pas etre utilise par le second utilisateur, d'ou un gaspillage important de 1'espace me-moire. D'autre part, un utilisateur (par exemple le 35 fabricant) peut souhaiter qu'un autre utilisateur (par exemple le grossiste) puisse selectivement lire certaines donnees quill a enregistrees dans la me-moire, mais pas toutes les donnees. Une solution envisageable pour repondre a ce besoin est de subdiviser 1'espace memoire utilisateur UMEM en secteurs de plus petite taille et en plus grand nombre, par exemple quinze secteurs au lieu de trois. Ainsi, si les besoins du premier utilisateur sont faibles en termes d'espace memoire, le premier utilisateur n'utilisera qu'un faible nombre de secteurs, le reste de 1'espace me-moire etant laisse a la disposition des autres utilisateurs. De plus, le premier utilisateur peut reveler aux autres utilisateurs les mots de passe de certains secteurs, pour que ces derniers puissent lire ces secteurs. Toutefois, cette solution presente un inconvenient majeur lorsque le nombre de secteurs augmente, le nombre de mots de passe augmente proportionnellement ainsi que le pourcentage de 1'espace memoire occupe par les mots de passe, qui peuvent comprendre plusieurs octets chacun. Ainsi, un objectif general de la presente invention est de prevoir un procede permettant a plusieurs utilisateurs de partager une memoire sans augmenter de facon redhibitoire 1'espace me-moire occupe par des mots de passe. Un objectif secondaire de la presente invention est de prevoir un procede de gestion des droits d'acces a un espace memoire partageable, qui offre une grande souplesse d'emploi et permette notamment de gerer distinctement des droits d'acces en lecture et des droits d'acces en ecriture. Au moins un objectif de la presente invention est atteint par la prevision d'un procede de gestion de 1'acces a un espace memoire partageable par plusieurs utilisateurs, au moyen d'une pluralite de mots de passe, comprenant les etapes consistant a : definir un nombre maximal de mots de passe, prevoir une zone de stockage des mots de passe, diviser 1'espace memoire partageable en une pluralite de blocs en nombre superieur au nombre maximal de mots de passe, prevoir, dans chaque bloc, un champ de parametrage de la protection du bloc, prevoir, dans chaque champ de parametrage, un index binaire de taille inferieure a la taille d'un mot de passe et designant un mot de passe affecte a la protection du bloc, un meme mot de passe pouvant etre utilise pour proteger plusieurs blocs, et attribuer a chaque bloc des droits d'acces necessitant la presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe par 1'index present dans le champ de parametrage du bloc. Selon un mode de realisation, le procede comprend une etape consistant a prevoir, dans le champ de parametrage de chaque bloc, un premier parametre binaire definissant les droits d'acces au bloc apres presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe par 1'index, en distinguant des droits d'acces au bloc en lecture et des droits d'acces au bloc en ecriture. Selon un mode de realisation, le premier parametre binaire definit egalement des droits d'acces au bloc sans presentation du mot de passe. Selon un mode de realisation, le procede comprend une etape consistant a prevoir, dans le champ de parametrage de chaque bloc, un second parametre binaire presentant une premiere valeur qui autorise 1'acces au bloc en ecriture et en lecture quelle que soft la valeur du premier parametre binaire, et une seconde valeur qui valide les effets du premier parametre binaire sur les droits d'acces au bloc. Selon un mode de realisation, une valeur de 1'index 35 signifie qu'aucun mot de passe n'est attribue au bloc. Selon un mode de realisation, le bloc est verrouille en ecriture lorsque le second parametre binaire presente la seconde valeur et lorsque 1'index indique qu'aucun mot de passe nest attribue au bloc. Selon un mode de realisation, la taille totale du champ de parametrage d'un bloc est inferieure a la taille d'un mot de passe. Selon un mode de realisation, les droits d'acces en ecriture conferes au champ de parametrage d'un bloc sont identiques aux droits d'acces en ecriture que le champ de parametrage confere au bloc dans lequel it se trouve. Selon un mode de realisation, la zone de stockage des mots de passe comprend une pluralite de blocs de mots de passe comprenant chacun un champ de mot de passe et un champ de parametrage definissant les droits d'acces au bloc de mot de passe. Selon un mode de realisation, la zone de stockage des mots de passe n'est accessible qu'au moyen de commandes specifiques d'ecriture des mots de passe. Selon un mode de realisation, 1'acces aux blocs de 1'espace me-moire partageable s'effectue par session, 1'ouverture d'une session comprenant une etape de presentation, par 1'utilisateur, d'un mot de passe utilisateur, au moins une etape de comparaison du mot de passe presente avec au moins un mot de passe present dans la zone de stockage des mots de passe, et une etape de memorisation du resultat de la comparaison, au moins si ce resultat est positif. Selon un mode de realisation, une session est interrompue lorsqu'un utilisateur presente un nouveau un mot de passe ou lorsque 1'espace memoire est mis hors tension. Selon un mode de realisation, la memorisation du resultat de la comparaison des mots de passe comprend une etape consistant a charger dans un registre de reference une valeur binaire egale a un index designant un bloc de mot de passe, et le traitement d'une demande d'acces en lecture ou ecriture a un bloc de 1'espace memoire partageable comprend une etape de comparaison de 1'index present dans le champ de parametrage du bloc vise au contenu du registre de reference, le mot de passe du bloc vise par la demande d'acces etant considers comme ayant ete valablement presents si le resultat de la comparaison est positif. L'invention concerne egalement un circuit integre comprenant une me-moire et un circuit de controle pour controler 1'acces a la me-moire, la me-moire comprenant un espace memoire partageable par plusieurs utilisateurs, le circuit de controle comprenant des moyens pour comparer des mots de passe fournis par des utilisateurs et des mots de passe presents dans la memoire, dans lequel la me-moire comprend une zone de stockage des mots de passe definissant un nombre maximal de mots de passe, 1'espace me-moire est partage en une pluralite de blocs en nombre superieur au nombre maximal de mots de passe, chaque bloc comprend un champ de parametrage de la protection du bloc, chaque champ de parametrage d'un bloc comprend un index binaire de taille inferieure a la taille d'un mot de passe et designant un mot de passe affects a la protection du bloc, un meme mot de passe pouvant etre utilise pour proteger plusieurs blocs, et le circuit de controle est agence pour attribuer a chaque bloc des droits d'acces necessitant la presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designs par 1'index present dans le champ de parametrage du bloc. Selon un mode de realisation, le champ de parametrage de chaque bloc comprend en outre un premier parametre binaire definissant les droits d'acces au bloc apres presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designs par 1'index, et distinguant des droits d'acces au bloc en lecture et des droits d'acces au bloc en ecriture. Selon un mode de realisation, le premier parametre 35 binaire definit egalement des droits d'acces au bloc sans presentation d'un mot de passe. Selon un mode de realisation, le champ de parametrage de chaque bloc comprend un second parametre binaire presentant une premiere valeur qui autorise 1'acces au bloc en ecriture et en lecture quelle que soit la valeur du premier parametre binaire, et une seconde valeur qui valide les effets du premier parametre binaire sur les droits d'acces au bloc. Selon un mode de realisation, 1'index de chaque bloc peut etre porte a une valeur signifiant qu'aucun mot 10 de passe n'est attribue au bloc. Selon un mode de realisation, un bloc est verrouille en ecriture lorsque le second parametre binaire presente la seconde valeur et lorsque 1'index indique qu'aucun mot de passe n'est attribue au bloc. 15 Selon un mode de realisation, la taille totale du champ de parametrage d'un bloc est inferieure a la taille d'un mot de passe. Selon un mode de realisation, les droits d'acces en ecriture du champ de parametrage d'un bloc sont 20 identiques aux droits d'acces en ecriture que le champ de parametrage confere au bloc dans lequel it se trouve. Selon un mode de realisation, la zone de stockage des mots de passe comprend une pluralite de blocs recevant chacun un mot de passe et comprenant chacun un 25 champ de parametrage les droits d'acces au bloc. Selon un mode de realisation, la zone de stockage des mots de passe est agencee dans une zone systeme de la me-moire, et n'est accessible aux utilisateurs qu'au moyen de commandes specifiques d'ecriture des mots de passe. 30 Selon un mode de realisation, 1'acces aux blocs de 1'espace memoire partageable s'effectue par session, le circuit de controle etant agence pour executer une commande de presentation d'un mot de passe utilisateur, et, si le mot de passe utilisateur est identique a un mot 35 de passe present dans la zone de stockage des mots de passe, autoriser 1'utilisateur a acceder aux blocs dont 1'index designe ce mot de passe pour toute la duree d'une session, sans exiger la presentation du mot de passe a chaque acces aux blocs. Selon un mode de realisation, le circuit de controle est agence pour interrompre une session lorsqu'un utilisateur presente un nouveau mot de passe ou lorsque le circuit integre est mis hors tension. Selon un mode de realisation, le circuit de controle est agence pour, sur reception de la commande de presentation d'un mot de passe, comparer le mot de passe utilisateur et un mot de passe present dans un bloc de mot de passe et, si le resultat de la comparaison est positif, charger dans un registre de reference une valeur binaire egale a un index designant le bloc de mot de passe, et sur reception d'une commande de lecture ou d'ecriture d'un bloc de 1'espace memoire partageable, comparer 1'index present dans le bloc vise par la commande de lecture ou d'ecriture au contenu du registre de reference, et considerer que le mot de passe du bloc vise par la commande a ete valablement presente si le resultat de la comparaison est positif. Ces objets, caracteristiques et avantages ainsi que d'autres de la presente invention seront exposes plus en detail dans la description suivante du procede de 1'invention et d'un exemple de realisation d'un circuit integre mettant en oeuvre le procede, faite a titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 precedemment decrite represente schematiquement la structure d'un circuit integre sans 30 contact ayant une me-moire partageable, - la figure 2 represente schematiquement la structure d'un circuit integre sans contact selon 1'invention ayant une me-moire partageable et mettant en oeuvre le procede de 1'invention, 35 - la figure 3 represente un exemple de realisation du circuit integre de la figure 2 dans lequel le circuit integre comprend un circuit de gestion de la memoire a logique cablee, et represente certains elements de ce circuit de gestion, - la figure 4 est un organigramme decrivant 1'execution 5 par le circuit integre de la figure 3 d'une commande de presentation d'un mot de passe, - la figure 5A est un organigramme decrivant 1'execution par le circuit integre de la figure 3 d'une commande d'ecriture d'un bloc de donne-es, et 10 - la figure 5B est un organigramme decrivant 1'execution par le circuit integre de la figure 3 d'une commande de lecture d'un bloc de donnees. La figure 2 represente schematiquement la structure d'un circuit integre sans contact IC2 selon 1'invention. 15 De facon en soi classique, le circuit integre IC2 comprend un circuit d'interface de communication sans contact ICT, un circuit de controle CCT2 et une me-moire MEM2 effacable et programmable electriquement. Le circuit d'interface ICT est relie a un circuit d'antenne ACT du 20 type a couplage inductif (comportant une bobine d'antenne) ou du type UHF (comportant une antenne dipolaire) pour recevoir des donnees par couplage inductif ou par modulation de champ electrique, et emettre des donnees par modulation de charge ou par 25 modulation du coefficient de reflexion du circuit d'antenne ("backscattering"). Le circuit de controle CCT2 est un circuit a logique cablee ou a microprocesseur, et la me-moire MEM2 est de type EEPROM ou FLASH. Le format des commandes revues et des reponses 30 emises via le circuit ICT, ainsi que le protocole de communication sans contact utilise, sont de preference determines par une norme, par exemple la norme ISO 15693, la norme ISO 14443, la norme ISO 18000-3... ou plusieurs normes si le circuit integre est du type multiprotocole. La memoire MEM2 comprend de facon en soi classique une zone memoire utilisateur UMEM et une zone memoire systeme SMEM. La zone systeme SMEM comprend des donnees utilisees par le circuit CCT2 pour mettre en oeuvre le protocole de communication. Ces donnees sont par exemple l'identifiant unique UID utilise par divers protocoles anticollision, code ici sur 8 octets UIDO a UID7, un parametre AFI et un parametre DSFID de 1 octet chacun, prevus par les normes ISO 15693 et ISO 18000-3. Selon 1'invention, et comme decrit par le tableau 1 ci-apres, la zone memoire utilisateur UMEM est divisee en une pluralite de blocs de donnees de meme taille, ici n+l blocs B0, B1, B2...Bn. Chaque bloc Bi (B0, Bl,...Bn) est designe par une adresse Ai (A0, Al,...An) et comprend un champ de donnees Di (DO, Dl,...Dn) et un champ PDi (PDO, PD1,...PDn) permettant de parametrer la protection du bloc en lecture et en ecriture. Le champ de donnees Di de chaque bloc Bi a ici une taille de 4 octets, soit 32 bits, et le champ de parametrage PDi contient ici 5 bits utiles. Pour des raisons purement techniques intervenant lors de la conception de la memoire, la taille du champ de parametrage PDi peut etre superieure a 5 bits, et faire par exemple un octet. Les bits non utilises du champ de parametrage, reserves pour une utilisation future, seront consideres ici comme n'existant pas, dans un souci de simplicite. La memoire MEM2 comprend egalement une zone de mots de passe PZ pour memoriser des mots de passe, qui est agencee ici dans la zone memoire systeme SMEM. La zone PZ est divisee en blocs de donnees SBi de meme taille que les blocs Bi de la zone memoire UMEM et comprend ici trois blocs SB1, SB2, SB3 ou "blocs de mots de passe". A 1'instar des blocs Bi, chaque bloc SBi (SB1, SB2, SB3) comprend un champ de donnees Pi (Pl, P2, P3) et un champ de parametrage PPi (PP1, PP2, PP3) permettant de parametrer la protection du bloc. Le champ de donnees Pi est un champ de mot de passe et recoit un mot de passe pwi (pwl, pw2, pw3). Les champs Pi des blocs SBi etant ici de meme taille que les champs Di des blocs Bi de la zone memoire UMEM, les mots de passe sont codes sur 32 bits. Le contenu des champs de parametrage PDi et PPi est decrit par le tableau 2 ci-apres. Les champs PDi et PPi comprennent chacun un index IDX code sur deux bits b4, b3, un parametre PR code sur deux bits b2, bl, et un bit de verrouillage b0. Ce contenu est une sorte de codage definissant des droits d'acces aux blocs de donnees ou aux blocs de mots de passe, auquel le circuit de controle CCT2 se refere lorsqu'un utilisateur envoie au circuit integre une commande de lecture ou d'ecriture d'un bloc, pour determiner si cette commande peut etre executee ou non. L'index IDX des blocs de donnees Bi, s'il est different de 0, designe un bloc de mot de passe SBi, conformement a la convention de codage decrite par le tableau 3 ci-apres. Le mot de passe pwi present dans le champ Pi du bloc de mot de passe SBi designe par 1'index IDX est donc considers comme le mot de passe attribue au bloc de donnees Bi pour la gestion des droits d'acces a ce bloc. L'index IDX des blocs de mots de passe SBi, s'il est different de "00", designe egalement un bloc de mot de passe SBi, le choix etant laisse a 1'utilisateur de faire en sorte que 1'index d'un bloc de mot de passe designe le bloc mot de passe dans lequel it se trouve, ou designe un autre bloc de mot de passe. Tableau 1 : organisation de la memoire MEM2 U O oa Champs de donnees Di et Pi (32 bits) Champs de parametrage PDi et PPi (8 bits) DO PDO --------------------------- ----------------------------------------- D1 PD1 ------------------------------------------------------------------------------------- D2 PD2 ----------------------------------------- Dn PDn UIDO UID1 UID2 UID (non utilise) BO B1 B2 3 - ----------- ---------------------------------------------------------- UID4 UID5 UID6 UID (non utilise) 7 AFI DSFID (non utilise) P1 (pwl) PP1 ------------------------------------------------------------------------------------- P 2--(pw?~ P P 2 P3 (pw3) PP3 Tableau 2 : format des champs PDi (PDO a PDn) et PPi (PP1 5 a PP3) index IDX parametre PR bit de verrouillage b4 b3 b2 bl b0 Tableau 3 : codage de 1'index IDX IDX Mot de passe 00 le bloc n'est pas protege par un mot de passe 01 le bloc est protege par le mot de passe pwl present dans le champ P1 du bloc SB1 10 le bloc est protege par le mot de passe pw2 present dans le champ P2 du bloc SB2 11 le bloc est protege par le mot de passe pw3 present dans le champ P3 du bloc SB3 SB1 SB2 SB3 a Le parametre PR definit des droits d'acces au bloc de la maniere decrite par le tableau 4 ci-apres, en distinguant dune part les droits d'acces en lecture et les droits d'acces en ecriture, et d'autre part les droits d'acces accordes a un utilisateur ayant presente un mot de passe valide et les droits d'acces accordes a un utilisateur n'ayant pas presente le mot de passe attribue au bloc ou ayant presente un mot de passe errone (un mot de passe est valide s'il est -gal au mot de passe attribue au bloc, soit le mot de passe design- par 1'index IDX present dans le bloc). Tableau 4 : codage des champs PDi (PDO a PDn) et PPi (PP1 a PP3) bO b2 b4 b3 Mot de passe non Mot de passe pr~sent~ bl (IDX) (PR) pr~sent~ Accessible Accessible Accessible Accessible en lecture en en lecture en ecriture ~criture 0 xx xx OUI OUI OUI OUI 1 xx 00 OUI NON OUI NON 1 00 01, 10, OUI NON OUI OUI 11 1 01 01, 10, OUI OUI OUI OUI 11 1 10 01, 10, NON NON OUI OUI 11 1 11 01, 10, NON NON OUI NON 11 La protection en ecriture definie par le champ de parametrage PDi d'un bloc de donnees Bi ou par le champ de parametrage PPi d'un bloc de mot de passe SBi, s'applique ici a 1'ensemble du bloc concern-, et concerne donc egalement le champ de parametrage PDi ou PPi luimeme Ainsi, un bloc de donne-es ou un bloc de mot de passe qui est verrouille en ecriture avec ou sans mot de passe (PR=11) ne peut plus etre rendu accessible en ecriture, y compris par 1'utilisateur detenant le mot de passe. De meme, lorsque le bit de verrouillage bO d'un bloc a ete mis a 1 alors que 1'index IDX du bloc indique qu'aucun mot de passe n'a ete attribue au bloc (IDX=00, Cf. tableau 3 et tableau 4), le bloc est definitivement verrouille en ecriture mais reste accessible en lecture. Aucun mot de passe ne peut donc etre attribue ulterieurement a ce bloc. Par contre, si un mot de passe a ete attribue au bloc (IDX = 01, 10 ou 11) ou est attribue au bloc au moment ou le bit bO est mis a 1, la mice a 1 du bit bO permet de valider la regle d'attribution de droits d'acces definie par le parametre PR. Il est par contre prefere de conserver la possibilite de lire les champs de parametrage PDi des blocs de donne-es Bi, y compris lorsque les champs de donne-es Di correspondants ne sont pas accessibles en lecture. Ainsi, lorsque b2 bl bO = 111 (derniere ligne du tableau 4) ou b2 bl bO = 101 (avant-derniere ligne du tableau 4), le champ de parametrage PDi reste accessible en lecture a 1'utilisateur authentifie ou non authentifie. De facon generate, 1'invention permet de reduire le nombre de mots de passe tout en augmentant la finesse du decoupage de la memoire utilisateur UMEM, et tout en offrant une gestion des droits d'acces d'une grande souplesse. Grace a 1'invention, chaque mot de passe pwi peut etre utilise pour proteger 1'un quelconque des blocs de donnees Bi ou 1'un quelconque des blocs de mots de passe Pi. Le parametre PR permet en outre de definir des droits differents en lecture et ecriture et des droits differents pour 1'utilisateur disposant du mot de passe et celui ne disposant pas du mot de passe. Chaque utilisateur peut ainsi utiliser un ou plusieurs mots de passe et accorder a 1'utilisateur suivant des droits de lecture sur certains blocs en lui confiant 1'un des mots de passe utilises. Lorsque le circuit integre est mis en service, les champs de parametrage PDi des blocs de donnees Bi et les champs de parametrage PPi des blocs de mots de passe SBi sont tous par defaut a 0, ainsi que les champs de mot de passe Pi. Ainsi, le premier utilisateur peut occuper a sa guise un ou plusieurs blocs de donnees et parametrer la protection de ces blocs. L'utilisateur peut egalement ecrire son ou ses mots de passe dans les blocs de mots de passe et definir les droits d'acces aux mots de passe, notamment verrouiller les blocs de mots de passe pour que personne ne puisse modifier ulterieurement les mots de passe, y compris lui-meme. De plus, la protection des blocs de mots de passe SBi pouvant etre indexee sur des mots de passe presents dans d'autres blocs de mots de passe, 1'utilisateur peut decider de proteger un mot de passe secondaire au moyen d'un mot de passe principal (par exemple un mot de passe administrateur) present dans un autre bloc de mot de passe. L'utilisateur peut alors fournir le mot de passe secondaire a un tiers sans reveler le mot de passe principal, sans prendre le risque que le tiers modifie le mot de passe secondaire et sans etre oblige de verrouiller le mot de passe secondaire en ecriture pour 1'utilisateur authentifie, pour se reserver la possibilite de le modifier ulterieurement. La taille des champs de parametrage des blocs de donnees (ici 5 bits) etant nettement inferieure a la taille des mots de passe (ici 32 bits), et le nombre de mots de passe (ici 3) etant nettement inferieur au nombre de blocs de donnees (par exemple n+1=256), le procede de gestion des droits d'acces selon 1'invention limite 1'espace memoire occupe par les mots de passe tout en offrant une granularite tres fine dans le decoupage de la memoire (decoupage bloc par bloc) permettant d'optimiser le remplissage de la zone memoire utilisateur UMEM. Par exemple, un premier utilisateur ayant utilise le premier bloc de mot de passe SB1 et enregistre des donnees dans des blocs BO, B1, B2 peut ensuite acceder a la memoire et utiliser par exemple des blocs B250, B251 (en designant son mot de passe initial comme mot de passe attribue a ces blocs, au moyen de 1'index IDX) si entre temps d'autres utilisateurs ont occupe des blocs B3 a B249. La presente invention permet donc d'entrelacer de donnees utilisateur ayant des mots de passe differents. La zone PZ etant agencee ici dans la zone memoire systeme SMEM, les blocs de mots de passe SBi sont designes par des adresses systeme SAi (ici SAl, SA2, SA3) qui ne sont pas accessibles a 1'utilisateur. On definit ainsi, selon 1'invention, descommandes WRITE PASSWORD et LOCK PASSWORD dediees respectivement a 1'ecriture et au verrouillage des mots de passe et executees par le circuit de controle CCT2. Pour la mise en muvre de ces commandes, les blocs de mots de passe SBi sont designes par un numero de bloc NUMBi (ici NUMB1, NUMB2, NUMB3) et le numero de bloc est converti en adresse systeme par le circuit CCT2. Commande WRITE PASSWORD Cette commande est utilisee pour ecrire ou rafraichir un mot de passe de 32 bits dans l'un des champs Pi de la zone PZ. Apres ecriture du bloc, le mot de passe doit etre active au moyen de la commande LOCK PASSWORD decrite ci-apres. Selon les droits d'acces definis par le parametre PR du champ de parametrage PPi correspondant, it est possible de modifier la valeur du mot de passe apres une commande WRITE PASSWORD valide. Cette commande comprend au minimum le code de la commande, ou CODEWP, le numero du bloc vise, ou NUMBi, et les 32 bits du mot de passe pwi (pwl, pw2, pw3) a ecrire. Elle se presente ainsi sous la forme suivante : [CODEWP, NUMBi, pwi] Commande LOCK PASSWORD Cette commande est prevue pour agir sur le champ de parametrage PPi des blocs de mots de passe SBi. Les bits bl a b4 sont concernes par cette commande, soit le parametre PR et 1'index IDX. Apres reception de cette commande, le bit de verrouillage b0 est automatiquement mis a 1 par le circuit CCT2 pour activer le controle, par le parametre PR, des droits d'acces au mot de passe, ou pour bloquer le bloc de mot de passe vise si 1'index IDX est egal a O. Apres application de cette commande, la protection du bloc telle que definie par le parametre PR est dons activee et it n'est pas possible de remettre le bit de verrouillage b0 a O. Ainsi, si 1'index IDX est porte a la valeur "00" ou si le parametre PR est porte a la valeur "11", le mot de passe correspondant est definitivement verrouille en ecriture. Cette commande comprend au minimum le code de la commande ou CODELP, le numero du bloc de mot de passe vise, ou NUMBi, et les bits bl a b4. Elle se presente ainsi sous la forme suivante : [CODELP, NUMBi, bl-b4] Une commande de lecture des mots de passe peut egalement etre prevue, afin que 1'utilisateur puisse verifier la bonne execution de la commande WRITE PASSWORD. Par ailleurs, afin de faciliter la gestion des droits d'acces telle que definie par le tableau 4, une commande de presentation du mot de passe de 1'utilisateur, ou commande PRESENT PASSWORD, est avantageusement prevue par 1'invention. Commande PRESENT_ PASSWORD Cette commande est utilisee pour presenter un mot de passe utilisateur pwu au circuit de controle CCT2 en indiquant avec quel mot de passe pwi present dans la zone PZ le mot de passe presente pwu doit titre compare. Cette commande comprend au minimum le code de la commande ou CODEPP, le numero du bloc contenant le mot de passe vise pwi, ou NUMBi, et le mot de passe presente pwu. Elie se presente ainsi sous la forme suivante : [CODE,,, NUMBi, pwu] Lorsque le mot de passe presente correspond au mot de passe vise, une session d'acces est ouverte a 1'utilisateur pour tous les blocs ayant ce mot de passe (c'est-a-dire dont 1'index IDX designe ce mot de passe), les droits d'acces a chaque bloc pouvant toutefois titre differents en fonction du bit de verrouillage b0 ou du parametre PR de chaque bloc. Ainsi, it n'est pas necessaire que 1'utilisateur presente son mot de passe chaque fois quill envoie une commande de lecture ou d'ecriture. Apres execution de cette commande, le resultat de la comparaison entre le mot de passe cible pwi et le mot de passe utilisateur pwu est memorise par le circuit de controle CCT2, pour toute la duree de la session. Ainsi, la session s'interrompt a la mise hors tension du circuit integre (qui intervient par exemple lorsque le circuit integre est de type passif et se trouve en dehors du champ d'interrogation d'un lecteur, a partir duquel sa tension d'alimentation est extraite). La session est egalement interrompue lorsque 1'utilisateur presente un nouveau mot de passe, au moyen de la commande PRESENT PASSWORD. Des commandes similaires peuvent titre prevues pour gerer les champs de parametrage PDi des blocs de donnees Bi. Notamment, une commande LOCK DATABLOCK peut titre prevue. Commande LOCK DATABLOCK Cette commande est prevue pour agir sur le champ PDi des blocs de donnees Bi. Comme precedemment, les bits bl a b4 sont concernes par cette commande, soit le parametre PR et 1'index IDX. Cette commande agit sur le champ PDi de la meme maniere que la commande LOCK PASSWORD agit sur le champ PPi, et ne sera donc pas decrite en detail. Cette commande comprend au minimum le code de la commande ou CODE,,, 1'adresse Ai du bloc de donnee vise dans la memoire UMEM, et les bits bl a b4. Elie se presente ainsi sous la forme suivante : [CODE,,, Ai, bl-b4] La figure 3 illustre un mode de realisation du circuit IC2 dans lequel le circuit de controle CCT2 est realise en logique cablee. Le cmur du circuit CCT2 est une machine logique FSM2 a nombre d'etats fini ("Finite State Machine") qui est concue pour executer des commandes de lecture et d'ecriture de la memoire ainsi que les commandes specifiques decrites plus haut. La me-moire MEM2 comprend un circuit PLCH dont une entree est reliee a un bus de donnee DTB de 37 bits (32 bits pour les donnees et 5 bits pour le champ de parametrage) et dont une sortie est reliee au plan m6moire de la me-moire MEM2, comprenant un ensemble de cellules memoire de type EEPROM agencees de facon matricielle. Le circuit PLCH comprend classiquement des verrous de programmation et recoit les donnees a ecrire dans la memoire. La memoire MEM2 comprend egalement un premier groupe d'amplificateurs de lecture SAMP1 pour lire les champs de donnees Di ou les champs de mot de passe Pi, et un second groupe d'amplificateurs de lecture SAMP2 prevu pour lire les 5 bits des champs de parametrage PDi ou PPi des blocs de donnees ou des blocs de mot de passe. La me-moire comprend egalement un decodeur d'adresse (decodeur de ligne de mot) permettant de selectionner un bloc en lecture ou en ecriture, qui n'a pas ete represents dans un souci de lisibilite de la figure. Le groupe SAMP2 fournit ainsi les bits b0 a b4 lus dans un bloc du plan me-moire. Les bits b0 a b2 sont envoyes a la machine logique FSM2 pour etre testes. Les bits b3 et b4, formant 1'index IDX, sont appliques a une premiere entree d'un comparateur logique COMP dont la seconde entree recoit le contenu d'un registre de reference RREG controls par la machine logique FSM2. La premiere entree du comparateur COMP comporte egalement un detecteur de zero ZDET qui fournit un drapeau ZIDX qui est egal a 1 lorsqu'un index lu dans la me-moire est egal a 0 (ce qui signifie que le bloc correspondant n'a pas de mot de passe attribue). Le registre RREG est utilise par la machine logique FSM2 pour enregistrer un index IDX correspondant a un mot de passe valablement presents par un utilisateur au moyen de la commande PRESENT PASSWORD. _ Ceci sera mieux compris en se referant a 1'organigramme de la figure 4, qui decrit succinctement les stapes execute-es par la machine logique FSM2 pour mettre a jour le registre RREG en reponse a une commande PRESENT PASSWORD. On distingue les stapes suivantes : Etape Sl : WAIT Etape S2 : Etape S3 : READ pwi(Pi) Etape S4 : pwi(Pi) = pwu ? Etape S5 : RREG=IDX(SBi) Etape S6 : L'etape Si est une etape d'attente dune commande. A 1'etape S2, la machine logique recoit et decode la commande PRESENT PASSWORD qui comprend le numero NUMBi du bloc de mot de passe vise ainsi que le mot de passe de 1'utilisateur pwu. A 1'etape S3, la machine logique lit le mot de passe pwi(Pi) se trouvant dans le champ Pi du bloc de mot de passe SBi vise par le numero de bloc NUMBi, soft le champ Pi(SBi(NUMBi)). A 1'etape S4, la machine logique compare ce mot de passe avec le mot de passe pwu presente par 1'utilisateur. Si le resultat de la comparaison est positif, la machine logique va a 1'etape S5 ou elle charge dans le registre RREG une valeur d'index IDX designant le bloc de mot de passe SBi concerns, suivant la convention de codage definie par le tableau 3 ci-dessus. Par exemple, si le bloc vise par la commande est le bloc SB1, 1'index charge dans le registre est "01". Dans le cas contraire, la machine logique va a 1'etape S6 ou elle retourne un message d'erreur via le circuit d'interface ICT. Apres traitement dune commande PRESENT_PASSWORD valablement presentee, le registre RREG contient ainsi 1'index du bloc de mot de passe pour lequel un mot de passe a ete presente, ce qui permet ensuite a la machine logique de ne pas verifier, a chaque commande de lecture ou d'ecriture revue, si 1'utilisateur detient le mot de passe des blocs auxquels it demande 1'acces 1'utilisateur est considers comme authentifie si ces blocs ont le meme index que 1'index memorise dans le registre RREG, et est considers comme n'ayant pas present-6 le mot de passe si les blocs n' ont pas le meme index. Pour fixer les idees, la figure 5A est un organigramme decrivant succinctement les stapes executees par la machine logique pour traiter une commande d'ecriture d'un bloc de donnees, en utilisant le registre RREG. On distingue les etapes suivantes : Etape Sl : WAIT Etape S10 : Etape S11 : LOAD DTi et IREAD B(Ai) Etape S12 : b0 = 0? Etape S13 : ZIDX = 0? Etape S14 : BCOMP = 1? Etape S15 : bl b2 = 11? Etape S16 : IWRITE : B(Ai)= DTi Etape S17 : Etape S18 : bl b2 = 01? Etape S19 : 15 Apres 1'etape d'attente Sl, la machine logique recoit une commande d'ecriture de la donnee DTi a 1'adresse Ai, soit dans le bloc de donnees Bi d'adresse Ai. A 1'etape 511, la machine logique charge (LOAD) les 20 donnees DTi dans le circuit PLCH (fig. 3) puis effectue une lecture interne (IREAD) du bloc d'adresse Ai, soit le bloc B(Ai) (ou bloc Bi suivant la notation utilisee plus haut). Le groupe d'amplificateurs de lecture SAMP2 fournit alors les bits b0 a b4. Les bits b3 et b4 (index 25 IDX) sont alors appliques a 1'entree du comparateur COMP dont la sortie fournit un drapeau BCOMP qui est egal a 1 si la comparaison de 1'index IDX avec celui charge dans le registre RREG est positive. Egalement, le drapeau ZIDX est egal a 0 si 1'index lu est egal a "00". 30 La machine logique determine d'abord, a 1'etape S12, si le bit de verrouillage b0 est egal a 0 ou non. Si b0=0, le bloc vise est libre d'acces (Cf. tableau 4) et la machine logique va a 1'etape S16 qui est une etape d'ecriture interne (IWRITE) dans le bloc vise B(Ai) des 35 donnees revues DTi, qui sont presentes dans le circuit PLCH et pretes a etre enregistrees dans le plan memoire. 10 Si le bit b0 n'est pas egal a 0, la machine logique va a 1'etape S13 ou elle determine si 1'index est egal a 0 ou non en observant la valeur du drapeau ZIDX. Si le drapeau ZIDX est egal a 0, et comme le bit b0 est egal a 1, cela signifie qu'aucun mot de passe n'a ete declare pour ce bloc et que le bloc est verrouille en ecriture (Cf. tableau 4). La machine logique va alors a 1'etape S17 ou elle retourne un message d'erreur par 1'intermediaire du circuit d'interface ICT. Si le drapeau ZIDX n'est pas egal a 0, la machine logique va a 1'etape S14 ou elle determine si le drapeau BCOMP est egal a 1 ou non. Si le drapeau BCOMP est egal a 1, la machine logique va a 1'etape S15 ou elle determine si les bits bl et b2 sont egaux a 1 ou non (seul cas de verrouillage en ecriture du bloc lorsque la signature a ete presentee, Cf. tableau 4). Si les bits bl et b2 sont egaux a 1, la machine logique va a 1'etape S17 et retourne le message d'erreur. Sinon, elle va a 1'etape S16 pour executer la commande d'ecriture des donnees DTi dans le bloc B(Ai). Si le drapeau BCOMP est egal a 0, cela signifie que 1'utilisateur ayant envoye la commande n'a pas prealablement declare le mot de passe attribue au bloc. La machine logique va alors a 1'etape S18 pour determiner si les bits bl et b2 sont respectivement egaux a 0 et a i (seul cas d'autorisation d'ecriture du bloc lorsque la signature n'a pas ete presentee, Cf. tableau 4). Si la reponse est positive, la machine logique va a 1'etape S16 pour executer la commande ecriture des donnees DTi dans le bloc B(Ai). Sinon, elle va a 1' etape S17 et retourne le message d'erreur. Apres 1'etape d'ecriture, la machine logique passe par une etape S19 ou elle retourne un message RSP indiquant que 1'ecriture a ete effectuee (etape optionnelle), puis retourne a 1'etape S1. La figure 5B est un organigramme decrivant succinctement les etapes executees par la machine logique pour traiter une commande de lecture d'un bloc de donne-es, en utilisant le registre RREG. On distingue les etapes suivantes . Etape Si : WAIT Etape S20 : Etape S21 : IREAD B(Ai) Etape S22 : b0 = 0? Etape S23 : BCOMP = 1? Etape S25 : bl = 0 ? Etape S24: RSP = DTi(Ai) Etape S26 : A 1'etape S20, la machine logique recoit une commande de lecture d'un bloc de donne-es B(Ai) d'adresse 15 Ai. A 1'etape S21, elle lit les donnees presentes dans le bloc au moyen du groupe d'amplificateurs de lecture SAMP1 et lit simultanement les bits b0 a b4 au moyen du groupe SAMP2. Le bit b0 est teste a 1'etape S22. Si b0 est egal a 0, la machine logique va a 1'etape S24 et envoie les 20 donnees lues DTi(Ai) en reponse a la commande. Si b0 est egal a 1, la machine logique determine au cours de 1'etape S23 si 1'utilisateur a prealablement declare le mot de passe du bloc en regardant si le drapeau BCOMP est egal a 1 ou non. Si BCOMP est egal a i, la machine 25 logique va a 1'etape S24 et envoie les donnees lues. Si le bit BCOMP est egal a 0, la machine logique va a 1'etape S25 ou elle determine si le bit bl est a 0 ou non. Si le bit bl est egal a 0, la machine logique va a 1'etape S24 et envoie les donnees lues. Sinon, elle va a 30 1'etape S26 pour retourner un message d'erreur. I1 apparaitra clairement a 1'homme de 1'art que la presente invention est susceptible de diverses variantes de realisation, notamment en ce qui concerne le codage du champ de parametrage, le nombre de bits de parametrage et 35 1'agencement des blocs de mots de passe. La zone PZ contenant les blocs de mots de passe peut notamment etre agencee dans la memoire utilisateur UMEM et les blocs de 10 mots de passe sont alors accessibles au moyen des commandes de lecture ou d'ecriture permettant d'acceder aux blocs de donnees. Par ailleurs, 1'utilisation de plusieurs registres de reference RREG et de plusieurs comparateurs COMP peut permettre d'ouvrir simultanement plusieurs sessions avec plusieurs mots de passe. Egalement, la commande PRESENT_PASSWORD peut etre prevue sans indication du bloc de mot de passe cible. Dans ce cas, le circuit de controle CCT2 recherche lui-meme, parmi les blocs de mots de passe, s'il existe au moins un mot de passe correspondant a celui presente par 1'utilisateur. Enfin, bien que 1'on ait propose dans ce qui precede de gerer les droits d'acces au moyen du parametre PR (bit bl, b2) et du bit de verrouillage b0, tout ou partie de ces moyens de controle peut etre supprimee dans le cadre d'applications ou la gestion des acces peut etre simplifiee. Pour fixer les idees, le tableau 5 ci-apres decrit une gestion simplifiee des droits d'acces aux blocs de donnees sans utiliser le parametre PR. Le tableau 6 ci-apres decrit une gestion simplifiee des droits d'acces aux blocs de donnees sans utiliser le bit de verrouillage b0. Le tableau 7 ci-apres decrit une gestion simplifiee des droits d'acces aux blocs de donnees sans utiliser le parametre PR ni le bit de verrouillage b0. Dans cette derniere variante, la protection est du type "tout ou rien" sans differencier les droits d'acces en lecture ou les droits d'acces en ecriture. L'utilisateur peut acceder a un bloc en lecture et en ecriture uniquement s'il dispose du mot de passe designe par 1'index. 5 Tableau 5 : codage des champs PDi et PPi sans parametre PR bO IDX Mot de passe non Mot de passe pr~sent~ presente Accessible Accessible Accessible Accessible en lecture en en lecture en ~criture ~criture 0 xx OUI OUI OUI OUI 1 00 OUI NON OUI NON 1 01, NON NON OUI OUI 10, 11 Tableau 6 : codage des champs PDi et PPi sans bit bO PR IDX Mot de passe non Mot de passe presente presente Accessible Accessible Accessible Accessible en lecture en en lecture en ecriture ecriture xx 00 OUI OUI OUI OUI 00 01, OUI NON OUI OUI 10, 11 01 01, OUI OUI OUI OUI 10, 11 10 01, NON NON OUI OUI 10, 11 11 01, NON NON OUI NON 10, 11 Tableau 7 : codage des champs PDi et PPi sans parametres PR et b0 IDX Mot de passe non Mot de passe presente presente Accessible Accessible Accessible Accessible en lecture en ecriture en lecture en ecriture 00 OUI NON OUI NON 01, 10, 11 NON NON OUI OUI
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L'invention concerne un procédé de gestion de l'accès à un espace mémoire (UMEM) partageable par plusieurs utilisateurs, au moyen de mots de passe, comprenant les étapes consistant à : définir un nombre maximal de mots de passe (pwl-pw3), prévoir une zone de stockage des mots de passe (PZ), diviser l'espace mémoire partageable (UMEM) en une pluralité de blocs (B0-Bn) en nombre supérieur au nombre maximal de mots de passe (pw1-pw3), prévoir dans chaque bloc un champ de paramétrage (PD0-PDn) de la protection du bloc, prévoir dans chaque champ de paramétrage (PD0-PDn) un index binaire (IDX) de taille inférieure à la taille d'un mot de passe et désignant un mot de passe (pwl-pw3) affecté à la protection du bloc, et attribuer à chaque bloc des droits d'accès nécessitant la présentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe désigné par l'index (IDX) présent dans le champ de paramétrage (PD0-PDn) du bloc. Application notamment au circuits intégrés multi-utilisateurs.
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1. Procede de gestion de 1'acces a un espace memoire (UMEM) partageable par plusieurs utilisateurs, au moyen d'une pluralite de mots de passe, caracterise en ce quill comprend les etapes consistant a : - definir un nombre maximal de mots de passe (pwl-pw3), - prevoir une zone de stockage des mots de passe (PZ), - diviser 1'espace memoire partageable (UMEM) en une pluralite de blocs (B0-Bn) en nombre superieur au nombre maximal de mots de passe, - prevoir, dans chaque bloc, un champ de parametrage (PDO-PDn) de la protection du bloc, - prevoir, clans chaque champ de parametrage (PDO-PDn), un index binaire (IDX) de taille inferieure a la taille d'un mot de passe et designant un mot de passe (pwl-pw3) affecte a la protection du bloc, un meme mot de passe pouvant etre utilise pour proteger plusieurs blocs, et - attribuer a chaque bloc des droits d'acces necessitant la presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe par 1'index (IDX) present dans le champ de parametrage (PDO-PDn) du bloc. 2. Procede selon la 1, comprenant une etape consistant a prevoir, dans le champ de parametrage (PDO-PDn) de chaque bloc, un premier parametre binaire (PR) definissant les droits d'acces au bloc apres presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe par 1'index (IDX), en distinguant des droits d'acces au bloc en lecture et des droits d'acces au bloc en ecriture. 3. Procede selon 1'une des 1 et 2 dans lequel le premier parametre binaire (PR) definit egalement des droits d'acces au bloc sans presentation du mot de passe. 2935 4. Procede selon 1'une des 1 a 3, comprenant une etape consistant a prevoir, dans le champ de parametrage (PDO-PDn) de chaque bloc, un second parametre binaire (b0) presentant une premiere valeur qui autorise 1'acces au bloc en ecriture et en lecture quelle que soit la valeur du premier parametre binaire (PR), et une seconde valeur qui valide les effets du premier parametre binaire (PR) sur les droits d'acces au bloc. 5. Procede selon 1'une des 1 a 4, dans lequel une valeur de 1'index (IDX) signifie qu'aucun mot de passe n'est attribue au bloc. 6. Procede selon les 4 et 5, dans lequel le bloc est verrouille en ecriture lorsque le second parametre binaire (b0) presente la seconde valeur et lorsque 1'index (IDX) indique qu'aucun mot de passe nest attribue au bloc. 7. Procede selon Tune des 1 a 6, dans lequel la taille totale du champ de parametrage (PDO-PDn) d'un bloc est inferieure a la taille d'un mot de passe. 8. Procede selon 1'une des 1 a 7, dans lequel les droits d'acces en ecriture conferes au champ de parametrage (PDO-PDn) d'un bloc sont identiques aux droits d'acces en ecriture que le champ de parametrage confere au bloc dans lequel it se trouve. 9. Procede selon 1'une des 1 a 8, dans lequel la zone de stockage des mots de passe (PZ) comprend une pluralite de blocs de mots de passe (SB1-SB3) comprenant chacun un champ de mot de passe (P1-P3) et un champ de parametrage (PP1-PP3) definissant les droits d'acces au bloc de mot de passe. 10. Procede selon 1'une des 1 a 9, dans lequel la zone de stockage des mots de passe (PZ) n'est accessible qu'au moyen de commandes specifiques d'ecriture des mots de passe. 11. Procede selon 1'une des 1 a 10, dans lequel 1'acces aux blocs (BO-Bn) de 1'espace memoire partageable (UMEM) s'effectue par session, 1'ouverture d'une session comprenant : - une etape de presentation, par 1'utilisateur, d'un mot de passe utilisateur (pwu), - au moins une etape de comparaison du mot de passe presente (pwu) avec au moins un mot de passe (pwl-pw3) present dans la zone de stockage des mots de passe (PZ), et - une etape de memorisation du resultat de la comparaison, au moins si ce resultat est positif. 14. Procede selon la 11, dans lequel une session est interrompue lorsqu'un utilisateur presente un nouveau un mot de passe ou lorsque 1'espace memoire est mis hors tension. 15. Procede selon Tune des 11 et 25 12, dans lequel : - la memorisation du resultat de la comparaison des mots de passe comprend une etape consistant a charger dans un registre de reference (RREG) une valeur binaire egale a un index (IDX) designant un bloc de mot de passe, et 30 - le traitement d'une demande d'acces en lecture ou ecriture a un bloc de 1'espace memoire partageable (UMEM) comprend une etape de comparaison de 1'index (IDX) present dans le champ de parametrage (PDO-PDn) du bloc vise au contenu du registre de reference (RREG), le mot 35 de passe du bloc vise par la demande d'acces etant considers comme ayant ete valablement presente si le resultat de la comparaison est positif (BCOMP=1).14. Circuit integre (IC2) comprenant une memoire (MEM2) et un circuit de controle (CCT2) pour controler 1'acces a la memoire, la memoire comprenant un espace memoire (UMEM) partageable par plusieurs utilisateurs, le circuit de controle comprenant des moyens pour comparer des mots de passe fournis par des utilisateurs et des mots de passe presents dans la memoire, caracterise en ce que . - la memoire comprend une zone (PZ) de stockage des mots de passe definissant un nombre maximal de mots de passe (pwl-pw3), - 1'espace memoire (UMEM) est partage en une pluralite de blocs (BO-Bn) en nombre superieur au nombre maximal de 15 mots de passe, - chaque bloc comprend un champ de parametrage (PDO-PDn) de la protection du bloc, - chaque champ de parametrage (PDO-PDn) d'un bloc comprend un index binaire (IDX) de taille inferieure a la 20 taille d'un mot de passe et designant un mot de passe (pwl-pw3) affecte a la protection du bloc, un meme mot de passe pouvant etre utilise pour proteger plusieurs blocs, et - le circuit de controle (CCT2) est agence pour attribuer 25 a chaque bloc des droits d'acces necessitant la presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe par 1'index (IDX) present dans le champ de parametrage (PDO-PDn) du bloc. 30 15. Circuit integre selon la 14, dans lequel le champ de parametrage (PDO-PDn) de chaque bloc comprend en outre un premier parametre binaire (PR) definissant les droits d'acces au bloc apres presentation d'un mot de passe correspondant au mot de passe designe 35 par 1'index (IDX), et distinguant des droits d'acces au bloc en lecture et des droits d'acces au bloc en ecriture.16. Circuit integre selon 1'une des 14 et 15, dans lequel le premier parametre binaire (PR) definit egalement des droits d'acces au bloc sans presentation d'un mot de passe. 17. Circuit integre selon 1'une des 14 a 16, dans lequel le champ de parametrage (PDO-PDn) de chaque bloc comprend un second parametre binaire (b0) presentant une premiere valeur qui autorise 1'acces au bloc en ecriture et en lecture quelle que soft la valeur du premier parametre binaire (PR), et une seconde valeur qui valide les effets du premier parametre binaire (PR) sur les droits d'acces au bloc. 18. Circuit integre selon 1'une des 14 a 17, dans lequel 1'index (IDX) de chaque bloc peut etre porte a une valeur signifiant qu'aucun mot de passe n'est attribue au bloc. 19. Circuit integre selon les 17 et 18, clans lequel un bloc est verrouille en ecriture lorsque le second parametre binaire (b0) presente la seconde valeur et lorsque 1'index (IDX) indique qu'aucun mot de passe n'est attribue au bloc. 20. Circuit integre selon Tune des 14 a 19, dans lequel la taille totale du champ de parametrage (PDO-PDn) d'un bloc est inferieure a la taille d'un mot de passe. 21. Circuit integre selon 1'une des 14 a 20, dans lequel les droits d'acces en ecriture du champ de parametrage (PDO-PDn) d'un bloc sont identiques aux droits d'acces en ecriture que le champ de parametrage (PDO-PDn) confere au bloc dans lequel it se trouve.22. Circuit integre selon 1'une des 14 a 21, dans lequel la zone de stockage des mots de passe (PZ) comprend une pluralite de blocs (SB1-SB3) recevant chacun un mot de passe (pwl-pw3) et comprenant chacun un champ de parametrage (PP1-PP3) les droits d'acces au bloc. 23. Circuit integre selon 1'une des 14 a 22, dans lequel la zone de stockage des mots de passe (PZ) est agencee dans une zone systeme (SMEM) de la memoire, et n'est accessible aux utilisateurs qu'au moyen de commandes specifiques d'ecriture des mots de passe. 24. Circuit integre selon 1'une des 14 a 23, dans lequel 1'acces aux blocs (BO-Bn) de 1'espace memoire partageable (UMEM) s'effectue par session, le circuit de controle (CCT2) etant agence pour executer une commande de presentation d'un mot de passe utilisateur, et, si le mot de passe utilisateur est identique a un mot de passe present dans la zone de stockage des mots de passe (PZ), autoriser 1'utilisateur a acceder aux blocs (BO-Bn) dont 1'index (IDX) designe ce mot de passe pour toute la duree d'une session, sans exiger la presentation du mot de passe a chaque acces aux blocs. 25. Circuit integre selon la 24, dans lequel le circuit de controle est agence pour interrompre une session lorsqu'un utilisateur presente un nouveau mot de passe ou lorsque le circuit integre est mis hors tension. 26. Circuit integre selon 1'une des 35 24 et 25, dans lequel le circuit de controle est agence pour : - sur reception de la commande de presentation d'un mot de passe, comparer le mot de passe utilisateur et un mot de passe present dans un bloc de mot de passe et, si le resultat de la comparaison est positif, charger dans un registre de reference (RREG) une valeur binaire egale a un index (IDX) designant le bloc de mot de passe, et - sur reception d'une commande de lecture ou d'ecriture d'un bloc de 1'espace memoire partageable, comparer 1'index (IDX) present dans le bloc vise par la commande de lecture ou d'ecriture au contenu du registre de reference (RREG), et considerer que le mot de passe du bloc vise par la commande a ete valablement presente si le resultat de la comparaison est positif (BCOMP=1).
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G
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G06,G11
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G06F,G11C
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G06F 12,G11C 8
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G06F 12/14,G11C 8/20
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FR2899478
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A1
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PROCEDE D'EXTRACTION DE MOLECULES DE NACRE, COMPOSITIONS ET UTILISATION
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UTILISATION. La présente invention concerne des molécules extraites de la nacre de mollusques et leur procédé d'extraction. Elle concerne également une composition, en particulier comestible, comprenant des molécules extraites de la nacre. La composition comestible selon l'invention est plus particulièrement destinée à favoriser le maintien du capital osseux, l'hydratation de la peau et la restructuration de l'épiderme et du derme. INTRODUCTION La nacre est une structure calcifiée formant la couche brillante interne de la coquille de certains mollusques. Elle est composée de cristaux de carbonate de calcium et de composés organiques, représentés principalement par des protéines et des polysaccharides et présente une exceptionnelle structure microscopique et une résistance mécanique importante. On sait que la nacre est composée de molécules actives sur le plan pharmacologique ou esthétique. Par exemple, la nacre a été utilisée depuis l'Antiquité en esthétique et dans les pharmacopées traditionnelles. Par ailleurs, la nacre est connue pour ses propriétés régénératrices des os. En effet, la poudre de nacre, de même que sa matrice hydrosoluble ont démontré leur compatibilité biologique in vivo et in vitro, ainsi que leur capacité à promouvoir l'ostéogenèse en favorisant l'activité des ostéoblastes et de leurs précurseurs (voir la demande PCT WO 97/24133). Ainsi, des implants en nacre de Pinctada placés dans des os ou dans la moelle osseuse induisent la formation d'os nouveau. Ces implants en nacre après différents examens présentent une faible altération de leur surface qui est nécessaire à leur bonne intégration dans l'os. Des analyses microscopiques récentes ont montré la présence d'ostéoclastes à l'interface os/nacre. II est admis que la résorption limitée de la nacre par des ostéoclastes est à l'origine de la libération de molécules qui agissent sur les cellules formatrices d'os et leurs précurseurs. Des fragments de nacre provenant du bivalve Pinctada sont capables d'induire une réponse biologique lorsqu'ils sont implantés dans l'os du chien, du mouton, ou de l'homme. Cette réponse correspond à une activité ostéogénique locale et une intégration de la nacre dans l'os de l'hôte sans réaction inflammatoire. Il est donc souhaitable de pouvoir isoler les substances biologiquement actives présentes dans la nacre. Dans la demande de brevet WO 97/24133, il a été décrit un procédé permettant d'extraire un ensemble de molécules biologiquement actives à partir de la nacre. Cependant, ce procédé ne permet pas d'obtenir l'extrait d'intérêt de la nacre. Dans la présente demande, les inventeurs ont mis au point un nouveau procédé permettant d'extraire des molécules actives de la nacre. De manière surprenante, ces derniers ont pu montrer que les molécules extraites selon le procédé de la présente invention peuvent avoir, chez un individu, des applications importantes dans le maintien de son capital beauté pour la peau et/ou de son capital osseux. A ce titre, l'ostéoporose représente un problème de santé publique majeur. Elle ne concerne pas que la femme ménopausée, elle peut survenir très tôt dans la vie d'une personne, notamment sous l'effet de traumatismes liés au sport, à une mauvaise hygiène de vie et/ou au stress. Il est généralement admis que la perte osseuse est plus importante chez la femme âgée que chez l'homme du même âge. Bien qu'elle s'accélère lorsque la ménopause est installée, la perte osseuse la plus significative est observée pendant la période de péri-ménopause. Au cours de cette période, il existe en fait un déséquilibre entre formation et résorption osseuses, au détriment de la formation, qui conduit à une accélération du renouvellement de l'os. La résorption l'emporte sur la formation et in fine l'os formé est de mauvaise qualité, il montre une microarchitecture désordonnée. De manière générale, la perte de la masse osseuse commence dès l'âge de 25 ans chez une personne, et durant toute sa vie, il est souhaitable de préserver son capital osseux. La littérature indique que, tous âges confondus, l'apport alimentaire de calcium joue un rôle positif sur la masse osseuse ou la réduction du risque de fracture dans la plupart des études (50 résultats positifs sur 52 études analysées). L'apport de calcium chez la femme ménopausée semble avoir des effets variables selon l'ancienneté de la ménopause. Dans les cinq premières années de la ménopause, la perte osseuse au niveau du radius est ralentie sans être stoppée complètement par l'apport calcique avec un effet maximal pour les apports de 1000 mg de calcium élément environ. L'effet du calcium sur la perte osseuse vertébrale semble inexistant pendant cette période. Pour les ménopauses plus anciennes, un apport calcique de 800 mg/j semble ralentir la perte osseuse au niveau du radius et partiellement au niveau du rachis. Un apport de 1000 mg/j de calcium semble également ralentir la perte osseuse de la tête fémorale. Physiologiquement, le fonctionnement du tissu osseux sain est la conséquence de l'activité de 2 types de cellules : les cellules formatrices d'os, les ostéoblastes, et des cellules de la résorption de l'os, les ostéoclastes. La bonne qualité d'un os résulte de cet équilibre qui conduit à une masse osseuse physiologiquement optimale. La résorption contrôlée et limitée de l'os par les ostéoclastes est nécessaire à l'activation des cellules formatrices d'os que sont les ostéoblastes. II est ainsi souhaitable d'identifier des principes actifs qui permettent de préserver cet équilibre afin de favoriser le maintien du capital osseux d'un sujet. La peau constitue une interface active entre le corps et l'extérieur, elle est soumise notamment aux effets cumulatifs de la pollution, de l'exposition au soleil ou d'une mauvaise hygiène de vie (tabac, alcool, etc.). Les composants de l'enveloppe cutanée, le derme et l'épiderme changent face à ces différentes agressions. La peau est constituée de 2 couches cellulaires principales, l'épiderme composé de kératinocytes qui se différencient en cornéocytes, et le derme qui est constitué principalement de fibroblastes dispersés dans une matrice extracellulaire qu'ils fabriquent. Les origines embryonnaires de ces 2 types de cellules sont différentes : les kératinocytes sont d'origine ectodermique, tandis que les fibroblastes dérivent du mésoderme. Les fibroblastes et les kératinocytes ont des activités spécifiques, mais il existe entre ces cellules une communication étroite. Le derme et l'épiderme ne fonctionnent pas séparément mais ils sont étroitement associés et soutenus par une troisième couche qui sert de support aux deux premières, l'hypoderme. L'épiderme est fabriqué par une couche de cellules actives (cellules souches germinales) situées au contact du derme. Ces cellules se différencient pour aboutir à des cellules spéciales kératinisées qui constituent la couche cornée. Cette différenciation se fait à partir de la jonction dermo-épidermique, où l'on distingue principalement la couche germinale puis la couche granuleuse et la couche cornée. Le fonctionnement dynamique de ce processus est fondamental pour la construction d'un épiderme jeune et solide bien attaché sur le derme. II est le résultat de l'effet de nombreux messages qui passent par des molécules impliquées dans l'activité cellulaire. Dans une peau dynamisée, épiderme et derme communiquent constamment et c'est le derme qui "parle" à l'épiderme notamment par l'intermédiaire de messagers moléculaires de type facteurs de croissance. Au cours du vieillissement, les différentes couches de la peau s'amincissent. Les fibroblastes deviennent moins actifs et produisent moins de matrice extracellulaire et la microcirculation se réduit également. L'épiderme se déstructure et le derme perd sa tonicité, l'hypoderme s'infiltre de cellules graisseuses. L'identification de molécules utilisables dans le maintien de l'aspect de la peau permettrait d'éviter ou de retarder l'apparition d'une telle perte de tonicité et de toutes les conséquences du vieillissement de la peau. Les molécules extraites grâce au procédé de la présente invention peuvent être comprises dans des compositions, de préférence comestibles, destinées à30 favoriser le maintien du capital osseux, l'hydratation de la peau et/ou la restructuration de l'épiderme et du derme. RESUME DE L'INVENTION Un objet de l'invention concerne un procédé d'extraction de molécules biologiquement actives à partir de la nacre de la coquille d'un mollusque. Un autre objet de l'invention concerne un extrait de molécules biologiquement 10 actives de nacre susceptible d'être obtenu par le procédé ci-dessus. La présente invention concerne également une composition, en particulier comestible, contenant un extrait de molécules de nacre susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention. La présente invention a aussi pour objet l'utilisation de l'extrait selon l'invention ou de la composition, en particulier comestible, contenant ledit extrait dans la protection de la masse osseuse. 20 La présente invention a aussi pour objet l'utilisation de l'extrait selon l'invention ou de la composition, en particulier comestible, contenant ledit extrait dans l'hydratation de la peau et la restructuration de l'épiderme et/ou du derme. La présente invention a également pour objet un extrait de molécules de nacre 25 susceptible d'être obtenu par le procédé ci-dessus, utilisé à titre de médicament. La présente invention à en outre pour objet l'utilisation d'un extrait de molécules de nacre susceptible d'être obtenu par le procédé de la présente invention, pour la préparation d'un médicament pour le traitement des désordres 30 liés à un déséquilibre du renouvellement du tissu osseux, en particulier pour le traitement de l'ostéoporose. 15 LEGENDE DES FIGURES Figure 1: Protocole d'obtention d'une poudre de nacre de granulométrie de 128 pm. Figure 2: Effet de la concentration en extrait selon l'invention (20-650 pg protéine/ml) sur le nombre d'ostéoclastes adhérant (A) et sur la résorption osseuse (B) après 48 h de culture à 37 C et 5% de CO2. (* p<0.05, ** p<0.01, *** p<0.001). Figure 3: Organigramme représentant le déroulement chronologique d'une étude de l'effet de l'extrait de molécules de nacre selon l'invention sur le remodelage osseux. 15 Figure 4: Effets des molécules extraites de la nacre sur l'amélioration de la jonction dermo-épidermique. Etude sur des expiants de peau à J2. 1 : Témoin sans soin. Epiderme (E). Derme papillaire (D). Jonction dermoépidermique (-). Gx630. L'épiderme est peu épais et plat avec une couche kératinisée opaque épaisse (4) et aplatie. Les différentes couches cellulaires de 20 l'épiderme sont absentes. Les cellules de la couche cellulaire germinative ou cellules souches sont peu actives (D) et cette couche n'est pas ancrée dans le derme. 2 : Témoin soin placebo. L'épiderme (E) est plus épais que celui du témoin sans soin et la couche kératinisée régulière présente un relief (4). On ne distingue pas 25 les différentes couches cellulaires épidermiques. Les cellules souches sont actives (D). La jonction dermo-épidermique (-) est légèrement festonnée. Le derme (D) est peu irrigué. 3 : Soin à 2 mglcm2 : L'épiderme (E) est plus épais que dans le cas des deux contrôles. La couche kératinisée n'est plus opaque et épouse les microreliefs 30 cutanés. On distingue toutes les couches cellulaires épidermiques : - couche germinative avec cellules très actives (D) ; couche des cellules claires de Malpighi (*), couche granuleuse (n), couche kératinisée (4). 4 : Soin à 4 mglcm2 : La couche germinale dermo-épidermique est plus 6 10 profondément ancrée dans le derme et les micro-vaisseaux du derme papillaire en contact sont plus abondants et dilatés (k). Figure 5: Effets des molécules extraites de la nacre sur la respiration cellulaire 1 : J2. Témoin, sans soin : Aucun marquage d'une activité respiratoire. Situation cohérente avec une peau atone, vieillie. Jonction dermo-épidermique (-). Couche kératinisée de l'épiderme (-t). 2 : J2. Témoin, placebo : Légère activité respiratoire localisée au niveau de la couche des cellules germinales (marron). 3 : J2. Soin avec la formulation à base de molécules extraites de la nacre : 4 mg/cm2 : Activité respiratoire intense en périphérie des cellules germinales souches (marron) avec une localisation spécifique au pôle basal (D) témoignant des communications avec la matrice extracellulaire dermique. 4 : J4. Soin avec la formulation à base de molécules extraites de la nacre : 4 mg/cm2 : même résultat que pour J 2. L'effet sur la respiration cellulaire est durable. Figure 6: Effet de la poudre de nacre sur la stimulation des fibroblastes 1 : Section montrant chez le rat, l'implant de nacre (N) entre le derme et l'hypoderme. Les fibroblastes sont organisés autour de la nacre et sont activés (-p). Ils montrent une morphologie de cellules actives : un noyau clair avec de nombreux nucléoles. Ils ont synthétisés une matrice extracellulaire (-) qui devient métachromatique après coloration au bleu de toluidine démontrant la présence de protéoglycannes. Une microvascularisation et des capillaires sanguins sont présents dans le derme entourant les fragments de nacre (*). Barre = 50 pm. 2 : Coupe montrant la nacre implantée (N) qui se dissout progressivement. Le marquage immunologique de la collagènase (coloration brune) est située sur les fragments de nacre (ù>). Les fibroblastes activés ont synthétisé une matrice extracellulaire (-). Le site d'implantation est bien vascularisé au moyen de capillaires sanguins (*). Barre = 50 pm. 3 : Capillaires sanguins (*) développés au niveau du derme 2 semaines après l'implantation. Erythrocytes (-*). Une inflammation chronique n'est pas observée. Barre = 50 pm. Coloration au bleu de toluidine. 4 : La nacre (N) implantée dans le derme provoque un recrutement des fibroblastes. Par chimiotactisme la nacre induit la formation de clusters de fibroblastes activés (-). L'activité des fibroblastes est stimulée, comme le montre les divisions cellulaires (). Microvacularisation (*). Coloration au bleu de toluidine. Barre = 50 pm Figure 7: Effet de la poudre de nacre sur la stimulation des fibroblastes (suite) 1 : Section au niveau de l'implant montrant un réseau dense riche en collagène de type I (-) après immunomarquage (coloration brune). Capillaires sanguins (*). Contre coloration au bleu de toluidine. Barre = 50 pm. 2 : Immunomarquage du collagène de type III (coloration brune) 2 semaines après l'implantation dans le derme (-). Le collagène de type III, un collagène juvénile, est produit par les fibroblastes activés en contact étroit avec les fragments de Nacre (N). Matrice extracellulaire métachromatique synthétisée par les clusters de fibroblastes activés (e). Microvascularisation M. Contre coloration au bleu de toluidine. Barre = 50 pm. 3 : Section au niveau du site de l'implantation. Immunomarquage intense de la décorine (coloration brune) qui forme un réseau dense (-). La décorine entoure les fibroblastes activés (-*). Matrice extracellulaire métachromatique (*). Contre coloration au bleu de toluidine. Barre = 100 pm. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Les présents inventeurs ont identifié un procédé permettant d'extraire des molécules de la nacre de mollusques nacriers, en particulier de Pinctada margaritifera, permettant de favoriser le maintien du capital osseux, d'améliorer et/ou protéger la structure de la peau, en particulier pour favoriser ou maintenir l'hydratation de la peau ou favoriser la restructuration de l'épiderme et/ou du derme. Un objet de l'invention concerne donc un procédé d'extraction de molécules biologiquement actives à partir de la nacre de la coquille d'un mollusque nacrier, lequel procédé comprend les étapes suivantes : (i) la couche de nacre de la coquille du mollusque est réduite en poudre d'une granulométrie comprise entre 1 et 200 pm, de préférence entre 50 et 130 pm ; (ii) ladite poudre est mélangée dans une solution à base d'eau de solvant organique polaire dont le rapport volumique solvant organique polaire:eau varie de 1:99 à 99:1 ; et (iii) la fraction aqueuse de la suspension résultante est séparée de la fraction insoluble. La nacre utilisée dans le procédé peut être obtenue à partir de coquilles de mollusques nacriers (mollusques capables de former de la nacre), en particulier à partir d'huîtres et plus spécifiquement des huîtres du genre Pinctada et plus particulièrement du genre Pinctada espèce margaritifera. La séparation de la nacre du reste de la coquille peut être réalisée par tout moyen connu en soi et en particulier par meulage. La réduction de la nacre en une poudre de granulométrie adéquate sera réalisée par tout moyen adapté au matériau de départ, notamment par broyage, concassage et/ou meulage. La pulvérisation de la nacre peut notamment être réalisée en plusieurs étapes, notamment dans un premier temps par concassage, puis éventuellement par différentes techniques de broyage. De manière préférentielle, on procède à un broyage par la technique Jarre + Bille de corindon afin d'éviter toute contamination métallique. La nacre peut être utilisée sans décontamination préalable. Toutefois, la nacre, en particulier avant d'être réduite en poudre, peut être avantageusement décontaminée, notamment par lavage(s) décontaminant(s), par exemple dans une solution d'hypochlorite de sodium, puis par séchage. La nacre peut également être stérilisée, avant, pendant ou après avoir été réduite en poudre, par toute méthode connue en soi. En particulier, la stérilisation est mise en oeuvre par irradiation (irradiation aux rayons gamma) ou à chaud (chaleur sèche ou humide) (Atlan G., Delattre O., Berland S., Le Faou A., Nabias G., Cot D., Lopez E., Interface between bone and Nacre implants in sheep, Biomaterials, 1999, 20 : 1017-1022 ; Balmain J., Hannoyer B., Lopez E., Fourier transform infrared spectroscopy (FITR) and X-Ray diffraction analyses of minerai and organic matrix during heating of mother of pearl (Nacre) from the shell of the mollusc Pinctada maxima, J. Biomed. Mater. Res. Applied Mat., 1999, 48 (5) : 749-754). De préférence, l'étape (ii) est réalisée à une température comprise entre 15 et 40 C, de préférence à température ambiante (entre environ 18 et 25 C) éventuellement sous agitation. La poudre de nacre est de préférence mélangée au solvant à l'étape (ii) pendant une durée de 30 min à 20 h, de préférence pendant environ 12 heures. A l'étape (ii) du procédé de l'invention, une extraction est réalisée dans une 20 solution comprenant de l'eau et un solvant organique polaire. En particulier, le solvant organique polaire est choisi parmi les alcools, hydrocarbones halogénés, esters, cétones, aldéhydes, éthers, le diméthylformamide (DMF), le diméthylsulfoxyde (DMSO), l'acétonitrile, le nitrobenzène, le tétrahydrofurane (THF), la pyridine et le N-méthylformamide. De manière préférée, les alcools, 25 hydrocarbones halogénés, esters, cétones, aldéhydes, et/ou éthers sont des composés contenant 1 à 6 atomes de carbone, encore plus préférentiellement 1 à 4 atomes de carbone. Préférentiellement, le solvant organique polaire est choisi parmi le méthanol, l'éthanol, l'isopropanol, le n-propanol, le tert-butanol, le nbutanol, l'acétone, l'acétonitrile et l'acétone. Dans un mode de réalisation 30 particulier, la solution d'extraction est un mélange d'eau et de plusieurs solvants organiques polaires tels que définis ci-dessus, dont le rapport volumique solvants organiques polaires:eau est compris dans l'intervalle 1:99 -- 99:1. Dans un mode15 particulièrement préféré de réalisation, le solvant organique polaire utilisé est l'éthanol. Dans une variante de réalisation, le rapport volumique solvant organique polaire:eau est, de préférence, compris entre 20:80 et 80:20 et de manière plus préférée ce rapport volumique est de 50:50. A l'étape (iii) du procédé selon l'invention, la fraction aqueuse de la suspension obtenue à l'étape (ii) séparée de la fraction insoluble correspond avantageusement à l'extrait désiré. Cette séparation est réalisée par tout moyen connu en soi, et en particulier par centrifugation et/ou filtration, de préférence par centrifugation puis par filtration. Plus spécifiquement, la suspension obtenue à l'issue de l'étape de mélange est centrifugée pendant 20 minutes à 4 C à 20 000 g, puis le surnageant est filtré sur des membranes hydrophiles de 0,22 pm. Selon une variante de réalisation, le filtrat obtenu peut être concentré, de préférence par évaporation, et en particulier par évaporation sous vide à 30 C. Dans un mode de réalisation du procédé d'extraction selon l'invention, une étape supplémentaire de dissolution et de lyophilisation de l'extrait organique humide peut être mise en oeuvre. La fraction insoluble écartée à l'étape (iii) du procédé ci-dessus comprend du carbonate de calcium. Aussi, dans un mode de réalisation particulier, le procédé selon l'invention peut en outre comprendre la réintroduction de carbonate de calcium, en particulier du carbonate de calcium retiré à l'étape (iii) du procédé, avant utilisation de l'extrait tel qu'obtenu ci-dessus. L'invention concerne également les molécules susceptibles d'être extraites par ce procédé. Plus spécifiquement, l'extrait susceptible d'être obtenu par le procédé de la présente invention comprend essentiellement un mélange de protéines, de peptides et de molécules organiques dont la masse est comprise entre 50 et 1000 Da. L'extrait comprend en outre toutes substances solubles dans le solvant utilisé, en particulier des substances hydrosolubles organiques ou encore des lipides polaires. L'invention concerne non seulement le mélange susceptible d'être obtenu par le procédé décrit ci-dessus, mais également les diverses substances purifiées par fractionnement à partir du mélange, et en particulier à partir du produit soluble complet. Les molécules de nacre extraites par le procédé selon l'invention se sont révélées être utilisables en tant que composant d'une composition, en particulier comestible. Ainsi, La présente invention concerne également une composition, en particulier comestible, comprenant des molécules extraites de la nacre susceptibles d'être obtenues par le procédé décrit ci-dessus. La composition selon l'invention est particulièrement utile pour favoriser le maintien du capital osseux d'un sujet. Plus spécifiquement, le sujet présente, ou est susceptible de présenter, un capital osseux altéré par un traumatisme, un désordre ou une pathologie et notamment l'ostéoporose ou tout autre facteur intrinsèque ou extrinsèque pouvant provoquer une déminéralisation avec perte de masse osseuse. En favorisant le maintien du capital osseux, les molécules de nacre extraites par le procédé selon l'invention permettent également de protéger la masse osseuse d'un individu tout au long de sa vie. Les présents inventeurs ont ainsi pu démontrer que les molécules extraites de la nacre obtenues par le procédé décrit ci-dessus sont biologiquement actives en ce sens qu'elles ont une influence sur la dégradation du tissu osseux par les ostéoclastes. Les molécules extraites de la nacre représentent donc un grand intérêt pour la protection de la masse osseuse (capital osseux) et notamment au moment d'une ostéoporose déclarée, comme par exemple l'ostéoporose post- ménopausique, l'ostéopénie due au vieillissement, l'ostéopénie d'immobilisation et autres. Dans ces désordres osseux, l'os devient sensible aux fractures car sa dégradation est plus importante que sa formation et la matrice organique devient moins apte à minéraliser. Une telle composition, en particulier comestible, peut être utile pour protéger, renforcer le capital osseux ou favoriser la restauration du capital osseux d'un sujet. En particulier, les compositions, de préférence comestibles, selon l'invention peuvent être utilisées pour protéger la masse osseuse au cours de la vie d'un individu. De telles compositions peuvent également être utilisées au cours de la croissance d'un individu dans le but de favoriser son équilibre squelettique ou bien également lors de la pratique d'un sport. De plus, l'extrait selon l'invention s'est révélé être utilisable en tant que composant d'une composition, en particulier comestible, améliorant ou maintenant l'hydratation de la peau et/ou restructurant l'épiderme et le derme d'un sujet. Les présents inventeurs ont ainsi pu démontrer que l'extrait susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'invention présente des effets biologiques de stimulation de la régulation de la prolifération cellulaire et de l'activité tissulaire de la peau, en particulier des fibroblastes et/ou des kératinocytes. Des tests in vivo ont aussi permis de montrer que les molécules actives extraites de la nacre selon l'invention possèdent des propriétés sur l'hydratation de la peau et/ou favorisent la redensification du derme en stimulant l'activité de synthèse des fibroblastes. Les molécules extraites de la nacre représentent donc un grand intérêt pour l'amélioration de l'aspect de la peau ou pour sa protection. La stimulation cellulaire observée sous l'effet des molécules extraites de la nacre selon la présente invention peut, en particulier, contribuer à drainer et estomper les poches et/ou les cernes. Les inventeurs ont en effet également observé que les molécules extraites de la nacre selon l'invention agissent directement au niveau de l'hypoderme qui stocke la graisse et l'eau. L'extrait ou la composition selon l'invention, en particulier comestible, peut également être utilisé pour augmenter ou préserver le capital cutané (ou capital beauté ) d'une personne. En particulier, l'extrait selon l'invention ou les compositions, de préférence comestibles, selon l'invention peuvent être utilisés pour drainer ou estomper les poches et/ou les cernes ou empêcher leur apparition, préserver ou améliorer l'hydratation, la fermeté, la douceur de la peau ou encore le teint du visage ou du corps. Ces mêmes compositions, en particulier comestibles, peuvent être utilisées dans le but de protéger la peau contre les radicaux libres (néfastes pour la peau) ou encore contre les agressions du soleil ou plus généralement toute attaque de facteurs intrinsèques ou extrinsèques néfastes à la peau (tabac, alcool, pollution, .). L'extrait ou la composition, en particulier comestible, selon l'invention peuvent aussi favoriser, en particulier stimuler de manière régulée, la microcirculation et l'oxygénation de la peau, permettant ainsi une meilleure élimination des toxines...DTD: L'extrait ou la composition selon l'invention peut également être utilisé pour diminuer les rides et/ou ridules ou prévenir leur apparition, pour prévenir ou traiter le vieillissement de la peau et en particulier le vieillissement dû à l'âge, au soleil ou autre. L'extrait ou la composition selon l'invention permettent aussi de prévenir les défauts de pigmentation (taches brunes et taches blanches) et/ou de les atténuer. Les compositions, en particulier comestibles, selon l'invention peuvent avantageusement être administrées par voie orale. Ainsi, on entend par composition comestible une composition alimentaire ou nutraceutique dont les constituants sont destinés à être ingérés en tout ou partie. Avantageusement, la composition selon l'invention peut être préparée parexemple sous la forme de biscuits, barres alimentaires, poudres à diluer, pâte à mâcher, produits laitiers tels qu'un yaourt, ou encore sous la forme de compléments alimentaires tels que comprimés ou capsules à avaler, comprimés effervescents, sirops, boissons, gommes tendres, suspensions huileuses ou gélules. Les compositions selon l'invention comprennent, outre l'extrait, des composés classiquement utilisés dans les domaines considérés, en particulier pour une administration par voie orale. L'homme du métier détermine, avec ses connaissances, les composés les plus adaptés à l'utilisation envisagée, ainsi que leur quantité. A titre d'exemple, non limitatif, de tels composés, on peut citer l'huile de bourrache, béta-carotène, le sélénium, le carbonate de calcium, la lécithine de soja, l'Huile d'Onagre, les vitamines E, C, et/ou D (sous forme de calcipotriol), le lycopène, de l'huile de poisson (EPA/DHA), ou leur mélange. Ainsi, les compositions, en particulier comestibles, selon l'invention sont d'un 5 emploi non contraignant et un sujet peut consommer de telles compositions pour en tirer tous les bénéfices décrits ci-dessus de manière agréable et aisée. Par exemple, des effets positifs sur le teint, mais aussi une amélioration de la pigmentation qui est régulée et unifiée, de la fermeté et de la douceur cutanées du 10 visage, des jambes ou encore des bras peuvent être obtenus en consommant les compositions, en particulier comestibles, de la présente invention. De plus, l'utilisation de telles compositions selon l'invention permet de prévenir les défauts de pigmentation (taches brunes et taches blanches) et/ou les atténue. 15 Avantageusement, les compositions de la présente invention peuvent aussi contenir du carbonate de calcium. Plus particulièrement, ledit carbonate de calcium est le carbonate de calcium récupéré après précipitation à partir de la poudre de nacre à l'étape (iii) du procédé décrit ci-dessus. Comme spécifié précédemment, l'apport alimentaire de calcium joue un rôle positif sur la masse 20 osseuse ou la réduction du risque de fracture. Ces propriétés seront donc avantageusement mises à profit dans une composition contenant à la fois du carbonate de calcium, qui joue un rôle sur la reconstruction du tissu osseux, et les molécules extraites par le procédé décrit ci-dessus, dont l'effet porte principalement sur la prévention de la dégradation de ce même tissu osseux. 25 L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un extrait de molécules de nacre obtenu selon le procédé décrit ci-dessus à titre de médicament. Un autre objet de l'invention concerne une composition pharmaceutique 30 comprenant des molécules extraites selon la présente invention, dans un support acceptable sur le plan pharmaceutique.5 Une telle composition pharmaceutique peut être utile dans le traitement de désordres liés à un déséquilibre du renouvellement du tissu osseux, en particulier de l'ostéoporose, et plus spécifiquement l'ostéoporose post-ménopausique, l'ostéopénie due au vieillissement, l'ostéopénie d'immobilisation et autres. L'invention a également pour objet l'utilisation de l'extrait selon l'invention dans la préparation d'une composition pharmaceutique, en particulier dermatologique à administrer par voie orale, destinée à hydrater la peau et restructurer l'épiderme et le derme. 10 L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un extrait de molécules de nacre tel que décrit ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des désordres liés à un déséquilibre du renouvellement du tissu osseux. 15 L'invention comprend en outre l'utilisation d'un extrait de molécules de nacre tel que décrit ci-dessus pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des désordres cutanés liés à un défaut d'hydratation de la peau ou a une structure altérée de l'épiderme et/ou du derme. 20 La présente invention concerne également un procédé pour préserver ou améliorer l'hydratation, la fermeté, la douceur de la peau ou encore le teint du visage, comprenant l'administration, de préférence orale, d'une quantité thérapeutiquement efficace d'un extrait de nacre tel que défini précédemment. 25 L'invention a également pour objet une méthode de traitement des désordres du renouvellement du tissu osseux, en particulier l'ostéoporose, et plus spécifiquement l'ostéoporose post-ménopausique, l'ostéopénie due au vieillissement, l'ostéopénie d'immobilisation ou médicamenteuse (par exemple, traitement à la cortisone) et autres, comprenant l'administration à un mammifère, 30 en particulier à un être humain, d'une quantité thérapeutiquement efficace d'un extrait de nacre tel que défini précédemment. L'invention a enfin pour objet une méthode de traitement des désordres cutanés liés à un défaut d'hydratation de la peau ou a une structure altérée de l'épiderme et/ou du derme comprenant l'administration à un mammifère, en particulier à un être humain, d'une quantité thérapeutiquement efficace d'un extrait de nacre tel que défini précédemment. D'autres aspects et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture des exemples qui suivent, fournis à titre illustratif et non limitatif. EXEMPLES Exemple 1 : Préparation d'un extrait de molécules de nacre De la poudre de nacre de granulométrie 128 pm est obtenue grâce au 15 protocole schématisé sur la figure 1. La poudre de nacre (200 g) est mélangée dans 200 ml d'un mélange eau:éthanol (50:50) pendant 12 heures à température ambiante et sous agitation magnétique interne. La suspension est centrifugée pendant 20 min à 20 000 g et à 20 4 C. Le surnageant est filtré sur une unité de stérilisation type Stericup pour éliminer les particules de poudre en suspension. Le filtrat est évaporé sous vide à 30 C afin d'éliminer l'éthanol ayant servi à l'extraction. La solution aqueuse est congelée puis lyophilisée. C'est cette solution qui est utilisée dans les exemples qui suivent. 25 De la même manière, une extraction de molécules de nacre a été réalisée dans un mélange eau:isopropanol (50:50), eau:acétone (50:50), ou eau:butanol (50:50). Une analyse chromatographique a montré que les extraits obtenus par ces différents procédés d'extraction présentent un profil moléculaire similaire. Exemple 2 : Essais biologiques in vitro 30 . Protocole Des expériences ont été entreprises in vitro dans le but de comprendre les relations qui existent entre les extraits selon l'invention et les ostéoclastes. Les ostéoclastes sont isolés de fémurs de lapin de 10 jours, puis ils sont déposés sur des lamelles d'os de boeuf de 100 dam d'épaisseur. Dans le milieu de culture, sont ajoutées différentes concentrations de l'extrait tel qu'obtenu à l'exemple 1. La concentration de l'extrait de nacre ajouté au milieu de culture varie entre 40 et 2600 pg /ml. La thapsigargine (1 pM) a été choisie comme témoin positif d'inhibition de la résorption osseuse. Les cellules sont ensuite cultivées pendant 48 heures à 37 C sous une atmosphère de 5 % de CO2. Pour évaluer le nombre d'ostéoclastes présents sur les lamelles d'os, les cellules ont été fixées puis colorées par un marqueur ostéoclastique spécifique, la phosphatase acide resistante au tartrate ("Tartrate Resistant Acid Phosphatase" ou TRAP). Les cellules multinucléées avec un nombre de noyaux supérieur ou égal à 3 et TRAP positives (colorées en violet) ont été considérées comme étant des ostéoclastes (Figure 2 A). Pour évaluer la résorption, les lamelles d'os ont été débarrassées de leurs ostéoclastes et colorées par une solution de bleu de toluidine permettant la visualisation des lacunes de résorption en microscopie optique. Le pourcentage de surface résorbée par rapport à la surface totale a été quantifié en utilisant un logiciel d'analyse d'image couplé à un microscope optique (Figure 2 B). 2. Résultats Même si l'extrait selon l'invention n'a pas d'effet significatif sur l'adhésion des ostéoclastes, excepté pour la concentration maximale de 2600 pg d'extrait/mi (ainsi que pour le témoin positif thapsigargine), ce dernier diminue la résorption osseuse de façon dose dépendante. Ces expériences in vitro montrent que les extraits selon l'invention agissent sur l'activité de résorption osseuse due aux ostéoclastes. Les extraits selon 18 l'invention diminuent la résorption osseuse par les ostéoclastes. Ces extraits n'affectent pas l'adhésion des ostéoclastes à la surface des lamelles d'os. Exemple 3: Essais biologiques in vivo Pour confirmer ces résultats obtenus in vitro une étude clinique a été réalisée. L'objectif de cette étude était de comparer l'influence de l'apport quotidien de 798 mg de carbonate de calcium et 2 mg d'extrait tel qu'obtenu à l'exemple 1 à celle d'un placebo sur les paramètres biochimiques du remodelage osseux de la femme ménopausée, sur une durée totale de trois mois. 1. Conditions de l'étude (figure 3) Il s'agissait d'une étude en double aveugle, randomisée, multicentrique, avec bénéfice individuel direct potentiel, réalisée sur des femmes ménopausées. Après signature du consentement éclairé et vérification des critères de sélection, les volontaires ont été randomisées en deux groupes. L'un a reçu deux capsules du complément alimentaire apportant chacune 399 mg de carbonate de calcium et 1 mg de l'extrait selon l'invention, l'autre a reçu deux capsules placebo. Chaque groupe était traité sur une durée de 3 mois. Un prélèvement sanguin a été effectué juste au moment de la randomisation et à l'issue des trois mois de traitement afin d'évaluer l'effet du traitement sur les marqueurs biochimiques du remodelage osseux et sur les paramètres du bilan lipidique. Un appel téléphonique a été réalisé par les médecins afin d'évaluer les 25 éventuels effets secondaires ressentis. Les critères d'inclusion étaient les suivants : - Sujets de sexe féminin ne souffrant d'aucune pathologie grave - Age 45-60 ans 30 - BMI >27 kg/m2 - Ménopause datant de plus d'un an et de moins de six ans - Ne souffrant pas de pathologie hépatique (ASAT et ALAT < 1,5 fois la limite supérieure des valeurs normales), ni de troubles gastrointestinaux - Ne souffrant pas de pathologie rénale (créatinine dans les limites des valeurs normales) - Ne souffrant pas de pathologie osseuse connue - Avec ou sans traitement hormonal de substitution pour la ménopause ou traitement équivalent - Ne recevant pas de traitement susceptible de modifier le métabolisme osseux depuis plus d'un an - Ne recevant pas de traitement susceptible d'affecter le métabolisme lipidique, sauf si aucune variation de ce traitement n'est susceptible d'intervenir pendant la période de l'essai - Ne souffrant pas de dyslipidémie modérée, même traitée, (LDL-cholestérol > 1.30 g/L et/ou triglycérides > 1,50 g/L) - Ne souffrant pas de dysthyroïdie (TSH dans les limites des valeurs normales avec ou sans traitement hormonal) - Ne souffrant d'aucune allergie alimentaire connue - FSH > 30 Ul/mL Estradiol < 50 pg/ml Ont été exclues de l'étude, les femmes présentant au moins l'un des critères suivants : - Age < 45 ans ou > 60 ans BMI > 27 kg/m2 -Ménopause datant de moins d'un an ou de plus de six ans - ASAT et/ou ALAT > 1,5 fois la limite supérieure des valeurs normales - Créatinine à la limite supérieure des valeurs normales - Antécédents de pathologie osseuse - Traitement susceptible de modifier le métabolisme osseux depuis moins d'un an (A l'exception du THS ou autre traitement équivalent de la ménopause) - Traitement affectant le métabolisme lipidique susceptible d'être modifié pendant la période de l'essai LDL-Cholestérol > 2,20 g/L et/ou triglycérides > 2,50 g/L - TSH < à la limite inférieure des valeurs normales ou > à la limite supérieure des valeurs normales -Traitement hormonal de substitution pour la fonction thyroïdienne mal équilibré - Anti-thyroïdiens de synthèse - Antécédents d'allergie alimentaire - FSH <30 Ul/mL - Estradiol > 50 pg/ml - Plus généralement toute condition susceptible d'empêcher la participation à l'essai dans de bonnes conditions et sans risque pour la patiente. 2. Produits à l'étude Complément alimentaire A (extrait de nacre) : chaque capsule contient 399 mg de carbonate de calcium, 1 mg de l'extrait de l'exemple 1, et 210 mg d'huile de tournesol. Produit placebo : les capsules contiennent de l'huile de tournesol. Les tuniques des capsules molles du complément alimentaire A et du placebo sont identiques et contiennent de l'amidon, de la gélatine de poisson, de la glycérine, de l'eau et le Candurin comme colorant. La consommation des produits consiste en la prise quotidienne de 2 capsules/jour (au petit déjeuner) pendant les 3 mois de l'étude. Etant donné qu'il s'agit d'un essai en double aveugle, ni la patiente, ni le médecin ne sait quel produit est consommé par chacune des volontaires. 3. Description de la population étudiée Nombre de sujets Le paramètre principal d'évaluation est l'évolution du CTX. Les valeurs moyennes observées chez la femme ménopausée avec la méthode de dosage envisagée (Cross Laps Nordic Bioscience Diagnostics) sont de 3634 pmol IL, avec un écart-type de 1833 pmol/L. Le calcul du nombre de sujets a été effectué en prenant deux hypothèses de diminution de ce paramètre (35% et 55%), considérées comme les valeurs minimales et maximales permettant de prédire une réponse positive de la densité minérale osseuse. Le risque alpha unilatéral a été fixé à 0,05 et le risque béta à 0,20 ou 0,10. Le résultat de ce calcul est présenté dans le tableau 1 ci-dessous. Tableau 1 Diminution du CTX Alpha 0,05/Béta 0,10 Alpha 0,05/Béta 0,20 35% 35 25 55% 14 10 Le nombre initial de sujets a donc été fixé à 25, ce qui correspondait à 10 l'hypothèse intermédiaire. L'essai a débuté en juin 2003, sur 40 sujets, nombre qui au vu du calcul statistique ci-dessus, reste significatif sur le plan clinique. Cinquante sept femmes ont été pré-incluses dans l'étude, 14 n'ont pas été 15 incluses dans l'étude, 43 ont été randomisées et mises sous traitement, 6 ont abandonné entre V1 et V2. Conformément au protocole, les volontaires incluses pour cette étude étaient tous de sexe féminin, d'âge compris entre 45 et 60 ans et présentant une ménopause datant de plus d'un an et de moins de six ans. Nombre de sujets à vo : 57 20 Nombre de sujets à V1 : 43 Nombre de sujets à V2 : 37 Parmi les abandons, 5 sujets n'ont pas souhaité poursuivre, 1 sujet a été perdu de vue. 25 Description de la méthodologie statistique La comparabilité des valeurs biologiques et cliniques de base (à V1) a été déterminée par un test non paramétrique de Wilcoxon. Le même test a permis de comparer les résultats obtenus dans chaque groupe à V2, sur les valeurs absolues et les variations entre V1 et V2 ((Valeur V2-ValeurV1)/valeur V1, en %). 30 Les critères descriptifs de la population (traitements concomitants et antécédents médicochirurgicaux) sont comparés par un test du X2 . Le critère principal d'efficacité est l'évolution de la concentration sérique du CTX. L'influence du traitement sur la concentration de ce paramètre a été évaluée par un test non paramétrique de Wilcoxon comparant les valeurs obtenues après trois mois de traitement (V2) dans le groupe correspondant au traitement 1, à celles obtenues à la même période dans le groupe correspondant au traitement 2. La même analyse a été effectuée en comparant l'évolution entre VI et V2 dans chaque groupe de traitement. Les critères secondaires d'efficacité sont les phosphatases alcalines osseuses, l'ostéocalcine, la calcémie, la phosphatémie et les paramètres du bilan 10 lipidique, évalués selon la même méthode. L'appréciation de la tolérance a été réalisée sur l'analyse des paramètres biochimiques du bilan hépatique, la créatinine et l'éventuelle survenue d'évènements indésirables au cours de l'expérimentation. 15 Afin d'observer le rôle du traitement sur les différentes valeurs biologiques, la régression multiple suivante a été réalisée en prenant chaque variable biologique comme variable expliquée et les paramètres traitement (1 : Complément alimentaire A et 0 : placebo), le numéro de visite et le numéro de sujet comme variable explicatives. L'ensemble de l'analyse statistique a été 20 réalisé sur le logiciel SAS, version 8.2 (SAS Institute, Cary NC, USA). 4. Résultats Valeurs cliniques 25 Comparaison des valeurs cliniques au début de l'expérimentation Tableau 2 Variable Placebo Produit A P Poids (Kg) 60,67 11,73 (n=15) 60,59 9,68 (n=22) 0,8856 Min - Max 44,7 û 95, 3 42,8 - 84 Masse grasse (Kg) 19,96 7,78 (n=18) 20,14 9,05 (n=20) 0, 7258 Min - Max 8,9 - 45 5 - 41,4 Masse sèche (Kg) 40,06 6,72 (n=18) 38,99 6,95 (n=20) 0,5986 Min - Max 19 - 50 18,8 - 48 IMC (Kg/m2) 23,15 4,06 (n=19) 23,14 2,64 (n=22) 0,8241 Min - Max 15,84 - 35 19,05 - 28,29 P. artérielle Systolique (mm Hg) 120,5 12,49 (n=20) 127,29 12,06 (n=21) 0,0352* Min - Max 100-150 95-148 P. artérielle diastolique (mm Hg) 76,15 7,56 (n=20) 76,10 7,44 (n=21) 0,8715 Min - Max 60 - 85 60 Fréquence Cardiaque (s) 69,15 8,18 (n=20) 71,95 7,95 (n=21) 0,2828 Min - Max 55 - 88 57 - 88 * p<0,05 Comparaison des valeurs cliniques pour les deux populations avant la prise des traitements à l'étude Les valeurs cliniques sont comparables pour chacun des groupes à l'étude, excepté au niveau de la valeur de Pression artérielle Systolique pour laquelle une différence significative est observée. Analyse des résultats obtenus à l'issue de la V2 Les valeurs obtenues à V2 sont comparées en valeurs brutes et en % calculés de la façon suivante : (V2-V1/V1)*100, par un test de Wilcoxon non paramétrique. Les différences obtenues entre V2 et V1 sont par ailleurs comparées en intragroupe par un test de Wilcoxon apparié. Tableau 3 Placebo Produit A Différence Différence entre entre Traitements Traitements Valeur (V2-V1N1)% absolue (p) (p) _ 61,32 11,52 (n=19) 58,49 8,12 (n=17) 0,5262 0,3469 Poids (Kg) Comp. Intragroupe (p) 0,08 0,79 Masse grasse (Kg) 20,32 9,33 (n=17) 20,11 9,94 (n=15) 0,7769 0,3851 Comp. Intragroupe (p) 0,9677 0,3558 Masse sèche (Kg) 40,91 7,9 (n=17) 38,05 9,56 (n=15) 0,4615 0,2916 Comp. Intragroupe (p) 0,2836 0,3785 IMC (Kg/m2) 23,40 3, 89 (n=19) 22,84 2,75 (n=17) 0,6920 0,3469 Comp. Intragroupe (p) 0,0934 0,7752 P. art. Systolique (mm Hg) 124,7 10,75 (n=20) 127,71 13,24 (n=17) 0,2062 0,5701 Comp. Intragroupe (p) 0,0898 0,8123 P. art. diastolique (mm Hg) 76,75 7,81 (n=20) 75,35 9,99 (n=17) 0,5299 0,6120 Comp. Intragroupe (p) 0,6015 0,7134 Fréquence Cardiaque (s) 71,85 8,22 (n=20) 71,53 12,31 (n=17) 0,8664 0,1135 Comp. Intragroupe (p) 0,1805 0,8313 Moyenne écart type Aucune différence significative n'est observée entre les 2 groupes à l'issue de la visite V2, c'est à dire à l'issue de la prise du complément nutritionnel ou du placebo par les volontaires. Aucune différence significative n'est par ailleurs observée sur ces critères cliniques à l'intérieur d'un même groupe. Analyse par régression multiple Une régression multiple a été réalisée sur les données cliniques obtenues pour déterminer l'influence du traitement indépendamment des autres facteurs. Le modèle a inclus les paramètres suivants : le temps, le sujet, le traitement. Aucun rôle significatif du traitement n'est observé pour ces paramètres cliniques. Synthèse Aucune influence du traitement n'est observée sur l'évolution des critères cliniques observés que sont le poids total, l'IMC, la masse grasse et la masse sèche ainsi que les critères de pression artérielle et de fréquence cardiaque. Valeurs biologiques Comparaison des valeurs biologiques au début de l'expérimentation Pour le suivi des thérapeutiques visant à réduire l'ostéoporose, il est actuellement recommandé par l'International Osteoporosis Foundation (10F) de suivre un marqueur de résorption et un marqueur de formation osseuse. Les marqueurs de résorption les plus utilisés sont actuellement le CTX ( Collagen type I cross-linked C-telopeptide : C-terminal télopeptide à liaison croisée du collagène de type I ), le NTX ( Collagen type I cross-linked N-telopeptide : N-terminal télopeptide à liaison croisée du collagène de type I), dosés dans l'urine ou le sérum (pour le CTX) ou la désoxypyridinoline urinaire. Les valeurs de base pour chacune des variables biologiques d'intérêt et pour chaque traitement, sont présentées dans le tableau ci-après. Aucune différence significative n'est observée. Les valeurs biologiques de base sont donc comparables pour chacun des 2 groupes à l'étude, sauf pour la créatinine, le calcium et l'ostéocalcine pour lesquels nous observons une différence entre les 2 groupes. La comparaison des valeurs biologiques pour les 2 populations avant la prise des traitements à l'étude est montrée ci-dessous : Tableau 4 Traitement 0 : produit Traitement 1 : produit A Différence entre placebo (n=20) (n=17) Traitements (p) Calcium (mmol/L) 2,44 0,10 2,38 0,05 0,0086* Cholesterol (g/L) 2,31 0,35 2,29 0,34 0,3810 Créatinine (pmol/L) 73,55 13,3 65,65 6,97 0,0315* CTX (pmol/L) 5264,75 2483 4181,71 2016 0,2531 HDL (g/L) 0,71 0,16 0,76 0,16 0,3445 LDL (g/L) 1, 42 0,32 1,35 0,27 0,4831 Ostéocalcine (ng/ml) 14,61 5,28 1,57 5,2 0,0397* PALos (pg/L) 10,14 2,52 9,82 3,45 0,7837 Phosphore (mmol/L) 1,26 0,12 1,19 0,2 0,2283 Protéines totales (g/L) 73,35 3,83 72,53 4,11 0,5293 Triglycérides (g/L) 0,90 0,40 0,90 0,41 0,9757 TGO (UI/L) 0,32 0,07 0,33 0,09 0,7483 TGP (UI/L) 0,32 0,11 0,33 0,15 0,8907 Analyse non paramétrique: test de Wilcoxon Moyenne écart type Analyse des résultats obtenus à l'issue de la V220 Tel que cela était prévu dans l'analyse statistique, les valeurs obtenues à V2 sont comparées en valeurs brutes et en % calculés de la façon suivante : (V2-V1 N1)*100, par un test de Wilcoxon non paramétrique. Les différences obtenues entre V2 et V1 sont par ailleurs comparées en 5 intra-groupe par un test de Wilcoxon apparié, elles sont résumées dans le tableau ci-dessous. Tableau 5 Traitement 0 : produit Traitement 1 : produit Différence Différence placebo (n=20) A (n=17) entre entre Traitements Traitements Valeur (V2-V1 /V1)% absolue (p) (p) Calcium (mmol/L) 2,40 0,09 2,38 0,09 0,1695 0,1395 Comp. Intragroupe (p) 0,0730 0,8840 Cholesterol (g/L) 2,27 0,39 2,33 0,28 0,3182 0,1843 Comp. Intragroupe (p) 0,5787 0,5158 Créatinine (pmol/L) 68,80 11,37 65,59 6,90 0,1464 0,0696 Comp. Intragroupe (p) 0,0559 0,9633 CTX (pmol/L) 5508,75 1962 3831,24 1714 0,0060* 0,0782 Comp. Intragroupe (p) 0,5127 0,3772 HDL (g/L) 0,71 0,12 0,78 0,17 0,0949 0,3687 Comp. Intragroupe (p) 1 0,8813 0,3494 LDL (g/L) 1,39 0,31 1,38 0,23 0,4878 0,2276 Comp. Intragroupe (p) 0,4339 0,6426 Ostéocalcine (ng/ml) 15,28 5,17 12,62 6,12 0,0412* 0,4575 Comp. Intragroupe (p) 0,5709 0,4811 PALos (pg/L) 10,05 2,67 9,92 3,43 0,4937 0,3999 Comp. Intragroupe (p) 0,9150 0,6984 Phosphore (mmol/L) 1,18 0,16 1,18 0,16 0,3977 0,2631 Comp. Intragroupe (p) 0,8896 0,8896 Protéines totales (g/L) 72,31 3,59 72,31 3,59 0,2711 0,0448* Comp. Intragroupe (p) 0,3879 0,3879 Triglycérides (g/L) 0,89 0,59 0,89 0,59 0,2761 0,1803 Comp. Intragroupe (p) 0,9184 0,9184 TGO (UI/L) 0,32 0,05 0,32 0,05 0,4094 0,2711 Comp. Intragroupe (p) 0,6498 0,6498 TGP (UI/L) 0,33 0,09 0,33 0,09 0,3401 0,4274 Comp. Intragroupe (p) 0,8950 0,8950 Test de Wilcoxon -Moyenne écart type *p<0,05 Comparaison des valeurs biologiques pour les 2 populations après traitement (résultats à V2) Dans les tableaux 4 et 5, les abréviations suivantes ont été utilisées : CTX û Collagen Type I cross-linked C-telopeptide (ou C-télopeptide à liaison croisée du collagène de type I) ; HDL û High Density Lipoprotein (ou lipoprotéines de haute densité); LDL û Low Density Lipoprotein (ou lipoprotéines de basse densité); PALos û Pal Osseuse ; TGO û Transaminase Glutamate Oxaloacétate ; TGP û Transaminase Glutamate Pyruvate. Analyse des résultats par régression multiple Afin d'observer le rôle du traitement sur les différentes valeurs biologiques, la régression multiple suivante a été réalisée en prenant chaque variable biologique comme variable expliquée et les paramètres traitement (1 : complément alimentaire A et 0 : placebo), le numéro de visite et le numéro de sujet comme variable explicatives. Cette analyse a permis de confirmer le rôle du "complément alimentaire A" sur l'abaissement du CTX de façon significative et ceci indépendamment des facteurs temps et sujet (facteur = -2.03, p=0.046). En revanche, aucun rôle significatif du traitement, du temps ou du sujet n'est observé par cette analyse sur les autres paramètres biologiques qui restent stables. 5. Discussion Les deux populations étudiées, traitement "complément alimentaire A" et traitement placebo sont comparables à V1 pour les critères d'intérêt excepté la créatinine, le calcium et l'ostéocalcine ainsi que pour les critères d'observation clinique. En ce qui concerne les critères secondaires d'efficacité, aucune différence significative n'est observée à V2, que ce soit en valeur absolue ou sur les % de variations. De même à l'intérieur d'une population, les variations observées entre V1 et V2 restent non significatives. Les différences initiales pour la créatinine et le calcium n'existent plus à V2, l'analyse par régression multiple montre que cette évolution n'est pas imputable au traitement. La différence persiste en ce qui concerne l'ostéocalcine et aucune conclusion ne peut être avancée. Cette différence est cependant gommée lorsque l'on étudie les pourcentages de variations. La régression multiple ne met par ailleurs pas en évidence d'effet du traitement sur ce paramètre. Enfin, notons qu'une différence significative apparaît pour les Protéines totales entre les deux groupes et en intra-groupe pour le groupe placebo. A ce niveau également, l'analyse par régression multiple permet de montrer que cette évolution n'est pas explicable par le produit consommé, ni le temps, ni le sujet. Pour les transaminases, aucune variation significative n'est à noter entre les valeurs de base et les valeurs obtenues à V2. En ce qui concerne le critère principal d'efficacité qu'est la CTX, on observe une différence significative entre V2 et V1 quand on compare les 2 groupes en valeur absolue (p=0,060) et ceci dans un sens favorable au "Complément A" puisque le groupe sous traitement affiche une diminution très nette des valeurs de CTX. L'analyse par régression multiple confirme que ce rôle positif dans le métabolisme phosphocalcique est effectivement dû au complément alimentaire A. Sa consommation quotidienne diminue la résorption osseuse et ainsi la quantité circulante des fragments du collagène de type I. 6. Conclusion Cette étude randomisée en double aveugle versus placebo a permis de vérifier la bonne tolérance de la consommation du complément alimentaire A chez des femmes ménopausées. Les résultats comparés entre les deux populations ont permis de mettre en évidence une variation du CTX favorable au complément alimentaire A et significative par rapport au bras placebo. Dans les exemples suivants, la capacité des molécules extraites de nacre à 5 stimuler l'activité métabolique des fibroblastes et des kératinocytes a été examinée in vitro sur des expiants de peau maintenus en survie, mais aussi in vivo sur le derme du rat. Exemple 4 : Effets des protéines extraites de la nacre sur la jonction dermo-10 épidermique Une étude histologique a été réalisée sur des expiants de peau provenant d'une plastie mammaire d'une femme de 49 ans.Les expiants sont maintenus en culture et traités par des molécules extraites de la nacre selon l'invention à 0,015 15 % associées à un liant de base (pourcentage en poids par rapport au poids total de l'extrait et du liant de base). Le liant sert de témoin placebo. Les comparaisons sont faites en cinétique aux temps J2, 4, 6 et 8. L'étude histologique est faite par une coloration au trichrome de Masson et observation au microscope en lumière transmise. 20 Pour la peau témoin, la jonction dermo-épidermique est plate (Fig.4.1). On n'observe aucun signe de renouvellement épidermique. Le derme papillaire est peu irrigué. La peau est atone et présente de réels signes de vieillissement. Le traitement avec le placebo, n'entraîne aucun signe d'activation (Fig.4.2). 25 Avec un traitement à 2 mg/cm2 d'extrait tel qu'obtenu dans l'exemple 1 (Fig. 4.3), la jonction dermo-épidermique présente un relief festonné, elle plonge profondément dans le derme. Les cryptes profondes sont très riches en cellules actives et en contact avec des micro-vaisseaux. Cette région est le siège d'une 30 respiration cellulaire accrue. A 4 mg/cm2 d'extrait selon l'invention (Fig. 4.4), l'activité à la jonction dermo-épidermique est plus importante qu'avec la dose plus faible. Une restructuration de la séquence épidermique est observée, avec les différentes couches cellulaires aboutissant à une couche kératinisée d'aspect juvénile. Une amélioration de l'ancrage (aspect indenté) de la couche germinale dans le derme est clairement notée. La jonction dermo-épidermique est activée et bien irriguée. Une restauration du relief de la jonction dermo-épidermique, d'aspect indenté jeune, est obtenue après traitement par une formulation contenant des molécules extraites de la nacre. Le contact épiderme-derme est plus important avec un meilleur ancrage, ce qui représente un facteur de tonus cutané, d'élasticité et de volume. Exemple 5 : Effet des molécules extraites de la nacre sur la respiration cellulaire (figure 5) La respiration cellulaire, notamment à la jonction dermo-épidermique, site d'échange intense et de production cellulaire, assure les échanges enzymatiques et surtout l'oxygénation nécessaire au fonctionnement physiologique de l'ensemble du derme et de l'épiderme. La respiration cutanée a été détectée sur des explants de peau cultivés in vitro par un marquage immunologique effectué avec un anticorps spécifique dirigé contre la glucose-6-phosphate déshydrogénase, enzyme importante dans cette fonction physiologique. Les régions positives réagissent en donnant une couleur brune. Les coupes sont réalisées au kryostat. Avec une application de la formulation à base de nacre telle qu'obtenue dans l'exemple 1 à la dose de 4 mg/cm2, l'activité respiratoire des cellules germinales est stimulée, notamment dans leur pôle en contact avec les micro-vaisseaux et la matrice extracellulaire dermique. Cet effet est durable (observations des jours J2 à J8). La stimulation cellulaire observée sous l'effet des molécules extraites de la nacre peut contribuer à drainer et estomper poches et cernes. Exemple 6 : Etude in vivo de l'activité de la poudre de nacre sur l'épiderme du rat, démonstration de la stimulation des fibroblastes par des implantations sous-cutanées à la limite derme-épiderme. De la poudre de nacre a été implantée entre l'hypoderme et le derme chez le rat. La poudre de nacre a un diamètre compris entre 50 et 100 pm. Avant l'implantation, la poudre est stérilisée par irradiation aux rayons y (2,5 Mrad). (Lopez E., A. Le Faou, S. Borzeix, S. Berland. Stimulation of rat cutaneous fibroblasts and their synthetic activity by implants of powdered nacre (mother of pearl). Tissue and Cell, 2000, 32 (1) : 95-101) La poudre de nacre est mélangée à du sang autologue. Comme témoin, le carbonate de calcium (CaCO3) est également mélangé à du sang autologue. 15 Dans cette expérience, le carbonate de calcium sert de témoin négatif. Les implants sont insérés au niveau de la face ventrale à la jonction du thorax et de l'abdomen chez des rats Wistar d'un poids compris entre 260 et 280 g. Les implants sont placés entre le derme et l'hypoderme. Après 2 semaines, les 20 sites d'implantation sont récupérés pour être analysés par histologie. Au niveau des implantations de nacre, il n'est pas observé de tissu nécrosé ou d'inflammation. Les fragments de nacre ont même subit une dissolution importante. Une vascularisation est observée, des capillaires sanguins sont 25 organisés en réseaux concentriques situés à distance de l'implant mais convergeant vers lui. La nacre exerce également un recrutement des fibroblastes et leur activation cellulaire (Figure 6.1, 6.2, 6.3, 6.4) . Les fibroblastes possèdent l'aspect 30 de cellules actives (noyau volumineux et nucléoles nombreux). Des divisions cellulaires sont observées à la périphérie de la nacre, indiquant une activation de la prolifération. Sous l'effet de la nacre, une synthèse importante des composants de la matrice extracellulaire par les fibroblastes est observée : un réseau dense de collagène I (Fig. 7.1) et III (Fig. 7.2) s'organise, avec une synthèse importante de protéoglycannes (coloration métachromatique) dont la décorine (Fig. 7.3). L'implantation de poudre de Nacre, chez le rat, entre derme et épiderme, stimule la production de matrice extracellulaire par les fibroblastes notamment les collagènes de type I et III et la décorine qui est une molécule importante dans la communication et l'adhésion cellulaires. Exemple 7 : Etude clinique A la vue des résultats préliminaires obtenus sur les explants de peau et chez le rat, une étude clinique sur une composition comestible comprenant des 15 molécules extraites de la nacre et plus particulièrement des protéines était envisageable. Un complément alimentaire à base de protéines a été préparé, "complément Beauté" A, sa composition est la suivante : 20 0,38 mg d'extrait de nacre tel que préparé à l'exemple 1, 410 mg d'huile de bourrache, 4,8 mg de béta-carotène, 75 mg de sélénium, 149,62 mg de carbonate de calcium, 25 7 mg de lécithine de soja. Conditions de l'étude clinique 22 femmes volontaires âgées de 40 à 65 ans, avec la peau sèche sur le 30 corps et le visage, devaient ingérer matin et soir une gélule du complément alimentaire A pendant 56 jours. L'objectif a été d'évaluer l'activité du complément alimentaire de manière objective et subjective. 10 L'évaluation objective de l'activité du complément alimentaire a été effectuée en fin d'étude (J56) sur les propriétés biomécaniques de la peau avec le DTM (Dermal Torque Meter). L'étude de certaines propriétés biomécaniques de la peau après utilisation d'une crème ou d'un complément alimentaire, a recours au twistomètre ou DTM, dont la tête rotative imprime une légère torsion aux couches superficielles de l'épiderme : l'analyse du temps de retour à l'état initial permet de mesurer la souplesse et l'élasticité de la peau L'évaluation subjective de l'activité du complément alimentaire a été 10 effectuée à J28 et J56, par évaluation par le volontaire, et à J56 par le dermatologue. Dans les conditions de l'essai, l'analyse des résultats des différentes méthodes utilisées pour mettre en évidence l'activité cosmétique du complément 15 alimentaire à base de proteines extraites de nacre a pu montrer une amélioration de l'hydratation cutanée mesurée de manière objective et après évaluation du volontaire et du dermatologue. Les volontaires inclus dans l'étude sont issus du panel général volontaires 20 de la société réalisant l'étude clinique. Chaque volontaire doit, pour être inscrit dans le panel, subir un examen médical avec le médecin recruteur du centre. A partir de ce panel, les volontaires qui correspondent aux critères d'inclusion ont été sélectionnés, puis définitivement admis dans l'étude au terme de la visite initiale. 22 volontaires ont été inclus dans l'étude. 25 Les critères suivants devaient être remplis pour permettre d'inclure un volontaire dans l'essai : Volontaires adultes âgés de plus de 40 ans et de moins de 65 ans, Sexe féminin, 30 Normalité de l'examen clinique préalable, Volontaires ayant la peau sèche sur le visage et le corps, Phototype Il ou III, Indemne d'antécédents allergiques aux produits cosmétiques ou d'usage ménager et d'atopie, Volontaires ayant signé un consentement écrit, libre, éclairé et express, Volontaires capables de comprendre les exigences de l'essai. N'étaient pas inclus dans l'essai les sujets répondant à un ou plusieurs des critères suivants : - Volontaires adultes de moins de 40 ans et de plus de 65 ans, 10 - Volontaires ayant appliqué dans les 48 heures précédant le début de l'essai, un produit cosmétique de soin ou un produit pharmaceutique sur les zones cutanées étudiées, Pathologie cutanée évolutive, Prise de traitement anti-histaminique ou/et tout traitement pouvant interférer 15 avec le métabolisme cutané, - Sujet en période d'exclusion entre deux essais, - Intolérance ou allergie alimentaire avérée. Pendant toute la durée de l'étude, il a été demandé aux volontaires de ne pas 20 utiliser de nouveaux produits cosmétiques et/ou pharmaceutiques, de ne pas utiliser de complément alimentaire autre que celui à l'étudeä L'essai est monocentrique, ouvert et comparatif entre JI, J28 et J56. Il comporte : Un bilan initial permettant de vérifier les critères d'inclusion et de non inclusion ; Une période de traitement pendant 56 jours (1 gélule matin et soir) ; Une visite intermédiaire à J28. Visite à JI tù30 mn: - Informer le volontaire sur le déroulement de l'étude. 35 -Recueillir le consentement éclairé et écrit du volontaire. 25 30 Enregistrer, dans le cahier d'observation, les données démographiques et l'examen clinique de la zone cutanée et les traitements éventuellement pris par le volontaire. Vérifier le respect des critères d'inclusion et de non inclusion. Si le volontaire répond à ces critères, il est éligible pour suivre l'étude et est inclus. Attribuer successivement le numéro du volontaire selon l'ordre croissant d'arrivée dans l'étude et randomiser les sites d'application. Conditionnement du volontaire pendant 30 minutes. tO : Mesures des propriétés biomécaniques cutanées sur l'avant-bras avec le DTM. Prise du produit par les volontaires à domicile (2 gélules par jour : 1 le matin et 1 le soir). Visite à J28 Consultation intermédiaire. Evaluation de l'efficacité par le volontaire. Prise du produit par les volontaires à domicile (2 gélules par jour : 1 le matin et 1 le soir). Visite à J56 Mesures des propriétés biomécaniques cutanées sur l'avant-bras avec le DTM. 30 Auto-évaluation de l'efficacité par le volontaire et le dermatologue. Evaluation de la tolérance générale. Evaluation de l'acceptabilité. Critères d'évaluation 25 35 Evaluation objective de l'activité du complément alimentaire sur les propriétés biomécaniques de la peau par mesures de la fermeté cutanée Les propriétés biomécaniques de la peau ont été mesurées sur l'avant-bras 5 avec le DTM, en début d'étude et en fin d'étude. La force utilisée a été de 6 milliNewton. Trois paramètres sont mesurés : Ue : correspond à l'extensibilité de la peau, Uv : correspond à la déformation viscoélastique et représente l'élasticité cutanée, 10 Ur : correspond à l'angle de déformation de la peau après relâchement de la force de torsion et représente la tonicité cutanée. A partir de ces mesures, il est possible de calculer : La fermeté de la peau qui est le rapport Ur/Ue. L'augmentation de ce 15 rapport traduit le raffermissement de la peau ; La déformation globale de la peau Uf qui est définie comme la somme de Uv et de Ue. Son augmentation illustre l'amélioration de la souplesse de la peau. 20 Des mesures répétées des paramètres de déformation (Ue, Uv, Ur, Ur/Ue et Uf) donnent ainsi la possibilité d'évaluer objectivement l'effet des produits cosmétiques sur l'état de fermeté de la peau par comparaison à une zone sans produit et à différents temps de mesure (Tableau 6). 25 Tableau 6 Effet tenseur pur Ur augmente Ue diminue Effet hydratant pur Ue augmente Uf augmente Effet plus tenseur qu'hydratant Ur augmente Ur/Ue augmente Augmentation de Ue < 10 % Effet plus hydratant que tenseur Ue augmente Uf augmente Ur augmente Ur/lie z-- 0 Evaluation subjective de l'activité du complément alimentaire Pour évaluer l'efficacité du produit, en début d'étude (J1), en cours d'étude (J28) et fin d'étude (J56), le volontaire a coté les items suivants de 0 à 9 ; le 5 dermatologue a coté les mêmes items sauf le confort de peau à J56 : Au niveau du visaqe : Hydratation cutanée : (0 = pas hydratée ; 9 = très hydratée) Teint lumineux éclatant : (0 = pas lumineux ; 9 = très lumineux) - Peau douce : (0 = pas douce ; 9 = très douce) 10 Peau souple : (0 = pas souple ; 9 = très souple) Confort de peau : (0 = pas confortable ; 9=très confortable) * Seul, le volontaire a coté cet item. 15 Au niveau des bras : Hydratation cutanée : (0 = pas hydratée ; 9 = très hydratée) Coloration cutanée : (0 = pas lumineux ; 9 = très lumineux) Fermeté cutanée : (0 = pas ferme ; 9 = très ferme) - Douceur cutanée : (0 = pas doux ; 9 = très doux) 20 Au niveau des iambes : - Hydratation cutanée : (0 = pas hydratée ; 9 = très hydratée) - Coloration cutanée : (0 = pas lumineux ; 9 = très lumineux) Fermeté cutanée : (0 = pas ferme ; 9 = très ferme) 25 - Douceur cutanée : (0 = pas doux ; 9 = très doux) Pour l'examen dermatologique sur le visage et les jambes, le dermatologue disposait des critères suivants : érythème, 30 oedème, sécheresse, desquamation, aspect gras, papules, pustules, démangeaisons, tiraillements. Chaque critère est noté de 0 à 3 (0 = absent, 1 = léger, 2 = modéré, 3= important). Il note aussi toutes les manifestations d'inconfort ressenties par le volontaire en indiquant la date de début, la date de fin, la durée, l'intensité, la fréquence, la nécessité ou non d'un traitement correcteur et l'imputabilité. Le rythme des mesures est schématisé dans le tableau 7 ci-dessous : Tableau 7 Dates J1 J28 J56 Mesures des propriétés X X biomécaniques cutanées par DTM Evaluation subjective de l'efficacité X X X par le volontaire Evaluation subjective de l'efficacité X X par le Dermatologue Acceptabilité et tolérance par le X volontaire Les évaluations ont été réalisées par la même personne tout au long de l'essai. 20 Analyse des données de DTM Le tableau 8 présente les moyennes et les pourcentages de variation des paramètres sur l'avant-bras selon le tableau de randomisation. L'analyse a été effectuée sur 21 volontaires. 25 Tableau 8 : Valeurs du DTM à JI avant l'application et à J56 Paramètres Avant Après 56 jours Pourcentage de W de Wilcoxon* application d'application variation de JI J56 chaque paramètre Ue : extensibilité cutanée 0,595 0,760 27,83 % p < 0,05 (S) Uv : élasticité cutanée 0,903 0,872 - 3,42 % p > 0,05 (NS) Ur: tonicité cutanée 0,413 0,455 10,13 % p > 0,05 (NS) Ur/Ue: fermeté cutanée 0,711 0,694 - 2,37 % p > 0,05 (NS) Uf : souplesse cutanée 1, 497 1,632 8,99 % p > 0,05 (NS) S = significatif ; NS = non significatif * le seuil de significativité est fixé à 0,05. Tout p inférieur à 0,05 indique une différence statistiquement significative entre JI et J56. L'analyse statistique des paramètres globaux des propriétés biomécaniques cutanées à l'aide du DTM du produit "Complément Beauté" A a mis en évidence une augmentation significative de l'extensibilité cutanée de l'ordre de 27,83 %. Au total, après 56 jours d'utilisation, le "Complément Beauté" A a provoqué une augmentation statistiquement significative de l'extensibilité cutanée. La variation de l'extensibilité cutanée reflète directement le niveau d'hydratation, plus la peau est hydratée, plus l'extensibilité augmente. Evaluation de l'efficacité par le Dermatologue à J56 Le tableau 9 récapitule les moyennes obtenues à JI et J56 pour tous les items, sur 22 volontaires, sauf l'évaluation sur les jambes effectuée sur 21 volontaires, sans le volontaire n 8. Tableau 9 : Evaluation subjective de l'efficacité par le Dermatologue à JI et J56 VISAGE Hydratation cutanée Teint lumineux, Peau douce Peau souple éclatant J1 J56 J1 J56 J1 J56 JI J56 Moyenne 6,27 7,09 5,64 6,68 5,82 6,09 6,00 6,45 5 Ecart 1,45 1,19 0,73 0,57 1,26 1,15 0,69 0,60 type %de 13,04 % 18,55 % 4,69 % 7,58 % variation p* NS NS NS NS AVANT- Hydratation cutanée Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur cutanée BRAS J1 J56 JI J56 J1 J56 J1 J56 Moyenne 4,68 5,59 5,23 5,50 5,09 5,73 4,32 4,50 Ecart 1,46 1,01 1,11 1,01 1,51 0,63 1,76 1,30 type % de 19,42 % 5,22 % 12,50 % 4,21 % variation p* S NS NS NS JAMBES Hydratation cutanée Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur cutanée J1 J56 JI J56 J1 J56 J1 J56 Moyenne 3,52 4,33 4,67 4,48 5,38 5,71 4,00 4,00 Ecart 1,54 1,24 1,56 1,12 1,40 1,15 1,73 1,58 type % de 2297% -4,08% 6,19% 0,00% variation p* S NS NS NS p : test W de Wilcoxon; S = significatif (p < 0,05); NS = non significatif (p > 0,05). * le seuil de significativité est fixé à 0,05. Tout p inférieur à 0,05 indique une différence statistiquement significative entre J1 et J56. Après 56 jours, l'investigateur a noté une amélioration de l'hydratation cutanée sur les jambes et les avant-bras. Evaluation de l'efficacité par le volontaire 10 Le tableau 10 récapitule les moyennes obtenues à JI et J28 pour tous les items. Tableau 10 : Evaluation subjective de l'efficacité par le volontaire à JI et J28 VISAGE Hydratation Teint lumineux, Peau douce Peau souple Confort cutanée éclatant cutané J1 J28 J1 J28 J1 J28 JI J28 JI J28 Moyenne 3,29 4,43 3,90 4,19 5,67 5,29 4,95 4,81 3,81 4,67 Ecart type 1,65 1,91 1,67 1,83 1,96 1,85 1,86 1,83 1,25 1,85 % de 34,78 % 7,32 % - 6,72 % - 2,88 % 22,50 % variation p* S NS NS NS S 15 10 AVANT- Hydratation Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur BRAS cutanée cutanée J1 J28 J1 J28 J1 J28 JI J28 Moyenne 3,19 4,10 3,95 4,19 3,57 4,24 4,90 5,05 Ecart type 1,54 1,81 1,63 2,02 1,75 1,67 1,76 1,91 % de 28,36 % 6,02 % 18,67 % 2,91 % variation p* S NS S NS JAMBES Hydratation Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur cutanée cutanée JI J28 J1 J28 JI J28 JI J28 Moyenne 2,24 3,43 3,14 3,29 3,90 3,90 4,38 4,00 Ecart type 1,18 1,78 1,46 1,68 1,95 1,81 1,69 2,02 % de 53,19% 4,55% 0,00% -8,70% variation p* S NS NS NS p : test W de Wilcoxon; S = significatif (p < 0,05); NS = non significatif (p > 0,05). * le seuil de significativité est fixé à 0,05. Tout p inférieur à 0,05 indique une différence statistiquement significative entre J1 et J28. A J28, les volontaires ont noté une amélioration significative de l'hydratation cutanée et du confort cutané sur le visage, de l'hydratation cutanée et de la fermeté cutanée sur le corps. Le tableau 11 récapitule les moyennes obtenues à JI et J56 pour tous les items. Tableau 11 : Evaluation subjective de l'efficacité par le volontaire à J1 et J56 VISAGE Hydratation Teint lumineux, Peau douce Peau souple Confort cutanée éclatant cutané J1 J56 JI J56 J1 J56 J1 J56 JI J56 Moyenne 3,27 4,86 3,86 4,73 5,59 5,68 4,91 5,55 3,82 4,77 Ecart type 1,61 2,12 1,64 1,98 1,94 2,12 1,82 2,09 1,22 2,54 % de 48,61 % 22,35 % 1,63 % 12,96 % 25,00 % variation p* S S NS NS AVANT-BRAS Hydratation Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur cutanée cutanée J1 J56 J1 _ JI J56 J1 J56 J56 Moyenne 3, 23 4,82 3,95 4,77 3,59 4,95 4,86 5,73 Ecart type 1,51 1,89 1,59 1,57 1,71 1,36 1,73 1,67 % de variation 49,30 % 20,69 % 37,97 % 17,76 % p* S S S S JAMBES Hydratation Coloration cutanée Fermeté cutanée Douceur cutanée cutanée J1 J56 J1 J56 JI J56 JI J56 Moyenne 2,27 4,14 3,14 4,32 3,91 5,00 4,32 5,00 Ecart type 1,16 2,21 1,42 2,06 1,90 1,95 1,67 2,16 % de variation 82,00 % 37,68 % 27,91 % 15,79 % p* S S S S p : test W de Wilcoxon; S = significatif (p < 0,05); NS = non significatif (p > 0,05). * le seuil de significativité est fixé à 0,05. Tout p inférieur à 0,05 indique une différence statistiquement significative entre J1 et J56. Après 56 jours, les volontaires ont noté une amélioration de l'hydratation cutanée sur le visage, les avant-bras et les jambes. Un effet positif sur le teint a aussi été ressenti. Une amélioration significative de la coloration, de la fermeté et de la douceur cutanées a été ressentie sur les jambes et les avant-bras
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La présente invention concerne des molécules extraites de la nacre de mollusques et leur procédé d'extraction. Elle concerne également une composition, en particulier comestible, comprenant des molécules extraites de la nacre. La composition comestible selon l'invention est plus particulièrement destinée à favoriser le maintien du capital osseux, l'hydratation de la peau et/ou la restructuration de l'épiderme et du derme.
