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FR2890714
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A1
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DISPOSITIF D'ALIMENTATION DES CHAMBRES DE COMPENSATIONS D'UN DOUBLE EMBRAYAGE
| 20,070,316 |
Dispositif d'alimentation des chambres de compensations d'un double embravage La présente invention concerne le domaine des dispositifs d'alimentation des chambres de compensations d'un double embrayage s humide combiné à la lubrification des éléments de guidages du moyeu tournant des arbres primaires. On connaît déjà du document FR 2 799 249 un tel système d'embrayage humide multiple qui utilise un moyeu tournant en tant que moyens d'alimentation en liquide d'actionnement et de compensation et en io liquide de refroidissement. Un tel système n'est pas du tout compact axialement. De plus dans ce cas, l'alimentation d'une part en liquide d'actionnement, d'autre part en liquide de compensation et enfin en liquide de refroidissement par le carter embrayage et différentiel du système is d'embrayage se fait via une interface extérieure aux dispositifs d'embrayage qui entoure les arbres d'entrée de la boîte de vitesses ce qui lui impose d'avoir un diamètre intérieur important. En outre, à ce diamètre intérieur important s'ajoute les épaisseurs de matière nécessaires à la tenue mécanique de cette interface et à la réalisation dans cette interface des gorges ou enceintes de segmentation destinées à l'alimentation en liquide d'actionnement et de compensation des chambres de commande et de compensation desdits embrayages. L'implantation de cette interface à grand diamètre dans le carter embrayage et différentiel est généralement problématique en regard des entraxes entre les arbres primaires de la boîte de vitesses et les arbres secondaires. De plus l'implantation de cette interface réduit la zone axiale d'implantation des roulements des arbres secondaires ce qui se traduit par une perte de compacité axiale de la boîte de vitesses. En outre, le document FR 2 799 249 indique, dans sa description d'un dispositif d'embrayage multiple, que les chambres de pression sont complètement remplies de fluide pendant les situations de fonctionnement normales; l'état d'actionnement des dispositifs d'embrayage à lamelles dépend de la pression du fluide hydraulique appliqué par la chambre de pression. Mais comme les supports extérieurs de lamelles et le piston d'actionnement tournent avec l'axe d'embrayage pendant le déplacement, même en l'absence de pression appliquée par les chambres de pression, il y a une augmentation de pression engendrée par les forces centrifuges dans io la chambre de pression. Cette augmentation de pression et qui, au moins aux vitesses de rotation importantes, produit un embrayage non voulu ou du moins le patinage des dispositifs d'embrayage à lamelles. Cette mauvaise prestation d'embrayage peut entraîner une usure prématurée des disques du double embrayage et dans le cas où le double embrayage est monté dans un véhicule, une sensation de mouvement saccadé perceptible par le client. Pour cette raison, les chambres de compensation de pression doivent recevoir un liquide de compensation de pression. Ainsi, pour compenser l'augmentation de la pression du fluide due à la force centrifuge dans les chambres de pression, il est nécessaire d'alimenter la chambre de compensation correspondante par un fluide. Selon ce document, la chambre de compensation est remplie au moment de la mise en route de la ligne de transmission et l'apport en fluide provient du circuit de refroidissement des lamelles de l'embrayage. Cependant, une surpression dans les chambres de compensation peut empêcher le piston de s'actionner complètement et entraîner un mauvais entraînement. Cette mauvaise prestation d'embrayage peut également entraîner une usure prématurée des disques du double embrayage et dans le cas où le double embrayage est monté dans un véhicule, une sensation de mouvement saccadé perceptible par le client. Un problème dans le domaine consiste donc à réduire l'encombrement axial de la boîte de vitesses et en particulier la taille de l'entraxe entres les arbres primaires des boites de vitesses à double embrayage humide. Un problème subsidiaire consiste à conserver une bonne prestation de la fonction d'alimentation en fluide hydraulique des moyens d'actionnement, des chambres de compensation et des moyens de refroidissement des éléments de guidage du double embrayage humide tout en conservant un coût de fabrication raisonnable. Ce but est atteint par un système d'embrayage humide multiple destiné à être monté dans une ligne de transmission entre une unité motrice et une boîte de vitesses, ce système comprenant un premier dispositif io d'embrayage à associer à un premier arbre d'entrée de la boîte de vitesses, un second dispositif d'embrayage à associer à un second arbre d'entrée de la boîte de vitesses pour la transmission du couple entre l'unité motrice et la boîte de vitesses, et des moyens d'alimentation en liquide d'actionnement et de compensation et en liquide de refroidissement et de lubrification desdits dispositifs d'embrayage, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation comprennent un moyeu d'alimentation fixe par rapport au carter d'embrayage et différentiel dudit système d'embrayage, le moyeu d'alimentation étant percé de canaux dont au moins un canal constitue une portion d'un circuit destiné à la circulation du liquide d'actionnement et dont au moins un autre canal constitue une portion d'un autre circuit destiné à la circulation d'un liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification. Selon une autre particularité, le moyeu d'alimentation est fixé par un pied au carter embrayage et différentiel du système d'embrayage. Selon une autre particularité, un premier canal formé dans le moyeu d'alimentation distribue le liquide d'actionnement à une gorge du moyeu d'alimentation laquelle met en communication au moins un perçage du moyeu tournant avec l'embrayage externe. Selon une autre particularité, un deuxième canal formé dans le moyeu d'alimentation distribue le liquide d'actionnement à une gorge du moyeu d'alimentation laquelle met en communication au moins un perçage du moyeu tournant avec l'embrayage interne. Selon une autre particularité, le canal qui constitue une portion d'un circuit destiné à la circulation du liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification forme un conduit unique dans le moyeu d'alimentation. Selon une autre particularité, le moyeu d'alimentation comporte, d'une part, un corps axial cylindrique, percé des conduits, qui s'étendent à l'intérieur des dispositifs d'embrayage; les arbres d'entrée de la boîte de vitesses, étant tous coaxiaux et en rotation dans le moyeu d'alimentation et, d'autre part, le pied, présentant une surface plane, forme une interface de io communication entre un réseau de canaux hydrauliques internes audit carter embrayage et différentiel et une série d'enceintes prévues dans ledit moyeu d'alimentation pour communiquer avec les canaux respectifs pour assurer dans les canaux le cheminement du liquide d'actionnement et dans le canal le cheminement du liquide servant à la fois de liquide de compensation de refroidissement et de lubrification depuis ledit carter embrayage et différentiel vers le moyeu d'alimentation. Selon une autre particularité, le conduit unique de compensation, de refroidissement et de lubrification comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant des conduits radiaux distribuant le liquide vers les chambres de compensation et les éléments dudit système d'embrayage à refroidir et lubrifier. Selon une autre particularité, le système d'embrayage comporte un moyeu tournant monté en rotation sur la surface externe du corps axial cylindrique par l'intermédiaire de deux éléments de guidage lisses placés l'un à l'extrémité libre du corps axial cylindrique et l'autre à l'extrémité du corps adjacent au pied. Selon une autre particularité, des conduits radiaux percés dans ledit corps axial cylindrique débouchent par une de leurs extrémités dans le conduit unique et par l'autre extrémité sur un des éléments de guidage lisses pour les lubrifier et les refroidir. Selon une autre particularité, un conduit radial percé dans ledit corps axial cylindrique débouche par une de ses extrémités dans le conduit unique et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire usinée dans ledit corps axial cylindrique et destiné à alimenter la chambre de compensation de l'embrayage extérieur. Selon une autre particularité, des anneaux d'étanchéité sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps axial cylindrique et disposés, entre le corps axial cylindrique et le moyeu tournant de part et d'autre de la gorge annulaire alimentant la chambre de compensation de l'embrayage extérieur. Selon une autre particularité, un premier conduit oblique percé dans le io moyeu tournant débouche par une de ses extrémités sur la gorge annulaire, l'autre extrémité du conduit oblique débouche dans la chambre de pression de l'embrayage extérieur, cette extrémité est étanchée par un bouchon, un second conduit oblique percé perpendiculairement dans le moyeu tournant débouche d'une part dans la chambre de compensation de l'embrayage is extérieur et d'autre part dans le premier conduit oblique pour faire communiquer la gorge annulaire avec la chambre de compensation de l'embrayage extérieur. Selon une autre particularité, le conduit radial percé dans ledit corps axial cylindrique débouche par une de ses extrémités dans le conduit unique et par l'autre extrémité débouche dans une enceinte destinée à alimenter la chambre de compensation de l'embrayage intérieur. Selon une autre particularité, l'enceinte est bordée par la bague de guidage d'un côté et par un anneau d'étanchéité de l'autre placé dans une gorge usinée sur le corps axial cylindrique, l'anneau d'étanchéité étant disposé autour du corps axial cylindrique, entre corps axial cylindrique et le moyeu tournant. Selon une autre particularité, un conduit radial est percé dans le moyeu tournant et débouche par une de ses extrémités sur l'enceinte destinée à alimenter la chambre de compensation de l'embrayage intérieur et par l'autre extrémité dans la chambre de compensation. Selon une autre particularité, le second arbre d'entrée est guidé en rotation d'une part dans le corps axial cylindrique par l'intermédiaire d'un élément de guidage disposé autour du deuxième arbre d'entrée d'autre part dans le carter d'embrayage et différentiel par l'intermédiaire d'un roulement disposé autour du deuxième arbre d'entrée. Selon une autre particularité, le premier arbre d'entrée est guidé en rotation par le second arbre d'entrée par l'intermédiaire d'un élément de guidage disposé autour du premier arbre d'entrée. Selon une autre particularité, un élément d'étanchéité dynamique est placé du côté de la boîte de vitesses, autour du premier arbre d'entrée, entre le premier et le second arbre d'entrée. io Selon une autre particularité, un élément d'étanchéité dynamique est placé autour du second arbre d'entrée, dans le carter embrayage et différentiel, entre l'élément de guidage et le moyeu d'alimentation fixe. Selon une autre particularité, des anneaux d'étanchéité sont disposés autour du second arbre d'entrée, entre le second arbre d'entrée et le moyeu is d'alimentation de part et d'autre d'une gorge annulaire et dans laquelle débouche le conduit radial percé dans le corps axial. Selon une autre particularité, l'anneau d'étanchéité disposé autour du second arbre d'entrée situé du côté de l'élément de guidage disposé autour du deuxième arbre d'entrée laisse passer un flux de liquide destiné à refroidir et lubrifier l'élément de guidage. Selon une autre particularité, une conduite radiale percée dans le second arbre d'entrée débouche par une de ses extrémités dans la gorge annulaire. Selon une autre particularité, des anneaux d'étanchéité sont disposés autour du premier arbre d'entrée, de part et d'autre d'une gorge annulaire dans laquelle débouche un conduit radial percé dans le second arbre d'entrée. Selon une autre particularité, un perçage borgne coaxial à l'axe du premier arbre d'entrée est réalisé par l'extrémité du premier arbre d'entrée opposée au pied pour former un conduit axial destiné à distribuer le liquide de refroidissement et de lubrification entre les deux arbres d'entrée et entre le second arbre d'entrée et le moyeu d'alimentation. Selon une autre particularité, le premier arbre d'entrée comporte un conduit radial, percée dans le premier arbre d'entrée, et débouche par une de ses extrémités dans la gorge et par l'autre extrémité dans la conduite axiale. s Selon une autre particularité, un bouchon est serti dans le conduit axial à proximité de l'orifice d'extrémité du conduit axial et le bouchon comporte un perçage calibré pour limiter le flux de liquide sortant. Selon une autre particularité, le flux de liquide sortant circule entre le premier arbre d'entrée et la tôle de fermeture pour lubrifier l'élément io séparateur. Selon une autre particularité, des rainures radiales usinées dans l'élément séparateur laissent un flux de liquide s'écouler par centrifugation vers une goulotte présente sur le côté du moyeu d'embrayage tourné vers l'intérieur du système d'embrayage, le liquide de refroidissement capté par is cette goulotte est acheminé vers un orifice traversant un flasque pour assurer une lubrification et un refroidissement d'un joint d'étanchéité qui est situé sensiblement dans le même plan vertical que la zone de liaison entre un moyeu d'entraînement de l'embrayage un moyeu du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion. Selon une autre particularité, le conduit axial comporte un conduit radial percé dans le premier arbre d'entrée débouchant par une extrémité dans le conduit axial et par l'autre extrémité dans une cavité pour refroidir et lubrifier l'élément de guidage. Selon une autre particularité, le second arbre d'entrée est percé d'un conduit oblique débouchant par une extrémité dans la cavité et par l'autre extrémité dans une cavité délimitée par l'élément d'étanchéité dynamique, et par l'anneau d'étanchéité. Selon une autre particularité, un conduit du carter embrayage et différentiel débouchant sur la cavité relie la cavité avec au moins une autre cavité à la pression atmosphérique pour empêcher la montée en pression du liquide dans la cavité et empêcher la fuite de l'élément d'étanchéité dynamique placé autour du premier arbre d'entrée et de l'élément d'étanchéité dynamique disposé entre le deuxième arbre d'entrée et le carter d'embrayage différentiel. Selon une autre particularité, le conduit de liquide d'actionnement du piston de l'embrayage extérieur comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial distribuant le liquide d'actionnement vers la chambre de commandes. Selon une autre particularité, le conduit radial débouche par une de ses extrémités dans le conduit de liquide d'actionnement du piston de l'embrayage extérieur et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire io usinée dans ledit corps axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de commande de l'embrayage extérieur. Selon une autre particularité, des anneaux d'étanchéité sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps axial cylindrique et disposés, entre le corps axial cylindrique et le moyeu tournant de part et is d'autre de la gorge annulaire alimentant la chambre de commande de l'embrayage extérieur. Selon une autre particularité, le conduit de liquide d'actionnement du piston de l'embrayage intérieur comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial distribuant le liquide d'actionnement vers la chambre de commande. Selon une autre particularité, le conduit radial débouche par une de ses extrémités dans le conduit de liquide d'actionnement du piston de l'embrayage intérieur et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire usinée dans ledit corps axial cylindrique et destiné à alimenter la chambre de commande de l'embrayage intérieur. Selon une autre particularité, des anneaux d'étanchéité (1400, 1200) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps axial cylindrique et disposés, entre le corps axial cylindrique et le moyeu tournant de part et d'autre de la gorge annulaire alimentant la chambre de commande de l'embrayage intérieur. Selon une autre particularité, des canaux formés dans le moyeu d'alimentation débouchent latéralement dans des enceintes d'entrée du fluide d'actionnement pour alimenter des chambres de commande. Selon une autre particularité, le système d'embrayage dans lequel les premier et second dispositifs d'embrayage comprennent chacun une chambre de commande et une chambre de compensation d'un piston d'actionnement d'un paquet de lamelles d'embrayage, est caractérisé en ce que la chambre de compensation du premier dispositif d'embrayage, l'embrayage extérieur, s'étend majoritairement sensiblement dans le même io plan vertical que la chambre de commande du second dispositif d'embrayage, l'embrayage intérieur, en étant concentrique à celle-ci. Selon une autre particularité, il est prévu dans la chambre de compensation du premier dispositif d'embrayage un contre piston pourvu d'un orifice traversant adapté à limiter le remplissage de ladite chambre de compensation en liquide de compensation, cet orifice de limitation de remplissage communiquant avec un orifice d'évacuation prévu dans la cloche extérieure du deuxième dispositif d'embrayage pour permettre audit liquide de compensation arrivant en trop plein dans ladite chambre de compensation dudit premier dispositif d'embrayage de rejoindre le flux de liquide de refroidissement du système d'embrayage. Selon une autre particularité, le système d'embrayage comporte un moyeu d'entraînement de l'embrayage lié en rotation à un moyeu du secondaire d'un amortisseur d'oscillations de torsion fixé sur le vilebrequin de l'unité motrice, caractérisé en ce que la zone de liaison du moyeu d'entraînement de l'embrayage au moyeu du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la zone de fixation dudit amortissement d'oscillations de torsion sur le vilebrequin de sorte que le moyeu du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion entoure ladite zone de fixation. Selon une autre particularité, il est prévu entre un capot de fermeture et le moyeu d'entraînement de l'embrayage un joint d'étanchéité situé sensiblement dans le même plan vertical que la zone de liaison entre ledit i0 moyeu d'entraînement de l'embrayage et ledit moyeu du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en 5 référence aux dessins annexés, dans lesquels: La figure 1 représente une vue en coupe partielle d'un système d'embrayage selon l'invention. La figure 2 représente une vue de détail de la figure 1 montrant le carter embrayage et différentiel (11), le moyeu tournant (30) et le moyeu to d'alimentation (20). La figure 3 représente une vue selon l'axe YY' de la figure 1 du corps axial cylindrique (22) constituant une partie du moyeu d'alimentation (20) . La figure 3A représente une vue de détail de la figure 1 (selon l'axe AA' de la figure 3) centrée sur le moyeu d'alimentation (20). La figure 3B représente une vue en coupe partielle du système d'embrayage selon l'axe BB' (figure 3) centrée sur le moyeu d'alimentation (20). La figure 3C représente une vue en coupe partielle du système d'embrayage selon l'axe CC' (figure 3) centrée sur le moyeu d'alimentation (20). La figure 4 représente une vue de détail de la figure 1 centrée sur les conduit radiaux (2200, 2800) percé dans les arbres d'entrées alimentant le conduit axial (2900) de l'embrayage. La figure 5 représente une vue de détail de la figure 1 centrée sur 25 l'extrémité du conduit axial (2900) débouchant face au capot de fermeture (170). La figure 6 représente une vue de détail de la figure 1 centrée sur l'extrémité du conduit axial (2900) opposé au capot de fermeture (170) Sur cette figure 1, on a représenté un système (10) d'un double embrayage humide monté dans la ligne de transmission d'un véhicule automobile entre une unité motrice (1) et une boîte de vitesses non représenté à la gauche de la figure. L'unité motrice (1) est ici un moteur à combustion interne dont le nez du vilebrequin (2) est fixé au moyen de vis de fixation (4) à un amortisseur d'oscillations de torsion (3). Le moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion (3) sert d'extrémité de couplage au système (10). Le système (10) comprend un carter embrayage et différentiel (11), fermé du côté de l'unité motrice (1) par un capot de fermeture (13), à l'intérieur duquel est définie une cavité (12) contenant un premier dispositif d'embrayage (110), l'embrayage extérieur, associé à un premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses, et un second dispositif d'embrayage (120), l'embrayage intérieur, associé à un second arbre d'entrée (51) de la boîte de vitesses pour la transmission du couple entre l'unité motrice (1) et la boîte de vitesses concentrique au premier. Le premier dispositif d'embrayage (110) permet, par exemple, de passer les rapports impairs 1, 3 et 5 de la boîte de vitesses tandis que le second dispositif d'embrayage (120) permet de passer les rapports pairs 2, 4 et 6 de la boîte de vitesses ainsi que la marche arrière. Le premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses s'étend selon l'axe X de symétrie du système (10) de double embrayage, il est essentiellement coaxial au deuxième arbre d'entrée (51) qu'il traverse. L'entrée du système (10) de double embrayage est constituée par un moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage comprenant une partie cylindrique dont une extrémité est entourée d'une partie annulaire. La partie cylindrique du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage traverse avec étanchéité une ouverture centrale du capot de fermeture (13) en direction de l'unité motrice (1). Cette partie cylindrique (101) comporte une denture intérieure (101A) qui peut être couplée à une denture extérieure (5A) du moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion (3) ce qui permet une transmission du couple entre l'extrémité de couplage du vilebrequin (2) et le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage. La zone de liaison du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage au moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la zone de fixation (les vis de fixation (4)) dudit amortissement d'oscillations de torsion (3) sur le vilebrequin (2) de sorte que le moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion (3) entoure la zone d'implantation desdites vis de io fixation (4). Cette caractéristique permet de réduire l'encombrement axial du système (10) de double embrayage. Le capot de fermeture (13) s'étend radialement entre une paroi périphérique du carter embrayage et différentiel (11) et la partie cylindrique du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage. Le couvercle de fermeture is (13) est fixé au carter d'embrayage et différentiel (11) et ne tourne pas avec le système (10) de double embrayage. Il est prévu entre le capot de fermeture (13) et le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage un joint d'étanchéité (14) (figure 5) situé sensiblement dans le même plan vertical (plan perpendiculaire à l'axe X) que la zone de liaison (c'est-à-dire la zone de coopération des dentures intérieure (101A) et extérieure (5A)) entre ledit moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et ledit moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion (3). Cette disposition du joint d'étanchéité (14) dans le plan vertical de la zone de liaison des deux moyeux permet également de réduire l'encombrement axial du système (10) de double embrayage. L'étanchéité entre le couvercle de fermeture (13) et le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage est notamment requise lorsqu'il s'agit d'un système d'embrayages humides comme dans l'exemple représenté. Pour assurer également cette étanchéité, il est prévu une tôle de fermeture (170) qui s'étend radialement à l'intérieur de la partie cylindrique du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et qui est soudée à celle-ci. Le système (10) de double embrayage comporte un flasque d'entraînement (102) monté solidaire en rotation sur la partie annulaire du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage. Le flasque d'entraînement (102) transmet le couple entre le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et la cloche extérieure (111) de l'embrayage extérieur (110), laquelle, au travers d'un paquet de lamelles d'embrayage (113), entraîne la cloche intérieure (112, figure 5) de l'embrayage extérieur (110) montée solidaire en rotation sur le premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses par l'intermédiaire d'une denture trapézoïdale (50112, figure 5) ou d'un moyen analogue. Le flasque d'entraînement (102) présente ici une paroi frontale formant un disque sensiblement vertical, bordée à l'extérieur par une paroi 1s cylindrique périphérique de centrage. La paroi frontale du flasque d'entraînement (102) comporte une ouverture centrale (1020) sur laquelle est soudée la partie annulaire du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage. Le flasque d'entraînement (102) transmet le couple à ladite cloche extérieure (111) de l'embrayage extérieur (110) par l'intermédiaire de crans d'engrènement (1021, figure 3A) présents sur la paroi frontale dudit flasque d'entraînement (102) qui prennent appui sur des cannelures (1110, figure 3) présentes sur la jupe de celle-ci. Ici, avantageusement, la paroi cylindrique périphérique de centrage du flasque d'entraînement (102) coiffe la surface extérieure cannelée de la cloche extérieure (111) sur toute la longueur axiale de la jupe de la cloche extérieure (111). Le flasque d'entraînement (102) et la cloche extérieure (111) sont montés avec un ajustement glissant. On réalise alors de manière simple un centrage long du flasque d'entraînement (102) par rapport à la cloche extérieure (111) qui est entièrement démontable et qui est peu sensible au phénomène de rotulage du flasque d'entraînement (102) par rapport à la cloche extérieure (111) ainsi qu'au phénomène d'écartement de la jupe de la cloche extérieure (111) sous l'effet de la centrifugation. La cloche extérieure (111) est par ailleurs solidarisée par soudage à un moyeu tournant (30, figure 1). Ce moyeu tournant (30) comporte un corps globalement cylindrique qui s'étend selon l'axe X de symétrie du système (10) de double embrayage. L'embrayage intérieur (120, figure 2) comporte une cloche extérieure (121) solidaire d'un moyeu (130) couplé en rotation au moyeu tournant (30) par l'intermédiaire d'une liaison cannelée (130A) démontable (figure 2). Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car elle permet un démontage sans dommage de la cloche extérieure (121) lors des opérations de retouche en usine ou de maintenance en vie de série pour avoir accès au piston d'actionnement (114), au contre piston (115) ou à l'élément de rappel (116) de l'embrayage extérieur (110). Un anneau élastique (132) pris en sandwich entre le moyeu (130) et uneface d'un épaulement du moyeu tournant (30) assure l'arrêt axial de la cloche extérieure (121) de l'embrayage intérieur (120), sur le moyeu axial (30). Le flasque d'entraînement (102) transmet via le moyeu tournant (30), le couple entre le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et la cloche extérieure (121) de l'embrayage intérieur (120). La cloche extérieure (121) de l'embrayage intérieur (120) entraîne, au travers d'un paquet de lamelles d'embrayage (123), la cloche intérieure (122, figure 5) de l'embrayage intérieur (120) montée solidaire en rotation sur le second arbre d'entrée (51) de la boîte de vitesses par l'intermédiaire d'une denture trapézoïdale (51122) ou d'un moyen analogue. Les embrayages extérieur (110) et intérieur (120) comprennent chacun une chambre de commande (117,127, figure 3A) et une chambre de compensation (118,128, figure 3A) d'un piston respectif d'actionnement (114,124) des embrayages respectif extérieur (110), intérieur (120) par les paquets respectifs des lamelles d'embrayage (113,123) transmettant le couple entre les cloches extérieures (111,121) et intérieure (112,122). Les chambres de commande (117,127) (figure 3B, figure 3C) sont alimentées chacune par un liquide d'actionnement amener par un canal séparé (26B, 26C) et les chambres de compensation (118, 128) sont alimentées en liquide de compensation par des moyens d'alimentation également distinct qui seront décrits ultérieurement et qui permettent également d'alimenter également les différents éléments du système (10) en liquide de lubrification et de refroidissement. io La chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110) s'étend majoritairement sensiblement dans le même plan vertical (plan perpendiculaire à l'axe X) que la chambre de commande (127) de l'embrayage intérieur (120), en étant concentrique à celle-ci. Cette caractéristique particulièrement avantageuse permet également 15 de réduire l'encombrement axial du système (10) de double embrayage. De manière connue en soi, il est prévu dans la chambre de compensation (118,128) de chaque embrayage (110,120) un élément de rappel (116,126) en appui contre un contre piston (115,125) pour ramener chaque piston d'actionnement (114,124) dans une position hors contact du paquet de lamelles d'embrayage (113,123). Le piston d'actionnement (114) de l'embrayage extérieur (110) est agencé de sorte que sa surface d'application de pression située du côté de la chambre de commande (117), d'une part, est inférieure à sa surface d'application de pression située du côté de la chambre de compensation (118) et d'autre part, s'étend moins radialement vers l'extérieur que ladite surface d'application de pression tournée vers la chambre de compensation (118). On peut alors prévoir que le contre piston (115) situé dans la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110) soit pourvu d'un orifice traversant (115A) adapté à limiter le remplissage de ladite chambre de compensation (118) en liquide de compensation nécessaire à la compensation de la pression dynamique induite par la force centrifuge. Grâce à cet agencement, on obtient avantageusement un taux de compensation élevé et l'on peut alors utiliser un élément de rappel (116) du piston d'actionnement (114) moins important qui exerce un effort de rappel limité. Cet orifice de limitation (115A) de remplissage communique avec un orifice d'évacuation (121A) prévu dans la cloche extérieure (121) de l'embrayage intérieur (120) pour permettre audit liquide de compensation arrivant en trop plein dans ladite chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110) de rejoindre le flux de liquide de refroidissement du système (10) d'embrayage. Le piston d'actionnement (124) de l'embrayage intérieur (120) présente à son extrémité située en regard dudit orifice d'évacuation (121A) un coude (124A) pour ne pas l'obstruer. Les moyens d'alimentation respectivement en liquide d'actionnement, en liquide de compensation et en liquide de lubrification et refroidissement du système (10) de double embrayage comprennent un moyeu d'alimentation (20) maintenu fixe par rapport au carter embrayage et différentiel (11) (figure 1) du système (10) d'embrayage par des vis de fixation (non représenté). Le moyeu d'alimentation (20) est percé de canaux dont au moins un canal (26B) constitue une portion d'un circuit destiné à la circulation du liquide d'actionnement de l'embrayage intérieur et un canal (26C) est destiné à la circulation du liquide d'actionnement de l'embrayage extérieur et dont un autre canal unique (26A) constitue une portion d'un autre circuit destiné à la circulation d'un liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification. L'utilisation d'une conduite commune permet d'assurer au moindre coût les fonctions d'un circuit de compensation, de lubrification et de refroidissement car selon cette caractéristique, on limite le nombre de conduites dans le distributeur hydraulique. Aussi, l'utilisation de deux circuits distincts permet de ne pas mettre en contact le liquide d'actionnement d'une part et le liquide de lubrification, de refroidissement et de compensation d'autre part. L'utilisation de deux liquides distincts permet une mise au point des liquides plus aisée en regard des 5 fonctions synchronisation, engrainement des embrayages humides. Seul le canal (26A) destiné à la circulation conjointe du liquide qui est à la fois un liquide de compensation de lubrification et de refroidissement est représenté sur la figure (3A). Seul le canal (26B) destiné à la circulation du liquide d'actionnement io du piston (114) de l'embrayage extérieur (110) est représenté sur la figure (3B). Seul le canal (26C) destiné à la circulation du liquide d'actionnement du piston (124) de l'embrayage intérieur (120) est représenté sur la figure (3C). Selon l'exemple représenté de l'invention, le moyeu d'alimentation (20) comporte, d'une part, un corps (22) axial cylindrique, percé des conduits (26A, 26B, 26C), qui s'étendent à l'intérieur des dispositifs d'embrayage (110,120) ; les arbres d'entrée (50,51) de la boîte de vitesses, étant tous coaxiaux et en rotation dans le moyeu d'alimentation 20 et, d'autre part, un pied (21), présentant une surface plane (23) forme une interface de communication entre un réseau de canaux hydrauliques internes audit carter embrayage et différentiel et une série d'enceintes (24A, 24B, 24C) prévues dans ledit moyeu d'alimentation pour communiquer avec les canaux respectifs (26A, 26B, 26C) pour assurer dans les canaux 26B, 26C le cheminement du liquide d'actionnement et dans le canal 26A le cheminement du liquide servant à la fois de liquide de compensation de refroidissement et de lubrification depuis ledit carter embrayage et différentiel vers le moyeu d'alimentation. Le premier canal (26B) formé dans le moyeu fixe (20) distribue le 30 liquide d'actionnement à une gorge (25B) du moyeu d'alimentation (20) laquelle met en communication au moins un perçage (1800B) du moyeu tournant (30) avec l'embrayage externe (110). Le deuxième canal (26C) formé dans le moyeu fixe (20) distribue le liquide d'actionnement à une gorge du moyeu d'alimentation (20) (25C) laquelle met en communication au moins un perçage (1300C) du moyeu tournant (30) avec l'embrayage interne (120). Le moyeu d'alimentation (20) comporte à l'extrémité de son corps (22) axial cylindrique adjacente au pied (21), une portée annulaire (27) qui prend appui contre un orifice dans une paroi du carter embrayage et différentiel lo (11) pour assurer le centrage du moyeu d'alimentation (20) par rapport au carter embrayage et différentiel (11). Le moyeu tournant (30) est guidé en rotation sur le corps (22) axial cylindrique par l'intermédiaire de deux éléments de guidage (700, 800) lisses placés autour des deux extrémités du corps (22) axial cylindrique et entre le ls corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30). Sur ce moyen tournant (30) est monté la roue d'entraînement (160) de la pompe solidaire en rotation. Le second arbre d'entrée (51) est guidé en rotation d'une part dans le corps (22) axial cylindrique par l'intermédiaire d'un élément de guidage (5500) disposé autour du deuxième arbre d'entrée (51) d'autre part dans le carter d'embrayage et différentiel (11) par l'intermédiaire d'un roulement (3800) disposé autour du deuxième arbre d'entrée (51). Le premier arbre d'entrée (50) est guidé en rotation par le second arbre d'entrée (51) par l'intermédiaire d'un élément de guidage (3900) 25 disposé autour du premier arbre d'entrée (50). Un élément d'étanchéité dynamique (3400) est placé du côté de la boîte de vitesse, autour du premier arbre d'entrée (50), entre le premier et le second arbre d'entrée (50, 51). Cet élément d'étanchéité dynamique (3400) permet d'éviter avantageusement le mélange entre le liquide d'embrayage servant à la lubrification et le liquide de la partie mécanique de la boite. Un élément d'étanchéité dynamique (4300) est placé autour du second arbre d'entrée (51), dans le carter embrayage et différentiel (11), entre l'élément de guidage (3800) et le moyeu d'alimentation (20) fixe. L'élément d'étanchéité dynamique (4300) permet d'éviter avantageusement s le mélange entre du liquide d'embrayage servant à la lubrification et du liquide de la partie mécanique de la boîte. L'utilisation du moyeu d'alimentation (20) fixe permet avantageusement de réduire l'encombrement axial du système (10) d'embrayage. Grâce au moyeu d'alimentation (20) fixe, on peut implanter le système (10) de double embrayage dans une architecture de boîte de vitesses à entraxes réduits du fait notamment que les enceintes (25A, 25B) d'entrée du fluide d'actionnement sont ici situées à l'intérieur du double embrayage et non pas en interface avec le carter embrayage et différentiel. Par ailleurs, le moyeu tournant (30) est arrêté dans son mouvement axial en direction du vilebrequin (2) par l'empilage d'un élément séparateur (40) (une rondelle de friction par exemple) (figure 5) solidaire de la cloche intérieure (122) de l'embrayage intérieur (120), et d'éléments séparateurs (153,152) (des rondelles de friction par exemple) solidaires de la cloche intérieure (112) de l'embrayage extérieur (110) qui prend appui sur un anneau élastique (151) logé dans une gorge pratiquée dans le premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses. En outre, le moyeu tournant (30) est arrêté dans son mouvement axial en direction opposée du vilebrequin (2) par un élément séparateur (154) (une rondelle de friction par exemple) (figure 1) solidaire du moyeu d'alimentation (20). Un élément (131) élastiquement déformable assure l'étanchéité statique de la chambre de commande (127) de l'embrayage intérieur (120) lorsqu'il est compressé entre une face conique du moyeu (130) et un épaulement du moyeu tournant (30) sollicité vers l'élément élastique (131), par un effort exercé par l'anneau élastique (132) bloqué contre un autre épaulement du moyeu tournant (30). La portion du canal (26A) destinée à la circulation du liquide de compensation de lubrification et de refroidissement parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées est réalisé par un perçage borgne et débouche du côté du pied (21) du moyeu d'alimentation (20). L'extrémité débouchante du perçage est étanchée par un bouchon (100, figure 3A). Le conduit unique (26A) de compensation, de refroidissement et de lubrification comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie de l'arbre io d'entrée comportant des conduits radiaux (200, 300, 400, 500, 600) distribuant le liquide vers les chambres de compensations 118, 128 et les éléments dudit système d'embrayage à refroidir et lubrifier. En particulier, des conduits radiaux (300, 600) percés dans ledit corps (22) axial cylindrique débouchent par une de leurs extrémités dans le conduit is unique (26) et par l'autre extrémité sur un des éléments de guidage lisses (700, 800) pour les lubrifier et les refroidir. Le conduit radial (400) alimente une gorge annulaire (1500) usinée dans le moyeu d'alimentation (20). L'étanchéité de cette gorge (1500) avec le moyeu tournant (30) est réalisée par les anneaux d'étanchéité (1600, 1400) . Les anneaux d'étanchéité (1600, 1400) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (1500). Un conduit oblique (1800) est percé dans le moyeu tournant (30) et débouche par une de ses extrémités au dessous de la gorge annulaire (1500). L'autre extrémité de la conduite oblique (1800) débouchant dans la chambre de pression (117) de l'embrayage extérieur (110) est étanchée par un bouchon (1700). Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car elle permet de réaliser l'opération d'usinage de la conduite oblique (1800) par un perçage extérieur simple et peu coûteux. Un conduit (1900) perpendiculaire au conduit (1800) est percé dans le moyeu tournant (20) et débouche dans la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110). Ce conduit (1900) qui est perpendiculaire et concourante à la conduite oblique (1800) fait communiquer la gorge annulaire (1500) avec la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110). La rotation du moyeu tournant (30) par rapport au moyeu d'alimentation (20), centrifuge l'huile contenue dans les conduites (1800) et (1900) créant ainsi un flux d'huile qui alimente la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110). Le conduit radial (500) percé dans ledit corps (22) axial cylindrique débouche par une de ses extrémités dans le conduit unique (26A) et par l'autre extrémité débouche dans une enceinte (1100) destinée à alimenter la lo chambre de compensation (128) de l'embrayage intérieur (120). L'enceinte (1100) est bordée par la bague de guidage (700) d'un côté et par un anneau d'étanchéité (1200) de l'autre placé dans une gorge usinée sur le corps (22) axial cylindrique, l'anneau d'étanchéité (1200) étant disposé autour du corps (22) axial cylindrique, entre corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30). Un conduit radial (1300) est percé dans le moyeu tournant (30) et débouche par une de ses extrémités sur l'enceinte (1100) destinée à alimenter la chambre de compensation (128) de l'embrayage intérieur (120) et par l'autre extrémité dans la chambre de compensation (128). La rotation du moyeu tournant (30) par rapport au moyeu d'alimentation (20) centrifuge l'huile contenue dans la conduite radiale (1300) créant ainsi un flux d'huile qui alimente la chambre de compensation (128). Le conduit radial (200) alimente la gorge annulaire (2100) (figure 4) usinée sur la surface extérieure du second arbre d'entrée (51) et dont l'étanchéité avec le moyeu d'alimentation (20) est réalisée par des anneaux d'étanchéité (2300) et (2400) disposés autour du second arbre d'entrée (51), entre le second arbre d'entrée (51) et le moyeu d'alimentation (20) de part et d'autre de la gorge annulaire (2100), les anneaux d'étanchéité (2300, 2400) sont maintenus dans leurs postions au moyen de gorges usinées sur le second arbre d'entrée (51). La fuite de l'anneau d'étanchéité (2400) assure avantageusement la lubrification de l'élément de guidage (5500). Une conduite radiale (2200) percée dans la gorge annulaire (21) du second arbre d'entrée (51) débouche sur la gorge annulaire (2700) usinée sur la surface du premier arbre d'entrée (50). L'étanchéité avec le second arbre d'entrée (51) est réalisée par l'anneau d'étanchéité (2600, 2500) disposé autour du premier arbre d'entrée (50), entre le premier arbre d'entrée (50) et le second arbre d'entrée (51) de part et d'autre de la gorge annulaire (2700). Ces anneaux sont maintenus dans leurs postions au moyen de gorges usinées sur le premier arbre d'entrée (50). La fuite de l'anneau d'étanchéité (2500) permet au liquide de s'écouler entre le premier arbre d'entrée (50) et le second arbre d'entrée (51) pour venir avantageusement lubrifier l'élément to séparateur (153, figure 5). Une conduite radiale (2800) est réalisée par perçage dans la gorge (2700) du premier arbre d'entrée (51) et débouche sur une conduite axiale (2900) percée par l'extrémité du premier arbre d'entrée (50) opposée à la boîte de vitesses. Le perçage du conduit axial (2900) est borgne et réalisé sur l'extrémité du premier arbre d'entrée (51) faisant face à la tôle de fermeture (170) et est coaxial au premier arbre d'entrée (50) (figure 1 et figure 5). Un bouchon (3000) (figure 5) est serti dans le conduit axial (2900) à proximité de l'extrémité débouchant du conduit. Le bouchon (3000) comporte un perçage calibré (3100) permettant de réduire le flux de liquide sortant par l'extrémité débouchant du conduit axial (2900). Ce flux de liquide sortant circule alors entre le premier arbre d'entrée (50) et la tôle de fermeture (170) et permet de lubrifier avantageusement par centrifugation l'élément séparateur (152). Les rainures radiales (4500) usinées dans l'élément séparateur (152) laissent s'échapper par centrifugation le liquide vers une goulotte (101B) présente sur le côté du moyeu d'embrayage (101) tourné vers l'intérieur du système (10) d'embrayage. Cette goulotte (101B) permet de capter radialement une partie du liquide de refroidissement et de l'acheminer vers un orifice (101C) traversant pour assurer la lubrification et le refroidissement du joint d'étanchéité (14). Cette caractéristique est particulièrement intéressante car l'échauffement du joint d'étanchéité (14), favorisé par l'importance de son diamètre d'implantation est ainsi limité. Le conduit axial (2900) comporte un conduit radial (3200) percé dans le premier arbre d'entrée (50) débouchant par une extrémité dans le conduit axial (2900) et par l'autre extrémité dans une cavité (3300) pour refroidir et lubrifier l'élément de guidage (3900). La rotation du premier arbre d'entrée (50) assure la centrifugation du liquide contenue dans le conduit axial (2900) et lui permet de cheminer le liquide radialement à travers le conduit radial (3200) et dans la cavité (3300). io Le second arbre d'entrée est percé d'un conduit oblique (4100) débouchant par une extrémité dans la cavité (3300) et par l'autre extrémité dans une cavité (4200) délimité par l'élément d'étanchéité dynamique (4300), et par l'anneau d'étanchéité (2300). La rotation du second arbre d'entrée (51) assure la centrifugation du liquide contenue dans la cavité (3300) et lui permet de faire cheminer le liquide obliquement à travers le conduit oblique (4100). La centrifugation de l'huile dans une conduite oblique (4100) crée une dépression en amont de cette dernière qui aspire le liquide présent dans la cavité (3300) créant ainsi un flux de liquide traversant l'élément de guidage (3900). Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car elle permet de refroidir et lubrifier l'élément de guidage (3900). Un conduit du carter embrayage et différentiel (11) débouchant sur la cavité (4200) relie la cavité (4200) avec au moins une autre cavité à la pression atmosphérique pour empêcher la montée en pression du liquide dans la cavité (4200) et empêcher la fuite de l'élément d'étanchéité dynamique (3400) placé autour du premier arbre d'entrée (50) et de l'élément d'étanchéité dynamique (4300) disposé entre le deuxième arbre d'entrée (51) et le carter d'embrayage différentiel (11). Cette caractéristique est particulièrement avantageuse car elle permet d'éviter la montée en pression du liquide dans les cavités (4200, 3300) et d'éviter ainsi la fuite des éléments d'étanchéités dynamiques (3400, 4300) . Le dimensionnement judicieux des diamètres perçages radiaux (200, 300, 400, 500 et 600) permet de répartir efficacement les débits et les pressions du liquide servant à la fois de liquide de refroidissement, de lubrification et de compensation vers les fonctions concernées et de vaincre la pression dynamique régnant dans la gorge axiale (2100) consécutive à la rotation des arbres d'entrée (50, 51). Enfin, le liquide d'actionnement des pistons (117, 127) de l'embrayage extérieur (110) et de l'embrayage intérieur (120) est distribué par deux circuits distincts comprenant respectivement le conduit (26B, figure 3B) et le io conduit (26C, figure 3C). Le conduit (26B) de liquide d'actionnement du piston (117) de l'embrayage extérieur (110) comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial (400B) distribuant le liquide d'actionnement vers la chambre de commande (117). Le conduit radial (400B) débouche par une de ses extrémités dans le conduit (26B) de liquide d'actionnement du piston (127) de l'embrayage extérieur (110) et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire (25B) usinée dans ledit corps (22) axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de commande (25B) de l'embrayage extérieur (110). Des anneaux d'étanchéité (1600B, 1600) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (25B) alimentant la chambre de commande (117) de l'embrayage extérieur (110). Le conduit (26C) de liquide d'actionnement du piston (127) de l'embrayage intérieur (120) comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial (400C) distribuant le liquide d'actionnement vers la chambre de commande (127). Le conduit radial (400C) débouche par une de ses extrémités dans le conduit (26C) de liquide d'actionnement du piston (127) de l'embrayage intérieur (120) et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire (25C) usinée dans ledit corps (22) axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de commande (25C) de l'embrayage intérieur (120). Des anneaux d'étanchéité (1400, 1200) sont maintenus dans des s gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (25C) alimentant la chambre de commande (127) de l'embrayage intérieur (110). Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la io présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés cidessus
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L'invention concerne un système (10) d'embrayage humide multiple destiné à être monté dans une ligne de transmission entre une unité motrice (1) et une boîte de vitesses, ce système comprenant un premier dispositif d'embrayage (110) à associer à un premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses, un second dispositif d'embrayage (120) à associer à un second arbre d'entrée (51) de la boîte de vitesses pour la transmission du couple entre l'unité motrice et la boîte de vitesses, et des moyens d'alimentation en liquide d'actionnement et de compensation et en liquide de refroidissement et de lubrification desdits dispositifs d'embrayage, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation comprennent un moyeu d'alimentation (20) fixe par rapport au carter embrayage et différentiel (11) dudit système d'embrayage, le moyeu d'alimentation (20) étant percé de canaux dont au moins un canal constitue une portion d'un circuit destiné à la circulation du liquide d'actionnement et dont au moins un autre canal (26A) constitue une portion d'un autre circuit destinée à la circulation d'un liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification.
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1. Système (10) d'embrayage humide multiple destiné à être monté dans une ligne de transmission entre une unité motrice (1) et une boîte de vitesses, ce système comprenant un premier dispositif d'embrayage (110) à associer à un premier arbre d'entrée (50) de la boîte de vitesses, un second dispositif d'embrayage (120) à associer à un second arbre d'entrée (51) de la boîte de vitesses pour la transmission du couple entre l'unité motrice et la boîte de vitesses, et des moyens d'alimentation en liquide d'actionnement et de compensation et en liquide de refroidissement et de lubrification desdits io dispositifs d'embrayage, caractérisé en ce que lesdits moyens d'alimentation comprennent un moyeu d'alimentation (20) fixe par rapport au carter embrayage et différentiel (11) dudit système d'embrayage, le moyeu d'alimentation (20) étant percé de canaux dont au moins un canal (26B, 26C) constitue une portion d'un circuit destiné à la circulation du liquide d'actionnement et dont au moins un autre canal (26A) constitue une portion d'un autre circuit destinée à la circulation d'un liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification. 2. Système (10) d'embrayage selon la 1, caractérisé en ce que le moyeu d'alimentation (20) est fixé par un pied (21) au carter 20 embrayage et différentiel (11) du système d'embrayage. 3. Système (10) d'embrayage selon la 2, caractérisé en ce que un premier canal (26B) formé dans le moyeu d'alimentation (20) distribue le liquide d'actionnement à une gorge (25B) du moyeu d'alimentation laquelle met en communication au moins un perçage (1800B) d'un moyeu tournant (30) avec l'embrayage externe (110). 4. Système (10) d'embrayage selon la 2, caractérisé en ce que un deuxième canal (26C) formé dans le moyeu d'alimentation (20) distribue le liquide d'actionnement à une gorge (25C) du moyeu d'alimentation laquelle met en communication au moins un perçage (1300C) d'un moyeu tournant (30) avec l'embrayage interne (120). 5. Système (10) d'embrayage selon la 2, caractérisé en ce que le canal (26) qui constitue une portion d'un circuit destinée à la circulation du liquide servant à la fois de liquide de compensation, de refroidissement et de lubrification forme un conduit unique (26) dans le moyeu d'alimentation (20). 6. Système (10) d'embrayage selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que le moyeu d'alimentation (20) comporte, d'une part, un corps (22) axial cylindrique, percé des conduits (26A, 26B, 26C), qui s'étendent à l'intérieur des dispositifs d'embrayage (110,120) ; les arbres io d'entrée (50,51) de la boîte de vitesses, étant montés coaxiaux et en rotation dans le moyeu d'alimentation 20 et, d'autre part, le pied (21), présentant une surface plane (23) forme une interface de communication entre un réseau de canaux hydrauliques internes audit carter embrayage et différentiel et une série d'enceintes (24A, 24B, 24C) prévues dans ledit moyeu d'alimentation pour communiquer avec les canaux respectifs (26A, 26B, 26C) pour assurer dans les canaux 26A, 26B le cheminement du liquide d'actionnement et dans le canal 26A le cheminement du liquide servant à la fois de liquide de compensation de refroidissement et de lubrification depuis ledit carter embrayage et différentiel vers le moyeu d'alimentation. 7. Système (10) d'embrayage selon la 6, caractérisé en ce que le conduit unique (26A) de compensation, de refroidissement et de lubrification comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant des conduits radiaux (200, 300, 400, 500, 600) distribuant le liquide vers des chambres de compensations (118, 128) et des éléments dudit système d'embrayage à refroidir et lubrifier. 8. Système (10) d'embrayage selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un moyeu tournant (30) monté en rotation sur la surface externe du corps (22) axial cylindrique par l'intermédiaire de deux éléments de guidage (700, 800) lisses placés l'un à l'extrémité libre du corps (22) axial cylindrique et l'autre à l'extrémité du corps adjacente au pied (21). 9. Système (10) d'embrayage selon la 8, caractérisé en ce que des conduits radiaux (300, 600) percés dans ledit corps (22) axial cylindrique débouchent par une de leurs extrémités dans le conduit unique (26A) et par l'autre extrémité sur un des éléments de guidage lisses (700, 800) pour les lubrifier et les refroidir. 10. Système (10) d'embrayage selon la 8, caractérisé en ce qu'un conduit radial (400) percé dans ledit corps (22) axial cylindrique débouche par une de ses extrémités dans le conduit unique (26A) et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire (1500) usinée dans ledit corps io (22) axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110. 11. Système (10) d'embrayage selon la 10, caractérisé en ce que des anneaux d'étanchéité (1600, 1400) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (1500) alimentant la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110). 12. Système (10) d'embrayage selon la 11, caractérisé en ce qu'un premier conduit oblique (1800) percé dans le moyeu tournant (30) débouche par une de ses extrémités sur la gorge annulaire (1500), l'autre extrémité du conduit oblique (1800) débouche dans une chambre de pression (117) de l'embrayage extérieur (110), cette extrémité est étanchée par un bouchon (1700), un second conduit oblique (1900) percé perpendiculairement dans le moyeu tournant (30) débouche d'une part dans la chambre de compensation (118) de l'embrayage extérieur (110) et d'autre part dans le premier conduit oblique (1800) pour faire communiquer la gorge annulaire (1500) avec la chambre de compensation (118) de L'embrayage extérieur (110). 13. Système (10) d'embrayage selon la 8, caractérisé en 30 ce que le conduit radial (500) percé dans ledit corps (22) axial cylindrique débouche par une de ses extrémités dans le conduit unique (26A) et par l'autre extrémité débouche dans une enceinte (1100) destinée à alimenter la chambre de compensation (128) de l'embrayage intérieur (120). 14. Système (10) d'embrayage selon la 13, caractérisé en ce que l'enceinte (1100) est bordée par la bague de guidage (700) d'un côté et par un anneau d'étanchéité (1200) de l'autre placé dans une gorge usinée sur le corps (22) axial cylindrique, l'anneau d'étanchéité (1200) étant disposé autour du corps (22) axial cylindrique, entre corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30). 15. Système (10) d'embrayage selon la 14, caractérisé en ce que un conduit radial (1300) est percé dans le moyeu tournant (30) et débouche par une de ses extrémités sur l'enceinte (1100) destinée à alimenter la chambre de compensation (128) de l'embrayage intérieur (120) et par l'autre extrémité dans la chambre de compensation (128). 16. Système (10) d'embrayage selon l'une des 6 à 15, caractérisé en ce que le second arbre d'entrée (51) est guidé en rotation d'une part dans le corps (22) axial cylindrique par l'intermédiaire d'un élément de guidage (5500) disposé autour du deuxième arbre d'entrée (51) d'autre part dans le carter d'embrayage et différentiel (11) par l'intermédiaire d'un roulement (3800) disposé autour du deuxième arbre d'entrée (51). 17. Système (10) d'embrayage selon l'une des de 1 à 16, caractérisé en ce que le premier arbre d'entrée (50) est guidé en rotation par le second arbre d'entrée (51) par l'intermédiaire d'un élément de guidage (3900) disposé autour du premier arbre d'entrée (50). 18. Système (10) d'embrayage selon l'une des 1 à 17, caractérisé en ce que un élément d'étanchéité dynamique (3400) est placé du côté de la boîte de vitesses, autour du premier arbre d'entrée (50), entre le premier et le second arbre d'entrée (50, 51). 19. Système (10) d'embrayage selon la 16, caractérisé 30 en ce que un élément d'étanchéité dynamique (4300) est placé autour du second arbre d'entrée (51), dans le carter embrayage et différentiel (11), entre l'élément de guidage (3800) et le moyeu d'alimentation (20) fixe. 20. Système (10) d'embrayage selon la 19 caractérisé en ce que des anneaux d'étanchéité (2300, 2400) sont disposés autour du second arbre d'entrée (51), entre le second arbre d'entrée (51) et le moyeu d'alimentation (20) de part et d'autre d'une gorge annulaire (2100) et dans laquelle débouche un conduit radial (200) percé dans le corps axial (22). 21. Système (10) d'embrayage selon la 20 caractérisé en ce que l'anneau d'étanchéité (2400) disposé autour du second arbre to d'entrée (51) situé du côté de l'élément de guidage (5500) disposé autour du deuxième arbre d'entrée laisse passer un flux de liquide destiné à refroidir et lubrifier l'élément de guidage (5500). 22. Système (10) d'embrayage selon la 21, caractérisé en ce que une conduite radiale (2200) percée dans le second arbre d'entrée 15 (51) débouche par une de ses extrémités dans la gorge annulaire (2100). 23. Système (10) d'embrayage selon la 22, caractérisé en ce que des anneaux d'étanchéités (2600, 2500) sont disposés autour du premier arbre d'entrée (50), de part et d'autre d'une gorge annulaire (2700) dans laquelle débouche un conduit radial (2200) percé dans le second arbre d'entrée (51). 24. Système (10) d'embrayage selon la 2 seule ou combinée à l'une des de 3 à 23, caractérisé en ce qu'un perçage borgne coaxial à l'axe du premier arbre d'entrée (50) est réalisé par l'extrémité du premier arbre d'entrée (50) opposée au pied (21) pour former un conduit axial (2900) destiné à distribuer le liquide de refroidissement et de lubrification entre les deux arbres d'entrée (50, 51) et entre le second arbre d'entrée (51) et le moyeu d'alimentation (20) . 25. Système (10) d'embrayage selon la 24 lorsque celle-ci dépend de la 23, caractérisé en ce que le premier arbre 30 d'entrée (50) comporte une conduite radiale (2800), percée dans le premier arbre d'entrée (50), et débouche par une de ses extrémités dans la gorge (2700) et par l'autre extrémité dans la conduite axiale (2900). 26. Système (10) d'embrayage selon l'une des 24 à 25, caractérisé en ce qu'un bouchon (3000) est serti dans le conduit axial (2900) à proximité de l'orifice d'extrémité du conduit axial (2900) et le bouchon (3000) comporte un perçage calibré (3100) pour limiter le flux de liquide sortant. 27. Système (10) d'embrayage selon la 26, caractérisé en ce que ledit flux de liquide sortant circule entre le premier arbre d'entrée (50) et une tôle de fermeture (170) pour lubrifier un élément séparateur (152). 28. Système (10) d'embrayage selon la 27, caractérisé en ce que des rainures radiales (4500) usinées dans l'élément séparateur (152) laissent un flux de liquide s'écouler par centrifugation vers une goulotte (101B) présente sur le côté d'un moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage tourné vers l'intérieur du système (10) d'embrayage, le liquide de refroidissement capté par cette goulotte (101B) est acheminé vers un orifice (101C) traversant un flasque (102) pour assurer une lubrification et un refroidissement d'un joint d'étanchéité (14) qui est situé sensiblement dans le même plan vertical que la zone de liaison entre le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et un moyeu (5) du secondaire d'un amortisseur d'oscillations de torsion (3). 29. Système (10) d'embrayage selon la 25, caractérisé en ce que le conduit axial (2900) comporte un conduit radial (3200) percé dans le premier arbre d'entrée (50) débouchant par une extrémité dans le conduit axial (2900) et par l'autre extrémité dans une cavité (3300) pour refroidir et lubrifier un élément de guidage (3900) du premier arbre d'entrée (50), disposé autour du premier arbre d'entrée (50). 30. Système (10) d'embrayage selon la 29, caractérisé 30 en ce que le second arbre d'entrée est percé d'un conduit oblique (4100) débouchant par une extrémité dans la cavité (3300) et par l'autre extrémité dans une cavité (4200) délimité par l'élément d'étanchéité dynamique (4300), et par l'anneau d'étanchéité (2300). 31. Système (10) d'embrayage selon la 30, caractérisé en ce qu'un conduit du carter embrayage et différentiel (11) débouchant sur la cavité (4200) relie la cavité (4200) avec au moins une autre cavité à la pression atmosphérique pour empêcher la montée en pression du liquide dans la cavité (4200) et empêcher la fuite d'un élément d'étanchéité dynamique (3400) placé du côté de la boite de vitesses autour du premier io arbre d'entrée (50) et de l'élément d'étanchéité dynamique (4300) disposé entre le deuxième arbre d'entrée (51) et le carter d'embrayage différentiel (11). 32. Système (10) d'embrayage selon la 8, caractérisé en ce que le conduit (26B) de liquide d'actionnement d'un piston (114) de is l'embrayage extérieur (110) comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial (400B) distribuant le liquide d'actionnement vers une chambre de commande (117). 33. Système (10) d'embrayage selon la 32, caractérisé en ce que le conduit radial (400B) débouche par une de ses extrémités dans le conduit (26B) de liquide d'actionnement du piston (114) de l'embrayage extérieur (110) et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire (25B) usinée dans ledit corps (22) axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de commande (117) de l'embrayage extérieur (110). 34. Système (10) d'embrayage selon la 33, caractérisé en ce que des anneaux d'étanchéité (1600B, 1600) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (25B) alimentant la chambre de commande (117) de l'embrayage extérieur (110). 35. Système (10) d'embrayage selon la 6, caractérisé en ce que le conduit (26C) de liquide d'actionnement du piston (124) de l'embrayage intérieur (120) comprend une portion parallèle à l'axe de symétrie des arbres d'entrées comportant un conduit radial (400C) distribuant le liquide d'actionnement vers des chambres de commande (127). 36. Système (10) d'embrayage selon la 35, caractérisé en ce que le conduit radial (4000) débouche par une de ses extrémités dans le conduit (26C) de liquide d'actionnement du piston (124) de l'embrayage intérieur (120) et par l'autre extrémité dans une gorge annulaire (25C) io usinée dans ledit corps (22) axial cylindrique et destinée à alimenter la chambre de commande (127) de l'embrayage intérieur (120). 37. Système (10) d'embrayage selon la 36, caractérisé en ce que des anneaux d'étanchéité (1400, 1200) sont maintenus dans des gorges usinées sur ledit corps (22) axial cylindrique et disposés, entre le corps (22) axial cylindrique et le moyeu tournant (30) de part et d'autre de la gorge annulaire (25C) alimentant la chambre de commande (127) de l'embrayage intérieur (110). 38. Système (10) d'embrayage selon la 6, caractérisé en ce que des canaux (26B, 26C) formés dans le moyeu d'alimentation (20) débouchent latéralement dans des enceintes (25B, 25C) d'entrée du fluide d'actionnement pour alimenter des chambres de commande (117,127). 39. Système (10) d'embrayage selon l'une des 1 à 38, dans lequel les premier et second dispositifs d'embrayage (110,120) comprennent chacun une chambre de commande (117,127) et une chambre de compensation (118,128) d'un piston d'actionnement (114,124) d'un paquet de lamelles d'embrayage (113,123), caractérisé en ce que la chambre de compensation (118) du premier dispositif d'embrayage (110), l'embrayage extérieur, s'étend majoritairement sensiblement dans le même plan vertical que la chambre de commande (127) du second dispositif d'embrayage (120), l'embrayage intérieur, en étant concentrique à celle- ci. 40. Système (10) d'embrayage selon la 39, caractérisé en ce qu'il est prévu dans la chambre de compensation (118) du premier dispositif d'embrayage (110) un contre piston (115) pourvu d'un orifice (115A) traversant adapté à limiter le remplissage de ladite chambre de compensation (118) en liquide de compensation, cet orifice (115A) de limitation de remplissage communiquant avec un orifice d'évacuation (121A) prévu dans une cloche extérieure (121) du deuxième dispositif d'embrayage (120) pour permettre audit liquide de compensation arrivant en trop plein dans ladite chambre de compensation (118) dudit premier dispositif d'embrayage (110) de rejoindre le flux de liquide de refroidissement du système d'embrayage. 41. Système (10) d'embrayage selon l'une des précédentes, comportant un moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage lié en rotation à un moyeu (5) du secondaire d'un amortisseur d'oscillations de torsion fixé sur le vilebrequin de l'unité motrice, caractérisé en ce que la zone de liaison du moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage au moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion est décalée radialement vers l'extérieur par rapport à la zone de fixation dudit amortissement d'oscillations de torsion (3) sur le vilebrequin (2) de sorte que le moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion entoure ladite zone de fixation. 42. Système (10) d'embrayage selon la 41, caractérisé en ce qu'il est prévu entre un capot de fermeture (13) et le moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage un joint d'étanchéité (14) situé sensiblement dans le même plan vertical que la zone de liaison entre ledit moyeu d'entraînement (101) de l'embrayage et ledit moyeu (5) du secondaire de l'amortisseur d'oscillations de torsion (3).
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F
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F16
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F16D
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F16D 25,F16D 21
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F16D 25/10,F16D 21/00,F16D 25/0638
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FR2889499
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A1
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DISPOSITIF DE GUIDAGE D'UN BALAI D'ESSUIE-GLACE NOTAMMENT DE VEHICULES AUTOMOBILES
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un dispositif pour guider un balai d'essuie-glace notamment pour des vitres de véhicules auto-mobiles comportant au moins une lame d'essuyage applicable contre la vitre, ainsi qu'un dispositif d'accouplement pour le bras d'essuie-glace avec un moyen de guidage supplémentaire notamment à une extrémité du balai d'essuieglace. Etat de la technique On connaît un tel dispositif selon le document DE-A102 10720 Dans ce document, on propose une pièce d'enclipsage munie d'un goujon de guidage fixé sur le support de la lame d'essuyage et/ou sur la lame d'essuyage et dont le goujon de guidage s'étend dans la di-rection longitudinale du balai d'essuie-glace et possède des surfaces latérales de guidage. Ce dispositif a pour but d'éviter que pendant l'opération d'essuyage, le balai d'essuie-glace ne commence à vibrer. Mais on a constaté que ce guidage ne fonctionnait pas de manière optimale en particulier dans le cas de balai d'essuie-glace de grande longueur. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour but de remédier à ces inconvénients et concerne à cet effet un dispositif du type défini ci-dessus caractérisé en ce que le moyen de guidage comporte une installation d'amortissement pour amortir le mouvement entre le balai d'essuie-glace et le bras d'essuie-glace. Le dispositif selon l'invention permet d'amortir les mouvements relatifs entre le bras d'essuie-glace et le balai d'essuie-glace. L'invention repose sur la considération qu'un guidage purement rigide ou purement élastique pourrait influencer le comportement vibrant mais ne permettait pas de l'éviter. Selon la résonance, des moyens de guidage rigides ou purement élastiques peuvent rester totalement sans effet ou même agir en sens opposé. Ce n'est que si l'on introduit une composante d'amortissement que l'on peut réduire, voire éliminer complètement, la tendance aux vibrations. L'utilisation de l'installation d'amortissement dépend du comportement résonnant du système inté- gré et correspond à des zones des extrémités du balai d'essuie-glace, de même qu'à des zones comprises entre les extrémités du balai d'essuie-glace et le dispositif d'accouplement au bras d'essuie-glace, même si le dispositif d'accouplement lui-même, en général, ne dispose toutefois pas de place suffisante au niveau de l'extrémité du balai d'essuie-glace côté cercle intérieur. L'installation d'amortissement peut être réalisée de manière à amortir seulement un mouvement parallèle au bras d'essuie-glace, c'est-à-dire perpendiculaire à la vitre, ou de manière à amortir seulement le mouvement exercé sur le bras d'essuie-glace, c'est-à-dire parallèlement à la vitre, ou avec amortissement dans les deux directions. La variante préférentielle dépend du comportement résonnant du système. Le dispositif peut s'adapter plus facilement à des systèmes balai d'essuie-glace, bras d'essuie-glace, s'il est prévu au moins une zone élastique permettant de recevoir les mouvements relatifs. Cette zone élastique peut ne pas avoir de propriété d'amortissement suivant le choix de la matière. Grâce à la réalisation d'une zone de guidage dans l'installation d'amortissement, on peut régler une direction d'amortissement préférentiel. Cela se fait d'une manière particulière-ment simple si la zone de guidage comporte un chemin de guidage recevant un organe de guidage. L'amortissement se fait par frottement entre l'organe de guidage et le chemin de guidage. L'organe de guidage peut être d'une manière particuliè- rement simple une broche prévue par exemple sur le capuchon d'extrémité du balai d'essuieglace. Celle-ci peut se déplacer alors suivant le chemin de guidage aligné de préférence vers le bras d'essuie-glace. La zone de guidage présente ainsi une orientation longitudinale en direction du bras d'essuie-glace. On a une construction très simple si l'installation d'amortissement comprend uniquement deux parties, à savoir une première partie portée par le balai d'essuie-glace et une seconde partie sur le bras d'essuie-glace. La première partie peut être, par exemple, la broche déjà évoquée alors que la seconde partie aura de préférence une zone annulaire, ovale, suivie d'une zone élastique. La zone annulaire comporte alors le chemin de guidage suivant lequel la broche pourra se déplacer. La zone élastique permet d'absorber les mouvements relatifs. Pour optimiser les forces de frottement dans l'installation d'amortissement, il est avantageux qu'au moins la seconde partie soit en matière plastique. Pour cela, on utilise avantageusement des élastomères dont la surface augmente directement les coefficients d'amortissement. Par une adaptation appropriée des matières de la première et de la seconde partie, ou pièces, on pourra prédéfinir des coefficients de frottement quelconques. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un dispositif selon l'invention représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 montre un levier d'essuie-glace en vue de côté, - la figure 2 montre le détail II de la figure 1 suivant une disposition en biais. Description du mode de réalisation La figure 1 montre un levier d'essuie-glace 10 portant un bras d'essuieglace 12 relié par un dispositif d'accouplement ou de rac-cordement 14 à un balai d'essuie-glace 16. Le balai d'essuie-glace 16 se compose principalement d'un élément de support 18, d'une lame d'essuyage 20 et d'un déflecteur 22; le balai est appliqué, selon la figure 1, contre la vitre 24 d'un véhicule automobile. Les extrémités 26 du balai d'essuieglace sont munies de capuchons d'extrémité 28 cou- orant le déflecteur 22 et l'élément de support 18. Au niveau d'un capuchon d'extrémité 26, il est prévu une installation d'amortissement 30 pour amortir le mouvement relatif entre le balai d'essuie-glace 16 et le bras d'essuie-glace 12. Dans l'exemple de réalisation, l'installation d'amortissement 30 est prévue à l'extrémité 26 du balai d'essuie-glace, tournée vers l'axe du mouvement pendulaire non représentée du bras d'essuie-glace 12, c'est-à-dire correspondant au cercle intérieur du mouvement d'essuyage. L'installation d'amortissement 30 pourrait également être prévue dans la zone comprise entre l'extrémité 26 du balai d'essuie-glace et le dispositif d'accouplement ou de raccordement 14 ou aussi dans la zone du dispo- sitif d'accouplement 14. Dans les modes de réalisation dans lesquels le bras d'essuie-glace s'étend par exemple jusqu'à l'extrémité avant 26 du balai d'essuie-glace pour des raisons d'esthétique, on peut également prévoir une installation d'amortissement 30 dans cette zone. La figure 2 montre que l'installation d'amortissement 30 se compose d'une première partie 32 et d'une seconde partie 34. L'installation d'amortissement 30 amortit de cette manière le mouvement relatif entre la première partie 32 et la seconde partie 34; ces deux parties sont prévues sur le balai d'essuie-glace 16 ou le bras d'essuie-glace 12. L'amortissement se fait dans la direction 36 parallèle au bras d'essuieglace 12, c'est-à-dire également dans la direction 38 perpendiculaire au bras d'essuie-glace 12. L'installation d'amortissement 30 comporte à cet effet une zone élastique 40 qui permet les mouvements relatifs. La zone élastique 40 peut avoir de préférence également des propriétés d'amortissement. En outre, l'installation d'amortissement 30 comporte une zone de guidage 42 avec un chemin de guidage 44. A ce chemin de guidage 44 correspond une broche 46 qui se déplace en frottement sur le chemin de guidage 44 pendant le mouvement relatif. Ce frottement gé- nère un couple d'amortissement. La seconde partie 34 de forme annulaire ou ovale comporte un chemin de guidage 44 dans l'anneau 48. La zone annulaire se poursuit par la zone élastique 40 munie, de son côté, d'une plaque de fixation 50 par laquelle la seconde partie 34 est fixée au bras d'essuie- glace 12. La seconde partie 34 est fabriquée en matière plastique. On utilisera notamment une matière thermoplastique ou un élastomère. On peut également envisager de seulement recouvrir la zone de guidage 42 ou le chemin de guidage 44 avec un élastomère. L'essentiel pour le choix de la matière est le frottement souhaité ou le réglage des coefficients de frottement entre la broche 46 et le chemin de guidage 44. Le frottement est en outre influencé par la force appliquée entre le chemin de guidage 44 et la broche 46. Cette force peut se régler par les rapports géométriques, en particulier par le diamètre de la broche 46 et la lar-geur libre du chemin de guidage 44. On peut prévoir un ajustage pressé par lequel le chemin de guidage 44 génère une force permanente s'exerçant sur la broche 46. Dans les zones marginales de l'anneau ovale 48, cette force augmente, ce qui augmente à cet endroit l'effet d'amortissement. Pendant le fonctionnement, le bras d'essuie-glace 12 et le balai d'essuieglace 16 ou son extrémité 26 se déplacent systématique-ment de manière parallèle car le pare-brise 24 présente des courbures variables que le balai d'essuie-glace ou les extrémités 26 du balai d'essuie-glace doivent suivre. Ce mouvement est rendu possible par la zone élastique 40. Les vibrations du balai d'essuie-glace 16 que peut engendrer le râtèlement du balai d'essuie-glace sur la vitre 24 sont, dans une très large mesure, bloquées par l'amortissement dans la di-rection 38 perpendiculaire au bras d'essuie-glace 12. La broche 46 peut, certes, se déplacer dans la zone de guidage 42 mais elle est en permanence freinée par le frottement. On peut également envisager une zone de guidage 42 de construction analogue pour la direction 36 parallèle au bras d'essuie-glace 12. NOMENCLATURE Levier d'essuie-glace 12 Bras d'essuie-glace 14 Dispositif d'accouplement ou de raccordement 16 Balai d'essuie-glace 18 Elément de support 20 Lame d'essuyage io 22 Déflecteur 24 Vitre 26 Extrémités du balai d'essuieglace 28 Capuchon d'extrémité Installation d'amortissement 32 Première partie 34 Seconde partie 36 Direction parallèle au bras d'essuie-glace 38 Direction perpendiculaire au bras d'essuie-glace 40 Zone élastique 42 Zone de guidage 44 Chemin de guidage 46 Broche 48 Anneau Plaque de fixation 30
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Dispositif pour guider un balai d'essuie-glace (16) notamment pour des vitres (24) de véhicules automobiles, comportant au moins une lame d'essuyage (20) applicable contre la vitre (24) ainsi qu'un dispositif d'accouplement (14) pour le bras d'essuie-glace (12) avec un moyen de guidage supplémentaire notamment à une extrémité (36) du balai d'essuie-glace (16). Le moyen de guidage comporte une installation d'amortissement (30) pour amortir le mouvement entre le balai d'essuie-glace (16) et le bras d'essuie-glace (12).
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1 ) Dispositif pour guider un balai d'essuie-glace (16) notamment pour des vitres (24) de véhicules automobiles, comportant au moins une lame d'essuyage (20) applicable contre la vitre (24) ainsi qu'un dispositif d'accouplement (14) pour le bras d'essuie-glace (12) avec un moyen de guidage supplémentaire notamment à une extrémité (26) du balai d'essuieglace (16), caractérisé en ce que le moyen de guidage comporte une installation d'amortissement (30) pour amortir le mouvement entre le balai d'essuie-glace (16) et le bras d'essuie-glace (12). 2 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'amortissement (30) amortit le mouvement (36) du balai d'essuie-glace (16) parallèlement au bras d'essuie-glace (12). 3 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'amortissement (30) amortit le mouvement (38) du balai d'essuie-glace (16) en direction du bras d'essuie-glace (12). 4 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'amortissement (30) comporte une zone élastique (40). 5 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'amortissement (30) comporte une zone de guidage (42). 6 ) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la zone de guidage (42) comporte un chemin de guidage (44) et un organe de guidage pour être guidée par le chemin de guidage (44). 7 ) Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de guidage est une broche (46) portée par le balai d'essuie-glace (16). 8 ) Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la zone de guidage (42) a une orientation longitudinale tournée vers le bras d'essuie-glace (12). 9 ) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que l'installation d'amortissement (30) comporte deux parties distinctes, une première partie (32) prévue sur le balai d'essuie-glace (16) et une se-15 conde partie (34) prévue sur le bras d'essuie-glace (12). 10 ) Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la seconde partie (34) comporte une zone ovale annulaire qui se pour-20 suit par une zone élastique (40). 11 ) Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que la seconde partie (34) est en matière plastique. 12 ) Balai d'essuie-glace mettant en oeuvre un dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé par des parties de l'installation d'amortissement (30) prévues sur le balai 30 d'essuie-glace. 13 ) Bras d'essuie-glace pour utiliser un dispositif selon l'une des 1 à 11, caractérisé par des parties de l'installation d'amortissement (30) du côté du bras d'essuie-glace.
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B
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B60
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B60S 1
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B60S 1/40
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FR2893967
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JEU D'ELEMENTS POUR LA REALISATION D'UN REVETEMENT SUR UNE SURFACE
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L'invention a trait à un jeu de plusieurs éléments permettant la réalisation d'un revêtement rapporté sur une surface sensiblement plane. L'expression surface sensiblement plane s'entend ici pour désigner une face visible d'une paroi. Cette paroi peut être une paroi verticale, par exemple un mur ou une cloison. Elle peut être horizontale, par exemple un sol ou un plafond. Ce peut être également une face d'une paroi d'un meuble ou d'une structure extérieure, par exemple le parvis d'une place ou d'un mobilier urbain. Un tel revêtement est utilisé pour assurer une protection de la surface contre des agressions mécaniques ou physicochimiques, tels que des chocs, des projections de liquides ou des écarts de température. Ce type de revêtement permet également d'améliorer l'aspect visuel et décoratif de la surface qu'il couvre, ne serait ce qu'en dissimulant certaines imperfections de celle-ci. On connaît des revêtements, de type mosaïque, réalisés à partir de carreaux. Compte tenu de la variété des formes utilisées, de tels carreaux ne peuvent être réalisés en série, chaque carreau étant unique. On connaît également des revêtements réalisés à partir de carreaux de céramique identiques, fabriqués en série. Ces carreaux permettent de modifier l'aspect final du revêtement par alternance des couleurs et/ou l'orientation et/ou les dimensions des carreaux. En revanche, ils ne permettent pas la réalisation de formes complexes. Les carreaux de céramique, comme les carreaux pour mosaïque, sont particulièrement adaptés aux revêtements de sols ou de murs dans le bâtiment. Compte tenu de leur poids et de leur mode de fixation, leur utilisation pour d'autres types de surface, par exemple sur un meuble, est plus difficile à mettre en oeuvre. C'est à ces inconvénients qu'entend plus particulièrement remédier l'invention en proposant un jeu d'éléments pour la réalisation d'un revêtement aisé à fabriquer et permettant de réaliser des formes complexes sur des surfaces de différentes natures. A cet effet, l'invention a pour objet un jeu d'éléments pour la réalisation d'un revêtement rapporté sur au moins une partie d'une surface sensiblement plane, ces éléments étant indépendants et adaptés pour être assemblés sur cette surface, caractérisé en ce que chaque élément est choisi parmi au moins cinq types d'élément de formes géométriques prédéfinies et en ce que tous les éléments d'un jeu d'éléments utilisés pour réaliser un revêtement donné ont des côtés de même longueur extérieure, quelle que soit leur forme géométrique. Ainsi, à partir d'éléments de formes géométriques prédéfinies, aisément fabriqués en série, on réalise des motifs abstraits ou figuratifs pour réaliser un revêtement sur toute surface. Selon des aspects avantageux mais non obligatoires de l'invention, un tel dispositif peut incorporer une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Les formes géométriques comprennent un carré, un triangle isocèle et au moins trois losanges différents. - Les losanges comprennent un losange d'angles adjacents égaux à 30 et 150 , un losange d'angles adjacents égaux à 45 et 135 et un losange d'angles adjacents égaux à 75 et 105 . - Les formes géométriques comprennent une sixième forme géométrique formée par un losange d'angles adjacents égaux à 60 et 120 . - Les formes géométriques comprennent une septième forme géométrique formée par un losange d'angles adjacents égaux à 15 et 165 . - Au moins un type d'élément est évidé de manière à réaliser un cadre dont une lumière centrale a une forme géométrique similaire à celle de l'élément. En variante, au moins un type d'élément est évidé de manière à réaliser un cadre dont la lumière centrale a une forme géométrique différente de celle de l'élément. Chaque élément évidé est équipé, sur les faces internes de son cadre, d'au moins un logement adapté pour recevoir un relief ménagé sur la périphérie d'un élément de remplissage. - Chaque élément est équipé d'au moins un organe d'assemblage avec un élément adjacent. - Les organes d'assemblage comprennent deux rainures ménagées sur deux côtés d'un élément adaptées pour recevoir deux pattes de forme complémentaire situées sur deux côtés d'un autre élément. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un jeu d'éléments conforme à l'invention, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1 à 6 sont des vues de dessus de six formes géométriques prédéfinies des éléments d'un jeu conforme à l'invention, - la figure 7 est une vue en perspective de l'élément représenté à la figure 1, des organes d'assemblage étant visibles, un élément de remplissage s'insérant dans la lumière de l'élément étant en position de prémontage et - la figure 8 est une vue de dessus, partielle et à une autre échelle d'une partie d'un revêtement réalisée à partir de certains des éléments représentés aux figures précédentes. Les éléments 1 à 6, représentés aux figures 1 à 6, sont réalisés dans un matériau rigide, résistant mécaniquement et adapté pour être utilisé à l'intérieur ou en extérieur. En l'espèce, ces éléments 1 à 6 sont réalisés en métal. Ils peuvent également être réalisé en bois, en verre, en textile, en béton ou en un matériau à base de polymère. Dans le mode de réalisation illustré, ces éléments 1 à 6 sont plans et possèdent deux faces, inférieure et supérieure, sensiblement parallèles. On désigne par face inférieure , la face de l'élément destinée à venir au contact avec une surface à recouvrir et par face supérieure la face 10, 20, 30, 40, 50, 60 de l'élément, respectivement, 1, 2, 3, 4, 5, 6 destinée à être visible. Dans un mode de réalisation non illustré, la face supérieure d'au moins un élément 1 à 6 n'est pas plane. Elle présente, par exemple, un aspect ondulé ou granuleux. Ces éléments 1 à 6 ont tous une épaisseur relativement faible par rapport à leur plus grande dimension, de manière à éviter toute surépaisseur importante au niveau de la surface sur laquelle ils sont posés. De manière avantageuse, l'épaisseur E de ces éléments 1 à 6 est globalement comprise entre 2 millimètres et 80 millimètres. Chaque élément ou plaquette 1 à 6, présente un évidement central, noté respectivement 11, 21, 31, 41, 51 ou 61. Chaque évidement 11, 21, 31, 41, 51, 61 a une forme géométrique correspondant à la forme géométrique extérieure de l'élément 1, 2, 3, 4, 5, 6 dans lequel il est formé. Dans un mode de réalisation non illustré, les évidements n'ont pas la forme extérieure de l'élément. Ils sont soit de la forme géométrique d'un autre élément, soit d'une forme quelconque. Dans un mode de réalisation non illustré, au moins un des éléments 1 à 6 est plein. On réalise de préférence un évidement 11, 21, 31, 41, 51, 61 dans la majeure partie de la face 10, 20, 30, 40, 50, 60 de chaque élément de manière à configurer celui-ci sous la forme d'un cadre 1, 2, 3, 4, 5, 6, comme représenté aux figures 1 à 7. La partie évidée ne doit pas compromettre la rigidité structurelle de chaque élément, notamment en induisant des efforts de torsion ou des zones de faiblesse. Pour cela, chaque évidement 11, 21, 31, 41, 51, 61 est réalisé de manière à ménager une largeur I des montants de chaque cadre 1 à 6 voisine de 10 % de la longueur d'un côté, quelle que soit la forme géométrique de l'élément. Par exemple, une largeur I voisine de 3,5 millimètres est avantageusement préférée pour une longueur L de 32 millimètres. Tous les éléments 1 à 6 d'un jeu d'éléments utilisés pour réaliser un revêtement donné ont des côtés C de même longueur extérieure L, quelle que soit leur forme géométrique. En l'espèce, l'élément 1 représenté à la figure 1 est un carré dont chaque côté C a la même longueur extérieure L qu'un côté C quelconque d'un élément représenté sur une des figures 2 à 6, c'est-à-dire du triangle isocèle 2 ou d'un des losanges 3 à 6. En l'occurrence, une longueur L de côté C multiple de 32 millimètres est préférée pour la réalisation d'un revêtement décoratif d'une surface sensiblement plane. Par exemple, une longueur L des éléments voisine de 160 millimètres est utilisée pour réaliser un revêtement d'un sol. Les losanges 3 à 6, représentés respectivement aux figures 3 à 6, correspondent à des losanges d'angles différents. Le losange 3 de la figure 3 a ses côtés C formant des angles adjacents égaux à 30 et 150 , le losange 4 de la figure 4 a des angles adjacents égaux à 45 et 135 , le losange 5 de la figure 5 des angles adjacents égaux à 60 et 120 et le losange 6 de la figure 6 des angles adjacents égaux à 75 et 105 . Pour la réalisation de certains motifs, le losange 5 de la figure 5 d'angles adjacents égaux à 60 et 120 n'est pas utilisé. En variante, il est remplacé par, si besoin, deux losange 3 de la figure 3 d'angles adjacents égaux à 30 et 150 . Pour la réalisation de certains motifs, il est nécessaire de mettre en oeuvre un autre élément en forme de losange. Ce septième élément, non illustré, est dérivé de la forme du losange 3. En effet, il comprend un angle aigu réduit de moitié par rapport à celui du losange 3, puisqu'il s'agit d'un losange dont les côtés forment des angles adjacents égaux à 15 et 165 . Pour permettre l'assemblage des différents éléments 1, 3 à 6, tel qu'illustré à la figure 7, ces derniers sont équipés, sur deux côtés C opposés, d'organes d'assemblage 7, 8. Ces organes comprennent deux rainures longitudinales 7 dont les dimensions et la section sont adaptées pour recevoir deux pattes 8 disposées sur les deux de leurs côtés opposés à ceux pourvus des rainures 7 d'un autre élément. L'élément 2 de forme triangulaire est pourvu sur au moins un côté C d'une rainure 7 adaptée pour recevoir au moins une patte 8 disposée sur un autre 5 côté C d'un autre élément. Ces organes d'assemblage 7, 8 de type mâle/femelle permettent de relier entre eux, de manière jointive, des éléments 1 à 6. Cet assemblage peut être sécurisé, par exemple, par collage ou par clouage. Dans un mode de réalisation non illustré, les organes d'assemblage 7, 8 10 sont de forme et/ou de section différentes, par exemple, ce sont des puits dans lesquels s'insère une tige complémentaire portée par un autre élément. Dans un autre mode de réalisation, les éléments 1 à 6 sont dépourvus d'organes d'assemblage mutuel. Ces éléments sont maintenus en place sur la surface à recouvrir, soit par fixation sur la surface, soit par leur propre poids. Ce 15 mode de réalisation est adapté pour réaliser, par exemple, un revêtement de sol ou de paroi d'un meuble. Dans la configuration illustrée à la figure 7, les faces internes 9 du cadre 1, sont également équipées, sur une partie de leur longueur, de rainures ou encoches 12 permettant le maintien en position dans la lumière ou évidement 20 11 du cadre 1 d'un élément de remplissage 13. Cet élément de remplissage 13 a une forme complémentaire à celle de l'évidement 11. En l'espèce, la forme du cadre 1 et de son évidement 11 est un carré. Les quatre parois extérieures 14 de l'élément de remplissage 13 sont équipées chacune d'un ergot 15 adapté pour s'insérer dans une encoche 12 du cadre 1. On réalise ainsi un assemblage de type mâle/femelle. Il est ainsi possible d'insérer dans un cadre un élément d'une autre couleur et/ou réalisé dans un autre matériau et/ou d'un autre aspect extérieur que celui d'origine, pour autant que les formes de l'élément de remplissage et de l'évidement sont complémentaires. Dans tous les cas, le nombre limité des types d'élément utilisés permet une production en grande série des éléments 1 à 6. Une palette des couleurs les plus à même de permettre la réalisation de la majorité des motifs décoratifs est proposée pour ces éléments fabriqués en grandes séries. Néanmoins, certains éléments sont laissés brut et offrent la possibilité à l'utilisateur final de les peindre a posteriori, c'est-à-dire, soit avant assemblage, soit une fois assemblé sur la surface. L'assemblage des éléments pour former un revêtement peut être pérenne lorsque les éléments 1 à 6 sont fixés de façon définitive sur la surface à recouvrir. En variante, les éléments 1 à 6 sont posés de manière amovible, afin de pouvoir changer facilement certains éléments abîmés ou n'étant plus en accord avec la décoration souhaitée. A partir des éléments décrits, on réalise des motifs de type géométrique tel celui représente partiellement à la figure 8, mais également la reproduction de divers sujets figuratifs, par exemple des paysages ou des portraits. Les formes réalisées peuvent avoir des angles vifs ou arrondis, selon la réalisation retenue. Le choix et/ou le nombre de types d'élément à utiliser varie selon la figure à réaliser et/ou la surface à recouvrir
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L'invention concerne un jeu d'éléments pour la réalisation d'un revêtement rapporté sur au moins une partie d'une surface sensiblement plane, ces éléments étant indépendants et adaptés pour être assemblés sur la surface.Chaque élément (1) est choisi parmi au moins cinq types d'éléments de formes géométriques prédéfinies.Tous les éléments d'un jeu d'éléments utilisé pour réaliser un revêtement donné ont des côtés (C) de même longueur extérieure (L), quelle que soit leur forme géométrique.L'invention est particulièrement destinée à la réalisation de revêtement avec des figures et/ou des motifs décoratifs.
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1. Jeu d'éléments pour la réalisation d'un revêtement rapporté sur au moins une partie d'une surface sensiblement plane, lesdits éléments (1 à 6) étant indépendants et adaptés pour être assemblés sur ladite surface, caractérisé en ce que chaque éléments (1 à 6) est choisi parmi au moins cinq types d'élément de formes géométriques prédéfinies et en ce que tous les éléments (1 à 6) d'un jeu d'éléments utilisé pour réaliser un revêtement donné ont des côtés (C) de même longueur extérieure (L), quelle que soit leur forme géométrique. 2. Jeu d'éléments selon la 1, caractérisé en ce que lesdites formes géométriques comprennent un carré (1), un triangle isocèle (2) et au moins trois losanges différents (3, 4, 5, 6). 3. Jeu d'éléments selon la 2, caractérisé en ce que lesdits losanges comprennent un losange (3) d'angles adjacents égaux à 30 et 150 , un losange (4) d'angles adjacents égaux à 45 et 135 et un losange (6) d'angles adjacents égaux à 75 et 105 . 4. Jeu d'éléments selon la 2, caractérisé en ce que lesdites formes géométriques comprennent une sixième forme géométrique formée par un losange (5) d'angles adjacents égaux à 60 et 120 . 5. Jeu d'éléments selon la 2, caractérisé en ce que lesdites formes géométriques comprennent une septième forme géométrique formée par un losange d'angles adjacents égaux à 15 et 165 . 6. Jeu d'éléments selon une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins un type d'élément (1 à 6) est évidé de manière à réaliser un cadre (1 à 6) dont une lumière centrale (11, 21, 31, 41, 51, 61) a une forme géométrique similaire à celle dudit élément. 7. Jeu d'éléments selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que au moins un type d'élément (1 à 6) est évidé de manière à réaliser un cadre dont la lumière centrale a une forme géométrique différente de celle dudit élément. 8. Jeu d'éléments selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque élément évidé (1 à 6) est équipé, sur les faces internes (9) de son cadre, d'au moins un logement (12) adapté pour recevoir un relief (14) ménagé sur la périphérie d'un élément de remplissage (13). 9. Jeu d'éléments selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque élément (1 à 6) est équipé d'au moins un organe (7, 8) 15 d'assemblage avec un élément adjacent. 10. Jeu d'éléments selon la 9, caractérisé en ce que lesdits organes d'assemblage comprennent deux rainures (7) ménagées sur deux côtés (C) d'un élément (1 à 6) et adaptées pour recevoir deux pattes (8) de forme complémentaire situées sur deux côtés d'un autre élément (1 à 6). 20
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E,B
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E04,B44,E01
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E04F,B44C,E01C
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E04F 13,B44C 1,E01C 5,E04F 15
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E04F 13/076,B44C 1/28,E01C 5/00,E04F 15/02
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FR2893335
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A1
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BARRIERE DE CONTROLE D'ACCES A UNE VOIE
| 20,070,518 |
L'invention se rapporte à une barrière de contrôle d'accès à une voie, par exemple une barrière de gare de péage sur autoroute. On connaît une barrière de contrôle d'accès à une voie, du type comprenant une tête, un bras monté pivotant sur la tête selon un axe de pivotement horizontal, et un socle auquel la tête est montée de façon rotative selon un axe de rotation vertical entre une position d'utilisation dans laquelle l'axe de pivotement s'étend selon la direction de la voie de sorte que le pivotement du bras permet un contrôle de l'accès à la voie et une position occasionnelle dans laquelle l'axe de pivotement s'étend selon perpendiculairement à la direction de la voie. La rotation de la tête par rapport au socle, appelé aussi dégondage , permet, lorsqu'un véhicule heurte, volontairement ou non, le bras de la barrière, d'éviter une détérioration du bras et des différents éléments le reliant à la tête. Cependant, dans les barrières actuelles, soit il n'y a pas de dispositif permettant un retour automatique de la tête à sa position d'utilisation, soit le dispositif de retour est lent (ce qui implique que le contrôle de l'accès n'est pas réalisé pendant une période de temps assez longue) et/ou nécessite une motorisation (ce qui implique une complexité dans la structure de la tête ainsi qu'une dépense d'énergie pour réaliser le mouvement) qui peut être la motorisation utilisée pour le pivotement du bras, comme par exemple, dans la demande de brevet FR 2 854 908. La présente invention vise à réaliser une barrière dégondable dont le retour de la tête à sa position d'utilisation est rapide et ne nécessite pas d'apport d'énergie spécifique. 2 2893335 Selon l'invention, la barrière du type précité comprend un dispositif de rappel qui est adapté à emmagasiner l'énergie reçue par la tête quand elle est entraînée vers sa position occasionnelle puis à la restituer de façon à 5 entraîner la tête vers sa position d'utilisation. Ainsi, le mouvement de retour est généré par l'énergie que le véhicule à transmis au bras (et donc à la tête) et que le dispositif de rappel a emmagasiné puis restitué. D'autres particularités et avantages apparaîtront dans 10 la description d'un mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré dans les dessins mis en annexes dans lesquels : La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une barrière conforme à la présente invention, 15 La figure 2 est une vue en perspective éclatée illustrant la liaison entre le socle et la tête, La figure 3 est une vue en perspective d'un dispositif de rappel, La figure 4 est une vue agrandie de la zone IV de la 20 figure 1, et La figure 5 est une vue similaire à la figure 4, prise à l'opposé de la figure 4. La figure 1 illustre une barrière 1 utilisée pour le contrôle d'accès à une voie. La barrière 1 comprend un 25 socle 2 qui est solidarisé au sol, une tête 3 qui est montée rotative sur le socle 2 et un bras 4 qui est monté pivotant à la tête 3 et qui fait office de barrière proprement dit. De façon classique pour une barrière 1 dégondable , 30 la tête 3 est montée de façon rotative sur le socle 2 selon un axe de rotation 5 sensiblement vertical entre, d'une part, une position d'utilisation dans laquelle le 3 2893335 pivotement du bras 4 par rapport à la tête 3 permet un contrôle de l'accès à la voie et, d'autre part, une position occasionnelle dans laquelle ce pivotement ne permet pas le contrôle de l'accès. Le passage, pour la 5 tête 3, de sa position d'utilisation à sa position occasionnelle est généralement dû au heurt du bras 4 par un véhicule. De façon classique, le bras 4 est monté pivotant sur la tête 3 selon un axe de pivotement 6 est sensiblement 10 horizontal, entre une position fermée dans laquelle il s'étend horizontalement et une position ouverte dans laquelle il s'étend verticalement. Ainsi, quand la tête 3 est dans sa position d'utilisation, l'axe de pivotement 6 est orienté selon l'axe de la voie et le bras 4 en position 15 fermé s'étend au travers de celle-ci, alors que quand la tête 3 est dans sa position occasionnelle, l'axe de pivotement 6 est orienté perpendiculairement à l'axe de la voie et le bras 4 en position fermé s'étend le long de celle-ci. 20 La barrière 1 comprend également un dispositif de rappel 7 adapté à emmagasiner de l'énergie quand la tête 3 est entraînée vers sa position occasionnelle puis à la restituer de façon à entraîner la tête vers sa position d'utilisation. De ce fait, le dispositif de rappel 7 permet 25 d'absorber l'énergie et donc limite les rebonds de la tête 3 et du bras 4. De plus, le dispositif de rappel 7 libère l'énergie reçue, quelle que soit sa quantité, et de ce fait, il n'est pas nécessaire d'entraîner la tête 3 au-delà d'une certaine position pour qu'elle soit entraînée 30 vers sa position d'utilisation. Comme on peut le voir à la figure 4, dans le présent mode de réalisation, le dispositif de rappel 7 comprend un corps (en l'occurrence un cylindre) dans lequel est monté de façon mobile un organe de compression qui est assujetti au déplacement de la tête 3 par rapport au socle 2. Cet organe de compression (par exemple une tige montée coulissante dans le cylindre) est adapté à comprimer un moyen élastique (par exemple un fluide compressible emprisonné dans une chambre étanche délimitée par le corps et l'organe de compression) quand la tête 3 est entraîné vers sa position occasionnelle et à être déplacé par la détente du moyen élastique de façon à déplacer la tête 3 vers sa position d'utilisation. Dans le présent mode de réalisation, le dispositif de rappel 7 comprend un dispositif 8 pour le réglage de la résistance de la rotation de la tête 3 vers sa position occasionnelle. De cette façon, il est possible de déterminer à partir de quelle intensité une force peut faire pivoter la tête 3 autour de l'axe de rotation 5, et ainsi éviter des pivotements pour des simples contacts de véhicule contre le bras 4. Ainsi, quand un conducteur voulant quitter son véhicule pour prendre un ticket de péage non accessible de l'habitacle intérieur, doit légèrement avancer son véhicule pour pouvoir ouvrir sa portière et sortir prendre le ticket. De même, il est possible de régler le dispositif 8 de sorte que la tête 3 ne pivote qu'en cas de percussion du bras 4 par un véhicule et non pas en cas d'une mise en butée lente afin de forcer le passage. Le dispositif de rappel 7 comprend également un dispositif 9 pour le réglage de la vitesse de rotation de la tête 3 vers sa position d'utilisation, un dispositif 10 pour le réglage de la vitesse en fin de course de la rotation de la tête 3 vers sa position d'utilisation, et un dispositif 11 pour le réglage de la force de retour de la tête 3 vers sa position d'utilisation. Ces trois derniers dispositifs 9,10,11 permettent de réguler les paramètres de rotation de la tête 3 vers sa position d'utilisation, et, notamment, d'obtenir des temps de retour relativement court (quelques secondes) afin de limiter le nombre de véhicules pouvant accéder à la voie avant que la tête 3 ait reprise sa position d'utilisation, mais pas brusquement (même si le choc subie par le bras a été violent) afin de ne pas causer de dommages. Dans le présent mode de réalisation, le système 30 permettant la rotation de la tête 3 comprend le dispositif de rappel 7, un organe de liaison 12 (en l'occurrence, une tige 12) qui s'étend selon l'axe de rotation 5, qui forme la liaison mécanique rotative entre la tête 3 et le socle 2, et qui coopère avec le dispositif de rappel 7 de façon à emmagasiner puis à restituer l'énergie lié à la rotation de la tête 3 par rapport au socle 2. En l'occurrence, le système 30 de rotation de la tête 3 comprend également un arbre d'entraînement 13 qui permet le couplage en rotation de la tige 12 avec le dispositif de rappel 7 En l'occurrence, la tige 12 porte un pignon denté 14 qui fait office d'engrenage central et qui coopère avec un pignon denté 15 qui fait office d'engrenage planétaire et qui est porté par l'arbre d'entraînement 13. Dans le présent mode de réalisation, la tige 12 est solidaire du socle 2 et le dispositif de rappel 7 est solidaire de la tête 3. Par ailleurs, la tête 3 comprend un support 16 qui est porté par le dispositif de rappel 7 (tant au niveau du dispositif de rappel 7 que de l'arbre d'entraînement 13) et qui porte le bras 4 et un système 31 permettant le déplacement du bras 4. De façon plus précise, la tige 12 traverse le support 16 et est relié à l'engrenage central 14 par l'intermédiaire d'un système de roulement 32, ce qui permet ainsi la rotation du support 16 par rapport au socle 2. L'arbre d'entraînement 13, relié mécaniquement à l'organe de compression du dispositif de rappel 7, et l'engrenage planétaire 15 qui lui est associé sont fixés au support 16 par l'intermédiaire d'un palier 33. Le dispositif de rappel 7 qui est solidaire de l'arbre d'entraînement 13 est également fixé au support 16 par l'intermédiaire d'une bride 34. De plus, le bras 4 est solidarisé directement au support 16 par l'intermédiaire de deux brides 35, 36. De ce fait, le bras 4 transmet les efforts qu'il reçoit au support 16 qui le transmet au dispositif de rappel 7 et à l'arbre d'entraînement 13, ce qui permet, d'une part, la rotation de l'ensemble formé par le support 16, le bras 4, le dispositif de rappel 7, l'arbre d'entraînement 13, et le système 31 permettant le déplacement du bras 4, et, d'autre part, l'activation du dispositif de rappel 7. Ainsi, la liaison mécanique entre le bras 4 et le système 31 permettant son déplacement n'est pas soumise aux contraintes mécaniques subies par le bras 4 et elle ne risque pas d'être endommagé lors du heurt du bras 4 et du pivotement de la tête 3. Dans le présent mode de réalisation, le système 31 permettant le déplacement du bras 4 qui comprend un arbre de pivotement 17 qui s'étend selon l'axe de pivotement 6 et qui est solidarisé support 16 par l'intermédiaire des deux brides 35, 36, un ressort 18 qui est enroulé autour de l'arbre de pivotement 17 et qui sollicite le bras 4 vers sa position ouverte, et un moteur 19 qui est fixé au support 16, qui est adapté à entraîner le bras 4 de sa 7 2893335 position ouverte à sa position fermée et dont l'arbre de sortie 20 est relié mécaniquement à l'arbre de pivotement 17. De façon classique, la liaison entre l'arbre de sortie 20 du moteur 19 et l'arbre de pivotement 17 5 permet un important découplage de l'amplitude de rotation du bras 4 et elle est formée par une manivelle 21 qui est portée par l'arbre de sortie 20 dont l'extrémité libre 22 est montée coulissante dans une rainure 23 portée par une règle 24 solidaire de l'arbre de pivotement 17. 10 Le système 31 permettant le déplacement du bras 4 et le système 30 permettant la rotation de la tête 3 (dont le dispositif de rappel 7) sont indépendant, ce qui permet d'adapter facilement un tel système 30 de rotation de la tête 3 sur toute barrière existante, sans apporter des 15 modifications importantes à la tête 3 ou au socle 2. De plus, cela permet le pivotement de la tête 3 quelle que soit la position du bras 4 (démarrage trop rapide d'un véhicule) et le pivotement du bras 4 quelle que soit la position de la tête 3 (véhicule n'ayant que légèrement 20 entraîné une rotation de la tête 3)
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L'invention concerne une barrière, comprenant une tête (3), un bras (4) monté pivotant sur la tête (3) selon un axe de pivotement (6) horizontal, et un socle (2) auquel la tête (3) est montée de façon rotative selon un axe de rotation (5) vertical entre une position d'utilisation dans laquelle l'axe de pivotement (6) s'étend selon la direction de la voie de sorte que le pivotement du bras (4) permet un contrôle de l'accès à la voie, et une position occasionnelle dans laquelle l'axe de pivotement (6) s'étend perpendiculairement à la direction de la voie.Selon l'invention, la barrière (1) comprend un dispositif de rappel (7) adapté à emmagasiner de l'énergie reçue par la tête (3) quand elle est entraînée vers sa position occasionnelle puis à la restituer de façon à entraîner la tête (3) vers sa position d'utilisation.
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1. Barrière de contrôle d'accès à une voie (1), comprenant une tête (3), un bras (4) monté pivotant sur la tête (3) selon un axe de pivotement (6) sensiblement horizontal, et un socle (2) auquel la tête (3) est montée de façon rotative selon un axe de rotation (5) sensiblement vertical entre une position d'utilisation dans laquelle l'axe de pivotement (6) s'étend sensiblement selon la direction de la voie de sorte que le pivotement du bras (4) permet un contrôle de l'accès à la voie, et une position occasionnelle dans laquelle l'axe de pivotement (6) s'étend de façon sensiblement perpendiculaire à la direction de la voie, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de rappel (7) adapté à emmagasiner de l'énergie reçue par la tête (3) quand elle est entraînée vers sa position occasionnelle puis à la restituer de façon à entraîner la tête (3) vers sa position d'utilisation. 2. Barrière de contrôle (1) selon la 1, caractérisée en ce que le dispositif de rappel (7) coopère avec un organe de liaison (12) qui s'étend selon l'axe de rotation (5) et qui forme la liaison mécanique rotative entre la tête (3) et le socle (2). 3. Barrière de contrôle (1) selon la 2, caractérisée en ce que l'organe de liaison (12) est relié au dispositif de rappel (7) par l'intermédiaire d'un arbre d'entraînement (13) solidaire du dispositif de rappel (7) et couplé en rotation à l'organe de liaison (12). 4. Barrière de contrôle (1) selon la 2 ou 3, caractérisée en ce que l'arbre d'entraînement (13) est engrené à l'organe de liaison (12). 5. Barrière de contrôle (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que le dispositif de rappel (7) est solidaire de la tête (3) et l'organe de liaison (12) du socle (2). 6. Barrière de contrôle (1) selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le dispositif de rappel (7) comprend un corps dans lequel est monté mobile un organe de compression assujetti au déplacement de la tête (3) par rapport au socle (2) et adapté à comprimer un moyen élastique quand la tête (3) est entraîné vers sa position occasionnelle et à être déplacé par la détente du moyen élastique de façon à déplacer la tête (3) vers sa position d'utilisation. 7. Barrière de contrôle (1) selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le dispositif de rappel (7) comprend un dispositif (8) de réglage de la résistance de la rotation de la tête vers sa position occasionnelle, et/ou un dispositif (9,10,11) de réglage des paramètres de rotation de la tête (2) vers sa position d'utilisation. 8. Barrière de contrôle (1) selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la tête (3) comprend un support (16) qui est porté par le dispositif de rappel (7) et qui porte le bras (4) et un système (31) permettant le déplacement du bras (4).
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E
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E01
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E01F
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E01F 13
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E01F 13/06
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FR2898316
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A1
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DISPOSITIF PARE-CHOCS POUR VEHICULES AUTOMOBILES
| 20,070,914 |
10 La présente invention se rapporte à un dispositif pare-chocs destiné à la partie avant ou arrière d'un véhicule automobile, et comprenant un support 15 transversal et un butoir ou tampon installé devant ledit support. Des pare-chocs sont intégrés dans la partie respectivement antérieure ou postérieure, habillée d'un carénage, de la carrosserie d'un véhicule automobile. Lesdits pare-chocs visent à contribuer à faire en sorte qu'un impact à faible vitesse, contre la structure du véhicule, occasionne des dégradations nulles ou insignifiantes. 20 Toutefois, lesdits pare-chocs doivent notamment aussi contribuer à la protection de personnes. C'est la raison pour laquelle des butoirs sont installés devant le support transversal du pare-chocs. Ledit butoir est très souvent constitué d'un matériau élastique, habituellement d'une matière plastique. Cela est réputé conférer, au dispositif pare-chocs, une élasticité suffisamment grande pour que l'énergie d'impact 25 soit absorbée le plus possible, lors de la collision avec une personne, et que ladite personne subisse le moins de dommages possible. Le butoir est consigné à demeure sur le support transversal du dispositif pare-chocs. Des éléments supplémentaires de liaison, revêtant par exemple la forme d'agrafes, sont alors employés pour monter ledit butoir sur ledit support. Ce mode 30 opératoire est, à la fois, onéreux suite à la présence des pièces supplémentaires de liaison, et complexe quant aux techniques de montage. La demande de brevet DE-A-21 64 119 a trait à un pare-chocs pour véhicules automobiles, doté d'une poutre sollicitée en flexion constituée par solidarisation par soudage de deux profilés. Une pièce profilée en U, dont les 35 branches sont revêtues d'un matériau élastique et prennent appui dans des zones 15 configurées en rigoles de la poutre sollicitée en flexion, est mise en place devant ladite poutre. La demande de brevet DE-A1-31 25 650 décrit un pare-chocs destiné à un véhicule automobile, présentant une poutre sollicitée en flexion assujettie audit véhicule. Un absorbeur d'énergie constitué d'une mousse se trouve devant ladite poutre. L'ensemble est recouvert d'un habillage extérieur pouvant être emboîté sur ladite poutre. En conséquence, la présente invention a pour objet de fournir un dispositif pare-chocs qui soit amélioré tant sous l'aspect des coûts, que sous l'aspect de la 10 technique de montage. Conformément à l'invention, cet objet est atteint par le fait que le support transversal comporte une coque, ainsi qu'une tôle d'obturation assemblée à ladite coque, ladite coque étant profilée en U en coupe transversale, avec une âme et deux branches, la tôle d'obturation étant configurée en U, avec une membrure 15 longitudinale et deux zones de bridage qui partent de ladite membrure, et sont orientées en direction de la coque ; et des canaux d'insertion, affectés à des branches élastiques du butoir, sont réservés entre lesdites branches et lesdites zones de bridage de la tôle d'obturation, ledit butoir pouvant être consigné à demeure, sur ladite tôle, par l'intermédiaire d'une liaison par crans. 20 Ainsi, d'après l'invention, le support transversal est matérialisé par une coque, ainsi que par une tôle d'obturation fermant au moins partiellement ladite coque, et le butoir peut être bloqué à demeure sur ladite tôle au moyen d'une solidarisation par déclic. Conformément à l'invention, l'accouplement respectif dudit butoir, avec ledit support ou ladite tôle, s'effectue directement sans l'utilisation 25 d'éléments distincts de solidarisation. Cela permet d'obtenir une diminution notable des coûts et une simplification de l'opération de montage. Le butoir se présente, de préférence, comme une pièce structurelle distincte s'étendant entre le support transversal et l'enveloppe extérieure en matière plastique, au moins sur la majeure partie de la longueur dudit support. En principe, 30 cependant, ledit butoir peut également revêtir la forme de l'enveloppe extérieure en matière plastique du dispositif pare-chocs. De préférence, le support transversal est constitué d'une tôle d'acier, le butoir consistant, en revanche, en une matière plastique. Au stade de la solidarisation par crans instaurée entre ledit butoir et, respectivement, ledit support ou la tôle 35 d'obturation de ce dernier, il est tiré parti de l'élasticité du matériau dudit butoir. Des éléments d'encliquetage situés sur le butoir et revêtant, par exemple, la forme de billes ou de bourrelets, ou se présentant notamment comme des crochets ou des ergots encliquetables, pénètrent dans des découpes pratiquées dans la tôle d'obturation et matérialisent une liaison par concordance de formes. La solidarisation par crans ou par enc liquetage offre, de préférence, une réalisation libérable. D'une manière particulièrement judicieuse, la solidarisation ou liaison par crans est matérialisée par des éléments ou ergots encliquetables qui sont façonnés sur le butoir et qui, dans la position de montage dudit butoir, viennent en prise avec des découpes pratiquées dans la tôle d'obturation. De préférence, les découpes susmentionnées sont formées dans la région 10 d'orifices d'encliquetage pratiqués dans la tôle d'obturation. La tôle d'obturation est configurée en U, et possède une membrure longitudinale munie de zones latérales de bridage orientées en direction de la coque, à partir de ladite membrure. Les orifices d'encliquetage sont alors prévus, de préférence, dans lesdites zones de bridage. 15 La coque du support transversal est semblablement profilée en U en coupe transversale, avec une âme et deux branches. Des brides, se rattachant aux extrémités desdites branches, sont de préférence tournées l'une vers l'autre. La tôle d'obturation est assemblée à la coque par l'intermédiaire desdites brides. Ladite tôle est configurée de façon telle que la membrure longitudinale soit verticalement en saillie, 20 de part et d'autre, vis-à-vis de l'âme de la coque. Cela donne naissance, entre les branches de ladite coque et les zones de bridage de ladite tôle, à des canaux d'introduction affectés à des branches élastiques du butoir. Les éléments d'encliquetage, prévus aux extrémités desdites branches élastiques, viennent en prise avec les découpes façonnées dans ladite tôle. 25 L'invention va à présent être décrite plus en détail, à titre d'exemple nullement limitatif, en regard du dessin annexé sur lequel : la figure 1 est une coupe verticale d'un dispositif pare-chocs conforme à l'invention ; la figure 2 montre, semblablement en coupe verticale, le support 30 transversal du dispositif pare-chocs ; et la figure 3 est une perspective par-derrière des supports transversaux du dispositif pare-chocs, n'illustrant pas le butoir placé à la face antérieure. La description ci-après, en regard des figures 1 à 3, porte sur un dispositif pare-chocs conforme à l'invention qui est destiné à la partie avant ou arrière, habillée 35 d'un carénage non illustré dans ce cas, d'une carrosserie d'un véhicule automobile de tourisme, semblablement non représentée. Le dispositif pare-chocs englobe un support transversal 1 monté transversalement par rapport aux longerons du véhicule automobile, de manière habituelle, avec intégration de caissons de déformation. Un butoir ou tampon 2 est installé devant ledit support 1. Le support transversal 1 est composé d'une coque 3 de section transversale configurée en U, ainsi que d'une tôle d'obturation 4. Ladite coque 3 comprend une âme 5 munie de deux branches 6, 7 et de deux brides 8, 9 qui se rattachent aux extrémités de ces dernières, et sont dirigées vers l'intérieur dans l'exemple de réalisation. La tôle 4 est assemblée à la coque 3 au niveau des brides 8, 9. Des trous oblongs 10 sont prévus à cette fin dans ladite tôle 4 pour permettre, respectivement, des soudages en bouchon ou le blocage à demeure de ladite tôle 4 par des soudures par points. La tôle d'obturation 4 offre, elle aussi, une configuration en U comprenant une membrure longitudinale centrale 11 et deux zones de bridage 12, 13 qui partent de ladite membrure ]'.1, et sont orientées en direction de la coque 3. Des évidements, ou des empreintes rentrantes 14 dirigées vers l'âme 5 de la coque 3, sont pratiqué(e)s dans la membrure 11 (figure 3). Le butoir 2 se présente comme une pièce venue de moulage par injection en matière plastique. Il comporte une région antérieure 15 douée de souplesse élastique et dotée d'une face frontale 16 aux extrémités respectives de laquelle des ailes de flexion 19, 20, dirigées vers l'intérieur, se rattachent par l'intermédiaire de zones arrondies 17, 18. Des branches élastiques horizontales 21, 22, pointant en direction de la tôle d'obturation 4, sont d'un seul tenant avec les ailes 19, 20. Le butoir 2 peut être consigné à demeure, sur la tôle 4, par l'intermédiaire d'une liaison ou solidarisation par crans 23. Des éléments d'encliquetage, façonnés à cet effet aux extrémités des branches 21, 22, revêtent la forme d'ergots encliquetables 24, 25 qui, dans la position de montage dudit butoir 2, viennent en prise par déclic avec des découpes 26, 27 pratiquées dans la tôle 4. Lesdites découpes 26, 27 se trouvent dans la région d'orifices d'encliquetage 28, 29 ouvragés dans les zones de bridage 12, 13 de ladite tôle 4. Comme l'atteste notamment une observation des figures 1 et 2, des canaux d'insertion 30, 31, affectés aux branches élastiques 21, 22 du butoir 2, sont réservés entre les branches 6, 7 de la coque 3 et les zones de bridage 12, 13 de la tôle d'obturation 4. Pour procéder au montage du butoir 2, celui-ci est introduit dans les canaux d'insertion 30, 31 par ses branches élastiques 21, 22. Il est alors tiré parti de l'élasticité du matériau dudit butoir 2. Lesdites branches 21, 22, pourvues des ergots encliquetables 24, 25, sont ployées au cours de l'insertion et rebondissent élastiquement, lorsque les orifices d'encliquetage 28, 29 sont atteints, de sorte que lesdits ergots 24, 25 viennent en prise avec les découpes 26, 27 et assurent un verrouillage stable, mais libérable, du butoir 2 sur le support transversal 1. La largeur b des canaux d'insertion 30, 31 est déterminée par le dimensionnement de la tôle d'obturation 4. Elle est dimensionnée de manière à assurer la précontrainte souhaitée pour instaurer la solidarisation par crans 23 ; et à conférer un appui, aux branches élastiques 21, 22 du butoir 2, entre les zones de bridage 12, 13 de ladite tôle 4 et les branches 6, 7 de la coque 3. Cela a pour effet de provoquer une stabilisation extérieure des branches élastiques 21, 22 vis-à-vis de forces longitudinales et transversales développées, ainsi que vis-à-vis de forces de flexion. Il va de soi que de nombreuses modifications peuvent être apportées au 15 dispositif décrit et représenté, sans sortir du cadre de l'invention. Liste des références numériques : 1 support transversal 2 butoir 20 3 coque 4 tôle d'obturation 5 âme 6 branche 7 branche 25 8 bride 9 bride 10 trou oblong 11 membrure longitudinale 12 zone de bridage 30 13 zone de bridage 14 empreinte rentrante région du butoir 16 face frontale 17 zone arrondie 35 18 zone arrondie 19 aile cintrée 6 aile cintrée 21 branche élastique 22 branche élastique 23 solidarisation par crans 24 ergot encliquetable 25 ergot encliquetable 26 découpe 27 découpe 28 orifice d'encliquetage 10 29 orifice d'encliquetage 30 canal d'insertion 31 canal d'insertion b largeur de 30, 31
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Dans ledit dispositif, un butoir (2) est fixé sur l'avant d'un support transversal (1) par une liaison par crans (23). Cette dernière comprend des ergots encliquetables (24, 25) faisant corps avec le butoir (2) et venant en prise, dans la position montée dudit butoir, avec des découpes (26, 27) pratiquées dans une tôle d'obturation (4) de section en U enveloppant une coque en U (3) pour former ledit support (1), au voisinage d'orifices d'encliquetage (28, 29) dans les deux zones de bridage (12, 13) partant de la membrane longitudinale (11) de la tôle (4).
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1. Dispositif pare-chocs destiné à la partie avant ou arrière d'un véhicule automobile, et comprenant un support transversal (1) et un butoir (2) installé devant ledit support (1), dispositif caractérisé par le fait que le support transversal (1) comporte une coque (3), ainsi qu'une tôle d'obturation (4) assemblée à ladite coque (3), dans lequel ladite coque (3) est profilée en U en coupe transversale, avec une âme (5) et deux branches (6, 7), la tôle d'obturation (4) étant configurée en U, avec une membrure longitudinale (1l) et deux zones de bridage (12, 13) qui partent de ladite membrure (11), et sont orientées en direction de la coque (3) ; dans lequel des canaux d'insertion (30, 31), affectés à des branches élastiques (21, 22) du butoir (2), sont réservés entre lesdites branches (6, 7) et lesdites zones de bridage de la tôle d'obturation (4), ledit butoir pouvant être consigné à demeure, sur ladite tôle (4), par l'intermédiaire d'une liaison par crans (23). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que la liaison par crans (23) est matérialisée par des éléments ou ergots encliquetables (24, 25) qui sont façonnés sur le butoir (2) et qui, dans la position de montage dudit butoir (2), viennent en prise avec des découpes (26, 27) pratiquées dans la tôle d'obturation (4). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé par le fait que les découpes (26, 27) sont formées dans la région d'orifices d'encliquetage (28, 29) pratiqués dans la tôle d'obturation (4). 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que les orifices d'encliquetage (28, 29) sont prévus dans les zones de bridage (12, 13). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé par le fait que des brides (8, 9) se rattachent aux extrémités des branches (6, 7), la tôle d'obturation (4) étant assemblée auxdites brides (8, 9). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que les brides (8, 9) des branches (6, 7) sont orientées vers l'intérieur, en direction l'une de l'autre.
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B
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B60
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B60R
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B60R 19
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B60R 19/18,B60R 19/24
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FR2894764
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A1
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BANDEAU DE COMMANDE POUR APPAREIL ELECTROMENAGER
| 20,070,615 |
-1- La présente invention concerne un bandeau de commande. Elle concerne également un appareil électroménager domestique, et de préférence un four encastrable, équipé d'un bandeau de commande conforme à l'invention. De manière générale, la présente invention concerne les appareils électroménagers domestiques sur lesquels des organes de commande doivent être implantés pour réaliser une interface entre l'utilisateur et lesdits appareils. On connaît des appareils électriques domestiques sur lesquels les organes de commande, tels que des afficheurs, sont disposés sur la face frontale du bandeau de 10 commande. En pratique, les organes de commande sont disposés dans un plan parallèle à la face frontale du bandeau de commande de l'appareil. Généralement, la face frontale de l'appareil est verticale. Ce type de bandeau de commande ne permet pas de visualiser aisément les 15 inscriptions sur le bandeau de commande ou bien d'observer les informations d'un afficheur suivant la hauteur de l'emplacement de l'appareil et la taille de l'utilisateur. Par ailleurs, on connaît des bandeaux de commande inclinables pouvant être orientés dans une face de l'appareil suivant un angle ajustable. Ce type de bandeau de commande est décrit par exemple dans le document 20 CN1508332. Cependant, ces bandeaux de commande ont l'inconvénient de présenter un boîtier fermé pour assurer la sécurité de l'utilisateur, et notamment de prévoir un enfoncement dans une face de l'appareil pour accueillir le boîtier formant le bandeau de commande. L'alimentation desdits bandeaux de commande nécessite une ouverture dans la face de 25 l'appareil et peut provoquer le coincement du câble d'alimentation entre le boîtier du bandeau de commande et l'enfoncement dans la face de l'appareil. En outre, ces bandeaux de commande ont aussi l'inconvénient de présenter un axe de rotation mobile. Les composants utilisés dans un tel bandeau de commande sont spécifiques étant 30 donné que l'encombrement du boîtier dudit bandeau de commande est réduit. En outre, le système de refroidissement de ce bandeau de commande est spécifique à cause des échauffements des composants renfermés dans un volume de faibles dimensions. Un tel bandeau de commande comporte donc des pièces volumineuses et spécifiques, et est relativement coûteux à fabriquer. 35 La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un bandeau de commande inclinable permettant de garantir un fonctionnement rapide et fiable. -2- A cet effet, la présente invention vise un bandeau de commande d'un appareil électroménager comprenant au moins un moyen d'assemblage fixe et un élément mobile. Selon l'invention, l'élément mobile a un mouvement de rotation autour d'un axe de rotation fixe A par rapport audit au moins un moyen d'assemblage fixe, et ledit au moins un moyen d'assemblage fixe comprend au moins un moyen de guidage et un moyen de blocage coopérants avec ledit élément mobile. Ainsi, le bandeau de commande conforme à l'invention présente un élément mobile apte à recevoir les organes de commande et permettre une visualisation aisée par l'utilisateur. Le moyen de blocage disposé sur ledit au moins un moyen d'assemblage fixe permet de garantir le positionnement du bandeau de commande pendant son utilisation. Selon une caractéristique préférée de l'invention, ledit bandeau de commande prend au moins deux positions. Ledit bandeau de commande prend une première position où une face frontale dudit bandeau de commande est alignée avec une face frontale de l'appareil et au moins une seconde position où une face frontale dudit bandeau de commande est inclinée à une face frontale de l'appareil. Selon un mode de réalisation pratique de l'invention, l'inclinaison entre la face frontale dudit bandeau de commande et la face frontale de l'appareil forme un angle sensiblement égal à 30 . La Demanderesse a pu constater qu'en inclinant le bandeau de commande suivant cet angle, l'utilisateur peut visualiser aisément les informations mises à sa disposition lors de la programmation et le fonctionnement de l'appareil. Cette orientation est essentiellement favorable lors de la mise en place des appareils sous un plan de travail. L'inclinaison du bandeau de commande améliore également l'ergonomie d'utilisation de l'appareil. Le mouvement de la main de l'utilisateur est facilité pour atteindre les boutons de commande de l'appareil. Notamment, le mouvement permet de garder la main dans le prolongement du bras sans avoir à plier le poignet. En pratique, le déplacement de l'élément mobile est actionné par un appui sur une face frontale dudit bandeau de commande. Ce dispositif permet d'utiliser simplement l'appareil en appuyant une première fois sur l'élément mobile pour l'incliner par rapport au bandeau de commande et appuyer une seconde fois pour placer l'élément mobile à sa position initiale. Grâce à l'élément mobile comprenant une paroi inférieure et au moins une paroi latérale au moins fermées entre la face frontale du bandeau de commande et une face frontale dudit élément mobile, la sécurité de l'utilisateur est assurée, en effet l'utilisateur ne peut pas passer ses mains entre l'élément mobile et ledit au moins un moyen -3-d'assemblage fixe du bandeau de commande. En outre, un tel bandeau de commande inclinable permet d'utiliser des composants standard et de conserver un système de refroidissement de l'appareil identique à un appareil comprenant un bandeau de commande standard. La structure de l'appareil est identique quelque soit le bandeau de commande assemblé. Les éléments de connectique entre les composants du bandeau de commande inclinable et les composants disposés dans l'appareil sont identiques à un appareil connu de l'homme du métier. D'autre particularités et avantages apparaîtront encore dans la description ci- après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non imitatifs : - la figure 1 est une vue en perspective d'un bandeau de commande conforme à un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une première vue en perspective d'un moyen d'assemblage fixe d'un bandeau de commande conforme à un mode réalisation de l'invention la figure 3 est une seconde vue en perspective d'un moyen d'assemblage fixe d'un bandeau de commande conforme à un mode réalisation de l'invention - la figure 4 est une vue en perspective d'un bandeau de commande comprenant les moyens de guidage et les moyens d'amortissement conforme à un mode de réalisation de l'invention ; les figures 5 à 11 illustrent le fonctionnement des moyens de guidage et d'amortissement lors du passage de la position verticale à la position inclinée et du retour à la position verticale de l'élément mobile d'un bandeau de commande conforme à un mode de réalisation de l'invention et - la figure 12 est une vue en perspective du bandeau de commande assemblé sur un support conforme à un mode de réalisation de l'invention. On va décrire tout d'abord en référence à la figure 1 un bandeau de commande d'un appareil électroménager domestique selon un mode de réalisation de l'invention. Ce bandeau de commande 1 comprend au moins un moyen d'assemblage fixe 3 et un élément mobile 4. Selon le mode de réalisation illustré à la figure 1, ledit bandeau de commande 1 comprend deux moyens d'assemblage fixe 3 assemblés sur un support 2. Lesdits moyens d'assemblage fixe 3 sont destinés à recevoir des éléments de -4- décor. Lesdits éléments de décor peuvent être des flasques en inox ou encore en tôle peinte. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend au moins une ouverture 13 pour le passage d'un élément de fixation d'un élément de décor du bandeau de commande 1. L'élément de fixation d'un élément de décor du bandeau de commande 1 peut être un moyen d'encliquetage élastique coopérant avec au moins une ouverture ménagée dans le support 2. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend au moins un moyen de fixation 9. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 3, ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend deux moyens de fixation 9. Ledit au moins un moyen de fixation 9 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3 est au moins un élément d'encliquetage élastique 10. Ledit au moins un moyen de fixation 9 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3 peut aussi comprendre un élément de fixation par vis. L'élément mobile 4 est adapté à recevoir des organes de commande (non représenté) tels que par exemple des afficheurs, des organes à touches capacitives, des thermostats ou encore des commutateurs. Les moyens de fixation des organes de commandes sur un tel bandeau de commande inclinable sont similaires aux moyens de fixation d'un bandeau de commande classique et connus par l'homme du métier. Les organes de commande disposés sur l'élément mobile 4 sont reliés à des éléments de connectique connus par l'homme du métier et identiques à ceux utilisés pour un bandeau de commande classique. Lesdits éléments de connectique peuvent avoir une longueur sensiblement plus importante pour permettre le mouvement de rotation de l'élément mobile 4 autour de l'axe de rotation A. L'augmentation de longueur desdits éléments de connectique peut être comprise dans une plage s'étendant entre 1 cm et 5cm. Lesdits éléments de connectique sont généralement des câbles plats et / ou filaires reliant les organes de commande du bandeau de commande aux éléments électriques constituant l'appareil. L'élément mobile 4 comprend une paroi frontale 20, une paroi inférieure 8 et deux parois latérales 25. La paroi inférieure 8 est de forme circulaire pour permettre un mouvement de rotation entre l'élément mobile 4 et ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3. L'élément mobile 4 comprend une paroi inférieure 8 au moins fermée entre la face frontale 21 du bandeau de commande 1 et une face frontale 20 dudit élément mobile 4. De même, l'élément mobile 4 comprend au moins une paroi latérale 25 au moins fermée entre la face frontale 21 du bandeau de commande 1 et une face frontale 20 dudit élément mobile 4. -5- Ainsi, l'utilisateur ne peut pas passer ses mains entre l'élément mobile 4 et le moyen d'assemblage fixe 3. La sécurité de l'utilisateur est assurée par lesdites parois 8 et 25. Lesdites parois inférieure 8 et latérales 25 de l'élément mobile 4 ne présentent pas d'élément en saillie permettant à l'utilisateur de tirer ledit élément mobile 4. Lesdites parois inférieure 8 et latérales 25 représentent des surfaces lisses. De même, la forme de l'élément mobile 4 constituée d'une paroi inférieure 8, de deux parois latérales 25 et d'une paroi frontale 20 ne présente pas de décrochements permettant à l'utilisateur de tirer ledit élément mobile 4. L'élément mobile 4 est ouvert vers l'intérieur de l'appareil. Ledit élément mobile 4 ne comprend pas de paroi arrière. Ainsi, le système de refroidissement des organes de commande est identique à celui utilisé pour un appareil comprenant un bandeau de commande traditionnel. Ainsi, les organes de commande n'ont pas de spécificités supplémentaires liées à l'encombrement et aux échauffements à l'intérieur de l'appareil. Un tel bandeau de commande 1 peut être assemblé sur tout type d'appareil sans modification de la structure. De cette manière, une même gamme d'appareils peut comprendre un bandeau de commande traditionnel ou encore un bandeau de commande 1 inclinable conforme à l'invention, laissant ainsi une grande souplesse de production. Ainsi, la structure des appareils est standard pour l'ensemble de la gamme et lesdits appareils sont personnalisés avec un bandeau de commande traditionnel ou avec un bandeau de commande conforme à l'invention. L'élément mobile 4 peut être réalisé en matière plastique, tel qu'une matière thermodurcissable. L'élément mobile 4 peut comprendre des dégagements 27 pour permettre le démoulage lors de la fabrication de ladite pièce. L'élément mobile 4 est adapté à recevoir un élément de décor, tel qu'une glace 28. Ladite glace 28 peut comprendre des sérigraphies pour l'aspect esthétique de l'appareil. Ladite glace 28 peut être assemblée avec l'élément mobile 4 par collage ou encore avec des moyens d'encliquetage élastique. L'élément mobile 4 a un mouvement de rotation autour d'un axe de rotation fixe A par rapport audit au moins un moyen d'assemblage fixe 3, et ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend au moins un moyen de guidage 6 et un moyen de blocage 7 coopérants avec ledit élément mobile 4. Ledit élément mobile comprend un ergot 5 dans l'alignement de l'axe de rotation fixe A. Ledit bandeau de commande 1 prend au moins deux positions. Ledit bandeau de commande 1 prend une première position où une face frontale -6- 20 dudit bandeau de commande 1 est alignée avec une face frontale 21 de l'appareil et au moins une seconde position où une face frontale 20 dudit bandeau de commande 1 est inclinée à une face frontale 21 de l'appareil. Préférentiellement, l'inclinaison entre la face frontale 20 dudit bandeau de commande 1 et la face frontale 21 de l'appareil forme un angle sensiblement égal à 30 . Selon un mode de réalisation préférentiel, le déplacement de l'élément mobile 4 est actionné par un appui sur une face frontale 20 dudit bandeau de commande 1. L'élément mobile 4 fonctionne selon le principe d'un bouton push pull . Dans un autre mode de réalisation de l'invention, le déplacement de l'élément mobile 4 est actionné par un moyen d'entraînement motorisé. Ainsi, l'élément mobile 4 du bandeau de commande 1 peut être orientée suivant l'inclinaison souhaitée. L'utilisateur peut mémoriser l'inclinaison dans une mémoire d'un microcontrôleur de l'appareil de manière à orienter l'élément mobile 4 en fonction de sa taille et de la hauteur de l'emplacement de l'appareil. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 peut aussi comprendre des organes de commande, notamment un bouton autorisant le déplacement de l'élément mobile 4. Les organes de commande peuvent être en fonctionnement quel que soit la position de l'élément mobile 4. Lesdits organes de commande peuvent être en fonctionnement lorsque ledit élément mobile 4 est dans la position initiale, c'est-à-dire que la face frontale 20 de l'élément mobile 4 est alignée avec la face frontale 21 de l'appareil, ou encore dans un état veille pour économiser l'énergie d'alimentation. Lesdits organes de commande sont en fonctionnement lorsque ledit élément mobile 4 est dans une position inclinée, c'est-à-dire que la face frontale 20 de l'élément mobile 4 est inclinée avec la face frontale 21 de l'appareil, de manière à visualiser les informations liées au fonctionnement et à la programmation de l'appareil. Dans le mode de réalisation de l'invention illustré à la figurel, l'élément mobile 4 s'étend sur une partie du bandeau de commande 1. Bien entendu, ce mode de réalisation de l'invention n'est pas limitatif et l'élément mobile 4 peut s'étendre sur toute la largeur du bandeau de commande 1. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 se présente globalement sous la forme d'une équerre. Une paroi perpendiculaire à la face frontale du bandeau de commande 1 permet de supporter les moyens permettant l'inclinaison de l'élément mobile 4. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 peut comprendre des nervures dans 35 l'angle de l'équerre pour rigidifier ladite pièce. On va décrire à présent le fonctionnement de l'élément mobile du bandeau de commande conforme à un mode de réalisation de l'invention en référence aux figures 5 à . Ledit au moins un moyen de guidage 6 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3 coopère avec une came 12. La came 12 comprend un axe de rotation 17 et un élément cylindrique 18 (représenté notamment à la figure 4) coopérant avec ledit au moins un moyen de guidage 6 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3, ledit axe de rotation 17 comprenant un ressort de torsion 26. L'axe de rotation 17 de la came 12 est fixe. L'axe de rotation 17 est monté avec le ressort de torsion 26 sur l'élément mobile 4. Ledit axe de rotation 17 suit le mouvement de l'élément mobile 4 imposé par ledit au moins un moyen de guidage 6 dudit au moins un moyen d'assemblage fixe 3. Ledit au moins un moyen de guidage 6 est formé dans ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3. Le profil du au moins un moyen de guidage 6 est adapté à déplacer ledit élément mobile 4 suivant un mouvement de rotation autour de l'axe de rotation A. L'élément cylindrique 18 se déplace suivant le profil dudit au moins un moyen de guidage 6. L'élément cylindrique 18 est lié à la came 12. L'élément cylindrique 18 se déplace dans une rainure 30 (voir notamment la figure 4) lors du mouvement de rotation de l'élément mobile 4 autour de l'axe de rotation A. Ladite rainure 30 a une forme en arc de cercle pour permettre le mouvement de rotation de l'élément mobile 4. L'élément mobile 4 est illustré sur les figures 1, 4 et 12. La représentation de l'élément mobile 4 n'a pas été effectuée sur les autres figures pour rendre les figures claires. Selon la figure 5, la came 12 est dans une position initiale correspondant à la position de la face frontale 20 de l'élément mobile 4 alignée avec la face frontale 21 de l'appareil. La glace 28 est disposée verticalement. L'élément cylindrique 18 est en contact avec ledit au moins un moyen de guidage 6. En outre, ledit au moins un moyen de guidage 6 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend au moins une butée de verrouillage 19 de l'élément mobile 4 dans une position initiale. Un moyen élastique 22 reliant ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 et au moins un élément mobile 4 permet de positionner ledit élément mobile 4 dans une position inclinée. Le moyen élastique 22 est comprimé dans la position initiale. Le moyen élastique 22 exerce un effort sur l'élément mobile 4 pour déplacer ledit élément mobile 4 d'une position initiale à une position inclinée. Le moyen élastique 22 a une raideur suffisante pour déplacer l'élément mobile 4 comprenant des organes de commande. Selon la figure 6, un appui sur l'élément mobile 4 du bandeau de commande 1 par l'intermédiaire de la glace 28 permet de dégager l'élément cylindrique 18 du au moins un -7- -8- moyen de guidage 6. Selon la figure 7, le ressort 26 de la came 12 remonte l'élément cylindrique 18. Le ressort 26 de la came 12 se place dans son état d'équilibre. Selon la figure 8, ledit moyen élastique 22 n'est plus comprimé. Ledit moyen élastique 22 se déplace au moins partiellement dans une rainure 23 ménagée dans ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3, telle qu'illustrée sur la figure 12. Ainsi, le moyen élastique 22 ne peut se mettre de biais entre ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 et l'élément mobile 4 et provoquer un dysfonctionnement lors de l'inclinaison de l'élément mobile 4 du bandeau de commande 1. Ledit au moins un moyen d'assemblage fixe 3 comprend au moins un moyen d'amortissement 14 pour ralentir le mouvement de rotation de l'élément mobile 4 autour de l'axe de rotation A. L'ergot 5 de l'axe de rotation A de l'élément mobile 4 est inséré dans un logement 27 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3. La fixation de l'ergot 5 de l'axe de rotation A de l'élément mobile 4 est réalisée par un moyen d'encliquetage élastique. Ledit moyen d'amortissement 14 peut être un amortisseur à huile. Ledit moyen d'amortissement 14 se loge dans une ouverture 29 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3. Le moyen d'amortissement 14 comprend au moins un pignon 15 coopérant avec une crémaillère 16 disposée sur ledit élément mobile 4. Selon la figure 9, l'élément cylindrique 18 arrive à une extrémité du au moins un moyen de guidage 6 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3. Ainsi, l'élément mobile 4 est en position inclinée pour visualiser les informations et commander les organes de commande du bandeau de commande 1. Ledit au moins un moyen de blocage 7 du au moins un moyen d'assemblage fixe 3 est une butée pour bloquer le bandeau de commande 1 dans une position ouverte. L'utilisateur peut appuyer sur les boutons des organes de commande sans que l'élément mobile 4 ne rentre à l'intérieur du bandeau de commande 1. Pour permettre à l'élément mobile 4 de revenir vers la position initiale, l'utilisateur doit exercer une pression sur la glace 28 pour que l'élément cylindrique 18 passe au- dessus de la butée du au moins un moyen de blocage 7. L'élément mobile 4 comprend au moins une butée de sécurité 24 pour l'inclinaison dudit bandeau de commande 1. Ladite butée de sécurité 24 permet de s'assurer que l'élément mobile 4 ne puisse s'ouvrir plus que la position inclinée souhaitée. Ainsi, le dispositif d'inclinaison du bandeau de commande 1 est verrouillé. Selon la figure 10, l'élément cylindrique 18 suit le profil du au moins un moyen de guidage 6 jusqu'à une seconde extrémité. A cet instant, l'élément mobile 4 et la glace 28 rentrent légèrement à l'intérieur du bandeau de commande 1. -9- Ledit au moins un moyen de guidage 6 a un profil, tel que ce dernier forme une rainure pour garantir que l'élément cylindrique 18 ne puisse remonter sous l'effort du ressort 26 disposé autour de l'axe de rotation 17. Lors de la phase de retour de l'élément mobile 4 en position initiale, le moyen élastique 22 est comprimé. Selon la figure 11, l'élément cylindrique 18 suit le profil du au moins un moyen de guidage 6 en forme de chicane afin d'empêcher le retour de l'élément mobile 4 en position ouverte. Une butée de verrouillage 19 permet de garantir le suivi du profil du au moins un moyen de guidage 6 par l'élément cylindrique 18 et éviter que la came 12 remonte par le ressort 26. L'élément cylindrique 18 se place dans la zone en creux du au moins un moyen de guidage 6 pour placer l'élément mobile 4 en position initiale, c'est-à-dire que la face frontale 20 de l'élément mobile 4 est alignée avec la face frontale 21 de l'appareil telle qu'illustrée à la figure 5. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées à l'exemple de réalisation décrit précédemment sans sortir du cadre de l'invention. En particulier, l'élément mobile 4 peut s'étendre sur toute la largeur du bandeau de commande 1. Dans un mode de réalisation amélioré de l'invention, le bandeau de commande 1 peut comprendre un moyen de déverrouillage de l'élément mobile 4 de la position inclinée à la position initiale. Une temporisation peut actionner le moyen de déverrouillage. La temporisation peut correspondre à un temps de non utilisation des organes de commande par l'utilisateur. Ainsi, l'élément mobile 4 se place en position initiale de manière à ne pas être en saillie par rapport au bandeau de commande 1
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Un bandeau de commande d'un appareil électroménager comprend au moins un moyen d'assemblage fixe (3) et un élément mobile (4).L'élément mobile (4) a un mouvement de rotation autour d'un axe de rotation fixe par rapport audit au moins un moyen d'assemblage fixe (3), et ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3) comprend au moins un moyen de guidage et un moyen de blocage coopérants avec ledit élément mobile (4).Utilisation notamment pour appareil électroménager du type four de cuisson, cuisinière, lave linge, sèche-linge, lave-vaisselle.
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1- Bandeau de commande d'un appareil électroménager comprenant au moins un moyen d'assemblage fixe (3) et un élément mobile (4), caractérisé en ce que l'élément mobile (4) a un mouvement de rotation autour d'un axe de rotation fixe (A) par rapport audit au moins un moyen d'assemblage fixe (3), et en ce que ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3) comprend au moins un moyen de guidage (6) et un moyen de blocage (7) coopérants avec ledit élément mobile (4). 2- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon la 1, caractérisé en ce que ledit bandeau de commande (1) prend au moins deux positions. 3- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon la 2, caractérisé en ce que ledit bandeau de commande (1) prend une première position où une face frontale (20) dudit bandeau de commande (1) étant alignée avec une face frontale (21) de l'appareil et au moins une seconde position où une face frontale (20) dudit bandeau de commande (1) étant inclinée à une face frontale (21) de l'appareil. 4- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon la 3, caractérisé en ce que l'inclinaison entre la face frontale (20) dudit bandeau de commande (1) et la face frontale (21) de l'appareil forme un angle sensiblement égal à 30 . 5- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le déplacement de l'élément mobile (4) est actionné par un appui sur une face frontale (20) dudit bandeau de commande (1). 6- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le déplacement de l'élément mobile (4) est actionné par un moyen d'entraînement motorisé. 7- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'élément mobile (4) comprend une paroi inférieure (8) au moins fermée entre la face frontale (21) du bandeau de commande (1) et une face frontale (20) dudit élément mobile (4). 8- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'élément mobile (4) comprend au moins une paroi latérale (25) au moins fermée entre la face frontale (21) du bandeau de commande (1) et une face frontale (20) dudit élément mobile (4). 9- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des-11- 1 à 8, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de guidage (6) du au moins un moyen d'assemblage fixe (3) coopère avec une came (12). 10- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la came (12) comprend un axe de rotation (17) et un élément cylindrique (18) coopérant avec ledit au moins un moyen de guidage (6) du au moins un moyen d'assemblage fixe (3), ledit axe de rotation (17) comprenant un ressort de torsion (26). 11-Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3) comprend au moins un moyen de fixation (9). 12-Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon la 11, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de fixation (9) du au moins un moyen d'assemblage fixe (3) est au moins un élément d'encliquetage élastique 10). 13- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de blocage (7) du au moins un moyen d'assemblage fixe (3) est une butée pour bloquer le bandeau de commande (1) dans une position ouverte. 14-Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'un moyen élastique (22) relie ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3) et au moins un élément mobile (4). 15- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon la 14, caractérisé en ce que ledit moyen élastique (22) se déplace au moins partiellement dans une rainure (23) ménagée dans ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3). 16- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen d'assemblage fixe (3) comprend au moins un moyen d'amortissement (14). 17- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen de guidage (6) du au moins un moyen d'assemblage fixe (3) comprend au moins une butée de verrouillage (19) de l'élément mobile (4) dans une position initiale. 18- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit bandeau de commande (1) comprend deux moyens d'assemblage fixe (3) assemblés sur un support (2). 19- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un moyen-12- d'assemblage fixe (3) comprend au moins une ouverture (13) pour le passage d'un élément de fixation d'un élément de décor du bandeau de commande (1). 20- Bandeau de commande d'un appareil électroménager selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'élément mobile (4) comprend au moins une butée de sécurité (24) pour l'inclinaison dudit bandeau de commande (1).
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H,F
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H05,F24
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H05K,F24C
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H05K 5,F24C 15
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H05K 5/03,F24C 15/08
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FR2891679
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A1
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DISPOSITIF DE TRANSMISSION D'INFORMATIONS.
| 20,070,406 |
Le domaine technique de l'invention est celui des dispositifs permettant la transmission d'informations entre un opérateur et un expert distant, dans le cadre par exemple d'opérations de maintenance d'un matériel tel qu'un véhicule. On connaît par le brevet FR2765440 un tel dispositif qui permet l'échange de données audio et vidéo entre un opérateur et un expert. Ce dispositif comprend deux ordinateurs reliés par un moyen de communication qui peut être constitué par un réseau filaire local, le réseau Internet ou bien une liaison par satellites. Chaque ordinateur est relié à un équipement permettant l'échange de données audio ou vidéo. Ainsi l'expert et l'opérateur portent tous deux un casque audio qui leur permet d'échanger des informations sur les opérations en cours. L'expert distant dispose d'une caméra fixe qui permet de transmettre à l'opérateur les images de plans ou de pièces. L'opérateur dispose pour sa part d'une caméra mobile qui lui permet de montrer à l'expert certaines parties du matériel sur lequel il est en train d'intervenir. Ce dispositif connu présente des inconvénients. Ainsi l'opérateur peut avoir des difficultés à conduire des opérations complexes avec le seul téléguidage donné par l'expert. L'opérateur peut par ailleurs ne pas disposer au niveau de son ordinateur local de tous les moyens de test des matériels sur lesquels il doit intervenir. L'opérateur peut également ne pas disposer de tous les documents nécessaires à la réalisation de tâches de maintenance comme par exemple des fiches décrivant les tâches à accomplir. L'opérateur peut enfin ne pas être suffisamment formé pour la réalisation de certaines tâches de maintenance ou pour l'utilisation des moyens de test des matériels. Par ailleurs, les dispositifs existants qui permettent de contrôler des moyens de test à partir d'un ordinateur nécessitent de disposer des logiciels adéquats installés sur l'ordinateur qui est directement connecté aux moyens de test. Une telle disposition conduit à multiplier les opérations de mise en place des logiciels de test et oblige à un suivi complexe des mises à jour des différents ordinateurs répartis. Dans certains cas il peut également être nécessaire de recourir à plusieurs experts lorsque le problème rencontré nécessite le recours à différentes compétences localisées sur différents lieux géographiques. La solution connue ne permet pas un tel travail collaboratif multi utilisateurs ou multi experts. L'invention a pour but de pallier de tels inconvénients en proposant un qui donne des capacités accrues à l'expert qui s'appuie toujours sur un ou plusieurs opérateurs locaux. L'invention permet aussi à un opérateur local de faire appel à plusieurs experts pour l'assister dans ses tâches. Par ailleurs le dispositif selon l'invention permet de simplifier les opérations de mise à jour des équipements de test tout en assurant la confidentialité des protocoles de test utilisés. Par ailleurs le dispositif selon l'invention permet de faciliter les échanges entre le ou les experts et le ou les opérateurs distants en leur proposant un certain nombre d'outils de travail collaboratif et en assurant une excellente qualité des images échangées. Ainsi l'invention a pour objet un dispositif de transmission d'informations, notamment pour la maintenance, comprenant au moins deux ordinateurs distants, le premier et le deuxième ordinateurs étant reliés l'un à l'autre par des moyens de communication, le deuxième ordinateur étant par ailleurs relié à un équipement d'échange de données audio et/ou vidéo comprenant par exemple: un casque audio, une caméra et des lunettes incorporant un écran de visualisation, dispositif caractérisé en ce qu'il comporte des moyens permettant de raccorder un matériel externe au premier ordinateur via le deuxième ordinateur et/ou via les moyens de communications. Les moyens permettant de raccorder un matériel externe pourront ainsi comprendre un convertisseur des données fournies par le matériel externe en un format compatible d'un protocole de communications. On pourra par exemple adopter au moins un convertisseur TCP/IP raccordé ou incorporé au deuxième ordinateur. Selon un mode de réalisation de l'invention, le premier ordinateur pourra incorporer au moins un logiciel de test du matériel externe. Le premier ordinateur pourra également incorporer au moins un logiciel permettant la prise en main et/ou le pilotage du matériel externe. Selon un mode de réalisation préféré, le dispositif pourra comporter un logiciel de gestion des échanges entre le premier et le deuxième ordinateur, logiciel qui sera implanté sur le premier et sur le deuxième ordinateur et qui incorporera un module de partage d'application permettant la prise en main d'un ordinateur à partir d'un autre ordinateur. Le dispositif pourra aussi comporter un logiciel de gestion des échanges entre le premier et le deuxième ordinateur, logiciel qui est implanté sur le premier et sur le deuxième ordinateur et qui incorporera un module de visioconférence assurant l'échange et l'affichage en temps réel de données vidéo sur le premier et le deuxième ordinateur. Selon d'autres variantes, le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un programme de traitement de la vidéo permettant l'enregistrement de séquences vidéo et/ou la prise de photos à partir d'une vidéo reçue et/ou d'une vidéo envoyée. Avantageusement, le logiciel de gestion des échanges incorporera un programme défini de façon à permettre de dimensionner librement au niveau de chaque ordinateur les fenêtres d'affichage des vidéo reçues et/ou envoyées. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un programme défini défini de façon à permettre d'enregistrer de manière simultanée et dans un seul et même fichier les échanges audio et vidéo. Selon une autre caractéristique, le dispositif pourra mettre en oeuvre au moins une caméra analogique reliée au deuxième ordinateur par un convertisseur analogique / numérique, l'ordinateur incorporant au moins un algorithme de compression vidéo. La caméra sera avantageusement couplée à un écran de visualisation porté par un opérateur, écran permettant à ce dernier de visualiser l'image qu'il est en train d'observer avec la caméra et qu'il transmet également au premier ordinateur distant. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un programme permettant la sélection d'un taux de compression vidéo permettant de garantir la bonne qualité de la vidéo transmise selon le débit disponible. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un module de gestion des données audio. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un module de messagerie instantanée. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un module de tableau blanc permettant le travail en simultané sur un document commun. Le logiciel de gestion des échanges pourra incorporer un module de transfert de fichiers permettant de rechercher un fichier stocké sur un ordinateur et de le transférer à un ordinateur distant. Les moyens de communication pourront comprendre au niveau de chaque ordinateur un émetteur/récepteur satellite couplé à 5 une antenne. Le logiciel de gestion des échanges pourra être conçu de façon à permettre de connecter simultanément au moins trois ordinateurs. D'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre d'un mode particulier de réalisation, description faite en référence aux dessins annexés et dans lesquels: - la figure 1 est un schéma d'ensemble du dispositif selon un mode de réalisation de l'invention, - la figure 2 est un schéma bloc montrant l'architecture du logiciel de gestion des échanges du dispositif selon l'invention, - les figures 3 à 5 montrent partiellement différentes variantes de réalisation du dispositif selon l'invention, - la figure 6 montre la mise en oeuvre du dispositif selon l'invention pour le test de plusieurs équipements ou matériels, - la figure 7 montre la mise en oeuvre de l'invention avec un opérateur et deux experts, - la figure 8 montre la mise en oeuvre de l'invention avec deux opérateurs. En se reportant à la figure 1, un dispositif de transmission d'informations selon un mode de réalisation de l'invention comprend au moins deux ordinateurs distants. Par exemple un premier ordinateur 1 qui est destiné à être utilisé par un expert et un deuxième ordinateur 2 qui est destiné à être utilisé par un opérateur. Le deuxième ordinateur 2 sera de préférence un microordinateur portable. Le premier et le deuxième ordinateur sont reliés l'un à l'autre par des moyens de communication 3 qui comprennent ici un émetteur/récepteur satellite 4 disposé au niveau de chaque ordinateur et qui est couplé à une antenne 5 assurant la liaison avec un satellite de télécommunication 6 géostationnaire. Les émetteurs / récepteurs satellites sont des matériels classiques disponibles dans le commerce. Ils pourront être reliés aux ordinateurs 1 et 2 par des liaisons filaires ou bien par voie radio ou infra rouge. Le deuxième ordinateur 2 est par ailleurs relié à un équipement d'échange de données audio et/ou vidéo. Cet équipement comprend ici un ensemble audio 7 constitué par un casque portant des écouteurs 8 et doté d'un micro 9. L'équipement d'échange de données comprend aussi un ensemble vidéo 10 qui est constitué par des lunettes 11 portant une caméra vidéo 12 couplée à un moyen d'éclairage 13 coaxial à la caméra, tel une diode luminescente. Les lunettes 11 portent également un écran de visualisation 14. Les lunettes vidéo incorporant écran et/ou caméra sont connues. On pourra consulter par exemple les brevets W02004053564 et EP1027627 qui décrivent de telles lunettes. La caméra pourra éventuellement être fixée de façon amovible par rapport à une branche des lunettes. Le signal délivré par la caméra pourra être de type PAL, 25 SECAM ou NTSC (standards vidéo biens connus de l'Homme du Métier). L'ensemble audio 7 et l'ensemble vidéo 10 sont raccordés chacun à un boîtier d'alimentation et de gestion des données 15, 16. Ces boîtiers seront incorporés par exemple dans une veste ou sur une ceinture de l'opérateur. Ils incorporent des batteries électriques et un circuit émetteur / récepteur couplé à une antenne 17,18 qui assure le transfert des données audio ou vidéo vers le deuxième ordinateur 2. Ce dernier sera lui-même équipé d'un boîtier d'émission/ réception 19 qui assurera les échanges avec les boîtiers 15 et 16. On pourra utiliser des liaisons radio avec, de façon préférée et pour éviter les interférences, des bandes de fréquences différentes pour la voie audio et pour la voie vidéo. On utilisera par exemple la bande 2,4 GHz pour les transmissions vidéo et la bande 446 MHz pour les transmissions audio. On pourrait également assurer les liaisons par voie infrarouge ou bien tout simplement par des liaisons filaires. Le premier ordinateur 1 est par ailleurs raccordé à une caméra fixe 20 et à un ensemble audio 21 comprenant un casque portant des écouteurs 22 et doté d'un micro 23. Le premier ordinateur peut également être raccordé à un réseau local 24 qui lui donne accès par exemple à différentes ressources logicielles ou documentaires 25a, 25b et 25c. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, le dispositif comporte des moyens permettant de raccorder un matériel externe 26 au premier ordinateur 1. Le matériel externe 26 considéré pourra être un moyen de test, tel un multimètre numérique, ou bien un boîtier ou une carte électronique d'un matériel complexe tel un système d'arme, un véhicule ou une machine. Suivant le mode de réalisation de la figure 1, le matériel 26 est relié au deuxième ordinateur 2 par l'intermédiaire d'un boîtier 27 de conversion des signaux. La liaison entre le matériel 26 et le boîtier 27 est assurée ici par un câble 28 équipé de connecteurs d'extrémité 29a, 29b. Le boîtier de conversion de signaux 27 a pour fonction de mettre en oeuvre un protocole TCP/IP (de l'anglais. Transmission Control Protocol / Internet Protocol) c'est à dire de convertir un signal numérique issu du matériel 26, par exemple de type RS232 (standard de protocole bien connu), en un message associant à ce signal une adresse IP spécifique permettant son transfert sur un réseau informatique. De tels boîtiers sont connus, ils comprennent généralement un microprocesseur incorporant un logiciel de conversion des données au protocole souhaité. On pourra par exemple utiliser les boîtiers connus sous les dénominations commerciales COMETH ou WL-ABOARD/S et commercialisés par la firme ACKSYS. Il est possible également de mettre en oeuvre un logiciel de conversion de données au protocole TCP/IP (tel que le logiciel connu sous la dénomination TCP-COM et commercialisé par la firme TAL tech ou bien le logiciel SerialIP Utilities qui est commercialisé par la firme FOG Software), logiciel qui sera incorporé dans une mémoire de l'ordinateur 2. Dans ce cas le matériel 26 sera directement raccordé à un port série de l'ordinateur 2, le logiciel de conversion sera alors paramétré pour convertir les données issues du port considéré. Ainsi grâce à l'invention l'expert peut lire à partir du premier ordinateur 1 les données fournies par le matériel 26, voire même commander ce matériel. Il agit sur le matériel via le deuxième ordinateur qui lui transfère les données issues du boîtier 27. Par ailleurs l'ordinateur 1 de l'expert et l'ordinateur 2 de l'opérateur incorporent tous deux un même logiciel 30 de gestion des échanges. La figure 2 schématise l'organisation de ce logiciel. Le logiciel 30 comporte un module de gestion des accès A. Ce dernier est initié lors du lancement du logiciel et il permet d'ouvrir une session de travail. Il est demandé à l'utilisateur de donner l'adresse IP ou le nom de l'autre ordinateur avec lequel il souhaite échanger (et en particulier celui d'un expert pouvant l'aider dans sa tâche). Après contrôle des mots de passe éventuels et prise en main par l'expert distant qui est appelé, la session de travail est ouverte. Le logiciel donne alors, sur chaque ordinateur 1 ou 2, l'accès à cinq autres modules qui sont accessibles depuis un écran d'accueil et peuvent être tous activés simultanément. Un module B est celui relatif à la gestion des données audio. Il s'agit d'un module qui se trouve activé automatiquement à l'établissement de la connexion entre le premier et le deuxième ordinateur. On prévoira dans le module B des moyens logiciels sous la forme de sous programmes permettant: Sous programme Bi: de gérer les échanges audio, notamment en autorisant le réglage du volume ou la coupure du 15 micro, Sous programme B2: d'enregistrer les conversations audio et de stocker ces enregistrements sur le premier et/ou le deuxième ordinateur. Le logiciel de gestion des échanges 30 comporte également un module C de visioconférence qui assure l'échange et l'affichage simultanné et en temps réel de données vidéo sur le premier et le deuxième ordinateur. Les données proviennent pour le premier ordinateur de la caméra 20. Cette dernière sera en principe dirigée vers l'expert lui-même mais elle pourra également être utilisée pour visualiser un document papier que possède l'expert. Pour le deuxième ordinateur 2 les données proviennent de la caméra mobile 11. Le module de visio conférence commandera l'affichage en simultané sur les écrans des deux ordinateurs 1 et 2 des images provenant des caméras 11 et 20. Ces images se trouveront chacune sur une fenêtre distincte et on prévoira des moyens logiciels sous la forme de sous programmes permettant: Sous programme Cl: de modifier et dimensionner de façon libre au niveau de chaque ordinateur la taille des fenêtres vidéo, Sous programme C2. de traiter la vidéo en permettant 5 l'enregistrement de séquences vidéo et la prise de photos à partir d'une vidéo reçue et/ou d'une vidéo envoyée, Sous programme C3 de sélectionner un taux de compression vidéo permettant de garantir la bonne qualité de la vidéo transmise selon le débit disponible. La sélection du taux de compression approprié permet ainsi de transférer jusqu'à 30 images/s simultanément avec l'ensemble des données échangées disponibles dans les autres modules et pour un débit de communication inférieur à 384 kbits/s. Sous programme C4: d'enregistrer de manière synchronisée les échanges audio et vidéo dans un seul et même fichier. L'Homme du Métier codifiera les sous programmes aisément à l'aide des outils disponibles sur le marché dans le domaine de la visio conférence. Selon l'invention la caméra 11 portée par l'opérateur est directement reliée (via le boîtier 16) à l'écran de visualisation 14 qui est porté par l'opérateur. Ainsi l'écran 14 permet à l'opérateur de visualiser l'image qu'il est en train d'observer avec la caméra 11 et qu'il transmet également au premier ordinateur. La qualité de l'image que voit l'expert est ainsi meilleure car l'opérateur local contrôle en permanence ce qu'il transmet tout en conservant une liberté de mouvement. Le logiciel de gestion des échanges 30 comporte également un module D de messagerie. Ce module est classique. Il permet l'échange en temps réel de messages qui sont entrés dans chaque ordinateur, par exemple à l'aide d'un clavier. Le logiciel de gestion des échanges 30 comporte aussi un module E de gestion et transfert de fichiers. D'une façon classique ce module permet à partir d'un ordinateur de rechercher un fichier stocké sur le disque dur de cet ordinateur pour le transmettre, de façon cryptée ou non, vers un ordinateur distant. L'opérateur peut ainsi prendre des photos ou des vidéos hors connexion et les transmettre ensuite à l'expert lors d'une session de travail en commun. Inversement l'expert peut transmettre à l'opérateur des plans, schémas ou documents qui peuvent l'aider pour ses 10 opérations de maintenance. Le logiciel de gestion des échanges 30 comporte un module F de type tableau blanc. Un tel logiciel est classique (il existe ainsi un produit logiciel en source ouverte connu sous la dénomination "coccinella") il permet à plusieurs utilisateurs d'écrire simultanément sur un même fichier et autorise ainsi une annotation partagée d'un plan ou d'un schéma. Le fichier de travail commun peut bien entendu être sauvegardé sur chaque ordinateur. Le logiciel de gestion des échanges 30 comporte enfin un 20 module G de partage d'applications. C'est au travers de ce module qu'un opérateur pourra autoriser un expert distant à prendre la main sur un des programmes implantés sur l'ordinateur de l'opérateur et plus particulièrement pourra donner à l'expert l'accès au matériel 26 via le boîtier 27. Le module de partage d'applications pourra ainsi piloter des moyens logiciels sous la forme de sous programmes permettant: Sous programme Gl donner à l'ordinateur distant 1 l'accès exclusivement à un logiciel implanté sur l'ordinateur Sous programme G2: donner à l'ordinateur distant 1 l'accès exclusivement à un ou plusieurs ports de l'ordinateur 2 sur lesquels sont connectés des matériels 26, Sous programme G3: donner à l'ordinateur 1 l'adresse IP sur laquelle est connecté un matériel 26 donné qui n'est pas directement relié à l'ordinateur 2. Selon une autre caractéristique de l'invention, la caméra 5 12 portée par l'opérateur est une caméra analogique et elle est reliée au deuxième ordinateur 2 par un convertisseur analogique / numérique (incorporé au boîtier 16). Une telle disposition permet d'améliorer sensiblement la qualité des images transmises par le réseau, notamment en cas 10 de faible luminosité. L'ordinateur incorpore par ailleurs au moins un algorithme de compression vidéo. On choisira un algorithme au standard MPEG-4 (ou équivalents) qui présente l'avantage de compresser d'avantage les signaux obtenus et donc de limiter le besoin en bande passante pour une performance donnée. On pourra choisir à l'aide du logiciel de gestion des échanges le standard de compression le mieux adapté (par l'intermédiaire d'une liste de choix possibles). Les évolutions de ces standards pourront donc être prises en compte automatiquement sans qu'il soit nécessaire pour autant de faire évoluer le logiciel de gestion des échanges. Il suffira que le nouveau standard de compression soit présent en bibliothèque sur les ordinateurs considérés. Le fonctionnement du dispositif selon l'invention est le suivant: Un opérateur, chargé par exemple de tâches de maintenance, est équipé du dispositif selon l'invention. Il porte l'ensemble audio 7 et l'ensemble vidéo 10 et il dispose d'un ordinateur portable 2 raccordé à un émetteur/récepteur satellite 4. Il met en oeuvre le logiciel de gestion des échanges 30 qui est implanté sur son ordinateur 2 pour appeler un expert distant qui est équipé d'un ordinateur 1 incorporant le même logiciel. Ils vont pouvoir ainsi échanger entre eux sur les tâches à accomplir à l'aide des modules audio, vidéo, messagerie, tableau blanc. Le matériel 26 à tester nécessite un logiciel de test que l'opérateur n'a pas au niveau de son ordinateur local 2. L'opérateur va alors raccorder le matériel 26 à son micro ordinateur 2 et le logiciel de gestion des échanges 30 va lui permettre de donner à l'expert un accès à ce matériel 26. L'expert pourra alors utiliser le logiciel de test qu'il a au niveau de son ordinateur 1 ou sur le réseau interne 24 de son organisation pour vérifier le fonctionnement du matériel 26 (ou pour piloter le matériel 26 si ce dernier est par exemple un multimètre). Les données de mesure seront récupérées en temps réel et 15 analysées au niveau de l'ordinateur 1 de l'expert qui pourra ensuite donner des directives à l'opérateur local. On voit ainsi que le dispositif selon l'invention permet d'accroître la capacité d'intervention des opérateurs locaux en leur donnant facilement accès à des moyens matériels ou logiciels qu'ils n'ont pas nécessairement au niveau local. Les logiciels de test les plus récents peuvent être ainsi utilisés sans qu'il soit nécessaire pour autant de mettre à jour tous les équipements installés sur le terrain. Le dispositif selon l'invention permet par ailleurs de donner à l'expert une capacité nouvelle d'analyser le matériel implanté localement. Il lui est ainsi possible de conduire diverses vérifications avec tous les moyens du centre d'expertise et éventuellement de modifier des données logicielles locales obsolètes. Il s'appuie dans tous les cas sur l'opérateur local qui lui donne la capacité d'observer le matériel et d'accéder à divers ports de mesure sans qu'il soit pour autant nécessaire de les équiper tous d'un adaptateur TCP/IP permanent relié au réseau. Par ailleurs l'opérateur local conserve la capacité à contrôler lui-même directement le matériel (ou moyen de test) 26 si son ordinateur 2 incorpore le logiciel d'exploitation du matériel 26. Il est donc également possible d'opérer en deux temps: l'expert peut transmettre à l'opérateur distant les moyens logiciels nécessaires et l'opérateur pourra conduire le test ultérieurement hors connexion. On notera que les logiciels ou boîtiers connus pour la conversion au protocole TCP/IP sont destinés généralement à être utilisés d'une façon fixe sur un matériel qui est relié de façon permanente à un réseau distant. Conformément à l'invention ces logiciels ou boîtiers pourront avoir un emploi mobile. Ils ne seront pas affectés à un matériel particulier mais pourront être potentiellement raccordés à tout type de matériel (connu ou inconnu de l'opérateur) en liaison avec les moyens audio 7, vidéo 10 et logiciel 30 qui aident à leur mise en place. Il devient ainsi possible de conduire tous types d'opérations de test ou de maintenance sans paramétrage préalable, sans installation permanente de cartes ou outils de test et sans connaissance particulière du matériel considéré. Conformément à l'invention, les logiciels de test permettant de vérifier le fonctionnement du matériel 26 ou bien les logiciels de mesure qui sont associés à un matériel 26 de type multimètre peuvent être installés au niveau du premier ordinateur 1 de l'expert. Ces logiciels peuvent également faire partie des ressources logiciels 25a, 25b, 25c auxquelles l'expert a accès. La figure 3 montre un autre mode de réalisation de l'invention qui ne diffère du précédent qu'au niveau de la structure des moyens permettant de raccorder le matériel externe 26 à l'ordinateur 2. Suivant ce mode de réalisation on prévoit un module d'émission/réception 31 qui est fixé de façon amovible par l'opérateur au niveau d'un connecteur du matériel 26, par exemple sur une carte électronique. On prévoit par ailleurs un module d'émission/réception 32 qui est connecté ou intégré à l'ordinateur portable 2. Ces modules sont dotés chacun d'une antenne 33, 34 et ils permettent l'échange de données entre le matériel 26 et l'ordinateur 2. Les données doivent par ailleurs être converties par un protocole TCP/IP avant de pouvoir être transmises à l'ordinateur distant 1. Pour cela on pourra mettra en oeuvre comme dans le mode de réalisation précédent un boîtier 27 de conversion des signaux. Ce boîtier 27 pourra être interposé entre le connecteur du matériel 26 et le module d'émission/réception 31. Il pourra plus simplement (comme représenté sur la figure) être interposé entre le module d'émission/réception 32 et l'ordinateur 2. On pourra également remplacer le boîtier 27 par un 20 convertisseur logiciel directement incorporé dans une mémoire de l'ordinateur 2. Les modules d'émission / réception 31 et 32 pourront utiliser les ondes radio ou bien le rayonnement infrarouge. La figure 4 illustre partiellement une autre variante de l'invention dans laquelle le matériel 26 est relié à un boîtier 27 de conversion de signaux TCP/IP par l'intermédiaire d'un câble 28 équipé de connecteurs d'extrémité 29a, 29b. Cette variante diffère des précédentes en ce que le boîtier 27 est raccordé non pas à l'ordinateur 2 mais directement au niveau d'une entrée de l'émetteur/récepteur satellite 4. Les signaux issus du matériel 26 sont ainsi accessibles à l'ordinateur distant 1 directement via les moyens de communication par satellite 3. Il est cependant nécessaire pour l'expert de connaître l'adresse IP du matériel 26 ainsi connecté de façon temporaire. Grâce à l'invention l'expert a accès à l'ordinateur distant 2. L'opérateur qui réalise le branchement du matériel 26 sur les moyens de communication 3 va donner lors de ce branchement une adresse IP à ce nouveau matériel. Il pourra utiliser le logiciel de gestion des échanges 30 en inscrivant cette adresse au niveau du module G (sous-programme G3). Une telle disposition permettra de gérer plusieurs adresses IP de matériels rendus ainsi accessibles de façon temporaire via le réseau. L'expert distant pourra connaître, en accédant à l'ordinateur local 2, quels sont les matériels qui sont effectivement connectés avec leur adresse opérationnelle. La figure 5 montre une variante de ce mode de réalisation, variante danslaquelle la liaison entre le matériel 26 et les moyens de communication 3 est réalisée non pas grâce à un câble, mais par une liaison sans fil associant un module d'émission/réception 31 qui est fixé, de façon amovible et temporaire, par l'opérateur au niveau d'un connecteur du matériel 26 et un autre module d'émission/réception 32 qui est connecté au niveau d'une entrée de l'émetteur/récepteur satellite 4. Le module 32 sera avantageusement couplé au boîtier convertisseur TCP/IP 27. Alternativement il sera bien entendu possible de disposer le boîtier 27 au niveau du module d'émission /réception 31. Le dispositif selon invention permet ainsi de donner à un 30 expert distant l'accès à plusieurs matériels à tester sur le terrain. La figure 6 montre ainsi la mise en oeuvre du dispositif selon l'invention pour le test ou le contrôle à distance de plusieurs équipements ou matériels 26a, 26b et 26c. Chaque équipement porte un module d'émission/réception (31a, 31b, 31c) qui est fixé, de façon amovible et temporaire, au niveau d'un connecteur du matériel considéré. Chaque module échange des signaux avec un module d'émission / réception 32 unique qui est connecté à l'ordinateur 2. Le module 32 est bien entendu conçu pour fonctionner avec plusieurs canaux d'émission et réception afin de pouvoir gérer les différents signaux associés aux différents matériels. Chaque canal est associé à une entrée d'un boîtier convertisseur TCP/IP 27. Alternativement il serait possible de doter chaque matériel 26 de son propre convertisseur TCP/IP, mais il est plus simple d'utiliser un convertisseur unique multi canaux ou bien un logiciel convertisseur incorporé à l'ordinateur 2 et qui affecte une adresse IP à chaque signal reçu d'un matériel donné. Les échanges sont ici réalisés sans fil par ondes radio ou bien par infra rouge. L'opérateur local donne à l'expert distant (via le logiciel d'échanges de données 30) un accès aux données parvenant à l'ordinateur 2 via son port série équipé de l'émetteur récepteur 32. L'expert peut ensuite intervenir suivant sa convenance sur n'importe lequel des matériels 26a, 26b et 26c. L'expert a à sa disposition les dernières versions 25 disponibles des logiciels de test adaptés aux différents matériels 26a, 26b, 26c. Il peut avoir ces versions sur son disque dur ou bien sur un réseau intranet local 24 qui lui donne accès par exemple à différentes ressources logicielles 25a, 25b et 25c associées respectivement aux matériels 26a, 26b et 26c. Il serait bien entendu possible à titre de variante de raccorder les matériels 26a, 26b et 26c à l'ordinateur 2 par des liaisons filaires ou bien directement à différentes entrées de l'émetteur/récepteur satellite 4. Dans tous les cas l'opérateur local affectera une adresse IP à chaque matériel afin de permettre à l'expert distant de distinguer sur quel matériel il peut opérer. L'invention met en oeuvre des moyens (dont un logiciel) 5 extrêmement souples et évolutifs qui autorisent notamment le travail collaboratif de plus de deux personnes. Il sera ainsi possible de permettre à plusieurs opérateurs d'échanger des données audio et vidéo entre eux, ou bien d'associer un expert distant à deux ou plusieurs opérateurs locaux. Il est également possible d'ouvrir une session de travail dans laquelle un opérateur fait appel à plusieurs experts. La figure 7 montre une telle configuration de travail dans laquelle un opérateur est équipé d'un ordinateur 2 et d'équipements d'échange de données audio 7 et vidéo 10. L'opérateur échange des données avec deux experts 35a, 35b qui sont situés à distance et eux-mêmes en des lieux différents. Les experts sont reliés via un réseau filaire classique tel Internet ou intranet à un téléport 4 qui permet d'assurer une liaison satellite multiplexée avec l'opérateur situé près du matériel 26. Le logiciel d'échange de données 30 décrit précédemment permet de gérer une visio / audio conférence associant ainsi 3 usagers. Chaque expert peut voir ce que lui montre l'opérateur local avec la caméra 12. Si l'opérateur local l'y autorise, chaque expert peut prendre la main pour intervenir sur un matériel 26 ou analyser les données fournies par ce dernier. Il suffit de prévoir au niveau du logiciel d'échanges de données (dans le module G "partage d'applications") à quel expert est donnée l'autorisation d'intervenir ou d'analyser les données. Pour des raisons de sécurité, cette intervention ne pourra être donnée qu'à un seul expert distant à la fois. Grâce à l'invention, et avec la même structure matérielle et logicielle, il devient alors possible pour un opérateur isolé sur le terrain d'utiliser toutes les compétences nécessaires mêmes si elles sont localisées sur plusieurs sites géographiques distincts. Dans la description qui précède on a utilisé les termes "opérateur" pour la personne située près d'un matériel 26 et qui est en principe dotée des équipements d'échange de données audio et vidéo et "expert" pour la personne distante équipée d'un ordinateur incorporant les logiciels de test et toute la documentation nécessaire à l'opérateur. Il est bien entendu que ces mots ne préjugent pas du matériel qui est réellement à la disposition de l'un ou de l'autre. En fait le dispositif selon l'invention met en oeuvre un logiciel 30 unique qui est mis en place sur chacun des ordinateurs appelés à dialoguer. Il est donc possible de mettre en oeuvre le dispositif selon l'invention entre deux opérateurs ayant le même équipement audio/vidéo 7,10 portatif. Ces opérateurs pourront ainsi partager leur expérience pour résoudre un problème de test ou de maintenance et chaque opérateur pourra ainsi jouer le rôle d'expert pour l'autre opérateur. La figure 8 montre une telle configuration dans laquelle les échanges au travers des moyens de communication par satellite 3 se font entre deux opérateurs dotés du même équipement: moyens audio 7a, 7b; moyens vidéo 10a, 10b, micro ordinateurs la, lb. L'opérateur du micro ordinateur la est chargé de tester un matériel 26 et il fait appel aux compétences de l'autre 30 opérateur lb. Ce dernier pourra disposer sur le disque dur de son propre ordinateur lb du logiciel permettant de tester le matériel 26 et l'autre opérateur pourra donc lui donner accès à ce matériel 26 après l'avoir connecté à son ordinateur (ici par une liaison filaire). Le logiciel 30 de gestion des échanges permettra à l'opérateur de l'ordinateur la de donner ainsi un accès à l'opérateur de l'ordinateur lb. Cet accès est temporaire et limité à la conduite du test souhaité. A titre de variante on pourra prévoir un dispositif dépourvu de l'un des moyens d'échange audio ou vidéo. On pourra également mettre en oeuvre des moyens de communication différents des moyens satellites, par exemple des liaisons filaires via le réseau Internet ou via un réseau local
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L'invention a pour objet un dispositif de transmission d'informations, notamment pour la maintenance, dispositif comprenant au moins deux ordinateurs (1,2) distants, un premier ordinateur (1) étant destiné à être utilisé par un expert et un deuxième ordinateur (2) étant destiné à être utilisé par un opérateur. Le premier et le deuxième ordinateur étant reliés l'un à l'autre par des moyens de communication (3), le deuxième ordinateur (2) étant par ailleurs relié à un équipement d'échange de données audio (7) et/ou vidéo (10) comprenant par exemple : un casque audio (7), une caméra (12) et des lunettes (11) incorporant un écran de visualisation (14). Ce dispositif est caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (27,28,31,32) permettant de raccorder un matériel externe (26) au premier ordinateur (1) via le deuxième ordinateur (2) et/ou via les moyens de communications (3).
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1- Dispositif de transmission d'informations, notamment pour la maintenance, comprenant au moins deux ordinateurs distants (1,2), le premier et le deuxième ordinateurs étant reliés l'un à l'autre par des moyens de communication (3), le deuxième ordinateur (2) étant par ailleurs relié à un équipement d'échange de données audio (7) et/ou vidéo (10) comprenant par exemple: un casque audio (7), une caméra (12) et des lunettes (11) incorporant un écran de visualisation (14), dispositif caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (27,28,31,32) permettant de raccorder un matériel externe (26) au premier ordinateur (1) via le deuxième ordinateur (2) et/ou via les moyens de communications (3). 2- Dispositif de transmission d'informations selon la 1, caractérisé en ce que les moyens permettant de raccorder un matériel externe comprennent un convertisseur (27) des données fournies par le matériel externe (26) en un format compatible d'un protocole de communications. 3- Dispositif de transmission d'informations selon la 2, caractérisé en ce que les moyens permettant de raccorder un matériel externe comprennent au moins un convertisseur TCP/IP (27) raccordé ou incorporé au deuxième ordinateur (2). 4- Dispositif de transmission d'informations selon une des 1 à 3, caractérisé en ce que le premier ordinateur (1) incorpore au moins un logiciel de test du matériel externe (26). 5- Dispositif de transmission d'informations selon une des 1 à 4, caractérisé en ce que le premier ordinateur (1) incorpore au moins un logiciel permettant la prise en main et/ou le pilotage du matériel externe (26). 6- Dispositif de transmission d'informations selon une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte un logiciel (30) de gestion des échanges entre le premier (1) et le deuxième ordinateur (2), logiciel qui est implanté sur le premier et sur le deuxième ordinateur et qui incorpore un module (G) de partage d'application qui permet la prise en main d'un ordinateur à partir d'un autre ordinateur. 7- Dispositif de transmission d'informations selon une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un logiciel (30) de gestion des échanges entre le premier (1) et le deuxième (2) ordinateur, logiciel qui est implanté sur le premier et sur le deuxième ordinateur et qui incorpore un module (C) de visioconférence assurant l'échange et l'affichage en temps réel de données vidéo sur le premier et le deuxième ordinateur. 8- Dispositif de transmission d'informations selon la 7, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un programme (C2) de traitement de la vidéo permettant l'enregistrement de séquences vidéo et/ou la prise de photos à partir d'une vidéo reçue et/ou d'une vidéo envoyée. 9- Dispositif de transmission d'informations selon une des 7 ou 8, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un programme (Cl) permettant de dimensionner librement au niveau de chaque ordinateur (1,2) les fenêtres d'affichage des vidéo reçues et/ou envoyées. 10- Dispositif de transmission d'informations selon une des 7 à 9, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un programme (C4) permettant d'enregistrer de manière simultanée et dans un seul et même fichier les échanges audio et vidéo. 11- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 10, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre au moins une caméra (12) analogique reliée au deuxième ordinateur (2) par un convertisseur analogique / numérique, l'ordinateur incorporant au moins un algorithme de compression vidéo. 12- Dispositif de transmission d'informations selon la 11, caractérisé en ce que la caméra (12) est couplée à un écran de visualisation (14) porté par un opérateur, écran permettant à ce dernier de visualiser l'image qu'il est en train d'observer avec la caméra et qu'il transmet également au premier ordinateur distant (1). 13- Dispositif de transmission d'informations selon les 7 à 12, caractérisé en ce que le logiciel (30) de gestion des échanges incorpore un programme (C3) permettant la sélection d'un taux de compression vidéo permettant de garantir la bonne qualité de la vidéo transmise selon le débit disponible. 14- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 13, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un module (B) de gestion des données audio. 15- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 14, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un module (D) de messagerie instantanée. 16- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 15, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un module (F) de tableau blanc permettant le travail en simultané sur un document commun. 17- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 16, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30) incorpore un module (E) de transfert de fichiers permettant de rechercher un fichier stocké sur un ordinateur et de le transférer à un ordinateur distant. 18- Dispositif de transmission d'informations selon une des 1 à 17, caractérisé en ce que les moyens de communication (3) comprennent au niveau de chaque ordinateur (1,2) un émetteur/récepteur satellite (4) couplé à une antenne (5). 19- Dispositif de transmission d'informations selon une des 6 à 18, caractérisé en ce que le logiciel de gestion des échanges (30)permet de connecter simultanément au moins trois ordinateurs.
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H
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H04
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H04L,H04N
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H04L 12,H04N 7
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H04L 12/24,H04N 7/18
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FR2893010
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A1
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SYSTEME DE COMMANDE EN OUVERTURE/FERMETURE D'UN RECIPIENT A DECHETS
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L'invention concerne un . Les systèmes actuels de manoeuvre de couvercles de récipients à déchets, portent essentiellement sur des poubelles du type ménage ou de poubelles professionnelles et impliquent l'adjonction d'un système de pédale ou d'une assistance électrique, c'est-à-dire l'adjonction d'un accessoire sur la poubelle elle-même ; cela se traduite en pratique par un supplément de coût pour la poubelle considérée. Toutefois, il est apparu que la gestion des mouvements d'ouverture ou de fermeture d'un certain nombre de poubelles, notamment les poubelles collectives ou les poubelles disponibles dans les espaces publics, pouvait poser des problèmes à des utilisateurs, notamment des personnes à mobilité réduite, par exemple en fauteuil roulant, ou à des personnes âgées ou encore à des personnes temporairement invalides. En effet, l'ouverture (et la fermeture) d'un récipient à déchet impose en pratique des actions simultanées sur le couvercle du récipient pour le soulever et sur le déchet (ou un sac de déchets) pour lui faire franchir la paroi du récipient et le laisser tomber dans celui-ci. Or un besoin d'autonomie et d'intégration sociale rend souhaitable que ces personnes puissent, comme les personnes parfaitement valides ayant la pleine possession de leurs moyens physiques, agir sur de telles poubelles. L'invention a pour objet de répondre à ce problème technique et propose un système de commande en ouverture/fermeture d'un récipient à déchets, comportant deux bras montés pivotants en synchronisme autour d'un axe horizontal, adaptés à venir sous les bords latéraux du couvercle d'un récipient à déchets et un levier accouplé à ces bras par une liaison mécanique telle qu'un pivotement de ce levier provoque un pivotement de ces bras. Ainsi, l'invention propose un système indépendant de la poubelle à ouvrir ou à fermer, avec un élément facilement accessible et aisément manoeuvrable, qui transmet les mouvements qui lui sont appliqués au couvercle de la poubelle temporairement associée à ce système. Selon des enseignements préférés de l'invention, éventuellement combinés : - ces bras sont montés sur deux poteaux entre lesquels une barre de liaison formant l'axe horizontal, le levier étant monté sur l'un des poteaux qui contient ladite liaison mécanique (en variante, il peut s'agir d'une structure porteuse faisant partie de murs), - le levier est situé à un niveau inférieur à celui de l'axe horizontal, ce qui augmente l'ergonomie du système, - la liaison mécanique comporte un élément de blocage des bras en configuration de soulèvement d'un couvercle, ce qui permet d'éviter une descente du couvercle dès qu'on lâche le levier, - la liaison mécanique comporte des engrenages et l'élément de blocage est un cliquet anti-retour, - l'un au moins des bras est monté en sorte de pouvoir en outre pivoter et s'écarter de l'autre bras, en sorte de faciliter la mise en place d'un récipient entre ces bras, - les bras sont tous deux montés pivotants en sorte de pouvoir s'écarter de l'autre, ce qui facilite l'introduction du récipient entre les bras, - chaque bras pivotant dans le sens d'un écartement vis-à-vis de l'autre est soumis à l'action d'un ressort, la position écartée des bras est donc la position normale et il n'est pas nécessaire de commencer la mise en place du récipient par l'écartement de ces bras, -les bras sont accouplés en pivotement à des équerres pivotantes dont les branches internes sont adaptées à être entraînées en pivotement sous la poussée d'un récipient en cours de mise en place, en sorte de provoquer le rapprochement des bras en sorte qu'ils deviennent parallèles sous le couvercle de ce récipient, - le levier et les bras sont accouplés en sorte qu'un mouvement de haut en bas sur le levier provoque la remontée des bras, ce qui correspond à un mouvement d'autant plus facile à effectuer que l'utilisateur peut utiliser son propre poids, - le système comporte une électronique embarquée pourvue d'une interface utilisateur capable de communiquer à celui-ci des informations sur l'état 30 du système de commande et/ou du récipient à déchets, - lesdites informations sont le poids du récipient à déchets et/ou son niveau de remplissage, -l'électronique embarquée est alimentée en énergie électrique par un capteur solaire. Des caractéristiques et avantages de l'invention ressortent de la description d'un exemple de réalisation d'un système de commande conforme à l'invention, donnée à titre d'exemple illustratif non limitatif en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma d'un système de commande selon l'invention, vu en perspective depuis l'avant, -la figure 2 est un schéma de ce système après mise en place d'un récipient à déchets, - la figure 3 est une vue partielle montrant, de face, le montant gauche 10 de ce système en configuration de fermeture, la figure 4 est une vue partielle montrant, de profil, ce même montant, la figure 5 est une vue partielle montrant, de face, ce montant en configuration d'ouverture, 15 - la figure 6 est une vue partielle montrant, de profil, ce même montant, - la figure 7 est un schéma de principe du montage d'une branche latérale du système sur la tige centrale, en l'absence d'un récipient, - la figure 8 est un schéma de principe du montage de cette branche 20 et de cette barre de liaison sur le montant gauche, - la figure 9 est un schéma de principe analogue à celui de la figure 7, en présence du récipient, - la figure 10 est un schéma de principe analogue à celui de la figure 8, en présence du récipient, 25 - la figure 11 est un schéma de principe de l'accouplement entre la poignée et d'un bras du système, - la figure 12 est une version de ce schéma en configuration fermée du système de l'invention, - la figure 13 est une version de ce schéma en configuration ouverte 30 de ce système, - la figure 14 est un schéma de principe d'un détail du montage d'un pignon de blocage d'un bras du système, - la figure 15 est une version de ce schéma de principe en configuration ouverte de ce système, la figure 16 est un schéma en coupe du cliquet anti-retour, - la figure 17 est une version de ce schéma de principe en configuration de début de fermeture de ce système, - la figure 18 est une version de ce schéma en configuration en cours 5 de fermeture du système, - la figure 19 est une version de ce schéma en configuration de début de positionnement du cliquet anti-retour en phase opérationnelle, - la figure 20 est une version de ce schéma en configuration du cliquet prêt à fonctionner. 10 Un système de manoeuvre en ouverture/fermeture d'un récipient à déchets selon l'invention comporte une structure porteuse, ici constituée de deux poteaux 1 et 2, par exemple en métal ou en matière plastique. Cette structure porteuse porte une barre de liaison 3 disposée horizontalement à une hauteur légèrement inférieure au niveau de la charnière du couvercle d'un récipient à 15 déchets. Cette barre de liaison actionne deux bras 4 et 5. Cette structure est modulable en hauteur et en largeur de manière à pouvoir accueillir différents types de récipients ou conteneurs (voir la figure 2). Les deux poteaux sont étanches pour éviter l'intrusion d'insectes, la pénétration d'eau, de saleté, etc. 20 Si l'environnement s'y prête, les poteaux peuvent être remplacés par une paroi, un bloc, etc. formant la structure porteuse (du moment qu'elle satisfait aux conditions exposées ci-dessous à propos de la fonction des poteaux). De la même manière, le système peut être adapté pour manipuler des containers non plus dans le sens de la longueur, mais dans le sens de la largeur. 25 Sur l'un des poteaux, ici le poteau gauche 2 est fixé un levier 6 muni d'une poignée 7 dont le mouvement commande celui d'au moins un des bras 4 et 5. Le débattement du levier est limité en pratique par des ergots (simplement repérés par les lettres O û pour ouvert - et F -pour fermé) fixés dans le châssis du poteau. 30 Un mécanisme, schématisé sous la référence 8, par exemple formé d'engrenages et/ou de bielles relie le levier aux bras et commande donc le mouvement du couvercle d'un récipient engagé entre les bras. Le mécanisme 8 comporte avantageusement un cliquet anti-retour 9 (voir les figures 14 à 20). Le fonctionnement comporte trois principales phases. Une première étape consiste à positionner un récipient au sein du système de l'invention (et l'opération inverse correspond à l'enlèvement du récipient). Ce positionnement est en pratique réalisé de manière manuelle. De manière avantageuse, les bras sont solidaires de la barre de liaison, mais non parallèles entre eux, étant montés pivotants autour d'axes verticaux fixes par rapport aux poteaux. Des équerres 10 également montées pivotantes sur les poteaux sont accouplées à ces bras, ici par des guides schématisés sous la référence 11. Les bras sont normalement écartés (figures 1, 7 et 8), en sorte de faciliter la mise en place d'un récipient. Mais la venue du récipient au fond de son logement agit sur les branches internes des équerres en sorte de les rendre parallèles à la barre de liaison (figures 10 et 11) et donc de rendre parallèles les branches externes de ces équerres. L'accouplement de ces équerres aux bras se traduit par le fait que les bras pivotent également jusqu'à devenir parallèles et à longer la paroi du récipient. Le réglage de l'équerre et fait de telle manière que son axe soit sensiblement à la verticale de l'articulation du bras correspondant. Le montage des bras sur les poteaux ou sur la barre de liaison comporte avantageusement un ressort, schématisé sous la référence 12 ; ce ressort est représenté par un angle qui a une amplitude maximale à la figure 7 et une amplitude minimale à la figure 9 ; ce ressort tend à maintenir les bras en configuration écartée mais reste comprimé tant que le récipient est en place et agit sur les équerres. Ce ressort est par exemple situé dans le support du bras, par exemple dans le poteau correspondant. Le bras est fixé sur la barre transversale de liaison 3 qui s'étend entre les deux poteaux au moyen par exemple d'un pivot schématisé en 13. On comprend aisément que le fait de retirer le récipient vers l'avant, et donc de le dégager des équerres, provoque l'écartement des bras sous l'action de la libération des ressorts. La seconde phase de fonctionnement concerne la manipulation du couvercle du récipient après qu'il a été mis en place entre les bras. Le levier 6 coopère avec, au sein de sa liaison avec les bras, deux engrenages 15 et 16. A titre d'exemple, la liaison mécanique est très courte, la barre de liaison (et donc le bras en cause) étant solidaire en rotation du pignon supérieur 16, et le levier étant fixé sur le pignon inférieur 15. Dans l'exemple considéré, le levier est actionné de haut en bas (donc dans le sens inverse du mouvement du couvercle), ce qui est un mouvement facile à faire, même par un utilisateur à mobilité réduite. Le levier est avantageusement muni d'un cliquet anti-retour 14, qui évite la fermeture brutale du couvercle en cas de cessation de poussée sur le levier. II est donc possible d'utiliser une seule main pour mettre un déchet dans le récipient : on agit d'abord sur le levier par une main par laquelle on saisit ensuite le déchet à éliminer. Le cliquet anti-retour 14 est schématisé à la figure 11 par une pièce articulée munie d'un bec, dont la coopération avec les engrenages est symbolisée par une ligne raccordant ce cliquet à l'engrenage 16. De manière avantageuse, un signal visuel et/ou sonore, schématisé en figures 5 et 6 sous la référence 19, indique que les bras sont remontés à une position angulaire de consigne (correspondant à une configuration ergonomique du couvercle). La troisième phase concerne la fermeture du couvercle. Cette fermeture se fait par simple poussée vers le bas du levier en sorte de libérer le cliquet de sa position de blocage et permettre alors la descente du couvercle et donc des bras, par exemple sous l'effet de son propre poids (un effet de freinage peut être obtenu du fait des frottements dans la liaison entre les bras et leur barre de liaison et la structure porteuse sur laquelle ils sont articulés) Les engrenages ont une fonction de frein. Le principe de libération du cliquet (figures 14;15) est obtenu par la coopération d'une roue échancrée 9 munie d'une échancrure 18 et solidaire de l'engrenage supérieur 16, et donc solidaire de son mouvement. L'échancrure (figure 14) correspond à un quartier de disque égal à la valeur de la rotation de l'engrenage entre les positions ouverte et fermée 18 des bras (par exemple, entre 45 et 80 ). Comme visible notamment en figure 11, le cliquet 14 est en contact avec l'engrenage supérieur 16 dont la forme permet d'assurer la fonction de cliquet anti-retour sur ledit engrenage 16. La roue échancrée 9 (figure 14) actionne le cliquet 14 pour libérer l'engrenage 16 de la fonction anti-retour. Comme visible en figure 16, le cliquet 14 est en pivot sur un axe 15 fixé sur l'un des poteaux. Lorsque le levier 6 est en fin de course d'ouverture (figure 17), l'extrémité de l'échancrure de la roue 9 est au contact du cliquet 14. Le fait de pousser le levier 6 fait basculer le cliquet 14 vers l'arrière de 100 environ, ce dernier étant maintenu ainsi par son propre poids et libérant le système anti-retour (figures 18 et 19). Lorsque le levier 6 est libéré, le couvercle, et donc les bras, se referment et entraînent un mouvement arrière des engrenages et de la roue échancrée, dont l'échancrure vient, en fin de course, en contact avec le cliquet 14 (figure 20) pour le repositionner dans sa position initiale assurant la fonction anti-retour. II est à noter que de nombreuses modifications ou variantes d'un système tel que décrit et représenté ici peuvent être aisément réalisées par l'homme du métier sans sortir du cadre de l'invention
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The system has a carrier structure formed of sealed poles (1, 2) made of metal. The structure has a connection bar (3) placed horizontally at a height lower than a level of a hinge of a cover of a waste receiver e.g. professional garbage can, to actuate arms (4, 5). The structure is adjustable in height and width. A lever (6) is fixed on the pole (2) and has a handle whose movement controls that of one of the arms. The lever has an anti-return ratchet cooperating with gears of a mechanism that controls the movement of the cover of the receiver engaged between the arms.
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1. Système de commande en ouverture/fermeture d'un récipient à déchets, comportant deux bras (4, 5) montés pivotants en synchronisme autour d'un axe horizontal (3), adaptés à venir sous les bords latéraux du couvercle d'un récipient à déchets et un levier (6) accouplé à ces bras par une liaison mécanique (8) telle qu'un pivotement de ce levier provoque un pivotement de ces bras. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que ces bras sont montés sur deux poteaux entre lesquels une barre de liaison formant l'axe horizontal, le levier étant monté sur l'un des poteaux qui contient ladite liaison mécanique. 3. Système selon la 1 ou la 2, caractérisé en ce que le levier est situé à un niveau inférieur à celui de l'axe horizontal. 4. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la liaison mécanique comporte un élément de blocage des bras en configuration de soulèvement d'un couvercle. 5. Système selon la 4, caractérisé en ce que la liaison mécanique comporte des engrenages et l'élément de blocage est un cliquet antiretour. 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'un au moins des bras est monté en sorte de pouvoir en outre pivoter et s'écarter de l'autre bras, en sorte de faciliter la mise en place d'un récipient entre ces bras. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les bras sont tous deux montés pivotants en sorte de pouvoir s'écarter de l'autre. 8. Système selon la 6 ou la 7, caractérisé en ce que chaque bras pivotant dans le sens d'un écartement vis-à-vis de l'autre est soumis à l'action d'un ressort. 9. Système selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que les bras sont accouplés en pivotement à des équerres pivotantes (10) dont les branches internes sont adaptées à être entraînées en pivotement sous la poussée d'un récipient en cours de mise en place, en sorte de provoquer le rapprochement des bras en sorte qu'ils deviennent parallèles sous le couvercle de ce récipient. 10. Système selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le levier et les bras sont accouplés en sorte qu'un mouvement de haut en bas sur le levier provoque la remontée des bras. 11. Système selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comporte une électronique embarquée pourvue d'une interface utilisateur capable de communiquer à celui-ci des informations sur l'état du système de commande et/ou du récipient à déchets. 12. Système selon la 11, caractérisé en ce que lesdites informations sont le poids du récipient à déchets et/ou son niveau de remplissage. 13. Système selon l'une quelconque des 11 à 12, caractérisé en ce que l'électronique embarquée est alimentée en énergie électrique par un capteur solaire.
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B
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B65
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B65D,B65F
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B65D 43,B65F 1
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B65D 43/26,B65F 1/14
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FR2900239
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A1
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METHODE POUR DETERMINER LA VISCOSITE DE FLUIDES PAR RESONANCES MAGNETIQUE NUCLEAIRE
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La présente invention concerne une méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures RMN, quelque soit la viscosité du fluide. En particulier, la méthode permet de prendre en compte l'effet d'atténuation des composantes courtes dans une distribution de temps de relaxation transversale T2. En cela, la méthodologie proposée tient compte : 15 - des caractéristiques, telles que le temps inter écho de l'appareil RMN mesurant des temps de relaxation transversale ; - de la forme de la distribution des temps de relaxation transversale T2 du fluide dont on souhaite déterminer la viscosité. 20 L'utilisation des mesures RMN (Résonance Magnétique Nucléaire) dans l'industrie pétrolière est largement répandue depuis de nombreuses années. Les appareils de mesure à résonance magnétique nucléaire (RMN), comportent classiquement des aimants et des bobinages placés dans l'entrefer des aimants. L'échantillon, sur lequel on souhaite effectuer des mesures, est disposé à l'intérieur des 25 bobinages. On applique à cet échantillon, soumis au champ magnétique des aimants, un champ électrique oscillant (généralement dans la gamme des radiofréquences (RF)) en connectant le bobinage à un générateur de signal à fréquence variable, et l'on enregistre la réponse de l'échantillon aux signaux excitateurs. Pour stabiliser le champ magnétique créé par les aimants, on stabilise leur température en établissant une circulation forcée d'air et en interposant entre les aimants et le bobinage excitateur, un circuit de refroidissement où circule un fluide. Dans le cadre d'opérations de mesure, il est utile de porter l'échantillon au préalable à une température définie. C'est le cas par exemple quand il s'agit d'étalonner en laboratoire des mesures faites par des sondes de diagraphie par RMN à différentes profondeurs de puits d'exploration de zones souterraines. Présentation de l'art antérieur La mesure de relaxation RMN consiste à exciter les spins des protons du fluide contenu dans l'échantillon étudié en leur imposant une aimantation, et à observer leur retour à l'équilibre. Deux mécanismes permettent ce retour à l'équilibre : - Un échange d'énergie entre les spins et leur environnement, cela s'appelle la relaxation longitudinale, et est caractérisé par un temps Tl. - Une perte de cohérence entre les différents spins, correspondant à une relaxation transversale, et caractérisée par un temps T2. Ces mesures RMN permettent d'obtenir une courbe de variation de l'aimantation en fonction du temps. De ces courbes on extrait les constantes de temps TI et T2. La mesure du temps TI peut être effectuée par exemple par la séquence dite d'inversion récupération (IR). La mesure du temps T2 peut être effectuée par exemple par l'utilisation de la séquence dite CPMG. Cette séquence est illustrée sur la figure 1 et elle est décrite par exemple dans le document suivant : H. Carr, E. Purcell, (1954) Physical Review 94: 630. Dans le cas ou la relaxation est décrite par un seul temps (décroissance mono exponentielle), la théorie proposée par Abragham (Abragham, A. (1961). Principles of Nuclear Magnetism . Clarendon Press Oxford.) permet de relier ces temps aux temps de corrélation des mouvements : 1 - J rC + 4rC +w rc 1+4ufôr2 ~ 1 =C(3 +5 rC + rc T2 2 21+w-ârc 1+4urôr~ ~ C=3/~o\Zh274 10 ~42r1 b6 où r~ est le temps de corrélation des interactions dipolaires entre deux protons de rapport gyromagnétique y et distants de b. h est la constante de Planck divisée par 27r, uo est la perméabilité magnétique du vide et co0 est la fréquence de Larmor (fréquence de résonance). Selon cette théorie, on relie la relaxation RMN de deux protons sur une sphère de rayon a, à la viscosité rl du milieu dans lequel évolue cette sphère par la relation de Stokes Einstein : où k est la constante de Boltzmann et TK la température en Kelvin. Le temps de 10 corrélation rC est donc proportionnel à la viscosité. La figure 2 illustre l'évolution des temps de relaxation TI et T2 en fonction de Tc selon la théorie proposée par Abragham : pour de faible valeur de rC, les temps de relaxation TI et T2 sont égaux. Ensuite, TI présente un minimum T Imrn. La courbe de Tl remonte ensuite. Par contre T2 est inversement proportionnel à rc, sur une très grande 15 gamme de temps de corrélation, il n'atteint un plateau que pour les temps de corrélation très longs, pour lesquels il apparaît un effet solide (ES). Ce type d'expérience de mesures RMN est devenu important en pétrophysique pour caractériser, par exemple, la taille des pores dans les roches : il a été montré que les spins d'un échantillon saturé en eau relaxent avec une distribution de temps T2, c'est- 20 à-dire que tous les protons ne perdent pas leur aimantation en même temps. Une telle distribution est représentée figure 3. Elle indique le nombre de protons (NP) qui 6Dra, kTK Drot 87rr7a 3 (1) relaxent avec un temps de relaxation transversal T2 donné. Cette distribution peut être interprétée comme la distribution des tailles de pores dans la roche considérée. De plus, si l'on mesure les corrélations entre TI et T2, on peut savoir si le liquide est de l'eau ou un hydrocarbure. Il est également connu d'utiliser la mesure de T2 pour déterminer la viscosité des huiles brutes. D'ailleurs, la détermination de la viscosité des huiles brutes a été la première application de la relaxation RMN dans l'industrie pétrolière, après que des travaux aient démontré une corrélation globale entre la viscosité des huiles et le temps de relaxation mesuré. Dans le document suivant : Morris, C., (1994), Hydrocarbon saturation and viscosity estimation from NMR logging in the belridge diatomite , SPWLA 35th Annual Logging Symposium, Morris et al. ont mesuré les distributions de temps de relaxation transversal (T2) de plusieurs huiles. Ils ont remarqué que les huiles raffinées présentent des distributions de T2 étroites, alors que celles des pétroles bruts s'étalent sur plusieurs décades. Ils remarquent également que plus l'huile est visqueuse, plus sa distribution est large et plus le poids des composantes courtes est important. L'existence de ces distributions a amené au choix d'un paramètre représentatif : la moyenne logarithmique de la distribution T2,ni. Dans le document suivant : Straley, C., Rosini, D., Vinegar, H., Tutunjian, P., and 20 Morris, C. (1994). Core analysis by low field NMR . In SCA Proceedings. Straley a obtenu une corrélation empirique en faisant des mesures sur des huiles mortes: 29877 17 Il propose un ajustement avec une pente 0.9: 1200 T2ml = 0.9 où T2m1 est en milliseconde, TK est la température en Kelvin et 77 la viscosité en centipoises. T _ 1200TK = 4.03 TK 2ml 25 Cependant, d'autres auteurs ont montré que la mesure de laboratoire peut être influencée par la présence d'oxygène. On montre que le préfacteur de la corrélation est modifié, la pente restant inchangée. En effet, l'oxygène moléculaire est un centre paramagnétique qui accélère la relaxation RMN. Les expériences réalisées sur des échantillons désoxygénés conduisent à des temps de relaxation T2 plus longs, confirmant l'effet accélérateur de l'oxygène sur la relaxation RMN. Cette problématique n'intervient que pour les mesures de laboratoire, sur des échantillons non préservés. En effet, l'huile in-situ ne contient pas d'oxygène. Problème de détection des composantes courtes : Une étude de LaTorraca et al. sur des huiles lourdes montre un effet important. Cette étude est présentée dans le document suivant : LaTorraca, G., Dunn, K., Webber, P., and Carlson, R. (1998). Low field NMR determinations of the properties of heavy oils and water-in-oil emulsions. Magnetic Resonance Imaging, 16 :659ù662. LaTorraca remarque que lorsqu'on augmente le temps inter écho (TE) dans la séquence de mesure CPMG (figure 1), la valeur moyenne T2i,,l du temps de relaxation détecté augmente, et l'amplitude totale du signal détecté diminue. En effet, lorsque le temps inter écho augmente, les composantes courtes de relaxation ne sont plus détectée correctement et sont sous estimées. Il propose une corrélation empirique pour tenir compte de cet effet : T2ntl ù (TE + 0.5) 298 où TE et T2,,,I sont en milliseconde. D'autres auteurs (Bryan et al.) ont proposé la corrélation suivante: 1.15 17 RHI4.SSI 2 ml où R-II est un indice exprimant la perte de signal liée aux composantes courtes. On retrouve une telle corrélation dans le document suivant par exemple : 2200 + 470TE2 TK x ~- Bryan, J., Kantzas, A., and Bellehumeur, C. (2002). Viscosity predictions for crude oils and crude oil emulsions using low field NMR. Society of Petroleum engineers. Problème des distributions: Hirasaki et al. ont compilé de nombreuses données de la littérature dans le document suivant : Hirasaki, Lo, and Zhang (2003). NMR properties of petroleum reservoir fluids. Magnetic Resonance Imaging, pages 269-277. Ils mettent en évidence la non validité des corrélations T2-viscosité pour les huiles très visqueuses. Ils observent également le comportement du temps de relaxation longitudinal Tl. Ce temps présente un plateau inattendu pour les huiles visqueuses. Ces auteurs ouvrent la voie en proposant d'utiliser un effet de distribution de temps de relaxation pour expliquer ce comportement. En effet, dans le cas de Tl, des travaux ont montré que la prise en compte d'une distribution modifie fortement la forme de la courbe TI f(rr) (Figure 2). Cependant, l'effet d'une distribution n'a pas été envisagé pour T2. Finalement, si de nombreuses corrélations sont disponibles pour faire le lien entre les temps de relaxation mesurables par RMN et la viscosité de fluides, la littérature met en évidence deux problèmes majeurs : - Problème de détection des composantes courtes des temps de relaxation transversale T2 : Ce problème est directement lié au type d'appareil utilisé pour effectuer la mesure RMN, et plus particulièrement au temps inter écho (TE) spécifique de cet appareil. Lorsqu'on augmente le temps inter écho dans la séquence de mesure CPMG (figure 1), les premières valeurs de temps de relaxation transversale T2, c'est-à-dire les temps courts, ne sont pas mesurés. En effet, la première valeur mesurée correspond au temps inter écho comme l'illustre la figure 1. Les mesures de temps de relaxation transversale T2 sont réalisées au temps TE, puis 2.TE, puis 3.TE, ... Ces mesures sont illustrées par des carrés noirs sur la figure 1. PDCC indique l'intervalle de temps pour lequel il y a un problème de détection des composantes courtes. Du fait de cette perte de signal, la valeur de la moyenne logarithmique (T2in1) de la distribution des temps T2 augmente, et l'amplitude totale du signal détecté diminue. Il est donc important, surtout pour des fluides visqueux tels que les huiles lourdes, de ne pas sous estimer ces composantes courtes, pour ne pas surestimer la moyenne logarithmique (T2,,I) de la distribution. - Problème lié à la forme de la distribution des temps de relaxation transversale T2 Des études ont montré que plus l'huile est visqueuse, plus sa distribution est large et plus le poids des composantes courtes est important. Ceci est dû à la grande diversité de composés chimiques présents dans les pétroles bruts visqueux. De plus les huiles très visqueuses comportent des fractions de composés lourds (asphaltènes) très importantes, ce qui se traduit sur la distribution de T2 par une fraction de composantes courtes importante. Plus la distribution de temps de relaxation est large plus sa moyenne logarithmique (T2,,I) est élevée. La linéarité classiquement observée entre cette moyenne et la viscosité ne l'est plus, comme l'illustre la figure 7. Il est donc impératif de prendre en compte cet effet de distribution pour déterminer de façon précise et fiable la viscosité en fonction des mesures RMN. La méthode selon l'invention permet de déterminer la viscosité d'un fluide, tel qu'une huile brute, à partir de mesures RMN, quelque soit la viscosité du fluide, tout en prenant en compte l'effet d'atténuation des composantes courtes dans la distribution des temps de relaxation transversale T2. En cela, la méthodologie proposée tient compte : - des caractéristiques, telles que le temps inter écho, de l'appareil RMN réalisant la mesure pour estimer les temps de relaxation transversale T2 ; - de la forme de la distribution des temps de relaxation transversale T2 d'un échantillon étudié. La méthode selon l'invention L'invention concerne une méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire, dites mesures RMN, réalisées par un appareil de mesures RMN, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : • on définit une courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale en réalisant les étapes suivantes : a) on prend en compte une distribution type de temps de relaxation transversale T2, en fonction dudit fluide, et comportant des composantes courtes desdits temps de relaxation ; b) on prend en compte des caractéristiques dudit appareil parmi au moins les caractéristique suivantes : un bruit aléatoire, un temps inter écho, un temps de relaxation transversale minimal à partir duquel ledit appareil ne peut plus effectuer de mesures ; c) on modifie ladite distribution type en fonction desdites caractéristiques dudit appareil, pour déterminer une distribution équivalente à une distribution qui serait obtenue par mesure RMN réalisée avec ledit appareil ; d) on détermine à partir de ladite distribution type une valeur de viscosité, et on détermine une moyenne logarithmique de ladite distribution équivalente ; e) on translate ladite distribution type, puis l'on réitère les étapes c) et d) pour obtenir un nouveau couple de valeurs viscosité /moyenne logarithmique ; f) on obtient plusieurs couples permettant d'inférer ladite courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique, en translatant plusieurs fois ladite distribution type selon e) ; • on réalise sur ledit fluide une mesure RMN à partir dudit appareil pour déterminer une distribution de temps de relaxation transversale, dont on détermine une moyenne logarithmique caractéristique dudit fluide ; et • on détermine ladite viscosité dudit fluide à l'aide de ladite courbe de corrélation et de ladite moyenne logarithmique caractéristique. 8 Selon la méthode, la distribution type peut être issue d'une mesure RMN réalisée sur un échantillon de fluide, à une température telle que la plus petite valeur de temps de relaxation T2 mesurée est supérieure audit temps inter écho d'un facteur au moins égal à cinq. Cette distribution type peut également être issue d'une modélisation analytique dans laquelle on définit une largeur, une position et une asymétrie définissant ladite distribution. On peut déterminer la distribution équivalente en réalisant les étapes suivantes : - on tronque ladite distribution type en mettant à zéro des valeurs de ladite distribution type pour des temps de relaxation transversale T2 inférieurs audit temps de relaxation transversale T2 minimal ; - on reconstruit, à partir de ladite distribution tronquée, un signal RMN qui serait obtenu dans des conditions réelles, en prenant en compte ledit bruit et ledit temps inter écho ; - on détermine ladite distribution équivalente en réalisant une décomposition exponentielle dudit signal RMN reconstruit. Enfin, selon la méthode, le fluide peut être une huile brute. Présentation sommaire des figures Les caractéristiques et avantages de la méthode selon l'invention, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après d'exemples non limitatifs de mise en oeuvre, en se référant à la figure annexée et décrite ci-après. - La figure 1 illustre la séquence dite CPMG pour mesurer les temps de relaxation transversale T2 ; - La figure 2 illustre l'évolution des temps de relaxation Ti et T2 en fonction de Tc selon la théorie proposée par Abragham, avec illustration de l'effet solide (ES) ; - La figure 3 montre une distribution des temps de relaxation transversale T2, pour laquelle il n'y a aucune perte des composantes courtes (DT2) ; - La figure 4 illustre l'effet solide sur la distribution synthétique de la Figure 3 (DT2`') ; -La figure 5 représente un exemple de signal RMN reconstruit (M(t)) à partir de la distribution DT21r de la figure 4 ; - La figure 6 représente un exemple de décomposition du signal illustré sur la figure 5 (DT2 P) ; -La figure 7 illustre le résultat de la méthode selon l'invention avec la courbe déduite des couples (T2in1, i) ainsi qu'une comparaison avec des données expérimentales disponibles dans la littérature ; - La figure 8 illustre les étapes de la méthode permettant de déterminer une courbe de corrélation entre la viscosité 17 et la moyenne logarithmique T2,n1• Description détaillée de la méthode La méthode permet de déterminer une courbe de corrélation entre une mesure représentative de la distribution des temps de relaxation transversale T2 et la viscosité d'un fluide. Plus précisément, à partir d'un temps inter écho donné (TE), et un fluide 1.5 visqueux donné (caractérisé par sa distribution des temps de relaxation T2), la méthode détermine un ensemble de couples (T2,,,lexp,r1), c'est-à-dire des couples comportant une valeur de moyenne logarithmique d'une distribution T2 (T2m1e,,p ), et une valeur de viscosité (77) correspondante. La méthode comporte sept étapes, illustrées sur le schéma de la figure 8 et 20 détaillées ci-après. 1) Obtention d'une distribution complète des temps de relaxation (DT2). La première étape consiste à définir une distribution type des temps de relaxation transversale T2, non altérée par des problèmes expérimentaux, c'est-à-dire une 25 distribution type pour laquelle il n'y a aucune perte des composantes courtes. Cette distribution des temps de relaxation transversale T2 non altérée est notée DT2. On qualifie cette distribution de type , car elle est spécifique de la famille de produits (fluides) que l'on souhaite étudier. Pour construire une telle distribution DT2, deux solutions peuvent être envisagés :10 - Lorsqu'un échantillon du fluide (huile lourde par exemple) est disponible, on réalise une mesure RMN de laboratoire à une température telle que tous les temps de relaxation transversale T2 soient bien déterminés (pas de perte des composantes courtes). Par exemple, la plus faible valeur de T2 mesurée devra être telle que T2 = Q.TE avec (3 supérieur où égal à 5. Classiquement (3 est pris égal à 5. Si ce n'est pas le cas, si des valeurs T2 ne peuvent être mesurées, on chauffe l'échantillon. Le fait de chauffer l'échantillon diminue la viscosité du fluide et décale donc la distribution des temps de relaxation vers des valeurs élevées de T2. On chauffe l'échantillon jusqu'à ce que la mesure RMN permette de mesurer une valeur de T2 telle que T2 = - Dans le cas où la détermination expérimentale de la distribution n'est pas possible, on peut utiliser un modèle analytique reproduisant les formes de distribution des temps de relaxation transversale T2 rencontrées habituellement. Par exemple, pour des huiles pétrolières, on génère une distribution DT2 ayant les caractéristiques principales d'une distribution expérimentale, c'est-à-dire : 2 à 3 décades de large et un épaulement aux temps courts. Pour cela, une distribution est définie comme suit pour un échantillonnage de T2 régulier sur une échelle logarithmique sur 4 décades : - -2 log( T2 ) +B T2m1 26-2 La largeur de la distribution générée peut être ajustée par le paramètre 6, sa position par le paramètre T2m1 et son asymétrie par le paramètre pa. Un exemple d'une telle distribution synthétique est donné figure 3, où u = 0.2 et pa=113. Le calcul de la moyenne logarithmique T2,n1 donne : 0,32. 36 8 B = ' ) Calcul de la viscosité (iq) La distribution DT2, étant générée de façon à être totalement résolue, c'est-à-dire avec toutes les composantes courtes de T2, on peut en tirer la moyenne logarithmique T2m1 exempte d'artéfacts de mesure et on peut utiliser les corrélations existantes pour 5 déterminer la viscosité correspondant à cette distribution DT2, notée ri. Elle est ainsi définie : avec Q et w des constantes réelles, T2.1, la moyenne logarithmique de la distribution DT2. 10 Les valeurs de Q et w peuvent être obtenues dans la littérature. Par exemple 1200 Straley propose T2m1 = 0,9 . Ces constantes peuvent également être déterminée par une 77 série de mesures RMN et viscosité de laboratoire ayant pour but de caler le modèle ci dessus. 3) Modification de la distribution DT2 pour prendre en compte l'effet solide 15 L'effet solide (ES) est illustré sur la figure 2. Cet effet signifie que les valeurs de temps de relation transversale T2 ne peuvent être inférieures à une certaine valeur, notée T2/imite, fonction uniquement du fluide étudié. Cette valeur limite est donnée par Abragham, par exemple dans le document suivant : Abragham, A. (1961). Principles 20 of Nuclear Magnetism . Clarendon Press Oxford. Cette valeur T2limtte correspond à l'apparition d'un signal RNVIN type solide qui ne peut être mesuré par le spectromètre de l'appareil de mesure RIvIN. T211mtte est donnée par la formule: 12 T2lim ite ( 1 \ 2 ù w0 \, Tlmin / wo est la fréquence de Larmor. La valeur de Tlmin est obtenue par minimisation de la fonction T, = f (r) (équation 1), donnée par Abragham dans le document cité ci-dessus. Ainsi en dessous de ce temps limite, la distribution est nulle. Un exemple d'une telle distribution est donné par la figure 4, qui illustre un exemple de l'effet solide à partir de la distribution synthétique de la Figure 3. On a choisi b=2,5.10-10m (unique paramètre qui apparaît dans l'équation 1), ainsi T2limtté 30 s. Cette nouvelle distribution (DT2 avec prise en compte de T2limite) est qualifiée de tronquée . Elle est notée : DT2'' 4) Reconstruction d'un signal RMN (M(t)). A partir de cette nouvelle distribution (DT2t'), on recalcule le signal RMN qui serait obtenu dans les conditions réelles. Pour ce faire, on génère un signal de la même qualité qu'un signal réel, en prenant en compte le bruit et le temps inter écho (TE), 15 caractéristiques de l'appareil de mesure RMN utilisé. On échantillonne le temps comme dans une séquence CPMG (voir figure 1) : t = n*TE. Le signal RMN recomposé est alors défini par: M(t) = D2 2" (TZ;) exp ût + br Tz; où t est le temps et br est une fonction aléatoire qui permet d'ajouter un bruit au 20 signal ainsi généré. Un exemple de signal RMN reconstruit à partir de la distribution DT2t' de la figure 4 est donné figure 5 : le rapport signal sur bruit est de 100 et le temps inter écho choisi est TE=400 s. Une séquence de type CPMG a été utilisée, mais la méthode selon l'invention reste valable pour toute autre séquence permettant la mesure de ces temps de relaxation. 5) Décomposition multi exponentielle du signal (DTf') Le signal RMN ainsi généré, M(t), est ensuite décomposé comme s'il s'agissait d'un signal expérimental. On recherche une distribution que l'on appelle 1.0 25 expérimentale , et que l'on note DT2exp. En fait il s'agit d'une distribution pseudo expérimentale : elle correspond à la distribution que l'on obtiendrait à partir de mesures réalisées par l'appareil RMN, caractérisé par son bruit, son temps inter écho et son temps de relaxation transversale minimal. Il s'agit donc d'une distribution équivalente . Selon un mode de réalisation, cette décomposition consiste à ajuster le signal recomposé par l'expression: M(t) _ E DT2exp (T2i)exp(ù nT/T I avec i= l,...,80 l où n est le nombre de points en temps espacés du temps inter écho TE lors de la reconstruction d'un signal RMN (étape 4), T21 est le ième échantillon de 80 valeurs prédéfinies espacées sur une échelle logarithmique. Le calcul de la distribution DT2exp aux valeurs T21 est bien connu pour être un problème mathématique mal posé. Afin d'éviter les oscillations de la solution, on utilise une méthode de régularisation, dans laquelle la fonction x2 suivante est minimisée: n 80 x2 = E M(ti ) ù DT2e" (T2; )exp( ;=i où a est le paramètre de régularisation choisi de manière à obtenir un lissage optimum, c'est la valeur la plus grande qui produit le plus faible écart entre le modèle et le signal, et les tj représentent un jeu d'intervalles de temps espacés sur une échelle logarithmique. On obtient une distribution que l'on appelle expérimentale , et que l'on note DT2exp. Un exemple de décomposition du signal illustré sur la figure 5 est donné figure 6. La moyenne logarithmique T2mtexp de cette distribution est extraite. Sur la figure 6, elle est égale à 0,76. D'autres méthodes de décomposition multi exponentielle du signal RMN peuvent être envisagées selon l'invention. \ z 80 + a 2 E (DT2exp (T2, ))2 i=125 6) Translation de la distribution complète DT2 (TRANS). Le couple de valeurs ri (obtenu à l'étape 2) et T2mrexp (obtenue à l'étape 5) sont stockées dans un graphique dont l'axe des abscisses représente la viscosité (1) et l'axe des ordonnées la moyenne logarithmique d'une distribution T2 (TZmi ). Afin d'obtenir un autre couple de valeurs, on translate la distribution DT2. Pour ce faire on modifie les abscisses de cette distribution sans modifier les ordonnées. A chaque ordonnée on associe non plus l'abscisse T2i, mais l'abscisse translatée TZ;a"S, avec : TZ,""s =, eXP(log(T2r) ù P)) avec p=0.1 par exemple Ceci permet de translater la distribution sur l'axe des T2 sur une échelle logarithmique sans modifier la forme de la distribution. On obtient une nouvelle distribution DT2 à laquelle on applique les étapes 2,3,4,5 et 6. 7) Détermination d'une courbe de corrélation r~ / Ti 2,n(CORS On réitère la translation décrite à l'étape 6 précédente, ainsi que la détermination d'un couple (T2,nlexp, ri) autant de fois que nécessaire pour obtenir une bonne approximation d'une loi , permettant de relier T2,nt à ri : r)=Y(T2",r) Le fait de translater la distribution permet d'obtenir un jeu de données où l'on a pour chaque position de la distribution, la viscosité i (calculée à l'étape 2) et la valeur T2,nrexp (calculée à l'étape 5). Cette itération est arrêtée lorsque la distribution DT2`r est complètement tronquée par l'effet solide (DT2r (Tu) = 0, V T2i ). Selon l'exemple de la figure 7, on peut par exemple estimer cette loi de corrélation `Y , à partir des différents couples (T2,nrexp, i1) générés, par la formule suivante : 1+ CT2 "Z 11=W(T2mr)=KJ 1+C où K=5300, C=1, nl =1/0.9 et n2=1/0.5 dans l'exemple de la figure 7. Cette figure 7 illustre le résultat de la méthode selon l'invention : la courbe 2 représente la fonction `l' déduite des couples (T2,n/, ri) ainsi obtenus. Sur cette même figure on compare ces résultats aux données expérimentales disponibles dans la littérature ou aux autres corrélations disponibles : les ronds représentent les données expérimentales issues de Hirasaki et al., et la courbe 1 illustre la corrélation proposée par Straley et al.. La courbe 'Y ainsi obtenue peut être utilisée pour prédire la viscosité du fluide étudié. On rappelle que l'obtention de cette courbe dépend : - du produit (le fluide), par l'intermédiaire de la distribution de temps de relaxation T2 choisie ; 10 - de l'appareil de mesure par l'intermédiaire du niveau de bruit des mesures et du temps inter écho (TE) lors de la génération de signaux composites ; La courbe ainsi créée peut être utilisée selon différentes façons : En laboratoire 15 Pour effectuer de nombreuses mesures sur des échantillons pétroliers par exemple, la méthode peut être appliquée de la façon suivante : - On construit une courbe `P (q = (T,.!)) à partir d'un échantillon, puis l'on réalise des mesures RMN sur tous les échantillons.On déduit de ces mesures et de la courbe la viscosité de chacun des fluides contenus dans chacun des échantillons. 20 Cette méthode sera notamment utilisée lorsque aucune courbe n'est disponible pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé, ou si les échantillons présentent a priori des distributions de temps relaxation T2 bien particulières. - On peut également utiliser directement une courbe déjà établie pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé. 25 In situ, au sein d'un réservoir pétrolier par exemple Pour déterminer la viscosité des fluides au sein d'un réservoir pétrolier, on réalise des mesures RMN par diagraphies.5 .7 - On peut alors construire une courbe `Y (r~ = Y(T2ni,)) à partir d'un échantillon prélevé, ou à partir de formules analytiques déduites des connaissances générales du réservoir, puis l'on réalise des mesures RMN par diagraphie. On déduit de ces mesures et de la courbe `Y la viscosité de chacun des fluides contenus dans le réservoir. Cette méthode sera notamment utilisée lorsque aucune courbe n'est disponible pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé, ou si les fluides présentent a priori des distributions de temps relaxation T2 bien particulières. - On peut également utiliser directement une courbe déjà établie pour le type d'appareil de mesures RMN utilisé. 1.0
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- Méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire.- On définit une courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale. Pour se faire, on prend en compte une distribution type de temps de relaxation transversale T2, en fonction du fluide étudié. Cette distribution est complète. On en déduit une valeur de viscosité. On modifie ensuite cette distribution en fonction de caractéristiques de l'appareil de mesure, pour déterminer une distribution équivalente à une distribution qui serait obtenue par mesure RMN réalisée avec cet appareil. On calcule la moyenne logarithmique de cette distribution équivalente. Puis l'on simule plusieurs baisses de la viscosité en translatant la distribution type, pour obtenir plusieurs couples de valeurs viscosité / moyenne logarithmique, dont on déduit la courbe de corrélation. Cette courbe permet alors de déterminer la viscosité du fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire.- Application à l'exploration pétrolière.
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1) Méthode pour déterminer la viscosité d'un fluide à partir de mesures par résonance magnétique nucléaire, dites mesures RMN, réalisées par un appareil de mesures RMN, caractérisée en ce qu'elle comporte les étapes suivantes : • on définit une courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique de distribution de temps de relaxation transversale en réalisant les étapes suivantes : a) on prend en compte une distribution type de temps de relaxation transversale T2, en fonction dudit fluide, et comportant des composantes courtes desdits temps de relaxation ; b) on prend en compte des caractéristiques dudit appareil parmi au moins les caractéristique suivantes : un bruit aléatoire, un temps inter écho, un temps de relaxation transversale minimal à partir duquel ledit appareil ne peut plus effectuer de mesures ; c) on modifie ladite distribution type en fonction desdites caractéristiques dudit appareil, pour déterminer une distribution équivalente à une distribution qui serait obtenue par mesure RMN réalisée avec ledit appareil ; d) on détermine à partir de ladite distribution type une valeur de viscosité, et on détermine une moyenne logarithmique de ladite distribution équivalente ; e) on translate ladite distribution type, puis l'on réitère les étapes c) et d) pour 20 obtenir un nouveau couple de valeurs viscosité / moyenne logarithmique ; f) on obtient plusieurs couples permettant d'inférer ladite courbe de corrélation entre viscosité et moyenne logarithmique, en translatant plusieurs fois ladite distribution type selon e) ; • on réalise sur ledit fluide une mesure RMN à partir dudit appareil pour 25 déterminer une distribution de temps de relaxation transversale, dont on détermine une moyenne logarithmique caractéristique dudit fluide ; et • on détermine ladite viscosité dudit fluide à l'aide de ladite courbe de corrélation et de ladite moyenne logarithmique caractéristique. 2) Méthode selon la 1, dans la quelle ladite distribution type est issue d'une mesure RMN réalisée sur un échantillon de fluide, à une température telle que la plus petite valeur de temps de relaxation T2 mesurée est supérieure audit temps inter écho d'un facteur au moins égal à cinq. 3) Méthode selon l'une des précédentes, dans la quelle ladite distribution type est issue d'une modélisation analytique dans laquelle on définit une largeur, une position et une asymétrie définissant ladite distribution. 4) Méthode selon l'une des précédentes, dans laquelle on détermine ladite distribution équivalente en réalisant les étapes suivantes : - on tronque ladite distribution type en mettant à zéro des valeurs de ladite distribution type pour des temps de relaxation transversale T2 inférieurs audit temps de relaxation transversale T2 minimal ; - on reconstruit, à partir de ladite distribution tronquée, un signal RMN qui serait obtenu dans des conditions réelles, en prenant en compte ledit bruit et ledit temps inter écho ; - on détermine ladite distribution équivalente en réalisant une décomposition exponentielle dudit signal RMN reconstruit. 5) Méthode selon l'une des précédentes, dans la quelle ledit fluide est une huile brute.
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G
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G01,G06
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G01N,G06F
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G01N 33,G01N 24,G06F 19
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G01N 33/28,G01N 24/08,G06F 19/00
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FR2902188
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A1
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CAPTEUR DE TEMPERATURE A STRUCTURE SIMPLIFIEE,EXCELLENTE RESISTANCE AUX VIBRATIONS ET CAPACITE DE REPONSE RAPIDE
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La présente invention concerne d'une façon générale les capteurs de température ou capteurs thermiques. Plus particulièrement, l'invention est relative à un capteur de température perfectionné à structure simplifiée, excellente résistance aux vibrations et capacité de réponse rapide. La Fig. 7A représente un capteur 1B de température selon la technique 10 antérieure conçu pour détecter, par exemple, la température de gaz d'échappement d'un véhicule à moteur diesel. Comme représenté sur la Fig. 7A, le capteur 1B de température comporte une partie détectrice 10B pour détecter la température et produire un signal de température représentant la température détectée, une partie protectrice 12 de fils 15 servant à protéger des fils 121 de transmission de signaux qui transmettent le signal de température depuis la partie détectrice 10B à un dispositif ou circuit extérieur, et un boîtier métallique 13 destiné à contenir la partie protectrice 12 de fils et à immobiliser le capteur 1B de température dans une position d'installation donnée. Considérant en outre la Fig. 7B, la partie détectrice 10B comporte un 20 élément de détection 101 de température, une paire de fils électrodes 102, un isolateur 103, un joint d'étanchéité 105 et un capuchon métallique 107B. L'élément de détection 101 de température sert à détecter la température et à produire le signal de température. Les fils électrodes 102 sont connectés à l'élément de détection 101 de température pour délivrer le signal de température. L'isolateur 103B possède une 25 paire de trous traversants 104 dans lesquels les fils électrodes 102 sont respectivement fixés et sont donc isolés l'un de l'autre. Le joint d'étanchéité 105 est formé de manière à envelopper entièrement l'élément de détection 101 de température, en fixant de ce fait l'élément de détection 101 de température à l'isolateur 103B. Sous le capuchon métallique 107B sont entièrement enfermés 30 l'élément de détection 101 de température, les fils électrodes 102 et l'isolateur 103B. La partie protectrice 12 de fils comprend un isolateur 122 et un tube métallique 123. L'isolateur 122 contient et isole l'un de l'autre les fils 121 de transmission de signaux. Dans le tube métallique 123 est fixé l'isolateur 122, ce qui permet de fixer et de protéger les fils 121 de transmission de signaux. Le tube 35 métallique 123 est partiellement inséré dans le capuchon métallique 107B et est soudé au capuchon métallique 107B par une soudure 111 sur le pourtour de celui-ci. Chacun des fils 121 de transmission de signaux possède une portion d'extrémité 121a qui dépasse de l'isolateur 122 et est soudée par une soudure 106 à l'un, correspondant, des fils électrodes 102. Le boîtier métallique 13 comporte, comme représenté sur la Fig. 7A, une partie de support 131 destinée à supporter le tube métallique 123, une partie filetée 132 pour fixer le capteur 1B de température dans la position d'installation, et une tête hexagonale 133 pour faire tourner le capteur 1B de température, avec une clé de vissage. De plus, dans le capteur 1B de température est également disposée une matière de remplissage 112 qui remplit tout vide présent dans le capuchon métallique 107B, immobilisant de ce fait l'élément de détection 101 de température, l'isolateur 103B et les fils 102 et 121 dans le capuchon métallique 107B. Par conséquent, grâce à la matière de remplissage 112, il est possible de supprimer les vibrations des pièces 101, 102, 103B et 121, qui sont induites par des vibrations du véhicule, ce qui empêche la rupture des fils électrodes 102 sous l'effet des vibrations. D'autre part, le brevet des E.U.A. n 6 639 505 décrit un capteur de température dans lequel le diamètre de la partie de l'enceinte métallique (c'est-à-dire le capuchon métallique) où est logée la thermistance (c'est-à-dire l'élément de détection de température) est conçu de façon à être plus petit que ceux de n'importe quelles autres parties de l'enveloppe métallique, de manière à améliorer la capacité de réponse du capteur de température. Cependant, dans un tel capteur de température, comme le jeu entre l'élément 25 isolant (c'est-à-dire l'isolateur) et la partie de l'enveloppe métallique qui reçoit la thermistance est de ce fait petit, il est très difficile de disposer entre eux une matière de remplissage dans le but de supprimer des vibrations. En outre, il est impossible de rendre le jeu absolument nul. De ce fait, sans l'utilisation d'une matière de remplissage, il est très difficile de fixer solidement 30 l'isolateur et, de ce fait, la thermistance et les fils électrodes, dans l'enceinte métallique. Par conséquent, lorsqu'il se trouve que la fréquence de vibration du véhicule coïncide avec la fréquence de résonance du capteur de température, les vibrations du capteur de température sont amplifiées, au point que, dans certains cas, les fils 35 électrodes risquent finalement de se casser. La présente invention a été réalisée compte tenu des problèmes évoqués ci-dessus. Par conséquent, la présente invention vise principalement à réaliser un 5 capteur de température qui ne nécessite pas de matière de remplissage entre l'isolateur et le capuchon métallique, qui ait une excellente résistance aux vibrations et qui ait une capacité de réponse rapide. Selon la présente invention, il est proposé un capteur (1, 1A) qui comprend un isolateur (103), une paire de fils électrodes (102), un élément de détection (101) 10 de température et un capuchon métallique (107). L'isolateur (103) a une longueur avec une première extrémité (103a) et une seconde extrémité (103b) opposées l'une à l'autre dans le sens de la longueur de l'isolateur (103). Les fils électrodes (102) sont retenus dans l'isolateur (103) tout en étant isolés. Chacun des fils électrodes (102) a une portion d'extrémité (102a) qui 15 dépasse de la première extrémité (103a) de l'isolateur (103). L'élément de détection (101) de température sert à détecter une température. L'élément de détection (101) de température est connecté aux portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102) afin de délivrer par l'intermédiaire des fils électrodes (102), un signal de température représentant la température détectée. Le capuchon métallique (107) a une longueur 20 avec une extrémité fermée (107a) et une extrémité ouverte (107b) opposées l'une à l'autre dans le sens de la longueur du capuchon métallique (107). L'isolateur (103) est inséré dans le capuchon métallique (107), depuis la première extrémité (103a) de l'isolateur (103), de façon que l'élément de détection (101) de température et les portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102) sont complètement enfermés 25 dans le capuchon métallique (107). Le capteur (1, 1A) de température selon la présente invention est caractérisé en ce que : l'isolateur (103) a une partie de section transversale décroissante, de préférence conique (108), qui est effilée dans le sens de la longueur de l'isolateur (103) vers la première extrémité (103a) ; le capuchon métallique (107) a lui aussi une 30 partie de section transversale décroissante, de préférence conique (109), qui est effilée dans le sens de la longueur du capuchon métallique (107) vers l'extrémité fermée (107a) ; et le capteur (1, 1A) de température comporte en outre un moyen (121, 123) servant à maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de ladite partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de ladite partie effilée 35 (109) de l'enveloppe métallique (107). Puisqu'il n'y a pas de matière de remplissage entre l'isolateur (103) et le capuchon métallique (107), la structure du capteur (1, 1A) de température est simplifiée en comparaison de celle du capteur (1B) de température selon la technique antérieure décrit plus haut. Par ailleurs, grâce au moyen (121, 123) servant à maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107), lorsque des vibrations sont transmises au capteur (1, 1A) de température, il est possible de supprimer efficacement tout mouvement relatif entre l'isolateur (103) et le capuchon métallique (107). Par conséquent, l'ensemble du capteur (1, 1A) de température vibre, ce qui empêche donc les fils électrodes (102) de se casser sous l'effet d'une concentration de contraintes sur ceux-ci. En outre, du fait de la présence de la partie effilée (109) dans le capuchon métallique (107), le diamètre d'une partie du capuchon métallique (107) qui reçoit l'élément de détection de température est réduit. Par conséquent, une distance radiale entre l'élément de détection (101) de température et le capuchon métallique (107) est de ce fait réduite, ce qui assure une capacité de réponse rapide du capteur (1, 1A) de température. Selon une autre forme de réalisation de la présente invention, un angle de convergence, de préférence de conicité (9), de la partie effilée (108) de l'isolateur (103), qui se définit comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface extérieure de la partie effilée (108) avec la direction de la longueur de l'isolateur (103), est de préférence de 10 à 80 . En outre, la différence entre l'angle de convergence, de préférence de conicité (0), de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et un angle de convergence, de préférence de conicité (B') de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107), qui se définit comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface intérieure de la partie effilée (109) avec la direction de la longueur du capuchon métallique (107), est de préférence de -10 à 10 . Le capteur (1, 1A) de température comprend en outre de préférence un joint d'étanchéité (105) qui enferme complètement et fixe à la première extrémité (103a) de l'isolateur (103) à la fois l'élément de détection (101) de température et les portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102). Grâce au joint d'étanchéité (105), tout mouvement relatif entre l'isolateur 35 (103) et l'élément de détection (101) de température et les portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102) est complètement empêché, ce qui améliore donc la résistance du capteur (1, 1A) de température aux vibrations. Le capteur (1, 1A) de température peut comprendre en outre : un tube métallique (123) qui est partiellement inséré dans et fixé au capuchon métallique (107), une extrémité (123a) de celui-ci étant en regard de la seconde extrémité (103b) de l'isolateur (103) dans le capuchon métallique (107) ; une paire de fils (121) de transmission de signaux dont chacun est partiellement contenu dans le tube métallique (123), une portion d'extrémité (121a) de ceux-ci dépassant de l'extrémité (123a) du tube métallique (123), les portions d'extrémités (121a) des fils (121) de transmission de signaux étant respectivement connectées aux fils électrodes (102) afin de transmettre à l'extérieur le signal de température depuis les fils électrodes (102) ; et un second isolateur (122) disposé dans le tube métallique (123) pour isoler l'un de l'autre les fils (121) de transmission de signaux. En outre, il est préférable que : l'isolateur (103) ait une paire de trous traversants (104a) s'étendant chacun dans le sens de la longueur de l'isolateur (103) ; que chacun des fils électrodes (102) s'étende à travers l'un, correspondant, des trous traversants (104a) de l'isolateur (103) ; que l'isolateur (103) ait en outre une paire de trous (104b) dont chacun débouche à la deuxième extrémité (103b) de l'isolateur (103), ait une face inférieure et communique avec l'un, correspondant, des trous traversants (104a) de l'isolateur (103) ; et que chacune des portions d'extrémités (121a) des fils (121) de transmission de signaux soit insérée dans l'un, correspondant, des trous (104b) de l'isolateur (103) pour créer un contact à la fois avec la face inférieure du trou correspondant (104b) et avec l'un, correspondant, des fils électrodes (102). Du fait de l'insertion des fils électrodes (102) et des fils (121) de transmission de signaux respectivement dans les trous traversants (104a) et les trous (104b) de l'isolateur (103), il est possible de réunir facilement les fils électrodes (102) aux fils correspondants (121) de transmission de signaux sans utiliser un montage pendant le processus de réunion. Par ailleurs, le capteur (1, 1A) de température peut être en outre agencé de façon que : les fils (121) de transmission de signaux soient chacun en acier inoxydable très dur et soient fixés au tube métallique (123) à l'aide du second isolateur (122) ; et que le moyen pour maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) soit constitué par les fils (121) de transmission de signaux, qui sont au contact respectivement des faces inférieures des trous (104b) de l'isolateur (103), et par le tube métallique (123) qui est fixé au capuchon métallique (107). Par ailleurs, le capteur (1, 1A) de température peut être en outre conçu de façon que : les fils (121) de transmission de signaux soient mobiles chacun par rapport au tube métallique (123) ; et que le moyen pour maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de la surface effilée (109) du capuchon métallique (107) soit constitué par le tube métallique (123) qui est fixé au capuchon métallique (107), son extrémité (123a) étant au contact de la seconde extrémité (103b) de l'isolateur (103). Le capteur (1, 1A) de température peut en outre comporter un boîtier métallique (13) qui contient le tube métallique (123) et possède une partie filetée (132) servant à fixer ledit capteur (1, 1A) dans une position d'installation. Il est préférable que, dans le capteur (1, 1A) de température, l'élément de détection (101) de température soit conçu avec une thermistance à coefficient de température négatif, à base d'oxyde d'un métal de transition. Grâce à cette configuration, ledit capteur (1, 1A) peut détecter d'une manière fiable et précise une température atteignant environ 1300 C. L'invention sera mieux comprise à l'étude de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels : la Fig. 1A est une vue latérale représentant l'ensemble de la structure d'un capteur de température selon la première forme de réalisation de l'invention ; la Fig. 1B est une vue latérale agrandie en coupe représentant une portion d'extrémité du capteur de température, désignée par un cercle A sur la Fig. 1A ; la Fig. 2A est une vue latérale représentant un isolateur du capteur de température ; la Fig. 2B est une vue latérale en coupe de l'isolateur ; la Fig. 3A est une vue en bout illustrant une configuration préférée de trous dans l'isolateur ; les figures 3B ù 3C sont des vues en bout illustrant d'éventuelles variantes de configuration des trous dans l'isolateur ; les figures 4A ù 4C sont des vues latérales en coupe illustrant l'effet de l'angle de convergence d'une partie à section transversale décroissante (partie effilée) de l'isolateur sur la résistance aux vibrations du capteur de température ; les figures 5A ù 5C sont des vues latérales en coupe illustrant la relation entre l'angle de convergence de la partie effilée de l'isolateur et l'angle de convergence d'une partie effilée d'un capuchon métallique du capteur de température la Fig. 6A est une vue latérale en coupe illustrant le processus d'assemblage d'un capteur de température selon la deuxième forme de réalisation de l'invention ; la Fig. 6B est une vue latérale en coupe représentant l'isolateur et le capuchon métallique assemblés du capteur de température selon la deuxième forme de réalisation ; la Fig. 7A est une vue latérale partiellement en coupe représentant l'ensemble de la structure d'un capteur de température selon la technique antérieure ; et la Fig. 7B est une vue latérale en coupe agrandie représentant une extrémité du capteur de température selon la technique antérieure, désignée par un cercle A sur la Fig. 7A. En référence aux figures 1 à 6, on va maintenant décrire les formes préférées de réalisation de la présente invention. Il faut souligner que, pour plus de clarté et pour faciliter la compréhension, des pièces identiques ayant des fonctions identiques dans différentes formes de réalisation de l'invention ont été désignées, si possible, par les mêmes repères numériques sur chacune des figures. [Première forme de réalisation] La Fig. lA représente l'ensemble de la structure d'un capteur 1 de température selon la première forme de réalisation de l'invention, lequel est conçu pour détecter, par exemple, la température des gaz d'échappement d'un véhicule à moteur diesel. Comme représenté sur la Fig. 1A, le capteur 1 de température comprend une partie détectrice 10, une partie protectrice 12 de fils et un boîtier métallique 13. Considérant en outre la Fig. 1B, la partie détectrice 10 comprend un élément de détection 101, une paire de fils électrodes 102, un isolateur cylindrique 103, un joint d'étanchéité 105 et un capuchon métallique 107. L'élément de détection 101 de température sert à détecter la température des gaz d'échappement et à produire un signal de température représentant la température détectée. Dans la présente forme de réalisation, l'élément de détection 101 de température est constitué par une thermistance à coefficient de température négatif à base d'oxyde d'un métal de transition, qui permet au capteur 1 de température de détecter d'une manière fiable et précise une température pouvant atteindre environ 1300 C. De plus, l'élément de détection 101 de température peut se présenter sous la forme d'un cylindre ou d'une plaque. Les fils électrodes 102 sont connectés à l'élément de détection 101 de Io température pour délivrer le signal de température. Dans la présente forme de réalisation, les fils électrodes 102 sont en Pt. L'isolateur cylindrique 103 contient et isole l'un de l'autre les fils électrodes 102. Plus particulièrement, l'isolateur 103 a une première extrémité 103a et une seconde extrémité 103b, lesquelles sont opposées l'une à l'autre dans la direction 15 longitudinale de l'isolateur 103, et une paire de trous traversants 104a qui s'étendent dans la direction longitudinale. Chacun des fils électrodes 102 est fixé dans l'un, correspondant, des trous traversants 104a, une portion d'extrémité 102a dépassant de la première extrémité 103a de l'isolateur 103. Entre les portions d'extrémités 102a des fils électrodes 102 est intercalé l'élément de détection 101 de température. 20 Selon la présente invention, l'isolateur 103 a en outre une partie effilée, de forme conique 108 effilée dans la direction longitudinale de l'isolateur 103 vers la première extrémité 103a. De plus, dans la présente forme de réalisation, l'isolateur 103 est par exemple en céramique d'alumine. Le joint d'étanchéité 105 est formé de manière à enfermer complètement à la 25 fois l'élément de détection 101 de température et les portions extrémités 102a des fils électrodes 102 en les fixant ainsi à la première extrémité 103a de l'isolateur 103. Dans la présente forme de réalisation, par exemple, le joint 105 est en verre cristallisé. Le capuchon métallique 107 a une extrémité fermée 107a et une extrémité 30 ouverte 107b opposées l'une à l'autre dans la direction longitudinale du capuchon métallique 107. L'isolateur 103 est inséré dans le capuchon métallique 107 depuis la première extrémité 103a de l'isolateur 103, de façon que l'élément de détection 101 de température, les portions d'extrémités 102a des fils électrodes 102, l'isolateur 103 35 et le joint d'étanchéité 105 soient tous complètement enfermés dans le capuchon métallique 107. Le capuchon métallique 107 a une portion d'extrémité 107c qui inclut l'extrémité fermée 107a, a un diamètre le plus petit dans le capuchon métallique 107 et entoure l'élément de détection 101 de température. Le capuchon métallique 107 a également une partie effilée, de forme conique 109 effilée dans la direction longitudinale du capuchon métallique 107 en direction de l'extrémité 107c. La partie protectrice 12 de fils sert à protéger une paire de fils 121 de transmission de signaux qui transmettent le signal de température depuis la partie détectrice 10 à un dispositif ou circuit extérieur. La partie protectrice 12 de fils comprend un isolateur 122 et un tube métallique 123. L'isolateur 122 contient, maintient et isole l'un de l'autre les fils 121 de transmission de signaux. Dans le tube métallique 123 est fixé l'isolateur 122, ce qui permet d'immobiliser et de protéger les fils 121 de transmission de signaux. Le tube métallique 123 est partiellement inséré dans le capuchon métallique 107, une extrémité 123a de celui-ci étant en regard de la seconde extrémité 103b de l'isolateur 103 dans le capuchon métallique 107. Chacun des fils 121 de transmission de signaux a une portion d'extrémité 121a qui dépasse de l'extrémité 123a du tube métallique 123 et est soudée, par exemple par soudage laser, à l'un, correspondant, des fils électrodes 102 par une soudure 106. Dans la présente forme de réalisation, les fils 121 de transmission de signaux sont en acier inoxydable très dur. Lors de la fabrication du capteur 1 de température, on obtient tout d'abord un ensemble composé de la partie détectrice 10 sans le capuchon métallique 107 et la partie protectrice 12 de fils, en soudant les fils 121 de transmission de signaux aux fils électrodes 102. Ensuite, l'ensemble est inséré dans le capuchon métallique 107 et comprimé pour créer un contact étroit entre la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 et la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107 à un emplacement de contact 110. Ensuite, tout en conservant le contact étroit, le tube métallique 123 est soudé, par exemple par soudage laser, au capuchon métallique 107 par une soudure 111 sur tout son pourtour. Le boîtier métallique 13 sert à contenir la partie protectrice 12 de fils et à immobiliser le capteur 1 de température dans une position d'installation donnée. Dans la présente forme de réalisation, le boîtier métallique 13 est par exemple en acier inoxydable. l0 Comme représenté sur la Fig. 1A, le boîtier métallique 13 comporte une partie de retenue 131 servant à retenir le tube métallique 123, une partie filetée 132 servant à immobiliser le capteur 1 de température dans la position d'installation, et une tête hexagonale 133 pour faire tourner le capteur 1 de température par une clé de vissage. Les figures 2A ù 3A représentent en détail la configuration de l'isolateur 103. Comme représenté sur ces figures, dans la présente forme de réalisation, l'isolateur 103 a une partie 103c de petit diamètre, une partie 103d de grand diamètre, une partie conique 108 étant intercalée entre les parties 103c et 103d. La partie 103c de petit diamètre comprend la première extrémité 103a de l'isolateur 103 et a un diamètre dl le plus petit dans l'isolateur 103. En revanche, la partie 103d de grand diamètre comprend la seconde extrémité 103b de l'isolateur 103 et a un diamètre d2 le plus grand dans l'isolateur 103. Le diamètre de la partie conique 108 décroît de d2 à dl dans une direction allant de la seconde extrémité 103b vers la première extrémité 103a de l'isolateur 103. La longueur totale de l'isolateur 103 est L4, tandis que les longueurs des parties 103c, 108 et 103d sont respectivement (L4 ù L3), (L3 ù L2) et L2. L'angle de conicité de la partie conique 108 est 0, cet angle se définissant comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface extérieure de la partie conique 108 avec la direction longitudinale de l'isolateur 103. De plus, l'isolateur 103 possède, comme indiqué plus haut, la paire de trous traversants 104a afin de recevoir les fils électrodes 102, dont le diamètre et la longueur sont respectivement ds 1 et L4. L'isolateur 103 possède en outre une paire de trous borgnes 104b, dont chacun a une face inférieure et débouche à la seconde extrémité 103b de l'isolateur 103. La longueur et le diamètre des trous borgnes 104b sont respectivement ds2 et L1. Chacun des trous borgnes 104b communique avec l'un, correspondant, des trous traversants 104a. Par ailleurs, revenant à la Fig. 1B, chacune des parties d'extrémités 12la des fils 121 de transmission de signaux est insérée dans l'un, correspondant, des trous borgnes 104b de l'isolateur 103 pour créer un contact à la fois avec la face inférieure du trou borgne correspondant 104b et avec l'un, correspondant, des fils électrodes 102. Dans la présente forme de réalisation, considérant en outre la Fig. 3A, les trous traversants 104a de l'isolateur 103 sont formés à la même distance de l'axe de 35 l'isolateur 103 ; les axes des trous traversants 104a se situent dans le même plan qui contient l'axe de l'isolateur 103. De même, les trous borgnes 104b de l'isolateur 103 sont formés à la même distance de l'axe de l'isolateur 103 ; les axes des trous borgnes 104b se situent clans le même plan qui contient l'axe de l'isolateur 103. Cependant, les trous borgnes 104b sont disposés sur les côtés opposés du plan qui contient l'axe de l'isolateur 103 et les axes des trous traversants 104a. Du fait de la formation ci-dessus des trous traversants 104a, l'élément de détection 101 de température peut être centré dans le capuchon métallique 107. En outre, du fait de la formation ci-dessus des trous borgnes 104b, les fils 121 de transmission de signaux peuvent appuyer contre l'isolateur 103 à la même distance de l'axe de l'isolateur. 103, donc en retenant de la manière la plus stable l'isolateur 103 dans le capuchon métallique 107. De plus, les trous borgnes 104b peuvent également, en variante, être disposés, comme illustré sur la Fig. 3B, sur le même côté du plan qui contient l'axe de l'isolateur 103 et les axes des trous traversants 104a. Par ailleurs, il est également 15 possible de ménager, comme illustré sur la Fig. 3C, les trous traversants 104a sur le même côté du plan qui contient l'axe de l'isolateur 103 et les axes des trous borgnes 104b. Les figures 4A û 4C illustrent l'effet de l'angle de conicité e de la partie conique 108 de l'isolateur 103 sur la résistance du capteur 1 de température aux 20 vibrations. Tout d'abord, dans le cas de l'angle de conicité e inférieur ou égal à 80 , comme représenté sur la Fig. 4A, si un effort radial Fy s'exerce sur l'isolateur 103 en raison de vibrations du véhicule, la composante normale F de FY à la surface extérieure de la partie conique 108 sera suffisamment grande. Ainsi, la force de 25 frottement entre l'isolateur 103 et le capuchon métallique 107 à l'emplacement de contact 110 sera donc grande, supprimant de ce fait efficacement tout mouvement relatif entre l'isolateur 103 et le capuchon métallique 107. Par conséquent, l'ensemble du capteur 1 de température vibrera en empêchant donc les fils électrodes 102 de se casser sous l'effet de la concentration de contraintes sur ceux-ci. 30 En comparaison, dans le cas où l'angle de conicité e est supérieur à 80 , comme représenté sur la Fig. 4B, la composante normale F de FY à la surface extérieure de la partie conique108 sera petite. Ainsi, la force de frottement entre l'isolateur 103 et le capuchon métallique 107 à l'emplacement de contact 110 sera donc petite, permettant de ce fait un mouvement relatif entre l'isolateur 103 et le capuchon métallique 107. Par conséquent, les fils électrodes 102 peuvent être rompus en raison d'une concentration de contraintes sur eux. De plus, dans le cas où l'angle de conicité 0 est inférieur à 10 , comme représenté sur la figure 4C, une faible variation de dimensions de l'isolateur 103 provoquera une grande variation de la position de contact. Par conséquent, la position de l'élément de détection 101 de température dans le capuchon métallique 107 changera fortement, provoquant donc une erreur de détection et donc une baisse de fiabilité du capteur 1 de température. Ainsi, dans la présente forme de réalisation, l'angle de conicité 0 de la partie 10 conique 108 de l'isolateur 103 est établi dans une plage de 10 à 80 . Pour vérifier l'efficacité de la plage de valeurs ci-dessus, une expérience a été menée deux fois. Au cours de l'expérience, des vibrations ont été appliquées 1 x 10' fois à chacun des capteurs d'une série d'échantillons de capteurs de température ayant des valeurs différentes de 0 à l'accélération de 40 G et à la fréquence de 15 résonance de l'échantillon de capteur de température. Le TABLEAU 1 présente les résultats des expériences, le symbole "O" signifiant que les fils électrodes 102 sont restés normaux, tandis que le symbole "x" indique que les fils électrodes 102 se sont cassés. 20 TABLEAU 1 0 ( ) 10 20 40 60 80 85 RESULTATS 00 00 00 00 00 x x D'après le TABLEAU 1, on peut constater que les fils électrodes 102 sont restés normaux avec un angle de conicité 0 dans l'intervalle de 10 à 80 et se sont cassés lorsque cet angle était de 85 . 25 Autrement dit, en établissant l'angle de conicité 0 dans l'intervalle spécifié ci-dessus de 10 à 80 , il est possible d'empêcher d'une manière fiable la rupture des fils électrodes 102. Les figures 5A û 5C illustrent la relation entre l'angle de conicité 0 de la partie conique 108 de l'isolateur 103 et un angle de conicité 0' de la partie conique 30 109 du capuchon métallique 107. De même que l'angle de conicité 0, l'angle de conicité 0' se définit comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107 avec la direction longitudinale du capuchon métallique 107. Pour commencer, dans le cas où O est égal à o', comme représenté sur la Fig. 5A, la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 touche la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107 sur une large zone de contact 110a, ce qui a pour effet d'accroître au maximum la résistance du capteur 1 de température aux vibrations. Cependant, du point de vue de la fabrication, il est difficile de rendre égaux les angles de conicité B et B'. En comparaison, dans le cas où 9 est supérieur à o', comme illustré sur la Fig. 5B, la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 vient toucher la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107 à l'emplacement de contact 110b, où le diamètre de la partie conique 108 est maximal. Ainsi, dans ce cas, la distance de l'axe de l'isolateur 103 à l'emplacement de contact 110b est maximale et il est donc possible de fixer d'une manière stable l'isolateur 103 dans le capuchon métallique 107. En revanche, dans le cas où 0 est inférieur à e', comme illustré sur la Fig. 5C, la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 vient toucher la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107 à l'emplacement de contact 110c, où le diamètre de la partie conique 108 est minimal. De la sorte, dans ce cas, la distance de l'axe de l'isolateur 103 à l'emplacement de contact 110b est minimale, et il risque donc d'être difficile de fixer d'une manière stable l'isolateur 103 dans le capuchon métallique 107. Compte tenu de ce qui vient d'être exposé, dans la présente forme de réalisation, la différence entre les angles de conicité 0 et 9' est établie dans l'intervalle de (-10, 10) 0, intervalle dans lequel il est possible de fixer d'une manière stable l'isolateur 103 dans le capuchon métallique 107. Autrement, si la différence se situe hors de l'intervalle, l'isolateur 103 risque de résonner, lorsque des vibrations du véhicule se transmettent à l'isolateur 103, l'emplacement de contact 110b ou 110c servant de point d'action. [Deuxième forme de réalisation] La présente forme de réalisation illustre un capteur lA de température dont la structure est presque identique à celle du capteur 1 de température selon la première forme de réalisation. De ce fait, on ne décrira ci-après que les différences entre les capteurs 1 et lA de température. Comme décrit précédemment, dans le capteur 1 de température, les fils 121 de transmission de signaux sont fixés, par l'intermédiaire de l'isolateur 122, au tube 35 métallique 123. Lors de la fabrication du capteur 1 de température, les fils 121 de transmission de signaux sont insérés dans les trous borgnes 104b de l'isolateur 103 pour comprimer les faces inférieures respectives des trous borgnes 104b, ce qui place la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 tout contre la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107. Ensuite, en maintenant le contact étroit, le tube métallique 123 est soudé au capuchon métallique 107. Par conséquent, dans le capteur 1 de température obtenu, les fils 121 de transmission de signaux, qui sont respectivement appuyés contre les faces inférieures des trous borgnes 104b de l'isolateur 103, et le tube métallique 123 qui est fixé au capuchon métallique 107, constituent un moyen pour maintenir le contact étroit entre la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 et la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107. En comparaison, dans le capteur lA de température, les fils 121 de transmission de signaux sont isolés l'un de l'autre par l'isolateur 122, mais sont agencés pour pouvoir bouger par rapport à l'isolateur 122 grâce à de petits espaces entre les fils 121 de transmission de signaux et l'isolateur 122. En référence à la Fig. 6A, lors de la fabrication du capteur lA de température, après avoir mis les fils 121 de transmission de signaux au contact des faces inférieures des trous borgnes 104b de l'isolateur 103, le tube métallique 123 est poussé davantage vers l'isolateur 123 jusqu'à ce que l'extrémité 123a du tube métallique 123 vienne appuyer contre la seconde extrémité 103b de l'isolateur 103. Ainsi, considérant en outre la Fig. 6B, du fait de la force d'appui de l'extrémité 123a du tube métallique 123 contre la seconde extrémité 103b de l'isolateur 103, la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 est mise tout contre la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107. Ensuite, en maintenant le contact d'appui entre le tube métallique 123 et l'isolateur 103 et donc le contact étroit entre les parties coniques 108 et 109 de l'isolateur 103 et du capuchon métallique 107, on soude le tube métallique 123, par exemple par soudage laser, sur le capuchon métallique 107 par une soudure 111 sur tout le pourtour de celui-ci. Par conséquent, dans le capteur lA de température obtenu, le tube métallique 123, qui est fixé au capuchon métallique 107, l'extrémité 123a de celui-ci étant appuyée contre la deuxième extrémité 103b de l'isolateur 103, constitue un moyen pour maintenir le contact étroit entre la surface extérieure de la partie conique 108 de l'isolateur 103 et la surface intérieure de la partie conique 109 du capuchon métallique 107. Grâce à la configuration ci-dessus, une grande fiabilité du capteur lA de température est assurée, puisqu'aucune force de compression ne s'exerce sur les fils 5 121 de transmission de signaux
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Capteur de température comprenant un élément de détection (101) de température servant à détecter une température, une paire de fils électrodes (102) connectés à l'élément de détection de température, un isolateur (103) servant à isoler et à retenir dans celui-ci les fils électrodes, et un capuchon métallique (107) enfermant tous ensemble l'élément de détection de température, les fils électrodes et l'isolateur. L'isolateur possède une partie effilée (108) qui est effilée dans le sens de la longueur de l'isolateur en direction de l'extrémité fermée (107a) du capuchon métallique. Le capuchon métallique possède aussi une partie effilée (109) qui est effilée dans le sens de la longueur du capuchon métallique en direction de l'extrémité fermée. Le capteur de température comprend en outre un moyen (121, 123) pour maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la partie effilée de l'isolateur et la surface intérieure de la partie effilée du capuchon métallique.
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Revendications 1. Capteur (1, 1A) de température, comprenant : un isolateur (103) ayant une longueur avec une première extrémité (103a) et 5 une seconde extrémité (103b) opposées l'une à l'autre dans le sens de la longueur de l'isolateur (103) ; une paire de fils électrodes (102) qui sont retenus et isolés dans l'isolateur (103), chacun des fils électrodes (102) ayant une portion d'extrémité (102a) qui dépasse de la première extrémité (103a) de l'isolateur (103) ; 10 un élément de détection (101) de température servant à détecter une température, l'élément de détection (101) de température étant connecté aux portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102) afin de délivrer, par l'intermédiaire des fils électrodes (102), un signal de température représentant la température détectée ; et 15 un capuchon métallique (107) ayant une longueur avec une extrémité fermée (107a) et une extrémité ouverte (107b) opposées l'une à l'autre dans le sens de la longueur du capuchon métallique (107), l'isolateur (103) étant inséré dans le capuchon métallique (107) depuis la première extrémité (103a) de l'isolateur (103), de façon que l'élément de détection (101) de température et les portions d'extrémités 20 (102a) des fils électrodes (102) soient entièrement enfermés dans le capuchon métallique (107), caractérisé en ce que : l'isolateur (103) possède une partie de section transversale décroissante (108), effilée dans le sens de la longueur de l'isolateur (103) en direction de la 25 première extrémité (103a) ; le capuchon métallique (107) a lui aussi une partie de section transversale décroissante (109), effilée dans le sens de la longueur du capuchon métallique (107) vers l'extrémité fermée (107a) ; et le capteur (1, 1A) de température comprend en outre un moyen (121, 123) 30 pour conserver un contact étroit entre la surface extérieure de ladite partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de ladite partie effilée (109) du capuchon métallique (107). 2. Capteur de température selon la 1, caractérisé en ce qu'un angle de convergence (0) de la partie effilée (108) de l'isolateur (103), qui se définit 35 comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface extérieure 16de ladite partie effilée (108) avec la direction longitudinale de l'isolateur (103), est de 10 à 80 . 3. Capteur de température selon la 2, caractérisé en ce qu'une différence entre l'angle de convergence (0) de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et un angle de convergence (B') de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) est de -10 à 10 , l'angle de convergence (9') de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) se définissant comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface intérieure de la partie effilée (109) avec la direction longitudinale du capuchon métallique (107). 4. Capteur de température selon la 1, caractérisé en ce qu'une différence entre un angle de convergence (0) de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et un angle de convergence (0') de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) se situe dans un intervalle de -10 à 10 , l'angle de convergence (0) de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) se définissant comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface extérieure de la partie effilée (108) avec la direction longitudinale de l'isolateur (103), l'angle de convergence (B') de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) se définissant comme un angle formé par une droite hypothétique tangente à la surface intérieure de la partie effilée (109) avec la direction longitudinale du capuchon métallique (107). 5. Capteur de température selon l'une quelconque des 1 à 4, comprenant en outre un joint d'étanchéité (105) qui enferme complètement et fixe à la première extrémité (103a) de l'isolateur (103) à la fois l'élément de détection (101) de température et les portions d'extrémités (102a) des fils électrodes (102). 6. Capteur de température selon l'une quelconque des 1 à 5, comprenant en outre : un tube métallique (123) partiellement inséré et fixé dans le capuchon métallique (107), une extrémité (123a) de celui-ci étant en regard de la seconde extrémité (103b) de l'isolateur (103) dans le capuchon métallique (107) ; une paire de fils (121) de transmission de signaux dont chacun est partiellement contenu dans le tube métallique (123), une portion d'extrémité (121a) de ceux-ci dépassant de l'extrémité (123a) du tube métallique (123), les portions d'extrémités (121a) des fils (121) de transmission de signaux étant respectivement connectées aux fils électrodes (102) pour transmettre à l'extérieur le signal de température depuis les fils électrodes (102) ; etun second isolateur (122) disposé dans le tube métallique (123) afin d'isoler l'un de l'autre les fils (121) de transmission de signaux. 7. Capteur de température selon la 6, caractérisé en ce que l'isolateur (103) possède une paire de trous traversants (104a) s'étendant chacun dans 5 le sens de la longueur de l'isolateur (103), chacun des fils électrodes (102) s'étend à travers l'un, correspondant, des trous traversants (104a) de l'isolateur (103), l'isolateur (103) possédant en outre une paire de trous (104b) dont chacun débouche à la seconde extrémité (103b) de l'isolateur (103), a une face inférieure et 10 communique avec l'un, correspondant, des trous traversants (104a) de l'isolateur (103), et chacune des portions d'extrémités (121a) des fils (121) de transmission de signaux est insérée dans l'un, correspondant, des trous (104b) de l'isolateur (103) pour venir au contact à la fois de la face inférieure du trou correspondant (104b) et 15 d'un, correspondant, des fils électrodes (102). 8. Capteur de température selon la 7, caractérisé en ce que les fils (121) de transmission de signaux sont chacun en acier inoxydable très dur et sont fixés au tube métallique (123) par l'intermédiaire du second isolateur (122), et le moyen pour maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la 20 partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) est constitué par les fils (121) de transmission de signaux, qui sont respectivement au contact des faces inférieures des trous (104b) de l'isolateur (103), et par le tube métallique (123) fixé au capuchon métallique (107). 9. Capteur de température selon la 7, caractérisé en ce que les 25 fils (121) de transmission de signaux sont conçus chacun pour être mobiles par rapport au tube métallique (123), et le moyen pour maintenir un contact étroit entre la surface extérieure de la partie effilée (108) de l'isolateur (103) et la surface intérieure de la partie effilée (109) du capuchon métallique (107) est constitué par le tube métallique (123) qui est 30 fixé au capuchon métallique (107), l'extrémité (123a) de celui-ci étant au contact de la seconde extrémité (103b) de l'isolateur (103). 10. Capteur de température selon l'une quelconque des 6 à 9, comprenant en outre un boîtier métallique (13) qui contient le tube métallique (123) et possède une partie filetée (132) pour fixer le capteur (1, 1A) de température dans 35 une position d'installation. 11. Capteur de température selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de détection (101) de température est une thermistance a coefficient de température négatif, à base d'oxyde d'un métal de transition.
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G,H
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G01,H01
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G01K,H01C
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G01K 7,G01K 13,H01C 1
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G01K 7/22,G01K 13/02,H01C 1/02
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FR2889574
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A1
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STRUCTURE TUBULAIRE DEPLIABLE
| 20,070,209 |
Domaine technique La présente invention concerne le domaine du cuvelage de puits et du transport du pétrole et de façon générale tout équipement à structure tubulaire devant être transporté sur le lieu de son utilisation ou bien nécessitant des dimensions radiales réduites pour son installation. Etat de la technique Pour les opérations de cuvelage de puits comme pour l'installation des conduites de transport de fluide, une solution consiste à former les tuyaux par assemblage sur place de tronçons droits. Une autre solution permettant de stocker les tuyaux de façon continue consiste à les enrouler sur des bobines. Cette solution permet le transport de tuyaux de grande longueur et permet donc d'économiser le temps de raccordement sur place. Cependant, au delà d'un certain diamètre de tuyaux, les dimensions des tambours nécessaires pour enrouler les tuyaux deviennent prohibitifs, ainsi que les dispositifs nécessaires à leur déploiement. Par exemple, sur les navires de pose de conduite sous-marine, la taille du tambour est telle que toute la conduite doit être enroulée depuis un chantier à terre à proximité du site de pose. Dans le domaine du cuvelage de puits, les contraintes de gabarit routier et l'implantation de bobines de grandes tailles sur les appareils de forage rendent cette solution peu attractive voir impossible. Le brevet US 3,104,703 propose une solution pour réduire la taille des tambours en repliant longitudinalement le tuyau afin de diminuer le diamètre du tambour. Le brevet US 5,794,702 propose également un pliage longitudinal du tuyau qui permet en plus de réduire ses dimensions radiales pour faciliter sa descente dans le puits. Cependant, ces techniques présentent l'inconvénient d'offrir des performances en pression extérieure limitées. La demande de brevet US 10/416,772 propose une solution pour améliorer les performances en pression extérieure, mais au prix de complications substantielles à l'installation et sans utiliser pleinement la section d'acier mise en place. Lors de l'installation d'une conduite sous-marine en mer profonde, un autre problème provient de l'angle de départ de la conduite du support flottant qui est quasiment vertical et de la flexion imposée à la conduite au niveau de son arrivée sur le fond sous-marin. Une solution courante à ce problème consiste à effectuer la pose en J, ce qui a pour inconvénient de diminuer fortement la cadence de pose et de nécessiter le maintien d'une forte tension horizontale. Exposé de l'invention C'est pourquoi, le but de l'invention est de fournir une structure permettant d'une part d'étendre le domaine d'utilisation de la solution transport sur bobine et d'améliorer les performances des tuyaux installés pour une section d'acier donnée. Un autre but de l'invention est de fournir une structure permettant l'enroulement de tuyaux de fort diamètre sur des tambours de petit diamètre tout en offrant en final un tuyau de bonnes performances en pression intérieure et extérieure. L'objet de l'invention est donc une structure tubulaire, dépliable longitudinalement entre un état replié et un état déplié ayant au moins une dimension transversale augmentant entre l'état replié et l'état déplié, possédant une paroi dont au moins une portion comporte au moins deux couches structurelles séparées délimitant au moins un espace intermédiaire. La structure est caractérisée en ce que l'espace intermédiaire accroît substantiellement l'épaisseur de la paroi au dépliage de la structure, et l'espace intermédiaire est rempli d'une matière durcissable qui est durcie après le dépliage de la structure. La matière durcissable peut être à base de ciment, de polymère organiques thermodurcissables, d'eau gelée, etc. LFne fois à l'état solide, cette matière durcissable permet de faire coopérer les deux couches structurelles pour résister aux efforts de flexion et obtenir de bonnes performances en pression extérieure ou répondre aux autres sollicitations extérieures. L'interposition de cette matière entre les couches permet d'augmenter l' épaisseur de paroi améliorant entre autres grâce entre autres à la présence de couches multiples les caractéristiques d'isolation de la structure, ce qui peut être particulièrement intéressant pour les applications de conduites en mer profonde. Dans ce type d'application, l'espace intermédiaire peut également contenir des conduites de petit diamètre permettant la circulation d'un fluide de réchauffage. Un autre avantage de l'invention est que pour une résistance donnée en pression extérieure, on utilise des couches d'acier de relative faible épaisseur, de sorte que la structure métallique formée par les couches peut facilement être déformées plastiquement avec un rayon de courbure relativement faible tout en maintenant un niveau raisonnable de déformation plastique. Cette facilité à déformer permet de réaliser une structure aisément dépliable in situ préalablement au durcissement de la matière contenu dans l'espace entre couches. Description brève des dessins Les buts, objets et caractéristiques de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit faite en référence aux dessins dans lesquels: les figures 1A, 1B et 1C sont des vues en coupe perspective d'une portion de conduite lors des phases successives de la mise en oeuvre selon un premier mode de réalisation de l'invention, les figures 2A, 2B et 2C sont des vues en coupe perspective d'une portion de cuvelage lors des phases successives de la mise en oeuvre selon un deuxième mode de réalisation de l'invention, les figures 3A et 3B sont respectivement des vues en coupe d'une portion de conduite à l'état initial et à l'état final, les figures 4A et 4B sont respectivement des vues en coupe d'une portion de cuvelage dans l'état intermédiaire de descente dans le puit et à l'état final en fond de puit. la figure 5 est une vue en perspective de l'injecteur d'un cuvelage enroulé. les figures 5A, 5B, 5C et 5D sont des vues en coupe d'une portion de cuvelage lors des phases successives de la mise en oeuvre selon un troisième mode de réalisation de l'invention, la figure 6A est une vue en élévation d'une jonction multilatérale dans sa configuration repliée, la figure 6B est une vue en élévation d'une jonction multilatérale dans sa configuration dépliée, les figures 7A et 7B sont des vues en coupe transversale du corps de la jonction avant et après son dépliage, les figures 8A et 8B sont des vues en coupe transversale de la culotte de la jonction avant et après son dépliage, les figures 9A et 9B sont des vues en coupe des branches de la jonction avant et après son dépliage illustrée respectivement sur les figures 6A et 6B. les figures 10A et 10B sont respectivement des vues en coupe longitudinale de la culotte de la jonction avant et après son dépliage.. les figures 11A à 11D sont des vues en coupe du corps de la jonction représentant une séquence d'écrasement sous presse mécanique. les figures 12A à 12D sont des vues en coupe des branches de la jonction représentant une séquence d'écrasement sous presse mécanique. Description détaillée de l'invention Il faut noter tout d'abord que la structure tubulaire qui fait l'objet de l'invention désigne toute conduite destinée à transporter un fluide ou équivalent, une telle conduite n'étant pas forcément rectiligne et pouvant présenter une section variable. Ainsi, la conduite peut avoir une section conique.. En outre, cette structure tubulaire peut constituer une seule conduite ou un embranchement de conduite comme c'est le cas dans une jonction à partir de laquelle une conduite principale se sépare en deux ou plusieurs conduites. Afin de faciliter la compréhension de la description qui suit, on utilisera le terme longitudinal pour désigner tout ce qui est parallèle à la direction de la structure tubulaire, et le terme radial pour désigner tout ce qui est dans le plan perpendiculaire à cette direction. Pour les applications de cuvelage, considérant que la colonne est descendue verticalement dans le puits, on utilisera les termes haut, bas, vers le bas, vers le haut, supérieur ou inférieur. Un premier mode de réalisation est décrit en référence aux figures 1A, 1B et 1C. La mise en oeuvre d'une structure qui est généralement une conduite comme dans la présente description commence à partir de la structure multicouche 1 dans une forme longitudinalement aplatie (figure 1A). La structure multicouche 1 qui sera le plus souvent métallique comporte une paroi composée d'une couche intérieure structurelle 3 et d'une couche extérieure structurelle 2 d'épaisseur identique, chacune se refermant sur elle-même et reliées par quatre cloisons de séparation 4. Sous sa forme longitudinalement aplatie, la section de la structure est optimisée afin de minimiser son inertie par rapport à un axe de pliage parallèle à la grande dimension de sa section aplatie afin de pouvoir être enroulée sur un tambour de faible diamètre. L' espace 6 correspond à l'espace interne de la conduite tandis que les espaces 5 permettent la circulation de fluide entre les deux couches structurelles. Les espaces 5 et 6 sont remplis de fluide tel que de l'eau lors de la pose ou descente en mer ou dans un puits afin de ne pas solliciter les couches structurelles 2 et 3 en pression extérieure. La fabrication de la structure métallique multicouche 1 dans sa forme initiale peut être réalisée en fabriquant d'abord la structure dans un forme cylindrique puis en la déformant plastiquement sous presse mécanique ou ensemble de rouleaux pour lui faire adopter la section voulue. Un traitement thermique peut être avantageusement effectué après ce repliage de manière à éliminer les contraintes résiduelles résultant de cette déformation. Une fois la structure métallique installée in situ, elle est dépliée dans une forme substantiellement cylindrique à l'aide d'un fluide sous pression (figure 1B). Le fluide sous pression est injecté dans l'espace 6 pour déplier la couche structurelle intérieure 3. L'espace 6 et l'espace 5 peuvent communiquer par l'intermédiaire d'une soupape tarée, de sorte que le fluide sous pression est également transmis à l'espace 5 mais avec une pression inférieur, car cette pression se retranchera à la pression intérieure afin que les deux couches structurelles subissent des pressions intérieures différentielles sensiblement identiques. Une soupape tarée entre l'espace 5 et l'extérieur pourra également être disposée afin de limiter les pressions différentielles et d'éviter l'éclatement d'une des couches structurelles. Ces soupapes seront avantageusement placés sur l'outil de pose utilisé pour descendre en place la , objet de l'invention. Une fois la structure métallique mise dans une forme substantiellement cylindrique, un laitier de ciment est circulé entre les couches dans les zones 10, 11,12 et 13 (figure 1C). Le laitier de ciment peut être mis en place dans les zones 10, 11,12 et 13 simultanément ou alternativement en les faisant communiquer en extrémité de conduite. Par ailleurs, la pression dans le laitier de ciment pourra participer au dépliage des couches métalliques. Un deuxième mode de réalisation est décrit en référence aux figures 2A, 2B et 2C Comme précédemment (figure 1A), la mise en oeuvre d'un cuvelage commence à partir de la structure métallique multicouche 20 dans une forme longitudinalement aplatie. La structure métallique multicouche 20 comporte une paroi composée d'une couche intérieure 3 et d'une couche extérieure 2 d'épaisseurs identiques, chacune se refermant sur elle-même et reliées par quatre cloisons de séparation 4. Sous sa forme longitudinalement écrasée, la section de la structure est optimisée à la fois pour minimiser son inertie par rapport à un axe de pliage parallèle à la grande dimension de sa section aplatie et pour que les dimensions radiales soient inférieures à un diamètre effectif 25 afin d'une part de pouvoir être enroulée sur un tambour de diamètre réduit et d'autre part de pouvoir être directement descendue dans un puits de diamètre intérieur effectif 25. L'espace 6 correspondent à l'espace intérieur du puits cuvelé tandis que les espaces 5 permettent la circulation de fluide entre les deux couches structurelles 2 et 3. Les espaces 5 et 6 sont remplis de fluide tel que de l'eau lors de leur descente dans le puits afin de minimiser la sollicitation des couches structurelles 2 et 3 en pression extérieure. Une fois la structure métallique 20 installée dans le puits, elle est dépliée dans une forme substantiellement cylindrique (figure 2B) à l'aide d'un fluide sous pression de telle sorte que la couche intérieure 3 ait toutes ses dimensions radiales supérieures ou égales au diamètre effectif 25 et suivant le mode opératoire précédemment décrit. Une fois la structure métallique 20 dépliée dans une forme substantiellement cylindrique, un laitier de ciment est circulé entre les couches dans les zones 10, 11,12 et 13 (figure 2C) et suivant le mode opératoire précédemment décrit. Un troisième mode de réalisation est décrit en référence aux figures 5, 5A, 5B, 5C et 5D. La mise en oeuvre commence à partir de la structure tubulaire métallique multicouche 30 dans une forme longitudinalement écrasée. La structure métallique multicouche 30 comporte une paroi composée d'une couche intérieure 3 et d'une couche extérieure 2 d'épaisseur identiques, chacune se refermant sur elle-même, reliées par quatre cloisons de séparation 4. Sous sa forme longitudinalement écrasée (figure 5A), la section de la structure est optimisée pour minimiser son inertie par rapport à un axe de pliage parallèle à la grande dimension de sa section aplatie afin de pouvoir être enroulée sur un tambour de diamètre réduit. Elle présente des dimensions radiales supérieures au diamètre effectif 25 et ne peut donc pas être descendue directement dans un puits de diamètre effectif 25. Après déroulement et avant d'être descendue dans le puits, la structure métallique 30 est déformée plastiquement par l'action mécanique de rouleaux ou galets 16 qui exercent une pression latérale directement sur la couche structurelle 2 et indirectement sur la couche structurelle 3 de sorte que ses dimensions radiales deviennent inférieures au diamètre effectif 25 (figure 5B). Pendant que les rouleaux 16 écrasent latéralement la structure métallique 30, les galets 17 permettent de maintenir en contact les parois suivant l'axe perpendiculaire à l'écrasement. Du fait de la possibilité d'exercer une forte pression sur la structure par contact de la paroi interne, les galets 17 peuvent également transmettre des efforts de tension dans le cuvelage, comme par exemple la reprise du poids du cuvelage. Une fois le cuvelage dépliable:30 installée dans le puits, il est dépliée dans une forme substantiellement cylindrique (figure 5C) à l'aide d'un fluide sous pression suivant le mode opératoire précédemment décrit, de telle sorte que son diamètre intérieur ait toutes ses dimensions radiales supérieures ou égales au diamètre effectif 25. Une fois la structure métallique 30 déplié dans une forme substantiellement cylindrique, un laitier de ciment est injecté entre les couches dans les zones 10, 11,12 et 13 (figure 5D) suivant le mode opératoire précédemment décrit. D'autres formes de réalisation de paroi peuvent envisagées en utilisant le principe de l'invention. Par exemple, en référence aux figures 3A et 3B, les deux couches structurelles externe 2 et interne 3 peuvent être complètement libres l'une de l'autre sans dispositif de centrage. L'avantage d'un tel dispositif est la facilité de fabrication que cela apporte. Dans ce cas, lors du dépliage, l'espace intermédiaire 10 rempli de ciment pourra ne pas être constant en épaisseur sur la périphérie de la structure. La résistance à la pression extérieure sera néanmoins plus grande que sans augmentation d'épaisseur de la paroi. Alternativement, les deux couches structurelles externe 2 et interne 3 peuvent être fusionnées l'une à l'autre en un ou plusieurs points. Dans l'exemple des figures 4A et 4B, les couches structurelles sont fusionnées en trois points de manière à délimiter trois espaces intermédiaires 10, 11 et 12 formant ainsi l'équivalent de trois poutres isostatiques dont l'ensemble résiste efficacement à la pression extérieure. D'autre part, en restant dans le principe de l'invention, le ciment peut être mis en place avant dépliage de la structure. Il suffit pour cela que les volumes des espaces intermédiaires soient égaux avant et après dépliage, comme c'est par exemple le cas pour les espaces 10 et 11 des figures 4A et 4B. La fabrication de la structure tubulaire pourra être réalisée en soudant des éléments droits de tronçons de tube métalliques du diamètre correspondant à la couche structurelle intérieure afin de former une première conduite étanche, puis en enfilant et soudant des tronçons de tube métallique d'un diamètre correspondant à la couche structurelle extérieure. Des centreurs seront parfois disposés entre les tubes qui pourront dans certains cas former des cloisons plus ou moins étanches entre les espaces intermédiaires. Dans le cas où de grandes longueurs de structure tubulaire dépliable seront nécessaires, l'assemblage pourra être combiné avec les procédés connus de fabrication en continu de tube en associant sur une même chaîne de fabrication deux unités de fabrication de tube en continu, déformant par un ensemble de rouleaux et galets une bande métallique et refermant le tube ainsi formé par soudure électrique. Entre les deux stations de soudure électrique des deux couches structurelles sur la chaîne de fabrication, des cloisons de centrage pourront être mises en place également par soudure électrique. Avant d'aplatir la structure tubulaire ainsi formée, un test hydrostatique, en pression intérieure, du tube intérieur pourra être réalisé entre deux bouchons expansibles reliés par un tirant pour encaisser l'effet de fond, cet ensemble pouvant se déplacer à la même vitesse que la production de la structure tubulaire sur la chaîne. Ainsi, après qu'une portion aura été testée, la pression pourra être relâché et l'ensemble rétracté en arrière rapidement pour tester le tronçon suivant sans interrompre la production en continue. On pourra également imaginer qu'un test hydrostatique, cette fois ci en pression extérieure du tube extérieur pourra être effectué de la même manière. Enfin, après le ou les test(s) hydrostatique(s), la structure tubulaire pourra être pliée aplatie et enroulée. Il conviendra de réaliser un traitement thermique pour relâcher les tensions résiduelles provenant du procédé de fabrication et éventuellement réaliser les trempes et revenues nécessaire à l'obtention des caractéristiques mécaniques finales. Ceci pourra être soit réalisé en continu sur la chaîne ou séparement dans un four lorsqu'une longueur substantielle de structure tubulaire dépliable aura été fabriquée et enroulée. On peut avantageusement utiliser le principe de l'invention pour réaliser une jonction de cuvelage dépliable. Notamment, l'invention permet à une jonction de cuvelage d'être descendue dans un puits de diamètre effectif 25 dans une forme longitudinalement repliée et offrir, dans sa forme dépliée, des branches de cuvelage de dimension radiales intérieures sensiblement identiques au diamètre du cuvelage 23 auquel la jonction sera raccordée. La relative faible longueur de la jonction permet de la transporter et la stocker sans qu'il soit besoin de l'enrouler. La forme initiale, longitudinalement replié est donc principalement optimisée pour minimiser l'encombrement radial de sa section élargie. En référence à la figure 6A, une jonction de cuvelage 40, dans sa forme longitudinalement repliée, présente toutes ses dimensions radiales inférieures au diamètre effectif 25. Dans sa forme définitive représentée en figure 6B, la jonction 40 comporte un corps substantiellement cylindrique de diamètre intérieur supérieur au diamètre effectif 25, une partie supérieure 24 substantiellement conique pour se raccorder au cuvelage supérieur de diamètre inférieur, une culotte 27 faisant la transition entre le corps 26 et les branches 28 et 29 substantiellement cylindriques et un raidisseur 41 entre les deux branches en fond de culotte. En référence aux figures 7A, 8A, 9A et 10A la paroi de la jonction, dans sa forme longitudinalement repliée, comporte deux couches métalliques 2 et 3 séparées reliées par des cloisons 35, 36, 37 et 38. L'ensemble comporte deux grands plis 32 et 33 dans le corps 26 qui se prolongent dans la culotte 27 et dans les branches 28 et 29. Les barres 42 formant le raidisseur 41 dans le plan bissecteur de la culotte sont pliées longitudinalement (figure 10A) pour permettre aux cloisons 37 et 38 de se rapprocher l'une de l'autre. La mise en forme définitive de la jonction est assurée par un fluide sous pression injecté dans l'espace intérieur 47 et dans les espaces entre couches 43, 44, 45 et 46 par l'intermédiaire d'une ou plusieurs soupapes tarées. Une soupape tarée entre l'espace 47 et l'extérieur pourra egalement être installée afin de limiter la pression maximale dans l'appareil et d'éviter un éclatement dans le cas ou sa pression d'éclatement sera inférieur à la pression d'éclatement du cuvelage 23. En référence aux figures 7B, 8B, 9B et 10B, une fois l'appareil dans sa forme dépliée, les cloisons séparatrices latérales 37 et 38 présentes dans le corps se prolongent dans les branches 28 et 29. Les cloisons séparatrices 35 et 36 se rejoignent entre les deux branches sur le raidisseur en forme d'étrier 41 de sorte que le laitier de ciment puisse être injecté dans les zones 43, 44, 45 et 46 simultanément ou alternativement en les faisant communiquer par l'extrémité basses des branches 28 et 29. Les barres 42 sont dépliées dans le plan bissecteur de la culotte (figure 10B) de sorte qu'elles peuvent désormais assurer le renfort de la culotte en pression intérieure ou en pression extérieure en travaillant respectivement en traction ou en compression. Un dispositif, non représenté, reliant les parties centrales des barres pourra permettre de verrouiller les barres 42 dans leur position dépliée si nécessaire afin d'améliorer leur charge de flambement en compression. Dans un mode de réalisation préféré, la jonction de cuvelage est construite dans une forme proche de sa configuration dépliée avant d'être écrasée longitudinalement par déformation plastique sous presse mécanique. Les figures 11A à 11D représentent la séquence d'écrasement du corps 26 de la jonction à l'aide d'une presse mécanique. Le corps de la jonction 26 est fabriqué rond puis placé dans la presse entre les matrices horizontales 51 et les porte-outils verticaux 53 (figure 11A). Les matrices 51 sont initialement équipées de cales 52 tandis que les porte-outils 53 sont enclenchés dans les formes de pliage 54 solidaire de la jonction. Les ronds 55 soudées sur l'intérieur du corps 26 sont également solidaires de la jonction. La réalisation des plis 32 et 33 commence par l'écrasement et la mise en contact des parois du corps 26 au niveau des cloisons séparatrices 56 par l'intermédiaire des porte-outils 53 figure 11B. L'opération peut se dérouler avantageusement en maintenant une pression à l'intérieur du corps 26 de manière à bien répartir la courbure des lobes 61 et 62. Les cales 52 sont ensuite retirées (figure 11C) puis l'écrasement est finalisé par le déplacement horizontal des matrices 51 (figure 11D). Pendant cette déformation, les ronds 55 permettent de limiter la courbure des lobes au niveau de la couche intérieure. La courbure de la couche extérieure est limitée par la butée sur les porte-outils 53. La jonction est ensuite libérée de la presse et conserve e les ronds 55 et les outils 54. Les outils 54 peuvent avantageusement renforcer la structure de la jonction. En référence aux figures 12A à 12D, les branches 28 et 29 de la jonction sont déformées suivant le même principe, dans la même presse et simultanément à l'écrasement du corps 26 à l'aide du prolongement des matrices 51 et des porte-outils 53. Les formes de pliage 54 présentes pour l'écrasement du corps 26 se prolonge sur les branches 28 et 29 et en sont également solidaires. A la fin de l'écrasement, les formes de pliage 54 restent sur la jonction et peuvent avantageusement renforcer la structure de l'ensemble. Avant le repliage final suivant l'axe horizontal les cales 58 sont ajoutées sur les matrices 51 de manière à éviter la déformation des couches à l'endroit où les branches se font face. A noter que dans toutes les applications de l'invention, une fois que le laitier de ciment a complètement rempli les espaces entre couches, on le laisse durcir jusqu'à ce que ses caractéristiques mécaniques et son adhérence avec les couches deviennent suffisantes pour assurer la bonne coopération des couches pour améliorer la resistance de la paroi en flexion. Pendant la période de durcissement, la structure est maintenue en pression intérieur. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux détails de la description qui précède, de sorte qu'un certain nombre d'alternatives peuvent être ajoutées sans sortir du cadre de l'invention. Par exemple, le ciment peut être remplacé par une matière durcissable initialement liquide de toute autre nature, telle qu'une résine thermodurcissable. De même, la matière constituant les couches pourra être n'importe quelle autre matière dont les propriété mécaniques élastoplastiques permettent le dépliage de la structure par déformation plastique ou élastique, la matière remplissant les espaces intermédiaires en durcissant se chargeant dans ce dernier cas de figer la structure. Le remplissage de l'espace entre les couches espacées par la matière durcissable peut être réalisé lorsque cette matière est dans un état fluide. Le remplissage peut alors être obtenu en injectant alternativement de haut en bas et de bas en haut la matière durcissable sur des portions longitudinales cloisonnées de l'espace entre les couches. Cela permet par exemple de réaliser une structure dont le remplissage et le retour sont situés sur la même extrémité, en faisant communiquer les deux portions à l'autre extrémité. Pour des applications en cuvelage de puits, un autre mode de réalisation du remplissage consiste à mettre le même ciment entre les couches et entre le cuvelage et la paroi du puits. Dans ce cas, le remplissage du ciment peut s'effectuer à l'extrémité haute du cuvelage installé et la sortie vers l'espace annulaire du puits à l'extrémité basse en abaissant la pression dans l'annulaire extérieure à la structure par une soupape tarée. Le durcissement de la matière de remplissage intervient après un certain délai, comme par exemple avec des matières à base de ciment ou de résine catalysée. Le durcissement de la matière de remplissage des espaces:intermédiaires peut également être activé soit en abaissant la température, comme par exemple en utilisant de l'eau transformée en glace, soit en augmentant la température, comme par exemple avec une matière à base de résine thermodurcissable. En plus des couches, il est possible d'ajouter des renforts, filaments ou profilés dans l'espace entre les deux couches qui pourront participer à la résistance de la paroi lorsque la matière durcissable entre les couches aura été durcie. On peut également placer des conduites de petit diamètre créant un passage à travers la matière durcie pour circuler un fluide deréchauffage, dans le cas de conduites en mer profonde soumises aux problèmes de formation d'hydrates. Pour des applications de conduites sous-marines, la structure métallique multicouche de la conduite est initialement déformée dans une configuration longitudinalement écrasée de sorte que l'inertie de sa section radiale est minimisée selon un axe préférentiel afin d'une part, de pouvoir être enroulée sur un tambour de diamètre réduit et, d'autre part, de faciliter la pose et les connexions des extrémités. Pour des conduites terrestres, l'invention permet d'obtenir un produit enroulable et transportable facilement sur place, présentant après durcissement de la matière entre couches une bonne résistance aux sollicitations extérieures. Pour des opérations de cuvelage de puits, la structure métallique multicouche du cuvelage peut être initialement déformée dans une configuration longitudinalement aplatie de sorte qu'à la fois l'inertie de sa section radiale et son encombrement radial soient minimisés afin de pouvoir être enroulée sur un tambour de diamètre réduit puis descendue dans un puits de diamètre offrant un passage réduit. De façon générale, la structure tubulaire dépliable de l'invention peut être utilisée avantageusement pour des équipements de puits dont l'encombrement radial doit être minimisé avant d'être descendues dans le puits, telles que les chambres élargies de cuvelage pour recevoir des pompes, des vannes de sécurité, des jonctions de branches latérales, etc. ou encore pour des cloches de suspension de la section de cuvelage suivante ou autre dispositifs équivalents sans que ces structures soient des points faibles de la colonne pour les sollicitations en traction et compression ainsi qu'en pression extérieure et intérieure par rapport au reste du cuvelage
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Structure tubulaire, dépliable longitudinalement entre un état replié et un état déplié ayant au moins une dimension transversale augmentant entre l'état replié et l'état déplié, possédant une paroi dont au moins une portion comporte au moins deux couches structurelles séparées (2, 3) délimitant au moins un espace intermédiaire (10, 11, 12, 13). Cette structure est caractérisée en ce que l'espace intermédiaire accroît substantiellement l'épaisseur de la paroi au dépliage de la structure, et cet espace intermédiaire est rempli d'une matière durcissable qui est durcie après le dépliage de la structure. Une telle structure est adaptée pour être utilisée dans le cuvelage des puits de pétrole ou comme conduite sous-marine.
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1. Structure tubulaire (1, 20, 30, 41)) dépliable longitudinalement entre un état replié et un état déplié ayant au moins une dimension transversale augmentant entre ledit état replié et ledit état déplié, possédant une paroi dont au moins une portion comporte au moins deux couches structurelles (2, 3) séparées délimitant au moins un espace intermédiaire (10, 11, 12, 13); ladite structure étant caractérisée en ce que - ledit espace intermédiaire accroit substantiellement l'épaisseur de ladite paroi au 10 dépliage de ladite structure, et; -ledit espace intermédiaire est rempli d'une matière durcissable, ladite matière étant durcie après le dépliage de ladite structure. 2- Structure selon la 1, caractérisée en ce que lesdites couches 15 structurelles sont maintenues séparées en un point par au moins un centreur. 3- Structure selon la 2, caractérisée en ce que ledit centreur est une cloison étanche (4). 4. Structure selon la 1, dans laquelle ledit espace intermédiaire comporte également des profilés structurels. 5. Structure selon la 1, formant le cuvelage additionnel d'un puits sous-terrain (20,30), caractérisée en ce qu'au moins une partie dudit cuvelage a, dans son état dépliée, au moins une dimension radiale supérieure au diamètre du cuvelage précédent à travers lequel ledit cuvelage a été descendu. 6. Structure selon la 1, caractérisée en ce que, dans un état longitudinalement replié aplati, ladite structure tubulaire est transporté enroulée sur bobine. 7. Structure selon la 6, formant une conduite sous-marine (1), caractérisé en ce que ladite conduite est posé sous ladite forme replié aplatie. 8. Structure selon la 1, dans laquelle ladite matière durcissable est un ciment minéral. 9. Structure selon la 1, dans laquelle ladite matière durcissable est une 5 résine organique. 10. Méthode de mise en place et construction d'une structure tubulaire (1, 20, 30, 40) comportant les étapes suivantes: - construction d'une structure tubulaire dont au moins une portion de paroi comporte 10 au moins deux couches structurelles (2,3) délimitant un espace intermédiaire permettant d'accroître substantiellement l'épaisseur de la dite portion de paroi; - transport de la dite structure dans un état replié longitudinalement ayant au moins une dimension transversale réduite par rapport à l'état déplié; - dépliage de la dite structure tubulaire depuis un état replié par application de forces 15 internes; -durcissement d'une matière remplissant ledit espace intermédiaire. 11. Méthode selon la 10, dans laquelle ladite matière durcissable remplissant ledit espace intermédiaire est mise en place après dépliage de ladite structure. 12. Méthode selon la 10, dans laquelle, lors du transport, ladite structure présente une section pliée aplatie enroulée sur bobine. 13. Méthode selon la 10 ou 11, dans laquelle ladite structure est destinée à cuveler un puits, caractérisé en ce que le diamètre de passage intérieur de ladite structure tubulaire dans son état déplié est supérieur à la plus grande des dimensions radiales de ladite structure tubulaire sous une forme longitudinalement repliée. 14. Méthode selon la 12, dans laquelle ladite structure est destinée à 30 cuveler un puits et ladite structure subit une déformation de façon à diminuer son encombrement radial avant d'être descendue dans le puits et après avoir été déroulée de la dite bobine. 15. Méthode selon l'une des 10 à 14, dans laquelle l'application de forces internes est obtenue en exerçant une pression de fluide à l'intérieur de ladite structure. 16. Méthode selon la 15, dans laquelle, simultanément à l'application d'une pression à l'intérieur de ladite structure, une pression de fluide inférieure est exercée dans le ou les espaces intermédiaires. 17. Méthode selon la 10, 11 ou 12, dans laquelle ladite structure tubulaire est destinée à former une conduite et la mise en place est réalisée préalablement au dépliage de ladite structure.
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F,E
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F16,E21
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F16L,E21B
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F16L 1,E21B 17,E21B 19,F16L 9,F16L 11
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F16L 1/00,E21B 17/20,E21B 19/22,F16L 9/14,F16L 11/20
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FR2897009
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A1
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PROCEDE DE POSITIONNEMENT D'UN OUTIL D'ASSEMBLAGE A L'EXTREMITE D'UN BRAS ARTICULE ET DISPOSITIF POUR SA MISE EN OEUVRE
| 20,070,810 |
La présente invention se rapporte à un procédé de positionnement d'un outil d'assemblage tel que par exemple un outil de perçage ou de rivetage disposé à l'extrémité d'un bras articulé, permettant notamment d'éviter le glissement de l'outil, et éventuellement de corriger l'angle d'incidence de l'outil de manière à le positionner selon la normale à la surface à usiner, le procédé de l'invention étant plus particulièrement destiné au domaine de l'aéronautique. Elle se rapporte également à un dispositif pour la mise en oeuvre dudit procédé. Dans le domaine de l'aéronautique de nombreuses pièces du fuselage et de la voilure d'un aéronef sont assemblées par rivetage. Cet assemblage peut prévoir les étapes consistant à, positionner les pièces à assembler l'une par rapport à l'autre, percer les deux pièces, contrôler éventuellement les perçages, déposer un mastic d'étanchéité, mettre en place un élément de jonction tel qu'un rivet et enfin contrôler l'assemblage obtenu. Ces différentes étapes sont répétées pour tous les trous qui sont placés selon une cartographie donnée. Pour que les éléments soient correctement assemblés, il convient que la cartographie des trous soit respectée et que de préférence, les trous et/ou les rivets soient disposés selon la normale à la surface. Pour réaliser cet assemblage, une première solution consiste à utiliser une machine spéciale avec des déplacements cartésiens. Ce type de machine comprend un portique avec deux longerons le long desquels peut se translater une traverse le long de laquelle peut se translater un bras télescopique à l'extrémité duquel sont susceptibles d'être disposé un outil. Les longerons, la traverse et le bras télescopique matérialisent les trois axes de translations, les mouvements de rotation étant susceptibles d'être prévus au niveau de l'extrémité du bras. Ce type de machine a pour avantage d'avoir une structure rigide ce qui permet d'appliquer des efforts relativement importants par l'intermédiaire de l'outil, notamment lors de l'étape de perçage, tout en évitant le glissement de l'outil afin de respecter la cartographie des trous. Toutefois, ce type de machine a pour principal inconvénient d'être fixe. Ainsi, il est nécessaire de déplacer les éléments à assembler sous cette structure ce qui peut constituer un risque d'endommagement pour lesdits éléments. Par ailleurs, cette machine ne peut accepter que des éléments à assembler ne dépassant pas un certain gabarit fonction des dimensions de la structure. Par conséquent, ce type de machine est normalement réservé à des pièces de faible encombrement. En effet, même s'il est possible d'imaginer une structure de grandes dimensions, cette dernière en raison de ces dimensions aurait des dispersions dimensionnelles telles qu'elles ne permettraient pas de respecter la cartographie des trous. De plus, une telle structure aurait un coût prohibitif. Pour pallier à ces inconvénients, l'opération d'assemblage peut être réalisée en utilisant un bras articulé comportant à son extrémité libre un porte-outil appelé par la suite effecteur. Les bras articulés peuvent aisément se déplacer autour d'une structure d'aéronef en cours d'assemblage ce qui permet d'assembler des éléments de grandes dimensions et d'éviter de les déplacer, contrairement aux machines à déplacements cartésiens. Selon un autre avantage, les bras articulés sont des produits commercialisés en grand nombre, si bien que cette solution a un coût inférieur aux machines spéciales à déplacements cartésiens. De manière connue, un bras articulé comprend généralement une base pivotante sur laquelle est rapporté un premier segment susceptible de pivoter selon un premier axe de rotation horizontal, un deuxième segment étant articulé selon un deuxième axe de rotation horizontal par rapport à l'extrémité libre du premier segment. L'extrémité libre du second segment comprend généralement une troisième articulation, voire une quatrième articulation selon deux axes de rotation sensiblement perpendiculaires. Ces différentes articulations permettent de déplacer l'effecteur dans un espace à trois dimensions X, Y, Z et de l'orienter selon trois axes de rotation Rx, Ry, Rz. L'effecteur comprend généralement un châssis rigide avec à l'avant une surface susceptible d'être plaquée contre l'élément à usiner ou à assembler et à l'arrière des moyens d'accouplement à l'extrémité libre du bras articulé, ledit châssis supportant un outil ou un barillet intégrant plusieurs outils ainsi que des moyens pour saisir, déplacer et faire fonctionner le ou lesdits outils et éventuellement d'autres accessoires. Lors du perçage ou de l'assemblage, l'effort exercé par l'outil est transmis à l'effecteur par le bras articulé. Des moyens de mesure de cet effort sont généralement prévus au niveau de l'accouplement entre l'effecteur et le bras. Le principal inconvénient de cette solution réside dans le fait que l'effort susceptible d'être transmis par le bras articulé est limité. En effet, même si l'effecteur est rigide, les articulations du bras articulé ont tendance à se déformer si l'effort dépasse un certain seuil si bien que l'outil tend à glisser au niveau de la surface si bien que la cartographie des trous peut ne plus être respectée. De la même manière, si l'effort dépasse un certain seuil, l'outil tend à ne plus être orienté selon la normale à la surface ce qui peut nuire à la qualité du trou ou de l'assemblage. Aussi, la présente demande vise à pallier aux inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé de positionnement d'un outil d'assemblage tel que par exemple un outil de perçage ou de rivetage, disposé à l'extrémité d'un bras articulé, permettant de limiter les risques de glissement de l'outil même si le bras articulé exerce un effort important. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de positionnement par rapport à une surface d'un effecteur comportant au moins un outil prévu pour effectuer une étape d'assemblage telle que par exemple un perçage ou un rivetage, ledit effecteur étant rapporté à l'extrémité d'un bras articulé susceptible d'appliquer par l'intermédiaire dudit effecteur un effort à l'encontre de ladite surface, ledit effecteur comportant une paroi frontale en regard de ladite surface, caractérisé en ce qu'il consiste à mesurer un mouvement relatif entre la paroi frontale et une plaque d'appui comportant au moins une partie susceptible de prendre appui directement ou indirectement contre la surface et d'être immobile par rapport à ladite surface et reliée à la plaque frontale de manière à pouvoir se déplacer selon au moins une direction et à commander ledit bras articulé afin qu'il effectue un mouvement visant à compenser le mouvement relatif mesuré. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels - la figure 1 est un schéma illustrant un bras articulé à l'extrémité duquel est 20 rapporté un effecteur, - les figures 2A et 2B sont des schémas de l'effecteur illustrant la compensation du glissement de l'outil, - les figures 3A à 3C sont des schémas du nez de l'effecteur illustrant la correction de l'orientation de l'outil, 25 - la figure 4 est une vue en perspective d'un effecteur selon un mode de réalisation préféré de l'invention, - la figure 5 est une vue en perspective de l'avant de l'effecteur, - la figure 6 est une vue de face de l'avant de l'effecteur, - la figure 7 est une vue latérale de l'avant de l'effecteur, - la figure 8A est une vue latérale illustrant en détail le nez de l'effecteur lorsque l'outil est orienté selon la normale à une surface, et - la figure 8B est une vue latérale illustrant en détail le nez de l'effecteur lorsque l'outil n'est pas orienté selon la normale à une surface. Sur la figure 1, on a représenté en 10 un bras articulé supportant à son extrémité libre un effecteur 12 susceptible de réaliser au moins une étape d'assemblage d'éléments tels que par exemple les parties constituant le fuselage ou la voilure d'un aéronef. Pour la suite de la description, on entend par une étape d'assemblage une ou plusieurs étapes de l'assemblage consistant à, positionner les pièces à assembler l'une par rapport à l'autre, percer les deux pièces, contrôler éventuellement les perçages, déposer un mastic d'étanchéité, mettre en place un élément de jonction tel qu'un rivet ou à contrôler l'assemblage obtenu, cette liste n'étant pas exhaustive. Lors de certaines étapes d'assemblage, notamment lors du perçage, le bras articulé 10 est susceptible d'appliquer via l'effecteur 12 un effort F sur une surface 14 d'un élément. Pour la suite de la description, la normale à cette surface 14 correspond à l'axe Z d'un repère orthonormé, les axes X et Y étant tangents à ladite surface. Le bras articulé comprend au moins une articulation 16 et de préférence plusieurs articulations 16, permettant de déplacer l'effecteur 12 dans un espace à trois dimensions X, Y, Z et de l'orienter selon trois rotations Rx, Ry et Rz. Le bras articulé 10 comprend à son extrémité libre des moyens 18 d'accouplement à l'effecteur 12 permettant de rendre démontable cette liaison, lesdits moyens comportant de préférence des moyens pour mesurer l'effort F. Le bras articulé 10 ainsi que ses moyens de pilotage ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme de l'art. Selon un mode de réalisation, l'effecteur 12 comprend un châssis 20 avec à l'avant une paroi frontale 22, à l'arrière une paroi 24 assurant la liaison avec le bras articulé 10, un berceau etant prévu entre la paroi frontale et la paroi arrière pour supporter au moins un outil et de préférence un barillet 26 incorporant plusieurs outils. L'effecteur comprend également différents moyens pour déplacer l'outil, par rapport à l'effecteur 12 et pour le mettre en mouvement. Par ailleurs, différents instruments peuvent être rapportés sur cet effecteur, tels que des outils de contrôle, une caméra ou autres. L'effecteur ainsi que ses différents instruments et équipements ne sont pas plus détaillés car ils sont connus de l'homme du métier. La paroi frontale 22 comprend un conduit ou orifice 28 via lequel est susceptible de passer un outil pour atteindre la surface 14. L'outil est positionné par rapport à ce conduit 28. La liaison entre l'outil et l'effecteur 12 n'engendrant pas de déformations susceptibles de nuire au positionnement de l'outil, ce dernier est parfaitement positionné par rapport à l'effecteur. Par conséquent, pour la suite de la description le positionnement de l'effecteur correspond au positionnement de l'outil. Selon l'invention, l'effecteur comprend une plaque frontale d'appui 30 susceptible de se déplacer parallèlement à la paroi frontale 22 et comportant au moins une partie susceptible de prendre appui directement ou indirectement contre la surface 14 et d'être immobile par rapport à ladite surface. Ainsi, comme illustré sur les figures 2A et 2B, le reste de l'effecteur peut se déplacer parallèlement à ladite plaque d'appui 30 immobile par rapport à la surface 14. En complément, l'effecteur comprend des moyens 32 pour mesurer les mouvements relatifs entre le reste de l'effecteur 12 et la plaque d'appui 30. Le procédé de positionnement selon l'invention consiste à mesurer un mouvement relatif entre la plaque d'appui 30 et le reste de l'effecteur 12, à renseigner les moyens de pilotage dudit mouvement relatif afin que lesdits moyens de pilotage commandent la ou les articulations du bras articulé afin de compenser ledit mouvement relatif entre la paque d'appui 30 et le reste de l'effecteur. Ainsi, il est possible d'appliquer des efforts importants à l'encontre de la surface 14. Contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, le glissement n'intervient plus entre ladite surface 14 et l'effecteur 12, mais entre la plaque d'appui 30 et l'effecteur 12. Les moyens 32 permettent de mesurer ces mouvements relatifs entre la plaque d'appui et l'effecteur afin de compenser ledit mouvement relatif grâce à des mouvements opposés du bras articulé. Selon un mode de réalisation, un nez 34 de forme sensiblement cylindrique est rapporté de manière rigide sur la plaque d'appui, son extrémité libre 36 prenant appui contre la surface 14. L'extrémité libre 36 se présente sous la forme d'une surface d'appui sensiblement parallèle à la plaque d'appui 30. Ainsi, l'extrémité 36 du nez 34 est susceptible de prendre appui contre la surface 14 et d'être immobile, comme la plaque d'appui 30, par rapport à ladite surface 14. Le nez 34 présente un conduit 38 susceptible d'être dans le prolongement du 20 conduit 28 de manière à permettre le passage d'un outil. Selon un mode de réalisation préféré, illustré sur les figures 5, 6 et 7, la paroi frontale 22 a une forme rectangulaire, la surface d'appui ayant de part et d'autre deux prolongements 40 susceptibles d'être maintenus par deux brides 42 solidaires de la paroi frontale 22. Selon ce montage, la plaque d'appui 30 peut se 25 déplacer dans un plan parallèle à la paroi frontale 22 mais ne peut pas se translater dans la direction perpendiculaire à ladite paroi frontale 22. D'autres solutions techniques pourraient être envisagées pour obtenir ce type de liaison. De préférence, des moyens 44 sont prévus pour favoriser ce mouvement et limiter les frottements entre la paroi frontale 22 et la plaque d'appui 30. Cette configuration permet de concentrer au niveau de la liaison entre la plaque d'appui 30 et la paroi frontale 22, les éventuelles déformations de la chaîne cinématique qui va du socle du bras articulé jusqu'au point de contact entre l'outil et la surface 14. Selon un mode de réalisation, des butées à bille sont prévues au niveau de la paroi frontale contre lesquelles la plaque d'appui 30 est susceptible de prendre appui. Selon une variante simplifiée, la plaque d'appui 30 peut se translater par rapport à la paroi frontale 22 selon une seule direction privilégiée, par exemple l'axe Y. Selon une variante plus élaborée, comme illustré sur les différentes figures, la plaque d'appui 30 peut se déplacer par rapport à la paroi frontale 22 selon différentes directions coplanaires au plan XY. Avantageusement, la compensation est réalisée si le mouvement entre la plaque d'appui 30 et la paroi frontale 22 dépasse un certain seuil de l'ordre de 0,2 mm afin de limiter les temps de calcul. Selon un mode de réalisation, les moyens 32 permettant de mesurer les mouvements relatifs entre la plaque d'appui 30 et la paroi frontale 22 comprennent au moins un capteur 46 de type optique solidaire de la paroi frontale 22. Si la plaque d'appui 30 peut se translater uniquement selon une translation, un seul capteur 46 est nécessaire. Si la plaque d'appui 30 peut se déplacer selon plusieurs directions coplanaires au 25 plan XY, on peut prévoir deux capteurs 46 dont les faisceaux sont orientés selon deux directions différentes, comme illustré sur la figure 6. De préférence, les faisceaux des capteurs 46 forment un angle de l'ordre de 90 . En complément, la plaque d'appui 30 peut comprendre un élément rapporté 48 offrant une ou des surfaces de réflexion 50 orientées de manière sensiblement perpendiculaire aux faisceaux des capteurs 46. Cette configuration permet d'obtenir une meilleure précision de la mesure du déplacement relatif entre la plaque d'appui 30 et la paroi frontale 22. Toutefois, il est possible de prévoir d'autres techniques pour mesurer ce déplacement relatif. Le procédé de positionnement de l'invention permettant d'éviter le glissement de l'outil est maintenant décrit au regard des figures 2A et 2B. L'outil est positionné par rapport à la surface 14 grâce au bras articulé et occupe une position donnée, comme illustré sur la figure 2A. Lorsqu'on cherche à réaliser une étape d'assemblage, on applique le nez 34 de la plaque d'appui 30 contre la surface 14 en exerçant un effort F. Lorsque cet effort dépasse un certain seuil, les articulations du bras articulé tendent à engendrer un mouvement de l'effecteur par rapport à la surface 14. Contrairement aux dispositifs de l'art antérieur, la partie de l'outil en contact avec la surface ne glisse pas. Les déformations des articulations provoquent un mouvement relatif de la paroi frontale 22 de l'effecteur par rapport à la plaque d'appui 30, matérialisé par la flèche T sur la figure 2B. Ce mouvement relatif est détecté et mesuré par le ou les capteurs 46. En fonction de cette mesure, les moyens de pilotage du bras articulé commandent un mouvement dudit bras visant à compenser le mouvement relatif afin que l'effecteur revienne dans la position donnée, comme illustré sur la figure 2A. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'effecteur 12 comprend des moyens pour corriger l'incidence de l'outil afin que cette dernière soit sensiblement confondue avec la normale à la surface 14. A cet effet, la plaque d'appui 30 comprend deux parties, une première partie 52 solidaire de la plaque d'appui 30 et une seconde partie 54 susceptible de prendre appui contre la surface 14, un mouvement de pivotement relatif selon au moins un axe de pivotement étant possible entre la première partie 52 et la seconde partie 54. Selon un mode de réalisation préféré, un mouvement de pivotement relatif selon 5 au moins deux axes de rotation Rx et Ry est possible entre à les parties 52 et 54 de la plaque d'appui. Selon un mode de réalisation préféré, le nez est réalisé en deux parties 52 et 54 du nez reliées par l'intermédiaire d'une liaison rotule qui ne permet aucun mouvement de translation, mais uniquement des mouvements de rotation entre 10 lesdites parties 52 et 54. Ainsi, la seconde partie 54 comprend une extrémité 56 avec une surface de contact sensiblement sphérique, et la première partie 52 comprend un siège 58 avec également une surface sensiblement sphérique. Des moyens 60 pour mesurer l'angle de pivotement relatif entre la première partie 52 du nez et la seconde partie 54 du nez sont prévus. En fonction de 15 cette mesure, les moyens de pilotage du bras articulé commandent la ou les articulations dudit bras articulé afin de corriger ledit pivotement relatif entre les parties 52 et 54 du nez pour que l'outil soit disposé selon la normale à la surface 14. Avantageusement, la correction est réalisée si le pivotement relatif entre les 20 parties 52 et 54 de la plaque d'appui 30 dépasse un certain seuil de l'ordre de 10 min. d'arc afin de limiter les temps de calcul. Selon un mode de réalisation préféré et illustré sur les figures 8A et 8B, les moyens 60 de mesure comprennent au moins un capteur 62 susceptible de mesurer l'angle du pivotement relatif dans un plan, solidaire de la première partie 25 52. Avantageusement, les moyens 60 comprennent deux capteurs 62 susceptibles de mesurer l'angle de pivotement relatif dans deux plans distincts afin de déterminer les mouvements de pivotement selon les axes de rotations Rx et Ry. Selon un mode de réalisation, les capteurs 62 sont de type inductif. Toutefois, d'autres technologies pourraient être envisagées. Le procédé de correction de l'incidence de l'outil est maintenant décrit au regard des figures 3A à 3C. Comme indiqué sur la figure 3A, l'effecteur est orienté de manière à ce que l'outil soit orienté selon la normale à la surface 14. Lorsque l'effecteur change d'orientation, en raison notamment des distorsions au niveau des articulations du bras articulé, l'axe de l'outil forme un angle a avec la normale à la surface, comme illustré sur la figure 3B. La seconde partie 54 du nez en contact avec la surface 14 ne change pas d'orientation, contrairement à la première partie 52 du nez qui est solidaire de l'effecteur. Par conséquent, un pivotement relatif apparaît entre les parties 52 et 54 du nez. Ce pivotement relatif est détecté et mesuré par le ou les capteurs 62. En fonction de cette mesure, les moyens de pilotage du bras articulé commandent un mouvement dudit bras visant à compenser le pivotement relatif afin que l'outil soit orienté de nouveau selon la normale à la surface 14, comme illustré sur la figure 3C. Pour faciliter la lecture des dessins, l'angle de pivotement a été exagéré. A titre indicatif, l'angle de pivotement est de l'ordre de quelques degrés dans la réalité. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes et les dimensions du bras articulé ainsi que l'équipement de l'effecteur
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L'objet de l'invention est un procédé de positionnement par rapport à une surface (14) d'un effecteur (12) comportant au moins un outil prévu pour effectuer une étape d'assemblage telle que par exemple un perçage ou un rivetage, ledit effecteur (12) étant rapporté à l'extrémité d'un bras articulé (10) susceptible d'appliquer par l'intermédiaire dudit effecteur (12) un effort à l'encontre de ladite surface (14), ledit effecteur (12) comportant une paroi frontale (22) en regard de ladite surface (14), caractérisé en ce qu'il consiste à mesurer un mouvement relatif entre la paroi frontale (22) et une plaque d'appui (30) comportant au moins une partie susceptible de prendre appui directement ou indirectement contre la surface (14) et d'être immobile par rapport à ladite surface et reliée à la plaque frontale (22) de manière à pouvoir se déplacer selon au moins une direction et à commander ledit bras articulé (10) afin qu'il effectue un mouvement visant à compenser le mouvement relatif mesuré.
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1. Procédé de positionnement par rapport à une surface (14) d'un effecteur (12) comportant au moins un outil prévu pour effectuer une étape d'assemblage telle que par exemple un perçage ou un rivetage, ledit effecteur (12) étant rapporté à l'extrémité d'un bras articulé (10) susceptible d'appliquer par l'intermédiaire dudit effecteur (12) un effort à l'encontre de ladite surface (14), ledit effecteur (12) comportant une paroi frontale (22) en regard de ladite surface (14), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - mesurer un mouvement relatif entre la paroi frontale (22) et une plaque d'appui (30) comportant au moins une partie susceptible de prendre appui directement ou indirectement contre la surface (14) et d'être immobile par rapport à ladite surface, ladite plaque d'appui (30) étant reliée à la plaque frontale (22) de manière à pouvoir se déplacer selon au moins une direction, et - à commander ledit bras articulé (10) afin qu'il effectue un mouvement visant à compenser le mouvement relatif mesuré. 2. Procédé de positionnement par rapport à une surface (14) d'un effecteur (12) selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à mesurer l'angle de pivotement entre une première partie (52) solidaire de la plaque d'appui et une seconde partie (54) susceptible d'être plaquée et immobile par rapport à la surface (14), la liaison entre lesdites parties (52, 54) autorisant un mouvement relatif selon au moins un axe de pivotement, et à commander ledit bras articulé afin qu'il effectue un mouvement visant à corriger l'angle de pivotement mesuré. 3. Effecteur susceptible de permettre la mise en oeuvre du procédé de positionnement par rapport à une surface (14) selon l'une quelconque des précédentes, ledit effecteur étant susceptible d'être rapporté à l'extrémité d'un bras articulé (10) et comportant un châssis (20) avec à l'avantune paroi frontale (22), à l'arrière une paroi (24) assurant la liaison avec le bras articulé (10), un berceau étant prévu entre la paroi frontale et la paroi arrière pour supporter au moins un outil et de préférence un barillet (26) incorporant plusieurs outils, caractérisé en ce qu'il comprend une plaque d'appui (30) susceptible de se déplacer parallèlement à la paroi frontale (22) et comportant au moins une partie susceptible de prendre appui directement ou indirectement contre la surface (14) et d'être immobile par rapport à ladite surface, ainsi que des moyens (32) pour mesurer les mouvements relatifs entre le reste de l'effecteur (12) et la plaque d'appui (30). 4. Effecteur selon la 3, caractérisé en ce qu'un nez (34) de forme sensiblement cylindrique est rapporté de manière rigide sur la plaque d'appui, son extrémité libre (36) prenant appui contre la surface (14). 5. Effecteur selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la surface d'appui (30) comprend de part et d'autre deux prolongements (40) susceptibles d'être maintenus par deux brides (42) solidaires de la paroi frontale (22) de manière à ce que ladite plaque d'appui (30) ne puisse se déplacer que dans un plan parallèle à la paroi frontale (22) mais pas dans la direction perpendiculaire à ladite paroi frontale (22). 6. Effecteur selon la 3, 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens (32) pour mesurer les mouvements relatifs comprennent deux capteurs (46) permettant de mesurer le mouvement relatif selon deux directions différentes. 7. Effecteur selon la 6, caractérisé en ce que la plaque d'appui (30) comprend des surfaces de réflexion (50) des faisceaux émis par les 25 capteurs sensiblement perpendiculaires auxdits faisceaux. 8. Effecteur selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que la plaque d'appui (30) comprend deux parties, une première partie (52) solidaire de la plaque d'appui (30) et une seconde partie (54) susceptible deprendre appui contre la surface (14), au moins un mouvement de pivotement relatif selon au moins un axe de pivotement étant possible entre la première partie (52) et la seconde partie (54) et en ce que l'effecteur comprend des moyens (60) pour mesurer l'angle de pivotement relatif entre lesdites parties (52, 54). 9. Effecteur selon la 8, caractérisé en ce que les moyens (60) de mesure comprennent deux capteurs (62) solidaires de la première partie (52) susceptibles de mesurer l'angle de pivotement relatif selon deux plans distincts. 10. Dispositif pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1 ou 2, comportant un bras articulé (10), des moyens de pilotage dudit bras, ainsi qu'un effecteur selon l'une quelconque des 3 à 9.
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B
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B25
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B25J
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B25J 19,B25J 18
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B25J 19/02,B25J 18/04
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FR2901685
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A1
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DISPOSITIF POUR MESURER LE CHAMP VISUEL
| 20,071,207 |
L'invention concerne un , Les dispositifs actuels pour mesurer le champ visuel sont soit très simples et im- précis, soit très sophistiqués et peu faciles à mettre en oeuvre. La mesure la plus simple consiste à faire fixer le sujet à l'infini et à lui présenter sur le côté un stimulus comme un point blanc ou sa main et dès que le sujet voit le point on fait une estimation de l'angle formé. La mesure la plus sophistiquée consiste à étudier informatiquement grâce des stimuli de puissances lumineuses variées sur une hémisphère, les réponses du sujet indiquant si le point est vu ou non, sa tête étant maintenue par une mentonnière et un appui front . Le champ ainsi récupéré donne tous les points extrêmes mais également les tâches aveugles ou l'absence de champ . Le système manuel ne permet pas de faire un dépistage fiable surtout dans le sens vertical et le système informatique est trop lourd à mettre en place pour un vrai dépistage . L'invention permet de remédier à ces inconvénients. En effet, selon une forme préférentielle, le dispositif pour mesurer le champ visuel est composé d'un triptyque opaque formant un U, cet appareil englobe la face du sujet testé (figure n 1 ). La plaque du milieu est ouverte par une longue fenêtre centrée horizontalement (figure n 1 Légende A) . La largeur de la fenêtre correspond approximativement à l'écart entre les pupilles ce qui permet au sujet de regarder à l'infini avec ses 2 yeux et de s'auto-centrer horizontalement par rapport à l'appareil , la fenêtre est très étroite entre 2 et 20 mm ce qui permet également un auto-centrage dans le sens vertical. Les plaques latérales sont elles aussi, ouvertes par une longue fenêtre située à la même hauteur que la fenêtre centrale afin que l'opérateur puisse voir l'oeil du su-jet (figure n 1 Légende B). Des petits trous dans la plaque avant (figure n 1 Légende C) et sur les plaques latérales (figure n 1 Légende D) permettent de servir de stimuli pour l'oeil en périphérie . Le patient est obligé soit d'avancer l'appareil soit de reculer la tête pour visualiser ces trous tout en gardant son regard fixé à l'infini au travers de la fenêtre centrale .Une échelle graduée en degrés est située au niveau des fenêtres latérales (figure n 1 Légende E) elle correspond à l'angle du champ de vision du sujet pour un des stimuli. Il peut y avoir autant d'échelles de graduations que de stimuli . Une origine commune à ces échelles peut être le champ minimum autorisé dans le cas de test pour la capacité à conduire un véhicule. La lecture de l'angle de vison du sujet se faisant par une correspondance entre la graduation de l'échelle et la position de la cornée de l'oeil du sujet pour le sti- mulus considéré. Pour un meilleur contraste, selon une variante, les trous sont sertis de cristaux luminescents , ou selon une autre variante les trous sont munis de diodes électroluminescentes qui peuvent être allumées par l'opérateur afin que le stimulus testé soit très visible et unique. Dans un souci de compacité la fenêtre centrale peut être munie d'un système op-tique et d'un objet servant de point de fixation dont l'image est située à l'infini. 20 25 30 35
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L'invention concerne un appareil de mesure du champ visuel.Selon l'invention, l'appareil est un triptyque qui vient englober le visage, une petite fenêtre frontale y est découpée pour obliger le sujet à bien positionner ses yeux pour regarder à l'infini. Des stimuli lumineux sont placés en haut et en bas de la plaque centrale ainsi que sur les côtés droit et gauche. Une petite fenêtre sur chaque côté permet à l'opérateur de regarder le sommet de la cornée de l' oeil (figure 1) . La position de l'oeil dans la fenêtre donne par lecture sur une échelle, l'angle du champ de l'oeil pour voir le stimulus. la tête du sujet restant libre .Application au dépistage du champ visuel pour la conduite automobile.
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1) Dispositif pour mesurer le champ visuel, composé d'un triptyque opaque formant un U . La plaque du milieu est, d'une part, ouverte par une longue fenêtre centrée horizontalement et d'autre part, percée de trous . Les plaques latérales sont elles aussi, d'une part, ouvertes par une longue fenêtre située à la même hauteur que la fenêtre centrale et d'autre part, percées de trous . Une échelle graduée située au niveau de chaque fenêtre latérale permet d'associer à la position de l'oeil du sujet l'angle du champ de vision correspondant au trou stimulus dès que celui- ci est aperçu par le sujet, le sujet fixant du regard un point à l'infini au travers de la fenêtre centrale et n'ayant aucune contrainte dans le mouvement de sa tête. 2.) Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que les trous sont munis de cristaux luminescents 3) Dispositif suivant la 1 caractérisé en ce que les trous sont munis de diodes électroluminescentes à allumage indépendant. 4) Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les trous de la plaque du milieu sont au dessus et en dessous de la fenêtre pour tester le champ visuel vertical 5) Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes caractéri- sé en ce que les trous et les fenêtres latérales sont situés de sorte que le champ visuel testé latéralement ou verticalement ait un point commun sur les échelles et que ce point commun soit la norme visuelle minimale. 6) Dispositif suivant l'une quelconque des précédentes caractéri- sé en ce que la fenêtre centrale est munie d'un système optique et d'un objet servant de point de fixation à l'infini.
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A
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A61
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A61B
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A61B 3
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A61B 3/024
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FR2899877
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A1
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DISPOSITIF DE MANUTENTION AUTOMATIQUE DES ENVELOPPES
| 20,071,019 |
L'invention est relative à un container de réception d'une pluralité d'enveloppes, à un dispositif de chargement en enveloppes d'un tel container et à un système de rassemblement et de stockage temporaire de plusieurs de ces containers. Dans le domaine du traitement du courrier, il est connu de faire appel à des entreprises spécialisées pour traiter le courrier. Il peut s'agir, par exemple, de courrier de type marketing (publicité) ou de courrier de type transactionnel (banques, assurances...). Le traitement du courrier est effectué dans un atelier de mise sous pli 10 qui peut comprendre un grand nombre de machines de mise sous pli, par exemple une vingtaine. Une machine de mise sous pli est un équipement qui comporte des alimenteurs de documents (en feuilles ou en continu) et un alimenteur d'enveloppes. 15 Une telle machine regroupe les documents d'un même destinataire et les insère dans une enveloppe qui sera ensuite remise aux services postaux. Cependant, le contenant de remise aux services postaux dépend du type de courrier : pour le courrier transactionnel (banque, assurance), les enveloppes sont remises dans des caissettes ; pour le courrier marketing, les 20 enveloppes sont regroupées par code postal, cerclées, mises en sac et les sacs sont ensuite mis dans des cages (caisses faites d'un treillis métallique). Un paquet d'enveloppes cerclées est appelé une liasse. Compte tenu des règles postales en vigueur, une liasse contient au moins trente enveloppes et son poids doit être compris entre 600 et 3 000 g. 25 On notera que dans de tels ateliers de mise sous pli, un opérateur est prévu en aval de chaque machine de mise sous pli pour manipuler les enveloppes, à savoir regrouper celles-ci par code postal de manière à constituer des paquets d'enveloppes prêts à être cerclés. Ensuite, l'opérateur doit déposer ces paquets sur la table de la machine de cerclage, puis prendre chaque liasse 30 venant d'être cerclée et la déposer dans des contenants postaux de grandes dimensions ou dans un sac postal aux fins de remise aux services postaux. La méthode de traitement de courrier présentée ci-dessus occasionne une charge de travail manutentionnaire importante ainsi que des risques d'erreur 2 non négligeables lors de la manutention des enveloppes, et notamment lors de leur regroupement par code postal. Par ailleurs, cette méthode nécessite de disposer d'une machine de cerclage pour chaque machine de mise sous pli. En outre, il n'est pas facile pour un opérateur de s'adapter aux différentes cadences imposées, d'une part, par la machine de mise sous pli et, d'autre part, par la machine de cerclage. En effet, les machines de mise sous pli produisent généralement entre 3 500 et 15 000 enveloppes par heure, soit environ 150 paquets d'enveloppes par heure, tandis que les machines de cerclage assurent le cerclage d'environ 2 000 liasses par heure. Enfin, la production de plusieurs machines de mise sous pli ne peut pas être rassemblée dans un même sac postal, ce qui ne permet pas de bénéficier des remises optimales des services postaux. On notera en outre que si de nouvelles règles de remise du courrier aux services postaux doivent entrer en vigueur, telles que, par exemple, l'absence de cerclage des paquets d'enveloppes, alors les tâches de manutention envisagées dans la méthode actuelle récapitulée ci-dessus seront considérablement accrues. De plus, si les paquets d'enveloppes ne doivent pas être cerclés lors de leur remise aux services postaux, alors une mécanisation des tâches s'avèrera particulièrement difficile à mettre en place sans moyen adapté. La présente invention prévoit de remédier à au moins certains des inconvénients de l'art antérieur en proposant l'utilisation d'un container spécialisé qui peut contenir un paquet d'enveloppes et permet en parfaite sécurité leur transport vers les moyens de finition adaptés. Ce container qui est apte à recevoir une pluralité d'enveloppes comporte : - un logement interne ayant une forme sensiblement parallélépipédique, qui est ouvert à une de ses extrémités longitudinales pour accueillir la pluralité d'enveloppes et fermé à son extrémité longitudinale opposée, - une partie entourant le logement interne et ayant une surface externe de forme au moins partiellement cylindrique. Ce container de petites dimensions, par rapport aux dimensions des contenants sur roulettes, dans lesquels les paquets d'enveloppes parviennent aux 3 services postaux, permet de solidariser, de façon au moins temporaire, un paquet d'enveloppes issu d'une machine de mise sous pli. Ce container, possède une forme interne particulièrement adaptée pour contenir des enveloppes et une forme externe facilitant le déplacement du container (périmètre de forme cylindrique). De ce fait, si les paquets d'enveloppes ne doivent pas être cerclés lors de leur remise aux services postaux, alors l'utilisation du container selon l'invention permet d'alléger les tâches de manutention des opérateurs et de limiter les risques d'erreur. Par ailleurs, l'utilisation de containers selon l'invention en aval des machines de mise sous pli permet d'éviter l'utilisation systématique d'une machine de cerclage par machine de mise sous pli. Selon une caractéristique, le logement interne est formé par un tube de section carrée ou rectangulaire. Selon une caractéristique, le tube est ajouré, ce qui permet de réduire le poids du container. Selon une caractéristique, la partie de surface externe au moins partiellement cylindrique comprend un ou plusieurs anneaux entourant le logement interne. Ainsi, prévoir un ou plusieurs anneaux ou bandes annulaires confère à la surface extérieure du container une forme cylindrique qui va faciliter son transport. Par ailleurs, le fait de ne pas prévoir une surface cylindrique complète pour former la surface externe du container, permet de réduire le poids de ce dernier. Selon une caractéristique, le container comporte une semelle qui confère à ce dernier un centre de gravité situé au niveau de ladite semelle, assurant ainsi le maintien de la forme générale allongée du container en position verticale stable, l'ouverture du logement étant tournée vers le haut. Le maintien du container dans cette position permet de stocker les enveloppes dans ce réceptacle sans risquer de les voir ressortir et facilite donc leur stockage temporaire. 4 Selon une caractéristique, le container comporte des données d'identification dudit container. De telles données peuvent, par exemple, prendre la forme d'un code barre apposé ou gravé sur le container ou d'un module de type RFID fixé à ce dernier. Le container et son contenu peuvent ainsi être identifiés par simple lecture du code porté par le container. Cette identification permettra également de faciliter la gestion du remplissage des cages ou des sacs destinés à être remis aux services postaux. Selon une autre caractéristique, le container comporte des moyens d'orientation angulaire dudit container. Ces moyens permettent, d'une part, de repérer la position angulaire du container à un instant donné et, d'autre part, d'orienter le container afin de lui donner la position angulaire souhaitée. Pour ce faire, une encoche est par exemple prévue au niveau de la semelle. L'invention a également pour objet un dispositif de chargement en enveloppes d'un container tel que celui brièvement exposé ci-dessus. Ce dispositif comporte : - des moyens d'identification d'une pluralité d'enveloppes, par reconnaissance des données d'identification d'enveloppe, lesdites enveloppes étant issues d'une machine de mise sous pli, - des moyens d'identification du container par reconnaissance des données d'identification portées par ledit container, - des moyens d'association des données d'identification d'enveloppe aux données d'identification du container, - des moyens mécaniques d'amenée du container vide, de chargement des enveloppes dans ledit container vide et d'évacuation du container chargé d'enveloppes. Ainsi, au moment de la mise en container des enveloppes issues d'une machine de mise sous pli ou après cette étape, on associe les données d'identification du container à celles des enveloppes qu'il contient. Ceci permet de faciliter la gestion de l'acheminement des enveloppes jusqu'aux cages ou sacs dans lesquels elles seront déposées aux fins de remise aux services postaux. L'invention a également pour objet un système de rassemblement et de 5 stockage temporaire de containers du type de celui brièvement exposé ci-dessus. Le système comporte un convoyeur principal assurant le déplacement et le rassemblement des containers, le convoyeur étant muni de guides latéraux qui sont agencés respectivement sur chacun des côtés longitudinaux du convoyeur pour le guidage des containers, les guides latéraux se rapprochant l'un de l'autre à une extrémité du convoyeur afin de former un goulot d'étranglement n'autorisant le passage que d'un seul container à la fois. Ensuite, par exemple, les containers ainsi isolés seront alimentés en file indienne sur un convoyeur secondaire sur lequel seront connectés de multiples dispositifs de sortie. Parmi les dispositifs de sortie, on trouve des dispositifs pour empiler les enveloppes sur chant (connus en terminologie anglo-saxonne sous le terme stackers ), des cercleuses et des machines de mise en sac. Ainsi, les containers sont transportés d'un endroit à un autre avec les enveloppes qu'ils contiennent, ceci réduisant de façon significative les tâches de manutention jusqu'ici réalisées par des opérateurs. Selon une caractéristique, les containers sont placés sur le convoyeur avec leur forme générale allongée disposée en position verticale et l'ouverture du logement tournée vers le haut. Ainsi, les enveloppes contenues dans les containers sont transportées sur le convoyeur sans risque de se mélanger et sont regroupées par contenant postal (sac, cage) en fonction de leur code postal commun. Les enveloppes peuvent contenir des objets hétéroclites (porte-clé, carte magnétique, etc..) sans que leur transport ne soit altéré puisqu'elles sont contenues dans un container ou réceptacle rigide. Selon une caractéristique, le système comporte des postes d'introduction (un par machine de mise sous pli), sur le convoyeur, de containers chargés d'enveloppes par le dispositif de chargement brièvement exposé ci-dessus. La technique d'introduction est particulièrement simple puisque chaque container est simplement poussé sur le convoyeur. Chaque container étant 6 identifié (par exemple par un code barre), l'ordre de présentation des containers sur le convoyeur n'a aucune importance. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un container selon l'invention ; - la figure 2 est une autre vue schématique en perspective du container de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue schématique de dessus du container des figures 1 et 2 ; - la figure 4 est une vue schématique du container des figures 1 à 3 contenant des enveloppes ; - la figure 5 est une vue schématique d'un système de convoyage des containers selon l'invention ; - la figure 6 est une vue schématique générale d'un système de gestion du flux des enveloppes dans un atelier de mise sous pli ; - la figure 7 illustre de façon schématique le poste de chargement des enveloppes ; - la figure 8 est une vue schématique montrant l'acheminement des containers en amont et en aval du poste de chargement ; - la figure 9 est une vue schématique détaillée du mécanisme de pivotement du container de la figure 7. Comme représenté sur la figure 1 et désigné par la référence générale notée 10, un container selon un mode de réalisation de l'invention comporte, d'une part, un logement interne 12 pour recevoir une pluralité d'enveloppes et, d'autre part, une partie 14 entourant le logement 12 et qui possède une surface externe de forme au moins partiellement cylindrique. La surface externe s'inscrit notamment dans une enveloppe cylindrique externe 16 représentée en pointillés sur la figure 1. Plus particulièrement, le container 10 servant de réceptacle à un paquet d'enveloppes 18, comme représenté sur la figure 4, possède une forme générale 7 allongée pour recevoir lesdites enveloppes et qui présente des dimensions voisines de celles d'un paquet d'enveloppes. Ainsi, un paquet d'enveloppes de même nature et de même destination (même code postal) et qui sont produites par une machine de mise sous pli donnée, peut être stocké de façon temporaire dans le container 10 selon l'invention. Ceci facilite le transport des enveloppes jusqu'à leur contenant d'expédition sans qu'il soit nécessaire de procéder à leur cerclage. Plus particulièrement, pour recevoir les enveloppes, le logement interne 12 a une forme sensiblement parallélépipédique dont les dimensions correspondent à celles d'un paquet d'enveloppes. Le logement est ouvert à une de ses extrémités longitudinales 12a afin de permettre l'introduction des documents dans le logement et est fermé à son extrémité longitudinale opposée 12b pour pouvoir y maintenir les documents. Le logement est plus particulièrement défini par un cadre 20 entouré par la partie externe 14 et donc par l'enveloppe cylindrique externe 16. Le cadre 20 est plus particulièrement formé à partir d'un tube de section carrée ou rectangulaire pour épouser la forme des enveloppes. Ce tube peut être continu, comme représenté sur les figures, ou discontinu pour alléger la structure et formé, par exemple, par deux demi-portions en forme de U. La contenance d'un cadre continu et d'un cadre partiel est identique, mais le cadre partiel apporte une moins grande rigidité. Des encoches latérales 20a et 20b destinées à faciliter le vidage des enveloppes sont pratiquées à proximité de l'ouverture du tube qui définit l'extrémité ouverte 12a du logement. Les enveloppes sont introduites dans le logement par cette ouverture. L'épaisseur totale d'une pile d'enveloppes est, par exemple, de l'ordre de 10 à 12 cm. Le cadre est par exemple réalisé en aluminium ou en PVC. Le cadre 20 est fixé à une semelle 22 ou embase, par exemple métallique, par son extrémité coïncidant avec l'extrémité 12b de la cavité ou 8 logement 12. De par son poids, le centre de gravité du container est placé au niveau de la semelle. Ainsi, une telle répartition du centre de gravité du container assure le maintien de celui-ci en position verticale stable comme celle représentée sur les figures 1 et 3. La semelle est, par exemple, de forme cylindrique et sa surface extérieure s'inscrit parfaitement dans la surface externe 16 d'enveloppe cylindrique. Une lumière 21 est pratiquée à la base du cadre 20 en contact avec la semelle pour servir à l'extraction des enveloppes du logement du container, par exemple au moyen d'un doigt d'extraction. Par ailleurs, le container comporte également une ou deux bandes annulaires ou anneaux 24 qui entourent le cadre 20 et donc le logement interne 12, et définissent la partie 14 dont la surface externe est inscrite dans l'enveloppe cylindrique 16. La surface cylindrique externe minimale est ainsi formée de la semelle 22 en position basse et d'un anneau 24 en position haute (figures 1 et 2). En cas d'anneaux multiples, ceux-ci seront répartis de façon équilibrée le long de la dimension longitudinale du container. En prévoyant un ou plusieurs anneaux cylindriques au lieu d'une chemise cylindrique continue, on contribue à alléger le poids du container. L'anneau 24 en position haute participe à la stabilité du container en position verticale. En effet, l'embase seule ne pourrait empêcher une inclinaison du container par rapport à la verticale en cas de collision avec un autre container lors des déplacements. L'ouverture du logement permettant l'introduction des documents dans le container est tournée vers le haut. On notera également que le container comporte des données permettant d'identifier le container et qui sont, par exemple, apposées sur ce dernier. De telles données d'identification sont par exemple réalisées sous la forme d'un code barre 28, soit gravé sur l'un des éléments du container, soit porté par une étiquette apposée sur ce dernier. 9 Les données d'identification du container peuvent également prendre la forme d'un module radio de type RFID, lui aussi pouvant être réalisé sous la forme d'un module de faible épaisseur, fixé à l'un des éléments du container (cadre, embase, anneaux). Les différents moyens d'identification du container ne sont pas tous représentés sur les figures par souci de clarté. On a seulement représenté à titre d'exemple le code barre 28 sur le cadre 20 (figures 1 et 2). Comme représenté sur les figures, une encoche non traversante 30 (figure 2) est pratiquée dans la semelle 22, notamment pour orienter de façon adaptée le container lors de son utilisation. On reviendra ultérieurement sur l'utilité de cette encoche lors de la description de la figure 6. La semelle comporte aussi une encoche traversante 32 (figures 1 à 3) qui sera utilisée pour l'extraction des enveloppes contenues dans le container. Cette encoche 32 perpendiculaire à l'encoche non traversante 30 est disposée transversalement par rapport aux enveloppes et est sensiblement plus large que le cadre de maintien 20. Une lame de la largeur de l'encoche y sera insérée afin de pousser les enveloppes hors du cadre (pour entrer dans la cercleuse ou dans le stacker). On a représenté sur la figure 5 un système 40 qui permet de transporter des containers 10 d'une zone à une autre zone éloignée. En particulier, des containers 10 sont introduits dans le système de convoyage en deux endroits 42, 44 comme illustré respectivement par les flèches 46 et 48 et sont transportés jusqu'à une zone 50 à distance des zones d'introduction. Le système 40 permet de rassembler et de stocker de façon temporaire les containers. Comme représenté sur la figure 5, le système 40 comporte un convoyeur 52 sur lequel sont disposés les containers 10 en position verticale correspondant à celle des figures 1 et 4. Le convoyeur est d'une largeur suffisante pour permettre de placer, suivant cette largeur, plusieurs containers simultanément. 10 Le convoyeur est par ailleurs muni de guides latéraux 54, 56 qui s'étendent respectivement le long de chacun des côtés longitudinaux du convoyeur. Ces guides sont par exemple réalisés sous la forme de rails ou glissières qui sont solidarisés à la partie fixe du convoyeur. Comme représenté sur la figure 5, le guide latéral 54 est partiellement interrompu au niveau des zones 42 et 44 pour permettre l'introduction latérale des containers. Un rail ou glissière complémentaire 58 est prévu pour relier entre elles 10 deux extrémités respectives 54a et 56a des guides latéraux en amont des zones d'introduction 42 et 44. Les extrémités opposées respectives des guides latéraux 54 et 56, notées respectivement 54b, 56b, se rapprochent l'une de l'autre à l'extrémité débouchante du convoyeur afin de former un goulot d'étranglement au niveau de 15 la zone de sortie 50. Les containers amenés dans cette zone par le convoyeur 52 convergent vers une zone qui n'autorise le passage que d'un seul container à la fois. Les guides latéraux sont en effet espacés l'un de l'autre d'une distance inférieure à la largeur de deux containers. 20 On notera que le convoyeur est un convoyeur à bande enroulée autour de deux axes horizontaux 60 et 62 parallèles entre eux, et ce convoyeur est monté sur une embase 64. Par ailleurs, les containers, une fois chargés sur le tapis du convoyeur, sont totalement libres et leur mouvement est aléatoire. 25 Lorsque les containers parviennent au niveau de l'entonnoir formé par les parties convergentes des guides latéraux 54 et 56, ils peuvent venir au contact les uns des autres et également entrer en contact avec les guides latéraux 54 et 56. Lors de leur rencontre avec d'autres containers, leur(s) surface(s) de 30 contact externe(s) de forme au moins partiellement cylindrique leur permet de tourner sur eux-mêmes et de tourner les uns autour des autres. 11 Ainsi, le contact entre deux containers sur le convoyeur ne risque pas de créer un blocage dudit convoyeur et le flot de containers peut donc s'écouler librement au travers de l'entonnoir. On notera que la forme cylindrique de l'embase 22 contribue également à fluidifier le flot des containers. La figure 6 représente de façon schématique le système 80 de gestion du traitement des enveloppes à partir de machines de mise sous pli qui produisent des enveloppes. Sur cette figure, on a volontairement représenté une seule machine de mise sous pli 82 et un seul poste 142 par souci de simplification. On notera que le système de convoyage 84 comporte notamment le convoyeur 52 de la figure 5 et des guides latéraux 86, 88 assurant le guidage des containers positionnés sur le tapis. Le guide latéral 86 comporte un nombre d'ouvertures 90, 92, 94, 96 et 98 en rapport avec le nombre de machines de mises sous pli à connecter. Entre la machine de mise sous pli 82 et le système de convoyage 84, un dispositif de chargement 100 est prévu afin de charger des containers 10 en enveloppes. Un automate 102 assure le pilotage des éléments mécaniques destinés à effectuer le remplissage des containers. Il communique à une unité centrale 104 le compte rendu de ses opérations, à savoir, l'identification du container et l'identification des enveloppes contenues. L'unité centrale 104 est connectée à une base de données 106 qui comporte un grand nombre d'informations, notamment sur : les destinataires auxquels sont adressées les enveloppes ; - les codes postaux correspondants ; - les lots dont font partie les différentes enveloppes ; - les références des grands contenants ou sacs postaux dans lesquels les enveloppes doivent être expédiées ; - les centres postaux correspondants auxquels les différents contenants ou sacs doivent être remis ; 12 - les différentes caractéristiques des machines de mise sous pli (vitesse, format des enveloppes traitées, poids des enveloppes ...) dans le but d'optimiser le remplissage des containers ; - les caractéristiques des modules de sortie en aval du système de convoyage (identification, position, type : cerclage, mise en sac ou empilement sur chant, contenance de l'empileur) ; - les caractéristiques de chaque contenant (contenance mini maxi, tolérance des services postaux, identification du contenant et des enveloppes qu'il contient ...). Comme représenté à la figure 7, préalablement à leur chargement, les enveloppes 110 sont acheminées depuis la machine de mise sous pli, par exemple par des rouleaux, sur une table en regard de moyens 112 de lecture ou de reconnaissance de données d'identification d'enveloppes. Ces moyens 112 font par exemple partie de l'automate 102. Les données d'identification d'enveloppes 114 qui sont, par exemple, réalisées sous la forme d'un code barre, sont lues au travers de la fenêtre de l'enveloppe par un lecteur de code barre. Les informations ainsi obtenues sont transmises à l'unité centrale 104 et stockées dans la base de données 106. Les enveloppes sont ensuite introduites dans un container 10. Afin de suivre les vitesses des machines de mise sous pli, un dispositif 115 de retenue des enveloppes est prévu lors du changement de container. Ce dispositif comporte deux convoyeurs en nappe 117 et 119 inclinés et à vitesse variable. Les enveloppes 110 sont dirigées suivant la flèche 121 et placées en écailles sur le premier convoyeur 117, puis elles sont acheminées sur le deuxième convoyeur 119. Les enveloppes sont ainsi chargées dans un container qui est disposé en position inclinée afin d'utiliser la gravité pour faciliter l'opération de remplissage. Lors d'un changement de container, la première enveloppe du paquet d'enveloppes suivant est bloquée par un vérin de blocage 123 à l'extrémité du convoyeur 117. 13 La vitesse du premier convoyeur 117 est fortement diminuée, tandis que celle du second convoyeur 119 est fortement augmentée, ce qui provoque la rupture de l'écaille. Le vérin relâche sa pression lorsque toutes les enveloppes placées en aval dudit vérin ont été insérées dans le container. La vitesse du second convoyeur 119 est alors alignée sur celle, plus lente, du premier convoyeur et l'écaille est serrée du fait de la vitesse lente des convoyeurs. Cette variation de vitesse donne au mécanisme le temps de mise en place d'un container vide. On notera que les enveloppes ne sont pas nécessairement plates mais peuvent contenir des objets tels que des cartes bancaires, des clés ou divers objets publicitaires, si bien qu'elles forment un volume hétérogène qui est peu aisé à transporter de façon manuelle. Toutefois, grâce au container 10, des enveloppes aux volumes hétérogènes peuvent être véhiculées sans aucune difficulté par paquet, en fonction de leur destination. Après l'opération de chargement, le container est redressé en position verticale, telle que représentée en arrière-plan sur la figure 7, grâce à un mécanisme de pivotement 125 qui coopère avec l'encoche non traversante 30 utilisée pour manoeuvrer le container. La figure 8 illustre de façon très schématique l'amenée des containers vides au poste de chargement représenté sur la figure 7 suivant la direction indiquée par la flèche, leur basculement en position inclinée pour le remplissage et le redressement de ces derniers en position verticale après remplissage. On notera que les containers vides sont entrainés dans un mouvement longitudinal de translation par un mécanisme 127. Au poste de chargement, le mécanisme d'entraînement et de pivotement 125 de la figure 8 est agencé en aval du mécanisme 127 et de façon indépendante de ce dernier. En aval du mécanisme 125 un mécanisme d'entraînement 129 indépendant est agencé pour entraîner les containers pleins. 14 Seules les références 127, 125 et 129 des mécanismes ont été représentées sur la figure 8 mais le mécanisme sera détaillé en référence à la figure 9. La structure de chacun des mécanismes 127, 125, 129 est quasi-identique à l'exception du mécanisme 125 qui intègre une fonction supplémentaire de pivotement du container. Cette fonction est illustrée sur la figure 9 par un axe de rotation en partie basse. On a représenté sur la figure 9 chaque container 10 monté et orienté sur un monorail 137 par l'intermédiaire de l'encoche non traversante 30 de la semelle 22. Le monorail 131 est muni à son extrémité supérieure d'un patin de blocage (ex : patin à expansion). L'entraînement du container dans un mouvement longitudinal est effectué par l'intermédiaire de deux courroies 133, 135 situées de part et d'autre du rail, tournant autour d'axes horizontaux et sur lesquelles repose la semelle 22 du container. Un seul de ces axes, l'axe 137, est représenté sur la figure et est relié à un moteur 139 qui l'entraîne en rotation. L'ensemble des courroies et du rail est agencé à l'intérieur d'un profilé en U noté 141 reposant en partie basse sur une pièce 143 qui est apte à tourner autour d'un axe de pivotement 145. Au droit du poste de chargement, un dispositif de blocage (non représenté) du container est prévu et provoque le pivotement du mécanisme autonome 125 autour de l'axe 145 pour obtenir la position représentée sur les figures 7 et 8. On notera que les autres mécanismes 127 et 129 qui encadrent le mécanisme 125 ne comportent pas cet axe de pivotement ni de dispositif de blocage. Après avoir été relevé, le container se trouve dans cette position au niveau du module 116 de la figure 6, avant son insertion dans le convoyeur principal 52. Dans ce module, des moyens de lecture non représentés, quisont par exemple identiques aux moyens 112, sont prévus pour reconnaître les données d'identification 28 portées par le container et ainsi identifier ce dernier. 15 Là encore, il peut s'agir d'un code barre propre au container ou de toute autre information permettant son identification. Les informations recueillies sont ensuite transmises à l'unité centrale 104 et stockées dans la base de données 106, tout comme pour les données 114. On notera que les données d'identification 28 du container sont ainsi associées aux données d'identification des enveloppes 114 qui sont contenues dans le container 10. Cette association permet de suivre le cheminement d'une enveloppe une fois chargée dans le container. Le module 116 comporte des moyens d'introduction, sur le convoyeur, des containers ainsi remplis d'enveloppes. Ces moyens comprennent, par exemple, un vérin pneumatique, permettant de pousser le container 10 sur le convoyeur 52 à travers l'ouverture 92, perpendiculairement à la direction longitudinale d'avancée du convoyeur. Les moyens de chargement du convoyeur en containers peuvent également être pilotés par l'automate mécanique 102. Les containers chargés d'enveloppes sont ainsi introduits transversalement sur le système de convoyage 84. Ils sont acheminés progressivement par ce dernier jusqu'à la zone de convergence 50 formant un goulot d'étranglement pour les containers. En sortie du système de convoyage 84, au niveau du passage convergent 50, on trouve un module 120 qui est relié à l'unité centrale de traitement 104. Le module 120 est un module de lecture des données d'identification 28 des containers, par exemple réalisé sous la forme d'un lecteur de code barre, qui reconnaît chaque container et transmet l'information à l'unité centrale 104. Ainsi, le système informatique de gestion peut piloter et suivre le cheminement de chaque container sur la chaine de traitement. L'information recueillie au passage d'un container devant le module 120 permet, en fonction de l'identification dudit container, de connaître sa destination et donc de déterminer le module de sortie de la chaine de traitement vers lequel le container doit être acheminé. 16 En aval du système de convoyage 84 est agencé, par exemple, un autre convoyeur 122 de plus faible largeur et qui comporte, lui aussi, des guides latéraux 124 et 126 assurant le guidage des containers transportés par ce dernier. On notera toutefois qu'un autre type de dispositif de transport tel qu'un dispositif monorail peut être utilisé pour véhiculer les containers les uns à la suite des autres en aval du système 84. Les guides latéraux du convoyeur 122 prolongent les guides latéraux 86 et 88 du système de convoyage principal 84 et sont également discontinus afin de ménager des ouvertures pour permettre l'évacuation latérale des containers hors du convoyeur. Des ouvertures 128, 130, 134, 136, 138 et 140 sont ainsi agencées respectivement sur les deux guides latéraux et de façon décalée axialement afin que deux ouvertures ne soient pas en regard l'une de l'autre. On évite ainsi que deux actionneurs qui sont aptes à pousser chacun hors du convoyeur un container par une ouverture ne soient face à face. Lorsque les containers se déplacent en file sur le convoyeur à bande 122, ils passent en vis-à-vis des ouvertures des guides latéraux 124 et 126. A chacune de ces ouvertures, correspond un poste de déchargement des containers qui comporte un vérin, par exemple pneumatique, permettant d'extraire du convoyeur le ou les containers en fonction de leur destination. On a représenté sur la figure 6 un dispositif de déchargement 142 agencé devant l'ouverture 130 et qui est relié à un automate mécanique 144, lui-même connecté à l'unité centrale 104. Ainsi, l'unité 104 transmet à l'automate 144 des commandes pour extraire du convoyeur les containers qui ont été identifiés lors de leur passage devant le module 120. L'automate 144 pilote l'extraction des containers qui doivent être acheminés jusqu'à la destination associée au dispositif de déchargement 142. Plusieurs dispositifs tels que le dispositif 142 sont ainsi prévus pour décharger les containers du convoyeur 122 en fonction d'ordres adaptés reçus de l'unité centrale 104, afin d'acheminer lesdits containers vers les modules de sortie appropriés disposés, par exemple, de part et d'autre dudit convoyeur. 17 Parmi les modules de sortie on trouve deux types de machines de façonnage : l'un qui extrait les enveloppes pour les disposer verticalement sur un tapis (empileur d'enveloppes sur chant ou stacker ) d'où un opérateur les prend pour remplir des caisses normalisées des services postaux (on voit apparaître sur le marché des machines permettant d'automatiser cette opération), l'autre qui extrait les enveloppes, procède au cerclage croisé de chaque paquet et alimente un sac normalisé des services postaux. Il convient de noter que les enveloppes doivent toujours se présenter dans le même sens à l'entrée des machines de façonnage (cerclage, empilement vertical). Ainsi, en fonction de la machine de façonnage qui est déterminée automatiquement par l'informatique associée pour un container considéré, il est nécessaire de faire pivoter le container pour rectifier sa position. L'encoche non traversante 30 est donc utilisée en sortie du convoyeur principal 52 (après identification et détermination du module de sortie) pour assurer un pivotement du container considéré. L'encoche 30 assure également un guidage des containers orientés dans un transport de type monorail en aval du second convoyeur et un blocage en position, par exemple, par un dispositif de pince à écartement. On notera toutefois que le nombre de machines de cerclage nécessaires en aval du convoyeur est alors réduit par rapport au nombre de machines de cerclage qu'il était nécessaire de prévoir dans l'art antérieur immédiatement en aval de chaque machine de mise sous pli
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L'invention concerne un container (10) de forme générale allongée pour recevoir une pluralité d'enveloppes, comportant :- un logement interne (12) ayant une forme sensiblement parallélépipédique, qui est ouvert à une de ses extrémités longitudinales (12a) pour accueillir la pluralité d'enveloppes et fermé à son extrémité longitudinale opposée (12b) ;- une partie (14) entourant le logement interne (12) et ayant une surface externe ayant une forme au moins partiellement cylindrique.
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1. Container (10) de forme générale allongée pour recevoir une pluralité d'enveloppes, comportant : - un logement interne (12) ayant une forme sensiblement parallélépipédique, qui est ouvert à une de ses extrémités longitudinales (12a) pour accueillir la pluralité d'enveloppes et fermé à son extrémité longitudinale opposée (12b) ; - une partie (14) entourant le logement interne (12) et ayant une surface externe de forme au moins partiellement cylindrique. 2. Container selon la 1, caractérisé en ce que le logement interne est formé par un tube (20) de section carrée ou rectangulaire. 3. Container selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la partie de surface externe au moins partiellement cylindrique comprend un ou plusieurs anneaux (22, 24) entourant le logement interne. 4. Container selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte une semelle (22) qui confère au container un centre de gravité situé au niveau de la semelle, assurant ainsi le maintien de sa forme générale allongée en position verticale stable, l'ouverture du logement étant tournée vers le haut. 5. Container selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des données d'identification (28) dudit container. 6. Container selon l'une des 1 à 5, caractérisé en qu'il comporte des moyens d'orientation angulaire (30) du container. 7. Container selon les 4 et 6, caractérisé en ce que la 25 semelle comporte une encoche (30) permettant de conférer au container une orientation angulaire donnée. 8. Dispositif de chargement en enveloppes d'un container selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte : - des moyens d'identification (112) d'une pluralité d'enveloppes, par 30 reconnaissance des données d'identification d'enveloppe, lesdites enveloppes étant issues d'une machine de mise sous pli ; - des moyens d'identification du container par reconnaissance des données d'identification (28) portées par ledit container ; 19 - des moyens d'association des données d'identification d'enveloppe aux données d'identification du container ; -des moyens mécaniques d'amenée du container vide, de chargement des enveloppes dans ledit container vide et d'évacuation du container chargé d'enveloppes. 9. Système de rassemblement et de stockage temporaire de containers selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un convoyeur (52) assurant le déplacement des containers, le convoyeur étant muni de guides latéraux (54, 56) qui sont agencés respectivement sur chacun des côtés longitudinaux du convoyeur pour le guidage des containers, les guides latéraux se rapprochant l'un de l'autre à une extrémité (50) du convoyeur afin de former un goulot d'étranglement n'autorisant le passage que d'un seul container à la fois. 10. Système selon la 9, caractérisé en ce que les containers sont placés sur le convoyeur (52) avec leur forme générale allongée disposée en position verticale et l'ouverture du logement tournée vers le haut. 11. Système selon la 9 ou 10, caractérisé en ce qu'il comporte un poste d'introduction (116), sur le convoyeur, de containers chargés d'enveloppes par le dispositif de chargement de la 8.
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B
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B65
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B65D,B65B
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B65D 77,B65B 27,B65D 85
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B65D 77/04,B65B 27/08,B65D 85/62
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FR2902559
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A3
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INSTALLATION DE MESURE DES PARAMETRES D'UTILISATION D'UN OUTIL ALIMENTE EN AIR SOUS PRESSION
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"" L'invention concerne une installation de mesure des paramètres d'utilisation d'un outil alimenté en air sous pression. Plus particulièrement, l'invention s'applique à un outil à air comprimé pour le ponçage des défauts dans les peintures de carrosserie de véhicules automobiles. Un film de peinture doit être parfaitement propre, lisse, exempt de particules, grains ou fibres, visibles à l'oeil nu. io Les particules qui se déposent dans le film de peinture pendant l'application produisent des défauts perceptibles par les clients et elles doivent être poncées pour éviter des problèmes de qualité perçue et d'autres coûts d'après-vente. Dans l'industrie automobile, il est nécessaire de connaître 15 le nombre d'interventions de ponçage sur un véhicule afin, entre autres, d'évaluer les qualités des dispositifs de peinture. Cependant, il existe encore très peu de techniques pour comptabiliser systématiquement le temps de ponçage et/ou le nombre de défauts pour chaque véhicule traité. 20 A l'heure actuelle, c'est l'opérateur qui répertorie manuellement les opérations effectuées (nombre de défauts éliminés, temps de réalisation), ce qui est fastidieux et peut être parfois oublié et donc imprécis. Les données relevées par les opérateurs ne sont donc pas 25 fiables, car elles sont soumises à des oublis, des erreurs. Il devient alors impossible de déterminer un indicateur de qualité de peinture à partir de ces données. Des techniques de comptage systématique existent aujourd'hui dans l'industrie automobile. 30 Il s'agit pour la plupart de techniques optiques, utilisant un ou des systèmes de vision (caméras ou autres) de manière à compter et/ou à localiser les éventuels défauts dans un film de peinture. 2 Cette solution reste très difficile à mettre en oeuvre à l'échelle d'un atelier du type automobile. En effet, les installations nécessaires à la détection optique demandent un emplacement supplémentaire. De plus, l'utilisation de systèmes optiques, mettant en oeuvre des caméras ou autres, devient vite très coûteuse, que ce soit à l'achat ou à la maintenance, à cause de la fragilité de tels équipements. La présente invention propose une alternative aux io solutions actuellement utilisées qui est peu coûteuse et facile à mettre en place dans les ateliers. Dans ce but, l'invention propose une installation de mesure des paramètres d'utilisation d'un outil alimenté en air sous pression caractérisée en ce qu'elle comporte : 15 - des moyens pour détecter une variation de pression de l'air d'alimentation par rapport à une pression seuil - des moyens pour convertir la variation de pression en un signal électrique - des moyens pour mesurer, à partir du signal électrique, le 20 nombre d'utilisations et la durée d'utilisation de l'outil qui sont déclenchés lors d'une variation de pression par rapport à la pression seuil de manière à comptabiliser le nombre d'utilisations de l'outil et le temps pendant lequel la pression détectée est inférieure à la pression seuil, en vue de renseigner un indicateur 25 de qualité. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - les moyens pour mesurer l'utilisation de l'outil comportent des moyens de mémorisation dont : - un moyen de mémorisation quantitative du nombre 30 de mises en marche de l'outil par détection de la variation de pression par rapport à la pression seuil ; et - un moyen de mémorisation temporelle pour comptabiliser la durée de chacune des utilisations. 3 - les moyens de mémorisation temporelle et quantitative sont des compteurs-enregistreurs. - les moyens pour détecter une variation de pression comportent une conduite de dérivation, connectée d'une part à un point de mesure sur une conduite d'alimentation de l'outil en air sous pression et d'autre part, à un dispositif de détection d'une variation de pression qui déclenche la mise en marche de l'installation lorsqu'une pression détectée devient inférieure à la pression seuil donnée. io - les moyens pour détecter une variation de pression déclenchent la mémorisation des paramètres lorsque la pression détectée devient inférieure à une pression seuil de 7 bars. - les moyens pour convertir la variation de pression en un signal électrique comportent un convertisseur pression/tension 15 apte à convertir la pression détectée par le système de détection en une tension électrique proportionnelle à cette pression. L'invention propose aussi un dispositif de ponçage de carrosserie de véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comporte au moins une ponceuse pneumatique pour éliminer les 20 défauts dans un film de peinture et en ce qu'il est équipé d'une installation de mesures des paramètres d'utilisation de la ponceuse pneumatique D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la lecture de la description détaillée qui 25 suit pour la compréhension de laquelle on se reportera à la figure unique qui représente schématiquement une installation de mesure selon l'invention connectée à un dispositif de ponçage de véhicules automobiles. On a représenté à la figure unique un mode de réalisation 30 particulier d'une installation de mesure de paramètres d'utilisation d'un outil alimenté en air sous pression. Dans un exemple d'application, l'outil en question est une ponceuse pneumatique 10 utilisée notamment pour l'élimination 4 des défauts dans des films de peinture sur des carrosseries de véhicules. La ponceuse pneumatique 10 est alimentée en air sous pression par l'intermédiaire d'un réseau d'air comprimé 12. Les ponceuses utilisées pour ce type d'application sont généralement alimentées par un réseau fournissant une pression d'environ 7 bars, plus ou moins 2 bars. L'air sous pression, fourni par le réseau 12, est transmis à la ponceuse 10 par le biais d'une conduite d'alimentation 14. io L'installation de mesure selon la présente invention est agencée en dérivation sur la conduite d'alimentation 14, ou bien sur tout autre point de mesure situé en avant du moteur pneumatique équipant la ponceuse 10. L'installation de mesure comporte des moyens pour 15 détecter une variation de pression de l'air d'alimentation par rapport à une pression dite de seuil Ps. Ces moyens de détection comportent un circuit 16 branché en dérivation sur la conduite d'alimentation 14. Le circuit 16 est constitué d'une conduite annexe, ou de tout autre moyen 20 équivalent permettant de réaliser une dérivation en un point donné de la conduite d'alimentation 14. Lorsque la ponceuse 10 est à l'arrêt, le circuit de dérivation 16 est à une pression P qui est égale la pression régnant dans la conduite d'alimentation 14. 25 La conduite d'alimentation 14 ainsi que le circuit de dérivation 16 sont ici soumis à une pression interne d'environ 7 bars qui est fournie par le réseau d'alimentation 12. Le circuit de dérivation 16 est connecté d'autre part à un détecteur 18 de variation de pression apte à détecter une chute 30 de pression dans le circuit de dérivation 16 par rapport à la pression seuil Ps d'environ 7 bars, qui est généralement la pression constatée régnant dans le circuit lorsque la ponceuse 10 est à l'arrêt. Lorsque la ponceuse est mise en marche, le circuit de dérivation 16 est soumis à une chute de pression due à la circulation de l'air sous pression dans la conduite d'alimentation 14 qui alimente la ponceuse 10 et à la consommation d'air par le 5 moteur pneumatique équipant la ponceuse 10. Dès que la pression P, dans le circuit de dérivation 16, devient inférieure à la pression seuil Ps, le détecteur 18 active des moyens de conversion. Les moyens de conversion comportent un convertisseur 20, io qui est un convertisseur pression/tension apte à traduire la chute de pression détectée par le détecteur 18 en une tension électrique de consigne. Les moyens de conversion sont connectés d'autre part à des moyens de mémorisation qui sont activés par la tension de 15 consigne fournie par le convertisseur 20. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, les moyens de mémorisation 22 comportent des compteurs-enregistreurs 24, 26, capables de quantifier quantitativement et temporellement l'utilisation de l'outil à air comprimé, ici 20 l'utilisation de la ponceuse 10. Le compteur-enregistreur 24 est un compteur-enregistreur temporel qui est activé par la tension de consigne, dès que la pression P devient inférieure à la pression seuil Ps, et qui stocke la durée d'utilisation effective de la ponceuse 10. C'est-à-dire que 25 le compteur 24 compte et enregistre la durée pendant laquelle la pression P détectée par le détecteur 18 reste inférieure à la pression seuil Ps. Le compteur-enregistreur 26 est un compteur-enregistreur quantitatif qui est activé par la tension de consigne et qui compte 30 et enregistre le nombre d'utilisations effectives de la ponceuse 10, aussi appelé nombre de "coups" d'utilisation. Le compteur-enregistreur 26 est ainsi déclenché à chaque fois que la tension de consigne est produite. 6 Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le compteur-enregistreur quantitatif 26 est un compteur à impulsions qui incrémente une valeur impulsion à chaque utilisation ou "coup" de la ponceuse 10. L'installation précédemment décrite présente l'avantage d'être totalement automatisée. Elle ne nécessite donc pas l'intervention d'un opérateur. L'installation constitue donc un outil efficace de contrôle de la qualité des peintures de carrosseries de véhicules. En effet, grâce à cette installation, on peut connaître io avec précision la durée et le nombre d'utilisations de la ponceuse 10. Les données enregistrées de nombre de coups et de durée de chaque coup, de plus, par exemple pour chaque véhicule, permettent une analyse exhaustive et fine des données 15 disponibles. L'installation de la présente invention s'applique avantageusement à toute machine de type pneumatique, dans des applications qui requièrent une connaissance précise du nombre et de la durée d'utilisation. 20
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L'invention concerne une installation de mesure des paramètres d'utilisation d'un outil alimenté en air sous pression caractérisée en ce qu'elle comporte :- des moyens (16, 18) pour détecter une variation de pression (P) de l'air d'alimentation par rapport à une pression seuil (Ps) ;- des moyens (20) pour convertir la variation de pression (P) en un signal électrique- des moyens (22) pour mesurer, à partir du signal électrique, le nombre d'utilisations et la durée de chaque utilisation de l'outil, qui sont déclenchés lors d'une variation de pression (P) par rapport à la pression seuil (Ps) de manière à comptabiliser le nombre d'utilisations de l'outil et le temps pendant lequel la pression détectée (P) est inférieure à la pression seuil (Ps), en vue de renseigner un indicateur de qualité.
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1. Installation de mesure des paramètres d'utilisation d'un outil alimenté en air sous pression caractérisée en ce qu'elle comporte : - des moyens (16, 18) pour détecter une variation de pression (P) de l'air d'alimentation par rapport à une pression seuil (Ps) ; - des moyens (20) pour convertir la variation de pression (P) en un signal électrique io -des moyens (22) pour mesurer, à partir du signal électrique, le nombre d'utilisations et la durée de chaque utilisation de l'outil, qui sont déclenchés lors d'une variation de pression (P) par rapport à la pression seuil (Ps) de manière à comptabiliser le nombre d'utilisations de l'outil et le temps 15 pendant lequel la pression détectée (P) est inférieure à la pression seuil (Pc), en vue de renseigner un indicateur de qualité. 2. Installation de mesure selon la 1, caractérisée en ce que les moyens (22) pour mesurer l'utilisation de l'outil comportent des moyens de mémorisation dont : 20 - un moyen (26) de mémorisation quantitative du nombre de mises en marche de l'outil par détection de la variation de pression (P) par rapport à la pression seuil (Ps) ; et - un moyen (24) de mémorisation temporelle pour comptabiliser la durée de chacune des utilisations. 25 3. Installation de mesure selon la 2, caractérisée en ce que les moyens de mémorisation temporelle et quantitative (26, 24) sont des compteurs-enregistreurs. 4. Installation de mesure selon la 2, caractérisée en que les moyens (16, 18) pour détecter une 30 variation de pression comportent une conduite de dérivation (16), connectée d'une part à un point de mesure sur une conduite d'alimentation (14) de l'outil en air sous pression et, d'autre part, à un dispositif de détection de variation de pression qui déclenchela mise en marche de l'installation lorsqu'une pression détectée (P) devient inférieure à la pression seuil (P5) donnée. 5. Installation de mesure selon la 4, caractérisée en ce que les moyens (16, 18) pour détecter une variation de pression déclenchent la mémorisation des paramètres lorsque la pression détectée (P) devient inférieure à une pression seuil (P5) de 7 bars. 6. Installation de mesure selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les moyens lo pour convertir la variation de pression en un signal électrique comportent un convertisseur (20) pression/tension apte à convertir la pression détectée par le système de détection en une tension électrique proportionnelle à cette pression. 7. Dispositif de ponçage de carrosserie de véhicule is automobile caractérisé en ce qu'il comporte au moins une ponceuse pneumatique (10) pour éliminer les défauts dans un film de peinture et en ce qu'il est équipé d'une installation de mesure des paramètres d'utilisation de la ponceuse pneumatique (10) selon l'une quelconque des précédentes de 20 manière à contrôler la qualité de la peinture de carrosseries de véhicules.
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G
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G07
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G07C
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G07C 3
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G07C 3/14
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FR2902754
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SYSTEME DE PROJECTION DE LIQUIDE DE PROJECTION POUR PARE-BRISE D'AERONEF, ET COCKPIT MUNI D'UN TEL SYSTEME DE PROJECTION
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L'invention concerne un système de projection de liquide de projection pour pare- brise d'aéronef. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de purge permettant de nettoyer un tel système de projection et d'éliminer de la tuyauterie toute trace de liquide de projection après la projection dudit liquide. L'invention concerne également un cockpit d'aéronef comportant au moins un tel système de projection de liquide de projection. Lorsqu'un aéronef est en vol, et en cas de fortes pluies, il est connu pour améliorer la visibilité à l'intérieur du cockpit d'aéronef, de projeter sur l'extérieur du pare-brise dudit cockpit un liquide hydrophobe, ou répulsif d'eau, composé le plus souvent de silicone et de solvant. Le liquide répulsif d'eau est préférentiellement utilisé lorsque l'aéronef est en vol, car lorsque l'aéronef est au sol le liquide répulsif d'eau ne peut être projeté à une vitesse suffisante sur le pare-brise. On connaît dans l'état de la technique des systèmes de projection intégrés dans les aéronefs et permettant la projection sur commande du liquide répulsif d'eau sur le pare-brise du cockpit. Sur la figure 1 de l'état de la technique est représenté schématiquement un tel système de projection 1 de liquide répulsif d'eau pour pare-brise d'aéronef. Le système de projection 1 de liquide répulsif d'eau est muni d'un circuit d'alimentation 2 de liquide répulsif d'eau comportant une tuyauterie 3 destinée à amener le liquide répulsif d'eau depuis un réservoir 4, éloigné du pare-brise 6, jusqu'à deux gicleurs 5 situés au niveau du pare-brise 6 du cockpit d'aéronef. Le liquide répulsif d'eau est projeté jusqu'aux gicleurs 5 grâce à la pression à l'intérieur du réservoir 4. Généralement, lorsque ledit réservoir est plein, la pression dans ledit réservoir 4 est de 5 bars. La pression à vide descend à 2 bars. Le pilote et/ou le copilote de l'aéronef commande à distance l'ouverture de valves 7, situées en amont des gicleurs 5, de manière à laisser s'écouler le liquide répulsif d'eau jusqu'aux gicleurs 5. Par en amont, on entend qui vient en avant du point considéré, dans le sens de l'écoulement du liquide dans le circuit d'alimentation 2. Lorsque les valves 7 sont fermées, elles bloquent le liquide répulsif d'eau sous pression à l'intérieur de la tuyauterie 3. En cas de fortes pluies, pour améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6, le pilote et/ou co-pilote appuie sur un bouton de commande 8 situé dans le cockpit, actionnant ainsi l'ouverture temporaire des valves 7. Lorsqu'il n'est plus nécessaire de projeter du liquide répulsif d'eau sur le pare-brise 6, le pilote et/ou copilote désenclenche le bouton de commande 8, ce qui ferme les valves 7. L'écoulement du liquide répulsif d'eau est de nouveau bloqué en amont des gicleurs 5, au niveau des valves 7. Le liquide répulsif d'eau utilisé pour améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6 a pour principal inconvénient de colmater progressivement la tuyauterie, par dépôt accumulé de la silicone sur les parois de la tuyauterie et dans les gicleurs 5. Il est donc connu, de manière à nettoyer la tuyauterie et les gicleurs 5 une fois le liquide répulsif d'eau projeté sur le pare-brise 6, de vidanger la portion 9 de circuit d'alimentation 2 située en aval des valves 7. Dans l'état de la technique tel que représenté dans la figure 1, le dispositif de purge 10 comporte une canalisation 11 amenant en permanence de l'air sous pression prélevé au niveau des moteurs de l'aéronef, sous réserve que les moteurs soient en fonctionnement, depuis un collecteur 12 jusqu'aux gicleurs 5, en passant par la portion 9 de tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 située en aval des valves 7. Ainsi, l'ensemble de ladite portion 9 et des gicleurs 5 est purgé de tout résidu de liquide répulsif d'eau pouvant s'être déposé une fois les valves 7 fermées. Par ailleurs, et afin d'éviter que le liquide répulsif d'eau éventuellement contenu dans la portion avale 9 de la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 ne s'écoule à l'intérieur de la canalisation 11 du dispositif de purge 10, il est possible de munir ledit dispositif de purge 10 de clapets anti-retour 13 disposés au niveau de la connexion de la canalisation 11 du dispositif de purge 10 avec la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2 en liquide répulsif d'eau. Les clapets anti-retour 13 autorisent le passage de l'air comprimé en direction des gicleurs 5, et interdisent le passage en sens inverse du liquide répulsif d'eau. Afin que le liquide répulsif d'eau soit projeté avant le gaz sous pression, lorsqu'on souhaite améliorer la visibilité au travers du pare-brise 6, il est connu de maintenir la pression de l'air comprimé dans la canalisation 11, à l'arrivée des clapets anti-retour 13, à une pression environ égale à 60 millibars et dans tous les cas strictement inférieure à la pression du liquide répulsif d'eau. D'une manière générale, la pression du liquide répulsif d'eau est comprise entre 5 bars et 2 bars puisqu'il y a peu de déperdition de pression lors du cheminement dans la tuyauterie 3 du circuit d'alimentation 2. Un des inconvénients du dispositif de purge 10 de l'état de la technique est qu'il nécessite d'utiliser une canalisation 11 transitant depuis la pointe avant de l'aéronef jusqu'au tronçon central dudit aéronef, où se situent les turboréacteurs. La canalisation 11 a une longueur environ égale à 30 mètres, et est soumise à de nombreuses contraintes puisque du gaz sous pression y circule en permanence. Par ailleurs, l'installation du dispositif de purge 10 est un processus long et complexe. En effet, il est nécessaire de définir la canalisation 11 avec les contraintes de ségrégation des systèmes, d'utiliser des supports fixes tous les 0.5 m environ et donc de percer la structure de l'aéronef pour les fixer. Le perçage en lui-même nécessite des études de calcul pour valider qu'il n'affaiblit pas la structure de manière inappropriée. De plus, il est nécessaire d'harmoniser la définition des sections de canalisation d'un tronçon d'aéronef à un autre, de fabriquer, cintrer, équiper et protéger l'ensemble de la canalisation 11, installer les sections de canalisation sur chacun des tronçons de l'aéronef etc. La procédure de test ne peut être faite que lorsque tout le dispositif de purge 10 est connecté en ligne d'assemblage final. Le test ne peut donc s'effectuer qu'une fois l'aéronef assemblé, et le dispositif de purge 10 mis en place, ce qui nécessite d'avoir un outillage spécifique pour la mise sous pression du circuit pneumatique. Les phases de définition, fabrication, installation et test du dispositif de purge 10 selon l'état de la technique, constituent donc une perte de temps importante. Dans l'invention, on cherche à fournir un dispositif de purge qui soit d'installation simple et peu coûteuse. On cherche également à fournir un tel dispositif de purge d'encombrement réduit. Pour cela, dans l'invention, on propose de remplacer l'ensemble de la canalisation de l'état de la technique projetant en permanence de l'air comprimé au niveau des gicleurs, par un dispositif de purge compacte, apte à projeter de l'air comprimé. Le dispositif de purge selon l'invention comporte un compresseur de gaz disposé à proximité de pare-brise. Par exemple, le compresseur est situé dans le cockpit de l'aéronef. Avantageusement, le compresseur est spécifiquement utilisé pour la compression du gaz destiné à être projeté sur le pare-brise, de sorte qu'il peut être d'encombrement réduit. Le dispositif de purge selon l'invention est, par exemple, actionné en permanence, c'est-à-dire que du gaz comprimé est en permanence projeté sur le pare-brise, tandis que la projection de liquide de projection est commandée, comme dans l'état de la technique, de manière ponctuelle à distance. Le compresseur d'air selon l'invention peut prélever de l'air directement à l'endroit où il est situé, ce qui permet de supprimer toute la longueur de canalisation pour le cheminement de l'air depuis un endroit particulier où il est prélevé jusqu'aux gicleurs. En effet, si l'on dispose le compresseur d'air à proximité des gicleurs, et donc du pare-brise, la longueur de canalisation nécessaire à l'acheminement de l'air comprimé est réduite. Par ailleurs, il est possible d'installer tout l'équipement du dispositif de purge selon l'invention directement dans la pointe avant de l'aéronef. On diminue ainsi l'encombrement général du dispositif de purge. De plus, une fois que le dispositif de purge est installé et connecté, le test de vérification du bon fonctionnement dudit dispositif de purge peut s'effectuer immédiatement. Il n'est pas nécessaire de fournir de l'air sous pression puisque le dispositif de compression utilise directement l'air disponible à proximité. L'invention a donc pour objet un système de projection de liquide de projection pour pare-brise d'aéronef comportant un circuit d'alimentation en liquide de projection, un circuit d'alimentation en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur, disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de compression auxiliaires aptes à compresser le gaz destiné à circuler dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé, lesdits moyens de compression auxiliaires étant disposés à proximité du gicleur. Les moyens de compression auxiliaires, ou annexes, sont des moyens de compression supplémentaires, en ce sens qu'ils sont rapportés dans le système de projection spécifiquement pour comprimer le gaz à projeter, et sont indépendants des moteurs de l'aéronef muni dudit système de projection selon l'invention. Le système de projection de liquide de projection selon l'invention forme un ensemble indépendant, pouvant fonctionner de manière autonome, c'est-à-dire indépendamment de l'aéronef sur lequel il est destiné à être utilisé. Un tel système de projection forme avantageusement un ensemble compact, chacun des éléments dudit système étant regroupé dans une même zone de l'aéronef. En installant les moyens de compression à proximité des pare-brises, on diminue la longueur des canalisations destinées à acheminer le gaz comprimé jusqu'auxdits pare-brises. A l'inverse, dans l'état de la technique, on utilise comme moyens de compression un turboréacteur de l'aéronef, disposé le plus souvent au niveau de la voilure et donc éloigné des pare-brises, ce qui nécessite une longueur importante de canalisation. Par ailleurs, cette solution permet de projeter sur le pare-brise non plus seulement de l'air, mais n'importe quel gaz, selon les besoins, en disposant la prise d'air sur un réservoir annexe comportant le gaz voulu. Par exemple, on utilise un réservoir contenant de l'azote et/ou de l'oxygène. Le liquide de projection peut par exemple être un liquide répulsif d'eau, utilisé pour chasser les gouttes d'eau du pare-brise en cas de pluie, un liquide de nettoyage, comportant des agents lavant, ou un mélange des deux. Les moyens de compression auxiliaires comportent par exemple un compresseur disposé en aval de la prise d'air dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. Selon des exemples de réalisation du système de projection selon l'invention, il est possible de prévoir tout ou partie des caractéristiques supplémentaires suivantes : - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte un filtre disposé au niveau de la prise d'air dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. Par exemple, on utilise un compresseur qui permet de prélever de l'air à une pression donnée et le comprime jusqu'à obtenir la pression souhaitée. Il est également possible d'utiliser un moteur à courant continu ou à courant alternatif monophasé ou triphasé, ou tout autre moyen apte à comprimer le gaz. - les moyens de compression comportent un compresseur, fonctionnant en courant continu ou alternatif, disposé en aval de la prise d'air dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'au moins un clapet anti-retour, apte à interdire le passage de liquide de projection dans la portion du circuit d'alimentation en gaz pressurisé disposée en amont dudit clapet anti-retour. - le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'un réservoir de récupération, apte à recevoir le liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé, en cas de panne des clapets et valves - la pression du gaz pressurisé circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est strictement inférieure à la pression du liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en liquide de projection, lorsqu'ils parviennent aux gicleurs. En maintenant une pression de l'air strictement inférieure à la pression du liquide de projection, on garantit que le liquide de projection est projeté, au niveau des gicleurs, avant le gaz sous pression. L'invention a également pour objet un cockpit d'aéronef comportant au moins un système de projection de liquide de projection selon l'invention. Avantageusement, et de manière à réduire l'encombrement général du système de projection selon l'invention, et plus particulièrement du dispositif de purge, il est possible de disposer les moyens de compression sous le plancher du cockpit de manière à ce qu'ils soient à proximité immédiate du pare-brise. Ainsi la canalisation de circuit d'alimentation en gaz pressurisé a une longueur très faible. Par ailleurs, la prise d'air en gaz pressurisé peut se faire directement sous le plancher dudit cockpit. Dans ce cas, le fait de prélever de l'air sous le plancher du cockpit crée une fuite infime d'air, dans la mesure où en vol, au dessus d'une certaine altitude, la pression de l'air à l'intérieur de l'aéronef est supérieure à la pression de l'air à l'extérieur de l'aéronef. Bien entendu, il est également possible de prélever l'air en dehors du cockpit de l'aéronef, dans une zone non pressurisée, pour éviter un risque même infime de fuite. On peut prévoir une prise d'air étanche dans le radome, c'est-à-dire la pointe avant de l'aéronef comportant généralement un radar, ou au niveau de la peau de l'aéronef. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Celles-ci sont présentées à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures représentent : - figure 1 : une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon l'état de la technique déjà décrit ; - figure 2 : une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon l'invention ; - figure 3 : une représentation schématique d'un système de projection de liquide de projection selon un autre mode de réalisation de l'invention. Sur la figure 2 est représenté un système de projection 100 de liquide de projection pour pare-brise 111 selon l'invention. Le système de projection 100 comporte un circuit d'alimentation en liquide de projection 101 et un circuit d'alimentation en gaz pressurisé 102. Le circuit d'alimentation 101 en liquide de projection comporte un réservoir 103 contenant du liquide de projection sous pression. Une première portion de tuyauterie 104 permet d'acheminer le liquide de projection sous pression depuis le réservoir 103 jusqu'à des valves 105 bloquant le liquide de projection sous pression dans cette première portion 104 de tuyauterie lorsque le système de projection 100 n'est pas actionné. Les valves 105 du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, lorsqu'elles sont actionnées, autorisent le passage du liquide de projection dans la deuxième portion de tuyauterie 106 du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, cette deuxième portion de tuyauterie 106 permettant d'acheminer le liquide de projection sous pression depuis les valves 105 jusqu'aux gicleurs 114. Le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé comporte un compresseur auxiliaire 107, apte à compresser en permanence de l'air prélevé au niveau d'une prise d'air 108, directement dans l'emplacement où est située ladite prise d'air 108. La prise d'air 108 est avantageusement équipée d'un filtre. Une fois l'air prélevé filtré passé dans le compresseur 107, le gaz pressurisé est acheminé jusqu'aux gicleurs 114 par une première portion de canalisation 109 qui débouche dans la deuxième portion 106 de tuyauterie appartenant également au circuit d'alimentation 101 en liquide de projection. Le passage du gaz pressurisé dans la deuxième portion 106 de tuyauterie du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection puis dans les gicleurs 114 permet d'évacuer toute trace de liquide de projection résiduel et donc de purger le circuit d'alimentation 101 en liquide de projection depuis la deuxième portion 106 de tuyauterie jusqu'auxdits gicleurs 114. Bien entendu, la prise d'air 115 peut également être montée sur une bonbonne de gaz contenant un gaz souhaité autre que de l'air. Comme cela est représenté sur la figure 2, un dispositif de commande 116 électronique, actionné ici par un bouton poussoir 110, permet d'actionner l'ouverture des valves 105 libérant le passage du liquide de projection vers le pare-brise 111. La projection de liquide de projection est temporaire. En effet, lorsque le dispositif de commande 116 n'est plus actionné, la projection de liquide de projection cesse immédiatement. Afin d'interdire l'écoulement accidentel de liquide de projection dans le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, ce qui pourrait endommager le compresseur 107, il est possible de munir le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, de clapets anti-retour 113. Les clapets anti-retour 113 interdisent le passage de tout fluide depuis les gicleurs 114 jusqu'au compresseur 107, mais autorisent le passage du gaz pressurisé depuis le compresseur 107 jusqu'aux gicleurs 114. Il est possible de prévoir un filtre 115 au niveau de la prise d'air 108, afin de ne pas introduire de pollution dans le compresseur 107 et dans la tuyauterie 109, 106 et les gicleurs 114. De manière à diminuer le poids total du dispositif de purge selon l'invention, c'est-à-dire du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé, on utilise avantageusement un compresseur 107 de faible masse. Par exemple, on utilise un compresseur pesant environ 0,5 kilos, fonctionnant à une tension de 28 Vd.c, avec un ampérage maximum compris entre 0,5 et 1 A. Comme cela est représenté sur la figure 2, il est possible de prévoir plusieurs boutons de commande 110 pour actionner le dispositif de commande 116. Les boutons de commande 110 peuvent être disposés en des endroits différents du cockpit, voir hors du cockpit. Ainsi, chacun des pilotes et co-pilotes peuvent actionner indépendamment le système de projection 100 de liquide de projection. Sur la figure 3 est représenté une variante du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé selon l'invention. Dans cet exemple, le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé comporte en plus un réservoir de récupération 117. Le réservoir 117 est destiné à recevoir le liquide de projection qui s'écoulerait de manière accidentelle dans la tuyauterie 109 du circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé en cas de défaillance des clapets anti-retour 113 et des valves 105 disposés en aval du compresseur 107. On garantit comme cela qu'aucun liquide de projection ne pénètre accidentellement dans le compresseur 107, ce qui risquerait de l'endommager irréversiblement. Le circuit d'alimentation 102 en gaz pressurisé comporte un compresseur 107, apte à compresser de l'air prélevé au niveau d'une prise d'air 108 directement dans l'emplacement où est située ladite prise d'air 108 avantageusement équipée d'un filtre. Une fois l'air prélevé filtré passé dans le compresseur 107, le gaz pressurisé est acheminé jusqu'aux gicleurs 114 par une première portion de canalisation 109 qui débouche dans la deuxième portion 106 de tuyauterie appartenant également au circuit d'alimentation 101 en liquide de projection. En traversant la deuxième portion 106 de tuyauterie du circuit d'alimentation 101 en liquide de projection, qui appartient également au circuit d'alimentation en gaz pressurisé, puis les gicleurs 114, le gaz pressurisé permet d'évacuer toute trace de liquide de projection résiduel et donc de purger le circuit d'alimentation 101 en liquide de projection depuis la deuxième portion 106 de tuyauterie jusqu'aux gicleurs 114.5
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L'invention concerne un système de projection (100) de liquide de projection pour pare-brise (111) d'aéronef comportant un circuit d'alimentation (101) en liquide de projection, un circuit d'alimentation (102) en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur (114), disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de compression auxiliaires (107) aptes à compresser le gaz destiné à circuler dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé, lesdits moyens de compression auxiliaires étant disposés à proximité du gicleur. L'invention concerne également un cockpit d'aéronef muni d'au moins un tel système de projection.
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1- Système de projection (100) de liquide de projection pour pare-brise (111) d'aéronef comportant un circuit d'alimentation (101) en liquide de projection, un circuit d'alimentation (102) en gaz pressurisé destiné à purger le circuit d'alimentation en liquide de projection, et au moins un gicleur (114), disposé en aval desdits circuits et destiné à projeter le liquide de projection et le gaz pressurisé sur un pare-brise d'aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de compression auxiliaires (107) aptes à compresser le gaz destiné à circuler dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé, lesdits moyens de compression auxiliaires étant disposés à proximité du gicleur. 2- Système de projection de liquide de projection selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de compression auxiliaires comportent un compresseur disposé en aval de la prise d'air (108) dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 3- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 2, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé comporte un filtre (115) disposé au niveau de la prise d'air (108) dudit circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 4- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'au moins un clapet anti-retour (113), apte à interdire le passage de liquide de projection dans la portion (109) du circuit d'alimentation en gaz pressurisé disposée en amont dudit clapet anti-retour. 5- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est muni d'un réservoir de récupération (117), apte à recevoir le liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé. 6- Système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la pression du gaz pressurisé circulant dans le circuit d'alimentation en gaz pressurisé est strictement inférieure à la pression du liquide de projection circulant dans le circuit d'alimentation en liquide de projection, lorsqu'ils parviennent aux gicleurs. 7- Cockpit d'aéronef comportant au moins un système de projection de liquide de projection selon l'une des 1 à 6. 8- Cockpit d'aéronef selon la 7, caractérisé en ce que les moyens de compression auxiliaires sont disposés sous le plancher dudit cockpit. 9- Cockpit d'aéronef selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située sous le plancher dudit cockpit 10- Cockpit d'aéronef selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située dans le radome. 11- Cockpit d'aéronef selon l'une des 7 à 8, caractérisé en ce que la prise d'air du circuit d'alimentation en gaz pressurisé est située au niveau de la peau externe du cockpit.
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B
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B64,B60
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B64C,B60S
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B64C 1,B60S 1
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B64C 1/14,B60S 1/48
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FR2895953
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A1
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DISPOSITIF DE PROTECTION DE RESEAU DE BORD AUTOMOBILE CONTRE LES CONSOMMATIONS IMPULSIONNELLES D'ORGANES ELECTRIQUES
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ELECTRIQUES. La présente invention concerne un dispositif de protection de 5 réseau de bord automobile contre les consommations impulsionnelles d'organes électriques. Le réseau de bord est le réseau électrique d'un véhicule, tel qu'un véhicule automobile. Il se compose, de manière générale, d'une source d'énergie (alternateur), d'un élément de stockage de 10 l'énergie (batterie), de différents organes électriques branchés sur le réseau et de faisceaux qui font le lien entre tous ces éléments. Il y a une tendance vers l'augmentation de la puissance électrique du réseau de bord. Elle s'explique par l'augmentation du nombre d'accessoires de confort, l'électrification de certaines fonctions liées 15 au moteur (pompes, distribution) ou à la dépollution (préchauffage catalyseur), l'électrification de certaines fonctions liées au confort (climatisation), à la dynamique (suspension, par exemple) ou à la communication. Parmi les nombreux organes électriques branchés sur le réseau de 20 bord, certains sont des organes électriques que l'on peut qualifier de sensibles parce que leur fonctionnement est sensible aux variations de la tension du réseau de bord, et d'autres sont des organes électriques dits à consommation électrique impulsionnelle ou organes électriques perturbateurs parce 25 qu'ils provoquent de brèves chutes de tension importantes lorsqu'ils sont activés et génèrent, en conséquence, des perturbations sur le réseau. Un exemple d'organe à consommation électrique impulsionnelle est constitué par la direction assistée électrique (DAE) du véhicule. L'activation d'un organe à consommation électrique impulsionnelle appelle un courant impulsionnel à la source d'énergie et à l'élément de stockage d'énergie. Ce courant de forte intensité pendant un temps relativement court provoque une brève chute de tension sur le réseau de bord, qui est d'autant plus importante que le nombre de consommateurs d'énergie, c'est-à-dire d'organes électriques, est important dans le réseau, que la vitesse d'appel est grande ou que la source d'énergie est faible (alternateur éteint, batterie faiblement chargée). Les autres organes électriques du réseau de bord, tels que les phares ou les écrans du tableau de bord du conducteur, par exemple, peuvent être affectés par cette chute de tension imprévisible. De telles perturbations peuvent être perceptibles par l'usager du véhicule automobile et interprétées comme un défaut de qualité. Pour éviter cette chute de tension, il a été proposé des systèmes d'alimentation comportant deux batteries : une première batterie est destinée à alimenter l'organe perturbateur, située près de ce dernier, pour répondre aux besoins en courant au moment de l'activation dudit organe perturbateur, et une seconde batterie est destinée à alimenter les autres organes électriques du véhicule. Ainsi, lors de l'activation de l'organe perturbateur, la première batterie, proche de la perturbation, fournit le besoin énergétique nécessaire au fonctionnement de l'organe perturbateur sans perturber le reste du réseau. Cependant, dans le cas d'une forte demande de courant, la batterie dédiée à l'organe perturbateur se décharge et nécessite donc une recharge. C'est lors de cette recharge que la perturbation survient. Par conséquent, le problème posé précédemment n'est pas résolu, il est seulement décalé dans le temps. On connaît déjà, selon la publication de la demande de brevet français n 2 869 469 au nom de la Demanderesse, un dispositif de protection de réseau électrique de bord permettant de recharger une batterie secondaire, dédiée à l'organe à consommation électrique impulsionnelle, tout en contrôlant le courant absorbé par ladite batterie secondaire. Ce dispositif comprend un interrupteur adapté de façon à permettre, d'une part, une charge électrique de la batterie secondaire et, d'autre part, une alimentation électrique par cette batterie secondaire de l'organe à consommation électrique impulsionnelle déconnecté du réseau. Ce dispositif de protection comprend, de plus, des moyens de contrôle de la charge de la batterie secondaire, qui comprennent des moyens de commande du courant maximal de charge Imax et de la pente de la charge dI/dt. Les moyens de contrôle de la charge sont destinés à réduire la valeur de Imax et à allonger la pente de montée de courant dI/dt afin d'éviter une chute de tension aux bornes de la batterie d'alimentation du réseau de bord. Toutefois, dans le cas de situations de fonctionnement critiques (ralenti moteur, grand nombre de consommateurs, limite de fourniture de puissance de l'alternateur, etc.), les paramètres de limitation fixés préalablement pour le courant maximal de charge Im. et la pente de la charge dI/dt sont au dessus de ce que peut fournir le réseau pour recharger la batterie secondaire. On se retrouve alors de nouveau dans le cas où l'organe à consommation impulsionnelle provoque une chute de tension du réseau de bord perceptible sur tous les organes électriques sensibles du véhicule. Le dispositif décrit dans la publication de demande de brevet français n 2 869 469 mentionnée ci-dessus présente l'inconvénient d'avoir des paramètres de limitation, Imax et dI/dt, qui sont figés, et ne prennent pas en compte l'état du réseau de bord, comme par exemple, l'état de la batterie, l'état de l'alternateur, le niveau de courant et de tension du réseau de bord, et d'autres informations relatives au moteur thermique. On connaît également un brevet US 6 284 489 (B 1), délivré le 7 mai 2002 aux noms de Roland Bluemel et Fritz Schmidt, qui divulgue un circuit d'alimentation destiné à un système de réseau de bord électrique de véhicule automobile, qui comprend deux modules d'alimentation à des niveaux de tension différents, le premier module pouvant être alimenté, au moyen d'un transformateur de tension électrique continue, par le second module et ce second module pouvant être alimenté par un générateur. Il est prévu un régulateur à trois niveaux dont la première entrée/sortie est reliée au second module d'alimentation, dont la deuxième entré/sortie est reliée au premier module d'alimentation et dont la troisième entré/sortie est reliée au moyen de stockage d'énergie attaché au premier module d'alimentation. Un tel dispositif, qui s'applique essentiellement aux réseaux bitension (14V- 42V), ne prend pas en compte la qualité de tension qui est dégradée lorsque l'on rajoute un organe à consommation impulsionnelle. En effet, si on connecte un organe du type DAE (Direction à Assistance Electrique) sur un module d'alimentation ou l'autre, les autres organes de ce module d'alimentation connaissent des perturbations électriques gênantes à chaque activation de la DAE. On connaît également, selon la publication de demande de brevet français n 2 729 901, au nom de la société VALEO Equipements, une unité de gestion d'énergie pour réseau électrique de véhicule automobile destinée à être associée à un réseau électrique comprenant un alternateur, une première partie de réseau avec une première batterie et une ou plusieurs charges à consommation de courant élevée pendant de courtes périodes, une deuxième partie de réseau avec une ou plusieurs charges nécessaires au fonctionnement du moteur tant pendant une phase de démarrage qu'une phase de fonctionnement, une troisième partie de réseau avec une deuxième batterie et une ou plusieurs charges à consommation de courant modérée, et des moyens de commutation commandés aptes à sélectivement relier ensemble les première et troisième parties de réseau et à sélectivement relier la deuxième partie de réseau soit à la troisième partie de réseau, soit à la première partie de réseau. Une telle unité de gestion ne comprend que des interrupteurs électroniques (diodes, interrupteurs statiques) et électromécaniques, ainsi que leur commande. Il n'apparaît pas de convertisseur de puissance qui permettrait d'assumer des fonctions de régulation de la tension ou du courant transitant à travers l'unité. De plus, dans cette unité de gestion, certaines fonctions sont coupées lors du mode moteur thermique non opérationnel . On connaît également, selon la publication de demande de brevet français n 2 687 511, au nom de la société Volkswagen A.G., un dispositif destiné à éviter les scintillements de l'éclairage, par exemple au moment de l'utilisation du démarreur du véhicule automobile. Dans ce dispositif, la vitesse des variations de la tension du réseau de bord est limitée en fonction du branchement et de la coupure du démarreur. Plusieurs modes de réalisation de ce dispositif sont décrits. Selon une première architecture, la batterie de puissance est isolée avec un système de relais durant l'activation du démarreur, les autres consommateurs du véhicule étant alors alimentés durant cette phase par une batterie auxiliaire. Un inconvénient de ce dispositif réside dans le fait que les deux éléments de stockage d'énergie sont découplés électriquement. De plus, ce dispositif ne prévoit aucune régulation du courant de recharge des batteries. La même publication de brevet divulgue une autre architecture qui utilise un système composé de convertisseurs DC/DC, de diodes et de batteries commutées en parallèle ou en série suivant la situation. Le principe consiste à limiter les organes sensibles par l'intermédiaire d'un convertisseur DC/DC assurant une bonne qualité de tension. Pendant la phase de démarrage ou à l'arrêt, la commutation des relais permet d'élever la tension à l'entrée du convertisseur (mise en oeuvre de la batterie secondaire). Ce dispositif en variante ne s'applique pas à recharger un élément de stockage d'énergie secondaire sans perturber le réseau de bord après l'activation de n'importe quel organe puissant (démarreur, DAE, turbocompresseur électrique, etc.). Le dispositif recharge la batterie auxiliaire en agissant sur le niveau de tension à ses bornes, et non sur le courant. De plus, les paramètres de réglage sont figés du fait de l'utilisation de composants passifs (diodes Zener et diodes bipolaires) alors qu'il est souhaitable d'avoir recours à un dispositif électronique qui permette une optimalisation de la phase de recharge. D'autres inconvénients viennent du fait que la batterie secondaire n'est pas constamment en parallèle avec la batterie principale, et que cette batterie secondaire n'est pas dédiée exclusivement à l'alimentation du ou des organes perturbateurs. Toujours selon la publication de brevet n 2 687 511, il est connu une autre variante selon laquelle le dispositif se compose d'une seule batterie et d'un élément de régulation de tension, mais ce dispositif présente l'inconvénient de na pas avoir deux batteries et un moyen de recharge intelligent . De plus, il ne gère que les consommateurs sensibles sans prendre en compte des consommateurs de forte puissance. Un premier but de la présente invention est de remédier aux inconvénients et insuffisances des dispositifs mentionnés ci-dessus de l'art antérieur, en apportant un nouveau dispositif de protection de réseau de bord électrique automobile contre les consommations impulsionnelles d'organes électriques, qui minimalise davantage que tous les dispositifs antérieurs les perturbations infligées aux autres consommateurs grâce à la surveillance de l'état du réseau de bord. L'invention à également pour but de réaliser un nouveau dispositif 20 de protection de réseau de bord électrique automobile, qui ne soit pas limité à un type de réseau (mono-tension, bi-tension). Un autre but de la présente invention est de réaliser un tel dispositif de protection de réseau de bord, qui ne remette pas en cause l'architecture automobile actuelle, qui soit, par conséquent, 25 facilement adaptable sur les modèles existants de véhicules automobiles. C'est également un but de la présente invention de réaliser un tel dispositif de protection de réseau de bord qui permette l'adjonction d'organes à consommation impulsionnelle sans porter atteinte à la qualité de tension du réseau de bord vis-à-vis des autres organes électriques qui y sont raccordés. Pour atteindre ces buts, le nouveau dispositif de protection de réseau de bord automobile contre les consommations impulsionnelles d'organes électriques, selon la présente invention, comprend : - des moyens de stockage d'énergie électrique, - un coupleur adapté à permettre, d'une part, une charge électrique desdits moyens de stockage d'énergie électrique et, d'autre part, une alimentation électrique d'au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle par lesdits moyens de stockage d'énergie électrique, - des moyens de contrôle de la charge des moyens de stockage d'énergie électrique, qui commandent la valeur limite de paramètres de ladite charge, et - des moyens de régulation desdits moyens de contrôle, qui 20 permettent de faire varier en temps réel lesdites valeurs limites de paramètres de la charge en fonction de l'état du réseau de bord. La charge électrique des moyens de stockage d'énergie électrique du dispositif, désignés aussi moyens de stockage d'énergie électrique secondaires, est fournie par une alimentation en courant 25 du réseau de bord, lequel réseau de bord comprend des moyens de stockage d'énergie électrique distincts, désignés moyens de stockage d'énergie électrique du réseau de bord. De préférence, lesdits paramètres de la charge desdits moyens de stockage d'énergie électrique (moyens de stockage secondaires) comprennent le courant maximal de charge et la pente de charge. De préférence également, les moyens de régulation desdits moyens de contrôle de la charge, comprennent des moyens de mesure en temps réel des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord, et des moyens de calcul en temps réel desdites valeurs limites de paramètres de la charge à partir des valeurs mesurées des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent des paramètres relatifs à l'état de l'élément de stockage d'énergie électrique du réseau de bord, des paramètres relatifs à l'état de la source d'énergie du réseau de bord, des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comme l'intensité et la tension de courant du réseau de bord, des paramètres relatifs au fonctionnement du moteur thermique du véhicule automobile. De préférence, l'élément de stockage d'énergie du réseau de bord est une batterie et les paramètres relatifs à l'état de cette batterie comprennent, l'état de charge instantané, la température et la résistance interne de la batterie. De préférence également, les paramètres relatifs à l'état de la source d'énergie du réseau de bord comprennent le temps de réponse de ladite source, la vitesse de rotation du moteur de ladite source. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention également, les paramètres relatifs au fonctionnement du moteur thermique comprennent le régime moteur, l'accélération et la décélération. De manière préférentielle, les moyens de stockage d'énergie 5 électrique du dispositif de protection, c'est-à-dire les moyens de stockage secondaires, comprennent au moins une batterie. Le dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la présente invention est destiné à être associé à un réseau de bord électrique automobile comprenant une source d'énergie électrique, 10 un élément de stockage de l'énergie électrique, différents organes électriques branchés sur le réseau dont au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle, et des faisceaux qui font le lien entre tous ces éléments. De manière préférentielle, le dispositif de protection de réseau de 15 bord automobile selon la présente invention est disposé entre ledit élément de stockage de l'énergie électrique du réseau de bord et au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle. De manière préférentielle également, les moyens de calcul en temps réel des valeurs limites de paramètres de la charge à partir des 20 valeurs mesurées des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent une unité de calcul électronique programmé selon un algorithme de calcul, connu en soi. L'invention met aussi en oeuvre un nouveau procédé de protection de réseau de bord automobile contre les consommations 25 impulsionnelles d'au moins un organe à consommation impulsionnelle. Ce procédé utilise un dispositif de protection selon la présente invention permettant la charge d'un moyen de stockage d'énergie secondaire par un élément de stockage d'énergie du réseau lorsque l'organe à consommation impulsionnelle est désactivé, et ce procédé comporte les étapes suivantes : - on mesure, en temps réel, les valeurs de différents paramètres 5 relatifs à l'état du réseau de bord, et - on fait varier, en temps réel, la valeur du courant maximal et la pente de ladite charge du moyen de stockage d'énergie secondaire en fonction des valeurs mesurées des différents paramètres relatifs à l'état du réseau de bord. 10 De préférence, les différents paramètres relatifs à l'état du réseau comprennent, isolément ou en combinaison, les paramètres suivants : l'état de l'élément de stockage d'énergie du réseau, l'état de la source d'énergie du réseau, le niveau de tension et de courant du réseau de bord, le régime du moteur thermique, l'accélération et 15 la décélération. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront dans la description qui suit d'un exemple de réalisation de l'invention, non limitatif de la portée de la présente invention, et accompagnée des dessins annexés dans lesquels : 20 - la figure 1 représente schématiquement les composants d'un réseau de bord conventionnel d'un véhicule, dans le but d'expliquer le principe de fonctionnement, - la figure 2 représente schématiquement un réseau de bord automobile avec un dispositif de protection contre les 25 consommations impulsionnelles d'organes électriques, selon l'art antérieur, - la figure 3 est un graphe schématique du courant de recharge d'un organe de stockage d'énergie électrique secondaire, selon l'invention. - la figure 4 représente schématiquement un réseau de bord automobile avec un dispositif de protection contre les consommations impulsionnelles d'organes électriques, selon la présente invention, Sur le dessin de la figure 1, on a représenté un réseau de bord automobile de type conventionnel. Il comporte, de manière générale, une source d'énergie ou de génération de tension et de courant (alternateur) désignée par la référence 1, un élément de stockage d'énergie qui peut être une batterie 2, et un certain nombre d'organes électriques (feux, écrans de tableau de bord, climatisation, etc.) et de faisceaux électriques qui assurent les liaisons entre tous ces éléments. On peut classer, comme évoqué précédemment, tous les organes électriques en deux catégories : d'une part, les organes électriques dits sensibles , référencés 3, en nombre n sur la figure 1, dont le fonctionnement est sensible aux variations de la tension de bord, et d'autre part, les organes électriques dits à consommation électrique impulsionnelle 4 ou organes électriques perturbateurs , qui génèrent des perturbations sur le réseau. L'activation de l'organe à consommation électrique impulsionnelle 4 appelle un courant impulsionnel important aux bornes de la source d'énergie 1 et de l'élément de stockage 2 du réseau de bord suivant leur phase (arrêt du moteur thermique, ralenti, haut régime). Ce courant impulsionnel important provoque une chute de tension sur le réseau de bord qui est d'autant plus importante que le nombre d'organes électriques du réseau est important, que la vitesse d'appel est grande ou que la source d'énergie 1 est faible (alternateur éteint, batterie faiblement chargée). On a représenté sur le dessin de la figure 2 un dispositif de protection de réseau de bord selon l'art antérieur, qui comprend, en plus des éléments et composants cités ci-dessus en regard de la figure 1, un coupleur 5, qui permet de recharger un élément de stockage d'énergie électrique secondaire 6 (batterie ou condensateur) tout en contrôlant le courant absorbé par cet élément de stockage secondaire 6. Le coupleur 5 fixe le courant maximal de recharge IMax admissible et la dynamique de ce courant, dI/dt, pour la recharge de l'élément de stockage secondaire 6. 'MAX et dI/dt sont des valeurs prédéterminées préréglées du coupleur 5. Le coupleur 5 permet la déconnexion de l'organe perturbateur 4 du réseau de bord lorsqu'il est activé. Le coupleur 5 est commuté par une commande liée à la commande d'activation de l'organe perturbateur 4. Cette commande commute ensuite le coupleur 5 en position fermée lorsque la commande de l'organe perturbateur 4 est désactivée. Ainsi, le coupleur 5 permet, en position fermée, la recharge électrique des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6, lorsque l'organe perturbateur 4 n'est pas activé, et permet, en position ouverte, l'alimentation en énergie électrique de l'organe perturbateur 4, lequel est déconnecté du réseau lorsqu'il est activé. En conséquence, lorsqu'un organe perturbateur 4 est sollicité par une commande du véhicule, les autres organes électriques du véhicule ne sont pas perturbés dans leur alimentation électrique et leur fonctionnement. En se référant toujours à l'exemple selon l'art antérieur, illustré par le dessin de figure 2, les moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6 peuvent nécessiter, en début de recharge, un courant de forte intensité, lequel courant peut entraîner une chute de tension dans le réseau de bord. Ainsi, la chute de tension due à la recharge peut avoir des effets semblables à la chute de tension due à un organe perturbateur. Pour obvier à cet inconvénient, le dispositif de protection du réseau comprend des moyens de contrôle (non représentés sur les figures) de la charge des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6. Cette charge électrique des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires est fournie par une alimentation en courant du réseau 15 de bord. Les moyens de contrôle de la charge des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6 limitent la valeur du courant maximal 'MAX de charge et de la pente de charge dI/dt (voir figure 3), de manière à rendre minimal le pic de courant nécessité par la 20 charge des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6. On a représenté en 10, 11, les entrées de commande qui fixent 'MAX et dI/dt. Ces valeurs de 'MAX et dI/dt peuvent être fixées par le constructeur ou être déterminées par programmation en fonction de la nature de l'organe perturbateur 4. 25 La figure 3 est un graphe représentant, de manière schématique, la charge des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6. On voit que le la courbe de charge contrôlée Cc illustre une limitation du courant maximal IMax et de la pente dI/dt par rapport à la courbe de charge non contrôlée Cn. Dans des cas de phases de vie critiques (ralenti moteur, grand nombre d'organes électriques, limite de fourniture de puissance de l'alternateur 1), les valeurs limites fixées de courant maximal 'MAX et de pente de la charge dI/dt se trouvent être au dessus de ce que peut fournir le réseau pour recharger les moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6. On se retrouve alors à nouveau dans le cas où l'organe à consommation impulsionnelle ou perturbateur 4 applique au réseau de bord une chute de tension perceptible au niveau des organes électriques sensibles 3 du véhicule. Pour surmonter cette difficulté, le dispositif de protection de réseau de bord selon la présente invention, illustré par le dessin de la figure 4, est équipé de moyens supplémentaires 7, destinés à réguler en temps réel les valeurs limites de courant maximal 'MAX et de pente de la charge dI/dt. Ces deux valeurs limites deviennent alors des valeurs variables, IMax(t) et dI/dt (t) qui évoluent en fonction de différents paramètres qui peuvent être, de façon non limitative, des paramètres représentatifs de l'état du réseau de bord, comme par exemple l'état Es de la batterie 2, l'état EA de l'alternateur 1, le niveau de tension V ou de courant I du réseau de bord, et différents paramètres INFOMT relatifs au moteur thermique, tels que le régime dudit moteur R, l'accélération G+, la décélération G-, etc. Le régulateur 7 est adapté à recevoir en entrée des commandes 20, 21, 22 et 23, fixant respectivement l'état EA de l'alternateur 1 (entrée 20), l'état Es de la batterie 2 (entrée 21), le niveau de tension V et de courant I du réseau de bord (entrée 22), et différents paramètres INFOMT relatifs au moteur thermique (entrée 23), tels que le régime dudit moteur R, l'accélération G+, la décélération G-, etc. Le régulateur est adapté également à fournir en sortie des commandes 24, 25, les valeurs du courant maximal 'MAX (t) et de la pente de charge dI/dt (t), variables en fonction du temps, en fonction des entrées de commandes 20 à 23 en temps réel. Afin de permettre l'obtention en temps réel de ces valeurs de sortie 10 24, 25, en fonction des données d'entrée 20 à 23, le régulateur est programmé selon un algorithme de calcul, connu en soi. Grâce à ces valeurs de charge, 'MAX (t) et dI/dt (t), variables selon l'état du réseau, fournies au coupleur en temps réel, la recharge des moyens de stockage d'énergie électrique secondaires 6 15 s'effectue de manière rapide et efficace sans perturber les autres organes électriques présents dans le réseau de bord et ce quelque soit l'état du réseau
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- Le dispositif comprend :- des moyens de stockage d'énergie électrique (6),- un coupleur (5) adapté à permettre d'une part une charge électrique desdits moyens de stockage d'énergie électrique (6) et d'autre part une alimentation électrique d'au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle (4) par lesdits moyens de stockage d'énergie électrique (6),- des moyens de contrôle de la charge des moyens de stockage d'énergie électrique (6), qui commandent la valeur limite de paramètres (IMAX, dI/dt) de ladite charge, et- des moyens de régulation (7) desdits moyens de contrôle, qui permettent de faire varier en temps réel lesdites valeurs limites de paramètres de la charge (IMAX, dI/dt) en fonction de l'état du réseau de bord.- Véhicules automobiles. Réseaux électriques de bord des véhicules automobiles.
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1. Dispositif de protection de réseau de bord automobile contre les consommations impulsionnelles d'organes électriques comprenant : - des moyens de stockage d'énergie électrique (6), - un coupleur (5) adapté à permettre d'une part une charge électrique desdits moyens de stockage d'énergie électrique (6) et d'autre part une alimentation électrique d'au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle (4) par lesdits moyens de stockage d'énergie électrique (6), - des moyens de contrôle de la charge des moyens de stockage d'énergie électrique (6), qui commandent la valeur limite de paramètres de ladite charge, caractérisé en ce qu'il comporte, de plus, des moyens de régulation (7) desdits moyens de contrôle, qui permettent de faire varier en temps réel lesdites valeurs limites de paramètres de la charge en fonction de l'état du réseau de bord. 2. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 1, caractérisé en ce que lesdits paramètres de la charge desdits moyens de stockage d'énergie électrique (6) comprennent le courant maximal de charge (IMax) et la pente de charge (dI/dt). 3. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de régulation (7) desdits moyens de contrôle de la charge, comprennent des moyens de mesure en temps réel des paramètres relatifs à l'état du réseaude bord, et des moyens de calcul en temps réel desdites valeurs limites de paramètres de la charge à partir des valeurs mesurées des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord. 4. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 1, caractérisé en ce que les paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent des paramètres relatifs à l'état (Es) de l'élément de stockage de l'énergie électrique (2) du réseau de bord. 5. Dispositif de protection de réseau électrique de bord selon la 1 ou la 4, caractérisé en ce que les paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent des paramètres relatifs à l'état (EA) de la source d'énergie (1) du réseau de bord. 6. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon l'une quelconque des 1, 4 ou 5, caractérisé en ce que les paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent l'intensité (I) et la tension (V) de courant du réseau de bord. 7. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon l'une quelconque des 1, 4, 5 ou 6, caractérisé en ce que les paramètres relatifs à l'état du réseau de bord comprennent des paramètres relatifs au fonctionnement du moteur thermique (INFOMT) du véhicule automobile. 8. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 4, caractérisé en ce que lesdits paramètres relatifs à l'état (Es) de l'élément de stockage de l'énergie électrique (2) du réseau de bord comprennent l'état de charge instantané, la température et la résistance interne. 9. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 5, caractérisé en ce que lesdits paramètres relatifs à l'état (EA) de la source d'énergie (1) du réseau de bord comprennent le temps de réponse de ladite source, la vitesse de rotation du moteur de ladite source. 10. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 7, caractérisé en ce que lesdits paramètres relatifs au fonctionnement du moteur thermique (INFOMT) du véhicule automobile comprennent le régime moteur (R), l'accélération (G+), la décélération (G-). 11. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de stockage d'énergie électrique (6) du dispositif de protection comprennent au moins une batterie. 12. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il est destiné à être associé à un réseau de bord électrique comprenant une source d'énergie électrique (1), un élément de stockage de l'énergie électrique (2), différents organes électriques branchés sur le réseau (3, 4) dont au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle (4) et des faisceaux qui font le lien entre tous ces éléments (1, 2, 3, 4). 13. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 11, caractérisé en ce qu'il est disposé entre ledit élément de stockage de l'énergie électrique (2) du réseau de bord et au moins un organe électrique à consommation impulsionnelle (4). 14. Dispositif de protection de réseau de bord automobile selon la 3, caractérisé en ce que les moyens de calcul en temps réel des valeurs limites de paramètres (IMax(t), dI/dt (t)) de la charge à partir des valeurs mesurées des paramètres relatifs à l'état du réseau de bord (EA, Es, I, V, INFOMT) comprennent une unité de calcul électronique programmé selon un algorithme de calcul, connu en soi. 15. Procédé de protection de réseau de bord automobile contre les consommations impulsionnelles d'au moins un organe à consommation impulsionnelle (4), utilisant un dispositif, selon l'une quelconque des 1 à 14, permettant la charge d'un moyen de stockage d'énergie secondaire (6) par un élément de stockage d'énergie électrique (2) du réseau lorsque l'organe à consommation impulsionnelle (4) est désactivé, ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - on mesure, en temps réel, les valeurs de différents paramètres relatifs à l'état du réseau de bord, et - on fait varier, en temps réel, la valeur du courant maximal (IMax) et la pente (dI/dt) de ladite charge du moyen de stockage d'énergie secondaire (6) en fonction des valeurs mesurées des différents paramètres relatifs à l'état du réseau de bord. 16. Procédé de protection de réseau de bord automobile selon la 15, caractérisé en ce que les différents paramètres relatifs à l'état du réseau comprennent, isolément ou en combinaison, les paramètres suivants : l'état (Es) de l'élément de stockage d'énergie électrique (2) du réseau, l'état (EA) de la source d'énergie (1) du réseau, le niveau de tension (V) et de courant (I) duréseau de bord, le régime (R) du moteur thermique, l'accélération (G+), la décélération (G-*.
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B,H
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B60,H02
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B60R,H02J
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B60R 16,H02J 7
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B60R 16/033,B60R 16/04,H02J 7/16
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FR2896441
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME PERMETTANT LA PREHENSION AUTOMATISEE DE PIECE(S)
| 20,070,727 |
Domaine technique La présente invention concerne la préhension automatisée de pièce(s) au moyen d'un robot préhenseur. Elle trouve son application dans toute industrie où l'on doit manipuler individuellement des pièces au moyen d'un robot préhenseur. Art antérieur Pour manipuler individuellement des pièces, il est usuel d'utiliser un robot préhenseur poly-articulé comportant un bras articulé à l'extrémité duquel est monté un outil de préhension, tel que par exemple une pince ou équivalent, adaptée à la géométrie de la pièce à saisir. Lorsque la ou les pièces à saisir ont une position et le cas échéant une orientation aléatoires dans l'espace de travail du robot, la préhension automatisée de chaque pièce par l'outil de préhension est plus compliquée, car elle impose notamment de gérer automatiquement la position (trois composantes en translation) et l'orientation (trois composantes en rotation) de l'outil de préhension par rapport à la pièce à saisir, ainsi que les problèmes de collision de la pièce saisie et de l'outil de préhension lors du mouvement de préhension, avec les éléments de l'environnement de travail (par exemple parois d'une caisse dans laquelle sont stockées la ou les pièces, convoyeur transportant la ou les pièces,...). Egalement, lorsque les pièces à saisir sont disposées aléatoirement en vrac, se pose le problème de l'ordre de préhension des pièces. Dans la demande de brevet européen EP 1 428 634, on propose une méthode de préhension automatisée de pièces en vrac, au moyen d'un robot préhenseur, ladite méthode permettant de gérer automatiquement l'ordre de préhension des pièces et permettant également de gérer des collisions du bras préhenseur du robot. La méthode proposée dans cette publication repose sur la mise en oeuvre en combinaison de deux capteurs : - un capteur de vision 3D - un capteur de télémétrie. Le capteur de vision 3D [référencé (4) sur les figures de la publication EP 1 428 634] est monté à l'extrémité du bras de préhension du robot et combine des moyens d'émission d'un faisceau lumineux et une camera vidéo qui permet de détecter le faisceau lumineux réfléchi par les objets. Le capteur de télémétrie [référencé (10) sur les figures de la 10 publication EP 1 428 634] est fixé au dessus de la scène de travail. Ce capteur de télémétrie (10) utilise par exemple les ultrasons. Dans sa version la plus sophistiquée, la méthode de préhension décrite dans la publication EP 1 428 634 est basée sur la mise en oeuvre des étapes suivantes : 15 - Etapes SI à S3: Acquisition d'une image de la scène de travail au moyen du capteur de vision 3D et calcul d'une ligne de visée du capteur pour chaque pièce détectée dans l'image acquise ; Les données de mesure Wk qui en résultent (lignes de visées) sont stockées en mémoire: Etapes S4 et S5 : Acquisition d'une topographie de la surface du lot 20 d'objets en vrac par balayage et mesure de hauteur au moyen du capteur de télémétrie. Cette topographie de surface (données hij) est sauvegardée en mémoire. Etape S6 : A partir d'une part des données Wk (lignes de visée) et d'autre part des données (hij) de la topographie de surface, 25 détermination de la position de chaque pièce sur la topographie de surface (par intersection de chaque ligne de visée Wk associée à chaque pièce avec un élément de surface Sij de la topographie). On obtient par exemple la courbe de la figure 2 de la publication EP 1 428 634 (topographie de surface avec localisation par un point d'intersection 40 30 d'une pièce). Etape S7 : détermination pour chaque pièce détectée de l'orientation approximative (Fk) de la pièce. Etape S8 : Sélection d'une pièce à saisir en fonction par exemple de deux critères : la pièce qui est la plus haute (1er critère) et dont l'orientation Fk est appropriée (2'd critère) pour une bonne préhension. Etape S9 : calcul d'une position appropriée du robot (position proche de la pièce à saisir sélectionnée à l'étape S8) en vue d'une mesure rapprochée au moyen du capteur de vision 3D. Etape S10 : Vérification des risques de collision entre le bras préhenseur robot (et notamment entre le capteur de vision 3D embarqué sur le bras préhenseur du robot) et l'environnement, dans la position de mesure rapprochée calculée à l'étape S9. Etape SI1 : si pas de problème de collision, positionnement (position et orientation ) du bras préhenseur dans la position de mesure proche calculée à l'étape S9 et détection au moyen du capteur de vision 3D embarqué de la position 3D et de l'orientation dans l'espace de la pièce à saisir. Etape S12: détermination de la position et orientation du bras préhenseur pour saisir la pièce, à partir de la mesure rapprochée effectuée à l'étape précédente S11. Etape S13: Vérification des risques de collision entre le bras de préhension du robot (et notamment entre le capteur de vision 3D embarqué sur le bras préhenseur du robot) et l'environnement (incluant les autres pièces en vrac) ; la méthode préconisée consiste à définir autour du bras préhenseur une région interdite dans laquelle aucun autre élément de la scène ne doit se trouver lorsque le bras est dans sa position de préhension de la pièce. Si une collision est détectée, on reprend le procédé à l'étape S8 (sélection d'une autre pièce à saisir). Etape S14 : Commande du robot pour l'exécution de la préhension de la pièce par le robot. Cette publication EP 1 428 634 est intéressante, car la méthode de préhension décrite permet : une gestion automatique de l'ordre de préhension des pièces (cf. Etape S8), - une gestion automatique de la meilleure configuration de préhension pour le préhenseur (Cf. étape S12), et une gestion de la collision de ce préhenseur avec son environnement (cf. étapes S10 et S11). Cependant, cette méthode présente plusieurs inconvénients. La gestion de la préhension des pièces est très complexe, car elle est basée sur la mise en oeuvre d'un capteur de télémétrie combiné à un capteur de vision 3D et sur une acquisition en deux étapes au moyen du capteur de vision 3D : dans une première étape, pour sélectionner et localiser approximativement la pièce à saisir et dans une seconde étape pour acquérir une image rapprochée plus précise de la pièce sélectionnée devant être saisie. Ces moyens (capteur de vision 3D combiné à un capteur de télémétrie) rendent également complexe la gestion automatique des collisions. Il en résulte notamment que dans cette méthode la gestion des collisions est réalisée uniquement pour le préhenseur avec son environnement, sans tenir compte notamment de la pièce saisie par l'outil de préhension. Cette méthode ne permet pas non plus de détecter un recouvrement d'une pièce par rapport à une autre susceptible en pratique de faire obstacle à la préhension. Objectif de l'invention La présente invention vise à proposer une nouvelle solution technique de préhension automatisée d'au moins une pièce au moyen d'un robot comportant un outil de préhension ; comparativement à la méthode de préhension précitée décrite dans la demande de brevet européen EP 1 428 634, l'invention permet notamment une localisation automatique plus perfectionnée et plus performante de la pièce à saisir, et en cas de pluralité de pièces, un contrôle plus perfectionné et plus performant de l'ordre de préhension des pièces. Résumé de l'invention L'invention a ainsi pour premier objet un procédé de préhension automatisée d'au moins une pièce réelle (Pj) positionnée dans un 5 environnement de travail réel, au moyen d'un outil de préhension réel. Ce procédé comprend les étapes successives suivantes : (a) numérisation 3D, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)], de la surface d'une scène de travail réelle (STR) constituée par l'environnement de travail réel et par 10 chaque pièce réelle (Pj) présente dans cet environnement de travail, (b) localisation, dans le nuage (N) de points issu de l'étape (a), de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel, au moyen des modèles numériques CAO 3D 15 de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel, (c) construction d'une scène de travail virtuelle (STV) en trois dimensions correspondant à la scène de travail réelle (STR) et constituée de chaque pièce virtuelle (P'j) et de 20 l'environnement de travail virtuel localisés à l'étape (b), ladite construction étant réalisée au moyen des modèles numériques CAO 3D de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel, et au moyen des données de localisation [(x,y,z) ;(a, [3, y)] de chaque pièce virtuelle (P'j) et 25 de l'environnement de travail virtuel qui ont été déterminées à l'étape (b), (d) sélection d'une pièce virtuelle (P'j) dans la scène de travail virtuelle (STV) issue de l'étape (c), (e) commande de l'outil de préhension réel en sorte de saisir 30 automatiquement la pièce réelle (Pj) correspondant à la pièce virtuelle (P'j) sélectionnée à l'étape (d).5 Le procédé de l'invention est particulièrement intéressant pour saisir automatiquement une pièce parmi un lot de pièces se chevauchant de manière aléatoire (lot de pièces en vrac), mais peut néanmoins également être utilisé pour saisir une pièce isolée ou pour saisir une pièce parmi un ensemble de pièces ne se chevauchant pas. Dans le cadre de l'invention, la ou les pièces à saisir peuvent être identiques (dans ce cas on utilise un seul modèle CAO 3D de la pièce) ou être différentes (dans ce cas on utilise plusieurs modèles CAO, un modèle pour chaque type de pièce). Dans le cadre de l'invention, la ou les pièces à saisir peuvent être fixes dans l'espace de travail du robot préhenseur (par exemple pièce(s) posée(s) dans une caisse ou sur un plan de travail) ou mobiles (par exemple pièce(s) posées sur un convoyeur en mouvement). Dans le cas où la ou les pièces sont mobiles, la loi de mouvement du convoyeur doit être connue afin d'adapter au plus juste la commande du robot lors de la phase de préhension ; il s'agit de synchroniser le mouvement du robot avec le mouvement du convoyeur. De préférence, mais de manière facultative selon l'invention, le procédé de préhension de l'invention comporte les caractéristiques techniques additionnelles ci-après, prises isolément ou en combinaison : l'environnement de travail réel comporte au moins deux pièces réelles (Pj), et les étapes (a) à (e) sont réitérées automatiquement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pièce dans l'environnement de travail réel ; l'environnement de travail réel comporte au moins deux pièces réelles (Pj), et avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on vérifie au préalable dans la scène de travail virtuelle (STV), en appliquant au moins un critère de recouvrement prédéfini, si ladite pièce virtuelle (P'j) est recouverte au moins partiellement par une pièce virtuelle adjacente, et dans le cas où ladite pièce virtuelle (P'j) est recouverte par une pièce virtuelle adjacente conformément au critère de recouvrement prédéfini, on ne sélectionne pas cette pièce ; avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on vérifie au préalable dans la scène de travail virtuelle (STV) si il y a une collision entre au moins ladite pièce virtuelle (P'j) et l'environnement de travail virtuel et/ou entre au moins ladite pièce virtuelle (P'j) et une autre pièce virtuelle, et en cas de collision détectée on ne sélectionne pas cette pièce ; - avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on met en position dans la scène de travail virtuelle (STV) un outil de préhension virtuel qui est défini au moyen du modèle numérique CAO 3D de l'outil de préhension réel et de telle sorte que l'outil de préhension virtuel est positionné par rapport à ladite pièce virtuelle (P'j) dans au moins une configuration de préhension prédéfinie, on vérifie si il y a une collision entre au moins cet outil de préhension virtuel et l'environnement de travail virtuel etlou entre au moins cet outil de préhension virtuel et une autre pièce virtuelle, et en cas de collision détectée on ne sélectionne pas cette pièce (P'j) ; - le procédé est mis en oeuvre pour saisir automatiquement au moins une pièce (Pj) parmi un ensemble de plusieurs pièces en vrac. L'invention a également pour autres objets : - Un système permettant la préhension automatisée d'au moins une pièce réelle (Pj) positionnée dans un environnement de travail réel, ledit système de préhension comportant un robot préhenseur équipé d'au moins un outil de préhension réel, et des moyens de commande qui permettent de commander au moins le robot préhenseur, des moyens de numérisation 3D conçus pour réaliser l'étape (a) du procédé de préhension défini précédemment, et des moyens de calcul qui sont conçus pour réaliser automatiquement les étapes (b) à (d) du procédé de préhension défini précédemment ; les moyens de commande sont conçus pour réaliser l'étape (e) du procédé de préhension défini précédemment, à partir de données calculées par les moyens de calcul. - Un programme de calcul enregistré sur un support mémoire ou dans une mémoire, et qui d'une part est exécutable automatiquement par des moyens de calcul programmables d'un système de préhension, ledit système de préhension comportant en outre un robot préhenseur équipé d'au moins un outil de préhension réel, des moyens de commande qui permettent de commander au moins le robot préhenseur, et des moyens de numérisation 3D permettant une numérisation tridimensionnelle de la surface d'un objet réel ou ensemble d'objets réels, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] ; ce programme de calcul, lorsqu'il est exécuté par lesdits moyens de calcul permet de réaliser automatiquement les étapes (b) à (d) du procédé de préhension défini précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après d'une variante préférée de réalisation de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente de manière schématique un système de préhension de l'invention comportant un outil de préhension monté sur le flasque d'un robot poly-articulé, la figure 2 est une représentation 3D d'un exemple de pièce pouvant être saisie et manipulée avec l'outil de préhension du robot préhenseur de la figure 1, la figure 3 est une représentation 3D de l'outil de préhension du robot de la figure 1 saisissant une pièce identique à celle de la figure 2 dans une première configuration de préhension, la figure 4 est une représentation 3D de l'outil de préhension du robot de la figure 1 saisissant une pièce identique à celle de la figure 2 dans une deuxième configuration de préhension, la figure 5 représente un exemple de nuage de points 3D obtenu à l'aide de moyens d'acquisition du système de préhension de la figure 1, la figure 6 est une représentation 3D de la scène de travail virtuelle (STV) construite automatiquement à partir notamment du nuage de points de la figure 5, - la figure 7 est une représentation 3D d'une scène de travail virtuelle (STV) comportant un lot de plusieurs pièces identiques à celles de la figure 2, lesdites pièces étant stockées en vrac dans une caisse, avec certaines pièces se chevauchant partiellement, et l'une des pièces étant saisie par l'outil de préhension du robot de la figure 1, dans la première configuration de préhension précitée et sans problème de recouvrement avec une autre pièce, la figure 8 est une représentation 3D d'une scène de travail virtuelle (STV) comportant le même lot de pièces en vrac que la figure 7, l'une des pièces étant saisie par l'outil de préhension du robot de la figure 1, dans la première configuration de préhension précitée de la figure 3 et avec un problème de recouvrement par une autre pièce adjacente, la figure 9 est une représentation 3D d'une scène de travail virtuelle (STV) comportant le même lot de pièces en vrac que la figure 7, l'une des pièces étant saisie par l'outil de préhension du robot de la figure 1, dans la deuxième configuration de préhension précitée de la figure 4 et sans problème de recouvrement avec une autre pièce, - la figure 10 est une représentation 3D d'une scène de travail virtuelle (STV) comportant le même lot de pièces en vrac que la figure 7, l'une des pièces étant saisie par l'outil de préhension du robot de la figure 1, dans la deuxième configuration de préhension précitée de la figure 4 et avec un problème de collision de l'outil de préhension, la figure 11 est une représentation 3D d'un lot de plusieurs pièces identiques à celles de la figure 2 rangées individuellement dans des compartiments d'une caisse, - la figure 12 est une représentation 3D d'un lot de plusieurs pièces identiques à celle de la figure 2, lesdites pièces étant stockées à plat en semi vrac dans une caisse avec la même orientation (même face de dessus visible), par exemple ces pièces ont été rangées de la même façon mais elles ont bougé lors du transport, et - la figure 13 est un organigramme illustrant les principales étapes d'une variante particulière de mise en oeuvre du procédé de préhension automatisée de l'invention. Description détaillée On a représenté sur la figure 1 un exemple de système de 10 préhension conforme à l'invention. Système de préhension Ce système de préhension comporte : un robot préhenseur poly-articulé 1, des moyens de numérisation tridimensionnelle 2, 15 - des moyens de commande 3, et des moyens de calcul 4. Dans l'application particulière de la figure 1, le système de préhension est utilisé pour saisir automatiquement, l'une après l'autre, les pièces réelles Pj stockées dans une caisse 5. 20 Dans les exemples décrits ci-après, toutes les pièces Pj sont identiques à celle de la figure 2. L'invention peut néanmoins être utilisée avec des pièces Pj qui ont une géométrie différente de celle de la figure 2 et/ou avec des pièces Pj qui ne sont pas toutes identiques. L'invention n'est pas limitée à la préhension de pièces stockées 25 dans une caisse, mais peut d'une manière plus générale être utilisée pour saisir automatiquement au moins une pièce dans un environnement de travail, ledit environnement de travail n'étant pas nécessairement une caisse 5, et/ou ladite pièce pouvant être statique comme dans les exemples particuliers des figures annexées ou être mobile dans l'environnement de 30 travail, par exemple en étant posée sur un convoyeur mécanique mobile par rapport au robot préhenseur 1. Dans la suite de la description, la caisse 5 sera désignée également et plus généralement par les termes environnement de travail réel ; l'ensemble constitué par l'environnement de travail réel 5 et par les pièces réelles Pj réelles présentes dans cet environnement de travail réel 5 sera désigné scène de travail réelle . Sur la figure 1, la scène de travail réelle est référencée STR. Robot préhenseur (1) La structure du robot préhenseur 1 est connue. Ce robot comporte un bras poly-articulé 10 à l'extrémité duquel est montée une pince de préhension 11 actionnable, et des moyens de motorisation pour la commande du mouvement du bras 10. L'invention n'est pas limitée à l'exemple particulier de robot 1 et d'outil de préhension 11 de la figure 1, mais peut d'une manière plus générale être mise en oeuvre avec tout autre type de robot et tout autre type d'outil de préhension. En particulier, le type de robot sera choisi en fonction notamment du nombre de degrés de liberté souhaités pour le mouvement de l'outil de préhension. Le robot pourra être fixé au sol ou bien suspendu au plafond pour des raisons d'accessibilité de l'outillage dans la zone de travail. L'outil de préhension 11 n'a pas nécessairement la forme d'une pince et est choisi en sorte d'être adapté à la géométrie des pièces devant être saisies et manipulées. Moyens de numérisation tridimensionnelle (2) Les moyens 2 de numérisation 3D permettent d'une manière générale de numériser, sous la forme d'un nuage de points 3D, la surface 25 (encore communément désignée peau ) d'un objet. Dans le cadre de l'invention, ils sont utilisés pour numériser, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D N;(X;, Y;, Z;)], les surfaces (peaux) des objets constitutifs de la scène de travail réelle STR, c'est-à-dire les surfaces de l'environnement de travail réel (caisse 5 dans l'exemple illustré) et des 30 pièces réelles (Pj) présentes dans cet environnement de travail réel. Ce nuage (N) de points 3D N;(X;, Y;, Z;)] est une représentation discrète de la géométrie en trois dimensions de la peau des objets constitutifs de la scène de travail réelle STR. Dans l'exemple particulier de la figure 1, les moyens 2 de numérisation 3D comportent un capteur 21 de numérisation 3D et un 5 automate de vision 20. De manière connue en soi, l'automate de vision 20 comporte un processeur, au moins une mémoire dans laquelle est stockée un programme local dit programme de numérisation qui est exécutable par ce processeur, et une interface d'entrées/sorties permettant au processeur de 10 communiquer avec le capteur 21 de numérisation 3D, avec les moyens de commande 3 et avec les moyens de calcul 4 décrits ci-après. L'exécution par ce processeur du programme de numérisation permet à l'automate de vision 20 de commander le capteur de numérisation 21, de telle sorte que ce capteur 21 acquiert les mesures. L'automate de 15 vision 20 traitent ces mesures brutes issues du capteur 21 sous la forme d'un nuage (N) de points 3D N;(X;, Y;, Z;)] codés dans le référentiel du capteur 21. La numérisation 3D ainsi effectuée est une représentation discrète des surfaces (peaux) des objets constitutifs de la scène de travail réelle STR. Suite à la numérisation 3D, l'automate de vision 20 envoie le 20 nuage (N) de points 3D N;(X;, Y;, Z;)] aux moyens de calcul 4. Dans le cadre de l'invention, le capteur 21 de numérisation 3D peut être constitué par différents types de capteurs permettant, selon le type de capteur, une mesure avec contact ou une mesure sans contact. Parmi les capteurs permettant une mesure avec contact, on peut 25 citer tous les palpeurs mécaniques que l'on peut déplacer au contact des surfaces des éléments de la scène de travail réelle STR (parois de la caisse et pièces réelles Pj dans l'exemple de la figure 1). Pour la mise en oeuvre de l'invention, on utilise néanmoins de préférence un capteur 21 de numérisation 3D permettant une mesure sans 30 contact tel que par exemple : - au moins une caméra (de type CCD ou autre) combinée à une source lumineuse de type laser, la caméra permettant de capter le faisceau lumineux réfléchi par la surface de l'objet à numériser placé dans le champ de la caméra ; ce type de capteur fonctionne par triangulation, capteurs fonctionnant par télémétrie et utilisant une source laser, ultrasons, micro ondes,... Dans le cas d'un capteur sans contact, celui-ci peut selon le cas être fixe ou mobile par rapport à la scène de travail réelle STR. Dans l'exemple particulier de la figure 1, on utilise comme capteur 21 de numérisation 3D une caméra numérique et une source laser, embarquées sur le bras préhenseur 10 du robot 1. On pourrait dans une autre variante de l'invention utiliser un capteur 21 de numérisation fixe ou mobile, et monté sur un support indépendant du robot préhenseur 1. Dans une autre variante de l'invention, on peut également utiliser au moins deux capteurs 21 de numérisation 3D ayant des directions de mesure différentes, en sorte d'acquérir au moins deux nuages de points 3D qui sont complémentaires l'un de l'autre, les surfaces cachées d'un nuage de points 3D acquis au moyen d'un premier capteur étant par exemple avantageusement visibles sur l'autre nuage de points 3D acquis au moyen du deuxième capteur, du fait de la position et de l'orientation différentes de ce deuxième capteur par rapport à la scène de travail réelle STR. Moyens de commande (3) Les moyens de commande 3 du robot sont connus et ne seront pas détaillés. Ils se présentent de manière usuelle sous la forme d'une baie de commande comportant un processeur, au moins une mémoire dans laquelle est stocké un programme local dit de commande qui est exécutable par ce processeur, et une interface d'entrées/sorties. Le processeur des moyens de commande 3 communique avec les moyens de motorisation du robot, les moyens d'actionnement de l'outil de préhension 11, et avec l'automate de vision 20 des moyens 2 de numérisation 3D. Le programme de commande est usuel et ne sera donc pas détaillé. II permet, lorsqu'il est exécuté par le processeur des moyens de commande 3: - de déclencher la numérisation 3D par une commande envoyée à l'automate de vision 20, - de piloter le mouvement du bras 10 poly-articulé du robot et de commander la pince de préhension 11 (ouverture/fermeture) du robot préhenseur 1. Moyens de calcul (4) Les moyens de calcul 4 peuvent être implémentés au moyen de tout type d'unité de traitement programmable. Par exemple, on peut implémenter les moyens de calcul au moyen d'une carte électronique à microprocesseur ou microcontrôleur, l'essentiel étant que cette unité de traitement comporte un processeur, au moins une mémoire pouvant contenir un programme local exécutable par le processeur, et une interface de communication (Entrées/Sorties) permettant au processeur de communiquer avec le processeur des moyens de commande 3, et également dans le cas de l'exemple particulier de la figure 1, avec le processeur de l'automate de vision 20. Ces moyens de calcul 4 peuvent par exemple être réalisés au moyen d'un micro-ordinateur ou être réalisés au moyen d'une ou plusieurs cartes électroniques spécifiques. Indifféremment selon l'invention, les moyens de calcul 4 peuvent ou non comporter une interface de visualisation de type écran. Dans une mémoire des moyens de calcul 4 est stocké un programme de calcul qui est spécifique de l'invention. L'exécution de ce programme de calcul par le processeur des moyens de calcul 4 en combinaison avec l'exécution du programme de numérisation de l'automate de vision 20 et avec l'exécution du programme de commande des moyens de commande 3 permet de mettre en oeuvre le procédé de préhension automatisée de l'invention. Procédé de préhension û figure 13 Une variante particulière de mise en oeuvre d'un procédé de préhension automatisée de l'invention va à présent être détaillée en référence à l'organigramme de la figure 13. Etape 130 ù numérisation de la scène de travail Les moyens de commande 3, envoient à l'automate de vision 20 une commande de numérisation. Le processeur de l'automate de vision 20 commande le capteur 21 de numérisation 3D, en sorte de réaliser automatiquement une numérisation 3D de la surface de la scène de travail réelle STR (exécution du programme de numérisation). Dans l'exemple de la figure 1, cette scène de travail réelle STR est 10 constituée par la caisse 5 contenant six pièces identiques réelles P1 à P6 disposées en vrac. Les données codant le nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] qui résulte de cette numérisation sont transmises par l'automate de vision 20 directement aux moyens de calcul 4. Dans une autre variante de réalisation, 15 lorsque l'automate de vision 21 n'est pas relié aux moyens de calcul 4, ce nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] peut être transmis par l'automate de vision 20 aux moyens de calcul 4 en passant par lesmoyens de commande 3. Selon le type de capteur 21 de numérisation 3D utilisé, cette 20 opération de numérisation peut éventuellement nécessiter un déplacement du capteur 21 par rapport à la scène de travail réelle STR en sorte d'effectuer un balayage de la surface de ladite scène de travail réelle STR. Egalement, pour un capteur 21 donné et en fonction notamment de la précision souhaitée pour la numérisation, du temps de cycle de 25 numérisation et des dimension réelles de la scène travail réelle STR, on peut indifféremment, selon l'invention, soit capturer la globalité de la scène de travail réelle STR au moyen du capteur (en le déplaçant si nécessaire par rapport à la scène de travail réelle STR) soit découper la scène de travail réelle STR en plusieurs scènes de travail de plus petites dimensions. Dans 30 le deuxième cas, l'étape 130 de l'organigramme de la figure 13 est mise en oeuvre sur une scène de travail réelle de plus petite dimension (par exemple une partie seulement de la caisse 5 et les pièces Pj qu'elle contient) et le procédé de préhension de la figure 13 est exécuté dans sa globalité de manière itérative sur chaque scène de travail réelle de plus petite dimension. Dans la suite de la description, on considère que lors de l'étape 130 on effectue une numérisation 3D de la surface de la scène de travail réelle STR constituée par l'intégralité de la caisse 5 et de tout son contenu. A titre d'exemple, on a représenté sur la figure 5, un exemple de nuage (N) de points 3D N;(X;, Y;, Z;)] résultant d'une numérisation 3D de la scène de travail réelle STR de la figure 1 (caisse 5 contenant six pièces en vrac P1 à P6). Etape 131 -localisation A partir de cette étape 131, le procédé de préhension est mis en oeuvre au moyen du programme de calcul exécuté par le processeur des moyens de calcul 4. Dans une mémoire des moyens de calcul 4 sont stockés : un fichier ou équivalent contenant le modèle numérique CAO 3D d'une pièce réel Pj , un fichier ou équivalent contenant le modèle numérique CAO 3D de l'environnement de travail réel, c'est-à-dire la caisse 5 dans les exemples 20 de figures annexées. Par modèle numérique CAO 3D d'un objet réel (pièce réelle Pj ou environnement de travail réel 5), on désigne tout ensemble de données décrivant sous forme mathématique la géométrie de la surface (plan, cylindre, cône, surface de Bézier, surface de NURBS,...) de l'objet. 25 Dans l'exemple particulier des figures annexées, toutes les pièces Pj étant identiques, on utilise un seul modèle numérique CAO 3D pour toutes les pièces. Dans les applications de l'invention où les pièces Pj à saisir sont différentes (formes et/ou dimensions différentes), on stocke en mémoire des moyens de calcul 4 un modèle numérique CAO 3D pour 30 chaque type de pièce réelle Pj. Le ou les modèles numériques CAO 3D des pièces réelles Pj et le modèle numérique CAO 3D de l'environnement de travail réel 5 sont produits généralement au moyen du programme de dessin ayant permis leur conception. Néanmoins, ils peuvent également être reconstitués, de manière connue en soi, à partir d'une numérisation 3D de leur surface. Au cours de l'étape de localisation 131, le processeur des moyens de calcul 4 traite le nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)], en sorte de localiser au moyen des modèles numériques CAO 3D des pièces réelles Pj et de l'environnement de travail réel 5, chaque pièce virtuelle P'j correspondant à une pièce réel Pj et l'environnement de travail virtuel 5' correspondant à l'environnement de travail réel 5. Au cours de cette étape de localisation, les moyens de calcul 4 déterminent automatiquement pour chaque pièce virtuelle P'j et pour l'environnement de travail virtuel 5' localisés dans le nuage (N) de points 3D, des données de localisation spatiale, telles que par exemple une position (x, y, z) et une orientation (a, [i, y) dans le référentiel du capteur de numérisation 21. Différentes méthodes de localisation peuvent être mise en oeuvre. A titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, cette localisation peut être réalisée en deux étapes successives à partir de chaque modèle numérique CAO 3D : (1) une première étape de correspondance du nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] et du modèle numérique CAO 3D (d'une pièce réelle Pj ou de l'environnement de travail réel 5) ; (2) une deuxième étape d'alignement ou de recalage du nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] sur le modèle numérique CAO 3D. 25 (1) Etape de correspondance : Différentes techniques connues permettent de trouver une position (x,y,z) et une orientation (a, [i, y) approximatives d'une pièce virtuelle P'j ou de l'environnement de travail virtuel 5' dans le nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)]. Le principe de base des ces différentes techniques consiste à 30 extraire des caractéristiques géométriques locales de la pièce réelle Pj ou de l'environnement de travail réel 5 qui sont indépendantes de leur position et de leur orientation dans l'espace. Les critères retenus se calculent à partir du nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] et du modèle numérique CAO 3D. De préférence, on connecte les différentes caractéristiques géométriques locales extraites, en construisant un arbre de relation pour le modèle numérique CAO 3D et un arbre de relation pour le nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] , et pour localiser dans le nuage N de points 3D l'objet correspondant au modèle numérique CAO 3D, on compare l'arbre de relation extrait du modèle numérique CAO 3D, et l'arbre de relation extrait du nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)]. Une première approche pour extraire les caractéristiques géométriques locales consiste à extraire des paramètres géométriques dans l'ensemble des régions locales propres au modèle numérique CAO 3D et au nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] : par exemple la courbure moyenne, la courbure gaussienne, la normale moyenne... Une deuxième approche consiste à approximer la surface du modèle numérique CAO 3D et le nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] par un ensemble de surfaces dites simples : plans, cylindres, cônes, tores... Une surface complexe de type NURBS ou Bézier pourra être approximée par exemple par plusieurs surfaces simples. Les surfaces dites simples qui approximent le mieux la surface du modèle numérique CAO 3D dépendent directement de sa courbure ; un plan est adapté lors d'une courbure faible, un cylindre peut être adapté lors d'une courbure non négligeable mais relativement constante. A partir du nuage de points, chacune des régions locales est approximée par une surface dite simple. Le choix de la surface simple est fonction là aussi de la courbure évaluée. Une troisième approche consiste à extraire seulement des points caractéristiques du modèle numérique CAO 3D et du nuage N de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)] en fonction de critères : courbure maximale, changement du signe de la courbure, inflexion de la courbure... De préférence afin d'accélérer la vitesse de traitement, le calcul des données géométriques extraites des modèles numériques CAO 3D des pièces Pj et de l'environnement de travail réel 5 est effectué une fois pour toute et préalablement à la mise en oeuvre de l'organigramme de la figure 13. Ces données géométriques extraites de chaque modèle numérique CAO sont stockées en mémoire des moyens de calcul 4. II en résulte dans ce cas que l'étape 131 de localisation de la figure 13 n'est pas effectuée directement à partir des modèles numériques CAO 3D des pièces Pj et de l'environnement de travail 5, mais à partir de ces données géométriques en mémoire extraites de ces modèles numériques CAO 3D. (2) Etape d'alignement ou de recalage A l'issue de l'étape (1) de correspondance, pour chaque pièce virtuelle P'j et pour l'environnement de travail virtuelle 5', une ou plusieurs solutions possibles de localisation (position et d'orientation) peuvent selon le cas avoir été trouvées. Chaque solution est testée automatiquement en utilisant le modèle numérique CAO 3D afin de trouver la bonne transformation solide. Un calcul itératif détermine la meilleure transformation solide en minimisant au sens des moindres carrés la distance entre le nuage (N) de points [N;(X;, Y;, Z;)] et la surface du modèle numérique CAO 3D. En pratique, l'erreur moyenne obtenue à la fin du calcul représente la distance moyenne entre chaque point retenu du nuage de points [N;(X;, Y;, Z;)] et la surface du modèle numérique CAO 3D. Elle est directement liée à l'imprécision de la chaîne de mesure et au défaut de forme de la pièce réelle Pj ou de l'environnement de travail réel 5 par rapport à leur modèle numérique CAO 3D. Pour de plus amples informations sur la reconnaissance automatique d'objet en utilisant un modèle numérique CAO 3D, l'homme du métier pourra par exemple se référer à la publication intitulée Automated extraction of features from CAD models for 3D object recognition by Jan Bôhm, Claus Brenner, Jens Gühring and Dieter Fritsch , ISPRS, Vol XXXIII, Amsterdam 2000. Pour de plus amples informations sur un algorithme d'alignement d'un nuage de points avec un modèle surfacique, l'homme du métier pourra par exemple se référer à la publication intitulée A method for registration of 3-d shapes , P.J. Besl et N .D. McKay, IEEE Trans. Pat. Anal. et Mach. Intel. 14(2), pages 239-256, Février 1992. L'utilisation d'un modèle numérique CAO 3D d'un objet (pièce réelle Pj ou environnement de travail réelle 5) pour localiser dans un nuage de points 3D ledit objet permet de filtrer les bruits de mesure (points aberrants). Etape 132- construction de la scène de travail virtuelle STV A l'issue de l'étape 131 de localisation, les moyens de calcul 4 comportent en mémoire les données de localisation spatiale, telles que par exemple une position (x, y, z) et une orientation (a, 13, y), qui leur permettent de localiser l'environnement de travail virtuel 5' et chaque pièce virtuelle P'j dans le référentiel 3D du capteur 21 de numérisation 3D. Les moyens de calcul 4 construisent une scène de travail virtuelle numérique (STV) à partir des données de localisation spatiale [positions (x,y,z) et orientations (a, [3, y)] de l'environnement de travail virtuelle 5' et de chaque pièce Pj localisés à l'étape 131, et de leur modèles numériques CAO 3D. Cette scène de travail virtuelle numérique STV est constituée par les pièces virtuelles P'j qui correspondent aux pièces réelles Pj et par un environnement de travail virtuel numérique 5' (parois virtuelles de la caisse) qui correspond à l'environnement de travail réel 5. Dans cette scène de travail virtuelle numérique STV, les objets numériques virtuels sont des objets 3D décrits par des surfaces. Du fait de l'utilisation des modèles numériques CAO 3D, lors de la construction de cette scène de travail virtuelle numérique STV, on prend avantageusement en compte des surfaces cachées des objets qui n'étaient pas visibles par le capteur 21 de numérisation 3D. Test 133 Si aucune pièce virtuelle P'j n'est présente dans la scène de travail virtuelle STV, les moyens de calcul 4 arrêtent le programme de calcul, l'environnement de travail (caisse 5) étant vide. Le procédé de préhension est achevé. Test 134 Si au moins une pièce virtuelle P'j est présente dans la scène de travail virtuelle STV, les moyens de calcul 4 vérifient si parmi ces pièces il en existe au moins une qui n'a pas déjà été sélectionnée (au cours d'une étape 135 réalisée lors d'une itération précédente). Dans la négative (toutes les pièces localisées ont déjà été sélectionnées), les moyens de calcul 4 génèrent par exemple un code erreur et le 10 programme de calcul est interrompu.. Dans l'affirmative (existence d'une pièce non encore sélectionnée), les moyens de calcul 4 poursuivent l'exécution du programme de calcul (étapes 135 et suivantes). Etape 135 15 Les moyens de calcul 4 sélectionnent automatiquement une pièce virtuelle P'j parmi la ou les pièces non encore sélectionnées, en appliquant un ou plusieurs critères de sélection prédéfinis. Dans une variante de mise en oeuvre, il peut s'agir par exemple d'un choix aléatoire. 20 Dans une autre variante de mise en oeuvre, les moyens de calcul 4 choisissent par exemple, parmi les pièces non encore sélectionnées, la pièce P'j la plus haute, en comparant les positions (y) en hauteur desdites pièces selon l'axe vertical (Y). Test 136 25 Les moyens de calcul 4 vérifient automatiquement si, dans la scène de travail virtuelle numérique STV construite à l'étape 132 précédente, la pièce virtuelle P'j sélectionnée à l'étape 135 est au moins en partie recouverte par une autre pièce virtuelle adjacente et en appliquant au moins un critère de recouvrement prédéfini. 30 Ce critère de recouvrement peut être de type tout ou rien, un recouvrement étant détecté quelle que soit la surface de recouvrement des deux pièces. Ce critère de recouvrement peut également prendre en compte une surface minimale prédéfinie de recouvrement des pièces. Dans ce cas, le programme de calcul est conçu de telle sorte que le test de recouvrement 136 est effectué avec une tolérance prédéfinie plus ou moins importante et de préférence paramétrable par l'utilisateur, afin de tenir compte de la surface de recouvrement des pièces, un recouvrement étant par exemple détecté uniquement lorsque la surface de recouvrement des pièces est supérieure à une valeur prédéfinie. D'autres critères de recouvrement peuvent être définis, par exemple en définissant des volumes (cylindres, parallélépipède,...) où le recouvrement n'est pas autorisé. Ces volumes sont définis généralement en tenant compte de la géométrie de l'outil de préhension. En cas de recouvrement détecté, les moyens de calcul 4 rebouclent 15 sur le test 134 en vue de sélectionner une autre pièce. En cas d'absence de recouvrement, les moyens de calcul 4 poursuivent le programme de calcul (test 137, ...). La figure 8 illustre un exemple de représentation d'une scène de travail virtuelle numérique STV dans laquelle la pièce virtuelle sélectionnée 20 lors de la réalisation de l'étape 135 est la pièce P'4, et pour laquelle les moyens de calcul 4 détectent automatiquement un problème de recouvrement avec la pièce virtuelle P'5 lors de la réalisation du test de recouvrement 136. Il convient de souligner que ce test de recouvrement est facultatif 25 selon l'invention. Il est préférable de mettre en oeuvre ce test de recouvrement dans les applications où les pièces à saisir sont disposées aléatoirement en vrac avec risque de recouvrement comme dans le cas de l'exemple de la figure 8. En revanche ce test est inutile dans toutes les applications où il n'y pas de risque qu'une pièce puisse recouvrir en partie 30 une autre pièce, tel que par exemple dans l'application de la figure 11 ou dans l'application de la figure 12. Test 137 et étape 138 Les pièces réelles Pj des figures annexées peuvent être saisies par l'outil de préhension 11 selon deux configurations de préhension distinctes prédéfinies qui sont illustrées respectivement sur les figures 3 et 4, et qui dans les exemples particuliers illustrés se différencient par le réglage de l'écartement de la pince de préhension 11. Ces deux configurations de préhension sont préenregistrées en mémoire des moyens de calcul 4. Pour chaque configuration de préhension, l'utilisateur définit, par exemple au moyen d'un logiciel de CAO connu, la mise en position de l'outil de préhension sur la pièce. La transformation solide de l'outil de préhension dans le référentiel pièce pour chacune des configurations est sauvegardée en mémoire. Le modèle numérique CAO de l'outil de préhension peut être unique pour toutes les configurations ou bien différent (même pince mais ouverture différente, pince différente...). Lorsqu'une pièce P'j a été sélectionnée (étape 135) et a été testée comme n'étant pas recouverte (test 136), les moyens de calcul 4 vérifient automatiquement (test 137) si il existe pour ladite pièce P'j , une configuration de préhension qui n'a pas encore été testée (lors d'une itération précédente) . Dans la négative (toutes les configurations de préhension ont déjà été testées pour cette pièce), les moyens de calcul 4 rebouclent sur le test 134 en vue de la sélection d'une autre pièce. Dans l'affirmative, les moyens de calcul 4 sélectionnent automatiquement (étape 138) une configuration de préhension parmi celle(s) 25 non encore testée(s) pour cette pièce. Test 139 (collision) et étape 140 Une fois la configuration de préhension sélectionnée, les moyens de calcul 4 positionnent l'outil de préhension virtuelle 11' (correspondant à l'outil de préhension réel 11) par rapport à la pièce P'j sélectionnée à l'étape 134, 30 dans la scène de travail virtuelle STV construite à l'étape 132, conformément à la configuration de préhension sélectionnée à l'étape 138. Ce calcul est réalisé au moyen du modèle numérique CAO 3D de l'outil de préhension réel 11, et des données de localisation spatiale [la position (x,y,z) et l'orientation (a,8,y) ] de la pièce virtuelle P'j sélectionnée. On a représenté à titre d'exemples : sur la figure 7 une simulation dans la scène de travail virtuelle STV de l'outil de préhension virtuel 11' dans une première configuration de préhension par rapport à la pièce virtuelle sélectionnée P'3, - sur la figure 8, le résultat d'une simulation dans la scène de travail virtuelle STV de l'outil de préhension virtuel 11' dans une première configuration de préhension par rapport à la pièce virtuelle sélectionnée P'4, - sur la figure 9, le résultat d'une simulation dans la scène de travail virtuelle STV de l'outil de préhension virtuel 11' dans une deuxième configuration de préhension par rapport à la pièce virtuelle sélectionnée P'5,et sur la figure 10 le résultat d'une simulation dans la scène de travail virtuelle STV de l'outil de préhension virtuel 11' dans une deuxième configuration de préhension par rapport à la pièce virtuelle sélectionnée P'1. Les moyens de calcul 4 vérifient, dans la scène de travail virtuelle STV contenant l'outil de préhension virtuelle 11' en position de préhension sur la pièce virtuelle P'j sélectionnée : (i) si il existe une intersection entre la surface de l'ensemble formé par l'outil de préhension 11' virtuelle positionné par rapport à la pièce P'j sélectionnée 25 et la surface de l'une au moins des autres pièces virtuelles ; (ii) si il existe une intersection entre la surface de l'ensemble formé par l'outil de préhension 11' virtuelle positionné par rapport à la pièce P'j sélectionnée et la surface de l'environnement de travail virtuel 5'. Si une au moins des conditions (i) ou (ii) ci-dessus est positive 30 (existence d'une intersection), on détecte une collision (tel que par exemple dans le cas de la figure 10/ collision de l'outil de préhension virtuel 11' avec l'une des parois de l'environnement de travail virtuel 5'), et les moyens de calcul 4 rebouclent sur le test 134 en vue de la sélection d'une autre pièce. Pour des raisons de sécurité, le test de non collision peut tenir compte d'une tolérance ou distance minimum lors des tests (i) et (ii) à la place du test d'intersection. Cela revient à garantir physiquement une distance minimum entre deux éléments testés de la scène réelle. Dans une version perfectionnée du programme de calcul, les détection de collision (i) et (ii) précitées sont calculées en simulant le mouvement de retrait de l'ensemble formé par l'outil de préhension 11' virtuelle et la pièce P'j sélectionnée, et en vérifiant les collisions (i) et (ii) pour différentes positions de cet ensemble le long de la trajectoire de retrait. Si les deux conditions (i) et (ii) cidessus sont négatives (pas de collision détectée), tel que par exemple dans le cas des figures 7 et ou 9, les moyens de calcul 4 valident la pièce P'j et la configuration de préhension sélectionnés et envoie (étape 140) aux moyens de commande 3: la configuration de préhension qui a été validée et les données de localisation [position (x',y',z') et orientation (a' [3' y')] dans le référentiel du robot préhenseur 1 de la pièce réelle Pj qui correspond à la pièce virtuelle P'j qui a été validée. 2 0 Etape 141 Cette étape 141 est exécutée par le processeur des moyens de commande 3 (programme de commande). Les moyens de commande 3 pilotent, de manière appropriée et connue en soi, les moyens de motorisation du robot préhenseur 1 et l'outil 25 de préhension réel 11, en sorte de déplacer dans l'espace l'outil de préhension réel 11 et permettre la saisie de la pièce réelle Pj dont les données de localisation ont été envoyées aux moyens de commande 3, et dans la configuration de préhension qui a été envoyée aux moyens de commande 3. 30 Une fois la pièce réelle Pj retirée de l'environnement de travail réel 5 par le robot préhenseur 1, les moyens de calcul 4 rebouclent sur l'étape 0. Le procédé préhension est exécuté jusqu'à ce que (test 133 et fin de cycle ) le programme de calcul ne détecte plus de pièce présente dans la scène de travail virtuelle STV construite à l'étape 132. 26
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Le procédé comprend les étapes successives suivantes :(a) numérisation 3D, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D [Ni(Xi, Yi, Zi)], de la surface d'une scène de travail réelle (STR),(b) localisation, dans le nuage (N) de points issu de l'étape (a), de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel (5'), au moyen des modèles numériques CAO 3D de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel (5),(c) construction d'une scène de travail virtuelle 3D (STV) au moyen des modèles numériques CAO 3D de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel (5), et au moyen des données de localisation [(x,y,z) ;(alpha, beta, y)] de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel (5') qui ont été déterminées à l'étape (b),(d) sélection d'une pièce virtuelle (P'j) dans la scène de travail virtuelle (STV),(e) commande de l'outil de préhension réel (11) en sorte de saisir automatiquement la pièce réelle (Pj) correspondant à la pièce virtuelle (P'j) sélectionnée à l'étape (d).
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1. Procédé de préhension automatisée d'au moins une pièce réelle (Pj) positionnée dans un environnement de travail réel (5), au moyen d'un outil de préhension réel (11), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives suivantes : (a) numérisation 3D, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)], de la surface d'une scène de travail réelle (STR) constituée par l'environnement de travail réel (5) et par chaque pièce réelle (Pj) présente dans cet environnement de travail, (b) localisation, dans le nuage (N) de points issu de l'étape (a), de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel (5'), au moyen des modèles numériques CAO 3D de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel (5), (c) construction d'une scène de travail virtuelle (STV) en trois dimensions correspondant à la scène de travail réelle (STR) et constituée de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel (5') localisés à l'étape (b), ladite construction étant réalisée au moyen des modèles numériques CAO 3D de chaque pièce réelle (Pj) et de l'environnement de travail réel (5), et au moyen des données de localisation [(x,y,z) ;(a, 13, y)] de chaque pièce virtuelle (P'j) et de l'environnement de travail virtuel (5') qui ont été déterminées à l'étape (b), (d) sélection d'une pièce virtuelle (P'j) dans la scène de travail virtuelle (STV) issue de l'étape (c), (e) commande de l'outil de préhension réel (11) en sorte de saisir automatiquement la pièce réelle (Pj) correspondant à la pièce virtuelle (P'j) sélectionnée à l'étape (d). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce quel'environnement de travail réel (5) comporte au moins deux pièces réelles (Pj), et en ce que les étapes (a) à (e) sont réitérées automatiquement jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de pièce dans l'environnement de travail réel (5). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'environnement de travail réel (5) comporte au moins deux pièces réelles (Pj), et en ce qu'avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on vérifie au préalable dans la scène de travail virtuelle (STV), en appliquant au moins un critère de recouvrement prédéfini, si ladite pièce virtuelle (P'j) est recouverte au moins partiellement par une pièce virtuelle adjacente, et dans le cas où ladite pièce virtuelle (P'j) est recouverte par une pièce virtuelle adjacente conformément au critère de recouvrement prédéfini, on ne sélectionne pas cette pièce. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on vérifie au préalable dans la scène de travail virtuelle (STV) si il y a une collision entre au moins ladite pièce virtuelle (P'j) et l'environnement de travail virtuel (5') et/ou entre au moins ladite pièce virtuelle (P'j) et une autre pièce virtuelle, et en cas de collision détectée on ne sélectionne pas cette pièce. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'avant de valider définitivement la sélection à l'étape (d) de la pièce virtuelle (P'j), on met en position dans la scène de travail virtuelle (STV) un outil de préhension virtuel (11') qui est défini au moyen du modèle numérique CAO 3D de l'outil de préhension réel (11) et de telle sorte que l'outil de préhension virtuel (11') est positionné par rapport à ladite pièce virtuelle (P'j) dans au moins une configuration de préhension prédéfinie, on vérifie si il y a une collision entre au moins cet outil de préhension virtuel (11') et l'environnement de travail virtuel (5') et/ou entre au moins cet outilde préhension virtuel (11') et une autre pièce virtuelle, et en cas de collision détectée on ne sélectionne pas cette pièce (P'j). 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre pour saisir automatiquement au moins une pièce (Pj) parmi un ensemble de plusieurs pièces en vrac. 7. Système permettant la préhension automatisée d'au moins une pièce réelle (Pj) positionnée dans un environnement de travail réel (5), ledit système de préhension comportant un robot préhenseur (1) équipé d'au moins un outil de préhension réel (11), et des moyens de commande (3) qui permettent de commander au moins le robot préhenseur (1), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (2) de numérisation 3D conçus pour réaliser l'étape (a) du procédé de préhension défini à l'une des 1 à 6, et des moyens de calcul (4) qui sont conçus pour réaliser automatiquement les étapes (b) à (d) du procédé de préhension défini à l'une des 1 à 6, et en ce que les moyens de commande (3) sont conçus pour réaliser l'étape (e) du procédé de préhension défini à l'une des 1 à 6, à partir de données calculées par les moyens de calcul (4). 8. Programme de calcul enregistré sur un support mémoire ou dans une mémoire, et qui d'une part est exécutable automatiquement par des moyens de calcul (4) programmables d'un système de préhension, ledit système de préhension comportant en outre un robot préhenseur (1) équipé d'au moins un outil de préhension réel (11), des moyens de commande (3) qui permettent de commander au moins le robot préhenseur (1), et des moyens (2) de numérisation 3D permettant une numérisation tridimensionnelle de la surface d'un objet réel ou ensemble d'objets réels, sous la forme d'un nuage (N) de points 3D [N;(X;, Y;, Z;)], ledit programme de calcul, lorsqu'il est exécuté par lesdits moyens de calcul (4) permet de réaliser automatiquement les étapes (b) à (d) du procédé depréhension défini à l'une des 1 à 6.
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B
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B25
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B25J
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B25J 15,B25J 9,B25J 18
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B25J 15/02,B25J 9/10,B25J 18/04
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FR2892871
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A1
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OSCILLATEUR RADIO FREQUENCE A COURANT ELELCTRIQUE POLARISE EN SPIN
| 20,070,504 |
La présente invention appartient au domaine des oscillateurs radio-fréquence mettant en oeuvre la technologie des systèmes magnétiques en couches minces. Ces oscillateurs radio-fréquence sont destinés à fonctionner dans la gamme de fréquences comprise entre sensiblement le GHz ou légèrement inférieur au GHz à 10 plusieurs dizaines de GHz. L'invention trouve tout particulièrement application dans le domaine des télécommunications, notamment mobiles. 15 ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE Le développement spectaculaire des téléphones mobiles (cellulaires, portables) au cours des dernières années a incité les professionnels de ce domaine à proposer sans cesse de nouveaux produits et services. Plus particulièrement, l'arrivée du multimédia 20 a poussé ces professionnels à intégrer une multitude d'applications au sein des téléphones mobiles. Ces nouvelles applications requièrent une connectivité multiple avec le réseau cellulaire, outre une connectivité avec les réseaux locaux type WPAN (pour Wireless Personal Area Network , un exemple d'une telle technologie est Bluetooth, qui a servi de base a un nouveau standard, IEEE 802.15). 25 Ce faisant et corollairement, afm de répondre aux différents standards, l'électronique de ces nouveaux produits doit être capable de travailler sur une très large gamme de bandes de fréquences. A titre exemplatif, on trouve comme gammes de fréquences des différentes bandes utilisées dans les télécommunications, les gammes suivantes : Bande Fréquence GSM/GPRS/EDGE 850 MHz, 900 MHz, 1,8 GHz, 1,9 GHz WCDMA 2 GHz 802.11 a/g 2,4 GHz et 5 GHz GPS 1,6 GHz UWB 3 à 7 GHz RFID 2,45 GHz 30 W-CDMA Wideband Code-Division Multiple Access" GPS Global Positionning System UWB Ultra Wide Band 802.11 a/g : system for wireless networking RFID : identification par radio fréquence (notamment étiquettes). De manière connue, les performances électriques des récepteurs, tant en sensibilité qu'en sélectivité, sont principalement inhérentes à la synthèse de fréquences, c'est-à-dire à l'organe des capteurs radio-fréquence permettant de générer la fréquence porteuse du signal. Afm de couvrir les différentes gammes de fréquences mentionnées précédemment, les dispositifs multistandards multibande nécessitent la mise en oeuvre d'un nombre important d'oscillateurs radio-fréquence. Parmi les oscillateurs connus, on connaît les résonateurs LC, dont le coefficient ou facteur de qualité Q = f/Af est relativement faible (4 à 10 dans la bande de fréquences considérée). Les oscillateurs réalisés à partir d'un tel résonateur présentent des performances moyennes, notamment en termes de pureté spectrale (bruit de phase). En outre, l'accordabilité en fréquence est réalisée à l'aide d'une capacité (C) de type MOS variable, et s'avère faible, puisque la variation de fréquence susceptible d'être obtenue est de l'ordre de 20% de la valeur de fréquence porteuse. De plus, les bandes de fréquences attribuées à la télécommunication deviennent de plus en plus saturées, conduisant à remettre en question le concept d'allocation statique desdites bandes. Afm de résoudre ce problème de saturation, une solution consiste à recourir à une allocation dynamique de fréquence. Ce principe repose sur la capacité d'analyser le spectre de fréquences, et en ce qui concerne l'application aux télécommunications de 1 GHz à 10 GHz, d'identifier les bandes de fréquences libres afm de pouvoir les utiliser. On parle alors de "radio opportuniste". Cependant, afm de mettre en oeuvre ce principe d'allocation dynamique de fréquence, les dispositifs en question, et en l'espèce les téléphones portables, doivent disposer d'oscillateurs à très large bande et très performants en bruit de phase, et donc à fort coefficient de qualité. Cette nécessité écarte de fait les oscillateurs à base de résonateurs LC qui conduiraient à la mise en oeuvre d'une architecture complexe et coûteuse. Une solution technique propre à satisfaire ces exigences peut consister dans la mise en oeuvre d'oscillateurs radio-fréquence à électronique de spin. Ainsi, avec de tels oscillateurs, il est possible de disposer d'une large bande de fréquence avec un facteur de qualité Q élevé, outre une accordabilité en fréquence aisée et au surplus, de mettre en oeuvre une architecture relativement simple. L'électronique de spin utilise le spin des électrons comme degré de liberté supplémentaire, afm de générer des effets nouveaux. La polarisation en spin d'un courant électrique résulte de l'asymétrie existant entre la diffusion des électrons de conduction de type "spin-up" (c'est-à-dire parallèle à l'aimantation locale) et de type "spin-down" (c'est-à-dire anti-parallèle à l'aimantation locale). Cette asymétrie conduit à une asymétrie de la conductivité entre les deux canaux de spin-up et down, d'où une polarisation de spin nette du courant électrique. Cette polarisation en spin du courant est à l'origine de phénomènes magnétorésistifs dans les multicouches magnétiques tels que la magnétorésistance géante (Baibich, M., Broto, J.M., Fert, A., Nguyen Van Dau, F., Petroff, F., Etienne, P., Creuzet, G., Friederch, A. and Chazelas, J., " Giant magnetoresistance of (001)Fe/(001)Cr magnetic superlattices ", Phys.Rev.Lett., 61 (1988) 2472), ou la magnétorésistance tunnel (Moodera, JS., Kinder, LR., Wong, TM. and Meservey,R.. "Large magnetoresistance at room temperature in ferromagnetic thin film tunnel junctions", Phys.Rev.Lett 74 , (1995) 3273-6). Par ailleurs, il a également été observé qu'en faisant passer un courant polarisé en spin à travers une couche mince magnétique, on pouvait induire un renversement de son aimantation en l'absence de tout champ magnétique externe (Katine, J.A., Albert, F.J., Buhrman, R.A., Myers, E.B., and Ralph, D.C., "Current-Driven Magnetization Reversal and Spin-Wave Excitations in Co /Cu /Co Pillars ", Phys.Rev.Lett.84, 3149 (2000).). Le courant polarisé peut également générer des excitations magnétiques entretenues, également dénommées oscillations (Kiselev, S.I., Sankey, J.C., Krivorotov, LN., Emley, N.C., Schoelkopf, R.J., Buhrman, R.A., and Ralph, D.C., "Microwave oscillations of a nanomagnet driven by a spin-polarized current", Nature, 425, 380 (2003)). 5 L'utilisation de l'effet de génération d'excitations magnétiques entretenues dans un dispositif magnéto-résistif permet de convertir cet effet en une modulation de résistance électrique directement utilisable dans les circuits électroniques, et donc corollairement, susceptible d'intervenir directement au niveau de la fréquence. Le document US 5 695 864 décrit divers développements mettant en oeuvre le principe physique mentionné précédemment. Il décrit notamment la précession de l'aimantation d'une couche magnétique traversée par un courant électrique polarisé en spin. 10 Le principe physique mis en oeuvre va être décrit ci-après plus en détail en relation avec la figure 1. Dans le cadre d'une structure magnétique tri-couches, deux couches magnétiques (1 et 2) sont séparées par une couche amagnétique (3) (par amagnétique on entend diamagnétique ou paramagnétique). Cette couche intermédiaire (3) est 15 également dénommée "espaceur". Son épaisseur est suffisamment faible pour qu'elle soit apte à transmettre un courant polarisé en spin, et suffisamment grande pour assurer le découplage magnétique entre les couches (1 et 2) qu'elle sépare. La couche (1) est une couche ferromagnétique dite "piégée", en ce sens que son 20 aimantation est à direction fixe. En général, cette couche (1) est couplée à une couche anti-ferromagnétique, dont la fonction est de piéger ladite couche (1) afm que son aimantation ne bascule pas lors de la soumission de l'ensemble à un courant électrique. Cette couche (1) peut d'ailleurs être formée de plusieurs couches, tel que par exemple décrit dans le document US-A-5 883 725, afm de constituer une couche 25 dite "anti-ferromagnétique synthétique". Cette couche (1) est dénommée "polariseur". En effet, en raison de sa direction d'aimantation fixe, elle induit une polarisation en spin du courant électrique qui la traverse. Comme déjà rappelé, dans un matériau magnétique, la conductivité des électrons dont le spin est parallèle à l'aimantation locale (spin-up), est différente de celle des électrons de spin opposé (spin-down). 30 Ainsi, la réflexion et la transmission à l'interface entre deux couches de propriétés magnétiques différentes, sont des phénomènes dépendant du spin. Les électrons de conduction qui arrivent à l'interface entre la couche (1) et l'espaceur (3) sont majoritairement d'un type de spin (up ou down) selon la nature des matériaux utilisés. On choisit pour la couche (1) (polariseur), soit une couche ferromagnétique d'épaisseur suffisante pour assurer une polarisation maximale du courant, soit une couche anti-ferromagnétique synthétique (SAF) d'épaisseur adaptée, toujours dans le même but. En géométrie de transport perpendiculaire au plan des couches, il est connu que la longueur caractéristique est la longueur dite de diffusion de spin (Valet, T., Fert, A., "Theory of perpendicular magnetoresistance in magnetic multilayers", Phys.Rev.B 48, 7099 (1993)). Par épaisseur suffisante pour la couche de polarisation, on entend donc signifier une épaisseur suffisamment grande par rapport à cette longueur de diffusion de spin (typiquement 5nm dans Ni80Fe20 à température ambiante). Bien entendu, la couche de polarisation peut être constituée de une ou plusieurs couches (par exemple une bicouche NiFe/CoFe ou une multicouche laminée de composition (CoFelnm/Cu0.3nm)3/CoFelnm) pour renforcer la polarisation du courant ou raccourcir la longueur de diffusion de spin. Si l'épaisseur de l'espaceur (3) est suffisamment réduite, la polarisation du courant électrique traversant perpendiculairement les couches est presque intégralement conservée jusqu'à atteindre l'interface entre l'espaceur (3) et la couche (2). Cette couche (2) est une couche magnétiquement douce, dite libre , c'est-à-dire dont l'aimantation peut facilement s'orienter sous l'effet d'un faible champ extérieur (couche typiquement en Permalloy Ni80Fe20 ou alliages CoFe ou formée d'une association de deux couches comme NiFe/CoFe). Au niveau de l'interface entre la couche (2) et la couche (3) intervient le phénomène de transfert de spin entre le courant polarisé en spin et le moment magnétique de la couche (2). Si ce dernier et la direction de polarisation des spins (conférée par l'aimantation de la couche (1)) sont non co-linéaires, le courant agit sur l'aimantation de la couche (2) et tant à la faire tourner (précession). Le signe du couple de transfert de spin dépend du sens du courant appliqué : - si les électrons de conduction se déplacent du polariseur (1) vers la couche (2), le couple de transfert de spin va agir pour orienter l'aimantation de ladite couche (2) parallèlement à celle de la couche (1) ; - si en revanche les électrons de conduction se déplacent de la couche (2) vers le polariseur (1), ledit couple va agir pour orienter l'aimantation de la couche (2) anti-parallèlement à celle de la couche (1).35 On a démontré qu'en fonction de l'amplitude du courant, voire du champ magnétique externe appliqué, deux effets distincts peuvent être détectés : - tout d'abord, le renversement de l'aimantation de la couche (2) ; ce renversement peut être de nature hystérétique ou réversible, selon l'amplitude du courant, voire du champ magnétique externe ; ce phénomène peut d'ailleurs être mis en oeuvre comme moyen d'écriture de l'information dans le cadre de la réalisation de mémoires magnétiques à accès aléatoire, également dénommées "M-RAM ; - mais également, l'excitation d'états de précession entretenue du moment magnétique de la couche (2) : c'est cet effet qui est mis en oeuvre dans le cadre de la présente invention. Lorsque l'on se situe dans le domaine de la précession entretenue du moment magnétique de la couche (2), plusieurs modes ont été mis en évidence par des mesures hyperfréquences en fonction de l'intensité relative, notamment du courant électrique appliqué : - mode A : précession dite de petits angles de type résonance ferromagnétique (RFM) : ce mode de précession apparaît pour des courants d'intensité relativement faible et se caractérise par des signaux dont la fréquence donnée ne dépend pas du courant appliqué ; - mode B : précession dite de grands angles : ce mode de précession apparaît si le courant appliqué est augmenté au-dessus d'un certain seuil, et se caractérise par une forte dépendance de la fréquence avec le courant appliqué ; - mode C : bruit télégraphique hyperfréquence pour des courants d'intensité moyenne, outre des champs magnétiques faibles. Les spectres mesurés dans ces conditions montrent des pics de très forte amplitude, très larges, centrés autour de 1 GHz. Dans le cadre de la présente invention, les domaines mis en oeuvre sont ceux pour lesquels la fréquence de précession peut être ajustée soit en jouant sur le courant, soit de manière préférentielle en jouant à la fois sur le courant et sur le champ magnétique externe. De telles structures ou nanostructures sont intégrées au sein d'ensembles ou de dispositifs magnéto-résistifs. Qu'il s'agisse de magnétorésistance géante (GMR) pour les systèmes métalliques, ou à magnétorésistance tunnel (TMR) pour les jonctions tunnel métal / isolant / métal magnétique), l'effet de précession de l'aimantation se traduit par une variation de la résistance électrique mesurée avec un courant appliqué dans la direction perpendiculaire au plan des couches (géométrie CPP : current perpendicular to plane ) Sans rentrer dans le détail, puisque considérées comme connues de l'homme du métier, les jonctions tunnel magnétique appelées TMR ou MTJ sont composées dans leur formule la plus simple, de deux couches magnétiques dont on peut varier l'orientation relative des aimantations, séparées par une couche isolante. Les dispositifs magnéto-résistifs mis en oeuvre utilisent des empilements réalisés de deux manières différentes : - les empilements dits "point-contact" dans lesquels les couches actives (couche 1, couche 2, couche 3) ne sont pas gravées avec des motifs nanométriques, ou si elles le sont, sont alors fabriquées selon des motifs très grands (voisins du m2) ; on réalise un contact métallique très étroit, typiquement 50 nm au-dessus de la couche (2) au moyen d'une nanopointe externe (par exemple pointe de microscope à force atomique) ou interne (pilier lithographié), -les empilements en pilier : l'ensemble des couches est gravé pour fabriquer un pilier de diamètre de l'ordre de 100 nm ; afm d'éviter l'apparition d'une forte interaction magnétostatique entre les couches (1) et (2), la couche (1) est quelques fois laissée non gravée. Lorsque l'on fait passer le courant dans le premier type de dispositif perpendiculairement au plan des couches, les lignes de courant convergent toutes vers le nanocontact (le point contact ) et divergent vers l'intérieur de l'empilement suivant un cône dont la forme dépend de la résistivité électrique des différentes couches. Dans le deuxième cas, en géométrie de pilier, le courant circule à peu près uniformément sur toute la section du pilier. On a pu montrer à l'aide de simulations micromagnétiques que pour la fabrication des oscillateurs radio-fréquence, la méthode dite "point-contact" s'avère plus avantageuse dans la mesure où elle minimise l'apparition des excitations incohérentes générées par les effets de bord. On a représenté en relation avec les figures 2 (pilier) et 3 (point contact) ces deux types d'empilements. Par rapport à ces structures, le document FR 2 817 999 indique que lorsque le polariseur (couche 1) présente une aimantation orientée perpendiculairement au plan des couches constitutives du dispositif magnéto-résistif alors que le moment de la couche (2) est orienté dans une direction parallèle aux interfaces, le courant critique nécessaire pour induire la précession de ladite aimantation peut être réduit. Si sur le plan théorique, les dispositifs magnéto-résistifs ainsi décrits permettent d'aboutir à la réalisation d'oscillateurs radio-fréquence conformes aux souhaits des industriels (large gamme de fréquences, allocation dynamique de fréquence possible, facteur de qualité Q élevé), il s'avère cependant que la qualité effective de ces dispositifs dépend de la cohérence de la précession de l'aimantation générée par le courant électrique traversant les couches. Par cohérence de la précession, on désigne le fait que l'aimantation est mise en mouvement comme un seul bloc sur toute l'extension de la nappe de courant traversant la structure (c'est-à-dire sur la section du pilier dans la géométrie de pilier et sur la section du cône de courant au niveau de la couche libre dans le cas du nanocontact), par opposition à la génération de multiples petites excitations incohérentes entre elles. Ainsi, une plus forte cohérence conduit à des signaux d'oscillations plus étroits en fréquence et de plus faible amplitude : c'est l'objet de la présente invention de proposer des moyens d'augmenter la cohérence du mouvement dynamique de précession de l'aimantation. La diminution d'amplitude n'étant pas l'effet recherché, une fois l'étroitesse de fréquence acquise, on s'efforce de favoriser l'amplitude. EXPOSE DE L'INVENTION L'invention concerne donc un oscillateur radio-fréquence intégrant un dispositif magnéto-résistif au sein duquel circule un courant électrique polarisé en spin, ledit 25 dispositif comprenant un empilement d'au moins : - une première couche magnétique dite "couche piégée", dont l'aimantation est de direction fixe, - une seconde couche magnétique, une couche amagnétique interposée entre les deux couches précédentes, et 30 destinée à découpler magnétiquement lesdites couches ; et des moyens pour faire circuler un courant d'électrons dans lesdites couches et perpendiculairement à celles-ci, et éventuellement pour appliquer un champ magnétique externe sur la structure. Selon l'invention, la seconde couche magnétique présente un facteur d'amortissement d'excitation important (supérieur d'au moins 10% par rapport à l'amortissement mesuré dans une couche simple de même matériau et même géométrie) des excitations magnétiques de longueurs d'onde inférieures ou égales à l'extension du cône ou cylindre de courant traversant l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif. Dans la suite de la description, le facteur d'amortissement d'excitation, également dénommé facteur d'amortissement de Gilbert , sera aussi désigné de manière abrégée par amortissement . En d'autres termes, ladite seconde couche magnétique est choisie de telle sorte que lorsqu'elle est soumise à un courant électrique polarisé en spin par la couche piégée et éventuellement à l'application d'un champ magnétique extérieur, son aimantation précesse de manière cohérente et entretenue. 15 Dit encore différemment, l'objet de l'invention est d'induire la précession de l'aimantation de ladite seconde couche, également dénommée "couche libre", sous l'effet du courant polarisé en spin provenant de la couche piégée faisant fonction de polariseur avec une dynamique de précession la plus cohérente possible, c'est-à-dire 20 que l'aimantation se conduit comme un seul objet qui tourne en bloc, et ne résulte pas de petites excitations aléatoires qui désorganisent localement l'aimantation. Dans l'absolu, on cherche à ce que l'aimantation reste la plus monodomaine possible (macrospin) . 25 Ce faisant, la dynamique de l'aimantation de ladite seconde couche présente une cohérence supérieure à celle d'une couche simple, par exemple réalisée en cobalt, en nickel ou en fer, ou en un alliage de ces métaux, présentant la même géométrie, la même configuration d'aimantation, et soumise aux mêmes conditions de courant de spin, et le cas échéant, de champ magnétique externe. 30 Diverses manières permettent de réaliser un amortissement important de la seconde couche magnétique pour les excitations magnétiques de longueurs d'onde inférieures ou égales à l'extension du cône ou du cylindre traversant l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif. Tout moyen permettant l'augmentation du facteur 35 d'amortissement d'excitation dans les proportions mentionnées ci-dessus peut être mis en oeuvre pour réaliser l'invention. Les trois principaux sont décrits ci-après.10 Selon un premier mode de réalisation de l'invention, cet amortissement est réalisé en associant à ladite seconde couche une couche anti-ferromagnétique, cette dernière étant placée sur la face de ladite couche opposée à l'espaceur ou couche paramagnétique. Un tel couplage augmente l'amortissement de Gilbert. En outre, la force de rappel exercée par le couplage ferromagnétique/antiferromagnétique favorise la cohérence du mouvement dynamique d'aimantation. Typiquement, cette couche anti-ferromagnétique peut être constituée en Ir20Mn80, d'épaisseur comprise entre 3 et 10 nm, ou réalisée en FeMn d'épaisseur typique comprise entre 5 et 12 nm, ou de PtMn d'épaisseur typique comprise entre 8 et 30 nm. Avantageusement, cette couche anti-ferromagnétique est de type métallique et non pas à base d'oxydes, afm de ne pas altérer de manière trop importante la résistance en série du pilier constitutif de l'empilement des couches. Selon un second mode de réalisation de l'invention, cet amortissement est réalisé en mettant en oeuvre pour ladite seconde couche, un matériau à forte constante de raideur d'échange. En effet, l'interaction d'échange forçant les spins à rester parallèles entre eux, les excitations de faibles longueurs d'onde ont du mal à se développer. Ainsi l'amortissement des excitations de faibles longueurs d'onde se trouve augmenté par rapport à celui qui serait obtenu pour une couche de plus faible constante d'échange. Cette constante, plus communément dénommée sous l'expression anglo-saxonne "exchange stiffness", est d'une certaine façon corrélée à la température de Curie. Préférentiellement, on choisira des matériaux riches en cobalt (par exemple des alliages CoFe), bien connus pour leur température de Curie élevée. Par ailleurs, on peut améliorer la cohérence de la précession en utilisant des matériaux magnétiques à faible moment magnétique (par exemple les alliages CoFeB incorporant de 10 à 20% de bore sont préférables aux alliages CoFe à plus fort moment) qui présentent l'avantage de minimiser les effets d'inhomogénéité magnétique liées au fort champ démagnétisant existant sur les bords du dispositif. Selon un troisième mode de réalisation de l'invention, cet amortissement est augmenté par ajout au sein de ladite seconde couche magnétique d'impuretés de diverses terres rares. A titre d'exemple, ces impuretés peuvent être constituées de Terbium en proportions faibles, typiquement entre 0,01% et 2% (en % atomique) Selon l'invention, lesdites première et seconde couches magnétiques sont piégées selon des directions optimisées, qui peuvent être situées dans ou en dehors du plan des couches. L'optimisation est réalisée pour que l'amplitude du mouvement de précession soit la plus grande possible afm de délivrer un signal RF d'amplitude la plus grande possible. Cette optimisation peut être guidée par exemple par une modélisation de dynamique macrospin basée sur l'équation de Landau Lifshitz Gilbert incorporant le terme de transfert de spin de Slonczewski puis ajustée expérimentalement. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, se rapprochant du second mode précité, ladite seconde couche magnétique dont l'aimantation précesse n'est pas couplée à une couche antiferromagnétique adjacente, mais est associée d'une part, à une deuxième couche amagnétique à l'interface opposée de celle avec la première couche amagnétique, puis d'autre part, de l'autre côté de cette deuxième couche, à une couche polarisante similaire dans sa fonction à la première couche polarisante. Ce faisant l'aimantation de ladite seconde couche magnétique subit les effets de transfert de spin des deux couches polarisantes ce qui permet d'augmenter l'efficacité du phénomène de mise en précession de l'aimantation. La direction d'aimantation des deux couches polarisantes n'est en général pas la même et peut être même sensiblement antiparallèle ou orthogonale (une couche polarisante ayant son aimantation sensiblement dans le plan, l'autre couche hors du plan). L'invention permet d'aboutir à des précessions très cohérentes de l'aimantation de la couche (2) avec des facteurs de qualité supérieurs à 10 000, et potentiellement supérieurs à 20 000. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées. 35 La figure 1, comme déjà dit, est une représentation schématique illustrant un empilement de couches d'un dispositif magnétorésistif de l'art antérieur.30 Les figures 2 et 3 sont des représentations des différents types d'empilement de ces couches. Les figures 4 et 5 illustrent schématiquement deux modes de réalisation de l'invention. Les figures 6a et 6b illustrent le bénéfice produit par la présente invention sur les spectres d'excitations de structures faisant l'objet de la présente invention. Ainsi la figure 6a illustre un spectre d'excitation pour différents courants traversant la structure, la couche excitée étant une simple couche de CoFe de l'art antérieur. La figure 6b montre l'amélioration de la finesse des raies d'excitations sous l'effet du courant lorsque cette même couche de CoFe est modérément piégée par une couche antiferromagnétique d'IrMn. La figure 6b illustre aussi l'accordabilité de la raie d'excitation en fonction du courant traversant la structure. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION Afm de réaliser l'oscillateur radio-fréquence conforme à l'invention, on met en oeuvre un dispositif magnéto-résistif constitué d'un empilement du type de ceux décrits en relation avec les figures 2 et 3. Cet empilement est inséré entre deux amenées de courant, dont le contact avec les deux couches extrêmes dudit empilement est par exemple réalisé en cuivre ou en or. La géométrie de cet empilement va être caractérisée notamment par sa largeur ou par son diamètre s'il est de nature cylindrique. La couche (1) de cet empilement dite "couche piégée" présente une aimantation à orientation fixe. Cette couche (1) peut être une couche simple relativement épaisse (de l'ordre de 100 nm) réalisée en cobalt, en alliage CoFe ou NiFe par exemple. L'épaisseur de cette couche doit être de l'ordre ou supérieure à la longueur de diffusion de spin du matériau qui constitue cette couche. Afm de réduire cette longueur de diffusion de spin, cette couche peut être aussi laminée par insertion de quelques (typiquement 2 à 4) très fmes couches de cuivre, d'argent ou d'or d'épaisseur de l'ordre de 0.2 à 0.5nm. Ces couches insérées sont suffisamment fmes pour assurer un fort couplage d'échange dans l'ensemble de la couche laminée de sorte que le piégeage de cette couche reste fort. La composition typique d'une telle couche piégée laminée peut être (CoFelnm/Cu0.3nm)3/CoFelnm. Mais elle peut également être constituée d'une couche anti-ferromagnétique synthétique SAF , du type CoFe 3nm/Ru0.7nm/CoFe 2.5nm. L'épaisseur de Ru est choisie typiquement entre 0.6nm et 1nm pour fournir un fort couplage antiferromagnétique entre les deux couches de CoFe. Là aussi, parmi les deux couches constitutives de cette couche SAF, au moins la couche de CoFe qui va être la plus proche de la couche libre peut être laminée par insertion de fines couches de Cu pour en réduire la longueur de diffusion de spin. En outre, dans ces deux configurations, la couche simple et la couche SAF peuvent être piégées par échange avec une couche anti-ferromagnétique (4) (voir figures 4 et 5). Cette couche antiferromagnétique peut être en Ir20Mn80 d'épaisseur 6 à 10nm ou Pt50Mn50 d'épaisseur 15 à 30nm. Cette couche (1) remplit fondamentalement la fonction de polariseur. Ainsi, les électrons du courant électrique traversant les couches constitutives du dispositif magnéto-résistif perpendiculairement à leur plan, réfléchis ou transmis par le polariseur, sont polarisés avec une direction de spin parallèle à l'aimantation qu'à la couche (1) à l'interface opposée à celle en contact avec la couche antiferromagnétique (4). Cette couche (1), qu'elle soit simple (figure 5) ou synthétique (figure4), reçoit sur sa face opposée à la face recevant la couche anti-ferromagnétique (4) une autre couche (3) faisant fonction d'espaceur. Celle-ci est de nature métallique (typiquement une couche de cuivre de 5nm à 10 nm d'épaisseur) ou est constituée d'une fine couche isolante de type oxyde d'aluminium (alumine Al2O3 ) de typiquement 0.5 à 1.5 nm d'épaisseur ou de magnésium (MgO) de typiquement 0.5 à 3nm d'épaisseur. Enfm, la couche (2) peut être de différentes natures. L'épaisseur de cette couche (2) est en général plus faible que celle de la couche (1). Elle peut tout d'abord être constituée d'une couche magnétique simple d'une 30 épaisseur comparable à celle de la couche de référence (5) de la structure antiferromagnétique synthétique de la couche piégée (1). Selon une première forme de réalisation (figure 5), cette couche (2) est couplée à une couche anti-ferromagnétique (6) rapportée sur celle-ci au niveau de sa face opposée à 35 l'interface de la couche (2) avec l'espaceur (3). Cette couche anti-ferromagnétique peut être réalisée en un matériau choisi dans le groupe comprenant l'Ir20Mn80, le FeMn, le PtMn. Cette couche anti-ferromagnétique va altérer la relative liberté de l'aimantation de la couche (2). Cependant, en jouant sur l'épaisseur de cette couche antiferromagnétique ou en introduisant une couche ultrafme de matériau non-magnétique comme du Cu ou du Pt (de l'ordre de 0.1 à 0.5nm d'épaisseur le long de l'interface entre les couches (2) et (6), on peut faire en sorte que le couplage mis en oeuvre soit moins important que celui de la couche piégée ou polariseur (1), de sorte que l'aimantation de la couche (2) arrive néanmoins à précesser et le couplage inhérent à la couche anti-ferromagnétique (6) contribue à maintenir cohérente ladite aimantation. Les études d'optimisation démontrent même que les signaux correspondant à cette précession atteignent jusqu'à dix fois plus de puissance que ceux correspondant à la même couche dépourvue de couche associée anti-ferromagnétique. Cette augmentation de puissance des signaux s'explique par une amélioration de la cohérence de la précession de l'aimantation de la couche (2), en raison de l'existence d'une interaction d'échange à travers l'interface avec la couche associée antiferromagnétique (6) (voir Figure 6). Cette interaction d'échange exerce une force de rappel uniforme sur l'aimantation qui précesse et favorise par la même la cohérence du mouvement de précession de l'aimantation. Par ailleurs, il a été également observé que le couplage ferromagnétique/antiferromagnétique conduit à un accroissement de l'amortissement de Gilbert (accroissement pouvant aller de +10% à +400% près de la température de blocage de la couche antiferromagnétique) ce qui conduit à une forte atténuation des excitations magnétiques dans le système et contribue ainsi au maintien d'une bonne cohérence de l'aimantation. Dans une autre variante de l'invention, on introduit au sein de la couche (2) un dopage sous forme d'impuretés à base de terres rares, et notamment de Terbium, selon une proportion comprise entre 0,01% et 2% (% atomique) . On montre en effet que par le biais d'un tel dopage, on augmente le facteur d'amortissement des excitations, c'est-à-dire le "facteur d'amortissement de Gilbert" (Russek et al, Journ.Appl.Phys.91 (2002)8659). Il est important de préciser qu'il ne faut pas non plus trop augmenter le facteur d'amortissement de Gilbert car cela conduirait à une augmentation trop importante du courant critique à faire passer à travers la structure pour générer le mouvement de précession entretenue de l'aimantation. Donc un compromis doit être trouvé correspondant à un amortissement de Gilbert typiquement entre 0,01 et 0,05. Cet amortissement modéré permet d'atténuer les excitations de courtes longueurs d'onde, en particulier celles de longueurs d'onde inférieures à la taille du pilier magnéto-résistif, qui sont gênantes car elles perturbent la cohérence de la précession. Il n'est cependant pas trop fort pour ne pas conduire à des valeurs excessives (supérieures à 107A/cm2) pour générer le mouvement de précession cohérente de l'aimantation. Avantageusement, outre l'incorporation de telles impuretés, on peut également, comme dans la première forme de réalisation précédemment décrite, associer à la couche (2) ainsi dopée la couche anti-ferromagnétique (6) précédemment décrite. Dans ce cas là, cette dernière assure non seulement l'augmentation de l'amortissement, mais favorise comme précédemment la cohérence de la précession en créant une force de rappel sur l'aimantation. Avantageusement, le matériau mis en oeuvre pour la couche (2) présente une forte constante de raideur d'échange. A cet effet, on met en oeuvre des métaux 3d, et plus particulièrement, du cobalt ou des alliages riches en cobalt. L'homme de l'art saura par ailleurs que la couche (2) peut être constituée d'un ensemble de plusieurs couches ferromagnétiques en contact direct les unes avec les autres comme par exemple des bicouches de (NiFe/CoFe) communément utilisées dans les vannes de spin. Avantageusement aussi, on peut utiliser des matériaux magnétiques à faible moment magnétique (par exemple les alliages CoFeB incorporant de 10 à 20% de bore sont préférables aux alliages CoFe à plus fort moment) qui présentent l'avantage de minimiser les effets d'inhomogénéité magnétique liées au fort champ démagnétisant existant sur les bords du dispositif. Dans une autre variante de l'invention, la couche (2) au lieu d'être constituée d'une simple couche ferromagnétique peut être constituée comme pour la couche piégée d'une couche synthétique antiferromagnétique (SAF) c'est-à-dire de deux couches ferromagnétiques fortement couplées antiferromagnétiquement à travers une couche de ruthénium d'épaisseur 0.5 à 1nm. Cette couche SAF (2) peut à son tour être modérément piégée par une couche antiferromagnétique. Dans une autre variante de l'invention, la couche (2) peut être piégée selon une direction quelconque par rapport à l'aimantation du polariseur (1) et par rapport au plan des couches, direction choisie pour optimiser l'amplitude du mouvement de précession de l'aimantation de la couche libre. Cette optimisation peut être guidée par exemple par une modélisation de dynamique macrospin basée sur l'équation de Landau Lifshitz Gilbert incorporant le terme de transfert de spin de Slonczewski (Slonczewski, J., "Currents and torques in metallic magnetic multilayers", J.Magn.Magn.Mater.159, L1 (1996); Excitation of spin waves by an electric current , 195, L261 (1999)) puis ajustée expérimentalement. Pour cette optimisation, il peut être également nécessaire d'appliquer un champ magnétique externe supplémentaire sur la structure. Ce champ peut être alors créé par exemple par des couches d'aimants permanents positionnés à des endroits convenables autour du pilier comme cela est fait par exemple pour générer un champ de bias dans les têtes de lecture magnétorésistives utilisées pour la lecture de l'information dans les disques durs d'ordinateurs. Par ailleurs, selon une autre variante de l'invention, dans les cas où ladite seconde couche magnétique dont l'aimantation précesse (couche simple ou SAF) n'est pas couplée à une couche antiferromagnétique adjacente, on peut alors lui associer une deuxième couche amagnétique (deuxième espaceur) à l'interface opposée de celle avec la première couche amagnétique, puis de l'autre côté de cette deuxième couche une couche polarisante similaire dans sa fonction à la première couche polarisante. Cette deuxième couche piégée servant de second polariseur peut être elle-même simple ou constituée d'une couche antiferromagnétique synthétique (SAF) et être couplée à une couche antiferromagnétique rapportée du côté opposé de l'interface de cette deuxième couche piégée avec le deuxième espaceur amagnétique. Ce faisant l'aimantation de ladite seconde couche magnétique subit les effets de transfert de spin des deux couches polarisantes, ce qui permet d'augmenter l'efficacité du phénomène de mise en précession de l'aimantation. La direction d'aimantation des deux couches polarisantes n'est en général pas la même et doit être optimisée en fonction de la nature de la couche dont l'aimantation précesse. Par exemple, si la couche dont l'aimantation précesse est une couche simple dopée, les directions d'aimantation des deux couches polarisantes peuvent être sensiblement antiparallèles ou orthogonales (une couche polarisante ayant son aimantation sensiblement dans le plan, l'autre hors du plan). Dans le cas où la couche dont l'aimantation précesse est une couche SAF, les directions d'aimantation des deux couches polarisantes peuvent être sensiblement parallèles ou orthogonales. A titre d'exemple illustrant le bénéfice apporté par la présente invention sur l'étroitesse des raies d'excitation (augmentation du facteur de qualité), les figures 6a et 6b comparent les raies d'excitation obtenues pour une structure relevant de l'art antérieur et de la présente invention. Ainsi la figure 6a illustre un spectre d'excitation pour différents courants traversant la structure, la couche excitée étant une simple couche de CoFe de l'art antérieur insérée dans un dispositif du type de celui de la figure 4 comprenant une couche piégée synthétique. La figure 6b montre l'amélioration très nette de la finesse des raies d'excitation sous l'effet du courant lorsque cette même couche de CoFe est modérément piégée par une couche antiferromagnétique d'IrMn. La figure 6b illustre aussi l'accordabilité de la raie d'excitation en fonction du courant traversant la structure
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Cet oscillateur radio-fréquence intégre un dispositif magnétorésistif au sein duquel circule un courant électrique polarisé en spin. Ce dispositif comprenant un empilement d'au moins :- une première couche magnétique dite "couche piégée" (1), dont l'aimantation est de direction fixe,- une seconde couche magnétique (2),- une couche amagnétique (3) interposée entre les deux couches précédentes, et destinée à découpler magnétiquement lesdites couches.L'oscillateur comprend également des moyens pour faire circuler un courant d'électrons dans lesdites couches et perpendiculairement à celles-ci, et éventuellement pour appliquer un champ magnétique externe sur la structure.La seconde couche magnétique (2) présente un amortissement important supérieur d'au moins 10% par rapport à l'amortissement mesuré dans une couche simple de même matériau et même géométrie des excitations magnétiques de longueurs d'onde inférieures ou égales à l'extension du cône ou cylindre de courant traversant l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif.
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1. Oscillateur radio-fréquence intégrant un dispositif magnétorésistif au sein duquel circule un courant électrique polarisé en spin, ledit dispositif comprenant un empilement d'au moins : - une première couche magnétique dite "couche piégée" (1), dont l'aimantation est de direction fixe, - une seconde couche magnétique (2), - une couche amagnétique (3) interposée entre les deux couches précédentes, destinée à faire fonction d'espaceur, et destinée à découpler magnétiquement lesdites couches ; et des moyens pour faire circuler un courant d'électrons dans lesdites couches et perpendiculairement à celles-ci, et éventuellement pour appliquer un champ magnétique externe sur la structure, caractérisé en ce que la seconde couche magnétique (2) présente un facteur d'amortissement d'excitation important, supérieur d'au moins 10% par rapport au facteur d'amortissement d'excitation mesuré dans une couche simple de même matériau et même géométrie, pour les excitations magnétiques de longueurs d'onde inférieures ou égales à l'extension du cône ou cylindre de courant traversant l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif 2. Oscillateur radio-fréquence selon la 1, caractérisé en ce que la seconde couche magnétique (2) est constituée d'une couche simple à laquelle est associée une couche anti-ferromagnétique (6), cette dernière étant placée sur la face de ladite couche (2) opposée à la couche amagnétique (3) faisant fonction d'espaceur. 3. Oscillateur radio-fréquence selon la 2, caractérisé en ce que le matériau constitutif de la couche anti-ferromagnétique (6) est choisi dans le groupe comprenant les alliages suivants : Ir20Mn80, FeMn et PtMn. 4. Oscillateur radio-fréquence selon la 1, caractérisé en ce que la seconde couche magnétique (2) est constituée par une couche synthétique antiferromagnétique. 35 5. Oscillateur radio-fréquence selon la 4, caractérisé en ce que la seconde couche magnétique (2) est constituée par une couche synthétique antiferromagnétique piégée par échange.30 6. Oscillateur radio-fréquence selon la 1, caractérisé en ce que le matériau constitutif de ladite seconde couche magnétique est un matériau à forte constante de raideur d'échange, et à température de Curie élevée. 7. Oscillateur radio-fréquence selon la 1, caractérisé en ce que la seconde couche magnétique (2) est réalisée en matériaux magnétiques à faible moment magnétique, et notamment en alliage CoFeB incorporant de 10 à 20% de bore. 8. Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que ladite seconde couche magnétique (2) est dopée en impuretés, notamment à base de terres rares, et plus particulièrement à base de Terbium, en faibles proportions, typiquement entre 0,01% et 2% (en % atomique). 9. Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la première couche magnétique (1) dite couche piégée faisant fonction de polariseur est constituée par une couche simple, dont le piégeage est assurée par l'association à une couche anti-ferromagnétique, notamment réalisée en IrMn ou PtMn (4), rapportée sur sa face opposée à l'interface de ladite couche (1) avec la couche amagnétique (3). 10. Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la première couche magnétique (1) faisant fonction de polariseur est constituée par une couche synthétique anti-ferromagnétique piégée par échange. 11. Oscillateur radio-fréquence selon la 10, caractérisé en ce qu'une couche anti-ferromagnétique (4) est rapportée sur la face de ladite première couche magnétique (1), opposée à l'interface de ladite couche (1) avec la couche amagnétique (3). 12. Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que lesdites première et seconde couches magnétiques (1) et (2) sont piégées selon des directions quelconques, situées dans ou en dehors du plan des couches. 30 35 13. Oscillateur radio-fréquence selon les 1, 4, 6, 7, caractérisé en ce qu'une seconde couche amagnétique constituant un deuxième espaceur est rapportée sur la face opposée à l'interface de ladite couche (2) avec l'espaceur (3), et une seconde couche piégée faisant fonction de second polariseur est rapportée à l'interface de ce deuxième espaceur qui est opposée de l'interface avec la couche (2). 14. Oscillateur radio-fréquence selon les 13, caractérisé en ce que ladite seconde couche piégée est simple ou est constituée d'une couche antiferromagnétique synthétique (SAF) susceptible d'être couplée à une couche antiferromagnétique rapportée du côté opposé de l'interface de cette seconde couche piégée avec le deuxième espaceur. 15. Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif est réalisé par point-contact dans lequel les couches actives (1, 2, 3) ne sont pas gravées avec des motifs nanométriques, et en ce que l'on réalise au moyen d'une nanopointe un contact métallique de l'ordre d'au plus 50 nm au-dessus de la couche (2). 16 Oscillateur radio-fréquence selon l'une des 1 à 14, caractérisé en ce que l'empilement constitutif du dispositif magnéto-résistif est réalisé en pilier , les couches (2) et (3) au moins étant gravées pour fabriquer un pilier de diamètre de l'ordre de 100 nm.
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H
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H03,H01
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H03B,H01L,H03H
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H03B 5,H01L 41,H03H 9
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H03B 5/40,H01L 41/12,H03H 9/02
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FR2891969
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A1
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MESURE DE LA QUALITE DE PERCEPTION PAR UN UTILISATEUR D'UN SIGNAL MULTIMEDIA TRANSMIS SUR UN RESEAU DE TRANSMISSION DE DONNEES PAR PAQUETS
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Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé et un dispositif de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia transmis sur un réseau de transmission de données par paquets. Dans la suite de la description, on appelle réseau un ensemble d'ordinateurs (y compris les périphériques qui y sont connectés) reliés ensemble par des canaux électroniques de communication. Il permet la transmission de données entre les différents ordinateurs, ou noeuds, qui y sont reliés. Les canaux électroniques peuvent correspondre à des liaisons sans fils, à des câbles électriques, à des fibres de verre, etc. Les dimensions d'un réseau peuvent aller de quelques ordinateurs pour un réseau local à plusieurs millions d'ordinateurs pour le réseau Internet. La transmission d'un message sur la plupart des réseaux met en oeuvre des procédés de transmission de données par paquets qui consistent à découper le message en paquets, chaque paquet étant transmis séparément sur le réseau, les paquets étant assemblés à l'arrivée pour obtenir à nouveau le message initial. Des exemples de protocoles de transmission de données par paquets sont les suivants : le protocole TCP/IP (acronyme anglais pour Transfert Control Protocol / Internet Protocol), utilisé notamment pour la transmission de données sur le réseau Internet, le protocole de mode de transfert asynchrone (protocole ATM, acronyme anglais pour Asynchronous Transfer Mode) et le protocole d'accès multiple avec écoute de porteuse et détection de collision(protocole CSMA/CD, acronyme anglais pour Carrier Sense Multiple Access with Collision Detect) utilisé notamment pour la transmission de données sur un réseau Ethernet ou un réseau sans fils. Par ailleurs, dans la suite de la description, on appelle signal multimédia un signal représentatif d'une information sonore, d'une information visuelle ou d'une information à la fois sonore et visuelle. Il s'agit par exemple d'un signal vocal, musical ou vidéo. Le terme signal vidéo concerne égale-ment les images animées à deux ou trois dimensions mises en oeuvre, par exemple, dans les jeux vidéo ou pour l'obtention d'environnement graphique de simulation, notamment pour des applications médicales, militaires, etc. Exposé de l'art antérieur Un besoin actuel correspond à la mesure de la qualité de la perception par un utilisateur d'un signal multimédia transmis sur un réseau de transmission de données par paquets entre deux noeuds du réseau appelés émetteur et récepteur. En effet, la complexité des réseaux actuels fait que certains paquets peuvent être mal transmis sur le réseau de sorte que le signal multimédia perçu par l'utilisateur ne correspond pas au signal multimédia émis à l'origine. Une mauvaise transmission est principalement due à des retards de transmissions de paquets et à des pertes de paquets. La qualité de la transmission est généralement mesurée par plusieurs paramètres, notamment les paramètres suivants dits de Qualité de Service, ou QoS (acronyme anglais pour Quality of Services) : la bande passante du réseau ; la latence du réseau qui correspond à la durée minimale de transmission d'un paquet sur un réseau et la gigue du réseau qui correspond à la variation de la latence ; et le taux de pertes par paquets. En outre, pour de nombreuses applications, le signal multimédia est directement fourni à l'utilisateur au fur et à mesure qu'il est reçu par le récepteur. Il s'agit, par exemple, d'une application de téléphonie sur Internet pour laquelle des utilisateurs échangent des signaux vocaux en continu par l'intermédiaire du réseau Internet. Un autre exemple correspond aux radios et aux chaînes de télévision sur Internet qui fournissent respectivement en continu des signaux musicaux et vidéo par l'intermédiaire du réseau Internet. L'utilisateur est alors très sensible à d'éventuelles interruptions ou retards dans la fourniture du signal multimédia et il est important, pour les fournisseurs de tels services, de pouvoir apprécier la qualité de la perception des signaux multimédia par les utilisateurs. La qualité perçue est généralement notée sur une échelle statistique, par exemple selon l'échelle de note moyenne d'opinion ou Mean Opinion Score (MOS) qui correspond à une échelle continue de 1 à 5. Des premiers procédés classiques de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia transmis sur un réseau mettent en oeuvre des opérateurs humains qui notent la qualité de signaux de référence transmis sur le réseau. De tels procédés sont dits subjectifs. L'inconvénient principal de ces procédés est qu'ils ne peuvent pas être mis en oeuvre de façon automatique et continue et ne peuvent donc pas rendre compte de perturbations localisées ou temporaires de la qualité de transmission de signaux multimédia. Des seconds procédés classiques de mesure de la qualité de perception d'un signal multimédia, dits procédés objectifs, ne mettent pas en oeuvre d'opérateurs humains et sont généralement basés sur des algorithmes de simulation de la perception des utilisateurs. Un procédé de mesure objectif est considéré comme étant intrusif si la transmission normale de signaux multimédia au récepteur doit être interrompue lors d'une opération de mesure. Un procédé intrusif consiste par exemple à envoyer une séquence de signaux de référence et à comparer les signaux de référence après et avant transmission sur le réseau pour en déduire une note globale de satisfaction. Pour des signaux de parole, un exemple de procédé objectif et intrusif d'appréciation de la qualité de perception est le procédé PSQM (acronyme anglais pour Perceptual Speech Quality Measure) décrit par les recommandations de l'Union Internationale des Télécommunications P.861. Un procédé objectif est considéré comme étant non intrusif si une opération de mesure peut être réalisée sans interrompre la transmission normale des signaux multimédia sur le réseau. Un tel procédé est, par exemple, basé sur une analyse directe du signal multimédia au niveau du récepteur. Des exemples de procédés objectifs non intrusifs sont décrits dans les documents US2002/0090134 au nom de Philips et US6741569 au nom de Telchemy. Résumé de l'invention La présente invention prévoit une alternative de dispositif et de procédé de mesure objectif et non intrusif de la qualité de perception d'un signal multimédia transmis sur un réseau de transmission de données par paquets. Selon un autre aspect, la présente invention ne modifie pas ou peu le fonctionnement du réseau au niveau duquel la mesure est réalisée. Selon un autre aspect, la présente invention s'applique à n'importe quel type de signal multimédia et n'importe quel type de réseau de transmission de données par paquets. Dans ce but, elle prévoit un procédé de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia fourni par un récepteur, ledit signal multimédia étant obtenu par un décodage d'un premier signal codé reçu par le récepteur depuis un réseau de transmission de données par paquets, le premier signal codé correspondant à un second signal codé fourni au réseau par un émetteur et obtenu par codage d'un signal multimédia initial. Le procédé comprend les étapes consistant à amener le récepteur à fournir un premier signal de suivi représentatif du déroulement du décodage ou une simulation du décodage appliqué au premier signal codé ; à amener l'émetteur à appliquer le décodage ou la simulation du décodage au second signal codé et à fournir un second signal de suivi représentatif du déroulement du décodage ou de la simulation du décodage appliqué au second signal codé ; et à comparer les premier et second signaux de suivi pour fournir la mesure de la qualité de perception. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires, le premier signal de suivi étant représentatif des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé et le second signal de suivi étant représentatif des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé. Selon un exemple de réalisation de l'invention, la fourniture du second signal de suivi comprend les étapes suivantes : (a) mémoriser au niveau de l'émetteur des durées 25 d'application des fonctions élémentaires ; (b) déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au second signal codé ; et (c) déterminer des signaux de temporisation représentatifs des instants de début d'application des fonctions 30 élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et des durées mémorisées. Selon un exemple de réalisation de l'invention, l'étape (c) est suivie d'une étape consistant à appliquer un traitement aux signaux de temporisation pour fournir le second signal de suivi ayant une taille réduite. Selon un exemple de réalisation de l'invention, la fourniture du premier signal de suivi comprend les étapes suivantes : (a) mémoriser au niveau du récepteur des durées d'application des fonctions élémentaires ; (b) déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé ; et (c) déterminer des signaux de temporisation représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées parmi les durées mémorisées. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le second signal de suivi est transmis au récepteur par l'intermédiaire du réseau parallèlement au second signal codé. La présente invention prévoit également un dispositif non intrusif de mesure de la qualité de perception par un utili- sateur d'un signal multimédia fourni par un récepteur, ledit signal multimédia étant obtenu par un décodage d'un premier signal codé reçu par le récepteur depuis un réseau de trans-mission de données par paquets, le premier signal codé correspondant à un second signal codé fourni au réseau par un émetteur et obtenu par codage d'un signal multimédia initial, le dispositif comprend un moyen disposé au niveau du récepteur et adapté à fournir un premier signal de suivi représentatif du déroulement du décodage ou d'une simulation du décodage appliqué au premier signal codé ; un moyen disposé au niveau de l'émet- teur et adapté à appliquer le décodage ou la simulation du décodage au second signal codé et à fournir un second signal de suivi représentatif du déroulement du codage ou de la simulation du décodage appliqué au second signal codé ; et un moyen de comparaison des premier et second signaux de suivi et de fourniture de la mesure de la qualité de perception. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires, le moyen adapté à fournir le second signal de suivi étant en outre adapté à déterminer l'ordre d'application des fonctions élémen- taires au second signal codé et à déterminer des signaux de temporisation représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées mémorisées d'application des fonctions élémentaires. Selon un exemple de réalisation de l'invention, les durées mémorisées dépendent du récepteur. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires, le moyen adapté à fournir le premier signal de suivi étant en outre adapté à déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé et à déterminer des signaux de temporisation représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées mémorisées d'application des fonctions élémentaires. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le moyen de comparaison est disposé au niveau du récepteur, l'émetteur étant en outre adapté à transmettre au récepteur le second signal de suivi par l'intermédiaire du réseau parai-lèlement au second signal codé. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le dispositif comprend au moins un récepteur supplémentaire four- nissant le signal multimédia par décodage du premier signal codé reçu par le récepteur supplémentaire depuis le réseau de trans- mission de données par paquets, l'émetteur comprenant un moyen de détermination de signaux de temporisation supplémentaires représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées mémorisées d'application des fonctions élémentaires qui dépendent du récepteur supplémentaire. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le récepteur comprend un moyen de fourniture d'un premier signal 5 d'horloge destiné à la synchronisation du fonctionnement du récepteur et l'émetteur comprend un moyen de fourniture d'un second signal d'horloge destiné à la synchronisation du fonctionnement de l'émetteur, le premier signal d'horloge et le second signal d'horloge n'étant pas synchrones. Selon un exemple de réalisation de l'invention, le moyen de fourniture de la mesure de la qualité de perception fournit un signal de mesure de la qualité de perception au moins partiellement identique au signal de mesure de la qualité de perception obtenu par un procédé objectif ou subjectif de mesure 15 standardisé. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante d'exemples de réalisation particuliers 20 faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : la figure 1 représente schématiquement un premier exemple de réalisation d'un dispositif de mesure de la qualité de perception d'un signal multimédia transmis sur un réseau de 25 transmission de données par paquets ; la figure 2 représente un schéma par blocs d'un exemple d'algorithme mis en oeuvre par un décodeur ; la figure 3 représente un exemple de séquence de signaux générés et utilisés par le procédé de mesure selon la 30 présente invention ; la figure 4 illustre la durée de fonctionnement du premier exemple de réalisation du dispositif de mesure selon l'invention par rapport à la durée de fonctionnement d'un décodeur ; et 10 la figure 5 représente un exemple de structure différentielle classique d'un codeur de signal multimédia. Description détaillée Par souci de clarté, de mêmes éléments ont été dési- gnés par de mêmes références aux différentes figures et seuls les éléments nécessaires à la compréhension de la présente invention ont été représentés. La présente invention consiste, pour estimer la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia transmis sur un réseau entre un émetteur et un récepteur, à déterminer les différences entre l'exécution d'un traitement appliqué au signal multimédia fourni par l'émetteur et l'exécution du même traitement appliqué au signal multimédia reçu par le récepteur. Pour ce faire, la présente invention utilise le fait qu'un signal multimédia est pratiquement toujours transmis sur un réseau de transmission de données par paquets sous une forme codée. Le codage du signal multimédia est réalisé par un codeur prévu au niveau de l'émetteur et le décodage du signal multimédia est réalisé par un décodeur prévu au niveau du récepteur. Le codage correspond généralement à un procédé de compression du signal multimédia. La présente invention consiste alors à prévoir un décodeur au niveau de l'émetteur identique au décodeur du récepteur et à comparer le fonctionnement du décodeur de l'émetteur et du décodeur du récepteur. En pratique, il est généralement plus simple de prévoir, au niveau du récepteur, un décodeur simulé qui effectue une simulation du fonctionnement du décodeur du récepteur et de prévoir, au niveau de l'émetteur, un décodeur simulé identique au décodeur simulé du récepteur. On compare alors les différences de fonctionnement des décodeurs simulés. De telles différences de fonctionnement sont représentatives de la capacité du décodeur 18 du récepteur 12 à reproduire à l'identique le signal multimédia reçu par le codeur 16 côté émetteur 10. A partir des différences ainsi déterminées, la présente invention permet de mesurer la qualité de transmission du signal multimédia sur le réseau et d'en déduire une mesure de la qualité de perception du signal multimédia par un utilisateur. La figure 1 représente un premier exemple de réali- sation de la présente invention dans lequel un émetteur 10 reçoit un signal multimédia numérique SMULT et transmet le signal SMULT à un récepteur 12 par l'intermédiaire d'un réseau 14 de transmission de données par paquets. Le récepteur 12 restitue un signal multimédia numérique S'MULT qui, lorsque le réseau 14 fonctionne correctement, est identique au signal SMULT. A titre d'exemple, l'émetteur 10 ou le récepteur 12 peut correspondre à un ordinateur, à un modem ou à un terminal de réception ou de fourniture de sons ou d'images. L'émetteur 10 comprend un codeur 16 qui reçoit le signal SALT, réalise une opération de codage du signal SMULT et fournit un signal codé SCOD au réseau 14. Le récepteur 12 reçoit un signal S'COD transmis par le réseau 14. Le signal S'COD est le résultat de la transmission par le réseau 14 du signal SCOD et est dégradé par les phénomènes précédemment mentionnés et mesurés par les paramètres tels que la bande passante, la latence, la gigue et le taux de perte par paquets. Le récepteur 12 comprend un décodeur 18 qui reçoit le signal S'COD et réalise une opération de décodage sur le signal S'COD pour fournir le signal multimédia S'MULT• A titre d'exemple, le codeur 16 réalise une opération de compression du signal multimédia SALT et le décodeur 18 réalise l'opération de décompression correspondante. A titre d'exemple, les opérations de compression et de décompression correspondent à des algorithmes de compression/décompression de signaux vocaux, par exemple tels que définis par les standards G722, G723, G726, G728 et G729, à des algorithmes de compression/décompression de signaux musicaux, par exemple tels que définis par les standards MPEG1, MPEG2 AAC et MPEG4 AAC ou à des algorithmes de compression/décompression d'images, par exemple tels que définis par les standards JPEG, JPEG2000, MPEG1, MPEG2, MPEG4, H261, H263 et H264. Dans ces standards utilisés en télécommunications, les décodeurs sont définis par les spécifications du standard. Les structures des décodeurs sont généralement mises à disposition du public, de façon gratuite ou payante. On peut alors facilement réaliser un déco- Beur simulé qui réalise une simulation exacte ou avec plus ou moins de détails du fonctionnement du décodeur. La présente invention consiste à comparer le comportement du décodeur 18, ou d'un élément simulant le comportement du décodeur 18, avec un décodeur identique, ou un autre élément simulant le comportement du décodeur 18, qui est disposé au niveau de l'émetteur 10 et qui reçoit le signal SCOD. Selon le premier exemple de réalisation, on prévoit, au niveau de l'émetteur 10, un premier décodeur simulé 20 recevant le signal SCOD et fournissant un signal de suivi ST et au niveau du récepteur 12, un second décodeur simulé 22, identique au premier décodeur simulé 20, recevant le signal S'COD et fournissant un signal de suivi S'T. Les décodeurs simulés 20, 22 peuvent être mis en oeuvre sous forme logiciel, correspondre à des circuits électroniques dédiés ou être partiellement mis en oeuvre sous forme logicielle et partiellement correspondre à des circuits électroniques dédiés. Ils effectuent sur les signaux SCOD et S'COD une simulation de décodage comprenant la même succession d'étapes que le décodage réalisé par le décodeur 18. Les signaux ST et S'T sont représentatifs du déroulement de la simulation de décodage lors du fonctionnement respectif des décodeurs 20, 22. Le signal ST est fourni au récepteur 12 par l'intermédiaire du réseau 14. L'appréciation de la qualité de perception du signal multimédia est alors obtenue à partir d'une comparaison des signaux ST et S'T selon des critères qui seront décrits plus en détails par la suite. Ceci est réalisé par l'intermédiaire d'un module de comparaison 24 fournissant un signal Q représentatif de la qualité de la perception du signal multimédia par un utilisateur. Le module de comparaison 24 peut être prévu au niveau du récepteur 12 ou peut être disposé au niveau d'un autre noeud du réseau 14. Selon le premier exemple de réalisation, on compare les déroulements des simulations de décodage mises en oeuvre par les décodeurs simulés 20, 22 recevant respectivement les signaux SC0D et S'COD• Pour ce faire, en considérant que la simulation de décodage correspond, comme pour le décodage, à l'exécution d'une suite de fonctions élémentaires selon un algorithme particulier, on détermine les instants d'appel des fonctions élémentaires lors du déroulement de la simulation de décodage. Le premier exemple de réalisation permet avantageusement de ne pas perturber le fonctionnement du codeur 16 et du décodeur 18 puisque les décodeurs simulés 20, 22 fonctionnent en parallèle du codeur 16 et du décodeur 18. En outre, selon le premier exemple de réalisation, la simulation de décodage effectuée par les décodeurs simulés 20, 22 est moins complexe que le décodage réellement mis en oeuvre par le décodeur 18. Pour ce faire, on prévoit que la simulation de décodage suit un algorithme qui est identique à l'algorithme du décodage mis en oeuvre par le décodeur 18, mais que les fonctions élémentaires utilisées par la simulation de décodage n'effectuent pas la totalité des calculs normalement prévus lorsqu'un décodage réel est effectué. La mise en oeuvre d'une simulation de décodage par les décodeurs simulés 20, 22 permet de limiter les ressources (par exemple la charge de calcul du processeur de l'émetteur 10 ou du récepteur 12) nécessaires au fonctionnement des décodeurs simulés 20, 22. En effet, certaines fonctions élémentaires généralement complexes mises en oeuvre par le décodeur 18, par exemple le calcul de transformées de Fourier rapides dans le cas d'une opération de décompression, ne sont pas exécutées au moins en totalité par les décodeurs simulés 20, 22. Selon une variante du premier exemple de réalisation, la simulation de décodage peut suivre un algorithme qui est plus simple que l'algorithme de décodage et qui, par exemple, ne comprend que les étapes principales de l'algorithme de décodage. De façon plus détaillée, on considère que la simulation de décodage réalisée par les décodeurs simulés 20, 22 fait appel à N fonctions élémentaires, Fonctions, i étant un entier compris entre 1 et N. Le signal SCOD est constitué d'une suite de paquets de données, paquetk, où k est un entier naturel. Pour chaque paquet de données, paquetk, le décodeur simulé 20 détermine des signaux tempok,s(t), i étant un entier compris entre 1 et N, chaque signal tempok,s(t) étant représentatif des instants d'appel d'une fonction élémentaire particulière Fonctions. On obtient alors, au fur et à mesure du traitement du signal SCOD, des signaux tempos(t), i variant de 1 à N, correspondant chacun à la suite des signaux tempok,s(t). Le décodeur simulé 20 effectue un traitement des signaux tempos(t) pour fournir le signal ST de façon à limiter l'occupation du réseau lorsque le signal ST est transmis parallèlement au signal SCOD et à ne pas dégrader les performances initiales de transmission du signal SCOD (c'est-à-dire en l'absence de transmission du signal ST). De façon analogue, le signal S'COD est constitué d'une succession de paquets de données, paquet'', où 1 est un entier naturel, qui, si la transmission n'était pas perturbée, serait égale à la succession de paquets de données paquetk. Pour chaque paquet de données, paquet'', le décodeur simulé 22 détermine des signaux tempo'1,s(t) selon le même procédé que celui mis en oeuvre pour la détermination des signaux tempok,s(t). On obtient alors, au fur et à mesure du traitement du signal S'COD, des signaux tempo's(t), i variant de 1 à N. Le décodeur simulé 22 détermine alors le signal S'T à partir des signaux tempo's(t) selon le même procédé utilisé pour la détermination du signal ST. Le premier exemple de réalisation du procédé de mesure selon l'invention ne consiste donc pas à mesurer la qualité intrinsèque du signal multimédia S'MJLT mais à analyser des différences de fonctionnement entre le décodeur simulé 22 recevant le signal S'COD et le décodeur simulé 20 recevant le 35 signal SCOD. Le décodeur simulé 20, 22 permet d'estimer quels30 sont les instants d'appel des fonctions élémentaires lors du décodage de paquets de données par le décodeur 18. Lors de l'exécution de la simulation de décodage par les décodeurs simulés 20, 22, les fonctions élémentaires sont appelées selon la même séquence d'appel que lors de l'exécution du décodage par le décodeur 18, mais les fonctions élémentaires proprement dites, telles que le calcul de transformées de Fourier rapide, ne sont pas exécutées au moins en totalité. Pour déterminer quels seraient les instants d'appel des fonctions élémentaires si le décodage était réellement mis en oeuvre au niveau des décodeurs simulés 20, 22, on utilise une estimation de la durée d'exécution des fonctions élémentaires. Les décodeurs simulés 20, 22 déterminent, pour chaque paquet de données, paquetk, les instants d'appel de chaque fonction élémentaire, Fonctions, i étant un entier compris entre 1 et N, formant alors les signaux tempok,s(t). La durée d'exécution Ti de chaque fonction Fonctions est préalablement mémorisée et peut correspondre de façon non exclusive : - à une durée estimée basée sur les technologies de fabrication du ou des processeurs ou des circuits dédiés aux calculs mis en oeuvre par la fonction élémentaire Fonctions ; - à une durée théorique déterminée à partir de la complexité des calculs mis en oeuvre par la fonction élémentaire Fonctions ; ou - à une durée sélectionnée parmi un ensemble de durées mesurées au préalable en faisant fonctionner le décodeur 18 sur des noeuds du réseau 14 ayant des structures différentes, par exemple des ordinateurs ayant des processeurs réalisés selon des technologies différentes. Dans ce dernier cas, le décodeur simulé 20, 22 choisit la durée Ti adaptée en fonction des caractéristiques techniques détectées de l'émetteur 10 ou du récepteur 12. Lors de l'estimation au préalable des durées Ti, i 35 étant un entier compris entre 1 et N, il est bien sûr tenu compte du fait que l'opération de décodage peut être effectuée par plusieurs processeurs, éventuellement réalisés selon des technologies différentes, ou être effectuée en partie de façon logicielle ou en partie par des circuits dédiés. En particulier, les fonctions Fonctions peuvent être effectuées, sur un même récepteur, par des processeurs différents. Dans le cas où l'émetteur 10 connaît les caractéristiques techniques du récepteur 12, il utilise de préférence les durées Ti estimées ou mesurées au préalable qui correspon- dent à de telles caractéristiques techniques. Dans le cas où l'émetteur 10 ne peutpas accéder aux caractéristiques techniques du récepteur 12, l'émetteur 10 peut utiliser des durées théoriques. Le signal ST est obtenu à partir d'un prétraitement des signaux tempos(t) afin de réduire la taille des informations qui sont transmises en parallèle du signal codé SCOD afin de ne pas perturber et fausser les mesures de la transmission. Ce prétraitement correspond par exemple à une analyse des signaux tempos(t) pour en extraire une information synthétique véhiculée sur le réseau 14. Un prétraitement identique est réalisé sur les signaux tempo's(t) pour obtenir le signal S'T. A titre d'exemple, le prétraitement peut consister à réaliser : - un codage RLE (acronyme anglais pour Run Length Encoding) des signaux tempos(t) ; - une interpolation linéaire des signaux tempos(t) 25 pondérés selon les fonctions élémentaires Fonctions ; une transformation fréquentielle des signaux tempos(t) ; - une analyse par la méthode des moindres carrés et extraction des valeurs principales ; ou 30 - une analyse par réseau de neurones. Les pertes de paquets, les variations du débit et de la latence lors de la transmission de paquets au travers du réseau 14 se traduisent par des différences entre les signaux tempos(t) et tempo's(t) obtenus respectivement à partir des 35 signaux SCOD et S'COD. L'analyse des différences permet d'apprécier la qualité de la reproduction du signal S'MUL après transmission. Pour ce faire, le module de comparaison 24 détermine le signal Q selon la relation suivante : Q=Compare(ST, S'T) où Compare est une fonction mathématique appliquée aux signaux ST et S'T. A titre d'exemple, la fonction "Compare" correspond à une corrélation linéaire, un filtrage optimal, une fonction de calcul de coûts, un réseau de neurones, etc., et peut être étalonnée pour reproduire différents procédés classiques, subjectifs ou objectifs, de mesure de la qualité perçue par un utilisateur. L'étalonnage peut se faire par régression sur un banc de mesure en utilisant les signaux de référence du procédé de mesure classique et en mesurant la note obtenue avec la fonction "Compare" choisie. Par régression, on adapte la fonction "Compare" pour que le signal Q approche la note qui serait fournie par le procédé de mesure classique avec un niveau de précision donné. A titre d'exemple, le signal Q correspond au coefficient selon la norme "Mean Opinion Score" (qui est normalisée dans les recommandations ITU-T P.800, P.830, P.11). La figure 2 représente un exemple schématique d'un algorithme de simulation de décodage mis en oeuvre par les décodeurs simulés 20, 22 et comprenant cinq fonctions élémentaires Fonctions, i étant un entier compris entre 1 et 5. A titre d'exemple, chaque signal binaire tempok,s(t) est un signal binaire mis à un premier niveau de référence, correspondant par exemple à la valeur logique "1", pendant un cycle de fonctionnement du décodeur simulé 20, 22 à l'appel de la fonction Fonctions de même indice et maintenu à un second niveau de référence, correspondant par exemple à la valeur logique "0", dans le cas contraire. La figure 3 représente les signaux tempok,l à tempok,5 déterminés par le décodeur simulé 20 appliquant une simulation de décodage à un paquet de données, paquetk, selon l'algorithme représenté en figure 2. Les durées d'exécution Tl A T5 sont comptées à partir d'un instant de démarrage td de la simulation de décodage du paquet paquetk du signal SCOD transmis par l'émetteur 10 et sont mesurées avec l'horloge locale de l'émetteur 10. Pour le décodeur 22, les durées TI A T5 utilisées pour la détermination des signaux tempo'l,j lors du traitement d'un paquet paquet' du signal S'COD reçu par le récepteur 12 sont mesurées avec l'horloge locale du récepteur 12. Il n'est ainsi pas nécessaire que les horloges de l'émetteur 10 et du récepteur 12 soient synchronisées lors de la détermination des signaux tempok,i et tempo'',j. La figure 4 illustre, en partie gauche, la durée d'une opération de décodage d'un paquet de données réalisée par le décodeur 18 selon l'algorithme de la figure 2, et, en partie droite, la durée d'une opération de simulation de décodage du même paquet de données par le décodeur simulé 22 selon le même algorithme. La figure 4 met en évidence le fait que la durée de fonctionnement du décodeur 18 est supérieure à la durée de fonctionnement du décodeur simulé 20, ce qui traduit bien le fait que le fonctionnement du décodeur 18 requiert davantage de ressources que le fonctionnement du décodeur simulé 20, 22. La zone hachurée 30 représente la durée disponible obtenue lors du fonctionnement du décodeur simulé 20. Ce gain de temps est dû au fait que la détermination des signaux tempok,i(t) utilise les durées des fonctions élémentaires Fonctions qui sont stockées au préalable au niveau de l'émetteur et du récepteur. Il peut être avantageux de déterminer la durée totale Ttot(paquetk) de traitement du paquet, paquetk, selon la relation suivante : N T101 (paquetk) _ ENbk jTj j=1 où Nbk,j est le nombre d'appels de la fonction élémentaire Fonction lors du traitement du paquet k. En effet, la détermination de la durée totale Ttot de traitement de paquet par le décodeur simulé 20 permet de définir un critère de débordement de capacité de calcul du récepteur 12. En effet, en comparant la durée Ttot à une durée critique, , qui est la durée maximale allouée à un paquet pour être théoriquement traité, on peut détecter une surcharge éventuelle du décodeur 18 si la durée Ttot est supérieure à la durée critique. Une telle comparaison peut être réalisée au niveau de l'émetteur 10 par le décodeur simulé 20 qui utilise les durées Ti associées au récepteur 12. Le décodeur simulé 20 peut alors signaler au codeur 16 le risque de surcharge du décodeur 18, le codeur 16 pouvant alors modifier son comportement, par exemple en modifiant le débit d'émission. Une telle modification du comportement du codeur 16 est alors réalisée sans avoir besoin de prévoir que le récepteur 12 transmette vers l'émetteur 10 un signal indiquant un dépassement de capacité. Selon un second exemple de réalisation de l'invention, le décodeur simulé 22 n'est pas présent et les signaux tempo'i(t) sont fournis directement par le décodeur 18. Dans ce cas, parallèlement à la fourniture du signal S'MULT, le décodeur 18 fournit le signal S'T. Les durées Ti peuvent alors correspondre aux durées exactes des fonctions élémentaires utilisées pendant le décodage. Le décodeur simulé 20 peut néanmoins être présent et fournir le signal ST. Par ailleurs, pour de nombreuses applications, le codeur 16 et le décodeur 18 correspondent respectivement à un système de compression et à un système de décompression. La figure 5 représente un exemple de système de compression 16 selon lequel, de façon très schématique, seule est transmise la variation entre : - l'échantillon courant du signal multimédia SMULT, des échantillons courants du signal multimédia SMULT ou d'un signal "transformé" déterminé lors du codage du signal multimédia SMULT ; et - un ou plusieurs échantillons précédents et/ou ultérieurs du signal multimédia SMULT(old) ou d'un signal "transformé" déterminé lors du codage du signal multimédia SMULT(old) en signal codé SCOD. Un tel système de compression 16 comprend un étage de codage 32 qui fournit le signal SCOD et un étage de décodage 34 qui reçoit le signal SCOD et fournit le signal SMULT(old). La sortie de l'étage de décodage 34 attaque l'étage de codage 32. L'étage de décodage 34 est sensiblement identique au décodeur 18 du récepteur 12. Lorsque le système de compression 16 a une telle structure, les opérations effectuées par le décodeur simulé 20 peuvent être réalisées directement par l'étage de décodage 34. Le décodeur simulé 20 n'est alors plus présent. Dans ce cas, parallèlement à la fourniture du signal SmuLT(old), l'étage de décodage 34 fournit le signal ST. Les exemples de réalisation précédemment décrits ne considèrent qu'un seul récepteur 12 connecté à l'émetteur 10. Toutefois, pour de nombreuses applications, l'émetteur est connecté à plusieurs récepteurs, par exemple pour transmettre simultanément un même signal multimédia aux récepteurs. Lorsque l'émetteur comprend un seul décodeur simulé, les durées Ti utilisées pour la détermination des signaux tempok,i(t) peuvent correspondre aux durées estimées ou mesurées au préalable pour le récepteur ayant les caractéristiques les moins favorables, c'est-à-dire les durées les plus longues. Selon une variante de l'invention, l'émetteur peut comprendre plusieurs décodeurs simulés, chaque décodeur simulé fournissant un signal de suivi ST à l'un des récepteurs, ou à certains des récepteurs. Les décodeurs simulés peuvent être complètement distincts les uns des autres ou comprendre des portions communes, réalisées sous forme logicielle ou par des circuits dédiés. Chaque décodeur simulé peut alors utiliser des durées Ti estimées ou mesurées au préalable pour la détermination des signaux tempok,i(t) qui sont adaptées au récepteur ou aux récepteurs auxquels l'émetteur est relié. Les durées utilisées par un décodeur simulé peuvent alors être différentes des durées par un autre décodeur simulé. La présente invention comprend de nombreux avantages : - premièrement, elle permet l'obtention d'une mesure objective et non intrusive de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia transmis sur un réseau de transmission de données par paquets, une telle mesure pouvant être réalisée de façon automatique et continue ; - deuxièmement, elle prévoit seulement la transmission sur le réseau d'un signal de faible taille parallèlement au signal multimédia codé et donc ne perturbe pas ou peu les performances de transmission du réseau ; - troisièmement, elle peut être mise en oeuvre facilement étant donné que, de façon générale, les structures des décodeurs, en particulier des systèmes de décompression, généralement utilisés pour le traitement des signaux multimédia sont largement divulguées et d'accès libre ; et -quatrièmement, elle permet de s'affranchir d'une synchronisation des horloges de référence entre l'émetteur 10 et 15 le récepteur 12. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. Selon le traitement prévu pour l'obtention du signal ST à partir des signaux tempoi(t), le module de comparaison 24 20 peut être adapté à déterminer à nouveau les signaux tempoi(t) à partir du signal ST. Dans ce cas, le décodeur simulé 22 fournit directement les signaux tempo'i(t) et le module de comparaison 24 compare les signaux tempo'i(t) aux signaux tempoi(t)
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L'invention concerne un procédé de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia (S'MULT) fourni par un récepteur (12), ledit signal multimédia étant obtenu par un décodage d'un premier signal codé (S'COD) reçu par le récepteur depuis un réseau de transmission par paquets (14), le premier signal codé correspondant à un second signal codé (SCOD) fourni au réseau par un émetteur (10) et obtenu par codage d'un signal multimédia initial (SMULT) . Le procédé consiste à amener le récepteur à fournir un premier signal de suivi (S'T) représentatif du déroulement du décodage ou d'une simulation du décodage appliqué au premier signal codé ; à amener l'émetteur à appliquer le décodage ou la simulation du décodage au second signal codé et à fournir un second signal de suivi (ST) ; et à comparer les premier et second signaux de suivi.
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1. Procédé de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia (S'MULT) fourni par un récepteur (12), ledit signal multimédia étant obtenu par un décodage d'un premier signal codé (S'COD) reçu par le récepteur depuis un réseau de transmission de données par paquets (14), le premier signal codé correspondant à un second signal codé (SCOD) fourni au réseau par un émetteur (10) et obtenu par codage d'un signal multimédia initial (SALT), le procédé comprenant les étapes suivantes : amener le récepteur à fournir un premier signal de suivi (S'T) représentatif du déroulement du décodage ou d'une simulation du décodage appliqué au premier signal codé ; amener l'émetteur à appliquer le décodage ou la simulation du décodage au second signal codé et à fournir un second signal de suivi (ST) représentatif du déroulement du décodage ou de la simulation du décodage appliqué au second signal codé ; et comparer les premier et second signaux de suivi pour fournir la mesure de la qualité de perception. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires (Fonction' A Fonction5), le premier signal de suivi (ST') étant représentatif des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé (S'COD) et le second signal de suivi (ST) étant représentatif des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé (SCOD) 3. Procédé selon la 2, dans lequel la fourniture du second signal de suivi (ST) comprend les étapes 30 suivantes : (a) mémoriser au niveau de l'émetteur (10) des durées (T' A T5) d'application des fonctions élémentaires (Fonction' A Fonction5) ;(b) déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au second signal codé (SCOD) ; et (c) déterminer des signaux de temporisation (tempoi(t)) représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et des durées mémorisées. 4. Procédé selon la 3, dans lequel l'étape (c) est suivie d'une étape consistant à appliquer un traitement aux signaux de temporisation (tempoi(t)) pour fournir le second signal de suivi (ST) ayant une taille réduite. 5. Procédé selon la 2, dans lequel la fourniture du premier signal de suivi (S'T) comprend les étapes suivantes : (a) mémoriser au niveau du récepteur (12) des durées (T' A T5) d'application des fonctions élémentaires (Fonction' A Fonctions) ; (b) déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé (S'COD) ; et (c) déterminer des signaux de temporisation (tempo'i(t)) représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées parmi les durées (T' A T5) mémorisées. 6. Procédé selon la 1, dans lequel le second signal de suivi (ST) est transmis au récepteur (12) par l'intermédiaire du réseau (14) parallèlement au second signal codé (SCOD). 7. Dispositif non intrusif de mesure de la qualité de perception par un utilisateur d'un signal multimédia (S'MULT) fourni par un récepteur (12), ledit signal multimédia étant obtenu par un décodage d'un premier signal codé (S'COD) reçu par le récepteur depuis un réseau de transmission de données par paquets (14), le premier signal codé correspondant à un second signal codé (SCOD) fourni au réseau par un émetteur (10) etobtenu par codage d'un signal multimédia initial (SJLT), le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend : un moyen (18, 22) disposé au niveau du récepteur et adapté à fournir un premier signal de suivi (S'T) représentatif du déroulement du décodage ou d'une simulation du décodage appliqué au premier signal codé ; un moyen (20 ; 34) disposé au niveau de l'émetteur et adapté à appliquer le décodage ou la simulation du décodage au second signal codé et à fournir un second signal de suivi (ST) représentatif du déroulement du codage ou de la simulation du décodage appliqué au second signal codé ; et un moyen de comparaison (24) des premier et second signaux de suivi et de fourniture de la mesure de la qualité de perception. 8. Dispositif selon la 7, dans lequel le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires (Fonction' A Fonction5), le moyen (20 ; 34) adapté à fournir le second signal de suivi (ST) étant en outre adapté à déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au second signal codé (5c0D) et à déterminer des signaux de temporisation (tempoi(t)) représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées (T' A T5) mémorisées d'application des fonctions élémentaires. 9. Dispositif selon la 8, dans lequel les durées (T' A T5) mémorisée dépendent du récepteur (12). 10. Dispositif selon la 7, dans lequel le décodage consiste en l'application de fonctions élémentaires, le moyen (18, 22) adapté à fournir le premier signal de suivi (ST') étant en outre adapté à déterminer l'ordre d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé (S'coD) et à déterminer des signaux de temporisation (tempo'i(t)) représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au premier signal codé à partir de l'ordred'application des fonctions élémentaires et de durées (T1 A T5) mémorisées d'application des fonctions élémentaires. 11. Dispositif selon la 7, dans lequel le moyen de comparaison (24) est disposé au niveau du récepteur (12), l'émetteur (10) étant en outre adapté à transmettre au récepteur (12) le second signal de suivi (ST) par l'intermédiaire du réseau (14) parallèlement au second signal codé (SCOD). 12. Dispositif selon la 9, comprenant au moins un récepteur supplémentaire fournissant le signal multimédia par décodage du premier signal codé reçu par le récepteur supplémentaire depuis le réseau de transmission de données par paquets, l'émetteur comprenant un moyen de détermination de signaux de temporisation supplémentaires représentatifs des instants de début d'application des fonctions élémentaires au second signal codé à partir de l'ordre d'application des fonctions élémentaires et de durées mémorisées d'application des fonctions élémentaires qui dépendent du récepteur supplémentaire. 13. Dispositif selon la 7, dans lequel le récepteur (12) comprend un moyen de fourniture d'un premier signal d'horloge destiné à la synchronisation du fonctionnement du récepteur et dans lequel l'émetteur (10) comprend un moyen de fourniture d'un second signal d'horloge destiné à la synchronisation du fonctionnement de l'émetteur, le premier signal d'horloge et le second signal d'horloge n'étant pas synchrones. 14. Dispositif selon la 7, dans lequel le moyen (24) de fourniture de la mesure de la qualité de perception fournit un signal (Q) de mesure de la qualité de perception au moins partiellement identique au signal de mesure de la qualité de perception obtenu par un procédé objectif ou subjectif de mesure standardisé.
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H
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H04
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H04L,H04N
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H04L 1,H04L 12,H04N 7
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H04L 1/20,H04L 12/56,H04N 7/24
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FR2890087
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A1
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STRUCTURE D'APPONTEMENT TEMPORAIREMENT AUTO-PROTEGEE CONTRE LA HOULE PAR UN DISPOSITIF BRISE-LAMES INTEGRE
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La présente invention concerne le domaine des constructions maritimes, fluviales et/ou lacustres pour l'accueil et le service de navires de toutes sortes. L'invention concerne plus particulièrement une structure d'appontement permettant l'accueil de navires en escale courte, c'est-àdire d'escales dont la durée varie de quelques minutes à quelques jours selon le type de navire et leurs utilisations, notamment dans des zones non protégées contre la houle. La structure d'appontement de l'invention trouvera notamment une application privilégiée pour l'appontement de courte durée de navires de grande plaisance, de navettes à passagers, de bateaux de croisières ou de régates ou encore de caboteurs, dont la taille est un frein à leur accueil temporaire dans les ports. L'accueil de ces navires de grandes tailles pose actuellement plusieurs types de problèmes. En premier lieu, la majorité des ports, notamment sur les côtes méditerranéennes, sont dans une situation d'engorgement par laquelle ils se trouvent dans l'incapacité à accueillir de nouveaux bateaux par manque de places disponibles, que ce soit pour de courtes ou longues durées d'escales. Or, le marché de la grande plaisance (unités de plus de 24 m nécessitant un équipage permanent) connaît depuis quelques années un essor considérable qui se traduit par des besoins importants en places et en services, en particulier sur la Côte d'Azur et dans les Caraïbes et la limitation pour accueillir de tels bateaux équivaut à des pertes financières très importantes pour les ports des villes côtières où les personnes fortunées propriétaires de tels navires souhaitent séjourner au cours de leurs vacances ou pour des manifestations évènementielles qui s'y tiennent. Partant de ce constat, plusieurs solutions sont techniquement envisageables pour créer des places pour ces unités de grande plaisance. On peut tout d'abord essayer de libérer des places dans les ports existants (dans les zones ayant une profondeur d'eau suffisante, c'est à dire 4 à 5 m au minimum) en déplaçant les petits bateaux vers des stockages à terre ou des ports lagons. Toutefois, cette solution n'est pas de nature à satisfaire les propriétaires de ces petits bateaux qui ont souvent déjà longtemps attendu pour obtenir un anneau et paient cher la location annuelle de celui-ci. Une autre solution est par exemple d'agrandir les ports en construisant de nouveaux bassins protégés de la houle par des digues. On pourrait également envisager d'étendre les ports sans créer d'ouvrages de protection complémentaires en creusant de nouvelles darses plus à l'intérieur, en arrière des bassins existants à condition que les emprises foncières le permettent, ce qui est rarement le cas. Ces deux solutions sont toutefois quasi-impossible à mettre en oeuvre, tout du moins en France. En effet, la loi littoral limite très sérieusement les projets de création ou d'extension de ports. De plus, de nombreuses lois, Directives Européennes et Convention Internationales protègent la faune et la flore sous-marine. Ainsi en mer méditerranée notamment, les herbiers de posidonies sont très présents devant les ports et il est interdit de les détruire ou de les déplacer. De ce fait il est souvent impossible de créer de nouvelles digues pour étendre les ports. Le manque de places dans les ports devient crucial car il freine le développement des industries nautiques qui pourtant est un marché en pleine expansion. Dans certains ports, le trafic de vedettes à passagers cause également, outre le problème de place, des nuisances aux autres usagers dont entre autres, l'agitation provoquée par les vagues d'étrave, les nuisances sonores et olfactives, etc.... Il serait en outre intéressant dans certains cas de déplacer ces navettes à passagers des ports existants pour libérer ainsi des places pour les bateaux de moyenne et/ou de grande plaisance. Le but de la présente invention est de proposer une solution aux problèmes posés pour l'accueil de navires de grande taille en escale courte. Un autre but de l'invention est de fournir une structure qui permette de réaliser, de façon temporaire ou permanente, une extension des ports actuels pour permettre l'accueil de navires de grande taille, notamment de navires de grande plaisance, de navettes à passagers ou de caboteurs, et qui fournisse une protection satisfaisante contre la houle pour permettre l'appontement de ces navires et le débarquement de passagers ou de marchandises. Un autre but de l'invention est de créer une possibilité d'accostage de navires pour des escales courtes, sur des sites nouveaux sur lesquels il n'est pas envisageable 5 ou pas rentable de créer un port traditionnel. Un autre but de l'invention est de fournir une dite structure d'extension des ports actuels qui soit sans impact sur la faune et la flore sousmarine et donc ne contrevienne pas aux textes les protégeant. Ces différents buts sont atteints selon la présente invention grâce à une structure 10 d'appontement comportant: - des éléments d'ancrage solidaires ou reposant par une extrémité inférieure sur le fond d'un plan d'eau navigable et s'étendant verticalement jusqu'à une extrémité supérieure au-dessus de la surface de l'eau, et - un tablier de débarquement coopérant avec lesdits éléments d'ancrage au niveau de leur dite extrémité supérieure pour former un débarcadère sensiblement horizontal permettant l'accostage de dits navires et le débarquement de passagers ou de marchandises de façon sécurisée. Cette structure d'appontement est caractérisée selon l'invention en ce qu'elle comporte au moins un dispositif brise-lames intégré et solidaire desdits éléments d'ancrage entre le fond et la surface de l'eau, ledit dispositif brise-lames pouvant être mis en oeuvre temporairement de manière automatique par l'intermédiaire d'un dispositif de commande pour atténuer l'amplitude de la houle incidente à ladite structure et permettre l'appontement de dits navires. Une telle structure d'appontement, ancrée sur le fond de la mer et équipée d'un brise-lames permet avantageusement de créer une estacade débarcadère à l'extérieur des ports existants ou sur de nouveaux sites de débarquement sur lesquels il n'est pas envisageable ou pas rentable de créer un port traditionnel, pour recevoir des navires en escale courte et qui n'ont pas besoin d'être protégés en continu contre la houle. Le brise- lames permet en effet de générer des courants opposés à la houle entre les éléments d'ancrage sous le tablier de la structure d'appontement, courants qui amortissent la houle incidente à la structure. Le brise- lames peut être mis en oeuvre de façon temporaire via ledit dispositif de commande, de façon automatique, de manière à atténuer la houle pour permettre l'accostage des navires lorsque ladite houle rend la manoeuvre complexe et dangereuse ou lorsque celle-ci est trop forte eu égard à la tenue des navires amarrés. Selon le type d'utilisation, les navires pourront être amarrés sur un bord parallèlement à la structure d'appontement, ou encore, dans le cas d'accueil d'unités de grande plaisance dans le cadre de manifestations temporaires événementielles, en talon les uns à côté des autres. Un autre avantage de la structure d'appontement de l'invention est qu'elle n'a pratiquement pas d'emprise et donc pas d'impact sur le fond de la mer et sur la flore qui peut s'y développer telle que les herbiers de posidonies et de cymodocées. Conformément à un premier mode de réalisation préféré de l'invention, ledit dispositif brise-lames est de type pneumatique et/ou hydraulique et comporte des moyens de projection d'un fluide fixés aux dits éléments d'ancrage, de préférence à proximité de leur dite extrémité inférieure et/ou à proximité de leur dite extrémité supérieure et sous la surface de l'eau, pour générer des courants et turbulences sécants et/ou opposés à la direction de ladite houle incidente à la structure d'appontement. Lesdits moyens de projection du brise-lames peuvent être fixés aux éléments d'ancrage de l'estacade, du côté sous la houle, en partie basse mais au-dessus des éventuels herbiers et/ou avantageusement fixés sur lesdits éléments d'ancrage du côté opposé à la houle (côté protégé), plus proche sous la surface, et le cas échéant sur plusieurs niveaux de projection. Selon une autre caractéristique de l'invention, lesdits moyens de projection comportent au moins un tube perforé s'étendant sensiblement parallèlement au fond du plan d'eau au-dessus du niveau de celui-ci et étant relié à un dispositif d'alimentation en fluide actionné par ledit dispositif de commande. Ainsi, seul le tablier de la structure d'appontement est apparent à la surface de l'eau car les éléments constitutifs du brise-lames sont entièrement immergés et intégrés sous le tablier et donc pratiquement invisibles. On évite de la sorte de défigurer le paysage côtier par des constructions inesthétiques et imposantes sur l'eau. Dans un autre mode de réalisation préféré, ledit dispositif brise-lames peut comporter des moyens mécaniques d'agitation tels que des battoirs ou des hélices, solidaires desdits éléments d'ancrage et actionnés par ledit dispositif de commande. Bien entendu, d'autres systèmes sont également envisageables pour produire le courant d'eau contre la houle. Dans les différents modes de réalisation de l'invention, ledit dispositif d'alimentation en fluide desdits moyens de projection est constitué par un compresseur et/ou une pompe actionnés par ledit dispositif de commande. Ledit compresseur et/ou ladite pompe pourront avantageusement êtres placés dans un local technique à terre et reliés par des conduites sous marines appropriées aux dits moyens de projection du brise-lames. Dans un mode de réalisation préféré, ledit dispositif de commande comporte des moyens de pilotage électronique dudit dispositif d'alimentation en fluide desdits moyens de projection et desdits moyens mécaniques d'agitation, tels que par exemple une station informatique ou un automate de commande. Il comporte également de préférence des moyens de commande à distance, notamment par radiofréquence ou autre moyen analogue, ces dits moyens de commande à distance permettant par exemple la mise en oeuvre dudit dispositif brise-lame depuis un navire approchant ladite structure pour y apponter ou depuis un poste d'observation d'une capitainerie par exemple. Ainsi, dans le cas d'une utilisation de la structure d'appontement pour des vedettes à passagers, on peut imaginer que c'est le commandant du navire qui déclenchera manuellement l'action du brise-lames à l'aide d'une radiocommande, pendant sa phase d'approche, avant l'accostage et l'amarrage de son bateau. Dans le cas d'amarrage de navires de moyennes et/ou de grande plaisance c'est plutôt la capitainerie qui déclenchera l'action du brise-lames. Dans une variante de réalisation avantageuse de l'invention, la structure d'appontement comporte également des moyens de mesure de l'amplitude de la houle reliés au dit dispositif de commande, de manière à déclencher automatiquement la mise en oeuvre du dispositif brise-lames en fonction de l'amplitude moyenne de la houle mesurée pendant un intervalle de temps déterminé. Lesdits moyens de mesure peuvent être notamment des capteurs de pression, positionnés et ancrés sur le fond du plan d'eau, à une distance déterminée de ladite structure. Ce mode de commande du dispositif brise-lames convient parfaitement dans le cas d'une utilisation pour l'amarrage d'unités de grande plaisance, pour laquelle le déclenchement peut être automatisé à partir d'un certain seuil tel que l'amplitude crête à creux de la houle mesurée grâce aux dits capteurs de pression implantés sur le fond à l'extérieur de l'ouvrage. Dans ce mode de réalisation, ledit dispositif de commande comporte en outre de préférence des moyens de régulation reliés au dit dispositif d'alimentation desdits moyens de projection et auxdits moyens de propulsion de manière à ajuster automatiquement la puissance de fonctionnement du brise-lame en fonction de l'amplitude de la houle incidente mesurée par lesdits moyens de mesure. Ainsi, il est possible d'adapter automatiquement la puissance, et donc l'énergie consommée par le dispositif brise-lames, aux caractéristiques de l'agitation incidente (amplitude, période et direction). Les caractéristiques de la houle peuvent être mesurées en permanence par lesdits capteurs reliés à ladite station informatique ou dit automate de commande des moyens de commande du dispositif qui analyse en temps réel les données et pilote automatiquement le compresseur et/ou la pompe du brise-lames pour optimiser la puissance de celui-ci à chaque instant aux caractéristiques de l'agitation incidente. Conformément à une autre caractéristique avantageuse de l'invention, lesdits moyens de projection du dispositif brise-lames sont le cas échéant orientables en rotation par rapport auxdits éléments d'ancrage par l'intermédiaire de moyens d'entraînements en rotation motorisés actionnés par ledit dispositif de commande. Il est ainsi possible d'optimiser la direction des courants dans les directions les plus appropriées pour atténuer la houle incidente à la structure. Afin d'assurer une bonne tenue du tablier au dessus de l'eau ainsi qu'une bonne résistance mécanique à la houle et aux efforts appliqués par les navires amarrés, lesdits éléments d'ancrage de la structure d'appontement sont de préférence constitués par des pieux encastrés dans le fond de la mer et reliés deux à deux par des chevêtres pour former des portiques supportant ledit tablier. Ces pieux pourront être de préférence métalliques et/ou à base de béton en fonction des profondeurs de constructions des structures d'appontement et de leur longueur, ainsi que des utilisations de celles-ci. Dans certains cas, en particulier pour des sites faiblement exposés et/ou des navires de taille plus modeste, l'appontement peut être de largeur réduite et fondé sur une seule ligne de pieux. Dans d'autres cas, si le flux de passagers ou de marchandises nécessite de créer un appontement plus large, le tablier de la structure selon l'invention pourra être plus large et maintenu sur plusieurs lignes de pieux. Un deuxième aspect de la présente invention est de proposer un procédé de protection contre la houle d'une structure d'appontement comportant des moyens d'ancrage sur le fond d'un plan d'eau maintenant un tablier fixe ou flottant au dessus de la surface de l'eau. Selon ce procédé, on génère de façon temporaire, sous ladite structure d'appontement, des courants sécants et/ou opposés à la direction de la houle incidente à ladite structure par l'intermédiaire d'un dispositif brise-lames solidaire desdits éléments d'ancrage de la structure, et de préférence pneumatique et/ou hydraulique. Le procédé de protection selon l'invention peut ainsi s'appliquer à des structures d'appontement existantes mais mal protégées de la houle, que l'on équipe d'un dispositif brise-lames pneumatique et/ou hydraulique. Selon une première caractéristique préférée du procédé de l'invention, on génère des courants atténuant la houle incidente par diffusion d'un rideau de bulles et/ou par diffusion de jets d'eau formés par l'intermédiaire de moyens de projection du dispositif brise-lames. Ces courants générés permettent de "casser" la houle et de diminuer son 25 amplitude moyenne au niveau de la structure d'appontement. Dans un mode de mise en oeuvre particulier, il est particulièrement avantageux d'automatiser le procédé de protection contre la houle de l'invention. A cet effet: - on mesure l'amplitude de la houle incidente à une distance déterminée de la structure d'appontement temporaire par l'intermédiaire de dits moyens de mesure et l'on déclenche la mise en oeuvre dudit dispositif brise-lames de manière automatique lorsque l'amplitude mesurée dépasse une valeur déterminée; on ajuste la puissance du dispositif brise-lames et des courants générés par celui-ci en fonction de l'amplitude de la houle mesurée; et enfin - on fait varier le cas échéant l'orientation desdits moyens de projection au cours du fonctionnement dudit dispositif brise-lames. La protection de la structure d'appontement est ainsi réalisée de manière automatique par l'intermédiaire du dispositif brise-lames dont le fonctionnement est ajusté en temps réel aux conditions de houle en présence sur la zone de la structure d'appontement protégée. D'autres caractéristiques de l'invention ressortiront à la lecture de la description détaillée de l'invention qui va suivre, faite en référence aux figures annexées parmi lesquelles: - La figure 1 représente une coupe transversale d'une structure d'appontement 15 selon l'invention dans un mode de réalisation préféré qui montre ladite structure protégée par un brise-lames fixé et intégré sous la structure elle-même; - La figure 2 est une vue en perspective de la structure d'appontement de la figure 1; - La figure 3 représente une vue en plan d'un exemple d'implantation d'une 20 structure d'appontement selon l'invention à l'extérieur d'une digue de protection d'un port existant; - La figure 4 représente une vue en plan d'un second exemple d'implantation d'une structure d'appontement selon l'invention pour une application aux manifestations événementielles avec amarrage temporaire de navires de grande ou moyenne plaisance. La description détaillée qui suit, en référence aux figures 1 à 4 est donnée pour un exemple de réalisation d'une structure d'appontement autoprotégée contre la houle conforme à l'invention dans une application maritime. Toutefois, une telle structure peut également être réalisée et utilisée pour des applications fluviales et/ou lacustres sans aménagements ou modifications particuliers par rapport à la description donnée ci-après. Les figures 1 et 2 représentent une structure d'appontement 1 conforme à la présente invention dans un mode préféré de réalisation. Elle comporte une ossature à base de pieux 11 formant des éléments d'ancrage de la structure sur le fond 21 de la mer 2, et sur l'extrémité supérieure desquels un tablier 12 supérieur est fixé pour former une estacade débarcadère sur pieux. Les pieux 11 sont encastrés à leur extrémité inférieure dans le substratum sous-marin et s'étendent jusqu'à l'extrémité supérieure au dessus de la surface de la mer. Le tablier 12 est formé de chevêtres reliant les pieux 11 deux à deux par leurs dites extrémités supérieures et supportant des poutres longitudinales en béton sur lesquelles un platelage de lattes de bois, de dalles PVC, de composites ou autres (non représentées) est posé pour réaliser un ponton de débarquement anti-dérapant. Sous l'eau 2, la structure d'appontement 1 comporte un dispositif briselames pneumatique et/ou hydraulique comprenant un premier tube 3 fixé près du fond 21 à la file de pieux 11 sous la houle 5 et un deuxième tube 4 fixé plus haut sous la surface de l'eau sur l'autre file de pieux. Les tubes 3, 4 sont percés sur leur longueur d'orifices constituant des buses de projection d'un fluide liquide ou gazeux pour créer des courants sécants et/ou opposés au sens de propagation D d'une houle 5 incidente à la structure d'appontement 1 par diffusion d'un rideau de bulles 6 et/ou de jets d'eau 7 sous pression. A cet effet, les tubes 3, 4 sont reliés respectivement à un compresseur insonorisé et à une pompe qui les alimentent chacun en air et en eau de mer sous pression lorsque le dispositif brise-lames est mis en oeuvre. De préférence, ledit compresseur sera installé à terre dans un local technique 8 et relié par des canalisations appropriées 9 au tube perforé 3. La pompe d'alimentation du brise-lames hydraulique pourra quant à elle être, selon les sites, installée directement sur l'appontement ou encore, comme le compresseur, dans un local technique 8 implanté à terre, auquel cas le pompage pourra être effectué directement dans la mer 2 ou dans un réservoir terrestre, de préférence situé au dessus du plan d'eau, et l'eau propulsée vers le tube 4 par des canalisations appropriées 9. Le tube de projection 3 du brise-lames pneumatique permet ainsi de créer un rideau de bulles d'air ascendant le long de la file de pieux 11 sous la houle incidente 5. Ces bulles d'air génèrent alors un courant Cl qui permet d'amortir ladite houle. Le brise-lames hydraulique génère quant à lui un courant C2 par projection de jets d'eau 7 dans un sens sécant et/ou opposé à celui de propagation D de la houle 5 par l'intermédiaire du tube de projection 4. L'exemple de réalisation représenté aux figures 1 et 2 présente une structure d'appontement 1 munie d'un double brise-lames pneumatique 3 et hydraulique 4. Toutefois l'invention ne se limite pas à cette forme de réalisation particulière. On pourra en effet selon les sites d'implantation de structures d'appontement selon l'invention prévoir un dispositif brise-lames uniquement pneumatique ou uniquement hydraulique ou comme dans l'exemple dans une combinaison des deux afin d'ajuster au mieux les capacités dudit brise-lames en fonction de l'agitation du plan d'eau. On peut également prévoir dans certains cas d'autres moyens additionnels ou autonomes d'agitation fixés sur les pieux 11, tels que des hélices ou des aubes mécaniques pour augmenter les turbulences et les courants à la base de la structure 1 pour atténuer les effets de la houle 5. Le dispositif brise-lames de la structure d'appontement 1 n'est pas destiné à fonctionner en continu car il ne s'agit pas de protéger le plan d'eau en permanence, mais seulement lorsqu'un navire 10 souhaite accoster ou est accosté à la structure et si les conditions météo ne sont pas bonnes. Son fonctionnement peut être déclenché automatiquement par l'intermédiaire d'un dispositif de commande situé à terre dans le local technique 8. Ce dispositif de commande comporte des moyens de pilotage électronique du dispositif brise-lames et plus particulièrement du compresseur et de la pompe d'alimentation des tubes de projection 3, 4. Ces moyens de pilotage consistent de préférence en une station informatique ou un automate de commande programmés pour déclencher le fonctionnement du brise-lames suite à un ordre de commande. Pour améliorer la fonctionnalité et la souplesse de mise en oeuvre du dispositif brise-lames, le dispositif de commande comporte des moyens de communication à distance par radiofréquence. Ces moyens de communication à distance permettent en particulier au commandant d'un navire 10 d'actionner manuellement (s'il le juge utile) le dispositif brise-lames à l'aide d'une radiocommande, pendant sa phase d'approche, avant l'accostage et l'amarrage de son bateau à la structure d'appontement. Dans une variante de réalisation représentée schématiquement à la figure 3, le fonctionnement du dispositif brise-lames de la structure d'appontement 1 est commandé de façon entièrement automatique grâce à des capteurs de pression 11 implantés sur le fond de la mer 21 à une distance déterminée de la structure d'appontement 1. Ces capteurs 11, qui sont reliés par des connections 12 ensouillées dans le fond de la mer et raccordés au dispositif de commande permettent de mesurer en continu les caractéristiques de la houle incidente 5, et plus particulièrement les variations d'amplitude crête à creux A de cette houle. Ainsi, lorsque cette amplitude A dépasse une valeur seuil enregistrée dans le dispositif de commande (station informatique ou automate), ce dernier interprète ce dépassement comme un ordre de commande et actionne le dispositif brise-lames pour atténuer l'amplitude de la houle 5 à proximité de la structure d'appontement 1. Dès que l'amplitude de la houle détectée par les capteurs de pression 11 diminue et revient à une valeur inférieure au seuil limite, le dispositif de commande stoppe ensuite le dispositif brise-lames. Ce mode de réalisation est particulièrement intéressant car il permet de maîtriser au mieux la consommation d'énergie nécessaire à la mise en oeuvre du brise-lames, consommation d'énergie qui constitue un paramètre essentiel du coût d'exploitation de la structure d'appontement 1 de l'invention. Le nombre de capteurs de pressions 11 et la distance d'installation de ceux-ci sont déterminés en fonction des caractéristiques de chaque site d'implantation de la structure d'appontement 1. Toutefois, leur nombre variera généralement entre 2 et 5 et leur distance d'installation sera comprise entre 100 à 400 m au large de la structure d'appontement 1. Dans une variante de réalisation non représentée, on peut remplacer les capteurs 11 par un système d'acquisition de mesures numériques de la houle par satellite intégré 30 au dispositif de commande. La mesure et l'analyse en temps réel des caractéristiques de la houle incidente 5 au moyen desdits capteurs 11 permettent également d'ajuster automatiquement, par l'intermédiaire dudit dispositif de commande, la puissance du compresseur et/ou de la pompe d'alimentation des tubes de projection 3, 4 du dispositif brise-lames pour optimiser à chaque instant la puissance consommée par le brise-lames en fonction des caractéristiques de l'agitation incidente 5. Pour permettre cet ajustement de puissance, le dispositif brise-lames comportera ou pilotera des moyens de régulation appropriés reliés au compresseur et/ou à la pompe d'alimentation des tubes de projections 3, 4. La structure d'appontement 1 selon l'invention, protégée par son dispositif brise- lames pneumatique et/ou hydraulique permet de créer des places à l'extérieur des ports, pour des navires en escale courte, qui n'ont pas besoin d'être protégés en continu contre la houle comme les navettes à passagers et les navires de grande plaisance. Elle présente en outre extrêmement peu de résistance physique vis à vis de la houle en cas de tempête ce qui limite les risques d'endommagement de la structure 1. Seul le platelage supérieur est fusible et peut être endommagé lors d'une tempête d'occurrence rare. En outre, une telle structure sur pieux ne présente pratiquement pas d'emprise et donc pas d'impact sur le fond de la mer et permet donc un complet respect des législations et textes de protection du littoral ainsi que de la faune et la flore marine. Bien entendu, les caractéristiques mécaniques de la structure d'appontement, notamment celles des pieux 11 devront être calculées et choisie en fonction de la topographie et des caractéristiques géotechniques du site d'implantation de la structure, notamment de la nature du fond et de la profondeur d'eau, ainsi que des dimensions de la structure elle-même. Ce calcul des caractéristiques mécaniques de éléments de la structure 1 peut être réalisé selon des procédures standardisées et à l'aide de logiciels de modélisation de structures bien connus dans le domaine du génie civil maritime et fluvial A titre d'exemple, pour une structure d'appontement 1 d'une longueur de 80 m et d'un largeur de 3 m, destinée à accueillir simultanément une dizaine de navires ayant une taille moyenne comprise entre 20 et 30 m, il convient d'employer théoriquement des pieux 11 métalliques d'un diamètre au moins égal à 610 mm et d'une épaisseur d'au moins 19 mm, disposés selon un maillage régulier de 2, 20 m x 8, 00 m. Ces pieux doivent être encastrés dans le fond marin 21 d'une profondeur calculée selon les règlements et recommandations en vigueur et remplis de béton sur une hauteur de 1 m à 1,50 m en tête. Lesdits pieux doivent ensuite été reliés deux à deux par des chevêtres en "T" en béton armé de 0,8 m2 de section, aptes à recevoir des poutres longitudinales en béton armé reposant par des appuis néoprène sur les chevêtres, les poutres étant ensuite recouvertes de lattes de bois transversales assemblées sur un châssis métallique en aluminium pour former le platelage supérieur de la structure 1. Des bollards de 30 tonnes sont ensuite fixés sur le tablier 12 au droit des pieux 11 pour permettre l'amarrage des navires poupes au quai. On peut également prévoir des bornes d'eau et d'électricité sur le tablier supérieur 12 pour permettre le raccordement des navires accostés. Dans de telles conditions, les calculs ont montré que la structure d'appontement 1 satisfaisait à toutes les conditions de résistance critiques posées pour la construction d'ouvrages en milieu aquatique. Les figures 3 et 4 représentent de façon schématique et en plan deux applications privilégiées pour lesquelles des structures d'appontement 1 conformes à celle objet de la présente invention sont particulièrement avantageuses et permettent de palier aux problèmes d'accueil de navires de grande taille en escale courte dans les ports actuels ou qui permettent de créer un débarcadère auto-protégé temporairement contre la houle sur des sites nouveaux pour lesquels il n'est pas envisageable de réaliser un port traditionnel pour des raisons environnementales et/ou économiques. La figure 3 représente un exemple de mise en oeuvre d'une structure d'appontement 1 constituant une estacade débarcadère pour l'exploitation de navettes à passagers 10. L'estacade 1 est construite à l'extérieur du bassin d'un port 13 existant protégé de la houle par une digue 14. Elle est reliée à ladite digue par une passerelle de liaison 15 permettant le cheminement de piétons entre le couronnement 141 de la digue et l'estacade. Cette estacade est protégée temporairement contre la houle par un dispositif brise-lames hydraulique et/ou pneumatique tel que décrit précédemment dont l'actionnement est commandé par des capteurs de pression 11 positionnés régulièrement au large de l'estacade 1 et reliés au dispositif de commande du brise-lames installé sur la digue 14 dans un local technique 8 renfermant également un compresseur et/ou une pompe d'alimentation en air et en eau de mer du dispositif brise-lames de l'estacade 1 et le dispositif de commande du brise-lames. La figure 4 représente un second exemple de mise en oeuvre d'une structure d'appontement 1 selon l'invention pour l'accueil, par exemple lors de manifestations évènementielles ou des périodes estivales, de navires de grande plaisance 10 tels que des yachts ou des voiliers de grande taille. Comme dans l'exemple de la figure 3, la structure d'appontement 1 est construite à l'extérieur du bassin d'un port 13 existant protégé de la houle par une digue 14 et relié par une passerelle de liaison 15 à la digue. Les bateaux 10 ne sont pas amarrés en long, mais en talon, à l'estacade 1 entre celle-ci et la digue, protégés de la houle incidente par le dispositif brise-lames de l'estacade actionnés par des capteurs 11 positionnés au large. En fonction des conditions de houle (si nécessaire selon les sites), la passerelle de liaison 15 à la digue peut elle-même être constituée par une estacade équipée d'un brise-lames, complétant ainsi la protection et permettant l'accostage de navires 16 de plus petite taille. Un retour partiel 17 à l'autre extrémité de l'estacade principale 1 permet de parfaire la protection. Enfin, dans la passe d'accès, on peut refermer la protection contre la digue 14 en prolongeant (pointillé sur la figure 4) le brise-lames pneumatique et/ou hydraulique de l'estacade principale 1 sur des ancrages (pieux, ancres à vis, etc.) implantés et arasés sous l'eau, de façon à permettre l'accès des navires. On veillera dans ce cas à tenir compte du tirant d'eau maximum des navires et du "pied de pilote" pour choisir ou non de réaliser une telle prolongation du brise-lames
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La présente invention concerne une structure d'appontement (1) pour navires (10) en escale courte, comportant des éléments d'ancrage (11) sur le fond d'un plan d'eau et s'étendant verticalement jusqu' au-dessus de la surface de l'eau, et un tablier (12) de débarquement coopérant avec lesdits éléments d'ancrage pour former un débarcadère permettant l'accostage de dits navires et le débarquement de passagers ou de marchandises, ladite structure comportant un dispositif brise-lames (3, 4, 8, 9, 11, 12) solidaire desdits éléments d'ancrage entre le fond et la surface de la mer, et pouvant être mis en oeuvre temporairement de manière automatique par l'intermédiaire d'un dispositif de commande pour atténuer l'amplitude (A) de la houle incidente (5) à ladite structure et permettre l'appontement de dits navires.
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Revendications 1 Structure d'appontement (1), en particulier pour navires (10) en escale courte, du type comportant des éléments d'ancrage (11) solidaires ou reposant par une extrémité inférieure sur le fond (21) d'un plan d'eau (2) et s'étendant verticalement jusqu'à une extrémité supérieure audessus de la surface de l'eau, et un tablier (12) de débarquement coopérant avec lesdits éléments d'ancrage (11) au niveau de leur dite extrémité supérieure pour former un débarcadère sensiblement horizontal permettant l'accostage de dits navires et le débarquement de passagers ou de marchandises de façon sécurisée, caractérisée en ce que ladite structure comporte au moins un dispositif brise-lames (3, 4, 8, 9, 11, 12) intégré et solidaire desdits éléments d'ancrage (11) entre le fond et la surface de l'eau (2), ledit dispositif brise-lames pouvant être mis en oeuvre temporairement de manière automatique par l'intermédiaire d'un dispositif de commande pour atténuer l'amplitude de la houle incidente (5) à ladite structure et permettre l'appontement de dits navires. 2 Structure d'appontement selon la 1, caractérisée en ce que ledit dispositif brise-lames comporte des moyens de projection (3, 4) d'un fluide fixés aux dits éléments d'ancrage (11), de préférence à proximité de leur dite extrémité inférieure et/ou à proximité de leur dite extrémité supérieure et sous la surface de l'eau, pour générer des courants (Cl, C2) et turbulences sécants et/ou opposés à la direction de propagation (D) de ladite houle incidente à la structure d'appontement. 3 Structure d'appontement selon l'une des 2, caractérisée en ce que lesdits moyens de projection comportent au moins un tube perforé (3, 4) s'étendant sensiblement parallèlement au fond du plan d'eau au-dessus du niveau de celui-ci et étant relié à un dispositif d'alimentation en fluide actionné par ledit dispositif de commande. 4 Structure selon la 3, caractérisée en ce que ledit dispositif brise-lames comporte des moyens mécaniques d'agitation tels que des battoirs ou des hélices, solidaires desdits éléments d'ancrage et actionnés par ledit dispositif de commande. Structure d'appontement selon l'une des 3 ou 4, caractérisée en ce que ledit dispositif d'alimentation en fluide desdits moyens de projection (3, 4) est constitué par un compresseur et/ou une pompe actionné(s) par ledit dispositif de commande. 6 Structure d'appontement selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comporte des moyens de pilotage électronique dudit dispositif d'alimentation en fluide desdits moyens de projection (3, 4) et desdits moyens mécaniques d'agitation. 7 - Structure d'appontement selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comporte des moyens de commande à distance, notamment par radiofréquence ou autre moyen analogue, ces dits moyens de commande à distance permettant la mise en oeuvre dudit dispositif brise-lame depuis un navire approchant ladite structure pour y apponter. 8 Structure d'appontement selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce qu'elle comporte également des moyens de mesure (11, 12) de l'amplitude (A) de la houle (5) reliés au dit dispositif de commande, de manière à déclencher automatiquement la mise en oeuvre du dispositif brise-lames en fonction de l'amplitude moyenne de la houle mesurée pendant un intervalle de temps déterminé. 9 Structure d'appontement selon la 8, caractérisée en ce que lesdits moyens de mesure sont des capteurs de pression (11), positionnés sur le fond du plan d'eau, à une distance déterminée de ladite structure. Structure d'appontement selon une 8 ou 9, caractérisée en ce que ledit dispositif de commande comporte en outre des moyens de régulation reliés au dit dispositif d'alimentation desdits moyens de projection de manière à ajuster automatiquement la puissance de fonctionnement du brise-lame en fonction de l'amplitude (A) de la houle incidente (5) mesurée par lesdits moyens de mesure. 11 Structure d'appontement selon l'une des 2 à 10, caractérisée en ce que lesdits moyens de projection (3, 4) du dispositif brise-lames sont orientables en rotation par rapport auxdits éléments d'ancrage par l'intermédiaire de moyens d'entraînements en rotation motorisés actionnés par ledit dispositif de commande. 12 Structure d'appontement selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que lesdits éléments d'ancrage sont des pieux (11) encastrés dans le fond de la mer et reliés deux à deux par des chevêtres pour former des portiques supportant ledit tablier. 13 Procédé de protection contre la houle d'une structure d'appontement (1) comportant des moyens d'ancrage (11) sur le fond (21) de la mer (2) supportant un tablier (12) au dessus de la surface de la mer, caractérisé en ce que l'on génère de façon temporaire, à l'aplomb de ladite structure, des courants sécants (Cl, C2) et/ou opposés à la direction de propagation (D) de la houle incidente (5) à ladite structure par l'intermédiaire d'un dispositif brise-lames pneumatique et/ou hydraulique (3, 4, 8, 9, 11, 12). 14 Procédé selon la 13, caractérisé en ce que l'on génère lesdits courants (Cl, C2) atténuant la houle incidente par diffusion d'un rideau de bulles (6) et/ou par diffusion de jets (7) d'eau formés par l'intermédiaire de moyens de projection (3, 4) du dispositif brise-lames. - Procédé selon l'une des 13 à 14, caractérisé en ce que l'on mesure l'amplitude (A) de la houle incidente (5) à une distance déterminée de la structure d'appontement temporaire par l'intermédiaire de moyens de mesure (11, 12) et l'on déclenche la mise en oeuvre dudit dispositif brise-lames de manière automatique lorsque l'amplitude mesurée dépasse une valeur déterminée. 16 Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'on ajuste la puissance du dispositif brise-lames et des courants générés par celuici en fonction de l'amplitude de la houle mesurée. 17 Procédé selon l'une des 14 à 16, caractérisé en ce que l'on fait varier l'orientation desdits moyens de projection (3, 4) au cours du fonctionnement dudit dispositif brise-lames.
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E
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E02
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E02B
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E02B 3
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E02B 3/06
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FR2900673
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A1
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MODULE D'HABITATION A RENFORCEMENT ANGULAIRE
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La présente invention concerne le domaine du bâtiment et notamment celui des maisons. Elle concerne plus particulièrement un module d'habitation destiné à constituer, en association avec un ou plusieurs autres modules de même type, une maison préfabriquée. On connaît, par l'état antérieur de la technique, différents procédés de construction de ces dernières. On a ainsi proposé de réaliser en usine chacune des différentes parois constitutives de la maison et de les assembler ensuite entre-elles en les solidarisant d'une embase pouvant être coulée sur le site de l'habitation ou également fabriquée en usine. Cette technique de construction, bien que simplifiant les opérations réalisées sur place, nécessite cependant de faire appel, pour le montage, à un personnel qualifié et spécialisé, ce qui n'est pas sans poser de multiples problèmes au niveau des coûts et de l'organisation. On a également proposé de réaliser en usine l'ensemble des opérations de fabrication et d'assemblage de l'embase et des diverses parois murales constituant la maison. On comprend, dans ces conditions, que la phase d'implantation de la maison à l'emplacement choisi ne nécessite dès lors qu'un personnel réduit et moyennement qualifié. La difficulté de mise en oeuvre de ce type de technique réside alors dans l'opération de transport en raison du poids très élevé de ce type de construction. Les demandeurs ont proposé des moyens permettant de réduire de façon particulièrement conséquente le poids de ce type de maison sans pour autant sacrifier à la rigidité de celles-ci. Une difficulté essentielle rencontrée dans ce type de constructions provient des fissurations qui ont tendance à se manifester au niveau, d'une part, de l'assemblages des parois murales entre elles et, d'autre part, des angles des ouvertures prévues dans ces dernières, lorsque la structure de la maison est soumise à des contraintes importantes du type de celles qui se manifestent habituellement lors du transport. Ces difficultés se trouvent encore augmentées lorsque l'on souhaite réaliser un module d'habitation qui soit complètement terminé et éventuellement pourvu de tous les équipements nécessaires à une utilisation normale d'une maison, c'est-à-dire notamment les équipements de cuisine, salle de bains etc .ce qui exclut donc tout type de retouches et de reprises postérieurement à l'implantation. La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients de l'état antérieur de la technique en proposant des moyens permettant d'éviter la formation des fissures dans les zones constituant habituellement des amorces de rupture, et notamment entre les parois adjacentes du module et au niveau des angles des ouvertures prévues dans celui-ci. La présente invention a ainsi pour objet un module d'habitation, notamment de type modulable et transportable, destiné à constituer une maison, comprenant une embase sur laquelle sont coulées des parois murales en béton armé, caractérisé en ce que au moins l'un des angles formé entre deux parois murales jointives et/ou une paroi murale et l'embase est pourvu d'une réserve d'épaisseur...DTD: Suivant l'invention, cette réserve peut être de type interne ou externe. Lorsqu'elle est de type interne elle peut être formée par la réalisation d'un pan coupé formant, avec chacune des faces internes des parois, des angles de valeurs égales. La réserve pourra également être formée par une liaison en arrondi de forme concave ou convexe. Au moins l'une des parois murales sera percée d'au moins une ouverture. Suivant l'invention au moins l'un des angles formés par l'intersection de deux parois internes adjacentes sera pourvu d'une réserve d'épaisseur interne. Préférentiellement la surface de la section droite de la réserve interne sera égale à environ la moitié du carré de l'épaisseur des parois. Suivant l'invention lorsque la réserve est de type 5 externe elle peut constituer un parement d'angle du module. On décrira ci-après, à titre d'exemple non limitatif, une forme d'exécution de la présente invention, en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective de 10 deux modules d'habitation suivant l'invention qui sont associés afin de constituer une maison, - la figure 2 est une vue en coupe horizontale d'un module d'habitation représenté sur la figure 1, suivant le plan II-II de celle-ci, 15 - la figure 3 est une vue en coupe partielle agrandie d'un détail de mise en oeuvre de la figure 2, - la figure 4 est une vue de face d'une ouverture de la maison représentée sur la figure 1, - les figures 5a et 5b représentent deux variantes de 20 mise en oeuvre d'une réserve d'angle utilisée dans le module d'habitation suivant l'invention, - la figure 6 est un schéma montrant un exemple de calcul de la surface de la réserve utilisée dans le module d'habitation suivant l'invention, 25 - la figure 7 est une vue en coupe partielle horizontale d'une variante de mise en oeuvre de l'invention. On a représenté sur la figure 1 une maison 1 constituée par l'assemblage de deux modules d'habitation 3 suivant l'invention. Chacun des module 3 est formé quant à lui d'une 30 dalle ou embase 5 et de quatre parois murales 7 en béton armé qui sont coulées entre elles et sur cette dernière. Les parois murales 7a et 7b qui sont adjacentes et qui forment un angle de la construction sont pourvues au niveau de ce dernier d'une réserve interne 8, c'est-à-dire que les deux faces internes respectives 9a et 9b de ces parois ne se rejoignent pas directement à 90 , mais par l'intermédiaire d'un pan coupé 10. Préférentiellement le pan coupé 10 sera réalisé de façon telle que l'angle a qu'il forme avec chacune des parois 7a et 7b ait une même valeur, soit 135 lorsque ces parois sont perpendiculaires, ainsi que représenté sur la figure 3. Bien entendu la réserve 8 peut également être constituée par une liaison entre les parois murales d'une forme autre que celle d'un pan coupé. Elle pourra avoir notamment une forme en arrondi, soit concave l0a ainsi que représenté à titre d'exemple sur la figure 5a, soit convexe 10b, ainsi que représenté sur la figure 5b . On a constaté que la réalisation d'une telle réserve au 15 niveau des différents angles de la construction évitait la formation d'amorces de rupture et de fissures lorsque la structure de celle-ci était soumise à des contraintes de déformation comme cela est le cas notamment lors de transport ou d'opérations de manutention. 20 Ainsi que représenté sur la figure 3, la réserve 8 assure une seconde fonction en ce qu'elle permet de créer un volume confortable permettant de recevoir avec un positionnement correct un fer à béton 12, que l'on dispose habituellement en angle de ce type de constructions, et ceci malgré une 25 épaisseur e des parois 7 relativement réduite. Préférentiellement, ainsi que représenté sur la figure 6, la surface S de la réserve 8 correspondant à la zone hachurée, c'est-à-dire à la surface rajoutée par rapport à une liaison classique des parois à 90 , sera égale à la 30 moitié du carré de l'épaisseur e des parois 7a et 7b, soit: S = e2 / 2 On peut également suivant l'invention réaliser des réserves 8a de ce type dans les angles des ouvertures qui sont percées dans les parois murales. Ainsi que représenté sur les figures 1, 2 et 4 les modules d'habitation 1 sont pourvus d'ouvertures à savoir une fenêtre 14, une porte 16 donnant sur l'extérieur et une porte 18 ouvrant sur une porte correspondante du module 3 voisin afin d'assurer la communication interne de ces derniers. Suivant l'invention on a réalisé des pans coupés 10' dans les angles de ces différentes ouvertures. Les différents tests qui ont été effectués par le déposant ont démontré que les modules 1 dont les angles des parois et les angles des ouvertures étaient pourvus d'une réserve étaient en mesure de supporter des contraintes élevées du type de celles exercées sur leur structure lors d'un transport par camion suivi d'une opération de grutage, alors que des modules de type équivalent présentaient la plupart du temps des fissures tant au niveau des jonctions des parois que des angles des ouvertures. Suivant l'invention la réserve peut également être du type externe ainsi que représenté sur la figure 7. Sur cette dernière la réserve 8' est formée à partir de chacune des faces externes d'un angle du module, si bien qu'elle constitue un parement d'angle de celui-ci. On peut bien entendu ainsi qu'il en était pour la réserve de type interne, disposer dans la volume constitué par la paroi et la réserve, un élément de renforcement 12'. La réserve externe 8' assure ainsi deux fonctions, à savoir une fonction technique empêchant :Les amorces de rupture ainsi qu'une fonction esthétique
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La présente invention concerne un module d'habitation (3), notamment de type modulable et transportable, destiné à constituer une maison (1), comprenant une embase (5) sur laquelle sont coulées des parois murales (7) en béton armé.Ce module est caractérisé en ce que au moins l'un des angles formé entre deux parois murales jointives (7a,7b) et/ou une paroi murale (7) et l'embase (5) est pourvu d'une réserve d'épaisseur interne ou externe (8).
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1.- Module d'habitation (3), notamment de type modulable et transportable, destiné à constituer une maison (1), comprenant une embase (5) sur laquelle sont coulées des parois murales (7) en béton armé, caractérisé en ce que au moins l'un des angles formé entre deux parois murales jointives (7a,7b) et/ou une paroi murale (7) et l'embase (5) est pourvu d'une réserve d'épaisseur interne ou externe (8,8a,8 . 2.- Module d'habitation suivant la 1 caractérisé en ce que la réserve d'épaisseur (8) est de type interne. 3.- Module d'habitation suivant la 2 caractérisé en ce que la réserve interne (8) est formée par la réalisation d'un pan coupé (10) formant avec chacune des faces internes des parois (7a,7b) des angles (a) de valeurs égales. 4.- Module d'habitation suivant l'une des 1 à 3 caractérisé en ce que au moins l'une des parois murales (7) est percée d'au moins une ouverture (14,16,18), au moins l'un des angles formés par l'intersection de deux parois internes adjacentes étant pourvu d'une réserve d'épaisseur interne (8a). 5.- Module d'habitation suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que la réserve (8,8a,8') est formée par la réalisation d'une liaison en arrondi de forme concave (l0a) ou convexe (10b). 6.- Module d'habitation suivant l'une des précédentes caractérisé en ce que la surface (S) de la section droite de la réserve (8) est égale à environ la moitié du carré de l'épaisseur (e) des parois (S=e2/2). 7.- Module d'habitation suivant l'une des précédentes caractérisé en ce qu'un élément de renforcement (12) prend place dans la réserve. 8.- Module d'habitation suivant la 1 5 caractérisé en ce que la réserve (8') est de type externe et constitue un parement angulaire du module.
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E
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E04
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E04B
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E04B 1
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E04B 1/348,E04B 1/04
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FR2898245
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A1
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PROCEDE D'ELABORATION ET DE CONSERVATION D'UN PRODUIT ALIMENTAIRE A BASE DE LEGUME(S), TEL UN BEIGNET, ET PRODUIT OBTENU.
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La présente invention concerne un procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légume(s), apte à être ultérieurement frit, tel un beignet, et produit obtenu. Plus particulièrement, l'invention concerne un produit 5 alimentaire comprenant un ou plusieurs légumes, tels que notamment des carottes, du maïs et/ou du maïs superweet. Actuellement, dans le domaine des produits alimentaires surgelés, il est généralement connu des produits comprenant un seul type de légume à la fois et se présentant soit sous la forme de purée, soit en 10 morceaux. On connaît également des mélanges de légumes en morceaux surgelés II existe, par ailleurs, des produits alimentaires comprenant un mélange de purée et de morceaux de légumes, tels que décrits dans le document FR-2.847.427. Selon ce document, ce type de produits est pré- frit 15 avant surgélation, puis vendu directement aux consommateurs ou à un restaurateur qui les réchauffe. En toute hypothèse, on a pu constater que les procédés de préparation présentaient quelques inconvénients, notamment au niveau du temps de préparation du produit et de sa valeur énergétique 20 En particulier, lorsque les procédés utilisés aujourd'hui dans la préparation des produits alimentaires comprennent une étape de cuisson par friture du produit avant sa surgélation, une fois le produit vendu à un restaurateur ou à un particulier, celui-ci avant de le consommer, réchauffe le produit avec une deuxième cuisson par friture. Ceci présente l'inconvénient 25 d'augmenter l'absorption d'huile par le produit et donc de devenir très énergétique. Par ailleurs, dans la majorité des points de restauration, pour accompagner les plats, plus ou moins élaborés, on utilise des pommes de terre frites qui impliquent une double friture, que les produits soient frais ou 30 surgelés. Ces produits sont généralement appréciés du consommateur mais constituent un handicap vis-à-vis de leur teneur en matières grasses. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients précités en proposant un nouveau procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légumes, apte à être ultérieurement frit, tel un beignet, par lequel le produit consommé est frit une seule fois dans l'huile. Un autre but de la présente invention est de proposer un produit dans lequel on retrouve le ou les légumes sous forme de morceaux et en purée, avec un minimum de matières grasses. Un autre but de la présente invention est de proposer un nouveau procédé qui soit plus rapide et donc plus efficace. Un autre but de la présente invention est de proposer un produit alimentaire dont les aspects gustatifs et ludiques sont appréciés du consommateur, présentant une enveloppe croustillante et un coeur moelleux et à base de légume(s). D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. L'invention concerne un procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légume(s), apte à être ultérieurement frit, préalablement à sa consommation, tel un beignet, dans lequel on effectue les étapes successives suivantes : - on broie un ou plusieurs légumes surgelés, - on prépare des morceaux d'un ou plusieurs légumes surgelées, -on mélange lesdits légumes broyés avec lesdits morceaux 25 de légumes, -on effectue une mise en forme dudit mélange, obtenu lors de la troisième étape précitée, à une température donnée, - on effectue au moins un revêtement croustillant du produit après sa mise en forme, 30 - on effectue une surgélation du produit après son revêtement croustillant, de manière à obtenir un produit, non frit surgelé, type purée de légume(s) enveloppée d'un revêtement croustillant surgelé. L'invention concerne en outre un procédé de préparation alimentaire dans lequel le produit alimentaire surgelé est frit une seule fois dans de l'huile à température donné et pendant un temps donné afin d'aboutir à un produit frit, tel un beignet. L'invention concerne enfin un produit alimentaire obtenu par la mise en oeuvre des procédés tels que précités. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description 10 suivante. La présente invention concerne un procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légume(s), apte à être ultérieurement frit, préalablement à sa consommation, tel un beignet. Selon le procédé de l'invention, on effectue les étapes 15 successives suivantes. Dans une première étape, on broie un ou plusieurs légumes surgelés. Selon la présente invention, les légumes broyés lors de la première étape du procédé sont à une température voisine au moins de 20 -18 C avant broyage. Dans cette première étape, ladite purée de légumes obtenue après broyage se trouve, notamment, à une température voisine de -2 C. Dans une deuxième étape, on prépare des morceaux d'un ou plusieurs légumes surgelés. Pour ce, notamment, lesdits morceaux de 25 légume(s) sont obtenus par découpage de légume(s) à une température voisine au moins de -18 C. Après le broyage, la température de la purée est voisine de -2 C, ce qui permet l'addition de morceaux d'un ou plusieurs légumes surgelés aux légumes surgelés précédemment broyés. 30 Dans une troisième étape, on mélange lesdits légumes broyés lors de ladite première étape avec lesdits morceaux de légumes de ladite deuxième étape, afin d'obtenir un produit constitué d'un mélange de légumes sous forme de purée et de morceaux. Dans une quatrième étape, on effectue une mise en forme du mélange obtenu lors du mélange de ladite troisième étape à une température donnée. Cette mise en forme permet d'obtenir un produit sous une forme souhaitée, notamment, en forme de boule. A titre d'exemple non limitatif, on a obtenu de bons résultats avec un produit en forme de boule avec un diamètre entre 2 et 4 cm et avec un poids entre 12 et 15 g. Dans une cinquième étape, on effectue au moins un revêtement croustillant du produit après sa mise en forme. Ce revêtement croustillant permet au produit de devenir plus solide et plus résistant à la cuisson. Il constitue en outre notamment une barrière pour l'absorption des matières grasses utilisées lors de la friture ultérieure. Un des avantages du procédé tel que décrit dans la présente demande est de présenter un pourcentage en matières grasses d'environ 9 %, bien inférieur au pourcentage entre 20 et 30 % trouvé aujourd'hui dans les produits sur le marché. Selon la présente invention, le revêtement croustillant est réalisé à partir de flocons de maïs écrasés. Cela dit, tout autre légume adapté à servir de revêtement pourra être utilisé. Dans une ultime étape suivante du procédé, tel que décrit dans la présente invention, on effectue une surgélation de produit après son revêtement croustillant, de manière à obtenir un produit, non frit surgelé, type purée de légume(s) enveloppée d'un tel revêtement croustillant surgelé. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, on effectue une étape supplémentaire, après le mélange de légumes broyés et de morceaux de légumes, de mélange du produit obtenu avec un ensemble d'excipients, d'arômes et/ou d'exhausteurs de goût. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, on effectue une autre étape supplémentaire, avant celle dudit revêtement croustillant, pendant laquelle on effectue au moins un enrobage dudit produit mis en forme. Cet enrobage, à titre d'exemple non limitatif, est réalisé par immersion ou aspersion. L'enrobage est normalement effectué avec une enrobeuse à rideau avec recirculation et refroidissement, mais toute autre méthode à la portée de l'homme du métier pourra être utilisée. Ledit enrobage est notamment réalisé à partir d'une pâte à frire comprenant de la poudre Kerry et de l'eau. A titre d'exemple non limitatif, ladite pâte à frire est composée de 35 % de poudre Kerry et de 65 % d'eau. En outre, et à titre d'exemple non limitatif, on a obtenu de bons résultats avec des légumes broyés choisis, individuellement ou en mélange, parmi le maïs, le maïs supersweet et/ou les carottes. De façon similaire, les légumes surgelés sont choisis 15 avantageusement mais non exclusivement, individuellement ou en mélange, également parmi le maïs, le maïs supersweet et/ou les carottes. Cela étant, tout autre légume adapté à ce type de produit alimentaire pourra être utilisé. Encore selon la présente invention, l'ensemble d'excipients, 20 d'arômes et/ou d'exhausteurs de goût comprend, par exemple, au moins du méthocel A16M, du sel, de la fécule de pommes de terre, de la fibre de pommes de terre et du dextrose. Une fois le produit alimentaire surgelé obtenu selon le procédé décrit dans la présente invention, grâce notamment audit revêtement 25 croustillant, ledit produit alimentaire surgelé, non frit préalablement, n'est frit, le moment venu de sa consommation, qu'une seule fois, notamment dans l'huile à température donné et pendant un temps donné, afin d'aboutir à un produit frit, tel un beignet. A titre d'exemple non limitatif, le produit surgelé est laissé dans 30 l'huile entre 3 et 4 min. La présente invention vise également à protéger les produits alimentaires obtenus par la mise en oeuvre des procédés tels que décrits ci-dessus. Naturellement, d'autres modes de réalisation, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre 5 de l'invention telle que définie par les revendications
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L'invention concerne un procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légume(s), apte à être ultérieurement frit, préalablement à sa consommation, tel qu'un beignet.Selon l'invention, on effectue les étapes successives suivantes :- on broie un ou plusieurs légumes surgelés,- on prépare des morceaux d'un ou plusieurs légumes surgelés,- on mélange lesdits légumes broyés avec lesdits morceaux de légumes,- on effectue une mise en forme du mélange obtenu lors du mélange de l'étape précitée à une température donnée,- on effectue au moins un revêtement croustillant du produit après sa mise en forme,- on effectue une surgélation du produit après son revêtement croustillant,de manière à obtenir un produit, non frit surgelé, type purée de légume(s) enveloppée d'un revêtement croustillant surgelé.La présente invention concerne également un produit alimentaire obtenu directement par la mise en oeuvre de procédés tels que décrits dans la présente invention.
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1 Procédé d'élaboration et de conservation d'un produit alimentaire à base de légume(s), apte à être ultérieurement frit, préalablement à sa consommation, tel un beignet, dans lequel on effectue les étapes successives suivantes : - on broie un ou plusieurs légumes surgelés, - on prépare des morceaux d'un ou plusieurs légumes surgelés, - on mélange lesdits légumes broyés avec lesdits morceaux 10 de légumes, - on effectue une mise en forme dudit rnélange, obtenu lors de la troisième étape précitée, à une température donnée, - on effectue au moins un revêtement croustillant du produit après sa mise en forme, 15 - on effectue une surgélation du produit après son revêtement croustillant, de manière à obtenir un produit, non frit surgelé, type purée de légumes enveloppée d'un revêtement croustillant surgelé. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le ou les 20 légumes broyés sont à une température voisine au moins de -18 C avant broyage, et lesdits morceaux de légume(s) sont obtenus par découpage de légume(s) à une température voisine au moins de -18 C. 3. Procédé selon la 1, dans lequel on effectue, après le mélange des légumes broyés et des morceaux de légumes, une étape 25 supplémentaire de mélange du produit obtenu avec un ensemble d'excipients, d'arômes et/ou d'exhausteurs de goût. 4. Procédé selon la 1, dans lequel on effectue une étape supplémentaire, avant celle dudit revêtement croustillant, pendant laquelle on effectue au moins un enrobage dudit produit mis en forme. 30 5. Procédé selon la 4, dans lequel l'enrobage est réalisé par immersion ou aspersion. 6. Procédé selon la 4, dans lequel l'enrobage est réalisé à partir d'une pâte à frire comprenant de la poudre Kerry et de l'eau. 7. Procédé selon la 1, dans lequel le revêtement croustillant est réalisé à partir de flocons de maïs écrasés. 8. Procédé selon la 1, dans lequel lesdits légumes broyés sont choisis, individuellement ou en mélange, parmi le maïs, le maïs supersweet et/ou les carottes. 9. Procédé selon la 1, dans lequel lesdits légumes en morceaux sont choisis, individuellement ou en mélange, parmi le 10 maïs, le maïs supersweet et/ou les carottes. 10. Procédé selon la 3, dans lequel l'ensemble d'excipients, d'arômes et/ou d'exhausteurs de goût comprend au moins méthocel..A16M, du sel, de la fécule de pommes de terre, de la fibre de pommes de terre et du dextrose. 15 11. Procédé de préparation alimentaire selon la 1, dans lequel le produit alimentaire surgelé est frit une seule fois dans l'huile à température donnée et pendant un temps donné afin d'aboutir à un produit frit, tel un beignet 12. Procédé selon la 11, dans lequel le produit 20 surgelé est laissé dans l'huile entre 3 et 4 min. 13. Produit alimentaire obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes.