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1. Procédé d'extraction de molécules biologiquement actives à partir de la nacre 5 de la coquille d'un mollusque nacrier, lequel procédé comprend les étapes suivantes : (i) la couche de nacre de la coquille du mollusque est réduite en poudre d'une granulométrie comprise entre 1 et 200 pm ; (ii) ladite poudre est mélangée dans une solution d'extraction à base 10 d'eau et de solvant organique polaire dont le rapport volumique solvant organique polaire : eau varie de 1:99 à 99:1 ; et (iii) la fraction aqueuse de la suspension résultante est séparée de la fraction insoluble. 15 2. Procédé selon la 1, dans lequel le rapport solvant organique polaire : eau est compris entre 20:80 et 80:20. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel l'étape (ii) est réalisée à une température de 15-40 C, éventuellement sous agitation. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la poudre de nacre est mélangée dans la solution d'extraction pendant une durée de 30 min à 20 h. 25 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le solvant organique polaire est l'éthanol. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel la séparation de ladite fraction aqueuse de la suspension est réalisée par 30 centrifugation et/ou filtration. 20 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le filtrat obtenu après l'étape (iii) est concentré, de préférence par évaporation sous vide à 30 C. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, lequel procédé comprend une étape supplémentaire dans laquelle ledit extrait est dissous puis lyophilisé. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, lequel procédé 10 comprend une étape supplémentaire dans laquelle du carbonate de calcium retiré à l'étape (iii) est réintroduit dans l'extrait obtenu. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit mollusque est l'huître Pinctada margaritifera. 11. Extrait susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10. 12. Composition, caractérisée en ce qu'elle comprend des molécules extraites de 20 la nacre de mollusques nacriers selon la 11. 13. Composition selon la 12, ladite composition étant une composition comestible. 25 14. Composition selon la 13, ladite composition étant un produit lacté, en particulier un yaourt. 15. Composition selon la 12, ladite composition étant un complément alimentaire. 16. Composition selon l'une des 11 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre du carbonate de calcium. 15 30 5 17. Composition selon l'une des 11 à 16, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre de l'huile de bourrache, béta-carotène, sélénium, la lécithine de soja, l'Huile d'Onagre, les vitamines E, C, et/ou D (sous forme de calcipotriol), le lycopène, l'huile de poisson (EPA/DHA), ou leur mélange. 18. Utilisation non thérapeutique d'un extrait selon la 11 ou d'une composition selon l'une quelconque des 12 à 17, pour favoriser le maintien du capital osseux d'un sujet. 10 19. Utilisation non thérapeutique selon la 18, pour favoriser la restauration du capital osseux d'un sujet. 20. Utilisation non thérapeutique selon la 18, pour protéger la masse osseuse au cours de la vie d'un sujet. 21. Utilisation non thérapeutique selon la 20, pour favoriser l'équilibre squelettique pendant la croissance. 22. Extrait susceptible d'être obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 20 1 à 10, à titre de médicament. 23. Utilisation de l'extrait susceptible d'être obtenue par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter des désordres liés à un déséquilibre du renouvellement du tissu 25 osseux. 24. Utilisation selon la 23, pour la préparation d'un médicament destiné à traiter l'ostéoporose. 30 25. Utilisation non thérapeutique d'un extrait selon la 11 ou d'une composition selon l'une quelconque des 12 à 17 pour améliorer et/ou protéger la structure de la peau. 15 26. Utilisation non thérapeutique selon la 25, pour améliorer ou préserver l'hydratation, la fermeté ou la douceur de la peau, le teint du visage ou du corps ou la structuration de l'épiderme et du derme. 27. Utilisation non thérapeutique selon la 25 ou 26, pour protéger la peau contre les radicaux libres, les agressions du soleil ou tout autre effet délétère intrinsèque ou extrinsèque, tel que la pollution, la consommation d'alcool ou de tabac. 28. Utilisation non thérapeutique selon l'une quelconque des 25 à 27, pour favoriser la microcirculation et l'oxygénation de la peau. 29. Utilisation non thérapeutique selon l'une quelconque des 25 à 28, pour diminuer les rides et/ou ridules ou prévenir leur apparition. 30. Utilisation non thérapeutique selon l'une quelconque des 25 à 29, pour prévenir ou traiter le vieillissement de la peau. 31. Utilisation non thérapeutique selon l'une quelconque des 25 à 20 30, pour drainer ou estomper des poches ou des cernes ou en empêcher leur apparition. 32. Utilisation non thérapeutique selon l'une quelconque des 25 à 30, pour diminuer ou prévenir les défauts de pigmentation (taches brunes ou 25 taches blanches).15
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A,B
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A61,B02
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A61K,A61P,A61Q,B02C
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A61K 35,A61K 8,A61K 38,A61P 17,A61P 19,A61Q 19,B02C 23
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A61K 35/56,A61K 8/98,A61K 35/02,A61K 35/618,A61K 38/02,A61P 17/00,A61P 19/10,A61Q 19/00,B02C 23/20
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FR2900775
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A1
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SYSTEME DE COMMUNICATION UWB COOPERATIF DE TYPE NON-COHERENT
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5 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne à la fois le domaine des télécommunications en ultra-large bande ou UWB (Ultra Wide Band) et celui des systèmes de télécommunication coopératifs. 10 ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Les systèmes de télécommunication UWB ont fait l'objet de recherches considérables ces dernières années. Ces systèmes ont pour spécificité de travailler directement en bande de base sur des signaux dits 15 ultra-large bande. On entend généralement par signal UWB un signal conforme au masque spectral stipulé dans la réglementation du FCC du 14 Février 2002, révisée en Mars 2005, c'est-à-dire, pour l'essentiel, un signal dans la bande spectrale 3.1 à 10.6 GHz présentant une 20 largeur de bande d'au moins 500MHz à -10dB. Les signaux UWB se divisent en deux catégories : les signaux multi-bande OFDM (MB-OFDM) et les signaux UWB de type impulsionnel. Un signal UWB impulsionnel est constitué d'impulsions très courtes, de l'ordre de 25 quelques centaines de picosecondes à une nanoseconde. Par la suite, la description sera limitée aux systèmes UWB impulsionnels. Les systèmes UWB sont de bons candidats pour les 30 réseaux personnels sans fil (WPAN). Dans un réseau sans fil classique, comme un réseau de télécommunication cellulaire, les liaisons sont établies entre un émetteur et un récepteur, sans participation de terminaux tiers. Afin d'améliorer la couverture spatiale des réseaux sans fil, des architectures ad-hoc mettant en oeuvre des stratégies de coopération entre terminaux ont été proposées. La Fig. 1 représente de manière très schématique une stratégie de coopération au sein d'un tel réseau. On suppose qu'un terminal source s transmet un flux de données à un terminal destinataire d. Le terminal r reçoit également le flux de données issu de s et le relaie au terminal destinataire d. Le terminal r coopère ainsi à la transmission de données entre les terminaux s et d. Par exemple, si le canal s-d est de mauvaise qualité, notamment à cause de la présence d'un obstacle entre s et d (configuration NLOS), le canal s-r-d peut permettre de le contourner et d'obtenir une qualité de liaison satisfaisante. Le flux de données peut être relayé par plusieurs terminaux pour davantage augmenter la diversité spatiale des trajets de transmission. En outre, il peut être relayé en un seul bond (single-hop) ou en plusieurs bonds successifs (multiple-hop). On connaît les familles de partage d'accès dans un réseau sans fil : TDMA (partage temporel), CDMA (partage par code), SDMA (partage spatial). Dans un réseau TDMA (Time Division Multiple Access), chaque terminal possède un intervalle de transmission qui lui est dédié. On distingue deux modes de coopération possibles dans un réseau TDMA coopératif : la coopération parallèle et la coopération série. Dans un mode de coopération parallèle, le terminal relais reçoit les données du terminal source pendant l'intervalle de transmission alloué à ce dernier et les retransmet vers le terminal destinataire durant son propre intervalle de transmission. Le terminal destinataire reçoit ainsi les mêmes données, via des trajets différents, une première fois pendant l'intervalle de transmission du terminal source et une seconde fois pendant l'intervalle de transmission du terminal relais. Bien que le qualificatif de parallèle puisse paraître mal choisi du fait de la réception séquentielle des données par le terminal destinataire, il fait en fait référence à l'absence d'interférence entre les deux trajets, résultant de la séparation temporelle des intervalles de transmission des terminaux source et relais. Le fonctionnement en mode de coopération parallèle suppose que le terminal relais n'ait pas de données propres à transmettre pendant son intervalle de transmission. Cette limitation réduit sensiblement les possibilités de coopération. Dans un mode de coopération série, le terminal relais reçoit les données du terminal source pendant l'intervalle de transmission de ce dernier et les retransmet dans le même intervalle. Le terminal relais ne transmet que ses données propres pendant son intervalle de transmission. Le terminal destinataire reçoit ainsi les données du terminal source, via deux trajets différents pendant un intervalle de transmission du terminal source. Du fait de la transmission simultanée des données propres et des données relayées pendant le même intervalle de transmission, ces données doivent faire l'objet pour assurer leur orthogonalité à la réception. Ce code est dénommé code spatio-temporel distribué ou DSTC (Distributed Space Time Code). Les systèmes de télécommunication de type coopératifs sont, comme les systèmes multi-antenne dits MIMO (Multiple In Multiple Out), des systèmes à diversité spatiale de transmission. Les systèmes de télécommunication coopératifs sont d'ailleurs une manière élégante d'émuler un système MIMO à partir de terminaux monoantenne. Le type de détection utilisée dans un récepteur de système MIMO ou un système coopératif dépend de l'information disponible sur le canal. On peut distinguer : - les systèmes dits cohérents, dans lesquels le récepteur connaît les caractéristiques du canal de transmission, typiquement grâce à une estimation de canal faite à partir de symboles pilotes transmis par l'émetteur. L'estimation de canal est ensuite utilisée pour la détection des symboles d'information. Les systèmes cohérents sont généralement destinés à des applications à haut débit ; - les systèmes non cohérents, dans lesquels le récepteur effectue une détection à l'aveugle des symboles d'information, sans connaissance préalable des caractéristiques du canal de transmission ; - les systèmes différentiels, dans lesquels les symboles d'information sont codés sous forme de 30 différence de phase ou d'amplitude sur deux symboles de transmission consécutifs. Ces systèmes peuvent ne pas nécessiter une connaissance du canal du côté récepteur. Un exemple de système coopératif cohérent est connu de l'article de S. Yang et J-C Belfiore intitulé Optimal space-time codes for the MIMO amplify-andforward cooperative channel disponible sur le site www.comelec.enst.fr. Un exemple de système coopératif différentiel a été proposé dans l'article de V. Tarokh et al. publié dans IEEE Journal on selected areas in communications, Vol. 18, N 7, Juillet 2000. Si les systèmes dans les articles précités fonctionnent bien pour des signaux à bande étroite, il n'en va pas de même pour des signaux UWB. En effet, ces systèmes utilisent des codes à coefficients complexes. Or, étant donné la très courte durée des impulsions utilisées, il n'est pas possible de récupérer une information de phase dans un signal UWB. Un système coopératif cohérent utilisant des signaux UWB et un code à éléments réels a été proposé dans l'article de C. Abou-Rjeily et al. intitulé Distributed algebraic space time codes for ultrawideband communications soumis à publication, Kluwer Journal (Springer special issue on Cooperation in Wireless Networks). Comme déjà mentionné, un tel système nécessite toutefois une connaissance du canal de transmission de la part du récepteur. L'objectif de l'invention est de proposer un système coopératif UWB de type non-cohérent, robuste et d'architecture particulièrement simple.30 EXPOSÉ DE L'INVENTION La présente invention est définie par une procédure de coopération entre terminaux dans un système de télécommunication UWB impulsionnel dans lequel un terminal source transmet un symbole d'information pour un terminal destinataire sous la forme d'un signal, dit signal source, constitué d'une séquence de trames identiques, ladite séquence correspondant à un temps symbole, chaque trame contenant une impulsion modulée en position au moyen d'un alphabet de modulation PPM. Un terminal relais, recevant ledit signal source, détecte une position de modulation d'une impulsion dans au moins une trame du signal reçu, dite première position, et transmet un signal relayé contenant, dans au moins une trame ultérieure prédéterminée dudit temps symbole, une impulsion dont la position, dite seconde position, est obtenue à partir de la première position par une permutation de l'alphabet de modulation PPM. L'invention concerne également un module d'émission/réception d'un terminal de télécommunication UWB impulsionnel destiné à servir de terminal relais, comprenant : - des moyens de découpage temporel du signal reçu selon une pluralité de fenêtres temporelles consécutives correspondant aux trames d'un signal UWB émis par un terminal source, obtenant ainsi une pluralité de signaux de trame ; -des moyens pour mesurer, pour au moins une trame, l'énergie du signal de trame en une pluralité de positions de modulation d'un alphabet PPM prédéterminé ; 6 - des moyens de détection de la position correspondant à la plus élevée des énergies ainsi mesurées dans ladite trame ; - des moyens de permutation des positions dudit 5 alphabet PPM pour obtenir une position permutée à partir de la position ainsi détectée ; - des moyens de génération d'une impulsion en ladite position permutée pendant une trame du signal reçu postérieure à ladite trame. 10 L'invention concerne enfin un module de réception d'un terminal de télécommunication UWB impulsionnel dans lequel un symbole d'information est transmis sous la forme d'un signal, dit signal source, constitué d'une séquence de trames identiques, chaque trame 15 contenant une impulsion modulée en position au moyen d'un alphabet de modulation PPM, ledit module de réception comprenant : - des moyens de découpage temporel du signal temporel selon une pluralité de fenêtres temporelles 20 correspondant chacune à deux trames consécutives du signal source, dite première et deuxième trames ; - des moyens pour mesurer l'énergie du signal reçu, au sein de chaque première trame, en chaque position de modulation dudit alphabet PPM, obtenant ainsi une 25 première valeur d'énergie par position de modulation ; - des moyens pour mesurer l'énergie du signal reçu, au sein de chaque seconde trame, en chaque position de modulation dudit alphabet PPM et en des positions obtenues à partir de ces dernières au moyen d'une 30 permutation prédéterminée, obtenant ainsi une seconde et une troisième valeurs d'énergie par position de modulation ; - des moyens pour sommer, pour chaque position de modulation, les première, seconde et troisième valeurs d'énergie, obtenant ainsi une quatrième valeur d'énergie pour chaque position de modulation ; - des moyens pour sommer, pour chaque position de modulation, les quatrièmes valeurs d'énergie obtenues pour les différentes fenêtres temporelles, obtenant ainsi une cinquième valeur d'énergie pour chaque position de modulation ; - des moyens pour déterminer la position de modulation correspondant à la plus élevée desdites cinquièmes valeurs d'énergie ; - des moyens pour déterminer à partir de la position ainsi obtenue ledit symbole d'information. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, fait en référence aux figures jointes parmi lesquelles : la Fig. 1 illustre schématiquement une stratégie de coopération connue dans un réseau sans fil ; la Fig. 2A illustre un signal UWB impulsionnel transmis par un terminal source ; la Fig. 2B illustre un signal UWB impulsionnel transmis par un terminal relais ; la Fig. 2C illustre un signal UWB impulsionnel reçu par un terminal destinataire au sein d'un réseau coopératif utilisant la procédure de coopération selon l'invention ; la Fig. 3 illustre le choix d'un terminal relais par concertation entre un terminal source et un terminal destinataire ; la Fig. 4 illustre schématiquement un module d'émission/réception d'un terminal relais selon un mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 5 illustre schématiquement un module de réception d'un terminal destinataire selon un mode de réalisation de l'invention ; la Fig. 6 représente le détail d'un bloc du module de réception de la Fig. 5. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS L'idée à la base de l'invention est d'utiliser une stratégie de coopération utilisant des signaux UWB à modulation de position ou PPM (Pulse Position Modulation) en veillant à l'orthogonalité entre le signal à relayer et le signal relayé. La Fig. 2A montre un tel signal UWB à modulation PPM. Un symbole d'information à transmettre y est codé sur un temps symbole TS= NfTf où Tf est une durée de trame. Chaque trame est elle-même divisée en une pluralité M d'intervalles élémentaires de durée Tc, encore appelés intervalles de répétition d'impulsion ou PRI (Pulse Repetition Interval). Le signal UWB transmis par le terminal source k peut s'exprimer par : Nf-1 sk (t) = Ak L p(t ù nT f - dkTc n=0 où p(t) est la forme d'onde de l'impulsion élémentaire, AS est un coefficient dépendant de la puissance d'émission et dk E {0,..,M-1} est la position M -aire PPM du symbole à transmettre. M représente la cardinalité 10 de l'alphabet de la modulation PPM. On remarquera que la position de modulation dk est identique dans les Nf différentes trames constitutives du signal. Il n'est en effet pas nécessaire de prévoir ici des séquences de sauts temporels distincts pour les différents 15 utilisateurs comme en TH-UWB (Time Hopping UWB), la séparation d'accès étant réalisée par des intervalles de transmission distincts. Chaque intervalle de transmission ou TTI (Transmission Time Interval) est divisé en une pluralité de temps symbole TS. 20 La durée Tc de l'intervalle élémentaire est avantageusement choisie supérieure à l'étalement du canal, généralement de l'ordre de 100ns. On obtient ainsi une séparation des impulsions à la réception sans avoir à procéder à une égalisation préalable. 25 Le terminal relais r reçoit le signal émis par le terminal source s pendant l'intervalle de transmission (TTI) alloué à ce dernier. Le signal reçu par le terminal relais peut s'exprimer par : (1)5 Nf-1 Pk(t)=Ak Lp(tùnTfùdkTc)Ohsr(t)+w(t) (2) n=0 où hs, est la réponse impulsionnelle du canal entre s et r, supposée avoir un support temporel inférieur à Tc et w est une fonction aléatoire de bruit. Le terminal relais effectue une détection non cohérente dans les trames de rang n pair (la première trame du symbole étant indexée par 0). Pour ce faire, le terminal relais calcule au vol l'énergie du signal reçu pour les différentes positions de modulation au sein de la trame paire courante, à savoir : nTf+(m+1)T, f Pk(t)fdt nTf+ mT~ et détermine, pour chaque trame de rang n pair, la position correspondant au symbole transmis au moyen de . 20 dk =Argmax(e (4) m On notera que si la détection est correcte, on a bien entendu: ce( (3) 25 dk =dk, Vn pair , 0 A partir de la valeur de la position détectée à la trame n, le terminal relais transmet à la trame suivante n+l un signal relayé. Le signal relayé peut s'exprimer par . 4(t)=Ar N i Lp(tù(n+l)Tfù(d/;i ) (6) n=0 n pair où 4 est un coefficient dépendant de la puissance d'émission du terminal relais et où 6 est une 10 permutation de l'alphabet {0,..,Mû1}, par exemple une permutation circulaire. On appelle permutation toute bijection de {0,..,Mû1} sur lui-même, hors l'identité. Une permutation circulaire 6 est, quant à elle, définie par la relation 6(m)=m+q(modM) où q est un 15 entier tel que 0 < q Le terminal destinataire effectue une détection non cohérente sur le signal reçu. Pour ce faire, il calcule l'énergie totale, pour chaque position PPM, à savoir: Rk(t)2dt + L f Rk(t)2dt n=0 nTf+mT~ n=0 nTf+a (m)T, npair (8) (7) Nf-1(nTf+( +1)T, Nfù1"nTf+(a(m)+1)T, Ek(m) = L f Le premier terme de (8) correspond au signal reçu directement du terminal source alors que le second terme est relatif au signal reçu via le terminal relais. Le symbole M -aire détecté est alors obtenu à partir de la décision : dk = Argmax(Ek m On remarquera que ni le terminal destinataire ni le terminal relais n'ont eu besoin de procéder à une estimation de canal. Le choix des coefficients Ak,Ak et donc des puissances d'émission des terminaux source et relais dépend des conditions d'opération. Nous considérerons tout d'abord le cas où l'on ne connaît pas les conditions respectives des canaux de transmission s-d et r-d. Les coefficients en question peuvent être choisis selon deux modes distincts : selon un premier mode, les puissances émises par le terminal source et le terminal relais sont choisies telles que leur somme respecte le masque spectral FCC précité. Autrement dit, si P est la valeur de puissance permettant de respecter le masque spectral, on choisit les puissances du terminal source et du terminal relais égales à 2P/3 et P/3, respectivement. Compte tenu du fait que le terminal relais transmet deux fois moins d'impulsions que le terminal source, cela revient en fait à choisir 2 =ùA2 où A est 2 AS k 2 la valeur de l'amplitude qui aurait permis de satisfaire au masque spectral avec le terminal source seul. On comprend ainsi que le premier mode puisse permettre, pour un même BER, d'économiser la puissance du terminal source en la distribuant entre source et relais ; - selon un second mode, les puissances respectives des terminaux source et relais satisfont individuellement au masque spectral. Dans ce cas, la puissance totale émise est deux fois supérieure à celle qu'aurait émise le terminal source seul. On a alors 2 = A2. Le second mode permet d'obtenir un gain de puissance de 3dB à la réception. Autrement dit, par rapport au premier mode ci-dessus ou bien un fonctionnement sans relais, on pourra obtenir un même BER pour un rapport signal à bruit deux fois plus faible par rapport au premier mode de fonctionnement ou un fonctionnement sans relais. Si l'on connaît les conditions des canaux s-d et r-d, par exemple les coefficients d'atténuation sur ces canaux, la répartition de puissance entre terminaux source et relais selon le premier mode ne se fait plus seulement en prenant en compte le nombre d'impulsions transmises dans sk et sk mais aussi les conditions d'atténuation. Les puissances d'émission de s et r sont alors choisies telles que : 2 AS k Ar 1 2 PS =aP et Pr =bP avec a+b=1 (10) où les coefficients de pondération a et b sont déterminés par exemple en fonction des coefficients d'atténuation des canaux s-d et r-d. Les coefficients a et b peuvent alternativement être déterminés à partir de boucles de contrôle de puissance de transmission. Pour ce faire, des indications de contrôle de puissance, TPCS et TPCd (Transmission Power Control) sont renvoyées par le terminal d, via deux voies de retour, vers les terminaux s et r. Cela suppose que l'on fasse périodiquement une détection séparée du signal direct et du signal relayé. En fonction des indications TPIS et TPId, le terminal s décrémente/incrémente a et le terminal r incrémente/décrémente b de sorte que la 15 somme des coefficients de pondération a+b reste égale à 1. Selon une variante correspondant à un fonctionnement selon le second mode, on peut prévoir des voies de retour indépendantes, les coefficients a 20 et b n'étant plus liés mais restant chacun inférieur à 1 pour respecter le masque spectral. La stratégie de coopération décrite ci-dessus, on a supposé que l'on disposait d'un terminal relais r 25 donné. En règle générale cependant, plusieurs terminaux peuvent être candidats à la fonction de relais. Il faut alors procéder à une sélection. Avantageusement, selon une première variante de réalisation, le choix du terminal relais est effectué 30 par concertation entre le terminal source s et le terminal destinataire d sur la base d'un critère de proximité. On suppose tout d'abord que les terminaux peuvent déterminer les distances qui les séparent (peer to peer ranging) selon un moyen classique de calcul de pseudodistance ou bien de temps de propagation aller- retour. Les signaux UWB se prêtent facilement de par leurs formes d'onde (brèves impulsions temporelles) à une application de localisation. On trouvera par exemple une description d'une méthode de calcul de distances entre terminaux UWB dans l'article de Neiyer S. Correal et al. intitulé An UWB relative location system disponible sous le site www.ee.vt.edu. Les terminaux s et d déterminent d'abord la distance DS_d qui les sépare. Le terminal s détermine ensuite l'ensemble SS de ses proches voisins : pour ce faire, il mesure les distances qui le séparent des terminaux environnants et sélectionne ceux se situant à moins de DS_d de lui. Le terminal d détermine de même l'ensemble Sd de ses proches voisins. Le terminal relais est sélectionné au sein de l'ensemble SsnSd comme le terminal minimisant la somme L),_,+D,_d où L),_, et D,_d sont les distances entre s et r d'une part et r et d d'autre part. Si l'ensemble SsnSd est vide, la procédure de coopération est temporairement abandonnée. Selon une seconde variante de réalisation, le terminal relais est sélectionné au sein de l'ensemble SsnSd, sur la base d'un taux d'erreur (BER). Pour ce faire, le terminal source transmet une séquence de symboles prédéterminés, dite séquence de consigne, par exemple une séquence de contrôle ou une séquence de symboles pilote, aux terminaux environnants. Cette séquence est connue de tous les terminaux et chaque terminal qui la reçoit peut ainsi déterminer son BER par comparaison entre la séquence détectée et la séquence de consigne. Ceux qui appartiennent à Ssn Sd et dont le BER est inférieur à une valeur seuil renvoient alors un message d'acquittement au terminal source, spécifiant éventuellement la plage de taux d'erreur mesuré et/ou la charge courante du terminal. Le terminal source sélectionne le terminal relais parmi eux. La Fig. 4 illustre schématiquement un exemple de réalisation du module d'émission/réception d'un terminal relais selon l'invention. Le signal du terminal source est reçu via le duplexeur 410. Le duplexeur 410 est en position de réception pour les trames paires et en position d'émission pour les trames impaires. Le signal reçu subit un découpage temporel pour chaque position de modulation de l'alphabet PPM dans le module 420. Le découpage temporel de 420 est déclenché au début de chaque trame paire et dure un temps Tc pour chacune des M positions de modulation. Les intégrateurs quadratiques 4250r..,425M_1 reçoivent respectivement les M signaux ainsi obtenus et mesurent les valeurs d'énergie E (m), m = O,..,M -1 . Ces valeurs sont fournies sous forme analogique au module de décision 430. Celui-ci en effectue une comparaison et détecte la position la plus énergétique. Il fournit en sortie un mot de M bits codant la valeur dk, par exemple au moyen d'un bit égal à 1 pour la position de modulation détectée et à 0 pour les autres bits. Ce mot subit ensuite une permutation circulaire 6 de ses bits, réalisée ici par câblage, avant d'être transformé en séquence de M bits par le convertisseur parallèle série 440. La séquence de bits est ensuite modulée par un modulateur d'impulsion 450. Plus précisément, ce modulateur transforme une séquence c0,..,cM_1 de M bits en un signal analogique M-1 Ecm.p(t-mTc). Ce signal subit ensuite un retard de m=0 Tf ùi dans la ligne à retard 460 où ti est la durée de traitement dans la chaîne 410 à 450 avant d'être transmis, via l'amplificateur 480 et le duplexeur 410. On a fait figurer en 470 un commutateur en amont de l'amplificateur 480, recevant sur ses entrées le signal relayé sk(t) et le signal propre sk'(t) du terminal relais. Le commutateur est en position 471 pendant un intervalle TTI alloué au terminal source et en position 473 pendant un intervalle TTI alloué au terminal relais. La Fig. 5 illustre schématiquement un exemple de réalisation du module de réception du terminal destinataire selon l'invention. On a supposé dans cette figure que l'on avait un nombre pair 2nf de trames, c'est-à-dire Nf =2nf -1. Le signal reçu Rk(t) est retardé par les (n f -1) lignes à retard 510, chacune de valeur de retard 2Tf. Le signal Rk(t) et les signaux retardés sont traités par n f modules 520p,...,520n f_1 , chacun de ces modules effectuant un traitement sur deux trames consécutives du signal reçu. La Fig. 6 illustre schématiquement la structure d'un module 520. Le signal en entrée est fourni à un premier module de découpage temporel 6200 et, à un second module de découpage temporel 6201 à travers une ligne à retard 610 de valeur Tf. Les modules 6200 et 6201 sont de structure identique et effectuent un découpage par position de modulation comme les modules 420 déjà décrits, le module 6200 prenant en charge la trame de rang pair 2i et le 6201r la trame de rang impair 2i+1. Les énergies des signaux ainsi découpés sont obtenues au moyen de 2M intégrateurs quadratiques référencés 6250,",625m_1 pour la trame de rang pair et 6260,",626m_1 pour la trame de rang impair. Ces énergies sont sommées au moyen des sommateurs 6300,..., 630M_1, chaque sommateur 630m étant relié en entrée à l'intégrateur 625m ainsi qu'aux deux intégrateurs 626m et 6260(m). Le sommateur 625m fournit ainsi en sortie la valeur . nTf+mT~ ~ (n+l)Tf+mTC n+l)T f +a (m)T, i (nTf+(m+1)TC (i __ ,.T (___ ,)T J Rk (012 dt + J Rk (t) 2 dt n+1)T f +(a (m)+1)T, J + Rk (t) 2 dt25 où n=2i est le rang (pair) de la trame prise en charge par le module 6200. Revenant maintenant à la Fig. 5, les nf sorties des modules 520 correspondant à une même position de modulation m sont sommées au moyen d'un sommateur 530m. Les sorties de ces M sommateurs représentent les variables de décision Ek(m) de l'équation (8). Le module 540 effectue une comparaison des valeurs Ek( ), m = 0,..,M -1 et détermine la position la plus énergétique 10 dk, conformément à (9). Il en déduit en 550 le symbole d'information correspondant à ladite position de modulation. Dans la description précédente de l'invention, on a supposé que le terminal relais avait un taux de 15 relayage de 1/2 , les trames paires du signal reçu étant relayées pendant les trames impaires de ce signal. De manière générale, on comprend que le terminal relais puisse avoir un taux de relayage de 1/n avec n2, chaque nième du signal reçu étant relayé 20 pendant une trame ultérieure de ce signal
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La présente invention concerne une procédure de coopération entre terminaux dans un système de télécommunication UWB impulsionnel. Un terminal source transmet un symbole d'information pour un terminal destinataire sous la forme d'un signal source, constitué d'une séquence de trames identiques, chaque trame contenant une impulsion modulée en position au moyen d'un alphabet de modulation PPM. Un terminal relais, recevant ledit signal du terminal source, détecte une position de modulation d'une impulsion dans au moins une trame du signal reçu et transmet un signal relayé contenant, pendant une trame ultérieure prédéterminée de ce signal, une impulsion dont la position est obtenue à partir de la position ainsi détectée par une permutation de l'alphabet de modulation PPM.
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1. Procédure de coopération entre terminaux dans un système de télécommunication UWB impulsionnel, caractérisée en ce qu'un terminal source transmet un symbole d'information pour un terminal destinataire sous la forme d'un signal, dit signal source, constitué d'une séquence de trames identiques, ladite séquence correspondant à un temps symbole, chaque trame contenant une impulsion modulée en position au moyen d'un alphabet de modulation PPM, et qu'un terminal relais, recevant ledit signal source, détecte une position de modulation d'une impulsion dans au moins une trame du signal reçu, dite première position, et transmet un signal relayé contenant, dans au moins une trame ultérieure prédéterminée dudit temps symbole, une impulsion dont la position, dite seconde position, est obtenue à partir de la première position par une permutation de l'alphabet de modulation PPM. 2. Procédure de coopération selon la 1, caractérisée en ce que la seconde position est obtenue par comparaison des énergies reçues dans les différentes positions de l'alphabet de modulation PPM dans ladite trame de signal reçu. 3. Procédure de coopération selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ladite trame ultérieure du signal relayé est consécutive à ladite trame de signal reçu. 4. Procédure de coopération selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ladite permutation est une permutation circulaire. 5. Procédure de coopération selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les puissances de transmission du terminal source et du terminal relais sont choisies égales à a.P et b.P où P est une valeur de puissance respectant le masque spectral UWB et où a et b sont des coefficients tels que 0 6. Procédure de coopération selon la 5, caractérisée en ce que les coefficients a et b sont déterminés en fonction des conditions respectives du canal entre le terminal source et le terminal destinataire et du canal entre le terminal relais et le terminal destinataire. 7. Procédure de coopération selon la 5, caractérisée en ce que les coefficients a et b sont contrôlés au moyen de boucles de contrôle de puissance par deux voies de retour du terminal destinataire vers le terminal source et le terminal relais respectivement. 8. Procédure de coopération selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les puissances de transmission du terminal source et du terminal relais sont choisies chacune égale à une valeur de puissance respectant le masque spectral UWB. 9. Procédure de coopération selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit terminal relais est déterminé par les terminaux source et destinataire au moyen des étapes suivantes : -détermination de la distance séparant le terminal source et le terminal relais ; - détermination d'un premier ensemble de terminaux situés à moins de ladite distance du terminal source ; - détermination d'un second ensemble de terminaux situés à moins de ladite distance du terminal source ; sélection du terminal relais parmi les terminaux communs auxdits premier et second ensembles, dits terminaux candidats, comme celui minimisant la somme des distances entre le terminal source et le terminal candidat, d'une part, et le terminal candidat et le terminal destinataire, d'autre part. 10. Procédure de coopération selon l'une des 1 à 8, caractérisée en ce que ledit terminal relais est déterminé par les terminaux source et destinataire au moyen des étapes suivantes : -détermination de la distance séparant le terminal source et le terminal relais ; - détermination d'un premier ensemble de terminaux situés à moins de ladite distance du terminal source ;- sélection du terminal relais parmi les terminaux communs auxdits premier et second ensembles, dits terminaux candidats ; - détermination d'un second ensemble de 5 terminaux situés à moins de ladite distance du terminal source ; - détermination des terminaux communs auxdits premier et second ensembles, dits terminaux candidats, et envoi d'une séquence de symboles 10 prédéterminés par le terminal source auxdits terminaux candidats, le terminal relais étant sélectionné comme le terminal candidat détectant ladite séquence avec le taux d'erreur le plus faible. 15 11. Procédure de coopération selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que ledit terminal destinataire, recevant à la fois le signal source et le signal relayé : - mesure pour chaque trame d'un premier sous- 20 ensemble de trames du signal reçu ne correspondant pas à une trame du signal relayé, les énergies reçues dans les différentes positions de l'alphabet de modulation PPM, obtenant ainsi une première valeur d'énergie pour chaque position de modulation ; 25 - mesure pour chaque trame d'un second sous-ensemble de trames du signal reçu, correspondant chacune à une trame du signal relayé, les énergies reçues en chaque position dudit alphabet et en une position obtenue à partir de cette dernière par ladite 30 permutation, obtenant ainsi une seconde et unetroisième valeurs d'énergie pour chaque position de modulation ; -somme pour chaque position de modulation lesdites première, seconde et troisième valeurs d'énergie, obtenant ainsi une valeur d'énergie totale pour chaque position de modulation ; - compare les valeurs d'énergie totale des différentes positions de modulation et détermine la position correspondant à la valeur d'énergie totale la plus élevée ; - détermine ledit symbole d'information à partir de la position ainsi obtenue. 12. Module d'émission/réception d'un terminal de télécommunication UWB impulsionnel caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de découpage temporel (420) du signal reçu selon une pluralité de fenêtres temporelles consécutives correspondant aux trames d'un signal UWB émis par un terminal source, obtenant ainsi une pluralité de signaux de trame ; - des moyens pour mesurer (4250r 4251,..., 425M_1) pour au moins une trame, l'énergie du signal de trame en une pluralité de positions de 25 modulation d'un alphabet PPM prédéterminé ; - des moyens de détection (430) de la position correspondant à la plus élevée des énergies ainsi mesurées dans ladite trame ; - des moyens de permutation des positions 30 dudit alphabet PPM pour obtenir une position permutée à partir de la position ainsi détectée ;- des moyens de génération (440,450,460) d'une impulsion en ladite position permutée pendant une trame du signal reçu postérieure à ladite trame. 13. Module d'émission/réception selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de permutation sont adaptés à effectuer une permutation circulaire dudit alphabet. 14. Module d'émission réception selon la 12 ou 13, caractérisé en ce que ladite trame postérieure du signal reçu est consécutive à ladite trame. 15. Module de réception d'un terminal de télécommunication UWB impulsionnel dans lequel un symbole d'information est transmis sous la forme d'un signal, dit signal source, constitué d'une séquence de trames identiques, chaque trame contenant une impulsion modulée en position au moyen d'un alphabet de modulation PPM, caractérisé en ce qu'il comprend : - des moyens de découpage temporel (5200,...,520n f_1) du signal temporel selon une pluralité de fenêtres temporelles correspondant chacune à deux trames consécutives du signal source, dite première et deuxième trames (2i,2i+l) ; - des moyens pour mesurer l'énergie du signal reçu (6250,6251,..,625M_1,6200) , au sein de chaque première trame, en chaque position de modulation dudit alphabet PPM, obtenant ainsi une première valeur d'énergie par position de modulation ;- des moyens pour mesurer l'énergie du signal reçu, au sein de chaque seconde trame (6260,6261,..,626M_1,6201) , en chaque position de modulation dudit alphabet PPM et en des positions obtenues à partir de ces dernières au moyen d'une permutation prédéterminée, obtenant ainsi une seconde et une troisième valeurs d'énergie par position de modulation ; - des moyens pour sommer (6300,..,630M_1) , pour chaque position de modulation, les première, seconde et troisième valeurs d'énergie, obtenant ainsi une quatrième valeur d'énergie pour chaque position de modulation ; - des moyens pour sommer (5300,..,530M_1) , pour chaque position de modulation, les quatrièmes valeurs d'énergie obtenues pour les différentes fenêtres temporelles, obtenant ainsi une cinquième valeur d'énergie pour chaque position de modulation ; - des moyens pour déterminer (540) la position de modulation correspondant à la plus élevée desdites 20 cinquièmes valeurs d'énergie ; - des moyens pour déterminer (550) à partir de la position ainsi obtenue ledit symbole d'information. 16. Module de réception selon la 15, 25 caractérisé en ce que ladite permutation prédéterminée est une permutation circulaire dudit alphabet PPM.
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H
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H04
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H04B,H04L
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H04B 7,H04B 1,H04L 12
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H04B 7/00,H04B 1/69,H04L 12/56
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FR2894076
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A1
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PROCEDE DE FABRICATION, PAR DEPOT SUR UN SUPPORT, D'ELECTRODE POUR PILE A COMBUSTIBLE
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La présente invention concerne un procédé de fabrication, par dépôt sur un support, d'électrodes de carbone en vue de réaliser une pile à combustible en couches minces. Les piles à combustible sont utilisées dans de nombreuses applications, et sont notamment considérées comme une alternative possible à l'utilisation d'énergies fossiles. En effet, ces piles permettent de convertir directement une source d'énergie chimique, par exemple de l'hydrogène, ou de l'éthanol, en énergie électrique. Une pile à combustible en couches minces est composée d'une membrane (ou électrolyte) conductrice ionique, sur laquelle sont déposées de part et d'autre une anode et une cathode. Le principe de fonctionnement d'une telle pile est le suivant : on injecte du combustible au niveau de l'anode de la pile. Cette anode va alors être le siège d'une réaction chimique créatrice d'ions positifs, notamment des protons, et d'électrons. Les protons sont, par l'intermédiaire de la membrane, transférés vers la cathode. Les électrons, quant à eux, sont transférés par l'intermédiaire d'un circuit, leur mouvement créant ainsi de l'énergie électrique. Par ailleurs, on injecte à la cathode un oxydant qui va réagir avec les protons. Les électrodes de piles à combustible sont généralement constituées de carbone ayant été catalysé, par exemple avec du platine. La technique la plus courante pour réaliser une électrode catalysée consiste à utiliser une encre ou un tissu de carbone, que l'on dépose sur un support, et que l'on recouvre ensuite d'une encre de catalyseur, par exemple une encre de platine. On peut déposer successivement plusieurs couches de carbone et de catalyseur, afin d'obtenir une électrode plus 15 homogène. L'inconvénient de ces techniques est que les couches sont relativement épaisses, puisque les techniques connues de dépôt d'encre ne permettent pas de réaliser des couches d'une épaisseur inférieure à une dizaine de micromètres. 20 L'invention part de la constatation que, lors du fonctionnement d'une pile à combustible, la quantité de catalyseur réellement utile correspond au plus à une épaisseur de quelques micromètres. En outre, cette quantité de catalyseur 25 utile dépend de la densité de courant fournie par la pile. Il serait donc utile, pour des raisons économiques et environnementales, de pouvoir adapter la quantité de catalyseur au mode de fonctionnement de la pile, de façon à ne déposer que la quantité nécessaire. 30 L'invention vise à remédier à au moins l'un des inconvénients cités précédemment. De manière plus précise, l'invention concerne un procédé de fabrication, par dépôt sur un support, d'électrodes 35 de carbone, en vue de réaliser une pile à combustible, le procédé comprenant les étapes de déposer alternativement du carbone poreux et un catalyseur sur le support, le catalyseur étant utilisé pour accélérer au moins une des réactions chimiques ayant lieu dans la pile à combustible, l'épaisseur de chaque couche de carbone poreux étant choisie de telle façon que le catalyseur déposé sur cette couche de carbone soit diffusé dans pratiquement toute cette couche, créant ainsi une couche de carbone catalysé, et l'épaisseur totale de carbone catalysé dans l'électrode étant inférieure à 2 micromètres, et de préférence au plus égale à 1 micromètre. Un tel procédé permet de réaliser les anodes et les cathodes d'une pile à combustible. Les couches de carbone sont constituées d'un empilement non compact de billes de carbone connectées entre elles, de manière à permettre la libre circulation des électrons. Le dépôt des électrodes peut s'effectuer directement sur un matériau constituant la membrane de la pile à combustible 20 que l'on souhaite réaliser. Ainsi, dans une réalisation, l'électrode est déposée sur une membrane conductrice ionique et isolante électronique, par exemple de type membrane Nafion . De manière générale, la membrane comprend un matériau 25 à squelette carboné avec des terminaisons sulfoniques, et éventuellement de fluor. Afin de réaliser des couches très minces de carbone et de catalyseur, le procédé est tel que, dans une réalisation, le 30 dépôt du carbone et du catalyseur est effectué par pulvérisation plasma dans une enceinte à vide. De préférence le plasma utilisé est un plasma d'Argon basse pression, la pression variant entre 1 et 500 milli Torr (mT), excité par radio fréquence à une fréquence par exemple égale à 13,56 Mégahertz (MHz), et généré par un générateur de plasma inductif. La pulvérisation plasma permet de réaliser des couches minces, dans lesquelles le catalyseur a diffusé dans une couche de carbone d'une épaisseur pouvant être supérieure à 1 micromètre. Par ailleurs, la pulvérisation plasma permet de réaliser des couches de carbone avec différentes morphologies, c'est-à-dire des couches dans lesquelles la taille et la forme des grains de carbone diffèrent. Par exemple, les grains de carbone peuvent être sphériques ou bien en forme de haricot . Du fait de ces différentes morphologies, on peut réaliser des couches de carbone plus ou moins poreuses, de façon telle que, dans une réalisation, la porosité du carbone déposé est comprise entre 20% et 50%. Le procédé défini ci-dessus peut être utilisé pour la réalisation d'électrodes destinées à tout type de pile à combustible, telles que les piles à hydrogène de type PEMFC (Proton Exchange Membrane Fuel Cell) ou à méthanol de type DMFC (Direct Methanol Fuel Cell). Les différents composants, notamment le catalyseur peuvent être de diverses nature. Ainsi, dans une réalisation, le catalyseur pulvérisé est compris dans le groupe comprenant : le platine, les alliages platinoïdes tels que le platine-ruthénium, le platine-molybdène, le platine-étain, des métaux non platinoïdes tels que le fer, le nickel, le cobalt, et tout alliage de ces métaux. Parmi les utilisations les plus courantes, on peut citer l'alliage platine-ruthénium, ou encore l'alliage Platine-Ruthénium-Molybdène.35 Ainsi qu'expliqué précédemment, dans une pile à combustible, la réaction chimique ayant lieu à l'anode est une réaction créatrice d'ions. Pour que la pile fonctionne correctement, ces ions doivent être acheminés vers l'anode, ce qui est généralement réalisé grâce à la membrane (électrolyte) qui est réalisée en un matériau conducteur d'ions. Or, si la phase active catalytique de l'anode a une épaisseur importante, certains ions sont créés à une distance de la membrane telle qu'ils ne peuvent pas être acheminés correctement, puisque le carbone et le catalyseur ne sont pas des matériaux conducteurs d'ions. De la même manière, dans le cas où la pile à combustible réalisée est telle que la réaction chimique à la cathode crée des ions négatifs, si la phase active catalytique de la cathode a une épaisseur trop importante, certains de ces ions pourront ne pas être acheminés correctement vers la membrane. Pour remédier à cela, il est utile que, dans une réalisation, le procédé comprenne l'étape de déposer, après au moins un dépôt de catalyseur, un conducteur ionique tel que du Nafion . Ainsi, les ions créés dans l'électrode, loin de la membrane, seront acheminés par l'intermédiaire de ce conducteur ionique déposé. Afin de contrôler au mieux les quantités déposées, dans une réalisation, le dépôt du conducteur ionique est effectué par pulvérisation plasma. Cette pulvérisation est, de préférence, réalisée dans la même enceinte à vide que les pulvérisations de carbone et de catalyseur. Ainsi qu'expliqué précédemment, dans une pile à combustible, la quantité active de catalyseur varie en fonction de la densité de courant délivré, et donc également en fonction de la puissance de fonctionnement de la pile. Cette variation est due notamment à la compétition entre des phénomènes d'approvisionnement en réactifs et de résistance ionique d'une électrode. Selon le mode de fonctionnement souhaité, il sera utile d'avoir des quantités de catalyseur plus ou moins importantes selon la distance par rapport à la membrane. Afin de tenir compte de ces variations, dans une réalisation, le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans les couches successives de carbone catalysé varie selon un profil déterminé. On peut, par exemple, définir un profil correspondant à la réalisation d'une pile à combustible délivrant un courant relativement élevé, par exemple, un courant supérieur à 800 mA/cm2, c'est-à-dire une pile fonctionnant à haute puissance, une puissance étant considérée comme haute à partir de 500 mW/cm2. Dans ce cas, pour créer une grande densité de courant, il faut apporter à l'électrode une grande quantité de combustible. Pour que ce flux important de combustible puisse réagir correctement, il est nécessaire de disposer d'une grande quantité de catalyseur proche de la membrane. A cet effet, dans une réalisation, pour réaliser une pile à combustible dont la puissance de fonctionnement est supérieure à une valeur déterminée, par exemple 500 mW/cm2 , on dépose sur la couche de carbone la plus proche de la membrane de la pile à combustible une quantité de catalyseur telle que le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé ainsi créée est supérieur à 20%, sur une épaisseur inférieure à 100 nm conduisant à une quantité totale de platine inférieure ou égale à 0.1 mg/cm2. De la même manière, il est possible de définir un profil pour des piles à combustible fonctionnant à faible puissance, c'est-à-dire à une puissance inférieure à 500 mW/cm2. Cette pile étant destinée à délivrer un courant relativement faible, il n'est pas nécessaire de disposer d'une grande quantité de catalyseur proche de la membrane. Dans ce cas, l'objectif principal est donc de réduire au maximum la quantité de catalyseur utilisé dans l'ensemble de l'électrode, afin de réduire les coûts. A cet effet, dans une réalisation, pour réaliser une pile à combustible dont la puissance de fonctionnement est inférieure à une valeur déterminée, par exemple 500 mW/cm2, on dépose sur la couche de carbone la plus proche de la membrane de la pile à combustible une quantité de catalyseur telle que le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé ainsi créée est inférieur à 20%. Dans une autre réalisation, pour obtenir une pile à combustible dont la puissance est inférieure à une valeur déterminée, par exemple 500 mW/cm2, les quantités de catalyseur déposé sont telles que le rapport du nombre d'atomes de catalyseur sur le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé la plus proche de la membrane de la pile à combustible est plus de 10 fois supérieur. au rapport du nombre d'atomes de catalyseur sur le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé la plus éloignée de cette membrane. Dans une autre réalisation, le procédé est tel qu'on dépose des couches de carbone poreux ayant toutes la même épaisseur. L'invention concerne aussi une électrode réalisée selon le procédé de fabrication défini ci-dessus. Elle concerne également une pile à combustible comportant au moins une telle électrode. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 35 apparaîtront avec la description non limitative de certains de ses modes de réalisation, cette description étant effectuée à l'aide des figures sur lesquelles : la figure 1 présente une enceinte à vide permettant de déposer des électrodes selon un procédé conforme à l'invention, la figure 2 présente le principe de la pulvérisation plasma utilisée dans un procédé conforme à l'invention, la figure 3 montre la structure d'une couche de carbone sur laquelle ont été pulvérisés un catalyseur et un conducteur ionique, les figures 4a et 4b représentent deux profils de répartition de catalyseur dans une électrode pour, respectivement, pile à combustible fonctionnant à haute et basse puissance, et la figure 5 est un chronogramme montrant les pulvérisations alternées de carbone et de platine dans un procédé conforme à l'invention. La figure 1 présente une vue en coupe d'une enceinte à vide 10, par exemple de forme générale cylindrique, dans laquelle une électrode est déposée sur un support 12, par exemple une membrane en Nafion. Le support est installé sur un porte-support 14 permettant de faire tourner ce support autour de la normale à sa face principale de manière à déposer de façon uniforme les différentes substances. Dans cette enceinte se trouvent également trois cibles 16, 18 et 20, respectivement des cibles de carbone poreux, de catalyseur, tel que le platine, et de conducteur ionique, tel que le Nafion. Ces cibles sont polarisées respectivement par des tensions variables V16, V18 et V20. Dans un exemple, une première cible est positionnée en vis-à-vis du support, et les deux autres sont positionnées de part et d'autre de cette première cible, de façon que les normales à leur faces principales forment chacune un angle inférieur à 45 avec la normale au support. Afin de réaliser l'électrode, le carbone, le platine et le Nafion sont successivement pulvérisés en utilisant une pulvérisation par plasma basse pression radiofréquence d'Argon. Le principe d'une telle pulvérisation est illustré sur la figure 2. Les ions Argon 30, issus d'un plasma d'argon, sont envoyés sur une cible 32 de matériau à pulvériser sur un support 34. L'état plasma est obtenu par une décharge électrique de forte puissance à travers le gaz d'argon. La cible est polarisée par une tension variable V32. Du fait de l'impact de ces ions 30 sur la cible, les atomes de la cible sont libérés à travers une série de collisions. Ces atomes sont alors projetés (36) sur le support 34. Dans l'enceinte 10, des ions argon sont en permanence bombardés sur les trois cibles. Les trois cibles sont alors alimentées successivement de manière à déposer sur la membrane 12 une couche de carbone poreux, puis du catalyseur, et enfin du conducteur ionique. Ces trois pulvérisations successives permettent de construire sur le support une couche de carbone catalysé contenant également des atomes de conducteur ionique. Une telle couche est représentée sur la figure 3. Lors de la première pulvérisation, des billes de carbone poreux, de diamètre généralement compris entre 30 et 100 nm, sont déposées sur un support 42. Au cours d'une deuxième pulvérisation, des billes de platine 44, de diamètre généralement inférieur à 3 nm, sont diffusées dans la couche de carbone et se répartissent donc sur les billes de carbone 40 préalablement déposées. Pour finir, au cours d'une troisième pulvérisation, du conducteur ionique (46), tel que le Nafion, est pulvérisé sur la couche de carbone catalysé.35 On réitère alors plusieurs fois l'opération consistant à effectuer ces trois pulvérisations, de manière à construire une électrode de l'épaisseur souhaitée. On choisit l'épaisseur de chaque couche de carbone poreux de façon qu'elle permette la diffusion du catalyseur déposé ultérieurement, pratiquement dans toute l'épaisseur de cette couche de carbone. L'épaisseur de chaque couche de carbone est de préférence sensiblement inférieure à 1 micromètre. Pour faciliter la fabrication, les diverses couches de carbone ont de préférence la même épaisseur. Il est cependant possible de réaliser des couches de carbone d'épaisseurs différentes. Les tensions de polarisation V16, V18 et V20 (figure 1) étant variables, il est possible de contrôler le nombre d'atomes projetés à chaque pulvérisation. Ceci permet de construire des électrodes ayant des profils de répartition du catalyseur dans l'épaisseur que l'on adapte à l'utilisation souhaitée de la pile à combustible. Si l'on souhaite déposer également un conducteur ionique, pour les raisons évoquées précédemment, ce conducteur doit être réparti de la même façon que le catalyseur pour assurer l'acheminement des protons à la membrane. Deux exemples de ces profils sont illustrés sur les figures 4a et 4b. Sur ces deux courbes, l'axe des abscisses représente l'épaisseur de l'électrode, l'abscisse 0 correspondant au point le plus près de la membrane, et l'axe des ordonnées représente le rapport entre le nombre d'atomes de platine et le nombre d'atomes de carbone présents dans l'électrode. La figure 4a présente un profil d'électrode particulièrement adapté au fonctionnement en haute puissance, c'est-à-dire pour des puissances supérieures à 500 mW/cm2. Au point 50, le rapport entre le nombre d'atomes de platine et le nombre d'atomes de carbone est de 50%, et la quantité de platine est de 10 grammes par centimètre cube. Cette quantité reste constante sur une épaisseur d'environ 0,33 micromètre, jusqu'à atteindre le point de coupure 52. A partir de là, la quantité de platine décroît très rapidement, jusqu'à atteindre une valeur quasiment nulle pour une épaisseur d'électrode égale à 1 micromètre (54). La figure 4b présente un profil d'électrode particulièrement adapté au fonctionnement en basse puissance, c'est-à-dire pour des puissances inférieures à 500 mW/cm2. Au point 56, le rapport entre le nombre d'atomes de platine et le nombre d'atomes de carbone est de 20%, et la quantité de platine est de 6 grammes par centimètre cube. Cette quantité diminue progressivement jusqu'à atteindre (58) une valeur de 0,6 gramme par centimètre cube, pour une épaisseur inférieure à 1 micromètre, puis elle reste constante jusqu'à atteindre une épaisseur de 2 micromètres au maximum. Un moyen pour réaliser ces profils est de pulvériser la même quantité de carbone à chaque pulvérisation, et de faire varier la quantité de platine pulvérisé. Un tel séquencement est illustré par le chronogramme de la figure 5. Sur ce chronogramme, l'axe des abscisses représente le temps, et l'axe des ordonnées représente le nombre d'atomes pulvérisés. On voit sur ce chronogramme que le nombre d'atomes de carbone poreux pulvérisés à chaque occurrence est le même (60). En revanche, le nombre d'atomes de platine varie. Dans cet exemple, au cours des trois premières occurrences 62a, 62b, et 62c, le nombre d'atomes de platine pulvérisé est identique pour les trois occurrences. En revanche, ce nombre diminue fortement au cours de occurrences 62d et 62e. Ce chronogramme montre uniquement les premières pulvérisations du dépôt. Par la suite, par exemple, les pulvérisations de carbone restent les mêmes, et les pulvérisations de platine continuent à diminuer. Le nombre total d'occurrences est généralement compris entre 2 et 20, et le temps nécessaire au dépôt de l'électrode est inférieur à 10 minutes. Dans un exemple, toutes les occurrences ont la même durée, égale à 30 secondes, et on réalise 10 phases de dépôts de carbone et 10 phases de dépôt de catalyseur. Une électrode déposée en suivant un tel chronogramme a un profil analogue à celui de la figure 4a. En effet, les 3 premières pulvérisations de platine (62a à 62c) correspondent à la portion du profil située entre les points 50 et 52 (figure 4a), alors que les pulvérisations 62d et suivantes correspondent à la portion située entre les points 52 et 54 (figure 4a). En variante, une (ou plusieurs) pulvérisation(s) de platine peu(ven)t être suivie(s) d'une pulvérisation de conducteur ionique. Pour réaliser des dépôts d'électrodes selon un chronogramme choisi, on peut par exemple utiliser un ordinateur 22 (figure 1), contenant le chronogramme en mémoire, et utilisé pour commander les tensions variables V16, V18 et V20 de manière à obtenir le profil souhaité
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L'invention se rapporte à un procédé de fabrication, par dépôt sur un support, d'électrodes de carbone (42), en vue de réaliser une pile à combustible, le procédé comprenant les étapes de déposer alternativement du carbone poreux (40) et un catalyseur (44) sur le support (42), le catalyseur (44) étant utilisé pour accélérer au moins une des réactions chimiques ayant lieu dans la pile à combustible, l'épaisseur de chaque couche de carbone poreux étant choisie de telle façon que le catalyseur déposé sur cette couche de carbone soit diffusé dans pratiquement toute cette couche, créant ainsi une couche de carbone catalysé, et l'épaisseur totale de carbone catalysé dans l'électrode étant inférieure à 2 micromètres, et de préférence au plus égale à 1 micromètre.
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1. Procédé de fabrication, par dépôt sur un support (12, 34, 42), d'électrodes de carbone en vue de réaliser une pile à combustible, le procédé comprenant les étapes de déposer alternativement du carbone poreux (40) et un catalyseur (44) sur le support (12, 34, 42), le catalyseur (44) étant utilisé pour accélérer au moins une des réactions chimiques ayant lieu dans la pile à combustible, l'épaisseur de chaque couche de carbone poreux (40) étant choisie de telle façon que le catalyseur (44) déposé sur cette couche de carbone soit diffusé dans pratiquement toute cette couche, créant ainsi une couche de carbone catalysé, et l'épaisseur totale de carbone catalysé dans l'électrode étant inférieure à 2 micromètres, et de préférence au plus égale à 1 micromètre. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'électrode est déposée sur une membrane conductrice ionique et isolante électronique, par exemple de type membrane Nafion . 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel le dépôt du carbone et du catalyseur est effectué par pulvérisation plasma dans une enceinte à vide (10). 4. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la porosité du carbone déposé est comprise entre 20% et 50%. 5. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le catalyseur pulvérisé est compris dans le groupe comprenant : - le platine, - les alliages platinoïdes tels que le platine-ruthénium, le platine-molybdène, le platine-étain, - des métaux non platinoïdes tels que le fer, le nickel, le cobalt, et- tout alliage de ces métaux. 6. Procédé selon l'une des précédentes comprenant en outre l'étape de déposer, après au moins un dépôt de catalyseur, un conducteur ionique (46) tel que du Nafion . 7. Procédé selon la 6 dans lequel le dépôt du conducteur ionique est effectué par pulvérisation plasma. 8. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans les couches successives de carbone catalysé varie selon un profil déterminé dans l'épaisseur de l'électrode. 9. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour réaliser une pile à combustible dont la puissance de fonctionnement est supérieure à une valeur déterminée, par exemple 500 mW/cm2, on dépose sur la couche de carbone la plus proche de la membrane de la pile à combustible une quantité de catalyseur telle que le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé ainsi créée est supérieur à 20%. 10. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour réaliser une pile à combustible dont la puissance de fonctionnement est inférieure à une valeur déterminée, par exemple 500 mW/cm2, on dépose sur la couche de carbone la plus proche de la membrane de la pile à combustible une quantité de catalyseur telle que le rapport entre le nombre d'atomes de catalyseur et le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé ainsi créée est inférieur à 20%. 11. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour réaliser une pile à combustible dont la puissance est inférieure à 500 mW/cm2, les quantités de catalyseur déposé sont telles que le rapport du nombre d'atomes de catalyseur sur le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé la plus proche de la membrane de la pile à combustible est plus de 10 fois supérieur au rapport du nombre d'atomes de catalyseur sur le nombre d'atomes de carbone présents dans la couche de carbone catalysé la plus éloignée de cette membrane. 12. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel on dépose des couches de carbone poreux ayant toutes la même épaisseur. 13. Electrode présentant les caractéristiques de celles obtenues par le procédé selon l'une des précédentes. 14. Pile à combustible comportant au moins une électrode selon la 13.
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H
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H01
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H01M
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H01M 8,H01M 4
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H01M 8/02,H01M 4/88
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FR2901851
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A1
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ILOT POUR DISTIBUTEURS PNEUMATIQUES
| 20,071,207 |
La présente invention se rapporte à un îlot pour distributeurs pneumatiques. Un distributeur pneumatique est un préactionneur qui distribue de l'énergie pneumatique à un actionneur pneumatique, typiquement un vérin, de manière à le piloter en fonction d'un ordre de commande qu'il reçoit. Les distributeurs pneumatiques font partie intégrante de la chaîne d'action qui permet, à partir d'un ordre de commande, de distribuer l'énergie pneumatique aux vérins d'une machine, et on compte généralement un distributeur par vérin à piloter. Un distributeur pneumatique est constitué d'un corps présentant plusieurs orifices et comprenant un tiroir pouvant prendre plusieurs positions permettant un circuit de communication différent entre les orifices selon la position choisie. Par exemple, dans le cas du pilotage d'un vérin double effet, c'est- à-dire comprenant une chambre de pression de part et d'autre du piston lié à la tige du vérin, on pourra utiliser un distributeur pneumatique dit 5/2, c'est-à-dire possédant cinq orifices et deux fonctions ou cases mises en oeuvre par un tiroir pouvant adopter deux positions correspondant chacune à un schéma de communication particulier. Parmi les cinq orifices, on compte un orifice d'alimentation en air comprimé, un orifice de sortie en direction de chaque chambre du vérin et deux orifices d'échappement situés généralement de part et d'autre de l'orifice d'arrivée d'air comprimé. Le tiroir est conçu de manière à pouvoir adopter deux positions, à savoir une première position dans laquelle l'orifice correspondant à la chambre arrière est en communication avec l'orifice d'arrivée d'air comprimé et dans laquelle l'orifice correspondant à la chambre avant est en communication avec un orifice d'échappement, permettant de ce fait la sortie de la tige du vérin ; et une deuxième position dans laquelle l'orifice correspondant à la chambre arrière est en communication avec un orifice d'échappement et dans laquelle l'orifice correspondant à la chambre avant est en communication avec l'orificé d'arrivée d'air comprimé, provoquant de ce fait la rétractation de la tige du vérin. Il existe également des distributeurs pneumatique dits 4/2 ne possédant qu'un seul orifice d'échappement ainsi que des distributeurs pneumatique dits 3/2 destinés au pilotage de vérins simple effet et ne comprenant qu'un orifice d'échappement et orifice de commande en plus de l'orifice d'arrivée d'air comprimé. De manière générale, l'ensemble des distributeurs pneumatiques pilotant un ensemble de vérins est regroupé sur un îlot pour distributeurs pneumatique par empilement le long d'un axe longitudinal de l'îlot. Une telle configuration est avantageuse car elle permet de regrouper l'alimentation en air comprimé et les sorties d'échappement par l'intermédiaire d'une embase commune. Elle permet également de centraliser le pilotage électronique des distributeurs pneumatiques et de les regrouper dans un bloc facilement isolable des éventuelles conditions agressives d'un atelier. Un îlot pour distributeurs peut comprendre, selon l'application, entre 8 et 32, voire jusqu'à 64 distributeurs pneumatiques. Bien que présentant de nombreux avantages, le regroupement de distributeurs sur un îlot présente un inconvénient majeur, à savoir 15 l'encombrement. En effet, avec des distributeurs pneumatiques possédant une largeur moyenne d'environ 20 à 25 mm, un îlot pour 32 distributeurs présente une longueur minimale de 64 cm. De telles longueurs peuvent facilement devenir un obstacle à une installation sur machine ou dans une armoire de 20 commande. Pour résoudre ce problème, divers constructeurs ont naturellement cherché à réduire la largeur d'un distributeur pneumatique et ont réussi à réaliser des distributeurs possédant une largeur unitaire de 10 voire 8 mm. Toutefois, un aspect fondamental d'un distributeur pneumatique est 25 de pouvoir faire passer un débit suffisant d'air comprimé pour assurer une bonne réactivité du vérin à une commande donnée. La réduction de la largeur d'un distributeur a donc été accompagnée d'une augmentation de sa longueur de manière à pouvoir disposer d'un volume de commutation, et donc d'une capacité de passage de débit, sensiblement équivalent. Par exemple on 30 trouvera dans le commerce des distributeurs possédant une largeur de 10,5 mm pour une longueur de 110 mm tandis qu'un distributeur de taille standard possède classiquement une largeur de 20 à 25 mm pour une longueur d'environ 60 mm. On notera cependant, que la réduction de largeur s'accompagne 35 également d'une réduction des diamètres des conduits de passage de l'air comprimé, ce qui entraîne des pertes de charges plus importantes et provoque une dégradation des performances même avec un volume de commutation sensiblement équivalent. Cette augmentation de la longueur d'un distributeur pneumatique se traduit également par un temps de réponse plus élevé, une augmentation du seuil de fonctionnement du tiroir ainsi que des problèmes de gommage. En effet le tiroir est équipé de joints nitriles afin d'assurer une communication optimale de l'air comprimé sans perte de pression. En raison de la diminution de la largeur du distributeur et de la miniaturisation de l'ensemble de ses éléments constitutifs, les joints doivent assurer une étanchéité parfaite. De ce fait, les frottements qu'ils subissent lors du déplacement du tiroir sont plus importants et entraînent donc une augmentation de la force nécessaire au déplacement du tiroir et une usure plus rapide de ces joints. Une autre solution pour pallier les problèmes de gommage est de réaliser une commutation sans joint. Pour ce faire, et minimiser les fuites, il est nécessaire d'appairer très précisément les pièces entre elles afin d'assurer un alignement le plus parfait possible entre le tiroir et les conduits de circulation d'air comprimé. La réalisation d'une commutation sans joint nécessite un usinage très fin et très précis des pièces ce qui est particulièrement coûteux. La présente invention a pour but de pallier les inconvénients précédemment évoqués et consiste pour cela en un îlot pour distributeurs pneumatique comprenant une embase destinée à recevoir une pluralité de distributeurs pneumatiques, possédant pour ce faire au moins un conduit d'alimentation apte à être relié à une entrée d'alimentation de chaque distributeur et au moins un conduit d'échappement apte à être relié à chaque sortie d'échappement de chaque distributeur, et présentant en outre, pour chaque sortie de commande de chaque distributeur au moins un canal de sortie correspondant destiné à être relié à un actionneur pneumatique, caractérisé en ce que ladite embase est conçue de manière à ce que les distributeurs pneumatiques puissent être disposés de part: et d'autre d'un axe médian longitudinal de celle-ci selon au moins deux rangées sensiblement parallèles. Ainsi, en associant les distributeurs pneumatiques de part et d'autre d'un axe médian longitudinal de l'embase, contrairement à l'état de la technique dans lequel des distributeurs pneumatiques plus fins se succèdent le long dudit axe médian, il est possible d'utiliser des distributeurs pneumatiques présentant des dimensions standard et une efficacité éprouvée pour réaliser un îlot pour distributeur possédant une largeur par distributeur équivalente voire inférieure à la largeur unitaire des distributeurs étroits de l'état de la technique. Par exemple, dans le cas d'un art antérieur utilisant des distributeurs pneumatiques unitaires de 10,5 mm de large pour 110 mm de long, un îlot selon l'invention pourra utiliser des distributeurs standard de 20 mm de large pour 60 mm de long. Pour l'art antérieur, une tranche de deux distributeurs fera donc 21 mm de large pour 110 mm de long tandis que selon l'invention on obtiendra une tranche de deux distributeurs présentant une largeur de 20 mm et une longueur de 120 mm, soit finalement une largeur équivalente par distributeur de 10 mm pour une longueur sensiblement égale. Les distributeurs pneumatiques utilisés étant standard, on évite ainsi les surcoûts d'usinage, de joints, les problèmes de fiabilité, ainsi que les autres problèmes énoncés précédemment. Par ailleurs, l'invention propose ainsi une solution alternative pour réduire la longueur totale d'un îlot pour distributeurs pneumatiques de taille standard en reportant une partie de l'encombrement en longueur de l'îlot sur sa largeur. Avantageusement, les rangées de distributeurs pneumatiques sont sensiblement juxtaposées. Avantageusement encore, les distributeurs pneumatiques sont aptes à être disposés symétriquement par rapport à l'axe médian longitudinal. De manière préférentielle, chaque distributeur pneumatique comprend au moins un moyen d'actionnement apte à être disposé en regard d'un moyen d'actionnement du distributeur pneumatique correspondant par rapport à l'axe médian longitudinal. Avantageusement, chaque distributeur pneumatique comprend au moins un moyen d'actionnement et l'embase présente au moins un canal destiné à recevoir au moins un moyen de pilotage électrique centralisé des moyens d'actionnement d'au moins une ligne de distributeurs pneumatiques, du type circuit imprimé, ledit canal étant apte à permettre un raccordement des moyens d'actionnement au moyen de pilotage électrique. Préférentiellement, l'embase présente un canal central destiné à recevoir au moins un moyen de pilotage électrique centralisé des moyens d'actionnement des distributeurs pneumatiques. Préférentiellement, l'embase est conçue pour recevoir des distributeurs pneumatiques comprenant des moyens d'actionnement pneumatiques, du type électrovannes, et comprenant au moins un conduit auxiliaire d'alimentation en pression et au moins un conduit d'échappement auxiliaire aptes à être reliés aux moyens d'actionnement. Préférentiellement encore, l'embase est équipée de guides de lumière, avantageusement en matière plastique, débouchant sur une face de celle-ci et apte à guider un signal lumineux émis par le moyen de pilotage et représentatif de la position du moyen d'actionnement du distributeur pneumatique. Selon un premier mode de réalisation préféré, les canaux de sorties débouchent au niveau d'une face avant ou arrière de l'embase. Il convient de noter que par face avant, on entend une face vue en premier par l'utilisateur lorsque l'îlot est fixé dans une armoire. II s'agit donc d'une face sensiblement parallèle à l'axe médian longitudinal. Selon un deuxième mode de réalisation préféré, les canaux de sorties débouchent au niveau d'une face inférieure de l'embase. L'espace disponible étant plus important sur la face inférieure, il est alors possible de prévoir des raccordements également standard pour les canaux de sortie. Par ailleurs une telle disposition permet d'isoler plus facilement la partie sensible du distributeur du reste de l'atelier ainsi que les raccords. Selon une première variante de réalisation, l'embase est conçue pour recevoir des distributeurs de type 5/2. Selon une deuxième variante de réalisation, l'embase est conçue pour recevoir des distributeurs de type 3/2. Il est bien évidemment possible de combiner les types de 25 distributeurs, par exemple en prévoyant une rangée de distributeurs 3/2 et une rangée de distributeurs 5/2, en fonction des actionneurs à piloter. Il est également possible de prévoir un agencement des différents conduits d'alimentation, commande et évacuation d'air comprimé, tel que l'embase est apte à recevoir indifféremment des distributeurs pneumatiques de 30 type 3/2, 5/2, 4/2 ou autres. De manière avantageuse, l'embase est réalisée à partir de modules destinés chacun à recevoir au moins une paire de distributeurs pneumatiques. Il est bien évidemment possible de combiner les modules entre eux, par exemple en associant un module de deux distributeurs et un module de quatre 35 distributeurs pour former une embase de six distributeurs pneumatiques. La présente invention se rapporte également à une installation comprenant au moins un îlot selon l'invention dans lequel sont montés les distributeurs pneumatiques associés. La mise en oeuvre de l'invention sera mieux comprise à l'aide de la 5 description détaillée qui est exposée ci-dessous en regard du dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une représentation schématique fonctionnelle d'un distributeur pneumatique de type 5/2. La figure 2 est une vue d'ensemble d'un premier mode de 10 réalisation préféré d'un îlot pour distributeurs pneumatiques selon l'invention. La figure 3 est une représentation schématique en perspective avant d'un module d'embase de l'îlot pour distributeurs pneumatiques de la figure 2. La figure 4 est une vue éclatée du module de la figure 3. 15 La figure 5 est une vue schématique en coupe du module de la figure 2 avec vue de l'intérieur des distributeurs pneumatiques. La figure 6 est une représentation schématique en coupe longitudinale d'un distributeur pneumatique dans une première position de fonctionnement. 20 La figure 7 est une représentation schématique en coupe longitudinale du distributeur pneumatique de la figure 6 dans une deuxième position de fonctionnement. La figure 8 est une vue schématique en coupe d'un deuxième mode de réalisation d'un îlot pour distributeurs pneumatiques selon l'invention 25 présentant des sorties pneumatiques sur une face inférieure. La figure 9 est une représentation schématique en coupe transversale d'un deuxième mode de réalisation préféré d'un îlot selon l'invention présentant un agencement différent des canaux intérieurs de l'embase. 30 Avant de décrire en détail un mode de réalisation de l'invention, il est important de préciser que l'invention n'est pas limitée à un type particulier de distributeurs pneumatiques. Bien qu'illustrée par des distributeurs pneumatiques de type 5/2, elle peut également être mise en oeuvre avec des distributeurs pneumatiques de types différents, notamment de type 3/2 ou 4/2. 35 Un distributeur pneumatique 1 comprend un corps présentant une entrée d'air 3, deux sorties d'échappement 4, 5 situées de part et d'autre de l'entrée d'air 3 et deux sorties de commande 6, 7 destinées à être reliées chacune à une chambre d'un vérin (non représenté) double effet. Le corps abrite un tiroir 8 coulissant pouvant alternativement passer d'une position dans laquelle il assure la communication de l'entrée d'air 3 avec la sortie de commande 6 et la communication entre la sortie de commande 7 et la sortie d'échappement 5, à une position dans laquelle il assure la communication de l'entrée d'air 3 avec la sortie de commande 7 et la communication entre la sortie de commande 6 et la sortie d'échappement 4. Le coulissement du tiroir 8 entre ces deux positions est assuré par une commande à air comprimé 9 montée à l'encontre d'un ressort de rappel 10 tendant à ramener le tiroir dans sa position initiale lorsque la commande à air comprimé 9 n'est pas sous pression. Un tel distributeur pneumatique 1 est dit monostable, car il ne possède qu'une position stable. Il est bien évidemment possible d'utiliser des distributeurs pneumatiques bistables possédant deux commandes à air comprimé montées l'une à l'encontre de l'autre. II convient de noter qu'afin de permettre le déplacement du tiroir 8 ainsi que la compression et la détente du ressort 10, ce dernier est logé dans une chambre en communication avec la pression atmosphérique ou à une pression inférieure à la pression de la commande à air comprimé 9. Un schéma fonctionnel du distributeur pneumatique 1 est représenté sur la figure 1. La commande à air comprimé 9 est pilotée par une électrovanne 12 permettant respectivement de commander la mise sous pression de la commande à air comprimé 9 et de relâcher cette pression. Chaque électrovanne 12 est équipée d'une commande manuelle 13 permettant de forcer le tiroir manuellement dans une position souhaitée, ainsi que d'une commande électrique 14. Bien qu'illustré par des distributeurs pneumatiques 1 de type 5/2 monostable, il est bien évidemment possible d'utiliser des distributeurs pneumatiques bistables. En l'espèce, l'espace prévu pour une deuxième électrovanne 12 est occupé par une électrovanne factice 12' présentant une commande manuelle factice 13'. L'ensemble des distributeurs pneumatiques 1 destinés à piloter un ensemble de vérins est regroupé sur un îlot 15 de distributeurs pneumatiques 1 dont un premier mode de réalisation préféré est représenté sur la figure 2 sur lequel les distributeurs sont fixés à l'aide de vis 60 coopérant avec des alésages taraudés correspondants. L'exemple décrit propose des distributeurs facilement démontables et remplaçables, il est toutefois bien évidemment possible d'intégrer directement ces distributeurs à l'îlot 15. L'îlot 15 de distributeurs pneumatiques 1 comprend un corps comportant une embase 16 sur laquelle sont rapportés les distributeurs pneumatiques 1 par paire, chaque paire comprenant un distributeur pneumatique 1 accolé adjacent à un deuxième distributeur pneumatique 1 de part et d'autre d'un axe médian longitudinal A. Les distributeurs pneumatiques 1 de chaque paire sont orientés symétriquement par rapport audit axe médian longitudinal A de manière à ce que l'électrovanne 12 et l'électrovanne factice 12' de chaque distributeur pneumatique 1 soient en regard avec respectivement l'électrovanne factice 12' et l'électrovanne 12 du distributeur pneumatique 1 correspondant. De cette manière, les électrovannes 12 et les électrovannes factices 12' sont regroupées sensiblement au centre de l'embase 16. L'îlot 15 représenté à la figure 2 comprend six paires de distributeurs pneumatiques 1. L'embase 16 comprend une alimentation 17 commune en air comprimé, un échappement 18 commun ainsi qu'une alimentation auxiliaire 19 en air et un échappement auxiliaire 20 destinés à l'alimentation et à l'échappement de l'air utilisés par les électrovannes 12 commandant les déplacements des tiroirs 8 des distributeurs pneumatiques 1. Plus précisément, l'embase 16 est réalisée à partir de modules 21 tels que représentés sur les figures 3 à 5 destinés chacun à recevoir deux paires de distributeurs pneumatiques 1. II est bien évidemment possible de concevoir des modules destinés à recevoir une seule paire de distributeurs pneumatiques 1 ou plus de deux paires ainsi que d'associer des modules d'embase destinés à des distributeurs pneumatiques 5/2 avec des modules pour distributeurs pneumatiques 3/2 afin de les combiner sur un même îlot 15. Chaque module 21 est rattaché au module 21 précédent au moyen de vis (non visibles) transversales coopérant avec des alésages taraudés correspondants et l'ensemble des modules 21 est fermé par une plaque de fermeture 52 de laquelle débouche le conduit d'alimentation auxiliaire 19 et le conduit d'échappement auxiliaire 20. Chaque module 21 de l'embase 16 comprend une paroi inférieure (non visible), une paroi avant 23 et arrière 24, sensiblement parallèles à l'axe médian longitudinal A, une paroi supérieure 25 destinée à recevoir les distributeurs pneumatiques 1, une paroi latérale avant 26 et une paroi latérale arrière (non visible) destinée à être orientée en direction d'un module de tête 53 de l'îlot. Cette paroi supérieure 25 est conformée de manière à présenter une gorge 28 centrée sur l'axe médian longitudinal A et destinée à recevoir les électrovannes 12, 12' de chaque distributeur pneumatique 1. Sous la gorge 28 est ménagé un canal intérieur central 32 traversant le module 21 pour déboucher dans la paroi avant 26 et dans la paroi arrière de manière à former avec les canaux centraux 32 des modules 21 précédent et suivant un canal central commun destiné à recevoir un module de commande électrique des électrovannes 12. Pour ce faire, la paroi supérieure 25 présente, dans la gorge 28, des ouvertures 33 débouchant dans le canal central 32 et permettant l'introduction des électrovannes 12, 12' de manière à permettre le raccordement d'un organe électrique de commande 58 de chaque électrovanne 12 au module de commande électrique. Chaque module de commande électrique peut être relié aux modules 21 précédent et suivant pour former au final un bus de commande pouvant être piloté à l'aide d'une interface de commande commune 50. L'alimentation des électrovannes 12 en pression auxiliaire est assuré par l'intermédiaire d'un canal 54 ménagé à travers chaque module 21 de l'embase 16 et raccordé à chaque électrovanne, qui après raccordement des modules 21 constitue un conduit d'alimentation en pression auxiliaire relié à l'alimentation en pression auxiliaire 19. L'échappement de la pression auxiliaire s'effectue de la même 25 manière par l'intermédiaire d'un canal 55 relié à l'échappement en pression auxiliaire 20. L'alimentation et l'échappement de chaque distributeur pneumatique 1 sont également assurés selon le même principe. Pour ce faire, le module 21 présente de part et d'autre du canal 30 intérieur central 32, un canal d'alimentation 34 en pression et un canal d'échappement 35 situé entre le canal d'alimentation 34 et la paroi supérieure 25. La paroi supérieure 25 présente, au niveau de chaque distributeur pneumatique 1, des ouvertures destinées à assurer la communication entre les 35 différents canaux de l'embase 16 et les circuits du distributeur pneumatique 1. Ainsi, une ouverture 40 est ménagée en regard de chaque orifice d'alimentation de chaque distributeur 1, cette ouverture 40 étant en communication avec le canal d'alimentation 34 par l'intermédiaire d'un conduit 41. Des ouvertures 42, 43 sont ménagées en regard de chaque orifice d'échappement de chaque distributeur 1, ces ouvertures 42, 43 étant en communication avec le canal d'échappement 35. Enfin, des ouvertures 44, 45 sont ménagées en regard de chaque orifice de commande de chaque distributeur pneumatique 1, chacune de ces ouvertures 44, 45 étant en communication avec un raccord 49 correspondant rapporté sur une face latérale du module 21, par l'intermédiaire d'un canal transversal 46, 47 dédié. Comme détaillé précédemment, l'exemple représenté possède un conduit d'alimentation 54 et d'échappement 55 en pression auxiliaire indépendant des conduits d'alimentation 34 et d'échappement 35 des distributeurs pneumatiques 1. Il est bien évidemment possible de prévoir que l'alimentation en pression des électrovannes s'effectue par l'intermédiaire du conduit d'alimentation en pression 34 et que l'échappement s'effectue par l'intermédiaire du conduit d'échappement 35. Toutefois, la présence d'un circuit d'alimentation et d'échappement indépendant pour les électrovannes 12 permet de faire fonctionner les distributeurs pneumatiques 1 à une pression voulue différente de la pression de fonctionnement des électrovannes 12. Les figures 6 et 7 représentent les différentes positions d'un tiroir 8 d'un distributeur pneumatique 1 et permet d'illustrer la circulation de l'air. La figure 6 représente le tiroir 8 en position commandée, tandis que la figure 7 le représente dans sa position stable. Dans sa position stable, le tiroir 8 permet d'assurer une communication directe entre l'entrée d'air 3 et la sortie de commande 4, tandis que la sortie de commande 5 communique avec l'échappement 7. Dans sa position commandée, le tiroir 8 permet d'assurer une 30 communication directe entre l'entrée d'air 3 et la sortie de commande 5, tandis que la sortie de commande 4 communique avec l'échappement 6. La figure 8 représente une variante de réalisation de l'invention. Une embase selon la figure 8 se différencie de l'embase 16, uniquement par le fait qu'elle est réalisée à partir de modules 121 dont les raccords 49 de 35 commande sont situés sur la paroi inférieure 22, les canaux transversaux 46, 47 étant conformés en conséquence. La présence des raccords 49 sur la paroi inférieure 22 permet de placer des raccords 49 standard, notamment de type G1/8, la surface inférieure 22 offrant plus de place que la paroi latérale pour disposer ce type de raccords. La figure 9 représente une autre variante de réalisation d'un module 221 se différenciant des modules 21, 121, par le fait qu'il comprend un unique canal d'échappement 135 desservant les distributeurs pneumatiques 1 de chaque côté de l'axe médian longitudinal A, la résistance mécanique de l'embase au niveau du canal d'échappement 135 étant assurée par des entretoises 136. D'autres variantes sont également possibles. On pourra citer, par exemple, le fait de ne prévoir qu'un unique canal d'alimentation en pression, ou encore de prévoir deux canaux d'alimentation desservant chacun un côté de l'axe médian longitudinal A, chaque canal d'alimentation étant relié à une alimentation distincte permettant ainsi de réunir sur une même embase des distributeurs pneumatiques 1 fonctionnant à des pressions d'alimentation différentes. A titre complémentaire, l'embase 16 pourra être équipé de guides de lumière, de préférence réalisés en matière plastique, disposés entre chaque paire de distributeurs pneumatiques 1 et destiné à amener la lumière émise par une diode équipant le circuit de commande électrique et représentant la position de l'électrovanne 12 correspondante. Il convient également de noter que tous les emplacements prévus sur l'embase ne doivent pas nécessairement être occupés par des distributeurs pneumatiques 1. Dans le cas où un utilisateur ne souhaite qu'un nombre impair de distributeurs pneumatiques 1, par exemple, des distributeurs factices permettant simplement de boucher les ouvertures pourrant être installés sur l'embase 16. Bien que l'invention ait été décrite avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de l'invention
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La présente invention se rapporte à un îlot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) comprenant une embase (16) destinée à recevoir une pluralité de distributeurs pneumatiques, possédant pour ce faire au moins un conduit d'alimentation apte à être relié à une entrée d'alimentation de chaque distributeur et au moins un conduit d'échappement apte à être relié à chaque sortie d'échappement de chaque distributeur, et présentant en outre, pour chaque sortie de commande de chaque distributeur au moins un canal de sortie correspondant destiné à être relié à un actionneur pneumatique, caractérisé en ce que ladite embase est conçue de manière à ce que les distributeurs pneumatiques puissent être disposés de part et d'autre d'un axe médian longitudinal (A) de celle-ci selon au moins deux rangées sensiblement parallèles.
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1. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) comprenant une embase (16) destinée à recevoir une pluralité de distributeurs pneumatiques, possédant pour ce faire au moins un conduit d'alimentation (34) apte à être relié à une entrée d'alimentation (3) de chaque distributeur et au moins un conduit d'échappement (35) apte à être relié à chaque sortie d'échappement (4, 5) de chaque distributeur, et présentant en outre, pour chaque sortie de commande (6, 7) de chaque distributeur au moins un canal de sortie (46, 47) correspondant destiné à être relié à un actionneur pneumatique, caractérisé en ce que ladite embase est conçue de manière à ce que les distributeurs pneumatiques puissent être disposés de part et d'autre d'un axe médian longitudinal (A) de celle-ci selon au moins deux rangées sensiblement parallèles. 2. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon la 1, caractérisé en ce que les rangées de distributeurs sont sensiblement 20 juxtaposées. 3. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que les distributeurs sont aptes à être disposés symétriquement par rapport à l'axe médian longitudinal (A). 25 4. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon la 3, caractérisé en ce que chaque distributeur pneumatique comprend au moins un moyen d'actionnement (9, 12, 12') apte à être disposé en regard d'un moyen d'actionnement (9, 12 12) du distributeur pneumatique correspondant par 30 rapport à l'axe médian longitudinal (A). 5. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que chaque distributeur pneumatique comprend au moins un moyen d'actionnement et en ce que l'embase présente 35 au moins un canal destiné à recevoir au moins un moyen de pilotage électrique centralisé des moyens d'actionnement d'au moins une ligne de distributeurspneumatiques, du type circuit imprimé, ledit canal étant apte à permettre un raccordement des moyens d'actionnement au moyen de pilotage électrique. 6. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon la 5, caractérisé en ce que l'embase présente un canal central destiné à recevoir au moins un moyen de pilotage électrique centralisé des moyens d'actionnement des distributeurs pneumatiques. 7. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'embase (16) est conçue pour recevoir des distributeurs pneumatiques comprenant des moyens d'actionnement pneumatiques (12, 12') et comprend au moins un conduit auxiliaire d'alimentation (32) en pression et au moins un conduit d'échappement auxiliaire (31) aptes à être reliés aux moyens d'actionnement. 8. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que l'embase est équipée de guides de lumière débouchant sur une face de celle-ci et apte à guider un signal lumineux émis pas le moyen de pilotage et représentatif de la position du moyen d'actionnement du distributeur pneumatique. 9. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les canaux de sortie (46, 47) débouchent au niveau d'une face avant (23) ou arrière de l'embase (16). 10. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que les canaux de sortie débouchent (46, 47) au niveau d'une face inférieure de l'embase (16). 30 11. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'embase (16) est conçue pour recevoir des distributeurs pneumatiques de type 5/2. 12. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 35 1 à 11 caractérisé en ce que l'embase (16) est conçue pour recevoir des distributeurs de type 3/2. 5 10 13. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'embase (16) est conçue pour recevoir des distributeurs de type 4/2. 14. Ilot (15) pour distributeurs pneumatiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que l'embase (16) est réalisée à partir de modules (21, 121) destinés chacun à recevoir au moins une paire de distributeurs. 15. Installation caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un îlot (15) selon l'une quelconque des 1 à 14 dans lequel sont montés les distributeurs pneumatiques (1) associés. 15 20
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F
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F15
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F15B
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F15B 13
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F15B 13/08
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FR2901149
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A1
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PLANCHE A ROULETTES
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La présente invention est relative à une planche à roulettes ou skateboard. Les planches à roulettes ou skateboards actuels se composent généralement d'une planche sur laquelle viennent se monter deux trucks , les trucks étant les deux éléments supportant les roues et permettant de donner l'orientation voulue au skate par inclinaison de ladite planche sous l'action de l'utilisateur. Couramment, la planche est fabriquée soit en bois contreplaqué sur ses deux faces soit par assemblage de plusieurs fines couches de bois, collées puis pressées les unes sur les autres afin d'assurer une liaison solide entre les différentes fines couches de bois. La planche reçoit ensuite un adhésif antidérapant en partie supérieure permettant à son utilisateur de disposer de l'adhérence nécessaire pour manoeuvrer et exécuter divers types de sauts ou de figures avec son skate. Lors d'une utilisation freestyle , divers sauts ou figures sont rendus possibles par, d'une part, la présence de cet adhésif anti-dérapant et, d'autre part, la présence de parties de la planche recourbées vers le haut et situées à chaque extrémité de ladite planche. L'utilisateur sollicite souvent lesdites parties recourbées, notamment lors d'une utilisation dite freestyle de ladite planche à roulettes, et engendre de nombreuses sollicitations internes de l'assemblage contreplaqué de la planche, et plus particulièrement au droit de la liaison entre les trucks et la planche. Ces contraintes internes, répétitives, ont généralement pour conséquence une rupture de ladite planche à roulettes lors d'un choc, d'une mise en porte à faux involontaire lors d'une chute, ou d'une mise en porte à faux volontaire dans le cas de certaines figures, appelées slides et réalisées en faisant glisser le skate sur un obstacle présentant une arête saillante et lisse sur une certaine longueur. De plus, lors de certaines figures appelées blunt-slides , la liaison, notamment par vis, entre le truck et le skate est particulièrement sollicitée et se détériore rapidement jusqu'à la rupture des éléments de liaison. Communément, la fixation d'un truck s'effectue par l'intermédiaire de quatre vis par truck, lesdites vis traversant l'épaisseur de la planche pour solidariser ledit truck à la planche. Premièrement, le perçage de la planche de part en part et en deux fois quatre points relativement proches entre eux diminue la résistance mécanique de ladite planche et offre des zones de rupture privilégiées. De plus, un trop grand serrage des vis de fixation ou de fréquents démontages des trucks endommagent l'assemblage contreplaqué et favorisent donc l'apparition de zones de rupture. Deuxièmement, les orifices par lesquels passent les vis de fixation sont autant de passages par lesquels l'eau est susceptible de s'infiltrer. La pénétration d'eau désolidarisant rapidement un assemblage de fines couches de bois par contreplacage du fait du gonflement, la durée de vie de la planche se trouve rapidement écourtée en cas de contact avec de l'eau ou avec l'humidité. Troisièmement, la partie fixe du truck venant se fixer sur la planche est sensiblement rectangulaire, entraînant le bris de la planche le long des arêtes de ladite partie fixe du truck. Une autre problématique relative à une utilisation intensive d'une planche à roulettes concerne la relative fragilité de certains trucks et de certaines planches dont les caractéristiques mécaniques ont été négligées au profit de la légèreté réclamée par les utilisateurs. C'est notamment le cas quand lesdits utilisateurs sont jugés dans des compétitions lors desquelles l'amplitude des sauts qu'ils effectuent influe sur leur classement à l'issue de la compétition. D'autre part, la géométrie actuelle des trucks ne facilite pas la réalisation des figures comme le slide , la partie fixe du truck étant conçue principalement par rapport à des critères de solidité et à la normalisation de ladite liaison entre le truck et la planche. Aussi, l'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'art antérieur en proposant une planche à roulettes ou skateboard d'une conception nouvelle permettant de limiter l'apparition de zones de rupture privilégiées, notamment au niveau de la fixation des trucks, autorisant un gain de poids et susceptible de faciliter la réalisation de certaines figures propres à ce sport. L'invention propose pour cela une planche à roulettes comprenant une planche avec une partie supérieure et une partie inférieure ainsi que des supports de roues, caractérisée en ce que ladite planche à roulettes comprend en partie inférieure des moyens de réception venus de fabrication avec ladite planche et aptes à recevoir chaque support de roues. La présente invention est maintenant décrite selon un mode de réalisation particulier, non limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels les différentes figures représentent - figure 1, une représentation d'une vue de face d'une planche à roulettes selon l'invention ; - figure 2, une représentation d'une coupe partielle d'une élévation latérale de la planche à roulettes selon l'invention ; - figure 3, une représentation d'une vue de dessous d'une planche selon l'invention ; - figure 4, une représentation d'une coupe longitudinale au niveau des moyens de réception selon un premier mode de réalisation des moyens de solidarisation ; -figure 5, une représentation d'une coupe transversale au niveau des moyens de fixation selon un deuxième mode de réalisation des moyens de solidarisation ; - figure 6, une représentation d'une coupe transversale selon l'axe 5 longitudinal de la planche au niveau des moyens d'orientation selon un premier mode de réalisation de l'évidement ; -figure 7, une représentation d'une coupe longitudinale selon l'axe longitudinal de la planche au niveau des moyens de réception selon un deuxième mode de réalisation de l'évidement. 10 Sur la figure 1 est représentée en vue de face une planche à roulettes 10 selon l'invention, ladite planche à roulettes 10 comprend une planche 12, et au moins deux supports de roues 14, aussi appelés hangers , montés en partie inférieure de ladite planche 12. Un support de roues 14 comprend un essieu 18 de forme sensiblement cylindrique 15 et allongée le long d'un axe référencé A en figure 1, et de longueur sensiblement égale à la largeur de la planche 12. Au moins une roue 20 est montée à chaque extrémité 22 de l'essieu, ledit montage s'effectuant, par exemple, au moyen d'une paire de roulements par roue 20 et de moyens de serrage 24 tels un écrou venant se visser sur un filetage prévu sur ladite extrémité 22 de l'essieu. Ce 20 montage n'est pas détaillé plus précisément car appartenant à l'art antérieur et n'étant pas l'ob jet de la présente invention. En figure 2, sont représentés les moyens de fixation 26 des supports de roues 14 ainsi que les moyens d'orientation 28 permettant à l'utilisateur de la planche à roulettes 10 de se diriger en faisant pivoter lesdits supports de roues 14 en 25 exerçant un effort sur une des deux parties latérales L de la partie supérieure 30 de la planche 12. Pour transférer de manière optimale les efforts exercés par l'utilisateur sur la partie supérieure 30 de la planche 12 de la planche à roulettes 10 et lui permettre d'avoir une adhérence à la planche à roulettes 10 lors des différentes manoeuvres ou figures qu'il réalise, ladite partie 30 est habituellement revêtue d'un adhésif 32 présentant une face extérieure antidérapante, mais la planche 12 peut aussi comprendre une partie supérieure 30 anti-dérapante venue de fabrication avec ladite planche 12. Les moyens de fixation 26 d'un support de roues 14 sur la partie inférieure 34 de la planche 12 comprennent un axe 36, notamment fileté et situé le long d'un trait d'axe B, sur lequel vont venir successivement s'emboîter les éléments composant ladite fixation ainsi que le support de roues 14. L'axe 36 est solidaire de la planche 12 par l'intermédiaire de moyens de 10 solidarisation 38 développés ultérieurement dans la description car pouvant faire l'objet de différents modes de réalisation. Comme illustré en figure 2, les moyens de fixation 26 d'un support de roues 14 sont un assemblage obtenu par disposition successive sur l'axe 36, aussi appelé kingpin , des éléments suivants : 15 - une première rondelle 40-1, notamment métallique et à rebord pour épouser la forme d'un premier élément 42 ; - un premier élément 42-1 sensiblement cylindrique et comprenant un passage pour l'axe 36, ledit premier élément 42-1, notamment en élastomère, étant susceptible de se comprimer lors d'un effort exercé 20 par l'utilisateur sur l'une des deux parties latérales L de la partie supérieure 30 de la planche 12 ; - le support de roue 14 lui-même, disposant d'un anneau 44 situé dans un plan sensiblement perpendiculaire audit axe B et d'un alésage 46 par lequel traverse l'axe 36, ledit anneau 44 comprend deux logements 48, 25 situés de part et d'autre de l'alésage 46 et de diamètre supérieur audit alésage 46 de manière à recevoir et à maintenir les éléments 42 ; - un deuxième élément 42-2, sensiblement identique au premier ; - une deuxième rondelle 40-2, sensiblement identique à la première et ; un écrou 50, freiné de préférence, venant maintenir et serrer l'assemblage ainsi réalisé. L'utilisateur peut grâce, à la conception simple de ces moyens de fixation 26 des supports de roues 14, modifier à sa guise les éléments 42, aussi appelés gommes , ainsi que le couple de serrage desdits moyens de fixation 26 pour influer sur le comportement et la réactivité de la planche à roulettes 10. Les moyens d'orientation 28 du support de roues 14 consistent en un doigt 52 dont l'embout 54 vient se loger dans un évidement 56 réalisé en partie inférieure 34 de la planche 12, permettant de créer une liaison sensiblement équivalente à une rotule. Ces moyens d'orientation 28 engendrent une rotation du support de roues 14 d'une manière tout à fait identique aux dispositifs de l'art antérieur, tel un truck. Ainsi, lors de l'utilisation de la planche à roulettes 10 et plus particulièrement lors d'un changement de direction, l'utilisateur exerce un effort sur l'une des deux parties latérales L de la partie supérieure 30 de la planche 12. La distance entre l'embout 54 du doigt 52 et l'axe A de l'essieu 18 étant fixe, l'essieu 18 pivote autour du doigt 52 lorsque ledit effort est exercé en raison de la capacité à se comprimer des éléments 42 en élastomère. Toutefois, cette rotation est limitée par la compression des éléments 42, ou gommes , qui travaillent en opposition étant donné l'assemblage des moyens de fixation 26 du support de roues 14. Plus l'assemblage formant les moyens de fixation 26 sera serré grâce à l'écrou 50, plus les éléments 42 seront précontraints et plus les efforts à exercer par l'utilisateur au niveau des parties latérales L de la partie supérieure 30 de la planche 12 seront importants. D'où l'influence sur le comportement et la réactivité de la planche à roulettes 10 citée ci-dessus. La planche à roulettes 10 selon l'invention comprend une planche 12 et au moins deux supports de roues 14. Lesdits supports de roues 14 sont identiques et montés en opposition l'un par rapport à l'autre, les moyens d'orientation 28 de chaque support de roues 14 étant dirigés vers l'extrémité 56 de la planche 12 la plus proche, comme illustré en figure 3. Des moyens de réception 58 sont intégrés en partie inférieure 34 de la planche 12 pour recevoir les moyens d'orientation 28 et les moyens de fixation 26 de chaque support de roues 14. Ces moyens de réception 58 font partie du corps de la planche 12. Plus précisément, ces moyens de réception 58 sont venus de fabrication avec ladite planche 12, c'est-à-dire que les techniques utilisées pour la fabrication de la planche 12 permettent, simultanément à la fabrication de la planche 12, la réalisation des moyens de réception 58 aptes à recevoir les supports de roues 14. Ainsi, le procédé de fabrication utilisé pour la réalisation de ladite planche 12, génère simultanément dans un même matériau la forme de la planche et des moyens de réception 58. Selon un mode de réalisation, la planche 12 comprend une peau 60 en matériau composite, notamment en fibre de carbone ou tout autre fibre susceptible de posséder des caractéristiques mécaniques suffisantes. Cette peau 60 en matériau composite forme un drapage autour de l'âme 62 de la planche 12, ledit drapage recouvrant les moyens de réception 58 située en partie inférieure 34 de la planche. Les moyens de réception 38 de chaque support de roues 14 sont donc intégrés à la planche 12 grâce au drapage de la peau 60 en matériau composite autour de l'âme 62. Ladite âme 62 est constituée d'un matériau, notamment une mousse synthétique, moins résistant et plus léger que le matériau constituant la peau 60. Toutefois, cette âme 62 a une densité suffisante pour absorber les contraintes subies par la planche 12 lors de certains chocs violents, par exemple lors d'une chute ou lors de certaines figures mettant ladite planche 12 en porte-à-faux. De plus, une âme 62 d'une densité trop faible ne peut fournir une inertie suffisante à la planche à roulettes 10. Un minimum d'inertie se révèle effectivement nécessaire, notamment pour faciliter certaines figures dans lesquelles la planche à roulettes 10 est mise en rotation par l'utilisateur. Ladite âme 62 peut être composée d'un seul bloc d'un matériau de densité homogène, mais de manière préférentielle, ladite âme 62 comprend des inserts de renfort 64 d'un matériau d'une densité plus élevée au niveau des zones de la planche les plus sollicitées lors de l'utilisation. Lesdites zones les plus sollicitées se trouvent sensiblement regroupées au niveau des moyens de réception 58 et des extrémités 56 de la planche 12, correspondant respectivement aux contours Cl et C2 illustrés en figure 3, ainsi qu'au niveau des parties latérales L. D'une manière générale, des inserts de renfort 64 en matériau plus dense peuvent être prévus dans toutes les zones de la planche 12 au sein desquelles de fortes sollicitations de contact et/ou de frottement ont lieu. Ainsi, comme illustré en figure 4 et selon son mode de réalisation préféré, la planche 12 selon l'invention comprend une peau 60 enveloppant entièrement une âme 62 en mousse, ladite âme 62 comprenant des inserts de renfort 64 en mousse de densité sensiblement supérieure au niveau des extrémités 56 de la planche 12 ainsi qu'au niveau des moyens de réception 58 recevant les moyens d'orientation 28 et les moyens de fixation 26 de chaque support de roues 14. Les inserts de renfort 64 en mousse de densité plus élevée, disposés au niveau des moyens de réception 58 ou des extrémités 56 de la planche 12, ont un contour sensiblement correspondant aux contours Cl et C2, et lesdits inserts de renfort 64 peuvent occuper sensiblement toute l'épaisseur de l'âme 62 comprise au droit de la surface définie par chacun des contours Cl et C2, l'épaisseur de l'âme 62 correspondant à la hauteur se situant à l'intérieur de la peau 60 entre les parties supérieure 30 et inférieure 34 de la planche 12. A ses extrémités 56, soit au niveau de la zone délimitée par le contour C2, la planche 12 peut donc comprendre des inserts de renfort 64 d'un matériau de densité plus élevée. Ces parties de la planche 12 sont rudement sollicitées par l'utilisateur lors de la réalisation de sauts avec la planche à roulettes 10, aussi appelés ollies , ou bien lorsque ladite planche à roulettes 10 percute un obstacle. Le début de ladite figure, ou ollie , consistant à fournir une poussée sur l'extrémité 56 arrière de la planche 12, ladite extrémité 56 est susceptible de venir au contact du sol ou de toute autre surface de manière assez violente, il est donc nécessaire de renforcer lesdites extrémités 56 de ladite planche 12 au moyen desdits inserts de renfort 64. Pour la planche à roulettes 10 destinée à une utilisation dite street dans laquelle on cherche à réaliser différentes figures, les extrémités 56 avant et arrière de la planche 12 sont sensiblement identiques de manière à pouvoir utiliser ladite planche à roulettes 10 indifféremment dans un sens ou dans l'autre. Les deux extrémités 56 sont donc renforcées aux moyens des inserts de renfort 64 de densité plus élevée. Cependant, certaines planches, destinées à d'autres utilisations que la réalisation de figures, possèdent un design leur conférant deux extrémités 56 sensiblement différentes, favorisant ainsi un sens d'utilisation de la planche à roulettes 10 par rapport à l'autre. La planche 12 de ce type de planche à roulettes 10 peut ne pas recevoir d'inserts de renfort 64 selon l'invention au niveau des extrémités 56 de la planche 12, ou seulement en recevoir au niveau de l'une de ses deux extrémités 56. Les efforts exercés par le poids et les mouvements de l'utilisateur sur la partie supérieure 30 de la planche 12 transitent par les moyens de réception 58 avant d'être repris par le sol. C'est particulièrement au niveau de la surface sensiblement délimitée par le contour Cl qu'apparaissent les plus grandes contraintes internes. Selon son mode de réalisation préféré, l'âme 62 comprend un insert de renfort 64 d'un matériau de densité plus élevée au droit des moyens de réception 58 de la planche 12. Selon un mode de réalisation, les moyens de réception 58 de la planche 12, destinés à recevoir les moyens d'orientation 28 et de fixation 26 d'un support de roues 14, sont constitués d'une partie en relief 66 s'élevant depuis la surface S extérieure de la partie inférieure 34 de la planche 12. Ladite partie en relief 66, de base sensiblement identique au contour Cl, est équipée d'un évidement 68 lui permettant de recevoir le doigt 52 des moyens d'orientation 28 d'un support de roues 14 et de moyens de solidarisation 38 lui permettant de recevoir les moyens de fixation 26 d'un support de roues 14. Selon un premier mode de réalisation, illustré en figure 4, les moyens de solidarisation 38 sont constitués d'une tige filetée 70 pour partie noyée dans la partie en relief 66 de la planche 12 lors de sa fabrication. L'âme 62 ou un insert de renfort 64 et la peau 60 de la partie en relief 66 de la planche 12 immobilisent ladite tige filetée 70 en rotation, notamment par le moyen d'un méplat ou de tout autre moyen de blocage en rotation connu de l'homme du métier. L'axe de la tige filetée 70 se trouve sensiblement en coïncidence avec l'axe B de référence. Selon un deuxième mode de réalisation, illustré en figure 5, les moyens de solidarisation 38 sont constitués d'un insert taraudé 72, apte à recevoir le filetage de l'axe 36, ou le filetage d'une vis susceptible de remplacer l'axe 36 et l'écrou 50 de serrage. L'axe de l'insert taraudé 72 est sensiblement en coïncidence avec l'axe B de référence. L'âme 62 ou un insert de renfort 64 et la peau 60 de la partie en relief 66 de la planche 12 immobilisant ledit insert taraudé 72 de façon à le bloquer en rotation, notamment par le moyen d'un méplat ou de tout autre moyen de blocage en rotation connu de l'homme du métier. L'insert taraudé 72 peut être disposé de manière à sensiblement affleurer la peau en face supérieure 74 de ladite partie en relief 66. Selon un premier mode de réalisation, illustré en figure 6, l'évidement 68, apte à recevoir l'embout 54 du doigt 52 des moyens d'orientation 28 d'un support de roues 14, comprend une paroi intérieure 76 sensiblement cylindrique et un fond 78 sensiblement hémicylindrique voire sensiblement conique. L'axe de l'évidement 68 est sensiblement en coïncidence avec l'axe C de référence. Cet évidement 68 est équipé d'un insert souple 80, notamment en caoutchouc ou en plastique souple et/ou à collerette, pour la réception de l'embout 54 du doigt 52 des moyens d'orientation 28. Ledit insert souple 80, recouvrant la paroi intérieure 76 et le fond 78 dudit évidement 68, est susceptible de se déformer et de se comprimer de manière à réaliser la liaison rotule nécessaire aux moyens d'orientation 28 pour mettre en rotation le support de roues 14. Selon un deuxième mode de réalisation, illustré en figure 7, l'évidement 68, apte à recevoir l'embout 54 du doigt 52 des moyens d'orientation 28 d'un support de roues 14, comprend une paroi intérieure 76 sensiblement cylindrique et un fond 78 sensiblement plat. L'axe de l'évidement 68 est sensiblement en coïncidence avec l'axe C de référence. Cet évidement 68 est généralement équipé d'un insert semi-rigide 82, notamment en plastique rigide et sans collerette pour permettre à l'insert semi-rigide 82 de coulisser dans l'évidement 68, pour la réception de l'embout 54 du doigt 52 des moyens d'orientation 28. Ledit insert semi-rigide 82 est d'une profondeur sensiblement inférieure à la profondeur de l'évidement 68 afin de ménager un espace E, sensiblement cylindrique et d'axe C, situé entre le fond 84 dudit insert semi-rigide 82 et le fond 78 dudit évidement 68. Cet espace E est utilisé pour l'insertion d'un élément d'absorption 86 de forme sensiblement cylindrique et en un matériau, notamment en élastomère, susceptible d'absorber des vibrations. Ledit élément d'absorption 86 est disposé sur le fond 78 de l'évidement 68, de manière à ce que son axe soit sensiblement perpendiculaire à l'axe dudit évidement 68, et donc à l'axe de l'insert semi-rigide 82. Ledit élément d'absorption 86 peut prendre toutes les formes souhaitées et être réalisé dans un quelconque matériau susceptible d'absorber des vibrations lors de l'utilisation de la planche à roulettes 10. Cet élément d'absorption 86 est facilement remplaçable, que ce soit pour une raison d'usure due à l'utilisation de la planche à roulettes 10 ou pour une modification, désirée par l'utilisateur, de la capacité d'absorption dudit élément 86. Selon une conception analogue à celles de l'art antérieur et permettant l'orientation d'un support de roues 14 selon l'invention, le plan transversal de l'évidement 68, sensiblement perpendiculaire à l'axe C et le plan transversal de l'axe 36 ou de l'insert taraudé 72 des moyens de solidarisation 38, sensiblement perpendiculaire à l'axe B, sont tous deux légèrement inclinés par rapport à l'horizontale, l'un faisant face à l'autre. La valeur de l'angle d'inclinaison de chacun desdits plans avec l'horizontale dépendant de la conception et de la position des moyens de fixation 26 et des moyens d'orientation 28 du support de roues 14. Selon un mode de réalisation, la planche 12 selon l'invention comprend en partie inférieure 34, au moins une face de glisse 88 facilitant la réalisation par l'utilisateur de figures, appelées slides , réalisées en faisant glisser la planche à roulettes 10 sur un obstacle présentant une arête saillante et lisse sur une certaine longueur. Une face de glisse 88 est réalisée par une partie en relief, notamment venue de fabrication avec la planche 12 comme les moyens de réception 58, située en partie inférieure 34 de ladite planche 12, formée par une élévation de la peau 60 et de l'âme 62 ou d'un insert de renfort 64, au dessus de la surface S de la partie inférieure 34 de ladite planche 12. Une face de glisse 88 est idéalement disposée au voisinage des moyens de réception 58, plus particulièrement selon un axe G, rectiligne ou curviligne, sensiblement transversal à l'axe M de la planche 12 et illustré en figure 3. Une face de glisse 88 peut posséder un profil sensiblement perpendiculaire au plan correspondant à la surface 5 de la partie inférieure 34. Mais, avantageusement, le profil d'une face de glisse 88 est incliné de manière à être sensiblement parallèle à l'axe B ou C le plus proche, comme illustré sur les figures 4 et 7, pour fournir une bonne surface d'appui lors des figures appelées slides . Selon un mode de réalisation illustré en figure 3, la partie en relief 66 formant les moyens de réception 58 comprend au moins un flan avant AV, au moins un flan arrière AR et au moins deux flans latéraux AL. Le flan avant AV et le flan arrière AR étant les deux flans de ladite partie en relief 66 sensiblement transversaux à l'axe M et situés de part et d'autres des flans latéraux AL de ladite partie en relief 66. Selon un mode de réalisation préféré, au moins une face de glisse 88 correspond à au moins un flan avant AV, arrière AR, ou latéral AL de la partie en relief 66. Au niveau d'une face de glisse 88 ou de ses extrémités 56, la peau 60 de la planche 12 peut avantageusement recevoir un traitement, un revêtement superposé, tel un renfort métallique, ou une protection rapportée pour protéger les fibres de la peau 60 des frottements. Selon le mode de réalisation préféré de la planche 12 de la planche à roulettes 10, les flans latéraux AL de la partie en relief 66 formant les moyens de réception 58 ont un profil optimisé pour répartir au mieux les efforts dans l'âme 62 et/ou les inserts de renfort 64 de la planche 12. Ainsi sur les figures 5 et 6 correspondant aux coupes transversales des moyens de réception 58 au niveau des moyens de fixation 26 et au niveau des moyens d'orientation 28, sont illustrés différents profils pris par les flans latéraux AL de la partie en relief 66 formant les moyens de réception 58. Ces profils sont optimisés par des méthodes de calcul d'efforts mécaniques, notamment par la méthode des éléments finis, de façon à éviter les zones de concentration de contraintes
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L'objet de l'invention est une planche à roulettes comprenant une planche (12) avec une partie supérieure (30) et une partie inférieure ainsi que des supports de roues (14), caractérisée en ce que ladite planche à roulettes comprend en partie inférieure des moyens de réception venus de fabrication avec ladite planche (12) et aptes à recevoir chaque support de roues (14).
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1. Planche à roulettes (10) comprenant une planche (12) avec une partie supérieure (30) et une partie inférieure (34) ainsi que des supports de roues (14), caractérisée en ce que ladite planche à roulettes (10) comprend en partie inférieure (34) des moyens de réception (58) venus de fabrication avec ladite planche (12) et aptes à recevoir chaque support de roues (14). 2. Planche à roulettes (10) selon la 1, caractérisée en ce que la planche (12) comprend une peau (60) formant un drapage autour d'une âme (62), notamment en mousse, ledit drapage recouvrant les moyens de réception (58) situés en partie inférieure (34). 3. Planche à roulettes (10) selon l'une des 1 à 2, caractérisée en ce que les moyens de réception (58) de la planche (12) sont constitués d'au moins une partie en relief (66) située en partie inférieure (34), ladite partie en relief (66) comprenant des moyens de solidarisation (38) et un évidement (68). 4. Planche à roulettes (10) selon la 3, caractérisée en ce que les moyens de solidarisation (38) comprennent une tige filetée (70) pour partie noyée dans la partie en relief (66), ladite tige filetée (70) étant immobilisée en rotation. 5. Planche à roulettes (10) selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de solidarisation (38) comprennent un insert taraudé (72), ledit 20 insert taraudé (72) étant immobilisé en rotation. 6. Planche à roulettes (10) selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce que l'évidement (68) comprend une paroi intérieure (76), sensiblement cylindrique, et un fond (78), sensiblement hémicylindrique ou sensiblement conique, recouverts d'un insert souple (80). 7. Planche à roulettes (10) selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce que l'évidement (68) comprend une paroi intérieure (76), sensiblement cylindrique, et un fond (78), sensiblement plat, recouverts d'un insert semi-rigide (82), ledit insert semi-rigide (82) étant d'une profondeur sensiblement inférieure à la profondeur de l'évidement (68) afin de ménager un espace E pour l'insertion d'un élément d'absorption (86). 8. Planche à roulettes (10) selon l'une des 3 à 7, caractérisée en ce que la planche (12) comprend au moins une face de glisse (88) située en partie inférieure (34) de ladite planche. 9. Planche à roulettes (10) selon la 8, caractérisée en ce qu'au moins une face de glisse (88) correspond à au moins un flan avant AV, arrière AR, ou latéral AL de la partie en relief (66). 10. Planche à roulettes (10) selon la 9, caractérisée en ce qu'au moins un flan latéral AL est de profil optimisé pour répartir au mieux les 15 efforts dans l'âme (62). 11. Planche à roulettes (10) selon l'une des 3 à 10, caractérisée en ce que la planche (12) comprend en plus des moyens de réception (58) deux extrémités (56) et des parties latérales L, et en ce que l'âme (62) de la planche (12) comprend au moins un insert de renfort (64) au droit des moyens 20 de réception (58), des extrémités (56) de ladite planche (12) et/ou des parties latérales L.