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A
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A23
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A23L,A23P
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A23L 19,A23L 35,A23P 20
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A23L 19/00,A23L 19/18,A23L 35/00,A23P 20/12,A23P 20/20
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FR2890941
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A1
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PROCEDE POUR LA FIXATION OU LA REFIXATION D'UNE ETIQUETTE ADHESIVE SUR UN EMBALLAGE STOCKE A UNE TEMPERATURE NEGATIVE ET ETIQUETTE ADHESIVE FIXEE A L'AIDE D'UN TEL PROCEDE
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Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette adhésive sur un emballage stocké à un' température négative et étiquette adhésive fixée à l'aide d'un tel procédé La présente invention concerne un procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette adhésive sur un emballage, stocké à une température négative, et sujet à la condensation à température positive, notamment à température ambiante, ainsi qu'une étiquette adhésive destinée à être fixée ou refixée sur io un emballage! au moyen d'un procédé du type précité. De manière générale, IEi fixation d'un adhésif sur un emballage stocké à une température négative n'est pas envisagée lorsque l'adhésif doit être repositionné sur l'emball 3ge après exposition à une température positive car on constate une absence d'adhérence. Par exemple, actuellement, aucune étiquette adhésive ne fonctionne en refermeture sur un sachet de produit surgelé ou congelé en raison de la condensation qui se forme en surface de l'emballage. En effet, lorsqu'on extrait du congélateur un sachet et qu'on vide partiellement le contenu de ce dernier, il est nécessaire de refermer ledit sachet avant de le replacer au congélateur. Si on utilise comme moyen de fermeture une étiquette adhésive, en constate, après sortie du sachet du congélateur et exposition de ce dernier à température ambiante, le temps de vider au moins partiellement le sachet, la formation de condensation à la surface du sachet. Cette condensation emr 'èche alors toute adhérence de l'adhésif au sachet et par suite toute refermetu -e du sachet. Pour cette raison, on Alise aujourd'hui, notamment pour les sachets de congélation et de surgélation, soit aucun dispositif de refermeture, soit des dispositifs de fermeture onéreux, tels que les dispositifs à glissière de type zip. Un but de la présente intention est donc de proposer un procédé dont la mise en oeuvre permet, à partir d'étapes simples, la fixation ou la refixation d'une étiquette adhésive sur ur emballage surgelé ou congelé. Un autre but de la présente invention est de proposer une étiquette dont la fixation, ou la refixation sur un emballage stocké à une température négative, s'opère de manière simple, à l'aide d'un procédé du type précité. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette adhésive sur un emballage, stocké à une température négative, et sujet à la condensation à température positive, notamment à température ambiante, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer, sur ledit emballage, to préalablement à la mis e en congélation, au moins un empiècement isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent, et à utiliser au moins après exposition à une température positive, la face visible dudit empiècement isolant comme face d'accroche de l'étiquette adhésive. II a ainsi été constat≈que, de manière surprenante, la présence d'un empiècement isolant permettait de fixer ou de refixer l'étiquette sur ledit empiècement après exposition de l'ensemble de l'emballage stocké à une température négative à une température positive, l'empiècement isolant n'étant pas sujet à condensation de manière à empêcher l'adhérence. L'invention a encore pot. r objet une étiquette adhésive destinée à être fixée, ou refixée, sur un emballage stocké à une température négative et sujet à la condensation à tempé.ature ambiante, caractérisée en ce que l'étiquette coopère, pour sa fixation ou sa refixation, avec un empiècement isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent fixé à l'emballage et est fixée ou refixée à l'emballage par mise en oeuvre d'un procédé du type précité. L'invention sera bien comprise à la lecture de la description suivante d'exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: les figures 1 à 3 représentent, sous forme de vues schématiques d'ensemble, un sachet destiné à être stocké à une température négative et sujet à la cor densation à température ambiante dans différentes positions d'ouverture et de fermeture dudit sachet; les figures 4 à 6 représentent un autre mode de réalisation d'un sachet apte à être ou' ert et refermé après exposition à une température 5 négative puis positive et la figure 7 represente une vue en coupe du sachet représenté aux figures 4 à 6 au niveau de la partie de sachet équipée de l'étiquette adhésive. i0 Comme mentionné ci-c essus, le procédé, objet de l'invention, est destiné à permettre la fixation ou la refixation d'une étiquette 2 adhésive sur un emballage 1, tel qu'un sachet, stocké à une température négative, et sujet à la condensation à température positive, notamment à température ambiante. Ce procédé s'applique plus particulièrement pour la fixation d'étiquettes 2 adhésives dites reposiionnables sur ledit sachet. Ce procédé consiste à appliquer sur ledit emballage ou sachet 1, et préalablement à la mise en congélation, au moins u l empiècement 3 isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent, et à utiliser, au moins après exposition à une température positive, la face visible dudit empiècement 3 isolant comme face d'accroche de l'étiquette 2 adhésive. Plusieurs modes de mise en oeuvre d'un tel procédé peuvent être envisagés. Ainsi, les figures 1 à 6 illustrent un procédé dans lequel, préalablement à la mise en congélation, on préfixe l'étiquette 2 adhésive et l'empiècement 3 sur un emballage 1. Etiquette 2 adhésive et empiècement 3 sont ainsi apposés sur un même emballage. Dans ce cas particulier, l'étiquette 2 adhésive peut constituer un dispositif d'ouverture et/ou de fermeture et/ou de refermeture de l'emballage. Les figures 1 à 3 illustrent le cas où l'étiquette 2 adhésive, repositionnable, constitue un dispositif de refermeture de l'emballage. Le procédé consiste alors à fixer l'étiquette 2 adhesive et au moins un empiècement 3 isolant en deux emplacements différent; de l'emballage 1 et à positionner, après ouverture de l'emballage 1, au moins une partie de l'étiquette 2 adhésive sur l'empiècement 3 isolant, en vue de la refermeture de l'emballage 1. Ces différentes étapes sont illustrées par les fi jures 1 à 3. Dans la figure 1, l'emballage 1 est fermé. L'étiquette adhésive est positionnée à cheval sur l'un des bords d'extrémité du sachet constitutif de l'emballage tandis que l'empiècement 3 isolant est positionné éloigné de 'étiquette adhésive sur une face de l'emballage. Au moment de l'ouverture lu sachet 1, l'étiquette 2 est partiellement décollée du sachet 1 et libère l'un Jes bords du sachet qui peut alors être découpé par to exemple à l'aide de ciseaux pour permettre l'ouverture dudit sachet 1. Une fois ledit sachet 1 ouvert et vidé au moins partiellement de son contenu, l'étiquette 2, partiellement décollé . i du sachet 1, est repositionnée par fixation adhésive sur le sachet 1 en ver ant recouvrir l'empiècement 3 permanent apposé sur l'une des faces dudit sachet. Cet empiècement 3 n'est pas sujet à une condensation empêchant l'adhérence lors des passages de l'emballage de températures négatives vers des températures positives. Dans un autre mode de mise en oeuvre du procédé, dans lequel l'étiquette 2 adhésive constitue à 13 fois un dispositif d'ouverture, de fermeture et de refermeture de l'emballage 1, le procédé consiste à positionner l'étiquette 2 adhésive et l'empiècement 3 isolant à recouvrement au moins partiel sur l'emballage 1, l'étiquette 2 adhésive étant, sous l'effet d'une traction, au moins partiellement séparable de l'isolant 3 qu'elle recouvre. Ce mode de mise en oeuvre est plus particul èrement visible aux figures 4 à 7. Dans ce mode de réalisation particulier d procédé, on positionne au moins une portion de l'étiquette en regard d'une amorce 6 de rupture, telle qu'une fente, une découpe, un amincissement de matière ou autre de l'emballage, de manière à permettre, lors d'un décollement de l'étiquette 2, l'ouverture dudit emballage 1. Ainsi, comme l'illustre 13 figure 7, le dispositif d'ouverture et de refermeture, représenté aux figures 4 à 6, présente une pluralité de couches du type de celles représentées à la figure 7. L'étiquette 2 adhésive est ainsi munie d'un frontal dont le dos est revêtu d'un adhésif 5 de type repositionnable. Ce dos est également équipé d'un onglet 4 de préhension facilitant le décollement de l'étiquette adhésive. Cette étiquette adhésive est positionnée au-dessus d'un empiècement 3 isolant, 'celui-ci étant lui-même adhéré de manière permanente par l'adhésif 3A au sachet 1. Des amorces 6 de rupture sont ménagées dans l'emballage 1 pour permettre, lors d'une traction exercée à partir de l'onglet 4 de préhension sur ladite étiquette 2, une déchirure de l'emballage 1 à partir des amorces 6 de rupture. L'empiècement 3 isolant, qui reste quant à lui appliqué sur le sachet, peut être réalisé sous forme d'une pièce évidée, l'évidement s'étendant au regard c!e la zone 7 du sachet devant être ouverte. Il est également possible de réaliser l'empiècement 3 isolant sous forme d'une ro surface pleine recouvrant la totalité du dorsal de l'étiquette 2. Dans ce cas, l'empiècement 3 isolant est également muni d'amorces 6 de rupture pour permettre une découpe particulière dudit empiècement lors d'un décollement de l'étiquette 2. Dans un autre mode de réalisation, non représenté, il est également possible, préalablement à la congélation, de préfixer l'étiquette adhésive et l'empiècement isolant:;ur deux emballages différents. Cette configuration permet alors à tout m)ment, en particulier après stockage à température négative du conditionne vent et exposition à température positive, de relier les deux emballages entre e ux par fixation de l'étiquette de l'un des emballages sur l'empiècement porté pa. l'autre emballage. Ce mode de réalisation n'est pas décrit aux figures. Dans ce cas, le procédé consiste en un procédé de fixation et éventuellement de ref xation d'une étiquette sur un emballage. Dans les figures 1 à 6, préalablement à la mise en congélation, on revêt le sachet 1 d'une étiquette 2 adhésive et d'un empiècement 3 isolant. On peut appliquer, sirnultanémer t ou de manière successive, l'étiquette 2 adhésive et l'empiècement 3 isolant sur l'emballage. Généralement, avant fixation de l'étiquette 2 sur l'emballage, on stocke l'étiquette 2 et éventuellement l'empiècement 3 sur uni) bande continue pour former une bobine d'étiquettes de manière à permettre un positionnement de l'étiquette et éventuellement de l'empiècement sur des emballages en mouvement, généralement entraînés en continu en translation. U ie fois l'empiècement 3 isolant et l'étiquette 2 adhésive io positionnés sur l'emballage de manière simultanée ou non, l'emballage est prêt à être stocké dans un congélateur. De préférence, l'empiècement adhésif isolant se présente scus forme d'un film en polyoléfine, en particulier en polypropylène, cet empiècement étant revêtu, sur l'une de ses faces, d'une colle 3A de préférence E crylique pour son adhérence à l'emballage 1. Grâce à la présence de cet empiècement 3, l'étiquette 2 peut être pourvue d'un adhésif repositionnable qui permet l'ouverture et la refermeture du conditionnement une pluralité de fois. Comme mentionné ci-dessus, l'étiquette et son empiècement peuvent constituer simplement L n dispositif de fermeture, un dispositif de refermeture ou un dispositif d'ouve Jure/refermeture ou d'ouverture/fermeture/refermeture selon la conception retenue
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L'invention concerne un procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un embattage (1), stocké à une température négative, et sujet à la condensation à température positive, notamment à température ambiante.Ce procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer, sur ledit emballage (1), préalablement à la mise en congélation, au moins un empiècement (3) isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent, et à utiliser au moins après exposition à une :empérature positive, la face visible dudit empiècement (3) isolant comme face d'accroche de l'étiquette (2) adhésive.
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1. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1), stocké à une température négative, et sujet à la condensation à 5 température positive, notamment à température ambiante, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer, sur ledit emballage (1), préalablement à la mise en congélation, au moins un empiècement (3) isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent, et à utiliser, au moins après exposition à une température positive, la face visible dudit empiècement (3) io isolant comme face d'accroche de l'étiquette (2) adhésive. 2. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 1, caractérisé en ce que, préalablement à la mise en congélation, on préfixe 15 l'étiquette (2) adhésive et l'empiècement (3) sur ledit emballage (1). 3. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 2, du type dans lequel l'étiquette (2) adhésive constitue un dispositif d'ouverture et/ou de fermeture et/ou de refermeture de l'emballage (1), caractérisé en ce qu'il consiste à préfixer l'étiquette (2) adhésive et au moins un empiècement (3) isolant en deux emplacements différents de l'emballage (1) et à positionner, après ouverture de l'emballage (1), au moins une partie de l'étiquette (2) adhésive sur l'empiècement (3) isolant, en vue de la refermeture de l'emballage (1). 4. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 2, du type dans lequel l'étiquette (2) adhésive constitue un dispositif d'ouverture et/ou de fermeture et/ou de refermeture de l'emballage, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner l'étiquette (2) adhésive et l'empiècement (3) isolant à recouvrement au moins partiel sur l'emballage (1), l'étiquette (2) adhésive étant, sous l'effet d'une traction, au moins partiellement séparable de l'empiècement (3) isolant qu'elle recouvre. 5. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon l'une des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il consiste à positionner au moins une portion de l'étiquette (2) en regard d'une amorce (6) en rupture de l'emballage (1), de manière à permettre, lors d'un décollement de l'étiquette (2), l'ouverture dudit emballage (1). 6. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 1, caractérisé en ce que, préalablement à la congélation, on préfixe l'étiquette (2) adhésive et l'empiècement (3) isolant sur deux emballages différents. 7. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 1, caractérisé en ce que, préalablement à la mise en congélation, on applique simultanément ou de manière successive l'étiquette (2) adhésive et l'empiècement (3) isolant sur l'emballage (1). 8. Procédé pour la fixation ou la refixation d'une étiquette (2) adhésive sur un emballage (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste, avant fixation de l'étiquette (2) sur l'emballage (1), à stocker l'étiquette (2) et éventuellement l'empiècement (3) sur une bande continue pour former une bobine d'étiquettes de manière à permettre un positionnement ultérieur de l'étiquette (2) et éventuellement de l'empiècement (3) sur des emballages (1) en mouvement, généralement entraînés en continu en translation. 9. Dispositif de fermeture ou de refermeture d'un emballage du type constitué d'une étiquette (2) adhésive destinée à être fixée ou refixée sur ledit emballage (1) stocké à une température négative et sujet à la condensation à température ambiante et d'un empiècement (3) isolant réalisé sous forme d'un frontal adhésif permanent fixé à l'emballage (1) caractérisé en ce que l'étiquette (2) coopère, pour sa fixation ou sa refixation, avec l'empiècement (3) isolant et est fixée ou refixée à l'emballage (1) par mise en ceuvre d'un procédé conforme à l'une des 1 à 8. 10. Dispositif de fermeture ou de refermeture d'un emballage selon la 9, caractérisé en ce que l'empiècement (3) adhésif isolant se présente sous forme d'un film en polyoléfine, en particulier en polypropylène, revêtu sur l'une de ses io faces d'une colle de préférence acrylique.
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B
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B65
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B65C,B65D
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B65C 3,B65D 81
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B65C 3/00,B65C 3/26,B65D 81/00
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FR2891270
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A1
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LIANT HYDRAULIQUE COMPORTANT UN SYSTEME TERNAIRE D'ACCELERATION, MORTIERS ET BETONS COMPORTANT UN TEL LIANT
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La présente invention concerne de manière générale des liants hydrauliques à base de laitier de haut fourneau et de clinker ou de ciment Portland (ciment au laitier) qui présentent des résistances mécaniques (compression) à 2 jours d'au moins 8 Mpa et de préférence répondant aux classes 32,5R, 42,5N, ou 42,5 R selon la norme EN 197-1, ainsi que des mortiers et bétons obtenus à partir de tels liants hydrauliques. Plus particulièrement l'invention concerne des liants hydrauliques à base de ciment au laitier contenant 20 à 80 % en poids de laitier de haut fourneau, correspondant aux ciments des classes CEM III A (contenant 36 à 65 % en poids de laitier de haut fourneau) et CEM III B (contenant 66 à 80 en poids de laitier de haut fourneau) de la norme EN 197-1,et comportant un additif d'accélération qui est un système ternaire constitué d'au moins un hydroxyde de métal alcalin, d'au moins un sulfate de métal alcalin et d'au moins une source de sulfate de calcium. Les liants hydrauliques selon l'invention peuvent être fabriqués en cimenterie ou reconstitués au niveau d'une centrale à béton, par mélange in situ de clinker ou de ciment Portland, et de laitier de haut fourneau et des constituants nécessaires au système ternaire d'accélération. Les liants hydrauliques selon l'invention permettent de réaliser des mortiers et bétons à des températures allant de 5 C à 30 C et plus particulièrement de 5 C à 20 C et qui présentent des résistances mécaniques précoces entre 10h et 48h au moins comparable à celles obtenues avec des accélérateurs classiques. Le développement de l'utilisation de laitier de haut fourneau en substitution au clinker ou au ciment Portland (ciment au laitier) pour réduire notamment le 002 émis dans l'atmosphère par tonne de liant, représente un grand enjeu économique pour le futur. Mais l'utilisation de ciment au laitier, conduit généralement à l'obtention de résistances mécaniques précoces faibles, d'autant plus que la teneur en laitier de haut fourneau est élevée et la température est basse, et pose des problèmes de régularité de performances. Par contre, les résistances mécaniques obtenues à 28 jours sont généralement suffisantes. Pour pallier ces résistances mécaniques précoces insuffisantes, on utilise couramment des additifs accélérateurs, notamment des sels de calcium ou des sels alcalins, sodium ou potassium, tels que les chlorures, nitrates, nitrites, formiates, thiocyanates. Ces additifs accélérateurs sont utilisés: - soit au niveau de la centrale à béton (application béton), comme adjuvants, ou il est possible d'utiliser directement un ciment type CEM III A ou B, ou de réaliser in situ le mélange ciment Portland + laitier, au niveau du malaxeur. - soit au niveau de la cimenterie ( application cimenterie), ou ils sont mélangés au clinker + laitier lors de la production du ciment au laitier. Les additifs d'accélération utilisés jusqu'à aujourd'hui ont des performances irrégulières avec les ciments au laitier, qui varient notamment en fonction du type de ciment, du lot de ciment et de la température d'application. Dans certains cas, leur impact se traduit même par une perte des résistances mécaniques aux échéances précoces contrairement à ce que l'on recherche. En particulier, les chlorures de calcium et de sodium sont considérés comme les accélérateurs les plus performants pour les ciments au laitier, mais ils ont un effet très préjudiciable quant à la corrosion des armatures. Le but de l'invention est de pallier ces inconvénients tout en obtenant à court terme une résistance mécanique suffisante, en particulier pour réaliser des mortiers et bétons ayant les résistances à 2 jours répondant aux classes 32,5R, 42,5 N, ou 42,5R selon la norme EN 197-1, ou comparables à celles obtenues avec les chlorures. Les buts ci-dessus sont atteints selon l'invention par un liant hydraulique à base de ciment au laitier comprenant 20 à 80 % en poids par rapport au poids total de ciment au laitier, d'un laitier ou d'un mélange de laitiers de haut fourneau, le complément étant du clinker ou un ciment Portland, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un additif d'accélération qui est un système ternaire constitué : - d'au moins un hydroxyde de métal alcalin en une quantité telle que, lors du gâchage dans l'eau du liant hydraulique, la concentration molaire en hydroxyde de métal alcalin dans l'eau est de 0,05 N à 0,60N, de préférence de 0,20N à 0,40N; - d'au moins un sulfate de métal alcalin présent à raison de 0,2 à 3 % en poids du ciment au laitier; et - d'au moins une source de sulfate de calcium en proportion telle que la teneur en sulfate de calcium (CaSO4) , par rapport au poids de ciment au laitier, est de 2 à 7 %. La présente invention concerne également un procédé pour réaliser un liant hydraulique à base de ciment au laitier, comprenant 20 à 80 % en poids par rapport au poids total de ciment au laitier d'un laitier ou d'un mélange de laitiers de haut fourneau et le complément étant du clinker ou du ciment Portland, et ayant une résistance mécanique à 2 jours d'au moins 8 MPa et de préférence répondant aux classes 32,5R, 42, 5N, ou 42,5 R selon la norme EN 197-1,ainsi que des mortiers et bétons obtenus à partir de tels liants hydrauliques qui consiste à ajouter au ciment au laitier ou former au sein du ciment au laitier un additif d'accélération tel que défini ci-dessus. L'invention a encore trait à des mortiers et bétons comprenant des granulats et un liant hydraulique tel que défini ci-dessus, notamment à de tels mortiers et bétons qui présentent de préférence des résistantes mécaniques à 2 jours répondant aux classes 32,5R, 42,5N, ou 42,5R de la norme EN 197.1 1. Le système ternaire d'accélération L'hydroxyde de métal alcalin du système ternaire d'accélération selon l'invention peut être l'hydroxyde de lithium, l'hydroxyde de potassium, l'hydroxyde de sodium ou un mélange de deux ou plus de ces hydroxydes de métal alcalin. La teneur en hydroxyde de métal alcalin dans le système ternaire et par conséquent dans le liant hydraulique est telle que, dans l'eau de gâchage, la concentration molaire en hydroxyde alcalin est de 0,05N à 0,60N, de préférence de 0,20N à 0,40N. Lorsque les résistances mécaniques sont déterminées selon la norme EN 1961, l'eau de gâchage représente 50% en poids par rapport au poids de liant hydraulique; typiquement, dans le cas des bétons l'eau de gâchage peut représenter de 20% à 100% en poids par rapport au poids de liant hydraulique. Le sulfate de métal alcalin peut être du sulfate de lithium, du sulfate de potassium, du sulfate de sodium ou un mélange de deux ou plus de ces sulfates de métal alcalin. Le dosage du sulfate de métal alcalin contenu dans le système ternaire d'accélération, et par conséquent dans le liant hydraulique, est de 0,2 à 3 % par rapport au poids total du ciment au laitier. La source de sulfate de calcium peut être du gypse, un semi-hydrate, de l'anhydrite ou un mélange de deux ou plusieurs de ces sources. Le sulfate de calcium de gypsage du clinker peut être utilisé comme source partielle ou totale de sulfate de calcium. De préférence, le sulfate de calcium de gypsage du clinker constitue une source partielle et est associé à de l'anhydrite. La teneur en source de sulfate ou mélange de sources de sulfate du système ternaire d'accélération et par conséquent du liant hydraulique est telle que la quantité de sulfate de calcium (CaSO4) présent dans le liant représente 2 à 7 % du poids du ciment au laitier. La norme européenne des ciments EN 197-1 spécifie un ajout maximum d'additifs de 1% en poids, ces additifs n'étant ni les constituants secondaires, ni le sulfate de calcium. ; pour les ciments des classes CEM III A et B, la norme limite aussi la teneur en SO3 à 4,5 % en poids maximum. Lorsque le ciment au laitier est additivé directement en usine, lors de sa production, les teneurs en constituants du système ternaire d'accélération selon l'invention seront limités, en tenant compte que: - le sulfate alcalin déjà présent dans le clinker ne doit pas être pris en compte dans le calcul; seul le sulfate alcalin d'ajout est à considérer. - le sulfate de calcium n'est pas compté en additif, mais il sera pris en compte pour la teneur en SO3 total. Il est possible d'ajouter au ciment, lors du gypsage du clinker, une partie ou la totalité du sulfate de calcium du système d'accélération, dans la limite de la teneur maximale admissible en SO3. Le choix de la nature de la source de sulfate de calcium utilisée peut être envisagé en prévision d'une optimisation du système ternaire. Lorsque le système ternaire est utilisé au niveau d'une centrale à béton, comme un adjuvant, ces limitations ne s'appliquent pas et les dosages peuvent être augmentés. Dans ce cas, l'optimisation du dosage des constituants du système ternaire tient compte des teneurs en sulfate de calcium et sulfates alcalins déjà introduites dans le béton par le ciment au laitier. Dans le cas d'une application béton, le sulfate de calcium est ajusté en complément au sulfate de calcium de gypsage du ciment déjà présent. Il est possible que le sulfate de calcium déjà présent dans certains ciments soit suffisant. Ce système ternaire d'accélération peut être associé à tout autre accélérateur traditionnel tel que les sels de calcium ou les sels alcalins ou bien à des additifs de nucléation (germes) qui constituent des sites de germination préférentiels des silicates de calcium et des sulfoaluminates au cours de l'hydratation du ciment au laitier. Ces agents de nucléation peuvent être des silicates de calcium amorphes ou cristallisés, appelés CSN, des carbonates alcalino-terreux tels que CaCO3, des silicates alcalino-terreux et leurs oxydes ou hydroxydes. L'utilisation du système ternaire d'accélération à la place des chlorures améliore par ailleurs la tenue à la corrosion des armatures. 2. Optimisation du système ternaire d'accélération Deux voies sont possibles pour optimiser les dosages des composants du système ternaire d'accélération: - soit elle se fait en réalisant un plan d'expérience du second degré, à trois facteurs qui sont les constituants du système ternaire. L'optimisation est alors réalisée au moyen d'un plan de mélange avec contrainte. Les contraintes pouvant être, par exemple, un taux maximum de sulfate alcalin et de sulfate de potassium pour respecter les maximums spécifiés par la norme EN 197-1. - soit elle se fait selon un procédé en deux étapes: - la première a pour objectif de déterminer le dosage optimum en hydroxyde alcalin en réalisant différentes combinaisons binaires avec, par exemple, le sulfate alcalin, de préférence lorsque le ciment est déjà gypsé avec du sulfate de calcium. - la deuxième consiste, en utilisant le dosage optimum de l'hydroxyde alcalin précédemment déterminé, de réaliser des combinaisons ternaires ou on fera varier les ratios et dosages entre le sulfate alcalin et le sulfate de calcium On déterminera ainsi les dosages optimum des constituants du système ternaire d'accélérateurs. La même procédure peut être suivie en utilisant lors de la première étape, le sulfate de calcium au lieu du sulfate alcalin, de préférence lorsque le ciment n'est pas sulfaté. Avec les différents dosages testés des constituants, on mesure les résistances en compression à 2 jours lorsque les essais sont réalisés sur mortiers selon EN 196-1, et que l'on souhaite situer les performances par rapport aux minimum requis pour les classes 32,5R, 42,5N, ou 42,5R. L'optimisation peut également se faire sur une autre composition de mortier ou sur béton, à une échéance précoce considérée comme critique, et définie, par exemple, entre 10 et 48 heures. 3. Les laitiers de haut fourneau Toutes les qualités de laitier de haut fourneau sont utilisables pour composer un ciment au laitier. Typiquement, ces laitiers de haut fourneau sont constitués d'au moins 80% en poids par rapport au poids total du laitier d'une phase vitreuse. Les constituants chimiques principaux de ces laitiers ainsi que leurs proportions en pourcent en poids par rapport au poids total du laitier sont indiqués ci-après: SiO2 28à40% CaO 31 à47% Al203 9à17% MgO 0 à 16% TiO2 Oà12% Les teneurs des différents constituants peuvent être ajustées en mélangeant plusieurs laitiers de haut fourneau. Les laitiers de haut fourneau peuvent être plus ou moins réactifs. Cette réactivité est caractérisée par l'indice d'hydraulicité HI (Hydraulic Index) défini par la formule: HI = (CaO + MgO + AI2O3)/ (SiO2) qui permet un classement selon le degré de réactivité. L'Indice d'hydraulicité a été présenté, au même titre que plusieurs autres indices de réactivité des laitiers dans les publications de H. G. Smolczyk au Congrès International de la Chimie des ciments à Paris 1980, Vol 1. Thème 3. Typiquement, les laitiers de haut fourneau ont un Indice d'hydraulicité HI de 1,22 à 2. Comme indiqué, le liant hydraulique selon l'invention permet, en mélange avec des granulats appropriés, d'obtenir des mortiers et bétons, en particulier à des températures de 5 C à 30 C, de préférence de 5 C à 20 C, qui présentent des résistances à la compression à 2 jours d'au moins 8 MPa et répondent aux classes 32,5R, 42,5N, ou 42,5R de la norme EN 197-1 lorsqu'il s'agit d'essais réalisés à 20 C selon EN196-1. Pour réaliser les mortiers et bétons selon l'invention on peut utiliser tout type de granulat classiquement utilisé pour la fabrication des mortiers et bétons. A titre d'exemple, on peut citer les granulats de roches (roches éruptives, métamorphiques ou sédimentaires) et les granulats artificiels légers. Typiquement, les bétons réalisés selon l'invention seront conformes aux exigences de la norme béton européenne EN 206-1. Les mortiers sont des compositions cimentaires dans lesquelles le diamètre du plus gros granulat est au maximum de 5mm. Pour ces compositions, le rapport poids/poids, liant hydraulique / granulat, est généralement compris entre 1 /4 et 1/2. Les mortiers et bétons selon l'invention peuvent comporter en outre tout adjuvant classique tel que des plastifiants-réducteurs d'eau, des superplastifiants, des entraîneurs d'air, des hydrofuges de masse, ... tels que définis par la norme NF - EN 934-2 Les exemples suivants illustrent la présente invention. Dans les exemples, sauf indication contraire, tous les pourcentages et parties sont exprimés en poids. Exemple I Les essais de l'exemple I ont été réalisés en mortier normalisé à 20 C selon EN 196 - 1. Le dosage en eau est défini par le ratio eau/ ciment au laitier = 0,50. Le ciment A utilisé pour ces essais est composé en mélangeant: - 70 % poids d'un laitier de réactivité moyenne, ayant un indice d'hydraulicité HI de 1,51. - 30 % poids d'un clinker Portland contenant 70% d'alite (C3S), 12,4% de bélite (C2S), 9,8% d'aluminate (C3A) et 1.1% de ferrites (C4AF). Il contient 1,4 % de gypse et 1,2% de semi-hydrate et 0,6% de sulfate alcalin. - Dans l'essai (I-1), le dosage des composants du système ternaire d'accélération a été limité en sulfate de potassium pour ne pas dépasser le 1%, maximum d'additifs, permit au niveau du ciment au laitier par la norme EN 197-1, hors ajout du sulfate de calcium. - Dans l'essai (1-2), le système ternaire d'accélérateurs est mis en oeuvre comme un adjuvant en centrale à béton. Ceci permet d'optimiser le dosage du sulfate de potassium, sans être limité, quant à sa teneur, par la norme ciment. - On peut envisager des exemples à l'optimum de sulfatage répondant aux normes ciments, notamment avec des ciments plus riches en sulfate alcalin. Dans tous les exemples, les dosages sont donnés en % poids par rapport au ciment au laitier. La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,435N dans l'eau de gâchage. Essai N Hydroxyde de Sulfate de Anhydrite Résistance lithium potassium à 2 jours témoin - - - 6,1MPa 1-1 0,37% 0,63% 2,80% 12,2MPa 1-2 0,37% 1,62% 2,80% 14,2MPa Le système ternaire d'accélération apporte dans les deux cas un gain significatif de résistance (compression) à 2 jours par rapport au témoin. Les résistances en compression obtenues satisfont aux exigences de la norme EN 197-1 pour les classes 32,5 R et 42,5N. On réalise les mêmes essais (1-3) avec un ciment B composé en mélangeant: - 50% en poids d'un laitier ayant un HI de 1,89 - 50 % en poids de clinker Portland de la composition du ciment Les résultats obtenus sont les suivants: Essai N Hydroxyde de Sulfate de Anhydrite Résistance lithium potassium à 2 jours 1-3 0,37% 0,63% 2,80% 22,0 MPa Le système ternaire d'accélération permet de satisfaire à la résistance mécanique (compression) à 2 jours de la classe 42,5R. Exemple II L'exemple II a pour but de comparer les performances obtenues avec le système ternaire d'accélération et le chlorure de calcium; les quantités des composants du système ternaire d'accélération utilisées sont en conformité avec la teneur maximale en additif permise par la norme EN 1971. Les essais ont été réalisés avec le même ciment A et dans les mêmes conditions que dans l'exemple I. Dans tous les essais, les dosages sont donnés en % poids par rapport au ciment au laitier. La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,435N dans l'eau de gâchage. Essai N Hydroxyde de Sulfate de Anhydrite Chlorure de Résistance lithium potassium calcium à 2 jours témoin - - - - 6,1 MPa Il-1 0,37% 0,63% 2,80% - 12,2MPa Il-2 - - - 1 10,8MPa Comparatif Les résultats obtenus mettent en évidence que la résistance mécanique (compression) obtenue à 2 jours avec le système ternaire d'accélération est légèrement supérieure à celle obtenue avec du chlorure de calcium; elle satisfait au minima requis par la norme EN 197-1 pour les classes 32,5 R et 42,5N. A. Exemple III Les essais de l'exemple III sont réalisés également en mortier normalisé selon EN 196 -1; les ciments au laitier sont composés avec 30% en poids d'un clinker Portland et 70% en poids de laitiers L1, L2, L3 de différentes réactivités. Le clinker Portland utilisé est identique au clinker Portland dans l'exemple I, mais il a un gypsage différent. Il contient 1,4 % de gypse, 1,2% de semi-hydrate et 1.0 % d'anhydrite. Ces essais montrent que le système ternaire accélère les mélanges de ciment Portland et de laitier quelle que soit la réactivité du laitier. Composition du système ternaire mis en oeuvre: Hydroxyde de lithium: 0, 37% (en poids par rapport au ciment au laitier). Sulfate de potassium: 0,95 Anhydrite: 1,65 % Essai Laitier HI Résistance à 2 jours du laitier utilisé témoin 1 % Chlorure de Système calcium ternaire /mélange ciment + laitier III-1 L1 1,84 11,6 MPa 17,1 MPa 16,5 MPa III-2 L2 1,51 7,8MPa 12,9 MPa 13,9 MPa III-3 L3 1,59 7,7 MPa 9,7 MPa 10,1 MPa Les résultats obtenus mettent en évidence la polyvalence du système ternaire d'accélération qui donne, avec différents laitiers, des performances mécaniques équivalentes, voire meilleures à celles obtenues avec le chlorure de calcium. Exemple IV Les essais de l'exemple IV sont réalisés à 20 C sur des mortiers dont le comportement est équivalent à celui d'un béton prêt à l'emploi fait en centrale. Le ciment C utilisé pour ces essais est composé en mélangeant: -65,4 % en poids de clinker Portland contenant 67% d'alite (C3S), 13% de bélite (C2S) , 5,3% d'aluminate (C3A) et 7% de ferrites (C4AF). Il contient: - 2,7 % de gypse et 1,4% de semi-hydrate et 0,52% de sulfate alcalin soluble. - 34,6 % en poids de laitier de haut fourneau, ayant un indice d'hydraulicité HI de 1,84. Les mortiers ont la composition suivante, en kg/m3: - 572 kg/m3 de ciment C - 11458 kg/m3 de granulat 0/4mm siliceux Palvadeau. - 309 kg/m3 d'eau. Les éprouvettes ont été mises en place dans des moules 4x4x16cm à la table vibrante. Le système ternaire d'accélération a été utilisé ici sans ajout supplémentaire de sulfate de calcium car le sulfate de calcium présent dans le clinker Portland est suffisant. Exemple N Température Hydroxyde de Sulfate de Résistance à lithium potassium 2 jours témoin 20 C - - 11,8MPa IV-1 20 C 0,37% 1,60% 16,1MPa IV-2 20 C 0,37% 1,05% 15,2MPa La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,403N dans l'eau de gâchage. Ces exemples montrent les gains de résistances (compression) à 2 jours à 2 stades d'optimisation du mélange accélérateur. Exemple V Les essais de l'exemple V sont réalisés à 20 C avec le mortier de l'exemple IV. Ces essais ont pour but de comparer les performances obtenues avec le système ternaire d'accélération et les accélérateurs classiques couramment utilisés. Le ciment au laitier est le ciment C de l'exemple IV; La composition du système ternaire d'accélération utilisée est identique à celle de l'essai IV-1 de l'exemple IV. II n'y a pas d'ajout supplémentaire de sulfate de calcium car le sulfate de calcium présent dans le clinker Portland est suffisant. Les différents accélérateurs du commerce, à savoir le chlorure de calcium, le thiocyanate de calcium, le nitrate de calcium, sont tous dosés à 0,8% en poids par rapport au ciment C. Accélérateurs dosage Hydroxyde de Sulfate de Résistance à lithium potassium 2 jours témoin - - 11,8 MPa Chlorure de calcium 0,8% - - 12,1 MPa Chlorure de sodium 0,8% - - 11,2 MPa Bromure de calcium 0,8% - - 12,2 MPa Thiocyanate de 0,8% - - 10,3 MPa calcium Nitrate de calcium 0,8% - - 10,3 MPa Système ternaire 0,37% 1,60% 16,1 MPa La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,403N dans l'eau de gâchage Ces accélérateurs n'améliorent pas significativement les résistances par rapport au témoin qui est de 11, 8 MPa contrairement au système ternaire. Exemple VI Les essais de l'exemple VI ont été réalisés à 20 C, avec le mortier des exemples IV et V, mais le clinker Portland entrant dans la composition du ciment au laitier est le clinker Portland de l'exemple I. Dans cette série, l'efficacité du système ternaire d'accélération est du même ordre de grandeur que celle du chlorure de calcium et légèrement supérieure à celle des autres sels de calcium. Par rapport à l'exemple V, la différence de sensibilité aux accélérateurs est attribuée à la différence de composition du clinker Portland utilisé, en particulier la teneur en C3A, la teneur en chaux libre et les différentes formes de sulfates. Accélérateurs dosage Hydroxyde Sulfate de Résistance à 2 jours de lithium potassium Témoin - - 9,7 MPa Chlorure de 0,8% - - 14,6 MPa calcium Bromure de 0,8% - - 13,8 MPa calcium Thiocyanate de 0,8% - - 11,6 MPa calcium Nitrate de 0,8% - - 10,3 MPa calcium Système ternaire 0,37% 1,60% 13,2 MPa La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,403N dans l'eau de gâchage Exemple VII Les essais de l'exemple VII ont été réalisés à 10 C avec la composition de mortier et le ciment au laitier de l'exemple V. Essai N Température Hydroxyde de Sulfate de Chlorure Résistance lithium potassium de à 2 jours calcium VII-1 10 C 0,37% 1,1 % 6,1 MPa VII-2 10 C 0,37% 0,50% 5, 3MPa VII-3 10 C 0,37% 1,60% 4,8MPa témoin 10 C - - 0,8% 3,6MPa La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,403N dans l'eau de gâchage. Le système ternaire d'accélération apporte, comme à 20 C, des gains significatifs de résistance (compression) à 2 jours. Dans les mêmes conditions, le témoin à base de chlorure de calcium à 0,8%, donne 3,6 MPa. Exemple VIII Les essais de l'exemple VIII ont été réalisés en mortier normalisé à 20 C, selon EN 196 - 1, avec un mélange correspondant à : - 70% poids d'un laitier de réactivité moyenne, ayant un indice d'hydraulicité HI de 1,84. - 30 % poids d'un clinker Portland contenant 70% d'alite (C3S), 12,4% de bélite (C2S), 9,8% d'aluminate (C3A) et 1,1% de ferrites (C4AF). Il contient 1,4 % de gypse et 1,2% de semi-hydrate et 0,6% de sulfate alcalin. Il illustre la possibilité d'utiliser différents hydroxydes tels que l'hydroxyde de lithium, l'hydroxyde de potassium ou de l'hydroxyde de sodium et toutes les sources d'hydroxyde obtenues à partir d'un mélange. Essai N Hydroxyde Sulfate de anhydrite Résistance alcalin potassium à 2 jours témoin - - - 6,1 MPa VIII-1 NaOH 0,62% 2,0% 2,55% 14,1 MPa VIII-2 LiOH 0,37% 1,62% 2,80 14,2MPa La teneur en hydroxyde de lithium équivaut à une concentration molaire de 0,310 N dans l'eau de gâchage
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L'invention concerne un liant hydraulique à base de ciment au laitier, le ciment au laitier comprenant 20 à 80 % en poids par rapport à un poids total de ciment au laitier, d'un laitier ou d'un mélange de laitiers de haut fourneau, par rapport au poids total du ciment au laitier et caractérisé en ce qu'il comprend au moins un additif d'accélération qui est un système ternaire constitué :- d'au moins un hydroxyde de métal alcalin en une quantité telle que, lors du gâchage dans l'eau du liant hydraulique, la concentration molaire en hydroxyde de métal alcalin dans l'eau est de 0,05 N à 0,60N, de préférence de 0,20N à 0,40N ;- d'au moins un sulfate de métal alcalin présent à raison de 0,2 à 3 % en poids du ciment au laitier ; et- d'au moins une source de sulfate de calcium en proportion telle que la teneur en sulfate de calcium (CaSO4), par rapport au poids de ciment au laitier, est de 2 à 7 %.
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1. Liant hydraulique à base de ciment au laitier, le ciment au laitier comprenant 20 à 80 % en poids par rapport à un poids total de ciment au laitier, d'un laitier ou d'un mélange de laitiers de haut fourneau, par rapport au poids total du ciment au laitier et caractérisé en ce qu'il comprend au moins un additif d'accélération qui est un système ternaire constitué : - d'au moins un hydroxyde de métal alcalin en une quantité telle que, lors du gâchage dans l'eau du liant hydraulique, la concentration molaire en hydroxyde de métal alcalin dans l'eau est de 0, 05N à 0,60N, de préférence de 0,20N à 0,40N; - d'au moins un sulfate de métal alcalin présent à raison de 0,2 à 3% en poids du ciment au laitier; et - d'au moins une source de sulfate de calcium en proportion telle que la teneur en sulfate de calcium (CaSO4), par rapport au poids de ciment au laitier, est de 2 à 7 %. 2. Liant hydraulique selon la 1, caractérisé en ce que le laitier de haut fourneau comprend une phase vitreuse représentant plus de 80% en poids du laitier de haut fourneau. 3. Liant hydraulique selon la 2, caractérisé en ce que le laitier de haut fourneau comprend, exprimé en poids par rapport au poids total du laitier de haut fourneau 28 à 40 % SiO2, 31 à 47 % CaO, 9 à 17 AI2O3,Oà 16% MgO, et 0 12 A TiO2. 4. Liant hydraulique selon la 3, caractérisé en ce que l'indice d'hydraulicité HI (CaO + MgO + AI2O3)/ (SiO2) dans le laitier de haut fourneau est de 1,22 à 2. 5. Liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que l'hydroxyde de métal alcalin est choisi parmi l'hydroxyde de lithium, l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium et leurs mélanges. 6. Liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le sulfate de métal alcalin de l'agent d'accélération est choisi parmi le sulfate de lithium, le sulfate de sodium, le sulfate de potassium et leurs mélanges. 7. Liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la source de sulfate de calcium est choisie parmi le sulfate de calcium, le gypse, les semi-hydrates, l'anhydrite et leurs mélanges, de préférence l'anhydrite ou des mélanges de gypse, de semihydrates et d'anhydrite. 8. Liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le ciment au laitier satisfait à la définition d'un ciment des classes CEM Ill/A ou CEM III/B selon la norme EN 197-1 9. Liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il présente une résistance mécanique à la compression à 2 jours d'au moins 8 MPa et de préférence répondant aux classes 32,5R, 42,5N, ou 42,5R selon la norme EN 197-1. 10. Mortier ou béton comprenant des granulats et un liant hydraulique selon l'une quelconque des 1 à 8. 11. Mortier selon la 10, caractérisé en ce qu'il présente une résistance mécanique à 2 jours répondant aux classes 32,5 R, 42,5N, ou 42,5R de la norme EN 197-1. 12. Procédé pour réaliser un liant hydraulique à base de ciment au laitier comprenant 20 à 80 % en poids par rapport au poids total de ciment au laitier d'un laitier ou d'un mélange de laitiers de haut fourneau, le complément étant du clinker, et ayant une résistance mécanique à la compression à 2 jours d'au moins 8 MPa qui consiste à ajouter au ciment au laitier ou former au sein du ciment au laitier au moins un additif d'accélération qui est un système ternaire constitué : - d'au moins un hydroxyde de métal alcalin en une quantité telle que, lors du gâchage dans l'eau du liant hydraulique, la concentration molaire en hydroxyde de métal alcalin dans l'eau est de 0,05 N à 0,60N, de préférence de 0,20N à 0,40N; - d'au moins un sulfate de métal alcalin présent à raison de 0,2 à 3% en poids du ciment au laitier; et - d'au moins une source de sulfate de calcium en proportion telle que la teneur en sulfate de calcium (CaSO4), par rapport au poids de ciment au laitier, est de 2 à 7 %. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que le laitier de haut fourneau comprend une phase vitreuse représentant plus de 80 en poids du laitier de haut fourneau. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que le laitier de haut fourneau comprend, exprimé en poids par rapport au poids total du laitier de haut fourneau 28 à 40 % SiO2, 3 à 47 % CaO, 9 à 17 % AI2O3, MgO à16%,et0à12%TiO2. 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14, caractérisé en ce que l'indice d'hydraulicité HI = (CaO + MgO + AI2O3)/ (SiO2) du laitier de haut fourneau est de 1,22 à 2. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15, caractérisé en ce que l'hydroxyde de métal alcalin est choisi parmi l'hydroxyde de lithium, l'hydroxyde de sodium, l'hydroxyde de potassium et leurs mélanges. 17. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 16, caractérisé en ce que le sulfate de métal alcalin de l'agent d'accélération est choisi parmi le sulfate de lithium, le sulfate de sodium, le sulfate de potassium et leurs mélanges. 18. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 17, caractérisé en ce que la source de sulfate de calcium est choisie parmi le sulfate de calcium, le gypse, les semi-hydrates, l'anhydrite et leurs mélanges, de préférence l'anhydrite ou des mélanges de gypse, de semi- hydrates et d'anhydrite. 19. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 18, caractérisé en ce que le ciment au laitier satisfait à la définition des classes CEM Ill/A ou CEM III/B selon la norme EN 197-1.
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C
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C04
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C04B 22,C04B 7,C04B 28,C04B 103
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C04B 22/00,C04B 7/21,C04B 28/02,C04B 103/10
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FR2896219
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A1
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PROCEDE DE REGLAGE DE L'ORIENTATION D'UNE CAMERA INSTALLEE DANS UN VEHICULE ET SYSTEME DE MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
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Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de réglage, par un utilisateur, de l'orientation d'une caméra installée dans un véhicule. L'utilisateur est un particulier inexpérimenté dans le réglage de caméras, par exemple le conducteur du véhicule dans lequel est installée la caméra à régler. Le procédé de l'invention est destiné à permettre l'installation, par un particulier, d'un système de détection d'obstacles ou de suivi de lignes blanches dans un véhicule. L'invention concerne également un système de mise en oeuvre de ce procédé. L'invention trouve des applications dans le domaine de l'automobile et, en particulier, dans le domaine du service après-vente de l'automobile pour l'installation de systèmes utilisant une caméra dans un véhicule. Etat de la technique Dans le domaine de l'automobile, de nombreux systèmes sont installés sur les véhicules pour augmenter la sécurité des personnes à bord du véhicule en facilitant la conduite du véhicule. Parmi ces systèmes dédiés à la sécurité du véhicule, il existe des systèmes permettant la détection d'obstacles sur la route et des systèmes permettant le suivi des lignes blanches au sol. Un système de détection d'obstacles assure la détection d'un obstacle, d'un piéton ou d'un autre véhicule dans une scène de route située à l'avant du véhicule équipé de ce système. Un tel système a pour but de compléter la vision de la scène de route par le conducteur en affichant, sur un écran, les véhicules, piétons et autres obstacles détectés dans la scène de route. Un système de suivi de lignes blanches assure la détection des marquages parallèles, au sol, appelés généralement lignes blanches. Un tel système de suivi de lignes blanches permet de détecter aussi bien les lignes continues que les lignes discontinues ou les bandes d'arrêt d'urgence, sur une route. Lorsqu'un véhicule équipé d'un tel système franchit l'une des lignes blanches détectées, sans avoir préalablement indiqué son intention de franchir cette ligne au moyen des feux clignotants, un signal d'avertissement est émis à l'intention du conducteur. Ce signal d'avertissement peut être un signal sonore retentissant dans le véhicule, ou tout autre signal sensitif, informant le conducteur du dépassement d'une ligne blanche. Un tel système permet d'augmenter la vigilance du conducteur, en particulier en conduite de nuit. Généralement, les systèmes de détection d'obstacles ou de suivi de lignes blanches comportent une caméra installée dans le véhicule. Cette caméra assure une prise d'images de la scène de route située à l'avant du io véhicule. Dans le cas d'un système de détection d'obstacles, la caméra est associée à une unité de commande, tel qu'un processeur, qui assure un traitement de l'image pour détecter, sur cette image, la présence ou non d'un obstacle. Dans le cas d'un système de suivi de lignes blanches, la caméra est associée à une unité de commande, tel qu'un processeur, qui assure un 15 traitement de l'image pour déterminer la position du véhicule par rapport aux lignes blanches détectées sur l'image. Dans la plupart des véhicules, la caméra est installée derrière le pare-brise, sous le rétroviseur central. Elle est donc placée entre le pare-brise et le rétroviseur central de façon à ne pas diminuer la visibilité du conducteur. 20 Ainsi placée, la caméra est approximativement centrée dans le véhicule. Dans le cas d'un système de détection d'obstacles, l'unité de commande peut être associée à un écran de visualisation, situé à l'intérieur du véhicule. Cet écran de visualisation affiche une image traitée de la scène de route située à l'avant du véhicule, offrant au conducteur une vision 25 améliorée de ladite scène de route. Cet écran de visualisation permet au conducteur, notamment la nuit ou par mauvais temps, d'avoir une vision plus précise de la scène de route et, ainsi, de mieux appréhender un éventuel obstacle situé sur la route. Dans le cas d'un système de suivi de lignes blanches, le système 30 n'est pas nécessairement associé à un écran de visualisation. En effet, le conducteur peut visualiser directement la ligne blanche à travers le pare-brise. Le conducteur peut être simplement informé du franchissement de la ligne blanche par un signal sonore ou optique. Qu'il s'agisse d'un système de détection d'obstacle ou d'un système 35 de suivi de lignes blanches, la caméra permettant la prise d'images de la scène de route doit être orientée convenablement afin de permettre une détection correcte de l'élément recherché dans la scène de route. En effet, une mauvaise orientation de la caméra pourrait entrainer la détection d'un obstacle ou d'une ligne blanche sur une autre voie de la route que celle sur laquelle circule le véhicule avec des conséquences sur la conduite du conducteur. En particulier pour le suivi de lignes blanches, la caméra doit être orientée de façon à ce que la détection de l'élément s'opère de façon symétrique de telle sorte que la perception du signal de sortie de voie, par le conducteur, soit identique pour la voie de gauche et la voie de droite. io Actuellement, ces systèmes de détection d'obstacles et de suivi de lignes blanches sont généralement montés en série sur les véhicules. Ces systèmes sont donc installés sur les véhicules, directement dans les chaînes de montage des constructeurs automobiles. L'orientation de la caméra est alors réglée de façon optimale, par le constructeur, au moyen d'un banc de 15 réglage spécifique permettant un paramétrage des logiciels de détection et un réglage parfait. Le réglage de la caméra, sur site, a pour conséquence qu'un particulier doit prévoir, lors de l'achat de son véhicule, s'il souhaite faire installer un de ces systèmes. Il peut donc installer un de ces systèmes 20 uniquement sur un véhicule neuf. De plus, lorsqu'un véhicule a été accidenté et qu'un désalignement du système s'est produit, il est nécessaire de régler à nouveau l'orientation de la caméra. Or, en l'absence d'un banc de réglage spécifique, trop couteux pour la plupart des réparateurs automobiles et nécessitant des compétences 25 particulières, le réparateur du véhicule ne peut réaliser ce réglage. De même, un particulier qui souhaiterait installer un kit de suivi de lignes blanches ou de détection d'obstacles, acheté en service après vente, ne pourrait régler la caméra. Par conséquent, à ce jour, ce type de système n'est pas offert à la vente aux particuliers. 30 Exposé de l'invention L'invention a justement pour but de remédier aux inconvénients des techniques exposées précédemment. A cette fin, l'invention propose un procédé permettant à un conducteur ou à tout autre particulier de régler l'orientation d'une caméra installée derrière le pare-brise d'un véhicule. Pour 35 cela, le procédé de l'invention propose de rechercher, dans une image réalisée par la caméra, une ligne d'horizon et de chercher à aligner cette ligne d'horizon avec une ligne prédéterminée correspondant au milieu de l'image. De façon plus précise, l'invention concerne un procédé de réglage de 5 l'orientation d'une caméra installée à bord d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations suivantes : - installation du véhicule sur un emplacement muni de marquages parallèles au sol, -détection de ces marquages, io - estimation, à partir de ces marquages, d'un point de fuite, - estimation sur l'image d'un milieu dans un plan sensiblement vertical de ladite image, - mise en coïncidence du point de fuite avec le point de positionnement par déplacement angulaire de la caméra. 15 Le procédé de l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le point de fuite est un point de convergence des marquages parallèles, sur l'image. - l'estimation du point de fuite consiste à déterminer l'emplacement du 20 point de convergence et à tracer une ligne de fuite passant par ce point de convergence. -l'estimation du milieu de l'image peut comporter une opération de tracé d'une ligne de milieu passant par le milieu dans un plan sensiblement vertical de l'image. On peut alternativement utiliser un gabarit, notamment un 25 gabarit transparent, placé sur l'écran de visualisation comportant le repère de milieu dans un plan vertical et de positionnement dans un plan horizontal. - les lignes passant par le point de convergence et le milieu de l'image sont verticales. - les lignes passant par le point de convergence et le point de 30 positionnement sont horizontales, - le déplacement de la caméra est réalisé en fonction d'indications de déplacement déduites de la position du point de fuite par rapport au milieu dans un plan vertical de l'image et de la position verticale du point de positionnement. L'invention concerne également un système de réglage de l'orientationd'une caméra qui met en oeuvre le procédé décrit précédemment. Ce système comporte : - une caméra apte à réaliser au moins une image de marquages 5 parallèles au sol, - une unité de traitements apte à détecter les marquages sur l'image, à estimer un point de fuite et à estimer le point de positionnement (Q) - une interface utilisateur apte à fournir des indications de déplacement de la caméra à l'utilisateur. io Ce système de l'invention peut comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - l'interface comporte un écran affichant l'image réalisée par la caméra ainsi que les lignes de fuite et de milieu de l'image. - l'interface comporte un dispositif d'indication visuel. 15 - le dispositif d'indication visuel comporte des diodes lumineuses indiquant un sens de déplacement. - l'interface comporte un dispositif d'indication sonore. L'invention concerne également un véhicule équipé du système décrit précédemment. 20 Brève description des dessins Les figures 1A et 1B représentent des exemples d'images d'une scène de route obtenues avec le procédé de l'invention, respectivement, dans le cas d'un réglage horizontal et d'un réglage en tangage d'une caméra. La figure 2 représente un exemple de pare-brise de véhicule équipé 25 du système de réglage d'une caméra, selon l'invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention L'invention propose un procédé pour régler l'orientation d'une caméra à bord d'un véhicule afin d'assurer une mise en oeuvre optimale d'un procédé utilisant cette caméra. Un procédé utilisant une telle caméra peut être, par 30 exemple, un procédé de détection d'obstacle. Ce peut être également un procédé pour détecter des marquages au sol parallèles. L'invention va être décrite en particulier pour cette application à la détection de marquages au sol, appelés par la suite lignes blanches. Ces lignes blanches peuvent être des lignes continues, discontinues ou des bandes d'arrêt d'urgence. Le procédé de l'invention est basé sur l'estimation d'un point de fuite à partir de l'image de ces lignes blanches et sur l'estimation d'un milieu dans un plan vertical de l'image, le milieu de l'image et le point de fuite devant être superposés pour que l'orientation horizontale de la caméra soit optimale. L'orientation verticale se fait par coïncidence entre le point de fuite et le point de positionnement. Le procédé de l'invention peut être mis en oeuvre lorsque le véhicule à bord duquel est installée la caméra est placé sur un emplacement muni de lignes blanches au sol. Cet emplacement peut être, par exemple, un parking io ou bien une voie interdite à la circulation, ou tout autre lieu équipé de lignes blanches parallèles, au sol, où un véhicule peut stationner sans gêner la circulation. Le véhicule doit être placé entre deux lignes blanches, à une distance latérale égale des deux lignes. Lorsque le véhicule est correctement installé, la caméra réalise au 15 moins une prise d'image de la scène de route située à l'avant du véhicule. Compte tenu du positionnement du véhicule, l'image de cette scène de route comporte les lignes blanches au sol. Le procédé de l'invention consiste ensuite à détecter, sur l'image, les lignes blanches et à estimer, à partir de ces lignes blanches, un point de 20 fuite. Le point de fuite est situé sur la ligne d'horizon de l'image. Ce point de fuite correspond au point de convergence des lignes blanches sur l'image. II est déterminé mathématiquement, par exemple, au moyen de la transformée de Hough. Lorsque le point de fuite est déterminé sur l'image, le procédé de l'invention propose de le faire coïncider avec le point de positionnement. Le 25 tracé d'une ligne verticale peut contribuer à un réglage plus simple et compréhensible. Cette ligne est appelée la ligne de fuite. Comme on le verra plus en détails par la suite, cette ligne de fuite peut être verticale ou horizontale, mais on préfère faire coïncider le point de fuite et le point de positionnement sur cette verticale. 30 Le procédé de l'invention consiste ensuite à estimer le milieu de l'image. Le milieu de l'image est une ligne verticale passant par le centre de l'image et partageant l'image en deux parties sensiblement égales. Le procédé se poursuit par une opération réalisée par l'utilisateur, par exemple le conducteur du véhicule. Cette opération consiste à déplacer 35 angulairement l'angle de vision de la caméra, c'est-à-dire à déplacer l'orientation de la caméra, de sorte la ligne de fuite coïncide avec le milieu de l'image. Lorsque la ligne de fuite est confondue avec le milieu de l'image, alors la caméra est correctement orientée horizontalement. Comme expliqué précédemment, le point de fuite est déterminé en recherchant le point de convergence des lignes blanches sur l'image et en traçant une ligne passant par ce point. Dans le mode de réalisation préféré de l'invention, la ligne de fuite est verticale. Autrement dit, la ligne passant par le point de fuite est une ligne verticale. Dans ce mode de réalisation, la ligne passant par le milieu de l'image est également une ligne verticale. io Ces deux lignes peuvent être affichées sur un écran de visualisation. Pour une meilleure visualisation, ces deux lignes peuvent être de deux couleurs différentes. L'utilisateur devra alors chercher à rapprocher ces deux lignes, de sorte qu'elles deviennent confondues, en modifiant l'orientation de la caméra. Lorsque ces deux lignes sont confondues, l'orientation de la 15 caméra est optimale. Le mode de réalisation qui vient d'être décrit est représenté sur la figure 1A. Plus précisément, cette figure 1A montre un exemple de quatre lignes blanches parallèles au sol : les deux lignes internes Il et 12 sont des lignes discontinues et les deux lignes externes 13 et 14 sont des bandes 20 d'arrêt d'urgence. Le point de fuite est le point P de convergence des lignes Il et 12. La ligne de fuite Lf est la ligne verticale passant par P. La ligne Lm est la ligne de milieu, appelée aussi simplement milieu, partageant l'image verticalement en deux parties de mêmes dimensions. Tant que les lignes Lf et Lm ne sont pas confondues, l'orientation de la caméra n'est pas optimale. 25 En déplaçant angulairement la caméra, la ligne de fuite est déplacée tandis que la ligne de milieu reste identique. Ainsi, en déplaçant angulairement la caméra, on peut agir sur la position de la ligne de fuite Lf par rapport à la ligne de milieu Lm. Ce mode de réalisation dans lequel la ligne de fuite est verticale 30 assure un réglage de la caméra horizontalement, c'est-à-dire latéralement dans le plan de la route. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la ligne de fuite de l'image peut être horizontale. Dans ce cas, l'orientation de la caméra est réglée verticalement dans un plan perpendiculaire au plan de la route. On 35 règle ainsi le tangage de la caméra dans le véhicule, c'est-à-dire l'inclinaison verticale de la caméra par rapport au véhicule. Dans ce cas, l'utilisateur doit chercher à faire coïncider la ligne de fuite horizontale avec une ligne horizontale de référence afin d'avoir une inclinaison verticale optimale de la caméra. Ce mode de réalisation est représenté sur la figure I B. Plus s précisément, cette figure 1B montre le même exemple de quatre lignes blanches parallèles au sol que la figure 1A. La ligne de fuite Hf est la ligne horizontale passant par le point de fuite P. La ligne Hm est la ligne de référence partageant l'image horizontalement en deux parties par exemple d'inégales hauteurs, notamment dans un rapport d'environ 1/3, 2/3. Tant que io les lignes Hf et Hm ne sont pas confondues, l'orientation verticale de la caméra n'est pas optimale. En déplaçant angulairement la caméra vers le haut ou vers le bas, on peut agir sur la position verticale de la ligne de fuite f par rapport à la ligne de milieu Lm. On comprend que le réglage de la caméra peut être réalisé à la fois 15 horizontalement et verticalement. Lorsque l'orientation horizontale et l'inclinaison verticale sont correctement réglées, la caméra est orientée de façon optimale. Ce mode de réalisation avec réglage horizontal et vertical est utilisé, de préférence, dans une application à la détection d'obstacles où l'évaluation 20 de la distance est un paramètre essentiel pour apprécier la position de l'obstacle par rapport au véhicule. Le procédé de l'invention est mis en oeuvre par un système comportant la caméra dont on cherche à régler l'orientation, une unité de traitement des images et une interface entre l'unité de traitement et 25 l'utilisateur. Un exemple d'un tel système est représenté sur la figure 2. Plus précisément, cette figure 2 montre un exemple d'une partie d'un véhicule, en particulier, le pare-brise derrière lequel est installée la caméra à régler. Dans la plupart des applications utilisant une caméra, celle-ci est installée entre le pare-brise 7 et le rétroviseur intérieur central 6 du véhicule. Elle est donc 30 montée sensiblement au centre du véhicule. Lorsque la caméra est installée au centre du véhicule, son orientation latérale et, éventuellement, verticale peut être réglée en suivant les étapes du procédé de l'invention. Dans l'exemple de la figure 2, la caméra 1 est orientée suivant l'axe A. La caméra 1 est équipée d'une flasque 5 munie d'une ou plusieurs nervures 35 8 permettant d'éviter la réflexion des rayons lumineux sur la caméra. La caméra 1 réalise les images de la scène de route, aussi bien celles permettant le réglage de l'orientation de la caméra que celles permettant la détection d'obstacles ou de lignes blanches. Ce système de réglage de l'orientation de la caméra comporte également une unité de traitements d'images 2. Cette unité de traitement 2 peut être un processeur intégré à la caméra ou bien tout autre processeur embarqué à bord du véhicule et apte à traiter des images.. Lorsque l'unité de traitements 2 n'est pas intégrée à la caméra 1, elle est reliée par une liaison 4 à la caméra 1. Cette liaison peut-être une liaison filaire ou radio. L'unité de io traitements 2 assure la détection des lignes blanches dans l'image de la scène de route, l'estimation du point de fuite et de la ligne verticale de fuite ainsi que l'estimation du milieu de l'image avec la ligne de milieu dans un plan vertical. Comme montré à la figure 2, le positionnement vertical du point de fuite n'est pas au milieu de l'image. Il est plutôt placé dans le premier tiers 15 supérieur, pour disposer d'un maximum d'informations dans l'image pour tracer les lignes de fuite. Le système de l'invention comporte aussi une interface entre l'unité de traitements et l'utilisateur. Cette interface a pour but d'indiquer à l'utilisateur comment modifier la position de la caméra 1 pour que les lignes de fuite et 20 de milieu coïncident. Cette interface est reliée à l'unité de traitement, par exemple par une liaison filaire 4. Cette interface peut être un écran de visualisation 3, comme montré sur la figure 2. Cet écran 3 affiche l'image de la scène de route ainsi que les lignes de point de fuite, de milieu dans un plan vertical et de positionnement. 25 L'image affichée peut être par exemple l'une des images des figures 1A et 1 B. Dans ce cas, l'utilisateur voit directement sur l'écran dans quel sens il doit déplacer la caméra pour que les deux lignes coïncident. Pour assurer un réglage aisé, l'image affichée est réactualisée à intervalle régulier de sorte que l'utilisateur puisse suivre, sur l'écran, les conséquences du déplacement 30 réalisé. L'utilisateur peut voir de lui-même lorsque l'orientation de la caméra est correcte. Dans ce mode de réalisation, l'écran de visualisation 3 peut être un écran compatible vidéo, tel qu'un écran de PDA, un écran du système de navigation du véhicule, d'un lecteur de DVD installé dans le véhicule ou tout autre écran tel que l'écran de visualisation associé au système de détection d'obstacles. Pour les applications ne comportant pas d'écran, et afin d'éviter le surcoût d'un écran supplémentaire, l'interface peut être un simple dispositif d'indication du sens de déplacement, sonore ou visuel. Dans ce cas, l'interface informe l'utilisateur, au moyen de signaux sensitifs, des déplacements à effectuer sur la caméra. Ce dispositif d'indication peut être un ensemble visuel réalisé au moyen de diodes électroluminescentes. Par exemple, une diode d'une première couleur indique le déplacement à io effectuer vers la droite et une seconde diode d'une seconde couleur indique le déplacement à effectuer sur la gauche ; lorsque les deux diodes sont allumées l'orientation est correcte. Le dispositif d'indication peut aussi être réalisé au moyen de flèches lumineuses indiquant le sens dans lequel la caméra doit être déplacée ; is lorsque les deux flèches sont allumées l'orientation est optimale. Le dispositif d'indication peut également être un ensemble sonore qui fournit deux signaux sonores différents, par exemple un premier signal pour indiquer un déplacement vers la droite et un second signal pour indiquer un déplacement vers la gauche ; un troisième signal sonore indique à 20 l'utilisateur que la caméra est correctement orientée. Un tel dispositif d'indication sonore a pour avantage d'utiliser les moyens sonores du système de suivi de lignes blanches, utilisé pour prévenir le conducteur d'un dépassement de ligne blanche. 25
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Procédé de réglage de l'orientation d'une caméra installée dans un véhicule et système de mise en oeuvre de ce procédéL'invention concerne un procédé de réglage de l'orientation d'une caméra installée à bord d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations suivantes :- installation du véhicule sur un emplacement muni de marquages parallèles au sol,- détection de ces marquages (I1, I2),- estimation, à partir de ces marquages, d'un point de fuite (P),- mise en coïncidence du point de fuite avec le point de positionnement par déplacement angulaire de la caméra.
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1 - Procédé de réglage de l'orientation d'une caméra installée à bord d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comporte les opérations suivantes : -installation du véhicule sur un emplacement muni de marquages parallèles au sol, - détection de ces marquages (I1, 12), - estimation, à partir de ces marquages, d'un point de fuite (P), 10 - mise en coïncidence du point de fuite avec le point de positionnement par déplacement angulaire de la caméra. 2 ù Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le point de fuite est un point de convergence des marquages parallèles, sur l'image. 3 ù Procédé selon la 2, caractérisé en ce que 15 l'estimation du point de fuite consiste à déterminer l'emplacement du point de convergence (P) et à tracer une ligne de fuite (Lf) passant par ce point de convergence. 4 ù Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'estimation du milieu de l'image comporte une 20 opération de tracé d'une ligne de milieu passant par le centre de l'image, ou utilise un gabarit 5 ù Procédé selon la 3 et 4, caractérisé en ce que les lignes passant par le point de convergence (Lf) et le milieu de l'image (Lm) sont verticales. 25 6 - Procédé selon la 3 et 4, caractérisé en ce que les lignes passant par le point de convergence (Hf) et le point de positionnement (Q) sont horizontales. 7 ù Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le déplacement de la caméra est réalisé en fonction 30 d'indications de déplacement déduites de la position du point de fuite (P) par rapport au milieu dans un plan vertical de l'image et de la position verticale du point de positionnement (Q). 8 ù Système de réglage de l'orientation d'une caméra mettant en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, 35 caractérisé en ce qu'il comporte :12 - une caméra (1) apte à réaliser au moins une image de marquages parallèles au sol, - une unité de traitements (2) apte à détecter les marquages sur l'image, à estimer un point de fuite (P) et à estimer le point de 5 positionnement (Q), - une interface utilisateur (3) apte à fournir des indications de déplacement de la caméra à l'utilisateur. 9 û Système selon la 8, caractérisé en ce que l'interface comporte un écran (3) affichant l'image réalisée par la caméra ainsi que les io lignes de fuite et de milieu de l'image. 10 û Système selon la 8, caractérisé en ce que l'interface comporte un dispositif d'indication visuel. 11 û Système selon la 10, caractérisé en ce que le dispositif d'indication visuel comporte des diodes lumineuses indiquant un 15 sens de déplacement. 12 û Système selon la 8, caractérisé en ce que l'interface comporte un dispositif d'indication sonore. 13 û Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un système selon l'une quelconque des 8 à 12. 20
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B
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B60
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B60W
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B60W 40,B60W 30
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B60W 40/00,B60W 30/08,B60W 30/12
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FR2895818
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A1
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SERVEUR DE MESSAGES GEOLOCALISES PAR ANTICIPATION
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La présente invention concerne un serveur capable de transmettre des messages textuels, graphiques et/ou sonores, vers des utilisateurs d'équipements géo-localisables, en fonction de la position anticipée des utilisateurs et de leur historique de comportement. De nombreux appareils sont aujourd'hui capables de se géo-localiser à travers un système de positionnement satellitaire (par exemple le GPS) ou par triangulation sur un réseau de téléphonie mobile. II s'agit d'appareils dédiés, ou bien de téléphones mobiles ou bien d'assistants personnels (Personal Digital Assistants). Certains équipements disposent de la fonctionnalité de localisation intégrée, d'autres se raccordent à un module extérieur. Certains équipements peuvent communiquer grâce à une fonction téléphonie mobile intégrée, d'autres peuvent se raccorder à un téléphone mobile grâce notamment à la technologie Bluetooth. Des services d'envois de messages liés à la localisation ont déjà été expérimentés sur des téléphones mobiles. Ces services ne sont cependant pas capables : - d'anticiper la position des utilisateurs et de leur transmettre les messages en fonction de 15 leur position future - d'enrichir le profil des utilisateurs en fonction de leur interaction avec les messages envoyés Un des buts de l'invention est de remédier à ces inconvénients. L'invention s'applique à l'ensemble des équipements capables d'accéder à 20 l'information de géo-localisation et de communiquer à travers un réseau mobile directement ou indirectement. L'invention consiste en un système d'envoi de messages vers les équipements géolocalisables, en fonction de la position anticipée des utilisateurs et de leur historique de comportement. Le dispositif comporte un serveur de calcul en temps réel, une base de 25 données contenant les informations relatives aux utilisateurs, et une base de données de points d'intérêt. La base de données utilisateurs consiste en un ensemble d'éléments stockés dans une mémoire. Chaque élément est caractérisé par l'identifiant unique de l'utilisateur, la liste de ses centres d'intérêt ainsi que des informations relatives à son historique de comportement. La liste des centres d'intérêt peut par exemple avoir été saisie à travers une interface web accessible par l'utilisateur sur Internet. La base de données des points d'intérêt (PI) consiste en un ensemble d'éléments stockés dans une mémoire. Chaque point d'intérêt est caractérisé par sa position géographique (latitude et longitude), un message associé (fichier audio, texte, graphique ou combinaison de fichiers multimedia), une plage de validité (un créneau horaire, une liste de jours) et le centre d'intérêt auquel il correspond. Le serveur de calcul détermine la position dans le temps de l'utilisateur à partir du point de départ, du point d'arrivée, du parcours et éventuellement du trafic sur le parcours. Ce calcul peut, dans une réalisation, se mettre à jour en temps réel en fonction du parcours effectivement emprunté par l'utilisateur. Le serveur de calcul accède ensuite à la base de données des points d'intérêt, et effectue un filtrage en fonction de la latitude et de la longitude afin de recenser les lieux situés à proximité du parcours prévu de l'utilisateur. La proximité pourra, selon les réalisations, être calculée en tant que distance kilométrique, ou en tant que temps de parcours. Le serveur de calcul accède ensuite, si possible, à des informations caractéristiques de l'état du véhicule, comme par exemple le besoin de se fournir en carburant, et identifie les évènements probables. Dans une réalisation, ces informations seront captées à partir du bus CAN du véhicule. Les évènements probables sont ajoutés à la liste des points d'intérêt identifiés. Le serveur de calcul effectue ensuite un filtrage parmi les points d'intérêt préalablement identifiés, en fonction des informations relatives aux profils utilisateurs et à l'heure probable de leur passage près de ces points. Pour chacun des points, le serveur de calcul détermine le temps nécessaire pour l'atteindre depuis le parcours anticipé et en déduit l'endroit et l'heure à partir de laquelle l'émission du message sera pertinente. Le serveur de calcul émet ensuite les messages pertinents vers l'utilisateur, et lui propose de le guider vers l'endroit proposé. Dans une réalisation, le serveur de calcul pourra également, à la demande de l'utilisateur, effectuer une réservation s'il s'agit par exemple d'un hôtel ou d'un restaurant. Le serveur de calcul enrichit sa base de données avec l'information selon laquelle l'utilisateur a décidé ou non d'aller vers l'endroit proposé. Les dessins annexés illustrent l'invention. La figure 1 représente le principe de l'invention. En référence à cette figure, l'invention comporte un ensemble (1) constitué du serveur de calcul et des bases de données utilisateurs et points d'intérêt. Cet ensemble communique à travers Internet et les réseaux mobiles avec l'unité GPS (2) du véhicule (3). La figure 2 détaille le procédé de l'invention. En référence à cette figure, le procédé consiste, à partir du trajet (4) calculé par le logiciel de navigation de l'équipement GPS, à calculer la position anticipée de l'utilisateur dans le temps, par exemple toutes les 10 minutes (5). Ensuite, le serveur de calcul identifie, parmi tous les points d'intérêt de sa base de données, ceux situés à une distance maximale du trajet, comme indiqué sur (6). La base de données peut être structurée comme indiqué en (8). Elle indique dans l'exemple cinq lieux situés à proximité du parcours (6). La distance maximale est paramétrable et pourrait par exemple être de 10 km. Le serveur de calcul examine le profil de l'utilisateur (9) et en déduit que, parmi les cinq lieux identifiés, 2 points (10) et (11) sont susceptibles d'intéresser l'utilisateur. Le serveur calcule alors, en fonction de l'heure et de la position anticipée de l'utilisateur, à quelle heure il est pertinent d'envoyer chacun des messages. Par exemple, le serveur de calcul enverra à 12h00 un message proposant de se rendre dans le fast-food (10)
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Dispositif destiné à transmettre des messages vers des utilisateurs d'équipements géo-localisables.L'invention concerne un dispositif permettant d'anticiper la position géographique des utilisateurs et de leur envoyer des messages liés à des points d'intérêts en fonction de leur position anticipée et de leur historique de comportement.Il est constitué d'un serveur de calcul en temps réel, d'une base de données des points d'intérêt et d'une base de données des utilisateurs.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux utilisateurs d'équipements géo-localisables personnels ou embarqués.
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1) Procédé pour transmettre des messages vers des utilisateurs d'équipements géo-localisables en fonction de la position anticipée des utilisateurs et de leur historique de comportement caractérisé en ce qu'il réalise les étapes de : Calcul, par un serveur de calcul, de la position dans le temps de l'utilisateur en fonction du point de départ, du point d'arrivée et du trafic sur le parcours ; Identification de l'ensemble des points d'intérêt situés à proximité du trajet de l'utilisateur ; Sélection dans une base de données (PI) des points d'intérêt en fonction des informations relatives aux profils des utilisateurs et à l'heure probable de leur présence près de ces points ; Transmission à l'utilisateur des messages associés audits points sélectionnés ; Proposition de guidage vers lesdits points sélectionnés ; Mise à jour de la base de données en fonction de l'information selon laquelle l'utilisateur a décidé ou non d'aller vers ledit point d'intérêt sélectionné. 2) Dispositif pour mettre en oeuvre le procédé selon la 1 caractérisé 20 en ce qu'il comporte un ensemble (1) composé de : Un serveur de calcul en temps réel ; Une base de données contenant des informations relatives aux utilisateurs, chaque élément de cette base étant caractérisé par l'identifiant unique de l'utilisateur ; 25 Une base de données (PI) contenant des informations relatives à des points d'intérêt, chaque point d'intérêt étant caractérisé par sa position géographique, un message associé de type fichier audio, texte, graphique ou combinaison de fichiers multimédia ainsi qu'une plage de validité ;L'ensemble (1) communique au moyen de réseaux Internet et de réseaux mobiles avec l'unité GPS (2) du véhicule (3). 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il calcule la position dans le temps de l'utilisateur en fonction des informations de point de départ, de point d'arrivé, du parcours et du trafic sur le parcours. 4) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'il identifie l'ensemble des points d'intérêt situés à proximité du trajet de l'utilisateur en accédant à la base de données des points d'intérêts (PI) et en effectuant un filtrage en fonction de la latitude et de la longitude afin de recenser les lieux situés à proximité du parcours de l'utilisateur. 5) Dispositif selon la 2 caractérisé en ce qu'il tient compte des évènements probables liés à l'état du véhicule, notamment le niveau de carburant, à partir d'informations captées à partir d'un bus CAN du véhicule. 6) Dispositif selon les 2, 3 et 4 caractérisé en ce que le serveur de calcul effectue un filtrage parmi les points d'intérêt dans la base de données (PI) en fonction des informations relatives aux profils des utilisateurs et à l'heure probable de leur passage près de ces points, puis calcule pour chaque point d'intérêt le temps nécessaire pour l'atteindre à partir des informations de parcours et détermine à partir du temps nécessaire l'heure et l'endroit d'émission du message. 7) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour transmettre à l'utilisateur les messages associés aux points d'intérêt sélectionnés et des moyens pour guider l'utilisateur vers le point d'intérêt proposé. 8) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour assister l'utilisateur pour effectuer une réservation s'il y a lieu (cas d'un hôtel, d'un restaurant, etc). 9) Dispositif selon la 6 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour enrichir ses bases de données avec l'information selon laquelle l'utilisateur a décidé ou non d'aller vers le point d'intérêt proposé. 10) Produit programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme lisible par ordinateur, pour mettre en oeuvre les étapes du procédé selon la 1 lorsque ledit programme fonctionne sur un ordinateur.
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FR2893754
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SUPPORT FIXATEUR POUR GUITARE ESPAGNOLE
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Support fixateur pour guitare espagnole Définition et fonction de l'objet Le support de fixation pour guitare avec caisse de résonance -que parlé j'appelle fixateur-- est un dispositif solide et rigide que bien tenu grâce â un ensemble de courroies graduées se place sur la poitrine et la partie supérieure du ventre du guitariste. Cet accessoire porte sur sa base plane trois pièces de contour, entre lesquelles on emboîte d'une façon précise et sans fissures la guitare. La fonction du fixateur consiste en immobiliser avec force l'instrument en évitant ainsi le mouvement indépendant du guitariste et que les actions des mains et bras durant l'oeuvre modifient sa position. Il permet aussi au guitariste de jouer debout en réalisant une grande variété de mouvements corporelles sans arrêter son interprétation, et obtenir une précision majeure dans l'action des doigts. Secteur de la technique L'invention concerne le secteur des instruments musicaux dans la spécialité de la guitare espagnole et précisément aux systèmes de fixation de l'instrument. L'état de la technique Actuellement, beaucoup de guitaristes interprètent ses oeuvres avec la posture assis en plaçant le côté de la ceinture (près des cordes aiguës) de la guitare sur la cuisse antérieure de la jambe gauche qu'à la fois, appuie le pied sur une pédale graduée en hauteur pour pouvoir approcher et soutenir la guitare vers la zone de la poitrine et ventre et en plus, pouvoir la tourner d'une façon oblique. Ainsi le manche de la guitare forme un angle imaginaire avec le sol d'entre 20 y 50 approximativement. Le bras et l'avant-bras droits placés sur le côté gauche de la guitare (près des cordes graves) et la table d'harmonie respectivement constitueraient la dernière zone de fixation. Ce positionnement est très utilisé dans le genre classique. Une variante semblable, dans le mode de saisir l'instrument, consiste à le mettre sur la jambe droite formant le manche un angle plus petit que le cas antérieure. Ce mode est préféré par les guitaristes de flamenco car il profite d'une technique spécifique. Les deux postures on les inconvénients musculaires (engourdissement, crampe, tension) et de certaine anxiété qui surgit après de longue sessions d'immobilisme corporelle. Les guitaristes nous bougeons et étirons fréquemment notre corps pour chercher des nouvelles postures qui calme les tensions musculaires en interrompant de nombreuses occasions l'étude. Cet maintenant que la posture debout a une grande importance puisqu'elle libère au guitariste de son perpétuel siège et lui permet le mouvement corporelle (cou, tronc, ceinture et jambes) en surpassant ainsi le blocage de la musculature et en évitant raccourcir la durée des sessions d'étude. Pour la posture debout surgit le besoin d'utiliser des accessoires assembleurs pour maintenir la position idéale de la guitare. L'objet le plus utilisé pour ces accessoires est la courroie adaptable qui entoure le dos en passant sur les épaules du guitariste. Celle-ci accroche et positionne la guitare sur lui à travers de différents systèmes et points d'accrochage comme reflètent les dessins brevetés US5069103-A, US5817961-A, DE19912973-Al, US5000071-A, US4310111A et le brevet ES1058292 qui permet un positionnement de l'instrument plus précis. Il faut se rendre compte que la fixation de la guitare est meilleure avec la posture assis. Toutes ces formes de saisir ou de s'accrocher l'instrument se caractérisent par la précarité de l'assemblage à cause du corps du propre guitariste et par l'utilisation des matériaux mous y flexibles. De cette façon il ne s'accomplit pas avec le transcendantal principe de l'union solide et fermée entre le guitariste et l'instrument. Cela répercute sur la dynamique de la liaison avant citée qui se manifeste avec : = Des variations brusques de la position de l'instrument en forme de petits déplacements tridimensionnels comme conséquence de l'action de l'ensemble des extrémités supérieures (surtout dans les sauts avec sillets de la main gauche) > Des mouvements unilatéraux du corps de l'instrumentiste (indépendant de l'instrument) durant l'interprétation Défaillances autour de la réalisation des mouvements et étirements corporelles nécessaires sans interrompre le développement de l'ceuvre (s'assoir, se mettre debout, marcher... etc.) D'autre part, ces inconvénients cités sont les causes qui 10 provoquent certaines erreurs et insuffisances surtout dans les répertoires de haut niveau technique, cet à dire les styles où prédomine le contrepoint : Erreurs de précision dans les distances qui arrivent dans les pulsations des doigts de la main droite et/ou les 15 sauts longitudinales, transversales ou mixtes de la main gauche ; tout cela étranger à la propre capacité technique Certaine déviation ou perte de force que les doigts et poignets appliquent dans le toucher à cause de son 20 inefficace fixation Niveau de sécurité et concentration plus bas au plus haut est le niveau technique Avec le support de fixation rigide ces désavantages sont 25 surmontés puisqu'il nous permet d'aborder des oeuvres d'un niveau maximum grâce à un bon contrôle technique des distances et forces dans le toucher, en plus, de prolonger considérablement la durée des sessions de guitare grâce à la mobilité et flexibilité corporelle qui n'altère pas la position exacte de l'instrument ni 30 le discours musical. Cette souplesse est très nécessaire puisque avec elle nous répartissons la tension par toute la musculature passive (celle qui n'intervient pas dans l'exécution musical). Ainsi on obtient un équilibre dynamique général. Le support fixateur accomplit ainsi avec deux fonctions 35 essentielles, une, antagoniste ou de contre force réalisée par une emboîture solide, et l'autre, de positionnement rigide et invariable de l'instrument (semblable au piano), grâce à une 30 35 grande zone de contacte avec la partie antérieure du tronc du guitariste et des courroies bien serrées sur les épaules et le dos. Le résultat de tous ces avantages se manifeste à travers d'une meilleure concentration et expressivité musical qui apportent de la sécurité et commodité dans l'exécution. De cette façon, le guitariste ne dois plus être attentif à la fonction de saisir, ni aux coordonnées de la position de l'instrument exclusive du support. Description de l'invention L'invention que je propose se compose, dans la figure 1, de la manière suivante : 1. une base rectangulaire 1, dont les mesures dépendent de la forme et dimension du fond de la caisse de résonance de la guitare, faite d'un matériel solide avec peu de poids et indéformable pour que la force des courroies 6 et 7 la stabilise le maximum possible sur la poitrine et la partie supérieure du ventre du guitariste. 2. Trois pièces de contour solides 2, 3 et 4 fixées sur la face postérieure de la base (celle qui contacte la guitare) forment l'emboîture de la caisse de résonance de la guitare 8 en incluant le talon du manche, ces derniers déterminent la position, orientation et forme exacte des pièces que je me mets à décrire : a. une pièce 2 située sur le coin supérieur droit de la base rectangulaire a sculptée, dans sa face orientée vers le centre de cette base, le profil d'une section de l'éclisse de la guitare (correspondante à la convexité plus petite, prés des cordes graves), comme on peut voir dans ]La figure 1. b. une pièce 3 située sur le coin supérieur gauche de la base a sculptée, dans sa face orientée vers le centre de cette base, le profil du talon de la guitare c. une pièce 4 située sur le coin inférieur gauche de la base rectangulaire a sculptée, dans sa face orientée vers le centre de cette base, le profil d"une section 20 25 de l'éclisse de la guitare (correspondante à la concavité inférieure, prés des cordes aiguës). La hauteur de ces trois pièces est approximativement un tiers du fond de la caisse de résonance (distance entre la table d'harmonie et le dos). 3. Quatre crochets plats recouverts d'un matériel mou dans son extrême supérieur pour éviter de marquer ou rayer la guitare. Deux crochets 2a et 2b son fixés sur la pièce 2 et les deux suivants 4a et 4b sur la pièce 4. Une fois placée la guitare dans le support on tourne chaque crochet jusque positionné son extrême sur la table d'harmonie en réalisant ainsi une union complète et sans fissures entre le support et la guitare. De plus ils empêchent que la guitare sorte de l'emboîture pendant son utilisation. 4. Trois courroies graduées 5, 6 y 7 avec un minimum de 3cm de large pour une fermeture optimale : a. une courroie supérieure 5 qui entoure le cou sur sa partie postérieure et qui peu situé le support plus bas ou plus haut sur la poitrine du guitariste (optionnellement nous pourrons utiliser deux courroies supérieures amarrées avec les courroies 6 et 7 sur la zone du dos du guitariste et passant sur chacune de ses épaules jusqu'à arriver aux boucles du support). b. une courroie latérale supérieure 6 qui entoure le dos du guitariste en passant sous les aisselles à la hauteur de la poitrine c. une courroie latérale inférieure 7 qui entoure le dos du guitariste au-dessus de ses hanches. 5. Six accrochages de courroie 5a, 5b, 6a, 6b, 7a y 7b tous 30 fixés sur les côtés de la base du support et dont la fonction consiste en unir par les extrêmes ses correspondantes courroies 5, 6 et 7 avec le support. Chaque accrochage incorpore une plaque métallique avec deus orifices à travers de lesquels nous vissons l'extrême de la courroie. Trois d'eux 5b, 6b, y 7b portent chacun 35 une boucle 5c, 6c, et 7c respectivement. Ce système de fixation des courroies rudimentaire est améliorable mais il n'est pas l'objet de ce brevet. Une variante du dessin basique Une autre façon de réaliser cette invention, dans la figure 2, propose la substitution des pièces de contour et les accrochages par des fentes (3) que nous marquons sur la face postérieure de la base du support (4) -celle qui contacte la guitare- et qui correspondent à des barres (2x) collées sur le dos de la guitare (1). On peut voir la forme de chaque barre (2). Optionnellement on peut utiliser des poignets au lieu des barres (5). Dans ce cas là les fentes réalisées sur la base du support doivent s'adapter en taille et forme à ces poignets. Les courroies restent de la même façon que dans le dessin basique de la figure W. Ces dessins peuvent s'appliquer à d'autres instruments comme le luth, la mandoline, la guitare acoustique et possiblement pour le violon et la viole, bien que logiquement, en changeant la forme et la position des emboîtures sur la base solide spécifiques de chaque instrument.20
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Support fixateur pour guitare espagnole pour pouvoir jouer de la guitare debout ou en marchant.Le support est un dispositif solide qui sert à fixer et stabiliser l'instrument sur le guitariste. Il se place sur la poitrine avec l'aide de certaines courroies (5, 6, 7) .Ce support nous permet d'immobiliser la guitare, condition indispensable, d'un côté, pour pouvoir mieux contrôler la technique et jouer des oeuvres musicales d'un niveau supérieur debout, d'un autre côté, réaliser des étirements musculaires nécessaires ou marcher sans arrêter l'interprétation.Ce dernier point de vue et en plus l'avantage de ne pas saisir la guitare font plus confortables et durables les sessions d'étude de guitare.
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1. Support fixateur pour guitare espagnole est caractérisé par un fond plat rectangulaire (1 fig.l), solide e indéformable bien serré sur la part antérieure du tronc de l'instrumentiste, par l'intermédiaire des courroies latérales et supérieure (5, 6, 7 fig.l), formant ainsi entre les deux une union rigide qui évite n'importe quel mouvement de la guitare relatif à l'instrumentiste. 2. Support fixateur pour guitare espagnole qui comprend des pièces de contours (2, 3, 4 fig.l) fixées sur le fond plat (1 fig.l) en formant ainsi l'emboîture qui exerce une pression sur la guitare en plus avec des crochets plats (2a, 2b, 4a, 4b fig.l) qui apportent une complète immobilisation de la guitare sur le support. 3. Support fixateur pour guitare espagnole selon la 2 il existe une variante dans le dessin qui touche l'assemblage de l'instrument avec le fond plat (4 fig.2) qui comprend des fentes (3 fig.2) faites sur ce fond et divers éléments solides (2x fig.2) fixés sur le dos de l'instrument qui correspondent à ces fentes et qui forment l'assemblage final.
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FR2894012
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BARREAU POUR GRILLE DE FOUR D'INCINERATION
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La présente invention concerne les grilles de fours d'incinération d'ordures ménagères et plus particulièrement les barreaux qui les constituent. ARRIERE PLAN DE L'INVENTION On sait en effet que les grilles des fours d'incinération d'ordures ménagères comportent une pluralité de nappes de barreaux superposées de sorte que chaque nappe de barreaux constitue une sorte de marche dont la surface supérieure est inclinée par rapport à l'horizon- tale et dont le nez est de hauteur relativement réduite. La grille ainsi obtenue s'étend depuis une zone d'alimentation des ordures à incinérer jusqu'à une zone où se trouve, soit un cendrier, soit un étage inférieur d'incinération pour compléter celle-ci. Dans un mode de réalisation de ces grilles, une nappe sur deux est mobile depuis une position rétractée dans laquelle elle forme une marche régulière avec les deux nappes qui lui sont adjacentes, jusqu'à une position étendue en direction du point bas de la grille dans la- quelle le nez de chaque nappe mobile forme raçloir et poussoir pour le foyer de combustion afin de l'aérer et de le déplacer. Par ailleurs, pour activer la combustion, il est nécessaire d'insuffler de l'air au milieu du foyer, cet air est soufflé au travers de la grille ce qui contribue à refroidir les barreaux. Les barreaux sont soumis à l'usure lors de leur frottement au moment du coulissement des nappes mobiles. Cette usure est principalement localisée à la partie in- férieure du nez avant de chaque barreau soit qui glisse sur le barreau correspondant de la nappe adjacente fixe, soit sous laquelle glisse la surface supérieure du barreau correspondant de la nappe adjacente mobile. Le degré d'usure diffère d'un barreau à l'autre dans une même nappe, compte tenu de l'hétérogénéité du 2 foyer de combustion et des différences existant entre les conditions de fonctionnement d'un barreau à l'autre (con-damnation par exemple de l'alimentation de l'air de combustion pour un barreau d'une nappe). Certaines opérations de maintenance consistent donc à remplacer des barreaux usés par des barreaux neufs ou moins usés. Il faut donc extraire tous les barreaux de la nappe qui sont latéralement boulonnés entre eux, éliminer les barreaux défectueux et les remplacer par des barreaux appropriés en les appairant pour, au montage, reconstituer une surface continue de glissement du nez de la nappe remontée sur la surface supérieure de la nappe adjacente. On peut également procéder au remplacement de tous les barreaux par des barreaux neufs : cette réfec-tion est cependant coûteuse. OBJET DE L'INVENTION Par la présente invention, on'entend simplifier les opérations de maintenance en les réndant moins coûteuses. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION A cet effet, l'invention a pour objet un d'ordures, utilisé, associé à d'autres barreaux identiques, sous forme de nappes en marches d'escalier, mobiles les unes par rap- port aux autres, chaque barreau possédant une surface supérieure sensiblement plane, une surface frontale d'extrémité et une surface inférieure d'appui sur la surface supérieure d'un barreau correspondant de la nappe adjacente. Selon l'invention la surface inférieure de chaque barreau est portée par une semelle d'usure rapportée par correspondance de forme sous un corps de barreau. De manière préférée, le matériau de la semelle d'usure est une fonte grise. 3 Le corps du barreau est en deux parties, la première limitée par la surface supérieure et formant le support de la semelle d'usure, l'autre rapportée sur la première partie et formant bouclier frontal de celle-ci pour porter de manière amovible la surface frontale. Le barreau selon l'invention peut ainsi être construit en trois matériaux différents afin de mieux ré-pondre aux contraintes auxquelles il est soumis. Ainsi, en plus de la semelle, le matériau formant la première partie du corps pourra être choisi résistant à l'usure puisque sa surface supérieure doit être préservée au dé-triment de la semelle d'usure prévue à cet effet lors des mouvements relatifs des nappes de barreaux de la grille d'incinération. Le nez du barreau constitué par le bou- clier rapporté sur le corps de celui-ci sera choisi dans un matériau réfractaire résistant bien à l'usure, à l'oxydation à chaud et à l'abrasion. Dans un mode préféré de réalisation, on se servira de ce bouclier amovible comme répartiteur d'air de combustion. Ainsi, la première partie du corps .comporte une face d'extrémité dressée pour former une face d'appui de la seconde partie, cette face d'extrémité étant pour-vue du débouché d'un conduit d'amenée d'air de combustion pour lequel la seconde partie forme déflecteur. A cet ef- fet, le bouclier amovible possède en regard de la face d'appui de la première partie une zone évidée dans la-quelle est logée une partie des éléments de fixation du bouclier à la première partie, cette zone évidée débouchant par un orifice de soufflage à la base du bouclier au voisinage de la semelle d'usure. L'air de combustion est ainsi principalement insufflé dans le foyer à la base de chaque nez de barreau par un orifice relativement protégé et cet air de combustion sert également d'air de refroidissement pour le bou- clier du corps du barreau. Dans une variante de réalisation, l'air de combustion traverse un compartiment étanche alimenté par une circulation d'eau de refroidissement. D'autres caractéristiques et avantages de l'in- vention ressortiront de la description donnée ci-après à titre d'exemple d'un mode de réalisation. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Il sera fait référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une grille d'incinération, - la figure 2 est une vue en coupe partielle d'un barreau conforme à l'invention, - la figure 3 est une vue de dessus de la figure 2 de la première partie du corps de barreau seul, - la figure 4 est une vue suivant F de la figure 2 de la seconde partie du corps de barreau conforme à l'invention, - la figure 5 est une vue en coupe selon la ligne V-V de la figure 2, - la figure 6 est une vue semblable à la figure 2 d'une variante de réalisation d'un barreau de grille. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION A la figure 1 on voit qu'une grille d'incinéra-tion comporte plusieurs nappes de barreaux superposées, chaque barreau possédant classiquement une surface supérieure 2a et une surface inférieure 2b. Chaque nappe peut être déplacée par rapport aux nappes adjacentes et lors de ses déplacements, chaque barreau porte par sa surface inférieure 2b sur la surface supérieure 2a du barreau sur lequel il repose. Entre les surfaces 2a et 2b, le barreau possède une surface frontale 4 par laquelle le produit à incinérer est poussé lors des déplacements des nappes pour évoluer petit à petit de la partie amont à gauche de la figure 1 vers la partie aval à droite de cette figure de la grille d'incinération. On notera qu'il existe d'autres modes généraux de réalisation dans lesquels la grille présente des barreaux dont le nez est tourné vers l'amont en formant la partie la plus haute de chaque bar- 5 reau. Chaque barreau, comme représenté aux figures 2 et 3, comporte un corps avec une première partie principale 5 et une seconde partie frontale 6. La partie principale 5 est en forme de caisson ici ouvert en partie infé- rieure, sa paroi supérieure portant la surface d'appui 2a, tandis qu'elle possède à la base de la paroi avant de ce caisson une semelle 3 qui coiffe par emboîtement cette base. Cette semelle constitue un patin de glissement du barreau sur la surface supérieure 2a de la partie princi-pale 5 du corps du barreau correspondant de la nappe adjacente. Ce patin est en un matériau d'usure adapté aux conditions de fonctionnement de la grille, par exemple une fonte grise, alors que la partie 'principale 5 du corps du barreau, portant la surface 2a, est en acier, par exemple en acier traité, nuance 42 CD4 traité.350 HB. La paroi avant de la partie 5 du corps de barreau est dressée en un plan incliné 7, l'épaisseur relative-ment mince de cette paroi frontale étant pourvue de quatre orifices, deux orifices 8, 9 relativement larges et deux orifices 10, 11 pour le passage de moyens de fixation. La partie 6 possède également une surface 12 dressée pour venir s'appuyer sur la face 7, et est en forme de coquille dont la surface convexe forme la sur- face frontale destinée à coopérer avec le lit de produits en combustion. L'intérieur de ce bouclier 6 est donc évidé et cloisonné. Le cloisonnement, comme cela est visible sur la figure 4, ménage deux espaces à section trapézoïdale 13 et 14 qui se trouvent, lorsque le bouclier est placé sur la surface 7 de la partie 5, en regard des orifices 10 et 11 de passage du moyen de fixation. Un second espace 15 fait face aux orifices 8 et 9 que présente la partie 5 et cet espace 15 communique avec l'extérieur du barreau par un conduit 16 qui consiste en un léger évide-ment de la partie inférieure du bouclier 6 en regard de la partie inférieure du plan d'appui 7 voisine de la semelle 3. Les espaces trapézoïdaux 13 et 14 permettent d'accommoder des écrous 17 et 18 que l'on peut mettre en place dans les espaces 13 et 14, grâce à l'évidement central 19 qui réunit les cavités 13, 14 et 15. Ces écrous trapézoïdaux peuvent alors coopérer avec des vis 20 et 21. . L'air de combustion présent sous la grille est canalisé par la partie 5 du corps de barreau en direction des orifices 8 et 9. Il pénètre dans la cavité 15 du nez d'où il s'échappe par l'orifice 16 en parvenant au coeur du foyer. Lors de son passage, il refroidit avantageuse- ment la partie de surface 2 du barreau adjacent qui se s :.tue juste à l'avant de la surface 3 d'appui du nez du barreau supérieur. Le refroidissement de cette surface et du nez conduit à des surfaces en contact frottant moins chaudes donc moins sensibles à l'usure. Cet orifice est en outre protégé par le bouclier 6. L'air de combustion qui pénètre dans la cavité 15 tourbillonne également dans les cavités 13 et 14 et constitue un refroidisseur efficace pour d'une part, le bouclier 6 et d'autre part, les vis 20 et 21 ainsi que les écrous 17 et 18. L'un des principaux intérêts de l'invention réside dans le fait que les pièces d'usure sont essentiellement formées par la semelle 3 et par le bouclier 6. Il suffit de démonter chaque barreau et de chan- ger ces pièces, la partie de corps 5 étant souvent, si elle est fabriquée dans un matériau adapté, peu détériorée. Il résulte de cela un coût de maintenance des chaudières d'incinération d'ordures ménagères beaucoup plus réduit que pour les chaudières actuellement existantes. La variante de réalisation représentée à la figure 6 comporte des éléments déjà décrits avec les mêmes références. Le nez de barreau représenté en coupe identique à celle de la figure 2 est celui d'un barreau refroidi à l'eau, comportant un compartiment fermé 22 étanche, auquel aboutissent et duquel repartent des conduits de circulation d'eau non représentés à la figure mais soute-nus à leur débouché dans le compartiment 22, au voisinage de la paroi de nez 4, par des berceaux 23 et 24. L'air de combustion passe dans des conduits 25 qui traversent le compartiment 22
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L'invention concerne un barreau pour grille de four d'incinération d'ordures utilisé associé à d'autres barreaux identiques sous forme de nappes en marches d'escalier, mobiles les unes par rapport aux autres, chaque barreau possédant une surface supérieure (2a) sensiblement plane, une surface frontale d'extrémité et une surface inférieure (2b) d'appui sur la surface supérieure (2a) d'un barreau correspondant de la nappe adjacente, la surface inférieure (2b) de chaque barreau étant portée par une semelle d'usure (3) rapportée par correspondance de forme sous un corps (5) de barreau.
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1. Barreau pour grille de four d'incinération d'ordures utilisé associé à d'autre barreaux identiques sous forme de nappes en marches d'escalier, mobiles les unes par rapport aux autres, chaque barreau possédant une surface supérieure (2a) sensiblement plane, une surface frontale d'extrémité et une surface inférieure (2b) d'appui sur la surface supérieure (2a) d'un barreau corres- pondant de la nappe adjacente, caractérisé en ce que la surface inférieure (2b) de chaque barreau est portée par une semelle d'usure (3) rapportée par correspondance de forme sous un corps (5) de barreau. 2. Barreau selon la 1, caractérisé en ce que le matériau de la semelle (3) d'usure est une fonte grise. 3. Barreau selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le corps du barreau est en au moins deux parties, la première (5) limi- tée par la surface supérieure (2a) et formant le support de la semelle d'usure (3), l'autre (6) rapportée sur la première partie et formant bouclier frontal de celle-ci. 4. Barreau selon la 3, caractérisé en ce que la première partie (5) du corps comporte une face (7) d'extrémité formée pour former une face d'appui de la seconde partie (6), cette face d'extrémité' (7) étant pourvue du débouché (8, 9) d'un conduit d'amenée d'air de combustion pour lequel la seconde partie (6) forme déflecteur. 5. Barreau selon la 4, caractérisé en ce que le bouclier amovible (6) possède en regard de la face d'appui de la première partie une zone évidée (13, 14, 15) dans laquelle est logée une partie des éléments de fixation du bouclier (6) à la première partie (5) du corps de barreau. 6. Barreau selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il est refroidi à l'eau.
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F
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F23
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F23H,F23G
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F23H 17,F23G 5,F23H 11
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F23H 17/04,F23G 5/44,F23H 11/12
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FR2896432
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A1
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PLANCHE A ROULETTE AYANT UN POINT DE ROTATION.
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Cette invention permet de surfer sur route. L'invention est une planche à roulettes ayant un point de rotation, comportant une planche, une roue pivot avant et une roue pivot arrière et un point de rotation qui pourrait être la roue fixe ou les deux trucks rapprochés. Ces deux trucks placés entre les roues pivot, sont disposés de telle manière que ses roues ne toucheront pas le sol lorsque la planche est parallèle à la surface de glisse. Ceci est du au fait que les roues pivots ( et fixe ) sont plus grandes et alignées. Selon une première variante, permettant en particulier pour le slalom sur Down Hill ( slalom sur grande descente ), la roue fixe (2)est placée à l'arrière, à proximité d'une des deux roues pivot. Les 2 trucks (5)sont fixés entre la roue fixe et la roue pivot arrière et ses roues ne touchent pas terre. Cette configuration est la seule à avoir une roue fixe. Dessin 1/9 et 2/9 Cette disposition permet de slalomer à grande vitesse. Selon une deuxième variante, permettant en particulier à débuter. Les 2 trucks serrés (5,1) et (5,01)sont placés à 3/4 à l'arrière. Le premier truck (5,01)proche du centre peut être plus petit, d'être réglé (réglage personnalisé par l'utilisateur par le biais d'une cale en plastique prévue à cet effet ou utiliser des roues plus grandes) et disposé à la même hauteur ou quasiment que les roues pivot. Les roues du deuxième truck (5,1)ne touchent pas sol. Dessin 3/9 et 4/9 Cette disposition permet de débuter et avoir une bonne accroche. Selon une troisième variante, permettant en particulier le Cruising ( des grands slaloms ) Les 2 trucks (5,2)sont fixés à 3/4 de la planche, de façon rapprochée et ses roues ne touchent pas le sol. La souplesse de la planche permet à l'utilisateur de s'appuyer au-dessus des trucks de sorte que toutes les roues de la planche soient au contact avec le sol, à cette action la planche aura une grande accroche. Dans le cas inverse l'utilisateur devra placer ces pieds près des roues pivot(3,2), ainsi les roues des trucks reprennent leurs places et ne toucheront plus le sol. L'utilisateur pourra déraper plus facilement, cela permet de ralentir et de s'arrêter. Dessin 5/9 et 6/9 Cette disposition permet le cruising. 1 Selon une quatrième variante, destinée à surfer des deux sens, les deux grands trucks (5,3)sont placés au milieu de la planche, de façon très proche et ses roues ne touchent pas sol. ( une roue fixe peut être placé entre les deux trucks ) Dessin 7/9 et 8/9, Cette disposition permet de surfer dans les deux sens. Selon une cinquième variante, permettant d'adapter le système sur une planche de skate standard. Une petite planche pré percée (3,4)sur toute sa longueur permet de fixé les roues pivot(3,4) et également les trucks. Cet ensemble se fixera sous un skate. Dessin 9/9 Cette disposition permet d'adapter le système sur une planche de skate. 10 Selon une sixième variante, permettant de sauter, donne accès aux terrains de skate, de se te tenir en équilibre sur le bord d'une rampe, la roue pivot arrière est fixée devant les deux trucks placés vers l'arrière ( à 3/4 de la planche ). Le truck proche de la roue pivot déplacée peut être réglé à sa hauteur ( ou quasiment ). 15 Cette disposition permet de surfer sur un skatepark. Lorsque l'utilisateur s'appuie sur le coté les roues des trucks se rapprochent, par cette action les deux points de contact donnent un point de rotation à la planche. 20 La planche est pré percée pour pouvoir réglé la disposition des trucks à sa préférence. La planche peut être souple ou rigide. Les deux roues pivots placées à l'avant et l'arrière permettent à la planche de faire des rotations. Elles permettent à la planche d'être libre. Elles sont plus hautes que les roues des trucks. La roue fixe placée entre les deux roues pivots et de même hauteur permet la stabilité. Elle est le point d'appui et de rotation de la planche. Elle peut être retirée et relayée par les trucks rapprochés. 30 Les dessins annexés 3/9 illustrent le mode de réalisation préféré de l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une longue planche (1), équipé d'une roue fixe (2), de deux roues pivots, et de deux trucks(5). L'ensemble est fixé par 16 vis et écrous (4). 25 A titre d'exemple non limitatif, la planche aura des dimensions de l'ordre de 25cm de largeur, 100 cm ou de 80 cm de longueur et l cm d'épaisseur. Les roues auront de 6 cm à 10 cm de diamètre. Avec des roues plus grandes la planche peut être tout terrain. Les 2 roues pivots (3) maintiennent la planche (1) parallèle au sol grâce aux trois roues (3) + (2) étant situées à la même hauteur et plus haute que les trucks. Les trois points de contact écartés qui sont le contact des trois roues (3) + (2) et du sol, donnent à l'utilisateur d'être maître de sa direction. La rotation de la planche autour de la roue fixe (2), ou des trucks rapprochés permettent d'être libre et surfer dans les deux sens et toutes les directions. La roue fixe (2 ), qui est le stabilisateur, peut être placée au milieu de la planche ou proche d'une roue pivot (3 ) mais elle doit toujours rester entre les deux roues pivots (3) et être maintenues alignées. Ce réglage permet à une meilleure stabilisation (roue fixe placée à coté d'une roue pivot) ou pour surfer dans tous les sens (roue fixe placée au milieu. Les trucks (5) permettent une accroche supplémentaire et un point de rotation lorsque la planche s'incline dans les virages. Il autorise à faire des dérapages contrôlés (slider) Précisions supplémentaires : - la planche peut être composée de bois, d'aluminium, de carbone et un grip peut être ajouté ; - les 2 roues pivots peuvent être constituées de roues en plastiques pouvant faire une rotation de 360 autour de son axe ; - la roue fixe peut être constituée d'un support en métal et d'une roue en plastique ; - le truck est équipé de deux roues fixes. Ce dernier est en aluminium et les roues sont en plastiques ; - des vis et écrous fixent les trois roues et les trucks à la planche. 20 25 30
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Dispositif pour surfer sur route et de faire de nouvelles performances sur du plat et grande pente Elle est constituée d'une planche flexible(1), de 2 roues pivots (3 ), de deux grands trucks (5 ) et (d'une roue fixe facultative (2))Les deux roues pivots (3), une placée à l'avant et une autre à l'arrière de la planche, permettent la rotation. L'utilisateur est capable de faire des rotations et de déraper dans toutes les directions et tous les sens.Les 2 trucks équipés de 4 roues (5) placés à ¾ de la planche permettent la liberté de mouvement des roues pivots, d'effectuer des dérapages controlés et d'avoir une maîtrise de la descente et dans les virages. Les deux roues du truck ne touchent pas le sol lorsque la planche est parallèle au sol. Avec le poids de l'utilisateur et en fonction de la position des pieds ( écartés ou rapprochés ) la flexibilité de la planche peut faire toucher les 4 roues des trucks au sol. Cette action permet de gérer l'accroche de la planche sur la route.
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1. Planche à roulettes permettant de surfer toute l'année et sur toutes routes, par sa composition, une planche à trois roues alignées avec deux roues pivot placées l'une à l'avant et l'autre à l'arrière et une roue fixe placée entre les deux roues pivots. 2. Planche à roulettes selon la 1, caractérisée en ce que la roue fixe est placée au milieu ou à 3/4 de la planche. 3. Planche à roulettes selon la 1, caractérisée en ce que la roue fixe peut se retirer. 4. Planche à roulettes selon la 1, caractérisée en ce que les trucks rapprochés sont fixés au milieu ou à 3/4 de la planche. 5. Planche à roulettes selon la 1, caractérisée en ce que le truck proche du centre peut se régler à même hauteur ( ou quasiment ) que les roues pivot quand il n'y a pas de roue fixe. 20 6. Planche à roulettes selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comporte deux trucks qui ont un sens. Ils peuvent se positionner dans le même sens ou opposés. Ces trucks étant disposés de telle manière que ces roues ne touchent pas le sol lorsque la planche est parallèle à celui-ci. 25 7. Planche à roulettes selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la position de la roue fixe et les trucks sont réglables grâce à des trous pré-percés prévus dans la planche pour les vis de fixation. 8. Planche à roulettes selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce 30 que la planche peut être souple ou rigide. 15
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A
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A63
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A63C
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A63C 17
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A63C 17/01
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FR2899469
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A1
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UTILISATION DE DERIVE DE D- ET L-FUCOSE COMME AGENT PROTECTEUR ET/OU ACTIVATEUR DES LYMPHOCYTES GAMMA DELTA T
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La présente invention se rapporte à l'utilisation de composés de formule générale (I) dérivés de D- et L-fucose : OR OH (I) comme agent protecteur et/ou stimulant de l'activité et/ou de la prolifération des cellules lymphocytaires T de type gamma-delta (y8T cells) dans une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable. La composition trouvera des applications pour favoriser la réparation tissulaire de la peau, pour rééquilibrer les désordres de prolifération et de différenciation épidermique qui apparaissent avec le manque de sommeil, pour améliorer l'aspect de la chevelure et limiter la chute des cheveux. La peau humaine est constituée d'un compartiment superficiel, l'épiderme et d'un compartiment profond, le derme. L'épiderme est composé principalement, de trois types de cellules qui sont les kératinocytes (majoritaires), les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau, notamment le rôle de protection de l'organisme des agressions extérieures. Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Il est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire composée elle-même principalement de collagène, d'élastine et d'une substance fondamentale. On y trouve aussi des leucocytes, des mastocytes et des macrophages tissulaires. Enfin, Le derme est traversé par des vaisseaux sanguins et des fibres nerveuses. La peau constitue une barrière contre les agressions extérieures, notamment chimiques, mécaniques, et à ce titre un certain nombre de réactions de défense contre l'environnement (climat, rayons ultraviolets, tabac, pollutions...) et/ou les xénobiotiques (comme par exemple certains médicaments) se produisent à son niveau. Chez les sujets en bonne santé, les cellules endommagées par les agressions extérieures sont éliminées par le système immunitaire cutané. Cependant, par exemple lors du manque de sommeil, le système immunitaire est immunodéprimé et ne peut jouer son rôle dans la surveillance de la peau. Les lymphocytes humains sont caractérisés par un récepteur pour un antigène (TCR, T cell receptor) spécifique. 95% de la population lymphocytaire est constituée de lymphocytes dont les récepteurs de l'antigène des lymphocytes T sont des hétéro dimères transmembranaires composés d'une chaîne alpha et beta (o 3T). Seuls environ 5% des lymphocytes expriment des chaînes gamma et delta (y8T), cette population a été mis en évidence par Tonegawa et al. en 1984. Les lymphocytes y8T sont principalement localisés dans le sang (pour le sous-type V82) et dans les épithélia : épiderme et muqueuses (pour le sous-type résident V81). Ils expriment les récepteurs CD3 et les récepteurs TCR gamma-delta (respectivement avec deux régions variables en fonction de leur localisation circulante : Vy9V82 ou résidante : Vy9V81) et sont souvent CD4(-) - CD8(-), leur activation n'est pas restreinte au complexe majeur d'histocompatibilité (CMH) et on leur attribue un rôle dan s la régulation de l'homéostasie cellulaire. La chaîne gamma est codée par le chromosome 7 et la chaîne delta par le 14. Les lymphocytes y8T constituent une population lymphocytaire T dont l'analyse des caractéristiques structurales a modifié les connaissances sur les interactions entre la cellule T et son antigène. L'importance des fonctions immunorégulatrices exercées par ces cellules ouvre de nouvelles perspectives dans la compréhension des mécanismes qui concourent au maintien de l'homéostasie du système immunitaire. Les lymphocytes y8T semblent intervenir très précocement dans la régulation de l'immunité innée. De récents travaux démontrent que ces cellules T spécifiques jouent un rôle important dans l'homéostasie de l'épiderme (Nature Immunology, 6, 1 2005, 73-76). En effet, les lymphocytes y.8T de la peau et/ou des muqueuses induisent la sécrétion et la libération d'IGF1 dans la peau, cette libération d'IGF1 conduit à un contrôle de l'homéostasie épidermique notamment, l'équilibre entre prolifération et différenciation des cellules épidermiques. La peau subit un remodelage constant, certaines de ces transformations observées avec le temps, sont notamment, la résultante d'une modification de la sécrétion naturelle de l'organisme en hormones (hormones de croissance, prolactine, oestrogène, etc...) et en facteurs de croissance (TGFoc et TGFI3, EGF, IGF, VEGF...). Le rôle de ces hormones et/ou de ces facteurs de croissance est d'autant plus important qu'avec le temps, leur libération et leur impact sur les tissus cibles diminuent, la croissance des tissus se stabilise, tandis que la dégradation matricielle qui s'amplifie, n'est plus compensée par l'action de régénération de ces facteurs hormonaux et/ou de croissance. Parmi ces facteurs de croissance, les IGFs (Insulin Growth Factors) jouent un rôle prépondérant. Ces facteurs ont été découverts lors de l'exploration du mécanisme d'action de l'hormone de croissance GH (Growth Hormone), qui stimule la croissance de tous les tissus, y compris cutanés. L'hormone de croissance (GH) est constituée de 191 acides aminés liés en une séquence spécifique et est sécrétée par la partie antérieure de la glande hypophyse, cette sécrétion peut être renforcée par l'exercice physique ainsi que par d'autres facteurs. Le rôle biologique de la GH est fondamental, non seulement pour la croissance staturale d'un organisme jeune, mais également pour le maintien de son intégrité à l'âge adulte. La GH agit sur les organes périphériques et le cerveau soit directement, soit indirectement en stimulant la synthèse des facteurs de croissance, tels les insulin-like growth factors (IGF I et Il) ou l'epidermal growth factor (EGF) ou celle de leurs récepteurs. L'action directe de la GH est de type anti-insulinique en favorisant la lipolyse au niveau des tissus adipeux. Par l'intermédiaire de l'IGF1, la GH stimule l'incorporation des acides aminés dans les protéines, la croissance des cartilages et des os (croissance staturale) et la prolifération cellulaire de nombreux organes, dont la peau. L'hormone de croissance et les autres hormones somatotropes, telle la somatomédine C (ou IGF1) sont aptes à maintenir son aspect jeune au corps. Elles interviennent, en effet, dans la gestion de son métabolisme, déterminant non seulement la taille finale du corps adulte mais donnant encore, volume, tonus et fermeté aux organes et tissus, particulièrement aux muscles. En fait, l'hormone de croissance participe à tout ce qui procure une bonne image de soi et un mental positif. Elle raffermit le corps et rend le dos plus droit, développe les muscles des épaules et du bassin. Elle diminue également la graisse, surtout au ventre, augmente la libido et l'énergie sexuelle, la repousse et la coloration des cheveux, ainsi que l'élasticité de la peau. De façon peut-être moins apparente mais tout aussi bénéfique, ses effets se constatent dans une meilleure résistance à l'effort, un sommeil moins prolongé et plus profitable, une pression artérielle équilibrée, une meilleure acuité visuelle, auditive et cérébrale. Chez tous les mammifères étudiés, y compris l'homme, la GH est sécrétée de façon pulsatile et ce caractère constitue un facteur déterminant pour un grand nombre d'effets biologiques de l'hormone. Les causes du déclin de GH lié à l'âge sont mal connues. Chez l'homme, à partir de la puberté, on observe une diminution de la sécrétion de GH de l'ordre de 10 % tous les dix ans. Au cours du vieillissement, la perte de masse musculaire, l'accumulation de tissu adipeux, la déminéralisation osseuse, la perte de la capacité de régénération tissulaire sont concomitantes avec la diminution de la sécrétion de GH. Cette dernière favorise un rapport catabolisme sur anabolisme accru entraînant ainsi une situation de déséquilibre qui aggrave les effets du vieillissement. Des facteurs additionnels, comme la prise de poids, voire l'obésité, liée à l'âge, les taux d'hormones stéroïdiennes, le manque de sommeil ou un certain niveau de résistance tissulaire à l'action de la GH peuvent également être importants. Parallèlement, il existe une diminution notable de la qualité du sommeil avec l'âge (diminution du sommeil à ondes lentes, du sommeil paradoxal et augmentation des périodes et de la durée de l'éveil interrompant les phases de sommeil). Le premier phénomène du vieillissement est une baisse marquée du sommeil profond (slow wave sleep ou SWS), qui peut survenir aussi tôt qu'à l'âge de 36 ans et qui est remplacé par un sommeil plus léger. Le passage de la quarantaine à l'âge avancée est ensuite associé à une baisse de la quantité de sommeil et de la durée de la phase paradoxale (rapid eye movement ou REM) et du sommeil profond (non-REM). Les statistiques démontrent que la population affectée par les troubles du sommeil totalise 93 millions en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. Il est concevable que le manque de sommeil ou la baisse qualitative du sommeil liée à l'âge, contribue aux modifications hormonales et à leurs conséquences métaboliques. En effet, des traitements pharmacologiques tendant à augmenter le sommeil à ondes lentes entraînent également une augmentation de la sécrétion de GH. Le déficit en hormone de croissance se traduit par des symptômes physiques : perte des cheveux, cheveux fins, lèvres et ensemble maxillaire amincis, peau déshydratée, ventre pendant, coussinets de graisse au niveau des genoux... et des symptômes psychologiques : fatigue permanente, difficultés à contrôler ses émotions, épuisement après un effort physique, faible estime de soi, dépression... Les taux d'hormones de croissance circulant dans le sang stimulent la production, à partir du foie, d'une autre hormone, l'IGF1 (Insuline like Growth Factor 1), dont le rôle de médiateur permet à l'hormone de croissance de développer ses effets positifs. La mesure du taux d'IGF1, également appelé Somatomédine C, est considérée comme plus sûre que celle de la GH, pratiquement indétectable de jour chez l'homme. Le foie est le plus important site de production des IGFs mais de nombreuses cellules sont capables de produire des IGFs. Deux types sont classiquement décrits : IGF1 et IGF2. Ce sont deux peptides dont la séquence en acide aminé s'apparente à celle de l'insuline, d'où leur nom. Il existe deux récepteurs, respectivement pour l'IGF1 et pour l'IGF2. Le récepteur à l'IGF1 présente une affinité partagée avec l'insuline. Ce n'est pas le cas pour le récepteur à l'IGF2. Avec le vieillissement, le taux des IGFs, diminue pour se stabiliser à l'âge adulte : il s'agit de la somatopause (D. Radman Effects of human growth hormone in men over 60 yeard old ; N. Engl J. Med 1990, Juls ; 323(1) : 1-6). Il est connu dans l'état de la technique que l'IGF1 seul stimule la prolifération des kératinocytes (Neely EK û Insulin-like growth factors are mitogenic for human keratinocytes and a squamous ce/1 carcimona û J Invest Dermatol 1991 Jan ; 96(1) :104-10). En ce qui concerne les fibroblastes, il est également connu que l'IGF1 stimule la synthèse des GAGs, et la synthèse du collagène. Par ailleurs, des études ont mis en évidence une participation non négligeable des IGFs dans la cicatrisation. Enfin, une étude réalisée in vivo chez l'homme a démontré qu'un traitement percutané par IGF1 pendant un mois se traduisait par une augmentation de l'épaisseur cutanée. Il a aussi été démontré que la diminution de l'expression d'IGF1 était associée à la chute accrue des cheveux (Tang et al. 2003, J. Am. Acad. Dermatol. Aug;49(2):229-33). La demanderesse a mis en évidence que les composés de formule générale (I) : X, R (I) stimule et/ou protége les cellules yyT et qu'ainsi cet extrait peut induire la sécrétion et la libération d'IGF1 dans la peau. Ce contrôle de la libération d'IGF1 participe au maintien de l'homéostasie épidermique qui régule notamment, l'équilibre entre prolifération et différenciation des cellules épidermiques. Ainsi, selon un premier de ses objets, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'au 30 moins un composé de formule générale (I) : HOY OH OH HO- OH OH (I) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, ladite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués, - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un hydroxyle ; - R"', et R'2 ne peuvant pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl non substitué ; pour maintenir et/ou rétablir l'équilibre entre prolifération et différentiation des cellules épidermiques. Les composés C-glycosides de formule générale (I) selon l'invention utilisables selon l'invention représentent une sous famille des dérivés C-glycosides décrits dans l'EP 1 345 919, ils peuvent être préparés selon le procédé décrit dans ce document. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (I) utilisés selon l'invention, on préfère tout particulièrement : Composé 1. Le 1-(C-13-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ,O HO"' OOH OH Composé 2. 1-(C-13-D-fucopyranosyl)-propane-2-one HO (~OHO OH Composé 3. 1-phenyl-2-(C-a-L-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane Composé 4. 1-phenyl-2-(C-13-L-fucofuranosyl) -1-hydroxy-ethane Composé 5. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-ethane-1-one Composé 6. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane Composé 7. 1-phenyl-2-(C-a- D-fucopyranosyl)-ethane-1-one Composé 8. 1-phenyl-2-(C-a-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane L'utilisation d'un agent protecteur et/ou stimulant des lymphocytes y.8T de la peau et/ou des muqueuses conduit à la libération accrue d'IGF1 par les cellules épidermiques et favorise la prolifération physiologique des keratinocytes et/ou diminue la différenciation épidermique. Compte tenu du fait que la libération de l'IGF1 est dépendante de la sécrétion de GH et de prolactine et que ces hormones sont libérées de façon pulsatile lors de la phase d'endormissement et uniquement lors de la phase d'endormissement (il s'agit d'une alternance veille/sommeil et non d'une alternance jour/nuit), la présente invention concerne également l'utilisation cosmétique d'au moins un composé de formule générale (I) pour mimer l'effet du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique et, ainsi, compléter l'effet du sommeil sur la peau au cours d'un repos normal ou supplémenter le dysfonctionnement des fonctions épidermiques cutanées qui peuvent apparaître lors d'une absence de sommeil. L'utilisation selon l'invention visera donc plus particulièrement à mimer les effets du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique pour prévenir et/ou corriger les effets cutanés caractéristiques du manque de sommeil et/ou à stimuler la peau lors de l'absence de sommeil et induire le renouvellement des cellules épidermiques. Ainsi l'utilisation selon l'invention permet de prévenir et/ou de traiter les manifestations cutanées générées par le ralentissement du renouvellement des cellules, conduit ainsi à la régénération cellulaire de l'épiderme et améliore l'apparence de la surface de la peau. Les conséquences de cette activité est que l'utilisation de composé de formule générale (I) selon l'invention sur un sujet en manque de sommeil permet plus particulièrement de traiter les traits tirés et/ou creusés, d'uniformiser le teint. Selon un second objet, la présente invention se rapporte à un procédé de traitement cosmétique pour effacer les signes cutanés de la fatigue en stimulant la régénération des cellules épidermiques caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur le visage d'au moins un composé de formule générale (I). L'utilisation de composé de formule générale (I) permet aussi de prévenir et/ou traiter des désordres capillaires tels qu'une modification de la densité, de la quantité ou de la qualité des cheveux, conséquence par exemple d'un ralentissement, d'un arrêt de la croissance ou d'une chute des follicules pileux. Ainsi selon un autre de ses objet, la présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) pour prévenir l'amincissement de la fibre kératinique et/ou induire la pousse de cheveux et/ou des poils ;pour induire la repousse de cheveux ou de poils plus denses. Aussi, l'invention se rapporte encore à l'utilisation d'au moins un composé de formule générale (I) comme agent pour induire et/ou stimuler la croissance des fibres kératiniques, cheveux ou poils en particulier humains et/ou freiner leur chute et/ou augmenter leur densité. Par augmenter la densité des fibres kératiniques, et notamment la densité capillaire, on entend augmenter le nombre de fibres kératiniques, notamment de cheveux, par cm2 de peau telle que le cuir chevelu. Ainsi, une autre utilisation des composés de formule générale (I) se rapporte aux compositions de traitement capillaire (shampooing, lotion, masques...) pour limiter et/ou éviter la chute des cheveux et ainsi traiter l'alopécie de quelque nature qu'elle soit et/ou favoriser la pousse de cheveu sain. L'utilisation cosmétique selon l'invention de composé de formule générale (I) peut se faire à l'aide d'une composition cosmétique de soin et/ou de maquillage des fibres kératiniques. L'invention s'applique aussi aux fibres kératiniques des mammifères de l'espèce animale (chien, cheval ou chat par exemple). Les fibres kératiniques humaines auxquelles s'applique l'invention sont notamment les cheveux, les sourcils, les cils, les poils de barbe et de moustache. Plus spécialement, l'invention s'applique aux cheveux et/ou aux cils humains. La présente invention a également pour objet un procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent les dites fibres, y compris le cuir chevelu, destiné notamment à stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines telles que les cheveux et les cils d'être humain et/ou freiner leur chute, caractérisé par le fait qu'il consiste à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, une composition cosmétique comprenant une quantité efficace d'au moins un composé de formule générale (I), à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, et éventuellement à rincer les fibres kératiniques et/ou ladite peau. Ce procédé de traitement présente les caractéristiques d'un procédé cosmétique dans la mesure où il permet d'améliorer l'esthétique des fibres kératiniques et en particulier des cheveux et des cils en leur donnant une plus grande vigueur et un aspect amélioré. En outre, il peut être utilisé quotidiennement pendant plusieurs mois, sans prescription médicale. Plus spécialement, la présente invention a pour objet un procédé de soin cosmétique des cheveux et/ou du cuir chevelu humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer sur les cheveux et/ou le cuir chevelu, une composition cosmétique comprenant au moins un composé de formule générale (I), à laisser celle-ci au contact des cheveux et/ou du cuir chevelu, et éventuellement à rincer les cheveux et/ou le cuir chevelu. L'invention a encore pour objet un procédé de soin cosmétique et/ou de maquillage ces cils humains, en vue d'améliorer leur état et/ou leur aspect, caractérisé en ce qu'il consiste à appliquer une composition de mascara comprenant au moins un composé de formule générale (I) et à laisser celle-ci au contact des cils. Cette composition de mascara peut être appliquée seule ou en sous-couche d'un mascara pigmenté classique et être éliminée comme un mascara pigmenté classique. Les compositions utilisées selon l'invention peuvent être administrées par voie orale, entérale ou encore par voie topique, on préférera l'administration par voie topique. Dans le cas d'une administration par voie orale, les compositions peuvent se présenter sous toute forme adaptée telle qu'une solution buvable, des gélules, dragée, capsule molle ou dure, comprimés à avaler ou à croquer, granulés à dissoudre, sirop, aliment solide ou liquide... 10 La composition peut aussi se présenter sous les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de 15 suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de nanoémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Elle peut également se présenter sous la forme d'un système transdermique permettant une 20 libération active ou passive du(des) actif(s) par transdermie, par exemple de type patch ou gel patch (hydrogel). La composition utilisée selon l'invention peut ainsi constituer une composition de traitement ou de soin de la peau (y compris le cuir chevelu), des fibres kératiniques (cheveux, cils, 25 sourcils), des ongles ou des lèvres, ou une composition de protection solaire ou de bronzage artificiel, ou encore un produit nettoyant ou démaquillant de la peau, des cheveux, des sourcils ou des cils, un produit déodorant ou encore un composé parfumant. Elle est alors généralement non colorée ou faiblement colorée, et elle peut contenir éventuellement des actifs cosmétiques ou dermatologiques. Elle peut alors être utilisée comme base de soin pour 30 la peau ou les lèvres (baumes à lèvres, protégeant les lèvres du froid et/ou du soleil et/ou du vent), comme crème de soin de jour ou de nuit pour la peau du visage et/ou du corps. Elle peut, en outre, se présenter sous forme de shampooing traitant ou non, colorant ou non, et d'après-shampooing. 105 La composition utilisée selon l'invention peut également constituer une composition cosmétique colorée et notamment une composition de maquillage de la peau, des fibres kératiniques (cheveux ou cils) et/ou des muqueuses, en particulier un fond de teint, un blush, un fard à joues ou à paupières, un composé anti-cernes en stick, un rouge à lèvres ou un brillant à lèvres, présentant éventuellement des propriétés de soin ou de traitement. De préférence, il pourra s'agir d'une composition de maquillage colorée (beige ou verte) destinée à corriger la couleur du teint. Selon la destination de la composition utilisée selon l'invention, elle pourra également comprendre des actifs qui seront choisis par l'homme du métier de telle sorte qu'ils ne nuisent pas à l'effet des composés de formule générale (I). Dans le cadre de l'utilisation selon l'invention pour prévenir et/ou traiter des désordres capillaire, les compositions seront à usage cosmétique et en particulier d'application topique sur la peau et les fibres kératiniques, et plus spécialement sur le cuir chevelu, les cheveux et les cils, elles peuvent se présenter sous les toutes formes galéniques connues adaptées au mode d'utilisation, par exemple, celles mentionnées plus haut. En particulier, la composition à application sur le cuir chevelu ou les cheveux peut se présenter sous forme d'une lotion de soin capillaire, par exemple d'application journalière ou bihebdomadaire, d'un shampooing ou d'un après-shampooing capillaire, en particulier d'application bi-hebdomadaire ou hebdomadaire, d'un savon liquide ou solide de nettoyage du cuir chevelu d'application journalière, d'un produit de mise en forme de la coiffure (laque, produit pour mise en pli, gel coiffant), d'un masque traitant, d'une crème ou d'un gel moussant de nettoyage des cheveux. Elle peut encore se présenter sous forme de teinture ou de mascara capillaire à appliquer au pinceau ou au peigne. Par ailleurs, pour une application sur les cils ou les poils, la composition à laquelle s'applique l'invention peut se présenter sous forme d'un mascara, pigmenté ou non, à appliquer à la brosse sur les cils ou encore sur les poils de barbe ou de moustache. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention se présente sous forme de crème ou lotion capillaire, de shampooing ou d'après-shampooing capillaire, de mascara capillaire ou pour cils.35 Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, on peut associer au composé de formule générale (I) au moins un composé actif capillaire additionnel favorisant la repousse et/ou limitant la chute des fibres kératiniques et notamment des cheveux. Ledit actif capillaire pourra être choisi parmi : - les anti-séborrhéiques tels que certains acides aminés soufrés, l'acide 13- cis rétinoïque, l'acétate de cyprotérone ; - les agents de lutte contre les états squameux du cuir chevelu (pellicules) comme le zinc pyrithione, le disulfure de sélénium, le climbazole, l'acide undécylénique, le Kétoconazole, la piroctone olamine (octopirox) ou la ciclopiroctone (ciclopirox) ; - les actifs stimulant la repousse et/ou favorisant le ralentissement de la chute des cheveux, on peut plus particulièrement citer à titre non limitatif : * les esters d'acide nicotinique, dont notamment le nicotinate de tocophérol, le nicotinate de benzyle et les nicotinates d'alkyles en C1-C6 comme les nicotinates de méthyle ou d'hexyle ; * les dérivés de pyrimidine, comme le 2,4-diamino 6-piperidinopyrimidine 3-oxyde ou "Minoxidil" décrit dans les brevets US 4,139,619 et US 4,596,812 ; l'Aminexil ou 2,4 diamino pyrimidine 3 oxyde décrit dans WO96/09048 ; * les agents à la fois inhibiteurs de la lipoxygénase et inducteurs de la cyclo-oxygénase, ou les agents inducteurs de la cyclo-oxygénase favorisant la repousse des cheveux comme ceux décrits par la Demanderesse dans la demande de brevet européen EP 0 648 488 ; - les agents antibiotiques tels que les macrolides, les pyranosides et les tétracyclines, et notamment l'Erythromycine ; - la Cinnarizine, la Nimodipine et la Nifedipine ; - des hormones, telles que l'estriol ou des analogues, ou la thyroxine et ses sels ; - des agents antiandrogènes, tels que l'oxendolone, laspironolactone, le diéthylstilbestrol et la flutamide ; - la cromakalim et le nicorandil. La composition selon l'invention peut être appliquée sur les zones alopéciques du cuir chevelu et des cheveux d'un individu, et éventuellement laissée en contact plusieurs heures et éventuellement rincée. Exemple 1 - Mise en évidence de l'induction de la prolifération des lymphocytes yST par les dérivés C-glycosides de formule générale (I) L'activité d'induction de la prolifération des lymphocytes y.8T est testée de la façon suivante : des cellules de sang périphérique humain sont mises en culture en présence d'un milieu de culture de type RPMI supplémenté par de la L-Glutamine (2mM), de la pénicilline/streptomycine (50pg/50Ui/ml), et du sérum de veau foetal (10%). Les dérivés C-glycosides sont ajoutés à différentes concentrations (10 à 0.05mM) ainsi que la phytohemagglutine (PHA à 5 *G/ml), contrôle positif de la prolifération lymphocytaire. Après 3 jours de culture la prolifération est révélée par un marquage au BrdU. Les résultats obtenus sont les suivants : Actif % de stimulation par rapport au contrôle Concentrations (mM) 10 5 1 Composé 1 129 91 136 Le 1-(C-13-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane Composé 2 121 120 104 1-(C-13-D-fucopyranosyl)-propane-2-one Les composés 1 et 2 testés présentent une forte capacité de prolifération des lymphocytes humains aux concentrations testées (entre 1 et 10 mM). EXEMPLE 2 : Compositions selon l'invention Lotion démaquillante pour le visage Composé 3 1,00 20 Chlorure de strontium 5,00 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 %. 25 Gel pour le soin du visage Composé 1 5,00 Eau thermale de Vichy 10,0015 Polymère épaississant 1,00 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 %. Crème réparatrice Sommeil Composé 6 1,00 Stéarate de glycérol 2,00 Polysorbate 60 (Tween 60 vendu par la société ICI) 1,00 Acide stéarique 1,40 Triéthanolamine 0,70 Carbomer 0,40 Fraction liquide du beurre de karité 12,00 Perhydrosqualène 12,00 Antioxydant 0,05 Conservateur 0,30 Eau qsp 100 % Mascara cire/eau - Cire d'abeilles 6,00 0/0 - Cire de paraffine 13,00 0/0 - Huile de jojoba hydrogénée 2,00 % - Polymère filmogène hydrosoluble 3,00 0/0 - Stéarate de triéthanolamine 8,00 0/0 - composé 5 1,00 % - Pigment noir 5,00 0/0 - Conservateur qs - Eau qsp 100,00 0/0 30 Ce mascara s'applique sur les cils comme un mascara classique avec une brosse à mascara
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La présente invention se rapporte à l'utilisation de composés de formule générale (I) dérivés de D- et L-fucose : comme agent protecteur et/ou stimulant de l'activité et/ou de la prolifération des cellules lymphocytaires T de type gamma-delta (gammadeltaT cells) dans une composition renfermant un milieu cosmétiquement ou pharmaceutiquement acceptable.La composition trouvera des applications pour favoriser la réparation tissulaire de la peau, pour rééquilibrer les désordres de prolifération et de différenciation épidermique qui apparaissent avec le manque de sommeil, pour améliorer l'aspect de la chevelure et limiter la chute des cheveux.
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1. Utilisation d'au moins un composé de formule générale HO- OH OH (I) dans laquelle, - X représente un groupement choisi parmi: -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical phényle, la dite chaîne, ledit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR"1, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués ; - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle ; - R'2, R"'2, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou 20 ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; - R'1, R"1, R"2, R"',, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 20 atomes de carbone ; avec les restrictions suivantes : 25 - R1 et R2 ne peuvent pas être simultanément un hydroxyle ; - R"', et R'2 ne peuvent pas être simultanément un hydroxyle ; - quant S est le L-fucose et X est =CO alors R ne peut pas être un -CH3 ou un phenyl non substitué ; pour maintenir et/ou rétablir l'équilibre entre prolifération et différentiation des cellules 30 épidermiques. 2. Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que le composé de formule générale (I) est choisi parmi : Composé 1. 1-(C-13-L-fucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; Composé 2. 1-(C-13-D-fucopyranosyl)-propane-2-one ; Composé 3. 1-phenyl-2-(C-a-L-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 4. 1-phenyl-2- (C-13-L-fucofuranosyl) -1-hydroxy-ethane ; Composé 5. 1-phenyl-2-(C-13- D-fucopyranosyl)-ethane-1-one ; Composé 6. 1-phenyl-2-(C-13-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane ; Composé 7. 1-phenyl-2-(C-a- D-fucopyranosyl)-ethane-1-one ; Composé 8. 1-phenyl-2-(C-a-D-fucopyranosyl)-1-hydroxy-ethane. 3. Utilisation selon la 1 ou 2, pour mimer les effets du sommeil sur le renouvellement cellulaire épidermique. 4. Utilisation selon la 3, pour corriger les effets cutanés provoqués par le manque de sommeil. 5. Utilisation selon la 3 ou 4, pour induire le renouvellement des cellules épidermiques. 6. Utilisation selon l'une quelconque des 3 à 5, pour induire la régénération cellulaire de l'épiderme. 7. Utilisation selon l'une quelconque des 3 à 6, pour améliorer l'apparence de 25 la surface de la peau et/ou traiter les traits tirés ou creusés et/ou uniformiser le teint. 8. Utilisation selon la 1 ou 2, pour prévenir l'amincissement de la fibre kératinique et/ou induire la pousse de cheveux et/ou des poils. 30 9. Utilisation selon la 8, pour induire la repousse de cheveux ou de poils plus denses. 10. Utilisation selon la 1 ou 2, pour prévenir et/ou traiter la chute des cheveux et/ou des poils. 35 11. Utilisation selon la 10, pour prévenir et/ou traiter l'alopécie. 12. Utilisation selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisée en ce que le ou les composé de formule générale (I) est associé avec au moins un actif choisi parmi les agent anti-chute et/ou activateur de la repousse des cheveux et de poils. 13. Procédé de traitement cosmétique pour effacer les signes cutanés de la fatigue en stimulant la régénération des cellules épidermiques caractérisé en ce qu'il comprend l'application sur le visage d'au moins un composé de formule générale (I) selon la 1 ou 2. 14. Procédé de traitement cosmétique des fibres kératiniques humaines et/ou de la peau d'où émergent les dites fibres, y compris le cuir chevelu, destiné à stimuler la croissance des fibres kératiniques humaines et/ou freiner leur chute, caractérisé par le fait qu'il consiste : - à appliquer sur les fibres kératiniques humaines et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, une composition cosmétique comprenant au moins un composé de formule générale (I) selon la 1 ou 2, - à laisser celle-ci en contact avec les fibres kératiniques et/ou la peau d'où émergent les dites fibres, et - optionnellement à rincer les fibres kératiniques et/ou ladite peau.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 7,A61Q 19
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A61K 8/60,A61Q 7/02,A61Q 19/00,A61Q 19/08
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FR2895340
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A1
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VEHICULE EQUIPE DE CLOISONS AMOVIBLES AGENCEES DANS SON ESPACE DE CHARGEMENT
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"" La présente invention concerne un véhicule automobile équipé de cloisons amovibles agencées dans son espace de chargement pour le diviser comportant notamment : - au moins un panneau ou cloison vertical et rigide ; - et des moyens pour positionner et maintenir cette cloison transversalement et/ou longitudinalement dans l'espace de chargement du véhicule io Dans de nombreuses applications, il est nécessaire d'introduire des cloisons amovibles afin de diviser un grand espace en plusieurs espaces de chargement plus petits, aussi bien dans les véhicules automobiles que dans les trains, avions cargo ou bien les bateaux. Plus particulièrement, il est important is de diviser l'espace de chargement afin d'avoir différentes conditions de stockage dans les différents espaces de chargement créés. Par exemple, il est souvent nécessaire de diviser l'espace de chargement pour obtenir des espaces de stockage réfrigérés à différentes températures. 20 Pour le cas des véhicules automobiles, il est connu de diviser l'espace de chargement en utilisant des cloisons rigides. Cependant, les cloisons existantes sont compliquées à monter et à démonter. Le document WO 02/06 1 2 1 8 décrit et représente une 25 cloison d'agencement pour l'aménagement d'un espace de chargement comportant un panneau rigide et au moins une tige d'ancrage aménagée dans un guide "creusé" dans le panneau rigide. Cette cloison amovible peut s'adapter à n'importe quel endroit de l'espace de chargement. Si une telle cloison amovible 30 est efficace pour des applications telles que le transport frigorifique, sa fabrication est coûteuse et demande plus de temps. 2 Il existe un besoin de cloisons simples, légères et faciles à mettre en place dans l'espace de chargement pouvant être utilisées pour des applications plus classiques. Dans ce but, la présente invention propose un véhicule équipé de cloisons amovibles du type décrit précédemment caractérisé en ce que lesdits moyens comportent pour chaque panneau: - une rainure inférieure formée dans le plancher et dans le fond de laquelle la cloison ou panneau repose par gravité io - une glissière supérieure dans laquelle est reçu un tronçon supérieur du panneau. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - chaque rainure est réalisée sous la forme d'un embouti de tôle de plancher et en ce que sa largeur est égale à l'épaisseur 15 du panneau ; - chaque glissière supérieure est constituée de deux cornières agencées dans le pavillon et espacées l'une de l'autre d'une distance égale à l'épaisseur d'un panneau ; - chaque glissière supérieure est ouverte verticalement 20 vers la haut de manière à permettre d'y engager le tronçon supérieur du panneau verticalement de haut en bas. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés 25 dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique en perspective d'un espace de chargement d'un véhicule équipé de cloisons amovibles ; - la figure 2 est une vue en section dans un plan 30 transversal d'une cloison amovible en place dans l'espace de chargement. 3 Dans la description qui va suivre des éléments identiques, analogues ou similaires seront désignés par les mêmes chiffres de référence. Dans la description et dans les revendications, on adoptera à titre non limitatif la terminologie verticale, transversale et longitudinale en référence au trièdre L, V, T représenté à la figure 1. L'invention concerne plus particulièrement l'aménagement d'un espace de chargement par exemple arrière d'un véhicule automobile 100, représenté à la figure 1, dans lequel il est io possible d'aménager des cloisons verticales 10 transversalement ou longitudinalement. Les cloisons 10 sont des panneaux rigides et légers, comme par exemple des panneaux rigides en carton, de manière à faciliter leur montage et démontage. 15 Les dimensions des cloisons 10 sont définies par rapport à l'utilisation qu'il va en être faite, mais aussi par rapport à leur mise en place dans l'espace de chargement. La hauteur des cloisons doit être telle qu'une fois leur extrémité ou bord supérieur engagé 1 1 , le bord inférieur opposé 9 doit être "libre" 20 de pivoter. Selon un mode de réalisation de la présente invention, représenté à la figure 2, une cloison 10 est maintenue en place dans l'espace de chargement 100 par l'intermédiaire d'une rainure inférieure 16 et d'une glissière supérieure 12. Les rainures 16 et 25 glissières 12 sont agencées régulièrement longitudinalement et transversalement dans le plancher 14 et dans le pavillon 15 de l'espace de chargement 100. Chaque glissière 12 est réalisée à la faveur de deux cornières 13 en "C" qui sont par exemple soudées sous la tôle du pavillon 15. L'espace délimitée entre les deux 30 cornières 13 est légèrement supérieure à l'épaisseur "e" de la cloison 10 et débouchent verticalement vers le haut de manière à permettre un positionnement du tronçon supérieur 11 d'une cloison 10 par translation verticale vers le haut. 4 De même la largeur de chaque rainure inférieure 16 et sa profondeur est suffisante pour assurer un bon maintien latéral lorsque le tronçon inférieur 9 repose par gravité dans le fond 17 de la rainure inférieure 16. Les rainures inférieures 16 sont des emboutis répartis régulièrement longitudinalement et transversalement dans la tôle du plancher 14 de l'espace de chargement. Les rainures inférieures 16 et les glissières 12 sont réparties en regard verticalement et régulièrement dans un même plan transversal ou io longitudinal de manière à pouvoir y engager une cloison 10 longitudinalement ou transversalement. L'utilisateur positionne d'abord une cloison 10, longitudinalement ou transversalement en regard d'une glissière supérieure 12 et par translation selon une direction verticale vers is le haut, il engage le tronçon supérieur 11 de la cloison 10 dans la glissière 12. Une fois le tronçon supérieur 11 de la cloison 10 engagée dans la glissière 12, le tronçon inférieur 9 du panneau est toujours libre en pivotement. Ainsi, l'utilisateur engage le tronçon inférieur 9 de la cloison 10 en effectuant un pivotement 20 pour amener le tronçon inférieur 9 en regard d'une rainure inférieure 16 située dans le plancher 14 en vis à vis de la glissière 12 de manière à amener la cloison 10 dans un plan vertical. Enfin l'utilisateur fait reposer la cloison 10 par gravité dans le fond 17 de la rainure inférieure 16. 25 Afin de simplifier au maximum le montage et le démontage des cloisons 10, les glissières 12 et rainures 16 ont des longueurs adaptées aux cloisons. Selon une variante non représentée de l'invention, les glissières 12 et les rainures 16 s'étendent sur toute la longueur et la largeur de l'espace de chargement 100. 30 Dans ce cas, des moyens d'arrêt des cloisons 10 sont prévus qui des pions, crans ou tout autre moyen adapté pouvant être mis en place dans les rainures 16 et les glissières 12 afin d'éviter que la cloison ne glisse longitudinalement ou transversalement parallèlement à son plan lors du transport. Selon une autre variante non représentée de réalisation de l'invention, les moyens d'arrêt des cloisons sont des tiges pouvant s être agencées dans les rainures 16 et les glissières 12 pour bloquer la cloison 10 en translation lors du transport
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L'invention concerne un véhicule automobile équipé de cloisons amovibles agencées dans son espace de chargement (100) pour le diviser comportant :- au moins un panneau ou cloison vertical et rigide (10) ;- et des moyens pour positionner et maintenir cette cloison (10) transversalement et/ou longitudinalement dans l'espace de chargement du véhicule (100),caractérisé en ce que lesdits moyens comportent pour chaque panneau (10) :- une rainure inférieure formée dans le plancher et dans le fond de laquelle la cloison ou panneau (10) repose par gravité- une glissière supérieure dans laquelle est reçu un tronçon supérieur du panneau (10).
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1. Véhicule automobile équipé de cloisons amovibles agencées dans son espace de chargement (100) pour le diviser comportant : - au moins un panneau ou cloison vertical et rigide (10) ; - et des moyens (12, 16) pour positionner et maintenir cette cloison transversalement et/ou longitudinalement dans l'espace de chargement du véhicule (100), caractérisé en ce que lesdits moyens comportent pour chaque io panneau (10) : - une rainure inférieure (16) formée dans le plancher et dans le fond (17) de laquelle la cloison ou panneau (10) repose par gravité - une glissière supérieure (12) dans laquelle est reçu un 15 tronçon supérieur (Il) du panneau (10) 2. Véhicule automobile équipé de cloisons amovibles selon la 1, caractérisé en ce que chaque rainure (16) est réalisée sous la forme d'un embouti de tôle de plancher (14) et en ce que sa largeur est égale à l'épaisseur (e) du panneau (10). 20 3. Véhicule automobile équipé de cloisons amovibles selon la 1, caractérisé en ce que chaque glissière supérieure (12) est constituée de deux cornières (13) agencées dans le pavillon (15) et espacées l'une de l'autre d'une distance égale à l'épaisseur (e) d'un panneau (10). 25 4. Véhicule automobile équipé de cloisons amovibles selon la 3, caractérisé en ce que chaque glissière supérieure (12) est ouverte verticalement vers la haut de manière à permettre d'y engager le tronçon supérieur (Il) du panneau (10) verticalement de haut en bas. 30
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B
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B60,B62
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B60R,B62D
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B60R 5,B62D 33
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B60R 5/04,B62D 33/02
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FR2891094
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE CHARGE DE BATTERIE A PARTIR D'UNE SOURCE DE COURANT CONTINU COMPLEXE.
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La présente invention vise un procédé de charge de batterie à partir d'une source de courant continu complexe. Elle vise également un dispositif chargeur de batterie à partir d'une source de courant continu complexe, mettant en oeuvre ce procédé. Certaines sources de courant continu ont un comportement complexe, où ni le voltage ni le courant ne suffisent indépendamment à définir la puissance disponible. Il est par exemple connu qu'une batterie n'est pas une pure source de tension, et que ladite tension va fluctuer en fonction du courant consommé. Il est particulièrement connu qu'une source de puissance électrique photovoltaïque (PV) présente cette propriété de fournir à une charge donnée et à flux lumineux constant, le maximum de puissance électrique en un point de fonctionnement optimal (voltage x courant) déterminé par sa fabrication. Ce point de fonctionnement est désigné par l'acronyme MPP (Maximum Power Point). Lorsque le flux lumineux varie, le MPP d'une source photovoltaïque varie également, de manière non linéaire tant en voltage qu'en courant. On connaît dans la technique des méthodes qui tendent à optimiser à tout moment la puissance captée d'une source complexe telle qu'un panneau photovoltaïque par un suivi (poursuite) du MPP. Ces méthodes sont désignées par l'acronyme MPPT (Maximum Power Point Tracking). L'application de ces méthodes nécessite en général la mesure échantillonnée de la puissance par acquisition du voltage et du courant. Un cas particulier d'application est la charge d'une batterie à partir d'une source photovoltaïque, ce qui ressort du domaine de l'invention. Selon les méthodes les plus usuelles, on s'efforce d'alimenter la batterie en charge avec un voltage sensiblement constant et supérieur à celui de la batterie. Dans le cas d'une source photovoltaïque, la stabilisation de ce voltage ajoute à la complexité du processus MPPT. La demande de brevet 04 03012 du 23 Mars 2004, publiée sous le numéro FR2868218, décrit une méthode de charge par impulsions qui consiste à charger un condensateur intermédiaire de stockage, à détecter le franchissement d'un seuil de voltage prédéterminé - supérieur au voltage de la batterie - aux bornes de ce condensateur et à décharger ledit condensateur vers la batterie à cet instant précis. Selon la description fournie dans cette demande de brevet, un étage d'entrée du chargeur convertit le courant électrique fourni par une source de courant continu sous forme d'impulsions de haut voltage assurent la charge progressive dudit condensateur de stockage. Un tel chargeur assure donc déjà par son principe un fonctionnement peu sensible aux fluctuations de tension de la source. Comme il est déjà décrit à titre d'exemple dans le document FR2868218, ceci compense déjà en grande partie les fluctuations propres à une source complexe. Le but de la présente invention est de proposer un perfectionnement du procédé de charge divulgué dans le document FR2868218 précité, spécifique à une source complexe, comportant au moins un ajustement automatique du type MPPT. Cet objectif est atteint avec un procédé pour charger une batterie à partir d'une source de courant continu complexe, comportant des séquences cycliques comprenant chacune: - une charge progressive d'un condensateur de stockage à partir d'impulsions de tension générées depuis un étage d'entrée en aval de ladite source, selon un rapport cyclique, -une détection d'un seuil de franchissement d'une tension prédéterminée aux bornes dudit condensateur de stockage, commandant: - une décharge dudit condensateur de stockage dans la batterie. Suivant l'invention, le procédé comprend en outre une poursuite (tracking) d'un point de fonctionnement à puissance maximum (MPP) de ladite source, comportant: - une mesure indirecte de la puissance consommée à partir d'une mesure du temps de charge du condensateur de stockage, et - une modulation du rapport cyclique dudit étage d'entrée, en fonction de la mesure indirecte de puissance consommée. Lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre dans un dispositif de charge dans lequel l'étage d'entrée comprend des moyens de commutation de puissance, la modulation du rapport cyclique peut avantageusement implémenter une technique dite de perturbation dans laquelle un incrément de temps constant ATon est ajouté ou retranché à la dernière meilleure valeur connue du temps Ton de commande active dudit transistor de commutation. Le procédé selon l'invention peut aussi comprendre une exploitation de la mesure indirecte de puissance consommée pour gérer une valeur butée de sécurité pour ladite puissance consommée. On peut aussi prévoir que le procédé selon l'invention comprenne en outre un test de conditions extérieures, notamment de limite thermique ou de pleine charge de la batterie, conduisant à une commande de modulation du rapport cyclique de façon à réduire ou limiter la puissance consommée. Suivant un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif pour charger une batterie à partir d'une source de courant continu complexe, mettant en oeuvre le procédé selon l'invention, comprenant: - des moyens pour charger progressivement un condensateur de stockage à partir d'impulsions de tension générées depuis un étage d'entrée en val de ladite source, selon un rapport cyclique, - des moyens pour détecter un seuil de franchissement d'une tension prédéterminée aux bornes dudit condensateur de stockage, et - des moyens pour décharger ledit condensateur de stockage dans la batterie, commandés par lesdits moyens de détection. Suivant l'invention, le dispositif de charge comprend en outre des moyens pour suivre un point de fonction à puissance maximum (MPP) de ladite source, comportant - des moyens pour fournir une mesure indirecte de la puissance consommée à partir d'une mesure du temps de charge du condensateur de stockage, et - des moyens pour moduler le rapport cyclique dudit étage d'entrée en fonction de la mesure indirecte de puissance consommée. On démontrera dans le suite que le procédé selon l'invention peut être implémenté à très peu de frais en conservant le schéma du base du chargeur où: - on utilise la mesure de son temps de précharge comme mesure indirecte de la puissance consommée, - on module le rapport cyclique de l'étage d'entrée convertisseur pour s'ajuster continuellement au MPP de la source. La modulation du rapport cyclique dite PWM (Pulse Width Modulation) n'est pas nouvelle en soi et est déjà utilisées en régulation dans toutes sortes de dispositifs tels que les alimentations électriques stabilisées dites à découpage . La nouveauté vient de l'association de la méthode de charge de batterie divulguée dans le document FR2868218, déjà tolérante en soi aux fluctuations de la source, avec: - une mesure indirecte de la puissance consommée par le temps de cycle, - un algorithme de suivi de la puissance optimum par modulation (PWM) du convertisseur d'entrée. Ceci ne nécessite aucun moyen matériel supplémentaire dès l'instant le chargeur comporte un microcontrôleur en tant qu'unité de contrôle/commande. Le résultat est un chargeur universel de faible coût, fonctionnel dans une plage de fonctionnement plus large que la plupart des chargeurs connus, et comportant au moins un mode de fonctionnement: - spécifiquement adapté à une source complexe telle que photovoltaïque, 5 - largement insensible aux fluctuations de cette source, et - captant à tout instant un maximum de sa puissance (fonction MPPT), - comportant une fonction optionnelle de limitation de la puissance. La description d'un mode de réalisation préféré de l'invention s'appuiera sur le cas d'une source photovoltaïque (d'acronyme PV) qui est un bon exemple d'une source complexe. - La Figure 1 est un rappel sous forme de courbes types des caractéristiques connues d'une source photovoltaïque. - La Figure 20 est un schéma bloc complet d'un chargeur selon l'invention, agencé sous contrôle d'un microcontrôleur. - La Figure 3 illustre un cycle de charge et décharge du condensateur de stockage caractéristique divulgué dans le document FR2868218 et dans la présente invention. - La Figure 4 est un organigramme de principe du logiciel intégrant dans le pilotage du chargeur une fonction MPPT. En référence à la Figure 1, on représente habituellement le comportement d'une source PV à flux lumineux par une courbe dite IV (intensité x voltage) dont la forme typique est donnée par le diagramme la. Aux points de fonctionnement extrêmes: - lorsque le circuit PV est ouvert l'intensité est nulle et le voltage est 25 maximum: la puissance P = I x V est donc nulle; - lorsque l'on ferme le circuit du PV en court-circuit l'intensité est maximum mais sous une tension nulle: la puissance est nulle également Entre ces valeurs extrêmes le PV se comporte en gros comme une source à courant constant, jusqu'à une inflexion. En un point particulier situé après cette 30 inflexion dans le sens des courants croissants la puissance P = I x V passe par un maximum, qui est par définition le MPP. On caractérise un PV donné par une famille de telles courbes (diagramme lb) avec comme paramètre le flux lumineux. On obtient une famille de points MPP qui décrit précisément dans quelles conditions on tirera une puissance maximum 35 selon les fluctuations du flux lumineux (en pratique, selon l'ensoleillement.) Le processus d'optimisation dit MMPT consiste à présenter au PV source une impédance de charge variable, asservie dynamiquement pour rester au plus près du MPP; ceci est représenté par le diagramme lc. S'agissant d'un asservissement au sens de l'automatisme, les méthodes 5 MMPT doivent tenir compte de ce que la valeur de consigne MPP n'est pas une constante et n'est pas sous contrôle. Diverses stratégies connues sont utilisées dans les régulateurs de charge existants, dont la plus performante dite à perturbation consiste à effectuer de petites variations de l'impédance, et: - rester sur l'impédance courante si la puissance reste essentiellement stable, -sinon, modifier l'impédance dans le sens qui fait croître la puissance. On doit pour ce faire disposer: - de moyens de mesure des variations de la puissance instantanée, - de moyens de moduler l'impédance de la charge. En référence à la Figure 2, ce schéma reproduit fidèlement l'architecture générale d'un chargeur de batterie telle que décrite dans le document FR2868218 (Figure 1). La source est un PV 200. Le condensateur 201 de forte capacité effectue un filtrage, c'est-à-dire un lissage de la tension fournie par le PV 20 pour s'affranchir de fluctuations de très courte durée, qui comme l'on sait seraient nuisibles à la stabilité d'asservissement. La bobine d'induction 202, alimentée à partir du condensateur de filtrage 201, est en série avec un transistor de commutation 203 piloté par un signal de commande 204 du type à modulation de largeur d'impulsion (PWM). Ce signal tout ou rien est à période Tp prédéterminée, et actif (transistor passant) pendant un temps Ton < Tp. On appelle le rapport (Ton / Tp) le rapport cyclique (duty cycle en anglais). Moyennée dans le temps, l'application d'un rapport cyclique variable constitue de manière connue l'équivalent d'une modulation de l'impédance de charge du PV 200 combiné avec le condensateur de filtrage 201. On dispose donc par la modulation de Ton d'un moyen de commande de la dite impédance de charge. Les impulsions de haute tension, obtenues à la jonction de la bobine 202 et du transistor 203 en réaction après sa coupure par le signal de commande 204, sont injectées vers un condensateur de stockage 205 via une diode 206. La charge énergétique de ce condensateur croît progressivement à chaque cycle du signal 203; ceci se traduit par une tension croissante aux bornes du dit condensateur. Un second transistor 207 est agencé pour commuter le condensateur 205 vers la batterie sous contrôle d'un signal de commande 208. Le pilotage des signaux de commande 204 et 208 est assuré par une unité de contrôle 209, qui sera préférentiellement réalisée sous forme d'un microcontrôleur programmable. Pour alléger la description on n'a pas représenté l'alimentation électrique de l'unité de contrôle 209, qui se réalisera: - soit à partir du PV 200 via un régulateur, - soit à partir de la batterie en charge, via une alimentation galvaniquement 10 isolée de tout type connu, - soit à partir d'une source auxiliaire telle qu'une pile électrique. Le choix de l'un ou l'autre mode d'alimentation est sans incidence sur l'invention. Ce choix relève purement de l'ingénierie de conception. L'unité de contrôle 209 comporte entre autres: - un générateur PWM 210 qui via un amplificateur 211 fournit le signal de commande 204, - un port de sortie 212 qui via un amplificateur 213 fournit le signal de commande 207, - un comparateur 214 qui est utilisé pour détecter le franchissement d'un seuil de tension prédéterminé aux bornes du condensateur de stockage 205. L'entrée de référence ( - ) du comparateur 214 est reliée à une référence de tension Vref 215, qui peut, comme dans le document FR2868218, être constituée par un pont de résistances, ou par une diode Zener en série avec un forte résistance. L'entrée variable ( + ) du comparateur 211 est connectée à un pont de résistances (216, 217) qui présente une tension proportionnelle à celle du condensateur de stockage 205. Pour la réalisation concrète d'un chargeur selon l'invention, de capacité typique 10 watt à partir d'un panneau solaire usuel vers une batterie quelconque de tension nominale 12 Volt, voici à titre indicatif une liste de composants électroniques qui permettent d'assembler ce chargeur: numéro fonction type Valeur(s) ou (Figure 2) référence Panneau solaire Nominal 12 V 10 Watt 201 Condensateur de polarisé 330 pF 25 V filtrage 202 Bobine Sur tore de ferrite 125 pH, 5 A 203 Commutation PWM Transistor MOSFET BUZ100 205 Condensateur de polarisé 100 pF 60 V stockage 206 Commutation de Transistor MOSFET BUZ100 décharge 207 Diode schottky 8QT100 209 Unité de contrôle microcontrôleur PIC16F684 (Microchip) 211 Amplificateur Driver de MOSFET TC4420 (Microchip) 213 Amplificateur Driver de MOSFET TC4420 (Microchip) 215 Référence de tension Diode zener 2,4 V 216 Diviseur de tension Résistance 10 kQ 217 Diviseur de tension Résistance 100 kQ En référence à la Figure 3, le chargeur fonctionne en conformité avec les enseignements du document FR2868218. Le générateur PWM commande le découpage (switching) du courant d'entrée et la charge progressive (step charging) du condensateur de stockage. Dès que l'unité de contrôle détecte grâce au comparateur (214) le franchissement de la tension seuil prédéterminée Vth (th comme threshold en anglais) grâce au comparateur, elle délivre un signal calibré (port 212) pour la décharge du condensateur de stockage dans la batterie. C'est ce mécanisme qui constitue la fonction de charge de batterie proprement dite. Il se traduit par une courbe de la tension aux bornes du condensateur de stockage en fonction du temps en forme de dent de scie, comportant une pente de croissance progressive 301 et une brève décharge 302. la durée T de la charge progressive (301), depuis la tension de batterie Vbat jusqu'au franchissement du seuil Vth sera appelée dans la suite temps de précharge. On observe que l'énergie transférée à chaque précharge est sensiblement constante: E:=(1/2xCxVth2)-(1/2xCxVbat2) où C est la capacité du condensateur de stockage. A court terme, la tension de batterie varie très peu. Il s'ensuit que la mesure du temps du précharge T constitue une mesure 5 échantillonnée indirecte de la puissance P traversant le chargeur à un instant donné, puisque par définition la puissance varie en raison inverse: P= E/T L'échantillonnage du temps de précharge T constitue selon l'invention l'unique moyen de mesure des variations de la puissance instantanée dont on ait besoin pour un asservissement MPPT. C'est une caractéristique essentielle de l'invention de n'utiliser que cet unique moyen de mesure indirecte de la puissance. Ceci a l'avantage d'être gratuit dans la mesure où tout microcontrôleur actuel intègre au moins une fonction de mesure des intervalles de temps (fonction timer, en anglais). En combinaison avec les avantages déjà connus de flexibilité du chargeur par impulsions, cette nouveauté annule et remplace les dispositifs matériels de mesure de courant et de tension nécessaires à la plupart des procédés MPPT actuels. En résumé le processus MPPT d'asservissement à la puissance optimum est réalisé en utilisant: - l'échantillonnage du temps de précharge comme moyen de mesure indirecte de la puissance traversante à un instant donné, - la variation du rapport cyclique (PWM) du signal de hachage comme moyen de commande de l'impédance d'entrée moyenne du chargeur. En référence à la Figure 4, le schéma de programme (algorithme) décrit ici à titre d'exemple n'est pas limitatif. Il est inspiré de méthodes connues dites par perturbation . Dans la mesure où il utilise les mêmes moyens caractéristiques décrits cidessus, tout autre schéma de programme ayant une fonctionnalité équivalente peut être utilisé sans sortir du domaine de l'invention. On utilise avantageusement dans cette version simple un incrément de temps constant tTon qui viendra s'ajouter ou se retrancher à la dernière meilleure valeur connue du temps Ton de commande active du transistor de commutation (203). Le programme effectue après initialisation une boucle à trois étapes de production - autant de grands cycles - suivies d'une étape de test et d'une étape conditionnelle de correction. A chaque étape on règle le générateur PWM et l'on relève sous la forme 5 indirecte d'un comptage de temps la puissance ayant traversé le chargeur, pendant la précharge suivante. Comme décrit ci-dessus en référence à la Figure 3, on rappelle que la puissance est inversement proportionnelle au temps de précharge. A l'étape 401 on règle le rapport cyclique PWM avec Ton-ATon, puis on 10 relève le délai de précharge: Tl. A l'étape 402 on règle le rapport cyclique PWM avec Ton, puis on relève le précharge: T2. A l'étape 403 on règle le rapport cyclique PWM avec Ton+ATon, puis on relève le délai de précharge: T3. En fin de cette séquence (étape 404), on teste en valeur absolue les différences (T2-T1) et (T2-T3) par rapport à une valeur numérique prédéterminée H (H comme: hystérésis.) Si ces deux valeurs sont inférieures à H, autrement dit si la puissance varie très peu, on recommence la boucle sans modifier Ton. Ceci constitue une précaution connue contre les instabilités d'asservissement. Dans le cas contraire (étape 405), l'une et une seule des deux différences est positive - voir courbes à la Figure 1 - et va décider dans quel sens on gagnera de la puissance en modifiant d'un incrément la valeur centrale Ton. On effectue donc à cette étape la correction: - si (T2-T1) > 0 alors Ton F- Ton-ATon; il faut réduire le rapport cyclique - si (T3-T1) > 0 alors Ton F- Ton+ATon; il faut augmenter le rapport cyclique puis l'on retourne dans la boucle à l'étape 401. On notera que si l'on est au voisinage du MPP la boucle ne produit que de petites variations complémentaires et alternées du rapport cyclique autour d'une valeur centrale Ton qui reste stable. L'impédance moyenne d'entrée reste donc 30 sensiblement constante, notamment du fait que le condensateur de filtrage 201 joue son rôle de lissage. Ainsi est réalisée la fonction de poursuite (tracking) de la puissance maximale. On voit qu'avantageusement l'asservissement décrit n'utilise qu'une 35 arithmétique très élémentaire, et donc se prête bien à la simplicité de programmation et à l'exécution très rapide sur un microcontrôleur bon marché du type RISC. - 10 - Selon une autre caractéristique de l'invention, on peut également à titre d'option utiliser l'information indirecte de puissance pour gérer une valeur butée de sécurité, qui va limiter la puissance traversant le chargeur à une valeur supérieure prédéterminée. Afin de rendre claire la fonction principale d'asservissement, on n'a pas représenté les précautions et dispositifs de confort d'exploitation dont tout homme de l'art identifiera l'utilité éventuelle, et qui viendront s'insérer dans le programme. Notamment, des tests de conditions extérieure telles qu'une alarme thermique ou la détection d'état de pleine charge de la batterie peuvent être pris en compte pour réduire la puissance (faible durée ou blocage des impulsions PWM) en prévention d'une élévation de température ou d'une surcharge qui endommageraient cette batterie. L'unité de contrôle peut également être prévue pour commander des témoins lumineux, des alarmes sonores, un affichage etc. pour le confort de l'utilisateur (état de fonctionnement, anomalies...) L'ajout de telles fonctions usuelles de protection ou de confort d'exploitation ne fait pas sortir du domaine de l'invention. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. - 11 -
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The method involves progressive charging of a storage capacitor (201) from voltage pulses generated from an input stage upstream of a photovoltaic source (200) according to a duty factor. A break over threshold of a predetermined voltage at terminals of the capacitor is determined. The discharge of the capacitor in the battery is controlled. A maximum power point of the source is tracked by indirectly measuring consumed power and modulating the duty factor of the input stage based on the measurement. An independent claim is also included for a device for charging a battery from a complex direct current source.
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1. Procédé pour charger une batterie à partir d'une source de courant continu complexe, comportant des séquences cycliques comprenant chacune: une charge progressive d'un condensateur de stockage à partir d'impulsions de tension générées depuis un étage d'entrée en aval de ladite source, selon un rapport cyclique, une détection d'un seuil de franchissement d'une tension prédéterminée aux bornes dudit condensateur de stockage, commandant - une décharge dudit condensateur de stockage dans la batterie, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une poursuite (tracking) d'un point de fonctionnement à puissance maximum (MPP) de ladite source, comportant: - une mesure indirecte de la puissance consommée à partir d'une mesure du temps de charge du condensateur de stockage, et - une modulation du rapport cyclique dudit étage d'entrée, en fonction de la mesure indirecte de puissance consommée. 2. Procédé selon la 1, mis en oeuvre dans un dispositif de charge dans lequel l'étage d'entrée comprend des moyens de commutation de puissance, caractérisé en ce que la modulation du rapport cyclique implémente une technique dite de perturbation dans laquelle un incrément de temps constant ATon est ajouté ou retranché à la dernière meilleure valeur connue du temps Ton de commande active dudit transistor de commutation. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une exploitation de la mesure indirecte de puissance consommée pour gérer une valeur butée de sécurité pour ladite puissance consommée. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un test de conditions extérieures, notamment de limite thermique ou de pleine charge de la batterie, conduisant à une commande de modulation du rapport cyclique de façon à réduire ou limiter la puissance consommée. 5. Dispositif pour charger une batterie à partir d'une source de courant continu complexe, mettant en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes, comprenant - 12 - - des moyens pour charger progressivement un condensateur de stockage à partir d'impulsions de tension générées depuis un étage d'entrée en val de ladite source, selon un rapport cyclique, - des moyens pour détecter un seuil de franchissement d'une tension prédéterminée aux bornes dudit condensateur de stockage, et - des moyens pour décharger ledit condensateur de stockage dans la batterie, commandés par lesdits moyens de détection, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour suivre un point de fonction à puissance maximum (MPP) de ladite source, comportant: - des moyens pour fournir une mesure indirecte de la puissance consommée à partir d'une mesure du temps de charge du condensateur de stockage, et - des moyens pour moduler le rapport cyclique dudit étage d'entrée en fonction de la mesure indirecte de puissance consommée. 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de mesure indirecte de puissance consommée et/ou les moyens de modulation du rapport cyclique sont implémentés au sein d'un microcontrôleur. 7. Dispositif selon l'une des 5 ou 6, dans lequel l'étage d'entrée comprend des moyens de commutation de puissance, caractérisé en ce que les moyens de modulation du rapport cyclique implémentent une technique dite de perturbation dans laquelle un incrément de temps constant ATon est ajouté ou retranché à la dernière meilleure valeur connue du temps Ton de commande active desdits moyens de commutation de puissance. 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que les moyens de modulation sont en outre agencés pour gérer une valeur butée de sécurité pour ladite puissance consommée, à partir de la mesure indirecte de puissance consommée. 9. Dispositif selon l'une des 5 à 8, caractérisé en ce que les moyens de modulation sont en outre agencés pour réduire ou limiter la puissance consommée en fonction d'un test de conditions extérieures, notamment de limite thermique ou de pleine charge de la batterie. 10. Application du procédé ou du dispositif selon l'une quelconque des précédentes, à la charge d'une batterie à partir d'une source photovoltaïque.
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H
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H02
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H02J
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H02J 7
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H02J 7/00
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FR2902086
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A1
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COUVERCLE PRESENTOIR POUR UN EMBALLAGE
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La présente invention concerne un couvercle destiné à recouvrir le contenant d'un emballage. Sa structure particulière lui procure une fonction de couvercle présentoir. Un emballage comprend de manière générale un contenant, par exemple de forme parallélépipédique ou cylindrique qui est recouvert par un couvercle de fermeture. Pour proposer à la vente le produit que le contenant contient, le couvercle est fabriqué dans une matière transparente ou est pourvu d'une fenêtre afin que le consommateur puisse apprécier l'apparence du produit. Les emballages sont bien souvent présentés à plat, c'est-à-dire qu'ils reposent par leur fond sur un présentoir. Pour offrir une présentation plus attractive, il est apparu intéressant de présenter en rayonnage les emballages en les plaçant dans une position verticale, c'est-à-dire avec le couvercle placé dans un plan quasi vertical, pour que le consommateur puisse mieux voir le contenu des emballages en améliorant leur visibilité. Pour cela, on peut placer les emballages dans un présentoir prenant par exemple la forme d'une cartonnette que l'on incline fortement de manière à ce que les couvercles des emballages soient tournés en direction du consommateur. On peut encore utiliser des emballages de conception spéciale. On connait ainsi un emballage décrit dans le brevet US-A-5 011 006 qui comprend une barquette destinée à contenir de la nourriture et dont l'ouverture est fermée par un couvercle. Ce couvercle est pourvu d'un piètement pour faire tenir verticalement l'emballage lorsque le couvercle est fixé sur la barquette. Le piètement est formé dans le prolongement d'un bord longitudinal du couvercle. Il est constitué par une paroi trapézoïdale pliée de manière perpendiculaire au couvercle et qui est prolongée par une seconde paroi dorsale dont les rebords sont pourvus de volets latéraux repliés qui sont collés sur les flancs latéraux de la barquette. La fabrication de l'emballage nécessite une opération de pliage du couvercle ainsi qu'une opération de collage du couvercle sur une barquette dont la forme des flancs doit être adaptée pour coopérer avec les volets latéraux du couvercle. Le but de l'invention est donc de proposer un couvercle apte à recouvrir un contenant afin de pouvoir le faire tenir verticalement et qui soit plus simple à poser et qui puisse être adapté sur des contenants dont les flancs sont de forme quelconque. A cet effet, est proposé un couvercle destiné à recouvrir l'ouverture d'un contenant pour le fermer, le couvercle comprenant une paroi de fermeture bordée à sa périphérie par une virole qui est prolongée par une bordure périmétrique, le couvercle étant pourvu en outre d'un moyen destiné à le placer de telle manière que sa paroi de fermeture puisse être disposée dans une position quasi verticale lorsqu'il repose sur une surface horizontale. Dans l'invention, ce moyen se compose d'une paroi constitutive de la bordure périmétrique et qui est prolongée de manière à former un socle audit couvercle, ladite paroi étant reliée par l'intermédiaire de joues à d'autres parois de la bordure périmétrique. Lorsqu'il est fixé sur le contenant, le couvercle permet de le soutenir et de présenter verticalement son contenu à travers la paroi de fermeture ou sur une étiquette apposée sur ladite paroi de fermeture. Le couvercle intègre ainsi une fonction de présentoir. Le couvercle s'adapte sur un contenant de la même manière qu'un couvercle conventionnel. Il s'adapte à toutes formes de contenants de contour circulaire, ovale, polygonal, etc. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le couvercle est pourvu de butées disposées sous la virole et qui sont destinées à venir en appui sur un autre couvercle afin de pouvoir empiler des couvercles les uns sur les autres. Avantageusement, les butées sont constituées de nervures disposées de manière radiale autour de la paroi de fermeture. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le couvercle est fixé sur le contenant pour constituer un emballage, et l'étendue de la paroi constitutive de la bordure périmétrique est telle qu'un axe vertical passant par le centre de gravité de l'emballage vide ou plein est sécant à ladite paroi lorsque ledit emballage repose par cette paroi sur une surface horizontale. L'emballage peut alors être présenté verticalement tout en demeurant stable. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le couvercle est pourvu d'au moins un bourrelet prévu sur une paroi de la bordure périmétrique et l'ouverture du contenant est bordée extérieurement par un rebord périphérique qui se prolonge par un retour annulaire, ledit bourrelet permettant de bloquer le retour annulaire à l'issue de la mise en place du couvercle sur le contenant. Selon une caractéristique additionnelle de l'invention, le couvercle est pourvu d'au moins un clip présent sur la paroi de la bordure périmétrique opposée à celle qui est pourvue du bourrelet, le clip permettant de retenir par coincement le retour annulaire à l'issue de la mise en place du couvercle sur le contenant. Les caractéristiques de l'invention mentionnées ci-dessus, ainsi que d'autres, apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un exemple de réalisation, ladite description étant faite en relation avec les dessins joints, parmi lesquels: la Fig. 1 représente une vue en perspective d'un emballage comprenant un contenant et un couvercle selon l'invention, la Fig. 2 représente une vue en coupe d'un emballage comprenant un contenant et un couvercle selon l'invention, la Fig. 3 représente une vue en perspective d'un emballage reposant verticalement sur une surface horizontale selon l'invention, la Fig. 4 représente une vue latérale d'un emballage reposant verticalement sur une surface horizontale selon l'invention et, la Fig. 5 représente une vue en coupe de deux couvercles empilés l'un sur l'autre selon l'invention. L'emballage 100 présenté à la Fig. 1 est destiné à contenir et présenter un produit tel qu'une denrée alimentaire. Il est constitué d'un contenant 200 et d'un couvercle 300. Le contenant 200 est constitué d'une enveloppe creuse pourvue d'une ouverture 210 bordée extérieurement par un rebord 220 périphérique qui se prolonge par un retour annulaire 222 tourné vers l'enveloppe creuse. L'enveloppe comprend ainsi un fond 230 réuni à l'ouverture 210 par l'intermédiaire d'une ceinture constituée de parois de forme polygonale ou de parois de forme arrondie réunies par des parois planes. La ceinture est constituée ici de quatre flancs 240, 242, 244 et 246. Le contenant 200 est, de préférence, fabriqué par moulage par injection d'une matière 30 thermoplastique ou fabriqué par thermoformage. L'ouverture 210 du contenant 200 est susceptible d'être fermée par un opercule de protection, non représenté, rapporté par soudage sur le rebord 220. Le couvercle 300 est constitué d'une paroi de fermeture 320 qui est bordée à sa périphérie par une virole 310. La virole 310 possède une géométrie adaptée à recouvrir le rebord 220 bordant l'ouverture 210 du contenant 200. Elle est prolongée par une bordure périmétrique 330 destinée à border latéralement le retour annulaire 222 et qui est adaptée à positionner et fixer le couvercle 300 sur le contenant 200. La pose du couvercle 300 sur le contenant 200 permet ainsi de recouvrir l'ouverture 210 pour fermer ledit contenant 200. Des moyens de verrouillage tels qu'un ou plusieurs bourrelets 342 sont prévus sur une paroi de la bordure périmétrique 330. Ils permettent de bloquer le bord du retour annulaire 222 à l'issue de la mise en place du couvercle 300 sur le contenant 200. Les bourrelets 342, au nombre de deux à cette Fig. 1, sont constitués de renfoncements tournés vers l'intérieur du couvercle 200. Les moyens de verrouillage comportent encore un ou plusieurs clips 340 qui sont prévus sur la paroi de la bordure périmétrique 330 opposée à celle qui est pourvue des bourrelets 342. Ils permettent de retenir par coincement le retour annulaire 222 à l'issue de la mise en place du couvercle 300 sur le contenant 200. Les clips 340, au nombre de deux à cette Fig. 1, sont constitués par des parois inclinées tournées vers l'intérieur du couvercle 200. La coopération des bourrelets 342 et des clips 340 procure un assemblage sûr du couvercle 200 sur le contenant 300. La paroi de fermeture 320 est constituée à cette Fig. 1 d'une paroi plane disposée en retrait par rapport à la virole 310 afin que la couronne bordant son contour puisse être positionnée dans l'ouverture 210 du contenant 200. La paroi de fermeture 320 peut être fabriquée dans une matière transparente, permettant ainsi de visualiser le contenu du contenant 200, ou être revêtue d'un marquage de type IML (Labelling In Mold), objet d'une technologie développée par la demanderesse. Le couvercle est, de préférence, fabriqué par moulage par injection d'une matière thermoplastique. La paroi de fermeture 320 peut également être recouverte par une étiquette de présentation. Aux Figs. 1, 2, 3 et 4, le couvercle 300 est pourvu d'un socle 350 destiné à faire tenir l'emballage 100 dans une position quasi verticale, c'est-à-dire dans une position où la paroi de fermeture 320 est positionnée verticalement lorsqu'il est fixé sur le contenant 200 et lorsque ledit emballage repose sur une surface horizontale. Aux Figs. 3 et 4, l'emballage 100 est montré dans cette position. Le couvercle 300 peut ainsi être adapté sur des contenants conventionnels, c'est-à-dire sur des contenants du commerce pourvus simplement de rebords sur lesquels peuvent s'emboîter des couvercles. A ces Figs. 1, 2, 3 et 4, le socle 350 est constitué d'une paroi 352 constitutive de la bordure périmétrique 330 et qui est prolongée de manière à former une assise audit couvercle. Cette paroi 352 est raccordée par l'intermédiaire de deux joues 354 à deux parois latérales 332 constitutives de la bordure périmétrique 330 procurant ainsi une grande rigidité à cette paroi 352. Seule une joue 354 et une paroi latérale 332 sont visibles sur l'ensemble des Figs. A la Fig. 4, l'étendue de cette paroi 352 est telle qu'un axe vertical V passant par le centre de gravité G de l'emballage 100 vide ou rempli est sécant à ladite paroi lorsque ledit emballage repose par cette paroi 352 sur une surface horizontale H. Le couvercle peut de la sorte être utilisé comme couvercle présentoir pour l'emballage 100. La présence de la paroi 352 n'empêche pas de positionner à plat, c'est-à-dire horizontalement, l'emballage 100 lorsque la fonction de présentoir du couvercle 300 n'est pas utilisée. Aux Figs. 1, 2 et 5, on remarque la présence de butées 360 disposées sous la virole 310. Elles sont destinées à venir en appui sur un autre couvercle 300' disposé en dessous du couvercle 300, comme cela est montré à la Fig. 5., afin de pouvoir empiler une pluralité de couvercles les uns sur les autres. Les butées 360 prennent à ces Figs. 1, 2 et 5, la forme de nervures disposées de manière radiale autour de la paroi de fermeture 320. Le couvercle de l'invention permet de placer en position verticale le contenant d'un emballage pour présenter de manière idéalement exposée au consommateur le contenu de l'emballage. Il permet d'éviter l'utilisation de cartonnettes de présentation. Il s'adapte sur des contenants conventionnels si bien qu'il n'est pas nécessaire d'investir dans la construction de nouveaux moules de fabrications de contenants. Il peut être utilisé pour présenter un emballage disposé dans une position verticale sans empêcher son placement dans une position horizontale. Il s'adapte sur un contenant de la même manière qu'un couvercle conventionnel. Les couvercles sont empilables pour réduire leurs encombrements
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La présente invention se rapporte à un couvercle (300) destiné à recouvrir l'ouverture (210) d'un contenant (200) pour le fermer, le couvercle (300) comprenant une paroi de fermeture (320) bordée à sa périphérie par une virole (310) qui est prolongée par une bordure périmétrique (330), le couvercle (300) étant pourvu en outre d'un moyen destiné à le placer de telle manière que sa paroi de fermeture (320) puisse être disposée dans une position quasi verticale lorsqu'il repose sur une surface horizontale.Selon l'invention, ce moyen se compose d'une paroi (352) constitutive de la bordure périmétrique (330) et qui est prolongée de manière à former un socle (350), ladite paroi (352) étant reliée par l'intermédiaire de joues (354) à d'autres parois de la bordure périmétrique (330).Lorsqu'il est fixé sur le contenant, le couvercle permet de le soutenir et de présenter verticalement son contenu à travers la paroi de fermeture ou sur une étiquette apposée sur ladite paroi de fermeture.Le couvercle peut de la sorte être utilisé comme couvercle présentoir pour fermer le contenant.
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1) Couvercle (300) destiné à recouvrir l'ouverture (210) d'un contenant (200) pour le fermer, le couvercle (300) comprenant une paroi de fermeture (320) bordée à sa périphérie par une virole (310) qui est prolongée par une bordure périmétrique (330), le couvercle (300) étant pourvu en outre d'un moyen destiné à le placer de telle manière que sa paroi de fermeture (320) puisse être disposée dans une position quasi verticale lorsqu'il repose sur une surface horizontale, caractérisé en ce que le moyen se compose d'une paroi (352) constitutive de la bordure périmétrique (330) et qui est prolongée de manière à former un socle (350) audit couvercle, ladite paroi (352) étant reliée par l'intermédiaire de joues (354) à d'autres parois (332) de la bordure périmétrique (330). 2) Couvercle (300) selon la 1, caractérisé en ce qu'il est pourvu de butées (360) disposées sous la virole (310) et qui sont destinées à venir en appui sur un autre couvercle (300') afin de pouvoir empiler des couvercles (300, 300') les uns sur les autres. 3) Couvercle (300) selon la 2, caractérisé en ce que les butées (360) sont constituées de nervures disposées de manière radiale autour de la paroi de fermeture (320). 4) Couvercle (300) selon la 1 , 2 ou 3, caractérisé en ce que le couvercle (300) est fixé sur le contenant (200) pour constituer un emballage (100) et en ce que l'étendue de la paroi (352) est telle qu'un axe vertical (V) passant par le centre de gravité (G) de l'emballage (100) vide ou plein est sécant à ladite paroi lorsque ledit emballage (100) repose par cette paroi (352) sur une surface horizontale (H). 5) Couvercle (300) selon la 4, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un bourrelet (342) prévu sur une paroi de la bordure périmétrique (330) et en ce que l'ouverture (210) du contenant (200) est bordée extérieurement par un rebord (220) périphérique qui se prolonge par un retour annulaire (222), ledit bourrelet (342) permettant de bloquer le retour annulaire (222) à l'issue de la mise en place du couvercle (300) sur le contenant (200). 6) Couvercle (300) selon la 5, caractérisé en ce qu'il est pourvu d'au moins un clip (340) présent sur la paroi de la bordure périmétrique (330) opposée à celle qui est pourvue du bourrelet (342), le clip (340) permettant de retenirpar coincement le retour annulaire (222) à l'issue de la mise en place du couvercle (300) sur le contenant (200).
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B
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B65
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B65D
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B65D 43,B65D 77
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B65D 43/03,B65D 43/10,B65D 77/20
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FR2898038
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A1
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TENON DENTAIRE RADIO-OPAQUE ET PROCEDE DE FABRICATION
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L'invention a pour objet un nouveau tenon dentaire radio-opaque. Elle a également pour objet un procédé de fabrication dudit tenon. Les tenons dentaires sont utilisés pour la reconstitution de dents dépulpées. On distingue deux types de tenons, respectivement les tenons métalliques ou céramiques et les tenons composites. 10 Les tenons métalliques sont en général réalisés en acier inoxydable. Ils ont pour principaux inconvénients d'être sujets à des phénomènes de corrosion. En outre, ils présentent un module d'élasticité transversal différent de celui de la dentine pour conduire à termes, à une désolidarisation du tenon. 15 Pour résoudre ces problèmes, on a proposé des tenons fabriqués en matériaux composites tels que ceux décrits notamment dans le document EP-A-432 001. Ces tenons sont en pratique constitués de fibres longues unidirectionnelles de verre ou de carbone, et plus généralement de toute matière présentant des caractéristiques mécaniques élevées, les fibres étant noyées, par technique de pultrusion notamment, dans une matrice de résine 20 thermodurcissable bio-compatible. De manière générale, la proportion de fibres longues représente de 50 à 70% en volume du tenon, le complément à 100% étant occupé par la matrice. Toutefois, l'inconvénient de ces tenons est qu'ils ne sont pas radio-opaques. Or, il est nécessaire pour le chirurgien, de pouvoir visualiser le tenon au moment de sa 25 mise en place ou lors d'une intervention post-opératoire, par radiographie aux rayons X. Pour rendre les matériaux composites radio-opaques, plusieurs solutions ont été proposées. L'une d'entre-elles consiste à incorporer des oxydes métalliques radio-opaques dans la matrice de résine et/ou dans les fibres de renforcement. Cette technique est par exemple décrite dans le document EP-A-793 474. Généralement, la proportion 30 d'oxyde métallique dans la matrice peut aller jusqu'à 50% en poids, alors qu'elle est de l'ordre de 10 à 30% dans les fibres, en fonction de la nature de l'oxyde métallique mis en oeuvre. Une telle solution n'est pas optimale en termes de propriétés mécaniques et d'intensité radiographique. En effet, les oxydes métalliques, lorsqu'ils sont introduits dans la matrice, ont tendance à former des agglomérats, ce qui conduit à rompre la cohésion 35 entre les fibres et la matrice de résine. Il s'ensuit une perte des performances mécaniques.5 A titre d'exemple, la contrainte à la rupture en flexion trois points, d'un profilé exempt d'oxyde métallique et contenant 64% en volume de fibres de quartz unidirectionnelles est de l'ordre de 1600-1800 MPa. Le même profilé contenant 40% en poids d'oxyde métallique dans la matrice, soit 10% en poids du matériau, présente une rupture en flexion égale à 1100 MPa. De telles performances mécaniques sont donc incompatibles avec l'utilisation de tenons de faibles diamètres ou présentant des rétentions sur leur surface. Un autre inconvénient réside dans la transparence des tenons puisque cette transparence est affectée par la présence des oxydes métalliques. Il s'ensuit une diminution de la transmission des rayonnements lumineux issus de la lampe utilisée pour photopolymériser l'adhésif. Par ailleurs, la radio-opacité obtenue s'avère insuffisante de part la faible teneur d'oxyde métallique. Si certes, le niveau de radio- opacité est augmenté en introduisant des oxydes métalliques à la fois dans la matrice et dans les fibres, ce n'est pas sans influencer les propriétés mécaniques du tenon. On a proposé dans le document WO 96/26686, de gainer un tenon composite non radio-opaque d'une gaine radio-opaque, la gaine étant constituée d'au moins une, avantageusement deux couches de fibres radio-opaques, telles que par exemple des fibres de verre contenant de l'oxyde de calcium. Si cette solution permet la visualisation du contour du tenon et améliore les caractéristiques mécaniques du fait de la présence de fibres, le taux de radio-opacité reste insuffisant en raison de la faible densité radiographique. En outre, la mise en place de la gaine par pultrusion s'avère être une opération délicate et l'obtention d'une couche régulière est particulièrement difficile. En d'autres termes, le problème que se propose de résoudre l'invention est de développer un tenon en matériau composite, dont le niveau de radio-opacité soit suffisant sans toutefois affecter ses caractéristiques mécaniques et sa transparence. Pour ce faire, le Demandeur a constaté que la mise en oeuvre, en lieu et place de la gaine à base de fibres radio-opaques, d'une couche à base de substance radio-opaque permettait de résoudre concomitamment les problèmes évoqués ci-dessus.30 3 En d'autres termes, l'invention a pour objet un tenon dentaire en matériau composite comprenant une âme centrale constituée d'une matrice de résine dans laquelle sont noyées des fibres unidirectionnelles continues, ladite âme étant entourée d'une gaine. Ce tenon se caractérise en ce que la gaine est exempte de fibres et contient au moins une substance susceptible de rendre ledit tenon radio-opaque. Bien entendu, l'intensité radiographique sera dépendante de la quantité de substance appliquée à la surface du tenon. En pratique, ladite substance conférant la radio-opacité, présente dans la gaine, représente de 0.5% à 30% en poids du tenon. La substance conférant la radio-opacité peut être appliquée en une ou plusieurs couches, avantageusement en une couche unique, par la technique de dépôt en phase vapeur dite "PVD" (Physical Vapor Deposition), la technique "EBPVD" (Electron Beam Physical Vapor Deposition) ou par la technique "CVD" (Chemical Vapor Deposition), ou encore par technique magnétron (pulvérisation cathodique magnétron). La gaine peut contenir une proportion variable de ladite substance pouvant aller de 5 à 100% en poids, avantageusement, au moins 90% en poids. Du niveau de radio-opacité souhaité dépendra l'épaisseur de ladite gaine. En pratique, l'épaisseur de la gaine est comprise entre 0,5 et 60 m. Parmi les substances susceptibles de conférer la radio-opacité, on peut utiliser certains oxydes métalliques, certains composés fluorés et carbonates. Parmi les oxydes métalliques, on peut citer notamment les oxydes d'aluminium (Al2O3), de baryum (BaO), de strontium (SrO), de tungstène (WO3), de zinc (ZnO) et de zirconium (ZrO). Parmi les composés fluorés, on cite notamment l'ytterbium (YbF3) et l'Yttrium (YF3). Parmi les carbonates, on peut utiliser notamment le carbonate de lantanium (La2(CO3)3) ou le carbonate de zirconium (ZrCO3). Bien entendu, l'ensemble des substances peuvent être utilisées seules ou en mélange. 35 Pour améliorer la radio-opacité, une ou plusieurs substances susceptibles de conférer la radio-opacité peuvent être également introduites dans la matrice et/ou dans les fibres, tout en tenant compte des contraintes techniques évoquées précédemment. En particulier, on peut utiliser en tant que fibres, des fibres AR comprenant 18-19% en poids de zircone. Dans ce cas, les fibres représentent de 50 à 70% en poids du tenon, tandis que la matrice représente 30 à 50% en poids du tenon, gaine exceptée. L'invention a également pour objet un procédé pour la fabrication du tenon précédemment décrit. Selon ce procédé : - on prépare un tenon en matériau composite comprenant une âme centrale constituée de fibres unidirectionnelles continues noyées dans une matrice de résine, 15 - on dépose au moins une couche contenant au moins une substance susceptible de rendre le tenon radio-opaque à la surface dudit tenon. La préparation du tenon se fait par toute technique connue de l'homme du métier, en particulier par technique de pultrusion, suivie d'un usinage du jonc obtenu. Selon une autre caractéristique, la couche de substance radio-opaque est déposée, comme déjà dit, par PVD, EBPVD, Magnétron (pulvérisation cathodique magnétron) ou CVD. Au moment de leur mise en place, les tenons composites sont collés et scellés dans les 25 racines au moyen d'adhésif et de ciment composite. Or, il s'avère que ce collage est particulièrement difficile à réaliser, eu égard à la nature du matériau. Pour résoudre ce problème, le chirurgien-dentiste a l'obligation, avant le collage, d'appliquer extemporanément à la surface des tenons, un primer d'adhésion ou une couche de silane, destiné à améliorer la liaison avec l'adhésif. Pour éviter cette étape, on propose sur le 30 marché, des tenons composites silanisés, c'est-à-dire des tenons enduits d'une couche de silane prêts à l'emploi. Toutefois, l'un des inconvénients principaux des silanes réside dans leur instabilité, les rendant incompatibles avec un stockage de longue durée. Dans le cadre de la présente invention, le Demandeur a constaté qu'en enduisant le tenon 35 d'une couche inorganique telle que par exemple une substance susceptible de rendre le 20 tenon radio-opaque, préalablement à l'application de silane, on améliorait grandement l'accrochage du silane et par conséquent, sa stabilité. En d'autres termes et dans un mode de réalisation avantageux, la gaine est recouverte 5 d'au moins une couche d'au moins un agent liant, avantageusement d'au moins une couche de silane. Des tenons préalablement silanisés stables peuvent ainsi être proposés sur le marché. Dans un mode de réalisation préféré, le tenon est recouvert d'une gaine constituée exclusivement d'oxyde métallique, avantageusement d'oxyde de zirconium, la gaine ayant une épaisseur comprise entre 0,5 et 2 m, avantageusement environ 1 m. Le Demandeur a constaté qu'une épaisseur comprise entre 1 et 2 m était toutefois suffisante dans ce cas. Bien entendu, tout type de silane ayant une capacité liante peut être utilisé. Dans un mode de réalisation préféré, on utilise les silanes choisis dans le groupe comprenant 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate, vinyltriméthoxysilane, 3-(Glycidyloxy)propyl triméthoxysilane et 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate. En pratique, la couche est déposée par trempage du tenon dans une solution du silane choisi. L'invention et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de 25 réalisation suivants. Exemple 1 Les tenons sont constitués de fibres de verre E représentant un volume de 63%. Les fibres 30 sont enrobées par une matrice de résine méthacrylique à base de monomères BISGMA (Bisphénol A Glycidyl Diméthacrylate), 1,4 Butanediol Dimethacrylate et 1,6 HDDMA Hexane Diol Dimethacrylate. La matrice représente 37% volume et elle ne contient pas de charges radio-opaques. Le diamètre du tenon est de 1.8mm. 35 6 1ère étape : Dépôt d'une couche d'oxyde de zirconium sur la surface des tenons dentaires. Les tenons sont insérés dans un support métallique, la pointe vers le haut. Les dépôts à base d'oxyde de zirconium sont réalisés par la technique EBPVD (Electron Beam Physical Vapor Deposition) à partir d'une source d'oxyde de zirconium yttriée (ZrO2-Y2O3 8% molaire). Les tenons fixés sur un support métallique sont positionnés à 29 cm au-dessus de la source d'évaporation. Avant dépôt, un vide de 4.10-3 Pa est réalisé dans le réacteur. Un débit de 4 sccm d'oxygène est introduit pendant l'étape de dépôt. L'évaporation de la source par faisceau d'électron est réalisée avec une tension de 8,6 kV sous un vide de 10-1 Pa. La couche d'oxyde de zirconium recouvre toute la surface des tenons, excepté une longueur de 2 à 3 mm que le praticien découpera lors de la mise en place. L'épaisseur de dépôt obtenue est de l'ordre de 301am en moyenne et n'a aucune influence sur les caractéristiques dimensionnelles du tenon puisqu'il a été tenu compte de l'épaisseur de la couche lors de l'usinage des tenons. Une telle épaisseur permet d'obtenir une intensité radiographique équivalente à 1.3mm d' Aluminium. 2e étape : silanisation Préparation de la solution Solution éthanol contenant environ 10% d'eau acidifiée acide acétique 25 MEMO : 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate 5% en poids Mélanger pendant 30 minutes au moins Les tenons sont ensuite trempés dans cette solution contenant du silane MEMO pendant 15 minutes. Ils sont ensuite séchés dans une étuve pour évaporer le solvant et l'eau. Le 30 silane ainsi déposé forme une liaison chimique entre la couche externe du tenon et l'adhésif. Des éléments libres tels des groupements OH vont pouvoir créer des pontages chimiques entre l'adhésif et le tenon via sa couche externe.20 Les résultats de collage obtenus à partir des tenons fabriqués selon cet exemple ont été améliorés : 32 MPa au lieu de 26.9 MPa avec un adhésif et 32 MPa au lieu de 23 MPa sans adhésif. En outre, le protocole de collage ou scellement a été réduit d'une étape. En effet il n'est plus nécessaire d'appliquer une couche d'adhésif sur le tenon puis de le photo-polymériser. Exemple 2 Les tenons sont constitués de fibres de verre AR représentant un volume de 60%. Les fibres sont enrobées par une matrice de résine époxyde à base de Bisphénol A. La matrice représente 40% volume et elle ne contient pas de charges radio-opaques. Les tenons ont un diamètre égal à 1.8mm. 1ère étape : Dépôt d'une couche d'oxyde de zirconium sur la surface des tenons dentaires. Les tenons sont traités dans les conditions opératoires identiques à celles décrites dans l'exemple précédent. 20 La couche d'oxyde de zirconium recouvre toute la surface des tenons, excepté une longueur de 2 à 3 mm que le praticien découpera lors de la mise en place. L'épaisseur de dépôt obtenue est de l'ordre de 2 m en moyenne et n'a aucune influence sur les caractéristiques dimensionnelles du tenon. L'espace prévu pour le collage et le scellement 25 est d'au moins 20 m au rayon. Les résultats de collage obtenus à partir des tenons fabriqués selon cet exemple ont été améliorés : 33.7 MPa au lieu de 26.9 MPa avec un adhésif et 33.7 MPa au lieu de 23 MPa sans adhésif. Le protocole de collage ou scellement a été réduit d'une étape. 30 Il est à noter que la valeur du collage sur des tenons identiques sans la couche d'oxyde de zirconium mais avec du silane MEMO seul est de 29 MPa 5 MPa. Bien que cette couche d'oxyde de zirconium soit d'épaisseur faible, elle a permis d'obtenir des valeurs d'adhésion plus stables et constantes (33.7 MPa 3 MPa avec la couche d'oxyde de zirconium). 15 35 Exemple 3 Les tenons sont constitués de fibres de verre E représentant un volume de 57%. Les fibres sont enrobées par une matrice de résine époxyde à base de Bisphénol A. La matrice représente 43% volume et elle contient de charges radio-opaques sous forme de particules de verre au strontium et zirconium diamètre moyen 1 m dans une proportion de 30% en poids par rapport à la matrice. 10 Les tenons ont un diamètre égal à 1.8mm. Le dépôt de zircone ou d'alumine s'effectue par la technique dite CVD (Chemical Vapor Deposition). Dans ce cas, une solution de zirconate comme par exemple tetrapropyl zirconate ou zirconium propoxide à 70% dans le propanol est injectée comme précurseur 15 dans le gaz plasma. L'oxyde de zirconium se condense sur les tenons. Après dépôt d'oxyde de zirconium par CVD (plasma), les tenons sont soumis à un cycle de traitement pour activer la surface et enlever toutes traces éventuelles d'autres éléments indésirables. Ce traitement s'effectue en utilisant un mélange de H2/N2. Après le dépôt d'oxyde de zirconium par CVD, les tenons sont silanisés comme dans les exemples précédents. Les résultats de collage obtenus à partir des tenons fabriqués selon cet exemple ont été 25 améliorés : 33.5 MPa au lieu de 26.9 MPa avec un adhésif et 33.5 MPa au lieu de 23 MPa sans adhésif. Le protocole de collage ou scellement a été réduit d'une étape. L'écart type obtenu est de 33.5 MPa 3 MPa. 8 20
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Tenon dentaire en matériau composite comprenant une âme centrale constituée d'une matrice de résine dans laquelle sont noyées des fibres unidirectionnelles continues, ladite âme étant entourée d'une gaine, caractérisé en ce que la gaine est exempte de fibres et contient au moins une substance susceptible de rendre le tenon radio-opaque.
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1/ Tenon dentaire en matériau composite comprenant une âme centrale constituée d'une matrice de résine dans laquelle sont noyées des fibres unidirectionnelles continues, ladite âme étant entourée d'une gaine, caractérisé en ce que la gaine est exempte de fibres et contient au moins une substance susceptible de rendre le tenon radio-opaque. 2/ Tenon selon la 1, caractérisé en ce que la substance présente dans la gaine représente entre 0.5% et 30% en poids du tenon. 3/ Tenon selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la gaine contient de 5 à 100% en poids de ladite substance. 4/ Tenon selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'épaisseur de 15 la gaine est comprise entre 0,5 m et 60 m. 5/ Tenon selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ladite substance est choisie dans le groupe comprenant l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de baryum, l'oxyde de strontium, l'oxyde de tungstène, l'oxyde de zinc, l'oxyde de 20 zirconium, l'ytterbium, l'yttrium, le carbonate de lanthanium et le carbonate de zirconium. 6/ Tenon selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la gaine est recouverte d'au moins une couche d'au moins un agent liant. 25 7/ Tenon selon la 6, caractérisé en ce que l'agent liant est un silane. 8/ Tenon selon la 7, caractérisé en ce que les silanes sont choisis dans le groupe comprenant 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate, vinyltriméthoxysilane, 3-30 (Glycidyloxy)propyl triméthoxysilane et 3-(Triméthoxysilyl)propyl méthacrylate. 9/ Tenon selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les fibres sont des fibres radio-opaques, avantageusement des fibres de verre AR.1010/ Tenon selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la matrice contient en outre au moins une substance susceptible de conférer la radio opacité. 11/ Procédé pour la fabrication d'un tenon dentaire en matériau composite, caractérisé en ce que : - on prépare un tenon comprenant des fibres unidirectionnelles continues noyées dans une matrice de résine, - on dépose sur la surface du tenon ainsi obtenu, au moins une couche contenant au moins une substance susceptible de rendre le tenon radio-opaque. 12/ Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite substance est déposée par une technique de dépôt en phase vapeur, ou par EBPVD, ou par la technique Magnétron. 13/ Procédé selon la 11, caractérisé en ce que ladite substance est choisie dans le groupe comprenant l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de baryum, l'oxyde de strontium, l'oxyde de tungstène, l'oxyde de zinc, l'oxyde de zirconium, l'ytterbium, l'yttrium, le carbonate de lanthanium et le carbonate de zirconium.
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A
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A61
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A61C
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A61C 13
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A61C 13/30
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FR2890245
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A1
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DISPOSITIF DE COMMUTATION ASSURANT LA CONNEXION D'UN CONNECTEUR SUR UNE LIGNE DE TRANSMISSION DE DONNEES
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L'invention concerne un dispositif de commutation assurant la 5 connexion d'un connecteur sur une ligne de transmission de données, de type téléphonique. Elle se rapporte plus précisément à un dispositif de commutation d'une ligne de transmission de données à partir d'une entrée, en général une connexion d'opérateur, vers une sortie, en général une connexion de réseau abonné, pour assurer la connexion d'un connecteur de type RJ ou autre pouvant permettre par exemple des opérations de test ou de maintenance du réseau. Ce dispositif de commutation assure, lors de l'enfichage d'un connecteur mâle de type RJ ou autre, la déconnexion de l'entrée et de la 15 sortie et la commutation de ce connecteur sur l'entrée. Un tel dispositif est connu du document de brevet EP 0 630 079 qui décrit un tel agencement de commutation à l'aide de lames de contacts de forme complexe et spécifique. Les faibles dimensions des contacts dans une connexion RJ rendent ce type de dispositif très complexe et coûteux à fabriquer. Le but de l'invention est de fournir un dispositif de commutation qui soit constitués de composants standards et donc fiables et relativement peu difficiles à mettre en oeuvre. Pour ce faire, l'invention propose un dispositif de commutation assurant la connexion d'un connecteur sur une ligne de transmission de données à partir d'une entrée vers une sortie, et réalisant, lors de la mise en place d'une fiche dans ledit connecteur, la déconnexion de l'entrée et de la sortie et la connexion de ce connecteur sur ladite entrée, dispositif comportant un boîtier présentant une connexion de ladite entrée et une connexion de ladite sortie portées par une plaque support et pouvant être reliées électriquement par un circuit imprimé, caractérisé en ce que ledit boîtier contient également ledit connecteur pouvant être relié à ladite entrée au moyen d'un commutateur 2890245 2 actionnable par un bouton poussoir, ledit bouton poussoir étant lui-même actionné lors de l'enfichage d'une fiche dans ledit connecteur. Selon un mode de réalisation préféré, ledit boîtier comporte une ouverture d'introduction de ladite fiche, fermée par un clapet coulissant, ledit clapet comportant une partie de butée actionnant ledit bouton poussoir lorsqu'il est coulissé pour libérer le passage au travers de ladite ouverture. Ledit clapet peut être sollicité par un ressort en position fermée. Un tel agencement permet la connexion de la fiche avec un minimum de geste à effectuer pour l'opérateur. Le ressort utilisé peut être hélicoïdal ou être une lame flexible. Avantageusement, ledit circuit imprimé est porté par ladite plaque support, ledit connecteur étant également porté par cette plaque. De préférence, ledit connecteur peut être de type RJ. L'invention est décrite ci-après plus en détail à l'aide de figures ne 15 représentant qu'un mode de réalisation préféré de l'invention. La figure 1 est une vue partielle en perspective d'un dispositif de commutation conforme à l'invention. La figure 2 est un schéma électrique du circuit imprimé contenu dans un dispositif de commutation conforme à l'invention. La figure 3 est une vue en coupe selon un plan P et en perspective d'un dispositif de commutation conforme à l'invention, en position de repos. La figure 4 est une vue en coupe selon un plan P et en perspective d'un dispositif de commutation conforme à l'invention, en position active. Tel que partiellement représenté sur la figure 1, un dispositif de commutation assure la connexion d'un connecteur 1 de type RJ 45, sur une ligne de transmission de données à partir d'une entrée 2, en général une connexion d'opérateur, vers une sortie 3, en général une connexion de réseau abonné, et réalise, lors de la mise en place d'une fiche dans le connecteur 1, la déconnexion de l'entrée 2 et de la sortie 3 et la connexion de ce connecteur 1 sur l'entrée 2. Ce dispositif comporte un boîtier dont seule une plaque support 4 est visible sur la figure 1, portant une connexion 2A de l'entrée et une connexion 2B de la sortie pouvant être reliées électriquement par un circuit imprimé C porté par la plaque support 4 et schématisé sur la figure 2. Le boîtier contient également le connecteur 1 également porté par la plaque support 4 et pouvant être relié à l'entrée au moyen d'un commutateur 5 actionnable par un bouton poussoir 6, ce bouton poussoir étant lui-même actionné lors de l'enfichage d'une fiche dans le connecteur 1. L'ensemble du dispositif de commutation est visible sur les figures 3 et 4. Le boîtier comprend un socle 7A supportant la plaque support 4, et un couvercle 7B qui comporte une ouverture d'introduction 7C de la fiche en regard du connecteur 1 et qui est fermée par un clapet 8 coulissant parallèlement à la plaque support 4 le long de la paroi du couvercle 7B. Ce clapet 8 comporte une partie de butée 8A pourvue d'une rampe de glissement progressif 8B actionnant le bouton poussoir 6, lorsque le clapet 8 est coulissé pour libérer le passage au travers de l'ouverture 7C et connecter la fiche dans le connecteur 1. Le clapet 8 est sollicité par un ressort 9 en position fermée. Avantageusement, ce ressort 9 est un ressort hélicoïdal en butée dans une cavité agencée sur la paroi du couvercle et également en butée contre une surface du clapet 8 perpendiculaire à son sens de translation. Une tige 8C solidaire du clapet est introduite dans ce ressort 9 afin d'assurer le maintien du ressort et du clapet. Le clapet comporte au niveau de l'ouverture une nervure de préhension 8D permettant à l'aide d'un outil de type lame de la pousser de la position fermée représentée sur la figure 3 à la position ouverte représentée sur à figure 4. Cette poussée peut même être effectuée directement avec la fiche qui est alors simultanément introduite dans le connecteur 1 et alors retient le clapet en position ouverte, le ressort 9 étant alors comprimé
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L'invention concerne un dispositif de commutation assurant la connexion d'un connecteur (1) sur une ligne de transmission de données à partir d'une entrée (2) vers une sortie (3), et réalisant, lors de la mise en place d'une fiche dans ledit connecteur, la déconnexion de l'entrée et de la sortie et la connexion de ce connecteur (1) sur ladite entrée (2), dispositif comportant un boîtier (7) présentant une connexion (2A) de ladite entrée et une connexion (3A) de ladite sortie portées par une plaque support (4) et pouvant être reliées électriquement par un circuit imprimé (C).Selon l'invention, ledit boîtier contient également ledit connecteur (1) pouvant être relié à ladite entrée (2) au moyen d'un commutateur (5) actionnable par un bouton poussoir (6), ledit bouton poussoir (6) étant lui-même actionné lors de l'enfichage d'une fiche dans ledit connecteur (1).
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1. Dispositif de commutation assurant la connexion d'un connecteur (1) sur une ligne de transmission de données à partir d'une entrée (2) vers une sortie (3), et réalisant, lors de la mise en place d'une fiche dans ledit connecteur, la déconnexion de l'entrée et de la sortie et la connexion de ce connecteur (1) sur ladite entrée (2), dispositif comportant un boîtier (7) présentant une connexion (2A) de ladite entrée et une connexion (3A) de ladite sortie portées par une plaque support (4) et pouvant être reliées électriquement par un circuit imprimé (C), caractérisé en ce que ledit boîtier contient également ledit connecteur (1) pouvant être relié à ladite entrée (2) au moyen d'un commutateur (5) actionnable par un bouton poussoir (6), ledit bouton poussoir (6) étant lui-même actionné lors de l'enfichage d'une fiche dans ledit connecteur (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit boîtier comporte une ouverture (7C) d'introduction de ladite fiche, fermée par un clapet (8) coulissant, ledit clapet comportant une partie de butée (8A) actionnant ledit bouton poussoir (6) lorsqu'il est coulissé pour libérer le passage au travers de ladite ouverture (7C). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit clapet est sollicité par un ressort (9) en position fermée. 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit circuit imprimé (C) est porté par ladite plaque support (4), ledit connecteur (1) étant également porté par cette plaque. 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit connecteur (1) est de type RJ.
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H
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H01
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H01R
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H01R 13
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H01R 13/703
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FR2888626
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A1
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SYNCHRONISEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE
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L'inventon concerne en général les synchroniseurs de véhicule auto-mobile. Plus précisément, l'invention concerne un , destiné à accoupler sélectivement en rotation un arbre s'étendant suivant une direction axiale et au moins un pignon monté fou autour de l'arbre, le synchroniseur étant du type comprenant: - un moyeu solidaire en rotation de l'arbre, - un manchon de crabotage disposé autour du moyeu, lié en rotation au moyeu et libre en translation axialement le long de l'arbre, - au moins une bague de synchronisation interposée axialement entre le moyeu et le pignon et apte à frotter contre le pignon pour synchroniser en rotation l'arbre et le pignon, la bague étant liée en rotation au moyeu et libre en translation axialement le long de l'arbre, -au moins un organe d'armement logé dans le moyeu et comprenant un élément de couplage sélectif de l'organe d'armement au manchon en translation axiale, l'organe d'armement étant susceptible de transmettre une sollicitation axiale du manchon à la bague, dans la limite de son non-échappement hors du moyeu. - des moyens de commande aptes à déplacer sélectivement en tran-station axiale le manchon par rapport au moyeu entre trois positions successives: (a) une position neutre dans laquelle le manchon et le pignon sont libres en rotation l'un par rapport à l'autre et l'organe d'armement est couplé au manchon, (b) une position de synchronisation dans laquelle le manchon sollicite axialement la bague contre le pignon par l'intermédiaire de l'organe d'armement, l'organe d'armement étant couplé au manchon, (c) une position crabotée dans laquelle le manchon et le pignon sont liés en rotation, l'organe d'armement et le manchon n'étant plus couplés et étant décalés axialement l'un par rapport à l'autre. Des synchroniseurs de ce type sont connus de l'état de la technique. Dans de tels synchroniseurs, il arrive que le manchon soit d'une faible épaisseur et par ailleurs soit susceptible de pivoter par rapport au moyeu (phénomène de rotulage), et de se placer dans une position non coaxiale au moyeu. Les deux faits précités (isolés ou associés) peuvent avoir pour conséquence l'échappe-ment du dispositif d'armement hors du manchon. On observe alors dans certains cas une augmentation de la traînée du synchroniseur, qui conduit à une usure prématurée et importante de celui-ci, ainsi que des désagréments lors de l'extrac- tion des vitesses passées. Dans ce contexte, l'invention vise à proposer un synchroniseur dont la durée de vie est allongée. Dans ce but, l'invention porte sur un synchroniseur du type précité, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de limitation du déplacement axial relatif du manchon et de l'organe d'armement l'un par rapport à l'autre dans une plage de positions telles que l'organe de couplage soit confiné entre le manchon et l'organe d'armement. Le synchroniseur peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous, considérées individuellement ou selon toutes les corn- binaisons techniquement possibles: - les moyens pour limiter le déplacement axial relatif du manchon et de l'organe d'armement l'un par rapport à l'autre comprennent au moins une butée formée sur l'organe d'armement et au moins une butée complémentaire formée sur le manchon et susceptible de venir porter contre la butée en position crabotée du manchon; - le manchon présente une face radialement interne dans laquelle est ménagée au moins un logement, l'organe d'armement étant interposé radiale-ment entre le moyeu et le manchon et comprenant une cassette, et un organe de rappel sollicitant l'élément de couplage vers le manchon, l'élément de couplage étant susceptible de se loger de manière amovible dans le logement du manchon en liant en translation axiale l'organe d'armement et le manchon, ou de se rétracter dans la cassette à l'encontre de la sollicitation de l'organe de rappel; - la butée est une patte venue de matière avec la cassette; - la butée est une patte fixée sur la cassette; - le manchon comprend une pluralité de cannelures axiales réparties régulièrement sur la face interne autour de l'arbre, le logement étant formé dans une cannelure de référence et la butée complémentaire étant formée dans une cannelure de butée voisine de la cannelure de référence; - le manchon comprend au moins une denture de crabotage ménagée sur un bord circonférentiel de la face interne tourné vers le pignon et pourvue d'une pluralité de dents formées par des extrémités axiales des cannelures, la butée complémentaire étant formée à une extrémité de la cannelure de butée opposée à la denture de crabotage; - l'élément de couplage est une bille, la cannelure de référence formant une piste axiale de roulement de la bille; - la cannelure de butée comprend une partie centrale usinée surbaissée par rapport à l'extrémité formant la butée complémentaire; et - le synchroniseur est double, le manchon comprenant des première et seconde dentures de crabotage de premier et second pignons disposés axiale-ment de part et d'autre du moyeu, les dents des première et seconde dentures étant formées par des extrémités axiales opposées des cannelures, les moyens de commande étant aptes à déplacer sélectivement en translation axiale le man- chon par rapport au moyeu à partir de la position neutre soit vers le premier pi- gnon jusqu'à une première position crabotée dans laquelle le manchon et le premier pignon sont liés en rotation, soit vers le second pignon jusqu'à une seconde position crabotée dans laquelle le manchon et le second pignon sont liés en rotation, le synchroniseur comprenant des première et seconde butées formées sur la cassette et des première et seconde butées complémentaires formées sur des cannelures de butées disposées de part et d'autre de la cannelure de référence, la première butée coopérant avec la première butée complémentaire pour limiter le déplacement axial relatif du manchon et de l'organe d'armement l'un par rapport à l'autre en première position crabotée du manchon, la seconde butée coo- pérant avec la seconde butée complémentaire pour limiter le déplacement axial relatif du manchon et de l'organe d'armement l'un par rapport à l'autre en seconde position crabotée du manchon. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en 30 référence aux figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un synchroniseur de l'invention, le manchon étant représenté en position neutre; - la figure 2 est une vue similaire à celle de la figure 1, le manchon étant représenté dans une situation où il quitte sa position de synchronisation vers sa position crabotée (le billage se comprime) ; - la figure 3 est une vue similaire à celle de la figure 1, le manchon étant représenté en position crabotée (le billage est comprimé et s'est déplacé sur les cannelures) ; - la figure 4 est une vue en perspective de l'organe d'armement illustré sur la figure 1 à 3, pour un premier mode de réalisation de I 'invention; - la figure 5 est une vue en perspective similaire à celle de la figure 4, pour un deuxième mode de réalisation de l'invention; - la figure 6 est une vue en perspective de la face interne du manchon des figures 1 à 3; et - la figure 7 est une vue en perspective du synchroniseur des figures 1 à 3, le manchon étant partiellement arraché pour laisser apparaître les butées limitant la course relative des organes d'armement et du manchon. Le synchroniseur représenté sur les figures 1 à 3 est destiné à accoupler sélectivement en rotation un arbre 2 s'étendant suivant une direction axiale référencée X, et des premier et second pignons 4 et 6 montés fous autour de l'arbre 2, à distance l'un de l'autre. L'arbre 2 porte une série de cannelures axia- les 8 entre les pignons 4 et 6. Le synchroniseur 10 est disposé entre les pignons 4 et 6, et com-prend: un moyeu 12 solidaire en rotation de l'arbre 2, - un manchon de crabotage 14 disposé autour du moyeu 12, lié en ro- tation au moyeu 12 et libre en translation axialement le long de l'arbre 2, - des première et seconde bagues de synchronisation 16 et 18, respectivement interposées axialement entre le moyeu 12 et les premier et second pignon 4 et 6, et apte à frotter respectivement contre les premier et second pi-gnon pour synchroniser en rotation l'arbre 2 et lesdits premier et second pignon 4 et 6, les bagues étant liées en rotation au moyeu 12, et étant libres en translation axialement le long de l'arbre 2, dans la limite de leur nonéchappement hors du moyeu, - trois organes d'armement 20 logés dans le moyeu 12 et sélective-ment couplés au manchon 14 en translation axiale, les organes d'armement 20 étant susceptibles de transmettre une sollicitation axiale du manchon 14 à la première ou à la seconde bague, des moyens de commande aptes à déplacer sélectivement en translation axiale le manchon 14 par rapport au moyeu 12 vers le premier pignon 4 5 ou vers le second pignon 6. Les moyens de commande ne sont pas représentés sur les figures 1 à 3. Chacun des premier et second pignons 4 et 6 comprend une partie annulaire 21 d'axe X portant une denture de crabotage externe 22, et un cône de 10 de friction 24 s'étendant à partir de la partie 21 vers le moyeu 12. Le cône 24 est délimité radialement vers l'extérieur par une surface tronconique convergeant vers le moyeu 12 et constituant une portée de friction 26. Le moyeu 12 est une pièce annulaire, d'axe X, présentant sur une face radialement interne des rainures 28. Les rainures 28 coopèrent avec les cannelu- res 8 de l'arbre 2 pour solidariser le moyeu 12 et l'arbre 2 en rotation. Plus précisément, comme le montre la figure 7, le moyeu 12 comprend une partie cylindrique interne 30, d'axe X, une partie cylindrique externe 32 d'axe X entourant la partie interne 30, et une âme 34, s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe X et solidarisant les parties intérieure et exté- rieure 30 et 32 l'une avec l'autre. Les rainures 28 sont ménagées sur la partie interne 30. La partie externe 32 porte sur une face radialement extérieure une pluralité de dents 36 d'entraînement du manchon 14, régulièrement répartie au-tour de l'axe X, et s'étendant chacune axialement. La partie externe 32 comprend également trois logements 38 de ré-ception des organes d'armement 20, ménagés à 120 les uns des autres autour de l'axe X. Ces logements 38 sont ouverts axialement des deux côtés c'est-àdire vers les premier et second pignons 4 et 6, et sont ouverts radialement vers l'extérieur, c'est à dire vers le manchon 14. Le manchon 14 présente une forme cylindrique, d'axe X. Il comprend sur une face radialement interne 39 une pluralité de cannelures axiales internes 40, réparties régulièrement autour de l'axe X. Ces cannelures internes 40 coopèrent avec les dents 36 du moyeu pour lier en rotation le manchon 14 et le moyeu 12. Le manchon 14 comprend également des première et seconde dentures in-ternes de crabotage, référencées 42 et 44, ménagées respectivement sur les bords circonférentiels de la face interne 39 du manchon 12 tournées vers les premier et second pignons 4 et 6. Ces dentures internes sont chacune pourvues d'une pluralité de dents 46 formées par les extrémités axiales opposées des cannelures internes 40. Le manchon 14 porte sur une face radialement externe une gorge 48 coopérant avec les moyens de commande déplaçant le manchon 14 axialement. Les première et seconde bagues de synchronisation 16 et 18 sont des pièces annulaires d'axe X, et présentent chacune sur une face radialement in-terne une portée de friction complémentaire 50, de forme tronconique conver- gente vers le moyeu 12 et adaptée pour coopérer avec les portées de friction 26 des pignons. Les bagues 16 et 18 comprennent également chacune trois créneaux 52 en saillie radialement vers l'extérieur, disposés à 120 les uns des autres au-tour de l'axe X. Ces créneaux 52 sont engagés axialement dans des évidements 54 ménagés dans la partie cylindrique externe 32 du moyeu, et visibles sur la figure 7. Trois évidements 54 sont ménagés à chacune des extrémités axiales de la partie 32, sur les bords libres périphériques de ladite partie. Les créneaux 52 et les évidements 54 coopèrent pour lier en rotation le moyeu 12 et les bagues 16 et 18. Les trois organes d'armement 20 sont identiques. Comme le montre la figure 4, chacun d'eux comprend une cassette 56, un élément de couplage 58, escamotable à l'intérieur de la cassette 56, et un organe de rappel 60 (figures 1 à 3) sollicitant l'élément de couplage 58 vers la face interne 39 du manchon. L'élément de couplage 58 est typiquement une bille. La cassette 56 comprend une partie cylindrique 62 d'axe central Y, une partie parallélépipédique 64 de faible épaisseur sensiblement perpendiculaire à l'axe Y, et une collerette 66 entourant la partie cylindrique 62 et solidarisant celle-ci à la partie parallélépipédique 64. La partie parallélépipédique 64 est délimitée par des grandes faces supérieures et inférieures évidées, sensiblement perpendiculaires à l'axe Y, et quatre bords pleins, deux grands bords 68 parallèles l'un à l'autre, et deux petits bords 70 parallèles l'un à l'autre. La partie cylindrique 62 est engagée au centre de la partie parallélépipédique 64. Elle comprend un tronçon inférieur 72 recevant l'organe de rappel, prolongé par un tronçon supérieur 74 de diamètre élargi par rapport au tronçon inférieur 72, et recevant la bille 58. L'organe de rappel 60 est typiquement un ressort de compression en spirale, en appui à la fois sur le fond de la partie 72 et sur la bille 58. La partie supérieure 74 débouche au niveau de la face supérieure 76 de la partie parallélépipédique 64, par une ouverture circulaire 78. La collerette 66 entoure la partie supérieure 74 et solidarise le bord libre de l'ouverture 78 aux deux grands bords 68 de la partie 64. La collerette 66 fait saillie légèrement vers l'intérieur de l'ouverture 78 et obture une zone périphérique, radialement extérieure, de l'ouverture 78. Elle est délimitée par un bord circonférentiel inté- rieur de diamètre légèrement inférieur au diamètre de la bille 58. La bille 58 est ainsi maintenue à l'intérieur de la partie supérieure 74. La bille 58 est engagée dans l'ouverture 78 sous l'effet de la sollicitation du ressort 60, et fait saillie par rapport à la phase supérieure 76 sur une hauteur légèrement inférieure au rayon de la bille 58. Comme on le voit sur la figure 4, l'organe d'armement 20 comprend également deux butées 80 formée sur la cassette 56. Ces butées 80 sont des pattes en L s'étendant chacune à partir d'un des deux grands bords 68 opposés. Chaque butée 80 comprend un premier segment 82 s'étendant dans le plan de la face supérieure 76, parallèlement au petit bord 80 vers l'intérieur de la cassette prolongé par un second segment 84, perpendiculaire au premier, s'étendant en saillie par rapport à la face supérieure 76. Les butées 80 sont dis-posées de part et d'autre de la collerette 66. Les organes d'armement 20 sont disposés dans les logements 38, la bille 58 étant tournée vers la face interne 39 du manchon, et étant sollicitée contre cette face interne par le ressort 60. La cassette 56 est orientée de façon à ce que les grands bords 68 soient tournés vers les premières et secondes bagues 16 et 18. Les billes 58 des trois organes d'armement 20 sont sollicitées par les ressorts 60 contre trois cannelures internes du manchon 14, ces cannelures étant dénommées cannelures de référence dans le texte qui va suivre et référencées 86. Des logements 88 de réception des billes 58 sont ménagées au centre de chaque cannelure 86. Ces cannelures de référence 86 forment des pistes axiales de roulement pour les billes 58 quand le manchon 14 passe de sa position de synchronisation à sa position de crabotage. Par ailleurs, des butées complémentaires 90 sont formées sur les deux cannelures voisines de chaque cannelure de référence 86. Ces cannelures sont appelées cannelures de butées, sont référencées 92, et sont disposées de part et d'autre de la cannelure de référence 86. Les butées 90 encadrant une même cannelure de référence 86 sont disposées au niveau des deux bords circonférentiels opposés de la face interne 39 du manchon. Plus précisément, comme le montre la figure 6, l'une des cannelure de butée 92 est usinée sur toute sa longueur axiale, sauf au niveau de la dent 46 faisant partie de la première denture de crabotage interne 42. La canne- Jure 92 est surbaissée par rapport aux cannelures voisines, sur toute sa longueur, sauf au niveau de la dent 46, qui constitue la butée 92. La cannelure de butée 92 située de l'autre côté de la cannelure de référence 86 est usinée sur toute sa longueur axiale, sauf au niveau de la dent 46 faisant partie de la seconde denture de crabotage interne 44. Comme on l'a précisé précédemment, quand le manchon 14 passe de sa position de synchronisation à sa position de crabotage, la bille 58 roule le long de la cannelure de référence 86, les butées 80 de l'organe d'armement 20 défilant quant à eux axialement le long des cannelures de butée 92. Les butées complémentaires 90 sont susceptibles de coopérer avec les butées 80 pour limi- ter le déplacement axial relatif du manchon 14 et des organes d'armement 20 dans une plage de positions telle que les billes 58 soient confinées entre les fa-ces intérieures 87 des cannelures 86 du manchon 14 et les organes d'armement 20. Le fonctionnement du synchroniseur va être décrit ci-dessous. Quand aucun des deux pignons 4 et 6 n'est accouplé à l'arbre 2, le manchon 14 occupe une position neutre, représentée sur la figure 1, sensible-ment à mi distance des premier et second pignons 4 et 6. Le manchon 14 et les pignons 4 et 6 sont libres en rotation les uns par rapport aux autres, et les billes 58 des organes d'armement 20 sont logées dans les logements 88. Les organes d'armement sont donc couplés au manchon 14. Pour accoupler en rotation l'arbre 2 et le premier pignon 4, les moyens de commande déplacent le manchon 14 en translation vers le premier pignon 4, jusqu'à une position de synchronisation. Le manchon 14 entraîne les organes d'armement 20, qui se déplacent dans les logements 38, de telle sorte qu'ils viennent porter par leur grand bord 68 correspondant contre la première bague de synchronisation 16. Le manchon 14 sollicite donc axialement la bague 16 contre le cône 24, de telle sorte que les portées de friction 26 et 50 frottent l'une contre l'autre, cette friction permettant de synchroniser progressivement en rota- tion l'arbre 2 et le premier pignon 4. Dans la position de synchronisation, les organes d'armement 20 sont toujours couplés au manchon 14, les billes 58 restant logées dans les logements 88. Une fois le premier pignon 4 et l'arbre 2 synchronisés en rotation, les moyens de commande déplacent axialement le manchon 14 de la position de synchronisation vers une position crabotée représentée sur la figure 3. Dans cette position, la première denture de crabotage interne 42 du manchon 14 est en prise avec la denture externe de crabotage 22 du premier pignon 4. Le manchon et le pignon sont donc liés en rotation. Du fait du déplacement axial du manchon 14 vers le premier pignon 4, les organes d'armement 20 et le manchon 14 ne sont plus couplés et sont décalés axialement l'un par rapport à l'autre. Les billes 58 sont sorties des logements 88 (figure 2), en se rétractant à l'intérieur des parties cylindriques 62 des cassettes, à l'encontre de la force de rappel des ressorts 60. Elles ont roulé sur les cannelures de référence 86, en direction de la deuxième denture de crabotage interne 44. Le déplacement axial relatif du manchon 14 et des organes d'armement 20 est limité par les butées 80 ménagées sur la cassette 56 et les butées complémentaires 90 situées au niveau de la deuxième denture 44 venant porter les unes contre les autres. La bille 58 ne peut donc pas s'échapper axialement du manchon 14. On entend par s'échapper, le fait que les billes 58 ne peuvent pas rouler sur les cannelures de référence 86 au-delà de la dent 46 faisant partie de la deuxième denture 44. Le fonctionnement du synchroniseur est exactement similaire pour accoupler en rotation le second pignon 6 et l'arbre 2. Le manchon 14 passe de la position neutre à une position de synchronisation des vitesses de rotation du second pignon 6 et de l'arbre 2, dans laquelle la seconde bague de synchronisation 18 frotte sur le cône de friction 24 du second pignon 6. Puis, (e manchon 14 passe de la positon de synchronisation à une position crabotée dans laquelle le manchon 14 et le second pignon 6 sont liés en rotation. Le déplacement axial relatif du manchon 14 et des organes d'armement 20 quand le manchon est en position de crabotage du second pi-gnon 6 est limité par les butées 80 ménagées sur les cassettes 56 et les butées complémentaires 90 formées au niveau de la première denture de crabotage in- terne 42 venant porter les unes contre les autres. Le synchroniseur décrit ci-dessus est donc particulièrement avantageux, puisque les billes 58 des organes d'armement 20 sont confinées entre le manchon 14 et les organes d'armement 20 et ne peuvent pas s'échapper axiale-ment au-delà du manchon 14, le déplacement axial relatif du manchon et des organes d'armement les uns par rapport aux autres étant limité par des butées ménagées sur le rnanchon et sur les organes d'armement. Du fait de ce meilleur contrôle de la position des billes 58 par rapport au manchon 14, l'usure du synchroniseur est réduite, et la durée de vie de ce synchroniseur est prolongée. De plus, il n'y a pas d'effort supplémentaire à fournir pour désengager la vitesse pas- sée. On notera que la limitation du déplacement axial relatif du manchon et des organes d'armement est obtenu pour les deux sens de déplacement possibles du manchon le long de l'arbre. La figure 5 illustre une variante de réalisation de l'invention, dans la20 quelle les butées 80 ne sont pas ménagées de matière dans la cassette 56, mais sont rapportées sur cette cassette. Dans ce cas, chaque organe d'armement 20 comprend un clip 96, comprenant une partie tubulaire 98 emmanchée à force sur la partie cylindrique 62 de la cassette, et deux bras 100 solidaires de la partie 98 et traversant la par- tie parallélépipédique 64. Comme le montre la figure 5, les deux bras 100 s'écartent de la partie 98 et traversent les deux grandes faces évidées de la partie 64. Ils présentent chacun une partie d'extrémité libre 102 en saillie par rapport à la face supérieure 76 de la partie parallélépipédique. Ces parties d'extrémité 102 constituent les butées 80. Elles sont disposées de part et d'autre de la bille 58. En variante, le synchroniseur peut ne pas être un synchroniseur double mais plutôt un synchroniseur simple. Les moyens de commande, dans ce cas, ne peuvent déplacer le manchon 14 que dans une seule direction à partir de sa position neutre. Les organes d'armement 20 ne comprennent qu'une seule butée 80. Le manchon 14 ne comprend qu'une seule butée 90 par organe d'armement 20, disposée à l'extrémité de la cannelure de butée 92 opposée au pignon unique susceptible d'être craboté par le manchon 14
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L'invention concerne un synchroniseur de véhicule automobile, destiné à accoupler sélectivement en rotation un arbre (2) et au moins un pignon (4, 6), le synchroniseur (10) comprenant un moyeu (12), un manchon de crabotage (14), au moins une bague de synchronisation (16, 18), au moins un organe d'armement (20) logé dans le moyeu (12) et comprenant un élément de couplage (58) sélectif de l'organe d'armement (20) au manchon (14) en translation axiale, des moyens de commande aptes à déplacer sélectivement en translation axiale le manchon (14) par rapport au moyeu (12) successivement une position neutre, une position de sychronisation et une position crabotée.Selon l'invention, le synchroniseur comprend des moyens (80, 90) de limitation du déplacement axial relatif du manchon (14) et de l'organe d'armement (20) l'un par rapport à l'autre dans une plage de positions telle que l'organe de couplage (58) soit confiné entre le manchon (14) et l'organe d'armement (20).
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1. Synchroniseur de véhicule automobile, destiné à accoupler sélectivement en rotation un arbre (2) s'étendant suivant une direction axiale (x) et au moins un pignon (4, 6) monté fou autour de l'arbre (2), le synchroniseur (10) comprenant - un moyeu (12) solidaire en rotation de l'arbre (2), - un manchon de crabotage (14) disposé autour du moyeu (12), lié en rotation au moyeu (12) et libre en translation axialement le long de l'arbre (2), - au moins une bague de synchronisation (16, 18) interposée axiale- ment entre le moyeu (12) et le pignon (4, 6) et apte à frotter contre le pignon (4, 6) pour synchroniser en rotation l'arbre (2) et le pignon (4, 6), la bague (16, 18) étant liée en rotation au moyeu (12) et libre en translation axialement le long de l'arbre (2), - au moins un organe d'armement (20) logé dans le moyeu (12) et comprenant un élément de couplage (58) sélectif de l'organe d'armement (20) au manchon (14) en translation axiale, l'organe d'armement (20) étant susceptible de transmettre une sollicitation axiale du manchon (14) à la bague (16, 18), - des moyens de commande aptes à déplacer sélectivement en translation axiale le manchon (14) par rapport au moyeu (12) entre trois positions successives: (a) une position neutre dans laquelle le manchon (14) et le pignon (4, 6) sont libres en rotation l'un par rapport à l'autre et l'organe d'armement (20) est couplé au manchon (14), (b) une position de synchronisation dans laquelle le manchon (14) sol- licite axialement la bague (16, 18) contre le pignon (4, 6) par l'intermédiaire de l'organe d'armement (20), l'organe d'armement (20) étant couplé au manchon (14), (c) une position crabotée dans laquelle le manchon (14) et le pignon (4, 6) sont liés en rotation, l'organe d'armement (20) et le manchon (14) n'étant 30 plus couplés et étant décalés axialement l'un par rapport à l'autre, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (80, 90) de limitation du déplace-ment axial relatif du manchon (14) et de l'organe d'armement (20) l'un par rapport à l'autre dans une plage de positions telle que l'organe de couplage (58) soit confiné entre le manchon (14) et l'organe d'armement (20). 2. Synchroniseur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens pour limiter le déplacement axial relatif du manchon (14) et de l'organe d'armement (20) l'un par rapport à l'autre comprennent au moins une butée (80, 102) formée sur l'organe d'armement (20) et au moins une butée complémentaire (90) formée sur le manchon (14) et susceptible de venir porter contre la butée (80, 102) en position crabotée du manchon (14). 3. Synchroniseur selon la 2, caractérisé en ce que le manchon (14) présente une face radialement interne (39) dans laquelle est ménagée au moins un logement (88), l'organe d'armement (20) étant interposé ra- dialement entre le moyeu (12) et le manchon (14) et comprenant une cassette (56), et un organe de rappel (60) sollicitant l'élément de couplage (58) vers le manchon (14), l'élément de couplage (58) étant susceptible de se loger de manière amovible dans le logement (88) du manchon (14) en liant en translation axiale l'organe d'armement (20) et le manchon (14), ou de se rétracter dans la cassette (56) à l'encontre de la sollicitation de l'organe de rappel (60). 4. Synchroniseur selon la 3, caractérisé en ce que la butée (80) est une patte venue de matière avec la cassette (56). 5. Synchroniseur selon la 3, caractérisé en ce que la butée (102) est une patte fixée sur la cassette (56). 6. Synchroniseur selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que le manchon (14) comprend une pluralité de cannelures axiales (40) réparties régulièrement sur la face interne (39) autour de l'arbre (2), le logement (88) étant formé dans une cannelure de référence (86) et la butée complémentaire (90) étant formée dans une cannelure de butée (92) voisine de la cannelure de référence (86). 7. Synchroniseur selon la 6, caractérisé en ce que le manchon (14) comprend au moins une denture de crabotage (42, 44) ménagée sur un bord circonférentiel de la face interne (39) tourné vers le pignon (4, 6) et pourvue d'une pluralité de dents (46) formées par des extrémités axiales des cannelures (40), la butée complémentaire (90) étant formée à une extrémité de la cannelure de butée (92) opposée à la denture de crabotage (42, 44). 8. Synchroniseur selon la 7, caractérisé en ce que l'élément de couplage (58) est une bille, la cannelure de référence (86) formant une piste axiale de roulement de la bille (58). 9. Synchroniseur selon l'une quelconque des 7 à 8, caractérisé en ce que la cannelure de butée (92) comprend une partie centrale usinée surbaissée par rapport à l'extrémité formant la butée complémentaire (90). 10. Synchroniseur selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que le synchroniseur est double, le manchon (14) comprenant des première et seconde dentures de crabotage (42, 44) de premier et second pignons (4, 6) disposés axialement de part et d'autre du moyeu (12), les dents (46) des première et seconde dentures (42, 44) étant formées par des extrémités axiales opposées des cannelures (40), les moyens de commande étant aptes à déplacer sélectivement en translation axiale le manchon (14) par rapport au moyeu (12) à partir de la position neutre soit vers le premier pignon (4) jusqu'à une première position crabotée dans laquelle le manchon (14) et le premier pi-gnon (4) sont liés en rotation, soit vers le second (6) pignon jusqu'à une seconde position crabotée dans laquelle le manchon (14) et le second pignon (6) sont liés en rotation, le synchroniseur comprenant des première et seconde butées (80, 102) formées sur la cassette (56) et des première et seconde butées complémentaires (90) formées sur des cannelures de butées (92) disposées de part et d'autre de la cannelure de référence (86), la première butée (80, 102) coopérant avec la première butée complémentaire (90) pour limiter le déplacement axial relatif du manchon (14) et de l'organe d'armement (20) l'un par rapport à l'autre en première position crabotée du manchon (14), la seconde butée (80) coopérant avec la seconde butée complémentaire (90) pour limiter le déplacement axial relatif du manchon (14) et de l'organe d'armement (20) l'un par rapport à l'autre en seconde position crabotée du manchon (14).
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F
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F16
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F16D
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F16D 23
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F16D 23/04
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FR2894886
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A1
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PROCEDE DE DEPLACEMENT D'UN TOIT ARTICULE, SYSTEME DE TOIT ARTICULE ET VEHICULE AUTOMOBILE
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La presente invention concerne un procede de deplacement d'un toit articule d'un vehicule automobile, un systeme de toit articule ainsi qu'un vehicule automobile equipe d'un tel systeme. Le document FR 2 856 014 decrit un systeme de toit articule compre- nant, d'une part, un toit articule destine a etre monte sur une partie fixe du vehicule, le toit pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle ii est apte a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle it est apte a etre confine dans un coffre du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au coffre, intermediaire entre les positions repliee et deployee totale, et, d'autre part, un verin hydraulique de deplacement du toit. Le toit est forme de deux parties rigides, un pavilion et une lunette arriere, repliees rune sur I'autre en position repliee. Dans cette position, le toit gene I'acces au coffre. La position depliee partielle du toit resout ce probleme en permettant I'agrandissement de i'espace d'acces au coffre. Afin de maintenir le toit en position deployee partielle, le systeme comprend par ailleurs une came de verrouillage du toit. En fonctionnement, le systeme precedent met en oeuvre un procede de deplacement du toit articule du type comprenant : - une etape de deplacement partiel du toit consistant a deplacer le toit 20 entre sa position repliee et sa position deployee partielle en alimentant en fluide sous pression le verin hydraulique, et - une etape de deplacement total du toit, distincte de I'etape de deplacement partiel, consistant a deplacer le toit entre sa position repliee et sa position deployee totale en alimentant en fluide sous pression le verin hydraulique. 25 Le fluide sous pression souleve le toit depuis la position repliee, de la meme maniere que pour deployer totalement le toit. Dans sa montee, le toit entre en contact et s'engage avec la came, ce qui est detecte par un capteur qui provoque I'arret d'alimentation en fluide du verin. La came retient alors le toit dans la position deployee partielle. 30 Un inconvenient de ce procede reside dans le fait que I'arret brusque du toit en position deployee partielle entraine des contraintes mecaniques importantes sur ce toit, qui peuvent deteriorer le systeme de toit articule. Le but de !'invention est de remedier a cet inconvenient en proposant un procede de deploiement partiel du toit imposant a ce dernier des contraintes mecaniques qu'il peut ais&ment supporter. A cet effet, ('invention a pour objet un procede du type precit& caracte- rise en ce que la pression d'alimentation du verin hydraulique pour ('&tape de deplacement partiel est inferieure a la pression d'alimentation du verin hydraulique pour I'&tape de deplacement total du toit. Grace a ('invention, la vitesse de montee du toit au cours de son deploiement partiel est reduite, et I'arret de ce dernier se fait en douceur. Un procede de deploiement partiel selon ('invention peut en outre comporter une ou plusieurs des caracteristiques suivantes : - ('&tape de deplacement partiel du toit consiste a deplacer le toit depuis sa position repliee jusqu'a sa position deployee partielle ; - le systeme comprenant une vanne hydraulique pour couper ou per-15 mettre ('alimentation en fluide du verin, it comprend une &tape consistant a fermer la vanne lorsque le toit est detect& en position deployee partielle ; - le systeme comprenant une pompe d'alimentation en fluide du verin, it comprend une &tape consistant a desactiver is pompe lorsque le toit est detect& en position deployee partielle ; 20 - !'&tape de deplacement partiel du toit consiste a deplacer le toit depuis sa position deployee partielle jusqu'a sa position repliee ; - it comprend une &tape consistant a lib&rer la pression de fluide dans le verin lorsque le dolt est detect& en position repliee. L'invention egalement pour objet un systeme de toit articule compre-25 nant : - un toit articule destine a titre monte sur une partie fixe du vehicule, le toit pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle it est apte a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle it est apte a titre confine dans un coffre du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au 30 coffre, intermediaire entre Ies positions repliee et deployee totale, et - un verin hydraulique de deplacement du toit, caract&rise en ce qu'il comprend des moyens d'alimentation en fluide du verin hydraulique aptes a fournir de maniere selective un fluide sous pression haute et un fluide sous pression basse, inferieure a Ia pression haute. Un systeme selon ('invention peut comporter rune ou plusieurs des caracteristiques suivantes ; - une vanne hydraulique reliant les moyens d'alimentation au verin, la vanne etant apte a couper ou permettre ('alimentation en fluide du verin ; - les moyens d'alimentation en fluide comprennent une pompe hydraulique et des moyens d'alimentation electrique de la pompe, les moyens d'alimentation electrique etant aptes a fournir de maniere selective une tension haute et une tension basse, inferieure a la tension haute ; et - un dispositif a relais reliant les moyens d'alimentation electrique a la 10 pompe, apte a connecter ou deconnecter la pompe des moyens d'alimentation et a regler le sens de rotation de la pompe. L'invention a egalement pour objet un vehicule automobile equips du systeme de toit articule precedent. L'invention sera mieux comprise a la lecture de la description qui va 15 suivre, donnee uniquement a titre d'exemple, et faite en se referant aux dessins annexes, parmi lesquels : -la figure 1 est une vue en coupe d'un coffre d'un vehicule automobile coupe/cabriolet comprenant un systeme de toit articule selon I'invention ; - Ia figure 2 est une vue en coupe de vehicule en configuration coupe ; 20 - la figure 3 est une vue similaire a celle de la figure 1, le toit etant en position deployee partielle ; et - les figures 4, 5 et 6 sont des schemas blocs illustrant le fonctionnement du systeme. Le coffre 10 represents sur la figure 1 est delimits, dans sa partie su-25 perieure, par un panneau de coffre 12, dans sa partie arriere, par une traverse 14 et, dans sa partie inferieure, par un plancher 16. Le coffre 10 est muni d'un systeme de toit articule, designs par la reference generate 18. Le systeme de toit articule 18 comprend un toit articule 20 monte sur 30 une partie fixe du vehicule, ainsi qu'un verin 22 de deplacement du toit 20, apte a lui faire prendre une position deployee totale, dans laquelle it couvre un habitacle du vehicule (cf. figure 2), et une position repliee, dans laquelle it est confine dans le coffre 10 (cf. figure 1). Le toit articule 20 comprend un pavilion 24 et une lunette arriere 26, articules run par rapport a I'autre, ainsi qu'un systeme de bras 28 sur lequel le pavilion 24 et la lunette arriere 26 sont montes articules. Le panneau 12 est basculable vers I'avant du vehicule automobile pour acceder au coffre et vers I'arriere au moins en partie pour permettre le de- ploiement total du toit comme illustre sur la figure 2. Le basculement vers ('avant est obtenu par action sur un bouton 29 d'ouverture dispose sur le panneau 12. Lorsque le panneau 12 est ouvert vers ('avant, le toit 20 en position repliee dans le coffre 10 menage avec la traverse arriere 14 un passage 30 dont la largeur L est relativement reduite, comme cela est illustre. Dans le but d'ameliorer la largeur du passage 30, le verin 22 est apte, comme cela sera explique par la suite, a positionner le toit 20 depuis la position repliee jusqu'a une position deployee partielle, intermediaire entre les positions repliee et deployee. Dans cette position deployee partielle, illustree sur la figure 3, le toit 20 libere le passage 30 formant I'entree du coffre 10. Le systeme est pourvu a cet effet d'un bouton 31 de deploiement partiel. Le verin 22 est fixe, d'une part, a une partie fixe du vehicule automobile et, d'autre part, au systeme de bras 28. II comporte un carter 22A et I'ensemble 22B d'un piston fixe a une extremite d'une tige. La tige traverse le car-ter 22A et est fixee par son autre extremite au bras articule 28. L'ensemble 22B du piston et de la tige est apte a prendre deux positions extremes par rapport au carter 22A : une position rentree dans laquelle la tige est la plus rentree dans le carter 22A, et une position sortie dans laquelle la tige est la plus sortie. Lorsque ('ensemble 22B est en position rentree, le toit 20 est en position repliee, tandis que ('ensemble 22B est en position sortie, le toit 20 est deploye totalement. Le systeme 18 comprend par ailleurs des moyens 34 d'alimentation en fluide du verin 22, comportant une pompe 36 et des moyens d'alimentation electrique 38 de la pompe 36. Les moyens d'alimentation electrique 38 sont aptes a fournir une tension d'alimentation haute pour deployer totalement le toit 20 et une tension d'alimentation basse, inferieure a la tension d'alimentation haute pour deployer partiellement le toit 20. La pression du fluide en sortie de la pompe 36 depend de la tension d'alimentation de cette pompe 36. Ainsi, la pompe 36 fournit un fluide sous pres- sion haute lorsque la tension d'alimentation est haute, et un fluide sous pression basse lorsque la tension d'alimentation est basse. La pompe 36 est une pompe reversible. Elle peut tourner dans les deux sens de rotation. Un dispositif a relais 40 intercals entre les moyens d'alimentation 38 et la pompe 36 permet de connecter/deconnecter la pompe 36 aux moyens d'alimentation 38, ainsi que de selectionner le sens de rotation de la pompe 36. Les moyens d'alimentation en fluide 34 comportent egalement une vanne hydraulique 42 reliant la pompe 36 au verin 22. La vanne 42 coupe ou per-10 met ('alimentation en fluide du verin 22. En outre, le systeme 18 comporte un capteur 44 de detection du toit en position deployee partielle, ainsi qu'un capteur 46 de detection du toit en position repliee et un capteur 48 de detection du panneau 12 referme. Le systeme 18 comporte encore un organe de commande 50, par 15 exemple de type informatique, pour commander les moyens d'alimentation 38, la vanne 42 et le dispositif a relais 40, en fonction de signaux transmis par les capteurs 44, 46, 48 et par le bouton de deploiement partiel 31. Le fonctionnement du systeme 18, pour deployer partieliement le toit 20, va a present titre decrit en reference a Ia figure 4. 20 Le vehicule est en configuration cabriolet, c'est-a-dire que le toit 20 est en position repliee dans le coffre 10. Un utilisateur souhaite acceder a ce coffre 10, par exemple pour charger et decharger des objets. Dans cette configuration, I'ensemble 22B du piston et de la tige est dans sa position rentree, de sorte que ce verin 22 presente une Iongueur mini-25 male. Au cours d'une etape 110, I'utilisateur actionne le bouton 29 d'ouverture du panneau 12. Un mecanisme dedie (non represents) ouvre alors le panneau 12. Cette ouverture est detectee par le capteur 48 de detection du panneau 12 referme. 30 II s'en suit une etape 120 de temporisation, au cours de laquelle le bouton de deploiement partiel 31 est inhibe pendant un temps predetermine a partir de la detection de ('ouverture du panneau 12. Cela signifie que ('organe de commande 50 ne prend pas en compte, pendant ce temps predetermine, le signal du bouton de deploiement partiel 31. Le temps predetermine correspond au temps necessaire a I'ouverture. Ainsi, I'etape de temporisation 120 evite qu'une demande de deplacement partiel ne soit ex&cut&e par I'organe 50, alors que le panneau 12 n'est pas releve. Le Mai predetermine &tant ecoule, I'utilisateur actionne le bouton 31 de deploiement partiel au cours d'une &tape 130. L'action sur le bouton 31 entraine la mise en marche, par I'organe 50, des moyens d'alimentation electrique 38 de maniere que ces derniers fournissent la tension d'alimentation basse. Toujours au cours de cette &tape 130, I'organe de commande 50 ouvre la vanne 42 et commande le dispositif a relais 40 pour que ce dernier selectionne le sens de rotation de la pompe 36 ad&quat pour relever le toit. Ce sens de rotation est appele par la suite sens de montee. L'ensemble 22B du piston et de tige est ainsi pousse par le fluide a basse pression fourni par la pompe 36 vers sa position sortie, et entraine la montee du toit 20. Dans sa montee, le toit 20 atteint sa position deployee partielle, ce qui est detect& par le capteur 44 de detection du toit en position deployee partielle au cours d'une &tape 140. Cette detection du capteur est transmise a I'organe de commande 50 qui ferme la vanne hydraulique 42 de sorte a maintenir la pression de fluide constante dans le verin 22. Le proc&d& continue avec une &tape 150 au cours de laquelle I'organe de commande 50 regle le dispositif a relais 40 pour deconnecter la pompe 36 des moyens d'alimentation electrique 38. La pompe 36 est donc desactivee. La desactivation de la pompe 36 apres la fermeture de la vanne hydraulique 42 permet d'eviter une baisse de pression de fluide dans le verin 22, qui provoquerait un deplacement du toit vers sa position repliee. Neanmoins, en variante, les &tapes 140 et 150 peuvent etre realisees en concomitance. Le toit 20 est alors maintenu en position deployee partielle par la pression de fluide constante dans le verin 22, et ne gene pas I'acces au coffre 10. En reference a la figure 5, lorsque I'utilisateur n'a plus besoin d'acceder au coffre 10, it commande le deplacement du toit 20 en position repliee en appuyant a nouveau sur le bouton de deploiement partiel 31 au cours d'une &tape 200. Cette &tape 200 entraine I'execution d'une &tape 210 au cours de laquelle I'organe de commande 50 ouvre la vanne 42 et regle le dispositif a relais 40 pour connecter la pompe 36 dans le sens de rotation adequat pour faire redescendre le toit. Ce sens de rotation est appele par la suite sens de descente. Le sens de rotation de descente est le sens inverse du sens de rotation de montee de I'etape 130. L'organe de commande 50 regle egalement les moyens d'alimentation 38 pour qu'ils fournissent une tension basse entrainant une pres- sion basse en sortie de la pompe 36 et donc une descente ralentie. Le toit 20 commence alors sa descente, ce qui est detecte au cours d'une etape 220 par le capteur 44 de detection du toit 20 en position deployee partielle. Le toit 20 descend ainsi jusqu'a sa position repliee, ce qui est detecte par le capteur 46 de position repliee au cours d'une etape 230. Le procede continue alors par une etape 240 de liberation de pression au cours de laquelle, pendant un temps predetermine a partir de la detection de Ia presence du toit en position repliee, I'organe de commande 50 ferme la vanne 42 et regle le dispositif a relais 40 pour selectionner le sens de rotation de montee. Cette etape 240 permet de liberer la pression dans le verin 22, et, de maniere plus generale, dans le circuit hydraulique. La liberation de pression permet de limiter les risques de fuites dans le circuit hydraulique, et de limiter la fatigue des joints que ce dernier comporte. Le fonctionnement du systeme 18, pour deployer totalement le toit 20, va a present titre decrit en reference a la figure 6. Le vehicule est en configuration cabriolet, c'est-a-dire que le toit 20 est en position repliee dans le coffre 10. Au cours d'une etape 310, I'utilisateur commande le deploiement total du toit, a I'aide d'un dispositif de commande present sur le tableau de bord (non represente). Un mecanisme dedie bascule alors en partie le panneau 12 vers I'arriere comme cela est illustre sur la figure 2, au cours d'une etape 320. II s'en suit une etape 330 au cours de laquelle I'organe de commande 50 commande les moyens d'alimentation 38 pour que ces derniers fournissent la tension d'alimentation haute, entraInant une pression haute en sortie de la pompe 36. La vanne 42 est ouverte et le dispositif a relais regle pour connecter la pompe 36 et selectionner le sens de rotation de montee. Le toit 20 est deploye au cours d'une etape 340, a une vitesse superieure a sa vitesse de montee lors de son deploiement partiel (etape 130), a cause de la pression du fluide plus elevee. II continue sa course jusqu'a etre completement deploye. Le toit 22 est maintenu dans cette position par son propre poids, sans qu'une action du verin 22 ne soit necessaire. Puis, au cours d'une etape 350, I'organe de commande 50 ferme la vanne 42 et desactive les moyens d'alimentation 38. En variante, le deploiement total du toit 20 comprend egalement une etape de liberation de pression dans le verin 22, similaire a I'etape 240. Le fonctionnement du systeme 18 pour replier le toit 20 depuis sa position deployee totale est similaire au fonctionnement precedent (figure 6), si ce n'est que le sens de rotation de descente est selectionne
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Ce système comprend un toit (20) articulé destiné à être monté sur une partie fixe du véhicule, le toit (20) pouvant prendre une position déployée totale, dans laquelle il est apte à couvrir un habitacle du véhicule, une position repliée, dans laquelle il est apte à être confiné dans un coffre (10) du véhicule, et une position déployée partielle d'accès au coffre (10), intermédiaire entre les positions repliée et déployée totale, et un vérin hydraulique (22) de déplacement du toit (20).Il comprend en outre des moyens d'alimentation en fluide du vérin hydraulique (22) aptes à fournir de manière sélective un fluide sous pression haute et un fluide sous pression basse, inférieure à la pression haute.
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1. Procede de deplacement d'un toit articule, mis en ceuvre par un systeme (18) de toit articule comprenant : - un toit articule (20) destine a titre monte sur une partie fixe du vehi- cute (20), le toit pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle it est apte a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle iI est apte a titre confine dans un coffre (10) du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au coffre (10), intermediaire entre les positions repliee et deployee totale, et - un verin hydraulique (22) de deplacement du toit (20), le procede comprenant : - une &tape (130) de deplacement partiel du toit (20) consistant a de-placer le toit (20) entre sa position repliee et sa position deployee partielle en alimentant en fluide sous pression le verin hydraulique (22), et - une &tape (340) de deplacement total du toit (20), distincte de I'etape de deplacement partiel (130), consistant a deplacer le toit (20) entre sa position repliee et sa position deployee totale en alimentant en fluide sous pression le verin hydraulique (22), le proced& etant caracterise en ce que la pression d'alimentation du verin hydrau- Iique (22) pour ('&tape de deplacement partiel (130) est inferieure a la pression d'alimentation du verin hydraulique (22) pour ('&tape (340) de deplacement total du toit (20). 2. Procede selon la 1, caracterise en ce que I'etape (130) de deplacement partiel du toit (20) consiste a deplacer le toit (20) depuis sa 25 position repliee jusqu'a sa position deployee partielle. 3. Procede selon la 2, caracterise en ce que, le systeme comprenant une vanne hydraulique (42) pour couper ou permettre I'alimentation en fluide du verin (22), it comprend une &tape (140) consistant a fermer la vanne (42) lorsque le toit (20) est detect& en position deployee partielle. 30 4. Procede selon la 2 ou 3, caracterise en ce que, le systeme (18) comprenant une pompe d'alimentation en fluide du verin, it comprend une &tape (150) consistant a desactiver la pompe (38) lorsque le toit (20) est detect& en position deployee partielle. . Procede selon Is 1, caracterise en ce que I'etape de deplacement partiel du toit consiste a deplacer le toit depuis sa position deployee partielle jusqu'a sa position repliee. 6. Procede selon Is 5, caracterise en ce qu'il comprend 5 une etape (240) consistant a liberer la pression de fluide dans le verin (22) !orsque le doit est detecte en position repliee. 7. Systeme de toit articule comprenant : - un toit (20) articule destine a titre month sur une partie fixe du vehicule, le toit (20) pouvant prendre une position deployee totale, dans laquelle it est apte a couvrir un habitacle du vehicule, une position repliee, dans laquelle it est apte a titre confine dans un coffre (10) du vehicule, et une position deployee partielle d'acces au coffre (10), intermediaire entre les positions repliee et deployee totale, et - un verin hydraulique (22) de deplacement du toit (20), caracterise en ce qu'il comprend des moyens d'alimentation en fluide du verin hydraulique (22) aptes a fournir de maniere selective un fluide sous pression haute et un fluide sous pression basse, inferieure a la pression haute. 8. Systeme selon la 7, caracterise en ce qu'il comprend une vanne hydraulique (42) reliant les moyens d'alimentation (34) au verin (22), la vanne (42) etant apte a couper ou permettre ('alimentation en fluide du verin (22). 9. Systeme selon la 7 ou 8, caracterise en ce que les moyens d'alimentation en fluide (34) comprennent une pompe hydraulique (36) et des moyens (38) d'alimentation electrique de la pompe (36), Ies moyens d'alimentation electrique (38) etant aptes a fournir de maniere selective une tension haute et une tension basse, inferieure a la tension haute. 10. Systeme selon la 9, caracterise en ce qu'il comprend un dispositif a relais (40) reliant les moyens d'alimentation electrique (38) a la pompe (36), apte a connecter ou deconnecter Is pompe (36) des moyens d'alimentation (38) et a regler le sens de rotation de la pompe (36). 11. Vehicule automobile equipe d'un systeme de toit articule selon ('une quelconque des 7 a 10.
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B,F
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B60,F15
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B60J,F15B
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B60J 7,F15B 15,F15B 21
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B60J 7/14,B60J 7/20,F15B 15/16,F15B 21/02
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FR2890038
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A1
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CYCLE, NOTAMMENT UN TRICYCLE.
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La présente invention concerne un . On connaît par la demande de brevet FR 2 834 684 un tricycle comportant une roue avant sur laquelle sont montées des pédales. Ce tricycle est dépourvu de colonne de direction. Lors du pédalage, ce tricycle peut nécessiter un effort physique important au 5 niveau des cuisses, ce qui peut provoquer des fatigues rapides. Il existe par ailleurs des tricycles du type permettant le pédalage en position couchée ou semi-couchée, les jambes en avant. Ce type de tricycle comporte un pédalier placé au-dessus de la roue avant. La position couchée ou semi-couchée peut entraîner une fatigue de la nuque, en cas d'utilisation prolongée. De plus, ce type de tricycle ne permet pas au conducteur en position couchée ou semi-couchée de sortir aisément. La présente invention vise à proposer un nouveau type de cycle, permettant notamment une installation confortable du conducteur lors du pédalage. L'invention a ainsi pour objet un cycle, notamment un tricycle, comportant: - une roue avant, - un support, notamment une fourche, sur lequel est fixée la roue avant, - un système de direction agencé pour modifier l'orientation de la roue avant et relié audit support par une articulation de type cardan, le cycle étant agencé pour permettre au conducteur de pédaler en position assise. Une articulation de type cardan permet le déplacement angulaire relatif de deux éléments présentant des axes géométriques respectifs qui se coupent en un point prédéfini. La structure du cycle selon l'invention résulte avantageusement de considérations ergonomiques. Notamment, le système de direction peut présenter une disposition angulaire permettant au conducteur du cycle d'adopter une position assise de pédalage confortable 25 lui évitant notamment des troubles musculaires et/ou squelettiques. Le système de direction peut être disposé de manière à permettre au conducteur de sortir aisément du cycle ou de s'y installer aisément, sans avoir à enjamber le système de direction. Le conducteur peut sortir d'autant plus aisément du cycle qu'il est en position 30 assise, notamment plus aisément que dans le cas d'un cycle sur lequel le conducteur adopte une position couchée. En outre, le cycle peut être agencé de manière à ce que le conducteur puisse pédaler dans une position assise dans laquelle les axes respectifs de la tête et du tronc du conducteur forment un angle notamment compris entre 5 et 40 , par exemple entre 10 et 30 , étant notamment inférieur ou égal à 20 . Cette position du conducteur permet, d'une part, une tenue confortable de la tête et, d'autre part, une visibilité adaptée pour la conduite. L'axe de la tête est de préférence sensiblement vertical. L'angle entre l'axe de la tête et l'axe du tronc, par exemple voisin de 20 , permet de déterminer la position du bassin et, par la suite, la position du pédalier. Avantageusement, le cycle comporte un pédalier et un siège pour un conducteur agencés de manière à ce que, lors du pédalage, les axes respectifs du tronc et des cuisses du conducteur forment un angle variant entre environ 75 et 160 , notamment entre 80 et 140 , pour le mouvement alternatif des jambes. Lors du pédalage, les positions angulaires relatives de la nuque, de la hanche, 15 des genoux et des chevilles peuvent procurer au conducteur un confort relativement important. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le cycle est agencé de manière à ce qu'un conducteur puisse adopter au repos, à l'arrêt du cycle, une position assise, pied à terre, l'un des genoux formant un angle compris entre 90 et 150 , 20 notamment entre 120 et 130 . De préférence, le cycle comporte un siège pour un conducteur, comprenant une assise et un dossier, le dossier étant avantageusement fixé de manière rigide à l'assise. Le dossier est de préférence rigide au niveau des lombaires. Lors du pédalage, le conducteur peut prendre appui sur le dossier, ce qui lui 25 permet de développer davantage de puissance et transmettre une force maximale sur le pédalier sans perte d'énergie. Ceci est particulièrement avantageux lors du démarrage, d'une accélération ou d'une montée. En outre, la présence du dossier permet d'éviter notamment une fatigue des 30 bras, à la différence de la position sur un vélo ou un tricycle classique sur lequel le pédalage mobilise les bras au niveau du guidon, et également les fesses au niveau de la selle et les jambes au niveau du pédalier. 2890038 3 Dans la position de pédalage sur le cycle selon l'invention, les bras du conducteur forment avec l'axe du tronc, au niveau des épaules, un angle entre 30 et 60 , étant par exemple voisin de 45 . De préférence, le siège est monté de manière coulissante sur le châssis du cycle, suivant une direction longitudinale du cycle. Ceci permet notamment d'adapter la position du siège à la taille du conducteur, notamment à la taille de ses jambes. Le siège peut être réalisé par exemple au moins partiellement en tôle métallique ajourée. Le siège peut comporter ou non des ailes latérales, par exemple du type pliable vers l'avant et situées au niveau des épaules pour permettre de stabiliser le dos et de caler le haut du corps tout en contribuant à la rigidité du dossier. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le cycle comporte un système de transmission à double renvoi entre le pédalier et l'une au moins des roues arrières. Ce système comporte notamment deux lignes de chaîne, une première étant reliée au pédalier et une deuxième étant reliée à un axe de roue arrière. Ce système à double renvoi peut comporter par exemple un pignon associé à la ligne de chaîne du pédalier, et un moyeu ou une cassette associé(e) à l'autre ligne de chaîne, le pignon et le moyeu ou la cassette étant fixés sur un axe de rotation commun. Ce dernier est fixé sur des branches arquées du châssis via des pattes par exemple. La propulsion du tricycle est avantageusement assurée au niveau des roues arrières et non de la roue avant. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, le tricycle comporte deux axes arrières sur chacun desquels est montée une roue arrière, l'un des axes étant entraîné en rotation par une ligne de chaîne et l'autre étant en roue libre. Le système de direction peut comporter, le cas échéant, une colonne de direction agencée pour pouvoir être rabattue par pivotement contre le châssis. La position rabattue de la colonne de direction permet de réduire l'encombrement du cycle et donc de faciliter son rangement par exemple. Le cycle peut être agencé, le cas échéant, pour permettre le verrouillage de la colonne de direction dans cette position rabattue afin d'empêcher une utilisation normale du cycle et, par conséquent, protéger celui-ci contre une tentative de vol. Le système de direction est avantageusement agencé de manière à pouvoir être 5 réglable en inclinaison par rapport au châssis afin d'offrir une bonne ergonomie au conducteur lors du pédalage. Dans un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention, le châssis peut comporter une poutre centrale et un élément de maintien fixé, notamment soudé, d'une part, sur la poutre centrale du châssis et, d'autre part, sur une colonne de direction du système de direction. Le châssis peut comporter une poutre centrale avec une portion sensiblement en V, le pédalier du cycle étant de préférence monté sur la poutre centrale, au voisinage du point bas du V. Cette forme en V au niveau du pédalier permet au conducteur installé sur le cycle de sortir facilement. La poutre centrale présente dans cette zone du pédalier une hauteur relativement faible par rapport au sol et peut être enjambée aisément par le conducteur. La poutre se prolonge à l'arrière sensiblement à l'horizontale pour former une triangulation avec deux couples de branches pour augmenter la résistance au poids de 20 l'usager. Avantageusement, le cycle comporte un système antivol agencé pour bloquer le pédalier dans une position prédéfinie, ce système antivol comportant notamment une tige agencée pour s'engager dans une ouverture d'une barre transversale du pédalier, cette tige étant mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée, à l'encontre de l'effort exercé par un organe de rappel élastique. Le cycle peut comporter, si on le souhaite, d'autres systèmes antivol, par exemple du type comprenant un câble souple, notamment gainé, logé par exemple dans une poutre du châssis qui présente une ouverture de sortie du câble, à l'arrière, pour attacher la ou les roue(s) arrière(s) du tricycle à un support fixe tel qu'un mobilier urbain. Ce câble peut être bobiné à l'intérieur de la poutre par l'intermédiaire d'un ressort à poulie par exemple. Le cycle peut comporter ou non un ou plusieurs moteurs, notamment électrique, permettant d'assister la propulsion du cycle. Le moteur peut notamment être un moteur électrique alimenté par exemple par des cellules photovoltaïques, et/ou une ou plusieurs batteries. Le tricycle peut notamment être adapté pour une utilisation par une personne valide ou une personne à mobilité réduite. Le cas échéant, le tricycle peut comporter des cales pieds et/ou des attelles. Le cycle peut former, le cas échéant, un bicycle comportant deux roues. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un cycle agencé de manière à ce qu'un conducteur du cycle puisse pédaler dans une position assise dans laquelle les axes respectifs de la tête et du tronc du conducteur forment un angle notamment compris entre 5 et 40 , par exemple entre 10 et 30 , étant notamment inférieur ou égal à 20 . L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un cycle comportant un pédalier et un siège pour un conducteur agencés de manière à ce que, lors du pédalage, les axes respectifs du tronc et des cuisses du conducteur forment un angle variant entre environ 75 et 160 , notamment entre environ 80 et 140 . L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de l'invention, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel: -les figures 1 et 2 représentent, schématiquement et partiellement, deux tricycles conformes à des exemples de mise en oeuvre de l'invention, - la figure 3 est une vue schématique et partielle d'un tricycle avec la colonne de direction rabattue sur le châssis, - la figure 4 est une vue schématique et partielle d'une articulation de type cardan, - la figure 5 est une vue agrandie, schématique et partielle, de l'articulation de type cardan entre le système de direction et le support de la roue avant, - les figures 6A et 7A représentent, schématiquement et partiellement, en 30 coupe suivant VI-VI et VII-VII respectivement, un système de blocage du système de direction de la figure 5, dans deux positions différentes, - les figures 6B et 7B sont des vues de dessus respectives du système de blocage des figures 6A et 7A, - la figure 8 représente, schématiquement et partiellement, en perspective, un siège monté sur une poutre de châssis d'un tricycle conforme à l'invention, - les figures 9 et 10 représentent, schématiquement et partiellement, un système de verrouillage du siège sur la poutre de la figure 8, dans deux positions différentes, - la figure 11 est une vue en coupe, schématique et partielle, d'un système antivol conforme à l'invention, - les figures 12 et 13 représentent, schématiquement et partiellement, des éléments du système antivol de la figure 11, - la figure 14 représente, schématiquement et partiellement, le raccordement de l'élément de l'articulation de type cardan avec une fourche portant la roue avant, - les figures 15 et 16 sont des schémas illustrant différents angles entre des parties du corps d'un conducteur installé sur un tricycle conforme à l'invention, respectivement lors du pédalage et au repos, et - la figure 17 est un schéma sensiblement analogue à celui de la figure 15, le conducteur étant vu de dessus. On a représenté sur la figure 1 un tricycle 1 comportant une roue avant 2 et deux roues arrières 3. Le tricycle 1 comporte en outre un châssis 4, un système de direction 5, un siège 6 et un système de transmission 7 à double renvoi. On va décrire ci-dessous plus en détail les différents éléments du tricycle 1. Le châssis 4 Le châssis 4 comporte une poutre centrale 10 s'étendant de l'avant à l'arrière du tricycle 1 et présentant une zone 11 en V. La poutre centrale 10 peut par exemple être réalisée à partir d'un élément tubulaire en acier ou un autre matériau. Le châssis 4 peut comporter une portion 12 sensiblement horizontale s'étendant 30 jusqu'à l'arrière du tricycle et sur laquelle se raccordent deux branches arquées 13, de part et d'autre de cette portion 12. Chaque branche 13 sert à répartir la charge du conducteur sur les roues arrières 3. Deux branches 16, sensiblement parallèles, sont prévues à l'arrière pour relier les axes de roue 15 à la poutre 10. Ces branches 16 et les branches arquées 13 définissent une triangulation avec la portion 12. Bien entendu, d'autres configurations sont possibles en ce qui concerne le châssis 4, lequel peut comporter par exemple d'autres tubes de renfort. Les branches 13 peuvent être par exemple droites au lieu d'être arquées. Le système de direction 5 Le système de direction 5 comporte un volant 18 avec des poignées 19 de forme ergonomique, avec chacun par exemple une forme sensiblement en L. La rotation du volant 18 s'effectue dans un plan sensiblement perpendiculaire à un axe de direction X. Le volant 18 est disposé sensiblement à hauteur des bras du conducteur et relié, direction ou par potence, à un tube de direction 20 s'engageant dans une colonne de direction 21. La longueur de l'ensemble formé du tube de direction 20 et de la colonne de direction 21 peut être réglable par coulissement de l'un par rapport à l'autre. La colonne de direction 21 est fixée à la poutre 10 du châssis 4 par l'intermédiaire d'un élément de maintien 23, notamment métallique, soudé à ses extrémités, d'une part, à la poutre 10 et, d'autre part, à la colonne de direction 21. Le système de direction 5, notamment le tube de direction 20, est relié à un support 26 de la roue avant 2 par l'intermédiaire d'une articulation de type cardan 25 (représenté très schématiquement sur la figure 4). Le support 26 peut comporter par exemple une fourche, comme illustré sur la figure 1. L'articulation de type cardan 25 peut comporter un élément 26 soudé à un écrou 27, par exemple de type hexagonal, avec un taraudage correspondant à un pivot fileté 30 28 de la fourche 26, comme illustré sur la figure 14. Une rondelle 30 peut être insérée entre l'écrou 27 et un contre-écrou de serrage 29 vissé sur le pivot de fourche 28, afin d'éviter tout jeu lors des virages. Comme illustré sur la figure 3, le tricycle peut être dépourvu d'élément de maintien 23 reliant le système de direction 5 au châssis 4. Dans ce cas, la colonne de direction 21 et le tube de direction 20 peuvent être rabattus contre la poutre 10 du châssis 4 afin de réduire l'encombrement du tricycle. Celui-ci peut comporter, si on le souhaite, un système de blocage 34 du système de direction, comprenant par exemple un capuchon 35 fixé sur le châssis 4 et pourvu d'une fente 36 permettant d'engager un bouton 37 solidaire de la colonne de direction 21, comme on peut le voir sur la figure 5. Le bouton 37 est solidarisé à la colonne de direction 21 par l'intermédiaire de 10 rondelles 39 soudées sur la surface extérieure de la colonne de direction 21, comme on peut le voir sur les figures 6A et 7A. Le bouton 37 peut comporter une portion extérieure 40, une portion intermédiaire 41 et une portion intérieure 42, les portions 40 et 42 présentant un contour circulaire et la portion 41 une forme non circulaire, notamment avec deux bords parallèles rectilignes 43. La fente 36 présente une zone médiane 45 de largeur réduite, cette largeur étant sensiblement égale à la largeur entre les deux bords 43 de la portion 41 du bouton 37. La fente 36 comporte une pluralité de zones 46 sensiblement circulaires, de part et d'autre de la zone médiane 45. Le système de blocage 34 permet de régler l'inclinaison de l'axe de direction X par rapport au châssis 4. En tournant le bouton 37, il est possible de bloquer la colonne de direction 21 dans une position angulaire prédéfinie dans laquelle le bouton 37 est bloqué dans la fente 46 située en haut. Cette position correspond à une position d'utilisation du tricycle. Pour rabattre la colonne de direction 21, le bouton 37 est déverrouillé par un mouvement de rotation, puis est amené à travers la zone médiane 45 de largeur réduite, pour être enfin bloqué dans la zone 46 située en bas. La colonne de direction peut ainsi prendre deux positions distinctes, l'une permettant l'utilisation du tricycle et l'autre permettant d'avoir la colonne de direction 21 rabattue sur le châssis 4. Dans un exemple non illustré, la fente 36 peut présenter une zone circulaire intermédiaire permettant d'avoir deux positions d'utilisation angulaires différentes. Le siège 6 Comme illustré sur la figure 1, le siège 6 comporte une assise 50 et un dossier 51. Le siège 6 peut être réalisé à partir d'une tôle métallique ajourée par exemple, et comporter des pliures et/ou des découpes agencées pour optimiser la puissance de pédalage, par appui du dos sur le dossier du siège au niveau des lombaires ou de la région sous les omoplates. Le siège 6 peut comporter des ailes latérales 52, par exemple du type pliables vers l'avant et situées au niveau des épaules pour permettre de stabiliser le dos et de caler 10 le haut du corps du conducteur (voir figure 8). En variante, le siège 6 peut être dépourvu de telles ailes latérales (voir figure 1 notamment). Le siège 6 peut éventuellement recevoir une housse, par exemple en mousse, ou comporter un gel, afin d'augmenter le confort du conducteur. Le siège 6 peut être monté de manière coulissante sur la poutre 10 du châssis 4 pour permettre de régler la position du siège 6 par rapport au pédalier. Le siège 6 est fixé de manière rigide sur un socle 53 présentant une section transversale par exemple sensiblement rectangulaire, ce socle 53 étant monté de manière coulissante sur des rails 54 solidaires de la poutre centrale 10 de châssis. Les rails 54 peuvent être solidarisés à la poutre 10 par exemple par soudure. Dans l'exemple considéré, chaque rail 54 comporte une portion en relief 56 sur laquelle est réalisée une fente longitudinale 57 permettant la mise en place d'une vis 58, par exemple de type vis papillon, laquelle vis 58 s'étend à travers un orifice 59 réalisé sur une face latérale du socle 53. Un écrou porte-vis 60 est interposé entre le socle 53 et la tête de la vis 58. En desserrant les vis 58, il est possible de faire coulisser le socle 53 et le siège 6 le long de la poutre 10 afin de régler la position du siège de manière adaptée au conducteur (voir figure 9). Une fois cette position atteinte, les vis 58 sont serrées contre les rails 54 afin de bloquer le socle 53 et le siège 6 sur la poutre 10 (voir figure 10). La hauteur du siège 6 est notamment réglée en fonction de la taille du conducteur, à l'arrêt du tricycle 1, pieds au sol. Le système de transmission à double renvoi 7 Comme illustré sur la figure 2, le système de transmission 7 comporte deux lignes de chaîne, une première 65 étant reliée à un pédalier 68 et une deuxième 66 étant reliée à un axe de roue 15. Le pédalier 68 est fixé au niveau du point bas du V de la portion 11 afin de permettre au conducteur d'enjamber facilement le pédalier lorsque celui-ci sort du tricycle ou s'y installe. Le pédalier 68 peut être fixé en un point du châssis 4, à une distance comprise par exemple entre 150 mm et 450 mm du sol, étant voisine par exemple de 300 mm. Le 10 pédalier 68 peut être séparé du siège 6 d'une distance comprise par exemple entre 400 mm et 800 mm, étant par exemple voisine de 650 mm. La première ligne de chaîne 65 est reliée, à l'opposé du pédalier 68, à un pignon 70 d'un moyeu à vitesses. La deuxième ligne de chaîne 66 est reliée d'un côté à un deuxième pignon 71 solidaire en rotation du moyeu à vitesses précité, et de l'autre côté à un autre pignon 72 solidaire de l'axe moteur 15 de la roue arrière droite. Le tricycle 1 comporte, le cas échéant, des organes de changement de vitesses tels que des manettes, non représentés, fixés sur le guidon 18. Des éléments de freinage du cycle sont fixés par exemple sur les roues arrières 3 et avant 2. Les éléments de freinage peuvent être par exemple du type à disque. Le tricycle 1 peut comporter ou non un élément de freinage associé à la roue avant 2. Dans l'exemple illustré à la figure 2, le système de transmission 7 comporte 25 deux galets 100 de conduite de la ligne de chaîne 65 et un tendeur de chaîne 101. Système antivol Le tricycle 1 peut comporter, si on le souhaite, un système antivol 80 agencé pour bloquer le pédalier 68 dans une position prédéfinie. Comme illustré sur la figure 11, ce système antivol 80 comporte une tige 81 agencée pour s'engager dans une ouverture 82 réalisée sur une barre transversale 83 du pédalier 68, cette tige étant mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée, à l'encontre de l'effort exercé par un organe de rappel élastique 84 constitué, dans l'exemple considéré, par un ressort tel qu'un ressort hélicoïdal. Le système antivol 80 comporte une clé à barillet 85 permettant de verrouiller la tige 81 dans la position verrouillée. La clé 85 comporte un cylindre 86 pourvu de deux éléments en saillie 87 formant des pênes, lesquels viennent s'appliquer contre la surface intérieure de la poutre 10. Ces éléments 87 et le cylindre 86 sont introduits dans l'espace intérieur de la poutre 10 grâce à la présence d'une ouverture 89 pourvue d'encoches 90, comme illustré 10 sur la figure 13. Lorsque la clé 85 est retirée par exemple par une rotation d'un demi-tour, le ressort 84 provoque le déplacement vers le haut de la tige 81, ce qui libère la barre transversale 83 du pédalier 68, dans la position déverrouillée (voir figure 12). Accessoires Le tricycle 1 peut comporter un compartiment de rangement. Ce compartiment peut comporter par exemple un panier fixé sous le siège. Le tricycle 1 peut comporter, si on le souhaite, un tube 110 fixé par exemple sur la poutre 10 et agencé pour permettre la fixation notamment d'un toit 120. Le tube 110 peut servir de pare-chocs. Ce toit 120, amovible ou non, peut comporter des éléments rigides et/ou souples et servir par exemple à protéger de la pluie ou du soleil. Le toit 120 peut recevoir, le cas échéant, des cellules photovoltaïques pour l'alimentation du moteur. Bien entendu, le tricycle 1 peut comporter tout autre type d'accessoires, par 25 exemple un siège pour bébé. Ergonomie du tricycle 1 On a illustré sur les figures 15 et 16 les angles entre différentes parties du corps du conducteur lors du pédalage sur le tricycle 1. Les différents éléments du tricycle 1, notamment le siège 6 et le pédalier 68, sont disposés de manière à ce que, lors du pédalage, le conducteur adopte une position assise dans laquelle l'axe de la tête AI et l'axe du tronc A2 forment un angle compris par exemple entre 5 et 40 , notamment entre 10 et 30 , cet angle étant par exemple voisin de 20 . L'axe du tronc A2 et celui des cuisses A3 du conducteur forment avantageusement un angle variant entre environ 75 et 160 , notamment entre environ 80 et 140 , lors du pédalage. Les schémas 15 et 16 illustrent d'autres valeurs angulaires associées à la position du conducteur en position assise sur le tricycle 1. Il convient de noter que la structure du tricycle 1 offre au conducteur un confort optimum tant sur le plan du pédalage que de l'accessibilité au tricycle, notamment lors de l'installation du conducteur ou de son départ du tricycle 1, lors du pédalage. De plus, l'invention permet au conducteur d'avoir un champ de vision recommandé pour la conduite. Dans la position de pédalage, les bras du conducteur forment avec l'axe du tronc, au niveau des épaules, un angle compris entre 30 et 60 , étant par exemple voisin de 45 . A l'arrêt, comme illustré sur la figure 17, le conducteur peut poser pied à terre, le genou formant un angle compris entre 120 et 130 environ. Le tricycle selon l'invention permet un grand confort positionnel, il peut notamment être destiné à toute personne adulte en bonne condition physique mais aussi à une personne présentant un handicap concernant l'équilibre, le surpoids, des douleurs aux articulations des membres inférieurs, etc., et qui ne peut envisager un sport à pédalage avec des cycles existants
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La présente invention concerne un cycle (1), notamment un tricycle, comportant :- une roue avant (2),- un support, notamment une fourche (26), sur lequel est fixée la roue avant (2),- un système de direction (5) agencé pour modifier l'orientation de la roue avant et relié audit support par une articulation de type cardan (25),le cycle étant agencé pour permettre au conducteur de pédaler en position assise.
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1. Cycle (1), notamment un tricycle, comportant: une roue avant (2), - un support, notamment une fourche (26), sur lequel est fixée la roue avant (2), le cycle étant caractérisé par le fait qu'il comporte un système de direction (5) agencé pour modifier l'orientation de la roue avant et relié audit support par une articulation de type cardan (25),et par le fait que le cycle est agencé pour permettre au conducteur de pédaler en position assise. 2. Cycle selon la précédente, caractérisé par le fait qu'il est agencé de manière à ce qu'un conducteur du cycle puisse pédaler dans une position assise dans laquelle les axes respectifs de la tête (AI) et du tronc (A2) du conducteur forment un angle notamment compris entre 5 et 40 , par exemple entre 10 et 30 , étant notamment inférieur ou égal à 20 . 3. Cycle selon l'une des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un pédalier (68) et un siège (6) pour un conducteur agencés de manière à ce que, lors du pédalage, les axes respectifs du tronc (A2) et des cuisses (A3) du conducteur forment un angle variant entre environ 75 et 160 , notamment entre environ 80 et 140 . 4. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il est agencé de manière à ce qu'un conducteur puisse adopter au repos, à l'arrêt du cycle, une position assise, pied à terre, l'un des genoux formant un angle compris entre 90 et 150 , notamment entre 120 et 130 . 5. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que, dans la position de pédalage, les bras du conducteur forment avec l'axe du tronc, au niveau des épaules, un angle compris entre 30 et 60 , étant par exemple voisin de 45 . 6. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un siège pour un conducteur, comprenant une assise (50) et un dossier (51), le dossier étant de préférence fixé de manière rigide à l'assise, le dossier étant notamment rigide au niveau des lombaires. 7. Cycle selon la précédente, comportant un châssis (4), caractérisé par le fait que le siège (6) est monté de manière coulissante sur le châssis suivant une direction longitudinale du tricycle. 8. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé 5 par le fait qu'il comporte un système de transmission à double renvoi (7) entre le pédalier et l'une au moins des roues arrières. 9. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le système de direction comporte une colonne de direction (21) agencée pour pouvoir être rabattue par pivotement contre le châssis (4). 10. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un châssis comprenant une poutre centrale (10) avec une portion sensiblement en V (11), le pédalier du cycle étant de préférence monté sur la poutre centrale, au voisinage du point bas du V. 11. Cycle selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comporte un système antivol (80) agencé pour bloquer le pédalier dans une position prédéfinie, ce système antivol comportant notamment une tige (81) agencée pour s'engager dans une ouverture (82) d'une barre transversale du pédalier, cette tige étant mobile entre une position déverrouillée et une position verrouillée, à l'encontre de l'effort exercé par un organe de rappel élastique (84).
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B
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B62
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B62K,B62M
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B62K 5,B62M 9
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B62K 5/04,B62M 9/02
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FR2899203
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A1
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TABLE DE DEPOSE POUR PALETTISEUR.
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La présente invention concerne les installations de palettisation et en particulier, dans ces installations, la table de palettisation, c'est-à-dire la table qui permet de déposer les produits, sur une palette. Le processus de palettisation vient conclure le processus de fabrication pour faire entrer les produits dans la chaîne commerciale. Cette opération finale au niveau de l'industriel fabricant est particulièrement importante et aussi très délicate ; les échecs à ce niveau ne sont pas tolérables compte tenu des conséquences. En effet, un incident sur une palette peut endommager toute la palette et même les palettes voisines, au point de rendre impropre à la consommation l'ensemble des produits. Des produits de toutes sortes sont palettisés en bout de leur chaîne de fabrication. Bien souvent ces produits sont disposés dans des emballages carton parallélépipédiques ; ils peuvent également, lorsqu'il s'agit de bouteilles, être rassemblés sous forme de packs. Dans tous les cas, l'emballage ou le conditionnement doit être parfaitement positionné sur la palette pour ne pas risquer de tomber, par exemple, mais aussi pour recevoir et positionner correctement les autres emballages qui sont à côté ou au-dessus dans la couche supérieure. Les produits arrivent au niveau de l'installation de palettisation, au moyen d'un convoyeur le plus souvent. Ils sont rassemblés et sont ordonnés sur une table de groupage, qui permet de constituer une couche, laquelle couche s'étend sur une surface qui correspond à celle de la palette. Cette couche est ensuite déplacée sur la table de palettisation au moyen d'un poussoir et cette table se déplace pour amener ladite couche au-dessus de la palette à charger. La couche est ensuite centrée et ceinturée à la verticale de la palette avant d'être lâchée par la table et elle se dépose, par simple gravité sur ladite palette ou sur la couche déjà en place. Pour limiter la hauteur de chute des produits sur la palette ou sur la couche déjà en place, la table de palettisation doit avoir une épaisseur la plus faible possible. La dimension de cette table en longueur et en largeur est sensiblement supérieure à celle de la palette et, compte tenu des charges qu'elle peut accueillir, de l'ordre de deux à trois cents kg, elle doit aussi être relativement rigide. De plus, cette table de palettisation doit avoir des propriétés, en matière de glissement, qui permettent de recevoir et de libérer une couche de produits sans provoquer 1 de désordres, c'est-àdire que la couche de produits doit impérativement conserver sa forme et son intégrité telles qu'établies préalablement sur la table de groupage. En effet, les produits sont positionnés sur la table de groupage selon un schéma de palettisation qui tient compte de leurs dimensions, pour remplir au mieux tout l'espace disponible sur la surface de la palette à charger. Lors de leur transfert entre la table de groupage et la table de palettisation, les produits doivent conserver leur position qui correspond à ce schéma de palettisation. La présente invention propose un aménagement original de cette table de palettisation qui permet d'en faire un accessoire de type universel, c'est-à-dire capable de s'adapter facilement à tous types de produits et/ou d'emballages à palettiser. En effet, une installation de palettisation peut être utilisée pour différents types de produits et/ou d'emballages, dont les caractéristiques et en particulier les caractéristiques de stabilité mais aussi de glissement, peuvent varier dans des proportions importantes. Aussi, il est utile, voire nécessaire, de pouvoir modifier selon la nature des produits et/ou des emballages, les propriétés de la table de palettisation notamment en adaptant la surface de glissement de cette table c'est-à-dire la sole, à la nature de ces produits et/ou de ces emballages à palettiser. Généralement, la sole de ce type de table est constituée d'un panneau en bois traité avec de la résine, formant une sorte de panneau du type bakélite . On obtient ainsi une sole relativement rigide, de faible épaisseur malgré tout, avec des propriétés en matière de glissement, qui sont intéressantes. Pour certains types de produits, comme les packs de bouteilles, les problèmes liés au glissement sont plus délicats à traiter et la sole bakélite peut provoque des incidents de palettisation qui ne sont pas acceptables comme le pivotement des packs. La présente invention propose un aménagement de la table de palettisation et en particulier un aménagement qui convient quel que soit le type de table : aussi bien pour une table simple, constituée d'un simple panneau formant trappe, que d'une table constituée de deux trappes, du type à ouverture symétrique, lequel aménagement permet de remédier aux différents problèmes énoncés précédemment en offrant des possibilités nouvelles pour traiter ces questions de circulation des produits, et/ou emballages, sur la sole de cette table de palettisation. La table de palettisation selon l'invention comprend une sole de faible épaisseur qui est portée par un cadre,lequel cadre est délimité par des traverses de faible épaisseur 2 également et par des longerons ; lesquels longerons ont une section en forme d'équerre formant une feuillure dont l'aile horizontale au moins est aménagée pour accueillir et permettre le verrouillage d'un équipement constituant ladite sole et qui est adapté à la nature des produits et/ou emballages à palettiser, lequel équipement se présente sous la forme d'organes tubulaires de faible diamètre, de l'ordre de 30 mm, disposés entre et parallèlement auxdites traverses, lesdits organes étant susceptibles de constituer des rouleaux. Selon une autre disposition de l'invention, la traverse d'entrée de la table de palettisation est constituée d'une structure en forme de U disposé horizontalement, à ailes dissymétriques, dont l'épaisseur est sensiblement supérieure à celle de la sole pour permettre à l'aile supérieure de déborder légèrement au-dessus du niveau de la surface de cette dernière où circulent les produits à palettiser, faisant office de talon anti-recul. Toujours selon l'invention, la traverse de sortie de la table de palettisation est constituée d'une structure en forme de plaque ou de profilé dont la dimension, dans le sens longitudinal de ladite table, et la nature sont choisis, d'une part, pour freiner et retenir les produits et/ou emballages lors de leur introduction sur ladite table et aussi, d'autre part, pour les positionner correctement lors de leur largage sur la palette. Selon une autre disposition de l'invention, les organes tubulaires sont constitués d'un tube dont la longueur correspond au moins à celle de la palette, lequel tube comporte à chaque extrémité, un demi-arbre qui est équipé de moyens du genre roulement, susceptibles d'être enchâssés et immobilisés dans des logements qui sont aménagés dans une monture, laquelle monture est constituée de l'aile horizontale inférieure de la feuillure des longerons et d'au moins une pièce de verrouillage qui est parallèle à ladite aile, laquelle pièce, ou coque, est fixée audit longeron et elle est commune à plusieurs organes tubulaires, formant des groupes d'organes, chaque logement étant constitué de deux lumières superposées, l'une dans ladite aile horizontale de ladite feuillure et l'autre dans ladite patte, pour accueillir la cage externe desdits moyens du genre roulement. Toujours selon l'invention, les organes tubulaires de la table font office de rouleaux et comportent un roulement à chacune de leurs extrémités, l'un desdits roulements est immobilisé sur son demi-arbre et l'autre est libre axialement. Selon une autre disposition de l'invention, le demi-arbre du roulement libre axialement comporte un tourillon à son extrémité pour accueillir une roue libre de faible diamètre, laquelle roue libre comporte une cage extérieure qui est immobilisée dans la 3 feuillure du longeron au moyen, par exemple, d'un carré muni d'un orifice central qui lui permet d'être emmanché en force sur ladite cage extérieure et qui se cale dans la monture dudit roulement. Toujours selon l'invention, les organes tubulaires peuvent faire office de moyens de retenue pour freiner les objets lorsqu'ils arrivent à l'extrémité de la table, lesquels organes comportent, en lieu et place du roulement qui est immobilisé sur son demi-arbre, une simple bague monobloc aux dimensions identiques à celles dudit roulement, laquelle bague est serrée et immobilisée sur ledit demi-arbre, et elle est verrouillée dans le logement de la monture normalement affecté audit roulement. Selon une autre disposition de l'invention, les coques de fixation des roulements, ou des bagues, sont constituées d'un simple plat qui est muni, du côté de l'aile verticale du longeron, de tenons qui s'insèrent dans des lumières aménagées dans ladite aile verticale, et qui est aussi muni d'orifices, de préférence carré, pour le passage de vis d'assemblage du type à tête ronde avec un carré sous ladite tête. Toujours selon l'invention, les coques comportent des tenons en forme de Té qui coopèrent avec des lumières en forme de Té renversé aménagées dans l'aile verticale des longerons de façon à verrouiller automatiquement en position horizontale chaque coque de fixation par rapport à ladite aile verticale après son encliquetage dans cette dernière. L'invention concerne également le palettiseur comportant une table de palettisation en forme de trappe pour la dépose sur une palette, par couches successives, de produits et/ou d' emballages d'objets divers, laquelle trappe est constituée de deux parties qui sont guidées dans un bâti mobile verticalement et qui sont mobiles elles aussi l'une par rapport à l'autre de part et d'autre du plan vertical de symétrie de la palette, pour, après avoir positionné chaque couche à la verticale de ladite palette, les déposer sur cette dernière en s'ouvrant de façon symétrique au-dessus de la surface supérieure de ladite palette, l'une des parties de ladite trappe, dénommée la grande trappe, ayant une superficie au moins égale à la surface globale occupée par la couche à palettiser, l'autre partie de ladite trappe, dénommée la petite trappe, ayant une superficie de l'ordre de la moitié de celle de la grande trappe pour accueillir avant sa dépose, la moitié de ladite couche à palettiser, ladite grande trappe, au moins, étant constituée d'une table telle que détaillée auparavant. Mais l'invention sera encore détaillée à l'aide de la description suivante et des dessins annexés et dans lesquels : 4 - la figure 1 montre, de façon schématique, les différents éléments constitutifs d'une installation de palettisation. et en particulier un palettiseur du type comportant une table de palettisation à ouverture symétrique ; - la figure 2 montre une coupe transversale de la grande trappe de la table de palettisation, réalisée au niveau d'un organe tubulaire en forme de rouleau ; - la figure 3 montre. en perspective, le coin droit de l'entrée de la grande trappe de la table de palettisation ; - la figure 4 montre. en perspective également, le détail du montage particulier qui permet d'autoriser la rotation du rouleau dans un sens et de le verrouiller dans l'autre sens, de façon à l'utiliser aussi comme organe anti-recul pour les produits et/ou emballages, lors du déplacement de la table entre sa position d'accueil desdits produits et sa position en vue du largage de ces derniers au-dessus de la palette. L'installation de palettisation représentée figure 1 comprend un convoyeur (1) d'amenée des produits (2), et/ou emballages, à palettiser, lesquels produits peuvent se présenter sous la forrne de caisses parallélépipédiques en carton, comme sur la figure, ou, par exemple, sous la forme de packs s'il s'agit de bouteilles. Le convoyeur (1) transfère les produits (2) sur la table (3) du type à rouleaux, qui est une table de préparation desdits produits (2), c'est-à-dire une table ou les produits sont installés en long ou en travers selon des critères liés à leurs dimensions, à celles de la palette et, en particulier, au schéma de palettisation. Des moyens de transferts, non représentés, poussent sur la table (4) de groupage, les lignes de produits (2) qui ont été préparées sur la table (3) de préparation et, lorsque la couche de produits est prête., celle-ci est transférée par un poussoir, non représenté, sur la table (5) de palettisation. Cette table (5) de palettisation, représentée de façon simplifiée sur la figure 1, est constituée de deux parties en forme de trappes, à ouverture symétrique ; elle comprend une grande trappe (6) et une petite trappe (7) dont la superficie correspond à la moitié de celle de ladite grande trappe (6). Cette grande trappe (6) a elle-même une superficie qui correspond à celle de la table de groupage (4), c'est-à-dire à la surface qu'occupe la couche à palettiser, laquelle surface correspond d'ailleurs à la superficie de la palette qui va accueillir cette couche. Les deux trappes seront dénommées dans la suite du texte : table, avec les références (6) ou (7) selon qu'il s'agit de la grande ou de la petite table respectivement. 5 Ces tables (6) et (7) sont portées par un bâti (9) qui est mobile verticalement entre une position de prise en charge de la couche de produits (2), au niveau de la table de groupage (4) et des positions de dépose de cette couche sur la palette (10), lesdites positions étant adaptées au niveau de dépose. Le bâti (9) est guidé sur des poutres (11) verticales, et il est manoeuvré par des moyens appropriés pour se déplacer verticalement. Les deux tables (6) et (7) sont guidées elles aussi, sur le bâti (9) pour s'écarter ou se rapprocher simultanément au moyen d'un système d'entraînement par chaîne (12) qui est esquissé sur la figure. Les deux tables (6) et (7) se rapprochent pour que la couche qui est disposée sur la grande table (6) puisse être transférée pour partie sur la petite table (7) au moyen d'un poussoir approprié, non représenté, installé sur le bâti (9), et elles s'écartent ensuite, à la verticale de la palette (10), pour larguer ladite couche sur ladite palette (10). Avant ce largage, la couche est ceinturée au moyen de presses, non représentées, qui forment une sorte de cadre de maintien et de guidage, durant tout le temps du largage, c'est-à-dire le temps de l'escamotage de la table de palettisation et en particulier de l'escamotage des deux tables (6) et (7), ouvrant la fenêtre (15) de largage. La palette (10) se situe sous la fenêtre qui est délimitée par les deux grands côtés du bâti (9) et les rebords internes en vis-à-vis des deux tables (6) et (7). Cette palette circule sur un convoyeur (13) où elle est déposée en attente d'être chargée, puis évacuée. Lorsqu'elle est transférée sur la table de palettisation et en particulier, sur la grande table (6) selon le mode de réalisation décrit, la couche de produits (2) doit subir ce transfert sans être perturbée, c'est-à-dire en conservant la disposition et l'orientation des produits telles qu'établies au niveau de la table (3) de préparation dans un premier temps puis au niveau de la table (4) de groupage dans un deuxième temps. Pour concilier les exigences au niveau de cette table de palettisation, la structure faisant office de châssis pour les tables (6) et (7) et en particulier celle de la grande table (6), est constituée d'un cadre (20) aménagé pour faciliter l'installation d'une sole qui peut être en rapport avec le type de produits et/ou d'emballages à palettiser. La fenêtre (15) est constituée de deux longerons (21) et de deux traverses : une traverse (22) située à l'entrée et une traverse (23) située à la sortie, au niveau de la zone de largage. Les longerons (21) comportent des aménagements appropriés pour coopérer avec le bâti (9), du genre glissières, non représentées. Ces longerons (21) ont, comme représentés figures 1 à 4, et sur toute leur longueur, une section en équerre et forment une 6 sorte de feuillure susceptible d'accueillir une sole adaptée au type de produits (2) à palettiser. La traverse (22) située à l'entrée de la table (6) a une section en forme de U renversé dont les ailes ont des longueurs inégales. L'aile (24) inférieure est plus longue que l'aile (25) supérieure, faisant office de raidisseur ; l'aile (25) supérieure, plus courte, fait office de surface de glissement à l'entrée de la table ; cette aile (25) se situe à un niveau qui est sensiblement au-dessus du niveau supérieur de la sole (26) pour faire, en plus, office d'anti-retour pour les produits lorsqu'ils sont sur ladite sole et en particulier lorsque ladite table est mise en mouvement pour amener lesdits produits au-dessus de la zone de largage. La traverse (23) située à la sortie de la table (6) se présente sous la forme d'une plaque ou d'un profilé dont la dimension, dans le sens longitudinal de ladite table (6) est choisie de façon à servir de frein et d'arrêt pour les produits lorsque la couche complète est transférée depuis la table (4) de groupage. L'épaisseur de cette traverse (23) est relativement faible, du même ordre que celle de la sole (26), c'est-àdire environ 3 cm, pour limiter la hauteur de la chute des produits à palettiser, lors de leur largage sur la palette (10). Entre les deux traverses (22) et (23) on trouve la sole (26) proprement dite. Cette sole (26) est constituée d'organes (27) tubulaires de faible diamètre, de l'ordre de 3 cm, comme l'épaisseur de la traverse (23) de sortie. Ces organes tubulaires (27) peuvent constituer, sur toute la surface de la sole, des rouleaux (28). Comme détaillés figure 2, ces rouleaux (28) sont constitués d'un tube (29) dont la longueur correspond sensiblement à celle de la palette (10) ; cette longueur est de l'ordre de 1,2 m environ. Ces rouleaux (28) sont très rapprochés, presque à touche touche pour offrir une bonne résistance compte tenu de la charge. Le tube (29) est du type étiré à froid, sans soudure, d'un diamètre de 30 mm avec une épaisseur de 3 mm. Il comporte, à chacune de ses extrémités, un demi-arbre (30), (31), qui est soudé. Le demi-arbre (30) comporte un roulement (32) qui est immobilisé axialement au moyen d'une vis (33) alors que le demi-arbre (31) comporte un roulement (34) qui est monté libre axialement. L'aile (40) horizontale, située à la partie inférieure des longerons (21), comporte des découpes (41) qui apparaissent sur les figures 2 à 4 ; ces découpes (41) permettent de loger les roulements (32) et (34) et en particulier de caler une portion de la partie inférieure 7 de la cage extérieure desdits roulements ; cette position des roulements (32) et (34) sur l'aile (40) de la feuillure des longerons (21), permet de placer les rouleaux le plus bas possible par rapport à la partie inférieure desdits longerons (21), pratiquement au même niveau, ce qui réduit, d'une manière générale, l'épaisseur de la table (6) de palettisation. L'aile (40) constitue la partie inférieure de la monture qui permet de fixer les roulements (32) et (34). Cette monture comprend, de chaque côté des rouleaux (28), une pièce (42) qui se situe au-dessus de l'extrémité des demi-arbres (30), (31), et qui est parallèle à l'aile (40) de chaque longeron (21). Cette pièce (42) forme une sorte de coque qui coiffe la partie supérieure des roulements (32) et (34). Elle comporte des découpes (43) également, identiques aux découpes (41) de l'aile (40). Ces découpes (41) et (43) sont disposées en vis-à-vis verticalement et elles forment un véritable logement pour chaque roulement (32), (34). Les pièces ou coques (42) sont découpées dans de la tôle ayant une épaisseur de l'ordre de 3 mm ; leur longueur est limitée pour coopérer avec, par exemple, quatre roulements. Cette particularité permet de faciliter le montage des rouleaux (28) et aussi d'accéder de façon commode à ces rouleaux pour intervenir en cas de besoin. Chaque coque (42) comporte donc quatre découpes (43) ; elles comportent aussi deux orifices (44) qui se situent en vis-à-vis, verticalement, des orifices (45) aménagés dans l'aile (40), pour le passage de vis (46). Ces vis sont situées entre chaque couple de rouleaux (28) ; elles ont, par exemple, une tête ronde surmontant un carré qui permet de les bloquer dans l'orifice (44) de forme équivalente. Les coques (42) comportent des pattes (47) en forme de Té qui permettent leur accrochage sur l'aile (48) verticale des longerons (21). Ces ailes (48) comportent des découpes (49) en forme de Té renversé qui accueillent les pattes (47) des coques (42). Les pattes (47) et les découpes (49) sont conformées et disposées de façon à placer les coques (42) parallèlement à l'aile (40) inférieure des longerons (21). Les rouleaux (28) n'occupent pas forcément toute la surface de la sole (26) ; ils peuvent être remplacés par ce qui est appelé d'une manière générale les organes (27) tubulaires dont la fonction, en dehors du fait qu'ils constituent également la sole (26) peut être de servir de frein pour ralentir, voire arrêter, les produits lorsqu'ils sont introduits sur la table (6) de palettisation. La figure 2 montre la possibilité de remplacer le roulement (32) par une bague (52) pour disposer d'un organe (27) tubulaire fixe qui peut faire office de frein pour les 8 produits qui passent. Cette bague (52) est monobloc, de même dimension que le roulement (32) dont elle prend la place. Elle est immobilisée sur le demi-arbre (30) par la vis (33) et elle est verrouillée dans la monture constituée par l'aile (40) et la coque (42), et en particulier dans leurs découpes respectives (41) et (43). Les rouleaux (28) peuvent aussi comporter, comme représentés figure 2 et 4, des aménagements au niveau du demi-arbre (31) qui leur permettent de se comporter comme des anti-retour. Ils peuvent comporter, à l'extrémité des demi-arbres (31), des tourillons (51) susceptibles d'accueillir des roues libres (53) dont le rôle est d'autoriser la rotation des rouleaux dans un sens et de les bloquer dans l'autre sens ; cette particularité permet aux rouleaux (28) ainsi équipés de retenir les produits (2) qui sont sur la table (6) lorsque ladite table est déplacée pour placer lesdits produits (2) en position de largage au-dessus de la palette (10). La roue libre (53) se présente sous la forme d'une bague de faible épaisseur dont la cage extérieure est emmanchée en force dans l'orifice central d'un carré faisant office de cale (54). Cette cale (54) se positionne dans la monture constituée par l'aile (40) inférieure du longeron (21) et par la coque (42). Figure 4, l'un des organes (27) tubulaires faisant office de rouleau comporte une roue libre (53) qui coopère avec une cale (54). Ces rouleaux (28) équipés de roues libres (53) se situent sur tout ou partie de la sole (26) à partir de la traverse (22) d'entrée. La table (6) et la table (7) peuvent être aménagée de la même façon mais les rouleaux (28) à roue libre (53) sont plutôt destinés à la table (6). Les deux tables (6) et (7) sont aménageables facilement en fonction des produits à palettiser. Les organes (27) tubulaires peuvent être remplacés selon les nécessités en totalité ou en partie seulement par d'autre forme de sole comme un simple panneau du type panneau bakélite . 9
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La table de dépose d'une couche de produits (2) sur une palette (10) est constituée d'une sole (26) de faible épaisseur portée par un cadre délimité par des traverses (22) et (23) de faible épaisseur également et par des longerons (21).Les longerons (21) ont une section en forme d'équerre dont l'aile (40) horizontale au moins est aménagée pour accueillir et permettre le verrouillage d'un équipement formant ladite sole (26) et qui est adapté à la nature desdits produits (2) constituant la couche à palettiser, lequel équipement se présente sous la forme d'organes (27) tubulaires de faible diamètre, de l'ordre de 30 mm, disposés entre et parallèlement auxdites traverses (22), (23), lesdits organes (27) étant susceptibles de constituer des rouleaux (28) libres totalement ou partiellement, ou encore susceptibles d'être bloqués.
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1 û Table de palettisation pour déposer une couche de produits (2) sur une palette (10), laquelle table est constituée d'une sole (26) de faible épaisseur portée par un cadre délimité par des traverses (22) et (23) de faible épaisseur également et par des longerons (21), caractérisée en ce que lesdits longerons (21) ont une section en forme d'équerre dont l'aile (20) horizontale au moins de la feuillure est aménagée pour accueillir et permettre le verrouillage d'un équipement formant ladite sole (26) et qui est adapté à la nature desdits produits (2) constituant la couche à palettiser, lequel équipement se présente sous la forme d'organes (27) tubulaires de faible diamètre, de l'ordre de 30 mm, disposés entre et parallèlement auxdites traverses (22), (23), lesdits organes (27) étant susceptibles de constituer des rouleaux (28). 2 û Table de palettisation selon la 1, caractérisée en ce que la traverse (22) d'entrée est constituée d'une structure en forme de U renversé, à ailes inégales, dont l'épaisseur est sensiblement supérieure à celle de la sole (26) pour déborder légèrement au-dessus du niveau de la surface de cette dernière où circulent les produits (2) à palettiser, faisant office de talon anti-recul. 3 - Table de palettisation selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisée en ce que la traverse (23) de sortie est constituée d'une plaque dont la nature et la dimension longitudinale sont choisies pour freiner et retenir les produits (2) lors de leur introduction sur ladite table et aussi pour les positionner correctement avant leur largage sur la palette (10). 4 û Table de palettisation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les organes (27) tubulaires sont constitués d'un tube (29) dont la longueur correspond au moins à celle de la palette (10), lequel tube (29) comporte, à chaque extrémité, un demi-arbre (30, (31), qui est équipé de moyens du genre roulement (32), (34), susceptibles d'être enchâssés et immobilisés dans des logements qui sont aménagés dans une monture, laquelle monture est constituée de l'aile (40) horizontale inférieure de la feuillure des longerons (20) et d'au moins une coque (42) de verrouillage qui est fixée au longeron (20) correspondant et qui est commune à plusieurs organes (27) tubulaires, formant des groupes d'organes, chaque logement étant constitué de deux découpes (41), (43) superposées, l'une dans ladite aile (40) horizontale et l'autre dans 10ladite coque (42), pour accueillir la cage externe des moyens du genre roulements (32), (34). ù Table de palettisation selon la 4, caractérisée en ce que les organes (27) tubulaires font office de rouleaux (28) et comportent un roulement (32), (34) 5 à chacune de leurs extrémités, l'un desdits roulements est immobilisé sur son demi-arbre et l'autre est libre axialement. 6 ù Table de palettisation selon la 5, caractérisée en ce que le demi-arbre (31) du roulement (34) qui est libre axialement comporte un tourillon (51) à son extrémité, lequel tourillon (51) est susceptible d'accueillir une roue libre (53) de faible diamètre, laquelle roue libre (53) comporte une cage extérieure qui est immobilisée dans la monture des roulements (32), (34) au moyen, par exemple, d'une cale (54) qui est emmanché à force sur ladite cage extérieure. 7 ù Table de palettisation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que les organes (27) tubulaires peuvent faire office de moyens de retenue pour freiner les produits (2), lesquels organes (27) comportent, en lieu et place du roulement (32) qui est immobilisé sur son demi-arbre (30), une simple bague (52) qui est serrée et immobilisée sur ledit demi-arbre (30), laquelle bague (52) est verrouillée dans le logement de la monture normalement affecté audit roulement (32). 8 ù Table de palettisation selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les coques (42) de fixation des roulements (32), (34) ou bagues (52) sont constituées d'une simple plaque munie, du côté de l'aile (48) verticale du longeron, de tenons (46) qui s'insèrent dans des découpes aménagées dans ladite aile (48) verticale, et munies d'orifices (44), de préférence carrés, pour le passage de vis (46) du type à tête ronde avec un carré sous ladite tête. 9 ù Table de palettisation selon la 8, caractérisée en ce que les coques (42) comportent des tenons (46) en forme de Té qui coopèrent avec des découpes (49) en forme de Té renversé, aménagées dans l'aile (48) verticale des longerons (20) de façon à verrouiller automatiquement chaque coque (42) par rapport à ladite aile (48) après son encliquetage. 10 - Palettiseur comportant une table (5) en forme de trappes à ouverture symétrique pour la dépose sur une palette (10) et en couches successives, de produits (2) divers du genre cartons, bouteilles en pack ou autres, laquelle trappe est constituée de deux parties qui sont guidées dans un cadre et qui sont mobiles symétriquement l'une par 11rapport à l'autre de part et d'autre du plan vertical de symétrie de ladite palette (10), pour couvrir ladite palette avant la dépose de ladite couche et pour réaliser une ouverture ou fenêtre (15) dont la dimension est supérieure à celle de ladite palette (10), l'une des parties, dénommée la grande table (6), ayant une superficie au moins égale à l'encombrement de la couche de produits (2) à palettiser, l'autre partie, dénommée la petite table (7), ayant une superficie de l'ordre de ladite table (6) pour accueillir avant la dépose, la moitié de ladite couche à palettiser, ladite grande table (6) au moins étant constituée d'une table selon l'une des 1 à 9. 12
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B
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B65
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B65B
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B65B 35
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B65B 35/42,B65B 35/56
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FR2892114
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF POUR HOMOGENEISER UNE MATIERE VISQUEUSE
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La présente invention est relative à un procédé et à un dispositif pour homogénéiser une matière visqueuse. Plus particulièrement, l'invention vise à un procédé d'homogénéisation d'une matière vitrifiable à l'état fondu ainsi qu'un dispositif ou fondoir pour la mise en oeuvre de ce procédé. Lors de la fusion de matières visqueuses tel que le verre fondu, la matière vitrifiable à l'état fondu est susceptible d'incorporer des corps hétérogènes (résidu de pierres réfractaires, particules de matières vitrifiables non fondues) et des bulles d'air lorsque cette matière vitrifiable est destinée, après passage dans une filière comportant une pluralité d'orifices et étirage, à former des filaments Or la présence de bulles d'air dissoutes dans la matière vitrifiable risque de générer des défauts lors du fibrage, les bulles d'air se trouvant entraînées dans le filament de verre conformant ainsi des inclusions. Généralement ce type de filament est utilisé pour élaborer des substrats support dans le domaine de la micro-électronique et on comprend aisément que si la matière conformant le substrat présente des inhomogénéités (des inclusions de bulles d'air même à l'échelle microscopique), ces inhomogénéités, compte tenu du facteur d'échelle peuvent conduire à des dysfonctionnements du composant électronique intégrant ce substrat (court circuit par exemple). Ce phénomène est d'autant plus présent que la matière première vitrifiable est conditionnée non pas sous la forme de matière pulvérulente mais sous la forme de billes de verre, ces billes de verre devant être réchauffées dans un dispositif approprié généralement dénommé fondoir jusqu'à une température de liquéfaction de manière à former la matière vitrifiable visqueuse destinée à s'écouler au 2892114 -2 travers d'orifices généralement situés en partie inférieure d'une filière supportant ledit fondoir, pour former les filaments. On connaît par US 3 056 846 et US 3 013 096 des fondoirs pour billes de verre, globalement parallélépipédiques, délimitant une cavité 5 pour recevoir les billes et dont l'une des parois de la cavité est pourvue d'orifices permettant l'écoulement de la matière vitrifiable vers un orifice de sortie alimentant la filière. Or dans ce type de fondoir l'orifice de sortie est sensiblement positionné dans l'axe de la zone d'arrivée des billes au sein de la cavité. 10 Selon cette configuration, la masse vitrifiable issue de la fusion des billes est entraînée rapidement vers la sortie après un temps de séjour très réduit au sein du fondoir, limitant de ce fait au minimum la durée nécessaire au dégazage des bulles d'air. Des mesures de comptage effectuées sur ce type de fondoir à 15 billes ont permis de déterminer plusieurs milliers de bulles par kg de matière vitrifiable fondue. La présente invention vise donc à pallier ces inconvénients en proposant un dispositif destiné à la fonte de billes, à base de matière haute performance, ou à usage technique, notamment à base de verre, 20 qui diminue singulièrement le nombre de bulles d'air au sein de la matière vitrifiable fondue. A cet effet le dispositif selon l'invention comprenant une chambre supérieure destinée à recevoir des billes ou similaire, une chambre inférieure séparée de la chambre supérieure par une paroi poreuse au 25 travers de laquelle, consécutivement à un échauffement thermique, des billes de verre se liquéfient sous la forme d'une matière vitrifiable, lesdites chambres supérieure et inférieure conformant une zone de fonte, se caractérise en ce qu'il comprend en outre une zone d'affinage alimentée par au moins un canal débouchant depuis la zone de fonte. 30 Grâce à cette zone d'affinage, la matière vitrifiable voit sa température de fusion dépassée celle correspondant à la température de bullage de la matière vitrifiable de sorte que la matière vitrifiable - 3 puisse dégazer en quasi totalité entre son point d'alimentation du fondoir et son point d'écoulement sur la filière. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des 5 dispositions suivantes : - le dispositif de fonte comprend au moins une cloison centrale entre la zone de fonte et la zone d'affinage, ladite cloison étant pourvue dudit canal, - la zone d'affinage est délimitée d'une part par des parois 10 externes du fondoir et d'autre part, par la cloison centrale et une paroi d'affinage dans laquelle débouche une extrémité libre dudit canal, - la paroi d'affinage comporte également au moins une ouverture de sortie permettant un écoulement de la masse vitrifiable vers 15 un orifice de sortie du fondoir, - la paroi d'affinage comporte une paroi de séparation délimitant des compartiments entre l'extrémité libre dudit canal et l'ouverture de sortie, cette paroi de séparation étant pourvue d'au moins une ouverture mettant en communication les 20 compartiments, - l'orifice de sortie du fondoir est pourvu d'un clapet d'ouverture et de fermeture, - le clapet est commandé par un premier détecteur de niveau positionné une filière alimentée par ledit fondoir, 25 - le fondoir comporte un second détecteur de niveau régulant l'alimentation en billes ou similaire dans la zone de fonte dudit fondoir. Selon un autre aspect de l'invention, celle-ci vise un procédé d'homogénéisation d'une matière vitrifiable au sein d'un 30 fondoir comportant une zone de fonte et une zone d'affinage, se caractérise en qu'on alimente en billes de verre ou similaire (calcin, matière pulvérulente vitrifiable) une zone de fonte au sein de laquelle les billes de verre ou similaire sont fondues suite à un - 4 apport calorifique et amenées à l'état de matière vitrifiable, cette matière vitrifiable étant alors puisée et canalisée vers la zone d'affinage dans laquelle elle dégaze, puis cette matière vitrifiable dégazée est soutirée vers une filière de production. Selon encore un autre aspect de l'invention, celle-ci vise une matière vitrifiable obtenue par le procédé précédemment décrit, la matière vitrifiable comportant au plus 1000 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée, et de manière préférentielle entre 10 et 800 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs illustrés à partir des figures. - la figure 1 est une vue en perspective du fondoir objet de l'invention, - la figure 2 est une vue de face dudit fondoir, -la figure 3 est une vue de côté dudit fondoir. Les billes de verre réalisées à partir d'une composition appropriée de verre pour faire des fibres sont introduites dans le dispositif objet de l'invention, communément appelé fondoir, en venant d'une source de billes de verre destinées à être fondues. En variante, on peut remplacer l'alimentation en billes par une alimentation de calcin ou encore plus généralement par une alimentation de matière pulvérulente d'une matière vitrifiable dont on veut assurer la fonte et le dégazage. Suite à un apport calorifique les billes ou similaire sont fondues dans le fondoir et produisent une matière vitrifiable qui alimente une filière. Dans cette filière, la température de la matière vitrifiable est ajustée de manière à atteindre une viscosité déterminée et adaptée pour produire, après étirage, des filaments à base de verre et de titre donné. La composition de base du verre qui constitue les billes utilisées dans cet exemple est connue par exemple comme composition de verre E ou d'autres compositions pour des applications particulières qui nécessitent des propriétés 2892114 -5 spécifiques (faibles pertes diélectriques, hauts module et/ou résistance mécanique, bonne résistance aux agents chimiques acide et/ou basiques ...). Le fondoir objet de l'invention représenté en figure 1 est 5 constitué d'un alliage de 90 % de platine avec 10 % de rhodium et est de forme globalement parallélépipédique, ce parallélépipède étant entouré d'une gangue de matière réfractaire afin de limiter les déperditions calorifiques. Comme on peut le voir sur la figure 1, le fondoir 1 est défini 10 d'une manière classique par une paroi de fond 2, quatre parois latérales (2 grands côtés 4, 5 et 2 petits côtés 3, 6) ainsi qu'une paroi formant couvercle 7. Cette enceinte fermée est en fait séparée dans sa partie médiane, selon une direction sensiblement parallèle aux grands côtés 4, 5 du parallélépipède par une cloison 15 centrale 8 délimitant à l'intérieur du fondoir 2 parties distinctes : une zone de fonte ZF et une zone d'affinage ZA, ces deux zones étant rendues étanches par cette cloison 8 (visibles en figure 3). Nous décrirons successivement chacune de ces zones. La zone de fonte ZF est subdivisée en deux parties selon un plan 20 sensiblement parallèle à la paroi de fond 2 ou la paroi formant couvercle du fondoir 7. Cette séparation est réalisée par une paroi 9 ajourée en forme de grille et dont le profil qui est représenté sur la figure forme un V, le V délimitant d'une part, une zone de réception pour les billes ou similaire (calcin, ou matière vitrifiable 25 à l'état pulvérulent) délimitant une chambre supérieure A (visible en figure 3) dans laquelle les billes sous l'effet d'un apport calorifique passent d'un état solide à un état liquide et d'autre part, en partie inférieure, une chambre inférieure B (visible en figure 3) de maturation dans laquelle la matière vitrifiable est 30 amenée à la température et viscosité désirées. L'apport calorifique résulte du passage d'un courant électrique au travers du fondoir 1, le courant électrique cheminant entre au moins deux mors (visibles en figure 2) 10, 11 2892114 -6 faisant saillie latéralement par rapport à des parois de côtés 3, 6 du fondoir 1, le passage du courant électrique, par effet Joule, conduisant à la fusion des billes, du calcin, ou de la matière vitrifiable pulvérulente. 5 La cloison centrale 8 est munie en outre d'une pluralité de canaux 12, 13 ou cheminées permettant à la masse vitrifiable de passer de la zone de fonte à la zone d'affinage du fondoir. Ces canaux 12, 13, au nombre de deux dans cet exemple de réalisation, sont positionnés sensiblement à chacun des bords de 10 la cloison centrale 8 et selon une direction perpendiculaire à la paroi de fond 2 du fondoir 1. Chacun des canaux 12, 13 comporte, dans sa partie inférieure, une ouverture 14 dans laquelle peut s'engouffrer la masse vitrifiable et dans sa partie supérieure des ouvertures 15 de sortie. Sous l'effet de mouvement 15 convectif, la masse vitrifiable canalisée à l'intérieur de chacune des cheminées 12, 13 débouche au niveau de l'extrémité libre de chacun des canaux par les ouvertures 15 de sortie dans la zone d'affinage du fondoir 1. La zone d'affinage ZA du fondoir comporte une pluralité de 20 compartiments délimités par le positionnement judicieux d'une pluralité de cloisons permettant du fait du cloisonnement d'induire un temps de séjour conséquent de la masse vitrifiable depuis l'instant (t) elle débouche des canaux 12,13 provenant de la zone de chauffe jusqu'à l'instant (t+ 1), où la masse vitrifiable 25 s'écoule au travers de l'orifice de sortie 16 du fondoir pour alimenter la filière située en contre-bas. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 3 la zone d'affinage ZA comporte ainsi 3 compartiments. Un premier compartiment occupe la quasi totalité du volume de la zone 30 d'affinage ZA. Ce compartiment est délimité par 3 des parois 3, 5, 6 de côté du fondoir 1 ainsi que la cloison centrale 8 séparant la zone d'affinage ZA de la zone de fonte ZF ainsi que la paroi de fond 2 du fondoir d'une part, et une paroi d'affinage 17 s'étendant 2892114 -7 sensiblement parallèlement aux parois de fond 2 et de couvercle 7 du fondoir 1 d'autre part. Cette paroi d'affinage 17 située dans cet exemple de réalisation sensiblement dans le partie supérieure du fondoir 1 5 est pourvue d'une pluralité de premiers et seconds orifices. Les premiers orifices 15 sont en fait les extrémités libres de sortie des canaux 12, 13 mettant en relation la zone de fonte ZF et la zone d'affinage ZA, et les seconds orifices 18 permettant le passage de la masse vitrifiable vers l'orifice de sortie 16. 10 Afin d'augmenter le temps de séjour de la masse vitrifiable (cette augmentation du temps de séjour se traduisant en fait par une augmentation du temps de parcours de la masse vitrifiable depuis son arrivée jusqu'à sa sortie de la zone d'affinage ZA), on compartimente le volume délimité par la paroi d'affinage 17 et la 15 paroi formant couvercle 7 du fondoir par une paroi de séparation 19. Cette paroi de séparation 19 sensiblement perpendiculaire à la paroi d'affinage 17 délimite au moins deux compartiments de par et d'autre de cette dernière. Cette paroi de séparation 19 induit des circonvolutions de la masse vitrifiable depuis les 20 orifices d'entrée 15 jusqu'aux orifices de sortie 18, le passage de la masse vitrifiable entre les 2 compartiments ne pouvant se faire qu'au travers d'une ouverture 20 pratiquée dans la paroi de séparation 19. Les circonvolutions permettent aux bulles de gaz emprisonnées dans la masse vitrifiable de dégazer au niveau de la 25 surface libre de la paroi d'affinage 17, permettant ainsi en sortie du fondoir de fournir une masse vitrifiable ne comportant au plus que quelques dizaines de bulles par kg de matière extraite (au lieu de quelques milliers par les fondoirs selon l'art antérieur). L'orifice de sortie 16 du fondoir 1 est pourvu d'un clapet 30 d'ouverture/fermeture actionné par un bras traversant la masse vitrifiable, ce bras étant relié directement ou indirectement par le biais d'une pluralité de bras de liaison et d'articulation à un 2892114 -8 premier détecteur de niveau situé dans l'élément filière situé en dessous du fondoir. Un second détecteur de niveau 21 est placé dans la zone de fonte ZF du dit fondoir 1 et régule l'arrivée de matière première 5 vitrifiable (billes, calcin, matière vitrifiable pulvérulente..).ce qui a pour effet de réduire sensiblement la viscosité du verre en entrée de fondoir et de commencer un dégazage grossier dès la surface de fonte. Ce second détecteur de niveau est en fait constitué par un flotteur en platine, obtenu par l'assemblage de deux demi- 10 coquilles soudées entre-elles, ce flotteur flottant à la surface libre du magma constitué par les billes en fusion. Afin de tenir compte des effets de dilatation du gaz emprisonné dans le flotteur, on réalise un orifice dans le flotteur assurant sa mise à l'air libre. A l'aide de ce fondoir, le procédé d'homogénéisation selon 15 l'invention se caractérise en ce qu'on alimente en billes de verre la zone de fonte au sein de laquelle les billes de verre sont fondues suite à un apport calorifique et amenées à l'état de matière vitrifiable, cette matière vitrifiable étant alors puisée et canalisée vers la zone d'affinage dans laquelle elle dégaze, puis cette matière 20 vitrifiable dégazée est soutirée vers une filière de production. Dans la zone d'affinage, la matière vitrifiable voit son temps de séjour augmenté du fait d'une pluralité de circonvolutions. La matière vitrifiable qui est soutirée comporte au plus 1000 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée, et de 25 manière préférentielle entre 10 et 800 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée. Cette matière vitrifiable qui alimente une filière permet de produire, après étirage, des filaments dont le diamètre est sensiblement inférieur à 5 microns, et comportant moins de 100 bulles de gaz par kg. 30 Une première méthode permettant de déterminer le taux de bulle consiste à partir d'un tissu réalisé à partir desdites fibres, à placer le tissu dans un liquide d'indice et sous lampe de Wood et - 9 à compter les zones plus claires consécutives à la présence de bulles. Une deuxième méthode consiste à réaliser un comptage de bulles à partir d'un appareil optique semi-automatisé qui permet de définir par ombroscopie l'histogramme de diamètre ( [30,60[ ; [60,90[ ; [90,120[ en m...) des bulles dans les gouttes de verre prélevées sous filière. Les gouttes placées dans des cuves remplies de liquide d'indice viennent se positionner à l'intersection d'une caméra CDD et d'une source lumineuse. Pour obtenir une bonne représentativité statistique, il faut compter au minimum 10 grammes d'échantillons sans défaut de surface ce qui correspond à environ 100 gouttes de verre. Le temps de mesure complet pour un échantillon est d'environ 2 heures. Un micro ordinateur détecte les bulles par analyse d'image. Pour éviter toutes fausses mesures, l'opérateur vérifie visuellement chaque goutte en changeant le gain et l'offset de la caméra et en tournant la cuve de 90 afin de distinguer la goutte et ainsi éliminer les fausses détections
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Fondoir (1) comprenant une chambre supérieure (A) destinée à recevoir des billes ou similaire, une chambre inférieure (B) séparée de la chambre supérieure (A) par une paroi poreuse (9) au travers de laquelle, consécutivement à un échauffement thermique, des billes de verre ou similaire se liquéfient sous la forme d'une matière vitrifiable, lesdites chambres (A, B) supérieure et inférieure conformant une zone de fonte (ZF), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une zone d'affinage (ZA) alimentée par au moins un canal (12, 13) débouchant depuis la zone de fonte (ZF).
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1- Fondoir (1) comprenant une chambre supérieure (A) destinée à recevoir des billes ou similaire, une chambre inférieure (B) séparée de la chambre supérieure (A) par une paroi poreuse (9) au travers de laquelle, consécutivement à un échauffement thermique, des billes de verre ou similaire se liquéfient sous la forme d'une matière vitrifiable, lesdites chambres (A, B) supérieure et inférieure conformant une zone de fonte (ZF), caractérisé en ce qu'il comprend en outre une zone d'affinage (ZA) alimentée par au moins un canal (12, 13) débouchant depuis la zone de fonte (ZF). 2- Fondoir (1) selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une cloison centrale (8) entre la zone de fonte (ZF) et la zone d'affinage (ZA), ladite cloison (8) étant pourvue dudit canal (12, 13). 3- Fondoir (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la zone d'affinage (ZA) est délimitée d'une part par des parois externes (2, 3, 5, 6) du fondoir (1) et d'autre part, par la cloison centrale (8) et une paroi d'affinage (17) dans laquelle débouche une extrémité libre (15) dudit canal (12, 13). 4- Fondoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi d'affinage (17) comporte également au moins une ouverture de sortie (18) permettant un écoulement de la masse vitrifiable vers un orifice de sortie (16) du fondoir (1). 5- Fondoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la paroi d'affinage (17) comporte une paroi de séparation (19) délimitant des compartiments entre l'extrémité libre (15) dudit canal (12, 13) et l'ouverture de sortie (18), cette paroi de séparation étant pourvue d'au moins une ouverture (20) mettant en communication les compartiments. 2892114 -11 6- Fondoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'orifice de sortie (16) du fondoir (1) est pourvu d'un clapet d'ouverture et de fermeture. 7- Fondoir (1) selon la précédente, caractérisé en 5 ce que le clapet est commandé par un premier détecteur de niveau positionné dans une filière alimentée par ledit fondoir. 8- Fondoir (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte un flotteur (21) régulant l'alimentation en billes ou similaire dans la zone de fonte dudit fondoir. 10 9- Procédé d'homogénéisation d'une matière vitrifiable au sein d'un fondoir (1) comportant une zone de fonte (ZF) et une zone d'affinage (ZA), caractérisé en qu'on alimente en billes de verre ou similaire la zone de fonte (ZF) au sein de laquelle les billes de verre ou similaire sont fondues suite à un apport calorifique et amenées à l'état 15 de matière vitrifiable, cette matière vitrifiable étant alors puisée et canalisée vers la zone d'affinage (ZA) dans laquelle elle dégaze, puis cette matière vitrifiable dégazée est soutirée vers une filière de production. 10-Matière vitrifiable obtenue par le procédé selon la 20 précédente, caractérisée en ce que la matière vitrifiable comportant au plus 1000 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée, et de manière préférentielle entre 10 et 800 bulles de gaz par kilogramme de matière soutirée. 11-Fibres ou filaments de verre fabriqués à partir d'une matière 25 vitrifiable selon la 10, caractérisés en ce qu'ils comportent moins de 100 bulles de gaz par kg et de diamètre inférieur à 5 microns.
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C
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C03
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C03B
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C03B 5,C03B 37
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C03B 5/225,C03B 37/01
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FR2891423
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE TRAITEMENT DE DONNEES PAR MODULATION DE JEUX DE PSEUDO-CODES D'ETALEMENT FONCTION DES CELLULES DESTINATAIRES DES DONNEES, POUR UN SATELLITE DE COMMUNICATION MULTI-FAISCEAUX
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L'invention concerne les réseaux de communication satellitaire, et plus précisément les dispositifs chargés de traiter les données par étalement de spectre en vue de leur diffusion par des satellites de communication mufti-faisceaux appartenant à de tels réseaux. Certains réseaux satellitaires utilisent une technique dite de codage par étalement de spectre pour diffuser des données au moyen de satellites multi-faisceaux vers des cellules terrestres associées chacune à un faisceau satellitaire. Cette technique est définie par des standards tels que l'IS-95 ou le 3GPP, qui regroupent notamment le CDMA (pour Code Division Multiple Access - accès multiple par répartition de codes) , le W-CDMA (pour Wide CDMA), le CDMA2000 et le TD-SCDMA (pour Time Division Synchronous CDMA ), ainsi que toutes leurs variantes. La technique d'étalement de spectre consiste, dans sa version de base (CDMA ou WCDMA), à moduler des pseudo-codes d'étalement (ou spreading codes ), généralement de type codes d'Hadamard, avec des données à diffuser, puis à moduler une porteuse avec ces pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de la cellule terrestre destinataire des données au moyen d'un faisceau satellitaire dédié à cette cellule. Les différents pseudo-codes d'étalement sont modulés par des données destinées à des terminaux de communication différents (mobiles ou non), situés dans une cellule. Les pseudo-codes d'étalement modulés modulent également un code de brouillage (ou scrambling code ), et la porteuse à diffuser est modulée avec ce code de brouillage modulé. Comme le sait l'homme de l'art, dans un réseau satellitaire classique, chaque cellule terrestre (ou spot ) est associée à l'un des faisceaux d'un 2 2891423 satellite, et les différents faisceaux sont tous associés à un même ensemble de pseudo-codes d'étalement quasi-orthogonaux entre eux. Les faisceaux associés à des cellules adjacentes utilisant soit un même code de brouillage décalé dans le temps, soit des codes de brouillage différents, il est donc indispensable que les fréquences des porteuses diffusées par ces faisceaux soient différentes si l'on veut éviter une dégradation induite par les interférences dues au manque d'orthogonalité entre cellules. La réutilisation de fréquence entre cellules adjacentes étant interdite, chaque faisceau ne peut donc utiliser qu'une petite partie de la bande passante allouée au lo système. Plus précisément, si la configuration des cellules terrestres impose d'utiliser N fréquences de porteuse différentes, chaque faisceau d'un satellite multi-faisceaux ne peut alors utiliser qu'une N-ième portion de la bande passante allouée. Cela limite fortement les capacités de transmission, même si ces N fréquences peuvent être réutilisées dans des cellules non adjacentes. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose à cet effet un dispositif de traitement de données par codage par étalement de spectre, pour un réseau de communication comportant au moins un satellite de communication multi-faisceaux, chaque faisceau étant associé à une cellule terrestre contenue dans l'ensemble de la zone de couverture satellitaire. Ce dispositif de traitement se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de codage chargés: d'associer, d'une part, des jeux de pseudocodes d'étalement (ou spreading codes ), différant deux à deux, à des cellules adjacentes de la zone de couverture et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble des cellules de la zone de couverture, et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement à des cellules non adjacentes de cette même zone de couverture, les jeux étant choisis parmi des jeux résultant de la subdivision d'un ensemble de pseudo-codes d'étalement, et en cas de données à diffuser dans une cellule de la zone de couverture et/ou de données d'informations communes à diffuser dans l'ensemble des cellules de la zone de couverture, de moduler des pseudo-codes 3 2891423 d'étalement appartenant au jeu associé à cette cellule ou à l'ensemble desdites cellules avec lesdites données à diffuser, puis de moduler une porteuse, dont la fréquence est la même pour tous les faisceaux du satellite, avec les pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse s modulée puisse être diffusée en direction de la cellule ou de l'ensemble des cellules au moyen du faisceau qui lui est associé. Le dispositif selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: ses moyens de codage peuvent être chargés de moduler un code de lo brouillage (ou scrambling code ), identique pour toutes les cellules de la zone de couverture, avec les pseudo-codes d'étalement modulés, puis de moduler la porteuse avec ce code de brouillage modulé afin que la porteuse modulée puisse être diffusée en direction de la cellule concernée ou de l'ensemble des cellules au moyen du faisceau qui lui est associé ; ses moyens de codage peuvent être chargés d'effectuer une mise en cohérence des jeux de pseudo-codes d'étalement des données à diffuser et des canaux communs de signalisation, en vue de permettre une bonne réception en tout point de la zone de couverture. L'invention propose également un satellite de communication muftifaisceaux (pour un réseau de communication satellitaire) équipé d'un dispositif de traitement du type de celui présenté ci-avant. L'invention propose également un procédé de traitement de données par codage par étalement de spectre, pour un satellite de communication multifaisceaux, consistant: - à associer, d'une part, des jeux de pseudo-codes d'étalement, différant deux à deux, à des cellules adjacentes d'une zone couverte par les faisceaux du satellite et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble des cellules de cette zone couverte, et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement à des cellules non adjacentes de cette zone, les jeux étant choisis parmi des jeux résultant de la subdivision d'un ensemble de pseudo-codes d'étalement, à attribuer une même fréquence de porteuse choisie à chacun des faisceaux du satellite, et 4 2891423 lorsque des données doivent être diffusées dans une cellule de la zone de couverture et/ou des données d'informations communes doivent être diffusées dans l'ensemble des cellules de la zone couverte, à moduler des pseudo-codes d'étalement appartenant au jeu qui est associé à cette cellule avec les données à diffuser, et à moduler la porteuse de fréquence choisie avec les pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de la cellule ou de l'ensemble des cellules. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques lo qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment: on peut moduler un code de brouillage, identique pour toutes les cellules de la zone de couverture, avec les pseudo-codes d'étalement modulés, puis moduler la porteuse avec le code de brouillage modulé afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de la cellule concernée ou de l'ensemble des cellules au moyen du faisceau qui lui est associé ; on peut réaliser la mise en cohérence des jeux de pseudo-codes d'étalement des données à diffuser et des canaux communs de signalisation, afin de pouvoir recevoir en tout point de la zone de couverture. L'invention est particulièrement bien adaptée, bien que de façon non exclusive, aux réseaux de communication satellitaire du type dit à accès multiple par répartition de codes , tels que ceux mettant en oeuvre les techniques CDMA, W-CDMA, CDMA2000 et TD-SCDMA, ainsi que leurs variantes. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et du dessin annexé, sur lequel l'unique figure illustre de façon très schématique une partie d'un réseau satellitaire comprenant un satellite de communication, équipé d'un exemple de réalisation d'un dispositif de traitement selon l'invention, et la zone de couverture associée. Le dessin annexé pourra non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour objet de permettre une augmentation des capacités de transmission des satellites de communication appartenant à des réseaux 2891423 de communication satellitaire utilisant une technique de codage par étalement de spectre. Dans ce qui suit, on considère à titre d'exemple non limitatif que le réseau satellitaire utilise une technique de codage par étalement de spectre de type W-CDMA pour transmettre des données, via ses satellites de communication, à des terminaux de communication mobiles situés dans ses cellules terrestres. Mais, l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tous les réseaux utilisant une technique définie par les standards IS-95 ou 3GPP, et notamment le CDMA, le W-CDMA, le lo CDMA2000 et le TD-SCDMA, ainsi que toutes leurs variantes. Par ailleurs, l'invention ne concerne pas exclusivement les terminaux de communication mobiles (ou portables), comme par exemple les téléphones mobiles, les assistants numériques personnels (ou PDA) et les ordinateurs portables équipés d'un module de communication satellitaire. Elle concerne également les terminaux de communication fixes équipés d'un module de communication satellitaire, notamment lorsque la technique de codage utilisée est le CDMA. Sur l'unique figure se trouve représenté un satellite de communication multi-faisceaux S appartenant à un réseau satellitaire (ici de type WCDMA). Ce satellite S comprend un module d'émission/réception MER chargé de générer des faisceaux d'ondes Bi destinés à diffuser des données à destination de terminaux (de communication) T situés dans des cellules terrestres (ou spots ) Ci. Chaque faisceau Bi du satellite S est dédié à une cellule Ci. L'ensemble des cellules Ci, couvertes par les faisceaux Bi, constitue la zone de couverture ZC du satellite S. Le module MER génère également un faisceau d'ondes BT destiné à diffuser des canaux de signalisation communs à l'ensemble des cellules Ci de la zone de couverture ZC. Ces canaux de signalisation communs sont destinés à comporter des données d'informations communes à diffuser dans l'ensemble des cellules Ci de la zone de couverture ZC. Dans l'exemple non limitatif, illustré sur l'unique figure, la zone de couverture ZC comprend six cellules Cl à C6 (i = 1 à 6) associées chacune à l'un des six faisceaux satellitaires BI à B6. L'indice i peut prendre n'importe 6 2891423 quelle valeur supérieure ou égale à 3, en considérant au moins une réutilisation entre cellules non adjacentes. L'invention propose tout d'abord de subdiviser un ensemble de N pseudocodes d'étalement (ou spreading codes) quasi-orthogonaux entre eux, comme par exemple des codes d'Hadamard, en un nombre choisi A de jeux de pseudocodes d'étalement Jj (j = 1 à A). Le nombre A dépend de la configuration des cellules Ci les unes par rapport aux autres, au sein de leur zone de couverture ZC, ainsi que des pseudo-codes d'étalement qui sont nécessaires aux canaux de signalisation lo communs. Il est au moins égal à deux. Dans l'exemple illustré, en utilisant un jeu J4 pour les canaux de signalisation communs, quatre (A = 4) jeux JI à J4 (j = 1 à 4) suffisent étant donné qu'en dehors de la troisième cellule C3, aucune autre cellule n'est effectivement adjacente à plus de deux autres cellules, et que les trois jeux JI à J3 associés aux cellules adjacentes peuvent être réutilisés. Par exemple, le premier jeu J1 comprend les pseudo-codes d'étalement portant les numéros 1, 2,...,L, le deuxième jeu J2 comprend les pseudocodes d'étalement portant les numéros L+1, L+2,...,M, le troisième jeu J3 comprend les pseudo-codes d'étalement M+1, M+2,...,N-K, et le quatrième jeu J4 comprend les pseudo-codes d'étalement N-K+1, NK+2,...,N. J1, J2, J3 et J4 comprennent donc respectivement L, M-L, N-M-K et K pseudo-codes d'étalement. Le jeu J4 correspond aux canaux de signalisation communs. Les N pseudo-codes d'étalement de l'ensemble étant tous quasi-orthogonaux entre eux, les pseudo-codes d'étalement de chaque jeu Jj sont donc également quasi-orthogonaux entre eux, tout comme les pseudo-codes d'étalement appartenant à des jeux différents. Selon l'invention, chaque satellite S du réseau satellitaire est équipé d'un dispositif de traitement de données (à transmettre) D comprenant un module de codage MC chargé d'associer, d'une part, des jeux de pseudocodes d'étalement Jj différant deux à deux à des cellules adjacentes de la zone de couverture ZC, et d'autre part, des jeux identiques de pseudocodes d'étalement à des cellules non adjacentes de cette même zone de couverture ZC. Le module de codage MC est également chargé d'associer un jeu de pseudo-codes d'étalement Jj pour les canaux communs de signalisation, différent de ceux attribués aux cellules adjacentes. Bien que représenté sur la figure 1 dans le satellite S, le dispositif de traitement de données (à transmettre) D peut être également implanté dans une station de communication satellitaire implanté au sol et émettant vers le satellite S, ce dernier n'effectuant alors qu'une transposition en fréquence des signaux issus de la station de communication satellitaire. Dans l'exemple illustré, la troisième cellule C3 est adjacente aux première Cl, deuxième C2, quatrième C4 et cinquième C5 cellules, les lo première Cl et deuxième C2 cellules sont adjacentes, et la quatrième cellule C4 est adjacente aux cinquième C5 et sixième C6 cellules. Par conséquent, le module de codage MC peut associer: - le jeu J1 aux première Cl et quatrième C4 cellules, le jeu J2 aux deuxième C2 et cinquième C5 cellules, ls - le jeu J3 aux troisième C3 et sixième C6 cellules, et - le jeu J4 à l'ensemble de la couverture ZC (pour les canaux communs de signalisation). Cela permet de satisfaire aux conditions précitées d'attribution de jeux entre cellules adjacentes et non adjacentes. Grâce à une telle attribution de jeux, les pseudo-codes d'étalement qui sont utilisés pour transmettre des données vers des cellules adjacentes sont toujours quasi-orthogonaux entre eux. Par conséquent, il est désormais possible d'utiliser la même fréquence de porteuse f pour transmettre des données avec n'importe lequel des faisceaux Bi à destination de terminaux T situés dans n'importe quelle cellule Ci, sans risque d'interférence entre faisceaux adjacents. Il est important de noter que les attributions des différents jeux aux différentes cellules Ci (ou faisceaux Bi) et aux canaux communs de signalisation sont préférentiellement déterminées par l'opérateur du réseau satellitaire, compte tenu de sa connaissance des cellules Ci et de leurs adjacences. Par conséquent, le module de codage MC du dispositif D ne fait, de préférence, que répercuter en interne les attributions de jeux en procédant $ 2891423 aux associations jeu/cellule correspondantes. Chaque fois que des données doivent être diffusées dans une cellule Ci de la zone de couverture ZC à destination de terminaux T qui s'y trouvent situés, le module de codage MC du dispositif D intervient. Plus précisément, le module de codage MC module des pseudo-codes d'étalement, qui appartiennent au jeu Jj qui est associé à la cellule Ci concernée avec les données à diffuser. Puis, la technique de codage utilisée étant W-CDMA, le module de codage MC module un code de brouillage (ou scrambling code ) choisi avec les pseudo-codes d'étalement modulés. lo II est important de noter que le code de brouillage choisi est le même pour toutes les cellules Ci (et donc tous les faisceaux Bi) d'une même zone de couverture ZC. Les canaux de signalisation communs utilisant également des pseudo-codes d'étalement, ils utilisent donc également le même code de brouillage que celui qui est choisi pour les cellules Ci. Ensuite, le module de codage MC module la porteuse, de fréquence f (commune à toutes les cellules Ci), avec le code de brouillage modulé, afin que le module d'émission/réception MER diffuse la porteuse modulée en direction de la cellule Ci concernée au moyen du faisceau Bi qui lui est associé. Par exemple, si des données doivent être diffusées vers des terminaux T situés dans les deuxième C2 et quatrième C4 cellules, le module de codage MC module des pseudo-codes d'étalement qui appartiennent au jeu J2 avec les données à diffuser dans la deuxième cellule C2, et des pseudo-codes d'étalement qui appartiennent au jeu JI avec les données à diffuser dans la quatrième cellule C4. Puis, il module, d'une part, le code de brouillage de la zone de couverture ZC avec les pseudo-codes d'étalement du jeu J2 modulés, ce qui donne un premier code de brouillage modulé, et d'autre part, le même code de brouillage de la zone de couverture ZC avec les pseudo-codes d'étalement du jeu J1 modulés, ce qui donne un second code de brouillage modulé. Ensuite, le module de codage MC module, d'une part, une première porteuse, de fréquence f, avec le premier code de brouillage modulé, ce qui donne une première porteuse modulée, et d'autre part, une seconde porteuse identique, de même fréquence f, avec le second 9 2891423 code de brouillage modulé, ce qui donne une seconde porteuse modulée. Le module d'émission/réception MER diffuse alors les première et seconde porteuses modulées en direction des deuxième C2 et quatrième C4 cellules au moyen des faisceaux B2 et B4 qui leur sont respectivement associés. Le module de codage MC réalise également un alignement temporel de l'ensemble des pseudo-codes d'étalement qui sont utilisés pour transmettre les données et les canaux communs de signalisation vers toutes les cellules Ci, afin qu'ils restent quasi-orthogonaux entre eux. Plus précisément, en considérant par exemple un terminal T dans la cellule C3, il lo est préférable que les signaux communs issus du faisceau BT et les signaux reçus dans le faisceau B3 soient alignés en amplitude relative, en phase et en retard afin de permettre une bonne réception des données propres à la cellule C3. Il est également préférable que le résidu des données émises par les faisceaux adjacents BI, B2, B4 et B5 et reçues par le terminal T de la cellule C3 présente un alignement en phase et en retard avec les données propres à la cellule C3, afin de minimiser l'interférence inter-cellules en garantissant la quasi- orthogonalité des pseudo codes d'étalement. Pour cela, le module de codage MC prend en compte l'ensemble des imperfections de la chaîne de transmission (variations relatives en amplitude, phase et retard), et en particulier les spécificités de l'antenne satellite de transmission multi-faisceaux. Le module de codage MC comprend les équipements permettant habituellement de mettre en oeuvre la technique de codage par étalement de spectre, et notamment le ou les modulateurs, ainsi que des équipements assurant la mise en cohérence de l'ensemble des composantes du signal au moyen de détecteurs et de compensateurs. Il peut, comme illustré, faire partie du module d'émission/réception MER. Mais cela n'est pas obligatoire. Il peut en effet, comme indiqué précédemment, être localisé dans la station de communication satellitaire permettant d'accéder au satellite S. Dans ce cas, les détecteurs peuvent être situés dans des stations de réception se trouvant à l'intérieur des cellules Ci. Le dispositif de traitement D selon l'invention, et notamment son module de codage MC, peut être réalisé sous la forme de circuits 2891423 électroniques, de modules logiciels (ou informatiques), ou d'une combinaison de circuits et de logiciels. On a décrit ci-avant un dispositif de traitement de données D permettant de mettre en oeuvre l'invention. Mais, cette invention peut être également considérée sous la forme d'un procédé de traitement de données. Celui-ci peut être mis en ceuvre à l'aide du dispositif de traitement D présenté ci-avant. Les fonctions et sous-fonctions principales et optionnelles assurées par les étapes de ce procédé étant sensiblement identiques à celles assurées par les différents moyens constituant le dispositif D, seules seront résumées ci-après les étapes mettant en oeuvre les fonctions principales du procédé selon l'invention. Ce procédé consiste: à associer, d'une part, des jeux de pseudo-codes d'étalement Jj, différant deux à deux, à des cellules adjacentes Ci d'une zone ZC couverte par les faisceaux Bi d'un satellite S et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble des cellules Ci de la zone couverte ZC, et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement Jj à des cellules non adjacentes Ci de cette zone ZC, les jeux étant choisis parmi A jeux Jj résultant de la subdivision d'un ensemble de N pseudo- codes d'étalement, attribuer une même fréquence f de porteuse choisie à chacun des faisceaux Bi du satellite S, et lorsque des données doivent être diffusées dans une cellule Ci de la zone de couverture ZC et/ou des données d'informations communes à diffuser dans l'ensemble des cellules Ci de cette zone ZC, à moduler des pseudo- codes d'étalement appartenant au jeu Jj qui est associé à cette cellule Ci avec les données à diffuser, et à moduler la porteuse de fréquence choisie avec les pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de la cellule concernée Ci ou de l'ensemble des cellules Ci. Comme indiqué ci-avant, grâce à l'invention, la fréquence de porteuse utilisée (f) est la même dans chaque cellule Ci d'une zone de couverture ZC. Par conséquent, chaque faisceau satellitaire Bi peut utiliser la totalité de la bande passante allouée au satellite, permettant ainsi d'augmenter notablement la capacité de transmission. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de dispositif de traitement de données, de satellite de communication et de procédé de traitement de données décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après. Il 12 2891423
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Un dispositif (D) est dédié au traitement de données par codage par étalement de spectre pour un satellite de communication multi-faisceaux (S), dont chaque faisceau (B1-B6) est associé à une cellule terrestre (C1-C6) contenue dans une zone de couverture satellitaire (ZC). Ce dispositif (D) comprend des moyens de codage (MC) chargés i) d'associer, d'une part, des jeux de pseudo-codes d'étalement (J1-J4), différant deux à deux, à des cellules adjacentes de la zone (ZC) et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble des cellules (C1-C6) de cette zone (ZC), et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement à des cellules non adjacentes de la zone, les jeux (J1-J4) étant choisis parmi des jeux résultant de la subdivision d'un ensemble de pseudo-codes d'étalement, et ii) lorsque des données doivent être diffusées dans une cellule (C1) et/ou des données d'informations communes doivent être diffusées dans l'ensemble des cellules, de moduler des pseudo-codes d'étalement appartenant au jeu (J1) associé à cette cellule (C1) avec les données à diffuser, puis de moduler une porteuse, dont la fréquence (f) est la même pour tous les faisceaux (B1-B6) du satellite (S), avec les pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de la cellule (C1) ou de l'ensemble des cellules (C1-C6) au moyen du faisceau associé (B1).
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1. Dispositif (D) de traitement de données par codage par étalement de spectre pour un réseau de communication comportant au moins un s satellite de communication multi-faisceaux (S), chaque faisceau (Bi) étant associé à une cellule terrestre (Ci) contenue dans une zone de couverture satellitaire (ZC), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de codage (MC) agencés i) pour associer, d'une part, des jeux de pseudo- codes d'étalement (Jj), différant deux à deux, à des cellules adjacentes de ladite zone (ZC) et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble desdites cellules (Ci) de la zone (ZC), et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement (Jj) à des cellules non adjacentes de ladite zone, lesdits jeux (Jj) étant choisis parmi des jeux résultant de la subdivision d'un ensemble de pseudo-codes d'étalement, et ii) en cas de données à diffuser dans une cellule (Ci) et/ou de données d'informations communes à diffuser dans l'ensemble desdites cellules (Ci) de la zone (ZC), pour moduler des pseudo-codes d'étalement appartenant au jeu (Jj) associé à cette cellule (Ci) avec lesdites données à diffuser, puis pour moduler une porteuse, dont la fréquence (f) est la même pour tous lesdits faisceaux (Bi) du satellite (S), avec lesdits pseudo-codes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de ladite cellule (Ci) ou de l'ensemble desdites cellules (Ci) au moyen du faisceau associé (Bi). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de codage (MC) sont agencés pour moduler un code de brouillage, identique pour toutes les cellules (Ci) de ladite zone (ZC), avec lesdits pseudo-codes d'étalement modulés, puis pour moduler ladite porteuse avec ledit code de brouillage modulé afin que ladite porteuse modulée soit diffusée en direction de ladite cellule concernée (Ci) ou de l'ensemble desdites cellules (Ci) au moyen du faisceau associé (Fi). 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que lesdits moyens de codage (MC) sont agencés pour effectuer une mise en cohérence desdits jeux de pseudo-codes d'étalement des données à diffuser et desdits canaux communs de signalisation, en vue de permettre une 13 2891423 réception en tout point de ladite zone de couverture (ZC). 4. Satellite de communication multi-faisceaux (S), pour un réseau de communication satellitaire, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de traitement de données (D) selon l'une des 1 à 3. s 5. Station de communication satellitaire, pour un réseau de communication satellitaire, caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif de traitement de données (D) selon l'une des 1 à 3. 6. Procédé de traitement de données par codage par étalement de spectre, pour un réseau de communication comportant au moins un satellite lo de communication multi-faisceaux (S), chaque faisceau (Bi) étant associé à une cellule terrestre (Ci) contenue dans une zone de couverture satellitaire (ZC), caractérisé en ce qu'il consiste i) à associer, d'une part, des jeux de pseudo-codes d'étalement (Jj), différant deux à deux, à des cellules adjacentes de ladite zone (ZC) et à des canaux de signalisation communs à l'ensemble desdites cellules (Ci) de la zone (ZC), et d'autre part, des jeux identiques de pseudo-codes d'étalement (Jj) à des cellules non adjacentes de ladite zone (ZC), lesdits jeux (Jj) étant choisis parmi des jeux résultant de la subdivision d'un ensemble de pseudo-codes d'étalement, ii) à attribuer une même fréquence (f) de porteuse choisie à chacun desdits faisceaux (Bi) du satellite (S), et iii) en cas de données à diffuser dans une cellule (Ci) et/ou de données d'informations communes à diffuser dans l'ensemble desdites cellules (Ci) de la zone (ZC), à moduler des pseudo-codes d'étalement appartenant au jeu (Jj) associé à cette cellule (Ci) avec lesdites données à diffuser et à moduler ladite porteuse de fréquence choisie (f) avec lesdits pseudocodes d'étalement modulés afin que la porteuse modulée soit diffusée en direction de ladite cellule (Ci) ou de l'ensemble desdites cellules (Ci). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'au iii) on module un code de brouillage, identique pour toutes les cellules (Ci) de ladite zone (ZC), avec lesdits pseudo-codes d'étalement modulés, puis on module ladite porteuse avec ledit code de brouillage modulé afin que ladite porteuse modulée soit diffusée en direction de ladite cellule concernée (Ci) ou de l'ensemble desdites cellules (Ci) au moyen du faisceau associé (Bi). 14 2891423 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce qu'on réalise la mise en cohérence desdits jeux de pseudo-codes d'étalement des données à diffuser et desdits canaux communs de signalisation, afin de recevoir en tout point de ladite zone de couverture (ZC). 9. Utilisation du dispositif de traitement de données (D) et du procédé de traitement de données, selon l'une des précédentes, dans les réseaux de communication satellitaire du type dit à accès multiple par répartition de codes D. 10. Utilisation selon la 9, caractérisé en ce que lesdits 10 réseaux sont choisis dans un groupe comprenant au moins CDMA, W-CDMA, CDMA2000 et TD-SCDMA.
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H
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H04
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H04B,H04J
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H04B 7,H04J 13
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H04B 7/216,H04B 7/185,H04J 13/00
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FR2889752
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A1
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DISPOSITIF DE COMMANDE POUR USTENSILE DE TRAVAIL, NOTAMMENT TONDEUSE A GAZON
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L'invention concerne un ustensile de travail comprenant un outil entraîné en rotation par un moteur d'entraînement, tel que par exemple une tondeuse à gazon ou un ustensile de travail similaire. D'après le document US 5,509,258, on connaît une tondeuse à gazon qui possède un dispositif d'actionnement, un dispositif de verrouillage et un dispositif d'encliquetage. Le dispositif de verrouillage et le dispositif d'encliquetage possèdent respectivement deux éléments qui interagissent mutuellement et sont agencés sur des axes disposés parallèlement l'un à l'autre. Un élément du dispositif de verrouillage et un élément du dispositif d'encliquetage sont couplés l'un à l'autre par l'intermédiaire d'un ressort de torsion. Le dispositif, qui est réalisé sous forme de système d'actionnement d'accouplement, possède un nombre relativement important de pièces individuelles et est d'un encombrement important. Le but de l'invention consiste à fournir un ustensile de travail du type de celui mentionné en introduction, dont le mode de construction ne nécessite qu'un faible encombrement. Ce but est atteint grâce à un outillage ou ustensile de travail comprenant un outil, un moteur d'entraînement pour l'entraînement rotatif de l'outil, un dispositif d'actionnement, un dispositif de verrouillage et un dispositif d'encliquetage, le dispositif de verrouillage possédant un cliquet de verrouillage et un élément de commande pour actionner le cliquet de verrouillage, le cliquet de verrouillage verrouillant le dispositif d'actionnement pour une position non actionnée de l'élément de commande en empêchant ainsi un actionnement, et libérant le dispositif d'actionnement pour une position actionnée de l'élément de commande en permettant ainsi d'actionner le dispositif d'actionnement, et le dispositif d'encliquetage assurant le couplage du dispositif d'actionnement, dans la position actionnée, à la position de l'élément de commande du dispositif de verrouillage, le dispositif de verrouillage possédant un levier d'arrêt qui interagit avec le cliquet de verrouillage, l'ustensile étant caractérisé en ce que le levier d'arrêt est monté pivotant sur le dispositif d'actionnement. La disposition pivotante du levier d'arrêt sur le dispositif d'actionnement permet l'agencement du dispositif de verrouillage et du dispositif d'encliquetage dans un espace d'encombrement réduit. Le dispositif d'actionnement, le dispositif de verrouillage et le dispositif d'encliquetage peuvent être réalisés avec un faible nombre de pièces constitutives individuelles, de sorte qu'il en résulte une fabrication et un montage simples. Le dispositif d'encliquetage possède avantageusement un élément d'encliquetage qui coopère avec un élément d'encliquetage conjugué. L'élément d'encliquetage est ici notamment monté pivotant par rapport à l'actionnement d'accouplement, de sorte que l'élément d'encliquetage peut effectuer un mouvement approximativement linéaire par rapport à l'élément d'encliquetage conjugué. Il est prévu que l'élément d'encliquetage soit réalisé sur le levier d'arrêt et l'élément d'encliquetage conjugué sur le cliquet de verrouillage de sorte qu'aussi bien le dispositif de verrouillage que le dispositif d'encliquetage, sont formés par le cliquet de verrouillage et le levier d'arrêt. Il est ainsi possible de réaliser le dispositif de verrouillage, le dispositif d'encliquetage et le dispositif d'actionnement essentiellement par trois pièces constitutives, à savoir le levier d'arrêt, le cliquet de verrouillage et le dispositif d'actionnement, ainsi que par l'élément de commande interagissant avec le cliquet de verrouillage. Le cliquet de verrouillage est avantageusement maintenu fixe en rotation sur l'élément de commande, et est notamment relié par complémentarité de forme à l'élément de commande. Mais le cliquet de verrouillage peut toutefois également être formé sur l'élément de commande. Le dispositif d'actionnement est avantageusement un levier d'actionnement monté rotatif. Le levier d'arrêt est ici notamment monté pivotant sur le levier d'actionnement à distance de l'axe de rotation de ce levier d'actionnement. Le montage pivotant du levier d'arrêt rend possible un mouvement approximativement linéaire du levier d'arrêt par rapport au cliquet de verrouillage, ce qui permet un agencement du levier d'arrêt et du cliquet de verrouillage à faible distance des axes de rotation du dispositif d'actionnement et du dispositif de commande. Il est ainsi possible d'obtenir un déplacement suffisamment grand du levier d'arrêt pour assurer un verrouillage sûr ou la libération du dispositif d'actionnement, sans disposer d'une grande place pour des mouvements de pivotement. Avantageusement, le levier d'arrêt, dans la position de travail normale de l'ustensile de travail, se situe sensiblement au-dessus de l'axe de rotation du levier d'actionnement et au-dessus de l'axe de rotation de l'élément de commande du dispositif de verrouillage. Ainsi, la force de gravité fait que le levier d'arrêt repose sur le cliquet de verrouillage et interagit de manière fiable avec celui-ci. Un ressort séparé n'est 2889752 4 pas nécessaire. Il est prévu que le dispositif de verrouillage possède un mentonnet qui interagit avec un logement de réception. Le mentonnet est avantageusement agencé sur le cliquet de verrouillage et le logement de réception sur le levier d'arrêt. Grâce à une configuration appropriée du logement de réception, il est possible d'obtenir un verrouillage fiable. Le logement de réception peut ici assurer une fonction de centrage pour le mentonnet. Il peut toutefois également être prévu que le mentonnet soit agencé sur le levier d'arrêt et le logement de réception sur le cliquet de verrouillage. Il est possible d'obtenir un faible encombrement pour le dispositif d'accouplement, grâce au fait que le dispositif d'encliquetage et le dispositif de verrouillage sont agencés dans des plans voisins et décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction de l'axe de rotation du levier d'actionnement, à savoir de l'actionnement d'accouplement. Aussi bien les éléments du dispositif d'encliquetage que les éléments du dispositif de verrouillage peuvent être agencés à faible distance des axes de rotation de l'actionnement d'accouplement et du système d'actionnement du dispositif de verrouillage, sans se gêner mutuellement. L'ustensile de travail possède avantageusement un guidon de manoeuvre pour manoeuvrer et guider l'ustensile de travail. L'élément de commande du dispositif de verrouillage est notamment un arceau de commande qui, dans la position actionnée, se situe dans la zone du guidon de manoeuvre de l'ustensile de travail. L'arceau de commande et le guidon peuvent ainsi être saisis simultanément par l'utilisateur. Par l'intermédiaire du dispositif de verrouillage, le système peut ainsi être maintenu de manière simple en position actionnée. Un exemple de réalisation de l'invention va être explicité dans la suite, au regard des dessins annexés, qui montrent. Fig. 1 une représentation schématique en perspective d'une tondeuse à gazon, Fig. 2 les systèmes de commande d'une tondeuse à gazon, selon une représentation en perspective, Fig. 3 l'actionnement d'accouplement de la tondeuse à gazon, en position non actionnée, en vue de côté, Fig. 4 le système d'actionnement d'accouplement de la tondeuse à gazon avec un dispositif de 15 verrouillage actionné, selon une représentation en perspective, Fig. 5 le système d'actionnement d'accouplement de la figure 4, avec un élément de commande actionné, Fig. 6 l'actionnement d'accouplement de la figure 5, pour la position encliquetée du dispositif d'encliquetage, Fig. 7 une représentation en perspective du levier d'arrêt, Fig. 8 une représentation en perspective du cliquet de verrouillage. La tondeuse à gazon 1 montrée sur la figure 1 possède un carter 29 sur lequel sont montées quatre roues 3, par l'intermédiaire desquelles il est possible de faire rouler la tondeuse à gazon 1 sur le sol. Dans la position de travail normale de la tondeuse à gazon 1, les roues 3 reposent sur le sol. La tondeuse à gazon 1 possède un moteur d'entraînement 2 qui est agencé dans le carter 29 de la tondeuse à gazon, et entraîne en rotation, un outil de la tondeuse à gazon 1, à savoir une lame de coupe, autour d'un axe d'entraînement en position verticale. Le moteur d'entraînement est relié à l'outil par l'intermédiaire d'un dispositif ou système d'accouplement. Par ailleurs, le moteur d'entraînement 2 peut être relié aux roues, de sorte que le moteur d'entraînement 2 peut également produire le mouvement de déplacement de la tondeuse à gazon 1 sur le sol. Sur le carter 29 de la tondeuse à gazon 1 est fixé un guidon 4 dont l'extrémité éloignée du carter 29 permet à l'utilisateur de manoeuvrer et de guider la tondeuse à gazon. Sur le guidon 4 est agencée une plaque de capotage 5 sur laquelle est monté un levier de commande 6. Sur le guidon 4 est également agencé un arceau de commande d'entraînement de déplacement 7 qui commande la liaison active entre le moteur d'entraînement 2 et les roues 3. Sur la figure 2 est montré un exemple de réalisation d'un guidon 4 pour une tondeuse à gazon 1. Le guidon 4 est relié au carter 29 par l'intermédiaire de deux longerons 23. Dans chaque zone de liaison des deux longerons 23 avec les deux extrémités du guidon 4, est disposé respectivement un boitier 24. Les deux extrémités de l'arceau de commande d'entraînement de déplacement 7 s'engagent dans les deux boitiers 24. La tondeuse à gazon 1 possède en outre un arceau de commande 8 pour débloquer un dispositif de verrouillage, et qui est également maintenu par ses extrémités dans les boitiers 24. L'arceau de commande 8 n'est pas montré sur la figure 1. Dans la position actionnée, l'arceau de commande 8 se situe dans la zone du guidon 4, de sorte que l'arceau de commande 8 et le guidon 4 peuvent être saisis simultanément. Dans l'un des deux boitiers 24 sont montés deux leviers de commande 6. Par ailleurs, un levier d'actionnement d'accouplement 9 dont la fonction va être explicitée plus en détail dans la suite, fait saillie d'un boitier 24. Sur la figure 3 est montré le boitier 24 ouvert, dans la zone du levier d'actionnement d'accouplement 9. Parallèlement au longeron 23, une commande à câble sous gaine 10 mène dans le boitier 24. A l'autre extrémité, la commande à câble sous gaine 10 est reliée au dispositif d'accouplement, pour interrompre la liaison active entre l'outil et le moteur d'entraînement. Le dispositif d'accouplement est agencé dans le carter 29 de la tondeuse à gazon 1. La commande à câble sous gaine 10 est reliée par l'intermédiaire d'un ressort hélicoïdal 11, à un levier d'actionnement, à savoir le levier d'actionnement d'accouplement 9. A cet effet, le ressort hélicoïdal 11 possède un crochet 14 qui est accroché dans une ouverture 13 du levier d'actionnement d'accouplement 9. A une certaine distance de l'ouverture 13, le levier d'actionnement d'accouplement 9 est monté rotatif sur le longeron 23. Le levier d'actionnement d'accouplement 9 est fixé au longeron 23 par l'intermédiaire d'une vis 30. L'axe longitudinal de la vis 30 forme ici l'axe de rotation 12 pour le levier d'actionnement d'accouplement 9. Sur le côté de l'axe de rotation 12, opposé à celui où se trouve l'ouverture 13, un levier d'arrêt 16 est monté pivotant sur le levier d'actionnement d'accouplement 9. Le levier d'arrêt 16 est monté pivotant autour d'un axe de rotation 17 qui est situé à distance de l'axe de rotation 12 du levier d'actionnement d'accouplement 9. Dans la position de travail normale de la tondeuse à gazon 1, c'est-àdire lorsque les roues 3 de la tondeuse à gazon 1 se trouvent sur un sol horizontal, l'axe de rotation 17 est situé au-dessus de l'axe de rotation 12. A une distance de l'axe de rotation 12 du levier d'actionnement d'accouplement 9, à proximité directe du levier d'actionnement d'accouplement 9, une extrémité de l'arceau de commande 8 est montée en rotation sur le longeron 23. Le levier de commande 8 est monté en rotation autour d'un axe de rotation 20. L'axe de rotation 20 se situe plus près de l'extrémité du longeron 23 fixée au carter 29, que l'axe de rotation 12 du levier d'actionnement d'accouplement 9. Il peut également être prévu que l'axe de rotation 12 du levier d'actionnement d'accouplement 9 se situe plus près de l'extrémité du longeron 23, qui est fixée au carter 29, que l'axe de rotation 20. Sur le levier de commande 8 est fixé un cliquet de verrouillage 15. Le cliquet de verrouillage 15 est réalisé en métal et peut par exemple être fabriqué selon un procédé de moulage sous pression. De la même manière, le levier d'arrêt 16 peut également être réalisé en métal selon un procédé de moulage sous pression. Sur la figure 3, le levier d'actionnement d'accouplement 9 et l'arceau de commande 8 sont représentés dans la position non actionnée. Dans cette position, le cliquet de verrouillage 15 et le levier d'arrêt 16 ne sont pas en prise réciproque. Le cliquet de verrouillage 15 possède un mentonnet 21 qui est agencé au voisinage d'un logement de réception 22 du levier d'arrêt 16. Le mentonnet 21 et le logement de réception 22 sont toutefois situés à distance l'un de l'autre et ne sont pas en prise l'un avec l'autre. Sur le levier d'arrêt 16 est formé un élément d'encliquetage 18 qui présente par rapport à l'axe de rotation 17 du levier d'arrêt 16, une distance plus petite que le logement de réception 22. Sur le cliquet de verrouillage 15 est formé un élément d'encliquetage conjugué 19 qui est agencé au voisinage direct de l'axe de rotation 20 de l'arceau de commande 8 et présente par rapport à l'axe de rotation 20, une distance plus faible que le mentonnet 21. L'élément d'encliquetage 18 et l'élément d'encliquetage conjugué 19 sont agencés dans un plan qui, par rapport au plan dans lequel sont agencés le mentonnet 21 et le logement de réception 22, est décalé dans la direction des axes de rotation 20 et 12. Le dispositif d'encliquetage formé par l'élément d'encliquetage 18 et l'élément d'encliquetage conjugué 19, et le dispositif de verrouillage formé par le mentonnet 21 et le logement de réception 22, ne se gênent pas mutuellement. Dans la position non actionnée montrée sur la figure 3 et pour une position de travail normale de la tondeuse à gazon 1, le levier d'arrêt 16 repose sur le cliquet de verrouillage 15, en raison de la force de gravité. Si le levier d'actionnement d'accouplement 9 est tiré à partir de sa position non actionnée montrée sur la figure 3, il se produit un verrouillage du levier d'actionnement d'accouplement 9 par l'intermédiaire du dispositif de verrouillage. La position verrouillée est montrée sur la figure 4. Par la rotation du levier d'actionnement d'accouplement 9 autour de l'axe de rotation 12, le levier d'arrêt 16 se déplace vers la gauche par rapport à la position montrée sur la figure 3, de sorte que le mentonnet 21 vient s'engager dans le logement de réception 22 et que le levier d'actionnement d'accouplement 9 est couplé au cliquet de verrouillage 15 et est verrouillé par le cliquet de verrouillage 15. Sur le levier d'arrêt 16 est formée une surface d'appui 27 qui, dans cette position du levier, s'appuie sur une surface d'appui 28 du cliquet de verrouillage 15 et pousse le mentonnet 21 dans le logement de réception 22. La surface d'appui 27 est agencée dans la zone de l'élément d'encliquetage 18 et la surface d'appui 28 sur l'élément d'encliquetage conjugué 19. En raison des deux surfaces d'appui 27 et 28 s'appuyant l'une sur l'autre, il n'est pas possible de faire tourner l'arceau de commande 8 autour de l'axe de rotation 20 par actionnement du levier d'actionnement d'accouplement 9. Le levier d'actionnement d'accouplement 9 est ainsi verrouillé et un actionnement du dispositif d'accouplement par l'intermédiaire de la commande à câble sous gaine 10 n'est pas possible. Lors de l'actionnement du levier d'actionnement d'accouplement, le levier d'arrêt 16 se déplace approximativement de manière parallèle au plan formé par les axes de rotation 12 et 20 du levier d'actionnement d'accouplement 9 et de l'arceau de commande 8. Le dispositif de verrouillage n'occupe ainsi qu'un très faible espace d'encombrement. Sur la figure 5 est montré l'agencement du cliquet de verrouillage 15 et du levier d'arrêt 16 pour un arceau de commande 8 actionné. Comme le cliquet de verrouillage 15 est lié de manière fixe en rotation à l'arceau de commande 8, il pivote, lors d'un actionnement de l'arceau de commande 8, à l'encontre du sens des aiguilles d'une montre sur la figure 5, autour de l'axe de rotation 20. Le mentonnet 21 est ainsi écarté du logement de réception 22, par pivotement. Dans la position de travail normale de la tondeuse à gazon 1, lorsque l'arceau de commande 8 est actionné, le mentonnet 21 se situe en-dessous du logement de réception 22. Le levier d'arrêt 16 repose sur un côté longitudinal 25 du cliquet de verrouillage 15 sur lequel est également réalisée la surface d'appui 28. Dans cette position de levier, le levier d'arrêt 16 se situe également au- dessus des axes de rotation 12 et 20 du levier d'actionnement d'accouplement 9 et du cliquet de verrouillage 15. Lors de l'actionnement du système d'actionnement d'accouplement, c'est-àdire lors d'une rotation du levier d'actionnement d'accouplement 9 à l'encontre du sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation 12, le levier d'arrêt 16 glisse par-dessus le côté longitudinal 25 du cliquet de verrouillage 15. Comme le levier d'arrêt 16 se déplace approximativement de manière parallèle au plan formé par les axes de rotation 20 et 12, le logement de réception 22 ne peut venir en prise avec le mentonnet 21. Le levier d'actionnement d'accouplement 9 peut de ce fait être actionné, de sorte que le système d'accouplement établit la liaison active entre l'outil et le moteur d'entraînement, et que le moteur d'entraînement 2 entraîne en rotation l'outil, c'est-à-dire la lame de coupe de la tondeuse à gazon 1. En conséquence, un accouplement n'est possible que lorsque l'arceau de commande 8 est actionné. Cela permet de garantir que l'utilisateur, lors de l'accouplement, se trouve au voisinage du guidon 4 et ne se trouve pas dans la zone de la lame de coupe en rotation. On empêche ainsi un accouplement involontaire. Sur la figure 6, le levier d'arrêt 16 et le cliquet de verrouillage 15 sont montrés pour un arceau de commande 8 et un levier d'actionnement d'accouplement 9 actionnés. Dans cette position, le mentonnet 21 du dispositif de verrouillage est agencé environ entre le logement de réception 22 et l'axe de rotation 20. L'élément d'encliquetage 18 du levier d'arrêt 16 s'appuie sur l'élément d'encliquetage conjugué 19 du cliquet de verrouillage 15. L'élément d'encliquetage conjugué 19 empêche ainsi que le levier d'actionnement d'accouplement 9 puisse tourner dans le sens des aiguilles d'une montre autour de l'axe de rotation 12, en produisant ainsi un désaccouplement du système d'accouplement. Par rapport à la position montrée sur la figure 5, le levier d'arrêt 16 s'est déplacé sensiblement de manière linéaire. Le levier d'arrêt 16 a effectué ici par rapport au levier d'actionnement d'accouplement 9, un mouvement de pivotement autour de l'axe de rotation 17, dans le sens des aiguilles d'une montre. Par l'intermédiaire du dispositif d'encliquetage, le levier d'actionnement d'accouplement 9 est maintenu dans la position d'accouplement, par maintien de l'arceau de commande 8 en position actionnée. Le levier d'arrêt 16 possède, dans la zone de l'élément d'encliquetage 18, un évidement 26 qui s'étend dans le plan du dispositif de verrouillage, c'est-à-dire dans le plan du logement de réception 22 et du mentonnet 21. L'évidement 26 permet un pivotement du cliquet de verrouillage 15 dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 6, autour de l'axe de rotation 20. Lors du relâchement de l'arceau de commande 8, cet arceau de commande tourne dans le sens des aiguilles d'une montre sur la figure 6, autour de l'axe de rotation 20, en raison de son poids propre et en raison du ressort 11. Lors d'une rotation du cliquet de verrouillage 15 autour de l'axe de rotation 20, le mentonnet 21 pivote dans la zone de l'évidement 26 sur le levier d'arrêt 16. Par le mouvement de rotation de l'élément d'encliquetage conjugué 19, l'encliquetage entre l'élément d'encliquetage 18 et l'élément d'encliquetage conjugué 19 est interrompu. L'élément d'encliquetage 18 se déplace à cette occasion vers l'extérieur en se référant à la direction radiale de l'axe de rotation 20, et s'échappe ainsi de l'élément d'encliquetage conjugué 19. Cela permet de garantir que le levier d'actionnement d'accouplement 9, en raison de la force du ressort 11, puisse être ramené dans sa position non actionnée et que la liaison active entre le moteur d'entraînement et l'outil soit interrompue. Sur le boitier 24 est placée une butée non représentée, pour l'arceau de commande 8, qui définit la position non actionnée de l'arceau de commande 8. Toutes les indications de sens de rotation se rapportent à la représentation sur les figures respectivement considérées. La figure 7 montre en perspective, le levier d'arrêt 16. Le logement de réception 22 est réalisé en tant que rainure qui s'étend sur la totalité de la largeur b du levier d'arrêt 16, mesurée parallèlement à l'axe de rotation 17. Le logement de réception 22 s'étend ici parallèlement à l'axe de rotation 17 du levier d'arrêt 16. L'élément d'encliquetage 18 est disposé, vu dans la direction de l'axe de rotation 17, à côté de l'évidement 26, l'élément d'encliquetage 18 et l'évidement 26 s'étendant chacun respectivement sur environ la moitié de la largeur b du levier d'arrêt 16. La figure 8 montre le cliquet de verrouillage 15 en perspective. Le cliquet de verrouillage 15 présente une largeur a mesurée parallèlement à l'axe de rotation 20 et correspondant environ à la largeur b du levier d'arrêt 16. L'élément d'encliquetage conjugué 19 et le mentonnet 21 s'étendent environ la moitié de d'encliquetage conjugué 19 agencés dans des plans chacun respectivement sur la largeur a. L'élément et le mentonnet 21 sont ici voisins. Le cliquet de fixé par complémentarité de forme cliquet de lequel est verrouillage 15 est sur l'arceau de commande 8. A cet effet, le verrouillage 15 possède un évidement 31 dans agencé l'arceau de commande 8. Comme l'élément d'encliquetage 18 et l'élément d'encliquetage conjugué 19, qui forment le dispositif d'encliquetage, et le mentonnet 21, qui, avec le logement de réception 22, forme le dispositif de verrouillage, sont agencés dans des plans voisins, c'est-à-dire sont agencés de manière décalée dans la direction des axes de rotation 17 et 20, le dispositif d'encliquetage et le dispositif de verrouillage ne se gênent pas réciproquement. Dans l'exemple de réalisation montré, le dispositif d'actionnement, qui est formé par le levier d'actionnement d'accouplement 9, est un système d'actionnement d'accouplement. Le dispositif d'actionnement peut toutefois également être prévu pour actionner d'autres systèmes ou dispositifs. Le dispositif d'actionnement peut de préférence être utilisé pour un système de démarrage rapide du moteur. Dans ce cas, l'actionnement du levier d'actionnement produit le démarrage du moteur. Le dispositif d'encliquetage maintient le levier d'actionnement en position actionnée aussi longtemps que l'arceau de commande 8 est actionné. Il est ainsi possible, par le maintien de l'arceau de commande 8, de maintenir le moteur en fonctionnement. Lorsque l'arceau de commande 8 est relâché, l'encliquetage entre le cliquet de verrouillage 15 et le levier d'arrêt 16 est interrompu, et le levier d'actionnement pivote en retour. Ce relâchement de l'actionnement de la commande par câble sous gaine produit l'arrêt du moteur et de l'outil entraîné par le moteur, donc notamment de la lame de coupe de la tondeuse à gazon. Lors de l'actionnement de la commande par câble sous gaine, le moteur est de préférence démarré par l'intermédiaire d'un ressort spirale en précontrainte
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Un ustensile de travail possède un outil entraîné en rotation par un moteur d'entraînement. Il possède également un dispositif d'actionnement, un dispositif de verrouillage et un dispositif d'encliquetage. Le dispositif de verrouillage possède un cliquet de verrouillage 15 et un élément de commande 8 pour actionner le cliquet de verrouillage. Le dispositif d'encliquetage assure le couplage du dispositif d'actionnement, dans la position actionnée, à la position de l'élément de commande du dispositif de verrouillage. Le dispositif de verrouillage possède un levier d'arrêt 16 qui interagit avec le cliquet de verrouillage. On obtient un mode de construction simple et un faible encombrement grâce au fait que le levier d'arrêt 16 est monté pivotant sur le dispositif d'actionnement 9 et que le cliquet de verrouillage 15 est relié par complémentarité de forme à l'élément de commande.
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1. Outillage ou ustensile de travail comprenant un outil, un moteur d'entraînement pour l'entraînement rotatif de l'outil, un dispositif d'actionnement, un dispositif de verrouillage et un dispositif d'encliquetage, le dispositif de verrouillage possédant un cliquet de verrouillage (15) et un élément de commande pour actionner le cliquet de verrouillage (15), le cliquet de verrouillage (15) verrouillant le dispositif d'actionnement pour une position non actionnée de l'élément de commande en empêchant ainsi un actionnement, et libérant le dispositif d'actionnement pour une position actionnée de l'élément de commande en permettant ainsi d'actionner le dispositif d'actionnement, et le dispositif d'encliquetage assurant le couplage du dispositif d'actionnement, dans la position actionnée, à la position de l'élément de commande du dispositif de verrouillage, le dispositif de verrouillage possédant un levier d'arrêt (16) qui interagit avec le cliquet de verrouillage (15), caractérisé en ce que le levier d'arrêt (16) est monté pivotant sur le dispositif d'actionnement. 2. Ustensile de travail selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif d'encliquetage possède un élément d'encliquetage (18) qui coopère avec un élément d'encliquetage conjugué (19). 3. Ustensile de travail selon la 2, caractérisé en ce que l'élément d'encliquetage (18) est réalisé sur le levier d'arrêt (16) et l'élément d'encliquetage conjugué (19) sur le cliquet de verrouillage (15) de sorte qu'aussi bien le dispositif de verrouillage que le dispositif d'encliquetage sont formés par le cliquet de verrouillage (15) et le levier d'arrêt (16). 4. Ustensile de travail selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le cliquet de verrouillage (15) est maintenu fixe en rotation sur l'élément de commande, et est notamment relié par complémentarité de forme à l'élément de commande. 5. Ustensile de travail selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif d'actionnement est un levier d'actionnement monté rotatif. 6. Ustensile de travail selon la 5, caractérisé en ce que le levier d'arrêt (16) est monté pivotant sur le levier d'actionnement à distance de l'axe de rotation (12) de ce levier d'actionnement. 7. Ustensile de travail selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que le levier d'arrêt (16), dans la position de travail normale de l'ustensile de travail, se situe sensiblement au-dessus de l'axe de rotation (12) du levier d'actionnement et au-dessus de l'axe de rotation (20) de l'élément de commande du dispositif de verrouillage. 8. Ustensile de travail selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le dispositif de verrouillage possède un mentonnet (21) qui interagit avec un logement de réception (22). 9. Ustensile de travail selon la 8, caractérisé en ce que le mentonnet (21) est agencé sur le cliquet de verrouillage (15) et le logement de réception (22) sur le levier d'arrêt (16). 10. Ustensile de travail selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce que le dispositif d'encliquetage et le dispositif de verrouillage sont agencés dans des plans voisins et décalés l'un par rapport à l'autre dans la direction de l'axe de rotation (12) du levier d'actionnement. 11. Ustensile de travail selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'ustensile de travail possède un guidon de manoeuvre (4) pour manoeuvrer et guider l'ustensile de travail, et en ce que l'élément de commande du dispositif de verrouillage est un arceau de commande (8) qui, dans la position actionnée, se situe dans la zone du guidon de manoeuvre (4) de l'ustensile de travail.
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G,A
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G05,A01
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G05G,A01D
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G05G 5,A01D 34
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G05G 5/00,A01D 34/68,G05G 5/02,G05G 5/08
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FR2896839
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A1
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ENSEMBLE DE TRANSMISSION DE COUPLE POUR BOITE DE VITESSES
| 20,070,803 |
La présente invention a pour objet un ensemble de transmission de couple pour boîte de vitesses de véhicule automobile du type comprenant un embrayage à disque de friction et un double volant amortisseur de vibrations pour la transmission du couple provenant du moteur d'entraînement du véhicule automobile vers la boîte de vitesses. On sait en effet qu'il est nécessaire de filtrer les oscillations de torsion qui pourraient être transmises du volant moteur à la boîte de vitesses du véhicule automobile. Dans ce but, on utilise généralement un dispositif d'amortissement des oscillations de torsion comprenant un double volant amortisseur constitué par deux éléments de volants d'inertie séparés, accouplés entre eux par des éléments de raideur et d'amortissement comprenant des ressorts. L'embrayage assurant la transmission du couple est de préférence du type comportant un disque de friction qui peut être serré entre un plateau de pression fixe axialement et un plateau de pression mobile déplaçable axialement. L'actionnement du plateau de pression mobile permet par exemple de faire passer l'embrayage, de sa position embrayée dans laquelle le disque de friction est serré entre les deux plateaux, à une position débrayée dans laquelle le disque de friction peut au contraire tourner librement par rapport aux plateaux de pression. L'actionnement peut également avoir un effet inverse et faire passer l'embrayage d'une position débrayée à une position embrayée. Une telle commande d'actionnement est utilisée lors des changements de rapports de la boîte de vitesses pour équilibrer la vitesse de rotation du vilebrequin du moteur d'entraînement du véhicule et de l'arbre primaire de la boîte de vitesses sur lequel l'ensemble d'embrayage se trouve monté. Afin d'obtenir une pression de serrage suffisante sur le disque de friction de l'embrayage, on prévoit généralement un piston hydraulique pour commander le déplacement d'un organe de commande. Toutefois, l'utilisation d'un tel piston nécessite de prévoir des conduites d'alimentation, un distributeur de fluide hydraulique ainsi qu'une chambre de commande et de compensation. L'implantation de ces éléments à l'intérieur du carter de la boîte de vitesses peut être relativement difficile et augmente sensiblement le volume total de la transmission. On peut actionner un embrayage de ce type au moyen d'une commande purement mécanique, l'embrayage étant alors serré par l'action de moyens élastiques du type ressort. Pour obtenir néanmoins une transmission de couple convenable, il est nécessaire de prévoir des ressorts de forte puissance et donc d'un encombrement relativement important. La présente invention a pour objet de remédier à ces inconvénients en proposant un ensemble de transmission de couple pour boîte de vitesses avec un embrayage à disque de friction associé à un volant amortisseur de vibrations, l'ensemble étant particulièrement compact et de conception simple tout en assurant une excellente transmission du couple moteur vers la boîte de vitesses. L'invention a également pour objet de permettre un fonctionnement uniforme d'un tel ensemble de transmission de couple quelles que soient les différences d'épaisseur entre les volants amortisseurs selon leur fabrication et quelles que soient les éventuelles variations de positions relatives axiales des éléments les uns par rapport aux autres. Dans un mode de réalisation, un ensemble de transmission de couple pour boîte de vitesses de véhicule automobile comprend un embrayage à disque de friction et un volant amortisseur de vibrations capable d'entraîner en rotation un élément d'entrée de l'embrayage. L'embrayage comprend un plateau de pression fixe axialement et un plateau de pression mobile déplaçable axialement sous l'action d'un organe d'actionnement. Les deux plateaux de pression sont capables d'enserrer le disque de friction. Des moyens de sollicitation élastique sont prévus pour serrer les deux plateaux de pression l'un vers l'autre. Les deux plateaux sont par ailleurs entraînés en rotation autour du même axe. Des moyens d'amplification de l'effort de serrage sur le plateau de pression mobile sont également prévus. Ces moyens d'amplification d'effort constituent des moyens d'auto-assistance qui, combinés aux moyens de sollicitation élastique à la précharge modérée, permettent d'atteindre une pression suffisante sur le disque de friction pour transmettre le couple moteur. L'effort de serrage peut être appliqué par l'organe d'actionnement. Les moyens d'amplification d'effort sont montés, par exemple, entre le plateau de pression mobile et l'élément d'entrée de l'embrayage. Les moyens d'amplification d'effort peuvent comprendre chacun au moins une rampe inclinée apte à coopérer avec au moins une rampe complémentaire du moyen d'amplification. De cette manière, lorsque le couple moteur transite par ces rampes inclinées, celles-ci génèrent un effort axial tendant à les écarter les unes des autres. Cet effort amplifie le serrage du plateau mobile et du disque de friction contre le plateau fixe. Dans un mode de réalisation avantageux, les moyens de sollicitation élastique sont montés sur un organe d'actionnement, en forme de cloche mobile axialement et fixée à la périphérie du plateau de pression mobile. Les moyens de sollicitation élastique peuvent comprendre par exemple plusieurs ressorts montés entre l'élément d'entrée et le plateau de pression mobile de façon à exercer un effort axial tendant à écarter le plateau de pression mobile de l'élément d'entrée. Les ressorts peuvent être des ressorts hélicoïdaux montés autour de pions de centrage orientés axialement. On peut également utiliser une ou plusieurs rondelles élastiques montées dans les mêmes conditions. Pour l'actionnement de l'embrayage, en vue du débrayage, l'organe d'actionnement vient agir sur un palier à roulement dont l'écartement axial par rapport au volant amortisseur est avantageusement déterminé par une rondelle de réglage. Il est ainsi possible de placer ce roulement en position axiale précise par rapport à la face d'appui du volant sur le vilebrequin du moteur du véhicule. Les dispersions d'épaisseur rencontrées lors de la fabrication des volants amortisseurs ne sont plus en mesure d'avoir une influence sur l'actionnement de l'embrayage. L'élément d'entrée de l'embrayage est avantageusement supporté par le volant amortisseur par l'intermédiaire d'un palier à roulement. A cet effet, l'élément d'entrée comporte un moyeu de guidage pour le montage de ce palier. Pour améliorer le guidage, ce palier à roulement comprend de préférence deux roulements qui peuvent être disposés avec un écartement pour augmenter la longueur de guidage. Ce palier à roulement est de préférence maintenu en place par un organe élastique capable d'exercer une précharge axiale et tendant à rapprocher l'embrayage du volant amortisseur. Ainsi, la durée de vie du palier est augmentée et le bruit de roulement diminué. Enfin, l'ensemble de l'embrayage est rappelé vers le volant amortisseur. L'invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation décrit à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 illustre en coupe partielle un ensemble de transmission de couple monté à l'une des extrémités d'une boîte de vitesses partiellement représentée, l'embrayage étant montré en position serrée correspondant à la phase d'embrayage, la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1 montrant partiellement en vue agrandie un moyen d'amplification d'effort de serrage, et la figure 3 est une vue en coupe analogue à la figure 1 montrant l'embrayage en position desserrée correspondant à une phase de débrayage. Tel qu'il est illustré sur les figures, l'ensemble de transmission de couple comprend un double volant amortisseur référencé 1 dans son ensemble et un embrayage référencé 2 dans son ensemble montés coaxialement sur l'arbre primaire 3 d'une boîte de vitesses. L'ensemble constitué par le volant amortisseur 1 et l'embrayage 2 est monté dans un carter d'embrayage 4 qui sert également de support pour l'arbre primaire 3 de la boîte de vitesses par l'intermédiaire d'un palier à rouleaux 5 avec un joint d'étanchéité dynamique 6 assurant l'étanchéité entre la boîte de vitesses d'une part, et l'ensemble de transmission de couple comprenant le volant amortisseur et l'embrayage 2 d'autre part. Le carter d'embrayage 4 supporte également un arbre secondaire 7 de la boîte de vitesses par un palier à rouleaux 8 ainsi qu'un arbre intermédiaire 9. Le volant 1 se présente sous la forme d'un flasque radial 10 fixé au vilebrequin 11 du moteur, dans sa partie au voisinage de l'axe, par des vis 12. Au voisinage de sa périphérie radialement externe, le flasque 10 porte une couronne de démarreur 13 solidaire d'une portion cylindrique 14 faisant partie du flasque 10 du volant 1. La portion 14 comporte une couronne crénelée 15 qui joue le rôle de cible pour un capteur non représenté utilisé pour la commande d'allumage et de régime de rotation du moteur. Une pluralité de ressorts hélicoïdaux 16 de forme courbe sont montés dans un plan radial et permettent l'amortissement des vibrations par le volant amortisseur 1. L'ensemble comprenant le flasque 10 du volant 1 et les différents ressorts 16 constitue l'inertie primaire du volant amortisseur 1. Les différents ressorts 16, généralement au nombre de deux, répartis sur la périphérie du volant 1, sont montés dans des gaines d'étanchéité 17 capables de retenir un lubrifiant généralement constitué par de la graisse et servant à la réduction des frottements secs des ressorts 16 provoqués par la force centrifuge lors de la rotation du volant amortisseur 1. Le maintien des ressorts 16 et des gaines d'étanchéité 17 est assuré par un couvercle de fermeture 18 de structure annulaire, fixé à la portion cylindrique 14 par des vis 19 qui assurent le maintien des ressorts 16 et des gaines d'étanchéité 17 à l'encontre du flasque 10. Le flasque 10 du volant 1 et le couvercle de fermeture 18 forment des volumes intérieurs en forme de tores adaptés à la réception des ressorts 16. Ces volumes intérieurs sont séparés par des excroissances en vis-à-vis disposées à l'intérieur du tore délimité par la portion cylindrique 14 du flasque 10 du volant 1 et par le couvercle de fermeture 18. Ces excroissances entraînent les ressorts 16 dans les deux sens de rotation. La transmission du mouvement de rotation du flasque 10 est assurée par un flasque d'entraînement 20 relié à l'embrayage 2 et assurant son entraînement en rotation. Le flasque d'entraînement 20 de l'embrayage 2 est de forme circulaire et possède également sur sa périphérie des excroissances radiales 21 dont la largeur est équivalente à celles du flasque 10 et du couvercle de fermeture 18 et qui se trouvent en vis-à-vis de ces dernières en position de repos. Le flasque d'entraînement 20 est donc lui-même entraîné en rotation par les ressorts 16. Dans la zone périphérique radialement interne du flasque d'entraînement 20 sont prévus des trous 22 qui reçoivent des pions 23 assurant l'entraînement de l'embrayage 2. Le flasque 10 du volant 1 présente, dans sa partie centrale, un manchon axial cylindrique 24 qui reçoit des éléments de guidage d'un élément d'entrée 25 en forme de cloche de l'embrayage 2. Ces éléments de guidage comprennent dans l'exemple illustré deux roulements de guidage étanches à billes 26 séparés par une entretoise 27 augmentant la longueur de guidage. Les roulements 26 sont bloqués sur la droite par rapport à la figure 1 par un épaulement 28 du manchon 24 et sur la gauche par un anneau d'arrêt 29. L'embrayage 2 comprend un élément d'entrée 25, en forme de cloche présentant une partie en tôle s'étendant de manière sensiblement radiale et une partie cylindrique axiale 25a à sa périphérie. La concavité de l'élément 25 est dirigée à l'opposé du volant 1. L'élément d'entrée 25 est fixé, par exemple par soudure, à un moyeu central de guidage 27 qui présente une surface cylindrique extérieure recevant les paliers à roulement 26. Les paliers à roulement 26 sont en appui à gauche sur la figure 1 contre un épaulement 31 du moyeu 27 et sont maintenus sur la droite par un ensemble de butée 32 comprenant une rondelle élastique ondulée 33, une rondelle annulaire d'appui 34 et un anneau d'arrêt 35. L'ensemble de butée 32 maintient axialement l'élément d'entrée 25 de l'embrayage 2 par rapport au volant 1 et permet d'appliquer une précharge contrôlée sur les roulements de guidage 26 afin d'améliorer leur durée de vie et de réduire leur bruit de roulement. De plus, l'ensemble de butée 32, grâce à l'existence de la rondelle élastique 33, exerce un rappel de l'ensemble de l'embrayage 2 en direction du volant 1, l'effort élastique s'exerçant de façon à rapprocher axialement l'embrayage 2 du volant 1. L'élément d'entrée 25 présente, dans sa partie radiale, des trous de montage pour les pions 23 servant à l'entraînement de l'embrayage 2 par le flasque d'entraînement 20. L'embrayage 2 comprend également un plateau de pression 36 fixe axialement et un plateau de pression mobile 37 déplaçable axialement sous l'action d'un organe d'actionnement 38 en forme de cloche. Les deux plateaux de pression 36, 37 sont serrés l'un vers l'autre par un effort axial généré par des moyens de sollicitation élastiques qui comprennent, dans l'exemple illustré, une pluralité de ressorts de fermeture 39. Dans l'exemple illustré, les ressorts 39 sont des ressorts hélicoïdaux guidés et centrés par des pions 40 orientés axialement et fixés au voisinage de la périphérie radiale extérieure de l'élément d'entrée 25 de l'embrayage 2. Le plateau de pression fixe 36 comporte des crans radiaux extérieurs 41 qui coopèrent avec des évidements axiaux 42 de la partie cylindrique :25a de l'élément d'entrée 25 de l'embrayage 2. Le plateau de pression fixe 36 est maintenu dans cette position par un anneau d'arrêt 43 en étant ainsi solidaire de la rotation de l'élément d'entrée 25. Le plateau de pression 36 se présente sous la forme d'un anneau métallique faisant face au plateau de pression mobile 37. Sur le plateau de pression fixe 36 est monté une pièce en tôle 45 jouant le rôle de guide de butée. Ce guide de butée 45 présente une forme cylindrique 46 dans sa partie centrale. Le plateau de pression mobile 37 se présente également sous la forme d'un anneau métallique avec sur sa partie extérieure périphérique une coupelle 47 qui sert d'appui aux ressorts de fermeture 39 servant à la mise en pression des deux plateaux 36, 37. Le plateau de pression 37 est centré sur l'arbre primaire 3. Un disque de friction 48 permet la transmission du couple de rotation des plateaux de pression 36, 37 à l'arbre d'entrée ou arbre primaire 3 de la boîte de vitesses. Le disque de friction 48 comprend un moyeu central 49 sur lequel est fixé un disque en tôle 50 qui lui-même porte le disque de friction proprement dit de forme annulaire supportant deux anneaux de matériau de friction 44 et entre les deux plateaux de pression 36, 37. Le moyeu central 49 présente des cannelures internes 51 qui coopèrent avec des cannelures correspondantes pratiquées sur la surface externe de l'extrémité de l'arbre primaire 3 de la boîte de vitesses de sorte que le disque de friction 48 est solidaire en rotation de l'arbre primaire 3 de la boîte de vitesses. Des moyens d'amplification 52 de l'effort de serrage appliqué sur les plateaux 36 et 37 sont disposés entre l'élément d'entrée 25 en forme de cloche de l'embrayage 2 et le plateau de pression mobile 37. Les moyens d'amplification d'effort, qui sont visibles en coupe sur la figure 2, comprennent une pluralité d'ergots 53 solidaires du plateau de pression 37 et associés à des sièges 54 montés sur l'élément d'entrée 25 en forme de cloche. Les ergots 53 et les sièges 54 sont disposés radialement au voisinage de la partie active du disque de friction 48. Bien entendu on peut envisager de monter au contraire les ergots 53 sur l'élément d'entrée 25 et les sièges 54 sur le plateau de pression mobile 37. Comme illustré sur la figure 2, chaque ergot 53 comprend une surface convexe comportant deux rampes inclinées 53a et 53b coopérant en correspondance de forme avec un logement de forme concave ou siège 54 formant guide et comprenant des rampes inclinées correspondantes 54a et 54b. Les rampes 53a, 53b et 54a, 54b peuvent par exemple être inclinées entre 30 et 60 par rapport à une direction de déplacement axial du plateau de pression mobile 37 relativement à l'élément d'entrée 25 en forme de cloche de l'embrayage 2. Dans une position embrayée de l'embrayage 2, c'est-à-dire lorsque les plateaux de pression 36 et 37 sont serrés et exercent un effort de pression sur le disque de friction 48 qui se trouve entre eux comme cela est représenté sur la figure 1, le couple moteur transite via le volant 1 et l'élément d'entrée en forme de cloche 25 vers le disque de friction 48 et l'arbre primaire 3 de la boîte de vitesses. Le couple transite ainsi par l'intermédiaire des ergots 53 et des sièges 54. Lors de la transmission du couple, les rampes, par exemple 53b et 54b permettent de provoquer un coulissement du plateau de pression mobile 37 par rapport à l'élément d'entrée 25, ce qui accroît l'effort de serrage appliqué sur le disque de friction 48 serré entre le plateau de pression mobile 37 et le plateau de pression fixe 36 et qui est fixé par les crans 41 sur la portion axiale périphérique 25a de l'élément d'entrée 25 en forme de cloche. Cela accroît l'effort de serrage appliqué par les ressorts de fermeture 39 en assurant un écartement supplémentaire dans le sens axial de la cloche d'entrée 25 par rapport au plateau de pression mobile 37. Les moyens d'amplification d'effort 52 constituent ainsi un dispositif d'auto-assistance qui permet d'atteindre une pression suffisante sur le disque de friction 48 pour transmettre le couple moteur tout en autorisant l'utilisation de ressort de fermeture 39 présentant une précharge modérée. La commande d'ouverture de l'embrayage 2 comprend l'organe d'actionnement 38 en forme de cloche, lequel présente une portion cylindrique 55 radialement interne qui est montée autour de la portion cylindrique 46 du guide de butée 45. Sur la portion cylindrique 55 est monté un manchon en tôle 56 formant entretoise et présentant un bord radial relevé 57 pour servir de butée axiale. Un palier d'actionnement à roulement 58, dans l'exemple illustré un roulement à billes, est également monté sur la portion cylindrique 55 entre le manchon 56 et une entretoise de compensation 59 qui se présente également sous la forme d'un manchon cylindrique. L'entretoise de compensation 59 vient prendre appui axialement, sur la gauche par rapport à la figure 1, sur une rondelle élastique 60 retenue axialement par un clip d'arrêt 61 monté sur le guide de butée 45. Une rondelle de réglage 62 permet de régler la position axiale du roulement 58. La rondelle élastique 60 appuyée sur le clip d'arrêt 61 maintient en contact l'ensemble des éléments montés sur la portion tubulaire 55 et assure également le contact de l'organe d'actionnement 38 sur la coupelle 47 qui sert d'appui aux ressorts 39. La rondelle de réglage 62 est choisie de façon à positionner axialement le roulement d'actionnement 58 par rapport à la face d'appui du volant 1 sur le vilebrequin 11. De cette manière, les dispersions d'épaisseur du volant amortisseur 1 en fonction de sa fabrication se trouvent neutralisées. L'actionnement de l'embrayage pour passer de la position de fermeture illustrée sur la figure 1 à la position d'ouverture illustrée sur la figure 3 se fait au moyen d'une fourchette de débrayage 62 qui vient prendre appui et agir axialement sur le palier d'actionnement 58. Le jeu 63 qui subsiste au repos entre la fourchette 62 et le roulement d'actionnement 58 permet de prendre en compte les éventuelles dispersions de position relative axiale du roulement 58 dues à la dispersion de position du vilebrequin 11 par rapport à la fourchette de débrayage 64. Le jeu au repos 63 entre la fourchette de débrayage 64 et le roulement 58 représente cette dispersion ainsi que la garde d'usure de l'embrayage 2. La course de débrayage correspond d'une part au rattrapage du jeu au repos 63, et d'autre part au déplacement du plateau de pression mobile 37. L'effort de débrayage est l'effort de résistance des ressorts de fermeture 39 amplifié par les moyens d'amplification d'effort 52 lors de la transmission du couple. On notera que l'élément d'entrée en forme de cloche 25 présente des trous de passage 64 pour permettre le serrage des vis de fixation 12 sur le vilebrequin 11 au moyen d'un outil de serrage. Des trous de passage analogues 65, 66 et 67 sont prévus en alignement, dans le moyeu 49, le guide de butée 45 et l'organe d'actionnement 38. La figure 3 représente la position de l'embrayage 2 dans la phase de débrayage lorsqu'un effort a été appliqué dans le sens de la flèche F sur la figure 3, entraînant, par l'intermédiaire du roulement 58, un effort axial sur les ressorts de fermeture 39 qui se compriment. Le plateau de pression mobile 37 se rapproche de l'élément d'entrée 25 et s'écarte du disque de friction 48 en laissant subsister entre le disque de friction 48 et la face en regard du plateau de pression 37 un jeu d'ouverture référencé 65 sur la figure 3. L'action sur la fourchette de débrayage 64 permet ainsi de passer de la position embrayée illustrée sur la figure 1 à la position débrayée illustrée sur la figure 3. Dans l'exemple illustré, l'embrayage 2 est en position serrée, embrayée, au repos, sous l'action des ressorts de fermeture 39. Les moyens d'amplification d'effort 52 permettent d'obtenir une auto-assistance du fonctionnement qui, combinée à l'action des ressorts de fermeture 39, permet d'atteindre une pression suffisante pour se dispenser des systèmes conventionnels de commande hydraulique d'embrayage
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Ensemble de transmission de couple pour boîte de vitesses de véhicule automobile comprenant un embrayage (2) à disque de friction (48) et un volant amortisseur de vibrations capable d'entraîner en rotation un élément d'entrée (25) de l'embrayage, l'embrayage comprenant un plateau de pression (36) fixe axialement et un plateau de pression mobile (37) déplaçable axialement sous l'action d'un organe d'actionnement (38), les deux plateaux de pression (31, 37) enserrant le disque de friction (48) et des moyens de sollicitation élastique (39) tendant à serrer les deux plateaux de pression (36, 37) l'un vers l'autre, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (52) d'amplification de l'effort de serrage appliqué sur le plateau de pression mobile (37).
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1. Ensemble de transmission de couple pour boîte de vitesses de véhicule automobile comprenant un embrayage (2) à disque de friction (48) et un volant amortisseur de vibrations capable d'entraîner en rotation un élément d'entrée (25) de l'embrayage, l'embrayage comprenant un plateau de pression (36) fixe axialement et un plateau de pression mobile (37) déplaçable axialement sous l'action d'un organe d'actionnement (38), les deux plateaux de pression (31, 37) enserrant le disque de friction (48) et des moyens de sollicitation élastique (39) tendant à serrer les deux plateaux de pression (36, 37) l'un vers l'autre, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (52) d'amplification de l'effort de serrage sur le plateau de pression mobile (37). 2. Ensemble de transmission de couple selon la 1 dans lequel les moyens (52) d'amplification d'effort sont montés entre le plateau de pression mobile (37) et l'élément d'entrée (25) de l'embrayage. 3. Ensemble de transmission de couple selon les 1 ou 2 dans lequel les moyens d'amplification d'effort comprennent chacun au moins une rampe inclinée (53a, 53b) apte à coopérer avec au moins une rampe complémentaire (54a, 54b) du moyen d'amplification. 4. Ensemble de transmission de couple selon l'une des précédentes dans lequel les moyens de sollicitation élastique (39) sont montés sur un organe d'actionnement (38), mobile axialement et fixé à la périphérie du plateau de pression mobile (37). 5. Ensemble de transmission de couple selon l'une des précédentes dans lequel les moyens de sollicitation élastique comprennent plusieurs ressorts (39) montés entre l'élément d'entrée (25) et le plateau de pression mobile (37) de façon à exercer un effort axial tendant à écarter le plateau de pression mobile de l'élément d'entrée. 6. Ensemble de transmission de couple selon la 5 dans lequel les ressorts sont des ressorts hélicoïdaux (39) montés autour de pions de centrage (40) orientés axialement. 7. Ensemble de transmission de couple selon l'une des précédentes dans lequel un palier à roulement (58) capable de coopérer avec une fourchette de débrayage (62) est monté sur l'organe d'actionnement (38) avec un écartement axial par rapport au volant amortisseur (1), déterminé par une rondelle de réglage (62). 8. Ensemble de transmission de couple selon l'une des précédentes dans lequel l'élément d'entrée (25) de l'embrayage est supporté par le volant amortisseur (1) par l'intermédiaire d'au moins un palier à roulement (26). 9. Ensemble de transmission de couple selon la 8 dans lequel le palier à roulement (26) comprend deux roulements. 10. Ensemble de transmission de couple selon les 8 ou 9 dans lequel le palier à roulement (26) est maintenu en place par un organe élastique (33) capable d'exercer une précharge axiale et tendant à rapprocher l'embrayage (2) du volant amortisseur (1).
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F
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F16
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F16D
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F16D 13
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F16D 13/48
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FR2902834
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A1
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DISPOSITIF ET PROCEDE DE GENERATION DE CONSIGNE POUR SYSTEME VCR
| 20,071,228 |
La présente invention concerne un dispositif de génération de consigne pour un système VCR d'un moteur à combustion interne et un procédé mis en oeuvre par ce dispositif. Plus précisément, la présente invention concerne un dispositif de génération de taux de compression variable, pouvant évoluer entre des valeurs maximale et minimale, pour un moteur à combustion interne, ledit dispositif comprenant un calculateur commandant un actionneur générant un taux de compression dans le moteur, ledit calculateur comprenant une cartographie et recevant des données de régime moteur et de couple moteur, ou pression effective, pour générer, en conséquence, une première consigne de taux de compression, et un premier moyen de traitement de ladite première consigne de taux de compression générant une seconde consigne de taux de compression, égale à une moyenne de premières consignes de taux de compression antérieures, destinée à commander un actionneur générant un taux de compression. Un tel dispositif est connu de l'art antérieur notamment dans l'industrie automobile. En effet, dans un souci de se conformer aux normes antipollution de plus en plus sévères sur les moteurs automobiles, les constructeurs automobiles ont dû réduire les émissions polluantes de leurs moteurs. Ces réductions d'émissions polluantes ont dues être opérées sans négliger les performances et la consommation des moteurs concernés. Les systèmes à base de taux de compression variable (plus loin appelés systèmes VCR) ont permis de réaliser des gains en consommation ou en dépollution, selon le cas. Par exemple, sur un moteur à essence, un système VCR permet, à pleine charge, de réduire le taux de compression pour éviter le cliquetis, et d'augmenter le taux de compression à charge partielle afin d'optimiser le rendement du moteur. Sur les moteurs diesel, un système VCR permet, par exemple, à forte charge d'avoir un taux de compression faible pour limiter l'émission de NOx, et à charge fable d'avoir un taux de compression fort afin de limiter l'émission de HC, CO et CH4. Dans un système VCR, le taux de compression est varié grâce à l'utilisation d'un actionneur dont la position est variée en fonction de signaux de commandes émis par un calculateur. Il existe cependant plusieurs principes concernant les systèmes VCR pour modifier un taux de compression, on peut par exemple varier la géométrie du piston, la position de la culasse ou encore la position du piston. Le document US 6 666 177 décrit un système de variation du taux de compression le plus élevé en fonction du point de fonctionnement du moteur dans lequel le taux de compression réel est ajusté à partir d'un capteur de cliquetis qui détecte quand le taux de compression est trop élevé. Le document US 6 915 766 décrit un procédé consistant à générer une consigne de taux de compression à partir d'une cartographie reliant des mesures de régime moteur et de couple moteur à un taux de compression cible. Cette consigne est ensuite retraitée pour éviter des problèmes de cliquetis de manière à définir un délai pendant lequel cette consigne n'est pas appliquée. Le document US 6 412 453 décrit un procédé permettant de générer une consigne de taux de compression à partir d'une mesure de régime moteur, de charge moteur, et d'une cartographie reliant ces mesures à un taux de compression souhaité. Si il apparaît que l'utilisation d'une cartographie recevant des mesures de régime moteur et de couple moteur soit largement exploitée. Il semble néanmoins qu'aucun des documents présentés ci-dessus ne préjugent du dimensionnement de l'actionneur. Aucun de ces documents ne cherche à limiter l'utilisation de l'actionneur du système VCR et donc la puissance consommée par celui-ci. En effet, selon l'enseignement des documents mentionnés plus haut, les générations de consignes de taux de compression supposent que dans toutes les situations où un taux de compression est fixé, l'actionneur peut l'atteindre, ce qui peut engendrer de très fortes tensions sur l'actionneur. Par ailleurs, ces documents ne mentionnent pas les consignes de taux de compression qui durent moins d'une seconde dont la réalisation ne présente alors aucun véritable intérêt du point de vue du rapport performance/consommation/pollution, mais qui engendrent de fortes contraintes sur l'actionneur puisque le mouvement de l'actionneur ne peut varier aussi rapidement que ce type de consignes de taux de compression courtes. Dans ce contexte, la présente invention a donc comme objectif de proposer un procédé et un dispositif de génération de consigne de taux de compression permettant de diminuer l'effort supporté par l'actionneur selon le taux de compression. A cette fin, le dispositif de la présente invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le calculateur comprend en outre un second moyen de traitement transformant ladite seconde consigne de taux de compression en une consigne d'hystérésis qui est envoyée à l'actionneur pour qu'il génère ledit taux de compression. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention le premier moyen de traitement est un filtre, préférablement un filtre passe-bas laissant passer les signaux à faible fréquence. Selon un autre mode de réalisation, l'actionneur (3) est muni d'un moyen de freinage permettant à l'actionneur (3), lorsque maintenu en position immobile, de ne pas consommer de puissance. Dans ce cas, le calculateur peut en outre comprendre un moyen de régulation de puissance de l'actionneur permettant, lorsque la puissance consommée par l'actionneur atteint un seuil prédéterminé, de limiter cette puissance, par exemple en immobilisant l'actionneur ou en lui transmettant une consigne de taux de compression nécessitant une puissance inférieure à la puissance de seuil. De plus, selon ce mode de réalisation, le moyen de régulation de puissance peut comprendre un moyen de calcul déterminant la puissance nécessaire à l'actionneur pour appliquer la consigne et un moyen d'arbitrage entre la puissance déterminée dans le moyen de calcul et la puissance actuellement utilisée par l'actionneur. Aussi, selon un autre mode de réalisation, le dispositif peut en outre comprendre un moyen de mesure de température du moteur qui va envoyer un signal représentatif de la température au calculateur. Selon un autre mode de réalisation, le calculateur comprend en outre un moyen de commutation transmettant, en fonction de la température du moteur, la consigne après arbitrage ou une consigne maximale, ou proche, à l'actionneur pour qu'il génère ledit taux de compression. Selon un autre de ses aspects, l'invention concerne également un moteur à combustion interne comprenant un dispositif de génération de taux de compression variable selon l'un quelconque des modes de réalisation de la présente invention. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention concerne un Procédé de génération d'un taux de compression variable d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable (VCR) pouvant évoluer entre des valeurs maximale et minimale de taux de compression, le procédé comprenant une première étape pour fixer le taux de compression à, ou près de, sa valeur maximale, et une seconde étape pendant laquelle un calculateur, recevant des données du régime moteur et du couple moteur ou de pression effective, génère, au moyen d'une cartographie, une premiere consigne de taux de compression qui est ensuite traitée au moyen d'un premier moyen de traitement afin de générer une deuxième consigne égale à une moyenne de premières consignes antérieures, et le procédé étant caractérisé en ce que cette deuxième consigne est transformée, au moyen d'un second moyen de traitement, en une consigne d'hystérésis qui permet de commander un actionneur pour qu'il génère ledit taux de compression. Selon un mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, la première étape se déroule lors d'une phase de démarrage du moteur et on déclenche la seconde étape qui la suit lorsqu'un seuil prédéterminé de température du moteur est atteint. Selon un autre mode de réalisation de cet aspect de l'invention, la première étape se déroule lors d'une phase de démarrage du moteur et on déclenche la seconde étape qui la suit après un temps prédéterminé. Selon un mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, la seconde consigne est générée au moyen d'une saturation de pente. Selon un autre mode de réalisation de cet aspect de l'invention, la seconde consigne est générée au moyen d'un filtre, préférablement un filtre passe-bas laissant passer les signaux à faible fréquence. Selon un mode de réalisation préféré de cet aspect de l'invention, le procédé comprend en outre une opération de régulation de puissance de l'actionneur comprenant de mesurer la puissance consommée par l'actionneur et de la maintenir à une valeur seuil ou inférieure en fixant le taux de compression associé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif. La figure 1 représente schématiquement un dispositif de génération de taux de compression variable pour un moteur selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 représente schématiquement un calculateur selon un premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 représente schématiquement un 5 calculateur selon un second mode de réalisation préféré de la présente invention. La figure 1 représente un mode de réalisation préféré d'un dispositif de génération de taux de compression variable 1 comprenant un calculateur 2 et un 10 actionneur 3 qui est relié à un système de cinématique VCR 4 conventionnel commandant un piston 5. Le dispositif 1 comprend également un moyen de mesure du régime moteur 6, par exemple un capteur situé sur le vilebrequin 7, et un moyen d'estimation ou de mesure du couple moteur (non 15 représenté), ou de la pression effective, par exemple par un capteur ou par une estimation de la quantité d'air à l'admission. Lorsque le moteur est en marche, le calculateur 2 reçoit des données concernant le régime moteur et le 20 couple moteur, ou la pression effective, et en fonction de ces données, le calculateur 2 va envoyer un signal de commande a vers l'actionneur 3. L'actionneur 3 recevant le signal de commande a va modifier sa position. Ce déplacement actionne le système de cinématique VCR 4 de 25 manière à modifier le taux de compression, global ou par cylindre. En effet, dans ce mode de réalisation, en changeant de position, l'actionneur 3 modifie le Point mort haut (PMH) et le point mort bas (PMB) du piston 5 ce qui va faire varier le taux de compression dans le 30 moteur. Selon d'autres modes de réalisation de la présente invention, le déplacement de l'actionneur 3 peut, par exemple, faire varier la position de la culasse ou encore la géométrie du piston. De plus, le dispositif 1 comprend un capteur de température du moteur (non représenté), ce capteur peut, par exemple, mesurer la température du liquide de refroidissement moteur, représentatif de la température moteur et informe ensuite au moyen d'un signal le calculateur de la température du moteur. Dans ce mode réalisation, l'actionneur 3 envoie un signal b vers le calculateur. Ce signal b peut être représentatif de la position de l'actionneur 3 ou encore de la puissance consommée par l'actionneur 3. Ainsi, dans certains cas, il est possible mesurer et de réguler la puissance consommée par l'actionneur 3. Ce mode de réalisation présente un système VCR de type cinématique modifiée , il est entendu que la présente invention inclut également tout autre type de système VCR connus. Lors d'un démarrage d'un véhicule selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le procédé comprend deux étapes distinctes. Dans une première étape, le taux de compression pouvant généralement varier entre une valeur maximale et une valeur minimale est fixé à sa valeur maximale, ou au plus proche de celle-ci. La phase de démarrage est commencée lors de la mise en marche du moteur et s'arrête, de préférence lorsque la température du moteur à atteint un certain seuil. Néanmoins, d'autres paramètres sont susceptibles de déterminer la fin de la phase de démarrage, par exemple, un temps prédéterminé. La phase de démarrage est suivie par une seconde étape, appelée phase nominale, qui va se terminer avec l'arrêt du moteur. La figure 2 représente schématiquement un premier mode de réalisation du procédé de génération d'un taux de compression dans le calculateur 2 lors de la phase nominale. Le calculateur 2 reçoit des données concernant le régime moteur 21a et le couple moteur 21b, ou la pression effective, et comprend une cartographie 21 qui permet d'associer à chaque paire de valeurs (régime moteur, couple moteur) ou (régime moteur, pression effective) une valeur de taux de compression. Ainsi, grâce à la cartographie 21, le calculateur génère une première consigne de taux de compression, appelée consigne de taux brute 211. Le nombre de taux de compression disponible sur la cartographie 21 peut être de deux, mais n'est pas limité à ce nombre, indépendamment des possibilités de l'actionneur 3. La consigne de taux brute 211 est directement envoyée vers un premier moyen de traitement 22, par exemple un filtre passe-bas, qui transforme la consigne de taux brute 211 en une seconde consigne de taux de compression, appelée consigne de taux filtrée 221. Le filtre passe-bas 22 fonctionne de manière à générer une consigne de valeur égale à la moyenne de la valeur de la consigne brute filtrée et de toutes les valeurs des consignes brutes antérieures à la consigne filtrée reçues dans une période de temps prédéterminé, par exemple une minute. Toutefois, la consigne de taux filtrée 221 peut être obtenue par d'autres moyens, par exemple plutôt que de faire passer la consigne brute 211 à travers un filtre 22 il est possible d'utiliser une saturation de pente, c'est-à-dire de ralentir la variation de consigne brute, par exemple, grâce à un algorithme, pour obtenir la consigne de taux filtrée 221. La consigne de taux filtrée 221 est ensuite soumise à au moins une hystérésis dans un second moyen de traitement 23, afin d'être transformée en une troisième consigne de taux de compression, appelée consigne d'hystérésis 231. Cette consigne d'hystérésis est ensuite envoyée à l'actionneur 3 afin qu'il puisse générer le taux de compression représentatif de la consigne 231. La figure 3 représente schématiquement un second mode de réalisation du procédé de génération d'un taux de compression dans le calculateur 2 lors de la phase nominale. Dans ce second mode de réalisation, le système VCR du dispositif représenté à la figure 1 dispose d'un mode de fonctionnement de type blocage c'est-à-dire qu'aucune puissance n'est consommée ni fournie par l'actionneur lorsque celui-ci doit maintenir une position. Le calculateur 2 reçoit des données concernant le régime moteur 21a et le couple moteur 21b, ou la pression effective, et comprend une cartographie 21 qui permet d'associer à chaque paire de valeurs (régime moteur, couple moteur) ou (régime moteur, pression effective) une valeur de taux de compression. Ainsi, grâce à la cartographie 21, le calculateur génère une première consigne de taux de compression, appelée consigne de taux brute 211. Le nombre de taux de compression disponible sur la cartographie 21 peut être de deux, mais n'est pas limité à ce nombre, indépendamment des possibilités de l'actionneur 3. La consigne de taux brute 211 est directement envoyée vers un premier moyen de traitement 22, par exemple un filtre passe-bas, qui transforme la consigne de taux brute 211 ll en une seconde consigne de taux de compression, appelée consigne de taux filtrée 221. Le filtre passe-bas 22 fonctionne de manière à générer une consigne de valeur égale à la moyenne de la valeur de la consigne brute filtrée et de toutes les valeurs des consignes brutes antérieures à la consigne filtrée reçues dans une période de temps prédéterminé, par exemple une minute. Toutefois, la consigne de taux filtrée 221 peut être obtenue par d'autres moyens, par exemple plutôt que de faire passer la consigne brute 211 à travers un filtre 22 il est possible d'utiliser une saturation de pente, c'est-à- dire de ralentir la variation de consigne brute, par exemple, grâce à un algorithme, pour obtenir la consigne de taux filtrée 221. La consigne de taux filtrée 221 est ensuite soumise à au moins une hystérésis dans un second moyen de traitement 23, afin d'être transformée en une troisième consigne de taux de compression, appelée consigne d'hystérésis 231. La consigne d'hystérésis est ensuite envoyée vers un moyen de régulation 27, où elle fait l'objet d'un traitement spécifique dans un moyen de calcul 24 dans lequel une puissance nécessaire à l'exécution de ce taux de compression est déterminée. Par la suite cette valeur de puissance 241 est comparée avec la puissance actuellement consommée avec l'actionneur dans un moyen d'arbitrage 25, par exemple grâce à une seconde cartographie. En effet, à chaque instant l'actionneur 3 émet un signal b représentatif de la puissance qu'il consomme. Ce signal peut représenter, par exemple, un courant électrique ou une pression dans le cas d'un actionneur électrique ou hydraulique, respectivement. Lorsque la puissance consommée par l'actionneur atteint une valeur prédéterminée, considérée comme une valeur maximale de puissance raisonnablement consommée le taux de compression va être fixé soit à sa valeur actuelle, ce qui signifie une immobilisation de l'actionneur 3, soit à la valeur de consigne d'hystérésis si cette dernière contribue à diminuer la puissance consommée par l'actionneur 3. Ainsi, après comparaison, le moyen d'arbitrage 25 émet une consigne dite après arbitrage 251 représentative de la consigne d'hystérésis ou du taux de compression actuellement utilisé selon le cas. Cette consigne est envoyée dans un moyen de commutation 26 dépendant de la phase dans la laquelle se trouve le moteur, si le moteur se trouve dans la phase de démarrage, un taux de compression maximal, ou proche de cette valeur, sera envoyé à l'actionneur, si le moteur se trouve en phase nominale, la consigne après arbitrage 251 est transmise à l'actionneur afin qu'il puisse générer le taux de compression adéquat
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L'invention concerne un dispositif de génération de taux de compression variable, pour un moteur à combustion interne, comprenant un calculateur (2) commandant un actionneur (3) générant un taux de compression dans le moteur, le calculateur (2) comprenant une cartographie (21) et recevant des données de régime moteur et de couple moteur, ou pression effective, afin de générer une première consigne de taux de compression (211), et un premier moyen de traitement (22) de ladite première consigne de taux de compression (211) générant une seconde consigne de taux de compression (221) égale à une moyenne de premières consignes de taux de compression (211) antérieures.L'invention est essentiellement caractérisée en ce que le calculateur (2) comprend en outre un second moyen de traitement (23) transformant ladite seconde consigne de taux de compression (221) en une consigne d'hystérésis (231) qui est envoyée à l'actionneur (3) pour qu'il génère ledit taux de compression.
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Revendications 1. Dispositif de génération de taux de compression variable, pouvant évoluer entre des valeurs maximale et minimale, pour un moteur à combustion interne, ledit dispositif comprenant : - un calculateur (2) commandant un actionneur (3) générant un taux de compression dans le moteur, ledit calculateur (2) comprenant une cartographie (21) et recevant des données de régime moteur et de couple moteur, ou pression effective, pour générer, en conséquence, une première consigne de taux de compression (211), et - un premier moyen de traitement (22) de ladite première consigne de taux de compression (211) générant une seconde consigne de taux de compression (221) égale à une moyenne de premières consignes de taux de compression (211) antérieures, le dispositif étant caractérisé en ce que le calculateur (2) comprend en outre un second moyen de traitement (23) transformant ladite seconde consigne de taux de compression (221) en une consigne d'hystérésis (231) qui est envoyée à l'actionneur (3) pour qu'il génère ledit taux de compression. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le premier moyen de traitement (22) est un filtre passe-bas laissant passer les signaux à faible fréquence. 3. Dispositif selon la 1 ou 2 dans lequel l'actionneur (3) est muni d'un moyen de freinage permettant à l'actionneur (3), lorsque maintenu en position immobile, de ne pas consommer de puissance. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le calculateur (2) comprend en outre un moyen de régulation de puissance (27) de l'actionneur (3) permettant, lorsque la puissance consommée par l'actionneur (3) atteint un seuil prédéterminé, de réguler cette puissance. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le moyen de régulation de puissance (27) comprend un moyen de calcul (24) déterminant la puissance nécessaire à l'actionneur (3) pour appliquer la consigne (231) et un moyen d'arbitrage (25) entre la puissance (241) déterminée dans le moyen de calcul (24) et la puissance (b) actuellement utilisée par l'actionneur (3). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, comprenant en outre un moyen de mesure de température du moteur. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le moyen de mesure de température envoie un signal représentatif de la température au calculateur (2). 8. Dispositif selon la 7, dans lequel le calculateur (2) comprend en outre un moyen de commutation (26) transmettant, en fonction de la température du moteur, la consigne après arbitrage (251) ou une consigne maximale, ou proche, à l'actionneur (3) pour qu'il génère ledit taux de compression. 9. Moteur à combustion interne comprenant un dispositif de variation de taux de compression (1) tel que revendiqué dans l'une quelconque des précédentes. 10. Procédé de génération d'un taux de compression variable d'un moteur à combustion interne à taux de compression variable (VCR) pouvant évoluer entre desvaleurs maximale et minimale de taux de compression, le procédé comprenant : - une première étape pour fixer le taux de compression à, ou près de, sa valeur maximale, et une seconde étape pendant laquelle un calculateur (2), recevant des données du régime moteur et du couple moteur ou de pression effective, génère, au moyen d'une cartographie (21), une première consigne de taux de compression (221) qui est ensuite traitée au moyen d'un premier moyen de traitement (21) afin de générer une deuxième consigne (221) égale à une moyenne de premières consignes (211) antérieures, et le procédé étant caractérisé en ce que cette deuxième consigne (221) est transformée, au moyen d'un second moyen de traitement (22), en une consigne d'hystérésis (231) qui permet de commander un actionneur (3) pour qu'il génère ledit taux de compression. 11. Procédé selon la 10, dans lequel la première étape se déroule lors d'une phase de démarrage du moteur et on déclenche la seconde étape qui la suit lorsqu'un seuil prédéterminé de température du moteur est atteint. 12. Procédé selon la 10, dans lequel la première étape se déroule lors d'une phase de démarrage du moteur et on déclenche la seconde étape qui la suit après un temps prédéterminé. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, dans lequel la seconde consigne (221) est générée au moyen d'une saturation de pente. 14. Procédé selon l'une des 10 à 12, dans lequel la seconde consigne (221) est générée aumoyen d'un filtre passe-bas (22) laissant passer les signaux à faible fréquence. 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, comprenant en outre une opération de régulation de puissance de l'actionneur comprenant de mesurer la puissance consommée par l'actionneur et de la maintenir à une valeur seuil ou inférieure en fixant le taux de compression associé.
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F
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F02
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F02D,F02B
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F02D 15,F02B 75,F02D 45
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F02D 15/00,F02B 75/04,F02D 45/00
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FR2902379
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A1
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DISPOSITIF DE DEPLACEMENT DE BACHE ET BENNE AVEC UN TEL DISPOSITIF
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La présente invention concerne un dispositif de déplacement d'une bâche et une benne avec un tel dispositif. Le document US-A-4 915 439 montre une benne équipée d'une bâche et d'un dispositif pour entraîner la bâche d'un bord latéral de la benne à l'autre bord latéral. Des arceaux amovibles s'étendant d'un bord latéral de la benne à l'autre bord latéral, permettent de guider la bâche lors de son déploiement. Les anneaux sont susceptibles d'être pliés individuellement, une fois la bâche roulée. Le document US-A-4 189 178 montre une benne équipée d'une bâche et d'un dispositif pour entraîner la bâche le long de la benne. Le dispositif comporte des câbles agencés de part et d'autre de la benne, la bâche étant reliée aux câbles par des anneaux. Cette benne présente notamment l'inconvénient d'empêcher le basculement d'une paroi latérale de la benne, du fait de la présence des câbles le long des parois latérales entravant le chargement et/ou le déchargement par les parois latérales. Il y a un besoin pour une alternative à ces dispositifs d'entraînement de bâche sur une benne. Pour cela, l'invention propose un dispositif adapté à déplacer une bâche comprenant une barre de charge adaptée à être fixée à une bâche, et un rail de guidage de la barre de charge, la barre de charge étant guidée en translation par une seule de ses extrémités. Selon une variante, le dispositif comprend en outre un chariot de guidage de la barre de charge le long du rail. Selon une variante, le dispositif comprend en outre un mécanisme d'entraînement de la barre de charge. Selon une variante, le mécanisme d'entraînement est motorisé ou manuel. Selon une variante, le dispositif comprend en outre une pluralité de barres, les barres étant guidées en translation par une seule de leurs extrémités. Selon une variante, le rail comporte une ou deux pistes de guidage de la ou des barres. Selon une variante, le dispositif comprend en outre une bâche fixée à la barre de charge, la bâche étant déplacée par la barre de charge le long du rail. Selon une variante, le dispositif est mobile entre une position repliée et une position déployée par déplacement de la barre de charge le long du rail. L'invention se rapporte aussi à une benne comprenant le dispositif décrit précédemment. R: Brevets` 25100A25198--060413-demandeFR.doc - 15/06/06 - 17:06 - 1;10 Selon une variante, la barre de charge est guidée par une de ses extrémités en translation le long de la benne. Selon une variante, la benne comprend en outre deux parois latérales, l'une des parois est fixe et supporte le rail et l'autre des parois est susceptible d'être basculée. Selon une variante, la benne comprend une paroi d'extrémité, le dispositif étant susceptible de passer d'une position repliée à la paroi d'extrémité à une position déployée au-dessus de la benne et inversement, par déplacement simultané des barres et de la bâche le long des parois latérales, les barres étant guidées en translation par une seule de leurs extrémités. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit des modes de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemple uniquement et en références aux dessins qui montrent : - figure 1, un dispositif adapté à déplacer une bâche ; - figures 2 et 3, une benne avec le dispositif de la figure 1, dans différentes positions. L'invention se rapporte à un dispositif adapté à déplacer une bâche. Le dispositif comprend une barre de charge adaptée à être fixée à une bâche et comprend aussi un rail de guidage de la barre de charge. La barre de charge est guidée en translation par une seule de ses extrémités. On obtient ainsi un dispositif qui est apte à déplacer une bâche, par exemple le long d'une benne, mais aussi qui est moins encombrant que les dispositifs existants. La figure 1 montre un dispositif 10 adapté à déplacer une bâche 18. Ce dispositif 10 est en particulier implémenté sur des bennes de camion. Le dispositif peut être implémenté sur une benne comportant déjà une bâche 18, le dispositif et la bâche étant alors adaptés l'un à l'autre pour permettre le déplacement de la bâche le long de la benne à l'aide du dispositif ; tel que cela est visible sur la figure 1, le dispositif peut aussi être implémenté sur une benne ne comportant pas de bâche, le dispositif muni d'une bâche 18 est alors implémenté sur la benne. Quelque soit le cas de figure, le dispositif peut être facilement adapté à une benne car ce dispositif est simple. Le dispositif 10 comporte une barre de charge 12 adaptée à être fixée à une bâche 18. La barre de charge 12 est guidée en translation par un rail 14. La barre de charge 12 est transversale au rail 14 et est guidée en translation parallèlement au rail 14. La barre de charge 12 fixée à la bâche permet le déplacement de la bâche le long du rail 14. La barre de charge 12 n'est guidée en translation que par une extrémité 121 ; l'autre extrémité 122 de la barre de charge 12 n'est pas guidée en translation, par exemple par un rail. L'autre extrémité 122 est libre. En d'autres termes, la barre de charge 12 est supportée uniquement par son extrémité 121 ; la barre 12 est donc R:vBrevetsy25100y25198--060413-demendeFR.doc - 15:06/06 - 17:06 - 210 3 en porte-à-faux. Ainsi, le dispositif 12 est plus simple à installer. Il n'est pas utile d'installer un deuxième rail de guidage de la barre, notamment à l'extrémité libre de la barre de charge 12. Le dispositif 10 comporte en outre un chariot 16 de guidage de la barre de charge 12 le long du rail 14. Le chariot 16 facilite le coulissement de la barre de charge le long du rail. Le chariot 16 comporte par exemple des roulettes 20 en prise avec le rail 14 ; les roulettes 20 réduisent le frottement du chariot 16 le long du rail 14. Ceci permet à la barre de charge 12 d'être déplacée de manière aisée le long du rail. La barre de charge 12 est reliée au chariot 16 par exemple à l'aide d'un coude 22 de la barre de charge 12 ; le coude 22 est par exemple soudé au chariot 16. Le dispositif 10 peut en outre comprendre un mécanisme d'entraînement. Le mécanisme entraîne la barre de charge 12 en mouvement. Le mécanisme d'entraînement peut être manuel. Le mécanisme d'entraînement manuel peut par exemple consister en une corde tirée par l'utilisateur et entraînant la barre de charge. Le mécanisme manuel peut aussi consister pour l'utilisateur à entraîner manuellement la barre de charge 12 en marchant le long du rail et en tirant à la main la barre de charge 12, en faisant coulisser le chariot 16 le long du rail 14. L'entraînement manuel est donc simple et peu onéreux à mettre en oeuvre ; ceci est particulièrement intéressant pour les petites bennes pour lesquelles la bâche entraînée est peu lourde. Le mécanisme d'entraînement peut être aussi motorisé. Un moteur peut entraîner le chariot 16 de la barre de charge 12, par exemple à l'aide d'un câble et des poulies de renvoi ou à l'aide d'une crémaillère. L'avantage de l'entraînement motorisé est qu'il est plus pratique à actionner par l'utilisateur, en particulier pour les grandes bennes pour lesquelles la bâche 18 peut être lourde à dérouler ou à enrouler. L'avantage est aussi qu'il n'y a pas de risque de blessure pour l'utilisateur. Le dispositif 10 peut aussi comporter une pluralité de barres 24, les barres 24 étant guidées en translation par une seule de leurs extrémités 241. Les barres 24 ne sont guidées en translation que par une extrémité 241 ; l'autre extrémité 242 des barres 24 n'est pas guidée en translation, par exemple par un rail. L'autre extrémité 241 est libre. En d'autres termes, les barres 24 sont supportées uniquement par leur extrémité 241 ; les barres 24 sont donc en porte-à-faux. Les barres 24 sont transversales au rail 14 et sont guidées en translation parallèlement au rail 14. Les barres 24 et la barre de charge 12 sont parallèles. Lorsque les barres 24 sont déployées le long du rail de guidage 14, les barres 24 sont réparties le long du rail. Le nombre de barres 24 dépend de la longueur de la benne et peut aussi dépendre du poids de la bâche 18. Les barres 24 soutiennent la bâche 18 au-dessus de la benne et évite l'affaissement de la bâche 18 dans la benne. Le soutien la bâche permet aussi d'éviter à la bâche de s'endommager, notamment à R:ABrevets/25100A25198--060413-demandeFR. doc - 15:06.06 - 17:06 - 3/10 4 cause de la formation d'une poche ou du frottement contre le matériau. Les barres 24 peuvent être reliées entre elles et en particulier à la barre de charge 12 ; ceci permet à la barre de charge 12 d'entraîner de façon simple en translation les barres 24 lorsque la barre de charge est elle-même entraînée en translation. Par exemple des chaînettes permettent de relier deux barres successives. En position repliée du dispositif, la barre de charge 12 repousse toutes les barres 24 vers une extrémité du rail. Les barres 24 peuvent être guidées en translation le long du rail 14 à l'aide de chariots 16, tel que celui de la barre de charge 12, coulissant le long du rail 14 à l'aide des roulettes 20. Les barres 24 ont avantageusement la même forme que la barre de charge 12 ce qui permet de fabriquer indistinctement les différents types de barres ; ainsi, les barres 24 peuvent présenter un coude 22 fixé au chariot 16 respectif. La bâche 18 permet le confinement du matériau chargé dans la benne. Il peut par exemple s'agir d'un matériau en vrac telle que du gravier ou du sable ; la bâche 18 évite que la matière se dissipe lors du transport. La bâche peut aussi protéger et dissimuler le matériau. La bâche 18 est en matériau souple permettant son repliement. En position repliée du dispositif, la bâche 18 peut être simplement repliée à une extrémité de la benne ; il est préférable que la bâche soit enroulée à une extrémité de la benne. Ceci permet de mieux protéger la bâche lorsque le dispositif est en position repliée et que, par exemple, le matériau est chargé ou déchargé de la benne. La bâche 18 peut être enroulée autour d'un tambour 34. La bâche 18 est fixée à la barre de charge 12 de sorte que l'entraînement de la barre de charge 12 le long du rail permette le déplacement de la bâche. La bâche 18 peut être fixée à la barre de charge 12 par des organes permettant le détachement de la bâche 18 ; on peut par exemple utiliser des attaches élastiques permettant un décrochage aisé par l'utilisateur. Ceci permet l'entretien ou le remplacement de la bâche 18 ou de la barre de charge 12. La bâche 18 peut être fixée à la pluralité de barres 24 ; ceci permet un déplacement coordonné de la bâche 18 et des barres 12 et 24. Dans ce cas, en position repliée du dispositif, la bâche 18 est repliée en accordéon entre les barres 12 et 24 à une extrémité de la benne. On peut aussi envisager que la bâche 18 ne soit fixée qu'à la barre de charge 12 et non à la pluralité de barres 24. Ceci permet en particulier de faciliter le montage du dispositif puisqu'il n'est pas nécessaire de prévoir des organes de fixation de la bâche 18 aux barres 24. Dans ce cas, le déplacement de la barre de charge 12 permet d'une part le déplacement de la bâche 18, et d'autre part le déplacement des barres 24 qui se déplacent sous la bâche 18. Dans tous les cas envisagés, le déploiement et repliement de la bâche 18 et de la ou des barres 12, 24 sont réalisés simultanément ce qui rend le dispositif simple à utiliser. R'VBreNets.25100'25 198--0604 1 3-dcmandcFR doc - 15/06/06 - 17:06 -4/10 Le tambour 34 autour duquel la bâche 18 peut être enroulée peut être actionné en rotation par un moteur. On peut aussi envisager que le tambour 34 soit enroulé manuellement à l'aide d'une tringle 36 comme cela est visible sur la figure 1. On peut aussi envisager un entraînement comprenant une couronne dentée sur le 5 tambour, la couronne étant entraînée par une chaîne, elle-même entraînée par pignon entraîné une manivelle. Le rail 14 permet de guider la ou les barres 12, 24 en translation. Le rail est fixé à une paroi de la benne. La paroi de la benne peut être conformée de sorte à présenter de manière monobloc le rail 14 ; on peut aussi prévoir de rapporter et fixer le rail 14 à la paroi. Ceci permet une fabrication plus simple et également, d'adapter le rail et le dispositif à une benne existante. Le rail 14 est conformé de sorte à guider le ou les chariots 16 en translation, et en particulier, de sorte à guider les roulettes 20. Le rail 14 est aussi conformé de sorte à limiter le fléchissement des barres 12 et 24 à leur extrémité libre. Le rail peut être prévu avec une piste simple ce qui en facilite la fabrication ainsi que celle des chariots 16. Le rail 14 peut aussi comporter deux pistes 26, 28. Ceci permet une meilleure stabilité des chariots ; ceci permet aussi de mieux maintenir les barres et ainsi de limiter le fléchissement de leur extrémité libre. La figure 2 montre la benne 30 avec le dispositif 10. La benne peut être à demeure sur le châssis d'un camion, ou être tirée par un tracteur routier sous forme de semi-benne. La benne peut être fabriquée directement avec le dispositif comportant la bâche 18. Le dispositif 10 peut aussi être rapporté avec la bâche 18 sur une benne 30 ou être rapporté à une benne 30 comportant déjà une bâche 18. Le montage du dispositif est donc souple et peut s'adapter facilement aux différentes situations existantes. La benne 30 peut comporter deux parois d'extrémité 301 et 302 et, entre les parois d'extrémité, deux parois latérales 303 et 304. Les parois et le fond délimitent un contenant de réception du matériau à transporter. Au moins l'une des parois de la benne 30 peut être basculée ; ceci permet de charger et décharger facilement le matériau. Il peut s'agir de la paroi 301 d'extrémité arrière qui peut être basculée, autour d'une charnière le long du bord supérieur ou inférieur ; ceci est notamment le cas lorsque l'extrémité avant de la benne est soulevée de sorte à vider le matériau par l'arrière de la benne. Selon la figure 2, la paroi latérale 304 (ridelle) peut être basculée. Ceci est avantageux par exemple pour charger des palettes, car ceci évite de devoir soulever les palettes par-dessus les parois. Ceci est aussi avantageux pour vider un matériau en vrac, dans une tranchée longitudinale par exemple. La paroi 304 peut être basculée autour d'une charnière le long du bord inférieur de la paroi 304. Dans ce cas, la benne 30 est susceptible d'être basculée sur le côté. R.^Brevcis\25100v25198--060413-dcmandeFRdoc - 15 16'06 - 17:06 - 5/10 6 Les figures 2 et 3 montrent le dispositif 10 en place sur la benne 30, dans différentes positions. Selon la figure 2, le dispositif 10 est en position déployée, la barre de charge 12 étant pratiquement déplacée jusqu'à la paroi 301 ; dans cette position du dispositif, la bâche 18 est déployée au-dessus de la benne 30. La barre de charge 12 et, le cas échéant, les barres 24, s'étendent depuis la paroi 303 en direction de la paroi 304, au-dessus de la benne 30 ; les barres ne sont supportées qu'à une de leurs extrémités. En position déployée, la bâche couvre sensiblement la surface la benne. Si les barres 24 sont implémentées, les barres 24 sont réparties le long de la benne 30 et du rail 14 et la bâche 18 repose sur les barres 24. Selon la figure 3, le dispositif est susceptible d'être actionné vers sa position repliée dans laquelle la barre de charge 12 est déplacée vers la paroi 302 et la bâche est repliée en accordéon ou enroulée autour du tambour. Si des barres 24 sont implémentées, les barres 24 sont déplacées vers la paroi 302. Dans la position repliée, il ne subsiste pas de deuxième rail de guidage le long de la benne ; seul demeure le rail 14 monté à la paroi 303 qui reste fixe, mais aucun rail le long de la paroi 304 ne demeure. Par l'absence de deuxième rail de guidage, et donc grâce au guidage de la ou les barres 12, 24 par une seule de leurs extrémités, le dispositif 10 présente l'avantage de ne pas entraver aussi bien le chargement ou le déchargement de la benne 30 par le dessus que le chargement ou un déchargement latéral de la benne. En particulier, sur la figure 3, lorsque la paroi 304 est basculée, et que le dispositif est en position repliée, il n'y a pas d'organe qui entrave l'accès à la benne du côté de la paroi 304. Sur les figures 2 et 3, le tambour 34 d'enroulement de la bâche 18 est de préférence sur la paroi 302 avant de la benne. Ceci permet notamment de pouvoir basculer la paroi 301 pour décharger ou charger sans endommager la bâche 18. Sur la benne, le dispositif est susceptible de passer d'une position repliée à une paroi d'extrémité à une position déployée au- dessus de la benne et inversement, par déplacement simultané des barres et de la bâche le long des parois latérales, les barres étant guidées en translation par une seule de leur extrémité. Le dispositif passe de la position repliée à la position déployée, par déplacement de la barre de charge 12, par le mécanisme d'entraînement ; le déplacement de la barre de charge 12 permet simultanément le déplacement de la bâche et des barres 24, le cas échéant. Le déplacement ou déploiement des barres et de la bâche est simultané. Puis le dispositif peut passer de la position déployée à la position repliée par déplacement de la barre de charge 12. Pour cela le tambour 34 est actionné pour enrouler la bâche 18, en attirant à lui la barre de charge 12 ; la barre de charge 12 repousse alors les barres 24, le cas échéant, vers le tambour 34. Alternativement, l'utilisateur peut entraîner la barre de charge 12 vers la position repliée du dispositif 10, permettant le repliement R:A13revets\25100'25198-060413-dcmandcFR.doc -15'06/06 - 17:06 - 6/10 des barres et de la bâche. Dans tous les cas, le déplacement ou repliement des barres et de la bâche est simultané ce qui rend le dispositif simple et efficace d'usage. Avantageusement, lorsque le dispositif 10 est en position déployée ou repliée, il peut être prévu un verrouillage de la barre de charge 12 à la paroi 301 ou à la paroi 302 de sorte à empêcher que le dispositif 10 soit actionné de manière non désirée. Egalement, on peut aussi envisager que la bâche 18 soit munie de jupettes le long des parois 303 et 304 ; en position déployée du dispositif, les jupettes peuvent être rabattues (et même fixées) le long des parois latérales 303 et 304 de sorte à améliorer le confinement du matériau dans la benne. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisations décrits à titre d'exemple. Ainsi, la description du dispositif a été donnée comme étant actionné selon la longueur de la benne ; on peut aussi envisager que le dispositif soit actionné selon la largeur de la benne. Par ailleurs, la benne est présentée comme ayant une paroi qui peut être basculée ; il est envisageable aussi que la paroi soit retirée. On parlera alors plus généralement de paroi escamotable. R:vBrevets\25100 ,. 25198ù0604 13-demandcFR. doc - 15/06/06 - 17:06 - 7/10
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L'invention se rapporte à un dispositif (10) adapté à déplacer une bâche comprenant- une barre de charge (12) adaptée à être fixée à une bâche, et- un rail (14) de guidage de la barre de charge, la barre de charge étant guidée en translation par une seule de ses extrémités (121).L'invention se rapporte aussi à une benne comportant un tel dispositif.L'invention présente l'avantage d'être moins encombrant.
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1. Dispositif (10) adapté à déplacer une bâche comprenant - une barre de charge (12) adaptée à être fixée à une bâche, et - un rail (14) de guidage de la barre de charge, la barre de charge étant guidée en translation par une seule de ses extrémités (121). 2. Le dispositif selon la 1, comprenant en outre un chariot (16) de guidage de la barre de charge (12) le long du rail (14). 3. Le dispositif selon la 1 ou 2, comprenant en outre un mécanisme d'entraînement de la barre de charge (12). 4. Le dispositif selon la 3, dans lequel le mécanisme d'entraînement est motorisé ou manuel. 5. Le dispositif selon l'une des 1 à 4, comprenant en outre - une pluralité de barres (24), les barres (24) étant guidées en translation par une seule de leurs extrémités (241). 6. Le dispositif selon l'une des 1 à 5, le rail comportant une ou deux pistes (26, 28) de guidage de la ou des barres. 7. Le dispositif selon l'une des 1 à 6, comprenant en outre - une bâche (18) fixée à la barre de charge, la bâche étant déplacée par la barre de charge (12) le long du rail (14). 8. Le dispositif selon l'une des 1 à 7, le dispositif étant mobile entre une position repliée et une position déployée par déplacement de la barre de charge (12) le long du rail (14). 9. Une benne (30) comprenant le dispositif (10) selon l'une des 1 à 8. 10. La benne selon la 9, la barre de charge étant guidée par une de ses extrémités (121) en translation le long de la benne. R:vOrcvets\25100A25198--060413-demandeFR.doc - 15106'06 - 17:06 - 8 110 11. La benne selon la 9 ou 10, comprenant en outre - deux parois latérales, l'une des parois est fixe et supporte le rail et l'autre des parois est susceptible d'être basculée. 12. La benne selon l'une des 9 à 11, la benne comprenant une paroi d'extrémité, le dispositif étant susceptible de passer d'une position repliée à la paroi d'extrémité à une position déployée au-dessus de la benne et inversement, par déplacement simultané des barres et de la bâche le long des parois latérales, les barres étant guidées en translation par une seule de leurs extrémités. R-V13revets25100\25198-060413-demandcFR.doc - 15/06/06 - 17:06 - 9/10
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B
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B60
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B60P
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B60P 7
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B60P 7/04
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FR2894232
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A1
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PLATE-FORME DESTINEE A ETRE PLACEE SUR UN CONTENEUR
| 20,070,608 |
La présente invention concerne une afin d'y aménager une surface de stockage et conformée pour sécuriser une personne se trouvant sur la plate-forme. Les conteneurs auxquels la plate-forme de l'invention est destinée sont utilisés par exemple sur des chantiers pour mettre à la disposition des ouvriers temporairement, c'est-à-dire pour la durée du chantier, un espace dans lequel ils peuvent stocker et protéger du matériel, des appareils, des outils etc. ou qui peut être utilisé par exemple comme bureau ou salle de repos. Pour pouvoir répondre au besoin par fois assez important d'espace sur un emplacement de chantier souvent très limité, les conteneurs sont conformés pour pouvoir être empilés les uns sur les autres. A cet effet, ils comportent une structure métallique parallélépipédique obtenue par assemblage de profilés et pourvue, aux huit coins de la structure, de logements destinés à recevoir des moyens de fixation. Les faces latérales et le toit de ces conteneurs sont formés par des panneaux métalliques légers pour minimiser le poids et le prix des conteneurs. Si ces panneaux légers sont suffisamment résistants pour accomplir leur fonction d'abris, il n'en est pas de même en ce qui concerne leur résistance à des poids parfois importants du matériel que les ouvriers souhaiteraient poser sur le toit des conteneurs, faute de trouver de la place ailleurs sur le chantier. Une contrainte supplémentaire est exercée par le ou les ouvriers marchant sur le toit du conteneur lorsqu'ils déposent ou cherchent quelque chose. Le but de l'invention est de remédier aux inconvénients décrits ci avant. Le but de l'invention est atteint avec une plate-forme destinée à être placée sur un conteneur afin d'y aménager une surface de stockage, éventuellement utilisable aussi pour y installer par exemple une machine constitutive d'un atelier précaire ou un compresseur. Selon l'invention, la plate-forme comprend un cadre rectangulaire formé par deux longerons et deux traverses, quatre pieds tubulaires destinés à être engagés dans des logements prévus à cet effet sur le toit du conteneur, lorsque la plate-forme est posée sur le conteneur, un sol et un garde-corps. Grâce aux dispositions de l'invention, la plate-forme présente l'avantage de pouvoir être posée sur un conteneur sans moyen supplémentaire et sans risque d'un mouvement transversal accidentel de la plate-forme par rapport au conteneur. De plus, la plate-forme présente un espace sécurisé pour une personne ayant accédé à la plate-forme. En effet, la présence des pieds conformés pour pouvoir s'engager dans les logements prévus à cet effet sur le toit du conteneur sur lequel la plate-forme est posée, permet de poser la plate-forme sur le conteneur à l'aide d'une grue sans devoir nécessairement envoyer quelqu'un en hauteur pour assurer une mise en place sûre de la plate-forme. De même, du fait que la plate-forme comporte son propre garde-corps, lorsqu'une plate-forme selon l'invention est mise en place sur un conteneur, il n'est pas nécessaire de devoir envoyer d'abord un ouvrier sur la plate-forme afin que celui-ci installe des moyens formant garde-corps. La mise en place de la plate-forme est ainsi considérablement simple et rapide. La présente invention concerne également les caractéristiques ci-après considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible : - le garde-corps est repliable ; - le garde-corps comprend quatre grilles dont chacune est montée pivotante autour d'un axe s'étendant parallèlement au sol de la plate-forme ; - la plate-forme comprend une plinthe formant un bord du sol de la plate-forme ; - le garde-corps est pourvu d'au moins un portillon d'accès ; - lorsque le garde-corps est pourvu de deux portillons d'accès, ceux-ci peuvent être disposés sur les deux côtés longitudinaux de la plate-forme, mais ils peuvent aussi être disposés l'un sur un côté longitudinal et l'autre sur un côté transversal de la plate-forme ; - le ou chacun des portillons d'accès est rabattable automatiquement ; - le ou chacun des portillons d'accès est soumis à la contrainte d'un ressort assurant la fermeture automatique 10 du portillon ; - la plate-forme comprend une échelle suspendue, de préférence une échelle à crinoline ; -la plate-forme comprend au moins deux patins réglables ; 15 - la plate-forme comprend deux patins réglables montés dans les longerons du cadre de la plate-forme, de préférence en leur milieu ; - le sol comprend une tôle en métal déployé ; - le sol comprend un caillebotis ; 20 - le sol comprend des planches de bois ; - le sol est renforcé par une structure métallique. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention. La description est faite en 25 référence aux dessins dans lesquels : - la figure 1 montre une vue en perspective d'une plate-forme de l'invention déployée et posée sur un conteneur, - la figure 2 montre la plate-forme de l'invention en 30 l'état replié, - la figure 3 montre l'articulation du garde-corps sur la plate-forme, - la figure 4 montre le verrouillage du garde-corps en position déployée et 35 - la figure 5 montre un patin réglable en détail de la plate-forme de la figure 1. La figure 1 montre une plate-forme de l'invention posée sur le toit d'un conteneur. La plate-forme comprend un cadre rectangulaire 1 formé par deux longerons 11 et deux traverses 12, quatre pieds tubulaires 13, un sol 14 et un garde-corps 2 repliable. Pour être repliable, le garde-corps 2 comporte deux grilles longitudinales 21 et deux grilles transversales 22 articulées sur les bords du cadre 1. Chacune des grilles longitudinales 21 comprend une barre horizontale supérieure 211, une barre horizontale intermédiaire 212 et des barres verticales 213 reliant les barres horizontales 211, 212 entre elles et formant des barres de portance pour la grille 21. Les extrémités inférieures des barres de portance 213 sont articulées sur les bords du cadre 1. De manière analogue, chacune des grilles transversales 22 comprend une barre horizontale supérieure 221, une barre horizontale intermédiaire 222 et des barres verticales 223 reliant les barres horizontales 221, 222 entre elles et formant des barres de portance pour la grille 22. Les extrémités inférieures des barres de portance 223 sont articulées sur les bords du cadre 1. Le cadre rectangulaire 1 est avantageusement formé par des profilés à section transversale rectangulaire formant respectivement les longerons 11 et les traverses 12, assemblés par soudage. Les quatre pieds tubulaires 13, formés de préférence par des profilés à section transversale rectangulaire, sont soudés aux quatre coins de la face inférieure du cadre 1 de la plate-forme à des emplacements auxquels correspondent des logements L prévus à cet effet sur le toit des conteneurs susceptibles de recevoir une plate-forme selon l'invention. Avantageusement, mais non nécessairement, le cadre 1 est pourvu de deux patins réglables 18 montés dans les longerons 11, au moins approximativement au milieu de la longueur des longerons, pour limiter la flexion des longerons 11 et, indirectement aussi, du sol 14 de la plate-forme (voir aussi figure 5). N. Du fait que le garde-corps 2 est repliable, la plate-forme présente un volume de transport réduit pour rester dans le gabarit transportable sur camions tout en pouvant bénéficier d'un temps de montage et démontage extrêmement court. Pour faciliter l'accès à la plate-forme, le gardecorps 2 est pourvu d'au moins un portillon d'accès 3, de préférence de deux portillons d'accès 3 disposés sur les côtés longitudinaux de la plate-forme. Avantageusement, les portillons d'accès 3 sont rabattables automatiquement. Ceci est obtenu en fixant du côté des charnières des portillons un ressort 31 assurant que les portillons 3 se ferment automatiquement après le passage d'un ouvrier ayant accédé à la plate-forme ou en étant sorti. La plate-forme de l'invention est pourvue par ailleurs d'une plinthe 4 formant un bord du sol 14 de la plate-forme. Grâce à cette disposition de l'invention, des objets tombés sur le sol de la plate-forme, par exemple lors d'une manipulation d'outils, ne risquent pas de tomber de la plate-forme après avoir roulé vers les bords de cette dernière. Ainsi, la plinthe 4 constitue une protection assez importante pour l'entourage du conteneur ou des conteneurs empilés sur lequel ou lesquels la plate-forme est posée. En même temps, puisque la plinthe 4 est montée fixe sur le cadre rectangulaire 1 de la plate-forme, la plinthe 4 rend plus sûr un empilage de plusieurs de ces plates-formes repliées pour les transporter ensemble d'un chantier vers un autre. En effet, les quatre pieds 13 de la plate-forme étant placés à l'intérieur du rectangle formé par la plinthe 4, une plate-forme supérieure d'un empilage de plates-formes est ainsi retenue par la plate-forme inférieure. Comme le montre la figure 1, la plate-forme de l'invention comprend également une échelle suspendue à crinoline 5. Le cadre 1 de la plate-forme et, le cas échéant, le garde-corps 2, comportent des logements 17 permettant une fixation rapide de l'échelle 5, par enfichage de crochets 51 solidaires de l'échelle, lorsque la plate-forme est posée sur un conteneur. Le sol 14 de la plate-forme de l'invention peut être réalisé de différentes manières, notamment en métal déployé, en caillebotis et en bois. La première réalisation comprend une structure entièrement métallique à partir de traverses solidaires du cadre 1 de la plate-forme et recouvertes d'une tôle en métal déployé ayant une épaisseur suffisante pour résister à la charge pour laquelle la plate-forme est conçue. Bien que l'on puisse penser qu'un sol 14 entièrement métallique sera le mieux adapté à l'usage de la plate-forme de l'invention, il est également concevable, sans sortir du principe de la présente invention, que le cadre 1 de la plate-forme soit pourvu de longerons supplémentaires 15 et/ou de traverses supplémentaires 16 formant ensemble une structure métallique de renforcement portant un caillebotis ou des planches de bois formant le sol proprement dit. De même, il est concevable que les longerons et/ou les traverses formant le cadre 1 de la plate-forme et des longerons ou traverses supplémentaires soient constituées par des profilés en C ou en L disposées de façon que les planches de bois puissent être insérées dans ces profilés. L'utilisation de planches de bois pour former le sol, à la place des tôles métalliques, permet de fixer temporairement des objets sur le sol de la plate-forme, par exemple une machine afin d'y installer un atelier précaire ou un compresseur. La figure 2 montre la plate-forme de l'invention en état replié. Cette figure montre plus particulièrement que, selon le mode de réalisation représenté, on replie d'abord les parties longitudinales du garde-corps et ensuite les parties transversales. Les articulations des grilles 21, 22 du garde-corps 2 sur la plinthe 4 sont représentées sur la figure 3. Chacune des quatre parties de la plinthe 4 est pourvue, sur la face intérieure, de brides 41 en forme de U ouvert vers l'intérieur de la plate-forme afin de pouvoir recevoir, en articulation, une barre de portance 213 ou 223 correspondante. La figue 3 montre par ailleurs que le cadre 1 peut être pourvu, à chacun de ses coins, d'un rehaussement angulaire 48 dépassant du bord supérieur de la plinthe 4. Ces rehaussements 48 assurent une meilleure tenue des plates-formes les unes sur les autres lorsque plusieurs en sont empilées pour être transportées vers un autre lieu d'utilisation. La figure 4 montre, en détail par rapport à la figure 3, que chaque bride comporte, dans chacune des deux ailes parallèles du U, une lumière inférieure allongée 42 et une lumière supérieure cylindrique 43. Alors que les lumières inférieures 42 sont destinées à recevoir un axe d'articulation 44 de la barre de portance 213 ou 223 correspondante, les lumières supérieures 43 sont destinées à recevoir un axe de positionnement 45. Les axes de positionnement 45 sont avantageusement, mais non nécessairement, attachés sur la face intérieure de la plinthe 4, comme la figure 3 le montre plus particulièrement, par une chaînette. L'axe de positionnement 45 est sécurisé lorsqu'il est mis en place, moyennant une goupille 46 enfichée dans une perforation diamétrale pratiquée à cet effet dans chacun des axes de positionnement 45, comme cela est représenté en détails sur la figure 4. L'axe d'articulation 44 est enfiché d'une goupille indémontable 47, comme cela est également représenté sur la figure 4
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L'invention concerne une plate-forme destinée à être placée sur un conteneur afin d'y aménager une surface de stockage.La plate-forme comprend un cadre rectangulaire (1) formé par deux longerons (11) et deux traverses (12), quatre pieds tubulaires (13) destinés à être engagés dans des logements (L) prévus à cet effet sur le toit du conteneur, lorsque la plate-forme est posée sur le conteneur, un sol (14), et un garde-corps (2).
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1. Plate-forme destinée à être placée sur un conteneur afin d'y aménager une surface de stockage et conformée pour sécuriser une personne se trouvant sur la plate-forme, caractérisée en ce que la plate-forme comprend un cadre rectangulaire (1) formé par deux longerons (11) et deux traverses (12), quatre pieds tubulaires (13) destinés à être engagés dans des logements (L) prévus à cet effet sur le toit du conteneur, lorsque la plate-forme est posée sur le conteneur, un sol (14), et un garde-corps (2). 2. Plate-forme selon la 1, caractérisée en ce que le garde-corps (2) est repliable. 3. Plate-forme selon la 1 ou 2, 15 caractérisée en ce qu'elle comprend une plinthe (4) formant un bord du sol (14) de la plate-forme. 4. Plate-forme selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le garde-corps (2) est pourvue d'au moins un portillon d'accès (3). 20 5. Plate-forme selon la 4, caractérisée en ce que le ou chacun des portillons d'accès (3) est rabattable automatiquement. 6. Plate-forme selon la 4 ou 5, caractérisée en ce que le ou chacun des portillons d'accès 25 (3) est soumis à la contrainte d'un ressort (31) assurant la fermeture automatique du portillon (3). 7. Plate-forme selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend une échelle à crinoline (5) suspendue. 30 8. Plate-forme selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que le sol (14) comprend une tôle en métal déployé. 9. Plate-forme selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le sol (14) 35 comprend un caillebotis ou des planches en bois. 10. Plate-forme selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que le sol (14) comprend une structure métallique de renforcement (15, 16).
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B
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B65
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B65D
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B65D 90,B65D 88
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B65D 90/00,B65D 88/12
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FR2891360
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A1
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PROCEDE DE MESURE DE L'EPAISSEUR DE COUCHES PAR ONDES DE SURFACE
| 20,070,330 |
La présente invention concerne le contrôle non destructif de pièce et vise en particulier le contrôle de l'épaisseur ou la profondeur de traitement d'une pièce métallique. Dans un moteur à turbine à gaz aéronautique, un pièce fortement sollicitée est la bague de roulement du palier de turbine basse pression. Afin d'obtenir une couche superficielle durcie, on traite la pièce par nitruration dans un four sous atmosphère azotée. Il s'agit d'un traitement thermochimique de diffusion d'azote seul, réalisé entre 300 et 900 C. La zone nitrurée s' étend sur une profondeur inférieure au millimètre. Selon un mode de contrôle connu, lors d'une campagne de nitruration d'un certain nombre de pièces, on adjoint au lot dans le four des secteurs de bague de roulement. Après traitement on découpe ces éprouvettes, et on leur fait subir des essais de dureté Vickers par tranches de 1/10 de mm de profondeur. On trace des courbes appelées courbes de filiation de dureté à partir des valeurs mesurées, et on y lit la profondeur associée à une dureté donnée. On procède aussi à un examen microphotographique des éprouvettes. L'épaisseur traitée correspond à l'épaisseur du métal dont la dureté est supérieure à la dureté donnée. Cette méthode présente des inconvénients. Elle demande du temps pour effectuer les coupes et les essais. On détruit une pièce par campagne de traitement. On ne connaît l'épaisseur qu'en un seul endroit de la bague. La méthode ne permet pas de savoir s'il y a excentricité ou bien si les conditions opératoires ne sont pas homogènes dans le four. On ne mesure l'épaisseur que sur une éprouvette témoin et non sur chacune des pièces traitées. Il existe donc un besoin, et c'est l'objectif de l'invention, pour une méthode de mesure de l'épaisseur de la couche traitée qui soit à la fois non destructive et rapide. Il serait souhaitable aussi que cette méthode fournisse un mesure précise, par exemple à + ou 0,05 mm, de la couche traitée. Enfin cette méthode devrait permettre la mesure en des points différents de la pièce, en particulier pour une bague de roulement, en différents points de sa circonférence. On connaît les techniques de contrôle non destructif faisant intervenir des ondes sonores et ultrasonores. Par exemple le brevet US 5967991 décrit une méthode d'évaluation ou de validation d'une zone traitée dont on recherche la présence de défectuosités, telle que le bord d'attaque d'une aube de fan d'un turboréacteur durci par choc laser, comprenant la détermination des angles critiques d'ondes de Rayleigh produites à la surface de la pièce par un générateur de faisceaux d'ondes ultrasonores. L'invention permet de satisfaire aux besoins énoncés ci-dessus en mettant en oeuvre une nouvelle application des ondes de Rayleigh ou ondes de surface. Conformément à l'invention, le procédé de détermination de l'épaisseur d'une couche superficielle d'une pièce notamment métallique, ladite couche présentant une structure différente de celle du matériau constituant la pièce sous ladite couche, est caractérisé par le fait qu'il consiste à générer un faisceau d'ondes de Rayleigh à la surface de la pièce à une première fréquence, et mesurer la vitesse de propagation des ondes, répéter l'opération en générant des ondes de Rayleigh à des fréquences différentes, relever les vitesses de propagation des ondes et les longueurs d'ondes correspondantes, et les classer par longueurs d'ondes croissantes, l'épaisseur de ladite couche étant définie par la longueur d'onde à partir de laquelle on constate un plateau de variation de ladite vitesse. L'invention résulte de l'observation selon laquelle les ondes de Rayleigh qui évoluent sur de faibles épaisseurs au voisinage de la surface du 2891360 3 matériau sont sensibles à toute modification structurale de cette couche superficielle. Il s'ensuit que toute modification structurale affecte la vitesse de propagation d'une onde de Rayleigh. Par ailleurs, on sait qu'en modifiant la fréquence de l'onde, on modifie sa profondeur de pénétration, mais cette variation de fréquence n'affecte pas la vitesse de propagation d'une onde de Rayleigh. Il suffit donc en modifiant la fréquence de relever à partir de quelle profondeur la vitesse se stabilise. Cette profondeur correspond à l'épaisseur de la couche superficielle qui présente une structure différente de celle du reste du matériau. A la connaissance de la demanderesse, on n'a pas jusqu'à présent utilisé les ondes de Rayleigh pour mesurer l'épaisseur d'une mince couche en surface d'un matériau présentant une microstructure différente de celle du reste du matériau; cette différence résultant d'un traitement appliqué en surface tel que la nitruration, la cémentation mais aussi le grenaillage, le galetage ou autre. De préférence, on applique la méthode à la détermination de couches nitrurées d'épaisseur au moins égales à 0,3 mm. La méthode présente des avantages certains par rapport à l'art antérieur. Elle est rapide: de l'ordre de 5 minutes contre 15 heures pour un contrôle destructif. Elle est économique car aucune pièce, qui en soi peut être onéreuse, n'est détruite. Elle est juste. L'écart ente la mesure de l'épaisseur par cette méthode et celle effectuée à partir d'épaisseurs issues de dissection est de + ou 0,05 mm. Elle permet de multiplier les points de contrôle sur la même pièce ou bien sur les différentes pièces d'un même lot. On contrôle la pièce elle même et non un témoin. On décrit maintenant l'invention plus en détail en référence aux dessins annexés sur lesquels la figure 1 montre le schéma d'un dispositif de contrôle pour la mise en oeuvre de l'invention. la figure 2 montre l'application d'un dispositif de la figure 1 au contrôle d'une bague de roulement. la figure 3 montre la trace d'un signal sur un oscilloscope correspondant au parcours de l'onde de rayleigh. la figure 4 montre un exemple de courbe de filiation. les figures 5 à 7 montrent des courbes de la vitesse de propagation des ondes de surface en fonction de la profondeur de pénétration des ondes de surface pour trois exemples de bague de roulement nitrurée. On se reporte à la figure 1. On a représenté un générateur d'impulsions 3 qui délivre un signal électrique de quelques MHerz et dont la fréquence est en rapport avec le transducteur ultrasonore utilisé. Le signal électrique est converti en ondes ultrasonores de même fréquence par le transducteur 5 par effet piézoélectrique. Le transducteur est monté sur un socle 6 en coin, de matériau approprié tel que le PMMA. Le socle est posé à la surface de la pièce P et y est fixé par des moyens connus. L'angle A que forme le transducteur, donc la direction des ondes émises, avec la surface de la pièce est déterminé en fonction du matériau de la pièce, et est aussi en soi connu. Par exemple pour le titane l'ange est de 30 , pour l'acier il est de 28 . Il s'agit d'un angle critique de propagation de l'onde. Il est tel qu'une conversion de mode s'opère à l'interface coin / matériau et une onde de Rayleigh se propage alors parallèlement et au voisinage de la surface de la pièce. L'onde de Rayleigh, qui rayonne de l'énergie dans la direction + ou A, atteint le second socle 8 disposé symétriquement par rapport au premier et est reçue par le transducteur 7 semblable au premier. L'onde ultrasonore est reconvertie en signal électrique par effet piézoélectrique par ce transducteur récepteur. La distance L entre les deux capteurs est prédéterminée et fixe. Le signal électrique recueilli est envoyé dans un oscilloscope 9. On a représenté, sur la figure 3, la trace produite sur l'écran de l'oscilloscope. La distance D entre les trains d'ondes visualisés sur l'oscilloscope permet de mesurer ainsi le temps de propagation de l'onde. Connaissant par ailleurs la distance L, on détermine la vitesse de propagation de l'onde. Toute modification de la vitesse n'est imputable qu'à une modification de l'état du matériau. Ceci est dû à la nature non dispersive des ondes de Rayleigh. Par ailleurs, on sait que l'épaisseur sur laquelle s'exerce la sensibilité de cette onde est de l'ordre de la longueur d'onde k. En effet le champ des contraintes induites par l'onde devient négligeable au delà de la profondeur k. En modifiant la fréquence des ondes de Rayleigh, on modifie donc la profondeur de pénétration dans le matériau. La relation k. = VRayieigh/f où f est la fréquence de l'onde de Rayleigh, et VRayleigh la vitesse de l'onde de Rayleigh en m/s est vraie lorsque la structure du matériau traversé par l'onde reste la même quand on fait varier la profondeur de pénétration de l'onde. Ainsi, conformément à l'invention, en mesurant la vitesse de propagation des ondes pour des fréquences différentes, c'est-à-dire pour des profondeurs de pénétration différentes, jusqu'à ce que la vitesse ne varie plus, on détermine la profondeur à laquelle se situe le matériau non traité de la pièce. Tests Pour vérifier la méthode, on a procédé à des tests sur des bagues de roulement de palier de rotor basse pression d'un moteur à turbine à gaz qui ont subi un traitement de nitruration. L'épaisseur de nitruration est normalement déterminée à partir de mesures de dureté Vickers. Un secteur d'éprouvette témoin placé au voisinage de la pièce en traitement thermochimique sert à l'estimation de la dureté. Un essai de dureté est pratiqué point par point tous les 0,05 mm de profondeur en partant de la périphérie de la bague. A chaque position on relève la dureté Vickers (microdureté HV 0,5). On trace une courbe appelée courbe de filiation où la dureté est rapportée pour chaque profondeur (en mm). On a reproduit sur la figure 4 une telle courbe. La procédure adoptée considère 2891360 6 que l'épaisseur de nitruration est celle pour la quelle la dureté atteint la valeur 500Vickers. Ainsi dans l'exemple rapporté l'épaisseur de nitruration est de 0,67 mm. Pour le test, les bagues de roulement nitrurées ont été usinées de façon à disposer d'épaisseurs finales de couches traitées différentes. On a effectué les essais sur trois bagues d'épaisseurs de nitruration différentes Pour la bague A, l'épaisseur de la couche nitrurée a été fixée à 0,40 mm. Pour la bague B, l'épaisseur de la couche nitrurée a été fixée à 0,25 mm. Pour la bague C, l'épaisseur de la couche nitrurée a été fixée à 0,10 mm. Sur la figure 2, on a représenté une bague 10 avec une couche nitrurée N sur la face interne de la zone de roulement dont on souhaite évaluer l'épaisseur. On voit la disposition des deux transducteurs, l'un émetteur 12 et l'autre 14 récepteur à la distance L déterminée. La direction des deux transducteurs est de préférence axiale pour éviter de devoir prendre en considération la courbure de la pièce. Les deux transducteurs sont reliés, le premier à un générateur d'impulsions, le second à un oscilloscope. Sur chaque bague, on a procédé à des mesures en plusieurs points le long de l'axe et sur la circonférence. Les mesures ont consisté à faire des relevés de vitesse de propagation d'ondes de Rayleigh à différentes fréquences. Les transducteurs utilisés avaient des profondeurs de pénétration respectives de 0,12, 0,2, 0,3, et 0,6 mm. On a ensuite reporté, dans un repère orthonormé, en abscisse, la profondeur de pénétration de l'onde de Rayleigh et en ordonnée la vitesse de propagation telle que mesurée. On a tracé la courbe polynomiale passant pas les points notés. Bague A: on voit sur le graphe de la figure 5 que la vitesse devient constante à partir de 0,4 mm de profondeur de pénétration de l'onde. On peut estimer l'épaisseur nitrurée à 0,4mm. En traçant la courbe pour les mesures effectuées en différents points, répartis les uns axialement et les autres sur la circonférence de la face interne de la bague, que la courbe reste sensiblement la même. Cette observation permet d'en déduire que la répartition de la nitruration reste uniforme. Bague B: la forme de la courbe, montrée sur la figure 6, est attribuée à la présence de contraintes résiduelles sur une épaisseur de 200 m. La vitesse devient constante à partir de 0,3 mm. On en déduit que l'épaisseur estimée selon la méthode donne 0,3 mm. Bague C: la forme de la courbe montrée sur la figure 7 donne une vitesse de propagation de l'onde de Rayleigh constante à partir de 0,12 mm. On estime donc que l'épaisseur est au plus de 0,12 mm. La méthode permet de valider le traitement de lots de pièces de manière à la fois rapide, fiable et complète. De préférence, on contrôle un nombre déterminé de pièces du lot, au maximum toutes les pièces. Pour chaque pièce on contrôle plusieurs points répartis sur la pièce. Par exemple pour une bague, on contrôle quatre points diamétralement opposés deux à deux. Après nitruration, la surface est recouverte d'une couche dite blanche que l'on enlève toujours par rectification de la surface. Cette couche présente une épaisseur de l'ordre de 100 pm. Le contrôle est effectué de préférence après enlèvement de cette couche blanche . On comprend toutefois que l'invention ne se limite pas au contrôle de pièces nitrurées. Elle s'applique à tout traitement entraînant une modification superficielle de la structure du matériau sur une épaisseur qui peut être de l'ordre du millimètre. 2891360 8
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L'invention porte sur un procédé de détermination de l'épaisseur d'une couche superficielle d'une pièce présentant une structure différente de celle du matériau constituant la pièce sous ladite couche. Il consiste à engendrer un faisceau d'ondes de Rayleigh à la surface de la pièce à une première fréquence, et mesurer la vitesse de propagation des ondes, répéter plusieurs fois l'opération avec des ondes de Rayleigh à des fréquences différentes, relever les vitesses de propagation des ondes et les longueurs d'ondes correspondantes, et les classer par longueurs d'ondes croissantes. L'épaisseur de ladite couche est définie par la longueur d'onde à partir de laquelle on constate un plateau de variation de ladite vitesse.
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1. Procédé de détermination de l'épaisseur d'une couche superficielle d'une pièce présentant une structure différente de celle du matériau constituant la pièce sous ladite couche, consistant à engendrer un faisceau d'ondes de Rayleigh à la surface de la pièce à une première fréquence, et mesurer la vitesse de propagation des ondes, répéter plusieurs fois l'opération avec des ondes de Rayleigh à des fréquences différentes, relever les vitesses de propagation des ondes et les longueurs d'ondes correspondantes, et les classer par longueurs d'ondes croissantes, l'épaisseur de ladite couche étant définie par la longueur d'onde à partir de laquelle on constate un plateau de variation de ladite vitesse. 2. Procédé selon la 1 selon lequel on mesure la vitesse de propagation des ondes entre un premier transducteur à la surface de la pièce d'émission des ondes de surface et un second transducteur à une distance déterminée de réception des ondes de surfaces. 3. Procédé selon la 1 dont la couche est une couche obtenue par traitement d'une pièce métallique. 4. Procédé selon la précédente dont le traitement est 25 mécanique de surface tel que le grenaillage ou le galetage. 5. Procédé selon la 3 dont le traitement est thermochimique tel que la nitruration ou la cémentation. 6. Procédé selon la 3 appliqué à la validation d'un lot de pièces traitées.
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G
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G01
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G01B
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G01B 17
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G01B 17/02
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FR2893946
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A1
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COMPOSITION PULVERULENTE A BASE DE NANOTUBES DE CARBONE, SES PROCEDES D'OBTENTION ET SES UTILISATIONS, NOTAMMENT DANS DES MATERIAUX POLYMERES
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La présente invention concerne des matériaux à base de nanotubes de carbone (NTC) et plus particulièrement des compositions pulvérulentes à base de NTC. Les nanotubes de carbone sont composés de feuillets graphitiques enroulés terminés par des hémisphères constitués de pentagones et d'hexagones de structure proche des fullerènes et présentent une structure tubulaire de diamètre compris entre 0,4 et 50 nm, préférentiellement inférieur à 100 nm et de ratio longueur/diamètre très élevé, typiquement supérieur à 10 et le plus souvent supérieur à 100. On distingue les nanotubes composés d'un seul feuillet et on parle alors de SWNT (pour Single Wall Nanotubes) des nanotubes composés de plusieurs feuillets concentriques appelés alors MWNT (pour Multi Wall Nanotubes), les SWNT étant en général considérés comme plus difficiles à fabriquer que les MWNT. Les procédés de synthèse des NTC sont bien connus : on peut citer WO 86/03455A1 d'Hyperion Catalysis International Inc. correspondant à EP 225.556 BI que l'on peut considérer comme l'un des brevets de base sur la synthèse des NTC de type MWNT. D'autres documents revendiquent des améliorations de procédé, telles que l'utilisation d'un lit fluidisé continu qui permet de contrôler l'état d'agrégation du catalyseur et des matériaux carbonés formés (voir par exemple WO 02/94713A1 au nom de l'Université de Tsinghua), des améliorations de produits tels que par exemple WO 02/095097 Al au nom de Trustees Of Boston College qui propose des nanotubes de morphologie variée et non alignés, en jouant sur la nature du catalyseur et les conditions de réaction. A l'issue de la synthèse, on obtient des NTC sous forme de poudre (les NTC sont fixés sur les grains de catalyseur sous forme de réseau enchevêtré), de granulométrie le plus souvent supérieure ou égale à 300 pm. Les NTC utilisés pour leurs excellentes propriétés de conductivité électrique et thermique ainsi que leurs propriétés mécaniques (agents de renfort, etc.). Ils sont ainsi de plus en plus utilisés en tant qu'additifs pour apporter aux matériaux notamment ceux de type macromoléculaire des propriétés électriques, thermiques et/ou mécaniques mais un frein à leur développement, outre leur coût élevé par rapport aux autres additifs apportant l'une et/ou l'autre de ces propriétés, est qu'ils sont difficiles à disperser et à manipuler à cause de leur faible taille et de leur pulvérulence. Pour ce qui concerne les aspects HSE (hygiène-sécurité-environnement), les 5 NTC sont encore mal connus. Dans l'attente d'études approfondies, on préfère, à titre de précaution, éviter de manipuler des NTC "nus", par exemple issus directement de la synthèse. Il existe une demande non satisfaite pour mettre en oeuvre des NTC plus 10 manipulables, notamment au niveau industriel, que ceux issus de la synthèse proprement dite tout en présentant moins ou pas de fines. Il existe aussi une demande non satisfaite pour améliorer la dispersibilité des NTC au sein des matériaux, notamment polymères, dans lesquels ils sont incorporés afin d'obtenir des matériaux plus homogènes. 15 Pour essayer de résoudre le problème de la dispersibilité des NTC, on a fait appel à l'une ou l'autre des nombreuses techniques de mélange en voie solvant pour positionner à la surface des nanotubes des agents (polymères, tensio-actifs ou autres) servant à aider à la dispersion comme par exemple dans EP1.495.171. 20 Une autre voie consiste à réaliser une dispersion de NTC dans un solvant et un monomère, lequel monomère est ensuite polymérisé in-situ, et dans certains cas, une telle voie permet de fonctionnaliser les NTC comme décrit dans EP 1.359.121 et EP 1.359.169. Mais ces différentes techniques présentent les désavantages suivants : les 25 mélanges ou polymérisations sont réalisés en présence de solvant(s) en milieu très dilué en NTC (en général inférieur à 20 parties en poids), ceci conduit à limiter les applications de ces solutions de NTC à des cas qui sont compatibles avec la forte quantité de solvant(s) utilisée qu'il faut ensuite éliminer . Ceci conduit aussi à devoir incorporer une quantité importante de l'agent dispersant pour introduire une quantité 30 donnée de NTC. Dans la littérature sont décrites des polymérisations en masse en présence de NTC comme dans l'article Macromol. Rapid Commun. 2003, 24, vol. 18, 1070-1073 de Park et al. Ces différentes techniques ont également pour inconvénient de se limiter à des taux de NTC très bas, très largement inférieurs à 20%. Pour résoudre les problèmes de dispersibilité des NTC, il a également été proposé dans EP 692.136 des mélanges maîtres à base de matériaux polymères et pouvant contenir jusqu'à 60 % de NTC en voie fondue dans des outils à fort cisaillement de type extrudeuse ; cependant dans les exemples de EP 692.136, la concentration en NTC des mélanges-maîtres ne dépasse jamais 20 %. La présente invention concerne des compositions à base de NTC, se présentant sous forme de poudre mais ne présentant pas les inconvénients HSE des NTC bruts, par exemple issus directement de la synthèse, énoncés précédemment. Par rapport aux NTC bruts de synthèse, les compositions pulvérulentes de l'invention présentent l'avantage d'avoir une masse volumique et une densité plus élevées, d'offrir une dispersibilité dans des matrices polymères, tout en évitant la manipulation de poudres de NTC brutes. A la différence des mélanges-maîtres de l'art antérieur contenant des NTC, les compositions selon l'invention peuvent contenir un très fort taux de NTC, tout en conservant d'excellentes propriétés de dispersion lorsqu'elles sont incorporées à des matériaux, notamment polymères. L'invention a également pour objet les procédés d'obtention de ces compositions pulvérulents ainsi que les utilisations de ces compositions. Sauf indications contraires, dans le présent texte, les pourcentages sont des pourcentages massiques. Les compositions pulvérulentes selon l'invention comprennent au sens large de 10 % à 95 % de NTC, préférentiellement de 20 % à 95 % de NTC, encore plus préférentiellement de 35 % à 90 % de NTC. La taille moyenne des particules des compositions pulvérulentes selon l'invention est en général inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 800 pm. De manière préférentielle, au plus 10 %, et avantageusement au plus 5 %, des particules des compositions selon l'invention ont une taille inférieure à 40 pm mesurée par tamisage à sec sur tamis vibrant. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en remplaçant jusqu'à 50 parties en poids des NTC de la composition selon l'invention telle que définie ci-dessus par une ou plusieurs autres charges pulvérulentes. A titre d'exemple de charges, on peut citer les noirs de carbone, les charbons actifs, les silices, les fibres de verre. La présente invention a également pour objet un procédé d'obtention de ces compositions pulvérulentes. Le procédé selon l'invention pour préparer les compositions pulvérulentes définies précédemment comprend : a) une étape de mise en contact/dispersion des NTC avec au moins un composé A, b) éventuellement une étape consistant en un traitement thermique, c) éventuellement une étape de purification et/ou séparation de la composition d'avec les réactants en vue de sa récupération. L'étape a) consiste à disperser les NTC avec au moins un composé A qui fait office d'agent dispersant. Dans ce qui suit, par simplification, l'expression "composé 20 A" peut correspondre à un ou à plusieurs composés A. Le composé A peut être un monomère, un mélange de monomères, un mélange de polymères fondus, une solution de monomère(s) et/ou de polymère(s) dans un solvant, un polymère fondu, un ou plusieurs polymères en solution dans un 25 ou plusieurs monomères, un mélange de polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, une espèce non réactive de type d'huile ou de type plastifiant, un agent émulsifiant ou tensioactif et/ou un agent de couplage (destiné à favoriser la dispersion d'une charge dans une composition élastomérique). 30 Le terme polymère couvre également les oligomères ; le terme "solution" couvre non seulement les mélanges où les composés sont miscibles et ne forment qu'une seule phase mais aussi les mélanges non-miscibles tels que les émulsions, les suspensions ou autres. Par monomère utilisable comme composé A, on entend tout monomère ou mélange de monomères polymérisable(s) ou copolymérisable(s) par voie radicalaire, ionique, par polyaddition ou polycondensation. Parmi les monomères susceptibles de polymériser par voie radicalaire utilisables comme composés A, on peut citer les monomères présentant une double liaison carbone-carbone, tels que les monomères vinyliques, vinylidéniques, diéniques et oléfiniques, allyliques, acryliques, méthacryliques, etc. On peut notamment citer les monomères vinylaromatiques tels que le styrène ou les styrènes substitués notamment l'a-méthylstyrène et le styrène sulfonate de sodium, les diènes tels que le butadiène ou l'isoprène, le 1,4-hexadiène, les monomères acryliques tel que l'acide acrylique ou ses sels, les acrylates d'alkyle, de cycloalkyle ou d'aryle tels que l'acrylate de méthyle, d'éthyle, de butyle, d'éthylhexyle ou de phényle, les acrylates d'hydroxyalkyle tel que l'acrylate de 2-hydroxyéthyle, les acrylates d'étheralkyle tel que l'acrylate de 2-méthoxyéthyle, les acrylates d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol tels que les acrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les acrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les acrylates de méthoxy-polyéthylèneglycol-polypropylèneglycol ou leurs mélanges, les acrylates d'aminoalkyle tel que l'acrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (ADAME), les (acryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium, les acrylates fluorés, les acrylates silylés, les acrylates phosphorés tels que les acrylates de phosphate d'alkylèneglycol, les monomères méthacryliques comme l'acide méthacrylique ou ses sels, les méthacrylates d'alkyle, de cycloalkyle, d'alkényle ou d'aryle tels que le méthacrylate de méthyle, de lauryle, de cyclohexyle, d'allyle ou de phényle, les méthacrylates d'hydroxyalkyle tel que le méthacrylate de 2-hydroxyéthyle ou le méthacrylate de 2-hydroxypropyle, les méthacrylates d'étheralkyle tel que le méthacrylate de 2-éthoxyéthyle, les méthacrylates d'alcoxy- ou aryloxypolyalkylèneglycol tels que les méthacrylates de méthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates d'éthoxypolyéthylèneglycol, les méthacrylates de méthoxypolypropylèneglycol, les méthacrylates de méthoxy-polyethylèneglycolpolypropylèneglycol ou leurs mélanges, les méthacrylates d'aminoalkyle tel que le méthacrylate de 2-(diméthylamino)éthyle (MADAME), les méthacrylates de sel acrylates de sel d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(acryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2-d'amines tels que le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]triméthylammonium ou le chlorure ou le sulfate de [2-(méthacryloyloxy)éthyl]diméthylbenzylammonium, les méthacrylates fluorés tels que le méthacrylate de 2,2,2-trifluoroéthyle, les méthacrylates silylés tels que le 3-méthacryloylpropyltriméthylsilane, les méthacrylates phosphorés tels que les méthacrylates de phosphate d'alkylèneglycol, le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidone, le méthacrylate d'hydroxyéthylimidazolidinone, le méthacrylate de 2-(2-oxo-1 -imidazolidinyl)éthyle, l'acrylonitrile, l'acrylamide ou les acrylamides substitués, la 4-acryloylmorpholine, le N-méthylolacrylamide, le chlorure d'acrylamidopropyltriméthylammonium (APTAC), l'acide acrylamidométhylpropanesulfonique (AMPS) ou ses sels, le méthacrylamide ou les méthacrylamides substitués, le N-méthylolméthacrylamide, le chlorure de méthacrylamidopropyltriméthyl ammonium (MAPTAC), l'acide itaconique, l'acide maléique ou ses sels, l'anhydride maléique, les maléates ou hémimaléates d'alkyle ou d'alcoxy- ou aryloxy-polyalkylèneglycol, la vinylpyridine, la vinylpyrrolidinone, les (alkoxy) poly(alkylène glycol) vinyl éther ou divinyl éther, tels que le méthoxy poly(éthylène glycol) vinyl éther, le poly(éthylène glycol) divinyl éther, les monomères oléfiniques, parmi lesquels on peut citer l'éthylène, le propylène, le butène, l'hexène et le 1-octène ainsi que les monomères oléfiniques fluorés, et les monomères vinylidéniques, parmi lesquels on peut citer le fluorure de vinylidène, de préférence le chlorure de vinylidène, seuls ou en mélange d'au moins deux monomères précités. La polymérisation radicalaire peut être réalisée en présence ou non d'au moins un amorceur de polymérisation choisi par exemple parmi les peroxydes organiques ou minéraux, des composés azoïques, des couples redox et/ou d'alcoxyamines. Par monomère utilisable comme composé A, on entend également les monomères pouvant être (co)polymérisés par voie ionique, anionique ou cationique, par polycondensation ou par polyaddition, étant entendu que certains monomères peuvent être polymérisés selon l'une ou plusieurs de ces techniques de polymérisation. A titre d'exemple de monomères utilisables comme composés A, (certains monomères pouvant être cités plusieurs fois dans la présente description), on peut 7 citer les monomères carboxyliques, leurs sels et leurs anhydrides, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés ou insaturés tels que par exemple l'acétate ou le propionate de vinyle ; les aminoacides, tels les acides aminocaproïques, amino-7-heptanoïque, amino-1 1 -undécanoïque et amino-12-dodécanoïque, les lactames tels que caprolactame, oenantholactame et lauryllactame ; les sels ou mélanges de diamines telles que l'hexaméthylènediamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine avec des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique. Par monomère utilisable comme composé A, on entend également les monomères de type résine époxy polymérisable par ouverture de cycle, tels que les esters et éthers de glycidyle aliphatiques tels que l'allyle glycidyléther, le vinyle glycidyléther, le maléate et l'itaconate de glycidyle, le (méth)acrylate de glycidyle, les esters et éthers de glycidyle alicycliques tels que le 2-cyclohexène-1 -glycidyléther, le cyclohexène-4,5-diglycidyl dicarboxylate, le cyclohexène-4-glycidyl carboxylate, le 5-norbornène-2-méthyl-2-glycidyl carboxylate et l'endo cis-bicyclo(2,2,1)-5-heptène-2,3-diglycidyl dicarboxylate. Par résine époxy, on entend dans la présente description, tout composé organique, seul ou en mélange, possédant au moins deux fonctions de type oxirane, polymérisable par ouverture de cycle et désignant toutes les résines époxy usuelles liquides à température ambiante (20-25 C) ou à température plus élevée. Ces résines époxy peuvent être monomériques ou polymériques d'une part, aliphatiques, cycloaliphatiques, hétérocycliques ou aromatiques d'autre part. A titre d'exemples de telles résines époxy, on peut citer le diglycidyl éther de résorcinol, le diglycidyl éther de bisphénol A, le triglycidyl p-amino phénol, le diglycidyléther de bromo-bisphénol F, le triglycidyléther de m-amino phénol, le tétraglycidyl méthylène dianiline, le triglycidyl éther de (trihydroxyphényl) méthane, les polyglycidyl éthers de phénol-formaldéhyde novolac, les polyglycidyls éthers d'orthocrésol novolac et/ou les tétraglycidyl éthers de tétraphényl éthane. A la résine époxy peut être ajouté au moins une seconde espèce chimique appelée durcisseur, destiné à assurer la réticulation ultérieure de la résine époxy en réagissant avec elle. S'agissant du durcisseur, on peut citer : -les anhydrides d'acide, parmi lesquels l'on peut citer l'anhydride succinique ; -les polyamines aromatiques ou aliphatiques, parmi lesquelles l'on peut citer la diamino diphényl sulphone (DDS), la méthylène dianiline, la 4,4'-méthylènebis-(3-chloro-2,6-diéthylaniline) (MCDEA), la 4,4'-méthylènebis(2,6-diéthylaniline) (MDEA) ; -la dicyandiamide et ses dérivés ; -les imidazoles ; -les acides polycarboxyliques ; -les polyphénols. Dans le cas où la sont simultanément mis en contact avec les NTC, il peut être préférable d'utiliser la composition selon l'invention avant que la résine époxy et le 10 durcisseur n'aient réagi entre eux. D'autres monomères de résines thermodurcissables peuvent être également utilisés comme composés A comme les monomères dont sont issues les résines phénoliques, par exemple de type résines méthyl- phénolformaldéhyde et bromo- 15 méthylphénoiformaldéhyde alkylées réactives, les résines poly-ester ou vinyl-ester, les résines polyuréthanes. Des exemples de résines polyester insaturées ou vinyl ester sont décrits dans l'article de M. Malik et al dans J.M.S. - Rev. Macromol. Chem. Phys., C40 (2&3), p.139-165 (2000), qui décrit une classification de telles résines sur la base de leur structure en cinq groupes : (1) ortho résines telles 1,2-propylène 20 glycol, éthylène glycol, diéthylène glycol, triéthylène glycol, 1,3- propylène glycol, dipropylène glycol, tripropylène glycol, néopentyl glycol ou bisphenol-A hydrogené, (2) iso-résines, (3) bisphénol-A-fumarates, (4) résines chlorées et (5) résines de vinyl esters telles que les résine vinylesters de type bisphénol A, les résines vinylesters de type novolaque, les résines vinylesters "mixtes" ayant les deux types de motifs et les 25 résines vinylesters halogénes. Par polymère(s) utilisable(s) comme composé(s) A, on entend dans tout ce qui suit toute composition à base de polymère(s) de toute nature : thermoplastique ou thermodurcissable, rigide ou élastomérique, amorphe, cristallin et/ou semi-cristallin, 30 homopolymère, copolymère, à gradient, à bloc, statistique ou séquencé, ; ces compositions peuvent être des mélanges d'un ou plusieurs polymères avec un ou plusieurs additifs, adjuvants et/ou charges classiquement ajoutés aux polymères, tels que stabilisants, plastifiants, catalyseurs de polymérisation, colorants, pigments, lubrifiants, ignifugeants, renforts et/ou charges, solvants de polymérisation,... Les polymères peuvent être obtenus de manière non limitative à partir d'un ou plusieurs monomères listés ci-dessus et/ou à partir d'un ou plusieurs autres entités monomériques connues de l'homme de l'art. Par polymère utilisable comme composé A, on entend aussi tous les copolymères statistiques, gradients ou à blocs réalisés à partir des homopolymères correspondant à la description ci-dessus. Cela couvre notamment les copolymères à blocs réalisés par voie anionique de type SBS, SIS, SEBS, SB et les copolymères de type SBM (polystyrène-co-polybutadiène-co-polyméthylméthacrylate) Cela couvre aussi les copolymères réalisés par polymérisation radicalaire contrôlée tels que par exemple les copolymères de type SABuS (polystyrène-co-polyacrylate de butyle-copolystyrène), MABuM (polyméthylméthacrylate-co-polyacrylate de butyle-copolyméthylméthacrylate) et tous leurs dérivés fonctionnalisés, Parmi les polymères utilisables comme composés A, on citera tout particulièrement le polystyrène (PS) ; les polyoléfines et plus particulièrement le polyéthylène (PE), le polypropylène (PP) ; les polyamides (par exemple PA-6, PA-6,6, PA-11, PA-12) ; le polyméthylmétacrylate (PMMA) ; le polyéthertéréphtalate (PET) ; les polyéthersulfones (PES) ; le polyphénilène éther (PPE) ; le polyfluorure de vinylidène (PVDF) ; le polystyrène acrilonitrile (SAN) ; les polyéthyléther cétones (PEEK) ; le polychlorure de vinyle (PVC) ; les polyuréthanes, constitués de blocs polyéthers souples qui sont des restes de polyétherdiols et de blocs rigides (polyuréthanes) qui résultent de la réaction d'au moins un diisocyanate avec au moins un diol court ; le diol court allongeur de chaîne pouvant être choisi parmi les glycols cités plus haut dans la description ; les blocs polyuréthanes et les blocs polyéthers étant reliés par des liaisons résultant de la réaction des fonctions isocyanates avec les fonctions OH du polyétherdiol ; les polyesteruréthannes par exemple ceux comprenant des motifs diisocyanates, des motifs dérivés de polyesters diols amorphes et des motifs dérivés d'un diol court allongeur de chaîne, choisi par exemple parmi les glycols listés ci-dessus ; les copolymères à blocs polyamides et blocs polyéthers (PEBA) résultant de la copolycondensation de séquences polyamides à extrémités réactives avec des séquences polyéthers à extrémités réactives, telles que, entre autres 1) séquences polyamides à bouts de chaîne diamines avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes dicarboxyliques, 2) séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des séquences polyoxyalkylènes à bouts de chaînes diamines obtenues par cyanoéthylation et hydrogénation de séquences polyoxyalkylène alpha-oméga dihydroxylées aliphatiques appelées polyétherdiols,3) séquences polyamides à bouts de chaînes dicarboxyliques avec des polyétherdiols, les produits obtenus étant, dans ce cas particulier, des polyétheresteramides ; les polyétheresters. Les polymères utilisables comme composés A peuvent être des polymères contenant des fonctions de type époxyde et/ou glycidyle éther, de type acide mono-, di- ou polycarboxylique, insaturé ou non, aromatique ou non, ou dérivé fonctionnel d'acide tel qu'anhydride, ester, amide et/ou imide, de type vinyle, vinyle aromatique, etc., étant entendu que les définitions des polymères données ci-dessous peuvent être redondantes dans la mesure où certains polymères contiennent plusieurs des fonctions énumérées précédemment. Par additif de type huile utilisable comme composé A, on entend tout type de plastifiant utilisé dans l'industrie des polymères. On peut citer par exemple: - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène (ou squalane) ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore les huiles d'origine végétale, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, l'huile. de jojoba, l'huile de beurre de karité, ou encore les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations commerciales Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules RICOOR2 et R1OR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; - les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; - les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrytyle; les dérivés lipophiles d'acides aminés, tels que le lauroyl sarcosinate d'isopropyle (nom INCI: Isopropyl Lauroyl sarcosinate) commercialisé sous la dénomination Eldew SL 205 par la société Ajinomoto ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origines minérale ou synthétique, tels que les huiles minérales (mélange d'huiles hydrocarbonées dérivées du pétrole; nom INCI: Minerai oil), les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, l'isohexadécane, l'isododécane, l'isoparaffine hydrogéné tel que l'huile de Parléam commercialisée par la société NOF Corporation (nom INCI; Hydrogenated Polyisobutene) ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclopentasiloxane et la cyclohexadiméthylsiloxane; - les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényldiméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthylsiloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes; -les huiles fluorées telles que celles partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les éthers tels que l'éther dicaprylique (nom CTFA: Dicaprylyl ether) ; et les 35 benzoates d'alcools gras en C12-C15 (Finsolv TN de FINETEX) ; - leurs mélanges. On peut citer également les huiles de type trimellitate, comme la tri-octyl trimellitate ou encore des huiles majoritairement naphténiques telle que l'huile Catenex N956 de Shell, les huiles de type paraffinique (typiquement Primol 352, d'Exoon-Mobil), de type polybutène liquide (typiquement Napvis 10) et les produits de type résorcinol bis(diphényl phosphate) (RDP) qui agissent comme agent plastifiant tout en apportant des propriétés additionnelles, comme une résistance au feu améliorée. Des plastifiants externes utilisés de façon commune dans la transformation des matières plastiques peuvent également être utilisés comme composé A. A titre d'exemple, on peut citer de façon non restrictive : l'octadécanol, l'acide stéarique, l'acide palmitique. Par agent émulsifiant utilisable comme composé A, on entend tout tensioactif anionique, cationique ou non ionique. L'agent émulsifiant peut aussi être un tensioactif amphotère ou quaternaire ou fluoré. II peut par exemple être choisi parmi les sulfates d'alkyle ou d'aryle, les sulfonates d'alkyle ou d'aryle, les sels d'acide gras, les alcools polyvinyliques, les alcools gras polyéthoxylés. A titre d'exemple, l'agent émulsifiant peut être choisi dans la liste suivante : - laurylsulfate de sodium, - dodécylbenzenesulfonate de sodium, - stéarate de sodium, - nonylphénolpolyéthoxylé, - dihexylsulfosuccinatede sodium, - dioctylsulfosuccinate de sodium, - bromure de lauryl diméthyl ammonium, - lauryl amido bétaine, - perfluoro octyl acétate de potassium. L'agent émulsifiant peut également être un copolymère amphiphile à blocs ou statistique ou greffé, comme les copolymères du styrène sulfonate de sodium et en particulier le polystyrène-b-poly(styrène sulfonate de sodium) ou tout copolymère amphiphile préparé par toute autre technique de polymérisation. Le composé A peut également être choisi parmi les agents de couplage destinés à favoriser la dispersion d'une charge dans une composition élastomérique et notamment les polysulfures d,e poly(alkyl phénol) décrits dans WO 05/007738 dont le contenu est incorporé par référence ; à titred'agents de couplage, on peut également citer les organosilanes polysulfurés décrits dans EP 501.227, dans WO 97/42256 et dans WO 02/083719. Le solvant présent avec le composé A peut être choisi parmi l'eau, les éthers cycliques ou linéaires, les alcools, les cétones, les esters aliphatiques, les acides, tels que par exemple l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide butyrique, les solvants aromatiques tels que le benzène, le toluène, les xylènes, l'éthyl benzène, les solvants halogénés tel que le dichlorométhane, le chloroforme, le dichloro éthane, les alcanes tel que le pentane, le n-hexane, le cyclohexane, l'heptane, l'octane, le nonane ou le dodécane, les amides tel que le diméthyl formamide (DMF), le diméthyl sulfoxyde (DMSO), seuls ou en mélange La mise en contact des NTC avec le composé A peut s'effectuer de différentes manières : • Dans le cas où le composé A est sous forme liquide, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond par exemple à une dispersion soit par introduction directe par déversement du composé A dans la poudre (ou le contraire), soit par introduction goutte à goutte de composé A dans la poudre de NTC, soit par nébulisation de composé A à l'aide d'un pulvérisateur sur la poudre de NTC. La méthode de dispersion peut également se faire par déversement de la poudre de NTC dans la solution de composé A qui peut être ou non mise sous forme de film fluide ou de fines gouttelettes (rosée) déposé sur une surface solide. • Dans le cas où le composé A est sous forme gazeuse, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond à une adsorption de vapeurs de A transportées ou non par un gaz, inerte de préférence. • Dans le cas où le composé A est sous forme solide, la mise en contact de la poudre de NTC avec A correspond à un mélange à sec de poudres ou dryblend et doit être suivie de l'étape b) (traitement thermique) où a lieu le passage de A sous forme liquide ou gazeuse afin d'assurer le mélange intime et homogène du composé A avec les NTC. La dispersion entre les NTC et le composé A peut également être effectuée en utilisant une étape préliminaire de mise en solution du composé A en présence des NTC dans un solvant à une concentration en (NTC et composé A) en général inférieure à 30 %, préférentiellement inférieure à 20 % et encore plus préférentiellement inférieure à 15 %. Dans ce cas, cette étape préliminaire sera suivie d'une phase d'évaporation du solvant réalisée de préférence sous agitation de manière à récupérer la composition sous forme de poudre. On peut avantageusement utiliser un procédé de filtration de manière à accélérer le temps de cycle visant à obtenir la composition en poudre de NTC et de composé A sous forme sèche. Dans le cas où on introduit des composés A de forme physique différente, la mise en contact des composés de forme physique différente avec les NTC sera faite de préférence successivement ; par exemple, adsorption de composé(s) A sous forme gazeuse sur les NTC puis mélange en sec avec un 2nd composé A sous forme solide ou sous forme liquide. Cette étape a) peut être réalisée dans des réacteurs de synthèse traditionnels, des réacteurs à lit fluidisé ou dans des appareils de mélange type mélangeur bras en Z, Brabender, extrudeuse, ou tout autre appareil de mélange du même type connu de l'homme de l'art. Au terme de cette première étape a), le mélange entre les NTC et le composé A reste sous forme de poudre solide et conserve de bonnes propriétés de coulabilité (il ne prend pas en masse). Si nécessaire, il peut être agité mécaniquement ou non, mis en suspension dans un gaz sous forme de lit fluidisé ou non. La quantité de composé A introduite est telle, qu'au terme de cette étape a), elle est en deçà du seuil pour lequel on obtient soit une suspension liquide de NTC, soit une pâte dans laquelle les grains de NTC sont totalement ou partiellement empâtés. Ce seuil dépend notamment de la capacité du composé A à imprégner la poudre de NTC, et dans le cas où A est un liquide ou une solution, de sa viscosité du liquide introduit. Dans le cas où le composé A est l'acide acrylique, elle est en général comprise entre 30 et 90 /a. Le procédé d'obtention des compositions selon l'invention comprend une éventuelle étape b) qui consiste en un traitement thermique de la poudre issue de l'étape a). Ce traitement thermique consiste en une mise en température de la poudre 10 obtenue après l'étape a) de telle sorte que les propriétés physico-chimiques de la poudre soit modifiées par ce traitement thermique. Dans le cas où un liquide contenant des monomères a été introduite dans l'étape a) (monomère(s) à l'état liquide, solution de monomère(s),...), cette étape de traitement thermique peut consister par exemple en un chauffage qui permet la 15 polymérisation des monomères et/ou une adsorption physique forte et/ou une adsorption chimique avec création de liaisons entre les NTC et une fraction des monomères ou du ou des polymères formés. La création de liaisons entre le NTC et le polymère synthétisé in-situ via les monomères introduits dans la première étape ou avec le polymère additionné durant 20 la première étape est caractérisée en ce qu'une partie de ce polymère créé in situ ou additionnée aux NTC avant le traitement thermique de l'étape b) n'est plus extractible du NTC par différents lavages par des solvants sélectifs du polymères, alors que les mêmes lavages sur le mélange (NTC I composé A) issu de l'étape a) permettent d'extraire tout le composé A des NTC. 25 Dans le cas où une solution de (co)polymère(s) a été utilisée dans l'étape a), l'étape b) de traitement thermique permet d'obtenir une adsorption physique forte et/ou une adsorption chimique avec création de liaisons covalentes entre les NTC et le polymère et/ou la poursuite de la polymérisation, avec par exemple augmentation 30 de la masse molaire du polymère. Dans le cas où le composé A est sous forme liquide ou en solution dans un solvant, l'étape b) peut également permettre d'améliorer la répartition entre le liquide et les NTC. Lorsqu'on souhaite qu'ait lieu une polymérisation pendant l'étape b), les conditions de pression et de température de cette étape de traitement thermique seront en accord avec les conditions usuelles de polymérisation connues de l'homme de l'art. L'atmosphère au cours de la polymérisation peut être inerte ou non selon la nature des monomères et des polymères concernés. Dans le cas de la polymérisation de l'acide acrylique au cours de l'étape b), la pression est en général comprise 0 et 3 bars et la température entre 40 et 150 C. Le temps de chauffage est alors compris entre 5 et 1.000 min et plus précisément entre 300 et 600 min. De manière avantageuse, le traitement thermique (étape b) se déroule selon le cycle thermique suivant : d'abord un palier à 64 C pendant 150 à 500 min suivi d'une deuxième palier à 120 C pendant 100 à 200 min avant refroidissement à température ambiante, la pression reste sensiblement égale à la pression atmosphérique. Au terme de l'étape b) facultative, le produit obtenu reste sous forme de poudre solide et conserve de bonnes propriétés de coulabilité (il ne prend pas en masse). Au terme de cette étape, le produit obtenu, comme celui issu de l'étape a) est en deçà du seuil pour lequel on obtient soit une suspension liquide de NTC, soit une pâte dans laquelle les grains de NTC sont totalement ou partiellement empâtés. Le procédé d'obtention des compositions selon l'invention comprend une éventuelle étape c) qui consiste en la séparation éventuelle des composés présents dans la composition en poudre à base de NTC et non liés à la composition issue de l'étape a) ou b) par adsorption physique et/ou chimique. Cette étape peut par exemple consister en un lavage à l'aide d'une solution comportant un solvant des composés à éliminer et/ou en un séchage pour dévolatiliser les produits volatils. Pour mener à bien le lavage, on peut par exemple utiliser une solution de solvant. Le lavage peut se faire en plusieurs étapes, de préférence entre 1 et 5 étapes, pour améliorer la séparation des composés non liés. II est également possible de combiner plusieurs techniques de séparation, telles que lavage et séchage. Le séchage consiste à mettre les composés volatils dans des conditions de température et de pression telles que leur désorption soit facilitée. Ainsi on pourra de préférence utiliser une mise sous vide partiel à une température plus basse que la température de décomposition chimique des composés, plus particulièrement inférieure à 200 C et une pression comprise entre 100 Pa et 200 kPa. Pour accélérer cette extraction des composés volatils, il est également possible de commencer par une première phase de filtration. Dans cette étape c), il est possible de réaliser la phase finale de séchage par exemple, sous agitation afin de récupérer une poudre de NTC non agglomérée qui sortirait du cadre de l'invention. Dans le cas où d'un procédé sans étape b) où le composé A est l'acide acrylique, l'étape c) peut consister en un lavage avec une solution aqueuse d'alcool et plus particulièrement une solution aqueuse à 50 % d'éthanol. Les compositions selon l'invention peuvent être utilisées dans de nombreux domaines, notamment en électronique (selon la température et leur structure, elles peuvent être conductrices, semi-conductrices ou isolantes), en mécanique, par exemple pour le renfort des matériaux composites (les NTC sont cent fois plus résistants et six fois plus légers que l'acier) et électromécanique (ils peuvent s'allonger ou se contracter par injection de charge) On peut par exemple citer les matériaux destinés par exemple à l'emballage de composants électroniques, au blindage électromagnétique et à la dissipation antistatique, tels que les boîtiers de téléphone portable, les ordinateurs, les appareils électroniques embarqués sur les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, de pièces de structures pour les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, les instruments médicaux, les conduites d'essence (fuel line), les matériaux adhésifs, les revêtements ou coating antistatiques, des thermistors, des électrodes, notamment pour supercapacités, etc. Etant donné leur excellente aptitude à se disperser dans les polymères, les compositions selon l'invention peuvent avantageusement être utilisées comme mélange-maître que l'on dilue dans le matériau final, par exemple à base de polymère(s). La dilution de la composition selon l'invention peut être réalisée dans des réacteurs de synthèse traditionnels, des réacteurs à lit fluidisé ou dans des appareils de mélange type mélangeur bras en Z, Brabender, extrudeuse, dans des fondoirs lorsque le matériau polymère est thermodurcissable ou tout autre appareil de mélange du même type connu de l'homme de l'art. Exemples Dans tous les exemples, on a utilisé des nanotubes multi-parois (notés NTC dans la suite obtenus par méthode CVD (déposition chimique en phase vapeur) sur support catalytique. Une étude statistique par microscopie électronique en transmission a montré que près de 100 % des tubes sont multi-parois avec un diamètre variant entre 10 et 50 nm. Leur conductivité électrique lorsqu'ils sont pressés sous forme de pastille est supérieure à 20 Slcm. Le taux de cendre évalué par calcination à 650 C sous air est d'environ 7%. Exemple 1 composition selon l'invention à base de NTC et d'acide acrylique (imprégnation par vaporisation d'acide acrylique) 10 g d'acide acrylique sont incorporés à 10 g de poudre de NTC en vaporisant la solution d'acide acrylique à l'aide d'un pulvérisateur de type vaporisateur de parfum cosmétique. La poudre est agitée au cours de la pulvérisation à l'aide d'un agitateur mécanique de type barreau aimanté pour faciliter la bonne répartition de l'acide acrylique (étape a). La poudre obtenue est ensuite mise à chauffer dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température qui consiste en un 1er palier de température à 64 C pendant environ 250 min suivi d'un 2nd palier de température à 120 C pendant environ 100 min avant refroidissement à température ambiante (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC1 a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre ainsi obtenue est alors lavée et séchée (étape c). Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50 % dans de l'eau. 2 lavages successifs sont effectués sur la poudre qui est à chaque fois essorée en utilisant un filtre büchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 C sous un vide partiel de 1000 Pa pendant l h. Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC1 b) sont réunies dans le tableau 1. La taille moyenne des particules de la poudre NTC1 b est 200 pm et le taux de fines (< 100 pm) est inférieur à 2 % (mesurés par tamisage à sec sur tamis vibrant). Exemple 2 composition selon l'invention à base de NTC et de polyacide acrylique (étape a) : imprégnation par déversement goutte à goutte d'un mélange acide acrylique + amorceur radicalaire Une solution contenant 40 g d'acide acrylique et 0,04g d'AIBN sont incorporés à 10 g de poudre de NTC en versant goutte à goutte la solution à l'aide d'une pipette pasteur . La poudre est agitée au cours de l'imprégnation à l'aide d'un agitateur mécanique de type barreau aimanté pendant 1 h pour faciliter la bonne répartition de l'acide acrylique. La poudre obtenue est ensuite mise à chauffer dans un récipient hermétique. 10 La température suit le cycle de température de l'étape b) de l'exemple 1 (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC 2a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre est ensuite séchée à 120 C sous un vide partiel de 1 kPa pendant 1 h (étape c), on obtient alors une poudre (notée NTC 2b) dont les propriétés sont 15 réunies dans le tableau 1. De manière alternative, il est possible de laver et de sécher la poudre (notée NTC 2a) pour extraire les monomères n'ayant pas réagi et les chaînes de polymères n'étant pas greffées ou adsorbées de façon irréversible sur les NTC. Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50 % dans de l'eau. 2 lavages successifs sont effectués sur la poudre qui est à chaque fois 20 essorée en utilisant un filtre bûchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 C sous un vide partiel de 1 kPa pendant l h et elle a les mêmes propriétés que la poudre notée NTC 2b. Exemple 3 imprégnation par adsorption de vapeurs d'acide acrylique (étape a) 25 puis traitement thermique (étape b)) Dans un récipient contenant une solution d'acide acrylique, on fait barboter à température ambiante un courant d'azote gazeux. Les vapeurs sont ensuite introduites dans un flacon laveur contenant des NTC en traversant un verre fritté ce qui permet de mettre en suspension les NTC et favoriser les échanges entre la 30 poudre de NTC et les vapeurs gazeuses. Les vapeurs sont ensuite piégées dans un récipient réfrigéré à l'azote liquide. Cette imprégnation en phase vapeur (étape a) dure 4 h. Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3a) sont réunies dans le tableau 1. La poudre NTC3a est ensuite chauffée dans un récipient hermétique. La température suit le cycle de température de l'étape b) de l'exemple 1 (étape b). Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3b) sont réunies dans le tableau 1. La poudre ainsi obtenue est alors lavée et séchée (étape c). Le lavage se fait à l'aide d'une solution d'alcool éthylique dilué à 50% dans de l'eau. 2 lavages successifs sont effectués sur la poudre qui est à chaque fois essorée en utilisant un filtre büchner avec une porosité de 11 pm. La poudre ainsi obtenue est alors séchée à 120 C sous un vide partiel de 1 kPa pendant 1 h. Les propriétés de la poudre ainsi obtenue (notée NTC3c) sont réunies dans le tableau 1. Dans le tableau 1, sont indiqués, pour chaque composition, le pourcentage de NTC de la poudre, la densité non compactée de la poudre, ainsi que la conductivité d'un échantillon de PVDF à 2% ou à 1 % de NTC obtenu par dilution de la quantité de composition nécessaire à obtenir cette concentration dans le mélange final. La masse volumique non compactée de la poudre est déterminée en mesurant le volume occupé par 1 g de poudre mis dans un tube à essais après trois retournements successifs lents du tube. Trois mesures sont effectuées et la moyenne du volume obtenue est utilisée pour déterminer la masse volumique. La dispersion dans le PVDF est préparée de la manière suivante : dds mélanges PVDF (Kynar 720 de la société Arkema) avec des NTC ou des compositions en poudre à base de NTC telles que définies précédemment sont réalisés à l'aide d'un micro-mélangeur Rhéocord Haake 90. Les conditions de mélange sont les suivantes : - température du mélange : 230 C - vitesse rotor : 50 trs/min - durée de malaxage : 15 min Les échantillons sont ensuite moulés par compression à 230 C. Des pastilles sont prélevées à l'emporte-pièce pour mesurer de conductivité. Les essais de conductivité sont effectués sur un appareil à cellule 4 fils.30 Tableau 1 Composition NTC Masse Résistivité moyenne Résistivité moyenne ( /a en poids) volumique d'un mélange à 2% d'un mélange à 1% (g/ml) de NTC dans PVDF de NTC dans PVDF (û.cm) (û.cm) NTC pur 100 0,09 209 Non conducteur NTC 1a 50 0,18 14,5 NTC lb 82 0,11 38 NTC 2a 20 0,4 - NTC 2b 79,6 0,12 11,5 3230 NTC 3a 77 0,118 68,09 NTC 3b 77 0,105 13,29 NTC 3c 77 0,108 - Exemple 4 composition selon l'invention à base de NTC et de polyacide acrylique PAA (étape a) : mélange NTC avec un polymère PAA en solution avec éventuellement étape b) greffage postérieur) Dans un mélangeur bras en Z, on réalise un mélange contenant 80 parts en poids de solution de DV1256 de la société Coatex, 100 parts en poids de NTC et 40 parts en poids d'eau. Le DV1256 est une solution aqueuse à 25 % en poids de PAA et de méthacrylate de méthyle. Une partie du produit obtenu est séchée sous vide à température ambiante pour éliminer l'eau. Lorsque la poudre issue de ce séchage est lavée suivant le protocole décrit dans l'exemple 2, tout le polymère est extrait du NTC. Une autre partie de la poudre est séchée en température à 100 C pendant 5 h 30 min. Lorsque la poudre issue de ce séchage est lavée suivant le protocole décrit dans l'exemple 2, seulement 21 % du polymère est extrait du NTC : 79% du polymère introduit par l'ajout de DV1256 au NTC semble s'être greffé ou être adsorbé de manière irréversible sur le NTC. Exemple 5 mélanges NTC avec divers composés A sous agitation mécanique Pour chacun des mélanges réalisé avec un micromalaxeur Rhéocord (étape a) les conditions opératoires sont détaillées dans le tableau 2 (température, vitesse et temps de malaxage) pour chaque mélange. On se fixe une masse totale de 20 g dans le malaxeur dont la chambre de mélange possède un volume de 66 cm3. Pour tous les mélanges, on opère de la manière suivante : 1. on introduit dans la chambre de malaxage les deux tiers de NTC qui occupent tout le volume disponible. 2. on ajoute le polymère par petites quantités successives, ce qui a pour effet de réduire le volume global de NTC. 3. Il est alors possible d'ajouter au mélange le tiers restant de NTC. Tableau 2 Composé A Ratio température durée masse NTC / Malaxage malaxage volumique comp. A ( C) (min) (g/ml) en poids Aucun (NTC témoin 100/0 25 0 0,09 issu de la synthèse) Aucun (NTC témoin 100/0 25 30 0,1 après malaxage) PMMA HT121 _ 50/50 210 30 0,22 35BA320 50/50 80 30 M22 50/50 180 30 0,22 M22N 50/50 180 30 0,23 D320 50/50 180 30 0,17 DER332 50/50 60 _ 0,27 30 PAA GE1903 50/50 25 30 0,31 Vultac TB7 50/50 140 30 0,22 Evatane 2803 50/50 _ 30 0,22 180 SBM E40 50/50 180 30 0,24 Evazole 50/50 40 30 0,29 Primol 352 50/50 25 30 0,24 DER332 75/25 60 30 0,17 PAA GE1903 dans 75/25 25 30 0,18 l'eau Noram M2C 50/50 25 30 0,29 HT 121 est un grade de PMMA de la société Arkema de Melt Flow Index 2 à 230 C sous 3,8kg et de température Vicat 121 C mesurée sous 50N selon la norme ISO306. 35BA320 est une polyoléfine fonctionnalisée Lotryl éthylène-acrylate de butyl de la société Arkéma de MFI mesuré pendant 10 min entre 260 et 350. M22 et M22N sont des copolymères polyméthylmétacrylate-polybutylacrylatepolyméthylmétacrylate (MAM) de la société Arkema dont la viscosité en solution à 10 dans le toluène est de l'ordre de 8 cP pour le M22 et respectivement de l'ordre de 15 cP pour le M22N. SBM E40 est un copolymère polystyrène-polybutadiènepolyméthylméthacrylate (SBM) de la sociéte Arkema dont la viscosité en solution à 10 % dans le toluène est de l'ordre de 4cP. D320 est un modifiant choc acrylique de type core-shell de la société Arkema. DER 332 est un monomère de diglycidyléther de bisphénol A (DGEBA) de la 10 société Dow de haute pureté (équivalent poids époxyde de 171 à 175 g/eq) et de viscosité d'environ 5 Pa.s à température ambiante. PAA GE1903 dans l'eau est un PAA en solution aqueuse de la société Coatex. Vultac TB7 est un agent de couplage selon WO 05/007738 de la société Arkema . 15 Evatane 2803 est un copolymère d'éthylène et de vinylacétate (EVA) de la société Arkema contenant environ 28 % de vinylacétate et ayant un MFI de l'ordre de 3 g/10 min. Evazole est un copolymère EVA de basse masse moléculaire de la société Arkema. 20 Primol 352 est une huile minérale dont la viscosité cinématique à 40 C est de 70 mm2/seg. Noram M2C est un tensioactif de la société CECA de type méthyl di coco amine. 25 Après l'étape de mélange, on obtient dans tous les cas des compositions en poudre dont la coulabilité est,très bonne et dont la densité (ou la masse volumique) a été augmentée par rapport à la densité (ou la masse volumique) de la poudre de NTC initiale (issue de la synthèse mais aussi obtenue après malaxage). 30 La granulométrie de ces poudres est indiquée dans le tableau 3. Les mesures de granulométrie ont été réalisées en voie sèche avec un granulomètre Malvern Mastersizer en prenant comme indices de référence pour les NTC de (1,45 ; 0,100). Il est à noter qu'en voie sèche, l'envoi sous air comprimé de la poudre a tendance à réduire la taille des particules et à accroître la quantité de fines, et ce, pour chaque poudre. La taille moyenne des particules de la poudre NTC+ DER 332 est 200 pm et le taux de fines (< 40 pm) est inférieur à 4 % (mesurés par tamisage à sec sur tamis vibrant) alors que son Dl0 est de 42 pm (cf. tableau 3) Tableau 3 Taille Diamètre supérieur correspondant moyenne au <10% des particules les plus D50 (pm) fines (pm) D 10 témoin NTC malaxé 61 14,7 NTC / HT121 146 15,6 NTC / Vultac TB7 107 13,9 NTC / 35BA320 165 31,0 NTC / Primol 352 266 66,4 NTC / DER 332 185 42,1 NTC / Evazole 241 50,9 NTC / PAA GE1903 253 73,2 NTC l a 354 56,5 4 % de mélange NTC/ DER332 (50/50) préparé précédemment est redispersé dans 96 % de résine époxy DER 332 sous agitation mécanique puis via une sonde ultra-son pendant 30 minutes. De la DER 332 est ensuite ajoutée de manière à amener le taux de NTC à 0,16 % dans la composition finale. Un mélange comparatif contenant 98% de DER 332 et 2% de NTC est réalisé sous agitation mécanique puis mis sous agitation via une sonde ultra-sons pendant 30 minutes. De la DER 332 est ensuite ajoutée de manière à ramener le taux de NTC à 0,16% dans la composition finale. Des échantillons de chacun des mélanges sont ensuite observés sous microscope pour évaluer la dispersion comme illustré ci-dessous. Au même grossissement, on constate que la dispersion de la poudre de la composition dans la résine époxy selon l'invention est améliorée par rapport à la dispersion de poudre de NTC seuls dans de la résine époxy : Si dans les deux cas, il peut exister quelques agglomérats individuels dont la taille peut aller de 40 pm à 300 pm, on peut voir : Pour la dispersion de NTC directement dans la résine époxy, on voit une mauvaise dispersion/distribution des NTC dans la matrice polymère: présence de 5 nombreux amas dont la taille peut aller jusqu'à environ 45 pm. Pour la dispersion de la composition pulvérulente selon l'invention dans la résine époxy, on ne voit pas d'amas de cette taille, mais seulement de très rares amas dont la taille ne dépasse qu'exceptionnellement 10 pm. 10 Exemple 6 composition en poudre obtenue par mélange en voie solvant de NTC et de copolymère à blocs (étape a) On réalise un mélange composé de NTC et de copolymère à bloc dans un solvant dont la description est donnée dans le tableau 4. Ce mélange est mis à agitation sous une sonde ultra-son pendant 30 minutes puis séparé en deux parties. 15 Une partie est filtrée sur un verre fritté n 2 ou n 3 jusqu'à obtention d'une pâte dont le taux solide est de l'ordre de 20 %. Il est à noter qu'une partie du copolymère mise dans la solution de départ est extraite dans la quantité de solvant filtrée. Pour réaliser l'extraction du solvant restant dans la pâte ainsi obtenue, le mélange est mis sous agitation dans un malaxeur bras en Z ou dans un malaxeur de type Brabender 20 dans des conditions de température permettant une évaporation suffisamment rapide du solvant (soit une température d'environ 40 C sur l'acétone et d'environ 80 C sur le toluène). Tableau 4 NTC % et type de copolymère dans la 1 Solvant composition 4,5 4,5 SBM E40 Acétone ou Toluène 4,5 4,5 MAM M22 Acétone ou Toluène 4,5 4,5 SBM E20 Acétone ou Toluène 2,7 6,3 SBM A250 Acétone ou Toluène Une partie de la solution est mise telle quelle directement dans le mélangeur type Brabender ou bras en Z de manière à évaporer le solvant dans les conditions de 25 température décrite ci-dessus. Le temps nécessaire à l'évaporation du solvant est plus long suivant ce protocole que suivant le protocole précédent. A l'issue des deux protocoles expérimentaux décrits ci-dessus, on obtient des poudres de NTC chargées en polymères similaires aux poudres décrites dans l'exemple 5 dont la densité apparente non tassée est de l'ordre de 6 à 9 cm3lg. La dispersion de ces compositions en poudre utilisées comme mélange-maître dans de la résine époxyde DER 332 suivant le mode opératoire décrit à l'exemple 5 est similaire à celle des poudres NTC obtenues dans l'exemple 5 ; elle est nettement améliorée par rapport au mélange direct de NTC et de résine DER 332 pour un même taux de NTC. Dans le tableau 5, on montre que la dispersion dans le PVDF (selon le mode opératoire de l'exemple 3) de cette composition est améliorée par rapport à la dispersion de NTC directement dans le PVDF . Tableau 5 Composition finale NTC % mélange- I Résistivité (% en poids) maître (0.cm) PVDF + NTC (témoin) 2 - 193 PVDF + mélange-maître 2 4 125 (NTC/SBM E40) Exemple 7 (comparatif) )dispersion avec une composition à base de NTC qui n'est pas sous forme de poudre La solution obtenue dans l'exemple 6 contenant 50% de NTC et 50% de MAM M22 dans le toluène est mise à évaporer dans une étuve sans agitation. Lorsque tout le solvant est évaporé sans agitation, on n'obtient pas une poudre mais des blocs macroscopiques de NTC et copolymères de forme très irrégulière et de taille de l'ordre de un à dix millimètres. Lorsqu'on essaie de disperser ces agrégats dans du PVDF de manière à obtenir 2 % de NTC dans le mélange final, on obtient. un produit non conducteur et très mal dispersé : macroscopiquement on constate la présence de nombreux agrégats dont la taille est voisine de celle des blocs de NTC introduits initialement (1 à 10 mm)
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La présente invention concerne des compositions pulvérulentes à base de nanotubes de carbone qui présentent une excellente dispersibilité dans les matériaux polymères et peuvent avantageusement être utilisées comme renforts et/ou modifiants de propriétés conductrices et/ou thermiques ; elles peuvent être aisément incorporées au sein de matrices polymères sous forme de mélange-maître.
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Revendications 1. Procédé d'obtention de compositions pulvérulentes comprenant au sens large de 10 % à 95% de NTC, préférentiellement de 20 % à 95 % de NTC, encore plus préférentiellement de 35 % à 90 % de NTC, caractérisé en ce qu'il comprenant un ou plusieurs des étapes suivantes : a) une étape de mise en contact/dispersion des NTC avec au moins un composé A, b) éventuellement une étape consistant en un traitement thermique, c) éventuellement une étape de purification et/ou séparation de la composition 10 d'avec les réactants en vue de sa récupération, et en ce que le(s) composé(s) A est(sont) un monomère, un mélange de monomères, un mélange de polymères fondus, une solution de monomère(s) et/ou de polymère(s) dans un solvant, un polymère fondu, un ou plusieurs polymères en solution dans un ou plusieurs monomères, un mélange de polymères en solution 15 dans un ou plusieurs monomères, une espèce non réactive de type d'huile ou de type plastifiant, un agent émulsifiant ou tensioactif et/ou un agent de couplage. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) sous forme liquide. 3. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) 20 sous forme solide. 4. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) sous forme gazeuse. 5. Procédé selon la 1 caractérisé en ce qu'on met en oeuvre plusieurs composés A de forme physique différente. 25 6. Procédé selon la 1 à 5 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi les monomères (méth)acryliques, de préférence l'acide acrylique, oléfiniques, de préférence l'éthylène, le propylène, le butène, l'hexène et/ou le 1-octène, diéniques, de préférence le butadiène, vinyliques, de préférence le chlorure de vinyle, vinylidéniques, de préférence le chlorure de vinylidène, 30 vinylaromatiques, et notamment les monomères styréniques, les amino acides, les lactames, les monomères carboxyliques, leurs sels et leur anhydrides, les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés ou insaturés de préférence l'acétate de vinyle, lesmonomères de type réisne époxy polymérisable par ouverture de cycle, de préférence le diglycidyl éther de bisphénol A. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une étape b) avec (co)polymérisation de(s) composé(s) A. 8. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi le PS, les polyoléfines, les polyamides, le PMMA, le PET, les PES, le PPE, les PEEK, le PVC, le PVDF, les poly(ester)uréthanes, les PEBA, les polyétheresteramides, les polyétheresters, les copolymères à blocs SBS, SIS, SEBS, SB ,SBM, SABuS (polystyrène-co-polyacrylate de butyle-co-polystyrène), MABuM, les polymères contenant des fonctions de type époxyde et/ou glycidyle éther. 9. Procédé selon la 1 caractérisé en le(s) composé(s) A est(sont) choisi(s) parmi les tensioactifs et/ou les espèces non réactives de type d'huile ou de type plastifiant et/ou les agents de couplage. 10. Composition pulvérulente susceptible d'être obtenue selon le procédé tel que défini dans l'une quelconque des 1 à 9. 11. Composition selon la 10, dont la taille moyenne des particules est inférieure ou égale à 1 mm, de préférence inférieure ou égale à 800 pm, et de préférence dont au plus 10 %. et avantageusement au plus 5 %, des particules des compositions selon l'invention ont une taille inférieure à 40 pm. 12. Composition selon la 10 ou 11, dans laquelle jusqu'à 50 parties en poids des NTC est remplacée par un ou par plusieurs autres charges pulvérulentes, telles que les noirs de carbone, les charbons actifs, les silices, les fibres de verre. 13. Utilisation d'une composition selon les 10 à 12 dans des 25 matériaux, notamment polymériques, comme agent de renfort et /ou comme modifiant des propriétés conductrices et thermiques. 14. Utilisation d'une composition selon la 13 pour la réalisation : d'emballages de , composants électroniques, le blindage électromagnétique et à la dissipation antistatique, tels que boîtiers de téléphone portable, 30 ordinateurs, pour des appareils électroniques embarqués sur les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens, - de pièces de structures pour les véhicules automobiles, ferroviaires et aériens,d'instruments médicaux, de conduites d'essence (fuel line), des revêtements ou coating antistatiques, de matériaux adhésifs, de thermistors, d'électrodes, notamment pour supercapacités.
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C,B,H
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C09,B82,C08,H01
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C09C,B82B,C08K,H01B
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C09C 1,B82B 3,C08K 3,C08K 9,H01B 1
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C09C 1/46,B82B 3/00,C08K 3/04,C08K 9/04,H01B 1/04,H01B 1/24
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FR2890566
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A1
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SYSTEME DE DESINFECTION D'INSTRUMENTS MEDICAUX
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La présente invention concerne un . On connaît déjà dans l'état de la technique, des systèmes de désinfection de ce type qui comportent par exemple une enceinte de désinfection adaptée 5 pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments. Ces enceintes peuvent par exemple être des enceintes associées à des moyens d'émission d'un rayonnement UV du type UVC par exemple ou à des moyens de désinfection chimiques, etc... A titre d'exemple, on pourra se reporter au document EP-A-0839537 10 qui décrit un dispositif de support d'instruments dans une enceinte notamment de décontamination et une enceinte correspondante. En fait ce document se rapporte à une enceinte de décontamination pour instruments médicaux délimitée par un fond, au moins une paroi latérale et un couvercle supérieur, chaque instrument comportant une partie active et une partie de raccordement sous forme d'un câble. Cette enceinte comporte également une potence s'étendant à l'intérieur et en partie supérieure de l'enceinte, parallèlement au fond et en sur-plomb du fond, cette potence comportant une pluralité d'organes de suspension, chacun d'eux étant destiné à coopérer avec une partie du câble voisine de la par- tie active de l'instrument. Cette enceinte est également associée à des moyens par exemple à tubes d'émission dans celle-ci d'un rayonnement UV de type C par exemple pour assurer la désinfection des instruments. Bien entendu, d'autres moyens de désinfection peuvent être envisa-gés. Cependant, tous les systèmes de l'état de la technique posent un certain nombre de problèmes notamment au niveau de la traçabilité de la désinfection des instruments. Le but de l'invention est donc de résoudre ces problèmes. A cet effet, l'invention a pour objet une enceinte de désinfection adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, caractérisé en ce que chaque instrument comporte des informations d'identification et en ce que l'enceinte est associée à des moyens d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte au début et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engen- drer des informations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. Selon des modes particuliers de réalisation, l'enceinte selon l'invention comporte une ou plusieurs des caractéristiques suivantes: -les informations d'identification de chaque instrument se présentent 10 sous la forme d'un code à barre et les moyens d'acquisition correspondants de l'enceinte comprennent un lecteur de code; - l'enceinte comporte une potence de suspension des instruments et le lecteur est fixé sur cette potence; - les moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des moyens d'acquisition d'informations choisies dans le groupe d'informations comprenant des informations d'identification de l'enceinte et des informations d'horodatage du cycle de désinfection; - l'enceinte comporte des moyens de génération d'un rayonnement UV de désinfection des instruments et les informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des informations de dose d'UV émise lors du cycle, issues d'un capteur correspondant implanté dans l'enceinte; - le capteur d'UV est implanté sous la potence de l'enceinte; - les moyens d'association des informations sont associés à des moyens de visualisation de celles-ci, de stockage de celles-ci et / ou d'impression de celles-ci; - les moyens d'association des informations sont adaptés pour n'émettre les informations de traçabilité que si l'instrument correspondant a bien été identifié lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte avant et après le cycle de désinfection, respectivement. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant au dessin annexé qui représente un schéma synoptique illustrant la structure et le fonctionnement d'un système de désinfection selon l'invention. On a en effet illustré sur cette figure, un système de désinfection d'instruments médicaux. Un tel instrument est par exemple désigné par la référence générale 1 sur cette figure et se présente par exemple sous la forme d'une sonde de type 5 sonde échographique ou autre. Cette sonde comporte alors une partie active désignée par la référence générale 2 et un câble de raccordement désigné par la référence générale 3. Cette sonde est adaptée pour être mise en place et retirée d'une enceinte de désinfection désignée par la référence générale 4 sur la figure. Cette enceinte de désinfection étant adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments. Comme cela a été mentionné précédemment, différents types d'enceintes et différents types de cycles de désinfection peuvent être envisagés 15 que ce soit par exemple par rayonnement, chimique ou autre. Dans le système selon l'invention, chaque instrument porte des informations d'identification de celui-ci. A titre d'exemple, ces informations d'identification peuvent être constituées par un code à barre désigné par la référence générale 5 sur la figure, ce code à barre étant par exemple porté par la partie active ou encore par le câble de raccordement de l'instrument. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être envisagés. L'enceinte est alors associée à des moyens d'acquisition de ces informations d'identification de chaque instrument. Ces moyens d'acquisition de ces informations d'identification sont désignés par la référence générale 6 sur cette figure et comprennent par exemple tout capteur approprié tel que par exemple un lecteur de code à barre ou autre. Ce capteur est alors adapté pour acquérir les informations d'identification du ou de chaque instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte au début et à la fin d'un cycle de désinfection. A titre d'exemple, ces moyens d'acquisition peuvent se présenter sous la forme d'un capteur extérieur à l'enceinte se présentant par exemple sous la forme d'un capteur de type douchette ou encore sous la forme d'un capteur directement intégré dans l'enceinte de désinfection par exemple sur la potence de l'enceinte décrite dans le document EP-A-0839537 mentionné précédemment. De plus, l'enceinte est associée à des moyens d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de décontamination, c'est-à- dire plus particulièrement des conditions de son déroulement. Ces moyens sont désignés par la référence générale 7 sur cette figure et peuvent comporter différents types de moyens d'acquisition d'informations adaptés pour acquérir des informations choisies dans un groupe d'informations comprenant par exemple des information d'identification de l'enceinte, chaque enceinte étant alors affecté d'un numéro d'identification spécifique stocké dans celle-ci, des information d'horodatage du cycle permettant par exemple d'acquérir la date du cycle, le numéro journalier du cycle, l'heure de début et l'heure de fin du cycle, à partir d'un circuit formant horloge, etc. Ces informations de caractérisation peuvent également comporter des informations relatives à la dose d'UV émise lors d'un cycle si l'enceinte est une enceinte de désinfection munie de moyens de génération de rayonnement UV de désinfection. Ces informations peuvent alors être déterminées à partir d'un capteur de tout type approprié déjà connu dans l'état de la technique et désigné par 20 exemple par la référence générale 8 sur cette figure. Ce capteur peut alors être par exemple implanté sous la potence de l'enceinte décrite dans le document EP cité précédemment. Ces différentes informations, c'est-à-dire les informations d'identification du ou de chaque instrument et les informations de caractérisation du cycle de désinfection, sont alors transmises à une unité de traitement d'informations désignée par la référence générale 9 sur cette figure et constituée par tout calculateur approprié, par exemple intégré dans les moyens de pilotage du fonctionnement de l'enceinte, pour mettre en oeuvre une fonction d'association de ces informations afin d'engendrer des informations de traçabilité de la désin- fection. En effet, cette unité de traitement d'information 9 est adaptée pour associer les informations d'identification du ou de chaque instrument présent dans l'enceinte lors d'un cycle de désinfection avec les informations de caractérisation du déroulement de ce cycle, afin de délivrer des informations du déroulement de ce cycle, afin de délivrer des informations permettant d'assurer la traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. Ces informations de traçabilité sont désignées par la référence générale 10 sur la figure et permettent donc de mettre en relation chaque instrument avec les conditions dans lesquelles s'est déroulé le cycle de désinfection corres- pondant. Il est à noter que ces informations de traçabilité ne peuvent être émises que si un instrument a bien été identifié lors de son introduction dans l'enceinte avant le début du cycle et lors de son retrait de cette enceinte après la fin de ce cycle. L'opérateur doit donc alors obligatoirement identifier l'instrument lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte. Dans le cas contraire, l'unité de traitement d'informations n'engendre pas les informations de traçabilité. Ces informations de traçabilité sont alors disponibles pour assurer la traçabilité de l'opération de désinfection en vue par exemple d'un stockage de ces informations dans des moyens de stockage d'informations comme cela est illustré en 11 sur cette figure, d'une visualisation de celles-ci par exemple sur un afficheur quelconque désigné par la référence générale 12, ou encore d'une impression de celles-ci par exemple à l'aide de moyens d'impression quelconques telle qu'une imprimante désignée par la référence générale 13. On notera par exemple qu'une telle imprimante peut être adaptée pour imprimer les informations de traçabilité sur un autocollant pouvant être associé par exemple à un dossier de patient ayant été en contact avec l'instrument désinfecté, un registre de traçabilité, etc... A titre d'exemple, les informations de caractérisation portées par cet autocollant comportent alors une information de dose d'UV reçue par l'instrument lors de son passage dans l'enceinte de désinfection, cette dose étant par exemple déterminée à partir de la puissance ou éclairement UV émis lors du cycle multiplié par la durée de ce cycle. On sait en effet que ce paramètre peut être déterminant pour obtenir tel ou tel niveau de désinfection des instruments. On conçoit alors qu'un tel système permet d'assurer une traçabilité optimale de la désinfection d'instruments de ce type dans la mesure où les informations de traçabilité permettent de garantir le passage de l'instrument dans l'enceinte et de vérifier les informations de caractérisation du cycle de désinfection subi par l'instrument, c'est-àdire notamment le moment où cette désinfection a eu lieu, l'enceinte dans laquelle s'est déroulé le cycle de désinfection et la dose notamment d'UV reçue par l'instrument. Bien entendu d'autres modes de réalisation peuvent encore être envisagés
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Ce système de désinfection d'instruments médicaux (1) du type comportant une enceinte de désinfection (4) adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, est caractérisé en ce que chaque instrument (1) comporte des informations d'identification (5) et en ce que l'enceinte (4) est associée à des moyens (6) d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument (1) lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) au début et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens (9, 10, 11, 12, 13) d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engendrer des informations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument.
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1. Système de désinfection d'instruments médicaux (1) du type comportant une enceinte (4) de désinfection adaptée pour mettre en oeuvre un cycle de désinfection des instruments, caractérisé en ce que chaque instrument (1) comporte des informations d'identification (5) et en ce que l'enceinte (4) est associée à des moyens (6) d'acquisition des informations d'identification du ou de chaque instrument (1) lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) au début et à la fin d'un cycle de désinfection, à des moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection et à des moyens (9, 10, 11, 12, 13) d'association des informations d'identification du ou de chaque instrument et des informations de caractérisation du cycle de désinfection pour engendrer des informations de traçabilité de la désinfection du ou de chaque instrument. 2. Système de désinfection selon la 1, caractérisé en ce que les informations d'identification (5) de chaque instrument se présentent sous la forme d'un code à barre et en ce que les moyens d'acquisition correspondants (6) de l'enceinte (4) comprennent un lecteur de code. 3. Système de désinfection selon la 2, caractérisé en ce que l'enceinte (4) comporte une potence de suspension des instruments et en ce que le lecteur (6) est fixé sur cette potence. 4. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (7, 8) d'acquisition d'informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des moyens d'acquisition d'informations choisies dans le groupe d'informations comprenant des informations d'identification de l'enceinte (4) et des informations d'horodatage du cycle de désinfection. 5. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'enceinte (4) comporte des moyens de génération d'un rayonnement UV de désinfection des instruments et en ce que les informations de caractérisation du cycle de désinfection comprennent des informations de dose d'UV émise lors du cycle, issues d'un capteur correspondant (8) implanté dans l'enceinte. 6. Système de désinfection selon les 3 et 5, caractérisé en ce que en ce que le capteur d'UV (8) est implanté sous la potence de l'enceinte. 7. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (9) d'association des informations sont associés à des moyens de visualisation (12) de cellesci, de stockage (11) de celles-ci et / ou d'impression (13) de celles-ci. 8. Système de désinfection selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens (9) d'association des informations sont adaptés pour n'émettre les informations de traçabilité que si l'instrument correspondant (1) a bien été identifié lors de sa mise en place et de son retrait de l'enceinte (4) avant et après le cycle de désinfection, respectivement.
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A
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A61
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A61L
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A61L 2
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A61L 2/10,A61L 2/26
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FR2887843
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ELEMENT DE CARROSSERIE POUR LA TOITURE D'UN ARC DE PAVILLON ET VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT DE TELS ELEMENTS DE CARROSSERIE
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L'invention concerne un élément de carrosserie pour la doublure d'un arc de pavillon dans un véhicule automobile, ainsi qu'un véhicule automobile comportant de tels éléments. Lors de la conception d'un véhicule automobile, le fabricant-concepteur doit répondre à au moins trois exigences, à savoir présenter le plus grand nombre de variantes possibles du modèle à développer afin d'intéresser une clientèle la plus large possible, répondre à de nouvelles exigences techniques, par exemple dans le domaine de la stabilité de la carrosserie, et utiliser le plus possible des éléments standardisés afin de limiter la diversité de pièces à approvisionner pour la production de l'ensemble des modèles de véhicule du fabricant. L'utilisation de pièces standardisées est parfois limitée, voire même impossible, lorsqu'il s'agit de pièces ou d'éléments de la carrosserie, de la suspension ou d'autres parties du véhicule, lorsqu'il s'agit de pièces ou d'éléments typiquement liés à la forme du véhicule, notamment la forme de la carrosserie. Les pièces spécifiques de plusieurs variantes d'un même modèle de véhicule automobile varient les unes des autres par exemple du fait de la différence de conception entre un véhicule trois portes ou un véhicule cinq portes ou, de manière plus générale, entre un véhicule ayant deux portes latérales et une variante du même type de véhicule ayant quatre portes latérales. Ainsi, jusqu'à présent, dans des véhicules de même type ayant respectivement deux ou quatre portes latérales, on utilise des doublures d'arc de pavillon droite et gauche spécifiques pour chaque silhouette. De plus, des éléments de renfort sont soudés aux endroits, sur les arcs de pavillon, servant à la liaison avec des arceaux centraux avant et arrière de pavillon. Les éléments de doublure d'arc utilisés selon la conception décrite ci avant pour un même modèle de véhicule automobile se distinguent les uns des autres suivant différents critères parmi lesquels il y a, par exemple, la géométrie des différents montants avec lesquels les arceaux doivent être réunis. A ce sujet, il y a, par exemple, une différence entre les montants de baies arrière utilisés dans un véhicule ayant deux portes latérales et les montants de porte disposés sur chaque côté de la carrosserie d'un véhicule entre la porte avant et la porte arrière d'un véhicule ayant quatre portes latérales. Cette différence est due aussi bien à l'emplacement du montant sur l'arc de pavillon et à la fixation d'arceaux centraux sur les arcs de pavillon droit et gauche. Par ailleurs, les doublures d'arc reçoivent aussi les poignées de maintien respectivement pour le passager avant droit et les passagers arrière, éventuellement aussi pour le conducteur du véhicule. Les poignées sont montées sur les doublures d'arcs à l'aide de supports en plastique qui servent comme entretoises entre l'arceau et la doublure d'arc correspondante. L'ensemble est clipsé puis vissé sur la doublure de l'arc de pavillon. Suite à des changements intervenus dans des exigences techniques telles que, par exemple, la force que la poignée doit pouvoir supporter, de nouvelles conceptions étaient nécessaires pour les doublures d'arc de pavillon. Le but de l'invention est de proposer un élément de carrosserie pour la doublure d'un arc de pavillon dans un véhicule automobile, qui puisse répondre aux exigences réglementaires, et qui puisse être utilisé aussi bien pour les véhicules ayant deux portes latérales de chaque côté que dans des véhicules ayant une seule porte latérale de chaque côté. Le but de l'invention est atteint avec un élément de carrosserie pour la doublure d'un arc de pavillon dans un véhicule automobile, la carrosserie comprenant des arcs de pavillon droit et gauche ainsi que des arcs de pavillon centraux avant et arrière. L'élément de 2887843 3 carrosserie est conformé de manière unique pour la doublure d'un arc de pavillon, droit ou gauche, respectivement d'un véhicule automobile comportant deux portes latérales ou d'un véhicule automobile comportant quatre portes latérales. L'élément de carrosserie est par ailleurs pourvu de supports de poignée solidaires de l'élément de carrosserie et disposés à des positions convenant aux deux versions de véhicule énoncées, savoir avec deux ou avec quatre portes latérales. Grâce aux dispositions de l'invention, les doublures d'arc de pavillon pour un même type de véhicule automobile, qu'il soit conçu et fabriqué avec une porte latérale de chaque côté ou avec deux portes latérales de chaque côté, ne se distinguent plus que par le côté de la carrosserie pour lequel elles sont destinées. On peut donc utiliser le même élément de carrosserie, sur le même côté de la carrosserie, sans distinction de la version deux portes ou quatre portes du véhicule. De plus, les supports de poignées étant maintenant solidaires de l'élément de carrosserie, ces supports sont plus forts et plus résistants que des inserts ou éléments intercalaires en plastique utilisés avant l'invention. En plus, du fait que les supports de poignée sont solidaires de l'élément de carrosserie, le montage des arceaux et des poignées peut être effectué de manière plus rapide qu'auparavant et de manière plus facile du fait que la doublure d'arc et la pièce intercalaire ne forment qu'un seul élément. La présente invention concerne également les 30 caractéristiques ci-après considérées isolément ou selon toute combinaison techniquement possible: les supports de poignée sont soudés sur l'élément de carrosserie; - les supports de poignés sont conformés pour 35 recevoir des poignés par clipsage; - les supports de poignés sont conformés pour recevoir des poignés par vissage; - l'élément de carrosserie comporte deux supports de poignée par poignée; - l'élément de carrosserie comporte un seul support de poignée par poignée; - l'élément de carrosserie comporte un élément de renfort destiné à augmenter la protection contre des chocs latéraux; l'élément de carrosserie comprend un élément soudé de renfort protégeant l'élément de carrosserie contre des déformations résultant d'un choc latéral transmis par un des arceaux centraux. Le but de l'invention est également atteint avec un véhicule automobile comprenant des éléments de carrosserie suivant la description ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description ci-après d'un mode de réalisation de l'invention, la description étant faite en référence aux dessins. Dans ces dessins. - la figure 1 montre un mode de réalisation d'une doublure d'arc de pavillon utilisable indifféremment pour la carrosserie d'un véhicule ayant une ou deux portes latérales sur chaque côté ; - la figure 2 montre la doublure de la figure 1 25 avec deux supports de poignées; - la figure 3 montre un ensemble d'une doublure d'arc de la figure 1, d'un montant et d'un arceau latéral pour un véhicule ayant une seule porte latérale sur chaque côté ; - la figure 4 montre un ensemble de la figure 3 pour un véhicule ayant deux portes latérales sur chaque côté ; et - la figure 5 rappelle la structure générale de la partie supérieure d'une carrosserie d'un véhicule 35 automobile. Les figures 1 et 2 montrent un élément de carrosserie 1 pour la doublure d'un arc de pavillon 2 dans un véhicule automobile. Une carrosserie d'un véhicule automobile comprend, comme cela est rappelé sur la figure 5, un arc de pavillon droit 2D, un arc de pavillon gauche 2G, des arcs de pavillon centraux avant et arrière CAV, CAR, ainsi que des montants de baie 3D du côté droit et 3G du côté gauche du véhicule lorsqu'il s'agit d'une carrosserie pour un véhicule ayant un seule porte latérale de chaque côté du véhicule ou, le cas échant, des montants de porte 4D pour le côté droit et 4G pour le côté gauche du véhicule lorsqu'il s'agit d'une carrosserie pour un véhicule ayant deux portes latérales de chaque côté du véhicule. L'élément de carrosserie 1 est conformé, pour les différentes variantes d'un même modèle de véhicule automobile, spécifiquement pour la doublure d'un arc de pavillon disposé à droite ou pour la doublure d'un arc de pavillon disposé à gauche du véhicule. Mais pour le côté désigné, droit ou gauche, de ce modèle, l'élément de carrosserie est conformé de manière unique, que le véhicule automobile comporte deux portes latérales ou que le véhicule comporte quatre portes latérales. Le véhicule automobile comportant deux portes latérales peut être un véhicule à trois volumes, c'est-à-dire avec un coffre traditionnel, et avec une porte latérale de chaque côté. Mais il peut également s'agir d'un véhicule dit à trois portes, c'est-à-dire une porte de chaque côté et un hayon à l'arrière. De manière analogue, les véhicules automobiles comportant quatre portes latérales peuvent être ou des véhicules à trois volumes, c'est-à-dire avec un coffre traditionnel et avec deux portes latérales de chaque côté ou des véhicules dits à cinq portes, c'est-àdire avec deux portes latérales de chaque côté et un hayon arrière. L'élément de carrosserie 1 est par ailleurs pourvu de deux supports de poignées 5 solidaires de l'élément de carrosserie 1 et disposés à des positions convenant aussi bien aux véhicules ayant deux portes latérales qu'à ceux ayant quatre portes latérales. Sur l'élément de carrosserie 1 représenté sur les figures 1 et 2, les deux supports de poignées 5 sont identiques et disposés à des positions dont une première position est pratique pour un passager ou le conducteur du véhicule assis sur les sièges avant du véhicule et à une seconde position pratique pour les passagers assis sur les sièges arrière du véhicule. Suivant une variante non représentée sur les dessins, mais facile à s'imaginer sur la base de ce qui est représenté sur la figure 2, il est également concevable de prévoir deux supports de poignées par poignée, l'élément de carrosserie 1 comportant alors quatre supports de poignées. Chaque support de poignée pourrait alors avoir une forme ressemblant à la partie droite ou à la partie gauche des supports représentés sur la figure 2, abstraction faite de la pièce de liaison entre les deux parties. Quels que soient le nombre et la forme des supports de poignées choisis, les supports de poignées sont solidaires de l'élément de carrosserie, par exemple par le fait que les supports de poignées sont soudés sur l'élément de carrosserie 1. L'élément de carrosserie comporte par ailleurs un élément de renfort 6 destiné à augmenter la protection contre des chocs latéraux. Plus particulièrement, l'élément de carrosserie 1 comprend un élément soudé de renfort protégeant contre des déformations résultant d'un choc latéral transmis par un des arceaux centraux CAV ou CAR. L'élément de carrosserie de l'invention répond aux exigences réglementaires modifiées et notamment à des augmentations de prestations de tenue aux efforts sur les poignées de maintien disposées à droite et à gauche à l'intérieur du véhicule, ainsi qu'à des exigences augmentées de protection à l'encontre de chocs. Les supports de poignées 5 sont identiques entre eux et soudés sur les quatre positions communes respectivement pour des véhicules à trois ou à cinq portes, à savoir une position avant droite, une position avant gauche, une position arrière droite et une position arrière gauche. Les poignées elles-mêmes sont clipsées puis vissées sur les supports de poignées et supportent des charges d'un minimum de 120 kg chacun. L'élément de renfort 6 est soudé dans une position valable pour les deux types de véhicule, à savoir à trois portes ou à cinq portes ou, de manière plus générale, pour des carrosseries ayant une porte latérale de chaque côté ou pour des carrosseries ayant deux portes latérales de chaque côté. Les montants de baie 3G et 3D ou les montants de porte sont soudés sur les arcs de pavillon et sur la doublure d'arc sur une position commune à laquelle arrivent sur l'arceau respectivement l'arceau central et le montant de baie ou le montant de porte, et où l'arceau central est soudé sur la doublure via l'élément de renfort 6
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L'invention concerne un élément de carrosserie (1) pour la doublure d'un arc de pavillon dans un véhicule automobile ayant une carrosserie comprenant des arcs de pavillon droit et gauche ainsi que des arcs de pavillon centraux avant et arrière.L'élément de carrosserie (1) est conformé de manière unique pour la doublure d'un arc de pavillon respectivement d'un véhicule automobile comportant deux portes latérales ou d'un véhicule automobile comportant quatre portes latérales, et est pourvu de supports de poignée (5) solidaires de l'élément de carrosserie (1) et disposés à des positions convenant aux deux versions de véhicule énoncées.
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1. Elément de carrosserie (1) pour la doublure d'un arc de pavillon (2) dans un véhicule automobile, la carrosserie comprenant des arcs de pavillon droit (2D) et gauche (2G) ainsi que des arcs de pavillon centraux avant et arrière (CAV, CAR), caractérisé en ce que l'élément de carrosserie (1) est conformé de manière unique pour la doublure d'un arc de pavillon, droit (2D) ou gauche (2G), respectivement d'un véhicule automobile comportant deux portes latérales ou d'un véhicule automobile comportant quatre portes latérales, et en ce que l'élément de carrosserie (1) est pourvu de supports de poignée (5) solidaires de l'élément de carrosserie (1) et disposés à des positions convenant aux deux versions de véhicule énoncées. 2. Elément de carrosserie selon la 1, caractérisé en ce que les supports de poignée (5) sont soudés sur l'élément de carrosserie (1). 3. Elément de carrosserie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les supports de poignés (5) sont conformés pour recevoir des poignés par clipsage. 4. Elément de carrosserie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les supports de poignés (5) sont conformés pour recevoir des poignés par vissage. 5. Elément de carrosserie selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte deux supports de poignée par poignée. 6. Elément de carrosserie selon l'une quelconque 30 des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte un support de poignée (5) par poignée. 7. Elément de carrosserie selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un élément de renfort (6) destiné à augmenter la protection contre des chocs latéraux. 8. Elément de carrosserie selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un élément soudé (6) de renfort protégeant contre des déformations résultant d'un choc latéral transmis par un des arceaux centraux (C). 9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il 5 comprend un élément de carrosserie selon l'une quelconque des 1 à 8.
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B
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B62,B60
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B62D,B60N
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B62D 25,B60N 3
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B62D 25/06,B60N 3/02
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FR2899609
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A1
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APPAREIL DE DOUCHE A RECYCLAGE DE L'EAU
| 20,071,012 |
-1- La présente invention a pour objet un appareil de douche à recyclage de l'eau Elle se rapporte d'une manière générale au domaine industriel et io commercial de la fabrication et de la diffusion d'équipements sanitaires destinés en particulier à un usage domestique. Les dispositifs connus de ce type peuvent être des installations fixes conçues dans la plupart des cas pour des applications d'hydromassage. Ces i> appareils comportent des circuits extérieurs relativement complexes et sont tous équipés d'une pompe électrique nécessitant un branchement au réseau et des systèmes de sécurité imposés par la présence d'humidité. On peut citer par exemple le brevet N FR 2 827 147 qui concerne un dispositif de douche en circuit fermé avec rampes de jets de massage comportant 20 un plancher surélevé permettant à l'utilisateur de se trouver au-dessus de l'eau retombant dans e bac dont la bonde est obturée durant l'utilisation. Le brevet N FR 2 565 811 fait état d'une cabine de douche à recirculation d'eau et à réglage de température caractérisé par un écran mobile portant une rampe de pulvérisation et permettant d'orienter les jets. Un autre document, le brevet N FR 2 653 011, décrit un dispositif d'hydromassage de type douche comprenant un point d'injection d'eau au-dessous duquel est disposé un bac receveur muni de moyens d'obturation du bassin et d'une prise de prélèvement de l'eau reliée à une pompe électrique alimentant la pomme de douche et des rampes verticales équipées de buses. Enfin, le brevet N US 5 206 963 concerne un système permettant d'envoyer dans le pommeau de douche de l'eau fraîche ou de l'eau recyclée pouvant être réchauffée. l'ensemble étant piloté par un équipement électronique contrôlant toutes les fonctions -2- D'autres systèmes de douche à recirculation d'eau concernent des équipements mobiles non raccordés au réseau d'alimentation hydraulique. Ils comportent soit une pompe électrique se branchant à une prise comme c'est le cas de l'objet du brevet N US 3 606 618, soit un système de pompage à pédales comme les dispositifs décrits dans les brevet N US 112 217 ou N US 1 065 265. Ces dispositifs ne sont généralement pas destinés à être adaptés sur un appareil de douche existant et ne permettent pas d'obtenir un recyclage partiel La pompe électrique utilisée dans le cas d'une installation fixe doit être io installée à une distance de la douche imposée par les normes de sécurité, ce qui impose un réseau de tuyauterie onéreux. Le système selon la présente invention a pour objectif de remédier à cet état de choses. En effet, il est conçu pour être installé sur une cabine de douche ou une baignoire neuve ou existante sans nécessiter de tuyauterie extérieure ni de branchement électrique. Il permet d'économiser l'eau de la douche en se servant de la pression et du débit de l'eau du réseau comme source d'énergie pour la réutiliser, ce qui est particulièrement intéressant dans les cas où les réserves d'eau sont 20 réduites. Cette énergie permettra de pomper une partie de l'eau de douche du fond de la baignoire oJ du bac afin de la réinjecter dans le pommeau de douche ou dans des jets. La faible consommation d'eau mitigée ou chaude permettra en outre de régler la température de l'eau en circulation. 2; Ce dispositif est constitué d'un boîtier comportant une turbine actionnée par la pression de l'eau alimentant la douche grâce à une dérivation contrôlée par une vanne multivoies manipulée par l'utilisateur, cette turbine entraînant une pompe centrifuge à ailettes aspirant l'eau au fond du bac, dont la bonde est obturée durant l'utilisation. et l'envoyant par un conduit prévu à cet effet ,o à la pomme de douche. 25 .o -3- Sur les dessins annexés, donnés à titre d'exemple non limitatif d'une forme de réalisation d'une installation de douche conforme à la présente demande la figure 1 représente l'installation de douche vue de face, la figure 2 montre du bac de douche vu de dessus, la figure 3 est une vue latérale en coupe verticale de l'installation et la figure 4 est une vue partielle représentant une variante d'exécution dans les mêmes conditions que la figure précédente. io Le dispositif, figures 1 à 4, est constitué d'une pomme 1 de douche etlou de buses de pulvérisation, et d'un bac 2 de réception de l'eau pourvu d'une bonde 3 obturable permettant d'effectuer sa vidange. La pomme 1 est alimentée de façon classique par un mitigeur 4 relié à une arrivée d'eau froide F et une arrivée d'eau chaude C. Une vanne multivoies 5 est montée en dérivation sur la conduite 6 reliant le mitigeur à la pomme 1 de douche. La vanne multivoies 5, commandée par un bouton poussoir 7, ou une manette, à deux positions, est raccordée par un conduit descendant 8 et un 20 conduit montant 9 à un boîtier 10 fermant l'évacuation d'eau du bac 2 de douche ou de baignoire et comprenant une turbine 11 entraînant une pompe centrifuge 12 montée sur le même axe. Les deux positions du bouton 7 ou de la manette correspondent à deux fonctions - Première fonction : l'eau du réseau passe normalement au travers du pommeau de douche 1. - Seconde fonction : l'eau du réseau ne passe pas dans le pommeau de douche mais est envoyée dans la partie basse, au boîtier 10, qui renvoie l'eau du bac vers le pommeau de douche. La vanne multivoies 5 peut être intégrée au mitigeur 4 La vanne multivoies, ou le mitigeur à vanne intégrée, peut comporter une deuxième sortie pour alimenter une seconde pomme de douche ou une série de jets spécialement conçus pour l' eau de recyclage. 20 -4 La turbine 11 est actionnée par la pression et par le débit de l'eau du réseau contrôlé par la vanne multivoies 5. La pompe 12, entraînée par la turbine, aspire l'eau du fond du bac 2 et l'envoie, via le conduit montant 9 et la vanne multivoies vers le pommeau 1 de douche, via la vanne multivoies 5. L'eau de recyclage pourra être filtrée avant d'être renvoyée dans le pommeau de douche (1) Pour les installations existantes, le boîtier 10 sera de préférence 10 installé dans le bac, au-dessus de la bonde 3 de manière à fermer l'évacuation d'eau. Il aura un certain poids afin de rester au fond du bac 2 et sera dotée d'une ouverture 13 afin d'évacuer le trop plein résultant de l'eau d'entraînement de la turbine, tout en laissant une petite quantité d'eau au fond du bac pour que le système ne se désamorce pas. Les conduits descendant 8 et montant 9 seront constitués de tuyaux rigides ou souples. Les deux conduits pourront être formés d'un seul tube à double passage ou être concentriques afin de faciliter l'installation et de diminuer l'encombrement. En variante, le boîtier ID pourra être fixé au bas de la paroi de la cabine de douche, en particulier lorsque la bonde 3 est disposée au centre du bac 2, un bouchon 14 percé étant installé lors de l'utilisation sur ladite bonde, de manière à maintenir une certaine quantité d'eau au fond du bac (figure 4). 25 Le système selon la présente invention, tout en étant conçu au départ pour être installé sur une cabine de douche ou une baignoire existante. peut très bien être intégré sur une installation neuve durant sa fabrication. Dans ce cas. le boîtier 10 sera de préférence placé sous le bac 2 de douche ou de baignoire avec ;ci les variantes que cela comporte, le principe restant le même. Il fera office de bonde avec turbine et fermeture de l'évacuation d'eau afin de permettre un recyclage. Il pourra disposer d'un réservoir pour éviter le désamorçage du système. -5- En particulier dans le cas d'installations neuves, lorsque le boîtier 10 est installé sous le bac de douche ou sous la baignoire, la vanne multivoies 5 peut être pilotée par la pression hydraulique. Le positionnement des divers éléments constitutifs donne à l'objet de l'invention un maximum d'effets utiles qui n'avaient pas été, à ce jour, obtenus par des dispositifs similaires
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The device has a case (10) with a turbine (11) actuated by pressure of a network supplying an equipment. The turbine drives a centrifugal pump (12) sucking water in bottom of a tub (2) to send to a shower head (1) and a pulverizing nozzle by a rise duct. A multi-channel valve (5) is mounted by bypass on a pipe (6) supplying the head and permits either to supply the water to the head from the network or to send the water from the network towards the turbine, where the valve is manipulated by a user.
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1'. Appareil de douche à recyclage de l'eau, destiné en particulier à un usage domestique et pouvant aussi bien être installé sur une douche ou une baignoire existante, qu'être intégré dans une installation neuve lors de sa fabrication, caractérisé par la combinaison d'une part, d'un boîtier (10) comportant une turbine (11) actionnée par la pression du réseau alimentant l'installation et entraînant une pompe centrifuge (12) aspirant l'eau au fond du bac (2) pour l'envoyer à la pomme de douche (1), et/ou à des buses de pulvérisation, par un conduit montant (9) prévu à cet effet et, d'autre part, d'une vanne multivoies (5) manipulée par l'utilisateur, montée en dérivation sur la conduite (6) alimentant la pomme de douche (1) et permettant soit d'alimenter ladite pomme de douche à partir du réseau, doit soit d'envoyer l'eau du réseau vers la turbine (11). 2 . Appareil de douche selon la 1, se caractérisant par le fait que le boîtier (10) est installé dans le bac, au-dessus de la bonde (3) et est agencé de façon à fermer l'évacuation d'eau. 3 . Appareil de douche selon la 2, se caractérisant par le fait que le boîtier (10) comporte une ouverture (13) permettant d'évacuer le trop plein tout en maintenant une petite quantité d'eau au fond du bac (2) pour que le système ne se désamorce pas. 25 4 . Appareil de douche selon la 1, se caractérisant par le fait que le boîtier (10) est fixé au bas de la paroi de la cabine de douche, un bouchon (14) percé étant installé lors de l'utilisation sur la bonde (3), de manière à maintenir une certaine quantité d'eau au fond du bac (2) pour que le système ne se 30 désamorce pas. 5 . Appareil de douche selon la 1, se caractérisant par le fait que le boîtier (10) est installé sous le bac (2) de douche ou de baignoire et est agencé pour faire office de bonde avec turbine et fermeture de l'évacuation d'eau -6-20-7- afin de permettre un recyclage, le dit boîtier étant associé à un réservoir pour éviter le désamorçage du système. 6 . Appareil de douche selon l'une quelconque des 5 précédentes, se caractérisant par le fait que les conduits descendant (8) et montant (9) sont formés d'un seul tube à double passage. 7 . Appareil de douche selon l'une quelconque des 1 à 5, se caractérisant par le fait que les conduits descendant (8) et montant (9) sont lo concentriques de manière à ne former qu'un seul tube. 8 . Appareil de douche selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la vanne multivoie (5) est commandée par un bouton poussoir (7) ou une manette à deux positions. 9 . Appareil de douche selon l'une quelconque des 1 à 7 se caractérisant par le fait que la vanne multivoie est pilotée par la pression hydraulique. 10 . Appareil de douche selon l'une quelconque des précédentes, se caractérisant par le fait que la vanne multivoies (5) est intégrée au robinet mitigeur (4) alimentant l'installation en eau chaude (C) et froide (F). 11 . Appareil de douche selon l'une quelconque des 25 précédentes, se caractérisant par le fait que l'eau de recyclage est filtrée avant d'être renvoyée dans le pommeau de douche (1). 15 20 30
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E,A
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E03,A47
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E03C,A47K
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E03C 1,A47K 3
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E03C 1/00,A47K 3/28
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FR2896930
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A1
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TERMINAL DE TELECOMMUNICATION A TRES COURTE DISTANCE
| 20,070,803 |
L'invention concerne le domaine des télécommunications sans fil et plus particulièrement celui des télécommunications à très courte distance, dites de type NFC (Near Field Communication). ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Ces dernières années ont vu se développer considérablement l'utilisation des étiquettes électroniques RFID (Radio Field IDentification) encore appelées tags RFID ou plus simplement tags . Nous ne considérerons ici que les tags dits passifs, c'est-à-dire dépourvus d'alimentation électrique autonome. De manière générale, un tag comprend une antenne, une mémoire non volatile dans laquelle sont stockées des informations d'identification, un modulateur adapté à moduler un signal d'interrogation reçu par l'antenne au moyen desdites informations avant de réémettre le signal modulé, un circuit d'alimentation utilisant l'énergie du signal d'interrogation pour alimenter le modulateur. La structure particulièrement simple des tags se prête à une production de masse et à de nombreuses applications allant du contrôle d'accès à l'identification des objets les plus variés. Afin de minimiser les coûts de production, la taille de la mémoire est choisie très faible, de l'ordre d'une centaine de bits à quelque milliers d'octets. Elle doit contenir au minimum des informations d'identification dont le format fait actuellement l'objet de tentatives de normalisation. La norme EPC (Electronic Product Code) préconise ainsi l'utilisation d'un en-tête d'identification (Universal Identifier Header) de 96 bits. Par ailleurs, les fréquences radio utilisées en RFID ont été notamment standardisées par l'ISO, les normes pertinentes ISO 18000-3, ISO 14443 et ISO 15693 prévoyant un signal d'interrogation à 13,56 MHz pour des applications à courte distance. Un système RFID se compose d'au moins un lecteur et d'une pluralité de tags. Le lecteur est un dispositif actif destiné à émettre un signal RF d'interrogation et à démoduler le signal reçu renvoyé par un tag pour en extraire les informations d'identification. Lorsque plusieurs tags se trouvent dans le champ de détection du lecteur, une procédure anti-collision peut être mise en oeuvre. Des algorithmes anti-collision sont décrits dans les normes ISO 14443 et ISO 15693. Parallèlement à cette évolution, les cartes à puce (ou Smart Cards) se sont affranchies de la connexion par contact électrique. Ainsi sont apparus dans certains pays des porte-monnaie électroniques ou des titres de transport sous forme de carte à puce sans contact. De manière générale, les cartes à puce sans contact possèdent, outre un microcontrôleur et une mémoire EEPROM comme leurs homologues classiques, une antenne, un circuit d'émission/réception ainsi qu'une unité d'alimentation utilisant l'énergie du signal reçu pour alimenter les circuits de la carte. La structure d'une telle carte est sensiblement plus complexe que celle d'un tag car elle doit être capable d'interagir de manière intelligente avec un terminal de lecture/écriture, le cas échéant au moyen d'une communication cryptée. Toutefois, là encore pour des raisons de coût de production, les tailles mémoire prévues sont relativement modestes (typiquement quelques Koctets. On trouvera une description de l'état de l'art des cartes à puce sans contact sur le site www. smar:.cardaillance. org. La généralisation des technologies sans contact a suscité des efforts de normalisation tout d'abord dans les couches basses de protocole (normes ECMA 340 et ECMA 352 reprises dans la norme ISO/IEC 18092), puis dans les couches hautes, notamment la couche applicative. La normalisation des couches hautes est effectuée au sein du forum NFC (Near Field Communication). Comme son nom l'indique, les communications concernées par la technologie NFC sont à très courte distance, typiquement de 0 à 70 cm. Nous appellerons par la suite dispositif NFC, un dispositif conforme aux normes des couches basses précitées. La technologie NFC concerne des communications peer-to-peer opérant en mode half-duplex dans la bande RF de 13,56 MHz déjà mentionnée. Il garantit une compatibilité radio avec les normes existantes en matière de tags RFID et de cartes à puce sans contact. Un dispositif NFC peut agir soit comme initiateur soit comme cible : un dispositif initiateur déclenche la communication et contrôle l'échange de données alors qu'un dispositif cible répond simplement aux requêtes qui lui sont transmises. Par ailleurs, deux modes de fonctionnement sont prévus: selon un premier mode, dit actif, le dispositif initiateur et le dispositif cible génèrent tous deux leurs propres signaux RF; selon un second mode, dit passif, le dispositif initiateur génère un signal RF et le dispositif cible se contente de moduler le signal qu'il reçoit avec les données qu'il possède et de le réfléchir vers le dispositif initiateur. Un dispositif initiateur NFC est par exemple un dispositif de lecture de tag RFID ou de lecture/écriture de carte à puce sans contact. De manière similaire, un dispositif cible NFC est par exemple un tag RFID ou une carte à puce sans contact. Il est important de noter qu'une communication NFC ne permet qu'un échange relativement simple d'informations entre deux dispositifs. Elle servira par exemple à une identification unilatérale, comme pour un tag RFID, voire à une identification mutuelle des deux dispositifs. Une communication NFC peut ainsi permettre d'initialiser et de configurer une communication sans fil ultérieure entre lesdits dispositifs, par exemple au moyen d'une liaison Bluetooth ou d'une liaison 802.11 de plus grande portée. Dans le cadre du forum NFC chargé d'élaborer le protocole du même nom, une application intitulée SmartPoster , en cours de développement, devrait permettre à terme le stockage normalisé de numéros de téléphone, d'URLs et autres contenus. Ces contenus peuvent être extraits et affichés par des équipements possédant un dispositif initiateur NFC. Cependant la structure des contenus devenant plus complexe, leur présentation nécessiterait le développement d'une interface utilisateur (UI) pour chaque type d'application. Un type d'application connu est l'acquisition d'information sur un produit équipé d'un tag RFID, comme décrit dans la demande US-A- 2003/0120745. Ce document propose d'utiliser un téléphone mobile comportant un lecteur RFID intégré afin de récupérer une information d'identification du produit et l'URL d'un serveur associé. Ces informations saisies, le téléphone accède directement au serveur et transmet l'identification du produit sans intervention de l'utilisateur. L'information relative au produit, stockée dans la base de données du serveur, est alors affichée sous la forme d'une page web sur l'écran du téléphone. Ce système fonctionne bien lorsque le contenu stocké dans la mémoire du dispositif cible NFC est simple et univoque. Cependant, dès lors que plusieurs URLs sont stockées en mémoire, elles doivent être présentées à l'utilisateur pour lui permettre d'effectuer un choix d'accès. De manière plus générale, des contenus plus complexes et variés nécessiteraient de prévoir une interface utilisateur spécifique pour chaque type de contenu ou de service et de stocker l'information de présentation associée. Une première solution envisageable pourrait consister à intégrer un serveur dans le dispositif cible NFC. Cependant, cette solution nécessiterait d'équiper ce dispositif d'un microcontrôleur et d'une mémoire de taille conséquente, ce qui ne serait pas compatible avec les contraintes de coût de production, notamment celles relatives aux tags RFID. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'objectif de l'invention est d'apporter une solution aux problèmes précités. A cette fin, il est proposé un terminal de télécommunication sans fil 10 équipé d'un dispositif de lecture NFC et d'un navigateur, comprenant en outre un serveur proxy adapté à recevoir une requête http du navigateur, à accéder à un contenu d'un dispositif cible NFC lu par ledit dispositif de lecture, et à fournir au navigateur une 15 réponse fournissant ledit ensemble d'informations. L'utilisation dudit serveur proxy dans le terminal permet de s'affranchir du développement d'une interface utilisateur spécifique pour chaque type de service, le navigateur étant capable d'afficher 20 directement le contenu stocké dans la mémoire du dispositif cible. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise par la 25 description de modes de réalisation à l'aide des figures suivantes - la Fig. 1 illustre schématiquement un premier mode de réalisation de terminal de télécommunication selon l'invention5 - la Fig. 2 illustre le fonctionnement du terminal de la Fig. 1 ; - La Fig. 3 illustre schématiquement un second mode de réalisation de terminal de télécommunication selon l'invention ainsi que son fonctionnement; - La Fig. 4 illustre schématiquement un troisième mode de réalisation de terminal de télécommunication selon l'invention ainsi que son fonctionnement. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Il est connu d'héberger un serveur dans un terminal mobile, en particulier dans la carte SIM (Subscriber Identity Module) ou USIM (Universal Subscriber Identity Module) d'un téléphone mobile. Dans ce cas, des clients distants ou locaux (c'est-à-dire au sein du terminal mobile, comme un navigateur local ou un applet), peuvent transmettre des requêtes http au serveur hébergé et récupérer des pages HTML stockées dans sa mémoire. L'idée à la base de l'invention est d'incorporer un serveur proxy au sein d'un terminal de télécommunication sans fil, notamment un terminal mobile et d'accéder au contenu du dispositif cible NFC via ledit serveur. La Fig. 1 montre un terminal sans fil selon un premier mode de réalisation de l'invention. Le terminal 100 comprend une première antenne RF 110 assurant la liaison avec le réseau fixe, un module d'émission/ réception (non représenté), un module de navigation 120 (browser ou micro-browser), un serveur proxy 130, un dispositif NFC initiateur 140 (par exemple un lecteur RFID ou un lecteur de carte à puce sans contact) couplé à une antenne 150 assurant la liaison à très courte distance avec un dispositif NFC cible 200 (tag RFID, carte à puce sans contact). Le terminal 100 pourra être par exemple un téléphone GPRS ou UMTS, un PDA, un ordinateur portable possédant une interface de type 802.11 a/b/g. Le dispositif NFC cible comprend lui-même une antenne 210, un module d'alimentation 220 utilisant l'énergie de l'onde incidente reçue par l'antenne, un modulateur 230 et une mémoire non volatile 240 dans laquelle est stockée un contenu, c'est-à-dire un ensemble d'informations structurées selon un format prédéterminé, par exemple un code d'identification de produit, une liste d'URLs, de numéros de téléphone etc. De manière optionnelle, le dispositif NFC cible 220 comporte un micro-contrôleur alimenté par le module 220 contrôlant le modulateur 230 et effectuant des opérations de lecture/écriture dans la mémoire 240. Le modulateur peut être du type passif ou actif : dans le premier cas il module simplement l'impédance de l'antenne et donc le coefficient de réflexion de l'onde incidente alors que dans le second cas il module une porteuse générée localement. La Fig. 2 représente le fonctionnement du terminal de télécommunication sans fil 100 selon un mode de réalisation de l'invention. Dans une première étape le terminal mobile détecte à sa proximité un dispositif NFC cible. La détection peut être assurée de manière automatique et autonome par le dispositif NFC initiateur 140 ou bien sur requête de l'utilisateur. Dans cette seconde configuration, la requête peut être activée par une touche dédiée du terminal mobile ou par une sélection dans un menu. Le dispositif NFC cible ayant été détecté, le dispositif NFC initiateur transmet en 310 au navigateur une URL spécifique désignant l'interface NFC. Selon une première variante de réalisation, le navigateur transmet alors en 320 une requête GET http de cette URL ayant, pour des raisons que nous verrons plus loin, la forme suivante : http ://127.0.0.1 : // (1) On reconnaît ici l'adresse de bouclage 127.0.0.1 de la pile TCP/IP. La valeur est le numéro de port TCP du serveur proxy. On pourra choisir un numéro de port non réservé par exemple 2080. Après ouverture de la connexion TCP, la requête http est transmise via le port TCP du navigateur à la pile de protocoles TCP/IP, supportant le bouclage sur elle-même. L'adresse IP 127.0.0.1 étant une adresse de bouclage, les datagrammes ayant cette adresse pour destination sont renvoyés vers la pile. Par voie de conséquence, la requête http est transmise au port TCP du serveur proxy en 330. L'adresse IP du serveur proxy aura été préalablement déclarée à la pile TCP/IP. Le serveur proxy identifie alors la requête comme celle de la page d'accueil de l'interface NFC et commande en 330 au dispositif 140 de lire l'index stocké dans la mémoire. Sur interrogation du dispositif NFC cible en 340, l'index est retourné au serveur proxy en 350 puis transmis au navigateur en 360. Le navigateur affiche la page d'accueil en question et l'utilisateur peut ensuite sélectionner au sein de l'index le lien qui l'intéresse. Le lien peut pointer soit vers une URL distante (extérieure au terminal mobile), par exemple l'adresse du serveur Web du fabricant d'un produit ou d'un prestataire de service, soit vers une URL locale désignant une ressource stockée dans le dispositif NFC cible. Dans ce dernier cas, l'URL se présente sous la forme suivante : 127.0.0.1/NFC/iteml/item2/... Une requête GET de cette URL sera alors transmise via le bouclage précité au serveur proxy qui commandera comme précédemment au dispositif 140 de lire dans le dispositif NFC cible le contenu correspondant à /iteml/item2/... Le serveur proxy récupère ce contenu, par exemple une page WML, HTML ou XHTML et la renvoie au navigateur. De manière générale, le contenu stocké dans la mémoire 240 est conforme à un format affichable par le navigateur, par exemple sous la forme d'un document WML, HTML ou XHTML, de logos GIF ou d'images JPEG. On remarque ainsi que l'on passe avantageusement d'une navigation locale (ou intérieure) à une navigation distante (ou extérieure) et réciproquement de manière transparente pour l'utilisateur conventionnel. La et ce, en utilisant un browser Fig. 3 illustre un second mode de de l'invention. Ce second mode diffère du ce que le serveur proxy n'est pas adressé TCP spécifique mais via le port TCP réservé à http à savoir le port 80 (= 80 dans la requête (1)). Dans ce cas, l'URL de la requête http est analysée au niveau applicatif et le serveur proxy est 10 adressé via une API par l'argument NFC. Si, comme il est représenté sur la Fig. 2, un autre serveur 135, par exemple un serveur http est présent dans le terminal 100, un routeur http 125 est prévu pour effectuer le routage des requêtes du navigateur soit vers le serveur 15 proxy 130 ou vers le serveur http 135. Le reste du fonctionnement est identique à celui de la Fig. 2. La Fig. 4 illustre un troisième mode de réalisation de l'invention. Ce second mode diffère du 20 premier en ce que, lorsqu'un dispositif NFC cible est détecté à proximité du terminal, le contenu stocké dans la mémoire 240 est transféré en 300' via le dispositif 140 dans une mémoire cache 160. Ce mode de réalisation est avantageux 25 lorsque l'utilisateur passe rapidement devant un dispositif NFC cible. Un signal avertira l'utilisateur lorsque le transfert de la mémoire 240 à la mémoire 160 est terminé. Cette mémoire cache peut stocker le contenu 30 dans son format natif, c'est-à-dire sous le même format réalisation premier en via un port5 que dans la mémoire 240), par exemple sous forme de pages WML, HTML ou XHTML etc. Les étapes de fonctionnement 310',320' sont identiques aux étapes 310,320 déjà décrites et ne seront donc pas détaillées. A la différence du premier mode cependant, le serveur proxy récupère par la commande 330' le contenu dans la mémoire cache. Ainsi, l'étape ultérieure 340 est superflue, le contenu est extrait directement de la mémoire cache en 350' puis transmis comme réponse au navigateur en 360'. Bien que présenté comme variante du premier mode de réalisation on conçoit que le troisième mode de fonctionnement peut être également conjugué avec une analyse de requête http ou un routage http comme dans le second mode de réalisation. Quel que soit le mode de réalisation envisagé, une procédure d'anti-collision peut être mise en place lorsque plusieurs dispositifs NFC cible sont présents dans le champ de détection du dispositif NFC initiateur. Par exemple, si une collision est détectée lors d'une première interrogation, les dispositifs cible pourront répondre après un temps de réponse pseudo-aléatoire. En outre, dans le second mode de fonctionnement, les contenus stockés respectivement dans les dispositifs cible pourront être transférés tour à tour dans la mémoire cache alors même que l'utilisateur a commencé sa navigation
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L'invention concerne un terminal mobile équipé d'un dispositif initiateur NFC et d'un navigateur. Il comprend en outre un serveur proxy adapté à recevoir une requête http du navigateur, à accéder à un ensemble d'informations stockées dans un dispositif cible NFC et lues par ledit dispositif initiateur, et à transmettre au navigateur une réponse fournissant ledit ensemble d'informations.
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1. Terminal de télécommunication sans fil équipé d'un dispositif initiateur NFC et d'un navigateur, caractérisé en qu'il comprend un serveur proxy adapté à recevoir une requête http du navigateur, à accéder à un ensemble d'informations stockées dans un dispositif cible NFC et lues par ledit dispositif initiateur, et à transmettre au navigateur une réponse fournissant ledit ensemble d'informations. 2. Terminal selon la 1, caractérisé en ce que, un dispositif cible ayant été détecté par ledit dispositif initiateur, ce dernier est adapté à transmettre au navigateur une URL locale pointant vers tout ou partie dudit ensemble d'informations. 3. Terminal selon la 2, caractérisé en ce que l'URL locale comprend une adresse de bouclage de la pile TCP/IP. 4. Terminal selon la 3, caractérisé en ce que le serveur proxy est connecté à un port TCP non réservé de l'adresse de bouclage. 5. Terminal selon la 3, caractérisé en ce que le serveur proxy est connecté au port TCP 80 de l'adresse de bouclage. 6. Terminal selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend un routeur http connecté au port TCP 80 et adapté à transmettre ladite requête http du navigateur au serveur proxy. 7. Terminal selon l'une des 3-6, caractérisé en ce que le serveur proxy est adapté, sur réception de ladite requête http, à accéder à une zone de mémoire cache dans laquelle tout ou partie desdites informations ont été préalablement stockées. 8. Terminal selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif initiateur NFC est adapté à transférer dans ladite zone de mémoire cache tout ou partie des informations stockées dans le dispositif NFC cible dès détection de ce dernier. 9. Terminal selon l'une des 3-7, caractérisé en ce que le serveur proxy est adapté, sur réception de ladite requête http, à commander au dispositif NFC initiateur de lire tout ou partie des informations stockées dans le dispositif NFC cible. 10. Terminal selon l'une des 25 précédentes, caractérisé en ce que le dispositif NFC initiateur est un lecteur de tag RFID. 11. Terminal selon d'une des 1-9, caractérisé en ce que le dispositif NFC initiateur 30 est un lecteur de carte à puce sans contact. 12. Terminal selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est en outre un assistant numérique personnel, un téléphone mobile ou un ordinateur personnel.