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A
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A63
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A63C
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A63C 17
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A63C 17/01
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FR2899216
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A1
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DISPOSITIF DE CHARGEMENT DE MARCHANDISES SUR OU DANS DES MOYENS DE TRANSPORT DU TYPE VEHICULE ROUTIER OU CONTENEUR
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La présente invention porte sur un dispositif de chargement de marchandises sur ou dans des moyens de transport du type véhicules routiers ou conteneurs. Du fait de la mondialisation des échanges commerciaux, le transport des marchandises à l'aide, par exemple, de véhicules routiers, remorques, semi-remorques, fourgons ou conteneurs standardisés, d'un site de fabrication ou de stockage à un site de vente ou un autre site de stockage doit se faire à des coûts avantageux et avec des temps de livraison les plus courts possibles. Pour le chargement des marchandises sur ou dans des moyens de transport, il est couramment utilisé des convoyeurs de ligne de fabrication, des porte charges ou des chariots élévateurs aptes à déplacer les marchandises entreposées sur des palettes de format standard. Alternativement, le chargement de ces marchandises se fait manuellement quand les marchandises ne sont ni trop lourdes, ni trop volumineuses. 25 Afin de réduire les temps de chargement et par voie de conséquence de livraison, il est nécessaire de prévoir des personnes immédiatement disponibles pour réaliser ce chargement lors de l'arrivée des moyens de transport. 30 Cette situation s'avère problématique en cas d'insuffisance de personnels et en cas d'arrivée simultanée de plusieurs moyens de transport.20 2 Par ailleurs, les chauffeurs doivent attendre que la marchandise soit chargée avant de pouvoir repartir, d'où des pertes de temps pour ces chauffeurs, notamment quand la marchandise doit être livrée à une date et à une heure très précises. Par conséquent, il serait particulièrement intéressant de réaliser le chargement des marchandises en fonction des disponibilités du personnel et à des temps de chargement sur ou dans les moyens de transport les plus brefs possibles, permettant ainsi de diminuer les temps de livraison. 10 Ainsi, un dispositif de chargement facilement adaptable à tout type de moyens de transport et à tout type de chargement, permettant de réduire les temps de chargement et ne nécessitant pas de lourds travaux de mise en oeuvre sur les installations déjà existantes serait particulièrement 15 avantageux. La présente invention se propose de résoudre les problèmes liés à l'art antérieur à partir d'un dispositif de chargement de marchandises sur ou dans des moyens de transport du type véhicules routiers ou conteneurs 20 permettant un chargement des marchandises de manière automatisée, facilement adaptable à tout type de moyens de transport, permettant le chargement de l'ensemble des marchandises en un minimum de temps, avec un minimum de personnels, facilement mis en oeuvre, ne nécessitant pas de modifications importantes sur les quais de chargement et les moyens 25 de transport déjà existants, s'adaptant à tout type de moyens de transport et à tout type de chargements et à des coûts réduits. La présente invention porte sur un dispositif de chargement de marchandises sur ou dans des moyens de transport du type véhicule routier 30 ou conteneur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de transfert par translation des marchandises sur ou dans les moyens de transport, les moyens de transfert par translation étant constitués d'au moins un élément support et d'au moins un élément mobile par rapport audit au moins un5 3 élément support, le au moins un élément mobile étant apte à s'engager sur ou dans les moyens de transport et constitué d'une pluralité de plaques articulées les unes aux autres, le au moins un élément support étant déplaçable de manière aussi bien transversale que pivotante. Afin de permettre le déchargement des marchandises, placées sur le au moins un élément mobile, sur ou dans les moyens de transport, le dispositif selon l'invention comprend des moyens de retenue et de poussée des marchandises sur ou dans les moyens de transport lors du retrait du au moins un élément mobile hors des moyens de transport. Afin de compenser la différence de hauteurs entre la hauteur du quai de chargement sur lequel a lieu le préchargement des marchandises sur le au moins un élément mobile et la hauteur du plancher des moyens de transport sur lequel les marchandises doivent être chargées, l'extrémité du au moins un élément support présente un pont niveleur apte à prendre appui sur les moyens de transport. De manière avantageuse, le au moins un élément mobile présente des moyens de déplacement sur le au moins un élément support sous la forme d'une pluralité de bandes de déplacement aptes à prendre appui sur le au moins un élément support et comprend des moyens de roulement sur lesquels sont aptes à glisser les marchandises, des moyens moteurs étant prévus pour le déplacement longitudinal du au moins un élément mobile. De manière plus précise, le dispositif selon l'invention comprend une armature de transfert à travers laquelle est apte à se déplacer le au moins un élément mobile, l'armature de transfert étant constituée de moyens support et d'une porte de transfert se composant d'une paire de montants frontaux et d'une paire de montants arrières, les moyens de retenue et de poussée des marchandises étant aptes à coulisser verticalement, de préférence entre la paire de montants frontaux et la paire de montants arrières. 4 Afin d'éviter l'endommagement de l'invention par les moyens de transport, il est prévu, d'une part, des moyens de détection de la distance entre les moyens de transport et l'armature de transfert à l'aide d'un voyant lumineux relié à ces moyens de détection et, d'autre part, des moyens de butée sur l'armature de transfert aptes à compenser des forces exercées par les moyens de transport sur l'armature. Afin d'arrêter la translation du au moins un élément mobile sur ou dans les moyens de transport, le au moins un élément mobile présente des moyens de butée escamotable une fois le au moins un élément mobile totalement engagé sur ou dans les moyens de transport. La présente invention porte également sur un procédé de chargement de marchandises sur ou dans des moyens de transport de type véhicules routiers ou conteneurs, caractérisé en ce qu'il comprend l'étape de préchargement des marchandises sur des moyens support ; l'étape de translation des moyens support sur ou dans les moyens de transport ; l'étape d'abaissement, jusqu'au niveau des moyens support, de moyens de retenue et de poussée aptes à prendre appui contre les marchandises ; l'étape de blocage des moyens de retenue et de poussée contre les marchandises ; l'étape de retrait des moyens support et finalement simultanément l'étape de chargement des marchandises sur ou dans les moyens de transport. La présente invention est maintenant décrite à l'aide d'exemples 25 uniquement illustratifs et nullement limitatifs de la portée de la présente invention et à partir des illustrations ci-jointes dans lesquelles : la figure 1 est une vue en perspective d'un plateau de transfert des marchandises selon l'invention; la figure 2 est une vue partielle des moyens de déplacement du 30 plateau de transfert; la figure 3 est une représentation schématique de l'élément support du type plateforme sur lequel repose le plateau de transfert ; la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de chargement selon l'invention avant chargement des marchandises sur le plateau de transfert ; la figure 5 est une vue latérale du dispositif de chargement selon 5 l'invention lors de l'arrivée des moyens de transport ; la figure 6 est une vue en perspective du dispositif de chargement selon l'invention avant translation du plateau de transfert sur ou dans les moyens de transport ; la figure 7 est une vue détaillée des moyens de retenue et de poussée des marchandises lors du retrait du plateau de transfert après son engagement sur ou dans les moyens de transport ; les figures 8 et 9 sont des vues en perspective des moyens de butée prévus sur le plateau de transfert, respectivement, dans une position relevée et abaissée. La figure 1 représente une vue en perspective des moyens de support et de transfert 1 de marchandises 2 sur ou dans des moyens de transport du type véhicules routiers, remorques, semi-remorques, fourgons ou conteneurs du type standard, par exemple à norme I8O (non représentés sur la figure 1 mais de type connus en soi). Les marchandises 2, par exemple sous la forme d'une pluralité de cartons, ou de palettes 3 sur lesquelles des cartons sont stockés, sont placées, avant chargement sur ou dans les moyens de transport, sur les moyens de transfert 1, et plus précisément sur la surface supérieure 4a d'un plateau 4 constitué soit d'une plaque 5, soit d'une pluralité de plaques 5 articulées les unes aux autres par leurs bords transversaux 5a à l'aide de moyens d'articulation 6 et tels que représentés plus précisément à la figure 2. Dans la suite de la description, il est entendu par direction longitudinale une direction sensiblement parallèle à la direction de translation du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport et par direction 6 transversale une direction sensiblement perpendiculaire à la direction de translation du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport. Les moyens d'articulation 6, de type connus en soi et par exemple du type charnière, permettent la formation d'une articulation entre deux plaques 5 par leurs bords transversaux 5a et ainsi le libre pivotement d'une des plaques 5 par rapport à l'autre à l'aide d'un axe pivot transversal commun aux deux bords des plaques 5 reliées. Sur la surface inférieure 4b du plateau 4, et donc de chaque plaque 5, il est prévu des moyens de déplacement 7, en translation longitudinale, du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport, sous la forme d'une pluralité de galets 8, avantageusement cylindriques et en polyuréthane ou en un autre matériau approprié. Les moyens de déplacement 7 sont alignés longitudinalement sur chaque plaque 5, et donc également longitudinalement sur la surface inférieure 4b du plateau 4, permettant ainsi la formation d'au moins une bande de déplacement 7a longitudinale sur la surface inférieure 4b du plateau 4. De cette manière, le plateau 4 présente une pluralité de bandes de déplacement 7a longitudinales parallèles les unes aux autres. Par ailleurs, afin de renforcer le maintien des plaques 5 entre elles, il est prévu des éléments de liaison 9 entre les plaques 5, du type câble précontraint, traversant chacune des plaques 5 et passant avantageusement de manière sensiblement équidistante entre deux bandes de déplacement 7a d'une plaque 5, ces câbles précontraints 9 passant également au travers des moyens d'articulation 6 des plaques 5. II sera vu ultérieurement l'intérêt de réaliser le plateau 4 à partir de plaques 5 articulées, notamment lors de la translation du plateau 4 sur ou 7 dans les moyens de transport pour permettre de compenser la différence de hauteurs entre la hauteur du plateau 4 disposé sur un quai de chargement et la hauteur du plancher des moyens de transport sur lequel doivent être déposées les marchandises 2 tout en minimisant les risques de chute des marchandises 2 lors d'un tel transfert. Afin de faciliter le déplacement des marchandises 2 sur la surface supérieure 4a du plateau 4, il y est prévu des moyens de roulement 10 des marchandises 2 constitués d'une pluralité de rouleaux libres 11, avantageusement disposés les uns à la suite des autres sur la pluralité de plaques 5, formant de cette manière une pluralité de bandes longitudinales de roulement 12. De manière alternative, les moyens de roulement 10 sont composés de surfaces glissantes incorporées dans le plateau 4. II peut ainsi s'agir de plaques de faible adhérence de type Téflon (marque déposée). Selon un autre mode de réalisation des moyens de roulement 10, ceux-ci se présentent sous la forme d'éléments sphériques tels que des billes. 20 Avantageusement, les rouleaux libres 11 sont disposés dans un logement creux 13, prévu dans les plaques 5, avec une section en coupe transversale sensiblement en U, les rouleaux 13 étant uniquement reliés par leurs deux extrémités aux bords latéraux 13a du logement 13 (voir figures 8 25 et 9). De cette manière, chaque rouleau 13 est apte à tourner librement autour de son propre axe de rotation. Il sera évident pour l'homme du métier d'adapter la profondeur du logement creux 13 ainsi que la hauteur de la liaison de l'axe de rotation des 30 rouleaux libres 11 pour que ces rouleaux 11 soient légèrement en saillie de la surface supérieure 4a du plateau 4 permettant ainsi d'obtenir un effet de roulement et de déplacement des marchandises 2 sur cette surface supérieure 4a. De ce fait, l'utilisateur peut déposer les marchandises 2 sur 8 une extrémité du plateau 4 et les déplacer longitudinalement, aussi bien manuellement que mécaniquement, de manière facilitée vers l'autre extrémité du plateau 4, du fait de la réduction des forces de frottement entre les marchandises 2 et le plateau 4. Le plateau 4 présente un premier 14 et un second 15 bord transversal, le premier bord transversal 14 étant défini comme le bord entrant en premier sur ou dans les moyens de transport lors de la translation du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport. 10 Ainsi, les moyens de roulement 10 avec leurs rouleaux libres 11 facilitent le déplacement longitudinal des marchandises dans une direction allant d'un bord transversal (14, 15) vers un autre (14, 15). 15 Par ailleurs, afin de renforcer le maintien des plaques 5 les unes aux autres, les câbles précontraints 9 relient le premier bord transversal 14 au second bord transversal 15 du plateau 4. Alternativement, les plaques 5 sont reliées les unes aux autres par des ressorts, de type connus en soi, à la place des câbles précontraints 9. 20 La figure 3 est une représentation schématique de la plateforme 16 sur laquelle repose le plateau 4. Les moyens de transfert 1 des marchandises 2 sont en effet constitués 25 d'un élément mobile du type plateau 4 sur lequel les marchandises 2 sont préchargées et d'un élément support 16 du type plateforme sur lequel est apte à se déplacer longitudinalement le plateau 4. La plateforme 16 présente avantageusement une dimension 30 longitudinale supérieure à la dimension longitudinale du plateau 4 et une dimension transversale sensiblement égale ou, légèrement supérieure, à celle du plateau 4 avec le plateau 4 reposant sur la surface supérieure 16a de la plateforme 16 par les galets 8.5 9 Comme précédemment mentionné, le plateau 4 est apte à se déplacer longitudinalement sur la surface supérieure 16a de la plateforme 16 à l'aide des bandes longitudinales de déplacement 7a. Afin de placer le plateau 4 sensiblement perpendiculairement au bord transversal de l'entrée des moyens de transport et d'y permettre son engagement total, il est prévu sur la surface inférieure 16b de la plateforme 16 des moyens de roulement 17 aptes à déplacer la plateforme 16 de manière aussi bien transversale que pivotante. Pour ce faire, la plateforme mobile 16 repose sur des moyens support, par exemple du type tôle en acier, ces moyens support étant fixés sur le sol du quai de chargement et sont de tout type connu en soi. Alternativement, la plateforme 16 repose directement sur le sol du quai de chargement, quai sur lequel a lieu le préchargement des marchandises 2. Les moyens de roulement 17 se présentent sous la forme d'une pluralité de rouleaux 18 arrangés selon deux bandes longitudinales avec 20 leurs axes de rotation disposés également sensiblement longitudinalement. Sur la figure 3, la plateforme 16 étant représentée en transparence par mesure de clarté, il est représenté schématiquement la présence de deux bandes longitudinales avec cinq rouleaux 18 chacune, étant entendu qu'il est 25 dans les compétences de l'homme du métier d'adapter le nombre de bandes longitudinales, le nombre de rouleaux 18 et leur emplacement en fonction des dimensions de la plateforme 16. Dans un premier temps, afin de permettre le centrage du premier bord 30 transversal 14 du plateau 4 avec l'entrée des moyens de transport, la plateforme 16 est déplacée selon un mouvement transversal, soit à l'aide d'un translateur, de type connu en soi, soit à l'aide de premiers moyens 10 moteurs 19 constitués, par exemple, d'un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique. Dans un second temps, afin d'aligner l'axe longitudinal du plateau 4 avec l'axe longitudinal des moyens de transport pour ainsi éviter que le plateau 4 ne rentre pas totalement sur ou dans les moyens de transport et que son premier bord transversal 14 ne vienne toucher l'une des parois latérales des moyens de transport avant que le plateau 4 ne soit totalement rentré dans ces moyens de transport, des seconds moyens moteurs 20 sont prévus, par exemple sous la forme d'un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique, permettant un pivotement de la plateforme 16. Du fait que le plateau 4 est rectangulaire, il est compris que les moyens de transport sont de ce fait sensiblement parallélépipédiques. Néanmoins, il est envisageable d'utiliser toute forme de plateau adaptée à toute forme des moyens de transport. Un ensemble de poulies 21 et de câble 22 est avantageusement prévu pour permettre la réalisation du déplacement transversal et du pivotement du plateau 4 et donc l'alignement des axes longitudinaux du plateau 4 et des moyens de transport. Plus précisément, au niveau du premier bord transversal 14, il est prévu une paire de poulies 21a montées folles en rotation autour d'axes fixes sur le quai de chargement sensiblement de part et d'autre à l'extérieur des bords longitudinaux de la plateforme 16. Il est également prévu, au niveau du second bord transversal 15, une seconde paire de poulies 21b montées folles en rotation autour d'axes fixes sur le quai de chargement sensiblement de part et d'autre à l'intérieur des bords longitudinaux de la plateforme 16. Un câble 22 relie avantageusement entre elles la pluralité des poulies (21a, 21b), et plus précisément le câble 22 passe par le pourtour extérieur des poulies de la première paire 21a et par le pourtour intérieur des poulies 11 de la seconde paire 21b pour s'ancrer à des points fixes 16' sur les bords de la plateforme 16 de manière ainsi à créer des points de pivotement au niveau des poulies de la première paire 21b lors du déplacement transversal du câble 22 par les seconds moyens moteurs 20. Les premiers moyens moteurs 19 sont prévus, par exemple comme un vérin hydraulique, pneumatique ou électrique fixé au quai et dont le piston et la tige sont solidarisés aux seconds moyens moteurs 20 reliés au câble de traction 22. 10 Lors de la mise en route des premiers moyens moteurs 19, le piston et la tige de ceux-ci entraînent uniquement le pourtour extérieur du vérin des seconds moyens moteurs 20. Dans ce cas de figure, il n'y a alors pas entraînement du câble 22 solidarisé au piston du vérin des seconds moyens 15 moteurs 20, le piston des seconds moyens moteurs 20 coulissant librement dans les seconds moyens moteurs 20 tout en restant fixe de manière absolue. II est ainsi obtenu une translation transversale de la plateforme 16, les seconds moyens moteurs 20 étant reliés à la plateforme 16 par une liaison rigide appropriée de tout type connu en soi schématisée en 20a. 20 Du fait que le câble 22 est avantageusement solidarisé par un vérin à double tiges aux seconds moyens moteurs 20, notamment au piston constitutif du vérin des seconds moyens moteurs 20, la mise en route de ces seconds moyens moteurs 20 entraîne le câble 22 selon un mouvement 25 transversal entraînant la rotation de la plate forme 16, la tige et le piston des premiers moyens moteurs 19 coulissant librement dans le vérin des premiers moyens moteurs 19. Néanmoins, du fait de la différence d'écartement entre la première et la seconde paires de poulies (21a, 21b), de la forme de l'enroulement du câble 22 sur les pourtours des poulies (21a, 21b) et que le 30 câble 22 est fixé sur les bords 16' de la plateforme 16 après son passage sur le pourtour de la seconde paire de poulies 21b, il est obtenu un effet de pivotement de la plateforme 16 et par voie de conséquence du plateau 4 du fait du rapprochement ou de l'écartement du bord de la plateforme 16, sur5 12 lequel est fixée l'extrémité du câble 22, de l'axe de rotation fixé de la seconde paire de poulies arrières montées folles 21b. Ainsi, si le câble 22 est entraîné selon la direction 1 (respectivement 2) telle qu'illustrée sur la figure 3, alors il est obtenu un déplacement du bord de la plateforme selon la direction 3 (respectivement 4) telle qu'illustrée sur la figure 3. II est bien évidemment dans les compétences de l'homme de l'art d'adapter la distance des poulies (21a, 21b) et leurs caractéristiques intrinsèques ainsi que les caractéristiques du câble 22 en fonction des dimensions de la plateforme 16 et du poids des marchandises 2 et du plateau 4. La figure 4 est une vue en perspective du dispositif selon l'invention avant chargement des marchandises. II est ainsi représenté un plateau 4 en cours de chargement de marchandises 2 à l'aide d'un porte charge ou d'un chariot élévateur 23 automatique ou manuel de type connu en soi. Alternativement, le chargement du plateau 4 est réalisé à partir de convoyeurs du type lignes de convoyage avec une gestion automatique des marchandises 2 préchargées sur le plateau 4 . Le dispositif de chargement selon l'invention est constitué d'une armature de transfert 24 contre laquelle doit venir en appui les moyens de transport et plus précisément l'ouverture des moyens de transport à travers laquelle la marchandise doit être chargée. Avantageusement, le plateau 4 et la plateforme 16 sont situés à l'intérieur d'un bâtiment 25 (dont seul un mur extérieur est représenté sur la figure 4 par mesure de clarté) présentant une ouverture de déchargement 25a pouvant être fermée par une porte ou un volet par exemple. 13 Ainsi, la marchandise 2 peut être librement disposée sur le plateau 4 avant l'arrivée des moyens de transport sans risque de vol des marchandises 2. Néanmoins, le dispositif selon l'invention s'applique également avec une armature 24 non séparée par un mur de bâtiment 25. L'armature 24 est constituée de moyens support 26, sous la forme d'un 10 élément parallélépipédique 27, sur lesquels prend appui une porte de transfert constituée d'une paire de montants frontaux 28 et d'une paire de montants arrières 29, les deux montants frontaux 28, ainsi que les deux montants arrières 29, étant espacés l'un de l'autre d'une distance légèrement supérieure aux bords transversaux (14, 15) du plateau 4. 15 Des moyens de retenue coulissants 30 sont avantageusement prévus entre les deux paires de montants (28, 29), ces moyens étant aptes à coulisser verticalement entre les deux paires de montants (28, 29) entre une position haute de repos et une position basse active et dont la fonctionnalité 20 sera explicitée de manière plus détaillée ci-dessous. Les montants frontaux 28 sont destinés à être en vis-à-vis de l'ouverture des moyens de transport 31 lors de l'engagement du plateau 4 dans ceux-ci, les moyens de transport 31 étant avantageusement représentés sous la 25 forme d'un semi-remorque de type connu en soi sur les figures 5 à 7. Des moyens de butée 32, de type connus en soi, par exemple sous la forme de butoirs en caoutchouc, sont prévus sur la face frontale de l'armature de transfert 24 permettant ainsi de compenser et d'amoindrir les 30 forces de pression exercées par les moyens de transport 31 lors d'une mise en contact avec l'armature de transfert 24. En effet, les moyens de transport 31 doivent s'approcher le plus près possible de l'armature de transfert 24 sans entrer en contact avec celle-ci afin de permettre le transfert et5 14 l'engagement du plateau 4. Les moyens de butée 32 permettent ainsi d'alerter le chauffeur du véhicule routier qu'il est arrivé en bout de course et qu'il ne doit pas reculer davantage sous peine d'endommager le dispositif selon l'invention. Plus précisément, les moyens de butée 32 sont prévus sur le pourtour du bord frontal de l'élément parallélépipédique 27 et également sur une paire de montants secondaires 33 disposés sur les extrémités du bord frontal de l'élément parallélépipédique 27. Il est entendu par élément frontal un élément faisant face à l'ouverture arrière des moyens de transport lors du transfert longitudinal du plateau 4. Il est bien évidemment dans les aptitudes de l'homme de l'art d'adapter la configuration et les dimensions de ces moyens de butée 32 en fonction de 15 la forme de l'élément parallélépipédique 27. Ainsi, bien qu'il soit représenté sur les figures un élément parallélépipédique 27 creux constitué d'une pluralité de barres reliées les unes aux autres et constituant les bords de chacune des faces de l'élément 20 parallélépipédique 27, il est également tout à fait envisageable de prévoir un ensemble parallélépipédique 27 avec des parois à surfaces fermées. Dans ce cas, les moyens de butée 32 peuvent être prévus sur toute la surface de la paroi frontale de l'élément parallélépipédique 27. 25 Un pont niveleur 34, sur lequel est apte à se déplacer le plateau 4, est avantageusement fixé en extrémité de la plateforme 16 par un de ses bords transversaux par une liaison pivot formant un axe de pivotement 35 de type connue en soi et est commandé en rotation et élévation par des moyens de commande et des moyens moteurs de type connus en soi. Le pont niveleur 30 34 est de dimension telle que son extrémité libre est avantageusement apte à prendre appui sur le plancher des moyens de transport 31 lors du transfert du plateau 4. 15 Le pont 34 est ainsi mobile entre une position relevée et telle que représentée sur les figures 4 et 5 et une position abaissée inclinée, avantageusement en appui sur le plancher des moyens de transport 31, et telle que représentée sur la figure 6. Ainsi, le pont niveleur 34 permet d'adapter la différence de hauteurs entre la plateforme 16 et le plancher des moyens de transport 31 lors du transfert du plateau 4 du quai de chargement sur ou dans les moyens de transport 31 ainsi qu'au cours du chargement des marchandises sur ou dans les moyens de transport 31 du fait que le poids des marchandises chargées est susceptible d'entraîner un écrasement des suspensions et donc une diminution de la hauteur du plancher du véhicule de transport. Le plateau 4 est avantageusement réalisé de manière articulée à partir d'une pluralité de plaques 5 pour ainsi permettre un roulement continu des bandes de déplacement 7a sur le pont niveleur 34 ainsi que sur le plancher des moyens de transport 31. La figure 7 est une vue détaillée des moyens de retenue 30 de la 20 marchandise 2 lors du retrait du plateau 4 après engagement sur ou dans les moyens de transport 31. Les moyens de retenue 30 sont constituées d'une première barre transversale arrière 36 reliant les deux montant arrières 29 et d'une seconde 25 barre transversale frontale 37 reliant les deux montants frontaux 28. Alternativement, les moyens de retenue 30 sont constituées d'une seule barre transversale reliant une seule paire de montants. 30 Les première et seconde barres transversales (36, 37) sont sensiblement en regard l'une par rapport à l'autre et sont chacune reliées aux montants (29, 30) par des moyens de coulissement 38, de type connus 16 en soi, et permettant d'écarter ou de rapprocher les barres transversales (36, 37) du plateau 4. Une paire de vérins 39 est prévue traversant les deux barres transversales(36, 37), les vérins 39 étant fixés sur leur extrémité frontale, c'est-à-dire sur leur extrémité faisant face aux moyens de transport 31, à une plaque de poussée et de retenue 40. Ainsi, le déplacement longitudinal des vérins 39 entraîne le déplacement longitudinal de la plaque de poussée et de retenue 40. De cette manière, après engagement total ou partiel du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport 31, les moyens de retenue 30 sont coulissées verticalement vers le bas, sensiblement jusqu'au niveau du plateau 4, les vérins 39 sont alors actionnés et la plaque de poussée 40 est avancée pour permettre le placage des marchandises 2 contre la plaque de poussée 40. Les vérins 39 sont alors bloqués dans cette position. De manière avantageuse, la plaque de poussée et de retenue 40 vient en appui à la base des marchandises 2 sur le plateau 4 ou contre les 20 palettes 3 quand les marchandises 2 sont placées sur des palettes 3. II est ensuite procédé au retrait du plateau 4, les marchandises 2 étant retenues sur ou dans les moyens de transport 31 du fait de la présence de cette plaque de poussée et de retenue 40 bloquée et du fait de la présence 25 des rouleaux libres 11, ou alternativement de billes ou de plaque de faible adhérence de type Téflon (marque déposée), sur lesquels les marchandises 2 sont aptes à glisser sans frottement. Du fait de la faible hauteur du plateau 4, les marchandises 2 ne chutent que d'une faible hauteur lors du retrait du plateau 4 et se retrouvent chargées sur ou dans les moyens de transport 31 30 selon le même arrangement que celui réalisé lors du préchargement des marchandises 2 sur le plateau 4 sur le quai de chargement. 17 De manière supplémentaire, afin d'amortir la chute des marchandises 2 lors du retrait du plateau 4, il est prévu d'ajouter, sur le premier bord transversal 14 du plateau 4, un ou plusieurs éléments en forme de becs de canard sur lesquels la marchandise 2 peut glisser ou de réaliser le premier bord transversal 14 du plateau 4 en pente décroissante, par exemple par l'ajout d'un élément à section transversale triangulaire décroissante. Bien qu'il ne soit illustré uniquement qu'une paire de vérins 39 entre les deux barres transversales (37, 38) sur les figures, il est compris que tout type de moyens de coulissement peuvent être utilisés pour avancer et bloquer la plaque de poussée et de retenue 40 contre les marchandises 2. Alternativement, il peut également être utilisé qu'un seul vérin ou alors plus de deux vérins hydrauliques, pneumatiques ou électriques. Afin de permettre le déplacement longitudinal du plateau 4 sur la plateforme 16, il est prévu des moyens moteurs 41, de type connus en soi, par exemple du type moto réducteurs, aptes à entraîner longitudinalement le plateau 4 par l'intermédiaire d'un système d'engrenages et de courroies d'entraînement. De manière plus précise, il est prévu une première courroie d'entraînement 42 reliant un engrenage ou pignon 43, prévu sur les moyens moteurs 41, à un second engrenage 44 prévu sur les bords latéraux de la plateforme 16, ce second engrenage ou pignon 44 entraînant une chaîne sans fin 45, de type connue en soi, disposée sur les bords latéraux de la plateforme 16 et permettant le déplacement longitudinal du plateau 4. Il est dans les compétences de l'homme du métier d'adapter les caractéristiques des moyens moteurs 41, les dimensions des engrenages (43, 44) et des courroies d'entraînement (42, 45) en fonction des dimensions du plateau 4 ainsi que du poids des marchandises 2 susceptibles d'être transférées à l'aide du dispositif selon l'invention. 18 Avantageusement, la chaîne sans fin 45 est fixée au second bord transversal 15 du plateau 4, par tout type de moyens de liaison connus en soi, de manière telle que le mouvement de rotation de la chaîne sans fin 45 entraîne le déplacement longitudinal du plateau 4. Par ailleurs, afin d'aider le conducteur du véhicule de transport à placer le plus précisément possible l'ouverture arrière de son véhicule face aux deux montants frontaux 28, des moyens de guidage au sol 46 sont prévus, par exemple sous la forme de lignes 47 tracées longitudinalement, avantageusement de couleurs, et/ou d'éléments tubulaires longitudinaux en saillie 48. L'écartement entre les lignes 47 et les éléments en saillie 48 est sensiblement égal ou légèrement supérieur à la longueur du bord transversal 15 14 du plateau 4 ainsi que du véhicule de transport 31. De manière supplémentaire, afin de prévenir le conducteur quand il est à la bonne distance des montants frontaux 28, il est prévu, sur l'un des montants frontaux 28, un voyant lumineux 49 relié à un capteur 50, de type 20 connu en soi, et permettant de déterminer la distance entre l'arrière des moyens de transport 31 et le bord de l'armature de transfert 24. Le voyant lumineux 49 est avantageusement disposé sur le montant frontal 28 visible par le chauffeur routier dans son rétroviseur latéral gauche. 25 Avantageusement, le capteur 50 est disposé sur le pont niveleur 34 ou sur une barre transversale frontale 28a reliant les deux montants frontaux 28, le capteur 50, du type pointeur laser ou radar, étant apte à détecter éventuellement la présence d'une cible, de type connue en soi, éventuellement placée sur les moyens de transport 31, et avantageusement 30 à l'intérieur. Le capteur 50 est apte à déterminer la distance entre les moyens de transport 31 et l'armature de transfert 24 et à déclencher l'allumage du voyant lumineux 49 en conséquence pour ainsi avertir le chauffeur qu'il est à bonne distance pour permettre le transfert du plateau 4 sur ou dans les 19 moyens de transport 31. A titre d'exemple, le voyant lumineux s'allume en rouge quand les moyens de transport sont à bonne distance de l'armature de transport 24. II est bien entendu que la présence d'une cible n'est toutefois pas nécessaire pour permettre le bon fonctionnement du capteur. Le déplacement transversal et le pivotement de la plateforme 16 sont réalisés à partir d'un pupitre de commande et en se servant comme point de référence la cible détectée par les moyens de détection 50 du type pointeur laser ou radar, dans le cas où une telle cible est présente. La translation longitudinale du plateau 4, le coulissement des moyens de retenue et de poussée 30 et le retrait du plateau 4 sont commandés également à partir du même pupitre de commande, celui-ci ne nécessitant la présence que d'une seule personne. Le dispositif selon l'invention est également applicable au chargement de conteneurs de type connus en soi, les conteneurs étant amenés devant l'entrée définie par l'espace entre les deux montants frontaux 28 par exemple par une grue ou un monte charge. 20 Sur chaque montant frontal 28 il est prévu des moyens de centrage 51 de la marchandise 2 sur le plateau 4 lors de l'engagement du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport 31 permettant ainsi d'assurer que les marchandises soient centrées sur le plateau 4 et ne soient pas en équilibre 25 sur l'un des bords longitudinaux du plateau 4. Les moyens de centrage 51 sont constitués d'une paire de rouleaux libre 51 se faisant face l'un par rapport à l'autre, un rouleau libre 52 étant prévu sur chaque montant frontal 28. De manière alternative ou 30 supplémentaire, des rouleaux libres sont prévus sur chaque montant arrière 29. 10 15 20 Les figures 8 et 9 sont des vues en perspective des moyens de maintien 53 de la marchandise 2 sur le plateau 4 respectivement dans une position relevée et une position abaissée. Les moyens de maintien 53 sont prévus sur le premier bord transversal 14 du plateau 4 et sont constitués d'au moins une butée escamotable longitudinalement 54 et d'une butée escamotable verticalement 55. La butée escamotable longitudinalement 54, de toute forme appropriée, par exemple sous la forme d'un U inversé, est apte à s'insérer dans l'épaisseur du plateau 4 une fois que la butée 54 est entrée en contact avec la paroi interne de fond des moyens de transport 31. Lors de l'escamotage de la butée longitudinale 54, il est également procédé à l'escamotage de la butée escamotable verticalement 55, celle-ci servant de moyens de retenue de la marchandise lors du transfert longitudinal du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport. Cette butée escamotable verticalement est apte à s'escamoter totalement dans l'épaisseur du plateau permettant ainsi le transfert de la marchandise 2 du plateau 4 sur le plancher des moyens de transport lors du retrait du plateau 4. La présence de la butée escamotable verticalement 55 permet notamment aux marchandises d'être plaquées contre le premier bord transversal 14 du plateau 4 lors de la poussée des marchandises 2 effectuée par la plaque de poussée et de retenue 40 et ainsi de réduire les espaces morts entre les marchandises 2 placées sur le plateau 4. Avantageusement, la vitesse de transfert du plateau 4 sur ou dans les moyens de transport 31 est décroissante en fonction de l'avancée du plateau 4, le plateau 4 étant arrêté automatiquement lors de la détection de fin de course par les butées escamotables longitudinalement 54. 21 De manière alternative, afin de détecter la fin de course du plateau 4 dans les moyens de transport et, à la place ou en plus des moyens de butée escamotable longitudinalement 54, il est possible de prévoir des moyens de détection du type optique, à ultrasons ou détecteurs de proximité, tels que des radars de proximité ou radars de parking, permettant, non seulement de détecter quand le plateau 4 arrive contre la paroi du fond des moyens de transport 31, mais également si le plateau 4 va entrer en contact avec un obstacle ou avec les parois latérales des moyens de transport 31 pour ainsi arrêter la translation longitudinale avant cette mise en contact. De manière supplémentaire, il est également possible de prévoir des moyens de transfert comprenant deux plateaux 4 arrangés côte à côte, tous deux étant aptes à se translater alternativement sur des moyens de translation, avantageusement sur une même plateforme 16. De cette manière, quand un des deux plateaux préchargé est prêt à être translaté dans les moyens de transport 31, l'autre plateau 4 peut être préchargé avant translation dans d'autres moyens de transport 31. De cette manière, le temps d'attente lors de la translation de la plateforme 16 n'est pas perdu et peut être utilisé pour précharger un autre plateau 4 se translatant sur la même plateforme 16. 1. 5 2. 10 3. 15 4. 20 5. 6. 7
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La présente invention a pour objet un dispositif de chargement de marchandises (2) sur ou dans des moyens de transport (31) du type véhicule routier ou conteneur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de transfert par translation desdites marchandises (2) sur ou dans lesdits moyens de transport (31), lesdits moyens de transfert par translation étant constitués d'au moins un élément support (16) et d'au moins un élément mobile (4) par rapport audit au moins un élément support (16), ledit au moins un élément mobile (4) étant apte à s'engager sur ou dans lesdits moyens de transport (31) et ledit au moins un élément support (16) étant déplaçable de manière aussi bien transversale que pivotante.
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1. Dispositif de chargement de marchandises (2) sur ou dans des moyens de transport (31) du type véhicule routier ou conteneur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de transfert par translation desdites marchandises (2) sur ou dans lesdits moyens de transport (31). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de transfert par translation sont constitués d'au moins un élément support (16) et d'au moins un élément mobile (4) par rapport audit au moins un élément support (16). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (4) est apte à s'engager sur ou dans lesdits moyens de transport (31). 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (4) est constitué d'une pluralité de plaques (5) articulées les unes aux autres. 5. Dispositif selon la 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que ledit au moins un élément support (16) est déplaçable de manière aussi bien transversale que pivotante. 6. Dispositif selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de retenue (30) desdites marchandises (2) sur ou dans les moyens de transport (31) lors du retrait dudit au moins un élément mobile (4) desdits moyens de transport (31). 7. Dispositif selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce que l'extrémité dudit au moins un élément support (16) présente un pont23 niveleur (34) apte à prendre appui sur lesdits moyens de transport (31). 8. Dispositif selon l'une des 2 à 7, caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (4) présente des moyens de déplacement (7) sous la forme d'une pluralité de bandes de déplacement (7a) aptes à prendre appui sur ledit au moins un élément support (16). 9. Dispositif selon l'une des 2 à 8, caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (4) comprend des moyens de roulement (10) sur lesquels sont aptes à glisser les marchandises (2). 10. Dispositif selon l'une des 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens moteurs (41) aptes à entraîner le déplacement longitudinal dudit au moins un élément mobile (4). 11. Dispositif selon l'une des 2 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend une armature de transfert (24) à travers laquelle est apte à se déplacer ledit au moins un élément mobile (4). 12. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ladite armature de transfert (24) est constitué de moyens support (26) et d'une porte de transfert. 13. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que ladite porte de transfert se compose d'une paire de montants frontaux (28) et d'une paire de montants arrières (29). 14. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de retenue et de poussée (30) desdites marchandises (2) sont aptes à coulisser verticalement, de 24 préférence entre ladite paire de montants frontaux (28) et ladite paire de montants arrières (29). 15. Dispositif selon l'une des 11 à 14, caractérisé en ce qu'il présente des moyens de détection (50) de la distance entre lesdits moyens de transport (31) et ladite armature de transfert (24). 16. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend un voyant lumineux (49) relié auxdits moyens de détection (50). 17. Dispositif selon l'une des 11 à 16, caractérisé en ce que ladite armature de transfert (24) présente des moyens de butée (31) aptes à compenser des forces exercées sur ladite armature (24). 18. Dispositif selon l'une des 2 à 17, caractérisé en ce que ledit au moins un élément mobile (4) présente des moyens de butée escamotable (53, 54) une fois ledit au moins un élément mobile (4) totalement engagé sur ou dans lesdits moyens de transport (31). Procédé de chargement de marchandises (2) sur ou dans des moyens de transport (31) de type véhicules routiers ou conteneurs, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : préchargement des marchandises (2) sur des moyens support (4) ; - translation desdits moyens support (4) sur ou dans lesdits moyens de transport (31); abaissement jusqu'au niveau desdits moyens support (4) de moyens de retenue et de poussée (30) aptes à prendre appui contre les marchandises (2) ;525 blocage desdits moyens de retenue et de poussée (30) contre les marchandises (2) ; - retrait desdits moyens support (4) et chargement des marchandises sur ou dans lesdits moyens de transport (31).
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B
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B65
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B65G
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B65G 69,B65G 13,B65G 67
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B65G 69/22,B65G 13/12,B65G 67/04,B65G 69/30,B65G 69/34
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FR2892704
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A1
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PORTE DE COFFRE A BAGAGES ET COFFRE A BAGAGES
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La présente invention concerne une porte de coffre à bagages, notamment de coffre à bagages dans un aéronef, ainsi qu'un coffre à bagages correspondant. Généralement, la section transversale d'un coffre à bagages dans un aéronef présente une forme sensiblement trapézoïdale, la grande base du trapèze formant la face inférieure du coffre à bagages. La partie inférieure du coffre à bagages est plus longue pour recevoir de gros bagages tandis que la partie supérieure est plus étroite pour permettre de retenir un éventuel bagage posé sur un autre bagage dans le coffre et éviter sa chute, notamment lors de l'ouverture de la porte du coffre à bagages. Cette forme trapézoïdale imposée par des contraintes techniques est très contraignante pour définir l'esthétique du volume intérieur d'une cabine d'aéronef. Les coffres à bagages se trouvant juste en dessous du plafond, la jonction entre le coffre à bagages et le plafond forme un recoin peu esthétique. La présente invention a alors pour but de fournir une porte de coffre à bagages qui permette de laisser libre cours pour définir la forme que les designers souhaitent donner à l'espace intérieur de l'aéronef. À cet effet, elle propose un coffre à bagages comportant une porte permettant l'accès à un compartiment avec une face inférieure présentant une zone sensiblement plane à proximité de la porte, la porte présentant, en position de fermeture, un premier volet incliné vers l'intérieur du coffre à bagages par rapport à un plan perpendiculaire à la zone sensiblement plane de la face inférieure du coffre à bagages, ledit premier volet étant monté pivotant autour d'un premier axe. Selon la présente invention, la porte d'accès du coffre à bagages comporte en outre un second volet disposé à l'extérieur du premier volet par rapport au coffre à bagages et articulé sur le premier volet, et le second volet s'étend, en position de fermeture du coffre à bagages, depuis un bord inférieur du coffre à bagages jusqu'à un bord de plafond. Les premier et second volets de la définition ci-dessus constituent, avec d'autres éléments éventuels, une porte de coffre à bagages selon l'invention. Une porte de coffre à bagages de l'art antérieur ne comporte qu'un seul volet qui est généralement appelé aussi porte ou porte d'accès. Les deux volets de la porte du coffre à bagages coopèrent pour fermer le coffre à bagages. Un volet sert notamment à maintenir le(s) bagage(s) dans le coffre à bagages tandis que l'autre volet prend la forme souhaitée pour obtenir l'effet esthétique souhaité. Avec une telle porte présentant deux volets, on peut réaliser un aspect extérieur quelconque tout en garantissant un bon maintien des bagages à l'intérieur du coffre à bagages. Dans un coffre à bagages selon l'invention, le second volet est, dans une forme de réalisation préférée, articulé sur le premier volet de manière à pouvoir pivoter par rapport à ce premier volet autour d'un second axe de pivotement sensiblement parallèle au premier. Dans cette forme de réalisation, les deux volets peuvent se rabattre l'une sur l'autre dans la position d'ouverture du coffre à bagages et ainsi dégager entièrement l'ouverture du coffre à bagages, facilitant l'accès à l'intérieur de celui-ci. Dans une variante de réalisation, le premier volet ne ferme que partiellement le coffre à bagages. Ceci permet notamment d'incliner plus fortement le premier volet par rapport à la face inférieure du coffre à bagages et d'être ainsi plus efficace pour le maintien des bagages dans le coffre. Pour faciliter la manoeuvre de la porte du coffre à bagages, ce dernier comporte avantageusement également des moyens permettant, lors de son ouverture, de maintenir le second volet en contact avec ledit bord de plafond. Le second volet est alors d'une part articulé sur le premier volet et d'autre part guidé sur le bord du plafond. Dans cette forme de réalisation, les moyens permettant de maintenir le second volet en contact avec le bord du plafond comportent par exemple un ressort agissant de manière à écarter le second volet du premier volet. Ce ressort est avantageusement intégré à l'articulation entre les deux volets de manière à limiter son encombrement et à mieux l'intégrer dans la porte. Pour maintenir fermés les volets du coffre à bagages selon l'invention, des moyens de verrouillage sont par exemple disposés sur le second volet. La présente invention concerne également une cabine d'aéronef, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un coffre à bagages tel que décrit ci- dessus ainsi qu'un aéronef comporte au moins un tel coffre à bagages. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence au dessin schématique annexé, sur lequel : La figure 1 est une vue en coupe transversale d'un coffre à bagages 3 selon l'invention en position fermée, Les figures 2 et 3 sont des vues correspondant à la figure 1, le coffre à bagages étant dans une position d'ouverture intermédiaire, La figure 4 est une vue en coupe transversale d'un coffre à bagages selon l'invention en position entièrement ouverte, La figure 5 est une vue en perspective d'un coffre à bagages selon l'invention en position fermée, La figure 6 est une vue en perspective d'un coffre à bagages selon l'invention en position ouverte, et Les figures 7 et 8 illustrent, en perspective, la mise en place de bagages dans le coffre à bagages des figures 5 et 6. Un coffre à bagages selon l'invention comporte de manière classique une face inférieure 2, une face supérieure 4 et, entre la face inférieure 2 et la face supérieure 4, deux parois latérales 6 et une paroi de fond 8. L'accès au coffre à bagages se fait par la face opposée à la paroi de fond qui est munie d'une porte. Le coffre à bagages représenté aux dessins se trouve dans une cabine d'aéronef, au-dessus de sièges (non représentés) se trouvant dans cette cabine, sous le plafond de celle-ci. Une paroi de plafond 10 est représentée sur les figures. La face inférieure 2 du coffre à bagages est destinée à recevoir un (ou plusieurs) bagage(s) 12. Dans la forme de réalisation représentée, la face inférieure 2 est une face plane. Elle est légèrement inclinée par rapport à l'horizontale de manière à faciliter l'extraction du bagage 12 hors du coffre à bagages. Les parois latérales 6, la paroi de fond 8 et la face supérieure 4 délimitent le volume du coffre à bagages. Ces parois peuvent être des parois propres au coffre à bagages, comme représenté ici. Il peut également s'agir de parois communes avec d'autres éléments comme par exemple un autre coffre à bagages. Le fond 8 peut être par exemple aussi la paroi latérale de la cabine d'aéronef, notamment pour des coffres à bagages se trouvant au-dessus de sièges disposés à proximité d'une telle paroi latérale. La face supérieure 4 quant à elle peut être une partie du plafond de la cabine d'aéronef. Le coffre à bagages représenté aux dessins est fermé par une porte présentant deux volets : un premier volet 14 et un second volet 16. Le second volet 16 constitue la partie visible de la porte du coffre à bagages pour l'utilisateur qui dispose un bagage 12 dans le coffre à bagages ou l'en retire. Ce second volet 16 relie la face inférieure 2 du coffre à bagages à la paroi de plafond 10 de la cabine d'aéronef. La forme de ce second volet 16 peut être adaptée à l'esthétique que l'on souhaite donner à l'intérieur de la cabine d'aéronef. Ce volet réalise ainsi de préférence une liaison esthétiquement harmonieuse entre un carénage 18 se trouvant généralement sous un coffre à bagages -et intégrant habituellement des éléments de confort, tels des éclairages, des bouches d'aération, etc.- et la paroi de plafond 10. Le premier volet 14 est disposé entre le second volet 16 et le volume de rangement du coffre à bagages. Ce premier volet 14 n'est visible que lorsque le coffre à bagages est ouvert. Il est notamment destiné à maintenir le bagage 12 à sa place afin d'éviter la chute du bagage 12 hors du coffre à bagages, notamment lors de l'ouverture de la porte, en maintenant le bagage 12 à l'intérieur du coffre. Ce premier volet 14 est utile aussi dans le cas où comme représenté sur les figures 1 à 4, un petit bagage 12 se trouve sur un autre bagage 12. II apparaît clairement (figure 1) qu'en l'absence du premier volet 14, le petit bagage 12 supérieur risquerait de glisser jusqu'au second volet 16 et de culbuter. A l'ouverture de la porte, le passager recevrait alors sur lui ce petit bagage 12. Le premier volet 14 permet d'éviter efficacement une telle chute. Le premier volet 14 est de forme globale sensiblement plane. Il est incliné par rapport à la face inférieure 2 du coffre à bagages vers l'intérieur du coffre, lorsque le coffre à bagages est en position fermée. Ainsi, l'angle formé par le plan contenant la face inférieure 2 et le plan contenant le premier volet 14 est inférieur à 90 . Dans le cas par exemple où le premier volet 14 n'est pas plan, on peut prévoir que ce premier volet 14 est placé, dans la position de fermeture de la porte du coffre à bagages, à l'intérieur d'un dièdre formé d'une part par la face inférieure 2 et d'autre part par un plan perpendiculaire 20 à la face inférieure 2 et passant par l'arête inférieure 22 du premier volet 14 (cf. figure 1). Les premier et second volets 14 et 16 sont articulés l'un par rapport à l'autre au niveau de l'arête inférieure 22 du premier volet 14. Cette articulation peut être réalisée par exemple par une charnière reliant les deux volets. Elle permet le pivotement d'un volet par rapport à l'autre autour d'un premier axe 24 sensiblement horizontal. Le premier volet 14 est également articulé autour d'un second axe 26, parallèle au premier axe 24. Ce second axe 26, également horizontal, correspond par exemple, comme représenté aux dessins, à l'arête supérieure du premier volet 14. L'articulation peut se faire au niveau de la face supérieure 4 du coffre à bagages. Dans l'exemple représenté, cette articulation se fait plus précisément à l'extrémité libre de la face supérieure 4 du coffre à bagages. Cette articulation pourrait, dans une autre forme de réalisation, être réalisée au niveau du plafond de la cabine d'aéronef. Dans la position représentée sur la figure 1, correspondant à la position fermée de la porte du coffre à bagages, les deux volets 14 et 16 forment sensiblement un dièdre par rapport au premier axe 24. L'un des volets est essentiellement disposé d'un côté du plan perpendiculaire 20 à la face inférieure 2 du coffre à bagages tandis que l'autre volet est essentiellement disposé de l'autre côté de ce plan perpendiculaire 20. Le premier volet 14 ne s'étend pas forcément, comme c'est le cas pour la forme de réalisation préférée représentée aux dessins, sur toute la hauteur du coffre à bagages dans la position de fermeture de celui-ci. Un espace peut subsister entre l'arête inférieure 22 du premier volet 14 et la face inférieure 2 du coffre à bagages. Cet espace est alors fermé par la partie inférieure du second volet 16. Cette forme de réalisation permet d'incliner le premier volet vers l'intérieur du coffre à bagages sans trop empiéter sur le volume intérieur de ce coffre. Dans un tel cas, un mécanisme de verrouillage (non représenté), permettant de maintenir la porte dans sa position fermée, est prévu sur la partie inférieure du second volet 16. Un tel mécanisme de verrouillage est connu de l'homme du métier et n'est pas décrit ici. Pour réaliser la liaison entre le second volet 16 et la paroi de plafond 10, l'arête supérieure du second volet 16 comporte une feuillure 28, visible notamment sur les figures 2 à 4, recevant, en position de fermeture de la porte du coffre à bagages, le bord de la paroi de plafond 10 orienté vers le coffre à bagages. Les figures 1 à 4, respectivement 4 à 1, illustrent l'ouverture et la fermeture respectivement de la porte décrite ci-dessus. Comme déjà mentionné, la figure 1 représente la porte dans sa position de fermeture. Le bagage 12 repose sur la face inférieure 2. Le second volet 16 6 vient reposer d'une part au niveau de son arête supérieure et de sa feuillure 28 sur le bord correspondant de la paroi de plafond 10 et d'autre part son arête inférieure est maintenue par le mécanisme de verrouillage à proximité immédiate du bord libre de la face inférieure 2 du coffre à bagages. Le premier volet 14 quant à lui est maintenu entre ses deux articulations, une le reliant au second volet 16 et l'autre au bord libre de la face supérieure du coffre à bagages. Pour ouvrir le coffre à bagages, le mécanisme de verrouillage est actionné pour déverrouiller le second volet 16. Un double mouvement est alors provoqué. Selon un premier mouvement, le premier volet 14 et le second volet 16 pivotent l'un par rapport à l'autre autour du premier axe 24 en réduisant (lors de l'ouverture de la porte) l'angle a formé entre les deux volets. Selon un second mouvement, le premier volet 14 pivote autour du bord libre de la face supérieure 4, c'est-à-dire autour du second axe 26. Ces deux mouvements sont simultanés. Au cours de ceux-ci, la face extérieure, c'est-à-dire la face visible, du second volet 16 reste au contact du bord libre de la paroi de plafond 10, bord libre qui prend place dans la feuillure 28 en position fermée de la porte du coffre à bagages. Pour maintenir le contact entre le second volet 16 et le bord de la paroi du plafond 10, il est prévu des moyens élastiques entre les deux volets pour les maintenir écartés l'un de l'autre. De tels moyens ne sont pas représentés aux dessins. Ils peuvent être par exemple intégrés au niveau du premier axe d'articulation 24. Des moyens distincts peuvent également être prévus. D'autres moyens peuvent également être envisagés pour maintenir le contact entre le second volet 16 et la paroi de plafond. On peut ainsi par exemple prévoir sur le bord de la paroi de plafond 10 des moyens de guidage, le second volet 16 étant équipé de moyens complémentaires. Lors de l'ouverture de la porte, comme illustré sur les figures, le second volet 16 se replie sur le premier volet 14. Le mouvement d'ouverture de la porte est stoppé lorsque les deux volets sont l'un contre l'autre et viennent butter contre le bord de la paroi de plafond 10. L'ouverture est alors maximale. Les deux volets étant l'un contre l'autre, l'ouverture est aussi grande que s'il n'y avait qu'un seul volet (et donc une porte classique de l'art antérieur). La fermeture de la porte du coffre à bagages se réalise de la manière inverse de l'ouverture décrite ci-dessus et s'en déduit facilement. Les figures 5 à 8 montrent le coffre à bagages des figures 1 à 4 en perspective. On remarque sur ces figures que d'une part le second volet 16, seule partie visible de la porte du coffre à bagages dans la position fermée de celui-ci, permet de cacher esthétiquement le coffre à bagages et que d'autre part la porte selon l'invention ne gêne nullement le retrait (ou la mise en place) d'un bagage dans le coffre à bagages. Dans la position fermée de la porte, le premier volet 14, non visible de l'extérieur, maintient le bagage 12 dans le coffre à bagages. Le premier volet 14 est également efficace lorsque deux bagages, de plus petite taille que celui représenté, sont placés l'un sur l'autre. Le premier volet 14 limite alors le glissement du bagage se trouvant sur le dessus en direction de la porte du coffre à bagages. Lorsque la porte décrite ci-dessus est dans sa position ouverte, elle vient s'escamoter vers le plafond libérant ainsi l'ouverture pour manoeuvrer les bagages destinés à venir prendre place dans le coffre à bagages correspondant. La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférentielle décrite ci-dessus et aux variantes évoquées. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
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Une porte et un coffre à bagages selon l'invention concernent plus particulièrement un coffre à bagages d'aéronef.Un coffre à bagages selon l'invention comporte un compartiment avec une face inférieure (2) sensiblement plane et un premier volet (14) qui, en position de fermeture, est incliné vers l'intérieur du coffre à bagages par rapport à un plan perpendiculaire (20) à la face inférieure (2) du coffre à bagages.Le premier volet (14) est monté pivotant autour d'un premier axe (26).Ce coffre comporte un second volet (16) disposée à l'extérieur du premier volet (14) par rapport au coffre à bagages et articulée sur le premier volet (14).Le second volet (16) s'étend, en position de fermeture du coffre à bagages, depuis un bord inférieur du coffre à bagages jusqu'à un bord de plafond (10).
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1. Coffre à bagages comportant une porte permettant l'accès à un compartiment avec une face inférieure (2) présentant une zone sensiblement plane à proximité de la porte, la porte présentant, en position de fermeture, un premier volet incliné vers l'intérieur du coffre à bagages par rapport à un plan perpendiculaire (20) à la zone sensiblement plane de la face inférieure (2) du coffre à bagages, ledit premier volet (14) étant monté pivotant autour d'un premier axe (26), caractérisé en ce que la porte d'accès comporte en outre un second volet (16) disposé à l'extérieur du premier volet (14) par rapport au coffre à bagages et articulé sur le premier volet (14), et en ce que le second volet (16) s'étend, en position de fermeture du coffre à bagages, depuis un bord inférieur du coffre à bagages jusqu'à un bord de plafond (10). 2. Coffre à bagages selon la 1, caractérisé en ce que le second volet (16) est articulé sur le premier volet (14) de manière à pouvoir pivoter par rapport à ce premier volet (14) autour d'un second axe (24) de pivotement sensiblement parallèle au premier (26). 3. Coffre à bagages selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier volet (14) ne ferme que partiellement le coffre à bagages. 4. Coffre à bagages selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le coffre à bagages comporte en outre des moyens permettant, lors de son ouverture, de maintenir le second volet (16) en contact avec ledit bord de plafond. 5. Coffre à bagages selon la 4, caractérisé en ce que les moyens permettant de maintenir le second volet (16) en contact avec le bord du plafond (10) comportent un ressort agissant de manière à écarter le second volet (16) du premier volet (14). 6. Coffre à bagages selon la 5, caractérisé en ce que le ressort est intégré à l'articulation entre les deux portes. 7. Coffre à bagages selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que des moyens de verrouillage sont disposés sur le second volet (16). 8. Cabine d'aéronef, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins un coffre à bagages selon l'une des 1 à 7. 9. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un coffre à bagages selon l'une des 1 à 7.
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B
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B64
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FR2896368
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A1
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APPAREIL POUR AMELIORER L'EFFICACITE DU MICROPROGRAMME POUR UNE INTERFACE SERIE MULTITRAME
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La présente invention concerne des dispositifs d'interface réseau série. Plus particulièrement, l'invention concerne un dispositif pour gérer une attribution de temps multitrame maximale dans un protocole de communication. ART D'ARRIERE-PLAN Des systèmes de commande électroniques intégrés incorporent des communications série entre un contrôleur, des composants de sous-système, des périphériques et d'autres contrôleurs. Des systèmes de communication série peuvent être peu onéreux, fonctionner de manière fiable et faciliter l'introduction de nouvelles techniques quand ils sont utilisés dans un environnement incorporant des normes appropriées. Un protocole, connu sous le terme de bus de réseau local d'interconnexion (en anglais local interconnect network, LIN) est un exemple d'une norme de transmission série répondant aux prescriptions d'un système de commande électronique. Avec référence à la figure 1, une architecture de microcontrôleur d'art antérieur 100 incorpore un contrôleur LIN 109. Un noyau de microprocesseur 190 est relié par un bus d'adresse 110 et une ligne de sélection de lecture/écriture (R/W) 113 à une mémoire sur puce 105, un minuteur 106, une interface de bus externe (EBI) 103 et un récepteur/émetteur asynchrone universel (UART) 107. Le bus d'adresse 110 est relié aussi à un décodeur d'adresse 101. Un bus d'écriture 111 assure la connexion entre une sortie du noyau de microprocesseur 190 et la mémoire sur puce 105, le minuteur 106, l'EBI 103 et l'UART 107. Un bus de lecture 112 assure la liaison entre une sortie de multiplexeur (mux) de données 104 et une entrée du noyau de microprocesseur 190. Un bus de lecture de mémoire sur puce 121 est relié à la mémoire sur puce 105, un bus de lecture de minuteur 122 est relié au minuteur 106, un bus de lecture d'interface externe 120 est relié à l'EBI 103, et un bus de lecture UART 123 est relié à l'UART 107, chacun étant relié à une entrée séparée du multiplexeur de données 104. Le décodeur d'adresse 101 produit au maximum un de quatre signaux de sélection différents sur une de quatre lignes de sélection respectives. Les quatre lignes de sélection sont une ligne de sélection de mémoire sur puce 131 reliant à la mémoire sur puce 105, une ligne de sélection de minuteur 132 reliant au minuteur 106, une ligne de sélection d'interface de bus externe 130 reliant à l'EBI 103, et une ligne de sélection d'UART 133 reliant à l'UART 107. Chacune des quatre lignes de sélection est également reliée au multiplexeur de données 104. Un contrôleur d'interruption 102 est relié à une ligne d'interruption de minuteur 142 provenant du minuteur 106 et à une ligne interruption d'UART 143 provenant de l'UART 107. Le contrôleur d'interruption 102 est relié au noyau de microprocesseur 190 par le biais d'une ligne d'interruption de processeur 140. À l'UART 107, une ligne d'émission de données TXD et une ligne de réception de données RXD sont reliées à un émetteur-récepteur LIN 108 respectivement. Un bus LIN série bidirectionnel 181 est relié à l'émetteur-récepteur LIN 108. Avec référence à la figure 2, une trame UART 200 commence par un bit de début assurant la transition entre un niveau logique haut (VDD) à un niveau logique bas (GND). Le bit de début est suivi de huit bits de données B0-B7 et d'un bit d'arrêt. Chacun des bits de trame UART a une longueur d'une période de bit (Tbit). Avec référence à la figure 3, un contrôleur LIN d'art antérieur 109 (figure 1) est relié à travers un bus périphérique de microcontrôleur bidirectionnel 350 au noyau de microprocesseur 190 (figure 1). Une ligne d'horloge 353 est reliée à une interface utilisateur LIN 304, un émetteur LIN 301, un récepteur LIN 303 et un générateur de vitesse de transmission (en bauds) 302. L'interface utilisateur LIN 304 contient un registre d'identifiants (en anglais, identifier register, IDR) 306, un registre de maintien d'émission (en anglais transmit hold register, THR) 308, un registre de mode (MODE) 310, un registre de contrôle (CTRL) 312, un registre de maintien de réception (en anglais receive hold register, RHR) 316 et un registre d'état 314 contenant deux drapeaux de synchronisation. Les signaux de drapeau de synchronisation dans le registre d'état 314 sont un drapeau prêt à émettre TXRDY et un drapeau prêt à recevoir RXRDY. L'émetteur LIN 301 contient un multiplexeur 3 pour 1 321 qui est relié au registre d'identifiants 306, au registre de maintien d'émission 308, et à un générateur de somme de contrôle 323. Une sortie du multiplexeur 3 pour 1 321 est reliée au générateur de somme de contrôle 323 et à un registre de décalage d'émission 325. Le registre de décalage d'émission 325 est relié à la ligne d'émission de données TXD (figure 1). Un automate fini (finite state machine, FSM) d'émission 327 est relié au registre d'identifiants 306, au générateur de somme de contrôle 323, au registre de décalage d'émission 325, au drapeau prêt à émettre TXRDY dans le registre d'état 314, au registre de mode 310, au registre de contrôle 312 et au générateur de vitesse de transmission 302. Le récepteur LIN 303 contient un registre de décalage de réception 335 relié à la ligne de réception de données RXD (figure 1), au registre de maintien de réception 316 et à un bloc de contrôle de somme de contrôle 333. Un automate fini (FSM) 337 est relié au bloc de contrôle de somme de contrôle 333, au registre de décalage de réception 335, au drapeau prêt à recevoir RXRDY, au registre de mode 310, au registre de contrôle 312 et au générateur de vitesse de transmission 302. Un contrôleur LIN 109 (figure 1) peut être configuré comme un maître ou comme un esclave. Sur un bus de LIN, plusieurs contrôleurs de LIN 109 peuvent être connectés, mais un seul peut agir comme un maître tandis que tous les autres contrôleurs sont connectés en tant qu'esclaves. Le maître lance la communication en envoyant un en-tête. En réponse à l'en-tête, un maître ou un des esclaves envoie une réponse. Avec référence à la figure 4, une trame LIN 405 est composée de plusieurs trames UART 200 et est classée comme une multitrame UART. Une trame LIN 405 est composée d'un en-tête 410 et d'une réponse 415, dont chacun est une multitrame UART. L'en-tête 410 est composé d'un champ de renvoi 420, d'un champ de synchronisation 425 et d'un champ d'identifiant 430. Le champ de renvoi 420 est défini par le signal de bus transitionnant de haut à bas et maintenant un niveau logique bas pour une durée minimale de 13 Tbits. Le champ de synchronisation 425 est un modèle spécifique (la valeur de données 0x55), qui provoque le basculement régulier du bus série et est utilisé pour synchroniser la vitesse de transmission d'esclaves comparée au maître. L'émission du champ de synchronisation 425 définit un exemple d'une durée attendue typique entre deux fronts montants de toute transmission. Un champ de renvoi 420 commence toute trame LIN 405. Le champ d'identifiant 430 contient un identifiant de message (non représenté) incorporant des informations sur l'émetteur, le(s) récepteur(s), le but de la trame LIN 405, et une longueur de champ de données (non représenté). La réponse 415 est composée de 1 à N champs de données 444a, ..., 444g, 444h suivis d'un champ de somme de contrôle 450. La longueur de champ de données (N) peut avoir généralement une longueur de 1, 2, 4, ou 8 champs de données. Avec référence à la figure 5, le contrôleur LIN 109 (figure 1), configuré en tant que maître, envoie l'en-tête 410 et envoie la réponse 415 de la trame LIN 405. Le noyau de microprocesseur 190 signale le commencement du chargement du champ d'identifiant 430 dans le registre d'identifiants 306 en lançant une instruction WRITE IDENTIFIER REGISTER 515. L'en-tête 410 est amorcé pour transmission en envoyant le champ de renvoi 420 et le champ de synchronisation 425. Le champ d'identifiant 430 contient des informations identifiant la transmission du champ de réponse 415. La réception de l'instruction WRITE IDENTIFIER REGISTER 515 déclenche le FSM d'émission 327 (figure 3) pour abaisser le drapeau prêt à émettre TXRDY 555, sélectionner le registre d'identifiants 306 avec le multiplexeur 3 pour 1 321, et décaler le champ d'identifiant 430 au registre de décalage d'émission 325. Lorsque le contrôleur LIN 109 envoie la réponse 415, un drapeau prêt à émettre 540a levé est produit lorsque le champ d'identifiant 430 démarre l'émission sur la ligne d'émission de données TXD. Le drapeau prêt à émettre TXRDY qui se lève signale au noyau du microprocesseur 190 qu'un champ suivant peut être écrit dans le registre de maintien d'émission 308. Le noyau de microprocesseur 190 place un premier champ de données 444a dans le registre de maintien d'émission 308 et amorce une première instruction WRITE_THR 565a. La première instruction WRITE THR 565a pousse le FSM d'émission 327 à choisir le registre de maintien d'émission 308 avec le multiplexeur 3 pour 1 321 et à écrire le premier champ de données 444a dans le registre de décalage d'émission 325. Le drapeau prêt à émettre TXRDY 545a s'abaisse au commencement de la première instruction WRITE_THR 565a correspondant au premier champ de données 444a. Un deuxième drapeau prêt à émettre levé 540b se produit quand le premier champ de données 444a a été écrit dans le registre de décalage d'émission 325 et est prêt pour transmission sur la ligne d'émission de données TXD à l'émetteur-récepteur LIN 108 (figure 1). Des séquences correspondantes de drapeaux prêts à émettre levés 540a, 540b, ., 540g, 540h ; des instructions WRITETHR 565a, 565b, 565g, ..., 565h ; des drapeaux prêts à émettre baissés 545a, 545b, ..., 545g, 545h ; et champs de données envoyés 444a, ..., 444g, 444h se produisent comme expliqué (en détail) plus haut, jusqu'à ce qu'une réponse entière 415 soit émise. Le champ d'identifiant 430 contient des informations pour indiquer au FSM d'émission 327 combien de champs de données il y a à émettre. Une fois que le dernier champ de données 444h a été envoyé, le FSM d'émission 327 entre dans un état générer somme de contrôle (non représenté) causant la sélection du générateur de somme de contrôle 323 par le multiplexeur 3 pour 1 321 et l'écriture d'un champ de somme de contrôle 450 au registre de décalage d'émission 325. Le générateur de somme de contrôle 323 maintient une somme de contrôle pendant la transmission de la séquence de champs de données 444a, ..., 444g, 444h. Une fois que le champ de somme de contrôle 450 a été transmis, le drapeau prêt à émettre TXRDY est levé 559 par le FSM d'émission 327 signifiant la fin de la trame LIN 405. Avec référence à la figure 6, le contrôleur LIN 109 (figure 1), configuré comme un maître, envoie l'en-tête 410 et reçoit la réponse 415 de la trame LIN 405. Le noyau de microprocesseur 190 signale le commencement du chargement du champ d'identifiant 430 dans le registre d'identifiants 306 en lançant une instruction WRITE IDENTIFIER REGISTER 515. L'en-tête 410 est amorcé pour émission en envoyant le champ de renvoi 420a et le champ de synchronisation 425. Le champ d'identifiant 430 contient des informations identifiant les caractéristiques du champ de réponse 415. L'accusé de réception de l'instruction WRITE IDENTIFIER REGISTER 515 déclenche le FSM d'émission 327 (figure 3) pour abaisser le drapeau prêt à émettre TXRDY 555a, sélectionne le registre d'identifiants 306 avec le multiplexeur 3 pour 1 321, et décale le champ d'identifiant 430 au registre de décalage d'émission 325. Dans le cas du contrôleur LIN 109 recevant la réponse 415, le drapeau prêt à émettre TXRDY reste à un niveau logique bas jusqu'à la fin de la trame LIN 405. Un autre contrôleur LIN 109 (figure 1), configuré comme un esclave, répond à l'en-tête 410 en envoyant un premier champ de données 444a sur le bus de LIN, à travers l'émetteur-récepteur LIN 108 du contrôleur LIN 109 configuré comme un maître, et sur la ligne de réception de données RXD. Une fois que le premier champ de données 444a a été lu intégralement dans le registre de décalage de réception 335 (figure 3) et transféré dans le registre de maintien de réception 316, le FSM de réception 337 provoque un drapeau prêt à recevoir levé 640a. Le niveau logique haut du drapeau prêt à recevoir RXRDY signale au noyau de microprocesseur 190 que le premier champ de données 444a est prêt pour la lecture. Le noyau de microprocesseur 190 génère une première instruction READ_RHR 656a qui transfère le premier champ de données 444a et pousse le FSM de réception 337 à abaisser le drapeau prêt à recevoir 645a. Le registre de décalage de réception 335 du contrôleur LIN (maître) 109 (figure 1) reçoit une séquence de champs de données 444a, ..., 444g, 444h du contrôleur LIN ciblé (esclave) 109. Parallèlement, une séquence de champs de données 444a, ..., 444g, 444h ; une séquence de drapeaux prêts à recevoir levés 640a, ..., 640f, 640g, 640h ; une séquence d'instructions READ_RHR 656a,.. DTD: ., 656f, 656g, 656h ; et une séquence de drapeaux prêts à recevoir baissés 645a, ..., 645f, 645g, 645h se produisent comme expliqué (en détail) plus haut, jusqu'à ce qu'une réponse entière 415 soit reçue. Une fois que le dernier champ de données 444h a été reçu, le FSM de réception 337 du contrôleur LIN (maître) 109 (figure 1) entre dans un état check checksum (contrôle de somme de contrôle) (non représenté) provoquant la réception du dernier champ comme un champ de somme de contrôle 450. Le bloc de contrôle de somme de contrôle 333 maintient une somme de contrôle pendant la réception de la séquence de champs de données 444a, ..., 444g, 444h. La comparaison de la somme de contrôle maintenue avec le champ de somme de contrôle 450 est faite. Si la comparaison indique des valeurs égales pour la somme de contrôle maintenue et le champ de somme de contrôle 450, un drapeau prêt à émettre levé 559 signifie la fin de la trame LIN 405. En cas de comparaison non égale des sommes de contrôle, une erreur d'émission est envoyée au noyau de microprocesseur 190. Le noyau de microprocesseur 190 est directement impliqué dans des détails relatifs à la détermination d'une fenêtre de temps de trame LIN minimale (non représentée) et la programmation du minuteur 106. Le noyau de microprocesseur 190 a un temps système significatif pour traiter et réinitialiser les interruptions à partir du minuteur 106, l'UART 107, le contrôleur LIN 109 (figure 1) et le reste du système de commande électronique intégré. Les ressources du système impliqué dans la synchronisation et la gestion des détails de fenêtre de temps de trame LIN minimale ne sont pas disponibles pour gérer d'autres applications que le système est appelé à gérer. De plus, les interruptions du reste du système peuvent rivaliser pour être traitées par des sous-programmes de service exécutés par le noyau de microprocesseur 190. La gestion d'interruptions supplémentaires empêche le noyau de microprocesseur 190 de gérer correctement toutes les interruptions simultanément avec d'autres spécifications de ressource système dans les limites de temps de la fenêtre de temps de trame LIN minimale. L'échec du noyau de microprocesseur 190 à gérer correctement les interruptions et les ressources système pendant une fenêtre de temps de trame LIN minimale, signifie que le contrôleur LIN 109 fonctionnant comme maître n'est pas en conformité avec le protocole de LIN et que les communications de système sont erronées...DTD: Il serait souhaitable de déterminer la durée d'une fenêtre de temps de trame LIN minimale, les opérations du minuteur et les interruptions appropriées en conformité avec le protocole de LIN et de ne pas avoir besoin de l'implication directe du noyau de microprocesseur 190 et des ressources système générales pour fournir les détails de synchronisation pour la fenêtre de temps de trame LIN minimale. Il est souhaitable que la gestion de protocole appropriée soit faite par un dispositif d'interface, qui décharge le noyau de microprocesseur 190 des détails des instructions, des interruptions et de certains sous-programmes de service qui impliquent une monopolisation momentanée des ressources système. RÉSUMÉ Un contrôleur de réseau série contient la logique de commande supplémentaire logique pour analyser et déterminer la durée d'une fenêtre de temps de trame LIN minimale appropriée. Un certain nombre de champs de données dans une transmission sont vérifiés à partir d'un champ d'identifiant fourni dans un champ d'en-tête. Le nombre de champs de données plus une marge pour les informations supplémentaires pour le tramage des données est calculé pour déterminer la fenêtre de temps de trame LIN minimale. Un minuteur est programmé avec la fenêtre de temps de trame LIN minimale calculée. Le minuteur est avancé à chaque période de bit de la transmission jusqu'à ce que la durée calculée de la fenêtre de temps de trame LIN minimale soit écoulée. À la valeur de fenêtre de temps de trame LIN minimale, un drapeau prêt à émettre TXRDY est démasqué, permettant la terminaison de la trame avec une marge appropriée. En prenant en charge le calcul de la fenêtre de temps de trame LIN minimale, les opérations de minuteur et la gestion des interruptions, la logique supplémentaire soulage un noyau de microprocesseur et d'autres ressources système des détails de synchronisation du réseau. La logique de commande supplémentaire libère des ressources système pour d'autres applications. La présente invention concerne, au sens large, un dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un compteur de bits de trame capable de compter une pluralité de périodes de bits de trame et de produire un compte de la pluralité de périodes de bits de trame comptées pendant une longueur de message ; un comparateur couplé au compteur de bits de trame, ce comparateur étant capable de comparer un quota de bits de trame avec le compte de la pluralité de périodes de bits de trame et de produire un signal de comparaison ; et un bloc logique définir/réinitialiser couplé au comparateur, le bloc logique définir/réinitialiser étant capable de conserver une valeur du signal de comparaison et de produire un signal de démasquage. Selon différents modes de réalisation : le signal de comparaison est produit par le comparateur quand le compte de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame ; le signal de démasquage est produit par une valeur affirmative du signal de comparaison ; le quota de bits de trame agit proportionnellement à 30 la longueur de message ; le bloc logique définir/réinitialiser est couplé à un bloc de masquage de signal capable de recevoir le signal de démasquage et de propager un signal masqué ; - le signal de démasquage produit une interruption, à une application de gestion des transmissions, signalant qu'une présente transmission de message est terminée ; - le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN). L'invention concerne aussi un dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un compteur de bits de trame capable de compter une pluralité de périodes de bits de trame et de produire un comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées pendant une longueur de message ; un automate fini couplé au compteur de bits de trame et capable d'extraire un quota de bits de trame à partir 15 d'un contenu de message ; un comparateur couplé au compteur de bits de trame et à l'automate fini, le comparateur étant configuré pour comparer le quota de bits de trame avec le résultat de comptage et produire un signal de comparaison ; et 20 un bloc logique définir/réinitialiser couplé au comparateur et à l'automate fini, le bloc logique définir/réinitialiser étant capable de conserver une valeur du signal de comparaison et de produire un signal de démasquage. 25 Selon différents modes de réalisation : - le signal de comparaison est produit par le comparateur quand le résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame ; 30 - le signal de démasquage est produit par une valeur affirmative du signal de comparaison ; - le quota de bits de trame est proportionnel à la longueur du message ; le bloc logique définir/réinitialiser est couplé à un bloc de masquage de signal capable de recevoir le signal de démasquage et de propager un signal masqué ; le signal de démasquage produit une interruption, à une application de gestion des transmissions, signalant que la présente transmission de message est terminée ; l'automate fini réinitialise le bloc logique définir/réinitialiser, le compteur de bits de trame et le comparateur à la conclusion d'un message ; le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN). L'invention concerne aussi un dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un moyen de comptage pour compter une pluralité de périodes de bits de trame et produire un résultat de comptage de périodes de bits de trame comptées dans un message ; un moyen de contrôle pour gérer une transmission de 20 bus du message et extraire un quota de bits de trame à partir du message ; un moyen de comparaison, couplé au moyen de comptage et au moyen de contrôle, pour comparer le résultat de comptage avec le quota de bits de trame et produire un 25 signal de comparaison ; et un moyen de définition/réinitialisation, couplé au moyen de comparaison, pour recevoir le signal de comparaison et générer un signal de démasquage. Selon différents modes de réalisation : 30 le dispositif de gestion de bus multitrame comprend en outre un moyen de masquage pour recevoir le signal de démasquage et démasquer un signal ; • le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN) ; L'invention concerne aussi un processus pour gérer une interface réseau série comprenant : la réception d'un quota de bits de trame proportionnel à une durée d'un message de réseau ; le comptage d'une pluralité de périodes de bits de trame dans une transmission de message ; la comparaison pour une égalité entre un compte de 10 la pluralité de périodes de bits de trame et le quota de bits de trame ; et le démasquage d'un signal si l'étape de comparaison produit une égalité. Dans un mode de réalisation, le processus pour gérer 15 une interface réseau série comprend en outre l'interruption d'une application logicielle pour signaler la conclusion de la transmission du présent message. L'invention concerne aussi un processus pour gérer une interface réseau série comprenant : 20 la réception d'une spécification d'une durée d'un message dans une transmission de réseau ; la prescription d'un quota de bits de trame égal à la durée de message ; le comptage d'une pluralité de périodes de bits de 25 trame dans une transmission de message ; la production d'un résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées ; la comparaison d'un résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame avec le quota de 30 bits de trame ; la production d'un signal de comparaison si le compte de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame ; et le démasquage d'un signal si le signal de comparaison est produit. BRÈVE DESCRIPTION DE DESSINS La figure 1 est un diagramme de niveau de système d'une architecture de microcontrôleur d'art antérieur incorporant un contrôleur LIN. La figure 2 est une trame UART générique d'art antérieur. La figure 3 est un schéma de principe d'un contrôleur LIN d'art antérieur. La figure 4 est un diagramme de forme d'onde d'une trame LIN générique générée d'art antérieur en perspective comme une multitrame UART. La figure 5 est un diagramme de forme d'onde d'un contrôleur maître de LIN d'art antérieur envoyant un en-tête et une réponse. La figure 6 est un diagramme de forme d'onde d'un contrôleur maître LIN d'art antérieur envoyant un en-tête 20 et recevant une réponse. La figure 7 est un schéma de principe d'un contrôleur LIN exemplaire avec le matériel pour des fonctions de comparaison et de compteur de bits de trame. La figure 8 est un diagramme de forme d'onde 25 correspondant à la figure 7 d'opérations de matériel exemplaires pour déterminer une trame LIN tout en envoyant une réponse. La figure 9 est un diagramme de forme d'onde correspondant à la figure 7 d'opérations de matériel 30 exemplaires pour déterminer une trame LIN tout en recevant une réponse. La figure 10 est un organigramme d'un processus exemplaire pour gérer des interfaces réseau série correspondant à la figure 7. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Avec référence à la figure 7, un contrôleur LIN exemplaire 709 est relié par le biais d'un bus périphérique de microcontrôleur bidirectionnel 777 au noyau de microprocesseur 190 (figure 1). Le contrôleur LIN exemplaire 709 contient un récepteur LIN exemplaire 703 équipé d'un compteur de trames Tbit 752, d'un comparateur 751, et d'un bloc logique définir/réinitialiser 753. Un FSM de réception 737 est relié avec une sortie d'un registre d'identifiants 706 et avec une ligne de contrôle FSM 775 au comparateur 751 et au compteur de trames Tbit 752 pour communiquer un signal de réinitialisation (non représenté) ou un nombre maximal de valeurs Tbit pour une trame. Le compteur de trame Tmt 752 est relié au comparateur 751 pour communiquer un compte de Tbit. Le comparateur 751 est relié par une ligne de sortie du comparateur 718 au bloc logique définir/réinitialiser 753. Le FSM de réception 737 est relié par le biais d'une ligne FSM de réinitialisation 719 à une broche d'entrée de réinitialisation du bloc logique définir/réinitialiser 753. Le bloc logique définir/réinitialiser 753 est relié par le biais d'une ligne de contrôle de démasquage 722 à une entrée d'une porte de masque 750. Le FSM d'émission 727 est relié à une entrée de la porte de masque 750 pour communiquer le drapeau prêt à émettre TXRDY. Une sortie de la porte de masque 750 est reliée à un bloc logique d'émission/réception 714. Une ligne d'interruption 780 assure la connexion entre une sortie du bloc logique d'émission/réception 714 et le noyau de microprocesseur 190. Le récepteur LIN 703 contient un registre de décalage de réception 735 relié à la ligne de réception de données RXD, au registre de maintien de réception 716 et à un bloc de contrôle de somme de contrôle 733. L'automate fini (FSM) de réception 737 est relié au bloc de contrôle de somme de contrôle 733, au registre de décalage de réception 735, au drapeau prêt à recevoir RXRDY, au registre de mode 710, au registre de contrôle 712 et au générateur de vitesse de transmission 702. Le récepteur LIN exemplaire 703 est relié à une interface utilisateur LIN 704, à un émetteur LIN 701 et à un générateur de vitesse de transmission 702. L'interface utilisateur LIN 704 contient le registre d'identifiants (IDR) 706, un registre de maintien d'émission (THR) 708, un registre de mode (MODE) 710, un registre de contrôle (CTRL) 712, un registre de maintien de réception (RHR) 716, et un registre d'état 714 contenant deux drapeaux de synchronisation. Les signaux de drapeau de synchronisation dans le registre d'état 714 sont un drapeau prêt à émettre TXRDY et un drapeau prêt à recevoir RXRDY. L'émetteur LIN 701 contient un multiplexeur 3 pour 1 721 qui est relié au registre d'identifiants 706, au registre de maintien d'émission 708 et à un générateur de somme de contrôle 723. Une sortie du multiplexeur 3 pour 1 721 est reliée au générateur de somme de contrôle 723 et à un registre de décalage d'émission 725. Le registre dedécalage d'émission 725 est relié à la ligne d'émission de données TXD. Un automate fini (FSM) d'émission 727 est relié au registre d'identifiants 706, au générateur de somme de contrôle 723, au registre de décalage d'émission 725, au drapeau prêt à émettre TXRDY dans le registre d'état 714, au registre de mode 710, au registre de contrôle 712 et au générateur de vitesse de transmission 702. Avec référence à la figure 8 et avec référence continue à la figure 7, le contrôleur LIN exemplaire 709 configuré comme maître émet la trame LIN 405 utilisant une logique exemplaire, expliquée ci-dessous, pour produire une fenêtre de temps de trame LIN minimale 805. La première instruction WRITE_IDENTIFIER REGISTER 515a ; les séquences d'instructions WRITE_THR 565a, 565b, ..., 565g, 565h ; et le basculement du drapeau prêt à émettre TXRDY se produisent comme expliqué plus haut (figure 5) pour qu'un maître LIN 709 envoie l'en-tête 410 et envoie la réponse 415. Une fenêtre de temps de trame LIN minimale 805 permet (est égale à ou supérieure à) une durée de trame LIN maximale 810. La durée de trame LIN maximale 810 est calculée à partir des durées nominales pour l'en-tête 410 et la réponse 415 (comprenant les dépendances de longueur de données) plus une attribution pour un supplément de temps entre éléments de la trame LIN 405. Le supplément de temps entre éléments est composé d'un temps de réponse en trame 812 (c'est-à-dire, un temps entre l'en-tête 410 et la réponse 415), un temps inter-octet (c'est-à-dire, un temps entre champs de données - non représenté) et un temps inter-trame (c'est-à-dire, un temps entre les trames LIN 405 - non représenté). Une attribution de 40 % pour le supplément de temps est ajoutée à une durée d'éléments de trame. Par conséquent, la fenêtre de temps de trame LIN minimale 805 est égale à ou supérieure à la durée de trame LIN maximale 810. 19 Un signal de dépassement du temps imparti 818 est communiqué par la connexion allant du comparateur 751 au bloc logique définir/réinitialiser 753. Un signal MASQUE 812 est communiqué par la connexion allant du bloc logique définir/réinitialiser 753 à la porte de masque 750. Un signal MASQUE de réinitialisation 819 est communiqué par la connexion allant du FSM d'émission 737 au bloc logique définir/réinitialiser 753. Avant le commencement de la trame LIN 405, le signal de dépassement du temps imparti 818 et le signal MASQUE 812 sont à un niveau logique haut et le signal de réinitialisation de MASQUE 819 est à un niveau logique bas. Pour commencer la trame LIN 405, une application logicielle écrit le champ d'identifiant 430 dans le registre d'identifiants 706. L'écriture du registre d'identifiants 706 amorce la transmission de l'en-tête 410 par le FSM d'émission 727. Sur la base de l'information dans le champ d'identifiant 430, une instruction est envoyée au FSM de réception 737 avec des informations pour déterminer le nombre de champs de données dans la transmission. À partir du champ d'identifiant 430 et d'un choix de vitesse de transmission (non représenté), le FSM de réception 737 détermine la durée de trame LIN maximale 810. Un certain nombre de Tbits correspondant à la durée de trame LIN maximale 810 est un temps d'alarme 875 déterminé par le FSM de réception 737. Le temps d'alarme 875 est programmé dans le comparateur 751 par le FSM de réception 737. Le FSM de réception 737 envoie un signal de réinitialisation (non représenté) au compteur de trames Tbit 752. Pendant une période égale à un Tbit, le compteur de trames Tbit 752 est remis à zéro par le signal de réinitialisation. Le signal de réinitialisation provenant du FSM de réception 737 réinitialise aussi le comparateur 751. La réinitialisation du comparateur 751 produit un signal de dépassement du temps imparti 818a bas. Le FSM de réception 737 démarre 870 le compteur de trames Tbit 752. Une fois que le champ de synchronisation 425 a été transmis, le FSM d'émission 727 envoie le drapeau prêt à émettre TXRDY comme expliqué plus haut. La porte de masque 750 reçoit le drapeau prêt à émettre TXRDY à une entrée. Le signal MASQUE 812 est à un niveau logique haut sur l'autre entrée de la porte de masque 750. Le niveau logique haut du signal MASQUE 812 sur l'entrée de la porte de masque 750 permet à toute transition du signal prêt à émettre TXRDY d'être propagée au bloc logique d'émission/réception 714. Le bloc logique d'émission/réception 714 permet au signal prêt à émettre TXRDY d'être propagé comme un signal d'interruption 880 quand un signal MASQUE 812 de niveau haut est présent. Avec un signal MASQUE 812 haut, les séquences de drapeaux prêts à émettre levés 540a, 540b, ..., 540g, 540h et de drapeaux prêts à émettre abaissés 545a, 545b, ..., 545g, 545h sont propagés au bloc logique d'émission/réception 714 produisant une sortie des séquences de signaux d'interruption levés 840a, 840b, ..., 840g, 840h et de signaux d'interruption abaissés 845a, 845b, ..., 845g, 845h au noyau de microprocesseur 190. Le noyau de microprocesseur 190 reçoit la séquence de signaux d'interruption levés 840a, 840b..., 840g, 840h, de signaux d'interruption abaissés 845a, 845b..., 845g, 845h qui déclenche l'application logicielle pour amorcer la séquence d'instructions de WRITE_THR 565a, 565b, ..., 565g, 565h. Lorsque le champ de somme de contrôle 450 de la réponse 415 est commencé, une impulsion du signal MASQUE de réinitialisation 819a est amorcée par le FSM de réception 737. L'impulsion du signal MASQUE de réinitialisation 819a réinitialise le signal MASQUE 812 à un niveau logique bas 812a qui masque le drapeau prêt à émettre TXRDY empêchant qu'il ne soit propagé comme une interruption au noyau de microprocesseur 190. Une fois que la transmission du champ de somme de contrôle 450 est achevée, le drapeau prêt à émettre haut 559 est produit. Le drapeau prêt à émettre haut 559 est masqué par le niveau logique bas du signal MASQUE 812 sur la porte de masque 750 après la réinitialisation du signal MASQUE 812a. Après un laps de temps égal à la durée de trame LIN maximale 810, le nombre de Tbits, comptés par le compteur Tbit de trame 752 est égal au temps d'alarme 875 programmé dans le comparateur 751. Le comparateur 751, en détectant une équivalence entre le compte de Tbit et le temps d'alarme 875, définit un signal de dépassement du temps imparti haut 818b. Le signal de dépassement du temps imparti haut 818b définit le bloc logique définir/réinitialiser 753 et propose un signal MASQUE haut 812b à la porte de masque 750. Avec un signal MASQUE haut 812b, le drapeau prêt à émettre TXRDY de niveau haut est propagé au bloc logique d'émission/réception 714 et un signal d'interruption 859 haut est propagé sur la ligne d'interruption 780 (figure 7) au noyau de microprocesseur 190. Une trame LIN suivante 899 commence avec une deuxième instruction WRITE_IDENTIFIER REGISTER 515b abaissant le drapeau prêt à émettre 555b et réinitialisant le signal d'interruption 855b. Par la suite, le FSM de réception 737 réinitialise le signal de dépassement du temps imparti 818c et un reste de la trame continue d'une manière similaire à la première trame LIN 405, expliquée plus haut. Avec référence à la figure 9 et avec référence ininterrompue aux figures 7 et 8, un contrôleur maître LIN exemplaire 709 envoie l'en-tête 410 et reçoit la réponse 415 dans la trame LIN 405 en utilisant une logique exemplaire, expliquée ci-dessous, pour produire une fenêtre de temps de trame LIN minimale 805. La première instruction WRITE_IDENTIFIER REGISTER 515a ; la séquence de drapeaux prêts à recevoir levés 640a, ..., 640f, 640g, 640h ; la séquence d'instructions READ_RHR 656a, ..., 656f, 656g, 656h ; et la séquence de drapeaux prêts à recevoir abaissés 645a,..., 645f, 645g, 645h se produisent tous comme expliqué plus haut (figure 6). L'élévation et l'abaissement des drapeaux prêts à recevoir produisent une séquence correspondante de transitions élevées et abaissées. Pour commencer la trame LIN 405, l'application logicielle écrit le champ d'identifiant 430 dans le registre d'identifiants 706. L'écriture du registre d'identifiants 706 amorce la transmission de l'en-tête 410 par le FSM d'émission 727. Le nombre de champs de données dans la transmission, la fenêtre de temps de trame LIN minimale 805, et le temps d'alarme 875 sont déterminés par le FSM de réception 737 comme expliqué plus haut. Le temps d'alarme 875 est programmé dans le comparateur 751 par le FSM de réception 737. Le FSM de réception 737 envoie un signal de réinitialisation (non représenté) au compteur de trames Tbit 752 et au comparateur 751. Le signal de dépassement du temps imparti bas 818a et le démarrage du compteur de trames Toit 752 se produisent comme expliqué plus haut. Le bloc logique d'émission/réception 714 permet au signal prêt à recevoir RXRDY d'être propagé comme un signal d'interruption 880. Les séquences de drapeaux prêts à recevoir levés 640a, ..., 640f, 640g, 640h et de drapeaux prêts à recevoir abaissés 645a, ..., 645f, 645g, 645h sont propagées au bloc logique d'émission/réception 714. Le bloc logique d'émission/réception 714 produit une séquence de signaux d'interruption levés 940a, ..., 940f, 940g, 940h au noyau de microprocesseur 190 qui déclenche l'application logicielle pour amorcer la séquence d'instructions READ_RHR 656a, ..., 656f, 656g, 656h. La séquence d'instructions READ_RHR 656a, ..., 656f, 656g, 656h à partir du noyau de microprocesseur 190 produit la séquence de drapeaux prêts à recevoir abaissés 645a, ..., 645f, 645g, 645h en réponse. La séquence de drapeaux prêts à recevoir abaissés 645a, ..., 645f, 645g, 645h produit la séquence de signaux d'interruption abaissés 945a, ..., 945f, 945g, 945h reflétant l'achèvement de la réception des champs de données 444a, ..., 444g, 444h. Lorsque le champ de somme de contrôle 450 de la réponse 415 est démarré, une impulsion du signal MASQUE de réinitialisation 819a est amorcée par le FSM de réception 737. L'impulsion du signal MASQUE de réinitialisation 819a réinitialise le signal MASQUE 812 à un niveau logique bas 812a qui masque le drapeau prêt à émettre TXRDY, empêchant qu'il ne soit propagé comme une interruption au noyau de microprocesseur 190. Une fois que la transmission du champ de somme de contrôle 450 est achevée, le drapeau prêt à émettre haut 559 est produit. Le drapeau prêt à émettre haut 559 est masqué par le niveau logique bas du signal MASQUE 812 sur la porte de masque 750 après la réinitialisation du signal MASQUE 812a. Après un laps de temps égal à la durée de trame LIN maximale 810, le nombre de Tbits comptés par le compteur de trames Tbit 752 est égal au temps d'alarme 875 programmé dans le comparateur 751. Le comparateur 751, en détectant une équivalence entre le compte de Tbit et le temps d'alarme 875, définit un signal de dépassement du temps imparti haut 818b. Le signal de dépassement du temps imparti haut 818b définit le bloc logique définir/réinitialiser 753 et propose un signal MASQUE haut 812b à la porte de masque 750. Avec un signal MASQUE haut 812b, le drapeau prêt à émettre TXRDY de niveau haut est propagé au bloc logique d'émission/réception 714 et un signal d'interruption haut 959 est propagé sur la ligne d'interruption 780 (figure 7) au noyau de microprocesseur 190. Une trame LIN suivante 899 commence avec la deuxième instruction WRITE_IDENTIFIER REGISTER 515b abaissant le drapeau prêt à émettre 555b et réinitialisant le signal d'interruption 955b. Par la suite, le FSM de réception 737 réinitialise le signal de dépassement du temps imparti 818c et le reste de la trame continue d'une manière similaire à la première trame LIN 405, expliquée plus haut. En référence à la figure 10, un processus exemplaire pour gérer des interfaces réseau série commence avec la réception 1005 d'une spécification de durée d'un message dans une transmission de réseau suivie par la prescription 1010 d'un quota de bits de trame égal à la durée du message. Le processus continue avec le comptage 1015 d'une pluralité de périodes de bits de trame dans une transmission de message et la production 1020 d'un résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées. Le processus continue en comparant 1025 le résultat de comptage de périodes de bits de trame au quota de bits de trame, puis en déterminant 1030 si le résultat de comptage des périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame. Si le résultat de comptage de périodes de bits de trame est différent du quota de bits de trame, le processus retourne à la comparaison 1025 du résultat de comptage de périodes de bits de trame au quota de bit de trame. Le processus continue avec la production 1035 d'un signal de comparaison si le résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame et conclut avec le démasquage 1040 d'un signal si le signal de comparaison est produit. Tandis que diverses parties d'un dispositif d'interface multitrame ont été représentées avec des composants et des configurations exemplaires, un spécialiste du domaine des communications reconnaîtrait aisément des modes de réalisation alternatifs pour obtenir un résultat similaire. Par exemple, une porte de masque a été représentée comme une porte ET avec un signal MASQUE (actif bas) appliqué. L'homme du métier reconnaîtrait une possibilité pour diverses alternatives pour mettre en œuvre une fonction de déclenchement (gating). Par exemple, un artisan reconnaîtrait qu'un signal peut être délimité par une porte ( gated ) ou masqué (à un haut niveau) par un niveau logique haut appliqué à une porte NON-OU (NOR) avec un inverseur série à une sortie. En variante, une porte de masque peut être mise en œuvre par un niveau logique bas appliqué à une porte NON-ET (NAND) avec un inverseur série à une sortie. De plus, une fonction définir/réinitialiser a été représentée de façon exemplaire comme un bloc logique avec des entrées de définition et de réinitialisation. L'homme du métier reconnaîtrait qu'un verrou définir/réinitialiser exécuterait une fonction équivalente. La spécification et les dessins doivent donc être considérés dans un sens explicatif plutôt que restrictif
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Un contrôleur de réseau série contient une logique de commande pour analyser et déterminer la durée d'une fenêtre de temps de trame appropriée. Des champs de données dans une transmission sont vérifiés. Le nombre de champs de données plus une marge pour un supplément de tramage des données est calculé pour déterminer la durée de fenêtre de temps de trame. Un minuteur est programmé avec la durée de fenêtre calculée. Le minuteur fonctionne jusqu'à écoulement de cette durée. À la valeur de fenêtre de temps de trame, un drapeau prêt à émettre est démasqué, permettant l'achèvement de la trame avec une marge appropriée. Supervisant le calcul de fenêtre de temps de trame, les opérations du minuteur et la gestion des interruptions, la logique de commande soulage un noyau de microprocesseur et d'autres ressources système des détails de synchronisation du réseau. Elle libère ainsi des ressources système pour d'autres applications.
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1. Dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un compteur de bits de trame capable de compter une pluralité de périodes de bits de trame et de produire un résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées pendant une longueur de message ; un comparateur couplé au compteur de bits de trame, le comparateur étant capable de comparer un quota de bits de trame avec le résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame et de produire un signal de comparaison ; et un bloc logique définir/réinitialiser couplé au comparateur, le bloc logique définir/réinitialiser étant capable de conserver une valeur du signal de comparaison et de produire un signal de démasquage. 2. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le signal de comparaison est produit par le comparateur quand le résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame. 3. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le signal de démasquage est produit par une valeur affirmative du signal de comparaison. 4. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le quota de bits de trame agit proportionnellement à la longueur de message.30 5. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le bloc logique définir/réinitialiser est couplé à un bloc de masquage de signal capable de recevoir le signal de démasquage et de propager un signal masqué. 6. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le signal de démasquage produit une interruption, à une application de gestion des transmissions, signalant qu'une présente transmission de message est terminée. 7. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 1, dans lequel le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN). 8. Dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un compteur de bits de trame capable de compter une pluralité de périodes de bits de trame et de produire un comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées pendant une longueur de message ; un automate fini couplé au compteur de bits de trame et capable d'extraire un quota de bits de trame à partir 25 d'un contenu de message ; un comparateur couplé au compteur de bits de trame et à l'automate fini, le comparateur étant configuré pour comparer le quota de bits de trame au résultat de comptage et produire un signal de comparaison ; et 30 un bloc logique définir/réinitialiser couplé au comparateur et à l'automate fini, le bloc logique définir/réinitialiser étant capable de conserver unevaleur du signal de comparaison et de produire un signal de démasquage. 9. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le signal de comparaison est produit par le comparateur quand le résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame. 10. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le signal de démasquage est produit par une valeur affirmative du signal de comparaison. 11. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le quota de bits de trame est proportionnel à la longueur de message. 12. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le bloc logique définir/réinitialiser est couplé à un bloc de masquage de signal capable de recevoir le signal de démasquage et de propager un signal masqué. 13. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le signal de démasquage produit une interruption, à une application de gestion des transmissions, signalant qu'une présente transmission de message est terminée. 14. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel l'automate fini réinitialise le bloc logique définir/réinitialiser, le compteur debits de trame et le comparateur à la conclusion d'un message. 15. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 8, dans lequel le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN). 16. Dispositif de gestion de bus multitrame comprenant : un moyen de comptage pour compter une pluralité de périodes de bits de trame et produire un résultat de comptage de périodes de bits de trame comptées dans un message ; un moyen de contrôle pour gérer une transmission de bus 15 du message et extraire un quota de bits de trame à partir du message ; un moyen de comparaison, couplé au moyen de comptage et au moyen de contrôle, pour comparer le résultat de comptage au quota de bits de trame et produire un signal 20 de comparaison ; et un moyen de définition/réinitialisation, couplé au moyen de comparaison, pour recevoir le signal de comparaison et générer un signal de démasquage. 25 17. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 16, comprenant en outre un moyen de masquage pour recevoir le signal de démasquage et démasquer un signal. 30 18. Dispositif de gestion de bus multitrame selon la 16, dans lequel le dispositif est capable de traiter un protocole de réseau local d'interconnexion (LIN). 19. Processus pour gérer une interface réseau série comprenant : la réception d'un quota de bits de trame proportionnel à 5 une durée d'un message de réseau ; le comptage d'une pluralité de périodes de bits de trame dans une transmission de message ; la comparaison pour une égalité entre un compte de la pluralité de périodes de bits de trame et le quota de 10 bits de trame ; et le démasquage d'un signal si l'étape de comparaison produit une égalité 20. Processus pour gérer une interface réseau série selon 15 la 19, comprenant en outre l'interruption d'une application logicielle pour signaler que la présente transmission d'un message est terminée. 21. Un processus pour gérer une interface réseau série 20 comprenant : la réception d'une spécification d'une durée d'un message dans une transmission de réseau ; la prescription d'un quota de bits de trame égal à la durée du message ; 25 le comptage d'une pluralité de périodes de bits de trame dans la transmission d'un message ; la production d'un résultat de comptage de la pluralité de périodes de bits de trame comptées ; la comparaison d'un résultat de comptage de la pluralité 30 de périodes de bits de trame au quota de bits de trame ; la production d'un signal de comparaison si le compte de la pluralité de périodes de bits de trame est égal au quota de bits de trame ; etle démasquage d'un signal si le signal de comparaison est produit.
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H
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FR2897886
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PROCEDE DE REALISATION D'UNE PIECE D'EAU D'AGREMENT A EPURATION NATURELLE DE L'EAU CONTENUE, PIECE D'EAU REALISEE
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La présente invention concerne un procédé de réalisation d'une pièce d'eau d'agrément à épuration naturelle de l'eau contenue. L'invention couvre aussi la pièce d'eau ainsi réalisée. On connaît des propriétés disposant d'étangs naturels, de cours d'eau existants traversant ladite propriété mais toutes les propriétés n'en disposent pas. Or la demande des propriétaires est forte dans ce domaine car un bassin d'agrément apporte de très grandes satisfactions pour la vue, pour le plaisir de la baignade en milieu naturel, pour la faune et la flore qui se développent autour de ce micro milieu naturel. Le cycle local présente un effet de synergie par l'évaporation naturelle de l'eau, cette humidité captée par les plantes et arbres disposés et poussant alentour, les systèmes racinaires qui stabilisent le sol et en retour l'ombre fournie. Il est possible d'apporter des aménagements extrêmement agréables comme des ponts, cascades, rus coulant sur gravière qui sont autant de spectacles et de 15 plaisirs. En effet, il existent des constructions telles que les piscines qui permettent la baignade mais uniquement la baignade. Il s'agit d'une construction totalement artificielle, avec des systèmes de traitement de l'eau au moyen de produits chimiques qu'il s'agisse de sels ou de chlore. 20 L'environnement de ces piscines ne peut pas être naturel, tellement peu que les propriétaires de ces piscines les couvrent avec des protections. De telles aménagements sont réservés à des emplacements de surface plus restreinte. Les objectifs sont donc totalement différents et l'on entend par "pièce d'eau" pour la suite de la description, toute pièce d'eau quelle que soit sa taille, son 5 volume, sa profondeur ou sa forme. On connaît des pièces d'eau réalisées à partir de films d'étanchéité en matériau polymère qui tapissent le fond de la pièce d'eau. Eventuellement de la terre est rapportée sur ce film. Dans la première solution, l'eau est stagnante ce qui provoque des désagréments car les dépôts s'accumulent et lorsque la saison 10 chaude est là, il peut y avoir pourrissement des matières végétales avec émission d'odeurs, l'eau n'est jamais claire. Dans une seconde solution connue, l'eau est traitée par trop plein ou pompage dans un système de filtres à cartouches dans des bassins en matériau de synthèse ou en maçonnerie. Dans ce cas, l'eau est claire mais elle requiert un investissement lourd et surtout des consommables qui 15 rendent le cycle de vie d'une telle pièce d'eau très coûteuse en plus du fait de recourir à des filtres en matériau de synthèse qu'il faut ensuite éliminer en décharge. Le but de la présente invention est de permettre grâce au procédé proposé la réalisation d'une pièce d'eau avec des constituants d'origine naturelle et un 20 traitement naturel de l'eau qu'il contient ensuite. Le procédé selon l'invention est maintenant décrit en détail suivant un mode de réalisation préférentiel, non limitatif, en regard des dessins annexés qui montrent - figure 1 : une vue en perspective d'une pièce d'eau réalisée selon la 25 présente invention, -figure 2 : une vue d'une section d'une pièce d'eau réalisée selon le procédé de l'invention, et - figure 3 : une vue schématique du système d'épuration de l'eau, Le procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon la présente invention consiste, dans une première étape, à creuser un bassin 10 avec un contour adapté pour obtenir la forme de la pièce d'eau à réaliser avec la profondeur souhaitée. On retrouve cet agencement en figure 1. Ce bassin doit avoir de façon préférentielle sur toute sa périphérie une pente de 3 de long pour 1 de haut entre la plage 12 future laissée par l'eau arrivant à son seuil 13 de remplissage. Cette pente, non nécessaire est néanmoins fortement préférentielle. En effet, la deuxième étape consiste à réaliser une couche 14 d'étanchéité à 10 base d'argile compactée. On se réfère à la figure 2. Cette couche 14 d'étanchéité comprend de façon préférentielle deux couches 14-1 et 14-2 superposées et compactées individuellement. Le compactage est plus efficace sur deux couches d'une épaisseur e que un compactage unique sur une épaisseur 2e. On retient de façon adaptée mais non limitative une valeur de e 15 de 20 cm. Selon le procédé de l'invention, le compactage est effectué avec au moins un cylindre à dents. Un tel cylindre permet d'exercer un effort important sur l'argile par les dents conduisant à un fort compactage. L'argile elle-même est choisie dans les différentes variétés existantes mais son 20 taux de siccité doit être adapté pour l'obtention du compactage optimal. Trop humide l'argile se compacte mal et laisse des vides conduisant à une plus faible étanchéité et trop sèche, l'adhésion entre les grains s'effectue mal également ce qui laisse aussi subsister des possibilités d'infiltration. L'argile une fois compactée au rouleau à dents est ensuite lissée dans une 25 troisième étape afin de conférer au fond du bassin un état de surface régulier. Une couche 16 de matériau de carrière est rapportée sur la surface de l'argile dans une quatrième étape. Cette couche de matériau de carrière est avantageusement de granulométrie 40/70 et la nature est avantageusement du calcaire. Cette couche est faiblement compactée de sorte à la stabiliser sachant qu'elle coopère avec l'argile en surface qui assure son maintien en place. Il y a là une autre effet de synergie puisque l'argile reçoit à sa surface la couche de matériau de carrière et que la couche de matériau de carrière la protège mécaniquement et évite aux utilisateurs d'être en contact avec ce matériau qui, s'il assure une très bonne étanchéité n'est pas d'un contact agréable. Avantageusement là aussi, dans une cinquième étape, une couche 18 de sable est ensuite répartie sur cette couche 16 de matériau de calcaire. Cette couche 18 de sable, notamment par sa fine granulométrie est là aussi adaptée pour conférer une sensation agréable aux utilisateurs qui viendront au contact du fond. De plus, comme indiqué ci-après, cette couche 18 de sable assure aussi un agrément à la vision donnant un fond clair avec des capacités de développement de micro bactéries naturelles nécessaires au traitement de l'eau. Les couches de calcaire et de sable tout comme la couche d'étanchéité peuvent se prolonger au delà de la zone mouillée pour constituer des plages autour de la pièce d'eau en fonction de la topographie des lieux et des souhaits des utilisateurs à venir. Dans ce cas, la pente peut être éventuellement plus faible jusqu'à 4 de long pour 1 de haut. Le bassin réalisé selon le procédé peut être mis en eau, soit à partir d'un ru existant soit à partir d'une prise d'eau issue du sous-sol, soit encore au fur et à mesure des précipitations naturelles mais il faut prévoir une réalisation en période de pluie pour éviter le dessèchement de l'argile durant cette période de remplissage. Le procédé prévoit également des moyens MTE de traitement de l'eau comme montré sur la figure 3. Ce procédé permet d'obtenir une eau parfaitement claire quelle que soit la période de l'année. Le traitement de l'eau consiste en la succession suivante des étapes : - prélèvement par des moyens 20 de captage par débordement d'un volume d'eau, régulier, -passage gravitaire dans un filtre 22 à sable, et - remontage de l'eau épurée par des moyens 24 de pompage, et - distribution de cette eau épurée dans la pièce d'eau par écoulement oxygénant. De façon avantageuse, il est prévu un dégrillage au débordement de sorte à retenir les corps étrangers flottants de grandes dimensions comme les feuilles et branches. L'invention couvre aussi un procédé de réalisation d'un filtre 22 à sable. En effet, le filtre comprend une excavation 26, généralement de forme parallélépipédique, une entrée 28 d'eau prélevée, un réseau 30 de répartition, une couche 32 filtrante, un réseau 34 de collecte de l'eau épurée et un poste 36 de relevage. Selon un mode préférentiel de l'invention, l'excavation 26, une fois creusée est aussi recouverte sur son fond et sur ses parois d'une couche d'argile afin d'assurer une étanchéité des parois. Les pressions exercées et la quantité d'eau traversante ne requièrent pas un compactage du type de celui du bassin et une simple enduction au moyen d'une pelle mécanique suffit. Les réseaux 30 de répartition et 34 de collecte comportent de façon connue des tubes 38 en matériau plastique munis de fentes formant drain. Des géotextiles 40 peuvent isoler les différentes zones, ceci toujours de façon connue. L'entrée du réseau de répartition est équipée de moyens 42 de contrôle du débit d'eau recueilli à débordement, pour ajuster le débit d'eau à épurer. Le poste 36 de relevage comprend un regard 44 avec des moyens 24 de pompage. Ces moyens 24 de pompage sont soit des pompes électriques, soit des moyens mus par des énergies renouvelables tels que des pompes éoliennes. L'eau refoulée est réintroduite dans la pièce d'eau par tout moyen 46 d'oxygénation adapté. On peut ainsi citer une cascade, ou un écoulement irrégulier sur un lit de galets de dimensions aptes à générer des multitudes de petits seuils assurant ainsi une oxygénation de l'eau qui prend le caractère d'eau vive et non d'eau stagnante. Ce regard comprend aussi une sortie de vidange en point bas pour assurer la vidange de la pièce d'eau si besoin est vers une dépression naturelle perméable ou vers le réseau d'assainissement d'eaux pluviales lorsqu'il existe. De façon avantageuse, il est prévu une prise 48 de fond avec grille, disposée en 10 point bas du bassin afin de permettre une vidange totale du bassin si besoin était. Les divers circuits sont prévus au moment du modelage de sorte à ce qu'ils soient intégrés dans le sol. Ainsi la pièce d'eau réalisée selon le procédé est très faiblement perméable au 15 point de la considérer comme étanche, nécessitant des apports d'eau plus pour compenser l'eau perdue par évaporation que l'eau perdue par pénétration dans le sol à travers la couche d'argile. Quant à l'eau, elle est traitée en permanence par filtration sur lit de sable, les impuretés retenues étant digérées par des bactéries à ensemencement naturel. 20 Cette eau est également oxygénée si bien qu'elle est de très bonne qualité et se trouve devenir très claire déjà après quelques jours de mise en eau seulement. L'entretien d'une telle installation est extrêmement limité puisque son fonctionnement est naturel, sans apport chimique et sans apport de chaleur ou de froid. La consommation reste limitée au seul relevage de l'eau qui de plus peut 25 être réalisé au moyen d'une énergie renouvelable dont on sait que l'investissement de départ peut être un peu plus élevé mais dont le coût de fonctionnement est nul
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L'objet de l'invention est un procédé de réalisation d'une pièce d'eau d'agrément, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes :- creuser un bassin (10) avec un contour adapté pour obtenir la forme de la pièce d'eau à réaliser avec la profondeur souhaitée,- réaliser une couche (14) d'étanchéité à base d'argile compactée,- rapporter une couche (16) de matériau de carrière sur la surface de l'argile compactée,- répartir une couche (18) de sable sur cette couche (16) de matériau de calcaire, et- mettre en eau ledit bassin (10).
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1. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau d'agrément, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - creuser un bassin (10) avec un contour adapté pour obtenir la forme de la pièce d'eau à réaliser avec la profondeur souhaitée, - réaliser une couche (14) d'étanchéité à base d'argile compactée, - rapporter une couche (16) de matériau de carrière sur la surface de l'argile compactée, - répartir une couche (18) de sable sur cette couche (16) de matériau de calcaire, et - mettre en eau ledit bassin (10). 2. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon la 1, caractérisé en ce que l'on réalise la couche (14) d'étanchéité d'épaisseur 2e par la réalisation de deux couches (14-1, 14-2) superposées et compactées individuellement chacune d'une épaisseur e. 3. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'on réalise le compactage avec au moins un cylindre à dents. 4. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'argile est choisie avec un taux de siccité adapté pour l'obtention du compactage optimal. 5. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'argile est lissée après compactage, avant de recevoir la couche (16) de matériau de carrière. 6. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche (16) de matériau de carrière est du calcaire. 7. Procédé de réalisation d'une pièce d'eau selon l'une quelconque des 5 précédentes, caractérisé en ce que le bassin (10) a une pente de 3 de long pour 1 de haut sur toute sa périphérie. 8. Procédé de traitement de l'eau d'une pièce d'eau réalisée selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste en la succession des étapes suivantes : 10 - prélèvement par des moyens (20) de captage par débordement d'un volume d'eau, régulier, -passage gravitaire dans un filtre (22) à sable, et - remontage de l'eau épurée par des moyens (24) de pompage, et - distribution de cette eau épurée dans la pièce d'eau par écoulement (46) 15 oxygénant. 12. Procédé de traitement selon la 8, caractérisé en ce que l'écoulement (46) oxygénant est une cascade ou un écoulement irrégulier sur un lit de galets de dimensions aptes à générer des multitudes de petits seuils. 13. Pièce d'eau réalisée selon le procédé des 1 à 7 et équipé 20 du procédé de traitement selon l'une des 8 ou 9, caractérisée en ce que la couche (16) de matériau de carrière est de granulométrie 40/70 et la couche (14) d'étanchéité à base d'argile compactée est d'une épaisseur de 20 cm.
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E
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E04,E02
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E04H,E02B
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E04H 4,E02B 3
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E04H 4/00,E02B 3/16
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FR2899518
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A1
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SYSTEME ANTI CHEMINEMENT POUR BARRE ANTI-ROULIS
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La présente invention concerne les paliers de barres anti-roulis pour automobiles et poids lourds. Cette invention propose une solution économique permettant d'empêcher le cheminement transversal des barres sans les inconvénients des solutions actuelles. Les barres anti-roulis permettent de limiter l'inclinaison en courbe des véhicules. Elles ont une forme générale en U , chacune des 2 extrémités des branches de ce U étant reliée indirectement à la roue correspondante via une biellette articulée dont une extrémité est fixée au bout de la barre et l'autre sur le triangle de suspension ou sur le corps de l'amortisseur. Le corps central de ce U étant quant à lui fixé au châssis via deux paliers. Ces deux paliers comportent généralement une enveloppe en caoutchouc ou autre matériau thermoplastique enfermée par des étriers en tôle ou en aluminium, lesquels étriers sont fixés au châssis. Ces paliers sont systématiquement placés à chacune des deux extrémités de la portion centrale du U , dans une partie droite à proximité immédiate du rayon principal de raccordement des branches du U avec le corps du U . Pour que les barre anti-roulis et leurs biellettes de liaison fonctionnent correctement il faut qu'elles restent toujours fixées aux deux mêmes endroits via respectivement leurs deux paliers au châssis ; c'est-à-dire qu'elles ne glissent pas transversalement vers un côté quelconque droite ou gauche du véhicule. Ce glissement transversal des barres par rapport aux paliers de fixation est aussi appelé cheminement . Il existe actuellement 3 familles de paliers ; les paliers fixes, les paliers tournants et les paliers adhérisés. Les problèmes actuels non résolus sont les suivants : - avec les paliers fixes on serre de façon très importante les étriers métalliques des paliers sur le matériau thermoplastique pour empêcher tout mouvement relatif de rotation ou de translation du corps de barre anti-roulis par rapport au palier. Le travail en torsion de la barre anti-roulis quand le véhicule circule dans une courbe est directement communiqué au matériau thermoplastique de chaque palier : cette partie en élastomère se déforme alors en torsion annulaire. On compte sur l'intensité du serrage du matériau thermoplastique sur le corps de barre pour qu'il n'y ait pas de mouvement relatif. Néanmoins ce matériau thermoplastique finit toujours par s'avachir et s'user ; de ce fait la torsion de la barre finit par se faire librement sans entraîner le matériau thermoplastique du palier en torsion, il y a frottement et le bruit apparaît, ainsi que la tendance au cheminement transversal de la barre anti-roulis. Parfois, pour limiter ce cheminement en cas de perte de serrage du palier, le constructeur a positionné les paliers en partie dans les démarrages des coudes principaux de raccordement des branches de la barre anti-roulis avec le corps de la barre anti-roulis. Il se sert du départ courbe des bras de la barre anti-roulis comme obstacle au cheminement. Mais la partie élastomère du palier n'a pas été prévue en conséquence et elle se trouve évasée dans une direction (celle du bras dans le plan du coude) pour s'adapter au départ du rayon de raccordement du corps avec le bras de la barre anti-roulis. Ce faisant, comme les bras des barre anti-roulis tournent en général de plus ou moins 20 à 30 par rapport au corps des barre antiroulis, le matériau thermoplastique est déformé de façon conique par le début du rayon ; et comme il ne peut supporter une telle sollicitation il part en petits morceaux et on peut venir abîmer le métal de la barre anti-roulis. Cette solution de paliers fixes est cependant la plus répandue car très économique, les constructeurs préférant parfois que les clients fassent changer les paliers au bout de 50.000 à 100.000 Kms quand il y a du bruit. Le cheminement des barres pose souvent problème avec cette solution de palier ; la barre peut venir taper contre une autre partie du véhicule et les biellettes travaillent mal. - avec les paliers tournants la barre anti-roulis, lorsque soumise à un couple de torsion, peut tourner librement à l'intérieur du matériau thermoplastique du palier. Le matériau thermoplastique utilisé soit contient un agent lubrifiant soit est pourvu d'une chaussette en Téflon ou similaire, ce qui facilite le glissement du corps de la barre anti-roulis par rapport aux paliers. Cette solution dite tournante évite de devoir sur serrer le palier sans provoquer pour autant à priori le bruit de couinement. Au lieu de vouloir empêcher tout mouvement relatif entre le corps de barre et le matériau thermoplastique des paliers on les favorise au contraire, avec un matériau tel que le frottement ne donne pas de bruit. Le problème avec cette solution est que si la barre anti-roulis peut tourner librement à l'intérieur du palier elle pourrait aussi cheminer tout aussi librement : il faut donc recourir à des moyens complémentaires pour empêcher la barre anti-roulis de glisser transversalement et n'autoriser que la rotation. Ces moyens sont soit un refoulement du métal au droit de chaque palier, soit un collier d'arrêt au droit de chaque palier, soit une pièce plastique injectée sur le corps de barre et présentant une butée d'arrêt, ladite pièce servant alors de support au matériau thermoplastique du palier (solution décrite dans le brevet européen EP 0 460 148 publié le 21/9/1994). La solution du refoulement de métal de la barre comme butée d'arrêt représente un surcoût très significatif et introduit une zone de fragilité. La solution de la butée plastique injectée sur le corps de barre augmente encore la longueur de partie parfaitement droite à respecter pour la zone palière et reste une solution fragile acceptant mal les chocs. - La troisième famille de solution est celle des paliers adhérisés ; ils sont basés sur l'exploitation du brevet EP 0 384 799 publié le 22/4/92 ou sur celle du brevet EP 1048861 publié le 2/4/2002. Ce type de solution consiste à vulcaniser le caoutchouc sur la surface périphérique du corps de la barre anti-roulis puis à comprimer l'ensemble par les étriers pour former un palier. La vulcanisation permet de réaliser une adhérisation parfaite du caoutchouc sur la barre anti-roulis sans avoir besoin de sur serrer les étriers. Elle présente de nombreux avantages car le risque de glissement relatif entre caoutchouc et barre anti-roulis est nul aussi bien en rotation qu'en translation, donc le risque (le bruit est nul, et la barre anti-roulis est ainsi livrée pré montée chez le constructeur. Par contre elle présente plusieurs inconvénients ; d'abord elle est très chère ( environ 4 à 8 fois plus qu'une solution avec paliers fixes), elle nécessite un investissement industriel conséquent, elle présente un risque de corrosion au droit du palier à cause du process d'adhérisation, enfin, comme elle se fait après cintrage de la barre anti-roulis elle nécessite de positionner la zone de caoutchouc adhérisé dans une zone parfaitement droite au voisinage des coudes mais avec au moins 5 à 10 mm de parties droites en plus de chaque côté pour pouvoir refermer parfaitement le moule d'injection et vulcanisation sans avoir de fuite de gomme. Cette obligation de parties droites nécessaires de chaque côté du palier est souvent difficile à satisfaire, les barre anti-roulis ayant une géométrie de plus en plus complexe et devant se loger dans un volume de plus en plus réduit. La moindre irrégularité de surface ou de rectitude dans les zones du corps de barre où on vient fixer le moule d'injection du caoutchouc entraîne un mauvais serrage du moule et des fuites de gomme importantes Comme on le voit le problème du cheminement des barre anti-roulis est mal résolu actuellement. La présente invention résout ces problèmes de façon plus économique que la solution adhérisée sans avoir les risque de bruyance et de détérioration des solutions standards fixes ou tournantes. La présente invention est caractérisée en ce qu'on se sert des coudes comme support du moyen d'arrêt au cheminement transversal et non d'un arrêt quelconque sur le corps de barre ou d'un serrage important sur ce dernier. Une autre disposition qui la caractérise est que l'on tient compte du mouvement de rotation de + ou û 30 des bras ; au lieu de raisonner en prenant le corps de barre comme référence et en mettant les moyens d'arrêt sur ce corps de barre on a raisonné en prenant respectivement chaque bras de la barre anti-roulis comme référence. Pour cela chacune des deux butées, respectivement pour chaque bras, a une forme courbe adaptée au rayon des coudes sur lesquels elle vient se fixer et elle accompagne sans déformation sensible la rotation des coudes lorsque les bras tournent par rapport à l'axe du corps de barre anti-roulis. Une autre disposition qui caractérise la présente invention est que la butée, solidaire du bras et du coude sur lequel elle se monte, présente une surface perpendiculaire à l'axe des zones palières ; cette surface sert d'arrêt transversal à chaque palier. La butée du coude gauche, quand on regarde la barre en vue de dessus, empêche les mouvements de cheminement de la barre anti-roulis vers la droite et la butée du coude droit empêche les mouvements de cheminement vers la gauche. Ainsi équipé de ses deux butées la barre ne peut plus cheminer, que les paliers soient du type tournant ou fixe, et qu'ils soient neufs ou usés. En ayant fixé la zone de butée sur une partie mobile, à savoir le bras de la barre, et ceci respectivement pour chaque côté, on s'est affranchi des problèmes d'usure de butée puisque la butée suit le bras dans ses rotations sans être obligé de s'y adapter en se déformant fortement comme avec la solution utilisant un palier monté partiellement dans le départ du coude. Une autre caractéristique de la présente invention est qu'il suffit de concevoir un palier qui s'appuie de façon continue et sans générer de déformations sensibles sur cette butée quelque soient les mouvements de rotation relative entre palier et butée. Un palier de barre anti-roulis bénéficiant de la présente invention se caractérise également par la présence de 2 ou 3 zones contiguës ; a) une première zone dite de butée, comportant une butée épousant tout ou partie du coude de 10 raccordement du bras avec le corps de la barre anti-roulis et permettant de servir de butée contre l'intrados du coude lors d'un mouvement de poussée transversale. b) une deuxième zone dite intermédiaire, optionnelle, comportant une forme annulaire en matériau thermoplastique, élastique en torsion et servant d'intermédiaire en torsion ou frottement et en compression entre la butée et le palier proprement dit. 15 c) une troisième zone dite de palier, comportant un manchon en élastomère ou autre matériau thermoplastique qui vient en contact avec le corps de barre anti-roulis, ce manchon étant enserré et comprimé par les étriers métalliques qui eux sont fixés au châssis. Une autre caractéristique de la présente invention est que les trois éléments consécutifs à savoir la butée, la forme annulaire intermédiaire et le manchon du palier peuvent être les trois parties d'une 20 même pièce, chaque élément présentant si nécessaires des propriétés physiques notamment de dureté ou frottement adaptées à leur usage respectif, ou être trois pièces différentes en contact l'une avec l'autre. Toutes lies combinaisons intermédiaires étant aussi possibles par exemple la butée étant indépendante alors que l'élément intermédiaire et le manchon du palier forment une même pièce. On peut aussi se passer de zone intermédiaire et n'avoir que la butée et le manchon 25 du palier. Une autre caractéristique de la présente invention est que la hauteur mesurée perpendiculairement à l'axe X'X de la partie de butée appuyant contre l'intrados du coude est supérieure ou égale à 3 mm. Une autre caractéristique de la présente invention est que la butée (31) peut présenter selon un 30 mode de réalisation une partie (38) permettant une certaine élasticité en compression pour absorber les chocs dus au cheminement et les petits écarts dimensionnels de réalisation de la barre antiroulis Cette invention est utilisable aussi bien pour la solution standard dite des paliers fixes, que pour celle dite des paliers tournants. La présente invention couvre non seulement la définition d'un tel 35 système de fixation mais la barre anti-roulis complète ainsi équipée de ses deux paliers et butées. Il faut évidemment que les deux coudes principaux d'une même barre anti-roulis soient équipés chacun du dispositif suivant la présente invention pour que les deux directions possibles de cheminement soient interdites. La présente invention sera mieux comprise avec la description qui suit. 40 La figure 1 est une vue partielle d'une barre anti-roulis avant montage des paliers. Cette vue est baptisée vue de dessus. La figure 2 est une répétition de la figure 1 mais montrant les limites de la zone d'emplacement de la butée une fois fixée sur son coude ainsi que la butée elle-même telle qu'elle sera montée. La figure 3 est une vue de la zone du coude et de la zone palière d'une barre anti-roulis équipée 45 des pièces coopérant entre elles suivant la présente invention La figure 4 est une vue de gauche de la figure 3 La figure 5 est une variante de forme pour la butée La figure 6 montre un mode particulier de réalisation des pièces permettant le montage. La figure 7 est un autre mode de réalisation de l'ensemble butée û palier. 50 La figure 8 est une vue d'ensemble de la barre anti-roulis bénéficiant de la présente invention. Dans la figure 1 on distingue les différentes zones d'une demi barre anti-roulis. La barre antiroulis (1), qui peut être en tube ou en acier plein, présente un corps central (2) qui s'étend suivant un axe X'X. Le centre de ce corps (2) peut présenter un berceau de forme quelconque, non représenté sur la figure, sans que cela nuise à la présente invention. L'axe de symétrie de la barre anti-roulis coupe l'axe X'X au point M. Ce corps (2) présente deux zones rectilignes CD et C'D' (C'D' étant le symétrique de CD par rapport à m) qui serviront en tout ou partie de zones palières. La longueur de zone palière CD est généralement comprise entre 20 et 50 mm pour les barres antiroulis automobile, et entre 40 et 80 mm pour les barres anti-roulis pour poids lourds. Le point C marque la fin de la partie droite suivant X'X et le départ du coude (3) de rayon moyen R. Les points O et O'sont les centres respectifs des rayons R des deux coudes principaux. En général les rayons R les plus courants sont entre 40 et 80 mm. Le repère (30) désigne l'intrados du coude (3). Le coude (3) s'étend ainsi du point C au point B. Au-delà du point B on trouve le bras (4) qui se termine en général par une patte écrasée et poinçonnée (5). La forme du bras (4) peut être quelconque. Dans ce qui suit on entend par coude le coude principal qui réunit le bras (4) au corps (2). La barre anti-roulis présente en général bien d'autres coudes mais la présence de ces derniers n'interfère pas avec la présente invention. Lorsque la barre anti-roulis travaille, par exemple si une des 2 roues d'un même essieu rencontre une dénivellation et pas l'autre roue ou si le véhicule roule en courbe, le corps CC' se tord sur lui-même autour de l'axe X'X tandis que les deux bras tournent autour de X'X en sens contraires l'un de l'autre, ceci pour suivre le mouvement des roues par rapport au châssis. Dans la figure 2 on a défini l'emplacement de la butée par rapport au coude sur lequel elle viendra être fixée. La butée proprement dit est une pièce (31) coopérant par sa forme avec le coude (3) en présentant une gorge courbe (32) adaptée au diamètre d de la barre anti-roulis à l'endroit considéré et dont la courbure correspond sensiblement à celle du rayon de l'intrados du coude (3), c'est-à- dire au rayon R diminué du demi diamètre d de la barre à cet endroit. Cette précision quant au diamètre d à l'endroit considéré est apportée car l'invention s'applique aussi bien aux barres antiroulis à diamètre constant qu'aux barres anti-roulis à diamètre variable. Dans la présente invention par contre on ne se sert pas des variations de diamètre éventuelles pour participer à l'anti cheminement. Cette butée est plaquée contre le coude (3) de la barre anti-roulis et elle est dimensionnée de telle sorte que sa surface de poussée contre le coude ait une hauteur minimale h mesurée perpendiculairement à l'axe X'X. Pour que la fonction butée soit suffisamment résistante il faut que la partie de butée (31) venant coopérer avec une partie du coude (3) soit suffisamment épaisse c'est-à-dire qu'il existe entre le plan inférieur (Sb) de la butée et l'intrados (30) du coude (3) une hauteur minimale h d'au moins 3 mm. En effet si h est trop faible une poussée transversale de la barre anti-roulis selon X'X vers X va exercer un effort trop important pour la résistance de la butée qui va se déformer. Or le but est que cette butée soit suffisamment rigide pour s'appuyer sur l'intrados (30) du coude en permanence, sans déformation sensible et sans mouvement relatif sensible entre elle et le coude. Un tout petit mouvement relatif entre coude et butée est toutefois inévitable car lorsque les bras de la barre anti-roulis tournent par rapport au corps ils fléchissent également. Il faut donc que le diamètre de la gorge (32) de la butée soit quelques dixièmes plus grand que le diamètre d de la barre à cet endroit pour accepter de toutes petites déformations du coude. Le rayon R du coude (3) pouvant présenter un peu de dispersion en fabrication on peut, en variante optionnelle, garnir la gorge (32) de la butée (31) d'un matériau plus mou qui épousera bien l'intrados (30) du coude(3). La surface inférieure (Sb) est ici représentée parallèle à l'axe X'X mais on peut aussi avoir cette surface inclinée ou courbe pourvu que l'on respecte la valeur minimale de h en intrados. Comme dans la présente invention on prend le bras (4) et le coude (3) comme référence fixe pour une demi barre anti-roulis, ce qui permet de considérer que la butée (31) est fixe dans ce repère, c'est le corps de barre qui tourne sur lui-même autour de l'axe X'X entre les points C et C'. Pendant cette rotation relative du corps de barre par rapport au coude il est important de noter que le palier ne se déforme pas de façon sensible et qu'il reste fixe dans l'espace en rotation comme en translation si on prend comme repère local le bras et le coude de la barre. Il faut donc que la face d'appui (Sa) de la butée (31) vis-à-vis du palier soit perpendiculaire à la zone palière CD pour que le contact d'appui entre (Sa) et le palier soit constant pendant la rotation du corps (2) sur lui-même en torsion. La face (Sa) de la butée (31) doit donc couper l'axe X'X entre C et D et non dans la partie courbe du coude (3). Le point d'intersection S de la surface d'appui (Sa) de la butée (31) avec l'axe X'X sera préférentiellement situé très près de C, tel que la distance CS corresponde à la tolérance de positionnement du coude (3) par rapport au point M pour être sûr que S soit toujours dans une partie droite appartenant à X'X. Toutefois par précaution la butée n'exerce aucune pression sur le corps de barre (2) entre C et S et de préférence présente un petit jeu annulaire avec la surface de la barre à ce niveau. Ceci permet de ne pas entraîner en rotation la butée quand le corps de barre se tord sur lui-même. Ainsi si on prend maintenant le tronçon CC' comme référence la surface (Sa) reste invariable quelque soit la rotation des bras de la barre. Les trois pièces à savoir la lbutée (31), la pièce intermédiaire optionnelle (33) et le manchon (36) du palier peuvent être réalisées d'un seul tenant ou en plusieurs parties séparées ou avec tout autre combinaison de pièces consécutives. Lorsque deux ou les trois pièces sont réalisées d'un seul tenant on peut avoir au préalable choisi un matériau présentant localement des caractéristiques différentes selon les zones concernées, en fonction des contraintes et en fonction des objectifs recherchés. Par exemple la partie butée (31) peut avoir une dureté élevée, la partie intermédiaire (33) être au contraire très souple en torsion et en compression et la partie manchon (36). Une solution intéressante pour avoir ces caractéristiques différentes est de surmouler des pièces séparées ayant les caractéristiques appropriées à leur fonction au sein d'un ensemble pour former une pièce d'un seul tenant. La figure 3 représente une zone palière bénéficiant de la présente invention c'est-à-dire équipée d'une butée (31) coopérant sans mouvement relatif sensible avec le coude (3) correspondant, avec une partie intermédiaire élastique en torsion (33) en appui d'un côté sur la surface (Sa) de la butée (31) et de l'autre sur la surface (S'a) qui définit le bord du palier (34). Cette partie intermédiaire (33) peut être simplement juxtaposée contre la butée et le palier, ou peut être adhérisée à l'un et/ou à l'autre, ou être le prolongement de l'un et/ou l'autre. Ce palier (34) comprend une armature en tôle ou en aluminium (35) qui est fixée au châssis (non représenté), cette armature venant comprimer une zone annulaire (36) en matériau thermoplastique sur le diamètre d du corps de barre anti-roulis (2). La nature de la zone (33) sera choisie telle qu'elle puisse être comprimée axialement au montage si on souhaite d'une part empêcher les gravillons de s'y introduire et d'autre part compenser la tolérance de positionnement du coude (3) par rapport au point M sachant que le palier (34) est fixé au châssis parfois sans possibilité de réglage transversal. Lorsque la barre anti-roulis travaille le corps CC' se tord sur lui-même autour de l'axe X'X et les bras tournent en sens contraire. Si on prend un bras (4) et son coude (3) comme référence on peut donc considérer que la surface de contact (Sa) reste fixe tandis que la pièce intermédiaire (33) tourne sur elle-même ou se déforme en cisaillement en restant en appui sur (Sa). Ce raisonnement reste inchangé que l'ensemble palier (34), (35), (36) soit du type tournant ou fixe c'est-à-dire que le corps (2) de la barre anti-roulis tourne librement par rapport à la partie en matériau thermoplastique (36) ou que la torsion de ce corps (2) entraîne la partie (36) en cisaillement. Si la barre anti-roulis veut cheminer selon X'X dans la direction X le coude (3) pousse la butée (31) qui elle-même comprime la zone intermédiaire (33). Cette dernière, étant en appui sur l'étrier (34) qui est fixé au châssis ou sur la partie annulaire du matériau thermoplastique (36) elle-même prisonnière de l'étrier (34), devient rapidement incompressible et le mouvement de cheminement ne peut excéder 1 ou 2 mm, voire quelques dixièmes seulement si la partie intermédiaire (33) a une raideur en compression très élevée. Le coude symétrique de (3) étant équipé de la même façon la barre anti-roulis ne peut cheminer ni à droite ni à gauche, c'est-à-dire ni vers X ni vers X' La figure 4 est une vue en bout, de gauche, de la figure 3. Le palier (34) est fixé au châssis (46) par son armature (35). La butée (31) enserre le coude (3). On a représenté une zone de soudure (45) permettant de refermer et serrer la butée sur le coude mais il ne s'agit là qu'un des modes de réalisation possibles. Derrière la butée (31) on voit en partie le pourtour de la pièce intermédiaire (33). La surface d'appui Sa de la figure 3 n'a pas forcément une forme circulaire. Elle est dimensionnée en fonction des pressions admissibles entre la butée (31) et la pièce intermédiaire (33) lorsqu'il y a une poussée latérale de cheminement. La figure 5 montre un mode particulier de réalisation de la présente invention. La butée (31) présente une zone (37) maintenue contre le diamètre d de la barre anti-roulis à cet endroit et une zone (38) qui ne touche plus la surface de la barre. Cette sorte d'enveloppe (38) se termine par une collerette (39). Cette collerette est en appui sur la surface annulaire (42) d'une forme (40) de l'étrier (35) , la forme (40) permettant aussi de maintenir l'extérieur de la collerette (39) en centrant cette dernière grâce à son prolongement périphérique (41). Ce centrage permet de guider la butée (31) par rapport au palier (34) pendant les mouvements de rotation relatifs entre ces deux pièces et peut s'accompagner d'un léger serrage. Cette disposition permet de renforcer la tenue de la butée et de limiter sa tendance au basculement sous l'effet des poussées selon X'X. Dans cette disposition on n'a pas de pièce intermédiaire entre butée et palier. La partie (38) de la butée (31) peut jouer le rôle de matelas élastique à la fois pour rattraper les petits écarts de positionnement ou de géométrie et amortir les éventuels chocs transversaux. La partie (37) peut être maintenue contre le coude par différents moyens : soit un collier de serrage genre collier d'électricien ou de plomberie vient la serrer fortement contre le diamètre de la barre -soit cette partie (37) est collée au métal de la barre dans le coude soit elle est clipsée ou soudée une fois montée sur le coude soit elle est constituée d'un matériau qui se rétracte après montage La butée (31) peut être réalisée en deux parties qu'on assemble sur le coude lors du pré montage de la barre anti-roulis avec ses accessoires ou lors du montage sur véhicule. Elle peut être aussi réalisée avec une charnière intégrée comme on l'expliquera dans la figure 5. Enfin elle peut être également d'un seul tenant et être enfilée par l'extrémité du bras si la largeur de la patte (5) (voir figure 1) le permet. La figure 6 montre une conception de butée avec charnière (43) intégrée. La butée est ouverte pour le montage et on vient ensuite la refermer sur le coude (3) de la barre anti-roulis. Elle est maintenue fermée et pressée contre le coude grâce à un collier extérieur ou une vis ou une soudure (non représentés ici). Si la butée (31), l'éventuelle pièce intermédiaire (33) (voir figure 3) et le manchon (36) (voir figure 3 ou 4) sont une seule et même pièce c'est l'ensemble qui peut être ainsi fendu avec une charnière pour permettre le montage sur la zone palière et son coude correspondant puis la fermeture sur ce dernier. Cette solution peut être très pratique car elle facilite l'approvisionnement en limitant le nombre de pièces et le montage. De plus le serrage de l'étrier (35) (voir figure 3 ou 4) en tôle ou en aluminium contribue alors à la fermeture de l'ensemble. La figure 7 est un autre mode de réalisation de la présente invention. Le manchon (36) en élastomère du palier (34) présente une partie (44) perpendiculaire à l'axe X'X et qui sert en même temps de zone intermédiaire (appelée (33) dans la figure 3 où il s'agissait d'une rondelle intermédiaire supplémentaire). Le contact entre la butée (31) et le manchon (36) se faisant toujours par la surface (Sa) de la collerette (39). Cette surface (Sa) peut être glissante ou non. Il peut aussi y avoir adhérisation entre la collerette (39) et le manchon (36) au niveau de cette surface (Sa). Rappelons que dans cette invention la butée (31) est solidaire du coude (3) et non d'une quelconque partie du corps CC', à la différence des solutions ou la butée d'arrêt se situe dans le corps (2) au droit de chaque palier. Dans cette figure 7 la butée (31) peut aussi présenter une zone de maintien sur le coude (37) et une zone de raccordement quelconque (38) en contact ou non avec la barre. La figure 8 est une vue en perspective d'une barre anti-roulis bénéficiant de la présente invention. L'orientation relative du palier (34) par rapport au coude (3) lorsque la barre anti-roulis est au repos, c'est-à-dire en l'absence de mouvements verticaux des roues du véhicule, est quelconque et dépend de l'architecture du véhicule. On voitégalement que la barre anti-roulis peut présenter un certain nombre d'autres coudes soit dans le corps (2) soit dans les bras (4) sans que cela nuise ou sorte du cadre de la présente invention
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Pour éviter les problèmes de prix, d'usure, de bruyance, d'encombrement, de fragilité ou de rectitude nécessaire des zones palières des systèmes anti cheminement actuels pour barres auto ou camion, la présente invention se sert des coudes comme moyen de positionnement des butées d'arrêt transversales, c'est-à-dire qu'elle implique de prendre non plus le corps de barre comme référentiel aux anti cheminements mais chacun des coudes pris séparément de façon respective pour chacune des butées. Une butée (31) est maintenue serrée contre le coude dans tout ou partie de sa longueur, ici dans la zone (37), et vient par une collerette (39) en appui par une surface (Sa) qui reste perpendiculaire à X'X pendant le fonctionnement de la barre anti-roulis contre une partie du palier, ici en l'occurrence contre la zone (40) de l'étrier (35). La partie (38) de la butée présentant dans ce mode de réalisation une petite élasticité en compression selon l'axe X'X pour absorber les éventuels chocs transversaux. Ce système de fixation anti cheminement équipe selon la présente invention les deux coudes principaux (3) d'une même barre anti-roulis pour empêcher le cheminement dans l'une ou l'autre direction.
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1) système de fixation de barre anti-roulis apte à résister au cheminement transversal, destiné à être monté dans la zone palière et le coude principal adjacent, caractérisé en ce qu'il comporte une butée (31) coopérant par sa forme avec le coude (3), fixée sur ce coude, la butée ne se déformant pas de façon sensible ni ne se déplaçant en rotation ou translation lors des mouvements de torsion du corps (2) sur lui-même quand on prend le bras (4) et le coude (3) comme repère fixe. 2) système de fixation suivant 1 caractérisé en ce que la butée ne touche pas le corps (2) de barre anti-roulis au-delà du point C qui correspond à la fin du rayon du coude et au début de la partie droite de zone palière 3) système de fixation suivant 2 caractérisé en ce que la butée (31) comporte une surface perpendiculaire (Sa) à l'axe X'X du corps (2) servant d'appui latéral fixe dans l'espace quand on prend le bras (4) comme référence, le point d'intersection S de cette surface (Sa) se trouvant sur le tronçon CD à proximité immédiate du point C à une distance correspondant à la tolérance de positionnement du coude par rapport au point M, ce point M étant le point d'intersection de l'axe de symétrie de la barre avec l'axe X'X du corps de barre. 4) système de fixation suivant 2 caractérisé en ce que la hauteur h de la butée en appui contre l'intrados (30) du coude (3), mesurée perpendiculairement à l'axe X'X, est supérieure à 3 mm 5) système de fixation suivant 4 caractérisé en ce que la gorge (32) de la butée (31) a un diamètre égal à celui nommé d de la barre, majoré de quelques dixièmes de mm. 6) système de fixation selon 4 caractérisé en ce que la gorge (32) présente au contact de la barre un matériau plus mou destiné à absorber les petites irrégularités de forme ou de positionnement du coude. 7) système de fixation suivant 4 caractérisé en ce qu'entre la butée (31) et le palier (34) se trouve intercalée une pièce annulaire (33) flexible en torsion et en compression axiale. 8) système de fixation suivant 7 caractérisé en ce que la butée (31), la pièce intermédiaire (33) et un manchon (36) forment une seule et même pièce. 9) système de fixation suivant 7 caractérisé en ce que la butée (31) et la pièce intermédiaire (33) forment une seule et même pièce 10) système de fixation suivant 7 caractérisé en ce que la pièce intermédiaire (33) 30 est formée par une partie (44) d'un manchon (36). 11) système de fixation selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la butée (31) présente selon un mode de réalisation une zone (38) ne touchant pas le corps de barre et présentant une certaine élasticité en compression pour s'accommoder des petits écarts de positionnement ainsi que pour absorber les chocs transversaux dus au cheminement. 35 12) système de fixation suivant 11 caractérisé en ce que l'extrémité de la zone (38) de la butée (31) présente une collerette (39) en appui contre une partie (42) d'un étrier (35) d'un palier (34) 13) système de fixation suivant 12 caractérisé en ce que le diamètre extérieur de la collerette (39) de la butée (31) est guidé par le prolongement tubulaire (41) de l'étrier (35). 40 14) système de fixation suivant 13 caractérisé en ce que lors du fonctionnement de la barre anti-roulis il existe au niveau du plan d'appui (Sa) un mouvement de rotation relative d'axe X'X entre d'une part la butée (31) et d'autre part la face correspondante de la pièce intermédiaire (33) ou celle du manchon (36) ou celle (42) d'une partie de l'étrier (35) 15) barre anti-roulis de camion ou d'auto caractérisée en ce qu'elle est équipée des deux côtés 45 d'un système de fixation suivant l'une quelconque des précédentes.
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FR2899712
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PERFECTIONNEMENTS AUX AFFICHEURS BISTABLES A CRISTAUX LIQUIDES NEMATIQUE
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Domaine La présente invention concerne le domaine des afficheurs à cristaux liquides. Plus précisément la présente invention concerne les afficheurs bistables à cristaux liquides nématiques. La présente invention s'applique en particulier aux afficheurs bistables à cristaux liquides nématiques, à cassure d'ancrage dont deux textures stables diffèrent par une torsion d'environ 1800. But de l'invention Le but premier de la présente invention est d'améliorer les performances des dispositifs d'affichage bistables. Un second but est de proposer un principe d'adressage des dispositifs d'affichage bistable permettant l'obtention de niveaux de gris maîtrisés et uniformes sur l'ensemble de l'afficheur. Ces deux résultats sont obtenus par l'utilisation de signaux d'adressage qui permettent d'uniformiser les seuils de passage d'une texture à l'autre sur l'ensemble du dispositif d' affichage. Etat de la technique Dispositifs à bistables à cristaux liquides nématiques Plusieurs dispositifs bistables à cristaux liquides 5 nématiques ont déjà été proposés. L'un d'eux auquel s'applique tout particulièrement la présente invention est connu sous la dénomination "BiNem". Ces afficheurs BiNem sont des afficheurs bistables à cristal liquide nématique à cassure d'ancrage dont deux textures stables 10 diffèrent par une torsion de 180 . Ils sont décrits dans les documents [1] et [2] . Un afficheur BiNem, selon ce procédé est constitué d'une couche de cristal liquide nématique chiralisé placée entre deux substrats formés de deux lames de verre, l'une "maître" 30, 15 l'autre "esclave" 32. Des électrodes ligne 34 et colonne 36, disposées respectivement sur chacun des substrats, reçoivent des signaux électriques de commande et permettent d'appliquer sur le cristal liquide nématique un champ électrique perpendiculaire aux surfaces. Des couches d'ancrage 38 et 40 sont déposées sur 20 les électrodes. Sur la lame maître, l'ancrage 38 des molécules de cristal liquide est fort et légèrement incliné, sur la lame esclave, l'ancrage 40 est faible et à plat ou très légèrement incliné. Deux textures bistables peuvent être obtenues. Elles 25 diffèrent entre elles par une torsion de 180 et sont topologiquement incompatibles. On dénomme U une texture uniforme ou faiblement tordue et T une texture tordue. Le pas spontané du nématique est choisi sensiblement égal au quart de l'épaisseur de la cellule, pour rendre les énergies de U et T 30 essentiellement égales. Sans champ il n'existe aucun autre état avec une énergie plus basse : U et T présentent une vraie bistabilité. Optiquement, les deux états U et T sont très différents et permettent d'afficher des images en noir et blanc 35 avec un contraste supérieur à 100. Sous fort champ électrique E une texture presque homéotrope dénommée H est obtenue. Sur la surface esclave 40, les molécules sont normales à la plaque au voisinage de sa surface, l'ancrage est dit cassé : à la coupure du champ électrique, la cellule évolue vers l'un ou l'autre des états stables U et T (voir figure 1). Lorsque les signaux de commande utilisés induisent un fort écoulement du cristal liquide au voisinage de la lame maître 30, le couplage hydrodynamique 42 entre la lame maître et la lame esclave induit la texture T. Dans le cas contraire, la texture U est obtenue par couplage élastique 44, aidé par l'inclinaison éventuelle de l'ancrage faible. Dans la suite on désignera par commutation d'un élément d'écran BiNem le fait pour les molécules de cristal liquide de passer par l'homéotrope (cassure d'ancrage), puis d'évoluer ensuite vers un des deux états stables U ou T à la coupure du champ électrique. Le couplage hydrodynamique [6] entre lame esclave et lame maître est lié à la viscosité du cristal liquide. A l'arrêt du champ, le retour à l'équilibre des molécules ancrées sur la lame maître crée un écoulement près de celle-ci. L'écoulement se propage dans toute l'épaisseur de la cellule en moins d'une microseconde. Si l'écoulement hydrodynamique 46 est assez fort, près de la lame esclave 32, il y incline les molécules dans la direction qui induit la texture T; elles tournent en sens inverse sur les deux lames. Le retour à l'équilibre des molécules près de la lame esclave est un deuxième moteur de l'écoulement, il le renforce et aide au passage homogène du pixel en texture T. Ainsi le passage de la texture H sous champ à la texture T est obtenu grâce à un écoulement donc un déplacement du cristal liquide dans la direction où est incliné l'ancrage des molécules sur la lame maître (voir figure 2). Le couplage élastique entre les deux lames donne une très légère inclinaison des molécules près de la lame esclave, dans la texture H sous champ; même si le champ appliqué tend à les orienter perpendiculairement aux lames. En effet l'ancrage fort incliné de la lame maître maintient inclinées les molécules adjacentes. L'inclinaison près de la lame maître est transmise par l'élasticité d'orientation du cristal liquide jusqu'à la lame esclave; sur celle-ci la force de l'ancrage et une éventuelle inclinaison de celui-ci amplifie l'inclinaison des molécules. [7]. Quand à l'arrêt du champ, le couplage hydrodynamique est insuffisant pour lutter contre l'inclinaison résiduelle des molécules près de la lame esclave, les molécules près des deux lames reviennent à l'équilibre en tournant dans le même sens: la texture U est obtenue. Ces deux rotations sont simultanées, elles induisent des écoulements en sens inverse qui se contrarient. Le débit total est presque nul. Il n'y a donc pas de déplacement global du cristal liquide pendant le passage de la texture H à la texture U. Les afficheurs BiNem sont le plus souvent des écrans matriciels formés de N x M pixels, réalisés à l'intersection de bandes conductrices perpendiculaires déposées sur les substrats maître et esclave. Un exemple d'un afficheur de 4 lignes 50 et 4 colonnes 52 réalisé selon l'état de l'art de la technique est donné figure 3. Sur les électrodes lignes sont appliquées séquentiellement les signaux dits d'excitation permettant de faire commuter l'ensemble des pixels de la ligne. La première partie du signal d'excitation ligne permet de casser l'ancrage sur l'ensemble de la ligne. Pendant la deuxième partie du signal d'excitation ligne, pour chaque pixel de la ligne un signal est appliqué sur sa colonne. Ce signal permet de sélectionner la texture finale de ce pixel, indépendamment des autres pixels de la ligne. L'ensemble des signaux colonnes est appliqué simultanément à l'ensemble des pixels de la ligne. L'afficheur est dit adressé quand toutes les lignes ont été successivement excitées. Ainsi, l'application de signaux de multiplexage permet, par la combinaison de signaux ligne et colonne, de sélectionner l'état final des N x M pixels de la matrice formant l'afficheur : la tension de commutation appliquée au pixel pendant le temps d'excitation de la ligne forme une impulsion qui, dans une première phase (VIL, T1), casse l'ancrage, puis dans une seconde phase (V2L, T2), détermine la texture finale du pixel (voir figure 4). Typiquement, à la demande, pendant cette seconde phase, la tension appliquée soit s'arrête brusquement en provoquant une chute de tension suffisante pour induire la texture tordue T, soit descend progressivement, éventuellement par plateaux, et crée la texture uniforme U. L'amplitude de la tension pixel déterminant la rapidité de la chute de tension est généralement faible. Elle est réalisée par des signaux de multiplexage dits de colonne et contient l'information d'image. C'est donc la tension colonne qui permet, une fois l'ancrage cassé , de sélectionner la texture finale du pixel. L'amplitude des tensions pixels permettant la cassure de l'ancrage est plus élevée. Elle est réalisée par des signaux de multiplexage dits de ligne et est indépendante du contenu de l'image. Dans la suite, on appelle lignes les électrodes de l'afficheur permettant d'appliquer les signaux de ligne , et colonnes les électrodes permettant l'application des tensions de colonne . L'application des signaux de multiplexage permet de sélectionner la texture de tous les pixels d'une ligne, en balayant successivement chaque ligne de l'écran, et en appliquant simultanément les signaux colonnes déterminant l'état de chaque pixel de la ligne excitée. Un exemple de signaux de multiplexage selon l'état de la technique est donné figure 5. Sur cette figure Ln correspond à la ligne n, Cm correspond à la colonne m, Cm+ correspond à la colonne m+1 et P (n, m) correspond au pixel n, m et Pn,m+1 correspond au pixel P(n,m+1). Sur chaque ligne, on applique des signaux de tensions VIL et V2L d'une durée respectivement T1 et T2 tandis que sur la colonne m on applique des tensions VC de durée Tc. Les signaux de colonne sont alternativement positifs et négatifs. Selon un mode préférentiel, les lignes de l'afficheur BiNem multiplexe sont orientées perpendiculairement a la direction de l'écoulement hydrodynamique. Lorsque la commutation se fait sur des pixels de faibles dimensions, (typiquement dans le cas d'un afficheur BiNem, les pixels ont quelques centaines de micromètres de côté) il apparaît une inhibition de la sélection de la texture T aux bordures des pixels suivant la direction de l'écoulement du cristal liquide. Ce phénomène est interprété comme un ralentissement de l'écoulement du cristal liquide aux limites du pixel au cours de la commutation en T.[9]. Dans le cas d'un adressage en mode multiplexé sur un afficheur bistable de type BiNem, on peut observer une texture U sur les bords du pixel dans la direction D2 du brossage (figure 3). Ce phénomène peut être judicieusement utilisé pour réaliser un afficheur bistable de type BiNem à niveaux de gris. En effet, si les pixels fonctionnent indépendamment, il est possible d'ajuster le signal électrique pour faire commuter en T une partie du pixel et obtenir ainsi des teintes de gris par variation progressive de la surface commutée du pixel (voir figures 6 et 7). La figure 6 comprend quatre parties, 6a, 6b, 6c et 6d. Sur la figure 6a, on a représenté un carré blanc 60 pour laquelle la texture du pixel est T. Les parties en noir sur les figures 6b, 6c et 6d (carré 62, 64 et 66) correspondent à la texture U. La figure 6b correspond à un niveau de gris clair, pour laquelle la texture T en blanc est prédominante ; La figure 6c correspond à un niveau de gris foncé pour laquelle la texture U est prédominante et ; La figure 6d correspond au noir (texture U). La figure 7 représente l'état optique des pixels d'un afficheur 160x480 selon l'état de l'art en fonction de la tension colonne Vc adressée. Sur cette figure 7 la texture T passante est claire et la texture U est non passante et sombre. La double flèche Dl représente la direction des électrodes lignes. En utilisant une configuration optimale de la direction de brossage de la lame esclave vis à vis de l'orientation des électrodes de ligne, on obtient deux domaines distincts à l'intérieur d'un même pixel: un domaine T et un domaine U, séparés par une frontière unique, généralement rectiligne. La taille élevée des domaines donne une stabilité optimale. Le contrôle de la position de cette frontière dans le pixel détermine ainsi un ensemble de niveaux de gris. Les moyens mis en oeuvre à cette fin sont décrits dans les documents [9] et [10]. Ils comprennent l'application de signaux de commande adaptés pour contrôler la vitesse du déplacement du cristal liquide et contrôler ainsi progressivement l'étendue de l'un des deux états stables à l'intérieur de chacun des pixels, afin d'obtenir des niveaux de gris contrôlés à l'intérieur de chacun de ceux-ci. Les signaux de commande précités peuvent procéder par modulation de différents paramètres, et notamment le niveau de tension des signaux de colonne et/ou la durée de ceux-ci, comme montré sur la figure 8. Ainsi la figure 8a représente les signaux pour une ligne Ln, la figure 8b représente les signaux pour la ligne Ln+1, la figure 8c représente les signaux de colonne Cm avec une modulation de l'amplitude Vc du signal de colonne, la figure 8d représente le signal de colonne Cm avec une modulation de durée Tc de ce signal de colonne et la figure 8d représente la modulation de la phase OTc du signal de colonne Cm. Dans le cas d'un afficheur a niveau de gris, il est important que l'état optique final de chaque pixel, défini par le rapport entre la surface occupée par la texture t et la surface totale du pixel, puisse être contrôle précisément pour chacun des pixels de l'écran. Faute de quoi, l'uniformité d'affichage d'une image pour un niveau de gris donne laisserait a désirer (une formulation équivalente serait de dire que le nombre de niveaux de gris distincts effectivement disponibles serait réduit). Par exemple, pour réaliser 8 niveaux de gris distincts sur un pixel il est important de pouvoir contrôler la position de la frontière entre les zones u et t avec une précision minimale de 100/8 = 12.5% de la surface du pixel. Typiquement, si le pixel est un carre de cote de dimension égale a 200 }gym, il est indispensable de contrôler la position de la frontière avec une précision d'au minimum 25 }gym. Limitations présentées par les afficheurs BiNem réalisés selon l'état de la technique Réalisation de niveaux de gris en mode multiplexé On définit pour les afficheurs BiNem une courbe électro-optique de référence : l'état optique après commutation ou pourcentage de texture T en fonction de la tension V2L (figures 4 et 6). Cette courbe de référence (effectuée avec une tension appliquée aux colonnes de valeur nulle Vc=0) illustrée sur la figure 9, fournit des indications sur les paramètres à utiliser pour le multiplexage de l'afficheur. En abscisse de cette figure 9 on a porté la tension V2L et en ordonnée le pourcentage de texture T. On observe la présence de deux points de fonctionnement possible V2LG (gauche) et V2LD (droite). L'homme de l'art comprend en effet qu'en faisant évoluer la tension V2L respectivement d'un côté ou de l'autre de ces 2 points de fonctionnement V2LG et V2LD, le pourcentage de texture T évolue rapidement entre 100% et 0%, respectivement 0% et 100%. L'affichage précis des niveaux de gris en multiplexage se fait en modulant les paramètres des signaux colonnes, notamment leur niveau de tension et/ou leur durée, afin de se déplacer le long de la courbe de réponse optique autour du point de fonctionnement choisi. Un exemple simplifié de la réalisation de niveaux de gris en modulant l'amplitude de la tension des signaux colonnes autour de V2LD est donné figure 10, qui comprend deux parties, 10a et 10b. Sur la première partie (figure 10a) on a représenté en ordonnées la tension de ligne Ul en volt et, en abscisses, vers la droite, le temps t et sur la gauche le pourcentage de texture T. Sur la gauche de ce diagramme de la figure 10a la courbe 70 constitue la courbe électro-optique et le point 72 est un point de fonctionnement tel que Vc = 0 volts, soit 50% de texture T. Sur la seconde partie, 10b, on a porté en ordonnées la tension colonne Vc, en volt V, et en abscisses sur la droite le temps t et, sur la gauche, comme sur la figure 10a, le pourcentage de texture T. Une tension colonne Vci qui se retranche à la valeur V2LD du point de fonctionnement permet d'obtenir, suivant la courbe de réponse électro-optique, un niveau de gris comprenant 60% de texture T à l'intérieur du pixel. On obtient de même 30% ou 90% de texture T avec, respectivement, les tensions colonnes Vck et Vcj. Influence de la tension quadratique moyenne RMS Sur les cellules BiNem, on observe une dépendance de la valeur des points de fonctionnement en fonction de la tension moyenne appliquée au pixel avant qu'il ne reçoive les signaux de commutation, et particulièrement en fonction de la racine carrée de la valeur quadratique moyenne (ou tension RMS pour Root Mean Square ) de la tension appliquée au pixel avant sa commutation que nous appelerons Vrmsac, définie par : Vrmsac = t+st f v2(t)dt t t+st f dt t (1) En effet, la valeur de la tension RMS avant commutation définie précédemment détermine la texture du cristal liquide dans le pixel considéré avant sa commutation. Comme nous allons le montrer cette texture initiale influence directement la courbe électro optique obtenue pour le pixel considéré. Dans un adressage passif multiplexé, tel que décrit dans l'état de l'art, la valeur de la tension RMS avant commutation est variable. En effet si on ne fait pas appel aux technologies de type matrice active à base de transistors, un pixel d'une ligne donnée est soumis à l'ensemble des tensions appliquées sur la colonne où il est situé. La figure 5 montre en effet que le pixel (n,m) à l'intersection de la ligne n et de la colonne m est soumis à l'ensemble des tensions appliquées sur la colonne m. La racine carrée de la tension quadratique moyenne Vrmsac(n,m) appliquée sur ce pixel avant sa commutation, c'est à dire avant l'excitation de la ligne à laquelle il appartient, dépend notamment des tensions Vcmp appliquées sur la colonne m lors de l'adressage des p lignes précédant celle du pixel considéré, tel que p Dans le cas particulier d'un adressage en noir et blanc, on n'utilise généralement que deux possibilités de signaux colonnes, qui ont la même durée Tc et une valeur de tension absolue égale Vc (une alternance est positive, l'autre négative). Vrmsac se simplifie alors suivant la formule (3) : 1 n-1 Tc 1 LVc2.Tc =Vc. (3) (n -1).Tligne p_1 Tligne Dans ce cas particulier Vrmsac a une valeur constante. Dans le cas d'un adressage visant à obtenir des 15 niveaux de gris, la tension et la durée du signal colonne sont ajustées en fonction du niveau de gris g à obtenir. Pour 16 niveaux de gris, il existe donc 16 valeurs distinctes de tension Vcg et/ou 16 valeurs distinctes de durée de l'impulsion colonne Tcg. Chaque niveau de gris g apporte ainsi sa contribution 20 spécifique à la tension Vrmsac. La tension quadratique moyenne appliquée à un pixel donné avant sa commutation dépend donc des niveaux de gris affichés sur les pixels précédents situés sur la même colonne suivant la formule (2). 25 Influence de la tension Vrmsac sur la commutation des pixels d'une ligne isolée Un prototype d'écrans BiNem de définition de 16 lignes x 16 colonnes, brossé à 90 de la direction des électrodes ligne a été réalisé. La largeur des électrodes colonne est d'environ 30 0.27 mm, leur longueur est d'environ 5 mm, l'isolement entre colonnes est d'environ 0.015 mm. La largeur des lignes est d'environ 0.27 mm, leur longueur environ 5 mm, l'isolement entre lignes est d'environ 0.015 mm. Le pixel élémentaire 80 est Vrmsac (n, montré sur la figure 11 qui représente une vue agrandie d'une partie du prototype. Sur cette figure la direction D2 est la direction de brossage. Sur la cellule assemblée, les directions de brossage des lames maître et esclave sont parallèles. L'afficheur est muni d'un réflecteur arrière, d'un polariseur avant et d'un dispositif d'éclairage avant pour fonctionner en mode réflectif : la texture T est passante (elle apparaît claire), la texture U est non passante (elle apparaît sombre). Une électronique de pilotage adaptée, délivrant 16 signaux lignes et 16 signaux colonnes, complète le dispositif et permet l'adressage en mode multiplexé de l'afficheur. Les pixels du prototype sont observés sous un grossissement compatible avec l'observation des textures présentes sur les pixels. Une impulsion de tension Vpre = 20 V et de durée 1 ms est envoyée sur l'ensemble du prototype préalablement à l'adressage montré sur la figure 12 afin de passer l'ensemble des pixels en texture T. On appellera pré-T cette impulsion. On se place donc systématiquement dans l'observation de la commutation d'une texture initiale T vers une texture U. Dans cette partie, on s'intéresse au cas de la commutation d'une ligne, toutes les autres lignes étant connectées à la masse. L'écran est adressé par des signaux ligne sur la ligne 4 (L4) (figure 12a) et par des signaux de colonne identiques sur l'ensemble des colonnes 1 à 16 (figure 12b). Les signaux appliqués sont montrés sur la figure 12. VIL = 20V ; Ti = 500 ps ; T2 = 750 ps ; TL = 50 ps ; Le signal d'adressage de la ligne 4 est typiquement un signal à deux plateaux VIL et V2L, dont la valeur de V2L est ici ajustée (V2L =11 V) pour obtenir un état U sur tous les pixels de la ligne 4. Les colonnes sont adressées à l'aide d'un signal périodique de période Tligne (Tligne = 1300 us), en forme de créneau de tension, d'amplitude Vad et de durée Tadj (Tadj = 750 us), comprenant p périodes. Ce signal permet de simuler des impulsions de type données colonnes, similaires à celles réellement vues par un pixel lors d'un adressage multiplexé. On appellera ces impulsions "pré-impulsions colonne". L'ajustement de la tension Vad permet ainsi de modifier directement la tension quadratique moyenne appliquée sur les pixels de la ligne n avant leur commutation suivant la formule : n-1 Vrmsac (pixel) = 1 (Vadj2.Tadj) = Vadj. Tadj (4) (n - 1) .Tligne Tligne La figure 13 montre l'effet obtenu pour différentes valeurs de Vad sur la commutation T->U des pixels de la ligne 4 15 (n=4). Toutes choses égales par ailleurs, l'augmentation de la tension Vrmsac appliquée sur les pixels de la ligne 4 avant la commutation modifie considérablement leur réponse aux signaux d'adressage. Pour une valeur croissante de Vrmsac la fraction de 20 texture U obtenue après la commutation T->U diminue. On vérifie expérimentalement que le seuil de tension correspondant à la disparition totale de la texture U sur les pixels de la ligne 4 en fonction des pré-impulsions colonne dépend de Vad et du rapport Tad /Tire suivant une loi de type RMS 25 donnée par la formule (4). La valeur RMS spécifique du seuil de disparition de la texture U (dans l'exemple environ 1.5V) est variable selon le type de signaux employés (par exemple selon les valeurs de VIL, V2L, Ti, T2 ...) . 30 Il a également été vérifié expérimentalement que les mécanismes de commutation de la texture U vers la texture T sont affectés de façon similaire par la présence d'une tension quadratique moyenne appliquée sur les pixels à commuter, antérieurement à l'application du signal de commutation. Influence de la tension Vrmsac en mode d'adressage 5 multiplexé : cas simplifié d'une image uniforme en T à l'exception d'une ligne Lors de l'adressage d'un écran BiNem en mode multiplexé, un pixel donné voit une tension quadratique moyenne 10 due aux signaux envoyés sur la colonne sur laquelle il se situe lors de l'adressage des lignes précédentes. En adressant successivement les lignes L1, L2 jusqu'à L5 du prototype de 16x16 pixels, il est possible d'étudier l'influence de la tension quadratique moyenne Vrmsac sur les 15 pixels de la ligne 5 en fonction des données colonnes envoyées lors de la commutation des lignes 1 à 4. Les diagrammes de la figure 14 montrent les signaux utilisés à cette fin. 20 Les paramètres sont : Le signal de pré -T similaire à celui décrit précédemment, commun à toutes les lignes de l'afficheur, d'amplitude Vpre = 20V et de durée Tp = 1 ms. VIL = 20V , V2L = 6V 25 T1 = 500ps, T2 = 750ps, TL = 50ps, Tc = T2 , soit Tligne = 1300 ps Vc1_4= Vc1=Vc2=Vc3=Vc4= -2V ou -3V ou -4V Vc5 = 4V La tension colonne Vc1_4 appliquée lors de la sélection des lignes 1 à 4 est identique. Elle permet de commuter ces 30 lignes en texture T et d'ajuster la valeur de la tension Vrmsac(5) appliquée sur la ligne 5. Ainsi pour : - Vc1_4 = -2 V la tension Vrmsac(5) = 1.52V (selon la formule (2)) - Vc1_4 = -3 V la tension Vrmsac(5) 2.32V (selon la formule 35 (2) ) - Vc1_4 = -4 V la tension Vrmsac(5) = 3.1V (selon la formule (2)) Il est à noter que pour des valeurs de Vc1_4 entre -1V et -4V les lignes 1 à 4 commutent toujours vers la texture T. Dans ce cas simplifié, la tension colonne appliquée à toutes les colonnes lors de la sélection de la ligne 5 est fixée à Vc5 = +4 Volts afin de commuter la totalité de cette ligne en texture Uniforme. La figure 15 montre les résultats de commutation de la cellule en multiplexage selon ces signaux lorsque Vc1_4 évolue de -2 V à -4V. Plus précisément la figure 15 montre les effets de la tension Vrmsac sur la commutation de la ligne 5 lors d'un balayage de type multiplexé en utilisant les signaux montrés sur la figure 14 pour trois valeurs de Vc1_4. Il apparaît clairement que la valeur de la tension Vrmsac appliquée sur les pixels de la ligne 5 au cours d'un balayage de type multiplexé influe sur leur réponse aux signaux de commutation. Plus l'amplitude de Vrms(5) est élevée, plus la commutation T-*U devient difficile sur la ligne 5, jusqu'à devenir impossible pour les valeurs de VIL et V2L choisies. Modification de la commutation due à la présence d'une tension Vrmsac -cas d'une image quelconque Dans cette partie on présente l'influence de la tension quadratique moyenne appliquée sur un pixel avant sa commutation, dans le cas où le signal de commutation qui est appliqué à ce pixel prend différentes valeurs Vc5. C'est le cas général correspondant à l'affichage d'une image quelconque. La figure 16 montre l'évolution du seuil de passage de la texture T vers la texture U sur un pixel de la ligne 5, en fonction de la valeur de la tension colonne Vc5 qui lui est appliquée, et de la tension Vrmsac appliquée sur ce dernier avant le signal de commutation. Sur ce diagramme on a porté en abscisses la valeur Vc5 pour la ligne 5 en Volt, et en ordonnées, le pourcentage de texture T sur le pixel. Il apparaît nettement que lorsque la tension Vrmsac augmente la valeur de la tension colonne Vc5 à appliquer pour obtenir, par exemple 50% de texture T, augmente également. La perturbation de la commutation due à la tension Vrmsac vue par le pixel se traduit par un glissement du point de fonctionnement tel que montré sur la figure 10. On comprendra que dans ces conditions il devient impossible de contrôler avec précision les niveaux de gris sur une image. En effet, l'application d'une tension colonne donnée ne résultera pas en une même fraction de texture U et de texture T dans le pixel considéré suivant que les tensions colonnes appliquées sur les pixels précédemment adressés étaient faibles ou élevées, donc suivant le contenu de l'image. Dans le cas de l'affichage d'une image à niveaux de gris sur un afficheur comprenant N lignes et M colonnes, le pixel situé à l'intersection de la ligne n, 1(n ù 1) .Tligne (5) La tension Vrmsac vue par le pixel P(n,m) dépend alors des niveaux de gris affichés sur les n-1 lignes précédentes suivant la formule : Vrmsac(n, m) = n-1 Vcontrib p=1 2 (6) Limitation de la tension Vrmsac vue par les pixels de l'afficheur Une première solution pour résoudre la limitation due à la tension Vrmsac inhérente à l'adressage en mode de multiplexage passif d'un écran bistable serait de maintenir les variations de cette tension en dessous d'une valeur suffisamment faible donnée. On pourra par exemple rallonger le temps inter-ligne (et donc le T igne) suffisamment pour que, quelle que soit la tension colonne appliquée, l'écart entre les contributions à la tension Vrmsac de chaque niveau de gris reste inférieur au dixième de volt. Cette méthode présente l'inconvénient d'allonger le temps d'adressage d'une image. Dispositifs classiques (TN et STN) à cristal liquide Pour les afficheurs monostables, par exemple et de façon non exhaustive les afficheurs type Twisted Nematic (TN), voire Super Twisted Nematic (STN), le mélange de cristaux liquides nématiques thermotropes utilisé n'est pas sensible à la valeur absolue de la tension appliquée V(n, m) sur le pixel considéré, mais à la racine carrée de sa valeur quadratique moyenne dans la mesure où la fréquence f du signal électrique appliqué est telle que f (1/i), où ti est le temps caractéristique de réorientation de la direction moyenne des molécules du mélange de cristaux liquides. Dans ces deux cas (TN et STN), la valeur de la tension quadratique moyenne appliquée sur un pixel détermine la texture du cristal liquide et donc la transmission optique du pixel. Le contrôle de la valeur de la tension quadratique moyenne appliquée sur un pixel (n, m) est donc une exigence des afficheurs à cristaux liquides nématiques dans le cadre d'un adressage de type matrice passive [11]. Le calcul de la racine carrée de la tension quadratique moyenne appliquée sur le pixel (n, m) prend en compte, d'une part, les différences de potentiels appliquées par l'intermédiaire de tous les signaux colonnes de la colonne m, et d'autre part, et ce contrairement au cas de l'afficheur bistable, la différence de potentiels sur la ligne n au moment de son excitation, c'est à dire au moment où un signal ligne est appliqué sur cette ligne. L'homme de l'art parle de la tension quadratique moyenne Vp5N(n, m) pour maintenir un pixel dans l'état on ou encore de la tension quadratique moyenne VpsFF(n, m) pour maintenir un pixel dans l'état off . Le maintien d'une texture donnée conduisant à un état optique blanc, noir ou gris d'un pixel quelconque est conditionné par le maintien d'une tension quadratique moyenne idoine aux bornes de chacun des pixels. Une tension quadratique moyenne identique sur tous les pixels aboutit à un gris uniforme sur tout l'écran. Base de l'invention Pour pallier les inconvénients inhérents à l'état de la technique, la présente invention propose un dispositif d'affichage matriciel à cristal liquide nématique bistable dans lequel la tension moyenne, préférentiellement la racine carrée de la tension quadratique moyenne appliquée sur chaque pixel de l'afficheur avant sa commutation est rendue identique, indépendamment du contenu de l'image à afficher. Dans ce qui suit on ne traite que le cas de l'égalisation de la tension quadratique moyenne ; mais cet exemple n'est pas limitatif, l'égalisation d'une tension moyenne calculée différemment est applicable également. Dans un mode passif multiplexé où l'adressage s'effectue ligne à ligne, la tension quadratique moyenne aux bornes de tous les pixels de chaque ligne est fixée à une valeur constante à l'instant précédent l'excitation de celle-ci. Cela permet d'obtenir une texture des molécules de cristal liquide identique de tous les pixels de cette ligne avant son excitation. Par ce biais, la présente invention assure le contrôle précis de la commutation de chacun des pixels de cette ligne vers la texture choisie. Il en est ainsi pour chaque ligne. La tension quadratique moyenne devient nulle lorsque l'ensemble de l'écran bistable a été adressé, ou lorsque la partie devant être rafraîchie de ce même écran a été agressée. Selon des modes de la réalisation de la présente invention : - Le choix des bornes temporelles pour le calcul de la valeur de la tension moyenne fixée est arbitraire. - La tension quadratique moyenne Vrmsac vue par chaque pixel du dispositif d'affichage avant sa commutation peut être ajustée au delà de la valeur imposée par les signaux d'adressage des colonnes représentant les données images et indépendamment de ces derniers. - Les signaux d'égalisation de Vrmsac pourront être 25 appliqués via les signaux colonnes de l'afficheur, ou encore via une combinaison des signaux lignes et colonnes. - Une réalisation de la présente invention consiste en l'ajout d'un signal d'égalisation de la tension Vrmsac à chaque temps ligne ; par exemple ce signal d'égalisation est appliqué 30 pendant le temps d'excitation de la ligne, notamment au début du signal d'excitation ligne. - Dans le cas où le signal d'égalisation de la tension Vrmsac est appliqué via les signaux colonnes, pour chacun des niveaux de gris g à reproduire dans l'image, on définira 35 typiquement un couple (tension colonne Vcg/ durée d'impulsion colonne Tcg) pour représenter la donnée image, et un couple complémentaire (tension d'égalisation RMS Vcompg / durée d'égalisation RMS Tcompg) afin d'ajuster la tension Vrmsac à une valeur commune à tout l'afficheur, notée Vrmsac*. Les valeurs de la tension et de la durée du signal d'égalisation RMS sont ainsi ajustées pour chaque niveau de gris en fonction de la valeur Vrmsac* souhaitée. - Le signal d'égalisation de RMS pourra par exemple être calculé pour tous les niveaux de gris g en gardant constante la tension Vcomp et en ajustant la durée Tcompg, ou en gardant constante la durée Tcomp et en ajustant la tension Vcompg. - On pourra également choisir de faire varier à la fois Vcompg et Tcompg, ou de faire varier la valeur de la tension appliquée sur tout ou une partie des électrodes lignes, ou une combinaison de ces différentes possibilités. - La valeur d'égalisation Vrmsac* est supérieure ou égale à 1V. - Une autre réalisation de la présente invention 20 consiste en l'ajout d'un signal d'égalisation de la tension Vrmsac toutes les p lignes, avec p >1. Par exemple, le signal d'égalisation est appliqué pendant le temps d'excitation de la ligne en question (une ligne toutes les p lignes), par exemple au début du signal 25 d'excitation ligne. Le signal d'égalisation de Vrmsac via les signaux colonnes peut être effectué alors qu'aucune ligne physique de l'écran n'est adressée, lors de l'adressage de lignes dites virtuelles . 30 - Le signal d'excitation de la ligne est bipolaire, de manière à limiter la tension moyenne vue par le pixel afin d'éviter les dégradations électrochimiques du cristal liquide, et le signal d'égalisation est appliqué pendant la première polarité du signal d'excitation ligne. La présente invention propose de contrôler la valeur quadratique moyenne appliquée sur chaque pixel d'un afficheur bistable avant sa commutation à une valeur constante à température donnée. La présente invention se différencie totalement de ce qui est pratiqué pour les afficheurs standards (TN et STN par exemple). Pour les afficheurs standards, la racine carrée de la tension quadratique moyenne prend impérativement en compte la différence de potentiels appliquée sur la ligne sélectionnée. De plus pour les afficheurs standards une tension quadratique moyenne constante aux bornes d'un pixel équivaut à obtenir un état toujours identique sur le pixel considéré. Avantages de l'invention Un premier avantage de la régulation de la racine carrée de la tension quadratique moyenne appliquée sur chaque pixel du dispositif d'affichage avant sa commutation est d'améliorer de façon nette l'uniformité de l'image. Toute variation des seuils de commutation due aux variations de tension Vrmsac d'un pixel à un autre sur une même colonne est en effet maîtrisée. Un autre avantage de la présente invention est qu'il n'est pas nécessaire d'allonger le temps d'adressage d'une ligne pour obtenir une restitution fidèle des niveaux de gris. Un autre avantage de la présente invention est sa simplicité d'implémentation. En effet, la régulation de la racine carrée de la tension quadratique moyenne vue par chaque pixel du dispositif d'affichage avant sa commutation ne nécessite pas de mémoire image supplémentaire, ou de prise en compte des informations images des lignes précédentes ou de la trame précédente. Un autre avantage de la présente invention, est que la régulation de la tension Vrmsac permet de pallier les non uniformités des points de fonctionnement générées par d'autres paramètres variables de l'afficheur. L'invention concerne ainsi, de façon générale, un procédé d'adressage d'un écran matriciel à cristal liquide nématique bistable présentant deux textures stables sans champ électrique appliqué, cet écran comprenant deux substrats entre lesquels est disposé le cristal liquide, le premier substrat comportant des électrodes d'adressage de lignes et le second substrat comportant des électrodes d'adressage de colonnes, l'adressage des pixels étant de type multiplexé passif, les lignes étant adressées une par une alors que toutes les colonnes sont adressées simultanément pendant le temps d'excitation de chaque ligne, la commutation de chaque pixel d'un état à un autre étant commandée par la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats au niveau du pixel correspondant. Le procédé selon l'invention est tel qu'on choisit la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats pour chaque pixel de façon telle que la moyenne de cette valeur, de préférence la valeur quadratique moyenne, depuis le début de la commande d'affichage de l'image jusqu'à l'instant précédant immédiatement la commutation, présente une valeur prédéterminée qui est sensiblement la même pour tous les pixels de l'image. Dans une réalisation, la tension électrique moyenne est au moins égale à la tension électrique moyenne maximale qu'il est possible d'obtenir avec l'affichage du niveau uniforme de gris donnant la contribution la plus élevée à la tension moyenne considérée. Dans une réalisation, pour obtenir la valeur prédéterminée de la tension moyenne on applique au moins une impulsion d'égalisation sur la colonne correspondant au pixel que l'on souhaite commuter. Dans ce cas, selon une réalisation, pour obtenir la même valeur prédéterminée de la tension moyenne à chaque ligne, on fournit à chaque ligne au moins une impulsion d'égalisation. Selon une réalisation, l'au moins une impulsion d'égalisation est appliquée sur la colonne correspondant au pixel lors de l'excitation de la ligne du pixel correspondant. Selon une réalisation, pour obtenir le niveau de gris désiré sur chaque pixel, on applique sur la colonne correspondant au pixel, une impulsion de sélection de la texture désirée qui est précédée par au moins une impulsion d'égalisation, l'impulsion de sélection et l'au moins une impulsion d'égalisation ayant des tensions telles que la moyenne corresponde à la tension moyenne de valeur prédéterminée. Dans ce cas, l'impulsion d'égalisation est, par exemple, appliquée lors de l'excitation de la ligne du pixel à commuter, notamment lors du début de l'excitation de la ligne du pixel à commuter. Selon une réalisation, le signal d'excitation de la ligne présente deux parties successives de polarités différentes et le signal d'égalisation est appliqué pendant la première partie du signal d'excitation. Dans une réalisation, pour obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension moyenne, l'au moins une impulsion d'égalisation est appliquée sur la colonne correspondant au pixel lors de l'excitation d'une ligne précédant celle du pixel correspondant. Par exemple, les impulsions d'égalisation sont appliquées lors de l'excitation d'une ligne sur p, p étant un nombre prédéterminé supérieur à 1. Dans une réalisation, pour obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension moyenne, l'au moins une impulsion d'égalisation est appliquée entre les signaux d'excitation de deux lignes consécutives, cette impulsion d'égalisation étant ainsi appliquée en l'absence de signaux d'excitation de ligne. Par exemple, les impulsions d'égalisation sont appliquées selon une période correspondant à la période séparant un nombre prédéterminé p' de lignes. Dans une réalisation, pour obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension moyenne, on applique sur les colonnes au moins une impulsion d'égalisation, préalablement au signal d'excitation de la première ligne. Dans une réalisation, la valeur moyenne désirée de la tension sur chaque pixel, immédiatement avant la commutation de ce pixel, est obtenue en choisissant l'amplitude et/ou la durée des impulsions d'égalisation appliquées périodiquement. Dans une réalisation, préalablement à l'affichage en mode multiplexé de chaque image, on applique à tous les pixels un signal leur conférant le même état, c'est-à-dire la même texture. Dans une réalisation, pour modifier une partie d'image comportant un nombre déterminé de pixels, on soumet ce nombre déterminé de pixels à des impulsions d'égalisation. Dans une réalisation, les torsions respectives des deux textures stables du cristal liquide diffèrent de l'ordre de plus ou moins 180 . Par exemple, la première texture est uniforme ou faiblement tordue. L'invention concerne aussi un dispositif d'affichage faisant appel au procédé d'adressage défini ci-dessus et comprenant un écran matriciel à cristal liquide nématique bistable, cet écran comportant deux substrats entre lesquels est disposé le cristal liquide, le premier substrat présentant des électrodes d'adressage de lignes et le second substrat comportant des électrodes d'adressage de colonnes. Description détaillée de l'invention D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : - la figure 1 montre le principe de fonctionnement d'un afficheur de type BiNem, - la figure 2 représente l'écoulement hydrodynamique présent dans la cellule lors d'une coupure brutale du champ 35 électrique, - la figure 3 représente un afficheur BiNem 4 lignes x 4 colonnes conforme à l'état de la technique, - la figure 4 montre les signaux de commande pour la commutation simultanée des pixels d'une même ligne, - la figure 5 montre les signaux utilisés pour le multiplexage d'un écran BiNem, - la figure 6 montre le principe de réalisation de niveaux de gris selon l'état de l'art, - la figure 7 montre l'état optique des pixels d'un 10 afficheur 160x480 selon l'état de l'art en fonction de la tension colonne Vc adressée, - la figure 8 représente un exemple de modulation des paramètres du signal colonne pour la réalisation de niveaux de gris par "effet rideau" selon l'état de l'art, 15 - la figure 9 représente un exemple de courbe électro-optique d'un afficheur BiNem, - la figure 10 montre le principe d'obtention de niveaux de gris le long de la courbe électro-optique d'un afficheur BiNem par modulation de l'amplitude des tensions 20 colonnes, - la figure 11 montre la commutation des pixels en mode multiplexé avec un afficheur BiNem, - la figure 12 montre les signaux appliqués sur les colonnes et sur la ligne 4 du prototype 16x16, - la figure 13 montre les effets de la tension Vrmsac sur la commutation de la ligne 4, en utilisant les signaux de la figure 12, - la figure 14 montre les signaux utilisés pour un balayage de type multiplexé, - la figure 15 montre les effets de la tension Vrmsac sur la commutation de la ligne 5, lors d'un balayage de type multiplexé en utilisant les signaux décrits figure 14, pour 3 valeurs de Vc1_4, 25 30 la figure 16 montre l'évolution des seuils de commutation T->U en fonction de la tension Vrmsac vue par le pixel, - la figure 17a montre un exemple de schéma d'adressage implémentant l'égalisation de la tension Vrmsac selon une réalisation de l'invention, où l'impulsion colonne d'égalisation est insérée toutes les lignes, - la figure 17b montre un exemple de schéma d'adressage implémentant l'égalisation de la tension Vrmsac selon une réalisation de l'invention, où l'impulsion colonne d'égalisation est insérée toutes les lignes et où le signal d'excitation de la ligne est bipolaire, - la figure 18 montre un exemple d'implémentation de l'égalisation de la tension Vrmsac selon une réalisation de l'invention sur un afficheur BiNem 160x160 en mode multiplexé, - la figure 181 montre un exemple de schéma d'adressage implémentant l'égalisation de la tension Vrmsac selon une autre réalisation de l'invention où l'impulsion colonne d'égalisation est insérée toutes les p lignes, avec p=4, - la figure 182 montre un exemple de schéma d'adressage implémentant l'égalisation de la tension Vrmsac selon encore une autre réalisation de l'invention où l'impulsion colonne d'égalisation est insérée lors de lignes virtuelles, avec une ligne virtuelle toutes les 3 lignes physiques, - la figure 19 montre un exemple d'implémentation de l'égalisation de la tension Vrmsac selon l'invention par l'ajout de lignes virtuelles et de pré pulses colonnes avant la première ligne du balayage, - la figure 20 montre un exemple de résultat de 30 l'implémentation de l'égalisation de la tension Vrmsac selon l'invention, - la figure 21 montre un exemple de non uniformité d'un niveau de gris indépendante de l'égalisation de Vrmsac, - la figure 22 montre l'effet de l'augmentation de la 35 tension Vrmsac dans la zone A selon l'invention. Variante 1 : Exemple d'égalisation de la tension Vrmsac vue par les pixels de l'afficheur à la valeur Vrmsac* Vrmsac(max), avec Vcomp fixée On définit Vrmsac(max) comme étant la tension Vrmsac maximale que l'on obtient en affichant le niveau de gris qui donne la contribution la plus élevée à la tension Vrmsac. Dans cet exemple, on choisit de maintenir la tension Vrmsac* vue par chacun des pixels de l'afficheur égale à Vrmsac(max) en ajoutant un signal d'égalisation adapté à chaque niveau de gris. Un exemple de signaux implémentant l'égalisation de tension Vrmsac selon cette variante est montré figures 17a et 17b. Pour cet exemple on recherche tout d'abord le niveau de gris h pour lequel les paramètres Vch et tch donnent la contribution maximale à la tension Vrmsac, ce qui détermine Vrmsac(max) . Vrmsac*2 = Vrmsac(max)2 = max (Vcg2 Tcg / Tligne) =Vrmsh2 (10) Puis dans cet exemple on effectue l'égalisation à Vrmsac* à chaque ligne : 25 n-1 Vrmsac(n, m) = 1 L Vrmsac *2 .Tligne (n - 1) .Tligne p=1 Pour cela pour chaque niveau de gris g , on calcule la durée du signal d'égalisation à apporter en fonction de Vcomp fixée, Vcomp étant une tension de compensation ou d'égalisation. 35 Tcomp g = (Vrmsac*2.Tligne - Vcg2.Tcg) / Vcomp2(11) (10a) La tension Vcomp pourra être choisie égale à toute valeur qui permette l'égalisation complète de la tension Vrmsac pour tous les niveaux de gris. Ainsi, la contribution à la tension Vrmsac carrée 5 totale apportée par les signaux colonnes correspondant à chacun des niveaux de gris, notée Vrmsg 2, sera constante : Vrmsg2 = (Vcg2 . Tcg / Tligne) + (Vcomp2 . Tcompg / Tligne) = (Vcg2 . Tcg / Tligne) + 10 [Vcomp 2 . (Vrms*2. Tligne - Vcg2 . Tcg) / Vcomp 2 / Tligne] = Vrmsac*2 = Vrmsac(max)2 (12) Le signal appliqué à une colonne de l'afficheur est 15 donc, pour chaque ligne, composé de deux parties : une partie utile qui sert à sélectionner le niveau de gris à afficher, et une partie d'égalisation de la tension Vrmsac pour uniformiser sa valeur sur l'ensemble de l'afficheur. Ces deux parties du signal colonne dépendent 20 uniquement du niveau de gris à afficher. Elles sont indépendantes de la position du pixel sur l'afficheur, ou du contenu de l'image à afficher en dehors du pixel considéré. Sur les diagrammes de la figure 17a, la partie A montre la variation de la tension ligne en fonction du temps t, 25 la partie B montre la tension colonne Vcol pour la ligne 1 avec Vrmsh=Vrmsac(max) pour le niveau de gris h . Sur les parties C et D, on montre une impulsion d'égalisation 842 et 843 pour les niveaux de gris respectivement s et t , et une impulsion de colonne, respectivement 862 et 863 imposant des niveaux de 30 gris s , pour l'impulsion 862 et t pour l'impulsion 863. On notera que dans la partie B concernant la ligne 1, il n'y a pas d'impulsion d'égalisation pour le niveau h . Sur ce diagramme de la figure 17a enfin la partie E montre le signal vu par les pixels de la ligne 3. Ce signal est 35 égal à Vligne - Vcolonne ligne 3. La variante représentée sur la figure 17b est analogue à celle représentée sur la figure 17a ; elle s'en distingue par le fait que le signal d'excitation ligne est bipolaire comme montré sur la partie A de la figure 17b. Les autres parties B, C, D, E correspondent aux parties de mêmes références de la figure 17a. Ainsi on prévoit des impulsions d'égalisation 842 et 843 ainsi que es impulsions 862 et 863 pour imposer les niveaux de gris, respectivement s et t . Dans l'exemple de la table (1), Vrmsac(max) est égale à 1.5 V et obtenue pour le gris 0 ou 7. En fixant Vcomp=3V, on utilise la formule (11) pour calculer Tcompg pour chaque niveau de gris "g" donnés dans la table (1) : La tension Vcg à appliquer sur les colonnes pour obtenir le niveau de gris g est déterminée expérimentalement. 15 Niveau de gris g % de texture T Vcg (V) Vrmsac* (V) Vcomp (V) signal Tcompg (las) signal d'égalisation d'égalisation 0 0 2 1,5 3 0 1 14 1,4 1,5 3 163 2 29 0,9 1,5 3 272 3 43 0,3 1,5 3 326 4 57 -0, 3 1,5 3 326 5 71 -0,9 1,5 3 272 6 86 -1,4 1,5 3 163 7 Choix 100 -2 1,5 3 0 pour des paramètres Table (1) colonne de l'impulsion l'égalisation de la tension Vrmsac Insertion de l'impulsion colonne d'égalisation à chaque temps ligne Dans une première option, l'impulsion colonne d'égalisation de Vrmsac est insérée à chaque temps ligne. 20 La position de l'impulsion colonne d'égalisation de Vrmsac pourra être choisie n'importe où durant le temps ligne, à condition qu'elle ne chevauche pas le signal colonne de sélection représentant les données images. Le signal colonne d'égalisation est appliqué à proximité du début du signal d'excitation de la ligne, tel que montré figures 17a et 17b. Elle sera de préférence positionnée, si le temps interligne le permet, pendant le temps interligne TL, ou en début de temps ligne, durant la phase de cassure d'ancrage (VIL, Tl). La tension Vcomp (ou plus généralement les tensions Vcompg pour chaque niveau de gris) pourra par exemple être choisie égale à la tension maximale autorisée par les drivers colonnes (que l'on appellera Vdriver max) . Cependant, on notera que, selon sa position, le signal colonne dû à Vcomp peut interférer avec les signaux dédiés à l'adressage. C'est le cas s'il est situé en début de signal ligne, pendant la phase de cassure d'ancrage (VIL, T1). On comprend en effet que lorsque la tension Vcomp est présente sur les colonnes, le cristal liquide est soumis à une tension totale égale à la différence entre Vligne et Vcomp. Dans le cas des figures 17a et 17b, il apparaît que la tension appliquée sur les pixels de la ligne 3 est égale à (VIL - Vcomp) durant la durée du signal Vcomp. Les caractéristiques du signal de sélection (cassure d'ancrage) sont donc modifiées. On pourra avantageusement choisir une polarité de tension du signal Vcomp opposée à celle de la tension ligne, de sorte que pendant la présence du signal colonne (Vcompg, Tcompg), la tension absolue totale vue par un pixel soit supérieure à la tension de cassure d'ancrage représentée par VIL. Dans une variante (non montrée) des figures 17a et 17b, on choisit des signaux de compensation de polarité négative permettant ainsi d'obtenir une tension totale vue par les pixels de la ligne 3 : Vpixel = (VIL - Vcomp) = (VIL + 1Vcompl) > VIL (13) où 1Vcompl est la valeur absolue de Vcomp. On pourra également choisir une valeur peu élevée de Vcomp afin de limiter l'interférence avec les signaux dédiés à l'adressage. Choisir une valeur peu élevée de Vcomp permet par ailleurs d'obtenir un pas temporel nécessaire pour les Tcompg plus élevé (formule (il , ce qui facilite la mise en oeuvre du contrôle électronique des drivers colonnes. On pourra, dans certains cas, choisir d'alterner la polarité des signaux d'égalisation de Vrmsac afin de limiter les effets de migration de charges électriques au sein du cristal liquide, et ainsi augmenter la durée de vie de l'afficheur. Ce mode de réalisation est particulièrement souhaitable dans le cas d'un affichage à cadence élevée, par exemple pour afficher de la vidéo. Le mode d'alternance de la polarité des impulsions colonnes d'égalisation de Vrmsac pourra être choisi, selon l'état de l'art, à chaque trame, à chaque ligne, ou selon une période temporelle quelconque. De même le signal d'excitation de la ligne peut être bipolaire, de manière à limiter la tension moyenne vue par le pixel, ceci afin d'éviter les dégradations électrochimiques du cristal liquide, et le signal d'égalisation est appliqué pendant la première polarité du signal d'excitation ligne, tel que montré sur la figure 17b. La forme de la première polarité n'est pas limitée à la forme montrée sur la figure 17b, par exemple une forme à deux plateaux est également possible. Les figures 18a et 18b montrent un exemple de réalisation de l'égalisation de Vrmsac avec Vrmsac*=Vrmsac(max) sur un afficheur de 160x160 pixels. Les dimensions des pixels sont identiques à ceux du prototype précédemment décrit. Les signaux utilisés sont les suivants : Signal ligne : 35 VIL = V2L = 18 V T1 = T2 = 500 ps TL = 80 ps Signaux colonnes : Signal donnant du T (texture claire) . Vc2=2V ; Tc1 = 300Es ; Vrmsac1 1.05 V Signal donnant du U (texture sombre) : Vc2=5V ; Tc2 = 180Es ; Vrmsac2 2.04 V Signal donnant l'égalisation de RMS pour la texture T : Vcomp1=5V ; Tcomp1 = 130ps ; On cherche à inscrire une image constituée d'une bande sombre (texture U) sur un fond clair (texture T). Sur les figures 18a et 18b la flèche D correspond au 15 sens de balayage des lignes. La figure 18a montre l'image obtenue lorsque l'égalisation de la tension Vrmsac n'est pas activée : on observe que le passage vers la texture T n'est pas complet. Toutes les lignes devant théoriquement être 100% en T (claires) 20 présentent une proportion non nulle et variable de texture U, sous forme de petites bandes sombres. La figure 18b montre l'image obtenue lorsque l'égalisation de la tension Vrmsac suivant l'invention est 25 activée. On choisit : Vrmsac*=Vrmsac(max)=Vrmsac2=2.04V. Au signal colonne donnant du T est ajouté une impulsion colonne d'égalisation RMS d'amplitude Vcomp = 5V et de durée Tcomp1 = 130ps. La tension Vrmsac vue par tous les pixels 30 de l'afficheur est alors égale à 2.04 V. Toutes les lignes devant être claires sont bien à 100% en T, on ne distingue plus aucune partie sombre en U. Insertion de l'impulsion colonne d'égalisation toutes les p lignes 10 Dans une seconde option, l'impulsion colonne d'égalisation est insérée toutes les p lignes. La figure 181 montre l'implémentation de l'égalisation de Vrmsac selon cette option. Dans cet exemple, on choisit p = 4 : rien n'est inséré lors de l'adressage des lignes n, n+1, n+2, puisle signal d'égalisation est inséré dans le signal colonne lors de l'adressage de la ligne n+3, et ainsi de suite jusqu'à la dernière ligne. Sur le diagramme inférieur de cette figure 181 les impulsions 92 et 94 sont des impulsions colonnes de compensation de la tension Vrmsac. Bien entendu, comparativement à la première option, les paramètres de la tension d'égalisation sont différents, car calculés en tenant compte des contributions des tensions colonnes sur p lignes et non pas pour une ligne. Insertion de l'impulsion colonne d'égalisation lors de lignes virtuelles La première option précédemment décrite permet d'égaliser la tension quadratique moyenne appliquée sur les pixels antérieurement à l'application du signal de sélection ligne. Elle repose sur l'ajout d'impulsions sur les colonnes à des instants tels qu'elles n'interfèrent pas avec les impulsions utiles (l'information image). Cette technique devient délicate lorsque la durée d'adressage d'une ligne est comparable à la durée du signal colonne de sélection de texture. Il est dans ce cas impossible de ne plus superposer l'influence de l'impulsion de sélection avec celle de l'impulsion d'égalisation. Une troisième option est d'utiliser le temps d'adressage d'une ligne pour appliquer aux colonnes une tension d'égalisation de Vrmsac, et en n'appliquant aucune tension de sélection ligne durant cette période ligne. Cette technique revient à adresser une ligne virtuelle (avec une tension d'égalisation) pour chaque bloc de p lignes physiques, p >_ 1. La figure 182 montre un tel mode préconisant l'utilisation de lignes virtuelles, avec p = 4. Toutes les 4 lignes physiques, l'égalisation 921r 941, via la tension colonne est effectuée lors de l'adressage de la ligne virtuelle. Sur cette figure 182, les lignes Ln+3 et Ln+7 sont virtuelles. L'intérêt de cette réalisation est également de rendre possible l'égalisation de la valeur Vrmsac de la tension appliquée aux pixels avant l'application d'un signal de commutation, même dans les cas où la période ligne est inférieure à la somme des durées de l'impulsion de sélection et de l'impulsion d'égalisation. Un inconvénient de cette réalisation est d'allonger le temps de rafraîchissement de la totalité de l'écran d'une durée proportionnelle au temps de rafraîchissement d'une ligne et au rapport du nombre de lignes d'un bloc p sur le nombre total de lignes de l'écran. On peut noter que l'utilisation de pré-impulsions appliquées avant l'excitation de la première ligne d'un afficheur, relève en partie de cette méthode. Variante 2 : Exemple d'égalisation de la tension Vrmsac vue par les pixels de l'afficheur à la valeur Vrmsac* Vrmsac(max), avec Tcomp fixé Dans un mode de réalisation de l'égalisation de la tension Vrmsac, on pourra choisir de fixer Tcomp à une valeur donnée, puis pour chaque niveau de gris g , de calculer la tension Vcompg du signal d'égalisation à apporter en fonction du Tcomp fixé et du Vrmsac* = Vrmsac(max) : Vcomp g 2= (Vrmsac*2. Tligne - Vcg-2 . Tcg) / Tcomp (14) Les considérations concernant le choix de Tcomp sont similaires à celles exposées dans la variante 1. 30 Ainsi, la contribution à la tension Vrmsac totale apportée par les signaux colonnes correspondant à chacun des niveaux de gris sera constante : Vrmsg2 = (Vcg2 . Tcg / Tligne) + (Vcompg2 . Tcomp / Tligne) = (Vcg-2 . Tcg / Tligne) + [Tcomp . (Vrms*2.Tligne - Vcg2.Tcg) / Tcomp / Tligne] = Vrmsac*2 (15) Ce mode de réalisation peut s'avérer plus judicieux pour un contrôle simplifié de la gestion des drivers colonnes. Ce mode est compatible avec les diverses options précédemment décrites : insertion de l'égalisation toutes les 15 lignes, toutes les p lignes, ou lors de lignes virtuelles. Variante 3 : Ajustement de la tension Vrmsac vue par les pixels de l'afficheur à une valeur Vrmsac* > Vrmsac(max) 20 Dans l'exemple des variantes 1 et 2, on utilise comme valeur choisie Vrmsac* la valeur maximale présente dans les données image. Il est possible d'ajuster cette valeur à une tension Vrmsac* supérieure. Un avantage de procéder ainsi est de contrôler la position du seuil de commutation du T vers le U 25 pour optimiser la qualité de l'affichage. On aura alors, si l'on reprend l'exemple précédent : Vrmsac*2 = max (Vcg2 . Tcg / Tligne) + Vrms02 (16) 30 = Vrmsac(max)2 + Vrms02 où Vrmso est une valeur librement choisie pour l'ajustement de Vrmsac*. Le reste des calculs est alors identique à celui donné par la formule (11) dans le cas d'un ajustement à Vcomp constant, ou à la formule (14) dans le cas d'un ajustement à Tcomp constant. Ce mode est compatible avec les diverses options précédemment décrites : insertion de l'égalisation toutes les lignes, toutes les p lignes, ou lors de lignes virtuelles. Variante 4 : Egalisation de la tension RMS vue par les 10 pixels des premières lignes adressées Dans cette variante de la présente invention on propose d'ajouter des impulsions colonnes correspondant à des lignes virtuelles avant l'excitation de la première ligne de 15 l'écran. Ce mode de réalisation permet d'ajuster la tension qui sera vue par les premières lignes de l'afficheur. Elle pourra être utilisée en complément ou indépendamment du principe d'égalisation de la tension RMS précédemment décrit. 20 En effet, lorsque l'affichage d'une image démarre, la première ligne de l'écran voit une tension nulle antérieurement à l'application du signal de commutation, même lorsque l'égalisation de RMS est utilisée. Ce phénomène se traduit par des perturbations et des 25 non uniformités des niveaux de gris en début d'image. Expérimentalement, il a été constaté que ce phénomène s'étend sur une dizaine de lignes en début d'affichage de l'image. 30 On propose donc d'étendre le principe d'égalisation de la RMS en ajoutant des pré-impulsions colonnes visant à stabiliser la valeur de la tension RMS avant le début effectif du balayage d'une image. Dans un premier mode de réalisation, montré sur la figure 19, les pré-impulsions colonnes ont une répartition temporelle telle qu'elles correspondent à des lignes virtuelles avant la première ligne de l'image, avec une période égale à T igr1e. On pourra prendre comme valeurs des tensions et temps des signaux colonnes appliqués pendant ces lignes virtuelles des valeurs identiques à celles de la première ligne, ou toutes autres valeurs qui conviendraient à la qualité d'image souhaitée. Dans un second mode de réalisation on pourra remplacer les lignes virtuelles par une seule pré-impulsion colonne, d'une durée et d'une tension adaptée à la valeur de tension souhaitée. Par exemple, pour obtenir une tension de 1 volt sur la première ligne, on pourra, préalablement à l'adressage de la dite première ligne, envoyer entre 10 et 50 impulsions colonnes de tension égale à 2 volts, de durée 100ps, et espacées de 300ps. Sur le diagramme inférieur de la figure 19 on a représenté 6 pré-impulsions colonnes 96 avant le départ de l'affichage. La référence 98 correspond au début de l'affichage. On pourra également obtenir le même effet de tension RMS en appliquant sur les colonnes une tension continue de 1 Volt pendant quelques millisecondes. La figure 20 montre le résultat sur le début de l'affichage d'un afficheur de 160 lignes par 160 colonnes tel que décrit précédemment. Les signaux utilisés sont les mêmes que ceux de la 30 figure 18. La référence 100 correspond au début de l'affichage des lignes. Sur la figure 20a, les premières lignes de l'afficheur ne reçoivent aucun signal d'égalisation. On constate que celles-ci ne présentent pas une texture 100% T comme attendu mais comportent une proportion non nulle de texture U (sombre) parasite. Sur la figure 20b, les premières lignes de l'afficheur reçoivent un signal d'égalisation de 10 préimpulsions colonnes. On constate une diminution de la proportion de texture U parasite. Sur la figure 20c, les premières lignes de l'afficheur reçoivent un signal d'égalisation de 20 préimpulsions colonnes. La proportion de texture U parasite est devenue quasi nulle. On constate donc que l'ajout de 10 à 20 pré-impulsions d'égalisation de la RMS avant le début de l'affichage permet effectivement d'empêcher les perturbations observées sur les premières lignes de l'afficheur. 15 L'ajout des pré-impulsions d'égalisation de la RMS avant le début de l'affichage pourra s'effectuer également via les électrodes de lignes. Par exemple, les premières lignes de l'afficheur pourront recevoir de façon sélective les signaux 20 d'égalisation de RMS avant de commencer le balayage de l'image. Variante 5 : cas d'un rafraîchissement partiel de l'image 25 Le principe d'égalisation de la RMS avant le départ du balayage peut être étendu au cas d'un rafraîchissement partiel de l'image. Dans le cas où on ne souhaite modifier qu'une partie 30 de l'image, par exemple un ensemble de PxK pixels situés à l'intersection des lignes N à N+P et des colonnes M à M+K, on pourra choisir de soumettre les PxK pixels concernés à des tensions d'égalisation de la RMS tels que décrit précédemment. Comme dans le cas précédent, on pourra appliquer ces signaux10 d'égalisation de RMS soit via les électrodes de colonnes, soit en utilisant à la fois les électrodes de lignes et de colonnes. Ce mode est compatible avec les diverses options précédemment décrites : insertion de l'égalisation toutes les lignes, toutes les p lignes, ou lors de lignes virtuelles. Variante 6 : utilisation de la régulation de la tension RMS pour compenser les non uniformités des points de 10 fonctionnement dues à d'autres caractéristiques de l'afficheur La valeur locale des points de fonctionnement gauche et droit d'un afficheur de type BiNem peut différer d'un pixel à un autre dans le cas, par exemple, d'une non uniformité des 15 couches d'ancrage due à un mauvais contrôle des paramètres de dépôt ou de brossage. Elle peut aussi être affectée par des variations de gap de la cellule (dues par exemple à des particules). 20 Il est alors judicieux d'utiliser les signaux de régulation de tension RMS afin de compenser ces non uniformités inhérentes à un afficheur donné. Dans l'exemple de la figure 21, on considère un 25 afficheur du type de celui de la figure 18 selon la variante 1, sur lequel on souhaite afficher un niveau de gris g uniforme en utilisant la compensation de tension RMS telle que décrite dans la variante 1 (Vrmsac* = 2.04). On observe que l'afficheur possède cependant une zone 30 (appelée zone A) plus sombre correspondant à des pixels ayant une quantité de texture T inférieure à celle souhaitée. Cette zone présente donc un seuil de commutation T-*U à tension Vrmsac*=2.04 V inférieur à celui du reste de l'écran, comme montré sur la figure 22. Cette non uniformité peut être due à un mauvais contrôle des paramètres de fabrication de l'afficheur. Une solution pour remédier à cette non uniformité pourra alors consister en une modification de la tension RMS VrmsacA* vue par les pixels de la zone A (dans le cas de cet exemple il faudra VrmsacA* > Vrmsac*), en utilisant la régulation de tension RMS selon l'invention, de façon à faire évoluer le seuil de commutation des pixels de la zone A vers des valeurs de tension et de temps colonne compatibles avec ceux du reste de l'afficheur (cf figure 22). Sur le diagramme de la figure 22 la tension colonne Vc est en abscisses, et en ordonnées on a porté le pourcentage de texture T. La courbe 110 est la courbe de réponse électrooptique de l'afficheur à tension RMS égalisée à Vrmsac*=2,04, la courbe 112 est la courbe de réponse électro-optique de la zone A à tension RMS égalisée à Vrmsac*=2,04 Volt et la courbe 114 est la courbe de réponse électro-optique de la zone A à tension RMS égalisée à VrmsacA* = 2,1 Volt. En ordonnées on a indiqué par la référence 116 le niveau de gris dans la zone A et par la référence 118 le niveau de gris g souhaité. La tension RMS vue par un pixel de l'afficheur dépend des signaux colonnes qui ont servi à adresser les pixels des lignes précédentes situés sur la même colonne. Il est typiquement nécessaire de tenir compte d'une dizaine à une vingtaine de lignes précédentes pour évaluer la tension RMS vue par un pixel au moment de sa commutation. La régulation de la tension RMS VrmsacA* dans une zone A donnée de l'afficheur telle que VrmsacA* ~ Vrmsac* (Vrmsac* étant la tension RMS égalisée selon l'invention pour les pixels du reste de l'afficheur), en utilisant les moyens de l'invention, pourra se faire dans la continuité de l'affichage, en prévoyant une variation progressive de la tension RMS de Vrmsac* vers VrmsacA*. De préférence cependant, elle se fera en introduisant des lignes virtuelles. Un contrôle précis des seuils de commutation sur l'ensemble de l'afficheur est ainsi permis, moyennant un léger rallongement du temps de rafraîchissement 5 d'une image. DOCUMENTS CITES - Doc [1] : FR 2740 894 - Doc [2] : C .Joubert , proceeding SID 2002, p. 30-33, "Ultra 5 low power bright reflective displays using binem technology fabricated by standard manufacturing equipment". - Doc [3] : Demande de brevet FR 02 01448 - Doc [4] : Demande de brevet FR 02 04940 - Doc [5] : FR 2824400 10 - Doc [6] : M. Giocondo, I. Lelidis, I. Dozov, G. Durand, Fur. Phys. J. AP 5, 227 (1999).. - Doc [7] : I. Dozov, Ph. Martinot-Lagarde, Phys. Rev. E., 58, 7442 (1998). Doc [8] : FR0106045 15 - Doc [9] : FR0305934 - Doc [10] : C. Joubert et al, proceeding IDW04, p1711, "A new approach to gray scale in biNem LCDs". - Doc[11] : Liquid Crystal Displays, addressing schemes and electrooptical effects, Ernst Lueder, John Wiley and Sons, Ed 20 2001, chapter 12 (p 167) 42
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L'invention concerne un procédé d'adressage d'un écran matriciel à cristal liquide nématique bistable présentant deux textures stables sans champ électrique appliqué. Cet écran comprend deux substrats dans lesquels est disposé le cristal liquide. Le premier substrat comporte des électrodes d'adressage de lignes et le second substrat comporte des électrodes d'adressage de colonnes. L'adressage des pixels est de type multiplexé passif. Les lignes sont adressées une par une alors que toutes les colonnes sont adressées simultanément pendant le temps d'excitation de chaque ligne.La commutation de chaque pixel d'un état à un autre est commandée par la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats au niveau du pixel correspondant.Le procédé est tel qu'on choisit la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats pour chaque pixel de façon telle que la moyenne de cette valeur, de préférence la valeur quadratique moyenne, depuis le début de la commande d'affichage de l'image jusqu'à l'instant précédant immédiatement la commutation, présente une valeur prédéterminée qui est sensiblement la même pour tous les pixels de l'image. De préférence, pour obtenir la valeur prédéterminée de la tension moyenne on applique au moins une impulsion d'égalisation (842, 843) sur la colonne correspondant au pixel que l'on souhaite commuter.
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1. Procédé d'adressage d'un écran matriciel à cristal liquide nématique bistable présentant deux textures stables sans champ électrique appliqué, cet écran comprenant deux substrats entre lesquels est disposé le cristal liquide, le premier substrat comportant des électrodes d'adressage de lignes et le second substrat comportant des électrodes d'adressage de colonnes, l'adressage des pixels étant de type multiplexé passif, les lignes étant adressées une par une alors que toutes les colonnes sont adressées simultanément pendant le temps d'excitation de chaque ligne, la commutation de chaque pixel d'un état à un autre étant commandée par la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats au niveau du pixel correspondant, le procédé étant tel qu'on choisit la valeur de la tension électrique appliquée entre les substrats pour chaque pixel de façon telle que la moyenne de cette valeur, de préférence la valeur quadratique moyenne, depuis le début de la commande d'affichage de l'image jusqu'à l'instant précédant immédiatement la commutation, présente une valeur prédéterminée qui est sensiblement la même pour tous les pixels de l'image. 2. Procédé selon la 1 dans lequel la tension électrique moyenne est au moins égale à la tension électrique moyenne maximale qu'il est possible d'obtenir avec l'affichage du niveau uniforme de gris donnant la contribution la plus élevée à la tension moyenne considérée. 3. Procédé selon la 1 ou 2 dans lequel pour obtenir la valeur prédéterminée de la tension moyenne on applique au moins une impulsion d'égalisation sur la colonne correspondant au pixel que l'on souhaite commuter. 4. Procédé selon la 1 ou 3 dans lequel on choisi d'obtenir la même valeur prédéterminée de la tension moyenne à chaque ligne, en fournissant à chaque ligne au moins une impulsion d'égalisation (842, 843). 5. Procédé selon la 4 dans lequel, pour obtenir le niveau de gris désiré sur chaque pixel, on applique sur la colonne correspondant au pixel, une impulsion de sélection (862, 863) de la texture désirée qui est précédée par au moins une impulsion d'égalisation (842, 843), l'impulsion de sélection et l'au moins une impulsion d'égalisation ayant des tensions telles que la moyenne corresponde à la tension moyenne de valeur prédéterminée. 6. Procédé selon la 5 dans lequel 10 l'impulsion d'égalisation est appliquée lors de l'excitation de la ligne du pixel à commuter. 7. Procédé selon la 6 dans lequel l'impulsion d'égalisation est appliquée lors du début de l'excitation de la ligne du pixel à commuter. 15 8. Procédé selon la 6 ou 7 dans lequel le signal d'excitation de la ligne présente deux parties successives de polarités différentes et dans lequel le signal d'égalisation (842, 843) est appliqué pendant la première partie du signal d'excitation. 20 9. Procédé selon l'une des 3 à 7 dans lequel l'au moins une impulsion d'égalisation est appliquée sur la colonne correspondant au pixel lors de l'excitation de la ligne du pixel correspondant. 10. Procédé selon la 3 dans lequel, pour 25 obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension moyenne, l'au moins une impulsion d'égalisation est appliquée sur la colonne correspondant au pixel lors de l'excitation d'une ligne précédant celle du pixel correspondant. 11. Procédé selon la 10 dans lequel les 30 impulsions d'égalisation (92,94) sont appliquées lors de l'excitation d'une ligne (Ln+3, Ln+7) sur p, p étant un nombre prédéterminé supérieur à 1. 12. Procédé selon la 1 , 2 ou 3 dans lequel, pour obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension 35 moyenne, au moins une impulsion d'égalisation est appliquée entre les signaux d'excitation de deux lignes consécutives, cette impulsion d'égalisation étant ainsi appliquée en l'absence de signaux d'excitation de ligne. 13. Procédé selon la 11 dans lequel les impulsions d'égalisation sont appliquées selon une période correspondant à la période séparant un nombre prédéterminé p' de lignes. 14. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, pour obtenir ladite valeur prédéterminée pour la tension moyenne, on applique sur les colonnes au moins une impulsion d'égalisation, préalablement au signal d'excitation de la première ligne. 15. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel la valeur moyenne désirée de la tension sur chaque pixel, immédiatement avant la commutation de ce pixel, est obtenue en choisissant l'amplitude et/ou la durée des impulsions d'égalisation appliquées périodiquement. 16. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel, préalablement à l'affichage en mode multiplexé de chaque image, on applique à tous les pixels un signal leur conférant le même état, c'est-à-dire la même texture. 17. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel pour modifier une partie d'image comportant un nombre déterminé de pixels, on soumet ce nombre déterminé de pixels à des impulsions d'égalisation. 18. Procédé selon l'une des précédentes dans lequel les torsions respectives des deux textures stables du cristal liquide diffèrent de l'ordre de plus ou moins 180 . 19. Procédé selon la 17 dans lequel la première texture est uniforme ou faiblement tordue. 20. Dispositif d'affichage faisant appel au procédé d'adressage selon l'une des précédentes et comprenant un écran matriciel à cristal liquide nématique bistable, cet écran comportant deux substrats entre lesquels est disposé le cristal liquide, le premier substrat présentant desélectrodes d'adressage de lignes et le second substrat comportant des électrodes d'adressage de colonnes.
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G
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G09,G02
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G09G,G02F,G09F
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G09G 3,G02F 1,G09F 9
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G09G 3/36,G02F 1/1337,G09F 9/35
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FR2895367
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A1
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PROPULSION DE NAVIRE UTILISANT UNE VIS SANS FIN
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Mon procédé concerne la propulsion des navires, bâteaux, sous marins etc... Ce procédé supprime les hélices donc la cavitation, il peut aussi servir de ralentisseur. Il est préférable d'adapter plusieurs vis sans fin (1) (vis d'archimède) de chaque côtés du bâteau, navire, sous marin etc pour améliorer les performances, la navigation, l'orientation et faire des économies de carburant. Pour son éfficacitée, il est évident que la vis sans fin (1) (vis d'archimède) est adéquate et proportionnelle à l'engin choisi. Elle a un sens de rotation pour avancer et un autre pour reculer. Je positionne la vis sans fin (1) horizontalement 15 sous l'eau (3) Je mets la vis sans fin (1) en mouvement circulaire (4) et grâce à des paliers de fixation (5) la vis sans fin (1) est solidaire du bâteau, navire, sous marin etc... La vis sans fin (1) peut aussi servir de ralentisseur 20 quand le sens de rotation est inversé
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The propulsion unit consists of an endless or Archimedes screw (1) mounted in supporting bearings (5), preferably with a number of such screws on each side of a surface or submarine vessel. The screws can be rotated in either direction to propel the vessel ahead or astern, reduce speed or steer it.
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1) Dispositif de propulsion caractérisé en ce qu il comporte une vis sans fin (1) positionnée horizontalement nous l'eau 2) Dispositif de propulsion selon la 1 5 caractérisé en ce que la vis sans fin (1) est montée sur des paliers de fixation (5) 3) Navire et/ou sous marin caractérisé en ce qu'il utilise deux dispositifs de propulsion selon l'une des 1 et 2 positionnés de chaque côté du 10 navire et/ou du sous marin pour son orientation
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B
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B63
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B63H
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FR2895804
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A1
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DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES TRANSFLECTIF ET SON PROCEDE DE FABRICATION.
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La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) et plus particulièrement, un dispositif LCD transflectif qui peut utiliser de manière sélective un mode réflexion et un mode transmission dans un dispositif LCD à mode d'alignement vertical. Généralement, des tubes de Braun c'estùàùdire, des tubes à rayon cathodique (CRT), parmi des dispositifs d'affichage affichant des données d'image sur un écran, ont été largement utilisés jusqu'à présent, mais l'utilisation des CRT est peu pratique dans la mesure où les tubes de Braun sont de grande taille en comparaison de leurs zones d'affichage. De nos jours, des dispositifs d'affichage, dont une utilisation a été limitée aux tubes de Braun de télévisions (TV) ont été étendus aux ordinateurs personnels, aux ordinateurs blocùnotes, aux terminaux sans fil, aux tableaux de bord automobiles, et à un tableau d'affichage à mesure que l'industrie de l'électronique se développe. De même, comme une grande capacité de données d'image peut être transmise grâce au développement d'une télécommunication d'informations, un dispositif d'affichage de la prochaine génération, capable de traiter et de réaliser la grande capacité de données d'image est requis au plus haut point. Le dispositif d'affichage de la prochaine génération devrait réaliser un grand écran, léger, à luminosité élevée, une consommation de puissance basse et des coûts de fabrication bas. Ces derniers temps, un dispositif LCD a été placé sous l'effet de l'actualité en tant qu'un des dispositifs d'affichage de la prochaine génération. Le LCD a une excellente résolution d'affichage en comparaison d'autres dispositifs d'affichage plats et a quasiment le même temps de réponse rapide que celui du CRT sous un aspect de qualité d'image lors d'une réalisation d'image animée. Le LCD utilise des caractéristiques anisotropes et diélectriques optiques de cristaux liquides. Etant donné que les cristaux liquides ont une structure mince allongée, les cristaux liquides ont une directionnalité dans leur agencement moléculaire. Par conséquent, la direction de l'agencement moléculaire peut être contrôlée par application d'un champ électrique aux cristaux liquides (molécules). Donc, lorsque la direction d'agencement moléculaire des cristaux liquides est ajustée de manière arbitraire, l'agencement moléculaire des cristaux liquides change, et une lumière est réfractée dans la direction d'agencement moléculaire des cristaux liquides par l'anisotropie optique, de sorte que des données d'image peuvent être réalisées. R:.Brevets,26000`2602 3-06 1 12 1-tradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 1;24 Un dispositif LCD à nématique en hélice (TN) est un des dispositifs LCD désormais largement utilisé. Le dispositif LCD TN prévoit des électrodes sur deux substrats, respectivement, agence des dispositifs directeurs de telle manière qu'ils soient vrillés à 90 C, et applique une tension aux électrodes afin d'entraîner les dispositifs directeurs. Entre le dispositif LCD TN, un mode d'un cristal liquide utilisant une anisotropie diélectrique comporte une biréfringence électriquement contrôlable (ECB) et un système hôteûinvité (GH). Le mode ECB utilise un cristal liquide (LC) de type négatif ayant une anisotropie diélectrique négative (Ac < 0) où le LC est orienté dans une direction perpendiculaire à un champ électrique. Un mode d'alignement vertical (VA) de modes ECB a une faible largeur de variation d'un temps de réponse par rapport à une tension d'échelle de gris et ainsi, présente un avantage en ce qu'une caractéristique de réponse est excellente en comparaison du dispositif LCD TN. Dans le dispositif LCD à mode VA, les LC ayant une anisotropie diélectrique négative sont intercalés entre des substrats supérieur et inférieur, une couche VA est formée sur des surfaces se faisant face des substrats supérieur et inférieur, des polariseurs sont attachés sur des côtés arrière des surfaces se faisant face. A ce niveau, des électrodes d'entraînement de LC sont prévues sur les surfaces se faisant face, respec- tivement, et les polariseurs sont attachés de telle manière que des axes de polarisation des polariseurs respectifs sont perpendiculaires entre eux. Dans le dispositif LCD à mode VA, les molécules de LC sont agencées verticalement par rapport aux substrats sous l'influence de la couche VA. A ce niveau, étant donné que les axes de polarisation des polariseurs supérieur et inférieur se croisent perpendiculairement entre eux, un écran est sombre. Entre temps, lorsqu'un champ électrique est formé entre des électrodes d'entraînement des substrats supérieur et inférieur, les molécules de LC sont vrillées de telle manière qu'elles sont perpendiculaires à une direction du champ électrique selon la propriété des LC ayant l'anisotropie diélectrique négative. Par conséquent, une lumière est transmise au travers des molécules de LC et l'écran devient blanc. A ce niveau, étant donné que les molécules de LC ont une forrne de barre, des indices de réfraction et des permittivités d'un axe long et d'un axe court sont différents entre eux. Par conséquent, l'indice de réfraction varie en fonction d'une direction dans laquelle les molécules de LC sont observées. En conséquence, une diffé- rence entre un angle d'observation lorsqu'un écran est observé depuis un côté avant, et un angle d'observation lorsque l'écran est observé depuis un côté latéral est générée. R:' Brevets' 2600026023-061121-tradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 2..24 Donc, pour résoudre ce procédé, une électrode de pixel du substrat inférieur est formée en fente à l'intérieur d'un pixel unitaire de sorte qu'un domaine multiple est formé lorsqu'un champ électrique est formé, dans la technique apparentée. C'estûàûdire, lorsque le champ électrique est formé entre l'électrode de pixel et une électrode commune, une anisotropie entre l'axe long et l'axe court de la molécule de LC est compensée par un changement de direction dans laquelle la molécule de LC est vrillée. Cependant, un dispositif LCD à mode VA d'un domaine multiple ayant la structure ciûdessus est classé dans des dispositifs LCD à mode VA transmissifs utili- sant un rétroéclairage en tant qu'une source de lumière, et les dispositifs LCD à mode VA réflectifs utilisant la lumière naturelle et la lumière artificielle sans rétroéclairage en tant qu'une source de lumière. A ce niveau, le dispositif LCD à mode VA transmissif réalise une image lumineuse même dans un environnement externe sombre à l'aide d'un rétroéclairage en tant qu'une source de lumière. Cependant par, le dispositif LCD à mode VA trans- missif ne peut être utilisé et consomme bien plus de puissance. D'un autre côté, le dispositif LCD en mode VA réflectif peut réduire une consommation de puissance car il n'utilise pas de rétroéclairage, mais ne peut être utilisé lorsque la lumière naturelle externe est sombre. Par conséquent, la présente invention concerne un dispositif LCD transflectif et son procédé de fabrication qui parent sensiblement un ou des problèmes dus aux limitations et inconvénients de la technique apparentée. Un objet de la présente invention consiste à mettre à disposition un dispositif LCD transflectif qui peut être mis en fonctionnement de manière sélective dans un mode réflexion ou un mode transmission par augmentation d'un rapport d'ouverture et en améliorant une qualité d'image dans un dispositif LCD à mode VA d'une structure à domaine multiple, et son procédé de fabrication. Pour parvenir à ces objectifs et autres avantages et conformément au but de l'invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon un premier aspect de l'invention comprend: des lignes de grille et des lignes de données agencées pour se croiser entre elles sur un premier substrat où une région de pixels ayant une partie de réflexion et une partie de transmission est définie; des transistors en couche mince étant formés chacun au niveau de chacun des croisements des lignes de grille et des lignes de données et comportant une électrode de grille, une couche semi conductrice et des électrodes de source/de drain; une électrode transparente raccordée au transistor en couche mince et formée sur la partie de transmission; une électrode réflective raccordée au transistor en couche mince et formée sur la partie de réflexion; une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'élec- R Breeets.2600026023-061121-tradTXT. doc - 2? novembre 2006 - 3'24 trode transparente à l'électrode réflective; une première électrode de stockage formée sur la partie de réflexion et une seconde électrode de stockage formée sous l'électrode de raccordement; un second substrat faisant face au premier substrat; et une couche de cristaux liquides intercalée entre les premier et second substrats. Selon un mode de réalisation, la partie de réflexion comporte des motifs d'irrégularité. De préférence, ce dispositif comprend en outre une ligne de stockage séparée d'une distance prédéterminée des lignes de grille et raccordée aux première et deuxième électrodes de stockage. De préférence, ce dispositif comprend en outre une couche diélectrique formée entre la deuxième électrode de stockage et l'électrode de raccordement. Selon un mode de réalisation, la couche de cristaux liquides comprend des molécules de cristaux liquides alignées verticalement. Une zone de la partie de transmission est de préférence plus grande que celle 15 de la partie de réflexion Selon un mode de réalisation, l'électrode transparente formée sur la partie de transmission comprend une fente "s". Selon un autre mode de réalisation, le second substrat comprend une matrice noire formée dans une position correspondant à une région voisine des régions de 20 pixels et des filtres chromatiques formés sur des positions correspondant aux régions de pixels. Selon un autre mode de réalisation, le second substrat comprend en outre une protubérance diélectrique. L'écart de cellule (dl) de la partie de transmission est de préférence sensible-25 ment deux fois plus grand que celui (d2) de la partie de réflexion. Selon un mode de réalisation, la région de pixels comprend un domaine triple, un premier domaine (A) est la partie de réflexion et chacun des deu.xième domaine (B) et troisième domaine (C) est la partie de transmission. Au moins deux des premier à troisième domaines (A, B, C) peuvent avoir une direction d'entraînement 30 de cristaux liquides différente. De préférence, ce dispositif comprend en outre une couche d'isolation ayant une rainure d'attaque chimique dans la partie de transmission du premier substrat. Dans un autre aspect de la présente invention, un dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif est mis à disposition et comporte: des lignes de grille et 35 des lignes de données agencées pour se croiser entre elles sur un substrat où une région de pixels ayant une partie de réflexion et une partie de transmission est défi-nie; des transistors en couche mince étant chacun formés au niveau de chaque croisement des lignes de grille et des lignes de données, et comportant une électrode R. Bre' ets..260002 6023-06 1 12 1-tradTXT. doc -27 novembre 2006 - 4124 de grille, une couche semiùconductrice, et des électrodes de source/de drain; une électrode transparente raccordée au transistor en couche mince et formée sur la partie de transmission; une électrode réflective raccordée au transistor en couche mince et formée sur la partie de réflexion; une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente à l'électrode réflective; et une première électrode de stockage formée sur la partie de réflexion, et une seconde électrode de stockage formée sur une partie inférieure de l'électrode de raccordement. Selon un mode de réalisation, la partie de réflexion comporte des motifs d'irrégularité. l0 De préférence, ce dispositif comprend en outre une ligne de stockage séparée d'une distance prédéterminée des lignes de grille et raccordée aux première et deuxième électrodes de stockage. De préférence, ce dispositif comprend en outre une couche diélectrique formée entre la deuxième électrode de stockage et l'électrode de raccordement. 15 La zone de la partie de transmission est de préférence plus grande que celle de la partie de réflexion. Selon un mode de réalisation, l'électrode transparente formée sur la partie de transmission comprend une fente "s". Selon un autre mode de réalisation, la région de pixels comprend un domaine 20 triple, un premier domaine est la partie de réflexion et chacun des deuxième domaine et troisième domaine est la partie de transmission. De préférence, ce dispositif comprend en outre une couche d'isolation ayant une rainure d'attaque chimique dans la partie de transmission sur le substrat. Dans encore un autre aspect de la présente invention, un procédé de fabrication 25 d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif est mis à disposition, le procédé comportant les étapes consistant à: former des lignes de grille sur un premier substrat ou une région de pixels ayant un premier domaine et un deuxième domaine est définie, former une ligne de stockage parallèle à chaque ligne de grille, une première électrode de stockage bifurquant de la ligne de stockage et formée sur le 30 premier domaine et une seconde électrode de stockage formée sur une frontière entre le premier domaine et le deuxième domaine, former une couche d'isolation sur une surface entière du premier substrat; former des lignes de données croisant les lignes de grille, respectivement, former un transistor en couche mince sur des croisements des lignes de grille et des lignes de données; former une électrode transparente 35 raccordée au transistor en couche mince sur le deuxième domaine; former une électrode réflective raccordée au transistor en couche mince sur le premier domaine; former une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente à l'électrode réflective sur la seconde électrode de stockage; agencer un R- Brevets26000 26023-061121-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 524 second substrat faisant face au premier substrat; et intercaler une couche de cristaux liquides entre le premier substrat et le second substrat. De préférence, le procédé comprend en outre l'étape consistant à former des motifs d'irrégularité sous l'électrode réfléchissante. Selon un mode de réalisation, la couche de cristaux liquides comprend des molécules de cristaux liquides alignées verticalement. Selon un autre mode de réalisation, le premier domaine est une partie de réflexion, et le deuxième domaine est une partie de transmission. Selon un autre mode de réalisation, la région de pixels a en outre un troisième 10 domaine (C). Selon un autre mode de réalisation, le troisième domaine (C) comporte une électrode transparente supplémentaire et une électrode de raccordement supplémentaire est formée entre le troisième domaine (C) et l'électrode transparente du deuxième domaine. 15 Une troisième électrode de stockage est de préférence formée sous l'électrode de raccordement supplémentaire. De préférence, le procédé comprend en outre des étapes consistant à: former une matrice noire sur des parties correspondant à des régions voisines de régions de pixels sur le second substrat; et former des filtres chromatiques sur des positions 20 correspondant aux régions de pixels. De préférence, le procédé comprend en outre l'étape consistant à former une protubérance diélectrique sur le second substrat. L'écart de cellule du deuxième domaine est de préférence sensiblement deux fois plus grand que celui du premier domaine. 25 Selon un mode de réalisation, les premier et deuxième domaines ont une direc- tion d'entraînement de cristaux liquides différente. De préférence, le procédé comprend en outre l'étape consistant à former une couche d'isolation ayant une rainure d'attaque chimique dans une partie de transmission du premier substrat. 30 La présente invention améliore donc un rapport d'ouverture en rendant une zone d'une partie de transmission plus grande qu'une zone d'une partie de réflexion dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif. De même, la présente invention garantit une capacitance de stockage totale, améliore une caractéristique de qualité d'image et améliore une caractéristique 35 d'angle d'observation en formant un domaine multiple et en formant un condensateur de stockage entre des domaines respectifs dans un dispositif LCD transflectif à mode VA. R Brevets'26000 26023-061 1'_ 1-tradTXT doc - 27 novembre 2006 - 6 ^_4 On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée suivante de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention telle que revendiquée. Ainsi, les dessins annexés illustrent un ou ou plusieurs modes de réalisation de 5 l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs, et conjoinl.ement avec la description, servent à expliquer l'invention. Sur les dessins: la figure 1 est une vue en plan simplifiée illustrant une partie d'une partie de pixel dans un substrat de réseau d'un dispositif LCD à domaine multiple à mode VA selon un premier mode de réalisation de la présente invention; 10 la figure 2 est une vue en coupe transversale de la figure 1, réalisée le long d'une ligne IùI'; la figure 3 est une vue en plan d'un substrat de réseau d'un dispositif LCD transflectif à mode VA selon un second mode de réalisation de la présente invention; et 15 la figure 4 est une vue en coupe transversale de la figure 3, réalisée le long d'une ligne IIù1I'. Il va maintenant être fait référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins annexés. Un dispositif LCD transflectif à mode VA comporte à la fois une partie de 20 réflexion et une partie de transmission à l'intérieur d'une région de pixels unitaire afin de fournir à la fois une fonction de dispositif LCD transmissif et une fonction du dispositif LCD réfléchissant. Le dispositif LCD transflectif à mode VA peut faire utilisation à la fois d'une lumière provenant d'une unité de rétroéclairage et d'une lumière naturelle externe ou d'une lumière artificielle, et ainsi, présente un avantage 25 en termes de réduction de consommation de puissance sans limitation causée par des environnements voisins. La figure 1 est une vue en plan simplifiée illustrant une partie d'une partie de pixel dans un substrat de réseau d'un dispositif LCD à domaine multiple à mode VA selon un premier mode de réalisation de la présente invention et la figure 2 est une 30 vue en coupe transversale de la figure 1, réalisée le long d'une ligne I--I'. En se référant aux figures 1 et 2, le dispositif LCD transflectif à mode VA comporte un substrat de réseau 100. Des lignes de grille 125 et des lignes de données 139 du substrat de réseau 100 se croisent entre elles de manière perpendiculaire afin de définir des régions P de pixels. Un transistor en couche mince (TFT) est formé sur 35 chacun des croisements des lignes de grille 125 et des lignes de données 139. Une électrode de pixel raccordée au TFT est divisée en un premier domaine A et un deuxième domaine B par une fente, afin de comporter une première électrode 161a de pixel et une seconde électrode 161b de pixel. Les première 161a et seconde 161b R'revets.26000 26023-061 121-tradiXTdoc - 27 novembre 2006 - 7,24 électrodes de pixels sont raccordées entre elles par une électrode l60 de pixel de raccordement. Les premier A et second B domaines sont raccordés électriquement entre eux par l'électrode 160 de pixel de raccordement raccordant la première électrode 161a de pixel à la seconde électrode 16lb de pixel, et sont entraînés en réponse aux signaux transférés depuis le TFT. Le premier domaine A du substrat de réseau du dispositif LCD transflectif à mode VA comporte une électrode réfléchissante 149 sur ou sous la première électrode 161a de pixel en tant qu'une partie de réflexion RA, et le deuxième domaine B utilise la seconde électrode 161b de pixel en tant qu'une partie de transmission TA (une électrode de transmission) de sorte que le dispositif LCD transflectif à mode VA peut être mis en fonctionnement de manière sélective en un mode réflexion et en mode transmission. De même, le TFT comporte une électrode de grille 123, une électrode de source 135, une électrode de drain 137, et une couche active 131 formée sur l'électrode de grille 123. Une ligne de stockage 144 est séparée d'une distance prédéterminée de et formée en parallèle à la ligne de grille 125. La ligne de stockage 144 est raccordée à une première électrode de stockage 143a et une seconde électrode de stockage 143b. La première électrode de stockage 143a est formée dans une partie de la partie de réflexion RA et la seconde électrode de stockage 143b est formée auùdessous de l'électrode 160 de raccordement. Une couche d'isolation de grille 129, une couche de passivation 145, et une couche d'isolation organique 147 empilées entre la première électrode de stockage 143a et la première électrode 161a de pixel sert de diélectrique, de sorte qu'un premier condensateur de stockage Cstl est formé entre la première électrode de stockage 143a et la première électrode 161a de pixel auùdessus de la première électrode de stockage 143a. De même, un second condensateur de stockage Cst2 est formé entre la seconde électrode de stockage 143b et l'électrode 160 de pixel de raccordement. Etant donné que le premier condensateur de stockage Cstl et le second condensateur de stockage Cst2 sont formés afin de garantir une capacitance de stockage dans le dispositif LCD transflectif à mode VA ayant la structure décrite ciùdessus, une capacitance de condensateur de stockage Cst ne change presque pas même lorsqu'une taille de la partie de réflexion RA diminue et qu'une taille de la partie de transmission augmente afin d'améliorer un rapport d'ouverture. Par conséquent, on ne constate presqu'aucune fluctuation de chute de tension de pixel AVp, et ainsi, on améliore non seulement un rapport d'ouverture mais également une qualité d'image. R. Brevets 26000,26023-06 1 12 1-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 - 824 Donc, il est possible de rendre une région de la partie de réflexion RA plus importante qu'une région de la partie de transmission TA afin de garantir un rapport d'ouverture requis pour un écran plus grand et des environnements d'utilisation des clients. Entre temps, la couche d'isolation organique 147 peut comporter des motifs d'irrégularité 147a de la partie de réflexion RA, destinée à accroître encore un rendement de réflexion et une rainure d'attaque chimique 148 de la partie de transmission TA, pour un écart de cellule double. L'électrode réfléchissante 149 est formée sur et le long d'une courbe des motifs d'irrégularité 147a de la partie de réflexion RA. Un écart de cellule double est réalisé dans la partie de réflexion RA et la partie de transmission TA du dispositif LCI) transflectif par la rainure d'attaque chimique 148 formée dans la partie de transmission TA de la couche d'isolation organique 147. Un écart de cellule dl de la partie de transmission TA est environ deux fois plus important qu'un écart de cellule d2 de la partie de réflexion RA, de sorte que des rendements lumineux de la partie de réflexion RA et de la partie de transmission TA s'améliorent. En se référant à la figure 2, un substrat 180 de filtres chromatiques ayant une matrice noire 181 et des filtres chromatiques 182 fait face au substrat de réseau 100. Le substrat 180 de filtres chromatiques comporte une électrode commune 185. De même, une protubérance diélectrique 188 destinée à déformer un champ électrique afin de réaliser un effet à domaine multiple est formée sur l'électrode commune 185. Etant donné qu'un dispositif LCD à mode VA à domaine double ayant la structure ciùdessus peut entraîner des molécules de LC de diverses manières à l'aide d'une fente "s" formant électrode de pixel du substrat de réseau 100 et la protubérance diélectrique 188 du substrat 180 de filtres chromatiques lors d'un entraînement du LC, un effet de domaine multiple peut être réalisé. A ce niveau, le premier domaine A peut être utilisé en tant que la partie de réflexion RA et le deuxième domaine B peut être utilisé en tant que la partie de transmission TA, de sorte qu'un mode réflexion et le mode transmission peuvent être entraînés de manière sélective. De même, un rapport d'ouverture est amélioré en rendant une zone de la partie de transmission plus grande que celle de la partie de réflexion dans le dispositif LCD transflectif. De même, la présente invention garantit une capacitance de stockage totale, améliore une caractéristique de qualité d'image et améliore une caractéristique d'angle d'observation en formant un domaine multiple et en formant un condensateur R `Brevets' 26000`26023-061 121-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 - 9'24 de stockage entre des domaines respectifs dans un dispositif LCD transflectif à mode VA. La figure 3 est une vue en plan d'un substrat de réseau d'un dispositif LCD transflectif à mode VA selon un second mode de réalisation de la présente invention. En se référant à la figure 3, le dispositif LCD transflectif à mode VA comporte un substrat de réseau 200 ayant une pluralité de TFT, qui sont des dispositifs de commutation, agencés en matrice. Des lignes de grille 225 et des lignes de données 239 se croisent sur les TFT. A ce niveau, des régions définies par des croisements de lignes de grille 225 et to de lignes de données 239 sont définies en tant que régions P de pixels. Le TFT comporte une électrode de grille 223, une électrode de source 235, une électrode de drain 237, et une couche active 231 formée sur l'électrode de grille 223. De même, une ligne de stockage 244 est séparée d'une distance prédéterminée de, et formée en parallèle à la ligne de grille 225. Une pluralité d'électrodes de 15 stockage 243 raccordées à la ligne de stockage 244 sont formées dans la région P de pixels. Etant donné qu'un dispositif LCD à mode VA à domaine multiple ayant la structure ciûdessus peut entraîner des molécules de LC de diverses manières à l'aide d'une fente "s" formant électrode de pixel du substrat de réseau 200 et une protubé- 20 rance diélectrique 288 d'un substrat 280 de filtres chromatiques lors d'un entraîne-ment d'un LC, un effet de domaine multiple peut être réalisé. A ce niveau, un premier domaine A peut être utilisé en tant qu'une partie de réflexion RA, et un deuxième domaine B et un troisième domaine C peuvent être utilisés en tant qu'une partie de transmission TA de sorte qu'un mode réflexion et le mode transmission peuvent être 25 entraînés de manière sélective. A ce niveau, un rapport d'ouverture peut être amélioré en rendant une zone d'une partie de transmission TA plus importante que celle d'une partie de réflexion RA dans le dispositif LCD transflectif. Une électrode réfléchissante 249 est formée dans la partie de réflexion RA et 30 une électrode de pixel est raccordée à une électrode de drain 237 du TFT. L'électrode de pixel est divisée en un premier domaine A, un deuxième domaine B, et un troisième domaine C par une fente "s" afin d'inclure une première électrode 261a de pixel, une deuxième électrode 261b de pixel, et une troisième électrode 261c de pixel. Les première à troisième électrodes 261a, 261b et 261c de pixels sont raccor- 35 dées par des première 260a et seconde 260b électrodes de pixels. De même, la première électrode 261a de pixel etl'électrode réfléchissante 249 sont formées dans la partie de réflexion RA, et les deuxième 261b et troisième 261c R. Brevets`.26000`.26023-06I 121-tradFXT. doc - 27 novembre 2006 - 1024 11 électrodes de pixel sont formées dans la partie de transmission TA afin de servir d'électrodes de transmission. Les premier à troisième domaines A, B et C sont raccordés électriquement par une première électrode 260a de pixel de raccordement pour raccorder la première électrode 261a de pixel à la deuxième électrode 261b de pixel, et une seconde électrode 260b de pixel de raccordement pour raccorder la deuxième électrode 261b de pixel à la troisième électrode 261c, de pixel, et sont entraînées en réponse aux signaux transférés depuis le TFT. Bien que non représentée, une couche d'isolation organique 247 ayant un motif to d'irrégularité 247a destiné à améliorer encore un rendement de réflexion est formée dans la partie de réflexion RA. Une rainure d'attaque chimique 248 est formée dans la couche d'isolation organique 247 de la partie de transmission TA, pour un écart de cellule double. L'électrode réfléchissante 249 est formée sur et le long d'une courbe du motif d'irrégularité 247a de la partie de réflexion RA. 15 Entre temps, comme décrit brièvement ciùdessus, une pluralité d'électrodes de stockage 243 raccordées à la ligne de stockage 244 sont formées dans la région P de pixels. L'électrode de stockage 243 comporte une première électrode de stockage 243a, une deuxième électrode de stockage 243b et une troisième électrode de 20 stockage 243c. La première électrode de stockage 243a constitue un premier condensateur de stockage Cstl fonctionnant conjointement avec la première électrode 261a de pixel dans la partie de réflexion RA, la deuxième électrode de stockage 243b constitue un deuxième condensateur de stockage Cst2 fonctionnant conjointement avec une première électrode 260a de pixel de raccordement entre les premier A et 25 deuxième B domaines. De même, la troisième électrode de stockage 243c constitue un troisième condensateur de stockage Cst3 fonctionnant conjointement avec une seconde électrode 260b de pixel de raccordement entre les deuxième 13 et troisième C domaines. La somme des capacitances des premier à troisième condensateurs de stockage 30 Cstl, Cst2, et Cst3 devient une capacitance totale d'un pixel. Une partie entre les premier A et deuxième B domaines, et une partie entre les deuxième B et troisième C domaines sont séparées d'une distance prédéterminée par une fente "s" afin de séparer les électrodes 261a, 26l b et 261c de pixels. Etant donné qu'une couche de LC 270 située dans une position correspondant à la fente "s" n'est 35 pas entraînée, la ligne de stockage 244 peut être raccordée aux deuxième 243b et troisième 243c électrodes de stockage par le biais de la position où la fente "s" est formée. R ,E3revets'.2600026023-061121-tradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 11/24 12 Dans le cas du dispositif LCD transflectif ayant le domaine multiple, un condensateur de stockage est généralement formé dans une partie de réflexion RA. Lorsque le condensateur de stockage Cstl est formé dans la partie de réflexion RA et que les condensateurs de stockage Cst2 et Cst3 sont formés dans une région prédé- terminée de la partie de transmission TA, c'estûàûdire, l'électrode de pixel de raccordement destinée à raccorder électriquement les domaines respectifs, une capacitance C peut être garantie. Donc, lorsqu'une taille de la partie de réflexion FA est diminuée afin d'améliorer un rapport d'ouverture, une capacitance du condensateur de stockage peut être compensée et une chute de tension de pixel est diminuée, de sorte qu'une qualité d'image peut être améliorée. A ce niveau, une couche d'isolation de grille 229, une couche de passivation 245 et une couche d'isolation organique 247 empilées entre la ligne de stockage 244, l'électrode de stockage 243 et l'électrode de pixel, les électrodes 261a, 260a, et 260b de pixels de raccordement servent de diélectrique. Entre temps, le dispositif LCD transflectif à mode VA selon la présente invention est appliqué non seulement à un dispositif LCD transflectif à domaine multiple ayant une structure à domaine triple où un premier domaine A est utilisé comme partie de réflexion RA et un deuxième domaine B et un troisième domaine C sont utilisés comme parties de transmission TA, mais également à un dispositif LCD transflectif à domaine multiple, dans lequel une région de pixels est divisée en au moins deux domaines et une zone d'une partie de réflexion RA est plus grande que celle d'une partie de transmission TA dans le domaine multiple. La figure 4 est une vue en coupe transversale de la figure 3, réalisée le long d'une ligne IlûII'. En se référant à la figure 4, le premier domaine A du substrat de réseau du dispositif LCD transflectif à mode VA comporte en outre une électrode réfléchissante 249 sur ou sous la première électrode 261a de pixel en tant qu'une partie de réflexion RA, et les deuxième B et troisième C domaines utilisent les deuxième 261b et troisième 261c électrodes de pixels en tant que parties de transmission TA (électrodes de transmission) de sorte que le dispositif LCD transflectif à mode VA peut être mis en fonctionnement de manière sélective dans un mode réflexion et dans un mode transmission. Un procédé de fabrication d'un dispositif LCD transflectif à mode VA va être décrit selon un ordre de processus en se référant à la figure 4. Tout d'abord, les électrodes de grille 223, les lignes de grille 225, les Iignes de stockage 244, la ligne de stockage 244 séparée d'une distance prédéterminée des lignes de grille 225, et l'électrode de stockage 243 sont formées sur le substrat de réseau 200. RBreels26OOO26O23-O61 1 1 2 1-tradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 12!24 L'électrode de stockage 243 comporte la première électrode de stockage 243a, la deuxième électrode de stockage 243b, et la troisième électrode de stockage 243c. La première électrode de stockage 243a constitue le condensateur de stockage Cstl dans la partie de réflexion RA, la deuxième électrode de stockage 243b constitue le condensateur de stockage Cst2 entre les premier A et deuxième B domaines et la troisième électrode de stockage 243c constitue le condensateur de stockage Cst3 entre les deuxième B et troisième C domaines. La couche d'isolation de grille 229, qui est une première couche d'isolation, est formée sur une surface entière du substrat de réseau 200 comportant les lignes de 10 grille 225. La couche active 231 et une couche de contact ohmique 233 sont formées en forme d'île sur la couche d'isolation de grille 229 sur l'électrode de grille 223. Ensuite, l'électrode de source 235 et l'électrode de drain 237 en contact avec la couche de contact ohmique 233, et les lignes de données 239 raccordées à l'électrode 15 de source 235 sont formées sur une surface entière du substrat de réseau 200 comportant la couche de contact ohmique 233. A ce niveau, la couche de contact ohmique 233, la couche active 231, les électrodes de source 235 et de drain 237, et les lignes de données 239 peuvent être formées en utilisant un processus de masquage. 20 La couche de passivation 245, qui est une deuxième couche d'isolation, est formée par dépôt d'un matériau d'isolation sur le substrat de réseau 200 comportant les lignes de données 239. La couche de passivation 245 est une couche d'isolation inorganique formée par dépôt de SiNX ou de SiO2. 25 Une couche d'isolation organique 247 qui est une troisième couche d'isolation 247, est formée sur la couche de passivation 245 par revêtement d'un matériau sélectionné à partir du groupe de matériau d'isolation organique transparent composé de benzoùcycloùbutène (BCB) et d'une résine à base acrylique. Le motif d'irrégularité 247a est formé. dans une partie supérieure de la couche 30 d'isolation organique 247 dans la partie de réflexion RA. Une première rainure d'attaque chimique 248a et une seconde rainure d'attaque chimique 248b sont formées sur une partie de la région P de pixels par attaque chimique de la couche d'isolation de grille 229, de la couche de passivation 245 et de la couche d'isolation organique 247. 35 La première rainure d'attaque chimique 248a est formée dans une position correspondant au deuxième domaine 13 utilisé comme partie de transmission TAI et la seconde rainure d'attaque chimique 248b est formée dans une position correspondant au troisième domaine C utilisé comme partie de transmission TA2. R. Brevets 26000..26023-061121-tradTXT. doc 27 novembre 2006 - 13.24 Les première 248a et seconde 248b rainures d'attaque chimique constituent un écart de cellule double dans la partie de réflexion RA et la partie de transmission TA du dispositif LCD transflectif. Un écart de cellule dl de la partie de transmission TA est formé afin d'être environ deux fois plus grand qu'un écart de cellule d2 de la partie de réflexion RA afin d'améliorer un rendement lumineux de la partie de réflexion RA et de la partie de transmission TA. A ce niveau, la deuxième électrode de stockage 243b formée entre le deuxième domaine B et le troisième domaine C n'est pas exposée. De même, un trou de contact de drain 253 exposant une partie de l'électrode de 1 o drain 237 est formé. Une électrode de pixel transparente en contact avec l'électrode de drain 237 et formée dans la région P de pixels est formée par dépôt et modelage des contours d'un matériau sélectionné à partir du groupe des métaux conducteurs transparents composé d'oxyde d'étainùindiumù (ITO) et d'oxyde de zincùindium (IZO) sur la 15 couche d'isolation organique 247. L'électrode de pixel est divisée en un premier domaine A, un deuxième domaine B, et un troisième domaine C par des fentes "s" afin de comporter une première électrode 261a de pixel, une deuxième électrode 261b de pixel, et une troisième électrode 261c de pixel. Les première à troisième électrodes 261a, 26l b et 20 261c de pixels sont raccordées par des électrodes 260a et 260b de pixels de raccordement. De même, la première électrode 261a de pixel et l'électrode réfléchissante 249 sont formées dans la partie de réflexion RA et les deuxième 261b et troisième 261e électrodes de pixels sont formées dans la partie de transmission TA afin de servir 25 d'électrodes de transmission. Les premier à troisième domaines A, B et C sont raccordés électriquement par une première électrode 260a de pixel de raccordement et une seconde électrode 260b de pixel de raccordement pour raccorder les première à troisième électrodes 261a, 26l b et 261c de pixel, et entraînés en réponse aux signaux transférés depuis le TFT. 30 La première électrode 26l a de pixel est formée dans une structure d'irrégularité le long des motifs d'irrégularité 247a de la couche d'isolation organique 247 dans la partie de réflexion RA. De même, l'électrode réfléchissante 249 est formée dans la région de réflexion RA par dépôt et modelage des contours d'un métal ayant un excellent facteur de 35 réflexion tel que l'aluminium et un alliage d'aluminium (par exemple, AINd) sur une surface entière du substrat comportant les électrodes 261a, 261b et 261 c de pixel. R'•.Rrevets\26000\26023-06 1 1 2 1-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 -14/24 A ce niveau, l'électrode réfléchissante 249 constitue une irrégularité le long de la structure d'irrégularité de la couche d'isolation organique 247 et la première électrode 261a de pixel dans la partie de réflexion RA. L'électrode réfléchissante 249 peut être formée sous le première électrode 26l a de pixel ainsi que sur la première électrode 261a de pixel. De même, un substrat 280 de filtres chromatiques ayant une matrice noire 281 et des filtres chromatiques 282 fait face au substrat de réseau 200. Le substrat 280 de filtres chromatiques comporte une électrode commune 285. De même, une protubérance diélectrique 288 destinée à déformer un champ électrique afin de réaliser un effet à domaine multiple est formée sur l'électrode commune 285. Une couche de LC 270, alignée verticalement est intercalée entre le substrat de réseau 200 et le substrat 280 de filtres chromatiques. Etant donné qu'un dispositif LCD à mode VA à domaine triple ayant la structure ciûdessus peut entraîner des molécules de LC de diverses manières en utili- saut des fentes "s" d'électrode de pixel du substrat de réseau 200 et la protubérance diélectrique 288 du substrat 280 de filtres chromatiques lors d'un entraînement du LC, un effet à domaine multiple peut être réalisé. A ce niveau, le premier domaine A peut être utilisé comme partie de réflexion RA et les deuxième B et troisième C domaines peuvent être utilisés comme parties de transmission TA, de sorte qu'un mode réflexion et un mode transmission peuvent être entraînés de manière sélective. Dans la structure à domaine triple, qui est un mode de réalisation du dispositif LCD transflectif selon la présente invention, le premier domaine A est utilisé comme partie de réflexion RA, les deuxième B et troisième C domaines sont utilisés comme parties de transmission B et C de sorte qu'une zone de la partie de transmission TA devient plus grande que celle de la partie de réflexion RA et ainsi, un rapport d'ouverture augmente. De même, étant donné que le condensateur de stockage Cstl est formé dans la partie de réflexion RA et que les condensateurs de stockage Cst2 et Cst3 sont formés dans une région prédéterminée de la région de transmission TA, par exemple, l'électrode de pixel de raccordement destinée à raccorder électriquement des domaines respectifs, une capacitance des condensateurs de stockage peut être garantie. Donc, même lorsqu'une taille de la partie de réflexion RA est diminuée afin d'améliorer un rapport d'ouverture, une capacitance des condensateurs de stockage peut être compensée et ainsi, une qualité d'image peut être améliorée. Un procédé de fabrication du dispositif LCD transflectif à mode VA ayant la 35 structure décrite ciûdessus VA être décrit ciûdessous. Tout d'abord, des lignes de grille, une ligne de stockage parallèle aux lignes de grille, une première électrode de stockage bifurquant de la ligne de stockage et formée dans un premier domaine et une deuxième électrode de stockage formée dans R:'Breeets 26000'"26023-06 1 1 2 1-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 - 15:24 une frontière entre le premier domaine et un deuxième domaine sont formées sur un premier substrat où des régions de pixels ayant le premier domaine et le deuxième domaine sont définies. Une couche d'isolation est formée sur une surface entière du premier substrat. Après cela, des lignes de données croisant les lignes de grille sont formées. A ce niveau, des TFT sont formées sur les intersections des lignes de grille et des lignes de données. Chacun des TFT comporte une électrode de grille en saillie depuis chaque ligne de grille, une couche d'isolation formée sur l'électrode de grille, une couche semi conductrice formée sur une partie de la couche d'isolation qui correspond à l'électrode de grille et une électrode de source et une électrode de drain séparées l'une de l'autre sur la couche semiûconductrice. Après cela, une électrode transparente raccordée électriquement au TFT est formée dans le deuxième domaine et une électrode réfléchissante raccordée au TFT est formée dans le premier domaine. A ce niveau, l'électrode transparente peut être formée sous l'électrode réfléchissante. Une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente à l'électrode réfléchissante est formée sur la seconde électrode de stockage. L'électrode de raccordement peut être formée à partir du même matériau que celui de l'électrode transparente dans la même couche. De même, un second substrat faisant face au premier substrat est disposé et une couche de LC est intercalée entre les premier et second substrats. Ici, en plus, des motifs d'irrégularité peuvent en outre être formés sous l'élec- trode réfléchissante. Entre temps, le premier domaine peut être une partie de réflexion, le deuxième domaine peut être une partie de transmission et un troisième domaine peut en outre être formé. Les premier à troisième domaines peuvent avoir sensiblement la même aire et les deuxième et troisième domaines peuvent être des parties de transmission. Une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente ou les électrodes réfléchissantes formées dans des domaines adjacents peuvent être formées dans une frontière entre les premier à troisième domaines. De même, une troisième électrode de stockage est en outre formée sous l'électrode de raccordement, de sorte qu'une capacitance de condensateur de stockage peut être garantie de manière suffisante dans la région de pixels. RBrevets 2600026023-061121-tradTXT. doc - 27 novembre 2006 - 16 24 17 Une protubérance diélectrique peut être en outre formée sur le second substrat. La protubérance diélectrique est formée dans une frontière entre les domaines afin de déterminer une direction d'entraînement des molécules de LC. De même, un écart de cellule du deuxième domaine peut être sensiblement deux fois plus grand que celui du premier domaine dans le dispositif' LCD transflec- tif, sans y être limité. Le second substrat comporte en outre une matrice noire formée sur une position correspondant à une région voisine du pixel et des filtres chromatiques formés sur des régions correspondant à des régions de pixels. Le dispositif LCD transflectif selon la présente invention améliore un rapport d'ouverture en rendant une zone de la partie de transmission plus grande que celle de la partie de réflexion. De même, la présente invention garantit une capacitance de stockage totale, améliore une caractéristique de qualité d'image et améliore une caractéristique d'angle d'observation en formant un domaine multiple et en formant un condensateur de stockage entre des domaines respectifs dans un dispositif LCD transflectif à mode VA. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. R`Brevets,26000'.26023-061121-IradTXT.doc - 27 novembre 2006 - 1724
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Un dispositif LCD transflectif qui peut utiliser de manière sélective un mode réflexion et un mode transmission comprend des lignes de grille (125) et des lignes de données (139) sur un premier substrat avec une région de pixels ayant une partie de réflexion (RA) et une partie de transmission (TA); une électrode réfléchissante (149) raccordée à un transistor en couche mince et formée sur la partie de réflexion; une première électrode de stockage (143a) formée sur la partie de réflexion (RA), et une deuxième électrode de stockage (143b).L'invention permet d'améliorer l'angle d'observation en formant un domaine multiple (A, B) et en formant un condensateur de stockage (Cst) entre des domaines (A, B) respectifs ainsi que le rapport d'ouverture en rendant une zone d'une partie de transmission plus grande qu'une zone d'une partie de réflexion.Application à un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) du type à mode d'alignement vertical (VA).