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H,G
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H04,G06,H01
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H04B,G06K,H01Q
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H04B 5,G06K 19,H01Q 1
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H04B 5/00,G06K 19/077,H01Q 1/22
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FR2889057
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A1
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COMPOSITION COSMETIQUE ET/OU DERMATOLOGIQUE POUR LA PREVENTION ET/OU LE TRAITEMENT DES PEAUX SENSIBLES OU SECHES
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La présente invention concerne principalement une composition topique, notamment cosmétique et/ou dermatologique, destinée plus particulièrement à la prévention et au traitement des peaux qualifiées de "peaux sensibles et/ou sèches". D'une manière générale, les peaux sensibles se définissent par une réactivité particulière de la peau. Cette réactivité cutanée se traduit classiquement par la manifestation de signes d'inconfort en réponse à la mise en contact du sujet avec un élément déclenchant qui peut avoir diverses origines. Il peut s'agir de l'application d'un produit cosmétique en surface de la peau sensible, de la prise d'aliments, de l'exposition à des variations brutales de températures, à la pollution atmosphérique et/ou à des rayons aux ultraviolets ou infrarouges. Il existe également des facteurs associés comme l'âge et le type de peau. Ainsi les peaux sensibles sont plus fréquentes parmi les peaux sèches ou grasses que parmi les peaux normales. L'apparition de ces signes d'inconfort, qui apparaissent dans les minutes qui suivent la mise en contact du sujet avec l'élément déclenchant, est une des caractéristiques essentielles des peaux sensibles. Il s'agit principalement de sensations dysesthésiques. On entend par sensations dysesthésiques, des sensations plus ou moins douloureuses ressenties dans une zone cutanée comme les picotements, fourmillements, démangeaisons ou prurits, brûlures, échauffements, inconforts, tiraillements, etc. Ces signes subjectifs existent le plus souvent en l'absence de signes chimiques visibles tels que la rougeur et les desquamations. On sait aujourd'hui que ces réactions d'irritation et d'intolérance cutanée sont notamment liées à une libération de neuropeptides par les terminaisons nerveuses de l'épiderme et du derme. Par opposition aux peaux qualifiées d'allergiques, la réactivité d'une peau sensible ne relève pas d'un processus immunologique c'est-à-dire ne se produit pas uniquement au niveau d'une peau déjà sensibilisée, en réponse à la présence d'un allergène. Son mécanisme de réponse est dit "aspécifique". Elle est, à ce titre, à distinguer des peaux manifestant des réactions inflammatoires et allergiques de type dermatose, eczéma, et/ou ichtyoses, et vis-à-vis desquelles un certain nombre de traitements ont déjà été proposés. Ainsi, le document WO 02/28402 décrit que des microorganismes probiotiques peuvent avoir un effet bénéfique dans la régulation de réactions d'hypersensibilité cutanée comme les réactions inflammatoires et allergiques qui relèvent d'un processus immunologique par opposition à la réactivité d'une peau sensible. Il est également rapporté dans "Probiotics in the managment of atopic eczema, Clinical and Experimental Allergy 2000", Volume 30, pages 1604-1610, une étude concernant l'effet de probiotiques sur les mécanismes immunitaires infantiles comme par exemple la dermatite atopique. Le document US 5 756 088, décrit un régime alimentaire ayant des effets prophylactiques et thérapeutiques sur les dermatoses animales. Ce régime comprenant l'ingestion de compositions comprenant un acide gras polyinsaturé et/ou de la biotine, un Bifidobacterium, une bactérie à acide lactique ou un Bacille. Le document WO 01/17365 décrit, quant à lui, un procédé permettant d'améliorer la peau et la fourrure des animaux en leur fournissant un agent nutritionnel comprenant un agent prébiotique ou probiotique. Pour sa part, le document US 5 656 268 propose des produits biologiques associant des ferments lactiques et une huile végétale. En fait, aucun de ces documents n'est concerné par la prévention et/ou le traitement des peaux qualifiées de sensibles, en particulier dans le cas où cette peau sensible est associée à une peau sèche. La peau sèche se manifeste essentiellement par une sensation de tiraillement et/ou de tension. Elle est souvent associée à une baisse du taux d'hydratation cutanée et à une altération de la fonction barrière, mesurée par la perte insensible en eau. De manière inattendue, les inventeurs ont constaté que les microorganismes notamment probiotiques pouvaient s'avérer efficaces, en particulier chez l'adulte, pour le traitement des peaux sensibles en particulier associées à une peau sèche sous réserve qu'ils soient associés à une quantité efficace d'au moins un acide gras insaturé. Les inventeurs ont ainsi découvert que l'administration d'une telle composition 25 par voie topique, c'est-à-dire par application directe sur la peau, s'avérait particulièrement efficace. Selon un premier aspect, la présente invention a pour objet une composition topique cosmétique et/ou dermatologique, notamment utile pour prévenir et/ou traiter les peaux sensibles et/ou sèches, comprenant dans un support physiologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique, et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites, en association à une quantité efficace d'au moins un acide gras polyinsaturé et/ou ester d'acide gras polyinsaturé, et/ou un de leurs sels et/ou dérivés. Selon un autre de ses aspects, l'invention a pour objet un procédé cosmétique comprenant au moins une étape d'application sur la peau d'une composition topique comprenant, dans un support physiologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites en association à une quantité efficace d'au moins un acide gras insaturé et/ou ester d'acide gras insaturé, et/ou un de leurs sels et/ou dérivés. Selon encore un autre de ses aspects, l'invention a pour objet l'utilisation d'une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites, en association avec une quantité efficace d'au moins un acide gras insaturé, et/ou un ester d'acide gras insaturé, et/ou un de leurs sels et/ou dérivés pour la fabrication d'une composition cosmétique ou dermatologique destinée à traiter ou prévenir les désordres de la peau sensible associée ou non à une peau sèche. L'association selon l'invention peut être formulée dans des compositions orales ou topiques. Par "quantité efficace", on entend au sens de la présente invention une quantité suffisante pour obtenir l'effet attendu. Peau sensible et/ou sèche Comme précisé précédemment, une peau sensible est différente d'une peau allergique. Sa réactivité ne relève pas d'un processus immunologique et se traduit généralement uniquement par des sensations dysesthésiques. Pour des raisons évidentes, l'absence de signes visibles rend difficile le diagnostic de peau sensible. Le plus souvent ce diagnostic repose sur l'interrogatoire du patient. Cette symptomatologie a en outre pour intérêt de permettre de différencier la peau sensible associée ou non à une peau sèche, de l'irritation ou de l'allergie de contact pour lesquelles il existe en revanche des signes inflammatoires visibles. En conséquence, la mise au point de produits "peaux sensibles" a nécessité de disposer d'outils d'évaluation de la réaction sensorielle de la peau. Les premiers outils se sont inspirés dès leur conception de la caractéristique essentielle des peaux sensibles à savoir la présence de signes d'inconfort induits par une application topique. Ainsi, le "stinging test" à l'acide lactique a été le premier test proposé. Il est réalisé par relevé des sensations de picotements rapportées par un volontaire après application d'une solution d'acide lactique à 10 % sur les ailes du nez. Les sujets rapportant des sensations modérées ou fortes de picotements sont appelées "stingers" et considérés comme étant à peau sensible. En raison de cette sensibilité cutanée à l'application topique de produit, ces sujets sont alors sélectionnés pour tester des produits dits peaux sensibles. Plus récemment, pour activer spécifiquement les terminaisons nerveuses périphériques, impliquées dans l'inconfort et appelées nocicepteurs, récemment identifiées comme étant impliquées dans la peau sensible, de nouveaux tests ont été proposés qui utilisent précisément d'autres inducteurs d'inconfort comme la capsaïcine. Ce second type de test, décrit dans la demande EP 1 374 913, constitue également un autre outil particulièrement utile pour le diagnostic de peaux sensibles. Au sens de la présente invention, les peaux sensibles couvrent les peaux 15 irritables et les peaux intolérantes. Une peau intolérante est une peau qui réagit par des sensations d'échauffement, de tiraillements, de fourmillements et/ou de rougeurs, à différents facteurs tels que l'application de produits cosmétiques ou dermatologiques ou de savon. En général, ces signes sont associés à un érythème et à une peau hyper-séborrhéique ou acnéique, voire même rosacéiforme, avec ou sans dartres. Une peau irritable est une peau qui réagit par un prurit, c'est-à-dire par des démangeaisons ou par des picotements, à différents facteurs tels que l'environnement, les émotions, les aliments, le vent, les frottements, le rasoir, l'eau dure à forte concentration de calcaire, les variations de température, l'humidité ou la laine. D'une manière générale, ces deux types de peau peuvent être associés à une sécheresse cutanée avec ou sans dartres ou à une peau qui présente un érythème. Comme précisé précédemment, la sécheresse cutanée est souvent associée à une baisse du taux d'hydratation cutanée, évalué par cornéométrie, ainsi qu'à une altération de la fonction barrière, mesurée par la perte insensible en eau. La peau sèche se manifeste pour l'essentiel par une sensation de tiraillements et/ou de tension. Celle-ci est aussi rugueuse au toucher et apparaît couverte de squames. Lorsque la peau est légèrement sèche, ces squames sont abondantes mais peu visibles à l'oeil nu. Elles sont de moins en moins nombreuses mais de plus en plus visibles à l'oeil nu lorsque ce désordre s'aggrave. L'origine de cette sécheresse cutanée peut être de type constitutionnel ou acquis. Dans le cas de peau sèche acquise, l'intervention de paramètres extérieurs tels que l'exposition aux agents chimiques, à des conditions climatiques difficiles, aux rayons solaires ou bien encore certains traitements thérapeutiques (rétinoïdes, par exemple) est déterminante. Sous ces influences extérieures, la peau peut devenir alors momentanément et localement sèche. Cela peut concerner tout type de peau. Dans le cas de la peau sèche constitutionnelle, on peut distinguer deux catégories: les peaux pathologiques et les peaux non pathologiques. Les peaux sèches constitutionnelles pathologiques sont essentiellement représentées par la dermatite atopique et les ichthyoses. Elles sont quasiment indépendantes des conditions extérieures. La dermatite atopique est décrite comme associée à un déficit dans le métabolisme des lipides du stratum corneum et notamment des céramides. Cette pathologie se présente sous la forme d'une xérose plus ou moins chronique concernant une grande étendue du corps, associée à des poussées inflammatoires et prurigineuses par plaques. Les ichthyoses sont des pathologies caractérisées par un déficit génétique affectant le processus de kératinisation à différents stades. Elles se manifestent par une desquamation importante par plaques. Dans le cas des peaux sèches constitutionnelles non pathologiques, la sévérité de l'état de sécheresse peut dépendre des facteurs extérieurs déjà évoqués. Rentrent dans cette catégorie de peau, la peau sénile (caractérisée par une diminution générale du métabolisme cutané avec l'âge), la peau fragile (très sensible aux facteurs extérieurs et souvent accompagnée d'érythème et de rosacée) et la xérose vulgaire (d'origine génétique probable et se manifestant en priorité sur le visage, les membres et le dos des mains). Les compositions, procédés et utilisations selon l'invention, s'avèrent ainsi tout particulièrement efficaces pour prévenir et/ou traiter les peaux sensibles et/ou sèches et plus particulièrement les peaux dites réactives, irritables et/ou intolérantes, les peaux sèches acquises et/ou les peaux sèches constitutionnelles. Microorganismes et notamment microorganismes probiotiques Les microorganismes convenant à l'invention sont des microorganismes qui peuvent être administrés sans risques à l'animal ou l'homme. En particulier, on utilise dans la présente invention au moins un 5 microorganisme dit de type probiotique. Au sens de la présente invention, on entend par "microorganisme probiotique", un microorganisme vivant qui, lorsqu'il est consommé en quantité adéquate, a un effet positif sur la santé de son hôte "Joint FAO/WHO Expert Consultation on Evaluation of Health and Nutritional Properties of Probiotic in Food Including Powder Milk with Live Lactic Acid Bacteria, 6 octobre 2001", et qui peut en particulier améliorer l'équilibre microbien intestinal. Selon une variante de l'invention, ce microorganisme est mis en oeuvre sous une forme isolée, c'est-à-dire non mélangée à un ou des composé(s) susceptible(s) de lui être associé(s) dans son milieu d'origine. Au sens de l'invention, le terme métabolite désigne toute substance issue du métabolisme des microorganismes considérés selon l'invention et dotée également d'une efficacité pour le traitement des peaux sensibles et/ou sèches. Au sens de l'invention, le terme fraction désigne plus particulièrement un fragment dudit microorganisme doté d'une efficacité pour le traitement des peaux sensibles 20 et/ou sèches par analogie audit microorganisme entier. Les microorganismes convenant à l'invention peuvent être choisis notamment parmi les ascomycètes telles que Saccharomyces, Yarrowia, Kluyveromyces, Torulaspora, Schizosaccharomyces pombe, Debaromyces, Candida, Pichia, Aspergillus et Penicillium, des bactéries du genre Bifidobacterium, Bacteroides, Fusobacterium, Melissococcus, Propionibacterium, Enterococcus, Lactococcus, Staphylococcus, Peptostrepococcus, Bacillus, Pediococcus, Micrococcus, Leuconostoc, Weissella, Aerococcus, Oenococcus, Lactobacillus et leurs mélanges. Comme ascomycètes convenant tout particulièrement à la présente invention, on peut en particulier citer Yarrowia lipolitica et Kluyveromyces lactis, de même que Saccharomyces cereviseae, Torulaspora, Schizosaccharamyces pombe, Candida et Pichia. En ce qui concerne les microorganismes probiotiques, ce sont les genres bactériens et de levure suivants qui sont généralement utilisés: -les bactéries lactiques: qui produisent par fermentation du sucre de l'acide lactique. Suivant leur morphologies on les divise en deux groupes: É Lactobacillus species: Lactobacillus acidophilus; amylovorus, casei, rhamnosus, brevis, crispatus, delbrueckii (subsp bulgaricus, lactis), fermentum, helveticus, gallinarum, gasseri johnsonii, paracasei, plantarum, reuteri, salivarius, alimentarius, curvatus, casei subsp. casei, sake É Gocci: Enterococcus (faecalis, faecium), Lactococcus lactis (subspp lactis ou cremoris), Leuconstoc mesenteroides subsp dextranicum, Pediococcus acidilactici, Sporolactobacillus inulinus, Streptococcus salvarius subsp. Thermophilus, Streptococcus thermophilus, Staphylococccus carnosus, Staphylococcus xylosus - Les bifidobactéries ou Bifidobacterium species: Bifidobacterium adolescentis, animalis, bifidum, breve, lactis, longum, infantis, pseudocatenulatum - Les levures: Saccharomyces (cerevisiae ou encore boulardii), - Les autres bactéries sporulées: Bacillus (cereus var toyo ou subtilis), Bacillus coagulans, Bacillus licheniformis, Escherichia coli strain nissle, Propionibacterium freudenreichii, - et leurs mélanges. Les bactéries lactiques et les bifidobactéries sont les probiotiques le plus souvent utilisés. Des exemples spécifiques de microorganismes probiotiques sont Bifidobacterium adolescentis, Bifidobacterium animalis, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium lactis, Bifidobacterium longum, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium pseudocatenulatum, Lactobacillus acidophilus (NCFB 1748) ; Lactobacillus amylovorus, Lactobacillus casei (Shirota), Lactobacillus rhamnosus (souche GG), Lactobacillus brevis, Lactobacillus crispatus, Lactobacillus delbrueckii (subsp bulgaricus, lactis), Lactobacillus fermentum, Lactobacillus helveticus, Lactobacillus gallinarum, Lactobacillus gasseri, Lactobacillus johnsonii (CNCM I-1225), Lactobacillus paracasei, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus reuteri, Lactobacillus salivarius, Lactobacillus alimentarius, Lactobacillus curvatus, Lactobacillus casei subsp. casei, Lactobacillus sake Lactococcus lactis, Enterococcus (faecalis, faecium), Lactococcus 10 lactis (subspp lactis ou cremoris), Leuconstoc mesenteroides subsp dextranicum, Pediococcus acidilactici, Sporolactobacillus inulinus, Streptococcus salvarius subsp. Thermophilus, Streptococcus thermophilus, Staphylococccus carnosus, Staphylococcus xylosus, Saccharomyces (cerevisiae ou encore boulardii), Bacillus (cereus var toyo ou subtilis), Bacillus coagulons, Bacillus licheniformis, Escherichia coli strain nissle, Propionibacterium freudenreichii et leurs mélanges. Les microorganismes peuvent être formulés à l'état de poudres, c'est-àdire sous une forme sèche, ou sous forme de suspensions ou de solutions. Plus particulièrement, il s'agit de microorganismes probiotiques issus du groupe des bactéries lactiques, comme notamment les Lactobacillus et/ou les Bifidobacterium. A titre illustratif de ces bactéries lactiques, on peut plus particulièrement citer les Lactobacillus johnsonii, Lactobacillus reuteri, Lactobacillus rhamnosus, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus casei ou Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium longum, Bifidobacterium animalis, Bifidobacterium lactis, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium adolescentis ou Bifidobacterium pseudocatenulatum et leurs mélanges. Les espèces convenant tout particulièrement sont les Lactobacillus johnsonii, Lactobacillus paracasei, Bifidobacterium adolescentis, Bijîdobacterium longum et Bifidobacterum lactis NCC 2818 respectivement déposées suivant le traité de Budapest avec l'Institut Pasteur (28 rue du Docteur Roux, F-75024 Paris cedex 15) les 30/06/92, 12/01/99, 15/04/99, 15/04/99, 07/06/05 sous les désignations suivantes CNCM I-1225, CNCM I2116, CNCM I-2168 et CNCM I-2170 et CNCM I-3446, et le genre Bifidobacterium longum (BB536) et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition comprend au moins deux microorganismes, notamment probiotiques et/ou métabolites et/ou fractions de ceux-ci, différents. Ces microorganismes peuvent différer par leur nature par exemple bactérie et champignon, ou bien encore par leur famille, leur genre, leur espèce, ou seulement par leur souche. La composition selon l'invention peut ainsi comprendre au moins un 30 microorganisme choisi parmi ceux cités précédemment et un second microorganisme également choisi parmi ces microorganismes ou non. Selon une variante de l'invention, la composition contient au moins un microorganisme Lactobacillus sp et au moins un microorganisme Bifidobacterium sp, notamment dans des quantités suffisantes pour garantir une administration à raison de 1010 ufc/jour respectivement. Les microorganismes et/ou leurs fractions et/ou métabolites peuvent être formulés dans un support approprié en une quantité équivalente à au moins 103 ufc/g, en particulier à des doses variant de 105 à 1015 ufc/g, et plus particulièrement de 10' à 1012 ufc/g de support. Les compositions à application topique selon l'invention comprennent généralement de 103 à 1012 ufc, en particulier de 105 à 1010 ufc et plus particulièrement de 10' à 109 ufc de microorganismes notamment probiotiques par gramme de support. Lorsque la composition comprend des métabolites, les teneurs en métabolites dans les compositions correspondent sensiblement aux teneurs susceptibles d'être produites par 103 à 1015 ufc, en particulier 105 à 1015 ufc, et plus particulièrement 10' à 1012 ufc de microorganismes vivants par gramme de support. Le ou les microorganisme(s) peu(ven)t être inclus dans la composition selon l'invention sous une forme vivante, semi-active ou inactivée, morte. I1(s) peu(ven)t également être inclus sous forme de fractions de composants cellulaires ou sous la forme de métabolites. Le ou le(s) microorganisme(s), métabolite(s) ou fraction(s) peu(ven)t également être introduit(s) sous la forme d'une poudre lyophilisée, d'un surnageant de culture et/ou le cas échéant sous une forme concentrée. Selon un mode de réalisation particulier, les microorganismes sont mis en oeuvre sous forme inactivée voire morte, notamment dans les compositions topiques. Acides aras insaturés On entend par "acide gras insaturé" au sens de la présente invention, un acide gras comprenant au moins une double liaison. Il s'agit plus particulièrement d'acides gras à longues chaînes, c'est-àdire pouvant posséder plus de 14 atomes de carbone. Les acides gras insaturés peuvent être sous forme acide, ou sous forme de sel, comme par exemple leur sel de calcium, ou encore sous forme de dérivés, notamment d'ester(s) d'acide(s) gras. Les acides gras peuvent être monoinsaturés à l'image de l'acide petroselenique (en C12), de l'acide palmitoléique (en C16) ou de l'acide oléique (en C18) ou polyinsaturés, c'est-à-dire présentant au moins deux doubles liaisons. Il est entendu que le choix des acides gras est effectué en tenant compte de la finalité de la composition les comportant, c'est-à-dire destinée à une application topique ou à une administration orale ou à une administration par voie aérienne. Par voie aérienne , on entend les vois aériennes supérieures (comme par exemple les fosses nasales, les sinus, la bouche, le pharynx) et la voie pulmonaire. Les acides gras polyinsaturés comprennent notamment les acides gras w-3 et les acides gras w-6, caractérisés par la position de l'insaturation la plus proche du groupe méthyle terminal, et leurs mélanges. Conviennent tout particulièrement à l'invention les acides gras insaturés comportant de 18 à 22 atomes de carbone, en particulier les acides gras polyinsaturés, notamment les acides gras w-3 et w-6. Parmi les acides gras polyinsaturés de la série w-6, on peut citer en particulier l'acide linoléique à 18 atomes de carbone et deux insaturations (18:2, w-6), l'acide ylinolénique à 18 atomes de carbone et trois insaturations (18:3, w-6), l'acide dihomogamalinolénique à 20 atomes de carbone et 3 insaturations (20:3, w-6), l'acide arachidonique, l'acide 5, 8, 11, 14 éicosatétraénoïque (20:4, w-6) et l'acide docosatétraenoique (22:4, w-6). Les acides gras polyinsaturés de la série w-3 peuvent notamment être choisis parmi l'acide a-linolénique (18:3, w-3), l'acide stéaridonique (18:4, w-3), l'acide 5,8,11,14,17-eicosapentaénoïque ou EPA (20:5, w-3), et l'acide 4,7,10,13,16,19-docosahéxaénoïque ou DHA (22:6, w-3), l'acide docosapentanoique (22,5, w-3), l'acide n-butyl-5,11,14-eicosatriénonique. Conviennent tout particulièrement à l'inventionl'acide a-linolénique, l'acide ylinolénique, l'acide stéaridonique, l'acide éicosapentaénoïque, l'acide docosahexaénoïque, leurs mélanges ou les extraits les comportant. Selon une variante de l'invention, le ou les acide(s) gras considéré(s) est (sont) utilisé(s) sous une forme isolée, c'est-à-dire après extraction de sa (leur) source(s)d'origine. La teneur en acide gras ou ester d'acide gras, insaturé ou polyinsaturé dans les compositions selon l'invention peut varier de 0,0001 % à 90 % en poids, notamment de 0,01 à 50 % en poids, et en particulier de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les sources d'acide y-linolénique peuvent être choisies parmi les huiles végétales comme par exemple les huiles d'onagre, de bourrache, de pépin de cassis, d'echium et de chanvre, et les extraits de la microalgue spiruline (Spirulina maxima et Spirulina platensis). Les huiles végétales de noix, noisettes, amandes (Juglans regia), de coriandre et de soja (Glycina max), de colza (Brassica naptus), de chia, de lin, de rosier muscat et les huiles de poisson, par exemple, sont riches en acides gras polyinsaturés de la série w-3. Les acides gras polyinsaturés w-3 peuvent également se trouver dans le zooplancton, les crustacés/mollusques et les poissons. Les huiles de poissons constituent la principale source industrielle d'EPA et de DHA. Les biomasses de microalgues peuvent aussi constituer une matière première d'extraction des acides gras insaturés w-3. Ainsi, l'acide gras insaturé peut être mis en oeuvre dans la composition sous forme d'au moins une huile choisie parmi les huiles d'onagre, de bourrache, de pépins de cassis, de noix, de soja, de poissons, de tournesol, de germes de blé, de chanvre, de fénugrec, de rosier muscat, d'échium, d'argan, de baobab, de son de riz, de sésame, d'amande, de noisette, de chia, de lin, d'olive, d'avocat, de carthame, de coriandre et/ou d'extrait de microalgues (par exemple spiruline), ou d'extraits de zooplancton. Les compositions selon l'invention peuvent comprendre ces huiles et/ou extraits et/ou biomasses dans une teneur allant de 5 à 80 % en poids, notamment de 10 à 70 % en poids par rapport au poids total d'une composition, notamment destinée à une administration orale. Les compositions selon l'invention peuvent comprendre ces huiles et/ou extraits et/ou biomasses à une concentration ajustée pour qu'elles soient administrées à une teneur allant de 0,1 g à 10 g/jour, notamment de 0,2 g à 5 g/jour. Bien entendu, les compositions topiques, ou associations selon l'invention 30 peuvent en outre contenir plusieurs autres actifs. A titre d'actifs utilisables, on peut citer, les vitamines B3, B5, B6, B8, C, E, ou PP, la niacine, les caroténoïdes, les polyphénols et minéraux tels que zinc, calcium, magnésium.... En particulier, on peut utiliser un complexe anti-oxydant comprenant les vitamines C et E, et au moins un caroténoïde, notamment un caroténoïde choisi parmi le 13-carotène, le lycopène, l'astaxanthine, la zéaxanthine et la lutéine, des flavonoïdes telles que les catéchines, l'hespéridine, des proanthocyanidines et des antocyanines. Il peut également s'agir d'au moins un prébiotique ou un mélange de prébiotiques. Plus particulièrement, ces prébiotiques peuvent être choisis parmi les oligosaccharides, produits à partir du glucose, galactose, xylose, maltose, sucrose, lactose, amidon, xylane, l'hémicellulose, l'inuline, des gommes de type acacia par exemple, ou un de leurs mélanges. Plus particulièrement, l'oligosaccharide comprend au moins un fructooligosaccharide. Plus particulièrement, ce prébiotique peut comprendre un mélange de fructo-oligosaccharide et d'inuline. Les compositions selon l'invention peuvent se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées selon le mode d'administration retenu. Le support peut être de nature diverse selon le type de composition considérée. En ce qui concerne plus particulièrement les compositions destinées à une administration par voie topique, il peut s'agir de solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type des solutions ou dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, de suspensions ou émulsions, du type crème, de gel aqueux ou anhydre, de microémulsions, de microcapsules, demicroparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Ces compositions peuvent notamment constituer des crèmes de nettoyage, de protection, de traitement ou de soin pour le visage, pour les mains, pour les pieds, pour les grands plis anatomiques ou pour le corps, (par exemple crèmes de jour, crèmes de nuit, crèmes démaquillantes, crèmes de fond de teint, crèmes anti-solaires), des produits de maquillage comme des fonds de teint fluides, des laits de démaquillage, des laits corporels de protection ou de soin, des laits après-solaires, des lotions, gels ou mousses pour le soin de la peau, comme des lotions de nettoyage ou de désinfection, des lotions anti-solaires, des lotions de bronzage artificiel, des compositions pour le bain, des compositions déodorantes contenant un agent bactéricide, des gels ou lotions après-rasage, des crèmes épilatoires, ou des compositions contre les piqûres d'insectes. Les compositions selon l'invention peuvent également consister en des 5 préparations solides constituant des savons ou des pains de nettoyage. Elles peuvent être également utilisées pour les cheveux sous forme de solutions, de crèmes, de gels, d'émulsions, de mousses ou encore sous forme de compositions pour aérosol contenant également un agent propulseur sous pression. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion de la phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les coémulsionnants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine cosmétique et/ou dermatologique. L'émulsionnant et le coémulsionnant peuvent être présents, dans la composition, en une proportion allant de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsque la composition de l'invention est une solution ou un gel huileux, la phase grasse peut représenter plus de 90 % du poids total de la composition. De façon connue, la composition cosmétique et/ou dermatologique de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans le domaine cosmétique, pharmaceutique et/ou dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les actifs hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les filtres, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse et/ou dans la phase aqueuse. Comme matières grasses utilisables dans l'invention, outre les acides gras insaturés, on peut citer les huiles minérales comme par exemple le polyisobutène hydrogéné et l'huile de vaseline, les huiles végétales comme par exemple une fraction liquide du beurre de karité, huile de tournesol et d'amandes d'abricot, les huiles animales comme par exemple le perhydrosqualène, les huiles de synthèse notamment l'huile de Purcellin, le myristate d'isopropyle et le palmitate d'éthyl hexyle, et les huiles fluorées comme par exemple les perfluoropolyéthers. On peut aussi utiliser des alcools gras, des acides gras comme par exemple l'acide stéarique et comme par exemple des cires notamment de paraffine, carnauba et la cire d'abeilles. On peut aussi utiliser des composés siliconés comme les huiles siliconées et par exemple les cyclométhicone et diméthicone, les cires, les résines et les gommes siliconées. Comme émulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple le stéarate de glycérol, le polysorbate 60, le mélange alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles d'oxyde d'éthylène vendu sous la dénomination Sinnowax AO par la société HENKEL, le mélange de PEG-6/PEG-32/Glycol Stéarate vendu sous la dénomination de Tefose 63 par société GATTEFOSSE, le PPG-3 myristyl éther, les émulsionnants siliconés tels que le cétyldiméthicone copolyol et le monoou tristéarate de sorbitane, le stéarate de PEG-40, le monostéarate de sorbitane oxyéthyléné (200E). Comme solvants utilisables dans l'invention, on peut citer les alcools inférieurs, notamment l'éthanol et l'isopropanol, le propylène glycol. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer les polymères carboxyliques tel que le carbomer, les copolymères acryliques tels que les copolymères d' acrylates/alkylacrylates, les po lyacrylamides et notamment le mélange de polyacrylamide, C13-14-Isoparaffine et Laureth-7 vendu sous le nom de Sepigel 305 par la société SEPPIC, les polysaccharides comme les dérivés cellulosiques tels que les hydroxyalkylcelluloses et en particulier les hydroxypropylcellulo se et hydroxyéthylcellulose, les gommes naturelles telles que les guar, caroube et xanthane et les argiles. Comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras comme les stéarates d'aluminium et la silice hydrophobe, ou encore l'éthylcellulose et le polyéthylène. Comme actifs hydrophiles, on peut utiliser les protéines ou les hydrolysats de protéine, les acides aminés, les polyols notamment en C2 à C10 comme les glycérine, sorbitol, butylène glycol et polyéthylène glycol, l'urée, l'allantoïne, les sucres et les dérivés de sucre, les vitamines hydrosolubles, l'amidon, des extraits bactériens ou végétaux comme ceux d'Aloe Vera. Comme actifs lipophiles, on peut utiliser le rétinol (vitamine A) et ses dérivés, le tocophérol (vitamine E) et ses dérivés, les céramides, les huiles essentielles et les insaponifiables (tocotrienol, sésamine, gamma oryzanol, phytosterols, squalenes, cires, terpenes). On peut, en outre, associer les actifs selon l'invention, à des agents actifs destinés notamment à la prévention et/ou au traitement des affections cutanées. La composition de l'invention peut également contenir de façon avantageuse une eau thermale et/ou minérale, notamment choisie parmi l'eau de Vittel, les eaux du bassin de Vichy et l'eau de la Roche Posay. Le procédé de traitement cosmétique de l'invention peut être mis en oeuvre notamment en appliquant les compositions cosmétiques et/ou dermatologiques ou associations telles que définies ci-dessus, selon la technique d'utilisation habituelle de ces compositions. Par exemple: applications de crèmes, de gels, de sérums, de lotions, de laits de démaquillage ou de compositions après-solaires sur la peau ou sur les cheveux secs, application d'une lotion pour cheveux sur cheveux mouillés, de shampooings, ou encore application de dentifrice sur les gencives. Le procédé cosmétique selon l'invention peut être mis en oeuvre par administration topique, journalière par exemple, de l'association selon l'invention qui peut être par exemple formulée sous forme de gels, lotions, émulsions. Le procédé selon l'invention peut comprendre une administration unique. Selon un autre mode de réalisation, l'administration est répétée par exemple 2 à 3 fois quotidiennement sur une journée ou plus et généralement sur une durée prolongée d'au moins 4 semaines, voire 4 à 15 semaines, avec le cas échéant une ou plusieurs périodes d'interruption. L'utilisation conforme à l'invention peut être telle que les compositions ou associations définies ci-dessus sont mises en oeuvre dans une formulation destinée à un usage topique. Dans le cas d'une utilisation d'une association conforme à l'invention par voie orale, on privilégie l'utilisation d'un support ingérable. Conviennent notamment comme supports alimentaires ou pharmaceutiques, le lait, le yaourt, le fromage, les laits fermentés, les produits fermentés à base de lait, des glaces, des produits à base de céréales fermentées, des poudres à base de lait, des formules pour enfants et nourrissons, des produits alimentaires de type confiserie, chocolat, céréales, des aliments pour animaux en particulier domestiques, des comprimés, gélules ou tablettes, des suppléments oraux sous forme sèche et les suppléments oraux sous forme liquide. Pour l'ingestion, de nombreuses formes de réalisation de compositions orales et notamment de compléments alimentaires sont possibles. Leur formulation est réalisée par les procédés usuels pour produire des dragées, gélules, gels, émulsions, comprimés, capsules. En particulier, le(s) actif(s) selon l'invention peuvent être incorporés dans toute autre forme de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis, par exemple des barres alimentaires, ou des poudres compactées ou non. Les poudres peuvent être diluées à l'eau, dans du soda, des produits laitiers ou dérivés du soja, ou être incorporées dans des barres alimentaires. Selon un mode de réalisation particulier, les microorganismes peuvent être formulés au sein de compositions sous une forme encapsulée de manière à améliorer significativement leur durée de survie. Dans un tel cas, la présence d'une capsule peut en particulier retarder ou éviter la dégradation du microorganisme au niveau du tractus gastro intestinal. Dans le cas où les microorganismes sont formulés dans une composition destinée à être administrée par voie orale, cette composition peut comprendre pour les microorganismes vivants de 103 à 1015 ufc/g, en particulier de 105 à 1015 ufc/g et plus particulièrement de 107 à 1012 ufc/g de microorganismes par gramme de support ou à des doses équivalentes calculées pour les microorganismes inactifs ou morts ou pour des fractions de microorganisme ou pour des métabolites produits. Dans le cas particulier où le(s) microorganisme(s) est (sont) formulé(s) dans des compositions administrées par voie orale, la concentration en microorganisme(s) notamment probiotique(s) peut être ajustée de manière à correspondre à des doses (exprimées en équivalent de microorganisme) variant de 5.105 à 1013 ufc/j et en particulier de 107 à 1011 ufc/j. Dans le cas de prises par voie orale, les doses journalières peuvent, pour les acides gras w-3, aller de 0,5 à 2500 mg/j, notamment 5 à 500 mg/j, et pour les acides gras 30 w-6 aller de 0,5 à 5000 mg/j, notamment 5 à 2000 mg/j. Dans le cas d'une utilisation d'une association conforme à l'invention par voie aérienne, le support physiologiquement acceptable est choisi parmi ceux usuellement utilisés par l'homme de l'art pour cibler les voies aériennes supérieures ou la voie pulmonaire. Ainsi, les compositions destinées aux voies aériennes supérieures peuvent être présentées, à titre d'exemple, sous la forme de gargarismes, de collutoires, de préparations nasales telles que des liquides pour instillation ou pulvérisation, des poudres ou des pommades. Les compositions destinées à cibler la voie pulmonaire peuvent être présentées, notamment, sous forme d'inhalation ou d'aérosol. Ainsi, les compositions selon l'invention peuvent être formulées afin d'être adaptées à une distribution par pulvérisateur. La quantité efficace de micro-organismes conformes à l'invention à mettre en oeuvre dans les formulations destinées aux voies aériennes sont à adapter selon la forme galénique utilisée et la voie ciblée. Par exemple, les quantités efficaces par gramme de support et/ou à administrer 15 par jour peuvent être telles que définies précédemment. La préparation des compositions destinées à être administrées par voie aérienne peut être réalisée selon tous modes connus de l'homme de l'art. Dans la description et dans les exemples suivants, sauf indication contraire, les pourcentages sont des pourcentages en poids et les plages de valeurs libellées sous la forme "entre... et..." incluent les bornes inférieure et supérieure précisées. Les ingrédients sont mélangés, avant leur mise en forme, dans l'ordre et dans des conditions facilement déterminées par l'homme de l'art. Les exemples ci-après sont présentés à titre illustratif et non limitatif du domaine de l'invention. Exemples de compositions Exemple 1: Lotion pour le visage des peaux sensibles (% en poids) Lactobacillus paracasei (CNCMI-2116) 5,00 Gluconate de magnésium 3,00 Linoléate de calcium 2,00 Huile de pépins de cassis 5,00 Huile d'Onagre Huile de bourrache Antioxydant Isopropanol Conservateur Eau qsp Chlorure de magnésium Ascorbate de Calcium Lactobacillus paracasei (CNCMI-2116) Bifido bacterium longum(CNCM I-2170) Gluconate de magnésium Lino léate de calcium Huile de pépins de cassis Huile d'Onagre Huile de bourrache Antioxydant Isopropanol Stéarate de glycérol Alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles OE (Sinnowax A0 vendu par la société Henkel) Alcool cétylique Diméthicone (DC 200 Fluid vendu par la société Dow Corning) Huile de vaseline Myristate d'isopropyle (Estol IPM 1514 vendu par Unichema) Antioxydant Glycérine Conservateur Eau qsp 3,00 1,00 1,00 6,00 3,00 0,05 20,00 0,30 Exemple 2: Lait pour le soin du visage des peaux sèches et sensibles (% en poids) Exemple 3: Gel pour le soin du visage des peaux sensibles Lactobacillus johnsonii (CNCMI-1225) (% en poids) Hydroxypropylcellulose (Klucel H vendu par la société Hercules 1,00 Bifido bacterium lactis(CNCMI-3446) 5,00 Gluconate de magnésium 3,00 Lino léate de calcium 2,00 Huile de pépins de cassis 5,00 Huile d'Onagre 2,00 Huile de bourrache 5,00 Antioxydant 0,05 Vitamine C 2,50 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100,00 Exemple 4: Lait pour le soin du visage des peaux sèches et sensibles (% en poids) Ascorbate de magnésium 3,00 Lactobacillus paracasei (CNCMI-2116) 5,00 Gluconate de magnésium 3,00 Lino léate de calcium 2,00 Huile de pépins de cassis 5,00 Huile de coriandre 2,00 Huile de bourrache 5,00 Antioxydant 0,05 Isopropanol 40,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100,00 Exemple 5: Creme pour le soin des peaux réactives Bifidobacterium Longum (CNCM1-2170) 5,00 Huile de coriandre 2,00 Huile de poisson 5,00 Stéarate de glycérol 1,00 Alcool cétylstéarylique/alcool cétylstéarylique oxyéthyléné à 33 moles OE (Sinnowax A0 vendu par la société Henkel) 3,00 Alcool cétylique 1,00 Diméthicone (DC 200 Fluid vendu par la société Dow Corning) 1,00 Huile de vaseline 6,00 Myristate d'isopropyle (Estol IPM 1514 vendu par Unichema) 3,00 Glycérine 10,00 Conservateur 0,30 Eau qsp 100,00 15 Exemple 6: SACHET POUDRE UNIDOSE (voie orale) Principe actif mg/sachet Lactobacillus lactis 12 (CNCM 100 I-3446) Citrate de magnésium 300 en mg de magnesium Citrate de calcium 1000 En mg de calcium Huile de poisson 100 Huile de bourrache 100 Huile de noix 100 Excipient Maltodextrine qsp Benzoate de sodium qsp On peut prendre un à trois sachets par jour. Exemple 7: CAPSULE mg/capsule Lactobacillus paracasei 100,00 (CNCM I-2116) Huile de pépins de cassis 100,00 Huile de poisson 100,00 Stéarate de magnésium 0,02 Arôme naturel qs Excipient qsp On peut prendre une à trois de ces capsules par jour. Exemple 8 On adjoint à la formulation de l'exemple 7 un complexe vitaminique comportant 30 mg de vitamine C, 5 mg de vitamine E et 2 mg de lutéine. Exemple 9 On adjoint à la formulation de l'exemple 7 un complexe vitaminique comportant 30 mg de vitamine C, 5 mg de vitamine E et 2 mg de lycopène par capsule. 10 Exemple 10: CAPSULE mg/capsule Vitamine C 30 Bifidobacterium longum 50 (CNCM I-2170) Lactobacillus paracasei 50 (CNCM I-2116) Huile de pépins de cassis 100 Excipients qsp Stéarate de magnésium 0,02 Arôme naturel qs On peut prendre une à trois de ces capsules par jour. Exemple 11 On adjoint à la formulation de l'exemple 10 un complexe vitaminique comportant 5 mg de vitamine E et 2 mg de (3-carotène ou luteine. Exemple 12 On adjoint à la formulation de l'exemple 10 un complexe vitaminique comportant 5 mg de vitamine E et 2 mg de lycopène par capsule. Exemple 13 On adjoint à la formulation de l'exemple 10 un complexe minéral comportant 200 mg de lactate de magnésium et 400 mg de lactate de calcium, 500 mg d'extraits de polyphénol. Exemple 14: Bi-CAPSULE Mg/capsule 1 Mg/capsule 2 lactobacillus paracasei (CNCM 50 I-2116) Bifidobacterium longum 50 (CNCM I-2170) Huile de pépins de raisin 150 Huile de coriandre 150 Vitamine E 5 Mélange de caroténoïdes 4 Arome naturel qs qs Excipient qsp qsp On peut prendre une à trois capsules par jour
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La présente invention concerne une Composition cosmétique et/ou dermatologique topique, notamment utile pour prévenir et/ou traiter les peaux sensibles et/ou sèches, comprenant dans un support physiologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites, en association à une quantité efficace d'au moins un acide gras polyinsaturé et/ou ester d'acide gras polyinsaturé et/ou un de leurs sels et/ou dérivés.
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1. Composition cosmétique et/ou dermatologique topique, notamment utile pour prévenir et/ou traiter les peaux sensibles et/ou sèches, comprenant dans un support physiologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites, en association à une quantité efficace d'au moins un acide gras polyinsaturé et/ou ester d'acide gras polyinsaturé et/ou un de leurs sels et/ou dérivés. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux microorganismes, notamment de type probiotique, et/ou fractions et/ou 10 métabolites de ceux-ci, différents. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit microorganisme est choisi parmi les ascomycètes telles que Saccharomyces, Yarrowia, Kluyveromyces, Torulaspora, Schizosaccharomyces pombe, Debaromyces, Candida, Pichia, Aspergillus et Penicillium, des bactéries du genre Bifidobacterium, Bacteroides, Fusobacterium, Melissococcus, Propionibacterium, Enterococcus, Lactococcus, Staphylococcus, Peptostrepococcus, Bacillus, Pediococcus, Micrococcus, Leuconostoc, Weissella, Aerococcus, Oenococcus, Lactobacillus et leurs mélanges. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que le microorganisme est choisi parmi les Saccharomyces cereviseae, Yarrowia lipolitica, Kluyveromyces lactis, Torulaspora, Schizosaccharomyces pombe, Candida, Pichia, Bifidobacterium bifidum, Bifidobacterium breve, Bifidobacterium longum, Bifidobacterium animalis, Bifidobacterium lactis, Bifidobacterium infantis, Bifidobacterium adolescentis, Bifidobacterium pseudocatenulatum, Lactobacillus acidophilus (NCF 748), Lactobacillus amylovorus, Lactobacillus casei (Shirota), Lactobacillus brevis, Lactobacillus crispatus, Lactobacillus fermentum, Lactobacillus helveticus, Lactobacillus gallinarum, Lactobacillus plantarum, Lactobacillus salivarius, Lactobacillus alimentarius, Lactobacillus casei subsp. casei, Lactobacillus paracasei, Lactobacillus curvatus, Lactobacillus delbruckii (subsp. bulgaricus lactis), Lactobacillus gasseri, Lactobacillus johnsonii, Lactobacillus reuteri, Lactobacillus rhamnosus (souche GG), Lactobacillus sake, Lactococcus lactis, Enterococcus (faecalis, faecium), Lactococcus lactis (subspp lactis ou cremoris), Leuconstoc mesenteroides subsp dextranicum, Pediococcus acidilactici, Sporolactobacillus inulinus, Streptococcus salvarius subsp. Thermophilus, Streptococcus thermophilus, Staphylococccus carnosus, Staphylococcus xylosus Saccharomyces (cerevisiae ou encore boulardii), Bacillus (cereus var toyo ou subtilis), Bacillus coagulons, Bacillus licheniformis, Escherichia coli strain nissle, Propionibacterium freudenreichii, et leurs mélanges. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le microorganisme est issu du groupe des bactéries lactiques. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le microorganisme est choisi parmi les Lactobacillus johnsonii (CNCM I-1225), Lactobacillus paracasei (CNCM I2116), Bifidobacterium adolescentis (CNCM I-2168), Bifidobacterium longum (CNCM I-2170), Bifidobacterium lactis (CNCM I-3446), Bifidobacterium longum (BB536), et leurs mélanges. 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le microorganisme probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites est formulé dans ledit support en une quantité équivalente à au moins 103 ufc/g, notamment variant de 103 à 1012 ufc/g, et en particulier de 105 à 1010 ufc/g de support. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide gras polyinsaturé est choisi parmi les acides gras 20 polyinsaturés w-3, w-6 et leurs mélanges. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide gras polyinsaturé comprend de 18 à 22 atomes de carbone. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide gras polyinsaturé est choisi parmi l'acide linoléique, l'acide y-linolénique, l'acide di-homogamalinolénique, l'acide arachidonique, l'acide éicosatétraénoïque, l'acide docosatétraènoique, l'acide a-linolénique, l'acide stéaridonique, l'acide 5,8,11,14,17-eicosapentaénoïque, l'acide 4,7,10,13,16,19docosahéxaénoïque, l'acide docosapentaènoique, et l'acide n-butyl-5,11,14eicosatriènonique. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide gras polyinsaturé est mis en oeuvre sous forme d'au moins une huile choisie parmi les huiles d'onagre, de bourrache, de pépins de cassis, de noix, de soja, de poissons, de tournesol, de germes de blé, de chanvre, de fénugrec, de rosier muscat, d'échium, d'argan, de baobab, de son de riz, de sésame, d'amande, de noisette, de chia, de lin, d'olive, d'avocat, de carthame, de coriandre et/ou d'extrait de microalgues (par exemple spiruline), ou d'extraits de zooplancton. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait que l'acide gras polyinsaturé est présent en une teneur allant de 0,0001 à 90 % en poids, notamment de 0,01 à 50 % en poids, en particulier de 0,1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous forme de solutions aqueuses, hydroalcooliques ou huileuses, de dispersions du type des solutions ou dispersions du type lotion ou sérum, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème, de gel aqueux ou anhydre, ou encore de microémulsions, de microcapsules, de microparticules, ou de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. 14. Procédé cosmétique comprenant au moins une étape d'application sur la peau d'une composition topique comprenant, dans un support physiologiquement acceptable, au moins une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites en association à une quantité efficace d'au moins un acide gras insaturé, et/ou ester d'acides gras insaturé et/ou un de leurs sels et/ou dérivés. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le microorganisme est tel que défini selon l'une quelconque des 2 à 7. 16. Procédé selon la 14 ou 15, caractérisé en ce que l'acide gras insaturé est un acide gras polyinsaturé tel que défini selon l'une quelconque des 8 à 12. 17. Utilisation d'une quantité efficace d'au moins un microorganisme, notamment probiotique et/ou une de ses fractions et/ou un de ses métabolites en association avec une quantité efficace d'au moins un acide gras insaturé, et/ou ester d'acide gras insaturé et/ou un de leurs sels et/ou dérivés pour la fabrication d'une composition cosmétique ou dermatologique destinée à traiter ou prévenir les désordres de la peau sensible associée ou non à une peau sèche. 18. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que l'association est formulée dans une composition destinée à un usage topique. 19. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que l'association est formulée dans une composition destinée à une administration orale, ou à une administration par voie aérienne 20. Utilisation selon l'une quelconque des 17 à 19, caractérisée en ce que le microorganisme est tel que défini selon l'une quelconque des 2 à 7. 21. Utilisation selon l'une quelconque des 17 à 20, caractérisée en ce que l'acide gras insaturé est un acide gras polyinsaturé. 22. Utilisation selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisée en ce que l'acide gras insaturé est un acide gras polyinsaturé tel que défini selon l'une quelconque des 8 à 12.
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A
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A61
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A61K,A61P,A61Q
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A61K 8,A61K 35,A61K 36,A61P 17,A61Q 19
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A61K 8/99,A61K 35/74,A61K 35/745,A61K 35/747,A61K 36/00,A61P 17/00,A61Q 19/00
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FR2890106
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A1
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PROCEDE DE PROTECTION PAR AJOUT PONCTUEL D'UN ADDITIF, ET MACHINE MECANIQUE AINSI PROTEGEE
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L'invention concerne un procédé de protection du fonctionnement d'une machine mécanique ainsi qu'une machine mécanique comprenant un système d'injection d'un additif de protection. L'invention s'applique notamment à un système de transmission de la force motrice d'un véhicule automobile, tel qu'une boîte de vitesses, l'additif de protection étant alors typiquement un lubrifiant ou un additif pour lubrifiant. En particulier, la durée de vie d'une telle machine dépend directement de la lo qualité et de la quantité de lubrifiant présent. Or, en fonction du temps et des conditions de fonctionnement, la qualité du lubrifiant se dégrade (oxydation, acidification, baisse de la quantité d'additifs spécifiques, ...) et la quantité a tendance à se réduire. is Pour fiabiliser le fonctionnement d'un système de transmission, il est connu de prévoir une re-lubrification qui est réalisée soit périodiquement, par exemple en vidangeant le système, soit de façon continue en utilisant un dispositif d'alimentation en lubrifiant. Dans ce dernier cas, les dispositifs connus sont à débit constant, lent et régulier, à durée de vie limitée du fait de l'utilisation de piles, et présentent un volume important qui interdit leur utilisation lorsque les contraintes d'encombrement sont importantes. En outre, ces réalisations ne permettent pas de répondre à des états ponctuels de fonctionnement critique qui sont potentiellement endommageants pour la machine, telle qu'une surcharge, une survitesse, une sur ou une sous température et/ou d'autres conditions de fonctionnement extrêmes. Pour tenter de limiter les conséquences néfastes de ces états critiques, on est alors obligé de surdimensionner la quantité et la qualité de lubrifiant par rapport à celles qui sont nécessaires pour fiabiliser le fonctionnement de la machine dans les conditions standard d'utilisation. Cette solution n'est toutefois optimale ni d'un point de vue technique puisque tous les états critiques ne peuvent être pris en compte, ni d'un point de vue économique. Par ailleurs, on connaît du document FR-A1-2 857 693 un dispositif de lubrification complémentaire et de sécurité qui prévoit de stocker sous pression une quantité d'huile de sorte à pouvoir assurer ladite lubrification au moyen d'une tuyauterie de liaison. Cette réalisation est d'une mise en oeuvre complexe et nécessite un circuit de lubrification additionnelle qui est spécifique et volumineux, ce qui n'est pas compatible avec les contraintes industrielles en vigueur notamment dans le domaine automobile. L'invention vise notamment à résoudre les problèmes mentionnés ci-dessus en io proposant un procédé de protection du fonctionnement d'une machine mécanique qui allie la simplicité de mise en oeuvre et la fiabilisation dudit fonctionnement dans des états critiques par ajout d'une quantité déterminée d'au moins un additif. À cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un procédé de protection du fonctionnement d'une machine mécanique par ajout ponctuel d'une quantité déterminée d'au moins un additif à l'intérieur de ladite machine, ledit procédé prévoyant: d'utiliser un système d'injection d'additif qui comprend un réservoir contenant la quantité déterminée d'additif et un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans la machine; - d'actionner le générateur de gaz en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. Selon un deuxième aspect, l'invention propose une machine mécanique comprenant un carter dans lequel des organes de transmission de puissance sont disposés en mouvement, et au moins un système d'injection d'additif qui comprend un réservoir solidaire du carter, ledit réservoir contenant une quantité déterminée d'un additif de protection du fonctionnement de ladite machine, ledit système comprenant en outre un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans le carter, et un dispositif d'actionnement du générateur de gaz qui est agencé pour actionner ledit générateur en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique de sorte, par ajout de la quantité déterminée d'additif, à protéger le fonctionnement de la machine. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence au dessin annexé, dans lequel la figure 1 est une représentation schématique en coupe d'une boîte de vitesses d'un véhicule automobile sur le carter de laquelle trois systèmes d'injection d'additif sont solidarisés. On décrit ci-dessous un mode de réalisation de l'invention en relation avec une boîte de vitesses 1 de véhicule automobile, toutefois l'invention s'applique à io d'autres types de machines mécaniques, notamment formant système de transmission d'une force motrice, ainsi qu'à des machines motrices comme des moteurs électriques ou thermiques. Par ailleurs, la description est faite en relation avec un additif de type lubrifiant ou additif pour lubrifiant sans que l'invention ne soit limitée à ces réalisations puisque, en fonction des besoins, on peut prévoir d'injecter un autre type d'additif de protection. Dans les machines mécaniques, il est prévu des organes de transmission de puissance qui sont montés en mouvement dans un carter 3 en particulier au moyen de roulements, le tout étant lubrifié par exemple avec de l'huile introduite dans ledit carter. En fonction de la machine, du type de roulement et de l'application considérée, les conditions de lubrification peuvent être déterminées, notamment en ce qui concerne la quantité, la qualité et la fréquence de relubrification. Ces conditions de lubrification permettent de répondre à un cahier des charges correspondant à une utilisation standard, éventuellement en prévoyant quelques cas de fonctionnement exceptionnel. Selon le premier aspect, l'invention prévoit de protéger le fonctionnement de la machine mécanique dans des états ponctuels de fonctionnement critique qui sont potentiellement endommageants pour ladite machine, en particulier dans des situations d'urgence de type faible lubrification ou lubrification défaillante . Ainsi, il est possible de limiter la quantité de lubrifiant et sa qualité à celles nécessaires pour un fonctionnement standard, tout en assurant une protection en cas de fonctionnement dans des conditions exceptionnelles ou ponctuelles. En outre, il est alors possible d'envisager une durée de vie plus importante pour le lubrifiant, et donc un espacement plus important entre les vidanges. L'invention permet donc de répondre à l'évolution technique des véhicules automobiles (puissance et couple moteur, aérodynamique véhicule, augmentation des périodes de garantie et d'entretien, ...), tout en remplissant les contraintes légales (réductions des polluants, contraintes de recyclage, ...). io L'invention peut également être mise en oeuvre en combinaison avec un système d'alimentation en continu d'un additif, tel que ceux connus de l'art antérieur. Selon des réalisations, les états de fonctionnement considérés sont choisis dans le groupe comprenant la température, la vitesse de rotation, la pression, le couple, la composition ou la quantité du lubrifiant présent à l'intérieur de la machine, la vibration, le temps, la distance parcourue dans le cas d'une machine motrice. Ainsi, la protection de la machine peut être réalisée notamment en cas de surcharge, de survitesse, de sur ou sous température, de temps aux frontières du cahier des charges, de coupure d'alimentation d'huile, de sur vibration, de sur humidité, de sur pollution. Le procédé de protection prévoit d'ajouter ponctuellement une quantité déterminée d'au moins un additif de protection qui est adapté à l'état critique considéré. En particulier, en cas de faible lubrification, l'ajout de lubrifiant permet de fiabiliser le fonctionnement, et dans le cas d'une lubrification défaillante, il existe des additifs pour lubrifiant qui permettent de réajuster la lubrification aux conditions d'utilisation. Cet ajout est réalisé au moyen d'un système d'injection d'additif G1- G3 qui comprend un réservoir contenant la quantité déterminée d'additif et un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans la machine. Le procédé selon l'invention prévoit d'actionner le générateur de gaz en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. Selon une réalisation, l'actionnement du générateur de gaz peut être signifié en temps réel, par exemple au moyen de l'allumage d'un voyant d'avertissement du conducteur et/ou par émission d'un signal d'information à un calculateur de gestion dynamique du véhicule. En outre, la signification peut être réalisée en temps masqué du fonctionnement de la machine, de sorte notamment à prévenir le garagiste de la nécessité de remplacer un système d'injection usagé lors de la révision périodique du véhicule. io Selon l'invention, on peut également prévoir plusieurs systèmes d'injection d'un additif identique ou différent, lesdits systèmes étant actionnés en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. Cette réalisation permet de fiabiliser le fonctionnement de la machine en cas de survenance de plusieurs fois le même état critique (éventuellement en actionnant les systèmes d'injection de façon automatique dans le temps) ou de plusieurs états critiques qui nécessitent un additif de nature différente. En effet, à chaque fonctionnement de la machine dans au moins un état critique, on peut actionner le système d'injection de l'additif de protection qui est adapté. En outre, plusieurs dispositifs d'injection peuvent être actionnés simultanément ou séquentiellement en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. On peut également prévoir de combiner différents états de sorte à actionner le système d'injection dans le cas où plusieurs seuils critiques sont atteints simultanément ou selon une séquence déterminée. Selon un premier mode de réalisation, l'actionnement est provoqué par la survenance de l'état critique. Dans le cas où l'état de fonctionnement considéré est la température, on peut prévoir que le réservoir contienne un additif haute température et que l'actionnement du générateur de gaz soit activé automatiquement au-dessus d'une température critique par un dispositif de commande intégré au système d'injection. Selon un deuxième mode de réalisation, l'état de fonctionnement est déterminé, par exemple par calcul ou par estimation, puis comparé à un seuil critique, de sorte à déclencher l'actionnement du générateur de gaz en cas de dépassement dudit seuil critique. En variante, on peut prévoir, préalablement à l'actionnement s du générateur de gaz, une temporisation et/ou une vérification du dépassement du seuil critique de sorte à fiabiliser ledit actionnement en vérifiant que le risque d'endommagement de la machine est fort. Sur la figure 1 est schématisée une boîte de vitesses 1 de structure classique dans laquelle des arbres 6 pourvus de pignons 7 sont montés en rotation dans un carter 3 au moyen de roulements 8. Le carter 3 est pourvu de trois orifices dans chacun desquels est monté de façon étanche un système d'injection d'additif G1-G3 de sorte que le réservoir dudit système puisse être mis en communication avec l'intérieur du carter 3 dans lequel le lubrifiant est prévu. Ce mode de réalisation est donné à titre descriptif, un nombre différent de systèmes d'injection, de structure identique ou différente, pouvant être prévu sur la boîte de vitesses 1 en fonction notamment du nombre et de la nature des états de fonctionnement critique contre lesquels on veut protéger la boîte. Chaque réservoir contient une quantité déterminée d'un additif de protection du fonctionnement de la boîte 1, ledit additif pouvant être identique ou différent. Par exemple on peut prévoir dans respectivement un réservoir: un lubrifiant (premier système d'injection G1), un additif haute vitesse de rotation (deuxième système d'injection G2) et un additif haute température (troisième système d'injection G3). La quantité d'additif varie en fonction de l'utilisation considérée, mais peut être typiquement de l'ordre de quelques dizaines de grammes. Le système d'injection G1-G3 comprend en outre un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans le carter 3, et un dispositif d'actionnement du générateur de gaz qui est agencé pour actionner ledit générateur en cas de fonctionnement de la boîte 1 dans au moins un état critique de sorte, par ajout de la quantité déterminée d'additif, à protéger le fonctionnement de la boîte 1. De tels systèmes d'injection sont par exemple connus du document WO-03/016724, et peuvent être notamment actionnés chimiquement, électriquement ou par changement d'un état physique. En particulier, on peut prévoir un générateur de gaz standard qui soit paramétrable en fonction de l'additif et de l'application considérée. En variante, on peut prévoir que le générateur de gaz soit disposé à distance du réservoir d'additif, par exemple en étant en communication avec lui par l'intermédiaire d'un conduit. io Les systèmes d'injection Cl, G3 présentent un agencement similaire à celui de G1 avec toutefois un corps coudé, le premier système G1 comme le troisième G3 assurant une injection axiale de l'additif alors que le deuxième système G2 permet une injection radiale. En outre, le premier système G1 est associé en regard d'un roulement 8 alors que les deux autres systèmes G2-G3 sont prévus is respectivement au niveau d'un pignon 7. Ces réalisations permettent l'injection de l'additif à proximité des pièces en rotation qui sont principalement affectées par le fonctionnement dans un état critique, de sorte à limiter le délai de protection. Le générateur de gaz comprend une charge pyrotechnique et le dispositif d'actionnement comprend un moyen d'allumage de ladite charge. La charge est adaptée notamment à la nature et à la quantité d'additif et à la cinématique d'injection souhaitée. En particulier quelques dixièmes à quelques grammes de matériau pyrotechnique peuvent être utilisés pour obtenir une pression d'injection comprise entre quelques bars et quelques dizaines de bars, le temps d'injection pouvant être ajusté entre 1 ms et 30 s. Cette réalisation, grâce à sa modularité et à sa simplicité de mise en oeuvre, est particulièrement avantageuse dans l'application considérée où les contraintes, notamment d'encombrement, sont importantes. Le moyen d'allumage du deuxième système d'injection G2 comprend une amorce actionnée électriquement. L'actionnement du générateur de gaz est commandé par un calculateur 14, par exemple le même que celui du moteur du véhicule, qui est en communication avec ladite amorce par l'intermédiaire d'une liaison filaire 15. En variante, représentée en relation avec le premier système d'injection G1, la liaison peut être de type radio 16. Selon une autre réalisation, le calculateur peut être intégré au système d'injection de sorte à obtenir un système d'injection autonome. Le calculateur 14 est agencé pour comparer au moins un état de fonctionnement de la machine à un seuil critique, et à actionner le générateur de gaz en cas de dépassement dudit seuil critique. Pour ce faire, le dispositif de commande calculateur peut comprendre des moyens de mesure ou d'estimation io de l'état de fonctionnement. En particulier, de tels moyens peuvent être connectés au calculateur de sorte à permettre la comparaison. De façon avantageuse, notons que la plupart des capteurs ou estimateurs d'état de fonctionnement sont déjà prévus dans un véhicule automobile, comme les capteurs de température, de pression d'huile, de niveau d'huile, de régime moteur, de cliquetis, de kilomètre, de temps, .. .. En outre, le dispositif de commande peut comprendre des moyens de temporisation et/ou de vérification du dépassement du seuil critique, ou des moyens de signification de l'actionnement du générateur de gaz en temps réel ou en temps masqué du fonctionnement de la machine. Dans le troisième système d'injection G3, I'actionnement est réalisé par un moyen mécanique ou par changement d'un état physique. Dans ces réalisations, l'état de fonctionnement n'est alors pas déterminé, mais le moyen d'actionnement est agencé pour se déclencher au-dessus ou en dessous d'une valeur seuil de cet état
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L'invention concerne un procédé de protection du fonctionnement d'une machine mécanique par ajout ponctuel d'une quantité déterminée d'au moins un additif à l'intérieur de ladite machine, ledit procédé prévoyant :- d'utiliser un système d'injection d'additif (G1-G3) qui comprend un réservoir contenant la quantité déterminée d'additif et un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans la machine ;- d'actionner le générateur de gaz en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique.L'invention concerne également une machine mécanique comprenant un système d'injection (G1-G3) d'un additif de protection.
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1. Procédé de protection du fonctionnement d'une machine mécanique par ajout ponctuel d'une quantité déterminée d'au moins un additif à l'intérieur de 5 ladite machine, ledit procédé prévoyant: d'utiliser un système d'injection d'additif (G1-G3) qui comprend un réservoir contenant la quantité déterminée d'additif et un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans la machine; d'actionner le générateur de gaz en cas de fonctionnement de la machine io dans au moins un état critique. 2. Procédé de protection selon la 1, dans lequel au moins un état de fonctionnement de la machine est comparé à un seuil critique, l'actionnement du générateur de gaz étant déclenché en cas de dépassement dudit seuil critique. 3. Procédé de protection selon la 2, dans lequel l'état de fonctionnement de la machine est mesuré ou estimé. 4. Procédé de protection selon la 2 ou 3, dans lequel, préalablement à I'actionnement du générateur de gaz, une temporisation et/ou une vérification du dépassement du seuil critique est prévue. 5. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel l'état de fonctionnement est choisi dans le groupe comprenant la température, la vitesse de rotation, la pression, le couple, la composition ou la quantité d'un produit présent à l'intérieur de la machine, la vibration, le temps, la distance parcourue dans le cas d'une machine motrice. 6. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel l'additif est un lubrifiant ou un additif pour lubrifiant. l0 7. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel le générateur de gaz est de type pyrotechnique, le dispositif d'actionnement comprenant un moyen d'allumage dudit générateur. 8. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel l'actionnement du générateur de gaz est commandé par un calculateur (14) en communication avec le système d'injection (G1-G3) par l'intermédiaire d'une liaison filaire (15) ou d'une liaison radio (16). io 9. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le système d'injection (G1-G3) comprend un dispositif de commande de l'actionnement du générateur de gaz. 10. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 9, dans lequel plusieurs systèmes d'injection (G1-G3) d'un additif identique ou différent sont prévus, lesdits systèmes étant actionnés en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. 11. Procédé de protection selon la 10, dans lequel, à chaque fonctionnement de la machine dans au moins un état critique, on actionne un système d'injection (G1-G3) de l'additif de protection qui est adapté. 12. Procédé de protection selon la 10, dans lequel plusieurs dispositifs d'injection (G1-G3) sont actionnés simultanément ou séquentiellement en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique. 13. Procédé de protection selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel l'actionnement du générateur de gaz est signifié en temps réel ou en temps masqué du fonctionnement de la machine. 14. Machine mécanique comprenant un carter (3) dans lequel des organes de transmission de puissance (6, 7, 8) sont disposés en mouvement, et au moins un système d'injection d'additif (G1-G3) qui comprend un réservoir solidaire du Il carter (3), ledit réservoir contenant une quantité déterminée d'un additif de protection du fonctionnement de ladite machine, ledit système comprenant en outre un générateur de gaz pour l'expulsion de l'additif depuis le réservoir dans le carter (3), et un dispositif d'actionnement du générateur de gaz qui est s agencé pour actionner ledit générateur en cas de fonctionnement de la machine dans au moins un état critique de sorte, par ajout de la quantité déterminée d'additif, à protéger le fonctionnement de la machine. 15. Machine mécanique selon la 14, caractérisée en ce que le io générateur de gaz comprend une charge pyrotechnique, le dispositif d'actionnement comprenant un moyen d'allumage de ladite charge. 16. Machine mécanique selon la 14 ou 15, caractérisée en ce qu'elle comprend un dispositif de commande de l'actionnement du générateur is de gaz. 17. Machine mécanique selon la 16, caractérisée en ce que le dispositif de commande est intégré au système d'injection (G1-G3). 18. Machine mécanique selon la 16, caractérisée en ce que le dispositif de commande comprend un calculateur (14) en communication avec le système d'injection (G2-G3) par l'intermédiaire d'une liaison filaire (15) ou d'une liaison radio (16). 19. Machine mécanique selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisée en ce que le dispositif de commande est agencé pour comparer au moins un état de fonctionnement de la machine à un seuil critique, et à actionner le générateur de gaz en cas de dépassement dudit seuil critique. 20. Machine mécanique selon la 19, caractérisée en ce que le dispositif de commande comprend au moins un des moyens suivants: - des moyens de mesure ou d'estimation de l'état de fonctionnement; des moyens de temporisation et/ou de vérification du dépassement du seuil critique; des moyens de signification de I'actionnement du générateur de gaz en temps réel ou en temps masqué du fonctionnement de la machine. 21. Machine mécanique selon l'une quelconque des 14 à 20, 5 caractérisée en ce que l'additif est un lubrifiant ou un additif pour lubrifiant. 22. Machine mécanique selon l'une quelconque des 14 à 21, caractérisée en ce qu'elle forme système de transmission de la force motrice d'un véhicule automobile, notamment boîte de vitesses (1).
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F01,F15,F16,F42
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F01M,F15B,F16H,F42B
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F01M 1,F15B 15,F16H 57,F42B 3
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F01M 1/16,F15B 15/19,F16H 57/04,F42B 3/04
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FR2900408
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POLYMERE FLUORESCENT POUR CAPTEUR PHYSICO-CHIMIQUE
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Polymères fluorescents pour capteur physico-chimique L'invention se situe dans le domaine de la sécurité pour laquelle on cherche à détecter la présence de substances dangereuses à l'état de trace (principalement explosif, mais à terme aussi agents chimiques, gaz neurotoxiques, drogues) et ce dans un contexte international en matière de surveillance de risque de terrorisme en forte augmentation. On assiste ainsi à une demande croissante de capteurs portables et extrêmement sensibles, capables d'identifier clairement et rapidement les substances dangereuses, en particulier les explosifs. Dans ce domaine, la détection canine semble être pour l'instant la méthode de détection la plus sensible (de l'ordre de la partie par trillion : ppt). Pourtant, l'utilisation de chiens a deux inconvénients : D'une part, le chien ne peut pas travailler efficacement plusieurs heures d'affilées, d'autre part, la fiabilité de la détection canine est limitée. En effet, le désir du chien d'obtenir une récompense à tout prix le pousse à donner de fausses alertes. Les explosifs communément utilisés ont une très faible pression de vapeur saturante (en général de l'ordre du ppt). II est donc nécessaire de développer des capteurs très sensibles qui doivent aussi allier temps de réponse court et bonne sélectivité. Aujourd'hui, de nombreuses techniques de détection de traces d'explosif dans les bagages et sur les voyageurs ont été proposées. Actuellement, aucune de ces rnéthodes ne satisfait correctement les besoins. Pourtant, quelques appareils sont commercialisés. Ils sont principalement basés sur les techniques de spectroscopie de mobilité ionique (IMS), les détecteurs à ondes acoustiques de surface (SAW) possédant une couche sensible sélective ou alors couplée avec un chromatographe en phase gazeuse et enfin, les systèmes basés sur l'extinction de la fluorescence de polymère rr-conjugués. La société Nomadics commercialise un capteur (FIDO) basé sur ce principe et présentant une bonne sensibilité. Le polymère fluorescent utilisé dans le capteur Fido est un polymère de type poly(phénylène éthynylène) contenant des motifs pentiptycènes. Ces polymères fluorescents ont une propriété particulièrement intéressante. En effet, le piégeage d'une seule molécule de polluant permet l'extinction de la fluorescence sur toute une partie de la chaîne polymère. La figure 1 illustre ce polymère et le phénomène de fluorescence avant piégeage de molécules et après, mettant en évidence l'extinction de la fluorescence après. Ce phénomène est notamment décrit dans la publication Zhou, Q.Z, Swager, T.M, J. A., Chem. Soc.(1995)117, 12593-12602 Pourtant, ces matériaux souffrent de quelques limitations. En effet, de par leur nature même, ces chaînes polymères sont très rigides. Ainsi, leur température de transition vitreuse est très élevée. Par conséquent, la pénétration des gaz dans la couche sensible et donc des substances à détecter est très lente. La réponse du polymère à la présence du polluant est donc limitée par la diffusion de celui-ci, ce qui se traduit par un temps de réponse trop long pour certaines applications. Par ailleurs, la fluorescence de ces polymères est excitée par des sources UV ce qui peut entraîner des surcoûts au niveau du système. Ces polymères ont aussi des problèmes de stabilité car ils ont tendance à s'oxyder ou à se photodégrader relativement facilement en présence d'oxygène. Enfin, ces polymères sont difficiles à mettre en oeuvre car ils ne sont pas solubles dans les solvants classiques. Dans ce contexte, la présente inventon propose un nouveau type de polymère fluorescent capable de pièger à température ambiante des molécules de polluant et présentant une température de transition vitreuse basse. Plus précisément l'invention a pour objet un polymère à chaines latérales de type polysiloxane pour capteur physico-chimique caractérisé en ce qu'il comprend une première série de chaines latérales comportant un groupement de type fluorophore et une seconde série de chaines latérales comportant un groupement capable de développer des liaisons chimiques réversibles en présence de molécules organiques ; Selon une variante de l'invention, le matériau polymère à chaines latérales comprend en outre une troisième série de chaines latérales de type chaines hydrocarbonées permettant d'abaisser la température de transition vitreuse dudit polymère. Selon une variante de l'invention, la seconde série de chaines latérales comporte un groupement capable de développer des liaisons de type hydrogène avec le polluant à détecter qui peut apartenir à la famille des molécules polynitrés comme le 2,4-dinitrotoluène qui est un traceur du TNT.35 Selon une variante de l'invention, le polymère répond à la formule chimique suivante : CH3 CH3 \ CH3 (-s-)1-X- (Siù0+X (SiùO- (CI H2)a Y (CH2)b CnHH2n+i G.P. G.A. G.P. Groupement fluorophore Groupement pouvant créer des liaisons réversibles avec le polluant avec x et y compris entre 0 et 1 avec a, b compris entre 0 et 16 n compris entre 1 et 16 Selon une variante de l'invention, la première série de chaines latérales comprend des groupements fluorophores de type :15 Selon une variante de l'invention, la seconde série de chaines latérales comprend des groupements de type : Selon une variante de l'invention, le matériau polymère répond à la formule chimique suivante : 15 L'invention a aussi pour objet un capteur physico-chimique comportant un matériau polymère selon l'invention L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages 20 apparaitront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annéxées parrni lesquelles : - la figure 1 illustre un exemple de polymère selon l'art connu permettant de piéger des molécules de polluant 10 la figure 2 illustre les performances en terme d'extinction de fluorescence d'un matériau polymère selon l'invention en présence de molécules de DNT détectées. De manière générale le matériau polymère proposé constitue une alternative prometteuse à l'utilisation des polymères rr-conjugués de l'art connu. Il est constitué d'une chaîne polymère comportant une première série de groupements fluorophores et une seconde série de groupements capables d'établir des liaisons avec une molécule à piéger type polluant. II est nécessaire pour les applications visées de détection de ce type de molécules, d'obtenir une bonne pénétration du polluant dans le polymère. Pour cela le polymère est un polymère de type polysiloxane présentant une température de transition vitreuse basse et de préférence en dessous de la température ambiante. En effet, de tels polymères sont connus pour avoir une température de transition vitreuse très basse. Ceci est en partie dû au fait que la longueur des liaisons Si-O (1,83 Â) est plus longue que celle des liaisons C-C (1,54 Â) et celle des liaisons C-O (1,43 Â), permettant ainsi une plus grande liberté de mouvement à la chaîne polymère. L'abaissement de la température de transition vitreuse du polymère peut être renforcé par la présence d'une troisième série de chaines latérales de type chaine hydrocarbonée. D'autre part, il peut y avoir transfert d'énergie entre un fluorophore à l'état excité et un piège constitué par l'association du polluant avec le site de capable de générer des liaisons réversibles ou avec le fluorophore lui-même sur une distance appelée rayon de Fôster (de l'ordre de 1 nm). Une amplification substantielle du signal peut donc être attendue. De plus, on peut obtenir des polymères à chaîne latérale possédant un rendement quantique de fluorescence très important, supérieur à ceux des polymères rr-conjugués. Les polymères II conjugués sont localement plans et ces plans peuvent: s'empiler, donnant ainsi naissance à des excimères qui éteignent la fluorescence. Dans notre cas, les fluorophores peuvent être fonctionnalisés par des groupements encombrants qui empêchent l'empilement. Dans le cas du naphtalimide le groupement encombrant est le di tertio butyl phényl. Un autre avantage des matériaux polymères proposés dans la présente invention réside dans leur stabilité chimique et photochimique, ce qui permet leur usage à l'air libre. Ils possèdent une bonne durée de vie sous irradiation. Ils sont de plus solubles dans la plupart des solvants organiques usuels et sont ainsi faciles à mettre en oeuvre sous la forme de films minces. La nature du groupement fluorophore et celle du groupement générant des liaisons réversibles avec le polluant doivent être avantageusement adaptées à la nature de la molécule à capturer et à détecter. II est possible d'optimiser le taux de substitution en chaines des première, seconde et le cas échéant troisième série de manière à ajuster la détection et la variation de phénomène de fluorscence en fonction des molécules à détecter. En modifiant la teneur en chaine aliphatique et la longueur des groupements espaceurs, on joue sur la température de transition vitreuse du polymère final. Exemple de polymère permettant la détection de 2,4-dinitrotoluène (DNT). La première série de groupements comprend des molécules de type naphtalimide comme fluorophore. En effet, il semble très sensible à la présence de DNT qui provoque une extinction de sa fluorescence. De plus, ce fluorophore est connu pour posséder un très bon rendement de fluorescence à l'état solide ainsi qu'une bonne stabilité. La seconde série de groupements comprend un alcool fluoré, capable de développer des liaisons de type hydrogène en présence de molécules de 25 DNT. Le polymère répond à la formule chimique suivante : Nous allons décrire plus précisément un exemple de procédé de synthèse de ce polymère selon l'invention : 10 Dans une ampoule à sceller de 10 mL sont ajoutés, sous azote, le polyméthylhydrosiloxane, terrniné triméthylsiloxy ([63148-57-2], 80 mmol de fonction Si-H, 48 mg), le 2-Allylhexafluoroisopropanol (1,1 équiv., [646-97-9], 44 mmol, 92 mg), le 4-(N'-allyl-N' méthylamino)-N-(2,5-di-tert-butyphenyl)-1,8-naphthalimide (1,1 équiv., 44 mmol, 200 mg), le catalyseur à base de 15 platine (par exemple une solution de catalyseur de Karstedt dans le xylène ([68478-92-2], 50 "IL)) et 4 mL de toluène fraîchement distillé. L'ampoule est ensuite dégazée puis scellée et le mélange réactionnel est chauffé à 80 C sous agitation pendant 48 h. Le produit brut est ensuite purifié par passage sur colonne d'exclusion stérique (éluant THF). Un élastomère jaune est 20 obtenu (m=165 mg). Le greffage est vérifié à l'aide d'un spectrofluorimètre infrarouge à transformée de Fourrier en observant la disparition du pic correspondant aux vibrations de la liaison Si-H. Les performances en terme de fluorescence en fonction de la capture 25 de molécules de DNT sont Illustrées en figure 2, qui montre l'évolution de5 l'extinction de fluorescence (en valeur arbitraire notée a.u) à la pression de vapeur saturante du 2-4 DNTen fonction du temps exprimé en seconde. A titre d'exemple, pour un polymère fluorescent à base de naphtalimide ayant un taux de greffage de 30 % et dans lequel les paramètres sont les suivants : n = 1, x = 0, y = 0.7 et a = 0, on obtient une température de transition vitreuse TG égale à 16 C (comparé à 86 C pour le polymère utilisé par Nomadics) et un rendement de fluorescence (correspondant à la quantité de photons émis divisé par la quantité de photons absorbés) est de l'ordre de 45%. 15
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L'invention concerne un matériau polymère à chaines latérales de type polysiloxane pour capteur physico-chimique caractérisé en ce qu'il comprend une première série de chaines latérales comportant un groupement de type fiuorophore et une seconde série de chaines latérales comportant un groupement capable de développer des liaisons chimiques avec des molécules organiques, dans un milieu chargé desdites molécules organiques.Il peut notamment être de type :
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1. Matériau polymère à chaines latérales de type polysiloxane pour capteur physico-chimique caractérisé en ce qu'il comprend une première série de chaines latérales comportant un groupement de type fluorophore et une seconde série de chaines latérales comportant un groupement capable de développer des liaisons chimiques avec des molécules organiques, dans un milieu chargé desdites molécules organiques. 2. Matériau polymère à chaines latérales selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une troisième série de chaines latérales de type chaines hydrocarbonées permettant d'abaisser la température de transition vitreuse dudit polymère. 3. Matériau polyrère à chaines latérales selon l'une des f 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il répond à la formule chimique suivante : CH3 CH3 / CH3 (-Si-O)1 x Si-QlX I -Si-O/y H2)a Y (CH2)b CnH2n+1 G.P. G.P. Groupement fluorophore Groupement pouvant créer des liaisons réversibles avec le polluant 20 avec x et y compris entre 0 et 1 a et b compris entre 0 et 16 , n compris entre 1 et 16 4. Matériau polymère à chaines latérales selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la seconde série de chaines latérales comporte un groupement capable de développer des liaisons de 5 type hydrogène avec des molécules de type 2,4-dinitrotoluène. 5. Matériau polymère selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la première série de chaines latérales comprend des 10 groupements fluorophores de type : 15 6. Matériau polymère selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la seconde série de chaines latérales comprend des groupements de type : 20 25 11 7. Matériau polymère selon la 6 , carcatérisé en ce qu'il répond à la formule chimique suivante : 10 8. Capteur chimique, caractérisé en ce qu'il comporte un matériau polymère selon l'une des 1 à 7.5
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C,G
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C08,C09,G01
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C08G,C09K,G01N
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C08G 77,C09K 11,G01N 21
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C08G 77/26,C09K 11/06,G01N 21/76
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FR2901722
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A1
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DISPOSITIF DE SERRAGE DE LAME
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La présente invention se rapporte à un dispositif de serrage de lame pour un outil coupant, en particulier un dispositif de serrage rapide de la lame d'une scie à 5 mouvement de va-et-vient. Une scie à mouvement de va-et-vient est un outil coupant avec une lame de scie entraînée pour effectuer un mouvement de va-et-vient pendant son utilisation, la scie étant connue sous le nom de scie circulaire, scie sauteuse, scie à chantourner, etc., et dont la lame de scie a généralement une forme allongée. Normalement, un 10 dispositif fiable et commode à utiliser pour serrer la lame est l'une des plus importantes pièces d'une scie à mouvement de va-et-vient pour permettre le remplacement, l'enlèvement ou la réparation de la lame de scie chaque fois que cela est nécessaire. On utilise normalement une came dans un dispositif de serrage pour serrer 15 la lame. Dans ce cas, lorsqu'il est nécessaire de remplacer la lame, l'utilisateur doit faire tourner la came jusqu'à une position de libération et sortir la lame endommagée, puis mettre à sa place une lame neuve. Ensuite, la came serre fermement la lame lorsque l'opérateur libère ultérieurement la came. Cependant, la came ne pourrait pas rester dans sa position de libération sans qu'une force soit appliquée de façon 20 continue sur ladite came. Autrement dit, la main de l'utilisateur ne doit pas quitter la came ou le dispositif accouplé avec la came pour maintenir la came en position de libération. Evidemment, un tel dispositif de serrage utilisable seulement pour remplacer la lame à l'aide des deux mains n'est pas commode à utiliser. Le brevet US-5 946 810 a décrit un dispositif de serrage de lame qui pourrait être maintenu en 25 position de libération, afin de permettre un remplacement beaucoup plus commode d'une lame. Cependant, l'inconvénient est que le serrage n'est pas suffisamment fiable, ce qui risque de provoquer un pivotement de la lame pendant l'opération. Le brevet US-6 612 039 a décrit un dispositif de serrage de lame beaucoup plus fiable, et 30 pouvant être maintenu dans sa position de libération, mais la complexité de la structure provoque l'inconvénient d'un coût élevé de l'assemblage et de la fabrication. Pour résoudre les problèmes existant dans la technique antérieure, la présente invention vise à réaliser un dispositif de serrage de lame perfectionné qui puisse être maintenu en position de libération grâce à une structure simple et une 35 fonction de serrage fiable. 1 Pour atteindre l'objectif, un dispositif de serrage de lame selon la présente invention comprend un corps principal qui comporte deux parois latérales opposées et une base reliée auxdites parois latérales, entre lesdites parois latérales, lesdites parois latérales et la base définissant une cavité adaptée pour recevoir une lame ; un dispositif de fixation monté entre les deux parois latérales ; un levier pivotant monté pivotant sur le corps principal autour d'un axe de pivotement, et ayant une poignée formée à une extrémité dudit levier pivotant, une autre extrémité dudit levier pivotant coopérant avec le dispositif de fixation pour entraîner le dispositif de fixation entre une première position (position de serrage) et une deuxième position (position de libération), dans la première position, le dispositif de fixation étant adapté pour maintenir la lame, et dans la deuxième position, le dispositif de fixation étant adapté pour libérer la lame ; un premier support formé sur le corps principal ; un deuxième support formé sur le levier pivotant ; un ressort agissant entre le premier support et le deuxième support de telle façon que le levier pivotant et le corps principal peuvent présenter trois positions relatives, dans une première position relative, l'axe de pivotement du levier pivotant traverse une ligne selon laquelle une force de sollicitation exercée par le ressort est dirigée, dans une deuxième position relative, l'axe de pivotement se situe d'un côté de la ligne et le dispositif de fixation est adapté pour maintenir la lame, dans une troisième position relative, l'axe de pivotement se situe de l'autre côté de la ligne et le dispositif de fixation est adapté pour libérer la lame ; dans la première position relative, la force de sollicitation du ressort étant maximale. Du fait de la relation décrite ci-dessus entre le ressort et l'axe de pivotement du levier pivotant, le levier pivotant peut être placé dans la deuxième position relative dans laquelle la lame est immobilisée, ou dans la troisième position relative dans laquelle la lame est libérée. Ensuite, le dispositif de serrage de lame peut être maintenu dans la position dans laquelle la lame est libérée, ce qui permet à des utilisateurs de remplacer très commodément des lames chaque fois que cela est nécessaire. De plus, le levier pivotant pourrait atteindre automatiquement la position requise du fait de l'énergie potentielle du ressort. L'énergie potentielle est accrue lorsque le levier pivotant est dans la première position relative et est atténuée une fois que le levier pivotant dépasse la position. Par conséquent, l'opération devient simple et commode en raison de la brève course de la poignée lorsque l'opérateur fait tourner le levier pivotant pour immobiliser ou libérer la lame. L'axe de pivotement dudit levier pivotant peut être situé entre ledit premier support et ledit deuxième support lorsque le levier pivotant et le corps principal se trouvent dans ladite première position relative. Le levier pivotant peut comporter en outre un élément pousseur adapté pour 5 venir en butée contre ladite lame lorsque le levier pivotant et le corps principal sont dans ladite première position relative. Le dispositif de fixation peut comporter une came. Un bras oscillant peut être monté entre ledit dispositif de fixation et ledit levier pivotant, une extrémité du bras oscillant pouvant être décalée par rapport à 10 l'autre extrémité du bras oscillant. Le levier pivotant peut être en forme de U. Le bras oscillant peut être retenu par une fente allongée du levier pivotant et coopèrer avec ledit dispositif de fixation. Le ressort peut être étiré lorsque le levier pivotant et le corps principal sont 15 dans la première position relative. Une plaque de fixation peut être adaptée pour être placée dans la cavité dudit corps principal entre le dispositif de fixation et la lame. Le dispositif de serrage de lame peut comprendre en outre un ergot dépassant de la base dudit corps principal et adapté pour s'insérer dans une ouverture 20 de la lame. D'autres objets et avantages de l'invention apparaitront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation pris à titre d'exemple non limitatif et illustré par les dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue en perspective du dispositif de serrage de lame selon 25 la forme préférée de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue éclatée du dispositif de serrage de lame ; la figure 3A représente le dispositif de serrage de lame en position de serrage ; la figure 3B est une vue en coupe longitudinale du dispositif de serrage de 30 lame représenté sur la figure 3A ; la figure 4 représente le dispositif de serrage de lame en position déterminante; la figure 5A représente le dispositif de serrage de lame en position de libération ; et la figure 5B est une vue en coupe longitudinale du dispositif de serrage de lame illustré sur la figure 5A. Comme représenté sur la figure 1 et la figure 2, le dispositif de serrage de lame comprend un corps principal 1 qui est assujetti à un arbre 200 l'outil entraîné. Le corps principal comporte deux parois latérales opposées 12 et une base 13 reliée aux parois latérales, entre celles-ci, grâce à quoi une cavité est formée pour recevoir une lame 100. Un ergot 6 dépasse de la base 13 et peut pénétrer dans une ouverture 102 de la lame 100. Chacune des deux parois latérales opposées 12 du corps principal 1 comporte un trou 18 pour recevoir une première extrémité 52 d'un bras oscillant 5 passant à travers celui-ci et fixé à chaque extrémité d'une came 4. Ainsi, la came 4 est montée entre les deux parois latérales 12 et peut accompagner en tournant le pivotement du bras oscillant 5 afin d'immobiliser ou de libérer la lame 100. Dans cette forme de réalisation de la présente invention, la came 4 constitue la partie principale d'un dispositif de fixation 40. Le corps principal 1 comporte en outre un pivot 14 et un premier support 16 à chaque extrémité de celui-ci. Le dispositif de serrage de lame comprend en outre un levier pivotant 2 en U qui comporte une poignée 22, une paire de deuxièmes supports 28, une paire de fentes allongées 24, une paire de trous d'installation 26 et un élément pousseur 29. Plus particulièrement, à titre d'exemple, l'élément pousseur 29 est constitué par une paire de saillies. La deuxième extrémité 54 du bras oscillant 5 est décalée par rapport à la première extrémité 52 et s'insère à travers la fente allongée 24. De la sorte, la deuxième extrémité 54 du bras oscillant 5 peut coulisser le long de la fente allongée 24. Le levier pivotant 2 monté sur le pivot 14, passant à travers les trous d'installation 26, peut pivoter autour de celui-ci. Une paire de ressorts 3 s'étire entre les premiers supports 16 et les deuxièmes supports 28 et exercent une force sur le levier pivotant 2. Dans une autre forme de réalisation, le ressort 3 pourrait être comprimé. Une plaque de fixation 7 est disposée dans la cavité du corps principal 1 de manière à immobiliser la lame 100 sous l'effet de la pression exercée par la came 4. En référence aux figures 3 à 5, on va maintenant décrire en détail la position de fonctionnement du dispositif de serrage de lame et le procédé de fonctionnement correspondant de celui-ci. La figure 3A et la figure 3B représentent le dispositif de serrage de lame en position de serrage. Dans cette position, l'ergot 6 est inséré dans l'ouverture 102 de la lame 100, la came 4 appuie contre la plaque de fixation 7, puis sur la lame 100 de 35 façon que la lame 100 soit fermement serrée. En même temps, un axe de pivotement 14a du levier pivotant 2 se trouve sur un côté d'une ligne F selon laquelle une force de sollicitation du ressort 3 est dirigée. Lorsqu'il convient de remplacer la lame 100, l'utilisateur doit faire pivoter dans le sens anti-horaire la poignée 22 du levier pivotant 2, comme illustré sur les dessins. L'axe de pivotement 14a croise la ligne F lorsque la poignée 22 atteint une position déterminée comme illustré sur la figure 4, position dans laquelle l'élément pousseur 29 bute contre la lame 100 (non représenté) et le dispositif de serrage de lame est dans une position déterminante. Lorsque la poignée 22 continue à pivoter, le levier pivotant 2 pivote automatiquement autour du pivot 14, dans le sens antihoraire, sous l'action du ressort 3, ce qui fait ensuite pivoter la deuxième extrémité 54 du bras oscillant 5 autour de la première extrémité 52 de celui-ci. Ainsi, la came 4 est entraînée en rotation afin de libérer la plaque de fixation 7. En même temps, l'élément pousseur 29 pousse la lame 100 jusqu'à une position de dégagement d'avec l'ergot 6. A cet instant, l'axe de pivotement 14a du levier pivotant 2 se trouve de l'autre côté de la ligne F selon laquelle la force d'action du ressort 3 est dirigée et l'utilisateur peut facilement retirer la lame 100. Le dispositif de serrage de lame reste dans la position de libération après que la lame 100 est détachée de celui-ci. L'opérateur peut alors insérer une lame neuve et pousser la lame dans le sens horaire contre l'élément pousseur 29. Le levier pivotant 2 pivote de ce fait dans le sens horaire. Lorsque le levier pivotant 2 passe sur la position déterminante, le levier pivotant 2 est automatiquement entraîné pour pivoter de façon continue sous l'action du ressort 3, ce qui fait pivoter le bras oscillant 5 et entraîne donc la came 4 en rotation jusqu'à la position dans laquelle la plaque de fixation 7 est comprimée par la came 4. De ce fait, la lame neuve est fixée. La came 4 sert, dans la présente forme de réalisation, à immobiliser la lame, mais divers autres dispositifs peuvent être employés pour le dispositif de fixation 40 selon la présente invention. Par exemple, un galet et une fente oblique peuvent être utilisés à la place, les autres pièces restant identiques à celles de la forme de réalisation décrite plus haut. Des dispositifs de serrage composés d'un galet et d'une fente oblique ont été décrits dans la technique antérieure. Pour une description détaillée, on pourra se reporter aux brevets US-5 987 758 et US-6 101 726. De plus, la forme de l'élément pousseur 29 ne doit pas se limiter à celle d'une saillie et il doit être entendu que l'élément pousseur est un dispositif sous n'importe quelle forme conçu pour pouvoir pousser la lame.35
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Dispositif de serrage de lame comprenant un corps principal (1) qui comporte deux parois latérales opposées (12) et une base (13) définissant une cavité adaptée pour recevoir une lame. Un dispositif de fixation (40) est monté entre les deux parois latérales (12). Un levier pivotant (2) est monté pivotant sur le corps principal autour d'un axe de pivotement pour déplacer le dispositif de fixation (40) afin d'immobiliser ou de libérer la lame. Un ressort (3) s'étend entre le corps principal (1) et le levier pivotant (2) et peut retenir le levier pivotant (2) dans une position prédéterminée dans laquelle le dispositif de fixation (40) serre fermement la lame. Le dispositif de serrage de lame selon la présente invention peut être maintenu dans une position dans laquelle le dispositif de fixation est adapté pour libérer la lame.
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1. Dispositif de serrage de lame, comprenant : un corps principal (1) qui comporte deux parois latérales opposées (12) et une base (13) reliée auxdites parois latérales entre lesdites parois latérales, lesdites parois latérales (12) et la base (13) définissant une cavité adaptée pour recevoir une lame (100) ; un dispositif de fixation (40) monté entre les deux parois latérales (12); un levier pivotant (2) monté pivotant sur le corps principal (1) autour d'un axe de pivotement (14a), et ayant une poignée (22) formée à une extrémité dudit levier pivotant, une autre extrémité dudit levier pivotant coopérant avec le dispositif de fixation (40) pour déplacer le dispositif de fixation (40) entre une première position et une deuxième position, dans la première position, le dispositif de fixation (40) étant adapté pour maintenir la lame (100), et dans la deuxième position, le dispositif de fixation (40) étant adapté pour libérer la lame (100) ; un premier support (16) formé sur le corps principal (1) ; un deuxième support (28) formé sur le levier pivotant (2) ; un ressort (3) agissant entre le premier support (16) et le deuxième support (28) de telle façon que le levier pivotant (2) et le corps principal (1) peuvent présenter trois positions relatives, dans une première position relative, l'axe de pivotement (14a) du levier pivotant (2) traverse une ligne (F) selon laquelle une force de sollicitation exercée par le ressort (3) est dirigée, dans une deuxième position relative, l'axe de pivotement (14a) se situe d'un côté de la ligne (F) et le dispositif de fixation (40) est adapté pour maintenir la lame (100), dans une troisième position relative, l'axe de pivotement (14a) se situe de l'autre côté de la ligne (F) et le dispositif de fixation (40) est adapté pour libérer la lame (100) ; dans la première position relative, la force de sollicitation du ressort (3) étant maximale. 2. Dispositif de serrage de lame selon la 1, dans lequel l'axe de pivotement (14a) dudit levier pivotant (2) est situé entre ledit premier support (16) et ledit deuxième support (28) lorsque le levier pivotant (2) et le corps principal (1) se trouvent dans ladite première position relative. 3. Dispositif de serrage de lame selon la 1, dans lequel le levier pivotant (2) comporte en outre un élément pousseur (29) adapté pour venir en butée contre ladite lame (100) lorsque le levier pivotant (2) et le corps principal (1) sont dans ladite première position relative. 4. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit dispositif de fixation (40) comporte une came (4). 5. Dispositif de serrage de lame selon la 4, comprenant en outre un bras oscillant (5) monté entre ledit dispositif de fixation (40) et ledit levier pivotant (2), une extrémité du bras oscillant (5) étant décalée par rapport à l'autre extrémité du bras oscillant (5). 6. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel ledit levier pivotant (2) est en forme de U. 7. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le bras oscillant (5) est retenu par une fente allongée (24) du levier pivotant (2) et coopère avec ledit dispositif de fixation (40). 8. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le ressort (3) est étiré lorsque le levier pivotant (2) et le corps principal (1) sont dans la première position relative. 9. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre une plaque de fixation (7) adaptée pour être placée dans la cavité dudit corps principal (1) entre le dispositif de fixation (40) et la lame (100). 10. Dispositif de serrage de lame selon l'une quelconque des 1 à 3, comprenant en outre un ergot (6) dépassant de la base (13) dudit corps principal (1) et adapté pour s'insérer dans une ouverture (102) de la lame (100).
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B
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B23
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B23D
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B23D 51
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B23D 51/14
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FR2897746
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A1
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DISPOSITIF ELECTROLUMINESCENT ET UTILISATION D'UNE COUCHE ELECTROCONDUCTRICE TRANSPARENTE DANS UN DISPOSITIF ELECTROLUMINESCENT
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L'invention se rapporte à un dispositif électroluminescent ainsi qu'à l'utilisation d'une couche électroconductrice transparente dans un tel dispositif. De manière connue les dispositifs électroluminescents comportent : - un substrat transparent, - une première électrode et une deuxième électrode sur une même face du substrat, la première électrode au moins étant transparente, - une couche électroluminescente intercalée entre les première et deuxième électrodes. Pour maximiser la lumière émise par un dispositif électroluminescent organique (ou OLED), le document EP1406474 propose de munir le dispositif électroluminescent d'une couche diffusante sous forme d'une matrice polymérique comportant des particules diffusantes, cette couche étant disposée sous ou sur l'électrode transparente. L'invention a pour but un dispositif électroluminescent maximisant la lumière émise alternatif, notamment plus simple de conception et/ou moins onéreux, et/ou d'une fabrication plus simple et/ou plus rapide que les dispositifs connus. L'invention a tout d'abord pour objet un dispositif électroluminescent comprenant : - un substrat notamment transparent, - une première électrode et une deuxième électrode sur une même face du substrat, la première électrode au moins étant transparente, - une couche électroluminescente intercalée entre les première et deuxième électrodes, la première électrode comprenant une couche électroconductrice diffusante. Contre toute attente, une électrode transparente diffusante permet d'améliorer le rendement d'extraction du dispositif électroluminescent tout en conservant des propriétés d'électroconduction satisfaisantes. Le dispositif électroluminescent selon l'invention est simple à mettre en oeuvre, car il n'est pas nécessaire d'utiliser une couche diffusante polymérique. Au sens de l'invention, on entend par couche (en l'absence de toute précision) soit une monocouche soit une multicouche soit une couche continue, soit une couche discontinue, présentant notamment des motifs classiques notamment périodiques et/ou géométriques, de taille millimétriques ou centimétriques (motifs obtenus soit par gravure d'une couche continue, soit par dépôt directement de la couche discontinue au motif voulu, par un système de masque par exemple). Cela s'applique à toutes les couches dont il est question dans la présente demande. Ainsi, la couche électroconductrice diffusante peut être répartie en plusieurs zones diffusantes, par exemple de même niveau de diffusion. La première électrode peut être l'électrode supérieure c'est-à-dire l'électrode la plus éloignée du substrat ou l'électrode inférieure c'est-à-dire l'électrode la plus proche du substrat. La première électrode peut comprendre une ou des autres couches 25 électroconductrices, diffusantes ou non, en dessous ou au dessus de la couche électroconductrice diffusante. Si les deux électrodes sont transparentes, la deuxième électrode peut aussi comprendre une couche électroconductrice diffusante identique ou similaire pour améliorer le rendement d'extraction. 30 Pour les applications où une grande transparence est souhaitée, par exemple pour un éclairage à travers un substrat de grande transparence, la couche électroconductrice peut avoir une transmission lumineuse TL supérieure ou égale à 50%, notamment 70% , voire 80%. Pour les applications où la transparence est moins nécessaire, la couche électroconductrice peut avoir une TL inférieure ou égale à 50%. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - la couche diffusante comprend un flou supérieur ou égal 2 %, encore plus préférentiellement compris entre 5 et 20 %, pour augmenter encore l'extraction sans diminuer significativement la transparence si cette dernière est nécessaire pour l'application visée, la première électrode possède un facteur produit flou (H) par la transmission lumineuse (TL) exprimé dans un graphe H(TL) qui soit au dessus d'une ligne définie par les bi-points suivants (15;82) ; (10;84) ; (6;85), - la première électrode possède un produit absorption lumineuse par la résistance surfacique électrique inférieur à 0,6 S2 / carré, - la première électrode a une résistance par carré (R carré) inférieure ou égale à 15 S2/carré, notamment inférieure ou égale à 12 S2/carré, de préférence inférieure ou égale à 10 ou 12 S2/carré. La diffusion de la couche électroconductrice peut être obtenue de préférence avec une surface diffusante, c'est-à-dire par une surface de structure appropriée. Par exemple, cette structure est définie par une rugosité aléatoire ou quasi aléatoire. La rugosité définie précédemment peut être obtenue de façon faisable à l'échelle industrielle, par plusieurs moyens alternatifs ou cumulatifs. La couche électroconductrice diffusante peut être avantageusement une couche ayant une surface diffusante directement après dépôt. En déposant ainsi directement la couche de façon rugueuse, ce qui est plus avantageux sur le plan industriel, cela évite une étape de traitement supplémentaire, discontinu, au milieu d'une succession d'étapes de dépôt des différentes couches constitutives du dispositif. On peut déposer la couche électroconductrice diffusante par différentes techniques. On peut la déposer, par exemple par une technique de pyrolyse, notamment en phase gazeuse (technique souvent désignée par l'abréviation anglaise de C.V.D, pour Chemical Vapor Deposition ). Cette technique est intéressante pour l'invention car des réglages appropriés des paramètres de dépôt permettent d'obtenir une certaine rugosité. La couche électroconductrice diffusante peut être avantageusement choisie par les oxydes métalliques notamment les matériaux suivants: oxyde d'étain dopé, notamment en fluor SnO2:F ou à l'antimoine SnO2:Sb (les précurseurs utilisables en cas de dépôt par CVD peuvent être des organo-métalliques ou halogénures d'étain associés avec un précurseur de fluor du type acide fluorhydrique ou acide trifluoracétique), l'oxyde de zinc dopé, notamment à l'aluminium ZnO:Al (les précurseurs utilisables, en cas de dépôt par CVD, peuvent être des organo-métalliques ou halogénures de zinc et d'aluminium) ou au gallium ZnO:Ga, ou encore l'oxyde d'indium dopé, notamment à l'étain l'ITO (les précurseurs utilisables en cas de dépôt par CVD peuvent être des organo-métalliques ou halogénures d'étain et d'indium), ou l'oxyde d'indium dopé au zinc (IZO). On peut aussi déposer la couche électroconductrice diffusante par une technique de dépôt sous vide, notamment par évaporation ou pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique. La pulvérisation peut être réactive (en partant de cibles métalliques ou sous-oxydées, en atmosphère oxydante) ou non réactive (en partant de cibles céramique, en atmosphère inerte). Là encore, des modifications dans les paramètres de dépôts peuvent permettre d'obtenir une certaine porosité et/ou rugosité. On peut ainsi ajuster de façon appropriée la pression régnant dans la chambre de dépôt : une pression relativement élevée permet généralement d'obtenir des couches assez poreuses et rugueuses en surface. Une possibilité consiste à moduler ce paramètre en cours de dépôt, pour que la couche électroconductrice soit éventuellement relativement dense sur une certaine épaisseur, puis davantage poreuse/ rugueuse en surface. On peut varier aussi d'autres paramètres comme la température du procédé, le mélange des gaz utilisés lors du procédé. Une température élevée, généralement supérieure à 500 C, de dépôt d'une couche permet souvent d'obtenir des couches au moins en partie cristallisées, susceptible de générer et/ou d'augmenter la rugosité de la surface, et susceptible de rendre la surface diffusante ou d'augmenter la diffusion de la lumière. La surface de la couche électroconductrice diffusante peut être de rugosité RMS > 3 nm et de taille de motifs > 50 nm. La rugosité R.M.S signifie rugosité Root Mean Square . Il s'agit d'une mesure consistant à mesurer la valeur de l'écart quadratique moyen de la rugosité. Cette rugosité R.M.S, concrètement, quantifie donc en moyenne la hauteur des pics et creux de rugosité, par rapport à la hauteur moyenne. Ainsi, une rugosité R.M.S de 3 nm signifie une amplitude de pic double. Elle peut être mesurée de différentes manières : par exemple, par microscopie à force atomique, par un système mécanique à pointe (utilisant par exemple les instruments de mesure commercialisés par la société VEECO sous la dénomination DEKTAK), par interférométrie optique. La mesure se fait généralement sur un micromètre carré par microscopie à force atomique, et sur une surface plus importante, de l'ordre de 50 micromètres à 2 millimètres pour les systèmes mécaniques à pointe. Des rugosités RMS d'au moins 3 ou 5nm correspondent à des valeurs relativement élevées. De préférence, cette rugosité est aléatoire, en ce sens qu'elle ne présente pas de motifs d'une géométrie précise. En outre, elle est dispersée, suivant la taille de la surface mesurée. Alternativement ou cumulativement, la rugosité de cette couche électroconductrice diffusante peut être également choisie de façon à ce que la taille moyenne des motifs de cette rugosité soit d'au moins 50 nm, mesure faite dans la dimension parallèle à la surface du substrat. Avantageusement, elle est choisie d'au moins 100nm, et de préférence d'au plus 500 nm. On privilégie une taille moyenne de motifs comprise entre 200 et 400 nm. Cette taille moyenne peut être évaluée, notamment, par microscopie à balayage électronique. Quand la rugosité de la couche se présente sous forme de pics (de forme irrégulière), ce qui est le cas des couches cristallisées présentant une croissance colonnaire, cette taille moyenne correspond donc à la taille (la plus grande dimension) de la base de ces pics. Pour être diffusante, la couche électroconductrice diffusante peut aussi avoir l'une et/ou l'autre des caractéristiques décrites ci après. D'abord, la couche électroconductrice diffusante peut être une couche texturée après dépôt pour former une surface diffusante ou davantage diffusante. Cette texturation peut être effectuée par voie chimique notamment par attaque acide, par gravure plasma notamment à l'aide d'un masque approprié par exemple un masque aléatoire, ou par voie mécanique, notamment abrasion de type sablage. On peut utiliser dans ce cas tout type couches électroconductrices transparentes, par exemple des couches dites TCO' (pour Transparent Conductive Oxyde en anglais), par exemple d'épaisseur entre 2 et 100 nm. On peut aussi utiliser des couches minces métalliques dites TCC' (pour Transparent conductive coating en anglais) par exemple en Ag, Al, Pd, Cu, Au et typiquement d'épaisseur entre 2 et 50 nm. Ensuite, la couche électroconductrice diffusante peut être composée d'un oxyde métallique dopé et majoritairement, de préférence essentiellement, cristallin. Le caractère cristallin confère une rugosité naturelle après dépôt. A titre d'exemple on peut citer le SnO2:F déposé par CVD. Enfin, la structure même de la surface diffusante de couche d'électrode est éventuellement générée ou amplifiée par une sous couche ou des sous couches, électroconductrices ou non, et/ou par le substrat. La couche électroconductrice étant préférentiellement inorganique, on choisit de préférence la ou les sous-couche inorganique, de préférence obtenue par une même technique de dépôt (par exemple PVD, par CVD, notamment par évaporation ou par pulvérisation cathodique magnétron ou par pyrolyse). Ainsi, la couche électroconductrice diffusante peut être aussi de rugosité induite au moins en partie par le substrat qui est texturé. La couche est déposée directement ou non sur ce substrat texturé. La texturation du substrat verrier est décrite dans le document FR283706. On se réfère en particulier au verre texturé revêtu d'une couche de SnO2 :F décrit dans l'exemple 3 de ce document. La couche électroconductrice diffusante peut être aussi de rugosité induite par la deuxième électrode sous jacente comprenant une couche électroconductrice (transparente ou non) rugueuse naturellement ou rendue rugueuse. La couche électroconductrice diffusante peut en outre être déposée, directement ou non, sur une couche inorganique rugueuse directement après dépôt, cette couche étant de préférence une sous-couche à base d'étain et d'oxygène et éventuellement d'autre(s) élément(s) comme le silicium, le carbone ou l'azote. Une couche à base SiySnXO est par exemple déposée par CVD et la rugosité est favorisée par la présence de l'étain. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, car simple et rapide à réaliser, la couche électroconductrice diffusante est une multicouche qui comprend une première couche électroconductrice composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé. L'épaisseur de la première couche à base d'oxyde minéral non dopé peut être comprise entre 150 et 900 nm. De préférence, l'oxyde minéral dopé et/ou non dopé est(sont) déposé(s) à haute température notamment à une température supérieure à 600 C, notamment par pyrolyse, par exemple par CVD, pour former des oxydes (partiellement) cristallins. Dans ce dernier mode, la première couche peut être à base d'oxyde d'étain (SnO2) et la seconde couche est à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2 :F), déposés notamment par CVD. La première électrode peut comprendre en outre au moins une sur-couche à base d'oxyde métallique conducteur, notamment oxyde d'indium dopé étain zinc molybdène ou non dopé, d'oxyde de zinc, cette sur-couche étant déposée sur la seconde couche à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2:F) Dans ce dernier mode, la première couche peut aussi être à base d'oxyde de zinc (ZnO) et la seconde couche est à base d'oxyde de zinc dopé à l'aluminium (ZnO :Al). Par exemple, le ZnO :Al est déposé par pulvérisation magnétron et 10 texturé, par exemple dépoli à l'acide, ou bien c'est la couche de ZnO qui est texturée. Par ailleurs, le dispositif peut être préférentiellement muni d'au moins une couche-barrière, notamment vis-à-vis des alcalins, insérée entre ledit substrat choisi verrier et l'électrode la plus proche du substrat. 15 Cette couche possédant des propriétés de barrière aux alcalins peut être à base de matériau diélectrique, choisi parmi au moins l'un des composés suivants nitrure ou oxynitrure de silicium, nitrure ou oxynitrure d'aluminium, oxyde ou oxycarbure de silicium, selon une épaisseur comprise entre 20 et 150 nm, 20 La couche barrière peut comporter une alternance de couches à haut indice de réfraction, compris entre 1,9 et 2,3, et de couches à bas indice de réfraction, compris entre 1,4 et 1,7, notamment selon les séquences Si3N4/Si02 ou Si3N4/Si02/Si3N4. On peut la déposer par le même type de technique que les couches 25 électroconductrices, par exemple par pyrolyse (CVD) ou par pulvérisation cathodique, de façon connue. On peut aussi la déposer de façon à ce qu'elle présente également une certaine rugosité et/ou soit diffusante. En outre, cette couche barrière peut être dessus ou dessous une 30 couche inorganique naturellement rugueuse après dépôt, par exemple parmi une sous-couche à base de silicium, d'étain et d'oxygène. La deuxième couche électrode peut être opaque,, réfléchissante métallique notamment comprenant une couche en Al, Ag, Cu, Pt,Cr, obtenue par pulvérisation ou évaporation. La couche électroluminescente peut être inorganique ou organique. Avec une couche électroluminescente inorganique on parle de TFEL (Thin film Electroluminescent en anglais). Ce système comprend en général une couche dite phosphore entre deux couches diélectriques. Les couches diélectriques comprendre d'une manière non exhaustive les matériaux suivants : Si3N4 , SiO2, Al2O3, A1N, BaTiO3, SrTiO3, HfO, TiO2. La couche phosphore peut être composée par exemple par les matériaux suivants : ZnS :Mn, ZnS :TbOF, ZnS :Tb, SrS : Cu,Ag, SrS :Ce. Des exemples d'empilements électroluminescents inorganiques sont par exemple décrits dans le document US6358632. Avec une couche électroluminescente organiqu,e on parle d'OLED (Organic Light Emitting Diodes en anglais). Les OLED sont généralement dissociés en deux grandes familles suivant le matériau organique utilisé. Si les couches électroluminescentes organiques sont des polymères on parles de PLED (Polymer Light Emitting Diodes en anglais). Si les couches électroluminescentes sont des petites molécules on parle de SMOLED (Small Mollecule Organic Light Emitting Diodes en anglais). Un exemple de PLED consiste en un empilement suivant : - une couche de poly(2,4-ethilene dioxythiophene) dopé au poly(styren sulphonate) (PEDOT :PSS) de 50nm, une couche de phenyl poly (p-phenylenevynilene) Ph-PPV de 50nm. L'électrode supérieure peut être une couche de Ca. D'une manière générale la structure d'une SM-OLED consiste en un empilement de couche d'injection de trous, couche de transport de trous, 30 couche émissive, couche de transport d'électron Un exemple de couche d'injection de trous est le phthalocyanine de cuivre (CuPC), la couche de transport de trous peut être pare exemple le N,N'-Bis(naphthalen- 1 -yl) -N,N'-bis(phenyl)benzidine (alpha-NPB), La couche émissive peut être par exemple par une couche de 4,4},4 -tri(N-carbazolyl) triphenylamine (TCTA) dopé au fac tris(2-phenylpyridine) iridium [Ir(ppy)3]. La couche de transport d'électron peut être composé de tris-(8- hydroxyquinoline) aluminum (Alg3) ou le bathophenanthroline (BPhen), L'électrode supérieure peut être une couche de Mg/Al ou LiF/Al. Des exemples d'empilements électroluminescents organiques sont par exemple décrits dans le document US6645645. Dans une mode de réalisation particulier, la couche électroluminescente est inorganique et la première électrode est à base d'oxyde minéral dopé et/ou non dopé déposé(s) à haute température de préférence par pyrolyse notamment en phase gazeuse sur la couche électroluminescente et la deuxième électrode est métallique, par exemple à base d'argent ou d'aluminium. Dans cette configuration, la couche inorganique joue aussi le rôle de barrière au alcalins. Par ailleurs, le substrat peut être un substrat plan, rigide ou flexible, comme du plastique ou un métal, peut en outre former ou faire partie d'une des électrodes. Le substrat de préférence peut être un verre, notamment extraclair. On choisit en particulier un verre silicosodocalcique avec moins de 0,05% de Fe III ou de Fe2O3, notamment le verre Diamant de Saint-Gobain, le verre Albarino de Saint-Gobain. Ce substrat peut être de grande taille par exemple de surface 25 supérieure à 0,5 ou 1 m2. Le dispositif peut faire partie d'un vitrage multiple, notamment un vitrage sous vide ou avec lame d'air ou autre gaz ou un vitrage feuilleté. Le dispositif peut aussi être monolithique, comprendre un vitrage monolithique, pour gagner en compacité et/ou en légèreté. 30 Le dispositif (notament un panneau et/ou un vitrage) peut former (choix alternatif ou cumulatif) un système éclairant, décoratif, architectural, de signalisation, un panneau d'affichage -par exemple du type dessin, logo, signalisation alphanumérique disposés aussi bien en extérieur qu'en intérieur - Le dispositif, notamment un vitrage, peut être destiné au bâtiment, formant ainsi une façade éclairante, une fenêtre éclairante, à un vitrage destiné à un véhicule de transport, tel qu'une lunette arrière, une vitre latérale ou un toit d'automobile, ou à tout autre véhicule terrestre, aquatique ou aérien, à un vitrage destiné au mobilier urbain tel qu'un abribus, à un présentoir, à un étalage de bijouterie, à une vitrine, un élément d'étagère, à un aquarium, à une serre, peut être destiné à l'ameublement intérieur, à un miroir, à un meuble, à un vitrage électrocommandable. Le dispositif peut par ailleurs intégrer toute(s) fonctionnalisation(s) connue(s) dans le domaine du vitrage, de préférence sur la face non éclairante. Parmi les fonctionnalisations on peut citer : couche hydrophobe/oléophobe, hydrophile/oléophile, photocatalytique antisalissure, empilement réfléchissant le rayonnement thermique (contrôle solaire) ou infra rouge (bas-émissif), antireflet. L'invention porte aussi sur l'utilisation d'une couche électroconductrice diffusante comme électrode d'un dispositif électroluminescent, notamment ayant un flou supérieur ou égal 2 %. Cette couche électroconductrice diffusante peut être telle que décrite précédemment. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs et 25 des figures suivantes - figures 1 et 2 qui illustrent des points de comparaison entre une structure d'empilement mono-couche et de bi-couches de SnO2 :F d'une part et de SnO2/ SnO2: F d'autre part formant des électrodes transparentes diffusantes selon l'invention pour dispositifs 30 électroluminescents. Nous décrivons d'abord la structure des dispositifs électroluminescents. Dispositifs électroluminescents organiques Un premier dispositif électroluminescent organique par exemple de type OLED comprend un substrat transparent, de préférence un verre extraclair et éventuellement texturé, dont une face est revêtue dans cet ordre: -éventuellement d'une couche barrière aux alcalins, par exemple un nitrure ou oxynitrure de silicium, un nitrure ou oxynitrure d'aluminium, un oxyde ou oxycarbure de silicium ou encore une alternance de couches à haut indice de réfraction, compris entre 1,9 et 2,3, et de couches à bas indice de réfraction, compris entre 1,4 et 1,7, notamment selon les séquences Si3N4/SiO2 ou Si3N4/SiO2 /Si3N4 - d'une première électrode transparente (monocouche ou multicouche) comportant une couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) - d'un système électroluminescent organique , (OLED) typiquement formé : - d'une couche en alpha-NPD, -d'une couche en TCTA + Ir(ppy)3 , - d'une couche en BPhen, - d'une couche en LiF, - d'une deuxième électrode réfléchissante, notamment métallique, de préférence sous forme d'une couche électroconductrice notamment à base d'argent ou d'aluminium. La première électrode transparente peut comprendre ou non d'autres couches électroconductrices au dessus ou en dessous de celle diffusante par exemple de l'ITO ou un couche mince d'Ag, par exemple d'épaisseur inférieure ou égale à 50 nm. La deuxième électrode peut aussi être une électrode transparente et éventuellement diffusante, par exemple identique à la première électrode. On rapporte éventuellement dans ce cas un réflecteur par sur autre face par exemple une couche métallique d'épaisseur 150nm ... Cette couche électroconductrice diffusante (monocouche ou 5 multicouche) ayant de préférence un flou supérieur ou égal 2 % peut être au choix : - une monocouche d'oxyde cristallin dopé, déposée à chaud, notamment une couche de SnO2 :F, comme décrit ultérieurement plus en détail, 10 - une couche TCO texturée après dépôt, par exemple dépoli à l'acide ou gravée par plasma, par exemple de l'ITO d'épaisseur comprise entre 60 et 500 nm ou du ZnO :Al. - une multicouche d'un même oxyde minéral cristallin non dopé et dopé, comme décrit ultérieurement plus en détail. 15 En première variante, cette couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) peut être de rugosité induite par une sous couche inorganique texturée ou naturellement rugueuse après dépôt. Par exemple, on dépose 50 nm de SnO2 par CVD suivie de 20 nm 20 de SiO2. On termine avec 700 nm de SnO2 :F. Par exemple, on dépose une couche de ZnO de 100 nm par pulvérisation magnétron. On dépoli la couche de ZnO à l'acide et on dépose par-dessus une couche d'ITO ou de IZO de 60 nm. Un autre exemple consiste à déposer une couche de SiSnOX par 25 CVD d'une épaisseur de 100 nm suivie d'une fine couche d'Ag d'épaisseur comprise entre 5 et 20nm. En deuxième variante, cette couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) peut être de rugosité induite par la sous couche barrière qui est texturée et/ou par le verre qui est texturé. 30 Par exemple, on dépose une couche de SiO2 par CVD. On grave la couche de SiO2 par plasma pour obtenir une surface rugueuse. On dépose ensuite une couche TCO telle que du SnO2 :F , de ZnO :Al, de l'ITO, de IZO, ou une couche mince métallique. Un deuxième dispositif électroluminescent comprend un substrat de préférence minéral et éventuellement transparent et/ou rugueux, dont une face est revêtue dans cet ordre : - éventuellement de la couche barrière aux alcalins, - d'une électrode réfléchissante sous forme d'une couche électroconductrice notamment métallique, de préférence à base d'argent ou d'aluminium, de palladium, de l'or ou de molybdène, - du système électroluminescent organique OLED, - d'une électrode transparente (monocouche ou multicouche) comportant une couche électroconductrice diffusante. Cette couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) ayant de préférence un flou supérieur ou égal 2 % peut être 15 au choix : - une couche déposée par pulvérisation cathodique ou évaporation et texturée après dépôt, par exemple dépoli à l'acide ou par gravure chimique, par exemple de l'ITO ou du ZnO :Al ou IZO, ou une couche mince métallique, 20 - une couche de rugosité induite par l'électrode métallique structuré au préalable par exemple par photolithographie et/ou par le substrat qui est texturé, - une couche déposée par pulvérisation cathodique, par exemple de 1' ITO, directement sur une sous couche texturée, également 25 déposée par pulvérisation cathodique, par exemple du ZnO dépoli à l'acide, ou par évaporation comme une couche d'aluminium texturée ensuite, - une multicouche du même oxyde minéral cristallin non dopé et dopé, déposés par pulvérisation cathodique, dont l'une des 30 couches est texturée, par exemple du ZnO et du ZnO :Al. Dispositifs électroluminescents inorganiques (TFEL) Un troisième dispositif électroluminescent comprend un substrat 5 transparent, de préférence un verre extraclair et éventuellement texturé, dont une face est revêtue dans cet ordre : - éventuellement d'une couche barrière aux alcalins, par exemple un nitrure ou oxynitrure de silicium, un nitrure ou oxynitrure d'aluminium, un oxyde ou oxycarbure de silicium ou encore une 10 alternance de couches à haut indice de réfraction, compris entre 1,9 et 2,3, et de couches à bas indice de réfraction, compris entre 1,4 et 1,7, notamment selon les séquences Si3N4/SiO2 ou Si3N4/SiO2/Si3N4 - d'une électrode transparente (monocouche ou multicouche) 15 comportant une couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) - d'un système électroluminescent inorganique, (TFEL) typiquement formé : - d'une couche de Si3N4, 20 - d'une couche de de ZnS :Mn, - d'une couche de de Si3N4 - d'une électrode réfléchissante sous forme d'une couche électroconductrice notamment métallique, de préférence à base d'argent ou d'aluminium. 25 La première électrode transparente peut comprendre ou non d'autres couches électroconductrices au dessus ou en dessous de celle diffusante par exemple de l'ITO du ZnO :Al, de l'IZO. La deuxième électrode peut aussi être une électrode transparente et 30 éventuellement diffusante, par exemple identique à lapremière électrode. On rapporte éventuellement dans ce cas un réflecteur tel qu'une couche métallique d'épaisseur supérieure à 150 nm et de préférence formé de Ag, Al, ou Au. Un quatrième dispositif électroluminescent comprend un substrat éventuellement transparent et/ou rugueux, dont une face est revêtue dans cet ordre : - éventuellement de la couche barrière aux alcalins, - d'une électrode réfléchissante sous forme d'une couche électroconductrice métallique, de préférence à base d'argent ou d'aluminium - du système électroluminescent inorganique (TFEL), - d'une électrode transparente (monocouche ou multicouche) comportant une couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche). L'électrode transparente peut comprendre ou non d'autres couches 15 électroconductrices au dessus ou en dessous de celle diffusante par exemple de l'ITO, du IZO du ZnO :Al ou une couche mince métallique. Pour ces troisième et quatrième dispositifs, la couche électroconductrice diffusante (monocouche ou multicouche) peut être 20 n'importe laquelle des couches décrites pour les premier et deuxième dispositifs. Il n'est pas nécessaire d'utiliser une couche barrière aux alcalins car le diélectrique système électroluminescent inorganique peut faire office de barrière. 25 Pour ces quatre dispositifs, l'autre face du substrat choisi verre peut comprendre une ou des couches amenant d'autres fonctionnalités, comme décrit ultérieurement. 30 Nous détaillons ci après des exemples de fabrication de couches électroconductrices diffusantes sous forme de monocouche d'oxyde d'étain ou de multicouche d'oxyde d'étain (ou de zinc) non dopé puis dopé. Fabrication de couches électroconductrices diffusantes On réalise une bi-couche à base de SnO2/ SnO2: F, après avoir procédé à une élévation de température d'un substrat transparent à une température supérieure à 600 C, on décompose un mélange de vapeur de (CnH2n+1)4Sn avec n = 1 à 4, (CH3)2SnH2, (C4H9)3SnH, (C4H9)2Sn(COOCH3)2, SnC14, (CH3)2SnC12 ou encore de monobutyle trichlorure d'étain (MBTC1), et de vapeur d'eau, d'oxygène et d'azote. Puis on chauffe à nouveau le substrat partiellement revêtu et on le met en contact avec un composé d'étain fluoré ou avec un composé d'étain et un composé fluoré pour obtenir la seconde couche SnO2:F. Pour déposer la couche SnO2:F, on peut utiliser tous les composés d'étain précités à condition de faire un appoint de donneur de fluor : CF3COOH, HF, CH3CH2F2, CHClF2, CH3CClF2, CHF3, CF2C12, CF3C1, CF3Br. Pour mettre ces composés d'étain en contact avec des substrats transparents chauffés et pour provoquer l'oxydation et la décomposition thermique, on utilise la méthode de dépôt chimique en phase gazeuse (méthode CVD) par laquelle on met une vapeur de composés d'étain et un gaz oxydant en contact avec un substrat transparent à haute température, ou bien la méthode de pulvérisation par laquelle on pulvérise une solution du composé d'étain, sur le substrat transparent à haute température à l'aide d'un pulvérisateur. On utilise de préférence la méthode CVD par laquelle on met un mélange de vapeur de composés d'étain, de gaz oxydant, etc... en contact avec le substrat transparent chauffé à une température de 400 à 700 C, préférentiellement au voisinage de la fourchette de température comprise entre 600 à 680 C. On dépose ainsi un film électroconducteur transparent à deux couches, c'est-à-dire, une couche SnO2 puis une autre couche SnO2:F, déposée en recouvrement. Selon la présente invention, l'épaisseur du film à deux couches SnO2/SnO2:F est de préférence de 0.6 à 1.5 micron. Pour réaliser un bicouche de ZnO/ZnO :Al, on dépose au moins une couche diélectrique sur le substrat par pulvérisation cathodique, notamment assistée par champ magnétique et de préférence réactive en présence d'oxygène et/ou d'azote, dans une enceinte de pulvérisation La couche de ZnO est obtenue à partir d'une cathode d'un métal dopé, c'est à dire contenant un élément minoritaire : à titre d'illustration, il est courant d'utiliser des cathodes de zinc contenant une proportion mineure d'un autre métal tel que l'aluminium ou le gallium. Les paramètres de réglage sont les suivants : P [kW]= 4.0 ; I [A]= 40 ; U [V]= 360 ; Gaz [sccm] = 350 (Ar). Néanmoins, afin de créer du flou dans le bicouche ZnO/ZnO:AI, il est nécessaire de texturer la première couche de ZnO par une attaque acide. Nous détaillons ci après différentes propriétés de couches électroconductrices diffusantes sous forme de monocouche d'oxyde d'étain ou de zinc ou de multicouche d'oxyde d'étain ou de zinc non dopé et dopé. Exemples de couches électroconductrices diffusantes On réalise sur un substrat verrier de type Albarino et/ou Diamant , Diamant et Albarino étant des marques déposées par la société demanderesse de la présente demande de brevet pour des substrats verriers respectivement de type extra-clair et de type possédant des reliefs en surface une série de dépôts selon les modalités suivantes. La première série de dépôts comprend une seule couche de SnO2: F, déposée à haute température (au moins supérieure à 600 C) par CVD, par décomposition de précurseurs à base de tels que ceux précédemment cités + air + H2O + un composé fluoré. Les mesures de TL et de flou (H) ont été réalisées avec un hazemeter. On obtient la série d'échantillons suivants : échantillon Rcarré, TL, (%) Flou ou H,(%) e(SnO2: F) (S2/carré) (nm) 1 6.1 79.4 14.7 1340 2 9.5 82.7 1.9 580 3 7.8 81.1 3.2 685 4 6.3 79.1 9.6 1050 8.0 80.9 2.6 660 On réalise ensuite sur un substrat verrier de type albarino et/ou diamant , dans les mêmes conditions opératoires que précédemment, une série de dépôts de couches du type à double couche SnO2/SnO2:F 5 (épaisseurs respectives allant de 25%/75% à 75%/25% pour des épaisseurs totales de 750 à 1000 nm), on obtient les échantillons suivants : échantillon Rcarré, (S2/carré) TL, (%) Flou ou H, (co) 6 9.7 83.1 14.8 7 10.0 81.0 17.0 8 7.7 82.0 14.3 9 10.5 82.0 19.2 11.2 81.6 18.2 11 7.8 81. 7 12.0 12 9.2 82.7 12.0 échantillon Epaisseur (SnO2) Epaisseur (nm) (Sn02:F) (nm) 6 180 530 7 610 240 8 170 530 9 600 340 10 640 360 11 180 600 12 250 510 Les mesures montrent que pour l'ensemble des échantillons, on a des performances particulièrement bonnes (flou et TL plus élevés de façon concomitante) avec les bicouches. Cette situation est illustrée par le graphe de la figure 1. Pour les seconds échantillons, on obtient des valeurs de mobilité et densité de porteurs, de flou et de TL mesurées par spectrophotomètre suivantes, montrant que les performances sont très satisfaisantes de manière concomitante (mobilité élevée, densité modérée, haute TL, haut flou) : échantillon Mobilité de Densité de porteurs, TL, (%) Flou, (%) porteur, cm2/V/s 10E20 cm-3 6 37.6 2.25 85.4 15.6 7 40.6 1.75 84.0 18.7 8 39.9 2.8 84.1 16.1 9 38.9 1.7 84.4 20.0 10 36.8 1.8 84.3 18.4 11 36.6 2.7 83.6 15.1 12 33.9 2.2 85.0 13.1 Pour les échantillons de la deuxième série de dépôt (échantillons 6 à 12), on se propose de définir un deuxième critère exprimant la relation entre H ou flou et la transmission lumineuse. Comme cela apparaît au niveau de la figure 2, tous les échantillons sont au dessus de la courbe définie par les bi-points (15;82) ; (10;84) ; (6;85) (zone non hachurée). On donne ci-après d'autres exemples comparatifs montrant l'influence du dopage sur la valeur du flou obtenu et l'influence de la température de réalisation sur le flou (les mesures optiques étant réalisées à l'aide d'un hazemeter). Ainsi, le premier exemple ci-dessous montre la différence entre une monocouche de SnO2:F déposée à haute température Ti (supérieure à 600 C) et la même couche réalisée à une température T2 supérieure d'au moins 30 C à T1. Débit de dopant 8kg/h Température Haze SnO2:F T1> à 600 C 0.94 SnO2:F T2>T1+30 C 1,8 La valeur de flou est presque multipliée par 2 en passant de Ti à T2. Le deuxième exemple montre la relation entre le débit de dopant et le flou pour une couche épaisse déposée à haute température (supérieure à 600 C) Débit de dopant (kg/ h) Haze (%) TL (%) 0 20.8 78.5 1.6 13.3 77.1 2 12.7 76.8 3 8.45 75.8 4 7.63 75.6 6 6.05 74.6 10 On peut observer que le dopage diminue la TL. Plus on dope la couche, plus l'absorption par les porteurs de charge est importante. Dans la stratégie double-couche, on utilise donc la sous-couche SnO2 pour créer les conditions optimales au flou. Dans le même temps, la 15 sous-couche SnO2 favorise une transmission lumineuse élevée. La surcouche SnO2 :F permet en outre d'ajuster la résistance par carré du TCO. En variante, on peut déposer en reprise par une voie de pulvérisation magnétron sur le bicouche SnO2/SnO2:F, une surcouche de 20 ZnO, cette surcouche étant une couche de protection contre les attaques 215 de plasma hydrogéné et possédant une épaisseur comprise entre 10 et 50 nm et préférentiellement voisine de 20 nm. Il résulte que selon la présente invention, on peut obtenir des films électroconducteurs transparents de faible résistance électrique et autorisant une importante transmission lumineuse ainsi qu'une valeur de flou ou de haze importante. Fonctions additionnelles Comme déjà dit, il peut être judicieux de fonctionnaliser l'autre face du substrat (coté opposé au système électroluminescent). On dépose ainsi à la surface des couches minces destinées à leur conférer une propriété particulière, comme par exemple celle qui consiste à permettre au substrat de rester le plus propre possible, quelles que soient les agressions environnementales, c'est-à-dire visant la permanence dans le temps des propriétés d'aspect et de surface, et permettant notamment d'espacer les nettoyages, en parvenant à éliminer au fur et à mesure les salissures se déposant progressivement à la surface du substrat, notamment les salissures d'origine organique comme les traces de doigts ou des produits organiques volatils présents dans l'atmosphère, ou même des salissures du type suie, poussières de pollution. Or, on sait qu'il existe certains matériaux semi-conducteurs, à base d'oxyde métallique, qui sont aptes, sous l'effet d'un rayonnement de longueur d'onde adéquate, à initier des réactions radicalaires provoquant l'oxydation de produits organiques: on parle en général de matériaux photo-catalytiques ou encore photo-réactifs . On connaît, dans le domaine des substrats à fonction de vitrage, l'utilisation de revêtements photo-catalytiques sur substrat, qui présentent un effet antisalissures marqué et que l'on puisse fabriquer de manière industrielle. Ces revêtements photo-catalytiques comportent généralement de l'oxyde de titane au moins partiellement cristallisé, incorporé audit revêtement sous forme de particules, notamment de taille comprise entre quelques nanomètres (3 ou 4) et 100 nm, préférentiellement voisin de 50 nm pour l'essentiel cristallisées sous forme anatase ou anatase/rutile. L'oxyde de titane fait en effet partie des semi-conducteurs qui, sous l'action de la lumière dans le domaine visible ou des ultraviolets, dégradent des produits organiques qui se déposent à leur surface. Ainsi selon un premier exemple de réalisation, le revêtement à propriété photo-catalytique résulte d'une solution à base de nanoparticules de TiO2 et d'un liant de silice (SiO2) mésoporeuse. Selon un deuxième exemple de réalisation, le revêtement à propriété photo-catalytique résulte d'une solution à base de nanoparticules de TiO2 et d'un liant de silice (SiO2) non structuré. Quelle que soit la forme de réalisation du revêtement photo-catalytique, au niveau des particules d'oxyde de titane, le choix s'est porté, en outre, sur de l'oxyde de titane qui est au moins partiellement cristallisé parce qu'il a été montré qu'il était beaucoup plus performant en termes de propriété photo-catalytique que l'oxyde de titane amorphe. De préférence, il est cristallisé sous forme anatase, sous forme rutile ou sous forme d'un mélange d'anatase et de rutile. La fabrication du revêtement est opérée de manière à ce que l'oxyde de titane cristallisé qu'il contient se trouve sous forme de cristallites , c'est-à-dire de monocristaux, ayant une taille moyenne comprise entre 0,5 et 100 nm, de préférence 3 à 60 nm. C'est en effet dans cette gamme de dimension que l'oxyde de titane paraît avoir un effet photo-catalytique optimal, vraisemblablement parce que les cristallites de cette taille développent une surface active importante. Le revêtement à propriété photo-catalytique peut comporter également, outre l'oxyde de titane, au moins un autre type de matériau minéral, notamment sous forme d'un oxyde amorphe ou partiellement cristallisé, par exemple en oxyde de silicium (ou mélange d'oxydes), de titane, d'étain, de zirconium ou d'aluminium. Ce matériau minéral peut aussi participer à l'effet photo-catalytique de l'oxyde de titane cristallisé, en présentant lui- même un certain effet photo-catalytique, même faible par rapport à celui du TiO2 cristallisé, ce qui est le cas de l'oxyde de titane amorphe ou partiellement cristallisé. On peut aussi augmenter le nombre de porteurs de charge par dopage du réseau cristallin de l'oxyde de titane, en y insérant au moins un des éléments métalliques suivants: niobium, tantale, fer, bismuth, cobalt, nickel, cuivre, ruthénium, cérium, molybdène. Ce dopage peut aussi se faire par un dopage de surface seulement de l'oxyde de titane ou de l'ensemble du revêtement, dopage de surface réalisé en recouvrant au moins une partie du revêtement d'une couche d'oxydes ou de sels métalliques, le métal étant choisi parmi le fer, le cuivre, le ruthénium, le cérium, le molybdène, le vanadium et le bismuth. Enfin, on peut amplifier le phénomène photo-catalytique en augmentant rendement et/ou cinétique des réactions photo-catalytiques, en recouvrant l'oxyde de titane ou au moins une partie du revêtement qui l'incorpore par un métal noble sous forme de couche mince du type platine, rhodium, argent. Le revêtement à propriété photo-catalytique présente également une surface extérieure à caractère hydrophile et/ ou oléophile prononcé, notamment dans le cas où le liant est minéral, ce qui amène deux avantages non négligeables : un caractère hydrophile permet un mouillage parfait de l'eau qui peut se déposer sur le revêtement, facilitant ainsi le nettoyage. Conjointement à un caractère hydrophile, il peut aussi présenter un caractère oléophile, permettant le mouillage des salissures organiques qui, comme pour l'eau, tendent alors à se déposer sur le revêtement sous forme d'un film continu moins visible que des taches bien localisées. On obtient ainsi un effet anti-salissures organiques qui s'opère en deux temps: dès qu'elle se dépose sur le revêtement, la salissure est déjà peu visible. Ensuite, progressivement, elle disparaît par dégradation radicalaire amorcée par photo-catalyse. L'épaisseur du revêtement est variable, elle est comprise entre quelques nanomètres et quelques micromètres, typiquement comprise 50 nm et 10 m. En fait, le choix de l'épaisseur peut dépendre de différents paramètres, notamment de l'application envisagée du substrat, ou encore de la taille des cristallites de TiO2 dans le revêtement. Le revêtement peut également être choisi de surface plus ou moins lisse: une faible rugosité de surface peut en effet être avantageuse, si elle permet de développer une surface photo-catalytique active plus grande. Cependant, trop prononcée, elle peut être pénalisante en favorisant l'incrustation, l'accumulation des salissures. Selon une autre variante, la fonctionnalité qui est rapportée sur l'autre face du substrat peut être constituée par un revêtement anti-reflet permettant ainsi de maximiser le rendement de conversion énergétique. Sont données ci-après les gammes préférées des épaisseurs géométriques et des indices des quatre couches de l'empilement antireflet selon l'invention, cet empilement étant dénommé A : - ni et/ou n3 sont compris entre 2,00 et 2,30, notamment entre 2,15 et 2,25, et préférentiellement voisin de 2,20. - n2 et/ou n4 sont compris entre 1,35 et 1,65. - el est compris entre 5 et 50 nm, notamment entre 10 et 30 nm, ou entre 15 et 25 nm. - e2 est compris entre 5 et 50 nm, notamment inférieur ou égal à 35 nm ou à 30 nm, en étant notamment compris entre 10 et 35 nm. - e3 est compris entre 40 et 180 nm et préférentiellement entre 45 et 150 nm. - e4 est compris entre 45 et 110 nm et préférentiellement entre 70 et 105 25 nm. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la première et/ou la troisième couche de l'empilement A qui est de type antireflet, celles à haut indice, sont à base de nitrure mixte de silicium et de zirconium ou d'un mélange de ces nitrures mixtes. En variante, ces couches à haut 30 indice sont à base de nitrures mixtes de silicium et de tantale ou d' un mélange de ces derniers. Tous ces matériaux peuvent être éventuellement dopés pour améliorer leur propriétés de résistance chimique et/ou mécanique et/ou électrique. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la seconde et/ou la quatrième couche de l'empilement A, celles à bas indice, sont à base d'oxyde de silicium, d'oxynitrure et/ou d'oxycarbure de silicium ou encore à base d'un oxyde mixte de silicium et d'aluminium. Un tel oxyde mixte tend à avoir une meilleure durabilité, notamment chimique, que du SiO2 pur (Un exemple en est donné dans le brevet EP- 791 562). On peut ajuster la proportion respective des deux oxydes pour obtenir l'amélioration de durabilité escomptée sans trop augmenter l'indice de réfraction de la couche. Une forme préférée de réalisation de cet empilement antireflet est de la forme substrat/ Si3N4/ SiO2/Si3N4/ SiO2 étant entendu que le choix des différentes épaisseurs et notamment au niveau des épaisseurs des troisième et quatrième couche est optimisé de sorte que la transmission lumineuse soit située dans la plus grande partie du spectre (à savoir dans le visible et dans l'infrarouge). Il va de soi que l'invention s'applique de la même manière aux utilisant d'autres systèmes électroluminescents que ceux décrits dans les exemples.20
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L'invention porte sur dispositif électroluminescent comprenant :- un substrat notamment transparent,- une première électrode et une deuxième électrode sur une même face du substrat, la première électrode au moins étant transparente,- une couche électroluminescente intercalée entre les première et deuxième électrodes,caractérisé en ce que la première électrode comprend une couche électroconductrice diffusante.L'invention porte aussi sur l'utilisation d'une couche électroconductrice diffusante comme électrode d'un dispositif électroluminescent.
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1. Dispositif électroluminescent comprenant : - un substrat, notamment transparent, - une première électrode et une deuxième électrode sur une même face du substrat, la première électrode au moins étant transparente, - une couche électroluminescente intercalée entre les première et deuxième électrodes, caractérisé en ce que la première électrode comprend une couche électroconductrice diffusante. 2. Dispositif électroluminescent selon la 1, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante a un flou supérieur ou 15 égal 2 %, de préférence compris entre 5 et 20 %. 3. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première électrode possède un facteur produit flou (H) par la transmission lumineuse (TL) exprimé dans un graphe H(TL) soit au dessus d'une ligne définie par les bi-points 20 suivants (15;82) ; (10;84) ; (6;85). 4. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première électrode possède un produit absorption lumineuse par la résistance surfacique électrique inférieur à 0,6 S2 / carré. 25 5. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la première électrode a une résistance par carré (R carré) inférieure ou égale à 15 S2/carré, notamment inférieure ou égale à 12 S2/carré, de préférence inférieure ou égale à 10 ou 12 S2/carré. 30 6. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est une couche ayant une surface diffusante directement après dépôt. 7. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface de la couche électroconductrice diffusante est de rugosité RMS > 3 nm et de taille de motifs > 50 nm. 8. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est composée d'un oxyde métallique dopé et majoritairement cristallin. 9. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est une couche texturée après dépôt. 10. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est de rugosité induite au moins en partie par le substrat qui est texturé et/ou par la deuxième électrode sous-jacente comprenant une couche électroconductrice rugueuse. 11. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est déposée sur une couche inorganique rugueuse directement après dépôt et qui est de préférence une couche à base d'étain et d'oxygène. 12. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la couche électroconductrice diffusante est une multicouche qui comprend une première couche électroconductrice composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé. 13. Dispositif électroluminescent selon la 12, caractérisé en ce que l'épaisseur de la première couche à base d'oxyde minéral non dopé est comprise entre 150 et 900 nm. 14. Dispositif électroluminescent selon l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que l'oxyde minéral dopé et/ou non dopé est(sont) déposé(s) à haute température notamment à une température supérieure à 600 C. 15. Dispositif électroluminescent selon l'une des 12 à14, caractérisé en ce que la première couche est à base d'oxyde d'étain (SnO2) et la seconde couche est à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2 :F). 16. Dispositif électroluminescent l'une des 12 à 15, caractérisé en ce que la première électrode comprend en outre au moins une sur-couche à base d'oxyde métallique conducteur, notamment oxyde d'indium dopé étain zinc molybdène ou on dopé, d'oxyde de zinc, cette sur-couche étant déposée sur la seconde couche à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2 :F). 17. Dispositif électroluminescent l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que la première couche est à base d'oxyde de zinc (ZnO) et la seconde couche est à base d'oxyde de zinc dopé à l'aluminium (ZnO :Al). 18. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est muni d'au moins une couche-barrière, notamment vis-à-vis des alcalins, insérée entre ledit substrat choisi verrier et l'électrode la plus proche du substrat verrier. 19. Dispositif électroluminescent la 18, caractérisé en ce que la couche barrière est rugueuse et/ou diffusante. 20. Dispositif électroluminescent l'une des 18 à 19, caractérisé en ce que la couche-barrière est à base de matériau diélectrique, choisi parmi au moins l'un des composés suivants : nitrure ou oxynitrure de silicium, nitrure ou oxynitrure d'aluminium, oxyde ou oxycarbure de silicium et de préférence la couche-barrière a une épaisseur comprise entre 20 nm et 150 nm. 21. Dispositif électroluminescent selon la 18 à 20, caractérisé en ce que la couche-barrière fait partie d'un revêtement multicouches à but optique, constitué d'au moins deux couches de matériaux diélectriques d'indices de réfraction différents et de préférence la couche-barrière comporte une alternance de couches à haut indice de réfraction, compris entre 1,9 et 2,3, et de couches à bas indice de réfraction, compris entre 1,4 et 1,7, notamment selon les séquences Si3N4/SiO2 ou Si3N4/SiO2/Si3N4. 22. Dispositif électroluminescent selon l'une des précédentes selon, caractérisé en ce que la couche électroluminescente est inorganique ou organique. 23. Dispositif électroluminescent selon l'une des 11 à 15, caractérisé en ce que, la couche électroluminescente est inorganique et la première électrode est à base d'oxyde minéral dopé et/ou non dopé déposé(s) par pyrolyse, notamment en phase gazeuse, sur la couche électroluminescente, et la deuxième électrode est métallique. 24. Dispositif électroluminescent selon l'une quelconque des 10 précédentes, caractérisé en ce que le substrat est un verre de préférence extra-clair. 25. Dispositif électroluminescent selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'une des faces du substrat est revêtue par un empilement apportant une fonctionnalité du 15 type anti-reflet ou hydrophobe ou photocatalytique ou contrôle solaire ou bas émissif.. 26. Dispositif électroluminescent selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il forme un système éclairant, décoratif, architectural, de signalisation, un panneau 20 d'affichage, est destiné au bâtiment, formant ainsi une façade éclairante, une fenêtre éclairante, ou est destiné à un véhicule de transport, tel qu'une lunette arrière, une vitre latérale ou un toit d'automobile, ou à tout autre véhicule terrestre, aquatique ou aérien, est destiné au mobilier urbain tel qu'un abribus, à un présentoir, à un étalage de bijouterie, à une 25 vitrine, un élément d'étagère, à un aquarium, à une serre, est destiné à l'ameublement intérieur, à un miroir, à un meuble, à un vitrage électrocommandable. 27. Utilisation d'une couche électroconductrice diffusante comme couche d'électrode d'un dispositif électroluminescent. 30 28. Utilisation d'une couche électroconductrice diffusante selon la précédente caractérisée en ce qu'elle possède un flou supérieur ou égal à 2%. 29. Utilisation d'une couche électroconductrice diffusante selonl'une des 27 à 28 caractérisée en ce que la couche électroconductrice diffusante est une multicouche qui comprend une première couche électroconductrice transparente composée d'un oxyde minéral non dopé, ladite première couche étant revêtue par une seconde couche électroconductrice transparente composée du même oxyde minéral, ledit oxyde minéral étant cependant dopé, et de préférence la première couche est à base d'oxyde d'étain (SnO2) et la seconde couche est à base d'oxyde d'étain dopé au fluor (SnO2 :F) ou la première couche est à base d'oxyde de zinc (ZnO) et la seconde couche est à base d'oxyde de zinc dopé à l'aluminium (ZnO :Al).
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H,G
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H05,G02,G09,H01
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H05B,G02B,G09F,H01L
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H05B 33,G02B 5,G09F 13,H01L 33
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H05B 33/28,G02B 5/02,G09F 13/22,H01L 33/00
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FR2899394
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A1
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PROCEDE DE MESURE D'UN COURANT D'IONISATION D'UNE BOUGIE DE TYPE A STRUCTURE RESONANTE, ET DISPOSITIF CORRESPONDANT
| 20,071,005 |
La présente invention concerne, d'une manière générale, la mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie, en particulier des bougies de type à structure résonante, équipant des systèmes d'allumage pour véhicule automobile. L'invention est particulièrement adaptée aux systèmes d'allumage dits radiofréquence comprenant des bougies à structure résonnante de type multi-étincelles ou BME. Ces systèmes d'allumage mettant en oeuvre des courants alternatifs sont décrits par exemple dans les demandes de brevets français FR 2 859 830, FR 2 589 869, FR 2 859 831, au nom de la Demanderesse. En fin de cycle de compression, la bougie est responsable de la formation d'un arc électrique dont l'énergie est suffisante pour déclencher le processus d'inflammation du mélange gazeux contenu dans la chambre de combustion du moteur. Cet arc électrique correspond à l'ionisation du mélange gazeux situé entre les électrodes de la bougie, respectivement une électrode centrale positive et une électrode de masse. Cependant, lors de la combustion du mélange, après la génération de l'étincelle par la bougie, le front de flamme peut se propager. Son souffle peut alors repousser une partie du mélange contre les parois du cylindre et le sommet du piston. L'élévation de la pression et de la température est tellement importante que le combustible peut rester coincé contre les parois, atteindre son point d'auto-allumage et s'enflammer alors à plusieurs endroits. Il en résulte des microexplosions produisant des vibrations dans le domaine acoustique (comprises entre 5 et 10 KHz environ). Ces vibrations sont très vives et peuvent créer rapidement des points chauds qui accentuent encore le problème. L'accumulation de microexplosions va arracher ou faire fondre une petite quantité de métal sur le sommet du piston et/ou sur les parois du cylindre, ce qui peut conduire au bout de quelques temps à la destruction du piston et des parois du cylindre. Il est possible de détecter l'apparition de ces phénomènes de cliquetis, en mesurant le courant d'ionisation, c'est-à-dire le courant traversant la bougie. En effet, un courant d'ionisation apparaît à travers la bougie comme si une résistance était temporairement placée aux bornes des électrodes (selon une première approximation). Pour cela, les moyens de mesure ou capteurs doivent pouvoir fonctionner dans une bande passante très étroite., par exemple de l'ordre de 7 kHz. Un but de l'invention est de proposer des moyens de mesure du courant de polarisation dans le cas de bougies de type à structures résonantes. Un autre but de l'invention est de proposer des moyens de mesure suffisamment précis pour pouvoir travailler dans la bande passante fréquentielle étroite désirée. A cet effet, l'invention propose un procédé de mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie de type à structure résonante, équipant un système d'allumage pour véhicule automobile, dans lequel, au cours d'une phase d'allumage, on alimente ladite bougie par une tension générée à l'aide d'un condensateur de régulation préalablement chargé. Selon une caractéristique générale de cet aspect de l'invention, on mesure ledit courant d'ionisation périodiquement, entre deux phases d'allumage, entre ledit condensateur de régulation et la masse, après avoir polarisé la bougie. En d'autres termes, au lieu de mesurer le courant d'ionisation au niveau de la bougie, ce que l'on serait amené à faire pour résoudre le problème posé, on mesure ce courant d'ionisation directement au niveau d'un condensateur de régulation qui alimente la bougie en se déchargeant. Par conséquent, l'imprécision de la mesure est minimisée. Selon un mode de mise en oeuvre, on mesure ledit courant d'ionisation par l'intermédiaire de moyens de mesure connectés entre ledit condensateur de régulation et la masse, que l'on court-circuite durant les phases d'allumage. En d'autres termes, on connecte les moyens de mesure uniquement entre deux phases d'allumage. Selon un autre mode de réalisation, on mesure le courant d'ionisation à l'issue d'une phase d'amortissement durant laquelle le courant traversant la bougie décroît progressivement. Selon un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie de type à structure résonante, équipant un système d'allumage pour véhicule automobile, ladite bougie étant couplée à un générateur comprenant un condensateur de régulation. Selon une caractéristique générale de cet autre aspect de l'invention, ledit générateur comprend en outre des moyens de polarisation aptes à polariser la bougie, connectés entre le générateur et ladite bougie et des moyens de mesure du courant de ionisation de 4 ladite bougie, connectés entre le condensateur de régulation et la masse. Ainsi, les moyens de mesure étant connectés entre le condensateur de régulation et la masse et non directement aux bornes de la bougie, il est possible de choisir une résistance de polarisation de la bougie de faible valeur, adaptée à l'intensité du courant d'ionisation, qui est généralement inférieur à 1 mA, et à une bande de fréquence particulière, par exemple la bande de fréquence d'observation des phénomènes de cliquetis. De préférence, le dispositif peut comprendre en outre des moyens de court-circuit commandables, aptes à court-circuiter les moyens de mesure. Par exemple, les moyens de mesure peuvent comprendre une résistance de mesure. Selon un mode de réalisation, les moyens de court-circuit peuvent comprendre un transistor de court-circuit connecté entre le condensateur de régulation et la masse, et commandé par un générateur de tension de court-circuit, et une alimentation de polarisation connectée entre la résistance de mesure et la masse et apte à polariser ledit transistor de court-circuit. Selon un mode de réalisation, l'alimentation de polarisation peut comprendre d'une part une résistance d'alimentation et une alimentation locale connectée en série, et d'autre part un condensateur d'alimentation connecté parallèlement à la résistance d'alimentation et l'alimentation locale, entre la résistance de mesure et la masse. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation de 1"invention, nullement limitatif, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 illustre plus précisément un mode de réalisation de l'invention ; 5 la figure 3 représente plus en détail un module d'un mode de réalisation de l'invention la figure 4 représente un chronogramme de différentes étapes d'un mode de mise en oeuvre de l'invention ; - les figures 5 et 6 représentent des modes de réalisation d'un autre bloc de l'invention. Sur la figure 1, la référence SYS représente un système d'allumage pour véhicule automobile comprenant une bougie BR de type à structure résonante, bien connue de l'homme du métier, et décrite par exemple dans les demandes de brevets français FR 2 859 830, FR 2 589 869, FR 2 859 831, au nom de la Demanderesse. Un courant d'ionisation Ii circule à travers la bougie BR. Plus précisément, comme illustré de façon schématique sur la figure 1, la bougie BR comporte un ensemble résonant RS1 (dit bobine-bougie), comportant une bobine inductive L1 et un condensateur C l qui comprend dans cet exemple un ensemble culot 1-céramique 2-électrode centrale 3. La bougie BR est connectée à un générateur GEN apte à générer une tension dite tension intermédiaire à valeur élevée. Cette haute tension est amenée par l'électrode centrale 3 du condensateur C l . Un arc électrique se produit au passage du courant entre l'électrode centrale 3 et une électrode de masse 4, générant une étincelle 5. La bougie BR est connectée au générateur GEN par l'intermédiaire d'un étage DHT appelé pilote, haute tension 6 connecté en série avec des moyens de découplage MDEC. Des moyens de polarisation de la bougie MPOL sont connectés parallèlement au pilote haute tension DHT et aux moyens de découplage MDEC. Le générateur GEN comprend des moyens de mesure MMES aptes à mesurer le courant d'ionisation Ii circulant à travers la bougie BR. On se réfère à présent à la figure 2 qui illustre plus en détail un mode de réalisation des blocs du système SYS selon l'invention. Le générateur GEN peut être réalisé à l'aide d'un montage élévateur de tension de type boost , selon l'expression de l'homme du métier. Le générateur GEN comprend une alimentation Vbat ici de 12 Volts, apte à charger une bobine dite réservoir BRES connectée par une première borne bl à l'alimentation Vbat. Le chargement de la bobine BRES est commandé par un transistor M1 connecté entre l'autre borne b2 de la bobine BRES et la masse. Le transistor M1 est commandé par un générateur de tension GM1. La bobine réservoir BRES se décharge dans la partie du circuit connecté à sa borne b2, via une diode de redressement DR, à une tension supérieure à la tension de 12 Volts délivrée par l'alimentation Vbat. Cette tension relativement élevée est appelée tension intermédiaire Vint. Elle est de l'ordre de la centaine de volts. De façon à garder sensiblement constante cette tension intermédiaire Vint, le générateur GEN comprend un condensateur dit ballast Cb connecté à la sortie de la diode de redressement DR. Le générateur GEN est relié au pilote haute tension DHT alimenté par la tension intermédiaire Vint, et commandé par un signal de commande Scom par des moyens de commande MCOM. 7 Le signal de commande Scom est directement à l'origine de la création de la génération d'étincelles par la bougie 13R. La figure 3 illustre un exemple de réalisation du pilote haute tension DHT. Celui-ci comprend un ensemble formé d'une bobine L2 et d'un condensateur C2 connectés en parallèle, recevant en entrée la tension intermédiaire Vint. L'ensemble L2-C2 est relié en sortie à un transistor de commande M5 recevant sur son électrode de commande le signal de commande Scom. Le signal de commande Scom correspond à un train d'impulsions, généré périodiquement. Ainsi, à chaque train d'impulsions, le transistor M5 charge la bobine L2, qui résonne avec le condensateur C2 et l'ensemble résonnant RS1, de façon à produire des impulsions haute tension à la fréquence propre de la bougie BR. Lorsque l'ensemble résonant RS1 est excité à sa fréquence propre, et que son facteur de qualité est élevé (par exemple supérieur à 40), il en résulte une tension très élevée aux bornes du condensateur Cl. L'électrode centrale de la bougie BR qui est une des bornes du condensateur Cl, se trouve alors portée à une très haute tension capable de déclencher des étincelles. On se réfère à nouveau à la figure 2. L'excitation générée par le pilote haute tension DHT est transmise à la structure résonante RS1 de la bougie BR par l'intermédiaire des moyens de découplage MDEC, ici un condensateur de découplage Cd. Le condensateur de découplage Cd empêche la liaison continue entre la tension intermédiaire Vint et l'électrode centrale de la bougie 8 3. Cette rupture de liaison permet d'empêcher des chocs électriques ou des électrocutions pour l'être humain. Par ailleurs, si une décharge de type arc électrique venait à démarrer, celle-ci entraînerait une destruction rapide des électrodes, en particulier de l'électrode centrale 3. En effet, si une étincelle avec une conductivité suffisamment forte se crée entre l'électrode centrale et la masse, la chute de tension engendrée peut descendre en dessous de la tension intermédiaire Vint. Toute les charges accumulées dans le condensateur Cd sont alors transférées dans la liaison créée par l'étincelle. Ce transfert de charges s'effectue avec de forts courants qui peuvent endommager l'électrode centrale 3. Le condensateur de découplage Cd a pour fonction d'empêcher ce type de transfert de charges. En variante, le générateur peut être un transformateur, de type élévateur, qui empêche le transfert de courant continu. Dans ce cas, l'utilisation d'un condensateur de découplage n'est plus nécessaire. De façon à pouvoir mesurer le courant d'ionisation, des moyens de polarisation MPOL sont utilisés pour maintenir une polarisation préférentiellement positive après la génération de l'étincelle, sur l'électrode centrale 3 de la bougie BR. Classiquement, les moyens de polarisation Pv1POL peuvent être formés par une résistance Rpol connectée entre la sortie de la diode de redressement DR délivrant la tension intermédiaire Vint et la sortie des moyens de découplage MDEC, ici le condensateur Cd. Une solution simple pour mesurer alors le courant d'ionisation serait de connecter aux bornes de la résistance de polarisation Rpol un montage apte à diviser la valeur de la tension, à convertir la valeur de la tension ainsi divisée en courant, puis de le mesurer. 9 Ces montages classiques et bien connus de l'homme du métier, peuvent être réalisés à l'aide d'un amplificateur différentiel à transistor discret, ou d'un amplificateur opérationnel, ou encore à l'aide d'un montage utilisant des miroirs de courant. Cependant, ces montages, comportant un diviseur de tension, diminuent la précision nécessaire pour une mesure d'un courant d'ionisation très faible. Contrairement à ces solutions, l'invention consiste à utiliser une résistance de polarisation avec une faible valeur de façon à conserver un maximum de précision lors de la mesure du courant d'ionisation, et de coupler les moyens de mesure non pas aux bornes de la résistance de polarisation Rpol mais entre le condensateur Cb et la masse, au sein du générateur GEN. Ces moyens de mesure MMES comprennent une résistance de mesure Rm et une borne de mesure Bm où l'on mesure le courant d'ionisation. En outre, ces moyens de mesure MMES sont associés à des moyens de court-circuit MCC comprenant un interrupteur INT connecté parallèlement à la résistance de mesure Rm, cet interrupteur INT étant commandé par un générateur de court-circuit GCC. L'interrupteur est de préférence rapide et de très faible impédance. La figure 4 illustre les différentes étapes d'un mode de fonctionnement de l'invention, pendant une période T. A l'instant t0, le transistor M1 devient passant et permet le chargement du condensateur Cb. A un instant tl, le signal de commande Scom commande le transistor M5, à l'aide d'un signal de commande pulsé (les pulsations étant par exemple à la fréquence de 5 MHz), déclenchant la phase 10 d'allumage proprement dite, et la génération d'étincelles par la bougie BR. A l'instant t2, le signal de commande redevient inactif. Au cours d'une phase d'amortissement (entre t2 et t3), le courant d'allumage (ayant une forte amplitude) s'atténue naturellement et progressivement au sein de la bougie BR, du fait de l'existence de résistances parasites. Entre les instants t0 et t3, les moyens de court-circuit sont actifs et court-circuitent la résistance de mesure. Par conséquent, le condensateur Cb est connecté entre la diode de redressement DR et la masse. A l'instant t3, le transistor M2 rend les moyens de court-circuit inactifs, et le condensateur Cb se décharge alors à travers la résistance de mesure Rm. Le courant de décharge du condensateur Cb correspond au courant d'ionisation qui circule à travers la résistance Rpol, dans la bougie BR puis dans le mélange en combustion. On mesure alors au niveau de la borne de mesure Bm la valeur du courant d'ionisation. La phase de mesure se termine à un instant t4, et à un instant t5 un autre cycle de chargement, d'allumage et de mesure se répète. La figure 5 représente un mode de réalisation de l'interrupteur INT. Dans cet exemple, l'interrupteur commandable est réalisé par un transistor, ici de type MOS, M2, dont l'électrode de commande est connectée au générateur GCC. Afin de contrecarrer l'effet de la diode structurelle du transistor MOS M2, on introduit une polarisation à l'aide d'une alimentation de polarisation Apol connectée entre la résistance de mesure Rm et la masse. Sur la figure 6, on a représenté un mode de réalisation de cette alimentation de polarisation Apol. 11 Dans cet exemple, l'alimentation de polarisation Apol comprend un condensateur Cal relié à une alimentation locale Aloc par l'intermédiaire d'une résistance d'alimentation Rai. L'alimentation locale Aloc peut être par exemple une tension de batterie ou une alimentation à 5 Volts. L'homme du métier saura dimensionner les composants utilisés, de façon à connaître la tension Val aux bornes du condensateur Cal. De cette valeur de tension Val, on en déduit le courant d'ionisation Ii par la relation : Ii = (Tension Apol ù Tension_Bm)/Rm L'invention permet donc de mesurer le courant d'ionisation très précisément et dans une plage de fréquence bien définie, par exemple adaptée à la détection des phénomènes de cliquetis
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L'invention porte sur un dispositif de mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie de type à structure résonnante, équipant un système d'allumage pour véhicule automobile, ladite bougie (BR) étant couplée à un générateur (GEN) comprenant un condensateur de régulation. Ledit générateur comprend en outre des moyens de polarisation (MPOL) aptes à polariser la bougie (BR), connectés entre le générateur (GEN) et ladite bougie (BR) et des moyens de mesure (MMES) du courant de ionisation de ladite bougie (BR), connectés entre le condensateur de régulation (Cb) et la masse.
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1-Procédé de mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie de type à structure résonnante, équipant un système d'allumage pour véhicule automobile, dans lequel, au cours d'une phase d'allumage, on alimente ladite bougie (BR) par une tension générée à l'aide d'un condensateur de régulation (Cb) préalablement chargé, caractérisé par le fait qu'on mesure ledit courant d'ionisation (Ii) périodiquement, entre deux phases d'allumage, entre ledit condensateur de régulation (Cb) et la masse, après avoir polarisé la bougie (BR). 2-Procédé selon la 1, dans lequel on mesure ledit courant d'ionisation par l'intermédiaire de moyens de mesure connectés entre ledit condensateur de régulation (Cb) et la masse, que l'on court-circuite durant les phases d'allumage. 3-Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel on mesure le courant d'ionisation à l'issue d'une phase d'amortissement durant laquelle le courant traversant la bougie décroît progressivement. 4-Dispositif de mesure d'un courant d'ionisation d'une bougie de type à structure résonnante, équipant un système d'allumage pour véhicule automobile, ladite bougie (BR) étant couplée à un générateur (GEN) comprenant un condensateur de régulation, caractérisé par le fait que ledit générateur comprend en outre des moyens de polarisation (MPOL) aptes à polariser la bougie (BR), connectés entre le générateur (GEN) et ladite bougie (BR) et des moyens de mesure (MMES) du courant de ionisation de ladite bougie (BR), connectés entre le condensateur de régulation (Cb) et la masse. 5-Dispositif de mesure selon la 4, comprenant en outre des moyens de court-circuit (MCC) commandables, aptes à court-circuiter les moyens de mesure (MMES). 13 6-Dispositif selon la 5, dans lequel lesdits moyens de mesure (MMES) comprennent une résistance de mesure (Rm). 7-Dispositif selon la 5 ou 6, dans lequel les moyens de court-circuit (MCC) comprennent un transistor de court-circuit (M2) connecté entre le condensateur de régulation (Cb) et la masse, et commandé par un générateur de tension de court-circuit (GCC), et une alimentation de polarisation (Apol) connectée entre la résistance de mesure (Rm) et la masse et apte à polariser ledit transistor de court-circuit. 8-Dispositif selon la 7, dans lequel l'alimentation de polarisation comprend d'une part une résistance d'alimentation (Ral) et une alimentation locale (Aloc) connectées en série, et d'autre part un condensateur d'alimentation (Cal) connecté parallèlement à la résistance d'alimentation (Ral) et l'alimentation locale (Aloc), entre la résistance de mesure (Rm) et la masse.
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H,F
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H01,F02
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H01T,F02P
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H01T 15,F02P 3,F02P 11,H01T 13
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H01T 15/00,F02P 3/08,F02P 11/06,H01T 13/44
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FR2894296
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A1
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REPARTITEUR D'AIR D'ALIMENTATION POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention concerne un répartiteur de l'air admis dans les cylindres d'un moteur à combustion interne, notamment pour véhicules automobiles, étant entendu que le terme air doit être pris dans son sens large et notamment pour couvrir tout mélange d'admission gazeux, notamment des mélanges air/carburant. D'une façon générale, la répartition de l'air admis dans les cylindres d'un moteur à combustion interne est réalisée en cherchant à éliminer ou réduire sensiblement tout déséquilibre dans l'alimentation de chacun des cylindres, tant au niveau d'un même cylindre en cas de pluralité de conduits d'alimentation qu'au niveau de la répartition entre les cylindres. En particulier dans les moteurs de type diesel pour lesquels l'aérodynamique des gaz d'admission est critique, il a été remarqué des baisses du 'swirl' dans certains cylindres, en particulier dans le premier cylindre distribué, qui auraient pour origine la géométrie du répartiteur (le 'swirl' pouvant être défini comme un tourbillon axial dans le cylindre). Il en est ainsi, en particulier pour des répartiteurs d'air coudés à 180 , notamment lorsque, pour des raisons d'encombrement et de compacité des moteurs destinés à être montés dans le compartiment moteur d'un véhicule automobile, le coude est incliné par rapport à un plan de référence diamétral au corps tubulaire et passant par la droite d'alignement des embranchements des canaux de jonctions des conduits d'alimentation des cylindres. L'invention a pour but un répartiteur à alimentation améliorée au niveau du premier cylindre distribué eu égard à la géométrie du répartiteur et notamment de remédier aux inconvénients décrits ci-avant. On connaît, notamment de la publication JP2003074357, un répartiteur d'air pour moteur à combustion interne du type à deux soupapes d'admission par cylindre à entrée d'air axiale en extrémité et dans lequel les courbures des canaux de jonction sont adaptées pour uniformiser le 'swirl' entre les cylindres. On connaît également de la publication JP63208616, un répartiteur d'air pour moteur à combustion interne à quatre cylindres en ligne, à une soupape d'admission par cylindre, à entrée centrale latérale entre le second et le troisième cylindre et dans lequel l'entrée du canal de jonction du troisième cylindre comporte un guide d'air pour donner aux lignes de courant, en amont de la culasse, le même rayon de courbure qu'au second cylindre. On connaît également de la publication JP113509963, un répartiteur d'air sans canaux de jonction pour moteur à combustion interne à trois cylindres en ligne du type à une soupape d'admission et dans lequel sont disposées des projections d'adaptation à profil constant entre les premier et second cylindres distribués et entre le second et le troisième cylindre distribués. On notera que les solutions proposées dans ces trois publications japonaises pour équilibrer le 'swirl' entre les cylindres ne concernent que des répartiteurs d'air de structures particulières tout à fait distinctes des répartiteurs d'air coudés et pour lesquelles les perturbations aérodynamiques internes liées à ou induites par ces répartiteurs connus n'existent pas. L'invention propose un répartiteur d'air pour moteur à combustion interne comportant au moins une pluralité de cylindres en ligne, ledit répartiteur comportant un corps principal tubulaire sensiblement cylindrique pourvu de canaux de jonction latéraux pour l'alimentation des cylindres et dont les embranchements avec le corps principal tubulaire débouchent sensiblement de façon alignée sur une génératrice dudit corps principal tubulaire, le corps principal tubulaire étant prolongé en amont desdits embranchements d'un coude sensiblement à 180 ouvrant sur un orifice d'entrée d'air, ledit coude étant incliné d'un angle a par rapport au plan diamétral dudit corps principal incorporant la génératrice d'alignement des embranchements, caractérisé en ce qu'il comporte en amont et au voisinage de ou des embranchements du ou des canaux de jonction du premier cylindre distribué et du côté de l'inclinaison du coude une rampe d'étranglement partiel de la section d'écoulement d'air du corps principal. Ainsi qu'il apparaîtra dans la description, un tel agencement d'une part intervient sur l'aérodynamique interne du répartiteur et permet de retrouver un niveau de 'swirl' sensiblement égal, dans le premier cylindre distribué, au niveau de 'swirl' sans répartiteur grâce à une remontée du 'swirl' dans le premier cylindre distribué et, dans le cas de répartiteurs selon l'invention à deux canaux de jonction par cylindre et utilisés avec des moteurs à deux soupapes d'admission par cylindre, de rééquilibrer les débits entre les deux canaux de jonction du même premier cylindre distribué. Selon un mode de réalisation préférentiel, le répartiteur est adapté pour être monté parallèlement à la face d'admission correspondante de la culasse dudit moteur avec les canaux de jonction disposés en regard des conduits d'admission de la culasse, et correspondant à un cylindre, et parallèlement à l'alignement des cylindres de façon à ce que ledit plan diamétral soit normal à ladite face d'admission culasse. Un tel agencement permet d'améliorer la compacité du moteur équipé du répartiteur. Selon une première variante de l'invention, le taux d'étranglement partiel est compris entre 2 et 10 % de la section d'écoulement. Selon une autre variante de l'invention la rampe se présente sous la forme d'un tremplin asymétrique dont les faces amont et aval sont respectivement à faible et à forte pente. Avantageusement la rampe est inclinée latéralement par rapport audit plan diamétral. De façon préférentielle, la projection de crête de ladite rampe dans un plan normal audit corps tubulaire présente un angle d'inclinaison 13 par rapport audit plan diamétral compris entre 1 à 5 fois l'angle d'inclinaison a. Selon encore une autre variante de l'invention, le répartiteur comporte sensiblement en sortie de coude en face et en amont par rapport à ladite rampe un bossage rentrant à extension sensiblement perpendiculaire à la direction de l'écoulement d'air dans le corps tubulaire. Avantageusement le bossage présente un profil convergent/divergent dans le sens de l'écoulement d'air dans le corps tubulaire. Un tel bossage ou bosse permet d'améliorer la perméabilité globale du répartiteur et en particulier pour le premier poste distribué, étant noté que la perméabilité d'une tubulure correspond à sa capacité à laisser passer un débit d'air pour une perte d'énergie donnée et étant donné que la présence de cette bosse permet de diminuer la hauteur du tremplin asymétrique susceptible d'engendrer une baisse de perméabilité. Selon encore une autre variante selon l'invention le corps principal tubulaire cylindrique présente une section droite sensiblement rectangulaire à angles arrondis dont un petit côté correspond au flanc du corps tubulaire opposé au coude et porte lesdits embranchements alignés des canaux de jonction. L'invention concerne également des moteurs à combustion interne, notamment pour véhicules automobiles, comportant au moins un répartiteur d'air selon l'invention dans toutes les variantes présentées ci-avant à un ou deux canaux de jonction d'admission par cylindre distribué et monté sur une face d'admission de la culasse dudit moteur. En particulier des moteurs à combustion interne de type diesel, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un répartiteur d'air selon l'invention dans toutes les variantes présentées ci-avant à un ou deux canaux de jonction par cylindre distribué et monté sur une face d'admission de la culasse dudit moteur D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre présentée uniquement à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins ci-joints dans lesquels: - la figure 1 montre une vue schématique de dessus d'un premier mode de réalisation d'un répartiteur d'air selon l'invention en place le long de la face d'admission d'une culasse de moteur à combustion interne ; - la figure 2 montre une vue schématique selon la coupe AA agrandie du répartiteur d'air de la figure 1 ; - la figure 3 montre une vue schématique de dessous d'un second mode de réalisation d'un répartiteur d'air selon l'invention en place le long de la face d'admission d'une culasse de moteur à combustion interne ; - la figure 4 montre une vue schématique selon la coupe BB agrandie du répartiteur d'air de la figure 3 ; et - la figure 5 montre une vue schématique, partielle, agrandie et avec arrachement partiel du répartiteur d'air de la figure 3. Le répartiteur d'air d'admission 10 représenté sur les figures 1 et 2 est montré en position opérationnelle fixé à la face d'admission 12 de la culasse 14 d'un moteur à combustion interne à quatre cylindres en ligne 15, 16, 17 et 18. A titre d'exemple non limitatif le moteur à combustion interne intégrant la culasse 14 est de type diesel, notamment pour véhicule automobile, mais sans sortir du cadre de l'invention le moteur à combustion interne peut être d'un type différent, par exemple un moteur 4 temps à essence notamment pour véhicule automobile. Si l'on considère les figures 1 et 2, on peut remarquer que la face admission culasse 12 s'étend dans le plan P1 normal au plan des figures 1 et 2 de telle sorte que sur la figure 1, les cylindres 15 à 18 sont représentés vus de dessus avec chacun des deux conduits d'alimentation distincts, par exemple pour le cylindre 15, premier cylindre distribué, les conduits 19 et 20 dont les extrémités, débouchant sur la tête du cylindre 15 au niveau de la face feu 22, portent chacune le siège d'une des deux soupapes d'alimentation (non représentées). Pour la clarté du dessin, les soupapes d'échappement n'ont pas non plus été représentées. Comme illustré sur la figure 2, la face feu 16 s'étend dans un plan P2 normal au plan des figures 1 et 2 et au plan P1. Le répartiteur d'air 10 se présente sous la forme d'une tubulure coudée en alliage léger obtenue par moulage soit de façon monobloc soit par éléments séparés convenablement assemblés. Le répartiteur 10 est principalement constitué d'un corps principal tubulaire cylindrique 24 d'axe XX' et, lorsque le répartiteur est monté de façon opérationnelle sur la culasse 14, parallèle à la face d'admission 12 et à la face feu 22. Le corps 24 qui présente une première extrémité 26 fermée au niveau du dernier cylindre distribué, le cylindre 18, est prolongé à son autre extrémité 28 par un coude 30 à 180 ouvrant sur un orifice d'entrée ou d'admission d'air 32 convenablement reliée aux conduites et dispositifs d'alimentation du moteur (non représentés). Comme on peut le voir sur la figure 2 le corps tubulaire cylindrique 24 présente, à titre d'exemple non limitatif, une section droite 34 de forme sensiblement rectangulaires à angles arrondis dont un petit côté 36 correspondant au flanc du corps 24 opposé au coude 32 porte les embranchements 37, 38, 39, 40, 41, 42, 43, 44 des canaux de jonction du répartiteur 10 et destinés à être raccordés aux conduits d'alimentation des quatre cylindres, par exemple pour le premier cylindre distribué 15 les embranchements 37 et 38 sont respectivement appariés aux canaux de jonction 45 et 46 convenablement connectés aux conduits d'alimentation 19 et 20 réalisés dans la culasse 14. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 2 les embranchements 37 à 44 appariés en tandem sont sensiblement alignés sur la génératrice GA du corps tubulaire cylindrique 24 parallèle à l'axe XX' et comprise comme ce dernier axe dans le plan diamétral P3 du corps principal 24, lequel plan diamétral P3 est parallèle au plan P2 de la face feu, une fois le répartiteur 10 monté sur la culasse. Si l'on considère la figure 2, on peut remarquer que le coude 30 est incliné par rapport au plan diamétral P3 d'un angle d'inclinaison a défini entre le plan P3 et le plan médian P4 du coude 30 défini à titre d'exemple non limitatif comme un plan normal au plan de la figure 2 et passant par les centres CE et CS des sections d'entrée et de sortie du coude 30 dans le sens de l'écoulement. L'angle a est choisi en général assez faible, préférence entre 10 et 25 , dans le cas présent de l'ordre 20 vers la gauche de la figure 2 à partir de P3. Selon l'invention, une rampe d'étranglement partiel 48 est disposée, comme illustrée sur les figures 1 et 2, en sortie du coude 30 au voisinage de l'embranchement 37 du canal de jonction 45 du premier cylindre distribué 15 du côté de l'inclinaison du coude par rapport au plan diamétral P3 et sensiblement à l'opposé et à l'extérieur du coude (c.à.d. sur le côté 36 correspondant à l'extérieur du coude et sur lequel sont placés les embranchements de jonction 37 à 44). La rampe 48 se présente sous la forme d'un tremplin asymétrique dont les faces amont 50 et aval 52 sont respectivement à faible et à forte pente, en l'espèce telle que représentée sur la figure 1 la face 52 est abrupte et à la limite de l'embranchement 37. De plus la rampe 48 est inclinée latéralement par rapport au plan diamétral P3 comme illustrée sur la figure 2. De façon préférentielle non limitative, la projection de la crête 54 de la rampe 48 dans un plan normal audit corps tubulaire 28 (le plan de coupe AA ou plan de la figure 2) et présente un angle d'inclinaison 13 par rapport au plan diamétral P3 compris entre 1 à 5 fois l'angle d'inclinaison a, en l'espèce de l'ordre de 40 . D'une façon générale la rampe d'étranglement 48 rentrante dans le conduit interne 25 du corps tubulaire est réalisée directement à la coulée de celui-ci ou au travers d'une pièce rapportée en interne (ou en cas de répartiteur mécano-soudé par un enfoncement approprié de la paroi répartiteur au niveau de la zone frontière coude/corps tubulaire). Le taux d'étranglement partiel est de préférence compris entre 2 et 10 % de la section d'écoulement (en l'espèce autour de 10% comme illustré à la figure 2). Bien entendu sans sortir du cadre de l'invention le coude du répartiteur d'air peut être incliné dans l'autre sens vers la droite de la figure 2, par exemple de façon symétrique par rapport à P3, étant entendu que la rampe d'étranglement partiel correspondante sera également disposée symétriquement à la rampe 28 par rapport à ce plan P3. La présence de la rampe 28 à une double fonction par rapport à l'aérodynamique de l'alimentation en air du premier cylindre distribué 15, d'une part de rétablir un niveau de 'swirl' sensiblement égal à la situation sans répartiteur compensant ainsi la baisse du 'swirl' dans ce cylindre 15 ayant son origine dans l'inclinaison du coude 30, d'autre part de rééquilibrer les débits entre les deux conduits d'alimentation 19 et 20 d'alimentation de même cylindre 15. Le répartiteur d'air 10' selon l'invention est quasi-identique au répartiteur 10. Ainsi les éléments identiques des deux répartiteurs ne seront pas décrits à nouveau et portent les même références numériques. En particulier le répartiteur 10' est représenté sur la figure 3 en vue de dessous, avec la rampe d'étranglement partiel 48 montrée en pointillés. Les deux répartiteurs se distinguent par la présence sur le répartiteur 10' en sortie de coude 30 et en amont par rapport à la rampe 48 et sur côté opposé de celle-ci d'un bossage rentrant 60 s'étendant sensiblement perpendiculairement par rapport à l'axe XX', soit par rapport à l'écoulement dans le conduit interne 25 du corps tubulaire 24. Comme illustré en détails sur les figures 4 et 5 le bossage 60 s'étend transversalement parallèlement au plan P3 sur le flanc 62 du corps tubulaire 24 (opposé au flanc 61 associé à la rampe 48) sur toute la largeur de celui-ci (grand côté de la section droite 34) et présente un profil de type convergent/ divergent (zone amont 61/zone aval 63). Le bossage 60 est en général venu de matière à la coulée du répartiteur d'air (il peut être également réalisé sous la forme d'une pièce rapportée ou, pour des répartiteur mécano-soudés, obtenu déformation de la paroi en sortie de coude). Le bossage 60 a principalement pour effet d'améliorer la perméabilité du répartiteur 10' (augmentation du débit d'air pour une perte d'énergie donnée) pour le premier poste distribué, le cylindre 15, sans nuire au gain aérodynamique du répartiteur d'air obtenu par la rampe ou tremplin 48. Il est ainsi possible d'au moins compenser la légère baisse de débit éventuellement provoquée par la présence de la rampe d'étranglement partiel 48. Le bossage 60 a pour effet d'améliorer l'efficacité aérodynamique de la rampe d'étranglement partiel 48 ce qui permet de diminuer sa hauteur et donc d'améliorer la perméabilité. L'invention n'est pas limitée aux répartiteurs d'air et aux moteurs à deux conduits d'admission par cylindre précédemment décrits mais couvre également leurs variantes à un seul canal de jonction et un seul conduit d'admission par cylindre distribué
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Le répartiteur d'air 10 comporte un corps tubulaire cylindrique 24 pourvu de canaux de jonction 45, 46 pour l'alimentation des cylindres 15, 16, 17, 18 d'un moteur à combustion interne et dont les embranchements 37 à 44 débouchent de façon alignée sur une génératrice GA du corps tubulaire. Le corps tubulaire 24 est prolongé en amont des embranchements 37,38 d'un coude 30 à 180° ouvrant sur un orifice d'entrée d'air 32, le coude 30 étant incliné d'un angle alpha par rapport au plan diamétral du corps tubulaire 24 incorporant la génératrice GA. Le répartiteur comporte de plus en amont et au voisinage des embranchements 37, 38 des canaux de jonction 45, 46 du premier cylindre distribué 15 et du côté de l'inclinaison du coude 30 une rampe 48 d'étranglement partiel de la section d'écoulement d'air du corps principal pour réduire la baisse de 'swirl' sur le cylindre 15 induite par cette architecture de répartiteur à coude incliné.La rampe 48 se présente sous la forme d'un tremplin asymétrique dont les faces amont 50 et aval 52 sont à faible et à forte pente.Le répartiteur 10 est monté sur la face d'admission 12 de la culasse 14 d'un moteur diesel à deux conduits d'admission 19, 20 par cylindre 15.
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1. Répartiteur d'air (10,10') pour moteur à combustion interne comportant au moins une pluralité de cylindres en ligne (15,16,17,18), ledit répartiteur comportant un corps principal tubulaire (24) sensiblement cylindrique pourvu de canaux de jonction latéraux (45,46) pour l'alimentation des cylindres et dont les embranchements (37,38,39,40,41,42,43,44) avec le corps principal tubulaire débouchent sensiblement de façon alignée sur une génératrice GA dudit corps principal tubulaire, le corps principal tubulaire (24) étant prolongé en amont desdits embranchements d'un coude (30) sensiblement à 180 ouvrant sur un orifice d'entrée d'air (32), ledit coude étant incliné d'un angle a par rapport au plan diamétral P3 dudit corps principal incorporant la génératrice GA d'alignement des embranchements, caractérisé en ce qu'il comporte en amont et au voisinage de ou des embranchements (37,38) du ou des canaux de jonction (45,46) du premier cylindre distribué (15) et du côté de l'inclinaison du coude une rampe d'étranglement partiel (48) de la section d'écoulement d'air du corps principal (24). 2. Répartiteur d'air (10,10') selon la 1, caractérisé en qu'il est adapté pour être monté parallèlement à la face d'admission (12) correspondante de la culasse dudit moteur avec les canaux de jonction (37,38) disposés en regard des conduits d'admission (45,46) de la culasse correspondant à un cylindre et parallèlement à l'alignement des cylindres de façon à ce que ledit plan diamétral P3 soit normal à ladite face (12) d'admission culasse. 3. Répartiteur d'air (10,10') selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que le taux d'étranglement partiel est compris entre 2 et 10% de la section d'écoulement. 4. Répartiteur d'air (10,10') selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite rampe (48) se présente sous la forme d'un tremplin asymétrique dont les faces amont (50) et aval (52) sont respectivement à faible et à forte pente. 5. Répartiteur d'air (10,10') selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite rampe (48) est inclinée latéralement par rapport audit plan diamétral (P3). 6. Répartiteur d'air (10,10') selon la 5, caractérisé en ce que la projection de la crête (54) de ladite rampe (48) dans un plan normal audit corps35tubulaire (24) présente un angle d'inclinaison 13 par rapport audit plan diamétral compris entre 1 à 5 fois l'angle d'inclinaison a. 7. Répartiteur d'air (10') selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte sensiblement en sortie de coude (30) en face et en amont par rapport à ladite rampe (48) un bossage rentrant (60) à extension sensiblement perpendiculaire à la direction de l'écoulement d'air dans le corps tubulaire (24). 8. Répartiteur d'air (10') selon la 7, caractérisé en ce que ledit bossage (60) présente un profil convergent/divergent (61,63) dans le sens de l'écoulement d'air dans le corps tubulaire (24). 9. Répartiteur d'air (10,10') selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le corps principal tubulaire (24) cylindrique présente une section droite (34) sensiblement rectangulaire à angles arrondis dont un petit côté (36) correspond au flanc du corps tubulaire opposé au coude (30) et porte lesdits embranchements alignés (37,38,39,40,41,42,43,44) des canaux de jonction (45,46). 10. Répartiteur d'air (10,10') selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte deux canaux de jonction (37,38) d'admission par cylindre distribué (15). 11. Moteur à combustion interne, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un répartiteur d'air selon l'une des 1 à 9 à un ou deux canaux de jonction d'admission par cylindre distribué et monté sur une face d'admission de la culasse dudit moteur. 12. Moteur à combustion interne de type diesel, notamment pour véhicule automobile, comportant au moins un répartiteur d'air selon l'une des 1 à 9 à un ou deux canaux de jonction par cylindre distribué et monté sur une face d'admission de la culasse dudit moteur.
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F
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F02
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F02M
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F02M 35
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F02M 35/112,F02M 35/108
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FR2902071
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A1
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HABITACLE PLIABLE ET REGLABLE POUR BICYCLETTE OU MOBYLETTE A MONTER SANS CHANGER LA CONFIGURATION D'ORIGINE
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La pressente invention concerne un habitacle pliable et réglable permettant de protéger, de façon complète, l'utilisateur de bicyclette ou mobylette contre les intempéries et le rayon du soleil. L'utilisateur dispose d'une structure d'abri à monter sur son bicyclette ou mobylette sans aucune modification sur la configuration d'origine de son vélo. Les bicyclettes ou mobylettes, à ce jour, ne disposent pas de ce type d'abri. Bien entendu que divers dispositifs ont été proposées mais ils ne sont pas adapté à tous l'utilisateurs de bicyclette contre les intempéries. En outre, les dispositifs proposent ne peut pas être utilisé sans changer la configuration d'origine du bicyclette. Ils disposent pas des moyens de pliage, de montage et de réglage donc ils sont pas adaptable à tous les bicyclettes ce qui condamne les utilisateurs de grand taille à pédaler assise. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces problèmes car il dispose des moyens qui permettent de le plier et déplier, monter et démonter, le transporter partout, le converti en porte-bagages même en support pour les panneaux publicitaires sans changer la configuration d'origine du bicyclette. Il comporte un toit relie à un cadre de support arrière par une articulation, une barre latérale muni des barres d'écartements ainsi qu'une barre longitudinale et cela sur chaque côté de la bicyclette, un cadre viseur comportant un porte bagage et une barre de fixation fixé sur la colonne de direction de la bicyclette et une matière imperméable (une bâche) qui permet de couvrir l'habitacle. Les cadres sont composés des tubulaires coulissants ou des barres glissières ce qui permet le réglage tant au niveau hauteur qu'au niveau longueur. Le cadre de support arrière comporte un porte bagages fixé par une articulation et une barre de fixation permettant de fixer le dispositif sur le support de selle du vélo. Sur l'angle du cadre peut être fixé un compas permettant le pliage de ce dispositif. Les barres de fixation et les barres d'écartement sont munies, chacune, d'un organe d'attachement à vis de serrage. Des tiges transversales peuvent être prévues sur les cadres afin de renforcer leur solidité et faciliter la pose de matériel de couverture sur les cadres. Le matériel de couverture est pourvu des moyens d'accrochage sur les tubulaires. Le cadre viseur, sur sa partie postérieur, comporte un réceptacle de maintien sur chaque côté. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente le profile de l'invention Les figures 2,3,5 représentent les dispositifs de l'invention. Les figures 4,5,6,7,8,9,10 représentent les perspectives des éléments pertinents de l'invention(4,5,6,8,9,10,12,13,19,20,21,25,28b,29,30,31,33,34,35,36). En référence à ces dessins, le dispositif comporte un toit (1) relié à un cadre de support (2) par une articulation (10). Sur l'angle peut être fixé un compas (23) permettant de plier et déplier ce dispositif. Les cadres sont composés des tubulaires coulissants (11) ou les barres glissières(28b,31) ce qui permet de régler le dispositif tant au niveau hauteur qu'au niveau longueur. Dans le paroi de ces cadres, des tiges transversales (14) sont fixés afin de renforcer leur solidité ainsi que faciliter la pose du matériel de couverture (6) à l'aide des crochets d'attachements (16) prévus sur le cadre. Sur la partie basse du support (2) est articulé un porte bagage (7a) disposé d'une barre de fixation (8a). Cette barre(8a) comporte un organe d'attachement (12) à vis de serrage(13) permettant de fixer le dispositif sur le support de selle (18) du bicyclette. La barre de fixation (8a) peut comporter une zone coulissant (30) afin de régler la distance entre le support de selle (18) et le cadre (2) selon le mode de pliage. Une barre latérale (4) muni des barres d'écartements (5) sont fixées sur l'axe d'encrage(27) de chaque côté de la roue arrière de la bicyclette. Une extrémité du barre (5) comporte un organe d'attachement(12) à vis de serrage(13) par lequel elle est attaché sur l'axe d'encrage(27) du bicyclette et l'autre extrémité comporte une zone pivotante avec un bouillon à vis par lequel elle est fixée sur la barre latérale (4). Cela permettant de créer un volume suffisant pour l'habitacle ainsi qu'un libre passage lorsque l'utilisateur est entraîne de pédaler. Un tube longitudinal coulissant(6a) ou une barre glissière(6b) relié l'axe du toit (1)par une glissière (9) et la barre latérale (4) par un roller (19) ce qui permet le glissage pour servir comme une portière afin de faciliter le monter et la descendre d'utilisateur et de régler l'espace voulu dans l'habitacle. Le toit (1), sur la partie postérieur et à chaque côté est muni d'une buteur de maintien (20). Sur la partie basse du cadre viseur (3) est articulé un porte bagage (7b) disposé d'une barre de fixation (8b). Le cadre viseur(3) sur chaque côté peut comporté un tringle pivotant (34) relié la barre latérale (35) qui est fixé sur la partie base du cadre viseur(3). La barre de fixation (8b) comporte un organe d'attachement (12) à vis de serrage(13) permettant de fixer le dispositif sur la colonne de direction (17) du bicyclette. La barre de fixation (8b) peut comporter une zone coulissant (30) afin de régler la distance entre la colonne de direction (17) et le cadre visière(3). La largeur du cadre viseur(3) doit être un peu supérieur de celle du guidon (26)de la bicyclette, cela permettant le mouvement du guidon( 26) librement sans gêner la direction ainsi créer un espace confortable pour l'utilisateur lorsque la bâche est étendue. La partie postérieur du cadre viseur (3) est muni d'un réceptacle (21) pour recevoir le buteur de maintien (20) du toit (1) lorsque le toit(1) est tiré au bout. Une matière transparente peut être posé sur la façade du dispositif, dans le paroi du cadre (3) afin de créer un pare brise(29)ou une visière (29). L'ensemble des montants peut accueillir, à l'aide des crochets(16), le matériel imperméable(15) telle qu'une bâche formant l'habitacle afin de protéger l'utilisateur contre les intempéries et rayon du soleil. Des tiges de garde (14) peuvent être introduit sur les côtés du dispositif. Des emplacements pour les feux d'éclairage (22) sont prévues sur la partie du support arrière et sur la partie avant du cadre viseur du dispositif et des crochets détachables(25) sur la partie extérieur de chaque côté de l'habitacle permettant de fixer des panneaux publicitaires. A titre d'exemple non limitatif, l'habitacle aura des dimensions de l'ordre de 1,50m pour la hauteur du cadre de support arrière, 1,40m pour la longueur du toit, 50cm pour la barre de fixation sur la selle du vélo, 30cm pour les barres d'écartements, 70cm pour la largeur du cadre viseur et 25cm pour la barre de fixation sur la colonne de direction. La largeur du dispositif peut être de 75cm La distance entre la barre d'écartement (5) et la pédale doit être calculé en sort que la pédale ne touche pas la barre d'écartement (5) lorsque l'utilisateur est en train de pédaler. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à protéger l'utilisateur de bicyclette ou mobylette contre les intempéries ainsi que le rayon du soleil. Tous les organes de raccordements et d'attachements sont munis des vises de serrages permettant de fixer, manuellement, tous les pièces de l'habitacle sur le cadre du bicyclette ou mobylette . Il est pliable et peut être monté et démonté facilement sur tous les bicyclettes ou les mobylettes manuellement sans avoir besoin d'outil. En position pliage, on peut le transporter partout. Il peut être utilisé comme un porte bagage, un pare-brise, un support pour les panneaux publicitaires selon le mode de pliage
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Un habitacle permettant de protéger, de façon complète, l'utilisateur de bicyclette et mobylette contre les intempéries et le rayon du soleil. L'utilisateur dispose d'une structure d'abri à monter, manuellement, sur son bicyclette ou mobylette sans aucune modification sur la configuration d'origine de son vélo.Il comporte un toit (1) relié à un cadre de support(2) par une articulation(10) et par un compas(23) sur l'angle du cadre et deux cadres portes-bagages(7a&7b)muni d'une barre de fixation (8a&8b) chacun et articulé sur le cadre (2&3) respectivement. La barre de fixation(8a) permettant de fixer le dispositif sur le support de selle(18)de la bicycle et celle de (8b) permettant de fixer le dispositif sur la colonne de direction(17) de la bicyclette. Il comporte, sur chaque côté de la bicyclette, une barre latérale glissière(4) présentant des barres d'écartements (5) qui permet de fixer la barre(4) sur axe d'encrage(27) de la bicyclette, et une barre glissante(6b) qui relié l'axe du toit(1) par une glissière(9) et la barre latérale(4) par un roller(19) permettant le glissage afin de faciliter le monter et la descendre d'utilisateur, une matière perméable telle qu'une bâche(15) servant comme couverture(15) est posé sur le dispositif à l'aide des crochets(25) pour former l'habitacle.
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1) Habitacle pliable et réglable pour bicyclette ou mobylette caractérisé en ce qu'il comporte un toit (1) relié à un cadre de support(2) par une articulation(10) et par un compas(23) sur l'angle du cadre ; une barre de fixation (8a) comportant une zone coulissante(11) est articulé sur un cadre (2) permettant de fixer le dispositif sur le support de selle(18)de la bicyclette ; une barre de fixation (8b) comportant une zone coulissante(11) est articulé sur un cadre viseur(3) permettant de fixer le dispositif sur la colonne de direction(17) de la bicyclette ;un cadre viseur(3) comportant, sur chaque côté postérieur, un tringle(34) présentant une zone d'articulation(10) et un réceptacle(21) ; une barre latérale glissière(4), à chaque côté du bicyclette présentant des barres d'écartement(5) qui permet de fixer la barre(4) sur l'axe d'encrage(27)de la bicyclette ; un tube coulissant(6a)ou une barre glissante(6b) comportant une zone d'articulation(10) relié l'axe du toit(1) par une glissière(9) ou un roller(19) et la barre latérale(4) par un roller(19) permettant le glissage afin de faciliter le monter et la descendre d'utilisateur, et une matière perméable telle qu'une bâche(15) servant comme couverture(15) est posé sur le dispositif à l'aide de crochets(16) pour former l'habitacle. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les barres d'écartements (5) comportent des moyens d'attachements(12) munis des vises de serrages(13) sont fixées sur axe d'ancrage (27) de la bicyclette et sur la barre latérale(4) par une articulation(10),la barre latérale(4)est fixé sur le cadre de support(2) par une articulation(10). 3) Dispositif selon la 1&2, caractérisé en ce que la barre latérale(4) et le toit(1) sont composés des barres glissantes(31 &28b) par lesquelles la barre longitudinale(6b ou 6a) comportant une glissière(9) présentant une fente(32) ou un roller(19) peut être glissé permettant le glissage soit vers l'avant ou vers arrière du dispositif et servant comme portière. 4) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que le toit(1), à chaque côté, comporte un buteur de maintien (20) et le cadre viseur(3) à chaque côté, comporte un réceptacle(21) ce qui permet de maintenir le toit(1) en place contre le vent lorsqu'il est tiré au bout, la partie avant du cadre viseur (3) comporte une matière transparente servant comme pare brise (29) ou visière (29). 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'une barre (35) relié la partie base du cadre (3) et les deux tringles(34)&(36) par articulation(10), ce dernier (36) munis d'un organe d'attachement(12) est fixé sur le cadre de la bicyclette(37). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les éléments 1,2,3,6,34 sont composés des tubulaires coulissants (28a )ou des barres glissières(28b) présentant des vis serrage(13) permettant de régler la hauteur, la longueur et l'espace voulu selon la taille d'utilisateur. 7) Dispositif selon quelconques précédentes caractérisé en ce que tous les organes d'attachements (12) sont munis des vises de serrages(13), et tous les joints sont articulés(10). 8) Dispositif selon quelconques précédentes caractérisé en ce que l'habitacle comporte des tiges de maintiens(14b) sur les côtés présentant des zones d'articulations ou coulissantes et des tringles transversales(14a) sur le toit(1). 9) Dispositif selon quelconques précédentes caractérisé en ce qu'il comporte des emplacements pour les crochets détachables(25) sur la partie extérieur de chaque côté de l'habitacle permettant de fixer des panneaux publicitaires selon le mode de réglage.
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B
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B62
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B62J
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B62J 17,B62J 11,B62J 23
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B62J 17/00,B62J 11/00,B62J 17/08,B62J 23/00
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FR2902161
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A1
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RESSORT D'AMORTISSEUR DE TORSION
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L'invention concerne un , ainsi qu'un double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, comprenant de tels ressorts. Un double volant amortisseur comprend deux volants d'inertie coaxiaux, centrés et guidés en rotation l'un par rapport à l'autre, dont l'un est monté fixement en bout d'un arbre moteur et dont l'autre forme le plateau de réaction d'un embrayage. Un amortisseur de torsion comprenant des ressorts à disposition circonférentielle est monté entre les deux volants d'inertie pour transmettre le couple moteur d'un volant à l'autre et amortir les oscillations relatives des volants. Les ressorts sont formés d'un fil métallique enroulé en spires hélicoïdales non jointives à l'état libre et leurs extrémités sont en appui sur des butées solidaires d'un des volants et sur des pattes radiales d'un voile annulaire solidaire de l'autre des volants. L'appui des extrémités des ressorts sur les butées et sur les pattes du voile annulaire pose de nombreux problèmes en terme d'efficacité et de durée de vie des ressorts. Une solution connue consiste à meuler la dernière spire à chaque extrémité des ressorts, pour former sur cette spire une face plane perpendiculaire à l'axe du ressort, qui sera la face d'appui du ressort sur une patte du voile annulaire ou sur une spire d'extrémité d'un autre ressort placé en bout du premier. Toutefois, cette opération de meulage est coûteuse et fragilise les spires d'extrémité des ressorts. L'invention a notamment pour but d'éliminer cet inconvénient de la technique antérieure. Elle propose un ressort d'amortisseur de torsion, constitué d'un fil métallique enroulé en spires hélicoïdales non jointives à l'état libre, caractérisé en ce qu'à au moins une extrémité du ressort, la dernière spire est reliée par une spire de diamètre réduit à la spire précédente ou antépénultième spire et s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort. La formation d'une avant-dernière spire de diamètre réduit permet de rattraper l'angle d'inclinaison des spires hélicoïdales et donc de former une dernière spire qui s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe du ressort. L'avant-dernière spire ou spire de diamètre réduit est logée à l'intérieur de la dernière spire et de l'antépénultième spire. La dernière spire est appliquée sur l'antépénultième spire ou se trouve au voisinage immédiat de celle-ci. Le fil du ressort peut être à section circulaire, mais il est de préférence de section sensiblement ovale ou plate. Le ressort selon l'invention est cintré en axe de cercle pour être monté dans un amortisseur de torsion, la spire de diamètre réduit ou avant-dernière spire se trouvant du côté radialement externe du ressort. De préférence, chaque extrémité du ressort comprend une dernière spire reliée par une spire de diamètre réduit à l'antépénultième spire de ressort, cette dernière spire étant sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort. L'invention propose également un double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend des ressorts à disposition circonférentielle qui sont du type précité. Les extrémités de ces ressorts sont avantageusement reçues dans des encoches en arc de cercle formées de part et d'autre d'un nez de centrage dans les bords radiaux des pattes d'un voile annulaire solidaire d'un des volants d'inertie du double volant amortisseur. Dans un mode de réalisation préféré, le double volant amortisseur comprend des ressorts du type précité qui sont placés bout à bout et qui sont formés de fils ayant des sections différentes, ces ressorts ayant des pas inversés. Avantageusement, les fils des ressorts ont des sections sensiblement ovales dont les extrémités sont formées par des arcs de cercle de rayons différents, et les sections des fils des ressorts placés bout à bout sont inversées d'un ressort à l'autre, les sections du fil d'un ressort ayant des grands arcs de cercle du côté intérieur des spires et les sections du fil de l'autre ressort ayant de petits arcs de cercle du côté intérieur des spires, pour un auto-centrage des extrémités des ressorts en appui l'une sur l'autre. De façon générale, l'invention permet d'assurer des appuis corrects des extrémités des ressorts sur les butées formées par un des volants et sur les pattes radiales du voile annulaire solidaire de l'autre volant, tout en économisant le coût du meulage des extrémités des ressorts et en évitant d'affaiblir les spires d'extrémité. De plus, les spires d'extrémité des ressorts supportent mieux la transmission des pics de couple moteur, pour lesquels les ressorts sont comprimés au maximum et les spires sont en appui les unes sur les autres. La durée de vie des goulottes qui sont interposées entre les ressorts et la paroi radialement externe de leur logement dans l'un des volants d'inertie est améliorée, les goulottes n'étant plus attaquées par les arêtes résultant du meulage des spires d'extrémité des ressorts. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue schématique en perspective d'un ressort selon l'invention ; La figure 2 est une vue de face de deux ressorts selon l'invention placés bout à bout ; Les figures 3 et 4 sont des vues partielles agrandies des détails encerclés III et IV de la figure 2 ; La figure 5 est une vue à plus grande échelle et en coupe des extrémités des ressorts représentés en figure 4 ; La figure 6 représente schématiquement un amortisseur de torsion pour double volant amortisseur. Le ressort 10 représenté en figure 1 est formé d'un fil métallique 12 enroulé en spires hélicoïdales de diamètre constant, les spires du ressort n'étant pas jointives à l'état libre représenté au dessin, de sorte que ce ressort peut travailler comme ressort de traction et comme ressort de compression comme c'est le cas dans un amortisseur de torsion d'un double volant amortisseur. La dernière spire 14, à chaque extrémité du ressort, est reliée par une avant-dernière spire 16 de diamètre réduit à la spire précédente ou antépénultième spire 18 du ressort. Le diamètre réduit de l'avant-dernière spire 16 du ressort permet à celle-ci de s'inscrire à l'intérieur de la spire d'extrémité 14 et de l'antépénultième spire 18, comme on le voit mieux en figure 3 par exemple. La disposition de l'avant-dernière spire 16 à l'intérieur des spires 14 et 18 permet d'appliquer la dernière spire 14 contre l'antépénultième spire 18 en rattrapant l'angle d'inclinaison des spires hélicoïdales de sorte que la dernière spire 14 est sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort. La dernière spire 14 forme ainsi une face plane d'appui sur une surface perpendiculaire à l'axe des ressorts, par exemple sur une butée solidaire d'un volant ou sur une patte radiale d'un voile annulaire solidaire de l'autre volant. On obtient ainsi que les mêmes avantages qu'avec des spires d'extrémité meulées, mais en évitant leurs inconvénients (coût élevé de l'opération de meulage, fragilité de la spire d'extrémité, usure des goulottes de guidage, etc.). Il est avantageux, dans un amortisseur de torsion de double volant amortisseur pour véhicule automobile, de placer bout à bout deux ressorts incurvés s'étendant chacun sur un peu moins de 90 et qui sont formés de fils de sections différentes pour avoir des raideurs différentes, comme représenté en figure 2. Dans cette figure, l'un des ressorts placés bout à bout est désigné par la référence 10 et est formé d'un fil 12 ayant une section inférieure à celle du fil 22 de l'autre ressort 20, les spires des deux ressorts ayant sensiblement le même diamètre extérieur. Les spires 14 d'extrémité du premier ressort 10 sont reliées par les avant-dernières spires 16 de diamètre réduit aux antépénultièmes spires 18 et s'étendent dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort et, de même, les spires d'extrémité 24 de l'autre ressort 20 sont reliées par des avant-dernières spires 26 de diamètre réduit aux antépénultièmes spires du ressort. Les pas d'enroulement des spires des deux ressorts sont inversés d'un ressort à l'autre, les spires 16 et 26 de diamètre réduit se trouvant du côté radialement externe des deux ressorts. Ainsi, lorsque les ressorts sont comprimés au maximum, leurs spires 16 de diamètre réduit ne supportent pas de contraintes élevées. Il est avantageux également, comme on le voit mieux sur la vue en coupe et à plus grande échelle de la figure 5, que le fil du ressort 10 ait une section sensiblement ovale formée de deux arcs de cercle cl et c2 de rayons différents reliés par des segment de droite d, l'arc de cercle cl ayant un rayon inférieur à celui de l'arc de cercle c2. De même, le fil du ressort 20 a une section sensiblement ovale formée de deux arcs de cercle c'l et c'2 de rayons différents reliés par des segments de droite d', l'arc de cercle c'l ayant un rayon inférieur à celui de l'arc de cercle c'2. Les pas des ressorts 10 et 20 sont inversés, comme déjà indiqué, et les sections des fils des ressorts sont inversées d'un ressort à l'autre, l'arc de cercle cl de plus petit rayon du fil du ressort 10 étant radialement à l'extérieur du ressort et l'arc de cercle c2 de plus grand rayon à l'intérieur du ressort tandis que pour le ressort 20, l'arc de cercle c'l de plus petit rayon de la section du fil du ressort se trouve radialement à l'intérieur du ressort et l'arc de cercle c'2 de plus grand rayon radialement à l'extérieur du ressort. Cette inversion des sections des fils des ressorts à leur interface de contact, c'est-à-dire à l'interface d'appui des spires d'extrémité 14 et 24 l'une sur l'autre, réalise un auto-centrage de ces extrémités des ressorts, la spire d'extrémité 14 du ressort 10 étant amenée à s'aligner axialement sur la spire d'extrémité 24 du ressort 20 en raison des inclinaisons des segments de droite des sections des fils de ces ressorts à l'interface. En figure 6, qui représente une partie d'un amortisseur de torsion d'un double volant amortisseur, on retrouve deux ensembles de deux ressorts 10 et 20 représentés en figure 2, et dont les extrémités libres sont en appui sur des pattes radiales 30 d'un voile annulaire 32 destiné à être fixé sur un volant d'inertie, par exemple sur un volant secondaire, d'un double volant amortisseur. Les bords radiaux 34 des pattes radiales comportent chacun deux encoches 36 en arc de cercle, destinées chacune à recevoir la partie radialement interne et la partie radialement externe de la spire d'extrémité 14 ou 24 d'un ressort 10 ou 20. La partie du bord radial 34 qui se trouve entre les deux encoches 36 forme un nez de centrage de la spire d'extrémité 14 ou 24 du ressort, la dimension circonférentielle relativement faible du nez de centrage permettant de ne pas détériorer l'avant-dernière spire 16 ou 26 du ressort. Il est donc très simple et très peu coûteux d'usiner les bords radiaux 34 des pattes radiales 30 du voile annulaire pour assurer le centrage et l'appui des extrémités des ressorts 10 et 20 de l'amortisseur de torsion.20
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Ressort d'amortisseur de torsion, en particulier pour un double volant amortisseur de véhicule automobile, comprenant un fil métallique (12) enroulé en spires hélicoïdales, les spires d'extrémité (14) étant reliées par des avant-dernières spires (16) de diamètre réduit aux spires précédentes (18) et s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort.
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1. Ressort d'amortisseur de torsion, constitué d'un fil métallique (12, 22) enroulé en spires hélicoïdales non jointives à l'état libre, caractérisé en ce qu'à au moins une extrémité du ressort, la dernière spire (14, 24) est reliée par une spire (16, 26) de diamètre réduit à la spire précédente ou antépénultième spire (28) et s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire à l'axe du ressort. 2. Ressort selon la 1, caractérisé en ce que la spire (16, 26) de diamètre réduit est logée à l'intérieur de la dernière spire (14, 24) et de l'antépénultième spire (18, 28). 3. Ressort selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la dernière spire (14,24) est appliquée sur l'antépénultième spire (18, 28). 4. Ressort selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le fil (12, 22) est à section circulaire, sensiblement ovale ou plate. 5. Ressort selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est cintré en arc de cercle et en ce que la spire (16, 26) de diamètre réduit est du côté radialement externe du ressort. 6. Ressort selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'à chacune de ses extrémités, une dernière spire (14, 24) est reliée par une spire (16, 26) de diamètre réduit à l'antépénultième spire (18, 28) du ressort et s'étend sensiblement perpendiculairement à l'axe du ressort. 7. Double volant amortisseur, en particulier pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend des ressorts (10, 20) du type décrit dans l'une des précédentes. 8. Double volant amortisseur selon la 7, caractérisé en ce que les extrémités (14, 24) des ressorts sont reçues dans des encoches (36) en arc de cercle formées de part et d'autre d'un nez de centrage dans les bords radiaux (34) des pattes radiales (30) d'un voile annulaire solidaire d'un volant d'inertie. 9. Double volant amortisseur selon la 7 ou 8, comprenant des ressorts (10, 20) placés bout à bout et formées de fils ayant des sections différentes, caractérisé en ce que les ressorts (10, 20) placés bout à bout ont des pas inversés et des spires d'extrémité qui sont sensiblement perpendiculaires aux axes des ressorts et sont appliquées l'une sur l'autre. 10. Double volant amortisseur selon la 9, caractérisé en ce que les fils des ressorts (10, 20) ont des sections sensiblement ovales dont les extrémités sont formées par des arcs de cercle (cl, c'1, c2, c'2) de rayons différents et en ce que les sections des fils des ressorts (10, 20) placés bout à bout sont inversées l'une par rapport à l'autre, les arcs de cercle (c2) de grand rayon des sections du fil d'un ressort (10) se trouvant à l'intérieur des spires du ressort et les arcs de cercle (c'2) de grand rayon des sections du fil de l'autre ressort (20) se trouvant à l'extérieur des spires du ressort, pour un auto-centrage des extrémités (14, 24) des ressorts en appui l'une sur l'autre.
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F
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F16
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F16F
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F16F 1,F16F 15
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F16F 1/06,F16F 1/12,F16F 15/134
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FR2893337
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A1
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VEHICULE DE GENIE CIVIL OU MILITAIRE
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Le secteur technique de la présente invention est celui des véhicules de génie civil ou militaire, et plus particulièrement des systèmes d'outillage équipant de tels véhicules. Lors de conflits militaires, afin de faciliter la progression des troupes, il est fréquent de devoir effectuer des tâches du génie, par exemple l'évacuation d'obstacles obstruant une route, le débitage de troncs d'arbres, le forage de trous ou l'édification de constructions défensives. Ces tâches s'effectuent généralement dans des zones particulièrement exposées aux tirs ennemis. Les véhicules utilisés sont pourvus à cet effet de blindages afin de minimiser les risques de blessures du personnel du véhicule. Cependant, les phases de mise en place ou de changement d'outil contraignent le personnel opérationnel à sortir du véhicule afin de fixer ou d'enlever les outils. Durant ces phases, le personnel est donc particulièrement exposé et ne bénéficie plus de la protection assurée par le blindage du véhicule. Le but de la présente invention est de proposer un véhicule équipé d'outils de génie, comportant des moyens d'emport de ces outils et un dispositif permettant la mise en place et l'utilisation des outils sans nécessiter la sortie du personnel hors du véhicule pour son intervention. L'invention a donc pour objet un comportant un bras articulé, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un magasin d'outils amovible, disposé dans un logement intégré dans le châssis du véhicule et muni d'un organe de saisie afin d'être saisi et déplacé par le bras articulé. Selon une caractéristique de l'invention, le bras articulé comporte à son extrémité un système d'attache permettant la solidarisation avec un des outils. Selon une autre caractéristique de l'invention, les outils comportent une interface d'attache complémentaire avec le système d'attache du bras articulé et sont disposés dans le magasin d'outils de manière à être facilement et rapidement solidarisés au bras articulé. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le magasin d'outils comporte des moyens de fixation afin d'être fixé sur un réceptacle solidaire d'une des parois du châssis du véhicule. Selon une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comporte au moins un moyen de vision sous protection. Selon une autre caractéristique de l'invention, le moyen de vision sous protection, le réceptacle et les moyens de Io fixation sont disposés de sorte à ce que, lorsque le magasin d'outils est fixé sur son réceptacle, l'interface d'attache des outils est située dans le champ de vision d'un moyen de vision sous protection. Selon une autre caractéristique de l'invention, le 15 véhicule comporte un godet muni d'une interface d'attache complémentaire avec le système d'attache du bras articulé. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bras articulé comporte un crochet coopérant avec l'organe de saisie afin de saisir et de déplacer le magasin d'outils. 20 Selon une autre caractéristique de l'invention, le magasin comporte un élément de verrouillage coopérant avec un réceptacle de verrouillage supporté par le châssis du véhicule afin de réaliser le verrouillage du magasin lorsque ce dernier est mis en place dans son logement. 25 Selon une autre caractéristique de l'invention, le véhicule comporte un moyen de liaison entre le magasin et le châssis du véhicule du type crochet/pivot afin d'assurer, lors des opérations de saisie du magasin , dans un premier temps le maintien et le guidage du magasin par rapport au 30 châssis, jusqu'à une position donnée du magasin, et dans un deuxième temps la désolidarisation du magasin et du châssis. Un tout premier avantage du véhicule selon l'invention réside dans sa capacité d'emport d'outils de génie, tout en respectant le gabarit routier lorsque le magasin est dans son 35 logement. Un autre avantage réside dans la possibilité de mettre en place et d'utiliser les outils sans qu'un membre du personnel n'ait à sortir du véhicule pour effectuer ces tâches. Un autre avantage réside dans la modularité de l'équipement et la possibilité d'adapter les outils emportés et le véhicule en fonction de la tâche à accomplir. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement de la description donnée ciaprès à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 représente un véhicule de génie civil ou militaire selon l'invention, l0 - la figure 2 illustre un exemple de mode de solidarisation d'un outil sur le bras articulé, et - la figure 3 illustre le mode de fixation du magasin d'outil sur son réceptacle. La figure 1 est une vue en perspective arrière 15 représentant un véhicule 1 de génie civil ou militaire selon l'invention. Le véhicule 1 comporte un bras articulé 4 au bout duquel peuvent être fixés des outils de génie civil ou militaire au moyen d'un système d'attache rapide 5. Un magasin d'outils 2 amovible, destiné à être disposé dans un 20 logement 14 intégré dans le châssis 13 du véhicule 1, est muni d'un organe 3 de saisie afin d'être saisi et déplacé par le bras articulé 4. Cet organe de saisie est un bras 3 solidaire du magasin d'outils 2 et dont l'extrémité est pourvue d'une oreille 22. Le bras articulé 4 comporte un 25 câble 21 dont l'extrémité est pourvue d'un crochet 23 coopérant avec l'oreille 22 afin de saisir et de déplacer le magasin d'outils 2. Lorsque le magasin 2 se trouve dans son logement 14, il est rendu solidaire du véhicule par des moyen appropriés. Une réalisation de ces moyens consiste à disposer 30 un moyen de liaison 24 entre le magasin 2 et le châssis 13 du type crochet/pivot afin d'assurer, lors des opérations de saisie du magasin 2, dans un premier temps le maintien et le guidage du magasin 2 par rapport au châssis 13, jusqu'à une position donnée du magasin 2, et dans un deuxième temps la 35 désolidarisation du magasin 2 et du châssis 13. Un élément de verrouillage 26, solidaire du magasin 2, coopère avec un réceptacle de verrouillage 25 supporté par le châssis 13 du véhicule afin de réaliser le verrouillage du magasin 2 lorsque ce dernier est mis en place dans son logement 14. Ce verrou a été schématiquement représenté et ne nécessite pas une description détaillée de son mode de fonctionnement du fait qu'il existe déjà de nombreux moyens de verrouillage. Le véhicule 1 comporte également des moyens 10 de vision sous protection, par exemple des épiscopes, et un réceptacle 8 solidaire d'une des parois du châssis 13 du véhicule et disposé dans le champ de vision (ou à proximité) d'un moyen de vision sous protection 10. Le magasin d'outils 2 comporte un moyen de fixation (non représenté sur cette figure) afin d'être fixé sur le réceptacle 8 solidaire d'une des parois du châssis 13 du véhicule. Un godet 6 est maintenu par un support 7 solidaire du châssis 13 du véhicule. Le godet 6 comporte une interface d'attache 12 destinée à coopérer avec le système d'attache rapide 5 du bras articulé 4 afin d'être rendu solidaire du bras articulé 4. Le système d'attache rapide 5 et l'interface d'attache 12 sont des dispositifs classiques équipant les véhicules et engins de génie civil ou militaire. Ils sont donc déjà bien connus de l'homme du métier et ne nécessitent donc pas d'être décrits plus complètement. On pourra cependant se référer au brevet EP-0616084 qui décrit un dispositif d'attache rapide. Le godet 6 constitue un outil susceptible d'être fixé sur le bras articulé 4. Un tel type d'outil ne peut être disposé dans un magasin à outils, il est donc directement supporté par le châssis 13 du véhicule 1. Dans cette configuration, aucun élément n'est proéminent et le gabarit du véhicule 1 est un gabarit standard lui permettant avantageusement de se déplacer sur les axes de communication classiques. La figure 2 illustre un exemple de mode de solidarisation d'un outil 11 sur le bras articulé 4. Dans cette configuration, le magasin d'outils 2 est fixé au châssis 13 du véhicule selon un mode décrit ci-après, en relation avec la figure 3. Le magasin d'outils 2 a été représenté en coupe afin de distinguer les outils lla et llb qu'il contient. Les outils 11 comportent une interface d'attache 12 complémentaire avec le système d'attache 5 du bras articulé 4 et sont disposés dans le magasin d'outils 2 en présentant l'interface d'attache 12 en regard de l'ouverture 15 du magasin 2, de manière à être facilement et rapidement solidarisés au bras articulé 4. Sur cette vue, on peut particulièrement distinguer que la solidarisation du magasin d'outils 2 au châssis 13 du véhicule est réalisée de manière à ce que l'interface d'attache 12 de l'outil 11 soit située dans le champ de vision 20 d'un épiscope 10. Une telle configuration permet avantageusement de réaliser les Io opérations de solidarisation du bras articulé 4 avec un outil 11 en commandant le bras articulé 4 depuis l'intérieur du véhicule 1. Avantageusement, l'organe de saisie 3 est conçu pour ne pas gêner l'accès aux outils 11 par le bras articulé 4 lorsque le magasin 2 est fixé au châssis 13. On pourra par 15 exemple fixer l'organe de saisie 3 au magasin 2 au moyen d'une articulation afin de permettre l'effacement de cet organe de saisie lors des opérations de solidarisation d'un outil au bras articulé 4. La figure 3 est une représentation schématique illustrant 20 un exemple de réalisation de solidarisation du magasin d'outil 2 au châssis 13 du véhicule. Dans cet exemple de réalisation, le réceptacle 8 se présente sous la forme d'une plaque 18 solidaire du châssis 13 du véhicule (par exemple par soudage) et comportant quatre crochets 16 (dont seuls 25 deux sont visibles sur cette figure). Le magasin d'outils 2 comporte deux axes 17 sensiblement horizontaux et supportés par des pattes 19 solidaires du magasin d'outils 2. Le véhicule représenté sur les différentes figures permet d'illustrer le principe de l'invention et ne limitent pas la 30 portée de cette dernière. On pourra également réaliser l'invention avec un véhicule du type chenillé. La disposition du magasin d'outils ou du godet est également donnée à titre illustratif. L'invention est également réalisable en disposant différemment ces éléments, ou en mettant en oeuvre 35 d'autres outils de génie civil ou militaire. Pour des raisons de clarté, un seul magasin d'outils a été représenté sur les figures illustrant l'invention. On pourra bien entendu réaliser l'invention en mettant en oeuvre plusieurs magasins d'outils disposés dans différents logements. L'organe 3 de saisie et le crochet 23 sont ici représentés à titre d'exemple, mais on pourra également réaliser l'invention en mettant en œuvre un autre moyen de saisie de cet organe par le bras 4, le câble 21 et le crochet 23, par exemple un moyen magnétique, un câble ou une barre. L'utilisation d'épiscopes comme moyens de vision sous protection est donnée à titre illustratif. On pourra utiliser d'autres moyens de vision sous protection permettant une bonne visibilité des opérations, tout en assurant la sécurité des opérateurs. Ces moyens de vision sous protection peuvent être, par exemple, un pare brise blindé. Dans un mode particulier de réalisation, on pourra également remplacer, ou compléter, les épiscopes 10 par une ou plusieurs caméras disposées sur le châssis 13 du véhicule et/ou sur le bras articulé 4. A titre de variante, il est bien entendu possible de prévoir plusieurs réceptacles 8 permettant de recevoir le magasin 2. Le magasin à outils peut ainsi être positionné à gauche ou à droite du véhicule en fonction des besoins opérationnels. A titre de variante, il est également possible de prévoir plusieurs magasins d'outils disposés sur le véhicule. Le bras 4 pourra être un bras télescopique afin d'accéder aux différents magasins d'outils positionnés sur des réceptacles différents
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L'invention concerne un véhicule de génie civil ou militaire comportant un bras articulé (4).Ce véhicule comporte au moins un magasin d'outils (2) amovible, disposé dans un logement (14) intégré dans le châssis (13) du véhicule (1) et muni d'un organe (3) de saisie afin d'être saisi et déplacé par le bras articulé (4). Le magasin d'outils (2) comporte un moyen de fixation (9) afin d'être fixé sur un réceptacle (8) solidaire d'une des parois du châssis (13) du véhicule.
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1. Véhicule de génie civil ou militaire comportant un bras articulé (4), caractérisé en ce qu'il comporte au moins un magasin d'outils (2) amovible, disposé dans un logement (14) intégré dans le châssis (13) du véhicule (1) et muni d'un organe (3) de saisie afin d'être saisi et déplacé par le bras articulé (4). 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que le bras articulé (4) comporte à son extrémité un système d'attache (5) permettant la solidarisation avec un outil (6, 11). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que les outils (6, 11) comportent une interface d'attache (12) complémentaire avec le système d'attache (5) du bras articulé (4) et sont disposés dans le magasin d'outils (2) de manière à être facilement et rapidement solidarisés du bras articulé (4). 4. Véhicule selon la 3, caractérisé en ce que le magasin d'outils (2) comporte des moyens de fixation (17, 19) afin d'être fixé sur un réceptacle (8) solidaire d'une des parois du châssis (13) du véhicule. 5. Véhicule selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de vision sous protection (10). 6. Véhicule selon la 5, caractérisé en ce que le moyen de vision sous protection (10), le réceptacle (8) et les moyens de fixation (17, 19) sont disposés de sorte que, lorsque le magasin d'outils est fixé sur son réceptacle (8), l'interface d'attache (12) des outils est située dans le champ de vision (20) d'un moyen de vision sous protection (10) 7. Véhicule selon l'une des 2 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte un godet (6) muni d'une interface d'attache (12) complémentaire avec le système 35 d'attache (5) du bras articulé (4). 8. Véhicule selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le bras articulé (4) comporte un crochet (23) coopérant avec l'organe (3) de saisie afin desaisir et de déplacer le magasin d'outils (2). 9. Véhicule selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le magasin (2) comporte un élément de verrouillage (26) coopérant avec un réceptacle de verrouillage (25) supporté par le châssis (13) du véhicule afin de réaliser le verrouillage du magasin (2) lorsque ce dernier est mis en place dans son logement (14). 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce qu'il comporte un moyen de liaison (24) entre le magasin (2) et le châssis (13) du véhicule du type crochet/pivot afin d'assurer, lors des opérations de saisie du magasin (2), dans un premier temps le maintien et le guidage du magasin (2) par rapport au châssis (13), jusqu'à une position donnée du magasin (2), et dans un deuxième temps la désolidarisation du magasin (2) et du châssis (13).
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E
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E02
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E02F
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E02F 3
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E02F 3/96
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FR2889330
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A1
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PROCEDE ET SYSTEME DE CODAGE ET DE REPRESENTATION SYNTHETIQUE D'UNE ONTOLOGIE PARTIELLEMENT SATUREE, STRUCTURE DE DONNEES, ET SERVEUR DE STRUCTURE DE DONNEES CORRESPONDANTS
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L'invention concerne un procédé et un système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, une structure de données et un serveur de structure de données correspondants. Une ontologie est une entité formée par un ensemble de connaissances, de 10 faits et de règles relatifs à un domaine donné, domaine scientifique, culturel, administratif, savoir faire industriel ou commercial ou autre. Ces informations sont traduites par des prédicats (Vol, Pays) pouvant être associés à différentes instances ("714 Sydney", "France"). Les informations implicites, obtenues par saturation des connaissances de l'ontologie, telles que règles, disjonctions, inclusions, définitions, sont calculées par un raisonneur, défini pour un langage ou une logique de description précise, par exemple Carin-ALN qui permet de combiner l'expressivité des clauses de Horn (Carin permet d'utiliser (i) des règles logique telles que "si mon véhicule est une automobile de tourisme, alors il a 4 roues" avec (ii) une logique de description quelconque) avec l'expressivité de la logique de description ALN qui permet d'exprimer des classes d'objets, des concepts, à partir des constructeurs associés aux lettres A: Top (concept universel), Bottom (concept vide), for All (restriction universelle sur certaines propriétés associées à certains concepts) et Not; L: And (Et logique entre plusieurs concepts) et N: At least et At most (restriction de cardinalité sur certaines propriétés de certains concepts). Les connaissances, faits et règles précités peuvent inclure une hiérarchie de concepts, lesquels représentent des concepts entre un concept vide, engendré par un prédicat qui n'a pas de sens dans l'ontologie considérée, et un concept universel, permettant de concevoir tous les concepts incorporant l'ontologie considérée. Outre la hiérarchie de concepts précitée, une ontologie peut communément comprendre des prédicats incluant des entités telles que concept, rôle ou prédicat ordinaire. Pour assurer la représentation, à partir d'un codage, d'une hiérarchie de concepts d'une ontologie donnée, la méthode la plus aboutie connue actuellement a été proposée par Monsieur Alain Bidault, confer Thèse n 6932 présentée pour obtenir le grade de docteur es Sciences de l'Université Paris XI Orsay spécialité Informatique par cet auteur, sujet: Affinement de Requêtes posées à un Médiateur au sein du système PICSEL, Paris juillet 2002. Selon la méthode précitée, les informations contenues dans une ontologie donnée sont traduites par des prédicats, lien, association sémantique ou logique entre atomes signifiants pouvant être associés à différentes instances, valeurs spécifiques signifiantes d'une variable ou d'un atome. Un processus de saturation de connaissances, règles, disjonctions, inclusions définitions de l'ontologie permet de calculer les informations implicites au moyen d'un raisonneur, défini pour un langage ou une logique de description précis. Selon la méthode précitée, un concept est un prédicat unaire (n'acceptant qu'un seul argument) avec lequel il est possible de construire des formules logiques de description. Une ontologie comportant un ensemble de concepts et une hiérarchie de concepts peut être représentée sous forme d'un treillis. Un treillis est alors défini comme une relation d'ordre partiel, pour laquelle tout couple d'éléments ou concepts (el, e2) possède un élément eS supérieur à un élément eI inférieur commun selon les relations: el eI et e2 > eI. Dans ces relations, les symboles > et < désignent la relation d'ordre ou hiérarchie précitée. L'ordre est partiel, car il n'est pas défini pour tous les éléments: certains éléments sont hiérarchiquement inférieurs à d'autres, mais certains éléments ne sont pas comparables à d'autres. Par ailleurs, un élément peut avoir plusieurs éléments hiérarchiquement supérieurs et inférieurs. La structure de treillis est plus riche qu'une structure d'arbre. En effet, un arbre ne permet pas qu'un élément ait plusieurs pères. Or, si aucun élément ou concept ne peut avoir plusieurs pères, la seule possibilité d'avoir un élément inférieur commun est d'imposer qu'un concept n'ait pas plus d'un fils. On obtient dans ces conditions une hiérarchie en ligne verticale de peu d'intérêt. Une ontologie qui ne contient plus d'information implicite est appelée une ontologie saturée. Dans ces conditions, toute information est accessible en au plus un pas de chaînage avant. On rappelle ici qu'un pas de chaînage avant, ou de saturation, consiste à remplacer, réécrire, la partie gauche d'une règle de définition, soit la condition ou corps de la règle, par sa partie droite, soit la conclusion ou tête de la règle. Un exemple de treillis de concepts décrit en logique de description est donné en relation avec la figure 1, exemple dans lequel la relation d'ordre du treillis est la relation d'inclusion pour les concepts primitifs A, B, C, D, E, F, G ç : 1OAOBOCcDcT; 1cGçT; 1OFcEcC; AcE FcB. Selon la méthode précitée, on attribue à chaque concept primitif un identifiant, constitué par une ou plusieurs suites de caractères alphanumériques (a-z, 0-9). Chaque suite est unique sur le treillis de concepts et constitue un chemin d'accès au concept à partir du concept universel T. Les chemins d'accès pour le noeud A sont les suites aaaa et aaba sur la figure 1. La relation d'ordre du treillis représenté en figure 1 est la subsomption, généralisation, entre deux concepts qui comprend toutes les instances de la relation d'inclusion entre concepts primitifs, A à G. Une flèche allant d'un premier à un deuxième concept primitif indique que le premier concept est subsumé, généralisé, par le deuxième concept. Pour deux concepts primitifs, cette relation se réduite à vérifier l'existence d'une relation d'inclusion. Cela dit, un treillis tel que représenté en figure 1 peut en outre incorporer des concepts définis H et I, H=Cf1G avec H subsume I, comme il sera décrit ultérieurement dans la description. En revanche, déterminer si un concept défini en généralise un autre fait intervenir des calculs complexes sur les expressions de logique de description. En référence à la figure 1 et au treillis de concepts primitifs ou définis représentés, on dit que: A est le fils de B et E; BestlepèredeAetF; B, E, A et F sont les descendants de C; B, E, C et D sont les généralisants de A; T est le concept universel; 1 est le concept vide. Les définitions précitées s'appliquent en outre aux concepts définis. La hiérarchie de concepts primitifs et définis contient implicitement toutes les relations calculables par transitivité de la relation d'inclusion, telles que, pour le concept primitif B: BÇD BçT. Ce n'est donc pas une ontologie saturée. Les ontologies décrites en logique de description peuvent actuellement être transmises dans différents formats, ou langages de transmission. Le format OWL pour Ontology WEB Language en anglais, le plus avancé et le plus complet, propose une vision compactée du domaine de connaissance. Le langage précité permet de décrire des concepts et des exclusions entre concepts et a été étendu via le langage swrl, pour prendre en compte également des règles vérifiant un format spécifique sur des concepts ou des rôles. Le langage swrl a lui-même été étendu par le langage swrl-P, pour prendre en compte n'importe quelle forme de prédicat. Les techniques précitées, en particulier les formats ou langages de communication tels que xml ou swrl-P, ne permettent pas une représentation à la fois compacte et saturée d'une ontologie. Le domaine n'est ni saturé, ni exploitable de manière informatique en tant que tel. Exploiter un tel fichier nécessite une compilation des données via un raisonneur qui permet d'obtenir une hiérarchie saturée. Les calculs à effectuer pour obtenir une telle classification sont coûteux et complexes. Ces calculs ne sont accessibles qu'à des experts. Par ailleurs, le codage de concepts primitifs d'une hiérarchie de concepts par attribution d'un identifiant comportant au moins un chemin d'accès, tel que décrit dans le mémoire de thèse précité, permet d'obtenir un gain de temps sur les calculs liés aux concepts pour le raisonneur ou pour les traitements coopératifs mais n'est associé qu'à une représentation interne du treillis de concepts au sein d'un programme et ne prend pas en compte de nombreuses autres propriétés de l'ontologie. En effet, d'autres informations peuvent apparaître dans une ontologie, et donc dans une version saturée de celle-ci. Ces informations portent sur la synonymie entre concepts, les contraintes d'exclusion, les rôles, les règles, les prédicats n-aires, les contraintes de typage définies sur ces prédicats et sur les faits. Ainsi, un concept peut avoir plusieurs noms différents en fonction de son contexte d'utilisation, lorsqu'en particulier il est relatif à un domaine de pointe, dont la terminologie n'a pas encore été adoptée et ne fait, donc, pas encore l'objet d'un consensus. Par extension de langage, ces noms peuvent être considérés comme des synonymes au sein de l'ontologie. Exemple: voiture et automobile, email et courriel. En outre, une contrainte d'exclusion permet de préciser que deux concepts sont incompatibles, ainsi que leurs descendants. Exemple: EnOcéanie est mutuellement exclusif avec EnAfrique, ainsi qu'avec AuTogo, AuMaroc, etc. Les rôles sont des prédicats binaires, comportant deux arguments, qui sont utilisés pour associer deux concepts entre eux. Il est souvent possible de spécifier les types de chacun des arguments du rôle. Exemple: SituéDans localise un lieu de Résidence dans un Lieu Géographique. Un prédicat ordinaire est un prédicat qui n'est ni un concept, ni un rôle. Chaque argument du prédicat est le plus souvent typé. Exemple: VolAller-Retour a pour arguments un numéro de vol, deux concepts associés à des aéroports, deux dates de départ et deux dates d'arrivée. Une règle, dite règle de définition, permet de définir un prédicat ordinaire en fonction de l'ensemble des prédicats de l'ontologie, concepts et rôles compris. L'atome, tête de la règle, est déduit de la liste des atomes provenant du corps. Chaque règle de définition qui conclut sur un prédicat déterminé, définit ce dernier. Toutefois, ces définitions ne correspondent pas à une équivalence entre le corps de la règle et la tête car il ne s'agit que d'une simple implication. Exemple: un vol ayant un tarif associé économique implique (-p) qu'il s'agit d'un vol économique. Les faits sont des informations précises liées au domaine. Un fait associe un prédicat à une ou plusieurs constantes. Exemple: Aéroport ("Paris-CDG"), Vol("714-Sydney"). La présente invention a pour objet de remédier aux inconvénients et limitations des techniques de l'art antérieur. En particulier, un objet de la présente invention est la mise en oeuvre d'un procédé et d'un dispositif de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée dans un format ou langage de communication textuel et structuré, de type xml ou Owl. Un autre objet de la présente invention est, en particulier, de permettre à n'importe quel Internaute d'utiliser pleinement la richesse d'ontologies, sans avoir à installer, manipuler ou utiliser de raisonneur ou de fonctions complexes pour saturer toute ontologie communiquée, ceci afin de permettre, d'une part, un gain de temps, et, d'autre part, une utilisation beaucoup plus aisée de toute ontologie par un utilisateur non averti. Un autre objet de la présente invention est, enfin, la mise en oeuvre d'un procédé et d'un dispositif de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée faisant appel à un langage ou format de communication et aux règles d'écriture syntaxique, ou grammaire, d'utilisation, de ce dernier particulièrement simple et adaptable à de nombreux formats de langages structurés de balisage, tel que langage xml ou Owl. Le procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, objet de la présente invention, cette ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis sous un concept universel et des informations non liées aux concepts, est remarquable en ce qu'il consiste au moins à coder ce treillis de concepts par attribution à chaque concept et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque suite de nombres entiers définissant un chemin d'accès entre un concept considéré et le concept universel, par l'intermédiaire de concepts pères successifs, cet identifiant incluant toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un de ces concepts pères et le concept universel, auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré, calculer les exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré et mémoriser le treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un concept considéré, chaque concept considéré incluant au moins un identifiant, formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec le concept considéré. Le procédé, objet de l'invention, est en outre remarquable en ce qu'il consiste à établir la structure de données de mémorisation de l'ontologie à partir d'un ensemble de règles de définition, chaque règle de définition comportant une première partie mise en relation avec une deuxième partie, cette deuxième partie constituant une définition de la première partie, à partir d'une pluralité de mots clés spécifiques à valeur syntaxique, permettant d'organiser syntaxiquement les blocs de la structure de données et à partir d'une pluralité de symboles, chaque symbole représentant une valeur sémantique attribuée à un mot clé spécifique, la structure de données subdivisée en blocs contenant des blocs terminaux constitués chacun par un mot clé et au moins un symbole, cet ensemble de règles de définition et cette pluralité de symboles étant constitués en un langage de transmission et de communication du treillis de concepts codé, dont les règles d'écriture constituent les règles d'écriture syntaxique de cette structure de données. Le procédé, objet de l'invention, est également remarquable en ce que, les informations non liées aux concepts incluant des rôles, des prédicats ordinaires et des faits, il consiste en outre à : coder chaque rôle selon un prédicat binaire incluant au moins une en-tête associée à un nom de rôle, et au moins un premier argument, de type concept, déterminé par le rôle et un deuxième argument, de type concept, déterminant dans le rôle; coder chaque prédicat ordinaire selon au moins une en-tête associée à un nom de prédicat, un premier argument de type argument et un deuxième argument de liste de définition, chaque argument présentant en outre une valeur sémantique; coder chaque fait selon un en-tête associé à un atome, dont l'un au moins des arguments est une constante. Le procédé objet de l'invention, est enfin remarquable en ce que le langage de transmission et de communication comporte en outre un ensemble d'opérateurs logiques d'expressions de logique de description incluant au moins: un premier opérateur logique permettant la mise en relation logique d'intersection entre une première et une deuxième expression de logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "AND" ; un deuxième opérateur logique permettant la mise en relation d'un nom de rôle et d'une expression logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "FA" un troisième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier minorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AL" ; un quatrième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier majorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AM" ; un cinquième opérateur logique permettant la négation ou exclusion d'un élément de base, tel qu'un concept, par l'intermédiaire d'un en-tête "NEG". Le système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs sous un concept universel et au moins un concept défini représentée par un treillis et des informations non liées aux concepts, objet de la présente invention, est remarquable en ce que, outre des organes d'entrée/sortie, une unité centrale de traitement et une mémoire de travail, il inclut au moins un module d'acquisition d'une ontologie permettant de mémoriser ledit treillis et lesdites informations non liées au treillis, un module de codage du treillis de concepts par attribution à chaque concept et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque suite de nombres entiers définissant un chemin d'accès entre un concept considéré et le concept universel, par l'intermédiaire de concepts pères successifs, cet identifiant incluant toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un de ces concepts pères et le concept universel, auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré, un module de calcul des exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré et une ressource de mémorisation du treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un concept considéré, chaque concept considéré incluant au moins un identifiant formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec le concept considéré. L'invention couvre, en outre, un système de consultation d'une ontologie saturée, comportant au moins des organes d'entrée/sortie, une unité centrale de traitement et une mémoire de travail, remarquable en ce qu'il comporte en outre une unité d'acquisition d'une structure de donnés subdivisée en blocs et représentative de cette ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis, précédemment mentionnée, et un module interpréteur de requête de consultation, transmise par un terminal utilisateur. L'invention couvre, enfin, un système serveur d'accès en réseau IP à une ontologie saturée, remarquable en ce qu'il comporte au moins, interconnectés, un portail fournisseur d'accès à cette ontologie partiellement saturée, à partir d'une requête de consultation, et, un système de consultation d'une ontologie saturée précédemment mentionné. Le procédé et le système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, objets de la présente invention, trouvent application particulièrement avantageuse à la transmission et à la communication d'ontologies sous forme de structures de données directement accessibles sur Internet et consultables à partir de tout langage de balisage structuré disponible en ligne, tel que le langage xml par exemple. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après, dans lesquels, outre la figure 1, relative à l'art antérieur, représentative d'un treillis de concepts primitifs: - la figure 2a représente, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme des étapes essentielles du procédé de codage et de représentation d'une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention; les figures 2b et 2c représentent, à titre d'exemple non limitatif, un organigramme des étapes essentielles de l'étape de codage proprement dite d'un treillis de concepts primitifs et définis, conforme à l'objet de la présente invention telle que représentée en figure 2a; la figure 2d représente, à titre d'exemple non limitatif, un treillis comportant des concepts primitifs ou définis codés et obtenus suite à la mise en oeuvre de l'étape de codage proprement dite illustrée en figure 2c; - la figure 3a représente, à titre purement illustratif, un mode de mise en oeuvre préféré de l'étape de calcul des exclusions mutuelles entre concepts telle que décrite en figure 2a, le mode de mise en oeuvre préféré précité comportant, avantageusement, une sous-étape d'initialisation d'exclusion suivie d'une sous-étape de propagation d'exclusion; la figure 3b représente, à titre purement illustratif, un mode de mise en oeuvre spécifique préférentiel de la sous-étape d'initialisation d'exclusion représentée en figure 3a; la figure 3c représente, à titre purement illustratif, un mode de mise en oeuvre spécifique préférentiel de la sous-étape de propagation d'exclusion représentée en figure 3a; la figure 4a représente, à titre d'exemple non limitatif, un schéma fonctionnel d'un système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention; la figure 4b représente, à titre d'exemple non limitatif, un schéma fonctionnel d'un système de consultation d'une ontologie partiellement saturée, 10 conforme à l'objet de la présente invention; la figure 4c représente, à titre d'exemple non limitatif, un schéma fonctionnel d'un système serveur d'accès en réseau IP à une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention. Une description plus détaillée du procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2a et les figures suivantes. En référence à la figure 2a, on indique que le procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention, s'applique à toute ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini, cette ontologie étant représentée par un treillis et des informations non liées au concept. En référence à la figure 2a, le treillis de concept est noté : {1OCiOT}. Dans la relation précédente Ci={PCi,DCk} désigne chacun des concepts formant la hiérarchie de concepts formés par des concepts primitifs PCi et au moins un concept défini DCk, l'ensemble des concepts précités étant représenté par le treillis vérifiant la relation d'ordre précédemment mentionnée. Dans la suite de la description, on indique que tout concept Ci est soit un 30 concept primitif PCi soit un concept défini DCk, indifféremment pour la mise en - 12 - oeuvre du procédé objet de la présente invention. Enfin, l'ontologie comporte, outre le treillis précité, des informations non liées au concept dans la hiérarchie de concepts, c'est-à-dire dans le treillis, ces informations pouvant bien entendu toutefois concerner un ou plusieurs des concepts constitutifs de la hiérarchie de concepts précitée. Ainsi que représenté en figure 2a, le procédé, objet de l'invention, consiste en une étape A à coder ledit treillis de concepts par attribution à chaque concept C; et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant, noté ID;, formé par au moins une suite de nombres entiers. Chaque suite de nombres entiers définit un chemin d'accès entre un concept considéré C; et le concept universel T, chaque chemin étant noté CHi1, CH;p de manière non limitative. Chaque chemin d'accès définit un chemin d'accès entre un concept considéré C; et le concept universel T par l'intermédiaire de concepts pères successifs. Ainsi, l'identifiant ID; associé au concept C; inclut toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un des concepts pères du concept considéré C; et le concept universel T auquel est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré C. L'opération de codage de l'étape A est notée par la relation symbolique: C,-*ID;[CHi1, ...CH;p]. L'étape A est alors suivie d'une étape B consistant à calculer les exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept C, considéré. L'opération de calcul des exclusions mutuelles à l'étape B est notée par la relation symbolique: CE;[q$1]Iqn C;=1. Dans la relation précédente CE, désigne la liste des concepts q, avec j i, vérifiant l'exclusion mutuelle avec le concept considéré C;, l'exclusion mutuelle étant vérifiée par la relation: qn ci=l. On comprend en particulier que toute absence d'intersection entre le concept considéré C; et tout concept q appartenant à la hiérarchie des concepts représentée - 13 - par le treillis avec j i constitue ainsi un concept mutuellement exclusif entre les concept C; et Ci. L'opération de l'étape B est alors suivie d'une étape C consistant à mémoriser le treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine DN et une liste comportant au moins un concept considéré Ci. Chaque concept considéré précité inclut au moins un identifiant IDi formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts CEi mutuellement exclusifs avec le concept Ci considéré calculée à l'étape B précédente. L'opération de mémorisation à l'étape C est notée par la relation symbolique: DSi [DN[C1[IDi[CEi]]]]. Dans la relation précédente, on comprend que DSi,, désigne la structure de données élémentaire subdivisée en blocs incluant la liste de concepts, incluant le nom de domaine DN et une liste comportant au moins le concept considéré Ci, l'identifiant IDi calculé à l'étape A, la liste de concepts exclusifs mutuels CEi calculée à l'étape B. L'étape C peur alors être suivie d'une étape D consistant à comparer le concept considéré Ci au concept vide 1, ceci pour chaque niveau de profondeur n du treillis, le calcul des étapes B et C pouvant être effectué pour chaque niveau de profondeur n du treillis. Sur réponse négative au test de l'étape D, le concept Ci n'étant pas le concept vide et le concept vide n'ayant pas été atteint, et, par conséquent, la profondeur maximale du treillis n'ayant pas non plus été atteinte, une étape E est appelée consistant à passer au niveau de profondeur supérieur par incrémentation du niveau n=n+l. L'étape E est alors suivie d'un retour à l'étape B pour effectuer successivement le calcul des exclusions mutuelles et la mémorisation par actualisation de la structure de données subdivisée en blocs, pour chacun des niveaux successifs du treillis et finalement pour la totalité du treillis considéré. Au contraire, en réponse positive au test D de la figure 2a le concept 30 considéré correspondant au concept vide, une fin du procédé de codage est appelée. En conséquence, on dispose d'une structure de données complète subdivisée en blocs, laquelle est notée: DS [DS.[.i]': f Dans la relation précédente on comprend que DS désigne la structure de données globale représentativedu treillis de concept codé, cette structure de données étant bien entendu formée de toutes les structures de données élémentaire DSi relatives à chaque concept Ci considéré du treillis. Une description plus détaillée de l'étape A de codage représentée en figure 2a sera maintenant donnée en liaison avec les figures 2b, 2c et 2d. Pour la mise en oeuvre du processus de codage proprement dit à l'étape A de la figure 2a, on considère la mise en oeuvre du processus de codage précité de manière préférentielle sur les concepts primitifs PC, puis sur les concepts définis DCk dans les conditions ci-après. En référence à la figure 1 on rappelle que le procédé, objet de l'invention, est mis en oeuvre sur une ontologie quelconque, telle que représentée en figure 1 par exemple, dans laquelle chaque concept désigné ABCDEF est constitué par un concept primitif vérifiant la relation d'ordre précitée d'inclusion entre un concept universel T et un concept vide 1 ou par une ontologie comportant des concepts primitifs et des concepts définis DCk. Pour la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention en liaison avec la figure 2b, tout concept primitif PC, où i désigne une adresse d'identification éventuelle d'un concept primitif donné considéré, prend la valeur A à G pour la hiérarchie des concepts primitifs représentée en figure 1 et vérifie la relation: {1OPCiOT}. Dans la relation précédente on rappelle que le symbole ç désigne le symbole d'inclusion. Le procédé de codage, objet de l'invention, consiste, ainsi qu'il apparaît en figure 2b, à attribuer à chaque concept primitif PCi prenant l'une des valeurs précédentes et, bien entendu, au noeud du treillis associé à ce dernier, un identifiant formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque identifiant étant de ce fait - 15 - représenté par au moins une suite de nombres entiers délimitée par des crochets ainsi qu'il sera expliqué ci-après. En référence à la figure 2b, on indique qu'à chaque concept primitif PCi est attribuée pour seule valeur sémantique la valeur de signification intrinsèque qui lui est associée par la valeur littérale de ce dernier dans la position correspondante au noeud du treillis auquel le concept est associé. Ainsi, chaque suite de nombres entiers définit un chemin d'accès entre le concept primitif considéré PC, et le concept universel T, par l'intermédiaire des concepts primitifs pères successifs. Enfin, ainsi que représenté en figure 2b, l'identifiant associé à un concept primitif et au noeud du treillis correspondant inclut toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre les concepts primitifs pères et le concept universel T, auquel est ajouté un nombre entier représentatif du concept primitif considéré. Un mode de mise en oeuvre de codage spécifique non limitatif sera décrit en liaison avec la figure 2b, dans laquelle la structure hiérarchique de la figure 1 entre le concept universel T et le concept vide 1 est préférentiellement, mais de manière non limitative, parcourue en "niveau d'abord" par exemple. La notion de "niveau d'abord" concerne, à partir du concept universel T, le parcours de la hiérarchie de concepts par exemple par niveau de filiation successif de façon non limitative. Ainsi, en référence à la figure 2b on considère en premier lieu les concepts D et G pour le premier niveau de filiation vis-à-vis du concept universel T, niveau n=1. Pour les concepts primitifs PC,,==D et respectivement PC, G on attribue ainsi un identifiant, identifiant [1] pour le concept D, respectivement identifiant [2] pour le concept G. Ainsi, à l'étape Co de la figure 2b on procède à l'attribution des identifiants pour les concepts suivants: PCi=D[1] PCi=G[2]. Suite au niveau de filiation 1, par exemple, on procède alors au passage au niveau de filiation 2, c'est-à-dire à l'étude de tout concept PCi relié au concept universel T par un concept intermédiaire. Pour l'étape Ci de la figure 2b, on procède alors à l'attribution au deuxième 5 niveau de filiation n=2: PCi=C[11]. L'on procède alors ainsi de suite pour tout niveau de filiation successif et, en particulier, pour le niveau de filiation n=3, c'est-à-dire sur la figure 1 pour les concepts B et E à l'étape C2 selon la relation d'attribution: PC B[111] PCi=E[112]. Pour l'exécution du niveau de filiation suivant, le niveau n=4, l'on procède alors à l'attribution suivante: PC A[1111 1121] PC; F[1112 1122]. On comprend que le codage et, en particulier, l'association d'identifiants est alors terminée lorsque l'attribution d'un identifiant à chacun des concepts primitifs autres que le concept vide 1 a été effectuée, cette opération ayant été représentée à la figure 2b par une étape "fin niveau" par la relation: PCC 1. On obtient alors un treillis de concepts noté TPCi sur la figure 2b. On comprend, en particulier, que l'identifiant associé à chacun des concepts PCi inclut toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un des concepts primitifs pères et le concept universel, auquel est ajouté un nombre entier représentatif du concept primitif considéré. On indique que le nombre entier précité ajouté est représentatif du concept primitif considéré vis-à-vis de chaque concept primitif père ce dernier. Ainsi, pour le concept primitif PC F, le nombre entier ajouté vis-à-vis du concept primitif père B de ce dernier est le nombre 2 en raison de l'existence du concept fils A vis-à-vis du concept primitif père commun B. Tout concept primitif fils, tel que le concept primitif F, ne se voit attribuer 30 qu'un seul nombre entier d'identification, tel que le nombre 2, vis-à-vis du seul et même concept primitif père B, indifféremment du nombre entier d'identification attribué vis-à-vis d'un autre concept primitif père, tel que E. Ainsi, en référence à la figure 2b on indique que, de manière avantageuse, chaque nombre entier ajouté est un numéro d'ordre du concept primitif considéré représentatif du rang de filiation du concept primitif considéré précité, pris comme concept primitif fils d'une pluralité de concepts primitifs pères communs, c'est-à-dire concepts primitifs B et E sur la figure 1, vis-à-vis du concept primitif fils F. Le procédé de codage sous forme d'un treillis de concepts, d'une hiérarchie de concepts appartenant à une ontologie, objet de la présente invention, tel que représenté et décrit en figure 2b, n'est pas limitatif. En particulier, on comprend que le parcours de la hiérarchie de concepts représenté en figure 1 a peut être effectué de toute manière adaptée et en particulier selon un processus de parcours "profondeur d'abord" lequel peut consister à parcourir la hiérarchie des concepts non plus par niveau, comme décrit en liaison avec la figure 2b, mais par branche en privilégiant le parcours par noeud successif d'une même filiation successive. On comprend, en particulier que le procédé, objet de l'invention, tel que décrit en liaison avec la figure 2b correspond à une numérotation d'une hiérarchie qui s'inspire du tri topologique défini sur un graphe orienté. Un graphe orienté est une relation binaire non symétrique où chaque élément de la relation est représenté par un noeud dans le graphe et où chaque occurrence de la relation fait apparaître sur le graphe un arc orienté, c'est-à-dire une flèche d'un noeud donné vers un autre noeud donné. L'algorithme du tri topologique permet d'appliquer un traitement à un noeud une fois que tous ses antécédents ont été traités. C'est le cas dans le mode de mise en oeuvre tel que représenté en figure 2b du procédé objet de l'invention. Ainsi, un concept primitif de la hiérarchie de concepts primitifs est numéroté une fois que tous ses pères ont été numérotés. Pour garder les informations relatives à la hiérarchie, un concept fils hérite de tous les chemins de l'identifiant de - 18 - chacun de ses pères étendu à droite par un nouvel entier, l'entier ajouté étant le même pour tous les chemins d'un même père donné à un de ses fils. Ce mode opératoire permet de garantir qu'un chemin n'est associé qu'à un seul concept de la hiérarchie de concepts et que le caractère ajouté est différent pour chacun des concepts fils considérés. Ainsi, en référence à la figure 2b, l'ensemble des chemins étendus obtenu à partir de tous les concepts pères d'un concept primitif, considéré comme un concept fils de tous les concepts pères précités, constitue l'identifiant du concept primitif fils considéré précité. Toutefois, certaines ontologies possèdent des redondances dans leur déclaration, dues à la propriété de transitivité de la relation d'inclusion entre concepts primitifs. Les redondances précitées sont relativement rares dans le cadre de concepts primitifs qui ont pour seule valeur celle associée à leur position dans le treillis de concept et, bien entendu, à leur définition littérale intrinsèque. La notion de position recouvre la notion de filiation et finalement de position de chaque noeud dans le treillis au-dessus et/ou au dessous d'un autre noeud et, en définitive, d'un concept associé à ce dernier. La sémantique simple précitée est en général contrôlée par un expert d'ontologie, lequel définit l'ontologie en tant que telle avec la hiérarchie des concepts associée au concept primitif considéré. Toutefois, une ontologie en tant que telle, et, en particulier une hiérarchie de concepts primitifs constitutifs de celle-ci, permet une meilleure exploitation automatique des propriétés de l'ontologie considérée, lorsqu'il n'existe pas de redondance dans la hiérarchie des concepts telle que définie. La détection des redondances précitée pour des concepts primitifs est simple car elle consiste à vérifier l'absence de redondance par étude des instances de relation d'inclusion. À titre d'exemple non limitatif, sur la figure 1, l'existence d'un arc entre les concepts F et C ou F et D aurait constitué une relation d'ordre redondante. En outre, les ontologies prises en compte pour la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention vérifient la contrainte d'unicité du nom de concept donnant différents représentants des prédicats différents, mais un même nom représentant le même prédicat. L'absence d'une telle contraire a pour conséquence qu'un même concept est dupliqué dans le treillis et le codage par numérotation a pour effet d'attribuer à ce dernier deux identifiants différents mais équivalents pour tous les traitements. Le procédé de codage sous forme d'un treillis d'une hiérarchie de concepts appartenant à une ontologie, conforme à l'objet de la présente invention, tel que décrit en figure 2b pour des concepts primitifs, peut de manière particulièrement avantageuse être mis en oeuvre, en outre, pour une hiérarchie de concepts appartenant à une ontologie comportant, non seulement, des concepts primitifs mais également au moins un concept défini, moyennant quelques précautions de mise en oeuvre, lesquelles seront explicitées ci-après. D'une manière générale, on indique que le processus de codage tel que décrit en figure 2b nécessite, en présence de concepts définis dans la hiérarchie des concepts, la mise en oeuvre de certaines étapes supplémentaires, lesquelles seront décrites en liaison avec la figure 2c. En effet, le treillis obtenu en prenant en compte des concepts définis correspond à une relation d'ordre plus large que la relation d'ordre d'inclusion d'un treillis relatif à des concepts primitifs. En particulier, la relation d'ordre associée à un treillis comportant des concepts primitifs et des concepts définis est une relation d'ordre partiel obtenue par calcul de subsomption entre deux éléments, c'est-àdire entre concept primitif et/ou défini. On rappelle que les tests de subsomption, propres à un langage d'ontologie, permettent d'indiquer si un concept généralise un autre concept. Le calcul précité entre deux éléments de concept correspondants se réduit parfois à vérifier l'existence d'une instance de la relation d'inclusion, mais, en général, fait intervenir des calculs complexes sur les expressions de logique de description de l'ontologie et, en particulier, de la hiérarchie de concepts constitutive de cette - 20 -dernière. De tels calculs complexes ne seront pas décrits dans la présente description, car le mode d'exécution de tels calculs est étranger à l'objet de l'invention, puisque, précisément, l'objet de l'invention permet d'éviter la nécessité d'exécution des calculs précités. Compte tenu des considérations précédentes, la présente invention a également pour objet, un procédé de codage d'une hiérarchie de concepts comportant des concepts primitifs et, au moins, un concept défini dans les conditions ci-après, tel que représenté en figure 2c. Pour la mise en oeuvre du procédé de codage objet de l'invention, on considère une hiérarchie de concepts comportant des concepts primitifs PC; vérifiant la relation précédemment mentionnée dans la description: {IOPC; çT} et des concepts définis notés: {DCkx} chacun des concepts définis précités pouvant être le siège de redondances telles que définies précédemment. En référence à la figure 2c, on indique que le procédé de codage, objet de l'invention, consiste au moins, en une étape notée SA, à engendrer une saturation de la hiérarchie de concepts par exécution de test d'inclusion sur les concepts primitifs. Cette opération est notée: SA{J cPC;cT} PC, PC;'. Le test de saturation permet ainsi d'établir toutes les relations d'inclusion implicites existant entre les concepts primitifs PC; de la hiérarchie de concepts. L'étape de saturation SA est accompagnée d'une étape de codage AC analogue à celle représentée en figure 2b, pour l'ensemble des concepts primitifs précités, l'opération de codage A permettant alors de mettre en oeuvre une structure de données sous forme d'un treillis de concepts primitifs notée TPC;, c'est-à-dire une structure analogue, à celle obtenue grâce à la mise en oeuvre du procédé de codage objet de l'invention, sur les concepts primitifs représentés en figure 2b. Cette opération à l'étape A est notée par la relation: - 21 -{1OPC,OT} --TPCi. L'étape A de codage est alors suivie d'une étape de saturation notée SU de la hiérarchie de concepts par exécution de tests de subsomption des concepts définis avec détection des synonymes. Sur la figure 2c, l'étape de saturation par test de subsomption est notée: 3 PCi SU DCkx ? 3 Syn ? Dans la relation précédente, on indique que la première identité concerne un test de subsomption de tout concept défini DCkx susceptible d'ailleurs de présenter encore des redondances vis-à-vis de tout concept primitif PC, qui a déjà fait l'objet d'un codage sous forme de treillis, le test de saturation précité permettant bien entendu de vérifier l'intégration possible de tout concept défini DCkx dans la hiérarchie de concepts primitifs vérifiant la relation d'ordre total d'inclusion. La deuxième identité d'existence des synonymes permet de traiter toute existence d'un synonyme afin, bien entendu, de ne pas perdre la relation d'unicité de désignation, le processus de traitement correspondant faisant l'objet d'une description plus détaillée ultérieurement dans la description. L'étape de saturation par subsomption SU peut alors être suivie d'une étape de détection/suppression des redondances, notée RDC sur la figure 2, dans les concepts définis DCkx, ces redondances pouvant apparaître du fait du caractère de la transitivité de la relation de subsomption vérifiée. L'opération de détection des redondances est notée par la relation: {DCkx} --+{DCk}. Dans la relation précédente on comprend, en particulier, que les redondances étant supprimées, chaque concept DCk de l'ensemble des concepts définis {DCk}, dans lesquels les redondances ont été supprimées, peut alors être assimilé globalement à un concept primitif du point de vue du codage par numérotation vis-à-vis des concepts primitifs existant dans le treillis de concept primitif TPCi. En conséquence, l'étape de détection/suppression des redondances RDC de la figure 2c est suivie par une étape I d'introduction des concepts définis DCk dans lesquels les redondances ont été supprimées dans le treillis de concepts primitifs - 22 - TPCi. L'opération à l'étape I précitée est notée: TPCi + {DCk}-->CTDP={1çPCi, DCkÇT}. On conçoit, en effet, que l'opération d'introduction précitée consiste en fait à introduire par exemple dans un fichier numérique l'intitulé des concepts définis DCk dans lesquels les redondances ont été supprimées avec les intitulés des concepts primitifs PCi pour engendrer finalement un ensemble de concepts primitifs et définis, lequel, en raison des traitements de suppression des redondances des concepts définis, peut alors être soumis à un codage semblable à celui exécuté et décrit en liaison avec la figure 2b vis-à-vis de tous les concepts présents formant la hiérarchie de concepts représentative de l'ontologie considérée. En conséquence, l'étape I d'introduction précitée est suivie, à nouveau, d'une étape de codage A, laquelle est cette fois appliquée sur l'ensemble des concepts primitifs et définis constitutifs de la hiérarchie de concepts représentative de l'ontologie considérée. Ainsi l'opération de codage A de la figure 2c (deuxième occurrence) porte cette fois sur l'ensemble des concepts primitifs PC, et des concepts définis DCk selon la relation: {1OPCi,DCkcT}- >TDPC. La relation symbolique précédente indique que par le codage du corps de treillis de concepts incluant les concepts primitifs et les concepts définis sous forme de treillis de concepts on attribue en fait à chaque concept défini DCk et au noeud du corps de treillis associé à ce dernier, un identifiant compatible avec tout identifiant attribué à un ou plusieurs concepts primitifs et/ou défini pour former en fait un treillis de concept TDPC incluant à la fois les concepts primitifs et les concepts définis précités. Pour une description plus détaillée des étapes SA, A, SU, RDC et I et d'un processus spécifique de détection des synonymes, on pourra utilement se reporter à la demande de brevet français 05 07326 déposée le 8 juillet 2005 au nom de la demanderesse. - 23 - Dans un exemple non limitatif de mise en oeuvre, les synonymes d'un concept peuvent être simplement déclarés lors de la création de l'ontologie et du treillis de concepts. Leur détection se réduit alors à la lecture des synonymes déclarés. La figure 2d représente une structure de données relative à un treillis numéroté comportant des concepts primitifs A à G et des concepts définis H et I codés par numérotation ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec les figures 2b et 2c. A chacun des concepts primitifs ou définis constitutifs du treillis précité, et au noeud du treillis correspondant, est associé un identifiant ID, formé par une suite de chemins, chaque chemin étant représenté par une suite de nombres entiers conformément à la mise en oeuvre du processus de codage décrit précédemment en liaison avec les figures précitées. D'une manière générale, on indique que le codage par numérotation de concepts tel que décrit précédemment avec les figures 2b et 2c pour l'obtention d'un treillis de concepts codés, tel que représentés en figure 2c, permet, d'une manière particulièrement avantageuse, de représenter les concepts d'une ontologie saturée via une liste de concepts et leurs identifiants ID,. Chaque identifiant ID, est unique sur le treillis de concepts et correspond à l'existence d'au moins un chemin entre un concept considéré Ci et le concept universel T au sommet du treillis, bien que, ainsi que mentionné précédemment, le concept universel T et le concept vide 1 n'aient pas d'identifiant en tant que tel. En référence à la demande de brevet français 05 07326 précédemment citée dans la description, on rappelle que le codage par numérotation d'un treillis tel que représenté en figure 2c permet de retrouver tous les généralisants d'un concept considéré Cl et ses descendants en parcourant l'identifiant ID, du concept considéré Ci et la liste des concepts. Il est en outre possible de connaître les nombres maximal et minimal d'arcs qui séparent chaque concept considéré Ci du concept universel T et, par conséquent, la profondeur ou niveau du concept considéré Ci dans le treillis. Exemple: le concept B[111] a pour concepts généralisants les concepts - 24 - définis par les chemins [Il] et [1], à savoir les concepts C et D et est séparé par au plus et au moins trois arcs du concept universel T. Le concept B de la figure 2d a pour concept descendant les concepts dont un des chemins de l'identifiant commence par [111], à savoir les concepts A et F. Le concept I [231 1131] est séparé par au moins trois arcs et au plus par quatre arcs du concept universel T et sa profondeur est de 4. Le codage par numérotation tel que décrit en liaison avec les figures 2b et 2c précitées permet également d'effectuer un test de subsomption entre deux concepts du treillis représentés en figure 2b. Un test de subsomption est un calcul complexe dans une ontologie décrite en logique de description qui permet de déterminer si les instances d'un concept sont incluses ou non dans celle d'un autre concept, en se basant sur la définition des concepts. Grâce au codage par numérotation précitée, une détermination de préfixes permet alors d'être substituée à l'exécution d'un test de subsomption complexe. Exemple: le concept C[11] subsume le concept A[1111 1121] car le premier chemin de l'identifiant de C préfixe au moins un des chemins de l'identifiant de A. Enfin, le codage par numérotation précitée permet, en outre, de déterminer les plus petits communs généralisants, désignés ppcg, entre deux concepts Cl et C2. L'ensemble des généralisants communs gc contient tous les concepts qui subsument à la fois le concept Cl et le concept C2. Le ppcg est le plus grand sous-ensemble de l'ensemble des généralisants communs gc tel qu'aucun concept du ppcg ne subsume un autre concept du ppcg et tel qu'aucun concept du ppcg ne subsume un concept de l'ensemble reste. Le ppcg de deux concepts peut être directement accessible dans une ontologie saturée. Dans le cadre du même contexte il est alors facile d'étendre le calcul du ppcg de deux concepts à n concepts. La simplicité du calcul du ppcg qui utilise la numérotation, c'est-à-dire les identifiants et chemins, est alors d'autant plus appréciable. Exemple: le ppcg du concept A[1111 1121] et du concept F[1112 1122] est l'ensemble des concepts associés aux chemins [1 1 1] et [112] à savoir les concepts B et E. - 25 - Le ppcg des concepts A, F et H se restreint alors au ppcg de [111 112] avec [21 113] à savoir le concept C[11]. En revanche, D et G n'ont pas de ppcg. On remarque donc que le codage par numérotation précité contient au moins autant d'informations qu'une ontologie de concepts saturée puisqu'il permet, sans pas de chaînage avant et avec quelques calculs peu coûteux en temps de calcul, d'obtenir toutes les informations inhérentes aux concepts de l'ontologie. Une description plus détaillée de l'étape de calcul d'exclusion mutuelle B entre tout concept considéré C; de l'ontologie et un autre concept primitif ou défini de cette même ontologie et du treillis codé, tel que représenté en figure 2d, sera maintenant donnée ci-après, en référence aux figures 3a à 3c. D'une manière plus particulière on indique que la prise en compte des contraintes d'exclusion, pour le codage de l'ontologie précitée, a été effectué pour pouvoir communiquer les contraintes d'exclusion précitées sous une forme saturée et compacte. On comprend, en particulier, que les contraintes d'exclusion ayant été pré calculées leur communication permet ensuite, à tout utilisateur équipé de ressources ordinaires, de prendre en compte ces contraintes d'exclusion afin de manipuler l'ontologie codée objet de la présente invention. Dans ces conditions, l'étape B de calcul des exclusions mutuelles de la figure 2a, conforme à l'objet de la présente invention, est remarquable en ce qu'elle prend en compte des contraintes d'exclusion mutuelle qui sont implicites c'est-à-dire les exclusions entre concepts induites par les définitions de ces concepts et en particulier les concepts définis. Exemple: avec la définition Homme: = être Vivant n nom(Femme) on définit ainsi un homme comme étant un être humain qui n'est pas une femme. On obtient donc une exclusion mutuelle implicite entre homme et femme. Ainsi, en référence à la figure 3a, l'étape B de calcul des exclusions mutuelles comporte, avantageusement, une sous-étape Bi d'initialisation consistant en fait à engendrer toutes les contraintes d'exclusion entre concepts définis et primitifs, en s'assurant toutefois de ne garder que les contraintes placées sur les concepts les plus généraux. - 26 - Cette opération est réalisée à la sous-étape B1 de la figure 3a par appel d'un algorithme d'initialisation dont le pseudo code désigné ALG1 est donné dans le tableau T1: Tableau Ti Algorithme d'initialisation Pour chaque concept Cl de l'ontologie Defl = Définition de Cl Pour chaque concept C2 de l'ontologie Def2 = Définition de C2 Conjonction = Defl fl Def2 Si l'évaluation de la conjonction aboutit sur 1, alors on ajoute la contrainte Cl nC2ç1. FinPour FinPour Grâce au procédé de codage par numérotation exécuté à l'étape A de la figure 2a, le calcul et la mémorisation des contraintes d'exclusion mutuelle peuvent alors être optimisés. En effet, dans le cadre de la technique antérieure, il était nécessaire pour obtenir des résultats concrets et rapides de stocker pour chaque concept Ci la liste L exhaustive des concepts vis-à-vis desquels ce concept était mutuellement exclusif. Dans le cadre de la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention, et, en particulier, compte tenu du procédé de codage par numérotation précité, pour chaque concept considéré Ci de l'ontologie et du treillis codé représentant celle-ci, on ne stocke en fait qu'une liste notée Lei, des concepts les plus généraux, avec lesquels le concept considéré Ci est mutuellement exclusif. Ainsi, tous les concepts Ci considérés dont l'un des chemins est le préfixe d'un des concepts de la liste des concepts les plus généraux LeX sont mutuellement exclusifs du concept considéré Ci. En outre, en ne stockant pour chaque concept considéré Ci que le concept le - 27 - plus général avec lequel il est mutuellement exclusif, on peut tester l'exclusion plus rapidement qu'en stockant tous les concepts. En effet, dans le cadre de la technique antérieure, tester si les concepts Cl C2 sont mutuellement exclusifs consistait à parcourir la liste des concepts pour y retrouver le concept exclusif C2. Conformément au procédé de codage par numérotation objet de l'invention, il n'y a toujours qu'un seul parcours de la liste à effectuer pour recherche la présence d'un des préfixes des chemins du concept C2. Le gain en coût de calcul réside dans la taille de la liste à parcourir, puisque la recherche d'un préfixe est aussi peu coûteuse que la recherche d'une égalité sur une chaîne de caractères entière. Enfin, le calcul et la mémorisation sélective ne seraient pas possibles sans le codage parnumérotation des identifiants de chaque concept, puisque le test serait alors beaucoup plus coûteux et consisterait à vérifier l'appartenance du concept mutuellement exclusif C2 dans la liste des descendants de chacun des concepts de la liste des concepts les plus généraux Lex. Exemple: en référence au treillis représenté en figure 2d et pour le concept H[23 113] mutuellement exclusif avec, d'une part, le concept B[111] et d'autre part le concept E[112], la saturation et la propagation des deux contraintes d'exclusion doit être effectuée sur des descendants du concept H de B et de E. L'opération de constitution de la liste des concepts le plus généraux Le, est illustrée à titre d'exemple en liaison avec la figure 3b. Pour deux concepts quelconques, un concept C, et un concept Ci avec j i, les opérations sont exécutées en une sous-étape Bit de la sous-étape BI d'initialisation en prenant en considération les chemins CH, respectivement CHI associés aux concepts précités. Une étape de test B12 est alors appelée, laquelle consiste à vérifier si le chemin CH, préfixe le chemin CH, selon la relation: CH, PREFIX CH1? Sur réponse négative au test Bit, une sous-étape B13 est appelée, laquelle consiste à choisir le concept j suivant dont les chemins sont des chemins de concepts - 28 - généralisants, c'est-à-dire correspondant à une profondeur moindre que celle du concept considéré Ci. Au contraire, sur réponse positive à la sous-étape B12 une sous-étape B14 est appelée, laquelle consiste à mémoriser le concept CHI dont le chemin CHI est 5 inférieur au concept CHi et préfixe ce dernier. L'étape de mémorisation est notée à l'étape B14: Lex [CEGi[Ci]]ICHi< CHi. Par la relation symbolique précédente, on indique que l'on mémorise en fait le chemin CHI du concept Ci qui constitue un généralisant du concept considéré CHi 10 et qui bien entendu préfixe ce dernier. Suite à l'étape B14 est alors appelée une étape B15 consistant à soumettre à un test d'égalité l'identité du concept Ci au concept universel. Cette opération peut être effectuée par le calcul d'un chemin vide du concept Ci vis-à-vis du concept universel. Sur réponse négative à la sous-étape du test B15 un retour est effectué à la sous-étape B13 laquelle consiste à appeler le concept généralisant suivant, noté j suivant, pour poursuite du processus. Au contraire, sur réponse positive à la sous-étape de test B15, une étape de fin d'initialisation est effectuée, tous les concepts généralisants mutuellement exclusifs avec le concept considéré Ci ayant été soumis au test d'existence de préfixe de chemins. À la fin de l'initialisation, c'est-à-dire en réponse positive à la sousétape de test B15, on dispose de la liste des concepts les plus généraux avec lesquels le concept considéré Ci est mutuellement exclusif. Cette liste est notée: CE Lex[CEG,[Ci]]ICHi L'étape d'initialisation de la figure 3a peut alors être suivie d'une étape B2 de propagation de l'exclusion. L'étape de propagation peut alors correspondre à un processus par appel d'un algorithme ALG2 dont le pseudo code est donné au tableau T2. Tableau T2 Algorithme de propagation - 29 - Initialiser les listes de concepts mutuellement exclusifs à vide. Pour chaque contrainte d'exclusion de l'ontologie entre Cl et C2 N1 = premier chemin de Cl N2 = premier chemin de C2 Pour chaque concept de l'ontologie dont un des chemins de son identifiant possède pour préfixe N1 Associer à ce concept, si ce n'est déjà fait, le chemin N2 comme étant mutuellement exclusif. FinPour Pour chaque concept de l'ontologie dont un des chemins de son identifiant possède pour préfixe N2 Associer à ce concept, si ce n'est déjà fait, le chemin N1 comme étant mutuellement exclusif. FinPour FinPour Exemple: pour C1=H et C2=B en liaison avec le treillis codé tel que représenté en figure 2d et pour N1=[21] et N2=[111] on associe en tant que concept mutuellement exclusif H[21] à B[111] mais également aux descendants de ce dernier, soit le concept A[1111] et le concept F[1112]. D'autre part, on associe en tant que concepts mutuellement exclusifs le chemin [1 1 1] au concept H[21] et au concept 1[211]. La prise en compte de la contrainte d'exclusion entre les concepts H et E pose N1=[21] et N2=[112]. Ceci permet d'ajouter le chemin [21] au concept E[112] sans modifier ni le concept A ni le concept F mais en ajoutant le chemin [112] au concept I[211]. Un mode opératoire correspondant opérant à partir de tout concept q mutuellement exclusif avec un concept Ci considéré et appartenant à la liste des concepts les plus généraux, avec lesquels ce concept considéré est mutuellement exclusif, est représenté à titre purement illustratif en figure 3c. À partir de la liste précitée LeX on calcule en une sous-étape B21 pour le - 30 - concept Ci considéré l'existence de chemins CHx formés par le chemin CHI du concept Ci mutuellement exclusif précité auquel est ajouté un suffixe CHx, tel que le suffixe CHx ne soit pas vide vis-à-vis des concepts spécialisants du concept q considéré. Lorsqu'en réponse positive à la sous-étape de test B21 le chemin CHx suffixe n'est pas vide, alors une étape B22 permet de réactualiser la liste des concepts généralisants à partir de tous les concepts spécialisants mutuellement exclusifs avec le concept considéré Ci. Cette liste des concepts est notée {CESix} est ajoutée à la liste CEG; précitée. Au contraire, sur réponse négative à la sous-étape de test B21 la propagation est arrêtée et la liste des concepts mutuellement exclusifs est alors formée par la liste des concepts les plus généraux avec lesquels le concept considéré Ci est exclusif, cette liste ayant été mise à jour par tous les concepts spécialisants des concepts généraux mutuellement exclusifs avec le concept Ci. Une description plus détaillée de l'étape C de mémorisation permettant la mise en oeuvre du procédé, objet de la présente invention, tel qu'illustré en figure 2a sera maintenant donnée ci-après. Alors que le codage par numérotation du treillis, tel qu'illustré précédemment et décrit relativement à l'étape A de la figure 2a précitée, permet d'effectuer un certain nombre de calculs conduits de manière optimale et peu coûteuse, en tout état de cause au moins aussi rapidement que le permet une ontologie saturée, communiquer un tel treillis codé à une application distante et, en particulier, une hiérarchie de concepts décrits en logique de description, peut alors se résumer à transmettre à cette application une liste de concepts associée à leur identifiant. Toutes les informations nécessaires à la classification, c'est-à-dire au positionnement des concepts des uns par rapport aux autres, et au raisonnement, calcul de plus petit commun généralisant ppcg ou autre, sur des concepts sont contenus dans la liste d'identifiants précitée. Il n'est alors plus nécessaire d'effectuer des test de subsomption complexes sur les logiques de description, ni d'effectuer un parcours de la hiérarchie de concepts à concepts, dans le but de positionner les concepts primitifs ou définis au sein de la hiérarchie précitée. En outre, et dans le but d'achever une communication optimale d'une hiérarchie de concepts décrite en logique de description, conformément à l'objet de la présente invention, sous forme d'une liste de concepts associés à leur identifiant, le procédé, objet de l'invention, et, en particulier, à l'étape C de mémorisation représentée en figure 2a consiste avantageusement à établir la structure de données précitée à partir d'un ensemble de règles de définition, chaque règle de définition comportant une première partie mise en relation avec une deuxième partie constituant une définition de la première partie. En outre, une pluralité de mots clés spécifiques à valeur syntaxique est mise en oeuvre, ceci afin de permettre d'organiser syntaxiquement les blocs de la structure de données. Enfin, une pluralité de symboles, chaque symbole représentant une valeur sémantique attribuée à un mot clé spécifique, est en outre avantageusement mise en oeuvre pour structurer la structure de données précitée selon un format spécifique. La structure de données subdivisée en blocs contient alors des blocs terminaux constitués chacun par un mot clé et au moins un symbole. L'ensemble de règles de définition, la pluralité de mots clés et la pluralité de symboles sont constitués en un langage de transmission et de communication de la structure de données dont les règles d'écriture constituent les règles d'écriture syntaxique. Les règles d'écriture syntaxique précitées peuvent alors être définies comme une grammaire, laquelle décrit le langage de transmission d'un treillis complet de concepts. La grammaire, ou l'ensemble des règles d'écriture syntaxique, précitée est alors composée des règles de définitions précitées de la forme: Partie gauche: = partie droite qui permettent d'écrire des phrases ou des informations, en remplaçant les parties gauches par leur définition qui ne sont autres que les parties droites. Les mots-clés utilisés, précédemment mentionnés, sont alors utilisés pour donner un sens au bloc utilisé dans la grammaire, c'est-à-dire finalement afin de - 32 - permettre d'organiser syntaxiquement les blocs de la structure de données précitée. Enfin, la pluralité de symboles inclut au moins la barre verticale, les crochets, les symboles , les signes +, ? et le signe * par exemple. On indique que les symboles qui entourent les mots-clés précités permettent de renseigner sur la nature effective des blocs. Le document final obtenu à partir des règles d'écriture syntaxique, c'està-dire de la grammaire précitée, ne contient en définitive que des blocs appelés blocs terminaux. Les symboles mis en oeuvre pour établir les règles d'écriture syntaxique ou grammaire précitée s'interprètent de la manière suivante: l'écriture d'un bloc déterminé, bloc 1, en partie gauche et l'écriture d'une suite ordonnée de blocs en partie droite d'une règle de définition, permet d'allouer à l'écriture précitée une fonction de remplacement du bloc déterminé bloc 1 par la suite de blocs précités. Le bloc bloc 1 ne doit pas être un bloc terminal. En outre, une virgule peut être insérée entre chacun des blocs en les indiquant dans l'ordre dans lequel ces derniers doivent apparaître; Cette virgule doit apparaître à sa place dans le document final, elle est un bloc terminal; l'écriture d'un premier symbole 1 entre deux blocs d'une pluralité de blocs permet d'allouer à l'écriture du symbole 1 précité, une fonction de choix entre plusieurs blocs situés à gauche du premier symbole pour remplacer la pluralité de blocs située à droite du premier symbole précité ; l'écriture d'une pluralité de blocs entre crochets, deuxième symbole, permet d'allouer à l'écriture précitée une fonction de remplacement de chaque bloc de cette pluralité de blocs par une chaîne de caractères, dénomination d'instance. Les chaînes de caractères précitées forment chacune un bloc terminal présent dans la structure de données finale; l'écriture d'une pluralité de blocs entre le symbole < et le symbole >, constituant un troisième symbole, permet d'allouer à l'écriture précitée une fonction de remplacement de chaque bloc par sa définition à partir d'une règle de définition. Dans cette situation, les blocs ne constituent pas des blocs terminaux; 33 - - l'écriture d'un quatrième symbole, le signe *, associé à un bloc permet d'allouer à l'écriture du quatrième symbole précité une fonction de multiplication du nombre d'instances affectées au bloc. Les instances peuvent être différentes ou non. Une virgule apparaît entre chaque instance dans le document final; l'écriture d'un cinquième symbole, le signe + associé à un bloc, permet d'allouer à l'écriture précitée une multiplication du nombre d'instances affectées au bloc sous contrainte de présence d'au moins une fois dans le document final constitutif de la structure de données; - l'écriture d'un sixième symbole, le signe ? associé à un bloc, permet d'allouer à l'écriture précitée la définition de champs facultatifs sous contrainte de présence une seule fois ou d'absence du bloc dans le document final constitué par la structure de données; les mots en gras et lettre capitales doivent apparaître tels quels dans le document final constitutif de la structure de données; ce sont donc des blocs terminaux. Le langage de transmission précité et de communication de la structure de données codée est alors l'un des langages choisis dans le groupe des langages xml ou Owl. Une description complète d'une DTD pour Document Type Definition en anglais, est donnée dans le tableau T5 ci-après. Elle satisfait aux règles d'écriture syntaxique et à la grammaire générale d'une liste de concepts transmise, ces concepts ayant été codés conformément au procédé objet de la présente invention dont la description complète de la grammaire est donnée dans les tableaux T3 et T4 ci-après..Tableau T3 Ce bloc est présenté dans le tableau T4 ci-après dans ce document. ::= [nom du domaine], + < concept> ::= C [nom de concept], [nom de synonymes]*, < identifiant>, ?, ::= ID+ ::= CH [entier]+ < contraintesExclusion> ::= CE [nom de concept]+ Un exemple d'expression des contraintes d'exclusion est donné ci-après pour les concepts A et F représentés sur le treillis codé de la figure 2d, ces concepts étant mutuellement exclusifs: C A ID CH 1,1,1,1,CH 1,1,2,1, CEF C F IDCH 1,1, 1,2, CH 1,1,2,2 CE A. Dans la relation précédente: C désigne l'introduction d'un champ de concept A ou F; ID CH désigne l'introduction d'un champ relatif à un chemin contenu dans un identifiant ID; CE désigne l'introduction d'un champ de concept exclusif vis-à-vis du concept introduit dans le champ C. En outre, conformément à l'objet de la présente invention, un concept Cl est associé au concept C2 les plus généraux avec lesquels il est mutuellement exclusif. En outre, on sait que tout concept C3 descendant de C2, c'est-à-dire fils du concept C2, est également mutuellement exclusif avec le concept Cl. On dispose donc d'une notation saturée et condensée des contraintes d'exclusion. Les contraintes d'exclusion s'expriment alors sous la forme: < contrainteExclusion>::= CE [nom de concept]+ À titre d'exemple, pour le concept EnOcéanie, il est possible d'indiquer que ce concept est mutuellement exclusif avec le concept EnAfrique et EnEurope selon la relation C EnOcéanie CE EnAfrique, EnEurope. Les règles d'écriture syntaxique formant la grammaire précitée permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de la présente invention ne sont pas limitées à la transmission des concepts primitifs ou définis codés par numérotation, tels que précédemment mentionnés, mais permettent de manière particulièrement avantageuse une application d'un codage aux informations non liées au concept - 35 - incluant des rôles, des prédicats ordinaires et des faits. En particulier, le procédé de codage objet de l'invention, consiste alors à coder chaque rôle selon un prédicat binaire incluant au moins un entête associé à un nom de rôle, un premier argument de type concept déterminé par le rôle et un deuxième argument de type concept déterminant dans le rôle. Ainsi, les règles d'écriture syntaxique précitées permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de l'invention, permettent de spécifier les types de chacun des arguments d'un rôle. Cette information est directement et complètement exploitable et n'existe que sous forme saturée. Un rôle est alors codé sous la forme: ::= R [nom du rôle], [concept qui type l'argument 1], [concept qui type l'argument 2].À titre d'exemple: Situé dans localise un lieu de résidence dans un lieu géographique et le rôle s'écrit alors: R situé dans, lieu de résidence, lieu géographique. Le procédé, objet de l'invention, consiste en outre à coder chaque prédicat ordinaire selon au moins un en-tête associé à un nom de prédicat, un premier argument de type argument et un deuxième argument de liste de définition, chaque argument présentant en outre une valeur sémantique. En effet, un prédicat ordinaire s'identifie par son nom et par le nombre d'arguments que ce dernier accepte. Outre ces informations premières, des informations supplémentaires en vue d'un traitement coopératif peuvent être ajoutées. En particulier, chaque argument d'un prédicat ordinaire possède implicitement un type connu par l'expert en ontologie qui définit l'ontologie en tant que telle. À titre d'exemple, le prédicat ordinaire vol AR accepte sept arguments, le premier est de type Vol, les deux suivants sont de type aéroport et les quatre derniers sont de type date, pour exprimer les dates de départ et d'arrivée des vols aller-retour. De plus, chacun des arguments précités correspond à une information attendue qui est à la fois plus précise que le type et indépendante du type précité. - 36 - Cette information n'est autre que la sémantique de l'argument. Ces informations relatives au type et à la sémantique des arguments sont directement et complètement exploitables. En définitive, les informations précitées n'existent que sous forme saturée. En revanche, un prédicat ordinaire peut être associé à zéro, une ou plusieurs définitions qui, elles, peuvent avoir une forme saturée. L'expression codée d'un prédicat ordinaire conformément à la règle d'écriture syntaxique permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de l'invention, est alors de la forme: ::= PO [nom du prédicat], +, *. À titre d'exemple, on reprend le vol AR vu précédemment sans définition. L'expression du prédicat ordinaire précité devient: PO vol AR, T vol, vol, T aéroport de départ, Aéroport, T aéroport d'arrivée, Aéroport, T date de départ aller, Date, T date d'arrivée aller, Date, T date de départ retour, Date, T date d'arrivée retour, Date. ::= T [sémantique], [Type argument] ex:T date d'arrivée retour, Date. Les définitions d'un prédicat sont donc écrites sous forme de règles de définition dans l'ontologie. L'atome tête de la règle est déduit de la liste des atomes du corps. On dit qu'un prédicat ordinaire qui apparaît en tête de règle accepte parmi ses définitions le corps de la règle. Deux politiques peuvent être envisagées pour ce genre d'information qui contient beaucoup d'informations implicites induites par le mécanisme de chaînage avant, c'est-à-dire de saturation d'une ontologie. En premier lieu, on peut transmettre une version saturée des définitions avec toutes les définitions déductibles de l'ensemble des règles de l'ontologie. L'inconvénient de cette première possibilité est d'obtenir un objet d'un volume considérable par rapport à la taille initiale des règles dans l'ontologie. En deuxième lieu, et selon un choix préféré, on ne transmet que les définitions sans redondance en tenant compte des propriétés du mécanisme de chaînage avant qui ne sont pas très complexes à mettre en oeuvre et qui, par ailleurs, - 37 - sont beaucoup moins complexes que les calculs d'un raisonneur sur une logique de description. Enfin, le procédé de codage objet de l'invention, consiste à coder chaque fait selon un en-tête associé à un atome dont au moins un des arguments est une constante. En effet, un fait est un atome dont au moins un des arguments est une constante. Le codage d'un fait satisfaisant aux règles d'écriture syntaxique ou grammaire précitée est alors de la forme: ::= FAIT < atome>. À titre d'exemple un fait peut être alors codé selon la syntaxe: FAIT A tarifAss"714"Sydney"," 1230 uros". La définition de codage de chaque prédicat ordinaire est alors codée par un en-tête associé à une pluralité d'atomes issus d'une règle de définition. En outre, et selon un aspect remarquable du procédé de codage objet de l'invention, à chaque règle de définition est avantageusement associé un numéro d'ordre numérique de lecture de règles, lequel permet d'ordonner tout sous-ensemble de règles de définition codées pour optimisation d'une exécution des règles de définition dans la structure de données. Compte tenu de l'introduction d'un numéro d'ordre de lecture de règles précédemment citée, le codage d'une définition conformément aux règles d'écriture syntaxique ou grammaire permettant la mise en oeuvre du procédé objet de la présente invention est alors le suivant: < définition> ::= NUM [entier] DEF -'. À titre d'exemple, une règle précisant qu'un vol est à un tarif associé économique, indique que le vol est un vol économique. Le prédicat ordinaire s'écrit alors: PO Vol Eco, T vol, Vol T tarif, TarifEc NUM 3 DEF A VolEco,x,p, A Vol,x, A,TarifAss,x,p, A TarifEc,p et ::_( A [nom prédicat],[nom d'argument]+).Exemple: ATarifAss,x,p. - 38 - Ainsi que mentionné précédemment dans la description, les règles de définition de l'ontologie peuvent permettre de déduire des informations par saturation, c'est-à-dire par chaînage avant. Lors d'un tel traitement des définitions de prédicat, il peut être particulièrement intéressant d'imposer l'ordre de lecture des règles de définition pour minimiser le nombre de lectures effectuées. À titre d'exemple non limitatif, pour trois règles de définition telles que: 1 P(x,y)fP2(tz)--+P3(t,x,z) ; 2 P(x,y) *P2(x,y) ; 3 A(x,y,z) *P(x,y) ; le traitement dans l'ordre précité, et en partant d'un fait A(a,b,c), la première lecture des trois règles permet de déduire P(a,b) grâce à la règle 3. Un deuxième passage sur les trois règles permet de déduire P2(a,b) grâce à la règle 2. Un troisième passage permet de déduire P3(a,a,b) grâce à la règle 1. Le troisième et dernier passage permet de terminer la saturation des règles puisqu'il n'aboutit à aucune déduction. Le mode de traitement classique précité implique donc 32+3= 12 règles lues, soit pour n règles, n2+n lectures. En codant un numéro d'ordre de lecture associée à chaque définition et en imposant un traitement des règles, c'est-à-dire une lecture dans l'ordre inverse, 3, 2, 1 une seule lecture de toutes les règles permet de tout déduire, ce qui implique un nombre de lectures égal à 6 soit 2n lectures pour n règles. L'introduction d'un numéro d'ordre de lecture NUM permet donc d'ordonner n'importe quel sous-ensemble de règles de l'ontologie pour une optimisation du traitement des règles de définitions précitées. Notons que dans le contexte de règles écrites en Carin-ALN, l'entier est toujours le même pour toutes les définitions d'un prédicat ordinaire donné. Nous pouvons donc également adopter les règles de grammaire suivantes pour les prédicats ordinaires: ::= PO [nom prédicat], +, (NUM [entier] , +)?. 30 ::= DEF +. - 39 - Les règles d'écriture syntaxique permettant la mise en oeuvre du procédé de codage, objet de la présente invention, sont en outre adaptées de manière à permettre la possibilité de décrire des expressions de logique de description. En effet, alors que le codage des concepts primitifs et/ou définis par numérotation permet de privilégier très largement la communication de concepts nommés à celle d'expression de logique de description relative aux concepts décrits dans l'ontologie, une ontologie classique, c'est-àdire une ontologie définie par un expert en ontologie dans un domaine quelconque, possède généralement quelques expressions de logique de description dans les règles de définition ou pour définir des concepts. La mise en oeuvre du procédé de codage, objet de la présente invention, permet de définir une structure de données dans laquelle les concepts définis sont restreints à leur identifiant qui n'ont plus que leur position au sein du treillis de concepts codé pour seule sémantique. La définition à laquelle ils sont associés n'est plus nécessaire pour manipuler l'ontologie et la consulter ou la compléter avec de nouveaux concepts. Bien entendu, dans le cas où l'ontologie précitée doit être complétée, il est alors possible d'exécuter cette opération et puis d'appliquer à nouveau un codage par numérotation des concepts complétés ainsi que décrit précédemment dans la description. En effet, le processus de codage par numérotation doit s'appliquer sur une ontologie complète. Dans ces conditions, tout expert créateur d'ontologie est invité à associer à chaque expression apparaissant dans une définition un nom de concept défini auquel l'expression est équivalente. Il doit soit associer un nom à cette expression de logique de description, soit laisser un nom fictif de concepts engendré automatiquement et positionné dans l'ontologie. On comprend, en particulier, qu'en raison du fait que chaque concept dans le treillis de concepts codé n'ayant pas de valeur sémantique, seule la position de ce dernier dans l'ontologie est déterminante. Ainsi, chaque expression de logique de description porteuse de sens est donc nommée dans l'ontologie avant le processus de codage par numérotation. Toutefois, dans le cas où un expert créateur d'ontologie le souhaite, les - 40 - règles d'écriture syntaxique ou grammaire permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de la présente invention, et le langage de transmission et de communication de la structure de données constitutif de ces règles d'écriture syntaxique comportent en outre un ensemble d'opérateurs logiques d'expression de logique de description permettant d'introduire les éléments ou expressions de logique de description au gré de l'expert créateur d'ontologie, bien que ces éléments ne soient pas a priori nécessaires. L'ensemble d'opérateurs logiques d'expression de logique de description précitée inclut au moins: un premier opérateur logique permettant la mise en relation logique d'intersections (ET) entre une première et une deuxième expression de logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "AND" ; un deuxième opérateur logique < forai!> permettant la mise en relation d'un nom de rôle et d'une expression logique de description par l'intermédiaire d'un 15 en-tête "FA" ; un troisième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier minorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AL" un quatrième opérateur logique permettant la mise en 20 relation d'un entier majorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AM" un cinquième opérateur logique permettant la négation ou exclusion d'un élément de base tel qu'un concept par l'intermédiaire d'un en-tête "NEG". Compte tenu des règles d'écriture syntaxique permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de la présente invention, les opérateurs logiques d'expression de logique de description de l'ensemble d'opérateurs logiques s'écrivent selon le tableau T4: - 41 -Tableau T4 ::= ( 1 1 1 ) ::= AND (, < expression de logiquede description>+) ::= FA [nom de rôle] ::= AL [entier] [nom de rôle] < atmost> ::= AM [entier] [nom de rôle] ::= NEG ::= C [nom de concept] Une description plus détaillée d'une structure de données subdivisée en blocs codée et représentative d'une ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini, cette hiérarchie de concepts étant représentée par un treillis et la structure de données subdivisée en blocs codée étant obtenue par la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention tel que précédemment décrit, sera maintenant donnée ci-après. La structure de données subdivisée en blocs, objet de l'invention, est représentée sous forme de DTD complète et qui correspond à la mise en oeuvre des règles d'écriture syntaxique ou grammaire présentée précédemment dans la description relativement à un fichier désigné ontology.dtd. La structure de données subdivisée en blocs, objet de l'invention, ou DTD complète est donnée dans le tableau T5 ci-après: - 42 -Tableau T5 1 2 < !ATTLIST concept name CDATA #REQUIRED> 3 4 < !ATTLIST integer val CDATA #REQUIRED> 6 7 8 < !ATTLIST ordinaryPredicate name CDATA #REQUIRED> 9 10 11 < !ELEMENT fact (atom)> 12 < !ELEMENT neg (base)> - 43 - Dans le tableau T5 précité, les numéros de lignes indiqués désignent des lignes de déclaration spécifiques remarquables de la mise en oeuvre des règles d'écriture syntaxique, permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de l'invention. En particulier, la structure de données subdivisée en blocs représentée au tableau T5 est structurée à partir d'une déclaration constituée d'une pluralité de lignes de déclaration formée par des blocs et incluant: une ligne 1 de déclaration de l'ontologie déclarant outre un nom de domaine de l'ontologie, une pluralité de concepts, de rôles et de prédicats ordinaires et de faits; une ligne 2 de déclaration de concepts déclarant outre un nom de concept, une pluralité de synonymes, un identifiant, une pluralité de concepts mutuellement exclusifs vis-à-vis du concept déclaré et une pluralité d'opérateurs logiques d'expression de logique de description facultatif; une ligne 3 de déclaration de synonymes déclarant un nom de synonyme; une ligne 4 de déclaration d'identifiant, c'est-à-dire d'identifiant IDi déclaré comme une pluralité d'entiers, ainsi que mentionné précédemment dans ladescription; une ligne 5 de déclaration de valeur d'entier; une ligne 6 de déclaration d'une liste de concepts mutuellement exclusifs d'un concept déclaré. On indique en référence au tableau T3 introduit précédemment dans la description que le tableau T5 et en particulier les lignes 1 à 6 précédemment décrites, correspondent aux lignes de déclaration effective conformément au langage de communication d'ontologie et aux règles d'écriture syntaxique de cette dernière permettant la mise en oeuvre du procédé de codage objet de la présente invention. - 44 - En outre, la structure de données subdivisée en blocs et codée, objet de l'invention, lorsque l'ontologie comprend en outre des informations non liées aux concepts incluant des rôles, des prédicats ordinaires et des faits est structurée à partir d'une déclaration constituée en outre de lignes de déclaration formées par des blocs, incluant les lignes suivantes, en particulier: une ligne 7 de déclaration de rôle déclarant outre un nom de rôle, un argument discriminé par le rôle et un argument discriminant dans le rôle à chaque argument étant attribué une valeur sémantique par une déclaration de type d'argument; une ligne 8 de déclaration de prédicats ordinaires déclarant outre un nom de prédicat ordinaire une pluralité facultative de type d'arguments associé à un numéro d'ordre de lecture de règles et une pluralité de définitions facultatives; une ligne 9 de déclaration de définitions déclarant une pluralité d'atomes; une ligne 10 de déclaration d'atomes déclarant outre un nom de prédicat d'atomes une pluralité d'arguments; une ligne 11 de déclaration de faits déclarant un fait comme un atome; - une ligne 12 et suivantes de déclaration d'opérateurs logiques 20 d'expression de logique de description. En particulier, la ligne de déclaration d'opérateurs logiques d'expression de logique de description précitée déclare au moins l'écriture d'un bloc déterminé en partie gauche et l'écriture d'une suite ordonnée de blocs en partie droite d'une règle de définition, à cette écriture étant allouée une fonction de remplacement du bloc déterminé par la suite de blocs, l'écriture du premier symbole 1 l'écriture du deuxième symbole [pluralité de blocs], l'écriture du troisième symbole, pluralité de blocs entre les symboles < et >, l'écriture du quatrième symbole * associé à un bloc, l'écriture du cinquième symbole + associé à un bloc et l'écriture du sixième symbole ? au symbole précité et à l'écriture de ces derniers étant allouées des fonctions correspondantes telles que décrites précédemment dans la description. - 45 - On comprend ainsi que la déclaration constitutive de la structure de données subdivisée en blocs et formant la DTD complète, introduite au tableau T5 précité, est alors établi en langage de balisage structuré, ce langage pouvant correspondre par exemple à un langage xml ou OWL. On comprend, en particulier, que la déclaration précitée est établie selon le langage de balisage structuré précité. En conséquence, cette déclaration est la structure de données. La structure de données subdivisée en blocs objet de l'invention constituant la DTD introduite au tableau T5 précité est ainsi une structure xml enrichie prenant en compte d'autres connaissances, telles que des rôles, des prédicats ordinaires comportant notamment un numéro d'ordre de lecture. La définition d'un prédicat ordinaire est en fait constitué d'une suite d'atomes commençant par l'atome de tête de la règle, cet atome tête est construit à partir du nom du prédicat suivi d'une liste d'arguments variables ou constants. Un exemple d'utilisation d'une structure de données établie en conformité avec les règles d'écriture syntaxique, telles que décrites au tableau T5 précité, sera maintenant donné en liaison avec le tableau T6.Tableau T6 < argDescr type="Date" semantic="date d'arrivée pour l'aller "/> < argDescr type="Date" semantic="date de départ pour le retour"/> < argDescr type="Date" semantic="date d'arrivée pour le retour"/> < ordinaryPredicate name="VolAR"> < argDescr type="TarifEco" semantic="tarif'/> - 46 -< ruleNumberOfPriory val=" 1 "/> < argument value="x"/> < /clef> < /atour> < argument value="714-Sydney"/> Avec < concept name="Vol"> < integer val=" 1 "/> < concept name="ConceptGenerel"> < neg> L'utilisation de la structure de données précitée constitutive d'une DTD spécifique est optimisée par un traitement préalable des règles, afin de leur affecter un numéro d'ordre de lecture NUM encore désigné numéro de palier. La numérotation des règles de définition précitées permet alors d'introduire les propriétés suivantes: un ensemble de règles de définition à saturer est toujours ordonné selon le numéro de palier croissant; - 47 -un numéro de palier pour une définition d'un prédicat ordinaire PO se calcule de manière récursive en fonction du numéro de palier des prédicats ordinaires présent dans les définitions de prédicats ordinaires PO. Les prédicats qui n'ont pas de définition ou qui ne contiennent pas de prédicat ordinaire dans leur définition, sont associés au numéro de palier 1. L'absence de cycle dans la terminologie assure une terminaison à l'algorithme et la présence d'au moins un prédicat de palier 1. L'algorithme d'utilisation de la structure de données subdivisée en blocs codés représentative d'une ontologie s'initialise alors avec une liste L laquelle associe chaque prédicat de l'ontologie à une liste de prédicats: chaque prédicat ordinaire PO est associé au prédicat ordinaire PO qui apparaissent dans au moins une des définitions de prédicats ordinaires (il est nécessaire d'effectuer n*(n/2) lectures des éléments de la liste de L pour initialiser une liste L2 et n*(n/2) lectures sont au pire nécessaires pour les suppressions de prédicats ordinaires PO). Le pseudo code d'initialisation par lecture successive des règles de définition en fonction des numéros de palier est donné ci-après selon le tableau T7:Tableau T7 NbPrédicatTraités E- 0 Palier 4 0 Tant Que NbPrédicatTraités < NbTotalPrédicats faire Palier Palier +1 L2 < tous les prédicats de L associés à une liste vide Pour chaque prédicat PO de L2 NbPrédicatTraités + NbPrédicatTraités +1 Affecter Palier comme numéro pour chaque règle du prédicat PO Supprimer PO de toutes les listes contenues dans L Fin Pour Fin Tant Que - 48 - Deux ensembles de règles de définition R1 et R2 peuvent rapidement fusionner par application de l'algorithme ci-après en n passages pour n règles. De nombreuses règles ont le même numéro d'ordre et appartiennent au même numéro de palier et n'ont donc pas à être ordonnées les unes par rapport aux autres. Ce mode opératoire permet d'avancer plus rapidement dans un paquet de règles. Le processus algorithmique correspondant est introduit au tableau T8 ci-après:Tableau T8 R3 E- vide Tant Que non vide (R1) et non vide (R2) faire Numl 4--PremierNuméroPalier(R1) Num2 PremierNuméroPalier(R2) Si Numl < Num2 Alors Tant Que Numl == PremierNuméroPalier(R1) faire R3 F- R3 + âterPremièreRègle(R 1) Sinon Tant Que Num2 == PremierNuméroPalier(R2) faire R3 4 R3 + âterPremièreRègle(R 1) Fin Tant Que Si Vide(R2) alors R3 4 -- R3 + R1 sinon R3 E- R3 + R2 La structure de données subdivisée en blocs codés, conformément à la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, peut alors être mémorisée et/ou communiquée à différents acteurs, cette communication pouvant être exécutée par l'intermédiaire d'un fichier texte par exemple, par l'intermédiaire d'un réseau classique en utilisant un fichier xml. Une description plus détaillée d'un système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention, cette ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis et - 49 - des informations non liées aux concepts, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4a. D'une manière générale, en référence à la figure précitée, on indique que le système de codage, objet de l'invention, comporte de manière classique des organes d'entrée/sortie I/O, une unité centrale de traitement CPU et une mémoire de travail RAM. De manière remarquable, le système de codage objet de l'invention comporte un module Mo d'acquisition de l'ontologie permettant de mémoriser le treillis et les informations non liées aux concepts. Ces éléments d'informations peuvent, ainsi que représenté sur la figure 4a, être fournis en ligne par un fournisseur d'ontologie, le fournisseur d'ontologie éditant alors des fichiers numériques correspondants contenant le treillis et les informations non liées au concept. En outre, le système de codage objet de l'invention comporte un module M1 de codage du treillis de concepts par attribution à chaque concept et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant IDi formé par au moins une suite de nombres entiers. Chaque suite de nombres entiers définit un chemin d'accès entre un concept considéré Ci et le concept universel T, par l'intermédiaire de concepts pères successifs. L'identifiant inclut ainsi toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un des concepts pères et le concept universel T, auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré. On comprend, en particulier, que le module de codage M1 est avantageusement réalisé sous forme d'un module logiciel mémorisé en mémoire morte par exemple, ou sur une unité de disque dur par exemple, lequel est alors appelé par l'unité centrale CPU pour exécution, dans la mémoire de travail par exemple, lors d'une mise en oeuvre du système de codage objet de l'invention. Selon un aspect remarquable du système de codage objet de l'invention, ce dernier comporte un module M2 de calcul des exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré Ci de l'ontologie. - 50 - On comprend, également, que le module de calcul M1 peut être constitué par un module de programme de calcul mettant en oeuvre le procédé, objet de l'invention, tel que décrit précédemment. Enfin, le système de codage objet de l'invention, comporte une unité de mémorisation PM du treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un identifiant, formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec le concept primitif considéré. L'unité de mémorisation PM peut avantageusement être constituée par une mémoire programmable non volatile ce qui permet par exemple, lors de l'utilisation successive du système de codage objet de l'invention, d'effectuer toute mise à jour de la structure de données mémorisée dans la mémoire programmable précitée, en particulier lors de l'adjonction de concepts définis dans le treillis codé pour une mise à jour de l'ensemble de l'ontologie, ainsi que décrit précédemment dans ladescription. Un système de consultation d'une l'ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention, cette ontologie étant communiquée sous forme de la structure de données subdivisée en blocs telle que représentée en figure 2d, c'est-à-dire le treillis codé, accompagnée des documents texte de type DTD précédemment décrits dans la description, sera maintenant donné en liaison avec la figure 4b. Le système de consultation représenté sur la figure précitée, conforme à l'invention, comprend au moins des organes d'entrée/sortie I/O, une unité centrale de traitement et une mémoire de travail RAM. Il comporte en outre, ainsi que représenté sur la figure précitée, une unité M'o d'acquisition d'une structure de données subdivisée en blocs et représentative de l'ontologie à consulter, cette dernière comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis, cette structure de données étant représentée, ainsi que mentionné précédemment, par le treillis codé représenté en figure 2d par numérotation et par le - 51 document DTD, tel qu'introduit par exemple par le tableau T5 ou T6, un module M3 interpréteur de requêtes de consultation, cette requête étant transmise par un terminal utilisateur demandeur de consultations d'une ontologie donnée. Dans un mode de mise en oeuvre préférentiel, pour une requête de consultation transmise par un terminal utilisateur portant sur un premier et un deuxième concept disjoints par exemple, tel que les concepts B et H de la figure 2d, ces concepts sont alors codés dans la structure de données subdivisée en blocs comme concepts mutuellement exclusifs. On comprend, en particulier, que les concepts précités font alors partie de la liste des concepts exclusifs, liste notée CEi telle que décrite précédemment dans la description, notamment en liaison avec les figures 3b et 3c. Dans cette situation, le module interpréteur M3 exécute alors une lecture des concepts dans la liste des concepts mutuellement exclusifs. Sur identification des premier et deuxième concepts dans la liste de concepts mutuellement exclusifs, le module interpréteur M3 exécute alors une limitation du parcours de recherche sur identification du premier et du deuxième concept B et H dans la liste des concepts mutuellement exclusifs. La limitation est alors exécutée sur les seuls concepts spécialisants du premier concept, par exemple, compte tenu de l'exclusion mutuelle des concepts spécialisants du deuxième concept. À titre d'exemple, en supposant que la requête R transmise demande des voyages en TGV partant de l'aéroport Charles de Gaulle à Paris, alors que les concepts voyage en train et voyage en avion sont disjoints, et donc mutuellement exclusifs, et que le module interpréteur M3 dispose des données provenant d'une compagnie aérienne pour les vols et d'une compagnie ferroviaire pour les voyages en train au départ du même aéroport, le module interpréteur M3, sachant que les voyages en avion ne peuvent pas être des voyages en train, et qu'un voyage en TGV est un voyage en train, limite le parcours de façon à ne pas chercher de réponse dans les données de la compagnie aérienne, ce qui, bien entendu, présente un gain de traitement considérable. - 52 - Une description plus détaillée d'un système serveur d'accès en réseau IP à une ontologie partiellement saturée, conforme à l'objet de la présente invention sera maintenant donnée en liaison avec la figure 4c. Pour assurer un accès totalement autonome à tout utilisateur internaute à partir d'un terminal classique, le système serveur, objet de l'invention, comprend au moins interconnectés, un portail fournisseur d'accès, désigné OAP sur la figure 4c, à ladite ontologie partiellement saturée, à partir d'une requête de consultation et, bien entendu, un système de consultation de ladite ontologie saturée tel que décrit précédemment en liaison avec la figure 4b. Sur la figure 4c, le système de consultation est désigné OP. En particulier, le système serveur peut être configuré, ainsi que représenté sur la figure 4c, par un portail fournisseur d'accès et un système de consultation physiquement distincts interconnectés en réseau ou, au contraire, par des entités correspondantes interconnectées et intégrées en une seule et même entité physique. En particulier, le portail fournisseur d'accès comporte au moins, outre un organe d'entrée/sortie UO et une unité centrale de traitement CPU, un module M4 de discrimination de concepts mutuellement exclusifs dans la requête transmise par le terminal utilisateur, par comparaison des chemins d'accès contenus dans l'identifiant de chacun des concepts contenus dans la requête, et un module de calcul M5 d'une requête cohérente par appel aux concepts généralisants des concepts mutuellement exclusifs, à partir des chemins et des identifiants des concepts généralisants précités. En reprenant l'exemple d'utilisation décrit en liaison avec la figure 4b, on suppose que les concepts mutuellement exclusifs et donc disjoints sont les concepts A et H voyage en train et voyage en avion. On suppose en outre que la requête demande de manière erronée, par exemple pour un utilisateur peu averti, des voyages en TGV à bord d'un avion A-320. Dans ces conditions, le portail fournisseur d'accès à l'ontologie OAP est en mesure d'informer l'utilisateur, avant toute consultation des données, que sa requête ne peut obtenir de réponse puisqu'elle contient une incohérence, les concepts voyage en train et voyage en avion étant disjoints. - 53 - Pour ce faire, le module M5 de calcul d'une requête cohérente fait alors appel aux concepts généralisants des concepts mutuellement exclusifs et permet, après identification dans la liste des concepts mutuellement exclusifs tel que voyage en TGV et voyage en avion, d'établir une requête cohérente du type: Voyage en TGV à bord d'un engin de transport ferroviaire européen ou voyage à bord d'un avion A-320 dans l'une des compagnies aérienne disponible dans l'ontologie. Le procédé et le système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, la structure de données obtenue par la mise en oeuvre du procédé et du système de codage précités et le serveur de structure de données correspondant incluant un système de consultation de l'ontologie, conformes à l'objet de la présente invention, permettent ainsi à n'importe quel utilisateur internaute de pouvoir utiliser la richesse d'une ontologie, sans avoir à mettre en oeuvre un raisonneur ou des fonctions complexes pour saturer cette ontologie. En effet, l'ontologie est directement transmise sous sa forme saturée, c'est-à- dire sous la forme de la structure de données satisfaisant aux règles d'écriture syntaxique du langage de communication, tel que décrit précédemment dans la description. Le mode de transmission d'ontologie précitée permet à la fois un gain de temps après réception du document, c'est-à-dire de la DTD complète puisqu'il n'y a aucun calcul complexe ou coûteux à effectuer sur l'ontologie déjà saturée, puis pendant la transmission et la lecture du document, puisque le fichier saturé est dans un format de type texte compact et de taille relativement réduite. En outre, un gain d'utilisation peut être mis en évidence dans la mesure où, les règles d'écriture syntaxique, c'est-à-dire la grammaire permettant le codage de l'ontologie précitée est simple et adaptable à de nombreux formats, ainsi que mentionné précédemment dans la description, comme le format xml ou Owl par exemple. En outre, le stockage des informations correspondantes ne nécessite pas de structure de données lourde. - 54 - Le procédé et le système de codage, la structure de données obtenue par la mise en oeuvre de ces derniers et le serveur de structure de données correspondant permettent d'effectuer ainsi, tous les raisonnements sur les concepts de l'ontologie avec un moindre coût en temps d'exécution. Un tableau de compression suivant, valable pour une ontologie de n concepts, introduit sous forme de tableau T9, illustre totalement les gains obtenus par la mise en oeuvre précitée. Dans le tableau ci-après, on appelle chaîne, une chaîne de caractères comparable au type de programmation "string". Ph est la profondeur de la hiérarchie, ce paramètre étant égal à la longueur maximale d'un chemin CH allant du concept universel au concept vide. Un concept considéré Ci comporte par exemple ns synonymes et il comporte donc ns appellations différentes. Tout concept considéré Ci comporte également ng concepts généralisants et nd concepts descendants ou spécialisants pères et fils inclus. L'ensemble des paramètres précités vérifie la relation: ng Dans les techniques antérieures, pour différencier les concepts pères respectivement les concepts fils des autres concepts généralisants respectivement des concepts spécialisant, il fallait stocker quatre listes de noms de concepts. Grâce à la mise en oeuvre du procédé de codage objet de la présente invention, et, en particulier du codage par numérotation du treillis de concepts, toutes ces informations sont contenues dans l'identifiant IDi de chaque concept considéré Ci qui comprend au maximum une suite d'au plus Ph-1 entier que multiplie le nombre de chemins vers le concept universel T. Certains chemins peuvent atteindre Ph-1 entiers pour un concept considéré Ci situé au-dessus du concept vide avec au plus, Ph-1 concept généralisants. De la même façon, un concept Ci considéré situé sous le concept généralisant T comporte au plus Ph-1 concept spécialisant. - 55 - Un concept C, considéré est mutuellement exclusif avec nce concepts, ce nombre pouvant être très proche du nombre total n de concepts. La mise en oeuvre du procédé et du système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée de la structure de données obtenue correspondante et du serveur de structures de données objet de l'invention, permet de largement réduire la valeur de nce concepts à nce2=(n/2) ainsi que décrit précédemment dans la description. Le nombre nce2 est très inférieur au nombre nce. En ce qui concerne les règles de définition, celles-ci sont très légèrement comprimées de façon à n'être transmises que comme définition d'un prédicat ordinaire. Enfin, il n'existe pas de différence pour le stockage des rôles qui ne sont pas transmis sous forme saturée.Tableau T9 Art antérieur Avec l'invention Objets pour 1 concept Taille pour 1 concept Taille pour 1 concept Nom du concept 1 chaîne 1 chaîne Noms des Synonymes du concept ns chaînes ns chaînes Noms des pères et autres généralisants 2x ng chaînes 1 seule suite d'au plus (Ph-1) entiers x nbchemins vers T Noms des fils et autres généralisants 2 x ng chaînes Contraintes d'exclusion 1 x nce chaînes 1 x nce2 chaînes (nce2 nce) Enfin, le procédé, le système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, la structure de données et le serveur de structure de données correspondants, objets de la présente invention, couvrent également: un produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, remarquable en ce que, lors de l'exécution du produit de programme par un ordinateur ou par un système de codage dédié, décrit en liaison avec la figure 4a, celui-ci exécute le procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, ainsi que décrit précédemment dans la description en référence aux figures 2a à 3c; - 56 - un produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable sur un ordinateur, remarquable en ce que lors de l'exécution de ce produit de programme par un ordinateur ou par un système de consultation dédiée d'une ontologie partiellement saturée, tel que décrit en liaison avec la figure 4b, ce produit de programme exécute une interprétation de toute requête de consultation émise par un terminal, ainsi que décrit en liaison avec la figure 4b; un produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, remarquable en ce que lors de l'exécution de ce produit de programme par un ordinateur ou par un système serveur dédié comportant un portail d'accès à une ontologie saturée, tel que décrit en liaison avec la figure 4c, ce programme exécute une discrimination de concepts mutuellement exclusifs et le calcul d'une requête cohérente par appel aux concepts généralisants des concepts mutuellement exclusifs, ainsi que décri en liaison avec la figure 4c.- 57 -
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L'invention concerne un procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis et des informations non liées aux concepts. Il consiste au moins à coder (A) le treillis de concepts par attribution à chaque concept (Ci) et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant (IDi) formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque suite de nombres entiers définissant un chemin d'accès entre un concept considéré (Ci) et le concept universel (T), par l'intermédiaire de concepts pères successifs, l'identifiant incluant toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre les concepts pères et le concept universel (T), auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré(Ci), calculer (B) les exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré, mémoriser (C) le treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs, incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un concept considéré, chaque concept considéré incluant au moins un identifiant formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec le concept considéré.Application à la transmission et la diffusion d'ontologies en réseau IP, sur Internet.