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1. - - - - - - Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif comprenant: des lignes de grille (125; 225) et des lignes de données (139; 239) agencées afin de se croiser entre elles sur un premier substrat où une région (P) de pixels ayant une partie de réflexion (RA) et une partie de transmission (TA) est définie; des transistors en couche mince (TFT) étant formés chacun au niveau de chacune des intersections des lignes de grille (125; 225) et des lignes de données (139; 239) et comportant une électrode de grille (123; 223) une couche semiûconductrice et des électrodes de source (135; 235) et de drain (137; 237); une électrode transparente raccordée au transistor en couche mince (TFT) et formée sur la partie de transmission (TA); une électrode réfléchissante (149; 249) raccordée au transistor en couche mince (TFT) et formée sur la partie de réflexion (RA); une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente à l'électrode réfléchissante (149; 249); une première électrode de stockage (143a; 243a) formée sur la partie de réflexion (RA), et une deuxième électrode de stockage (143b; 243b) formée sous l'électrode de raccordement; un second substrat faisant face au premier substrat; et une couche de cristaux liquides (270) intercalée entre les premier et second substrats. 2. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon la 1, dans lequel la partie de réflexion (RA) comporte des motifs d'irrégularité (147; 247). 3. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ligne de stockage (144; 244) séparée d'une distance prédéterminée des lignes de grille (125; 225) et raccordée aux première (143a; 243a) et deuxième (143b; 243b) électrodes de stockage. 4. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une \\HIRSCH6\13REV ETS')Brevets)26000\26023-061121-tradTXT doc - 23 novembre 2006 -18/24couche diélectrique formée entre la deuxième électrode de stockage (143b; 243b) et l'électrode de raccordement. 5. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la couche de cristaux liquides (270) comprend des molécules de cristaux liquides alignées verticalement. 6. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'une zone de la partie de Io transmission (TA) est plus grande que celle de la partie de réflexion 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel l'électrode transparente formée sur la partie de transmission (TA) comprend une fente "s". 15 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le second substrat comprend une matrice noire (181; 281) formée dans une position correspondant à une région voisine des régions (P) de pixels et des filtres chromatiques (182; 282) formés sur 20 des positions correspondant aux régions (P) de pixels. 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel le second substrat comprend en outre une protubérance diélectrique (188; 288). 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'un écart de cellule (dl) de la partie de transmission (TA) est sensiblement deux fois plus grand que celui (d2) de la partie de réflexion (RA). 30 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 10, dans lequel la région (P) de pixels comprend un domaine triple, un premier domaine (A) est la partie de réflexion (RA) et chacun des deuxième domaine (B) et troisième domaine (C) est la partie de transmission 35 (TA). \',,HIRSCH6iBREVETS\Hrevets'26000\26023-061121-tradTXT. doc - 23 novembre 2006 - 19124 2512. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon la 1l, caractérisé en ce qu'au moins deux des premier à troisième domaines (A, B, C) ont une direction d'entraînement de cristaux liquides différente. 13. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une couche d'isolation (147; 247) ayant une rainure d'attaque chimique (]'.48; 248) dans la partie de transmission (TA) du premier substrat. 14. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif comprenant: - des lignes de grille (125; 225) et des lignes de données (139; 239) agencées afin de se croiser entre elles sur un premier substrat où une région (P) de pixels ayant une partie de réflexion (RA) et une partie de transmission (TA) est définie; - des transistors en couche mince (TFT) étant formés chacun au niveau de chacune des intersections des lignes de grille (125; 225) et des lignes de données (139; 239) et comportant une électrode de grille (123; 223) une couche semiûconductrice et des électrodes de source (135; 235) et de drain (137; 237); - une électrode transparente raccordée au transistor en couche mince (TFT) et formée sur la partie de transmission (TA); - une électrode réfléchissante (149; 249) raccordée au transistor en couche mince (TFT) et formée sur la partie de réflexion (RA); une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'élec-25 trode transparente à l'électrode réfléchissante (149; 249); et - une première électrode de stockage (143a; 243a) formée sur la partie de réflexion (RA), et une deuxième électrode de stockage (143b; 243b) formée sous l'électrode de raccordement. 30 15. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon la 14, dans lequel la partie de réflexion (RA) comporte des motifs d'irrégularité (147a; 247a). 16. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon la revendi- 35 cation 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une ligne de stockage (144; 244) séparée d'une distance prédéterminée des lignes de grille (125; 225) et raccordée aux première (143a; 243a) et deuxième (143b; 243b) électrodes de stockage. \\HIRSCH6113REVETS\Brevets\26000\26023-061121-tradTXT doc 23 novembre 2006 - 20/2417. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 14 à 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une couche diélectrique formée entre la deuxième électrode de stockage (143b; 243b) et l'électrode de raccordement. 18. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 14 à 17, dans lequel une zone de la partie de transmission (TA) est plus grande que celle de la partie de réflexion (RA). 10 19. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon la 14, dans lequel l'électrode transparente formée sur la partie de transmission (TA) comprend une fente "s". 20. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une 15 quelconque des 14 à 19, dans lequel la région (P) de pixels comprend un domaine triple, un premier domaine (A) est la partie de réflexion (RA) et chacun des deuxième domaine (B) et troisième domaine (C) est la partie de transmission (TA). 20 21. Dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif selon l'une quelconque des 14 à 20, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une couche d'isolation (147; 247) ayant une rainure d'attaque chimique (148; 248) dans la partie de transmission (TA) sur le substrat. 25 22. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides transflectif, le procédé comprenant les étapes consistant à: - former des lignes de grille (125; 225) sur un premier substrat où une région (P) de pixels ayant un premier domaine (A) et un deuxième domaine (B) est définie, former une ligne de stockage (144; 244) parallèle à chaque 30 ligne de grille (125; 225), une première électrode de stockage (143a; 243a) bifurquant de la ligne de stockage (144; 244) et formée sur le premier domaine (A) et une deuxième électrode de stockage (143b; 243b) formée sur une frontière entre le premier domaine (A) et le deuxième domaine (B); - former une couche d'isolation (147; 247) sur une surface entière du premier 35 substrat; -former des lignes de données (139; 239) croisant les lignes de grille (125; 225), respectivement; 1'\HIRSCH6\BREVETS',Brevets\26000\26023-061121-tradTXT doc - 23 novembre 2006 - 21/245- former un transistor en couche mince (TFT) sur chacune des intersections des lignes de grille (125; 225) et des lignes de données (139; 239); - former une électrode transparente raccordée au transistor en couche mince (TFT) sur le deuxième domaine (B); - former une électrode réfléchissante (149; 249) raccordée au transistor en couche mince (TFT) sur le premier domaine (A); former une électrode de raccordement destinée à raccorder électriquement l'électrode transparente à l'électrode réfléchissante (149; 249) sur la deuxième électrode de stockage (143b; 243b); - agencer un second substrat faisant face au premier substrat; et -intercaler une couche de cristaux liquides (270) entre le premier substrat et le second substrat. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape consistant à former des motifs d'irrégularité (147a; 247a) sous l'élec- trode réfléchissante (149; 249). 24. Procédé selon l'une quelconque des 22 ou 23, dans lequel la couche de cristaux liquides (270) comprend des molécules de cristaux 20 liquides alignées verticalement. 25. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 24, dans lequel le premier domaine (A) est une partie de réflexion (RA), et le deuxième domaine (B) est une partie de transmission. 26. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 25, dans lequel la région (P) de pixels a en outre un troisième domaine (C). 27. Procédé selon la 26, dans lequel le troisième domaine 30 (C) comporte une électrode transparente supplémentaire et une électrode de raccordement supplémentaire est formée entre le troisième domaine (C) et l'électrode transparente du deuxième domaine (B). 28. Procédé selon la 27, caractérisé en ce qu'une troisième 35 électrode de stockage (243c) est en outre formée sous l'électrode de raccordement supplémentaire. \WIRSCH6ABREVETS' Brevets`.26000A26023-06 1 12 1-tradTXT. doc - 23 novembre 2006 - 22/24 2529. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 28, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des étapes consistant à: former une matrice noire (181; 281) sur des parties correspondant à des régions voisines de régions (P) de pixels sur le second substrat; et - former des filtres chromatiques (182; 282) sur des positions correspondant aux régions (P) de pixels. 30. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 29, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape consistant à former une protubérance diélectri-10 que (188; 288) sur le second substrat. 31. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 30, caractérisé en ce qu'un écart de cellule du deuxième domaine (B) est sensiblement deux fois plus grand que celui du premier domaine (A). 32. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 31, dans lequel les premier (A) et deuxième (B) domaines ont une direction d'entraînement de cristaux liquides différente. 20 33. Procédé selon l'une quelconque des 22 à 32, caractérisé en ce qu'il comprend en outre l'étape consistant à former une couche d'isolation (147; 247) ayant une rainure d'attaque chimique (148; 248) dans une partie de transmission (TA) du premier substrat. 15 R:\Brevets\26000\26023-070207-tradcor. doc - 21 mars 2007 - 23/24
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PROCEDE DE TRAITEMENT D'UN PHENOMENE D'ECLAIREMENT RELATIF SUR UNE IMAGE NUMERIQUE ET SYSTEME DE TRAITEMENT ASSOCIE
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DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION La présente invention a pour objet un procédé de traitement d'un phénomène d'éclairement relatif sur une image numérique. Elle concerne également un système de traitement d'un tel phénomène d'éclairement relatif. L'invention a essentiellement pour but de proposer une solution à un phénomène d'éclairement relatif adaptée à de nouveaux types de capteurs intervenant dans des appareils de capture d'image numérique. Le domaine de l'invention est, d'une façon générale, celui de la photographie numérique, et plus particulièrement celui du traitement d'images appliqué aux photographies numériques. Par photographie numérique, on désigne une photo obtenue suite à l'impression d'une image numérique. D'une façon très générale, une image numérique est constituée de pixels, chaque pixel désignant une position et une portion de l'espace image, chaque pixel ayant au moins une valeur de pixels. Les images issues d'appareils photographiques, dites images photographiques, sont des images de dimension deux, au sens ou l'espace image est une portion rectangulaire d'un plan. Mais, des images, notamment issues d'observations physiques ou médicales, peuvent être de dimensions supérieures notamment trois. De même, une vidéo issue par exemple d'un caméscope, pourra être considérée comme une succession d'images de dimension deux ou comme une seule image de dimension trois: les deux premières dimensions étant, dans ce cas, les dimensions des images et la troisième représentant le numéro de l'image dans la vidéo. Une image numérique est acquise au moyen d'un appareil de capture numérique. D'une façon très générale, un appareil de capture numérique est un appareil comportant au moins un capteur et un système optique et permettant d'obtenir une image numérique. Un capteur est un système convertissant la lumière en valeurs numériques reflétant l'intensité des couleurs de chaque point de l'image numérique. Un capteur peut notamment contenir un récepteur photosensible permettant la transformation de l'énergie photonique en énergie électrique. Dans une structure classique de capteur, ce récepteur photosensible peut être défini comme un ensemble de photosites. Les photosites peuvent notamment être associés à une couleur propre, comme par exemple dans le cas d'une structure de Bayer contenant daux photosites vert, un photosite rouge et un photosite bleu. De façon générale, un système optique est un ensemble de lentilles, de miroirs, de milieux transparents et homogènes séparés par des dioptres. Dans le domaine de la photographie numérique, du fait de la numérisation de la chaîne de fabrication de la photo, depuis sa capture à sa restitution sur papier, il est de plus en plus fréquent de proposer des solutions de traitements d'images aptes à faire disparaître certains défauts apparents sur un grand nombre de d'images numériques acquises au moyen d'appareils de capture numérique. Par exemple, un défaut très fréquent est celui connu sous le nom de phénomène des yeux rouges. D'autres problèmes afférents à l'utilisation d'appareils photographiques existent, qu'ils soient, d'ailleurs, numériques ou non. Ainsi, par exemple, il est fréquent de rencontrer des problèmes de distorsion. D'une façon générale, un phénomène de distorsion connu est la distorsion géométrique, caractérisée comme une aberration géométrique en présence de laquelle des points objets alignés dans la scène photographiée ne forment pas des points images alignés. Cette distorsion géométrique se caractérise par une modification du grandissement de l'image en fonction de la position dans le champ. On distingue deux types de distorsions : les distorsions en barillet et les distorsions en coussinet selon que les grandissements locaux diminuent ou augmentent quand on se rapproche du bord du champ. Un autre problème rencontré est connu sous le nom d'aberrations chromatiques latérales et longitudinales. D'une façon générale, des phénomènes d'aberrations chromatiques connus sont les aberrations chromatiques latérale et longitudinale comme étant une aberration géométrique en présence de laquelle le grandissement de l'image varie en fonction de la longueur d'onde. En présence d'aberration chromatique latérale, l'image est formée sur le même plan quelle que soit la longueur d'onde, mais sa position sur le plan dépend de la longueur d'onde. En présence d'aberration chromatique longitudinale, la position du plan de focalisation varie en fonction de la longueur d'onde, ce qui génère un flou différent en fonction de la longueur d'onde. L'aberration chromatique génère des phénomènes d'irisations colorées au voisinage des transitions de l'image. Différentes solutions ont été proposées dans l'état de la technique pour traiter ces problèmes. Un autre problème connu dans le domaine de la photographie, et notamment de la photographie numérique, est un problème désigné par l'expression phénomène d'éclairement relatif. On appelle éclairement relatif le phénomène induisant sur une image numérique une variation des valeurs de pixel suivant les positions des pixels dans le champ. Par exemple, pour une image numérique d'une scène homogène, le phénomène d'éclairement relatif correspond à une variation des valeurs de pixels en fonction de leur position dans le champ. Il se manifeste par un assombrissement des coins, voir même une disparition d'information. La figure 1 montre un tel phénomène d'éclairement relatif ;sur cette figure, une courbe 10 est représentative d'un phénomène d'assombrissement, coté sur l'axe des ordonnées, en fonction d'une position dans l'image, relative à un point de référence, coté sur l'axe des abscisses. Plusieurs sources d'éclairement relatif peuvent être identifiées pour une image issue d'un appareil : - un objectif est caractérisé par son angle de champ, et par sa couverture de champ. Ils sont calculés pour couvrir un format de récepteur photosensible donné. L'éclairement relatif est en grande partie du à un effet de lucarne à l'intérieur de l'objectif. La totalité d'un faisceau parallèle à l'axe entrant dans l'objectif est transmis, tandis qu'un faisceau oblique sera en partie arrêté par la monture de l'objectif, pour ne plus être transmis au-delà d'un angle limite. Si l'objectif est conçu pour former un champ de pleine lumière aux dimensions de la surface photosensible pour une certaine valeur d'ouverture, il est possible qu'à pleine ouverture, la surface du récepteur dépasse celle du champ de pleine lumière, ce qui provoquera un assombrissement des coins de l'image. Il y a phénomène d'éclairement relatif quand la couverture de champ est inférieure au format de la surface sensible. - Dans le champ couvert par un objectif, l'éclairage n'est pas rigoureusement uniforme en fonction de l'angle des rayons qui forment son image pour des simples raisons de photométrie et de géométrie. Plus l'image est loin de l'axe, plus le phénomène d'éclairement relatif est important. - les capteurs numériques, de par leur conception, présentent une réponse variable en fonction de l'incidence des rayons qui le frappent. Plus les rayons sont inclinés, moins ils sont interprétés par le capteur, augmentant le phénomène d'éclairement relatif. - Le phénomène d'éclairement relatif peut être provoquée par l'obstruction du faisceau image par un corps de l'appareil, ou un accessoire placé dans le champ de l'objectif. Il peut s'agir par exemple de la monture d'un filtre, ou plus souvent d'un pare-soleil inadapté. Le phénomène d'éclairement relatif peut se mesurer sur une image issue d'un appareil en indice de lumination, la valeur d'éclairement relatif 15 mesurant la différence en indice de lumination entre la quantité de lumière reçue par les bords de l'image numérique et celle reçu au centre de l'image numérique. Des solutions à ce phénomène d'éclairement relatif ont été proposées dans l'état de la technique. 20 ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Cependant, l'apparition de nouveaux capteurs intervenant dans les appareils de capture d'images numériques donnent naissance à un nouveau problème, désigné par l'appellation d'éclairement relatif coloréOn désigne par éclairement relatif coloré, le phénomène induisant sur une image 25 numérique une variation des valeurs de pixel suivant les positions des pixels dans le champ en fonction des canaux couleur de l'image numérique. Une image peut être décomposée de diverses façons en canaux, à un pixel de l'image correspondant alors une valeur de pixel pour chacun des canaux. Dans le cas particulier des images couleurs, la décomposition en canaux, de 30 tels canaux étant alors dénommées canaux couleur, peut notamment se faire en utilisant une décomposition dans les espaces couleurs RGB, sRGB, LMS, Lab, Yuv, HSL, HSV, XYZ, xyz. Ces termes, à l'exception de sRGB, sont définis par exemple dans l'ouvrage suivant : "Measuring Color", Third Edition, R.W.D. Hunt, Fountain Press, Kingston-upon-Thames, England 35 1998, ISBN 0863433871 ou dans l'ouvrage "Color Appearance Models", M. 10 Fairchild, Addison Wesley, 1998, ISBN 0201634643. L'espace couleur sRGB est décrit dans la norme IEC 61966-2-1 "Multimedia systems and equipment - Colour measurement and management -Part 2-1: Colour management - Default RGB colour space & sRGB". Dans le cadre de l'invention, l'image numérique pourra aussi être constituée d'un ou plusieurs canaux relatifs à d'autres données sans rapport avec la couleur ; comme par exemple des valeurs numériques relatives à des grandeurs physiques,notamment des altitudes, des distances, des températures. Dans le cas d'une image numérique, une observation du phénomène d'éclairement relatif coloré est, par exemple, la mesure de l'éclairement relatif en indice de lumination sur chaque canal couleur. Les indices de lumination ne sont pas tous identiques dans le cas d'un phénomène d'éclairement relatif coloré. La figure 2 montre un tel phénomène d'éclairement relatif coloré ; sur cette figure, une première courbe 20, respectivement une deuxième courbe 21, est représentative d'un indice de lumination pour un premier canal couleur, respectivement pour un deuxième canal couleur, coté sur l'axe des ordonnées, en fonction d'une position dans l'image, relative à un point de référence, coté sur l'axe des abscisses. Comme on le constate, le phénomène d'éclairement relatif coloré varie d'un canal de couleur à l'autre. On a représenté ici un phénomène d'éclairement coloré variant dans un seule dimension par exemple une distance à un point. Dans une autre réalisation, ce phénomène d'éclairement coloré varie selon plusieurs dimensions de l'image. On désigne par source de lumière, un émetteur physique d'une énergie visible. Des exemples de sources de lumière sont le ciel à différents moments de la journée, un néon fluorescent, une ampoule tungstène. Un illuminant est une représentation de la distribution spectrale d'une source de lumière. Une distribution spectrale est la représentation d'une quantité radiométrique en fonction de la longueur d'onde. Cette quantité radiométrique peut notamment être la luminance spectrale dans le cas d'une source de lumière, ou le produit de la réflectance spectrale du matériau par la distribution spectrale d'une source de lumière dans le cas d'un matériau réfléchissant la lumière, ou le produit de la transmitance d'un matériau par la distribution spectrale d'une source de lumière dans le cas d'un matériau transmettant la lumière. Des exemples d'illuminants sont : l'illuminant CIE A représentant la source de lumière qu'est un radiateur de Planck ayant une température couleur de 2856 K, l'illuminant CIE D65 qui est une représentation statistique de la lumière moyenne du jour correspondant à une température couleur d'environ 6500 K, l'illuminant CIE C, l'illuminant CIE E, les illuminants CIE D (dont l'illuminant CIE D50), les illuminants CIE F (dont CIE F2, CIE F8 ou CIE F11). Ces termes et autres exemples d'illuminants sont définis par exemple dans l'ouvrage suivant : "Measuring Color", Third Edition, R.W.D. Hunt, Fountain Press, Kingston-upon-Thames, England 1998, ISBN 0863433871 ou dans l'ouvrage suivant "Measuring Color", Third Edition, R.W.D. Hunt, Fountain Press, Kingston-upon-Thames, England 1998, ISBN 0863433871 ou ou "Color Appearance Models", M. Fairchild, Addison Wesley, 1998, ISBN 0201634643. La figure 3 montre que le phénomène d'éclairement relatif coloré, pour un canal de couleur donné, varie pour deux illuminants différents. Sur cette figure, une première courbe 30, respectivement une deuxième courbe 31, est représentative du phénomène d'éclairement relatif pour un premier type d'illuminant, respectivement pour un deuxième type d'illuminant, coté sur l'axe des ordonnées, en fonction d'une position dans l'image, relative à un point de référence, coté sur l'axe des abscisses. Comme on le constate, le phénomène d'éclairement relatif coloré varie d'un canal de couleur à l'autre. On a représenté ici un phénomène d'éclairement coloré variant dans une seule dimension par exemple une distance à un point. Dans une autre réalisation, ce phénomène d'éclairement coloré varie selon plusieurs dimensions de l'image. Un illuminant donné est associé à une distribution spectrale de la source de lumière en fonction de la longueur d'onde, comme illustré aux figures 4 et 5, qui montrent respectivement une première courbe 40 donnant la distribution spectrale d'un premier illuminant, et une deuxième courbe 50, donnant la distribution spectrale d'un deuxième illuminant. La quantité d'énergie photonique de la lumière incidente sur le capteur numérique peut varier selon les illuminants, comme illustré aux figures 6 et 7, qui montrent respectivement : - une première courbe 60 donnant les amplitudes des signaux transmis à deux longueurs d'onde différentes pour un premier illuminant, sous le même angle d'incidence, pour un capteur donné. - une deuxième courbe 70 donnant les amplitudes des signaux transmis à deux longueurs d'onde différentes, les mêmes que celles présentes dans la figure 6, pour un deuxième illuminant, sous le même angle d'incidence, et pour le même capteur donné. La quantité d'énergie photonique fonction de la longueur d'onde peut être modifiée en fonction des caractéristiques du système optique comme la présence de filtres pouvant modifier l'énergie transmise en fonction de la longueur d'onde de la lumière incidente sur le filtre. Un capteur numérique a une réponse spectrale : l'amplitude des valeurs numériques reflétant l'intensité des canaux couleurs de chaque point de l'image numérique est fonction de la longueur d'onde de la lumière incidente sur le capteur. L'angle d'incidence de la lumière sur le capteur est notamment dépendant des caractéristiques du système optique telles qu'une optique autorisant des aberrations chromatiques élevées ou encore la valeur de l'angle du rayon moyen, c'est à dire l'angle entre l'axe optique du système optique et le rayon passant par le sommet de l'objet et le centre de la pupille. Un capteur numérique n'émet pas la même réponse sur chaque partie du récepteur photosensible en fonction de l'angle d'incidence des rayons qui le frappent, comme illustré à la figure 8 ;cette figure montre une première courbe 80 et une deuxième courbe 81 qui correspondent respectivement à une première réponse spectrale d'un capteur donné pour un premier angle d'incidence i1, et à une deuxième réponse donnée par le même capteur pour un deuxième angle d'incidence i2. Les raisons d'un tel phénomène peuvent être : des asymétries dans la constitution physique du capteur : photosites ayant des angles d'implantations différents sur le capteur, - des microlentilles différentes selon les photosites, les microlentilles étant des systèmes optiques destinés à focaliser les rayons incident sur le capteur numérique vers les récepteurs photosensibles que sont les photosites pour en améliorer le rendement - des câblages différents selon les photosites, - une géométrie en 3 dimensions différente selon les 35 photosites par exemple due à la présence de transistors 30 ou de connections non symétriques - des implantations physiques différentes dans le champ, - une géométrie différente de photosites adjacents, - Les caractéristiques d'un filtre IR, c'est à dire un filtre laissant plus particulièrement passer la lumière dont la longueur d'onde est comprise entre par exemple 425 et 675 nm. En fonction de l'orientation des rayons, les propriétés de transmitance du filtre peuvent varier de quelques dizaines de nm, induisant au niveau de la couleur un comportement différent au coin et au centre de l'image. - des orientations différentes selon la couleur des photosites. Plus l'angle est important, plus il est possible que les rayons incidents ne frappent pas la zone la plus sensible du capteur, ou soient arrêtés, par exemple, par des boucliers opaques qui couvrent des registres de transfert. D'une manière générale, la réponse du capteur peut décroître quand l'angle d'incidence augmente. L'image d'un point n'est pas formée par un rayon, mais par un faisceau de rayons dont l'incidence est comprise entre deux valeurs limites. Les nombreuses incidences qui le composent vont être interprétées différemment par le capteur, c'est à dire que l'énergie de la lumière incidente sur les récepteurs photosensibles ne va pas être la même pour toutes les longueurs d'onde, et ce, même pour des photosites adjacents. Les photosites adjacents peuvent représenter des canaux couleur différents. En chaque photosite auquel correspond au minimum une position géométrique sur le capteur et des caractéristiques physiques telles que celle décrites auparavant, l'amplitude du signal est notamment dépendante de la réponse spectrale du capteur fonction de la longueur d'onde de la lumière incidente sur le photosite et de l'angle d'incidence de cette lumière, l'énergie photonique de cette lumière dépendant de l'illuminant et des caractéristiques du système optique. Le phénomène d'éclairement relatif coloré est lié à l'illuminant et à la valeur de pixel en chaque canal couleur des pixels de l'image numérique, les valeurs de pixels dépendant de l'amplitude de signal d'un certain nombre de photosites du capteur. L'ensemble de ces phénomènes et considérations, entraine l'apparition d'un phénomène d'éclairement relatif, par exemple un phénomène d'éclairement relatif coloré sur les photos prises au moyen de systèmes de capture d'images numériques. La qualité des photos s'en trouve affectée. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION L'objet de l'invention propose une solution aux problèmes et inconvénients qui viennent d'être exposés. D'une façon générale, l'invention propose un procédé de traitement d'images numériques qui intervient au niveau de tout phénomène d'éclairement relatif, y compris celui d'éclairement relatif coloré. A cet effet, on propose, dans l'invention, de prendre en considération un illuminant d'une scène photographiée pour apporter des modifications appropriées à toute image numérique à traiter. L'invention concerne donc essentiellement un procédé de traitement d'une image numérique à traiter représentative d'une scène, l'image numérique à traiter étant acquise au moyen d'un appareil de capture numérique comprenant un capteur et un système optique, procédé comportant notamment les différentes étapes consistant à: - déterminer l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise; - modifier, sur l'image numérique à traiter, un phénomène d'éclairement relatif en fonction de l'illuminant Outre les caractéristiques principales qui viennent d'être mentionnées dans le paragraphe précédent, le procédé selon l'invention peut présenter une ou plusieurs caractéristiques complémentaires parmi les suivantes : - l'étape de modification est réalisée notamment au moyen de paramètres de modification de l'éclairement relatif ; - les paramètres de modification de l'éclairement relatif sont sélectionnés et/ou calculés ; - l'étape consistant à déterminer l'illuminant de la scène est effectuée en exploitant un résultat d'un algorithme d'estimation de balance des blancs ; - la détermination de l'illuminant est fonction d'un choix utilisateur ; - la détermination de l'illuminant est fonction de l'activation d'un flash ; - les paramètres de modification ont été précalculés pour un nombre prédéterminé d'illuminants types ; - les paramètres de modification sont calculés à partir de tout ou partie des paramètres de modification précalculés ; - l'image numérique à traiter est une superposition de plusieurs canaux couleurs, les paramètres de modification étant sélectionnés et/ou calculés pour chaque canal couleur ; - l'étape consistant à modifier le phénomène d'éclairement relatif comporte notamment l'opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener en-dessous d'une première valeur seuil un écart de mesure du phénomène d'éclairement relatif dans l'image à traiter ; - l'étape consistant à modifier le phénomène d'éclairement relatif comporte notamment l'opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener, pour chaque canal couleur, en-dessous d'une deuxième valeur seuil une mesure du phénomène d'éclairement relatif dans l'image à traiter ; - les paramètres de modification sont des valeurs de gains à appliquer à au moins un des canaux couleur ; - la modification de l'éclairement relatif est fonction d'au moins un paramètre variable de l'appareil de capture, le paramètre variable étant notamment soit une distance focale, soit une distance de mise au point et/ou la distance estimée de la scène imagée, soit un temps d'exposition, soit un gain, soit une sensibilité, soit un niveau d'exposition, soit une ouverture utilisé par l'appareil de capture pour acquérir l'image numérique à traiter; - la détermination de l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise exploite une information de l'illuminant de la scène sur une ou plusieurs images numériques acquises avant l'image numérique à traiter ; -au moins une des étapes de détermination de l'illuminant, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif est réalisée dans un appareil de traitement externe différent de l'appareil de capture; - au moins une des étapes de détermination de l'illuminant, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif est réalisée dans l'appareil de capture. - l'étape de modification de l'éclairement relatif prend en compte les caractéristiques d'un ou plusieurs filtres inclus dans le système optique et/ou le capteur faisant varier l'éclairement relatif en fonction de l'illuminant ; - l'étape de modification de l'éclairement relatif prend en compte les caractéristiques d'un système optique présentant des aberrations chromatiques longitudinales faisant varier l'éclairement relatif en fonction de l'illuminant. La présente invention se rapporte également à un système de traitement d'images numériques, pour traiter une image numérique représentative d'une scène, acquise au moyen d'un appareil de capture numérique comprenant notamment un capteur et un système optique, ledit système étant apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'une au moins des revendications précédentes, ledit système comportant des moyens de détermination de l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise ;des moyens de modification, sur l'image numérique à traiter, d'un'éclairement relatif en fonction de l'illuminant.. Dans un mode de réalisation particulier, le système est intégré au moins partiellement dans l'appareil de capture. L'invention et ses différentes applications seront mieux comprises à la lecture de la description qui suit.. DESCRIPTION DES FORMES DE REALISATION PREFEREES DE 20 L'INVENTION Afin de traiter tout phénomène d'éclairement relatif, le procédé selon l'invention propose deux étapes essentielles dont les différents mode de mise en oeuvre vont à présent être détaillés. Une première étape du procédé selon l'invention consiste en la 25 détermination d'un illuminant existant lors de la capture d'une scène visible sur une image numérique à traiter. Dans un premier exemple de mise en oeuvre de cette étape, on utilise un algorithme d'estimation de balance des blancs. En effet, à une source de lumière donnée correspond une distribution 30 spectrale fonction de la longueur d'onde. Cela signifie que certaines longueurs d'ondes, donc certaines couleurs du visible, par exemples situées entre 400 et 800nm, sont plus ou moins représentées sous certaines sources de lumière. Par exemple, en éclairage tungstène, pour une température couleur faible, les quantités radiométriques des longueurs 35 d'onde correspondant au bleu dans le domaine du visible sont peu représentées par rapport à celles associées aux longueurs d'onde du rouge, ce rapport s'inversant lorsque les températures couleur des sources de lumière augmentent. La vision humaine compense naturellement cette différence de balance entre les couleurs quelque soit l'illuminant, interprétant un mur gris comme étant gris en température couleur faible comme élevée. La compensation consiste en particulier à modifier les rapports entre les canaux couleur pour obtenir sur l'image un rendu proche de celui de la vision humaine dans un contexte connu, notamment en terme de rapport des canaux couleur. Un capteur ne compense pas automatiquement les différences de quantités radiométriques en fonction des longueurs d'onde. Ainsi, l'image d'un mur gris par un capteur sous une source de lumière de température faible, telle qu'une ampoule tungstène, sera à dominante jaune, par manque de bleu. Lorsque l'oeil regarde une photographie, la compensation de la couleur de l'illuminant se fait en fonction des lumières du lieu ou est regardé la photographie et non pas en fonction des lumières présentes dans la scène photographiée. Aussi, il est important, dans le cadre de photographie, que la compensation soit faite avant la restitution de l'image. Dans les appareils photographiques numériques, cette compensation est faite au sein de l'appareil au moyen de traitements numérique embarqués. Un moyen de compensation des couleurs consiste en l'application d'un algorithme de balance des blancs, de façon à ce que l'image numérique présente un rendu couleur le plus proche possible de celui qu'obtiendrait la vision humaine dans le contexte de capture. La plupart des appareils de capture numérique possèdent un algorithme de détermination automatique de la balance des blancs. Un type d'implémentation d'un algorithme de balance des blancs automatique consiste à prendre en compte les proportions des canaux couleur dans les images issues du capteur, comme par exemple les rapports rouge sur vert et/ou bleu sur vert, pour déterminer des facteurs multiplicatifs à appliquer sur chacun des canaux couleur, sous forme de gains analogiques et/ou digitaux. Dans le cadre de l'invention, l'utilisation d'un algorithme de balance des blancs automatiques permet de récupérer des informations concernant l'illuminant correspondant à la source de lumière. Les informations sont utilisées pour compenser les canaux en appliquant un gain fonction de la position et/ou le canal et/ou le maximum des canaux et l'illuminant afin d'annuler les variations d'intensité et de couleur fonction de la position dans l'image provoquées par le système optique et le capteur (y compris les éléments optiques tels que filtres, microlentilles). Un exemple d'information sur l'illuminant consiste en les gains à appliquer sur chaque canal pour compenser les canaux. Un autreexemple d'informations est une matrice NxN (N étant un entier naturel représentant le nombre de canaux) impliquant N canaux des pixels et visant à modifier les variations différenciées entre N canaux dont l'éclairement relatif coloré est à modifier. Les paramètres de modification de l'éclairement relatif coloré peuvent être des données numériques formatées comme par exemple des scalaires, des tables, des polynômes, des matrices, des tables interpolées Un exemple d'informations est un polynôme pour chaque canal couleur. Les polynômes dépendent de la position dans le champ de l'image. Les polynômes peuvent être en X,Y, X et Y indiquant les coordonnées des pixels dans un espace 2D, de polynômes en R, R exprimant une distance à un point du champ pouvant être le centre géométrique de l'image ou autre, les coordonnées du centre pouvant être différentes selon les canaux. Les informations peuvent être obtenues en évaluant le polynôme en chaque pixel pour chaque canal ou en utilisant une table de valeurs donnant les valeurs pour des zones géométriques de l'image comme par exemple des valeurs tous les KX ou KY pixels, KX et KY étant pour une image 2D, un nombre de pixels différent ou égal suivant les coordonnées géométriques de l'image Par exemple, les informations fournies par l'algorithme de balance des blancs automatique peuvent être du type niveau du bleu alpha inférieur à niveau du vert et niveau du rouge beta supérieur à niveau du vert, ce qui permet d'identifier un illuminant tungstène. De même, des informations sont du type le niveau du bleu gamma inférieur à niveau du vert et niveau du rouge delta inférieur à niveau du vert, permettent par exemple d'identifier un illuminant lumière du jour dit D65. Dans un autre exemple de mise en oeuvre, un utilisateur d'un appareil mettant en oeuvre le procédé selon l'invention fournit une information permettant de déterminer l'identifiant. Dans un premier cas, il peut le faire sur invitation de l'appareil qu'il utilise. Par exemple, un menu affichable sur un écran LCD lui propose une liste d'illuminants standards ; dans un tel menu on peut par exemple trouver les choix suivants : tungstène, fluorescent, lumière du jour, nuageux, ombre, flash, température couleur à définir par l'utilisateur, mode automatique. D'autres illuminants sont définis par exemple dans les ouvrages "Measuring Color", Third Edition, R.W.D. Hunt, Fountain Press, Kingston-upon-Thames, England 1998, ISBN 0863433871 ou dans "Color Appearance Models", M. Fairchild, Addison Wesley, 1998, ISBN 0201634643. L'utilisateur sélectionne alors, au moyen de touches appropriées de l'appareil qu'il manipule, un des illuminants dans la liste. Dans un deuxième cas, l'appareil peut exploiter des informations liées à des conditions d'utilisation de l'appareil considéré ; par exemple le fait que la fonction paysage soit sélectionnée laisse penser que l'utilisateur utilise son appareil à l'extérieur, l'illuminant déterminé étant alors le daylight, ou lumière du jour Dans un mode de mise en oeuvre avantageux, on exploite une information relative à l'utilisation d'un flash pour la capture d'une image à traiter pour déterminer l'illuminant de la scène correspondant à l'image. Un flash est activé suite à la détermination de la quantité de lumière reçue par l'appareil de capture numérique sur un flux vidéo ou sur l'image à capturer, en prenant en compte les données de prises de vue telles que les gains analogiques, les gains digitaux, le temps d'exposition (au moyen d'un algorithme d'auto-exposition). Si la quantité de lumière est insuffisante, l'appareil de capture numérique équipé d'un flash peut déclencher le flash pour la prise de vue. Le flash correspond à une source de lumière et donc a un illuminant dont la distribution spectrale est connue. Dans un exemple d'implémentation de l'invention, on envisage également le cas où l'estimation de l'illuminant est basée sur un calcul prenant en compte l'illuminant de la scène sans flash ainsi que l'illuminant qu'est le flash, dans par exemple le cas d'une capture d'une image dont le sujet est trop éloigné pour que le flash soit efficace. Dans un mode particulier de mise en oeuvre, la détermination de l'illuminant est réalisée par extrapolation d'un illuminant d'images numériques acquises de manière automatique juste avant l'acquisition de l'image numérique à traiter En effet, la plupart des appareils de capture numérique possèdent au moins deux modes de fonctionnement, à savoir, un mode pouvant être qualifié de mode preview et un mode capture . Le mode capture correspond à un mode dans lequel l'image est traitée par une chaîne algorithmique à résolution maximale. Pour permettre à l'utilisateur de visualiser la scène qu'il se destine à capturer, l'implémentation d'un mode preview lui permet d'obtenir un flux vidéo continu d'images de taille souvent inférieure à la résolution maximale pour répondre à des contraintes de temps de calcul. Ce flux vidéo est obtenu à partir d'images dites RAW sur lesquelles l'illuminant est calculé pour chaque image. Le calcul de l'illuminant est par exemple effectué aux moyens de statistiques déterminées sur les images de faible résolution, telles que des rapports entre les plans couleurs dans des zones moyennées de l'image de faible résolution, puis en utilisant par exemple un système d'accumulation de ces statistiques dans une table de calculs contenant les valeurs des rapports des couleurs pour des illuminants standards tels que tungstène, fluorescent, lumière du jour pour différentes températures, nuageux. Pour éviter de rapides changements dans les calculs d'illuminants, les illuminants calculés sur un certains nombre d'images en amont de l'image courante du flux video sont pris en compte pour choisir l'illuminant de l'image courante. Le même principe est appliqué lors d'un passage du mode preview au mode capture : l'illuminant retenu pour l'image capturée peut être celui obtenu en prenant compte les illuminants d'un certains nombre d'images précédent l'image capturée. A titre d'exemple en considérant une transition d'illuminants en mode preview d'un illuminant tungstène à un illuminant lumière du jour, les informations produites par la balance des blancs automatique indiquent la nécessité d'augmenter fortement le signal sur le canal bleu en illuminant tungstène et plus modérément en mode lumière du jour. Durant un nombre d'images pré-défini, le passage d'une augmentation forte à modérée du signal sur le canal bleu se fera progressivement, par exemple en définissant plusieurs paliers moyennant l'intensité du gain à appliquer sur le canal bleu. En comparaison, le calcul de l'illuminant sur l'image RAW est par exemple effectué aux moyens de statistiques déterminées sur l'image de résolution maximale, telles que des rapports entre les plans couleurs dans des zones moyennées de l'image de résolution maximale, puis en utilisant par exemple un système d'accumulation de ces statistiques dans une table de calculs contenant les valeurs des rapports des couleurs pour des illuminants standards tels que tungstène, fluorescent, lumière du jour pour différentes températures, nuageux. Une étape complémentaire du procédé selon l'invention consiste en la sélection et/ou le calcul de paramètres de modification d'un phénomène d'éclairement relatif en fonction de l'illuminant déterminé lors de la première étape. Les paramètres de modification d'un phénomène d'éclairement relatif sont une modification de l'éclairement relatif coloré en chaque pixel de la valeur de pixel sur chaque canal. Une modification de l'éclairement relatif coloré consiste à appliquer un gain fonction de la position et/ou le canal et/ou le maximum des canaux et l'illuminant afin d'annuler les variations d'intensité et de couleur fonction de la position dans l'image provoquées par le système optique et le capteur (y compris les éléments optiques tels que filtres, microlentilles). Un exemple de paramètres de modification du phénomène d'éclairement relatif coloré est un polynôme pour chaque canal couleur. Les polynômes dépendent de la position dans le champ de l'image. Les polynômes peuvent être en X,Y, X et Y indiquant les coordonnées des pixels dans un espace 2D, de polynômes en R, R exprimant une distance à un point du champ pouvant être le centre géométrique de l'image ou autre, les coordonnées du centre pouvant être différentes selon les canaux. Le gain à appliquer peut être obtenu en évaluant le polynôme en chaque pixel pour chaque canal ou en utilisant une table de valeurs donnant les valeurs pour des zones géométriques de l'image comme par exemple des valeurs tous les KX ou KY pixels, KX et KY étant pour une image 2D, un nombre de pixels différent ou égal suivant les coordonnées géométriques de l'image. A cet effet, dans un premier mode de mise en oeuvre de cette étape complémentaire, on procède à une sélection des paramètres de modification parmi une liste de paramètres précalculés et mémorisés dans un module de mémoire accessible par le dispositif mettant en oeuvre le procédé. La liste des paramètres précalculés sont les paramètres correspondant à des illuminants types, de préférence les illuminants les plus fréquents. Dans ce premier mode de mise en oeuvre, lorsqu'un illuminant est déterminé, qu'une information relative à cet illuminant est produite, mais que l'information désignant cet illuminant n'est pas directement associée à des paramètres de modification, on sélectionne des paramètres de modification associés à un illuminant repéré par l'information la plus proche de l'information produite. Dans un deuxième mode de mise en oeuvre, lorsqu'un illuminant est déterminé, qu'une information relative à cet illuminant est produite, mais que l'information désignant cet illuminant n'est pas directement associée à des paramètres de modification, on procède à un calcul des paramètres de modification, qui vont correspondre à l'illuminant déterminé, à partir des paramètres précalculés. Les calculs sont par exemple effectués par un mécanisme d'identification des illuminants les plus proches de l'illuminant identifié pour lesquels des paramètres de modification sont disponibles. Les illuminants les plus proches de l'illuminant identifié sont les illuminants dont les informations définissent par exemple un intervalle de dimension égale au nombre d'informations de ces illuminants incluant les informations de l'illuminant identifié Dans un exemple, on détermine les paramètres de modification de l'illuminant identifié en interpolant les paramètres de modification des illuminants les plus proches de l'illuminant identifié pour lesquels des paramètres de modification sont disponibles. L'interpolation fait par exemple intervenir une pondération permettant de donner plus d'importance à certains illuminants proches de l'illuminant identifié dans le choix des paramètres de modification. Dans certains modes de mise en oeuvre, les paramètres de modification sont non seulement fonction de l'illuminant déterminé, mais aussi fonction d'autres paramètres, désignés comme paramètres variables ; parmi ces paramètres, on trouve notamment, pour une image numérique donnée à traiter : - La focale du système optique, le phénomène d'éclairement relatif dépendant de l'angle des rayons formant l'image. - L'ouverture du diaphragme d'un système optique - La réponse des capteurs numériques - La distance de mise au point et/ou la distance estimée de la scène imagée - L'utilisation d'accessoires : l'utilisation d'accessoires tels que des filtres ou pare-soleils, peut provoquer un phénomène d'éclairement relatif. Le niveau d'exposition des images numériques peut influencer le phénomène d'éclairement relatif. Ce phénomène est provoqué par une modification propre aux logiciels de traitement intégrés aux appareils. Une deuxième étape essentielle du procédé selon l'invention intervient après que les paramètres de modification ont été sélectionnés ou calculés. La troisième étape consiste en la modification, sur l'image numérique à traiter, du phénomène d'éclairement relatif observé. Dans un premier mode de mise en oeuvre de cette étape, on réalise une opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener en- dessous d'une première valeur seuil un écart de mesure du phénomène d'éclairement relatif dans l'image à traiter. On utilise les paramètres de modification pour appliquer un gain en chaque pixel modifiant la valeur de pixel de chaque canal de ce pixel. Les paramètres de modification de l'éclairement relatif coloré peuvent être estimés en chaque pixel en calculant la valeur de polynômes dépendant de la position des pixels dans le champ de l'image pour chaque canal couleur. Les polynômes peuvent être en X,Y, X et Y indiquant les coordonnées des pixels dans un espace 2D. Les gains à appliquer pour modifier l'éclairement relatif coloré en un pixel de position X1, Y1 peuvent être déterminés en chaque canal couleur en évaluant un polynôme en les coordonnées X1, Y1 ou en des coordonnées X2,Y2 correspondant par exemple au centre d'une zone géométrique incluant le pixel de coordonnées X1,Y1. Les polynômes peuvent être en R, R exprimant une distance à un point du champ pouvant être le centre géométrique de l'image ou autre, les coordonnées du centre pouvant être différentes selon les canaux. Les gains à appliquer pour modifier l'éclairement relatif coloré en un pixel éloigné d'une distance R1 d'un point du champ o1 peuvent être déterminés en chaque canal couleur en évaluant un polynôme en la distance R1 ou en une distance R2 correspondant par exemple au centre d'une zone géométrique incluant le pixel situé à la distance R1 du point du champ o1. Les gains à appliquer peuvent être déterminés en accédant aux données numériques d'une table de valeurs donnant les valeurs à sélectionner et/ou à calculer par interpolations, pour des zones géométriques de l'image comme par exemple des valeurs tous les KX ou KY pixels, KX et KY étant pour une image 2D, un nombre de pixels différent ou égal suivant les coordonnées géométriques de l'image. La modification de l'éclairement relatif coloré en un pixel peut être une application d'une matrice de dimension le nombre de canaux couleur du pixel au carré. Dans tous les exemples de modifications de l'éclairement relatif cités précédemment, il est possible d'appliquer des facteurs de pondération sur l'intensité de la modification en chaque canal couleur, comme par exemple un coefficient k1 à appliquer au gain évalué à un canal couleur cl par notamment une des méthodes précédemment citées et un coefficient k2 à appliquer au gain évalué à un canal couleur c2 par notamment une des méthodes précédemment citées. Dans un deuxième mode de mise en oeuvre, on réalise une opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener, pour chaque canal couleur, en-dessous d'une deuxième valeur seuil une mesure du phénomène d'éclairement relatif dans l'image à traiter. Les paramètres de modification peuvent par exemple être appliqués au capteur dans le cas de l'application possible d'un gain analogique différent par canal couleur en chaque photosite du capteur numérique lors par exemple de la transformation de l'énergie photonique en énergie électrique se traduisant par une valeur de pixel en chaque canal et chaque pixel de l'image numérique. Les paramètres de modification peuvent également être appliqués directement sur l'image numérique en même temps que l'application des gains numériques, par exemple en multipliant en chaque pixel la valeur de pixel de chaque canal par le produit du gain numérique du canal couleur correspondant et du résultat de l'évaluation des paramètres de modification du éclairement relatif coloré en ce même canal couleur. Une ou plusieurs des deux étapes essentielles du procédé selon l'invention, ou de l'étape complémentaire plus particulièrement décrite, peuvent être mises en oeuvre dans l'appareil de capture réalisant l'acquisition des images numériques, ou dans tout périphérique , par exemple des imprimantes perfectionnées, des ordinateurs personnels embarquant un logiciel de traitement approprié.... La présente invention concerne également tout système, composé d'un ou plusieurs appareils électroniques, un de ces appareils pouvant être par exemple l'appareil de capture réalisant l'acquisition des images numériques, comportant les différents moyens nécessaires pour mettre en oeuvre les trois étapes essentielles du procédé selon l'invention. Parmi ces moyens, on trouve par exemple des algorithmes d'estimation de balance des blancs, des algorithmes d'interprétation des algorithmes d'estimation de balance des blancs pour déterminer un illuminant, des moyens de mémorisation des paramètres de modification précalculés, des capacités de calcul, intégrées par exemple dans un microprocesseur, de paramètres de modification à partir des paramètres de modification précalculés, des algorithmes de modification de valeurs de pixels pour modifier le phénomène d'éclairement relatif. La modification de l'éclairement relatif peut prendre en compte certaines caractéristiques des valeurs de pixel d'un pixel en chaque canal, comme par exemple des valeurs de pixels saturées, c'est à dire des valeurs de pixels égales ou proches de la valeur de pixel maximale et/ou minimale correspondant à l'amplitude maximale et/ou minimale du signal du capteur par canal couleur. Un autre exemple de caractéristique des valeurs de pixel d'un pixel en chaque canal est le résultat d'une combinaison des valeurs de pixels de tous les canaux couleur d'un pixel, comme par exemple une combinaison linéaire des valeurs de pixel de tous les canaux couleur d'un pixel. Un exemple de prise en compte des caractéristiques des valeurs de pixel d'un pixel en chaque canal est le maintien des rapports entre les valeurs de pixel pour tous les canaux couleurs en fonction de la première valeur de pixel atteignant une valeur de seuil lors de l'application du gain de modification de l'éclairement relatif aux valeurs de pixel du pixel considéré pour chaque canal couleur. Un exemple particulier d'éclairement relatif est connu sous le nom de vignetage. Le vignetage est une opération particulière, qui peut par exemple être mise en oeuvre par les opticiens au moment du design de l'optique, et qui consiste à arrêter des rayons en bord d'une ou plusieurs lentille(s) et qui a donc pour effet d'introduire une éclairement relatif plus faible dans les coins qu'au centre
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La présente invention se rapporte à un procédé, et à un système associé, de traitement d'images numériques qui intervient au niveau de tout phénomène d'éclairement relatif, y compris celui d'éclairement relatif coloré. A cet effet, on propose, dans l'invention, de prendre en considération un illuminant d'une scène photographiée pour apporter des modifications appropriées à toute image numérique à traiter.
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1- Procédé de traitement d'une image numérique à traiter représentative d'une scène, l'image numérique à traiter étant acquise au moyen d'un appareil de capture numérique comprenant un capteur et un système optique, procédé comportant notamment les différentes étapes consistant à: -déterminer l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise; - modifier, sur l'image numérique à traiter, une éclairement relatif en fonction de l'illuminant. 2- Procédé selon la précédente dans lequel l'étape de modification est réalisée notamment au moyen de paramètres de modification de l'éclairement relatif. 3- Procédé selon la précédente dans lequel les paramètres de modification de l'éclairement relatif sont sélectionnés et/ou calculés. 4- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape consistant à déterminer l'illuminant de la scène est effectuée en exploitant un résultat d'un algorithme d'estimation de balance des blancs. 5- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la détermination de l'illuminant est fonction d'un choix utilisateur. 6- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la détermination de l'illuminant est fonction de l'activation d'un flash. 7- Procédé selon l'une des précédentes et la 2, dans lequel les paramètres de modification de l'éclairement relatif ont été précalculés pour un nombre prédéterminé d'illuminants types. 8- Procédé selon la 7, dans lequel les paramètres de modification de l'éclairement relatif sont calculés à partir de tout ou partie des paramètres de modification de l'éclairement relatif précalculés. 9- Procédé selon l'une des précédentes et selon la 2, dans lequel l'image numérique à traiter est une superposition de plusieurs canaux couleurs, la modification d'éclairement relatif étant effectuée pour chaque canal couleur. 10- Procédé selon la précédente dans lequel l'étapeconsistant à modifier l'éclairement relatif comporte notamment l'opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener en-dessous d'une première valeur seuil un écart de mesure de l'éclairement relatif dans l'image à traiter. 11- Procédé selon la 8 ou 9 dans lequel l'étape consistant à modifier l'éclairement relatif comporte notamment l'opération consistant à réduire et/ou annuler et/ou amener, pour chaque canal couleur, en-dessous d'une deuxième valeur seuil une mesure de l'éclairement relatif dans l'image à traiter. 12- Procédé selon l'une des 8 à 10 dans lequel la modification de l'éclairement relatif consiste à appliquer un gain par pixel à au moins un des canaux couleur. 13- Procédé selon l'une au moins des précédentes et selon la 2 dans lequel la modification de l'éclairement relatif est fonction d'au moins un paramètre variable de l'appareil de capture, le paramètre variable étant notamment soit une distance focale, soit une distance de mise au point et/ou la distance estimée de la scène imagée, soit un temps d'exposition, soit un gain, soit une sensibilité, soit un niveau d'exposition, soit une ouverture utilisé par l'appareil de capture pour acquérir l'image numérique à traiter. 14- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la détermination de l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise exploite une information de l'illuminant de la scène sur une ou plusieurs images numériques acquises avant l'image numérique à traiter. 15- Procédé selon l'une au moins des précédentes dans lequel au moins une des étapes de détermination de l'illuminant, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif est réalisée dans un appareil de traitement externe différent de l'appareil de capture. 16- Procédé selon l'une au moins des précédentes dans lequel au moins une des étapes de détermination de l'illuminant, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif, ou de modification du phénomène d'éclairement relatif est réalisée dans l'appareil de capture. 17- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de modification de l'éclairement relatif prend en compte les caractéristiques d'un ou plusieurs filtres inclus dans le système optique et/oule capteur faisant varier l'éclairement relatif en fonction de l'illuminant. 18- Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'étape de modification de l'éclairement relatif prend en compte les caractéristiques d'un système optique présentant des aberrations chromatiques longitudinales faisant varier l'éclairement relatif en fonction de l'illuminant. 19- Système de traitement d'images numériques, pour traiter une image numérique représentative d'une scène, acquise au moyen d'un appareil de capture numérique comprenant notamment un capteur et un système optique, ledit système étant apte à mettre en oeuvre le procédé selon l'une au moins des précédentes, ledit système comportant des moyens de détermination de l'illuminant de la scène représentée sur l'image numérique à traiter acquise ;des moyens de modification, sur l'image numérique à traiter, d'un éclairement relatif en fonction de l'illuminant. 20- Système selon la précédente caractérisé en ce qu'il est intégré dans l'appareil de capture.20
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G,H
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G03,H04
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G03B,H04N
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G03B 15,H04N 1,H04N 5
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G03B 15/03,H04N 1/00,H04N 5/217
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FR2891008
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A1
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DISPOSITIF DE DISCRETION INFRAROUGE POUR UN CONDUIT D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR DE VEHICULE
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La présente invention concerne un dispcsitif permettant d'accroître la discrétion infrarouge du conduit d'échappement d'un moteur de véhicule. En augmentant la discrétion infrarouge on cherche à réduire le seu__l de détection infrarouge du véhicule à un niveau très faible ou, ce qui est équivalent, à augmenter la furtivité infrarouge. Dans le domaine de la discrétion infrarouge d'un véhicule, l'échappement est une fonction critique. Le panache des gaz d'échappement produit une signature infrarouge importante se présentant sous la forme d'un long cylindre détectable tant par sa température, sa forme, que ses variations. Il est connu de refroidir les gaz d'échappement avant leur expulsion dans l'atmosphère au sein d'une chambre de mélange pré-atmosphérique. Une telle réalisation est par exemple décrite dans le brevet FR-2852354. Il n'est cependant pas toujours possible ou souhaitable de disposer d'une telle chambre de mélange pré-atmosphérique. Dans le cas d'un échappement débouchant directement dans l'atmosphère plusieurs problèmes peuvent se poser. Dans une première réalisation connue, le conduit d'échappement débouche au niveau d'une paroi visible (arrière, flanc ou toit) du véhicule. Une telle sortie libre produit un panache de gaz d'échappement largement exposé à une détection. De plus, le contact du gaz avec des corps solides (conduit d'échappement, paroi visible proche du conduit,...) chauffe ces corps. Ceci est d'autant plus préjudiciable qu'à température égale, le rayonnement d'un corps solide chaud est toujours supérieur à celui d'un gaz. Il est connu, selon une seconde réalisation d'utiliser un conduit d'échappement sous déport. Le conduit d'échappement débouche alors sous le véhicule. Ainsi, le panache masqué par les roues n'est plus directement visible. De plus, en roulage, la rotation des roues engendre de fortes turbulences qui contribuent à disperser le panache d'échappement. Ce mode de réalisation présente cependant des inconvénients. La proximité de l'ouverture d'extrémité du conduit d'échappement avec le sol entraîne un risque d'obturation de cette ouverture par projection de boue. De plus, un léchage du sol par les gaz d'échappement produit, en plus d'un risque d'incendie de la nature alentour, une empreinte thermique formant au sol un sillage infrarouge favorisant grandement une détection. En phase de ralenti ce mode de réalisation peut encore présenter un léchage préjudiciable des pneumatiques par les gaz d'échappement entraînant une surchauffe locale de ces derniers conduisant à une usure prématurée. On ne connaît pas d'autre dispositif traitant la 10 furtivité infrarouge dans le cas d'un échappement débouchant directement dans l'atmosphère. La présente invention remédie à ces différents inconvénients, tant dans le cas d'un échappement au niveau d'une paroi visible, que dans le cas d'un échappement sous déport. L'invention a pour objet un , ledit conduit d'échappement comprenant une ouverture d'extrémité, caractérisé en ce qu'il comprend un écran disposé extérieurement face à l'ouverture d'extrémité du conduit d'échappement, et sensiblement perpendiculairement à la direction de sortie des gaz d'échappement. Selon une caractéristique de l'invention, l'écran a une surface supérieure à celle de l'ouverture d'extrémité du 25 conduit d'échappement. Selon une autre caractéristique de l'invention, le conduit d'échappement présente un diamètre D et l'écran est disposé à une distance d de l'ouverture d'extrémité du conduit d'échappement comprise entre un quart et trois quarts du diamètre D. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend un support de fixation dudit écran sur l'ouverture d'extrémité du conduit d'échappement qui est disposé au niveau d'un bord de l'ouverture d'extrémité. Selon une autre caractéristique de l'invention, le dispositif comprend une collerette disposée entre l'ouverture et l'écran, collerette dont l'ouverture a une surface supérieure à celle de l'ouverture d'extrémité. La collerette pourra ainsi en coupe longitudinale avoir un profil tronconique. Selon une caractéristique alternative de l'invention, cette collerette pourra avoir en coupe longitudinale un 5 profil torique. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'écran comprend une plaque mince unique. Selon une caractéristique alternative de l'invention, l'écran est multicouche et comprend au moins une plaque intérieure et au moins une plaque extérieure délimitant entre elles au moins une lame d'air. Cette lame d'air présente avantageusement une épaisseur d'environ 25 mm. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque 15 intérieure a une surface inférieure à celle de la plaque extérieure. La plaque intérieure pourra comporter des échancrures périphériques. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque intérieure et la plaque extérieure sont des tôles minces. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque extérieure comprend une face extérieure recouverte d'une couche isolante. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque 25 intérieure comprend une face extérieure présentant un revêtement brillant. Selon une autre caractéristique de l'invention, la plaque extérieure comprend une face intérieure présentant un revêtement brillant. Un avantage du dispositif selon l'invention est de permettre une désintégration rapide du panache d'échappement sans pour autant créer de pertes de charge. Le montage asymétrique du support permet une meilleure dispersion du panache d'échappement. Le mode de réalisation monocouche est particulièrement adapté à un montage sous déport. Une plaque mince présente alors un profil réduit qui est peu détectable. Le mode de réalisation multicouche est particulièrement 2891008 4 adapté à un montage en paroi visible. La ou les lames d'air créées entre les couches favorisent une circulation d'air limitant l'échauffement des plaques et participant à la dispersion et à la dilution des gaz du panache d'échappement. La circulation d'air est encouragée par une surface de la plaque intérieure légèrement inférieure à celle de la plaque extérieure. La couverture de la face extérieure par une couche isolante réduit la température apparente et donc la détectabilité de cette face extérieure exposée et visible. Un revêtement brillant sur l'une, l'autre ou les deux faces en regard des deux plaques réduit avantageusement les échanges radiatifs. L'invention concerne encore un échappement comportant un 15 dispositif selon l'un quelconque des modes de réalisation précédents. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description détaillée donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins sur lesquels: - la figure 1 présente une vue de côté d'un conduit d'échappement équipé d'un dispositif de discrétion infrarouge selon l'invention, - les figures 2a et 2b présentent sous différents angles 25 d'observation un mode de réalisation comportant une plaque mince, - les figures 3a-3f illustrent des configurations complexes avec un conduit d'échappement équipé de diverses formes de collerettes d'adaptation, et d'une plaque multicouche, - la figure 4 présente en vue de côté un détail d'un écran selon un mode de réalisation multicouche, - la figure 5 est une vue frontale de la plaque intérieure d'un écran suivant un autre mode de réalisation. La figure 1 illustre un échappement d'un moteur de véhicule équipé d'un dispositif de discrétion infrarouge selon l'invention. Un échappement comprend classiquement un conduit d'échappement 1. Ce conduit d'échappement 1 comporte à son extrémité une ouverture d'extrémité 2 sensiblement cylindrique par laquelle s'échappent les gaz d'échappement selon une direction de sortie indiquée par une flèche S. L'invention ajoute à un tel échappement un dispositif de discrétion infrarouge comprenant principalement un écran 3 disposé devant l'ouverture d'extrémité 2 du conduit d'échappement 1 et à distance de celui-ci. Ecran qui est sensiblement perpendiculaire à la direction de sortie S des gaz d'échappement. En l'absence d'écran 3, les gaz c'échappement se déploient sensiblement en un panache formant un long cylindre compact dans le prolongement du conduit d'échappement 1. L'écran 3 a pour effet technique de s'opposer à la formation de ce cylindre en obligeant une dispersion latérale des gaz. L'écran 3 permet ainsi une conversion du panache d'échappement en une nappe gazeuse et l'incite à se mêler au flot d'air de balayage voisin. L'écrantage transforme un panache cylindrique de forme globalement axiale et cylindrique en un panache en nappe de forme multi-torique à dominante orthoaxiale se dissolvant en volutes sur sa périphérie. Il apparaît encore à l'homme du métier que l'écran 3 confère au dispositif proposé les avantages secondaires suivants: l'écran 3, en orientant les gaz d'une façon choisie, empêche le léchage du sol ou des pneumatiques par les gaz d'échappement. L'écran 3 protège également le conduit d'échappement et empêche une restriction progressive de l'ouverture d'extrémité 2 pouvant conduire à son obturation par des boues projetées. On a de plus observé un résultat surprenant. Moyennant certaines précautions de formes et de distances, l'introduction d'un écran 3 en regard du conduit d'échappement 1 n'entraîne pas un accroissement de la contre-pression vue par le moteur. Ainsi, l'introduction d'un écran 3 n'entraîne pas d'accroissement des pertes de charge en sortie du conduit d'échappement 1. On peut même observer une amélioration (réduction des pertes de charge) dans certaines configurations particulières, en particulier lorsque D/3<=d<=2D/3 et en utilisant un évasement (5 cf figures 3b, 3c, 3e et 3f) qui permet d'amener l'ouverture d'extrémité 2 à un diamètre supérieur au diamètre nominal D du conduit. Le demandeur a pu observer qu'un meilleur effet de dispersion est obtenu avec un écran 3 ayant une surface supérieure à celle de l'ouverture d'extrémité, c'est à dire un écran qui (en vue latérale) déborde en largeur autour de l'ouverture d'extrémité 2 du conduit d'échappement 1. On voit ainsi sur la figure 1 qui visualise en traits pointillés la projection de l'ouverture d'extrémité 2 sur l'écran 3, que l'écran présente une couronne périphérique de largeur b. Le demandeur a encore pu observer qu'un effet de dispersion très efficace est obtenu lorsque la distance d entre l'écran 3 et l'ouverture d'extrémité 2 reste de l'ordre du tiers du diamètre D du conduit d'échappement 1. Une dispersion particulièrement efficace est observable autour de cette valeur, sans produire de perte de charge trop pénalisante pour le fonctionnement du moteur. La figure 1 montre encore un support de fixation 4 de 20 l'écran sur le conduit d'échappement 1. Le support de fixation 4 est fixé au niveau d'un bord de l'ouverture d'extrémité 2 du conduit d'échappement 1. Ce support couvre angulairement environ un quart de la circonférence de l'ouverture d'extrémité 2. Le support 4 fait obstacle aux volutes de gaz et permet aussi d'orienter directionnellement le flux sortant suivant la direction principale G (figure 2b). Les différentes figures 2a à 3f montrent différentes variantes du dispositif selon l'invention suivant plusieurs 30 directions d'observation. Ainsi la figure 2b montre le dispositif de la figure 2a pivoté de 90 par rapport à l'axe du conduit d'échappement 1. La figure 2b montre ainsi le dispositif observé suivant la direction Fl de la figure 2a, tandis que la figure 2a montre le dispositif observé suivant la direction F2 de la figure 2b. On associera ainsi de la même façon la figure 3a avec la figure 3d, la figure 3b avec la figure 3e et la figure 3c avec la figure 3f. La dispersion des gaz est effectuée suivant la direction principale G (figure 2b). Les gaz se dispersent principalement du côté opposé au support de fixation 4. Il apparaît à l'usage que cette disposition asymétrique produit une dispersion plus avantageuse au regard de la furtivité infrarouge conférée. Les figures 3a à 3f montrent différents autres modes de réalisation de l'invention. Les figures 3a et 3d ne diffèrent ainsi des figures 2a et 2b que par une structure multicouche de l'écran 3. Les figures 3b et 3e et 3c et 3f montrent l'utilisation d'une collerette d'adaptation 5 qui est disposée à l'ouverture d'extrémité 2 du conduit d'échappement 1. Les figures 3b et 3e montrent ainsi suivant deux angles de vue différents un mode de réalisation comprenant une collerette d'adaptation 5 présentant en coupe longitudinale un profil tronconique. Les figures 3c et 3f montrent un mode de réalisation 20 comprenant une collerette d'adaptation 5 présentant en coupe longitudinale un profil torique. Dans tous les cas la collerette d'adaptation 5 prolonge le conduit d'échappement 1 au niveau de l'ouverture extrémité 2 et permet de modifier la section de l'ouverture d'extrémité 2. On a constaté que la dispersion des gaz était meilleure avec une collerette 5 torique qu'avec une collerette 5 tronconique. Et qu'elle était meilleure avec une collerette 5 tronconique que sans collerette. Selon les modes de réalisation des figures 1, 2a et 2b, l'écran 3 est monocouche et comprend une unique plaque mince 6. Cette plaque peut être réalisée dans tout matériau supportant les températures élevées rencontrées en sortie d'un conduit d'échappement 1. Elle est avantageusement réalisée en matériau métallique. Un tel mode de réalisation monocouche est particulièrement adapté à un montage d'échappement sous déport. Dans ce cas, la plaque mince 6 ne peut être vue par un éventuel détecteur infrarouge que suivant sa tranche. La plaque 6 peut alors être d'autant plus chaude que sa détectabilité infrarouge se limite à l'étendue de son profil, d'autant plus réduit que la plaque 6 est mince. Par mince, on entend une épaisseur de l'ordre de 5 à 10 mm. Selon un second mode de réalisation, illustré en détail à la figure 4, l'écran 3 est constitué de plusieurs plaques. Il comprend dans l'exemple représenté au moins deux plaques parallèles. Ces plaques peuvent être réalisées dans tout matériau supportant les températures élevées rencontrées en sortie d'un conduit d'échappement 1. Elles sont avantageusement réalisées en matériau métallique. On désignera par plaque intérieure 7 la plaque la plus proche du conduit d'échappement 1 et par plaque extérieure 8 la plaque la plus distante du conduit d'échappement 1. Ces plaques 7 et 8 sont parallèles entre elles. Elles sont solidarisées et maintenues écartées l'une de l'autre au moyen d'entretoises 13. Les entretoises pourront être des tiges ou barreaux métalliques soudés aux deux plaques 7 et 8 et parallèles les uns aux autres. La section de ces entretoises 13 est réduite au minimum afin d'être aisément contournables et de ne pas perturber la circulation d'air. Leur épaisseur diamétrale sera donc de l'ordre d'une dizaine de millimètres. Les entretoises 13 délimitent ainsi des veines fluides dont la juxtaposition constitue une lame d'air 9 isolante. La lame d'air 9 a pour effet de permettre une circulation d'air parallèle à l'écran 3 et tangente au panache d'échappement tel qu'il est dévié par l'écran 3. Cette circulation d'air contribue à la dispersion des gaz, à leur dilution ainsi qu'à leur refroidissement. Elle permet surtout de réaliser entre les plaques, par entraînement dû aux gaz d'échappement eux-mêmes un apport d'air frais contribuant grandement au refroidissement des plaques, surtout au niveau de l'extérieur. Les veines fluides juxtaposées formant. la lame d'air s'orienteront de préférence suivant la direction G du flux de gaz. La lame d'air 9 sera plus particulièrement efficace avec une distance entre les deux plaques 7, 8 et donc une épaisseur de la lame d'air 9 de l'ordre de 25 mm. On a encore constaté une augmentation de la circulation de l'air dans la lame d'air 9 par amplification du drainage, lorsque la plaque intérieure 7 présence une surface légèrement inférieure à celle de la plaque extérieure 8, conférant ainsi à la plaque intérieure 7 une surface projetée inscrite dans la surface de la plaque extérieure 8. Cette disposition est illustrée aux figures 3a-3f. Cet effet est plus particulièrement assuré lorsqu'une génératrice de cône ou de pyramide reliant les bords des deux plaques fait un angle proche de 45 avec l'axe central du tube d'échappement. Les plaques 7 et 8 délimitent au moins une lame d'air 9 entre elles. Le dispositif est illustré et décrit avec une lame d'air 9 délimitée par deux plaques 7, 8. Il apparaît cependant clairement à l'homme du métier qu'il est possible de réaliser un écran 3 multicouche comprenant n plaques parallèles délimitant n-1 lames d'air 9. La plaque intérieure 7 et la plaque extérieure 8 sont 20 avantageusement des tôles minces, ayant une épaisseur de l'ordre de 5 à 10 mm. Selon un mode de réalisation optionnel, la face extérieure 14 de la plaque extérieure 8, à savoir la face distante du conduit d'échappement 1, est recouverte d'une couche isolante 10. La face extérieure 14 de la plaque extérieure 8 est la face la plus externe du dispositif selon l'invention et donc celle qui est visible notamment dans le cas d'un montage en paroi visible. Il convient donc de réduire la température apparente en surface de cette face extérieure 14 dont la plaque 8 est chauffée par conduction et rayonnement depuis la plaque 7, soumise au contact des gaz. La présence d'une couche thermiquement isolante 10 a pour effet de limiter la température apparente de cette face extérieure 14 afin d'en diminuer la détectabilité. On a désigné par face intérieure une face proche du conduit d'échappement 1 et par face extérieure une face distante du conduit d'échappement 1. La plaque intérieure 7 présente donc une face extérieure 11 qui est en regard d'une face intérieure 12 de la plaque extérieure 8. Avantageusement, afin de limiter les échanges radiatifs, l'une ou l'autre ou les deux surfaces en regard 11, 12 présentent un revêtement brillant. L'effet de ce revêtement brillant est d'être anti-émissif afin de limiter les transmissions de chaleur d'une plaque intérieure 7 vers une plaque extérieure 8. Un élément peut être considéré comme brillant si son émissivité est inférieure à 0,4. Une brillance particulièrement recommandée correspondrait à une valeur de l'ordre de 0,1, ce qui correspond à la brillance des films métalliques neufs. Une valeur plus faible ne présente pas d'intérêt particulier étant donné que l'oxydation et l'encrassement provoquent une remontée des valeurs d'émissivité. La figure 5 montre une variante de réalisation de la plaque intérieure 7 (représentée seule). Suivant cette variante on réduit la surface de la plaque intérieure 7 par rapport à celle de la plaque extérieure 8 en prévoyant à la périphérie de la plaque intérieure 7 des échancrures 15 régulièrement réparties angulairement. Une telle disposition permet d'accroître le drainage de la lame d'air 9 par les gaz sortants. Le nombre et les dimensions des échancrures 15 seront déterminés par l'Homme du Métier en fonction des caractéristiques de drainage souhaitées. Il est bien entendu possible de faire varier la forme et la répartition, régulière ou non, des échancrures. On pourra notamment réaliser des échancrures arrondies ayant la forme d'ondulations régulières, par exemple sinusoidales. Bien entendu on pourra avoir une plaque intérieure 7 de diamètre inférieur à celui de la plaque extérieure 8 et comportant également des échancrures. 2891008 11
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L'invention concerne un dispositif de discrétion infrarouge pour un conduit d'échappement (1) d'un moteur de véhicule, ledit conduit d'échappement (1) comprenant une ouverture d'extrémité (2).Le dispositif comprend un écran (3) disposé extérieurement face à l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement (1), sensiblement perpendiculaire à la direction de sortie (S) des gaz d'échappement. Le conduit d'échappement (1) présente un diamètre (D) et l'écran (3) est disposé à une distance (d) de l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement comprise sensiblement entre un quart et trois quarts du diamètre (D).
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1. Dispositif de discrétion infrarouge pour un conduit d'échappement (1) d'un moteur de véhicule, ledit conduit d'échappement (1) comprenant une ouverture d'extrémité (2), caractérisé en ce qu'il comprend un écran (3) disposé extérieurement face à l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement (1), et sensiblement perpendiculairement à la direction de sortie (S) des gaz d'échappement. 2. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 1, caractérisé en ce que l'écran (3) a une surface supérieure à celle de l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement (1). 3. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le conduit d'échappement (1) présente un diamètre (D) et en ce que l'écran (3) est disposé à une distance (dl de l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement comprise entre environ 1/4 et 3/4 du diamètre (D). 4. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un support de fixation (4) dudit écran (3) sur l'ouverture d'extrémité (2) du conduit d'échappement (1) disposé au niveau d'un bord de l'ouverture d'extrémité (2). 5. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 4, caractérisé en ce que l'ouverture d'extrémité (2) comprend encore une collerette (5) disposée entre l'ouverture et l'écran, collerette dont l'ouverture a une surface supérieure à celle de l'ouverture d'extrémité (2). 6. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 5, caractérisé en ce que la collerette (5) a en coupe longitudinale un profil tronconique. 7. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 5, caractérisé en ce que la collerette (5) a en 35 coupe longitudinale un profil torique. 8. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'écran (3) est constitué d'une plaque mince unique (6). 9. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'écran (3) est multicouche et comprend au moins une plaque intérieure (7) et au moins une plaque extérieure (8) délimitant entre elles au moins une lame d'air (9). 10. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 9, caractérisé en ce que la lame d'air (9) présente une épaisseur d'environ 25 mm. 11. Dispositif de discrétion infrarouge selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que la plaque intérieure (7) a une surface inférieure à celle de la plaque extérieure (8). 12. Dispositif de discrétion infrarouge selon une des 9 à 11, caractérisé en ce que la plaque intérieure (7) comporte des échancrures périphériques (15). 13. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 9 à 12, caractérisé en ce que la plaque intérieure (7) et la plaque extérieure (8) se présentent sous la forme de tôles minces. 14. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que la plaque extérieure (8) comprend une face extérieure (14) recouverte d'une couche isolante (10). 15. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 9 à 14, caractérisé en ce que la plaque intérieure (7) comprend une face extérieure (11) munie d'un revêtement brillant. 16. Dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 9 à 15, caractérisé en ce que la plaque extérieure (8) comprend une face intérieure (12) munie d'un revêtement brillant. 17. Echappement comportant un dispositif de discrétion infrarouge selon l'une quelconque des 1 à 16.
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F
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F01,F41
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F01N,F41H
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F01N 13,F41H 3
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F01N 13/08,F41H 3/00
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FR2890893
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A1
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PIECE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE AME ALVEOLAIRE ET UNE PEAU
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L'invention concerne les pièces, notamment pour véhicules tels que les véhicules automobiles. On connaît par exemple du document EP-0 794 051 au nom de la demanderesse des pièces composites formées en matériau sandwich thermo-compressé. Dans une telle pièce, l'empilement comprend une âme alvéolaire et deux peaux disposées de part et d'autre de l'âme. Peut s'y ajouter un revêtement d'aspect. De telles pièces ont pour inconvénient de risquer de manquer d'étanchéité. En effet, qu'elles soient tissées ou non, les peaux peuvent présenter des porosités qui laissent passer l'eau au travers du sandwich une fois formé. Ce problème se présente notamment dans les zones à faible rayon de courbure résultant par exemple d'une opération de moulage ou d'emboutissage. En effet, de telles opérations étirent les peaux, écartant ainsi leurs fibres ou déchirant leur matrice. On a tenté de remédier à ce problème en procédant au goudronnage des pièces principalement aux endroits les plus exposés. Toutefois, le goudronnage constitue une opération supplémentaire dans la fabrication des pièces. De plus, le goudron appliqué est lourd, relativement onéreux et l'opération d'application est délicate à conduire. Il s'agit donc d'une solution chère et pouvant manquer d'efficacité. On a également proposé d'ajouter à l'empilement un film en matière plastique dense et ce préalablement à la compression de l'empilement. Toutefois un tel film pose des problèmes de mise en oeuvre. En effet, si on le met en place dans l'empilement entre la peau et l'âme avant le passage au four, il constitue une barrière thermique qui empêche la fusion à l'interface entre l'âme et la peau si 'le chauffage est insuffisant, ce qui nuit à la cohésion du sandwich. Si l'on chauffe davantage, le film se trouve détruit. Si on positionne le film dans l'empilement à l'extérieur du sandwich sur l'une des peaux avant le passage au four, le film est également détruit si le chauffage est trop fort tandis qu'il est difficile d'obtenir une bonne cohésion entre le film et la peau si le chauffage est moins fort. A l'inverse, si on installe le film après le passage au four de l'empilement et préalablement à la compression du sandwich, cette installation constitue une opération supplémentaire et délicate lors de la fabrication. Elle ne conduit pas en outre à une très bonne cohésion entre le film en matière plastique et la peau. Ce manque de cohésion empêche l'habillage de la surface du sandwich et son utilisation pour le collage de la pièce par exemple. Un but de l'invention est d'améliorer l'étanchéité des pièces à structure sandwich au moyen d'un opération simple, efficace et peu onéreuse à conduire. A cet effet, on prévoit selon l'invention une pièce, notamment pour véhicule, comprenant: - une âme alvéolaire comprenant un matériau synthétique; et - au moins une peau comprenant un matériau synthétique, la pièce comprenant en outre au moins une couche de mousse interposée entre l'âme et la peau. Ainsi, lorsque la pièce est formée, la mousse bouche les porosités ou micro-ouvertures éventuelles de la peau du sandwich et en fait ainsi un matériau étanche. De plus, de manière surprenante, la mousse permet de résoudre le problème d'étanchéité sans dégrader les propriétés de rigidité du sandwich. La mousse peut être mise en place dans l'empilement avant le passage au four de l'empilement préalable à son moulage. La température du four peut sans difficulté être ajustée pour chauffer les couches du sandwich y compris la mousse de manière homogène sans dégrader aucune de ses couches et tout en assurant la liaison entre elles. La pièce selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - l'âme a une structure en nids d'abeilles; - la couche de mousse comprend un matériau synthétique; - la couche de mousse comprend un matériau thermoplastique; - la peau étant une première peau, la pièce comprend une deuxième peau recouvrant une face de l'âme opposée à la première peau; - la couche de mousse étant une première couche de mousse, la pièce comprend une deuxième couche de mousse interposée entre l'âme et la deuxième peau; - dans au moins l'une parmi l'âme et la ou chaque peau, le matériau synthétique est un matériau thermoplastique; et - elle comprend un revêtement recouvrant une face de la peau ou de l'une des peaux opposée à l'âme. On prévoit également selon l'invention un procédé de fabrication d'une pièce, notamment pour véhicule dans lequel on constitue un empilement comprenant: - une âme alvéolaire comprenant un matériau synthétique; - au moins une peau comprenant un matériau synthétique; et -au moins une couche de mousse interposée entre l'âme et la peau. Le procédé selon l'invention pourra présenter en outre au moins l'une quelconque des caractéristiques suivantes: - on dispose la mousse sous la forme d'une feuille; - on chauffe l'empilement comprenant la couche de mousse; et - on met en forme l'empilement dans un moule. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description suivante d'un mode préféré de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective avec arrachement partiel d'une pièce selon un mode préféré de réalisation de l'invention avant mise en forme de la pièce; - la figure 2 est une vue en coupe de la pièce de la figure 1; et - la figure 3 est une vue analogue à la figure 2 montrant la structure de la pièce de façon éclatée. Un mode préféré de réalisation d'une pièce selon l'invention a été illustré aux figures 1 à 3. La pièce 2 comprend en l'espèce une âme 4, deux peaux 6, 8, une couche de mousse 10 et un revêtement 12. L'âme 4 est formée dans le présent exemple par une structure en nids d'abeilles à cellules ouvertes rondes ou hexagonales, qui sont visibles en perspective sur la figure 1. L'âme 4 est constituée en un matériau synthétique tel qu'un matériau thermoplastique et en l'espèce en polypropylène. La couche de mousse 4 recouvre l'une des faces principales 14, 16 de l'âme 4 et en l'espèce sa face inférieure 14. La mousse est ici constituée en matériau synthétique tel qu'un matériau thermoplastique et en l'espèce dans le même matériau que l'âme 4, à savoir en polypropylène. Il s'agit par exemple du matériau commercialisé sous la dénomination XPP par la société Les peaux 6 et 8 sont en l'espèce formées en matériau synthétique composite. Elles comprennent une matière thermoplastique renforcée par des fibres de verre. La matière plastique est dans le présent exemple à nouveau du polypropylène. La peau 6 recouvre la face supérieure 16 de l'âme 4 tandis que la peau 8 recouvre la face inférieure de la couche de mousse 10. La peau inférieure 8 est une peau externe formant la face inférieure de la pièce. Le revêtement 12 est en l'espèce constitué par une moquette mais il pourra s'agir plus généralement d'un revêtement tissé ou non tissé, synthétique ou non. Ce revêtement constitue la face supérieure de la pièce. Le revêtement 12 recouvre la face supérieure de la peau 6. Les différentes couches 12, 6, 4, 10 et 8 se succèdent donc de haut en bas dans cet ordre dans la pièce, chaque couche étant en contact surfacique avec les deux couches adjacentes. La mousse en particulier est donc directement en contact avec une face de l'âme 4 et une face de la peau inférieure 8. Dans le présent exemple, chacune des peaux 6, 8 a une épaisseur de 0,7 mm, le film 10 en mousse a une épaisseur de 2 mm et l'âme 4 a une épaisseur comprise entre 5 et 30 mm. Naturellement, ces grandeurs pourraient être modifiées. On remarque que dans la présente invention l'âme 4 a une épaisseur très supérieure à chacune des autres couches de l'empilement. Cette épaisseur est ainsi supérieure à deux fois, voire supérieure à dix fois l'épaisseur de chacune des autres couches. La pièce 2 est réalisée de la façon suivante dans le cadre du présent mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention. On constitue l'empilement des couches qui viennent d'être énoncées pour former le sandwich. Lors de la constitution de l'empilement, on dispose la couche de mousse 10 sous la forme d'un film ou d'une feuille préconstitué entre les couches 4 et 8. La mousse 10 pourra être une mousse extrudée ou expansée. On dispose ensuite cet empilement dans un four afin de le chauffer à une température adaptée dépendant de la nature du ou des matériaux employés dans les couches de l'empilement. Ensuite, on dispose l'empilement chauffé dans un moule de formage où il sera compressé et mis en forme. Cette opération permet de fixer entre elles par soudage les différentes couches de l'empilement et en outre confère à la pièce sa forme générale, souvent non plane. La même opération peut mettre en oeuvre une découpe de certains bords de la pièce comme cela est présenté dans le document EP-0 794 051 précité. En outre, de même que décrit dans ce document, un écrasement local du sandwich, y compris de l'âme 4, peut avoir lieu au cours de cette opération. La mousse 10 présentée ici a une résistance thermique suffisante pour ne pas se dégrader lors de l'opération de chauffage. Elle se soude à l'âme 4 en nids d'abeilles et à la peau 8 contiguës avec un effort de pelage suffisant pour ne pas dégrader les performances du sandwich. Cette mousse a également un allongement suffisant pour ne pas se déchirer lors du formage de la pièce. On obtiendra de bons résultats lors de la mise en oeuvre de l'invention si les différentes couches comprenant un matériau synthétique comprennent le même matériau thermoplastique. La pièce selon l'invention pourra constituer par exemple un plancher de coffre de véhicule ou encore une tablette arrière. Bien entendu, on pourra apporter à l'invention de nombreuses modifications sans sortir du cadre de celle-ci. On pourra remplacer le polypropylène présenté ci-dessus à titre de matière thermoplastique par tout autre matière thermoplastique (voire par une matière synthétique non thermoplastique), chargée ou non par des fibres de verre. Il s'agira par exemple de polyamide ou de polyéthylène. On pourra supprimer la peau 6 et/ou le revêtement 12. On pourra disposer la couche de mousse 10 du même côté de l'âme 4 que le revêtement 12. On pourrait prévoir une couche de mousse supplémentaire 18, illustrée à la figure 3 en traits pointillés, interposée entre la peau 6 et la face 16 de l'âme 4
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La pièce (2), notamment pour véhicule, comprend :- une âme alvéolaire (4) comprenant un matériau synthétique,- au moins une peau (8) comprenant un matériau synthétique et recouvrant une face (14) de l'âme, et- au moins une couche de mousse (10) interposée entre l'âme et la peau.
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1. Pièce (2), notamment pour véhicule, comprenant: - une âme alvéolaire (4) comprenant un matériau synthétique; et - au moins une peau (8) comprenant un matériau synthétique, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre au moins une couche de mousse (10) interposée entre l'âme et la peau. 2. Pièce selon la précédente, caractérisée en ce que l'âme (4) a une structure en nids d'abeilles. 3. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la couche de mousse (10) comprend un matériau synthétique. 4. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la couche de mousse (10) comprend un matériau thermoplastique. 5. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, la peau (8) étant une première peau, la pièce comprend une deuxième peau (6) recouvrant une face de l'âme (4) opposée à la première peau (8). 6. Pièce selon la précédente, caractérisée en ce que, la couche de mousse (10) étant une première couche de mousse, la pièce comprend une deuxième couche de mousse (18) interposée entre l'âme (4) et la deuxième peau (6) 7. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que, dans au moins l'une parmi l'âme (4) et la ou chaque peau (6, 8), le matériau synthétique est un matériau thermoplastique. 8. Pièce selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un revêtement (12) recouvrant une face de la peau ou de l'une des peaux opposée à l'âme. 9. Procédé de fabrication d'une pièce (2), notamment pour véhicule, caractérisé en ce qu'on constitue un empilement comprenant: -une âme alvéolaire (4) comprenant un matériau synthétique; - au moins une peau (8) comprenant un matériau synthétique; et - au moins une couche de mousse (10) interposée entre l'âme et la peau. 10. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on dispose la mousse (10) sous la forme d'une feuille. 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisé en ce qu'on chauffe l'empilement comprenant la couche de 20 mousse (10). 12. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 11, caractérisé en ce qu'on met en forme l'empilement dans un moule.
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B
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B32
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B32B
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B32B 3,B32B 5,B32B 37
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B32B 3/12,B32B 5/18,B32B 37/18
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FR2899274
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A1
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DISPOSITIF DE FIXATION DE SECTEURS D'ANNEAU AUTOUR D'UNE ROUE DE TURBINE D'UNE TURBOMACHINE
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La présente invention concerne un dispositif de fixation de secteurs 5 d'anneau autour d'une roue de turbine dans une turbomachine, telle en particulier qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion. Une turbine de turbomachine comprend plusieurs étages comportant chacun un distributeur formé d'une rangée annulaire d'aubes fixes portées par un carter de la turbine et une roue montée rotative en aval du 10 distributeur dans une enveloppe cylindrique ou tronconique formée par des secteurs d'anneau fixés circonférentiellement bout à bout sur le carter de la turbine. Les secteurs d'anneau comprennent à leurs extrémités amont des rebords circonférentiels engagés avec un petit jeu axial dans une gorge 15 annulaire radialement interne d'un rail annulaire de carter et maintenus radialement dans cette gorge par un organe annulaire de verrouillage à section en C qui est engagé axialement depuis l'amont sur le rail de carter et sur les rebords circonférentiels des secteurs d'anneau. Ces secteurs sont maintenus axialement par butée de leurs rebords circonférentiels sur 20 des faces amont et aval respectivement de la gorge du rail. Les rebords des secteurs d'anneau sont décambrés par rapport au rail de carter et à l'organe de verrouillage, c'est-à-dire que les rebords des secteurs d'anneau ont un rayon de courbure supérieur à celui du rail de carter et de l'organe de verrouillage, ce qui permet de monter les rebords 25 des secteurs d'anneau avec une certaine précontrainte radiale entre le fond de la gorge du rail et l'organe de verrouillage et de limiter ainsi les déplacements axiaux des rebords des secteurs d'anneau dans la gorge. En fonctionnement, les dilatations thermiques différentielles des secteurs d'anneau et du carter entraînent une augmentation de cette 30 précontrainte radiale qui est appliquée en des zones de contact ponctuelles entre les rebords des secteurs d'anneau et le rail de carter. Mais cette précontrainte disparaît progressivement dans le temps par usure des rebords des secteurs d'anneau et du carter dans ces zones de contact. Lorsque cette précontrainte radiale est nulle, les rebords des secteurs d'anneau peuvent se déplacer axialement dans la gorge du carter et user par frottement les faces amont et aval de la gorge du carter. Lorsque cette usure dépasse une certaine valeur, les rebords des secteurs d'anneau peuvent, en se déplaçant vers l'aval dans la gorge, se désengager de l'organe de verrouillage, ce qui se traduit par un basculement des secteurs d'anneau vers l'axe de la turbine et un risque de contact entre les secteurs d'anneau et la roue de turbine, susceptible de provoquer une destruction des secteurs d'anneau et de la roue. L'invention a notamment pour but d'apporter une solution simple, efficace et économique à ce problème. Elle propose à cet effet un dispositif de fixation de secteurs d'anneau autour d'une roue de turbine dans une turbomachine, les secteurs d'anneau comprenant des rebords circonférentiels amont pouvant être maintenus sur un rail annulaire de carter par un organe annulaire de verrouillage, caractérisé en ce que chaque secteur d'anneau comprend à son extrémité aval une pièce pouvant venir en appui axial contre un élément fixe de la turbine pour empêcher le désengagement du rebord amont du secteur d'anneau de l'organe de verrouillage. Grâce à l'invention, la pièce d'appui prévue à l'extrémité aval de chaque secteur d'anneau limite le recul possible du rebord amont du secteur d'anneau dans la gorge du rail de carter et évite le désengagement de ce rebord de l'organe de verrouillage. Même en cas d'usure importante du rail de carter, les secteurs d'anneau sont maintenus axialement en amont par appui de leurs rebords amont sur une face correspondante du rail de carter et en aval par appui de la pièce sur l'élément fixe. La pièce d'appui comprend avantageusement des moyens d'appui radial sur l'élément fixe. Chaque secteur d'anneau est ainsi retenu en direction axiale et en direction radiale sur l'élément fixe. Selon une autre caractéristique de l'invention, la pièce d'appui est rapportée sur l'extrémité aval du secteur d'anneau et y est fixée par 5 brasage ou soudage. Il est avantageux, du point de vue économique, que la pièce d'appui soit sur le secteur d'anneau, car cela évite de modifier les moules de fabrication de ces secteurs. De plus, le dispositif selon l'invention permet d'accrocher des secteurs d'anneau sur un rail de carter indépendamment 10 de l'usure de celui-ci. Le jeu axial entre la pièce d'appui et l'élément fixe est inférieur à la longueur axiale de l'appui du rebord amont du secteur d'anneau sur l'organe de verrouillage. Cela permet de s'assurer que la position de recul maximal du secteur d'anneau est définie par l'appui axial de la pièce sur 15 l'élément fixe. Ce jeu axial entre la pièce d'appui et l'élément fixe est par exemple compris entre 0,3 et 1,2mm environ. Dans un mode préféré de réalisation de l'invention, la pièce d'appui a une section en F et comprend deux rebords en portion de cylindre qui s'étendent vers l'aval, un de ces rebords étant appliqué sur une surface 20 radialement interne du secteur d'anneau et l'autre de ces rebords étant destiné à venir en appui radial sur une face radialement externe d'un rebord cylindrique de l'élément fixe. L'élément fixe de la turbomachine est avantageusement constitué par un distributeur de turbine situé en aval du secteur d'anneau. 25 L'invention concerne également une turbine de turbomachine et une turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, comprenant au moins un dispositif tel que décrit ci-dessus. L'invention concerne enfin un secteur d'anneau pour une turbine de turbomachine, comprenant à son extrémité amont un rebord d'accrochage 30 sur un carter, caractérisé en ce qu'il comprend à son extrémité aval une pièce d'appui axial et radial. La pièce d'appui est préférentiellement fixée par soudure ou brasure sur une partie abradable de l'extrémité aval du secteur d'anneau. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la 5 description qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un dispositif de fixation de secteurs d'anneau selon la technique antérieure ; - la figure 2 est une vue schématique partielle en coupe axiale d'un 10 dispositif de fixation de secteurs d'anneau selon l'invention. La turbine 10 partiellement représentée en figure 1 comprend plusieurs étages comportant chacun un distributeur 12, 13 formé d'une rangée annulaire d'aubes fixes 14 portées par un carter 16 de la turbine, et une roue 18 montée en aval du distributeur 12, 13 et tournant dans une 15 enveloppe sensiblement tronconique formée par des secteurs d'anneau 20 portés circonférentiellement bout à bout par le carter 16 de la turbine. Les distributeurs 12, 13 comprennent des parois de révolution externe 22 et interne (non visible), respectivement, qui délimitent entre elles la veine annulaire d'écoulement des gaz dans la turbine et entre lesquelles 20 s'étendent radialement les aubes 14. Les moyens de fixation des distributeurs comprennent au moins un rebord cylindrique externe 24 orienté vers l'amont et destiné à être engagé dans une rainure annulaire 26 orientée vers l'aval du carter 16. Les roues 18 sont portées par un arbre de turbine (non représenté). 25 Elles comprennent des viroles externes 28 et internes (non visible), respectivement, la virole externe 28 de chaque roue comprenant des nervures annulaires externes 30 entourées extérieurement avec un faible jeu par les secteurs d'anneau 20. Chaque secteur d'anneau 20 comprend une paroi tronconique 32 et 30 un bloc 34 de matière abradable fixé par brasage et/ou soudage sur la surface radialement interne de la paroi 32, ce bloc 34 étant du type en nid d'abeilles et étant destiné à s'user par frottement sur les nervures 30 de la roue pour minimiser les jeux radiaux entre la roue et les secteurs d'anneau 20. Les extrémités aval des secteurs d'anneau 20 sont engagées depuis l'amont dans un espace annulaire 36 délimité par un rebord cylindrique 38 orienté vers l'amont de la paroi externe 22 du distributeur 13 situé en aval des secteurs d'anneau, d'une part, et par un rebord cylindrique 39 du carter sur lequel est accroché ce distributeur, d'autre part. Les secteurs d'anneau 20 sont maintenus radialement à leurs extrémités aval par appui radial vers l'extérieur de leurs parois 32 sur une face cylindrique radialement interne du rebord 39 du carter, et par appui radial vers l'intérieur de leurs blocs 34 de matière abradable sur une face cylindrique radialement externe du rebord cylindrique 38 du distributeur. Les parois 32 des secteurs d'anneau comprennent chacune à leurs extrémités aval une patte 40 s'étendant axialement vers l'aval et destinée à être engagée dans une cavité 42 correspondante du distributeur aval 13 pour immobiliser en rotation les secteurs d'anneau 20 autour de l'axe de turbine. Les parois tronconiques 32 des secteurs d'anneau 20 comprennent également à leurs extrémités amont des rebords cylindriques 44 orientés vers l'amont qui sont engagés avec un jeu axial faible dans une gorge annulaire radialement interne 46 d'un rail annulaire 48 du carter 16. Ces rebords 44 sont maintenus radialement dans cette gorge au moyen d'un organe de verrouillage 50 formé d'un anneau fendu à section en C engagé depuis l'amont sur le rail annulaire 48 du carter et sur les rebords amont 44 des secteurs d'anneau. L'organe de verrouillage 50 comprend deux branches cylindriques 52 et 54 s'étendant vers l'aval, radialement externe et radialement interne respectivement, qui sont reliées entre elles à leurs extrémités amont par une paroi radiale 56, et qui sont appliquées respectivement sur une face cylindrique radialement externe du rail 48 et sur les rebords circonférentiels 44 des secteurs d'anneau 20. Dans l'exemple représenté, l'organe de verrouillage 50 est empêché de se déplacer axialement vers l'amont par appui axial de sa paroi radiale 5 56 sur un rebord annulaire radial 58 de la paroi externe 22 du distributeur 12 situé en amont des secteurs d'anneau 20. Le rayon de courbure de l'organe de verrouillage 50 et du rail 48 est inférieur à celui des rebords 44 des secteurs d'anneau 20, ce qui permet de monter avec une certaine précontrainte radiale les rebords 44 des secteurs 10 d'anneau dans la gorge 46 du rail, ces secteurs d'anneau étant localement en appui radial sur le fond de la gorge et sur la branche radialement interne 54 de l'organe de verrouillage, respectivement. En fonctionnement, les rebords 44 des secteurs d'anneau 20 vibrent axialement et viennent user par frottement les faces amont et aval de la 15 gorge 46 du rail. Lorsque la face aval de la gorge 46 est très usée (comme cela est représenté en traits pointillés 60), les rebords 44 peuvent se déplacer vers l'aval en glissant sur la branche radialement interne 54 de l'organe de verrouillage, et se désengager de l'organe de verrouillage, ce qui peut 20 entraîner notamment la destruction des blocs 34 de matière abradable des secteurs d'anneau qui viennent en contact avec les nervures annulaires 30 de la roue 18. L'invention permet d'apporter une solution simple à ce problème grâce à une pièce d'appui rapportée et fixée sur l'extrémité aval de chaque 25 secteur d'anneau. Dans un mode de réalisation de l'invention représenté en figure 2, la pièce d'appui 70 a une section en F et comprend deux rebords 72 et 74 en portion de cylindre orientés vers l'aval, radialement externe et radialement interne respectivement, qui sont reliés entre eux à leurs extrémités amont 30 par une paroi radiale 76. La face radialement externe du rebord externe 72 est appliquée et fixée par soudage ou brasage sur une partie d'extrémité aval de la surface radialement interne de la paroi 32 du secteur d'anneau, et la paroi radiale 76 est appliquée et fixée par brasage ou soudage sur une face radiale du bloc 34 de matière abradable du secteur d'anneau 20. Chaque secteur d'anneau est maintenu radialement à son extrémité aval par appui radial du rebord interne 74 de la pièce 70 sur le rebord cylindrique 38 du distributeur aval, et par appui radial de sa paroi 32 sur la face radialement interne du rebord cylindrique 39 du carter 16. Les secteurs d'anneau sont maintenus axialement à leurs extrémités amont comme précédemment décrit en référence à la figure 1, et à leurs extrémités aval par appui axial vers l'aval de la paroi radiale 76 de la pièce sur l'extrémité amont du rebord cylindrique 38 du distributeur aval 13. Les parois radiales 76 des pièces 70 sont séparées du rebord cylindrique 38 du distributeur 13 par un jeu axial 78 qui est inférieur à la longueur axiale 80 sur laquelle les rebords 44 des secteurs d'anneau sont en appui sur l'organe de verrouillage 50, de manière à ce que, en cas d'usure importante de la face aval de la gorge 46 du rail, les parois radiales 76 de la pièce 70 viennent en appui axial sur le rebord cylindrique 38 du distributeur et limite le recul possible des rebords 44 des secteurs d'anneau dans la gorge en les empêchant de se désengager de l'organe de verrouillage 50. Le jeu axial est par exemple compris entre 0,3 et 1,2mm environ. Aussi longtemps que le rail de carter 48 n'est pas usé ou est faiblement usé, les secteurs d'anneau 20 sont maintenus axialement sur le carter 16, comme précédemment décrit en référence à la figure 1, c'est-à-dire par appui axial des rebords 44 des secteurs d'anneau sur les faces amont et aval respectivement de la gorge 46 du rail. Lorsque la face orientée vers l'amont de la gorge est fortement usée ou a même complètement disparu (comme représenté en traits pointillés 82), les secteurs d'anneau 20 sont maintenus axialement vers l'aval par appui axial des parois radiales 76 des pièces 70 sur le rebord cylindrique 38 du distributeur aval. La pièce 70 peut être rapportée et fixée sur l'extrémité aval d'un secteur d'anneau existant de la technique antérieure. II suffit pour cela de supprimer une partie d'extrémité aval du bloc 34 de matière abradable du secteur d'anneau et d'y fixer à la place par brasage ou soudage une pièce 70 d'appui axial et radial. En variante, la pièce d'appui peut comprendre uniquement des moyens d'appui axial sur le rebord amont 38 du distributeur, les secteurs d'anneau étant maintenus radialement vers l'intérieur à leurs extrémités aval par appui radial des blocs 34 sur ce rebord amont, comme c'est le cas dans la technique antérieure
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Dispositif de fixation de secteurs d'anneau (20) autour d'une roue (18) de turbine dans une turbomachine, chacun des secteurs d'anneau comprenant à son extrémité amont un rebord circonférentiel (44) pouvant être maintenu sur un rail annulaire (48) de carter par un organe annulaire (50) de verrouillage, et à son extrémité aval une pièce (70) pouvant venir en appui axial contre un élément fixe (38) de la turbine pour empêcher le désengagement du rebord amont (44) du secteur d'anneau (20) de l'organe de verrouillage (50) en cas d'usure importante du rail (48).
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1. Dispositif de fixation de secteurs d'anneau (20) autour d'une roue (18) de turbine dans une turbomachine, les secteurs d'anneau (20) comprenant des rebords circonférentiels amont (44) pouvant être maintenus sur un rail annulaire (48) de carter par un organe annulaire (50) de verrouillage, caractérisé en ce que chaque secteur d'anneau (20) comprend à son extrémité aval une pièce (70) pouvant venir en appui axial contre un élément fixe de la turbine pour empêcher le désengagement du rebord amont (44) du secteur d'anneau de l'organe de verrouillage (50). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) comprend des moyens d'appui radial sur l'élément fixe. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) est rapportée sur l'extrémité aval du secteur d'anneau (20) et est fixée par brasage ou soudage. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) est fixée sur une partie abradable du secteur d'anneau (20). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le jeu axial (78) entre la pièce d'appui (70) et l'élément fixe est inférieur à la longueur axiale (80) de l'appui du rebord amont (44) du secteur d'anneau (20) sur l'organe de verrouillage (50). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le jeu axial (78) entre la pièce d'appui (70) et l'élément fixe est compris entre 0,3 et 1,2mm environ. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) a une section en F. 8. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) comprend deux rebords (72, 74) en portion de cylindre qui s'étendent vers l'aval, un de ces rebords (72) étant appliqué sur une surface radialement interne du secteur d'anneau (20) et l'autre deces rebords (74) étant destiné à venir en appui radial sur une face radialement externe d'un rebord cylindrique (38) de l'élément fixe. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément fixe fait partie d'un distributeur (13) de turbine. 10. Turbomachine, telle qu'un turboréacteur ou un turbopropulseur d'avion, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif selon l'une des précédentes. 11. Secteur d'anneau (20) pour une turbine de turbomachine, comprenant à son extrémité amont un rebord (44) d'accrochage sur un carter (16), caractérisé en ce qu'il comprend à son extrémité aval une pièce (70) d'appui axial et radial. 12. Secteur d'anneau (20) selon la 11, caractérisé en ce que la pièce d'appui (70) est fixée par soudure ou brasure sur une partie abradable de l'extrémité aval du secteur d'anneau. 13. Turbine de turbomachine, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins un dispositif selon l'une des 1 à 9.
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F
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F01
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F01D
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F01D 25
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F01D 25/28
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FR2897409
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A1
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BOITE DE VITESSE COMPARTIMENTEE.
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Boîte de vitesses compartimentée. L'invention concerne le domaine des boîtes de vitesses à arbres parallèles, et notamment le domaine des boîtes de vitesses pour véhicules automobiles de grandes séries. Dans ce domaine, la demande de brevet EP 1 273 825 (RENAULT) a décrit une boîte de vitesses munie d'un arbre primaire, d'un arbre secondaire et d'une pluralité de synchroniseurs à cônes de friction permettant à certaines transitions entre rapports d'avoir lieu sous couple sans passer par une phase de débrayage. Ce type de boîtes de vitesses, à un seul arbre primaire, est bon marché, utilise des composants éprouvés et convient pour des véhicules de tourisme de grandes séries, pour lesquels la pression économique est élevée. Dans ce type de boîtes de vitesses, on utilise généralement des embrayages à sec, car ils sont également bon marché. Cependant, les embrayages à sec présentent l'inconvénient d'être limités en intensité de couple transmissible. Il existe par ailleurs des boîtes de vitesses aptes à transmettre un couple important et convenant pour des véhicules de luxe, telle celle décrite dans la demande de brevet DE 198 21 164 (VOLKSWAGEN). La boîte de vitesses décrite présente deux arbres primaires reliés au moteur du véhicule par deux embrayages multidisque à huile. La même huile sert à la lubrification des pignons de la boîte de vitesses, au refroidissement des multidisques de l'embrayage et à des vérins hydrauliques d'actionnement de l'embrayage L'huile utilisée est un compromis entre ces trois utilisations. Le refroidissement de l'embrayage multidisque requiert une huile fluide, alors que la lubrification des pignons requiert une huile visqueuse pour supporter la pression entre les dents des engrenages. De plus, l'huile pour les vérins hydrauliques n'est compatible avec des pignons, ayant subit une phosphatation pour renforcer leur dureté, que si on fait circuler l'huile dans un circuit de lubrification et qu'on filtre l'huile. Cela augmente encore le coût et le volume de la boîte de vitesses. La demande de brevet EP 1 245 863 a décrit une boîte de vitesses avec un joint d'étanchéité d'arbre empêchant l'huile de lubrification des pignons d'aller vers les embrayages, mais ceci uniquement dans le cas où ces embrayages sont secs. La demande de brevet DE 102 23 780 (PORSCHE) décrit un embrayage double, de type multidisque à huile, entraînant deux arbres primaires. Le dispositif d'embrayage est commandé par des vérins hydrauliques. La boîte de vitesses est équipée d'un joint d'étanchéité d'arbre entre un carter et un arbre primaire creux. Un autre joint d'étanchéité entre les deux arbres primaires est disposé pour interdire l'accès de l'huile d'engrenage vers les embrayages. Cela présente l'avantage d'éviter que des particules d'abrasion issues des engrenages ne viennent s'introduire entre les disques des embrayages. Cette précaution est insuffisante car il est souhaitable que l'huile d'embrayage n'aille pas vers les pignons pour éviter de fluidifier l'huile des pignons. L'invention propose une boîte de vitesses qui remédie aux inconvénients précédents, et notamment une boîte de vitesses de conception simple, convenant pour des véhicules de tourisme de grandes séries, apte cependant à transmettre un couple important. Selon un mode de réalisation de l'invention, la boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprend un embrayage et une pluralité de pignons lubrifiés par de l'huile et présente un compartiment mécanique contenant les pignons et un compartiment d'embrayage. Les deux compartiments sont séparés par une cloison. Le compartiment d'embrayage contient un unique embrayage, du type multidisque à huile, entraînant un arbre primaire qui traverse la cloison. Un joint d'étanchéité, logé entre l'arbre primaire et la cloison, assure l'étanchéité dans les deux sens entre de l'huile de lubrification des pignons et de l'huile d'embrayage. On conçoit que dans une telle boîte de vitesses, équipée d'un embrayage multidisque à huile, le couple transmissible peut être élevé. Cependant, l'huile de l'embrayage étant empêchée de souiller l'huile de lubrification des pignons, ceux-ci peuvent être traités et transmettre le couple élevé souhaité sans nécessiter de filtrer l'huile. Avantageusement, le joint d'étanchéité comprend une lèvre retournée vers le compartiment mécanique de manière que l'étanchéité augmente sous l'effet d'une pression du coté du compartiment mécanique. La surpression à laquelle résiste le joint peut être dû à une pression d'huile de lubrification des pignons ou à une surpression de l'air du compartiment mécanique lors d'un échauffement plus important du compartiment mécanique que du compartiment d'embrayage comme lors d'une utilisation du véhicule sur route. Avantageusement, le joint d'étanchéité comprend une lèvre retournée vers l'embrayage de manière que l'étanchéité augmente sous l'effet d'une pression du coté de l'embrayage. La surpression à laquelle résiste le joint peut être dû à une pression d'huile de l'embrayage ou à une surpression de l'air du compartiment d'embrayage lors d'un échauffement plus important du compartiment d'embrayage que du compartiment mécanique comme lors d'une utilisation du véhicule dans un embouteillage urbain. Avantageusement, le joint d'étanchéité est du type à double lèvres, l'une disposée du côté du compartiment mécanique et retournée vers le compartiment mécanique, l'autre disposée du coté de l'embrayage et retournée vers l'embrayage. Avantageusement, au moins l'un des compartiments est muni d'un orifice de remplissage et/ou de vidange. Avantageusement, au moins l'un des compartiments est muni d'un reniflard. Cela permet de mettre le compartiment correspondant en relation avec l'air atmosphérique, et de limiter les variations de pression dans ledit compartiment Avantageusement, au moins l'un des compartiments est muni d'un aimant de retenue des limailles, et notamment le compartiment mécanique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation de boîte de vitesses pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par le dessin annexé, sur lequel la figure unique est une coupe partielle d'une boîte de vitesses. La boîte de vitesses illustrée sur la figure présente un arbre primaire 1, un arbre secondaire 2, une pluralité de synchroniseurs 3 et une pluralité de pignons 4. La boîte de vitesses illustrée permet d'établir cinq rapports de marche avant et un rapport de marche arrière. Les pignons, les synchroniseurs et le procédé de commande de changement de rapport de la boîte de vitesses illustrée on été décrits dans la demande EP 1 273 825 (RENAULT). La boîte de vitesses illustrée est avantageusement commandée par des actionneurs entraînant un système de fourchette décrit dans la demande EP 1 318 335 (RENAULT). On pourra avantageusement se référer à ces deux demandes. L'arbre primaire 1 est relié à un vilebrequin 5 d'un moteur thermique non représenté, par l'intermédiaire d'un volant d'inertie 6 illustré en silhouette sur la figure et d'un embrayage 7 de type multidisque à huile. Le couple moteur est transmis de la boîte de vitesses aux roues du véhicule par un différentiel 8 dont une couronne 9 engrène avec un pignon d'attaque 10 de l'arbre secondaire 2. La boîte de vitesses comprend deux compartiments fermés. Un compartiment mécanique 11 contient l'ensemble des éléments 5 d'engrènement tels que les pignons 4, les synchroniseurs 3 et le différentiel 8. Un compartiment d'embrayage 12 comprend l'embrayage 7. La boîte de vitesses comprend un carter d'embrayage 13 dont une portion sert de cloison 14 séparant le compartiment mécanique 11 du compartiment d'embrayage 12. Le carter d'embrayage 13 présente de chaque côté de la cloison 14 deux logements de forme globalement concave, un logement d'embrayage 15 et un logement de différentiel 16. La boîte de vitesses comprend également un carter principal 17 en forme de cuve 17a présentant un fond 18 et une ouverture 19 et recevant perpendiculairement au fond 18 l'arbre primaire 1 et l'arbre secondaire 2. Le carter principal 17 comprend une excroissance 20 située latéralement par rapport à la cuve 17a et élargissant l'ouverture 19 pour recevoir la couronne 9 de différentiel 8. Le carter d'embrayage 13 est raccordé au carter principal 17 par une surface de raccordement 21 coopérant avec l'ouverture 19, de manière que le carter d'embrayage 13 et notamment la cloison 14 servent de couvercle au carter principal 17. La cuve 17a et le logement de différentiel 16 forment ensemble le compartiment mécanique 11 qui est un espace fermé et étanche. L'arbre primaire 1 et l'arbre secondaire 2 sont chacun montés à rotation sur un palier à billes, respectivement 22 et 22a, logés dans le fond 18 du carter principal 1 et sur un palier à rouleau, respectivement 23 et 23a, logés dans la cloison 14 du carter d'embrayage 13. Le logement d'embrayage 15 recevant l'embrayage 7 est fermé par un couvercle d'embrayage 24 permettant d'isoler l'embrayage 7 du volant d'inertie 6. L'arbre primaire 1 traverse la cloison 14 de manière étanche. Un joint d'étanchéité 25 à lèvres doubles est logé dans la cloison 14 à côté du palier à rouleau 23. Le joint à lèvres 25 comprend une semelle extérieure 26 montée serrée dans la cloison 14 et un ensemble souple de deux lèvres 27 et 28. La lèvre 27 est retournée vers l'embrayage 7 et est en contact avec l'huile de lubrification de l'embrayage à huile 7. La lèvre 28 est retournée vers le compartiment mécanique 11 et est en contact avec l'huile de lubrification des pignons 4. Des joints à lèvres 29 assurent l'étanchéité entre le compartiment mécanique 11 et chacun des deux arbres 8a issus du différentiel 8. Un pignon inverseur 30 tourne fou autour d'un arbre 31 qui traverse la cloison 14 de manière étanche. D'autres axes, non représentés sur la figure, traversent également la cloison 14 pour actionner par exemple une des fourchettes des synchroniseurs 3 d'un côté et une fourchette d'embrayage 32 de l'autre. Un tel axe traverse la cloison 14 de manière étanche afin que l'huile de lubrification des pignons 4 ne puisse venir souiller l'huile de l'embrayage multidisque 7 et inversement. Le couvercle d'embrayage 24 est traversé par un moyeu d'entrée 33, relié d'un côté à l'embrayage 7 et de l'autre au volant d'inertie 6. Un joint d'étanchéité 34 présente une lèvre 35a retournée vers l'embrayage 7 et est en contact avec l'huile de l'embrayage multidisque 7. Le couvercle d'embrayage 24 s'étend radialement, ferme le logement d'embrayage 15 et est relié de manière étanche au carter d'embrayage 13. Grâce au joint d'étanchéité 34 et aux lèvres 27 du joint 25, l'huile d'embrayage ne peut se propager à l'extérieur de la boîte de vitesses, ni rejoindre le compartiment mécanique 11. Grâce au joint à doubles lèvres 25, l'étanchéité entre l'huile de l'embrayage multidisque et de l'ensemble mécanique est assurée dans les deux sens quelle que soit la différence de pression s'exerçant de part et d'autre du joint. Par ailleurs, la boîte de vitesses comprend un orifice de remplissage et/ou un orifice de vidange dans chacun des deux compartiments. Chacun des deux compartiments est doté d'un reniflard permettant à l'huile du compartiment correspondant d'être mise en relation avec l'air extérieur et d'équilibrer la pression dans chaque compartiment. Un tel reniflard est une valve tarée et filtrée, disposée dans un point haut du compartiment correspondant. Il est également possible d'équiper l'un et l'autre des compartiments 11 ou 12 d'un aimant permettant la retenue des limailles. Un tel aimant est généralement logé dans un bouchon de vidange, de manière que la limaille soit facilement retirée lors des éventuelles vidanges de la boîte de vitesses. L'étanchéité entre la surface de raccordement 21 et l'ouverture 19 du carter principal 17 peut être réalisée par une pâte d'étanchéité ou par un joint en forme de feuille
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Boîte de vitesses notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprenant un embrayage 7 et une pluralité de pignons 4 lubrifiés par de l'huile, présentant un compartiment mécanique 11 contenant les pignons 4 et un compartiment d'embrayage 12, les deux compartiments 11, 12 étant séparés par une cloison 14. Le compartiment d'embrayage 12 contient un unique embrayage 7, du type multidisque à huile, entraînant un arbre primaire 1 qui traverse la cloison 14. Un joint d'étanchéité 25 entre l'arbre primaire 1 et la cloison 14 assure l'étanchéité dans les deux sens entre de l'huile de lubrification des pignons 4 et de l'huile d'embrayage.
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1 - Boîte de vitesses, notamment pour véhicule automobile, à arbres parallèles comprenant un embrayage (7) et une pluralité de pignons (4) lubrifiés par de l'huile, présentant un compartiment mécanique (11) contenant les pignons (4) et un compartiment d'embrayage (12), les deux compartiments (11, 12) étant séparés par une cloison (14), caractérisé par le fait que le compartiment d'embrayage (12) contient un unique embrayage (7), du type multidisque à huile, entraînant un arbre primaire (1) qui traverse la cloison (14) et qu'un joint d'étanchéité (25) entre l'arbre primaire (1) et la cloison (14) assure l'étanchéité dans les deux sens entre de l'huile de lubrification des pignons (4) et de l'huile d'embrayage. 2 - Boîte de vitesses selon la 1, dans laquelle le joint d'étanchéité (25) comprend une lèvre (28) retournée vers le compartiment mécanique (11) de manière que l'étanchéité augmente sous l'effet d'une pression du coté du compartiment mécanique (11). 3 - Boîte de vitesses selon la 1 ou 2, dans laquelle le joint d'étanchéité (25) comprend une lèvre (27) retournée vers l'embrayage (7) de manière que l'étanchéité augmente sous l'effet d'une pression du coté de l'embrayage (7). 4 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le joint d'étanchéité (25) est du type à double lèvres (27, 28), l'une (28) disposée du côté du compartiment mécanique (11) et retournée vers le compartiment mécanique (11), l'autre (27) disposée du coté de l'embrayage (7) et retournée vers l'embrayage (7). 5 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle au moins l'un des compartiments (11, 12) est muni d'un orifice de remplissage et/ou de vidange. 9 6 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes. dans laquelle au moins l'un des compartiments (11, 12) est muni d'un reniflard. 7 - Boîte de vitesses selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle au moins l'un des compartiments (11, 12) est muni d'un aimant de retenue des limailles, et notamment le compartiment mécanique (11).
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F
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F16
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F16H
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F16H 57
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F16H 57/02,F16H 57/029,F16H 57/04
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FR2888470
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A1
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CAPUCHE ACCOMPAGANT LES MOUVEMENTS DE LA TETE
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Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine textile des vêtements, en particulier des capuches pour vestes. Etat de la technique antérieure L'ensemble des capuches des vestes de sport (randonnée à ski, ski, surf des neiges, pêche, vélo, nautisme) ou les vestes de ville (imperméables, blousons) ne disposent que d'un faible accompagnement du mouvement de la tête. Cela engendre souvent un défaut de visibilité sur les cotés lors de mouvements latéraux, et vers le haut lors de mouvements verticaux de la tête. En effet, lorsque la tête se tourne par exemple vers la gauche, si la capuche ne suit pas le mouvement de celle-ci, il est fréquent que la vision de l'oeil gauche soit partiellement ou totalement obstruée. Certaines capuches compensent ce problème par un serrage frontal et latéral efficace. Les bords de la capuche plaqués sur le visage permettent un suivi du mouvement de la tête. Néanmoins, cela engendre un effet désagréable de serrage au niveau du visage réduisant le confort général. Par ailleurs, le serrage latéral de la capuche sur les deux cotés du visage nécessite la plupart du temps un point d'attache de la capuche sur la veste qui limite les mouvements de bas en haut de la tête. Certaines capuches disposent aussi de fenêtres en matière plastique transparente de chaque coté afin d'améliorer la visibilité. Ce système permet d'améliorer le champ de vision latéral mais n'empêche pas le dépôt de buée et l'usure du plastique qui diminue sa transparence au fil du temps. Objet de l'invention L'objet de l'invention consiste à réaliser une capuche assurant une meilleure mobilité de la tête de manière à assurer une visibilité latérale et verticale optimale avec une bonne protection contre les intempéries. Le dispositif selon l'invention est caractérisé en ce que la capuche n'est fixée qu'en un seul point du col de la veste qui permet une libre rotation verticale et horizontale de la tête. Selon une caractéristique de l'invention, la capuche passe par-dessus le col de la veste et est fixée par un système de ruban auto-agrippant à une demi-cagoule interne. Cette demi-cagoule qui passe sous le col permet de retransmettre parfaitement les mouvements de la tête à la capuche et assure l'étanchéité entre la capuche et la veste. Description sommaire des dessins - la figure 1 est une vue de profil gauche de la capuche fermée selon l'invention. II est à observer qu'un volet rabattable protége le visage et que la capuche passe à l'extérieur du col de la veste. - la figure 2 est une vue de profil gauche de la capuche avec le volet rabattable sur le 15 visage ouvert et fixé de l'autre coté du visage. - la figure 3 est une vue de profil gauche de la demi-cagoule interne une fois la capuche externe enlevée par un système de ruban auto-agrippant. Il est à observer que le col de la veste passe par-dessus la demi-cagoule interne. - la figure 4 est une vue de face de la capuche selon l'invention montrant la demi-20 cagoule interne et le volet rabattable sur le visage ouvert. - La figure 5 est une vue détaillée du système de fixation de la capuche au niveau du col. Description d'un mode de réalisation préférentiel Le dispositif selon l'invention permet à la capuche (15) de suivre exactement le déplacement de la tête dans toutes les directions tout en assurant l'étanchéité de la tête et du cou. Le tissu de l'enveloppe extérieure de la capuche est imperméable, coupe-vent et respirant. La capuche (15) est fixée à la veste par un seul point d'ancrage (2) se situant au niveau de la nuque (fig.1). Il peut se faire par le moyen d'un bouton attaché au col par une cordelette (18) type de fixation permettant un point de pivot. La capuche(15) s'ajuste au niveau du front par un collier de serrage réglable (3). Un volet de protection pour le visage (5) peut s'ajuster à la morphologie par un système de ruban auto-agrippant (13) (fig.1). Ce volet est rabattable et peut se fixer de l'autre coté de la tête également par un ruban auto-agrippant (16) (fig.1, 2). Une demicagoule (10) interne est fixée à la capuche (15) par un ruban autoagrippant faisant un demi-tour derrière la tête (8) (fig.3). Ce ruban auto-agrippant (8) situé sur la demi-cagoule s'adapte à un autre ruban auto-agrippant (14) situé sur la capuche. La demi-cagoule (10) peut ainsi être solidaire de la capuche (15) ou bien être portée indépendante. Quand elle est fixée, la capuche accompagne les variations de positions de la tête. Elle est libre de toute entrave au mouvement car le seul point de fixation avec la veste est situé sur l'axe de rotation vertical et horizontal de la tête. Il n'y a donc pas de partie de tissu qui gène les mouvements quelle que soit la direction. Une collerette en néoprène (12) au bas de la demi-cagoule permet d'assurer l'étanchéité du col (fig.4). Elle peut être ajustée sous le col de la veste (7) ou bien par-dessus. Deux fermetures à glissières (9) permettent de libérer le visage pour plus de liberté. Une languette en métal déformable (6) permet d'ajuster la forme du volet rabattable de la capuche exactement à l'implantation du nez, évitant que de la buée issue de la respiration vienne limiter la transparence du masque ou des lunettes. Cette languette est cousue dans la doublure du volet rabattable (17). Des aérations (11) sont placées au niveau de la bouche sur la demi-cagoule et facilitent la respiration. La capuche (15) vient se positionner par-dessus le col de la veste (7) assurant ainsi une étanchéité à la pluie. La forme de la capuche (15) peut éventuellement recouvrir un casque de protection, avec ou sans visière et est complètement détachable de la veste. Il convient pour assurer une étanchéité maximale de la capuche de bien ajuster le col de la veste de manière à ce qu'il ne dépasse pas de la capuche lorsque la tête est tournée. Selon des modes particuliers de réalisation: - un élastique de serrage au niveau du col de la veste permet d'ajuster au mieux la capuche de manière à ce que le cou soit bien protégé. - la demi-cagoule interne peut être en lycra très fin et respirant ou bien doublé de polaire pour assurer un meilleur confort thermique. - des ouvertures pour les oreilles peuvent être placées sur la capuche extérieure de 30 façon à améliorer l'audition des utilisateurs. Application industrielle Ce système de capuche s'adresse tout particulièrement aux vestes de sport pour la pratique du surf des neiges, du ski, de l'escalade, de la montagne mais également du vélo ou nautisme. Il peut aussi très bien s'adapter à des vêtements de ville, style imperméable ou coupe vent
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Système de capuche permettant un accompagnement du mouvement de la tête tout en maintenant une bonne étanchéité contre la pluie et la neige grâce à un point de fixation unique (2) de la capuche derrière la nuque. Ce point d'attache est constitué simplement par un bouton qui sert de pivot permettant une libre rotation de la capuche dans les deux axes, verticaux et horizontaux. Il n'y a pas de limitations du mouvement engendrées par des torsions d'autres parties de la capuche. Un système de demi-cagoule (10) interne permet d'assurer l'étanchéité entre la capuche et le cou en maintenant la capuche solidaire de la tête par un système de ruban auto-agrippant (8).