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1. Procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, ladite ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis sous un concept universel et des informations non liées aux concepts, caractérisé en ce que ledit procédé consiste au moins à : coder ledit treillis de concepts par attribution à chaque concept et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque suite de nombres entiers définissant un chemin d'accès entre un concept considéré et le concept universel, par l'intermédiaire de concepts pères successifs, ledit identifiant incluant toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un desdits concepts pères et ledit concept universel, auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif dudit concept considéré ; calculer les exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré ; mémoriser ledit treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un concept considéré, chaque concept considéré incluant au moins un identifiant formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec ledit concept considéré. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que chaque concept est constitué par une dénomination et, le cas échéant, par au moins un synonyme. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que celui-ci consiste en outre à établir ladite structure de données à partir de: un ensemble de règles de définition, chaque règle de définition comportant une première partie mise en relation avec une deuxième partie constituant une définition de ladite première partie; - 58 - - une pluralité de mots clés spécifiques à valeur syntaxique, permettant d'organiser syntaxiquement lesdits blocs de ladite structure de données; une pluralité de symboles, chaque symbole représentant une valeur sémantique attribuée à un mot clé spécifique, ladite structure de données subdivisée en blocs contenant des blocs terminaux constitués chacun par un mot clé et au moins un symbole, ledit ensemble de règles de définition, ladite pluralité de mots clés et ladite pluralité de symboles étant constitués en un langage de transmission et de communication de ladite structure de données, dont les règles d'écriture constituent les règles d'écriture syntaxique. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que ladite pluralité de symboles inclut au moins la barre verticale, les crochets, le symbole inférieur à, le symbole supérieur à, le signe plus, le point d'interrogation, le signe étoile. 5. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que lesdites règles d'écriture syntaxique comportent au moins: l'écriture d'un bloc déterminé en partie gauche et l'écriture d'une suite ordonnée de blocs en partie droite d'une règle de définition, à ladite écriture étant allouée une fonction de remplacement dudit bloc déterminé par ladite suite de blocs; - l'écriture d'un premier symbole, la barre verticale, entre deux blocs d'une pluralité de blocs, à ladite écriture dudit premier symbole étant allouée une fonction de choix entre plusieurs blocs situés à gauche dudit premier symbole pour remplacer la pluralité de blocs située à droite dudit premier symbole; l'écriture d'une pluralité de blocs entre crochets, deuxième symbole, à ladite écriture étant allouée une fonction de remplacement de chaque bloc de ladite pluralité de blocs par une chaîne de caractères, dénomination d'instance, lesdites chaînes de caractères formant chacune un bloc terminal, présent dans ladite structure de données; l'écriture d'une pluralité de blocs entre les symboles inférieur à, supérieur à, troisième symbole, à ladite écriture étant allouée une fonction de - 59 - remplacement de chaque bloc par sa définition à partir d'une règle de définition, lesdits blocs ne constituant pas des blocs terminaux; l'écriture d'un quatrième symbole, signe étoile, associé à un bloc, à ladite écriture du quatrième symbole étant allouée une multiplication du nombre d'instances affectées au bloc; l'écriture d'un cinquième symbole, signe plus, associé à un bloc, à ladite écriture du cinquième symbole étant allouée une multiplication du nombre d'instances affectées au bloc, sous contrainte de présence d'au moins une fois dans ladite structure de données; l'écriture d'un sixième symbole, signe point d'interrogation, associé à un bloc, à ladite écriture du sixième symbole étant allouée la définition de champs facultatifs, sous contrainte de présence une seule fois ou d'absence du bloc dans ladite structure de données. 6. Procédé selon l'une des 3 à 5, caractérisé en ce que ledit langage de transmission et de communication de ladite structure de données est l'un des langages choisis dans le groupe des langages xml, Owl. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que lesdites informations non liées aux concepts incluant des rôles, des prédicats ordinaires et des faits, ledit procédé consiste en outre à : coder chaque rôle selon un prédicat binaire incluant au moins une en-tête associée à un nom de rôle, un premier argument, de type concept, déterminé par le rôle et un deuxième argument, de type concept, déterminant dans le rôle; coder chaque prédicat ordinaire selon au moins un en-tête associé à un nom de prédicat, un premier argument de type argument et un deuxième argument de liste de définition, chaque argument présentant en outre une valeur sémantique; coder chaque fait selon une en-tête associée à un atome, dont au moins un des arguments est une constante. - 60 - 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que ladite définition est codée par une en-tête associée à une pluralité d'atomes issus d'une règle de définition. 9. Procédé selon l'une des 3 à 8, caractérisé en ce que à chaque règle de définition est associé un numéro d'ordre de lecture de règle, lequel permet d'ordonner tout sous ensemble de règles de définition codées pour optimisation d'une exécution desdites règles de définition dans ladite structure de données. 10. Procédé selon l'une des 3 à 9, caractérisé en ce que ledit langage de transmission et de communication de ladite structure de données comporte en outre un ensemble d'opérateurs logiques d'expressions de logique de description incluant au moins: un premier opérateur logique permettant la mise en relation logique d'intersection (ET) entre une première et une deuxième expression de logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "AND" ; un deuxième opérateur logique permettant la mise en relation d'un nom de rôle et d'une expression logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "FA" ; un troisième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier minorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AL" . un quatrième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier majorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête ; un cinquième opérateur logique < neg> permettant la négation ou exclusion d'un élément de base, tel qu'un concept, par l'intermédiaire d'un en-tête "NEG". 11. Structure de données subdivisée en blocs codée et représentative d'une ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis, caractérisée en ce que ladite structure de données, subdivisée en blocs incluant au moins une liste de concepts incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un concept considéré, chaque concept considéré incluant au moins un identifiant formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec ledit concept considéré, est structurée à partir d'une déclaration constituée d'une pluralité de lignes de déclaration formées par des blocs, incluant: une ligne de déclaration de l'ontologie déclarant, outre un nom de domaine de l'ontologie, une pluralité de concepts, de rôles de prédicats ordinaires et de faits; une ligne de déclaration de concepts déclarant, outre un nom de concept, une pluralité de synonymes, un identifiant, une pluralité de concepts mutuellement exclusifs vis-à-vis du concept déclaré, et une pluralité d'opérateurs logiques d'expressions de logique de description facultatifs; une ligne de déclaration de synonymes déclarant un nom de synonyme; une ligne de déclaration d'identifiants, déclarés comme une pluralité d'entiers; une ligne de déclaration de valeur d'entier; une ligne de déclaration d'une liste de concepts mutuellement exclusifs d'un concept déclaré. 12. Structure de données selon la 11, caractérisée en ce que ladite ontologie comprenant en outre des informations non liées aux concepts incluant des rôles, des prédicats ordinaires et des faits, ladite structure de données est structurée à partir d'une déclaration constituée en outre de lignes de déclaration formées par des blocs incluant: une ligne de déclaration de rôles déclarant, outre un nom de rôle, un argument discriminé par le rôle et un argument discriminant dans le rôle, à chaque argument étant attribuée une valeur sémantique par une déclaration de type d'argument; une ligne de déclaration de prédicats ordinaires, déclarant, outre un nom de prédicat ordinaire, une pluralité de types d'arguments associée à un numéro d'ordre de lecture de règle et une pluralité de définitions facultatives; une ligne de déclaration de définitions déclarant une pluralité d'atomes; une ligne de déclaration d'atomes déclarant, outre un nom de prédicat d'atome, une pluralité d'arguments; une ligne de déclaration de faits déclarant un fait comme un atome; une ligne de déclaration d'opérateurs logiques d'expressions de logique de description déclarant au moins: un premier opérateur logique permettant la mise en relation logique d'intersection (ET) entre une première et une deuxième expression de logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "AND" ; un deuxième opérateur logique permettant la mise en relation d'un nom de rôle et d'une expression logique de description par l'intermédiaire d'un en-tête "FA" ; un troisième opérateur logique permettant la mise en relation d'un entier minorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AL" un quatrième opérateur logique < atmost> permettant la mise en relation d'un entier majorant et d'un nom de rôle par l'intermédiaire d'un en-tête "AM" un cinquième opérateur logique permettant la négation ou exclusion d'un élément de base, tel qu'un concept, par l'intermédiaire d'un en-tête "NEG". 13. Structure de données selon l'une des 11 ou 12, caractérisé en ce que ladite déclaration est établie en langage de balisage structuré, tel que le langage xml ou Owl. 14. Structure de données selon la 13, caractérisé en ce que ladite déclaration comporte des balises insérées dans lesdites lignes de déclaration, lesdites balises étant formées par l'écriture de symboles, lesdits symboles comportant au moins: l'écriture d'un bloc déterminé en partie gauche et l'écriture d'une suite ordonnée de blocs en partie droite d'une règle de définition, à ladite écriture étant allouée une fonction de remplacement dudit bloc déterminé par ladite suite de blocs; l'écriture d'un premier symbole, la barre verticale, entre deux blocs d'une pluralité de blocs, à ladite écriture dudit premier symbole étant allouée une fonction de choix entre plusieurs blocs situés à gauche dudit premier symbole pour remplacer la pluralité de blocs située à droite dudit premier symbole; l'écriture d'une pluralité de blocs entre crochets, deuxième symbole, à ladite écriture étant allouée une fonction de remplacement de chaque bloc de ladite pluralité de blocs par une chaîne de caractères, dénomination d'instance, lesdites chaînes de caractères formant chacune un bloc terminal, présent dans ladite structure de données; l'écriture d'une pluralité de blocs entre le symbole inférieur à, supérieur à, troisième symbole, à ladite écriture étant allouée une fonction de remplacement de chaque bloc par sa définition à partir d'une règle de définition, lesdits blocs ne constituant pas des blocs terminaux; l'écriture d'un quatrième symbole, signe étoile, associé à un bloc, à ladite écriture du quatrième symbole étant allouée une multiplication du nombre d'instances affectées au bloc; l'écriture d'un cinquième symbole, signe plus, associé à un bloc, à ladite écriture du cinquième symbole étant allouée une multiplication du nombre d'instances affectées au bloc, sous contrainte de présence d'au moins une fois dans ladite structure de données; l'écriture d'un sixième symbole, signe point d'interrogation, associé à un bloc, à ladite écriture du sixième symbole étant allouée la définition de champs facultatifs, sous contrainte de présence une seule fois ou d'absence du bloc dans ladite structure de données. 15. Système de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée, comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis et des informations non liées aux concepts, caractérisé en ce que, outre des organes d'entrée/sortie, une unité centrale de traitement et une mémoire de travail, ledit système inclut au moins: des moyens d'acquisition de ladite ontologie permettant de mémoriser ledit treillis et lesdites informations non liées aux concepts; des moyens de codage dudit treillis de concepts par attribution à chaque concept et au noeud du treillis associé à ce dernier d'un identifiant formé par au moins une suite de nombres entiers, chaque suite de nombres entiers définissant un chemin d'accès entre un concept considéré et le concept universel, par l'intermédiaire de concepts pères successifs, ledit identifiant incluant toutes les suites de nombres entiers définissant chacune un chemin d'accès entre l'un des concepts pères et le concept universel, auxquelles est ajouté un nombre entier représentatif du concept considéré ; des moyens de calcul des exclusions mutuelles entre concepts pour chaque concept considéré ; et, des moyens de mémorisation du treillis de concepts codé sous forme d'une structure de données subdivisée en blocs incluant au moins un nom de domaine et une liste comportant au moins un identifiant, formé par une liste d'au moins un chemin et une liste de concepts mutuellement exclusifs avec ledit concept primitif considéré. 16. Système de consultation d'une ontologie partiellement saturée, comportant au moins des organes d'entrée/sortie, une unité centrale de traitement et une mémoire de travail, caractérisé en ce que ledit système comporte en outre: des moyens d'acquisition d'une structure de données subdivisée en blocs et représentative de ladite ontologie comportant au moins une hiérarchie de concepts formée par des concepts primitifs et au moins un concept défini représentée par un treillis, selon l'une des 11 à 14; et, un module interpréteur de requête de consultation, transmise par un terminal utilisateur. 17. Système selon la 16, caractérisé en ce que, pour une requête de consultation transmise par un terminal utilisateur portant sur un premier et un deuxième concept disjoints, codés comme concepts mutuellement exclusifs dans ladite structure de données subdivisée en blocs, ledit module interpréteur exécute: une lecture desdits concepts dans la liste des concepts mutuellement exclusifs; et, sur identification desdits premier et deuxième concepts dans ladite liste de concepts mutuellement exclusifs, une limitation du parcours de recherche sur les seuls concepts spécialisant de l'un desdits premier et deuxième concepts, compte tenu de l'exclusion mutuelle desdits concepts spécialisants de l'autre desdits premier et deuxième concepts, à partir des chemins d'accès des identifiants desdits concepts. 18. Système serveur d'accès en réseau IP à une ontologie partiellement saturée, caractérisé en ce qu'il comporte au moins, interconnectés: un portail fournisseur d'accès à ladite ontologie partiellement saturée, à partir d'une requête de consultation; un système de consultation de ladite ontologie saturée selon l'une des 16 ou 17. 19. Système serveur selon la 18, caractérisé en ce que ledit portail fournisseur d'accès comporte au moins: un module de discrimination de concepts mutuellement exclusifs dans ladite requête par comparaison des chemins d'accès contenus dans l'identifiant de chacun des concepts contenus dans ladite requête; et, un module de calcul d'une requête cohérente par appel aux concepts généralisants desdits concepts mutuellement exclusifs, à partir des chemins et des identifiants desdits concepts généralisants. 20. Produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, caractérisé en ce que lors de l'exécution dudit produit de programme par un ordinateur ou par un système de codage dédié selon la 15, celui-ci exécute le procédé de codage et de représentation synthétique d'une ontologie partiellement saturée selon l'une des 1 à 10. 21. Produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, caractérisé en ce que lors de l'exécution dudit produit de programme par un ordinateur ou par un système de consultation dédié selon l'une des 16 ou 17, celui-ci exécute le une interprétation de toute requête de consultation émise par un terminal, selon la 17. 22. Produit de programme d'ordinateur mémorisé sur un support de mémorisation et exécutable par un ordinateur, caractérisé en ce que lors de l'exécution dudit produit de programme par un ordinateur ou par un système serveur dédié comportant un portail d'accès à une ontologie saturée selon la 18 ou 19, celui-ci exécute une discrimination de concepts mutuellement exclusifs et un calcul d'une requête cohérente par appel aux concepts généralisants desdits concepts mutuellement exclusifs selon la 19.
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G
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G06
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G06F
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G06F 17
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G06F 17/30,G06F 17/28
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FR2900625
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A1
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ARMATURE DE PARE-CHOCS RECOUVRANT AU MOINS UNE PARTIE D'UN CABLE DE COMMANDE D'OUVERTURE
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Véhicule comprenant une armature servant de support à un pare-chocs L'invention se rapporte à un véhicule comprenant une armature destinée à recevoir un pare-chocs. Le véhicule comporte également un capot dont l'ouverture est commandée par un câble de commande dont une extrémité est située à l'intérieur du véhicule. De tels véhicules sont déjà connus dans l'art antérieur. En io utilisation courante, ils sont tout à fait satisfaisants. Toutefois Il arrive que sur de tels véhicules, des personnes mal intentionnées parviennent à soulever légèrement le capot, par exemple, à l'aide d'un système pneumatique, afin de manipuler le câble d'ouverture capot. Le capot peut alors être ouvert 15 sans déclencher l'alarme du véhicule. Cette manipulation est réalisée manuellement ou à l'aide d'un objet d'effraction, tel qu'un crochet. Généralement, le câble est ainsi sorti de son logement, puis tourné, ce qui provoque l'ouverture du capot. Un but de la présente invention est de pallier tout ou 20 partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le véhicule selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que l'armature recouvre au moins une partie du câble de façon à 25 empêcher son accessibilité depuis les ouvertures avant du véhicule. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : 30 - l'armature peut posséder des moyens de maintien du câble , i0 - les moyens de maintien peuvent être disposés à une extrémité de l'armature, - les moyens de maintien peuvent comprendre au moins 5 une encoche réalisée dans l'armature, - les moyens de maintien peuvent comprendre au moins deux lèvres s'étendant en saillie à la surface de l'armature permettant l'encliquetage du câble, - le câble de commande peut être disposé entre l'armature et un boîtier de projecteur, le projecteur permettant l'éclairage de la partie située à l'avant du véhicule, 15 - le boîtier de projecteur peut posséder dans sa partie supérieure une gorge permettant l'introduction du câble, - le câble peut être entouré d'une gaine. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la 20 lecture de la description ci-après faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en perspective de la façade avant d'un véhicule automobile, - la figure 2 représente une vue identique à la figure 1, 25 la façade étant dépourvue de ses projecteurs et de son pare-chocs, - la figure 3 représente une vue en perspective partielle de la façade avant d'un véhicule automobile, mettant en évidence le cheminement du câble de commande 30 permettant l'ouverture du capot, - la figure 4 représente une vue partielle de la jonction entre l'armature de pare-chocs et le boîtier de projecteur, - la figure 5 montre en détail l'extrémité de l'armature de pare-chocs comportant un moyen de retenue du câble de commande. La figure 1 représente la façade avant 6 d'un véhicule automobile, qui comprend de façon classique, un pare-chocs 1 en matière plastique, des ailes latérales 7, un capot 3 et des projecteurs 5. La partie supérieure du pare-chocs 1 est fixée sur une armature 2, communément appelée armature de pare-chocs . La partie inférieure du pare-chocs 1 est supportée par une poutre de pare-chocs 8, composée d'une traverse 81 qui s'étend transversalement au véhicule (voir la figure 2). L'armature 2 est une pièce en matière plastique dont les extrémités latérales servent de support et permettent la fixation des projecteurs 5. Ses extrémités comportent notamment : - une branche 23 destinée à recevoir la partie inférieure du projecteur 5 et - une paroi latérale 24 destinée à recevoir une partie d'une paroi latérale du projecteur 5. Chaque extrémité 22 de la paroi latérale 24 est fixée sur un élément de liaison 9 positionné sur la structure du véhicule. Cet élément 9 de liaison est communément appelé équerre appui de façade , il permet également de positionner une pièce transversale 10, supportant des éléments de refroidissement du moteur du véhicule, par rapport à la structure du véhicule. Cette pièce transversale 10 est communément appelée façade technique . Le véhicule comporte également de manière connu en soi, un câble 4 d'ouverture du capot fixé par l'une de ses extrémités 41 à la gâche 11 d'une serrure 12 permettant l'ouverture du capot et à l'autre extrémité à la manette d'ouverture située à l'intérieur de l'habitacle, non représentée ici. La serrure 12 est fixée sur façade technique 10. Comme le montre les figures 3 et 4, la partie inférieure du câble 4 chemine dans une gorge 52 appartenant au boîtier 51 du projecteur 5, puis traverse un orifice réalisé dans l'équerre appui de façade 9 et est fixée par son extrémité 41 à la gâche 11. Entre l'équerre 9 et la gâche 11, le câble 4 est fixé sur la façade technique 10 par l'intermédiaire d'agrafes, non représentées. i0 Selon l'invention, l'armature de pare-chocs 2 recouvre la partie du câble 4 située sensiblement entre l'équerre 9 et le projecteur 5. 15 A cet effet, l'armature 2 possède à son extrémité 22 une encoche 21 destinée à maintenir le câble 4 sous l'armature 2. Bien sûr, tout autre moyen de maintien approprié du câble 4 peut être envisagé, telles que deux lèvres s'étendant en saillie à la surface de l'armature 2 permettant l'encliquetage du câble 20 4. L'encoche 21 est réalisée au voisinage du boîtier 51 du projecteur 5, de façon à ce que le câble 4 inséré dans l'encoche 21 soit disposé entre l'extrémité de l'armature 22 et 25 le boîtier 51, comme cela est représenté à la figure 4. Il est à noter que le câble 4 peut être de façon facultative entouré d'une gaine ; les moyens de maintien devront alors être adaptés au passage de cette gaine. 30 Ainsi grâce à l'armature, le câble d'ouverture 4 ne peut pas être manipulé par une personne mal intentionnée soit manuellement, soit à l'aide d'un crochet. Le câble se trouve en effet protégé par l'armature 2, qui empêche l'accessibilité au 35 câble. De plus, l'encoche 21 ou tout autre moyen de retenue du câble 4 permet de maintenir le câble sous l'armature et empêche que ce dernier ne se dégage au cours de l'utilisation du véhicule. 15
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L'invention se rapporte à un véhicule comprenant une armature (2) destinée à recevoir un pare-chocs (1) et un capot (3) dont l'ouverture est commandée par un câble de commande (4) dont une extrémité est située à l'intérieur du véhicule.Selon l'invention, l'armature (2) recouvre au moins une partie du câble (4) de façon à empêcher son accessibilité depuis les ouvertures avant du véhicule.
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1. Véhicule comprenant - une armature (2) destinée à recevoir un pare-chocs (1), et - un capot (3) dont l'ouverture est commandée par un câble de commande (4) dont une extrémité est située à l'intérieur du véhicule, caractérisé en ce que ladite armature (2) recouvre au moins une partie du câble (4) de façon à empêcher son accessibilité 10 depuis les ouvertures avant du véhicule. 2. Véhicule selon la 1, caractérisé en ce que l'armature (2) possède des moyens de maintien (21) du câble (4). 3. Véhicule selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de maintien (21) sont disposés à une extrémité de l'armature (22). 20 4. Véhicule selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent au moins une encoche (21) réalisée dans l'armature (2). 5. Véhicule selon la 2 ou 3, caractérisé en ce 25 que les moyens de maintien comprennent au moins deux lèvres s'étendant en saillie à la surface de l'armature (2) permettant l'encliquetage du câble (4). 6. Véhicule selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que le câble de commande (4) est disposé entre l'armature (2) et un boîtier (51) de projecteur (5), ledit projecteur permettant l'éclairage de la partie située à l'avant du véhicule. 7. Véhicule selon la 6, caractérisé en ce que le boîtier (51) de projecteur (5) possède dans sa partie supérieure une gorge (52) permettant l'introduction du câble (4). 8. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le câble (4) est entouré d'une gaine.
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B
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B62,B60
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B62D,B60R
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B62D 25,B60R 25,B62D 21
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B62D 25/12,B60R 25/00,B62D 21/02
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FR2902861
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A1
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MODULE DE PROJECTEUR AVEC DIODE ELECTROLUMINESCENTE
| 20,071,228 |
L'invention est relative à un module de projecteur lumineux pour véhicule automobile, d'axe optique sensiblement horizontal, pour donner un faisceau 5 sensiblement rectangulaire comprenant : - au moins une source lumineuse du type LED à émetteur rectangulaire protégé par un dôme transparent, - et un réflecteur, de type paraboloïde. On comprend dans la suite du texte par LED ou diode une io diode électroluminescente. On connaît selon US2005/0094413 Al un projecteur lumineux comportant des modules à réflecteur sensiblement elliptique et à lentille pour donner un faisceau à coupure, et des modules auxiliaires à réflecteur cylindrique parabolique pour éclairer au-dessous de la coupure et sur le côté. 15 L'axe optique d'un module auxiliaire est incliné vers le bas et orienté sur le côté par rapport à la direction de l'axe optique des modules principaux. Les cylindres paraboliques des modules auxiliaires ne permettent pas un contrôle de la répartition horizontale (naturellement large), et comme ils sont focalisés ils ne donnent théoriquement pas de coupure, surtout avec un dôme très déformant 20 comme dans le cas des diodes comportant un dôme, de dimensions (notamment d'épaisseur) du même ordre de grandeur que celles de l'émetteur, mais le balayage des images donne un rectangle lumineux. L'axe optique incliné permet d'assurer que les images sont en dessous de la coupure plate, mais on ne les aligne pas le long de celle-ci, d'où un maximum d'éclairement 25 loin de la coupure et une coupure peu nette. US2004/0252517A1 décrit comment créer un code avec des réflecteurs à stries à partir de diodes à émetteur rectangulaire placé sous un dôme, en fait une sphère surmoulée. Les images de la source sont décrites comme étant soit rectangulaires et agrandies par le dôme dans certaines 30 directions, soit rendues trapézoïdales par la sphère (directions inclinées par rapport à la normale à l'émetteur). Suivant la direction considérée, on utilise une surface (facette ou strie) réalisant soit la collimation des images (pour faire la coupure horizontale, avec des images rectangulaires), soit leur étalement et leur décalage vers le bas pour éviter les éblouissements (lorsqu'elles sont 35 trapézoïdales), créant un faisceau rectangulaire à bords flous dont, en fait, les coupes verticales doivent être dépourvues de variations rapides. La seule surface évoquée est le paraboloïde, indiqué comme inadéquat lorsque focalisé et d'axe horizontal. US2004/0233678A1 prévoit des réflecteurs à stries composées de sections paraboliques. La diode est utilisée comme un filament axial. Le grandissement de l'optique primaire de la diode est pris en compte, mais apparemment les aberrations ne sont pas prises en compte. Dans tous les cas ci-dessus, on n'aligne pas toutes les images le long de la coupure et le contrôle de la répartition est effectué par segmentation du réflecteur en zones (facettes ou stries) avec des paramètres différents, ce qui est plus difficile à réaliser qu'une surface lisse. Les aberrations (dans la réalité, les images sont déformées et non en forme de trapèzes) ne sont pas io prises en compte de manière précise. De ce fait les solutions proposées ne permettent pas d'atteindre, pour une focale globale donnée du réflecteur, une distance minimum théorique entre le maximum du faisceau et la coupure. Le faisceau produit par les réflecteurs auxiliaires paraboliques est épais. 15 L'invention a pour but, surtout, de fournir un module de projecteur lumineux permettant de créer un faisceau d'épaisseur minimale, notamment pour une fonction complémentaire pour feu d'autoroute, tout en utilisant une source lumineuse de type LED protégée par dôme, à émetteur rectangulaire. II est souhaitable que le module donne un faisceau avec une coupure plate et 20 nette, de largeur contrôlable. Un tel module permet de résoudre également d'autres problèmes techniques que la création d'un faisceau autoroute : on peut utiliser un tel module pour créer un faisceau anti-brouillard ou, avec une pluralité de tels modules mutuellement équilibrés, on peut créer un faisceau code, équivalent de 25 l'association de plusieurs stries dans un miroir à surface complexe. Le module peut être associé à une autre fonction d'éclairage à LED, auquel cas il est souhaitable d'obtenir une profondeur totale acceptable, avec toutes les LED (pour les deux fonctions) situées sur un même plan. L'invention a pour objet un module de projecteur pour véhicule 30 automobile, d'axe optique sensiblement horizontal, pour donner un faisceau à coupure sensiblement rectangulaire, comprenant : - au moins une source lumineuse sous forme d'une diode électroluminescente à émetteur rectangulaire plan protégé par un dôme transparent, - et un réflecteur, de type paraboloïde, 35 tel que : - la source lumineuse est inclinée selon un angle w par rapport à l'horizontale, et est disposée de manière à être vue du réflecteur de façon inclinée, de sorte que le faisceau lumineux fourni par le réflecteur est mince, le bord supérieur de la source étant situé au voisinage du foyer du réflecteur, - et le réflecteur (R) présente une surface déterminée pour que certains rayons lumineux provenant du bord supérieur de la source lumineuse soient réfléchis à l'horizontale. Au sens de l'invention, le terme axe optique sensiblement horizontal inclut des modules dont l'axe optique est légèrement incliné, notamment pour des raisons réglementaires. Ainsi pour un faisceau de type code autoroute ( Motorway en anglais), une fois le projecteur réglé, son axe optique est incliné par le système de correction de portée de 0, 5% vers le bas. io Selon un premier mode de réalisation, la source lumineuse éclaire vers le haut et elle est inclinée par rapport à l'horizontale de l'arrière vers l'avant, son bord supérieur étant son bord arrière. L'angle w est alors généralement compris entre plus de 0 et 90 . Selon un second mode de réalisation, la source lumineuse éclaire vers 15 l'avant et en ce qu'elle est inclinée par rapport à l'horizontale de l'avant vers l'arrière, son bord supérieur étant son bord avant. L'angle w est alors généralement compris entre 90 (ou supérieur à 90 ) et 140 . Avantageusement, le faisceau lumineux est mince, son extension verticale étant comprise entre 1 et 5%, notamment entre 1 et 2,5 , ou entre 2 20 et 4%. De préférence, l'émetteur de la source lumineuse est incliné de façon à ce que le point utile le plus bas du réflecteur soit au dessus du plan dudit émetteur. A noter que l'inclinaison de la diode évoquée plus haut correspond à 25 l'inclinaison de son émetteur. A noter aussi que l'émetteur est plan, mais pourrait aussi avoir une autre forme qu'une forme spécifiquement rectangulaire Avantageusement, la source lumineuse d'où proviennent les rayons tombant sur le réflecteur est formée par une image virtuelle de la diode. De préférence, le module comprend un miroir plan formant l'image virtuelle de la 30 diode. De préférence, l'angle maximum (-y) en coupe verticale sous lequel la source lumineuse est vue depuis le réflecteur (angle trouvé pour le point le plus écarté de la source dans le plan vertical passant par le centre de la source) est inférieur à 4 , notamment inférieur à 3 ou 2,5 , de préférence d'environ 1 ou 2 . 35 Pour un encombrement donné (hauteur, profondeur) du système, on choisit la position de la diode entre les deux réflecteurs et l'angle (1) de façon à minimiser l'angle (-y) sans toutefois utiliser la source à des angles trop proches (d'au plus 20 , notamment d'au plus 10 ou d'au plus 5 ) de la normale à sa direction principale d'émission (au-delà, quand la diode est munie d'un dôme recouvrant son émetteur, ce dôme tend à diminuer trop fortement la luminance de la source.) L'émetteur de la diode peut être situé dans un plan horizontal, vers le fond du réflecteur, et est recouvert par un cache ouvert vers l'avant. La source lumineuse peut être disposée de sorte que les deux grands côtés opposés de l'émetteur rectangulaire soient horizontaux et orthogonaux à l'axe optique du module. Avantageusement, le réflecteur comporte deux zones latérales io déterminées pour transformer une onde sphérique, provenant respectivement du sommet arrière gauche et droite de l'émetteur rectangulaire, en une onde cylindrique d'axe vertical. La hauteur du faisceau rectangulaire produit par le module est de préférence comprise entre 1,5 et 5 , notamment entre 2 et 4 , par exemple 15 d'environ 2%. Le réflecteur peut être métallique et en liaison thermique avec la diode électroluminescente pour lui servir de radiateur. Le module selon l'invention peut assurer dans le projecteur d'un véhicule une fonction à lui seul, une fonction anti brouillard par exemple. Il peut 20 aussi servir de faisceau complémentaire, une fonction de complément au faisceau de route ou au faisceau code autoroute par exemple L'invention est également relative à un projecteur pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module tel que défini précédemment, et une autre fonction. 25 Le projecteur lumineux peut comporter une fonction code et le module est disposé de manière que son faisceau rectangulaire mince se combine avec celui du code pour donner un faisceau code autoroute. Le projecteur lumineux peut comporter une fonction de feu directionnel fixe, fonction connue aussi sous la dénomination anglaise de 30 bending light (BL), par exemple un feu directionnel fixe progressif ( PBL en anglais), disposée devant le module. La lumière directe émise par la diode est aisnsi avantageusement cachée par une autre fonction ou tout autre composant occultant du projecteur dans lequel le module est à intégrer. La source lumineuse de l'autre fonction du projecteur peut être 35 constituée par au moins une diode électroluminescente, et les diodes électroluminescentes du module et de l'autre fonction sont disposées sur un même circuit imprimé. L'invention consiste, mises à part les dispositions exposées ci- dessus, en un certain nombre d'autres dispositions dont il sera plus explicitement question ci-après à propos d'un exemple de réalisation décrit avec référence aux dessins annexés, mais qui n'est nullement limitatif. Sur ces dessins : Fig. 1 est une vue schématique en perspective à grande échelle, avec partie arrachée, d'une diode électroluminescente pour un module selon l'invention. Fig. 2 est une coupe schématique verticale à grande échelle de la diode inclinée sur le plan horizontal, pour expliquer le calcul du réflecteur pour io module selon l'invention. Fig. 3 est une vue schématique de face du réflecteur du module et de la source lumineuse, réelle ou virtuelle, inclinée. Fig. 4 est une coupe verticale schématique, passant par l'axe optique, d'un module selon l'invention avec miroir de repliement. 15 Fig. 5 est une vue schématique de la trace sur un écran du faisceau d'un projecteur code à coupure complété par un module selon l'invention, Fig.6 illustre les courbes isolux du faisceau produit par un module selon l'invention, et Fig. 7 est une vue schématique de face d'un projecteur code gauche 20 complété par au moins un module selon l'invention. Fig. 8 est une coupe verticale schématique, passant par l'axe optique, d'un module selon une autre variante selon l'invention Comme illustré sur Fig. 1 une diode électroluminescente 1, utilisée comme source lumineuse dans le cas de l'invention, comprend un émetteur 25 rectangulaire plan 2 recouvert par un dôme 3 transparent, en forme de calotte hémisphérique. Le dôme est creux limité par deux surfaces hémisphériques respectivement intérieure 3a et extérieure 3b, imbriquées, de même centre O confondu avec le centre du rectangle formant l'émetteur 2. Ce centre O constitue l'origine d'un repère orthonormé Ox, Oy, Oz considéré par la suite. En 30 variante, le dôme 3 pourrait être plein, transparent. La direction Oy correspond à l'axe optique d'un module avec réflecteur équipé de la diode, et est horizontale ; la direction Ox, également horizontale, est orthogonale à Oy tandis que la direction Oz correspond à la verticale. 35 Les grands côtés 2a de l'émetteur rectangulaire ont une dimension Ls et sont parallèles à la direction Ox, les petits côtés 2b de l'émetteur rectangulaire ont une dimension hs. Lorsque le plan de l'émetteur rectangulaire 2 est horizontal, les petits côtés 2b du rectangle sont horizontaux et parallèles à la direction Oy. Dans les explications qui suivent, le plan de l'émetteur rectangulaire est incliné sur le plan horizontal suivant un angle c.) (Fig.2) qui correspond à l'angle formé par les petits côtés 2b de l'émetteur avec la direction Oy. Les grands côtés 2a de l'émetteur restent horizontaux. L'axe Oz forme avec le plan de l'émetteur un angle II/2 - co. Les expressions devant , avant , arrière ou similaires sont à comprendre en considérant le sens de propagation de la lumière depuis le module vers l'avant d'un véhicule équipé de ce module. io La source lumineuse d'un module est formée soit directement par la diode 1 et son émetteur 2, soit par une image virtuelle 1', 2' (Fig. 4) de la diode et de l'émetteur. La source lumineuse est disposée, selon l'invention, devant un réflecteur R (Fig.4), de type paraboloïde, au voisinage de son foyer, et de 15 manière à être vue depuis les différents points du réflecteur sous un angle réduit. La source lumineuse 1,2, ou 1',2', éclaire vers le haut, de manière essentiellement symétrique par rapport au plan vertical passant par l'axe optique du réflecteur R. L'angle y maximum (Fig.4) sous lequel est vue la source lumineuse 20 1',2' correspond au point du réflecteur R le plus écarté verticalement de la source lumineuse. Cet angle y est de préférence inférieur à 2 . Ainsi la source lumineuse est vue très inclinée depuis le réflecteur R, ce qui permet d'obtenir un faisceau rectangulaire B (Fig.5), c'est-à-dire de dimension verticale E réduite. La hauteur E du faisceau est avantageusement d'environ 2% , c'est à 25 dire que l'angle formé entre les rayons provenant du module et passant respectivement par les limites supérieure Bs et inférieure Bi du faisceau est égal à Arc tg.2%, soit un angle d'environ 1 . La surface du réflecteur R est essentiellement lisse et est déterminée pour que le bord supérieur du faisceau B soit horizontal, voisin de la ligne de 30 coupure horizontale 4 d'un faisceau code à coupure classique en V. Comme le faisceau B est mince suivant la direction verticale, la limite inférieure Bi du faisceau est relativement haute, ce qui permet d'éviter d'ajouter de la lumière gênante juste devant le véhicule. Sur Fig. 3 il apparaît que le réflecteur R comporte deux zones 35 latérales respectivement gauche et droite Ra, Rb. Ces zones latérales sont déterminées de telle sorte que les rayons provenant des sommets respectifs gauche et droit 5a, 5b supérieurs arrière de la source lumineuse sont réfléchis à l'horizontale (Fig.4) ; de la sorte, des rayons provenant d'autres points de la source lumineuse situés en avant et plus bas que les sommets seront rabattus vers le bas, et ne créeront pas d'éblouissement pour un conducteur venant en face. Les zones latérales Ra, Rb du réflecteur sont calculées s avantageusement de telle sorte qu'une surface d'onde sphérique partant du point arrière supérieur 5a, 5b, de l'émetteur est transformée en une surface d'onde cylindrique d'axe vertical. La position de l'axe vertical de la surface d'onde cylindrique permet de contrôler l'étalement du faisceau par la coordonnée de cet axe vertical io suivant l'axe Oy. Plus l'axe vertical est éloigné de O, moins le faisceau est ouvert, c'est-à-dire plus le faisceau est étroit. La position de l'axe vertical de la surface d'onde cylindrique suivant la direction Ox permet de régler la position latérale, selon Ox, du maximum d'intensité du faisceau. 15 La zone centrale Rc du réflecteur est obtenue par un maillage de la surface extérieure 3b, également appelée ballon de sortie, de la diode permettant de trouver pour chaque point de maillage un point 6 de l'émetteur 2, au niveau de son bord supérieur, qui convient pour que le rayon lumineux émergent 7 se trouve dans un plan d'abscisse x=constante , c'est-à-dire dans le 20 plan parallèle à Oyz. Le point 6 est donc tel que le rayon émergent 7 n'a pas de composante suivant la direction Ox. Le module M (Fig.4) comportant le réflecteur R et la diode 1 est construit pour viser à l'horizontale, donnant une coupure Bs (Fig.5) suivant une ligne horizontale, formant le bord supérieur du faisceau B. 25 Le calcul des surfaces du réflecteur est exposé plus en détail ci-après avec référence à Fig.2 où la diode 1 est inclinée sur le plan horizontal suivant un angle w. Le centre commun O à l'origine du repère est placé à une distance 8Z au-dessous de la surface émettrice 3b . Ceci correspond au cas où les origines de modèle de simulation sont pris à la surface des surfaces des 30 semi-conducteurs, 8z correspondant en fait à l'épaisseur de la ou des couches de photophores de l"émetteur. On considère un point Po de la surface extérieure 3b du dôme, d'abscisse P o. On pose P o = tan yr • Po : dans le cas du dôme sphérique, 35 si r2 est le rayon de la sphère extérieure, Po = Itan tel\ r2 2 - P 2 (d'où po ) et 1+tantyr on obtient ainsi un maillage en (0,) de la surface de sortie du dôme. On considère un rayon contenu dans un plan vertical parallèle à l'axe optique du système, émergeant du dôme en Po : un vecteur directeur de ce rayon est ,77 E [ù'+]. V _ On propage le rayon (P ,ùv ) à travers le dôme : dans le cas des io sphères, la normale à prendre en compte est 0P Connaissant l'indice de réfraction du matériau du dôme, on calcule par les lois de Descartes le vecteur directeur r du rayon à l'intérieur du dôme. Ce rayon atteint la face intérieure du dôme au point P = P + pi, , où ,u =ùOP •Fù(OP i- -1-22 + dans le cas des sphère imbriquées (ri rayon de la sphère intérieure). On calcule alors par les lois de Descartes la direction r' du rayon 20 correspondant à l'intérieur du dôme (l'indice intérieur étant connu et, dans tous les cas rencontrés pouvant être pris égal à 1, le remplissage étant effectué par un gaz à faible pression, air ou azote). On détermine alors l'intersection F du rayon intérieur avec le plan de l'émetteur 2 : _ Pz ùPy 25 F = P+ 'r', '= vi F Z F h , yF = ù hS CoSw+S, sinco,zF = S1nW0+ô, cos co Y yF-rV ZF 2 2 où w est l'inclinaison de l'émetteur plan 2 par rapport à l'horizontale et hS la hauteur de l'émetteur (rectangle de côtés hs (petits côtés) et LS (grands côtés) horizontaux), 30 l'égalité en p' exprimant l'appartenance de F au plan de l'émetteur. Les rayons ainsi construits correspondent à des rayons réels du système optique si (P,F') atteint l'émetteur. (P ,v ) constitue en outre le rayon limite (que le réflecteur doit rabattre à l'horizontale au point où ce rayon l'atteint pour que tous les autres rayons provenant de la source et atteignant le 35 réflecteur R au point considéré soient horizontaux ou descendants), si F est situé sur le bord supérieur de l'émetteur, ce qu'on peut exprimer par P + 'r'= zF (*). 15 9 A Po et Adonnés, (*) est une équation en n qui peut être résolue numériquement. Premier cas : pour n tel que P +,u'rr'= zF , F E L- 2 ,+ 2 Alors F est le foyer à prendre en compte pour calculer le point du réflecteur de la forme Po + 2 • i , 2E91+ . Pour calculer le réflecteur, on écrit la constance du chemin optique 10 entre les foyers convenables et la surface d'onde de sortie, supposée cylindrique, _CC_ d'axe de direction passant par C Cy 0 15 : FP+ndp. +~.ùd(Pa+~.. ,droite(C,z))=K, où d(P0 +2.v0,droite(C,z))2 = (po, + •vo ùCJ2 +(i +2.v0 ùCy = (K-FPùnd-2)2 20 Il s'agit d'une équation (**) du second degré en 2 (dont on utilise la plus petite solution positive). 25 Second cas, : IFrI > Zs Le foyer à prendre en compte est F - - cosw+BZ sinw ZS sinw+BZ cosw E Ls 2 30 où c = 1 pour la partie du réflecteur à x>0 et s = -1 pour la partie du réflecteur à x<0. On calcule alors la partie latérale du réflecteur en considérant un maillage de la face intérieure du dôme (choix arbitraire de P) et en propageant / le rayon P, à travers le dôme, ce qui donne (calculs identiques à ceux 35 FP) 2902861 io décrits plus haut) un point d'émergence Po et le vecteur directeur vo du rayon limite. Le point correspondant du réflecteur est trouvé grâce à la même équation (**), avec la même constante K (cette dernière étant déterminée par la donnée d'un point de passage arbitraire du réflecteur). 5 On voit que cette construction en deux parties permet d'assurer que Po est toujours à distance latérale (i.e. en x) minimale du point correspondant du réflecteur (ce qui est une condition pour que le rayon passant par Po et atteignant le réflecteur au point considéré soit le rayon limite pour la partie du réflecteur située au-dessus des puces constituant l'émetteur 2, seule partie io d'intérêt pour le module M). Le choix de C permet de contrôler l'étalement du faisceau (grâce à Cy) et la position latérale de son maximum d'intensité (grâce à Cx). Module 15 Si on désire créer un faisceau autoroute (motorway), il est souhaitable d'avoir un faisceau très mince. Pour ce faire il faut soit augmenter K (qui inclut la focale ), ce qui rend le système profond, soit incliner la LED de façon à ne voir celle-ci du réflecteur que par la tranche . Toutefois le ou les LED du module, si elles sont assemblées sur une même carte que les LED 20 d'une autre fonction placée à proximité, par exemple un PBL 8 (Fig.4) (PBL = Progressive Bending Light = Eclairage progressif de virage) placé devant le module autoroute (motorway), seront presque toujours positionnées à plat, avec la normale aux puces parallèle à l'axe 2. Avantageusement, selon l'invention, on prévoit d'utiliser un miroir 25 plan de repliement 9 (Fig.4) et un cache 10 de lumière directe, de telle sorte que le réflecteur R travaille avec une image virtuelle 2' inclinée et éloignée de la diode 1, l'image 2' constituant la source lumineuse pour le réflecteur R. Compte tenu de contraintes géométriques (taille de la fenêtre, hauteur au-dessus du plan des diodes du premier point du réflecteur R visible 30 en vue de face projecteur, profondeur totale souhaitée), des contraintes optiques pour une bonne utilisation de la surface disponible (tout le réflecteur éclairé) et de la variable d'optimisation qui est la taille verticale de la plus grande image, il est possible (par une construction 2D dans le plan x=0, en supposant parabolique la coupe du réflecteur par ce plan, cette construction 35 ignorant le dôme et les déviations latérales), il est possible de trouver une valeur optimale de distance source/réflecteur de repliement et de l'angle d'inclinaison de ce réflecteur par rapport à l'horizontale. Il Fig. 4 représente, en coupe verticale passant par l'axe optique, le schéma d'un module M selon l'invention avec repliement, pour la création d'un faisceau rectangulaire mince, notamment pour un faisceau autoroute. La diode 1 est disposée avec son émetteur 2 dans un plan horizontal, en avant du réflecteur R, au voisinage du fond du réflecteur. La diode 2 est recouverte par un écran semi cylindrique formant le cache 10, ouvert vers l'avant, et fermé vers l'arrière. Le miroir plan de repliement 9, situé en avant de la diodel, présente une surface réfléchissante tournée vers le réflecteur. L'angle du miroir plan 9 avec la direction horizontale est désigné par a,. Le miroir plan 9 donne de la diode 1, 2 une image virtuelle 1', 2' qui constitue la source lumineuse pour le réflecteur R. Cette source lumineuse virtuelle est vuetrès inclinée pour que le faisceau rectangulaire produit B soit le plus mince possible, comme exposé 15 précédemment à propos des angles p et y. Le bord arrière supérieur 5 de la source virtuelle passe par le, ou au voisinage du, foyer du réflecteur R de sorte qu'un rayon il qui semble provenir de ce bord arrière supérieur de la source virtuelle est réfléchi en j1 à l'horizontale parallèlement à l'axe optique. Les rayons lumineux tels que i2 20 provenant d' autres points de la source virtuelle qui sont situés en avant et plus bas que le bord arrière supérieur, seront réfléchis suivant une direction descendante j2 de sorte que le faisceau présentera une coupure horizontale. Le miroir de repliement 9 est avantageusement monté à l'arrière d'un support 11 devant lequel peut être installée une autre fonction lumineuse, par 25 exemple un PBL 8. Le PBL 8 peut être équipé d'une source lumineuse de type LED également située sur le plan horizontal de la diode 1 du module M, de telle sorte que les différentes LED de fonctions différentes pourront être installées sur un même circuit imprimé, ce qui simplifie la fabrication. Le faisceau autoroute créé par le module selon l'invention étant très 30 mince, le PBL placé devant ce module ne crée pas d'occultation gênante. Fig. 6 illustre le réseau d'isolux produit par le module selon l'invention, ce réseau faisant apparaître un faisceau sensiblement rectangulaire à ligne de coupure horizontale. Fig.7 est une vue de face d'un projecteur code gauche 12, de type 35 elliptique, à lentille 13, combiné avec un ou plusieurs modules M selon l'invention, disposés sur le côté intérieur du projecteur 11. Ce projecteur code donne un faisceau avec coupure 4 en V illustrée sur Fig.5, et le module M ajoute le faisceau rectangulaire B, dont le maximum d'intensité est situé au voisinage de la pointe 14 du V. Fig.8 présente très schématiquement une autre variante de l'invention, où il n'y a pas de miroir de repliement. Dans cette configuration, c'est le bord avant (et non le bord arrière, comme dans le cas de la figure 4) de la diode 1 qui est le bord supérieur situé au voisinage du foyer du réflecteur R. On a alors un angle w supérieur à 90 , car le réflecteur est disposé non pas à l'arrière de la diode, mais devant celle-ci (selon le sens de propagation de la lumière hors du module), mais le réflecteur continue, comme dans la variante décrit précédemment, de voir de façon rasante la diode. Deux trajets de rayons lo limites ont été tracés. On obtient également un faisceau de forme rectangulaire. L'allumage du module M est commandé automatiquement lorsque le véhicule circule sur une autoroute (ce qui est déterminé par exemple à partir d'un GPS embarqué) ou, à défaut, lorsque la vitesse du véhicule est supérieure à une limite prescrite. L'extinction est imposée automatiquement lorsque la 1s condition d'allumage n'est pas satisfaite. Il est à noter qu'en utilisant une LED comme source lumineuse du module selon l'invention, la lumière obtenue permet de bien compléter un projecteur code au xénon, les couleurs des faisceaux étant compatibles. La solution de module à réflecteur permet d'éviter une lentille 20 généralement épaisse et grosse, et de réaliser un module sous un encombrement réduit, de l'ordre de 30 mm suivant l'axe optique, grâce notamment au miroir plan de repliement. Bien entendu, le module de l'invention peut être utilisé avec d'autres fonctions lumineuses que le BL ou PBL, par exemple avec un feu diurne (DRL) 25 ou comme complément d'un feu de route ou seul, comme clignotant. Le miroir parabolique du module selon l'invention pourrait être métallique afin de servir de radiateur à la LED, qui serait montée sur un support en liaison thermique avec le réflecteur. L'invention permet d'obtenir une coupure nette, avec un maximum du 30 faisceau situé le plus près possible de la coupure. La largeur du faisceau est réglable en jouant sur la position de l'axe vertical de la surface d'onde cylindrique obtenue aprèsréflexion sur le réflecteur. L'utilisation de la diode selon une incidence quasi-rasante permet d'obtenir un faisceau mince sans augmenter la focale de manière rédhibitoire. 35 Les difficultés créées par le dôme creux (deux calottes hémisphériques parallèles) sont surmontées avec le réflecteur conforme à l'invention. Le cas échéant on pourrait envisager un réflecteur qui donne des surfaces d'onde de sortie plus complexes que des cylindres à directrice circulaire, sans sortir du cadre de l'invention
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Module de projecteur pour véhicule automobile, d'axe optique horizontal, pour donner un faisceau à coupure sensiblement rectangulaire, comprenant :- au moins une source lumineuse sous forme d'une diode électroluminescente à émetteur rectangulaire plan protégé par un dôme transparent,- et un réflecteur, de type paraboloïde,tel que :- la source lumineuse (1,2 ; 1',2') est inclinée selon un angle (omega) par rapport à l'horizontale, et est disposée de manière à être vue du réflecteur (R) de façon inclinée, de sorte que le faisceau lumineux (B) fourni par le réflecteur est mince, le bord supérieur (5) de la source étant situé au voisinage du foyer du réflecteur,- et le réflecteur (R) présente une surface déterminée pour que certains rayons lumineux provenant du bord supérieur de la source lumineuse soient réfléchis à l'horizontale.
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1. Module de projecteur pour véhicule automobile, d'axe optique horizontal, pour donner un faisceau à coupure sensiblement rectangulaire, comprenant : - au moins une source lumineuse sous forme d'une diode électroluminescente à émetteur rectangulaire plan protégé par un dôme transparent, - et un réflecteur, de type paraboloïde, caractérisé en ce que : - la source lumineuse (1,2 ; 1',2') est inclinée selon un angle (co) par rapport à l'horizontale, et est disposée de manière à être vue du réflecteur (R) de façon inclinée, de sorte que le faisceau lumineux (B) fourni par le réflecteur est mince, le bord supérieur (5) de la source étant situé au voisinage du foyer du réflecteur, - et le réflecteur (R) présente une surface déterminée pour que certains rayons lumineux provenant du bord supérieur de la source lumineuse soient réfléchis à l'horizontale. 2- Module selon la précédente, caractérisé en ce que la source lumineuse (1,2 ; 1',2') éclaire vers le haut et en ce qu'elle est inclinée par rapport à l'horizontale de l'arrière vers l'avant, son bord supérieur (5) étant son bord arrière. 3- Module selon la 1, caractérisé en ce que la source lumineuse (1,2 ; 1',2') éclaire vers l'avant et en ce qu'elle est inclinée par rapport à l'horizontale de l'avant vers l'arrière, son bord supérieur (5) étant son bord avant. 4- Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'émetteur de la source lumineuse est incliné de façon à ce que le point utile le plus bas du réflecteur soit au dessus du plan dudit émetteur. 5. Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la source lumineuse d'où proviennent les rayons tombant sur le réflecteur (R) est formée par une image virtuelle (1',2') de la diode (1,2). 6. Module selon la 5, caractérisé en ce qu'il comprend un miroir plan (9) formant l'image virtuelle (1',2') de la diode. 7. Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'angle maximum (y) en coupe verticale sous lequel la source lumineuse est vue depuis le réflecteur est inférieur à 4 , notamment inférieur à 3 ou 2,5 . 8. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'émetteur (2) de la diode est situé dans un plan horizontal, vers le fond du réflecteur, et est recouvert par un cache (10) ouvert vers l'avant. 9. Module selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la diode est disposée de sorte que les deux grands côtés opposés (2a) de l'émetteur rectangulaire (2) sont horizontaux et orthogonaux à l'axe optique du module. 10. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réflecteur comporte deux zones latérales (Ra, Rb) déterminées pour transformer une onde sphérique provenant respectivement du sommet arrière gauche (5a) et droite (5b) de l'émetteur rectangulaire (2,2') en une onde cylindrique d'axe vertical. 11. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le réflecteur (R) est métallique et en liaison thermique avec la diode électroluminescente pour lui servir de radiateur. 12. Module selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il émet un faisceau (B) anti brouillard ou du type complémentaire faisceau de route ou complémentaire code autoroute. 13. Projecteur pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un module selon l'une quelconque des précédentes et une autre fonction. 14. Projecteur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une fonction code, le faisceau rectangulaire mince (B) émis par le module se combinant avec celui du code pour donner un faisceau codeautoroute. 15. Projecteur lumineux selon la 11, caractérisé en ce qu'il comporte une autre fonction notamment une fonction feu directionnel, disposée devant le module. 16. Projecteur lumineux selon l'une des 13 à 15, dans lequel la source lumineuse de l'autre fonction est constituée par au moins une diode électroluminescente, caractérisé en ce que les diodes électroluminescentes du module et de l'autre fonction sont disposées sur un même circuit imprimé.
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F21
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F21S,F21V
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F21S 8,F21V 7
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F21S 8/10,F21V 7/06
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BAIGNOIRE POUR ENFANT A BASSINE VERROUILLABLE SUR SON SUP- PORT, BASSINE ET SUPPORT CORRESPONDANTS
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Baignoire pour enfant à bassine verrouillable sur son support, bassine et support correspondants. 1 Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la puériculture. Plus précisément, 5 l'invention concerne les baignoires pour enfant. Par baignoire pour enfant , on entend ici tout dispositif ou article destiné à donner le bain à un enfant. Il peut notamment s'agir des baignoires pour enfant possédant un châssis destiné à s'adapter aux baignoires de salle de bains, mais également des baignoires pour enfant transportables montées sur un support pliable. 2 Solutions de l'art antérieur Afin de rendre les baignoires pour enfant moins encombrantes, la bassine n'est généralement pas solidaire du support. Il est ainsi possible de plier le support, si celui-ci est escamotable, et de le ranger indépendamment de la bassine, afin d'améliorer le gain de place et la commodité de rangement du dispositif. Les baignoires pour enfant avec bassine amovible montée sur support existent depuis longtemps. Cependant, un problème majeur de ce type de dispositif est le risque de renversement de la bassine, celle-ci n'étant que posée sur le support. Le centre de gravité de la baignoire pour enfant est beaucoup plus haut que celui d'une bassine posée à même le sol. Ainsi, plusieurs types d'accidents peuvent être occasionnés de par la position sensiblement élevée de la bassine. L'enfant peut en effet, en s'appuyant sur l'un des rebords de la baignoire, causer éventuellement le retournement de la bassine, et sa chute par voie de conséquence. La plupart du temps, ce genre d'accidents ne se produit pas, car l'enfant est constamment sous l'oeil attentif de la personne qui lui donne le bain. Cependant, dans certaines conditions et dans certains cas, la surveillance de cette personne peut-être momentanément détournée. Cela peut par exemple être le cas lorsque le téléphone ou la sonnette de la porte d'entrée retentit, lorsqu'un objet tombe, ou plus généralement lorsqu'il se produit tout type d'événement fortuit ou surprenant. Malheureusement, c'est souvent à cet instant que l'enfant fait un mouvement intempestif, qui peut occasionner le retournement de la baignoire. Il peut également arriver que l'un des grands frères ou soeurs soit tenté de s'agripper sur l'un des rebords de la bassine. Il peut vouloir se hisser au niveau du bébé afin de mieux l'observer, ou tout simplement se suspendre à la bassine pour se balancer. Pour peu que cette manoeuvre soit exercée sur l'un des rebords de la bassine qui ne repose pas sur le support, cela peut entraîner le retournement de la bassine occasionnant simultanément la chute du nouveau-né. Cette chute peut entraîner des contusions ou des blessures. 3 Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une baignoire pour enfant avec bassine amovible qui assure une meilleure sécurité pour l'enfant. L'invention a également pour objectif de fournir une telle baignoire pour enfant qui soit pratique d'utilisation, en limitant notamment le nombre de manipulations nécessaires. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle baignoire pour enfant qui soit simple de conception, facile à mettre en oeuvre et peu coûteuse. 20 4 Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'une baignoire pour enfant comprenant un support et une bassine amovible. Selon l'invention, cette baignoire pour enfant comprend des moyens de 25 verrouillage de la bassine sur le support. On obtient ainsi une sécurisation de la liaison entre le support et la bassine, limitant les risques de renversement de celle-ci. Avantageusement, le verrouillage se fait de façon automatique ce qui assure une grande sûreté de fonctionnement tout en limitant les manipulations à 30 effectuer. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, les moyens de verrouillage comprennent au moins deux éléments distants formés sur le support. De façon avantageuse, les éléments distants comprennent au moins un élément fixe assurant une fonction de guidage et/ou de maintien de la bassine, et au moins un élément mobile assurant une fonction de verrouillage/déverrouillage de la bassine. Préférentiellement, les éléments distants sont des éléments mâles s'étendant sensiblement verticalement, pour coopérer avec des logements complémentaires prévus à cet effet sur la bassine. Plus précisément, le support de la baignoire comporte une protubérance sur chaque partie haute des armatures du support. Seule une protubérance permet le verrouillage de la bassine, l'autre servant uniquement de guide lors de la pose de la bassine amovible. L'utilisation d'un unique élément de guidage sans fonction de verrouillage facilite le déverrouillage de la bassine du support, un seul coté ayant besoin d'être déverrouillé. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, les moyens de verrouillage mettent en oeuvre des moyens de clippage. Les moyens de clippage permettent un verrouillage rapide et efficace de la bassine amovible sur le support. La bassine amovible est ainsi fixée sur le support, ce qui réduit considérablement le risque de retournement de la baignoire. Selon ce mode de réalisation avantageux, les moyens de clippage sont réalisées à l'aide d'au moins un bouton rétractable. Ces moyens de clippage avec bouton rétractable limitent le nombre de manipulations à effectuer lors du verrouillage et du déverrouillage de la bassine 25 amovible sur le support. L'invention concerne également une bassine amovible et un support de bassine amovible tels que décrits ci-dessus. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus 30 clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non-limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 est une vue d'ensemble d'une baignoire pour enfant selon l'invention, la bassine amovible étant montée sur le 5 support; - la figure 2 illustre en détail les moyens de clippage de la baignoire pour enfant de la figure 1; - la figure 3 illustre en perspective le support de la baignoire pour enfant de la figure 1. 6 Description détaillée de l'invention En référence aux figures 1 et 2, on décrit ci-après une baignoire pour enfant selon l'invention. Une telle baignoire pour enfant comprend une bassine amovible 12 et un support 11 sur lequel elle peut être placée. Le principe de général de l'invention est d'assurer un verrouillage de la bassine amovible 12 sur le support 11 afin d'en éviter le retournement. On notera que le support 11 de la baignoire pour enfant selon l'invention est avantageusement un support pliable, par exemple sous la forme d'un X articulé, du type représenté par la figure 3. Cependant, d'autres supports peuvent être envisagés pour recevoir les rebords de la bassine 12. En référence aux figures 1 et 3, le support 11 de la baignoire comporte donc, selon un mode de réalisation particulier, deux cadres 17 en forme de U, mobiles l'un par rapport à l'autre autour d'un élément de liaison 15, et reliés entre eux par une barre de liaison rigide 16. Pour limiter l'écart angulaire maximum, un système de retenue 19 est fixé sur la partie supérieure de chaque cadre, par exemple réalisé sous la forme d'une chaînette ou d'un fil. On remarque sur la figure 3 que la partie supérieure de chacun des deux cadres 17 du support 11 possède une protubérance, ou élément mâle 31, s'étendant sensiblement verticalement. Comme cela apparaît clairement sur les figures 1 et 2, la bassine 12 possède des logements complémentaires 21 des éléments mâles 31 du support 11, qui sont positionnés sur le rebord de celle-ci. Ces logements complémentaires 21 définissent une ouverture s'étendant sensiblement longitudinalement tout en suivant la courbe du rebord de la bassine 12. Chaque élément mâle 31 du support 11 est ainsi susceptible de venir s'engager dans l'un ou l'autre des deux logements complémentaires 21 présents 5 sur le rebord de la bassine 12. Un des deux éléments mâles 31 possède un système de clippage 22 empêchant l'enlèvement de la baignoire si aucune action n'est effectuée sur ce système de clippage 22. Le second élément mâle 31 est fixe, et assure un rôle de guidage pour l'installation de la baignoire sur le support 11. Le système de clippage 22 de l'élément mâle 31 comporte un bouton rétractable 23. Ce bouton rétractable 23 est préférentiellement réalisé dans un matériau à mémoire de forme de manière à assurer le retour du bouton dans sa position de sortie après que celui-ci ait été comprimé. On peut également, dans un autre mode de réalisation de l'invention, envisager un bouton rétractable muni d'un ressort de rappel permettant également le retour du bouton dans sa position verrouillée. Comme il apparaît sur la figure 1, lorsque le support 11 est mis en place en position dépliée, la bassine 12 est posée, dans une réalisation avantageuse de l'invention, sur le support 11 dans le sens de la longueur perpendiculairement à la partie supérieure des deux cadres. Le principe de verrouillage, évitant le retournement de la bassine 12, va maintenant être exposé. Afin de verrouiller la bassine 12, le support 11 est tout d'abord déplié et installé dans une position stable, où les quatre pieds du support 11 reposent sur une surface plane. L'installation de la bassine 12 s'effectue en enfilant l'élément mâle de guidage 13 dans l'une des deux ouvertures 21 que possède la bassine 12. Lorsque l'élément mâle de guidage 13 est engagé dans l'un des logements complémentaires 21 de la bassine 12, le verrouillage de la bassine 12 s'effectue en enfilant l'élément mâle de clippage 14, comportant le système de clippage 22, dans le logement complémentaire 21 faisant face à celui utilisé par l'élément de guidage 13. Une poussée suffisante exercée sur le rebord de la bassine 12 assure le clippage sur le support 11. La position verrouillée est ainsi obtenue lorsque le bouton rétractable 23 ressort totalement sur le rebord de la bassine 12, sans autre manipulation. Le déverrouillage de la bassine 12 du support 11 est réalisé en comprimant le bouton rétractable 23 et en exerçant simultanément une poussée verticale vers le haut sur le rebord de la bassine 12 au voisinage du logement complémentaire 21 utilisé pour le clippage. Lorsque l'élément mâle de clippage 14, possédant le bouton rétractable 23, n'est plus engagé dans le logement complémentaire 21, le désengagement de l'élément mâle de guidage 13 s'effectue en éloignant le rebord de la bassine 12 du support 11. Ainsi le verrouillage est automatiquement réalisé dès lors qu'un poids de valeur prédéterminée est posé dans la bassine 12 ou alors dès lors qu'une pression est exercée sur le rebord de la baignoire à proximité du système de clippage 22. Dans ce mode de réalisation préférentiel, l'invention assure une meilleure sécurité pour le nouveau-né. Par ailleurs, le nombre limité de manipulations nécessaires pour le verrouillage de la bassine sur le support simplifie l'installation de la baignoire. Dans d'autres modes de réalisation, chaque élément mâle 31 peut comporter un bouton rétractable 23, le système de verrouillage s'effectuant alors au niveau des deux logements complémentaires 21 de la bassine 12. On peut même envisager un système de verrouillage avec plus de deux systèmes de clippage 22 fonctionnant indépendamment ou simultanément. Dans un autre mode de réalisation, les deux éléments mâles 31 peuvent 25 être fixes, la solidarisation étant assurée par l'engagement de ceux-ci avec les logements complémentaires 21
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L'invention concerne une baignoire pour enfant comprenant un support (11) et une bassine amovible (12). Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens de verrouillage de la bassine (12) sur le support (11) évitant le retournement de la bassine amovible (12).
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1. Baignoire pour enfant comprenant un support (11) et une bassine amovible (12), caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens de verrouillage de ladite bassine (12) sur ledit support (11). 2. Baignoire pour enfant selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage comprennent au moins deux éléments distants (31) formés sur ledit support (11). 3. Baignoire pour enfant selon la 2, caractérisée en ce que lesdits éléments distants (31) comprennent au moins un élément fixe (13) assurant une fonction de guidage et/ou de maintien de ladite bassine (12), et au moins un élément mobile (14) assurant une fonction de verrouillage/déverrouillage de ladite bassine (12). 4. Baignoire pour enfant selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisée en ce que lesdits éléments distants (31) sont des éléments mâles s'étendant sensiblement verticalement, pour coopérer avec des logements complémentaires (21) prévus à cet effet sur ladite bassine (12). 5. Baignoire pour enfant selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que lesdits moyens de verrouillage mettent en oeuvre des moyens de clippage (22). 6. Baignoire pour enfant selon la 5, caractérisée en ce que lesdits moyens de clippage (22) sont réalisées à l'aide d'au moins un bouton rétractable (23). 7. Bassine amovible pour baignoire pour enfant, destinée à être montée sur un support (11), caractérisée en ce qu'elle comprend des premiers éléments de verrouillage coopérant avec des seconds éléments de verrouillage prévus sur ledit support. 8. Support de bassine amovible (12) pour baignoire pour enfant, caractérisé en ce qu'il comprend des seconds éléments de verrouillage coopérant avec des premiers éléments de verrouillage prévus sur ladite bassine (12).
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A47
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A47K 3/064
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FR2894192
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ROTATION DE SIEGE AVEC DEUX PIVOTS
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Description La présente invention se rapporte au domaine des sièges de véhicule automobile, notamment 5 aux sièges qui peuvent être positionnés dos à la route en pivotant d'environ 180 autour d'un axe vertical. Les véhicules automobiles sont de plus en plus conçus comme des lieux de vie pour le conducteur et les passagers, que ce soit dans un cadre professionnel, personnel ou familial. 10 Par exemple, lorsque des véhicules automobiles sont utilisés entre collaborateurs pour prolonger/préparer une réunion, des équipements supplémentaires, tels des tablettes de lecture et de travail, un téléphone, des écrans peuvent être fournis. De même, il peut être souhaitable pour le passager avant, de pouvoir se retourner pour faire face aux passagers arrière, comme ce peut être le cas d'un accompagnateur avec des enfants. Dans des véhicules dont l'habitacle 15 permet de loger six, sept voire huit personnes, typiquement des véhicules connus sous le nom de Minibus , Espace , Voyager , etc., la rotation d'environ 180 du siège avant et des sièges des deuxième et troisième rangées est prévue. Un exemple de siège pivotant est divulgué dans le brevet FR 2 684 609, dans lequel le siège pivotant est monté sur un plateau pivotant. Cette solution de plateau mobile tournante est largement mise en oeuvre et utilisée 20 dans les véhicules dont l'habitacle est grand. Cependant, dans les véhicules ayant des habitacles plus réduits, comme les véhicules légers, des difficultés émergent lorsque l'on souhaite positionner le siège dos à la route, en le pivotant de sensiblement 180`', la difficulté principale résidant dans l'étroitesse de l'espace 25 disponible dans l'habitacle, toute une suite d'obstacles tels qu'une portière, des montants, un tableau de bord, et d'autres sièges, etc., entravant la rotation du siège. L'objectif de la présente invention est de fournir un siège pour véhicule automobile qui peut être positionné dos à la route et pivoté d'environ 180 dans un habitacle intérieur restreint. Avec ces objectifs en vue, l'invention propose un siège de véhicule comportant une assise, un dossier et un plateau de support permettant une rotation dudit siège, le plateau de support étant muni d'un premier pivot sensiblement vertical, permettant une rotation dudit plateau de 440FR 2 support autour d'un axe sensiblement vertical z, caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième pivot sensiblement horizontal permettant une rotation commune de l'assise et du dossier dans un plan sensiblement vertical, de sorte que l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier soit inférieure à l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal dudit ensemble avant rotation autour du pivot sensiblement horizontal. On prévoit ainsi de monter le siège avec une assise et un dossier sur un plateau de support, comprenant un pivot sensiblement vertical pour permettre une rotation de sensiblement 180 ~o d'une position face à la route à une position dos à la route. De plus, par rapport aux dispositifs de l'art antérieur, on prévoit un deuxième pivot de rotation sensiblement horizontal, qui autorise une rotation commune de l'assise et du dossier du siège. En d'autres termes, l'ensemble constitué de l'assise et du dossier peut être basculé, et par exemple pivoté vers l'avant, autour du deuxième pivot horizontal, passant ainsi d'une position avec l'assise 15 sensiblement horizontale dans laquelle un utilisateur peut s'asseoir, à une position dans une direction transverse, dans laquelle l'utilisateur ne peut pas être assis. Comme la surface effective du siège à considérer pour la rotation est sensiblement égale à l'aire projetée selon la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier dans un plan horizontal, la rotation de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier peut permettre de 20 diminuer de manière significative la surface nécessaire lors d'une rotation d'environ 180 du siège. Or, après rotation autour du pivot horizontal d'un angle alpha par rapport au plan horizontal, la nouvelle aire projetée selon la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier dans un plan sensiblement horizontal est alors sensiblement inférieure à l'aire projetée selon la projection orthogonale avant rotation. La rotation du siège d'environ 25 180 autour du pivot vertical peut ensuite être envisagée dans un volume beaucoup plus restreint, l'assise et le dossier étant encore en position basculée . Ainsi, on peut prévoir un siège qui peut effectuer trois rotations successives pour un positionnement dos à la route, une première rotation d'un angle alpha de l'ensemble constitué 30 de l'assise et du dossier par rapport à un pivot horizontal pour le relever, ce qui permet de gagner de la place, une deuxième rotation autour d'un pivot vertical du plateau tournant de sensiblement 180 , et donc du siège qui lui est solidaire, et enfin une deuxième rotation par rapport au pivot horizontal de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier, d'un angle alpha 21440FR 3 mais opposée à la première, pour remettre l'assise du siège dans une position sensiblement horizontale, de sorte qu'un utilisateur puisse s'asseoir sur ledit siège dos à la route. Le pivot vertical peut se trouver au centre de l'espace délimité par les glissières, mais il peut 5 également être décentré, afin de mieux s'adapter à l'environnement du siège. Avantageusement, le pivot sensiblement horizontal est positionné près de l'extrémité de l'assise qui est opposée au dossier. La surface effective du siège à considérer pour la rotation étant sensiblement égale à l'aire projetée selon la projection orthogonale de l'ensemble to constitué de l'assise et du dossier dans un plan horizontal, une rotation autour d'un pivot horizontal situé à proximité de l'extrémité de l'assise opposée au dossier permet de diminuer de manière plus avantageuse l'aire projetée selon la projection orthogonale résultante. En choisissant un pivot sensiblement horizontal du côté opposé au dossier, on peut garantir un gain de place maximal. La rotation du siège de sensiblement 180 autour du pivot vertical 15 peut ensuite être envisagée dans un espace beaucoup plus restreint, l'assise et le dossier étant encore en position basculée . Avantageusement, le siège peut être monté sur des glissières, comprenant un profilé supérieur et un profilé inférieur, qui sont placées longitudinalement de part et d'autre du siège ; le 20 profilé inférieur des glissières est fixé sur le plancher, le profilé supérieur coulissant sur le profilé inférieur, lorsqu'il est déverrouillé. Ces glissières peuvent permettre un réglage longitudinal de la position du siège par le passager, pour assurer par exemple un espace suffisant pour les jambes du passager, quelque soit sa taille. Selon la présente invention, ledit siège étant monté sur des glissières longitudinales comprenant un profilé supérieur et un profilé inférieur fixé sur un plancher, le plateau de support est monté solidaire de l'un des profilés de glissières. Dans un mode de réalisation préféré, le plateau de support est monté solidaire du profilé 30 supérieur des glissières. De préférence, ledit siège étant monté sur des glissières longitudinales comprenant un profilé supérieur et un profilé inférieur fixé sur un plancher, ledit siège comprend des moyens de fixation avant et arrière pour fixation dudit siège aux dites glissières. Ainsi, en prévoyant que 440FR 4 l'élément de siège soit fixé aux glissières, on transfère les efforts lors des phases de conduite directement sur les glissières. En cas de choc, les efforts sont encaissés par les glissières, ce qui permet d'avoir un pivot vertical moins encombrant. De plus, lesdits moyens de fixation, verrouillés en position route, empêchent toute rotation hasardeuse et potentiellement dangereuse pendant les phases de conduite classique lorsque le siège est face à la route. Dans un mode de réalisation préféré, lesdits moyens de fixation avant comprennent une barre Io de fixation ou un anneau de fixation solidaire de l'un des dits profilés des dites glissières et un crochet solidaire de ladite assise. Ainsi lorsque l'élément de siège est basculé autour du pivot sensiblement horizontal, le crochet solidaire de ladite assise pivote lui aussi jusqu'à désengagement de la barre / de l'anneau de fixation qui lui est complémentaire. Ce système de fixation est simple, facile à mettre en oeuvre. 15 Dans un mode de réalisation alternatif, le plateau de support est monté solidaire du profilé inférieur des glissières. Avantageusement, ledit siège étant monté sur des glissières longitudinales comprenant un profilé supérieur et un profilé inférieur fixé sur un plancher, ledit siège comprend en outre des 20 moyens de fixation avant et arrière pour fixation dudit siège au plancher. De préférence, lesdits moyens de fixation avant comprennent une barre de fixation ou un anneau de fixation solidaire dudit plancher et un crochet solidaire de l'assise. On prévoit ainsi que le plateau de support soit situé sous les glissières, entre le plancher et les glissières. Dans cette configuration, le crochet est solidaire du profilé inférieur des glissières. L'ensemble du siège 25 avec les glissières et le crochet pivote autour du pivot horizontal. Ainsi, le crochet se désengage de la barre / de l'anneau de fixation sur le plancher. Ce système de fixation est simple et facile à mettre en oeuvre. Ce mode de réalisation alternatif présente l'avantage que le siège obtenu est moins encombrant, ce qui peut être une option lorsque l'habitacle intérieur est réduit. 30 Quel que soit l'emplacement du plateau de support, sous les glissières ou sur les glissières, on prévoit que les efforts sur le plateau de support soient encaissés non pas par le pivot vertical mais par les glissières et le plancher. Ceci permet d'avoir un pivot vertical moins encombrant. 440FR 5 Avantageusement, le siège comprend en outre un système d'aide au mouvement pour aider à la manipulation dudit siège. Ce système d'aide au mouvement peut faciliter la manipulation du siège lorsque l'on souhaite faire pivoter l'assise et le dossier d'un angle alpha. Ledit système d'aide au mouvement peut être choisi dans le groupe constitué de : un ressort bistable, un vérin bistable, un ressort de compensation, un vérin de compensation. En prévoyant un ressort ou un vérin bistable, on peut permettre un maintien du siège dans les deux positions extrêmes, c'est-à-dire dans des positions avant rotation autour du pivot horizontal et après rotation autour du pivot horizontal. Autrement, on peut prévoir un système, comme un ressort ou vérin de compensation, qui peut permettre de relever l'assise du siège. De préférence, ledit siège comprend en outre un patin amortisseur, en contact avec le plateau de support tournant. Avantageusement, le patin amortisseur peut ainsi permettre de limiter les efforts et chocs subis par le plateau de support tournant et le pivot vertical. Cette fonctionnalité est particulièrement souhaitée lorsque l'élément de siège repose essentiellement sur le plateau de support tournant, ce qui peut être le cas lorsque le siège est en position dos à la route. Par ailleurs, le patin amortisseur peut aider à compenser un déséquilibre de charge qui pourrait survenir sur l'élément de siège. Avantageusement, le siège comprend également un système anti-rotation, en particulier accessible ou non opérationnel après pivotement par rapport à l'axe sensiblement horizontal. Alors que, lorsque le siège est face à la route, on peut verrouiller les moyens de fixation, lorsque le siège est positionné dos à la route, une rotation autour du pivot vertical est encore possible. En prévoyant un verrou anti-rotation notamment lorsque le siège est en position dos à la route, on peut prévenir toute rotation hasardeuse. Le système anti-rotation peut être déverrouillé lorsqu'une rotation par rapport au pivot sensiblement horizontal a été réalisée, c'est-à-dire lorsque l'ensemble constitué de l'assise et du dossier est basculé. En revanche, lorsque l'élément de siège autorise un utilisateur à s'asseoir, le système anti-rotation peut se reverrouiller, ce qui peut garantir qu'aucune rotation n'ait lieu lorsque l'élément de siège est en position face à la route ou dos à la route. 440FR On peut également prévoir un système de mise en recouvrement total des profilés supérieur et inférieur des glissières, afin de diminuer la surface occupée par le siège et de minimiser l'espace requis pour la rotation. Enfin, on pourrait envisager dans un espace encore plus restreint de déverrouiller également le dossier, afin de réduire encore la surface nécessaire pour la rotation de 180 , en rabattant le dossier sur l'assise ou au contraire et en alignant le plus possible selon le même axe l'assise et le dossier. Bien entendu, cela peut se faire dans la limite de la hauteur disponible dans l'habitacle du véhicule automobile. Un contacteur relié au tableau de bord peut optionnellement indiquer si le siège est bien enclenché en position route. Enfin, une rotation complète de 360 d'un siège de véhicule est bien entendu possible, avec 15 une rotation dans le sens des aiguilles d'une montre ou dans le sens anti-horaire. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront par ailleurs de la description détaillée d'un mode de réalisation de l'invention actuellement préféré, décrit uniquement à titre d'exemple et en référence aux dessins parmi lesquels : 20 la figure 1 a représente un siège assemblé selon un mode de réalisation de la présente invention, et la figure lb est une vue de dessus du siège assemblé en position route selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention. la figure 2a illustre le siège de la figure la après une rotation autour du pivot horizontal, et la figure 2b est une vue de dessus du siège après une rotation autour du pivot horizontal 25 selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, la figure 3a illustre le siège de la figure la après une rotation autour des pivots horizontal et vertical, et la figure 3b est une vue de dessus du siège après une rotation autour des pivots horizontal et vertical selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, 30 la figure 4a illustre le siège de la figure la et la figure 4b est une vue de dessus après une rotation de 180 , le siège dos à la route et apte à accueillir un utilisateur, selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, io La figure 5a illustre un siège dans un mode de réalisation alternatif, la figure 5b illustre un siège après une rotation autour du pivot horizontal et la figure 5c illustre un siège après une rotation autour du pivot horizontal et une rotation de 180 autour du pivot vertical, et la figure 5d illustre un siège dos à la route et apte à accueillir un utilisateur, La figure 6a représente une vue de côté d'un siège représenté schématiquement pendant un procédé de positionnement dos à la route d'un siège selon l'art antérieur et la figure 6b représente une vue de dessus d'un même procédé de positionnement dos à la route d'un siège selon l'art antérieur, La figure 7a représente une vue de côté d'un siège représenté schématiquement pendant un procédé de positionnement dos à la route d'un siège selon la présente invention et la figure 7b représente une vue de dessus d'un même procédé de positionnement dos à la route d'un siège selon la présente invention, - La figure 8 illustre un siège en position route, avec un système d'aide à la manipulation, et un système anti-rotation dans un mode de réalisation préféré de la présente invention, - La figure 9 illustre des moyens de fixation avant d'un siège, dans un mode de réalisation alternatif de la présente invention. Dans les figures, des éléments identiques sont désignés par des références numériques identiques. La figure la représente un siège assemblé selon un mode de réalisation de la présente invention, et la figure lb est une vue de dessus du siège assemblé en position route selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention. Sur la figure lb, la surface occupée par le siège est symbolisée par un contour 200 de forme sensiblement rectangulaire, dont la dimension correspond à la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier. Un siège automobile comportant une assise 50 et un dossier 55 est en position face à la route. L'assise 50 repose sur un plateau de support 40, le contact avec l'assise étant réalisé par un pivot de rotation horizontal 110, situé à l'extrémité de l'assise du côté opposé au dossier. Le plateau de support 40 est monté sur un pivot vertical 120, sur un support entre des profilés supérieurs 30 des glissières, pouvant coulisser avec des profilés inférieurs 20 fixés sur un plancher 10. Dans le mode de réalisation représenté, le pivot vertical se trouve sensiblement 21440FR 440FR au centre de l'espace à l'intérieur des profilés inférieurs des glissières de réglage ; le pivot vertical peut également se trouver décentré par rapport audit espace. A l'avant et à l'arrière du siège se trouvent des moyens de fixation avant et arrière, qui permettent de fixer l'élément de siège sur les glissières. Les moyens de fixation arrière peuvent être un ballfix à bille, bien connu, avec une matrice 75 du système de fixation à bille, au niveau des pieds 70, tout autre système de fixation est envisageable. Les moyens de fixation avant sont composés d'une barre de fixation 90 transversale sur les profilés supérieurs 30 et d'un crochet 80 solidaire de l'assise du siège. Un patin amortisseur 100 est situé sur le plateau de support, il permet d'amortir et de compenser des éventuels déséquilibres de charge de l'assise du siège. Autrement, à la place d'une barre transversale de fixation, les moyens de fixation avant peuvent également être composés d'un anneau de fixation ou d'un crochet de fixation sur les profilés supérieurs. Dans un mode de réalisation alternatif, et tel que représenté à la figure 9, les moyens de fixation avant peuvent être positionnées latéralement par rapport au siège, avec 15 un anneau de fixation 90' sur les profilés supérieurs 30, et un crochet complémentaire 80 en position latérale par rapport à l'assise. Les figures 2a, 3a, 4a illustrent un siège dans différentes positions selon un mode de réalisation particulièrement préféré de l'invention, et les figures 2b, 3b, 4b montrent les 20 mêmes positions mais représentent une vue de dessus du siège. Sur les figures 2b, 3b, 4b la surface occupée par le siège est symbolisée par un contour 200, de forme sensiblement rectangulaire, dont la dimension correspond à la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier, que ce soit avant ou après rotation autour du pivot de rotation horizontal. 25 La figure 2a illustre le siège de la figure la, et la figure 2b est une vue de dessus du siège, après une rotation de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier autour du pivot sensiblement horizontal. Une rotation commune de l'assise 50 et du dossier 55 autour du pivot sensiblement horizontal été réalisée : l'ensemble constitué de l'assise et du dossier est 30 basculé vers l'avant d'un angle alpha. Le crochet 80, solidaire de l'assise du siège, est pivoté lui aussi, jusqu'à désengagement de la barre de fixation 90. On constate aisément sur la figure 2b que l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal de l'ensemble constitué par l'assise et le dossier est réduite par rapport à l'aire projetée selon la 440FR 9 projection orthogonale dudit ensemble avant rotation autour du pivot horizontal 110. Il en résulte que le volume requis pour la rotation de 180 de l'élément de siège par rapport au pivot vertical est réduit du fait du basculement en avant dudit élément de siège. La figure 3a illustre le siège de la figure la et la figure 3b est une vue de dessus du siège après une rotation commune de l'assise et du dossier autour du pivot sensiblement horizontal d'un angle alpha et une rotation de 180 , autour du pivot sensiblement vertical, du plateau de support sur lequel reposent l'assise et le dossier du siège. On constate sur la figure 3b que l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal de l'ensemble constitué par l'assise et le dossier est réduite par rapport à l'aire projetée selon la projection orthogonale dudit ensemble avant rotation autour du pivot horizontal 110. Enfin, les figures 4a et 4b illustrent le siège de la figure la dos à la route, c'est-à-dire après une dernière opération consistant à rabaisser l'ensemble constitué de l'assise 50 et du dossier 55 du siège en le faisant pivoter d'un angle alpha mais dans une rotation inverse par rapport à la première rotation autour du pivot sensiblement horizontal, de sorte que l'assise 50 soit de nouveau sensiblement à l'horizontale, et qu'un passager puisse s'asseoir. Une fois l'assise 50 et le dossier 55 rabaissés pour permettre par exemple à un passager de s'asseoir en position dos à la route, une rotation autour du pivot vertical 120 est encore possible, les systèmes de fixation du siège n'étant pas verrouillés. Les figures 5a à 5d illustrent les différentes positions d'un siège selon un mode de réalisation alternatif de la présente invention. La figure 5a représente un siège automobile comportant une assise 50 et un dossier 55, en position face à la route. L'assise 50 est située sur des profilés supérieurs 30, eux-mêmes reliés aux profilés inférieurs 20 qui reposent sur un plateau de support 40. Le plateau de support 40 est monté sur un pivot vertical 120, entre un plancher 10 et les profilés inférieurs 20, dans le mode de réalisation alternatif représenté, le pivot vertical se trouvant sensiblement au centre de l'espace défini par les deux profilés des glissières de réglage. A l'avant et à l'arrière du siège se trouvent des moyens de fixation avant et arrière, qui permettent de fixer l'élément de siège en position route. Les moyens de fixation arrière peuvent être des ballfix, avec une matrice 75' du système de fixation à bille, au niveau des pieds 70, les moyens de fixation 440FR 10 25 avant sont composés d'une barre transversale 90 sur le plancher 10 et d'un crochet 80 sur le profilé inférieur. Tel qu'illustré figure 5b, l'ensemble constitué de l'assise et du dossier du siège est pivoté 5 autour du pivot horizontal 110, c'est-à- dire que l'assise 50 et le dossier 55 sont basculés vers l'avant. Le crochet 80 solidaire de l'assise est aussi basculé sous la barre de fixation 90. Le plateau de support 40, monté en liaison pivot sur le plancher 10, peut donc être pivoté de 180 autour du pivot vertical 120 afin de positionner dos à la route l'élément de siège qui lui t 0 est solidaire. Le résultat est représenté sur la figure 5c. Enfin, le siège dos à la route et autorisant un passager à s'asseoir est illustré sur la figure 5d. L'assise et le dossier sont rabaissés par une rotation autour du pivot sensiblement horizontal 110, d'un angle alpha opposé à la première rotation par rapport au pivot horizontal, ce qui permet par exemple à un passager de s'asseoir sur l'élément de siège. Une rotation autour du pivot vertical est encore possible, les moyens de fixation du siège n'étant pas verrouillés. Afin de bien comprendre les avantages obtenus par la présente invention, un procédé de retournement d'un siège selon la présente invention va être décrit, en référence aux figures 20 décrites ci-dessus et aux figures 6a, 6b, 7a, 7c suivantes. Le siège considéré est le siège de la figure la, tel qu'il a été décrit ci-dessus, initialement dans une position face à la route. La première étape du procédé consiste à déverrouiller le système de fixation arrière 70. Ensuite, une rotation commune de l'assise 50 et du dossier 55 autour du pivot horizontal 110 peut être effectuée, c'est-à-dire que l'élément de siège est basculé en avant. Le crochet 80 du siège pivote sous la barre de fixation 90, tel que montré sur la figure 2a. 30 L'étape suivante consiste à faire pivoter le plateau de support 40 autour du pivot vertical 120, jusqu'à 180 , pour positionner le siège dos à la route, l'assise et le dossier étant basculés vers l'avant. La figure 3a illustre le résultat des deux rotations successives. 440FR 11 Il ne reste plus ensuite qu'à faire pivoter l'assise et le dossier autour du pivot horizontal 110, de sorte que l'assise soit à l'horizontale, et qu'un utilisateur puisse s'asseoir, tel qu'illustré sur la figure 4a. La figure 6a représente une vue de côté d'un siège représenté schématiquement pendant un procédé de retournement d'un siège selon l'art antérieur et la figure 6b représente une vue de dessus d'un même procédé de retournement d'un siège selon l'art antérieur. La figure 7a représente une vue de côté d'un siège représenté schématiquement pendant un procédé de retournement d'un siège selon la présente invention et la figure 7b représente une to vue de dessus d'un même procédé de retournement d'un siège selon la présente invention. Sur ces figures sont représentés l'assise 50 et le dossier 55 du siège. L'espace occupé par l'élément de siège et nécessaire pour sa rotation de 180 est schématisé par les traits pointillés entourant l'élément de siège. Le siège avant rotation est illustré en trait gras, le siège après 15 rotation est illustré en trait fin. Dans le procédé des figures 6a et 6b, seule la rotation de 180 autour d'un pivot vertical est réalisée, alors que le procédé des figures 7a et 7b, tel que décrit ci-dessus, autorise d'abord une rotation d'un angle alpha autour d'un pivot horizontal, c'est-à-dire que l'assise et le 20 dossier sont basculés vers l'avant, réduisant en même temps le volume requis pour la rotation de 180 du siège. La comparaison entre ces deux figures permet de voir clairement le gain de place lorsque le procédé utilise deux pivots de rotation selon la présente invention. En effet, l'aire projetée selon la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier après rotation autour du pivot horizontal est alors réduite par rapport à l'aire projetée selon la 25 projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier en position route sensiblement horizontale. La figure 8 illustre un siège en position dos à la route, avec un système d'aide à la manipulation 60. Dans l'exemple illustré, le système d'aide à la manipulation 60 est un 30 ressort, qui est fixé entre le plateau de support 40 et l'assise 50. Le ressort est un ressort de compensation, qui relève l'assise 50 du siège, lorsque le système de fixation arrière 70 est déverrouillé, ce qui aide à la rotation suivante autour du pivot vertical 120, l'utilisateur 440FR 12 n'ayant pas besoin de maintenir l'assise relevée tout en effectuant la rotation autour du pivot vertical 120. Dans un autre mode de réalisation, le système d'aide à la manipulation 60 peut être un vérin ou un ressort bistable, qui maintient l'assise 50 à deux positions extrêmes, à savoir la position horizontale et la position relevée, par exemple. Un système anti-rotation est également représenté à la figure 8, dans un mode de réalisation de la présente invention, qui permet de bloquer larotation du siège lorsque celui-ci est en position dos à la route. Avantageusement, le système anti-rotation est par exemple un ball fix, du même type que le système de fixation arrière, avec une matrice 160 du système de fixation à bille, au niveau des pieds 70. Il est à noter que, dans les modes de réalisation décrits, on a considéré que l'assise et le dossier restent dans une position angulaire fixe, cependant l'homme du métier comprendra que le positionnement relatif de ces deux parties pourrait être automatiquement ou manuellement changé lors de l'opération autour du pivot horizontal pour pouvoir utiliser l'espace disponible au mieux. On pourrait par exemple envisager, dans un espace encore plus restreint et afin de réduire encore le volume nécessaire pour la rotation de 180 , de déverrouiller également le dossier, et d'autoriser une rotation du dossier autour d'un pivot horizontal dossier/assise, qui existe sur la plupart des sièges automobiles et qui permet un ajustement de l'angle entre le dossier et l'assise horizontale. On peut ainsi envisager de rabattre le dossier sur l'assise ou au contraire d'aligner le plus possible selon le même axe l'assise et le dossier. Bien entendu, cela pourrait se faire dans la limite de la hauteur disponible dans l'habitacle du véhicule automobile. Une rotation de 180 pourrait ensuite avoir lieu, en utilisant le pivot horizontal tel que décrit ci-dessus, pour réduire encore la projection orthogonale de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier, et le pivot vertical pour le positionnement dos à la route du siège. De même, avant les rotations pour positionner le siège dos à la route des éléments de confort, comme des tablettes, peuvent être relevés et rabattus contre le dossier, pour réduire au maximum l'espace nécessaire pour le retournement du siège. 440FR 13 Il faut également noter qu'une rotation autour du pivot horizontal de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier permet de diminuer l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan horizontal de l'ensemble constitué de l'assise et du dossier. Après une première rotation autour dudit pivot horizontal, l'assise peut être effectivement relevée, de sorte qu'elle n'est plus en position sensiblement horizontale mais dans une position telle qu'un utilisateur ne peut plus être assis. Ainsi, une rotation autour dudit pivot horizontal ne doit pas être confondue avec un mécanisme de réhausse d'assise, par exemple à l'aide d'un vérin, qui permet de régler la hauteur de l'assise tout en la maintenant en position sensiblement horizontale, pour permettre à l'utilisateur assis sur l'élément de siège un ajustement de la hauteur de siège, par exemple par rapport à sa propre taille. Enfin, bien que décrite pour un positionnement dos à la route et une rotation de 180 , la présente invention permet bien entendu une rotation complète de 360 du siège. En somme, il reste à constater que la présente invention fournit un siège avec une assise et un dossier sur un plateau de support, monté en pivot pour permettre une rotation de sensiblement 180 autour d'un premier pivot sensiblement vertical et donc le positionnement du siège, par exemple le siège avant, d'une position face à la route à une position dos à la route et face aux sièges arrière. De plus, un deuxième pivot de rotation sensiblement horizontal, qui autorise une rotation commune de l'assise et du dossier du siège par rapport au plateau de support, dans un plan vertical, peut permettre de diminuer de manière significative la surface et le volume nécessaires lors d'une rotation de 180 du siège, ce qui est souhaitable dans les véhicules dans lesquels l'espace intérieur est réduit. Bien entendu, bien que décrite pour un siège avant passager ou conducteur, la présente invention s'applique également à tous les siéges de véhicule automobile, en particulier les sièges deuxième et troisième rangées d'un véhicule monospace
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Siège de véhicule comportant une assise (50), un dossier (55) et un plateau de support (40) permettant une rotation dudit siège, le plateau de support étant muni d'un premier pivot, sensiblement vertical, (120) permettant une rotation dudit plateau de support (40) autour d'un axe sensiblement vertical z, et caractérisé en ce qu'il comporte deuxième pivot, sensiblement horizontal, (110) permettant une rotation commune de l'assise (50) et du dossier (55) dans un plan sensiblement vertical, de sorte que l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal de l'ensemble constitué de l'assise (50) et du dossier (55) soit inférieure à l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal dudit ensemble avant rotation autour du pivot sensiblement horizontal (110).
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Revendications 1. Siège de véhicule comportant une assise (50), un dossier (55) et un plateau de support (40) permettant une rotation dudit siège, le plateau de support étant muni d'un premier pivot, sensiblement vertical (120), permettant une rotation dudit plateau de support (40) autour d'un axe sensiblement vertical z, et caractérisé en ce qu'il comporte un deuxième pivot, sensiblement horizontal (110), permettant une rotation commune de l'assise (50) et du dossier (55) dans un plan sensiblement vertical, de sorte que l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal de l'ensemble constitué de l'assise (50) et du dossier (55) soit inférieure à l'aire projetée selon la projection orthogonale dans un plan sensiblement horizontal dudit ensemble avant rotation autour du pivot sensiblement horizontal (110). 15 2. Siège selon la 1, le pivot sensiblement horizontal (110) étant positionné près de l'extrémité de l'assise (50) qui est opposée au dossier (55). 3. Siège selon l'une quelconque des précédentes, ledit siège étant monté sur 20 des glissières longitudinales comprenant un profilé supérieur (30) et un profilé inférieur (20) fixé sur un plancher (10), caractérisé en ce que le plateau de support (40) est monté solidaire de l'un des profilés de glissières. 4. Siège selon la 3, caractérisé en ce que le plateau de support (40) est monté 25 solidaire du profilé supérieur (30) de glissières. 5. Siège selon l'une quelconque des précédentes, ledit siège étant monté sur des glissières longitudinales avec un profilé supérieur (30) et un profilé inférieur (20) fixé sur un plancher (10), ledit siège comprenant des moyens de fixation avant et arrière pour 30 fixation dudit siège aux dites glissières.440FR 15 6. Siège selon la 5, lesdits moyens de fixation avant comprenant une barre de fixation (90) ou un anneau de fixation (90') solidaire de l'un desdits profilés et un crochet (80) solidaire de ladite assise. 7. Siège selon la 3, caractérisé en ce que le plateau de support (40) est monté solidaire du profilé inférieur (30) de glissières. 8. Siège selon l'une quelconque des précédentes, ledit siège étant monté sur des glissières longitudinales comprenant un profilé supérieur (30) et un profilé inférieur l 0 (20) fixé sur un plancher (10), ledit siège comprenant en outre des moyens de fixation avant et arrière pour fixation dudit siège au plancher (10). 9. Siège selon la 8, lesdits moyens de fixation avant comprenant une barre de fixation (90) ou un anneau de fixation (90') solidaire du plancher (10) et un crochet (80) 15 solidaire de ladite assise. 10. Siège selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre un système d'aide au mouvement (60) pour aider à la manipulation dudit siège, en particulier le système d'aide au mouvement (60) étant choisi dans le groupe constitué de : un ressort, 20 un vérin bistable, un ressort de compensation, un vérin de compensation.
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B
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B60
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B60N
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B60N 2
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B60N 2/12,B60N 2/14
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FR2896146
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A1
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PERFECTIONNEMENTS AUX CHAMPS OPERATOIRES A FENETRE
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L'invention concerne un champ opératoire imperméable qui comporte une fenêtre au travers de laquelle l'opérateur peut accéder au site opératoire et introduire dans le corps un tube ou un fil éventuellement prolongé par une liane de perfusion ou autre ligne qui doit rester en place alors que le champ doit être retiré. Pour retirer le champ malgré la présence du tube du fil ou de la ligne qui traversent la fenêtre il est connu de découper le champ au moyen d'un instrument ou de le déchirer le champ au moment voulu pour le retrait, jusqu'à ouvrir latéralement la fenêtre et ces opérations compliquent le travail de l'opérateur et constituent un risque pour le tube, le fil ou la ligne. Pour faciliter ces opérations, il a été proposé de munir le champ d'amorces de découpe ou de déchirement, comme décrit par exemple dans la publication EP 1 009 318. Ces mesures ne facilitent que dans une mesure limitée le découpage du champ et n'éliminent pas les risques. La présente invention vise à assurer une élimination facile et sure du champ sans l'intervention d'un outil et sans recourir à un matériau déchirable pour la constitution du champ. On y parvient selon l'invention avec un champ opératoire constitué par une nappe imperméable qui présente une fenêtre (3) d'accès au site opératoire, caractérisé en ce que la nappe est constituée de deux feuilles imperméables (10, 20) maintenus dans le prolongement l'une de l'autre et de façon étanche par un adhésif qui permet de séparer les feuilles par pelage et en ce que la fenêtre (3) est partagée entre les deux feuilles. Dans de modes de réalisation préférés, le champ présente également une ou plusieurs des caractéristiques suivantes . • les deux feuilles présentent deux bords jointifs maintenus par un ruban imperméable placé sous lesdits bords et auxquels lesdits bords sont fixés par ledit adhésif ; • les deux feuilles présentent deux bords en superposition et ledit adhésif est disposé entre lesdits bords ; • lesdits bords sont rectilignes ; • ladite fenêtre est partagée sensiblement par moitié entre les deux feuilles ; • lesdites feuilles sont rectangulaires ; • des moyens absorbants sont prévus autour de la fenêtre ; • les moyens absorbants sont constitués par deux bandes absorbantes qui sont complémentaires pour former un cadre autour de fenêtre et qui sont collées au champ sauf à des endroits où elles se chevauchent en sorte qu'elles restent libre à ces endroits ; • le champ comporte plusieurs fenêtres superposées de tailles décroissantes réalisées dans des masques successifs pelables latéralement. On décrira ci-après des exemples de réalisation d'un champ opératoire selon l'invention, en référence aux figures jointes sur lesquelles : • la figure 1 représente la face de dessous d'une réalisation d'un champ conforme à l'invention, c'est--à-dire la face qui sera au contact de la peau, avant réalisation de la fenêtre ; • la figure 2 représente le champ de la figure 1 après réalisation d'une fenêtre ; • la figure 3 représente le champ de la figure 2 après application d'un adhésif ; • la figure 4 représente la face de dessus du champ après mise en place de bandes absorbantes ; • la figure 5 représente les fenêtres d'un champ à plusieurs fenêtres superposées ; • la figure 6 représente la face de dessous d'une variante d'un champ conforme à l'invention, avant réalisation de la fenêtre et • la figure 7 représente le champ de la figure 6 après réalisation de la fenêtre. Le champ (1) représenté sur la figure 1 est constitué de deux feuilles imperméables (10,20) rectangulaires, par exemple de 100 x 70 cm dont deux bords (10a, 20a) sont jointifs. Sous ces bords, les feuilles sont fixées adhésivement à une bande imperméable (2), par exemple de 5 à 10 cm de largeur par un adhésif permettant de détacher les feuilles de la bande par pelage. Dans le champ est pratiqué (figure 2), un trou qui 30 constitue une fenêtre (3) qui est partagée entre les deux feuilles, par exemple en deux parties sensiblement égales. Cette fenêtre a toute forme et toutes dimensions voulues, par exemple circulaire (figure 2) ou ovale. De l'adhésif (4) est appliqué autour du trou sur la face de dessous du champ et cet adhésif comme le trou est protégé provisoirement par un papier siliconé (5) qui sera retiré pour la fixation du champ autour du site opératoire. Sur la face de dessus du champ (figure 4) sont fixées adhésivement autour du trou (3) deux bandes en U (6,7) en matériau absorbant, par exemple en non-tissé ; les deux bandes sont placées en opposition en sorte que leurs ailes se chevauchent sur la ligne de coupure et ne soit fixée à l'endroit du chevauchement ni au champ entre elles. Les bandes en U constituent un carré intérieur d'environ 40 cm de côté et un carré extérieur de 50 à 60 cm de côté. A l'intérieur de carré de 40 cm tous les matériaux hors papier siliconé sont de préférence transparents. Le champ peut comporter de façon en soi connue plusieurs fenêtres superposées dont la taille est décroissante depuis la fenêtre initiale du champ jusqu'à la fenêtre située le plus en dessus. La figure 5 représente pour l'exemple un champ qui comporte un fenêtre initiale (30) par exemple de 15cm de diamètre, recouverte par un premier masque adhésif pelable (31) qui comporte lui-même une fenêtre (32), par exemple de 10 cm de diamètre laquelle est recouverte par un deuxième masque adhésif pelable (33) pourvu d'une fenêtre (34), par exemple de 5 cm de diamètre. Les masques sort fendus pour permettre un pelage latéral. A la pose du champ, on enlève le papier siliconé. On applique le champ sur la peau du patient. Pour cela, on peut voir à. travers le carré transparent. On procède à l'opération et à la mise en place des lignes permanentes (perfusion, mesure de pression artérielle, et autres), puis on sépare l'une des feuilles de la base adhésive en la pelant latéralement jusqu'au trou du site opératoire, on tire latéralement le champ autour des lignes, les bandes en U s'écartent aussi sans offrir de résistance autour des lignes installées. On décolle le champ de la peau du patient avant de le tirer latéralement. Les bandes en U servent à absorber les liquides lors de l'opération, le carré de non tissé peut être orienté de manière à éviter d'avoir en position basse du champ les côtés où les bandes se chevauchent. Dans une variante de réalisation (figures 6 et 7) les deux feuilles (10', 20') du champ présentent deux bords (10'a, 20'a, 10'a, 20'a) en superposition et un adhésif permettant le pelage est disposé entre les bords superposés. L'adhésif peut être porté par un ruban (2). Le recouvrement des deux feuilles est par exemple d'une largeur de 5cm. La perforation (3')est pratiquée comme précédemment. L'invention n'est pas limitée aux réalisations qui ont été décrites.30
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L'invention concerne un champ opératoire constitué par une nappe imperméable qui présente une fenêtre (3) d'accès au site opératoire, caractérisé en ce que la nappe est constituée de deux feuilles imperméables (10, 20) maintenus dans le prolongement l'une de l'autre et de façon étanche par un adhésif qui permet de séparer les feuilles par pelage et en ce que la fenêtre (3) est partagée entre les deux feuilles.L'invention s'applique notamment aux champs opératoires utilisés en chirurgie.
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1. Champ opératoire constitué par une nappe imperméable qui présente une fenêtre (3) d'accès au site opératoire, caractérisé en ce que la nappe est constituée de deux feuilles imperméables (10, 20) maintenus dans le prolongemer..t l'une de l'autre et de façon étanche par un adhésif qui permet de séparer les feuilles par pelage et en ce que la fenêtre (3) est partagée entre les deux feuilles. 2. Champ opératoire selon la 1 dont les deux feuilles présentent deux bords jointifs (10a, 20a) maintenus par un ruban imperméable (2) placé sous lesdits bords et auxquels lesdits bords sont fixés par ledit adhésif. 3. Champ opératoire selon la 1 dont les deux feuilles (10', 20') présentent deux bords (10'a, 20'a) en superposition et en ce que ledit adhésif est disposé entre lesdits bords. 4. Champ opératoire selon la 1 ou 2 dont lesdits bords (10a, 20a) sont rectilignes. 5. Champ opératoire selon l'une des 1 à 4 dont ladite fenêtre (3) est partagée sensiblement par moitié entre les deux feuilles (10,20). 6. Champ opératoire selon l'une des 1 à 5 dont lesdites feuilles (10, 20) sont rectangulaires. 7. Champ selon l'une des 1 à 6 et qui comprend des moyens absorbants (6,7) autour de la fenêtre (3) qui sont fendus pour un pelage latéral. 8. Champ selon la 7 et dont les moyens absorbants sont constitués par deux bandes absorbantes (6, 7) qui sont complémentaires pour former un cadre autour de la fenêtre (3) et qui se chevauchent, les deux bandes étant collées au champ sauf à des endroits où les deux bandes se chevauchent en sorte qu'elles restent libres à ces endroits. 9. Champ selon la 8 et dans lequel les bandes absorbantes (6, 7) sont conformées en U. 10. Champ selon l'une des 1 à 9 et qui comporte plusieurs fenêtres (30, 32, 34) superposées de tailles décroissantes réalisées dans des masques successifs (31, 32) pelables qui sont fendus pour un pelage latéral. 20 25 30
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A
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A61
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A61B
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A61B 19
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A61B 19/08
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FR2896002
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A1
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ACCESSOIRE POUR LA POSE DE PANNEAUX SANDWICH ET DE PANNEAUX ISOLANTS ET PROCEDE DE POSE UTILISANT CET ACCESSOIRE
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La présente invention concerne un accessoire pour la pose de panneaux sandwich et de panneaux isolants ainsi qu'un procédé de pose utilisant cet accessoire. Pour réaliser l'isolation et la finition d'un mur, il est connu d'utiliser des panneaux isolants qui comportent une plaque de plâtre associée à ure couche de matériau isolant, par exemple du polystyrène expansé. Dans une construction neuve, un tel panneau est collé directement sur le gros oeuvre a l'aide d'un mortier. Dans un chantier de rénovation, on crée une cloison isolante devant le mur à isoler. On utilise alors de préférence des panneaux sandwich comportant une couche de matériau isolant, par exemple du polystyrène expansé, entre deux plaques de plâtre. La pose d'un tel panneau se fait sur une semelle 3n bois et la fixation se fait par exemple par vissage sur une ossature réalisée préalablement. La réalisation d'une telle cloison, venant prendre place devant un mur à rénover, nécessite un temps de pose important. La présente invention a alors pour but de réduire le temps nécessaire à la réalisation d'une telle cloison. A cet effet, elle propose un accessoire pour la pose d'an panneau comportant au moins une plaque de parement, par exemple une plaque de plâtre, et une couche de matériau isolant. Selon l'invention, cet accessoire comporte : - une base, - une face d'appui s'étendant à partir d'un premier bord de la base, - une face de maintien s'étendant sensiblement parallèlement à la face d'appui à partir d'un second bord de la base, opposé à son premier bord, et du même côté de la base que la face d'appui, et - une lame élastique s'étendant à partir de la base, à l'extérieur du corps en U formé par la base, la face d'appui et la face de maintien, en faisant saillie d'une part du côté opposé à la face d'appui et la face de maintien et d'autre part au-delà de la face de maintien, la lame présentant des moyens d'accrochage. Un tel accessoire peut se monter à califourchon sur un bord supérieur et/ou un bord inférieur d'une plaque de parement d'un panneau isolant ou d'un panneau sandwich. Un panneau isolant est formé de l'association d'une couche de matériau isolant avec une plaque de parement, par exemple une plaque de plâtre, et un panneau sandwich comporte une couche de matériau isolant prise en sandwich entre deux plaques de parement. La base, la face d'appui et la face de 2 maintien permettent de positionner et de fixer cet accessoire sur la plaque de parement. La lame élastique avec ses moyens d'accrochage, permet quant à elle de réaliser un encliquetage avec des moyens d'accrochage complémentaires. Il suffit donc de prévoir des moyens d'accrochage fixes, par exemple au sol et au plafond d'un local, pour monter ensuite un panneau avec des accessoires selon l'invention. Ces derniers sont mis en place sur les bords inférieur et supérieur du panneau puis le panneau ainsi équipé vient s'encliqueter sur les moyens d'accrochage fixes disposés au sol et au plafond. Un tel montage est alors facilement réalisable. Le gain de temps par rapport à un montage traditionnel sur une ossature est très sensible. Dans une forme de réalisation préférée, car d'une part glus facile à fabriquer et d'autre part parfaitement adaptée à la plupart des plaques de parement, la base est une plaque sensiblement plane rectangulaire, et la face d'appui et la face de maintien s'étendent depuis les grands côtés de la base perpendiculairement à cette base. La face de maintien d'un accessoire selon l'invention comporte par exemple au moins une patte plane présentant du côté opposé à a base une extrémité pointue. Une telle patte peut facilement venir s'introduire entre la couche de matériau isolant et la plaque de parement d'un panneau (isolant ou sandwich). Dans une variante de réalisation, la lame élastique s'étend par exemple à partir du bord de la base portant la face de maintien. L'invention prévoit aussi par exemple que les moyens c'accrochage comportent une nervure réalisée par pliage de la lame élastique. Cette forme de réalisation a l'avantage d'être facile à réaliser tout en permettant de réaliser un bon accrochage. Un accessoire selon l'invention peut par exemple être réalisé par pliage et découpage d'une tôle. La présente invention propose également un procédé pour la pose entre un sol et un plafond d'un panneau comportant au moins urne plaque de parement, par exemple une plaque de plâtre, et une couche de matériau isolant, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - fixation dans un même plan vertical d'une cornière au sol et d'une cornière au plafond, les deux cornières présentant une section transversale en L, l'une des branches du L présentant des moyens d'accrochage, 3 - mise en place sur le bord inférieur et sur le bord supérieur de la plaque de parement d'au moins un accessoire selon l'invention de telle sorte que la face d'appui se trouve à l'extérieur du panneau et que la face de maintien soit disposée au niveau de la couche de matériau isolant, - montage du panneau entre les deux cornières, es moyens d'accrochage des accessoires montés sur le panneau venant coopérer avec les moyens d'accrochage des cornières de manière à réaliser un encliquetage du panneau sur les cornières. Dans un tel procédé, la fixation du panneau s'effectue par exemple par injection de colle entre le panneau et d'une part le sol et d'autre part le plafond. Pour réaliser une cloison plane, dans laquelle deux panneaux sont posés sur deux mêmes cornières, il est prévu qu'après le montage des deux panneaux, les deux panneaux sont alignés l'un avec l'autre. Cet al gnement de deux panneaux comporte par exemple les étapes suivantes : insertion partielle d'une lame entre une plaque de parement et la couche de matériau isolant d'un premier panneau, sur le côté de ce panneau destiné à venir contre le second panneau, la lame comportant une encoche permettant l'introduction de l'extrémité de la lame d'un tournevis, avant que l'encoche de la lame ne disparaisse dans le panneau, introduction de l'extrémité d'un tournevis dans l'encoche de la lame, la forme de l'extrémité du tournevis étant adaptée à la forme de l'encoche, le tournevis se trouvant du côté de la plaque de parement, - fin de l'insertion de la lame entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant, la lame du tournevis formant une entaille correspondante 25 dans la plaque de parement, - mise en place du second panneau contre le premier panneau de manière à aligner les deux panneaux, et - rotation à l'aide du tournevis de la lame de telle sorte qu'y ne partie de celle-ci vienne s'insérer entre la plaque de parement et la couche de matériau 30 isolant du second panneau. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 représente en perspective un clip de positionnement selon l'invention, La figure 2 représente en vue de côté deux clips de la figire 1 et deux cornières associées, La figure 3 montre la partie supérieure d'un panneau sandwich équipé d'un clip selon l'invention et une cornière correspondante avant montage du panneau, La figure 4 correspond à la figure 3 dans l'état monté du panneau, Les figures 5 à 8 correspondent respectivement aux figures 1 à 4 pour une variante de réalisation du clip de positionnement, La figure 9 illustre une première étape de montage d'un panneau selon l'invention, La figure 10 illustre une seconde étape de montage d'un panneau selon l'invention, La figure 11 illustre une troisième étape du montage de panneau selon l'invention, La figure 12 illustre deux panneaux montés selon la présente invention, La figure 13 est une vue en perspective d'une variante de réalisation d'un clip selon l'invention, et La figure 14 montre en vue de côté le clip de la figure 13 coopérant 20 avec une cornière. La figure 1 représente un clip de positionnement 2 destiné à être utilisé comme accessoire pour le montage d'un panneau isolant ou d'un panneau sandwich. On entend ici par panneau isolant un panneau comportant une plaque de parement, par exemple une plaque de plâtre 4, associée à une couche 6 de 25 matériau isolant, par exemple en polystyrène expansé (PSE). L n panneau sandwich comporte quant à lui une couche 6 de matériau isolant en sandwich entre deux plaques de parement, par exemple des plaques de plâtre 4. De tels panneaux isolants et panneaux sandwich sont connus de l'homme du métier et ne sont pas décrits plus en détails ici. 30 Les clips de positionnement 2 représentés sur les figures 'I à 8, 13 et 14 comportent une base 8, une face d'appui 10, une face de maintien comportant au moins une patte de maintien 12, et une lame élastique 14. La base 8 est, dans les trois formes de réalisation représentées aux dessins, une base plane de forme rectangulaire allongée. Le long d'un premier 4 grand côté 16, se trouve la face d'appui 10. Cette dernière s'étend perpendiculairement à base 8. Cette face d'appui 10 présente, dans les trois formes de réalisation représentées aux dessins, également une forme rectangulaire plane. 5 Le second grand côté 18 de la base 8 porte quant à lui la ;les) patte(s) de maintien 12 et la (les) lame(s) élastique(s) 14. Les pattes de maintien 12 s'étendent parallèlement à la face d'appui 10 et sont donc elles aussi perpendiculaires à la base 8. Du côté de leur extrémité libre opposée à la base 8, chaque patte de maintien 12 présente une pointe 20. Comme on peut le voir sur les figures 1 et 5, les pattes de maintien 12 sont disposées aux deux extrémités du second grand côté 18 de la base 8. Dans la variante de réalisation des figures 13 et 14, l'unique patte de maintien 12 est en position centrale par rapport à la base 8. Chaque lame élastique 14 s'étend à partir du second grand côté 18 de la base 8. Par rapport au corps du clip de positionnement corps constitué de la base 8, de la face d'appui 10 et des pattes de maintien 12, la lame élastique 14 s'étend de la base 8 de manière à faire d'une part saillie au-delà de la face de maintien du clip de positionnement 2 et d'autre part s'éloigne progressivement à partir de la base 8 du côté opposé à la face d'appui 10 et à la face de maintien. Dans la forme de réalisation des figures 1 à 4, l'extrémité libre de la lame élastique 14 unique est repliée sur elle-même formant un pli 22 à près de 180 . Dans la forme de réalisation des figures 5 à 8, la lame élastique 14 est également unique et présente une nervure transversale 24. Cette nervure s'étend sensiblement parallèlement au second grand côté 18 de la base 8 sur toute la largeur de la lame élastique 14. Cette nervure 24 est réalisée du côté de la lame 14 correspondant à la face extérieure de la base 8. En d'autres termes, la rainure correspondant à la nervure 24 est disposée par rapport à la lame élastique 14 du même côté que la face de maintien définie par les deux pattes de maintien 12. Dans la forme de réalisation des figures 13 et 14, le clip de positionnement comporte d'une part une seule patte de maintien 12 el: d'autre part deux lames élastiques 14. Ces dernières sont disposées de part et d'autre de la patte de maintien 12. Dans cette forme de réalisation, la lame élastique 14 reprend sensiblement la forme de la lame élastique 14 du clip de positionnement 6 des figures 5 à 8 et présente des formes plus marquées. Ainsi, la nervure 24 des figures 5 à 8 est remplacée par un pliage 24'. La partie libre de la lame élastique 14 s'étendant au-delà du pli 24' est repliée à son extrémité sensiblement à l'équerre de telle sorte que la lame élastique 14 présente à son extrémité libre un rebord 25 sensiblement parallèle à la base 8 du clip de positionnement. Les clips de positionnement 2 sont destinés à coopérer avec des cornières telles les cornières 26 représentées sur les figures 2 à 4, 6 à 8 et 14. Ces cornières sont des pièces profilées présentant une section transversale de forme générale en L. Une extrémité libre d'une branche du L est repliée sur elle- même. De telles cornières sont connues de l'homme du métier. Elles correspondent aux cornières commercialisées sous la marque PLACOPLATRE sous la référence CR2. De telles cornières peuvent être utilisées par exemple pour réaliser une ossature périphérique lors de la réalisation d'une cloison Eéparative. On appellera première branche 28 la branche de la cornière 26 repliée à son extrémité libre et on appellera seconde branche 30 l'autre branche de cette cornière 26. La forme de la lame élastique 14 du clip de positionnement 2 est adaptée aux cornières 26. Dans le cas de la forme de réalisation des figures 1 à 4, le pli 22 vient coopérer avec l'extrémité repliée de la première branche 28 de la cornière 26 lorsque la face d'appui 10 du clip de positionnement vient reposer contre la face intérieure de la seconde branche 30 de la cornière 26. Dans le cas du mode de réalisation des figures 5 à 8, lorsque la face d'appui 10 3st en appui contre la face intérieure de la seconde branche 30 de la cornière 26, la nervure transversale 24 vient coopérer avec le pli se trouvant à l'extrémité de la première branche 28 de la cornière 26. Dans le cas du mode de réalisation des figures 13 et 14, lorsque la face d'appui 10 est en appui contre la face intérieure de la seconde branche 30 de la cornière 26, le pli 24' vient prendre place dans la cornière 26 et se trouve bloqué dans la cornière par le repli d'extrémité de la première branche 28 de cette cornière. Le rebord 25 vient quant à lui en appui sur la tranche de la couche 6 de matériau isolant au niveau du rebord libre 25 de chaque lame élastique 14. Ainsi, le pli 24' est maintenu en position derrière le repli réalisé à l'extrémité de la première branche 28 de la cornière 26. Pour réaliser le montage d'un panneau isolant ou d'un panneau sandwich de manière à réaliser une cloison entre un sol et un plafond, deux cornières 26 sont tout d'abord fixées au sol et au plafond. Ces cornières sont 7 toutes deux placées dans un même plan vertical et sont disposées de telle sorte que la première branche 28 de la cornière (celle portant le pli à son extrémité libre) repose contre le sol et le plafond. Le panneau devant être mis en place est coupé à hauteur de manière à pouvoir prendre place entre les deux cornières 26. On dispose sur le bord supérieur et sur le bord inférieur de la plaque à chaque fois deux clips de positionnement 2 tels que décrits plus haut. On appelle bord supérieur le bord du panneau destiné à venir face à la cornière 26 fixée au plafond tandis que le bord inférieur est destiné à venir face à la cornière 26 fixée au sol. Les clips de positionnement 2 sont fixés sur le panneau ce telle sorte que les pattes de maintien 12 pénètrent dans le panneau au niveau de l'interface entre une plaque de plâtre 4 et la couche 6 de matériau isolant. La face d'appui 10 repose contre la face extérieure de la plaque de plâtre 4 et assure le guidage du clip de positionnement 2 lors de sa mise en place sur le panneau. Le clip de positionnement 2 est enfoncé jusqu'à ce que sa base 8 vienne buter contre le bord de la plaque de plâtre 4. Dans cette position, la lame élastique 4 s'étend au niveau de la couche 6 de matériau isolant en étant toutefois légèrement éloignée de celle-ci. Les figures 3 et 7 illustrent le montage d'un clip de positionnement 2 sur un panneau sandwich dans lequel une couche 6 de matériau isolant est disposée entre deux plaques de plâtre 4. Selon la taille du panneau, on dispose deux ou trois clips de positionnement à chaque fois sur le bord supérieur et sur le bord inférieur. Ces clips sont disposés à proximité des extrémités du bord comme illustré par exemple sur les figures 9 et 10. Si la plaque de plâtre 4 présente des bords amincis, les clips de positionnement 2 sont disposés de prMférence en dehors de la zone amincie. Le montage du panneau sur les cornières se réalise en positionnant les clips de positionnement 2 du bord inférieur par rapport à la cornière 26 fixée au sol. Pour réaliser ce positionnement, le panneau est maintenu légèrement incliné. Une fois les deux clips de positionnement 2 inférieurs en place sur la cornière 26 inférieure, le panneau est redressé et les clips de positionnement 2 supérieurs viennent s'encliqueter dans la cornière 26 supérieure. Les figures 4, 8 et 14 illustrent les clips de positionnement 2 dans leur position encliquetée. Cet encliquetage est réalisé à l'aide de moyens d'accrochage complémentaire disposés d'une part sur la cornière 26 et d'autre part sur la lame élastique 14 du clip de positionnement 2. Dans la forme de réalisatior des figures 8 1 à 4, le pli 22 de la lame élastique 14 vient prendre place derrière le pli réalisé à l'extrémité de la première branche de la cornière 28. Dans la forme de réalisation des figures 5 à 8, la nervure transversale 24 vient se positionner derrière le pli de la première branche de la cornière 26. On remarque dans cette forme de réalisation que l'extrémité libre de la lame élastique 14 dépasse hors de la cornière et est accessible après montage du panneau. Cette forme ce réalisation facilite alors le démontage du panneau. Dans la forme de réalisation des figures 13 et 14, le pli 24' vient se positionner derrière le pli de la première branche 28 de la cornière 26. Ici la forme de la lame élastique est destinée à empêcher tout retrait involontaire du clip de positionnement hors de la cornière 26 mais un retrait à l'aide par exemple d'un tournevis reste possible. Dans les trois formes de réalisation, la position des moyens d'accrochage (pli 22 ou nervure transversale 24) du clip de positionnement est adapté aux dimensions de la cornière 26 correspondante. Lorsque les moyens d'accrochage du clip de positionnement coopèrent avec les moyens d'accrochage (pli à l'extrémité de la premi àre branche) de la cornière 26 la face d'appui 10 vient reposer contre la seconde branche 30 de la cornière 26. Un parfait maintien du panneau est donc ainsi réalisé. Une fois le panneau dans sa position définitive, il est fixé par exemple par collage. Dans ce cas, on peut prévoir d'insuffler de la colle, au moyen d'une bombe aérosol, dans l'espace laissé libre par les clips de positionnement 2 entre d'une part le sol et le bord inférieur du panneau et d'autre part entre le plafond et le bord supérieur du panneau. La colle utilisée peut être une colle de type PU (polyuréthane) ou une colle similaire. Les figures 9 à 11 illustrent comment deux panneaux montés à l'aide de clips de positionnement selon l'invention peuvent être alignés pour réaliser une cloison bien plane. De préférence avant la pose du panneau (panneau isolant ou panneau sandwich) une ou plusieurs lames sont insérées entre la plaque de plâtre 4 et la couche 6 de matériau isolant au niveau d'un bord vertical du panneau. Cette lame 32 comporte une partie saillante 34. Du côté opposé à cette partie saillante, la lame comporte une encoche 36 dont la forme correspond à celle de l'extrémité d'une lame de tournevis. La partie saillante est tout d'abord enfoncée entre la plaque: de plâtre 4 et la couche 6 de matériau isolant. Avant que l'encoche 36 ne pénètre à l'intérieur 9 du panneau, l'extrémité d'une lame de tournevis est engagée dans l'encoche 36. On continue alors d'enfoncer la lame 32 à l'intérieur du panneau :2 jusqu'à ce qu'elle disparaisse entièrement. La lame du tournevis réalise alors une entaille dans la plaque de plâtre 4 du panneau. Cette entaille permet par la suite d'accéder à l'encoche 36 de la lame 32. Une fois le panneau monté sur ces cornières, il est positionné à côté d'un panneau voisin et aligné avec celui-ci (figures 11 et 12). Les panneaux sont correctement positionnés les uns par rapport aux autres de manière à former une surface bien plane. Une fois la bonne position trouvée, l'extrémité d'un tournevis est introduite dans l'encoche 36 de la lame 32 et la lame est pivotée cle manière à venir s'insérer entre la plaque de plâtre et la couche de matériaJ isolant du panneau voisin comme illustré sur la figure 12. Ainsi, un parfait aligrement entre les plaques est réalisé et maintenu. Le procédé de montage décrit ci-dessus permet un montage très rapide d'une cloison à l'aide de panneaux isolants ou de panneaux sandwich. Le gain de temps par rapport à un montage sur une ossature est évident. Malgré les divers jeux pouvant exister, les panneaux peuvent être parfaitement alignés comme démontré ci-dessus. En outre les éléments mis en oeuvre pour réaliser une cloison sont très limités : des cornières, des clips de positionnement et éventuellement des lames d'alignement. Ceci permet d'avoir une structure légère et bon marché. La présente invention ne se limite pas aux formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation (des accessoires et des procédés) à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
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Cet accessoire (2) comporte :- une base (8),- une face d'appui (10) s'étendant à partir d'un premier bord (16) de la base (8),- une face de maintien s'étendant parallèlement à la face d'appui (10) à partir d'un second bord (18) de la base (8), et du même côté de la base (8) que la face d'appui (10), et- une lame élastique (14) s'étendant à partir de la base (8), à l'extérieur du corps en U formé par la base (8), la face d'appui (10) et la face de maintien, en faisant saillie d'une part du côté opposé à la face d'appui (10) et la face de maintien et d'autre part au-delà de la face de maintien, la lame (14) présentant des moyens d'accrochage (22, 24).
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1. Accessoire (2) pour la pose d'un panneau comportant au moins une plaque de parement (4), par exemple une plaque de plâtre, et une couche (6) de matériau isolant, caractérisé en ce qu'il comporte : - une base (8), - une face d'appui (10) s'étendant à partir d'un premier bo-d (16) de la base (8), - une face de maintien s'étendant sensiblement parallèlement à la face d'appui (10) à partir d'un second bord (18) de la base (8), opposé à son premier bord (16), et du même côté de la base (8) que la face d'appui (10), et - une lame élastique (14) s'étendant à partir de la base (8), à l'extérieur du corps en U formé par la base (8), la face d'appui (10) et la face de maintien, en faisant saillie d'une part du côté opposé à la face d'appui (10) et la face de maintien et d'autre part au-delà de la face de maintien, la lame (14) présentant des moyens d'accrochage (22, 24). 2. Accessoire (2) selon la 1, caractérisé en ce que la base (8) est une plaque sensiblement plane rectangulaire, et en ce que la face d'appui (10) et la face de maintien s'étendent depuis les grands côté: (16, 18) de la base (8) perpendiculairement à cette base (8). 3. Accessoire (2) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la face de maintien comporte au moins une patte (12) plane présentant du côté opposé à la base une extrémité pointue (20). 4. Accessoire (2) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la lame élastique (14) s'étend à partir du bord (18) de la base (3) portant la 25 face de maintien. 5. Accessoire (2) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens d'accrochage comportent une nervure (24) réalisée par pliage de la lame élastique (14). 6. Accessoire (2) selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce 30 qu'il est réalisé par pliage et découpage d'une tôle. 7. Procédé pour la pose entre un sol et un plafond d'un panneau comportant au moins une plaque de parement (4), par exemple une plaque de plâtre, et une couche (6) de matériau isolant, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : 11 - fixation dans un même plan vertical d'une cornière (26) au sol et d'une cornière (26) au plafond, les deux cornières présentant une section transversale en L, l'une des branches (28) du L présentant des moyens d'accrochage, - mise en place sur le bord inférieur et sur le bord supérieur d'une même plaque de parement (4) d'au moins un accessoire (2) selon l'une des 1 à 6 de telle sorte que la face d'appui (10) se trouve à l'extérieur du panneau et que la face de maintien soit disposée au niveau de la cuuche (6) de matériau isolant, -montage du panneau entre les deux cornières (26), les moyens d'accrochage (22, 24) des accessoires (2) montés sur le panneau venant coopérer avec les moyens d'accrochage des cornières (26) de manière à réaliser un encliquetage du panneau sur les cornières (26). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la fixation du panneau s'effectue par injection de colle entre le panneau et d'une part le sol et 15 d'autre part le plafond. 9. Procédé selon l'une des 7 ou 8, dans lequel deux panneaux sont posés sur deux mêmes cornières (26), caractérisé en ce qu'après le montage des deux panneaux, les deux panneaux sont alignés l'un avec l'autre. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'alignement 20 de deux panneaux comporte les étapes suivantes : - insertion partielle d'une lame (32) entre une plaque de parement (4) et la couche (6) de matériau isolant d'un premier panneau, sur le côté de ce panneau destiné à venir contre le second panneau, la lame (32) comportant Lne encoche (36) permettant l'introduction de l'extrémité de la lame d'un tournevis, 25 -avant que l'encoche (36) de la lame (32) ne disparaisse dans le panneau, introduction de l'extrémité d'un tournevis dans l'encoche (36) de la lame (32), la forme de l'extrémité du tournevis étant adaptée à la forme de l'encoche (36), le tournevis se trouvant du côté de la plaque de parement (4), - fin de l'insertion de la lame (32) entre la plaque de parement (4) et la 30 couche (6) de matériau isolant, la lame du tournevis formant une entaille correspondante dans la plaque de parement (4), - mise en place du second panneau contre le premier panneau de manière à aligner les deux panneaux, et - rotation à l'aide du tournevis de la lame de telle sorte qu'une partie de12 celle-ci vienne s'insérer entre la plaque de parement et la couche de matériau isolant du second panneau.
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E
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E04
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E04F,E04B
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E04F 21,E04B 2
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E04F 21/18,E04B 2/96
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FR2898509
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A1
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BATTOIR POUR JEU DE BALLES
| 20,070,921 |
La présente invention concerne un battoir susceptible d'être enfilé sur une main d'un joueur pour lui permettre de jouer de la même manière qu'au tennis. Il s'applique donc à un nouveau jeu de balles couramment dénommé hand tennis. Le jeu de balles dans lequel le joueur frappe la balle à l'aide d'un battoir qui lui est fixé à la main est un dérivé du jeu de paume. On connaît par le document FR.2.437.848 un battoir spécialement conçu pour ce type de jeu. Il comprend deux plaques de percussion, qui sont séparées l'une de l'autre par un intervalle assez grand pour loger une main et qui supportent chacune un ensemble qui est destiné à les unir à cette main. Dans ce document, l'ensemble destiné à unir les deux plaques de percussion à la main comprend un lien, flexible ou rigide, qui relie l'une à l'autre les deux plaques en leur milieu et qui est destiné à être saisi par le doigt du joueur. Eventuellement le battoir comporte également un fourreau qui est assujetti aux deux plaques et qui enveloppe la main du joueur, les deux dites plaques pouvant être intégrées dans ledit fourreau. Un autre mode de réalisation a été proposé par le document FR.2.696.352. Dans ce document, le battoir est formé de deux éléments de forme générale plate, qui sont fixés l'un à l'autre le long de leur pourtour à l'exception d'une ouverture d'introduction de la main, chaque élément étant plus rigide dans une partie centrale destinée à former une surface de percussion sensiblement plane qu'à proximité de son pourtour. Lorsque le joueur veut introduire la main dans l'ouverture, il doit nécessairement écarter l'un de l'autre les deux éléments de forme aplatie pour dégager un intervalle d'introduction et faire avancer en force la main dans cet intervalle de manière à déformer les pourtours moins rigides des deux éléments. Le but de la présente invention est de proposer un battoir de structure différente, qui soit d'une conception et d'une fabrication simples, et également qui permette une introduction de la main facilitée par rapport au mode de réalisation du document FR.2.696.352. Il s'agit d'un battoir pour jeu de balles qui comprend, de manière connue, deux plaques de frappe, entre lesquelles est aménagé un logement pour une main du joueur. De manière caractéristique, selon la présente invention,. les deux plaques sont reliées l'une à l'autre , exception faite d'une ouverture pour le passage de la main : a) par un prolongement coudé, flexible, définissant une charnière rectiligne de liaison et b) par au moins un élément de liaison disposé sur la périphérie des deux plaques, en dehors de l'ouverture de la charnière de liaison. Le prolongement coudé flexible, permet d'une part de définir, dès l'origine, un certain écartement entre les deux plaques de frappe, écartement qui facilite le passage de la main lors de la mise en place du battoir et d'autre part de créer un effet charnière localisé qui facilite l'écartement des deux plaques l'une de l'autre pour l'introduction de la main. Selon une variante de réalisation, les deux plaques et le prolongement coudé flexible sont monoblocs, étant réalisées par moulage d'une matière plastique. Il n'y a donc pas , dans ce cas, d'étape complémentaire pour la fixation l'une à l'autre des deux plaques, cette fixation étant d'emblée réalisée lors du moulage d'une seule pièce des deux plaques et du prolongement flexible coudé qui les relie. L'épaisseur moyenne du prolongement coudé est égale ou éventuellement inférieure à celle de chacune des deux plaques de frappe. Dans une variante de réalisation, le prolongement coudé est disposé latéralement par rapport à l'ouverture, pour le passage cle la main. Ce prolongement peut notamment délimiter l'ouverture sur l'un de ses deux côtés. Eventuellement dans une autre variante de réalisation, le prolongement coudé peut se trouver à l'opposé de l'ouverture pour le passage de la main. Selon une variante de réalisation, l'élément de liaison qui est disposé sur la périphérie des deux plaques, en dehors de l'ouverture et de la charnière de liaison, est un élément élastique. Cet élément élastique doit permettre, grâce à son élasticité, d'écarter les deux plaques l'une de l'autre lors de l'introduction de la main et de créer une force de contention suffisante pour le maintien du battoir sur les deux faces de la main, une fois cette introduction réalisée. Dans une variante de réalisation, au moins un élément de liaison est une sangle, disposée à proximité de l'ouverture pour le passage de la main, sangle de liaison permettant l'ajustement du serrage des deux plaques sur la main. Cette disposition particulière est destinée à permettre l'adaptation d'un même battoir pour des mains de joueurs de conformations différentes, notamment en ce qui concerne l'épaisseur de la main au niveau de la paume. De préférence, chacune des deux plaques comporte, pour chaque élément de liaison, à proximité de son bord périphérique, un trou débouchant permettant le passage dudit élément de liaison. S'agissant d'un élément élastique, celui-ci sera avantageusement constitué sous la forme d'une boucle fermée passant dans les deux trous débouchants en vis-à-vis des deux plaques. S'agissant d'une sangle de réglage, l'une des extrémités de la sangle sera fixée rigidement, par exemple par couture, à une plaque au niveau dudit trou débouchant, tandis que l'autre extrémité pourra être enfilée dans le trou débouchant de l'autre plaque et être bloquée en position grâce à la présence d'éléments à crochets et d'éléments à boucles disposés successivement sur la longueur de la sangle. Selon une variante de réalisation, le battoir comporte au moins une couche de mousse sur la face intérieure de chaque plaque et éventuellement sur la face intérieure du prolongement coudé. Cette couche de mousse a pour but d'assurer un certain confort au joueur, en protégeant les deux faces de la main, d'une part lors du serrage des deux plaques et d'autre part en amortissant les chocs provoqués par la frappe de la balle. Avantageusement les deux plaques de frappe du battoir et éventuellement les deux couches de mousse sont percées d'orifices d'aération. Dans un mode préféré de réalisation, le battoir comporte : - de part et d'autre de l'ouverture pour le passage de la main, d'une part un prolongement coudé flexible délimitant une charnière de liaison d'axe rectiligne et d'autre part une sangle de serrage et - dans la zone opposée à l'ouverture, deux éléments élastiques de liaison, distants l'un de l'autre. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va être faite d'un exemple préféré de réalisation d'un battoir pour jeu de balles dont les deux plaques de frappe sont reliées l'une à l'autre par un prolongement coudé flexible définissant une charnière de liaison rectiligne illustré par le dessin annexé dans lequel : La figure 1 est une vue en perspective du battoir, La figure 2 est une vue schématique en plan de dessus du battoir de la figure 1, Les figures 3 et 4 sont des vues schématiques de côté du battoir des figures 1 et 2, respectivement depuis l'ouverture de passage de la ma in pour la figure 3 et depuis la charnière de liaison pour la figure 4. Le battoir 1 de la présente invention comporte deux plaques de frappe 2, 3 qui sont séparées l'une de l'autre par un intervalle 4 apte à servir de logement pour la main du joueur. Ces deux plaques 2, 3 sont reliées l'une à l'autre par un prolongement coudé et flexible 5, apte à former une charnière de liaison d'axe XX' rectiligne. Les deux plaques 2 et 3 sont également reliées l'une à l'autre par des éléments de liaison 6, 7 qui sont disposés sur la périphérie 8 des deux plaques, en dehors de la charnière de liaison 5 et d'une zone correspondant à une ouverture 9 pour le passage de la main. Dans l'exemple préféré qui est illustré aux figures, l'ouverture 9 pour le passage de la main est délimitée d'un côté par le prolongement coudé 5, formant charnière de liaison, et de l'autre côté par un élément de liaison 7. Cette disposition n'est pas exclusive de la présente invention. L' ouverture 9 pour le passage de la main pourrait également être délimitée de part et d'autre par deux éléments de liaison 6, 7 et le prolongement coudé 5 pourrait être disposé sur la périphérie des deux plaques à l'opposé de cette ouverture 9 pour le passage de la main. Néanmoins le mode de réalisation qui est illustré et qui va être plus particulièrement décrit ci-après est préféré du fait que la présence du prolongement coudé 5 à proximité immédiate de l'ouverture 9 permet de former un espace permettant l'introduction des doigts de la main, sans l'obligation d'écarter les deux plaques 2, 3 l'une de l'autre. Le prolongement coudé 5 a une double fonction. Il permet de délimiter, entre les deux plaques 2, 3, un intervalle 4 pour le passage de la main. De plus étant par nature flexible, il permet aux deux plaques 2, 3 de s'écarter l'une de l'autre lors de cette introduction, écartement qui est fonction de la conformation de la main du joueur, notamment son épaisseur au niveau de la paume. Avantageusement, les deux plaques 2, 3 et le prolongement coudé 5 sont réalisés, d'une seule pièce, par moulage d'un matériau plastique. L'épaisseur E5 du prolongement coudé 5 au niveau de son axe central XX' est égale ou éventuellement inférieure à l'épaisseur E3 des deux plaques de frappe 2, 3. Les éléments de liaison 6, 7 ont pour fonction d'appliquer les deux plaques 2, 3 contre la main du joueur après introduction de celle-ci dans l'intervalle 4. Il y a, dans l'exemple illustré, deux types d'élément de liaison. Le premier type d'élément de liaison est référencé 6 sur les figures 1 et 3. Il s'agit d'un élément élastique non réglable par le joueur. Il se présente sous la forme d'un ruban élastique fixé selon le bord périphérique 8 des deux plaques 2, 3. Sur la figure 2 on a représenté, vue de dessus, la plaque 2 dépourvue d'éléments de liaison 6, 7. Cette plaque 2 comporte, répartis selon sa périphérie 8, trois trous débouchants 10 de forme oblongue, disposés en regard de trois trous débouchants de même taille et de même configuration formés dans la seconde plaque de frappe 3. L'élément de liaison 6 du premier type se présente sous la forme d'un ruban élastique, en boucle, passant successivement dans les deux trous débouchants 10 des deux plaques 2 et 3. Ces éléments élastiques du premier type 6 sont visibles sur la figure 3. L'élément de liaison du second type 7 est réglable par le joueur. Dans l'exemple préféré, cet élément de liaison 7 est disposé immédiatement sur le côté de l'ouverture 9 de passage de la main du joueur. Il se présente sous la forme d'une sangle 11, non élastique, dont une extrémité lia est fixée sur la périphérie 8 de l'une des deux plaques de frappe 3 et dont l'autre extrémité libre lib est passée à travers le trou débouchant oblong 12. Sur la face de la sangle 11 qui est tournée vers l'extérieur du battoir 1 sont disposés successivement deux types d'éléments auto agrippants, à savoir à crochets 11c et à boucles 11d. Avant introduction de la main du joueur par l'ouverture 9 dans l'intervalle 4, la sangle 11 est totalement libre se présentant dans la disposition représentée à la figure 1, et les deux plaques 2,3 sont écartées au maximum, ce qui permet au joueur d'introduire la main très facilement au niveau de la zone proche de l'ouverture 9 dans laquelle l'épaisseur de la main est la plus importante. Une fois la main placée en position entre les deux plaques 2 et 3, il suffit au joueur de se saisir de l'extrémité libre lib de la sangle 11 et de rabattre la portion distale pourvue d'éléments à boucles 11d vers la portion proximale pourvue d'éléments à crochets 11c pour effectuer le serrage des deux plaques 2, 3 contre les deux faces de la main et obtenir ainsi le maintien en place efficace du battoir 1. Dans un mode précis et non exclusif de réalisation, chaque plaque de frappe 2, 3 a une configuration globalement circulaire, avec un rayon R faisant de l'ordre de 8 à 10 cm, en fonction de la taille de la main du joueur, et le prolongement coudé 5, formant charnière de liaison d'axe rectiligne )0
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Le battoir (1) pour jeu de balles comprend deux plaques de frappe (2,3), entre lesquelles est aménagé un logement pour une main du joueur. Les deux plaques (2,3) sont reliées l'une à l'autre, exception faite d'une ouverture (9) pour le passage de la main, par un prolongement coudé flexible (5) définissant une charnière de liaison d'axe rectiligne (XX') et par au moins un élément de liaison (6,7) disposé sur la périphérie (8) des deux plaques (2,3), en dehors de l'ouverture (9) et de la charnière de liaison (5).
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1. Battoir (1) pour jeu de balles, comprenant deux plaques de frappe (2,3), entre lesquelles est aménagé un logement pour une main du joueur, caractérisé en ce que les deux plaques (2,3) sont reliées l'une à l'autre, exception faite d'une ouverture (9) pour le passage de la main : - par un prolongement coudé flexible (5) définissant une charnière de liaison d'axe rectiligne ()OC') et - par au moins un élément de liaison (6,7) disposé sur la périphérie (8) des deux plaques (2,3), en dehors de l'ouverture (9) et de la charnière de liaison (5). 2. Battoir selon la 1, caractérisé en ce que les deux plaques (2,3) et le prolongement coudé (5) sont monoblocs, étant réalisés par moulage d'une 15 matière plastique. 3. Battoir selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le prolongement coudé (5) est disposé latéralement par rapport à l'ouverture (9), notamment délimitant un côté de ladite ouverture. 4. Battoir selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce 20 que le prolongement coudé est à l'opposé de l'ouverture pour le passage de la main. 5. Battoir selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins un élément de liaison (6) est un élément élastique. 6. Battoir selon la 5, caractérisé en ce qu'au moins un élément 25 élastique (6) est disposé dans une zone périphérique (8) à l'opposé de l'ouverture (9). 7. Battoir selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins un élément de liaison est une sangle (7), disposée à proximité de l'ouverture (9), pour l'ajustement du serrage des deux plaques (2,3) sur la 30 main. 8. Battoir selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que chacune des deux plaques (2,3) comporte, pour chaque élément de liaison (6,7), a proximité de son bord périphérique, un trou débouchant (10,2) pour le passage dudit élément de liaison (6,7). 9. Battoir selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte une couche de mousse (13) sur la face intérieure de chaque plaque (2,3) et éventuellement sur la face intérieure du prolongement coudé (5). 10. Battoir selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des orifices d'aération percés à travers les deux plaques et éventuellement les deux couches de mousse. 11. Battoir selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte : de part et d'autre de l'ouverture (9) pour le passage de la main, d'une part, la charnière de liaison d'axe rectiligne ()OX') et d'autre part, une sangle d'ajustement (11) et dans la zone opposée à l'ouverture, deux éléments élastiques (6) de liaison distants l'un de l'autre. 12. Battoir selon l'une des 3 à 11 caractérisé en ce que le prolongement coudé (5) n'a pas la même hauteur sur toute sa longueur (L), la hauteur (H2) à proximité de l'ouverture (9) pour le passage de la main étant supérieure à la hauteur (H1) à l'opposé de ladite ouverture (9).
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A
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A63
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A63B
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A63B 59
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A63B 59/00,A63B 59/04
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FR2889708
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A1
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APPAREIL AYANT UN ROULEAU,PAR EXEMPLE UN CYLINDRE AVEC UNE GARNITURE DESSUS POUR UNE MACHINE DE CARDAGE OU EQUIVALENT .
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L'invention se rapporte à un appareil dans une machine de préparation de filature, spécialement une machine de cardage plate, une machine de cardage à rouleau ou équivalent, ayant un rouleau, par exemple un cylindre, qui a une surface périphérique à garniture cylindrique, ayant au moins un élément de machine mobile ou fixe avec et/ou sans garniture disposé à l'opposé de la garniture de rouleau et espacé radialement de celle-ci et deux panneaux latéraux fixes, sur lesquels des éléments de travail, par exemple des cintres coulissants pour des barres de chapeau rotatives, des éléments de cardage fixes, des capotages de rouleau, sont montés, au moins deux éléments de mesure destinés à détecter des variables liées aux dimensions du rouleau étant prévus, les éléments de mesure étant reliés à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée et un premier élément de mesure étant sous la forme d'une sonde de température pour la température de la surface de rouleau et un deuxième élément de mesure étant sous la forme d'un capteur de vitesse de rotation pour la vitesse du rouleau. L'espacement effectif des extrémités d'une garniture par rapport à un élément de machine disposé à l'opposé de la garniture est appelé la fente de cardage. Le dernier élément peut également avoir une garniture, mais peut en fait être formé par un segment de carter ayant une surface de guidage. La fente de cardage est un facteur déterminant pour la qualité du cardage. La taille (largeur) de la fente de cardage est un paramètre de machine fondamental, qui détermine à la fois la technologie (le traitement de fibres) et également les performances de fonctionnement de la machine. La fente de cardage est prévue pour être aussi étroite que possible (elle est mesurée en dixième de millimètre) sans entraîner le risque d'une collision entre les éléments de travail. Afin de s'assurer que les fibres sont traitées de manière régulière, l'espace doit être aussi uniforme que possible sur toute la largeur de travail de la machine. La fente de cardage est influencée en particulier par les réglages de machine d'une part et par la condition de la garniture d'autre part. La fente de cardage la plus importante de la carde plate rotative se trouve dans la zone de cardage principale, c'est-à-dire entre le cylindre et l'ensemble de chapeau rotatif. Au moins une des garnitures adjacente à l'espace de travail est en mouvement, plus souvent qu'aucune des deux. Afin d'augmenter la production de la machine de cardage, des efforts sont faits pour sélectionner la vitesse de rotation de fonctionnement et la vitesse de fonctionnement des éléments mobiles aussi élevées que la technologie du traitement de fibres le permet. L'espacement de travail change suivant les conditions de fonctionnement. Le changement se produit dans la direction radiale (en partant de l'axe de rotation) du cylindre. Dans le cardage, des quantités toujours de plus grandes de matières fibreuses sont traitées par unité de temps, ce qui implique des vitesses plus élevées des éléments de travail et des capacités installées plus grandes. Avec la surface de travail qui reste constante, un débit croissant de matière fibreuse (production) conduit à une génération plus grande de chaleur du fait du travail mécanique. Dans le même temps, cependant, le résultat de cardage technologique (uniformité de ruban, degré de nettoyage, réduction de neps etc.) est continuellement amélioré, ce qui exige davantage de surfaces actives engagées dans le cardage, et des réglages de ces surfaces actives plus proches du cylindre (tampon). La proportion de fibres synthétiques devant être traitées augmente continuellement, avec davantage de chaleur, comparée au coton, qui est produite du fait de la friction due au contact avec les surfaces de travail de la machine. Les éléments de travail des machines de cardage à haute performance sont aujourd'hui totalement enfermés afin de répondre aux normes de sécurité élevées, empêcher une émission de particules dans l'environnement de travail de filature et minimiser la nécessité d'entretien des machines. Des grilles ou même des surfaces de guidage de matière ouvertes qui permettent un échange d'air appartiennent au passé. Les circonstances décrites augmentent de manière appréciable l'entrée de chaleur dans la machine, alors qu'il y a une diminution marquée de l'évacuation de chaleur au moyen de la convection. L'échauffement accru résultant des machines de cardage à haute performance conduit à des déformations thermoélastiques plus grandes, ce qui a une influence sur les espacements réglés des surfaces actives du fait de la distribution irrégulière du champ de température: les distances entre cylindre et partie supérieure de carde, peigneur, parties supérieures de carde fixe et points de séparation diminuent. Dans un cas extrême, la fente réglée entre les surfaces actives peut se fermer complètement du fait de la dilatation thermique, de telle sorte que des composants se déplaçant l'un par rapport à l'autre entrent en collision. La carde à haute performance considérée souffre d'un endommagement considérable. De plus, en particulier, la génération de chaleur dans la zone de travail de la carde peut conduire à des dilatations thermiques différentes lorsque les différences de température entre composants sont trop grandes. Du fait de l'entrée de chaleur dans des conditions de production, le cylindre s'échauffe davantage que le panneau latéral. En utilisant des matières différentes pour le cylindre et le panneau latéral, le changement de fente de cardage dans des conditions de production peut être compensé de manière substantielle. Ceci est le cas, par exemple, lorsque l'échauffement AT du cylindre est approximativement le double de la valeur de l'échauffement AT du panneau latéral. Lors de l'utilisation de matières différentes, un problème apparaît en particulier lorsqu'il y a des différences de température qui agissent sur la machine depuis l'extérieur, et l'échauffement du cylindre ne correspond plus à la valeur calculée du panneau latéral, par exemple le double de la valeur. Des changements importants dans la fente de cardage sont le résultat en particulier de températures externes fluctuantes, du fait que celles-ci agissent dans une égale mesure sur le cylindre et le panneau latéral et les fentes de cardage changent alors du fait des coefficients de dilatation différents des matières utilisées. Spécialement lorsque la machine est à l'arrêt, des différences importantes peuvent apparaître pendant les opérations de réglage en fonction de la température ambiante. Pour l'opérateur de machine, ces changements de distance sont imperceptibles et le résultat du réglage peut par conséquent varier de manière considérable. Même pendant le fonctionnement de la machine, des températures ambiantes différentes peuvent conduire à des fentes de cardage différentes et donc à des résultats différents dans le produit. Puisque les ajustements sur les éléments d'entraînement autour du cylindre sont réalisés sensiblement manuellement, les temps depuis l'ajustement jusqu'au démarrage de la machine ou jusqu'à une évaluation de qualité sont dans certains cas considérablement éloignés. Des différences de température extrêmes peuvent ainsi conduire à la fois à des fentes de cardage dangereusement étroites trop grandes, avec les inconvénients correspondants. Dans le cas d'un appareil connu (DE 29 48 825 C), le diamètre du cylindre dans l'état non déformé (c'est-à-dire en pratique avant le démarrage de la machine et à température ambiante) est désigné D, alors que le diamètre (indiqué par un trait en pointillé) du cylindre dans un état déformé par l'influence de la force centrifuge et/ou l'effet de la chaleur est désigné D + AD. Sur la base de l'augmentation du diamètre AD, la distance entre les surfaces de cylindre dans l'état non déformé, pourvu qu'un cylindre qui coopère ne soit pas déformé, serait réduite de AD 2: une supposition qui dans de nombreux cas représente une bonne approximation. Si la distance a dans l'état non déformé du cylindre était choisie afin d'être optimale, la AD distance a - d D alors que le cylindre est dans son état déformé se trouverait en dessous de la limite admissible, ce qui serait très dangereux. Il est proposé que l'influence de la vitesse de rotation du cylindre et l'influence de l'échauffement soient toutes deux prises en compte. Dans ce but, un capteur de vitesse de rotation, qui détecte la vitesse de rotation de l'axe du tambour, et un capteur de température, qui détecte la température de la surface du cylindre, sont prévus. Ces éléments sont reliés par des fils correspondants au dispositif de commande pour des moyens d'actionnement, le dispositif de commande étant préprogrammé à la fois en ce qui concerne la corrélation directe entre le diamètre D du tambour et sa vitesse de rotation et la corrélation directe entre le diamètre et la température de la surface du carter de tambour. Des possibilités sont ainsi offertes pour les deux influences par le dispositif de commande, qui délivre des signaux électriques aux moyens d'actionnement, qui agrandissent l'espacement entre les cylindres. L'inconvénient est que seuls les changements dans le diamètre du rouleau peuvent être calculés. Un autre inconvénient est que les changements de diamètre du premier rouleau seulement peuvent être calculés, et pas pour le contre-élément adjacent à la fente de cardage. L'invention est par conséquent basée sur le problème de la production d'un appareil du type mentionné au début, qui évite lesdits inconvénients, qui permet en particulier à une fente de cardage réelle d'être déterminée à un instant souhaité quelconque et permet une comparaison avec la fente de cardage préréglée (valeur de consigne). Un autre but est d'ajuster la fente de cardage comme une fonction des mesures de température et de vitesse de rotation à une valeur souhaitée. Ce problème est résolu grâce à un appareil du type décrit en préambule, caractérisé en ce qu'un troisième élément de mesure est sous la forme d'une sonde de température pour la température des dispositifs de maintien (panneaux latéraux) et le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée est capable de déterminer l'espacement réel aux températures réelles pour le rouleau et les panneaux latéraux. Les mesures inventives permettent à une distance réelle, par exemple une fente de cardage, d'être déterminée à un instant quelconque et comparée à une distance ajustée (valeur de référence). Un avantage particulier est que la différence entre la distance réelle à température ambiante réelle et la distance de consigne à une température de référence peut être déterminée si le rouleau et les panneaux latéraux ont des comportements de dilatation différents dans une direction radiale. Avec les différences de températures mesurées au niveau des composants concernés (cylindre, panneaux latéraux) de la carde, les coefficients de dilatation associés des matières utilisées et la vitesse de rotation du cylindre, il est possible de calculer le changement de fente de cardage d'une manière avantageuse. Un avantage particulier est que la fente de cardage peut être établie ou réinitialisée à une taille optimale prédéterminée, spécialement étroite, (espacement souhaité), de sorte que la proportion de neps dans le ruban de carde est sensiblement réduite. Selon l'invention, le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée peut être capable de déterminer la différence entre l'espacement réel et un espacement de référence prédéterminé. Plus spécialement, le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle déterminer la différence températures réelles pour latéraux et l'espacement de réglage pour le rouleau (températures de référence). être relié au dispositif de fermée peut être capable de entre l'espacement réel aux le rouleau et les panneaux référence aux températures de et les panneaux latéraux Un dispositif de mémoire peut commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Le dispositif de mémoire peut être activé manuellement. Le dispositif de mémoire peut également être réinitialisé (module de réinitialisation). De plus, les températures de réglage pour le rouleau et les panneaux latéraux (température de référence) peuvent être entrées ou stockées dans le dispositif de mémoire. Les températures de réglage pour le rouleau et les panneaux latéraux peuvent correspondre à la température ambiante (température de pièce). Un quatrième élément de mesure peut être sous la forme d'une sonde de température pour la température ambiante (température de pièce). L'élément de mesure pour la température de la surface de rouleau et l'élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peuvent être reliés au dispositif de mémoire. L'élément de mesure pour la température de la 2889708 8 surface de rouleau et l'élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peuvent être reliés au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. L'élément de mesure pour la vitesse du rouleau peut être relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Un dispositif d'entrée, par exemple un clavier, peut être relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Par ailleurs, les fonctions de la dépendance du changement d'espacement entre l'espacement réel et l'espacement de référence au changement induit par température dans le rayon du rouleau, au changement induit par température dans le rayon des panneaux latéraux et au changement induit par la vitesse dans le rayon du rouleau peuvent être entrés et stockés dans le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Le dispositif d'affichage, par exemple un écran de contrôle, une imprimante ou équivalent, peut être relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée, et être capable d'afficher la différence entre l'espacement réel et l'espacement de référence. Les différences affichées peuvent être stockées. Un dispositif d'alerte, par exemple un dispositif d'alerte optique ou acoustique, peut être relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. L'espacement de référence et la température pour le rouleau et les panneaux latéraux (température de référence) peuvent être entrés dans la mémoire avec la machine arrêtée et/ou sans courant. La température de la surface de rouleau, la température des panneaux latéraux et la vitesse du rouleau peuvent être entrées dans le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée avec la machine arrêtée et/ou sans courant. La différence entre l'espacement réel et l'espacement de référence peut être déterminée avec la machine arrêtée et/ou sans courant. La différence entre l'espacement réel et l'espacement de référence peut être affichée avec la machine arrêtée et/ou sans courant. Une source de tension séparée, par exemple une batterie, peut être reliée au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Un dispositif destiné à ajuster l'espacement souhaité peut être prévu. Le dispositif peut comprendre des moyens d'actionnement destinés à modifier l'espacement. Les moyens d'actionnement peuvent être reliés à un élément d'entraînement, par exemple des moyens d'entraînement. L'élément d'entraînement peut être relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. Les moyens d'actionnement peuvent être capables d'ajuster automatiquement l'espacement souhaité. L'ajustement automatique de l'espacement souhaité peut être effectué en fonction de la différence d'espacement déterminée. Les moyens d'actionnement peuvent être commandés en fonction des variables détectées, température de surface de rouleau, température des panneaux latéraux et vitesse du rouleau. Le rouleau peut être le cylindre d'une carde plate ou d'une carde à rouleau. Le cylindre peut être enfermé. Le cylindre peut être fabriqué au moins en partie en acier en matière plastique renforcée de fibres. Les éléments de machine avec garniture peuvent être des chapeaux rotatifs ou des chapeaux fixes. L'élément de machine peut être un rouleau, par exemple un peigneur et un avant-train. Les éléments de machine sans garniture peuvent être des éléments de recouvrement, par exemple des plaques de recouvrement, bien des lames de coupe. Les dispositifs de maintien fixes peuvent être les panneaux latéraux disposés à l'opposé du cylindre. L'évacuation de chaleur du cylindre peut être différente de celle des panneaux latéraux. Les panneaux latéraux peuvent être fabriqués dans une matière coulée, par exemple de la fonte grise, de l'aluminium. L'espacement peut être influencé par le rouleau et par au moins un élément de machine, ou bien par le dispositif de maintien (panneaux latéraux) pour le au moins un élément de machine. Le rouleau et les dispositifs de maintien (panneaux latéraux) peuvent se composer de matières différentes. La matière pour le rouleau et celle pour les dispositifs de maintien peuvent avoir des coefficients de dilatation thermique différents. Plus d'un élément de mesure pour la température e la surface de rouleau peut être associé au cylindre. L'élément de mesure pour la température de la surface de rouleau peut être disposé sur un élément de recouvrement. L'élément de recouvrement peut être disposé dans la zone en forme de coin entre le cylindre et un rouleau. L'élément de recouvrement peut être disposé dans la zone en forme de coin entre le cylindre et le peigneur. Plus d'un élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peut être associé aux panneaux latéraux. Un élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peut être associé à chaque panneau latéral. L'élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peut être disposé sur des éléments de fixation des éléments de travail. L'élément de mesure pour la température des panneaux latéraux peut être disposé sur le cintre d'extension. Enfin, la température peut être mesurée à l'intérieur du cylindre. La température de l'intérieur du cylindre peut être transmise par radio à la mémoire et/ou au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée. L'élément de mesure pour la température peut être disposé au voisinage de la périphérie. L'ajustement de l'espacement souhaité peut être effectué par itération. La vitesse de production de la carde peut être plus faible pendant la phase d'échauffement de l'équipement que pendant la phase de fonctionnement. L'invention est expliquée plus en détail en se référant à des formes de réalisation d'exemple illustrées dans les dessins, dans lesquels La figure 1 montre schématiquement une vue de côté d'une carde avec l'appareil selon l'invention; La figure 2 montre des barres de chapeau du chapeau rotatif et un segment d'une glissière, un cintre flexible, un panneau latéral et le cylindre ainsi que la fente de cardage entre les garnitures des barres de chapeau et la garniture de cylindre; La figure 3 montre schématiquement une coupe I-I à travers la glissière représentée dans la figure 2 avec des cintres flexibles et des panneaux latéraux ainsi que l'élément destiné à mesurer la température d'un panneau latéral; La figure 4 montre un élément de recouvrement dans la zone en forme de coin entre le cylindre et le peigneur avec un élément destiné à mesurer la température de la surface de cylindre; La figure 5 montre en vue de côté un panneau 25 latéral avec un cintre flexible, un cylindre, un cintre d'extension, un élément de cardage fixe et des barres de chapeau rotatives ainsi qu'un élément destiné à mesurer la température au niveau du panneau latéral et un élément destiné à mesurer la température de la surface de cylindre; La figure 6a montre une vue de côté du cintre flexible et du chapeau rotatif avec une glissière déplacée dans une direction E et des barres de chapeau décalées radialement dans une direction G; 20 La figure 6b montre un dispositif de déplacement entraîné par moteur pour la glissière; La figure 7a montre un élément de cardage fixe, un segment d'un panneau latéral avec un espace entre la garniture de segment de cardage et la garniture de cylindre; La figure 7b montre une vue de face du segment de cardage selon la figure 7a, où, des deux côtés dans la zone des parties d'extrémité ou des supports, se trouvent des faces obliques qui coopèrent, l'élément de cardage, lorsqu'il devient chaud, pouvant coulisser axialement parallèlement au cylindre et pouvant être déplacé radialement par rapport au cylindre au moyen d'une vis de réglage; La figure 8 montre schématiquement un dessin de principe avec un dispositif de commande et de régulation électronique, un dispositif de mémoire, des éléments de mesure sous la forme d'une sonde de température pour la surface de rouleau, la vitesse de rotation de rouleau et une sonde de température pour les panneaux latéraux, un dispositif de sortie et d'affichage, un dispositif d'entrée et des moyens d'actionnement; La figure 9 montre la dépendance de la différence a au temps et un schéma de l'optimisation de la fente de cardage au niveau du point de travail de la machine, et La figure 10 montre la dépendance de la différence da au temps et un diagramme de l'échauffement contrôlé de la machine. La figure 1 montre une carde, par exemple la carde Trützschler TC 03, avec un rouleau d'avance 1, une table d'avance 2, des avant-trains 3a, 3b, 3c, un cylindre 4, un peigneur 5, un rouleau débourreur 6, des rouleaux de pincement 7, 8, un élément de guidage de nappe 9, un entonnoir à nappe 10, des rouleaux d'évacuation 11, 12, un chapeau rotatif 13 avec des rouleaux de guidage de chapeau 13a, 13b et des barres de chapeau 14, un pot 15 et un empoteur 16. Les sens de rotation des rouleaux sont représentés par des flèches courbes respectives. La lettre M désigne le point milieu (axe) du cylindre 4. La référence 4a désigne la garniture et la référence 4b désigne le sens de rotation du cylindre 4. La lettre B désigne le sens de rotation du chapeau rotatif 13 dans la position de cardage et la lettre C désigne le sens de transport inverse des barres de chapeau 14; les références 301, 3011 désignent des éléments de cardage fixes et la référence 41 désigne un capot sous le cylindre 4. La lettre A désigne la direction de travail. Selon la figure 2, sur chaque côté de la carde, un cintre flexible 17 ayant plusieurs vis de réglage est fixé par des vis latéralement sur le panneau latéral 19a, 19b (voir la figure 3). Le cintre flexible 17 a une surface extérieure convexe 17a et une surface inférieure 17b. Au-dessus du cintre flexible 17 se trouve une glissière 20, par exemple, en matière plastique A faible friction, qui a une surface extérieure convexe 20a et une surface intérieure concave 20b. La surface intérieure concave 20b repose sur le dessus de la surface extérieure convexe 17a et est capable de coulisser sur celle-ci dans la direction des flèches D, E. Chaque barre de chapeau 14 comprend une partie de talon 14a et un élément de support 14b. Chaque barre de chapeau 14 possède aux deux extrémités une tête plate respective, comportant chacune deux axes en acier 141, 142. Les parties des axes en acier 141, 142 qui dépassent au-delà des faces d'extrémité de l'élément de support 14b coulissent sur la surface extérieure convexe 20a de la glissière 20 dans la direction de la flèche B. Une garniture 18 est montée sur la surface inférieure de l'élément de support 14b. La référence 21 désigne le cercle d'extrémité des garnitures de chapeau de carde 18. Sur sa circonférence, le cylindre 4 possède une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture en dent de scie. La hauteur de dent des dents de scie est, par exemple, h = 2 mm. La référence 22 désigne le cercle d'extrémité de la garniture de cylindre 4a. L'espacement (fente de cardage) entre le cercle d'extrémité 21 et le cercle d'extrémité 22 est désigné par la lettre a, et est par exemple de 0,076 mm. L'espacement entre la surface extérieure convexe 20a et le cercle d'extrémité 22 est désigné par la lettre b. L'espacement entre la surface extérieure convexe 20a et le cercle d'extrémité 21 est désigné par la lettre c. Le rayon de la surface extérieure convexe 20a est désigné par r3 et le rayon du cercle d'extrémité 22 est désigné par r1. Les rayons ri et r3 se coupent au niveau du point milieu M du cylindre 4. La référence 19 désigne le panneau latéral. La figure 3 montre une partie du cylindre 4 avec une surface cylindrique 4f du carter 4e et des disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d (éléments de support radiaux). La surface 4f est pourvue d'une garniture 4a, qui dans cet exemple est sous la forme d'un fil avec des dents de scie. Le fil en dent de scie s'étend sur le cylindre 4, c'est-à-dire est enroulé en spires adjacentes serrées entre des flasques latéraux (non représentés) afin de former une surface de travail cylindrique équipée de pointes. Des fibres sont prévues pour être traitées de manière aussi régulière que possible sur la surface de travail (garniture). Le travail de cardage est réalisé entre les garnitures 18 et 4a disposées à l'opposé l'une de l'autre. Il est influencé de manière substantielle par la position d'une garniture par rapport à l'autre et par l'espacement de garniture a entre les extrémités des dents des deux garnitures 18 et 4a. La largeur de travail du cylindre 4 est un facteur déterminant pour tous les autres éléments de travail de la carde, spécialement pour les chapeaux rotatifs 14 ou les chapeaux fixes 301, 3011, qui, avec le cylindre 4, cardent les fibres de manière régulière sur toute la largeur de travail. Afin de pouvoir réaliser un travail de cardage régulier sur toute la largeur de travail, les réglages des éléments de travail (incluant ceux des éléments additionnels} sur cette largeur de travail doivent être maintenus. Le cylindre 4 lui-même, cependant, peut être déformé du fait de l'étirage du fil de garniture, par la force centrifuge ou par la chaleur générée par le processus de cardage. Les tourillons d'arbre 23a, 23b du cylindre 4 sont montés dans des paliers 25a, 25b, qui sont fixés sur le bâti de machine fixe 24a, Le diamètre, par exemple 1250 mm, de la surface cylindrique 4f, c'est-à-dire le double du rayon est une dimension importante de la machine, et il devient plus grand pendant le fonctionnement du fait de la chaleur de travail. Les panneaux latéraux 19a, 19b sont fixés sur les deux bâtis de machine 24a, 24b respectivement. Les cintres flexibles 17a, 17b sont fixés sur les panneaux latéraux 19a, 19b respectivement. Par ailleurs, la sonde de température 29 destinée à mesurer les températures T2E et T2 est disposée sur l'extérieur du panneau latéral 19a. La vitesse circonférentielle du cylindre 4 est par exemple de 35 mètres par seconde. Lorsque la chaleur est générée dans l'utilisation dans la fente de cardage entre les garnitures 18 (ou dans la fente de cardage d entre les garnitures 38a, 38b} et la garniture de cylindre 4a par le travail de cardage, spécialement à une vitesse de production élevée et/ou lorsque l'on traite des fibres synthétiques ou des mélanges coton-fibre synthétique, le carter de cylindre 4e subit une dilatation, c'est-à-direque le rayon r4 augmente et la fente de garniture a ou d diminue. La chaleur est dirigée en passant par le carter de cylindre 4e dans les éléments de support radiaux et les disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d. Les disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d subissent par conséquent également une dilatation, c'est-à- dire que leur rayon augmente. Le cylindre 4 est virtuellement enfermé totalement sur tous les côtés: dans une direction radiale par les éléments 14, 301, 3011, 41 (voir la figure 1) et vers les deux côtés de la carde par les éléments 17a, 17b, 19a, 19b, 24a, 24b. Pratiquement aucune chaleur du cylindre 4 n'est pas conséquent rayonnée vers l'extérieur (vers l'atmosphère). Néanmoins, en particulier la chaleur des disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d de grande surface est transmise par rayonnement aux panneaux latéraux 19a, 19b de grande surface dans une mesure considérable, et de là la chaleur est rayonnée vers l'extérieur vers l'atmosphère plus froide. Ce rayonnement amène les panneaux latéraux 19a, 19b à se dilater moins que les disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d, ce qui conduit à une réduction de la fente de cardage a (figure 2) et de la fente de cardage d (voir la figure 7) s'échelonnant d'indésirable (en ce qui concerne le résultat de cardage) à dangereux. Les éléments de cardage (barres de chapeau 14) sont montés sur les cintres flexibles 17a, 17b et les éléments de cardage fixes 30 sont montés sur les cintres d'extension 32, qui sont fixées à leur tour sur les panneaux latéraux 19a, 19b. Lorsqu'ils sont chauffés, le soulèvement des cintres flexibles 17a, 17b, et donc des garnitures 18 des barres de chapeau 14, augmente moins que la dilatation du rayon r4 du carter de cylindre 4e, et donc de la garniture 4a du cylindre 4, avec pour résultat un rétrécissement de la fente de cardage a. Le carter de cylindre 4e et les disques d'extrémité de cylindre 4c, 4d sont fabriqués en acier, par exemple ST37, ayant un coefficient de dilatation thermique longitudinal a = 11,5 x 10-6 (1/ K). Afin de compenser la dilatation relativement différente des disques d'extrémité de cylindre 4c et 4d et du carter de cylindre 4e, d'une part, et des panneaux latéraux 19a, 19b (du fait du rayonnement freiné dans l'atmosphère à cause de l'enfermement du cylindre 4 et du fait du rayonnement libre dans l'atmosphère depuis les panneaux latéraux) d'autre part, les panneaux latéraux se composent, par exemple, d'aluminium ayant un coefficient de dilatation thermique longitudinal a = 23,8 x 10-6 (1/ K). Selon une construction différente, le cylindre 4 peut également se composer de matière plastique renforcée de fibres de verre et les panneaux latéraux 19 peuvent se composer, par exemple, de fonte grise GG ayant un coefficient de dilatation thermique longitudinal a = 10,5 x 10-6 (1/ K). Dans les deux cas, la dilatation radiale des panneaux latéraux 19a, 19b est plus grande que la dilatation radiale du cylindre 4. Par ce moyen, la dilatation du cylindre 4 reste la même, mais les éléments de machine, par exemple les barres de chapeau et/ou les barres de cardage, sont déplacés ou soulevés radialement vers l'extérieur. La réduction indésirable de la fente de cardage a due aux influences thermiques est ainsi considérablement abaissée ou réduite. Si l'on se réfère à la figure 4, dans la zone en forme de coin entre le cylindre 4 et le peigneur 5, se trouve un élément de recouvrement 26 (élément en aluminium extrudé), dans l'espace interne 26a duquel se trouve une sonde de température 28 destinée à mesurer les températures T1E et Tl de la surface du cylindre 4. La sonde de température 28 est fixée sur la face de paroi 26b opposée à la garniture de cylindre 4a, pour être précis sur le côté de la face de paroi 26b éloignée de la garniture de cylindre 4a. Dans la forme de réalisation de la figure 5, trois éléments de cardage fixes non mobiles 30a, 30b, 30c et trois éléments de carter de cylindre sans garniture 31a, 31b, 31c sont prévus entre l'avant-train et le rouleau de guidage de chapeau 13a. Les éléments de cardage fixe 30 ont une garniture 38a, 38b, selon la figure 7a, qui se trouve à l'opposé de la garniture de cylindre 4a. La fente de cardage entre la garniture 38a, 38b et la garniture de cylindre 4a est désignée par la lettre d. Les éléments de cardage fixes 31a à 31c sont montés au moyen de vis et les éléments de capot 30a à 30c sont montés au moyen de vis (non illustrés) sur un cintre d'extension 32a (seul le cintre d'extension 32a sur un côté de la carde est représenté dans la figure 5), qui est fixé à son tour au moyen de vis sur le panneau latéral de carde 19a, 19b (seul 19a est représenté dans la figure 5) de chaque côté de la carde. Les cintres flexibles 17a, 17b (seul 17a est représenté dans la figure 5) sont fixés au moyen de vis 37 (voir la figure 6b) sur le panneau latéral 19a, 19b respectivement. La sonde de température 29 pour les températures T2E et T2 du panneau latéral 19a est fixée sur l'extérieur du panneau latéral 19a. Dans la figure 6a, le déplacement de la glissière 20a sur le cintre flexible 17a dans la direction de la flèche E est représenté. Comme cela résulte du déplacement, par exemple, de 50 mm, l'espacement a entre les garnitures de chapeau 18a et 18c, c'est-à-dire l'espacement entre les cercles d'extrémité, est accru. Du fait que la glissière 20 est déplacée dans la direction E, les barres de chapeau 14 sont soulevées dans la direction G. Les barres de chapeau 14 sont déplacées lentement dans la direction B entre le rouleau de guidage de chapeau 13a et le rouleau de guidage de chapeau 13b par une courroie d'entraînement (non représentée), sont alors déviées et ramenées de nouveau sur le côté opposé. Selon la figure 6b, sur la glissière 20 est monté un élément d'entraînement 33 qui est relié à une crémaillère dentée 34 qui est engagée par une roue dentée 35 pouvant tourner dans les directions O, P, qui est entraînée par des moyens d'entraînement 36, par exemple un moteur réversible, de sorte que la glissière 20 peut être déplacée dans la direction des flèches D, E. Aux moyens d'entraînement 36 sont reliés des moyens d'entrée de point de consigne (non représentés), avec lesquels une fente de cardage la plus étroite souhaitée a3, par exemple 0,076 mm, peut être préétablie (point de consigne). L'ajustement peut également être effectué par un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée 44 (voir la figure 8), avec une mémoire de point de consigne, qui commande le servomoteur 36. Les moyens de réglage selon les figures 6a, 6b peuvent être un système de réglage de chapeau de précision Trützschler (PFS). Le réglage peut être effectué manuellement ou par un moteur (moteur 36). En utilisant les moyens de réglage selon les figures 6a, 6b, un point de consigne a3 pour la fente de cardage peut être ajusté après la dilatation induite par la chaleur du cylindre 4. Selon la figure 7a, sur chaque côté de la carde, un panneau latéral rigide approximativement semi-circulaire 19a est fixé latéralement sur le bâti de machine 24a; un élément de support rigide courbe 32a est coulé intégralement sur l'extérieur du panneau latéral dans la zone de sa périphérie, et possède une surface extérieure convexe 32' comme surface de support et un côté inférieur 31' et 31". Au niveau de leurs deux extrémités, des éléments de cardage fixes 30 (voir la figure 1) ont des surfaces de palier, qui sont disposées sur la surface extérieure convexe 32' de l'élément de support 32a. Des garnitures de cardage 38a, 38b, sont montées sur la surface inférieure du segment de cardage 30. La référence 22 désigne le cercle d'extrémité des garnitures 38a, 38b. Sur sa circonférence, le cylindre 4 possède une garniture de cylindre 4a, par exemple une garniture en dent de scie. La référence 22 désigne le cercle d'extrémité de la garniture de cylindre 4a. L'espacement entre le cercle d'extrémité 39 et le cercle d'extrémité 22 est désigné par la lettre d, et est par exemple de 0,20 mm. Le rayon de la surface extérieure convexe 32' est désigné par r5 et le rayon du cercle d'extrémité 22 est désigné par r1. Les rayons ri et r5 se coupent au niveau du point milieu M (voir la figure 1) du cylindre 4. L'élément de cardage fixe 30 représenté dans la figure 7a se compose d'un support 40 et deux éléments de cardage, qui sont disposés l'un derrière l'autre dans le sens de rotation (flèche 4b) du cylindre, les garnitures 38a, 38b des éléments de cardage et la garniture 4a du cylindre 4 étant disposées à l'opposé l'une de l'autre. Les moyens de réglage en forme de coin représentés dans figure 7b effectuent le déplacement du support dans une direction axialement parallèle (flèches H, I) par rapport à l'axe de cylindre M, le résultat étant que, lors du déplacement, le segment de cardage 30 est déplacé dans la direction des flèches F, G. L'espacement d entre les garnitures 38a, 38b des éléments de cardage et la garniture de cylindre 4a est par conséquent réglable simplement et avec précision. La figure 7a montre la position de l'élément de cardage 30 avec l'élément de support 40 et les garnitures ainsi que le cylindre 4 à une température relativement basse. La longueur de l'élément de support 40 est désignée par 11 et l'espacement de cardage entre les garnitures 38a, 38b et la garniture de cylindre 4a est désigné par la lettre d. Lorsque de la chaleur est générée dans la fente de cardage d entre les garnitures 38a, 38b et la garniture de cylindre 4a par un travail de cardage, spécialement à une vitesse de production élevée et/ou lors du traitement de fibres synthétiques ou de mélanges coton-fibre synthétique, le carter de cylindre subit une dilatation, c'est-à-dire que le rayon ri (voir la figure 7a) augmente et la fente de cardage d diminue. La chaleur est dirigée en passant par le carter de cylindre dans les éléments de support radiaux, les disques d'extrémité de cylindre. Les disques d'extrémité de cylindre subissent par conséquent également une dilatation, c'est-à-dire que leur rayon augmente. Le cylindre 4 est virtuellement totalement enfermé sur tous les côtés: dans une direction radiale par les éléments 14, 30', 30", 41 (voir la figure 1) et vers les deux côtés de la carde par les éléments 17a, 17b, 19a, 19b, 24a, 24b. Pratiquement aucune chaleur du cylindre 4 n'est par conséquent rayonnée vers l'extérieur (vers l'atmosphère). Le carter de cylindre et les disques d'extrémité de cylindre sont fabriqués en acier, par exemple ST37, ayant un coefficient de dilatation thermique longitudinal a = 11,5 x 10-6 (1/ K) . De plus, l'élément de support en aluminium 40 se dilate de la même manière radialement, ce qui a pour résultat un rétrécissement supplémentaire de la fente de cardage d. L'élément de support 40 est fabriqué en aluminium ayant un coefficient de dilatation thermique longitudinal de a = 23,8 x 10-6 Du fait de ce coefficient de dilatation thermique longitudinal élevé, l'élément de support 40 se dilate sensiblement dans la direction de la flèche I, c'est-à-dire dans la direction longitudinale. La figure 7b montre la position de l'élément de cardage 30 avec l'élément de support 40 ainsi que le cylindre 4 à une température relativement élevée. La longueur de l'élément de support 40 a augmenté jusqu'à la valeur 12. Du fait de la dilatation thermique longitudinale de l'élément de support 40 dans la direction des flèches H, I, sur les deux côtés, des dispositifs d'actionnement sont déplacés de manière active vers l'extérieur (flèche) et vers le haut avec leurs surfaces obliques sur les surfaces obliques de dispositifs d'actionnement qui coopèrent au moyen de la vis de réglage 42. Le déplacement de l'élément de cardage 30 dans la direction de la flèche G est effectué à l'encontre de la pression des ressorts. Grâce à ces moyens, les dilatations du cylindre 4 et de l'élément de support 40 dans une direction radiale sont compensées, de telle sorte que la fente de cardage d reste la même. Au moyen de la vis de réglage 42, une valeur souhaitée pour la fente de cardage d peut être réglée après la dilatation thermique. Un moteur de positionnement (non représenté) peut être relié à la vis de réglage 42, de sorte que le réglage est effectué par un moteur. Un tel moteur peut être relié au dispositif de commande et de régulation 45 (voir ure 8). Selon la figure 8, dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée 44, par exemple microordinateur avec un microprocesseur, est prévu, qui peut être la commande de machine de la carde (figure 1). Un capteur de vitesse de rotation 27 (voir les figures 3 et 5) pour la vitesse du cylindre 4, une sonde de température 28 (voir les figures 4 et 5) pour la température Tl du carter du cylindre 4 et un capteur de température 29 (voir les figures 3 et 5) pour la 2889708 23 température T2 du panneau latéral 19 sont reliés au dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44 au moyen de fils électriques 48, 49 et 50 respectivement. Les sondes de température 28 et 29 et les fils 49 et 50 sont reliés à une mémoire 43 par l'intermédiaire de fils de branchement 51, 52. La mémoire 43 est reliée par l'intermédiaire de fils 53 et 54 au dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44. Par ailleurs, des moyens d'affichage 45, par exemple un écran de contrôle, un dispositif d'entrée 46 et des moyens d'actionnement 47, par exemple un moteur 36, sont reliés au dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44 par l'intermédiaire de fils 56, 57 et 55 respectivement. La détection de la température des composants d'une carde peut être obtenue de manière simple et fiable. La mesure de vitesse de rotation est un élément fixe de la commande machine. Quatre paramètres sont enregistrés en ligne: La température Tl du cylindre 4 (représentée par un profil de capot sur le côté de peigneur) La température T2 du panneau latéral de cylindre La température ambiante T La vitesse de rotation n du cylindre 4. La température de cylindre Tl est enregistrée afin de calculer la dilatation linéaire Ar du cylindre 4. Le point de départ est la température T1E lors du réglage de la machine. La température de panneau latéral T2 est enregistrée afin de calculer la dilatation linéaire du panneau latéral 19. Le point de départ est la température T2E lors du réglage de la machine. La vitesse de rotation de cylindre n est enregistrée afin de calculer l'élargissement dynamique Ar du cylindre 4 à la vitesse de fonctionnement sélectionnée. La température ambiante T est enregistrée afin d'omettre des entrées manuelles. La température ambiante est acceptée comme étant la température de réglage, puisque celle-ci est relativement constante pendant l'opération de filature. Si un point de départ est stocké après réglage de la machine (si possible à l'état froid) , une mesure de la température ambiante n'est pas nécessaire. D'après les paramètres T1E, T2E, T2, un changement Aa dans la fente de cardage a peut être calculé. L'élargissement dynamique de cylindre Ar est proportionnel à la vitesse de mesurée n et diminue la fente de cardage a 15 lorsque la vitesse n augmente. La dilatation relative du cylindre 4 et des panneaux latéraux 19 peut être calculée simplement en utilisant la température détectée. En fonctionnement, les phases sont les suivantes: a) Phase de réglage La machine est à l'arrêt. Les températures de référence T1E pour le cylindre 4 et T2E pour le panneau latéral 19 sont déterminées en utilisant les sondes de température 28 et 29 respectivement et entrées dans la mémoire 43, par exemple un module de réinitialisation. De plus, un espacement de référence al pour la fente de cardage, par exemple 0,127 mm, est réglé. La mesure de la fente de cardage al est entrée dans la mémoire 43 et ou par l'intermédiaire du dispositif d'entrée 46 dans une mémoire du dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44. La mémoire 43 et le dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44 sont reliés à une source de tension séparée, par exemple une batterie, afin de stocker T1E, T2E et al. b) Phase de fonctionnement La machine est mise en marche et, après un certain temps, la phase d'échauffement laisse à la place à la phase de fonctionnement. Dans la phase de fonctionnement, à des temps spécifiques (de manière permanente ou cyclique), ce qui suit est mesuré et entré : La vitesse réelle n est mesurée avec le capteur de vitesse 27 et entrée dans le dispositif de commande à 10 boucle ouverte et boucle fermée 44. Les températures réelles T1E, T2E sont mesurées avec les sondes de température 28 et 29 respectivement et entrées dans la mémoire 43 et dans le dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44. Les étapes de calcul suivantes sont mises en oeuvre: 1. Dans le dispositif de commande à boucle ouverte et boucle fermée 44, le changement induit par la vitesse dans l'espacement an, le changement de température de cylindre AT1 et le changement de température de panneau latéral AT2 sont calculés: dan = changement induit par la vitesse dans l'espacement dan = f (n) par exemple: dan = n2. kl + n. k2 AT1 = changement de la température de cylindre à partir d'un temps déterminé manuellement, par exemple temps de réglage AT1 = T1 - T1E AT2 = changement dans la température de panneau latéral à partir d'un temps déterminé manuellement, par exemple temps de réglage AT2 = T2 - T2E 30 2. Ensuite, la différence Aa entre l'espacement réel a2 aux températures réelles TI, T2 et l'espacement de référence al aux températures de réglage TIE et T2E (température de référence) est calculée: Ar], = changement induit par la température dans le rayon de cylindre al = coefficient de dilatation longitudinal pour la matière de cylindre Ar1 = al.ATI Ar2 = changement induit par la température dans le rayon de panneau latéral au niveau de la surface de palier pour, par exemple, des éléments de cardage fixes a2 = coefficient de dilatation longitudinal pour la matière de panneau latéral Ar2 = a2.AT2 Aa = Ar2 -Ar] , - Aan La différence calculée Aa est indiquée sur l'écran de contrôle 45. 3. Finalement, l'espacement réinitialisé A, grâce 20 auquel l'espacement souhaité a3 doit être ajusté, est calculé Aa = a2 al a2 = Aa + al a3 = A + a2 A = a3 a2 où. : Aa différence entre l'espacement réel a2 et l'espacement de référence al a3 = espacement souhaité A = espacement réinitialisé. A est l'espacement grâce auquel l'espacement réel a2 est modifié afin de régler l'espacement souhaité a3. Si, au niveau du point de fonctionnement de la machine, la fente de cardage calculée a2 varie par rapport à la fente 10 de cardage souhaitée a3, alors la fente de cardage peut être optimisée au moyen du système PFS (voir les figures 6a, 6b). En particulier, l'espacement souhaité a3 peut être établi avec précision. Un changement dans la fente de cardage implique également toujours un changement dans les températures. Ceci peut à son tour être accompagné par un changement dans la fente de cardage. Une itération pour l'optimisation est illustrée dans la figure 9. En utilisant des matières différentes (Al/GG) pour compenser la dilatation thermique, très peu d'itérations seulement sont nécessaires cependant. En utilisant les caractéristiques selon l'invention, un échauffement spécifique de la machine peut également être commandé. Il est normal que les machines soient arrêtées afin de changer des paramètres technologiques (productions, vitesses, espacements, changement de garniture, fente de cardage). Si la machine est démarrée de nouveau à partir de l'état froid, un paramètre sélectionné par erreur peut conduire à un contact de garniture. Ceci peut être attribué à un échauffement décalé dans le temps du cylindre 4 et du panneau latéral 19. Le cylindre 4 s'échauffe nettement plus vite que le panneau latéral 19. Si maintenant, par exemple, la vitesse de production, qui a la plus grande influence sur l'échauffement, est choisie afin d'être très élevée, la machine peut être échauffée à partir de l'état froid avec une vitesse de production limitée. Si les changements de fente de cardage calculés ne sont pas critiques après le processus d'échauffement, la production peut être accrue totalement automatiquement jusqu'au niveau requis. Un échauffement commandé de la machine est représenté dans la figure 10. La mesure directe de l'espacement réel a2, des changements d'espacement Aa et du rayon r1 dans la phase de production est associée à des problèmes considérables. Selon l'invention, l'espacement réel a2 (fente de cardage) et la différence d'espacement Aa2 peuvent être déterminés avec succès d'une manière simple et précise indirectement à un instant quelconque au moyen des températures réelles T1 et T2, de la vitesse de cylindre réelle n et des températures de réglage T1E et T2E. L'avantage particulier de cela est qu'une fente de cardage optimale a3 qui conduit à un produit sensiblement amélioré peut être calculée et ajustée. 2889708 29
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Dans un appareil ayant un rouleau (4), au moins deux éléments de mesure destinés à détecter des variables liées aux dimensions du rouleau (4) sont prévus, un premier élément de mesure étant sous la forme d'une sonde de température pour la surface de rouleau et un deuxième élément de mesure étant sous la forme d'un capteur de vitesse de rotation (27) pour la vitesse du rouleau. Afin de permettre à une fente de cardage réelle d'être déterminée à un instant souhaité quelconque et de permettre une comparaison avec une fente de cardage préétablie, un troisième élément de mesure est sous la forme d'une sonde de température (29) pour la température des panneaux latéraux (19) et un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée est capable de déterminer l'espacement réel aux températures réelles pour le rouleau (4) et les panneaux latéraux (19).
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1. Appareil dans une machine de préparation de filature, spécialement une carde plate, une carde à rouleau ou équivalent, ayant un rouleau (4), par exemple un cylindre, qui a une surface périphérique à garniture cylindrique, ayant au moins un élément de machine mobile ou fixe avec et/ou sans garniture disposé à l'opposé de la garniture de rouleau et espacé à une distance radiale de celle-ci, et ayant deux dispositifs de maintien latéraux fixes (panneaux latéraux), sur lesquels des éléments de travail, par exemple des cintres coulissants pour des barres de chapeau rotatives, des éléments de cardage fixes, des capotages de rouleau, sont montés, au moins deux éléments de mesure {27, 28) destinés à détecter des variables liées aux dimensions du rouleau (4) étant prévus, les éléments de mesure (27, 28) étant reliés à un dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) et un premier élément de mesure étant sous la forme d'une sonde de température (28) pour la température de la surface de rouleau et un deuxième élément de mesure étant sous la forme d'un capteur de vitesse de rotation (27) pour la vitesse du rouleau, caractérisé en ce qu'un troisième élément de mesure est sous la forme d'une sonde de température (29) pour la température (T2) des dispositifs de maintien (19) (panneaux latéraux) et le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) est capable de déterminer l'espacement réel (a2) aux températures réelles (TI, T2) pour le rouleau (4) et les panneaux latéraux (19). 2889708 30 2. Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) est capable de déterminer la différence (Aa) entre l'espacement réel (a2) et un espacement de référence prédéterminé (ai). 3. Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) est capable de déterminer la différence (ba) entre l'espacement réel (a2) aux températures réelles (T1, T2) pour le rouleau et les panneaux latéraux et l'espacement de référence (al) aux températures de réglage (T1E, T2E) pour le rouleau (4) et les panneaux latéraux (19) (températures de référence). 4. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'un dispositif de mémoire (43) est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 5. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le dispositif de mémoire (43) peut être activé manuellement. 6. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le dispositif de mémoire {43) peut être réinitialisé (module de réinitialisation). 7. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les températures de réglage (T1E, T2E) pour le rouleau (4) et les panneaux latéraux (19) (température de référence) 2889708 31 peuvent être entrées ou stockées dans le dispositif de mémoire (43). 8. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les températures de réglage (T1E, T2E) pour le rouleau (4) et les panneaux latéraux (19) correspondent à la température ambiante (température de pièce). 9. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un quatrième élément de mesure est sous la forme d'une sonde de température pour la température ambiante (température de pièce). 10. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la température (T1) de la surface de rouleau et l'élément de mesure pour la température (T2) des panneaux 20 latéraux sont reliés au dispositif de mémoire (43). 11. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la température (T1) de la surface de rouleau et l'élément de mesure pour la température (T1) des panneaux latéraux sont reliés au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 12. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la vitesse (n) du rouleau (4) est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 13. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'un dispositif d'entrée (46), par exemple un clavier, est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44), 14. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que les fonctions de la dépendance du changement d'espacement (Aa) entre l'espacement réel (a2) et l'espacement de référence (al) au changement induit par température dans le rayon (Ar1T) du rouleau, au changement induit par température dans le rayon (Ar2) des panneaux latéraux et au changement induit par la vitesse dans le rayon (Arin) du rouleau peuvent être entrés et stockés dans le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 15. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que la fonction Aa = Ar2 - Ar1T - Ar1n est stockée. 16. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce que la fonction Ar1T = a1. AT1 est stockée. 17. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 16, caractérisé en ce que la fonction Ar2 = a2. AT2 est stockée. 18. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la fonction Ar1n = f (n) est stockée. 19. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 18, caractérisé en ce que la fonction AT1 = Tl - Tu est stockée. 20. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que la fonction AT2 = T2 - T2E est stockée. 21. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 20, caractérisé en ce que le dispositif d'affichage (45), par exemple un écran de contrôle, une imprimante ou équivalent, est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 22. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 21, caractérisé en ce que le dispositif d'affichage (45) est capable d'afficher la différence (Aa) entre l'espacement réel (a2) et l'espacement de référence (al). 23. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 22, caractérisé en ce que les différences affichées (Aa) peuvent être stockées. 24. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 23, caractérisé en ce qu'un dispositif d'alerte, par exemple un dispositif d'alerte optique ou acoustique, est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44). 25. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 24, caractérisé en ce que l'espacement de référence (al) et la température (T1E, T2E) pour le rouleau et les panneaux latéraux (température de référence) peuvent être entrés dans la mémoire {43) avec la machine arrêtée et/ou sans courant. 26. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 25, caractérisé en ce que la température de la surface de rouleau, la température des panneaux latéraux et la vitesse du rouleau peuvent être entrées dans le dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) avec la machine arrêtée et/ou sans courant. 27. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 26, caractérisé en ce que la différence (sa) entre l'espacement réel (a2) et l'espacement de référence (al) peut être déterminée avec la machine arrêtée et/ou sans courant. 28. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 27, caractérisé en ce que la différence (ba) entre l'espacement réel (a2) et l'espacement de référence (al) peut être affichée avec la machine arrêtée et/ou sans courant. 29. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 28, caractérisé en ce qu'une source de tension séparée, par exemple une batterie, est reliée au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée (44) 30. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 29, caractérisé en ce qu'un dispositif destiné à ajuster l'espacement souhaité (a3) est prévu. 31. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 30, caractérisé en ce que le dispositif comprend des moyens d'actionnement destinés à modifier l'espacement (a). 32. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 31, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement sont reliés à un élément d'entraînement, par exemple des moyens d'entraînement. 33. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 32, caractérisé en ce que l'élément d'entraînement est relié au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée {44). 34. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 33, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement sont capables d'ajuster l'espacement souhaité (a3) automatiquement. 35. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 34, caractérisé en ce que l'ajustement automatique de l'espacement souhaité (a3) est effectué en fonction de la différence d'espacement déterminée. 36. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 35, caractérisé en ce que les moyens d'actionnement peuvent être commandés en fonction des variables détectées, température (Ti) de surface de rouleau, température (T2) des panneaux latéraux et vitesse (n) du rouleau. 2889708 36 37. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 36, caractérisé en ce que le rouleau est le cylindre d'une carde plate ou d'une carde à rouleau. 38. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 37, caractérisé en ce que le cylindre est enfermé. 39. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 38, caractérisé en ce que le cylindre est fabriqué au moins en partie en acier. 40. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 39, caractérisé en ce que le cylindre est fabriqué au moins en partie en matière plastique renforcée de fibres. 41. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que les éléments de machine avec garniture sont des chapeaux rotatifs. 42. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 40, caractérisé en ce que les éléments de machine avec garniture sont des chapeaux fixes. 43. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 42, caractérisé en ce que l'élément de machine est un rouleau, par exemple un peigneur et/ou un avant-train. 44. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 43, caractérisé en ce que les éléments de machine sans garniture sont des éléments de recouvrement, par exemple des plaques de recouvrement. 45. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 44, caractérisé en ce que les éléments de machine sans garniture sont des lames de coupe. 46. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 45, caractérisé en ce que les dispositifs de maintien fixes sont les panneaux latéraux disposés à l'opposé du cylindre. 47. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 46, caractérisé en ce que l'évacuation de chaleur du cylindre est différente de celle des panneaux latéraux. 48. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 47, caractérisé en ce que les panneaux latéraux sont fabriqués dans une matière coulée, par exemple de la fonte grise, de l'aluminium. 49. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 48, caractérisé en ce que l'espacement (a) est influencé par le rouleau et par au moins un élément de machine. 50. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 49, caractérisé en ce que l'espacement (a) est influencé par le dispositif de maintien (panneaux latéraux) pour le au moins un élément de machine. 51. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 50, caractérisé en ce que le rouleau et les dispositifs de maintien (panneaux latéraux) se composent de matières différentes. 52. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 51, caractérisé en ce que la matière pour le rouleau et pour les dispositifs de maintien (panneaux latéraux) ont des coefficients de dilatation thermique (a) différents. 53. Appareil selon l'une quelconque 1 à 52, caractérisé en ce que plus d'un élément de mesure pour la température (T1) de la surface de rouleau est associé au cylindre. 54. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 53, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour a température (T1) de surface de rouleau est disposé sur un élément de recouvrement. 55. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 54, caractérisé en ce que l'élément de 20 recouvrement est disposé dans la zone en forme de coin entre le cylindre et un rouleau. 56. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 54, caractérisé en ce que l'élément de 25 recouvrement est disposé dans la zone en forme de coin entre le cylindre et le peigneur. 57. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 56, caractérisé en ce que plus d'un élément de mesure pour la température (T2) des panneaux latéraux est associé aux panneaux latéraux. 58. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 57, caractérisé en ce qu'un élément de mesure pour la température (T2) des panneaux latéraux est associé à chaque panneau latéral. 59. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 58, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la température (T2) des panneaux latéraux est disposé sur des éléments de fixation des éléments travail. 0 60. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 59, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la température (T2) des panneaux latéraux est disposé sur le cintre d'extension. 61. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 60, caractérisé en ce que la température (TI) peut être mesurée à l'intérieur du cylindre. 62. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 61, caractérisé en ce que la température (TI) de l'intérieur du cylindre peut être transmise par radio à la mémoire (43) et/ou au dispositif de commande électronique à boucle ouverte et boucle fermée 44). 63. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 62, caractérisé en ce que l'élément de mesure pour la température (T2) est disposé au voisinage de la périphérie. 64. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 63, caractérisé en ce que l'ajustement de l'espacement souhaité (al) est effectué par itération. 65. Appareil selon l'une quelconque des 1 à 64, caractérisé en ce que, pendant la phase d'échauffement de l'équipement, la vitesse de production de la carde est plus faible que pendant la phase de fonctionnement.
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D
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D01
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D01G
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D01G 15
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D01G 15/28,D01G 15/00,D01G 15/24
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FR2890069
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A1
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INTERMEDIAIRES DE SYNTHESE POUR LA PREPARATION DE B2-AMINOACIDES ET LEURS PROCEDES DE PREPARATION
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R4 Intermédiaires de synthèse pour la préparation de a2-aminoacides et leurs procédés de préparation. La présente invention concerne de nouveaux intermédiaires de synthèse pour la 5 préparation de /32-aminoacides. Ces intermédiaires présentent la formule générale (1) suivante: o R4, NR3 R5R1 R2 (1) dans laquelle: RI et R2 représentent indépendamment l'un de l'autre un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, 15 carbamoylalkyle, N, N'diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent indépendamment l'un de l'autre un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R". R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. Les composés ci-dessus sont des intermédiaires de synthèse des /32aminoacides, de formule générale (2), o HzNOH R1 R2 (2) Ces molécules interviennent dans la synthèse de nombreux composés présentant des propriétés thérapeutiques (Revue:Lelais et Seebach, Biopolymers, 2004, 76(3), 206-243). La présente invention décrit également deux nouveaux procédés de synthèse de ces composés. Les différentes voies de synthèse de,132-aminoacides développées jusqu'à présent, ont été recensées et décrites dans la revue récente de G. Lelais et D. Seebach, Biopolymers, 2004, 76(3), 206-243. Les procédés décrits dans cette revue présentent les inconvénients de nécessiter un nombre d'étapes importantes ainsi que des conditions opératoires difficiles à utiliser industriellement (très basses températures, réactifs onéreux et/ou dangereux). De plus, leur stratégie de synthèse n'est pas aisément généralisable à la fabrication industrielle systématique de tous les $2- aminoacides comportant les chaînes latérales des 20 aminoacides naturels car les synthons correspondants ne sont pas disponibles commercialement. Il était donc utile de mettre au point un procédé réunissant les critères suivants: nombre d'étapes limitées réaction à température ambiante utilisation de réactifs disponibles industriellement possibilité d'obtention individuelle de chaque énantiomère de /32-aminoacides bons rendements Le but de la présente invention est non seulement de proposer les nouveaux intermédiaires de synthèse décrits ci-dessus, mais également de proposer des procédés pour les préparer qui soient simples et économiques, c'est-à-dire utilisables industriellement et, de ce fait, remédiant aux inconvénients des procédés connus. Suivant l'invention, une première version du procédé est caractérisée en ce que l'on effectue la réaction suivante: R4 Y BrZn\ =+ / R51 R1 R2 R3 (1) dans laquelle (3) représente un sel d'iminium électrophile où Y- est un halogène ou un groupe trifluoroacétate et (4) est un composé organozincique, et, dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, ]0 carbamoylalkyle, N, N'-diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R", R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. Suivant l'invention, une seconde version du procédé est caractérisée en ce que l'on effectue la réaction suivante: R4 Y 0-Si- R2 '-\ I - R4,NR3 R5 R1 R3 R5R1 R2 (1) dans laquelle (3) représente un sel d'iminium électrophile où Y" est un halogène ou un groupe trifluoroacétate et (5) est un éther d'énol silylé, et, dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, carbamoylalkyle, N, N'diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R", R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. Les étapes suivantes de la première ou seconde version du procédé permettant l'obtention des $2-aminoacides, de formule générale (2), à partir de la molécule (1), consistent à déprotéger les groupements protecteurs de la fonction amine et acide et sont connues de l'homme du métier. Ces déprotections pourront être effectuées par exemple par une hydrogénolyse dans le cas où R4 et R5 représentent un groupement de type benzyle, a-méthylbenzyle ou aéthylbenzyle, par une déprotection à l'aide d'un complexe du Palladium dans le cas où R4 et R5 représentent un groupement allyle et une hydrolyse à la soude, à la potasse ou à la lithine en ce qui concerne l'hydrolyse du groupement R3. Le 12-aminoacide libre ainsi obtenu peut-être de nouveau protégé sur sa fonction amine par un groupement de type Boc (t-Butoxycarbonyl) ou Fmoc (Fluorénylméthoxycarbonyl) selon la procédure connue de l'homme du métier afin d'obtenir un dérivé classique utilisable lors d'un couplage ultérieur avec une fonction amine par exemple. Le sel d'iminium (3) peut être préparé par action de la dibenzylamine ou la diallylamine sur le formaldéhyde dans du toluène à reflux et élimination de l'eau formée, afin d'obtenir respectivement la N,N,W,N'Tétrabenzyl-méthanediamine ou la N,N,N',N'-Tétraallyl-méthanediamine. L'action de l'anhydride trifluoroacétique sur les dérivés précédents dans le solvant adéquat permettra de préparer la solution de trifluoroacétate d'iminium qui sera utilisée dans l'étape clé du procédé. La solution d'organozincique (4) est obtenue par activation d'une suspension de poudre de zinc par une quantité catalytique(0,01 éq/mole) de 1,2-dibromoéthane dans du THF (tétrahydrofuranne) anhydre porté au reflux pendant quelques minutes et addition sur cette suspension d'une solution d' a-bromoester ou abromoamide. La solution d'éther d'énol silylé (5) peut être obtenue par addition de triéthylamine et de triflate de triméthylsilyle dans du dichlorométhane à température ambiante dans un solvant chloré. Dans la première version du procédé selon l'invention, de préférence, la solution de trifluoroacétate d'iminium (3) est mise en réaction avec la solution d'organozincique (4) à température ambiante pour obtenir l'intermédiaire de synthèse de formule générale (1) après 1 à 2 heures de temps réactionnel. Dans la seconde version du procédé selon l'intervention, de préférence, la solution de trifluoroacétate d'iminium (3) est mise en réaction avec la solution d'énol silylé (5) à température ambiante pour obtenir l'intermédiaire de synthèse de formule générale (1) après 30 min à 1 heure de temps réactionnel. On décrit ci-après quelques exemples non limitatifs de mise en oeuvre des procédés selon l'invention. Exemple 1: Synthèse de la Boc--/32-hLeu-OH Acide (S)-2-bromo-4-méthyl pentanoïque: A une solution de L-Leucine (20 g; 153 mmoles) et de bromure de sodium (55 g; 534 mmoles) du H2SO4 aqueux 2,5N (200 ml), préalablement refroidie à 0 C, est ajoutée goutte-à-goutte une solution aqueuse de nitrite de sodium (13 g; 191 mmoles dans 140 ml de H2O). Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation à 0 C durant 1 h puis ramené à l'ambiante. L'agitation est poursuivie durant 6h. Le mélange réactionnel est alors extrait à l'acétate d'éthyle, les phases organiques rassemblées sont lavées par une solution aqueuse saturée en NaCl, puis séchées (MgSO4), filtrées et concentrées in vacuo. Rf (CH2Cl2/éthanol, 9/1)= 0,6 RMN 1H (250MHz, CDCI3) : 89,8 à 10,5 (lai, 1H) ; 84,3 (t, 1H, J= 7,5Hz) ; 81,93 (t, 2H, J= 7,5Hz) ; 81,76 à 1,90 (m, 1H) ; 8 0,98 (d, 3H, J= 6,5Hz) ; 8 0,94 (d, 3H, J= 6,25Hz) RMN 13C (62, 5MHz, CDCI3) : 8176,42; 843,96; 843,19; 826,31; 822,31; 8 30 21,55 [a]p 20 39,9 (c 2, McOH)1 (S)-N-(2-bromo-4-méthyl pentanoyl)camphorsultame: Une solution du (+)-10,2-camphorsultame (7,2 g; 33,3 mmoles) dans du diméthoxyéthane (70 ml), est transférée sous azote, à l'aide d'une canule, à une suspension d'hydrure de sodium (1,47 g; 36,7 mmoles) dans du diméthoxyéthane (30 ml). Le mélange réactionnel est maintenu sous agitation à température ambiante pendant l h. À une solution acide du (S)2-bromo-4-méthyl-pentanoïque obtenu précédemment (6,5 g; 33,3 mmoles), dissous dans du diméthoxyéthane (90 ml) et refroidie à -10 C, sont ajoutés successivement du chloroformate d'isobutyle (4,8 ml; 36,7 mmoles) et de la N-méthylmorpholine(4 ml; 36,7 mmoles). Le milieu réactionnel est agité entre -10 et 0 C pendant 15 min, puis le chlorhydrate de N-méthyl morpholine est filtré sous azote. La solution obtenue est ensuite ajoutée à la solution contenant le sel du sultame refroidie à 0 C. Le milieu réactionnel est alors maintenu sous agitation à 0 C pendant 1h puis ramené à température ambiante sur 1 h. Le diméthoxyéthane est évaporé et le résidu repris dans de l'acétate d'éthyle est lavé par une solution aqueuse saturée en NH4CI. La phase organique est séchée (MgSO4) et concentrée in vacuo pour conduire à un solide qui est recristallisé dans un mélange diéthyl éther/pentane (8g;61%). Pf = 132 C Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle, 9/1)= 0,23 RMN 1H (400MHz, CDCI3) : 8 4,91 (t, 1H, J= 7,3Hz) ; 8 3,93 (dd, 1H, J= 4,8Hz, 7,3Hz) ; 8 3,49 (AB, 2H) ; 81,94 à 2,09 (m, 3H) ; 81,88 à 1,94 (m, 4H) ; 81,74 (m, 1H) ; 81,36 à 1,45 (m, 2H) ; 81,20 (s, 3H) ; 80,98 (s, 3H) ; 80,97 (d, 3H, J= 6,8Hz) ; 80,92 (d, 3H, J= 6,6Hz) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8168,31; 8 64,95; 8 53,03; 8 48,74; 8 47,86; 8 44,46; 843,70; 842,43; 837,55; 832,75; 826,48; 826,41; 822,42; 821,96; 820,66 et 19,89 [a]D 20 59,5 (c 1, CHCI3) N-N-N' N' tétrabenzy/méthane diamine: A une solution de dibenzylamine (50 ml; 260,4 mmol) dans 120 ml de toluène on ajoute à température ambiante une solution aqueuse de formaldéhyde à 37% (10,75 ml; 143,22 mmol). Le milieu réactionnel est chauffé à reflux pendant 2h30 heures avec un Dean Stark pour éliminer l'eau formée lors de la réaction. La solution est ensuite concentrée jusqu'à un volume total de 60 ml. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante. On additionne 120 ml de diisopropyl éther et le solide blanc obtenu est filtré, lavé au diisopropyléther et séché sous vide (47,2 g; 82%). mp = 97 C Rf (cyclohexane-acétate d'éthyle, 8/2)= 0,57 RMN 1H (250MHz, CDCI3) : d 7,17 à 7,33 (m, 20H) ; d 3,60 (s, 8H) ; d 3,09 (s, 2H) RMN 13C (62,5MHz, CDCI3) : d 139,73; 128,96; 128,13; 126,72; d 56,09; d 72,24 Sel de trifluoroacétate d'iminium: À une solution, refroidie à 0 C, de N,N,N', N'-Tétrabenzyl-méthanediamine (8,8 g; 21,7 mmoles) dans du THF anhydre (44 ml) est ajouté goutte à goutte l'anhydride trifluoroacétique (3,1 ml; 21,7 mmoles). La solution est ramenée à température ambiante lentement (sur l h). (R)-N-(2-dibenzyl-aminométhyl-4-méthyl-pentanoyl)camphorsultame: À une suspension de poudre de zinc (1,41 g; 21,7 mmoles) dans du THE anhydre (4 ml) est ajouté du 1,2-dibromoéthane (50 pl), le mélange réactionnel est porté au reflux pendant quelques minutes. Une solution (S)-N-(2-bromo-4méthyl-pentanoyl)camphorsultame (8,5 g; 21,7 mmoles) dans du THF anhydre (20 ml) est ajoutée goutte à goutte à ce mélange réactionnel. Après 15 minutes d'agitation à température ambiante, la solution de sel de trifluoroacétate d'iminium obtenue dans l'étape précédente est ajoutée et le mélange réactionnel est agité à température ambiante durant 1,5 h. Le milieu réactionnel est hydrolysé par une solution aqueuse saturée de NH4CI. Après extraction avec de l'éther diéthylique, la phase organique est lavée avec une solution à 5% de Na2S2O3, et une solution saturée de NH4CI, puis séchées (MgSO4) et l0 1.5 concentrées in vacuo. Le produit obtenu est cristallisé dans un mélange CHCI3/méthanol (7,2 g; 64%). Pf = 108 C Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle, 9/1)= 0,21 RMN 1H (400MHz, CDCI3) : 8 7,18 à 7,33 (m, 10H) ; 8 3,87 (dd, 1H, J= 5Hz, 7,6Hz) ; 8 3,68 (AB, 2H) ; 8 3,41 à 3,52 (AB et m, 5H) ; 8 2,76 (dd, 1H, J= 6,3Hz, 12,4Hz) ; 8 2,50 (dd, 1H, J= 7,3Hz, 12,4Hz) ; 8 2,00 à 2,11 (m, 2H) ; 5 1,86 à 1, 92 (m, 4H) ; 81,46 à 1,56 (m, 3H) ; 81,31 à 1,42 (m, 2H) ; 81,22 (s, 3H) ; 80,97 (s, 3H) ; 50,87 (d, 6H, J= 5,8Hz) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8 174, 88; 8 139,13; 8 129,06; 8 128,05; 5 126,82; 8 65,46; 8 58,15; 8 56,54; 8 53,24; 8 48,18; 8 47,76; 8 44,60; 8 42,62; 838,76; 838,61; 832,88; 8 26, 47; 826,02; 823,00; 822,72; 821,01; 819,89 [ab 20 69,9 (c 1, CHCI3) (R)-N(2-aminométhyl-4-méthyl-pentanoyl)camphorsultame: A une solution de (R)-N(2-dibenzyl-aminométhyl-4-méthylpentanoyl)camphorsultame (2,24 g; 4,3 mmoles) dans un mélange THF/MeOH 1/4 (20 ml) est ajouté du Pd/C à 10% (430 mg). Le mélange réactionnel est agité sous une pression de 5 bars d'hydrogène durant une nuit, avant filtration sur célite. Les solvants sont évaporés in vacuo (1,43 g; 97%). Pf = 138 C Rf (dichlorométhane/méthanol/triéthylamine, 9/1/1)= 0,83 RMN 1H (250MHz, CDCI3) : 8 3,91 (dd, 1H, J= 4,75Hz, 7,75Hz) ; 8 3,61 à 3,80 (AB, 2H) ; 8 3,41 à 3,51 (m, 1 H) ; 8 3,23 à 3,32 (m, 1 H) ; 8 2,97 à 3, 05 (dd, 1H, J= 6,75Hz, 12,75Hz) ; 8 2,19 à 2,24 (m, 1 H) ; 81,81 à 2,08 (m, 5H) ; 8 1,24 à 1,66 (m, 4H) ; 81,15 (s, 3H) ; 81,02 (s, 3H) ; 80,94 (d, 3H, J= 6,5Hz) ; 80,93 (d, 3H, J= 6,5Hz) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8175,57; 863,34; 8 53,23; 8 48,21; 847,74; 5 47,07; 846,14; 844,56; 838, 63; 837,92; 832,85; 8 26,42; 826,08; 823,03; 822,66; 820,83; 819,87 Acide 2-(R)-(N-Boc-aminométhyl) 4-méthyle pentanoïque: A une solution de (R)-N(2-aminométhyl-4-méthyl- pentanoyl)camphorsultame: (1,43 g; 4,2 mmoles) dans l'acétonitrile (54 ml) sont ajoutés successivement la lithine (1,57 g; 20,9 mmoles), le bromure de lithium (1,82 g; 20,9 mmoles), et le bromure de tétrabutyl ammonium (547 mg; 1,7 mmoles). Le milieu réactionnel est agité une nuit à température ambiante. L'eau est en partie évaporée, et de la solution aqueuse, acidifiée à pH = 2 avec une solution molaire d'acide chlorhydrique, le sultame est extrait par de l'acétate d'éthyle (3 fois). La solution aqueuse est ensuite concentrée à sec. A une solution de H-a2-hLeu-OH ( 762 mg; 4,2 mmoles) dissous dans un mélange dioxane/eau 1:1 (20 ml), sont ajoutés Boc2O (1,1 g; 5 mmoles) et K2CO3 (1,3 g; 9,2 mmoles). La solution est maintenue sous agitation durant 24h. Le dioxane est évaporé, la solution aqueuse est lavée à l'acétate d'éthyle. La phase aqueuse est refroidie à 0 C et acidifiée à pH = 2, avec une solution aqueuse molaire d'acide chlorhydrique, la Boc- $2-hLeu est extraite avec de l'acétate d'éthyle. Cette phase organique est séchée sur MgSO4 et concentrée pour conduire à une huile qui cristallise lentement (797 mg; 80%). Pf = 74 C Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle/acide/acétique, 8/2/0,1)= 0,21 RMN 1H (400MHz, CDCI3) : S 6,76 et 5,02 (2bl, 1H) ; 8 3,32 à 3,41 (m, 1H) ; tS 3,19 à 3,26 et 3,00 à 3,07 (2m, 1 H) ; 8 2,68 à 2,70 (m, 1H) ; 81,64 à 1,72 (m, 1H) ; 81,52 à 1,60 (m, 1H) ; 8 1,44 à 1,48 (2s, 9H) ; 81,19 à 1,35 (m, 3H) ; 8 0,96 (2d, 6H, J= 6,1 Hz et 6,6Hz) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8180,78 et 179,36; 8155,92 et 158,11; 6 79,61 et 81,15; 8 43,73 et 44, 10; 8 41,73 et 43,0; 8 38,62 et 38,98; 8 28,36; 8 25,78; 822,44 [a]D 20 3,3 (c 1, CHCI3) Exemple N 2: Synthèse de la Boc--/32-hPhe-OH (2R)-N-(3-phénylpropanoyl)camphorsultame À une solution du (+) -10,2-camphorsultame (8 g; 37,2 mmol), dans du toluène (80 ml), sont ajoutés lentement, à température ambiante, le chlorure de l'acide hydrocinnamoïque (6,2 ml; 40,9 mmol) puis la triéthylamine (5,8 ml; 40,9 mmol). La solution est maintenue sous agitation durant une heure, puis le milieu réactionnel est hydrolysé (40 ml d'eau), la phase organique décantée et relavée avec 40 ml d'eau et concentrée de moitié. On ajoute lentement 120 ml de cyclohexane à la phase toluènique, le solide blanc obtenu est filtré et séché sous vide (11,9 g; 91%, produit blanc). Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle: 8/ 2) = 0,37 mp = 149 C2 [a]D 20 -82,2 (c 1, CHCI3)9 RMN 1 H (400MHz, CDCI3) : 8 7,2 à 7,3 (m, 5H) ; 8 3,86 (t, J = 6,3Hz, 1 H) ; 8 20 3,48 et 3,42 (AB, 2H) ; 83,0 à 3,1 (m, 4H) ; 82,0 à 2,1 (m, 2H) ; 81,8 à 1,9 (m, 3H) ; 81,3 à 1,4 (m, 2H) ; 81,08 (s, 3H) ; 80,95 (s, 3H) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8171,1; 8140,1; 8128,5; 8128,4; 8126,2; 565,2 852,9; 848,4; 547,7; 544,6; 838,4; 836,9; 832,8; 830,4; 826, 4; 820,8 N-N-N' N' tétrabenzylméthane diamine: A une solution de dibenzylamine (50 ml; 260,4 mmol) dans 120 ml de toluène on ajoute à température ambiante une solution aqueuse de formaldehyde à 37% (10,75 ml; 143,22 mmol). Le milieu réactionnel est chauffé à reflux pendant 2h30 heures avec un Dean Stark pour éliminer l'eau formée lors de la réaction. La solution est ensuite concentrée jusqu'à un volume total de ml. Le milieu réactionnel est refroidi à température ambiante. On additionne 60 ml de diisopropyl éther et le solide blanc obtenu est filtré, lavé au diisopropyléther et séché sous vide (47,2 g; 82%). mp = 97 C Rf (cyclohexane-acétate d'éthyle, 8/2)= 0,57 RMN 1H (250MHz, CDCI3) : d 7,17 à 7,33 (m, 20H) ; d 3,60 (s, 8H) ; d 3,09 (s, 10 2H) RMN 13C (62,5MHz, CDCI3) : d 139,73; 128,96; 128,13; 126,72; d 56,09; d 72,24 (R)-N-(2-dibenzyl-aminométhyl-3-phényl propanoyl)camphorsultame À une solution de (2R)-N-(3-phénylpropanoyl)camphorsultame obtenu précédemment (9 g; 25,9 mmol) dans du dichlorométhane (26 ml), sont ajoutés successivement du triflate de triméthylsilyle (7,1 ml; 38,9 mmol) et de la triéthylamine anhydre (4 ml; 28,5 mmol). Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation à température ambiante durant 5 h. À une solution, refroidie à 0 C, de N,N,N',M-Tétrabenzyl-méthanediamine (11,6 g; 28,5 mmol) dans du dichlorométhane (26 ml) est ajouté goutte à goutte de l'anhydride trifluoroacétique (4 ml; 28,5 mmoles). La température de cette solution est ramenée à température ambiante sur l h et cette solution de trifluoroacétate d'iminium est alors additionnée au milieu réactionnel contenant l'énolate silylé. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation à l'ambiante durant 45 minutes, puis une solution aqueuse 1 N d'acide chlorhydrique y est ajoutée. La solution est agitée durant 15 minutes puis décantée. La phase organique est lavée 2 fois par une solution aqueuse saturée de NaHCO3 puis par une solution aqueuse saturée de NaCl et concentrée sous vide. Un volume de 60 ml de MeOH est additionné, la solution est évaporée de moitié. Le produit précipite, du méthanol est ajouté jusqu'à avoir une agitation régulière (V= 120 ml). Un solide est cristallisé dans un mélange dichlorométhane/méthanol 1/9. Le solide obtenu est filtré et séché sous vide (13 g; 91%). Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle, 8/2)= 0,41 mp = 68 C [a]p20 45,6 (c 1, CHCI3) RMN 1H (400MHz, CDCI3) : 8 7,16 à 7,26 (m, 15H) ; 8 3,86 (dd, J = 7,6Hz, 5,1 Hz, 1H) ; 8 3,73 (m, 1H) ; 8 3,41 à 3,54 (m, 6H) ; 8 3,04 (dd, J = 13,6Hz, 5,6Hz, 1 H) ; 8 2,92 (dd, J = 12,6Hz, 8,1 Hz, 1H) ; 8 2,65 (dd, J = 13,6Hz, 8,6Hz, 1H) ; 8 2,49 (dd, J = 12,6Hz, 5,3Hz, 1H) ; 8 2,02 à 2,11 (m, 2H) ; 8 1,87 à 1,91 (m, 3H) ; 8 1,31 à 1,38 (m, 2H) ; 8 1,24 (s, 3H) ; 8 0,98 (s, 3H) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8 174,1; 8 139,3; 8 138,7; 8 129,4; 8 129,1; 8 128,3; 8128,0; 8 126,8; 8126,2; 8 65,4; 8 57,7; 8 55,7; 8 53,2; 848,3; 8 47,8; 8 44,9; 8 44,8; 8 38,6; 8 36,0; 8 32,9; 8 26,5; 8 20,1; 819,9 Acide 2-(R)-(N-Boc-aminométhyl)-3-phényle propanoique À une solution de (R)-N-(2-dibenzyl-aminométhyl-3-phényl-propanoyl) camphorsultame (3,6 g; 6,5 mmol) dans un mélange THF/ MeOH, 1/4 (35 ml), sont ajoutés du Pd/C à 10% (650 mg) et du formiate d'ammonium (2 g; 32,4 mmol). La solution est maintenue sous agitation pendant 4h30. Le milieu réactionnel est filtré sur célite puis évaporé à sec pour conduire à une poudre blanche (2,2 g; 82%) qui est dissoute dans un mélange dioxane/eau, 1/1 (50 ml). Après addition de Boc2O (1,39 g; 6,4 mmoles) et de K2CO3 (1,61 g; 11,7 mmol), la solution est maintenue sous agitation pendant 5h. Après évaporation du dioxane, la solution aqueuse est extraite avec de l'acétate d'éthyle (3 fois). Les phases organiques sont rassemblées et lavées, (3 fois), par une solution aqueuse saturée de NaCl, puis séchée sur MgSO4 et concentrée in vacuo (2,35 g; 94%). Sans purification préalable, le Boc,a2-aminoacide est dissous dans de l'acétonitrile (60 ml). À cette solution, sont ajoutés successivement de la lithine (1 g; 24,1 mmol), du bromure de lithium (2,1 g; 24,1 mmol), et du bromure de tétrabutyl ammonium (612 mg; 1,9 mmol). Le milieu réactionnel est agité à température ambiante pendant 24h. La solution est concentrée pour éliminer le solvant organique. Après addition d'eau et extraction des résidus organiques par de l'acétate d'éthyle (3 fois), cette solution aqueuse est refroidie à 0 C et acidifiée à pH = 2 avec une solution aqueuse molaire d'acide chlorhydrique. Après extraction par de l'acétate d'éthyle, les phases organiques sont rassemblées et séchées sur MgSO4 puis concentrées in vacuo pour conduire à la Boc-N2-hPhe (l g; 77%). Rf (cyclohexane/acétate d'éthyle/acide acétique, 8/2/0,1)= 0,21 mp= 74 C RMN 1H (400MHz, CDCI3) : 8 9,65 (bl, 1H) ; 8 7,18 à 7,30 (m, 5H) ; 8 6,67 et 5,01 (2b1, 1 H) ; 83,37 à 3,41 (m, 0,5H) ; 83,22 à 3,27 (m, 1H) ; 82, 80 à 3,11 (m, 3H) ; 82,63 à 2,72 (m, 0,5H) ; 81,37 à 1,42 (2s, 9H) RMN 13C (100MHz, CDCI3) : 8179,01 et 179,28; 8155,91 et 157,98; 8138,19; 10 8138,06; 8128,91; 8128,77; 8126,62; 879,73 et 81,19; 847,17 et 47,53; 8 41,25 et 42,01; 8 35,66 et 35,82 Microanalyse: caic C 64,50%, H 7,58%, N 5,01% ; trouvé C 64,19%, H 7,62%, N 4,90%
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Intermédiaires de synthèse pour la préparation de beta<2>-aminoacides, caractérisé en ce qu'ils représentent la formule générale (1) suivante :
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1. Intermédiaires de synthèse pour la préparation de /32-aminoacides, caractérisés en ce qu'ils représentent la formule générale (1) suivante: R4 N R3 RI 5R1 R2 dans laquelle: RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, carbamoylalkyle, N, N'diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R", R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. 2. Procédé pour la préparation des intermédiaires de synthèse selon la 1, caractérisé en ce que l'on effectue la réaction suivante: R4 Y BrZn 0 \ + R4 N= N R3 R5 R1 R2 R3 R5R1 R2 (3) (4) (1) dans laquelle (3) représente un sel d'iminium électrophile où Y- est un halogène ou un groupe trifluoroacétate et (4) est un composé organozincique, et, dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, carbamoylalkyle, N, N'diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, un carboxylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R", R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. 3. Procédé pour la préparation des intermédiaires de synthèse selon la 1, caractérisé en ce que l'on effectue la réaction suivante: R4\ Y O-Si- N= + R2>-C l - R4NR3 R5 R1 R3 R5R1 R2 (1) dans laquelle (3) représente un sel d'iminium électrophile où Y- est un halogène ou un groupe trifluoroacétate et (5) est un éther silylé, et, dans laquelle RI et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'hydrogène, un groupement alkyle, alkoxyalkyle, arylalkoxyalkyle, alkoxycarbonylalkyle, arylalkoxycarbonylalkyle, alkoxycarbonylaminoalkyle, arylalkoxycarbonylaminoalkyle, alkylthioalkyle, arylalkylthioalkyle, cycloalkyle, (cycloalkyl)alkyle, aryle, arylalkyle, arylarylalkyle, hétéroaryle, (hétéroaryl)alkyle, carbamoylalkyle, N, N'diarylalkylaminoalkyle. R3 représente un alkoxy, un arylalkoxy, un aryloxy, un groupement -OSi(Me) 3, un groupement NR'R"où R' et R" représentent, indépendamment l'un de l'autre, un alkyl, un sulfonylalkyl, un carbonylalkyl, un carboxylalkyl, R'et R" pris ensemble pouvant éventuellement former un cycle avec l'atome d'azote portant R' et R", R4 et R5 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupement benzyle, a-méthylbenzyle, a-éthylbenzyle, allyle. 4. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le sel d'iminium (3) est préparé par action de la dibenzylamine ou la diallylamine sur le formaldéhyde, dans un solvant tel que du toluène à reflux et élimination de l'eau formée afin d'obtenir respectivement la N, N, N', N'- tétrabenzylméthanediamine ou la N, N, N', N' tétraallyl méthanediamine après quoi on fait réagir de l'anhydride trifluoroacétique sur le composé précédent, dans un solvant pour obtenir une solution de trifluoroacétate d'iminium. 5. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'organozincique (4) est obtenu par activation d'une suspension de poudre de zinc par du 1,2 dibromoéthane dans du tétrahydrofuranne porté du reflux et addition d'une solution d'a-bromoester ou a-bromoamide. 6. Intermédiaire de synthèse selon la 1, caractérisé en ce que le groupe R3 représente un (+)-10,2 camphorsultamyl ou un (-)-10,2 camphorsultamyl. 7. Procédé selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que 20 le groupe R3 représente un (+)-10,2 camphorsultamyl ou un (-)-10,2 camphorsultamyl.
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C
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C07
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C07D
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C07D 275
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C07D 275/00
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FR2900116
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A1
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SERVOFREIN, MAITRE-CYLINDRE ET DISPOSITIF DE FREINAGE A RAPPORT D'ASSISTANCE VARIABLE.
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La présente invention se rapporte principalement à un servofrein, à un maître-cylindre et à un dispositif de freinage d'un véhicule ayant un rapport d'assistance variable, ce dispositif comprenant un servofrein et un maître-cylindre. Elle s'applique notamment aux systèmes de freinage de véhicules à moteurs. Un servofrein d'assistance au freinage est utilisé dans un véhicule pour amplifier automatiquement une commande de freinage générée soit par le conducteur soit par un dispositif lo automatique, afin d'assurer un freinage adéquat de ce véhicule. L'art antérieur comporte de nombreuses descriptions de servofreins connus. La figure 1 représente schématiquement un servofrein 100 connu (demande internationale (PCT) ayant pour numéro de publication WO 02/062643 Al). 15 Ce servofrein 100 comprend une enveloppe 102 délimitant un espace intérieur, cet espace étant divisé en deux chambres par une cloison mobile 104 ou jupe montée sur un piston pneumatique 106. Ce piston peut coulisser le long de son axe 107 et est maintenu au repos à droite de la figure 1 grâce aux 20 moyens élastiques 105. Une première chambre, dénommée chambre avant 108, est reliée de façon permanente à une source de dépression non représentée. La deuxième chambre, dénommée chambre arrière 110 ou chambre de travail, peut être reliée par une valve à trois voies 112 comprise dans le piston 106 soit à la chambre avant 108 quand le servofrein 100 est au repos, soit à une source de haute pression relative, qui est en général l'air ambiant, lors de l'activation du servofrein. Cette valve à trois voies 112 peut être commandée notamment par une tige de commande 114 reliée à la pédale de frein 116 du conducteur du véhicule. Quand un freinage est commandé par un conducteur du véhicule, il exerce une commande, dénommée force de commande 118, sur la tige de commande 114 qui coopère avec des moyens de distribution 120 compris dans la valve à trois voies 112. Le mouvement de ces moyens de distribution 120 ferme un conduit reliant la chambre avant 108 à la chambre arrière 110 et ouvre un conduit faisant rentrer de l'air dans la chambre arrière 110. La différence de pression entre la chambre avant 108 et la chambre arrière 110 génère une force d'assistance 122, sur la jupe 104 qui entraîne alors le piston 106. Les moyens de distribution 120 et le piston 106 transmettent alors la force de commande 118 et la force d'assistance 122, par l'intermédiaire d'un dispositif de réaction 130 comprenant un disque de réaction 131, à une tige de poussée 126 qui coopère généralement avec un piston d'un maître- cylindre, non représenté, contenant un liquide de frein. La force qu'exerce alors la tige de poussée 126 sur un piston du maître-cylindre est dénommée force de sortie ou force de freinage assisté 124 du servofrein 100. Une force de réaction proportionnelle à la force de 35 sortie 124 est alors générée en retour du piston du maître- cylindre vers la tige de poussée 126, le piston 106 et les moyens de distribution 120 Lors de la transmission du freinage à la tige de poussée 126, la force de commande 118, la force d'assistance 122 et la force de réaction exercée par cette tige de poussée 126 en provenance du maître-cylindre s'appliquent donc sur le dispositif de réaction 130. Ainsi, ce dispositif de réaction permet au conducteur d'avoir un retour d'informations au niveau du pied ; ces sensations lui permettent d'ajuster l'intensité de la force qu'il exerce et donc l'intensité du freinage. Dans certains servofreins, la force de sortie 124 est sensiblement proportionnelle à la force de commande 118 sur une large plage de fonctionnement du servofrein. Mais il existe aussi des dispositifs de réaction dans l'art antérieur, comme celui représenté dans la figure 1, permettant d'augmenter un rapport, dénommé rapport d'assistance et égal au rapport de la force de sortie 124 sur la force de commande 118, au-dessus d'un certain seuil d'intensité de la force de commande 118. Ainsi, le conducteur est aidé lors d'un freinage important. Le dispositif de réaction 130 contient un moyen élastique 132 qui est monté pré-contraint à l'intérieur d'un logement délimité en partie par une coquille 134 et qui est susceptible d'être déformé pour une force de commande 118 supérieure à un certain seuil, dénommé seuil de changement de rapport d'assistance. Ce dispositif offre au conducteur un premier rapport d'assistance au freinage pour une force de commande 118 inférieure au seuil de changement de rapport d'assistance (le moyen élastique 132 ne se déformant pas) et un deuxième rapport d'assistance au freinage pour une force de commande 118 supérieure au seuil de changement de rapport d'assistance. Ce changement de rapport est obtenu par la déformation du moyen élastique 132 pour une force de commande 118 supérieure au seuil de changement de rapport d'assistance. La présente invention résulte de la constatation que l'intégration dans un servofrein d'un dispositif de réaction de l'art antérieur qui permette de faire varier le rapport d'assistance au delà d'une certaine intensité de freinage oblige à introduire des modifications structurelles dans le servofrein par rapport à un servofrein sans variation de rapport d'assistance ; le 10 élevé.servofrein a alors un coût de fabrication Cette invention propose donc une solution au problème de la complexité des servofreins à variation de rapport d'assistance de l'art antérieur et donc au problème de leur coût de fabrication. 15 Cette invention concerne un servofrein d'assistance au freinage d'un véhicule qui, lorsqu'il reçoit une force de commande, fournit une force de freinage assisté à une tige de poussée qui la transmet à un maître-cylindre qui rétroagit par une force de réaction sur le servofrein. 20 Selon cette invention, un tel servofrein est caractérisé en ce qu'il comprend un organe de réaction pour transmettre, au delà d'un seuil d'intensité de la force de commande, une partie délestée de la force de réaction du maître-cylindre au servofrein en délestant en partie la tige de poussée 25 qui, en dessous du seuil d'intensité de la force de commande, transmet la force de réaction. Ainsi, en-dessous du seuil d'intensité de la force de commande, l'organe de réaction n'intervient pas dans le jeu des forces :action, c'est à dire force de freinage assisté ou force 30 de sortie du servofrein, et réaction. Au dessus de ce seuil, la tige de poussée est déchargée ou délestée d'une partie de la force de réaction qu'elle transmettrait au servofrein en absence de l'organe de réaction. Cette invention apporte avantageusement la possibilité d'exercer la partie délestée de la force de réaction sur des éléments choisis du servofrein coopérant avec l'organe de réaction, dont certains peuvent être différents de ceux coopérant avec la tige de poussée, afin d'introduire la variation du rapport d'assistance au freinage au-delà du seuil d'intensité de la force de commande. De plus, l'aiguillage d'une partie de la force de réaction sur l'organe de réaction en fonction de l'intensité du freinage se faisant avantageusement en dehors du servofrein, la complexité du servofrein et donc son coût de fabrication sont réduits. Dans une réalisation, la force de freinage assisté étant générée à partir de la force de commande transmise par des moyens de distribution et d'une force d'assistance transmise par un piston du servofrein, la partie de la force de réaction transmise au servofrein au travers de la tige de poussée agissant sur les moyens de distribution et sur le piston du servofrein, l'organe de réaction comprend des moyens de coopération avec le piston du servofrein pour lui transmettre la partie délestée de la force de réaction sans la transmettre au moyens de distribut__on. Ainsi, pour une valeur donnée de la force de commande qui soit au-dessus du seuil d'intensité de la force de commande, la partie délestée de la force de réaction n'est pas appliquée sur les moyens de distribution, ce qui diminue la résistance que ceux-ci rencontreraient dans un servofrein sans dispositif de variation du rapport d'assistance. Si le freinage est commandé par un conducteur au travers d'une pédale de frein, l'invention diminue donc la force de réaction qui résiste à l'action du conducteur sur la pédale de frein au delà d'un seuil d'intensité de la force de commande, aidant ainsi le conducteur à appuyer sur la pédale en cas de freinage important. Ainsi, on augmente, pour une intensité de force de commande supérieure à un certain seuil, le rapport d'assistance, égal au rapport de l'intensité de la force de freinage assisté ou force de sortie du servofrein obtenue pour une intensité de force de commande sur cette intensité de la force de commande. Cette augmentation du rapport d'assistance au freinage est obtenue en simplifiant grandement dans le servofrein les solutions précédentes de l'art antérieur qui intègrent dans le servofrein des dispositifs de variation du rapport d'assistance de l'art antérieur. Selon une réalisation, l'organe de réaction comprend une partie cylindrique creuse traversée par la tige de poussée et ses moyens de coopération avec le piston du servofrein comprennent une base circulaire, coaxiale et perpendiculaire à la partie cylindrique, qui est en contact avec une surface annulaire du piston du servofrein entourant un évidement du piston du servofrein où coopèrent la base de la tige de poussée, le piston du servofrein et les moyens de distribution. La coopération entre la base de la tige de poussée d'une part et le piston du servofrein et les moyens de distribution d'autre part se fait en général au moyen d'un dispositif de réaction comprenant en général au moins un disque de matière élastique. On peut remarquer que cette invention ne fait pas intervenir des déformations élastiques du dispositif de réaction, contrairement à certaines solutions de l'art antérieur pour créer des varations de rapport d'assistance au freinage, et donc ne diminue pas sa durée de vie utile. Dans une réalisation, le servofrein contient un 30 ressort de rappel pour maintenir la base circulaire de l'organe de réaction contre la surface annulaire du piston. Ce ressort de rappel peut être le ressort qui, à l'intérieur d'une chambre avant du servofrein, est chargé de ramener le piston du servofrein dans sa position de repos une 35 fois qu'un freinage est terminé. Conformément à cette réalisation, on peut remarquer que certains servofreins contiennent un élément de support de forme similaire à l'organe de réaction, cet élément de support servant à tenir la tige de poussée en place lors du montage du maître-cylindre sur le servofrein sur la chaîne de fabrication ou lors d'opérations de maintenance impliquant la séparation du maître-cylindre du servofrein. Par contre, l'organe de réaction doit être mécaniquement plus résistant, à cause de sa fonction de délestage de la tige de poussée qui lui fait subir le jeu des forces importantes transmises entre le servofrein et le maître-cylindre, que l'élément de support qui a une fonction temporaire (quand le maître-cylindre est séparé du servofrein uniquement) de maintien en place de la tige de poussée. Le servofrein conforme à l'invention ne diffère alors d'un type de servofrein sans changement de rapport d'assistance contenant cet l'élément de support que dans l'augmentation de la résistance mécanique de cet élément de support pour qu'il puisse réaliser la fonction (nouvelle et propre à cette invention) de l'organe de réaction conforme à l'invention. L'organe de réaction peut être réalisé en acier embouti comme l'est en général l'élément de support. Par contre, les épaisseurs de la partie cylindrique creuse doivent être plus importantes pour l'organe de réaction que pour l'élément de support. Le servofrein conforme à l'invention résout donc bien le problème du manque d'uniformisation des servofreins avec ou sans changement de rapport. L'invention fait donc décroître les coûts de production des servofreins avec changement de rapport. L'invention concerne aussi un maître-cylindre comprenant un piston sur lequel une tige de poussée d'un servofrein d'assistance au freinage soumis à une force de commande, exerce une force de freinage assisté pour faire augmenter la pression d'un fluide de freinage en fonction de l'intensité de la force de commande, le fluide exerçant en retour une force de réaction sur le piston du maître-cylindre. Un tel maître-cylindre est caractérisé en ce que, la force de réaction étant transmise au servofrein par l'intermédiaire de la tige de poussée en dessous d'un seuil de pression du liquide de frein ou en dessous d'un seuil d'intensité de force de commande équivalent, le piston du maître-cylindre comprend des moyens de délestage, pour que, au delà du seuil de pression ou du seuil d'intensité de la force de commande équivalent, une partie délestée de la force de réaction s'exerce du piston du maître-cylindre sur le servofrein au travers d'un organe de réaction qui coopère avec ces moyens de délestage. Ainsi cette invention profite avantageusement d'un accroissement du volume interne des maître-cylindres de nouvelle génération par rapport à ceux des anciennes générations où il eut été difficile d'imaginer l'inclusion des moyens de délestage. Dans une réalisation, les moyens de délestage 20 comprennent : un moyen élastique, - une liaison fixe au piston du maître-cylindre pour fixer au piston du maître-cylindre une extrémité du moyen élastique, 25 un élément mobile fixé à l'autre extrémité du moyen élastique, une surface de cet élément mobile étant soumis à la pression du liquide de frein, pour que, au delà du seuil de pression ou du seuil d'intensité de la force de commande équivalent, le moyen 30 élastique se comprime, l'élément mobile exerçant alors la partie délestée de la force de réaction sur l'organe de réaction. Une telle invention concerne aussi un dispositif de freinage d'un véhicule comprenant un maître-cylindre et un servofrein qui, lorsqu'il reçoit une force de commande, fournit, 35 grâce à un piston interne, une force de freinage assisté à une tige de poussée, cette tige de poussée transmettant cette force de freinage assisté à un piston du maître-cylindre pour faire pression sur un fluide de freinage qui exerce en retour une force de réaction vers le servofrein. Un tel dispositif de freinage est caractérisé en ce que le maître-cylindre comprend des moyens de délestage et le servofrein comprend un organe de réaction pour que, au-delà d'un seuil d'intensité de force de commande, les moyens de délestage coopèrent avec l'organe de réaction agissant sur le piston du servofrein pour transmettre au travers de l'organe de réaction une partie délestée de la force de réaction qui est transmise, en dessous du seuil, par la tige de poussée. Diverses réalisations de ce dispositif de freinage sont notamment possibles qui comprennent l'une des réalisations décrites ci-dessus du servofrein conforme à l'invention et l'une des réalisations décrites ci-dessus du maître-cylindre conforme à l'invention. Ainsi, les moyens de délestage ont notamment pour fonction de réduire la force de résistance s'appliquant sur les moyens de distribution pour une intensité de la force de commande supérieure au seuil d'intensité de la force de commande et donc d'augmenter le rapport d'assistance au freinage. Les moyens de délestage, compris dans le maître-cylindre, réalisent cette fonction au travers de l'organe de réaction. Grâce à ces moyens de délestage et à l'organe de réaction, le piston du servofrein reçoit une partie plus importante de la force de réaction, la partie délestée de la force de réaction, cette partie délestée ne s'appliquant plus partiellement au travers d'un dispositif de réaction, sur les moyens de distribution. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description ci-dessous, à titre non limitatif, en référence aux figures ci-jointes sur lesquelles : - La figure 1, déjà décrite ci-dessus, est un schéma d'un servofrein de l'art antérieur, Les figures 2a, 2b et 2c représentent des coupes axiales schématiques d'une partie d'un dispositif de freinage conforme à une réalisation de l'invention dans différents états en fonction de l'intensité de la force de commande. Une réalisation de l'invention est représentée schématiquement sur les figures 2a, 2b et 2c, les principes généraux du fonctionnement d'un servofrein et d'un maître- cylindre qui n'ont pas d'influence sur l'invention sont supposés connus et non sont pas détaillés par la suite. Ces figures montrent une section schématique d'une partie d'un piston 200 d'un servofrein conforme à l'invention coopérant avec un piston 230 d'un maître-cylindre conforme à l'invention respectivement lorsque aucun freinage n'est déclenché, lorsqu'un freinage est déclenché avec une intensité inférieure à un certain seuil et lorsqu'un freinage est déclenché avec une intensité supérieure à ce seuil. Ces figures montrent aussi de façon simplifiée le jeu des forces intervenant dans l'invention (la représentation des forces est schématique et réalisée par des flèches qui ne sont pas à l'échelle les unes par rapport aux autres). Un piston 200 du servofrein est associé à une jupe non représentée partageant l'intérieur du servofrein en une chambre avant qui est reliée de façon continue à une source de dépression et en une chambre arrière qui est reliée, grâce à une valve à trois voies contenue dans le piston 200 du servofrein, à la chambre avant quand le servofrein est au repos et à une source de haute pression relative, en général de l'air à la pression atmosphérique, quand le servofrein est activé pour assister un freinage. La valve à trois voies comprend des moyens de distribution 202. Elle est commandée par une force de commande 254 qui peut notamment provenir du conducteur ou de moyens de freinage automatique et qui s'applique sur les moyens de distribution 202. Le piston 200 du servofrein contient un conduit coaxial où peuvent coulisser les moyens de distribution 202 pour 5 notamment, lors de leur déplacement : - ouvrir la valve à trois voies interne au piston 200 du servofrein qui fait entrer de l'air dans la chambre arrière du servofrein, - coopérer avec un dispositif de réaction 204 qui 10 dans cette réalisation est un disque de réaction en caoutchouc afin notamment de faire remonter au conducteur des sensations lui permettant de calibrer son freinage. Ainsi, quand le servofrein est activé (figures 2b et 2c), il apporte à une force de commande 254 du freinage exercée 15 par des moyens de distribution 202 sur le dispositif de réaction, une force d'assistance 256 qui est proportionnelle à la différence de pression entre la chambre arrière et la chambre avant, cette différence de pression s'appliquant sur la surface de la jupe. 20 Dans la figure 2a, les moyens de distribution 202 sont représentés au repos et il existe alors un espace 212 entre les moyens de distribution 202 et le disque de réaction 204. L'espace 212 peut servir à donner au conducteur une sensation de mordant du freinage lors de l'initiation d'un 25 freinage. Une tige de poussée 206 est au contact du dispositif de réaction 204 pour recevoir, en cas d'un freinage (figures 2b et 2c), une force de freinage assisté 264 ou force de poussée, résultat de la transmission de la force de commande 254 et la 30 force d'assistance 256 au travers du dispositif de réaction 204. Cette tige de poussée 206 du servofrein coopère avec un maître-cylindre qui contient un ou plusieurs pistons coulissant dans une ou plusieurs chambres contenant un fluide de freinage qui est en général un liquide de frein 231. Dans les figures 2a, 2b et 2c, seul un piston 230 de maître-cylindre est représenté, qui correspond au piston primaire des maître--cylindres en contenant plusieurs. Le piston 230 de maître- cylindre conforme à cette invention contient des moyens de délestage comprenant : un élément de fixation ou liaison fixe 240 au piston 230 du maître-cylindre, cette liaison fixe 240 pouvant être notamment collée, vissée ou associée par un montage à force au corps du piston 230 du maître-cylindre, - un élément mobile 236 pouvant coulisser selon une direction ayant au moins une composante parallèle à l'axe 201 commun au piston 200 du servofrein et au piston 230 du maître-cylindre, - un moyen élastique 238 qui est dans cette réalisation un ressort de piston hydraulique pré-contraint et travaillant en compression selon une direction ayant au moins une composante parallèle à l'axe 201 et dont une extrémité est fixée à la liaison fixe 240 et l'autre extrémité est reliée à l'élément mobile 236. Le piston 230 du maître-cylindre contient des moyens d'entraînement 232 cylindriques pour recevoir, lors d'un freinage, la force de freinage assisté 264 de la tige de poussée 206. Les moyens d'entraînement 232 ont une base cylindrique de même axe 201 que le piston 230 du maître-cylindre et de même diamètre que l'év__dement interne du piston 230 du maître-cylindre. Ces moyens d'entraînement 232 présentent une saillie cylindrique de diamètre moindre que celui de la base, de même axe, tournée vers la tige de poussée, cette dernière coopérant avec les moyens d'entraînement au niveau de l'extrémité de cette saillie cylindrique. La face du piston 230 du maître-cylindre tournée vers le liquide de frein est évidée en son centre pour permettre au 35 liquide de frein 231 d'arriver jusqu'aux moyens d'entraînement. L'élément mobile 236 est un anneau pouvant coulisser entre la saillie cylindrique des moyens d'entraînement 232 (dont la base cylindrique sert notamment de butée à l'élément mobile 236) et la paroi interne du piston 230 du maître- cylindre. Les moyens d'entraînement 232 sont traversés par un ou plusieurs conduits 234 pour mettre en contact le liquide de frein 231 avec la face 257 de l'élément mobile 236 pouvant venir en butée contre leur base cylindrique. Un joint d'étanchéité 270 circulaire entre l'élément mobile 236 et la paroi interne du piston 230 du maître-cylindre et un autre joint d'étanchéité circulaire 272 entre l'élément mobile 236 et les moyens d'entraînement 232 assurent l'étanchéité vis-à-vis du liquide de frein pour que ce dernier ne passe pas dans la chambre interne du piston 230 du maître-cylindre où est situé le ressort 238. Une extrémité de la tige de poussée 206 du servofrein est présente dans l'évidement interne au piston 230 du maître-cylindre et est fixée aux moyens d'entraînement 232. Un organe de réaction 220 conforme à l'invention comprend : - une partie cylindrique 226 creuse au travers de laquelle passe la tige de poussée 206 et - des Troyens de coopération avec le piston 200 du servofrein conformes à l'invention comprenant une base cylindrique 222 au cylindre creux 226 incluse dans la chambre avant du servofrein et s'appuyant sur l'extrémité du piston 200 du servofrein de façon à : o fermer un logement de réception où coopèrent 30 le dispositif de réaction 204 et la base de la tige de poussée 206, sans être en contact avec la base de la tige de poussée 206, o être en contact sur une surface annulaire 224 du piston 200 entourant le logement de 35 réception et étant en vis-à-vis suivant la direction axiale de la base cylindrique 222, cette surface étant dénommée par la suite surface de réaction additionnelle. On peut remarquer qu'un élément de maintien ou coupelle de guidage, semblable à cet organe de réaction 220, peut être trouvé dans des servofreins de l'art antérieur, pour maintenir la tige de poussée quand le servofrein n'est pas associé au maître-cylindre. L'organe de réaction 220 est cependant plus résistant mécaniquement à la compression, et, si bien il peut être réalisé avec de l'acier embouti comme l'élément de maintien, les épaisseurs de l'organe de réaction 220 sont plus importantes pour lui permettre d'exercer sa fonctionnalité (nouvelle par rapport à la simple fonction de maintien de la tige de poussée de l'élément de maintien de l'art antérieur) de transmission d'une partie 260 de la force de réaction et de la partie correspondante de la force d'assistance 256 (figure 2c, comme décrit ci-bas) qui tendent à le comprimer. L'organe de réaction 220 de cet invention peut avoir 20 aussi la fonction de maintien de l'élément de maintien, qui n'est donc plus nécessaire. La base cylindrique 222 de l'organe de réaction 220 est maintenue plaquée contre la surface de réaction additionnelle 224 au repos par un ressort 228 travaillant en 25 compression qui est, dans cette réalisation, le même ressort de rappel permettant au piston 200 du servofrein de revenir à sa position initiale à la fin d'un freinage (confer aux moyens élastiques 105 décris dans l'art antérieur). L'extrémité de la partie cylindrique 226 creuse de 30 l'organe de réaction 220 opposée à sa base 222 est à l'intérieur de l'évidement interne au piston 230 du maître-cylindre. La partie cylindrique 226 creuse a un diamètre supérieur au petit diamètre de l'élément mobile et une hauteur suffisante pour, qu'en cas de déplacement de l'élément mobile, ce dernier vienne s'appuyer sur la partie cylindrique 226 creuse de l'organe de réaction 220 Quand un freinage est déclenché (figure 2b et 2c), le piston 230 de maître-cylindre comprime alors le liquide de frein 231 présent dans sa chambre et augmente ainsi sa pression interne, cette pression étant par la suite transmise grâce à des circuits de liquide de frein jusqu'à des systèmes mécaniques de freinage des roues (par exemple des étriers de frein). Le liquide de frein 231, à cause de sa pression, exerce alors une force de réaction 250 sur la face de diamètre 242 du piston 230 du maître-cylindre. Quand la pression de commande 254 augmente le dispositif de réaction 204 tend à se déformer élastiquement en : - se comprimant sur sa partie annulaire comprise entre le piston 200 et la tige de poussée 206 et en - envahissant sur un volume 205 le conduit où coulissent les moyens de distribution 202. Tant que la force de réaction 250, égale au produit de la pression du liquide de frein par la surface de diamètre 242 du piston 230 du maître-cylindre en contact avec le liquide de frein 231, est inférieure à la charge du ressort 238, l'élément mobile 236 ne coulisse pas. Donc, au repos (Figure 2a) et jusqu'à une certaine intensité de la force de commande égale au seuil de l'invention (Figure 2b), c'est à dire jusqu'à la valeur correspondante de la pression du liquide de frein 231, la pression 258 du liquide de frein 231 sur l'élément mobile 236 génère une force 258 inférieure à la force 274 opposée générée par le ressort 238 et qui tend à plaquer l'élément mobile 236 contre la base des moyens d'entraînements 232. La force de réaction 250 est alors transmise en retour par les moyens d'entraînement 232 à la tige de poussée 206. Cette dernière la transmet à son tour au dispositif de réaction 204. Enfin, le dispositif de réaction 204 transmet cette force de réaction : -aux moyens de distribution 202, qui reçoivent une partie 280 de cette force de réaction 250 sur leur face circulaire de diamètre 208, sensiblement égal à celui du conduit où ils peuvent coulisser, orientée vers le dispositif de réaction 204 et - au piston 200 du servofrein qui reçoit une partie 282 de cette force de réaction 250 sur une partie annulaire entourant. le conduit où coulissent les moyens de distribution 202, cette surface annulaire ayant un petit diamètre 208 et un grand diamètre 210. La partie 280 de la force de réaction 250 exercée sur les moyens de distribution 202 est ressentie par le conducteur si c'est luiqui déclenche le freinage et qui appuie sur les moyens de distribution 202. Alors le rapport d'assistance au freinage est égal au rapport entre : - la surface circulaire de diamètre 210 (surface de 20 la section du dispositif de réaction 204) où s'applique la force de freinage assisté 264 et - la surface circulaire de diamètre 208 (surface de la section des moyens de distribution 202) où s'applique la force de commande. 25 La figure 2c représente schématiquement ce qu'il advient quand la force de commande devient supérieure au seuil. La force 258 issue de l'effort de la pression du liquide de frein 231 (qui est passé par le conduit 234) sur la surface 257 de l'élément mobile 236 soumise à cette pression, 30 est alors supérieure à la force 274 exercée par le ressort 238 sur l'autre côté de l'élément mobile 236. Ce dernier se déplace, comprime alors le ressort 238 et vient exercer une force 260, qui est une partie de la force 250 de réaction, dénommée partie délestée, sur le haut de 35 la partie cylindrique 226 creuse de l'organe de réaction 220. L'organe de réaction 220 étant rigide, la partie délestée 260 est donc transmise au niveau de la base 222 de l'organe de réaction 220 à la surface annulaire additionnelle 224 du piston 200. La partie délestée 260 s'appliquant alors sur cette surface additionnelle 224 du piston 200 du servofrein, la partie 280 de la force de réaction s'exerçant sur les moyens de distribution diminue donc. Si le freinage est déclenché par le conducteur au 10 niveau d'une pédale de frein, la résistance de la pédale de frein est donc diminuée. Pour une même force de freinage assisté 264 requise, la force de commande 254 nécessaire diminue. Donc le rapport d'assistance, égal au rapport entre la 15 force de freinage assisté et la force de commande augmente. Cette réalisation de l'invention permet donc d'obtenir l'augmentation du rapport d'assistance au freinage à partir d'un certain seuil pour un dispositif de freinage comprenant un maître-cylindre contenant les moyens de délestage et un 20 servofrein qui comprend l'organe de réaction 220
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Cette invention concerne un servofrein d'assistance au freinage d'un véhicule qui, lorsqu'il reçoit une force de commande (254), fournit une force de freinage assisté (264) à une tige de poussée (206) qui la transmet à un maître-cylindre qui rétroagit par une force de réaction (250) sur le servofrein.Un telle invention est caractérisée en ce que ce servofrein comprend un organe de réaction (220) pour transmettre, au delà d'un seuil d'intensité de la force de commande (254), une partie délestée (260) de la force de réaction (250) du maître-cylindre au servofrein en délestant en partie la tige de poussée (206) qui, en dessous du seuil d'intensité de la force de commande (254), transmet la force de réaction (250) .
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1. Servofrein d'assistance au freinage d'un véhicule qui, lorsqu'il reçoit une force de commande (254), fournit une force de freinage assisté (264) à une tige de poussée (206) qui la transmet un maître-cylindre qui rétroagit par une force de réaction (25C) sur le servofrein, caractérisé en ce que ce servofrein comprend un organe de réaction (220) pour transmettre, au delà d'un seuil d'intensité de la force de commande (254), une partie délestée (260) de la force de réaction (250) du maître-cylindre au servofrein en délestant en partie la tige de poussée (206) qui, en dessous du seuil d'intensité de la force de commande (254), transmet la force de réaction (250). 2. Servofrein selon la 1, caractérisé en ce que, la force de freinage assisté (264) étant générée à partir de la force de commande (254) transmise par des moyens de distribution (202) et d'une force d'assistance (256) transmise par un piston du servofrein (200), la partie (280, 282) de la force de réaction (250) transmise au servofrein au travers de la tige de poussée (206) agissant sur les moyens de distribution (202) et sur le piston (200) du servofrein, l'organe de réaction (220) comprend des moyens de coopération (222) avec le piston (200) du servofrein pour lui transmettre la partie délestée (260) de la force de réaction (250) sans la transmettre au moyens de distribution (202). 3. Servofrein selon la 2, caractérisé en ce que l'organe de réaction (220) comprend une partie cylindrique (226) creuse traversée par la tige de poussée (206) et ses moyens de coopération (222) avec le piston du servofrein comprennent une base circulaire (222), coaxiale et perpendiculaire à la partie cylindrique, qui est en contact avec une surface annulaire (224) du piston (200) du servofrein entourant un évidement du piston (200) du servofrein où coopèrent la base de la tige de poussée (206), le piston (200) du servofrein et les moyens de distribution (202). 4. Servofrein selon la 3, caractérisé en ce que, le servofrein contient un ressort de rappel (228) pour maintenir la base circulaire (222) de l'organe de réaction (22C) contre la surface annulaire (224) du piston (200). 5. Maître--cylindre comprenant un piston (230) sur lequel une tige de poussée (206) d'un servofrein d'assistance au freinage soumis à une force de commande (254), exerce une force de freinage assisté (264) pour faire augmenter la pression d'un fluide de freinage (231) en fonction de l'intensité de la force de commande (254), le fluide exerçant en retour une force de réaction (250) sur le piston (230) du maître-cylindre, caractérisé en ce que, la force de réaction (250) étant transmise au servofrein par l'intermédiaire de la tige de poussée (206) en dessous d'un seuil de pression du liquide de frein (231) ou en dessous d'un seuil d'intensité de force de commande équivalent, le piston (230) du maître-cylindre comprend des moyens de délestage (236, 238, 240), pour que, au delà du seuil de pression ou du seuil d'intensité de la force de commande (254) équivalent, une partie délestée de la force de réaction (250) s'exerce du piston (230) du maître-cylindre sur le servofrein au travers d'un organe de réaction (220) qui coopère avec ces moyens de délestage (2.36, 238, 240). 6. Maître--cylindre selon la 5, caractérisé en ce que les moyens de délestage (236, 238, 240) comprennent : - un moyen élastique (238), - une liaison fixe (240) au piston (230) du maître-cylindre pour fixer au piston (230) du maître-cylindre une extrémité du moyen élastique (238) et - un élément mobile (236) fixé à l'autre extrémité du 35 moyen élastique (238), une surface (257) de cet élément mobile (236) étant soumise à la pression du liquide de frein (231), pour que, au delà du seuil de pression ou du seuil d'intensité de la force de commande équivalent, le moyen élastique (238) se comprime, l'élément mobile (236) exerçant alors la partie délestée (260) de la force de réaction (250) sur l'organe de réaction (220). 7. Dispositif de freinage d'un véhicule comprenant un maître-cylindre et un servofrein qui, lorsqu'il reçoit une force de commande (254), fournit, grâce à un piston (200) interne, une force de freinage assisté (264) à une tige de poussée (206), cette tige de poussée (206) transmettant cette force de freinage assisté (264) à un piston (230) du maître-cylindre pour faire pression sur un fluide de freinage (231) qui exerce en retour une force de réaction (250) vers le servofrein, caractérisé en ce que le maître-cylindre comprend des moyens de délestage (236, 238, 240) et le servofrein comprend un organe de réaction (220) pour que, au-delà d'un seuil d'intensité de force de commande, les moyens de délestage (236, 238, 240) coopèrent avec l'organe de réaction agissant sur le piston (200) du servofrein pour transmettre au travers de l'organe de réaction (220) une partie délestée (262) de la force de réaction (250) qui est transmise, en dessous du seuil, par la tige de poussée (206). 8. Dispositif de freinage selon la 7, caractérisé en ce que le servofrein est conforme à l'une des de 1 à 4 et le maître-cylindre est conforme à l'une des de 5 à 6.
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B
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B60
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B60T
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B60T 13
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B60T 13/573
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FR2896816
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A1
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DISPOSITIF POUR VERROUILLER UNE PORTE D'UN VEHICULE
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-1- DOMAINE TECHNIQUE La présente invention se rattache au domaine des équipements automobiles. Elle concerne un dispositif pour verrouiller une porte de véhicule automobile ou utilitaire, comprenant une serrure à actionneur électromécanique. L'invention se rapporte également à une porte de véhicule automobile ou utilitaire équipée d'un tel dispositif. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE De manière connue, il existe des serrures dont le pêne est mû par un actionneur électromécanique. De telles serrures sont utilisées en particulier dans le domaine automobile pour verrouiller une porte sans recourir à l'utilisation d'une clé. En général, l'actionneur électromécanique d'une telle serrure comprend un moteur électrique entraînant un réducteur à engrenages, lequel entraîne à son tour le pêne de la serrure. Dans le cas de la fermeture du hayon d'une automobile, le pêne peut être monté mobile en rotation par rapport à la serrure. Ce pêne rotatif peut être entraîné directement par le réducteur à engrenages ou par l'intermédiaire d'une came mise en rotation par ce réducteur. -2- De telles serrures sont parfois qualifiées d'automatiques en raison de l'absence d'un actionnement manuel via une clef. Elles peuvent donc équiper le hayon d'une automobile, mais également les portières des passagers, ou toute autre ouverture d'un véhicule automobile ou d'un véhicule utilitaire tel qu'un camion. Une porte de véhicule est composée en général d'un caisson en tôle formé de deux panneaux assemblés. On désigne ces panneaux en fonction de leur position en distinguant le panneau interne du panneau externe. Le moteur électrique d'un tel actionneur est avantageusement alimenté en courant électrique par la batterie du véhicule, le plus souvent sous une tension de 12 V. Pour simplifier le branchement du moteur lors du montage du circuit électrique, un connecteur ou bornier est solidarisé à la serrure au voisinage du moteur de manière à recevoir les fils ou câbles d'alimentation électrique. Ce connecteur est électriquement relié au moteur de manière à l'alimenter en courant électrique. Par ailleurs, une unité de commande embarquée à bord du véhicule permet d'alimenter ce moteur lorsque l'utilisateur souhaite changer l'état de la serrure, c'est-à-dire basculer d'une position verrouillée vers une position déverrouillée ou réciproquement. Le plus souvent, le moteur est agencé de façon à ce que la serrure se trouve dans un état normalement fermé, c'est-à-dire qu'elle est verrouillée lorsque le moteur n'est pas alimenté. Dans ce cas, ce n'est donc que lorsque l'unité de commande délivre la puissance électrique au moteur que le pêne peut tourner, déverrouillant ainsi la serrure. Lorsque la serrure se trouve dans son état verrouillé, les composants de la serrure, dont le pêne, sont dimensionnés pour résister à des efforts d'ouverture très importants, par exemple de l'ordre de 3000 N, de manière à éviter l'effraction du coffre par arrachement de la serrure. -3 Toutefois, une telle caractéristique ne suffit pas à conférer l'inviolabilité à une serrure équipant la porte d'un véhicule. En effet, un voleur, outillé d'une simple perceuse portative, peut perforer le panneau externe du caisson constituant la porte au niveau du moteur électrique, puis alimenter le moteur électrique au moyen d'un circuit externe de manière à basculer la serrure en position ouverte ou déverrouillée. Pour cela, le voleur peut soit déconnecter les fils arrivant sur le connecteur, soit perforer la flasque du moteur pour alimenter directement les pôles de celui-ci. Ainsi, dès lors qu'il est en mesure d'alimenter le moteur électrique, le voleur peut déverrouiller la serrure et accéder au contenu du coffre ou de l'habitacle. Or, l'agencement de la serrure sur le panneau interne du caisson est tel que le moteur se trouve dans une position exposée, c'est-à-dire au plus près de l'extérieur du véhicule. Par exemple, dans le cas d'une porte de coffre, constituée d'un caisson formé par un volume délimité par deux panneaux parallèles, la serrure est solidarisée sur le panneau interne du caisson, puisqu'elle est automatique et que l'utilisateur n'a pas besoin d'y accéder pour introduire une clef. La partie de la serrure logeant le pêne rotatif peut être orientée vers l'intérieur du véhicule de manière à enserrer une gâche fixée par exemple sur la traverse horizontale de carrosserie située en bas et vers l'arrière du coffre. Ainsi, le mécanisme de verrouillage se trouve le plus loin possible de l'extérieur du véhicule, ce qui complique son accès par un éventuel voleur. Avec un tel agencement de la serrure, le moteur peut donc se trouver plus près de l'extérieur du véhicule dans une position relativement exposée aux outils des voleurs. Pour remédier à cette vulnérabilité de la serrure, le document DE-A-103 30 653 propose de recouvrir une face du panneau externe d'un revêtement dur, constituant une sorte de blindage. Cependant, si cette protection permet d'assurer l'inviolabilité de la serrure, elle s'avère très onéreuse à obtenir, car il faut prévoir une étape spécifique dans le procédé de fabrication du caisson de la porte. En outre, le produit de revêtement peut être coûteux à fabriquer et, compte tenu de la distance entre ce blindage et la serrure, il faut en déposer une quantité importante pour diminuer l'angle solide d'accès à un outil du voleur. -4- Une autre solution de l'art antérieur consiste à protéger l'actionneur électromécanique de la serrure au moyen d'une pièce de blindage formée par une plaque rapportée sur l'un des panneaux du caisson avant le montage de la serrure proprement dite. Cette plaque de blindage limite donc l'accès vers l'actionneur aux outils du voleur, en particulier l'accès direct selon le trajet le plus court depuis l'extérieur du coffre. Cependant, nonobstant la résistance de cette plaque de blindage au perçage, une telle solution n'est pas entièrement satisfaisante pour protéger l'inviolabilité de la serrure. En effet, du fait de son montage sur l'un des panneaux du caisson formant la porte du coffre, cette plaque de blindage se trouve forcément à une certaine distance des parties de la serrure à protéger, c'est-à-dire les parties électriques. Par conséquent, il reste possible au voleur d'accéder à la serrure sous un certain angle solide ou au moyen d'un outil en deux parties apte à contourner la plaque de blindage. De plus, les éléments de fixation de cette plaque de blindage sur le panneau du caisson peuvent s'avérer vulnérables car ils sont accessibles aux outils du voleur. Celui-ci peut alors démonter la plaque de blindage avant de s'attaquer à la serrure proprement dite. En outre, cette solution s'avère relativement onéreuse car complexe à mettre en oeuvre. D'une part, outre le coût de la plaque de blindage, il faut ajouter au moins deux éléments de fixation pour la solidariser à l'un des panneaux du caisson. D'autre part, le montage de la plaque de blindage sur ce panneau requiert des opérations supplémentaires dans la fabrication de la porte, opérations relativement délicates à effectuer compte tenu de l'espace de travail réduit. Enfin, il faut ajouter à ces surcoûts de production, le coût de la matière formant la plaque, laquelle, compte tenu des remarques qui précèdent, protège d'autant mieux la serrure qu'elle est de grandes dimensions. Ainsi, les dispositifs de l'art antérieur ne remplissent la fonction d'inviolabilité d'une porte de véhicule que de manière partielle ou insatisfaisante. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet un dispositif pour verrouiller une porte de véhicule automobile ou utilitaire ne présentant pas les inconvénients des dispositifs de l'art antérieur. En particulier, le dispositif objet de l'invention permet de renforcer considérablement l'inviolabilité d'une serrure de porte de véhicule pour un surcoût minimal. De plus, le dispositif objet de l'invention est simple à assembler et à solidariser à la porte du véhicule. La présente invention concerne donc un dispositif pour verrouiller une porte de véhicule automobile ou utilitaire comprenant une serrure destinée à être solidarisée à la porte au moyen d'au moins deux éléments de fixation. Cette serrure comprend un actionneur électromécanique apte à déplacer un pêne. Selon l'invention, un capot est monté sur cette serrure, lequel entoure une partie substantielle de cet actionneur, de manière à éviter une effraction de la serrure. En d'autres termes, la serrure est recouverte au moins partiellement par le capot qui est un blindage rapporté au plus près de l'actionneur électromécanique. Selon une forme de réalisation pratique de l'invention, le capot est fixé sur la serrure au moyen d'au moins un élément d'accrochage par déformation élastique et par coopération de surfaces voisines complémentaires de la serrure et du capot. 25 Autrement dit, le capot est encliqueté sur la serrure. Cet agencement permet de maintenir le capot fermement en position. Cela permet en outre à un opérateur de le monter en s'assurant qu'il est correctement monté en position. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le capot est 30 susceptible de coulisser sur une partie de la serrure. -520 -6 Ainsi, la serrure remplit une fonction de guide lors du montage du capot. Cette disposition permet de faciliter le montage du capot et complique son démontage, puisqu'il ne peut être mû que dans une direction. En pratique, les éléments de fixation sont des vis, qui sont serrées de l'intérieur vers l'extérieur du véhicule. Cela permet un montage réversible de la serrure, donc son démontage. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, le capot présente un ergot au niveau de l'extrémité du capot engagée en dernier lors de son coulissement, cet ergot étant en outre situé près de l'une des vis de manière à empêcher le désassemblage du capot. Cet ergot joue donc le rôle de butée contre le démontage du capot par un voleur. Il empêche le coulissement du capot hors de la serrure, d'autant qu'il ne peut coulisser en présence de la vis. Pratiquement, le capot présente, sur toute sa longueur et perpendiculairement à 20 la direction de coulissement du capot par rapport à la serrure, une section ouverte à quatre pans agencés de manière à entourer l'actionneur. Cette géométrie permet d'optimiser la protection conférée à l'actionneur par le capot, en l'entourant presque intégralement. De plus, le capot peut être formé d'un tube 25 de section rectangulaire découpé ou d'une pièce de tôlerie emboutie, dont le prix est compétitif. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le capot est réalisé en tout ou partie en un matériau dur, ce matériau étant un acier traité de manière à 30 présenter une dureté supérieure à 40 degrés sur l'échelle Rockwell B (HRB), tel que l'acier dénommé FePO4 selon la norme EN10130. -7- Un tel matériau est susceptible, pour une épaisseur adéquate, de conférer au capot une résistance durable contre son usinage par un voleur. En pratique également, le capot présente majoritairement une épaisseur d'au 5 moins 1,5 mm. Cette épaisseur permet, pour un matériau adéquat, de conférer au capot une résistance durable contre son usinage par un voleur. Pratiquement, l'actionneur comprend un moteur électrique, éventuellement alimenté par l'intermédiaire d'un connecteur, et un réducteur à engrenages. Un tel ensemble motoréducteur est propre à déplacer le mécanisme de verrouillage qui comprend par exemple un pêne rotatif. Par ailleurs, l'invention concerne aussi une porte de véhicule automobile ou 15 utilitaire équipée d'au moins un dispositif tel que précédemment exposé. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS 20 L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants, qui font référence aux figures. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. 25 La figure 1 est une représentation schématique en vue de dessus en écorché d'une serrure composant une première forme de réalisation du dispositif objet de l'invention. Les figures 2, 3 et 4 sont des représentations schématiques illustrant trois étapes 30 différentes de l'assemblage d'un dispositif conforme à cette première forme de réalisation de l'invention. 10 -8 La figure 5 est une représentation schématique en perspective montrant un détail du dispositif illustré par les figures 2 à 4. La figure 6 est une représentation schématique en perspective d'un composant du dispositif illustré par les figures 2 à 5. La figure 7 est une représentation schématique en coupe partielle d'une porte de véhicule conforme à l'invention équipée du dispositif objet de l'invention. La figure 8 est une représentation schématique du dispositif objet de l'invention au cours de son montage sur le caisson d'une porte de véhicule. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION La figure 1 illustre une partie du mécanisme de verrouillage d'une serrure destinée à être solidarisée à une porte de véhicule automobile ou utilitaire. En l'occurrence, il s'agit d'une partie de la serrure 1 d'un hayon, ou porte de coffre, de véhicule automobile. Ce mécanisme de verrouillage, déjà décrit ci-dessus en relation avec l'état antérieur de la technique, comprend une platine inférieure 2, qui sert de support aux autres composants de la serrure. Cette platine 2 loge ainsi un pêne 3 monté mobile en rotation autour d'un axe 4 de manière à venir enserrer une gâche 60 située dans la zone 5 et solidarisée par exemple à une traverse horizontale 61 de la carrosserie, comme on peut le voir sur la figure 7. Le pêne rotatif 3 est bloqué verrouillé par une came 6. La came 6 est elle-même entraînée en rotation autour d'un axe 7 au moyen d'un moteur électrique 12 agissant par l'intermédiaire d'un réducteur à engrenages 11 pour déverrouillage. Lorsque la came 6 est déverrouillée, le pêne 3 devient libre et il est mû en rotation déverrouillée par un ressort hélicoïdal de torsion 34. -9 Conformément à une caractéristique de l'invention, la serrure 1 peut être solidarisée à la porte du véhicule au moyen de deux éléments de fixation, en l'occurrence les vis 8 et 9. Les deux vis 8 et 9 sont engagées respectivement dans deux alésages perforés chacun dans une patte externe de la platine inférieure 2. Lors du montage du dispositif objet de l'invention sur la porte du véhicule, ces deux vis 8 et 9 sont vissées sur le panneau interne 54 du caisson 50 formant la porte de coffre, soit directement, soit dans un écrou logé par ce panneau. Bien évidemment, d'autres modes de montage du dispositif objet de l'invention sur ce panneau sont possibles, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. On pourrait par exemple prévoir d'employer trois ou quatre vis. En tout cas, les vis 8 et 9 sont fixées sur le caisson 50 après l'assemblage de la serrure et du dispositif objet de l'invention. La figure 2 présente le dispositif objet de l'invention lors d'une étape de son assemblage. Sur cette figure, la serrure 1 est entièrement assemblée. Elle présente donc la platine inférieure 2 et ses deux pattes externes pour la fixation des vis. La platine inférieure 2 supporte une platine supérieure 10 qui vient capoter le pêne rotatif 3 et la came 6. Comme on peut le voir sur la figure 2, les axes 4 et 7 permettant la rotation du pêne et de la came débouchent dans la platine supérieure 10. Par ailleurs, la platine supérieure 10 loge un réducteur à engrenages 11, un moteur électrique 12 et son connecteur 13. Conformément à la description de l'état antérieur de la technique, le réducteur à engrenages 11 est couplé au moteur électrique 12, qui est lui-même alimenté électriquement par des fils non représentés reliés au connecteur 13. Dans le cas de la forme de réalisation du dispositif objet de l'invention illustré par les figures, le moteur électrique 12 est alimenté sous une tension de 12 Volt par la batterie du véhicule. Une unité de commande (non représentée) pilote l'alimentation électrique du moteur 12. Cette unité de commande est elle-même pilotée par l'utilisateur du véhicule désireux de verrouiller ou de déverrouiller la porte du coffre. -10- Par ailleurs, conformément à une caractéristique de l'invention, le dispositif de verrouillage comprend un capot 30 destiné à entourer une partie substantielle de l'actionneur électromécanique que constitue l'ensemble motoréducteur 11-13, afin d'éviter une effraction de la serrure 1. Les figures 2, 3 et 4 illustrent trois étapes successives de l'assemblage de ce capot 30 avec la serrure 1 de façon à le rapporter sur cette dernière. Dans la forme de réalisation de l'invention illustrée par les figures, cet assemblage est réalisé par le coulissement du capot 30 sur la partie de la serrure 1 qui loge l'ensemble motoréducteur 11-13. Ce coulissement est symbolisé par une flèche 40. Ainsi, le capot 30 peut coulisser sur une partie de la platine supérieure 10 et sur l'ensemble motoréducteur 11-13. Comme le montrent les figures 2, 3 et 4, l'ensemble motoréducteur 11-13 peut être lui-même capoté par un couvercle 20 préalablement au montage du capot 30. Le couvercle 20 est une enveloppe, typiquement en matière plastique, qui permet d'assurer diverses fonctions, tel que l'étanchéité, mais sert également de guide pour le coulissement 40 du capot 30. Le capot 30 coulisse ainsi jusqu'à une position de butée, où il se trouve alors, selon une caractéristique de l'invention, fixé sur la serrure 1 au moyen d'un élément 35 à déformation élastique et grâce à la coopération entre les surfaces voisines complémentaires de la serrure 1 et du capot 30. En effet, les dimensions des différents composants du dispositif sont telles que le capot 30 est monté en ajustement serré sur le couvercle 20, la platine supérieure 10 et/ou l'ensemble motoréducteur 11-13. Ainsi, tant pour le coulissement 40 que pour le maintien en position du capot 30, les surfaces internes de ce dernier coopèrent avec les surfaces externes complémentaires des éléments précités de la serrure 1. -11- Outre la fixation du capot 30, l'élément 35 susceptible de déformation élastique pour accrochage qui permet à l'opérateur chargé de l'assemblage du dispositif de s'assurer que le capot 30 est bien monté en butée dans sa position de capotage. En effet, de manière connue, l'élément de fixation 35 fait entendre un léger claquement lorsqu'il rentre, après sa déformation élastique, dans une gorge d'accrochage complémentaire (non représentée) ménagée dans la serrure 1. Cette position de butée du capot 30 est illustrée par la figure 4. En fonction du jeu et des degrés de liberté choisis pour l'assemblage du capot 30 sur la serrure 1, l'élément de fixation 35 peut être suppléé par d'autres éléments structurels prévus sur le capot 30 et/ou sur la serrure 1. On peut par exemple prévoir, comme le montre la figure 5, un bossage 36 ménagé sur l'une des faces 31-34 du capot 30 et destiné à coopérer avec une cavité complémentaire ménagée sur l'un des éléments de la serrure 1. Ainsi, dans l'exemple de réalisation illustré par les figures, le capot 30 est assemblé de manière isostatique avec la serrure 1. Le capot 30 illustré par les figures est intégralement réalisé en un matériau dur, c'est-à-dire en un matériau susceptible d'opposer une résistance durable à une tentative d'usinage opérée par un voleur au moyen d'un outil, tel qu'une perceuse portative. En l'occurrence, le matériau dur est un acier traité de manière à présenter une dureté supérieure à 40 degrés sur une échelle Rockwell Brevet (HRB). L'acier dénommé FePO4 selon la norme EN10130, ou encore DCO4, constitue un exemple d'un tel matériau. De plus, conformément à une caractéristique de l'invention, le capot 30 présente, sur la plus grande partie de sa surface, une épaisseur d'au moins 1,5 mm. Une telle épaisseur, conjuguée à la dureté choisie pour le matériau, confère au capot 30 la résistance recherchée contre l'usinage par l'outil du voleur. Cependant, il est possible d'employer d'autres matériaux, en particulier plus durs, et d'autres géométries, sans pour autant sortir du cadre de cette invention. - 12- Pour minimiser son coût de fabrication, le capot 30 est réalisé par le procédé dit de mise en bande , c'est-à-dire qu'une série de pièces est réalisée simultanément dans la même plaque de métal, par des opérations de pliage, de bossage et autres, puis chacun des capots 30 est individualisé par une opération de tronçonnage. C'est pourquoi le capot 30 illustré par la figure 6 présente quatre pans ou faces 31-34 issus d'opérations de pliage comme en témoigne le pli 38. Une section selon un plan perpendiculaire à ces quatre pans ressemble à un rectangle dont les coins seraient arrondis. Cette section est ouverte puisque le capot 30 est réalisé par des opérations de pliage. Un capot ainsi formé peut donc être assemblé de manière à entourer les éléments de la serrure à protéger, en particulier une partie substantielle de l'actionneur électromécanique. Dans la forme de réalisation illustrée par les figures, le capot 30 n'entoure pas intégralement l'ensemble motoréducteur 11-13, puisque chacune de ses extrémités présente une section ouverte. Toutefois, la forme de ce capot 30 complique considérablement l'accès à l'actionneur électromécanique par l'outil d'un voleur. En effet, l'angle solide disponible pour attaquer une partie de l'ensemble motoréducteur 11-13 est relativement faible, comme on peut le voir sur la figure 5. Cependant, on pourrait également prévoir de rapporter un bouchon sur l'une ou sur chacune des extrémités du capot 30, tout en préservant un passage pour le connecteur dans l'un des bouchons, de manière à capoter complètement les éléments de la serrure 1 à protéger. Pour éviter que le voleur ne puisse désassembler le capot 30 de la serrure 1, on peut prévoir sur le capot 30 un ergot 37 au niveau de l'extrémité du capot 30 engagé en dernier lors du montage par coulissement ; cet ergot 37 est en outre situé près de l'une des vis 8 ou 9 de manière à empêcher le coulissement du capot 30. En d'autres termes, lorsque l'on tente de faire coulisser en arrière le capot 30, l'ergot 37 vient buter contre la vis 9, empêchant ainsi la translation, donc le désassemblage, du capot 30 par rapport à la serrure 1. -13- L'ergot 37 pourrait être remplacé par une pièce rapportée sur le capot 30 sans pour autant sortir du cadre de cette invention. En pratique, l'ergot 37 est dimensionné pour résister à un effort de cisaillement de 100 N, ce qui est considérable compte tenu de la difficulté d'accès du capot depuis l'extérieur du véhicule. Par ailleurs, la présente invention concerne également une porte de véhicule automobile ou utilitaire équipée d'un tel dispositif. Les figures 7 et 8 montrent une telle porte lors du montage du dispositif objet de l'invention. 10 Dans l'étape de solidarisation de la serrure 1 sur la porte du véhicule telle qu'illustrée à la figure 8, les vis 8 et 9 sont enserrées de l'intérieur vers l'extérieur du véhicule, conformément à une caractéristique de l'invention, tandis que le dispositif est logé au niveau d'une cavité 51 prévue dans le panneau interne 54 du caisson 50. Ainsi montées, les vis 8 et 9 se trouvent relativement loin de l'extérieur du véhicule, donc 15 inaccessibles au voleur. Le montage proprement dit consiste à insérer dans la cavité 51 la seule partie du dispositif protégée par le capot 30. Compte tenu des dimensions de la cavité 51, on peut y insérer la partie capotée du dispositif en en passant en biais un côté puis l'autre. 20 En effet, la largeur de la cavité 51 doit être limitée notamment pour permettre le vissage des vis 8 et 9. Dans ce cas, après cette étape de mise en place, les pattes de fixation des vis 8 et 9 de la platine inférieure 2 s'appuient sur la face interne du panneau interne 54, tandis que les têtes des vis 8 et 9 viennent en contact avec les pattes de fixation de la platine inférieure 2 et maintiennent le dispositif en position. 25 Autrement dit, le panneau interne 54 est encadré de part et d'autre par le dispositif.5 -14-Alternativement, il est possible d'insérer dans la cavité 51 la partie protégée par le capot 30 ainsi que les pattes de fixation des vis 8 et 9 de la platine inférieure 2. Dans ce cas, les pattes s'appuient sur la face externe du panneau interne 54 du caisson, la tête des vis 8 et 9 venant alors en contact avec le panneau interne 54 du caisson. Pour une telle mise en place, compte tenu des dimensions de la cavité 51, le dispositif complet doit être inséré dans le caisson par une ouverture différente de celle de la cavité 51. Une telle ouverture (non représentée) peut par exemple être ménagée sur la tranche du caisson, de préférence au niveau de sa partie basse dans l'exemple de la figure 8, de manière à faciliter l'opération de mise en place du dispositif. On appelle tranche du caisson la partie qui relie le panneau interne 54 au panneau externe. Pour le serrage des vis 8 et 9, on peut prévoir de sertir un écrou dans deux logements 52 et 53 ad hoc dans le panneau interne 54 du caisson 50 sur laquelle la serrure doit être solidarisée, ou encore de fileter directement ce panneau. D'autres éléments de fixation peuvent être employés sans pour autant sortir du cadre de cette invention. Selon une forme de réalisation particulière de l'invention, le capot 30 entoure également, du côté extérieur, les vis de fixation 8 et 9 de manière à les protéger des attaques du voleur. La figure 7 montre le dispositif objet de l'invention monté sur la porte de coffre. Le capot 30 joue alors pleinement son rôle de protecteur de l'ensemble motoréducteur 11-13 et, partant, assure l'inviolabilité de la serrure 1. De plus, comme cela ressort de l'exposé ci-dessus, l'assemblage du capot 30 sur la serrure 1 ne nécessite aucun élément de fixation supplémentaire. En outre, compte tenu de sa géométrie et de son mode de fabrication, le capot représente un surcoût faible par rapport au coût de la serrure. D'autres formes de réalisation de la porte et du dispositif objets de l'invention sont possibles sans pour autant sortir du cadre de cette invention
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Dispositif pour verrouiller une porte d'un véhicule automobile ou utilitaire comprenant une serrure destinée à être solidarisée à ladite porte au moyen d'au moins deux éléments de fixation, ladite serrure comprenant un actionneur électromécanique apte à déplacer un pêne, caractérisé en ce qu'un capot est monté sur ladite serrure, ledit capot entourant une partie substantielle dudit actionneur, de manière à éviter une effraction de ladite serrure.
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1. Dispositif pour verrouiller une porte (50) d'un véhicule automobile ou utilitaire comprenant une serrure (1) destinée à être solidarisée à ladite porte (50) au moyen d'au moins deux éléments de fixation (8, 9), ladite serrure (1) comprenant un actionneur électromécanique (11-13) apte à déplacer un pêne (3), caractérisé en ce qu'un capot (30) est monté sur ladite serrure (1), ledit capot (30) entourant une partie substantielle dudit actionneur (11-13), de manière à éviter une effraction de ladite serrure (1). 2. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit capot (30) est fixé sur ladite serrure (1) au moyen d'au moins un élément d'accrochage par déformation élastique (35) et par coopération de surfaces voisines complémentaires de ladite serrure (1) et dudit capot (30). 3. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit capot (30) est susceptible de coulisser sur une partie de ladite serrure (1). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lesdits éléments de fixation sont des vis (8, 9), lesdites vis (8, 9) étant serrées de l'intérieur vers l'extérieur du véhicule. 5. Dispositif selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ledit capot (30) présente un ergot (37) au niveau de l'extrémité du capot (30) engagée en dernier lors de son coulissement, ledit ergot (37) étant en outre situé près de l'une des vis (8, 9) de manière à empêcher le désassemblage dudit capot (30). 6. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ledit capot (30) présente, sur toute sa longueur et perpendiculairement à la direction de coulissement dudit capot (30) par rapport à ladite serrure (1), une section ouverte à quatre pans agencés de manière à entourer ledit actionneur.-16- 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit capot (30) est réalisé en tout ou partie en un matériau dur, ledit matériau étant un acier traité de manière à présenter une dureté supérieure à 40 degrés sur l'échelle Rockwell B (HRB), tel que l'acier dénommé FePO4 selon la norme EN10130. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que ledit capot (30) présente majoritairement une épaisseur d'au moins 1,5 mm. 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que ledit actionneur (11-13) comprend un moteur électrique (12), éventuellement alimenté par l'intermédiaire d'un connecteur (13), et un réducteur à engrenages (11). 10. Porte (50) de véhicule automobile ou utilitaire, caractérisé en ce qu'elle est équipée d'au moins un dispositif selon l'une des précédentes.
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E
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E05
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E05B
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E05B 9,E05B 65
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E05B 9/00,E05B 65/12
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FR2893120
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A1
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MODULE SOLAIRE ELEMENTAIRE DESTINE A UN DISPOSITIF DE RECUPERATION DU RAYONNEMENT SOLAIRE
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L'invention concerne un module solaire élémentaire de traitement d'un rayonnement solaire destiné à un dispositif de récupération du rayonnement solaire de type concentrateur-collecteur solaire à foyer fixe. Le document US 6 058 930 décrit un système modulaire comportant un arrangement de récepteurs solaires. Une barre de torsion sert d'axe principal de rotation pour les récepteurs solaires qui sont répartis de chaque coté de ladite barre de torsion. L'axe principal de rotation est orienté selon une direction dite nord-sud autour duquel les récepteurs solaires s'orientent de l'est vers l'ouest. Un tel système doit supporter, de par sa conception, des charges énormes pour assurer son maintien au sol, résultant des vents ou tout autre phénomène naturel. De plus, tous les efforts de pilotage sont concentrés sur l'axe principal de rotation qui est sollicité majoritairement en torsion. Ceci nécessite une énergie importante qui réduit d'autant le rendement d'un tel système. D'autre part, la haute performance des pièces mécaniques mises en jeu qui en résulte entraîne un coût de réalisation et de mise en place élevé. Un but de l'invention est de réduire l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un tel système modulaire tout en réduisant les coûts de fabrication et de mise en place. Pour atteindre ce but, il est prévu, selon l'invention, un module solaire élémentaire comportant un bâti apte à reposer directement ou indirectement sur un sol, des moyens de traitement d'un rayonnement solaire montés mobiles sur le bâti par une liaison pivot, un axe de rotation de la liaison pivot passant sensiblement par un centre de gravité des moyens de traitement. Ainsi le positionnement du centre de gravité sur l'axe de rotation permet que les moyens de traitement soient équilibrés au mieux, ce qui nécessitera des efforts a minima, et donc une énergie minimale, pour leur faire effectuer un mouvement de rotation. Par conséquent, les pièces mécaniques n'ont plus besoin d'être à haute performance, ce qui les simplifie et réduit leur coût de fabrication et de mise en oeuvre. Avantageusement mais facultativement, le module solaire élémentaire présente au moins l'un des caractéristiques additionnelles suivantes : un axe d'oscillation autour duquel le bâti est apte à osciller passe sensiblement par un centre de gravité du module solaire élémentaire, l'axe de rotation est sensiblement orthogonal à l'axe d'oscillation du bâti, les moyens de traitement comportent au moins un capteur solaire, - les moyens de traitement comportent au moins une surface réfléchissante du rayonnement solaire, et la surface réfléchissante est concave. Il est aussi prévu, selon l'invention, un dispositif de récupération d'un rayonnement solaire comportant au moins un foyer fixe apte à recevoir le rayonnement solaire, un dispositif de commande de suivi d'un mouvement solaire, au moins un module solaire élémentaire présentant au moins l'un des caractéristiques précédentes et apte à être commandé par le dispositif de commande. Avantageusement mais facultativement, le dispositif présente au moins l'une des caractéristiques additionnelles suivantes : - le dispositif comporte au moins deux modules solaires élémentaires, au moins un premier élément de liaison des bâtis de deux modules solaires élémentaires contigus, au moins un deuxième élément de liaison des moyens de traitement des deux modules solaires élémentaires contigus, - le dispositif de commande est apte à agir sur au moins l'un des premier et deuxième éléments de liaison, et le dispositif comporte des moyens formant socle aptes à soutenir le bâti du module solaire élémentaire. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures annexées, dans lesquelles : la figure 1 représente une vue en trois dimensions d'un dispositif de récupération du rayonnement solaire selon l'invention, - la figure 2 représente une vue en trois dimensions, de l'avant, d'un ensemble de modules solaires élémentaires selon l'invention, la figure 3 représente un vue en trois dimensions, de l'arrière, de l'ensemble de la figure 2, - la figure 4a représente une vue de coté d'un module solaire élémentaire de l'ensemble de la figure 2, la figure 4b représente une vue de coté d'une variante de réalisation du module solaire élémentaire, et, les figures 5a à 5c représente l'évolution du mouvement de suivi journalier du Soleil de l'ensemble de la figure 2. En référence à la figure 1, un dispositif de récupération du rayonnement solaire de type concentrateur-collecteur solaire à foyer fixe comprend une cible ou un foyer fixe 1, ici situé au sommet d'un poteau. Ce foyer fixe est apte à recevoir un rayonnement solaire concentré par un ensemble 2 formé de modules solaires élémentaires 3 qui, dans le cas illustré ici, réfléchissent le rayonnement solaire vers le foyer fixe 1. Les différents modules solaires élémentaires reposent, ici, sur des socles 4. De plus, le dispositif de récupération du rayonnement solaire comporte un dispositif de commande, non représenté, qui permet de réaliser le suivi solaire comme cela sera décrit ultérieurement. L'ensemble du dispositif de récupération du rayonnement solaire est généralement monté dans un emplacement éclairé du lever au coucher du Soleil sur un sol ou une surface S. En référence aux figures 2, 3 et 4a, nous allons maintenant décrire dans le détail un module solaire élémentaire 3 selon l'invention. Un module solaire élémentaire comprend un bâti 31 posé, ici indirectement, sur le sol par l'intermédiaire d'un socle 4. Le module solaire élémentaire 3 comporte des moyens de traitements 32 du rayonnement solaire R qui sont montés mobiles à rotation sur le bâti 31 par l'intermédiaire d'une liaison pivot 33. Les moyens de traitement 32 présentent un centre de gravité qui est situé sensiblement sur l'axe de rotation de la liaison pivot 33. Ainsi, les moyens de traitement 32 sont équilibrés de manière optimale par rapport à l'axe de rotation. Ici, les moyens de traitement 32 sont un cadre réflecteur comportant une surface apte à réfléchir un rayonnement solaire. Cette surface peut être sensiblement plane ou bien concave dont un centre de courbure est situé sensiblement au voisinage du foyer fixe 1, une fois le dispositif de récupération du rayonnement solaire construit. En variante, les moyens de traitement peuvent comprendre des capteurs solaires (cellules photovoltaïques, capteurs thermiques, etc..). Le module solaire élémentaire comprend des moyens de mise en rotation 34 des moyens de traitement 32. Ici, les moyens de mise en rotation 34 comportent un levier en forme de barre lié rigidement au cadre réflecteur à l'une des ses extrémités et relié, au niveau de l'autre de ses extrémités à un organe de liaison 6. Le bâti 31 est ici de forme générale en triangle rectangle et comporte deux cotés adjacents 312 et 313 et un coté 311 formant l'hypoténuse. Les moyens de traitement 32 s'étendent parallèlement au coté 311 et sont liés au bâti au niveau des extrémités des cotés 312 et 313. Le coté 313 présente une surface arrondie 314 de forme cylindrique de révolution qui est apte à coopérer avec une surface 41 sensiblement plane du socle 4 associé afin de permettre au bâti d'osciller. Cette surface 314 est surmontée par une masse additionnelle 315. Le rôle de cette masse 315 est de permettre d'avoir un centre de gravité du module solaire élémentaire qui est sensiblement sur un axe de révolution de la surface arrondie 314. Ceci permet, comme pour les moyens de traitement, d'équilibrer de manière optimal le module dans un mouvement d'oscillation 10 autour de cet axe de révolution qui est devient alors l'axe d'oscillation du module. Le bâti 31 comprend des moyens de mise en oscillation 52. Ces derniers sont, ici, une tringlerie 52 dont une extrémité libre est liée à un coté 312 du bâti. L'autre extrémité de la tringlerie 52 est reliée à un organe de commande 51 en relation avec le dispositif de commande précité. Le mouvement du bâti oscillant vis à vis du sol va permettre un suivi saisonnier du soleil. En référence à la figure 4b, est illustrée une variante de réalisation du bâti 31. II se différentie du mode de réalisation précédent par le positionnement de la surface arrondie 314 qui est ici réalisée au niveau du raccordement des cotés adjacents du bâti. Cela permet d'adapté le dispositif de récupération du rayonnement solaire suivant la réflexion désirée et la situation géographique du lieu de son implantation. L'ensemble 2 du dispositif de récupération du rayonnement solaire est réalisé par l'assemblage de deux ou plus modules solaires élémentaires 3. Deux modules solaires élémentaires contigus sont reliés entre eux d'une part au niveau de leur bâti 31 respectif et d'autre part, éventuellement au niveau des leurs moyens de traitement 32 respectif. Au niveau des bâtis 31, des éléments de liaison 5, ici sous la forme de croisillons, lient rigidement les cotés adjacents 312 respectivement 313 entre eux des deux modules solaires élémentaires adjacents. Ces croisillons permettent de solidariser les modules solaires élémentaires et une rigidification de l'ensemble 2 ainsi constitué. Au niveau des moyens de traitement 32, un élément de liaison 6, ici sous la forme d'une barre, lient les extrémités des leviers 34. L'élément de liaison 6 peut être connecté au dispositif de commande du suivi précité. La rotation des moyens de traitement vis à vis du bâti permet un suivi journalier du Soleil. En référence aux figures 5a à 5c, nous allons décrire le fonctionnement du dispositif de récupération du rayonnement solaire selon l'invention. La figure 5a est l'état du dispositif le matin, la figure 5b, le midi et la figure 5c, le soir. II est reconnu que le suivi solaire journalier augmente de façon significative le rendement des capteurs solaires. Il permet une orientation directe de la normale du capteur sur le soleil et augmente environ d'un tiers la production d'énergie électrique ou thermique. De plus, la conception par modules et le suivi saisonnier du soleil grâce au mouvement oscillant d'un bâti rend la combinaison des deux mouvements capable de focaliser un rayonnement suivant deux directions en un point. Chaque cadre réflecteur est initialement, au moment de son montage sur le lieu, pré orienté pour réfléchir le rayonnement solaire R vers le foyer fixe 1. Ce réglage correspond à une orientation d'une normale à la surface réfléchissante confondue avec une bissectrice entre la position du soleil à un instant donné et la cible que forme le foyer fixe. En fonctionnement, lorsque le soleil change de position, l'ensemble des cadres réflecteurs est apte à tourner de la moitié du débattement solaire pour renvoyer les rayons réfléchis vers la cible. L'angle de correction est donc identique pour tous les réflecteurs permettant ainsi d'utiliser une commande unique simple du suivi solaire associée au dispositif de commande de suivi. Pour réaliser cette commande unique, les bâtis oscillants sont alignés et maintenus à égale distance par les croisillons de liaison 5. Cet alignement permet la mise en place d'une tringlerie (51,52 et 6) de commande entraînant de façon identique l'ensemble des miroirs, tringlerie reliée au dispositif de commande du suivi solaire. La commande unique pour un grand nombre de module est rendue viable grâce à une conception particulière comme cela a été précédemment décrit. Pour le suivi saisonnier, la conception du bâti oscillant permet de minimiser les efforts de pilotage en plaçant le centre de gravité de l'ensemble sensiblement au niveau de l'axe d'oscillation du bâti oscillant. De même, pour le suivi journalier, la conception du cadre réflecteur permet de minimiser les efforts de pilotage en plaçant le centre de gravité du cadre réflecteur sensiblement au niveau de l'axe de rotation du cadre réflecteur par rapport au bâti oscillant. Cette conception particulière permet d'avoir un très faible besoin en énergie pour le pilotage de l'ensemble formé de réflecteurs. Cela permet d'améliorer la focalisation solaire par un besoin plus faible en énergie pour asservir la structure à la poursuite du soleil. La structure modulaire du dispositif de récupération du rayonnement solaire selon l'invention permet : un facteur de concentration variable suivant l'application, facteur qui est lié au nombre de modules solaire élémentaires orientés sur une cible réceptrice ; la concentration du cadre réflecteur mobile allant de 1 à 30, par exemple, des surfaces de captation variables dépendant du nombre de module élémentaires (par exemple de 10 à 1000 m2), - de jouer sur le nombre des foyers fixes : possibilité de pointer sur des foyers différents suivant le besoin du moment, souplesse liée au foyer fixe, due à la dissociation du concentrateur et du foyer, de proposer différentes surfaces de captation élémentaires (par modules) de réflecteurs (par exemple de 1 à 5 m2) Il est possible ainsi d'envisager toutes solutions d'agencement et de configuration d'installation grâce à la distance variable entre le foyer fixe et les modules solaires élémentaires, et, une diversité de l'utilisation du foyer (thermique, électrique, lumière ou mixte). Ceci entraîne une réduction des coûts de fabrication par une simplification du matériel: nombre de pièces nécessaires en plus grande 10 quantité et moins complexes. Pour les grandes dimensions il est possible de disposer de plusieurs bandes de modules solaires élémentaires : soit en palier sur terrain incliné, soit les uns derrière les autres tout en respectant la distance d'occultation due à 15 l'ombre de la rangée de modules précédent. D'autres types de dispositions sont envisageables suivant les différentes conditions de géographie, climat, inclinaison des sols, etc Les nouveaux besoins en énergie (thermique, électrique) à travers le monde sont plus à de petites unités bien implantables, gérées et facilement 20 entretenues par une population locale, qu'a de grandes centrales qui redistribuent à travers des réseaux nécessitant de grosses infrastructures. II est à noter que la moindre intervention sur un cadre réflecteur, n'entraîne aucune perturbation pour le reste du dispositif de récupération du rayonnement solaire selon l'invention. 25 De plus, ce dernier est d'une hauteur humaine facilitant le transport, la mise en place, la maintenance, le nettoyage, l'occultation lors d'intempéries, diminuant la prise au vent, les coûts d'assemblage et améliorant l'intégration dans un environnement urbain ou non. 30 D'un point de vue matériaux, la plus grosse partie de l'ouvrage est en béton coulé (bâti 31, socle 4), et, sa fabrication peut s'effectuer sur place, à l'échelle humaine, puisque l'aspect modulable de la structure nécessite seulement de fabriquer des pièces en béton de taille modeste sans aucun moyen de levage particulier. Le dispositif de récupération du rayonnement solaire selon l'invention est donc adapté pour les sites isolés et les villages de pays en voie de développement. L'utilisation d'un béton composite offre un meilleur compromis en coûts (simplicité, reproductibilité), en stabilité (masse créant une insensibilité vis à vis 5 du vent) et en vieillissement. Bien entendu, la présente invention n'est nullement limitée à l'exemple décrit et représenté, fourni à titre uniquement illustratif
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Le module solaire élémentaire (3) comporte un bâti (31) apte à reposer directement ou indirectement sur un sol, des moyens de traitement (32) d'un rayonnement solaire montés mobiles sur le bâti par un liaison pivot, un axe de rotation (33) de la liaison pivot passant sensiblement par un centre de gravité des moyens de traitement.
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1. Module solaire élémentaire (3) comportant un bâti (31) apte à reposer directement ou indirectement sur un sol (S), des moyens de traitement (32) d'un rayonnement solaire montés mobiles sur le bâti par une liaison pivot, caractérisé en ce qu'un axe de rotation (33) de la liaison pivot passe sensiblement par un centre de gravité des moyens de traitement. 2. Module solaire élémentaire selon la 1, caractérisé en ce qu'un axe d'oscillation autour duquel le bâti est apte à osciller passe sensiblement par un centre de gravité du module solaire élémentaire. 3. Module solaire élémentaire selon la 2, caractérisé en ce que l'axe de rotation (33) est sensiblement orthogonal à l'axe d'oscillation du bâti. 4. Module solaire élémentaire selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de traitement comportent au moins un capteur solaire. 5. Module solaire élémentaire selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de traitement comportent au moins une surface réfléchissante du rayonnement solaire. 6. Module solaire élémentaire selon la 5, caractérisé en 20 ce que la surface réfléchissante est concave. 7. Dispositif de récupération d'un rayonnement solaire comportant au moins un foyer fixe (1) apte à recevoir le rayonnement solaire, un dispositif de commande de suivi d'un mouvement solaire, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un module solaire élémentaire (3) selon l'une des 1 à 25 6 apte à être commandé par le dispositif de commande. 8. Dispositif selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins deux modules solaires élémentaires, au moins un premier élément de liaison (5) des bâtis de deux modules solaires élémentaires contigus, au moins un deuxième élément de liaison (6) des moyens de traitement (32) des deux 30 modules solaires élémentaires contigus. 9. Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le dispositif de commande est apte à agir sur au moins l'un des premier et deuxième éléments de liaison. 10. Dispositif selon l'un des 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens formant socle (4) aptes à soutenir le bâti (31) du module solaire élémentaire.
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F,H
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F24,H01
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F24J,F24S,H01L
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F24J 2,F24S 23,F24S 50,H01L 31
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F24J 2/54,F24S 23/70,F24S 50/20,H01L 31/052
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FR2891772
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A1
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VEHICULE COMPORTANT UNE COMMANDE D'ANGLE DE ROULIS ET UNE COMMANDE DE RAPPORT DE REPARTITION AVANT/ARRIERE DE RIGIDITES AU ROULIS COMBINEES ET SON PROCEDE DE COMMANDE
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1. Domaine de l'invention La présente invention se rapporte à un véhicule à quatre roues tel qu'une automobile ou autre qui est doté d'une fonction de variation du mode de commande d'angle de roulis conformément à l'importance de l'accélération latérale agissant sur la caisse du véhicule, et à un procédé de commande d'un tel véhicule. 2. Description de la technique apparentée Avec un véhicule à quatre roues tel qu'une automobile ou autre, lorsque le véhicule prend un virage, en raison d'une force latérale telle qu'une force centrifuge agissant sur la caisse du véhicule, un roulis se produit dans lequel la caisse du véhicule s'incline vers l'extérieur du virage, une différence dans l'écartement vertical des dispositifs de suspensions gauche et droit du véhicule étant établie. A mesure que le roulis augmente, une force de réaction croissante est générée et des stabilisateurs sont connus en tant que tels comme moyen destiné à empêcher la caisse du véhicule de subir un roulis excessif. En outre, en tant que stabilisateur, il existe un type de stabilisateur actif connu en tant que tel, qui est doté d'un actionneur et qui est réalisé de sorte que sa force anti-roulis peut être réglée variablement. Conformément à ce type de stabilisateur actif, il est possible de régler la rigidité au roulis, qui est indicative de la caractéristique d'anti-roulis de la caisse du véhicule, d'une manière variable selon l'importance de la force latérale qui agit sur la caisse du véhicule et en outre, en réalisant ceci, il est possible de commander la valeur de l'angle de roulis auquel la caisse du véhicule s'incline de manière variable, en fonction de l'importance de la force latérale qui agit sur la caisse du véhicule. En outre, en ce qui concerne la commande variable de la rigidité au roulis et de l'angle de roulis de la caisse du véhicule, si les dispositifs de suspensions de roues de véhicule sont dotés d'unités de suspensions actives, comme des ressorts pneumatiques, qui sont capables de commander leur force de rappel de manière variable, alors ce type d'opération de commande devient également possible. En revanche, en ce qui concerne la rigidité au roulis des dispositifs de suspensions de roues du véhicule, plus la rigidité au roulis est importante, plus l'inclinaison de la caisse du véhicule est petite vers l'extérieur d'un virage que le véhicule prend, mais en même temps que le roulis de la caisse du véhicule, plus ce roulis est important, plus la charge de contact au sol sur les roues du véhicule se décale vers l'extérieur du virage, et la répartition de la charge de contact au sol entre les roues du véhicule gauche et droite devient plus fortement sollicitée vers l'extérieur du virage. Du fait que, comme représenté sur la figure 6, l'augmentation de la force de dérive sur les roues du véhicule par rapport à l'augmentation de la charge de contact au sol sur les roues du véhicule présente une caractéristique non linéaire qui décrit une courbe jusqu'à saturation d'une forme convexe vers le haut, par conséquent la force de dérive totale sur les roues du véhicule gauche et droite diminue en même temps qu'une sollicitation plus importante de la répartition de la charge de contact au sol entre les roues du véhicule gauche et droite à partir d'un état d'équilibre 50:50 (dans l'exemple représenté sur la figure, 40:60, puis 30:70, puis 20:80). Avec un véhicule à quatre roues, la relation d'importance relative entre l'importance de la force de dérive sur les roues avant et l'importance de la force de dérive sur les roues arrière affecte la sensibilité de direction du véhicule. En d'autres termes, lorsque la force de dérive sur les roues avant devient faible par corrélation avec la force de dérive sur les roues arrière, le véhicule présente une caractéristique de sous-virage, mais inversement, lorsque la force de dérive sur les roues arrière devient faible par corrélation avec la force de dérive sur les roues avant, le véhicule présente une caractéristique de survirage. Comme, conformément à ce qui précède, la force de dérive est affectée par la rigidité au roulis, la relation d'importance relative entre la rigidité au roulis des dispositifs de suspensions de roues avant et la rigidité au roulis des dispositifs de suspensions de roues arrière affecte la sensibilité de direction du véhicule. Divers procédés ont été proposés pour commander cette relation d'importance relative entre la rigidité au roulis des dispositifs de suspensions de roues avant et la rigidité au roulis des dispositifs de suspensions de roues arrière, qui peut être appelée rapport de répartition avant/arrière de rigidité au roulis, de diverses manières. Par exemple, dans la publication du brevet japonais N JP-A-2-193 749, il est décrit comment exécuter une commande en établissant une relation entre le rapport de rigidité au roulis entre les roues avant et les roues arrière et la force de freinage sur les roues arrière. Dans la publication du brevet japonais N JP-A-2 193 749, en dehors de l'esprit de cette invention, dans la description d'un mode de réalisation, le concept comprend, en association avec la commande du rapport de rigidité au roulis décrit ci-dessus, également l'exécution de la commande de façon à déterminer la valeur de commande en faisant référence à un angle de roulis cible. Cependant, la valeur cible souhaitable pour l'angle de roulis et la valeur cible souhaitable pour le rapport avant/arrière de rigidité au roulis ne correspondent pas nécessairement l'une à l'autre et, en règle générale, il est difficile de réaliser une commande tout en prenant sérieusement en considération les deux en même temps. En outre, si ces deux paramètres sont commandés en même temps, il existe un risque que des erreurs de commande importantes surviendront en raison de l'interférence qui a lieu entre eux. En revanche, la commande d'angle de roulis est particulièrement efficace lorsque le véhicule prend un virage à une vitesse relativement lente, de sorte que le conducteur a une marge d'attention pour considérer l'inclinaison de la caisse du véhicule. Cependant, lorsque le véhicule prend un virage à une vitesse qui est plus élevée qu'un certain niveau, ce qui est le sujet de préoccupation principale du point de vue du conducteur est la sensibilité de direction du véhicule, c'est-à-dire la manière dont le véhicule répond lorsqu'il est dirigé. RESUME DE L'INVENTION L'objectif de la présente invention consiste à fournir un véhicule dans lequel une commande de l'angle de roulis et une commande du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis sont combinées, en fournissant l'effet avantageux d'un35 degré élevé de commande sans génération d'instabilité de commande, et de fournir son procédé de commande. Un premier aspect de la présente invention se rapporte à un véhicule qui comprend un dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un dispositif de suspension de roues avant de manière variable, un dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un dispositif de suspension de roues arrière de manière variable, et un dispositif de commande de rigidité au roulis qui commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, et dans lequel le dispositif de commande de rigidité au roulis exécute une commande dans différents modes, en fonction de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule. Lorsque l'accélération latérale décrite ci-dessus est relativement faible, le dispositif de commande de rigidité au roulis commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière, alors que, lorsque cette accélération latérale est relativement importante, il commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Conformément au premier aspect de la présente invention, lorsque l'accélération latérale, qui agit sur la caisse du véhicule, est relativement faible, et que la réduction appropriée de l'angle de roulis peut être efficace du point de vue de l'amélioration de la sensation de conduite du véhicule, principalement les angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont commandés à des valeurs souhaitables en considération de l'accélération latérale, alors que, lorsque l'accélération latérale est relativement importante et que l'importance de la caractéristique de survirage/sous-virage du véhicule devient une considération très importante, la corrélation de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière est commandée, de sorte que, de cette manière, il est possible de maintenir la sensibilité de direction du véhicule de manière appropriée. De plus, il est possible d'exécuter à la fois ces deux types de commande sans créer un type quelconque d'interférence entre eux. Il serait également possible de faire en sorte que ce dispositif de commande de rigidité au roulis, lors de la commande de l'opération du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière, et lorsque l'un de l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues avant et de l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues arrière est plus important que l'autre, augmente la valeur cible de transfert de rigidité au roulis du dispositif de transfert de rigidité au roulis pour ce dispositif de suspension de roues du véhicule pour lequel l'angle de roulis est le plus petit. De cette manière, si l'angle de roulis du côté de l'un des dispositifs de transfert de rigidité au roulis est devenu plus grand que l'angle de roulis du côté de l'autre dispositif, en raison d'un retard de fonctionnement apparaissant dans la corrélation entre le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, ou en raison de l'un d'entre eux atteignant sa limite de fonctionnement actif avant l'autre, de telle sorte que la rigidité au roulis qui est transférée par l'un de ces dispositifs de transfert de rigidité au roulis est insuffisante par comparaison à la rigidité au roulis qui est transférée par l'autre de ces dispositifs de transfert de rigidité au roulis, alors celle-ci est complétée par l'augmentation de la valeur cible de transfert de rigidité au roulis du dispositif de transfert de rigidité au roulis de l'autre côté, de sorte qu'il est possible d'approcher l'angle de roulis autant que possible à sa valeur cible prédéterminée. En outre, il serait également possible pour des importances relatives des valeurs cibles de transfert de rigidité au roulis d'être déterminées conformément à l'importance relative de la différence entre le plus grand des angles de roulis et le plus petit des angles de roulis. De cette manière, il est possible, en correspondance avec l'importance de la différence décrite ci-dessus, de compléter le dispositif de transfert de rigidité au roulis de la partie de roues avant ou de la partie de roues arrière, où un retard de fonctionnement a eu lieu ou dont le fonctionnement actif a atteint sa limite, avec l'autre dispositif de transfert de rigidité au roulis. En outre, il serait également possible pour le dispositif de commande de rigidité au roulis, lors de la commande du fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière, de réaliser une commande de façon à amener la corrélation vers un rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible qui a été calculé sur la base de l'état de marche du véhicule. Il devrait être compris que, comme cela sera expliqué par la suite plus en détail en ce qui concerne un mode de réalisation de la présente invention, un "rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis" est défini comme étant le rapport de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant sur la somme de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Si cela est réalisé, il est possible de commander la sensibilité de direction du véhicule de manière appropriée en calculant un rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible sur la base de l'état de marche du véhicule sous forme d'une valeur qui est appropriée du point de vue de la sensibilité de direction du véhicule. En outre, il serait également possible de réaliser un dispositif de commande de rigidité au roulis, lorsque le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est inférieur au rapport de répartition avant/arrière de rigidités cible, afin d'exécuter une commande de façon à diminuer la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Le fait que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est inférieur au rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible suggère qu'un retard de fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant par corrélation au fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière a lieu, ou que le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant a atteint la limite de son fonctionnement actif avant le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière. Par conséquent, en réduisant la rigidité qui est transférée par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière de cette manière, il est possible de rapprocher le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible. Par exemple, il serait également possible, en indiquant le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible par Rst et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant par Gf, pour le moyen de commande de rigidité au roulis de faire en sorte que la valeur cible de transfert de rigidité au roulis Gr pour le moyen de suspension de roues arrière soit Gr = Gf(1/Rst - 1). Ou, de plus, il serait également possible d'organiser le dispositif de commande de rigidité au roulis, lorsque le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est plus important que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible, pour exécuter une commande afin de diminuer la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant. Le fait que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est supérieur au rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible suggère qu'un retard de fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière par corrélation avec le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant a lieu, ou que le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière a atteint la limite de son fonctionnement actif avant le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant. Par conséquent, en réduisant la rigidité qui est transférée par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant de cette manière, il est possible de rapprocher le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible. Par exemple, il serait également possible, en indiquant le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible par Rst et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière par Gr, pour le moyen de commande de rigidité au roulis de faire en sorte que la valeur cible de transfert de rigidité au roulis Gf pour le moyen de suspension de roues avant soit Gf = Gr(1/Rst - 1). De plus, il serait également possible d'organiser le dispositif de commande de rigidité au roulis, conformément à l'augmentation d'un degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible de priorité de commande qui correspond à l'augmentation de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, pour qu'il fonctionne de manière à diminuer progressivement la valeur de commande grâce à laquelle il commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base des angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière, et de façon à augmenter progressivement la valeur de commande grâce à laquelle il commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière, en modifiant donc son mode de commande entre une commande dans laquelle il commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière, et une commande dans laquelle il commande le fonctionnement du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Si cela est réalisé, il est possible de réaliser une permutation du mode de commande entre la commande d'angle de roulis et la commande de corrélation de rigidité au roulis de partie de roues avant et arrière de manière sans à-coups. De plus, conformément à un second aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de commande pour un véhicule qui comprend un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues avant de manière variable, et un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues arrière de manière variable ,caractérisé par le fait qu'il comprend : une étape de détection de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, et une étape, lorsque cette accélération latérale est relativement faible, de commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et lorsque cette accélération latérale est relativement importante, de commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière. Conformément à ce second aspect de la présente invention, lorsque l'accélération latérale, qui agit sur la caisse du véhicule est relativement faible, et que la réduction appropriée de l'angle de roulis peut être efficace du point de vue de l'amélioration de la sensation de conduite du véhicule, principalement les angles de roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont commandés à des valeurs souhaitables en considération de l'accélération latérale, alors que, lorsque l'accélération latérale est relativement importante et que l'ampleur de la caractéristique de survirage/sous-virage du véhicule devient une considération très importante, la corrélation de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière est commandée, de sorte que de cette manière, il est possible de maintenir la sensibilité de direction du véhicule de manière appropriée. De plus, il est possible d'exécuter ces deux types de commande sans créer aucun type d'interférence entre eux. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objectifs, caractéristiques et avantages précédents ainsi que d'autres de l'invention deviendront évidents d'après la description suivante des modes de réalisation préférés en faisant référence aux dessins annexés, dans lesquels des références numériques identiques sont utilisées pour représenter des éléments identiques et dans lesquels : La figure 1 est une figure simplifiée se rapportant à un mode de réalisation de la présente invention et représentant sous une forme de schéma simplifié des éléments fondamentaux d'un véhicule se rapportant à la conduite de celui-ci, comprenant des structures impliquées dans la présente invention, La figure 2A et la figure 2B sont des organigrammes représentant la manière selon laquelle la combinaison d'une commande d'angle de roulis et d'une commande de rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est exécutée conformément à ce mode de réalisation, La figure 3 est une figure représentant un exemple d'une mappe auquel on se réfère à l'étape 20 des organigrammes de la figure 2A et de la figure 2B, La figure 4 est une figure représentant un exemple d'une mappe auquel on se réfère à l'étape 40 des organigrammes de la figure 2A et de la figure 2B, La figure 5 est une figure représentant un exemple d'une 5 mappe auquel on se réfère à l'étape 50 des organigrammes de la figure 2A et de la figure 2B, et La figure 6 est une figure représentant la relation entre l'augmentation de la force de dérive agissant sur les roues du véhicule par rapport à l'augmentation de la charge de contact au 10 sol des roues du véhicule, et la manière dont le total de la force de dérive des roues à la fois droite et gauche est affecté en fonction de la rigidité au roulis. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES DE REALISATION PREFERES 15 La figure 1 est une figure qui se rapporte à un mode de réalisation de la présente invention et représente sous une forme de schéma simplifié les éléments fondamentaux d'un véhicule associés à sa conduite, comprenant des structures impliquées dans la présente invention. Cependant, la présente 20 invention est un article logiciel se rapportant à une combinaison d'une commande d'angle de roulis et d'une commande de rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis lorsqu'un véhicule prend un virage. Comme observé sur la figure, le véhicule comprend une roue 25 avant gauche, une roue avant droite, une roue arrière gauche et une roue arrière droite, et celles-ci sont suspendues à la caisse du véhicule non représentée sur les figures par des dispositifs de suspensions de roues de véhicule respectifs également non représentés sur les figures. Le dispositif de 30 suspension pour chacune des roues du véhicule comprend un ressort de suspension respectif et un amortisseur respectif. La hauteur de chacune des roues et le coefficient d'atténuation de chacun des amortisseurs sont commandés par un dispositif de commande de suspensions actives de façon à pouvoir varier 35 individuellement. Un stabilisateur actif est prévu entre la roue avant gauche et la roue avant droite et, de façon similaire, un stabilisateur actif est prévu entre la roue arrière gauche et la roue arrière droite. L'angle de torsion de chacun de ces stabilisateurs actifs avant et arrière est individuellement 40 commandé par un dispositif de commande de stabilisateurs actifs de façon à pouvoir varier, et la rigidité au roulis de chacun des dispositifs de suspensions de roues avant et des dispositifs de suspensions de roues arrière est variée individuellement de manière variable. Les rigidités au roulis des dispositifs de suspensions de roues avant et des dispositifs de suspensions de roues arrière sont commandées de façon variable par le fonctionnement des dispositifs de commande de suspensions actives et les dispositifs de commande de stabilisateurs actifs, ou par le fonctionnement de l'un de ceux-ci. Comme représenté sur la figure, ce véhicule est un véhicule du type à entraînement par deux roues qui n'est entraîné que par les roues arrière, et la roue arrière gauche et la roue arrière droite sont entraînées par l'intermédiaire d'un dispositif de différentiel par un certain type de dispositif de puissance qui comprend un moteur à combustion interne. En outre, comme représenté sur la figure, ce véhicule est un véhicule du type à roues avant directrices. La roue avant gauche et la roue avant droite sont individuellement braquées par un dispositif de direction d'une certaine manière. Bien entendu, ce dispositif de direction peut comprendre un dispositif de compensation de direction qui est capable de compenser des angles de braquage des roues directrices selon le braquage effectué par le conducteur. De plus, la roue avant gauche, la roue avant droite, la roue arrière gauche et la roue arrière droite sont individuellement freinées, conformément aux intentions de freinage du conducteur et conformément à la commande de freinage automatique, par un dispositif de freinage qui comprend un dispositif de répartition de force de freinage qui est capable de répartir la force de freinage par une sélection entre des roues individuelles des roues du véhicule, de nouveau dans plusieurs modes. Le fonctionnement de chacun du dispositif de direction, du dispositif de source de puissance et du dispositif de freinage décrits ci-dessus est respectivement commandé en fonction de l'actionnement par le conducteur d'un volant de direction, d'une pédale d'accélérateur et d'une pédale de frein non représentés sur la figure, et de plus, les actionnements de ces dispositifs sont automatiquement commandés de façon correspondante à l'état de fonctionnement du véhicule, de diversesmanières, selon un programme de commande de comportement en virage qui emploie un dispositif de commande électronique (une unité ECU) comprenant un microcalculateur. Ce dispositif de commande électronique commande également les dispositifs de commande de suspensions actives et les dispositifs de commande de stabilisateurs actifs selon l'effet souhaité, conformément à l'état de fonctionnement du véhicule, et en dehors de varier les coefficients d'atténuation des amortisseurs actifs et des angles de torsion des stabilisateurs actifs, il commande également les suspensions actives et les stabilisateurs actifs, ou l'un d'entre eux, conformément au concept de ce mode de réalisation de la présente invention tel qu'expliqué ci-dessous. Ce dispositif de commande électronique soit fonctionne, soit arrête de fonctionner, selon une commande de marche/arrêt du fonctionnement du véhicule par un contacteur d'allumage, qui fonctionne comme un commutateur d'entraînement de véhicule. Divers signaux sont fournis à ce dispositif de commande électronique, tels que des signaux provenant d'un capteur de vitesse de véhicule, d'un capteur de vitesse de lacet, d'un capteur d'accélération latérale et d'un capteur d'angle de braquage (aucun d'entre eux n'est représenté sur les figures) qui indiquent respectivement la vitesse du véhicule V, la vitesse de lacet y de la caisse du véhicule, l'accélération latérale Gy qui agit sur la caisse du véhicule en raison de la force centrifuge et autres lorsque le véhicule prend un virage, et l'angle de braquage 4, et également d'autres signaux qui sont requis pour une commande automatique par le dispositif de commande électronique. Les figures 2A, 2B sont des organigrammes représentant la manière de combiner la commande d'angle de roulis et la commande du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis, qui est exécutée conformément à ce mode de réalisation, dans un véhicule présentant la structure représentée sur la figure 1. La commande conforme à cet organigramme peut être répétée sous forme d'un cycle de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de millisecondes alors que le véhicule roule. Lorsqu'une commande est lancée, chaque fois que la répétition de cette commande conforme à cet organigramme est réalisée, la lecture des valeurs des divers paramètres provenant de divers types de capteurs et d'actionneurs etc. est réalisée par le dispositif de commande électronique. Tout d'abord, à l'étape 10, les angles de roulis Of et Or du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont détectés par des capteurs d'angles de roulis appropriés. De plus, à cette étape 10, par exemple, des valeurs de base Gf et Gr sont estimées pour les rigidités au roulis qui doivent être transférées au dispositif de suspension de roues avant et au dispositif de suspension de roues arrière par un dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et un dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière qui sont constitués par les suspensions actives et les stabilisateurs actifs, sur la base de l'historique de la commande des suspensions actives et des stabilisateurs actifs par le dispositif de commande de suspensions actives et/ou le dispositif de commande de stabilisateurs actifs, et sur un modèle de conception. Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 20. Dans ce cas, un angle de roulis cible Ot qui devrait être généré par le dispositif de suspension de roues avant et le dispositif de suspension de roues arrière conforme à l'accélération latérale Gy est calculé sous forme de la valeur de fonction d'une fonction appropriée Fa(Gy) sur la base de Gy. Par exemple, ceci peut être obtenu par référence à une mappe comme celle représentée sur la figure 3. Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 30. Sur la base de la vitesse du véhicule V et de l'angle de braquage 4 du volant de direction, une vitesse de lacet cible yt est calculée conformément à l'équation décrite ci-dessous. N est le rapport de réduction du dispositif de direction, H est la base de roue du véhicule et Kh est un facteur de stabilité. yt = V • 6/{N • H(1 + KhV2) ) Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 40. Dans ce cas, sur la base de l'écart Ay = y - yt de la vitesse de lacet y par rapport à la vitesse de lacet cible yt, un rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible Rst est calculé comme valeur de fonction, conformément à une fonction appropriée Fd(Ay). Ceci peut par exemple être obtenu en faisant référence à une mappe telle que celle représentée sur la figure 4. Comme cela a déjà été décrit, dans ce cas, le "rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis" est le rapport de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant sur la somme de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière. En d'autres termes, si ce rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est indiqué par Rs, alors Rs = Gf/(Gf + Gr). De même, le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible Rst est une valeur cible pour le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis Rs par rapport à l'écart de vitesse de lacet Ay, qui donnera une caractéristique de survirage/sous-virage qui est estimée souhaitable du point de vue de la commande adéquate de la sensibilité de la direction alors que le véhicule prend un virage. Comme il a été expliqué ci-dessus en faisant référence à la figure 6, le total des forces de dérive des paires gauche et droite des roues du véhicule diminue à mesure que le décalage de la charge de contact au sol vers l'extérieur du virage augmente. En revanche, le décalage de la charge de contact au sol vers l'extérieur du virage augmente à mesure que la rigidité au roulis présentée par la paire gauche et droite des dispositifs de suspensions de roues de véhicule augmente. Par conséquent, comme représenté sur la figure 4, plus la tendance au survirage du véhicule devient importante, en d'autres termes plus Ay augmente, de sorte que la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant augmente et que la force de dérive sur les roues avant diminue, plus Rst devient important, ou inversement, il serait également possible de faire en sorte que Rst devienne plus petit, plus la tendance au sous-virage du véhicule augmente, en d'autres termes plus Ay diminue (c'est-à-dire que lorsqu'il reste négatif, plus la valeur absolue augmente), de sorte que la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière augmente et la force de dérive sur les roues arrière diminue. Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 50. Une valeur qui constitue un degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis de commande de priorité SP est obtenue, sur la base de l'accélération latérale Gy, en tant que valeur d'une fonction, conformément à une fonction appropriée Fp(Gy). Par exemple, ceci peut être obtenu en faisant référence à une mappe telle que celle représentée sur la figure 5. Comme cela sera compris d'après la mappe de la figure 5, la valeur de ce degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis de priorité de commande Sp est nulle lorsque l'accélération latérale Gy est inférieure ou égale à une certaine valeur relativement petite, et augmente progressivement de zéro à une unité lorsque l'accélération latérale Gy augmente à partir de cette petite valeur, en devenant une unité lorsque la valeur de l'accélération latérale Gy est supérieure ou égale à une certaine valeur relativement importante. Ensuite, le déroulement de la commande passe à l'étape 60. Dans ce cas, les écarts AOf et AOr des angles de roulis Of et Or du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière par rapport à l'angle de roulis cible At sont calculés comme étant respectivement, AOf = Of - At et AOr = Or - At. Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 70. Dans ce cas, sur la base des écarts d'angles de roulis AOf et AOr, qui sont calculés ci-dessus, les valeurs cibles Gft et Grt des rigidités au roulis, destinées à commander les rigidités au roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière de façon à annuler les écarts d'angles de roulis AOf et AOr, sont calculées avec des coefficients appropriés Kaf et Kar, selon les équations suivantes : Gft = Gf + Kaf • AOf Grt = Gr + Kar • AOr Ensuite, le déroulement de la commande passe à l'étape 80, dans laquelle une décision est prise pour savoir si l'écart d'angle de roulis AOf du dispositif de suspension de roues avant est supérieur ou non à l'écart d'angle de roulis AOr du dispositif de suspension de roues arrière. Une réponse, dans ce cas positive (OUI), signifie que l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues avant est supérieur à l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Ceci signifie que l'action du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant est retardée par rapport à l'action du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, ou que le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant arrive à la limite de son fonctionnement possible plus tôt que ne le fait le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, de sorte que la rigidité au roulis qui est transférée au dispositif de suspension de roues avant par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant est insuffisante, par comparaison à la rigidité au roulis qui est transférée au dispositif de suspension de roues arrière par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière. A ce moment, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 90. Dans ce cas, la valeur calculée à l'étape 70 pour la valeur cible Grt de rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière, qui doit être ajoutée au dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, est augmentée de seulement Kbr(AOf - AOr) (où Kbr est un coefficient positif approprié), et en outre celle-ci est multipliée par un rapport de répartition qui est (1-Sp) où le degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis décrit ci-dessus de priorité de commande Sp est utilisé, et celui-ci est considéré comme étant une valeur cible de rigidité au roulis Grtl pour la commande d'angle de roulis du dispositif de suspension de roues arrière. Ce rapport de répartition (l-Sp) est le complément du degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis de la priorité de commande Sp par rapport à 1, et il est égal à 1 lorsque l'accélération latérale Gy est inférieure ou égale à une certaine première valeur, est nul lorsque Gy est supérieure ou égale à une certaine seconde valeur qui est plus importante que la première valeur et lorsque Gy est une valeur intermédiaire entre ces valeurs, est une valeur qui varie dans la plage de 0 à 1 selon la valeur de Gy. Dans ce cas, la valeur cible de rigidité au roulis Gftl pour la commande d'angle de roulis du dispositif de suspension de roues avant est considérée comme étant (1-Sp)Gft. En revanche, lorsque la réponse à l'étape 80 est négative (NON), alors le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 100, à laquelle une décision est prise pour savoir si l'écart d'angle de roulis AOr du dispositif de suspension de roues arrière est supérieur ou non à l'écart d'angle de roulis AOf du dispositif de suspension de roues avant. Une réponse positive signifie ici que l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues arrière est plus important que l'angle de roulis du dispositif de suspension de roues avant. Ceci signifie que l'action du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière est retardée par rapport à l'action du dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant, ou que le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière arrive à la limite de son opération possible plus tôt que ne le fait le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant, de sorte que la rigidité au roulis qui est transférée au dispositif de suspension de roues arrière par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière est insuffisante, par comparaison à la rigidité au roulis qui est transférée au dispositif de suspension de roues avant par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant. A ce moment, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 110. Dans ce cas, la valeur calculée à l'étape 70 pour la valeur cible Gft du dispositif de suspension de roues avant, qui est ajoutée au dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière par le dispositif de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant, est augmentée par seulement Kbf(AOr - AOf) (où Kbf est un coefficient positif approprié), et en outre elle est multipliée par le rapport de répartition (1-Sp) et celle-ci est considérée comme étant une valeur cible de rigidité au roulis Gftl pour la commande d'angle de roulis du dispositif de suspension de roues avant. Dans ce cas, la valeur cible de rigidité au roulis Grtl pour la commande d'angle de roulis du dispositif de suspension de roues arrière est considérée comme étant (1-Sp)Grt. Si la réponse à l'étape 100 est négative (NON), alors le déroulement de la commande est déviée à l'étape 110. Du fait que, en réalité, AOr n'est pratiquement jamais égal à AOf, soit l'étape 90, soit l'étape 110 est exécutée, conformément à la relation d'amplitude relative de AOr et AOf. Dans l'un des cas ci-dessus, ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 120. Dans ce cas, une valeur Rs pour le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est calculée sur la base des valeurs Gft et Grt des valeurs cibles de rigidité au roulis qui sont calculées à l'étape 70, selon l'équation Rs = Gft/(Gft + Grt). Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 130, à laquelle une décision est prise pour savoir si ce rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel Rs est inférieur ou non au rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible Rst qui a été calculé à l'étape 40. Si la réponse dans ce cas est positive, alors ceci signifie que la rigidité au roulis Gft du dispositif de suspension de roues avant est trop faible par rapport à la rigidité au roulis Grt du dispositif de suspension de roues arrière, pour que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis devienne la valeur cible Rst. Donc, à cet instant, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 140. Dans ce cas, la valeur cible Grt de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière est modifiée pour Gft(1/Rst -1), de manière à ce que Rs devienne égal à Rst, en d'autres termes, de manière à ce que Gft/(Gft + Grt) devienne égal à Rst, et de plus cette valeur est multipliée par le degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis de la priorité de commande Sp. Donc, la valeur cible de rigidité au roulis Grt2 pour le dispositif de suspension de roues arrière pour la commande de rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est rendue égale à Sp • Gft(1/Rst - 1). A cet instant, la valeur cible de rigidité au roulis Gft2 pour le dispositif de suspension de roues avant pour la commande du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est rendue égale à Sp • Gft. En revanche, si la réponse à l'étape 130 est négative (NON), alors à une étape 150, une décision est prise pour savoir si ce rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel Rs est supérieur ou non au rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible Rst qui a été calculé à l'étape 40. Si la réponse est positive, alors ceci signifie que la rigidité au roulis Grt du dispositif de suspension de roues arrière est trop faible par rapport à la rigidité au roulis Gft du dispositif de suspension de roues avant, pour que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis devienne la valeur cible Rst. Pour présenter ceci d'une autre manière, ceci signifie que la rigidité au roulis Gft du dispositif de suspension de roues avant est trop importante par rapport à la rigidité au roulis Grt du dispositif de suspension de roues arrière. Donc, à ce moment, le déroulement de la commande se poursuit 40 à l'étape 160. Dans ce cas, la valeur cible Gft de la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant est modifiée pour Grt(1/Rst - 1), de manière à ce que Rs devienne égal à Rst, en d'autres termes, de manière à ce que Gft/(Gft + Grt) devienne égal à Rst, et de plus cette valeur est multipliée par le degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis de la priorité de commande Sp. Donc, la valeur cible de rigidité au roulis Gft2 pour le dispositif de suspension de roues avant pour la commande du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est modifiée pour Sp • Grt(l/Rst - 1). A cet instant, la valeur cible de rigidité au roulis Grt2 pour le dispositif de suspension de roues arrière pour la commande du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis est rendue égale à Sp • Grt. Si la réponse à l'étape 150 est négative (NON), alors le déroulement de la commande est dévié à l'étape 160. En réalité, du fait que Rs n'est pratiquement jamais égal à Rst, soit l'étape 140, soit l'étape 160 est exécutée, selon la relation d'importance relative de Rs et Rst. Dans l'un des cas ci-dessus, ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 170. Dans ce cas, en additionnant les valeurs Gftl et Gft2 calculées ci-dessus, et en ajoutant les valeurs Grtl et Grt2 calculées ci-dessus, les valeurs cibles finales Gft3 et Grt3 pour les rigidités au roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont calculées selon les équations suivantes : Gft3 = Gftl + Gft2 Grt3 = Grtl + Grt2 Ensuite, le déroulement de la commande se poursuit à l'étape 180. Dans ce cas, les deux ou l'un du dispositif de commande de suspensions actives et du dispositif de commande de stabilisateurs actifs sont activés sur la base des valeurs cibles finales Gft3 et Grt3 pour les rigidités au roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière, et les rigidités au roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont commandées pour devenir égales à leurs valeurs cibles finales Gft3 et Grt3 respectivement. Bien que, dans ce qui précède, la présente invention aient été expliquée en détail en ce qui concerne un mode de réalisation particulier de celle-ci, il sera compris que diverses modifications pourront être apportées par l'homme de l'art aux détails de ce mode de réalisation, sans s'écarter de la portée de la présente invention
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Lorsque l'accélération latérale agissant sur une caisse de véhicule est relativement faible, les rigidités au roulis d'un dispositif de suspension de roues avant et d'un dispositif de suspension de roues arrière sont principalement commandées sur la base de leurs angles de roulis, alors que, lorsque cette accélération latérale est relativement importante, les rigidités au roulis du dispositif de suspension de roues avant et du dispositif de suspension de roues arrière sont principalement commandées sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du dispositif de suspension de roues arrière.
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1. Véhicule comprenant : un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues avant de manière variable, un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues arrière de manière variable, et un moyen de commande de rigidité au roulis qui commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, caractérisé en ce que en fonction de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, le moyen de commande de rigidité au roulis, lorsque cette accélération latérale est relativement faible, commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et lorsque cette accélération latérale est relativement importante, commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière. 2. Véhicule selon la 1, dans lequel, lors de la commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et lorsque l'un de l'angle de roulis du moyen de suspension de roues avant et de l'angle de roulis du moyen de suspension de roues arrière est supérieur à l'autre, le moyen de commande de rigidité auroulis augmente la valeur cible de transfert de rigidité au roulis du moyen de transfert de rigidité au roulis pour ce moyen de suspension de roues de véhicule pour lequel l'angle de roulis est le plus petit. 3. Véhicule selon la 2, dans lequel les importances relatives des valeurs cibles de transfert de rigidité au roulis sont déterminées selon l'importance relative de la différence entre le plus grand des angles de roulis et le plus petit des angles de roulis. 4. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel, lors de la commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière, le moyen de commande de rigidité au roulis exécute une commande de façon à provoquer la corrélation vers un rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible qui a été calculé sur la base de l'état de marche du véhicule. 5. Véhicule selon la 4, dans lequel, lorsque le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis réel est plus petit que le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible, le moyen de commande de rigidité au roulis exécute une commande de façon à diminuer la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière. 6. Véhicule selon la 5, dans lequel, par l'indication du rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible par Rst et de la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant par Gf, le moyen de commande de rigidité au roulis fait en sorte que la valeur cible de transfert de rigidité au roulis Gr pour le moyen de suspension de roues arrière soit Gr = Gf(1/Rst - 1). 7. Véhicule selon la 4, dans lequel, lorsque 40 le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulisréel est supérieur au rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible, le moyen de commande de rigidité au roulis exécute une commande de façon à diminuer la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant. 8. Véhicule selon la 7, dans lequel, en indiquant le rapport de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible par Rst et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière par Gr, le moyen de commande de rigidité au roulis fait en sorte que la valeur cible de transfert de rigidité au roulis Gf pour le moyen de suspension de roues avant soit Gf = Gr(l/Rst - 1). 9. Véhicule selon l'une quelconque des 1 à 8, dans lequel, conformément à l'augmentation d'un degré de répartition avant/arrière de rigidités au roulis cible de la priorité de commande qui correspond à l'augmentation de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, le moyen de commande de rigidité au roulis fonctionne de façon à diminuer progressivement la valeur de commande grâce à laquelle il commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et le moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et de façon à augmenter progressivement la valeur de commande grâce à laquelle il commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière, en modifiant donc son mode de commande entre une commande dans laquelle il commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et une commande dans laquelle il commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen detransfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière. 10. Véhicule selon la 1, dans lequel, selon l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, le moyen de commande de rigidité au roulis, lorsque cette accélération latérale est inférieure à une valeur prédéterminée, commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et lorsque cette accélération latérale est supérieure à la valeur prédéterminée, commande le fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière. 11. Procédé de commande d'un véhicule qui comprend : un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues avant de manière variable, et un moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière qui est capable de transférer une rigidité au roulis à un moyen de suspension de roues arrière de manière variable, caractérisé par le fait qu'il comprend : une étape de détection de l'accélération latérale qui agit sur la caisse du véhicule, et une étape de, lorsque cette accélération latérale est relativement faible, commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière principalement sur la base des angles de roulis du moyen de suspension de roues avant et du moyen de suspension de roues arrière, et lorsque cette accélération latérale est relativementimportante, commande du fonctionnement du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues avant et du moyen de transfert de rigidité au roulis de partie de roues arrière, principalement sur la base de la corrélation entre la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues avant et la rigidité au roulis du moyen de suspension de roues arrière.
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B
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B60
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B60G
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B60G 21,B60G 17
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B60G 21/05,B60G 17/015
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FR2890351
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A1
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CENTRALE DE COMMANDE DE BORD POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
| 20,070,309 |
L'invention concerne une centrale commande de bord, notamment pour véhicule automobile. On constate que de nombreux appareils de bords sont prévus dans les véhicules. Ces derniers intègrent pratiquement en série un lecteur de disques compacts couplé à un autoradio et une installation d'air climatisé. Des appareils comme un dispositif d'assistance à la navigation de type GPS (pour guidage par satellite) restent certes plus rares mais se répandent de plus en plus. Ces appareils s'ajoutent à ceux bien connu qui équipent depuis longtemps le véhicule comme la ventilation ou le chauffage. Dès lors, on comprend l'utilité d'une centrale de commande permettant de commander les différents appareils de bord. Les demandes de brevet européen publiées sous les numéros 20 EP 0 701 926 A2 et EP 0 366 132 A2 par exemple décrivent des centrales de commande. EP 0 366 132 A2 décrit ainsi un dispositif de commande dans lequel un unique commutateur est prévu pour sélectionner des groupes de fonctions intéressant des appareils de bord puis pour choisir une fonction particulière dans le groupe sélectionné. Le commutateur est prévu rotatif avec mouvement axial. Ce dispositif entraîne des risques d'erreur à la sélection des fonctions, en particulier lorsque le nombre de fonctions est important. En outre, une fonction est finalement sélectionnée après un grand nombre de manipulations du commutateur. Ceci requiert une attention importante de la part du conducteur. En conséquence, cela constitue une distraction du conducteur qui peut être longue. On comprend que cela nuit à la sécurité. EP 0 701 926 A2 décrit un dispositif de commande multifonction dans lequel une surface de commande est associée à un écran et permet de commander des fonctions telles que la climatisation, l'assistance à la navigation, les appareils audio et un téléphone mobile. Le dispositif décrit présente une surface de commande et un écran intégrés dans un même produit. Ceci nuit d'une part à l'intégration du dispositif dans un habitacle. D'autre part, le conducteur devra dé-tourner son regard de la route et vraisemblablement tourner la tête pour lire l'écran. Cela nuit à la sécurité. Dès lors, l'invention a pour but d'améliorer la situation en proposant une centrale de commande d'un genre nouveau dont la manipulation soit aisée tout en permettant l'accès à un grand nombre de fonctions. L'invention part d'une centrale de commande de bord, notamment pour véhicule automobile, comprenant un organe de commande, des boutons, et un calculateur capable de répon- dre à l'actionnement des boutons en exécutant sélectivement des fonctions de commande d'appareils de bord. L'invention prévoit que le calculateur est apte à piloter un organe d'affichage en vue d'une visualisation des bau- tons et à réagir à l'actionnement d'au moins un premier bouton en ré-affectant des fonctions de commande d'appareils de bord a de seconds boutons tout en rafraîchissant la visualisation des seconds boutons pour indiquer la fonction associée à ceux-ci. Ainsi, il se crée un lien entre la visualisation des bou- tons et leur configuration géométrique discriminante qui permet au conducteur d'actionner les boutons sans les regarder. En outre, l'organe d'affichage peut être placé sous les yeux du conducteurs, par exemple au-dessus du volant, tandis que l'organe de commande peut être placé à porté de main, par exemple juste à côté du volant. On comprend que dans cette configuration le conducteur peut manipuler la centrale de commande tout en restant concentré sur la route. La sélection d'une fonction particulière reste simple même lorsque les fonctions sont prévues en grand nombre. Dans un mode de réalisation avantageux, les seconds boutons au moins sont agencés selon une configuration géométrique discriminante. Dans un mode de réalisation particulier, les seconds boula tons comprennent un organe de commande rotatif, dont la position est visualisée sur l'organe d'affichage. Le calculateur est alors de préférence capable de réagir à une modification de position de l'organe de commande rota- tif en modifiant la valeur d'un paramètre lié à la fonction de commande d'appareils de bord affectée à l'organe de commande rotatif tout en rafraîchissant la visualisation de l'organe de commande rotatif pour indiquer la valeur dudit paramètre. Dans autre mode de réalisation particulier de l'invention, l'organe de commande comprend au moins un couple de premiers boutons et une série de seconds boutons disposés à proximité dudit couple. L'organe de commande peut comprendre deux couples distincts disposés à proximité d'une première série de seconds boutons et d'une seconde série de seconds boutons. De préférence, le premier bouton commande une fonction intéressant au moins un appareil parmi un dispositif de climatisation, un dispositif de communication, un dispositif de lecture audio, un dispositif d'assistance à la navigation et un dispositif de localisation du véhicule. Dans tous les modes de réalisation, l'organe de commande comprend avantageusement des moyens de détection aptes à détecter la présence d'un doigt à proximité d'un bouton, et en ce que le calculateur est capable de réagir à une telle détection en modifiant la visualisation du bouton sur l'organe d'affichage. La détection peut être de type capacitive. La modification de la visualisation comprend de préférence une mise en évidence du bouton. La modification de la visualisation comprend alors avanta-10 geusement une mise en évidence de la fonction affectée au bouton. Dans un mode de réalisation particulier, le calculateur comprend au moins une interface pour obtenir d'un appareil de bord des données de fonctionnement et en ce que la calculateur est apte à réagir à une modification des don-nées de fonctionnement en ré-affectant des fonctions de commande d'appareils de bord supplémentaires aux seconds boutons, et en rafraîchissant la visualisation des seconds boutons pour indiquer la fonction supplémentaire affectée à ceux-ci. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, le calculateur réagit à l'actionnement du premier bouton par la ré-affectation de fonctions intéressant un même appareil de bord particulier aux seconds boutons. Dans tous les modes de réalisation, l'un au moins des boutons peut être de type poussoir. Dans une première variante de réalisation, le calculateur est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton en affectant aux seconds boutons une fonction intéressant un dispositif de climatisation avec des paramètres de fonctionnement du dispositif respectivement différents. Dans une seconde variante de réalisation, de remplacement ou complémentaire, le calculateur est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton en affectant aux seconds boutons une fonction commandant une lecture de différents disques optiques respectivement. Dans une troisième variante de réalisation, de remplacement ou complémentaire, le calculateur est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton en affectant aux seconds boutons une fonction commandant le positionnement d'un tuner radio sur des stations préenregistrées. Dans une quatrième variante de réalisation, de remplacement ou complémentaire, le calculateur est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton en affectant aux seconds boutons des fonctions parmi une fonction de type carnet d'adresses, dernière destination, nouvelle destination et carte géographique. Dans une cinquième variante de réalisation, de remplacement ou complémentaire, le calculateur est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton en affectant aux seconds boutons des fonctions parmi une fonction de type carnet de contacts, dernière numéro de téléphone composé, composition d'un numéro de téléphone et accès à une messagerie. Dans tous les modes de réalisation, le premier bouton est avantageusement associé à une fonction particulière tandis que les seconds boutons sont associés à des sous-fonctions de ladite fonction particulière. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 30 apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est un schéma fonctionnel d'une centrale de commande selon l'invention, - les figures 2 et 3 sont des schémas de la centrale de commande de la figure 1 dans des états de fonctionnement différents, - la figure 4 est un ordinogramme illustrant le fonctionnement de la centrale de commande de la figure 1, - la figure 5 représente fonctionnellement un organe de 5 commande pour la centrale de commande de la figure 1, - les figures 6 et 7 illustrent l'affichage d'un organe d'affichage pour la centrale de commande de la figure 1 dans un premier état de fonctionnement, - la figure 8 représente un organe de commande analogue à celui de la figure 5 dans un état de fonctionnement différent, - la figure 9 illustre l'affichage de l'organe d'affichage pour la centrale de commande dans l'état de fonctionnement de la figure 8, - la figure 10 représente un organe de commande analogue à 20 la figure 5 dans un autre état de fonctionnement encore, - les figures 11 et 12 représentent respectivement un organe de commande et l'affichage d'un organe d'affichage, la centrale de commande étant dans un autre état de fonc- tionnement encore, - les figures 13 et 14 représentent respectivement un organe de commande et l'affichage d'un organe d'affichage, la centrale de commande étant dans un autre état de fonctionnement encore, - les figures 15 et 16 représentent respectivement un organe de commande et l'affichage d'un organe d'affichage, la centrale de commande de bord étant dans un même état de fonctionnement que sur les figures 13 et 14, - la figure 17 représente un organe de commande, la centrale de commande de bord étant dans un même état de fonctionnement que sur la figure 15, - les figures 18 et 19 représentent un organe de commande, la centrale de commande de bord étant dans un même état de fonctionnement que sur la figure 11, - la figure 20 est un schéma fonctionnel d'un mode de réalisation particulier d'un bouton pour un organe de commande selon l'invention, - la figure 21 illustre l'affichage d'un organe d'affichage coopérant avec un bouton selon le mode de réalisation de la figure 20, - la figure 22 illustre l'affichage d'un organe d'affichage 15 coopérant avec un bouton selon le mode de réalisation de la figure 20 dans une autre forme de réalisation de bouton, - la figure 23 est une vue en perspective d'un organe de commande dans un mode de réalisation particulier, - la figure 24 illustre en détail un bouton d'un organe de commande dans le mode de réalisation de la figure 23, et - les figures 25 à 26 illustrent des variantes de réalisa-25 tion de la centrale de commande selon l'invention. Les dessins annexés pourront, non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. La figure 1 illustre une centrale de commande de bord 1, par exemple pour un véhicule automobile. La centrale de commande 1 a pour fonction la commande d'appareils de bord (DEV) 3. En particulier, la centrale de commande 1 permet la commande des appareils 3 par un utilisateur, notamment le conducteur d'un véhicule automobile, en interagissant avec celui-ci. Le terme "appareils de bord" se rapporte ici à tout dispositif embarqué dans le véhicule et susceptible d'interagir, pour quel motif que ce soit, avec un utilisateur. Un dispositif de chauffage, de ventilation et/ou d'air conditionné, un dispositif de communication, par exemple de téléphonie mobile, un dispositif de diffusion audio, du type autoradio, lecteur de disques compacts par exemple, ou encore un dispositif d'assistance à la navigation et/ou à la localisation comme un dispositif de guidage par satellite sont des exemple d'appareils de bord 3 susceptibles d'être commandés par la centrale de commande 1. Ainsi, les appareils 3 de la figure 1 peuvent comprendre un ou plusieurs des dispositifs précités, pris séparément ou en combinai-son. La centrale de commande 1 comprend un calculateur 5 (CRU) capable d'exécuter des instructions de commande pour les appareils 3. Ces instructions peuvent être organisées en fonctions. Il s'agit par exemple d'une suite ordonnée d'instructions. Le terme fonction doit être compris ici dans son acception la plus large: ce terme ne fait pas nécessairement référence à une fonction informatique ou mathématique. Le calculateur 5 peut comprendre un microcontrôleur, par exemple de type 8 bits, 16 bits, 32 bits ou 64 bits. D'autres modèles de calculateurs peuvent être utilisés. Le calculateur 5 est relié aux différents appareils 3 par l'intermédiaire d'une liaison d'échange de signaux 7. La liaison 7 est ici de type BUS, et plus particulièrement BUS CAN à haut débit. La centrale de commande 1 comprend en outre un organe de commande 9 (CTRL) utilisable par un utilisateur. En particulier l'organe de commande 9 présente des boutons pouvant être actionnés par l'utilisateur. L'organe de commande 9 est relié au calculateur 5 par une liaison d'échange de signaux 10. Par exemple, la liaison 10 peut être de type BUS, plus particulièrement de type bus local et encore plus particulièrement de type Lin/Can. Les signaux reçus de l'organe de commande 9 constituent des entrées du calculateur 5. Le calculateur 5 est ainsi capable de répondre à l'actionnement des boutons en exécutant sélectivement des fonctions de commande intéressant les appareils 3. Parce qu'il permet la commande des appareils 3 par un utilisateur, le calculateur 5 est parfois désigné calculateur d'interface homme machine. On comprend que pour cette même raison, la centrale de commande 1 peut être qualifiée de système d'interface homme machine. De préférence, l'organe de commande 9 est agencé de manière à s'intégrer facilement dans l'habitacle du véhicule, par exemple au niveau du tableau de bord. L'organe de contrôle 9 est avantageusement configuré de manière à pouvoir être disposé à proximité du poste de conduite, par exemple à proximité du volant ou du levier de vitesses. Ainsi, le conducteur peut actionner les boutons de l'organe de commande 9 tout en conduisant. La centrale de commande 1 comprend également un dispositif d'affichage 11 (DISP) relié au calculateur 5 par une liai-son d'échange de signaux 12. L'organe d'affichage 11 peut comprendre un écran à cristaux liquides (couleur ou mono-chrome). Un dispositif d'affichage d'informations au niveau du pare-brise pourrait également être employé en tant qu'organe d'affichage 11. De tels dispositifs sont appelés afficheurs ou écrans "tête haute". De préférence, l'organe d'affichage 11 est agencé de manière à pouvoir être intégré dans l'habitacle, avantageusement à proximité visuelle immédiate du conducteur pour que ce dernier n'ait pas à détourner son regard de la route. Des liaisons de type vidéo composite ou numérique à trois couleurs rouge vert et bleu sont des exemples de liaison 12 pouvant être mises en uvre entre le calculateur 5 et l'organe d'affichage 11. On comprend que le choix du type de liaison peut dépendre au moins en partie du type d'organe d'affichage 11 utilisé. Le calculateur 5 est capable de piloter l'organe d'affichage 11 en provoquant l'affichage d'informations sur cet organe. Parce qu'il gère en outre l'affichage du dispositif d'affichage 11, le calculateur 5 peut être ici qualifié de "calculateur logique et graphique". La liaison 12 est généralement unidirectionnelle. Toute-fois, cette liaison 12 peut être dans certains cas bidirectionnelle, par exemple lorsque le dispositif d'affichage 11 comprend un écran de type tactile relié en tant qu'entrée au calculateur 5. La figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement la centrale de commande 1 de la figure 1, dans un exemple 20 de réalisation simplifié. Ici, l'organe de commande 9 présente physiquement des premiers boutons B11 et B12 désignés dans leur ensemble par la référence numérique 13 et des seconds boutons B21, B22 et B23 désignés dans leur ensemble par la référence numérique 15. Les seconds boutons 15 sont agencés selon une configuration géométrique discriminante, en particulier par rapport aux premiers boutons 13. On signifie par là qu'un utilisateur de l'organe de commande 9 peut aisément distin- guer les premiers boutons et les seconds boutons 15 notamment de par leur positionnement relatif. Cette distinction peut être visuelle et/ou tactile. De préférence, la forme des premiers boutons 13 et des seconds boutons 15 peut être essentiellement différente pour renforcer la distinction. Les seconds boutons 15 sont respectivement associés à des fonctions F11, F12 et F13 pouvant être exécutées sélective-ment par le calculateur 5. Autrement dit, le calculateur 5 est capable de réagir à l'actionnement d'un des seconds boutons 15, par exemple le bouton B22, en exécutant l'une des fonctions F11, F12 et F13, par exemple la fonction F12. Cet état de fonctionnement de la centrale de commande 1 est illustré par l'étape 400 de la figure 4, laquelle illustre le fonctionnement du calculateur 5 dans cet exemple de réalisation simplifié. Le calculateur 5 est en outre capable de piloter l'organe d'affichage 11 de manière à afficher une visualisation des seconds boutons 15 conforme à leur configuration géométrique discriminante sur l'organe de commande 9. En outre, le calculateur 5 provoque l'affichage d'un identifiant (ici F11, F12 et/ou F13) de la fonction associée à chacun des seconds boutons 15. Ceci correspond à l'étape 402 de la figure 4. Ici, la forme des seconds boutons 15 a été re-prise pour la visualisation des boutons sur l'organe d'affichage 11. On comprend que la forme des seconds boutons 15 visualisée sur l'organe d'affichage 11 peut être sensiblement différente de la forme des seconds boutons 15, en particulier elle peut être simplifiée ou schématisée. Le calculateur 5 pilote l'organe d'affichage 11 de manière à générer une visualisation des premiers boutons B11 et B12 conforme à leur configuration géométrique. Le calculateur 5 commande également la visualisation d'un identifiant Fl d'une fonction F1 associée au bouton B11 et d'un identifiant F2 d'une fonction F2 associée au bouton B12. Comme précédemment,"associer" signifie que le calculateur 5 est capable de réagir à l'actionnement du bouton B11 (respecti- vement B12) par l'exécution de la fonction Fl (respective-ment F2). Ici aussi, la visualisation des boutons B11 et B12 reprend la forme géométrique de ceuxci. Le calculateur 5 est agencé de manière à répondre à l'ac-tionnement (étape 404) du bouton B12 en réaffectant les fonctions associées aux premiers boutons 15. Ceci peut être vu comme l'exécution d'une partie au moins de la fonction F2 associée au bouton B12. En particulier, le calculateur 5 affecte une fonction F21 au bouton B21, une fonction F22 au bouton B22 et une fonction F23 au bouton B23 comme l'indique l'étape 406 de l'ordinogramme de la figure 4. Le calculateur 5 est en outre configuré de manière à réagir à l'actionnement du bouton B12 par le rafraîchissement de la visualisation de l'organe d'affichage 11 de manière à visualiser les identifiants des fonctions F21, F22 et F23 nouvellement affectées aux boutons B21, B22 et B23 (étape 408). Cela est visible sur la figure 3. Les figures 2 et 3 montrent que le calculateur 5 est capable de piloter l'organe d'affichage 9 de manière à obtenir une visualisation du premier bouton actionné et de la fonction associée mise en évidence. Sur ces figures, le premier bouton actionné (B11 sur la figure 2 et B12 sur la figure 3) a été représenté en trait épais. En pratique, la mise en évidence de la visualisation des boutons peut être réalisée par une mise en surbrillance (augmentation de contraste), un changement de couleur, un grossissement ou tout autre effet graphique. On comprend que le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à l'actionnement du bouton B11 à l'étape 410 de la figure 4 en réaffectant les fonctions F11, F12 et F13 aux boutons B21, B22 et B23 respectivement ainsi qu'en pilotant le rafraîchissant de l'affichage de l'organe d'affichage 11. Autrement dit, l'actionnement du bouton B11 provoque visuellement le passage de l'affichage de l'organe d'affichage 11 de la figure 3 à celui de la figure 2. La centrale de commande 1 représentée sur les figures 2 et 3 bien que simplifiée offre une commande aisée pour un ensemble de fonctions par une organisation hiérarchique de ces fonctions. En conséquence, même lorsque ces fonctions sont prévues en nombre, l'utilisateur peut les commander facilement grâce à l'organe de commande 9. La manipulation de cet organe de commande 9 couplé au dispositif d'affichage 11 rend l'utilisation de la centrale de commande 1 simple et intuitive, autorisant ainsi des utilisateurs non expérimentés à comprendre et à utiliser rapide-ment le système. Grâce à la discrimination géométrique des seconds boutons 15 et, de préférence également des premiers boutons 13 également, et à sa visualisation sur l'organe d'affichage 11, l'utilisateur n'a pas à regarder à la fois l'organe de commande 9 et le dispositif d'affichage 11. Plus exacte-ment, l'utilisateur n'a pas à regarder l'organe de commande 9 pour actionner de boutons. En conséquence, l'organe d'affichage 11 peut être déporté de l'organe de commande 9. Il en découle notamment une intégration de la centrale de commande 1 dans l'habitacle plus aisée ainsi qu'une plus grande sécurité lors de la manipulation de cette dernière. Dans certains modes de réalisation, la visualisation des seconds boutons en tant que tels sur l'organe d'affichage 11 pourrait être omise et remplacée uniquement par les indications d'identifiants de fonctions associées aux boutons dans une configuration géométrique correspondante à la configuration géométrique de ces boutons sur l'organe de commande 9. La figure 5 illustre un mode de réalisation pratique de la centrale de commande 1 selon l'invention. L'organe de commande 9 illustré sur cette figure 5 comprend un premier couple 17 de premiers boutons 19 et 21 et un second couple 23 de premiers boutons 25 et 27. L'organe de commande 9 comprend une première série 29 de seconds boutons 31, 33, 35, 37 et 39 disposés suivant une courbe. La première série 29 est agencée dans une configu- ration géométrique discriminante par rapport aux premiers boutons 19 et 21 tout en étant agencés à proximité de ces derniers. Comme le montre fonctionnellement la figure 5, Le premier bouton 19 est associé à une fonction "CLIM" intéressant la commande d'un appareil (ou d'un ensemble d'appareils) de chauffage, ventilation et/ou climatisation (HVAC). L'appareil HVAC s'entend ici au sens large et peut ainsi comprendre un ventilateur, un radiateur, un climatiseur etc. En conséquence, les fonctions associées aux boutons de la série 29 sont également des fonctions intéressant la commande d'un appareil HVAC. Comme précédemment, une fonc- tion est dite "associée à un bouton" lorsque le calculateur 5 est agencé pour réagir à l'actionnement de ce bouton en exécutant ladite fonction. Par exemple, le bouton 31 est associé à une fonction "Ambl". De même, les boutons 33, 35, 37 et 39 sont respectivement associés à des fonctions "Amb2", "Amb3", "Amb4" et "AmbS". Ces fonctions peuvent chacune associer des valeurs différentes de paramètres de fonctionnement de l'appareil de climatisation, en particulier, ces valeurs peuvent être prédéfinies. Par exemple ces paramètres peuvent comprendre une vitesse de rotation d'un ventilateur, une température d'air soufflé dans l'habitacle, une circulation d'air recyclée ou ouverte sur l'extérieur, etc. Ici, l'acronyme "Amb" définit une ambiance particulière associée à un bouton respectif. La figure 6 montre la visualisation des boutons 19 et 21, de la série 29 et d'identifiants des fonctions associées aux différents boutons affichée sur l'organe d'affichage 11 et pilotée par le calculateur 5. Elle comprend une visualisation du bouton 19 et un identifiant "CLIM" de la fonction climatisation mis en évidence par un effet graphique de suréclairage. D'autres moyens de mise en évidence du bouton 19 peuvent également être employés. Le calculateur 5 est agencé pour commander une visualisation des boutons de la série 29 telle que les boutons 31, 33, 35, 37 et 39 sont visualisés sensiblement selon leur disposition géométrique sur l'organe de commande 9. Les identifiants des fonctions associées à ces boutons (respectivement, "EVENTAIL", "NATURE", "CYCLIQUE", "VOYAGE" et "CHUTE LIBRE") sont choisis manière à être facilement intelligible pour l'utilisateur. Dans ce mode de réalisation, le calculateur 5 est en outre agencé de manière à piloter une visualisation des boutons 21, 25 et 27 sur l'organe d'affichage 9 conforme à la disposition spatiale de ces derniers sur l'organe d'affichage 9. Cette visualisation comprend en outre des identifiants de fonctions associées aux boutons 21, 25 et 27, soit respectivement "AUDIO", "NAV" et "TEL". Dans ce mode de réalisation, l'organe de commande 9 corn- prend en outre un ensemble de seconds boutons supplémentaires 41. Il présente notamment un organe de commande rotatif 43 et des seconds boutons supplémentaires 45, 47, 49, 51, 53, 55 et 58. Comme le montre la figure 5, les seconds boutons supplémentaires 45, 47, 49 et 51 sont par exemple également répartis autour de l'organe de commande rotatif 43. Les seconds boutons supplémentaires 53 et 55 sont par exemple disposés de part et d'autre du bouton 45 tandis qu'un second bouton supplémentaire central 58 est disposé sensiblement au centre de l'ensemble de seconds boutons 41. Ces seconds boutons supplémentaires 41 sont disposés selon une configuration spatiale distinctive au sens exposé plus haut. En particulier l'ensemble de boutons 41 présente une allure ronde tandis que la série 29 de seconds boutons présente une allure longiligne. En outre l'ensemble 41 est disposé à proximité d'une extrémité de la série 29, ici de l'extrémité opposée à l'extrémité proche du premier couple 17. Le calculateur 5 pilote l'organe d'affichage 11 de manière à visualiser l'ensemble 41 et les boutons qu'il comprend, conformément à leur configuration géométrique distinctive et à leur allure. Le contrôleur 5 est susceptible de réagir à l'actionnement l'organe de commande rotatif 43 en associant à une fonction particulière la valeur d'un paramètre de cette fonction. Dans ce mode de réalisation, le calculateur 5 est agencé de manière à associer une valeur d'un paramètre lié à une vitesse de rotation d'un ventilateur à la position de l'organe de commande rotatif 43. Comme le montre la figure 7, le calculateur 5 pilote l'organe d'affichage 11 de manière à représenter différentes positions de l'organe de commande rotatif 43. Sur la figure 8, le premier bouton 21 associé à une fonction "AUDIO" est actionné en sorte que le calculateur 5 réagit en réaffectant à la série 29 des fonctions intéressant un ou plusieurs appareils de type audio. Dans ce mode de réalisation, les appareils de type audio comprennent un lecteur de disques compacts. Le calculateur 5 est ainsi capable de régir à l'actionnement du bouton 31 en exécutant une fonction "CDl" commandant le chargement d'un premier disque compact d'un chargeur de disques dans le lecteur de disques compacts. La figure 9 illustre l'affichage de l'organe d'affichage 11 correspondant.La visualisation du bouton 31 sur ledit organe est associée à identifiant "MOZART" correspondant à la fonction "CD1". L'identifiant de fonction prend ici la forme d'une information concernant le premier disque, en particulier le nom du compositeur des oeuvres enregistrées. Le calculateur 5 est capable d'associer à chaque position 35 de l'organe 43 une valeur d'un paramètre lié au niveau sonore d'un dispositif d'amplification. Le calculateur 5 est apte à réagir à l'actionnement du bouton 21 en réaffectant en outre des fonctions à l'ensemble 41 de seconds boutons supplémentaires. Par exemple, une fonction "FM/AM" est associée au second bouton supplémentaire 45. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à l'actionnement de ce bouton 45 en réaffectant des fonctions à la série de boutons 29, comme indiqué sur la figure 10. Sur cette figure, à chaque bouton de la série 29 est associée un fonction provoquant le position d'un tuner radio sur une fréquence préréglée d'une station de radio. Par exemple, une fonction "RADIOI" est associée au bouton 31. Bien que cela ne soit pas représenté ici, on comprendra que l'affichage de l'organe d'affichage 11 est modifié par le calculateur 5 de manière à afficher un identifiant de station radio à proximité de la visualisation du bouton 31. On fait maintenant référence à nouveau à la figure 8. Une fonction provoquant la lecture d'une piste suivant (respectivement précédant) la piste en cours de lecture est associée au bouton 47, respectivement 51. Un identifiant visuel de fonction peut comprendre un pictogramme au lieu d'une suite de caractères alphanumériques. Le calculateur 5 est agencé pour réagir à l'actionnement du bouton 49 par le basculement de la source récepteur radio vers la source lecteur de disques compacts. S'il existe plusieurs appareil de type lecteur de disques compacts (par exemple un lecteur et un chargeur), le calculateur 5 peut être agencé pour réagir à l'appui successif sur le bouton 49 par le bascule-ment de la source audio entre le récepteur radio et les différents appareils à disques compacts. Comme le montre la figure 11, l'organe de contrôle 9 com- prend une seconde série 57 de boutons 59, 61, 63, 65, 67 et 69. Au premier bouton 25 est associée une fonction "NAV". Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à l'actionnement du bouton 25 en affectant aux boutons de la seconde série 57 des fonctions intéressant le contrôle d'un dispositif d'assistance à la navigation, par exemple de type GPS. En particulier, l'actionnement du bouton 25 fait affecter par le calculateur 5 une fonction "BOOK" au bouton 59, une fonction "HIST" au bouton 61, une fonction "NEW" au bouton 63 et une fonction "MAP" au bouton 65. On remarque que le calculateur 5 n'affecte pas de fonction aux boutons 67 et 69. Le calculateur 5 pilote l'organe d'affichage 11 de manière à produire une visualisation des boutons de la série 57 et d'identifiants des fonctions associées comme représenté sur la figure 12. Le bouton 59 est visuellement associé à l'identifiant "ADDRESS", le bouton 61 à "LAST DEST. ", le bouton 63 à "NEW DEST" et le bouton 65 à "MAP". Les boutons 67 et 69 sont visualisés sur l'organe d'affichage 11 mais aucun identifiant de fonction n'est visuellement associé à ces boutons. La fonction "BOOK" conditionne la gestion d'un carnet d'adresses de destination mémorisé dans une mémoire prévue dans le véhicule. La fonction "HIST" donne accès aux dernières destinations entrées dans le dispositif d'aide à la navigation. La fonction "NEW" conditionne l'entrée d'une nouvelle destination pour la recherche d'un nouveau trajet. La fonction "MAP" conditionne l'affichage d'une carte routière, par exemple sur le même organe d'affichage 11. Encore une fois, on remarque que les identifiants visuels sont choisis de manière à être facilement intelligible à l'utilisateur. Sur les figures 13 et 14, le bouton 27 est activé auquel est associée une fonction "TEL" intéressant un dispositif de téléphonie mobile. Une fonction "BOOK" de consultation d'un carnet d'adresses de contacts visuellement identifiée "CONTACTS" est associée au bouton 59. Une fonction "HIST" provoquant l'affichage de derniers numéros appelés visuellement identifiée "DERNIERS NUM." est associée au bouton 61. Une fonction "NEW" commandant la composition d'un nouveau numéro de téléphone visuellement identifiée "COMPOSER" est associée au bouton 63. Enfin, une fonction "MES-SAGE" donnant accès à des messages reçus visuellement identifiée "MESSAGERIE" est associée au bouton 65. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à l'actionnement du bouton 59 en affectant au variateur de position 43 une fonction de navigation dans une liste de contacts comme illustré sur les figures 15 et 16. En outre, le calculateur 5 est capable d'interagir avec des moyens de détection d'appels du dispositif de téléphonie mobile et de réagir à la détection d'un appel entrant en affectant aux boutons 67 et 69 des fonctions "HOOK OFF" et "REJECT" tout en pilotant le rafraîchissement de l'affichage de l'organe d'affichage 11 de manière à visualiser ces deux nouvelles fonctions (visuellement identifiées "DECROCHER" et "REJETER") nouvellement associées aux visualisations des boutons 67 et 69. La fonction "HOOK OFF" commande le décrochage du dispositif de téléphonie mobile tandis que la fonction "REJECT" commande le rejet de l'appel. Le calculateur 5 est capable de réagir à l'actionnement du bouton 67 (prise d'un appel détecté) en affectant au bouton 65 une fonction "DISPLAY", au bouton 67 une fonction "HOOK ON" et au bouton 69 la même fonction "REJECT" que précédemment, comme indiqué sur la figure 17. La fonction "DISPLAY" bascule l'affichage entre les différentes types d'informations propre au dispositif de téléphonie, par exemple la durée d'un appel, l'heure d'un appel, le numéro appelé etc. La fonction "HOOK ON" commande le raccrochage du dispositif de téléphonie mobile. Les fonctions affectées aux différents boutons peuvent être conditionnées par la détection d'un contexte de fonctionne- ment. Sur les figures 18 et 19 par exemple les fonctions affectées aux boutons 67 et 69 par le calculateur 5 dépen- dent d'un état de fonctionnement du dispositif d'aide à la navigation. Sur la figure 18, le bouton 67 est associé à une fonction "GO" démarrant un guidage à proprement parler vers une destination choisie. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à l'actionnement du bouton 67 en asso- ciant une fonction "GO/STOP" et du bouton 69 en associant une fonction "VOICE OFF". La fonction "GO/STOP" commande alternativement la reprise et la suspension du guidage. La fonction "VOICE OFF" commande la désactivation d'une éven- tuelle aide sonore pour le guidage. Dans un mode de réalisation de l'invention particulièrement avantageux illustré sur la figure 20, la centrale de commande 1 comprend en outre des moyens de détection de pré- sence 71 (DET) capables de détecter la présence d'un doigt au voisinage de l'un des boutons de l'organe de commande 9. Les moyens de détection de présence 71 sont reliés au calculateur 5 par l'intermédiaire d'une interface 73. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à la détection d'un doigt à proximité immédiate d'un bouton en pilotant l'organe d'affichage 11 de manière à mettre en évidence la visualisation dudit bouton, et le cas échéant de l'identifiant de fonction associé. Par exemple, la figure 21 illustre la conséquence d'une détection d'un doigt au niveau du bouton 59 lorsque le bouton 27 est actionné. On remarque ainsi un changement de couleur d'une zone de l'affichage entourant l'identifiant de fonction ainsi qu'un effet de suréclairage sur la visualisation du bouton 59. La centrale de commande 1 comprend en outre des moyens de validation 75 reliés au calculateur 5 par l'intermédiaire d'une interface 77. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à la détection d'une validation en exécutant la fonction associée au bouton au niveau duquel un doigt a été préalablement détecté. La validation peut être commandée par appui sur une touche du bouton ou par une impulsion sur une zone sensitive selon la réalisation dudit bouton. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, les moyens de détection 71 et les moyens de validation 77 comprennent respectivement des dispositifs de détection et des dispositifs de validation propres à chaque bouton. 2890351 21 Le dispositif de détection peut être de type capacitif. Par exemple, il est possible de prévoir une surface métallique dont la capacité est mesurée par des moyens adéquats à proximité de la zone du bouton manipulée. Les moyens de mesure de capacité sont capables de détecter une variation de capacité due à la présence d'un doigt. Cette surface métallique peut être agencée sous une touche mobile en translation actionnant en fin de course un commutateur pour former un bouton à fonctions de validation et de détection sous forme de bouton- poussoir. De même, comme indiqué en figure 22, la centrale de commande 1 peut comprendre en outre des moyens de réglage de fonction 79 reliés au calculateur 5 par l'intermédiaire d'une interface 81 et couplés à des moyens de détection de présence d'un doigt 83 reliés au calculateur 5 par une interface 85. Le calculateur 5 est agencé de manière à réagir à une détection d'un changement de position au niveau d'un organe de commande rotatif au niveau duquel un doigt a préalablement été détecté en faisant varier la valeur d'un paramètre associé à l'organe. Dans un mode de réalisation particulièrement avantageux, les moyens de détection 83 et les moyens de validation 79 comprennent respectivement des dispositifs de détection et des dispositifs de validation propres à chaque organe. L'organe de commande rotatif 43 peut comprendre une partie rotative pouvant être manipulée par l'utilisateur et couplée à une surface métallique dont la capacité est mesurée par des moyens adéquats. Ces moyens sont capables de réagir à une variation de la capacité de la surface métallique provoquée par la présence d'un doigt à proximité de la partie rotative. Les figures 23 et 24 illustrent une réalisation de l'organe de commande 9 de la figure 5 notamment. L'organe de commande 9 est réalisé sous la forme d'un boîtier 87, par exemple en matière plastique, sur lequel on retrouve les boutons décrits plus haut. L'allure générale du boîtier 87 suit la disposition générale des boutons de manière à présenter une surface totale relativement réduite (res- treinte au maximum aux boutons). Ceci permet d'un part de réduire l'encombrement du boîtier 87 et donc de faciliter son intégration. D'autre part, la réduction de la surface du boîtier 87 évite que les doigts de l'utilisateur s'égarent sur cette surface. La réduction de la surface aide l'utilisateur à localiser de manière tactile les différents boutons. Pour faciliter le guidage des doigts au niveau des boutons, en particulier au niveau des séries de boutons 29 et 57 sont prévues deux rainures 89 et 91 au fond desquelles les boutons sont disposés. Ainsi, un doigt peut être guidé le long de chaque rainure 89 et 91 et peut passer successivement sur chaque bouton d'une série. D'une manière générale, les boutons de l'organe de commande 9 sont conformés de manière à présenter un relief pour faciliter leur localisation au toucher. Il est également envisageable d'employer différentes rugosités pour faciliter la différenciation des boutons et de la façade. Des variantes de réalisation peuvent être envisagées à partir des modes de réalisation précédents. En particulier des agencements fonctionnellement différents de la centrale de commande 1 peuvent être mis en oeuvre. Par exemple, la liaison entre les appareils 3 et le calcu- lateur 5 peut être de type BUS MOST, (pour l'expression anglaise "media oriented system transport") assurant un transport de données haut débit sur le bus de communica- tion. Le calculateur 5 et l'organe d'affichage 11 peuvent être intégrés dans un même élément 93 comme indiqué sur la figure 25. L'élément 93 peut être relié à l'organe de commande 9 par un bus local 95, de type Lin/CAN par exem- ple, et aux appareils 3 (non représentés sur la figure 25) par un bus de type MOST. Dans une autre configuration, les appareils 3, l'élément 93 et l'organe de commande 9 pour-raient être relié au moyen d'un bus commun 97, par exemple un BUS MOST (figure 27). Une autre solution illustrée sur la figure 26 consisterait à prévoir un calculateur logique 5 et un calculateur graphique séparé intégré à l'organe d'affichage 11. Il pour-rait alors être prévu un bus commun 99 à l'organe d'affichage 11, au calculateur (logique) 5 et à l'organe de commande 9 pour que ces éléments communiquent entre eux. Dans ce cas ledit Bus pourrait être de type MOST. En complément de la représentation des boutons sur l'organe d'affichage 11, les différents boutons peuvent présenter des identificateurs visuels sous forme de pictogrammes ou de légendes textuelles, par exemple à destination des passagers du véhicule qui n'auraient pas accès à l'organe d'affichage. Il est également possible qu'ils soient dé-pourvus de tels identificateurs, le procédé de détection et l'organe d'affichage suffisant à l'identification des boutons. Des éléments de relief, par exemple de type picot, peuvent être prévus sur les boutons pour faciliter encore une identification des boutons au toucher On remarque que dans tous les modes de réalisation décrits ci-dessus, la position des premiers boutons par rapport aux seconds boutons tend à rappeler l'organisation hiérarchique des fonctions associées à ces boutons. La description précédente des fonctions associées aux boutons a été faite uniquement à titre d'exemple. Les affectations des fonctions aux boutons sont propres aux configurations souhaitées. Ainsi, la fonction associée à chaque bouton peut être redéfinie. Les informations asso- ciées aux boutons sont également paramétrables. On comprendra que la nature des appareils 3 n'est pas limitée aux exemples donnés plus haut. Le nombre de boutons peut être augmenté ou diminué. 2890351 24 L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrit ci-dessus à titre d'exemple mais englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art
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Centrale de commande de bord (1), notamment pour véhicule automobile, comprenant un organe de commande (9), des boutons (13, 15), et un calculateur (5) capable de répondre à l'actionnement des boutons (13, 15) en exécutant sélectivement des fonctions de commande d'appareils de bord (3), caractérisée en ce que le calculateur (5) est apte à piloter un organe d'affichage (11) en vue d'une visualisation des boutons (13, 15) et à réagir à l'actionnement d'au moins un premier bouton (13) en ré-affectant des fonctions de commande d'appareils de bord (3) a de seconds boutons (15) tout en rafraîchissant la visualisation des seconds boutons (15) pour indiquer la fonction associée à ceux-ci.
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Revendications 1. Centrale de commande de bord (1), notamment pour véhicule automobile, comprenant un organe de commande (9), des boutons (13, 15), et un calculateur (5) capable de répondre à l'actïonnement des boutons (13, 15) en exécutant sélectivement des fonctions de commande d'appareils de bord (3), caractérisée en ce que le calculateur (5) est apte à piloter un organe d'affichage (11) en vue d'une visualisation des boutons (13, 15) et à réagir à l'actionnement d'au moins un premier bouton (13) en réaffectant des fonctions de commande d'appareils de bord (3) a de seconds boutons (15) tout en rafraîchissant la visualisation des seconds boutons (15) pour indiquer la fonction associée à ceux-ci. 2. Centrale selon la 1, caractérisée en ce que les seconds boutons (15) au moins sont agencés selon une configuration géométrique discriminante. 3. Centrale de commande selon l'une des 1 et 2, caractérisée en ce que les seconds boutons (15) comprennent un organe de commande rotatif (43), dont la position est visualisée sur l'organe d'affichage (11). 4. Centrale selon la 3, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de réagir à une modification de position de l'organe de commande rotatif (43) en modifiant la valeur d'un paramètre lié à la fonction de commande d'appareils de bord (3) affectée à l'organe de commande rotatif (43) tout en rafraîchissant la visualisation de l'organe de commande rotatif (43) pour indiquer la valeur dudit paramètre. 5. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'organe de commande (9) comprend au moins un couple (17, 23) de premiers boutons (19, 21, 25, 27) et une série (29, 57) de seconds boutons disposés à proximité dudit couple (17, 23). 6. Centrale selon la 7, caractérisée en ce que l'organe de commande (9) comprend deux couples (17, 29) distincts disposés à proximité d'une première série (29) de seconds boutons et d'une seconde série (57) de seconds boutons. 7. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le premier bouton (19, 21, 25, 27) commande une fonction intéressant au moins un appareil parmi un dispositif de climatisation, un dispositif de communication, un dispositif de lecture audio, un dispositif d'assistance à la navigation et un dispositif de localisation du véhicule. 8. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'organe de commande (9) comprend des moyens de détection (71) aptes à détecter la présence d'un doigt à proximité d'un bouton, et en ce que le calculateur (5) est capable de réagir à une telle détection en modifiant la visualisation du bouton sur l'organe d'affichage {11). 9. Centrale selon la 8, caractérisée en ce la détection est de type capacitive. 10. Centrale selon l'une des 8 et 9, caractérisée en ce que la modification de la visualisation comprend une mise en évidence du bouton. 11. Centrale selon l'une des 8 à 10, caractérisée en ce que la modification de la visualisation comprend une mise en évidence de la fonction affectée au bouton. 12. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) comprend au moins une interface pour obtenir d'un appareil de bord des don-nées de fonctionnement et en ce que la calculateur (5) est apte à réagir à une modification des données de fonctionne- ment en ré-affectant des fonctions de commande d'appareils de bord (3) supplémentaires aux seconds boutons (15), et en rafraîchissant la visualisation des seconds boutons (15) pour indiquer la fonction supplémentaire affectée à ceux- ci. 13. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) réagit à l'actionnement du premier bouton (59) par la ré-affectation de fonctions intéressant un même appareil de bord (3) particulier aux seconds boutons (43). 14. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'un au moins des boutons (19, 21, 15 25, 27) est de type poussoir. 15. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton (19) en affectant aux seconds boutons (31, 33, 35, 37, 39) une fonction intéressant un dispositif de climatisation avec des paramètres de fonctionnement du dispositif respective-ment différents. 16. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton (21) en affectant aux seconds boutons (31, 33, 35, 37, 39) une fonction commandant une lecture de différents disques optiques respectivement. 17. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton (21) en affectant aux seconds boutons (31, 33, 35, 37, 39) une fonction commandant le positionnement d'un tuner radio sur des stations pré-enregistrées. 18. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton (25) en affectant aux seconds boutons (59, 61, 63, 65, 67, 69) des fonctions parmi une fonction de type carnet d'adresses, dernière destination, nouvelle destination et carte géographique. 19. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le calculateur (5) est capable de répondre à l'actionnement d'un premier bouton (27) en affectant aux seconds boutons (59, 61, 63, 65, 67, 69) des fonctions parmi une fonction de type carnet de contacts, dernière numéro de téléphone composé, composition d'un numéro de téléphone et accès à une messagerie. 20. Centrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le premier bouton (13) est associé à une fonction particulière tandis que les seconds boutons (15) sont associés à des sous-fonctions de ladite fonction particulière.
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B,G
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B60,G02,G06,G09
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B60R,B60K,G02B,G06F,G09G
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B60R 16,B60K 37,G02B 27,G06F 3,G09G 3,G09G 5
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B60R 16/023,B60K 37/06,G02B 27/01,G06F 3/033,G06F 3/14,G09G 3/20,G09G 5/22
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FR2889559
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A1
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COLLECTEUR D'ECHAPPEMENT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
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La présente invention concerne un collecteur d'échappement pour un moteur à combustion interne et plus particulièrement un collecteur d'échappement du type à double paroi et à conduits longs séparés pour moteur à combustion interne. Un collecteur d'échappement a pour fonction de guider les gaz d'échappement de la culasse vers la ligne d'échappement et des équipements en aval tels qu'un turbocompresseur et/ou les éléments périphériques nécessaires au post-traitement des gaz brûlés. Le collecteur d'échappement est généralement équipé de plusieurs branches tubulaires dont les entrées sont chacune solidaires d'une bride d'entrée. Ces branches dirigent, à partir de la sortie des différentes pipes d'échappement de la culasse, les gaz d'échappement vers une sortie principale unique solidaire d'une bride de sortie connectée à la ligne d'échappement. Le collecteur d'échappement est le plus souvent assemblé à la culasse au moyen d'un assemblage vissé qui vient solidariser les brides d'entrée avec la face d'échappement de la culasse. Un joint métallique est intercalé entre la culasse et les brides d'entrée du collecteur d'échappement pour assurer une meilleure étanchéité au gaz d'échappement. Les collecteurs sont donc, de par leur fonction, soumis à d'importantes contraintes vibratoires et thermomécaniques, notamment les collecteurs à conduits longs et séparés dans lesquels les branches tubulaires forment une structure en éventail. Un premier problème rencontré dans le cas des collecteurs est donc leur tenue thermomécanique et vibratoire. Par ailleurs, les pertes thermiques causées par les échanges avec la paroi du collecteur constituent un second problème lié à ces collecteurs d'échappements, en cela qu'elles nuisent au rendement du traitement antipollution des gaz d'échappement en aval du collecteur. Enfin, une troisième difficulté liée à l'utilisation de collecteurs d'échappement est liée à leur oxydation superficielle, ce qui provoque l'apparition d'un phénomène de desquamation. II est connu, pour résoudre ces problèmes, de réaliser des collecteurs d'échappement à double paroi mécano-soudée. Dans ces collecteurs, la structure externe est réalisée par emboutissage de tôles minces qui sont ensuite soudées. Cependant, ces collecteurs d'échappement double paroi mécano-soudée sont difficiles à concevoir et à rendre fiables. Or, concernant les pertes thermiques, un collecteur d'échappement double paroi mécano-soudée de conception médiocre peut être moins efficace qu'un collecteur d'échappement à paroi simple. De plus, les collecteurs d'échappement double paroi mécano-soudée sont relativement chers et imposent de nombreuses soudures qui sont sources d'une part importante de nonconformités des collecteurs d'échappement double paroi mécano-soudée et de nombreuses défaillances au cours de leur utilisation. Par ailleurs, il est connu des collecteurs double paroi dont la structure externe est réalisée par moulage autour d'un noyau de sable disposé autour du tubage interne. Ce noyau de sable doit donc être évacué par la suite, avant la mise en service du collecteur, au travers d'un trou de dessablage, cette étape supplémentaire engendrant une perte de temps dans le procédé de fabrication et un surcoût de fabrication. D'autre part, on connaît du document US 4 182 122, un collecteur d'échappement pour un moteur à combustion interne thermiquement isolé à l'intérieur de manière à maintenir la température de la structure externe inférieure à une température prédéterminée. Pour ce faire, le collecteur d'échappement selon le document US 4 182 122 comprend un tubage interne composé d'une pluralité de tubulures élémentaires emboîtées qui peuvent glisser axialement les unes par rapport aux autres, un joint étant disposé entre les tubulures élémentaires de manière à permettre une dilatation ou une contraction axiales des tubulures élémentaires. Un corps isolant est moulé ou coulé afin de s'ajuster autour de chaque tubulure élémentaire de manière à laisser un filet d'air entre la face interne du corps isolant et la surface externe du tubage interne. Afin d'éviter l'apparition de cloques sur la structure externe, une enveloppe fibreuse d'épaisseur réduite est entourée autour du corps isolant moulé. La structure externe est ensuite moulée ou coulée directement autour de l'ensemble formé par le tubage interne, le corps isolant et l'enveloppe fibreuse. Bien que ce collecteur corrige certains défauts des collecteurs d'échappement double paroi mécano-soudée, il présente encore un certain nombres d'inconvénients. Parmi ceux-ci, on peut citer le fait que le corps isolant doit être moulé avant d'être mis en place, ce qui ajoute une étape au procédé de fabrication d'un tel collecteur. De plus, la technologie des tubulures emboîtées ne convient qu'à des collecteurs de type à conduits courts avec un conduit d'évacuation unique et ne peut s'appliquer à des collecteurs à conduits longs et séparés. L'invention a donc pour but de proposer un collecteur d'échappement du type à double paroi et à conduits longs séparés pour moteur à combustion interne corrigeant les défauts susmentionnés, pouvant notamment être réalisé plus rapidement et avec une bonne reproductibilité tout en assurant une bonne isolation thermique entre les tubulures internes et la structure externe. On atteint ce but de l'invention au moyen d'un collecteur d'échappement du type à double paroi et à conduits longs séparés pour moteur à combustion interne remarquable en ce qu'il comporte: - une structure externe moulée pourvue de plusieurs conduits d'entrée se rejoignant pour former au moins un conduit de sortie, - une tubulure interne de guidage des gaz disposée à l'intérieur de chacun desdits conduits d'entrée laissant un espace entre ladite tubulure interne et ledit conduit d'entrée correspondant, la structure externe comportant des brides d'entrées dans lesquelles débouchent lesdits conduits d'entrée et lesdites tubulures internes, et au moins une bride de sortie dans laquelle débouche ledit au moins un conduit de sortie et lesdites tubulures internes, ledit espace entre lesdites tubulures internes et lesdits conduits d'entrée ou de sortie étant rempli par un revêtement en matériau isolant thermique faisant partie intégrante du noyau de moulage de la structure externe. Comme on le verra plus en détails dans la suite de la description, les avantages obtenus grâce à la présente invention par rapport aux collecteurs d'échappement connus sont nombreux. Parmi ceux-ci on peut citer: - La suppression du noyau de sable permet un gain significatif sur le coût de fabrication. - La possibilité d'avoir une structure externe moulée permet, d'une part, de supprimer les cordons de soudures qui posent des problèmes de fiabilité et, d'autre part, de réduire fortement les dispersions géométriques du collecteur d'échappement fini. - Le prix de la matière première et des procédés de fonderie permettent de réduire les coûts de fabrication du collecteur d'échappement. - La structure externe moulée offre un meilleur comportement aux contraintes vibratoires. - La structure extérieure est ainsi protégée de l'oxydation par les tubulures internes. - Une réduction de la température de la paroi extérieure avec un avantage économique puisqu'on peut supprimer l'écran thermique. - Les tubulures internes sont indépendantes les unes par rapport aux autres, notamment lors des montées en température de la pièce du fait des gaz d'échappement. Ce degré de liberté permet de réduire les contraintes mécaniques dans la pièce, car les dilatations thermiques des différentes tubulures ne sont pas contrariées. De préférence, à proximité de ladite au moins une bride de sortie, lesdites tubulures internes sont encerclées par une douille en acier, séparant lesdites tubulures internes dudit au moins un conduit de sortie. Ainsi, de manière avantageuse, on isole thermiquement les tubulures internes dudit conduit de sortie. De manière préférée, ladite douille en acier est montée, avec jeu de dilatation, entre lesdites tubulures internes et ledit au moins un conduit de sortie. Ainsi, avantageusement, les tubulures internes sont aptes à se dilater à proximité de la bride de sortie indépendamment les unes des autres. On évite ainsi l'apparition de contraintes mécaniques à l'intérieur des tubulures internes à proximité de la bride de sortie du collecteur. De préférence, ledit revêtement en matériau isolant thermique est en matériau fibreux, de manière préférée encore, ledit matériau isolant thermique comporte de la laine de roche. Ainsi, de manière avantageuse, ce matériau résiste bien à la fonte en fusion 25 et est apte à remplir sa fonction de noyau au cours du moulage de la structure externe tout en possédant de bonnes propriétés d'isolant thermique. De préférence, à leur extrémité orientée vers lesdites brides d'entrée lesdites tubulures internes sont dégagées dudit revêtement en matériau isolant thermique. De manière préférée, à leur extrémité orientée vers lesdites brides d'entrée 30 lesdites tubulures internes sont montées dans la structure externe avec jeu de dilatation. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un collecteur d'échappement tel que décrit ci-avant dans toutes ses variantes, remarquable en ce qu'il comporte au moins les opérations suivantes: a) Fabrication des différentes tubulures internes; b) Recouvrement de chaque tubulure interne séparément ou de l'ensemble des tubulures internes par un revêtement en matériau isolant thermique; c) Mise en place de l'ensemble des tubulures internes et du revêtement en matériau isolant thermique; et d) coulage ou moulage de la structure externe. Ainsi, le procédé selon l'invention permet un gain de temps significatif puisqu'on ne met plus en oeuvre de noyaux de moulage en sable, ceux-ci devant être évacués avant la mise en service du collecteur. De préférence, le procédé de fabrication comporte de plus, entre les opérations a) et c), avant ou après l'opération b), l'opération e) suivante: e) mise en place d'une douille au niveau de la sortie des tubulures. De manière préférée, on réalise des tubulures internes plus longues que nécessaires de manière à assurer un positionnement correct desdits tubulures internes dans ledit moule et en ce qu'on retire les parties excédentaires des tubulures internes après le coulage de ladite structure externe. Ainsi, avantageusement, la mise en place des tubulures internes est facilitée ainsi que le moulage de la structure externe. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront de la description qui va suivre, présentée uniquement à titre d'exemple illustratif et non limitatif, en regard des figures ci-annexées, sur lesquelles: - la figure 1 représente une vue schématique en coupe longitudinale un collecteur d'échappements double paroi à deux conduits longs séparés selon l'invention, - la figure 2 représente une vue de côté de la structure externe d'un collecteur d'échappement à quatre conduits longs séparés selon l'invention, et - la figure 3 représente une vue de côté d'un ensemble de quatre tubulures internes apte à être montées dans la structure externe représentée sur la figure 2. Le collecteur d'échappement 10 à double paroi et à deux conduits longs séparés pour moteur à combustion interne à deux cylindres illustré à la figure 1 est destiné à être associé à une culasse à deux cylindres en ligne (non représentée) au 30 niveau d'une interface représentée par sa projection X-X' et s'étendant perpendiculairement au plan de la figure 1. Le collecteur d'échappement 10 à double paroi et à conduits longs séparés comporte notamment, tel que représenté schématiquement sur la figure 1, une structure externe 12, réalisée par moulage, dont la fonction consiste à assurer la tenue mécanique du collecteur 10 et la mise en position du collecteur 10 dans son environnement. Cette structure externe 12 forme deux conduits d'entrée 14a, 14b longs et séparés se rejoignant en un conduit de sortie 16, une tubulure interne 18a, respectivement 18b, étant disposée à l'intérieur du conduit d'entrée 14a, respectivement 14b, les deux tubulures internes 18a, 18b se prolongeant à l'intérieur du conduit de sortie 16. Les tubulures internes 18a, 18b sont réalisées en une pièce, par moulage. Les tubulures internes 18a, 18b sont, de préférence, indépendantes l'une par rapport à l'autre. Ce degré de liberté permet de manière avantageuse, de réduire les contraintes mécaniques dans le collecteur 10, notamment lors des montées en température du collecteur 10 du fait du passage d'un flux de gaz d'échappement dans l'une des tubulures internes 18a, 18b, puisque la dilatation d'une tubulure 18a, 18b n'est pas contrariée par l'autre tubulure interne. Les deux tubulures internes 18a, 18b présentent, au niveau de leur débouché 20a, 20b, une section en forme de demi disque. Ainsi, les deux tubulures internes 18a, 18b s'inscrivent sensiblement dans un cercle au niveau de leur débouché 20a, 20b. Un revêtement 22 en matériau isolant thermique remplit l'espace entre les tubulures internes 18a, 18b et la paroi interne des conduits d'entrée 14a, 14b. Ce revêtement 22 en matériau isolant thermique fait partie intégrante du noyau de moulage de la structure externe 12. En l'espèce, ce revêtement 22 en matériau isolant thermique est en matériau fibreux et plus particulièrement en laine de roche, matériau résistant aux hautes températures et à la fonte en fusion. La laine de roche peut également être remplacée par n'importe quel matériau, de préférence fibreux, pouvant faire partie intégrante du noyau de moulage de la structure externe 12, le matériau fibreux devant notamment résister à la fonte en fusion. Ainsi, avantageusement, un noyau de sable traditionnellement mis en oeuvre lors de la fabrication d'un collecteur d'échappement et notamment lors du moulage de la structure externe d'un tel collecteur d'échappement, n'est plus nécessaire. Avantageusement, dans le cas de l'invention, il n'est pas nécessaire de retirer ce revêtement en matériau isolant thermique après le moulage de la structure externe 12. Tel qu'illustré à la figure 1, le collecteur 10 à double paroi et à deux conduits longs séparés 14a, 14b comporte deux brides d'entrée 24a, 24b, en ligne selon l'axe X-X' dans lesquelles débouchent les extrémités d'entrée 26a, 26b des deux tubulures internes 18a, 18b disposées respectivement dans les conduits d'entrée 14a, 14b de la structure externe 12. Chaque bride d'entrée 24a, 24b, présente une ouverture centrale 28a, 28b et s'étend parallèlement au plan d'interface de manière à pouvoir être solidarisée de façon étanche à la culasse du moteur, éventuellement avec un joint d'étanchéité entre les surfaces d'appui des brides d'entrée et la face d'échappement de la culasse, de façon à connecter les tubulures internes 18a, 18b du collecteur 10 avec les conduits d'échappement des cylindres correspondants (non représentés). Le collecteur 10 comporte également une bride de sortie 30 s'étendant, en l'espèce, sensiblement perpendiculairement au plan de la figure 1, qui est destinée à être connectée à la ligne d'échappement du moteur (non représentée) et au centre de laquelle débouchent les deux tubulures internes 18a, 18b. Sensiblement au niveau de la bride de sortie 30, les tubulures internes 18a, 18b sont encerclées par une douille 32 qui sépare les tubulures internes 18a, 18b de la structure externe 12. De préférence, cette douille 32 est montée avec jeu de dilatation entre les tubulures internes 18a, 18b et la paroi interne du conduit de sortie 16, le jeu de dilatation autorisant des fluctuations thermiques sans contraintes au niveau des tubulures internes 18a, 18b. Cette douille 32 est maintenue en position par un épaulement 34 formé par la paroi interne du conduit de sortie 16. Ainsi, avantageusement, on isole thermiquement les tubulures internes 18a, 18b de la structure externe 12 sans générer de contraintes mécaniques sur les tubulures internes 18a, 18b. Notamment, on laisse la possibilité aux tubulures internes 18a, 18b de se dilater indépendamment l'une de l'autre, lorsqu'une d'elles s'échauffent du fait du passage d'un flux de gaz d'échappement chauds. La douille 32 est réalisée en acier et peut ou non être de la même nuance que les tubulures internes 18a, 18b. Les figures 2 et 3 représentent respectivement une structure externe et un ensemble de quatre tubulures internes aptes à coopérer. Sur ces figures, les éléments identiques à ceux de la figure 1 ou ayant la même fonction sont indiqués par la référence de l'élément de la figure 1 augmentée de 100. La structure externe 112 représentée sur la figure 2 comporte quatre conduits d'entrée 114a, 114b, 114c, 114d se rejoignant pour former un conduit de sortie 116. Les quatre conduits d'entrée114a, 114b, 114c, 114d débouchent, du côté opposé à leur jonction, au niveau de quatre brides d'entrée 124a, 124b, 124c, 124d en ligne selon l'axe X-X' aptes à permettre la fixation étanche du collecteur sur la culasse d'un moteur à quatre cylindres en ligne. Le conduit de sortie 116 débouche au niveau d'une bride de sortie 130 apte à permettre la fixation étanche du collecteur selon l'invention à une ligne d'échappement. La figure 3 représente un ensemble de quatre tubulures internes 118a, 118b, 118c, 118d aptes à être montées à l'intérieur de la structure externe 112 représentée sur la figure 2. Comme on peut l'apercevoir sur cette figure 3, les tubulures internes 118a, 118b, 118c, 118d présentent, à proximité de leur débouché 120a, 120b, 120c, 120d une section sensiblement en forme de quart de cercle, de manière à pouvoir être encerclées par une unique douille métallique cylindrique (non représentée) les séparant de l'intérieur du conduit de sortie 116 de la structure externe 112. Ainsi, les tubulures internes 118a, 118b, 118c, 118d, encerclées par une douille métallique comme cela a été décrit ci-avant en regard de la figure 1, sont séparées de la paroi interne du conduit de sortie 116 à proximité du débouché du conduit de sortie 116. En ce qui concerne la fabrication d'un collecteur conforme à l'invention, parmi les matériaux moulables pouvant être mis en oeuvre, on peut citer: les fontes incorporant du silicium et du molybdène qui offrent de bonnes propriétés de coulabilité et d'usinabilité ; - les fontes à base de nickel (à teneur de nickel d'au moins 20%) ou de nickel et de chrome qui offrent un meilleur comportement à chaud que les fontes à base de silicium et de molybdène; et - pour des applications plus particulières, les aciers, en général de type austénitique, qui offrent les meilleures performances en terme de tenue thermomécanique mais sont plus difficiles à mettre en oeuvre dans le cadre de structures coulées. Le choix des matériaux pour la réalisation des tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d, de la douille 32 et de la structure externe 12, 112 est très important puisqu'il s'agit d'assurer l'étanchéité entre les différents composants du collecteur selon l'invention, cette étanchéité devant être assurée par un frettage naturel lié au retrait du métal moulé sur les tubulures internes. La fabrication d'un collecteur d'échappement selon l'invention peut être réalisée par la mise en oeuvre d'un procédé comportant au moins les opérations suivantes: a) Fabrication des différentes tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d; b) Recouvrement de chaque tubulure interne 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d séparément ou de l'ensemble des tubulures internes par un revêtement 22 en matériau isolant thermique; c) Mise en place de l'ensemble des tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d et du revêtement 22 en matériau isolant thermique; et d) coulage de la structure externe 12, 112. Entre les opérations a) et c), avant ou après l'opération b), on peut réaliser l'opération e) suivante: e) mise en place d'une douille 32 au niveau de la sortie des tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d. En réalisant cette opération e) avant l'opération d), on protège avantageusement les tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d de la fonte en fusion au cours du moulage de la structure externe 12, 112. De préférence, on réalise des tubulures internes 18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d plus longues que nécessaires de manière à assurer un positionnement correct des tubulures internes dans ledit moule puis on retire les parties excédentaires des tubulures internes après le coulage ou le moulage de la structure extérieure. De préférence encore, le matériau isolant thermique est un matériau fibreux. En effet, en utilisant un matériau fibreux isolant thermique, on s'affranchit de l'étape consistant à mouler le matériau isolant. Un tel procédé de fabrication est très avantageux par rapport à la fabrication d'un collecteur à double paroi mécano-soudée puisque, la structure externe étant moulée, il est possible de supprimer les soudures nécessaires pour la fabrication d'un collecteur à double paroi mécanosoudée, les soudures étant, comme dit ci-avant, sources de problèmes de fiabilité. Par ailleurs, la possibilité d'avoir une structure moulée réduit fortement les dispersions géométriques de la pièce finale. En particulier, la position de la bride de sortie par rapport à la bride d'entrée est sensiblement assurée, ce qu'il est difficile d'obtenir avec un collecteur à double paroi mécano-soudée. Par ailleurs, un procédé de fabrication avec moulage de la structure externe est également très avantageux concernant le coût de fabrication puisque les matières premières utilisées et les procédés de fonderie mis en oeuvre sont plus économiques que dans le cadre de la fabrication d'un collecteur à double paroi mécano-soudée. Le procédé de fabrication du collecteur selon l'invention est également avantageux par rapport au procédé de fabrication d'un collecteur mettant en oeuvre un noyau de sable pour le moulage de la structure externe. En effet, en supprimant l'étape consistant à vider le sable après le moulage de la structure externe, on aboutit à un gain de temps significatif qui se traduit par un gain sur le coût de fabrication. L'invention ne se réduit pas au seul mode de réalisation décrit ici à titre d'exemple illustratif et non limitatif et de nombreux modes de réalisation sont possibles sans sortir du cadre de l'invention. Notamment, il va de soi que le nombre de tubulures internes peut être différent sans sortir du cadre de l'invention. Par ailleurs, on peut imaginer que le collecteur d'échappement selon l'invention comporte plusieurs conduits de sortie de manière à évacuer les gaz d'échappement sur une ou plusieurs lignes d'échappement distinctes
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Le collecteur d'échappement (10) du type à double paroi et à conduits longs séparés pour moteur à combustion interne est remarquable en ce qu'il comporte une structure externe (112) moulée pourvue de conduits d'entrée (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 114d) se rejoignant pour former au moins un conduit de sortie (16), une tubulure interne (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) de guidage des gaz disposée à l'intérieur de chacun desdits conduits (14a, 14b, 14c, 14d) d'entrée laissant, entre ladite tubulure interne (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) et ledit conduit d'entrée (14a, 14b, 14c, 14d), un espace rempli par un revêtement (22) en matériau isolant thermique faisant partie intégrante du noyau de moulage de la structure externe (12, 112). De préférence, le matériau isolant est un matériau fibreux.L'invention se rapporte également au procédé de fabrication d'un tel collecteur d'échappement (10).
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1. Collecteur d'échappement (10) du type à double paroi et à conduits longs séparés pour moteur à combustion interne caractérisé en ce qu'il comporte: - une structure externe (12, 112) moulée pourvue de plusieurs conduits d'entrée (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 114d) se rejoignant pour former au moins un conduit de sortie (16, 116), - une tubulure interne (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) de guidage des gaz disposée à l'intérieur de chacun desdits conduits (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 114d) d'entrée laissant un espace entre ladite tubulure interne (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) et ledit conduit d'entrée correspondant (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 114d), la structure externe (12, 112) comportant des brides d'entrées (24a, 24b, 124a, 124b, 124c, 124d) dans lesquelles débouchent lesdits conduits d'entrée (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 114d) et lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d), et au moins une bride de sortie (30, 130) dans laquelle débouche ledit au moins un conduit de sortie (16, 116) et lesdites tubulures internes (18a, 18b, 114d) ou de sortie (16, 116) étant rempli par un revêtement (22) en matériau isolant thermique faisant partie intégrante du noyau de moulage de la structure externe (12, 112). 2. Collecteur d'échappement (10) selon la 1, caractérisé en ce que, à proximité de ladite au moins une bride de sortie (30, 130), lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) sont encerclées par une douille en acier (32), séparant lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) dudit au moins un conduit de sortie (16, 116). 3. Collecteur d'échappement (10) selon la 2, caractérisé en ce que ladite douille (32) en acier est montée, avec jeu de dilatation, entre lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) et ledit au moins un conduit de sortie (16, 116). 4. Collecteur d'échappement selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit revêtement (22) en matériau isolant thermique est un matériau fibreux. 118a, 118b, 118c, 118d), ledit espace entre lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) et lesdits conduits d'entrée (14a, 14b, 114a, 114b, 114c, 5. Collecteur d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit matériau isolant thermique comporte de la laine de roche. 6. Collecteur d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, à leur extrémité orientée vers lesdites brides d'entrée (24a, 24b, 124a, 124b, 124c, 124d) lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) sont dégagées dudit revêtement (22) en matériau isolant thermique. 7. Collecteur d'échappement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que, à leur extrémité orientée vers lesdites brides d'entrée (24a, 24b, 124a, 124b, 124c, 124d) lesdites tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) sont montées dans la structure externe (12, 112) avec jeu de dilatation. 8 Procédé de fabrication d'un collecteur d'échappement (10) selon l'une quelconques des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins les opérations suivantes: a) Fabrication des différentes tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) ; b) Recouvrement de chaque tubulure interne (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) séparément ou de l'ensemble des tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) par un revêtement (22) en matériau isolant thermique; c) Mise en place de l'ensemble des tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) et du revêtement (22) en matériau isolant thermique; et d) coulage ou moulage de la structure externe (12, 112). 9. Procédé selon la 8, prise en combinaison avec l'une des 2 et 3, caractérisé en ce qu'il comporte de plus, entre les opérations a) et c), avant ou après l'opération b), l'opération e) suivante: e) mise en place d'une douille (32) au niveau de la sortie des tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d. 10. Procédé selon l'une des 8 et 9, caractérisé en ce qu'on réalise des tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) plus longues que nécessaires de manière à assurer un positionnement correct desdits tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) dans ledit moule et en ce qu'on retire les 25 parties excédentaires des tubulures internes (18a, 18b, 118a, 118b, 118c, 118d) après le coulage de ladite structure externe (12, 112).
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F
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F01
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F01N
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F01N 13
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F01N 13/10,F01N 13/14,F01N 13/16,F01N 13/18
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FR2902528
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A1
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ENSEMBLE POUR FORMER UN CONTENEUR DE TRANSPORT ET/OU DE MANUTENTION DE BATTERIES DE SOURCES SISMIQUES COMPRENANT UNE STRUCTURE DE BASE ET DES MONTANTS AMOVIBLES, ET PROCEDE D'UTILISATION CORRESPONDANT
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Le domaine de l'invention est celui de l'acquisition de données sismiques. Plus précisément, l'invention concerne les équipements pour l'analyse de fonds marins. L'invention concerne en particulier l'industrie de la prospection pétrolière par méthode sismique, mais peut s'appliquer à tout domaine mettant en oeuvre un réseau d'acquisition de données sismiques en milieu marin. Dans le domaine de l'invention, les opérations d'acquisition, sur le terrain, de données géophysiques, mettent classiquement en oeuvre des réseaux de capteurs (désignés par le termes hydrophones pour ce qui concerne l'acquisition de données en milieu marin). Pour recueillir les données géophysiques en milieu marin, on active une ou plusieurs sources sismiques immergées pour propager des trains d'ondes sismiques omnidirectionnelles. Actuellement, les sources mises en oeuvre pour la réalisation d'études sismiques marines sont des canons à air. Ces canons à air sont arrangés en arrays (batteries) et sont tractés derrière le navire d'étude. Une batterie comprend : un flotteur ; un fourreau de commande, appelé ombilical, intégrant notamment une conduite pneumatique pour alimenter les canons à air, un câble pour la transmission d'un signal de synchronisation des canons... ; une série de canons à air. Les canons à air ont une signature acoustique. Dans certain cas, il est demandé d'augmenter la puissance acoustique de la source. Pour cela, une solution consiste à réaliser des unités formées par deux, voire trois canons à airs, parallèles ou en ligne. L'invention concerne le transport de batteries comprenant une série d'unités (classiquement cinq unités) de canons à air (ou plus généralement de sources sismiques marines), en particulier, mais non exclusivement parallèles. Dans le domaine de l'invention, l'augmentation sensible de l'activité liée à l'exploration offshore a conduit les donneurs d'ordre à massivement investir dans des nouveaux bateaux dédiés à la sismique. Cependant, la construction de ces bateaux est longue et coûteuse. En parallèle, les besoins croissants du marché entraînent la nécessité de mettre en oeuvre davantage de bateaux. Il apparaît donc souhaitable de disposer des sources sismiques facilement transportables, d'un site d'étude à l'autre, afin de permettre leur installation sur des bateaux de type supply boat (bateau ravitailleur). Ces supply boat ainsi équipés deviennent des bateaux sources permettant de réaliser diverses études sismiques comme des études undershoot, OBC (Ocean Bottom Cable) par exemple ... Tel que mentionné précédemment, ces sources sismiques sont généralement composées de canons à air (mais peuvent d'être d'un autre type) et sont installées en batterie (arrays) composées de plusieurs unités de canons à air (air gun) parallèles ou en ligne. Cette disposition permet d'augmenter le niveau d'énergie émis par la source et de répondre aux caractéristiques acoustiques imposées par le client final (oil Company). Cependant, telle qu'illustré par la figure 1, une disposition en parallèle des canons à air 11 entraîne des unités 1 présentant une largeur importante qui implique un encombrement (environ 3,3 m), lorsque deux batteries sont disposées cote à cote, qui ne s'insère pas dans des conteneurs standard (répondant à la norme ISO 668). En effet, un conteneur ISO 668 peut présenter trois longueurs différentes : 20 pieds (6,096 m), 40 pieds (12,192 m) ou 45 pieds (13,716 m), deux hauteurs différentes : une standard (8 pieds 6 pouces = 2,591m) et une dite High Cube (2,896 m = 9 pieds 6 pouces) mais impose toujours la même largeur standard de 2,438 m (8 pieds) externe. On note que ce problème d'encombrement peut également intervenir dans des dispositions différentes, notamment dans le cas des dispositions en ligne des sources sismiques. Or, de façon générale, les avantages de transporter les batteries dans un conteneur sont notamment : un gain de temps pour le client (pas de mobilisation ou démobilisation importantes, liées par exemple à l'assemblage des arrays) ; pas de moyen de manutention supplémentaire des batteries à prévoir par le client car inclus dans le conteneur (rails, winch, moyen de levages ...) ; la possibilité d'utiliser des bateaux disponibles (supply boat) sur la zone de l'étude qui sera utilisé en tant que bateau source. En revanche, le fait de devoir recourir à des conteneurs dont la largeur excède celle des conteneurs ISO implique un certain nombre d'inconvénients, au rang desquels on peut citer : l'affrètement de bateaux spéciaux (le nombre de ces bateaux permettant de transporter des containers non ISO étant limité) ; l'utilisation de voies maritimes spéciales ; l'accès à un nombre limité de ports ; le fait, sur route, de devoir circuler en convoi exceptionnel. Bien entendu, ces contraintes tendent à augmenter considérablement le coût du transport. Or, actuellement, l'état de la technique n'offre pas de solution pour transporter, sans augmentation sensible du coût, des batteries de sources sismiques marines parallèles par paires. Bien entendu, il serait possible de ne disposer qu'une seule batterie par conteneur, mais cela impliquerait de doubler le nombre de conteneur, ce qui se traduirait également par une augmentation des coûts de transport, ainsi que de l'encombrement et du poids à bord des supply boat. De plus, une autre contrainte dans la conception des conteneurs est liée à la certification CSC (Convention for Safe Container) qui porte sur : le fait que les conteneurs doivent être gerbables (superposés l'un sur l'autre) ; la résistance mécanique du conteneur. L'invention a notamment pour objectif de pallier les inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de proposer une technique de transport de batteries de sources sismiques marines parallèles qui permet de réduire les coûts de transport. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique qui soit adaptée aux contraintes imposées concernant tant les dimensions des conteneurs que la résistance mécanique de ceux-ci. L'invention a aussi pour objectif de fournir une telle technique qui permet une manutention aisée des batteries. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique qui soit simple de conception et facile à mettre en oeuvre. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints grâce à l'invention qui a pour objet un ensemble pour former un conteneur de transport et/ou de manutention d'au moins deux batteries de sources sismiques marines, lesdites batteries comprenant chacune au moins une série d'unités formées par au moins deux sources sismiques marines, caractérisé en ce qu'il comprend : une structure de base comprenant un plancher et un plafond reliés par des montants centraux s'étendant dans un plan sensiblement médian par rapport audit plancher et audit plafond, des montants latéraux destinés à relier de façon amovible les extrémités latérales dudit plancher et les extrémités latérales dudit plafond. Ainsi, il est possible de concevoir une structure de base présentant, vu en bout, une forme générale en I, c'est à dire non fermée sur ses faces latérales. Il est ainsi possible d'introduire dans la structure de base deux batteries dans une configuration selon laquelle elles occupent l'une à côté de l'autre un encombrement en largeur supérieure à la largeur des conteneurs ISO mentionnée précédemment. Une fois les batteries introduites, les batteries peuvent ensuite être confinées dans la largeur de la structure de base. Les montants latéraux sont alors rapportés sur la structure de base de façon à consolider celle-ci de telle sorte que, au final, le conteneur ainsi constitué réponde aux exigences de résistance mécanique imposées par la certification CSC mentionnée précédemment. En d'autres termes, l'invention consiste à proposer une structure de base dimensionnée de façon optimisée du point de vue de la norme ISO 668, mais insuffisamment résistante du point de vue de la certification CSC (ceci du fait que ses faces latérales sont ouvertes pour permettre l'introduction des batteries dans une configuration encombrante), et à fournir les moyens pour consolider la structure de base une fois les batteries correctement disposées dans celle-ci (c'est-à-dire dans une configuration peu encombrante). Selon une solution avantageuse, ledit plafond porte, de part et d'autre desdits montants centraux, des moyens supports d'au moins une batterie. Dans ce cas, lesdits moyens supports sont montés mobiles par rapport audit plafond entre une position de transport dans laquelle ils s'inscrivent entre le plafond et ledit plancher et une position d'extraction/introduction dans laquelle ils s'étendent au moins partiellement en dehors de l'espace entre le plafond et ledit plancher. Le conteneur ainsi constitué offre des moyens facilitant la manutention des batteries. Avantageusement, lesdits moyens supports comprennent, de part et d'autre desdits montants centraux, au moins un longeron monté coulissant longitudinalement sur ledit plafond. Bien entendu, d'autres moyens coulissants pourront être mis en oeuvre selon d'autres modes de réalisation envisageables, par exemple des chariots. Préférentiellement, lesdits moyens supports comprennent, de part et d'autre desdits montants centraux, au moins deux longerons montés coulissant longitudinalement sur ledit plafond, l'un desdits longerons supportant lesdites sources sismiques marines et l'autre desdits longerons supportant au moins un flotteur que comprend chaque batterie. Selon une autre caractéristique, ledit plancher et/ou ledit plafond comprennent un cadre rigidifié par un treillis de poutrelles. Selon encore une autre caractéristique, au moins deux jambes de force relient lesdits montants centraux audit plancher et/ou audit plafond. Selon encore une autre caractéristique, lesdits montants centraux sont reliés deux à deux par au moins une poutre formant avec lesdits montants centraux un treillis. L'invention concerne également un procédé d'utilisation d'un ensemble tel que décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : introduction desdites batteries entre ledit plafond et ledit plancher, lesdits montants latéraux étant démontés de façon qu'au moins une desdites sources sismiques puissent s'étendre au-delà de la largeur de ladite structure de base ; confinement desdites batteries dans ladite structure de base de telle sorte que lesdites batteries s'inscrivent dans la largeur de ladite structure de base ; fixation desdits montants latéraux sur ladite structure de base. Préférentiellement, un tel procédé d'utilisation comprend une étape de fixation desdites sources sismiques sur lesdits montants centraux ou sur des moyens rapportés sur lesdits montants centraux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné à titre d'exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés parmi lesquels : la figure 1 est une vue d'une extrémité longitudinale d'une structure de base d'un ensemble pour former un conteneur selon l'invention, les batteries occupant une position déployée ; la figure 2 est une vue en perspective d'une structure de base d'un ensemble pour former un conteneur selon l'invention ; la figure 3 est une vue d'une extrémité longitudinale d'une structure de base d'un ensemble pour former un conteneur selon l'invention, les batteries occupant une position confinée ; la figure 4 est une vue en perspective d'une conteneur formé à l'aide d'un ensemble selon l'invention, en configuration de transport. Tel qu'indiqué précédemment, le principe de l'invention réside dans le fait de concevoir un conteneur pour batteries de sources sismiques sous forme d'une structure de base à faces latérales ouvertes, sur laquelle des montants de rigidification sont rapportés une fois les batteries installées. La figure 2 est une vue en perspective d'une structure de base 2 d'un ensemble pour former un conteneur selon l'invention. Une telle structure de base se compose d'un plafond 21 et d'un plancher 22 reliés par une série de montants centraux 23. Les montants 23 sont disposés et s'étendent dans un plan orthogonal au plancher et au plafond, ce plan étant sensiblement médian par rapport au plancher et au plafond. Tel que cela apparaît, les extrémités latérales du plafond et du plancher ne sont pas reliées entre elles de telle sorte que les faces latérales de la structure de base sont ouvertes. La structure de base présente à une extrémité une forme générale en I. On note que des montants latéraux 24 peuvent éventuellement être montés à demeure sur la structure de base, au voisinage d'une extrémité longitudinale de celle-ci. Cette extrémité constitue alors une extrémité arrière de sa structure, les batteries étant introduites longitudinalement par l'extrémité opposée comme cela va être expliqué plus en détails par la suite. Préférentiellement, le plancher et le plafond sont constitués chacun par un cadre métallique, respectivement 211, 221, rigidifié par une pluralité de poutrelles transversales, respectivement 212, 222. De plus, les montants centraux sont reliés au plancher et au plafond par des jambes de force 25, ceci par l'intermédiaire des poutrelles transversales 212, 222. Des poutres de rigidification 26 sont également rapportés entre les montants centraux de façon à former avec ceux-ci un treillis. Par ailleurs, pour chaque batterie (c'est-à-dire de part et d'autre des montants centraux 23), la structure de base présente des moyens supports prévus, selon le présent mode de réalisation, de façon à être mobiles par rapport au plafond entre une position de transport et une position d'extraction/ introduction des batteries. On rappelle qu'une batterie comprend : un flotteur 3 ; un fourreau de commande 4 (classiquement désigné par le terme ombilical relié au flotteur et dans lequel passe des conduites de commande pneumatique et des moyens de transmission de signaux électriques) ; des unités 1 de sources sismiques 11, en l'occurrence parallèles, suspendues au fourreau 4. Préférentiellement, ces moyens supports comprennent, pour chaque batterie : un longeron coulissant 27 pour supporter le flotteur ; un longeron coulissant 28 pour supporter le fourreau de commande supportant lui-même les unités 1. Pour installer deux batteries de canons à air dans un container ISO 668, l'invention propose donc une structure de base en I, dont les faces latérales sont ouvertes. Les longerons de manutention 27, 28 sont déployées longitudinalement hors de la structure de base et les batteries sont accrochées aux rails. Lors de la mise en place du système dans la structure de base, une partie du matériel se trouve à l'extérieur de la structure de base. Cette disposition ne gêne en rien le stockage du conteneur sur les navires lorsque le système est sorti de l'eau et réintégré dans le conteneur. Les longerons 27,28 sont ensuite coulissés vers l'intérieur de la structure de base. Les batteries de canons à air sont alors positionnées de part et d'autre des montants centraux 23 de la structure de base, les canons à air, parallèles selon l'exemple illustré, s'étendant dans une position selon laquelle les unités correspondantes s'étendent dans un plan sensiblement horizontal tel qu'illustré par la figure 1. Pour le transport des batteries, celles-ci sont confinées à l'intérieur de la structure de base tel qu'illustré par la figure 3. Pour cela, les unités sont inclinées de telle sorte que, selon l'exemple de la figure 3, l'un des canons 11 de l'unité 1 repose sur le plancher tandis que l'autre canon 11 est remonté contre un montant central 23. Les unités étant mobiles à pivotement autour de l'axe retenant les chaînes des unités 1 sur le fourreau 4, on peut aisément fixer les canons sur une des poutres formant la structure centrale. Cette opération est effectuée manuellement. Cependant, il est possible de relier chaque unité à un câble de manutention, ces câbles étant reliés à un filin qui permet de confiner automatiquement les canons à air à l'intérieur du container. Une fois les batteries confinées dans la structure de base, celle-ci est rigidifiée par des montants latéraux 5 rapportés sur la structure de base de façon à relier le cadre du plancher et celui du plafond, un exemple du conteneur obtenu étant illustré par la figure 4. Le nombre des montants latéraux, ainsi que leur disposition peut être adapté en fonction de la rigidité souhaitée. Des parois hautes et basses 6 peuvent également être rapportées sur les faces latérales du conteneur. Pour l'extraction des batteries, les montants latéraux sont démontés et les unités 1 sont décrochées de la structure pour leur permettre de reprendre la configuration illustrée par la figure 1
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L'invention a pour objet un ensemble pour former un conteneur de transport et/ou de manutention d'au moins deux batteries de sources sismiques marines, lesdites batteries comprenant chacune au moins une série d'unités (1) formées par au moins deux sources sismiques marines (11),caractérisé en ce qu'il comprend :- une structure de base (2) comprenant un plancher (22) et un plafond (21) reliés par des montants centraux (23) s'étendant dans un plan sensiblement médian par rapport audit plancher (22) et audit plafond (21),- des montants latéraux (5) destinés à relier de façon amovible les extrémités latérales dudit plancher (22) et les extrémités latérales dudit plafond (21).
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1. Ensemble pour former un conteneur de transport et/ou de manutention d'au moins deux batteries de sources sismiques marines, lesdites batteries comprenant chacune au moins une série d'unités (1) formées par au moins deux sources sismiques marines (11), caractérisé en ce qu'il comprend : une structure de base (2) comprenant un plancher (22) et un plafond (21) reliés par des montants centraux (23) s'étendant dans un plan sensiblement médian par rapport audit plancher (22) et audit plafond (21), des montants latéraux (5) destinés à relier de façon amovible les extrémités latérales dudit plancher (22) et les extrémités latérales dudit plafond (21). 2. Ensemble pour former un conteneur selon la 1, caractérisé en ce que ledit plafond (21) porte, de part et d'autre desdits montants centraux (23), des moyens supports (27), (28) d'au moins une batterie. 3. Ensemble pour former un conteneur selon la 2, caractérisé en ce que lesdits moyens supports (27), (28) sont montés mobiles par rapport audit plafond (21) entre une position de transport dans laquelle ils s'inscrivent entre le plafond (21) et ledit plancher (22) et une position d'extraction/introduction dans laquelle ils s'étendent au moins partiellement en dehors de l'espace entre le plafond (21) et ledit plancher (22). 4. Ensemble pour former un conteneur selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens supports (27), (28) comprennent, de part et d'autre desdits montants centraux (23), au moins un longeron monté coulissant longitudinalement sur ledit plafond (21). 5. Ensemble pour former un conteneur selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens supports (27), (28) comprennent, de part et d'autredesdits montants centraux (23), au moins deux longerons montés coulissant longitudinalement sur ledit plafond, l'un (28) desdits longerons supportant lesdites sources sismiques marines (11) et l'autre (27) desdits longerons supportant au moins un flotteur (3) que comprend chaque batterie. 6. Ensemble pour former un conteneur selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit plancher (22) et/ou ledit plafond (21) comprennent un cadre (221), (2111) rigidifié par un treillis de poutrelles (222). 7. Ensemble pour former un conteneur selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'au moins deux jambes de force (25) relient lesdits montants centraux (23) audit plancher (22) et/ou audit plafond (21). 8. Ensemble pour former un conteneur selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que lesdits montants centraux (23) sont reliés deux à deux par au moins une poutre (26) formant avec lesdits montants centraux (23) un treillis. 9. Procédé d'utilisation d'un ensemble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : introduction desdites batteries entre ledit plafond (21) et ledit plancher (22), lesdits montants latéraux (23) étant démontés de façon qu'au moins une desdites sources sismiques (11) puissent s'étendre au-delà de la largeur de ladite structure de base (2) ; confinement desdites batteries dans ladite structure de base (2) de telle sorte que lesdites batteries s'inscrivent dans la largeur de ladite structure de base(2) ; fixation desdits montants latéraux (5) sur ladite structure de base (2). 10. Procédé d'utilisation selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de fixation desdites sources sismiques (11) sur lesdits 30 montants centraux (23) ou sur des moyens rapportés sur lesdits montants 25 13centraux (23).
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G
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G01
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G01V
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G01V 1
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G01V 1/00
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FR2890235
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A1
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PROCEDE D'HYBRIDATION PAR PROTUBERANCES DE SOUDURE DE TAILLES DIFFERENTES DE DEUX COMPOSANTS ENTRE EUX ET DISPOSITIF METTANT EN OEUVRE DEUX COMPOSANTS HYBRIDES ENTRE EUX SELON CE PROCEDE
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PROCEDE. DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention concerne le domaine de la microélectronique et plus particulièrement celui des techniques d'hybridation par billes de composants hétérogènes. Elle s'applique plus particulièrement à la réalisation de dispositifs de détection de rayonnements électromagnétiques du type matriciel de grande taille. Parmi ceux-ci, les matrices de détection de rayons X ou de rayonnements infrarouges sont principalement visées. Au sens de la présente invention, on entend par "composant", aussi bien un composant électronique, tel qu'une puce électronique, un support de circuit électronique ou optoélectronique, qu'un composant mécanique du type capot de protection ou un capteur de grandeurs physiques. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE La technique d'hybridation visée par la présente invention est limitée à l'hybridation par fusion. Cette technique, aujourd'hui largement connue, met en oeuvre des billes réalisées en un matériau fusible, tel que par exemple en un alliage étain - plomb, étain indium, voir même constitué d'indium pur. Succinctement, cette technique d'hybridation par fusion consiste: É à déposer sur des plots réalisés sur l'un des composants, des billes de matériau fusible, lesdits plots étant constitués d'un matériau mouillable par le matériau constitutif des billes de soudure; É puis à munir l'autre composant à hybrider de plots constitués également en un matériau mouillable par le matériau constitutif des billes de soudure, lesdits plots étant ménagés sensiblement à l'aplomb des plots dudit premier composant lorsque ledit second composant est reporté sur le premier; É puis, par élévation de la température jusqu'à atteindre une température supérieure à la température de fusion du matériau constitutif les billes, à obtenir la fusion de celles-ci jusqu'à aboutir au résultat recherché, à savoir l'hybridation du second composant sur le premier composant, lesdites billes créant un lien mécanique et/ou électrique entre les plots de chacun des composants. Pour les composants de relativement faibles dimensions, la précision du positionnement mutuel desdits composants lors du report du composant supérieur sur le composant inférieur, n'est pas très critique. En effet, les phénomènes de tension superficielle affectant les billes d'hybridation lors de l'opération de fusion, induisent un alignement automatique desdits composants. Au surplus, ces mêmes phénomènes de tension superficielle permettent d'absorber, à tout le moins en partie, les phénomènes de dilatation thermique affectant les deux composants, de coefficient de dilatation thermique différents, et se traduisant par le déplacement relatif des plots de l'un des composants par rapport à l'autre. Pour les composants de plus grandes dimensions, une solution technique connue liée au problème de dilatation différentielle des composants, consiste à compenser les phénomènes de dilatation en intervenant au niveau de la conception même des composants. Ainsi, dans le document FR 2 748 849, on a proposé de déplacer les surfaces de mouillabilité du composant à hybrider selon une homothétie linéaire afin qu'à la température d'hybridation, lesdites surfaces de mouillabilité se retrouvent sensiblement à l'aplomb et de manière non décalée des surfaces de mouillabilité ou plots de l'autre composant, absorbant ce faisant, la dilatation différentielle. On a de fait représenté schématiquement en relation avec les figures la et lb, le principe sous-tendant la solution technique retenue par ce document, la figure la représentant une coupe schématique avant hybridation d'un système de composants à hybrider à la température ambiante, et la figure lb étant une vue analogue à la figure la, mais à la température d'hybridation des composants. Ainsi, selon ces figures la et lb, la référence 1 désigne le substrat, par exemple réalisé en silicium, la référence 2 désigne le capot, destiné à être rapporté sur ce substrat. Le substrat 1 est muni de zones de mouillabilité 3, typiquement réalisées en or, avec barrière préalable à base d'un alliage de titane ou de nickel, et sur lesquelles ont été déposées des billes d'hybridation 4. De la même manière, ont été réalisées, sur la face inférieure du capot 2, des surfaces de mouillabilité 5, mais exemptes de billes d'hybridation. Selon les enseignements de ce document, à température ambiante, les surfaces de mouillabilité 5 du capot 2 ne sont pas situées à l'aplomb des surfaces de mouillabilité 3 du substrat 1 lorsque ledit capot est reporté sur ledit substrat. 2890235 3 En revanche, en raison des différence de coefficients de dilatation thermique, respectivement du substrat al et du capot a2, lorsque l'on atteint la température d'hybridation, supérieure à la température de fusion du matériau constitutif des billes 4, on observe une migration des surfaces de mouillabilité 5 dudit capot, telles qu'elles viennent se positionner sensiblement à l'aplomb des surfaces de mouillabilité 3 du substrat 1, de sorte que l'hybridation est possible telle que matérialisée sur la figure lb. Si cependant, le procédé décrit dans ce document fonctionne de manière satisfaisante pour des matrices de tailles relativement réduites, notamment inférieures à 1000 x 1000 pixels, en revanche dès lors que les matrices sont de dimensions supérieures, on se heurte à un certain nombre de problèmes techniques. Tout d'abord, la conception des composants selon ce document repose sur le principe du décalage des surfaces de mouillabilité en raison des dilatations thermiques, sensiblement uniformes par rapport à un barycentre. Malheureusement, en raison des contraintes liées à la réalisation proprement dite de ces composants, l'obtention de surfaces parfaites et régulières, et notamment de celles destinées à venir en regard des composants en question, est un idéal difficilement obtenu, de sorte qu'il se créé fréquemment ce que la technique qualifie de points fixes de glissement ou points d'accroche, illustré par la flèche A sur la figure 2a. Ce faisant, en raison de ces points d'accroche, la dilatation thermique, notamment du capot dans l'exemple décrit, va s'effectuer à partir de celui-ci, et non pas à partir d'un point sensiblement central de la matrice, et engendre un décalage important au niveau des surfaces de mouillabilité les plus éloignées de ce point d'accroche, illustré par la flèche B sur la figure 2a. En effet, si L désigne la distance séparant les deux zones de mouillabilité les plus extrêmes du substrat, et que sur cette longueur celui-ci comporte N pixels, alors on peut écrire la relation L = (N-1) x pas, le pas étant communément défini comme la distance séparant deux pixels consécutifs. Corollairement, si D désigne le décalage entre une bille ou une zone de mouillabilité du substrat 1 et la zone de mouillabilité avec laquelle elle est destinée à coopérer au niveau du capot 2, on peut écrire la relation suivante: D = (a2 - al) x (Th Ta) x L/2 = (a2 - al) x (Th Ta) x (N 1)/2 x pas et ce, conformément aux enseignement du document précité, avec Th: température d'hybridation et Ta: Température ambiante. Ainsi, à titre exemplatif, pour une matrice de tellure de cadmium CdTe de 4000 x 4000 points hybridée sur du silicium au pas de 10 m et de taille de 40 x 40 cm, avec une variation de coefficients de dilatation thermique a2 - al de l'ordre de 3x10-6, la dilatation différentielle D pour un écart de température de 170 C, est égal à 1,2 pas. En d'autres termes, lors du dépôt des puces, l'avant-dernière bille N-1 de la périphérie de la puce inférieure, en l'espèce du substrat 1, est située en regard de la surface de mouillabilité N de la puce supérieure 2. Cette compensation de dilatation conduit à un décalage égal à 1 pixel, tel qu'illustré sur la figure 2b (voir sur la droite). Outre les dilatations linéaires, la pratique démontre l'existence de dilatations rationnelles ou circulaires, voire d'autres types de mouvement. En d'autres termes, le problème technique qu'entend solutionner la présente invention réside dans le fait que le barycentre de la dilatation n'est pas maîtrisé en raison de l'existence de points d'accroche créés par les topologies des technologies. C'est le point le plus en saillie des surfaces en contact qui peut constituer le centre de dilatation, et ainsi perturber l'hybridation des composants. Si pour les composants de faibles tailles, le problème est limité du fait que les décalages restent inférieurs à la valeur du pas, en revanche, pour les composants de tailles plus importantes, le défaut peut impacter sensiblement les rendements de fabrication. EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention vise donc à surmonter cet inconvénient, notamment pour des composants de dimensions plus importantes. Globalement, elle vise à positionner en quelque sorte des cales, en milieu de composants, pour ne pas affecter les éléments de soudure proprement dits, notamment avant hybridation. Selon l'invention, les cales et les éléments de soudure peuvent présenter des formes variées. Ils sont seront indifféremment appelés par la suite billes sans pour autant que ce terme implique nécessairement une forme sphérique. Plus précisément, l'invention vise un procédé d'hybridation par protubérances de soudure d'un premier composant avec un deuxième composant consistant: - à munir le premier composant de premiers plots de réception de protubérances, ledit premier composant présentant un premier coefficient de dilatation thermique, 2890235 5 - à munir le deuxième composant de deuxièmes plots de réception de protubérances, ledit deuxième composant présentant un deuxième coefficient de dilatation thermique, -les premiers et deuxièmes plots étant respectivement destinés à être associés deux à deux pour former des paires de plots et, les premiers et deuxièmes plots étant réalisés sur les premier et deuxième composants en des emplacements tels que: É à la température d'hybridation Th, les premiers et deuxièmes plots de chaque paire de plots sont sensiblement superposables, et É à la température ambiante Ta, les plots de chaque paire de plots sont mutuellement décalés d'une distance de compensation d'une dilatation différentielle des premier et deuxième composants entre les températures ambiante Ta et d'hybridation Th, - puis, à munir les premiers plots et/ou les deuxièmes plots de protubérances réalisées en un matériau fusible, - puis à reporter l'un sur l'autre les premier et deuxième composants, - puis à porter l'ensemble des premier et deuxième composants et corollairement les protubérances de soudure à une température de soudure Th pour interconnecter les premiers et deuxièmes plots de chaque paire de plots par soudage des protubérances sur ces plots, - et enfin, à faire refroidir la soudure ainsi obtenue. Selon l'invention, parmi les billes ou protubérances de matériau fusible équipant les premiers et/ou les deuxièmes plots, sont réalisées au moins trois billes de plus grandes dimensions, et notamment de plus grande hauteur, de telle sorte qu'avant élévation de la température jusqu'à atteindre la température d'hybridation Th, le composant reporté ne repose limitativement que sur ces billes. Comme on l'aura compris, ces billes particulières, au moins au nombre de trois afin d'assurer effectivement l'élévation du composant à reporter par rapport au reste des autres billes, font fonction de cales, propres à permettre la dilatation des deux composants l'un par rapport à l'autre sans point d'accroche particulier. Et ce n'est qu'au moment voulu que les composants en question sont assemblés lorsque toutes les billes de soudure ont atteint la température de fusion. Ce faisant, ces billes de plus grandes dimensions maintiennent le composant à reporter à une distance telle que les autres billes ne sont pas en contact avec les plages d'accueil ou surfaces de mouillabilité avant assemblage, de sorte qu'il ne peut y avoir de soudure intempestive en raison des défauts de conception ou de planéité desdits composants. Avantageusement, ces billes de grandes dimensions dites "billes de calage" sont positionnées sensiblement au centre desdits premier et/ou deuxième composants. Ce faisant, le barycentre de dilatation est imposé au centre de la puce hybridée par cette zone de contact limitée. Bien évidemment, la mise en oeuvre de l'invention ne doit pas modifier les caractéristiques du composant à hybrider. Ainsi, les pixels doivent rester selon un pas déterminé et l'invention vise donc à introduire, en respectant ce pas, au moins trois billes plus hautes que les autres. De manière connue, une bille est définie d'une part, par sa surface inférieure d'accroche, d'autre part, par sa surface supérieure d'accroche, et enfin par le volume de matériau de soudure mis en jeu. Il résulte de ces paramètres deux autres données à prendre en considération, respectivement la hauteur de bille avant hybridation et la hauteur de bille après hybridation. Selon l'invention, on cherche à réaliser les billes les plus grosses possibles dans un pas donné. En effet, une telle configuration permet de rattraper d'autant plus les défauts de planéité éventuels entre les deux composants à hybrider. Néanmoins, la mise en oeuvre de l'invention se heurte à la difficulté suivante en fonction des valeurs respectives du pas d'interconnexion et de la hauteur des billes requise. Ainsi et selon une première caractéristique de l'invention, si le pas d'interconnexion est supérieur à deux fois la hauteur de billes, l'invention telle que définie précédemment s'applique sans difficulté. A cet égard, il est rappelé que la hauteur de billes est imposée par les règles de fiabilité, les différences de planéités des composants à hybrider et la technologie de réalisation de billes. Dans ce cas là, deux types de billes sont nécessaires, respectivement: des billes hautes au centre de la matrice, et on l'a vu au moins trois pour supporter le composant à hybrider, - des billes basses partout ailleurs dans la matrice. Selon cette configuration, la hauteur des billes hautes avant hybridation est supérieure à celles des billes dites "billes basses". En revanche, la hauteur des billes hautes ou des billes basses après hybridation est sensiblement la même. En revanche, lorsque le pas d'interconnexion est inférieur à deux fois la hauteur des billes hautes, celles-ci occupent alors quasiment tout l'espace alloué dans le pas. L'invention consiste à devoir mettre en oeuvre trois types de billes, avec un agencement particulier entre cellesci. Des billes hautes au centre, entrelacées ou alternées avec des billes basses, et des billes intermédiaires, c'est à dire de hauteur intermédiaire partout ailleurs. L'entrelacement entre les billes hautes et les billes basses, de hauteur inférieure au pas, permet de tenir compte des limitations technologiques qui se posent au centre des composants à hybrider, dans la mesure où l'on doit conserver le pas d'interconnexion. Ainsi, en insérant ou en alternant des billes hautes de taille supérieure au pas d'interconnexion et des billes basses jouxtant les billes hautes, et présentant une taille inférieure audit pas, il devient possible de respecter ce dernier. Cette alternance ou cette interconnexion permet de satisfaire les deux règles fondamentales d'hybridation, à savoir: - une hauteur globale d'hybridation la plus élevée possible, ce qui facilité le nettoyage après hybridation; ce nettoyage est destiné à éliminer les résidus laissés par le fluide de brasage, souvent un liquide gras; ce nettoyage est par exemple réalisé par jets d'eau; - un volume du pixel occupé par la soudure le plus grand possible, ce qui permet d'augmenter les tolérances de différences de planéité entre les composants à hybrider. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent, donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. Comme déjà dit, les figures la à 2b représentent des vues schématiques en section des technologies de l'art antérieur. Les figures 3a, 3b et 3c représentent des vues analogues illustrant le principe général sous-tendant l'invention. La figure 4 est une vue analogue aux figures précédentes, représentant le cas particulier où le pas d'interconnexion est inférieur à deux fois la hauteur des billes dites hautes , dont la figure 5 est une vue de dessus du composant inférieur. La figure 6 est une représentation schématique d'un mode de réalisation des billes. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc représenté en relation avec les figures 3a, 3b, 3c le principe général illustrant la présente invention, et correspondant respectivement à la température ambiante, à une température proche de la température de soudure après glissement et dilatation, et enfin aux positionnements respectifs des composants pendant l'hybridation, donc à une température supérieure à la température de fusion du matériau constitutif des billes. Par rapport à la description déjà réalisée des figures de l'art antérieur, on observe la présence d'un certain nombre de billes dites "hautes" 6, c'est-à-dire dont la hauteur à température ambiante est nettement supérieure à celle des autres billes d'interconnexion proprement dite 4 et d'hybridation, dites aussi billes basses. Ce faisant les volumes respectifs sont également différents. A température ambiante, on peut observer le décalage des zones de mouillabilité ou des surfaces d'accroche 5 du composant supérieur, et en l'espèce du capot 2 par rapport aux billes avec lesquelles elles sont destinées à coopérer. Bien évidemment, il n'est pas décrit ici le mode de réalisation des surfaces de mouillabilité, ni le mode de dépôt des billes en question, attendu que ces technologies sont parfaitement maîtrisées par l'homme du métier. Cependant, on pourra néanmoins utilement se référer aux autres demandes de brevets déposées le même jour par le Demandeur, mettant en oeuvre des perfectionnements particuliers de ces technologies. Selon l'invention, le nombre de billes hautes 6 est d'au moins trois et, avantageusement positionnées au centre des composants à hybrider. Ce faisant, on impose comme point d'origine des effets de dilatation le centre de la puce hybridée. On observe donc, à température ambiante, que le composant à hybrider, le capot en l'espèce, ne repose que sur ces seules billes hautes 6. Dans la figure suivante (figure 3b), le phénomène de dilatation est intervenu et l'on observe le positionnement des zones de mouillabilité ou zones d'accroche 5 du composant supérieur ou capot 2, sensiblement à l'aplomb des billes 4 avec lesquelles elles sont destinées à coopérer. La fusion n'est cependant pas encore intervenue, celle-ci étant représentée en relation avec la figure 3c. Le phénomène de fusion se traduit par un affaissement du composant supérieur 2 en direction du composant 1 et corollairement par la mise en contact simultané des zones de mouillabilité 5 avec les billes d'hybridation 4. A cet égard, et afin d'aboutir à cette hybridation optimisée, le choix de la surface d'accroche, notamment supérieure ou zone de mouillabilité des billes hautes, est important. Dans le cas particulier où le pas des pixels est petit, typiquement inférieur à 15 m, pas fréquemment rencontré pour des applications à des matrices de détection de rayonnements infrarouges, on se heurte à la difficulté d'insérer des billes hautes dans un tel pas, et respectant les préconisations de la présente invention. En conséquence, dans la zone où se trouvent les cales 6 (billes hautes), les billes d'interconnexion n'ont plus de place: elles sont alors réalisées selon une taille plus petite 7. Ce troisième type de billes, dites billes très basses, présente donc une taille inférieure aux deux autres. Ces billes présentent donc des volumes différents. En revanche, ces trois types de billes sont répartis selon le même pas: tous les centres des billes sont alignés. Cependant, les technologies classiques de réalisation des billes ne sont pas 35 facilement compatibles avec la réalisation de telles billes particulières, et notamment de l'alternance billes hautes billes basses. Aussi, fait on appel, dans le cas d'espèce, à un procédé particulier qui consiste à mettre en oeuvre une technique d'emboutissage d'une couche de matériau de fusion ou de soudure, et notamment d'un matériau ductile, le cas échéant conducteur d'électricité, préalablement déposée sur le substrat 1. Plus spécifiquement, cette couche est déposée sur une couche métallique de mouillabilité 14, typiquement réalisée en or, elle-même déposée sur une couche métallique 13, faisant fonction de barrière, et par exemple réalisée en un alliage à base de nickel. L'emboutissage de la couche en matériau ductile est réalisé au moyen d'une matrice 10 gravée, par exemple réalisée en silicium, et définissant des formes 11, 12 fonction de la forme que l'on souhaite conférer aux billes 15, 16. On a schématiquement représenté ce principe de réalisation des billes en relation avec la figure 6. Cette technologie particulière fait l'objet d'une demande de brevet déposée le même jour par le Demandeur. La gravure réalisée au sein de la matrice 10 permet notamment d'obtenir de manière aisée l'alternance de billes hautes et billes basses, conformément au schéma de la figure 5, ce que les technologies connues à ce jour ne permettent pas d'obtenir de manière simple et peu coûteuse. Les billes obtenues après matriçage sont mises en forme par refusion, c'est à dire par élévation de température, supérieure ou égale à la température de fusion du matériau 25 ductile. Toujours selon cette forme de réalisation particulière, les autres billes sont des billes intermédiaires du type de celles décrites en relation avec les figures précédentes. A titre d'exemple, dans le cas particulier de pas de pixel inférieur à 15 m, on réalise une zone centrale de 400 x 400 pixels au centre de la matrice. Dans cette hypothèse, et avec les données numériques de base indiquées en préambule, le déplacement respectif maximal des barycentres de dilatation durant la montée en température est alors limité à : D=3.106x170x200xpas=1,5 m De fait, à la température de fusion, les surfaces en regard sont au maximum décalées de 1,5 m, il ne peut donc plus se produire de phénomènes de décalage observé avec les technologies de l'art antérieur. Ce faisant, le procédé de l'invention trouve différentes applications, notamment dans la réalisation de matrices et autres barrettes de détection de rayons X de très grandes tailles, particulièrement appréciées dans le domaine médical, ainsi que dans la réalisation de matrices et autres barrettes de détection de rayonnements infrarouges également de très grandes tailles, et de manière générale, dès lors qu'est mise en oeuvre une hybridation pour composants de grandes tailles, qu'il s'agisse de barrettes ou de matrices
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Ce procédé d'hybridation consiste :- à munir un premier composant 1 de premiers plots 3 de réception de protubérances,- à munir un deuxième composant 2 de deuxièmes plots 5 de réception de protubérances,- les premiers 3 et deuxièmes 5 plots étant respectivement destinés à être associés deux à deux pour former des paires de plots,- puis, à munir les premiers plots et/ou les deuxièmes plots de protubérances 4 réalisées en un matériau fusible,- puis à reporter l'un sur l'autre les premier et deuxième composants,- puis à porter l'ensemble des premier et deuxième composants et corollairement les protubérances de soudure à une température de soudure pour interconnecter les premiers et deuxièmes plots de chaque paire de plots par soudage des protubérances sur ces plots,- et enfin, à faire refroidir la soudure ainsi obtenue.Parmi les protubérances 4 de matériau fusible équipant les premiers 3 et/ou les deuxièmes 5 plots, sont réalisées au moins trois protubérances 6 de plus grandes dimensions, et notamment de plus grande hauteur, de telle sorte qu'avant élévation de la température jusqu'à atteindre la température d'hybridation, le composant reporté ne repose limitativement que sur ces protubérances.
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1. Procédé d'hybridation par protubérances ou billes de soudure d'un premier composant 1 avec un deuxième composant 2 consistant: - à munir le premier composant 1 de premiers plots 3 de réception de protubérances, ledit premier composant 1 présentant un premier coefficient de dilatation thermique, - à munir le deuxième composant 2 de deuxièmes plots 5 de réception de protubérances, ledit deuxième composant 2 présentant un deuxième coefficient de dilatation thermique, - les premiers 3 et deuxièmes 5 plots étant respectivement destinés à être associés deux à deux pour former des paires de plots et, les premiers et deuxièmes plots étant réalisés sur les premier et deuxième composants en des emplacements tels que: É à la température d'hybridation Th, les premiers 3 et deuxièmes 5 plots de chaque paire de plots sont sensiblement superposables, et É à la température ambiante Ta, les plots de chaque paire de plots sont mutuellement décalés d'une distance de compensation d'une dilatation différentielle des premier et deuxième composants entre les températures ambiante Ta et d'hybridation Th, - puis, à munir les premiers plots et/ou les deuxièmes plots de protubérances 4 réalisées en un matériau fusible, -puis à reporter l'un sur l'autre les premier et deuxième composants, -puis à porter l'ensemble des premier et deuxième composants et corollairement les protubérances de soudure à une température de soudure Th pour interconnecter les premiers et deuxièmes plots de chaque paire de plots par soudage des protubérances sur ces plots, - et enfin, à faire refroidir la soudure ainsi obtenue, caractérisé en ce que parmi les protubérances 4 de matériau fusible équipant les premiers 3 et/ou les deuxièmes 5 plots, sont réalisées au moins trois protubérances 6 de plus grandes dimensions, et notamment de plus grande hauteur, de telle sorte qu'avant élévation de la température jusqu'à atteindre la température d'hybridation Th, le composant reporté ne repose limitativement que sur ces protubérances. 2. Procédé d'hybridation par protubérances de soudure selon la 1, caractérisé en ce que les protubérances ou billes de grandes dimensions dites billes (ou protubérances) de calage ou billes (ou protubérances) hautes 6 sont positionnées sensiblement au centre desdits premier et/ou deuxième composants. 3. Procédé d'hybridation par protubérances de soudure selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la hauteur des billes (ou protubérances) hautes 6 avant hybridation est supérieure à celles des autres billes (ou protubérances) d'hybridation 4, et en ce que la hauteur des billes hautes 6 et des autres billes 4 après hybridation sont sensiblement les mêmes. 4. Procédé d'hybridation par protubérances de soudure selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la zone centrale de l'un des composants reçoit un entrelacement ou alternance de billes hautes 6 et de billes très basses 7, et en ce que le reste dudit composant reçoit des billes dites basses 4, la hauteur desdites billes très basses 7 étant inférieure à celle des billes basses 4, et la hauteur de chacun des ces trois types de billes étant sensiblement identique après hybridation. 5. Dispositif comprenant deux composants hybridés l'un avec l'autre au moyen de protubérances de soudure par l'intermédiaire de plots de réception desdites protubérances, caractérisé en ce que les protubérances 4, 6, 7 présentent des volumes différents.
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H
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H01,H05
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H01L,H05K
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H01L 21,H01L 23,H05K 3
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H01L 21/60,H01L 23/485,H05K 3/34
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FR2894543
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A1
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BALAI D'ESSUIE-GLACE
| 20,070,615 |
Domaine de l'invention La présente invention concerne un comportant notamment une lame d'essuie-glace comportant une barrette de tête et un corps de lame d'essuyage relié à la barrette par l'intermédiaire d'une entretoise de basculement, le corps de la lame d'essuyage comportant une lèvre d'essuyage ainsi qu'un épaulement en forme de coin dans la direction longitudinale dirigé et relié à l'entretoise de basculement. Etat de la technique Selon le document EP 0 743 231 Al, on connaît une lame d'essuie-glace de véhicule automobile. Cette lame comporte un corps relié à une barrette de tête par une entretoise de basculement. Cette lame comporte des rainures longitudinales, latérales, recevant des raidisseurs. Les flancs supérieurs des rainures longitudinales constituent l'entretoise arrière de la barrette de tête. Elle est reliée par une entretoise passant entre les rainures longitudinales à la partie inférieure de la barrette de tête formant les flancs inférieurs des rainures longitudinales. L'entretoise de basculement est reliée par une autre entretoise à des longerons de rigidif - cation qui s'appuient contre les autres barrettes de tête lors du bascule- ment de la lame d'essuyage pendant le mouvement d'essuyage vers un grand côté de la lame d'essuyage alors que suivant l'autre grand côté de la lame d'essuyage, la distance par rapport à la partie restante de la barrette de tête augmente. La lame d'essuyage comporte une lèvre d'essuyage s'appuyant contre la vitre ou pare-brise pendant le fonctionnement. Il est en outre prévu un épaulement en forme de coin relié à l'entretoise de basculement de sorte qu'une partie de l'épaulement en forme de coin dépasse des deux côtés de l'entretoise de basculement. La partie de l'épaulement en forme de coin s'appuie pendant le mouvement d'essuyage contre la lame de raclage correspondante lors du basculement de la lame d'essuie- glace. Pour réduire les bruits de basculement du balai d'essuie- glace et les amortir, certains modes de réalisation de la lame d'essuyage comportent au niveau des bords extérieurs de l'épaulement en forme de coin ou des entretoises de raclage, des lèvres s'étendant sur leur longueur et qui en position centrale neutre ont un jeu prédéterminé par rapport à la surface en regard, mais s'appuient contre la surface antagoniste pendant le basculement. On évite ainsi un choc de butée de l'épaulement en forme de coin contre la ou les entretoises ou longerons de raclage contre la par-tie restante de la barrette de tête. De telles lames d'essuyage conviennent à la fois pour des balais d'essuie-glace équipés d'un système de palonniers ou des balais d'essuie-glace plats dont les raidisseurs constituent des éléments de support. Exposé et avantages de l'invention Selon l'invention, l'entretoise de basculement rejoint directement la barrette de tête et les raidisseurs sont logés dans l'espace intermédiaire compris entre la barrette de tête et les épaulements en forme de coins. Dans le prolongement des flancs de l'épaulement en forme de coin on a des lèvres d'étanchéité dont la longueur est dimensionnée pour qu'à l'état pré-assemblé de la lame d'essuyage et pendant un mouvement d'essuyage, elles soient en contact permanent avec les raidisseurs. Dans la lame d'essuyage selon l'invention, les rainures longitudinales, nombreuses, habituelles, sont supprimées, rainures dans les- quelles, notamment en hiver, s'accumule de l'eau, de la glace ou de la saleté et ne permet pas le basculement correct du bras d'essuyage. On évite en outre que l'eau, la glace ou la saleté accumulées dans les rainures longitudinales ne soient projetées au cours des mouvements d'essuyage ultérieurs sur la surface déjà nettoyée du pare-brise et nécessitent ainsi plusieurs mouvements d'essuyage pour nettoyer complètement le pare-brise. De plus, dans le cas de la lame d'essuyage selon l'invention, entre l'épaulement en forme de coin de la lame d'essuyage et les raidisseurs il y a un intervalle protégé latéralement par les lèvres d'étanchéité de sorte que ni de l'eau ni de la glace ni de la saleté ne risquent de s'y ac-cumuler. Les lèvres d'essuyage sont en permanence en contact avec les raidisseurs pendant le mouvement d'essuyage. Lors du changement de sens d'essuyage en position d'inversion du balai d'essuie-glace, la lame d'essuyage bascule dans la di- rection opposée. Ainsi, les lèvres d'étanchéité changent de place par rap- port aux raidisseurs sans toutefois perdre le contact. La lèvre d'étanchéité située en amont dans le sens d'essuyage voit l'angle augmenter entre le raidisseur et la lèvre d'étanchéité alors que pour l'autre lèvre d'étanchéité l'angle diminue de manière correspondante. De plus, la surface frontale de la lèvre d'étanchéité située en amont dans le sens d'essuyage sera plus située vers l'intérieur dans la direction transversale au raidisseur alors que l'autre lèvre d'étanchéité se déplacera de manière correspondante vers l'extérieur. Ainsi, cette lèvre d'étanchéité refoule vers l'extérieur l'eau, la glace ou la saleté accrochées aux raidisseurs. Le petit angle entre la lèvre d'essuyage et le raidisseur fait que celle-ci est relativement rigide dans ses directions, ce qui permet d'exercer des forces plus importantes pour éliminer des résidus fortement accrochés. La lèvre d'étanchéité située en amont, dans le sens de l'essuyage, ne subit que des efforts réduits car elle n'a exercé qu'une fonction d'étanchéité. La fonction des lèvres d'étanchéité dépend des propriétés des matières et de la précontrainte avec laquelle les lèvres d'étanchéité sont appliquées contre les raidisseurs. La précontrainte dépend elle-même de l'épaisseur et de la surlongueur des lèvres d'étanchéité qui exercent un effet d'écartement des lèvres d'étanchéité en position neutre et assurent ainsi la précontrainte. En principe les lèvres d'étanchéité peuvent être réalisées dans la même matière que les autres parties de la lame d'essuyage. Toutefois, selon un développement de l'invention, les lèvres d'étanchéité sont réalisées en une matière plus dure que les autres parties de la lame d'essuyage et sont reliées à celle-ci par extrusion, co-extrusion, injection ou compression. Comme matière pour les lèvres d'essuyage on envisage par exemple du caoutchouc de chloroprène, du polyéthylène, du polytétrafluoréthylène ou un copolymérisat de mélange. Les matières plus dures permettent aux lèvres d'étanchéité d'éliminer également les résidus soli-dement accrochés aux raidisseurs. Pour faciliter le basculement de la lame d'essuyage il est avantageux que pour un mouvement de basculement de la lame d'essuyage, l'une des faces inférieures de la barrette de tête roule sur la surface supérieure du rail élastique respectif associé. Ainsi, l'entretoise de basculement n'aura à se déformer que de manière minimale et les forces de friction au niveau de la face supérieure des rails élastiques et de la face inférieure de la barrette de tête sont réduites au minimum. De façon avantageuse, la face inférieure forme avec la face supérieure des raidisseurs un angle aigu a qui diminue lors du bascule-ment de la lame d'essuyage sur un grand côté de l'entretoise de bascule-ment alors que de l'autre côté cet angle augmente. Pour que l'intervalle entre la barrette de tête et les raidisseurs ne s'encombre pas de saletés, de glace ou de neige, il est avantageux que le balai d'essuie-glace équipé d'une lame d'essuyage selon l'invention comporte un déflecteur ou une gaine fixé(e) aux raidisseurs et couvrant ainsi la barrette de tête. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une section d'une lame d'essuyage selon l'invention avant la mise en place des raidisseurs, - la figure 2 est une section de la figure 1 montrant les raidisseurs mis en place, l'ensemble occupant une position médiane, - la figure 3 est une section d'une lame d'essuie-glace en position bas-culée, - la figure 4 est une section d'une lame d'essuie-glace en position bas-culée dans la direction opposée à celle de la figure 3, - la figure 5 montre une section d'un balai d'essuie-glace équipé d'une lame d'essuie-glace selon l'invention et d'un déflecteur, et 15 - la figure 6 montre une variante de la figure 5 comportant une gaine à la place du déflecteur. Description du mode de réalisation La figure 1 montre une lame d'essuie-glace 10 avant le montage des raidisseurs 36, 38 servant d'éléments de support d'un balai 20 d'essuie-glace non détaillé et correspondant à une structure plate. La po-sition des raidisseurs 36, 38 est représentée en trait interrompu à la figure 1. La lame d'essuie-glace 10 comporte une barrette de tête 12 à laquelle est reliée une entretoise de basculement 14 reliant la barrette de 25 tête 12 à une lame d'essuyage 16. Cette lame se compose d'une lèvre d'essuyage 18 rejoignant l'entretoise de basculement 14 par un épaulement en forme de coin 20. Dans le prolongement des flancs 22 de l'épaulement en forme de coin 20 il y a des lèvres d'étanchéité 24, 26. La longueur des lèvres d'étanchéité est définie pour qu'à l'état installé de la 30 lame d'essuyage 16 et pendant un mouvement d'essuyage, ces lèvres soient en permanence en contact avec les raidisseurs 36, 38. Ainsi, la lame d'essuie-glace 10 est tenue contre les raidisseurs 36, 38 par la barrette de tête 12 et les lèvres d'étanchéité 24, 26. Au montage des raidisseurs 36, 38 on déforme les lèvres 35 d'étanchéité 24, 26 élastiquement, légèrement vers l'extérieur ; ainsi les lèvres viennent s'appuyer avec une précontrainte souhaitée par les arêtes 44, 48 de leurs surfaces frontales 46, 50 contre la face inférieure des rai- disseurs 36, 38. Au cours d'un mouvement d'essuyage dans la direction 4 d'essuyage 54, la lame d'essuyage 16 bascule dans la direction opposée (figure 3, figure 4). L'angle cp compris entre le flanc intérieur 32, 34 des lèvres d'étanchéité 24, 26 qui se situent en amont dans la direction d'essuyage 24, augmente, alors que l'angle cp de la lèvre d'étanchéité 24, 26 située en aval dans la direction d'essuyage 54, diminue. En même temps, la surface frontale 46, 50 ou les arêtes 44, 48 s'appliquent contre les raidisseurs 36, 38, transversalement aux raidisseurs 36, 38 ; ainsi la lèvre d'étanchéité 24, 26 située en amont dans le sens d'essuyage 54 applique vers l'intérieur et la lèvre d'étanchéité 24, 26 située en aval dans le sens d'essuyage 54 s'écarte vers l'extérieur. Au cours du mouvement vers l'extérieur, l'arête 46, 48 évacue l'eau, la glace ou la saleté de la face inférieure des raidisseurs 36, 38. L'autre lèvre d'étanchéité 24, 26 protège le volume fermé pour éviter que l'eau ou la saleté ne puisse y pénétrer. Ainsi, on conserve la sécurité de fonctionnement de la lame d'essuyage 10 même dans des conditions de fonctionnement défavorables. Les lèvres d'étanchéité 24, 26 qui rejoignent par leurs flancs extérieurs 28, 30 à niveau, les flancs 22 de l'épaulement en forme de coin 20, ont de préférence une épaisseur de l'ordre de 1 mm à 2 mm. Ces lèvres peuvent être réalisées dans la même matière que les autres parties de la lame d'essuyage 10. Pour des applications difficiles, il est toutefois avantageux que la matière des lèvres d'étanchéité 24, 26 soit plus dure que la matière des autres parties de la lame d'essuyage 10. Les lèvres d'étanchéité 24, 26 peuvent être reliées aux autres parties de la lame d'essuyage 10 par extrusion, co-extrusion, injection ou compression. Comme matière on envisage notamment un caoutchouc de chloroprène, du polyéthylène, du polytétrafluoréthylène ou un copolymérisat de mélange. Comme l'angle cp de la lèvre d'étanchéité 24, 26 qui glisse vers l'extérieur est très petit, la lèvre d'étanchéité 24, 26 reste pratique-ment parallèle aux rails élastiques 36, 38. Dans cette direction, la lèvre est très rigide et fonctionne pratiquement comme une raclette. La barrette de tête 12 forme avec ses faces inférieures 40, 42, des deux côtés de l'entretoise de basculement 14, un angle aigu a avec les faces en regard des raidisseurs 36, 38. Cela permet aux faces inférieu- res 40, 42, lors du rabattement de la lame d'essuyage 16, de rouler sur le raidisseur 36, 38 correspondant sans générer de force de friction impor- tante et engendrer d l'usure. Pour que l'intervalle entre la barrette de tête 12 et les rails élastiques 36, 38 ne s'encrasse pas ni s'encombre de glace 5 et de neige, il est avantageux que le balai d'essuie-glace 56 équipé d'une lame d'essuie-glace 10 selon l'invention soit équipé d'un déflecteur 58 ou d'une gaine 60 fixé(e) aux raidisseurs 36, 38 et couvrant la barrette de tête 12. 10
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Lame d'essuie-glace (10) comportant une barrette de tête (12) et une lame d'essuyage (16) reliée à la barrette par l'intermédiaire d'une entretoise de basculement (14), le coups de lame d'essuyage comportant une lèvre d'essuyage (18) ainsi qu'un épaulement en forme de coin (20) dans la direction longitudinale dirigé vers l'entretoise (14), et relié à l'entretoise de basculement (14). L'entretoise de basculement (14) est raccordée directement à la barrette de tête (12), et des raidisseurs (36, 38) sont logés dans les intervalles entre la barrette de tête (12) et l'épaulement en forme de coin (20), latéralement par rapport à l'entretoise de basculement (14). Dans le prolongement des flans (22) de l'épaulement en forme de coin (20), des lèvres d'étanchéité (24, 26) ont une longueur dimensionnée pour être en permanence en contact avec les raidisseurs (36, 38), à l'état installé du balai d'essuie-glace (10) et pendant un mouvement d'essuyage.
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1. Lame d'essuie-glace (10) comportant une barrette de tête (12) et un corps de lame d'essuyage (16) relié à la barrette par l'intermédiaire d'une entretoise de basculement (14), le corps de la lame d'essuyage comportant une lèvre d'essuyage (18) ainsi qu'un épaulement en forme de coin (20), dans la direction longitudinale dirigé vers l'entretoise de basculement (14) et relié à l'entretoise de basculement (14), caractérisée en ce que l'entretoise de basculement (14) est raccordée directement à la barrette de 10 tête (12), et des raidisseurs (36, 38) sont logés dans les intervalles entre la barrette de tête (12) et l'épaulement en forme de coin (20), latéralement par rapport à l'entretoise de basculement (14), et dans le prolongement des flans (22) de l'épaulement en forme de coin 15 (20), des lèvres d'étanchéité (24, 26) dont une la longueur est dimension-née pour être en permanence en contact avec les raidisseurs (36, 38) lors-que le balai d'essuie-glace (10) est installé et pendant un mouvement d'essuyage. 20 2) Lame d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisée en ce qu' en cas de mouvement de basculement du corps de lame d'essuie-glace (16), l'une des faces inférieures (40, 42) de la barrette de tête (12) roule sur la surface supérieure du raidisseur (36, 38) correspondant. 25 3) Lame d'essuie-glace (10) selon la 2, caractérisée en ce que les faces inférieures (40, 42) de la barrette de tête (12) font un angle aigu (a) avec la face supérieure des raidisseurs (36, 38), cet angle diminuant 30 lors du rabattement du corps de la lame d'essuyage (16) sur un grand côté de l'entretoise de basculement (14) alors que cet angle augmente sur l'autre grand côté. 4) Lame d'essuie-glace (10) selon la 1, 35 caractérisée en ce qu' en position médiane neutre, les lèvres d'étanchéité (24, 26) forment un angle (cp) avec la face inférieure des raidisseurs (36, 38) de sorte que les lèvres d'étanchéité (24, 26) s'appliquent par les arêtes intérieures (44, 48) 5de leur face frontale (46, 50) contre les raidisseurs (36, 38) alors que pendant un mouvement de basculement du corps de la lame d'essuyage (16), l'angle (cp) diminue du côté vers lequel s'incline la lèvre d'essuyage (18) et augmente de l'autre côté. 5) Lame d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisée en ce que les lèvres d'étanchéité (24, 26) sont réalisées dans la même matière que la partie restante de l'essuie-glace (10). 10 6) Lame d'essuie-glace (10) selon la 1, caractérisée en ce que les lèvres d'étanchéité (24, 26) sont réalisées en une matière plus dure que la matière des autres parties de la lame d'essuie-glace (10) et elles sont 15 reliées aux autres parties de la lame d'essuie-glace (10) par extrusion, co-extrusion, injection ou compression. 7) Lame d'essuie-glace (10) selon la 6, caractérisée en ce que 20 les lèvres d'étanchéité (24, 26) sont en caoutchouc de chloroprène (CR), en polyéthylène (PE), en polytétrafluoréthylène (PTFE) ou en un copolymérisat mélangé. 8) Balai d'essuie-glace (56) comportant une lame d'essuie-glace (10) selon 25 l'une des 1 à 7, caractérisé par un déflecteur (58) ou une gaine (60) fixé(e) aux raidisseurs (36, 38) et couvrant la barrette de tête (12). 30
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B
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B60
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B60S
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B60S 1
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B60S 1/34
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FR2902243
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A1
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CONTACTEUR ELECTRIQUE TOURNANT POUR PIECE PIVOTANTE DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE
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-1- DESCRIPTION 10 DOMAINE TECHNIQUE La présente invention concerne un contacteur électrique tournant. L'invention se rapporte également plus spécifiquement à un contacteur électrique tournant monté sur une pièce pivotante, telle qu'un ensemble de direction, pour un véhicule automobile. 15 Un contacteur électrique tournant comprend deux parties coaxiales montées pour tourner l'une par rapport à l'autre. Un ruban souple de conducteurs électriques ou conducteur souple est disposé en spirale entre les deux parties coaxiales. Le conducteur souple permet de transmettre une information sous la forme d'un courant électrique 20 entre les deux parties coaxiales, quelle que soit leur position angulaire relative. L'une de ces deux parties coaxiales est dite fixe, en raison de son montage à une structure fixe. L'autre de ces deux parties coaxiales est dite mobile, en raison de son montage à une pièce pivotante. Les deux extrémités du conducteur souple sont reliées électriquement à deux conducteurs rigides portés respectivement par les parties fixe et 25 mobile. A titre d'exemple d'application pour un contacteur tournant dans un véhicule automobile, la structure fixe est formée par un corps fixe de colonne de direction, tel que le moyeu. Et la pièce pivotante est formée par la colonne de direction rattachée au volant de direction. Le contacteur sert à la commande de coussins de sécurité gonflables 30 ou airbag , à la commande de l'avertisseur sonore, ou encore à la commande du poste de radio à partir de moyens interrupteurs portés par le volant. Les parties fixe et mobile du contacteur forment un boîtier de forme générale annulaire dans lequel est logé le conducteur souple. Le conducteur souple s'enroule ou5 -2- se déroule à l'intérieur du boîtier annulaire selon le sens de rotation du volant. La longueur du conducteur souple est calculée, de façon à permettre une rotation allant au-delà de la plage de rotation permise par la colonne de direction. Le contacteur tournant est monté sur la colonne de direction du véhicule avant son montage au volant. Lors de ce montage, la partie mobile du contacteur doit être placée par rapport à la partie fixe de ce contacteur dans une position prédéterminée autorisant, après le montage du volant, un nombre de tours sensiblement identique dans les deux sens opposés de rotation du volant, sans arracher une extrémité du conducteur souple. Toutefois, si lors du montage du contacteur tournant les roues ne sont pas droites, c'est-à-dire orientées dans le sens longitudinal par rapport à l'axe longitudinal du véhicule (le volant étant en position neutre), la longueur du conducteur souple peut s'avérer insuffisante dans un des deux sens de rotation. Lorsque l'opérateur manoeuvre la colonne de direction de butée à butée, le conducteur souple va alors être mis sous forte tension et arraché. Le contacteur tournant est définitivement détérioré. Lors du montage ou lors d'une opération de maintenance, il est nécessaire de contrôler la position angulaire relative des deux parties fixe et mobile. L'opérateur doit donc s'assurer que les roues du véhicule sont droites lors du montage du contacteur tournant et également s'assurer que ce même contacteur tournant à monter est également en position neutre. ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE Actuellement, seul un marquage sur le contacteur tournant rappelle à l'opérateur que le montage doit être effectué avec les roues droites. D'autres solutions existent également pour montrer visuellement la position du conducteur souple. Un capot plastique transparent et un trou débouchant en position neutre uniquement permettent de s'assurer que le contacteur tournant est bien en position neutre lors de son montage. On connaît d'après le document FR- 2.795.245 un contacteur tournant muni d'un organe de blocage, en particulier un levier, destiné à bloquer temporairement la partie mobile par rapport à la partie fixe. Ce levier de blocage permet de maintenir la partie mobile du contacteur dans la position prédéterminée souhaitée par rapport à la partie fixe de ce contacteur, avant le montage du volant. Le levier de blocage s'escamote lors - 3 du montage du volant de façon à libérer la partie mobile du contacteur par rapport à la partie fixe de ce contacteur. Un élément de masquage coulissant vient, soit interdire l'accès aux moyens de fixation, soit verrouiller le levier de blocage. Cependant, en raison du nombre important de parties constitutives, ce contacteur tournant est difficile à régler en usine. De plus, ce type de contacteur tournant s'avère complexe à réaliser. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un contacteur tournant, permettant d'éviter toute détérioration du conducteur souple. Un deuxième problème est de garantir la position neutre d'un contacteur tournant, avant son montage. Un troisième problème consiste à obtenir la position neutre d'un contacteur tournant, lors de la première étape de son démontage pour une opération de maintenance. Un quatrième problème est d'empêcher le démontage d'un contacteur tournant, s'il n'est pas dans sa position neutre, c'est-à-dire quand les roues du véhicule ne sont pas droites. Un autre problème encore est de réaliser un ensemble de direction muni d'un contacteur tournant, destiné à un véhicule automobile. L'invention concerne donc un contacteur électrique tournant, destiné à être monté entre une pièce pivotante et une structure fixe d'un véhicule automobile, comprenant : - deux parties coaxiales, rotatives l'une par rapport à l'autre, - un conducteur électrique souple disposé en spirale entre les deux parties coaxiales, et - des moyens de montage de l'une desdites deux parties coaxiales sur la pièce pivotante ou sur la structure fixe. Conformément à un aspect de la présente invention, le contacteur électrique tournant est caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage, aptes à immobiliser en rotation les deux parties coaxiales l'une par rapport à l'autre, pour maintenir une position angulaire déterminée entre lesdites deux parties coaxiales lors d'un montage du contacteur électrique tournant, et aptes à verrouiller les moyens de -4- montage, pour empêcher un démontage de l'une desdites deux parties coaxiales et dudit contacteur électrique tournant. Autrement dit, avec les seuls moyens de blocage, les deux obstacles sont gérés, en ce qui concerne la garantie de position neutre du contacteur tournant et en ce qui concerne l'impossibilité de démontage lorsque le contacteur tournant n'est pas en position neutre. De manière particulièrement favorable, les moyens de blocage peuvent être aptes à passer d'une position d'immobilisation de rotation des deux parties coaxiales à une position de rotation libre de ces deux parties coaxiales, et inversement. Et les moyens de blocage peuvent être aptes à passer d'une position de verrouillage des moyens de montage à une position de déverrouillage de ces moyens de montage, et inversement. En d'autres termes, lorsque la rotation des deux parties coaxiales est empêchée grâce aux moyens de blocage, les moyens de montage ne sont pas verrouillés. Et à l'inverse, lorsque la rotation des deux parties coaxiales est libre, les moyens de montage sont verrouillés grâce à ces mêmes moyens de blocage. Pour empêcher de manière optimale toute rotation du contacteur, les moyens de blocage peuvent préférentiellement traverser les deux parties coaxiales dans la position d'immobilisation de rotation. Les moyens de blocage peuvent passer par un trou débouchant ménagé dans ces deux parties coaxiales. Le trou débouchant est ménagé en position neutre du contacteur tournant. Les moyens de blocage peuvent avantageusement se positionner devant les moyens de montage dans la position de verrouillage. Les moyens de blocage peuvent se positionner devant une empreinte pour un outil de démontage, située à l'extrémité des moyens de montage dans la position de verrouillage, de façon à empêcher tout accès à un outil de démontage. Les moyens de blocage peuvent favorablement comprendre un corps allongé. Le corps allongé peut se positionner perpendiculairement à l'axe formé par les moyens de montage dans la position de verrouillage. Le corps allongé peut être parallèle à l'axe de rotation des deux parties coaxiales. Le corps allongé peut être une vis ou une cale à deux positions. - 5 Selon un autre aspect de la présente invention, un ensemble de direction destiné à un véhicule automobile est caractérisé en ce qu'il comprend un contacteur tournant, présentant une ou plusieurs des caractéristiques techniques décrites ci-dessus, avec une partie coaxiale fixe, montée sur un corps fixe de colonne de direction, et avec une partie coaxiale mobile, montée sur un volant de direction. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : - la Figure 1 représente une vue du dessus en éclaté de certaines des pièces constitutives d'un contacteur tournant ; - la Figure 2 représente une vue en perspective du dessous de l'une des parties coaxiales constitutives du contacteur tournant de la Figure 1 ; - la Figure 3 représente une vue latérale en perspective de la partie coaxiale de la Figure 2, avec des moyens de blocage en position d'immobilisation de rotation des deux parties coaxiales ; et - la Figure 4 représente une vue latérale en perspective de la partie coaxiale de la Figure 2, avec les mêmes moyens de blocage en position de verrouillage des moyens de montage de cette partie coaxiale. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustrent les Figures 1 et 2, un contacteur électrique tournant (1), destiné à un ensemble de direction de véhicule automobile, comprend deux parties coaxiales montées rotatives l'une par rapport à l'autre. L'une des parties coaxiales est dite fixe (2) et l'autre des parties coaxiales est dite mobile (3). La partie coaxiale mobile (3) tourne par rapport à la partie coaxiale fixe (2) autour d'un axe de rotation (R). Les parties coaxiales, fixe (2) et mobile (3), possèdent une forme générale cylindrique délimitant un passage rond axial (4) traversant ces parties coaxiales, fixe (2) -6 et mobile (3). Les parties coaxiales, fixe (2) et mobile (3), assemblées entre-elles, referment un logement annulaire (6), dans lequel est logé un conducteur électrique souple (7). Ce conducteur électrique (7) est en forme générale de ruban (partiellement représenté en Figure 1). La partie coaxiale fixe (2) comprend tout d'abord une base, également appelée bol fixe (8). Le bol fixe (8) comprend une paroi circonférentielle annulaire (9) et un fond (11). Comme le montre la Figure 2, la partie coaxiale fixe (2) comprend également un support de commutation (12). Le bol fixe (8) est attaché sur le support de commutation (12), à l'aide de moyens classiques comprenant par exemple des pattes d'encliquetage. Le support de commutation (12) est monté sur un corps de colonne de direction (non représenté). La partie coaxiale mobile (3) comprend un couvercle annulaire (13) et un moyeu cylindrique central (16), ces pièces étant agencées de manière coaxiale à l'axe de rotation (R). Le couvercle annulaire (13) est encliqueté sur le moyeu cylindrique central (16). Un tendeur de ruban (14) est agencé coaxialement à l'axe de rotation (R), en étant inséré dans le logement annulaire (6). Le tendeur de ruban (14) sert à guider et à enrouler de manière optimale le conducteur électrique (7). Le moyeu cylindrique central (16) est monté, de manière à être entraîné en rotation, sur la colonne de direction (non représentée), celle-ci étant rattachée au volant de direction. Le moyeu cylindrique central (16) entraîne en rotation le tendeur de ruban (14), à titre d'exemple par l'intermédiaire de moyens à engrenage de type épicycloïdal (non représentés), montés dans le fond (11) du logement annulaire (6). Ces moyens à engrenage permettent d'obtenir un rapport de réduction de deux entre le moyeu cylindrique central (16) et le tendeur de ruban (14). Lorsque le volant tourne dans un sens, le moyeu cylindrique central (16) tourne dans le même sens à la même vitesse et le tendeur de ruban (14) tourne dans le même sens à une vitesse divisée par deux. Le conducteur souple (7) assure une liaison électrique entre la partie coaxiale fixe (2) et la partie coaxiale mobile (3). Pour ce faire, le conducteur souple (7) comprend une première extrémité reliée à un connecteur fixe (17), porté par le bol fixe (8), et donc par la partie coaxiale fixe (2). Le conducteur souple (7) comprend une seconde extrémité reliée à un connecteur mobile (18), porté par le couvercle annulaire (13), et donc par la partie coaxiale mobile (3). Le support de commutation (12) et ainsi l'ensemble de la partie coaxiale fixe (2) -7- comprend des moyens (19) pour son montage sur le corps de colonne de direction. Ces moyens de montage (19) comprennent une rainure longitudinale (21), parallèle à l'axe de rotation (R), destinée à empêcher toute rotation du support de commutation (12) et de la partie coaxiale fixe (2), par rapport au corps de colonne de direction. Les moyens de montage (19) comprennent également un collier de serrage (22), interrompu radialement, formé à partir du support de commutation (12), et pouvant être fermé par une vis de serrage tangentielle (23). Le collier de serrage (22) vient se sertir autour du corps de colonne de direction, de façon à arrimer fermement, grâce à la vis de serrage (23), le support de commutation (12), l'ensemble de la partie coaxiale fixe (2) et ainsi le contacteur électrique tournant (1) à la structure fixe du véhicule. Selon l'invention, le contacteur tournant (1) comprend des moyens de blocage (24), servant d'une part à immobiliser en rotation les deux parties coaxiales (2) l'une par rapport à l'autre, et servant d'autre part à verrouiller les moyens de montage (19). Les moyens de blocage (24) comprennent une vis, appelée par la suite vis d'indexage (26) passant par une série de perçages ou trous débouchants (27) ménagés au travers du contacteur tournant (1). Pour immobiliser en rotation les deux parties coaxiales (2), il est nécessaire que la série de trous débouchants (27) traverse tout le contacteur tournant (1), suivant un axe parallèle à son axe de rotation (R). Le bol fixe (8), le couvercle annulaire (13), le tendeur de ruban (14) et le support de commutation (12) comprennent chacun un trou débouchant (27). Les trous débouchants (27) coïncident uniquement lorsque le contacteur tournant (1) est en position neutre, avec les roues du véhicule droites. Lorsque la vis d'indexage (26) n'est pas en butée, c'est-à-dire non vissée, elle passe par tous les trous débouchants (27) et bloque ainsi la rotation du contacteur tournant (1). La vis d'indexage (26) empêche ainsi toute rotation du couvercle annulaire (13), du tendeur de ruban (14) et ainsi du moyeu cylindrique central (16), par rapport au bol fixe (8) et au support de commutation (12). Il est possible de garantir que les roues du véhicule soient bien droites, lors du premier montage du contacteur tournant (1) sur la colonne de direction ou lors d'un démontage pour réparation. A l'inverse, lorsque la vis d'indexage (26) est en butée, c'est-à-dire vissée à fond, elle se retrouve uniquement au niveau des trous débouchants (27) du bol fixe (8) et du support de commutation (12). La vis d'indexage (26) ne passe pas par tous les trous débouchants (27) et le contacteur tournant (1) peut alors effectuer ses rotations -8 librement. Le couvercle annulaire (13), le tendeur de ruban (14) et le moyeu cylindrique central (16) peuvent tourner par rapport au bol fixe (8) et au support de commutation (12). Pour verrouiller les moyens de montage (19), il est nécessaire de choisir la position du trou débouchant (27), de manière à interdire le dévissage de la fixation du contacteur tournant (1) sur la colonne de direction. Le trou débouchant (27) du support de commutation (12), et ainsi la vis d'indexage (27), sont positionnés dans le même plan et perpendiculairement à la vis de serrage (23). Le trou débouchant (27) du support de commutation (12), et ainsi la vis d'indexage (27), sont placés immédiatement à proximité de la tête (28) de la vis de serrage (23), munie d'une empreinte pour un outil de dévissage, lorsque cette dernière est vissée à fond pour fermer le collier de serrage (22). Lorsque la vis d'indexage (26) n'est pas en butée, c'est-à-dire non vissée, elle vient à fleur de la surface extérieure (29) du support de commutation (12). La vis d'indexage (26) laisse l'accès libre à la tête (28) de la vis de serrage (23). Par voie de conséquence, pour dévisser cette vis serrage (23), il est impératif que le contacteur (1) tournant soit en position neutre, avec les trous débouchants (27) coïncidents et avec la vis d'indexage (26) non vissée. A l'inverse, lorsque la vis d'indexage (26) est en butée, c'est-à-dire vissée à fond, elle traverse les trous débouchants (27) du bol fixe (8) et du support de commutation (12) et ressort au-delà de la surface extérieure (29) du support de commutation (12). La vis d'indexage (26) bloque l'accès à la tête (28) et interdit le dévissage de la vis de serrage (23). Les moyens de blocage (24) peuvent avoir un coloris particulièrement voyant, de manière à avoir un repère visible de la position de ces mêmes moyens de blocage (24). Cette couleur doit être contrastée, rouge ou jaune. La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. Une variante de la solution consiste à remplacer la vis d'indexage (23) par une goupille qui prendra deux positions, avec le contacteur tournant (1) bloqué autorisant sa fixation ou avec le contacteur tournant (1) libre interdisant son démontage. Une autre -9 variante consiste placer le trou débouchant (27) de telle manière que la vis d'indexage (23) serve également de fixation sur la colonne de direction. Dans certains cas, l'encombrement va nécessiter de faire un trou de petit diamètre ou de section rectangulaire. D'autres applications sont envisagées, dans le cas de pièces en rotation dont la position neutre doit être garantie, à titre d'exemple, pour une poulie de courroie de distribution et d'autres encore
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Un contacteur électrique tournant (1), destiné à être monté entre une pièce pivotante et une structure fixe d'un véhicule automobile, comprend deux parties coaxiales (2), rotatives l'une par rapport à l'autre, un conducteur électrique souple (7) disposé en spirale entre les deux parties coaxiales (2), et des moyens de montage (19) de l'une desdites deux parties coaxiales (2) sur la pièce pivotante ou sur la structure fixe.Des moyens de blocage (24) sont aptes à immobiliser en rotation les deux parties coaxiales (2) l'une par rapport à l'autre, pour maintenir une position angulaire déterminée entre lesdites deux parties coaxiales (2) lors d'un montage du contacteur électrique tournant (1), et sont aptes à verrouiller les moyens de montage (19), pour empêcher un démontage de l'une desdites deux parties coaxiales (2) et dudit contacteur électrique tournant (1).
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1. Contacteur électrique tournant, destiné à être monté entre une pièce pivotante et une structure fixe d'un véhicule automobile, comprenant : -deux parties coaxiales (2, 3), rotatives l'une par rapport à l'autre, un conducteur électrique souple (7) disposé en spirale entre les deux parties coaxiales (2, 3), et - des moyens de montage (19) de l'une desdites deux parties coaxiales (2, 3) sur la pièce pivotante ou sur la structure fixe, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de blocage (24), aptes à immobiliser en rotation les deux parties coaxiales (2, 3) l'une par rapport à l'autre, pour maintenir une position angulaire déterminée entre lesdites deux parties coaxiales (2, 3) lors d'un montage du contacteur électrique tournant (1), et aptes à verrouiller les moyens de montage (19), pour empêcher un démontage de l'une desdites deux parties coaxiales (2, 3) et dudit contacteur électrique tournant (1). 2. Contacteur selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de blocage (24) sont aptes à passer d'une position d'immobilisation de rotation des deux parties coaxiales (2, 3) à une position de rotation libre desdites deux parties coaxiale (2, 3) et d'une position de verrouillage des moyens de montage (19) à une position de déverrouillage desdits moyens de montage (19), et inversement. 3. Contacteur selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage (24) traversent les deux parties coaxiales (2, 3) dans la position d'immobilisation de rotation, en passant par un trou débouchant (27) ménagé dans lesdites deux parties coaxiales (2, 3). 4. Contacteur selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les moyens de blocage (24) se positionnent devant les moyens de montage (19) dans la position de verrouillage.-11- 5. Contacteur selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de blocage (24) se positionnent devant une empreinte (28) pour un outil de démontage, située à l'extrémité des moyens de montage (19, 23) dans la position de verrouillage. 6. Contacteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de blocage (24) comprennent un corps allongé. 7. Contacteur selon la 6, caractérisé en ce que le corps allongé se positionne perpendiculairement à l'axe formé par les moyens de montage (23) dans la position de verrouillage. 8. Contacteur selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que le corps allongé est parallèle à l'axe de rotation (R) des deux parties coaxiales (2, 3). 9. Contacteur selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que le corps allongé est une vis (26) ou une cale à deux positions. 10. Ensemble de direction destiné à un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend un contacteur tournant (1) selon l'une quelconque des précédentes, avec une partie coaxiale fixe (2), montée sur un corps fixe de colonne de direction, et avec une partie coaxiale mobile (3), montée sur un volant de direction.
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H,B
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H01,B62
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H01R,B62D
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H01R 35,B62D 1
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H01R 35/02,B62D 1/10
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FR2900710
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A1
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PROCEDE DE REALISATION D'UN RESSORT A SPIRES PLATES, UN RESSORT HELICOIDAL OBTENU PAR LA MISE OEUVRE DE CE PROCEDE, AINSI QU'UN ENSEMBLE DE DIRECTION DE VEHICULE COMPORTANT UNE COLONNE DE DIRECTION AVEC UN TEL RESSORT
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"Procédé de réalisation d'un ressort à spires plates, un ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre de ce procédé, ainsi qu'un ensemble de direction de véhicule comportant une colonne de direction avec un tel ressort" La présente invention concerne un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates, un tel ressort obtenu par ce procédé, ainsi qu'un ensemble de direction de véhicule comportant un tel ressort. Selon un concept récent en matière d'ensembles de direction de véhicules, notamment de véhicules automobiles, la colonne de direction et le volant sont conformés et agencés dans la structure du véhicule de manière à pouvoir découpler en rotation le volant de son moyeu central. Selon ce concept, le moyeu central disposé en extrémité de colonne de direction est dit fixe, c'est-à-dire libre en rotation par rapport au volant et à la colonne de direction. Cette disposition permet plus particulièrement, mais non exclusivement, l'implantation d'un sac gonflable ( air-bag ) dans le moyeu, notamment un sac asymétrique offrant un fonctionnement optimal. Le concept récent selon lequel le volant est découplé en rotation de son moyeu permet par ailleurs de placer sur le moyeu d'un volant des commandes de certaines fonctions telles que des commandes d'autoradio, de climatiseur, de navigation, de régulation de vitesse, de klaxon, etc., sans devoir pour autant chercher ces commandes chaque fois que l'on veut les actionner. En effet, lorsque de tels moyens de commandes sont disposés sur un moyeu totalement lié en rotation par rapport au volant, il est relativement difficile d'utiliser ces commandes sans les chercher visuellement et sans quitter ainsi la route des yeux pendant ce temps. Pour remédier à cet inconvénient, une architecture mécanique décrite dans les documents FR-A-2-833915 et FR-A- 2-833916 a vu le jour, architecture qui est basée sur l'utilisation d'un ressort hélicoïdal permettant d'assurer que les commandes implantées sur le moyeu soient toujours à la portée des doigts du conducteur et autorisant en outre l'emploi d'une forme optimale du sac gonflable de sécurité et cela sans apporter de modifications importantes à la structure du volant et du moyeu. En raison de la présence d'un sac gonflable de sécurité dans le moyeu, le ressort hélicoïdal doit être très raide en torsion axiale et très souple en compression axiale. Pour obtenir un ressort hélicoïdal ayant de telles caractéristiques mécaniques, des essais assez concluants ont été effectués avec des ressorts hélicoïdaux à spires plates. Par spire plate, on entend une spire de section rectangulaire dont l'épaisseur, c'est-à-dire la dimension mesurée dans la direction de l'axe des spires, est très inférieure à la hauteur, c'est-à-dire à la dimension mesurée dans une direction perpendiculaire à l'axe. Le rapport entre l'épaisseur et la hauteur est généralement de l'ordre de un sur cinq. Toutefois, ce rapport peut également être inférieur à un sur vingt. De manière générale, les ressorts hélicoïdaux sont obtenus par des procédés d'enroulement mis en oeuvre respectivement à froid et à chaud. Typiquement, l'enroulement à froid est adapté pour des fils ronds ayant un diamètre généralement inférieur à 7 mm et allant rarement jusqu'à 20 mm. L'enroulement à chaud est adapté pour des barres dont le diamètre moyen peut aller jusqu'à 30 mm. Puisque de tels procédés impliquent des déformations plastiques très importantes du matériau devant former le ressort hélicoïdal, notamment des déformations dans les directions perpendiculaires à l'axe d'enroulement, ces procédés ne sont pas adaptés pour la fabrication de ressorts hélicoïdaux à spires plates. Ainsi, il a été développé un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à partir d'un matériau plat consistant essentiellement à découper dans un support un ensemble périodique de bandes adjacentes disposées selon un motif élémentaire par rapport au centre d'un segment de pliage et effectuer des pliages successifs de l'ensemble desdites bandes autour des axes de pliage. Selon un autre procédé de réalisation, également mis en oeuvre à partir d'un matériau plat, une pluralité de rondelles élémentaires planes de géométrie identique est découpée dans un support. Ces rondelles sont sectionnées pour pouvoir réaliser sur chacune d'elle un espacement axial identique de rondelle en rondelle et afin de pouvoir les assembler, par soudure, le long de lignes de jonctions respectives résultant du sectionnement de chacune des rondelles élémentaires. Bien que les ressorts hélicoïdaux obtenus selon ce procédé ont donné des résultats assez satisfaisants lors de différents essais, il a néanmoins été constaté que les performances de ces ressorts pourraient être améliorées si l'on réussissait à découpler la raideur en flexion de la raideur en torsion. Le but de l'invention est de proposer un procédé de réalisation d'un ressort à spires plates susceptible de pouvoir obtenir le découplage recherché des raideurs en torsion et en flexion. Le but de l'invention, est atteint avec un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates, comprenant les étapes de découper dans un support une pluralité de rondelles élémentaires planes indépendantes de géométrie identique, de sectionner les rondelles élémentaires suivant au moins une ligne passant par un centre de la rondelle pour obtenir par le ou chacun des sectionnements deux lignes de jonction complémentaires, de réaliser sur les rondelles élémentaires planes un espacement axial identique entre chaque paire de lignes de jonction respectives correspondant au pas du ressort, et assembler les différentes rondelles élémentaires complémentaires ainsi obtenues en effectuant la jonction par une soudure de ladite pluralité de rondelles élémentaires le long de leurs lignes de jonction respectives. Selon la présente invention, le procédé comprend également une étape de découpe de formes identiques dans chacune des rondelles élémentaires, cette étape étant effectuée pendant la même étape que la découpe des rondelles élémentaires. Le procédé de l'invention est fondé sur l'idée de pouvoir assouplir la raideur en flexion d'un ressort hélicoïdal à spires plates en réalisant des perforations dans la spirale. Ces perforations ou formes sont réalisées pendant la même étape que la découpe des rondelles élémentaires et notamment avant la soudure des différentes rondelles élémentaires pour former le ressort hélicoïdal. Avantageusement, le procédé est mis en oeuvre en effectuant la découpe des rondelles élémentaires et la découpe des formes ou perforations par emboutissage en une seule et même opération. Les rondelles élémentaires sont assemblées de préférence en réalisant la jonction des lignes de jonction complémentaires par soudure laser. Le but de l'invention est également atteint avec un ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre du procédé défini ci-dessus. Pour réaliser ce ressort, les rondelles élémentaires planes sont des secteurs de couronnes circulaires identiques ayant des lignes de jonction complémentaires, les secteurs ayant chacun une valeur angulaire inférieure à 360 . Selon des modes de réalisation du ressort hélicoïdal de l'invention, le ressort hélicoïdal peut également avoir une ou plusieurs des caractéristiques ci-après . - les rondelles élémentaires planes sont des secteurs de couronnes ayant des formes extérieure et intérieure d'un polygone et des lignes de jonction complémentaires, les secteurs ayant une valeur angulaire inférieure à 360 ; - les lignes de jonction sont linéaires ; - les lignes de jonction sont des lignes radiales d'un cercle constituant la forme extérieure de chacune des rondelles élémentaires lorsqu'il s'agit de rondelles de couronnes circulaires ou d'un cercle constituant un cercle inscrit lorsqu'il s'agit de rondelles de couronnes polygonales ; les rondelles élémentaires ont été obtenues par découpe dans un flanc de tôle ; les rondelles élémentaires ont été obtenues par découpe dans un assemblage d'une pluralité de tôles ayant ensemble une épaisseur égale à l'épaisseur des rondelles élémentaires. Le but de l'invention est également atteint par un ensemble de direction de véhicule comportant une colonne de direction montée libre en rotation par rapport à un support fixe du véhicule, et dont l'extrémité opposée à celle reliée aux roues directrices du véhicule s'étend au-delà du support fixe et porte un moyeu de volant de direction, monté à rotation par rapport à ladite colonne, ledit ensemble comportant en outre un volant de direction rigidement solidaire de la colonne, ainsi qu'un ressort hélicoïdal tel que défini ci avant, interposé entre le moyeu et le support fixe en ayant une extrémité rigidement solidaire du moyeu, l'extrémité opposée étant rigidement solidaire du support fixe. La description de l'invention est complétée ci-après par la description d'exemples de réalisation non limitatifs, accompagnée de dessins dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement l'ensemble de direction de véhicule comprenant un ressort selon l'invention, les figures 2a à 2e représentent cinq exemples de rondelles élémentaires sans perforation, ces rondelles formant des secteurs de couronnes d'angles différents, la figure 3 est une vue en perspective d'une rondelle élémentaire sans perforation et plane en forme de couronne circulaire, la figure 4 est une vue en perspective de la rondelle élémentaire de la figure 3 après formage en trois dimensions, la figure 5 est une vue de côté de la rondelle de la figure 4, la figure 6 représente une vue de dessus d'une première forme de base de perforations montrée en forme linéaire, la figure 7 représente une vue de dessus d'une rondelle élémentaire plane en forme de couronne circulaire et pourvue de perforations suivant la forme de base représentée sur la figure 6, la figure 8 représente une vue de dessus d'une deuxième forme de base de perforations montrée en forme linéaire, la figure 9 représente une vue de dessus d'une rondelle élémentaire plane en forme de couronne circulaire et pourvue de perforations suivant la forme de base représentée sur la figure 8, la figure 10 représente une vue de dessus d'une troisième forme de base de perforations montrée en forme linéaire, la figure 11 représente une vue de dessus d'une rondelle élémentaire plane en forme de couronne circulaire et pourvue de perforations suivant la forme de base représentée sur la figure 10, la figure 12 représente une vue de dessus d'une quatrième forme de base de perforations montrée en forme linéaire, la figure 13 représente une vue de dessus d'une rondelle élémentaire plane en forme de couronne circulaire et pourvue de perforations suivant la forme de base représentée sur la figure 12, les figures 14 à 17 représentent, en vues de dessus, quatre autres exemples de rondelles élémentaires en forme de secteurs de couronnes et pourvues de perforations selon l'invention. Pour situer le ressort de l'invention, la figure 1 représente schématiquement un ensemble de direction de véhicule, notamment de véhicule automobile. Cet ensemble comporte une colonne de direction 1 montée libre en rotation par rapport à un support fixe du véhicule, tel que la planche de bord, représenté seulement par une gaine 5 et dont l'extrémité 14 opposée à celle reliée aux roues directrices du véhicule, au moyen par exemple d'un ensemble crémaillère - pignon de crémaillère (non représenté), s'étend au-delà du support fixe 5 et porte un moyeu 4 de volant de direction, monté à rotation par rapport à la colonne 1. Cet ensemble comprend en outre un rigidement solidaire de la colonne fixée à la jante 3 du volant 2 et support fixe 5 et le moyeu 4 la colonne 1. direction est équipé d'un ressort plates, interposé entre le moyeu 4 25 rigidement solidaire du support fixe 5, afin d'assurer une liaison mécanique et électrique entre ces deux éléments. La platine 26 du volant de direction est intercalée entre deux spires 77 du ressort 7 de façon à pouvoir 30 tourner entre ces spires 77 et être simultanément déplacée selon une direction axiale lors d'une rotation du volant 2, indépendamment du moyeu 4. Grâce à cette disposition du ressort 7 selon l'invention et de l'agencement de la colonne de 35 direction 1 par rapport au support fixe du véhicule, la rotation du volant 2 entraîne uniquement la rotation de la colonne de direction 1, mais reste, pour le moins volant de direction 2 1 par une platine 26 interposée entre le perpendiculairement à Cet ensemble de hélicoïdal 7 à spires et le support fixe 5 en ayant une extrémité rigidement moyeu solidaire du 4, l'extrémité opposée étant pratiquement, sans effet sur le ressort hélicoïdal 7 et le moyeu 4 est ainsi maintenu immobile en rotation par celui-ci. Ce résultat est obtenu grâce à la grande raideur en torsion axiale et à la grande souplesse en compression axiale du ressort hélicoïdal 7 selon l'invention. Un ensemble de direction de ce type présente ainsi l'avantage de proposer un moyeu central fixe quel que soit l'angle de braquage du volant. La figure 1 montre par ailleurs la possibilité de placer entre le volant 2 et le support fixe du véhicule représentée par la gaine 5, un ou plusieurs capteurs d'angle 8 permettant de constater à tout moment la position angulaire du volant. Les figures 2a à 2e représentent schématiquement, et pour cela sans perforations, des rondelles élémentaires sous forme de secteurs de couronnes ayant des valeurs angulaires différentes. Ainsi, la figure 2a représente une rondelle 10A à géométrie circulaire autour d'un centre 0 et avec un sectionnement 11 orienté suivant une direction radiale portant ici la double référence A et B. En effet, si l'on réussissait un sectionnement idéal n'enlevant pas de matière, la rondelle serait complète, c'est-àdire elle aurait un angle de secteur de 360 . En réalité, il y aura toujours une toute légère fente faisant que le secteur de couronnes peut avoir une valeur angulaire très proche, mais toujours inférieure à 360 , afin de faciliter notamment la jonction (par exemple par soudure) de deux rondelles successives. Les figures 2b à 2e représentent quatre rondelles élémentaires 10B, 10C, 10D, 10E sous forme de secteurs de couronne ayant des angles de secteur a différents. Ces secteurs sont obtenus en découpant dans le matériau plat des secteurs de couronne délimités par deux sectionnements définis par des lignes de jonction, respectivement 12 et 13 orientés suivants deux directions radiales différentes, référencées respectivement A et B et enfermant entre eux l'angle a. Les lignes de jonction 12, 13 sont représentées ici comme des lignes droites. Il va s'en dire que ces lignes de jonction 12, 13 peuvent avoir toute autre forme, notamment courbe, mais qu'elles doivent avoir des formes complémentaires de sorte que, lors de l'assemblage du ressort de l'invention, la ligne de jonction 12 d'une première rondelle élémentaire puisse être soudée sans problème sur une ligne de jonction 13 d'une rondelle élémentaire suivante. La rondelle élémentaire 10 découpée en vue de la réalisation d'un ressort hélicoïdal selon l'invention, est représentée sur les figures 3 et 4 sous la forme d'un secteur de couronne circulaire et est représentée en perspective respectivement dans un état initialement plat et dans un état axialement déformé. La rondelle élémentaire 10 est définie par le centre géométrique 0 et les deux axes A et B définissant entre eux l'angle a. Ainsi, une rondelle d'angle a sera une couronne de 360 tronquée d'un secteur angulaire d'angle a. Les sections radiales de découpe 12, 13, confondues respectivement avec l'axe A et l'axe B, forment les deux lignes de jonction nécessaires à l'assemblage des rondelles élémentaires pour former un ressort hélicoïdal selon l'invention. A partir de la pièce plane représentée sur la figure 3, on réalise une pièce en trois dimensions par déformation axiale. La rondelle 10 en trois dimensions représentée sur la figure 4 a les mêmes caractéristiques géométriques que la rondelle élémentaire plane de la figure 3, exceptée la déformation qui lui est pratiquée pour espacer radialement les deux lignes de jonction 12 et 13 d'une distance axiale d correspondant au pas du ressort. Le pas du ressort est représenté encore sur la figure 5 montrant la rondelle élémentaire 10 en vue latérale. Les figures 6 à 13 montrent quatre exemples de réalisation d'une rondelle élémentaire pour obtenir un ressort hélicoïdal selon l'invention, avec chaque fois une présentation linéaire de la forme de base respective selon laquelle sont pratiquées les perforations (ou découpes de formes) de ces quatre exemples de rondelles perforées. Ainsi, la figure 6 montre une première forme de base 20 pour un premier exemple d'une rondelle élémentaire 21 permettant la réalisation d'un ressort hélicoïdal selon l'invention. La forme de base 20 est composée d'une suite de triangles inversés 22, 23, comme une poutre en treillis de charpente métallique. Cette forme à perforations triangulaires permet d'avoir une inertie maximale avec un minimum de matière. Pour éviter la concentration de contraintes, les perforations triangulaires peuvent être réalisées avec des angles arrondis. La rondelle 21 reprend donc la forme de base 20, bien qu'avec des dimensions légèrement modifiées, notamment en ce qui concerne la largeur des bases 22B, 23B des triangles inversés. La figure 7 représente une rondelle 21 selon l'invention avec des perforations précisément triangulaires, c'est-à-dire sans angles arrondis, et avec les mêmes références que sur la forme de base 20 de la figure 6, bien que la base 23B des triangles 23 disposées du côté du bord intérieur de la rondelle 21 soit moins large que la base 22B des triangles 22 disposées du côté du bord extérieur de la rondelle 21. Notons que les bases 22B des triangles 22 disposées du côté du bord extérieur de la rondelle et les bases 23B des triangles 23 disposées du côté du bord intérieur de la rondelle peuvent aussi bien avoir des formes en arc de cercle. La rondelle élémentaire 21 comporte deux lignes de jonction complémentaires 24, 25 ayant ici la forme de lignes droites. On notera toutefois que les deux lignes de jonction 24, 25 ne sont pas orientées suivant les axes radiaux indiqués sur les exemples des figures 2 et 3, mais correspondent à des côtés des triangles suivant la forme triangulaire des perforations choisies. Ainsi, les lignes de jonction sont plus longues qu'elles ne seraient en cas d'orientation radiale, mais cette inclinaison augmente leur longueur et réduit ainsi les sollicitations que subissent les soudures d'un ressort de l'invention. Selon une variante de réalisation, deux rondelles élémentaires successives peuvent être soudées uniquement sur les bases des perforations triangulaires indiquées sur la figure 7 par les références D, E. Toutefois, cette variante augmente la sollicitation de la soudure. On notera enfin que les formes découpées se présentent en un nombre entier. La figure 8 montre une deuxième forme de base 30. C'est la forme la plus complexe du fait qu'elle est formée par un rectangle 32 avec deux diagonales 33, 34. Cette forme peut être obtenue par découpe avec des poinçons triangulaires. Comme pour la première forme de base 20, les triangles peuvent être découpés avec des angles arrondis. La figure 9 représente une rondelle 31 à secteur de couronne avec des perforations selon la deuxième forme de base 30. On notera que, en raison de la forme circulaire des côtés de la suite de rectangles formant le bord intérieur 37 et le bord extérieur 38 de la rondelle 31, les diagonales se croisent à des points relativement plus proches du bord intérieur 37 de la rondelle 31 que du bord extérieur 38 de la rondelle 31. On notera par ailleurs que pour la rondelle élémentaire 31, les lignes de jonction 35, 36 sont orientées suivant des lignes radiales en passant par le centre 0 de la rondelle 31. La figure 10 montre une troisième forme de base 40 pour les perforations d'une rondelle selon l'invention. La troisième forme de base 40 est une version intermédiaire entre les formes de base 20 et 30 dans la mesure où le motif est formé d'un rectangle 42 et d'une seule diagonale 43. Les diagonales des rectangles peuvent être orientées toujours dans le même sens tout comme elles peuvent être disposées en alternance comme dans l'exemple représenté sur la figure 10. La rondelle 41, qui est pourvue de perforations suivant la troisième forme de base 40, à l'exception de la disposition en forme circulaire. La rondelle 41 comporte ainsi des perforations ayant des formes rappelant les rectangles de la deuxième forme de base 40 avec deux côtés concentriques faisant partie respectivement du bord intérieur 47 et du bord extérieur 48 de la rondelle 41 et deux côtés droits orientés suivant des lignes radiales passant par le centre 0 de la rondelle 41. On notera par ailleurs que les lignes de jonction 44, 45 de la rondelle 41 sont orientées pour cette raison, comme sur la rondelle 31 selon la figure 9, avec orientation radiale. La figure 12 montre une quatrième forme de base 50 linéaire. On retrouve la forme de base en rectangle des deuxième 30 et troisième 40 formes de base, mais sans diagonale. La figure 13 montre une rondelle 51 selon l'invention comportant des perforations selon la quatrième forme de base 50. Cette forme de perforation n'a d'intérêt que si les sections des côtés 52 à 55 de chacun des rectangles sont importantes et qu'il n'y a plus de place pour des diagonales. Une telle situation peut se présenter par exemple, lorsque le diamètre intérieur de la rondelle est de l'ordre de 40 mm, alors que le diamètre extérieur de la rondelle est de l'ordre de 1000 mm et que chaque côté des rectangles a une largeur de l'ordre de 15 mm. Alors, la perforation au centre de chaque rectangle a une largeur de l'ordre de seulement 10 mm et il n'y a donc plus de place pour des diagonales. On notera par ailleurs sur la rondelle 51, que les lignes de jonction 56, 57 sont orientées suivant les lignes radiales passant le centre 0 de la rondelle. En ce qui concerne le choix des lignes de soudage lors de l'assemblage des rondelles élémentaires suivant la deuxième forme représentée sur la figure 9, selon la troisième forme représentée sur la figure 11 et selon la quatrième forme représentée sur la figure 13, les indications données pour la première forme représentée sur la figure 7 s'appliquent de manière analogue. Les soudures peuvent donc être réalisées le long des lignes de jonction ou suivant les côtés concentriques faisant partie respectivement du bord intérieur et du bord extérieur de la rondelle. Les figures 14 à 17 montrent quatre autres formes de perforations possibles dans les rondelles destinées à la réalisation d'un ressort hélicoïdal selon l'invention. Ces quatre exemples sont représentées sur des secteurs de couronne, donc en forme circulaire. Ainsi, la figure 14 représente une rondelle élémentaire 60 avec des perforations sensiblement trapézoïdales 61 dont la grande base 63 et la petite base 64 ont des formes courbes reprenant approximativement la courbe du bord intérieur 65 et du bord extérieur 66 de la rondelle 60. Selon cette forme, les grandes bases 63 des perforations trapézoïdales adjacentes sont disposées le long du bord extérieur 66 de la rondelle 60. La figure 15 représente une rondelle élémentaire 70 pourvue de perforations 71 de forme sensiblement trapézoïdale. Les perforations 71 présentent une grande base 73 et une petite base 74 ayant des formes courbes et reprenant approximativement la forme des bords respectivement intérieur 75 et extérieur 76 de la rondelle 70. Contrairement à la disposition des perforations 61 dans la rondelle 60, les perforations 71 de la rondelle 70 sont disposées avec leur grande base 73 du côté du bord intérieur 75 de la rondelle 70. Il en résulte pour la partie restante de matière 72 qu'elle est nettement plus grande que la partie correspondante 62 de la rondelle 60. La figure 16 représente une rondelle élémentaire 80 avec des perforations 81 en forme de losange. Les grandes diagonales des losanges 81 sont orientées au moins approximativement suivant la direction radiale des rondelles 80. La figure 17 montre comme dernier exemple non limitatif de formes de perforations, une rondelle 90 en secteur de couronnes avec des perforations elliptiques 91. Les perforations 91 sont orientées de manière que leur grand diamètre est orienté sensiblement suivant la direction radiale passant par le centre de la rondelle 90
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L'invention concerne un procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates, comprenant les étapes de découper dans un support une pluralité de rondelles élémentaires planes indépendantes de géométrie identique, de sectionner les rondelles élémentaires et d'assembler les différentes rondelles élémentaires complémentaires ainsi obtenues en effectuant la jonction par une soudure de ladite pluralité de rondelles élémentaires. Ce procédé comprend également une étape de découpe de formes identiques dans chacune des rondelles élémentaires, cette étape étant effectuée pendant la même étape que la découpe des rondelles élémentaires.L'invention concerne également un ressort hélicoïdal obtenu selon ce procédé.
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1. Procédé de réalisation d'un ressort hélicoïdal à spires plates, comprenant les étapes de découper dans un support une pluralité de rondelles élémentaires planes indépendantes de géométrie identique, de sectionner les rondelles élémentaires suivant au moins une ligne passant par un centre de la rondelle pour obtenir par le ou chacun des sectionnements deux lignes de jonction complémentaires, de réaliser sur les rondelles élémentaires planes un espacement axial identique entre chaque paire de lignes de jonction respectives correspondant au pas du ressort, et assembler les différentes rondelles élémentaires complémentaires ainsi obtenues en effectuant la jonction par une soudure de ladite pluralité de rondelles élémentaires le long de leurs lignes de jonction respectives, caractérisé en ce qu'il comprend également une étape de découpe de formes identiques dans chacune des rondelles élémentaires, cette étape étant effectuée pendant la même étape que la découpe des rondelles élémentaires. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la découpe des rondelles élémentaires et la découpe des formes sont effectués par emboutissage en une seule et même opération. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les rondelles élémentaires sont assemblées en réalisant la jonction des lignes de jonction complémentaires par soudure laser. 4. Ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les rondelles élémentaires planes (10) sont des secteurs de couronnes circulaires identiques ayant des lignes de jonctions complémentaires (12, 13), les secteurs ayant chacun une valeur angulaire (a) inférieure à 360 0. 5. Ressort hélicoïdal obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les rondelles élémentaires planes sont des secteurs de couronnes ayant des formes extérieure et intérieure d'un polygone et des lignes de jonction complémentaires, les secteurs ayant une valeur angulaire inférieure à 360 0. 6. Ressort hélicoïdal selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les lignes de jonction sont 10 linéaires (12, 13). 7. Ressort hélicoïdal selon la 6, caractérisé en ce que les lignes de jonction (12, 13) sont des lignes radiales d'un cercle constituant la forme extérieure de chacune des rondelles élémentaires 15 lorsqu'il s'agit de rondelles de couronnes circulaires ou d'un cercle constituant un cercle inscrit lorsqu'il s'agit de rondelles de couronnes polygonales. 8. Ressort hélicoïdal selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que les rondelles 20 élémentaires (10) ont été obtenues par découpe dans un flanc de tôle. 9. Ressort hélicoïdal selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que les rondelles élémentaires ont été obtenues par découpe dans un 25 assemblage d'une pluralité de tôles ayant ensemble une épaisseur égale à l'épaisseur des rondelles élémentaires. 10. Ensemble de direction de véhicule comportant une colonne de direction (1) montée libre en rotation par rapport à un support fixe (5) du véhicule, et dont 30 l'extrémité (14) opposée à celle reliée au roues directrices du véhicule s'étend au-delà du support fixe (5) et porte un moyeu (4) de volant de direction, monté à rotation par rapport à ladite colonne (1), ledit ensemble comportant en outre un volant de direction (2) rigidement 35 solidaire de la colonne (1), ainsi qu'un ressort hélicoïdal (7) interposé entre le moyeu (4) et le support fixe (5) en ayant une extrémité rigidement solidaire dumoyeu (4), l'extrémité opposée étant rigidement solidaire du support fixe (5), caractérisé en ce que le ressort hélicoïdal (7) est conforme à un ressort selon l'une quelconque des 4 à 9.
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F,B
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F16,B62
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F16F,B62D
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F16F 1,B62D 1
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F16F 1/04,B62D 1/10
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FR2897048
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A1
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MECANISME DE TRACTION A DEMULTIPLICATION VARIABLE UTILISANT DES POULIES EN SPIRALE
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La présente invention concerne le domaine des appareils utilisant des éléments flexibles de traction comme des câbles, des chaînes ou des courroies. Un problème n'ayant que partiellement été résolu est celui du manque de progressivité au démarrage où des efforts importants sont nécessaires pour la mise en mouvement des parties de ces appareils et des éléments liés. 10 II est connu des systèmes de palans ou de moufles augmentant l'effort de traction en diminuant l'amplitude de la translation dans un rapport constant. Il manque un système de démultiplication variable apportant une progressivité de ces efforts de démarrage en les répartissant pendant la mise en mouvement des parties 15 des appareils. Ce but est atteint par un mécanisme de transmission de traction par éléments flexibles parallèles se déplaçant dans le même sens possédant une poulie où s'enroule un élément flexible mené, reliée mécaniquement à une poulie d'où se déroule un élément 20 flexible menant, avec un rapport variable des vitesses linéaires des éléments flexibles et un point d'ancrage à une référence fixe. Chaque élément flexible a une extrémité fixée à sa poulie respective. Pour améliorer la mise en mouvement des parties desdits appareils, il est judicieux d'avoir une vitesse d'entrée importante, celle de la translation de l'élément flexible menant, et d'obtenir une vitesse de sortie plus faible, celle de la 25 translation de l'élément mené, et donc avec un effort de traction proportionnellement plus grand. Cela entraîne un démarrage en douceur et il convient alors de diminuer progressivement la démultiplication entre ces vitesses pour accélérer le mouvement de sortie. Cela peut être réalisé par une transmission mécanique variable de rotation entre les poulies d'entrée et de sortie, transmission connue en soi, ou par la géométrie de 30 cesdites poulies. En effet, une diminution du rayon instantané de la poulie d'entrée ou une augmentation du rayon instantané de la poulie de sortie engendre le même effet de diminution de la démultiplication et donc l'accélération du mouvement de sortie. Ces variations de rayon instantané peuvent être obtenues par des profils en spirale des poulies, mais également avec des poulies circulaires puisque les éléments flexibles 35 peuvent créer cette spirale en s'y enroulant plus qu'un tour par l'addition successives5 de leurs épaisseurs. Cette définition de poulie en spirale par son profil ou par les épaisseurs successives de son élément flexible qui s'y enroule est similaire à celle décrite dans la demande de brevet français 05 08771 du 26/08/05 non encore publiée. On remarquera qu'une poulie dont le profil est en spirale ne peut opérer au maximum que sur un tour, par opposition à celle dont les épaisseurs successives assurent la variation de rayon qui agit par essence sur plusieurs révolutions La démultiplication entre les vitesses linéaires amène une différence entre traction d'entrée et traction de sortie qui impose un point d'ancrage à une référence fixe où s'applique une réaction équilibrant les efforts d'entrée et de sortie, réaction parallèle à ces derniers et dans le même sens que celui d'entrée dont l'amplitude est moindre. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, le rapport des vitesses linéaires des éléments flexibles atteint au moins une fois la valeur 1, avec un alignement des éléments flexibles d'entrée et de sortie, permettant de transmettre le I mouvement en prise directe avec des poulies n'ayant plus de mouvement de rotation, mais le même mouvement de translation que les éléments flexibles et que l'ensemble du mécanisme. On obtient donc une phase permanente à traction égale à la suite de la phaseNÈàhiable de démultiplication. Comme le mécanisme doit être ancré à une référence fixe pendaht la première phase, il faut donc que cet ancrage soit débrayable ou, plis simplement, réalisé par un appui ou un accrochage A un élément flexible résistant peur encaisser la réaction, mais autorisant un déplabémeltit dans le sens de la translàtioh finale. bans le cas d'une manutention verticale, cette référence est idéalémeht l'extrémité d'un élément flexible de longueur appropriée dont l'autre extréthité est fixée' à la structure supérieure du système de levage. II est judicieux de permettre à cet élément flexible de réaction de conserver cette longueur appropriée par un système de treilillage sous faible tension lié au déplacement du mécanisme pendant la phase en prise directe, et de pouvoir le bloquer pour l'utiliser ensuite en référence fixe. DàhS une forme particulière de réalisation de l'invention, les poulies d'entrée et de sortie sont solidaires sur le même axe de rotation et au moins une des poulies est en spirale par son profil ou par les épaisseurs successives de son élément flexible, c'est-à-dire que son rayon instantané varie uniformément avec sa rotation. Les vitesses de rotation de ces poulies sont donc égales à tout moment et le rapport de démultiplication variable est assuré par la variation de rayon instantané de l'au moins une poulie en spirale. Si la poulie menante est en spirale, l'élément flexible menant doit être fixé au point de rayon minimum et doit se dérouler de la poulie, par contre si la poulie menée est en spirale, l'élément flexible mené alors doit s'enrouler et sa fixation est également au point de rayon minimum. Il est possible d'agencer les deux poulies en spirale, pour une plus grande variation de la démultiplication. Le point d'ancrage à la référence fixe d'un tel mécanisme est alors l'axe commun des poulies. Dans une forme particulière de réalisation, l'une des poulies est doublée d'une poulie identique avec un élément flexible correspondant parallèle et ces deux poulies sont placées symétriquement par rapport à la troisième poulie. Cette disposition entraîne un équilibre en flexion de l'axe commun, avec deux éléments flexibles parallèles de part et d'autre du troisième élément flexible. Idéalement, ce sont les éléments menés qui sont doublés car ils sont davantage sollicités du fait de la démultiplication. L'ancrage de l'axe commun est alors facilité car ne requerrant qu'une immobilisation de celui-ci dans la direction commune des éléments flexibles et dans le sens opposé à l'effort menant, de part et d'autre de l'ensemble rigide des trois poulies. Cela est facilement réalisé par un double appui de part et d'autre de cet axe, ou par une double fixation aux extrémités de deux éléments flexibles de longueur appropriée dont les autres extrémités sont fixés à une référence fixe, qui peut être à la structure supérieure du système de levage dans le cas d'une manutention verticale. Dans une forme particulière de réalisation, la valeur 1 de la démultiplication est atteinte avec les trois éléments flexibles dans le même plan. Avec trois poû ies solidaires en rotation, cette démultiplication de 1 se réalise lorsque les rayons instantanés ont la même valeur, valeur obtenue soit par les profils des poulies, soit par les épaisseurs successives des éléments flexibles. On obtient alors un alignement des trois éléments flexibles avec idéalement les éléments menés symétriques par rapport à l'élément menant, dans une disposition parfaitement équilibrée. La phase permanente en prise directe s'opère avec le bloc des trois poulies en translation commune avec les trois éléments flexibles. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description détaillée qui va suivre, en référence aux dessins annexés qui représentent une forme particulière de réalisation de l'invention. Les figures représentent un ensemble de trois poulies en spirale, une grande poulie menante 1, encadrée par deux petites poulies menées 2 et 3 identiques et symétriques par rapport à la première. Ces trois poulies sont montées solidaires en rotation sur l'axe 4 et porte deux éléments flexibles menés 5 et 6 fixés respectivement au plus petit rayon des poulies menées et un élément flexible menant 7 fixé au plus petit rayon de la poulie menante. L'invention est représentée dans le cas d'une manutention verticale avec les points d'ancrage aux extrémités de l'axe 4 fixés à des éléments flexibles de longueur appropriée attachés à la structure supérieure non représentée du système de levage. Ces références fixes sont symbolisées par leurs réactions sous la forme des flèches 8 et 9. La figure 1 décrit la position de départ de la phase variable avec la démultiplication maximale. Toutes les poulies ont un rapport de 2,5 entre rayon maxi et rayon mini et l'effort de levage est donc au départ 6,25 fois plus faible, le carré de 2,5. Pour utiliser au mieux la rotation de ces poulies sur la totalité d'un,tour de révolution, le rayon minimum de la grande poulie a la même valeur que le rayon maximum des petites poulies, ce qui donne une réduction de 1 à la fin d'un tour complet . La charge à soulever, par exemple 50 kg, se répartit eh deux efforts égaux de 25 kg le long des éléments 5 et 6 et s'équilibrent en couple de rotation avec une traction de 8 kg sur l'élément 7. Les réactions prennent alors les valeurs de 21 kg portées par 8 et 9. Les poulies vont alors tourner dans le sens horaire et le traction va alors augmenter pour atteindre la valeur de la charge à soulever après un tour de rotation. On obtient alors la position représentée par la figure 2 avec une traction de 50 kg le long de l'élément 7, équilibrant la charge, les réactions de la référence fixe deviennent nulles et l'ensemble poulies-axe est donc libre de se déplacer en prise directe vers le haut avec une translation de l'ensemble du mécanisme. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, un dispositif permet de revenir de la position en prise directe à une position démultipliée sans déplacement de l'élément flexible mené. Au cours du fonctionnement en prise directe, l'ancrage doit être désactivé pour permettre la translation de l'ensemble du mécanisme. Pour revenir à une position démultipliée, il est nécessaire de réactiver ledit ancrage à une nouvelle position de référence. Cela peut être réalisé par tout système connu en soi ou comme décrit précédemment, par une référence constituée par l'extrémité d'un élément flexible de longueur appropriée fixé à une partie fixe, ou à la structure supérieure du système de levage dans le cas d'une manutention verticale. Pour rendre possible la rotation interne des poulie S avec l'élément flexible mené immobile, il faut soulager l'élément flexible menant qui fournissait l'intégralité de la traction pour permettre au point d'ancrage d'encaisser un effort de réaction croissant. Le mécanisme va donc se déplacer dans le sens de la traction menante et de la force de réaction et une cinématique appropriée entre les poulies et le point d'ancrage doit assurer l'immobilité de l'élément flexible menée. Le point d'ancrage doit donc se déplacer par rapport à la référence fixe de telle sorte que l'élément mené reste immobile. La cinématique qui assure les mouvements relatifs est identique à chaque redémarrage et peut être réalisée par une transmission mécanique variable utilisant des engrenages non circulaires, des poulies non circulaires, par un système géré électroniquement ou par tout autre système connu en soi. Une méthode de réalisation simple peut être effectuée en reliant le point d'ancrage à l'extrémité d'un autre élément flexible qui io s'enroule sur la poulie d'où se déroule l'élément flexible mené, avec inversion du sens du mouvement par un renvoi solidaire de la référence fixe. Le mouvement composé de l'élément flexible mené est donc nul à tout instant, car somme de deux mouvements opposés. Le seul travail à fournir pour cette opération vient des frictions et des inerties, dont reste faible. Il peut être fourni par une source extérieure, ou récupéré en laissant 15 se déplacer l'élément mené sous tension d'une faible distance. Cette opération prend tout son sens en manutention verticale pour u,ne reprise de charge, c'est-à-dire le redémarrage d'un treuillage après un arrêt, phase où les efforts de redémarrage sont les plus importants car toute la chaîne de transmission est restée sous contrainte. Pendant la phase en prise directe suivant un démarrage, l'absence 20 d'effort dans les éléments flexibles de réaction permet à un éventuel système de treuillage sous faible de tension de se repositionner à la position de départ de cette manoeuvre de préparation au redémarrage. Il est bien entendu que d'autres modes de réalisation sont possibles sans sortir du 25 cadre de la protection de la présente invention. 30 35
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Mécanisme de traction à démultiplication variable utilisant des poulies en spirale.
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1. Mécanisme de transmission de traction par éléments flexibles parallèles et se déplaçant dans le même sens caractérisé en ce qu'il possède une poulie où s'enroule 5 un élément flexible mené reliée mécaniquement à une poulie d'où se déroule un élément flexible menant avec un rapport variable des vitesses linéaires des éléments flexibles et un point d'ancrage à une référence fixe. 2. Mécanisme selon 1 caractérisé en ce que le rapport des vitesses lo linéaires des éléments flexibles atteint au moins une fois la valeur 1, avec un alignement des éléments flexibles d'entrée et de sortie, permettant de transmettre le mouvement en prise directe avec des poulies n'ayant plus de mouvement de rotation, mais le même mouvement de translation que les éléments flexibles et l'ensemble du mécanisme. 15 3. Mécanisme selon 1 caractérisé en ce que les poulies d'entrée et de sortie sont solidaires sur le même axe de rotation et qu'au moins uhe des poulies est en spirale, par soh profil ou par les épaisseurs successives de soh élément flexible. 20 4. Mécanisme selon 1 et 3 caractérisé en ce que l'une des poulies est doublée d'yné poulie identique avec un élément flexible corréspondant parallèle et que ces deux pduiles sont placées symétriquement par rapport à la troisième poulie. 5. Mécahistnè selon les précédentes caractérisé en ce que la valeur 1 25 de la détnultipiication est atteinte avec les 3 éléments flexibles dans le même plan. 6. Mécanisme selon 1 et 2 caractérisé en ce qu'un dispositif permet de revèhir de la position en prise directe à une position démultipliée sans déplacement de l'élément flexible rnehé
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B
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B66
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B66D
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B66D 1/52
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FR2894663
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A1
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GYROLASER A ETAT SOLIDE ACTIVE OPTIQUEMENT PAR BIAIS ALTERNATIF
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ALTERNATIF. Le domaine de l'invention est celui des gyrolasers à état solide utilisés pour la mesure des vitesses de rotation ou des positions angulaires relatives. Ce type d'équipement est notamment utilisé pour les applications aéronautiques. Le gyrolaser, mis au point il y a une trentaine d'années, est largement commercialisé et utilisé de nos jours. Son principe de fonctionnement est fondé sur l'effet Sagnac, qui induit une différence de fréquence AF entre les deux modes optiques d'émission se propageant en sens opposés, dits contre-propageants, d'une cavité laser en anneau bidirectionnelle (lorsqu'elle est animée d'un mouvement de rotation. Classiquement, la différence de fréquence AF est égale à : AF = 4AtTr/XL où L et A sont respectivement la longueur optique et l'aire de la cavité ; X est 15 la longueur d'onde d'émission laser hors effet Sagnac ; t est la vitesse de rotation angulaire du gyrolaser. La mesure de AF obtenue par analyse spectrale du battement des deux faisceaux émis permet de connaître la valeur de ur avec une très grande précision. 20 Le comptage électronique des franges du battement qui défilent pendant un changement de position angulaire permet de connaître la valeur relative de la position angulaire également avec une très grande précision. La réalisation des gyrolasers présente certaines difficultés 25 techniques. Une première difficulté est liée à la qualité du battement entre les deux faisceaux, qui conditionne le bon fonctionnement du gyrolaser. En effet, une bonne stabilité et une relative égalité des intensités émises dans les deux directions est nécessaire pour obtenir un battement correct. Or, dans le cas des lasers à état solide, cette stabilité et cette égalité ne sont pas 30 assurées en raison du phénomène de compétition entre modes, qui fait que l'un des deux modes contre-propageants tend à monopoliser le gain disponible, au détriment de l'autre mode. Le problème de l'instabilité de l'émission bidirectionnelle pour un laser en anneau à état solide peut être, par exemple, résolu par la mise en place d'une boucle de contre-réaction destinée à asservir autour d'une valeur fixée la différence entre les intensités des deux modes contre-propageants. Cette boucle agit sur le laser soit en rendant ses pertes dépendantes du sens de propagation, par exemple au moyen d'un ensemble comprenant un élément à rotation réciproque, un élément à rotation non réciproque et un élément polarisant (demande de brevet N 03 03645), soit en rendant son gain dépendant du sens de propagation, par exemple au moyen d'un ensemble comprenant un élément à rotation réciproque, un élément à rotation non réciproque et un cristal à émission polarisée (demande de brevet N 03 14598). Une fois asservi, le laser émet deux faisceaux contre-propageants dont les intensités sont stables et peut être utilisé en tant que gyrolaser. Une seconde difficulté technique est liée au domaine des faibles vitesses de rotatiion, le gyrolaser ne fonctionnant correctement qu'au-delà d'une certaine vitesse de rotation. Aux basses vitesses de rotation, le signal de battement Sagnac disparaît en raison d'un couplage entre les deux modes contre-propageants dû à la rétrodiffusion de la lumière induite par les miroirs et les divers éléments optiques éventuellement présents dans la cavité. Le domaine des basses vitesses de rotation pour lequel se produit ce phénomène est communément appelé zone aveugle. Ce problème n'est pas intrinsèque à l'état solide. Il se rencontre également dans le domaine des gyrolasers à gaz. La solution la plus couramment adoptée pour ce dernier type de gyrolaser consiste à activer mécaniquement le dispositif en lui imprimant un mouvement périodique forcé qui le place artificiellement le plus souvent possible en dehors de la zone aveugle. Une autre solution consiste à introduire un déphasage constant entre les deux chemins optiques, qui se traduit par un biais en fréquence entre les deux modes contre-propageants. Ainsi, on déplace de façon artificielle le domaine de fonctionnement du gyrolaser en dehors de la zone aveugle. Cependant, cette dernière solution présente l'inconvénient important que la valeur du biais introduit doit être parfaitement stable dans le temps. L'objet de l'invention est de proposer des dispositifs optiques spécifiques permettant d'éliminer ou de limiter les effets de la zone aveugle au moyen d'un biais variable périodique qui s'affranchisse des inconvénients précédents. On obtient ainsi un laser à état solide tout optique sans pièces mobiles, stable et sans effets gênants dus à la zone aveugle. Plus précisément, l'invention a pour objet un gyrolaser permettant la mesure de la vitesse angulaire ou de la position angulaire relative selon un axe de rotation déterminé, comportant au moins : • une cavité optique en anneau dans laquelle circulent deux modes optiques contre-propageants; • un milieu amplificateur à l'état solide ; • un dispositif de stabilisation des intensités des modes contre-propageants ; caractérisé en ce que ladite cavité comporte également : • un ensemble optique de déphasage permettant d'introduire un déphasage optique non réciproque entre lesdits modes contre-propageants ; • des moyens de commande permettant de faire varier l'amplitude du déphasage de façon périodique autour d'une valeur moyenne très sensiblement nulle. Avantageusement, l'amplitude maximale du déphasage induit est telle que la différence maximale de fréquences correspondante soit supérieure de plusieurs ordres de grandeur à la largeur fréquentielle de la zone aveugle du gyrolaser. Avantageusement, la fréquence d'oscillation du déphasage est très inférieure à la fréquence de coupure du dispositif de stabilisation et l'amplitude du déphasage est formée d'une succession de créneaux temporels. Avantageusement, la fréquence d'oscillation du déphasage est très éloignée des fréquences de relaxation du laser afin de ne pas induire de couplage résonnant qui aurait pour effet de déstabiliser l'émission bidirectionnelle. Avantageusement, l'ensemble optique comprend au moins et successivement une première lame quart d'onde, un premier rotateur optique à effet non réciproque et une seconde lame quart d'onde dont les axes principaux sont perpendiculaires à ceux de la première lame quart d'onde. De plus, l'ensemble optique peut comprendre également un second rotateur optique à effet non réciproque et une lame demi-onde ; la première lame quart d'onde, le premier rotateur, la lame demi-onde, le second rotateur et la seconde lame quart d'onde étant disposés successivement et dans cet ordre, les rotateurs étant agencés de façon que les déphasages introduits par les rotateurs sous l'effet d'un champ magnétique extérieur se compensent alors que les déphasages introduits par les rotateurs sous l'effet de la commande du dispositif s'additionnent. Avantageusement, le premier ou le second rotateur comprennent au moins un matériau à effet Faraday entouré d'une bobine d'induction électromagnétique alimentée en courant électrique ; les moyens de commande comportent un générateur de référence ultra-stable de tension qui commande un courant stabilisé pilotant le dispositif de commutation périodique du courant alimentant la bobine d'induction. Le rotateur peut également comporter un blindage magnétique et un capteur de champ magnétique. Avantageusement, le dispositif de stabilisation des intensités comporte au moins un premier polariseur linéaire, un rotateur optique à effet non réciproque et un élément optique, ledit élément optique étant soit un rotateur optique à effet réciproque, éventuellement induit par l'utilisation d'une cavité non planaire soit un élément biréfringent, au moins l'un des angles de rotation introduits sur le plan de polarisation de la lumière ou la biréfringence étant réglable. L'invention concerne également un système de mesure de vitesses angulaires ou de positions angulaires relatives selon trois axes différents, caractérisé en ce qu'il comporte trois gyrolasers comme décrits précédemment, orientés selon des directions différentes et montés sur une structure mécanique commune. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • la figure 1 représente le principe général de fonctionnement d'un gyrolaser selon l'invention ; • les figures 2, 3 et 4 représentent des variations possibles de l'amplitude du déphasage introduit par l'ensemble optique de déphasage; • la figure 5 représente le principe de fonctionnement d'un rotateur optique à effet non réciproque ; • la figure 6 représente le principe de fonctionnement d'un rotateur optique à effet réciproque ; • la figure 7 représente le principe de fonctionnement d'un ensemble optique constitué successivement d'une première lame quart d'onde, d'un rotateur optique à effet non réciproque et d'une seconde lame quart d'onde ; • les figures 8 et 9 représentent le principe de fonctionnement des rotateurs de Faraday mis en oeuvre dans l'invention ; • la figure 10 représente le principe de fonctionnement d'un dispositif de stabilisation comprenant un polariseur, un rotateur optique à effet réciproque et un rotateur optique à effet non réciproque. Un gyrolaser selon l'invention est représenté en figure 1. II comporte essentiellement : • une cavité optique 1 formée de miroirs disposés en anneau de longueur L dans laquelle circulent deux modes optiques contre-propageants ; • un milieu amplificateur 2 à l'état solide ; • un dispositif de stabilisation 3 de l'intensité des modes contre-propageants ; • un dispositif de mesure 4 ; • un ensemble optique de déphasage 5 introduisant entre les deux chemins optiques des modes contre-propageants un déphasage d'un 30 angle d variable et commandé par un dispositif électronique 6. A l'extérieur de l'ensemble optique 5, les modes de propagation sont polarisés linéairement et ont des fréquences optiques différentes. Le déphasage d induit par l'ensemble optique est équivalent à une pseudo-35 rotation 12 valant : S2 = 4~zA! avec les mêmes notations que précédemment, c étant la vitesse de la lumière dans le vide. II serait bien entendu possible, en utilisant un biais constant et important, de maintenir le système en dehors de la zone aveugle, et ceci sur toute la plage d'utilisation du gyrolaser. L'inconvénient majeur de cette solution est qu'il serait alors nécessaire de parfaitement connaître la valeur de ce déphasage et de la maintenir constante. Or, comme le montre la figure 2, sous l'influence de divers paramètres comme, par exemple, la température, l'amplitude AD du déphasage risque de dériver en fonction du temps. Aussi, il est préférable d'utiliser un déphasage variable. Des moyens de commande permettent de faire varier l'amplitude du déphasage de façon périodique autour d'une valeur moyenne très sensiblement nulle. Le déphasage varie alors entre ùdMax et +dMa,x comme indique sur la courbe de la figure 3. Par conséquent, la pseudo-rotation S2 varie entre deux valeurs extrêmes -QMAX et +S2MAX. Si la zone aveugle correspond à des rotations comprises entre OMIN et OMAX, tant que la pseudo-rotation Q reste en dehors de cette zone, le gyrolaser fonctionne correctement. Par conséquent, il est donc important que: • la valeur QMAX soit très nettement supérieure en valeur absolue aux valeurs 0 MIN et OMAX • lorsque le déphasage varie, la durée pendant laquelle le déphasage est suffisamment faible pour placer le système dans la zone 25 aveugle, soit la plus réduite possible. Pour remplir au mieux ces deux conditions : • la différence maximale de fréquences induite par le déphasage doit être choisie supérieure de plusieurs ordres de grandeur à la 30 largeur fréquentielle de la zone aveugle du gyrolaser. • l'amplitude du déphasage doit être formée d'une succession de créneaux temporels comme indiqué sur la figure 4. Pour minimiser les erreurs de mesure et simplifier les moyens de détection, Il faut également que le biais soit le plus symétrique possible. Par 35 ce moyen, les dérives lentes de l'amplitude maximale du biais se compensent. De plus, si la valeur moyenne du biais alternatif est suffisamment proche de zéro, typiquement de l'ordre de grandeur du biais induit par la rotation terrestre, l'électronique de traitement du signal de sortie peut être identique à celles usuellement utilisées, par exemple, dans les gyrolasers activés mécaniquement. Il existe différents moyens pour réaliser l'ensemble optique de déphasage. Un des moyens les plus simples est d'utiliser des rotateurs à effet Faraday non réciproque. Une rotation optique de la polarisation d'une onde est dite non réciproque lorsque les effets de rotation de la polarisation se cumulent après un aller-retour de ladite onde dans un composant optique présentant cet effet. Le composant optique est appelé rotateur optique à effet non réciproque. Par exemple, les matériaux à effet Faraday sont des matériaux qui, lorsqu'ils sont soumis à un champ magnétique, font tourner le plan de polarisation des faisceaux qui les traversent. Cet effet n'est pas réciproque. Ainsi, le même faisceau venant en sens inverse subira une rotation de son plan de polarisation dans le même sens. Ce principe est illustré en figure 5. Les sens de propagation sont indiqués par des flèches horizontales sur cette figure. La direction de polarisation du faisceau polarisé linéairement 101 subit une rotation d'un angle f3 lorsqu'elle traverse le composant 52 à effet Faraday dans le sens direct (schéma supérieur de la figure 5). Si l'on réinjecte dans le composant à effet Faraday un faisceau identique 102 se propageant dans le sens opposé et dont la direction de polarisation est initialement tournée de [3, sa direction de polarisation tourne à nouveau de l'angle (3 en traversant le composant, l'angle de rotation total faisant alors 213 après un aller-retour (schéma inférieur de la figure 5). Dans un rotateur classique 31 à effet réciproque, la direction de polarisation du faisceau 101 tourne de +a dans le sens direct et la direction de polarisation du faisceau 102 tourne de ûa dans le sens inverse de propagation, de façon à retrouver la direction initiale de polarisation comme illustré sur les schémas de la figure 6. Le fonctionnement de l'ensemble optique de déphasage est 35 représenté en figure 7. Lorsqu'un mode optique polarisé linéairement 101 (flèche droite sur la figure 7) traverse la première lame quart d'onde 51, si l'axe principal de cette lame, représenté par une flèche double, est incliné de 45 degrés sur la direction de polarisation, alors la polarisation du mode sort avec une polarisation circulaire droite (flèche semi-circulaire pleine sur la figure 7). Cette onde polarisée circulairement subit un déphasage non réciproque d lorsqu'elle traverse le rotateur optique non réciproque 52. Elle est ensuite de nouveau transformée en onde polarisée linéairement par la seconde lame quart d'onde 51 dont l'axe principal est perpendiculaire à l'axe principal de la première lame quart d'onde. On a ainsi introduit un déphasage non réciproque sur le mode traversant cet ensemble optique tout en conservant la polarisation linéaire de l'onde. Dans ces différentes réalisations, le rotateur non réciproque peut être un rotateur Faraday constitué d'un barreau 520 d'un matériau qui peut être par exemple de TGG (acronyme de Terbium Gadolinium Grenat) ou de YAG (acronyme de Yttrium Aluminium Grenat). Le barreau est alors placé dans le champ magnétique d'un solénoïde 521 traversé par une intensité électrique alternative IAC comme illustré en figure 8. Pour se prémunir de l'influence des champs magnétiques extérieurs, un blindage magnétique peut être disposé autour de l'élément déphaseur. De la même façon, un capteur de champ magnétique peut être intégré à proximité de l'élément déphaseur permettant de mesurer le champ magnétique parasite. Dans ce cas, on compense ce champ magnétique parasite en ajoutant à l'intensité alternative traversant le solénoïde une intensité proportionnelle au signal délivré par le capteur de champ magnétique. Il est également possible comme indiqué sur la figure 9 de séparer le rotateur unique en deux rotateurs identiques séparées par une lame demi- onde 525. Les rotateurs sont agencés de façon que, pour une onde polarisée circulairement dans un sens de rotation donnée, le déphasage introduit par le premier rotateur sous l'action du dispositif de commande s'ajoute à celui introduit par le second rotateur. Il suffit pour cela que les intensités traversant les bobines d'induction 521 et 523 entourant les barreaux 520 et 522 des deux rotateurs soient de sens opposé. La lame demi-onde 525 séparant les deux rotateurs renverse le sens de rotation de la polarisation de l'onde incidente de façon que les déphasages induits par les bobines d'induction des deux rotateurs s'ajoutent. Bien entendu, un champ magnétique parasite de même importance et de même sens appliqué sur les deux rotateurs provoque deux déphasages qui s'annulent lorsque l'onde polarisée circulairement traverse le premier rotateur avec un premier sens de rotation puis le second rotateur avec un sens inversé. On élimine ou on réduit ainsi considérablement l'influence des champs magnétiques parasites. L'ensemble optique de déphasage est pilotée par des moyens de commande électroniques 6. Les moyens de commande peuvent comporter un générateur de référence ultra-stable de tension qui commande un courant stabilisé alimentant un dispositif de commutation périodique du courant 'AC alimentant la bobine d'induction. Il existe plusieurs modes de réalisation du dispositif de 15 stabilisation des intensités. A titre d'exemple non limitatif, le dispositif de stabilisation des intensités 3 comprend un rotateur optique à effet réciproque 31 et un rotateur optique à effet non réciproque 32. Le fonctionnement du dispositif de stabilisation est représenté en figure 10. 20 Dans le type de cavité selon l'invention, les états propres des modes contre-propageants sont polarisés linéairement selon un axe parallèle à l'axe du polariseur 33. Dans le sens direct, le premier mode optique 101 traverse d'abord le rotateur à effet réciproque 31 puis le rotateur à effet non réciproque 32 et enfin le polariseur 33. Par conséquent, sa direction de 25 polarisation tourne d'un angle a après la traversée du premier élément, et d'un angle égal à a+13 après la traversée du second élément. En traversant le polariseur 33, le mode est donc atténué d'un facteur cos2(a+13). Dans le sens inverse, le second mode optique sera également atténué par le polariseur 33 après avoir fait un tour complet. On démontre aisément que ce second 30 facteur vaut cos2(a-P). Par conséquent, l'atténuation des modes est différente selon leur sens de propagation et dépend directement de l'importance des effets subis par la polarisation des deux modes. Il est ainsi possible de faire varier de façon différente les pertes subies par les modes contre-propageants en faisant varier au moins l'une des deux valeurs a ou {3. 35 La valeur des pertes différentielles est asservie sur la différence d'intensité entre les deux modes de telle sorte que le mode le plus intense subisse les pertes les plus élevées, ce qui provoque la stabilisation du laser. Les lames quart d'onde sont des composants optiques présentant un effet réciproque. Par conséquent, il est également possible de réaliser une cavité comportant un dispositif d'asservissement comprenant au moins : • un premier ensemble optique constitué d'un premier polariseur 33 linéaire et d'un rotateur optique 32 à effet non réciproque réglable, le rotateur réciproque n'étant plus nécessaire dans cette configuration ; • un deuxième ensemble optique constitué successivement d'une première lame quart d'onde 51, d'un rotateur optique 52 à effet non réciproque et d'une seconde lame quart d'onde 51, l'axe de la première lame 51 étant incliné d'un angle 4 par rapport à la direction de polarisation du polariseur linéaire avec : 0=n/4+ 0, 0 étant différent de 0, l'axe de la seconde lame 51 étant incliné à environ 45 degrés par rapport à la direction de polarisation du polariseur linéaire 33 et à environ 90 degrés par rapport à l'axe de la première lame 51. Avec cet agencement optique, on peut générer des pertes différentielles et induire un déphasage non réciproque (même effet que celui obtenu avec le premier mode de réalisation avec un composant optique en moins). Le rotateur réciproque peut être un élément optiquement actif. Il peut également être remplacé par une lame d'onde ou un deuxième élément optique polarisant tourné par rapport au premier. Il peut également être obtenu au moyen d'une cavité non planaire par un agencement particulier des miroirs de la cavité de façon que la propagation des faisceaux optiques ne s'effectue pas dans un plan. L'effet du rotateur peut être soit constant soit variable, commandé alors par le système d'asservissement. Il est à noter que le dispositif d'asservissement pouvant fonctionner jusqu'à une certaine fréquence de coupure, il est préférable que la fréquence d'oscillation du déphasage soit largement inférieure à cette fréquence. Il est également important que la fréquence d'oscillation du déphasage soit choisie significativement différente des fréquences propres du laser de manière à ne pas induire de couplage résonnant. Les différentes opérations permettant de déterminer la différence 5 de fréquence 4vs existant entre les deux modes contre-propageants sont effectuées par le dispositif de mesure qui comporte : • des moyens optiques permettant de faire interférer le premier mode de propagation avec le second mode de propagation ; • des moyens optoélectroniques permettant de déterminer la 10 différence de fréquence optique Avs entre le premier mode de propagation et le second mode de propagation ; • des moyens électroniques permettant de calculer la fréquence de battement ou de compter les franges du signal de battement. 15 II est, bien entendu possible d'assembler plusieurs gyrolasers selon l'invention pour réaliser un système de mesure de vitesses angulaires ou de positions angulaires relatives selon trois axes différents, comportant, par exemple, trois gyrolasers montés sur une structure mécanique commune. 20
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Le domaine de l'invention est celui des gyrolasers à état solide utilisés pour la mesure des vitesses de rotation ou des positions angulaires relatives. Ce type d'équipement est notamment utilisé pour les applications aéronautiques. L'objet de l'invention est de compléter les dispositifs optiques nécessaires au contrôle de l'instabilité des lasers par des dispositifs optiques spécifiques permettant d'éliminer la zone aveugle. On obtient ainsi un laser à état solide " tout optique " sans pièces mobiles, stable et sans zone aveugle.A cet effet, le gyrolaser selon l'invention comporte notamment :. un ensemble optique (5) permettant d'introduire un déphasage optique non réciproque entre les modes contre-propageants ;. des moyens de commande (6) permettant de faire varier l'amplitude du déphasage de façon périodique autour d'une valeur moyenne très sensiblement nulle.
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1. Gyrolaser permettant la mesure de la vitesse angulaire ou de la position angulaire relative selon un axe de rotation déterminé, comportant au moins : • une cavité optique (1) en anneau dans laquelle circulent deux 5 modes optiques contre-propageants; • un milieu amplificateur (2) à l'état solide ; • un dispositif de stabilisation (3) de l'intensité des modes contre-propageants ; caractérisé en ce que ladite cavité (1) comporte également : 10 • un ensemble optique (5) permettant d'introduire un déphasage optique non réciproque entre lesdits modes contre-propageants ; • des moyens de commande (6) permettant de faire varier l'amplitude du déphasage de façon périodique autour d'une valeur moyenne très sensiblement nulle. 15 2. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que, l'amplitude maximale du déphasage correspondant à une différence maximale de fréquences entre les deux modes contre-propageants, cette différence maximale de fréquences est supérieure de plusieurs ordres de 20 grandeur à la largeur fréquentielle de la zone aveugle du gyrolaser. 3. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que, la fréquence d'oscillation du déphasage est très inférieure à la fréquence de coupure du dispositif de stabilisation. 4. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que, la fréquence d'oscillation du déphasage est éloignée des fréquences de relaxation du laser. 25 5. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que, l'amplitude du déphasage est formée d'une succession de créneaux temporels. 6. Gyrolaser selon la 1, caractérisé en ce que, l'ensemble optique (5) comprend au moins et successivement une première lame quart d'onde (51), un premier rotateur optique à effet non réciproque (52) et une seconde lame quart d'onde (51) dont les axes principaux sont perpendiculaires à ceux de la première lame quart d'onde. 7. Gyrolaser selon la 6, caractérisé en ce que, l'ensemble optique comprend, de plus, un second rotateur optique à effet non réciproque et une lame demi-onde (525); la première lame quart d'onde (51), le premier rotateur (52), la lame demi-onde (525), le second rotateur (52) et la seconde lame quart d'onde (51) étant disposés successivement, les rotateurs étant agencés de façon que le déphasage global induit par un champ magnétique extérieur soit nul. 8. Gyrolaser selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le premier ou le second rotateur comprenne au moins un matériau à effet Faraday (520) entouré d'une bobine d'induction (521) électromagnétique alimentée en courant électrique. 9. Gyrolaser selon la 8, caractérisé en ce que le 25 rotateur comporte un blindage magnétique. 10. Gyrolaser selon la 8, caractérisé en ce que le rotateur comporte un capteur de champ magnétique. 30 11. Gyrolaser selon l'une des 8 à 10, caractérisé en ce que les moyens de commande (6) comporte un générateur de référence ultra-stable de tension qui commande un courant stabilisé alimentant un dispositif de commutation périodique du courant alimentant la bobine d'induction. 35 12. Gyrolaser selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif d'asservissement comporte au moins un premier polariseur linéaire (33), un rotateur optique (32) à effet non réciproque et un élément optique, ledit élément optique étant soit un rotateur optique à effet réciproque (31), soit un élément biréfringent, au moins l'un des effets ou la biréfringence étant réglable. 13. Système de mesure de vitesses angulaires ou de positions angulaires relatives selon trois axes différents, caractérisé en ce qu'il comporte trois gyrolasers selon l'une des précédentes, orientés selon des directions différentes et montés sur une structure mécanique commune.
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G,H
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G01,H01
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G01C,H01S
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G01C 19,H01S 3
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G01C 19/66,H01S 3/083
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FR2894689
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A1
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DISPOSITIF D'AFFICHAGE EN COULEURS
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L'invention concerne un dispositif d'affichage en couleurs, du type passif (non-émissif). On connaît par la demande WO2004/012000 un vitrage optiquement actif dont les caractéristiques de transmission, de diffusion, de réflexion et/ou de couleur sont variables de façon commandée, ce vitrage comprenant deux plaques ou feuilles de verre, de polymère ou analogue, parallèles et délimitant entre elles une pluralité de cellules fermées qui contiennent des particules diélectriques en suspension dans un fluide. Ces cellules comprennent des électrodes portées par les plaques et reliées à des moyens d'alimentation électrique et de commande, qui permettent d'appliquer aux particules dans les cellules des gradients de champ électrique qui déplacent les particules et les organisent dans des directions parallèles aux plaques ou perpendiculaires aux plaques, par action de forces diélectrophorétiques et par interactions entre les particules. Un avantage de ce dispositif connu est sa très faible consommation électrique en fonctionnement et sa grande stabilité d'affichage en raison de l'utilisation de particules non chargées électriquement. La présente invention a pour objet des développements et perfectionnements de ce type de vitrage permettant de réaliser un affichage en couleurs. Elle propose à cet effet un dispositif du type précité, comprenant une pluralité de cellules de faibles dimensions, inférieures notamment à 200 im, délimitées par des plaques ou des feuilles de verre ou de matériau souple tel qu'un polymère et contenant des particules diélectriques en suspension dans un fluide et des électrodes reliées à des moyens d'alimentation et de commande pour déplacer et organiser les particules dans des directions parallèles ou perpendiculaires aux plaques, par action de forces diélectrophoréthiques et par interactions entre les particules, caractérisé en ce que les particules sont d'au moins deux types différents ayant des couleurs différentes, ces particules étant déplaçables et organisables entre les plaques de façon sélective en fonction de leur type par les moyens d'alimentation et de commande reliés aux électrodes. Dans ce dispositif, une commande appropriée de l'alimentation des électrodes permet, par des déplacements et des groupements sélectifs de particules de types différents, d'afficher des couleurs différentes ou identiques dans les différentes cellules (qui forment des pixels d'image) du dispositif. Dans un premier mode de réalisation de l'invention, les particules de types différents sont contenues dans des cellules différentes juxtaposées dans un même plan, chaque cellule ne contenant qu'un type de particules. Dans ce cas, les cellules sont regroupées en sous-ensembles par exemple de quatre cellules dans lesquelles chaque cellule contient des particules d'une couleur différente des couleurs des particules contenues dans les autres cellules du sous-ensemble. Ces couleurs sont affichées ou non dans les cellules en fonction de l'alimentation électrique des électrodes de ces cellules. Deux cellules voisines affichant deux couleurs primaires vont alors être vues comme un groupe de deux cellules affichant la couleur secondaire qui résulte de l'addition de ces deux couleurs primaires. On peut ainsi constituer des groupes de quatre cellules contenant respectivement des particules blanches, bleues, vertes et magenta pour réaliser un affichage en quadrichromie. Ce mode de réalisation a toutefois l'inconvénient que, quand on affiche une couleur primaire, seule une cellule de chaque groupe de quatre cellules est active et affiche cette couleur primaire, les trois autres cellules étant transparentes sur fond blanc ou noir, ce qui se traduit par une diminution sensible de la brillance par rapport à un affichage monochrome. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les particules de couleurs différentes sont contenues dans des cellules différentes qui sont superposées dans une direction perpendiculaire aux plaques, chaque cellule ne contenant que des particules d'une couleur donnée. Dans ce cas, des particules de couleurs différentes, par exemple blanches, bleues, vertes et magenta sont contenues dans quatre cellules différentes qui sont superposées ou empilées le long d'un axe d'observation, les plaques qui délimitent ces cellules étant transparentes. Pour l'affichage d'une couleur primaire, une seule cellule de chaque empilement est active c'est-à-dire en mode affichage, les autres cellules étant en mode stockage et transparentes. L'activation de deux cellules superposées contenant deux couleurs primaires différentes produit l'affichage de la couleur secondaire qui résulte de l'addition de ces deux couleurs primaires. Dans un troisième mode de réalisation de l'invention, des particules de types différents ayant des couleurs différentes sont contenues ensemble dans les mêmes cellules. Dans ce cas, chaque cellule va, par exemple, comprendre 2, 3 ou 4 types de particules différentes ayant des couleurs primaires différentes et complémentaires. La commande des alimentations des électrodes de ces cellules permet d'afficher sélectivement dans chaque cellule une ou plusieurs couleurs primaires et de les effacer. On peut par exemple alimenter les électrodes avec des tensions de fréquences différentes pour afficher différentes couleurs primaires dans chaque cellule. Chaque cellule de ce mode de réalisation comprend des électrodes de stockage qui sont agencées sur les deux plaques de la cellule et qui sont alignées entre elles d'une plaque à l'autre pour stocker entre elles des particules d'un type donné quand elles sont alimentées par des tensions électriques d'un type donné, la cellule comprenant également des électrodes d'affichage qui sont agencées sur la plaque externe de la cellule et qui sont alimentées par des tensions d'un type donné pour regrouper entre elles des particules d'un type donné. On peut également disposer à l'intérieur des cellules des combinaisons de particules chargées électriquement et de particules diélectriques et on agit sur les particules chargées par des champs électriques en courant continu, ces particules se déplaçant sélectivement vers les électrodes ayant un signe opposé à leur charge. L'invention sera mieux comprise et d'autres caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lecture de la description qui suit, faite à titre d'exemple en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique partielle agrandie en coupe transversale d'un afficheur selon l'invention ; - les figures 2 et 3 illustrent respectivement les modes de stockage et d'affichage d'une cellule élémentaire de cet afficheur ; - la figure 4 est une figure schématique partielle agrandie, de dessus, de cet afficheur ; - la figure 5 est une vue schématique, de dessus, d'une variante de réalisation de l'afficheur selon l'invention ; - les figures 6 et 7 sont des vues en coupe selon les lignes VI-VI et VII-VII respectivement de la figure 5 et illustrent les modes d'affichage et de stockage d'une cellule élémentaire de l'afficheur de la figure 5. L'afficheur des figures 1 à 4 comprend deux étages de cellules élémentaires 10 superposées, qui sont délimitées entre une plaque ou feuille avant 12 de matière transparente telle que du verre ou un matériau souple, par exemple un polymère, une plaque ou feuille intermédiaire 14 également transparente et par exemple en verre ou en polymère, et une plaque ou feuille arrière 16 qui peut-être transparente, opaque ou réfléchissante selon les cas, et qui peut former un fond blanc ou noir par exemple. Les espaces définis entre les plaques 12, 14 et 16 sont partagés en une pluralité de cellules élémentaires 10 par des cloisons 18 en matériau diélectrique, par exemple en matériau plastique, qui séparent de façon étanche les cellules 10 les unes des autres. Les cellules sont remplies d'un fluide de préférence diélectrique ou faiblement électro-conducteur, tel par exemple que de l'eau ou une huile silicone, qui contient une suspension de particules diélectriques 20,22 de deux types différents et de deux couleurs différentes, les particules 20 d'un premier type étant contenues dans les cellules délimitées entre la plaque avant 12 et la plaque intermédiaire 14 et les particules 22 d'un autre type et d'une autre couleur étant contenues dans les cellules 10 délimitées par la plaque intermédiaire 14 et la plaque arrière 16. Les plaques 12,14 et 16 sont séparées les unes des autres par des distances faibles, comprises par exemple entre 0,01 et 1 mm environ, les cellules élémentaires 10 ont des dimensions faibles, typiquement inférieures à 200pm et les particules 20, 22 ont une taille comprise entre 0,01 et 50pm environ et par exemple d'environ 50 mm. Les cellules 10 comprennent des électrodes 24, 26 qui sont par exemple de même nature et disposées face à face sur la plaque avant 12 et sur la plaque intermédiaire 14, ainsi que sur la plaque intermédiaire 14 et sur la plaque arrière 16 respectivement, comme représenté en figure 1, mais qui peuvent aussi être différentes ou disposées de façon décalée les unes par rapport aux autres dans certaines zones de l'afficheur ou dans certaines réalisations. Ces électrodes sont en un matériau électroconducteur approprié et ont des dimensions en épaisseur et en largeur qui sont typiquement comprises entre 1 pm et quelques millimètres. Elles peuvent avoir toute configuration voulue (des fils, des rubans, des peignes, etc.) et elles sont formées sur les plaques par tout moyen approprié, par exemple par dépôt et gravure, par jet d'encre, par tamponnage, etc. Ces électrodes sont reliées à des moyens 28 d'alimentation électrique associés à des moyens de commande 30, les moyens d'alimentation électrique 28 pouvant être à courant continu ou alternatif à fréquence réglable. Typiquement, les tensions d'alimentation sont comprises entre 0,5 et 500V et la fréquence est comprise entre 0 et 1 MHz. Lorsque les électrodes sont alimentées en courant continu, les particules se déplacent dans le même sens, en l'absence de mouvement de convection du fluide, avec des vitesses différentes en fonction de leur nature et de leur dimension, et commencent à se déplacer pour des valeurs différentes du champ électrique. Lorsque des particules contenues dans les cellules 10 ne sont pas électriquement neutres, un effet électrophorétique dépendant des polarités de la charge et du champ électrique s'ajoute aux effets diélectrophorétiques et d'interactions entre particules. Lorsque les électrodes sont alimentées en courant alternatif, les particules peuvent se déplacer dans des sens différents en fonction de leur type et de leur dimension et aussi de la fréquence du courant en raison de la dépendance en fréquence du facteur de Clausius Mosotti qui donne le dipôle effectif d'une particule immergée dans un fluide diélectrique (voir par exemple la figure 4 de l'article N.G.Green et H.Morgan dans J.Phys. et D : Appl.Phys.31, 1998, L25-L30). Les électrodes peuvent être opaques ou de préférence semi-15 transparentes, le fluide remplissant les cellules 10 étant transparent ou coloré, selon les cas. Deux modes de fonctionnement d'une cellule de l'afficheur sont représentés aux figures 2 et 3. Les électrodes 24 sont par exemple à une tension positive et les 20 électrodes 26, qui sont alignées avec ces électrodes 24, sont à une tension négative. Les particules 20 ou 22 de la cellule se rassemblent entre les électrodes de polarité opposée et forment des voiles 32 entre ces électrodes, perpendiculairement aux plaques délimitant la cellule. Les particules libèrent ainsi la majeure partie du volume de la cellule et on 25 obtient un effet d'ensemble transparent de la couleur de la plaque de fond ou de la couleur du fluide dans lequel les particules sont en suspension, les particules étant rassemblées et maintenues hors du trajet de la lumière qui passe à travers les plaques. En figure 3, seules les électrodes 24 sont alimentées en courant 30 continu, les électrodes 26 n'étant pas alimentées, et l'une des deux électrodes 24 de la cellule 10 est à une tension positive tandis que l'autre électrode 24 de cette cellule est à une tension négative. Il se forme alors des voiles 34 de particules entre les deux électrodes 24, parallèlement à la plaque avant de la cellule et on obtient un effet de la couleur des particules agglomérées entre les électrodes 24. Lorsque les particules 20 et 22 contenues dans les cellules 10 superposées ont des couleurs primaires différentes, par exemple jaune pour la cellule 10 supérieure et bleu pour la cellule 10 inférieure, l'effet d'ensemble sera le bleu si la cellule supérieure 10 est dans l'état de stockage représenté en figure 2 et la cellule inférieure dans l'état d'affichage représenté en figure 3. Inversement, si la cellule supérieure est dans l'état représenté en figure 3 et la cellule inférieure dans l'état de stockage représenté en figure 2, l'effet obtenu sera la couleur jaune. Si les deux cellules superposées sont dans l'état de la figure 3, l'effet obtenu sera le vert (la couleur secondaire obtenue par l'addition des couleurs primaires jaune et bleu) et si les deux cellules superposées sont dans l'état représenté en figure 2, l'effet d'ensemble obtenu sera la transparence ou la couleur de la plaque de fond ou la couleur du fluide remplissant les cellules 10, selon les réalisations. On peut prévoir dans cet afficheur trois niveaux de cellules 10 20 superposés dans lesquels les cellules des différents niveaux contiendront des particules de couleurs différentes par exemple de trois couleurs primaires complémentaires (telles que rouge, vert, bleu). On peut aussi former des afficheurs à quatre niveaux superposés de cellules contenant des particules de quatre couleurs primaires différentes. 25 Dans un autre mode de réalisation, l'afficheur ne comprend qu'un niveau de cellules 10 juxtaposées qui sont délimitées entre une plaque ou feuille avant 12 et une plaque ou feuille arrière correspondant à la plaque intermédiaire 14 de la figure 1 et qui forment des sous-ensembles de plusieurs cellules dans lesquels une cellule comprend des particules 20 30 d'une première couleur, une cellule voisine comprend des particules 22 d'une couleur différente, et ainsi de suite, les sous-ensembles étant constitués de 2, 3 ou 4 cellules juxtaposées par exemple selon qu'on travaille en bichromie, trichromie ou quadrichromie. Dans ce mode de réalisation, la disposition des électrodes 24,26 dans chaque cellule est la même que celle déjà décrite et représentée dans 5 les figures 2 à 4. Lorsqu'une seule cellule d'un sous-ensemble est dans le mode d'affichage représenté en figure 3, les autres étant dans le mode stockage, l'effet fourni par ce sous-ensemble est celui de la couleur primaire des particules contenues dans cette cellule. Lorsque deux cellules du même 10 sous-ensemble sont dans le mode d'affichage de la figure 3, l'effet formé par le sous-ensemble est celui de la couleur secondaire qui correspond à l'addition des deux couleurs des particules contenues dans les cellules en question, et ainsi de suite. Un autre mode de réalisation de l'invention est représenté 15 schématiquement aux figures 5 à 7. Dans ce mode de réalisation, l'afficheur ne comprend qu'un niveau de cellules 10 juxtaposées dans un même plan et délimitées entre une plaque avant 12 en une matière transparente telle que du verre ou un polymère et une plaque arrière 14 qui correspond à la plaque intermédiaire 20 de la figure 1 et qui peut être transparente ou opaque, selon les cas. Les cellules sont séparées les unes des autres par des cloisons 18 en matériau diélectrique et contiennent chacune des particules 20, 22 de deux types différents ayant des couleurs différentes, par exemple des couleurs primaires complémentaires. Chaque cellule 10 comprend deux électrodes 25 d'affichage 24, qui sont parallèles et portées par la plaque avant 12, et des électrodes de stockage 36, portées par la plaque avant 12 et la plaque arrière 14 et alignées entres elles d'une plaque à l'autre, ces électrodes de stockage étant au nombre de quatre et comprenant un premier groupe de deux électrodes 36a portées par la plaque avant 12 et la plaque arrière 14 30 et alignées, et un deuxième groupe de deux électrodes 36b portées par la plaque avant 12 et la plaque arrière 14 et alignées l'une avec l'autre. Les particules 20 et 22 contenues dans chaque cellule 10 ont des propriétés diélectrophorétiques différentes ce qui permet de les stocker ensemble ou de façon séparée entre les électrodes 36 de stockage et de les afficher ensemble ou séparément entre les électrodes 24, en appliquant à ces électrodes des tensions électriques appropriées, par exemple ayant des fréquences différentes. On peut ainsi, notamment : - stocker toutes les particules 20 et 22 entre les électrodes 36a lorsque celles-ci sont alimentées en courant continu, - maintenir les particules 20 entre les électrodes 36a et libérer les particules 22 lorsque les électrodes 36a sont alimentées avec une première tension alternative, - stocker les particules 22 entre les électrodes 36b lorsque celles-ci sont alimentées avec une seconde tension alternative, les électrodes 36a 15 restant alimentées par la première tension alternative, - libérer soit les particules 20, soit les particules 22, soit l'ensemble des particules 20 et 22, en coupant l'alimentation des électrodes 36a ou en coupant l'alimentation des électrodes 36b ou en coupant l'alimentation des électrodes 36a et celle des électrodes 36b, respectivement, 20 - regrouper les particules libérées 20 et/ou 22 entre les électrodes 24 en appliquant à celles-ci des tensions de polarité opposée, - effacer l'affichage réalisé à l'étape précédente en coupant l'alimentation des électrodes 24 et éventuellement stocker les particules 20 ou 22 entre les électrodes 36a ou 36b en appliquant à ces électrodes des 25 tensions électriques appropriées ou afficher les particules 22 et/ou 20 en réalimentant les électrodes 24, et ainsi de suite. On peut dans ce mode de réalisation prévoir des particules de trois types différents et de trois couleurs différents dans chaque cellule ou de quatre types différents et de quatre couleurs différentes, en équipant 30 chaque cellule de trois ou de quatre ensembles d'électrodes de stockage 36a, 36b, 36c, 36d, qui seront alimentées par des tensions de fréquence différente. Suivant la couleur de la plaque de fond des cellules, qui est en général blanche ou noire, les particules contenues dans les cellules sont blanches (si le fond est noir) ou noires (si le fond est blanc) et bleues, jaunes, rouges, par exemple
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Dispositif d'affichage passif en couleurs, comprenant une pluralité de cellules (10) de faibles dimensions délimitées par des cloisons (18) entre deux plaques ou feuilles parallèles de verre ou de polymère et contenant des particules diélectriques de types différents et de couleurs différentes, ces cellules étant équipées d'électrodes d'affichage (24) entre lesquelles des particules d'un type donné peuvent se rassembler lorsqu'on applique à ces électrodes une tension électrique appropriée, et des électrodes de stockage (36a, 36b) pour le stockage des particules dans une direction perpendiculaire aux plaques délimitant les cellules.
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1/ Dispositif d'affichage passif en couleurs, comprenant une pluralité de cellules (10) de faibles dimensions, délimitées par des plaques ou feuilles (12, 14, 16) de verre ou de matériau souple tel qu'un polymère et comprenant des particules diélectriques (20, 22) en suspension dans un fluide et des électrodes (24, 26, 36) reliées à des moyens d'alimentation et de commande pour déplacer et organiser les particules dans des directions parallèles ou perpendiculaires aux plaques, par action de forces diélectrophorétiques et par interactions entre les particules, caractérisé en ce que les particules (20, 22) sont d'au moins deux types différents ayant des couleurs différentes et des propriétés diélectrophorétiques différentes, ces particules étant déplaçables et organisables entre les plaques de façon sélective en fonction de leur type par les moyens d'alimentation et de commande reliés aux électrodes. 2/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les particules (20, 22) de types différents sont contenues dans des cellules (10) différentes juxtaposées dans un même plan. 3/ Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les particules (20, 22) de types différents sont contenues dans des cellules (10) différentes superposées le long d'une direction d'observation perpendiculaire aux plaques (12, 14, 16). 4/ Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les particules (20, 22) de types différents sont contenues ensemble dans les 25 mêmes cellules (10). 5/ Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les particules (20, 22) sont de n types différents et ont des couleurs complémentaires, n étant égal à 2, 3 ou 4. 6/ Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé 30 en ce que chaque cellule (10) contient des électrodes de stockage (36a, 36b) agencées sur les deux plaques (12, 14) délimitant la cellule etalignées entre elles d'une plaque à l'autre et des électrodes d'affichage (24) agencées sur la plaque avant (12) de la cellule. 7/ Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que, quand les cellules contiennent chacune des particules de couleurs différentes, -l'alimentation en courant continu des électrodes de stockage (36a, 36b) réalise le stockage de toutes les particules entre ces électrodes, et inversement la coupure de cette alimentation libère les particules, -l'alimentation des électrodes de stockage avec une tension alternative déterminée réalise le stockage de particules d'une couleur et la libération de particules d'une autre couleur, - l'alimentation des électrodes d'affichage (24) par des tensions de polarité opposée réalise l'affichage des particules non stockées entre les électrodes de stockage, - la coupure de l'alimentation des électrodes d'affichage (24) réalise 15 l'effacement de l'affichage, - l'alimentation des électrodes d'affichage (24) par une tension alternative déterminée réalise l'affichage des particules d'une couleur déterminée. 8/ Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les cellules (10) contiennent également des particules chargées 20 électriquement, déplaçables et organisables par des forces électrophorétiques. 9/ Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les particules (20, 22) ont des tailles comprises entre 10nm et 50pm.
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G
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G02,G09
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G02F,G09F
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G02F 1,G09F 9
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G02F 1/167,G09F 9/37
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FR2894559
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A1
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DISPOSITIF DE CONTROLE SECURISE D'ACTIONNEUR DE COMMANDE DE VOL D'AERONEFS
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Le domaine de l'invention est celui des dispositifs de contrôle sécurisés d'actionneurs équipant des aéronefs et plus spécifiquement d'actionneurs agissant sur des commande de vol d'hélicoptère. Pour stabiliser et diriger son appareil, un pilote d'hélicoptère actionne manuellement des moyens de pilotage (manche cyclique, pas collectif et pédales) pour agir sur les axes de pilotage de l'hélicoptère (rotor principal ou rotor de queue). Un déplacement latéral ou longitudinal du manche cyclique permet d'agir respectivement sur l'axe latéral ou longitudinal de l'hélicoptère en modifiant l'incidence des pales du rotor principal. Le pas collectif permet d'adapter la puissance moteur aux conditions de vol en modifiant l'incidence des pales du rotor principal et permet de modifier la vitesse ascensionnelle. Les pédales permettent d'orienter le nez de l'hélicoptère en modifiant l'incidence des pales du rotor de queue. Le mouvement des moyens de pilotage est transmis aux axes de pilotage au moyen de chaînes de transmissions mécaniques qui sont constituées de différents relais mécaniques. L'ensemble constitué par un moyen de pilotage et une chaîne de transmission mécanique associée constitue une commande de vol liée à l'axe de pilotage considéré. L'extrémité de la commande de vol en contact avec le moyen de pilotage associé est appelée extrémité de sortie de la commande de vol. Les hélicoptères sont souvent équipés d'un équipement de pilotage automatique qui agit sur les commandes de vol, sous l'autorité du pilote, en vue de remplir deux missions principales : une première mission d'assistance au pilote, et une deuxième mission de pilotage automatique. Lorsqu'il assiste le pilote dans la conduite manuelle de son hélicoptère, l'équipement de pilotage automatique permet d'une part d'amortir les évolutions de la machine pour en faciliter le contrôle par le pilote, et d'autre part de maintenir la configuration courante de vol (attitudes latérale et longitudinale, et cap) permettant ainsi au pilote de lâcher momentanément les moyens de pilotage sans se placer dans une configuration de vol qui serait dangereuse. Lorsqu'il est en mode de pilotage automatique, l'équipement de pilotage automatique permet d'asservir un ou plusieurs paramètres de vol (altitude, vitesse verticale, vitesse longitudinale, vitesse latérale, cap, navigation...) sur une ou plusieurs valeurs de consigne choisies préalablement par le pilote. Pour agir sur une commande de vol, l'équipement de pilotage automatique utilise des actionneurs. Parmi ces actionneurs, on distingue des vérins appelés vérins de trim et des vérins appelés vérins série . Les vérins de trim sont des vérins, avec ou sans retour de force, qui 1 o possèdent une course importante couvrant l'ensemble des positions des commandes de vol mais dont la durée de réponse est relativement lente. Ils sont en général de type rotatif et sont placés en parallèle des commandes de vol. Les vérins série sont des actionneurs mécaniques qui sont 15 placés en série avec les commandes de vol, ils comportent un corps et un axe de sortie, ils sont en général du type vis sans fin / écrou et ils ont une autorité réduite et un temps de réponse court. Ils transforment une commande électrique en un mouvement de translation de leur axe de sortie par rapport à leur corps. Les vérins série sont dits mécaniquement 20 irréversibles , c'est à dire qu'ils se déforment uniquement lorsqu'une commande électrique leur est appliquée. En particulier lorsque l'équipement de pilotage automatique est hors fonctionnement, les vérins série sont sans effet sur la conduite de l'hélicoptère. Une position neutre d'un vérin série correspond à la position où l'extrémité libre de son axe de sortie du est 25 à mi-course. Pour des raisons de sécurité, les vérins séries sont doublés au niveau des commandes de vol pour assurer une redondance, il en est de même pour les chaînes de calcul des vérins de trim. La faible autorité d'un vérin série rend nécessaire un 30 asservissement du mouvement du vérin de trim pour que le vérin série soit proche à chaque instant de sa position neutre. Un dispositif de contrôle définit la commande à transmettre au vérin de trim. En général, cette commande est de nature électrique et comporte une information sur le sens du mouvement de rotation et sur sa vitesse souhaitée. Un dispositif de 35 contrôle comporte deux chaînes de calcul alimentées chacune par une information de position de l'axe de sortie d'un des vérins série et un circuit de mixage de consigne qui élabore une commande à partir des consignes provenant des différentes chaînes de calcul. Dans l'état de la technique, une première chaîne de calcul dite de surveillance délivre uniquement une consigne de sens de mouvement, une deuxième chaîne de calcul dite de commande fournit à la fois une consigne de sens de mouvement et une consigne de vitesse. Pour élaborer une commande primaire de mouvement, le circuit de mixage des consignes contrôle uniquement le sens de mouvement : il interdit un mouvement du vérin de trim dans un sens qui n'est pas conforme à la consigne de la chaîne de surveillance. Une telle architecture de dispositif de contrôle est suffisante pour le pilotage d'aéronefs relativement peu réactifs. Lorsqu'une panne inopinée de la chaîne de calcul de commande survient, pendant une durée transitoire partant de l'instant où la panne s'est déclenchée jusqu'à l'instant où la chaîne de calcul de surveillance modifie la consigne de sens de mouvement du vérin, une commande erronée parvient au vérin et agit sur son mouvement. Certains modèles d'aéronef, c'est le cas de certains hélicoptères, sont très réactifs et même relativement instables, une panne de ce type sur un tel aéronef, surtout si la commande erronée a une forte amplitude, par exemple une commande de roulis à la vitesse de 30 degrés par seconde, peut se révéler dramatique pour le pilote de l'aéronef, car la durée de réaction du pilote est trop élevée pour lui permettre de compenser lui même les effets de la commande erronée pendant la durée transitoire. Le but de l'invention est de pallier cet inconvénient. Plus précisément, il vise à proposer un dispositif de contrôle sécurisé délivrant une commande de mouvement d'un vérin de trim, élaborée et contrôlée à partir de consignes de sens et de vitesse élaborées indépendamment par deux chaînes de calcul indépendantes et comparées après une synchronisation temporelle préalable. Plus précisément l'invention a pour objet un dispositif de contrôle sécurisé pour commander un mouvement d'actionneur comportant au moins deux chaînes de calcul indépendantes un circuit de mixage des consignes et un étage de puissance, chaque chaînes de calcul délivrant une consigne de sens de mouvement et une consigne de vitesse de mouvement de l'actionneur, les consignes étant transmises au circuit de mixage des consignes pour élaborer une commande primaire de mouvement d'actionneur comportant des trains d'impulsions modulées, l'étage de puissance recevant la commande primaire de mouvement et délivrant une commande de puissance de mouvement à l'actionneur, caractérisé en ce que le circuit de mixage des consignes compare les consignes de sens de mouvement et les consignes de vitesse de mouvement deux à deux pour élaborer la commande primaire de mouvement de l'actionneur. Un premier avantage d'un dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention tient dans le fait qu'il supprime la durée transitoire pendant laquelle une panne de sa chaîne de commande agit sur le mouvement de l'actionneur. Une démonstration de cette fonctionnalité à des autorités de certification aéronautique peut s'effectuer avantageusement au sol, sous forme d'une démonstration logicielle. De cette façon on évite de recourir à des essai en vol délicats et dangereux pour le pilote d'essai et par ailleurs extrêmement onéreux. Le dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention est compatible d'un fonctionnement couplé avec un étage de puissance dont l'architecture est du type pont en H (ou (< H bridge en anglais) qui est connue dans l'état de la technique pour générer une commande de puissance à partir d'une commande primaire basse tension. Cette compatibilité facilite une intégration à coût réduit d'un dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention sur un grand nombre de type d'aéronefs existant équipé de tels étages de puissance. Par ailleurs, l'architecture matérielle d'un dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention est voisine de celle des dispositifs de l'état de la technique. Elle s'en distingue principalement par l'ajout d'un dispositif d'échange entre les chaînes de calcul pour la synchronisation des consignes de vitesse délivrées au circuit de mixage des consignes. Le dispositif d'échange a une masse très réduite. Le dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention ne pénalise pas le bilan de masse d'un l'aéronef qu'il équipe. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente partiellement une cabine de pilotage 5 d'hélicoptère ; - la figure 2 représente schématiquement un dispositif de contrôle selon l'art antérieur pour commander un mouvement de vérin ; - la figure 3 représente un diagramme temporel de signaux de commande d'un dispositif de contrôle selon l'art antérieur ; 10 - la figure 4 représente schématiquement un dispositif de contrôle selon l'invention pour commander un mouvement de vérin ; D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. La figure 1 représente une vue de coupe partielle d'une cabine de 15 pilotage d'un hélicoptère. Une commande de vol relie mécaniquement des moyens manuels de pilotage, par exemple un palonnier ou ici, un manche cyclique 1, placés dans une cabine de pilotage de l'hélicoptère à un des axes de pilotages de l'hélicoptère, par exemple un élément de contrôle de l'incidence des pales d'un rotor de l'hélicoptère. Le manche cyclique peut 20 être actionné par un pilote de l'hélicoptère. Le pilote de l'hélicoptère et l'axe de pilotage ne sont pas représentés sur la figure. Lorsqu'un pilote incline le manche cyclique 1, un mouvement suivant une dimension est transmis à la commande vol. Le mouvement de la commande de vol est transmis à un servo-moteur 60, qui assigne un 25 mouvement proportionnel aux éléments de contrôle de l'incidence des pales de l'hélicoptère. Un vérin de trim 15 est généralement ancré au plancher 5, à la jonction du manche cyclique et des timoneries des commandes de vol. Le vérin de trim 15 est en général du type rotatif et est monté au niveau 30 d'articulations mécaniques, il déplace un point d'ancrage du retour d'effort sur le manche cyclique 1, et il détermine ainsi une position neutre pour le manche cyclique 1 proche, à tout instant de celle dans laquelle il a été placé par le pilote afin d'éviter toute variation brutale des commandes destinées aux axes de pilotage. L'action du vérin de trim 15 produit un mouvement de la commande de vol du même type que celui imprimé par le manche cyclique. Le mouvement du vérin de trim est commandé par un dispositif de contrôle DISCON 10, qui lui envoie une commande électrique 11 de mouvement. La commande de mouvement 11 d'un vérin de trim 15 est élaborées par le dispositif de contrôle DISCON, par exemple à partir de mesures d'allongement des vérins séries 50, 55, qui sont placés en série sur la commande de vol. En régime permanent, les vérins séries 50, 55 sont en position 1 o neutre. Ils quittent cette position chaque fois que le dispositif de pilotage automatique commande un changement de position significatif et rapide. Les vérins séries permettent au dispositif de pilotage automatique d'obtenir les positions voulues pour la commande de vol avant que les vérins de trim 15 n'aient atteint leurs positions de consigne. Après obtention par la commande 15 de vol de la position voulue, les vérins série associés 50, 55, ayant quitté leur position neutre, y reviennent au fur et à mesure que le vérin de trim 15 atteint sa position de consigne. La figure 2 détaille le contenu d'un dispositif de contrôle DISCON 10 selon l'art de la technique élaborant des commandes de mouvement pour 20 un vérin de trim 15. Le vérin de trim peut être en mouvement suivant une dimension (et donc deux sens opposés) ou peut rester immobile. Le vérin de trim est alimenté par des impulsions de tension d'amplitude VH-VL ou VL-VH délivrées par un étage de puissance. Le dispositif de contrôle 10 comporte : 25 deux chaînes de calcul CHIA, 30, CH2A 20 ; un circuit de mixage des consignes MIXCOMA, 65 ; un étage de puissance. Dans ce qui suit, les discrets sont des booléens à deux états, par exemple des niveaux TTL : 30 - un état haut correspondant à une activation du discret ; _ un état bas correspondant à une désactivation du discret. Une première chaîne de calcul CHIA 30, dite chaîne de surveillance reçoit une mesure 51 d'allongement d'un vérin série 50, et élabore une première consigne de sens de mouvement, 31 pour le vérin de 35 trim 15. La chaîne CHIA active un discret WAY1#1 si un premier sens de mouvement est demandé et désactive ce discret si le premier sens n'est pas souhaité. Parallèlement, la chaîne CHIA active un discret WAY2#1 si un deuxième sens de mouvement est demandé et désactive ce discret si le deuxième sens n'est pas souhaité. Une deuxième chaîne de calcul CH2A, 20 dite chaîne de commande reçoit une mesure 56 d'allongement de vérin série 55, et élabore une deuxième consigne de sens de mouvement 21, et une consigne de vitesse de mouvement 22 pour le vérin de trim 15. La chaîne CH2A active un discret WAY1#2 si le premier sens de mouvement est demandé et désactive ce discret dans le cas contraire. Parallèlement, la chaîne CH2A active un discret WAY2#2 si le deuxième sens de mouvement est demandé et désactive ce discret si le deuxième sens n'est pas souhaité. La consigne de vitesse de mouvement délivrée par chaîne CH2A pour animer le vérin de trim prend la forme de deux discrets SPEED1#2, SPEED2#2 assignant respectivement une vitesse de mouvement du vérin 15, dans le premier sens et une vitesse de mouvement du vérin dans le deuxième sens. Le discret SPEED1#2 est désactivé si WAY1#2 est désactivé et le discret SPEED2#2 est désactivé si WAY2#2 est désactivé. La chaîne de calcul CH2A comporte un algorithme de calcul pour calculer, en fonction de la vitesse du mouvement recherchée, la forme temporelle d'un train d'impulsions modulé en fonction de la vitesse désirée. L'algorithme détermine en particulier : - une durée tp pendant laquelle l'une des consignes SPEED1 #2 ou SPEED1#2 est au niveau haut. tp correspond à la durée d'un mouvement du vérin respectivement dans le premier sens ou dans le deuxième sens, à une vitesse préfixée, et - une période Tp d'impulsions SPEED1#2 et SPEED1#2. Les chaînes de calcul CHIA et CH2A élaborent les consignes 31, 21 et 22 indépendamment l'une de l'autre. Le circuit de mixage des consignes MIX 65, détermine à partir des consignes délivrées par les chaînes de calcul CHIA et CH1 B une commande primaire de mouvement du vérin qui est transmise à l'étage de puissance sous la forme de quatre discrets HW WAY1, HW_WAY2, HW_SPEED1, HW_SPEED2. Les relations liant les consignes et la commande primaire de mouvement sont explicitées ci-dessous. L'opérateur ET correspond à un ET logique. HW_WAY1 = WAY1 #2, HW_WAY2 = WAY2#2, HW_SPEED1 = SPEED1 #2 ET WAY1 #1 HW_SPEED2 = SPEED2#2 ET WAY2#1 L'étage de puissance 88 possède par exemple une architecture du type pont en H , il comporte quatre relais 90, 92, 94, 96 ;et deux sources de tension VH et VL avec VL < VH. Chacun des discrets 70, 75, 80, 85 adresse un des quatre relais 90, 92, 94, 96 de l'étage de puissance 88 : le discret HW_SPEED1, 70 adresse un relais 90, le discret HW_SPEED2, 75 adresse un relais 92, le discret HW WAY1, 80 adresse un relais 94, le discret HW_WAY2, 85 adresse un relais 96,. Les relais sont passants lorsque le discret qui les adresse est activé et bloquants lorsque ce discret est désactivé. Une commande en puissance 11 a, 11 b est générée par l'étage de puissance et est envoyée sur le vérin de trim 15. La figure 3 présente des chronogrammes qui illustrent la logique de fonctionnement du dispositif de contrôle de l'état de la technique ainsi 20 qu'une de ses limites de fonctionnement. Sur un premier et un deuxième chronogramme, on trace une évolution temporelle des valeurs prises par des discrets WAY1 #1 et WAY2#1. Sur un troisième et un quatrième chronogramme, on trace une 25 évolution temporelle des valeurs prises par les discrets SPEED1#2 et SPEED2#2. Enfin sur un cinquième et sixième chronogramme, on trace une évolution temporelle des valeurs prises par des discrets HW_SPEED1#2 et HW_SPEED2#2. 30 A partir d'un instant to jusqu'à un instant t1, les discrets HW_SPEED1 et HW_SPEED2 constituant la commande primaire de mouvement sont conformes aux consignes de mouvement. Lorsque à l'instant t1, une panne survient sur la chaîne de calcul CHA2, par exemple le discret SPEED2#2 se bloque, de façon inopinée au 35 niveau haut, le vérin de trim 15, s'anime d'un mouvement continu jusqu'à t2, t2 l'instant où la chaîne CHA2 désactive le discret WAY1#2. Plus la durée transitoire séparant l'instant t2 de l'instant t1 est longue et plus les conséquence de la panne peuvent se révéler graves pour le pilote et son appareil, notamment dans la situation où le vérin concerné est associé à une commande de vol agit sur le roulis de l'hélicoptère. La figure 4 représente un dispositif de contrôle selon l'invention qui réduit l'effet d'une panne telle que décrite précédemment sur la figure 3. Le dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention 101, comporte : -deux chaînes de calcul CH1 B, 130, CH2B 120 ; - un circuit de mixage des consignes MIX, 65 ; - un étage de puissance, PWS, 88 ; un circuit de dialogue inter-chaîne CRO, 100. Chaque chaîne de calcul CH1B, CH2B, 120, 130 élabore une consigne de sens de mouvement 121, 131 et une consigne de vitesse de mouvement 122, 132 indépendamment de l'autre chaîne de calcul à partir par exemple d'information 51, 56 provenant de l'allongement des vérin série 50, 55. Avantageusement, le dispositif de contrôle sécurisé selon l'invention 101 comporte, en outre, un module d'échange, 100 pour échanger des informations entre les chaînes de calcul 120, 130 et en ce que les informations permettent une synchronisation temporelle des consignes de vitesse avant qu'elles soient délivrées au circuit de mixage des consignes, 65. Des information sont échangées par les chaînes de calcul CH1B, CH2B, par exemple des acquittements de fin d'élaboration des consignes 121, 131, 122, 132. Chaque chaîne de calcul CH1B, CH2B est alimentées par des informations 51, 56 qui lui sont propres, et fonctionne à une cadence qui lui est propre. Un exemple de synchronisation temporelle consiste en un démarrage d'émission des consigne vers le circuit de mixage des consignes à la condition que chacune des chaînes CH1B, CH2B a fini d'élaborer ses consignes 121, 131, 122, 132, chaque consigne 121, 131, 122, 132 prenant la forme de deux discrets. Ainsi, la chaîne de calcul CHA2 délivre quatre discrets : WAY1 #1, WAY2#1, SPEED1 #1, SPEED2#1, et la chaîne de calcul CHB2 délivre quatre discrets : WAY1#2, WAY2#2, SPEED1#2, SPEED2#2. Lorsqu'il reçoit les consignes 121, 131, 122, 132 provenant des chaînes de calcul CH1B, CH2B, préalablement synchronisées, le circuit de mixage des consignes MIX, 65 élabore une commande primaire de mouvement 70, 75, 80, 85 Les relations liant les consignes de mouvement et les constituants de la commande primaire de mouvement 70, 75, 80, 85 sont explicitées ci-dessous. L'opérateur ET correspond à un ET logique. HW_WAY1 = WAY1 #2, HW_WAY2 = WAY2#2, HW_SPEED1 = SPEED1#2 ET SPEED1#1 HW_SPEED2 = SPEED2#2 ET SPEED1 #2 L'étage de puissance PWS, 88 possédant par exemple une architecture du type pont en H délivre la commande de puissance 11 a, 11 b lorsqu'il est alimenté par une commande primaire de mouvement 70, 75, 80, 85 qui est peut être transmise dans ce cas sous la forme de quatre discrets HW_WAY1, HW_WAY2, HW_SPEED1, HW_SPEED2 adressant chacun, l'un des quatre relais de l'étage de puissance 88. Avantageusement, l'étage de puissance 88 comporte un pont de puissance en H, et deux sources de tension délivrant des tensions différentes, le pont de puissance en H comprenant quatre relais 90, 92, 94, 96, adressables individuellement par des discrets, l'ensemble des discrets constituant la commande primaire 70, 75, 80, 85, un relais pouvant être passant ou bloquant en fonction de la valeur du discret qui l'adresse. Le vérin de trim 15, est mis en mouvement à la réception d'une commande de puissance de mouvement 11a, 11 b à ses bornes. Un résultat de cette méthode de calcul est que : Avantageusement, lorsque au moins deux consigne de sens de mouvement 121, 131 différente alimentent le circuit de mixage des consignes 65, la commande primaire 70, 75, 80, 85, que le circuit délivre à l'étage de puissance 88 correspond à un mouvement nul, Avantageusement, lorsque au moins deux consignes de vitesse de mouvement 122, 132 alimentant le circuit de mixage des consignes 65, sont différentes, la commande primaire 70, 75, 80, 85, que le circuit de mixage des consignes (65), délivre à l'étage de puissance 88 correspond à un mouvement dont la vitesse est la plus faible de celles assignées par les consignes de vitesse 122, 132. De cette façon, on limite les effets d'un défaillance inopinée d'une des deux chaînes de calcul CH1 B, CH2B. Avantageusement, l'actionneur 15, est un vérin de pleine autorité de type rotatif. Avantageusement, l'actionneur 15, est un vérin de trim qui est employé pour agir sur des moyens manuels de pilotage 1, d'un aéronef. Les moyens manuels de pilotage étant par exemple un palonnier 10 ou un manche cyclique
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Le domaine de l'invention est celui des dispositifs de contrôle sécurisés d'actionneurs pour aéronefs et plus spécifiquement des actionneurs de commande de vol d'hélicoptère. L'invention consiste en un dispositif de contrôle sécurisé pour commander un mouvement d'actionneur (15) comportant au moins deux chaînes de calcul indépendantes (120), (130), un circuit de mixage des consignes (65) et un étage de puissance (88), chaque chaînes de calcul délivrant une consigne de sens de mouvement et une consigne de vitesse de mouvement de l'actionneur, les consignes étant transmises au circuit de mixage des consignes (65) pour élaborer une commande primaire de mouvement d'actionneur comportant des trains d'impulsions modulées, l'étage de puissance recevant la commande primaire de mouvement et délivrant une commande de puissance de mouvement à l'actionneur (15). Selon l'invention, le circuit de mixage des consignes (65) compare les consignes de sens de mouvement et les consignes de vitesse de mouvement deux à deux pour élaborer la commande primaire de mouvement de l'actionneur.