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1. Capuche ayant une enveloppe extérieure (15) en tissu imperméable, et dotée d'un coulisseau interne pour le passage d'un cordon de serrage (3) destiné à adapter la capuche à la tête de l'utilisateur, caractérisée en ce qu'elle comprends un point d'attache unique (2) situé sur le col de la veste (7) offrant une libre rotation de la tête sur des axes horizontaux et verticaux sans qu'aucune autre partie de la capuche ne gène les mouvement permettant d'obtenir ainsi un accompagnement optimal de la tête et assurant une parfaite visibilité. 2. Capuche selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comporte une association d'une demi-cagoule moulante interne (10) et de la capuche externe (15) afin d'assurer un meilleur contact permettant 15 de retransmettre au mieux les moindres mouvements de la tête. 3. Capuche selon la 1 et 2, caractérisée en ce que la capuche (15) passe par dessus le col de la veste (7) tandis que la demicagoule interne passe (10) à l'intérieur du col permettant d'obtenir une protection contre le ruissellement vertical de la pluie et les infiltrations de neige poudreuse au niveau du cou. 4. Capuche selon la 1,2 et 3, caractérisée en ce qu' elle comporte un volet (5) rabattable sur le coté du visage par système de ruban auto-agrippant (8) afin de protéger la figure et de s'ajuster à la morphologie du visage et du nez. 5. Capuche selon la 4, caractérisée en ce qu' une languette en métal (6) déformable passée à l'intérieur de la doublure (17) du volet rabattable (5) s'ajuste à la morphologie du visage permettant d'obtenir un bon contact avec la demi-cagoule et le visage (10) afin d'éviter la buée provoquée par la respiration. p fM TC' VL4.RKE 27-29, rue Henri Ro':4unc' 60100 Tél. 04 78 93 01 00: U i,
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A
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A41,A42
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A41D,A42B
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A41D 3,A42B 1
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A41D 3/00,A42B 1/04
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FR2895949
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PIECE DE GARNITURE COMPRENANT UN SUPPORT RIGIDE, UNE MOUSSE ET UNE PEAU, ET SON PROCEDE DE FABRICATION
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La présente invention concerne une pièce de garniture de type "moussé", formée d'un support rigide qui porte une mousse qui porte elle-même une peau, ainsi qu'un support rigide destiné à une telle pièce, et un procédé de fabri- cation d'une telle pièce. On utilise fréquemment, pour des raisons esthétiques et de confort, des pièces de garniture d'automobile ayant un support rigide de matière plastique moulée, portant une mousse qui porte elle-même une peau. Le procédé de fabri- cation de telles pièces comprend l'injection d'une mousse dans une cavité entièrement fermée délimitée par le support rigide et la peau. On réalise parfois de telles pièces avec un "décroche-ment", c'est-à-dire une partie rentrante. La figure 1 repré-15 sente un exemple d'une telle partie rentrante. Sur la figure 1, un support rigide 10 formé par moulage par injection délimite une surface non apparente de la pièce de garniture dont la surface apparente est formée par une peau 12, obtenue par exemple par rotomoulage ou par gainage. 20 Le support rigide 10 et la peau 12 sont liés par une couche 14 de mousse, formée dans la cavité fermée délimitée par le support 10 et la peau 12 qui sont en contact aux bords de la pièce. Un élément décoratif 18, tel qu'une baguette décorative, est disposé dans la partie rentrante 16 représentée 25 sur la figure 1, entre les deux parties opposées 20 et 22 de la peau 12. L'élément décoratif 18 est par exemple un jonc muni de tiges de clipsage destinées à pénétrer dans des trous formés après fabrication à travers toute la pièce, dans l'axe 24 de la partie rentrante, c'est-à-dire du trou. 30 On pourrait envisager, pour la formation de trous dans une telle pièce de garniture, de prévoir un trou dans le support rigide avant l'opération de moussage. Cependant, comme l'opération de moussage s'effectue en cavité entièrement fermée entre la peau et l'insert, tout orifice exis- 35 tant dans la peau ou l'insert provoque des fuites du matériau de moussage avec création en regard, du côté de la peau, d'un défaut d'aspect. Il est donc essentiel que le support rigide n'ait pas de trous jusqu'à la fin de l'opération de moussage. On a indiqué sur la figure 1, par la référence 26, les limites d'un trou percé par poinçonnage après la fabrication de la pièce. Les :Limites de l'outil indiquées par les traits interrompus 26 ne doivent pas être trop proches des parties de peau 20 et 22 de la partie rentrante. En effet, le poinçon qui doit traverser le support rigide 10 doit avoir une dimension suffisante pour supporter les forces impor- tantes de traversée du support rigide, et un espace de dégagement doit en outre être formé autour de l'outil pour que celui-ci ne risque pas de détériorer les parties de peau 20 et 22 qui restent apparentes. En pratique, on a constaté que cette technologie ne pouvait pas être utilisée lorsque la largeur de la partie rentrante, entre les parties de peau 20 et 22, était inférieure à 20 mm environ. L'invention a pour objet une pièce de garniture ayant une partie rentrante dont la dimension, entre les parties antagonistes de peau 20 et 22, peut être très réduite, jusqu'à 1 à 2 mm, tout en permettant la tenue d'un organe dans des trous formés dans la direction de la partie rentrante. Selon l'invention, on utilise une opération d'usinage exécutée en direction transversale à la direction du trou pour supprimer une partie au moins de la pièce de garniture. Lorsque la partie rentrante a une faible largeur (entre les parties de peau 20 et 22), cette opération d'usinage enlève à la fois le support, la mousse et la peau et laisse un trou qui permet le montage de l'élément à tenir. Lorsque la largeur de la partie rentrante n'est pas aussi réduite, il est possible de ne retirer par usinage que la partie du support rigide, et de former un trou par poinçonnage dans la mousse et la peau seulement, puisque la dimension du poinçon, qui n'a plus à traverser la matière rigide du support, peut être beaucoup plus petite. Cette seconde solution a cependant l'inconvénient de nécessiter deux opérations de fabrication, alors que la première n'en nécessite qu'une. Plus précisément, l'invention concerne une pièce de garniture, du type formé d'un support rigide portant une mousse qui porte elle-même une peau destinée à être apparente, ayant au moins un trou traversant toute la pièce dans une direction de traversée dans une partie qui est rentrante du côté de la peau, la dimension de la partie rentrante étant trop petite pour le passage, entre les parties de peau de la partie rentrante, d'un outil de poinçonnage suffisamment robuste pour traverser le support rigide ; selon l'invention, la partie de trou du support au moins est formée par un dégagement délimité par une génératrice ayant une direction transversale à la direction du trou, de la mousse se trouvant à la surface extérieure de la pièce dans le dégagement. Dans un mode de réalisation, le dégagement est formé dans le support rigide et la mousse uniquement, et le trou est formé dans la mousse et la peau. Dans un autre mode de réalisation, le dégagement est formé dans le support rigide, la mousse et la peau et forme 20 la totalité du trou. De préférence, la partie du support rigide qui se trouve du côté du dégagement opposé à celui de la partie rentrante comporte un organe de guidage d'une tige de clipsage. 25 De préférence, la partie du support rigide qui se trouve du côté du dégagement opposé à celui de la partie rentrante comporte un organe d'accrochage d'une tige de clipsage. Dans un mode de réalisation, la pièce comporte en outre 30 un organe fixé par clipsage et comprenant une tige insérée dans la direction du trou et munie d'un organe d'accrochage sur l'organe d'accrochage du support rigide disposé au-delà du dégagement. L'invention concerne aussi un support rigide destiné 35 à une pièce de garniture selon les précédents paragraphes, qui comporte un élément rapporté amovible ayant une forme au moins partiellement complémentaire du dégagement de la pièce de garniture. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication d'une pièce de garniture selon les précédents paragraphes, du type qui comprend une étape de fabrication d'un support rigide, puis une opération de fabrication de pièce de gar- niture comprenant un moussage dans une cavité fermée entièrement délimitée par le support rigide et une peau ; selon l'invention, le procédé comporte en outre une étape de formation d'un dégagement. De préférence, l'étape de formation d'un dégagement comprend une opération d'usinage avec un outil ayant un axe de direction transversale à la direction du trou, l'opération d'usinage étant par exemple un fraisage. Pour l'obtention d'une pièce selon l'un des modes de réalisation, l'étape de formation du dégagement comprend, pendant la fabrication du support rigide, le moulage dans le support rigide d'une saillie décalée telle que, à l'emplacement prévu pour le trou, tout le matériau du support se trouve dans l'espace prévu pour le dégagement. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre d'exemples de réalisation, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, la figure 1 ayant déjà été décrite : les figures 2A à 2D illustrent les étapes de la fabrication d'une pièce de garniture selon l'invention, avec un procédé nécessitant un fraisage et un poinçonnage ; les figures 3A à 3D illustrent les étapes d'un procédé de fabrication d'une pièce de garniture selon l'invention ne nécessitant qu'une seule étape d'usinage ; les figures 4A à 4D illustrent les étapes d'une variante du procédé des figures 3A à 3D, dans laquelle la direction de la partie rentrante correspond pratiquement à la direction de démoulage de la pièce de garniture ; et les figures 5A et 5B illustrent une étape de fraisage exécutée dans l'une des variantes de procédé des figures 3A à 3D et 4A à 4D. Les figures 2A à 2D illustrent la fabrication d'une pièce de garniture selon l'invention par un procédé qui nécessite deux étapes d'usinage. Initialement, un support rigide 110 est réalisé avec, à l'endroit où doit se trouver un orifice, une saillie ou partie décalée 116 placée en arrière du support dans le prolongement du trou à former. A distance et dans l'alignement de cette saillie 116 se trouve une saillie 118 formant un organe d'accrochage 10 d'une tige de clipsage. Une mousse 114 sépare le support rigide 110 d'une peau 112. La figure 2B illustre une étape de fraisage. Au cours de cette étape, une fraise 120 est introduite en direction transversale à la direction du trou, le terme transversale 15 ne signifiant pas "perpendiculaire" mais simplement que l'axe de la fraise recoupe la direction du trou. Après cette étape d'usinage, un fraisage dans ce cas, il ne reste plus aucune partie de support rigide dans l'alignement du trou qui doit être formé. 20 Dans le cas de ce fraisage, le dégagement 122 est délimité par une génératrice ayant une direction transversale à la direction du trou. On pourrait envisager une forme de dégagement différente, par exemple évasée, obtenue par utilisation d'un outil d'usinage de forme convenable. 25 La figure 2C illustre l'étape suivante qui comprend l'insertion d'un poinçon 123 afin qu'il coupe la peau 112 et la mousse 114 uniquement, jusqu'au dégagement 122 formé par la fraise 120. En conséquence, le poinçon 123 peut avoir un petit diamètre, par exemple de l'ordre de 10 mm seulement. 30 La figure 2D indique comment un élément décoratif, tel qu'une baguette 124, est tenu sur la saillie d'accrochage 118 par son extrémité 126. Dans ce mode d'exécution du procédé selon l'invention, deux étapes sont nécessaires, après le moussage de la pièce 35 de garniture formée avec le support rigide convenablement modifié : un fraisage, puis un poinçonnage. Dans le mode de réalisation de la pièce de garniture illustrée par les figures 3A à 3D, un support rigide 210 est réalisé avec, à l'endroit où doit être formé un trou, dans la direction de la partie rentrante, un tube 16 destiné à guider une tige de l'élément décoratif ou autre à supporter. Une mousse 214 sépare le support 210 d'une peau 212. Dans une étape de fraisage illustrée par la figure 3B, une fraise 218 est introduite en direction transversale à la direction du trou à former de manière qu'elle crée un dégagement 220 dans lequel il ne reste ni support rigide, ni mousse, ni peau. En effet, la fraise est utilisée sur toute l'épaisseur de la pièce de garniture. Il faut aussi noter que, à côté du trou, de la mousse de la couche de mousse 214 se trouve à la surface extérieure de la pièce, du côté du support 210. La figure 3D représente un élément décoratif 222 qui comporte une tige terminée par une saillie 224 formant un organe d'accrochage qui s'enclenche sur le bord du tube 216. Dans la variante des figures 4A à 4D dans laquelle la pièce de garniture comprend un support rigide 310 et une peau 312 séparés par une mousse 314, par rapport aux figures 3A à 3D, la seule différence est l'inclinaison de la partie 316 de tube destinée à guider la tige d'un élément à retenir afin qu'elle corresponde à celle de la direction 318 de démoulage de la pièce. La fraise 320 représentée sur la figure 4B enlève le matériau dans toute l'épaisseur de la pièce, c'est-à-dire dans le support rigide, la mousse et la peau à l'emplacement du trou. Il se forme ainsi un dégage-ment 320, et un élément décoratif 322 est ensuite introduit dans le trou et le tube 316 pour venir s'accrocher par sa saillie 324 contre l'extrémité du tube 316. Les figures 5A et 5B illustrent le procédé décrit en référence aux figures 3A à 3D, dans un plan perpendiculaire au plan des figures 3A à 3D. La figure 5A indique en trait interrompu le trajet parcouru par une fraise, et la figure 5B représente l'élément décoratif 222 en position. Bien qu'on ait décrit l'invention en référence à une opération de fraisage, d'autres opérations d'usinage peuvent être utilisées, du moment qu'elles créent un dégagement suffisant. A la place de l'opération mécanique d'usinage, il est aussi possible de réaliser, dans un mode de réalisation analogue à celui qu'on a décrit en référence aux figures 2A à 2D, un support rigide 110 dans lequel la saillie 116 est constituée par un élément rapporté ayant par exemple une forme complémentaire du dégagement 122 à obtenir, par exemple tel que représenté sur la figure 2C, à l'endroit du dégagement. Dans ce cas, lorsque la pièce de garniture a été fabriquée, l'élément rapporté, dont la forme correspond au dégagement 122, est simplement extrait et il laisse ainsi un dégagement qui permet ensuite l'utilisation d'un poinçon 123, comme indiqué sur la figure 2C. Bien qu'on ait indiqué que l'élément à tenir était un élément décoratif, il est aussi possible qu'il s'agisse d'un 15 élément fonctionnel. Dans tous les modes de réalisation, la position du trou est déterminée par le support rigide (saillie 116, tube 216, 316) et non par l'opération de fraisage, de sorte qu'elle est très précise. 20 Ainsi, un avantage technique de l'invention est que, puisque le trou ne risque pas d'être bouché par des résidus de poinçonnage, et le positionnement des trous est précis, la fixation de l'élément décoratif est très aisée et rapide. Un autre avantage technique important est que, dans les 25 modes de réalisation des figures 3A à 3D et 4A à 4D, une seule opération suffit pour la réalisation des trous. Un avantage esthétique de l'invention est que la sur-face de peau, de part et d'autre de la partie rentrante, ne risque pas d'être rayée ou abîmée d'une quelconque manière, 30 puisque toutes les opérations s'effectuent du côté du support
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L'invention concerne une pièce de garniture.Elle se rapporte à une pièce de garniture, formée d'un support rigide (210) portant une mousse (214) qui porte elle-même une peau (112) destinée à être apparente, ayant au moins un trou traversant toute la pièce dans une direction de traversée dans une partie qui est rentrante du côté de la peau. La dimension de la partie rentrante est trop petite pour le passage, entre les parties de peau de la partie rentrante, d'un outil de poinçonnage suffisamment robuste pour traverser le support rigide. La partie de trou du support est formée par un dégagement (220) obtenu par fraisage après moussage. Un organe décoratif (222) est fixé par clipsage d'un organe (224) d'accrochage.Application aux planches de bord des automobiles.
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1. Pièce de garniture, du type formé d'un support rigide (110, 210, 310) portant une mousse (114, 214, 314) qui porte elle-même une peau (112, 212, 312) destinée à être apparente, ayant au moins un trou traversant toute la pièce dans une direction de traversée dans une partie qui est rentrante du côté de la peau, la dimension de la partie rentrante étant trop petite pour le passage, entre les parties de peau de la partie rentrante, d'un outil de poinçonnage suffisamment robuste pour traverser le support rigide, caractérisée en ce que la partie de trou du support au moins est formée par un dégagement (122, 220, 320) délimité par une génératrice ayant une direction transversale à la direction du trou. 2. Pièce de garniture selon la 1, caractérisée en ce que le dégagement (122) est formé dans le support rigide (110) et la mousse (114) uniquement, et le trou est formé dans la mousse (114) et la peau (112). 3. Pièce de garniture selon la 1, carac- térisée en ce que le dégagement (220, 320) est formé dans le support rigide (210, 310), la mousse (214, 314) et la peau (212, 312) et forme la totalité du trou. 4. Pièce de garniture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la partie du support rigide (210, 310) qui se trouve du côté du dégage-ment (220, 320) opposé à celui de la partie rentrante comporte un organe (216, 316) de guidage d'une tige de clipsage. 5. Pièce de garniture selon l'une quelconque des reven- dications précédentes, caractérisée en ce que la partie du support rigide (210, 310) qui se trouve du côté du dégagement (220, 320) opposé à celui de la partie rentrante comporte un organe (216, 316) d'accrochage d'une tige de clipsage. 6. Pièce de garniture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un organe (124, 222, 322) fixé par clipsage et comprenant une tige insérée dans la direction du trou etmunie d'un organe (126, 224, 324) d'accrochage sur l'organe (118, 216, 316) d'accrochage du support rigide disposé au-delà du dégagement (122, 220, 320). 7. Procédé de fabrication d'une pièce de garniture selon l'une quelconque des précédentes, du type qui comprend une étape de fabrication d'un support rigide (110, 210, 310), puis une opération de fabrication de pièce de garniture comprenant un moussage dans une cavité fermée entièrement délimitée par le support rigide (110, 210, 310) et une peau (112, 212, 312), caractérisé en ce qu'il comporte en. outre une étape de formation d'un dégagement (122, 220, 320). 8. Procédé de fabrication selon la 7, caractérisé en ce que l'étape de formation d'un dégagement (122, 220, 320) comprend une opération d'usinage avec un outil ayant un axe de direction transversale à la direction du trou. 9. Procédé de fabrication selon la 8, caractérisé en ce que l'opération d'usinage est un fraisage. 10. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 7 à 9, caractérisé en ce que l'étape de formation du dégagement (122) comprend, pendant la fabrication du support rigide (110), le moulage dans le support rigide (110) d'une saillie décalée (116) telle que, à l'emplacement prévu pour le trou, tout le matériau du support (110) se trouve dans l'espace prévu pour le dégage-ment (122).
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B
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B60,B29
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B60R,B29C
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B60R 13,B29C 44
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B60R 13/00,B29C 44/14
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FR2902193
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A1
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METHODE ET APPAREIL DE TEST D'UNE PLURALITE DE MICRO-INTERRUPTEURS
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La présente invention se rapporte à une méthode et à un appareil pour tester ou rôder des micro-interrupteurs. Les micro-interrupteurs sont plus particulièrement du type sensibles à l'orientation des lignes de champ d'un champ magnétique. Le test consiste à solliciter mécaniquement les micro-interrupteurs pendant un certain nombre de cycles mécaniques puis à effectuer des mesures électriques pour étudier l'évolution dans le temps de certains paramètres électriques et mécaniques. Les mesures électriques pourront être effectuées sur chaque micro- interrupteur pris individuellement ou sur tout un groupe de micro-interrupteurs en même temps. Le rodage consiste à solliciter mécaniquement les micro-interrupteurs pendant un certain nombre de cycles afin de stabiliser leur comportement mécanique avant leur implantation dans un produit. Il est connu notamment par le brevet US 7,005,876 une méthode de test électrique de micro-interrupteurs magnétiques disposés sur une galette de silicium ("wafer" en anglais). Cette méthode de test consiste à employer une carte de test destinée à tester le bon fonctionnement de chaque micro-interrupteur de la galette. La carte de test comporte deux jeux de broches conductrices, l'un d'eux étant relié à une bobine d'activation du micro-interrupteur et l'autre connecté d'une part à une source de courant et d'autre part aux contacts fixes du micro-interrupteur. La commutation de la bobine entraîne un basculement du micro-interrupteur d'une première position d'ouverture d'un circuit électrique vers une seconde position de fermeture du circuit électrique. En fonction de la position du micro-interrupteur, le second jeu de broches permet de détecter ou non le passage d'un courant dans ce circuit électrique et donc de déterminer dans quelle position est le micro-interrupteur. Cette méthode de test est particulièrement lente car les micro-interrupteurs sont testés un par un. En outre, elle ne permet pas de solliciter mécaniquement les micro-interrupteurs pendant un très grand nombre de cycles d'actionnement avant d'effectuer les mesures électriques ou de rôder mécaniquement les micro-interrupteurs avant leur implantation dans un produit. Le but de l'invention est donc de proposer une méthode simple, fiable et rapide pour tester ou rôder mécaniquement et en grande quantité des micro-interrupteurs magnétiques. Ce but est atteint par un méthode pour tester ou rôder une pluralité de micro- interrupteurs magnétiques, chacun des micro-interrupteurs comportant un élément mobile pilotable par effet magnétique entre deux positions suivant l'orientation des lignes de champ (L) d'un champ magnétique, ladite méthode consistant à : employer un élément magnétique pour générer des lignes de champ magnétique présentant deux orientations différentes, la méthode étant caractérisée en ce qu'elle consiste à : effectuer un déplacement l'un par rapport à l'autre de l'élément magnétique et de la pluralité de micro-interrupteurs, lors du déplacement, soumettre chaque élément mobile de chaque micro-interrupteur à deux orientations différentes des lignes de champ magnétique en vue de faire basculer l'élément mobile entre ses deux positions. répéter n fois le déplacement pour solliciter plusieurs fois chaque micro-interrupteur. Selon l'invention, le déplacement consiste par exemple à effectuer un 20 mouvement de translation de l'élément magnétique. L'élément magnétique balaye donc plusieurs micro-interrupteurs successivement. Les micro-interrupteurs sont par exemple montés sur au moins une galette de silicium. Selon une variante de réalisation, l'élément magnétique est par exemple une pièce en matériau magnétique doux agencée pour générer des lignes de champ 25 présentant deux orientations différentes à partir d'un champ externe constant. Selon une autre variante de réalisation, l'élément magnétique est par exemple un aimant permanent. Dans cette variante, les lignes de champ sont directement issues de l'aimant permanent. Selon une particularité, l'aimant permanent est par exemple actionné en 30 translation par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs, parallèlement à un plan support des micro-interrupteurs. L'aimant permanent balaye ainsi successivement plusieurs micro-interrupteurs. L'aimant permanent peut notamment être actionné en 15 translation, de manière oscillante par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs. Dans ce dernier cas, l'aimant permanent peut effectuer plusieurs allers et retours au-dessus des micro-interrupteurs qu'il est chargé de commander. Le mouvement d'oscillation peut être d'une amplitude variable. L'aimant permanent pourra par exemple être affecté à un seul micro-interrrupteur et osciller au-dessus de celui-ci pour soumettre successivement son élément mobile aux deux orientations de ses lignes de champ. Pour commander l'ensemble des micro-interrupteurs, on peut ainsi envisager d'employer une matrice d'aimants vibrante dans laquelle chaque aimant permanent est affecté à la commande d'au moins un micro-interrupteur. Selon l'invention, la méthode peut consister à employer plusieurs éléments magnétiques. Les éléments magnétiques sont par exemple des aimants permanents regroupés dans une ou plusieurs matrices. Chaque aimant permanent peut être affecté au pilotage de un ou plusieurs micro-interrupteurs Selon une variante de réalisation, les aimants permanents sont répartis sur une bande sans fin tournante actionnée en mouvement, de manière à balayer chacun la totalité des microinterrupteurs lors du déplacement. Selon une autre variante de réalisation, les aimants permanents sont montés sur une roue actionnée en rotation pour rouler suivant un plan parallèle au plan support des micro-interrupteurs. Selon une autre variante de réalisation, les aimants permanents sont affectés au test ou au rodage des micro-interrupteurs répartis sur plusieurs galettes de silicium distribuées circulairement, lesdits aimants permanents étant montés sur une roue actionnée en rotation sur elle-même pour balayer les micro-interrupteurs présents sur toutes les galettes. L'invention concerne également un appareil pour tester ou rôder une pluralité de micro-interrupteurs magnétiques, chacun des micro-interrupteurs comportant un élément mobile pilotable par effet magnétique entre deux positions suivant l'orientation des lignes de champ d'un champ magnétique, l'appareil comportant : un élément magnétique pour générer des lignes de champ magnétique présentant deux orientations différentes, et étant caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens d'actionnement pour créer un mouvement relatif entre l'élément magnétique et la pluralité de micro-interrupteurs et en ce que, après activation des moyens d'actionnement, chaque élément mobile de chaque micro-interrupteur peut être soumis à deux orientations différentes des lignes de champ magnétique en vue de faire basculer l'élément mobile entre ses deux positions, le mouvement relatif est maintenu activé pour solliciter plusieurs fois chaque micro-interrupteur. Le mouvement relatif entre l'élément magnétique et la pluralité de micro-interrupteurs est par exemple un mouvement de translation. Les particularités définies cidessus pour la méthode de test ou de rodage sont également valables pour définir plus précisément cet appareil de test ou de rodage. D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit en se référant à un mode de réalisation donné à titre d'exemple et représenté par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente, vue en coupe longitudinale, une matrice d'aimants employée dans l'appareil de test ou de rodage selon l'invention, la figure 2 représente en perspective une première variante de réalisation d'un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 3 représente en vue de côté l'appareil de test ou de rodage de la figure 2, la figure 4 représente une deuxième variante de réalisation d'un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 5 représente une troisième variante de réalisation d'un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 6 représente une quatrième variante de réalisation d'un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 7 représente une cinquième variante de réalisation d'un appareil de test de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 8 représente une sixième variante de réalisation d'un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs déposés sur une galette, la figure 9 représente un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs répartis sur une pluralité de galettes distribuées circulairement, la figure 10 représente un micro-interrupteur tel que déposé en grande quantité sur une galette, les figures 11A et 11B représentent en vue de côté le micro-interrupteur de la figure 10, actionné par un aimant permanent entre respectivement une position d'ouverture et une position de fermeture. L'invention consiste à proposer une méthode et un appareil de test ou de rodage de micro-interrupteurs 2 magnétiques. De manière connue, les micro-interrupteurs 2 à tester ou à rôder sont 15 déposés sur un plan support constitué d'une galette 3 de silicium ("wafer" en anglais). Une galette 3 peut supporter plusieurs milliers de micro-interrupteurs 2. La galette 3 se présente souvent de manière circulaire et comporte plusieurs rangées de micro-interrupteurs 2 alignés et régulièrement espacés (figure 2). La galette 3 peut être découpée pour récupérer la quantité de micro-20 interrupteurs 2 utile à l'application. Selon l'invention, le test effectué sur les micro-interrupteurs 2 est de nature mécanique et s'intercale par exemple entre deux tests électriques effectués par exemple individuellement sur chaque micro-interrupteur 2. Après un premier test électrique d'un micro-interrupteur 2, on effectue des tests d'usure mécanique de ce 25 micro-interrupteur 2 pendant un très grand nombre de cycles puis on effectue un nouveau test électrique afin de connaître l'état d'usure du micro-interrupteur 2 en fonctionnement après un certain nombre de sollicitations. En revanche, le rodage consiste simplement à solliciter mécaniquement les micro-interrupteurs 2 pendant un certain nombre de cycles afin de stabiliser leur 30 comportement et leur réponse mécaniques avant leur implantation dans un produit. 10 Selon l'invention, l'appareil de test ou de rodage permet de tester ou de roder mécaniquement tous les micro-interrupteurs 2 d'une galette 3 dans un même processus. Les micro-interrupteurs 2 testés ou rôdés sont de type magnétique, sensibles à l'orientation des lignes de champ L d'un champ magnétique généré par un élément magnétique tel qu'un aimant permanent 400, 410. Ce type de micro-interrupteur 2 peut être commuté par un élément magnétique entre deux positions, une position d'ouverture (figure 11A) et une position de fermeture (figure 11B). Il est par exemple fabriqué en technologie MEMS (pour "Micro-Electro-Mechanical System"). Un exemple de configuration d'un micro-interrupteur 2 sensible à l'orientation des lignes de champ L est représenté en figures 10 à 11B. Un micro-interrupteur 2 sensible à l'orientation des lignes de champ L comporte une membrane 20 mobile ferromagnétique déformable pouvant être actionnée en rotation autour d'un axe de rotation (R) par l'élément magnétique. La membrane 20 est par exemple en Fer-Nickel. La membrane 20 présente un axe longitudinal (A) et est reliée, à l'une de ses extrémités, par l'intermédiaire de bras de liaison 22a, 22b, à un ou plusieurs plots 23 d'ancrage solidaires d'un substrat tel que la galette 3 de silicium. La membrane 20 est apte à pivoter par rapport au substrat suivant son axe (R) de rotation perpendiculaire à son axe longitudinal (A). Les bras 22a, 22b de liaison forment une liaison élastique entre la membrane 20 et le plot 23 d'ancrage et sont sollicités en flexion lors du pivotement de la membrane 20. A son extrémité distale par rapport à son axe de rotation, la membrane 20 porte un contact mobile 21. En pivotant, la membrane 20 peut prendre au moins deux positions déterminées, une position d'ouverture (figure 11A) dans laquelle deux pistes électriques 31, 32 fixes déposées sur le substrat sont déconnectées ou une position de fermeture (figure 11B) dans laquelle les deux pistes 31, 32 sont reliées entre elles par le contact mobile 21 porté par la membrane 20. L'un des modes d'actionnement de la membrane 20 consiste à appliquer un champ magnétique créé par un aimant permanent 400, 410. Selon ce mode d'actionnement, la membrane 20 ferromagnétique se déplace entre ses deux positions en s'alignant sur les lignes de champ L du champ magnétique généré par l'aimant permanent 400, 410. En référence aux figures 11A et 11B, le champ magnétique de l'aimant permanent 400, 410 présente des lignes de champ L dont l'orientation génère une composante magnétique BP0, BPI dans une couche ferromagnétique de la membrane 20 suivant son axe longitudinal (A). Cette composante magnétique BP0, BPI générée dans la membrane 20 engendre un couple magnétique imposant à la membrane 20 de prendre l'une de ses positions de fermeture (figure 11B) ou d'ouverture (figure 11A). En déplaçant l'aimant permanent 400, 410 par rapport à la membrane 20, il est donc possible de soumettre la membrane à deux orientations différentes des lignes de champ L du champ magnétique de l'aimant permanent 400, 410 et de faire basculer la membrane 20 entre ses deux positions. La position d'ouverture ou de fermeture de la membrane dépend de la position et de l'orientation du micro-interrupteur 2 par rapport à l'aimant permanent 400, 410. Sur les figures et dans la description ci-dessous, les micro-interrupteurs 2 15 sont tous orientés dans une même direction et dans un même sens sur la galette 3. Le principe d'actionnement des micro-interrupteurs 2 qui est décrit ci-dessus est employé pour tester ou rôder mécaniquement l'ensemble des micro-interrupteurs 2 présents sur une galette 3. Il s'agit de soumettre alternativement la membrane 20 20 mobile de chaque micro-interrupteur à des champs magnétiques opposés afin de commuter son aimantation et de commander son basculement entre ses deux positions. Pour cela, de manière générale, on déplace relativement les microinterrupteurs 2 et le champ magnétique pour que les lignes de champ vues par une membrane 20 d'un micro-interrupteur 2 présentent alternativement une orientation 25 inversée par rapport à un axe normal de la membrane 20, perpendiculaire à son axe de rotation (R) et à son axe longitudinal (A). Selon l'invention, la méthode de test ou de rodage consiste à employer plusieurs éléments magnétiques. La méthode est donc mise en oeuvre en effectuant un mouvement relatif entre les éléments magnétiques et la galette 3 portant les micro- 30 interrupteurs 2 pour, lors du mouvement relatif, soumettre chaque micro-interrupteur 2 à deux orientations des lignes de champ d'un champ magnétique afin de commander le basculement de la membrane 20 de chaque micro-interrupteur 2 entre ses deux positions. Les éléments magnétiques sont par exemple des aimants permanents 400, 410. S'il existe plusieurs aimants permanents, ceux-ci sont par exemple regroupés dans une ou plusieurs matrices 4. Dans une première configuration, une matrice est par exemple constitué d'un barreau 40 doté de plusieurs aimants 400 identiques alignés et régulièrement espacés le long du barreau 40 (figure 1). Les aimants permanents 400 sont par exemple noyés à l'intérieur du barreau 40. Le nombre d'aimants permanents 400 présents dans le barreau 40 correspond par exemple au nombre maximum de rangées de micro-interrupteurs 2 présents sur la galette 3. Selon une première variante de réalisation de l'appareil de test selon l'invention (figures 2 et 3), le barreau 40 comportant par exemple plusieurs aimants 400 est positionné au-dessus de la galette 3 de sorte qu'un aimant permanent 400 du barreau soit aligné suivant chaque rangée de micro-interrupteurs 2 de la galette 3. Le barreau 40 est actionné en translation au-dessus de la galette 3, par exemple grâce à un moteur (non représenté), suivant un plan parallèle à la surface de la galette 3 de manière à balayer celle-ci. Lors du passage du barreau 40, chaque membrane 20 des micro-interrupteurs 2 est soumise aux deux orientations des lignes de champ d'un aimant permanent 400 du barreau 40 et effectue ainsi un battement entre ses deux positions. Tous les micro-interrupteurs 2 sont ainsi balayés. Le barreau 40 peut effectuer plusieurs allers et retours au-dessus de la galette 3 afin de solliciter plusieurs fois les micro-interrupteurs. Cette première variante de réalisation fonctionne également lorsque le barreau 40 comporte un seul aimant permanent sur toute sa longueur. Un même aimant permanent 400 du barreau 40 peut présenter une surface étendue suffisante pour balayer plusieurs micro-interrupteurs situés sur une même colonne ou sur une même rangée. Par exemple, en référence à la figure 3, lors du passage du barreau 40, un micro-interrupteur 2 d'une rangée et d'une colonne C3 pourra être soumis à une orientation des lignes de champ L1 d'un aimant permanent 400 lui imposant par exemple une position d'ouverture tandis que le micro-interrupteur 2 de la même rangée située dans la colonne adjacente C4 pourra être soumis à l'autre orientation des lignes de champ L2 du même aimant permanent 400 et être ainsi en position de fermeture (figure 3). Cette dernière particularité est valable pour toutes les variantes de réalisation décrites ci-dessous. Dans une seconde variante de réalisation de l'appareil de test ou de rodage (figure 4), on utilise plusieurs matrices 4 d'aimants permanents de la première configuration, montées sur une bande sans fin tournante 500, par exemple actionnée par un moteur (non représenté), formant un tapis roulant 50. Les barreaux 40 sont espacés régulièrement sur le périmètre complet de la bande sans fin 500 et sont positionnés parallèles au plan support formé par la galette 3, parallèlement entre eux et perpendiculairement à la direction de transport sur la bande 500. Par rapport à la solution précédente, lorsque la bande sans fin 500 est mise en mouvement, chaque micro-interrupteur 2 d'une galette 3 est soumis successivement au passage de chaque matrice 4 de la bande 500 et est donc systématiquement sous l'influence d'un aimant permanent 400 de l'une des matrices 4 de la bande. Comme précédemment, à chaque passage d'un aimant permanent 400 d'une matrice 4, la membrane 20 de chaque microinterrupteur 2 est soumise consécutivement aux deux orientations des lignes de champ L de cet aimant permanent 400 et effectue donc un battement entre ses deux positions. Cette solution permet notamment de faire effectuer un très grand nombre de cycles aux micro-interrupteurs en un minimum de temps. Bien entendu, cette seconde variante de réalisation fonctionne également lorsque le barreau 40 comporte un seul aimant permanent sur toute sa longueur. Dans une troisième variante de réalisation de l'appareil selon l'invention (figure 5), on utilise plusieurs matrices 4 d'aimants permanents de la première configuration montées sur une roue 51 entraînée par un moteur pour rouler suivant un plan parallèle au plan support formé par la galette 3. Les barreaux sont parallèles entre eux, parallèles au plan support formé par la galette 3 et perpendiculaires à l'axe de progression de la roue. Lors du déplacement de la roue 51, chaque micro-interrupteur 2 est soumis successivement aux deux orientations des lignes de champ L de l'aimant permanent 400 le plus proche et effectue donc un battement entre ses deux positions. Pour augmenter le nombre de cycles, la roue 51 peut notamment effectuer plusieurs allers et retours au-dessus de la galette 3. Cette troisième variante de réalisation fonctionne également lorsque le barreau 40 comporte un seul aimant permanent sur toute sa longueur. Selon l'invention, on peut employer un ou plusieurs éléments magnétiques constitués de une ou plusieurs pièces 420 en matériau magnétique doux. Dans une quatrième variante de réalisation de l'appareil selon l'invention (figure 7), on applique un champ magnétique uniforme M, de direction normale par rapport au plan support formé par la galette 3 supportant les micro-interrupteurs 2. Ce champ uniforme M peut être formé dans l'entrefer d'un aimant permanent (non représenté) ou à l'intérieur de bobines en position de Helmholtz (non représentées). Les éléments magnétiques 420 sont régulièrement espacés pour former un diffuseur magnétique 42 comportant en alternance un orifice 421 et un élément magnétique 420 en matériau magnétique doux. Le diffuseur magnétique 42 pourra notamment être une pièce monobloc en matériau magnétique doux au travers de laquelle sont formés les orifices 421. Le diffuseur 42 est déplacé parallèlement à la surface de la galette 3 et forme un guide du champ magnétique M uniforme vers la galette 3. La déplacement du diffuseur 42 peut être oscillant avec une amplitude plus ou moins grande. A partir du champ magnétique M uniforme, les éléments magnétiques 420 génèrent des lignes de champ L de deux orientations différentes et les diffuse en direction de la galette 3. Au fur et à mesure du défilement du diffuseur au-dessus de la galette 3, chaque micro-interrupteur 2 est soumis consécutivement aux deux orientations différentes des lignes de champ L générées par les éléments magnétiques 420, de sorte que leur membrane 20 effectue un battement entre ses deux positions. La répartition et la forme des lignes de champ L générées par les éléments magnétiques 420 sont notamment fonction de la forme géométrique des éléments magnétiques 420 ainsi que de la position du diffuseur 42 par rapport à la galette 3. L'effet généré par le diffuseur 42 peut être complété en ajoutant un diffuseur similaire 43 fixe sous la galette 3. En variante, la commande des micro-interrupteurs 2 peut être obtenue en translatant la galette par rapport 3 aux deux diffuseurs 42, 43 qui sont alors fixes ou en translatant l'un ou l'autre des deux diffuseurs 42, 43 par rapport à la galette 3 fixe. Dans cette solution, chaque élément magnétique 420 se comporte donc comme un aimant permanent. Son principe de fonctionnement se rapproche donc de celui décrit ci-dessus pour la seconde variante de réalisation de l'appareil. Dans une cinquième variante de réalisation de l'appareil (figure 8), on fait osciller en rotation, entre deux positions angulaires, une ou plusieurs galettes 3 de micro-interrupteurs (deux galettes sur la figure 8) placées sous l'influence d'un champ magnétique M uniforme. Comme dans la variante précédente, ce champ magnétique M uniforme peut être généré dans l'entrefer d'un aimant permanent (non représenté) ou à l'intérieur de bobines en position de Helmholtz (non représentées). L'axe de rotation (X) des galettes 3 est situé dans le plan support des micro-interrupteurs 2 et est perpendiculaire à la direction du champ magnétique M uniforme. En fonction de la position angulaire du plan support des micro-interrupteurs 2 par rapport à la direction du champ magnétique M uniforme, les lignes de champ vues par chaque membrane 20 des micro-interrupteurs 2 prennent deux orientations différentes suivant lesquelles les membranes 20 s'alignent pour prendre une position d'ouverture ou de fermeture. Le mouvement d'oscillation en rotation des galettes 3 peut être maintenu pendant une certaine durée selon le nombre de cycles d'ouverture-fermeture à effectuer pour les membranes 20. Dans cette solution, contrairement à certaines solutions décrites ci-dessus, tous les micro-interrupteurs 2 sont actionnés simultanément. Leur actionnement ne dépend donc pas de la progression d'une matrice 4 en translation. Dans une seconde configuration, la matrice 4 d'aimants est par exemple composée d'une plaque 41 portant un nombre d'aimants 410 correspondant au nombre de micro-interrupteurs 2 présents sur la galette 2 (figure 6). Bien entendu, un même aimant permanent 410 pourra également être affecté à l'actionnement de plusieurs micro-interrupteurs 2 de la galette 3. Dans une sixième variante de réalisation (figure 6) utilisant cette seconde configuration de matrice d'aimants permanents, la galette 3 supportant les micro- interrupteurs 2 et la plaque 41 supportant les aimants 410 effectuent un mouvement d'oscillation de translation l'un par rapport à l'autre. Sur la figure 6, la galette 3 est représentée fixe et la plaque 41 effectue le mouvement d'oscillation. A chaque oscillation de la plaque 41, chaque membrane 20 des micro-interrupteurs 2 de la galette 3 peut être soumise consécutivement aux deux orientations des lignes de champ de l'aimant permanent 410 qui lui est affecté de manière à effectuer un battement entre ses deux positions. Le mouvement d'oscillation pourra par exemple être réalisé par vibration de la plaque 41. L'invention consiste également à pouvoir tester plusieurs galettes 3 de micro- interrupteurs 2 dans un même processus. Pour cela, les galettes 3 sont par exemple disposées suivant un cercle, autour de l'axe de rotation d'une roue 6 apte à tourner sur elle-même. Cette roue 6 porte plusieurs matrices 4 d'aimants de la première configuration décrite ci-dessus, comportant un ou plusieurs aimants permanents 400. Chaque barreau 40 constituant une matrice 4 est orienté suivant un rayon de la roue 6. Le nombre de matrices 4 correspond par exemple au nombre de galettes 3 à tester. Les matrices 4 sont positionnées par rapport aux galettes 3 de manière à pouvoir les balayer en totalité lors de la rotation de la roue 6. Chaque matrice 4 peut être amenée à survoler toutes les galettes 3 si la roue 6 effectue une rotation complète ou peut être affectée au balayage d'une partie des galettes 3 uniquement si la roue 6 effectue une rotation partielle, oscillante dans les deux sens de rotation. Lors de l'actionnement en rotation de la roue 6, les aimants 400 des matrices 4 pilotent par effet magnétique les micro-interrupteurs 2 présents sur chaque galette 3. Sur chaque galette 3, le principe d'actionnement des micro-interrupteurs 2 est identique à celui décrit dans la première variante ci-dessus et consiste donc à soumettre consécutivement chaque membrane 20 à deux orientations des lignes de champ d'un aimant permanent 400 d'une matrice 4 passant à son voisinage. Il est bien entendu que l'on peut, sans sortir du cadre de l'invention, imaginer 15 d'autres variantes et perfectionnements de détail et de même envisager l'emploi de moyens équivalents
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La présente invention concerne une méthode pour tester ou rôder une pluralité de micro-interrupteurs (2) magnétiques, chacun des micro-interrupteurs (2) comportant un élément mobile (20) pilotable par effet magnétique entre deux positions suivant l'orientation des lignes de champ (L) d'un champ magnétique. La méthode consiste notamment à employer un ou plusieurs aimants permanents (400, 410, 420) et à les mettre en mouvement par rapport aux micro-interrupteurs (2) pour soumettre chaque élément mobile (20) de chaque micro-interrupteur (2) à deux orientations différentes des lignes de champ magnétique en vue de faire basculer l'élément mobile (20) entre ses deux positions.
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1. Méthode pour tester ou rôder une pluralité de micro-interrupteurs (2) magnétiques, chacun des micro-interrupteurs (2) comportant un élément mobile (20) pilotable par effet magnétique entre deux positions suivant l'orientation des lignes de champ (L) d'un champ magnétique, ladite méthode consistant à : employer un élément magnétique (400, 410, 420) pour générer des lignes de champ magnétique (L) présentant deux orientations différentes, la méthode étant caractérisée en ce qu'elle consiste à : effectuer un déplacement l'un par rapport à l'autre de l'élément magnétique (400, 410, 420) et de la pluralité de micro-interrupteurs (2), lors du déplacement, soumettre chaque élément mobile (20) de chaque micro-interrupteur (2) à deux orientations différentes des lignes de champ magnétique en vue de faire basculer l'élément mobile (20) entre ses deux positions. répéter n fois le déplacement pour solliciter plusieurs fois chaque micro-interrupteur (2). 2. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que le déplacement 20 consiste à effectuer un mouvement de translation de l'élément magnétique. 3. Méthode selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément magnétique est une pièce en matériau magnétique doux (420) agencée pour générer des lignes de champ (L) présentant deux orientations différentes à partir d'un champ externe constant (M). 25 4. Méthode selon la 1, caractérisée en ce que l'élément magnétique est un aimant permanent (400, 410). 5. Méthode selon la 4, caractérisée en ce que l'aimant permanent (400, 410) est actionné en translation par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs (2), parallèlement à un plan support des micro-interrupteurs 30 (2). 15 6. Méthode selon la 5, caractérisée en ce que l'aimant permanent (410) est actionné en translation, de manière oscillante par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs (2). 7. Méthode selon la 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle consiste à employer plusieurs éléments magnétiques. 8. Méthode selon la 7, caractérisée en ce que les éléments magnétiques sont des aimants permanents (400, 410). 9. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que les aimants permanents (400) sont répartis sur une bande sans fin tournante (500) actionnée en mouvement, de manière à balayer chacun la totalité des micro-interrupteurs (2) lors du déplacement. 10. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que les aimants permanents (400) sont montés sur une roue (51) actionnée en rotation pour rouler suivant un plan parallèle au plan support des micro-interrupteurs (2). 11. Méthode selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que les aimants permanents (400, 410) sont regroupés dans une ou plusieurs matrices (4). 12. Méthode selon l'une des 4 à 11, caractérisée en ce que chaque aimant permanent (400, 410) est affecté au pilotage de un ou plusieurs micro-interrupteurs (2). 13. Méthode selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que les micro-interrupteurs (2) sont montés sur au moins une galette de silicium (3). 14. Méthode selon la 8, caractérisée en ce que les aimants permanents (400) sont affectés au test ou au rodage des micro-interrupteurs (2) répartis sur plusieurs galettes (3) de silicium distribuées circulairement, lesdits plusieurs aimants permanents (400) étant montés sur une roue (6) actionnée en rotation sur elle-même pour balayer les micro-interrupteurs (2) présents sur toutes les galettes (3). 15. Appareil pour tester ou rôder une pluralité de micro-interrupteurs (2) magnétiques, chacun des micro-interrupteurs (2) comportant un élément mobile (20) pilotable par effet magnétique entre deux positions suivant l'orientation des lignes de champ (L) d'un champ magnétique, l'appareil comportant :un élément magnétique (400, 410, 420) pour générer des lignes de champ magnétique présentant deux orientations différentes, et étant caractérisé en ce qu'il comprend : des moyens d'actionnement pour créer un mouvement relatif entre l'élément magnétique (400, 410, 420) et la pluralité de micro-interrupteurs (2) et en ce que, après activation des moyens d'actionnement, chaque élément mobile (20) de chaque micro-interrupteur (2) peut être soumis à deux orientations différentes des lignes de champ magnétique en vue de faire basculer l'élément mobile entre ses deux positions, le mouvement relatif est maintenu activé pour solliciter plusieurs fois chaque micro-interrupteur. 16. Appareil selon la 15, caractérisée en ce que le mouvement relatif entre l'élément magnétique (400, 410, 420) et la pluralité de micro-15 interrupteurs (2) est un mouvement de translation. 17. Appareil selon la 15 ou 16, caractérisé en ce que l'élément magnétique est constitué d'au moins une pièce en matériau magnétique doux (420) agencée pour générer des lignes de champ (L) présentant deux orientations différentes à partir d'un champ externe constant (M). 20 18. Appareil selon la 15, caractérisé en ce que l'élément magnétique est constitué d'un aimant permanent (400, 410). 19. Appareil selon la 18, caractérisé en ce que l'aimant permanent (400, 410) est actionné en translation par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs (2), parallèlement à un plan support des micro-interrupteurs 25 (2). 20. Appareil selon la 19, caractérisé en ce que l'aimant permanent (410) est actionné en translation, de manière oscillante par rapport à la pluralité de micro-interrupteurs (2). 21. Appareil selon l'une des 15 à 20, caractérisé en ce qu'il 30 comporte plusieurs éléments magnétiques. 22. Appareil selon la 21, caractérisé en ce que les éléments magnétiques sont des aimants permanents (400, 410). 10 23. Appareil selon la 22, caractérisé en ce que les aimants permanents (400) sont répartis sur une bande sans fin tournante (500) actionnée en mouvement, de manière à balayer chacun la totalité des micro-interrupteurs (2) lors du déplacement. 24. Appareil selon la 22, caractérisé en ce que les aimants permanents (400) sont montés sur une roue (51) actionnée en rotation pour rouler suivant un plan parallèle au plan support des micro-interrupteurs (2). 25. Appareil selon l'une des 22 à 24, caractérisé en ce que les aimants permanents (400, 410) sont regroupés dans une ou plusieurs matrices (4). 26. Appareil selon l'une des 18 à 25, caractérisé en ce que chaque aimant permanent (400, 410) est affecté au pilotage de un ou plusieurs micro-interrupteurs (2). 27. Appareil selon l'une des 15 à 26, caractérisé en ce que les micro-interrupteurs (2) sont montés sur au moins une galette de silicium (3). 28. Appareil selon la 22, caractérisé en ce que les aimants permanents (400) sont affectés au test ou au rodage des micro-interrupteurs (2) répartis sur plusieurs galettes (3) de silicium distribuées circulairement, lesdits aimants permanents (400) étant montés sur une roue (6) actionnée en rotation sur elle-même pour balayer les micro-interrupteurs (2) présents sur toutes les galettes (3).
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G,H
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G01,H01
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G01R,H01H
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G01R 31,H01H 49
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G01R 31/327,H01H 49/00
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FR2899413
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A1
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SYSTEME DE COMMUTATION DE MESSAGE
| 20,071,005 |
La présente invention porte sur un système de commutation de messages comprenant au moins deux entrées et au moins une sortie. Dans un réseau de communication sur silicium ("Network on Chip" en langue anglaise) reliant de nombreux agents du réseau, des ressources sont mises en commun afin d'obtenir le meilleur compromis entre le coût et les performances du réseau. En effet, relier directement deux agents du réseau dès qu'il existe des échanges de données entre ces agents,, serait d'un coût excessif. Les échanges de données sont regroupés sur des liaisons communes afin d'utiliser au mieux les performances de chaque lien du réseau. Un tel partage de ressources nécessite la présence d'éléments d'arbitrage ou éléments de décision au niveau de commutateurs présents à des noeuds du réseau. Un commutateur permet de faire converger en entrée les données transférées sur plusieurs liens, et de les transférer sur une pluralité de liens en sortie. Les données qui circulent sur de tels liens sont sous la forme de paquets de données constitués d'un entête et de données utiles. L'entête contient des données d'entête permettant de router ou diriger le paquet à travers le réseau et peut éventuellernent contenir une information de priorité concernant le paquet de données. Un commutateur comprend un dispositif de routage qui détermine, pour un paquet arrivé sur une entrée du commutateur, la sortie du commutateur à laquelle est destiné le paquet, en fonction des données d'entête de l'entête du paquet. En outre, chaque sortie du commutateur comprend un dispositif d'arbitrage qui décide, pour la sortie correspondante, quel paquet va lui être attribué, notamment en cas de conflit entre plusieurs paquets de données. Dans la suite de la description, on nommera requête d'attribution de sortie, une requête émise par une entrée, ou plus précisément par la logique associée à une entrée du commutateur, en fonction des paquets de données présents sur les entrées, et à destination d'un dispositif d'arbitrage associé à une sortie. Un dispositif d'arbitrage décide, à un instant donné, à quelle entrée, parmi une pluralité d'entrées sur lesquelles des paquets de données sont présents et destinés à la sortie correspondante, il doit attribuer la sortie. Lorsque la sortie est disponible, il prévient alors l'entrée choisie, et le paquet de données en attente peut alors être transmis par la sortie associée. Lorsque la bande passante en sortie n'est jamais saturée, n'importe quels types de critères d'arbitrage peuvent être choisis, et particulièrement les plus économiques, comme la priorité fixe ou l'attribution aléatoire de la sortie. L'efficacité d'un dispositif d'arbitrage se juge donc notamment en cas de conflit d'attribution d'une sortie lorsque la bande passante 20 est saturée sur cette sortie. Un bon compromis pour dimensionner un réseau consiste à avoir la plupart du temps une bande passante non saturée, et pour faire face à des pics occasionnels d'échanges de données entraînant une saturation de certaines bandes passantes, à avoir un système 25 permettant de gérer de telles conditions d'urgence. Divers dispositifs d'arbitrage tendant à pallier à ce type de problème existent. Par exemple, les dispositifs d'arbitrage de type "round-robin" utilisent un ordre relatif fixe tournant pour les entrées d'un commutateur. Après chaque attribution de la sortie, l'ordre relatif minimal est affecté à l'entrée suivante dans la liste circulaire des entrées, ou mieux, à l'entrée qui vient d'avoir la sortie attribuée. Cependant, un tel dispositif d'arbitrage devient coûteux et complexe lorsqu'il est nécessaire de traiter plusieurs niveaux de priorités dynamiques, car il faut avoir un arbitrage de type round-robin par niveau de priorité. En outre, les priorités sont généralement liées à une notion de qualité de service. Il y a généralement peu de niveaux ou degrés de priorités, car ces derniers sont associés à des situations exceptionnelles. Les signaux de priorité peuvent être indépendants des signaux de requête et peuvent donc être positionnés à tout moment. De plus, il peut y avoir rétractation tant sur les signaux de requête que sur les signaux de priorité. Il est nécessaire d'avoir un arbitrage rapide, car les signaux de requêtes ou de priorités arrivent tardivement dans le cycle d'horloge. Par exemple, des dispositifs d'arbitrage servent les requêtes d'attribution de sortie émises par des entrées dans leur ordre d'arrivée (FCFS "first-come-first-serve" en langue anglaise, ou LRU "least recently used"). Un tel dispositif d'arbitrage utilise des files d'attente ou des compteurs. Cependant, s'il est nécessaire de traiter plusieurs requêtes arrivant simultanément, ou si une requête de haute priorité arrivant tardivement doit être attribuée rapidement, il est alors très difficile de mettre à jour rapidement les files d'attente utilisées. De tels dispositifs d'arbitrage présentent des problèmes de coût ou d'efficacité. Ainsi, un but de l'invention est d'obtenir un système de commutation de messages mettant en oeuvre un arbitrage efficace en cas de pics d'utilisation de bandes passantes de sorties, à coût réduit. 4 Ainsi, selon un aspect de l'invention, il est proposé un système de commutation de messages comprenant au moins deux entrées et au moins une sortie, des premiers moyens d'arbitrage dédiés à ladite sortie, et des moyens de gestion adaptés pour déterminer un ordre relatif OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système et ayant émis des requêtes d'attribution de ladite sortie. Les moyens de gestion sont en outre adaptés pour attribuer ladite sortie. Lesdits moyens de gestion comprennent des moyens de mémorisation adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), des moyens d'initialisation adaptés pour initialiser lesdits ordres relatifs OR(i,j) de telle sorte qu'une seule desdites entrées soit prioritaire à l'initialisation, et des moyens de mise à jour aptes à mettre à jour l'ensemble desdits ordres relatifs lorsqu'une nouvelle requête arrive auxdits premiers moyens d'arbitrage, ou lorsque ladite sortie est attribuée à une desdites entrées. Un tel système permet de gérer les pics d'utilisation de la bande passante sur le lien connecté à une sortie d'un commutateur, de manière efficace et à coût réduit. En effet, la mémorisation des ordres relatifs permet d'améliorer de manière significative la rapidité de l'arbitrage, et permet de réaliser de manière simple et peu coûteuse un système qui combine le mécanisme FCFS (la première requête arrivée est la première servie) et le mécanisme LRU (priorité à l'entrée servie le moins récemment). Ainsi, une parfaite équité entre les entrées est assurée, et puisque les ordres relatifs sont connus pour tous les couples d'entrées, ils sont connus pour tous les couples d'un sous-ensemble d'entrées, ce qui permet de pouvoir utiliser un filtrage en entrée sans altérer l'équité d'affectation de la sortie. L'assurance d'une parfaite équité de l'arbitrage permet d'éviter des congestions du réseau au niveau des commutateurs. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de gestion sont adaptés pour attribuer l'ordre relatif OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système, en fonction de l'ordre d'arrivée des requêtes correspondantes. L'entrée pour laquelle la requête correspondante est arrivée en premier est prioritaire. Lesdits moyens de gestion sont adaptés, lorsque plusieurs requêtes arrivent simultanément, pour attribuer l'ordre relatif d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système, de sorte qu'une entrée est prioritaire sur une autre entrée quand ladite sortie a été dernièrement attribuée à ladite entrée avant la dernière attribution de ladite sortie à l'autre entrée. Dans un mode de réalisation, le système comprend, en outre, des moyens de filtrage adaptés pour filtrer la ou les requêtes d'attribution de sortie émises par des entrées à destination de ladite sortie en sélectionnant la ou les requêtes les plus prioritaires et de priorité identique parmi la ou lesdites requêtes d'attribution, lorsque lesdites requêtes peuvent être de priorités différentes. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de gestion sont adaptés, lorsqu'une unique requête est sélectionnée par lesdits moyens de filtrage, pour attribuer ladite sortie à ladite unique requête sélectionnée par lesdits moyens de filtrage, et lorsque plusieurs requêtes sont sélectionnées par lesdits moyens de filtrage et qu'une desdites requêtes sélectionnées est arrivée avant les autres, pour attribuer ladite sortie à ladite requête arrivée avant les autres parmi les requêtes sélectionnées. De plus, lesdits moyens de gestion sont adaptés, lorsque plusieurs requêtes sont sélectionnées par lesdits moyens de filtrage et sont arrivées simultanément avant les autres 6 requêtes sélectionnées, pour attribuer ladite sortie à la requête ayant l'ordre relatif le plus élevé parmi lesdites requêtes arrivées simultanément avant les autres. Dans un mode de réalisation, lesdits moyens de mise à jour sont, en outre, aptes à traiter une requête, émise par anticipation par une desdites entrées et disparue avant que ladite sortie ne lui soit attribuée, comme si ladite sortie lui avait été attribuée. Par exemple, l'ordre relatif OR(i,j) d'un couple d'entrées i,j distinctes appartenant au système vaut un lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i, et zéro lorsque l'entrée i est prioritaire sur l'entrée j. Par exemple, l'ordre relatif OR(i,j) d'un couple d'entrées i, j distinctes appartenant au système vaut zéro lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i, et un lorsque l'entrée i est prioritaire sur l'entrée j. Par exemple, lesdits moyens de mémorisation sont adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), pour tout couple d'entrées appartenant au système tel que ij. Selon un mode de réalisation, le système comprend en outre des deuxièmes moyens d'arbitrage dédiés à une deuxième sortie. Lesdits premiers et deuxièmes moyens d'arbitrage sont adaptés pour déterminer l'entrée, correspondant à une requête, à laquelle est attribuée ladite deuxième sortie de sorte qu'une seule autre entrée ait une requête plus prioritaire. Les deuxièmes moyens d'arbitrage fournissent un choix différent de celui des premiers moyens d'arbitrage. Tout se passe comme si on arbitrait une première fois, puis une deuxième fois en tenant compte du premier arbitrage. Un tel double-arbitre est très rapide, car il n'est pas fait par empilage de deux arbitres. Dans un mode de réalisation, le système comprend, en outre, des troisièmes et quatrièmes moyens d'arbitrage, montés en parallèle formant un deuxième double-arbitre (63c), des moyens d'affectation desdites deux sorties, coopérant avec lesdits premiers et deuxièmes moyens d'arbitrage montés en parallèle et formant un premier double- arbitre, et avec ledit deuxième double-arbitre (63c). Ledit premier double-arbitre (62c) reçoit les requêtes prioritaires, et ledit deuxième double-arbitre (63c) reçoit les requêtes non prioritaires, lesdites requêtes ne pouvant avoir que deux niveaux de priorité, prioritaire ou non prioritaire. Un tel double arbitrage avec filtrage de priorité est de surface réduite, car de nombreux éléments du système sont partagés par les moyens d'arbitrage, ce qui permet d'effectuer les calculs critiques en parallèle avec un coût réduit. Selon un mode de réalisation, lorsqu'au moins deux requêtes prioritaires sont reçues par ledit premier double-arbitre, lesdits moyens d'affectation affectent lesdites deux sorties aux deux requêtes prioritaires ayant les ordres relatifs les plus élevés. Dans un mode de réalisation, lorsqu'une seule requête prioritaire est reçue par ledit premier double-arbitre, lesdits moyens d'affectation affectent lesdites deux sorties à ladite requête prioritaire et à la requête non prioritaire ayant l'ordre relatif le plus élevé reçue par ledit deuxième double-arbitre. Selon un mode de réalisation, lorsqu'aucune requête prioritaire n'est reçue par ledit premier double-arbitre, lesdits moyens d'affectation affectent lesdites deux sorties aux deux requêtes non prioritaires ayant les ordres relatifs les plus élevés reçues par ledit deuxième double-arbitre. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, de quelques exemples nullement limitatifs, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre les ordres relatifs OR(i,j) affectées aux couples d'entrées du système selon un aspect de l'invention ; -la figure 2 représente un exemple de réalisation de détermination du signal de sélection de l'entrée i selon un aspect de l'invention ; - la figure 3 représente un mode de réalisation des moyens de mise à jour des ordres relatifs OR(i,j), selon un aspect de l'invention ; - la figure 4 représente un mode de réalisation des moyens de filtrage, selon un aspect de l'invention ; - la figure 5 illustre un système de commutation de messages selon un aspect de l'invention ; - la figure 6 illustre un système de commutation de messages selon un aspect de l'invention ; - la figure 7 illustre un système de commutation de messages selon un aspect de l'invention ; et - la figure 8 représente un exemple de réalisation de détermination simultanée des signaux de sélection des entrées il et i2 selon un aspect de l'invention. La figure 1 illustre le traitement des ordres relatifs OR(i,j). On mémorise, pour chaque couple d'entrées d'un module d'arbitrage dédié à une sortie d'un système de commutation de messages, les ordres relatifs OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, 9 à un instant donné. Pour un arbitrage à n entrées, il est donc nécessaire de mémoriser n(n-1)/2 valeurs. Par exemple, si on numérote les entrées d'un module d'arbitrage, qui sont les entrées du système, de 0 à n-1, on définit, pour i et j entiers compris entre 0 et n-1 et tels que i est différent de j, l'ordre relatif OR(i,j) de l'entrée j sur l'entrée i, qui vaut 1 lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i et 0 dans le cas contraire. Bien entendu, il serait également possible de définir l'ordre relatif OR(i,j) de l'entrée j sur l'entrée i, comme valant 0 lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i, et 1 dans le cas contraire. Il suffit alors de mémoriser OR(i,j) uniquement pour ij, et de prendre pour OR(j,i) la valeur inverse de OR(i,j). Dans la suite de la description, on décrit le cas dans lequel on définit, pour i et j entiers compris entre 0 et n-1 et tels que i est différent de j, l'ordre relatif OR(i,j) de l'entrée j sur l'entrée i, comme valant 1 lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i et 0 dans le cas contraire, et dans lequel on mémorise OR(i,j) uniquement pour i En effet, si OR(i,j)=OR(j,k)=OR(k,i), au départ, on pourrait se retrouver dans une situation où aucune entrée n'est sélectionnée ou bien dans une situation plus conflictuelle dans laquelle plus d'une entrée serait sélectionnée. On peut ainsi calculer très rapidement les conditions d'attribution des entrées à partir du moment où les requêtes sont connues. La figure 2 illustre comment le signal de sélection Grant(i) de l'entrée i est calculé à partir des ordres relatifs OR(i,j) des autres entrées par rapport à l'entrée i. Pour qu'une entrée soit sélectionnée, il faut qu'il y ait une requête sur cette entrée et qu'il n'y ait pas d'autre requête sur une entrée plus prioritaire. Le chemin critique de décision à partir des requêtes est de 1+1og(n) portes. On ne mémorise que les OR(i,j) avec i strictement inférieur et différent de j, i varie donc de 0 à n-2 et j varie de 1 à n-1, il y a donc n(n-1)/2 coefficients à mémoriser. Le circuit est réalisé au moyen d'un ET logique 1, d'un ET logique 2 avec inverseur de signal 3 en sortie et d'un ET logique 4 avec inverseur de signal en sortie 5 et inverseur de signal 6 sur l'entrée correspondant à OR(i,j). Le ET logique 1 reçoit en entrée 7 le signal Req(i) représentant la présence (1) ou l'absence (0) de requête sur l'entrée i et sa priorité. Le ET logique 1 reçoit également en entrée les sorties inversées des ET logiques 2 et 4. Ainsi, pour chaque signal Grant(i), il faut un ET logique 1 et une pluralité de portes logiques 2, 3, 4, 5 et 6. Il ne peut y avoir d'arbitrage plus rapide, car log(n) portes un est optimum de nombre de portes logiques. Comme illustré sur la figure 3, les ordres relatifs OR(i,j) sont modifiés, soit à l'arrivée de chaque nouvelle requête sur les entrées i ou j, soit quand une attribution de la sortie est effectuée au profit de l'une de ces deux entrées i ou j. Lorsqu'une requête arrive et obtient la sortie dans le même cycle, elle n'est pas considérée comme une nouvelle requête, en d'autres ternies, le signal NewReq correspondant ne passe pas à 1. Les priorités OR(i,j) sont mises à jour quand une nouvelle requête arrive sur l'entrée i ou j ou quand l'attribution de la sortie est faite sur l'entrée i ou j. Ceci permet de tenir compte à la fois de l'âge des requêtes, car leur ordre d'émission est conservé grâce aux OR(i,j) correspondants, et de l'ordre dans lequel les entrées ont été servies (sortie affectée) alors qu'il n'y a plus de requêtes sur ces entrées. Par exemple, si on définit une nouvelle requête comme étant une requête non présente au cycle d'horloge précédent, mais non acquittée dans le cycle courant, on affecte la valeur 0 à OR(i,j) quand la sortie est attribuée à l'entrée j ou quand il y a une nouvelle requête sur l'entrée i et pas de requête sur l'entrée j, et on affecte la valeur 1 à OR(i,j) quand la sortie est attribuée à l'entrée i ou quand il y a une nouvelle requête sur l'entrée j et pas de requête sur l'entrée i. On combine ainsi les avantages des méthodes FCFS et LRU, assurant ainsi une parfaite équité dans l'attribution de la sortie. De plus, si l'on compare cette nouvelle implémentation aux solutions existantes, on obtient d'excellentes performances pour un faible coût en nombre de portes logiques. La sortie n'est attribuée que quand le lien de sortie est libre, le signal Upd sert à valider cette attribution à partir du choix décidé, repéré par l'unique Grant(i) actif. On calcule alors pour chaque entrée les signaux UpdGnt(i) et NewReq(i). Le signal NewReq(i) est 12 représentatif de la nouveauté ou non de la requête de l'entrée i, et le signal UpdGnt(i) est représentatif du fait que l'entrée i a été choisie et que la sortie est prête pour traiter la requête associée à cette entrée. Le fait de ne pas modifier les ordres relatifs OR(i,j) des anciennes requêtes conserve l'ordre d'arrivée des requêtes. Le fait de remettre OR(i,j) à 1 quand UpdGnt(i) vaut 1 ou OR(i,j) à 0 quand UpdGnt(j) vaut 1, revient à affecter l'ordre relatif le plus faible à l'entrée qui vient de se voir attribuer la sortie, ainsi, lorsqu'ultérieurement, deux nouvelles requêtes d'attribution arrivent simultanément sur leur entrée respective, l'ordre entre elles est fixé en fonction des délais écoulés depuis leur dernière attribution respective de la sortie, l'entrée à laquelle a été attribuée la sortie le plus récemment étant la moins prioritaire. L'arrivée d'une nouvelle requête sur l'une des entrées peut remettre en cause son ordre relatif par rapport aux autres entrées. Si sur l'autre entrée il y a aussi une requête, alors l'ordre relatif n'a pas à être modifié même s'il s'agit aussi d'une nouvelle requête, par contre dans le cas où il n'y a pas de requête sur l'autre entrée, cette nouvelle requête devient prioritaire. OR(i,j) est mis à 0 si on a NewReq(i) et pas Req(j), et par symétrie OR(i,j) est mis à 1 si on a NewReq(j) et pas Req(i). L'attribution de la sortie à une requête qui vient juste d'arriver entraîne le positionnement de l'entrée correspondante à l'ordre relatif minimum quel que soit l'état des autres entrées, donc on n'a pas intérêt à traiter ce genre de situation comme on traite les nouvelles requêtes. Le fait que plusieurs nouvelles requêtes arrivent simultanément ne pose aucun problème. 13 A part l'initialisation où l'on fixe un ordre arbitraire entre les entrées, par la suite les ordres relatifs sont fixés de manière à servir les requêtes de la façon la plus équitable possible. Ceci est réalisé, par exemple, comme illustré sur la figure 3. Lorsque des requêtes sont soumises par anticipation, et peuvent donc éventuellement disparaître avant d'obtenir la sortie, ces requêtes sont traitées comme si la sortie leur avait été attribuée. On réalise ainsi un arbitre rapide, à faible coût, équitable, sachant gérer plusieurs niveaux de priorités dynamiques, et qui conserve à la fois l'ordre des requêtes et l'ordre des attributions de la sortie, assurant ainsi une meilleure régulation du trafic pour le réseau. Ainsi, un ET logique 10 reçoit en entrée les valeurs Upd et Grant(i) et délivre en sortie la valeur UpdGnt(i). La valeur UpdGnt(i) est dupliquée sur un inverseur 11 en entrée d'un ET logique 12. Le ET logique 12 reçoit, en outre, en entrée la valeur Req(i). Le signal de sortie du ET logique 12 est, d'une part, transmis à une bascule 13, et, d'autre part, à un ET logique 14. La sortie de la bascule 13 est transmise au ET logique 14 après inversion par un inverseur 15. UpdGnt(i) vaut 1 lorsque la sortie est libre pour satisfaire une requête en attente. De même, un ET logique 16 reçoit en entrée les valeurs Upd et Grant(j) et délivre en sortie la valeur UpdGnt(j). La valeur UpdGnt(j) est dupliquée sur un inverseur 17 en entrée d'un ET logique 18. Le ET logique 18 reçoit, en outre, en entrée la valeur Req(j). Le signal de sortie du ET logique 18 est, d'une part, transmis à une bascule 19, et, d'autre part, à un ET logique 20. La sortie de la bascule 19 est transmise au ET logique 20 après inversion par un inverseur 21. La sortie du ET logique 14 est transmise en entrée d'un ET logique 22, recevant également en entrée Req(j) inversé par un 14 inverseur 23. La sortie du ET logique 22 est transmise à un OU logique 24, recevant, en outre, en entrée, UpdGnt(j) de sortie du ET logique 16, et une information de réinitialisation Reset. La sortie du OU logique 24 est transmise après inversion par un inverseur 25 à un ET logique 26. Le ET logique 26 reçoit également en entrée la sortie d'un OU logique 27. Le OU logique 27 reçoit en entrée la sortie d'un OU logique 28 recevant en entrée UpdGnt(i) délivré par le ET logique 10 et la sortie d'un ET logique 29. Le ET logique 29 reçoit en entrée, d'une part, NewReq(j) délivré par le ET logique 20, et, d'autre part, Req(i) inversé par un inverseur 30. La sortie du ET logique 26 est transmise à une bascule 31, qui délivre en sortie OR(i,j). Le signal OR(i,j) est transmis par une boucle de rétroaction en entrée du OU logique 37. La figure 4 illustre un mode de réalisation d'un module de filtrage 40 utilisable devant un module d'arbitrage dédié à une unique sortie, selon un aspect de l'invention. P 1 et P2 sont deux signaux permettant de coder un niveau de priorité, pour un faible nombre de niveaux de priorité ou de qualité de service, ce qui est le cas général. En d'autres termes, lorsqu'il n'y a pas d'urgence ou priorité, P2P1=00 (niveau 0), lorsqu'il y a urgence de niveau faible, P2P1=01 (niveau 1), et lorsqu'il y a urgence de niveau élevé, P2P1=11 (niveau 2), ceci permet de déterminer rapidement le niveau de priorité maximum PlP2max. Les requêtes sont ensuite filtrées en fonction de la priorité maximum détectée. Seules sont conservées celles qui ont ce niveau maximum de priorité. 15 Puis, parmi les requêtes filtrées, la plus ancienne ou à défaut celle dont l'entrée a été servie pour la dernière fois depuis longtemps, est choisie. On réalise ainsi un arbitre qui tient compte des priorités dynamiques, ou de l'âge des requêtes Req(i) ou de l'âge des attributions UpdGnt(i) On a donc une solution très rapide et très équitable. La figure 4 illustre un exemple de réalisation de module de filtrage 40 comprenant un module 41 de détection du niveau de priorité maximum, des comparateurs 42 pour comparer, pour chaque requête Req(i), si la priorité de la requête Req(i) est égale à ladite priorité maximum détectée par le module de détection 41. La sortie de chaque comparateur 42 est transmise à l'entrée d'un ET logique 43, recevant, en outre, en entrée, Req(i). En sortie, les requêtes de priorité de niveau maximum sont détectées. Pour supporter l'anticipation des requêtes et donc la possibilité de rétractation, il suffit de considérer que les requêtes qui ont disparues sont traitées comme celle qui a été sélectionnée et validée (celle avec UpdGnt(i)=1). On rappelle les conventions de notation suivantes : ùA est l'inverse logique de A & et 1 sont les opérations ET logique et OU logique Reg(A) est la valeur logique de A au cycle précédent. Avec la même définition pour NewReq(i)=Req(i)&ùUpdGnt(i) &ùReg(Req(i)&ùUpdGnt(i)), on définit AutoGnt(i) qui vaut 1 après une rétractation : AutoGnt(i)=ùReq(i)&Reg(Req(i)&ùUpdGnt(i)) 16 On introduit alors la notion de Grant effectif généralisé : FullGnt(i)=UpdGnt(i)lAutoGnt(i) qui vaut un quand une requête a été traitée ou a disparue. Le FullGnt(i) remplace l'ancien UdpGnt(i) dans les équations de mise à jour de OR(i,j). Dans le cas où FullGnt(i) et FullGnt(j) valent tous les deux 1, OR(i,j) ne change pas. Les nouvelles équations sont donc : OR(i,j) mis à 1 si ùFullGnt(j)&(FullGnt(i) 1 (NewReq(j)& ùReq(i))) OR(i,j) mis à 0 si[ùFullGnt(i)&(FullGnt(j) (NewReq(j)& ùReq(j)))] Reset On remarquera que ces équations restent valables dans le cas d'un système à choix multiples sur plusieurs sorties tel qu'illustré sur les figures 6 et 7, puisque l'on traite ici les cas à plusieurs FullGnt simultanés. Tel qu'illustré sur la figure 5, un système de commutation de message 51 comprend quatre entrées 52, 53, 54, 55, et deux sorties indépendantes 56, 57. A chaque entrée, est associé un module de routage. Les première, deuxième, troisième et quatrième entrées 52, 53, 54, 55 comprennent respectivement un premier, deuxième, troisième et quatrième modules de routage 58, 59, 60, 61. Les sorties 56, 57 comprennent respectivement un module d'arbitrage dédié 62, 63. Les modules d'arbitrage 62, 63 coopèrent respectivement avec un module de gestion 64, 65. Les modules de gestion 64, 65 comprennent respectivement un module d'initialisation 66, 67, un module de mise à jour 68, 69, et un module de mémorisation 70, 71 des ordres relatifs OR(i,j). 17 Toute requête qui a une priorité dynamique supérieure à celle d'une autre requête est prioritaire sur cette dernière, et si deux requêtes ontle même niveau de priorité dynamique, la priorité est celle donnée par les ordres relatifs OR(i,j) des entrées correspondantes. On appelle priorité dynamique un signal de priorité (ou de qualité de service) associé à une requête en entrée d'un système de commutation de messages. Un tel dispositif permet de gérer les situations d'urgence tout en conservant dans la mesure du possible une certaine équité entre les entrées. Si deux requêtes ont le même niveau de priorité dynamique, alors la priorité est donnée à la requête la plus ancienne, et si plusieurs requêtes de même niveau de priorité dynamique arrivent simultanément, la priorité est donnée à celle dont l'entrée s'est vue attribuer la sortie pour la dernière fois, il y a le plus longtemps. Sur la figure 6, les éléments ayant les mêmes références que sur la figure 5 sont identiques. Le module de gestion 64 est commun aux deux modules d'arbitrage 62b et 63b Sur la figure 6, le double arbitre comprenant les deux modules 62b et 63b doit choisir deux requêtes différentes simultanément pour les deux sorties 56 et 57 qui sont équivalentes. Les deux modules partagent le module de gestion 64. La figure 7, représente une variante du système de la figure 6, dans lequel on utilise en parallèle deux double arbitres selon la figure 6. On partage, en outre le module de gestion 64. Les éléments ayant les mêmes références sont identiques. Les deux modules d'arbitrage 62c, 63c, sont tous deux dédiées aux deux sorties 56, 57. Chaque module d'arbitrage 62c et 63c 18 comprend donc un double arbitre comprenant les modules 62b et 63b tel qu'illustré sur la figure 6. En outre, un module d'affectation 72 coopère avec les deux modules d'arbitrage 62c, 63c, et un module de dénombrement 77 commande le module d'affectation 72. Dans un système, comme illustré sur les figures 5 et 6, on cherche à déterminer, parmi les entrées présentant une requête, celle pour laquelle il n'y a pas d'autre entrée avec une priorité relative supérieure, et pour un système comme illustré sur les figures 6 et 7, il faut ajouter la recherche de l'entrée pour laquelle il n'y a qu'une seule autre entrée avec requête ayant un ordre relatif supérieur. On détecte si, pour une entrée i donnée (avec requête), il n'y a aucun OR(i,j) non nul avec j différent de i. On détermine, en outre, si, pour une entrée donnée (avec requête), il y a un et un seul OR(i,j) non nul avec j différent de i. On construit un double arbitre en ajoutant pour chaque entrée un deuxième arbre de calcul à base de cellules ET/OU tout en gardant une seule table des ordres relatifs mémorisée dans le module de mémorisation 70, et même module d'initialisation et de mise à jour. Ceci permet de sélectionner deux requêtes parmi une pluralité de requêtes sans pour cela payer le coût de deux modules d'arbitrage indépendants, tant en temps d'exécution qu'en nombre de portes utilisées. Ceci est réalisé, par exemple, au moyen du montage de la figure 8. Le signal Req(i) est transmis en entrée de deux ET logiques 75 et 76. 19 Un module de dénombrement 77 délivre en sortie un signal représentant la détection d'un compte égal à zéro en entrée du ET logique 75 qui délivre en sortie Grantl(i). En outre, le module de dénombrement 77, délivre en sortie un signal représentant la détection d'un compte à un en entrée du ET logique 76 qui délivre en sortie Grant2(i). Pour i Pour i>j, des ET logiques 79 reçoivent en entrée Req(j) et OR(i,j) inversé par des inverseurs 80, et délivrent leur signal de sortie, , inversée par un inverseur 81, au module de dénombrement 77. La figure 8 illustre comment les signaux de sélection Grantl(i) et Grant2(i) de l'entrée i sont calculés à partir des ordres relatifs OR(i,j) des autres entrées par rapport à l'entrée i, pour un double arbitre. La complexité étant plus grande, on se limite à deux niveaux de priorité : prioritaire et non prioritaire. Comme les arbres de calcul des Grantl(i) et Grant2(i) sont d'un faible coût par rapport au dispositif mis en commun (cf figure 3), dupliquer le double arbitre se réduit à dupliquer uniquement ses arbres de calcul afin de paralléliser les calculs. On a donc une réduction des délais (parallélisme) et un coût réduit (partage des parties coûteuses). La mise en parallèle de deux doubles arbitres permet de traiter en parallèle et séparément les requêtes prioritaires (compte de priorités). Le dispositif correspondant est alors similaire à celui de la figure 3, sauf que l'on a : UpdGrant(i)=(Grant(i)&Upol)I(Grant2(i)&Upd2) 20 Les requêtes prioritaires sont transmises sur un premier module d'arbitrage 62c et les requêtes non prioritaires sont envoyées sur un deuxième module d'arbitrage 63c. Les modules de mémorisation 70, de mise à jour 68, et d'initialisation 66 sont communs aux deux modules d'arbitrage 62c, 63c. Dans le même temps, avec le module de dénombrement 77, on détermine s'il y a une, zéro ou plusieurs requêtes prioritaires. Dans le cas où il n'y a pas de requête prioritaire, on ne s'intéresse qu'aux deux résultats du deuxième module d'arbitrage 63c. Dans le cas où il n'y a qu'une requête prioritaire, l'entrée correspondante est forcément sélectionnée sur le Grantl du premier module d'arbitrage 62c et la deuxième entrée correspond à la sélection sur le Grantl du deuxième module d'arbitrage 63c. Dans les autres cas, il y a au moins deux requêtes prioritaires et on ne s'intéresse qu'aux résultats du premier module d'arbitrage 62c. Un tel système a un temps théorique d'arbitrage correspondant à environ 1,5 log(n)+5 portes, donc très rapide. Avec les OR(i,j) décrits précédemment, on peut tenir compte de l'âge des requêtes et du temps écoulé depuis le dernier Grant, l'arbitrage reste donc tout à fait équitable. Compte tenu du faible nombre de portes logiques mises en jeu, on duplique les arbres de calcul du double arbitre et on partage la table des ordres relatifs du module de mémorisation 70 ainsi que les modules de mise à jour 68 et d'initialisation 66 de la table, le premier module d'arbitrage 62c étant dédié aux requêtes prioritaires et le deuxième module d'arbitrage 63c étant dédié aux requêtes non prioritaires. Ainsi, on obtient un double arbitre avec filtrage de priorités utilisant un double arbitre, c'est-à-dire 4 arbres d'arbitrage mettant en commun les mêmes ordres relatifs OR(i,j). 21 Un comptage du nombre de requêtes prioritaires permet de sélectionner, s'il y a plus d'une requête prioritaire, les deux entrées avec des requêtes prioritaires dont les ordres relatifs sont les plus élevés, s'il n'y a qu'une seule requête prioritaire, l'entrée avec requête prioritaire et celle avec une requête non prioritaire dont l'ordre relatif est le plus élevé, et s'il n'y a pas de requête prioritaire, les deux entrées avec des requêtes non prioritaires dont les ordres relatifs sont les plus élevés. Les ordres relatifs sont, en outre, fixés en fonction de l'ancienneté des requêtes. Lorsqu'une requête disparaît ou obtient la sortie, les entrées respectives ont une priorité ramenée à la priorité minimum, les ordres relatifs entre ces entrées restant inchangés. Toute nouvelle requête sur l'entrée j, sans attribution de sortie pour l'entrée i ou l'entrée j et sans disparition de la requête sur l'entrée i, met l'ordre relatif OR(i,j) à 0. Dans un tel système, seuls les arbres de calcul des Grant 1(i) et Grant2(i) sont doublés, donc l'augmentation du nombre de portes reste limité à environ 20%. Par rapport à la solution classique qui consiste à mettre deux modules d'arbitrage en série, les gains en vitesse et en surface sont significatifs
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Le système de commutation de messages (51) comprend au moins deux entrées (52, 53 54, 55) et au moins une sortie (56), des premiers moyens d'arbitrage (62) dédiés à ladite sortie (56), et des moyens de gestion (64) adaptés pour déterminer un ordre relatif OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système (51) et ayant émis des requêtes d'attribution de ladite sortie (56), et adaptés pour attribuer ladite sortie (56). Lesdits moyens de gestion (64) comprennent des moyens de mémorisation (70) adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), des moyens d'initialisation (66) adaptés pour initialiser lesdits ordres relatifs OR(i,j) de telle sorte qu'une seule desdites entrées soit prioritaire à l'initialisation, et des moyens de mise à jour (68) aptes à mettre à jour l'ensemble desdits ordres relatifs lorsqu'une nouvelle requête arrive auxdits premiers moyens d'arbitrage (62), ou lorsque ladite sortie est attribuée à une desdites entrées.
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1. Système de commutation de messages (51) comprenant au moins deux entrées (52, 53 54, 55) et au moins une sortie (56), des premiers moyens d'arbitrage (62) dédiés à ladite sortie (56), et des moyens de gestion (64) adaptés pour déterminer un ordre relatif OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système (51) et ayant émis des requêtes d'attribution de ladite sortie (56), et adaptés pour attribuer ladite sortie (56), caractérisé en ce que lesdits moyens de gestion (64) comprennent des moyens de mémorisation (70) adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), des moyens d'initialisation (66) adaptés pour initialiser lesdits ordres relatifs OR(i,j) de telle sorte qu'une seule desdites entrées soit prioritaire à l'initialisation, et des moyens de mise à jour (68) aptes à mettre à jour l'ensemble desdits ordres relatifs lorsqu'une nouvelle requête arrive auxdits premiers moyens d'arbitrage (62), ou lorsque ladite sortie est attribuée à une desdites entrées. 2. Système selon la 1, dans lequel lesdits moyens de gestion (64) sont adaptés pour attribuer l'ordre relatif OR(i,j) d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système (51), en fonction de l'ordre d'arrivée des requêtes correspondantes, l'entrée pour laquelle la requête correspondante est arrivée en premier étant prioritaire, et sont adaptés, lorsque plusieurs requêtes arrivent simultanément, pour attribuer l'ordre relatif d'une entrée par rapport à l'autre, pour tout couple d'entrées distinctes appartenant au système (51), de sorte qu'une entrée est prioritaire sur une autre entrée quand ladite sortie (56) a été dernièrement attribuée à ladite entrée avant la dernière attribution de ladite sortie (56) à l'autre entrée. 3. Système selon la 2, comprenant, en outre, des moyens de filtrage adaptés pour filtrer la ou les requêtes d'attribution de sortie émises par des entrées à destination de ladite sortie (56) en sélectionnant la ou les requêtes les plus prioritaires et de priorité identique parmi la ou lesdites requêtes d'attribution, lorsque lesdites requêtes peuvent être de priorités différentes. 4. Système selon la 3, dans lequel lesdits moyens de gestion (64) sont adaptés, lorsqu'une unique requête est sélectionnée par lesdits moyens de filtrage, pour attribuer ladite sortie (56) à ladite unique requête sélectionnée par lesdits moyens de filtrage, lorsque plusieurs requêtes sont sélectionnées par lesdits moyens de filtrage et qu'une desdites requêtes sélectionnées est arrivée avant les autres, pour attribuer ladite sortie à ladite requête arrivée avant les autres parmi les requêtes sélectionnées, et lorsque plusieurs requêtes sont sélectionnées par lesdits moyens de filtrage et sont arrivées simultanément avant les autres requêtes sélectionnées, pour attribuer ladite sortie (56) à la requête ayant l'ordre relatif le plus élevé parmi lesdites requêtes arrivées simultanément avant les autres. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits moyens de mise à jour (68) sont, en outre, aptes à traiter une requête, émise par anticipation par une desdites entrées et disparue avant que ladite sortie (56) ne lui soit attribuée, comme si ladite sortie (56) lui avait été attribuée. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel, l'ordre relatif OR(i,j) d'un couple d'entrées i,j distinctes appartenant au système (51) vaut un lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i, et zéro lorsque l'entrée i est prioritaire sur l'entrée j. 24 7. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel, l'ordre relatif OR(i,j) d'un couple d'entrées i,j distinctes appartenant au système (51) vaut zéro lorsque l'entrée j est prioritaire sur l'entrée i, et un lorsque l'entrée i est prioritaire sur l'entrée j. 8. Système selon la 6 ou 7, dans lequel lesdits moyens de mémorisation (70) sont adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), pour tout couple d'entrées appartenant au système tel que i 9. Système selon la 6 ou 7, dans lequel lesdits moyens de mémorisation (70) sont adaptés pour mémoriser lesdits ordres relatifs OR(i,j), pour tout couple d'entrées appartenant au système tel que i>j. 10. Système selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des deuxièmes moyens d'arbitrage (63b) dédiés à une deuxième sortie (57), lesdits premiers et deuxièmes moyens d'arbitrage (62b, 63b) étant adaptés pour déterminer l'entrée, correspondant à une requête, à laquelle est attribuée ladite deuxième sortie (57) de sorte qu'une seule autre entrée ait une requête plus prioritaire. 11. Système selon la 10, comprenant, en outre, des troisièmes et quatrièmes moyens d'arbitrage montés en parallèle formant un deuxième double-arbitre (63c), des moyens d'affectation (72) desdites deux sorties (56, 57), coopérant avec lesdits premiers et deuxièmes moyens d'arbitrage montés en parallèle et formant un premier double-arbitre (62c), et avec ledit deuxième double-arbitre (63c), ledit premier double-arbitre (62c) recevant les requêtes prioritaires, et ledit deuxième double-arbitre (63c) recevant les requêtes non prioritaires, lesdites requêtes ne pouvant avoir que deux niveaux de priorité, prioritaire ou non prioritaire. 25 12. Système selon la 11, dans lequel, lorsqu'au moins deux requêtes prioritaires sont reçues par ledit premier double-arbitre (62c), lesdits moyens d'affectation (72) affectent lesdites deux sorties (56, 57) aux deux requêtes prioritaires ayant les ordres relatifs les plus élevés. 13. Système selon la 11 ou 12, dans lequel, lorsqu'une seule requête prioritaire est reçue par ledit premier double-arbitre (62c), lesdits moyens d'affectation (72) affectent lesdites deux sorties (56, 57) à ladite requête prioritaire et à la requête non prioritaire ayant l'ordre relatif le plus élevé reçue par ledit deuxième double-arbitre (63c). 14. Système selon l'une des 11 à 13, dans lequel, lorsqu'aucune requête prioritaire n'est reçue par ledit premier double-arbitre (62c), lesdits moyens d'affectation (72) affectent lesdites deux sorties (56, 57) aux deux requêtes non prioritaires ayant les ordres relatifs les plus élevés reçues par ledit deuxième double-arbitre (63c).
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H
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H04
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H04L
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H04L 12
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H04L 12/56
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FR2891430
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A1
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DISPOSITIF D'ECLAIRAGE ET/OU DE SIGNALISATION A DIODES ELECTROLUMINESCENTES MUNI D'UNE FONCTION DE DETECTION
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Dispositif d'éclairage et/ou signalisation à diodes électroluminescentes muni d'une fonction de détection L'invention concerne de manière générale des dispositifs d'éclairage et/ou signalisation destinés à être montés dans des véhicules automobiles. Plus particulièrement, l'invention concerne des dispositifs d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile, intégrant une fonction de détection et comprenant au moins une diode électroluminescente (dite Led) comme source de lumière. Les systèmes embarqués de sécurité active dans les véhicules automobiles font l'objet de nombreuses recherches de la part des constructeurs et équipementiers automobiles. En particulier, les systèmes d'assistance à la conduite intégrant des fonctions de sécurité et de confort connaissent actuellement des développements importants qui se traduisent par un accroissement significatif de l'électronique embarquée dans les véhicules. Les systèmes électroniques embarqués sont aujourd'hui capables d'assurer un certain nombre de fonctions sécuritaires essentielles telles que la pré-collision ( pre-crash en anglais) et incluent la détection d'obstacle et la surveillance de l'angle mort. La protection périmétrique et l'assistance au parking sont des fonctions qui présentent également un grand intérêt. Un inconvénient majeur de ces systèmes de la technique antérieure réside dans le nombre et la diversité des capteurs qui sont nécessaires en tant que moyens de perception d'informations. En effet, d'une part, la compréhension des scènes routières est un problème complexe lié à la variété des situations rencontrées et, d'autre part, ces systèmes n'ont pas droit à l'erreur et sont donc soumis à une exigence de fiabilité extrême. Il en découle une prolifération de capteurs de différents types présentant chacun des avantages et des inconvénients. Les capteurs généralement utilisés par ces systèmes sont des dispositifs de type radar, télémètre laser, caméra vidéo ou capteur ultrasonore. Les radars et télémètres laser sont des solutions coûteuses et constituent en outre des sources actives de pollution électromagnétique parfois peu compatibles avec les contraintes réglementaires actuelles. Les caméras vidéo requièrent des algorithmes de détection qui posent un certain nombres de problèmes notamment en termes de rapidité de calcul et de robustesse, liés à la nécessité d'une détection en temps réels des obstacles et une tolérance quasi-nulle des fausses alarmes. Selon un premier aspect, la présente invention fournit un dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile, intégrant une fonction de détection et comprenant au moins une première diode électroluminescente comme source de lumière. Conformément à l'invention, ladite première diode électroluminescente, outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par le dispositif, remplit également une fonction de détection optique de faisceaux lumineux. On notera ici que l'invention repose sur le principe de la reversibilité des diodes Led. En effet, toute diode Led, habituellement dédiée à l'émission d'un faisceau lumineux, est également apte à fonctionner comme détecteur optique dans une bande proche de son domaine spectral. Bien que les performances obtenues pour un fonctionnement en détection soient inférieures à celles que peut généralement fournir un capteur optoélectronique dédié, les essais réalisés par l'entité inventive montrent que ces performances sont cependant suffisantes pour un grand nombre d'applications dans le domaine automobile. La montée en puissante actuelle de l'intégration des diodes électroluminescentes dans les projecteurs et feux de signalisation est un avantage important pour la présente invention. En effet, grâce à l'invention, il devient possible de disposer à moindre coût d'un grand nombre de capteurs opérant sur toute la périphérie du véhicule, compte tenu de la présence de dispositifs d'éclairage/signalisation aussi bien à l'avant et à l'arrière que sur les côtés (répéteurs, par exemple) du véhicule. L'invention peut être implantée dans tout dispositif d'éclairage et/ou signalisation utilisant des sources de lumière de type diode Led. Dans les dispositifs selon l'invention, outre leur utilisation classique en tant que sources de lumière pour des fonctions d'éclairage et signalisation, les diodes Led peuvent aussi être utilisées dans des applications de détection à proprement parlé, telles que la détection de sources lumineuses externes au véhicule, ou dans des applications plus sophistiquées, telles que la détection d'obstacle, demandant l'émission d'un faisceau lumineux et la réception d'un faisceau lumineux réfléchi. Une diode ne pouvant pas, bien entendu, fonctionner simultanément en mode d'émission et en mode de réception, il est prévu conformément à l'invention d'autoriser le mode de réception seulement lors de périodes d'inactivité de la diode Led, relativement à sa fonction principale d'émission, ou bien pendant des intervalles temporels brefs, imperceptibles à I'ceil humain, pendant des périodes où elle est activée en émission. Les temps de montée des diodes Led utilisées dans l'éclairage et la signalisation automobile sont suffisamment faibles (inférieurs à 10 ns) pour autoriser un fonctionnement en commutation avec de tels intervalles temporels brefs. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le dispositif comprend également des premiers moyens électroniques de commande pour commander, pendant au moins un premier intervalle temporel, un fonctionnement de ladite première diode électroluminescente en émission de faisceaux lumineux pour l'éclairage et/ou signalisation et, pendant au moins un second intervalle temporel, un fonctionnement de ladite première diode électroluminescente en détection optique de faisceaux lumineux; et des moyens électroniques de détection reliés à ladite première diode électroluminescente pour recevoir un signal de mesure produit par celleci en réponse à la réception d'un faisceau lumineux pendant ledit second intervalle temporel et fournir en sortie une information de détection découlant d'un traitement dudit signal de mesure. De préférence, lesdits moyens électroniques de commande comprennent des premiers moyens de commutation commandés pendant ledit second intervalle temporel pour déconnecter une première alimentation en énergie de ladite première diode électroluminescente; et des seconds moyens de commutation commandés pendant ledit second intervalle temporel pour relier lesdits moyens électroniques de détection à ladite première diode électroluminescente. De plus, lesdits moyens électroniques de détection comprennent typiquement des moyens d'amplification et/ou des moyens de filtrage et/ou des moyens de démodulation et/ou des moyens de détection à seuil. Selon une forme de réalisation particulière apte à la détection d'obstacle, le dispositif selon l'invention comprend également au moins une seconde diode électroluminescente comme source de lumière remplissant également, outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par le dispositif, une fonction d'émission d'un faisceau lumineux de détection dont au moins une partie est susceptible d'être réfléchie par un obstacle et détectée par une dite première diode électroluminescente remplissant ladite fonction de détection optique de faisceaux lumineux. Selon une autre caractéristique, le dispositif selon l'invention comprend également des seconds moyens électroniques de commande pour commander, pendant ledit premier intervalle temporel, un fonctionnement de ladite seconde diode électroluminescente en émission de faisceaux lumineux pour l'éclairage et/ou signalisation et, pendant ledit second intervalle temporel, un fonctionnement de ladite seconde diode électroluminescente en émission dudit faisceau lumineux de détection. De préférence, lesdits seconds moyens électroniques de commande comprennent des troisièmes moyens de commutation commandés pendant ledit second intervalle temporel pour connecter ladite seconde diode électroluminescente à une seconde alimentation en énergie. De manière non limitative, le dispositif d'éclairage et/ou signalisation selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un feu de position, un indicateur de direction, un dispositif d'éclairage intérieur, un projecteur ou feu anti-brouillard, un feu stop, un feu stop surélevé, un feu de recul, un feu de lanterne arrière, un répéteur, un enjoliveur optique ou un projecteur avant. Selon un autre aspect, la présente invention fournit un système de détection pour véhicule automobile. Conformément à l'invention, le système comprend au moins une fonction de détection optique de faisceaux lumineux assurée à l'aide d'au moins une diode électroluminescente comprise dans un dispositif d'éclairage et/ou signalisation dudit véhicule automobile, ladite diode électroluminescente remplissant, d'une part, une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par ledit dispositif et, d'autre part, ladite fonction de détection optique de faisceaux lumineux. Selon une forme de réalisation particulière, le système comprend au moins deux dispositifs d'éclairage et/ou signalisation tels que décrits brièvement ci-dessus et des moyens de gestion et commande de fonctions de détection et périmétrie prédéterminées, lesdits moyens de gestion et commande commandant lesdits au moins deux dispositifs de manière à réaliser chacune desdites fonctions de détection et périmétrie prédéterminées avec une ou plusieurs diodes électoluminescentes comprisent dans lesdits au moins deux dispositifs. L'invention concerne également un véhicule automobile comprenant au moins un dispositif d'éclairage et/ou signalisation tel que décrit brièvement ci-dessus. Dans un dispositif d'éclairage et/ou signalisation selon l'invention, l'émission lumineuse d'une diode Led ou d'un ensemble de diodes Led peut être continue (dans le cas par exemple d'un feu stop), discontinue (dans le cas par exemple d'un indicateur de direction) ou modulée en largeur d'impulsion (PWM) ou sous une forme impulsionnelle, selon la commande fournie par l'électronique. Ainsi, par exemple, dans un dispositif selon l'invention comportant une fonctionnalité de détection d'obstacle par la prise en compte d'une impulsion lumineuse réfléchie, une ou plusieurs diodes Led peuvent être pilotées de telle manière à émettre une impulsion lumineuse d'intensité maximale pendant une durée courte, par exemple 1 ps, c'est-à-dire, pendant une durée tellement brève que cette impulsion reste imperceptible à l'ceil humain. Conformément à une forme de réalisation de l'invention, pour recevoir l'impulsion lumineuse réfléchie par un obstacle proche, il est prévu dans le dispositif une chaîne de détection qui est reliée en entrée, pendant la durée adéquate, à une ou plusieurs diodes Led qui sont pendant cette durée placées en mode de réception afin de fournir un signal de mesure représentatif de l'impulsion lumineuse réfléchie. Les applications de détection, à proprement parlé, peuvent être implantées dans les dispositifs selon l'invention comportant au moins une diode Led. Ces applications comprennent par exemple, de manière non limitative: La détection jour/nuit et la détection de présence de lampes d'éclairage public (100Hz ou 120Hz), par exemple pour une commande des fonctions d'éclairage en mode urbain ( Town Lighting en anglais), un allumage/modulation automatique des fonctions d'éclairage ou une détection de fonctions actionnées par d'autres conducteurs dans la périphérie du véhicule (par exemple, I'actionnement d'un indicateur de direction) ; - La détection du flux lumineux émis ou réfléchi par un véhicule précédent par exemple à des fins de pré-collision ou de commande de la fonction alterno-démarreur (fonction dite Stop & Go ); - La détection du flux lumineux des véhicules arrivant en sens inverse par exemple à des fins de pré-collision (par exemple, par détection d'une augmentation anormale du flux lumineux par rapport à la vitesse) ; et La détection de reconnaissance automatique des indicateurs de direction des autres véhicules. D'autres applications demandant des fonctionnalités d'émission/réception de faisceaux de lumineux telles que la détection d'obstacle peuvent être implantées dans les dispositifs selon l'invention comportant au moins deux diodes Led. Ces applications concernent, de manière non limitative, l'assistance au parking et la pré-collision, et notamment: L'utilisation d'un feu de position à deux diodes Led (ou plus) comme détecteur de proximité latéral; L'utilisation d'un feu de position à deux diodes Led (ou plus) comme détecteur pour mesurer le positionnement et la longueur de l'emplacement lors d'un créneau; - L'utilisation d'un répéteur (ou autres diodes Led periphériques, telles que celles éventuellement implantées dans des rétroviseurs latéraux) comme détecteur pour l'assistance au parking, pour la détection de la proximité d'un piéton/cycliste, pour le rabattement automatique des rétroviseurs et autres; - L'utilisation du répéteur pour prédisposer le véhicule dans un mode dit de réveil et allumer les bas de porte; - L'utilisation des indicateurs de direction comme détecteurs de proximité latéraux (angle mort) pour obtenir une cartographie de l'avant et/ou de l'arrière du véhicule; L'utilisation des indicateurs de direction comme détecteurs d'assistance au parking latéral (en parallèle avec les répéteurs) ; et - L'utilisation des éclairages intérieurs à deux diodes Led (ou plus) comme détecteur de proximité sans contact pour un allumage automatique de ces éclairages intérieurs. La présente invention présente également un intérêt pour les applications suivantes: L'utilisation des indicateurs de direction pour mesurer l'allumage et la performance de toutes les lampes et/ou diodes Led. Dans les projecteurs et dans les feux arrière, la diffusion de la lumière est telle que toutes les sources de lumière sont détectables. Le principe consiste donc à contrôler que le signal en sortie d'une des diodes de l'indicateur de direction en mode Veille (ou de l'éclairage de jour dit DRL pour Day Running Light en anglais) évolue à chaque fois que l'on allume/éteint une lampe ou une autre diode. De manière analogue, il est possible de détecter les mouvement d'un code virage (dit DBL pour Dynamic Bending Light en anglais) du fait de la diffusion de la lumière dans le projecteur, ce qui permet de supprimer un capteur de détection de défaut qui est généralement présent dans les dispositifs DBL. Par ailleurs, la permutation dans le mode de détection des diodes Led des indicateurs de direction et/ou des modules DRL (en fonction émission) autorise l'obtention d'une image fidèle de l'évolution du signal de sortie des lampes et diodes Led et corrélativement du vieillissement de celles-ci, ces informations pouvant être mises à disposition sur un bus (par exemple, CAN/LIN) auquel sont raccordés les projecteurs / feux. De plus, la détection du signal de retour par la ou les diodes Led fonctionnant en capteur optique permet également dans un projecteur d'avoir une information sur un éventuel dépôt d'eau présent sur la glace du projecteur, cette information étant alors utilisable pour une commande du lave-projecteur. - L'utilisation des diodes Led de signalisation arrière (Anti-brouillard, Feu stop, Lanterne arrière, Indicateur de direction, Feu stop surélevé, Feu de recul et autres) d'une même fonction et/ou combinées, en synchronisme avec des dispositifs différents de chaque coté, pour une détection avec triangulation d'un obstacle arrière, dans des fonctions de pré-collision à l'arrière (par détection d'une augmentation anormale du flux lumineux par rapport à la vitesse), de pilotage des fonctions dites ARS (pour Adaptive Rearlighting System en anglais) ou d'assistance au parking. - La centralisation de la commande et du cadencement synchronisé d'ensemble de couples de diodes Led à fonction d'éclairage situées dans des dispositifs d'éclairage et/ou signalisation différents afin notamment d'élaborer une cartographie périmétrique de l'environnement du véhicule, d'élaborer des stratégies de redondance d'information de nature à fiabiliser l'ensemble des informations en cas de fonction sécuritaire (système de pré-collision, système d'information d'angle mort, etc.), de générer des informations et des commandes d'assistance à la conduite (assistance au parking, en particulier), de mettre à disposition sur un bus des informations susceptibles d'être utilisées par d'autres utilisateurs. D'autres aspects et avantages de la présente l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description de formes de réalisation particulières qui vont suivre, cette description étant donnée à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la Fig.1 est une vue partielle de face d'un feu de signalisation selon l'invention équipé de six diodes électroluminescentes; la Fig.2 est une vue partielle en coupe verticale du feu de la Fig.1, dans une application de détection d'obstacle; la Fig.3 est un chronogramme fonctionnel montrant des premiers et seconds intervalles temporels dans le fonctionnement des diodes, dédiés respectivement à l'émission de faisceaux lumineux de signalisation et à la détection; et la Fig.4 montre un schéma électronique de principe du feu de signalisation de la Fig.1. En référence aux Figs.1 à 4, il est maintenant décrit une première forme de réalisation particulière, désignée globalement 1, d'un dispositif de signalisation selon l'invention se présentant sous la forme d'un feu de lanterne arrière. Comme montré à la Fig.1, dans cette forme de réalisation particulière de l'invention, le feu 1 comprend six diodes Led disposées selon deux rangées horizontales de trois diodes chacune, à savoir, Dl, D2, D3 et D4, D5, D6. Les diodes Dl à D6 ont des caractéristiques analogues et participent toutes à la fonction lumineuse de signalisation lorsque le feu 1 est activé 30 dans un mode dit de signalisation MS. Conformément à la présente invention, le feu 1 fonctionne également dans un mode dit de détection MD dans lequel une partie des diodes, à savoir Dl, D2 et D3, opèrent en tant que moyens d'émission de faisceau lumineux et une autre partie des diodes, à savoir D4, D5 et D6, opèrent en tant que moyens de réception de faisceau lumineux. En référence à la Fig.2, lorsque le feu 1 fonctionne en mode de détection MD, un faisceau lumineux de détection FLE est émis par les diodes Dl à D3 (Dl seulement est représentée dans la vue schématique en coupe de la Fig. 2). Le faisceau FLE est réfléchi par un obstacle 02 sous la forme d'un faisceau lumineux de détection réfléchi FLR. Le faisceau FLR est reçu par les diodes D4 à D6 et celles-ci délivrent en sortie un signal de mesure à partir duquel il est possible de déterminer la présence ou pas d'un obstacle. Le fonctionnement du feu 1 dans le mode de signalisation MS ou dans le mode de détection MD est géré selon un principe de division du temps ou multiplexage temporel. Comme montré à la Fig.3, des premiers intervalles temporels ITS sont dédiés au mode de signalisation MS et des seconds intervalles temporels ITD sont dédiés au mode de détection MD. Dans le mode de signalisation MS, pendant les intervalles temporels ITS, les diodes Dl à D6 sont dans un état éclairé L ou un état éteint D, selon 20 que la fonction de signalisation est activée ou pas. Dans le mode de détection MD, conformément à cette forme de réalisation particulière de l'invention, les intervalles temporels ITD ont typiquement une durée de l'ordre de 1 ps. Cette durée de 1 ps est suffisamment courte pour que les intervalles ITD restent imperceptibles par I'oeil humain et est compatible avec les temps de montée, descente et autres des diodes Led disponibles dans le commerce et utilisables dans l'automobile. Comme cela apparaît à la Fig.3, lors des intervalles ITD, les diodes Dl à D3 sont activées à l'état éclairé L et produisent le faisceau FLE, alors que les diodes D4 à D6 fonctionnent en capteur optique et détectent le faisceau FLR. En réponse à la réception du faisceau FLR, les diodes D4 à D6 délivrent un signal de mesure SM qui est pris en compte pendant une durée de mesure DM. En référence plus particulièrement à la Fig.4, il est maintenant décrit, sous une forme simplifiée, un circuit électronique inclus dans le feu 1. Comme montré à la Fig.4, les diodes D1 à D6 sont montées selon une configuration de type série-parallèle. Les diodes D1, D2 et D3 sont montées en parallèle, en ayant des anodes connectées en un point P1 et des cathodes connectées en un point P2. Les diodes D4, D5 et D6 sont aussi montées en parallèle, en ayant des anodes connectées au point P2 et des cathodes connectées en un point P3. Le point P1 du circuit est relié à travers une résistance R3 à des premières bornes de premier et second interrupteurs 11 et 12. Des secondes bornes des interrupteurs 11 et 12 reçoivent respectivement des tensions continues Vcc et Vcc/2. La tension continue Vcc est appliquée entre le point P3 et la seconde borne de l'interrupteur I1. La tension continue Vcc/2 est appliquée entre le point P2 et la seconde borne de l'interrupteur 12. Le circuit comprend également un module de commande 2 et un circuit de détection 3. Le module de commande 2 commande notamment le séquencement des intervalles temporels ITS et ITD à travers les ouvertures / fermetures des interrupteurs 11, 12 et d'un interrupteur 13 inclus dans le circuit de détection 3. L'interrupteur 13 est monté en série entre le point P2 et une première entrée d'un amplificateur 30, par exemple, un amplificateur de transimpédance. Une seconde entrée de l'amplificateur 30 est reliée au point P3. L'amplificateur 30 délivre en sortie le signal de mesure SM représentatif du faisceau lumineux FLR détecté par les diodes D4 à D6. Outre l'interrupteur 13 et l'amplificateur 30, le circuit détection 3 comprend également un module de filtrage/démodulation 31 et un caparateur à seuil 32. Le module de filtrage/démodulation 31 réalise une fonction de filtrage qui détermine la bande fréquentielle du signal SM qui est prise en considération. Le module 31 peut également assurer une fonction de démodulation, par exemple dans une réalisation dans laquelle le signal émis est un signal avec porteuse, et/ou une fonction de détection supplémentaire par exemple lorsque la quantité d'intérêt est une valeur crête du signal SM. Le comparateur 4 assure une fonction de décision relativement à la détection ou pas d'un obstacle. A cette fin, le signal SM, désigné SM1 après traitement par le module 31, est comparé à un seuil de détection SD pour fournir un signal de détection d'obstacle DO. Lorsque le feu 1 est en mode de signalisation, pendant les intervalles temporels ITS, les interrupteurs 12 et 13 sont ouverts, assurant ainsi une déconnexion du circuit par rapport à la tension Vcc/2 et au circuit 3. Les diodes Led Dl à D6 sont alors alimentées à partir de la tension Vcc, en fonction de la commande d'ouverture/fermeture de l'interrupteur I1 pour activer ou pas la signalisation lumineuse. Lorsque le feu 1 est en mode de détection, pendant les intervalles temporels ITD, l'interrupteur 11 est ouvert, assurant ainsi une déconnexion du circuit par rapport à la tension Vcc, et les interrupteurs 12 et 13 sont fermés. L'interrupteur 12 étant fermé, les diodes Dl A D3 sont alors alimentées à partir de la tension Vcc/2, autorisant ainsi l'émission d'un faisceau lumineux FLE vers un éventuel obstacle 02. La fermeture de l'interrupteur 13 connecte l'amplificateur 30 aux bornes des diodes D4 à D6 qui fonctionnent alors comme un capteur optique. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux détails des formes de réalisation décrites ici à titre d'exemple, mais s'étend au contraire aux différentes modifications à la portée de l'homme du métier qui lui seront dictées par les applications envisagées de l'invention. Ainsi, par exemple, une fonction de détection et/ou périmétrie peut être réalisée dans un véhicule avec la contribution de une ou plusieurs diodes Led comprises dans un ou plusieurs dispositifs d'éclairage et//ou signalisation selon l'invention. Des moyens de gestion et commande sont alors prévus dans le véhicule pour commander un fonctionnement coordonné de diodes Led comprises dans des dispositifs différents. Par exemple, dans le cas d'une détection d'obstacle, une diode Led comprise dans un premier dispositif émettra le faisceau lumineux de détection FLB et le faisceau FLR réfléchi par l'obstacle sera détecté par une autre diode Led comprise dans un second dispositif. L'invention peut donc prendre une multitude de formes de réalisation différentes dont quelques exemples seulement sont détaillés dans la présente description. La portée de l'invention est définie par les revendications annexées
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Le dispositif selon l'invention comprend au moins une première diode électroluminescente (D4, D5, D6) comme source de lumière. Outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par le dispositif, cette première diode électroluminescente remplit également une fonction de détection optique de faisceaux lumineux. Le dispositif peut comprendre également au moins une seconde diode électroluminescente (D1, D2, D3) qui, outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation, remplit une fonction d'émission d'un faisceau lumineux de détection dont au moins une partie est susceptible d'être réfléchie par un obstacle et détectée par la première diode électroluminescente.
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1. Dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile, intégrant une fonction de détection et comprenant au moins une première diode électroluminescente (D4, D5, D6) comme source de lumière, caractérisé en ce que, outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par le dispositif, ladite première diode électroluminescente remplit également une fonction de détection optique de faisceaux lumineux. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend également des premiers moyens électroniques de commande pour commander, pendant au moins un premier intervalle temporel (ITS), un fonctionnement de ladite première diode électroluminescente en émission de faisceaux lumineux pour l'éclairage et/ou signalisation et, pendant au moins un second intervalle temporel (ITD), un fonctionnement de ladite première diode électroluminescente en détection optique de faisceaux lumineux; et des moyens électroniques de détection reliés à ladite première diode électroluminescente pour recevoir un signal de mesure produit par celleci en réponse à la réception d'un faisceau lumineux pendant ledit second intervalle temporel et fournir en sortie une information de détection (DO) découlant d'un traitement dudit signal de mesure. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens électroniques de commande comprennent des premiers moyens de commutation (I1) commandés pendant ledit second intervalle temporel pour déconnecter une première alimentation en énergie (Vcc) de ladite première diode électroluminescente; et des seconds moyens de commutation (13) commandés pendant ledit second intervalle temporel pour relier lesdits moyens électroniques de 30 détection à ladite première diode électroluminescente. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce lesdits moyens électroniques de détection comprennent des moyens d'amplification et/ou des moyens de filtrage et/ou des moyens de démodulation et/ou des moyens de détection à seuil. 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comprend également au moins une seconde diode électroluminescente (Dl, D2, D3) comme source de lumière remplissant également, outre une fonction d'émission de faisceaux lumineux requise pour assurer l'éclairage et/ou signalisation fourni par le dispositif, une fonction d'émission d'un faisceau lumineux de détection (FLE) dont au moins une partie (FLR) est susceptible d'être réfléchie par un obstacle (02) et détectée par une dite première diode électroluminescente (D4, D5, D6) remplissant ladite fonction de détection optique de faisceaux lumineux. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend également des seconds moyens électroniques de commande pour commander, pendant ledit premier intervalle temporel, un fonctionnement de ladite seconde diode électroluminescente en émission de faisceaux lumineux pour l'éclairage et/ou signalisation et, pendant ledit second intervalle temporel, un fonctionnement de ladite seconde diode électroluminescente en émission dudit faisceau lumineux de détection. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que lesdits seconds moyens électroniques de commande comprennent des troisièmes moyens de commutation (12) commandés pendant ledit second intervalle temporel pour connecter ladite seconde diode électroluminescente à une seconde alimentation en énergie (Vcc/2). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il se présente sous la forme d'un feu de position, un indicateur de direction, un dispositif d'éclairage intérieur, un projecteur ou feu anti-brouillard, un feu stop, un feu stop surélevé, un feu de recul, un feu de lanterne arrière, un répéteur, un enjoliveur optique ou un projecteur avant. 9. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend au moins un dispositif d'éclairage et/ou signalisation pour véhicule automobile selon l'une quelconque des 1 à 8.
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H,B,F
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H05,B60,F21
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H05B,B60Q,F21S,F21W,F21Y
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H05B 33,B60Q 1,F21S 8,F21W 107,F21Y 101,H05B 37
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H05B 33/02,B60Q 1/02,B60Q 1/26,F21S 8/10,F21W 107/10,F21Y 101/02,H05B 37/02
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FR2901503
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A1
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DISPOSITIF DE PREPARATION D'UN PRODUIT, TEL QUE LE BETON OU DU MORTIER
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inconvénients précités, notamment au niveau de l'envol de poussières. Un autre but de la présente invention est de proposer un dispositif qui soit rustique, facile d'utilisation et avec un prix de revient moindre. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un dispositif de préparation d'un produit, tel que du béton ou du mortier, comprenant une cuve de malaxage, présentant une ouverture supérieure de déversement, au-travers de laquelle au moins une matière pulvérulente contenue dans un sac est susceptible d'être déversée, et des moyens pour éviter l'envol de poussières lors du déversement dudit sac contenant ladite matière pulvérulente. Selon la présente invention, lesdits moyens pour éviter l'envol de poussiières sont constitués d'un couvercle, monté de façon étanche sur l'ouverture supérieure de ladite cuve de malaxage, et équipé d'une ouverture circulaire dont le périmètre correspond aux dimensions périmétriques dudit sac. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des dessins en annexe parmi lesquels : - la figure 1 présente une vue en perspective montrant le couvercle selon la présente invention, - la figure 2 présente une vue schématique en perspective montrant l'ouverture supérieure de ladite cuve de malaxage selon la présente invention, - la figure 3 est une vue schématique en perspective montrant le couvercle et l'ouverture supérieure de ladite cuve de malaxage assujettis l'un sur l'autre, - la figure 4 présente une vue schématique en perspective montrant Ile déversement de la matière pulvérulente dans la cuve de malaxage, - la figure 5 présente une vue partielle schématique en perspective montrant les moyens pour éviter l'envol de poussières. 25 30 La présente invention concerne un dispositif de préparation d'un produit, tel que du béton ou du mortier. Selon la présente invention, ledit dispositif comprend une cuve de malaxage (non représentée) présentant une ouverture supérieure 1 de déversement, au-travers de laquelle au moins une matière pulvérulente contenue dans un sac 2 est susceptible d'être déversée. Ledit dispositif comporte, de plus, des moyens pour éviter l'envol de poussières, lors du déversement dudit sac 2 contenant ladite matière pulvérulente. Selon la présente invention, et tel que montré aux figures 3 et 4, lesdits moyens pour éviter l'envol de poussières sont constitués d'un couvercle 3 monté de façon étanche sur l'ouverture 1 supérieure de ladite cuve de malaxage (non représentée). De plus, ledit couvercle est équipé d'une ouverture circulaire 8 dont le périmètre correspond aux dimensions périmétriques dudit sac 2. Un des avantages du dispositif, tel que décrit dans la présente demande, est d'empêcher l'envol de poussières évitant ainsi leur contact avec l'opérateur de la cuve de malaxage. Selon un mode particulier de la présente invention, et tel que montré à la figure 1, ledit couvercle 3 présente une ouverture supérieure 8 de profil tronconique de déversement de ladite matière pulvérulente, constituant ainsi une sorte d'entonnoir pour recevoir les parties du sac à vider. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, et telle que montrée à la figure 5, l'étanchéité, entre ledit couvercle 3 et ladite ouverture supérieure 1 de ladite cuve de malaxage, est effectuée par l'intermédiaire de deux éléments 5 et 6 périphériques, en forme de jupe, complémentaires et adaptables l'un sur l'autre. A titre d'exemple non limitatif, les deux éléments 5 et 6 présentent une forme, telle que montrée à la figure 5 constituée d'un pan incliné 51, 61, prévu sur toute la périphérie inférieure du couvercle 3 et sur toute la périphérie supérieure de la cuve de malaxage 9, prolongé verticalement d'un retour 52, 62, les surfaces respectives intérieure et extérieure coïncidant pour constituer une chicane et un joint par contact fermé et étanche. Toutefois, toute autre forme connue de l'homme du métier et capable de s'y adapter est envisageables.. Un des avantages de l'utilisation de ces deux éléments 5 et 6, 5 en forme de jupe, est d'empêcher la sortie de poussières au moment du déversement de ladite matière pulvérulente entre l'ouverture supérieure 1 de la cuve et son couvercle 3. Selon la présente invention, et tel que montré à la figure 5, un des éléments en forme de jupe 5, 6 est assujetti à la partie supérieure 9 de 10 ladite cuve de malaxage et l'autre élément 5, 6 est assujetti à la partie inférieure du couvercle 3 monté sur la cuve de malaxage. A titre d'exemple non limitatif, les deux éléments 5 et 6 sont assujettis respectivement à la partie inférieure du couvercle 3 et à la partie supérieure 9 de la dite cuve de malaxage par soudage. 15 Par ailleurs, selon la présente invention, ledit couvercle 3, monté de façon étanche sur ladite ouverture supérieure 1 de déversement de ladite matière pulvérulente, comprend au niveau de son ouverture circulaire 8, une grille circulaire 4 et un tranchoir 7 en forme de scie pour déchirer ledit sac 2 contenant ladite matière pulvérulente, tel que montré aux figures 1, 3 et 4.. 20 Comme variante, ladite grille circulaire 4 et le tranchoir 7 peuvent être assujettis sur l'ouverture supérieure 1 de ladite cuve de malaxage. Ladite scie 7 pour déchirer ledit sac 2 contenant ladite matière pulvérulente est placée de forme diamétrale sur l'ouverture circulaire 8 dudit 25 couvercle 3 monté de façon étanche sur l'ouverture supérieure 1 de la cuve de malaxage. En outre, et selon la présente invention, ledit dispositif, tel que décrit dans la présente invention, présente en outre une alimentation d'eau en douche (non représentée) répartie sous ledit couvercle 3 monté de façon 30 étanche autour de l'ouverture circulaire 8 du couvercle ladite cuve de malaxage. L'alimentation d'eau en douche permet, en complément, de mouiller les poussières générées par le déversement dudit sac 2 à l'intérieur de ladite cuve de malaxage et ainsi empêcher leur sortie. A titre d'exemple non limitatif, ladite ouverture tronconique 8 5 présente une base supérieure de diamètre entre 28 et 35 cm et une base inférieure de diamètre entre 23 et 32. En particulier, ladite ouverture tronconique 8 présente une base supérieure de diamètre 32 cm et une base inférieure de diamètre 30 cm. Selon la présente invention, le sac 2, notamment en papier, 10 contenant: ladite matière pulvérulente présente une forme globalement parallélépipédique de hauteur h , de largeur 1 et de longueur L tel que montré à la figure 3. Cela étant, ledit périmètre de l'ouverture 8 dudit couvercle 3 correspond sensiblement à deux fois la base du sac, c'est-à-dire plus précisément à la somme de 2 (L + 21). 15 Par ailleurs, selon la présente invention, le diamètre de l'ouverture 8 dudit couvercle 3 est sensiblement égal à la longueur L dudit sac 2 contenant ladite matière pulvérulente. Ceci permet d'introduire le sac dans l'ouverture 8 de façon à empêcher l'envol des poussières vers l'extérieur. Telle que montrée à la figure 20 4, une fois le sac 2 déchiré sensiblement en deux parties égales, chacune desdites parties 21 et 22 sont introduites dans l'ouverture 8, une de chaque côté du tranchoir 7. Chacune desdites parties 21 et 22 du sac s'adapte à l'ouverture circulaire et remplit la moitié de l'ouverture 8 en bloquant la sortie des poussières. 25 Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, peuvent être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention
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La présente invention concerne un dispositif de préparation d'un produit, tel que du béton ou du mortier, comprenant une cuve de malaxage présentant une ouverture supérieure (1) de déversement au-travers de laquelle au moins une matière pulvérulente contenue dans un sac (2) est susceptible d'être déversée et des moyens pour éviter l'envol de poussières lors du déversement dudit sac (2) contenant ladite matière pulvérulente.Selon l'invention, lesdits moyens pour éviter l'envol de poussières sont constitués d'un couvercle (3) monté de façon étanche sur l'ouverture supérieure (1) de ladite cuve de malaxage et équipé d'une ouverture circulaire (8) dont le périmètre correspond aux dimensions périmétriques dudit sac (2).