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1. Dispositif de contrôle sécurisé pour commander un mouvement d'actionneur (15) comportant au moins deux chaînes de calcul indépendantes (120), (130), un circuit de mixage des consignes (65) et un étage de puissance (88), chaque chaînes de calcul délivrant une consigne de sens de mouvement et une consigne de vitesse de mouvement de l'actionneur (15), les consignes étant transmises au circuit de mixage des consignes (65) pour élaborer une commande primaire de mouvement d'actionneur comportant des trains d'impulsions modulées, l'étage de puissance recevant la commande primaire de mouvement et délivrant une 1 o commande de puissance de mouvement à l'actionneur (15), caractérisé en ce que le circuit de mixage des consignes (65) compare les consignes de sens de mouvement et les consignes de vitesse de mouvement deux à deux pour élaborer la commande primaire de mouvement de l'actionneur (15). 15 2. Dispositif de contrôle sécurisé selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte, en outre, un module d'échange (100) pour échanger des informations entre les chaînes de calcul (120), (130) et en ce que les informations permettent une synchronisation temporelle des consignes de 20 vitesse (122), (132) avant qu'elles soient délivrées au circuit de mixage des consignes (65). 3. Dispositif de contrôle sécurisé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que, lorsque au moins deux consigne de sens de 25 mouvement (121), (131) différente alimentent le circuit de mixage des consignes (65), la commande primaire (70), (75), (80), (85), que le circuit de mixage des consignes (65), délivre à l'étage de puissance (88) correspond à un mouvement nul, 30 4. Dispositif de contrôle sécurisé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que, lorsque au moins deux consignes de vitesse de mouvement (122), (132) alimentant le circuit de mixage des consignes (65), sont différentes, la commande primaire (70), (75), (80), (85), que le circuit de mixage des consignes (65), délivre à l'étage de puissance (88) correspond àun mouvement dont la vitesse est la plus faible de celles assignées par les consignes de vitesse (122), (132). 5. Dispositif de contrôle sécurisé selon l'une des 1 à 4 caractérisé en ce que l'étage de puissance (88) comporte un pont de puissance en H, et deux sources de tension délivrant des tensions différentes, le pont de puissance en H comprenant quatre relais (90), (92), (94), (96), adressables individuellement par des discrets, l'ensemble des discrets constituant la commande primaire (70), (75), (80), (85), un relais pouvant être passant ou bloquant en fonction de la valeur du discret qui l'adresse. 6. Dispositif de contrôle sécurisé selon l'une des 1 à 5 caractérisé en ce que l'actionneur (15) est un vérin de pleine autorité de type 15 rotatif. 7. Dispositif de contrôle sécurisé selon l'une des 1 à 6 caractérisé en ce que l'actionneur (15) est un vérin de trim qui est employé pour agir sur des moyens manuels de pilotage d'un aéronef. 20
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B
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B64
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B64C
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B64C 27
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B64C 27/57
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FR2895481
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A1
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BOITE DE VITESSES MANUELLE OU ROBOTISEE A PASSAGE SOUS COUPLE A TROIS ARBRES PARALLELES
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L'invention concerne une boîte de vitesses manuelle ou robotisée de véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement une boîte de vitesses à arbres parallèles et à engrenages comportant au moins un arbre primaire et deux arbres secondaires non concentriques entraînant une même couronne de différentiel. Plus précisément, elle a pour objet une boîte de vitesses à arbres parallèles et à engrenages comprenant au moins un arbre primaire portant un ensemble de dentures fixes, et deux arbres secondaires non concentriques, qui portent des pignons fous engrenant avec lesdites dentures fixes et susceptibles d'être couplés sélectivement avec l'arbre qui les porte par des dispositifs de couplage pour engager les différents rapports de la boîte. Selon une disposition connue dans de telles boîtes de vitesses, dans la publication FR 2 852 651 par exemple, chaque arbre secondaire présente un pignon de descente d'attaque de la même couronne de différentiel. Dans une telle boîte de vitesses, des pignons fixes portés par les arbres primaires engrènent avec des pignons fous qui sont portés par les arbres secondaires, et qui sont susceptibles d'être sélectivement liés en rotation aux arbres qui les portent par des moyens de synchronisation et de crabotage classiques, pour réaliser des engrenages indépendants correspondant à au moins deux rapports de marche avant et à un rapport de marche arrière. Ils permettent la transmission du couple du moteur aux roues du véhicule, les deux embrayages étant par ailleurs susceptibles d'être actionnés simultanément, en passant par un état où i l s transmettent tous les deux le couple par glissement de l'un d'eux pour permettre les changements de rapports sans discontinuité du couple transmis aux roues du véhicule. Pour cela, l'arbre primaire plein, associé à un premier embrayage, porte un pignon fixe du premier rapport de marche avant et l'arbre primaire creux, associé à un second embrayage, porte un pignon fixe du deuxième rapport de marche avant, de façon à réaliser un passage sous couple du premier rapport de marche avant au deuxième rapport de marche avant en actionnant simultanément les deux embrayages. D'une manière générale, les pignons fixes des rapports impairs sont portés par l'arbre primaire plein, et les pignons fixes des rapports pairs sont portés par l'arbre primaire creux, le rapport de marche arrière pouvant indifféremment être considéré à cet égard comme un rapport pair ou un rapport impair. L'inconvénient de ce type de boite est que, pour réaliser la bascule de couple sur les deux embrayages, il est nécessaire de présélectionner le rapport à engager, ce qui nécessite au moins deux actionneurs indépendants, un pour chaque embrayage, et généralement deux autres actionneurs indépendants, pour la sélection et pour l'engagement des rapports. Le double embrayage d'entrée, et surtout la multiplicité des actionneurs, pose un problème d'encombrement global de la transmission. Les actionneurs, s'il sont électromécaniques sont alors greffés autour de la boîte. Dans le cas d'un actionnement global, ou partiellement, hydraulique, le distributeur et la pompe posent un autre problème d'intégration, qui pénalise le rendement énergétique de la transmission. Pour remédier à ces inconvénients, l'invention propose que les changements de rapports sous couple, soient réalisés aux moyens de coupleurs coniques auto assistés. Plus précisément, elle prévoit que les dispositifs de couplage des pignons fous des rapports de rang supérieur à un, soient des coupleurs coniques auto assistés. De préférence, le pignon fou de première est monté sur une roue libre, et les pignons fous des rapports de rang supérieur de même parité, sont groupés par deux, à l'exception du pignon fou de deuxième, qui est isolé. Grâce à ces dispositions, les changements de rapports de cette boîte peuvent s'effectuer sous couple, bien qu'elle ne possède qu'un seul arbre d'entrée relié au moteur par un seul embrayage d'entrée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation de celle-ci, en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels - la figure 1 est une vue schématique en coupe à plans rabattus passant par les axes des arbres secondaire haut, primaire et secondaire bas, selon un premier mode de réalisation de la boîte proposée, où les ent r ax es primaire / secondaires sont différents, avec des pignons d'attaque de couronne de différentiel de même taille, et un groupe de première marche arrière sur l'arbre secondaire bas, - la figure 2 est une vue analogue d'un second mode de réalisation de l'invention, où les entraxes primaire / secondaires sont identiques, avec des pignons d'attaque de couronne de différentiel de taille différentes, et un groupe de première marche arrière sur l'arbre secondaire haut, et - les figures 3 et 4, indiquent les pignons utilisés sur chaque rapport respectivement sur les figures 1 et 2. La boîte de vitesses 10 illustrée par les figures 1 et 2 comporte un premier arbre primaire 20 monté à rotation dans un carter (non représenté), et entraîné par un moteur par l'intermédiaire d'un embrayage 40 de type classique simple, sec ou humide. La boîte de vitesses comporte aussi un premier arbre secondaire 50, dit bas, et un deuxième arbre secondaire 60, dit haut, également montés à rotation dans le carter. Des engrenages sont agencés entre l'arbre primaire 20 et les arbres secondaires 50 et 60, de manière à transmettre le couple du véhicule à une couronne (non représenté) d'un différentiel (non représenté) entraînant les roues d'un véhicule. A cet effet, chaque arbre secondaire comporte un pignon de descente 51 et 61, qui engrène avec la couronne du différentiel. Les engrenages sont constitués de dentures fixes 21, 22, 23, 24, et de la denture du pignon fou 25 portés par l'arbre primaire 20, qui engrènent avec des pignons f ous et un pignon fixe portés par les arbres secondaires 50 et 60. Conformément à l'invention, ces pignons f ous sont susceptibles d'être sélectivement liés en rotation aux arbres secondaires bas 50 et haut 60, et au primaire 20 pour la denture 25, par des moyens de couplage de type coupleur conique auto assisté indépendants, pour réaliser des engrenages indépendants correspondant sélectivement à au moins deux rapports de marche avant et un rapport de marche arrière. Conformément à l'invention, les dispositifs de couplage des pignons fous des rapports de rang supérieur à un, sont des coupleurs coniques auto assistés, tandis que le pignon fou de première peut disposer d'un coupleur à crabot de type conventionnel. Dans tous les cas, ce pignon fou de première doit cependant être monté sur une roue libre. De façon non limitative, les coupleurs coniques auto assistés peuvent être tels que décrits dans le brevet FR 2 821 652. I Is sont par exemple mis en service par les actionneurs électromécaniques, tels que décrits dans la publication FR 2 813 935, intégrant les moyens de contrôle de mouvement et d'efforts appliqués aux dispositifs de couplage. L'engagement des rapports est obtenu, si on le souhaite, à l'aide d'un dispositif d'ensemble de commande tel que décrit dans les publications FR 2 833 331 et FR 2 820 484 comportant un axe de passage actionné manuellement par le conducteur, et au moins un autre axe de passage déplacé en rotation par une unité motrice. Sur les figures 1 et 3, la seconde denture 21 de l'arbre 20 engrène avec un unique pignon fou 81 monté sur une roue libre 810, porté par l'arbre secondaire bas 50, pour constituer le rapport de première. La première denture 22 engrène avec un pignon fou, le pignon 91 intermédiaire de marche arrière porté par l'arbre secondaire haut 60, dont le pignon intermédiaire 90 lié au pignon 91 engrène avec le pignon 82 porté par l'arbre secondaire bas 50 pour constituer le rapport de marche arrière. La troisième denture fixe 23 engrène avec deux pignons fous 83 2895481 -6et 93, portés respectivement par l'arbre secondaire bas 50 et l'arbre secondaire haut 60, pour constituer respectivement les rapports de cinquième et de sixième. Le quatrième pignon fixe 24 engrène avec deux pignons fous 84 et 94 portés respectivement 5 par l'arbre secondaire bas 50 et l'arbre secondaire haut 60, pour constituer le rapport de troisième et de quatrième. Enfin, la cinquième denture montée en pignon fou 25 sur l'arbre primaire 20, engrène avec un pignon fixe 85, porté par l'arbre secondaire 50, pour constituer le rapport de deuxième. 10 Un premier dispositif de crabotage double 100 permet de lier sélectivement en rotation à l'arbre secondaire 50 le pignon fou 81, pour obtenir le rapport de première, ou le pignon fou 82, pour obtenir le rapport de marche arrière. Un premier dispositif de couplage double 101 (coupleur 15 conique auto assisté) permet de lier en rotation à l'arbre secondaire 50 le pignon fou 84 pour obtenir le rapport de troisième, ou le pignon fou 83 pour obtenir le rapport de cinquième. Un second dispositif de couplage double 102, identique au premier 101, permet de lier sélectivement en rotation à l'arbre 20 secondaire 60 le pignon fou 94 pour obtenir le rapport de quatrième, ou le pignon fou 93 pour obtenir le rapport de sixième. Enfin, un troisième dispositif de couplage simple 103 permet de lier sélectivement en rotation à l'arbre primaire 20, le pignon fou 25, pour obtenir le rapport de deuxième. 25 Ainsi, seul le coupleur conique du rapport de deuxième est porté par l'arbre primaire 20, tandis que les autres coupleurs coniques sont agencés sur les deux arbres secondaires 50, 60, et qu'un dispositif de synchronisation et de crabot age classique, est disposé entre les pignons fous de première et de marche arrière. Ces dispositifs de couplage permettent d'obtenir six rapports avant et un rapport de marche arrière. Le groupement des pignons de même parité, et le rapport de deuxième isolé, permettent de réaliser un passage sous couple entre les rapports qui se suivent, ou une rupture de couple pour les sauts de rapports, avec le fait que le rapport de première reste toujours enclenché grâce à la présence de la roue libre sur ce même rapport. Grâce à ces mesures, la boîte peut disposer de six rapports de marche avant avec des changements de rapport sous couple, tout en n'ayant qu'un seul arbre d'entrée 20, relié au moteur par un seul embrayage d'entrée 40. Conformément aux figures 1 et 2, les distances entre les axes de l'arbre primaire 20 et l'axe de chaque arbre secondaire 50, 60, peuvent être différentes. Dans cette configuration, les pignons de descente 51 et 61 engrenant avec la couronne de différentiel, sont de préférence de même taille, et les pignons fous 93 et 83 respectivement des rapports de sixième et de cinquième sont différents, ainsi que les pignons 84 et 94 pour respectivement les rapports de troisième et quatrième. Cette disposition est moins avantageuse car elle ne permet pas d'utiliser les mêmes pignons fous 83 et 93 pour la cinquième et la sixième pour la troisième et la quatrième 84 et 94, mais elle permet d'utiliser des mêmes pignons de descente 51 et 61. Sans sortir du cadre de l'invention, les entraxes précités peuvent aussi être identiques. Dans ce mode de réalisation préféré, on peut utiliser des dispositifs de couplage et des pignons fous identiques pour des rapports différents. Ainsi, les pignons 93 du rapport de sixième et 83 du rapport de cinquième peuvent être identiques ainsi que les pignons 84 et 94 pour respectivement les rapports de troisième et quatrième. En revanche, les pignons de descente 51 et 61 engrenant avec la couronne de différentiel ont alors un nombre de dents différent, le rapport du nombre de dents de deux pignons 51 et 61 correspondant dans ce cas, au saut des rapports quatrième sur troisième et sixième sur cinquième. En se référant aux figures 1 et 3, le cheminement du couple du moteur à la couronne de différentiel sur le rapport de marche arrière est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé. Puis, de la denture fixe 22 au premier pignon intermédiaire de marche arrière 91 lié au second pignon intermédiaire 90, puis du second pignon intermédiaire de marche arrière 91 au pignon fou 82 de marche arrière qui le transmet à l'arbre secondaire 50 par l'intermédiaire du crabot double 100 en position crabotée sur le pignon 82 de l'arbre secondaire bas 50 qui le transmet, par l'intermédiaire du pignon de descente 51, à la couronne 70. Le cheminement du couple du moteur à la couronne de différentiel sur le rapport de première est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé, puis de la denture fixe 21 au pignon fou 81, puis du pignon fou 81 à l'arbre secondaire 50 par le crabot double 100 en position craboté sur le pignon 81, et enfin, de l'arbre secondaire 50 au pignon fixe 51, qui le transmet à la couronne 70. Le cheminement du couple du moteur à la couronne de différentiel sur le rapport de deuxième est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé, puis du pignon fou 25 couplé à l'arbre primaire via le dispositif de couplage 103 (coupleur conique auto assisté) couplé au pignon fixe 85, puis du pignon fixe 85 à l'arbre secondaire 50, et enfin, de l'arbre secondaire 50 au pignon fixe 51, qui le transmet à la couronne 70. Le cheminement de couple sur le rapport de troisième est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé. Puis de la denture fixe 24 au pignon fou 84, qui transmet le couple à l'arbre secondaire bas 50 par l'intermédiaire du dispositif de couplage double 101, qui transmet le couple par l'intermédiaire du pignon de descente 51 à la couronne 70. Le cheminement de couple sur le rapport de quatrième est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé. Puis de la denture fixe 24 au pignon fou 94, qui transmet le couple à l'arbre secondaire haut 60 par l'intermédiaire du dispositif de couplage double 102, qui transmet le couple, par l'intermédiaire du pignon de descente 61, à la couronne 70. Le cheminement de couple sur le rapport de cinquième est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 par l'embrayage 40 fermé. Puis de la denture fixe 23 au pignon fou 83, qui transmet le couple à l'arbre secondaire bas 50 par l'intermédiaire du dispositif de couplage double 101, qui transmet 2895481 - 10 - le couple par l'intermédiaire du pignon de descente 51 à la couronne 70. Le cheminement de couple sur le rapport de sixième est le suivant. Le couple est transmis du moteur à l'arbre primaire 20 5 par l'embrayage 40 fermé. Puis de la denture fixe 24 au pignon fou 94, qui transmet le couple à l'arbre secondaire haut 60 par l'intermédiaire du dispositif de couplage double 102, qui transmet le couple par l'intermédiaire du pignon de descente 61 à la couronne 70. 10 Dans le mode de réalisation des figures 2 et 4, les rapports de première et de marche arrière sont agencés sur l'arbre secondaire haut 60. Il en est de même des rapports impairs. Les distances entre les axes de l'arbre primaire 20 et des arbres secondaires 50 et 60 sont égales. Le pignon d'attaque 15 61 possède alors moins de dents que le pignon 51. Le pignon fixe 85 du rapport de deuxième reste sur l'arbre secondaire bas 51. L'avantage de cette disposition des pignons, est une facilité de réalisation de la commande d'engagement des rapports, notamment la commande du groupe de synchronisation et de 20 crabotage 106 des rapports de première et de marche arrière dont l'axe de passage manuel est en partie supérieure de la boîte, alors que selon l'architecture des figures 1 et 3, la commande doit contourner l'ensemble des pignons. Cette disposition facilite la réalisation de la commande interne, car elle se situe en position 25 haute de la boîte. Pour le reste, l'architecture et le fonctionnement de la boîte des figures 2 et 4, est similaire à celui des figures 1 et 3
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Boîte de vitesses à arbres parallèles et à engrenages à passages sous couple comprenant au moins un arbre primaire (20) portant un ensemble de dentures fixes (21, 22, 23, 24), et deux arbres secondaires non concentriques (50, 60) qui portent des pignons fous engrenant avec lesdites dentures fixes et susceptibles d'être couplés sélectivement avec l'arbre qui les porte par des dispositifs de couplage pour engager les différents rapports de la boîte, les deux arbres secondaires entraînant une même couronne de différentiel (70), par deux pignons respect if s (51, 61) de descente sur celle-ci, caractérisée en ce que les dispositifs de couplage des pignons fous des rapports de rang supérieur à un (101, 102, 103), sont des coupleurs coniques auto assist és.
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1. Boîte de vitesses à arbres parallèles et à engrenages à passages sous couple comprenant au moins un arbre primaire (20) portant un ensemble de dentures fixes (21, 22, 23, 24), et deux arbres secondaires non concentriques (50, 60) qui portent des pignons fous engrenant avec lesdites dentures fixes et susceptibles d'être couplés sélectivement avec l'arbre qui les porte par des dispositifs de couplage pour engager les différents rapports de la boîte, les deux arbres secondaires entraînant une même couronne de différentiel (70), par deux pignons respectifs (51, 61) de descente sur celle-ci, caractérisée en ce que les dispositifs de couplage (101, 102, 103) des pignons fous des rapports de rang supérieur à un, sont des coupleurs coniques auto assistés. 2. Boîte de vitesses selon la 1, caractérisée en ce que le pignon fou de première (81) est monté sur une roue libre (810). 3. Boîte de vitesses selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les pignons fous des rapports de rang supérieur de même parité (83, 84 ; 93, 94) sont groupés par deux à l'exception du pignon f ou de deuxième (25) qui est isolé. 4. Boîte de vitesses selon la 1, 2, ou 3, caractérisée en ce qu'elle ne comporte qu'un seul arbre d'entrée (20) relié au moteur par un seul embrayage d'entrée (40). 5. Boîte de vitesses selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le coupleur conique du rapport de deuxième (103) est porté par l'arbre primaire (20), 2895481 - 12 - tandis que les autres coupleurs coniques (101, 102) sont agencés sur les deux arbres secondaires (50, 60). 6. Boîte de vitesses selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'un dispositif de synchronisation 5 et de crabotage (100) est disposé entre les pignons fous de première (81) et de marche arrière (82). 7. Boîte de vitesses selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les entraxes de chaque arbre secondaire (50, 60) avec les arbres primaires (20) sont différents, 10 et en ce que les deux pignons d'attaque (51, 61) de la couronne de différentiel sont identiques. 8. Boîte de vitesses selon la 7, caractérisée en ce que tous les pignons fous des rapports impairs (83, 84) ainsi que le pignon fixe de deuxième (85) sont sur l'arbre secondaire 15 (50) présentant le pignon de descente (51) le plus court, tandis que les pignons (93, 94) des autres rapports pairs sont sur l'autre arbre secondaire (60). 9. Boîte de vitesses selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que les entraxes de chaque arbre secondaire 20 (50, 60) avec l'arbre primaire (20) sont égaux, et en ce que les deux pignons d'attaque (51, 61) de la couronne de différentiel sont de taille différente. 10. Boîte de vitesses selon la 9, caractérisée en ce que le groupe de première et de marche arrière est sur 25 l'arbre secondaire haut.
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F
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F16
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F16H
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F16H 3
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F16H 3/085
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FR2891440
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A1
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DISPOSITIF POUR SERVIR DE BOUCLE OU PASSANT.
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La présente invention concerne un dispositif de passant et ou boucle auto agrippant pour servir de boucle ou passant aux sangles utilisées pour auto agrippant ou sangles avec composition complémentaire d'auto agrippant ( ou sans) et/ ou de points d'ancrage. Elle se rapporte également à un article tel un vêtement, des chaussures, une patte, sangle, ceinture, en maroquinerie, pour toute possibilité d'utilisation de serrage ou d'ancrage, etc... utilisant ce système d'accrochage ou susceptible d'être équipé d'un tel dispositif d'accrochage. Les systèmes de fixation de deux pièces par des moyens de type bouclettes et crochets encore connus sous la marque VELCRO se sont développés dans de nombreuses applications comme auto agrippant. La fermeture ou serrage des sangles se fait généralement par boucle courante généralement avec ardillon sans auto agrippant, ou, par le moyen d'un passant: la sangle avec auto agrippant au moyen de ce passant se rabat sur elle même mettant en contact l'agrippant crochet au velours ou astrakan ou bouclettes (crochet et astrakan ou velours ou bouclettes étant sur la même face) . L' inconvénient découlant de cette sangle rabattue est que la sangle à son serrage et réglage par l'accrochage de son crochet est: soit trop courte (pas de réglage) en rapport de l'astrakan, soit trop longue et de ce fait, il n'y a pas suffisamment d'accrochage pour maintenir la résistance au pelage de la fermeture de la sangle ( la partie crochet dépassant la partie velours). Une personne achetant une sangle ou une ceinture, telle que décrite en détail ci- dessus, d'une taille adaptée ou dimension donnée au jour de cet achat, lorsqu'elle grossit ou maigrit se trouve devant une difficulté. En effet, les surfaces en contacts ne seront plus les mêmes et risquent d'être réduites. Ce phénomène se produit souvent lorsque l'article sert à immobiliser un membre ou deux parties de l'appareillage comme en 35 orthopédie ou prothèse. En effet en raison d'une immobilisation du membre la masse musculaire diminue et il faut donc régler progressivement la taille en déplaçant une zone par rapport à l'autre. 2891440 2 Pour la bonne compréhension, il sera utilisé le terme crochet pour définir toute sorte d'agrippant que ce soit champignon, crochet, aspérités ou type velcro et le terme velours pour désigner toute forme de pelucheux ou astrakan ou bouclettes ou type velcro, de même le terme lumière englobera aussi bien un rainurage ou un passage pour la ou les sangles et le terme boucle pour entre autre passant ou clip,et le terme sangle pour patte, câble, moyen de serrage ou réglage... Le dispositif suivant l'invention permet de remédier à cet 10 inconvénient. Il comporte en effet selon une première caractéristique une boucle composé d'un élément plat de préférence mais non limité aux formes et dimensions des dessins donnés à titre d'exemple non limitatif, comportant un corps ayant au moins d'un côté ou extrémité au moins une rainure ou lumière qui peut recevoir d'une part sur la plus petite largeur du corps de cette lumière, sur son plus petit bord, au moins une sangle de maintien et/ou câble, de la largeur de la lumière dans sa plus grande dimension s'il y a, pour rendre cette boucle solidaire de (à) l'objet à fixer ou fermer et/ou serrer ( cette sangle de maintien étant plus ou moins courte ou longue suivant le besoin) , et, d'autre part dans laquelle peut passer au moins une sangle comportant un velours ou être une bande de velours se rabattant sur l'autre extrémité du corps de cette boucle qui comporte au moins sur son dessus un agrippant, (crochet et/ou champignon et/ou aspérités et/ou toute forme de revêtement, inclusion ou faisant corps) permettant l'accrochage du velours de la sangle. Selon des modes particuliers de réalisation non limitatifs en rapport du caractère de l'invention ne la limitant pas et pouvant se combiner entre elles de même qu'avec la description faite antérieurement et ci-dessous: au moins une lumière peut être placée plus ou moins vers au moins une extrémité du corps du dispositif de la boucle provoquant d'un côté un bord de l'autre un plan d'une plus grande surface agrippante. - au moins une lumière peut être placée plus ou moins vers au moins le centre du corps de ce dispositif, le partageant. la partie qui comporte la partie sangle de maintien peut être un peu plus large pour éviter le pivotement du passant lors du serrage, cette partie plus large pouvant permettre aussi une pose fixe sur l'article dont elle a action par au moins une fixation directe par tout moyen de fixation. - au moins un bord ou extrémité peut être avec un rebord plus ou 5 moins prononcé avec lumière pour glisser la sangle dans au moins cette lumière ou entre plusieurs. - le corps peut avoir au moins une lumière plus ou moins médiane avec auto agrippant à au moins deux extrémités. - le corps peut avoir au moins double lumière avec au moins un 10 agrippant. - le corps peut avoir au moins un tenon et/ou creux pour positionner,à distance pré définie, la sangle. - la partie supportant la sangle de maintien avec sa lumière peut être constituée d'un passant ( bord)en fil métallique ou non. - le corps peut recevoir une partie agrippante d'un côté de la ou des lumières ou de chaque côté de la ou des dites lumières. - la composition de l'auto agrippant peut être inversée et que le ou les côtés crochet soient remplacés par le velours et que sur la ou les sangles ce soit aussi inversé de même, et ce, pour permettre l'accrochage. - de même la composition du crochet et velours peut être mélangée sur une même face de la boucle pour obtenir un accrochage suivant la rencontre de ces deux éléments associés sur la sangle. - aussi sur un plan du corps peut être situé un agrippant et sur l'autre plan de ce même corps peut être placé un velours. - au moins un rebord partiel peut être placé à ou aux extrémités de la boucle pour un maintien complémentaire à la ou aux sangles et/ou la sangle repliée sur elle même. - la boucle peut être nervuré et/ou façonné, de forme ou dimension 30 différente suivant le besoin d'utilisation sans pour cela sortir du cadre de la présente invention. - pour éviter que le bout de la sangle si elle est un peu longue dépassant trop cette boucle ait tendance à rebiquer , une partie ou un corps agrippant peut être placée vers le bout de celle-ci et/ou de préférence un double crochet (dos à dos) intercalé entre le rabat de cette sangle et cette sangle elle même et/ou suivant le modèle énoncé dans le Brevet Français N 01.13348. - le corps de boucle avec son agrippant fixé sur un article peut se situer en opposition à un autre corps de boucle avec son velours lui même fixé permettant ainsi l'accrochage. - le corps de la boucle étant plus souple en son milieu, soit dans sa matière soit en épaisseur, parallèlement aux bords supportant d'un côté l'agrippant de l'autre le velours soit peut se replier sur lui même pour faire attache et/ou pince par son auto agrippant. la sangle de maintien peut être ouvrable par pression pour donner une ouverture fixe en comparaison de la sangle de réglage par l'auto agrippant de la boucle. - au moins une boucle faisant office de passant avec au moins une lumière à au moins une extrémité ou à chaque coté peut servir pour maintenir la ou les sangles lors de leur rabat en rapport de cette boucle. - au moins un corps de boucle s'additionnant ou s'ajoutant à au moins un autre corps de l'invention, formant alors un tout, fait une nouvelle composition permettant le croisement et/ou le départ et/ou la réception des sangles par accrochage. La même solution peut être obtenue si au moins un corps de la présente invention est rattaché et/ou y fait corps à la ou aux boucles ou passants existants ou dans le commerce. Les boucles de la présente invention peuvent être en toute matière: plastique, synthétique, métallique ou naturelle, de même injectées, pressées, découpées, soudées sans limitation de formes ni méthodes de fabrication. Les dessins annexés illustrent l'invention: la figure 1: vue en perspective, la boucle et son accrochage et sa lumière ou rainurage. la figure 2: en perspective, boucle avec méplat complémentaire 30 plus large que sur la figure 1. la figure 3: en perspective, boucle comportant au moins un trou de fixation. la figure 4: en perspective, boucle avec rebord de maintien. la figure 5: en perspective, lumière médiane ou plus ou moins 35 centrale. la figure 6: en perspective, double lumière avec rebord d'accrochage partiel pour double accrochage. la figure 7: en perspective, boucle avec tenon de positionnement pour positionnement préétabli. la figure 8: coupe d'une boucle avec ici une courbe. la figure 9: vue de profil montrant le positionnement de la sangle 5 par rapport à la boucle. la figure 10: vue de profil du double passage de sangle avec boucle sans rebord partiel. la figure,ll: vue de dessus, Utilisation de la sangle sur boucle à rebord partiel (rebords partiels). la figure 12: vue en coupe,crochets sur les deux faces de la boucle. la figure 13: vue en coupe de la boucle avec un des rebords rabattu. la figure 14: coupe d'une boucle avec double lumière et son centre 15 décalé. la figure 15: coupe A B de la figure 1. la figure 16: vue en coupe de la boucle avec la partie côté fixation décentrée par rapport à la partie crochet qui comporte à peu prés en son centre un trou pour possibilité de fixation et une lumière pour le passage d'au moins une sangle. la figure 17: vue en perspective de la boucle avec la sangle de maintien située et celle de fixation placée en se rabattant. la figure 18: vue en perspective de la boucle avec la sangle de maintien située et celle de fixation placée dans le prolongement. La figure 19: vue en coupe, concerne une boucle avec ses lumières pour le passage des sangles et avec un guide pour permettre le guidage de la sangle lors de son introduction dans cette boucle ainsi constituée. La figure 20: vue en coupe d'une boucle faisant office de passant avec ses 2 lumières de chaque côté, bien entendu rien n'empêche que le dispositif possède 3 ou 4 lumières et même plus, de même que pour les parties agrippantes. En référence à ces dessins, le dispositif est constitué d'une boucle comportant un corps ( 1) plus ou moins plan avec au moins un accrochage agrippant (2) sur ce plan (3) d'un côté pour retenir le sangle de serrage ou fixation ( 10) après son passage dans au moins une lumière ( 4). Cette sangle velours ou revêtue 2891440 6 velours ( 10)se rabat sur cet agrippant ( 2). Le bord de la lumière partie étroite ( 5), opposé au plan avec son agrippant, reçoit la sangle de maintien ( 9). Dans la forme de réalisation selon la figure 2, la partie étroite devient plus large ( 5) pour éviter un pivotement de la sangle de maintien, l'épousant. Selon la figure 3 au lieu de passer une sangle de maintien, il est mis au moins une fixation ( 8) dans cette partie devenu plus large ( 5). Dans la forme de réalisation selon la figure 4, le corps comporte un rebord ( 6) partiel pour maintenir la partie libre de la sangle ou le bout de la ou les sangles soit de fixation ou serrage soit de maintien. Selon la figure 5, le corps présente ses deux extrémités ( 2) 15 ( 2' ) avec possibilité d'accrochage et une lumière ( 4) plus centrale pour le passage d'au moins une sangle. Selon la figure 6, la même conception se présente que pour la figure 5 avec une double lumière (4) ( 4' ) et un rebord partiel de maintien ( 6) (un exemple de multiplicité des possibilités). Selon la figure 7, le corps comporte en supplément un tenon ( 7) en relief pour positionnement prédéfini. Selon la coupe de la figure 8 le corps ( 1) se présente avec son axe ( 5) (partie plus étroite) et sa partie accrochage ( 2). et sa lumière ( 4). Selon le profil de la figure 9, la sangle de maintien ( 9) et de serrage ( 10) se présentent dans la même lumière (4) le bout de la sangle rabattu et fixé par un accrochage ou agrippant ( 12) sur la sangle revêtue de velours (11) Selon la figure 10 le corps supporte deux lumières ( 4) ( 4' ) pour le passage de sangles (10) ( 10') qui se rabattent sur l'accrochage ( 2) ( 2' )du corps ( 1)de part et d'autre des lumières. Selon la figure 11, vue de dessus, l'utilisation du rebord partiel ( 6) tient en bonne position une sangle placée ( 10) Selon la figure 12, la coupe de cette figure fait ressortir que l'accrochage est situé de part ( 3) et d'autre ( 3' ) du corps (1) sur la même face ( 2)et la face opposée ( 2' )de la boucle ou passant ( comme elle peut n'être qu'en partie). Selon la coupe de la figure 13, celle-ci indique la possibilité d'utiliser les lumières ( 4) ( 4' ) différemment pour placer la sangle ( 10) de serrage. Selon la coupe de la figure 14, le corps ( 1)se présente avec décalage de son axe ( 12) porteur de la sangle de maintien ( 9). Une partie du corps ( 5' ) ainsi partagé repose sur la sangle de maintien ou sert de fixation d'un côté et l'autre partie sert d'accrochage ( 2) de l'autre côté ( 3). La figure 15 représente la coupe AB de la figure 1 avec son 10 axe ( 5) de maintien et le crochet ou accrochage ( 2) sur le corps ( 1). Dans la forme de réalisation selon la figure 16, le déport ( 15) sur le corps ( 1) permet de mettre la boucle ou dans le prolongement de l'objet à prolonger suite à la fixation (8) ou le maintien. Une lumière ( 4) permet le passage d'au moins une sangle et dans la partie accrochage un trou (13) est situé pour une fixation possible définitive ( exemple: vis et/ou rivet.... ) et/ou un moyen de fixation. Selon les figures 17 et 18, les formes de réalisation démontrent, chacune, une des possibilités de montage des boucles: soit la sangle de serrage rabattue, soit dans le prolongement sans être pour cela à ces possibilités seules. Dans la forme de réalisation selon la figure 19, la boucle ou passant est constitué d'un corps ( 1) comportant deux lumières (4) ( 4' ) séparant ce corps ( 1) en une partie étroite( 5) pour le passage de la sangle de maintien ( 9)et une partie plus large, le plan, ( 3) pour le port de l'accrochage ( 2). La partie ( 14), séparant ces deux lumières, double le plan partie la plus longue ( 3) du corps ( 1) avec son agrippant pour servir, avec un espace ( 16) entre, de guide à la sangle de serrage ( 10). Pour une explication plus simple cette figure est représentée en coupe. Dans la forme de réalisation selon la figure 20, la boucle faisant office de passant avec une lumière à chaque extrémité ou à chaque côté peut servir d'intermédiaire pour maintenir le rabat de la sangle (et ce placé plutôt vers son bout). La sangle passant dans les lumières sous le dessous de la boucle se rabat sur le dessus de celle ci: sur l'agrippant en s'y fixant, cette boucle pouvant se déplacer au besoin le long de la sangle. Selon une variante non illustrée, la boucle, avec son agrippant, fixée elle même par tout moyen de fixation sur l'objet à compléter peut servir, en opposition, d'accrochage à une autre boucle, ayant alors un velours, fixée elle aussi par tout moyen de fixation. Ces deux boucles n'en faisant plus qu'une, une fois reliées, servent de liaison auto agrippante de fermeture, de points d'ancrage. Selon une autre variante non illustrée, le corps de la boucle étant plus souple en son milieu et en parallèle aux bords et qui supporte d'un côté un agrippant et de l'autre un velours peut se replier sur lui même pour faire attache et/ou pince mettant en contact cet auto agrippant. Selon une autre variante non illustrée, la sangle de maintien peut elle même être ouvrable et se refermer ( par pression: pour exemple) pour permettre l'ouverture facile et la pose toujours de même, et, la sangle de serrage sert alors de réglage. Selon une autre variante de réalisation non illustrée, la boucle est multiple, chaque corps de boucle s'additionnant, et, se composer en au moins deux corps de boucle réunis et/ou faisant corps permettant le croisement et/ou le départ et/ou réception des sangles avec accrochage. De même au moins un corps de la boucle, objet de l'invention, peut s'ajouter et/ou compléter et/ou faire corps à la ou les boucles ou passants ou systèmes existants ou dans le commerce en leur donnant un complément d'efficacité. Ces descriptions et dessins ne sont pas limitatifs et peuvent se compléter mutuellement tout en restant dans le cadre de cette présente invention. 2891440 9
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L'invention concerne un dispositif de passant et ou boucle auto agrippant pour servir de boucle ou passant aux sangles utilisées pour auto agrippant ou sangles avec composition complémentaire d'auto agrippant ( ou sans )Il est constitué d'une boucle comportant un corps ( 1 ) avec au moins un accrochage ( 2 ) agrippant sur le plan ( 3 ) pour retenir la sangle de serrage ( 10 ) après son passage dans au moins une lumière ( 4 ). Le bord ( 5 ), partie opposée à cet accrochage reçoit la sangle de maintien ou patte ( 9 ) .Le dispositif selon l'invention est destiné à toute utilisation et aussi en orthopédie prothèse.2891440
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1) Dispositif pour servir de boucle ou passant caractérisé en ce qu'il comporte un corps ( 1) avec au moins un accrochage ( 2) composé d'aspérités agrippantes pour retenir au moins une sangle de serrage après son passage dans au moins une lumière ( 4). 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que cette lumière ( 4) est située plus ou moins prés d'un bord ( 5). 3) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) du dispositif comporte au moins un rebord partiel ( 6). 4) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps comporte un accrochage ou moyen agrippant ( 2), sur la face du plan (3) de chaque côté d'au moins une lumière. 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) comporte un tenon de positionnement ( 7). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) de la boucle comporte un moyen de fixation sur la partie côté maintien ( 5) de cette boucle. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie agrippante ( 2) ( 2' ) est placée sur les deux faces du corps ( 3) ( 3' ). 8) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) de la boucle comporte au moins deux lumières, chacune sur au moins un des côtés de ce même corps. 9) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps de la boucle plus souple en son milieu et en paralléle aux bords qui supportent d'un côté un agrippant de l'autre un velour, se replie sur lui même pour faire attache. 10) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la partie agrippante du corps de la boucle est remplacée par un velours ou par un agrippant et velours mélangés. 10 11)Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) de la boucle comporte au moins une lumière ( 4) vers son centre. 12)Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la boucle est constituée par une double paroi ( 3) (14) dans laquelle se glisse la sangle ( 10) pour se rabattre ou se placer sur la partie agrippante ( 2) du corps (1) de la boucle 13) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes en ce qu'au moins une boucle par sa fixation sur un article sert de point d'ancrage par sa liaison auto agrippante avec une autre même boucle placée de même. 14) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le corps ( 1) de la boucle comporte un moyen de fixation en son plan ( 3). 15) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'une boucle par sa fixation sur une autre boucle permet le croisement et/ou le départ et/ou la réception d'au moins une sangle. 25 30
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PROCEDE DE MESURE DE LA QUANTITE DE SEDIMENTS CONTENUS DANS LE LIQUIDE RECUPERE PAR UNE UNITE TECHNIQUE TELLE QU'UNE HYDROCUREUSE, ET UNITE TECHNIQUE METTANT EN OEUVRE CE PROCEDE
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La présente invention concerne un procédé de mesure de la quantité de sédiments ou détritus contenus dans les eaux récupérées après une intervention technique sous pression d'eau, notamment de débouchage, de curage, de décolmatage ou autre, dans la citerne ou le réservoir d'une unité technique de préférence mobile ou transportable. La présente invention se rapporte également aux moyens permettant de mettre en oeuvre ce procédé. Une hydrocureuse constitue un exemple typique d'application. Elle sera décrite ci-après équipée de ses moyens spécifiques. Une hydrocureuse est un véhicule comprenant une tubulure flexible d'injection de liquide sous pression et un conduit flexible d'aspiration, ainsi qu'un réservoir en deux parties, l'une pour le liquide à injecter et l'autre pour le liquide récupéré au moyen de l'aspiration. Une hydrocureuse sert généralement aux travaux de nettoyage, de débouchage, de décolmatage, de décapage et de détartrage des canalisations. Ces travaux sont le plus souvent regroupés sous le nom de curage et s'effectuent habituellement en injectant un liquide sous pression, généralement de l'eau claire, dans une canalisation à l'aide d'un flexible terminé par une buse, puis en aspirant avec un flexible de diamètre plus important les liquides chargés libérés au niveau d'un regard de cette canalisation. Le liquide récupéré par l'hydrocureuse au moyen de l'aspiration comprend essentiellement de l'eau ayant été injectée sous pression pour le curage ainsi que divers sédiments initialement présents dans la conduite à nettoyer et décollés par l'eau sous pression injectée. Les hydrocureuses sont généralement utilisées par des entreprises d'assainissement privées auxquelles font appel les municipalités pour des interventions techniques de débouchage des canalisations de leur commune. Ces entreprises d'assainissement privées facturent généralement leur travail en fonction de la quantité de sédiments retirés des canalisations. En outre, des mesures sérieuses et régulières des quantités de sédiments retirées des différentes canalisations d'un réseau permettent avantageusement aux entreprises chargées de leur entretien ou aux municipalités concernées de pouvoir étudier le comportement à long terme du réseau afin d'optimiser et de programmer plus efficacement les opérations de maintenance à réaliser. Pour toutes ces raisons, il est nécessaire de pouvoir déterminer la quantité de sédiments contenus dans le liquide récupéré par le conduit flexible d'aspiration et stocké dans le réservoir spécifique de retour d'une telle unité technique. Plus précisément, le problème technique consiste à déterminer un paramètre représentatif uniquement de la quantité de sédiments recueillis, à savoir le volume ou le poids des sédiments, alors que ceux-ci se trouvent dans un mélange aspiré qui contient beaucoup d'eau. Compte tenu du caractère fortement abrasif des sédiments extraits, il est très difficile de placer un dispositif fragile à l'intérieur de la citerne. Pour résoudre ces divers problèmes techniques, plusieurs solutions ont été envisagées précédemment. La solution la plus ancienne consiste à peser l'hydrocureuse sur un pont à bascule avant et après le dépotage des sous-produits de curage, ce qui donne la masse des sédiments dépotés. La quantité de matière sèche est alors évaluée approximativement à l'aide d'un coefficient de dessiccation déterminé de manière empirique. Ce procédé, bien que simple, n'est cependant pas satisfaisant car il nécessite un pont à bascule et le déplacement de l'hydrocureuse jusqu'à celui-ci. En outre, l'utilisation d'un coefficient de dessiccation rend le calcul très approximatif et n'est pas envisageable dans le cas où les sédiments sont de nature différente à chaque utilisation de 1'hydrocureuse. On connaît également une autre solution sensiblement similaire à la précédente, dans laquelle l'hydrocureuse comprend un dispositif de pesée embarqué. La cuve de l'hydrocureuse est alors montée sur des vérins hydrauliques capables de mesurer, en temps réel la masse des sousproduits de curage. Cette solution dispense de l'utilisation d'un pont à bascule mais reste néanmoins approximative, car utilisant les mêmes principes que la solution précédente. On connaît également l'hydrocureuse de la société française J. HUWER dans laquelle la citerne est divisée en deux compartiments de volume inégal dont la séparation est mobile, l'un contenant de l'eau claire qui sera injectée dans la canalisation à nettoyer, et l'autre contenant l'eau chargée de sédiments, qui est aspirée. Cette hydrocureuse ne propose cependant aucun dispositif permettant de mesurer la quantité de sédiments dans le compartiment pour l'eau de retour chargée. Par la demande de brevet WO 03/100359, on connaît aussi une solution consistant à mesurer la hauteur des sous-produits de curage à l'intérieur de la cuve de stockage à l'aide d'un plateau lesté, traversant l'eau et venant reposer à la surface de la couche de sédiments plus denses. Le volume de ces sous-produits est ensuite calculé à partir de la valeur de hauteur ainsi mesurée et des dimensions connues de la cuve. Cette méthode n'est néanmoins pas avantageuse car elle peut être la source de nombreuses erreurs. En effet, une grande partie des sédiments peut être encore 2890440 4 en suspension dans l'eau au moment de la mesure, la surface des sédiments n'est pas non plus forcément plane et uniforme, en outre le plateau lesté doit être adapté à la densité des sédiments qui peut être variable selon leur nature. De plus, en raison du caractère abrasif et parfois collant des sédiments, la précision de la mesure de niveau réalisée par le plateau lesté peut être considérablement altérée, ce qui introduit des erreurs majeures dans le calcul de la quantité de sédiments. Pour résoudre ce problème technique, la présente invention propose un procédé simple et fiable de mesure de la quantité de sédiments, détritus ou autres matières solides, contenus dans le liquide de retour chargé récupéré après une intervention d'une unité technique, une telle unité comprenant une tubulure d'injection de liquide sous pression reliée à un réservoir d'injection destiné à contenir le liquide à injecter et un conduit d'aspiration, aboutissant à un réservoir de retour destiné à recueillir le liquide de retour chargé récupéré au moyen du conduit d'aspiration. Selon le procédé de l'invention, on: - mesure la masse du contenu du réservoir de retour ou du contenu total du réservoir d'injection et du réservoir de retour; - mesure la hauteur de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour, ou la hauteur de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour et la hauteur de liquide à injecter contenu dans le réservoir d'injection; - calcule le volume de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour, ou le volume de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour et le volume de liquide à injecter contenu dans le réservoir d'injection à partir de la ou des hauteur(s) mesurée(s) ; - calcule la masse de sédiments récupérés à partir de la masse mesurée et du ou des volume(s) calculé(s). Selon une première variante de ce procédé, on: - mesure la masse du contenu du réservoir de retour; - mesure la hauteur de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour; - calcule le volume de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour à partir de la hauteur de liquide de retour chargé mesurée; - calcule la masse de sédiments récupérés à partir de la masse du contenu du réservoir de retour mesurée et du volume de liquide de retour chargé calculé, en utilisant une formule de calcul qui sera détaillée par la suite. Selon une deuxième variante du procédé selon l'invention, on: -mesure la masse du contenu total du réservoir d'injection et du réservoir de retour; - mesure la hauteur de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour; - calcule le volume de liquide de retour chargé contenu dans le réservoir de retour à partir de la hauteur de liquide de retour chargé mesurée; - mesure la hauteur de liquide à injecter contenu dans le réservoir d'injection; - calcule le volume de liquide à injecter contenu dans le réservoir d'injection à partir de la hauteur de liquide à injecter mesurée; - calcule la masse de sédiments récupérés à partir de la masse totale mesurée, du volume de liquide de retour chargé calculé et du volume de liquide à injecter calculé. Ce calcul sera également détaillé par la suite. L'invention fournit également une unité technique, comprenant une tubulure d'injection de liquide sous pression, reliée à un réservoir 2890440 6 d'injection destiné à contenir le liquide à injecter, et un conduit d'aspiration, aboutissant à un réservoir de retour destiné à recueillir le liquide de retour récupéré au moyen du conduit d'aspiration, qui comprend des moyens permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. Cette unité technique peut avantageusement être mobile ou transportable, et peut notamment être un véhicule, de préférence une hydrocureuse. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels: la figure 1 est une vue schématique d'ensemble d'une hydrocureuse selon l'invention; la figure 2 est une vue schématique d'ensemble d'une hydrocureuse selon l'invention en fonctionnement; la figure 3 est une vue schématique en coupe de la citerne d'une hydrocureuse selon une première variante de l'invention; la figure 4 est une vue schématique en coupe de la citerne d'une hydrocureuse selon une deuxième variante de l'invention; 25. la figure 5 est un diagramme schématique représentant une première variante du procédé selon l'invention qui permet de calculer la masse de sédiments aspirés; et la figure 6 est un diagramme schématique représentant une deuxième variante simplifiée du procédé selon l'invention qui permet de calculer la masse de sédiments aspirés. Le procédé de mesure et l'unité technique selon la présente invention vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 6. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Un véhicule technique de type hydrocureuse 1 a été représenté sur les figures 1 et 2. Bien qu'il s'agisse d'une application préférentielle de l'invention, il doit être bien compris que la présente invention n'est pas limitée aux hydrocureuses. Elle peut en effet s'appliquer à toute unité technique, de préférence mobile ou transportable, et préférentiellement mais non exclusivement à tout véhicule technique d'intervention permettant d'injecter un liquide sous pression, notamment dans une canalisation, une conduite, un tuyau, un canal, un puits ou autre cavité à nettoyer, curer, détartrer, décaper, décolmater ou déboucher, et d'aspirer le liquide chargé provenant du travail du liquide injecté sous pression. En plus de l'hydrocurage, bien d'autres applications peuvent être imaginées, comme par exemple l'aspiration des fosses septiques ou le désensablage des puits perdus. Plus généralement le procédé de mesure selon l'invention peut être appliqué dès lors que l'on veut connaître la quantité d'une matière solide se trouvant mélangée à un liquide. Un dispositif de mesure fixe peut également être envisagé dans ce cas, afin d'équiper par exemple une cuve de fermentation ou toute autre installation. L'hydrocureuse 1 représentée comprend un véhicule 2 sur le châssis 3 duquel est fixée une citerne 4. De façon classique cette citerne 4 peut être divisée en deux réservoirs 5 et 6 à l'aide d'une paroi 7. Avantageusement, la paroi 7 peut être mobile afin d'optimiser la taille relative des deux réservoirs 35 5 et 6 en fonction de leur contenu respectif. Cependant, et sans sortir du cadre de la présente invention, on peut parfaitement imaginer une 2890440 8 unité technique comportant deux réservoirs 5 et 6 séparés et indépendants. Le premier réservoir, appelé réservoir d'injection 5, est prévu pour contenir le liquide à injecter 8. Il est généralement rempli par l'opérateur au début de sa journée de travail. Le liquide à injecter 8 est le plus souvent de l'eau, préférentiellement de l'eau claire. Néanmoins, on peut parfaitement imaginer l'utilisation d'un liquide d'une autre nature, ou d'un mélange, aqueux ou non aqueux, de liquides en tant que liquide à injecter 8, le choix de ce liquide dépendant de l'application envisagée. Pendant le fonctionnement de l'hydrocureuse 1, représenté schématiquement sur la figure 2, ce liquide 8 est injecté sous pression dans une canalisation 9 à nettoyer, au moyen d'une tubulure d'injection 10 avantageusement terminée par une buse de taille et de conformation adaptées. Le second réservoir, appelé réservoir de retour 6, est prévu pour recueillir et contenir le liquide de retour 11, chargé de sédiments 12, également appelé liquide chargé. Pendant le travail de l'hydrocureuse 1, par exemple pour le curage de la canalisation 9, ce liquide de retour 11 chargé est aspiré jusque dans le réservoir de retour 6 à l'aide d'un conduit d'aspiration 13 et d'une pompe à vide 14. Selon l'invention, le réservoir de retour 6 au moins, comporte au moins un capteur de niveau 15. Selon les variantes, seul le réservoir de retour 6 (figure 4), ou bien les deux réservoirs d'injection 5 et de retour 6 (figure 3), est ou sont équipé(s) d'un ou plusieurs capteur(s) de niveau 15. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, l'un au moins de ces capteurs de niveau 15 est un capteur de niveau à ultrasons 16, disposé de 2890440 9 préférence en partie supérieure du réservoir concerné. Ce type de capteur présente l'avantage de ne pas être en contact avec le contenu du réservoir et ne risque donc pas d'être détérioré par ce dernier. De plus, la mesure effectuée par un tel capteur de niveau à ultrasons 16 reste fiable quelle que soit la nature du contenu du réservoir. Comme l'on connaît par construction les dimensions de chacun des réservoirs 5 et 6, il est facile de déduire par calcul à partir du niveau mesuré par le ou chacun des capteur(s) 15, le volume contenu dans le réservoir concerné. L'hydrocureuse 1 selon la présente invention comprend également au moins un moyen de pesage 17. Selon les variantes, il peut s'agir, comme représenté sur la figure 3, d'un moyen de pesage de l'ensemble du contenu de la citerne 2, c'est-àdire de l'ensemble du contenu du réservoir d'injection 5 et du réservoir de retour 6. Dans un mode de réalisation préféré, le moyen de pesage 17 peut comprendre un ou plusieurs capteur(s) 18, tels que par exemple une ou plusieurs jauge(s) de contrainte mesurant les faibles déformations du fond 19 de la citerne en fonction du poids de son contenu. Il peut également s'agir de tout autre système équivalent permettant de déterminer directement ou indirectement la masse totale du contenu de la citerne 2, par exemple un dispositif à vérins hydrauliques ou un dispositif mesurant la pression dans les suspensions du véhicule ou dans le système hydraulique de levage et de manoeuvre de la citerne 2. Le moyen de pesage 17 peut également, comme sur l'exemple de réalisation de la figure 4, servir à peser uniquement le contenu du réservoir de retour 6. Pour cela, plusieurs solutions peuvent être imaginées par l'homme du métier. Comme représenté sur la figure 4, un double fond 20 peut par exemple être fixé, préférentiellement par soudage, sur le fond 19 de la citerne au niveau du réservoir de retour 6. Un compartiment 21 étanche, est ainsi ménagé dans le fond du réservoir de retour 6 et peut renfermer le ou les capteur(s) 18 du moyen de pesage 17, par exemple des jauges de contraintes. Beaucoup d'autres solutions non représentées sont également envisageables par l'homme du métier. Par exemple, un ou plusieurs orifices peuvent être percés à travers la paroi de fond 19 du réservoir, chacun étant obturé par une membrane souple par l'intermédiaire de laquelle on mesure la pression de la colonne d'eau et de sédiments située au-dessus. On peut également placer le moyen de pesage 17 directement à l'intérieur du réservoir de retour 6, sous la forme par exemple d'une enveloppe étanche déformable posée sur le fond du réservoir et contenant un ou plusieurs capteur(s) 18 tels que des jauges de déformation, ou d'une poutre déformable posée sur le fond du réservoir et sous laquelle se trouve(nt) un ou plusieurs capteur(s) 18 tel(s) que des jauges de déformation. Lorsque l'on mesure, à l'aide du moyen de pesage 17, uniquement le poids du contenu d'un réservoir de retour 6 qui n'est pas mécaniquement indépendant du réservoir d'injection et/ou du reste de l'unité, il peut être nécessaire d'ajouter un correctif ou de réaliser une calibration préalable, afin de prendre en compte les erreurs liées aux déformations induites par le reste de l'unité et notamment par le châssis ou le reste de la citerne. D'une façon générale, l'utilisation pour le moyen de pesage 17 de plusieurs capteurs 18 répartis de manière appropriée, peut permettre par un calcul de moyenne d'améliorer la précision de la mesure. Nous allons maintenant nous intéresser au procédé selon l'invention, de détermination de la quantité de sédiments 12 contenus dans le réservoir de retour 6 de l'hydrocureuse 1 ou d'une unité technique quelconque. Avantageusement, cette détermination peut être faite de façon simple et rapide, à tout moment et sur le lieu même d'une intervention. Elle ne nécessite aucun appareillage, instrument ou installation spécifique supplémentaire. Elle peut ainsi être effectuée par l'opérateur, entre chaque intervention et sans que le véhicule ait besoin de rentrer ou de se rendre dans un lieu de mesure particulier. Abréviations utilisées: M = masse (kg) V = volume (litre) d = densité (kg/litre) Pour pouvoir mettre en oeuvre le procédé selon l'invention, on doit connaître la densité du liquide d'injection utilisé que l'on nommera dliq. Il faut également connaître la densité moyenne des sédiments aspirés, ou utiliser une valeur approchée de 25 cette densité que l'on nommera par la suite dsédimentsÉ Une première variante du procédé selon l'invention de détermination de la quantité de sédiments 12 présents dans le réservoir de retour 6 a été représentée schématiquement sur la figure 5. Selon cette première variante, on mesure la masse du contenu total des réservoirs 5 et 6, appelée MtotaleÉ Une telle mesure peut être réalisée avec un moyen de pesage 17, conçu pour donner à tout moment, et ainsi à la fin de chaque intervention, le poids total 35 du contenu de la citerne 4. On mesure également la hauteur du liquide se trouvant dans le réservoir d'injection 5 et dans le réservoir de retour 6, préférentiellement au moyen d'au moins un capteur de niveau 15 placé dans chacun de ces réservoirs. Les dimensions de ces réservoirs étant connues par construction, il est facile de calculer le volume contenu à partir de ces hauteurs. Ainsi, à tout moment, on peut calculer les volumes suivants: Vliq inj contenu dans le réservoir d'injection 5 et Vliq retour + sédiments contenu dans le réservoir de retour 6. On a alors: Mtotale Mliq + Msédiments É (Vliq X dlig) + (Vsédiments X dsédiments) É (Vliq inj + Vliq retour) X dliq + Vsédiments X dsédiments (Vliq inj + Vliq retour + Vsédiments) dliq + ( dsédiments dlig) Vsédiments (Vliq inj + Vliq retour + sédiments) dliq + (dsédiments dlig) Vsédiments D'où . (dsédiments dliq) Vsédiments Mtotale (Vliq inj + Vliq retour + sédiments) dliq et donc: Vsédiments ( t [Mtotale (Vliq inj+ Vliq retour + sédiments) dliq I (d sédiments - d liq) Ou, si l'on veut le poids des sédiments 25 aspirés: Msédiments Vsédiments X dsédiments d sédiments _ t [Mtotale (Vliq inj+Vliq retour + sédiments) dliq @ sédiments - d lia M totale/ Vliq inj et Vliq retour + sédiments étant des valeurs que l'on peut connaître à chaque instant à l'aide respectivement du moyen de pesage 17 et des capteurs de niveau 15, on peut donc très facilement calculer la masse et/ou le volume des sédiments aspirés. Le calcul précédent peut être repris avec une valeur quelconque de densité pour le liquide à injecter et pour les sédiments selon leur nature. L'homme du métier peut ainsi aboutir sans difficulté à une valeur de la masse et/ou du volume des sédiments aspirés. A titre d'exemple, on peut reprendre le calcul précédent dans le cas particulier le plus fréquent où le liquide à injecter est de l'eau claire de densité 1 et où les sédiments présentent une densité sensiblement égale à 1,7. Dans ces conditions, on a: Vsédiments [Mtotale (Vliq inj + Vliq retour + sédiments) X 1] (1,7-1) O 7 [Mtotale Vlig inj Vliq retour + sédiments] Ou, si l'on veut le poids des sédiments aspirés: ,7 [Mtotale (Vliq inj + Vliq retour + sédiments) X 1] (1,7-1) O' 7 [ Mtotale Vliq inj Vliq retour + sédiments] Une deuxième variante du procédé selon l'invention de détermination de la quantité de sédiments 12 présents dans le réservoir de retour 6 a été représentée schématiquement sur la figure 6. Selon cette deuxième variante, on mesure cette fois la masse du contenu du réservoir de retour 6, appelée Mréservoir retour' Une telle mesure peut être réalisée avec un moyen de pesage 17 comme exposé précédemment. On mesure également la hauteur du liquide se trouvant dans le réservoir de retour 6, préférentiellement au moyen d'au moins un capteur de niveau 15 placé dans ce réservoir. Les dimensions de ce réservoir étant connues par construction, il est facile de calculer à partir de la hauteur mesurée le volume Vliq retour + sédiments contenu dans le réservoir de retour 6. 10 On a alors: Mréservoir retour = Mliq retour + Msédiments Vliq retour X dliq + Vsédiments X dsédiments (Vliq retour + Vsédiments) dliq + ( dsédiments dliq) Vsédiments Vliq retour + sédiments X dliq + ( dsédiments dliq) Vsédiments D'où . ( dsédiments dliq) Vsédiments Mréservoir retour Vliq retour + sédiments X dliq et donc: Vsédiments 1 (Mréservoir retour Vliq retour + sédiments X d liq) (dsédiments - d lis) Ou, si l'on veut le poids des sédiments aspirés: Msédiments Vsédiments X dsédiments dsédiments ( Mréservoir retour Vliq retour + sédiments X d liq) (d sédiments - d liq) Mréservoir retour et Vliq retour + sédiments étant des valeurs que l'on peut connaître à chaque instant à l'aide respectivement du moyen de pesage 17 et du ou 20 des capteur(s) de niveau 15, on peut donc très facilement calculer la masse et/ou le volume des sédiments aspirés. A titre d'exemple, on peut comme précédemment reprendre ce calcul dans le cas particulier le plus 25 fréquent où le liquide à injecter est de l'eau claire de densité 1 et où les sédiments présentent une densité sensiblement égale à 1,7. Dans ces conditions, on a: 1 Vsédiments (Mréservoir retour Vliq retour + sédiments (1,7-1) (Mréservoir retour Vliq retour + sédiments) Ou, si l'on veut le poids des sédiments aspirés: Msédiments 1,7 (Mréservoir retour Vliq retour + sédiments X 1) (1,7-1) 10 X 1) 07 (Mréservoir retour Vliq retour + sédiments) De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. 2890440 16
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Pour mesurer la quantité de sédiments (12) contenus dans le liquide chargé (11) récupéré par une unité technique, notamment de type hydrocureuse (1), comprenant une tubulure d'injection (10) reliée à un réservoir d'injection (5) contenant le liquide à injecter (8) et un conduit d'aspiration (13), aboutissant à un réservoir de retour (6) recueillant le liquide chargé récupéré, on :- mesure la masse du contenu du réservoir de retour ou du contenu total du réservoir de liquide à injecter et du réservoir de retour ;- mesure la hauteur de liquide chargé contenu dans le réservoir de retour et on calcule son volume ;- mesure éventuellement la hauteur de liquide à injecter contenu dans le réservoir d'injection et on calcule son volume ;- calcule la masse de sédiments récupérés à partir de la masse mesurée et du ou des volume(s) calculé(s).
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1. Procédé de mesure de la quantité de sédiments (12), détritus ou autres matières solides, contenus dans le liquide de retour chargé (11) récupéré après une intervention d'une unité technique comprenant une tubulure d'injection (10) de liquide sous pression, reliée à un réservoir d'injection (5) destiné à contenir le liquide à injecter (8), et un conduit d'aspiration (13), aboutissant à un réservoir de retour (6) destiné à recueillir le liquide de retour (11) chargé récupéré au moyen du conduit d'aspiration (13), caractérisé en ce que l'on: - mesure la masse du contenu du réservoir de retour (6) ou du contenu total du réservoir d'injection (5) et du réservoir de retour (6) ; - mesure la hauteur de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6), ou la hauteur de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) et la hauteur de liquide à injecter (8) contenu dans le réservoir d'injection (5) ; - calcule le volume de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6), ou le volume de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) et le volume de liquide à injecter (8) contenu dans le réservoir d'injection (5) à partir de la ou des hauteur(s) mesurée(s) ; - calcule la masse de sédiments (12) récupérés à partir de la masse mesurée et du ou des volume(s) calculé(s). 2. Procédé de mesure selon la 1 caractérisé en ce que l'on: - mesure la masse du contenu du réservoir de retour (6) ; -mesure la hauteur de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) ; - calcule le volume de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) à partir de la hauteur de liquide de retour (11) chargé mesurée; - calcule la masse de sédiments (12) récupérés à partir de la masse du contenu du réservoir de retour (6) mesurée et du volume de liquide de retour (11) chargé calculé, en utilisant la formule: M = d sédiments M - V x d sédiments ( réservoir retour liq retour + sédiments liq) (d sédiments- d liq) 3. Procédé de mesure selon la 1 caractérisé en ce que l'on: - mesure la masse du contenu total du réservoir d'injection (5) et du réservoir de retour (6) ; mesure la hauteur de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) ; - calcule le volume de liquide de retour (11) chargé contenu dans le réservoir de retour (6) à partir de la hauteur de liquide de retour (11) chargé mesurée; - mesure la hauteur de liquide à injecter (8) contenu dans le réservoir d'injection (5) ; - calcule le volume de liquide à injecter (8) contenu dans le réservoir d'injection (5) à partir de la hauteur de liquide à injecter (8) mesurée; - calcule la masse de sédiments (12) récupérés à partir de la masse totale mesurée, du volume de liquide de retour (11) chargé calculé et du volume de liquide à injecter (8) calculé, en utilisant la formule: M = d sédiments M // V + V d sédiments [ totale (liq inj liq retour + sédiments) liq] (d sédiments - d liq 4. Unité technique comprenant une tubulure d'injection (10) de liquide sous pression, reliée à un réservoir d'injection (5) destiné à contenir le liquide à injecter (8), et un conduit d'aspiration (13), aboutissant à un réservoir de retour (6) destiné à recueillir le liquide de retour (11) récupéré au moyen du conduit d'aspiration (13) caractérisée en ce qu'elle comprend des moyens permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'une quelconque des précédentes. 5. Unité technique selon la précédente caractérisée en ce qu'elle est mobile ou transportable. 6. Unité technique selon la précédente caractérisée en ce qu'il s'agit d'une hydrocureuse (1). 7. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 6 caractérisée en ce que le liquide à injecter (8) est de l'eau claire. 8. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 7 caractérisée en ce qu'elle comporte une citerne (4) divisée au moyen d'une paroi (7) en un réservoir d'injection (5) destiné à contenir le liquide à injecter (8) et un réservoir de retour (6) destiné à recueillir le liquide de retour (11). 9. Unité technique selon la précédente caractérisée en ce que la paroi (7) est une paroi mobile. 10. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 9 caractérisée en ce que le réservoir de retour (6) comporte au moins un capteur de niveau (15). 11. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 10 caractérisée en ce que le réservoir d'injection (5) et le réservoir de retour (6) comporte chacun au moins un capteur de niveau (15). 12. Unité technique selon la 10 ou 11 caractérisée en ce que l'un au moins des capteurs de niveau (15) est un capteur de niveau à ultrasons (16). 13. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 12 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un moyen de pesage (17) du contenu total du réservoir d'injection (5) et du réservoir de retour (6). 14. Unité technique selon l'une quelconque des 4 à 12 caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un moyen de pesage (17) du contenu du réservoir de retour (6). 15. Unité technique selon la précédente caractérisée en ce que le moyen de pesage (17) est disposé dans un compartiment (21) étanche, réalisé au fond du réservoir de retour (6) au moyen d'un double fond (19) . 16. Unité technique selon l'une quelconque des 13 à 15 caractérisée en ce que le moyen de pesage (17) comprend au moins une jauge de contrainte ou de déformation.
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G,B
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G01,B08
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G01G,B08B,G01F
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G01G 19,B08B 3,B08B 9,G01F 23
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G01G 19/00,B08B 3/14,B08B 9/035,G01F 23/28
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FR2900634
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A1
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AMENAGEMENT DE POSTE DE PILOTAGE POUR AERONEF
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La présente invention concerne un aménagement de poste de pilotage pour un aéronef. Dans l'aviation civile, les postes de pilotage d'aéronefs récents sont généralement conçus autour d'un équipage composé de deux pilotes assis côte à côte et dans le sens du vol. Un tel aménagement permet au pilote d'avoir une bonne visibilité interne et externe et les diverses instructions sont disposées autour des pilotes pour leur permettre d'y accéder facilement. Le brevet FR-2 547 273 décrit un poste de pilotage d'aéronef ergonomique conçu pour deux pilotes. Il n'est pas prévu de troisième membre d'équipage dans le cockpit décrit dans ce document de l'art antérieur. Dans les aéronefs militaires, il existe des postes de pilotage configurés pour recevoir trois, quatre ou cinq membres d'équipage. On retrouve alors généralement, comme pour les cockpits des avions civils décrits plus haut, deux sièges pour les pilotes, disposés côte à côte longitudinalement dans le sens de vol de l'aéronef. Les autres membres d'équipage se trouvant dans le cockpit disposent alors d'une place et d'instruments spécifiques dédiés à des tâches particulières. Le problème à l'origine de la présente invention est de fournir un cockpit d'aéronef configuré pour des équipages variables à deux ou trois membres d'équipage. On souhaite alors que l'avion puisse être piloté aussi bien avec deux que trois membres d'équipage dans le cockpit. Par exemple lors d'un vol logistique, lorsque seul un pilote et un copilote sont nécessaires pour remplir la mission, le poste de pilotage n'est occupé que par deux membres d'équipage. Lors d'un vol tactique, lorsque des tâches complexes et nombreuses doivent être effectuées, trois membres d'équipage prennent place dans le cockpit. Il convient donc d'intégrer de manière efficace un membre d'équipage supplémentaire, ce dernier ayant un rôle à bord et donc des tâches à accomplir. Ce troisième membre d'équipage doit de préférence pouvoir accomplir toutes les tâches à bord sauf le pilotage assuré par le pilote et son copilote. Il faut également éviter que le fait de prévoir un troisième membre d'équipage ou la présence de ce troisième membre d'équipage ne vienne perturber le pilote et le copilote dans leurs tâches. Lorsque le poste de pilotage est occupé par deux membres d'équipage seulement, il ne doit pas être pénalisé par la possibilité qu'il offre d'accueillir un troisième membre d'équipage. 2 A cet effet, l'invention propose un poste de pilotage d'un aéronef comportant deux sièges disposés côte à côte longitudinalement dans le sens du vol de l'aéronef et séparés par une console appelée pylône central, ainsi que des organes de commandes et/ou de visualisation répartis ergonomiquement dans le poste de pilotage. Selon l'invention, ce poste de pilotage comporte en outre un troisième siège disposé longitudinalement dans le sens du vol en arrière de deux premiers sièges, derrière le pylône central, et le pylône central comporte d'une part des moyens de connexion pour des moyens de visualisation et des moyens de commande dédiés à un troisième membre d'équipage et disposés du côté du troisième siège et d'autre part des organes de visualisation et/ou de commande dédiés à des tâches autres que le pilotage et visibles et accessibles depuis les trois sièges. Un tel poste de pilotage permet de remplir des missions à deux ou trois membres d'équipage. Dans les missions à deux membres d'équipages, les moyens de connexion prévus ne sont pas forcément connectés à des moyens de visualisation et à des moyens de commande. Les deux membres d'équipage ont alors accès à divers organes de commande et/ou de visualisation pour des tâches autres que le pilotage sur le pylône central. Dans les missions à trois membres d'équipage, les moyens de connexion sont connectés avec des moyens de visualisation et de commande qui sont alors des moyens dédiés au troisième membre d'équipage. Celui-ci peut alors accomplir des tâches à bord, autres que le pilotage, depuis son siège. Sa position lui permet une bonne visibilité tant dans le poste de pilotage qu'à l'extérieur de celui-ci et l'accès à des commandes qui sont aussi accessibles aux deux pilotes. Dans un poste de pilotage selon l'invention, un écran de visualisation peut être disposé face au troisième siège. Un tel écran est de préférence associé à un panneau de commande correspondant. Il peut s'agir d'un écran fixe mais de préférence, le pylône central comporte un bâti avec des moyens de guidage mécanique permettant de guider l'écran de visualisation depuis une position déconnectée vers une position connectée dans laquelle les moyens de connexion prévus pour recevoir l'écran coopèrent avec les moyens de connexion complémentaires de l'écran, et des moyens de verrouillage sont prévus pour verrouiller l'écran dans sa position connectée. Ces divers moyens permettent d'avoir un écran facilement démontable et remontable. D'autres moyens permettant le montage/démontage de l'écran peuvent bien entendu être prévus ici. Dans une variante de réalisation préférée, le poste de pilotage selon l'invention est tel que le pylône central comporte en outre un panneau de commande intégrant un clavier accessible depuis le troisième siège. Pour compléter l'équipement du poste de travail du troisième membre d'équipage, le troisième siège est avantageusement muni de moyens de connexion pour le câblage et le montage mécanique d'un boîtier intégrant un dispositif de désignation, par exemple un dispositif de commande de curseur. Ainsi lors d'une mission avec trois membres d'équipage le dispositif de désignation est mis en place et retiré lors des missions avec uniquement deux membres d'équipage. Une variante de réalisation d'un poste de pilotage selon l'invention prévoit que ce poste comporte des panneaux de commande disposés au plafond et/ou le long des parois latérales du poste de pilotage hors de portée d'un membre d'équipage installé dans l'un des deux premiers sièges. De tels panneaux sont alors dédiés au troisième membre d'équipage. Il s'agit par exemple de moyens de communication qui sont disposés au plafond au-dessus du troisième siège. Parmi les panneaux de commande à la portée des trois membres d'équipage dans un poste de pilotage selon l'invention, on peut prévoir, sur le pylône central, au moins un panneau de commande de systèmes de l'aéronef, un panneau de commande de l'affichage centralisé des alarmes, au moins un panneau de commande lié à la surveillance de l'environnement de l'aéronef et un panneau de commande radio. La présente invention concerne également un aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un poste de pilotage tel que décrit plus haut. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 représente un poste de pilotage découpé en plusieurs zones, La figure 2 est une vue en perspective d'un poste de pilotage selon l'invention, La figure 3 est une vue de côté montrant un troisième membre d'équipage installé dans le poste de pilotage de la figure 2, La figure 4 montre le siège et la console du troisième membre d'équipage, et La figure 5 montre plus en détails un dispositif de pointage équipant le 5 siège du troisième membre d'équipage. La description qui suit concerne un aménagement de poste de pilotage d'aéronef permettant de reconfigurer les stations de travail de ce poste de pilotage pour deux ou trois membres d'équipage, au gré des missions accomplies. L'aménagement de la station de travail pour le troisième membre d'équipage 10 correspond aux différents rôles que celui-ci est susceptible de remplir à bord. Un poste de pilotage d'aéronef est un espace confiné dont l'aménagement est très optimisé pour deux pilotes. En particulier, toutes les zones qui leur sont accessibles sont utilisées afin d'y positionner les nombreux contrôles et commandes nécessaires. L'ajout d'un troisième membre d'équipage vient 15 complexifier l'aménagement. Ce troisième membre d'équipage ne doit être ni trop éloigné des pilotes car il ne peut alors pas remplir son rôle, ni trop proche de ceux-ci pour ne pas les gêner dans leurs tâches. Le poste de pilotage selon l'invention est destiné à pouvoir être utilisé aussi bien avec deux membres d'équipage qu'avec trois membres d'équipage. La 20 présence permanente d'équipements dédiés au troisième membre d'équipage dans le poste de pilotage ne va pas dans le sens de l'optimisation (masse, coût, encombrement) et se révèle pénalisante pour les missions à deux. La solution décrite ci-après permet, de façon originale, de s'adapter au besoin des missions sans pour autant pénaliser le poste de pilotage en le dimensionnant pour une 25 utilisation permanente à trois, l'essentiel des missions étant réalisé avec uniquement deux membres d'équipage. II convient donc, dans un poste de pilotage selon l'invention, d'intégrer de manière efficace un troisième membre d'équipage ayant un rôle à bord et donc des tâches à accomplir. Ce troisième membre d'équipage doit avoir une bonne 30 accessibilité aux instruments et également une bonne visibilité pour accomplir ses tâches, tout ceci dans un cockpit conçu essentiellement pour deux pilotes. En outre la station de travail du troisième membre d'équipage, que celui-ci soit présent ou non, ne doit pas venir perturber les tâches effectuées par les pilotes, ni pénaliser inutilement le poste de pilotage lorsqu'il est utilisé uniquement par deux pilotes. Pour l'aménagement du poste de pilotage décrit ci-après, on choisit de laisser aux opérateurs de l'aéronef le choix du rôle du troisième membre d'équipage. Ainsi, à l'exclusion des tâches liées au pur pilotage, le troisième membre d'équipage a de préférence les moyens de gérer les divers systèmes avion, de communiquer et de gérer le vol et/ou la mission. Les commandes et instruments du troisième membre d'équipage peuvent être rangés dans trois catégories. Une première catégorie concerne les équipements toujours nécessaires et non liés au rôle à bord du troisième homme. Il s'agit des équipements qui seraient présents même si le troisième membre d'équipage était un simple occupant du poste de pilotage. On trouve dans cette catégorie d'équipement par exemple, à titre d'exemple non limitatif : un gilet de sauvetage, un masque à oxygène, un plan de travail, un porte gobelet, un cendrier, des prises électriques, une liseuse, un repose-pieds, une arrivée d'air pour la ventilation, un panneau de commande audio et des moyens de connexion audio. Dans une seconde catégorie, on peut classer les équipements dédiés au troisième membre d'équipage de par les rôles qu'il est susceptible de jouer à bord. Il peut s'agir de moyens répliqués de ceux des pilotes mais qui doivent être propres au troisième membre d'équipage afin qu'il puisse les configurer et les paramétrer en fonction de ses besoins sans gêner les deux autres membres d'équipage. On peut ainsi trouver dans cette catégorie par exemple : un écran, un dispositif de désignation sur écran, un panneau de commande des affichages écran et un clavier. Enfin, les équipements de la troisième catégorie sont des équipements que le troisième membre d'équipage partage avec les pilotes. Ce sont des équipements uniques dans le poste de pilotage mais que le troisième membre d'équipage peut également être amené à utiliser en plus des pilotes. On peut citer ici, à titre d'exemple non limitatif, comme équipement de cette troisième catégorie : les panneaux de commande des systèmes, les panneaux de commande liés à une mission (exemple : largage), un panneau de commande de l'affichage centralisé des alarmes, des panneaux de commande liés à la surveillance de l'environnement de l'aéronef, un panneau de commande radio. Pour la conception du poste de pilotage, celui-ci est découpé en zones 5 6 fonctionnelles comme représenté sur la figure 1. On détermine pour chacune de ces zones les niveaux d'accessibilité et de visibilité offerts pour chacun des trois membres d'équipage potentiels. On arrive alors à une cartographie du poste de pilotage présentant pour chaque zone le niveau d'accessibilité et de visibilité pour chacun des membres d'équipage. Dans le poste de pilotage de la figure 1, on reconnaît une planche de bord 2, un auvent 4, un pylône central 6, une console latérale droite 8, une console latérale gauche 10, un panneau plafond 12, une console arrière droite 14, une console arrière gauche 16. On voit sur la figure 1 un découpage en zones fonctionnelles de toutes ces parties du poste de pilotage. Dans ce poste de pilotage, le troisième membre d'équipage est placé de manière à lui offrir une accessibilité importante aux surfaces équipées du poste de pilotage, telles par exemple le panneau plafond 12, le pylône central 6, .... Dans un poste de pilotage selon l'invention, le troisième membre d'équipage vient prendre place derrière le pylône central 6. Comme les deux autres membres d'équipage, il est installé longitudinalement dans le sens de vol de l'aéronef. La figure 3 montre ainsi un troisième membre d'équipage installé sur son siège 18 derrière le pylône central 6. La position longitudinale et la plage de réglage du siège 18 du troisième membre d'équipage sont déterminées par le confort au niveau des jambes en position assise par rapport au pylône central 6. On considère ici la position assise d'un membre d'équipage de petite stature et d'un membre d'équipage de grande stature. La position verticale du troisième membre d'équipage est déterminée de manière à permettre un contact des pieds du troisième membre d'équipage avec le plancher, un accès pour ce troisième membre d'équipage au panneau plafond 12 et une visibilité à l'extérieur de l'aéronef permettant au troisième membre d'équipage de se faire une représentation de la situation conforme à celle des pilotes (i.e. des deux autres membres d'équipage). La position choisie, c'est-à-dire longitudinalement dans le sens du vol, favorise la communication entre les membres d'équipage, le partage des tâches et optimise le nombre d'équipements en commun. Le troisième membre d'équipage dispose ainsi d'une accessibilité et d'une visibilité qui n'existaient pas dans les aéronefs de l'art antérieur dont le poste de pilotage était équipé d'un siège pour un simple observateur. Les différentes zones fonctionnelles définies précédemment sont chacune analysées d'un point de vue ergonomique afin de déterminer leur accessibilité et leur visibilité pour les trois membres d'équipages. On rappelle ici que les deux premiers membres d'équipage, pilote et copilote, sont disposés côte à côte longitudinalement dans le sens du vol de l'aéronef, face à la planche de bord 2 en étant séparés par le pylône central 6. On peut par exemple déterminer divers niveaux d'accessibilité. On peut considérer que pour un membre d'équipage donné une zone fonctionnelle est immédiatement accessible, facilement accessible, d'accessibilité moyenne ou non accessible. Selon le cas de figure, pour ce membre d'équipage, la zone fonctionnelle considérée sera respectivement accessible de manière instinctive par le membre d'équipage, accessible sans demander d'effort particulier au membre d'équipage, accessible avec un effort physique modéré (extension du corps par exemple) ou bien non accessible. De même on peut définir pour chaque zone fonctionnelle un niveau de visibilité pour chacun des membres d'équipage. La visibilité de la zone fonctionnelle considérée pour le membre d'équipage peut être immédiate. Un simple mouvement des yeux permet alors d'accéder visuellement à cette zone fonctionnelle. Une zone fonctionnelle peut avoir pour un membre d'équipage une bonne visibilité si le membre d'équipage n'a pas d'effort particulier dans sa posture de travail pour voir la zone fonctionnelle considérée. Typiquement, un simple mouvement des yeux du membre d'équipage permet d'accéder visuellement à la zone fonctionnelle considérée. Une zone fonctionnelle aura une visibilité moyenne pour un membre d'équipage lorsque celui-ci devra faire un effort modéré pour la voir. Enfin, une zone fonctionnelle n'est pas visible pour un membre d'équipage lorsqu'il ne peut voir cette zone fonctionnelle depuis son poste de travail. A titre d'exemple, on peut considérer les deux panneaux 20 formant la zone fonctionnelle appelée planche de bord gauche. Pour le premier membre d'équipage se trouvant à gauche dans le poste de pilotage, ces panneaux 20 ont une bonne accessibilité et une visibilité immédiate. Pour le deuxième membre d'équipage, disposé à droite dans le poste de pilotage, ces panneaux 20 ne sont pas accessibles et ont une visibilité moyenne. Enfin, pour le troisième membre d'équipage disposé derrière le pylône central ces panneaux 20 sont également 8 inaccessibles et offrent une visibilité moyenne. Dans un autre exemple, pour la zone fonctionnelle 22 disposée au milieu du pylône central 6, les deux premiers membres d'équipage ont une accessibilité immédiate à cette zone et une bonne visibilité de celle-ci tandis que le troisième membre d'équipage a une bonne accessibilité et une bonne visibilité à cette zone fonctionnelle 22. Parallèlement à cette analyse des zones fonctionnelles de l'aéronef, on réalise une analyse détaillée des tâches de l'équipage afin de déterminer pour chaque commande le niveau d'accessibilité nécessaire et pour chaque écran de visualisation le niveau de visibilité nécessaire. Ces deux analyses menées en parallèle conduisent ainsi à certaines modifications par rapport à un poste de pilotage civil pour deux pilotes. Par exemple, un panneau de gestion radio, qui comprend des commandes dédiées pour chaque membre d'équipage est habituellement situé sur le pylône central avec une bonne accessibilité et une bonne visibilité pour les deux pilotes. Dans le cadre d'une mission militaire, la charge de travail associée aux communications radio est plus importante et ce panneau de gestion radio requiert un accès et une visibilité optimale de chaque pilote. Ce panneau de gestion radio est alors par exemple repositionné en partie centrale de l'auvent 4. De la sorte, de la place est libérée sur le pylône central 6 permettant de disposer à cet endroit d'un équipement nécessitant une bonne accessibilité et une bonne visibilité aux trois membres d'équipage. On trouve ainsi dans le poste de pilotage des zones fonctionnelles dédiées aux trois membres d'équipage et des zones communes aux pilotes et au 25 troisième membre d'équipage. Les zones fonctionnelles dédiées au troisième membre d'équipage sont par exemple : la zone fonctionnelle 24 disposée à l'extrême arrière du pylône central 6, les panneaux de commande 26 disposés à l'extrême arrière du panneau plafond 12, les consoles arrière droite 14 et gauche 16 et bien entendu le siège 18 30 du troisième membre d'équipage. Les zones communes aux pilotes et au troisième membre d'équipage se trouvent essentiellement au milieu du panneau plafond 12 ainsi que sur le pylône central 6, hormis la partie extrême arrière de ce pylône central 6 inaccessible et non visible pour les deux pilotes. Dans ce poste de pilotage, on 9 trouve ainsi par exemple des panneaux de commande de gestion des systèmes disposés au milieu du panneau plafond 12 dans les zones fonctionnelles 28. Les panneaux de commande liés aux missions de l'aéronef sont placés dans les zones polyvalentes qui sont accessibles et visibles des trois membres d'équipage avec sensiblement le même niveau de visibilité et d'accessibilité. Il peut s'agir ici par exemple des panneaux de commande concernant le système d'auto protection, concernant le radar, un panneau de commande du système de surveillance, celui des commandes de largage et celui permettant de visualiser à la demande les différentes pages système sur les écrans. Dans la forme de réalisation préférée d'un poste de pilotage représenté sur les figures 2 à 5, un écran 30 prend place sur la zone fonctionnelle 24 située à l'extrémité arrière du pylône central 6. Comme illustré sur la figure 3, cet écran 30 est orienté et positionné selon plusieurs critères. Tout d'abord, cet écran est disposé de manière à permettre une bonne visibilité de celui-ci dans toutes les positions du troisième membre d'équipage sur son siège 18, quelle que soit la stature de ce troisième membre d'équipage. Ainsi, la distance de l'écran 30 des yeux du troisième membre d'équipage est compatible avec une bonne lecture des symboles et des textes apparaissant sur cet écran. Ce dernier ne doit pas empiéter sur la visibilité qu'a le troisième membre d'équipage sur les divers panneaux disposés sur le pylône central 6. Un panneau de commande 32 est associé à cet écran 30. Il est par exemple disposé au-dessus de l'écran 30. Il permet au troisième membre d'équipage de sélectionner les différents affichages présentés sur l'écran. Grâce à sa position, les commandes peuvent être effectuées avec un mouvement minime par rapport à la position nominale de travail du troisième membre d'équipage. L'écran 30 est monté sur la zone fonctionnelle 24 disposée à l'extrémité arrière du pylône central 6 de manière à pouvoir être facilement démonté et remonté. Cette zone fonctionnelle 24 est ainsi munie de toutes les connexions nécessaires au branchement de l'écran 30. On choisit ici des moyens de connexion rapides. On utilise par exemple le principe de rack. La zone fonctionnelle 24 est alors munie d'une structure en métal, un bâti, permettant de supporter et de guider l'écran lors de sa mise en place et de son extraction. Les moyens de guidage permettent lors de la mise en place de l'écran 30 de faire coïncider les moyens de connexion prévus sur le pylône central 6 et les moyens 10 de connexion complémentaires prévus sur l'écran 30. Les connexions électriques se réalisent ainsi automatiquement lors de la mise en place mécanique de l'écran 30. Un tel principe de montage permet d'éviter toute connexion manuelle. Il n'est pas non plus nécessaire de prévoir un mou de câble, ni aucune pièce libre. La structure métallique recevant l'écran 30 est de préférence intégrée à la zone fonctionnelle 24 située à l'extrémité arrière du pylône central 6, c'est-à-dire dans une zone dédiée au troisième membre d'équipage. Lorsque l'écran 30 n'est pas monté, son logement est par exemple fermé par une plaque d'obturation utilisant avantageusement les fixations prévues pour la fixation de l'écran 30 sur le pylône central 6. Cette plaque d'obturation peut servir de surface de travail lorsque l'écran 30 n'est pas installé. Par contre, lorsque l'écran 30 est installé, une surface de travail escamotable 34 est prévue à l'extrémité de l'accoudoir droit 36 du siège 18 destiné au troisième membre d'équipage. Cette surface de travail escamotable 36 est de préférence montée sur une liaison pivot permettant de l'orienter. Pour des raisons de sécurité, il est préférable également de prévoir un système de ressort à billes permettant à cette surface de travail de s'effacer automatiquement sous l'effet d'un effort vertical vers le bas trop important. On peut ainsi éviter des dégradations de ce matériel au quotidien. Le panneau de commande 32 des affichages écran est monté de façon habituelle par des fixations quart de tour au-dessus de l'écran 30. Un connecteur électrique est prévu pour la connexion de ce panneau de commande. Au niveau du pylône central 6, dans la zone fonctionnelle 24 à l'extrémité arrière de ce pylône, on peut prévoir une prise repos (non représentée) destinée à recevoir le connecteur du panneau de commande 32 lorsque celui-ci est démonté, afin d'éviter toute mobilité de ce connecteur. On remarque ici que le panneau de commande 32 et l'écran 30 ne sont pas utilisés l'un sans l'autre. A côté de l'écran 30, dans la forme de réalisation du poste de pilotage représentée aux dessins, un clavier 38 est disposé à côté de l'écran 30. Ce clavier 38 est monté de façon habituelle par des fixations quart de tour. Un connecteur est également prévu pour la connexion électrique du clavier 38. Une fois le panneau comportant le clavier 38 démonté, le connecteur correspondant est attaché à l'intérieur d'un logement ménagé à l'extrémité arrière du pylône central 6 à une prise de repos pour éviter toute mobilité. Une plaque d'obturation (non 11 représentée) permet de fermer le logement destiné à recevoir le clavier 38 lorsque le panneau correspondant n'est pas monté. De manière originale, la présente invention propose, dans une forme de réalisation préférée, de munir le troisième membre d'équipage d'un dispositif de pointage 40, ce dernier étant fixé sur le siège 18 destiné au troisième membre d'équipage. Ce dispositif, connu également sous le nom de CCD (pour Cursor Control Device soit en français dispositif de commande de curseur) est relié au siège 18 par deux ferrures 42 comme représenté sur la figure 5. Le siège 18 étant équipé à sa droite de la surface de travail escamotable 34, le dispositif de pointage 40 est disposé à gauche du siège 18. Comme on peut le voir, dans la forme de réalisation préférée décrite, le dispositif de pointage 40 est disposé au niveau de l'assise 44 du siège 18. Les ferrures 42 assurent une liaison avec le siège 18 d'une bonne rigidité afin d'éviter toute détérioration même lorsqu'une charge abusive (appui, pied, ...) est exercée. Les ferrures 42 sont solidaires du dispositif de pointage. Des trous (non représentés) sont prévus dans le châssis du siège 18, au niveau de l'assise 44, pour permettre un montage/démontage rapide du dispositif de pointage 40 à l'aide de fixation. Le siège 18 est également câblé pour permettre la connexion du dispositif de pointage 40. Les câbles de connexion sont installés à demeure dans le siège 18 et sont disposés de telle sorte qu'ils ne gênent pas l'utilisation globale de ce siège. Ils traversent ensuite le plancher du poste de pilotage pour rejoindre le reste des systèmes. Sur la figure 5, on remarque divers éléments du dispositif de pointage 40. Ainsi, ce dispositif comporte un repose-paume 46, un bouton de validation 48, une molette de sélection 50 et une boule de commande du pointeur 52. On reconnaît également des touches 54 destinées par exemple à permettre un accès direct aux fonctions les plus courantes. Comme il ressort de la description qui précède, ces divers équipements dédiés au troisième membre d'équipage peuvent tous être montés et démontés rapidement. Ainsi, on peut réaliser un kit d'équipement comprenant l'écran 30, son panneau de commande 32, le clavier 38 et le dispositif de pointage 40. Lorsqu'une mission nécessitant trois membres d'équipage est prévue, ce kit est alors mis en place dans le poste de pilotage comme indiqué ci-dessus. A la fin de la mission, les éléments consécutifs de ce kit sont retirés jusqu'à la mission suivante 12 nécessitant la présence d'un troisième membre d'équipage. Le kit ainsi réalisé correspond aux équipements de la deuxième catégorie définie plus haut. Les éléments des deux autres catégories restent à demeure dans le poste de pilotage. En effet, ces autres équipements ne sont pas liés au rôle du troisième membre d'équipage. Le fait de prévoir à demeure des connecteurs et le câblage des divers équipements dédiés au troisième membre d'équipage, permet d'avoir un montage et un démontage rapides de tous ces équipements. Parmi les équipements de la première catégorie mentionnés plus haut, on peut par exemple prévoir de loger le gilet de sauvetage du troisième membre d'équipage dans un dossier 56 d'un siège destiné à un autre membred'équipage. On peut également prévoir un cendrier et/ou un porte gobelet 58 à l'arrière de chaque siège des deux autres membres d'équipage. Un masque à oxygène, des connexions audio, électriques, en oxygène, peuvent être par exemple prévues au niveau d'une console arrière, gauche ou droite. La poste de pilotage décrit ici est ainsi un poste de pilotage pour deux membres d'équipage dans lequel des commandes et instruments ont été relocalisés afin de libérer de l'espace et permettre l'installation d'un troisième membre d'équipage pouvant travailler de manière efficace. Les commandes et instruments de ce poste de pilotage sont positionnés selon des critères objectifs directement liés aux tâches des membres d'équipage, que le poste de pilotage soit occupé par deux ou bien par trois membres d'équipage. Le poste de pilotage ainsi proposé permet d'accueillir un troisième membre d'équipage dans les mêmes conditions de confort que les pilotes. Ce troisième membre d'équipage bénéficie d'un environnement de travail polyvalent adapté à différents types de tâche, autres que le pilotage, notamment grâce à des positionnements judicieux d'équipements et d'interfaces homme/machine et grâce également à des équipements et des interfaces homme/machine qui lui sont dédiés. La poste de pilotage décrit ci-dessus permet de réduire très sensiblement l'impact de cette flexibilité sur la configuration du poste de pilotage à deux membres d'équipage. La position du troisième membre d'équipage dans le poste de pilotage permet de favoriser la communication naturelle entre les membres d'équipage à 13 travers une proximité physique sans toutefois provoquer de gêne entre ces trois membres d'équipage. Enfin, le poste de pilotage décrit peut rapidement passer d'une configuration de deux membres d'équipage à trois membres d'équipage et 5 inversement. De préférence, les éléments dédiés au troisième membre d'équipage, l'écran 30, le panneau de commande 32, le clavier 38 et le dispositif de pointage 40, ont des fonctionnements similaires à des équipements semblables utilisés par le pilote et le copilote. En outre, la plupart des équipements du pylône central sont 10 commun aux pilotes et au troisième membre d'équipage. De cette manière, un pilote peut prendre la place du troisième membre d'équipage. En effet, le fonctionnement des équipements destinés au troisième membre d'équipage est alors le même que celui des équipements utilisés par les pilotes. Aucune formation complémentaire n'est donc nécessaire pour le pilote prenant la place du 15 troisième membre d'équipage. La présente invention ne se limite pas à la forme de réalisation préférée d'un poste de pilotage décrite ci-dessus à titre d'exemple non limitatif. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
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Ce poste de pilotage d'un aéronef comporte :- deux sièges disposés côte à côte longitudinalement dans le sens du vol de l'aéronef et séparés par une console appelée pylône central (6),- des organes de commandes et/ou de visualisation répartis ergonomiquement dans le poste de pilotage,- un troisième siège (18) disposé longitudinalement dans le sens du vol en arrière de deux premiers sièges, derrière le pylône central (6).Le pylône central (6) comporte quant à lui d'une part des moyens de connexion pour des moyens de visualisation (30) et des moyens de commande (32, 38) dédiés à un troisième membre d'équipage et disposés du côté du troisième siège (18) et d'autre part des organes de visualisation et/ou de commande dédiés à des tâches autres que le pilotage visibles et accessibles depuis les trois sièges.
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1. Poste de pilotage d'un aéronef comportant deux sièges disposés côte à côte longitudinalement dans le sens du vol de l'aéronef et séparés par une console appelée pylône central (6), ainsi que des organes de commandes et/ou de visualisation répartis ergonomiquement dans le poste de pilotage, caractérisé en ce qu'il comporte en outre un troisième siège (18) disposé longitudinalement dans le sens du vol en arrière de deux premiers sièges, derrière le pylône central (6), et en ce que le pylône central (6) comporte d'une part des moyens de connexion pour des moyens de visualisation (30) et des moyens de commande (32, 38) dédiés à un troisième membre d'équipage et disposés du côté du troisième siège (18) et d'autre part des organes de visualisation et/ou de commande dédiés à des tâches autres que le pilotage et visibles et accessibles depuis les trois sièges. 2. Poste de pilotage selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un écran de visualisation (30) disposé face au troisième siège (18). 3. Poste de pilotage selon la 2, caractérisé en ce qu'un panneau de commande (32) est associé à l'écran de visualisation (30). 4. Poste de pilotage selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce que le pylône central (6) comporte un bâti avec des moyens de guidage mécanique permettant de guider l'écran de visualisation depuis une position déconnectée vers une position connectée dans laquelle les moyens de connexion prévus pour recevoir l'écran (30) coopèrent avec les moyens de connexion complémentaires de l'écran, et en ce que des moyens de verrouillage sont prévus pour verrouiller l'écran (30) dans sa position connectée. 5. Poste de pilotage selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que le pylône central (6) comporte en outre un panneau de commande intégrant un clavier accessible (38) depuis le troisième siège (18). 6. Poste de pilotage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que le troisième siège (18) est muni de moyens de connexion pour le câblage et le montage mécanique d'un boîtier intégrant un dispositif de désignation (40), par exemple un dispositif de commande de curseur. 7. Poste de pilotage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte des panneaux de commande disposés au plafond et/ou le longdes parois latérales du poste de pilotage hors de portée d'un membre d'équipage installé dans l'un des deux premiers sièges. 8. Poste de pilotage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que des moyens de communication sont disposés au plafond au-dessus du 5 troisième siège (18). 9. Poste de pilotage selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le pylône central (6) présente, à la portée d'un membre d'équipage se trouvant sur l'un quelconque des trois sièges, au moins un panneau de commande de systèmes de l'aéronef, un panneau de commande de l'affichage centralisé des 10 alarmes, au moins un panneau de commande lié à la surveillance de l'environnement de l'aéronef et un panneau de commande radio. 10. Aéronef, caractérisé en ce qu'il comporte un poste de pilotage selon l'une des 1 à 9.
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B
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B64
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B64D
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B64D 11
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B64D 11/00
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FR2890312
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A1
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PROCEDE D'OBTENTION D'UN PRINCIPE ACTIF REPULPANT, PRINCIPE ACTIF OBTENU ET COMPOSITIONS COSMETIQUES L'INCLUANT
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La présente invention se rapporte à un procédé d'obtention d'un principe actif repulpant issu de plantes d'Aurone male pour lutter contre les signes de l'âge, notamment contre la perte de volume au niveau du visage. L'invention concerne également le principe actif susceptible d'être obtenu par ce 5 procédé et les compositions cosmétiques associées. Avec l'âge, la morphologie du visage change. La peau se relâche, perd de son élasticité, les traits se creusent, les contours s'affaissent et les pommettes fondent. L'apparence du visage et l'aspect de la peau, facteurs déterminants de la beauté, 10 sont modifiés et nombre d'individus, vers 40-50 ans, souhaitent remodeler leur visage et retrouver une peau lisse, dense et ferme. Lorsque la peau vieillit, les fibres de collagène et d'élastine qui la soutiennent se raréfient. Ce déficit est accompagné d'une disparition progressive des cellules graisseuses au niveau des joues et de l'ovale du visage, qui entraîne une perte de volume. On sait que la graisse sous-cutanée est une partie critique de la structure profonde servant de soutien à la peau, et lorsque cette graisse est présente, elle assure les contours harmonieux de l'ovale du visage. Si cette graisse subit une résorption, la peau perd ce soutien et s'affaisse formant des plis, creux et rides. Pour remodeler les courbes du visage modifiées avec le temps, il est donc indispensable de compenser la perte de tissu adipeux. Actuellement le moyen connu pour redonner du charnu au visage consiste à avoir recours à la chirurgie esthétique, en particulier à l'autogreffe de tissus adipeux. Cette technique chirurgicale permet de modifier les lignes et les volumes du modelé du visage, mais elle est susceptible d'entraîner des complications sévères et présente de nombreux inconvénients. De plus, le tissu extrinsèque greffé subit rapidement une dégradation enzymatique obligeant régulièrement de nouvelles injections. Il existe donc un besoin pour un traitement cosmétique, non chirurgical, capable de redonner du volume aux visages creusés par le temps. C'est ce à quoi répond la présente invention en proposant un principe actif capable de stimuler naturellement la synthèse des cellules adipeuses cutanées et d'augmenter la synthèse et le stockage des lipides, de manière à assurer en surface une peau lisse, redensifiée et raffermie. Les cellules adipeuses ou adipocytes proviennent de cellules précurseurs, les pré- adipocytes, et sont présentes à différents stades de différenciation au niveau du tissu adipeux. Plusieurs étapes sont nécessaires pour que le pré-adipocyte se transforme en un adipocyte mature, faisant intervenir des changements dans l'expression de nombreux gènes. Le processus de différenciation adipocytaire ou adipogenèse est dépendant de la communication intercellulaire et de la communication entre les cellules et leur environnement, qui se font par l'intermédiaire d'hormones et de facteurs de croissance divers et variés qui affectent l'adipogenèse. Plusieurs facteurs de transcription participent également au déroulement du programme de différenciation, tels que les PPARs (Peroxysome Proliferator- Activated Receptors) et notamment le PPAR-y qui induit l'activation de nombreux gènes adipocytaires et dont l'expression permet de déclencher le processus d'adipogenèse. De fait, le principe actif selon l'invention a pour objectif de stimuler fortement l'expression des ARNm codant pour les PPARs-y de manière à déclencher une augmentation de l'adipogenèse. Un adipocyte mature contient des lipides sous forme de gouttelettes constituées presque exclusivement de lipides composés de type triglycérides. Plus la cellule adipeuse contient de lipides, plus elle est gonflée. Les lipides composés sont synthétisés par une voie réactionnelle commune qui débute avec le glycérol-3-phosphate (G3P). Le G3P provient soit de la phosphorylation du glycérol issu des graisses, soit de la réduction du dihydroxy- 3-acétone sous l'influence de la glycérol-3-phosphate déshydrogénase (G3PbH). C'est pourquoi le principe actif selon la présente invention se propose de stimuler la synthèse de la G3PbH et d'augmenter ainsi la synthèse et le stockage des lipides de manière à favoriser le gonflement des adipocytes. Le principe actif selon la présente invention favorise donc la synthèse et le 15 stockage du tissu adipeux en activant à la fois - la synthèse adipocytaire par stimulation de l'expression des ARNm codant pour les PPARS- y, et - la synthèse et le stockage des lipides par stimulation de l'activité de la G3PbH. Ainsi, en augmentant le nombre d'adipocytes et en favorisant leur gonflement, le principe actif selon l'invention participe au remodelage du visage. Avantageusement il permet de redensifier la peau, d'améliorer son élasticité et sa fermeté, d'estomper les rides et ridules et de lisser le visage. La peau apparaît plus rebondie et repulpée. La présente invention est maintenant décrite en détail pour permettre de mieux appréhender les résultats obtenus. 1/ PROCEDE D'OBTENTION DU PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION: Le procédé d'obtention du principe actif selon l'invention comprend la succession des étapes suivantes: - solubilisation de poudre de plante entière de Artemisia abrotanum dans 5 un mélange eau/alcool, plus particulièrement dans un mélange eau/butylène glycol, - séparation des phases solubles et insolubles, - filtration pour concentration de la fraction active, et filtration stérilisante. 2/ CARACTERISATION DU PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION: 2-1/ Matières sèches: On mesure le taux de matières sèches par passage à l'étuve à 105 C d'un échantillon de 6g en présence de 20g de sable pendant 40 heures. Le taux de matières sèches est compris entre 5 et 45 g/I, plus particulièrement entre 10 et 20 g/I. 2-2/ Mesure du pH: Le pH mesuré par la méthode potentiométrique à température ambiante conduit à des valeurs comprises entre 3 et 6, plus particulièrement entre 20 3,5 et 4,5. 2-3/ Détermination de la teneur en sucres totaux: On utilise la méthode de DUBOIS (DUBOIS M. & al [1956], Analytical chemistry, 28, n 3 p 350-356) . En présence d'acide sulfurique concentré et de phénols, les sucres 25 réducteurs donnent un composé jaune-orangé. A partir d'une gamme étalon, on peut déterminer le taux de sucres totaux d'un échantillon. Le taux de sucres totaux du principe actif selon la présente invention est de 3 à 34 g/I, préférentiellement de 7 à 15 g/I. 2-4/ Caractérisation des carbohydrates 2-4-1/ Dosage de sucres simples: Le taux de sucres simples est réparti en 58,3% de glucose, 15,7% d'acide glucuronique, 12% de rhamnose, 5,7% de galactose, 4,3% d'arabinose, et 4% de xylose. 2-4-2/ Degré de polymérisation Le tableau ci-dessous montre que la fraction glucidique du principe actif selon la présente invention comprend essentiellement du glucose, de l'acide glucuronique, du rhamnose, du galactose, du xylose et de l'arabinose sous forme de monosaccharides, trisaccharides et tétrasaccharides. Degré de Taux de polymérisation carbohydrates Monosaccharides 1 53,9 Trisaccharides 3 12,00 Tétrasaccharides 4 34,10 2-5/ Identification de la fraction active Pour déterminer la ou les fractions actives, on utilise du charbon pour faire précipiter les composés phénoliques et les protéines. On obtient ainsi deux phases appelées culot et surnageant, dont on compare l'efficacité via l'observation du degré de différenciation adipocytaire et 20 quantification du contenu lipidique intracellulaire d'adipocytes humains. Il ressort de cette étude que c'est le surnageant, à savoir la fraction molaire soluble obtenue après précipitation au charbon, qui confère au principe actif selon l'invention son efficacité. On cherche ensuite à comparer le taux de protéines, le taux de polyphénols et le taux de sucres contenu dans le surnageant du principe actif selon l'invention. Le surnageant est constitué de 82,2% de carbohydrates, 16,1% de protéines et 1,2% de polyphénols. Ainsi, l'analyse des résultats montre que l'efficacité de la fraction active du principe actif selon l'invention est la fraction saccharidique constituée principalement de glucose sous forme monomérique, trimérique et tétramérique. 3/EVALUATION DE L'EFFET REPULPANT DU PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION 31/Evaluation de l'effet sur la différenciation adipocytaire 3-11/Observation du degré de différenciation par coloration Oil Red O' Le but de cette étude est d'évaluer la capacité du principe actif selon l'invention à augmenter le phénomène de 20 différenciation adipocytaire en observant, au cours de ce processus, l'accumulation dans les vésicules adipocytaires des lipides par la méthode de coloration Oil Red O'. L'étude est réalisée sur des préadipocytes selon le protocole qui suit. A JO, les préadipocytes sont ensemencés dans un milieu adéquat, avant d'être incubés pendant 4 jours dans une étuve à 37 C. A J4, le milieu de culture est remplacé par un autre milieu adéquat, de manière à déclencher la différenciation des préadipocytes. On ad joint également éventuellement au milieu de culture le principe actif selon l'invention dosé à 0,12%, 0,25% et 0,5%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 6 jours avec un changement du milieu de culture tous les deux jours. A J10, on réalise la coloration Oil Red O' de manière à visualiser l'effet du principe actif selon l'invention sur la différenciation adipocytaire. La coloration consiste à rincer les plaques avec une solution PBS, à fixer les cellules dans une solution de formaldéhyde à froid, à rincer les cellules, et à colorer les cellules avec une solution Oil Red O' à 0,5%. Les résultats obtenus révèlent que les gouttelettes lipidiques sont: rares pour le témoin non traité, - peu nombreuses pour les cellules traitées avec le principe actif selon l'invention dosé à 0,12%, nombreuses pour les cellules traitées avec le principe actif selon l'invention dosé à 0,25%, et - très nombreuses pour les cellules traitées avec le principe actif selon l'invention dosé à 0,50%. Le principe actif selon l'invention augmente donc l'accumulation de lipides dans les vésicules adipocytaires, cet effet étant dose-dépendant. Dans les conditions de cette étude une telle augmentation du contenu lipidique intracellulaire correspond en fait à une augmentation du processus de différenciation des préadipocytes en adipocytes matures. Ainsi, le principe actif selon l'invention est capable de stimuler le processus de différenciation adipocytaire. 3-1-2/Evaluation de l'expression des PPAR-y L'objectif de cette étude est d'évaluer la capacité du principe actif selon l'invention à augmenter l'expression des ARNm codant pour les PPAR- y qui entraînent le déclenchement du processus de différenciation cellulaire et participe activement à sa régulation. L'étude est réalisée sur des préadipocytes selon le protocole suivant. A JO, les préadipocytes sont ensemencés dans un milieu adéquat, avant d'être incubés pendant 4 jours dans une étuve à 37 C. A J4, le milieu de culture est remplacé par un autre milieu adéquat, de manière à déclencher la différenciation des préadipocytes. On adjoint également au milieu de culture le principe actif selon l'invention dosé à 0,12%, 0,25% et 0,5%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 6 jours avec un changement du milieu de culture tous les deux jours. A J10, on évalue l'expression des ARNm codant pour les PPAR-y. Les ARN sont reverses-transcripts et on récupère les ARN totaux des cellules. Les ADN complémentaires obtenus sont ensuite analysés par PCR (Polymerase Chain Reaction) quantitative en utilisant des oligonucléotides complémentaires d'une séquence codante des gènes des PPAR-y. Les ARNm de la f3- actine, témoin interne de référence, sont également analysés dans chaque condition expérimentale. Les résultats obtenus, exprimés en pourcentage par rapport au témoin de référence, sont présentés dans le tableau suivant Taux d'ARNm PPAR-y / Témoin (%) Principe actif selon l'invention 0,12% + 33 Principe actif selon l'invention + 54 0,25% Principe actif selon l'invention + 76 0,50% On constate que le principe actif selon l'invention dosé à 0,50% augmente de 76% l'expression des ARNm codant pour les PPAR-y nécessaires au déclenchement du processus de différenciation adipocytaire. Le principe actif selon l'invention permet donc d'activer le processus de différenciation cellulaire. 3-2/Evaluation de l'effet sur la synthèse des lipides adipocytaires 3-21/Mesure du contenu en triglycérides Cette étude a pour objectif d'évaluer la capacité du principe actif selon l'invention à stimuler la synthèse des lipides adipocytaires en mesurant le taux de triglycérides accumulés dans les gouttelettes lipidiques des adipocytes. L'étude est réalisée sur des préadipocytes, et les mesures sont effectuées après différenciation cellulaire sur des adipocytes matures. Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les préadipocytes sont ensemencés dans un milieu adéquat, avant d'être incubés pendant 4 jours dans une étuve à 37 C. A J4, le milieu de culture est remplacé par un autre milieu adéquat, de manière à déclencher la différenciation des préadipocytes. On adjoint également éventuellement au milieu de culture le principe actif selon l'invention dosé à 0,12%, 0,25% et 0,5%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 6 jours avec un changement du milieu de culture tous les deux jours. A J10, on dose les triglycérides par détermination enzymatique. Les adipocytes matures sont récupérés dans du tampon PBS, soniqués puis centrifugés brièvement, avant d'être dosés à l'aide d'un kit de dosage. Les résultats obtenus, présentés dans le tableau qui suit, sont exprimés en g/I et en pourcentage par rapport au témoin non traité : Contenu en Contenu en triglycérides triglycérides (g/I) / Témoin (%) Témoin non traité 0,363 Principe actif selon 0,450 + 24 l'invention 0,12% Principe actif selon 0,544 + 50 l'invention 0,25% Principe actif selon 0,610 + 68 l'invention 0,50% Ces résultats montrent que le principe actif selon l'invention augmente de façon dose-dépendante l'accumulation de triglycérides dans les gouttelettes lipidiques. Dosé à 0,50%, il augmente de 68% le contenu en triglycérides des adipocytes matures. Dans les conditions expérimentales de cette étude, l'augmentation de l'accumulation de triglycérides correspond à une stimulation de la synthèse des lipides adipocytaires. Ainsi, le principe actif selon l'invention stimule la synthèse lipidique dans les adipocytes. 3-2-2/Mesure du taux de G3PbH Le but de cette étude est d'évaluer la capacité du principe actif selon l'invention à stimuler la synthèse des lipides adipocytaires en quantifiant l'activité d'une enzyme clé impliquée dans le stockage des triglycérides, la G3PbH. L'étude est réalisée au départ sur des préadipocytes, et les mesures sont effectuées après différenciation cellulaire sur des adipocytes matures. Le protocole opératoire est le suivant. A JO, les préadipocytes sont ensemencés dans un milieu adéquat, avant d'être incubés pendant 4 jours dans une étuve à 37 C. A J4, le milieu de culture est remplacé par un autre milieu adéquat, de manière à déclencher la différenciation des préadipocytes. On adjoint également éventuellement au milieu de culture le principe actif selon l'invention dosé à 0,12%, 0,25% et 0,5%. Les cellules sont ensuite incubées pendant 6 jours avec un changement du milieu de culture tous les deux jours. A J10, on quantifie le taux de G3PDH des adipocytes matures selon la méthode Strutt et al par lecture de Densité Optique. Les résultats obtenus sont exprimés en U/ml de G3PDH et en pourcentage de concentration de G3PDH par rapport au témoin non traité. Ces résultats sont présentés dans le tableau suivant U/ml de G3PDH Concentration de G3PDH/Témoin (%) Témoin non traité 1,98 Principe actif selon 2,16 +9 l'invention 0,12% Principe actif selon 2,28 +15 l'invention 0,25% Principe actif selon 2,48 +25 l'invention 0,50% Ces résultats montrent que dosé à 0,5% le principe actif selon l'invention augmente le taux de G3PDH dans les adipocytes de 25% et que cet effet est dose-dépendant. Dans les conditions de cette étude, l'augmentation du taux de G3PDH reflète une stimulation de la synthèse lipidique 15 adipocytaire. Le principe actif selon l'invention stimule donc la synthèse des lipides adipocytaires. 3-3/Evaluation de l'effet sur la densité du tissu adipeux L'objectif de l'étude est d'évaluer l'influence du principe actif 20 selon l'invention formulé à 4% en émulsion sur la densité du tissu adipeux par évaluation des variations thermiques existantes au niveau du visage à l'aide de plaques thermographiques. La thermographie de contact est basée sur la variation thermique existant au niveau du tissu adipeux. Les zones cutanées chaudes correspondent aux zones présentant une circulation du sang normale et les zones plus froides sont les régions où la circulation du sang est modifiée. La thermographie de contact permet d'évaluer la densité du tissu adipeux, car lorsque la densité du tissu adipeux augmente, les zones cutanées froides prédominent. L'étude est réalisée sur des volontaires sains de sexe féminin d'âge compris entre 41 et 75 ans, selon le protocole expérimental qui suit. A JO, on détermine deux zones cutanées symétriques au niveau du visage: une zone qui sera traitée par un placébo et une zone qui sera traitée par le principe actif selon l'invention. On effectue une première mesure avant application des produits. Entre JO et J55, les produits sont appliqués biquotidiennement. A J56, une seconde mesure est effectuée sur chaque volontaire. Les résultats obtenus montrent qu'après 56 jours d'applications biquotidiennes, le principe actif selon l'invention augmente la densité du tissu adipeux de 20% par rapport au placebo. 3-4/Evaluation de l'effet lissant Cette étude a pour objectif de quantifier l'effet lissant à long terme d'une émulsion contenant 4% du principe actif selon l'invention au niveau du visage après 28 jours d'application biquotidienne. L'étude est réalisée sur 20 volontaires sains, de sexe féminin, d'âge moyen de 44 ans. Le protocole opératoire est celui qui suit. A J0, 4 zones cutanées symétriques sont déterminées au niveau du visage près du coin de la bouche et au niveau des pattes d'oie. Deux zones sont destinées à être traitées par la formule contenant le principe actif selon l'invention et deux zones sont destinées à être traitées par une formule placebo. Sur chacune des zones, il y a prise d'empreintes. Entre JO et J27, les volontaires appliquent biquotidiennement les produits au niveau du visage. A J28, il y a prise d'empreintes sur les deux zones étudiées. L'effet lissant est analysé par observation des empreintes à l'aide d'un profilomètre muni d'un analyseur d'images. On obtient une image informatique dont l'analyse des niveaux de gris permet d'obtenir deux indices caractérisant le relief de la surface cutanée: un indice de rugosité moyen (Ra) et un indice de rugosité maximale (Rz). 3-4-1/Effet lissant au niveau des pattes d'oie Pour le paramètre Ra, les résultats obtenus sont présentés dans le tableau qui suit: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 JO J28 24,32 26,06 25,87 25,06 Variation/Placebo (%) - 8% Au niveau des pattes d'oie, le principe actif selon l'invention en émulsion dosé à 4% diminue la rugosité moyenne de 8%. Pour le paramètre Rz, les résultats sont les suivants: Moyenne Ra Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 JO J28 Moyenne Rz Variation/Placebo (%) -5% Le principe actif selon l'invention dosé à 4% en émulsion diminue la rugosité maximale de 5% au niveau des pattes d'oie. 3-4-2/Effet lissant au niveau des joues Les résultats obtenus au niveau des joues pour le paramètre Ra sont présentés dans le tableau suivant: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 JO J28 22,96 23,62 23,59 23,63 Variation/Placebo (%) -3% Au niveau des joues, le principe actif selon l'invention dosé à 4% diminue de 3% la rugosité moyenne au niveau des joues. Concernant le paramètre Rz, les résultats sont les suivants: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 JO J28 129.28 131,19 131,07 131, 70 Variation/Placebo (%) - 2% La rugosité maximale est diminuée de 2% au niveau des joues en présence du principe actif selon l'invention en émulsion à 4%. Le principe actif selon l'invention formulé à 4% en émulsion diminue donc la rugosité moyenne et la rugosité maximale au Moyenne Ra Moyenne Rz niveau des pattes d'oie et au niveau des joues. Le microrelief est lissé et l'aspect de la peau est amélioré. 3-5/Evaluation de l'effet sur les propriétés biomécaniques de la peau Le but de cette étude est de quantifier l'efficacité du principe actif selon l'invention formulé à 4% en émulsion sur les propriétés biomécaniques de la peau. Cette étude est réalisée sur 20 volontaires sains de sexe féminin, d'âge moyen de 54 ans, selon le protocole suivant. A JO, deux zones cutanées symétriques sont déterminées au niveau du visage et on mesure les propriétés biomécaniques de la peau sur ces deux zones. Entre JO et J27, l'émulsion contenant le principe actif selon l'invention et le placebo sont appliqués biquotidiennement. A J28, les propriétés biomécaniques de la peau des zones étudiées sont de nouveau mesurées. Entre J28 et J55, l'émulsion contenant le principe actif selon l'invention et le placebo sont appliqués biquotidiennement. A J56, une dernière mesure des propriétés biomécaniques des zones étudiées est effectuée. Les propriétés biomécaniques de la peau mesurées pour cette études sont: l'élasticité brute R2 ou capacité de déformation de la peau; si R2 augmente, l'élasticité de la peau augmente; - l'élasticité nette R5; si R5 augmente, l'élasticité de la peau augmente; et - la tonicité X ou rétractation élastique; si X diminue, la tonicité de la peau augmente. 3-5-1/ Résultats pour R2 Les résultats obtenus concernant l'élasticité brute sont présentés dans le tableau suivant: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne R2 Variation/Placebo (%) 16% 23% Le principe actif selon l'invention formulé à 4% en émulsion augmente l'élasticité brute de la peau du visage par rapport au placebo de 16% après 28 jours d'applications biquotidiennes et de 23% après 56 jours. 3-5-2/ Résultats pour R5 Les résultats pour R5 sont les suivants: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne R5 Variation/Placebo (%) 21% 39% Ces résultats montrent que l'élasticité nette de la peau augmente lorsque le principe actif selon l'invention en émulsion à 4% est appliqué biquotidiennement. 3-5-3/ Résultats pour (-X) Les résultats concernant le paramètre (-X) sont présentés ci-dessous: Placebo Principe actif selon l'invention JO J28 J56 JO J28 J56 Moyenne (-X) 0,627 0,645 0,647 0,771 0,609 0,555 Variation/Placebo (%) 16% Le principe actif selon l'invention formulé à 4% en émulsion augmente la tonicité de 16% après 28 jours d'applications biquotidiennes et de 21% après 56 jours. Dans les conditions de cette étude, le principe actif selon l'invention formulé à 4%, en application biquotidienne améliore l'élasticité et la tonicité de la peau. Les tests montrent donc les activités du principe extrait d'une plante d'Aurone male et notamment son aptitude à redonner du charnu au visage et à lisser la 10 peau. 4/ COMPOSITION COSMETIQUE INCLUANT LE PRINCIPE ACTIF SELON L'INVENTION: La présente invention couvre aussi les compositions cosmétiques incluant le 15 principe actif selon la présente invention dans différentes formes galéniques, notamment gel, émulsion,.... Il convient alors d'analyser la stabilité des formes galéniques incluant le principe actif selon l'invention, ceci dans des proportions comprises entre 1 et 5 %. La stabilité est caractérisée par une absence de précipitation de l'actif, une absence de crémage et une absence de déphasage. On peut citer des formulations ayant montré une stabilité physique incluant 5% de principe actif selon l'invention. - Carbopol: 0,5% avec Triéthanolamine: qsp pH=6,5 - Phénonip: 0,7% Principe actif 5,0% - Eau:93,8% Gel limpide: 25 Gel opaque: - 5épigel 305: 2,0% - Phénonip: 0,7% - Principe actif: 5,0% - Eau:92,3% Gel émulsionné : - Montanov 202: 3,0% - Isopropyl palmitate: 12,0% - Phénonip: 0,7% 5épigel 305: 2% - Principe actif: 5,0% -Eau:77,3% Emulsion non ionique: Montanov 202: 3,0% - Simulsol 165: 2,0% - Isopropyl palmitate: 20,0% Phénonip: 0,7% 15 - Principe actif: 5,0% - Eau: 69,3% Emulsion cationique: - Quaternium-82: 5,0% - Alcool cétylique: 3,0% - Isopropyl palmitate: 15,0% - Phénonip: 0,7% - Principe actif 5,0% - Eau: 71,3% be plus, des tests ont montré la compatibilité du principe actif avec les matières premières utilisées en cosmétique: épaississants, émulsionnants, solvants. 2890312 20
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L'objet de l'invention est un procédé d'obtention d'un principe actif repulpant, caractérisé par la succession des étapes suivantes :-solubilisation de poudre de plante entière de Artemisia abrotanum dansun mélange eau/alcool,- séparation des phases soluble et insoluble,- filtration pour concentration de la fraction active, et- filtration stérilisante.L'invention se rapporte également au principe actif obtenu par ce procédé et à ses utilisations cosmétiques.
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1. Procédé d'obtention d'un principe actif repulpant, caractérisé en ce qu'il comprend la succession des étapes suivantes: - solubilisation de poudre de plante entière de Artemisia abrotanum dans un mélange eau/alcool, - séparation des phases soluble et insoluble, - filtration pour concentration de la fraction active, et - filtration stérilisante. 2. Procédé d'obtention d'un principe actif repulpant selon la 1, caractérisé en ce que le mélange eau/alcool est un mélange eau/butylène glycol. 3. Principe actif obtenu par la mise en oeuvre du procédé selon la 1 ou 2, caractérisé par: - un taux de matières sèches compris entre 5 et 45 g/I, - un pH compris entre 3 et 6, - une teneur en sucres totaux comprise entre 3 et 34 g/I. 4. Principe actif selon la 3, caractérisé par: - un taux de matières sèches compris entre 10 et 20 g/I, - un pH compris entre 3,5 et 4,5, - une teneur en sucres totaux comprise entre 7 et 15 g/I, et -la présence de carbohydrates sous forme de monosaccharides, trisaccharides et tétrasaccharides de glucose, d'acide glucuronique, de rhamnose, de galactose, de xylose et d'arabinose. 5. Utilisation du principe actif selon l'une des 3 ou 4 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il redonne du charnu au visage et confère une peau lisse, dense et ferme. 6. Utilisation du principe actif selon l'une des 3 ou 4 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il stimule la synthèse et le stockage du tissu adipeux. 7. Utilisation du principe actif selon l'une des 3 ou 4 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il est capable de favoriser la synthèse des cellules adipeuses cutanées en stimulant l'expression des ARNm codant pour le facteur de transcription PPARS- y. 8. Utilisation du principe actif selon l'une des 3 ou 4 pour incorporation à une composition cosmétique, caractérisée en ce qu'il augmente la synthèse et le stockage des lipides par stimulation de l'activité de la glycérol-3-phosphate déshydrogénase.
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/97,A61Q 19/08
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PROCEDE DE PLACEMENT DE MOTIFS ET PROCEDE DE FABRICATION D'UN DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES LE METTANT EN OEUVRE
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îUVRE La présente invention concerne des dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD), et plus particulièrement un procédé de placement de motifs destiné à un dispositif LCD. Parmi différents dispositifs d'affichage de type plat et ultra mince, qui comprennent un écran d'affichage possédant une épaisseur non supérieure à plusieurs centimètres, les dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD) sont largement utilisés pour les ordinateurs portables, les écrans d'ordinateur, les avions, etc., car ils possèdent des avantages tels qu'une faible consommation d'énergie et une portabilité. Un dispositif LCD comprend des substrats inférieur et supérieur se faisant face à un intervalle prédéterminé entre ceux-ci, et une couche de cristaux liquides formée entre les substrats inférieur et supérieur. Le substrat inférieur comprend une ligne de grille, une ligne de données, et un transistor à couches minces. La ligne de grille est formée de manière perpendiculaire à la ligne de données afin de définir une région de pixels unique. Le transistor à couches minces est formé de manière adjacente à un croisement des lignes de grille et de données et sert de dispositif de commutation. Une électrode de pixel est reliée au transistor à couches minces. Le substrat supérieur comprend une couche de matrice à fond noir destinée à protéger la ligne de grille, la ligne de données et le transistor à couches minces de la lumière, une couche de filtre chromatique formée sur la couche de matrice à fond noir, et une électrode commune formée sur la couche de filtre chromatique. Le dispositif LCD décrit ci-dessus comprend plusieurs éléments formés par des étapes répétées. Une photolithographie peut être utilisée afin de former les éléments selon différentes formes. Un procédé de placement de motifs utilisant un processus photolithographique 30 de l'art connexe va être décrit en référence aux figures 1A à 1c. Les figures 1A à 1c sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs utilisant une photolithographie de l'art connexe. Comme cela est illustré sur la figure 1A, une couche de matériau à motifs 20 est formée sur un substrat 10, et une couche de résine photosensible 21 est formée 35 sur la couche de matériau à motifs 20. Comme cela est illustré sur la figure 1B, un masque 25 ayant un motif prédéterminé est positionné au-dessus de la couche de résine photosensible 21, puis une lumière est fournie sur le substrat 10 par un appareil d'exposition. Comme Cela est illustré sur la figure 1C, la couche de résine photosensible 21 est dessinée en utilisant un processus de développement. La couche de matériau à motifs 20 est gravée en utilisant la couche de résine photosensible dessinée 21 comme masque, afin d'obtenir un motif souhaité 20a. Le processus photolithographique ci-dessus utilise une couche de résine photo-sensible et un masque ayant le motif prédéterminé, ce qui augmente le coût de fabrication d'un dispositif LCD. De plus, la photolithographie nécessite une exposition et un développement, qui sont des processus compliqués qui augmentent la durée de fabrication des dispositifs LCD. Io Afin de surmonter ces problèmes liés à la photolithographie, de nouveaux pro-cédés de placement de motifs ont été développés en utilisant un procédé d'impression utilisant un rouleau d'impression. Un procédé de placement de motifs utilisant n rouleau d'impression selon l'art connexe va être décrit en référence aux figures 2A à 2D. 15 Les figures 2A à 2D sont des vues en coupe illustrant un processus de formation de couche de matériau à motifs sur un substrat avec un rouleau d'impression selon l'art connexe. Comme cela est illustré sur la figure 2A, un matériau à motifs 20 est appliqué sur une plaque d'impression 40 possédant des renfoncements et des méplats. 20 Comme cela est illustré sur la figure 2B, une lame 35 est utilisée afin de retirer le matériau à motifs 20b de la surface de la plaque d'impression 40, laissant le matériau à motifs 20a dans les renfoncements de la plaque d'impression 40. Comme cela est illustré sur la figure 2C, un rouleau d'impression 50 est passé sur la plaque d'impression 40. Le matériau à motifs 20a restant dans les renfonce- 25 ments est imprimé sur le rouleau d'impression 50, formant un motif prédéterminé sur le rouleau d'impression 50. En référence à la figure 2D, en passant le rouleau d'impression 50 possédant le matériau à motifs 20a appliqué dessus sur un substrat 10, le matériau à motifs 20a du rouleau d'impression 50 est imprimé sur le substrat 10. 30 Le procédé de placement de motifs utilisant le rouleau d'impression et la plaque d'impression ne nécessite pas de masque possédant un motif prédéterminé, et ne nécessite pas de processus d'exposition ou de développement, diminuant ainsi le coût et la durée de fabrication. Cependant, le procédé de placement de motifs utilisant le rouleau d'impression 35 selon l'art connexe possède les inconvénients suivants. Dans le procédé de placement de motifs utilisant le rouleau d'impression et la plaque d'impression selon l'art connexe, comme cela est illustré sur la figure 2B, le matériau à motifs 20 est appliqué sur la plaque d'impression 40, et le matériau à motifs 20b est tetiré de l'a surface de la plaque d'impression en utilisant une lame 35 afin de laisser le matériau à motifs uniquement dans les renfoncements de la plaque d'impression 40. Ainsi, le retrait du matériau à motifs 20b de la surface de la plaque d'impression peut être incomplet, laissant des résidus dans les parties de la plaque d'impression autres que les renfoncements. Le matériau à motifs laissé dans les renfoncements peut être non uniforme. De plus, l'application du matériau à motifs 20b sur la plaque d'impression puis le retrait de parties du matériau à motifs de la plaque d'impression augmentent le coût de fabrication en raison du gaspillage du matériau à motifs. Par conséquent, la présente invention concerne un procédé de placement de motifs et un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) utilisant celui-ci, qui atténuent sensiblement un ou plusieurs des problèmes dus aux limitations et aux inconvénients de l'art connexe. Un avantage de la présente invention est de prévoir un procédé de placement de motifs et un procédé de fabrication d'un dispositif LCD utilisant celui-ci, afin d'améliorer la précision de l'impression, et de réduire le coût et le gaspillage du matériau. Afin de réaliser ceux-ci et d'autres avantages et selon l'objectif de la présente invention, un procédé de placement de motifs comprend : la préparation d'une plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats ; l'application d'un matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression ; le passage d'un rouleau d'impression sur la plaque d'impression afin d'imprimer le matériau à motifs situé dans les renfoncements sur le rouleau d'impression ; et le passage du rouleau d'impression sur un substrat afin d'imprimer le matériau à motifs situé sur le rouleau d'impression sur le substrat. Selon un mode de réalisation, une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des renfoncements est la même que la caractéristique du matériau à motifs. Selon un autre mode de réalisation, une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des méplats est opposée à la caractéristique du matériau à motifs. Selon un autre mode de réalisation, le processus de placement du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. Selon un autre mode de réalisation, le placement d'un matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression comprend le contrôle d'une buse de précision afin de placer le matériau à motifs dans le renfoncement, de façon à laisser un espace effectif au-dessus du matériau à motifs dans le renfoncement. Selon un' autre mdde de réalisation, l'espace effectif au-dessus du matériau à motifs dans le renfoncement est au moins égal à la hauteur du matériau à motifs dans le renfoncement. Le procédé de placement de motifs peut comprendre le traitement de l'un des 5 renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe. De préférence, le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit être hydrophobe comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma au carbone fluorhydrique. Le procédé de placement de motifs peut aussi comprendre le traitement de l'un 1 o des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile. De préférence, le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma à l'oxygène. Selon un mode de réalisation, le processus d'application du matériau à motifs 15 dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. Selon un autre mode de réalisation, le rouleau d'impression comprend une couche collée à une surface de celui-ci. De préférence, la préparation de la plaque d'impression possédant des renfon- 20 cements et des méplats comprend : la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. La préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats peut comprendre la formation de l'une d'une couche hydrophile et d'une 25 couche hydrophobe sur la couche de matériau prédéterminé. Selon un mode de réalisation, la couche de matériau prédéterminé comprend une couche de matrice à fond noir. Selon un autre mode de réalisation, le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de 30 renfoncements dans le substrat correspondant aux renfoncements. Selon un autre mode de réalisation, le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend en outre la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur le substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. 35 Selon un autre aspect de la présente invention, un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend : :la préparation d'un premier substrat et d'un second substrat ; la formation d'un motif sur le premier substrat ; et la formation d'une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats ; et dans lequel la formation' d'un motif sur le premier substrat comprend : la préparation d'une plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats ; le placement d'un matériau à motifs dans le renfoncement de la plaque d'impression ; le passage d'un rouleau d'impression sur la plaque d'impression afin d'imprimer le matériau à motifs situé dans un renfoncement de la plaque d'impression sur le rouleau d'impression ; et le passage du rouleau d'impression sur le premier substrat afin d'imprimer le matériau à motifs situé sur le rouleau d'impression sur le premier substrat. Selon un mode de réalisation, le matériau à motifs est l'un d'un matériau de matrice à fond noir et d'un matériau de filtre chromatique. 1 o Selon un autre mode de réalisation, une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des renfoncements est la même que la caractéristique du matériau à motifs. Selon un autre mode de réalisation, une caractéristique du matériau à motifs est 15 l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des méplats est opposée à la caractéristique du matériau à motifs. Selon un autre mode de réalisation, le processus de placement du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 20 Le procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides peut comprendre le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe. De préférence, le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats 25 avec un plasma au carbone fluorhydrique. Le procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides peut aussi comprendre le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile. De préférence, le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il 30 soit hydrophile comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma à l'oxygène. Selon un mode de réalisation, le processus d'application du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 35 Selon un autre mode de réalisation, le rouleau d'impression comprend une couche collée à une surface de celui-ci. Selon un autre mode de réalisation, la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend : la formation d'une couche de matériau prédéterminé sir un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. Selon un autre mode de réalisation, la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de l'une d'une couche hydrophobe et d'une couche hydrophile sur la couche de matériau prédéterminé. Selon un autre mode de réalisation, la couche de matériau prédéterminé comprend une couche de matrice à fond noir. Selon un autre mode de réalisation, le processus de préparation de la plaque lo d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de rainures dans le substrat correspondant aux renfoncements. Selon un autre mode de réalisation, le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend en outre la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur le substrat destiné à la plaque 15 d'impression correspondant aux méplats. Selon l'invention, un procédé de fabrication d'un dispositif LCD comprend : la préparation d'une première et d'une seconde plaques d'impression possédant des parties concaves et convexes ; l'application d'un matériau de matrice à fond noir dans la partie concave de la première plaque d'impression ; le passage d'un premier 20 rouleau d'impression sur la première plaque d'impression afin d'imprimer le matériau de matrice à fond noir sur le premier rouleau d'impression ; la formation d'une couche de matrice à fond noir sur un substrat en passant le premier rouleau d'impression sur le substrat afin d'imprimer le matériau de matrice à fond noir sur le substrat ; l'application d'un matériau de filtre chromatique dans la partie concave de la seconde 25 plaque d'impression ; le passage d'un second rouleau d'impression sur la seconde plaque d'impression afin d'imprimer le matériau de filtre chromatique de la partie concave sur le second rouleau d'impression ; et la formation d'une couche de filtre chromatique sur le substrat comprenant la couche de matrice à fond noir en passant le second rouleau d'impression sur le substrat comprenant la couche de matrice à 30 fond noir afin d'imprimer le matériau de filtre chromatique sur le substrat comprenant la couche de matrice à fond noir. Les dessins joints, qui sont inclus afin de permettre une meilleure compréhension de l'invention et sont intégrés à et font partie de cette demande, illustrent des modes de réalisation de l'invention et, avec la description, servent à expliquer les 35 principes de l'invention. Sur les dessins : Les figures 1A, 1B et 1C sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs utilisant une photolithographie de l'art connexe ; Les figures 2A, 2B, 2C et 2D sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs utilisant un rouleau d'impression selon l'art connexe ; Les figures 3A, 3B, 3C et 3D sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs selon le premier mode de réalisation de la présente invention ; Les figures 4A, 4B, 4C et 4D sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs selon le second mode de réalisation de la présente invention ; et Les figures 5A, 5B, 5C et 5D sont des vues en coupe illustrant un procédé de fabrication d'un dispositif LCD selon la présente invention. Une référence va maintenant être faite en détail à des modes de réalisation de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Lorsque cela est possible, les mêmes numéros de référence sont utilisés tout au long des dessins afin de désigner les parties identiques ou similaires. Ci-après, un procédé de placement de motifs et un procédé de fabrication d'un dispositif LCD selon la présente invention vont être décrits en référence aux figures 3A à 3D. Les figures 3A à 3D sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Dans le procédé de placement de motifs selon le premier mode de réalisation de la présente invention, une couche de matériau prédéterminé est formée sur une partie prédéterminée d'un substrat, à l'exclusion d'une zone de motif, et un matériau hydrophobe est appliqué sur un surface de la couche de matériau prédéterminé. Une couche de matériau à motifs est formée sur le substrat, à l'exclusion de la couche de matériau prédéterminé, en utilisant un procédé de jet d'encre, moyennant quoi la couche de matériau à motifs est imprimée sur un rouleau d'impression. Par exemple, la couche de matériau prédéterminé peut être formée d'une couche de matrice à fond noir. Comme cela est illustré sur la figure 3a, la couche de matrice à fond noir 230 est formée sur un substrat hydrophile 100, à l'exclusion de la zone de motif. La couche de matrice à fond noir 230 peut être formée en utilisant une photolithogra- phie. Comme cela est illustré sur la figure 3B, un traitement hydrophobe est appliqué à la surface de la couche de matrice à fond noir 230, afin de former ainsi une couche hydrophobe 260 de façon à former une plaque d'impression possédant la couche de matrice à fond noir 230 et la couche hydrophobe 260. La couche de matériau à motifs est un matériau hydrophile. Ainsi, si la couche hydrophobe 260 n'était pas formée sur la surface de la couche de matrice à fond noir 230, la couche de matériau à motifs effectuerait une perméation dans la couche de matrice à fond noir 230, et le matériau à motifs imprimé ne serait pas formé avec précision afin d'imprimer le matériau à motifs sur le rouleau d'impression. La formation de la couche hydrophobe 260 sur la surface de la couche de matrice à fond noir 230 empêche la perméation de la couche de matériau à motifs dans la couche de matrice à fond noir. Comme cela est illustré sur la figure 3C, un matériau à motifs est placé sur le substrat 100 correspondant à la zone de motif, c'est-à-dire la partie du substrat ne possédant pas de couche de matrice à fond noir 230, en utilisant une buse de précision 600. Après le placement d'une quantité appropriée de matériau à motifs, comme cela est illustré sur la figure 3D, le matériau à motifs est imprimé sur le rouleau d'impression en passant le rouleau d'impression sur la plaque d'impression. Le matériau à motifs est ensuite imprimé sur un substrat destiné à un dispositif LCD en passant le rouleau d'impression sur un substrat LCD. En formant le motif en utilisant un procédé à jet d'encre utilisant une buse de précision, il est possible de réduire la consommation de matériau à motifs. Dans la description ci-dessus du mode de réalisation illustré sur les figures 3A à 3D, la couche de matériau prédéterminé 230 est décrite comme étant un matériau à motifs hydrophile et à matrice à fond noir, tandis que le matériau à motifs est décrit comme étant également hydrophile. Cependant, le matériau prédéterminé et le maté- riau à motifs peuvent avoir d'autres combinaisons de propriétés hydrophobes et hydrophiles. Lorsque la couche de matériau prédéterminée 230 et le matériau à motifs possèdent des propriétés opposées, comme par exemple lorsque la couche de matériau prédéterminé est hydrophobe alors que le matériau à motifs est hydrophile, la couche hydrophobe 260 peut être omise. Cependant, lorsque le matériau à motifs et la couche de matériau prédéterminé possèdent la même propriété, c'est-à-dire lorsque les deux sont soit hydrophobes, soit hydrophiles, la couche 260 est choisie comme ayant la propriété opposée au matériau à motifs et au matériau prédéterminé. Par exemple, lorsque le matériau à motifs et le matériau prédéterminé 230 sont tous les deux hydrophobes, la couche hydrophobe 260 décrite ci-dessus est remplacée par une couche hydrophile. En variante, un renfoncement peut être formé dans un substrat en verre sans former de couche de matrice à fond noir, et un matériau à motifs peut être placé dans le renfoncement du substrat en verre afin de former un motif souhaité. Ce procédé va être expliqué en détail en référence aux figures 4A à 4D. Les figures 4A à 4D sont des vues en coupe illustrant un procédé de placement de motifs selon un second mode de réalisation de la présente invention. Comme cela est illustré sur la figure 4A, une plaque d'impression 400 possédant des renfoncements 430 et des méplats 460 est préparée. La plaque d'impression 400 peut être formée en verre, en matériau organique ou inorganique. Le fond d'un renfoncement 430 formé dans la plaque d'impression 400 peut être hydrophile. En formant la plaque d'impression 400 avec un matériau possédant une propriété hydrophile forte, la réalisation d'un traitement hydrophile supplémentaire sur le fond du renfoncement 430 de la plaque d'impression 400 peut être évitée. Cependant, si la plaque d'impression 400 est formée d'un matériau organique à base d'hydroxyle ou de carbonyle, un traitement hydrophile utilisant un plasma à l'oxy- gène peut être appliqué sur le fond d'un renfoncement 430 de la plaque d'impression 400. Lorsque le fond des renfoncements 430 de la plaque d'impression 400 possède une propriété hydrophile forte, le matériau à motifs se diffuse sur le fond des renfoncements 430. La plaque d'impression 400 possède des méplats 460 auxquels un traitement hydrophobe peut être appliqué. En variante, la plaque d'impression 400 peut être formée d'un matériau possédant une propriété hydrophile forte. Lorsque les méplats 460 de la plaque d'impression 400 possèdent une propriété hydrophobe forte, l'application du matériau à motifs sur la surface supérieure des méplats 460 peut être évitée. Le traitement hydrophobe peut comprendre le traitement des méplats 460 de la plaque d'impression 400 avec un plasma au carbone fluorhydrique CF4. Le matériau à motifs est placé dans un renfoncement de la plaque d'impression en utilisant au moins une buse de précision 600. Lors de l'utilisation d'une buse de précision 600, la buse de précision 600 est déplacée vers chaque renfoncement 430. Lors de l'utilisation d'une pluralité de buses de précision, il est possible de réduire le temps de traitement en réduisant ou en éliminant le déplacement des buses de précision 600. Le matériau à motifs est placé uniquement dans les renfoncements 430 et recouvre uniquement les renfoncements de la plaque d'impression 400. Par consé- quent, un résidu peut être évité, réduisant les coûts en matériau et les coûts de fabri-cation. La plaque d'impression 400 peut être réutilisée en réduisant les processus utilisés pour former un motif compliqué. Après avoir placé la quantité appropriée de matériau à motifs 200a dans un ren- foncement 430 en utilisant la buse de précision 600, comme cela est illustré sur la figure 4B, un rouleau d'impression 500 est passé sur la plaque d'impression 400, comme cela est illustré sur la figure 4C. Le matériau à motifs 200a du renfoncement 430 de la plaque d'impression 400 est imprimé sur la surface du rouleau d'impression ro 500, moyennant quoi le matériau à motifs 200a possédant le motif prédéterminé est formé sur le rouleau d'impression 500. Une couche 550 de résine à base de Si est formée sur la surface du rouleau d'impression 500. La couche 550 de résine à base de Si possède une élasticité permettant de réduire le frottement entre le rouleau d'impression 500 et la plaque d'impression 400, et entre le rouleau d'impression 500 et un substrat 100. Comme cela est illustré sur la figure 4D, en passant le rouleau d'impression 500 sur le substrat 100, le matériau à motifs 200a est imprimé sur le substrat 100, formant le matériau à motifs 200a dans le motif prédéterminé sur le substrat 100. Dans la description ci-dessus du mode de réalisation illustré sur les figures 4A à 4D, le matériau à motifs est décrit comme étant hydrophile, tandis que les méplats de la plaque d'impression sont hydrophobes et les renfoncements de la plaque d'impression sont hydrophiles. En variante, un matériau à motifs hydrophobe peut être utilisé, auquel cas les méplats de la plaque d'impression sont hydrophiles, et les renfoncements de la plaque d'impression sont hydrophobes. Si la plaque d'impression est constituée d'un matériau hydrophobe, les méplats de la plaque d'impression peuvent être rendus hydrophiles par un traitement tel qu'un traitement avec un plasma à oxygène. Si la plaque d'impression est constituée d'un matériau hydrophile, les renfoncements de la plaque d'impression peuvent être rendus hydrophobes par un traitement tel qu'un traitement avec un plasma à carbone fluorhydrique. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, le matériau à motifs ne peut recouvrir les méplats de la plaque d'impression en contrôlant une propriété hydrophobe ou hydrophile des méplats comme étant opposée à celle du matériau à motifs. En variante, la profondeur du matériau à motifs dans les renfoncements peut être contrôlée pendant le placement du matériau à motifs afin d'empêcher le recouvre-ment des méplats de la plaque d'impression. La plaque d'impression 400 possède une profondeur de renfoncements mesurée à partir du fond d'un renfoncement 430 adjacent à la surface d'un méplat adjacent 460. Lors du placement du matériau à motifs dans le renfoncement 430 en utilisant la buse de précision 600, la buse de précision est contrôlée afin de former une hauteur de matériau à motifs dans le renfoncement, sur la base du motif à imprimer. La hauteur du matériau imprimé dans le renfonce-ment est inférieure à la hauteur de la profondeur du renfoncement, laissant un espace de renfoncement possédant une hauteur effective mesurée entre la surface du matériau imprimé dans le renfoncement 430 et la surface d'un méplat adjacent 460 afin d'empêcher le recouvrement des méplats avec le matériau à motifs. La hauteur effective de l'espace peut être égale ou supérieure à la hauteur du matériau imprimé dans le renfoncement, auquel cas la profondeur du renfoncement est égale à au moins deux fois la hauteur du matériau à motifs dans le renfoncement. Par exemple, lors de la formation d'un filtre chromatique, la buse de précision peut être contrôlée afin de former une hauteur de matériau de filtre chromatique dans le renfoncement, d'environ 3 m. La profondeur du renfoncement de la plaque d'impression peut être de 6 m ou plus, laissant un espace derenfoncement d'au moins 3 m. La profondeur du renfoncement peut être limitée à 30 p.m. Le procédé de placement de motifs décrit ci-dessus peut être appliqué dans un processus de fabrication d'un dispositif LCD. En particulier, le procédé de placement de motifs ci-dessus peut être utilisé pour former une couche de matrice à fond noir et une couche de filtre chromatique d'un dispositif LCD. Les figures 5A à 5D sont des vues en coupe illustrant un procédé de fabrication d'un dispositif LCD selon la présente invention. Comme cela est illustré sur la figure 5A, une matrice à fond noir 270 est formée sur un premier substrat 130. ainsi, comme cela est illustré sur les figures 3A, 4A et 4B, un matériau de matrice à fond noir est formé dans les renfoncements 430 de la plaque d'impression 400 en utilisant la buse de précision 600. Comme cela est décrit ci-dessus, le rouleau d'impression 500 est passé sur la plaque d'impression 400 et le matériau de matrice à fond noir formé dans les renfoncements 430 de la plaque d'impression 400 est imprimé sur la surface du rouleau d'impression 500. Le rouleau d'impression 500 est ensuite passé sur le premier substrat 13, imprimant le matériau de matrice à fond noir sur le premier substrat 130, afin de former la couche de matrice à fond noir 270. Des matériaux de filtre chromatique R, V et B sont formés dans les renfoncements respectifs 430 d'une seconde plaque d'impression 400 en utilisant la buse de précision 600. Comme cela est illustré sur la figure 5B, les motifs de la couche de filtre chromatique respectifs 280 sont formés dans des renfoncements correspondants du premier substrat 130 possédant la couche de matrice à fond noir 270, en passant un second rouleau 500 sur la seconde plaque d'impression 400, puis en passant le second rouleau d'impression 500 sur le premier substrat 130. Comme cela est illustré sur la figure 5C, un second substrat 160 possédant un 30 substrat à transistor à couches minces est préparé. Bien que cela ne soit pas illustré, un processus de préparation du second substrat 160 comprend la formation de lignes de grille et de données se croisant afin de définir une région de pixels, la formation d'un transistor à couches minces formé de manière adjacente à un croisement des lignes de grille et de données, la formation 35 d'une couche de passivation sur une surface entière comprenant le transistor à couches minces, et la formation d'une électrode de pixel reliée à une électrode déversoir du transistor à couches minces. Comme cela est illustré sur la figure 5D, le premier et le second substrats 130 et 160 sont reliés à l'un à l'autre, et une couche de cristaux liquides 700 est formée entre le premier et le second substrats 130 et 160. La couche de cristaux liquides 700 peut être formée en utilisant un procédé de 5 distribution ou un procédé d'injection. Lors de l'utilisation du procédé de distribution, un colmatant ne possédant aucune entrée est formé sur n'importe lequel du premier et du second substrats 130 et 160, des cristaux liquides sont distribués sur n'importe lequel du premier et du second substrats 130 et 160, et les deux substrats sont reliés l'un à l'autre. 10 Lors de l'utilisation du procédé d'injection, après la formation d'un colmatant possédant une entrée sur n'importe lequel du premier et du second substrats 130 et 160, des cristaux liquides sont injectés dans un espace situé entre le premier et le second substrats 130 et 160 par un phénomène capillaire et une différence de pression. 15 Comme cela est mentionné ci-dessus, le procédé de placement de motifs et le procédé de fabrication du dispositif LCD selon les modes de réalisation de la présente invention, possèdent les avantages suivants. En préparant une plaque d'impression possédant des renfoncements et en appliquant le matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression en 20 utilisant une buse de précision, il est possible de réduire les défauts pendant l'impression. De plus, l'application du matériau à motifs uniquement dans les renfoncements de la plaque d'impression réduit le coût de fabrication en diminuant la consommation de matériau à motifs. Il sera apparent pour l'homme du métier que différentes modifications et variations peuvent être apportées à la présente invention sans s'écarter de l'esprit ou de l'étendue de l'invention. Ainsi, il est prévu que la présente invention couvre les modifications et les variations de cette invention, à condition qu'elles fassent partie de l'étendue des revendications jointes et de Ieurs équivalents
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Le procédé de placement de motifs comprend la préparation d'une plaque d'impression possédant des parties concaves et convexes ; l'application d'un matériau à motifs dans la partie concave de la plaque d'impression ; le passage d'un rouleau d'impression (500) sur la plaque d'impression, afin d'imprimer le matériau à motifs de la partie concave sur le rouleau d'impression ; et le passage du rouleau d'impression sur un substrat (100) afin d'imprimer le matériau à motifs (200a) du rouleau d'impression sur le substrat. L'utilisation d'une plaque d'impression possédant des renfoncements en appliquant le matériau à motifs dans les renfoncements en utilisant une buse de précision, permet de réduire les défauts pendant l'impression.Application à un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides.
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1. Procédé de placement de motifs comprenant : - préparation d'une plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats ; - placement d'un matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression ; -passage d'un rouleau d'impression sur la plaque d'impression, afin d'imprimer sur le rouleau d'impression le matériau à motifs situé dans les renfoncements; et - passage du rouleau d'impression sur un substrat, afin d'imprimer le matériau à motifs situé sur le rouleau d'impression sur le substrat. 2. Procédé de placement de motifs selon la 1, dans lequel une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des renfoncements est la même que la caractéristique du matériau à motifs. 3. Procédé de placement de motifs selon la 1, dans lequel une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des méplats est opposée à la caractéristique du matériau à motifs. 4. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le processus de placement du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 5. Procédé de placement de motifs selon la 4, dans lequel le placement d'un matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression comprend le contrôle d'une buse de précision afin de placer le matériau à motifs dans le renfoncement, de façon à laisser un espace effectif au-dessus du matériau à motifs dans le renfoncement. 6. Procédé de placement de motifs selon la 5, dans lequel l'espace effectif au-dessus du matériau à motifs dans le renfoncement est au moins égal à la hauteur du matériau à motifs dans le renfoncement. 7. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des 1 à 6, comprenant le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe. 8. Procédé de placement de motifs selon la 7, dans lequel le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit être hydrophobe comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma au carbone fluorhydrique. 9. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile. 10. Procédé de placement de motifs selon la 9, dans lequel le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma à l'oxygène. 11. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des revendi-cations 5 à 10, dans lequel le processus d'application du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 12. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des 1 à 11, dans lequel le rouleau d'impression comprend une couche collée à une surface de celui-ci. 13. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend : - la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. 14. Procédé de placement de motifs selon la 13, dans lequel la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de l'une d'une couche hydrophile et d'une couche hydrophobe sur la couche de matériau prédéterminé. 35 15. Procédé de placement de motifs selon la 13, dans lequel la couche de matériau prédéterminé comprend une couche de matrice à fond noir. 16. Procédé de placement de motifs selon l'une quelconque des revendi-cations 1 à 12, dans lequel le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de renfoncements dans un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux renfoncements. 17. Procédé de placement de motifs selon la 16, dans lequel le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend en outre la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur le substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. 18. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant : - la préparation d'un premier substrat et d'un second substrat ; - la formation d'un motif sur le premier substrat ; et - la formation d'une couche de cristaux liquides entre le premier et le second substrats ; et - dans lequel la formation d'un motif sur le premier substrat comprend : - la préparation d'une plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats ; - le placement d'un matériau à motifs dans le renfoncement de la plaque d'impression ; - le passage d'un rouleau d'impression sur la plaque d'impression afin d'imprimer le matériau à motifs situé dans un renfoncement de la plaque d'impression sur le rouleau d'impression ; et - le passage du rouleau d'impression sur le premier substrat afin d'imprimer le matériau à motifs situé sur le rouleau d'impression sur le premier substrat. 19. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 18, dans lequel le matériau à motifs est l'un d'un matériau de matrice à fond noir et d'un matériau de filtre chromatique. 20. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 ou 19, dans lequel une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristiquehydrophobe, et une caractéristique des renfoncements est la même que la caractéristique du matériau à motifs. 21. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 à 20, dans lequel une caractéristique du matériau à motifs est l'une d'une caractéristique hydrophile et d'une caractéristique hydrophobe, et une caractéristique des méplats est opposée à la caractéristique du matériau à motifs. 1 o 22. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 21, dans lequel le processus de placement du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 15 23. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 à 22, comprenant le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe. 24. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides 20 selon la 23, dans lequel le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophobe comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma au carbone fluorhydrique. 25. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides 25 selon l'une quelconque des 18 à 24, comprenant le traitement de l'un des renfoncements et des méplats afin qu'il soit hydrophile. 26. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 25, dans lequel le traitement de l'un des renfoncements et des 30 méplats afin qu'il soit hydrophile comprend le traitement de l'un des renfoncements et des méplats avec un plasma à l'oxygène. 27. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 23 à 26, dans lequel le processus d'appli-35 cation du matériau à motifs dans les renfoncements de la plaque d'impression utilise au moins une buse de précision. 15 28. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 à 27, dans lequel le rouleau d'impression comprend une couche collée à une surface de celui-ci. 29. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 à 28, dans lequel la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend : la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux méplats. 30. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 29, dans lequel la préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de l'une d'une couche hydrophobe et d'une couche hydrophile sur la couche de matériau prédéterminé. 31. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 29, dans lequel la couche de matériau prédéterminé comprend une couche de matrice à fond noir. 20 32. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 18 à 31, dans lequel le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend la formation de rainures dans un substrat destiné à la plaque d'impression correspondant aux renfoncements. 25 33. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 32, dans lequel le processus de préparation de la plaque d'impression possédant des renfoncements et des méplats comprend en outre la formation d'une couche de matériau prédéterminé sur le substrat destiné à la plaque 30 d'impression correspondant aux méplats.
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B,G,H
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B41,G02,G03,H05
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B41F,B41M,B41N,G02B,G02F,G03F,H05K
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B41F 3,B41F 17,B41M 1,B41N 1,G02B 5,G02F 1,G03F 1,H05K 3
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B41F 3/20,B41F 17/14,B41M 1/10,B41M 1/34,B41N 1/12,G02B 5/20,G02F 1/13,G02F 1/1335,G03F 1/92,H05K 3/12,H05K 3/20
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FR2895779
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A1
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DISPOSITIF DE SIGNALISATION LUMINEUX
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La présente invention a pour objet un . Des dispositifs de signalisation destinés aux avions sont utilisés sur des câbles et/ou des obstacles en élévation, par exemple des pylônes, et comportent des moyens de focalisation d'un faisceau lumineux de manière à émettre de la lumière focalisée dans une direction prédéfinie. Les moyens de focalisation connus utilisent généralement des lentilles de Fresnel ou des miroirs paraboliques. Ces moyens de focalisation présentent l'inconvénient de nécessiter un outillage lourd pour leur réalisation, donc un investissement coûteux. Ces moyens de focalisation ne sont donc pas adaptés à la réalisation de petites et moyennes séries de dispositifs de signalisation. La présente invention a pour but de proposer un dispositif de signalisation qui évite au moins certains des inconvénients précités et qui 15 comporte des moyens de focalisation économiques. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de signalisation lumineux comportant un tube de lumière et des moyens de focalisation d'un faisceau lumineux aptes à focaliser un faisceau lumineux provenant dudit tube de lumière, caractérisé en ce que lesdits moyens de 20 focalisation d'un faisceau lumineux comprennent au moins une lentille cylindrique présentant un axe longitudinal disposé de manière parallèle à un tronçon rectiligne dudit tube de lumière. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite au moins une lentille cylindrique est disposée de manière adjacente audit tronçon 25 rectiligne. En variante, la lentille cylindrique peut être disposée à une certaine distance du tube à décharge. La ou les lentilles cylindriques peuvent présenter toute forme en section, apte à focaliser la lumière du tube à décharge sous la forme d'un faisceau aplati. Avantageusement, ladite au moins une lentille 30 cylindrique présente une section au moins partiellement circulaire, par exemple en demi cercle ou complètement circulaire. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits moyens de focalisation comportent une première lentille cylindrique et une deuxième lentille cylindrique, ladite deuxième lentille cylindrique étant 35 disposée de manière symétrique à ladite première lentille cylindrique par rapport à un plan passant par l'axe longitudinal dudit tronçon rectiligne du tube de lumière. Selon un mode de réalisation de l'invention, le plan passant par l'axe longitudinal de ladite deuxième lentille cylindrique et par l'axe longitudinal dudit tronçon rectiligne est décalé du plan passant par l'axe longitudinal de ladite première lentille cylindrique et par l'axe longitudinal dudit tronçon rectiligne d'un angle qui détermine un angle de site pour le faisceau focalisé par lesdites lentilles cylindriques. Selon un mode de réalisation, ledit tube de lumière comporte l0 plusieurs tronçons rectilignes reliés entre eux, lesdits moyens de focalisation comportant une pluralité de lentilles cylindriques disposées respectivement de manière parallèle à une pluralité desdits tronçons rectilignes. Selon un autre mode de réalisation, ledit dispositif comporte 15 plusieurs tubes de lumière, chacun desdits tubes de lumière comportant un tronçon rectiligne, lesdits moyens de focalisation comportant une pluralité de lentilles cylindriques disposées respectivement de manière parallèle à une pluralité desdits tronçons rectilignes. Selon un mode de réalisation, ledit dispositif comporte au moins n 20 tronçons rectilignes, n étant un entier positif, les axes longitudinaux desdits n tronçons rectilignes étant décalés deux à deux d'un angle de 180 /n. Selon un autre mode de réalisation, ledit dispositif comporte au moins n tronçons rectilignes, n étant un entier positif, les axes 25 longitudinaux desdits n tronçons rectilignes étant décalés deux à deux d'un angle de 360 /n. Selon un mode de réalisation de l'invention, lesdits tronçons rectilignes sont orientés dans plusieurs directions autour d'un axe azimutal prédéterminé, le nombre et l'orientation desdits tronçons 30 rectilignes étant choisis de manière que les faisceaux lumineux provenant desdits tronçons rectilignes et focalisés par lesdites lentilles cylindriques soient dirigés dans toutes les directions azimutales autour dudit axe azimutal. Le dispositif peut être réalisé sur un ou plusieurs niveaux. 35 Avantageusement, lesdits tronçons rectilignes sont disposés dans au moins deux plans parallèles, au moins une lentille cylindrique disposée parallèlement à un tronçon rectiligne dans un plan supérieur étant en appui sur au moins une lentille cylindrique disposée parallèlement à un tronçon rectiligne dans un plan inférieur. De préférence, le dispositif comporte une enveloppe de protection dans laquelle sont disposés lesdits moyens de focalisation, ladite enveloppe de protection présentant une symétrie de révolution selon un axe azimutal, ladite enveloppe de protection étant réalisée dans un matériau transparent. Selon un mode de réalisation de l'invention, ladite enveloppe de 10 protection a une forme sensiblement cylindrique. Par exemple, , le rapport entre le diamètre du tronçon rectiligne du tube à décharge et le diamètre d'une dite lentille cylindrique est compris entre 0.3 et 0.4 et une dite lentille cylindrique présente une longueur supérieure à 60mm. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention, au moins une lentille cylindrique est réalisée en verre plein. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, au moins une lentille cylindrique est réalisée par une enveloppe creuse en verre remplie d'un liquide dont l'indice de réfraction est proche de celui du 20 verre. De préférence, une dite lentille cylindrique est fixée à un tronçon rectiligne à l'aide d'un support fixé d'une part à ladite lentille cylindrique et d'autre part audit tronçon rectiligne. Avantageusement, ledit support est métallique. 25 Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit support a sensiblement une forme d'équerre, ledit support étant fixé audit tronçon rectiligne au niveau de l'angle de ladite équerre, à ladite lentille cylindrique au niveau d'un pan de ladite équerre, et à une deuxième lentille cylindrique au niveau du deuxième pan de ladite équerre. 30 Avantageusement, la fixation dudit support audit tronçon rectiligne et à ladite lentille est réalisée par collage. Selon un mode de réalisation, ledit tube de lumière est un tube à décharge. Dans ce mode de réalisation, avantageusement, le dispositif comporte des moyens d'alimentation reliés audit tube à décharge et aptes 35 à générer une décharge électrique à une fréquence prédéterminée dans ledit tube à décharge. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, détails, caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative détaillée qui va suivre, d'un mode de réalisation de l'invention donné à titre d'exemple purement illustratif et non limitatif, en référence aux dessins schématiques annexés. Sur ces dessins : la figure 1 est une vue schématique simplifiée de côté d'un dispositif de signalisation selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue agrandie de la zone II de la figure 1 - la figure 3 est une courbe représentant l'évolution de l'intensité lumineuse maximale du faisceau focalisé en fonction du diamètre de la lentille cylindrique ; la figure 4 est une courbe représentant l'évolution d'une ouverture angulaire du faisceau focalisé selon l'angle de site en fonction du diamètre de la lentille cylindrique la figure 5 montre une série de courbes représentant l'évolution de l'intensité lumineuse en fonction de l'angle de site pour différentes réalisations de l'ensemble tube à décharge û lentille cylindrique ; et la figure 6 est une vue schématique partielle simplifiée de dessus du dispositif de signalisation de la figure 1. En se référant aux figures 1, 2 et 6, on voit un dispositif de 25 signalisation 1 destiné à être fixé à un pylône (non représenté), ou à un autre obstacle en élévation, pour remplir la fonction de balise de signalisation de danger pour des pilotes d'avions. Le dispositif de signalisation 1 comporte six lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 de section circulaire. Sur la figure 6, seules les lentilles 6 30 et 7 ont été représentées, par souci de clarté. Chaque lentille cylindrique 2, 3, 4, 5, 6, 7 a par exemple une longueur sensiblement égale à 70mm et un diamètre sensiblement égal à 20mm. Les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 sont réalisées en verre. En variante, les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 peuvent comporter une enveloppe creuse en verre, 35 l'enveloppe étant remplie d'un liquide dont l'indice de réfraction est proche de l'indice du verre, par exemple de l'eau glycérinée ou un autre 10 15 20 liquide dont l'indice de réfraction est suffisamment élevé, par exemple de l'ordre de 1,5. Le verre utilisé est par exemple un verre Pyrex de type classique. Le dispositif de signalisation 1 comporte un tube à décharge 8 comprenant trois tronçons rectilignes 9, 10 et 11. Le tube à décharge 8 est réalisé en verre et est par exemple un tube néon ou xénon. Les deux extrémités du tube 8 sont fermées de manière étanche par une électrode après le remplissage du néon ou xénon. Le tube à décharge 8 est relié à un dispositif d'alimentation 12 apte à générer une tension entre les électrodes pour entretenir la décharge. Le dispositif d'alimentation 12 a par exemple une tension d'entrée comprise entre 12 et 48 VDC et consomme une puissance de 6W. Chaque tronçon rectiligne 9, 10, 11 a par exemple un diamètre sensiblement égal à Imm. Les tronçons rectilignes 9, 10, 11 sont reliés entre eux par des tronçons de liaison 13 et 14. Les tronçons rectilignes 9, 10, 11 font deux à deux un angle b de 60 en vue de dessus et sont superposés, c'est à dire que chaque tronçon rectiligne coupe sensiblement en son milieu un axe azimutal A. Le tronçon rectiligne 9 (respectivement 10, 11) est fixé à deux lentilles cylindriques 2 et 3 (respectivement 4 et 5, 6 et 7) disposées le long du tronçon rectiligne 9 (respectivement 10, 11), de manière adjacente à celui-ci. Les lentilles cylindriques 2 et 3 (respectivement 4 et 5, 6 et 7) sont disposées de manière symétrique l'une par rapport à l'autre par rapport à un plan vertical V passant par l'axe Ti (respectivement T2, T3) du tronçon rectiligne 9 (respectivement 10, 11). Le plan horizontal P passant par l'axe T2 et le plan El passant par l'axe T2 et l'axe L1 de la lentille cylindrique 4 foinient entre eux un angle y. Le plan horizontal P passant par l'axe T2 et le plan E2 passant par l'axe T2 et l'axe L2 de la lentille cylindrique 5 forment entre eux un angle y. Les lentilles 4 et 5 sont au même niveau horizontal, afin de projeter la lumière selon un même angle de site, dans deux directions azimutales opposées. En d'autres termes, le plan El et le plan E2 forment entre eux un angle [3, avec [3 = 180 - 2*y. De manière similaire, le plan horizontal passant par l'axe Tl (respectivement T3) et le plan passant par l'axe Ti (respectivement T3) et l'axe de la lentille cylindrique 2,3 (respectivement 6, 7) forment entre eux un angle y. La longueur de chaque tronçon rectiligne 9, 10, 11 est adaptée pour que le tube à décharge 8 puisse émettre de la lumière dans toute la longueur des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6, 7 correspondantes. Pour cela, la longueur de chaque tronçon rectiligne 9, 10, 11 est légèrement supérieure à la longueur des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6, 7. Chaque tronçon rectiligne 9, 10, 11 a par exemple une longueur sensiblement égale à 1001nm. Un support 15 permet de fixer les lentilles cylindriques 4, 5 au tronçon rectiligne 10. Le support 15 à une forme d'équerre et est par exemple réalisé en métal. La longueur de l'équerre 15 est par exemple légèrement inférieure à la longueur des lentilles cylindriques 4, 5. L'angle 16 de l'équerre 15 est fixé le long du tronçon rectiligne 10, par exemple par collage. Le bord 17 de l'équerre 15 est fixé le long de la lentille cylindrique 4, par exemple par collage. Le bord 18 de l'équerre 15 est fixé le long de la lentille cylindrique 5, par exemple par collage. L'équerre 15 permet d'éviter un collage direct entre le tronçon rectiligne 10 et les lentilles cylindriques 4 et 5, qui entraînerait une perte d'intensité lumineuse IL, notamment du fait de diffraction due a la présence de colle dans le chemin optique. Les lentilles cylindriques 2 et 3 (respectivement 6 et 7) sont fixées de manière similaire au tronçon rectiligne 9 (respectivement (11), par un support (non représenté) identique au support 15. La longueur des tronçons de liaison 13, 14 est adaptée pour que les lentilles cylindriques 2 et 3 soient en appui sur les lentilles cylindriques 4 et 5 et que les lentilles cylindriques 4 et 5 soient en appui sur les lentilles cylindriques 6 et 7. Cette disposition permet d'assurer une rigidité globale du dispositif 1 sans nécessiter de fixation entre les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6, 7 des différents niveaux. Ainsi, le dispositif peut être rendu assez compact par une disposition sur plusieurs niveaux superposés. La charge des niveaux supérieurs étant reprise directement par les lentilles cylindriques des niveaux inférieurs, le tube à décharge ne subit pas de contrainte excessive. En variante, les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6, 7 des différents niveaux peuvent être fixées entre elles. Le dispositif de signalisation 1 comporte une enveloppe de protection 20. L'enveloppe de protection 20 présente une symétrie de révolution selon l'axe azimutal A, c'est-à-dire qu'elle a par exemple une forme globalement cylindrique ou conique. L'enveloppe de protection 20 est réalisée dans un matériau transparent, par exemple du verre. L'enveloppe de protection 20 est fermée par un couvercle 21 amovible permettant de remplacer l'optique en cas de défaillance du tube à décharge. En variante, le couvercle 21 peut être scellé sur l'enveloppe de protection 20. Dans cette variante, en cas de défaillance du tube à décharge 8, l'enveloppe de protection 20 est également remplacée. Les lentilles cylindriques du niveau supérieur, c'est-à-dire les lentilles 2 et 3, peuvent être fixées au couvercle 21. l0 En se référant aux figures 3 à 5, on va maintenant décrire le fonctionnement du dispositif de signalisation 1 selon le mode de réalisation. Lorsque le tube à décharge 8 est alimenté par le dispositif d'alimentation 12, de la lumière est émise depuis le tube à décharge 8 15 dans toutes les directions, d'une manière connue en soi. On notera que les parties du tube à décharge 8 qui ne sont pas longées par une lentille cylindrique 2, 3, 4, 5, 6, 7, notamment les tronçons de liaison 13 et 14, consomment inutilement de l'énergie puisqu'elles diffusent dans toutes les directions de la lumière qui ne pourra pas être focalisée. Le mode de 20 réalisation représenté sur la figure 1 permet de minimiser les pertes en réalisant chaque tronçon rectiligne 9, 10, 11 avec une longueur proche de la longueur des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6, 7, et en limitant la longueur des tronçons de liaisons 13, 14. La lumière émise par le tube à décharge 8 qui traverse la lentille 25 cylindrique 5 forme un faisceau focalisé 33 de manière que l'intensité lumineuse maximale soit émise dans le plan E2 (figure 2). L'angle entre le plan horizontal P et le centre du faisceau lumineux 33, c'est-à-dire le plan E2 est appelé angle de site y du faisceau lumineux. L'angle entre le plan P et le plan E2 correspond à l'angle de site souhaité pour que la 30 balise de signalisation soit vue depuis les aéronefs à une distance de sécurité suffisante. Cet angle est par exemple sensiblement égal à 8 . On notera que le dispositif 1 permet un réglage particulièrement simple de l'angle y. La largeur angulaire Ay du faisceau 33 dépend notamment du diamètre D de la lentille cylindrique 5, tel que cela est représenté sur la 35 figure 4. Les plans délimitant la largeur angulaire Ay sont par exemple définis à mi-amplitude de l'intensité lumineuse maximale. Les faisceaux lumineux focalisés provenant des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 6 et 7 sont obtenus de manière similaire. On notera que les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 sont positionnées de manière que les différents faisceaux lumineux focalisés 33 aient sensiblement la même intensité lumineuse IL pour le même angle de site y puisque les lentilles cylindriques sont décalées du même angle y. L'angle azimutal d'ouverture du faisceau focalisé par la lentille cylindrique 7, c'est-à-dire l'angle couvert par le faisceau focalisé 33 par rapport à l'axe A comme visible sur la figure 6, dépend des diamètres relatifs du tronçon rectiligne 10 et de la lentille cylindrique 7 ainsi que de la longueur de la lentille cylindrique 7. L'angle azimutal est par exemple compris entre 60 et 120 . Les angles azimutaux d'ouverture des faisceaux focalisés provenant des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, et 6 sont déterminés de 15 manière similaire, et sont ici identiques. Le dispositif de signalisation 1 permet l'émission de faisceaux lumineux focalisés dans toutes les directions azimutales par la combinaison des faisceaux lumineux focalisés par les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7. On notera que dans le mode de réalisation 20 décrit, les différents faisceaux lumineux se superposent partiellement. La focalisation de la lumière émise par le tube à décharge 8 permet de réduire la consommation de puissance électrique nécessaire pour obtenir une intensité lumineuse donnée dans la direction choisie, c'est-à-dire dans la direction de site souhaitée. 25 Pour chaque lentille cylindrique 2, 3, 4, 5, 6, 7, l'intensité lumineuse maximale, c'est-à-dire l'intensité lumineuse IL émise dans la direction de site souhaitée, dépend de la longueur de la lentille cylindrique. Pour un diamètre de tube à décharge 8 donné, lorsque le diamètre de la lentille cylindrique augmente, l'intensité lumineuse IL 30 augmente, tel que cela est représenté sur la figure 3. L'intensité lumineuse maximale est par exemple de l'ordre de 10 candelas avec une émission dans le rouge. Le dispositif de signalisation 1 ne nécessite pas l'utilisation de moule ou d'outillage lourd pour la réalisation des moyens de 35 focalisation, c'est à dire les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7. Les lentilles cylindriques sont obtenues par filage et ne nécessitent ni de polissage ni d'usinage. Le dispositif 1 ne nécessite donc pas d'investissement coûteux et il est ainsi particulièrement adapté pour la réalisation de petites et moyennes séries de dispositifs de signalisation. D'autres variantes sont possibles. Par exemple, les lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 et le tube à décharge 8 ne sont pas nécessairement adjacents. La distance optimale entre le tube à décharge 8 et une lentille cylindrique 2, 3, 4, 5, 6 et 7 dépend de la position de focale. Cette distance optimale est par exemple déterminée expérimentalement. On notera que la largeur angulaire Ay dépend de la distance entre le tube à décharge 8 et la lentille cylindrique 2, 3, 4, 5, 6, 7. Les longueurs et diamètres des tronçons rectilignes 9, 10, 11 et des lentilles cylindriques 2, 3, 4, 5, 6 et 7 peuvent être différents des exemples donnés dans la présente description. La figure 5 représente des profils d'intensité lumineuse IL émise en fonction de l'angle a entre le plan P et le plan d'émission. La courbe 30 est obtenue avec un diamètre de tube à décharge 8 égal à 7 mm, un diamètre de lentille 4 égal à 20 mm, la lentille 4 étant adjacente au tube à décharge 8. La courbe 31 est obtenue avec un diamètre de tube à décharge 8 égal à 8 mm, un diamètre de lentille 4 égal à 20 mm, la lentille 4 étant espacée du tube à décharge 8 d'environ lmm. La courbe 32 est obtenue avec un diamètre de tube à décharge 8 égal à 8 mm, un diamètre de lentille 4 égal à 20 mm, la lentille 4 étant 25 adjacente au tube à décharge 8. La courbe 35 est obtenue avec un diamètre de tube à décharge 8 égal à 8 mm, un diamètre de lentille 4 égal à 24 mm, la lentille 4 étant espacée du tube à décharge 8 d'environ 1 mm. La courbe 34 est obtenue avec un diamètre de tube à décharge 8 30 égal à 8 mm, un diamètre de lentille 4 égal à 24 mm, la lentille 4 étant adjacente au tube à décharge 8. Les courbes 30, 31, 32, 34 et 35 sont sensiblement en forme de cloche, le sommet de la cloche, c'est-à-dire l'angle de site y dans lequel le maximum d'intensité est émise, se trouvant dans le plan E1. 35 L'intensité maximale de la courbe 30 est plus élevée, c'est-à-dire qu'une intensité lumineuse supérieure est émise dans la direction souhaitée, et donc que le dispositif de signalisation est plus visible. Ceci est en accord avec les courbes des figures 3 et 4 qui montrent que le faisceau est focalisé dans un secteur angulaire de plus en plus étroit, avec une intensité de plus en plus élevée, à mesure que le diamètre de la lentille augmente. Le dispositif de signalisation peut comporter quatre paires de lentilles cylindriques. Dans ce cas, l'angle entre les tronçons rectilignes pris deux à deux est sensiblement égal à 45 . De manière plus générale, le dispositif de signalisation peut comporter un nombre quelconque n de tronçons rectilignes, n étant un entier positif, les tronçons faisant deux à deux un angle de 180 /n, le dispositif de signalisation comportant n paires de lentilles cylindriques. Le dispositif de signalisation peut comporter plusieurs tronçons rectilignes, associés à des lentilles cylindriques, parallèles entre eux. Cette configuration permet de multiplier l'intensité lumineuse émise. Le tube à décharge peut comporter trois tronçons rectilignes disposés sensiblement en triangle. Dans ce cas, une lentille cylindrique est disposée sur chaque tronçon rectiligne, vers l'extérieur du triangle. Des réflecteurs peuvent être disposés de manière sensiblement adjacente aux tronçons rectilignes à l'intérieur du triangle pour limiter les pertes lumineuses. De manière plus générale, les tronçons rectilignes peuvent former entre eux un polygone quelconque, l'objectif étant de couvrir toutes les directions azimutales. L'angle entre les tronçons rectilignes est dans ce cas égal à 360 /n, n étant le nombre de tronçons rectilignes. Plusieurs tubes à décharge peuvent être utilisés à la place du tube à décharge comportant plusieurs tronçons rectilignes reliés entre eux par des tronçons de liaison. Dans ce cas, un tube à décharge peut être utilisé en combinaison avec une paire de lentilles cylindriques. Chaque tube à décharge est connecté au dispositif d'alimentation. Ce mode de réalisation fourni une sécurité supplémentaire en cas de défaillance d'un tube à décharge. Dans cette variante, plusieurs dispositifs d'alimentation peuvent être prévus, par exemple un dispositif d'alimentation indépendant peut être connecté à chaque tube à décharge. Ce mode de réalisation fourni une sécurité supplémentaire en cas de défaillance d'un dispositif d'alimentation. 2895779 Il La lumière peut être émise de manière continue ou par intermittence, ce qui permet d'obtenir des dispositifs de signalisation fixe ou clignotants. Le tube à décharge peut être remplacé par un autre tube de 5 lumière, c'est-à-dire par toute source lumineuse apte à émettre de la lumière le long d'un tube, par exemple une lampe à filament, une lampe halogène ou une diode électroluminescente (LED). Les lentilles cylindriques de section circulaire présentent l'avantage de faciliter le montage du dispositif grâce à leur symétrie de l0 révolution. Cependant, les lentilles cylindriques n'ont pas nécessairement une section circulaire. Une lentille cylindrique peut par exemple présenter une section en demi cylindre. De manière plus générale, le terme cylindrique doit être interprété ici comme engendré par une génératrice parallèle à une direction fixe qui s'appui sur une 15 courbe plane dite directrice. Bien que l'invention ait été décrite en relation avec un mode de réalisation particulier, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons si celles-ci entrent dans le cadre de 20 l'invention
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Dispositif de signalisation lumineux (1) comportant un tube de lumière (8) et des moyens de focalisation (2, 3, 4, 5, 6, 7) d'un faisceau lumineux aptes à focaliser un faisceau lumineux provenant dudit tube de lumière, caractérisé en ce que lesdits moyens de focalisation d'un faisceau lumineux comprennent au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) présentant un axe longitudinal disposé de manière parallèle à un tronçon rectiligne (9, 10, 11) dudit tube de lumière.
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1. Dispositif de signalisation lumineux (1) comportant un tube de lumière (8) et des moyens de focalisation (2, 3, 4, 5, 6, 7) d'un faisceau luminèux aptes à focaliser un faisceau lumineux provenant dudit tube de lumière, caractérisé en ce que lesdits moyens de focalisation d'un faisceau lumineux comprennent au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) présentant un axe longitudinal (L1, L2) disposé de manière parallèle à un tronçon rectiligne (9, 10, 11) dudit tube de lumière. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) est disposée de manière adjacente audit tronçon rectiligne (9, 10, 11). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) présente une section au moins partiellement circulaire. 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de focalisation comportent une première lentille cylindrique (4) et une deuxième lentille cylindrique (5), ladite deuxième lentille cylindrique (5) étant disposée de manière symétrique à ladite première lentille cylindrique (4) par rapport à un plan (V) passant par l'axe longitudinal (T2) dudit tronçon rectiligne (10) du tube de lumière (8). 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que le plan passant par l'axe longitudinal (L2) de ladite deuxième lentille cylindrique (5) et par l'axe longitudinal (T2) dudit tronçon rectiligne (10) est décalé du plan (E) passant par l'axe longitudinal (L1) de ladite première lentille cylindrique et par l'axe longitudinal (T2) dudit tronçon rectiligne (8) d'un angle ([3) qui détermine un angle de site pour les faisceaux focalisés par lesdites lentilles cylindriques (4, 5). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit tube de lumière (8) comporte plusieurs tronçons rectilignes (9, 10, 11) reliés entre eux, lesdits moyens de focalisation comportant une pluralité de lentillescylindriques (2, 3, 4, 5, 6, 7) disposées respectivement de manière parallèle à une pluralité desdits tronçons rectilignes. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte plusieurs tubes de lumière, chacun desdits tubes de lumière comportant un tronçon rectiligne, lesdits moyens de focalisation comportant une pluralité de lentilles cylindriques (2, 3, 4, 5, 6, 7) disposées respectivement de manière parallèle à une pluralité desdits tronçons rectilignes. 8. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins n tronçons rectilignes (9, 10, 11), n étant un entier positif, les axes longitudinaux (Tl, T2, T3) desdits n tronçons rectilignes étant décalés deux à deux d'un angle de 180 /n. 9. Dispositif selon la 6 ou 7, caractérisé en ce qu'il comporte au moins n tronçons rectilignes (9, 10, 1 1), n étant un entier positif, les axes longitudinaux (Tl, T2, T3) desdits n tronçons rectilignes étant décalés deux à deux d'un angle de 360 /n. 10.Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que lesdits tronçons rectilignes (9, 10, 11) sont orientés dans plusieurs directions autour d'un axe azimutal (A) prédéterminé, le nombre et l'orientation desdits tronçons rectilignes étant choisis de manière que les faisceaux lumineux provenant desdits tronçons rectilignes et focalisés par lesdites lentilles cylindriques (2, 3, 4, 5, 6, 7) soient dirigés dans toutes les directions azimutales autour dudit axe azimutal. 11.Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que lesdits tronçons rectilignes (9, 10, 11) sont disposés dans au moins deux plans parallèles, au moins une lentille cylindrique (2, 3) disposée parallèlement à un tronçon rectiligne (9) dans un plan supérieur étant en appui sur au moins une lentille cylindrique (4, 5) disposée parallèlement à un tronçon rectiligne (10) dans un plan inférieur. 12.Dispositif selon l'une des 1 à I1, caractérisé en ce qu'il comporte une enveloppe de protection (20) danslaquelle sont disposés lesdits moyens de focalisation, ladite enveloppe de protection présentant une symétrie de révolution selon un axe azimutal (A), ladite enveloppe de protection étant réalisée dans un matériau transparent. 13.Dispositif selon la 12, caractérisé en ce que ladite enveloppe de protection (20) a une forme sensiblement cylindrique. 14.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce qu'au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) est réalisée en verre plein. 15.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce qu'au moins une lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) est réalisée par une enveloppe creuse en verre remplie d'un liquide dont l'indice de réfraction est proche de celui du verre. 16.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisé en ce qu'une dite lentille cylindrique (2, 3, 4, 5, 6, 7) est fixée à un tronçon rectiligne (9, 10, 11) à l'aide d'un support (15) fixé d'une part à ladite lentille cylindrique et d'autre part audit tronçon rectiligne. 17.Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que ledit support (15) est métallique. 18.Dispositif selon la 16 ou 17, caractérisé en ce que ledit support (15) a sensiblement une forme d'équerre, ledit support (15) étant fixé audit tronçon rectiligne (10) au niveau de l'angle (16) de ladite équerre, à ladite lentille cylindrique (4) au niveau d'un pan (17) de ladite équerre, et à une deuxième lentille cylindrique (5) au niveau du deuxième pan (18) de ladite équerre. 19.Dispositif selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce que la fixation dudit support (15) audit tronçon rectiligne (10) et à ladite lentille (4, 5) est réalisée par collage. 20.Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce que le tube de lumière est un tube à décharge. 21.Dispositif selon la 20, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'alimentation (12) reliés audit tube à décharge et aptes à générer une décharge électrique à une fréquence prédéteniiinée dans ledit tube à décharge (8).
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F
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F21
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F21V,F21W,F21Y
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F21V 5,F21W 111,F21Y 103
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F21V 5/04,F21W 111/00,F21Y 103/00
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FR2891737
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A1
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UTILISATION DE COMPOSES C-GLYCOSIDES POUR DEPIGMENTER LA PEAU
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La présente invention se rapporte à l'utilisation de composé C-glycoside pour dépigmenter et/ou blanchir la peau. La couleur de la peau humaine est fonction de différents facteurs et notamment des sai- sons de l'année, de la race et du sexe, elle est principalement déterminée par la nature et la concentration de mélanine produite par les mélanocytes. Les mélanocytes sont les cellules spécialisées qui, par l'intermédiaire d'organelles particuliers, les mélanosomes, synthétisent la mélanine. En outre, à différentes périodes de leur vie, certaines personnes voient apparaître sur la peau et plus spécialement sur les mains, des taches plus foncées et/ou plus colorées, conférant à la peau une hétérogénéité. Ces taches sont dues aussi à une concentration importante de mélanine dans les kératinocytes situés à la surface de la peau. L'utilisation de substances dépigmentantes topiques inoffensives présentant une bonne efficacité est tout particulièrement recherchée en vue de traiter les hyperpigmentations régionales par hyperactivité mélanocytaire telles que les mélasmas idiopathiques, survenant lors de la grossesse ("masque de grossesse" ou chloasma) ou d'une contraception oestro-progestative, les hyperpigmentations localisées par hyperactivité et prolifération mélanocytaire bénigne, telles que les taches pigmentaires séniles dites lentigo actiniques, les hyperpigmentations accidentelles, éventuellement dues à la photosensibilisation ou à la cicatrisation post-lésionnelle, ainsi que certaines leucodermies, telles que le vitiligo. Pour ces dernières (les cicatrisations pouvant aboutir à une cicatrice donnant à la peau un aspect plus blanc), à défaut de pouvoir repigmenter la peau lésée, on achève de dépigmenter les zones de peau normale résiduelle pour donner à l'ensemble de la peau une teinte blanche homogène. Le mécanisme de formation de la pigmentation de la peau, c'est-à-dire de la formation de la mélanine est particulièrement complexe et fait intervenir schématiquement les principales étapes suivantes : Tyrosine ---> Dopa ---> Dopaquinone ---> Dopachrome ---> Mélanine La tyrosinase (monophénol dihydroxyl phénylalanine : oxygen oxydo-reductase EC 1.14.18.1) est l'enzyme essentielle intervenant dans cette suite de réactions. Elle catalyse notamment la réaction de transformation de la tyrosine en Dopa (dihydroxyphénylalanine) grâce à son activité hydroxylase et la réaction de transformation de la Dopa en dopaqui- none grâce à son activité oxydase. Cette tyrosinase n'agit que lorsqu'elle est à l'état de maturation sous l'action de certains facteurs biologiques. Les substances dépigmentantes peuvent agissent directement sur la vitalité des mélano- cytes épidermiques où se déroule la mélanogénèse et/ou interférer avec une des étapes de la biosynthèse de la mélanine soit en inhibant une des enzymes impliquées dans la mélanogénèse, soit en s'intercalant comme analogue structural d'un des composés chimiques de la chaîne de synthèse de la mélanine, chaîne qui peut alors être bloquée et ainsi assurer la dépigmentation. Les substances les plus utilisées en tant que dépigmentants sont plus particulièrement l'hydroquinone et ses dérivés, en particulier ses éthers tels que le monométhyléther et le monoéthyléther d'hydroquinone. Ces composés peuvent cependant engendrer des effets indésirables comme l'apparition de rougeurs cutanées dans des situations particulières telles qu'une utilisation à des concentrations importantes, une peau sensible ou présentant un désordre dermatologique... Par ailleurs, on utilise couramment, comme inhibiteur de l'activation de la tyrosinase, l'acide kojique qui complexe le cuivre présent dans le site actif de cette enzyme. Cepen-20 dant, ce composé peut s'avérer instable en solution, ce qui complique sa formulation. Il subsiste le besoin de nouveaux agents blanchissants de la peau humaine à action aussi efficace que ceux connus et non irritants, non toxiques et/ou non allergisants pour la peau, tout en étant stable dans une composition, ou bien alternativement qui possède une 25 action renforcée de façon à pouvoir être utilisé en quantité plus faible, ce qui diminue considérablement les effets secondaires observés. A cet égard la Demanderesse a de manière surprenante et inattendue découvert que certains composés C-glycosides présentaient une bonne activité dépigmentante sans pré-30 senter de cytotoxicité. Les C-glycosides ont déjà été décrits dans l'EP 1 345 919 comme ayant la propriété d'induire la synthèse de protéoglycannes et de glycosaminoglycannes contribuant ainsi à renforcer la matrice extra-cellulaire du derme. 35 De façon plus précise, l'invention a donc pour objet l'utilisation cosmétique ou pharmaceutique, en particulier dermatologique, d'au moins un composé de formule (I) suivante : SXùR (I) dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou un polysaccharide jusqu'à 20 unités sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et, éventuellement, une ou plusieurs fonctions amine éventuellement protégée, - la liaison S-CH2X représente une liaison de nature C-anomèrique, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical benzyle, la dite chaîne, le-dit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR",, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuellement substitués, étant entendu que le radical benzyle ne peut être substitué, -R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle, - R'1, R'2, R"1, R"2, R"',, R"12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydro-30 gène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydro- fluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone. La liaison C-anomèrique peut être a ou R. Selon une forme préférée de l'invention, on utilise des dérivés C-glycosides répondant à la formule (I) pour lesquels R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un radical hydroxyle. Selon une forme préférée de l'invention, on utilise des dérivés C-glycosides répondant à la formule (I) pour lesquels S représente un monosaccharide ou un polysaccharide contenant jusqu'à 6 unités sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, le-dit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et/ou éventuellement une ou plusieurs fonctions amine obligatoirement protégée, X et R conservant par ailleurs l'ensemble des définitions précédemment données. Avantageusement, les monosaccharides préférés sont choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, le L-arabinose, le L- rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine et désigne avantageusement le D-glucose, le D-xylose, la N-acétyl-D-glucosamine ou le L-fucose, et très préférentiellement le D-xylose. Avantageusement encore, les polysaccharides préférés contenant jusqu'à 6 unités sucre sont choisis parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine, un oligosaccharide contenant au moins un xylose avantageusement choisis parmi le xylobiose, le méthyl-13-xylobioside, le xylotriose, le xylotétraose, le xylopentaose et le xylohexaose et préférentiellement le xylobiose qui est composé de deux molécules de xylose liés par une liaison 1-4. Selon une autre forme préférée de l'invention, on utilise des dérivés C-glycosides répon- dant à la formule (I) pour lesquels X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NR,R2)-, -CH2-, -C(=CHR')- et représente très avantageusement un groupement -CO-, -CH(OH)-, -CH(NH2)-, S et R conservant par ailleurs l'ensemble des définitions précédemment données. Parmi les dérivés C-glycosides de formule (I), utilisés selon l'invention, on préfère tout particulièrement : 1. C-[3-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ; 2. C-a-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ; 3. 1-phenyl-2-(C-[3-D-xylopyranoside)-ethane-1-one ; 4. 1-phenyl-2-(C-a-D-xylopyranoside)-ethane-1-one ; 5. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]- C-[3-D-xylopyranose ; 6. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]-C-a-D-xylopyranose ; 7. C-[3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ; 8. C-a-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ; 9. C-[3-D-xylopyranoside-2-amino-propane ; 10. C-a-D-xylopyranoside-2-amino-propane ; 11. C-[3-D-xylopyranoside-2-phénylamino-propane ; 12. C-a-D-xylopyranoside-2-phénylamino-propane ; 13. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-[3-D-xylopyranoside)-butyrique ; 14. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-xylopyranoside)-butyrique ; 15. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 16. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 17. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 18. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 19. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 20. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 21. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-phenylamino-hexanoique ; 22. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-phenylamino-hexanoique ; 23. 1-(C-[3-D-xylopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 24. 1-(C-a-D-xylopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 25. acide 5-(C-[3-D-xylopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 26. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 27. acide 5-(C-[3-D-xylopyranoside )-4-hydroxy-pentanoique ; 28. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside )-4-hydroxy-pentanoique ; 29. acide 5-(C-[3-D-xylopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 30. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 31. acide 5-(C-[3-D-xylopyranoside)-4-phénylamino-pentanoique ; 32. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-phénylamino-pentanoique ; 33. 1-(C-[3-D-xylopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 34. 1-(C-a-D-xylopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 35. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-propane-2-one ; 36. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-propane-2-one ; 37. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-propane-2-one ; 38. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-propane-2-one ; 39. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 40. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 41. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 42. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 43. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 44. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 45. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 46. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 47. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 48. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 49. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 50. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 51. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-fucopyranoside)-butyrique ; 52. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-fucopyranoside)-butyrique ; 53. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-L-fucopyranoside)-butyrique ; 54. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-L-fucopyranoside)-butyrique ; 55. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 56. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 57. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 58. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 59. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 60. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 61. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 62. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 63. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 64. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 65. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 66. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 67. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 68. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 69. 1-(C-13-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 70. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 71. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 72. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 73. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol)-4-céto-pentanoique ; 74. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol)-4-céto-pentanoique ; 75. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 76. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 77. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 78. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 79. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 80. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique 81. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 82. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 83. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 84. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 85. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 86. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 87. 1-(C-13-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 88. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 89. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-2-amino-propane ; 90. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-amino-propane ; 91. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 92. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 93. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-butyrique ; 94. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-Glucopyranosyl)-butyrique ; 95. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 96. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 97. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 98. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 99. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 100. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 101. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-hexanoique ; 102. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-hexanoique ; 103. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 104. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 105. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 106. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 107. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 108. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 109. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 110. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 111. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 112. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 113. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 114. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 115. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 116. 1-(C-aùD-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 117. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 118. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 119. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 120. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 121. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-((3-D-galactopyranosyl)-butyrique ; 122. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(a-D-galactopyranosyl)-butyrique ; 123. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 124. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 125. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 126. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 127. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 128. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 129. acide 6-(C-13-D-galactopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 130. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 131. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 132. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 133. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 134. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 135. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 136. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 137. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 138. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 139. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 140. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 141. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 142. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 143. 1-(C-(3-D-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 144. 1-(C-a-D-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 145. 1-(C-13-L-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 146. 1-(C-a-L-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 147. 3'-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ; 148. 3'-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ; 149. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 150. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 151. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 152. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 153. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(acétamido-C-13-D-glucopyranosyl)-butyrique ; 154. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)butyrique ; 155. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 156. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 157. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 158. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 159. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 160. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 161. acide 6-(acétamido-C-13-D-glucopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 162. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 163. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 164. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 165. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 166. acide 6-(acétamido-C-aùD-glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 167. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy- pentanoique ; 168. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy- pentanoique ; 169. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-amino- pentanoique ; 170. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-amino- pentanoique ; 171. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-phénylamino- pentanoique ; 172. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-phénylamino- pentanoique ; 173. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 174. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol. On utilisera de préférence le C-(3-D-xylopyranoside-n-propane-2-one. Bien entendu, selon l'invention, les dérivés C-glycosides répondant à la formule (I) peu-vent être utilisés seuls ou en mélange et en toute proportion. Selon l'invention, les dérivés C-glycosides répondant à la formule (I) peuvent être d'origine naturelle ou synthétique, totalement ou partiellement purifiés ou toute préparation les contenant. 15 Par origine naturelle, on entend un dérivé extrait de matériel naturel dans lequel il se trouve présent, par exemple des plantes. Par origine synthétique, on entend un dérivé préparé par synthèse chimique ou par biotechnologie. L'expression " totalement ou partiellement purifiés " signifie ici que, durant sa synthèse ou 20 par rapport à son état naturel (plante ou cellules fraîches ou desséchées), le dérivé C-glycoside répondant à la formule (I) dans la composition de l'invention, a été concentré et/ou a été débarrassé, respectivement d'au moins une partie des produits réactionnels secondaires issus de sa synthèse ou d'au moins une partie des autres constituants du matériel naturel dans lequel il se trouve présent. 25 Les dérivés C-glycosides peuvent notamment être obtenus par la méthode de synthèse décrite dans le document EP 1 345 919. Les composés de formule (I) selon l'invention permettent de dépigmenter et/ou d'éclaircir 30 efficacement la peau d'êtres humains. La pigmentation de la peau est un processus physiologique normal résultant de l'exposition de la peau aux rayons du soleil. Il peut, dans un but esthétique, être souhaitable d'embellir l'aspect de la peau en limitant 35 la pigmentation et ainsi diminuer l'apparition de zones de peau plus foncées. 10 Il arrive également que la pigmentation résulte de désordres cutanés pouvant, par exemple, être liés à une prolifération locale de mélanocytes actifs. Les C-glycosides sont notamment destinés à être appliqués sur la peau d'individus pré- sentant des taches de pigmentation brunâtres, des taches de sénescence, ou sur la peau d'individus désirant combattre l'apparition d'une couleur brunâtre provenant de la mélanogénèse, par exemple à la suite d'une exposition aux rayonnements ultra-violet. Ainsi, les composés de formule (I) peuvent être utilisés comme agent blanchissant de la peau et/ou comme agent anti-brunissement, notamment pour prévenir la formation et/ou atténuer les taches pigmentaires, les éphélides, les taches de sénescence et/ou pour éclaircir et/ou blanchir et/ou uniformiser la couleur d'une peau brunie. Ces composés sont particulièrement efficaces pour prévenir et/ou traiter les taches actini- ques. Les taches actiniques, encore appelées lentigo sénile, sont caractérisées par des macules brunes circonscrites correspondant une production locale de mélanine plus importante induite par l'exposition solaire chronique. Elles se rencontrent généralement au niveau du visage, du dos des mains, des avant-bras, du haut du dos et du décolleté, voire le cuir chevelu des zones du scalp dépourvues de cheveux. L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un composé de formule (I) tel décrit précédemment pour la fabrication d'une composition dermatologique destinée à traiter les désordres pigmentaires de la peau. Les composés de formule (I) peuvent également être utiles pour traiter les hyperpigmentations régionales par hyperactivité mélanocytaire telles que le mélasma des avant-bras, les mélasmas idiopathiques, survenant lors de la grossesse ("masque de grossesse" ou chloasma) ou d'une contraception oestro-progestative, les puva-lentigines, l'hyperpigmentation post-inflammatoire, les hyperpigmentations accidentelles, éventuel- lement dues à la photosensibilisation ou à la cicatrisation post-lésionnelle, ainsi que certaines leucodermies, telles que le vitiligo. Les substances dépigmentantes trouvent également une application dans le blanchiment des phanères, en particulier des poils qu'il peut être souhaitable d'éclaircir afin de les ren-35 dre moins visibles. Que les composés de formule (I) soient utilisés à des fins cosmétique ou pharmaceutique, leur administration peut se faire par différentes voies, par exemple, la voie orale, ces composés seront alors formulés dans des compositions adaptées à ce mode d'administration. Pour l'ingestion, de nombreuses formes de réalisation de compositions orales et notam- ment de compléments alimentaires sont possibles. Leur formulation est réalisée par les procédés usuels pour produire des dragées, gélules, gels, émulsions, comprimés, capsules. En particulier, le(s) actif(s) selon l'invention peuvent être incorporés dans toute autre forme de compléments alimentaires ou d'aliments enrichis, par exemple des barres alimentaires, ou des poudres compactées ou non. Les poudres peuvent être diluées à l'eau, dans du soda, des produits laitiers ou dérivés du soja, ou être incorporées dans des barres alimentaires. L'invention a donc également pour objet un procédé cosmétique de blanchiment de la peau humaine et/ou du cuir chevelu et/ou des muqueuses comprenant l'ingestion ou l'application sur la peau et/ou du cuir chevelu et/ou des muqueuses d'au moins un composé C-glycoside. Dans le cas d'une application topique, le composé C-glycoside pourra être laissée en contact avec la peau et/ou du cuir chevelu et/ou des muqueuses, puis être éventuellement rincée. Le procédé convient notamment pour éliminer les taches pigmentaires brunâtres et/ou les taches de sénescence, et/ou pour éclaircir la peau brunie. En vue de leur utilisation topique, les composés de formule (I) pourront être formulés dans une composition comprenant un milieu physiologiquement acceptable. En particulier la composition est adaptée à une application topique sur la peau. Le milieu physiologiquement acceptable sera préférentiellement un milieu cosmétiquement ou dermatologiquement acceptable, c'est-à-dire sans aspect désagréable, et qui ne génère pas de picotement, tiraillement ou rougeur inacceptable pour l'utilisateur. Par milieu physiologiquement acceptable, on comprend un milieu compatible avec les matières kératiniques d'êtres humains comme la peau, les muqueuses, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. La composition selon l'invention peut être destinée à une application cosmétique ou pharmaceutique, particulièrement dermatologique. La quantité de composés de formule (I) utilisable dans le cadre de l'invention dépend bien évidemment de l'effet recherché. A titre d'exemple et pour une administration par voie topique, cette quantité peut aller par exemple de 0,0001% à 25% en poids, 0,001% à 10% en poids, de préférence de 0,01% à 5% en poids, notamment de 0,1 à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition. Dans le cas d'une administration par voie orale, la quantité de composé de formule (I) peut être comprise entre 10 et 1000 mg poids / kg de poids corporel / jour, de préférence 100 mg poids / kg de poids corporel / jour. Dans le cas d'une administration orale, la composition pourra se présenter sous forme de comprimés, de gélules, de dragées, de sirops, de suspensions, de solutions, de poudres, de granulés, d'émulsions, de suspensions de microsphères ou nanosphères ou vésicules lipidiques ou polymériques permettant une libération contrôlée. De préférence, la compo-sition se présente sous forme de complément. Dans le cas d'une administration topique, la composition peut comprendre les constituants usuellement employés dans l'application envisagée. On peut notamment citer l'eau, les solvants, les huiles d'origine minérale, animale et/ou végétale, les cires, les pigments, les charges, les tensioactifs, les actifs cosmétiques ou dermatologiques, les filtres UV, les polymères, les gélifiants, les conservateurs. Bien entendu l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés corn- plémentaires, et/ou leur quantité, de manière telle que les propriétés avantageuses des composés selon l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques normalement utilisées dans les domaines cosmétique et dermatologique; elle peut être notamment sous forme d'une solution aqueuse, hydroalcoolique, éventuellement gélifiée, d'une dispersion du type lotion éventuellement biphasée, d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile ou multiple, d'un gel aqueux, d'une dispersion d'huile dans une phase aqueuse à l'aide de sphérules, ces sphérules pouvant être des nanoparticules polyméri- ques telles que les nanosphères et les nanocapsules ou des vésicules lipidiques de type ionique et/ou non-ionique. Lorsque la composition de l'invention est une émulsion, la proportion dela phase grasse peut aller de 5 à 80 % en poids, et de préférence de 5 à 50 % en poids par rapport au poids total de la composition. Les huiles, les émulsionnants et les éventuels coémulsion- nants utilisés dans la composition sous forme d'émulsion sont choisis parmi ceux classiquement utilisés dans le domaine considéré. L'émulsionnant et le coémulsionnant sont présents, dans la composition, en une proportion pouvant aller de 0,3 à 30 % en poids, et de préférence de 0,5 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Cette composition peut être plus ou moins fluide et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse. Elle peut éventuellement être appliquée sur la peau sous forme d'aérosol. Elle peut également se présenter sous forme solide, et par exemple sous forme de stick. Elle peut être utilisée comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage. Cette composition peut constituer une crème de nettoyage, de protection, de traitement ou de soin pour le visage, pour les mains, pour les pieds, pour les grands plis anatomiques ou pour le corps (par exemple crèmes de jour, crèmes de nuit, crèmes démaquillantes, crèmes de fond de teint, crèmes anti-solaires); un fond de teint fluide, un lait de dé- maquillage, un lait corporel de protection ou de soin, un lait anti-solaire; une lotion, gel ou mousse pour le soin de la peau, comme une lotion de nettoyage. Dans un aspect avantageux de l'invention, les compositions utilisées peuvent comporter en plus au moins un agent dépigmentant et/ou un agent desquamant, et/ou au moins un agent apaisant, et/ou au moins agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique. L'utilisation d'au moins un composé C-glycoside en association avec un autre agent dé-pigmentant pourra notamment permettre d'utiliser une quantité plus faible de chacun des 30 dépigmentant. Par agent dépigmentant , on entend par exemple des agents dépigmentants ou anti-pigmentants les composés suivants : l'acide kojique ; l'acide ellagique ; l'arbutine et ses dérivés tels que ceux décrits dans les demandes EP-895 779 et EP-524 109 ; l'hydroquinone ; les dérivés d'aminophénol tels que ceux décrits dans les demandes WO 99/10318 35 et WO 99/32077, et en particulier le N-cholestéryloxycarbonyl-para-aminophénol et le N-éthyloxycarbonyl-para-aminophénol ; les dérivés d'iminophénol, en particulier ceux décrits dans la demande WO 99/22707 ; l'acide L-2-oxothiazolidine-4-carboxylique ou procystéine, ainsi que ses sels et esters ; le D-panthétéine sulfonate de calcium, l'acide ascorbique et ses dérivés, notamment le glucoside d'ascorbyle ; et les extraits de plantes, en particulier de réglisse, de mûrier, de scutellaire et de Bacopa monnieri, sans que cette liste soit limitative. Par "agent desquamant", on entend tout composé capable d'agir : - soit directement sur la desquamation en favorisant l'exfoliation, tel que les [3-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5- salicylique) ; les a-hydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique ; l'urée ; l'acide gentisique ; les oligofucoses ; l'acide cinnamique ; l'extrait de Saphora japonica ; le resvératrol ; - soit sur les enzymes impliquées dans la desquamation ou la dégradation des cornéodesmosomes, les glycosidases, la stratum corneum chymotryptic enzym (SCCE) voire d'autres protéases (trypsine, chymotrypsine-like). On peut citer les agents chélatant des sels minéraux : l'EDTA ; l'acide N-acyl-N,N',N' éthylène diaminetriacétique ; les composés aminosulfoniques et en particulier l'acide (N-2 hydroxyéthylpiperazine-N-2-éthane) sulfonique (HEPES) ; les dérivés de l'acide 2-oxothiazolidine-4-carboxylique (procystéine) ; les dérivés d'acides alpha aminés de type glycine (tels que décrits dans EP 0 852 949, ainsi que le méthyl glycine diacétate de sodium commercialisé par BASF sous la dénomination commerciale TRILON M) ; le miel ; les dérivés de sucre tels que 1'0-octanoyl-6-D-maltose et la N-acétyl glucosamine. Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer : les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide [3-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl glycyrrhetinate, l'acide 3-stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, un extrait de Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, les phycosaccharides de la société Codif, un extrait de Laminaria saccharina, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier musca, de cassis, d'ecchium, de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, un extrait du Pygeum, un extrait de Boswellia serrata, un extrait de Centipeda cunnighami, un extrait d'Helianthus annuus, un extrait de Linum usitatissimum, les tocotrienols, les extraits de Cola nitida, le piperonal, un extrait de clou de girofle, un extrait d'Epilobium Angustifolium, l'aloe vera, un extrait de Bacopa moniera, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Les agents photoprotecteurs organiques sont notamment choisis parmi les anthranilates ; les dérivés cinnamiques ; les dérivés de dibenzoylméthane ; les dérivés salicyliques, les dérivés du camphre ; les dérivés de triazine tels que ceux décrits dans l'US 4,367,390, EP 0 863 145, EP 0 517 104, EP 0 570 838, EP 0 796 851, EP 0 775 698, EP 0 878 469, EP 0 933 376, EP 0 507 691, EP 0 507 692, EP 0 790 243, EP 0 944 624 ; les dérivés de la benzophénone ; les dérivés de X3,13-diphénylacrylate ; les dérivés de benzotriazole ; les dérivés de benzalmalonate ; les dérivés de benzimidazole ; les imidazolines ; les dérivés bis-benzoazolyle tels que décrits dans les brevets EP 0 669 323 et US 2,463,264; les dé-rivés de l'acide p-aminobenzoïque (PABA) ; les dérivés de méthylène bis-(hydroxyphényl benzotriazole) tels que décrits dans s les demandes US 5,237,071, US 5,166,355, GB 2303549, DE 197 26 184 et EP 0 893 119 ; et les polymères filtres et silicones filtres tels que ceux décrits notamment dans la demande WO-93/04665 ; les dimères dérivés d'a-alkylstyrène tels que ceux décrits dans la demande de brevet DE 198 55 649. Les agents photoprotecteurs inorganiques sont choisis parmi des pigments ou bien encore des nanopigments (taille moyenne des particules primaires: généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium qui sont tous des agents photoprotecteurs UV bien connus en soi. Des agents d'enrobage classiques sont par ailleurs l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP 0 518 772 et EP 0 518 773. Les agents photoprotecteurs sont généralement présents dans la composition selon l'invention dans des proportions allant de 0,1 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence allant de 0,2 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. De préférence, le ou les dérivés C-glycosides seront associés avec au moins un agent dépigmentant et/ou au moins un agent photoprotecteur. Les exemples qui suivent illustrent l'invention sans en limiter la portée. Les composés sont, selon le cas, cités en noms chimiques ou en noms CTFA (International Cosmetic Ingredient Dictionary and Handbook). Exemple 1 : mise en évidence de l'activité dépigmentante du C-R-D-xylopvranoside-2-hydroxy-propane 10 Une étude clinique monocentrique, comparative (actif contre placebo constitué du véhicule de l'actif, voir la formule détaillée ci-dessous) en double aveugle randomisée sur sa localisation (le sujet étant son propre témoin) a été conduite chez 15 femmes âgées en moyenne de 62 ans, de phototype Ill (sur une échelle de 6 niveaux : I - brûle toujours, ne bronze jamais ; Il - brûle toujours, bronze peu ; III - brûle modérément, bronze progressi- 15 vement ; IV - brûle faiblement, bronze très facilement ; V - brûle rarement, bronze intensément ; VI - ne brûle jamais, fortement pigmenté) présentant des signes de vieillissement global du visage modérés. Une évaluation clinique des lentigines actiniques a été effectuée par un dermatologue en début et en fin d'étude selon une échelle à 7 niveaux dont 4 niveaux principaux : 20 o 0 û absent ; o 1 û taches peu nombreuses ; o 2 û taches nombreuses ; o 3 û taches très nombreuses et 3 niveaux intermédiaires (0,5 ; 1,5 ; 2,5). 25 Les femmes ont appliqué deux fois par jour pendant 3 mois (98 jours) sur les zones prétagiennes le C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane à une concentration de 10% en poids par rapport au poids total de la composition à raison de 2 mg/cm2 ou le placebo. Composition de l'excipient : Nom Chimique VASELINE BLANCHE 4 TRI-STEARATE DE SORBITANE 0.9 STEARATE DE POLYETHYLENE GLYCOL (40 0E) 2 PARFUM 0.25 MYRISTATE DE MYRISTYLE 2 MELANGE P-HYDROXYBENZOATES DE METHYL, BUTYLE, ETHYLE, 0.35 PROPYLE, ISOBUTYLE (7/57/22/14) MELANGE MONO/DISTEARATE (36/64) DE GLYCERYLE/STEARATE DE 3 POTASSIUM ISOPARAFFINE (6-8 MOLES D'ISOBUTYLENE) HYDROGENEE 8.5 HYDROXYDE DE SODIUM PUR 0.05 GLYCEROL 3 EAU DESIONISEE MICROBIOLOGIQUEMENT PROPRE 35.84 DIGLUCONATE DE CHLORHEXIDINE EN SOLUTION 0.25 CYCLOPENTA DIMETHYLSILOXANE 5 ALCOOL CETYLIQUE PUR BIDISTILLE 4 ACIDE GRAS (ACIDE STEARIQUE MAJORITAIRE) D'ORIGINE VEGETALE 1.2 ACIDE ETHYLENE DIAMINE TETRACETIQUE, SEL DISODIQUE, 2 H2O 0.15 ACETATE DE DL-ALPHA-TOCOPHERYLE (ACETATE DE VITAMINE E) 0.3 4-METHOXYCINNAMATE DE 2-ETHYL HEXYLE PROTEGE 0.52 1.5-ANHYDRO-6.8-DIDEOXY-L-GLUCO-OCTITOL A 30% DANS L'EAU 28.74 Le score moyen du coté traité par le C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane diminue de 1,07+/-0,62 avant traitement à 0,93+/-0,68 (p=0,08) alors que du coté placebo, ce score augmente de 1,10+/-0,69 à 1,13+/-0,67 (NS). Ainsi, 54% des sujets présentent un score moins sévère du coté traité contre 13% en dé-but d'étude. Exemple 2 : exemple de composition topique On prépare une crème blanchissante de soin du visage de type émulsion huile-dans-eau, comprenant (% en poids) : C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane 0,005% stéarate de glycérol 2% polysorbate 60 (Tween 60 de ICI) 1% acide stéarique 1,4% triéthanolamine 0,7% carbomer 0,4% fraction liquide du beurre de karité 12% perhydrosqualène 12% antioxydant 0,05% parfum, conservateur qs eau gsp100% Exemple 3 : exemple de composition topique On prépare un gel dépigmentant pour la peau comprenant (% en poids) : -C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane 2% - hydroxypropylcellulose (Klucel H de Hercules) 1% - antioxydant 0,05% - isopropanol 40% - parfum, conservateur qs - eau gsp100% Exemple 4 : exemple de composition orale On prépare des dragées comprenant (% en poids) : Matières actives mg/dragée C-(3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane 300 Excipient du noyau de la dragée Cellulose mino-cristalline 70 EncompressTM 60 Stearate de Magnesium 3 Silice colloïdale anhydre 1 Agent d'enrobage Gomme laque 5 Talc 61 Polyvidone 6 Ce type de dragée peut être pris 1 à 4 fois par jour
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La présente invention se rapporte à l'utilisation d'au moins un composé C-glycoside de formule générale (I) pour dépigmenter et/ou blanchir la peau.
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1. Utilisation d'au moins un dérivé C-glycoside répondant à la formule (I) suivante : SXùR (I) dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou un polysaccharide jusqu'à 20 unités sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et/ou éventuellement une ou plusieurs fonctions amine éventuellement protégée, - la liaison S-CH2X représente une liaison de nature C-anomèrique, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroal- kyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical benzyle, la dite chaîne, le-dit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée, à l'exception du radical benzyle, par au moins un radical choisi parmi -OR',, -SR",, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydro- fluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuelle-ment substitués, étant entendu que le radical benzyle ne peut être substitué, - R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle, -R'1, R'2, R"1, R"2, R"',, R"12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, en tant qu'agent blanchissant de la peau et/ou comme agent anti-brunissement. 2. Utilisation selon la 1 pour éclaircir et/ou blanchir et/ou uniformiser la cou-leur d'une peau brunie, prévenir la formation et/ou éliminer les taches pigmentaires brunâtres et/ou les taches de sénescence et/ou les éphélides. 3. Utilisation d'au moins un dérivé C-glycoside répondant à la formule (I) suivante : SXùR (I) dans laquelle, - S représente un monosaccharide ou un polysaccharide jusqu'à 20 unités sucre, sous forme pyranose et/ou furanose et de série L et/ou D, ledit mono- ou polysaccharide présentant au moins une fonction hydroxyle obligatoirement libre et/ou éventuellement une ou plusieurs fonctions amine éventuellement protégée, - la liaison S-CH2X représente une liaison de nature C-anomèrique, - X représente un groupement choisi parmi : -CO-, -CH(OH)-, -CH(NR,R2)-, -CHR'-, -C(=CHR')-, - R représente une chaîne alkyle, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle linéaire ou ramifiée, saturée ou insaturée, un cycle cycloalkyle, cycloperfluoroalkyle, cyclohydrofluoroalkyle, comprenant de 1 à 18 atomes de carbone, un radical benzyle, la dite chaîne, le- dit cycle ou ledit radical pouvant être éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes choisi parmi l'oxygène, le souffre, l'azote, le silicium, et éventuellement substituée, à l'exception du radical benzyle, par au moins un radical choisi parmi - OR',, -SR",, -NR"'1R'2, -COOR"2, -CONHR"'2, -CN, halogène, perfluoroalkyle, hydrofluoroalkyle et/ou au moins un radical cycloalkyle, aryle, hétérocyclique éventuelle- ment substitués, étant entendu que le radical benzyle ne peut être substitué, -R', R,, R2, identiques ou différents ont la même définition que celle donnée pour R, et peuvent également représenter un hydrogène et un radical hydroxyle, R'1, R'2, R"1, R"2, R"',, R"12, identiques ou différents, représentent un atome d'hydro- gène, un radical choisi parmi un radical alkyle, hydroxyle, perfluoroalkyle et/ou hydrofluoroalkyle, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant de 1 à 30 atomes de carbone, pour la préparation d'une composition destinée au traitement de désordres de la pigmentation. 4. Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que la composition est destinée à traiter le mélasma des avant-bras, les mélasmas idiopathiques, les hyperpigmentations associées à la grossesse ou à une contraception oestro-progestative, les puva-lentigines, les hyperpigmentations accidentelles, les hyperpigmentations dues à des leucodermies, le vitiligo. 5. Utilisation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit dérivé est tel que S représente un monosaccharide choisi parmi le D-glucose, le D-galactose, le D-mannose, le D-xylose, le D-lyxose, le L-fucose, L-arabinose, le L- rhamnose, l'acide D-glucuronique, l'acide D-galacturonique, l'acide D-iduronique, la N-acétyl-D-glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine ou un polysaccharide contenant jus-qu'à 6 unités sucre choisi parmi le D-maltose, le D-lactose, le D-cellobiose, le D-maltotriose, un disaccharide associant un acide uronique choisi parmi l'acide D-iduronique ou l'acide D-glucuronique avec une hexosamine choisi parmi la D-galactosamine, la D- glucosamine, la N-acétyl-D-galactosamine, la N-acétyl-D-glucosamine ou un oligosaccharide contenant au moins un xylose. 6. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé est tel que X représente un groupement choisi parmi -CO-, -CH(OH)-, -CH(NR,R2)-, -CH2- ou -C(=CHR')-. 7. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé est choisi parmi : 1. C-[3-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ; 2. C-a-D-xylopyranoside-n-propane-2-one ; 3. 1-phenyl-2-( C-[3-D-xylopyranoside)-ethane-1-one ; 4. 1-phenyl-2-( C-a-D-xylopyranoside)-ethane-1-one ; 5. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]- C-[3-D-xylopyranose ; 6. 1-[2-(3-hydroxy-propylamino)-propyl]- C-a-D-xylopyranose ; 7. C-[3-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ; 8. C-a-D-xylopyranoside-2-hydroxy-propane ; 9. C-[3-D-xylopyranoside-2-amino-propane ; 10. C-a-D-xylopyranoside-2-amino-propane ; 11. C-[3-D-xylopyranoside-2- phénylamino-propane ; 12. C-a-D-xylopyranoside-2- phénylamino-propane ; 13. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-[3-D-xylopyranoside)-butyrique ; 14. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-xylopyranoside)-butyrique 15. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 16. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 17. acide 6-(C-[3-D-xylopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 18. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-hydroxy-hexanoique ; 19. acide 6-(C-(3-D-xylopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 20. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 21. acide 6-(C-(3-D-xylopyranoside)-5-phenylamino-hexanoique ; 22. acide 6-(C-a-D-xylopyranoside)-5-phenylamino-hexanoique ; 23. 1-(C-(3-D-xylopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 24. 1-(C-a-D-xylopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 25. acide 5-(C-(3-D-xylopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 26. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 27. acide 5-(C-(3-D-xylopyranoside )-4-hydroxy-pentanoique ; 28. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside )-4-hydroxy-pentanoique ; 29. acide 5-(C-(3-D-xylopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 30. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 31. acide 5-(C-(3-D-xylopyranoside)-4-phénylamino-pentanoique ; 32. acide 5-(C-a-D-xylopyranoside)-4-phénylamino-pentanoique ; 33. 1-(C-(3-D-xylopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 34. 1-(C-a-D-xylopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 35. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-propane-2-one ; 36. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-propane-2-one ; 37. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-propane-2-one ; 38. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-propane-2-one ; 39. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 40. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 41. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 42. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-hydroxy-propane ; 43. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 44. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 45. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 46. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-amino-propane ; 47. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 48. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 49. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 50. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-2-phénylamino-propane ; 51. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-fucopyranoside)-butyrique ; 52. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-fucopyranoside)-butyrique ; 53. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-L-fucopyranoside)-butyrique ; 54. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-L-fucopyranoside)-butyrique ; 55. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside )-5-céto-hexanoique ; 56. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside )-5-céto-hexanoique ; 57. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 58. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside)-5-céto-hexanoique ; 59. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 60. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 61. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 62. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside )-5-hydroxy-hexanoique ; 63. acide 6-(C-(3-D-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 64. acide 6-(C-a-D-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 65. acide 6-(C-(3-L-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 66. acide 6-(C-a-L-fucopyranoside)-5-amino-hexanoique ; 67. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 68. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 69. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 70. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol ; 71. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 72. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-céto-pentanoique ; 73. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol)-4-céto-pentanoique ; 74. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-hexane-2,6-diol)-4-céto-pentanoique ; 75. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 76. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 77. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 78. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-4-hydroxy-pentanoique ; 79. acide 5-(C-(3-D-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 80. acide 5-(C-a-D-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique 81. acide 5-(C-(3-L-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 82. acide 5-(C-a-L-fucopyranoside)-4-amino-pentanoique ; 83. 1-(C-(3-D-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 84. 1-(C-a-D-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 85. 1-(C-(3-L-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 86. 1-(C-a-L-fucopyranoside)-pentane-2,5-diol ; 87. 1-(C-13-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 88. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 89. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-2-amino-propane ; 90. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-amino-propane ; 91. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 92. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 93. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-butyrique ; 94. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(C-a-D-Glucopyranosyl)-butyrique ; 95. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 96. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 97. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 98. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 99. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 100. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 101. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-hexanoique ; 102. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-hexanoique ; 103. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 104. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 105. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 106. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 107. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 108. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 109. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 110. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 111. acide 6-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 112. acide 6-(C-a-D-Glucopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 113. 1-(C-(3-D-Glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 114. 1-(C-a-D-Glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 115. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 116. 1-(C-aùD-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 117. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 118. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 119. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 120. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 121. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-((3-D-galactopyranosyl)-butyrique ; 122. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(a-D-galactopyranosyl)-butyrique ; 123. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 124. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 125. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 126. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 127. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 128. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 129. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 130. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 131. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 132. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 133. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 134. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 135. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 136. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-hydroxy-pentanoique ; 137. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 138. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-amino-pentanoique ; 139. acide 6-(C-(3-D-galactopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 140. acide 6-(C-a-D-galactopyranosyl)-5-phénylamino-pentanoique ; 141. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 142. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 143. 1-(C-(3-D-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 144. 1-(C-a-D-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 145. 1-(C-13-L-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 146. 1-(C-a-L-fucofuranosyl)-propane-2-one ; 147. 3'-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ; 148. 3'-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-propane-2'-one ; 149. 1-(C-(3-D-galactopyranosyl)-2-hydroxyl-propane ; 150. 1-(C-a-D-galactopyranosyl)-2-amino-propane ; 151. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 152. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-2-phénylamino-propane ; 153. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-butyrique ; 154. ester éthylique de l'acide 3-méthyl-4-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-butyrique ; 155. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 156. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-céto-hexanoique ; 157. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 158. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy-hexanoique ; 159. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 160. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-amino-hexanoique ; 161. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 162. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)5-phénylamino-hexanoique ; 163. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 164. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-hexane-2,6-diol ; 165. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 166. acide 6-(acétamido-C-aùD-glucopyranosyl)-5-céto-pentanoique ; 167. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy- pentanoique ; 168. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-hydroxy- pentanoique ; 169. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-amino- pentanoique ; 170. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-amino- pentanoique ; 171. acide 6-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-5-phénylamino- pentanoique ; 172. acide 6-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-5-phénylamino- pentanoique ; 173. 1-(acétamido-C-(3-D-glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol ; 174. 1-(acétamido-C-a-D-glucopyranosyl)-pentane-2,6-diol. 8. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé est utilisé en une quantité représentant de 0,0001% à 25% du poids total 25 de la composition. 9. Utilisation selon la 8, caractérisée en ce que ledit dérivé est utilisé en une quantité représentant de 0,001% à 10% du poids total de la composition. 30 10. Utilisation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ledit dérivé C-glycoside est associé avec au moins un agent dépigmentant et/ou au moins agent photoprotecteur organique et/ou au moins un agent photoprotecteur inorganique.11. Procédé cosmétique de blanchiment de la peau et/ou du cuir chevelu et/ou des muqueuses comprenant l'ingestion ou l'application sur la peau et/ou du cuir chevelu et/ou des muqueuses d'au moins un composé C-glycoside répondant à la formule (I) tel que défini dans l'une quelconque des précédentes.
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A
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A61
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A61K,A61Q
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A61K 8,A61Q 19
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A61K 8/60,A61Q 19/02
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FR2900609
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A1
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DISPOSITIF CACHE-BAGAGES POUR VEHICULE AUTOMOBILE, A COMMANDE DEPORTEE, ET VEHICULE CORRESPONDANT.
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1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des équipements intérieurs de véhicules automobiles. Plus précisément, l'invention concerne les dispositifs cache-bagages équipant les coffres de certains véhicules automobiles. 2. Solutions de l'art antérieur On connaît de nombreuses solutions cache-bagages pour véhicules automobiles. Ces cache-bagages peuvent notamment être réalisés à l'aide d'une toile d'occultation. Cette toile peut être montée sur un tube enrouleur de façon à pouvoir se déployer ou s'enrouler selon les besoins. Une cassette contenant le tube enrouleur est le plus souvent fixée au fond du coffre, sur ou à proximité du dossier de la banquette arrière du véhicule. La toile est ensuite déployée pour recouvrir la totalité du coffre du véhicule. Selon cette approche, quand la toile du cache-bagages est repliée, l'utilisateur, pour la déployer, doit aller saisir une barre de tirage qui se trouve au niveau de la cassette, c'est-à-dire au fond du coffre, au niveau de la banquette arrière. Il est particulièrement malaisé de se pencher pour attraper cette barre de tirage, notamment quand le coffre est de dimension importante. Le déploiement d'un tel cache-bagages est donc une opération inconfortable pour l'utilisateur, particulièrement les utilisateurs de petite taille ou les utilisateurs ayant des difficultés à se pencher. 3. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, l'invention a pour objectif de fournir un dispositif cache-bagages qui soit facile à déployer et à replier pour l'utilisateur, sans qu'il ait à fournir d'efforts importants, ni à adopter des positions inconfortables. Un autre objectif de l'invention est de fournir un dispositif simple, efficace et fiable permettant à l'utilisateur de refermer le porte-bagages sans avoir à se pencher dans le coffre et de tirer facilement le cache-bagages vers lui pour le refermer. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif cache-bagages discret et peu encombrant. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif cache-bagages, qui soit relativement peu coûteux à fabriquer, à installer et à mettre en oeuvre. Encore un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif cache-bagages qui puisse être amovible. 4. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif cache-bagages pour véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et susceptible d'être déployée au-dessus d'au moins une partie de la surface du coffre dudit véhicule, ladite toile étant solidarisée à une barre de tirage guidée en coulissement par deux rails. Selon l'invention, ce dispositif comprend des moyens de commande déportés du déplacement de ladite barre de tirage le long desdits rails, mobiles en coulissement et coopérant avec des moyens de démultiplication de façon qu'un déplacement desdits moyens de commande sur une première distance Dl entraîne un déplacement de ladite barre de tirage sur une seconde distance D2, supérieure à ladite longueur Dl. Ainsi, l'utilisateur peut se servir de ces moyens de commande déportés, par exemple une tirette coulissante, pour fermer et ouvrir le cache-bagages en ramenant vers lui la toile du cache-bagages. Pour refermer entièrement le cache- bagages, il fera coulisser la tirette sur toute la longueur Dl. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif comprend au moins une première roue de périmètre P1, mise en rotation par le déplacement desdits moyens de commande, et au moins une seconde roue montée sur le même axe que ladite première roue et présentant un périmètre P2 supérieur à pi, le rapport entre les périmètres P1 et P2 étant sensiblement identique à celui entre les longueurs Dl et D2, ladite barre de tirage étant entraînée par un câble d'entraînement s'enroulant autour de ladite seconde roue. Cette approche permet d'obtenir simplement et efficacement la démultiplication souhaitée. De façon préférentielle, la première roue est une roue dentée en prise avec une crémaillère, et le déplacement en translation desdits moyens de commande par rapport à ladite crémaillère entraînant la rotation de ladite première roue. Préférentiellement, les moyens de commande déportés coulissent dans une lumière de longueur Dl formée dans la garniture latérale du coffre, cette lumière s'étendant horizontalement, et se trouvant à portée de l'utilisateur. De façon avantageuse, le dispositif comprend une cassette amovible contenant le tube enrouleur, de façon à pouvoir enlever le cache-bagages du coffre, en cas de besoin. Dans ce cas, il est souhaitable de prévoir une désolidarisation des moyens d'actionnement et de la barre de tirage. On peut notamment prévoir que ledit câble d'entraînement entraîne au moins un élément d'accrochage de ladite barre de tirage le long desdits rails, ledit élément d'accrochage étant solidarisable de façon réversible à ladite barre de tirage. Avantageusement, les éléments d'accrochage peuvent se solidariser à ladite barre de tirage par contact avec celle-ci. Ils pourront par exemple être basculants dans le rail et ainsi se solidariser avec la barre de tirage quand ils entrent en contact avec celle-ci. Selon un mode de réalisation préférentiel, le dispositif comprend des moyens de rappels qui permettent à ces éléments d'accrochage de regagner une position qui correspond à l'ouverture du cache-bagages et permettent ainsi la solidarisation avec la barre de tirage, notamment quand l'utilisateur remet le cache-bagages dans le véhicule. Il peut par exemple s'agir de ressort, ou bien d'une configuration particulière du câble d'entraînement en boucle. Préférentiellement, on prévoit également des moyens d'équilibrage de ladite barre de tirage de façon à ce qu'elle reste toujours sensiblement perpendiculaire auxdits rails. Ces moyens sont souhaitables, du fait que les moyens d'actionnement agissent généralement sur une seule extrémité de la barre de tirage. L'invention concerne également les véhicules automobiles comprenant un dispositif cache-bagages tel que décrit ci-dessus. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 est une vue partielle d'un coffre de véhicule automobile équipé d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 représente de façon schématique le mécanisme d'actionnement du dispositif cache-bagages de la figure 1 ; -la figure 3 représente de facon schématique un exemple de moyens de solidarisation de la barre de tirage aux moyens d'actionnement, selon un mode de réalisation de l'invention. 6. Description détaillée de l'invention 6.1 Rappel du principe de l'invention Le principe général de l'invention repose sur une commande déportée, associée à des moyens de démultiplication, permettant de déployer ou d'enrouler la toile d'un dispositif cache-bagages. 6.2 Principe de la commande à démultiplicateur La figure 1 représente un coffre de véhicule automobile équipé d'un dispositif cache-bagages selon un mode de réalisation de l'invention. La figure 2 représente de façon schématique le mécanisme d'actionnement du dispositif cache-bagages correspondant. Une cassette 1 est fixée à une paroi du coffre 2. De façon habituelle, elle est fixée à proximité du haut de la banquette arrière du véhicule. Cette cassette 1 contient un tube enrouleur 5 sur lequel est montée une toile d'occultation 3. Une barre de tirage 4 est fixée à la toile 3. Les extrémités de cette barre de tirage 4 peuvent coulisser le long de rails 21 (un seul rail étant représenté pour faciliter la lecture de la figure) disposés dans les parois latérales du coffre 2. Une tirette 6, pouvant coulisser dans une lumière 22 formée dans une paroi du coffre 2, forme une commande déportée du déplacement de la barre de tirage 4 le long des rails 21. La tirette 6 peut coulisser dans la lumière 22 sur une longueur DI (par exemple 30 cm), alors que les extrémités de cette barre de tirage 4 peuvent coulisser le long des rails 21 sur un longueur D2 (par exemple 100 cm) qui est supérieure à la longueur Dl. Cette tirette 6 est liée à une première roue dentée 61, de périmètre Pl, qui est en prise avec une crémaillère 23 solidaire de la paroi du coffre. Le coulissement de la tirette 6 le long de la lumière 22 entraîne donc la rotation de la première roue 61 le long de la crémaillère 23. La première roue 61 est liée à une seconde roue ou poulie 62, de périmètre P2, qu'elle entraîne en rotation. Un câble 7 s'enroule autour de la poulie 62, et l'extrémité de ce câble 7 est reliée à l'extrémité de la barre de tirage 4. Le câble, en s'enroulant, entraîne donc la barre de tirage 4 dans le rail 21. Le périmètre PI de la première roue 61 étant inférieur au périmètre P2 de la poulie, le déplacement de la tirette 6 sur une longueur Dl entraîne l'enroulement sur la poulie 62 d'une longueur de câble supérieure à Dl, égale à D1*P2/P1. La poulie 62 se déplaçant au fur et à mesure de l'enroulement, et le déplacement de la barre de tirage 4 dans le rail 21 ne se faisant pas nécessairement dans la direction de traction du câble 7, la longueur D2 de déplacement de la barre de tirage 4 n'est pas égale à la longueur de câble enroulé au cours de ce déplacement. On pourra cependant évaluer grossièrement, à titre indicatif, que le rapport D1/D2 est sensiblement égal au rapport P1/P2. 6.3 Cassette amovible Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, représenté sur la figure 3 et permettant de rendre la cassette amovible, la barre de tirage 4 ne coulisse pas directement dans les rails 21. Les extrémités de la barre, dans ce cas, sont maintenues sur des éléments d'attache 81 situés sur des chariots 8 coulissant dans les rails 21. Le câble 7, dans ce cas, entraîne le chariot 8 en coulissement dans le rail 21. I1 est ainsi possible, dans ce cas, de décrocher la barre de tirage 4 de l'élément d'attache 81. Dans ce cas, la toile 3 s'enroule autour du tube enrouleur 5, sous l'effet des moyens de rappel qui lui sont associés. La barre de tirage 4 se trouve donc alors à proximité de l'extrémité du rail 21, séparé du point d'attache 81. Cette situation est représentée par la figure 3. Pour pouvoir actionner de nouveau la barre de tirage 4 à l'aide de la tirette 6, il faut raccrocher la barre de tirage 4 sur le point d'attache 81. Il est possible de le faire en actionnant la tirette 6 de façon à ramener le chariot 8 à l'extrémité du rail 21 proche de la cassette 1. Des moyens d'accrochage, ici constitués par un plan incliné 82 sur le point d'attache 81, permettent alors à la barre de tirage 4 de s'accrocher automatiquement au point d'attache 81. D'autres moyens de solidarisation / désolidarisation sont bien sûr envisageables, par exemple à l'intérieur des rails. 6.4 Autres caractéristiques et avantages La description et les figures présentent un câble 7 permettant d'actionner la barre de tirage 4 dans une direction. Bien évidemment, des moyens similaires ou des moyens de rappel permettent d'actionner la barre de tirage 4 ou le chariot 8 dans la direction opposée quand on actionne la tirette 6. Des moyens de blocage peuvent également être mis en oeuvre pour bloquer la barre de tirage 4 dans au moins une position, par exemple la position déployée de la toile d'occultation 3 et le cas échéant une ou plusieurs positions intermédiaires. Un système d'équilibrage peut être mis en oeuvre sur la barre de tirage 4 ou entre les chariots 8 pour que la barre de tirage 4 reste constamment sensiblement perpendiculaire aux rails 21. Ce système d'équilibrage peut par exemple être constitué d'un système de câbles faisant le tour du coffre
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L'invention concerne un dispositif cache-bagages pour véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation (3) montée sur un tube enrouleur (5) et susceptible d'être déployée au-dessus d'au moins une partie de la surface du coffre dudit véhicule, la toile étant solidarisée à une barre de tirage (4) guidée en coulissement par deux rails (21).Selon l'invention, le dispositif comprend des moyens de commande déportés du déplacement de la barre de tirage (4) le long des rails (21), mobiles en coulissement et coopérant avec des moyens de démultiplication de façon qu'un déplacement des moyens de commande sur une première distance D1 entraîne un déplacement de la barre de tirage (4) sur une seconde distance D2, supérieure à la longueur D1.
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1. Dispositif cache-bagages pour véhicule automobile, comprenant au moins une toile d'occultation (3) montée sur un tube enrouleur (5) et susceptible d'être déployée au-dessus d'au moins une partie de la surface du coffre dudit véhicule, ladite toile étant solidarisée à une barre de tirage (4) guidée en coulissement par deux rails (21), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande déportés du déplacement de ladite barre de tirage (4) le long desdits rails (21), mobiles en coulissement et coopérant avec des moyens de démultiplication de façon qu'un déplacement desdits moyens de commande sur une première distance Dl entraîne un déplacement de ladite barre de tirage (4) sur une seconde distance D2, supérieure à ladite longueur Dl. 2. Dispositif cache-bagages selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une première roue (61) de périmètre P1, mise en rotation par le déplacement desdits moyens de commande, et au moins une seconde roue (62) montée sur le même axe que ladite première roue (61) et présentant un périmètre P2 supérieur à pi, le rapport entre les périmètres P1 et P2 étant sensiblement identique à celui entre les longueurs Dl et D2, et en ce que ladite barre de tirage (4) est entraînée par un câble d'entraînement (7) s'enroulant autour de ladite seconde roue (62). 3. Dispositif cache-bagages selon la 2, caractérisé en ce que ladite première roue (61) est une roue dentée en prise avec une crémaillère (23), le déplacement en translation desdits moyens de commande par rapport à ladite crémaillère (23) entraînant la rotation de ladite première roue (61). 4. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de commande déportés coulissent dans une lumière (22) de longueur Dl formée dans la garniture latérale du coffre, ladite lumière (22) s'étendant sensiblement horizontalement. 5. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à4, caractérisé en ce qu'il comprend une cassette amovible contenant ledit tube enrouleur. 6. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 2 et 3, caractérisé en ce que ledit câble d'entraînement (7) entraîne au moins un élément d'accrochage (81) de ladite barre de tirage (4) le long desdits rails (21), ledit élément d'accrochage (81) étant solidarisable de façon réversible à ladite barre de tirage (4). 7. Dispositif cache-bagages selon la 6, caractérisé en ce que le ou lesdits éléments d'accrochage (81) peuvent se solidariser à ladite barre de tirage (4) par contact avec celle-ci. 8. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de rappel agissant sur lesdits éléments d'accrochage (81). 9. Dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'équilibrage de ladite barre de tirage (4) de façon à ce que qu'elle reste toujours sensiblement perpendiculaire auxdits rails (21). 10. Véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif cache-bagages selon l'une quelconque des 1 à 9, comprenant au moins une toile d'occultation montée sur un tube enrouleur et susceptible d'être déployée au-dessus d'au moins une partie de la surface du coffre dudit véhicule, ladite toile étant solidarisée à une barre de tirage guidée en coulissement par deux rails, et des moyens de commande déportés du déplacement de ladite barre de tirage le long desdits rails, mobiles en coulissement et coopérant avec des moyens de démultiplication de façon qu'un déplacement desdits moyens de commande sur une première distance Dl entraîne un déplacement de ladite barre de tirage sur une seconde distance D2, supérieure à ladite longueur D1.
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B
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B60
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B60R 5/04
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FR2900732
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A1
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PROCEDE D'INSPECTION DE SECURITE DE CHARGEMENT BASE SUR UN BALAYAGE EN SPIRALE.
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La présente invention concerne une technologie de détection par rayonnement, 5 en particulier un procédé d'inspection de sécurité de chargement basé sur un balayage en spirale. Une inspection de sécurité est très importante dans des domaines comme l'antiterrorisme et la lutte contre le trafic de drogues et la contrebande. Après les at- 10 taques terroristes du 11 septembre contre les Etats-Unis, les gens accordent de plus en plus d'importance à l'inspection de sécurité dans l'aviation civile. Comme la lutte contre le trafic de drogues et la contrebande a été renforcée, l'exigence d'une inspection de conteneurs aériens et de bagages transportés par voie ferroviaire devient de plus en plus importante. 15 Actuellement, des appareils d'imagerie par rayonnement de rayons X sont utilisés le plus souvent comme appareil d'inspection de sécurité dans des aéroports, le transport ferroviaire ou routier. Une imagerie en perspective est pré-dominante dans le domaine de l'imagerie par rayonnement. L'inconvénient le 20 plus important d'un système d'imagerie en perspective réside en l'incapacité à résoudre le problème du chevauchement d'images de l'objet dans la direction des rayons, et en l'incapacité à obtenir une inspection tridimensionnelle. Par exemple, si un explosif plastique est produit sous la forme de feuilles min- 25 ces et est enserré dans un objet volumineux, alors les feuilles minces sont parallèles à la courroie de transport du système d'imagerie en perspective, c'est-à-dire sont disposées de manière perpendiculaire par rapport au secteur de rayons X, il est très difficile d'observer la présence des feuilles minces sur les images acquises. 30 Du fait que la technologie se développe, une technologie d'imagerie par tomo-densitométrie (CT) arrive graduellement à maturité et a déjà été appliquée à des systèmes d'inspection de bagages. Inspecter des bagages par un système CT nécessite un balayage rotatif et la reconstruction d'une image tridimension- 35 nelle en utilisant les données de balayage. En particulier, pour autant qu'un système CT en spirale est concerné, une rotation et une translation relatives sont effectuées entre une source de rayonnement et un objet inspecté, de sorte que la source de rayonnement a une trajectoire de déplacement en spirale par rapport à l'objet inspecté. Dans les systèmes CT en spirale de la technique antérieure, une source de rayonnement se déplace en spirale par rapport à l'objet inspecté avec un petit pas de manière à obtenir des données de balayage (c'est- à-dire des données de balayage haute précision ou des données de balayage complètes) de toutes les tranches de l'objet inspecté. En résultat, la vitesse d'inspection d'un tel système CT en spirale est généralement très lente, de sorte qu'une inspection habituelle prend beaucoup de temps. Cependant, des systèmes d'inspection de sécurité actuels dans le transport aérien, ferroviaire ou routier nécessitent généralement une inspection en ligne à plein temps et les articles ont besoin d'être inspectés rapidement. De manière très évidente, la vitesse de balayage des systèmes CT en spirale de la technique antérieure ne peut pas satisfaire à l'exigence de vitesse d'inspection. Assurément, une augmentation du pas de balayage du système CT en spirale va améliorer la vitesse de balayage et ainsi améliorer la vitesse d'inspection. Cependant, une augmentation du pas va réduire la précision de balayage et ainsi réduire la précision de l'image tridimensionnelle reconstruite, et ainsi réduire la précision d'inspection d'un chargement. Eu égard aux inconvénients mentionnés ci-dessus de la technique antérieure, un but de la présente invention consiste à fournir un procédé d'inspection de sécurité de chargement basé sur un balayage en spirale pour économiser du temps d'inspection de sécurité et mettre en oeuvre une inspection de charge-ment rapide et précise. Pour atteindre le but ci-dessus, la solution technique de la présente invention est la suivante : un procédé d'inspection de sécurité de chargement basé sur un balayage en spi- raie pour inspecter un objet inspecté par un système d'inspection de sécurité de chargement, le système d'inspection de sécurité de chargement comportant une source de rayonnement pour générer des faisceaux de rayons et une unité de collecte de données pour collecter des données de projection de transmission de faisceaux de rayons ayant été transmis vers l'objet inspecté ; le procédé comportant : Etape A : balayer en spirale de l'objet inspecté à une première précision en utilisant un faisceau de rayons, et l'unité de collecte de données obtenant les données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis à travers l'objet inspecté ; Etape B : estimer la présence ou non d'une zone suspecte dans une zone inspectée en fonction des données de projection de transmission : s'il y a une zone suspecte, une Etape C va être effectuée ; s'il n'y en a pas, l'inspection sera terminée ; Etape C : balayer au moins une tranche de ladite zone suspecte à une se- conde précision en utilisant le faisceau de rayons, l'unité de collecte de données acquérant des données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis à travers ladite au moins une tranche, la seconde précision étant supérieure à la première précision de l'Etape A ; Etape D : reconstruire une image tomographique de ladite au moins une tranche en utilisant les données de projection de transmission obtenues à l'Etape C, et utiliser l'image tomographique reconstruite pour estimer s'il y a un quelconque article dangereux dans la zone suspecte. De préférence, à l'Etape A, la trajectoire de balayage du faisceau de rayons sur l'objet inspecté est une trajectoire en spirale autour de l'objet inspecté, le pas de la trajectoire en spirale étant dans la plage de 5 à 10. De préférence, le système d'inspection de sécurité de chargement comporte un support pour supporter l'objet inspecté, où à l'Etape A, ledit support tourne et ledit objet inspecté tourne en même temps que ledit support dans un plan de rotation ; et en outre, ledit faisceau de rayons et ladite unité de collecte de don-nées se déplace de manière synchrone en translation dans une direction per- pendiculaire au plan de rotation de l'objet inspecté. De préférence, ladite Etape B comporte : le traitement des données de projec- tion de transmission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux et la recherche d'une zone suspecte à partir des données de projection de transmission. En variante, ladite Etape B comporte de préférence : l'utilisation des données de projection de transmission pour reconstruire une image tridimensionnelle de l'objet inspecté, et l'utilisation de ladite image tridimensionnelle pour rechercher une quelconque zone suspecte. En variante, ladite Etape B comporte de préférence : le traitement des données de projection de trans-mission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux et en recherchant une zone suspecte à partir des données de projection de transmission, en utilisant ensuite les données de projection de transmission dans cette zone suspecte pour reconstruire une image tridimensionnelle de la zone suspecte, en éliminant ainsi la suspicion quant à zone suspecte ou en maintenant une suspicion quant à la zone suspecte en fonction de l'image tridimensionnelle de la zone suspecte. De préférence, ladite image tridimensionnelle est une image de répartition de paramètre physique concernant au moins un paramètre physique. De préfé-rence, l'image de répartition de paramètre physique est reconstruite en utilisant un algorithme de reconstruction CT. De préférence, la source de rayonnement est une source de rayonnement à énergie unique ou une source de rayonnement à énergie double. De préférence, lorsque la source de rayonnement est la source de rayonnement à énergie uni-que qui génère un faisceau de rayons à énergie unique, ledit au moins un paramètre physique est le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté à l'énergie de rayons. De préférence, lorsque la source de rayonnement est la source de rayonnement à énergie double qui génère un faisceau de rayons ayant une première énergie, et un faisceau de rayons ayant une seconde énergie qui est différente de la première énergie, ledit au moins un paramètre physique comporte au moins un élément parmi le numéro atomique, la densité d'électrons, le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté à la première énergie, et le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté à la seconde énergie. De préférence, à l'Etape D, ladite image tomographique est une image de ré-partition de paramètre physique concernant au moins un paramètre physique de la tranche. De préférence, l'image de répartition de paramètre physique de la tranche est reconstruite en utilisant un algorithme de reconstruction CT. De préférence, à l'Etape C, le faisceau de rayons balaie chaque tranche individuelle de ladite au moins une tranche en suivant une trajectoire circulaire fermée. De préférence, à l'Etape C, ladite au moins une tranche est une pluralité de tranches dans la zone suspecte. De préférence, à l'Etape C, le faisceau de rayons effectue un balayage en spirale de ladite pluralité de tranches en suivant une trajectoire en spirale. De préférence, l'Etape D comporte en outre la combinaison d'images tomographiques de la pluralité de tranches en une image tridimensionnelle, et l'estimation de la présence ou non d'un quelconque article dangereux dans la zone suspecte selon l'image tridimensionnelle. De préférence, le procédé comporte en outre l'affichage de l'image tomographique et/ou de l'image tridimensionnelle. L'idée fondamentale de la présente invention est décrite comme étant la sui- vante : dans la présente invention, un objet est inspecté par un procédé en "deux étapes". La première étape du procédé en "deux étapes" peut être appe- lée "inspection grossière", qui présente une précision inférieure et a pour but de rechercher une quelconque zone suspecte potentielle d'articles dangereux dans l'objet inspecté. La seconde étape du procédé en "deux étapes" peut être une "inspection précise", qui présente une précision supérieure et qui a pour but de confirmer s'il y a réellement un article dangereux dans la zone suspecte. En ce qui concerne "l'inspection grossière", un balayage en spirale est effectué sur l'objet inspecté avec une première précision. La première précision est in- férieure à la précision du balayage CT en spirale habituel. Par conséquent, par comparaison au balayage CT en spirale habituel, ce que l'inspection grossière obtient sont des données de balayage de faible précision ou des données de ba- layage incomplètes. Cependant, puisque le seul but de l'inspection grossière est de rechercher une zone suspecte d'un article dangereux potentiel, de telles données de balayage de faible précision ou de telles données de balayage incomplètes sont déjà suffisantes. De plus, puisque l'inspection grossière est ef- fectuée à une précision faible, sa vitesse de balayage peut être relativement ra- pide et ainsi économiser du temps, par comparaison au balayage CT en spirale habituel. La précision de balayage peut être indiquée par un pas de balayage. Par exemple, en ce qui concerne le balayage CT en spirale habituel, son pas de balayage est habituellement dans la plage de 0,5 à 1, tandis que lors de l'inspection grossière de la présente invention, le pas de balayage peut être dans la plage de 5 à 10 (la valeur du pas étant ici un pas relatif), de sorte que la vitesse de balayage est de manière évidente plus rapide. Concernant "l'inspection précise", un balayage en spirale de l'objet inspecté est effectué avec une seconde précision. Puisque le but de l'inspection précise est de confirmer s'il y a réellement un article dangereux dans la zone suspecte, la seconde précision est supérieure à la première précision de l'inspection grossière. Par exemple, la seconde précision peut être sensiblement identique à celle du balayage CT habituel ou balayage CT en spirale, de manière à obtenir des données de balayage haute précision ou des données de balayage sensi- blement complète. Par exemple, l'inspection précise peut utiliser un balayage à trajectoire circulaire ou un balayage en spirale à petit pas (par exemple un pas dans la plage ci-dessus de 0,5 à 1,0). Les effets avantageux de la présente invention sont les suivants : 1. Par comparaison au balayage et à la reconstruction complets de l'objet inspecté, le procédé selon la présente invention raccourcit sensiblement le temps de balayage de l'objet inspecté, et économise ainsi le temps d'inspection de sécurité d'un chargement et met en oeuvre une inspection rapide et précise d'un chargement du fait que l'objet inspecté est tout d'abord ba- layé rapidement en spirale à une précision basse, et ensuite un balayage tomodensitométrique haute précision est effectué uniquement sur la zone suspecte. 2. Par comparaison à une imagerie en perspective habituelle de l'objet inspec- té, la présente invention effectue un balayage tomodensitométrique de la zone suspecte, et reconstruit une image tomographique de la zone suspecte, de sorte que des articles dangereux comme un explosif plastique caché intentionnellement dans des bagages peuvent être trouvés, et le problème de chevauchement des objets dans l'image en perspective peut être résolu efficacement selon le procédé de la présente invention. 3. La présente invention ne nécessite aucun changement de matériel par rapport au système d'inspection de sécurité de chargement de la technique antérieure, de sorte que les coûts sont bas, et la présente invention peut être facilement répandue et appliquée de manière extensive. On va maintenant décrire la présente invention en se reportant aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une vue montrant la structure d'un système d'inspection de sécurité de chargement en exemple pour mettre en oeuvre la présente inven-10 tion, - la figure 2 est un schéma de traitement pour satisfaire à la solution technique globale du système d'inspection de sécurité de chargement selon la pré-sente invention, et -la figure 3 est une vue montrant des signaux de commande et une direc-15 tion de circulation de données du système d'inspection de sécurité de charge-ment selon la présente invention. La présente invention va être décrite de manière détaillée en se reportant à des modes de réalisation et à des dessins annexés pour rendre la solution technique 20 de la présente invention plus claire. La figure 1 représente un système d'inspection de sécurité de chargement en exemple pour mettre en oeuvre le procédé selon la présente invention, comportant une source de rayonnement 1, un support 4, une unité de collecte de don- 25 nées 3 et un ordinateur principal de commande et de traitement de données (non représenté). La source de rayonnement 1 peut être une source de rayonnement à énergie unique ou une source de rayonnement à énergie double, par exemple un accé-30 lérateur de rayons X ou une source isotope. Pour autant que la source de rayonnement à énergie unique est concernée, elle génère généralement des faisceaux de rayons ayant une énergie de 6 Mev. En utilisant la source de rayonnement à énergie unique, le coefficient d'atténuation de l'objet peut être obtenu dans un processus de balayage. Dans le cas de faisceaux de rayons à 35 énergie double, ils peuvent générer des faisceaux de rayons ayant deux types d'énergie à une fréquence très élevée et, d'une manière alternée, c'est-à-dire un faisceau de rayons à première énergie et un faisceau de rayons à seconde énergie. En général, le faisceau de rayons à première énergie est de 3 Mev, et le faisceau de rayons à seconde énergie est de 6 Mev. En utilisant la source de rayonnement à énergie double, des paramètres physiques de l'objet, comme le numéro atomique, la densité d'électrons, le coefficient d'atténuation au faisceau de rayons de première énergie et le coefficient d'atténuation au faisceau de rayons de seconde énergie peuvent être obtenus dans un processus de balayage. La source de rayonnement à énergie double est préférable, et en utili- sant les paramètres physiques ci-dessus on obtient que la fréquence d'inspection de sécurité de chargement peut être améliorée, un taux erroné d'inspection de sécurité de chargement peut être réduit, et la vitesse et fiabilité d'une inspection de sécurité de chargement peuvent être sensiblement améliorées. Le support 4 peut tourner dans la direction horizontale, et est utilisé pour supporter un objet inspecté 2. L'objet inspecté 2 est fixé sur le support 4 et ne va pas se déplacer par rapport au support 4. L'unité de collecte de données 3 est généralement un réseau de détecteurs posi- tionné à l'opposé de la source de rayonnement 1. Le rayon central du faisceau conique généré par la source de rayonnement 1 est transmis à travers le centre du réseau de détecteurs, et l'étendue du faisceau conique couvre parfaitement la surface de tout le réseau de détecteurs. Pour obtenir une inspection rapide et précise, l'unité de collecte de données 3 comporte en outre des moyens pour mesurer ou calibrer de manière précise les paramètres systèmes suivants : une distance de la source de rayonnement jus- qu'au centre du support, une distance de la source de rayonnement jusqu'au centre du détecteur, une vitesse de rotation de support, une vitesse de dépla- cernent vertical de la source de rayonnement et du détecteur, une énergie de faisceau de rayons, un intervalle d'échantillonnage du détecteur, une dimen- sion physique des détecteurs, et analogue. La dimension physique des détec- teurs comporte la dimension physique d'un élément détecteur individuel et la dimension physique du réseau de détecteurs. Des moyens pour mesurer ou ca- librer des paramètres systèmes sont connus dans la technique, et ne vont pas être décrits de manière détaillée ici. L'ordinateur principal de commande et de traitement de données comporte une unité de commande de balayage et un traitement de données. Il peut s'agir d'un ordinateur unique ou d'un groupe d'ordinateurs ou d'un poste de travail constitué d'une pluralité d'ordinateurs. L'ordinateur est généralement un ordinateur personnel (PC) haute performance. L'unité de commande de balayage peut commander une rotation à vitesse uniforme du support 4 et commander un dé- placement synchrone de la source de rayonnement 1 et du réseau de détecteurs 3 dans une direction verticale. Avant l'inspection, l'objet inspecté 2 est premièrement disposé sur le support horizontal 4. L'objet inspecté 2 peut être déplacé sur le support 4 via une cour- roie transporteuse ou un convoyeur à rouleaux. De plus, pour garantir que l'objet inspecté 2 ne se déplace pas par rapport au support 4 au cours de l'inspection, la surface du support 4 avec laquelle l'objet inspecté 2 vient en contact est constituée d'une surface grossière, ou des moyens de fixation sont fournis de manière supplémentaire. A la fin du travail de préparation ci-dessus, on démarre le système d'inspection de sécurité de chargement dans son ensemble de manière à réaliser une inspection de sécurité de l'objet inspecté. La figure 2 représente un schéma de traitement pour expliquer la solution technique du procédé d'inspection de sécurité de chargement selon la présente invention. Comme représenté sur la figure 2, à l'Etape 101, l'objet inspecté est rapidement balayé en spirale à une première précision pour obtenir des don-nées de projection de transmission. L'Etape 102 concerne l'estimation de la présence éventuelle d'une zone suspecte dans l'objet inspecté : s'il y a une zone suspecte, l'Etape 103 est effectuée ; s'il n'y en a pas, le processus est terminé ; l'Etape 103 concerne la réalisation d'un balayage tomographique de la zone suspecte à une seconde précision, la seconde précision étant plus élevée que la première précision ; l'Etape 104 concerne la reconstruction d'une image tomo-graphique de la zone suspecte. A l'Etape 101, le faisceau de rayons à énergie unique ou à énergie double effectue un balayage rapide et en spirale de l'objet inspecté à la première précision, et l'unité de collecte de données obtient les données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis à travers l'objet inspecté. Lors de la réalisation de l'Etape 101, le système d'inspection de sécurité de chargement est démarré, l'ordinateur principal de commande et de traitement de données commande le support pour supporter l'objet inspecté pour rotation à une vitesse uniforme. La source de rayonnement et l'unité de collecte de données se déplacent de manière synchrone dans une direction verticale, et en même temps le faisceau de rayons généré par la source de rayonnement transmet l'objet inspecté porté par le support, et l'unité de collecte de données reçoit les données de projection de transmission transmises par l'objet inspecté. La trajectoire de balayage du faisceau de rayons sur l'objet inspecté est une trajectoire en spirale autour de l'objet inspecté. A l'Etape 101, la première précision désigne une précision inférieure à la précision d'un balayage CT en spirale habituel. Par exemple, dans un mode de réalisation, le pas de la trajectoire en spirale est dans la plage de 5 à 10, ce qui est manifestement supérieur au pas de 0,5 à 1 du balayage CT en spirale habituel. Pendant le balayage en spirale, des informations d'emplacement dans la zone de balayage et les données de projection d'une transmission collectées sont transférées constamment vers l'ordinateur principal de commande et de traitement de données. A l'Etape 102, une estimation de la présence éventuelle d'une zone suspecte dans la zone inspectée selon les données de projection de transmission obte- nues à l'Etape 101 est effectuée. Les trois manières suivantes existent pour estimer la présence éventuelle d'une zone suspecte. 1) Le traitement des donnés de données de projection de transmission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux connu et la re-cherche d'une zone suspecte à partir des données de projection de transmission. L'ordinateur principal de commande et de traitement de données effectue l'algorithme d'inspection d'article dangereux pour rechercher une zone suspecte potentielle d'articles dangereux à partir des données de projection. S'il y a une zone suspecte, l'emplacement de la zone suspecte est marqué. 2) L'ordinateur principal de commande et de traitement de données utilise ces données de projection de transmission pour reconstruire une image tridimensionnelle de l'objet inspecté, et utilise l'image tridimensionnelle pour rechercher une zone suspecte. S'il y a une zone suspecte, l'empla- cernent de la zone suspecte est marqué. Par comparaison à la première manière, ce mode est plus fiable. 3) Cette manière est une combinaison des première et deuxième manières. Par dessus tout, on traite des données de projection de transmission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux et en recherchant une zone suspecte à partir des données de projection de transmission, et ensuite on utilise les données de projection de transmission dans cette zone suspecte pour reconstruire une image tridimensionnelle de la zone suspecte, on élimine une suspicion de la zone suspecte ou on maintient une suspicion de la zone suspecte en fonction de l'image tridimensionnelle de la zone suspecte. Cette manière est préférable, en particulier lorsque la première manière n'est pas suffisante pour confirmer définitivement la zone suspecte. Dans les deuxième et troisième manières ci-dessus, l'image tridimensionnelle reconstruite de l'objet inspecté et l'image tridimensionnelle reconstruite de cette zone suspecte sont des images de répartition de paramètre physique concernant au moins un paramètre physique. Le paramètre physique est ici en rapport avec le type de source de rayonnement. Comme décrit ci-dessus, lors- que la source de rayonnement est une source de rayonnement à énergie unique, le paramètre physique est le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté ; lors- que la source de rayonnement est une source de rayonnement à énergie double, le paramètre physique comporte un ou plusieurs éléments parmi le numéro atomique, la densité d'électrons, le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté à la première énergie, et le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté à la se- conde énergie. Une image tridimensionnelle peut être reconstruite en ce qui concerne chaque paramètre physique. Lorsque cette image tridimensionnelle est reconstruite, l'unité de collecte de données transfère les données de projec- tion de transmission vers l'ordinateur principal de commande et de traitement de données, et l'ordinateur principal de commande et de traitement de données reconstruit ces données de projection de transmission en tant qu'image de ré-partition de paramètre physique en utilisant un algorithme de reconstruction CT. Lorsque la source de rayonnement est une source de rayonnement à énergie double, l'image tridimensionnelle est reconstruite en utilisant un algorithme de reconstruction CT à énergie double. Lors de la mise en oeuvre de l'Etape 102, l'unité de collecte de données transfère les données de projection de transmission vers l'ordinateur principal de commande et de traitement de données. C'est l'ordinateur principal de com- mande et de traitement de données qui estime l'éventuelle présence d'une quel-conque zone suspecte dans l'objet inspecté selon l'une quelconque des trois manières ci-dessus. En particulier, l'Etape 101 et l'Etape 102 peuvent être effectuées de manière synchrone, c'est-à-dire que l'on peut estimer l'éventuelle présence d'une quel-conque zone suspecte d'articles dangereux immédiatement après achèvement du balayage. Les systèmes d'inspection de sécurité de chargement effectuent un balayage rapide et en spirale de l'objet inspecté dans son ensemble : lorsque le balayage atteint la partie supérieure de l'objet inspecté à partir de la partie inférieure de l'objet inspecté, le support 4 s'arrête de tourner, la source de rayonnement à énergie double 1 et le réseau de détecteurs 3 arrêtent de monter et d'agir, et l'ordinateur principal de commande et de traitement de données affiche l'éventuelle présence d'une zone suspecte. Si aucune zone suspecte n'est trouvée à l'Etape 102, l'objet inspecté va être éloigné via des moyens de transport, et toutes les parties du système retournent vers leurs places d'origine pour une inspection suivante. Si une zone suspecte est trouvée à l'Etape 102, l'Etape 103 va être effectuée. A l'Etape 103, un balayage est effectué sur au moins une tranche de ladite zone suspecte en utilisant un faisceau de rayons à une seconde précision, et les uni- tés de collecte de donnés acquièrent des données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis par ladite au moins une tranche. La seconde transmission est supérieure à la première précision de l'Etape 101. Par exem- pie, la seconde précision est sensiblement identique à la précision du balayage CT habituel ou du balayage CT en spirale. Ladite au moins une tranche peut être une ou plusieurs tranches typiques dans la zone suspecte, et ces tranches peuvent être spatialement continues ou discontinues. Puisqu'à l'Etape 103, un balayage est effectuéuniquement sur la zone suspecte, le temps utilisé pour un balayage est de manière évidente inférieur au temps utilisé lors d'un balayage CT ou un balayage CT en spirale classique de l'objet inspecté dans son ensemble. Lors de la réalisation de l'Etape 103, le faisceau de rayons peut respectivement balayer toutes les tranches en suivant une trajectoire circulaire fermée. Dans ce cas, la source de rayonnement et l'unité de collecte de données se déplacent de manière synchrone dans la direction verticale et s'arrêtent après avoir atteint la position verticale de la tranche devant être inspectée, l'ordinateur principal de commande et de traitement de données commande le support pour transporter l'objet inspecté pour rotation à une vitesse uniforme. La source de rayonne-ment génère des faisceaux de rayons à transmettre vers la tranche, et l'unité de collecte de données reçoit les données de projection de transmission. Si une pluralité de tranches de la zone suspecte sont balayées, le processus de balayage ci-dessus peut être répété. Lorsque l'Etape 103 est effectuée, s'il y a une pluralité de tranches dans la zone suspecte ayant besoin d'être balayées, et ces tranches sont spatialement conti- nues, le faisceau de rayons effectue un balayage en spirale de ladite pluralité de tranches en suivant une trajectoire en spirale. Dans ce cas, la source de rayonnement et l'unité de collecte de données se déplacent de manière syn- chrone dans une direction verticale vers une position verticale où la plus basse parmi ladite pluralité de tranches est positionnée. Ensuite, l'ordinateur princi- pal de commande et de traitement de données commande le support pour sup- porter l'objet inspecté pour rotation à une vitesse uniforme, et la source de rayonnement et l'unité de collecte de données se déplacent vers le haut de ma- nière synchrone dans une direction verticale jusqu'à la plus haute tranche de ladite pluralité de tranches. Pendant ce processus, la source de rayonnement génère des faisceaux de rayons pour transmettre ces tranches, et l'unité de col- lecte de données reçoit les données de projection de transmission. Dans ce cas, le balayage en spirale est sensiblement le même que le balayage CT en spirale habituel. Par exemple, le pas du balayage en spirale peut être dans la plage de 0,5 à 1,0. A l'Etape 104, une image tomographique de chacune des tranches est recons-truite en utilisant les données de projection de transmission obtenues à l'Etape 103, et l'image tomographique reconstruite est utilisée pour estimer l'éventuelle présence d'un quelconque article dangereux dans la zone suspecte. L'image tomographique peut être une image de répartition de paramètre physique concernant le paramètre physique de la tranche. Ici, la relation du paramètre physique et le type de source de rayonnement sont identiques à ce qui précède ci-dessus. Aucune description détaillée ne va être donnée ici. A l'Etape 104, l'unité de collecte de données transfère les données de projection de transmission des tranches vers l'ordinateur principal de commande et de traitement de données, et l'ordinateur principal de commande et de traitement de données re- construit ces données de projection de transmission en tant qu'image de répartition de paramètre physique en utilisant un algorithme de reconstruction CT. Lorsque la source de rayonnement est une source de rayonnement à énergie double, des images tomographiques de toutes les tranches sont reconstruites en utilisant un algorithme de reconstruction CT à énergie double. Lorsque ces tranches sont spatialement continues, une pluralité d'images tomographiques peuvent être combinées en une image tridimensionnelle, et l'image tridimensionnelle est utilisée pour estimer s'il y a un quelconque article dangereux dans la zone suspecte. L'ordinateur principal de commande et de traitement de don-nées peut afficher l'image tomographique et/ou l'image tridimensionnelle pour observation d'un dispositif d'inspection de sécurité. Après l'Etape 104, si on estime que la zone suspecte n'a pas d'article dangereux, des moyens de transport sont utilisés pour transporter au loin l'objet inspecté, et le système d'inspection de sécurité de chargement va revenir à sa place pour l'inspection suivante. Si la suspicion d'un article dangereux dans la zone suspecte ne peut pas être éliminée même après l'Etape 104, l'objet inspecté peut être envoyé plus loin dans le système d'inspection de sécurité pour confirmation par inspection ma- nuelle, et le système d'inspection de sécurité de chargement va revenir en place pour la prochaine inspection entrante. Dans le système d'inspection de sécurité de chargement selon la présente in- vention, la gamme des articles dangereux et le seuil d'alarme des différents articles dangereux ont besoin d'être prédéterminés, ce qui nécessite une consultation avec l'aviation et des secteurs associés et ils sont susceptibles d'être ajustés lorsque l'environnement d'inspection change et les normes de sécurité va-rient. Dans le système d'inspection global, une commande mécanique et électrique, une transmission de données, une reconstruction d'image, un traitement de données et une inspection automatique d'articles dangereux sont tous effectués par des ordinateurs. Des signaux de commande et une direction de circulation de données du système sont représentés sur la figure 3, où des traits pleins indiquent des signaux de commande, et des traits interrompus indiquent des in-formations de données. Un logiciel de sous-système d'opération/inspection est actionné au niveau d'un poste de travail pour obtenir des données de projection et des informations de position ; un algorithme d'inspection automatique d'arti- cle dangereux est exécuté pour donner un résultat d'estimation et envoyer une instruction de commande. Diverses images peuvent être affichées sur un affichage pour vérification et actionnement d'un système d'inspection de sécurité. Si nécessaire, le système d'inspection de sécurité peut actionner manuellement l'ordinateur pour aider l'algorithme d'inspection à effectuer une inspection d'un article dangereux. Ce qui précède concerne uniquement des modes de réalisation de la présente invention, et ils ne sont pas utilisés pour limiter la présente invention. Selon les contenus décrits dans la présente invention, l'homme du métier peut appa- remment penser à certaines solutions en variante identiques qui seront toutes incluses dans la portée de protection de la présente invention
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La présente invention concerne un procédé d'inspection de sécurité de chargement basé sur un balayage en spirale, le procédé comportant les étapes consistant à : balayer en spirale un objet inspecté à une première précision (101) pour obtenir les données de projection de transmission, estimer l'éventuelle présence d'une zone suspecte dans la zone inspectée (102), balayer au moins une tranche de ladite zone suspecte à une seconde précision (103), la seconde précision étant supérieure à la première précision, et reconstruire une image tomographique de la au moins une tranche ( 104), et utiliser l'image tomographique reconstruite pour estimer l'éventuelle présence d'un quelconque article dangereux dans la zone suspecte.
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1. Procédé d'inspection de sécurité de chargement basé sur un balayage en spirale pour inspecter un objet inspecté (2) par un système d'inspection de sécurité de chargement, le système d'inspection de sécurité de chargement comportant une source de rayonnement (1) pour générer des faisceaux de rayons et une unité de collecte de données (3) pour collecter des données de projection de transmission de faisceaux de rayons ayant été transmis par l'objet inspecté (2), le procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : Etape A : balayer en spirale l'objet inspecté à une première précision en utilisant un faisceau de rayons, et l'unité de collecte de données (3) obtenant les données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis à travers l'objet inspecté (2), Etape B : estimer une éventuelle zone suspecte dans une zone inspectée selon les données de projection de transmission : s'il y a une zone suspecte, une Etape C sera effectuée, s'il n'y en a pas, l'inspection sera ter-minée, Etape C : balayer au moins une tranche de la zone suspecte à une se- conde précision en utilisant le faisceau de rayons, l'unité de collecte de données (3) acquérant des données de projection de transmission du faisceau de rayons transmis à travers la au moins une tranche, la seconde précision étant supérieure à la première précision à l'Etape A, Etape D : reconstruire une image tomographique de la au moins une tranche en utilisant les données de projection de transmission obtenues à l'Etape C, et utiliser l'image tomographique reconstruite pour estimer s'il y a un quelconque article dangereux dans la zone suspecte. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'Etape A, la tra- jectoire de balayage du faisceau de rayons sur l'objet inspecté (2) est une trajectoire en spirale autour de l'objet inspecté (2), le pas de la trajectoire en spirale étant dans la plage de 5 à 10. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le système d'inspection de sécurité de chargement comporte en outre un support (4) pour supporter l'objet inspecté (2), où, à l'Etape A, le support (4) tourne et l'objet inspecté (2) tourne en même temps que le support dans un plan de rotation, et en outre, le faisceau de rayons et l'unité de collecte de données (3) se déplace de manière synchrone dans une direction perpendiculaire au plan de rotation de l'objet inspecté (2). 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'Etape B com-porte : le traitement des données de projection de transmission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux, et la recherche d'une zone suspecte à partir des données de projection de transmission. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'Etape B com-porte : l'utilisation des données de projection de transmission pour reconstruire une image tridimensionnelle de l'objet inspecté (2), et l'utilisation d'une image tridimensionnelle pour rechercher une quelconque zone suspecte. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'Etape B comporte : le traitement des données de projection de transmission en utilisant un algorithme d'inspection d'article dangereux, et la recherche d'une zone suspecte à partir des données de projection de transmission, ensuite l'utilisation des données de projection de transmission dans cette zone suspecte pour reconstruire une image tridimensionnelle de la zone suspecte, en éliminant ainsi une suspicion de la zone suspecte ou en maintenant une suspicion de la zone suspecte conformément à l'image tridimensionnelle de la zone suspecte. 7. Procédé selon la 5 ou 6, caractérisé en ce que l'image image tridimensionnelle est une image de répartition de paramètre physique concernant au moins un paramètre physique. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'image de répartition de paramètre physique est reconstruite en utilisant un algorithme de reconstruction CT. 9. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la source de rayonnement (1) est une source de rayonnement à énergie unique ou une source de rayonnement à énergie double. 10. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la source de rayonnement (1) est une source de rayonnement à énergie unique qui génère un faisceau de rayons à énergie unique, et le au moins un paramètre physique est le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté (2) à l'énergie unique. 11. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la source de rayonnement (1) est une source de rayonnement à énergie double qui génère un faisceau de rayons ayant une première énergie et un faisceau de rayons ayant une seconde énergie qui est différente de la première énergie, et le au moins un paramètre physique comporte au moins un élément parmi le numéro atomique, la densité d'électrons, le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté (2) à la première énergie, et le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté (2) à la seconde énergie. 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'Etape D, l'image 25 tomographique est une image de répartition de paramètre physique concernant au moins un paramètre physique de la tranche. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'image de répartition de paramètre physique de la tranche est reconstruite en utilisant un 30 algorithme de reconstruction CT. 14. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la source de rayonnement (1) est une source de rayonnement à énergie unique qui génère un faisceau de rayons à énergie unique, et le au moins un paramètrephysique est le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté (2) à l'énergie unique. 15. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la source de rayonnement (1) est une source de rayonnement à énergie double qui génère un faisceau de rayons ayant une première énergie, et un faisceau de rayons ayant une seconde énergie qui est différente de la première énergie, et le au moins un paramètre physique comporte au moins un élément parmi le numéro atomique, la densité d'électrons, le coefficient d'atténua- tion de l'objet inspecté (2) à la première énergie, et le coefficient d'atténuation de l'objet inspecté (2) à la seconde énergie. 16. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'Etape C, le faisceau de rayons balaie chaque tranche individuelle de ladite au moins une tranche en suivant une trajectoire circulaire fermée. 17. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'Etape C, la au moins une tranche est constituée d'une pluralité de tranches dans la zone suspecte. 18. Procédé selon la 17, caractérisé en ce qu'à l'Etape C, le faisceau de rayons effectue un balayage en spirale de ladite pluralité de tranches en suivant une trajectoire en spirale. 25 19. Procédé selon la 17, caractérisé en ce que l'Etape D comporte en outre la combinaison d'images tomographiques de la pluralité de tranches en une image tridimensionnelle, et l'estimation de l'éventuelle présence d'un quelconque article dangereux dans la zone suspecte conformément à l'image tridimensionnelle. 30 20. Procédé selon la 1 ou 19, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre l'affichage de l'image tomographique et/ou de l'image tridimensionnelle.20
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G
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G01,G06
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G01N,G06T
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G01N 23,G06T 7
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G01N 23/04,G06T 7/00
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FR2892188
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A1
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PROCEDE ET DISPOSITIF DE MESURE DE HAUTEURS DE MOTIFS
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-1 Domaine technique La présente invention concerne un procédé de mesure de hauteurs de motifs d'un objet. Elle concerne également un dispositif mettant en oeuvre ce procédé. On entend par mesure de hauteurs de motifs la mesure de la ou des hauteurs d'un ou plusieurs motifs. Par exemple, on peut mesurer pour un motif en marches d'escalier une hauteur par marche. Le domaine de l'invention est celui de la mesure de hauteurs de motifs d'un objet dont la surface est structurée et réfléchie la lumière. Un exemple plus précis et nullement limitatif de domaine d'application parmi d'autres peut être celui de la lithographie et de la gravure de micros motifs sur des plaques de silicium. Etat de la technique antérieure Le développement des microsystèmes (ou MEMS , pour " Micro-Electro-Mechanical Systems") nécessite la mise en oeuvre de procédés de gravure permettant d'effectuer des gravures de motifs profonds, de quelques dizaines à quelques centaines de microns de profondeur, notamment dans des plaques de silicium, d'oxyde de silicium et de composés III-V tel que l'Arséniure de Gallium. La gravure profonde par plasma fait partie de ces procédés. La gravure par plasma consiste à effectuer une attaque sélective, au moyen d'un plasma de gaz généré dans un vide partiel, des parties d'une plaque non protégée par un masque de résine ou d'aluminium. On peut ainsi obtenir avec une grande précision des motifs présentant des facteurs de forme (définis comme le rapport de la profondeur du motif sur la largeur dudit motif) importants et des flancs très raides. Toutefois, un certain nombre de problèmes se pose pour ce type de gravure, dont la détermination de la fin de l'attaque, ou en d'autres termes la détermination de l'instant où les motifs ont atteint leur profondeur requise. Cette détermination est complexe. En effet, le temps de gravure nécessaire pour obtenir des motifs aux facteurs de forme souhaités dépend, entre autres, des caractéristiques physico-chimiques du plasma, et de la nature de la plaque. De plus, cette détermination est cruciale en ce que la résolution souhaitée de la profondeur pour ce type de gravure peut être de l'ordre du micron. -2 Certains procédés de mesure de hauteurs de motifs existent, mais ne donnent pas entièrement satisfaction. Parmi eux, on peut citer: - les procédés de mesure à base d'interférométrie laser incrémentale, 5 - les procédés de mesure basés sur de l'ellipsométrie spectroscopique en incidence normale, et - les procédés de mesure basés sur de l'interférométrie à faible cohérence et sur une division d'amplitude due à des réflexions partielles sur des interfaces successives. 10 Les procédés de mesure à base d'interférométrie laser incrémentale, sont mis en oeuvre en général par des dispositifs comprenant un interféromètre de type Michelson, et comprennent une mesure de la variation de phase d'un signal interférométrique due à la variation de la hauteur du point de contact d'un faisceau de mesure sur la surface d'un objet. Ces procédés de mesure 15 sont difficilement applicables à la gravure profonde plasma car ils ne comprennent pas à proprement parler des mesures d'épaisseurs ou de hauteurs, mais des mesures de déplacements relatifs de la surface de l'objet par rapport au bâti du dispositif de mesure. Ces procédés de mesure sont donc sensibles aux déplacements, vibrations, qui peuvent être relativement 20 importants dans un procédé de gravure plasma. Ainsi, le procédé divulgué par le brevet US6580515B1 est basé sur une mesure de la différence de trajet optique entre deux faisceaux incidents sur la surface d'un objet en deux points de mesure distincts, un point pouvant être situé dans une zone intacte de l'objet et l'autre point pouvant être situé au fond d'un motif gravé. 25 Du fait d'une part de la distance entre l'interféromètre et l'objet, qui fait usuellement quelques centaines de millimètres, et d'autre part de la diffraction des faisceaux incidents, la taille des points de mesure est de l'ordre de quelques dizaines de microns, ce qui ne permet pas la mise en oeuvre de ces procédés pour la mesure de motifs étroits. 30 Les procédés de mesure basés sur de l'ellipsométrie spectroscopique en incidence normale, connue aussi sous le nom d' "Optical Critical Dimension (OCD) metrology", permettent de déterminer la structure de motifs périodiques d'un objet à partir des propriétés spectrales et polarimétriques de la lumière rétro diffusée par la structure, et leur 35 utilisation est donc restreinte à des motifs périodiques. De plus, leur -3 efficacité est très dépendante des motifs. Un tel procédé de mesure est par exemple divulgué dans le brevet WO 02/15238A2. Les procédés de mesure basés sur de l'interférométrie à faible cohérence sont en général mis en oeuvre par un dispositif comprenant un interféromètre de Michelson, illuminé cette fois par une source optique à spectre large. En utilisant des longueurs d'ondes pour lesquelles l'objet est transparent, il est possible de mesurer directement des épaisseurs de matière en effectuant dans l'interféromètre la corrélation optique de la lumière rétrodiffusée par les faces supérieures et inférieures de l'objet avec un faisceau de référence issu d'une même source et dont on fait varier le trajet optique au moyen d'une ligne à retard. Lorsque l'on a une égalité de chemins optiques entre la réflexion sur une des faces de la plaque et le faisceau de référence, on obtient sur un détecteur un pic d'interférences qui permet de localiser ainsi l'interface. La localisation de deux interfaces permet ainsi de déduire l'épaisseur locale d'une plaque. Ces procédés sont donc basés sur une division d'amplitude due à des réflexions partielles sur des interfaces successives. La mise en oeuvre générale de ce type de procédé est notoirement connue de longue date, et on peut en trouver un exemple appliqué à la problématique de la gravure chimique dans le brevet EP 1 296 367A1. Le but de l'invention est de proposer un procédé et un dispositif de mesure de hauteurs de motifs d'un objet, applicable à des motifs étroits ou larges, à des motifs périodiques ou non périodiques, in situ, en direct et en temps réel, par exemple au cours d'une gravure, et sur des objets ne comprenant pas nécessairement plusieurs interfaces optiques. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un procédé de mesure de hauteurs de motifs d'un objet, comprenant : - une émission de lumière, ladite lumière comprenant un mode de propagation d'intérêt pour au moins une longueur d'onde d'intérêt, la 35 lumière émise pouvant donc être monochrome ou polychrome, et -4 pouvant comprendre, pour les longueurs d'onde d'intérêt ou d'autres longueurs d'onde, d'autres modes de propagation que le mode de propagation d'intérêt, une illumination, par la lumière, de la surface dudit objet, une réflexion, par la surface de l'objet, de la lumière, une collection de la lumière réfléchie, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une division de front d'onde de la lumière réfléchie en composantes de division, par au moins un motif de la surface illuminée, - un filtrage de la lumière collectée, et - à partir de la lumière filtrée, et pour les longueurs d'onde d'intérêt, une extraction d'informations de différences de phase entre les composantes de division ; ces différences de phase sont représentatives de différences de marche entre les composantes de division, et donc de différences entre des hauteurs du ou des motifs illuminés. Dans le cas d'une émission d'une pluralité de longueurs d'onde d'intérêt, ces longueurs d'onde peuvent être émises simultanément ou au cours d'un balayage temporel en longueur d'onde. De plus, ces longueurs d'onde peuvent être discontinues ou peuvent former un continuum de longueur d'onde sur un intervalle de longueur d'onde. On entend par illumination par exemple une focalisation ou une collimation de la lumière émise, le faisceau de lumière incident à la surface 25 de l'objet pouvant être un faisceau de lumière parallèle ou non. Le filtrage peut comprendre un filtrage modal supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. De manière préférentielle, le mode de propagation d'intérêt consiste en 30 un mode transverse (ou "transverse electric and magnetic (TEM) mode") fondamental TEMoo• L'illumination par la lumière peut être en incidence normale par rapport à la surface de l'objet. Le procédé selon l'invention peut comprendre en outre un déplacement 35 de l'illumination sur la surface de l'objet. 2892188 -5-L'émission de lumière peut comprendre : - une émission d'une pluralité de modes de propagation pour une pluralité de longueurs d'ondes, et - un filtrage modal supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous 5 les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. Le procédé selon l'invention peut être réalisé au cours d'une opération de gravure de motifs sur l'objet. Le procédé selon l'invention est en effet réalisable au cours d'une gravure, in situ, en temps réel et en direct. Le procédé selon l'invention peut comprendre en outre une détermination 10 d'un temps de fin de gravure, pour le contrôle et l'arrêt d'une opération de gravure, à partir du suivi de l'évolution de gravure d'un ou plusieurs motifs de l'objet, ou pour la mise au point d'un protocole de gravure; le temps de fin de gravure déterminé peut alors servir à réaliser d'autres gravures dans des conditions expérimentales identiques sans avoir à mesurer in situ et en 15 temps réel des hauteurs de motifs. Suivant encore un autre aspect de l'invention, il est proposé un dispositif de mesure de hauteurs de motifs d'un objet, mettant en oeuvre un procédé selon l'invention, et comprenant : 20 des moyens d'émission de lumière, ladite lumière comprenant un mode de propagation d'intérêt pour au moins une longueur d'onde d'intérêt, des moyens de guidage aller de la lumière, des moyens d'illumination, par la lumière, de la surface dudit objet 25 réfléchissant la lumière, des moyens de collection de la lumière réfléchie, des moyens de guidage retour de la lumière collectée, caractérisé en ce qu'il comprend en outre ; des moyens de filtrage de la lumière collectée, et 30 des moyens de d'extraction, à partir de la lumière filtrée, et pour les longueurs d'onde d'intérêt, d'informations de différences de phase entre des composantes d'une division de front d'onde de la lumière réfléchie; ces différences de phase sont représentatives de différences de marche entre les composantes de division, et donc de différences 35 entre des hauteurs du ou des motifs illuminés. 2892188 -6-- Les moyens de filtrage peuvent comprendre des moyens de filtrage modal de la lumière collectée, supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. L'objet peut consister, entre autres, en une plaque de silicium, d'oxyde de 5 silicium, d'un composé III-V tel que l'Arséniure de Gallium, ou en tout autre objet micro ou macroscopique dont la surface est structurée et réfléchie la lumière. Le dispositif selon l'invention peut comprendre en outre des moyens de déplacement de l'illumination sur la surface de l'objet. 10 Les moyens de guidage aller et retour peuvent comprendre des fibres optiques monomodes. Les moyens d'illumination et les moyens de collection peuvent être confondus, et le dispositif selon l'invention peut comprendre en outre un coupleur, une jonction Y ou un circulateur séparant la lumière émise et la 15 lumière collectée. Les moyens d'extraction peuvent comprendre un interféromètre de Michelson. Le dispositif selon l'invention peut comprendre en outre : une caméra focalisée sur l'objet, 20 des moyens d'éclairage en lumière blanche de l'objet, et des moyens d'émission d'un faisceau laser de pointage de zone de mesure, émettant dans le visible. Dans une forme de réalisation, le dispositif selon l'invention peut être couplé à des moyens de gravure de motifs. Le dispositif selon l'invention peut alors comprendre en outre des moyens de détermination d'un temps de fin de gravure. Les moyens de gravure peuvent comprendre un dispositif de gravure plasma. Le dispositif selon l'invention peut aussi être appliqué à une mesure de hauteurs de marches entre des miroirs d'un miroir segmenté, comme un 30 miroir segmenté de télescope par exemple. L'originalité de cette méthode, par comparaison à l'interférométrie à faible cohérence classique réside dans le fait que l'on exploite la division et le codage du front d'onde par au moins un motif, que l'on recode ensuite en retard optique pur par le biais d'un filtrage, et non pas une division 2892188 -7 d'amplitude due à des réflexions partielles sur des interfaces successives, comme c'est le cas de manière classique. Une conséquence importante de cela est que la mesure de hauteurs devient possible pour des motifs dont la taille est inférieure à la largeur du faisceau incident, ce qui est toujours le 5 cas à cause de la diffraction lorsqu'une optique focalisant ou collimatant la lumière sur l'objet est à plusieurs centaines de millimètres de l'objet. Ainsi donc c'est précisément cette originalité qui rend la méthode particulièrement intéressante pour le contrôle de gravure dans un dispositif de gravure par plasma, du fait de la structure des machines qui interdit toute mesure à 10 courte distance. Il est à noter d'ailleurs qu'un dispositif de mesure selon l'invention permet également de faire des mesures d'épaisseur de manière classique par division d'amplitude, ce qui permet, en une seule mesure, de déterminer la hauteur d'un motif et l'épaisseur de matière restante. 15 Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de mises en oeuvre nullement limitatives, et des dessins annexés suivants : - la figure 1 illustre le principe d'un procédé de mesure de hauteurs de 20 motifs selon l'invention, - la figure 2 illustre un dispositif de mesure selon l'invention, et la figure 3 illustre une application d'un dispositif de mesure selon l'invention à la gravure plasma. 25 On va tout d'abord décrire, en référence à la figure 1, le principe d'un procédé de mesure de hauteurs de motifs selon l'invention. L'objet sur lequel sont gravés des motifs peut par exemple consister en une plaque de silicium. De manière générale, cet objet peut consister en n'importe quel objet ayant une surface structurée et réfléchissant la lumière. Un tel procédé est basé sur une mesure directe de hauteurs d'au moins un motif par division de front d'onde et filtrage modal d'un faisceau optique réfléchi par le motif. Un faisceau de lumière mono ou polychromatique est émis. La lumière comprend pour au moins une longueur d'onde d'intérêt un mode de propagation d'intérêt. Ce faisceau est guidé puis focalisé ou collimaté sur une surface d'un objet 14 porteur d'au moins un motif 5 gravé 2892188 -8- à sa surface. De manière préférentielle, le faisceau de lumière incident à la surface de l'objet comprend un unique mode transverse fondamental TEMoo, pour un intervalle continu de longueurs d'onde d'intérêt infra rouge. Toujours de manière préférentielle, le front d'onde incident à la surface de l'objet est 5 plan et parallèle à la surface. La taille du "point" de focalisation à la surface, limitée par la diffraction, est typiquement de quelques dizaines de microns. Le procédé comprend ensuite une réflexion de la lumière incidente 4 par la surface supérieure 18 de l'objet. Si le point de focalisation recouvre un motif 5, la réflexion comprend une division du front d'onde de la lumière, en 10 fonction de la profondeur où se produit localement la réflexion. Ainsi le lumière réfléchie 7 est constituée de plusieurs composantes de division, de fronts d'ondes plans, et qui peuvent être considérées comme autant d'ondes avec des différences de phase proportionnelles aux différences de distance parcourue avant réflexion. Dans le cas simple illustré sur la figure 1, ou le 15 motif 5 est une simple marche, une zone basse 19 et une zone haute 20 de la surface supérieure 18 de l'objet sont à l'origine de deux composantes de division 16 et 17 de la lumière réfléchie. Ces deux composantes ont une différence de phase qui augmente avec la hauteur du motif. Si l'objet comprend une interface 23 sous le motif 5, une réflexion supplémentaire 22 20 due à l'interface peut apparaître. La lumière réfléchie est ensuite collectée. Le procédé comprend alors un filtrage modal et un guidage retour de la lumière collectée. Le filtrage modal supprime de la lumière collectée, pour les longueurs d'onde d'intérêt, tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. Le procédé 25 comprend alors, à partir de la lumière filtrée, une extraction d'informations de différences de phase entre les différentes composantes de division, aux longueurs d'onde d'intérêt. L'objet peut consister, entre autres, en une plaque de silicium, d'oxyde de 30 silicium ou d'un composé III-V tel que l'Arséniure de Gallium, ladite plaque comprenant à sa surface des micromotifs gravés par lithographie. L'objet peut aussi consister en un miroir segmenté, de télescope par exemple, constitué d'une pluralité de miroirs disposés côte à côte. Pour que la surface du miroir segmenté soit parfaite, les miroirs doivent avoir des 35 différences de hauteurs sensiblement nulles au niveau de leurs jonctions. -9 Une légère différence de hauteur au niveau d'une jonction entre deux miroirs du miroir segmenté se traduit par une petite marche, dont la hauteur est mesurable par le procédé selon l'invention. Ainsi, le domaine de l'invention est de manière générale la mesure de hauteurs de motifs d'un objet dont la surface est structurée et réfléchie la lumière. Nous allons maintenant décrire, en référence à la figure 2, un exemple de dispositif de mesure selon l'invention. Le dispositif de mesure comprend des moyens d'émission 1 de lumière qui émettent une lumière polychromatique. De manière préférentielle, les moyens d'émission comprennent une diode superluminescente émettant dans l'infra rouge un continuum de longueurs d'onde d'une trentaine de nanomètres de largeur. La source est couplée à des moyens de guidage aller 2 de la lumière de type fibre optique ou guide d'onde, ou équivalent ne permettant que la propagation du mode de propagation d'intérêtpour les longueurs d'onde d'intérêt émises par la source. Des moyens d'illumination 3 comme une optique de collimation permettent de focaliser le faisceau de lumière incidente 4 sur un motif 5 dont on cherche à mesurer la ou les hauteurs, ledit motif étant gravé à la surface d'un objet 14. L'optique de collimation est ajustée de telle sorte que le plan de l'extrémité 21 des moyens de guidage aller 2 et la surface 18 de l'objet sont conjugués, ou en d'autres termes images l'un de l'autre par l'optique de collimation. Dans ce cas, le front d'onde incident à la surface de l'objet est plan. Comme il a été décrit précédemment, la lumière réfléchie 7 par la surface est constituée de différentes composantes, de fronts d'ondes plans et avec des différences de phase. Ces ondes réfléchies sont couplées par des moyens de collection 6 (comme une optique de collection) dans des moyens de guidage retour 8. Les moyens de guidage retour consistent en un guide d'onde de nature équivalente aux moyens de guidage aller. Chaque composante va générer par couplage électromagnétique dans le guide une onde dans le mode de propagation d'intérêt (le seul possible) qui va ne conserver que la phase moyenne de l'onde collectée. Ainsi les moyens de guidage retour jouent un rôle de moyens de filtrage modal et permettent de rejeter les hautes fréquences de l'onde collectée pour ne conserver que l'information de phase qui nous intéresse. -10- La lumière collectée et filtrée est ensuite dirigée vers des moyens de d'extraction, pour les longueurs d'onde d'intérêt et le mode de propagation d'intérêt, d'informations de différences de phase entre les composantes de division. Les moyens d'extraction comprennent un corrélateur optique 10, qui est typiquement mais de manière non limitative un interféromètre de Michelson avec un bras réflecteur de longueur fixe 11, et un bras de longueur variable 12 (aussi appelé ligne à retard) basé sur un miroir mobile. Le signal d'interférences résultant est détecté par un détecteur 13. Lorsqu'on reproduit entre les deux bras du Michelson un retard optique équivalent à celui existant entre des composantes de division issues de réflexions partielles, on obtient sur le détecteur un maximum d'amplitude dans l'enveloppe de l'interférogramme, ou pic d'interférences, pour une position de la ligne à retard correspondant à la différence de hauteur des surfaces ayant engendré les réflexions partielles. Si le point de focalisation recouvre un motif en marche comme illustré sur la figure 1, on détecte sur le signal d'interférences un pic, pour une position de la ligne à retard correspondant à la hauteur de la marche. Si le motif recouvert consiste en deux marches à la suite l'une de l'autre, on détecte sur le signal d'interférences trois pics, pour des positions de la ligne à retard correspondant à la hauteur d'une des deux marches ou de la marche totale. Autrement dit, on détecte trois composantes de division avec des différences de phase. Selon un mode de réalisation préférentiel, tout le système de guidage aller et retour de la lumière est réalisé en fibres optiques monomodes, qui font en même temps office de filtres modaux quasiment parfaits, ne permettant que la propagation du mode fondamental transverse TEMoo• Toujours selon un mode de réalisation préférentiel, le faisceau incident arrive en incidence normale sur l'objet, et les moyens d'illumination et de collection peuvent être confondus, auquel cas les faisceaux incidents et réfléchis sont séparés par un coupleur, une jonction Y ou un circulateur 9. Un dispositif de mesure selon l'invention peur être monté directement sur un dispositif de gravure pour des mesures "in situ" au cours d'une opération de gravure. La figure 3 illustre une application d'un dispositif de mesure selon l'invention à la gravure plasma. Le dispositif de mesure comprend tout -11 d'abord une partie 24, comprenant une partie identique au dispositif illustré sur la figure 2 et comprenant en outre : une caméra avec des moyens d'éclairage associés permettant d'imager en lumière blanche une zone de mesure, et - des moyens d'émission d'un faisceau laser visible de pointage, dans le cas où les mesures par interférométrie utilisent une longueur d'onde d'intérêt non visible, par exemple infrarouge; ce faisceau laser visible permet de pointer et visualiser l'endroit exact de la mesure avec la caméra. Le dispositif de mesure illustré sur la figure 3 comprend en outre : - des moyens de déplacement 15 de la partie 24 comprenant les moyens d'illumination, relativement à l'objet 14 ; ces moyens de déplacement peuvent être motorisés ou non, sur deux ou trois axes, et permettent de déplacer le point de mesure de la lumière incidente 4 avec précision sur la surface de l'objet, et - des moyens 26 d'analyse de mesures ; ces moyens d'analyse peuvent comprendre des moyens logiciel d'analyse de mesures, et des moyens de visualisation de données mesurées ou analysées. Le dispositif de mesure est couplé à des moyens de gravure comme un dispositif de gravure plasma comprenant : - une enceinte hermétique 25 contenant l'objet et un gaz pouvant être ionisé sous forme d'un plasma, et - des moyens de création 27 d'un plasma, comprenant en général une source électrique. Un masque de résine ou d'aluminium 28 plaqué sur l'objet permet une attaque sélective des parties non protégées de la surface de l'objet, au moyen du plasma de gaz généré dans l'enceinte. Les moyens d'analyse 26 permettent, à partir d'un suivi temporel des mesures de hauteurs de motifs et éventuellement d'épaisseur de matière restante, une détermination d'un temps de fin de la gravure selon plusieurs critères possibles : - mesure en temps réel de la profondeur de gravure d'un motif 5 et arrêt de la gravure sur une consigne de profondeur. - 12 - mesure de l'épaisseur initiale à graver et de l'épaisseur restante de gravure et arrêt de la gravure sur une consigne d'épaisseur restante. La mesure d'épaisseur peut être celle d'une couche dans le cas où l'objet est un ensemble de plaques multicouches. Les applications d'un tel dispositif sont de manière non limitative : - le contrôle et l'arrêt d'une opération de gravure, à partir du suivi de l'évolution d'un ou plusieurs motifs de l'objet, - la mise au point d'un protocole de gravure ; le temps de fin de gravure déterminé peut alors servir à réaliser d'autres gravures dans des conditions expérimentales identiques sans avoir à mesurer in situ et en temps réel des hauteurs de motifs. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. Un dispositif de mesure selon l'invention peut être appliqué à n'importe quel objet structuré réfléchissant la lumière, et à d'autres types de gravure que la gravure plasma
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La présente invention concerne un procédé de mesure de hauteurs de motifs d'un objet. De la lumière incidente (4) comprenant un mode de propagation d'intérêt pour au moins une longueur d'onde d'intérêt, est réfléchie par une surface (18) d'un objet (14). La réflexion comprend une division de front d'onde de la lumière par au moins un motif (5), en composantes de division (16, 17). Le procédé comprend alors une collection de la lumière réfléchie (7), suivie d'un filtrage de la lumière collectée. On extrait ensuite de la lumière filtrée, pour les longueurs d'onde d'intérêt, des informations de différences de phase entre les composantes de division. Un tel procédé permet la mesure de hauteurs de motifs sur un objet dont la surface est structurée et réfléchie la lumière, notamment les motifs sur un wafer de silicium. Un tel procédé de mesure permet le suivi in situ et en temps réel d'une gravure de motifs, par exemple au cours d'une gravure profonde par plasma. L'invention concerne aussi un dispositif mettant en oeuvre ce procédé.
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1. Procédé de mesure de hauteurs de motifs d'un objet, comprenant : une émission de lumière, ladite lumière comprenant un mode de propagation d'intérêt pour au moins une longueur d'onde d'intérêt, - une illumination, par la lumière (4), de la surface (18) dudit objet (14), - une réflexion, par la surface de l'objet, de la lumière (4), une collection de la lumière réfléchie (7), caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une division de front d'onde de la lumière réfléchie en composantes de division (16, 17), par au moins un motif de la surface illuminée, un filtrage de la lumière collectée, et - à partir de la lumière filtrée, et pour les longueurs d'onde d'intérêt, une extraction d'informations de différences de phase entre les composantes de division. 2. Procédé de mesure selon la 1, caractérisé en ce que le filtrage comprend un filtrage modal supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. 3. Procédé de mesure selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le mode de propagation d'intérêt consiste en un mode transverse fondamental TEMoo• 4. Procédé de mesure selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'illumination par la lumière est en incidence normale par rapport à la surface de l'objet. 5. Procédé de mesure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre un déplacement de l'illumination sur la surface de l'objet. 35 6. Procédé de mesure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'émission de lumière comprend :30- 14 - une émission d'une pluralité de modes de propagation pour une pluralité de longueurs d'ondes, et - un filtrage modal supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. 7. Procédé de mesure selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé au cours d'une opération de gravure de motifs sur l'objet. 10 8. Procédé de mesure selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une détermination d'un temps de fin de gravure. 9. Dispositif de mesure de hauteurs de motifs d'un objet, mettant en oeuvre le procédé selon l'une des précédentes, et 15 comprenant : des moyens d'émission (1) de lumière, ladite lumière comprenant un mode de propagation d'intérêt pour au moins une longueur d'onde d'intérêt, des moyens de guidage aller (2) de la lumière, 20 des moyens d'illumination (3), par la lumière, de la surface dudit objet (14) réfléchissant la lumière, des moyens de collection (6) de la lumière réfléchie (7), des moyens de guidage retour (8) de la lumière collectée, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : 25 - des moyens de filtrage de la lumière collectée, des moyens d'extraction (10, 11, 12, 13), à partir de la lumière filtrée, et pour les longueurs d'onde d'intérêt, d'informations de différences de phase entre des composantes d'une division de front d'onde de la lumière réfléchie. 30 10. Dispositif de mesure selon la 9, caractérisé en ce que les moyens de filtrage comprennent des moyens de filtrage modal (8) de la lumière collectée, supprimant pour les longueurs d'onde d'intérêt tous les modes autres que le mode de propagation d'intérêt. 35-15- 11. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de déplacement (15) de l'illumination sur la surface de l'objet. 12. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 11, caractérisé en ce que les moyens de guidage aller (2) et retour (8) comprennent des fibres optiques monomodes. 13. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 12, caractérisé en ce que les moyens d'illumination (3) et les moyens de collection (6) sont confondus, et en ce qu'il comprend en outre un coupleur, une jonction Y ou un circulateur (9) séparant la lumière émise et la lumière collectée. 14. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 13, caractérisé en ce que les moyens d'extraction comprennent un interféromètre de Michelson. 15. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : une caméra focalisée sur l'objet, - des moyens d'éclairage en lumière blanche de l'objet, et des moyens d'émission d'un faisceau laser de pointage de zone de mesure, émettant dans le visible. 16. Dispositif de mesure selon l'une des 9 à 15, caractérisé en ce qu'il est couplé à des moyens de gravure (25, 27, 28) de motifs. 17. Dispositif de mesure selon la 16, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens de détermination (26) d'un temps de fin de gravure. 18. Dispositif de mesure selon l'une des 16 à 17, 35 caractérisé en ce que les moyens de gravure comprennent un dispositif de gravure plasma.-16 19. Dispositif selon l'une des 9 à 18, caractérisé en ce qu'il est appliqué à une mesure de hauteurs de marches entre des miroirs d'un miroir segmenté.5
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FR2898774
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A1
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PROCEDE DE PREPARATION CULINAIRE D'UN PIED DE PORC
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La présente invention concerne un . La grande consommation de viande porcine à travers le monde conduit à une production considérable de pieds 5 de porc dont il n'est pas toujours fait une utilisation optimale dans l'industrie alimentaire. Ainsi, les préparations culinaires existant dans ce domaine et produites dans cette industrie, n'ont pas toujours les qualités gustatives et esthétiques 10 souhaitables qui permettraient une commercialisation plus large de ce type de produit. Le but de la présente invention est donc de remédier à cet inconvénient et pour ce faire, elle a pour objet un procédé de préparation culinaire d'un pied de porc qui 15 est caractérisé en ce qu'il comprend les opérations consistant à : cuire un pied de porc pendant 4 à 8 heures, à 80-90 C, dans un bouillon contenant de préférence des aromates et des assaisonnements, le pied 20 étant entier ou sous forme d'une moitié de pied obtenue par découpe dans le sens longitudinal d'un pied entier, désosser totalement le pied obtenu à l'étape précédente, pendant que celui-ci est encore 25 chaud, - cuisiner le pied ainsi désossé pour obtenir une préparation, - conformer cette préparation pour lui conférer la forme souhaitée, 30 - laisser refroidir la préparation a=insi conformée, et 2 - appliquer sur celle-ci un revêtement rehaussant son aspect esthétique et facilitant son réchauffage au four, à la poêle ou en friteuse, ce revêtement pouvant notamment être à base de panure. Le procédé selon l'invention peut en outre comprendre une opération consistant à amener le pied désossé, avant de le cuisiner, sous la forme de fragments, tels que des lanières et/ou des dés. Selon un mode de réalisation de l'invention, les opérations consistant à conformer la préparation et à la refroidir comprennent l'introduction de cette préparation dans un moule et son refroidissement dans le moule. Selon un autre mode de réalisation, les opérations consistant à conformer la préparation et à la refroidir comprennent le façonnage grossier de cette préparation, puis son refroidissement et sa découpe au moyen d'un emporte-pièce présentant la forme souhaitée. Selon un autre mode de réalisation, les opérations consistant à conformer la préparation et à refroidir la préparation ainsi conformée comprennent les étapes consistant à conformer ladite préparation autour et le long d'un tube, à laisser refroidir la préparation, à retirer ledit tube pour ménager un espace à travers la préparation refroidie, puis à introduire un garnissage alimentaire dans cet espace, tel que du foie gras par exemple Il est à noter que l'étape d'introduction du garnissage peut être simplifiée si au préalable la préparation est coupée en deux parties dans le sens longitudinal, le garnissage est déposé dans les deux demi-espaces ainsi formés, puis les deux parties de la préparation sont ré-assemblées. Selon encore un autre mode de réalisation, le procédé de l'invention est complété par une opération consistant à ensacher la préparation, notamment sous vide pour une meilleure conservation, éventuellement suivie d'une opération de congélation. La préparation selon l'invention est particulièrement attrayante sur le plan gustatif, notamment du fait que le pied a été cuit avec ses os. Elle est en outre tout à fait attrayante sur le plan visuel car, selon le procédé ci-dessus, il est possible d'agir sur l'esthétique de la préparation, d'une part en lui donnant toute forme souhaitée, telle que par exemple une barre ou un lingot ou même la forme d'un pied de porc et d'autre part, en la recouvrant de panure qui lui donne un aspect appétissant. La préparation selon l'invention est en outre prête à consommer ; il suffit de la réchauffer ou de la griller 20 dans une poêle, une friteuse ou au four. Selon une variante, cette préparation peut être pré-grillée ce qui en accroît encore l'aspect esthétique. Enfin, le procédé selon l'invention présente l'avantage de pouvoir être automatisé de façon 25 relativement aisée, puisque toutes ses opérations se prêtent à une telle automatisation. 30
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Procédé de préparation culinaire d'un pied de porc qui comprend les opérations consistant à cuire un pied de porc pendant 4 à 8 heures, à 80-90°C, dans de l'eau comprenant aromates et assaisonnements ; désosser totalement le pied obtenu à l'étape précédente, pendant que celui-ci est encore chaud ; éventuellement amener le pied ainsi désossé, sous la forme de lanières et/ou de dés ; cuisiner le pied désossé ou ces lanières et/ou dés pour obtenir une préparation ; conformer cette préparation pour lui conférer la forme souhaitée ; laisser refroidir la préparation ainsi conformée, et appliquer éventuellement sur celle-ci un revêtement rehaussant son aspect esthétique et facilitant son réchauffage au four, à la poêle ou en friteuse.
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1. Procédé de préparation culinaire d'un pied de porc, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations 5 consistant à : - cuire un pied de porc pendant 4 à 8 heures, à 80-90 C, dans un bouillon, le pied étant entier ou sous forme d'une moitié de pied obtenue par découpe dans la direction longitudinale d'un pied 10 entier, - désosser totalement le pied obtenu à l'étape précédente, pendant que celui-ci est encore chaud, cuisiner le pied ainsi désossé pour obtenir une 15 préparation, - conformer cette préparation pour lui conférer la forme souhaitée, - laisser refroidir la préparation ainsi conformée, et 20 appliquer sur celle-ci un revêtement rehaussant son aspect esthétique et facilitant son réchauffage au four, à la poêle ou en friteuse. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en 25 ce qu'il comprend en outre une opération consistant à amener le pied désossé, avant de le cuisiner, sous la forme de fragments. 3. Procédé selon la 1 ou 2, 30 caractérisé en ce que les opérations consistant à conformer la préparation et à la refroidir comprennent l'introduction de celle-ci dans un moule et son refroidissement dans le moule. 4. Procédé la 1 ou 2, caractérisé en 5 ce que les opérations consistant à conformer la préparation et à la refroidir comprennent le façonnage grossier de cette préparation, puis son refroidissement et sa découpe au moyen d'un emporte-pièce présentant la forme souhaitée. 5. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les opérations consistant à conformer la préparation et à refroidir la préparation ainsi conformée comprennent les étapes consistant à conformer ladite préparation autour et le long d'un tube, à laisser refroidir la préparation, à retirer ledit tube pour ménager un espace à travers la préparation refroidie, puis à introduire un garnissage alimentaire dans cet espace. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bouillon contient des aromates et des assaisonnements. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits fragments sont des lanières et/ou des dés. 8. Procédé selon l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une opération consistant à ensacher la préparation pourvue dudit revêtement. 5 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit revêtement est à base de panure. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une opération de pré-grillage de la préparation pourvue dudit revêtement.
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