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1. Dispositif de préparation d'un produit, tel que du béton ou du mortier, comprenant une cuve de malaxage, présentant une ouverture supérieure (1) de déversement, au-travers de laquelle au moins une matière pulvérulente contenue dans un sac (2) est susceptible d'être déversée, et des moyens pour éviter l'envol de poussières, lors du déversement dudit sac (2) contenant ladite matière pulvérulente, caractérisé en ce que lesdits moyens pour éviter l'envol de poussières sont constitués d'un couvercle (3), monté de façon étanche sur l'ouverture supérieure (1) de ladite cuve de malaxage, et équipé d'une ouverture circulaire (8) dont le périmètre correspond aux dimensions périmétriques dudit sac (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit couvercle (3) présente une ouverture circulaire (8) de profil tronconique de déversement de ladite matière pulvérulente. 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'étanchéité, entre ledit couvercle (3) et ladite ouverture supérieure (1) de ladite cuve de malaxage, est effectuée par l'intermédiaire de deux éléments périphériques (5, 6), en forme de jupe, complémentaires et adaptables l'un sur l'autre. 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que l'un des éléments (5, 6) en forme de jupe est assujetti à la partie supérieure (1) de ladite cuve de malaxage, et l'autre élément est assujetti à la partie inférieure du couvercle (3) monté sur la cuve de malaxage. 5. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit couvercle (3) monté de façon étanche sur ladite ouverture supérieure (1) de déversement de ladite matière pulvérulente comprend une grille circulaire (4) et un tranchoir (7) en forme de scie pour déchirer ledit sac (2) contenant ladite matière pulvérulente. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que le 30 tranchoir (7) en forme de scie est placé de forme diamétrale. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il estprévu en outre une alimentation d'eau en douche répartie sous ledit couvercle (3) monté de façon étanche autour de l'ouverture supérieure (1) de ladite cuve de malaxage. 8. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ladite ouverture tronconique (8) présente une base supérieure de diamètre de l'ordre de 28 à 35 cm et une base inférieure de diamètre de l'ordre de 23 à 32 cm. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le sac (2) contenant ladite matière pulvérulente est déformable et présente une forme globalement parallélépipédique de hauteur h, de largeur I, et de longueur L, et ledit périmètre de l'ouverture dudit couvercle correspond sensiblement à la somme 2 (L + 21). 10. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le diamètre de l'ouverture (8) dudit couvercle est sensiblement égal à la longueur dudit sac(2) contenant ladite matière pulvérulente.
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B
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B28,B01,B08
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B28C,B01F,B08B
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B28C 5,B01F 15,B08B 15,B28C 7
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B28C 5/00,B01F 15/02,B08B 15/00,B28C 7/04
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FR2899326
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A1
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"PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETERMINATION OPTIQUE DE LA POSITION D'UN OBJET".
| 20,071,005 |
rocédé et dispositif de détermination optique de la position d'un objet Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général des détecteurs optiques permettant de déterminer la position d'un objet sur une surface sensiblement plane. En particulier, l'invention peut être appliquée dans le domaine de la saisie de données, par exemple alphanumériques. L'invention trouve donc une application dans la fabrication de claviers ou d'appareils similaires permettant une entrée manuelle de données comme les ordinateurs, les téléphones, les assistants personnels numériques etc. De nombreux dispositifs optiques sont connus pour détecter ainsi la position d'un objet en vue d'une saisie de données. Une technique classique de détermination de position à deux dimensions consiste à réaliser une grille de couple émetteur/récepteur et à déterminer la position de l'objet en prenant en compte les faisceaux coupés. Une telle technique fonctionnant en transmission présente peu de souplesse et nécessite la mise en oeuvre de nombreux composants. Une autre solution, décrite dans le document FR 2 826 443, consiste à placer des émetteurs et des récepteurs sur deux côtés se faisant face de part et d'autre d'une surface. Le nombre de composants est diminué mais il reste nécessaire de prévoir des éléments de connectique entre les deux côtés opposés de la surface active. Cette surface active reste alors limitée par la géométrie du dispositif. Le document FR 2 859 277 décrit quant à lui un procédé de détermination de position d'un objet basé sur la réflexion par l'objet de la lumière émise par au moins un émetteur, la lumière réfléchie étant alors détectée par au moins un récepteur puis analysée de manière à déterminer la position de l'objet. Les émetteurs et les récepteurs sont placés de manière alternée sur une même ligne et la surface active est alors rendue moins dépendante de la géométrie du dispositif. Cela permet, entre autres, une grande flexibilité d'intégration. En effet, la position d'un objet sur une surface sensiblement plane quelconque peut alors être déterminée afin de permettre à un opérateur de saisir des données de manière comparable à la saisie sur un clavier. Les dispositifs mettant en oeuvre ce procédé permettent la saisie de données mais manquent souvent de fiabilité et de précision. Cela se traduit en des essais multiples pour saisir une information ou en un temps d'attente relativement long avant que le dispositif ne réagisse. Globalement il a ainsi été constaté qu'un tel procédé engendrait régulièrement une perte de temps préjudiciable à l'application du procédé dans des domaines où la durée de saisie est un paramètre important. Objet et résumé de l'invention La présente invention a donc pour but principal de pallier de tels inconvénients en proposant de disposer, à proximité de ladite zone déterminée, au moins un émetteur associé à au moins deux récepteurs de lumière couvrant la zone déterminée, chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes des récepteurs coupent l'axe de l'émetteur en des points différents, puis d'allumer l'émetteur de lumière, et enfin de déterminer la position de l'objet sur l'axe de l'émetteur en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers chacun des deux récepteurs de lumière. Avec un tel procédé, le positionnement des récepteurs et des émetteurs permet d'obtenir une meilleure précision que lorsque récepteur et émetteur présentent des axes parallèles. En effet pour chaque position d'un objet le long de l'axe de l'émetteur on obtient deux mesures de signaux qui sont distinctes alors que, dans le cas où les axes des récepteurs et des émetteurs sont parallèles, il n'y a qu'une mesure ou au mieux deux mesures similaires réalisées par des récepteurs disposés symétriquement par rapport à l'axe de l'émetteur. L'invention présente aussi l'avantage de pouvoir être mise en oeuvre avec des émetteurs de lumière non cohérente et par conséquent peu couteux. En outre, l'invention n'utilise pas de dispositif optique cher et potentiellement fragile tel que des lentilles ou des miroirs. Les composants optiques mis en oeuvre sont effectivement simples et faciles à intégrer sur un circuit imprimé, comme des photodiodes ou des phototransistors. La fiabilité obtenue permet de détecter l'objet même si sa forme et/ou sa couleur sont très différentes de celles prévues. Dans un mode de réalisation, la comparaison consiste à calculer un rapport entre les signaux lumineux reçus par chacun des récepteurs lors de l'allumage de l'émetteur associé. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, le procédé comprend les étapes de disposer un ensemble d'émetteurs à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs de telle manière que chaque émetteur est associé à au moins deux récepteurs de telle manière que les axes de ces récepteurs coupent l'axe de l'émetteur en des points différents, allumer l'ensemble des émetteurs de lumière de manière successive, identifier l'émetteur, dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet est reçu par au moins un récepteur, déterminer la position de l'objet sur l'axe de l'émetteur privilégié en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers les deux récepteurs de lumière associés à l'émetteur privilégié. Selon une caractéristique particulière de l'invention, le récepteur servant à l'identification de l'émetteur privilégié est choisi en fonction de l'émetteur concerné. Avantageusement, le récepteur servant à l'identification de l'émetteur privilégié est un récepteur associé à l'émetteur concerné. Selon une autre caractéristique particulière de l'invention, le procédé comporte l'étape de doubler le nombre de récepteurs en les disposant symétriquement par rapport aux axes des émetteurs. Selon une variante de l'invention, le procédé comporte les étapes suivantes de disposer, à proximité de ladite zone déterminée, au moins deux émetteurs associés à au moins un récepteur de lumière couvrant la zone déterminée, chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes des émetteurs coupent l'axe du récepteur en des points différents, allumer les émetteurs de lumière de manière successive, déterminer la position de l'objet sur l'axe du récepteur en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur de lumière lors des allumages successifs. Selon un mode de réalisation avantageux, le procédé comprend les étapes de disposer un ensemble d'émetteurs à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs de telle manière que chaque récepteur étant associé à au moins deux émetteurs de telle manière que les axes de ces émetteurs coupent l'axe du récepteur en des points différents, allumer l'ensemble des émetteurs de lumière de manière successive, identifier le récepteur, dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet est reçu par ce récepteur lors de l'allumage d'au moins un des émetteurs, déterminer la position de l'objet sur l'axe du récepteur privilégié, en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur privilégié lors des allumages successifs des émetteurs associés. Les caractéristiques particulières évoqués ci-dessus sont également applicables à cette variante en substituant le terme récepteur au terme émetteur et inversement. Selon un mode de réalisation avantageux, les émetteurs et les récepteurs sont disposés sur une ligne unique. Selon une caractéristique de l'invention, la lumière émise par l'émetteur est de la lumière ordinaire non cohérente. En particulier, la longueur d'onde de la lumière émise est choisie dans une plage de longueurs d'ondes parmi les plages suivantes : UV, visible et infrarouge. Dans un mode de réalisation, la zone déterminée est définie par un ensemble de voisinages des points d'intersection des axes. Avantageusement, la zone déterminée comporte un ensemble de zones élémentaires, chacune étant associée à une fonction donnée, de sorte que toute position de l'objet dans une zone élémentaire active la fonction associée à cette zone élémentaire. L'invention concerne également un dispositif de détermination optique pour déterminer la position d'un objet sur une zone déterminée d'une surface sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte à proximité de ladite zone déterminée, au moins un émetteur associé à au moins deux récepteurs de lumière couvrant la zone déterminée, chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes des récepteurs coupent l'axe de l'émetteur en des points différents, un moyen de contrôle pour allumer l'émetteur de lumière, un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet sur l'axe de l'émetteur en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers chacun des deux récepteurs de lumière. Dans un mode de réalisation avantageux, le dispositif comprend un ensemble d'émetteurs à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs disposés de telle manière que chaque émetteur étant associé à au moins deux récepteurs de telle manière que les axes de ces deux récepteurs coupent l'axe de l'émetteur en deux points différents, un moyen de contrôle pour allumer l'ensemble des émetteurs de lumière de manière successive, un moyen d'identification pour identifier l'émetteur, dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet est reçu par au moins un récepteur, un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet sur l'axe de l'émetteur privilégié, en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers les deux récepteurs de lumière associés à l'émetteur privilégié. Dans une variante de l'invention, le dispositif comprend, à proximité de ladite zone déterminée, au moins deux émetteurs associés à au moins un récepteur de lumière couvrant la zone déterminée, chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes des émetteurs coupent l'axe du récepteur en des points différents, un moyen de contrôle pour allumer les émetteurs de lumière de manière successive, un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet sur l'axe du récepteur en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur de lumière lors des allumages successifs. Avantageusement, le dispositif selon cette variante comprend un ensemble d'émetteurs à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs de telle manière que chaque récepteur étant associé à au moins deux émetteurs de telle manière que les axes de ces émetteurs coupent l'axe du récepteur en des points différents, un moyen de contrôle pour allumer l'ensemble des émetteurs de lumière de manière successive, un moyen d'identification pour identifier le récepteur, dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet est reçu par ce récepteur lors de l'allumage d'au moins un des émetteurs, un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet sur l'axe du récepteur privilégié, en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur privilégié lors des allumages successifs des émetteurs associés. De tels dispositifs selon l'invention peuvent mettre en oeuvre les caractéristiques particulières des procédés décrits auparavant. Dans une mise en oeuvre particulière de l'invention, ladite zone déterminée correspond à une zone de saisie et chacune des zones élémentaires correspond à une touche. L'invention concerne enfin un terminal de saisie de données comportant un dispositif selon l'invention. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures : - la figure 1 illustre schématiquement le principe de fonctionnement d'un dispositif de détermination optique de la position d'un objet sur une zone déterminée d'une surface selon l'invention ; - la figure 2 représente schématiquement la sensibilité angulaire de récepteurs utilisés dans un procédé selon l'invention ; - la figure 3 représente des courbes de signaux obtenus sur deux récepteurs d'un dispositif de détermination optique selon la figure 1 ainsi qu'une comparaison de ces signaux en fonction de la distance à l'émetteur ; - la figure 4 illustre schématiquement une variante du principe de fonctionnement d'un dispositif selon l'invention ; - la figure 5 représente un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est un organigramme montrant le principe de détermination de la position d'un objet avec un dispositif selon la figure 5 ; - la figure 7 représente un mode de réalisation avantageux de l'invention ; - la figure 8 représente les variations, en fonction de la distance à un émetteur sur l'axe de cet émetteur, de signaux réfléchis par l'objet et reçus par chacun des deux récepteurs associés à cet émetteur et d'un rapport calculé entre les signaux réfléchis vers les deux récepteurs associés ; - la figure 9 est une illustration d'un clavier réalisé sur une surface quelconque grâce à l'invention ; - la figure 10 illustre le principe d'un mode particulier de réalisation selon l'invention ; - la figure 11 est une représentation schématique d'une application de l'invention dans le cas d'une surface particulière. Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 1 illustre le principe selon l'invention. L'objectif de l'invention est de déterminer la position d'un objet 1 sur une zone déterminée 2 d'une surface. Pour cela, deux récepteurs, R1 et R2, et un émetteur, E1, présentant chacun un axe AR1, AR2 et AE1 le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées. La figure 2 illustre schématiquement la sensibilité angulaire des récepteurs. L'angle d'ouverture, c'est-à-dire, l'angle pour lequel la sensibilité est divisée par 2, est égal à ao=37 . L'angle maximal d'incidence des rayons captés est d'environ 30 . Le choix de l'angle d'ouverture est important pour la mise en oeuvre de l'invention. En fonction des applications, il peut être modifié. Cependant, quand la sensibilité angulaire est large, la différenciation des différentes positions de l'objet 1 sera difficile et quand la sensibilité angulaire est trop étroite, l'objet 1 pourra sortir des champs des récepteurs. L'influence de la sensibilité angulaire sera précisée dans la suite. La courbe proposée peut également illustrer le profil d'émission. Il est intéressant de focaliser la puissance de l'émission le long de l'axe de l'émetteur AE1 afin de maximiser la quantité de lumière envoyée vers l'objet 1 et ainsi d'augmenter le phénomène de réflexion sur cet objet 1. Cependant, les caractéristiques d'émission sont ici moins critiques que les caractéristiques des récepteurs, l'essentiel étant que l'objet 1 reçoive une quantité de lumière suffisante pour que soit réfléchie une intensité lumineuse suffisante vers les récepteurs R1 et R2. Les récepteurs, R.1 et R2, et l'émetteur E1 sont disposés de manière à ce que leurs axes soient sensiblement parallèles à la surface 2 et à ce que les axes des récepteurs, R1 et R2, coupent l'axe de l'émetteur El en des points différents P1 et P2. Les axes des récepteurs AR1 et AR2 font un angle a avec l'axe de l'émetteur AE1. Lorsque l'émetteur E1 est allumé, la lumière qu'il envoie prend la forme d'un faisceau diffus d'un certain angle d'ouverture autour de son axe d'émission AE1. Une partie de cette lumière est réfléchie et diffusée par l'objet 1. Au vu des profils de sensibilité et d'émission des récepteurs et de l'émetteur, la réflexion directe d'une partie de la lumière émise par l'objet 1, qui est par exemple un doigt, permet que de la lumière soit recueillie en assez grande quantité au niveau du récepteur R1. Une autre partie de la lumière réfléchie et diffusée par l'objet 1 est recueillie au niveau du récepteur R2. On note alors S1 le signal réfléchi par l'objet 1 reçu par le récepteur R1 et S2 le signal réfléchi par l'objet 1 reçu par le récepteur R2. Si on considère que l'objet, par exemple un doigt, réfléchit la lumière émise de manière uniforme, on obtient, en première approximation : ( ( Y a K.f Otan 1 S1 = (RI1 ) ù X Y2+(x(RIl)ùX)2 K.f tan Y ù a - S2 = X(R12)ùX~ Y2+(1R12)ùX)2 cos 1'2) ù 2T .7C f (8) = cos(c.8) = 0 (0) 0 avec c pour E ' et f = ailleurs. ao 2c 2c 35 Avec L'invention utilise alors une comparaison des signaux S1 et S2 pour déterminer la position de l'objet 1. Avantageusement, une telle comparaison utilise le calcul d'un rapport entre S1 et S2. La figure 3 représente un exemple de courbes d'intensité I normalisée obtenues pour les signaux Si, S2 et de la courbe obtenue pour le rapport F1=S1/S2 en fonction de la distance Y à laquelle est placé l'objet 1. L'angle a est égal à 45 , X(Ri) est égal à 2 et X(R2) est égal à 1. Cela signifie que Y(P1) est égal à 2 et Y(P2) est égal à 1. En outre, comme on cherche à connaitre la position de l'objet 1 sur une unique dimension le long de l'axe de l'émetteur passant par l'origine du repère 0, X est pris égal à zéro. On constate que le rapport F1 évolue de manière significative en fonction de la distance Y. C'est la présence d'une telle variation qui est ensuite utilisée pour déterminer, en retour, la distance Y à laquelle l'objet 1 est placé. La sensibilité angulaire des récepteurs est un paramètre important pour obtenir une variation convenable au discernement des distances. En effet, lorsque l'on augmente l'ouverture de la sensibilité angulaire des récepteurs, la courbe obtenue pour le rapport F1 s'aplatit rendant la bijection avec la distance Y à l'émetteur difficile. A l'inverse, une sensibilité trop étroite engendrera des trous dans la bijection pour lesquels il ne sera pas possible d'associer une valeur à une distance Y. Dans ce cas, une solution simple est d'ajouter des récepteurs en associant, à chaque émetteur, N (N>2) récepteurs proches et de sensibilité angulaire étroite. On comprend donc que la sensibilité angulaire ainsi que le nombre de récepteurs utilisés permet de déterminer une plus petite unité de distance différenciable. Cela déterminera la finesse de la détermination de position. Afin d'obtenir une distance absolue entre l'émetteur et l'objet le long de l'axe AE1 de l'émetteur El, il est envisageable d'utiliser une fonction inverse étalonnée du rapport F1 vis-à-vis de la distance Y. La position peut alors être déterminée à quelques millimètres près. Il est souvent aussi intéressant de situer l'objet 1 sur une grille ou sur un ensemble de zones élémentaires, par exemple les cercles Z1 et Z2 représentés en pointillés sur la figure 1. La zone déterminée 2 peut être, comme représenté sur la figure 1, une zone entourant assez largement ces cercles Z1 et Z2 mais également être choisie comme la réunion de ces cercles qui sont des 8 voisinages proches des points d'intersection des axes des récepteurs et des émetteurs. La détermination de la position est alors discrète et se base sur l'utilisation d'une table incluant des intervalles de seuils étalonnés minimaux et maximaux AZ1 et AZ2 pour la valeur du rapport F1, ces intervalles de seuils étant associés à chaque zone élémentaire, ici Z1 et Z2, est alors avantageuse. La figure 4 illustre une variante de l'invention selon laquelle deux émetteurs El et E2 sont utilisés en association avec un même récepteur R1. Les axes AE1 et AE2 des émetteurs El et E2 coupent l'axe du récepteur R1 en deux points distincts. Dans une telle variante, les émetteurs E1 et E2 sont allumés successivement et la réflexion engendrée par un objet 1 placé dans une surface 2 est évaluée à partir de signaux S1 et S2 reçus par le récepteur R1 aux deux instants d'allumage des émetteurs E1 et E2. La fréquence d'allumage est classiquement choisie entre 20 et 200 allumages par secondes. Appliquer le principe selon l'invention revient, dans le cadre de cette variante, à faire une comparaison de ces signaux S1 et S2, avantageusement le calcul d'un rapport entre ces deux signaux, permet de déterminer la distance Y à laquelle se situe l'objet 1 le long de l'axe AR1 du récepteur R1. Sur la figure 4, la zone déterminée 2 est discrétisée en 4 zones élémentaires représentées par des carrés en pointillés Z1, Z2, Z3 et Z4. Ici la zone déterminée est choisie comme étant le voisinage d'un segment reliant les points d'intersection des axes des récepteurs avec celui de l'émetteur. Une table de quatre intervalles de seuils correspondants à chacune de ces zones élémentaires sera ici utilisée pour situer l'objet 1 sur une des zones élémentaires Z1 à Z4. En raison de la quantité de signal pratiquement réfléchie et d'éventuelles imprécisions sur le positionnement des récepteurs ainsi que sur les mesures elles-mêmes, on obtient une information fiable principalement dans un segment compris entre les deux points P1 et P2 des exemples donnés ci-dessus et dans la zone qui l'entoure. Cela définit avantageusement la zone dite déterminée 2. Par exemple, sur la figure 1, lorsque l'objet 1 se trouve trop proche de l'émetteur E1, il n'est plus possible d'avoir une information fiable sur la distance Y puisque, pour Y<1, la courbe S1/S2 n'est plus bijective. Lorsque l'objet 1 se trouve trop loin, la quantité de signal est trop faible pour être significative, la courbe S1/S2 ne présente plus une pente suffisante. La figure 5 représente un mode de réalisation d'un dispositif selon l'invention dans lequel, en utilisant un même principe que sur la figure 1, les émetteurs et les récepteurs ont été multipliés mais toujours de manière à garder deux récepteurs pour un émetteur. Une zone déterminée 2 sur laquelle la position d'un objet peut être déterminée est alors accessible. Cette zone 2 est considérablement élargie par rapport à celle obtenue avec seulement un émetteur et deux récepteurs. En outre, on va voir que la position en deux dimensions d'un objet peut alors être déterminée. Ce mode de réalisation met en oeuvre, de manière générale N émetteurs de lumière notés E1 à EN. Dans l'exemple de la figure 5, N est égal à 6. Il met aussi en oeuvre N+1 récepteurs, notés Rgl à RgN+1. Avantageusement, les récepteurs Rgl à RgN+1 et les émetteurs El à EN sont disposés sur un même côté de la zone déterminée 2. Ils sont disposés sensiblement sur une même ligne d'une barrette 10 les supportant. Les axes des récepteurs sont tels qu'ils font un angle a avec les axes des émetteurs. Les récepteurs Rgi et Rgi+l, avec i=1 à N, sont dits associés à l'émetteur Ei. On constate qu'un même récepteur est généralement destiné à être associé à deux émetteurs à l'exception des récepteurs extrémaux. Cela induit une économie de matériel pour mettre en oeuvre les principes de l'invention par rapport à la mise en oeuvre de base de la figure 1. La barrette est munie d'une interface pour que récepteurs et émetteurs qu'elle supporte soient connectés à un module de commande 11, comprenant notamment une unité de commande à microprocesseur 13 et au moins un convertisseur analogique/numérique 12. Le microprocesseur de l'unité de commande 13 inclut un programme destiné à commander le fonctionnement des récepteurs et des émetteurs de la barrette 10 via le convertisseur 12. En particulier, ce prograrme commande l'allumage et l'extinction des émetteurs Ei à des instants T(Ei) déterminés et au minimum la mesure des signaux Si[T(Ei)] et Si+l[T(Ei)] reçus sur chacun des récepteurs Rgi et Rgi+l, associés à l'émetteur Ei. Afin d'être capable de mesurer les signaux sur les récepteurs dans n'importe quel ordre, il peut être utile de munir le module de commande 11 d'un multiplexeur entre le ou les convertisseurs 12 et l'interface avec la barrette 10. Les données résultant de la conversion des signaux reçus par les récepteurs sont avantageusement enregistrés dans une unité de stockage 14, par exemple du type EEPROM, sous le contrôle de l'unité de commande 13. La figure 6 est un organigramme illustrant la séquence d'instructions programmées dans l'unité de commande 13 pour allumer et éteindre les émetteurs Ei et commander les mesures sur les récepteurs Ri,, Ri+1 associés. Préalablement à toute mesure, un dispositif selon l'invention doit être étalonné. Par exemple, il s'agit d'établir une table d'intervalles de seuils pour chaque émetteur et mis en correspondance chacun avec une zone élémentaire faisant face à cet émetteur sur la zone déterminée. Avant toute mesure, il est avantageux qu'une étape d'initialisation ETO ait lieu. Il s'agit notamment de mettre à une valeur initiale, par exemple zéro, la valeur de i. A l'étape ET1, un émetteur est allumé. Les signaux Si et Si+1 sont mesurés sur au moins les récepteurs associés Ri et Ri+1 à l'étape ET2. L'émetteur Ei est éteint à l'étape ET3. A l'étape E4, la somme des deux signaux Si et Si+1 est calculée. Lors de l'étape ET5, un test est réalisé pour savoir si i est égal à N. Si non, i est incrémenté dans une étape ET6 afin que les étapes ET1 à ET4 soient répétées pour chaque émetteur Ei. Si oui, l'étape Ef7 au cours de laquelle on détermine quel est l'émetteur Ei pour lequel on obtient un maximum de la somme des signaux Si et Si+l. Cet émetteur est appelé émetteur privilégié EiM. On calcule alors le rapport des signaux FiM=SiM/SiM+1 pour cet émetteur privilégié dans une étape ET8. A l'étape ET9, la position X,Y de l'objet 1 est alors déterminée. Afin de déterminer la coordonnée en X, on peut se contenter d'utiliser la valeur de iM pour lequel la somme des signaux reçus en provenance de l'émetteur Ei est maximale. Dans ce cas, la coordonnée X de l'objet est directement considérée comme étant égale à la coordonnée de l'émetteur EiM. Autrement, il est avantageux de calculer la moyenne M des positions des émetteurs pondérée par la somme des signaux reçus calculée auparavant, c'est-à-dire : N 1.(S7+Si i) Al =1 = N 1Si+Si+1 i=1 Cette moyenne donne une valeur plus affinée pour la coordonnée X et peut notamment permettre de décider quand on obtient des sommes de signaux proches d'un maximum pour deux émetteurs adjacents. 35 La valeur du rapport FiM, quant à elle, donne la valeur de Y selon l'invention en donnant la distance Y de l'objet 1 à la ligne des émetteurs Ei, cette distance Y étant calculée en faisant l'approximation que l'objet est en face de l'émetteur Ei.30 Quand la position de l'objet 1 est à déterminer sur un ensemble de zones élémentaires, une zone élémentaire, par exempleune touche, est alors associée à la position de l'objet dans une étape ET10 et une transmission, par exemple, d'une commande est réalisée dans une étape ET11. L'ensemble des étapes est bouclé sur l'étape ETO. Lorsque l'invention est implémentée suivant la variante présentée sur la figure 4, le récepteur privilégié est avantageusement déterminé comme étant celui pour qui la somme des signaux reçus successivement aux allumages successifs des deux émetteurs qui lui sont associés est maximale. Un organigramme du type de celui de la figure 6 mais illustrant le fonctionnement de la variante de l'invention montrerait qu'à chaque allumage, sauf pour l'allumage des émetteurs extrémaux, deux récepteurs sont activés pour mesurer les signaux reçus. En adoptant la notation R1 à R6 pour les récepteurs ayant pris les places des émetteurs El à E6 de la figure 5 et Egi à Eg7 pour les émetteurs associés ayant pris la place des récepteurs Rgi à Rg7, à l'allumage d'un émetteur Egi, ce sont les récepteurs Ri et Ri+l qui sont ainsi activés pour réaliser une des deux mesures nécessaires à la mise en oeuvre de l'invention au niveau de chaque récepteur. L'allumage de l'émetteur suivant Egi+1 servira alors pour calculer la position en Y face au récepteur Ri qui réalisera aussi une mesure pendant cet allumage. Pour déterminer la position en Y, on calcule alors le rapport Si/Si+1 entre les signaux reçus par le récepteur Ri lors des allumages successifs des émetteurs Egi et Egi+l. La figure 7 représente un mode de réalisation préféré de l'invention dans lequel on maximise la quantité de lumière reçue et dans lequel on compense les effets d'une réflexion angulaire de l'objet 1 non constante en fonction de l'angle. Les récepteurs Rgi sont doublés par symétrie par rapport à chaque axe d'émetteur Ei par des récepteurs Rdi. L'ensemble des récepteurs Rgi et Rdi reçoit alors le double de lumière et des deux côtés de la réflexion. Au vu de la géométrie du dispositif, un premier signal Si est alors la somme du signal reçu sur le récepteur Rgi et du signal reçu sur le récepteur Rdi+1 et un second signal Si+1 est la somme du signal reçu sur le récepteur Rgi+1 et du signal reçu sur le récepteur Rdi. Selon l'invention, le rapport entre les signaux Si et Si+1 est utilisé pour déterminer la distance Y à laquelle se trouve un objet 1. Ce mode de réalisation permet de gagner en précision et en sensibilité. La figure 8 est une courbe obtenue pour le rapport Si/!3i+1 en fonction de la distance Y à la ligne formée par les émetteurs Ei sur la barrette 10 du dispositif de la figure 7 avec un angle a égal à 45 . Cette courbe est obtenue avec des récepteurs ayant une sensibilité angulaire proche de celle des récepteurs utilisés sur la figure 3, par exemple, des phototransistors récepteurs de lumière infrarouge Vishay TEKT5400. Les émetteurs utilisés sont des diodes émettrices de lumière infrarouge OSRAM, HDSL4230. On remarque que la courbe présente une pente générale suffisante pour 5 calculer une distance Y absolue jusqu'à environ 14 unités de distance, chaque unité faisant 2,5 mm. La figure 9 donne un exemple de réalisation d'un clavier basé sur le mode de réalisation de la figure 7. Des touches sont gravées sur la zone déterminée 2 face à chacun des émetteurs Ei. Par exemple, les touches 10 représentées sont centrées sur des points situés à 10, 25 et 40 mm de la barrette 10. Elles définissent des zones élémentaires Zik, k=0 à 2 par exemple Z12, Z11, Z10 et Z41 référencés sur la figure, en face de chaque émetteur Ei et recouvrant la touche gravée. Chaque touche Zik est avantageusement associée à une fonction donnée, de sorte que toute position de l'objet 1 dans une zone 15 élémentaire Zik, active la fonction associée à cette zone élémentaire Zik. Un tel clavier peut correspondre à un terminal de saisie permettant une entrée manuelle de données pour ordinateurs, téléphones fixes ou mobiles, PDA ou tout autre appareil électronique. Sur la figure 8, un ensemble d'intervalles de seuils .\Zi0 à AZi2 est 20 représenté. Ils correspondent aux zones élémentaires définies par les touches en face de chaque émetteur Ei et sont donc utilisés pour déterminer la position en Y de l'objet 1 sur une des zones élémentaires Zi0 à Zig faisant chacune quatre unités de distance en longueur le long de l'axe de chaque émetteur Ei et étant séparées de 2 unités de distance. 25 Enfin on remarque que l'invention ne saurait être réduite aux modes de réalisation décrits et qu'il existe diverses alternatives pour mettre en oeuvre l'invention selon les revendications présentées ci-après. Notamment, bien que la détermination de l'émetteur privilégié soit décrit comme utilisant les récepteurs associés pour trouver un maximurn de signal reçu, 30 il est tout à fait envisageable dans certains cas d'utiliser toujours un même récepteur pour l'allumage de tous les émetteurs ou encore, avec une configuration particulière, tous les récepteurs ou encore un autre ou d'autres récepteurs que les récepteurs dits associés sans s'exclure de la portée des revendications. 35 De manière similaire, l'association entre récepteurs et émetteurs pour calculer la distance à l'émetteur peut être de nature variée tant que les axes d'au moins deux récepteurs associés coupent l'axe d'un émetteur en deux points différents. Il est aussi envisageable selon l'invention d'utiliser un plus grand nombre d'éléments associés à un autre élément, par exemple, trois récepteurs pour un émetteur, les axes de ces trois récepteurs coupant l'axe de l'émetteur en des points différents. Dans un tel cas, des comparaisons entre les signaux seront par exemple réalisées en réalisant le calcul de plusieurs rapports entre ces signaux avec un étalonnage préalable des valeurs de ces rapports en fonction de la distance de l'objet. En outre, les figures 10 et 11 donnent des exemples de modes de réalisation selon l'invention qui peut être implémentée dans diverses situations. Ainsi, en particulier sur la figure 10, les angles faits par l'émetteur et les récepteurs avec une ligne sur laquelle ils sont placés peuvent être divers sans pour autant se départir de l'invention. L'angle a peut également être varié en fonction des applications. Sur la figure 11, une implémentation de l'invention où les récepteurs et les émetteurs sont placés sur une ligne courbe est présentée
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L'invention concerne un procédé et un dispositif de détermination optique de la position d'un objet [1] sur une zone déterminée [2] d'une surface sensiblement plane. Selon l'invention, on dispose, à proximité de ladite zone déterminée [2], au moins un émetteur [E1] associé à au moins deux récepteurs de lumière [R1, R2] couvrant la zone déterminée [2], chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes [AR1, AR2] des récepteurs [R1, R2] coupent l'axe [AE1] de l'émetteur [E1] en des points différents [P1, P2]. L'émetteur de lumière [E1] est allumé et la position de l'objet [1] sur l'axe [AE1] de l'émetteur [E1] est déterminée en fonction d'une comparaison des signaux lumineux [S1, S2] réfléchis par l'objet [1] vers chacun des deux récepteurs de lumière [R1, R2].
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1. Procédé de détermination optique de la position d'un objet [1] sur une zone déterminée [2] d'une surface sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - disposer, à proximité de ladite zone déterminée [2], au moins un émetteur [El] associé à au moins deux récepteurs [R1, R2] de lumière couvrant la zone déterminée [2], chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe [AE1, AR1, AR2] sensiblement parallèle à la zone déterminée [2] le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes [AR1, AR2] des récepteurs [R1, R2] coupent l'axe [AE1] de l'émetteur [El] en des points différents [P1,P2], - allumer l'émetteur de lumière [El], - déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe [AE1] de l'émetteur [El] en fonction d'une comparaison des signaux lumineux [Si, Si] réfléchis par l'objet [1] vers chacun des deux récepteurs de lumière [R1, R2]. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la comparaison consiste à calculer un rapport [F1=S1/S2] entre les signaux lumineux [Si, S2] reçus par chacun des récepteurs [R1, R2] lors de l'allumage de l'émetteur [E1] associé. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - disposer un ensemble d'émetteurs [El] à proximité de ladite zone déterminée [2] et un ensemble de récepteurs [Rgi], chaque émetteur [Ei] étant associé à au moins deux récepteurs [Rgi, Rgi+l] de telle manière que les axes de ces récepteurs [Rgi, Rgi+l] coupent l'axe de l'émetteur [Ei] en des points différents, - allumer l'ensemble des émetteurs [Ei] de lumière de manière successive, -identifier l'émetteur [EiM], dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] est reçu par au moins un récepteur, - déterminer la position de l'objet [i] sur l'axe de l'émetteur privilégié [EiM], en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] vers les deux récepteurs [RgiM, RgiM+1] de lumière associés à l'émetteur privilégié [EiM]. 15 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le récepteur servant à l'identification de l'émetteur privilégié [EiM] est choisi en fonction de 5 l'émetteur [Ei] oncerné. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le récepteur servant à l'identification de l'émetteur privilégié [EiM] est un récepteur associé à l'émetteur concerné [Ei]. 6. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de doubler le nombre de récepteurs en les disposant symétriquement par rapport aux axes des émetteurs. 15 7. Procédé de détermination optique de la position d'un objet [1] sur une zone déterminée [2] d'une surface sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - disposer, à proximité de ladite zone déterminée, au moins deux émetteurs [El, E2] associés à au moins un récepteur de lumière [El] couvrant la 20 zone déterminée [2], chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe [AR1, AE1, AE2] sensiblement parallèle à la zone déterminée [2] le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes [AE1, AE2] des émetteurs [E1, E2] coupent l'axe [AR1] du récepteur [R1] en des points 25 différents [P1, P2], - allumer les émetteurs de lumière [El, E2] de manière successive, -déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe du récepteur [AR1] en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] vers le récepteur de lumière lors des allumages successifs des émetteurs. 30 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la comparaison consiste à calculer un rapport [Fi=Si/Si+1] entre les signaux lumineux reçus par le récepteur [Ri] lors des allumages successifs des émetteurs [Egi, Egi+1] qui lui sont associés. 9. Procédé selon l'une des 7 et 8, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : 10 35- disposer un ensemble d'émetteurs [Egi] à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs [Ri], chaque récepteur [Ri] étant associé à au moins deux émetteurs [Egi, Egi+1] de telle manière que les axes de ces émetteurs [Egi, Egi+1] coupent l'axe du récepteur [Ri] en des points différents, - allumer l'ensemble des émetteurs [Egi, Egi+1] de lumière de manière successive, - identifier le récepteur, dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet est reçu par ce récepteur lors de l'allumage d'au moins un des émetteurs, - déterminer la position de l'objet sur l'axe du récepteur privilégié, en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur privilégié lors des allumages successifs des émetteurs associés. 10. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'émetteur servant à l'identification du récepteur privilégié est choisi en fonction du récepteur concerné. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que l'émetteur servant à l'identification du récepteur privilégié est un émetteur associé au récepteur concerné. 12. Procédé selon l'une des 7 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte l'étape de doubler le nombre d'émetteurs en les disposant symétriquement par rapport aux axes des récepteurs. 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le nombre de récepteurs et/ou la sensibilité angulaire des récepteurs est adaptée pour permettre une précision choisie de la mesure de position. 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'émetteur(s) et récepteurs sont disposés sur une ligne unique. 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en 35 ce que la lumière émise par l'(es) émetteur(s) est de la lumière ordinaire non cohérente.30 16. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que la longueur d'onde de la lumière émise est choisie dans une plage de longueurs d'ondes parmi les plages suivantes : UV, visible et infrarouge. 17. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone déterminée est définie par un ensemble de voisinages des points d'intersection des axes. 18. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la zone déterminée [2] comporte un ensemble de zones élémentaires [Z1, Z2, Z10, Z11, Z12, Z41], chacune étant associée à une fonction donnée, de sorte que toute position de l'objet [1] dans une zone élémentaire active la fonction associée à cette zone élémentaire. 19. Dispositif de détermination optique pour déterminer la position d'un objet [1] sur une zone déterminée [2] d'une surface sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte : - à proximité de ladite zone déterminée [2], au moins un émetteur [El] associé à au moins deux récepteurs de lumière [R1, R2] couvrant la zone déterminée [2], chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe [AE1, AR1, AR2] sensiblement parallèle à la zone déterminée [2] le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes [AR1, AR2] des récepteurs [R1, R2] coupent l'axe [AE1]de l'émetteur [E1] en des points différents [P1, P2], - un moyen de contrôle pour allumer l'émetteur de lumière [El], - un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe de l'émetteur [El] en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] vers chacun des deux récepteurs de lumière [R1, R2]. 20. Dispositif selon la 19, caractérisé en ce qu'il comporte : - un ensemble d'émetteurs [Ei] à proximité de ladite zone déterminée [2] et un ensemble de récepteurs [Ri] disposés, chaque émetteur [Ei] étant associé à au moins deux récepteurs [Rgi, Rgi+1] de telle manière que les axes de ces deux récepteurs [Rgi, Rgi+1] coupent l'axe de l'émetteur [Ei] en deux points différents, - un moyen de contrôle pour allumer l'ensemble des émetteurs de lumière [Ei] de manière successive,- un moyen d'identification pour identifier l'émetteur [EiM], dit privilégié, pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] est reçu par au moins un récepteur, - un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe de l'émetteur privilégié [AEiM], en fonction d'une comparaison des signaux lumineux [SiM/SiM+l] réfléchis par l'objet [1] vers les deux récepteurs de lumière [RiM, RiM+1] associés à l'émetteur privilégié [EiM]. 21. Dispositif de détermination optique pour déterminer la position d'un 10 objet [1] sur une zone déterminée [2] d'une surface sensiblement plane, caractérisé en ce qu'il comporte : - à proximité de ladite zone déterminée, au moins deux émetteurs [El, E2] associés à au moins un récepteur de lumière [R1] couvrant la zone déterminée [2], chaque émetteur et récepteur de lumière présentant un axe [Al, 15 AE2, AR1] sensiblement parallèle à la zone déterminée le long duquel une émission maximale, respectivement une sensibilité angulaire maximale, sont observées, de manière telle que les axes [AE1, AE2] des émetteurs coupent l'axe [AE1] du récepteur en des points différents, - un moyen de contrôle pour allumer les émetteurs de lumière [E1, E2] 20 de manière successive, - un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe du récepteur [AR1] en fonction d'une comparaison des signaux lumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur de lumière [R1] lors des allumages successifs. 25 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce qu'il comporte : - un ensemble d'émetteurs [Ei] à proximité de ladite zone déterminée et un ensemble de récepteurs [Ri], chaque récepteur [Ri] étant associé à au moins 30 deux émetteurs [Ei, Ei+1] de telle manière que les axes de ces émetteurs [Ei, Ei+1] coupent l'axe du récepteur [Ri] en des points différents, - un moyen de contrôle pour allumer l'ensemble des émetteurs de lumière [Ei] de manière successive, - un moyen d'identification pour identifier le récepteur, dit privilégié, 35 pour lequel un maximum des signaux lumineux réfléchis par l'objet [1] est reçu par ce récepteur lors de l'allumage d'au moins un des émetteurs, - un moyen de traitement pour déterminer la position de l'objet [1] sur l'axe du récepteur privilégié, en fonction d'une comparaison des signauxlumineux réfléchis par l'objet vers le récepteur privilégié lors des allumages successifs des émetteurs associés. 23. Dispositif selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que émetteur(s) et récepteurs sont disposés sur une ligne unique [10]. 24. Dispositif selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que la zone déterminée [2] est définie par un ensemble de voisinages des points d'intersection des axes. 25. Dispositif selon l'une des 19 à 22, caractérisé en ce que la zone déterminée [2] comporte un ensemble de zones élémentaires [Z1, Z2 , Z12], chacune étant associée à une fonction donnée, de sorte que toute position de l'objet [1] dans une zone élémentaire active la fonction associée à cette zone élémentaire. 26. Dispositif selon la 25, caractérisé en ce que ladite zone déterminée correspond à une zone de saisie et chacune des zones élémentaires correspond à une touche. 27. Dispositif selon l'une des 19 à 26, caractérisé en ce que la lumière émise par l'émetteur est de la lumière ordinaire non cohérente. 28. Dispositif selon la 27, caractérisé en ce que la 25 longueur d'onde de la lumière émise est dans la plage de longueurs d'ondes parmi les plages suivantes : UV, visible et infrarouge. 29. Terminal de saisie de données comportant un dispositif selon l'une des 19 à 28.20
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G,H
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G01,G06,H03
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G01D,G06F,H03K
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G01D 5,G06F 3,H03K 17
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G01D 5/32,G06F 3/033,H03K 17/94
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FR2894987
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A1
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ACIER A RESSORTS, ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN RESSORT UTILISANT CET ACIER, ET RESSORT REALISE EN UN TEL ACIER
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L'invention concerne la siderurgie et, plus precisement, le domaine des aciers a ressorts. De maniere generale, avec I'accroissement des sollicitations en fatigue appliquees aux ressorts, la durete et la resistance a Ia traction exigees pour les ressorts s'accroit continuellement. En consequence, la sensibilite a la rupture initiee sur des defauts, tels que des inclusions ou des defauts de surface generes pendant la fabrication des ressorts, augmente, et la resistance a la fatigue tend a devenir limitee. D'autre part, les ressorts utilises dans un environnement fortement corrosif, tels que les ressorts de suspension, doivent presenter des to proprietes en fatigue sous corrosion au moins equivalentes et meme superieures puisqu'ils utilisent des aciers presentant une durete et une resistance a la traction superieures. Ainsi, de tels ressorts tendent a se rompre au niveau de defauts, immediatement pendant des cycles de fatigue a fair, et plus tardivement pendant des cycles de fatigue dans un milieu corrosif. En particulier, pour la 15 fatigue sous corrosion, des defauts peuvent s'initier sur des piqures de corrosion. De plus, avec ('augmentation des contraintes appliquees, it est plus difficile d'ameliorer la dui-6e de vie en fatigue sous corrosion ou de la maintenir a un niveau equivalent, compte tenu du fait que les effets de la concentration de contraintes sur les piqures de corrosion, sur les defauts de surface des ressorts 20 eventuellement generes tors du bobinage du ressort ou d'autres etapes de sa fabrication, ou sur les inclusions non metalliques, deviennent plus critiques lorsque la durete du ressort augmente. Selon I'etat de ('art connu, les documents FR-A-2 740 476 et JP-A-3 474 373 decrivent une nuance d'acier a ressorts presentant une bonne 25 resistance a la fragilisation par I'hydrogene et une bonne resistance a Ia fatigue, dans lequel les inclusions de carbonitrosulfures comportant au moins un element parmi le titane, le niobium, le zirconium, le tantale ou le hafnium, sont controlees de maniere a avoir une taille moyenne reduite, inferieure a 5pm en diametre, et a titre tres nombreuses (10 000 ou davantage sur une section de coupe). 30 Cependant, ce type d'aciers conduit, apres une trempe et un revenu selon le procede industriel de fabrication des ressorts, a un niveau de durete de seulement 50HRC ou un peu plus, correspondant a une resistance a la traction de 1700MPa ou un peu plus, mais guere superieure a 1900MPa, correspondant a une durete de 53,5HRC. A cause de ce niveau de durete modere, cet acier ne presente qu'une resistance a I'avachissement model-6e, un acier presentant une resistance a la traction plus elevee etant necessaire pour ameliorer la resistance a I'avachissement. Ainsi, un tel acier n'assure pas un excellent compromis entre une resistance elevee, qui serait superieure a 2100MPa, une durete qui serait superieure a 55HRC, une resistance a la fatigue elevee dans ['air et une resistance a la fatigue sous corrosion au moins equivalente, et meme superieure, a ce qui est necessaire pour des ressorts. Le but de I'invention est de proposer des moyens pour realiser simultanement, par rapport aux aciers a ressorts connus, une augmentation de la durete et de la resistance a la traction des ressorts, des proprietes de fatigue superieures dans I'air, des proprietes en fatigue sous corrosion au moins equivalentes et meme superieures, une resistance a I'avachissement du ressort superieure et une moindre sensibilite aux defauts de surface qui peuvent etre generes pendant le torsadage du ressort. A cet effet ('invention a pour objet un acier a ressorts a tenue en fatigue elevee a ('air et sous corrosion et a haute resistance a I'avachissement cyclique, de composition, en pourcentages ponderaux : C = 0,45 ù 0,70% Si = 1,65 ù 2,50% Mn = 0,20 ù 0,75% Cr = 0,60 ù 2% Ni = 0,15 ù 1% Mo = traces ù 1% V = 0,003 ù 0,8% Cu = 0,10 ù 1% Ti = 0,020 ù 0,2% Nb = traces ù 0,2% Al = 0,002 ù 0,050% P = traces ù 0,015% S = traces ù 0,015% O = traces ù 0,0020% N = 0,0020 ù 0,0110% le reste etant du fer et des impuretes resultant de ('elaboration, et dont Ia teneur en carbone equivalent Ceq, calculee selon la formule Ceq% = [C%] + 0,12 [Si%]+ 0,17 [Mn%] ù 0,1 [Ni%] + 0,13[Cr%] ù 0,24 [V%] est comprise entre 0,80 et 1,00%, et dont la durete, apres trempe et revenu, est superieure ou egale a 55HRC. La taille maximale des nitrures ou carbonitrures de Ti observes a 1,5 0,5mm de la surface dune barre, ou d'un fil machine, d'un lopin ou d'un ressort sur 100mm' de la surface de coupe est de preference inferieure ou egale a 20pm, ladite taille etant la racine carree de la surface des inclusions considerees comme des carres. De preference, la composition de racier est : C = 0,45 ù 0,65% Si = 1,65 ù 2,20% Mn = 0,20 ù 0,65% Cr = 0,80 ù 1,7% Ni = 0,15 ù 0,80% Mo = traces ù 0,80% V = 0,003 ù 0,5% Cu = 0,10 ù 0,90% Ti = 0,020 ù 0,15% Nb = traces ù 0,15% Al = 0,002 ù 0,050% P = traces ù 0,010% S = traces ù 0,010% O = traces ù 0,0020% N = 0,0020 ù 0,0110% le reste etant du fer et des impuretes resultant de ('elaboration. L'invention a aussi pour objet un procede de fabrication d'un acier a ressorts a tenue en fatigue elevee a I'air et sous corrosion et a haute resistance a I'avachissement cyclique, selon lequel on elabore un acier liquide dans un convertisseur ou un four electrique, on ajuste sa composition, on le coule sous forme de blooms ou de billettes de coulee continue ou de lingots que I'on laisse refroidir a la temperature ambiante, on le lamine sous forme de barres, de fils machines ou de lopins et on le transforme en ressorts, caracterise en ce que : - ('acier est du type precedent ; - on impose aux blooms, billettes ou lingots pendant ou apres leur solidification, une vitesse de refroidissement moyenne minimale de 0, 3 C/s entre 1450 et 1300 C ; io - on lamine lesdits blooms, billettes ou lingots entre 1200 et 800 C en un ou deux cycles de rechauffage et laminage ; - et on realise sur les barres, les fils machines ou les lopins, ou sur les ressorts qui en sont issus, une austenitisation entre 850 et 1000 C, suivie par une trempe a ('eau, une trempe polymere ou une trempe a I'huile, et par un 15 revenu a 300-550 C, de maniere a conferer a ('acier une durete superieure ou egale a 55HRC. L'invention a egalement pour objet des ressorts realises en un tel acier, et des ressorts en un acier obtenu par le procede precedent. De maniere inattendue, les inventeurs se sont aperru qu'un acier 20 presentant les caracteristiques de composition et de morphologie inclusionnaires precitees permettait d'assurer, apres elaboration, coulee, laminage, trempe et revenu realises dans des conditions specifiques, une durete superieure a 55HRC, tout en realisant un excellent compromis entre une longue dui-6e de vie en fatigue dans ('air et en fatigue sous corrosion, une resistance a 25 I'avachissement cyclique elevee et une faible sensibilite aux defauts de surface survenant tors de la fabrication du ressort. L'invention sera mieux comprise a la lecture de la description qui suit, donnee en reference aux figures annexees suivantes : - Ia figure 1 qui montre les resultats d'essais de durete et 30 d'avachissement cyclique pour des aciers selon ('invention et des aciers de reference ; -la figure 2 qui montre les resultats d'essais de fatigue dans fair en fonction de la durete de racier, pour des aciers selon ('invention et des aciers de reference ; - la figure 3 qui montre les resultats d'essais de resilience Charpy en 5 fonction de la durete de racier, pour des aciers selon ('invention et des aciers de reference ; - Ia figure 4 qui montre les resultats d'essais de fatigue sous corrosion en fonction de la durete de racier pour des aciers selon ('invention et des aciers de reference. io La composition de racier selon ('invention doit repondre aux exigences suivantes. La teneur en carbone doit titre comprise entre 0,45 et 0,7%. Le carbone permet, apres la trempe et le revenu, d'augmenter la resistance a Ia traction et la durete de racier. Si la teneur en carbone est inferieure a 0,45%, 15 dans la gamme de temperature habituellement utilisee pour la fabrication des ressorts, aucun traitement de trempe et de revenu ne conduit a une haute resistance et a une haute durete de racier decrit dans ('invention. D'autre part, si la teneur en carbone excede 0,7% voire 0,65%, des carbures grossiers et tres durs, combines a du chrome, du molybdene et du vanadium, peuvent rester a 20 I'etat non dissout pendant I'austenitisation executee avant la trempe, et peuvent significativement affecter la duree de vie en fatigue dans ('air, la resistance a la fatigue sous corrosion et egalement la tenacite. En consequence des teneurs en carbone au dessus de 0,7% sont a exclure. De preference, elles ne doivent pas depasser 0,65%. 25 La teneur en silicium est comprise entre 1,65 et 2,5%. Le silicium est un element important permettant d'assurer, grace a sa presence en solution solide, de hauts niveaux de resistance et de durete, ainsi que des valeurs de carbone equivalent Ceq et de resistance a I'avachissement elevees. Pour obtenir les valeurs de resistance a la traction et de durete de racier selon ('invention, la 30 teneur en silicium ne doit pas titre inferieure a 1,65%. De plus, le silicium contribue au moins partiellement a la desoxydation de racier. Si sa teneur excede 2,5%, voire 2,2%, la teneur en oxygene de racier peut titre, par reaction thermodynamique, superieure a 0,0020 ou meme 0,0025%. Cela traduit la formation d'oxydes de diverses compositions qui sont dommageables a la resistance a la fatigue dans fair. De plus, pour des teneurs en silicium superieures a 2,5%, des segregations de differents elements combines tels que le manganese, le chrome ou autres, peuvent survenir pendant la solidification, apres la coulee. Ces segregations sont tres dommageables au comportement en fatigue dans fair et a la resistance a la fatigue sous corrosion. Enfin, pour une teneur en silicium superieure a 2,5%, la decarburation a la surface des barres ou des fils destines a former les ressorts devient trop importante pour les proprietes Jo en service du ressort. C'est pourquoi la teneur en silicium ne doit pas exceder 2,5%, et de preference 2,2%. La teneur en manganese est comprise entre 0,20 et 0,75%. Le manganese, en combinaison avec le soufre residuel compris entre des traces et 0,015%, doit titre ajoute a une teneur au moins superieure a dix fois la teneur en 15 soufre de maniere a eviter la formation de sulfures de fer extremement dommageables a Ia Iaminabilite de I'acier. En consequence, une teneur minimale en manganese de 0,20% est necessaire. De plus, le manganese contribue au durcissement en solution solide pendant la trempe de I'acier, au meme titre que le nickel, le chrome, le molybdene et le vanadium, ce qui permet d'obtenir les 20 valeurs de resistance a la traction et de durete elevees et les valeurs de carbone equivalent Ceq de I'acier selon ('invention. Pour des teneurs en manganese superieures a 0,75% voire 0,65%, des segregations, en combinaison avec le silicium, peuvent survenir pendant la phase de solidification suivant ('elaboration et la coulee de racier. Ces segregations sont dommageables aux proprietes en 25 service de I'acier et a I'homogeneite de racier. C'est pourquoi la teneur en manganese de I'acier ne doit pas exceder 0,75%, ou mieux 0,65%. La teneur en chrome doit titre comprise entre 0,60 et 2%, et de preference entre 0,80 et 1,70%. Le chrome est ajoute pour obtenir, en solution solide apres austenitisation, trempe et revenu, des valeurs elevees de resistance 30 a la traction et de durete, et pour contribuer a I'obtention de la valeur du carbone equivalent Ceq, mais aussi pour accroTtre la resistance a la fatigue sous corrosion. Pour assurer ces proprietes, la teneur en chrome doit titre d'au moins 0,60%, et de preference d'au moins 0,80%. Au dessus de 2%, voire de 1,7%, des carbures de chrome particuliers, grossiers et tits durs, en combinaison avec du vanadium et du molybdene, peuvent subsister apres le traitement d'austenitisation execute avant la trempe. De tels carbures affectent grandement Ia resistance a la fatigue dans fair. C'est pourquoi la teneur en chrome ne doit pas exceder 2%. La teneur en nickel est comprise entre 0,15 et 1%. Le nickel est ajoute de maniere a accroitre la trempabilite de racier, ainsi que la resistance a Ia traction et la durete apres trempe et revenu. Comme it ne forme pas de carbures, to le nickel contribue au durcissement de racier, tout comme le chrome, le molybdene et le vanadium, sans formation de carbures particuliers grossiers et durs qui ne seraient pas dissous pendant l'austenitisation executee avant la trempe et pourraient titre dommageables a la resistance a la fatigue dans fair. II permet egalement d'ajuster le carbone equivalent entre 0,8 et 1% dans racier 15 selon ('invention comme cela est necessaire. En tant qu'element non oxydable, le nickel ameliore la resistance a la fatigue sous corrosion. Pour s'assurer que ces effets soient significatifs, la teneur en nickel ne doit pas titre inferieure a 0,15%. Au contraire, au dessus de 1% voire 0,80%, le nickel peut conduire a une teneur en austenite residuelle trop elevee, dont la presence est tits dommageable a la 20 resistance a la fatigue sous corrosion. De plus, des teneurs elevees en nickel augmentent significativement le cout de racier. Pour toutes ces raisons, la teneur en nickel ne doit pas depasser 1%, mieux 0,80% La teneur en molybdene doit titre comprise entre des traces et 1%. Comme le chrome, le molybdene accroit la trempabilite de racier, de rneme que 25 sa resistance. De plus it a un faible potentiel d'oxydation. Pour ces deux raisons, le molybdene est favorable a la tenue en fatigue dans ('air et sous corrosion. Mais pour des teneurs superieures a 1%, voire 0,80%, des carbures de molybdene grossiers et tits durs peuvent subsister, eventuellement combines a du vanadium et a du chrome, apres I'austenitisation precedant la trempe. Ces 30 carbures particuliers sont tres dommageables pour la tenue en fatigue dans ('air. Enfin, une addition de molybdene depassant 1% accroit inutilement le cout de racier. C'est pourquoi la teneur en molybdene ne doit pas depasser 1%, mieux 0,80%. La teneur en vanadium dolt titre comprise entre 0,003 et 0,8%. Le vanadium est un element qui permet d'augmenter la trempabilite, la resistance a Ia traction et la durete apres trempe et revenu. De plus, en combinaison avec I'azote, le vanadium permet de former un grand nombre de fins nitrures de vanadium ou de vanadium et de titane submicroscopiques permettant d'affiner le grain et d'augmenter les niveaux de resistance a la traction et de durete, grace a un durcissement structurel. Pour obtenir la formation de nitrures to submicroscopiques de V et de Ti pour I'affinement du grain, le vanadium dolt titre present avec une teneur minimale de 0,003 %. Mais cet element est coateux et on dolt le maintenir proche de cette limite inferieure si un compromis entre le coat de ('elaboration et I'affinage du grain est recherche. Le vanadium ne doit pas depasser 0,8% et, de preference, 0,5%, car au-dela de cette valeur, une 15 precipitation de carbures contenant du vanadiums grossiers et tres durs, combines avec du chrome et du molybdene, peut rester a I'etat non dissout pendant I'austenitisation qui a lieu avant la trempe. Cela peut titre tres defavorable a la tenue en fatigue a fair, pour les hautes valeurs de resistance et de durete de racier selon ('invention. Et une addition de vanadium au-dela de 20 0,8% augmente inutilement le coat de racier. La teneur en cuivre doit titre comprise entre 0,10 et 1%. Le cuivre est un element qui durcit racier lorsqu'iI est en solution solide apres le traitement de trempe et de revenu. Ainsi, it peut titre ajoute avec d'autres elements contribuant a accroitre la resistance et la durete de racier. Comme it ne se combine pas avec 25 le carbone, i1 procure un durcissement de racier sans formation de carbures durs et grossiers dommageables a la resistance a la fatigue dans ('air. Du point de vue electrochimique, son potentiel de passivation est plus eleve que celui du fer et, en consequence, it est favorable a la resistance a la fatigue sous corrosion de racier. Pour s'assurer que ses effets sont significatifs, la teneur en cuivre ne doit 30 pas titre inferieure a 0,10%. Au contraire, pour des teneurs superieures a 1% voire 0,90%, le cuivre a une influence tres dommageable sur le comportement au laminage a chaud. C'est pourquoi les teneurs en cuivre ne doivent pas exceder 1%, mieux 0,90%. La teneur en titane dolt etre comprise entre 0,020 et 0,2%. Le titane est ajoute pour former, en combinaison avec I'azote, voire aussi le carbone et/ou le vanadium, de fins nitrures ou carbonitrures submicroscopiques permettant d'affiner le grain austenitique pendant le traitement d'austenitisation qui a lieu avant la trempe. Ainsi, it augmente la surface des joints de grains dans I'acier, conduisant ainsi a une reduction de la quantite d'impuretes inevitables segregees aux joints de grains, tel que le phosphore. De telles segregations ~o intergranulaires seraient tres dommageables a la tenacite et a la resistance a la fatigue dans fair si elles sont presentes a des concentrations par unite de surface elevees au niveau des joints de grains. De plus, combine au carbone et a I'azote, voire avec le vanadium et le niobium, le titane conduit a la formation d'autres nitrures ou carbonitrures fins produisant un effet de piegeage irreversible de 15 certains elements, tels que I'hydrogene forme pendant les reactions de corrosion, et qui peuvent etre extremement dommageables a la resistance a la fatigue sous corrosion. Pour une bonne efficacite, la teneur en titane ne doit pas etre inferieure a 0,020%. Au contraire, au dessus de 0,2% voire 0,15%, le titane peut conduire a la formation de nitrures ou de carbonitrures grossiers et durs, tres 20 dommageables a la resistance a la fatigue dans I'air. Ce dernier effet est encore plus dommageable pour les hauts niveaux de resistance a Ia traction et de durete de racier selon I'invention. Pour ces raisons la teneur en titane ne doit pas exceder 0,2%, mieux 0,15%. La teneur en niobium dolt etre comprise entre des traces et 0,2%. Le 25 niobium est ajoute pour former, en combinaison avec le carbone et I'azote, des precipites submicroscopiques extremement fins de nitrures et/ou de carbures et/ou de carbonitrures qui permettent, en particulier lorsque la teneur en aluminium est basse (0,002% par exemple), d'achever I'affinement du grain austenitique pendant le traitement d'austenitisation execute avant la trempe. 30 Ainsi, le niobium augmente la surface des joints de grains dans I'acier, et contribue au meme effet favorable que le titane en ce qui concerne la fragilisation des joints de grains par des impuretes inevitables telles que le phosphore, dont !'effet est tres dommageable a la tenacite et a la resistance a la fatigue sous corrosion. De plus, des precipites extremement fins de nitrures ou carbonitrures de niobium contribuent au durcissement de racier par durcissement structurel. Cependant, la teneur en niobium ne doit pas exceder 0,2% voire 0,15%, de sorte que les nitrures ou les carbonitrures demeurent tres fins, pour assurer !'affinement du grain austenitique et eviter la formation de fissures ou de crevasses tors du laminage a chaud. Pour ces raisons, la teneur en niobium ne dolt pas exceder 0,2%, mieux 0,15%. La teneur en aluminium doit titre comprise entre 0,002 et 0,050%. io L'aluminium peut titre ajoute pour parachever la desoxydation de racier et obtenir des teneurs en oxygene aussi basses que possible, et en tout cas inferieures a 0,0020% dans racier selon ('invention. De plus, combine avec I'azote, ('aluminium contribue a I'affinement du grain par la formation de nitrures submicroscopiques. Pour assurer ces deux fonctions, une teneur en aluminium qui n'est pas is inferieure a 0,002% est exigee. Au contraire, une teneur en aluminium excedant 0,05% peut conduire a Ia presence de grosses inclusions isolees ou a des aluminates plus fins, mais durs et anguleux, sous forme de longs chapelets, dommageables a la dui-6e de vie en fatigue dans !'air et a la proprete de racier. C'est pourquoi la teneur en aluminium ne doit pas exceder 0,05%. 20 La teneur en phosphore dolt titre comprise entre des traces et 0,015%. Le phosphore est une impurete inevitable dans racier. Pendant un traitement de trempe et de revenu, it co-segrege avec des elements tels que le chrome ou le manganese aux anciens joints de grains austenitiques. II en resulte une reduction de la cohesion des joints de grains et une fragilisation 25 intergranulaire tres dommageable a la tenacite et a la resistance a la fatigue dans ('air. Ces effets sont meme encore plus dommageables pour les hautes resistances a la traction et durete exigees pour les aciers selon ('invention. Dans le but d'obtenir simultanement une haute resistance a Ia traction et une haute durete de racier a ressorts et une bonne resistance a Ia fatigue dans ('air et a la 30 fatigue sous corrosion, la teneur en phosphore doit titre aussi basse que possible et ne doit pas exceder 0,015%, de preference 0,010%. La teneur en soufre est comprise entre des traces et 0,015%. Le soufre est une impurete inevitable dans Ies aciers. Sa teneur doit titre aussi basse que possible, entre des traces et 0,015%, et de preference au maximum de 0,010%. On veut ainsi eviter la presence de sulfures defavorables a la resistance a la fatigue sous corrosion et a Ia resistance a la fatigue dans ('air, pour les hautes valeurs de resistance et de durete de I'acier selon ('invention. La teneur en oxygene doit titre comprise entre des traces et 0,0020%. L'oxygene est aussi une impurete inevitable dans les aciers. Combine avec des elements desoxydants, I'oxygene peut conduire a ('apparition d'inclusions grossieres, isolees, tres dures et anguleuses, ou a des inclusions plus fines mais sous forme de longs chapelets qui sont tres dommageables a la resistance a la fatigue dans ['air. Ces effets sont encore plus dommageables aux valeurs elevees de resistance a la traction et de durete des aciers selon I'invention. Pour ces raisons, afin d'assurer un bon compromis entre de hautes resistance a la traction et durete et de hautes resistances a la fatigue dans ('air et a Ia fatigue sous corrosion pour I'acier selon ('invention, la teneur en oxygene ne doit pas exceder 0,0020%. La teneur en azote doit titre comprise entre 0,0020 et 0,0110%. L'azote doit titre controle dans cette gamme de maniere a former, en combinaison avec le titane, le niobium, I'aluminium ou le vanadium de tres fins nitrures, carbures ou carbonitrures submicroscopiques en nombre suffisant, permettant un affinage du grain. Ainsi, a cet effet, la teneur minimale en azote doit titre de 0,0020%. Sa teneur ne doit pas exceder 0,0110% de maniere a eviter la formation de nitrures ou carbonitrures de titane grossiers et durs plus grands que 20pm, observes a 1,5mm 0,5mm de la surface des barres ou des fits machines utilises pour la fabrication des ressorts. Cet emplacement est le lieu qui est le plus critique en ce qui concerne la sollicitation en fatigue des ressorts. De fait, de tels nitrures ou carbonitrures de grande taille sont tres defavorables a la resistance a la fatigue dans I'air pour les valeurs elevees de resistance et de durete des aciers selon I'invention, compte tenu du fait que pendant les essais de fatigue dans ('air, la rupture des ressorts survient a I'emplacement de telles grosses inclusions precisement situees au voisinage de la surface des ressorts comme mentionne, Iorsque ces inclusions sont presentes. Pour estimer la taille des nitrures et carbonitrures de titane, on considere les inclusions comme des carres et on pose que leur taille est egale a 5 la racine carree de leur surface. On va a present decrire un procede de fabrication de ressorts selon !'invention. Un exemple non limitatif de procede d'elaboration d'un acier conforme a ('invention est le suivant. Lacier liquide est produit soit dans un convertisseur, 10 soit dans un four electrique, puis subit un traitement de metallurgie en poche pendant lequel les additions d'elements d'alliage et la desoxydation sont executes, et en general toutes les operations de metallurgie secondaire permettant d'obtenir un acier ayant la composition selon ('invention et evitant la formation de sulfure complexes ou de carbonitrosulfures d'elements tels que 15 le titane et/ou le niobium et/ou le vanadium. Pour eviter la formation de tels precipites grossiers pendant !'elaboration, les inventeurs ont decouvert, de maniere inattendue, que les teneurs des differents elements, en particulier celles du titane, de I'azote, du vanadium et du soufre, doivent titre soigneusement controlees dans les limites precitees. Apres !'elaboration qui vient d'etre decrite, 20 !'acier est ensuite coule, soit par coulee continue sous forme de blooms ou de billettes, soit sous forme de lingots. Mais pour eviter completement ou autant que possible la formation de nitrures ou carbonitrures de titane grossiers pendant et apres la solidification de ces produits, on a trouve que la vitesse de refroidissement moyenne de ces produits (blooms, billettes ou lingots) doit titre 25 reglee de maniere a titre egale a 0,3 C/s ou davantage entre 1450 et 1300 C. Quant on opere dans ces conditions pendant I'etape de solidification et de refroidissement, on observe de maniere inattendue que la taille des plus gros nitrures ou carbonitrures de Ti observes sur les ressorts est toujours inferieure a 20 m. On parlera plus loin de la situation et de la taille de ces precipites de 30 titane. Apres leur passage a la temperature ambiante, les produits ayant la composition precise selon !'invention (blooms, billettes ou lingots) sont ensuite rechauffes et lamines entre 1200 et 800 C sous forme de fits machine, ou de barres en une sequence unique ou double de chauffage et de laminage. De maniere a obtenir les proprietes de ('acier specifiques de ('invention, les barres, les fils, les lopins, ou meme les ressorts produits a partir de ces barres ou fils machines, sont ensuite soumis a un traitement de trempe a ('eau, de trempe polymere ou de trempe a Thuile apres une austenitisation dans une gamme de temperatures de 850 a 1000 C, de maniere a obtenir un grain austenitique fin tel qu'il n'y ait pas de grains plus grossiers que 9 sur I'echelle ASTM de taille du grain. Ce traitement de trempe est ensuite suivi par un traitement de revenu execute specifiquement entre 300 et 550 C, permettant d'obtenir les hauts niveaux de la resistance a la traction et de la durete de ('acier exiges, et d'eviter d'une part une microstructure qui conduirait a une fragilite au revenu, et d'autre part une presence trop elevee d'austenite residuelle. On a trouve qu'une fragilisation au revenu et une presence trop forte d'austenite residuelle sont extremement dommageables a la resistance a la fatigue sous corrosion de ('acier selon ('invention. Dans le cas oia les ressorts sont fabriques a partir de barres non traitees thermiquement ou a partir de fits machines ou de lopins issus de telles barres, les traitements susmentionnes (trempe et revenu) doivent titre executes sur les ressorts eux-memes dans les conditions qui ont ete dites. Dans le cas oia les ressorts sont fabriques par formage a froid, ces traitements thermiques peuvent etre conduits sur les barres, ou sur les fils machines ou les lopins issus de ces barres avant la fabrication du ressort. II est bien connu que la durete d'un acier depend non seulement de sa composition, mais aussi de la temperature du revenu auquel it a ete soumis. II doit titre entendu que pour toutes les compositions de ('invention, it est possible de trouver des temperatures de revenu dans la gamme industrielle de 300-550 C permettant d'obtenir la durete minimale de 55HRC visee. Les nitrures et carbonitrures etant tres durs, leur taille telle que definie precedemment n'evolue pratiquement pas tors des etapes de la transformation de ('acier. II est donc sans importance qu'elle soit mesuree sur le demi-produit (barre, fil machine ou lopin) qui va servir a fabriquer le ressort ou sur le ressort lui-meme. 20 L'invention permet d'obtenir des aciers a ressorts capables de concilier une durete et une resistance a la traction elevees et ameliorees parrapport a fart anterieur, en meme temps que des proprietes en fatigue dans fair et une resistance a I'avachissement ameliorees, des proprietes en fatigue sous corrosion au moins equivalentes a celles des aciers connus pour cet usage, voire meme meilleures, et une moindre sensibilite aux concentrations de contraintes produites par les defauts de surface pouvant survenir Tors de la fabrication du ressort, grace a une addition d'elements de microalliage, une diminution des elements residuels et un controle de ('analyse et de la filiere de production de 1 o racier. L'invention va a present etre illustree au moyen d'exemples et d'exemples de reference. Le tableau 1 montre les compositions d'acier selon ('invention et d'aciers de reference. Le carbone equivalent Ceq est donne par la formule suivante : 15 Ceq = [C] + 0,12 [Si]+ 0,17 [Mn] - 0,1 [Ni] + 0,13[Cr] - 0,24 [V] ou [C], [Si], [Mn], [Ni], [Cr] et [V] representent la teneur de chaque element en pourcentages ponder-aux. C Si Mn Ni Cr V Ti Cu Mo Nb P S Al N 0 Ceq Acier de 0.48 1.82 0.21 0.15 1.48 0.204 0.072 0.20 0.02 0 0.006 0.006 0.034 0.0051 0.0007 0.86 I'invention 1 Acier de 0.58 1.79 0.22 0.15 0.98 0.216 0.073 0.20 0.03 0 0.006 0.008 0.032 0.0051 0.0007 0.89 ('invention 2 Acier de 0.59 1.80 0.22 0.15 0.99 0.212 0.025 0.20 0.03 0.022 0.007 0.008 0.032 0.0066 0.0008 0.91 ('invention 3 Acier de 0.48 2.10 0.21 0.70 1.50 0.152 0.069 0.51 0.03 0 0.005 0.005 0.032 0.0042 0.0008 0.86 ('invention 4 Acier de 0.54 1.81 0.23 0.34 1.25 0.098 0.077 0.42 0.02 0 0.006 0.008 0.031 0.0041 0.0007 0.90 ('invention 5 Acier de 0.60 1.73 0.88 0.08 0.20 0.154 0.002 0.19 0.03 0.020 0.010 0.019 0.002 0.0084 0.0010 0.94 reference 1 Acier de 0.40 1.79 0.17 0.53 1.04 0.166 0.064 0.20 0.01 0 0.013 0.004 0.020 0.0034 0.0011 0.69 reference 2 Acier de 0.48 1.45 0.89 0.11 0.47 0.136 0.002 0.19 0.02 0 0.011 0.013 0.003 0.0062 0.0010 0.82 reference 3 Tableau 1 : Compositions chimiques des aciers testes (en%) Le tableau 2 montre les valeurs de duret~ obtenues pour des aciers selon ('invention et des aciers de reference, en fonction de la temperature de revenu qui leur a ~t~ appliquee. Temperature de Durete HRC Temperature Durete HRC revenu ( C) de revenu ( C) Acier de I'invention 1 350 56.9 400 55.3 Acier de !'invention 2 350 58.5 400 57.1 Acier de ('invention 3 350 59.0 400 57.2 Acier de ('invention 4 350 56.7 400 55.6 Acier de ('invention 5 350 57.6 400 55.8 Acier de reference 1 350 57.9 400 55.1 Acier de reference 2 350 54.2 400 52.5 Acier de reference 3 350 54.8 400 51.3 Tableau 2 : Durete et resistance a la traction en fonction de la temperature de revenu. Le tableau 3 montre la taille maximale des inclusions de nitrures ou to carbonitrures de titane observes a 1,5mm de la surface d'aciers selon !'invention et d'aciers de reference, tel que definis pr&c&demment. On a egalement report& les teneurs en titane des divers aciers. La taille maximale des inclusions de nitrures ou carbonitrures de titane est determinee comme suit. Sur une section de barre ou de fil machine provenant 15 d'une coulee d'acier donne, une surface de 100mm2 est examinee a un emplacement situ& a 1,5mm 0,5mm sous la surface de la barre ou du fil machine. Apres ces observations, la taille de ('inclusion de nitrure ou carbonitrure de titane ayant la plus grande surface est determinee en considerant que les inclusions sont des carr&s et que la taille de chacune de ces inclusions, y compris 20 !'inclusion ayant la plus grande surface, est &gale a la racine carree de cette surface. Toutes les inclusions sont observes sur une coupe de barre ou de fil machine pour ressorts, les observations &tant ex&cutees sur 100mm2 de cette section. La coulee d'acier est conforme a ('invention lorsque la taille maximale des inclusions susmentionnees observes sur 100mm2 a 1,5mm 0,5mm sous 25 la surface est inferieure a 20pm. Les resultats correspondants obtenus sur des aciers selon !'invention et des aciers de reference sont donnes dans le tableau 3.5 En ce qui concerne les essais de reference 1 et 3, leur teneur en titane est pratiquement nulle et la taille des nitrures et carbonitrures observes est sans objet. Ti (%) Taille du plus gros nitrure/carbonitrure observe sur 100 mm2 (pm) Acier de ('invention 1 0.072 11.8 Acier de ('invention 2 0.073 12.4 Acier de ('invention 3 0.025 13 Acier de ('invention 4 0.069 11.9 Acier de ('invention 5 0.077 14.1 Acier de reference 1 0.002 - Acier de reference 2 0.064 20.8 (examen 1) Acier de reference 2 0,064 29 (examen 2) Acier de reference 3 0.002 - Tableau 3 : Tailles maximales des plus grosses inclusions de nitrures ou carbonitrures de titane trouvees a 1,5mm de la surface des echantillons. On n'a pas mesure la taille des inclusions des aciers de reference 1 et 3, comme leur teneur en Ti etait faible et non-conforme a ('invention : le resultat to aurait ete sans signification. Des echantillons pour essais de fatigue ont ete preleves dans des barres, le diametre final des echantillons d'eprouvettes etant de 11mm. La preparation des echantillons d'essais de fatigue comporte un usinage grossier, une austenitisation, une trempe a I'huile, un revenu, un meulage et un 15 grenaillage. Ces echantillons ont ete testes en fatigue-torsion dans ('air. La contrainte de cisaillement appliquee etait de 856 494MPA et le nombre de cycles jusqu'a la rupture a ete compte. Les essais ont ete arretes apres 2.106 cycles si les echantillons n'etaient pas rompus. Les echantillons pour essai de fatigue sous corrosion ont ete preleves 20 dans des barres, le diametre final des eprouvettes etant de 11mm. La preparation des echantillons pour essais de fatigue comporte un usinage grossier, une austenitisation, une trempe a I'huile, un revenu, un meulage et un grenaillage. Ces echantillons ont ete testes en fatigue sous corrosion, c'est-a-dire qu'une corrosion a ete appliquee en meme temps qu'une charge en fatigue. La charge en fatigue est une contrainte de cisaillement egale a 856 300MPa. La corrosion appliquee stait une corrosion cyclique en deux stapes alternees : - une etape etant une etape humide avec la pulverisation dune solution saline contenant 5% de NaCl pendant 5 minutes a 35 C ; - une etape etant une etape a sec sans pulverisation, de dui-6e 30 minutes a une temperature maintenue a 35 C. Le nombre de cycles jusqu'a la rupture a ets considers comme la dui-6e de vie en fatigue sous corrosion. La resistance a I'avachissement a ete determinee en utilisant un essai de compression cyclique sur des echantillons cylindriques. Le diametre des echantillons stait de 7mm et leur hauteur de 12mm. Its ont ete prelevss dans les barres d'acier. La fabrication des echantillons d'essais d'avachissement comportait un usinage grossier, une austenitisation, une trempe a I'huile, un revenu et un meulage fin final. La hauteur de I'echantillon a ete mesure precisement avant le debut du test en utilisant un comparateur d'une precision de l pm. Une precharge a ets appliquee de maniere a simuler le pretensionnement des ressorts, ce pretensionnement etant une contrainte de compression de 2200MPa. Puis le cycle de charge en fatigue a ete applique. Cette contrainte etait de 1270 730 MPa. La perte de hauteur de I'echantillon a ete mesuree pendant ('execution d'un certain nombre de cycles, jusqu'a 1 million. Ala fin de ('essai, I'avachissement total a ete determine par une mesure precise de la hauteur subsistante comparee a la hauteur initiale, la resistance a I'avachissement etant d'autant meilleure que la diminution de hauteur, en pourcentage de la hauteur initiale, etait plus faible. Les resultats des essais de fatigue, de fatigue sous corrosion et d'avachissement sur les aciers de ('invention et les aciers de reference sont donnes dans le tableau 4. Durete HRC Resistance a Duree de vie en Dui-6e de vie en fatigue Avachissement la traction fatigue sous corrosion (%) (MPa) (nombre de (nombre de cycles) cycles) Acier de ('invention 1 56.7 2129 1742967 192034 0.025 Acier de ('invention 2 56.4 2106 > 2000000 138112 0.01 Acier de !'invention 3 56.5 2118 > 2000000 135562 0.015 Acier de ('invention 4 56.9 2148 > 2000000 202327 0,025 Acier de ('invention 5 57.0 2156 > 2000000 139809 0,025 Acier de reference 1 56.7 2131 514200 96672 0.03 Acier de reference 2 53.8 1898 217815 241011 0.10 Acier de reference 3 55.6 2062 301524 150875 0.075 Tableau 4 : Resultats d'essais en fatigue, fatigue sous corrosion et 5 avachissement. De ces tableaux, it ressort que les differents aciers de reference sont insatisfaisants, notamment pour les raisons qui suivent. L'acier de reference 1 a, notamment, une teneur en soufre trop elevee to pour realiser un bon compromis entre la tenue en fatigue dans ('air et la teneur en fatigue sous corrosion. De plus, sa teneur en manganese est trop elevee, ce qui entralne des segregations dommageables pour I'homogeneite de !'acier et la tenue en fatigue dans ('air. L'acier de reference 2 a une teneur en carbone et un carbone is equivalent trop bas pour assurer une durete elevee. Sa resistance a la traction est trop basse pour une bonne tenue a la fatigue dans ('air. L'acier de reference 3 a, notamment, une teneur en silicium trop basse pour assurer une bonne resistance a I'avachissement, et aussi une bonne tenue a la fatigue dans ('air. 20 La resistance a I'avachissement est plus elevee pour les aciers de I'invention que pour les aciers de reference, comme le montre la figure 1, ou it est clair que, selon les mesures d'avachissement susmentionnees, les valeurs d'avachissement sont d'au moins 32% inferieures pour le pire cas des aciers de !'invention (acier de !'invention 1) par rapport au meilleur cas des aciers de 25 reference (acier de reference 1). La dui-6e de vie en fatigue dans fair est nettement plus elevee pour les aciers de ('invention par rapport aux aciers de reference. Cela est dG a ('augmentation de la durete, comme le montre la figure 2. Mais une augmentation de la durete n'est pas suffisante. En fait, de facon generale, des aciers de durete elevee sont d'autant plus sensibles aux defauts, tels que les inclusions et les defauts de surface, que la durete est plus elevee. Ainsi, les aciers selon ('invention sont moins sensibles aux defauts, en particulier aux grosses inclusions telles que les nitrures ou carbonitrures de titane, compte tenu de ce que ('invention evite ('apparition de telles inclusions de trop grande taille. Comme le to montre le tableau 3, les plus grosses inclusions trouvees dans les aciers selon ('invention n'excedent pas la taille de 14,1pm, alors que des inclusions plus grosses que 20pm se trouvent dans racier de reference 2. De plus, la moindre sensibilite aux defauts de surface tels que ceux pouvant survenir Tors de la fabrication du ressort ou d'autres operations Iorsqu'on utilise des aciers de 1s ('invention peut titre illustree par des essais de resilience executes sur les aciers de ('invention et les aciers de reference ayant subis un traitement thermique et ayant des duretes de 55HRC ou davantage, voir la figure 3. Les valeurs mesurees lors d'essais de resilience Charpy sur Ies aciers de ('invention (ou I'entaille de I'eprouvette simule une concentration de contraintes comme d'autres 20 concentrations de contraintes que I'on peut rencontrer sur des defauts de surface produits Tors de la fabrication du ressort ou d'autres operations) sont plus elevees que celles mesurees sur les aciers de reference. Cela montre que les aciers selon !'invention sont moins sensibles aux concentrations de contraintes sur Ies defauts que les aciers de reference selon ('art anterieur. 25 On sait qu'une augmentation de la durete reduit la resistance a Ia fatigue sous corrosion. Ainsi, it apparait que les aciers selon !'invention ont I'avantage que leur resistance a la fatigue sous corrosion est plus elevee que celle des aciers de reference selon ('art anterieur, et en particulier pour des duretes superieures a 55HRC comme le montre la figure 4. 30 Ainsi, ('invention permet d'obtenir une durete plus elevee avec un bon compromis entre la dui-6e de vie en fatigue dans ('air et une resistance a I'avachissement qui sont fortement accrues, et une dui-6e de vie en fatigue sous corrosion qui est meilleure que celle des aciers de reference selon fart anterieur. De plus, une moindre sensibilite a de possibles defauts de surface, en particulier ceux generes pendant la fabrication du ressort ou d'autres operations, est aussi obtenue
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Acier à ressorts à tenue en fatigue élevée à l'air et sous corrosion et à haute résistance à l'avachissement cyclique, de composition, en pourcentages pondéraux :C = 0,45 - 0,70%Si = 1,65 - 2,50%Mn = 0,20-0,75%Cr = 0,60 - 2%Ni=0,15-1%Mo = traces - 1%V = 0,003 - 0,8%Cu=0,10-1%Ti = 0,020 - 0,2%Nb = traces - 0,2%Al =0,002-0,050%P = traces-0,015%S = traces-0,015%O = traces - 0,0020%N = 0,0020 - 0,0110%le reste étant du fer et des impuretés résultant de l'élaboration, et dont la teneur en carbone équivalent Ceq, calculée selon la formuleCeq% = [C%] + 0,12 [Si%]+ 0,17 [Mn%] - 0,1 [Ni%] + 0,13[Cr%] - 0,24 [V%]est comprise entre 0,80 et 1,00%, et dont la dureté, après trempe et revenu, est supérieure ou égale à 55HRC.Procédé de fabrication d'un ressort utilisant cet acier. Ressort réalisé en un tel acier.
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1. Acier a ressorts a tenue en fatigue elevee a I'air et sous corrosion et a haute resistance a I'avachissement cyclique, de composition, en pourcentages ponderaux: C = 0,45 ù 0,70% Si = 1,65 ù 2, 50% Mn = 0,20 ù 0,75% Cr = 0,60 ù 2% Ni=0,15ù1% Mo=tracesù1% V = 0,003 ù 0,8% Cu = 0,10ù1% Ti = 0,020 ù 0,2% Nb = traces ù 0,2% Al = 0,002 ù 0,050% P = traces ù 0,015% S = traces ù 0,015% 0 = traces ù 0,0020% N = 0,0020 ù 0,0110% le reste etant du fer et des impuretes resultant de i'elaboration, et dont la teneur en carbone equivalent Ceq, calculee selon la formule Ceq% = [C%] + 0,12 [Si%]+ 0,17 [Mn%] ù 0,1 [Ni%] + 0,13[Cr%] ù 0,24 [V%] est comprise entre 0,80 et 1,00%, et dont la durete, apres trempe et 25 revenu, est superieure ou egale a 55HRC. 2. Acier a ressorts selon la 1, caracterise en ce que la taille maximale des nitrures ou carbonitrures de Ti observes a 1,5 0,5mm de la surface d'une barre, ou d'un fil machine, d'un lopin ou d'un ressort sur 100mm2 de la surface de coupe est inferieure ou egale a 20pm, ladite taille etant la racine 30 carree de la surface des inclusions considerees comme des carres. 3. Acier a ressorts selon la 1 ou 2, caracterise en ce que sa composition est : C = 0,45 ù 0,65% Si = 1,65 ù 2,20% Mn = 0,20 ù 0,65% Cr = 0,80 ù 1,7% Ni=0,15ù0,80% Mo = traces ù 0,80% V = 0,003 ù 0,5% Cu = 0,10 ù 0,90% Ti = 0,020 ù 0,15% Nb = traces ù 0,15% Al = 0,002 ù 0,050% P = traces ù 0,010% S = traces ù 0,010% O = traces ù 0,0020% N = 0,0020 ù 0,0110% le reste etant du fer et des impuretes resultant de ('elaboration. 4. Procede de fabrication d'un acier a ressorts a tenue en fatigue elevee a ('air et sous corrosion et a haute resistance a I'avachissement cyclique, selon lequel on elabore un acier liquide dans un convertisseur ou un four electrique, on ajuste sa composition, on le coule sous forme de blooms ou de billettes de coulee continue ou de lingots que I'on laisse refroidir a la temperature ambiante, on le lamine sous forme de barres, de fils machines ou de lopins et on le transforme en ressorts, caracterise en ce que : - ('acier est du type selon rune des 1 a 3 ; - on impose aux blooms, billettes ou lingots pendant ou apres leur solidification, une vitesse de refroidissement moyenne minimale de 0, 3 C/s entre 1450 et 1300 C ; - on lamine lesdits blooms, billettes ou lingots entre 1200 et 800 C en un ou deux cycles de rechauffage et laminage ; - et on realise sur les barres, les fils machines ou les lopins, ou sur les ressorts qui en sont issus, une austenitisation entre 850 et 1000 C, suivie par une trempe a ('eau, une trempe polymere ou une trempe a I'huile, et par unrevenu a 300-550 C, de maniere a conferer a ('acier une durete superieure ou egale a 55HRC. 5. Ressort, caracterise en ce qu'iI est en un acier selon rune des 1 a 3. 6. Ressort selon la 5, caracterise en ce qu'iI est en un acier obtenu par le procede selon la 4.
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C
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C22
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C22C
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C22C 38
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C22C 38/50,C22C 38/34
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FR2897955
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF D'AUTHENTIFICATION
| 20,070,831 |
5 10 La présente invention concerne un procédé et un dispositif d'authentification. Elle s'applique, en particulier au marquage de document avec des hologrammes comportant de l'information permettant la détection de copies, à la sécurisation de documents par gestion de droits de propriété intellectuelle et à la lutte contre la contrefaçon. On connaît de nombreuses méthodes dans le domaine de la gestion de droits 15 numériques, connues sous le nom de DRM (acronyme de Digital Right Management pour gestion de droits numérique). Ces méthodes s'appliquent généralement aux logiciels et aux oeuvres multimédias et visent à interdire ou à limiter la possibilité de copie d'une oeuvre ou d'un logiciel. Ces méthodes présentent l'inconvénient d'être complexes à mettre en oeuvre. De plus, elles ne s'appliquent pas à la protection de documents imprimés. 20 La présente invention vise à remédier à ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise, selon un premier aspect, un procédé d'authentification, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de report d'une matrice holographique sur un support, - une étape de marquage de ladite matrice holographique par tir laser, pour former un 25 code numérique non interprétable à l'ceil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettre la détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique. Grâce à ces dispositions, les fonctions de protection du code numérique se combinent à celles de l'hologramme sans détruire les propriétés optiques de diffraction 30 permettant la visualisation de l'hologramme. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, l'impact de chaque tir laser présente une plus grande dimension et une profondeur permettant de maintenir les propriétés optiques de diffraction de l'hologramme. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci- 35 dessus comporte une étape de détermination du code numérique pour que ce code numérique soit représentatif d'une identification d'un produit associé à l'hologramme représenté par la matrice holographique. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, on forme une pluralité de codes numériques différents associés, chacun, à une matrice holographique identique. Grâce à ces dispositions, les différents produits réalisés à partir des matrices holographiques identiques associées à des codes numériques différents sont différents et donc permettent une meilleure traçabilité. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, on positionne les codes numériques, par rapport aux matrices holographiques correspondantes, en différentes positions. Selon des caractéristiques particulières, au cours de l'étape de marquage, la position relative du code numérique et de la matrice holographique est fonction d'une information représentée par ledit code numérique. Selon des caractéristiques particulières, le procédé tel que succinctement exposé ci-dessus comporte une étape de détermination d'un code additionnel et une étape d'impression dudit code additionnel sur un document formé à partir de ladite matrice holographique. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un dispositif d'authentification, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de report d'une matrice holographique sur un support, - un moyen de marquage de ladite matrice holographique par tir laser, pour former un code numérique non interprétable à l'oeil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettre la détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce dispositif étant similaires à ceux du procédé tel que succinctement exposé ci-dessus, ils ne sont pas rappelés ici. D'autres avantages, buts et caractéristiques de la présente invention ressortiront de la description qui va suivre, donnée, dans un but explicatif et nullement limitatif en regard des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente, schématiquement, un mode de réalisation particulier d'un 30 dispositif objet de la présente invention, la figure 2 représente, schématiquement et en coupe, une matrice holographique marquée par le dispositif illustré en figure 1 et - la figure 3 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention. 35 On observe, en figure 1, un moyen de détermination d'un code numérique 100, un moyen de conception graphique 105, un moyen 110 de report d'une matrice holographique 115 sur un support 120 et un moyen de marquage 125. Le moyen de détermination de code numérique 100 est de type connu. Il est adapté à déterminer un code numérique présentant au moins les fonctions suivantes : - d'une part, représenter une information identifiant un produit, une date de fabrication, un fabricant, un propriétaire de droits, un ordre de fabrication et/ou un lieu de fabrication, par exemple, de manière suffisamment robuste pour que, même si ce code numérique est détériorer, par exemple par copie, au moins une partie de l'information qu'il représente reste accessible et - d'autre part, permettre de détecter toute copie de ce code numérique avec des moyens de scannerisation et d'impression de type connu. Pour réaliser la première fonction indiquée ci-dessus, le code numérique peut comporter des rédondances et/ou des codes de correction d'erreur, connus sous le nom de checksum (pour somme de vérification) ou de CRC (pour code redondant de vérification). Pour réaliser la deuxième fonction l'entroprie du code et/ou la dimension de son impression sont adaptés, selon des techniques connues en matière de codes anti-copie. Le code numérique est transmis par le moyen de détermination de code numérique au moyen de marquage 125. Le moyen de conception graphique 105 est de type connu. Il permet de définir chaque élément graphique d'une matrice holographique 115 destinée à être reportée, par le moyen de report 110, sur le support 120 en vue d'imprimer des hologrammes sur des documents imprimés. Le moyen de report 110 est de type connu. Le support 120 est, généralement, en nickel. Le moyen de marquage 125 est adapté à effectuer des tirs laser sur le support 120, une fois que celui-ci présente la matrice holographique, en des points définis par le code numérique. Par exemple, le code numérique prend la forme d'une matrice de points pouvant prendre deux valeurs, l'une de ces valeurs étant associée à un tir laser et l'autre n'y étant pas associée. Le moyen de marquage 125 est préférentiellement adapté à effectuer des tirs laser dont l'impact possède un diamètre et une profondeur permettant de maintenir les propriété optique de diffraction de l'hologramme. On observe, en figure 2, le support 120 portant la matrice holographique 115 et des impacts de tir laser 205. Chaque impact 205 présente une plus grande dimension et une profondeur maintenant les propriétés optiques de diffraction de l'hologramme réalisé à partir de la matrice holographique. On observe que les impacts 205 peuvent se trouver sur la matrice holographique 115 ou en dehors de celle-ci. Du fait des dimensions respectives cités ci-dessus, les impacts 205 et la matrice holographique 115 ne sont pas, en figure 2, à l'échelle. On observe, en figure 3, que le procédé d'authentification comporte, d'abord, une étape 305 de détermination du code numérique pour que ce code numérique soit représentatif d'une identification d'un produit associé à l'hologramme représenté par la matrice holographique. Puis, au cours d'une étape 310 de report, on reporte une matrice holographique sur un support. Au cours d'une étape 315, on forme une pluralité de codes numériques différents associés, chacun, à une matrice holographique identique et les positions des codes numériques pour que les codes numériques se retrouvent, par rapport aux matrices holographiques correspondantes, en différentes positions, positions fonction d'une information représentée par ledit code numérique. Au cours d'une étape 320 de marquage, on marque ladite matrice holographique par tir laser, pour former le code numérique non interprétable à l'oeil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettre la détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique. Au cours de l'étape 320 de marquage, l'impact de chaque tir laser présente une plus grande dimension et une profondeur permettant de maintenir les propriétés optiques de diffraction de l'hologramme. Au cours d'une étape 325, on détermine un code additionnel et, au cours d'une étape 20 330, on imprime ledit code additionnel sur un document formé à partir de ladite matrice holographique. Ainsi, par la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention, les fonctions de protection du code numérique se combinent à celles de l'hologramme sans détruire les propriétés optiques de diffraction permettant la visualisation de l'hologramme. 25 Les différents produits réalisés à partir des matrices holographiques identiques associées à des codes numériques différents sont différents et donc permettent une meilleure traçabilité. La conservation des optiques de diffractiona pour avantage que la marque reste inaperçue. 30 En ce qui concerne le code additionnel évoqué aux étapes 325 et 330, ils peuvent être rendus invulnérables au décodage. Par exemple, ces codes mettent en oeuvre des biclés conformes à l'infrastructure à clés publiques PKI (pour public key infrastructure). Ces codes sont fournis, à la demande, aux serveurs de titulaires des droits abonnés. Préférentiellement, ces codes additionnels représentent un premier contenu, par 35 exemple, un code peut représenter le nom du titulaire des droits, une référence de produit à marquer et/ou une date de génération du code et sont, éventuellement uniques, c'est-à-dire affecter à un seul produit ou document imprimé. Préférentiellement, les codes additionnels comportent des codes de correction d'erreur, par exemple de type connu sous le nom de CRC . Pour imprimer chaque code additionnel, on génère, à partir du code additionnel, des marques représentatives de ce code additionnel et, préférentiellement, d'une clé spécifiquement attribuée au produit dans ledit ensemble de produits, la marque représentative étant, en conséquence, différente pour chaque produit dudit ensemble. On observe que la marque peut prendre plusieurs formes. Selon un premier exemple, la marque est un code à barres associé au produit. Selon un deuxième exemple, la marque est un ensemble de caractères alphanumériques associé au produit. Selon un troisième exemple, la marque est un code à barres en au moins deux dimensions ou une matrice de données, connue sous le nom de datamatrix, associé au produit. La marque représentative du code additionnel peut être imprimé par une imprimante à jet d'encre ou peut être formé, dans la matière du produit ou de l'emballage, par impact d'un faisceau laser ou imprimé par transfert thermique. Dans des modes de réalisation particuliers, on effectue la lecture, par exemple par l'intermédiaire d'une caméra, des impacts lasers et, en fonction de l'information lue, on modifie, par exemple par codage, le code additionnel associé au produit. En variante, la marque est rendue invisible par le choix d'un procédé de fabrication particulier, par exemple modifiant localement le coefficient de réflexion de l'étiquette ou de l'emballage ou mettant en oeuvre une encre invisible de type connu. En variante, la marque est copiée en plusieurs parties de l'emballage
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Le procédé d'authentification comporte :- une étape de report (310) d'une matrice holographique sur un support,- une étape de marquage (320) de ladite matrice holographique par tir laser, pour former un code numérique non interprétable à l'oeil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettre la détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique.Préférentiellement, l'impact de chaque tir laser présente une plus grande dimension et une profondeur permettant de maintenir les propriétés optiques de diffraction de l'hologramme. Préférentiellement, le code numérique est représentatif d'une identification d'un produit associé à l'hologramme représenté par la matrice holographique.Préférentiellement, on forme une pluralité de codes numériques différents associés, chacun, à une matrice holographique identique.
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1 - Procédé d'authentification, caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de report (310) d'une matrice holographique (115) sur un support, -une étape de marquage (320) de ladite matrice holographique par tir laser, pour former un code numérique (205) non interprétable à l'ceil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettre la détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique. 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage (320), l'impact (205) de chaque tir laser présente une plus grande dimension et une profondeur permettant de maintenir les propriétés optiques de diffraction de l'hologramme. 4 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination du code numérique (305) pour que ce code numérique soit représentatif d'une identification d'un produit associé à l'hologramme représenté par la matrice holographique (115). 5 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage (315, 320), on forme une pluralité de codes numériques différents associés, chacun, à une matrice holographique (115) identique. 6 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage (320), on positionne les codes numériques (205), par rapport aux matrices holographiques correspondantes (115), en différentes positions. 7 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que, au cours de l'étape de marquage (320), la position relative du code numérique et de la matrice holographique (115) est fonction d'une information représentée par ledit code numérique (205). 8 û Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de détermination d'un code additionnel (325) et une étape d'impression (330) dudit code additionnel sur un document formé à partir de ladite matrice holographique (115). 9 û Dispositif d'authentification, caractérisé en ce qu'il comporte : - un moyen de report (110) d'une matrice holographique (115) sur un support, et - un moyen de marquage (125) de ladite matrice holographique par tir laser, pour former un code numérique (205) non interprétable à l'oeil humain, maintenant les propriétés optiques de diffraction de la matrice holographique, et adapté à permettrela détection d'une copie d'un document réalisé à partir de ladite matrice holographique.
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G
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G03,G06
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G03H,G06K
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G03H 1,G06K 19
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G03H 1/26,G03H 1/00,G06K 19/16
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FR2901124
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A1
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EMULSION HUILE DANS EAU FINE
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Emulsion huile-dans-eau fine La présente invention se rapporte à une composition pour application topique sous forme d'émulsion huile-dans-eau fine, son procédé de préparation et son utilisation notamment pour le traitement, le soin, le rnaquillage et/ou le nettoyage de la peau, des phanères (cheveux, cils, ongles) et/ou des muqueuses. La composition peut être notamment une composition cosmétique et/ou dermatologique. Pour diverses raisons liées en particulier à un meilleur confort d'utilisation (douceur, émollience et autres), les compositions cosmétiques ou dermatologiques actuelles se présentent le plus souvent sous la forme d'une émulsion du type huile-dans-eau (H/E), c'est à dire une émulsion constituée d'une phase continue dispersante aqueuse et d'une phase discontinue dispersée huileuse. Les émulsions huile dans eau sont stabilisées généralement par des tensioactifs émulsionnants appropriés aux émulsion H/E, qui grâce a leur structure amphiphile, se placent à l'interface phase huileuse / phase aqueuse, et stabilisent ainsi les gouttelettes d'huile dispersées dans la phase aqueuse. Malgré la présence d'émulsionnants, les émulsions peuvent avoir tendance à se déphaser. Pour résoudre les problèmes de stabilité des émulsions H/E classiques, plusieurs solutions sont connues. Par exemple, on peut augmenter la viscosité de la phase continue (phase aqueuse), par un ou des gélifiants hydrosolubles. Toutefois, cette solution ne convient pas pour obtenir des produits fluides ou très liquides comme les produits constituant des toniques et des lotions, appelés aussi cosmetic water . Une autre solution envisageable pour stabiliser les émulsions huile dans eau fluide sans ajout d'épaississant ou avec un très faible taux d'épaississant, consiste à faire des émulsions H/E dites ultrafines , dans lesquelles la taille moyenne des globules constituant la phase huileuse est comprise dans des limites bien déterrninées, à savoir entre 50 et 1000 nm. Plusieurs techniques d'émulsions ultrafines sont connues, comme par exemple: - les nanoémulsions, comme décrites par exemple dans les documents EP-A- 728460, EP-A-780114, EP-A-1010413, EP-A-1010414, EP-A-1010415, EP-A- 1010416, EP-A-1013338, EP-A-1016453, EP-A-1018363, EP-A-1020219, EP-A- 1025898, EP-A-1172077. L'inconvénient de cette technologie est la nécessité d'utiliser une énergie mécanique et notamment un homogénéisateur à haute pression, ce qui rend le procédé compliqué ; -les émulsions PIT, comme décrit par exemple dans le document EP-A-1297824, qui ne nécessitent pas d'énergie mécanique la une température du domaine d'inversion de phase. Ce procédé présente l'inconvénient de limiter le type de composition ; Ainsi, par exemple, on peut difficilement modifier les taux de polyol et d'alcool car cela entraîne une modification de la température d'inversion de phase. Un autre inconvénient de cette technologie est de ne pas pouvoir diminuer la phase huileuse à moins de 5%. Or, dans le cas des lotions et toniques, on peut souhaiter avoir des émulsions H/E contenant beaucoup d'eau et moins de 5 % en poids d'huiles. A côté de ces techniques de préparation d'émulsions ultra-fines, on connaît les microémulsions qui peuvent aussi être fluides. Les microémulsions, comme décrit par exemple dans le document EP-A-0774482, ne sont pas à proprement parler des émulsions mais ce sont des dispersions thermodynamiquement stables constituées de micelles de lipides amphiphiles gonflées par de l'huile, cette huile étant en général à chaîne très courte (par exemple hexane ou décane) et étant par ailleurs solubilisée grâce à la présence conjointe d'une quantité importante de tensioactifs et de co-tensioactifs formant les micelles. La taille des micelles gonflées est très petite en raison de la faible quantité d'huile qu'elles peuvent solubiliser. Cette très petite taille des micelles est la cause de leur transparence. Les microémulsions se forment spontanément par simple mise en contact des constituants (eau, huiles et tensioactifs) sans apport d'énergie mécanique autre qu'une simple agitation magnétique et quel que soit l'ordre d'ajout des constituants. Les inconvénients majeurs des microémulsions sont liés à leur forte proportion en tensioactifs, conduisant à des intolérances et entraînant un toucher collant lors de l'application sur la peau. Par ailleurs, leur domaine de formulation est en général très étroit. Ces microémulsions ne sont donc pas des émulsions fines et ne peuvent pallier les inconvénients des émulsions fines décrites ci- dessus. II subsiste donc le besoin de réaliser des émulsions H/E fines et fluides et qui soient stables et qui soient obtenues avec des procédés moins coûteux et moins complexes que ceux de l'art antérieur, c'est à dire des procédés ne nécessitant pas d'apport d'énergie, que cette énergie soit mécanique ou thermique, et donc sans passer par des températures élevées et sans nécessiter de matériel apportant beaucoup d'énergie, ces procédés étant tels qu'ils n'ont pas d'incidence sur la stabilité chimique des composés constituant la composition. La demanderesse a trouvé de façon surprenante la possibilité de réaliser des émulsions fines sans apport d'énergie et sans chauffage, grâce à un choix particulier de tensioactifs et de co-tensioactifs, et à la présence d'alcool. L'invention se rapporte aussi aux utilisations de la dite composition, notamment 35 dans le domaine cosmétique, telle quelle ou sous forme d'article imprégné de ladite composition. La présente invention a donc pour objet une composition sous forme d'émulsion huile-dans-eau, comprenant une phase huileuse dispersée dans une phase 40 aqueuse, caractérisée en ce qu'elle contient (1) un système émulsionnant contenant au moins un tensioactif siliconé de poids moléculaire égal ou supérieur à 10000, au moins un co-tensioactif non ionique et au moins un co-tensioactif anionique, et (2) au moins un alcool monohydrique comportant de 2 à 6 atomes de carbone, et en ce que la ou les huiles de la phase huileuse sont solubles dans 45 l'alcool monohydrique. La composition revendiquée présente les avantages d'avoir une bonne stabilité, même en l'absence d'épaississants dans la phase aqueuse et même à très faible taux de huile (par exemple 1 à 2 %), d'être facile à fabriquer (agitation classique 50 en vitesse lente, pas de nécessité de chauffer, ni d'homogénéiser sous haute pression), de permettre la variation des taux d'alcools et des polyols, d'avoir une très bonne qualité cosmétique, et de présenter une bonne tolérance oculaire et cutanée. La composition est notamment destinée à une application topique. On entend ici par application topique une application externe sur les matières kératiniques, que sont notamment la peau, le cuir chevelu, les cils, les sourcils, les ongles, les cheveux et/ou les muqueuses. La composition étant destinée à une application topique, elle comprend un milieu physiologiquement acceptable. On entend par milieu physiologiquement acceptable , un milieu compatible avec la peau, les lèvres, le cuir chevelu, les cils, les yeux, les ongles et/ou les cheveux. La composition peut constituer notamment une composition cosmétique ou dermatologique. La composition selon l'invention est stable à tout pH. Toutefois, pour une application topique, il est préférable que la composition ait un pH allant de 3 à 9 et mieux de 3,5 à 8,5. La composition revendiquée présente des globules de la phase huileuse, ayant une taille moyenne en nombre (diamètre) allant de 50 à 1000 nm, de préférence de 100 nm à 500 nm et plus particulièrement de 100 à 300 nm, cette taille moyenne étant une taille moyenne en intensité, mesurée par diffusion quasi-élastique de la lumière, par exemple par l'appareil Model Instrument 90+ de la société Brookhaven Instruments Corporation. Selon la taille des globules de phase huileuse, l'aspect visuel de la composition selon l'invention peut aller de l'aspect translucide ou opalescent à un aspect blanc. Les émulsions fines de l'invention ont généralement une turbidité allant de 100 à 900 NTU et de préférence de 200 à 600 NTU, turbidité mesurée au turbidimètre portatif HACH - Modèle 2100 P. Système émulsionnant La composition selon l'invention contient un système émulsionnant contenant au moins un tensioactif siliconé de poids moléculaire égal ou supérieur à 10000, au moins un co-tensioactif non ionique, et au moins un co-tensioactif anionique. Le système émulsionnant est présent en une quantité pouvant aller par exemple de 0,07 à 5 % en poids, de préférence de 0,1 à 5 % en poids et mieux de 0,2 à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. A. Tensioactif siliconé On entend par tensioactif siliconé , un composé siliconé comportant au moins une chaîne oxyalkylénée, notamment comportant au moins une chaîne oxyéthylénée (-OCH2CH2-) et/ou oxypropylénée (-OCH2CH2CH2-). Le tensioactif siliconé utilisé dans la présente invention doit être soluble ou dispersible dans l'alcool monohydrique et noyamnnent dans l'éthanol. II est en outre de préférence choisi parmi les tensioactifs liquides à température ambiante. 45 Les tensioactifs siliconés appropriés sont ceux ayant un poids moléculaire égal ou supérieur à 10000, et ils peuvent être choisis notamment parmi les polydiméthylsiloxanes comportant à la fois des groupements oxyéthylénés et des groupements oxypropylénés. On peut citer par exemple le polydiméthylsiloxane à terminaison oxyéthyléne/oxypropylène commercialisé en mélange avec des triglycérides d'acides caprylique/caprique sous la dénomination Abil care 85 par la société Goldschmidt (nom INCI : BIS-PEG/PPG-16/16 PEG/PPG-16/16 Dimethicone / Caprylic/Capric Triglyceride), le polydiméthylsiloxane à groupement alpha-omega polyéther (OE / OP: 40 / 60), commercialisé sous la dénomination Abil B8832 par la société Goldschmidt (nom INCI: BIS-PEG/PPG-20/20 Dimethicone), le polydiméthylsiloxane oxyéthyléné oxypropyléné commercialisé sous la dénomination Abil B88184 par la société Goldschmidt (nom INCI : PEG/PPG-20/6 Dimethicone) et le polydiméthyl / méthylsiloxane oxyéthyléné oxypropyléné commercialisé sous la dénomination Abil B8852 par la société Goldschmidt (nom INCI : PEG/PPG-4/12 Dimethicone), et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le tensioactif siliconé est l'Abil care 85. La quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de préférence de 0,05 à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le rapport en poids de la quantité d'huile(s) sur la quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de 0,5 à 20 et mieux de 1 à 10, et le rapport en poids des quantités de tensioactif(s) siliconé(s) et d'huile(s) sur la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) va de 0,01 à 1, mieux de 0,05 à 0,3 et encore mieux de 0,1 à 0,2. Dans la présente demande, on entend par quantité d'huiles la quantité totale 30 des huiles présentes dans la composition. Par ailleurs, selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le rapport en poids de la quantité de co-tensioactif(s) anionique(s) sur la quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de 0,01 à 1 et mieux de 0,05 à 0,5. B. Co-tensioactif non ionique La composition selon l'invention contient au moins un co-tensioactif non ionique qui est choisi de préférence parmi les tensioactifs non ioniques ayant un HLB inférieur ou égal à 15. On calcule la balance HLB (balance hydrophile-lipophile) d'un tensioactif émulsionnant suivant la formule suivante : m hydrophile HLB = 20 x m totale du TA dans laquelle m hydrophile représente le poids du groupement hydrophile (soit la partie polaire) et m totale du TA représente le poids total du tensioactif. 50 35 40 45 Comme tensioactifs non ioniques pouvant être utilisés comme co-tensioactifs dans la présente demande, on peut citer notamment les polycondensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène, et plus particulièrement les copolymères consistant en des blocs polyéthylène glycol et polypropylène glycol, comme par exemple les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol. Ces polycondensats tribloc ont par exemple la formule chimique suivante : H-(O-CH2-CH2)a-(O-CH(CH3)-CH2)b-(O-CH2-CH2) a -OH, où a va de 2 à 150, et b va de 1 à 100 ; de préférence a va de 10 à 130 et b va de 20 à 80. Le co-tensioactif non ionique a de préférence un poids moléculaire moyen en 15 poids allant de 1000 à 15000, et de mieux allant de 1500 à 15000, et en particulier allant de 1500 à 10000, et encore mieux allant de 1500 à 5000. Comme polycondensats, on peut citer notamment les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol I polyéthylène glycol, vendus sous les 20 dénominations "SYNPERONIC " par la société Uniqema, comme le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (13 OE /30 OP /13 0E) (PM: 2900) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/L 64 (Poloxamer 184), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (8 OE /30 OP /8 0E) (PM: 2500) commercialisé sous la 25 dénomination SYNPERONIC PE/L 62 (nom INCI : Poloxamer 182), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (6 OE /67 OP /6 0E) (PM: 4400) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/L 121 (nom INCI : Poloxamer 401), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (46 OE /16 OP /46 0E) (PM: 5000) commercialisé 30 sous la dénomination SYNPERONIC PE/F38 (nom INCI : Poloxamer 108), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (128 OE /54 OP /128 0E) (PM: 14000) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/F108 (nom INCI : Poloxamer 338), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (11 OE /21 OP /11 0E) 35 (PM: 2200) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/ L44 (nom INCI : POLOXAMER 124), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (5 OE/21 OP/5 0E) (PM: 1630) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PEIL42 (nom INCI : Poloxamer 122), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (98 OE/67 OP/98 40 0E) (PM: 12000) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/F127 (nom INCI : Poloxamer 407), le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (97 OE/39 OP/97 0E) (PM: 10800) commercialisé sous la dénomination SYNPERONIC PE/F88 (nom INCI : Poloxamer 238), et leurs mélanges. 45 On peut aussi utiliser le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène (75 OE /30 OP /75 0E) (PM: 8350) commercialisé sous la dénomination LUTROL F68 (nom INCI : Poloxamer 188) par la société BASF, et le condensat d'oxyde d'éthylène, d'oxyde de propylène et d'oxyde d'éthylène10 (13 OE/30 OP/13 0E) (PM: 2900) commercialisé sous la dénomination Pluracare L 64 par la société BASF (nom INCI : Poloxamer 184). Le co-tensioactif non ionique est de préférence choisi parmi les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol (Poloxamer) de HLB égal ou inférieur à 15, notamment le Poloxamer 184, le Poloxamer 182, le Poloxamer 401, et leurs mélanges. La quantité de co-tensioactif(s) non ionique(s) va de préférence de 0,01 à 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le rapport en poids de la quantité de co-tensioactif(s) non ionique(s) sur la quantité d'huiles va de 0,001 à 1 et mieux de 0,005 à 0,5, et encore mieux de 0,01 à 0,2. C. Co-Tensioactifs anioniques Les co-tensioactifs anioniques pouvant être mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention sont de préférence choisis dans le groupe comprenant les lipides anioniques neutralisés. On peut les choisir en particulier parmi les lipoaminoacides et leurs sels tels que les acylglutamates mono- et di- sodiques comme le sel disodique de l'acide N-stéaroyl L-glutamique commercialisé sous la dénomination Acylglutamate HS21 P ou Amisoft HS21 P par la société Ajinomoto, le sel monosodique de l'acide N-lauroyl L-glutamique commercialisé sous la dénomination Acylglutamate LS11 ou Amisoft LS11 par la société Ajinomoto, et leurs mélanges. La quantité de co-tensioactif(s) anionique(s) va de préférence de 0,01 à 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Alcool monohydrique La composition selon l'invention contient au moins un alcool monohydrique comportant de 2 à 6 atomes de carbone. Un alcool monohydrique est un oalcool primaire ne comportant qu'une fonction OH. La quantité d'alcool(s) monohydrique(s) peut aller par exemple de 0.1 à 60 % et de préférence de 5 à 30 % du poids total de la composition. De préférence, le rapport en poids de la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) sur la quantité d'eau va de 0,01 à 0,2, et le rapport en poids de la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) sur la quantité d'huile(s) va de 0,05 à 0,2. Comme alcools monohydriques, on peut citer par exemple l'éthanol, le propanol, le butanol, l'isopropanol, l'isobutanol, et leurs mélanges. L'alcool monohydrique est de préférence l'éthanol. Polyols En plus des alcools monohydriques, la composition peut contenir un ou plusieurs polyols, comme par la glycérine, la polyglycérine, le sorbitol, et les glycols tels que l'isoprène glycol, le 1,3-butylène glycol, le propylène glycol, le dipropylène glycol, et l'hexylène glycol, et leurs mélanges. La quantité de polyol(s) peut aller par exemple de 1 à 50 %, de préférence de 2 à 30 % et mieux de 5 à 30 % du poids total de la composition. Phase huileuse La phase huileuse est constituée des huiles et de tous les constituants lipophiles pouvant être présents dans la composition de l'invention. La phase huileuse contient au moins une huile. C)n entend par "huile" un corps 10 gras liquide à la température ambiante (25 C). Les huiles utilisées dans la composition de l'invention sont choisies parmi les huiles solubles ou dispersibles dans l'alcool monohydrique. On entend par solubles le fait qu'une quantité de 5 % soit solubilisée dans l'alcool 15 monohydrique, c'est-à-dire qu'une solution à 5 % en poids dans l'alcool monohydrique et notamment dans l'éthanol. soit limpide. La phase huileuse ne contient que des huiles solubles dans l'alcool monohydrique. Toutefois, elle peut aussi contenir des actifs huileux insolubles 20 dans l'alcool monohydrique dans la mesure où ces actifs sont solubles dans l'huile et où, donc, l'ensemble huiles + actifs peut se solubiliser dans l'alcool monohydrique, et notamment l' éthanol. De façon plus précise, la ou les huiles pouvant être utilisées dans la composition 25 de l'invention sont choisies soit parmi les huiles ayant un poids moléculaire inférieur ou égal à 350, soit parmi les huiles de poids moléculaire supérieur à 350 et ayant une valeur d'IOB (Balance / Inorganique / organique) supérieure ou égale à 0,1. 30 Le paramètre IOB est connu de l'homme du métier à partir d'un certain nombre de publications comme : (1) Prediction of organic compounds by a conceptionnal diagram , A. FUJITA Pharm. Bull 2, 163-173 (1954) (2) "Organic Analysis" Fujita(1930), publiée par Kaniya Shoten, 35 (3) Prediction of Organic Compounds and Organic Conceptional Diagram A. Fujita (Kagaku-no-Ryoiki 11-10)" (1957), pp.719-725, (4) "Systematic Organic Qualitative Analysis (Book of Purified Substances)" Fujita et Akatsuka (1970), p.487, publiée par Kazama Shoten, (5) "Organic Conceptional Diagram, Its Fundamentals and applications", Koda 40 (1984), p.227, publiée par Sankyo Shuppan, (6) "Design of Emulsion Formulations by use of Organic Conceptional Diagram" (1985), p.98, Yaguchi, publiée par Nippon Emulsion K.K., (7) R. H. Ewell, J. M. Harrison, L. Berg.: lnd. Eng. Chem. 36, 871 (1944), (8) EP-A-985404 45 L'IOB d'un composé correspond au rapport de la valeur inorganique du composé sur la valeur organique du composé : IOB = valeur inorganique / valeur organique 50 Pour calculer la valeur organique d'un composé, le groupe méthylène est considéré comme unité et est évalué par le nombre d'atome de carbone. Un atome de carbone ou un groupement ûCH3, -CH2-, =CH-, est compté pour une valeur de 20 (valeur sans unité). Les atomes d'hydrogène ne sont pas pris en compte. La présence d'un cycle, d'une ramification, d'une insaturation éthylénique ou acétylénique dans ledit composé organique est prise en compte dans le calcul de la valeur organique du composé selon la valeur organique correspondante connue dans la littérature, notamment en page 167 de la publication (1) citée précédemment. Pour calculer la valeur inorganique d'un composé, le groupe hydroxyle est pris comme groupe standard pour lequel est attribuée une valeur inorganique de 100. Cette valeur de 100 arbitraire est corrélée à la distance entre la courbe du point d'ébullition de la série des alcanes en fonction du nombre d'atomes de carbone dudit alcane et la courbe du point d'ébullition des nnonoalcools primaires, saturés, linéaires analogues aux alcanes. La valeur inorganique (notée lx) d'un substituant X (c'est à dire de tout atome différent du carbone ou de l'hydrogène, et de tout groupe d'atomes différent des groupes d'atomes formés exclusivement de carbone et/ou d'hydrogène) est déterminée graphiquement. Cette valeur lx est calculée en déterminant d'une part la température d'ébullition (Eb) d'un alcane linéaire et la température d'ébullition (Ebx) de l'homologue dudit alcane linéaire substitué par le substituant X, puis en calculant la différence ATx = Ebx û Eb, et d'autre part en déterminant la température d'ébullition (EboH) de l'homologue substitué par un groupe alcool primaire, puis en calculant la différence AToH = EboH û Eb. La valeur lx est égale au rapport de la différence ATx sur AToH , ledit rapport étant tout multiplié par la valeur inorganique du groupe hydroxyle égale à 100. lx = ATX xlOO AToH Les valeurs inorganiques de nombreux substituants sont décrites dans la littérature, notamment dans les références citées précédemment. La valeur inorganique d'un composé est calculée en additionnant la valeur inorganique du (ou de tous les) substituant(s) présent(s) dans ledit composé. Certains substituants ont à la fois une valeur organique et une valeur inorganique, comme l'indique la référence (1) citée précédemment, page 167, comme par exemple les substituants ûCl ou ûF. L'IOB d'un mélange de composés organiques est égal au rapport de la somme des valeurs inorganiques desdits composé organiques du mélange sur la somme des valeurs organiques desdits composés organiques du mélange. Comme huiles préférées utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les esters d'acides gras, comme les huiles de formule R'COOR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'isononanoate d'isononyle (P.M. = 284), le palmitate d'isopropyle (P.M. = 298), le palmitate de 2-éthyl hexyle (P.M. = 368 ; 1OB = 0,128), l'isostéarate d'isopropyle (P.M. = 326 ; IOB = 0,15), les triglycérides d'acides caprylique/caprique ((P.M. = 494 ; 1OB = 0,314), les esters du pentaérythritol comme le tétra-octanoate de pentaérythrityle (nom INCI: Pentaerythrityl Tetraethylhexanoate) (P.M. = 640 ; IOB = 0,353), l'adipate de di(2-éthyl hexyle) (P.M. = 370 ; 1OB = 0,286), le C12-15 alkyl benzoate (P.M. = 309 ; 1OB = 0,184) (Finsolv TN) ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, en particulier l'octyldodécanol (P.M. = 300) ; - l'isohexadecane (P.M. =226), l'isododecane (P.M. = 170) ; - les huiles de silicone, notamment les huiles de silicone volatiles telles que les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) comme la cyclohexasiloxane et la cyclopentasiloxane ((P.M. = 370 ; IOB = 0,4), les silicones phénylées comme les phényltriméthicones (P.M. = 372 ; 1OB = 0,212), - leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, la phase huileuse contient une ou plusieurs huiles choisies parmi les phényltriméthicones telles que les produits commercialisés sous les dénominations Dow Corning 556 Cosmetic Grade Fluid par la société Dow Corning, ABU_ AV 1000 et ABIL AV 20 HS par la société Goldschmidt, KF 56 par la société Shin Etsu, ;les esters du pentaérythritol tels que le tétra-octanoate de pentaérythrityle comme les produits commercialisés sous les dénominations Nikkol Pentarate 408 par la société Nikko Chemicals, Trivent PE-48 par la société Akzo, PRIOLUBE 3929 par la société Uniqema, Hatcol 5140 par la société HATCO ; l'octyldodécanol ; l'isohexadecane ; l'isododecane ; les cyclopolydiméthylsiloxanes ; et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, la phase huileuse contient au moins un mélange d'ester de penta-érythritol et de phényltriméthicone, plus particulièrement un mélange de tétra-octanoate de pentaérythrityle et de phenyltrimethicone. La phase huileuse peut représenter par exemple de 0,5 à 10 % en poids, de préférence de 0,5 à 8 % en poids et mieux de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 40 Phase aqueuse De manière classique, la phase aqueuse dispersante comprend l'eau, et tous les adjuvants hydrosolubles ou hydrodispersibles. La composition selon l'invention comprend une quantité importante d'eau. Cette 45 quantité peut aller par exemple de 40 à 90 % en poids, de préférence de 50 à 85 % en poids et mieux de 60 à 85 % en poids par rapport au poids total de la composition. Polymères 50 La composition peut contenir en outre un ou plusieurs polymères hydrophiles.35 Les polymères hydrophiles c'est-à-dire solubles ou dispersibles dans l'eau peuvent être choisis par exemple parmi les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non, tels que les produits commercialisés sous les dénominations Carbopol (nom INCI : carbomer) et Pemulen (nom INCI : Acrylates/C10-30 akyl acrylate crosspolymer) par la société Noveon ; les polyacrylamides ; les polymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique, éventuellement réticulés et/ou neutralisés, comme le poly(acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique) commercialisé par la société Hoechst sous la dénomination Hostacerin AMPS (nom INCI : ammonium polyacryldimethyltauramide) ; les copolymères anioniques réticulés d'acrylamide et d'AMPS, se présentant sous la forme d'une émulsion E/H, tels ceux commercialisés sous le nom de SEPIGEL 305 (nom C.T.F.A. : Polyacrylamide / C13-14 Isoparaffin / Laureth-7) et sous le nom de SIMULGEL 600 (nom C.T.F.A. : Acrylamide I Sodium acryloyldimethyltaurate copolymer / Isohexadecane / Polysorbate 80) par la société SEPPIC ; les biopolymères polysaccharidiques comme la gomme de guar et dérivés tels que la gomme de guar hydroxypropylée, les alginates, les celluloses modifiées ou non comme la méthylhydroxyéthylcellulose, l'hydroxypropylméthylcellulose ou encore l'hydroxyéthylcellulose ; et leurs mélanges. Ces polymères peuvent être présents en une quantité allant par exemple de 0,001 à 2 % en poids, de préférence de 0,05 à 1,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les polymères sontchoisis parmi le Carbopol 980 (BF Goodrich), Carbopol ETD 2001 (BF Goodrich), Synthalen K (3V Sigma), Carbopol 981 (BF Goodrich), Synthalen L (3V Sigma), Carbopol 1382 (BF Goodrich), Pemulen TRI (BF Goodrich), Pemulen TR2 (BF Goodrich), Hostacerin AMPS (Clariant), plus spécialement le Carbopol 980 et l'Hostacerin AMPS. Adjuvants La composition selon l'invention peut contenir tout adjuvant habituellement utilisé dans les compositions cosmétiques ou dermatologiques. Parmi les adjuvants susceptibles d'être contenus dans la phase aqueuse et/ou dans la phase huileuse des émulsions conformes à l'invention, on peut citer notamment les antioxydants, les émollients, les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les parfums, les conservateurs, les charges, les séquestrants, les pigments, les colorants, ou tout autre ingrédient habituellement utilisé dans les domaines considérés. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels composés à ajouter à la composition selon l'invention et leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. Comme actifs, on peut citer par exemple : - les agents hydratants tels que par exemple le lactate de sodium ; les polyols, et en particulier la glycérine, le sorbitol, les polyéthylène glycols ; le mannitol ; les acides aminés ; l'acide hyaluronique ; la lanoline ; l'urée et les mélanges contenant de l'urée, tels que le NMF ( Natuiral Moisturising Factor ) ; la vaseline ; l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique et ses sels ; les acides gras essentiels ; les huiles essentielles ; et leurs mélanges. - les actifs anti-vieillissement et les agents kératolytiques tels que les a-hydroxyacides et notamment les acides dérivés de fruits, comme les acides glycolique, lactique, malique, citrique, tartrique, mandélique, leurs dérivés et leurs mélanges ; les 33-hydroxy-acides comme l'acide salicylique et ses dérivés tels que l'acide noctanoyl-5-salicylique ou l'acide n-dodécanoyl-5-salicylique ; les a-céto-acides comme l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés tels que ses sels comme l'ascorbate de sodium, l'ascorbylphosphate de magnésium ou de sodium ; ses esters comme l'acétate d'ascorbyle, le palmitate d'ascorbyle et le propionate d'ascorbyle, ou ses sucres comme l'acide ascorbique glycosylé, et leurs mélanges ; les (3-céto-acides ; les rétinoïdes comme le rétinol (vitamine A) et ses esters, le rétinal, l'acide rétinoïque et ses dérivés, ainsi que les rétinoïdes décrits dans les documents FR-A-2,570,377, EP-A-199636, EP-A-325540, EP-A-402072 ; l'adapalène ; les caroténoïdes ; et leurs mélanges. - les vitamines, comme les vitamines A et C indiquées ci-dessus, et aussi comme la vitamine E (tocophérol) et ses dérivés ; la vitamine B3 (ou vitamine PP ou niacinamide) et ses dérivés ; la vitamine B5 (ou panthénol sous ses différentes formes : D-panthénol, DL-panthénol), et ses dérivés et analogues, tels que le panthoténate de calcium, la panthétine, la pantothéine, l'éther de éthyl panthényl, l'acide pangamique, la pyridoxine, le pantoyl lactose, et les composés naturels en contenant tels que la gelée royale ; la vitamine D et ses analogues tels que ceux décrits dans le document WO-A-00/26167 ; la vitamine F ou ses analogues tels que les mélanges d'acides insaturés possédant au moins une double liaison et notamment les mélanges d'acide linoléique, d'acide linolénique et d'acide arachidonique, ou les composés en contenant ; - les antibactériens et anti-séborrhéiques tels que l'acide salicylique, le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorobanilide (ou triclocarban), l'acide azélaïque, le peroxyde de benzoyle et les sels de zinc comme le lactate, le gluconate, le pidolate, le carboxylate, le salicylate et/ou le cystéate de zinc. Les compositions de l'invention peuvent être utilisées sur toutes matières kératiniques telles que la peau, le cuir chevelu, les cheveux, les cils, les sourcils, les ongles ou les muqueuses. Elles peuvent être utilisées comme produits de soin de la peau, par exemple comme crèmes de protection, de traitement ou de soin pour le visage, pour les mains ou pour le corps, comme laits corporels de protection ou de soin de la peau, du cuir chevelu ou des muqueuses, ou comme produits d'hygiène, par exemple comme produits de nettoyage de la peau ou des muqueuses, ou encore comme produits capillaires ou comme produits solaires. Les compositions peuvent constituer aussi des produits pour le maquillage de la 45 peau et/ou des cheveux, par exemple en incorporant des pigments dans la composition pour constituer notamment des fonds de teint. L'invention a encore pour objet l'utilisation cosmétique de la composition telle que définie ci-dessus comme produit de soin de la peau, comme produit d'hygiène, 50 comme produit capillaire, comme produit solaire et comme produit de maquillage. Un autre objet de l'invention est un procédé de traitement cosmétique d'une matière kératinique, telle que la peau, le cuir chevelu, les cheveux, les cils, les sourcils, les ongles ou les muqueuses, caractérisé par le fait qu'on applique sur la matière kératinique, une composition telle que définie ci-dessus. Par ailleurs, quand les compositions selon l'invention ont la fluidité appropriée, elles peuvent servir aussi pour l'imprégnation de substrats insolubles dans l'eau pour constituer des articles (tels que lingettes) destinés au soin, au nettoyage et/ou au démaquillage de la peau, des cils et/ou des lèvres. Le substrat insoluble dans l'eau peut comprendre une ou plusieurs couches et il peut être choisi dans le groupe comprenant des matériaux tissés, des matériaux non-tissés, des mousses, des éponges, des ouates, en feuilles, boules ou films. II peut s'agir notamment d'un substrat non tissé à base de fibres d'origine naturelle (lin, laine, coton, soie) ou d'origine synthétique (dérivés de cellulose, viscose, dérivés polyvinyliques, polyesters comme téréphtalate de polyéthylène, polyoléfines comme polyéthylène ou polypropylène, polyamides comme le Nylon , dérivés acryliques). Les non tissés sont décrits de façon générale dans RIEDEL Nonwoven Bonding Methods & Materials , Nonwoven World (1987). Ces substrats sont obtenus selon les procédés usuels de la technique de préparation des non-tissés. Quand le substrat est un non-tissé, on utilise de préférence un non-tissé épais, qui ne se met pas en boule et qui est assez solide pour ne pas se déliter et ne pas pelucher à l'application sur la peau. II doit être absorbant, doux au moins sur une face pour le démaquillage des yeux en particulier. Comme non-tissés appropriés, on peut citer par exemple ceux commercialisés sous les dénominations Ultraloft 15285-01, Ultraloft 182-008, Ultraloft 182-010, Ultraloft 182-016 par la société BBA, Vilmed M1519 Blau, Vilmed M 1550 N et 112-132-3 par la société Freudenberg, celui commercialisé sous la dénomination Norafin 11601-010B par la société Jacob Holm Industries, les non tissés flockés commercialisés sous les dénominations Univel 109 et Univel 119 par la société Uni Flockage. Par ailleurs, ce substrat peut comporter une ou plusieurs couches ayant des propriétés identiques ou différentes et avoir des propriétés d'élasticité, de douceur et autres appropriées à l'usage recherché. Les substrats peuvent comporter par exemple deux parties ayant des propriétés d'élasticité différentes comme décrit dans le document WO-A-99/13861 ou comporter une seule couche avec des densités différentes comme décrit dans le document WO-A-99/25318 ou comporter deux couches de textures différentes comme décrit dans le document WO-A-98/18441. Les compositions imprégnées sur le substrat peuvent contenir tout composé approprié pour le but recherché, par exemple des tensioactifs moussants pour l'obtention de lingettes nettoyantes, ou des actifs de soin pour obtenir des lingettes de soin de la peau. On peut aussi les utiliser pour le maquillage de la peau, par exemple en imprégnant la lingette avec une composition contenant des pigments et pouvant constituer un fond de teint. L'invention a donc aussi pour objet un article obtenu par imprégnation d'un substrat insoluble dans l'eau, avec une composition telle que définie ci-dessus. L'invention a aussi pour objet l'utilisation de la composition telle que définie ci-dessus pour la préparation d'un article destiné au soin, au démaquillage, au nettoyage ou au maquillage de la peau, des lèvres et/ou des cils. La composition selon l'invention peut être obtenue par tout procédé approprié. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, elle est de préférence préparée par le procédé consistant à mélanger à température ambiante (20 à 25 C) les composés de la phase aqueuse sauf l'alcool monohydrique, à préparer à température ambiante la phase huileuse en présence de l'alcool monohydrique, et à verser la phase huileuse dans la phase aqueuse sous agitation lente. On obtient une émulsion huile dans eau très fine caractérisée par une taille des globules huileux inférieure à 1000 nm et de préférence inférieure à 300 nm, par exemple de 100 à 300 nm, et mieux de 130 à 250 nm. et par un aspect de liquide opalescent à blanc. L'invention a ainsi encore pour objet un procédé de préparation de la composition telle que définie ci-dessus, consistant à : - mélanger à température ambiante l'eau, le ou les co-tensioactif(s) non 20 ionique(s), le ou les co-tensioactif(s) anionique(s), et les composés hydrophiles sauf l'alcool monohydrique, - mélanger, à température ambiante, les huiles, les actifs lipophiles, le ou les tensioactif(s) siliconé(s), et l'alcool monohydrique, - verser la phase huileuse dans la phase aqueuse sous agitation lente. 25 Les exemples suivants illustrent l'invention sans présenter un caractère limitatif. Les quantités y sont des pourcentages en poids. Les composés sont indiqués en nom INCI ou en noms chimiques selon les cas. 30 Mode opératoire : On a opéré dans ces exemples en mettant en oeuvre le mode opératoire suivant : Phase A : on a solubilisé dans l'eau, les composés de la phase A sous agitation Rayneri équipé d'une turbine de type défloculeuse à la température ambiante. 35 Phase B, : on a solubilisé les composés de la phase B dans l'alcool à la température ambiante. On a ensuite versé la phase B dans la phase A sous agitation lente. Exemple 1 Phase A 81.55 % Eau Phenonip (mélange de conservateurs) 0.5 % Glycérine 5 o/o Dipropylène Glycol 3 % Sodium Lauroyl Glutamate 0.03 % Disodium stearoyl glutamate 0.02% Poloxamer 184 0.1 % 40 45 50 5 Phase B 8 0/0 Ethanol Bis PEG/PPG-16/16 PEG/PPG-16/16 Dimethicone 0.4 0/a (et) Caprylic/Capric Triglyceride (Abil Care 85) Pentaerythrityl Tetraethylhexanoate 1.6 On a obtenu une émulsion huile dans eau très fine caractérisée par une taille des globules huileux de 220 nm, ayant l'aspect d'un liquide opalescent blanc. 10 Exemple 2 selon l'invention et exemples comparatifs 1 à 4 Composition Exemple 2 Exemple Exemple comparatif 1 comparatif 2 Phase A Eau 81,85 81,85 81,85 Dipropylene Glycol 3 3 3 Glycérine 3 3 3 Stearoyl Glutamate disodique 0,05 0,05 0,05 Poloxamer 184 0,1 0,1 0,1 Phenonip (conservateur) 1 1 0,5 Phase B Ethyl-2-hexyl palmitate 1 1 Triglycerides d'acide Capryli- 1 que-Caprique Bis-PEG/PPG-16/16 0,5 dimethicone / Caprylic/capric triglyceride (Abil care 85) PEG-20 glyceryl triisostearate 0,5 Sucrose myristate 0,5 Ethanol 10 10 10 Résultat de la centrifugation Emulsion Relargage Relargage (à 3000 tours/minute) fluide d'huile d'huile opalescente 4 mm 1 mm stable Exemple Exemple comparatif 3 comparatif 4 Phase A Eau 81,85 81,85 Dipropylene Glycol 3 3 Glycérine 3 3 Stearoyl Glutamate disodique 0,05 0,05 poloxamer 184 0,1 0,1 phenonip 0,5 0,5 Phase B Triglycerides d'acide 1 1 Caprylique-Caprique Polyglyceryl-10 isostearate 0,5 - Lauroyl glycol hydroxypropyl - 0,5 ether Ethanol 10 10 Résultat de la centrifugation Relargage Relargage (à 3000 tours/minute) d'huile d'huile et Déphasagge5 Les exemples comparatifs 1 à 4 montrent que l'utilisation de tensioactifs autres que les tensioactifs siliconés revendiqués dans la présente demande ne permet pas d'atteindre le but de l'invention et d'obtenir une émulsion fine stable. Exemples 3 à 5 selon l'invention Composition Exemple 3 Exemple 4 Exemple 5 selon selon selon I invention l'invention l'invention Phase A Eau 81,85 81,85 81,85 Dipropylene Glycol 3 3 3 Glycérine 3 3 3 Stearoyl Glutamate disodique 0,05 0,05 0,05 Poloxamer 184 0,1 0,1 0,1 Phenonip (conservateur) 0,5 1 0,5 Phase B Ethyl2-hexyl palmitate 1 Triglycerides d'acide Capryli- 1 1 q ue-Caprique PEGIPPG-20/6 Dimethicone 0,5 (Abil B88184) (P.M. 13000) Bis-PEG/PPG-16/16 0,5 dimethicone / Caprylic/capric triglyceride (Abil care 85) (P.M. 11000) Bis-PEG/PPG20/20 0,5 Dimethicone (Abil B8832) (P.M. 10000) Ethanol 10 10 10 Résultat de la centrifugation Emulsion Emulsion Emulsion (à 3000 tours/minute) fluide fluide fluide opalescente opalescente opalescente stable stable stable 10 Exemples comparatifs 5 à 7 Composition Exemple Exemple Exemple comparatif comparatif comparatif 6 7 Phase A Eau 81,85 81,85 81,85 Dipropylene Glycol 3 3 3 Glycérine 3 3 3 Stearoyl Glutamate disodique 0,05 0,05 0,05 Poloxamer 184 0,1 0,1 0,1 Phenonip (conservateur) 1 0,5 0,5 Phase B Triglycerides d'acide Capryli- 1 1 1 que-Caprique PEG -14 dimethicone (Abil 0,5 B8843) (P.M. 5000) PEG/PPG-14/4 Dimethicone 0,5 (Abil B8851) (P.M. 5000) PEG -12 Dimethicone (P.M. 0,5 3100) (Dow Corning 193 Fluid de Dow Corning) Ethanol 10 10 10 Résultat de la centrifugation Relargage Relargage Relargage (à 3000 tours/minute) d'huile d'huile d'huile (instabilité) (instabilité) (instabilité) Les exemples comparatifs 5 à 7 montrent que les tensioactifs siliconés de poids 5 moléculaire inférieur à 10000 ne permettent pas d'atteindre le but de l'invention, c'est-à-dire d'obtenir une émulsion fine qui soit stable en centrifugation. 17 Exemples 6 et 7 selon l'invention et Exemples comparatifs 8 à 11 Composition Exemple 6 Exemple 7 Exemple selon selon comparatif 8 l'invention l'invention Phase A Eau 80,85 80,85 80,85 Dipropylène Glycol 3 3 3 Glycérine 3 3 3 Stéaroyl Glutamate disodique 0,05 0,05 0,05 Poloxamer 184 0,1 0,1 0,1 Phenonip (conservateur) 0,5 1 0,5 Phase B Pentaerythrityl 2 Tetraethylhexanoate Phenyl trimethicone 2 Isoparaffine hydrogénée 2 (P.M. = 350, 1OB=0) (insoluble dans l'éthanol) Bis-PEG/PPG-16/16 0,5 0,5 0,5 dimethicone / Caprylic/capric _ triglyceride (Abil care 85) (P.M. 11000) Ethanol 10 10 10 Résultat Emulsion Emulsion Impossible fluide fluide de faire opalescente opalescente l'émulsion stable stable Les exemples comparatifs 9 à 11 sont analogues à l'exemple comparatif 8, mis à part que l'isoparaffine hydrogénée y est remplacée par d'autres huiles insolubles dans l'éthanol, respectivement par l'huile de macadamia (P.M. supérieur à 500, IOB < 0,1), l'isostéarate d'isostéaryle (P.M. = 350 et 1OB = 0,086), le tétraisostéarate de pentaérythrityle (P.M. 640, IOB < 0,1). Dans tous les cas, il a été impossible de faire l'émulsion. 5 Exemples 8 à 10 selon l'invention Composition Exemple 8 Exemple 9 Exemple 10 selon selon selon l'invention l'invention l'invention Pentaerythrityl 1 1 1 Tetraethylhexanoate Phenyl trimethicone 1 1 1 Bis-PEG/PPG-16/16 0,5 0,5 0,5 dimethicone / Caprylic/capric triglyceride (Abil care 85) (P.M. 11000) Ethanol 10 10 10 Eau 80,9 80,9 80,9 Dipropylène Glycol 3 3 3 Glycérine 3 3 3 Stéaroyl Glutamate disodique 0,02 0,02 0,02 N-lauryl L-glutamate de 0, 03 0,03 0,03 sodium Poloxamer 401 0,2 Poloxamer 182 0,2 Poloxamer 184 0,2 Phenonip (conservateur) 0,5 0,5 0,5 Stabilité à 6 mois Bonne Bonne bonne Exemple 11 selon l'invention et exemple comparatif 12 Composition Exemple 11 Exemple selon comparatif 12 l'invention Pentaerythrityl Tetraethylhexanoate 1,6 1,6 Bis-PEG/PPG-16/16 dimethicone I 0,34 0,34 Caprylic/capric triglyceride (Abil care 85) (P.M. 11000) Ethanol 8 8 Eau 81,35 81,35 Dipropylène Glycol 3 3 Glycérine 5 5 Stéaroyl Glutamate disodique 0,02 0 N-lauryl L-glutamate de sodium 0,03 0 Poloxamer 184 0,1 0,1 Phenonip (conservateur) 0,5 0,5 Aspect au temps zéro Emulsion fine Séparation de et stable phases L'exemple comparatif 12 montre que la présence du co-tensioactif anionique est indispensable pour obtenir une émulsion stable. 19
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La présente invention se rapporte à une composition pour application topique sous forme d'émulsion huile-dans-eau, caractérisée en ce qu'elle contient (1) un système émulsionnant contenant au moins un tensioactif siliconé de poids moléculaire égal ou supérieur à 10000, au moins un co-tensioactif non ionique et au moins un co..tensioactif anionique, et (2) au moins un alcool monohydrique comportant de 2 à 6 atomes de carbone, et en ce que les huiles de la phase huileuse sont solubles dans l'alcool monohydrique.Ces compositions sont des émulsions fines et elles présentent une bonne stabilité et de bonnes propriétés cosmétiques. Elles peuvent être utilisées dans de nombreuses applications cosmétiques et dermatologiques.
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1. Composition sous forme d'émulsion huile-dans-eau, comprenant une phase huileuse dispersée dans une phase aqueuse, caractérisée en ce qu'elle contient (1) un système émulsionnant contenant au moins un tensioactif siliconé de poids moléculaire égal ou supérieur à 10000, au moins un co-tensioactif non ionique et au moins un co-tensioactif anionique, et (2) au moins un alcool monohydrique comportant de 2 à 6 atomes de carbone, et en ce que la ou les huiles de la phase huileuse sont solubles dans l'alcool monohydrique. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que le tensioactif siliconé est choisi parmi les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements oxyéthylénés et oxypropylénés. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de 0,05 à 4 % en poids par rapport au poids total de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le co-tensioactif non ionique est choisi parmi les polycondensats d'oxyde d'éthylène et d'oxyde de propylène. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le co-tensioactif non ionique est choisi parmi les polycondensats tribloc polyéthylène glycol / polypropylène glycol / polyéthylène glycol. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de co-tensioactif(s) non ionique(s) va de 0,01 à 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le co-tensioactif anionique est choisi parmi les lipoaminoacides et leurs sels. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité de tensioactifs) anionique(s) va de 0,01 à 0,5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 40 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que l'alcool monohydrique est l'éthanol. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) va de 0.1 à 60 0/0 45 en poids par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport en poids de la quantité d'huile(s) sur la quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de 0,5 à 20. 50 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport en poids des quantités de tensioactif(s) siliconé(s) et d'huile(s) sur la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) va de 0,01 à 1. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport en poids de la quantité d'alcool(s) monohydrique(s) sur la quantité d'eau va de 0,01 à 0,2. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le rapport en poids de la quantité de co-tensioactif(s) anionique(s) sur la quantité de tensioactif(s) siliconé(s) va de 0,01 à 1. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle contient un ou plusieurs polyols. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce que les huiles sont choisies soit parmi les huiles ayant un poids moléculaire inférieur ou égal à 350, soit parmi les huiles ayant un poids moléculaire supérieur à 350 et une valeur d'IOB supérieure ou égale à 0,1. 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce que les huiles sont choisies parmi les phényltriméthicones, les esters du pentaérythritol, l'octyldodécanol, l'isohexadecane, l'isododecane, les cyclopolydiméthylsiloxanes, et leurs mélanges. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce que la quantité de phase huileuse va de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 30 19. Composition selon l'une quelconque des précédentes,, caractérisée en ce que la taille moyenne des globules de phase huileuse va de 50 à 1000 nm. 20. Utilisation cosmétique de la composition selon l'une quelconque des 35 précédentes, comme produit de soin de la peau, comme produit d'hygiène, comme produit capillaire, comme produit solaire et comme produit de maquillage. 21. Procédé de traitement cosmétique d'une matière kératinique, caractérisé en 40 ce qu'on applique sur la matière kératinique, une composition selon l'une quelconque des 1 à 19. 22. Utilisation d'une composition selon l'une quelconque des 1 à 19, pour l'imprégnation d'un substrat insoluble dans l'eau pour constituer un 45 article. 23. Procédé de préparation de la composition selon l'une quelconque des 1 à 19, consistant à : 20 25- mélanger à température ambiante l'eau, le ou les co-tensioactif(s) non ionique(s), le ou les co-tensioactif(s) anionique(s), et les composés hydrophiles sauf l'alcool monohydrique, - mélanger, à température ambiante, les huiles, les actifs lipophiles, le ou les 5 tensioactif(s) siliconé(s), et l'alcool monohydrique, - verser la phase huileuse dans la phase aqueuse sous agitation lente.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 1,A61Q 5,A61Q 17,A61Q 19
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A61K 8/06,A61K 8/34,A61K 8/89,A61Q 1/00,A61Q 5/00,A61Q 17/00,A61Q 19/00
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FR2889607
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A1
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SYSTEME ET PROCEDES DE TAILLANT, ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN SYSTEME DE TAILLANT
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TAILLANT. La présente invention a pour objet un système et un procédé de taillant, ainsi que d'un procédé de fabrication d'un système de taillant. Elle trouve en particulier son application dans le domaine de la mise en place d'un système de taille pour des produits destinés à être portés sur une ou plusieurs parties du corps d'une personne. II peut s'agir par exemple, mais pas uniquement, d'articles de vision sub-aquatique tels que notamment des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Généralement, un produit est proposé à la vente dans une taille unique ou dans plusieurs tailles. Lorsqu'il est proposé dans une taille unique, on comprend évidemment que le produit ne sera pas nécessairement adapté à tout utilisateur. En effet, la taille, quelle que soit sa définition, sera généralement déterminée statistiquement pour une adaptation au plus grand nombre. Mais le taux de satisfaction, lié au taux d'adaptation, sera relativement faible, compte tenu des différents morphotypes possibles, et des différences morphologiques à l'intérieur d'un même morphotype. Le problème est particulièrement délicat pour des produits tels que des articles de vision sub-aquatique, comme des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Pour de tels produits se pose de façon importante la question du confort et de l'étanchéité. Il est en effet extrêmement difficile de concevoir un produit dans une taille unique qui offre un niveau de confort et d'étanchéité satisfaisant pour un grand nombre de personnes, tant les différences morphologiques dans le visage peuvent être importantes d'une personne à l'autre. Dans une telle situation, pour améliorer le confort, on pourra par exemple adjoindre au produit un joint en mousse qui épousera au mieux le visage de l'utilisateur pour compenser l'inadaptation de la taille unique. Mais le problème sera alors le faible niveau d'étanchéité dû au type de joint. A l'inverse, pour garantir une bonne étanchéité, on pourra adjoindre au produit un joint en silicone, celui-ci procurant un niveau d'étanchéité supérieur à celui procuré par un joint en mousse. Mais le problème sera alors l'inconfort pour un certain nombre d'utilisateur pour lesquels la taille unique n'est pas adaptée. On comprend donc qu'un produit proposé aux utilisateurs dans plusieurs tailles satisfera un plus grand nombre. On connaît déjà des systèmes et procédés dits de gradation de vêtements qui permettent de déterminer les caractéristiques d'un certain nombre de tailles à partir d'une taille patron. Pour cette taille patron sont déterminées les caractéristiques géométriques de toutes les pièces du vêtement. Ensuite, à partir de règles de gradation empiriques, propres au vêtement en question, appliquées aux points caractéristiques du vêtement, on obtient les caractéristiques des autres tailles. Ces règles concernent les variations des coordonnées des points caractéristiques. Ces systèmes et procédés sont cependant complexes et onéreux. Ils nécessitent en effet des calculs importants, à partir de règles empiriques qui ne sont pas nécessairement adaptées. D'autre part, ils ne sont pas adaptés pour des produits dont la géométrie ou morphologie n'est pas directement celle de la partie du corps qui porte ces produits. En effet, dans certains cas, la corrélation entre les différentes géométries de certaines parties du corps pour une taille donnée et ces géométries pour une autre taille n'est pas nécessairement une corrélation logique. C'est le cas par exemple avec des produits tels que des articles de vision sub-aquatique comme des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Dans ce cas, ces systèmes et procédés ne permettent ni d'établir une relation entre certaines caractéristiques morphologiques du produit et certaines caractéristiques morphologiques de la partie du corps qui porte le produit, ni de déterminer la taille, parmi un ensemble de tailles possibles, adaptée à une personne donnée. Le problème qui se pose alors est donc de disposer d'un système et d'un procédé qui permettent notamment la mise en place de tailles, sur la base d'un ensemble de paramètres dimensionnels caractéristiques des produits, avec un taux de couverture de morphotype élevé, de façon à pouvoir déterminer la taille, parmi un ensemble de tailles possibles, adaptée à une personne donnée. L'objet de l'invention est donc d'apporter une solution aux problèmes précités parmi d'autres problèmes. L'invention se rapporte donc, selon un premier aspect, à un 10 procédé de fabrication d'un système de taillant pour un produit destiné à être porté sur au moins une partie du corps. De façon caractéristique, le procédé comprend d'abord une étape de sélection d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux PMP;,j parmi un ou plusieurs paramètres morphologiques PM;,j caractéristiques de la partie du corps, et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques M;, Mj caractéristiques de cette partie du corps. Le procédé comprend également une étape de sélection d'au moins un paramètre produit PP;,j correspondant à la distance entre deux points NP;, NPj géométriquement caractéristiques du produit, et une première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit PP;,j et au moins un des paramètres morphologiques principaux PMP; ,;. Il comprend aussi une deuxième étape de détermination d'une relation arithmétique entre les coordonnées de chaque point NP; géométriquement caractéristique du produit et au moins un desdits paramètre produit PP;,j, ces coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point NPref particulier parmi les point NP; géométriquement caractéristiques du produit. Le procédé comprend enfin une étape de détermination d'une ou plusieurs tailles, chacune de ces tailles étant définie par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,j, ou par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des paramètres produits PP;,j. Dans une première variante, la première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit PP;,i et au moins un des paramètres morphologiques principaux PMP;,i comprend, pour chaque paramètre produit PP;,j, une étape de détermination de coefficients arithmétiques c ;,j,..., c";,j, tels que: PP,,j = c i,j + cl;,j x PMP;tji + c2i,j x PMPi2,j2 + .... + C"; x PMP;",j" Dans une deuxième variante, éventuellement en combinaison avec la précédente, la première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit PP;,i et au moins un des paramètres morphologiques principaux PMP;,j comprend elle-même une première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre morphologique PM;,j et au moins un des paramètres morphologiques principaux PMP;,j, et une deuxième étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit PP; et au moins un des paramètres morphologiques PM;,j. De préférence, la première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre morphologique et au moins un des paramètres morphologiques principaux PMP;,j, comprend alors, pour chaque paramètre morphologique PM;,j, une étape de détermination de coefficients arithmétiques d ;,j,... , tels que: %I;,; = d ;,j + d';,j x PMP;l,jl + d2i,i x PMPi2,j2 + .... + d";,j x PMP;",j" De préférence également, la deuxième étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit PP;,i et au moins un des paramètres morphologiques PMp, q comprend, pour chaque paramètre produit PP;,j, une étape de détermination d'un coefficient arithmétique ep'q;,j tel que: PP; = e";,j x PMp,q Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, les intervalles de variation des paramètres produits PP;,i sont définis par une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence égale à plus ou moins 3 %, autour d'une valeur médiane. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, la partie du corps étant le visage, les paramètres morphologiques PMP;,i sont la distance biectocanthion, la distance bi-endocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal. Il est rappelé les définitions suivantes. Les ectocanthions sont les points situés à l'angle palpébral externe (latéral), sur le rebord postérieur, et la distance bi-ectocanthion est donc la distance entre les deux ectocanthions du visage. Les endocanthion sont les points situés à l'angle palpébral interne (médian), en dehors de la caroncule lacrymale, et la distance bi-endocanthion est donc la distance entre les deux endocanthions du visage. Le nasion est le point médian situé à la jonction de la racine du nez avec le front. Enfin, le point sous-nasal est le point situé au somme de l'angle formé par le bord inférieur de la cloison nasale et la lèvre supérieure. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, le produit 1 est un produit de vision sub-aquatique. L'invention se rapporte également, selon un deuxième aspect, à un système de taillant pour un produit destiné à être porté sur au moins une 25 partie du corps. De façon caractéristique, le système comprend un moyen de stockage des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres morphologiques PM;,i caractéristiques de la partie du corps et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques M;, Mi caractéristiques de cette partie du corps, un au moins de ces paramètres morphologiques PM;,i étant un paramètre morphologique principal PMP;,i. Le système comprend également un moyen de stockage des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres produit PP;,i géométriquement caractéristiques du produit et correspondant à la distance entre deux points NPi, NPi géométriquement caractéristiques du produit, et un premier module de calcul de la valeur de chaque paramètre produit PPi,j en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques principaux PME); J. II comprend également un deuxième module 6 de calcul de la valeur des coordonnées de chaque point NPi, géométriquement caractéristique du produit en fonction d'au moins un des paramètres produit PP;,j, ces coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point particulier NPref, parmi les points NPi, géométriquement caractéristiques du produit. Le système comprend enfin un moyen de stockage d'au moins une taille définie par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des paramètres morphologiques principaux PMPi,j, ou par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des paramètres produits PPi,j. Dans une première variante, le premier module de calcul est conçu 20 pour effectuer, pour chaque paramètre produit PPi,j, le calcul suivant: PPi,j = c';,j + x PMP;,,j1 + c2i.j x PMPi2,j2 + .... + C";,j x PMP;",j" où c i, j,..., c"i,i sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec la précédente, le premier module de calcul de la valeur de chaque paramètre produit PPi, j en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques principaux PMPi,j comprend lui-même un premier sous-module de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique PMij en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques principaux PMPi, i, et un deuxième sous-module de calcul de la valeur de chaque paramètre produit PPi,j en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques PMi,i. De préférence, le premier sous-module de calcul est alors conçu pour effectuer, pour chaque paramètre morphologique PM;,i, le calcul suivant: PMi,i = d ;,i + x PMP; i + d2i,i x PMPi2,i2 + .... + x PMP;",i" 5 où d ;, i,..., d";,i sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. De préférence également, le deuxième sous-module de calcul est conçu pour effectuer, pour chaque paramètre produit PP;,i, le calcul suivant: PPi,i = ep,a;,i x PMp,q où e";,i est un coefficient arithmétique prédéfini. Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, le produit étant destiné à être porté sur au moins une partie du corps d'une personne donnée, le système comprend des moyens de détermination de la valeur du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,i caractéristiques de la partie du corps de cette personne donnée. II comprend alors également des moyens de comparaison de la valeur du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,i caractéristiques de la partie du corps de la personne donnée, avec les bornes respectives des intervalles de variation définissant chacune des tailles de l'ensemble de tailles stocké dans le moyen de stockage de taille. Il comprend enfin des moyens de sélection de la taille, parmi l'ensemble de tailles, qui est définie par un ou des intervalles de variation auxquels appartiennent les valeurs respectives du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,i caractéristiques de la partie du corps de la personne donnée. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, les intervalles de variation des paramètres produits PP;,i sont définis avec une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence égale à plus ou moins 3%, autour d'une valeur médiane. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, la partie du corps étant le visage, les paramètres morphologiques principaux PMP;,i sont la distance bi-ectocanthion, la distance bi-endocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal, dont les définitions respectives sont rappelées cidessus. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, le produit est un produit de vision sub-aquatique. L'invention se rapporte enfin, selon un troisième aspect, à un procédé de taillant d'un produit destiné à être porté sur au moins une partie du corps. De façon caractéristique, le procédé comprend une étape de sélection d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux PMP;,i parmi un ou plusieurs paramètres morphologiques PM;,i caractéristiques de la partie du corps et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques M;, Mi caractéristiques de cette partie du corps. II comprend également une première étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres PP;,i de fabrication du produit, correspondant à la distance entre deux points Np;, Npi, en fonction des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux PMP;,i caractéristiques de la partie du corps. Le procédé comprend aussi une deuxième étape de calcul de la valeur des coordonnées de chaque point NP; géométriquement caractéristique du produit, en fonction des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres PP;,i de fabrication du produit, ces coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point particulier NPref parmi les points NP; géométriquement caractéristiques du produit. Enfin, il comprend une étape de détermination des valeurs respectives du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,i par la sélection d'une taille donnée parmi un ensemble de tailles définies par des intervalles de variation respectifs du ou des paramètres morphologiques principaux PMPi,i, et par l'affectation de la valeur médiane de chacun des intervalles de variation définissant la taille donnée à chaque paramètre morphologique principal PMPi,j correspondant. Dans une première variante, la première étape de calcul effectue, pour chaque paramètre PPi,i de fabrication du produit, le calcul suivant: PPi, j=+xPMPi1,i1+xPMPi2,j2+....+xPMP1",j" où c i,j,..., c"i,i sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. Dans une deuxième variante, éventuellement en combinaison avec la précédente, la première étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres PPi,j de fabrication du produit en fonction de la valeur d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux PMPi,j, comprend ellemême une première étape de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique PMi,i en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques principaux PMPi,j, et une deuxième étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres PPi,j de fabrication du produit en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques PMi,i. De préférence, la première étape de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique PMi,i en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques principaux PMPi,i, effectue alors, pour chaque paramètre morphologique PM;,j, le calcul suivant: = d i,i + dli,i x PMPi, j + d2i,i x PMPi2,j2 + .... + d"i,j x PMP;n,in où d i,j,..., d"i,i sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. De préférence également, la deuxième étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres PPi,i de fabrication du produit en fonction de la valeur d'au moins un des paramètres morphologiques PM;,j effectue alors, pour chaque paramètre PPi,i de fabrication du produit, le calcul suivant: PPij = eP'gi x PMp,q où eP'gij est un coefficient arithmétique prédéfini. Dans une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, le produit étant destiné à être porté sur au moins une partie du corps d'une personne donnée, la sélection d'une taille donnée parmi l'ensemble de tailles comprend la détermination de la valeur du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;,i caractéristiques de la partie du corps de cette personne donnée. Elle comprend également la comparaison de la valeur du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;i caractéristiques de la partie du corps de cette personne donnée, avec les bornes respectives des intervalles de variation définissant chacune des tailles de l'ensemble de tailles. Elle comprend enfin la sélection de la taille, parmi l'ensemble des tailles, qui est définie par un ou des intervalles de variation auxquels appartiennent les valeurs respectives du ou des paramètres morphologiques principaux PMP;i caractéristiques de la partie du corps de la personne donnée. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, les intervalles de variation des paramètres produits PP;J sont définis avec une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence égale à 3 %, autour d'une valeur médiane. Dans encore une autre variante, éventuellement en combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, la partie du corps étant le visage, les paramètres morphologiques PMP;,i sont la distance biectocanthion, la distance bi-endocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal, dont les définitions respectives sont rappelées cidessus. Enfin, dans encore une autre variante, éventuellement en 30 combinaison avec l'une ou plusieurs quelconques des précédentes, le produit est un produit de vision sub-aquatique. L'invention permet donc avantageusement de déterminer la taille, parmi un ensemble de tailles possibles, adaptée à une personne donnée, grâce à la mise en place de tailles, sur la base d'un ensemble de paramètres dimensionnels caractéristiques des produits, avec un taux de couverture de morphotype élevé. Le système est d'une complexité relativement limitée et ne nécessite pas de calculs importants, grâce notamment à la réduction des paramètres morphologiques à un sous-ensemble de paramètres morphologiques principaux, ainsi qu'à la détermination, par étude statistique, de relations arithmétiques entre ces paramètres. Il est donc particulièrement adapté pour des produits dont la géométrie ou morphologie n'est pas directement celle de la partie du corps qui porte ces produits, comme c'est le cas par exemple pour des produits de vision sub-aquatique à porter sur le visage, tels que des lunettes de natation, masques de natation ou de plongée. Le système et les procédés de l'invention permettent alors d'établir une relation entre certaines caractéristiques morphologiques du produit et certaines caractéristiques morphologiques de la partie du corps qui porte le produit, et de déterminer la taille, parmi un ensemble de tailles 2o possibles, adaptée à une personne donnée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après des variantes préférées de réalisation du système et de mise en oeuvre du procédé, lesquelles sont données à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins annexés suivants. - figure l a: représente schématiquement les marqueurs morphologiques dans une variante de l'invention, - figure l b: représente schématiquement les marqueurs morphologiques dans une variante de l'invention, dans une 30 représentation dite en fausse 3D, figure 2: représente schématiquement les marqueurs morphologiques principaux dans une variante de l'invention, figure 3a: représente schématiquement les points géométriquement caractéristiques d'un premier type de produit, figure 3b: représente schématiquement les points géométriquement caractéristiques d'un deuxième type de produit, figure 3c: représente schématiquement les points géométriquement caractéristiques d'un troisième type de produit, figure 4: représente schématiquement le système dans une variante de l'invention. L'ensemble de la description qui suit concerne une application particulière du système et des procédés de l'invention aux produits dits de vision sub-aquatique, en particulier aux lunettes et masques de natation ainsi qu'aux masques de plongée. Bien évidemment, la description de cette application est donnée à titre d'exemple et n'est donc pas limitative de l'invention. Celle-ci d'étend en effet aux applications concernant tout type de produit destiné à être porté par au moins une partie du corps. A partir d'une étude morphologique et anthropométrique, un certain nombre de marqueurs morphologiques M;, représentés à la figure la, ont été sélectionnés, comme étant morphologiquement caractéristiques d'un visage 2. La définition de ces points est la suivante: M: point médian le plus saillant de l'os frontal, situé entre les arcades sourcilières, ou glabelle. - M2: point médian situé à la jonction de la racine du nez avec le front, ou nasion. - M3: point le plus antérieur de la pointe du nez, la tête étant orienté dans le plan dit de Francfort (plan du regard ou le plan visuel), ou pronasal. M4: point situé au sommet de l'angle formé par le bord inférieur de la cloison nasale et la lèvre supérieure, ou sous-nasal. M5: premier des deux points situés aux l'angles palpébraux internes (médians) en dehors des caroncules lacrymales, ou premier endocanthion. - M6: premier des deux points situés à la cassure localisée sur la structure inférieure des orbites, à environ un tiers de la distance premier ectocanthion premier endocanthion (M5 à M7), ou premier sousorbitaire. M7: premier des deux points situés aux angles palpébraux externes (latéraux) sur leurs rebords postérieurs, ou premier ectocanthion. M8: premier des deux points médians situés au milieu des l'arcades sourcilières supérieures et formant une cassure, ou premier sub-orbitaire. M9: deuxième des deux points situés aux angles palpébraux internes (médians) en dehors des caroncules lacrymales, ou deuxième endocanthion. - M10: deuxième des deux points situés à la cassure localisée sur la structure inférieure des orbites, à environ un tiers de la distance deuxième ectocanthion deuxième endocanthion (M9 à M11), ou deuxième sous-orbitaire. M11: deuxième des deux points situés aux angles palpébraux externes (latéraux) sur leur rebord postérieur, ou deuxième ectocanthion. M12: deuxième des deux points médians situés au milieu des arcades sourcilières supérieures et formant une cassure, ou deuxième suborbitaire. M13: premier des deux points constituant des sortes de méplat situés à l'extrémité supérieure des jonctions entre les muscles de la mâchoire et les structures sous-orbitaires, ou premier malaire. - M14: premier des deux points situés au-dessus des extrémités latérales des sourcils, à l'endroit où les arêtes temporales subissent une légère variation de courbure (parfois un point d'inflexion), ou premier frontotemporal. - M15: deuxième des deux points situés au-dessus des extrémités latérales des sourcils, à l'endroit où les arêtes temporales subissent une légère variation de courbure (parfois un point d'inflexion), ou deuxième frontotemporal. M16: deuxième des deux points constituant des sortes de méplat situés à l'extrémité supérieure des jonctions entre les muscles de la mâchoire et les structures sous-orbitaires, ou deuxième malaire. Ces marqueurs morphologiques sont représentés en fausse 3D à la figure 1 b, dans un ordre différent. Les points de la figure la sont effectivement renumérotés à la figure lb de la façon suivante: - M1: premier malaire. - M2: premier fronto-temporal. M3: deuxième fronto-temporal. - M4: deuxième malaire. M5: glabelle. M6: nasion. - M7: pronasal. - M8: sous-nasal. M9: premier ectocanthion. M10: premier sub-orbitaire. M11: premier endocanthion. M12: premier sous-orbitaire. M13: deuxième sous-orbitaire. M14: deuxième endocanthion. M15: deuxième sub-orbitaire. - M16: deuxième ectocanthion. Cet ordre des marqueurs morphologiques permet M; facilite la modélisation. Celle-ci peut en effet être réalisée en une seule traite , dans un ordre facilement répétable. A partir de ces marqueurs morphologiques, sont définis des paramètres morphologiques PM;,i, qui sont morphologiquement caractéristiques d'un visage 2, et qui correspondent aux distances entre deux marqueurs morphologiques M; et Mi. Ainsi, par exemple, PM1,2 désigne la distance de M1 à M2. A partir de tests statistiques sur des échantillons représentatifs de différentes population, correspondants à différents morphotypes, un sousensemble de ces paramètres morphologiques PM;,i a été sélectionné. Ces paramètres constituent des paramètres morphologiques principaux PMP;,i, et sont représentés à la figure 2. Ces paramètres clef sont ceux générant la plus grande différentiation d'un produit à un autre. En particulier, ces paramètres ont une influence importante sur le confort et l'étanchéité, dans l'application aux produits de vision sub-aquatique. Dans cet exemple, ces paramètres morphologiques principaux sont au nombre de trois: - PMP9,16 = PM9,16: écartement des extrémités externes des yeux ou 20 distance bi-ectocanthion. - PMP11,14 = PM11,14: écartement des extrémités internes des yeux ou distance bi-endocantion. - PMP6,8 = PM6,8: hauteur du nez ou distance nasion à sous-nasal. Ces trois paramètres principaux rentrent donc en compte pour 25l'identification des morphotypes. Ils sont ainsi à la base du système et des procédés de l'invention, dans cet exemple d'application aux produits de vision sub-aquatique. Une matrice de coefficients dk;,i est ensuite déterminée qui permet de recalculer l'ensemble des paramètres morphologiques PM;,i à partir du sous-ensemble de paramètres morphologiques principaux PMP;J. Ainsi, par exemple: PM13,12 = d 10,12 + d110,12 x PMP9,16 + d210,12 x PMP11,14+ d310, 12 x PMP6,8 Grâce à cette réduction du nombre de paramètres morphologiques à un nombre inférieur de paramètres morphologiques principaux, on simplifie considérablement les calculs, et la prise de mesure sur un individu, puisque ces mesures sont limitées à ce nombre de paramètres morphologiques principaux. Une fois identifiés et sélectionnés, les paramètres morphologiques principaux permettent de visualiser les populations ciblées par le système de l'invention, en fonction de ces paramètres morphologiques principaux. Les graphiques suivant montrent, dans l'exemple dans lequel la partie du corps concernée est le visage, des ellipses de population en fonction de deux des trois paramètres morphologiques principaux. Ainsi, le graphique A ci-après montre le positionnement des ellipses de population en fonction de la largeur du visage et de la largeur du nez, donc en fonction des paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP11,14. Le graphique B également ci-après montre quant à lui le positionnement les ellipses de population en fonction de la largeur du visage et de la hauteur du nez, donc en fonction des paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP6,8. 4-5ans 2-3ans taille 1 taille 2 taille 3 taille 4 taille 5 taille 6 taille 7 6-7ans 6-9ans 10-11ans 12-13ans 14-15ans 16-17ans Chine - -- - USA France Graphique A 2-3ans taille 1 taille 2 taille 3 taille 4 taille 5 taille 6 taille 7 6-7ans 8-9ans 10-11 ans 12-13ans 14-15ans 16-17ans Chine USA France i rpeur msx Graphique B A partir de ces graphiques, on réalise un découpage en taille. Chaque taille est définie par des intervalles de variation des paramètres morphologiques principaux. Ces intervalles sont définis autour d'une valeur moyenne, ou médiane, avec une tolérance autour de cette valeur, à l'aide de tests de sensibilités axés, dans l'exemple de l'application aux produits de vision sub- aquatique, sur le confort et l'étanchéité. Le but est d'obtenir un découpage en tailles permettant un taux maximal de couverture des différents morphotype étudiés et identifiés, tout en maîtrisant le nombre de tailles en le limitant le plus possible, et en garantissant un taux de satisfaction élevé de la part des populations par rapport aux critères de confort et d'étanchéité notamment. Dans un exemple particulier, un taux de couverture de 90 %, avec taux de satisfaction élevé, a été obtenu. A titre d'exemple également, le graphique C ci-dessous montre un tableau récapitulatif des intervalles définissant 7 tailles, et permettant donc de couvrir 90% des populations concernées avec un taux de satisfaction élevé. largeur visage largeur nez hauteur nez taille 1 moy 78,0 21,1 36,4 min 71, 4 17,4 30,6 max 84,6 24,8 42,2 taille 2 moy 78,0 28,5 48,0 min 71,4 24,8 42,2 max 84,6 32,2 53,8 taille 3 moy 89,6 28,5 48,0 min 83,0 24,8 42,2 max 96,2 32,2 53,8 taille 4 moy 89,6 36,0 59,5 min 83,0 32,3 53,7 max 96, 2 39,7 65,3 taille 5 moy 101,2 4 '-0 36Ée min 94,6, t 3,3 max 107,8 53,E taille 6 moy 101,2 3-s Lê' .- min 94,6 S3} max 107,8 'ç., 32,2 taille 7 moy 112,8 36,0 48,0 min 106,2 32,3 42,2 max 119,4 39,7 53,8 Graphique C Le graphique D suivant constitue une représentation du découpage en tailles en fonction de la largeur du visage et de la largeur du nez, donc en fonction des paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP11,14. Graphique D Le graphique E suivant constitue, quant à lui, une représentation du découpage en tailles en fonction de la largeur du visage et de la hauteur du nez, donc en fonction des paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP6,8. Graphique E On constate ainsi sur ces graphique que les différentes ellipses de population sont correctement couvertes par les différentes tailles représentées par des carrés centrés sur des couples de valeur des deux paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP11,14. Dans une taille donnée, donc dans un carré donné, la taille est considérée comme idéale (taux de satisfaction très élevé) pour une personne dont les valeurs des deux paramètres morphologiques principaux PMP9,16 et PMP11,14 correspondent au point central du carré. Dans une taille donnée, donc dans un carré donné, plus on s'éloigne du centre, plus le taux de satisfaction diminue, tout en restant acceptable. Ensuite, pour chaque produit, on sélectionne des points NP; géométriquement caractéristiques de ce produit. Ces points NP; géométriquement caractéristiques sont représentés aux figures 3a, 3b, 3c, dans les trois exemples respectifs des lunettes de natation, du masque de natation et du masque de plongée. Ces points NP; géométriquement caractéristiques de chaque produit permettent de définir des paramètres produit PP;,i qui correspondent aux distances entre deux points NP; et NPi. Ainsi, par exemple, PP1,2 désigne la distance de NP1 à NP2. Un certain nombre de test permet alors de relier, dans chacun des trois cas représentés respectivement aux figures 3a à 3c, chacun des paramètres produit PP;J à au moins un paramètre morphologique PM;,i par une relation arithmétique du type: PP; = ep Q;, x PMp,q Par ailleurs, un point NPref est choisi, parmi les points NP;, comme centre d'un référentiel dans lequel peuvent être exprimées les coordonnées (x;, y;, z;) de chaque point NP;. Les tests mentionnés ci-dessus permettent également de relier ces 30 coordonnées (x;, y;, z;) à un ou plusieurs des paramètres produit PP;i. On dispose donc ainsi des informations nécessaires pour la fabrication d'un produit d'une taille donnée, à savoir les coordonnées (x;, y;, z;) et les distances PP;,i. On a donc par ailleurs un lien entre les paramètres morphologiques principaux PMP;,i et les paramètres morphologiques PM;,i d'une part, et entre les paramètres morphologiques PM;,i et les paramètres produits PP;, i d'autre part. On peut donc dire que l'on a un lien entre les paramètres morphologiques principaux PMP;,i et les paramètres produits PP;,i. Ainsi, ce lien est de la forme: PP; = + x PMP9,16 + c2;i x PMP11,14+ c3;,i x PMP6,8 où les ck;, i sont des coefficients déterminés statistiquement, ou encore PPi,i=c J+ e9,16i,ixd1;jxPMP9,16+e11,141ixd2;,ixPMP11,14+ e6'8; i x d3;,i x PMP6,8 Ainsi, en déterminant, par exemple par une mesure directement sur une personne, les valeurs des paramètres morphologiques principaux PMP;,i de cette personne, on en déduit les valeurs des paramètres produit PP;,i qui correspondent à cette personne donnée. On peut alors vouloir fabriquer le produit sur mesure pour la personne donnée. Dans le cas d'une gamme de produit comprenant plusieurs tailles, par exemple sept tailles telles que représentées dans le tableau du graphique C, on pourra aussi déterminer la taille approprié de cette personne donnée, par comparaison des valeurs mesurées pour les paramètres morphologiques principaux PMP;,i de cette personne, avec les valeurs des bornes des intervalles définissant chaque taille. Grâce au lien expliqué plus haut entre les paramètres morphologiques principaux PMP;,i et les paramètres produits PP;,i, les tailles peuvent tout aussi bien être définies par des intervalles de variation des différents paramètres produits PP;,i, chacun centré sur une valeur moyenne ou médiane correspondant à la valeur du paramètre produit associé. Ces intervalles sont alors définis de préférence avec une tolérance égale à plus ou moins 3 % autour de la valeur médiane, en tout cas inférieure ou égale à plus ou moins 4 % autour de cette valeur médiane. Comme expliqué plus haut, l'étude préalable, qui permet le découpage en taille, assure un taux maximal de couverture des différents morphotype étudiés et identifiés, tout en maîtrisant le nombre de tailles en le limitant le plus possible, et en garantissant un taux de satisfaction élevé de la part des populations par rapport aux critères de confort et d'étanchéité notamment. La figure 4 représente schématiquement le système dans une variante de l'invention. Ce système comprend un moyen 3 de stockage permettant de stocker la définition des marqueurs morphologiques M; et des paramètres morphologiques PM;,i et les valeurs de ces paramètres PM;,i. Parmi ceuxci, un sous-ensemble constitue le sous-ensemble des paramètres morphologiques principaux PMP;i. Le système comprend également un moyen 4 de stockage de la définition des points NP; caractéristiques du produit (dont éventuellement leurs coordonnées dans un référentiel centré sur un point particulier NPref), et des paramètres produits PP;J et les valeurs de ces paramètres PP;J. Par ailleurs, les différentes tailles et leurs définitions respectives, à savoir les intervalles de variation des valeurs des paramètres morphologiques principaux PMP;,j ou des paramètres produits PP;,i, sont stockées dans un moyen 7 de stockage. Un dispositif de traitement comprend un module 5 permettant de calculer les valeurs des paramètres produit PP;,i en fonction des valeurs des paramètres morphologiques principaux PMP;i. Avantageusement, ce module 5 comprend deux sous-modules 51 et 52. Le premier sous-module, 51, permet dans un premier temps de calculer la valeur des paramètres morphologiques PM;,i en fonction des valeurs des paramètres morphologiques principaux PMP;J. Le deuxième sous-module, 52, permet ensuite de calculer la valeur des paramètres produit PP;J en fonction des valeurs des paramètres morphologiques PM;j calculés par le premier sous-module 51. Avec un tel système, il est donc possible de fabriquer un produit sur mesure adapté à une personne donnée, ou de sélectionner la taille adaptée à cette personne donnée parmi l'ensemble de tailles disponibles, à condition de connaître les valeurs des morphologiques principaux PMP; la partie 2 du corps de la personne donnée. Ces valeurs, si elles sont connues a priori, peuvent être saisies et entrées dans le système par un moyen de saisie classique, pour être ensuite traitées par les moyens 9 de comparaison qui sera expliqué un peu plus loin. Ces valeurs peuvent également être déterminées par des moyens 8 de détermination utilisant des techniques classiques de mesure biométrique. On peut par exemple envisager l'utilisation d'un appareil photographique associé à un logiciel de traitement et de mesure. On peut aussi envisager l'utilisation de franges de lumières réfléchies par un miroir sur la partie 2 du corps de la personne, associé avec un dispositif de détection de ces franges de lumière et de mesure. Ces valeurs sont donc ensuite transmises aux moyens 9 de comparaison. Celui-ci peut les transmettre directement au module de calcul 5 pour déterminer les valeurs des paramètres produit PP;,i correspondant dans le cas d'une fabrication du produit sur mesure par exemple. II peut également interroger les moyens 7 de stockage des définitions respectives de chaque taille disponibles, puis transmettre l'information aux moyens 10 de sélection qui sélectionne la taille correspondante, à savoir la taille définie par des intervalles de variation des paramètres morphologiques principaux PMP;J auxquels appartiennent respectivement les valeurs de ces différents paramètres morphologiques principaux PMP;j de la partie 2 du corps de la personne donnée. Il est rappelé ici que l'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple, et n'est donc pas limitatif de l'invention. En particulier, les différents moyens de stockage 3, 4 et 7 sont représentés séparément. Mais cette séparation n'est qu'une représentation logique et non physique, de sorte qu'ils peuvent donc être rassemblés physiquement en un seul moyen de stockage tel qu'un fichier, ou une base de données par exemple. Il en va de même des différents modules ou sous-modules 5, 51, 52 et 6, ou des moyens 9 et 10. La représentation en modules ou moyens séparés n'est en effet qu'une représentation logique de l'architecture et de l'agencement de ces modules ou moyens, de sorte qu'ils peuvent donc être rassemblés physiquement en un seul moyen ou module comprenant par exemple un processeur ou une unité de traitement et plusieurs programmes informatiques par exemple
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L'invention concerne un système et un procédé de taillant de type gradation, permettant notamment de déterminer des tailles, et un procédé de fabrication d'un tel système, pour un produit à porter sur des parties du corps, notamment dans le domaine des articles de vision sub-aquatique.Le procédé de fabrication du système comprend la sélection de paramètres morphologiques principaux parmi des paramètres correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques caractéristiques de la partie du corps. Il comprend également la sélection de paramètres produits correspondant à la distance entre deux points géométriquement caractéristiques du produit, la détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit et les paramètres morphologiques principaux, et la détermination de tailles définies par des intervalles particuliers de variation des paramètres morphologiques principaux ou produits.Le système comprend des moyens de stockage des valeurs des paramètres morphologiques et des paramètres produit, un module de calcul de la valeur des paramètres produits en fonction de la valeur des paramètres morphologiques principaux, et un moyen de stockage de tailles définies par des intervalles particuliers de variation des paramètres morphologiques principaux ou produits.Le procédé comprend le calcul des valeurs des paramètres produits, en fonction des valeurs des paramètres morphologiquesprincipaux qui sont déterminées par sélection d'une taille dans un ensemble de tailles définies par des intervalles de variation des paramètres morphologiques principaux, et par l'affectation des valeurs médianes des intervalles aux paramètres morphologiques principaux correspondants.
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1. Procédé de fabrication d'un système de taillant de type gradation, permettant notamment de déterminer une ou plusieurs tailles, pour un produit (1) destiné à être porté sur au moins une partie (2) du corps caractérisé en ce qu'il comprend: une étape de sélection d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux (PMP;,i) parmi un ou plusieurs paramètres morphologiques (PM;,i) caractéristiques de ladite partie (2) et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques (M;, Mi) caractéristiques de ladite partie (2). une étape de sélection d'au moins un paramètre produit (PP;,i) correspondant à la distance entre deux points (NP;, NPi) géométriquement caractéristiques dudit produit (1). une première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit (PP;,i) et au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMPi,i), une deuxième étape de détermination d'une relation arithmétique entre les coordonnées de chaque point (NP;) géométriquement caractéristiques dudit produit (1) et au moins un desdits paramètres produit (PP;,i), lesdites coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point particulier (NPréf) parmi lesdits point (NP') géométriquement caractéristiques dudit produit (1), une troisième étape de détermination d'une ou plusieurs tailles, chacune de ces dites tailles étant définie par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;, i), ou par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des dits paramètres produits (PP;,i). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ladite première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit (PPi,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMPi,j) comprend, pour chaque paramètre produit (PP1,j), une étape de détermination de coefficients arithmétiques c 1,j,..., cni,j, tels que: PPi,j = + cii,j x PMPi1,j1 + c2i,j x PMPi2,j2 + .... + Cni,j x PMPin,in 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite première étape de détermination d'une 1 o relation arithmétique entre chaque paramètre produit (PPi,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMPi,j) comprend: une première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre morphologique (PMi,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMPi,i), - une deuxième étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre produit (PPi,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques (PM,,j). 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite première étape de détermination d'une relation arithmétique entre chaque paramètre morphologique (PM,,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMPi,j), comprend, pour chaque paramètre morphologique (PM,,j), une étape de détermination de coefficients arithmétiques d i,j,..., dn;,j, tels que: PM,,j = + dii,j x PMPi1,j1 + d2i,i x PMP12,12 + .... + dni,j x PMPin,jn 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que ladite deuxième étape de détermination relation arithmétique entre chaque paramètre produit (PPi,j) et au moins un desdits paramètres morphologiques (PMp,q) comprend, pour chaque paramètre produit (PPi,j), une étape de détermination 2889607 27 d'un coefficient arithmétique ep'q; l tel que: PP,,J = ep,gi,i x PMp,q 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que lesdits intervalles de variation desdits paramètres produits (PP;,j) sont définis par une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence inférieure ou égale à plus ou moins 3 %, autour d'une valeur médiane. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, ladite partie (2) du corps étant le visage, caractérisé en ce que lesdits paramètres morphologiques (PMP;,j) sont la distance biectocanthion, la distance biendocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que ledit produit (1) est un produit de vision sub-aquatique. 9. Système de taillant de type gradation, permettant notamment de déterminer une ou plusieurs tailles, pour un produit (1) destiné à être porté sur au moins une partie (2) du corps, caractérisé en ce qu'il comprend: un moyen (3) de stockage des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres morphologiques (PM;,j) caractéristiques de ladite partie (2) et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques (Mi, Mi) caractéristiques de ladite partie (2), un au moins de ces dits paramètres morphologiques (PM;,) étant un paramètre morphologique principal (PMP;,j), - un moyen (4) de stockage des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres produit (PP;,j) géométriquement caractéristiques dudit produit (1) et correspondant à la distance entre deux points (NP;, NP) géométriquement caractéristiques dudit produit (1), un premier module (5) de calcul de la valeur de chaque paramètre produit (PP;,j) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMP,,,), un deuxième module de calcul (6) de la valeur des coordonnées de chaque point (NP1) géométriquement caractéristique dudit produit (1) en fonction d'au moins un desdits paramètres produit (PP;,j), lesdites coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point particulier (NPréf) parmi lesdits point (NP;) géométriquement caractéristiques dudit produit (1), un moyen (7) de stockage d'au moins une taille définie par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j), ou par des intervalles particuliers de variation respectivement du ou des dits paramètres produits (PP;,i). 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que ledit premier module (5) de calcul est conçu pour effectuer, pour chaque paramètre produit (PP;,1), le calcul suivant: PP;,i = c ,,j + c1i,j x PMPi1j1 + x PMP;2j2 + .... + cni,1 x PNIPin,jn où c 1,j,..., cn;,j sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. 11. Système selon l'une quelconque des 9 et 10, caractérisé en ce que ledit premier module (5) de calcul de la valeur de chaque paramètre produit (PP;,i) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMP;J) comprend: un premier sous-module (51) de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique (PM;,j) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMP;,;), - un deuxième sous-module (52) de calcul de la valeur de chaque paramètre produit (PP;,i) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques (PM;,1). 12. Système selon la 11, caractérisé en ce que ledit premier sous-module (51) de calcul est conçu pour effectuer, pour chaque paramètre morphologique (PM;,1), le calcul suivant: PMi,i = d i,j + d11,1 x PMPi1,j1 + d2;,j x PMPj2,12 + .... + dni,1 x PMPin,1n où d ;,1,..., dn;, 1 sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. 13. Système selon l'une quelconque des 11 et 12, caractérisé en ce que ledit deuxième sous-module (52) de calcul est conçu pour effectuer, pour chaque paramètre produit (PP;,1), le 1 o calcul suivant: PP,,i = eP,q,,1 x PMp,q où eP'q;,1 est un coefficient arithmétique prédéfini. 14. Système selon l'une quelconque des 9 à 13, caractérisé en ce que, ledit produit (1) étant destiné à être porté sur au moins une partie (2) du corps d'une personne donnée, ledit système comprend: - des moyens (8) de détermination de la valeur du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,1) caractéristiques de ladite partie (2) du corps de ladite personne donnée, des moyens (9) de comparaison de la valeur du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,1) caractéristiques de ladite partie (2) du corps de ladite personne donnée, avec les bornes respectives desdits intervalles de variation définissant chacune desdites tailles dudit ensemble desdites tailles stocké dans ledit moyen (7) de stockage, - des moyens (10) de sélection de la taille, parmi ledit ensemble desdites tailles stocké dans ledit moyen (7) de stockage, qui 3o est définie par un ou des intervalles de variation auxquels appartiennent les valeurs respectives du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) caractéristiques de ladite partie (2) du corps de ladite personne donnée, 15. Système selon l'une quelconque des 9 et 14, s caractérisé en ce que lesdits intervalles de variation desdits paramètres produits (PP;,j) sont définis avec une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence inférieure ou égale à plus ou moins 3%, autour d'une valeur médiane. 16. Système selon l'une quelconque des 9 et 15, ladite 1 o partie (2) du corps étant le visage, caractérisé en ce que lesdits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) sont la distance biectocanthion, la distance bi-endocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal. 17. Système selon l'une quelconque des 9 à 16, caractérisé en ce que ledit produit (1) est un produit de vision subaquatique. 18. Procédé de taillant de type gradation, permettant notamment de déterminer une ou plusieurs tailles, pour un produit (1) destiné à être porté sur au moins une partie (2) du corps, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sélection d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) parmi un ou plusieurs paramètres morphologiques (PM;,]) caractéristiques de ladite partie (2) et correspondant à la distance entre deux marqueurs morphologiques (M;, MI) caractéristiques de ladite partie (2), une première étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres (PP;,j) de fabrication du produit (1), correspondant à la distance entre deux points (NP;, NP]) géométriquement caractéristique dudit produit (1), en fonction des valeurs respectives d'un ou plusieurs desdits paramètres morphologiques principaux (PMP; j) caractéristiques de ladite 2889607 31 partie (2), une deuxième étape de calcul de la valeur des coordonnées de chaque point (NP;) géométriquement caractéristiques dudit produit (1) en fonction des valeurs respectives d'un ou plusieurs paramètres (PP;,j) de fabrication du produit (1), lesdites coordonnées étant exprimées dans un référentiel centré sur un point particulier (NPfef) parmi lesdits point (NP;) géométriquement caractéristiques dudit produit (1), une étape de détermination desdites valeurs respectives du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) par: i. la sélection d'une taille donnée parmi un ensemble de tailles définies par des intervalles de variation respectifs du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j), ii. l'affectation de la valeur médiane de chacun desdits intervalles de variation définissant ladite taille donnée à chaque paramètre morphologique principal (PMP;,j) correspondant. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que ladite première étape de calcul effectue, pour chaque paramètre (PP;,j) de fabrication dudit produit (1), le calcul suivant: PPi,j + x PMPi1 j, + c2; ,j x PMPi2,j2 + .... + cn;,j x PMP;,,,jn où cn;,j sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. 20. Procédé selon l'une quelconque des 18 et 19, caractérisé en ce que ladite première étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres (PP;,j) de fabrication du produit (1) en fonction de la valeur d'un ou plusieurs paramètres morphologiques principaux (PMP;, j), comprend: une première étape de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique (PM) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j), une deuxième étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres (PP;,j) de fabrication du produit (1) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques (PMi,j)É 21. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que ladite première étape de calcul de la valeur de chaque paramètre morphologique (PM;,j) en fonction de la valeur d'au moins un 1 o desdits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j), effectue, pour chaque paramètre morphologique (PM;,j), le calcul suivant: PM, ,j = d ;,j + d1,,j x PMP,1,j1 + d2,,j x PMPi2,j2 + .... + dn,,j x PMP; n,jn où dn;,j sont des coefficients arithmétiques prédéfinis. 22. Procédé selon l'une quelconque des 20 et 21, caractérisé en ce que ladite deuxième étape de calcul de la valeur d'un ou plusieurs paramètres (PP;,j) de fabrication du produit (1) en fonction de la valeur d'au moins un desdits paramètres morphologiques (PM;,j) effectue, pour chaque paramètre (PP;,j) de fabrication dudit produit (1), le calcul suivant: PP;,j = ep'q;,1 x PMp,q où ep'q;,j est un coefficient arithmétique prédéfini. 23. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 22, caractérisé en ce que, ledit produit (1) étant destiné à être porté sur au moins une partie (2) du corps d'une personne donnée, ladite sélection d'une taille donnée parmi ledit ensemble de tailles comprend: la détermination de la valeur du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) caractéristiques de ladite partie (2) du corps de ladite personne donnée, - la comparaison de la valeur du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) caractéristiques de ladite 2889607 33 partie (2) du corps de ladite personne donnée, avec les bornes respectives desdits intervalles de variation définissant chacune desdites tailles dudit ensemble de tailles, la sélection de la taille, parmi ledit ensemble desdites tailles, qui est définie par un ou des intervalles de variation auxquels appartiennent les valeurs respectives du ou des dits paramètres morphologiques principaux (PMP;,j) caractéristiques de ladite partie (2) du corps de ladite personne donnée. 24. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 23, caractérisé en ce que lesdits intervalles de variation desdits paramètres produits (PP;,j) sont définis avec une tolérance inférieure ou égale à plus ou moins 4 %, de préférence inférieure ou égale à 3 %, autour d'une valeur médiane. 25. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 24, ladite partie (2) du corps étant le visage, caractérisé en ce que lesdits paramètres morphologiques (PMP;,j) sont la distance biectocanthion, la distance bi-endocanthion, et la distance du nasion au point sous-nasal. 26. Procédé selon l'une quelconque des 18 à 25, caractérisé en ce que ledit produit (1) est un produit de vision subaquatique.
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G,A
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G06,A41,A63
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G06F,A41H,A63B
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G06F 17,A41H 1,A41H 3,A63B 33
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G06F 17/50,A41H 1/00,A41H 3/00,A63B 33/00
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FR2897247
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A1
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PRESENTOIR A BROCHES MULTIPLES
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La présente invention a comme objet un présentoir, du type amovible à plusieurs broches. Le présentoir est particulièrement adapté pour présenter plusieurs objets de forme semblable mais de dimensions différentes, en particulier, mais pas exclusivement, des objets de forme généralement circulaire et de diamètre différent. Pour présenter à la clientèle des articles ou produits à commercialiser, p. ex. dans les grandes surfaces de bricolage, il est bien connu d'utiliser des broches ou des crochets individuels à chacun desquels sont accrochés un ou plusieurs articles. Si l'on veut présenter plusieurs articles similaires, mais de dimensions différentes, tout en maintenant une disposition claire, il faut accrocher chaque article à une broche ou crochet différent. Ceci demande beaucoup de place et limite les possibilités de présentation. Une solution consiste à mettre plusieurs objets sur une même broche ce qui rend les objets moins visible et donc moins attractif pour la clientèle. Le cas des couronnes de cuivre est un exemple typique des problèmes qui peuvent se produire lors de leur présentation à la clientèle. Ces tuyaux se vendent sous forme de rouleaux (couronnes) avec une longueur de tuyau standard p. ex. 10 m. Comme ces tuyaux eux- mêmes sont disponibles avec plusieurs diamètres, il y a toujours plusieurs rouleaux à présenter à la clientèle. Le diamètre des couronnes mêmes est fonction du diamètre du cuivre et normalement le diamètre des couronnes augmente avec le diamètre du cuivre de façon à ce qu'en principe, les couronnes de diamètre différent peuvent être logés l'une dans l'autre. Un autre exemple peut être trouvé dans le cas des cadres de forme carrée ou de forme rectangulaire, dont le rapport des côtés homologues est constant. On peut aussi s'imaginer le cas des cadres de forme polygone. Quand on dispose d'une série de tels articles qui sont semblables mais de dimensions différentes, il y a souvent moyen de poser un article dans l'autre de façon à ce que toute la série soit présentée à l'intérieur de l'article avec les plus grandes dimensions. Le but de la présente invention est d'utiliser cette qualité tout en évitant les désavantages liés à l'exposition des articles l'un à côté de l'autre ou l'un au dessus de l'autre et d'avoir une présentation claire qui permet un gain de place important. A cet effet l'invention prévoit un présentoir amovible et destiné à exposer des articles qui comporte un support et plusieurs broches montées sur le support à une telle distance l'une de l'autre que plusieurs produits peuvent être exposés à la fois, un plus petit produit se trouvant à l'intérieur d'un plus grand produit.. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, les broches peuvent avoir une section rectangulaire, circulaire, carrée, ovale, etc. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, l'extrémité libre des broches peut être munie d'un arrêt. Le support peut être en forme de U et, avantageusement, la partie avant du support est plus longue que la partie arrière. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite ci-après en référence au dessins annexés représentant à titre d'exemple non limitatif une forme de réalisation d'un présentoir du type amovible et à broches multiples selon celle-ci. La Fig.l montre une vue de dessus du présentoir La Fig. 2 montre une vue de côté du présentoir. Le présentoir est constitué d'un support métallique en forme de U, dont les jambes sont de longueur différente. Sur la partie avant du support (lb) û la partie avec la jambe la plus longue- sont montées différentes broches (2) à 3 une telle distance l'une de l'autre qu'on peut accrocher les différents articles l'un dans l'autre, à commencer par l'article avec les plus grandes dimensions sur la broche supérieure et l'article avec les plus petites dimensions sur la broche inférieure. Dans le cas des articles de forme générale circulaire, la condition nécessaire pour la distance entre les broches peut être exprimée par l'inégalité: d (n) > D(n-1) + e avec d (n): le diamètre intérieur de l'article de rang n D(n-l): le diameter extérieur de l'article de rang n-1 e : l'épaisseur de la broche. Dans le cas des articles, possédant une autre forme, une condition analogue peut être établie. La partie en forme de U du support est destinée à être accrochée à un 15 longeron, une gondole, un rack de rangement, etc. et rend le présentoir amovible. Les broches (2) ont une section carrée, rectangulaire, circulaire ou ovale et peuvent être munies à leur extrémité libre d'un arrêt. Le nombre des broches (2) peut varier selon les besoins. 20 Le présentoir peut être fabriqué en metal, mais l'utilisation d'autres matériaux comme le Plexiglas ou une matière plastique est également possible. A titre d'exemple, un présentoir typique selon l'invention peut avoir les dimensions suivantes: 25 longueur de la partie arrière (1 c) du support: 70 mm. longueur de la partie avant (1 b) du support: 400 mm. longueur de la partie supérieure (1 a) du support: de 20 à 50 mm. longueur des broches: 500 mm. épaisseur des broches rectangulaires: 20 mm. distance entre les broches: 30 mm. Ces dimensions sont données à titre purement illustratif et n'ont pas un caractère limitatif.5
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The rack has pins (2) that are mounted on a metallic support at a distance from each other such that articles are exposed and a small article is placed inside a large article. The articles are hooked with each other by placing the article with the largest dimension on the upper pin and placing the smallest article on the lower pin. Each pin has a length of 500 millimeters. The support has an upper part (1a) with a length of 20 to 50 millimeters, a front part (1b) with a length of 400 millimeters and a rear part (1c) with a length of 700 millimeters.
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Revendications 1. Présentoir destiné à exposer des articles comportant: un support (1) caractérisé en ce que le présentoir comporte en plus plusieurs broches (2) montées sur le support (1) à une telle distance l'une de l'autre que plusieurs articles peuvent être exposés à la fois, un article plus petit se trouvant à l'intérieur d'un article plus grand, l'accrochage des différents articles l'un dans l'autre se faisant en plaçant l'article aux dimensions les plus grandes sur la broche supérieure jusqu'à placer l'article aux dimensions les plus petites sur la broche inférieure. 2. Présentoir selon la 1 caractérisé en ce que les broches (2) ont une section rectangulaire. 3. Présentoir selon la 1 caractérisé en ce que les broches (2) ont une section circulaire. 4. Présentoir selon une des précédentes caractérisé en ce que l'extrémité libre des broches est munie d'un arrêt. 5. Présentoir selon une des précédentes, caractérisé en 25 ce que le support (1) est en forme de U. 6. Présentoir selon la 5 caractérisé en ce que la partie avant (lb) du support (1) est plus longue que la partie arrière (1c).20
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A
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A47
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A47F
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A47F 5,A47F 7
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A47F 5/08,A47F 7/00
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FR2897126
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A1
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DISPOSITIF DE ROULEMENT ET COLONNE DE DIRECTION.
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L'invention concerne le domaine des paliers à roulement, notamment pour colonnes de direction. On connaît, par les documents FR 2 594 189 et US 3 876 266, des roulements pourvus de pistes rapportées en tôle emboutie et d'une rondelle de caoutchouc en forme de tore disposée dans l'enveloppe pour assurer la précontrainte élastique. Les pistes rapportées sont relativement onéreuses à fabriquer en raison des étapes de découpe avec perte de matière, d'emboutissage et de traitement thermique. Le moulage d'une rondelle en caoutchouc est également une opération relativement onéreuse. Le document WO 03/023 242 décrit un palier à roulement pour colonne de direction comprenant une enveloppe extérieure à section en U, au moins deux fils en acier traité disposés dans l'enveloppe extérieure et des éléments roulants tels que des billes disposés au contact des fils qui constituent les chemins de roulement. Les fils se présentent sous la forme de joncs annulaires dont les extrémités viennent bout à bout lors de leur mise en place dans l'enveloppe. La bague intérieure peut être de type massive avec un chemin de roulement ou comporter également une enveloppe et deux joncs. On réalise ainsi un roulement à trois ou quatre points de contact capable de fonctionner aussi bien sous charge axiale que sous charge radiale ou sous charge combinée. Afin que le roulement puisse fonctionner sans jeu, comme cela est généralement requis dans les colonnes de direction, on dispose une rondelle de précontrainte conique de type Belleville entre l'une des portions radiales de l'enveloppe extérieure et le jonc correspondant. Le fonctionnement d'une tel palier donne satisfaction. Toutefois, le coût de la rondelle métallique élastique est relativement élevé. La présente invention vise à remédier aux inconvénients décrits ci-dessus. La présente invention vise un palier à roulement de fabrication particulièrement économique. Le dispositif de roulement comprend une bague intérieure et une bague extérieure munies chacune d'un chemin de roulement pour des éléments roulants disposés entre lesdites bagues au contact des chemins de roulement. Au moins une des deux bagues comprend une enveloppe pourvue d'une portion axiale cylindrique aux extrémités de laquelle viennent se raccorder deux portions radiales. Deux joncs annulaires sont disposés dans l'enveloppe pour former des chemins de roulements. Au moins un élément annulaire de précontrainte, réalisé en matière élastique, et de section sensiblement rectangulaire à l'état libre, est disposé dans l'enveloppe pour être précontraint axialement entre l'une des portions radiales de l'enveloppe et une face latérale du jonc correspondant. L'élément de précontrainte peut être fabriqué par découpe d'un tube, ce qui s'avère extrêmement économique. Dans un mode de réalisation, l'enveloppe comprend, au moins d'un côté, une portion axiale dirigée vers l'intérieur et se raccordant sur la portion radiale pour former une chambre annulaire à section droite en U dans laquelle est disposé l'élément de précontrainte. L'élément de précontrainte bénéficie ainsi d'un positionnement stable et la portion radiale de la bague présente une rigidité axiale élevée grâce à la portion axiale supplémentaire dirigée vers l'intérieur. Dans un mode de réalisation, l'élément annulaire de précontrainte comprend un élastomère. L'élastomère peut être du caoutchouc nitrile, du polyuréthane, ou encore de l'éthylènepropylène-dyène monomère (EPDM). Dans un mode de réalisation, la dureté shore de l'élément annulaire de précontrainte est comprise entre 67 et 87 shore. Dans un mode de réalisation, les éléments roulants sont maintenus circonférentiellement espacés par une cage. La cage est pourvue d'un talon annulaire disposé axialement du côté opposé à l'élément de précontrainte. Dans un mode de réalisation, le chemin de roulement intérieur présente un rayon supérieur d'au moins 5% aux rayons des éléments roulants. Les éléments roulants sont alors des billes. La rondelle de précontrainte peut être fabriquée par 5 tronçonnage d'un tube de matière souple. La présente invention concerne également une colonne de direction comprenant un logement, un arbre et un dispositif de roulement tel que décrit ci-dessus disposé entre le logement et l'arbre. La bague intérieure peut être montée sur l'arbre en contact d'un 10 épaulement qui assure son positionnement axial. La présente invention concerne également un procédé de fabrication de roulement comprenant une étape d'extrusion d'un tube en matière élastique, une étape de coupe d'une portion du tube pour former un élément de section sensiblement rectangulaire, une étape de 15 montage dudit élément de section sensiblement rectangulaire dans l'enveloppe extérieure, une étape de montage du premier jonc en contact avec ledit élément à section sensiblement rectangulaire, une étape de montage d'un sous-ensemble comprenant la bague intérieure et les éléments roulants, une étape de montage du deuxième jonc et 20 une étape de sertissage d'une extrémité de la partie axiale de l'enveloppe pour former la deuxième portion radiale de ladite enveloppe et précontraindre le roulement ainsi formé. La déformation élastique de l'élément à section rectangulaire qui forme un élément de précontrainte maintient la précontrainte de façon permanente. Il 25 s'avère avantageux de maintenir les éléments roulants par une cage, de telle sorte que la bague intérieure, les éléments roulants et la cage puissent être manipulés avec un faible risque de perte de pièces. On bénéficie ainsi d'un roulement particulièrement économique et bien adapté aux colonnes de direction dans lesquelles les vitesses de 30 rotation sont faibles, mais les désalignements possibles de l'arbre par rapport au logement peuvent être élevés. D'autre part, les roulements de colonne de direction doivent fonctionner avec un jeu nul et un couple de rotation aussi réduit et aussi constant que possible. La présente invention sera mieux comprise à l'étude de la description de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en coupe axiale d'une partie de colonne de direction ; -la figure 2 est une vue de côté en élévation d'un tube en élastomère en cours de découpe ; - la figure 3 est une vue de face en élévation d'un élément de précontrainte ; -la figure 4 est une vue de détail en coupe radiale de l'élément de précontrainte de la figure 3 ; - la figure 5 est une vue partielle en coupe axiale d'un palier à roulement ; - la figure 6 est une vue du palier de la figure 5 en cours de montage ; et - la figure 7 est une vue de détail de la figure 1. Comme on peut le voir sur la figure 1, la colonne de direction 1 comprend un logement 2 tubulaire pourvu d'un alésage 2a, un arbre 3 pourvu d'une surface extérieure axiale 3a, et un palier à roulement 4 disposé entre l'alésage 2a du logement 2 et la surface extérieure 3a de l'arbre 3. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 5, le palier à roulement 4 comprend une bague intérieure 5, une bague extérieure 6, une rangée d'éléments roulants 7, ici des billes, et une cage 8 de maintien de l'espacement circonférentiel des éléments roulants 7. La bague intérieure 5 est de type à gorge profonde et comprend un alésage 5a en contact avec la surface extérieure 3a de l'arbre 3, une surface extérieure 5b et deux surfaces frontales radiales 5c et 5d. Un chemin de roulement 9 de forme toroïdale est ménagé, par exemple par usinage, à partir de la surface extérieure 5b et est en contact avec les éléments roulants 7. Dans l'exemple illustré sur la figure 5, le chemin de roulement 9 présente un rayon pris en section axiale nettement supérieur aux rayons des éléments roulants 7, ici des billes. La cage 8 présente des alvéoles 8b dans lesquelles sont disposés les éléments roulants 7 et un talon annulaire 8a permettant de relier ensemble les portions de cage disposées entre les alvéoles. Le talon 8a s'étend axialement du côté de la surface frontale 5d. La bague extérieure 6 comprend une enveloppe 10 annulaire, par exemple formée à partir de tôle d'acier, deux joncs 11 et 12, chacun formé par exemple à partir d'un fil d'acier plié en forme de tore avec extrémités en contact mutuel, et une rondelle de précontrainte 13. La rondelle de précontrainte 13 est avantageusement formée à partir d'un matériau élastique, par exemple à base d'élastomère. On peut donner à titre d'exemple d'élastomère, le caoutchouc nitrile, le polyuréthane, ou encore l'éthylène-propylènedyène monomère, connu aussi sous l'abréviation EPDM. La rondelle de précontrainte 13 présente à l'état libre, illustré sur la figure 4, une section rectangulaire avec un alésage 13a, une surface extérieure axiale 13b et deux surfaces radiales 13c et 13d. L'enveloppe 10 comprend une partie axiale 10a, deux portions radiales 10b et 10c formées aux extrémités de la portion axiale 10a et s'étendant radialement vers l'intérieur, et une portion axiale 10d formée à partir de l'extrémité de petit diamètre de la portion radiale 10b et s'étendant en direction des éléments roulants 7. En d'autres termes, le rebord axial l0d forme une portion axiale de petit diamètre par rapport à la portion axiale l0a de grand diamètre. La portion axiale 10a, la portion radiale 10b et le rebord axial 10d présentent une épaisseur sensiblement constante et forment une chambre annulaire fermée sur trois côtés et ouverte axialement sur un côté et dans laquelle est montée la rondelle de précontrainte 13. En raison des congés de raccordement entre la portion axiale 10a, la portion radiale 10b et le rebord axial 10d, la rondelle de précontrainte 13 est légèrement déformée, en particulier dans les angles saillants entre l'alésage 13a et la surface radiale 13c et entre la surface extérieure axiale 13b et la surface radiale 13c. La portion radiale 10c, disposée du côté opposé à la portion radiale 10b, présente une épaisseur réduite par rapport aux autres portions de l'enveloppe 10, ce qui permet son sertissage à la fin du montage du roulement, et ce en limitant le risque de déformation des autres parties. Le jonc 1 1 est disposé en contact avec l'alésage de la portion axiale 10a de l'enveloppe 10 et avec la surface radiale 13d de la rondelle de précontrainte 13, du côté opposé à la portion radiale 10b. Le jonc 11 est également en contact avec les éléments roulants 7. Le jonc 12 est en contact avec l'alésage de la portion axiale 10a et avec la surface radiale intérieure de la portion radiale 10c de l'enveloppe 10 et est également en contact avec les éléments roulants 7. Les joncs I1 et 12 assurent ainsi chacun un point de contact avec les éléments roulants et permettent donc de reprendre des charges radiales mais également axiales. Les joncs 11 et 12 peuvent être identiques et fabriqués par pliage d'un fil d'acier pré-traité, ce qui est très économique. La tangente au point de contact entre les éléments roulants 7 et le jonc 11 est sensiblement inclinée à 45 par rapport à l'axe. Il en va de même de la tangente au point de contact entre les éléments roulants 7 et le jonc 12, de telle sorte que lesdites deux tangentes présentent entre elles un angle de l'ordre de 90 , d'où un excellent contact oblique entre chaque jonc 11, 12 et les éléments roulants 7. La suppression du jeu est assurée par l'enfermement de la rondelle de précontrainte 13 et des joncs llet 12 entre les portions radiales 10b et 10c de l'enveloppe 10, et par l'élasticité axiale de la rondelle de précontrainte 13 dont la surface radiale 13d est déformée par l'appui exercé sur le jonc 11. La rondelle de précontrainte 13 assure ainsi une précontrainte permanente axiale sur le jonc 11 et permet de supprimer le jeu entre le jonc 11, les éléments roulants 7 et le jonc 12. La rondelle de précontrainte 13 est souple et déformable et est très bien centrée entre la portion axiale 10a et le rebord axial l0d et maintenue dans cet espace annulaire, ce qui permet de faciliter les opérations d'assemblage en évitant à la rondelle 13 de prendre accidentellement une forme non circulaire ou de s'échapper de sa position correcte dans l'enveloppe 10 lors des manipulations de pièces. On peut ainsi automatiser plus facilement les opérations d'assemblage et les porter à un haut degré de fiabilité. En outre, la rondelle de précontrainte 13 étant maintenue radialement entre deux parois axiales, lors de la mise en précontrainte, la matière constitutive de ladite rondelle de précontrainte 13 ne peut pas fluer radialement, ce qui diminuerait l'élasticité axiale et l'efficacité de ladite rondelle de précontrainte 13. Le rebord axial 1Od dirigé vers les éléments roulants 7, présente deux autres avantages, à savoir un raidissement de la structure de l'enveloppe 10 et la possibilité de réaliser un passage étroit avec la bague intérieure 5 sur une certaine longueur axiale, ce qui renforce la protection du roulement 4 contre l'intrusion d'éléments polluants en provenance de l'extérieur. En d'autres termes, l'étanchéité par passage étroit est formée entre le rebord axial l0d et la surface extérieure axiale 5b de la rondelle intérieure 5 située du côté de la surface frontale 5c. La rondelle de précontrainte 13 possède à l'état libre une section sensiblement rectangulaire en section droite, ce qui lui permet d'être réalisée à partir d'un tube de matière souple. On peut utiliser à cet usage un élastomère sous la forme d'un tube extrudé 14, voir figure 2, ce mode de fabrication par extrudage étant particulièrement économique, ledit tube étant ensuite tronçonné en rondelles à l'épaisseur désirée au moyen d'un outil coupant 15. Avantageusement, la dureté shore du matériau de la rondelle de précontrainte 13 sera choisie dans une fourchette comprise entre 67 et 87 shore. Ce procédé est extrêmement économique par rapport à un procédé de fabrication par moulage de la rondelle. Pour l'assemblage du roulement, on peut, d'une part, constituer un sous-ensemble comprenant la bague intérieure 5, les éléments roulants 7 et la cage 8, et, d'autre part, amener la rondelle de précontrainte 13 dans l'enveloppe 10, la portion radiale 10c n'ayant pas encore été sertie et se présentant donc comme une prolongation axiale de la portion axiale 10a. La rondelle de précontrainte 13 est ainsi amenée par un simple mouvement axial. Puis on amène le jonc 11 en contact avec la rondelle de précontrainte 13 et l'alésage de la portion axiale 10a de l'enveloppe 10, puis le sous-ensemble constitué par la bague intérieure 5, les éléments roulants 7 et la cage 8, les éléments roulants 7 venant en contact avec le jonc 11, puis le jonc 12 en contact avec les éléments roulants 7 et l'alésage de la portion axiale 10a de l'enveloppe 10. Ensuite, on procède au sertissage de la portion radiale 10c pour lui conférer sa forme définitive illustrée sur les figures 1 et 5. La portion radiale 10c vient alors en contact avec le jonc 12 qu'elle tend à déplacer en direction de la portion radiale opposée 10d, d'où une déformation de la rondelle de précontrainte 13 et une mise en précontrainte de l'ensemble de ces éléments en contact. On réalise ainsi un roulement de colonne de direction économique et fiable
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Dispositif de roulement 4 comprenant une bague extérieure 6 et une bague intérieure 5 munies chacune d'un chemin de roulement pour des éléments roulants 7 disposés entre lesdites bagues au contact desdits chemins de roulement, au moins l'une des bagues comprenant une enveloppe 10 pourvue d'une portion axiale et de deux portions radiales se raccordant aux extrémités de la portion axiale, deux joncs 11, 12 annulaires disposés dans ladite enveloppe pour former des chemins de roulement, et au moins un élément annulaire 13 de précontrainte réalisé en matière élastique et de section sensiblement rectangulaire à l'état libre, ledit élément annulaire 13 de précontrainte étant disposé dans l'enveloppe 10 pour être précontraint axialement entre l'une des portions radiales de ladite enveloppe et une face latérale d'un des joncs 11, 12.
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1-Dispositif de roulement (4) comprenant une bague extérieure (6) et une bague intérieure (5) munies chacune d'un chemin de roulement pour des éléments roulants (7) disposés entre lesdites bagues au contact desdits chemins de roulement, au moins l'une des bagues comprenant une enveloppe (10) pourvue d'une portion axiale et de deux portions radiales se raccordant aux extrémités de la portion axiale et deux joncs annulaires (Il, 12) disposés dans ladite enveloppe pour former des chemins de roulement, caractérisé par le fait qu'il comprend au moins un élément annulaire (13) de précontrainte réalisé en matière élastique et de section sensiblement rectangulaire à l'état libre, ledit élément annulaire de précontrainte étant disposé dans l'enveloppe pour être précontraint axialement entre l'une des portions radiales de ladite enveloppe et une face latérale d'un des joncs. 2-Dispositif selon la 1, dans lequel l'enveloppe (10) comprend, au moins d'un côté, une portion axiale dirigée vers l'intérieur el se raccordant sur la portion radiale pour former une chambre annulaire à section droite en U dans laquelle est disposé au moins en partie l'élément annulaire (13) de précontrainte. 3-Dispositif selon la 1 ou 2, dans lequel l'élément annulaire (13) de précontrainte est réalisé en élastomère. 4-Dispositif selon la 3, dans lequel l'élément annulaire (13) de précontrainte comprend du caoutchouc nitrile. 5-Dispositif selon la 3, dans lequel l'élément annulaire (13) de précontrainte comprend du polyuréthane. 6-Dispositif selon la 3, dans lequel l'élément annulaire (1:3) de précontrainte comprend de l'éthylène-propylènedyène monomère (EPDM). 7-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la dureté shore de l'élément annulaire (13) de précontrainte est comprise entre 67 et 87 shore. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les éléments roulants (7) sont maintenuscirconférentiellement espacés par une cage (8) pourvue d'un talon (8a) annulaire disposé axialement du côté opposé à l'élément annulaire (13) de précontrainte. 9-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'autre chemin de roulement présente un rayon supérieur d'au moins 5% au rayon des éléments roulants. 10-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la rondelle de précontrainte est fabriquée par tronçonnage d'un tube de matière souple. 1 1-Colonne de direction (1) comprenant un arbre (3), un logement (:2) et un dispositif selon l'une quelconque des précédentes, disposé entre l'arbre et le logement.
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F,B
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F16,B62
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F16C,B62D
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F16C 27,B62D 1,F16C 19,F16C 25,F16C 33
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F16C 27/06,B62D 1/16,F16C 19/16,F16C 25/08,F16C 33/61
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FR2901764
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A1
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FACE LATERALE DE CAISSE DE VEHICULE FERROVIAIRE.
| 20,071,207 |
La présente invention est relative à une comportant au moins une ouverture du type fenêtre ou du type porte. Les véhicules ferroviaires, et en particulier les voitures destinées à recevoir des voyageurs, comportent une caisse constituée d'un plancher, d'un toit, de deux parois d'extrémités et de deux parois latérales. Les parois latérales comportent des ouvertures destinées d'une part à recevoir des portes et d'autre part à recevoir des fenêtres. La disposition et le nombre de fenêtre des voitures peuvent varier d'un modèle à l'autre. Pour réaliser la caisse d'un véhicule ferroviaire, il est connu de réaliser des panneaux qui constituent le plancher, le toit ou les parois latérales d'un seul tenant qui ont la longueur de l'ensemble de la caisse de la voiture. Cette technique présente l'inconvénient de nécessiter l'outillage adapté à chacune des longueurs de véhicule ferroviaire. On connaît aussi d'autres procédés qui consistent à fabriquer des faces latérales modulaires en assemblant des panneaux constitués de profilés à compartiments creux. Ces profilés comprennent une paroi intérieure et une paroi extérieure reliées par des entretoises qui forment des canaux de section triangulaire ou carré. De tels panneaux présentent l'inconvénient d'être difficile à mettre en forme, en particulier pour être galbés. De plus, les entretoises de rigidification sont unidirectionnelles et sont soient parallèles au plancher de la voiture, soient perpendiculaires. En outre, la jonction entre les deux panneaux successifs peut éventuellement poser des problèmes d'étanchéité. On connaît également des modes de fabrication de parois latérales de véhicules ferroviaires qui consistent à réaliser une armature constituée de poutres horizontales ayant la longueur de la caisse du véhicule ferroviaire, et d'un treillis constitué de poutres s'étendant sur la hauteur de la paroi latérale du véhicule ferroviaire, cette structure étant recouverte d'une peau extérieure. Cette technique présente l'inconvénient de nécessiter l'utilisation de poutres de grande longueur. Le but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un mode de réalisation de parois latérales de caisse de véhicule ferroviaire qui soit modulaire, qui assure une bonne rigidité tant longitudinale que transversale de la paroi, et qui en outre assure une bonne étanchéité de la paroi latérale. A cet effet, l'invention a pour objet une face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, comprenant une armature formée d'un assemblage d'une pluralité de panneaux adjacents et une peau extérieure adhérente à l'armature s'étendant sur au moins deux panneaux adjacents, l'assemblage de panneaux et la peau formant un ensemble stratifié, chaque panneau comportant des nervures disposées de façon à assurer la rigidité verticale et la rigidité horizontale de la face latérale. De préférence, chaque panneau s'étend sur toute la hauteur de la face latérale. De préférence, la peau extérieure s'étend sur toute la longueur de la face latérale. La face latérale de caisse de véhicule ferroviaire peut comporter au moins une ouverture du type fenêtre ou du type porte, délimitée par un entourage constitué de nervures horizontales et verticales d'un seul panneau ou de deux panneaux adjacents dont la jonction se situe à distance des zones de concentration de contrainte correspondant aux angles de l'entourage de l'ouverture. La face latérale de caisse de véhicule ferroviaire peut alors comporter, au moins un panneau vitré de fermeture d'une fenêtre. De préférence, la jonction de deux panneaux adjacents est assurée par l'intermédiaire de nervures ou portions de nervures verticales complémentaires les une des autres et prévues sur les bords verticaux des panneaux. De préférence, au moins une nervure s'étend en diagonale sur au moins une partie d'un panneau afin de constituer un renfort triangulé. Au moins un panneau peut comporter au moins une échancrure destinée à former une partie d'une fenêtre. De préférence, les nervures comprennent alors un noyau constituant un montant latéral d'au moins une fenêtre et au moins une nervure s'étendant en diagonal depuis le noyau jusqu'au bord supérieur du panneau et au moins une nervure s'étendant en diagonal depuis le noyau jusqu'au bord inférieur du panneau. Ledit panneau latéral peut comporter deux échancrures destinées à former deux demi-fenêtres et les nervures forment au moins une structure de renforcement en forme de X comprenant un noyau constituant un montant latéral commun aux deux demi-fenêtres. 3 Au moins un panneau peut comprendre au moins une ouverture à travers un espace délimité par les nervures, l'ouverture étant occultée par la peau extérieure. La face latérale de caisse de véhicule ferroviaire peut alors comprendre, en outre, au moins une longrine horizontale rapportée sur la peau extérieure, s'étendant dans une ouverture délimitée par des nervures et rendue solidaire de la peau extérieure et du panneau comprenant l'ouverture. Au moins un panneau peut constituer une coque nervurée dont des nervures délimitent entre elles au moins une alvéole dont au moins une peut recevoir un matériau isolant thermique et/ou acoustique. La face latérale de caisse de véhicule ferroviaire peut comprendre sur son côté interne, une peau de fermeture et d'habillage. Au moins un panneau peut être destiné à recevoir une porte, les nervures constituant au moins les montants latéraux de la porte. Au moins un réseau du type gaine de ventilation ou de chauffage, câbles électriques ou distribution de fluide peut être reçu dans un espace délimité par la peau extérieure et au moins une nervure d'au moins un panneau. Au moins un panneau peut être constitué d'une plaque en matériau composite du type comprenant un réseau de fibres imprégné d'une résine, mise en forme par moulage, ou être constitué d'une plaque métallique découpée et emboutie. La peau externe est par exemple une feuille découpée pour former les ouvertures, en matériau composite, en matière plastique, ou en métal. Les panneaux et/ou la peau extérieure sont assemblés par exemple par collage, par rivetage par boulonnage, par collage et rivetage, par collage et boulonnage, par clinchage, ou par soudage. L'invention concerne également un véhicule ferroviaire, par exemple du type voiture, comprenant une caisse, dont au moins une face latérale de la caisse est selon l'invention. L'invention concerne, enfin, un panneau pour la fabrication d'une paroi latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'invention, constituée par exemple d'une plaque métallique découpée et emboutie ou d'une plaque en matériau composite, par exemple du type comprenant un réseau de fibres imprégnées d'une résine, mise en forme par moulage. 4 L'invention va maintenant être décrite de façon plus précise mais non limitative, en regard des figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue en perspective partiellement éclatée de la paroi latérale de la caisse d'un véhicule ferroviaire, vue depuis l'extérieur de la caisse 5 du véhicule ; - la figure 2 est une vue éclatée en perspective de la face latérale de la caisse d'un véhicule ferroviaire, vue depuis l'intérieur de la caisse du véhicule. - la figure 3 est une vue en perspective, vue de l'intérieur, d'un panneau nervuré destiné à la réalisation d'une face latérale d'une caisse de véhicule 10 ferroviaire ; - la figure 4 est une vue en perspective, vue de l'intérieur, d'un panneau nervuré destiné à réaliser une extrémité d'une face latérale de caisse de véhicule ferroviaire ; - la figure 5 est une vue en perspective, vue de l'intérieur, d'un panneau 15 nervuré destiné à réaliser une face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, au voisinage d'une porte ; - la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'une première variante de réalisation d'un élément de face latérale de la caisse d'un véhicule ferroviaire ; - la figure 7 est une vue schématique d'une deuxième variante de 20 réalisation d'un élément de face latérale de la caisse d'un véhicule ferroviaire ; - la figure 8 est une vue schématique d'une troisième variante de réalisation d'un élément de face latérale de la caisse d'un véhicule ferroviaire. La face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, représentée éclatée à la figure 1 et à la figure 2, est constituée d'une part d'une armature intérieure 1 et 25 d'autre part d'une peau extérieure 10 destinée à être accolée à l'armature intérieure 1 de façon à former un ensemble stratifié. Cette face latérale est complétée par des panneaux vitrés 15, fixés sur la face latérale de façon à fermer les ouvertures qui constituent les fenêtres. L'armature 1 est constituée d'une pluralité de panneaux juxtaposés et fixés 30 ensemble de façon à former un ensemble continu. Ces panneaux sont d'une part des panneaux du type panneaux centraux 2, correspondants à la partie centrale s'étendant sur l'essentiel de la longueur de la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire, des panneaux d'extrémités 6 et 6' disposés aux deux extrémités de la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire, un panneau 8 destiné à recevoir une porte et comportant une ouverture de porte 9, et un panneau intermédiaire 4 de liaison entre un panneau central 2 et un panneau 8 destiné recevoir une porte. Les panneaux centraux 2 et un premier panneau d'extrémité 6 comportent 5 des échancrures qui délimitent sur l'armature 1 des ouvertures de forme généralement rectangulaire allongée 5, destinées à former les baies des fenêtres de la caisse du véhicule ferroviaire. Le panneau intermédiaire 4 et le deuxième panneau d'extrémité 6' qui encadrent la porte, comportent également des échancrures qui forment dans la coque 1 des ouvertures 7 et 7' plus petites que les fenêtres 5 de la partie centrale du panneau latéral. Dans l'exemple représenté à la figure 1, ces ouvertures 7 et 7' sont occultées par la peau extérieure 10. La peau extérieure 10 constitue une paroi mince continue destinée à recouvrir l'ensemble de la surface de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire. Elle comporte des ouvertures rectangulaires 11 en regard des ouvertures rectangulaires 5 de l'armature intérieure destinées à former des fenêtres. La peau extérieure 10 comporte également une ouverture 12 en regard de l'ouverture 9 du panneau 8 destiné à recevoir une porte de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire. Lorsque la peau extérieure 10 est accolée à l'armature intérieure 1, des panneaux vitrés 15 sont disposés sur la peau en regard des ouvertures 11, de façon à assurer la fermeture de l'ensemble des fenêtres de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire. Les panneaux vitrés 15 peuvent être fixés par collage ou par tout autre moyen de fixation connus par l'homme du métier. La peau extérieure 10 peut être constituée d'une plaque métallique, par exemple en aluminium mince ou en acier, mise en forme de façon à avoir le galbe correspondant au galbe souhaité pour la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire et comportant également les ouvertures destinées à former les fenêtres et la porte. Elle peut également être constituée d'une plaque en matériau composite renforcé de fibres, de faible épaisseur, et comportant des découpes correspondant aux ouvertures. La peau peut encore être constituée d'une feuille comportant des découpes adaptées pour réaliser des ouvertures de la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire. Cette peau extérieure est 6 d'épaisseur faible et elle est collée sur l'armature intérieure 1 de façon à former un ensemble étanche et bien rigide. L'armature intérieure 1 est, comme on l'a dit, constituée de panneaux qui seront décrits plus en détail ultérieurement. Chacun de ces panneaux comporte des nervures destinées à assurer sa rigidité. En particulier, à l'exception du panneau 8 destiné à recevoir une porte, les panneaux comportent des nervures en diagonal sur leurs parties inférieure et supérieure qui assurent une rigidité tant dans le sens de la longueur que dans le sens transversal. Ces panneaux sont constitués d'une plaque en matériau composite ou en métal, mise en forme de façon à constituer des nervures creuses délimitant des alvéoles. Les nervures sont formées pour être en saillie sur le côté intérieur de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire, de telle sorte que la peau extérieure vient en contact du fond des alvéoles délimitées par les nervures. Les fonds des alvéoles forment des surfaces relativement importantes qui permettent un bon collage de la peau extérieure 10 sur l'armature intérieure 1. Le panneau 8, destiné à recevoir une porte, comporte une nervure horizontale supérieure 80 formant le linteau, une nervure horizontale inférieure 81 formant le seuil de la porte et deux nervures verticales 82 constituant les montants de la porte et adaptées pour assurer la liaison avec les panneaux adjacents 4 et 6'. Ces panneaux constituent des coques dont la paroi est mince et pleine. Lorsqu'ils sont réalisés en matière plastique ou en matériau composite, tel que par exemple un tissu de fibre de verre imprégné de résine, les panneaux sont fabriqués par moulage. Lorsque ces panneaux sont en métal, et par exemple en aluminium, ils peuvent être fabriqués par découpage et emboutissage. On va maintenant décrire un panneau central 2. Un tel panneau, représenté à la figure 3, comporte à mi-hauteur deux échancrures 21 et 22 qui correspondent à deux demi-fenêtres, séparées par une nervure formant un noyau 23. Le panneau 2 comporte à sa partie inférieure un demi-panneau inférieur 24 et à la partie supérieure un demi-panneau supérieur 25, ces deux demi-panneaux, inférieur et supérieur, étant reliés par le noyau 23. Les demi-panneaux inférieur 24 et supérieur 25 sont des parties pleines qui comportent un ensemble de nervures de rigidification. Ces nervures de rigidification sont, pour le demi-panneau inférieur 24, deux branches en diagonal 26 et 27 s'étendant depuis le noyau 23 jusqu'à la proximité des coins inférieurs du demi-panneau inférieur 24, et pour le demi- panneau supérieur 25, deux branches 28 et 29 s'étendant en diagonal depuis le noyau 23 jusqu'à chacun des coins ou à proximité de chacun des coins du demi-panneau supérieur 25. Ces nervures forment une structure de renforcement en X qui a l'avantage d'assurer à la fois une bonne rigidité dans le sens longitudinal et dans le sens transversal tout en permettant d'obtenir une bonne légèreté de l'ensemble de la structure. En outre, l'ensemble des nervures de renforcement du panneau 2 comporte d'une part des nervures supérieures 30 d'encadrement des demi-fenêtres, et des nervures inférieures 31 d'encadrement des demi-fenêtres. Les nervures supérieure 30 et inférieure 31 et le noyau 23 formant des nervures d'encadrement de la demi-fenêtres 21 ou 22. Les extrémités verticales du panneau 2 comportent également des nervures verticales 32 à l'une des extrémités, et 33 à l'autre extrémité (il s'agit de nervures ou de portions de nervures), les nervures de l'une des extrémités étant de forme complémentaire des nervures de l'autre extrémité, de façon à ce que les nervures d'une extrémité d'un panneau puissent coopérer avec les nervures de l'autre extrémité d'un panneau adjacent afin de permettre d'assurer la jonction entre deux panneaux adjacents. Deux panneaux adjacents sont fixés l'un à l'autre soit par collage, soit par rivetage, soit par boulonnage, soit par collage et rivetage, soit par collage et boulonnage, soit par clinchage, soit par soudage, selon la nature du matériau dont sont constitués les panneaux et selon le mode de réalisation que l'on souhaite pour la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire. Tout mode de fixation adapté, connu de l'homme du métier, peut être utilisé. Les nervures délimitent entre elles des alvéoles 34, 35, 36, 37, 38, 39 dont les concavités sont en regard de l'intérieur de la caisse du véhicule ferroviaire. Ces alvéoles peuvent recevoir des matériaux isolants thermiquement ou phoniquement, par exemple de la laine de roche ou du feutre, ou tout autre matériau connu de l'homme du métier. Elles peuvent être fermées par une paroi d'habillage interne qui peut être disposée sur la face interne de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire lorsque celle-ci est montée. 8 Les nervures, en particulier les nervures 23, 26, 27, 28 et 29 qui forment une structure en X, sont fermées par la peau externe de la face latérale de la caisse du véhicule ferroviaire. Elles constituent ainsi des conduits qui peuvent recevoir des gaines de ventilation ou des gaines de chauffage ou des circuits de distribution de fluide ou des câbles de distribution électrique ou pour transmettre tout type de signal. On va maintenant décrire un panneau 4 de liaison entre un panneau 8 destiné à recevoir une porte et un panneau central 2 de face latérale de caisse de véhicule ferroviaire. Le panneau de liaison 4, représenté à la figure 5, comporte une seule échancrure 41 destinée à compléter une fenêtre en se raccordant à un panneau de type panneau central. II comporte également sur une de ses extrémités latérales une nervure verticale 42 destinée à coopérer avec un montant latéral du panneau 8 destiné à recevoir une porte. Il comporte enfin un ensemble de nervures de renforcement constitué d'une part d'un noyau de bordure de fenêtre 43, et d'autre part, des éléments de nervure en diagonale 44, 45, 46 et 47 de renforcement des portions supérieure et inférieure du panneau, ainsi que des nervures 48 et 49 de renforcement des bords horizontaux supérieur et inférieur de l'échancrure 41. Comme dans le cas précédent, les nervures délimitent entre elles des alvéoles 50, 51, 52, 53, 54 qui peuvent recevoir des matériaux isolants thermiquement ou phoniquement. On va maintenant décrire un panneau 6 d'extrémité de face latérale de caisse de véhicule ferroviaire. Ce panneau 6, représenté à la figure 4, comporte une seule échancrure 61 destinée à réaliser une demi-fenêtres, et, à l'opposé de cette échancrure, une nervure verticale 62 de forme adaptée pour pouvoir coopérer avec une structure d'extrémité de caisse de véhicule ferroviaire (non représentée). L'échancrure 61 est entourée par la paroi du panneau 6 qui comporte un ensemble de nervures s'étendant en diagonale supérieure 63 et inférieure 64 complétée par des nervures de rigidification secondaires 65 s'étendant entre l'échancrure 61 et la nervure verticale d'extrémité 62. Le panneau comporte également des nervures 66 et 67 de rigidification de la partie supérieure et inférieure respectivement de l'échancrure 61. Enfin, sur le bord du panneau opposé à la nervure destinée à coopérer avec une structure d'extrémité de caisse, le panneau comporte des nervures ou des portions de nervures verticales 68 et 69 s'étendant d'une part au-dessus et d'autre part au-dessous de l'échancrure 61. Ces nervures verticales 68 et 69 sont destinées à coopérer avec des nervures complémentaires d'un panneau central. Comme dans le cas précédent, les nervures délimitent entre elles des alvéoles ou caissons 70, 71, 72 et 73, 74 et 75, qui peuvent recevoir des feuilles de matériau isolant thermiquement ou phoniquement. Ces panneaux sont destinés, comme dans le cas précédent, à être assemblés avec des panneaux adjacents de façon à compléter la forme du véhicule ferroviaire. On pourra noter qu'il peut être nécessaire de concevoir des panneaux gauche et des panneaux droit selon que l'on réalise une face latérale gauche ou une face latérale droite d'une caisse de véhicule ferroviaire. Mais, l'homme du métier sait adapter la forme de ces panneaux à la structure qu'il souhaite réaliser. Le panneau 8 destiné à recevoir une porte comporte uniquement des nervures destinées à former les montants latéraux, le seuil et la traverse supérieurs de la porte. Dans une première variante de réalisation représentée à la figure 6, la peau extérieure 10' est collée sur un panneau de renfort 2' de type panneau central constitué d'un ensemble de nervures qui forment un squelette. Cet ensemble de nervures comporte notamment une nervure verticale principale 23' et des nervures horizontales 30' et 31' qui délimitent des échancrures 21' et 22' destinées à former des fenêtres, ainsi que des nervures complémentaires telles que les nervures 26' et 27' sur la partie inférieure et 28' et 29' sur la partie supérieure du panneau, assurant une triangulation en forme de X. D'une façon générale, les nervures délimitent entre elles des espaces correspondant à des ouvertures 34' et 35' dans les parties supérieures et inférieures du panneau, délimitées par des rebords 134' et 135', de largueur suffisante pour assurer un bon collage de la peau. Comme dans le cas précédent, le panneau comporte des nervures verticales 32' et 33' qui assurent la liaison avec les panneaux adjacents. Dans une deuxième variante de réalisation, représentée à la figure 7, le panneau 2", du type panneau central, est un panneau plein comportant des 10 échancrures 21" et 22" destinées à former des fenêtres. Ce panneau comporte une nervure verticale 23" s'étendant sur toute la hauteur et séparant les deux échancrures 21" et 22" destinées à former des fenêtres. Le panneau comporte, également, des nervures horizontales 30" et 31" forrnant une partie de l'entourage des fenêtres, ainsi que des nervures verticales 32" et 33" formant les parties supérieures et inférieures des bords latéraux du panneau et destinées à assurer la jonction avec les panneaux adjacents. Le panneau comporte, en outre, des nervures horizontales 26", 27", 28", 29" dans les parties inférieures et supérieures du panneau, mais il ne comporte pas de nervures en diagonale formant une structure de renforcement triangulée. Les nervures délimitent entre elles des alvéoles 34" et 35" dont le fond est continu. Dans une troisième variante de réalisation, représentée à la figure 8, le panneau de renfort 2û, du type panneau central, cornprend une nervure principale verticale 23û complétée par des nervures horizontales 30û et 31 délimitant des échancrures 21û et 22û destinées à former des fenêtres, et par des nervures verticales 32û et 33û formant les bords latéraux des panneaux, assurant la jonction avec les panneaux adjacents. L'ensemble de ces nervures délimitent des ouvertures 34û et 35û et forment un squelette sur lequel la peau extérieure 10û est collée. En outre, dans les espaces délimités par les nervures, des longrines de renfort 130û, ayant une section en T, sont collées sur la peau et rendues solidaires du panneau 2"' par leurs extrémités. Tous les panneaux qui viennent d'être décrits peuvent être constitués de tout type de matériau adapté, et en particulier des matériaux déjà cités. Ils peuvent être fabriqués par des procédés de moulage ou d'emboutissage ou être mécano-soudés. Ils constituent des coques à paroi minces comprenant des nervures creuses. Les nervures creuses sont ouvertes sur toute leur longueur et constituant des canaux ou des goulottes pouvant recevoir des éléments de réseau de distribution de fluide, d'électricité ou de tout type de signal. Les espaces délimités par les nervures peuvent être évidés, les panneaux constituant alors des squelettes. Mais, de préférence, à l'exception des échancrures correspondant aux ouvertures telles que des fenêtres, les espaces délimités par les nervures définissent des alvéoles dont les fonds constituent des surfaces permettant un bon collage de la peau extérieure. 11 En assemblant des panneaux tels qu'ils viennent d'être décrits, en particulier un certain nombre de panneaux de type central, et en les complétant à chaque extrémité soit par des panneaux d'extrémité soit par des panneaux d'encadrement d'une porte, il est possible de réaliser une armature de face latérale de caisse de véhicule ferroviaire ayant la longueur souhaitée. On peut également, en disposant des panneaux de jonction entre des panneaux centraux et des panneaux des montants de porte, disposer des portes à un endroit particulier sur la longueur de la face latérale de la caisse de véhicule, en particulier une porte peut être à mi-longueur ou au contraire près d'une des extrémités. Les deux faces latérales d'une caisse sont à peu près symétriques, par rapport à un plan et ne sont pas superposables. Par conséquent il peut être nécessaire de réaliser des panneaux destinés à réaliser une face latérale droite et des panneaux réalisés à une face latérale gauche. Mais, l'homme du métier saura adapter la forme des panneaux à ce qui est nécessaire pour pouvoir réaliser les deux faces latérales de la caisse du véhicule ferroviaire. Comme on l'a compris, lorsqu'on a réalisé une armature d'une face latérale de caisse de véhicule ferroviaire en assemblant des panneaux et en les fixant entre eux par l'intermédiaire des nervures de jonction, par soudage, par rivetage ou par collage, on complète la face latérale en collant la peau extérieure sur l'armature après avoir, le cas échéant, disposé dans les nervures les réseaux qu'il est prévu d'y dissimuler. Cette peau extérieure assure ainsi une excellente solidarité entre l'ensemble des panneaux, ainsi qu'une très bonne étanchéité. L'ensemble de panneaux vitrés 15 qui sont accolés à la face latérale de caisse de véhicule ferroviaire pour fermer les ouvertures correspondant aux fenêtres peuvent également être mis en place par collage ou tout autre moyen de fixation connu de l'homme du métier. Ce mode de réalisation d'une face latérale de caisse de véhicule ferroviaire à l'avantage d'une part d'être modulable, et d'autre part de permettre de construire des faces légères tout en étant très rigides, ayant un bon aspect extérieur et une bonne étanchéité. Dans la mesure où ce procédé est adapté à la fabrication de faces de véhicules ferroviaires de modèles différents, en utilisant les mêmes panneaux, il est possible de réduire les coûts de fabrication. 12 De préférence, la peau extérieure s'étend sur toute la longueur de la face latérale de la caisse de véhicule ferroviaire. Mais, l'essentiel est que chaque jonction entre deux panneaux adjacents soit recouverte par la peau extérieure de façon à assurer l'étanchéité de cette liaison et à renforcer la liaison mécanique entre les deux panneaux. Aussi, dans certaines configurations, la peau peut ne s'étendre que sur une partie de la longueur de la face latérale. Par ailleurs, afin d'assurer une bonne tenue mécanique, notamment en fatigue, de la face latérale, la jonction de deux panneaux adjacents ne doit pas déboucher dans une zone de concentration de contrainte correspondant à une singularité de forme de la face latérale. Pour cela, il est préférable que les panneaux s'étendent sur toute la hauteur de la face latérale. En particulier, du fait de la conception des panneaux telle que décrite ci-dessus, toute ouverture est délimitée par au plus deux panneaux et la jonction entre deux panneaux centraux qui délimitent une fenêtre se fait au milieu des fenêtres et non pas dans les coins des fenêtres qui sont des zones de concentration de contrainte, cela conduit à une meilleure résistance mécanique des parois au voisinage des angles des fenêtres. En effet, ces zones sont à l'intérieur de panneaux et leurs formes peuvent être adaptées de façon à assurer le meilleur comportement mécanique possible des coins de fenêtre. II en résulte à une meilleure tenue des faces latérales de caisse de véhicule ferroviaire. Les panneaux tels qu'ils viennent d'être décrits constituent un mode de réalisation possibledes panneaux pour réaliser des faces latérales de caisse de véhicule ferroviaire. Mais, l'homme du métier comprendra qu'il peut réaliser des panneaux de forme différente, constitués de feuilles mises en forme de façon présenter des nervures de renforcement creuse, en saillie vers l'intérieur de la caisse du véhicule ferroviaire, et qui, de préférence, délimitent entre elles des alvéoles dont les faces forment des surfaces importantes pour assurer le bon collage d'une peau extérieure, les alvéoles pouvant recevoir des matériaux isolants. L'homme du métier saura choisir la forme des nervures adaptée de façon à réaliser des structures de renforcement triangulées ou non. Il saura également choisir le matériau et le procédé d'assemblage les mieux adaptés à chaque cas. Enfin, l'homme du métier comprendra qu'il peut réaliser par la technique qui vient d'être décrite, des faces latérale de caisse de véhicule ferroviaire qui ne 13 comportent pas d'ouvertures sur toute leur longueur ou même, qui ne comportent pas du tout d'ouvertures. Pour cela, il suffit que la peau extérieure ne comporte pas d'ouverture dans les zones considérées et que les panneaux de renfort soient, éventuellement, adaptés en conséquence. L'homme du métier pourra également prévoir des panneaux qui ne s'étendent pas sur toute la hauteur de la face latérale du véhicule ferroviaire, et comportant, par exemple, des jonctions horizontales. Mais, de préférence, ces jonctions ne doivent pas déboucher dans des zones de concentration de ]O contrainte
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Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, caractérisée en ce qu'elle comprend une armature formée d'un assemblage d'une pluralité de panneaux adjacents (2, 4, 6, 6', 8) et une peau extérieure (10) adhérente à l'armature s'étendant sur au moins deux panneaux adjacents, l'assemblage de panneaux et la peau formant un ensemble stratifié, chaque panneau (2, 4, 6, 6', 8) comportant des nervures disposées de façon à assurer la rigidité verticale et la rigidité horizontale de la face latérale.
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1.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, caractérisée en ce qu'elle comprend une armature formée d'un assemblage d'une pluralité de panneaux adjacents (2, 2', 2", 2"', 4, 6, 6', 8) et une peau extérieure (10, 10', 10"') adhérente à l'armature s'étendant sur au moins deux panneaux adjacents, l'assemblage de panneaux et la peau formant un ensemble stratifié, chaque panneau (2, 2', 2", 2-, 4, 6, 6', 8) comportant des nervures disposées de façon à assurer la rigidité verticale et la rigidité horizontale de la face latérale. 2.-Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 1, caractérisée en ce que chaque panneau (2, 2', 2", 2-, 4, 6, 6', 8) s'étend sur toute la hauteur de la face latérale. 3.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire, selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que la peau extérieure (10, 10', 10"') s'étend sur toute la longueur de la face latérale. 4.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce qu'elle comporte au moins une ouverture du type fenêtre (5) ou du type porte (9), délimitée par un entourage constitué de nervures horizontales (30, 31, 30', 31', 30", 31", 30-, 31-, 80, 81) et verticales (23, 23' 23", 23-, 82) d'un seul panneau (8) ou de deux panneaux adjacents (2, 2', 2", 2"') dont la jonction se situe à distance des zones de concentration de contrainte correspondant aux angles de l'entourage de l'ouverture. 5.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 4, caractérisée en ce qu'elle comporte du côté externe, au moins un panneau vitré (15) de fermeture d'une fenêtre. 6.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que la jonction de deux panneaux adjacents est assurée par l'intermédiaire de nervures ou portions de nervuresverticales (32, 32', 32", 32", 33, 33', 33", 33", 42, 82) complémentaires les une des autres et prévues sur les bords verticaux des panneaux. 7.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que au moins une nervure (26, 26', 27, 27', 28, 28', 29, 29', 44, 45, 46, 47, 64, 65) s'étend en diagonale sur au moins une partie d'un panneau afin de constituer un renfort triangulé. 8.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 7, caractérisée en ce qu'au moins un panneau (2, 2', 4, 6) comporte au moins une échancrure (21, 21', 22, 22', 41, 61) destinée à former une partie d'une fenêtre et en ce que les nervures comprennent un noyau (23, 23', 43, 63) constituant un montant latéral d'au moins une fenêtre et au moins une nervure (28, 28', 29, 29', 44, 45, 64, 66) s'étendant en diagonal depuis le noyau jusqu'au bord supérieur du panneau et au moins une nervure (26, 26', 27, 27', 46, .47, 65) s'étendant en diagonal depuis le noyau jusqu'au bord inférieur du panneau. 9.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 8, caractérisée en ce que ledit panneau latéral (2, 2') comporte deux échancrures 20 renforcement en forme de X comprenant un noyau (23, 23') constituant un montant latéral commun aux deux demi-fenêtres (21, 21', 22, 22'). 25 10.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que au moins un panneau (2', 2"') comprend au moins une ouverture (34', 35', 34", 35"') à travers un espace délimité par les nervures, l'ouverture étant occultée par la peau extérieure. 30 11.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 10, caractérisée en ce que, en outre, au moins une longrine horizontale (130"') rapportée sur la peau extérieure, s'étend dans l'ouverture (34", 35"') délimitée par des nervures du panneau (2'), et est rendue solidaire de la peau extérieure et du panneau comprenant l'ouverture. (21, 21', 22, 22') destinées à former deux demi-fenêtres et en ce que les nervures (23, 23', 26, 26', 27, 27', 28, 28', 29, 29') forment au moins une structure de 16 12.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que au moins un panneau (2, 2", 4, 6) constitue une coque nervurée dont des nervures délimitent entre elle au moins une alvéole (34, 34", 35, 35", 36, 37, 38, 39, 50, 51, 53, 70, 71, 72, 73, 74, 75) dont le fond est continu. 13.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon la 12, caractérisée en ce que les nervures délimitent entre elles des alvéoles dont au moins un reçoit un matériau isolant thermique et/ou acoustique. 14.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle comprend sur son côté interne, une peau de fermeture et d'habillage. 15.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'au moins un panneau (8) est destiné à recevoir une porte, les nervures constituant au moins les montants latéraux de la porte. 20 16.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que au moins un réseau du type gaine de ventilation ou de chauffage, câbles électriques ou distribution de fluide est reçu dans un espace délimité par la peau extérieure et au moins une 25 nervure d'au moins un panneau. 17.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisée en ce que au moins un panneau est constitué d'une plaque en matériau composite du type comprenant un réseau de 30 fibres imprégné d'une résine, mise en forme par moulage, ou est constitué d'une plaque métallique découpée et emboutie. 18.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisée en ce que la peau externe (10) est une15 17 feuille découpée pour former les ouvertures, , en matériau composite ou en métal, en matière plastique. 19.- Face latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisée en ce que les panneaux et/ou la peau extérieure sont assemblés par collage, par rivetage, par boulonnage, par collage et rivetage, par collage et boulonnage, par clinchage ou par soudage. 20.- Véhicule ferroviaire, par exemple du type voiture, comprenant une caisse, caractérisé en ce que au moins une face latérale de la caisse est selon l'une quelconque des 1 à 19. 21.- Panneau composite ou métallique embouti pour la fabrication d'une paroi latérale de caisse de véhicule ferroviaire selon l'une quelconque des 1 à 19.
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